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8 juillet  2013 (1)  (0145)  
l'épître à Diognète

Donne le bon Livre ; il n'y en a qu'un ! (Rév d'Arès iv/11)
Écrivons le perpétuel Livre du Bien !

Livre Blanc

Inconnus sont l’auteur de cette épître comme son destinataire, un certain Diognète.
Cette aujourd’hui célèbre apologie de la vie chrétienne des temps antiques fut découverte par hasard au XVe siècle à Constantinople par le client d’un poissonnier qui y avait empaqueté dorades et maquereaux.
Probablement écrite entre 180 et 210, faisons en sorte qu'elle reste valable en 2013.
En voici le passage qui décrit les chrétiens de l’époque :

Les chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays, ni par le langage, ni par les vêtements. Ils n’habitent pas de villes qui leur soient propres, ni ne se servent d’un jargon spécial, leur vie n’a rien de singulier. Ce n’est pas à l’imagination ou aux rêveries qu’ils doivent leur foi ; ils ne sont pas comme tant d’autres les champions d’une idéologie. Ils vivent dans les cités, grecques ou barbares, selon les hasards de la naissance et suivent les usages locaux pour s’habiller, se nourrir, vivre quoi ! tout en manifestant les principes propres à leur république spirituelle.
Chacun réside dans sa patrie donc, mais comme un étranger domicilié, remplit ses devoirs de citoyen, assume les charges. Pour eux toute terre étrangère est une patrie et toute patrie est une terre étrangère. Ils se marient et ont des enfants comme tout le monde, mais ils n’abandonnent pas leurs nouveaux-nés. Ils partagent la même table, mais non la même couche.
Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils vivent sur terre, mais sont citoyens du Ciel. Ils suivent les lois, mais leur façon de vivre l’emporte sur les lois en recherche du bien.
Ils aiment tous les hommes et tous les hommes les persécutent. On les méconnaît, on les condamne, on les tue et par là ils gagnent la Vie. Ils sont pauvres mais ils enrichissent un grand nombre. Ils manquent de tout, mais regorgent du (Grand) Tout. On les méprise, mais dans ce mépris réside leur gloire. On les calomnie, mais ils sont justifiés. On les insulte, mais ils bénissent. On les outrage, mais ils honorent. Ils ne font que le bien, mais sont traités en scélérats. Châtiés, ils sont joyeux comme s’ils naissaient à la Vie. Les Juifs les combattent comme des étrangers, les Grecs les persécutent et ceux qui les détestent ne sauraient dire la cause de leur haine.
En résumé, ce que l’âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde. L’âme se répand dans tout le corps comme les chrétiens dans le monde entier. L’âme habite dans le corps et pourtant n’appartient pas au corps ; de même les chrétiens habitent dans le monde mais ne sont pas du monde. Invisible, l’âme est prisonnière d’un corps visible : ainsi les chrétiens sont dans le monde, mais leur piété demeure invisible. La chair déteste l’âme et lui fait la guerre ; l’âme n’a fait aucun tort à la chair, mais elle en tempère les plaisirs ; de même les chrétiens ne font aucun tort au monde, mais s’y opposent aux plaisirs (débridés). L’âme aime cette chair qui la déteste , comme les chrétiens aiment ceux qui les détestent. Immortelle, l’âme habite dans une tente mortelle : ainsi les chrétiens campent-ils dans le corruptible en attendant l’incorruptibilité céleste. L’âme s’améliore par la pénitence ; bien que persécutés, les chrétiens se multiplient de jour en jour. Si noble est le poste que leur a assigné Dieu qu’il leur est impossible de le déserter.

Changez le mot chrétiens par le mot Pèlerins d’Arès et vous aurez une beau texte qui peut à quelques détails près informer quiconque demande que nous sommes... ou devrions être, nous Pèlerins d'Arès.
C’est, je crois, une bonne méditation en ces jours de Pèlerinage.

copyright 2013
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23 mai 2013  (144)  
sacraliser le désacralisé

Jesus on Easter

Le monde est usé. C'est une cause de grandes difficultés missionnaires.
Nous nous efforçons de faire écouter par des hommes déçus, désacralisés, qui ne s'engagent plus hors du cadre très étroit de leurs vies personnelles, un Appel sacré qui sollicite un courageux engagement.
Non qu'ils ne s'interrogent plus sur des questions de fond, mais celles-ci ne se transforment plus en action. Refus de mettre en avant ses espérances, de les exposer sur la place publique, de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11).

Depuis quelques décennies, je ne cesse pas d'être intrigué par cette humanité qui, quoiqu'elle soit de plus en plus inquiète de son avenir, de l'avenir de ses enfants et petits-enfants, pratique l'esquive.
L'Occidental se dissimule à ses adversaires : la religion chrétienne quoique mourante, la politique incapable, la loi qui entrave la vie bien plus qu'elle ne l'aide ; il préfère se soumettre à eux ; il a peur de s'en détacher ouvertement, s'enterre dans le non-dit et l'inertie.

Quelle sécurité l'homme espère-t-il de sa pusillanimité ? Sécurité naufragée en 1914-1918 et 1939-1945, re-naufragée plus lentement mais plus profondément encore dans la guerre économique actuelle ? L'homme actuel est issu de générations qui ont connu en 100 ans dix fois plus de désastres et d'épreuves que leurs ancêtres n'en avaient jamais subis en un siècle. Moi-même, né en 1929, je réalise que le monde de mon enfance a disparu sans laisser de traces. J'ai, par surcroît, l'impression de finir ma vie comme un criminel face à des hommes qui me prennent pour un idéologue dangereux, quand je suis, comme le furent tous les messagers du Père, un initiateur d'âmes libres sauvées.
Loin de me désespérer, cette situation me rend avide du grand retournement dont La Révélation d'Arès me fait voir la possibilité depuis 1974. Jamais je n'ai aussi bien compris qu'aujourd'hui ce que le Père veut dire par : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Mais pourquoi si peu d'hommes le comprennent-ils ?

Je cours d'autant moins après ma lointaine jeunesse que je me sens jeune. J'ai grand besoin de cette force, d'ailleurs. Décider les hommes déspiritualités, indécis, sceptiques, à se libérer par le canal spirituel, quel travail ! Changer le monde, où rien n'est plus ferme ni stable, où tout est maintenant ambigu et indéterminé, un monde qui glisse aveuglément vers le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), voilà le défi qu'ont relevé les Pèlerins d'Arès. Nous sommes encore peu écoutés, oui, mais nous sommes partis dans une quête opiniâtre de la liberté absolue, que la pénitence nous assurera. Nous l'avons parfaitement compris et les hommes et femmes du dehors le comprendront lentement, mais sûrement.

Nous voulons une planète sans passeports (Rév d'Arès 22/11), sans loi des rats (xix/24) sans autre tribunal (16/13, 21/7) que notre conscience (Dieu ou le Bien en nous). Nous voulons l'amour, le pardon, la légèreté de l'intelligence contre la politique qui complique et alourdit de plus en plus la vie, les échanges, la gestion, la "justice". Les pieds gouvernementaux et administratifs chaussent des godillots de fer pour faire plier la nuque de l'homme, le forcer au destin qu'ils veulent pour lui. L'homme s'écrase, sa résistance au destin d'animal dompté qu'on leur fait est presque nulle ; cela dépasse toute explication rationnelle. Les raisons que les gens de la rue nous donnent, quand ils en donnent, de leur résistance nulle, ne clarifient rien. Ils nous semblent tous soumis et pourtant quand on leur demande : "Êtes-vous soumis par civisme ?", ils ne répondent pas "Oui". Le doute leur fait secouer la tête. On devine qu'ils sont des rebelles refoulés, des chiens battus qui ne mordent plus.
Ils ne mordent plus et c'est bien, parce que mordre ne sert à rien. L'Histoire l'a démontré. Mais si l'on donne une autre façon de se libérer et de trouver le bonheur à ces humains usés psychologiquement ? Ils sont peut-être devenus lâches tout simplement convaincus du triomphe définitif du rationalisme politique et matérialiste partout, alors que celui-ci s’approche tout au contraire du pied du mur où il va échouer, incapable de faire gravir ce mur à une humanité qu'il a épuisée en lui enlevant tout idéal. Mais il reste un idéal, que nous crions aux hommes de saisir pour y puiser des forces libératrices, c'est celui de La Révélation d'Arès.
C'est pourquoi plus l’horizon politique et éonomique s’obscurcit, plus braves et espérants nous devons être.

Ce monde a encore des couleurs, cachées mais vivantes. Dans ce monde chacun se croit obligé de prendre parti pour ou contre la gauche, la droite ou le centre — "Votez !" crie la propagande politique, même si ce pour quoi nous voudrions voter n’existe pas ou n’existe plus —. De plus en plus de gens réalisent que ce privilège de leur citoyenneté les encâble et que des tendeurs invisibles tendent les câbles. Les virtuoses de l’ironie cynique et de la diffraction sont à l’œuvre, nous font croire que plus notre espace de liberté se réduit plus nous approchons de l’infini et de la lumière. De là vient que les abstentionnistes sont de plus en plus nombreux. Jamais l'inanité des discours n'a été plus visible. Jamais notre mission de Vérité n’a été plus nécessaire pour redonner aux hommes le sens de la réalité.
La pénitence peut redonner à chaque homme sa liberté.
Aussi faut-il prêcher la
pénitence sans relâche.

Expliquons et ré-expliquons ce que le Père entend par pénitence, clé de la resacralisation, de la libération.

copyright 2013
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24 avril 2013 (0143)  
illuminati

Depuis des années, les banques centrales arrosent le système financier et
politique de liquidités pour le maintenir à flot.
Il n'y a plus de guerre mondiale, alors les marchands d'armes vendent
maintenant de l'argent. Cela va peut-être dans le bons sens.

illuminati

De décembre 2012 à avril 2013, j'ai eu une triple surprise, forte et amère. J'appris ainsi que j'étais entré dans le champ périscopique d'éons souterrains qui m'avaient rangé parmi leurs ennemis.
Quelle menace un homme de Dieu, seul et vieux, ferait-il peser sur ces forces occultes ? Elles le voient maintenant changé de ver infime (Rév d'Arès 2/10) en serpent des champs (28/13) soufflant sur le monde l'idée simple, mais puissante, de libération par la pénitence.
C'est vrai, mais réfléchissez, éons mystérieux ! La pénitence n'est pas une menace ; elle est une voie de salut qui vous est aussi ouverte.
Éons souterrains, je sais maintenant qui vous êtes. Vous agissez, inaudibles pour la masse, et vos voix parviennent en surface, je ne sais comment, à vos chiens noirs, mais, le Père l'a dit, ils ne mangeront pas mon cœur où coule sa Moelle (Rév d'Arès xLiii/10-12). Je suis donc en paix, quoique vigilant et pas trop malhabile avec l'aide d'Aguéla (xxxi/13).
Les illuminati, c'est vous !

Vous cherchez à me neutraliser, non plus par le bafouement — l'accusation de secte ne tient plus concernant les Pèlerins d'Arès dont la vie spirituelle sans chefs, sans dogmes, sans organisation religieuse, est libre (Rév d'Arès 10/10) — mais par d'autres moyens, disons, administratifs, que je ne citerai pas parce qu'ils me visent personnellement.
Sachez, invisibles dragons des sous-sols, que je ne mérite pas vos coups. Fixer les prix des choses et dominer, ça ne m'intéresse pas ; je ne suis que le prophète du Bien qui patiente (Rév d'Arès 28/21-24) et je ne suis peut-être pas aussi loin de vous que vous le pensez.
Je ne crois pas à la "théorie du complot" planétaire, parce que je crois que chez les illumanati les rivalités existent comme partout sur terre, mais je crois à la théorie des complots. Chaque groupe d'illuminati dans son aire est plus fort que les gouvernements qui croient y régner et il les mène par l'argent comme des ânes par la carotte.
Ennemis de Dieu, les illuminati ne le sont ni plus ni moins que le reste des humains. Mamon (Luc 16/9-11), l'ambition et la cupidité réunies, est partout, tout en bas comme tout en haut. Les illuminati sont enfants du Père (Rév d'Arès 13/5) tout autant que l'est la multitude aux regards creux ; ils sont mon prochain et, de ce seul fait, ont bien tort de me croire leur ennemi.
Je pousse plus loin ma pensée. Je pense que les illuminati, comme les Pèlerins d'Arès, veulent être libres (10/10), mais qu'ils se libèreront des pouvoirs — politique, religion, loi, roi blanc, roi noir — en les pourvoyant en argent pour les ruiner par des dettes, tandis que nous nous libérerons par la pénitence. Les illuminati, c'est une autre bataille pour la liberté. Richesse et pauvreté sont les enjeux des matérialistes, ils se ruinent pour abattre l'une et l'autre sans y réussir. Les spirituels voient les réalités autrement: La richesse des illuminati et notre pauvreté peuvent être deux sentiers qui convergent vers les mêmes Hauteurs.
Mais qu'offre-t-il le tentateur… que Je ne donne déjà (Rév d'Arès 26/8-10) ?


La politique et les gouvernements ne sont rien sans l'argent de cette force obscure, le noyau dur des éons qui cherchent la liberté absolue, mais qui ne peuvent pas la gagner, s'ils n'ajoutent pas à leur force matérielle la force spirituelle en devenant des agents du Bien. Un certain nombre d'entre eux le peut.
Illuminati, ne me frappez plus ! Je ne suis l'ennemi de personne. Je suis libre de tous préjugés.
Ô illuminati, aujourd'hui vous êtes forts et je ne suis apparemment rien, mais la Parole accomplie va changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Mettez-vous de mon côté.
time relativity

(traduction)
Quand un oiseau vit, il mange des fourmis.
Quand l'oiseau meurt, les fourmis le mangent.
Le moment et les circonstances changent n'importe quand.
Ne dévalue personne, ne fais de mal à personne.
Tu es fort aujourd'hui, mais souviens-toi que le temps est plus fort que toi.
D'un arbre on fait un million d'allumettes… Une seule allumette suffit pour brûler un million d'arbres.

Alors, sois bon et fais le bien !

(Sagesse Indienne)

copyright 2013
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28 MARS 2013  (0142)
apôtre de l'idéal   

  Luke: "Je ne peux pas y croire."
  Ioda: "C'est pourquoi tu échoues."  

Luke-Ioda

À celui ou celle qui, sur le seuil de sa porte, a La Révélation d'Arès dans la tête et dans le cœur et peut-être même de surcroît la pénitence dans la vie et qui donc a une âme, mais hésite à franchir le pas, je crie :
"Soyez un(e) apôtre ! Faites advenir le Bien ; vous en avez le pouvoir."

La pénitence construit votre âme, le vaisseau (Rév d'Arès 17/5) de la Vie, mais ne le laissez pas dériver sur la Mer ; donnez-lui une voile. Pénitence sans moisson est vaisseau sans voile. L'âme qui ne navigue pas n'engendre pas d'autres âmes, elle s'alourdit, incrustée des coquilles et des algues de la peur et finit en radeau.


Lâchez tout ! Lâchez peur et doutes ; laissez vos affaires, votre ménage, votre vaisselle, votre bricolage, la lettre que vous écrivez, le livre que vous lisez, vos soucis. Lâchez votre petite vie et partez ! Partez une heure, deux heures, souvent, très souvent, et abordez dans la rue les gens ; expliquez-leur — de la façon que vous sied — qu'ils ne sont pas qu'os et chair menés par la politique, la religion et leur loi comme chiens en laisse.

Dites à tout humain que vous rencontrez qu'il est l'image et ressemblance d'un sublime Idéal, dont il est l'enfant… L'enfant orphelin, parce qu'il a tué le Père Idéal dans son cœur. Mais le Père Idéal lui laisse à lui, l'humain, le pouvoir de se (re)créer heureux. Encore faut-il qu'il le fasse ! Ce n'est ni la religion, ni la politique qui le fera pour lui. Dites-lui : "Décoincez-vous ! Il faut être absolument libre (Rév d'Arès 10/10) pour retrouver l'Idéal — le Père, l'Éternel, le Créateur, la Vie, le Bonheur, l'Amour, appelez-Le comme vous voudrez."

Dites aux humains : "Ne prenez pas pour une honte d'avoir le cœur affamé de cet Idéal de Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4). Pour Les trouver changez votre vie (30/11), soyez pénitent ! C'est-à-dire aimez, pardonnez, faites la paix, activez l'intelligence du cœur, soyez libre de tous préjugés et moissonnez d'autres pénitents ! Alors, non seulement vous ferez votre salut mais vous contribuerez à changer le monde (28/7)."

Vous sentez-vous maladroit(e) ? Nous le sommes tous. Vous ne savez pas comment aimer ce monde, lui parler avec tendresse ? Mais il n'y a pas d'exercice imposé pour aimer et "que m'importe de mal étreindre si je peux embrasser !" dit le jeune Albert Camus, qui se crut incroyant, mais qui allait jusqu'à sa mort et sans le savoir appeler à la pénitence.
Les humains s'agrippent à la seule idéologie qu'il leur reste : l'État, ses lois, la science et pour quelques uns la religion, parce qu'ils ont perdu la Main et la Voix de l'Idéal Saint, Puissant et Lumineux, ils Les ont lâchées et ne font plus qu'aboyer ou miauler avec la religion, la politique et leurs lois. Ils n'ont plus rien d'autre, croient-ils. Ils se trompent.
Ils ont l'Idéal revenu leur parler à Arès sur le rivage français de l'Atlantique.

Arès est un coin inconnu avec un témoin inconnu et vilipendé. Mais c'est justement ce qui authentifie l'Idéal. Pourquoi reviendrait-Il à ceux qui L'ont abandonné pour se rendre magnifiques et se donner le pouvoir de détruire, parce qu'ils sont incapables de construire ? Même ceux qui parlent de Dieu ne font qu'attifer d'oripeaux d'or la force desséchante des dominations qui, s'imagine-t-on, règlent le destin du monde depuis l'Élysée, la Maison Blanche, le Reichstag, le Kremlin, le Vatican, La Mekke, etc., quand le destin du monde n'est réglé que par le travail des hommes et des cœurs qui battent dans leurs poitrines, et ne peut être réglé demain que par les âmes qui naissent du Bien.

À ceux qui me rétorquent : "Mais l'État et les médias vous ignorent," je réponds : "En effet, mais parlent-ils de vous ?" "Non." "Voilà qui confirme que nous avons bien raison de les ignorer. Nous sommes les maîtres de l'avenir. Être ignoré des pouvoirs, c'est la bonne condition pour les vaincre. Les medias, c'est autre chose. Ils s'habituerons à nous un jour."
Oh, nous savons ! Les rues sont pleines d'esprits forts et des marmottes qu'anesthésient les esprits forts, la foule que l'Idéal n'intéresse pas, pour qui la foi n'est que rêveuse ou hilarante, tous ceux trop occupés à tout critiquer pour voir au-dedans d'eux l'image et ressemblance de l'Idéal dont ils sont issus. Raison de plus pour leur parler sans se lasser (Rév d'Arès 26/15). Ne vous reprochez-vous pas de ne pas être apôtre ?

Le propagandiste colporte une idée et appelle à la suivre. Vous n'êtes pas un(e) propagandiste. Vous n'incitez pas à suivre mais à se créer. Faites germer dans l'humain ce qui y a été semé(Rév d'Arès 5/1) par l'Idéal Créateur. Tâche noble et féconde ! Rappelez à l'humain que la Création est cachée en lui et ressort sous forme d'âme, d'ha, s'il vit selon le Bien, et que cet ha est constituant de la polone, l'âme du monde idéal (Rév d'Arès xxxix/5-13) qui ainsi se reforme.
Une idée fait d'un peuple une meute. Faites l'inverse en réveillant l'ha par la pénitence ! Libérez l'humain de la meute. L'humain se redonne son soi, le soi redevient Vie, Bonheur, Éternité (Rév d'Arès 24/8, 36/23). Nous nous regroupons en assemblée non pour former une foule religieuse ou politique, mais pour nous entraider à retrouver la Vie (24/5), qui n'est pas une vie imposée à tous par un dogme, une idéologie, une loi. Chaque humain est un Dieu endormi que l'apôtre réveille.

Soyez un(e) apôtre !

copyright 2013
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8 MARS 2013  (0141)
inégalité d'énoncé   

Nos cœurs microbiques vaincront un jour   
les énormes amibes du système   

Equilbre-BalanceComme j'étais à Paris en mission avec un groupe de jeunes, je lus, la nuit sur mon Kinedeul, un petit ouvrage Aucun dopude Daniel Cohn-Bendit : "Pour Supprimer les Partis Politiques ?!" Cohn Bendit est libertaire et ne dépend d’aucun parti. Serait-il dans la ligne de mon entrée 135 "Le cancer politique" ? En tout cas, il a réussi une carrière que peu d'hommes réussissent: Être député libre et se faire entendre dans un système où les partis et les lobbies monopolisent tous les moyens de communication. Il n'a trouvé pour son "Pour Supprimer les Partis Politiques ?!" qu'un petit éditeur inconnu de Montpellier, "Indigène". Encore a-t-il trouvé un éditeur ! Je n'en avais trouvé aucun parmi les 47 que j'avais approchés pour éditer La Révélation d'Arès.

Les media nous sont totalement fermés. L'inégalité d'énoncé est titanesque.

Cohn-Bendit partage les idées écologistes. Ainsi sa pensée, qu'il dit libre, ne voit-elle qu'une part rétrécie de l'horizon humain. C'est toute la différence entre son concept politique de la liberté et le concept absolu de la liberté dans La Révélation d'Arès (10/10). Écologique est pour moi un mot flou, voire dévoyé, comme le mot chrétien. Le produit écologique de ma pénitence, au sens que je donne à écologie, est mon âme vue comme image et ressemblance de Dieu en moi. Dieu… C'est assez dire que l'horizon humain que je vois est si vaste et si entier (Rév d'Arès 17/7) qu'il ne peut pas être qualifié.
J'y vois d'abord notre fantastique potentiel spirituel, l'âme. L'âme, née chez un tout petit nombre, n'est encore que fœtale dans la vaste masse. L'âme est pourtant le seul déclencheur des potentialités humaines supérieures, aussi bien intellectuelles (esprit) et physiologiques (chair) que spirituelles (âme), qui haussent le bien, l'amour, le bonheur tellement au-dessus des lois sociales et écologiques, mais personne ne prête à mon âme les media pour le crier au monde, même petitement.

Avant de lire le petit livre de Cohn-Bendit j'avais déjà l'intention d'aborder dans mon blog la question de l'inégalité d'énoncé et de rappeler au monde qu'il y a beaucoup moins d'inégalité entre pauvres et riches qu'entre ceux qui ont tous les moyens d'être entendus et ceux qu'on force au silence.
Je ne juge pas les hommes, je juge le système, ce gros et mal foutu broyeur, qui fait des hommes ce qu'ils sont.
Le système, capitaliste, socialiste ou écologique, par d'innombrables discours, livres, articles et thèses mesure l'économie en fonction du PIB, mais le PIB ne voit que le marché onéreux et ignore les humains. Le PIB ne calcule ni l'inégalité des chances de réussite ni l'inégalité des chances d'entrer en dialogue avec la société. Or, pas d'économie sans offre ou demande, donc sans dialogues. La seule différence écologique entre l'éolienne qui s'offre à changer la production d'énergie et la pénitence qui s'offre à changer la vie (Rév d'Arès 30/11) est le prix élevé de l'une et la totale gratuité de l'autre, mais les deux sont des activités productrices, d'énergie pour l'une, de bien pour l'autre.
De plus, la pénitence, quand elle se répandra, aura des conséquences économiques bien au-delà de ce qu'enseignent les professeurs d'économie. Que nous importe le "socialisme de l'offre" ou la "déflation compétitive" (drôles d'expressions) de MM Hollande et Ayrault, dont seulement 2 Français sur 10.000 ont une petite idée ? Ils nous mènent à plus d'impôts et plus de pauvreté, quand nous Pèlerins d'Arès avons autre chose à proposer, qui ne coûte rien, autre chose de plus intelligent que le bête système qui nous étouffe, et c'est pour que nous ne le proposions pas qu'on nous prive des merveilleux moyens de diffusion des idées : L'édition, la radio, la télévision, etc. Nous n'avons qu'un seul moyen de communiquer: La rue et encore! Quand la police du lieu ne nous fait pas déguerpir. Où est l'égalité ?
Les "Liberté, Égalité, Fraternité" sur les façades de nos mairies ne sont que des vœux pieux. Lorsque les media, les 'think tanks", les fonds de recherche (aucun chercheur du CNRS n'a jamais sonné à ma porte en 39 ans), etc., sont contrôlés par une fraction infime de la population, on est en pleine inégalité. L'égalité du système électoral lui-même est une fiction: Voyez le camembert de la répartition proportionnelle des votes et des abstentions pour les élections présidentielles en 2012 dans ma réponse 130C83 et vous verrez que notre actuel gouvernement repose sur seulement un quart de l'électorat.

Notre rôle est avant tout de changer la vie (Rév d'Arès 30/11) par la pénitence puis, quand il y aura assez de pénitents, de changer le monde (28/7), c.-à-d. changer le système pour commencer et le faire disparaître ensuite pour vivre dans une tout autre société. C'était le plan de l'Évangile au temps de Jésus et c'est toujours notre plan. Mais Jésus n'était pas politicien. Cohn-Bendit, quoiqu'il se revendique libre, fait de la politique. Pouvons-nous ne pas en faire ? Et si nous devons en faire, dans quelle mesure et comment sans nous renier ? Impossible sans "décoloniser nos imaginaires", comme dit Paul Ariès, parce que nos pensées de Pèlerins d'Arès sont encore colonisées par les manières politiques actuelles qui ne s'intègrent pas à notre foi. Il nous faut inventer une autre façon d'entrer en politique pour changer le rapport de force qui favorise actuellement les puissants et les media, afin que nous puissions entrer en libre négociation avec le monde.
Le système étouffe tout énoncé public de l'amour du prochain, tout ce qui peut faire renaître l'empathie entre l'homme et ses sources spirituelles. Le système accorde, le dimanche, une matinée télévisée aux grandes religions et encore! Si elles respectent le système. Comment montrer aux hommes la Voie Droite autrement que dans la rue ? Je ne cesse pas de réfléchir au problème de l'inégalité, parce que nous, gens honnêtes et capables avons été jusqu'à présent réduits à une sorte de mendicité spirituelle.
Mais nous vaincrons cette inégalité d'énoncé pour réénoncer d'une voix qui battra la terre (Rév d'Arès xLv/14) la Parole qui sauvera l'humanité.

copyright 2013
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5 février 2013 (0140)  
bonheur


bonheur-happiness

Dans La Révélation d’Arès le mot bonheur est rare.
C’est que le bonheur y est partout, en fait.
Il est l’air invisible que respire son lecteur.
Comme l’univers dans le télescope astronomique, le bonheur est le Grand Tout vers quoi la Parole nous mène.
Pourquoi changer le monde (Rév d’Arès 28/7), si ce n’est pour aboutir au bonheur ?
Le bonheur est la Raison même qui active notre foi.
Le mot heureux est plus rare encore dans La Révélation d’Arès.
Au verset (28/15-22) heureux qualifie un seul et même type de croyant, celui ou celle qui reste indéfectiblement pénitent dans les dures circonstances dont parlent les béatitudes : le scandale, la pauvreté, la servitude, la faim et l’injustice, tout en gardant vertu, amour, paix, générosité dans le partage.
Bonheur désigne au verset (9/6) le bonheur intime des époux ; en (37/9) le bonheur gardé dans la peine ; en (xxvi/12) le bonheur gardé dans les épreuves.
C’est seulement au verset (36/23) qu’il évoque le bonheur au sens absolu : Le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité. Tout est là ; pas besoin de développement. Le bonheur absolu et éternel est celui auquel je pense en intitulant cette entrée bonheur.

Le monde, lui, depuis la nuit des temps utilise le mot bonheur continuellement et sous toutes les formes possibles et imaginables. La chaîne de télévision M6 a présenté le 31 janvier une émission « J’ai décidé d’être heureux » et annonce une prochaine émission "Le bonheur, ça s’apprend." Non les prostituées, mais les marchands de bonheur forment à mon avis le plus vieux métier du monde.
Le philosophe moderne Vincent Cespedes, auteur de "Je t’aime, une autre politique de l’amour" s’insurge contre les "marchants de bonheurisme" mais il ne fait que rejoindre tous ceux qui, depuis des millénaires, prétendent que le bonheur n’est qu’une question d’apprentissage ou de recette, ou comme le pensent les poètes une évasion des réalités, une question d’exaltation ou d’euphorie.
Un autre philosophe moderne, Pascal Bruckner, écrit antinomiquement : "J’aime trop la vie pour ne vouloir qu’être heureux," ce qui ne signifie rien, mais lui permet de publier une sentence qui le distingue. Bref, sur terre on ne parle, et particulièrement à tort et à travers, que de bonheur relatif ou momentané.
Nous Pèlerins d’Arès ne refusons pas les moments de bonheur de nos vies terrestres, mais nous visons au bonheur absolu, éternel, dans ses prémices que sont les joie et fête de la pénitence (Rév d’Arès 30/10-11), et par là nous déroutons ceux qui ne voient le bonheur que comme une ivresse ou un enchantement du moment sans rapport avec la pénitence, triste à leurs yeux autant qu'elle est joyeuse à nos yeux.
Nous sommes heureux dans la pénitence et par là nous sommes déjà ailleurs.
Nous savons que le sentier qui monte au bonheur absolu n’est pas celui des chercheurs de bonheur terrestre. En fait, nous acceptons le bonheur terrestre comme le bonheur absolu, mais nous ne les confondons pas.
Nous savons que le bonheur absolu, qui fut celui d’Adam dans le Jardin d’Éden, ne se mesure pas en années mais en éternité (Rév d’Arès 36/23), c’est la Vie en absence totale de souci, de maladie, de vieillissement et de mort.
La Vie au-delà de la vie.

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17 janvier 2013  (0139)  
Bonne année, mon prochain !

Celui qui me sauve du feu n'a plus ni visage,
ni nationalité, ni religion. C'est mon sauveur.
Je dois voir ainsi mon prochain.
firefighters

Bonne année, prochain !
Qui est mon prochain ?
C’est apparemment simple  mon prochain, c’est l’autre.
Oui, mais l’altérité est infinie, tellement qu’elle est opaque ! Qui est l’autre, enfin ?
L’autre vu sur l’étendue du monde et dans toutes les circonstances est tellement divers, infini ou indéfini en tous points, que je me surprends à voir quantité d’autres dont je doute que chacun d'eux soit bien mon prochain.
En 1492, l’année même où Christophe Colomb découvre l’Amérique dont nous Européens allons massacrer tous les Caraïbes et Peaux Rouges, Isabelle la Catholique expulse les Juifs d’Espagne. Le Caraïbe, le Peau Rouge ou le Juif n'est pas le prochain d'un Européen.
Vingt-et-un ans plus tard, en 1517, Martin Luther fonde le protestantisme. Le Catholique et le Réformé vont s'entretuer ou se nuire pendant des siècles. Le Protestant n'est pas le prochain du Catholique et vice-versa.
Même enfin résignés à des religions différentes, les européens ne connaissent pas l'amour : On ne s’intéresse vraiment à l’autre, en, somme, que pour le détruire et de cela il n’y a encore que 100 ans: guerre de 1914-1918, 70 ans : Auschwitz, ou 25 ans: le Goulag, etc. Peu de temps, en fait, presque rien à l'échelle de l'Histoire.

Par exemple, M. Sarkozy hier ou M. Hollande aujourd'hui. Est-il mon prochain, dès lors que je ne peux pas penser à lui sans appréhension ? J'ai la franchise non de douter du principe évangélique, mais de douter que je sache réellement ce qu'est mon prochain chaque fois que je pense à un homme pour qui l'homme de Dieu que je suis compte moins que son chien. J'ai encore à apprendre ce qu'est l'autre pour moi.
L’altérité est toujours le repli de chacun sur soi, sur sa famille, sur son village, sur ses idées, simplement pour exister, dès qu'on n'existe pas pour l'autre.
Oh ! les humanistes n’ont pas manqué pour m'appeler à l’amour, de Jésus à Érasme, à Albert Camus… dans les livres.
Mais, dans la réalité, je ne suis pas sûr que les choses aillent mieux.
Elles ne vont mieux qu'en apparence. L'autre prend mon travail, il met ses sales pieds sur les sièges de mon train ou de mon bus, il prend mes allocations familiales et ma sécurité sociale. Les "sorcières de mon voisinage", comme disait Montaigne, sont encore là, avec leurs voiles sur la tête, leurs boubous ou leurs langues de commères.
Quand je pense à la quantité de gens qui s’intéressent à leurs chiens, à leurs chats ou aux extraterrestres avant de s’intéresser à leur prochain.

Tout bien considéré, le prochain est encore quelqu'un à créer dans mon esprit.
Alors, vraiment, ce n’est pas du luxe que de souhaiter à mon prochain de naître en moi chaque jour en 2013 et à ma mission de répandre infatigablement deux idées concomitantes : Il faut être pénitent, c’est-à-dire aimer, pardonner, faire la paix, chercher l'intelligence et la liberté spirituelle, et il faut que les pénitents cherchent d’autres pénitents et ainsi de suite en chaîne au cours des générations qui viennent.
C’est le Message fondamental de La Révélation d’Arès.
Le travail ne va pas manquer à mes vieilles années.


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28 décembre 2012 (0138)  
bonne année, Céline !

Céline nettoie la tournette en mai 2010

(photo prise par sœur Christiane pendant le ménage
de printemps des Saints Lieux d'Arès)

Céline

Céline, ma sœur, vous venez d’entrer dans le déjà grand panthéon de tous les frères et sœurs qui nous ont précédés dans la mort.
C’est au milieu d’eux que je dis ma prière de nuit. M’agenouillant, je les appelle : « Venez autour de moi ! Venez Alphonsine, Eugénie, les Pierre, les Claude, Michel, les Bernard, etc. ! (avalanche de noms). Prions ensemble ! »
Cela je le racontais hier 27 décembre au micro du crématorium de Montussan devant tous ceux venus vous dire adieu, Céline, alors que moi, je venais vous dire bonjour, parce que je vais désormais vous dire beaucoup de bonjours. Alors, je vis les regards des incrédules, nombreux, me fixer comme un attardé.
Je n’avais pas préparé de discours.
Rentré de voyage quatre heures auparavant, je dis simplement ce que je vivais et pensais.
Je ne parlai ni comme un religieux, ni comme un nécrologue bien comme il faut du XXIe siècle, mais comme un Pèlerin d’Arès, comme quelqu’un de complètement nouveau mentalement pour la majorité de l’assistance.
Votre famille, vos amis, vos collègues, Céline, comprirent que je ne croyais ni au paradis ni à l’enfer, mais que pour moi le monde des vivants et le monde des morts, c’est tout un, parce que nous sommes tous en transition, soit des vivants qui vont mourir, soit des morts qui attendent de redevenir vivants au Jour où triomphera le Bien, et parce que ce qui nous sépare est léger, un simple voile d’invisibilité entre la chair et les étendues infinies de l’univers.

Bien aimée et respectée Céline, d’un côté je comprends l’immense chagrin de votre époux, parce que j’imagine sans mal mon propre chagrin si je perdais mon épouse Christiane. D’un autre côté, je ne peux pas faire mortification (Rév d’Arès 33/32-34) pour vous spécialement parce que je fais mortification déjà, en permanence, pour tous mes frères et sœurs défunts.
Contraint au travail jusqu’à mon dernier souffle : missionnaire, épistolier, blogger, administrateur, je ne peux pas manger moins que je ne mange, dormir moins que je ne dors, bref, faire plus simple, plus mortifiant que je ne fais.
Alors ma mortification à moi, c’est ma prière de nuit que je vais désormais faire avec vous, Céline, en plus de Catherine, Maximin, Sylvie, Reine, Raoul, Maurice, Armand, Caroline, etc. (avalanche de noms).
Mais parmi les défunts que je ne cite plus tous, parce qu’ils sont beaucoup depuis 1974, vous allez tenir une place à part dans mes pensées.
Votre pénitence, votre mission, votre dévouement à accomplir La Révélation d’Arès m’étaient plus sensibles, parce que vous étiez plus proche de moi, de sorte que sous mon regard limité, partial, injuste, qui ne peut pas voir tous ceux qui vous valent ou vous dépassent, vous étiez plus remarquable, un chouchou... Vous étiez à l’œuvre pour retrouver la Vie (Rév d’Arès 24/5), comme fait tout Pèlerin d’Arès, et vous continuerez d’œuvrer pour retrouver la Vie, parce que cette Vie vous concerne autant là où vous êtes maintenant  qu’elle nous concerne ici bas.
Alors, bonne année Céline, dans votre nouveau séjour !
Travaillons ensemble !
Que le Père de l’univers vous donne un peu de sa Puissance et de sa Lumière (Rév d’Arès 12/4) pour nous aider dans cette tâche que nous accomplissons si difficilement dans l’obscurité du monde qui, si on l’observe bien, est déjà à cause du péché comme une tombe. De ce fait, Céline et nous humains, nous ne sommes vraiment pas loin l’un de l’autre.

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1 décembre 2012 (0137)  
marie

Dieu pleure Jésus, prophète assassiné.
Mais Dieu n'est pas représentable.
Pour montrer sa Tristesse (13/5) il doit mêler
sa Larme invisible (xxviii/17) à celle visible de Marie.

Pieta

« Peut-on prier Marie, me demande-t-on ? »
Je réponds : « Oui. Le Révélation d’Arès le dit ».
« Donc, Marie existe et peut exaucer une prière ? »
Je réponds : « Non, elle n’existe pas. »
Certains questionneurs me regardent alors comme un égaré.
Donc, j’explique : Quand je reçus La Révélation d’Arès j’étais clerc de l’église orthodoxe qui, comme l’église catholique, est mariale. Ma culture mariale, que fossilisa dans mes piètres pensées la rencontre quotidienne de mes yeux avec le mot Marie dans La Révélation d’Arès (9/6, 11/2, 12/12, 30/5, 32/2, 37/6), prit des années pour disparaître. D’avoir cru avant 1974 que Jésus, un mâle, était Dieu incarné virilisait Dieu dans mon mental, Dieu mâle, donc dissocié de Marie, femelle. De surcroît nom de la mère d’un prophète, pour moi alors la mère du Verbe (Rév d’Arès 11/2), que le Sage, qui voyait mon emprisonnement culturel et le temps qu’il me faudrait pour en sortir, utilisa pour désigner Sa face tendresse et pitié.
Depuis des temps immémoriaux, le Créateur, à cause des faiblesses immenses (Rév d’Arès 36/5) dans quoi Adam (2/1-5) avait jeté l’humanité, distinguait son côté Père en Se nommant Dieu, Yahwé, Allah, Brahma, etc. de son côté Mère en Se nommant Marie ou d’autres noms, présentant ainsi aux petits (33/9) de la Terre une réalité pour eux inintelligible :
Dieu n’a pas de sexe !
Il me fallut vingt-cinq ans pour Le sentir comme le Tout Autre, pour tout à fait Le sentir comme l’Être infini dont je n’avais que l’image et ressemblance spirituelle (Genèse 1/26-27), mais non l’identité de nature.
Même aujourd’hui mon mental ne peut pas, sauf comme axiome trop intellectuel pour être exprimable, se représenter un Être Suprême bien au delà de l’état de Père et Mère. Certes matériel, puisque Créateur de la matière, sa substance et son fonctionnement me sont inconcevables, parce qu’Il peut tout à la fois se réduire à l’état d’un gros clou (Rév d’Arès ii/21) et, plus qu’immense, infini, créer en permanence un univers infini (xxii/12).
Comment et pourquoi cette Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d’Arès 12/4) s’intéresse-t-Elle à l’humanité, minuscule mouton de poussières sous Son lit infini, ainsi qu’à moi, à vous, moins qu’infinitésimaux et si engourdis par le péché que nous ne pouvons pas comprendre en moins de vingt-cinq ans qu’Il ou Elle peut être en même temps Seigneur et Marie ? Je ne sais pas, mais c’est ainsi et, de plus, Il ou Elle se fiche éperdument de la façon dont vous priez (Rév d’Arès ,25/6), pourvu que vous soyez pénitents.
Pratiquer la vraie piété n’est ni glorifier ni supplier, mais accomplir (Rév d’Arès 35/6). Toutefois, glorifier et supplier n’est pas interdit. Si vous suppliez — dans la douleur et l’inquiétude extrêmes, c’est irrésistiblement humain —, tournez-vous du côté Mère, Marie, plutôt que du côté Père, mais n’oubliez pas que les hommes supplient depuis des millénaires sans grand succès, parce que n’existe pas ce petit reste de pénitents (24/1, 26/1) capable de jeter entre les âmes et le Ciel ce pont que La Révélation d’Arès appelle polone (Rév d’Arès xxxix/12-13) — quelque chose comme l’âme collective, une autre chose pour nous encore inconcevable.
Pour ma part, je cessai de prier Marie, il y a des années, quand je pris conscience qu’existait une seule et unique Force de Bien, quelles qu’en soient les ramifications. Je m’applique seulement à faire pénitence, à moissonner et à prononcer la Parole pour l’accomplir, mais je comprends que certains aient besoin du côté maternel de Dieu pour se sentir chéris et protégés.
Certains vénérateurs de Marie me demandent, sur un ton de défiance : « Si Marie n’existe pas, quelle est cette Marie qui apparut à Lourdes, à La Salette, etc ? » C’est la Marie, je réponds, qui apparaît de même dans les pays orthodoxes (mais là c’est la vraie, ce n’est pas le louche pâlichon fantôme catholique de Lourdes). C’est celle qui apparaît dans les pays musulmans sous le nom de Fatimah, fille de Muhammad. C’est celle qui apparaît en Inde sous le nom de Kâli, Devî, Usha, etc., toute une flopée de déesses Bref, c’est l’apparition de partout dans le monde sous mille noms, simplement parce que nous les êtres biologiques ne sommes pas les seuls vivants et que la vie invisible autour de nous se manifeste parfois, mais il en va là comme il en va de Marie, l’homme a besoin d’enfermer l’apparition — qui n’est autre que la vie non charnelle — dans un placard avec un nom sur la porte.

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3 novembre 2012 (0136)  
amour


Rose (photo de sœur Christiane)

Ô jeunes frères et sœurs, rappelez-vous ma leçon du 21 octobre : Vous n'êtes pas propagandistes, mais apôtres. La moisson est un acte sacré. Vous vous sacraliserez avant chaque mission par la prière, parce que c'est La Révélation d'Arès que vous accomplissez et demandez au monde d'accomplir. Vous êtes la lumière (Matthieu 5/16, Rév d'Arès xxii/7) et j'ajoute ici que vous êtes l'amour. L'amour est la fleur essentielle du sacré. L'amour évangélique.
Comme le français est pauvre ! Un seul mot : amour, et son verbe aimer pour parler non seulement d'inclination, d'attirance, de choix, d'envie, de passion, qui ne sont que contingentes ou éventuelles, mais aussi de la volonté d'identification aux autres qu'est l'amour évangélique,.
Si j'aime évangéliquement, c'est parce que par devoir et pour mon salut et le salut du monde je veux m'identifier à l'autre, quel qu'il soit.
Ce "quel qu'il soit" montre qu'en aimant je m'intègre à l'humanité entière, je la retrouve en moi. J'ai pour l'humanité la compréhension, la patience, l'écoute et la compassion que j'ai pour moi-même : Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Lévitique 19/34).
Mais voilà la difficulté : L'amour évangélique se commande contrairement aux autres amours, sentimentaux, romantiques, parentaux, filiaux, charnels, qui ne se commandent pas. C'est pourquoi l'amour évangélique, amour pour tous les humains y compris ceux qui ont le pus, le ver et l'hameçon à la lèvre (Rév d'Arès xxii/8), est un acte de pénitence, acte délibéré, existentiel s'il en est, comme le pardon de toutes les offenses,  comme la paix, comme l'intelligence (32/5) spirituelle contrepoids de l'intelligence intellectuelle, comme la liberté absolue, état de l'être libre (10/10) de tous préjugés et toutes peurs.
Aimer évangéliquement est donc aimer absolument comme le Père aime absolument, de sorte qu'Il se désigne comme Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), parce qu'Il aime au-delà de ce que l'homme appelle communément aimer. Le Père aime absolument comme Il est absolument libre de tous préjugés et peurs ainsi que Son image et ressemblance, l'homme, doit se rendre libre. C'est assez dire qu'aucun de nous n'atteindra à l'amour idéal avant des générations, mais que dès aujourd'hui nous ferons l'effort maximum d'aimer.
Dans l'état actuel des choses, tout humain d'amour évangélique subira les avanies des méchants et des sots, mais il aura sur eux un énorme avantage, invisible sur le moment, vrai dans l'absolu : Il ne connaîtra pas l'oubli, ni l'Oubli de Dieu ni l'oubli des hommes, quel que soit le mépris des rationalistes qui répandront sur ses pas le poison subtil de la rumeur méchante. Pour autant l'Assemblée ne fait pas de lui une image pieuse ou un mythe, elle en fait simplement un travailleur du Salut universel. L'humain qui aime évangéliquement dégage de la nuit et de la poussière des millénaires des forces que l'humanité cynique ne voit pas, mais qui sont capables de recréer ce monde. L'amour évangélique est toujours un point de référence.
L'humain trop aimant à l'image du Père trop aimant répare l'horrible schizophrénie du monde, rend possible l'impossible unité, reconstitue l'être dilué dans le système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), conjure la malédiction des cités-Babel et des nations-Béhémoth qui étouffent les petites unités humaines restantes, contredit le mensonge qui couvre la terre. Celui qui aime s'engage, esprit, âme, chair et sang dans l'existence de ce monde pour le refaire. Nulle recréation du monde sans amour !
À l'aléatoire et éphémère de ce monde l'humain trop aimant oppose l'image invisible, mais toujours vivante au fond de lui, inviolable et indissoluble, du jardin à restaurer : Éden. L'amour seul retissera les liens relâchés ou défaits de l'humanité. C'est cette réfection qu'on appelle Salut, parce qu'aimer, c'est relier, rejoindre.
Oh ! l'aimant n'ignore rien des angoisses et conflits inapaisés de l'âme, des froids intérieurs, mais il peut les surmonter ; par l'amour il retrouvera peu (dans cette génération) ou beaucoup (dans les prochaines générations) cette énergie vitale qui recréera la Terre. Il faut tout recoudre entre les hommes et l'amour lui redonne le fil et l'aiguille. Le fil casse souvent, mais l'aimant a commencé la longue reconstruction existentielle du monde. Il devient le héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) aimant.
L'amour
épuise l'orgueil belliqueux et vain des croisés, il remplace le bras d'homme : bras débile (Rév d'Arès 33/20), de moumia (de momie xLix/7) de Noir (xviii/11), bras qui pend (xxvii/5), du méchand (36/13), du crucifié (xxxi/2), par le Bras du Créateur ; alors, par l'amour, l'épée qui tue devient l'épée qui crée (35/14).
L'amour,
fleur du sacré, rose éternelle le long du sentier vers les Hauteurs Saintes permettra de retrouver le Jardin perdu.  Quoi d'autre que l'amour nous permet d'échafauder des projets pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7), pour revisiter l'Éden perdu ?
L'amour seul armera le sacré et affaiblira le mal. L'amour du prochain, de celui à qui nous nous identifions, ami ou ennemi (Matthieu 5/43), sentant en nous ses joies comme ses douleurs, l'amour seul nous donne une prémonition de notre propre existence. Rien comme l'amour ne fera de votre vie quelque chose de plus cohérent et fort.

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28 septembre 2012 (0135)  
le cancer politique

"Tous ruinés dans 10 ans..."
Jacques Attali (2012)
Jacques Attali

Gestion compétente, oui ! Politique, non !
Prenons, parmi tout ce qui dysfonctionne dans ce pays, la dette publique !
Le 4 avril 2006, mon entrée 16 en parlait : 1.140 milliards d’Euros.
Le 4 avril 2012, seulement six ans plus tard, la dette publique saute à 1.791 milliards.
Mais comment faisaient-ils jusqu’à la présidence de M. Giscard d’Estaing pour se passer de dette publique ? Quoique roi noir, donc injuste, partisane et profiteuse, la politique avait quand même été un raisonnable gestionnaire jusque là.
Depuis, la politique a cessé de gérer. Prétendant sortir du cauchemar libéral, elle est devenue un cancer financier qui dévore le corps social.
Quand la gauche prit le pouvoir avec M. Mitterrand en 1981, je la saluai, mais à partir de 1988 je cessai de voter à gauche pour la première fois de ma vie. Je venais de comprendre que l’idéologie sans les hommes compétents était pire que l’esprit bourgeois. Je venais de comprendre que le bloc soviétique allait s’effondrer suite à 70 ans de direction médiocre et que, plus proches de moi, Mauroy, Fabius, Rocard avaient été d’aussi médiocres premiers ministres, gouvernant dans la méconnaissance qu’on les idéologues de la société réelle et par la dette. La droite revenue au pouvoir découvrit que les Français n’étaient pas du tout conscients du cancer de la dette et de l’ignorance, perdit ses scrupules et étendit le mal.
Et ces piètres gérants politiques, de gauche ou de droite, n’ont pas de comptes à rendre au pays qu’ils ont accablé d’une dette énorme. Dette irremboursable sans tourner au drame : Pillage des possédants et des épargnants ? Inflation ? Krach ? Bref, ruine ? Cette sorte de guerre blanche… qui sera après les guerres de 1914-18 et de 1939-45 un nouvel héritage négatif de la politique.
Qui ne voit pourquoi les princes du culte politique comme du culte religieux, le roi noir comme le roi blanc, sont vus comme fauteurs de mal dans La Révélation d’Arès (xxxvii/14) ?

L’homme peut-il vivre sans politique ? Oui. C’est pour cela que le Père a redonné sa Révélation à Arès pour que les hommes voient par Elle ce qu’ils ne voient point par les discours et les media.
Pour faire court, disons qu’il y a une réalité irrépressible, dont le monde entier et la politique vivent, qui resurgit sans cesse et qui a épuisé toutes les idéologies qui ont cherché à la supprimer. C’est l’entreprise.
Aucune entreprise florissante ne naît du peuple ou de la politique. L’entreprise naît d’entrepreneur, de capitaine d’industrie rare et précieux, même honni. L’entreprise et l’entrepreneur apparaissent hors de toute volonté sociale ; ils forment cependant le fond nourricier de la société. C’est pourquoi Jésus compara toujours le Créateur à un entrepreneur — Paraboles des talents, des ouvriers à la vigne, etc.
Nous vivons tous, politiciens compris, de l’entrepreneur qui sait gérer. Alors, qu’il gère et rende des comptes !
Il reste qu’il faut le spiritualiser, le rendre conscient qu’il peut comme Job valoir une fortune, mais qu’il est comme Job un miroir terrestre de l’Amour du Créateur.
Il n’y a entre l’employeur et l’employé que deux relations viables : Ou bien la lutte jamais finie entre eux par voie de syndicats, ou bien l’amour.
La Parole dit que l’amour, c.-à-d. des relations tout à fait nouvelles, est possible entre tous les hommes, entre le peuple et les entreprises qui emploient le peuple donc. La relation que le communisme a appliqué : l’accord obligé par la loi et la répression, a montré ses horreur et impuissance, et n’est pas viable.
Il faut que la société trouve comme la termitière une conscience propre, qui dépasse la somme des consciences, une âme que La Révélation d’Arès appelle polone (xxxix/12-13).

Cela ne peut se réaliser qu’au sein de petites unités humaines après dislocation des grandes structures et frontières.
Il faudra tôt ou tard réduire les grandes nations de plus en plus ingérables et dictatogénèses, pains bénis pour la politique où n’importe quel médiocre culotté et flambant peut briller. Nanifier les groupes sociaux, c’est d’ailleurs peut-être la seule façon dont les hommes pourront passer les mailles et fuir le filet d’une crise bientôt inextricable.
À ceux qui me disent : « Que pouvons-nous, pauvres individus entrés en pénitence contre ces monstres que sont les grandes nations, leurs grandes politiques et administrations, sinon mourir docilement du cancer qu’elles nous inoculent ? »,
je réponds :
En matière sociologique on n'invente jamais rien. Tout existe en puissance dans la Création. Le point délicat, c'est le moment de résurgence du Bien. Le Père a choisi Son moment. Tout comme Il choisit le moment où les Romains et les Grecs allaient être sensibles au Sermon sur la Montagne pour l’exprimer par les lèvres de Jésus, tout comme il choisit le moment où le paganisme arabe s’affaiblissait pour lancer le Coran par les lèvres de Muhammad, il a choisi en 1974 et 1977 le moment où une crise mondiale s’amorçait insensiblement pour être écouté d’un petit reste (Rév d’Arès 24/1, 26/1) d’hommes et de femmes capables d’entamer le lourd processus du changement du monde (Rév d’Arès 28/7).
L’avenir s’approche où les hommes seront prêts à penser à une réformation raisonnée qui ne peut passer que par ce que La Révélation d’Arès appelle pénitence.

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1 septembre 2012 (0134)  
perspective

Le volcan de Bien, qui remplacera
le volcan de lave, est déjà en vous
Volcan1

La Révélation d'Arès conclut par :

Je lave ton cœur (et toi) tu laves le cœur du frère.
Le Fer, tu en es le fil.
Je souffle, ton cheveu (tombe comme) la pierre de feu coule, il couvre la terre,
il ouvre la porte (du monde comme) la pierre de feu (le volcan, porte de la terre) (L/1-6).

Ces mots mêlent le présent et l'avenir, parce que le présent frère pénitent et moissonneur élabore l'avenir ; il est l'avenir.
Le monde changé (Rév d'Arès 28/7), le Jardin (ii/18, xxviii/21) d'Éden, est certes l'avenir extrême, celui du Jour où le temps s'arrêtera, mais il vit en puissance dans la pénitence d'aujourd'hui.
D'ici là, et dès aujourd'hui, quantité de petits, voire même de tout petits jardins peuvent naître.
Tout pénitent et moissonneur peut créer, houer (xvi/17, xxx/7), cueillir et entretenir son jardin. Sa postérité s'en nourrira et le jardin grandira de génération en génération.
Si le Jardin (Rév d'Arès xxviii/21)du monde changé où le Fruit (i/17-19) murira perpétuellement et où le bonheur(36/23) coulera comme la pierre de Feu ne germe pas déjà dans le petit jardinet du pénitent, si le Bien n'y fume pas déjà d'un tout petit volcan, quelque chose n'est pas encore accompli dans sa vie spirituelle.
C'est aujourd'hui qu'on prépare les grands volcans d'où jaillira le Bien au lieu de lave, le Fer de l'amour au lieu du fer des chaînes et des armes.
Miracle de l'accomplissement, le tout petit jardin avec son tout petit volcan contient déjà les trésors spirituels que le vaste Jardin d'Éden et ses grands volcans de Bien contiendront en absolue multiplication.
Immensité ou petitesse, la taille n'est pas l'affaire. C'est la pénitence et la moisson des pénitents qui décident, qui donnent son Bien au présent qui est avenir.
Le Bien, que le public ne voit pas, parce qu'il s'imagine le Bien autrement, n'est encore perçu que par le frère au cœur lavé. Lui seul voit actuellement s'ouvrir  la porte par où sort la pierre de Feu, le logos — "parole", "discours", "raison", "Le Logos \ ce qui est toujours \ les hommes sont incapables de le comprendre" (Héraclite, entrée 128) — et ses concepts encore inimaginables pour un monde fait à d'autres valeurs.
Mais peu à peu le Bien sera perçu par le public et là commencera pour nous un problème. Quand notre propre pensée se répandra, elle risquera de s'uniformiser et s'affadir et pour éviter cela la mission devra sans cesse remplir les trous d'air qui feraient tomber les anges de l'apostolat et s'installer à leur place une religion. La pierre de Feu, c'est aussi l'imagination sans cesse en éveil et fertile. Tout croyant est apôtre et l'apôtre n'est jamais au repos comme Dieu n'est jamais au repos, créant l'univers sans cesse.
Tout ce qui est très simple est très difficile. Très difficile ne signifie pas impossible. Mais c'est là qu'on s'aperçoit que La Révélation d'Arès refait de l'homme le co-créateur du monde que fut Adam avant son mauvais choix (Rév d'Arès 2/1-5). Le Créateur ne fait pas de nous, comme l'enseigne la religion, des brebis qui suivent le Berger sans se poser de questions. Il fait de nous des brebis qui créent, qui re-fabriquent le monde (28/7) et qui donc doivent se poser, sans cesse, beaucoup de questions et les résoudre. Chacun de nous, pénitents, est donc la 100ème brebis retrouvée et non l'une des 99 autres. Chacun de nous, la brebis dont le retour réjouit le Père (Matthieu 18/12-13).

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4 août 2012 (0133)  
savoir

SpiragraphUn beau jour, Lucette P., avocate, grand soutien de notre mission pendant de longues années, aujourd'hui partie où notre dernier souffle nous poussera tous, projeta de publier Le Livre (2ème partie de La Révélation d'Arès) sans les termes entre parenthèses.
Elle pensait qu'était seulement vrai ce qui m'était entré par l'oreille. Elle doutait de ce qui m'était entré par le cœur, imprimé entre parenthèses. Autrement dit le son, pas le Fond (Rév df'Arès xxxiv/6-12).
Je lui répondis : "Vous rationalisez à la manière du prétoire où l'on entend la voix du témoin, mais pas sa pensée. Lors des Théophanies, en 1977, je percevais les deux, parce que le Père me mettait en état de perception totale. C'est cela un prophète : celui qui perçoit tout." Elle tergiversa un peu pour sauver la face, puis renonça à son projet.
Dernièrement, quelques messages m'avertirent qu'une sœur Maryse voudrait publier La Révélation d'Arès sans mes annotations et commentaires, qu'elle considèrerait comme doctrinaires et insupportables.
Je répondis à l'un des messagers : "Ma parole est la Parole du Père(Rév d'Arès i/12, xxi/10), j'ai le Vent, je parle aux frères comme Dieu ne leur parle pas (xx/12-19) et le rôle du juste prophète (35/5, xxxi/10, xxxvii/2) est d'expliquer. Je n'ai jamais forcé personne à m'écouter et, de toute façon, comme dit Gamaliel au sanhédrin : "Si mes propos sont de moi, ils disparaîtront d'eux-mêmes, mais s'ils sont de Dieu rien ne les détruira. Ne combattez pas Dieu (Actes des Apôtres 5/38-39)."

Savoir… Concernant La Révélation d'Arès ai-je le savoir ou seulement un savoir parmi d'autres ?
J'ai le savoir. Je l'ai reçu en même temps que la Parole. Sinon, serais-je la Justice de juste (Rév d'Arès xxxi/10) ? Cependant, d'aucuns disent que j'ai un savoir, mais discutable, et d'autres disent que j'ai mal compris ce savoir et ils le corrigent. Qui peut savoir et quoi savoir ?

Puis-je, de toute façon, contraindre qui que ce soit à croire à mon savoir sans son consentement ?
Chacun peut dire qu'il croit et peut ne pas croire intérieurement.
De toute façon toujours, tous nos missionnaires le savent, le témoin de l'unique vrai Maître ne pèse pas lourd devant le maître (Rév d'Arès 18/1-3) pullulant du monde, qui sait tout, qui a tout compris, qui lit La Révélation d'Arès et/ou mes annotations en haussant les épaules, ou en s'indignant. Il ne se passe pas de quinzaine que je ne reçoive la lettre d'un explicateur ou d'un désexplicateur condescendant. Est-ce parce qu'on n'accepte pas que ce que je dis ne dépende pas de ce que disent tous les autres ? Est-ce parce qu'on veut que la vérité soit démocratique, mise en discussion générale, serait-elle sans fin, mais ne sorte jamais de la tête d'un seul ? Est-ce parce que chacun veut trouver sa voie uniquement au fond de soi ?
Bref, on ne veut pas d'une Pensée unique, mais La Révélation d'Arès n'est pas une Pensée. C'est la Vérité et encore ! la Vérité qui n'est pas, mais qui pourrait être: le monde changé (Rév d'Arès 28/7) en bien. Autrement dit, c'est le savoir de ce qui doit être, mais pas de ce qui est et qui ne sera peut-être jamais si le péché des péché (38/2) survient avant que n'advienne le changement.

La Vérité de La Révélation d'Arès n'est pas une correspondance entre le discours et le fait, mais entre le discours et le Dessein, dont l'accomplissement est une prérogative de l'homme. On est là aux antipodes des dogmes religieux qui ne voient Dieu que comme la fin de tout sur terre.
Pour La Révélation d'Arès c'est l'homme la fin de tout sur terre. Elle n'est pas un savoir qui résout "la ténèbre du mystère de l'humain voué à la liberté du Bien comme à celle du Mal (Jorge Semprùn)" Elle est seulement le savoir de l'alternative. Ceux qui y voient un savoir absolu perdent leur temps. Ceux qui y voient le logos (la raison) ont mieux compris: La raison du Père est que le Bien est préférable au Mal, mais il laisse l'homme libre de penser l'inverse. Sa Vérité n'est pas le privilège indiscutable d'un Maître, qui punit ses contradicteurs, mais un choix libre. C'est pourquoi, par exemple, un Socrate pouvait être un prophète quand il affirmait ne rien savoir pour aider les autres à mieux réfléchir, tout comme La Révélation d'Arès ne sait pas où l'homme ira, vers le Bien ou vers le Mal ; elle ne fait que prévenir que le Mal peut conduire à des souffrances de plus en plus grandes sans retirer à l'homme la liberté de les préférer.
Il nous reste, à nous missionnaires de La Révélation d'Arès, à appeler à la préférence du Bien en rappelant aux indifférents ou aux inconscients que les forces spirituelles que tout homme peut réveiller en lui, s'il le veut, dégagent les "puissances qui font et défont les vérités (Paul Valéry)" et que la vérité de La Révélation d'Arès est la meilleure sans être, aujourd'hui, ni la seule ni la plus convaincante. Peut-on par là mieux voir que nous ne sommes pas une religion, mais un savoir, le savoir d'une alternative encore possible, mais pour combien de temps ?

Qu'est-ce que la Bible ou le Coran offrent d'autre que des alternatives? Ce qui, dans leur contenu n'est pas alternative, mais récompense absolue ou condamnation absolue, a été ajouté par l'homme. Pour cela il a souvent suffi au transcripteur de changer un ou quelques mot(s). Or, si Dieu est Miséricorde, c'est parce qu'il admet l'existence du Mal et montre, par sa Compassion, la voie du Bien comme alternative. Qui n'est frappé par la contradiction entre le "Au Nom d'Allah le Miséricordieux, le Compatissant," qui couronne toute sourate, et des contenus qui proclament des condamnations sans compassion ?

L'homme est pourvu du pouvoir autonome de choisir, de sorte que si la Parole se voulait une sorte d'annonce péremptoire absolutiste, elle n'obtiendrait rien de plus ; l'homme garderait le choix. Tout homme "pense par soi-même," disait dans sa préface de "L'Encyclopédie" l'incroyant d'Alembert qui ne savait pas qu'ainsi il exprimait la vraie foi. Si nous allions par les rues comme les évangélistes avertissant que l'alternative est le Christ ou l'enfer, nous serions des juges et non des apôtres. Mais, si nous ne savions pas qu'un petit reste de pénitents suffira à sauver le monde, nous ne vaudrions pas mieux que les évangélistes quand nous allons par les rue montrant deux voies: la voie du Bien qui conduira l'humanité à Dieu, même ceux qui ne croient pas en Lui aujourd'hui, et la voie qu'Adam a choisie (Rév d'Arès 2/1-5), où qu'elle mène, et si elle mène aux ténèbres glacées (16/15, 33/33) ou au péché des péchés (38/2), croyez-moi, les gens s'en fichent comme le fumeur se fiche de la fumée.
Notre savoir donne force à notre foi, par laquelle nous ferons ce petit reste de pénitents qui sauveront le monde, mais s'il se réduisait à un argument de propagande ou à un raisonnement intellectuel, avouons-le, l'avenir serait très incertain.

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11 juillet 2012 (0132)  
Bouddha 

Nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas bouddhistes, mais j'ai un compte à régler avec un ami de mes parents, qui avait vécu en Extrême Orient et qui m'enseigna, dans mon adolescence, que les bouddhistes étaient des "nullards d'ignorance crasse." Je gardais ce préjugé aussi bête qu'expéditif jusqu'en 1974-1977.
Le Bouddha
La Révélation d'Arès ne nomme pas le Bouddha, parce qu'il est hors du Champs qu'elle m'assigne (Rév d'Arès 5/5-7), mais elle m'a souvent fait penser à lui comme le premier messager de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle et de la liberté absolue, autrement dit de la pénitence.
Non seulement je répare ici mon préjugé contre lui, mais je crois utile à mes frères d'avoir une petite idée de son enseignement.
Il n'est pas facile en soixante lignes — mais j'essaie — d'exposer les idées d'un Bouddha immense et complexe, qui vécut il y a 2.500 ans. À peu près quand vécut Socrate en Grèce. Je me réfère ici au Theravāda ou École des Anciens ou Petit Véhicule, enseignement original du Bouddha en opposition avec le Mahāyāna, Grand Véhicule, forme tardive largement augmentée et gauchie (religieuse, théiste et même polythéiste, cérémonielle, superstitieuse) comme le bouddhisme tibétain qui est à l'enseignement pur et simple du Bouddha ce que l'église catholique est à l'évangile pur et simple de Jésus.

Prince né et élevé dans ce qui est le Népal aujourd'hui, Siddhattha (Sidhārta en sanscrit) Gautama fut marié avec Yasodharā et eut un fils, Rāhula. À 29 ans, quittant tout, il se mit en quête non du salut de son âme et de Dieu, auxquels il ne croyait pas mais d'une solution de la souffrance universelle. À 35 ans il la trouva, s'assit sous un arbre – l'arbre Bo — et devint l'Éveillé = le Bouddha. Ensuite, il prêcha dans toute l'Inde pendant 45 ans. Que disait-il ?
L'homme peut se libérer de toutes servitudes. "Chacun est son propre refuge." Chacun peut atteindre le Nirvāņa (j'y reviens). Contrairement à des opinions répandues, Bouddha ne fonda pas le sangha (l'ordre monastique) et son savoir, qui ne contint rien d'ésotérique, se destina aux humains de toutes conditions. La largeur d'esprit du Bouddha fut telle qu'il n'enseigna pas une religion, mais beaucoup plus que cela : une sagesse de vie. "Ne dites pas Je crois, mais dites Je vois et Je comprends." On traduit saddhā par foi, mais saddhā signifie en fait confiance dans la vie correctement comprise. Pour Bouddha, la vérité n'était le monopole de personne. Il disait aussi que le sectarisme et même les points de philosophie et de connaissances générales sans utilité directe pour la recherche de la vérité (dhamma-vicaya) devaient être ignorés — De là "l'ignorance crasse" dont parlait l'ami de mes parents.
À la base du savoir salvateur il voyait Quatre Nobles Vérités, en pâli (langue du canon bouddhique) : Dukkha, Samudaya (origine de dukkha), Nirodha plus connu sous son nom sanscrit de Nirvāna (fin de dukkha), Magga (le sentier qui conduit à la fin de dukkha). Dukkha signifie "douleur", mais Bouddha déborda largement ce sens. Ici on aborde tout ce qu'il y a de profond, vivifiant, mais indéfinissable par les mots et définissable seulement par le vécu dans l'enseignement de Bouddha. Ni pessimiste (comme certains le voient), ni optimiste, il était yathāboutam = objectif. Il ne voyait ni félicité, ni péché, qui méritassent qu'on s'y arrête ; le mieux était de suivre le sentier de liberté et paix parfaites par où on quitte dukkha.
Notion peu claire dans nos langages, dukkha est multifonctionnel et intraduisible, car la vie ne peut être définie en bonheur et douleur, qui sont relatifs et à dépasser : "Tout ce qui est impermanent est dukkha." Ce que nous nommons "l'être", "l'individu" ou "le moi" est une combinaison de forces physiques et mentales en perpétuel changement, qu'on peut diviser en cinq agrégats (matière, sensations, perceptions, formations mentales, conscience) qui tous ensemble sont dukkha. La conscience n'est ni "soi", ni "âme", ni "ego", parce qu'il n'existe pas de conscience sans humeurs changeantes et un homme a autant de consciences que de conditions de leurs apparitions. Tout change sans cesse. Les Nobles Vérités, sont très complexes, sont par endroits de psychologie très fine et je ne peux m'étendre sur elles ici, mais de toute façon "qui voit dukkha, voit la naissance et la cessation de dukkha et voit le sentier qui mène à la cessation de dukkha."
La seconde Noble Vérité : Samudaya, et la troisième : Nirvāna (en sanscrit), méritent qu'on s'y arrête un instant.
Samudaya est l'apparition de dukkha, qui vient avec la soif (tanhā) d'avidité, de jouissance, de pouvoir, etc., dont résultent tous les malheurs du monde. C'est ici qu'entrent en jeu les idées de kamma (plus connu en sanscrit : karma) et de re-naissance. Pour Bouddha kamma est volition (acte de volonté) et non le résultat du karma que professent les réincarnationnistes occidentaux. Un éveillé ne produit pas de karma, parce que le soi n'existe pas et que courir après le soi est de ce fait sans fin et parce qu'il se libère de la soif de continuité. Pour l'éveillé il n'y a pas de re-naissance. Le kamma ou karma n'est en rien un processus de justice morale ou un jeu de punition et récompense, mais un jeu d'action et réaction. Un être n'est qu'une combinaison de forces physiques et mentales, disait Bouddha. La mort est l'arrêt de la force physique, mais la volonté d'exister est une puissance formidable qui meut les vies et le monde entier et qui ne cesse pas d'agir quand la chair meurt, se manifestant sous d'autres formes qu'on peut appeler re-naissances tout comme au cours de notre vie terrestre nous naissons et renaissons sans arrêt, car rien n'est permanent. Nous sommes loin de l'idée grossière et rudimentaire de la réincarnation qu'ont nos réincarnationnistes.
Selon le Bouddha, il n'y a ni soi ni âme (atman) et les forces de vie continuent d'agir sans âme. C'est une série qui continue sans rupture.
Nirvāna  n'est pas plus traduisible que dukkha, mais ses synonymes pâlis : tanhakkaya : l'extinction de la soif, asamkhata : l'incondidionné, virāga : l'absence de désir, nirodha : cessation, en donnent une idée. Bouddha disait que "le nirvāna est la fin du devenir, l'extinction du désir, de la haine, de l'illusion ; c'est l'absolu. "Être libre de la vanité, détruire la soif, l'attachement, arrêter la continuité… C'est le non-né, le non-devenu, l'inconditionné… Là où il n'y a plus ni longueur, ni largeur, rien de subtil ou grossier, ni bien ni mal, ni nom ni forme, ni venir ni partir, ni mort ni naissance, aucun objet des sens ne peut y être trouvé." Nirvāna n'est ni positif ni négatif, car rien ne peut le décrire "comme le poisson n'a pas de mots pour décrire ce que se passe sur la terre." Le nirvāna ne résulte de rien, car s'il était un résultat il aurait une cause, il serait conditionné. Une question comme : "Qu'y a-t-il après le nirvāna ne peut se poser, parce qu'il est la Vérité ultime. S'il est ultime, il n'y a rien après. Le nirvāna peut être atteint dès ce monde, il n'a pas de lien avec la mort… On touche ici à l'immense et indicible sagesse du Bouddha.
Le Bouddha s'adressa à tout le monde, moines comme gens ordinaires, où qu'ils vécussent. Sāriputta, le principal disciple du Bouddha, dit qu'on peut vivre en ermite ascétique et être impur et qu'on peut vivre en famille et travailler en ville et être pur. D'ailleurs, passer dans la solitude sa vie entière est une grave faute, car l'amour, la compassion et le service des autres sont essentiels, même pour des moines. "Adorer, c'est accomplir son devoir envers les autres."
Le bouddhisme est une voie de vie ; rien n'y est obligatoire. Ce n'est pas une religion. Réaliste, le Bouddha, disait que si le bien-être matériel n'était pas une fin en soi, il était quand même favorable, voire indispensable à la vie spirituelle. Il encourageait la prospérité économique, les aides financières aux entreprises et les bons salaires aux travailleurs. Il interdisait la fabrication d'armes. Il préconisait la confiance (saddhā) dans les valeurs spirituelles, morales et intellectuelles, le respect de la vie, la charité, la sagesse, la non-violence. Il rejetait le vol, l'adultère, le mensonge, l'ivresse.

Un Pèlerin d'Arès aura repéré les points qui l'éloignent et ceux qui le rapprochent du Bouddha. D'un côté, pas de Dieu, pas d'âme pour Bouddha. D'un autre côté, une voie de salut similaire à notre pénitence, l'absence de religion. Quiconque réfléchit voit bien que, si nous ne sommes pas bouddhistes, nous sommes quand même plus proches du Bouddha que du pape et de sa religion et même de toutes les religions. Quoi qu'il en soit, si nous avons une bonne idée du travail à faire pour rapprocher tous les hommes de la notion très simple du Salut de l'individu et du monde telle que La Révélation d'Arès la donne pour le Champ qu'il nous préconise, nous voyons bien que le Père a par Bouddha préparé la voie au prophète qu'il enverra au-delà de notre Champ.

copyright 2012

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24 juin 2012 (0131)  
sainteté


Courir vers la Sainteté

Le Pèlerinage 2012 a commencé.
Le pèlerin qui vient prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/3-7) dit : Toi seul es Saint. Que règne sur nous Ta Sainteté ! (12/4), mais perçoit-il la Sainteté ? Non.
Il ne peut que la vivre.
Autour de lui le pèlerin voit quatre murs et la charpente entre lesquels le Père parla en 1977. Au-dehors il voit les arbres, entend le bruit du monde, respire l'air, reçoit le soleil le jour et observe les étoiles la nuit, mais que sent-il de la Sainteté ? Rien, à moins qu'il ne change sa vie (Rév d'Arès 30/11) comme Dieu changea sa Vie quand il dit à Noé: Jamais plus je ne frapperai l'homme comme je l'ai fait (Genèse 8/21). Le Créateur et l'homme, son image et ressemblance (Genèse 1/26-27) peuvent changer.
Ainsi Éternité (36/23) et Sainteté ne sont pas horizontalité, mais dynamique.

Contre le monde (Rév d'Arès 3/2, 34/1, etc.), qui dit que rien ne change hors des lois de sa science (26/3, 28/19, 33/6), nous disons que l'homme peut changer (30/11) et faire changer le monde (28/7) au point qu'il n'y aura plus ni jours, ni nuits (31/8), ni mort (xxxi/4).
Par ailleurs, peut-on dire que la Sainteté est perfection ? Il se peut, mais la perfection n'est discernable que dans un système de valeurs bien connues et nous ne connaissons presque rien de Dieu.
Nous savons tout au moins que la Sainteté est dynamique, manifestation de Forces que le Pèlerin d'Arès capte.
La première Force est celle de la vie. Sans Dieu aucune vie n'existe, les vies inférieures comme  celle de l'arbre, celle du bruit du monde, du soleil et des galaxies, et les vies supérieures comme celle que le Pèlerin d'Arès approche par la pénitence: la Vie (Rév d'Arès 9/6, 24/3-5, 25/3, etc.) qu'il choisit comme idéal contre l'idéal inférieur choisi par Adam (2/1-5). C'est par et dans cette Vie supérieure que le Père est le Saint par excellence. C'est pourquoi le concept de Sainteté n'existe pas en dehors de Lui. Il est bien le seul Saint.

Nous ne pouvons pas connaître toutes les manifestations de la Sainteté, mais nous pouvons dire qu'elle se manifeste dans le Buisson Ardent en face de Moïse (1300 ans avant J.C.) ou dans le Bâton de Lumière en face de Mikal (Arès, 1977). Ôte tes sandales, car tu foules le sol du Saint (Exode 3/5), dit le Saint à Moïse. Dieu met entre Lui et l'homme une barrière qui ne disparaîtra que par la pénitence, dit La Révélation d'Arès. Le Créateur a une qualité d'Âme inimaginable, mais l'homme en se donnant une âme (Rév d'Arès 17/4) par la pénitence s'ouvre au règne de la Sainteté, laquelle il n'atteindra en plénitude qu'au Jour de la résurrection.

Toutefois, parce qu'il est le Dieu de l'Alliance (Genèse 15/18), le Créateur ne garde pas toujours sa Sainteté, Sa dynamique, pour Lui seul. Il ne fait pas toujours d'elle une infranchissable barrière entre les sphères divine et humaine. Il cherche à la repartager avec l'homme comme Il l'avait partagée avec Adam avant que celui-ci fit son mauvais choix (Rév d'Arès 2/1-5), de sorte que plus tard, même dans certains moments très difficiles : une querelle, Il se montrera le Saint parmi les Hébreux (Nombres 20/13). En bref, c'est dans le miracle que la Sainteté se montre avec le plus d'évidence.

Le lien avec la Sainteté dans l'Alliance, que nous Pèlerins d'Arès nous efforçons de reforger, beaucoup avant nous entrèrent en pénitence, déjà, pour le reforger. C'est notamment la raison pour laquelle Isaïe utilisa le nom de Saint d'Israël 30 fois. Et à Osée (11/9) le Créateur dit: Je suis Dieu et non pas homme, le Saint au milieu de toi; Je ne laisserai pas les flammes te détruire. Parce que si la Sainteté est ce qui qualifie Dieu comme Dieu, c'est aussi ce qu'il y a en Lui de plus humain ! Dieu est, malgré la distance, mais à cause de la Force vivifiante de sa Parole, vraiment le plus proche parent, le Père — et même la Mère (Rév d'Arès 33/16-18, 38/3) — des hommes avec lesquels il est en rapport étroit.

L'Ancien Testament confère la sainteté à l'Arche d'Alliance, au Temple ou aux prêtres, mais cette sorte de sainteté matérialisée ou incarnée n'est pas confirmée par La Révélation d'Arès. Pour elle c'est l'âme, toute âme, qui seule aspire à la sainteté, celle que l'homme trouvera au Jour de la résurrection avec sa chair transfigurée, cette chair transfigurée que Jésus, qui me visita en 1974, a déjà récupérée.
Nous Pèlerins d'Arès sommes engagés contre les puissances dissolvantes (athéisme, rationalisme, etc.) de la Sainteté scellée en tout homme, au titre de l'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27). La Sainteté forme un Tout avec la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4), mais le Père emploie trois mots parce qu'il n'existe pas un seul mot dans aucun langage humain pour Le décrire. C'est vers ce Tout, l'invisible Saint Vivant sur les Hauteurs Saintes, que nous avançons.

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26 mai 2012 (0130)  
Mission

Libres (10/10) de penser leur vie

vous ferez les hommes !
Libres de penser leur vie

La Révélation d'Arès dit:
Beaucoup ne te suivront pas et se perdront ; certains se soumettront à Ma Parole et à ta suite commenceront la Moisson (4/12), car le Semeur est passé…
Sa Semence portée par Son Souffle est passée jusque dans les cœurs (5/1).

La mission des pénitents ou Pèlerins d'Arès ne consiste donc pas à semer ou convertir, mais à moissonner la semence germée et mûrissante (6/4), les épis (13/7, 14/3, 31/6), de rassembler (24/1) les hommes et les femmes pouvant eux aussi entrer en pénitence.
Or, la moisson rencontre de plus en plus de résistance. Pourquoi ?
L'indifférence, l'incroyance et l'hostilité calomnieuse rendent notre tâche ardue, mais ce sont des constantes rencontrées par tous les mouvements prophétiques tout au long de l'Histoire. Aux incrédules et aux fanatiques, vieux ennemis de la Vérité libératrice, s'ajoute aujourd'hui une force négative beaucoup plus dure encore à percer : la baisse dramatique des aptitudes humaines à penser.
Or, il ne peut exister de vie spirituelle qui ne soit pas pensée avant d'être pratiquée.
Voici un exemple parmi d'autres de cette perte de la capacité humaine de penser :
En 2011 l'État voulut par voie de concours recruter 90 magistrats parmi des personnes de 35 à 50 ans, ayant un niveau d'instruction bac + 4 années de droit et pouvant recevoir une formation de juge. Le rapport de la présidente du jury est consternant: "30 places seulement ont été pourvues sur 755 candidats en raison de leur très faible niveau. 725 (96 %) présentaient de graves lacunes… [notamment] se montraient incapables de formuler une pensée précise, de l'exprimer correctement, de mener une réflexion aboutie, de s'interroger sur le sens des termes […] Incapables de s'intégrer à un autre environnement que le leur, incapables de répondre à des questions simples et maniant des poncifs dignes d'un café du Commerce." Certains candidats se sont même montrés "arrogants ou agressifs, considérant que l'oral était une formalité inutile et qu'ils n'avaient pas à justifier d'un minimum de connaissance…"
Cet exemple met en scène des personne de niveau bac + 4, mais songez, mes frères et sœurs missionnaires, que l'immense majorité de gens que vous rencontrez dans la rue ou ailleurs est d'un niveau bien moindre ! Le public que vous rencontrez est fait des victimes d'une combinaison de déception générale et de manque total d'éducation de la pensée.
Comment voulez-vous que cette majorité-là ne soit pas plus encore dans l'incapacité de "formuler une pensée précises" sur ce que vous leur dites et de "répondre à des questions simples" autrement que par les quelques rumeurs qu'ils ont pu glaner ici et là, quand ils les ont glanées ?
Voilà bien le plus fort obstacle: L'incapacité totale des gens de formuler une idée valable sur eux-mêmes, leur environnement et leur destin. Le glissement vers l'animalité  le péché des péchés (38/2) — s'accélère.

Pourquoi ne peuvent-ils plus penser ? Parce que, sans le savoir, ils ne sont plus libres de le faire.

La réincarnation au sens grossier du retour des âmes immortelles dans de nouveaux corps n'existe pas (Rév d'Arès v/1-2), mais de façon figurée, au sens de transfert de la pénitence d'un être à une autre puis de cet autre vers un autre et ainsi de suite, parler de réincarnation de la pénitence est une façon d'expliquer notre mission.
Notre mission pose le problème de l'existentialisme de la foi Arésienne. C'est la seule voie par quoi le salut redevient soluble après l'échec évident des religions, qui n'ont fait que rendre religieuses la vie ordinaire et qui de ce fait disparaissent peu à peu. Pour la religion le parcours terrestre a compté plus que la destination spirituelle ; elle paie cette erreur.
Notre foi de Pèlerins d'Arès introduit l'inverse: L'homme peut vivre pénitent sans changement visible de sa façon quotidienne de vivre, mais considérables sont les débouchés invisibles de sa pénitence.
Le salut du monde sera l'extrémité d'une longue chaîne de métamorphoses intérieures des êtres par les réincarnations continues de la pénitence.
Mais pourquoi ce monde devient incapable de formuler une idée précise de son destin ? Au fait, en est-il vraiment incapable ? N'est-il pas plutôt empêché de se poser des questions sans réponses au point de croire que rien n'a de réponse… Alors, il passe à côté à côté de nous, missionnaires de la rue, sans voir que la réponse, nous l'avons, oui, nous l'avons.
Dans "L'Homme Révolté" Albert Camus dit que la contestation permanente  est tout ce qui permet de rendre ses droits à la vie au milieu du conformisme de masse: "Chaque révolte est nostalgie d'innocence, appel vers l'être." La pénitence, c'est une manière pacifique et invisible de contestation permanente, c'est le seul moyen de transcender les entraves du temps..

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