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4 août 2012 (0133)  
savoir

SpiragraphUn beau jour, Lucette P., avocate, grand soutien de notre mission pendant de longues années, aujourd'hui partie où notre dernier souffle nous poussera tous, projeta de publier Le Livre (2ème partie de La Révélation d'Arès) sans les termes entre parenthèses.
Elle pensait qu'était seulement vrai ce qui m'était entré par l'oreille. Elle doutait de ce qui m'était entré par le cœur, imprimé entre parenthèses. Autrement dit le son, pas le Fond (Rév df'Arès xxxiv/6-12).
Je lui répondis : "Vous rationalisez à la manière du prétoire où l'on entend la voix du témoin, mais pas sa pensée. Lors des Théophanies, en 1977, je percevais les deux, parce que le Père me mettait en état de perception totale. C'est cela un prophète : celui qui perçoit tout." Elle tergiversa un peu pour sauver la face, puis renonça à son projet.
Dernièrement, quelques messages m'avertirent qu'une sœur Maryse voudrait publier La Révélation d'Arès sans mes annotations et commentaires, qu'elle considèrerait comme doctrinaires et insupportables.
Je répondis à l'un des messagers : "Ma parole est la Parole du Père(Rév d'Arès i/12, xxi/10), j'ai le Vent, je parle aux frères, comme Dieu ne leur parle pas (xx/12-19) et le rôle du juste prophète (35/5, xxxi/10, xxxvii/2) est d'expliquer. Je n'ai jamais forcé personne à m'écouter et, de toute façon, comme dit Gamaliel au sanhédrin : "Si mes propos sont de moi, ils disparaîtront d'eux-mêmes, mais s'ils sont de Dieu rien ne les détruira. Ne combattez pas Dieu (Actes des Apôtres 5/38-39)."

Savoir… Concernant La Révélation d'Arès ai-je le savoir ou seulement un savoir parmi d'autres ?
J'ai le savoir. Je l'ai reçu en même temps que la Parole. Sinon, serais-je la Justice de juste (Rév d'Arès xxxi/10) ? Cependant, d'aucuns disent que j'ai un savoir, mais discutable, et d'autres disent que j'ai mal compris ce savoir et ils le corrigent. Qui peut savoir et quoi savoir ?

Puis-je, de toute façon, contraindre qui que ce soit à croire à mon savoir sans son consentement ?
Chacun peut dire qu'il croit et peut ne pas croire intérieurement.
De toute façon toujours, tous nos missionnaires le savent, le témoin de l'unique vrai Maître ne pèse pas lourd devant le maître (Rév d'Arès 18/1-3) pullulant du monde, qui sait tout, qui a tout compris, qui lit La Révélation d'Arès et/ou mes annotations en haussant les épaules, ou en s'indignant. Il ne se passe pas de quinzaine que je ne reçoive la lettre d'un explicateur ou d'un désexplicateur condescendant. Est-ce parce qu'on n'accepte pas que ce que je dis ne dépende pas de ce que disent tous les autres ? Est-ce parce qu'on veut que la vérité soit démocratique, mise en discussion générale, serait-elle sans fin, mais ne sorte jamais de la tête d'un seul ? Est-ce parce que chacun veut trouver sa voie uniquement au fond de soi ?
Bref, on ne veut pas d'une Pensée unique, mais La Révélation d'Arès n'est pas une Pensée. C'est la Vérité et encore! la Vérité qui n'est pas, mais qui pourrait être: le monde changé (Rév d'Arès 28/7) en bien. Autrement dit, c'est le savoir de ce qui doit être, mais pas ce qui est et qui ne sera peut-être jamais si le péché des péché (38/2) survient avant que n'advienne le changement.

La Vérité de La Révélation d'Arès n'est pas une correspondance entre le discours et le fait, mais entre le discours et le Dessein, dont l'accomplissement est une prérogative de l'homme. On est là aux antipodes des dogmes religieux qui ne voient Dieu que comme la fin de tout sur terre.
Pour La Révélation d'Arès c'est l'homme la fin de tout sur terre. Elle n'est pas un savoir qui résout "la ténèbre du mystère de l'humain voué à la liberté du Bien comme à celle du Mal (Jorge Semprùn)" Elle est seulement le savoir de l'alternative. Ceux qui y voient un savoir absolu perdent leur temps. Ceux qui y voient le logos (la raison) ont mieux compris: La raison du Père est que le Bien est préférable au Mal, mais il laisse l'homme libre de penser l'inverse. Sa Vérité n'est pas le privilège indiscutable d'un Maître, qui punit ses contradicteurs, mais un choix libre. C'est pourquoi, par exemple, un Socrate pouvait être un prophète quand il affirmait ne rien savoir pour aider les autres à mieux réfléchir, tout comme La Révélation d'Arès ne sait pas où l'homme ira, vers le Bien ou vers le Mal ; elle ne fait que prévenir que le Mal peut conduire à des souffrances de plus en plus grandes sans retirer à l'homme la liberté de les préférer.
Il nous reste, à nous missionnaires de La Révélation d'Arès, à appeler à la préférence du Bien en rappelant aux indifférents ou aux inconscients que les forces spirituelles que tout homme peut réveiller en lui, s'il le veut, dégagent ces "puissances qui font et défont les vérités (Paul Valéry)" et que la vérité de La Révélation d'Arès est la meilleure sans être, aujourd'hui, ni la seule ni la plus convaincante. Peut-on par là mieux voir que nous ne sommes pas une religion, mais un savoir, le savoir d'une alternative encore possible, mais pour combien de temps ?

Qu'est-ce que la Bible ou le Coran offrent d'autre que des alternatives? Ce qui, dans leur contenu n'est pas alternative, mais récompense absolue ou condamnation absolue, a été ajouté par l'homme. Pour cela il a souvent suffi au transcripteur de changer un ou quelques mot(s). Or, si Dieu est Miséricorde, c'est parce qu'il admet l'existence du Mal et montre, par sa Compassion, la voie du Bien comme alternative. Qui n'est frappé par la contradiction entre le "Au Nom d'Allah le Miséricordieux, le Compatissant," qui couronne toute sourate, et des contenus qui proclament des condamnations sans compassion ?

L'homme est pourvu du pouvoir autonome de choisir, de sorte que si la Parole se voulait une sorte d'annonce péremptoire absolutiste, elle n'obtiendrait rien de plus ; l'homme garderait le choix. Tout homme "pense par soi-même," disait dans sa préface de "L'Encyclopédie" l'incroyant d'Alembert qui ne savait pas qu'ainsi il exprimait la vraie foi. Si nous allions par les rues comme les évangélistes avertissant que l'alternative est le Christ ou l'enfer, nous serions des juges et non des apôtres. Mais, si nous ne savions pas qu'un petit reste de pénitents suffira à sauver le monde, nous ne vaudrions pas mieux que les évangélistes quand nous allons par les rue montrant deux voies: la voie du Bien qui conduira l'humanité à Dieu, même ceux qui ne croient pas en Lui aujourd'hui, et la voie qu'Adam a choisie (Rév d'Arès 2/1-5), où qu'elle mène, et si elle mène aux ténèbres glacées (16/15, 33/33) ou au péché des péchés (38/2), croyez-moi, les gens s'en fichent comme le fumeur se fiche de la fumée.
Notre savoir donne force à notre foi, par laquelle nous ferons ce petit reste de pénitents qui sauveront le monde, mais s'il se réduisait à un argument de propagande ou à un raisonnement intellectuel, avouons-le, l'avenir serait très incertain.

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Commentaires:

04aou12 133C1
Vous dites dans votre dernière réponse [132C70] qui nous a choqués, moi et ma femme : "Heureux ceux qui, comme l'église l'a préconisé des siècles durant, ne font l'amour que pour avoir des enfants et restent chastes tout le reste du temps ! Combien sont-ils ? On ne peut pas répondre à cette question sans tomber dans un abîme d'hypocrisie"
Quel manque d'amour et de confiance envers les gens, vousn avez !
J'ai bien lu tout votre blog et il revient souvent les critiques à l'égard des hommes et des femmes qui ne s'intéressent pas à ce que vous êtes. Alors je constate que vous tombez dans l'extrême, je dirai même que vous revenez à la source des hommes, source toute religieuse, mais non spirituelle, qui faisait dire à ces puissants qui voulaient régner sur les corps et les esprits "reproduisez-vous, le sexe est un péché, faites des enfants'".... etc, etc.
Vous (re)tombez dans ces travers. Demain vous condamnerez comme vous le fites hier en tant qu'évêque les couples qui prennent du plaisir en faisant l'amour, vous condamnerez l'avortement, vous condamnerez le plaisir aux femmes. Bref vous régressez et voulez revenir et faire revenir vos frères et sœurs en arrière.
Par contre, si vous dites cette phrase en vous adressant  aux célibataires, j'en conclus qu'ils peuvent faire l'amour à condition qu'ils fassent des enfants ou alors ils restent chastes s'ils n'ont pas trouvé un trou (oh pardon une femme) pour reproduire. Vous les incitez à pécher, à entretenir le péché, puisque les hommes en profiteront (ce sont des hommes et il y aura évidemment des profiteurs) et ils diront: "Regardez, mon frère, je n'ai pas péché j'ai reproduit." Et vous serez soulagé, heureux de leur soumission.
Mais la femme, qu'en faites-vous ???? Ce sera une salope parce qu'elle se retrouvera seule avec ses mioches (les religieux condamnèrent cette sorte de femme hier), car à inciter à faire l'amour que pour faire des enfants, à inciter qu'à cette animalité seulement (la reproduction pour la reproduction), vous entretenez ce mal que vous condamnez tant, vous glorifiez les uns et rabaissez les autres (les femmes évidemment ce sont elles qui ont toujours tort ou peut-être comme beaucoup d'hommes êtes vous jaloux de leur puissance intérieure), vous incitez les hommes à prendre du bon temps mais pas forcément leur responsabilité.
Vous avez dévié de votre rôle de prophète. Vous êtes (re)devenu — peut-être même n'avez-vous jamais quitté ce rôle — vous êtes (re)devenu un religieux !!!!!
Antoine B.


Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes Antoine B. Le seule Antoine B. que je connais joue du léger rabab (Rév d'Arès xLvii/8), mais pas du tout de votre viole.
Celui qui n'aime pas ou qui méprise ma musique la déchiffre à sa façon.
Qu'y puis-je ? Rien. Je ne peux qu'encourager celui qui ne m'aime pas à ne pas se martyriser indéfiniment en lisant mon blog, puisqu'il y lit que je ne m'intéresse qu'à ceux que j'intéresse et puisque je ne l'intéresse pas, lui. Vous le dites, mon blog n'est que le blog d'un religieux; pas celui d'un prophète.
Mon frère Antoine, je ne peux rien contre votre façon de me lire et de réagir.
La sœur à laquelle d'adressai ma réponse 132C70 a aussi réagi à la phrase que vous citez: ""Heureux ceux qui, comme l'église l'a préconisé des siècles durant, ne font l'amour que pour avoir des enfants, etc." en me rappelant que j'oubliais la Parole qui parle des joies réservées aux époux (Rév d'Arès 2/3, 9/7).
Je n'ai pas oublié cette Parole. J'ai donné à l'adjectif "Heureux" le sens qu'il a dans les béatitudes: "Bienheureux" ou "Saint", qui sous-entend que, de toute façon, il existe un seul Saint: le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), qu'aucun homme ne peut atteindre à cette Sainteté et que que le bonheur de l'homme est dans ses joies à lui, dont celles données aux époux, qui ne sont pas celles du Père.
Autrement dit, à chacun ses joies et, pour l'homme, la joie suprême reste, avec la fête, celle de la pénitence (Rév d'Arès 30/11). Le Père, Lui, n'a pas besoin de faire pénitence.
Je vous admire d'avoir "lu tout mon blog" en supportant une si pénible lecture. Reposez-vous !


04aou12  133C2
Albert Camus écrit dans sa quatrième lettre à un ami allemand publiée dans "Combat" en 1944:
"Ce monde n'a pas d'autres raisons que l'homme et c'est celui-ci qu'il faut sauver si l'on veut sauver l'idée que l'on se fait de la vie".
Merci pour cette nouvelle entrée, un clair savoir grâce à vous, ami du Père [Rév d'Arès xxxix/16] sur le chemin du changement.
Non Pèlerinage de Feu !
avec vous dans la prière,
bernloub de Bretagne-Sud


04aou12  133C3  
Il y a plus que le savoir dans La Révélation d'Arès.
Il y a Le témoignage vivant de Son Messager qui a rendu  accessible, avec une minutie évolutive et patiente, l'Œuvre, la Beauté et la simplicité d'une Parole pure, directe, pour mieux en apprécier le Fond et le rendre accessible au commun des mortels, aux plus petits et même aux plus grand, qui reconnaîtront peut être, avec humilité et réalisme, en savoir moins qu'ils le prétendaient jusqu' aux "cimes" même de l'échelle pyramidale de la loi des rats qui gît encore au fond des tunnels du bruit, éclairé de la lumière des comptes sous le ciel de la perspectives des tribunaux et des caveaux.
Tu pourras dire : J'ai vu Dieu [Rév d'Arès 37/3], comme Jésus l'avait annoncé quarante-quatre mois avant les théophanies. Et s' il est juste que l'on puisse pressentir que l' humanité est une seule chair aux Yeux de Dieu, alors ce qu'Il a réalisé pour un seul, il l' a réalisé pour tous, si peu que nous nous mettions en chemin sans jamais fléchir par le milieu de Hauteurs.
Comme en témoigne le pénitent désaltéré par l'Eau Vive redonnée, 3 fois le jour et une fois la nuit (Rév d'Arès 12/5) , qui peut recréer sa Vie au prorata de sa capacité à voir, essayer de comprendre la souffrance, et pardonner les tromperies de ceux qui savent encore l' exploiter pour y échapper eux même, pourrait dire aussi, en témoignage de ses efforts pour se changer en Bien et inciter autrui à en faire autant, que l'aîné (16/1) a transmis loyalement , courageusement et fidèlement la Parole du Créateur, qu'il a chassé et chasse encore à 83 ans les interprétations déviantes, dispersantes, ensablée et endiablée, emprisonnantes, limitantes et abêtissantes, au fil des perpétuelles controverses, des modes circonstanciels passés, pavés de bonne intentions et rapportés par ceux qui savent toujours mieux que d'autres ce qu'ils endurent, avant même que ces autres ai ouvert la bouche pour en parler ensemble, et qui s'en séparent encore et toujours au sein du même panier à salade, qui tourne toujours sur lui même et autour du soleil par la grâce du Père qui attend Son Jour. 
Il y a plus que le savoir dans la Parole d'Arès et de Son Témoin vivant encore de nos jours, il y a une véritable transmission : l'Eau Forte qui au bout de notre volonté de Bien aide, peu à peu, à nous redresser, à avancer de proche en proche, à apprendre encore, à faire la paix, à nous libérer des préjugés, de la mort et des faiblesses chuchotées par la crainte ou l'envie, de la norme consolante mais trompeuse des hommes qui ne savent plus où est le Père, où il n' est pas et même s'Il est un mythe, Lui d'où tout procède tant Il est et tant Il a [Rév d'Arès ii/1], qui ne savent donc plus ce qui est Bon de ce qui est mal à  Ses Yeux, qui ne savent plus retrouver et entendre comme un enfant naïf et lucide à la fois pour le Bienfait transmis, le Savoir, la Sagesse du trop Aimant, trop Beau, trop Vrai pour la Vraie Vie, dans le dynamisme  d'une rencontre synergétique qu'a sa prérogative d'y participer courageusement pour Son Dessein où ceux qui s'éfforcent de le suivrent règnent déjà sur la mort et sur l'enfer.
Il y a plus que le savoir dans la bouche de Mikal. Il y a la Vie au delà des mots, le miracle du Vent bien réel qui pousse et gonfle les poitrines de l'espérance vers les Hauteurs Saintes, qui gonfle les voiles des vaisseaux comme celle de l'ami, du capitaine qui ne cesse d'en crier la trajectoire, dans la direction de certitude que la Parole a rappelé à chaque proclamation, le doigt pointé comme un lance vers l'horizon de l'Aube naissante, la Loi qui sera, embrasant les épines de l'orgueil sans brûler les épis du coeur, pour un monde heureux, en paix et créateur, donc joyeux.
Un monde aimant, qui délaissera les fausses raisons qui justifiaient et consolidaient les faux problèmes qui s' amoncellent, partageant de surcroît, comme une évidence apaisante, les vraies ressources de cette terre abondante, avec les bons moyens, le premier pas de la générosité. Qu' un seul noyau de Vie et de connaissance nouvelle du Père et du Frère, si anciennes et si fraîches à la fois, restant encore à accomplir, pouvant nourrir, édifier, comme rééduquer la multitude, qu'une seule Parole de guérison d'âme puisse rester gravée comme un sceau qui brûle les brumes et le front des oppositions dans un pli d'argent, pour faire réfléchir celui qui ne croit plus au Bien et, pire encore, en l' homme, son frère sans lequel rien ne sera possible, aucune entreprise, aucune transfiguration de Lumière, de Vie à long terme, aucune association vivante, aucune évolution intelligente, intéressante, belle, parfaite, saine et sainte donc pleinement satisfaisante, reconnaissante des efforts co-créatifs du Père de l'Univers et du frère, comme de l' héritage de chacun, pour les géné rations des générations qui viennent.
Et il y a plus que le savoir dans La Révélation d'Arès, il y a encore le miracle d'une transmission de Feu, dès demain encore sur le Saint Lieu, Arès, une petite communauté de Gironde en France où le Père a parlé, et dans le cœur de l'homme où Il souffle et soufflera encore jusqu'à ce Sa Vérité soit honorée et que le monde soit enfin changé.
Guy de l'Hérault


05aou12  133C4
Depuis que le Père de l'univers vous a parlé, vous avez déversé des flots de paroles et d'écrits.
Vous avez et vous êtes le savoir, c'est pour moi indiscutable.
Ce qui est extraordinaire, c'est la force que vous mettez à rester fidèle à la Parole contre vents et marées humaines.
C'est aussi à travers ce blog, la façon dont vous rendez hommage en donnant une continuité de vie aux hommes et femmes du passé (parfois lointain) ou d'aujourdhui vivant plus ou moins pleinement avant vous de pénitence, ce mot  que le Père veut que nous fassions connaître au monde pour qu'il change. C'est tout ce que nous avons besoin de savoir pour le moment car nous ne sommes pas encore les hommes du monde changé, le reste viendra avec le changemment.
Le savoir qui me semblait immense s'est réduit à un clou et il m'a fallu beaucoup de temps pour accepter cela. Si vous n'étiez pas le prophète, je me demanderai comment vous faites pour parler autant. Je suis loin d'être aussi bavard que vous, mais j'espère dans un temps rapproché l'être à travers la moisson.
Je ne sais pas combien de temps il nous reste à pouvoir vous entendre, mais sachez que je n'est plus peur qu'un jour vous puissiez partir en attendant Son Jour au milieu de nous. Votre mission est à mon cœur accomplie; à nous de vous montrer que nous sommes vos enfants spirituels.
Merci encore de mettre vos dernières forces à nous entraîner vers les Hauteurs.
Tony de Touraine.


Réponse :
Oui, bavard mon savoir le paraît, mais c'est parce qu'on l'a fait beaucoup taire.
Je ne bavarde pas pour bavarder, et moins encore pour bavarder sur l'Internet que je n'aime pas, que j'utilise en l'abhorrant — Le meilleur instrument de mensonge et de faux-semblant que l'homme se soit donné.
J'ai été isolé pendant longtemps et je le suis toujours physiquement, quoique depuis quelques années on m'appelle pour m'entendre, après qu'on se fut volontiers et longtemps passé de moi.
Vous trouvez ma mission accomplie, mais qu'en savez-vous ?
Très longtemps mes frères en majorité estimèrent accomplie ma mission, parce que j'avais publié La Révélation d'Arès, inutile "La Maison des Faucons" et vénérable mais nominale mon existence. Ils prirent ma suite, si je peux dire, comme bon leur sembla, me laissant dans mon coin. N'étant le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et respectant la souveraineté des assemblées (8/1), je vécus dans la solitude. Je n'eus longtemps pour m'exprimer que mon courrier et l'édition, dont la portée et les effets ne sont pas — j'en ai toujours eu conscience — ceux du contact direct.
Le résultat fut mauvais:  Les missions de Strasbourg et Nancy récemment disparues, celle de Nice sauvée in extremis, la mission stérile partout ailleurs. La "mission sociale" n'avait pas fait une âme nouvelle pendant près de quinze ans. Des frères et des sœurs finirent par se souvenir que s'ils étaient Pèlerins d'Arès ç'avait été auparavant grâce à ma mission à moi, si criticable qu'elle avait été, Aujourd'hui j'ai aussi — et j'en profite — l'outil HTML pour m'adresser à ceux qui ont un ordinateur et un abonnement à l'Internet, qui ne sont pas, hélas, la majorité de nos frères et sœurs.
Vous êtes un Pèlerin d'Arès récent. Vous n'avez pas connu ma longue éclipse. Je comprends très bien que mon bavardage vous étonne. Je ne fais que répandre sur le tard et à l'accéléré les enseignements (Rév d'Arès 39/1) que j'aurais dû répartir sur une trentaine d'années et c'est grâce à cet écritoire que le Ciel m'envoie: l'Internet. J'ai déjà 83 ans et que je n'ai plus devant moi une trentaine d'années pour le faire.


05aou12  133C5
Je ne suis pas aussi acide qu'Antoine B. (133C1), dont la méchanceté est visible, qui vous cherche des poux dans la tête (je ne vois pas en quoi votre réponse 132C70 dénigre la femme), mais je suis de son avis en général:

Vous êtes un religieux.
Vous avez dit plusieurs fois que beaucoup avaient quitté l'assemblée pour fuir la "mission sociale", mais moi je suis de ceux qui l'ont quittée, parce que vous avez stoppé la "mission sociale." Vous retombez dans la mission religieuse.
Vous ne l'avez d'ailleurs jamais quittée. Vous êtes bien un homme d'église, ce qui est très proche du communiste que vous aviez été dans votre jeunesse: un homme d'idéal et qui s'y tient.
Moi, je trouve que justement La Révélation d'Arès nous délivre de tout idéal.
Je suis de ceux qui estiment que vous avez "mal compris" cette Parole et je vous "corrige".
Votre article sur le "savoir", sous des apparences de latitude d'esprit, est en fait une affirmation qui ne souffre pas la discussion:  "J'ai le savoir," dites-vous.
Je prétends pour ma part que beaucoup ont autant de savoir que vous et j'estime que le monde changera par la somme des savoirs et non par la somme des pénitences, comme vous prétendez.
La Révélation d'Arès dit: La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7), mais elle ne précise pas comment. C'est vous qui ajoutez que c'est par la pénitence et rien d'autre.
La Révélation d'Arès intégrale a été publiée en 1984. Vous êtes et vos héritiers sont propriétaires du copyright pendant soixante-dix ans selon la convention de Bern. Donc en 2054 elle tombera dans le domaine public. Je crois qu'alors la liberté de s'exprimer sur cette Parole s'exprimera de toutes les façons possibles et que les vrais Pèlerins d'Arès naîtront vraiment à cette date.
Nabucho


Réponse :
La Révélation d'Arès dit en effet que la Vérité, c'est que le monde doit changer, mais, pour être tout à fait exact, elle ajoute: Je n'ai rien dit d'autre à Mes Témoins. Ma Parole est la Loi Qui vient (28/7). Par conséquent et contrairement à ce que vous dites, elle donne bien le moyen du changement: La Loi qui vient.
Or, cette Loi qui vient est évidemment rappelée par La Révélation d'Arès tout entière qui prescrit à l'homme un seul moyen de changement: la pénitence (30/11).
Nulle part La Révélation d'Arès ne dit que le changement viendra de la somme des savoirs.
Vous me cassez une dent, mais dans ce cas le Père me donne double et je vous clame de deux dents que vous avez tort et que j'ai raison. J'ai suivi l'Eau sans défaillir et pour cela le Père me donne quatre âges (j'ai 83 ans et je suis encore vaillant). Toutefois, Il ne repousse pas le siffleur qui siffle avec moi (Rév d'Arès xxxi/17)...
Alors, sifflez, mon frère, mais, je vous en conjure, soyez un pénitent !
La Révélation d'Arès
a un sens, un seul sens, et je le donne. Comment pourrait-elle aboutir si elle avait autant de sens, que vous appelez "savoirs", que ses lecteurs voudraient lui en donner ?
Ta parole est Ma Parole, Justice de juste, me dit encore ce même chapitre xxxi au verset 10.
Si je ne croyais pas que le Père a fait de moi cette Justice de juste, à quoi aboutirions-nous ? À la confusion totale.
Déjà que La Révélation d'Arès me dit: Tu ne seras le chef de personne (16/1), instituant une sage anarchie — anarkhia = absence de chef —, que resterait-il à la société pour se guider si elle manquait sur le très rocailleux sentier du changement d'une direction unique, la direction même de La Révélation d'Arès, la direction de certitude que donne le prophète ?
J'ai la tâche très difficile, même si elle est un honneur (Rév d'Arès 36/16, xxxvi/17), d'expliquer au monde ce que m'a dit le Créateur à Arès en 1974 et 1977, c'est-à-dire de vivre quotidiennement dans l'univers de Dieu, et son compagnonnage rend très ardu et minutieux mon devoir de cerner et d'expliquer son Appel de mille façons pour les milles états d'esprit différents qui font l'humanité. Je m'y applique et je n'en tire nulle gloire et nul avantage et tout repos m'est refusé à un âge où l'immense majorité de mes contemporains est à la retraite.
Je ne suis le fil d'aucune émotion inutile ni d'aucun idéal — au sens idéologique bien sûr —. Je m'applique seulement à suivre d'aussi près que possible la Vérité sous tous ses débouchés pour la multiple pensée humaine et de la reprendre sur tous les tons, afin de toucher le plus grand nombre possible d'humains, parce que ce qui est clair pour les uns ne l'est pas pour les autres.
Alors, bien sûr, mon travail ainsi très varié et dans lequel je ne vois rien de "religieux" a provoqué une incroyable variété de réactions — Celle d'Antoine B. et la vôtre n'en sont que des exemples que je publie quand j'ai un peu de temps —. Au début, chaque réaction négative, méchante ou non, pouvait me faire mal. Aujourd'hui je suis devenu impassible, tout en restant reconnaissant aux critiques constructifs. Je regrette que vous ne le soyez pas, parce que vous ne semblez pas comprendre que le Père m'a montré une direction et que je ne peux que m'y tenir. Que vaudrais-je autrement ?


05aou12  133C6  
Je suis ravie du Pèlerinage et je voulais vous remercier pour votre accueil chaleureux à la maison de la Sainte Parole.
Je ressens vraiment un bienfait, une nouvelle force. La pénitence devient une vrai joie. Cette douce alchimie qui s'effectuait en moi, se tend maintenant principalement vers le bien.
Notre Père me comble de grâce afin de me voir devenir une meilleure femme et une bonne servante. Il a énormément de compassion pour les pénitents retardataires.
Je vais vous faire une autre confidence: J'avoue que j'éprouve une certaine crainte par rapport à votre réaction [très prudente] à propos de ce que je vis avec le monde de l'invisible. Mais j'ai confiance en vous et j'ai besoin de votre avis.
Je me lance :
En 2009, Jésus m'a parlé, j'ai su tout de suite que c'était Lui, le message était personnel et je n'oublierai jamais ce Grand moment d'émotion. Certes je ne l'ai pas vu comme vous, mais mon cœur me le confirme. Depuis je reçois une pluie de grâces de Lumière que je ressens physiquement. J'ai beaucoup douté, car après l'évènement, les ténèbres se sont déchaînées contre moi et se sont arrangées pour m'induire en erreur.
Et en plus, j'ai mis du temps à comprendre qu'il fallait que je change. Je me suis beaucoup révoltée et je le regrette. J'ai été mise à l'épreuve de différentes manières et je vous passe le reste d'autres détails. J'ai passé des moments très difficiles.
Quand j'ai compris que Notre Père m'aimait plus que je ne m'aimait et qu'Il m'accordait des précieuses aides afin de me purifier de mes ténèbres et pour que je grandisse, j'ai fini par me mettre au vrai travail de ma vraie vie.
Mille mercis à Dieu pour Sa Grande Patience avec les pécheurs inconscients.
Aujourd'hui, je subie toujours des attaques du Noir [Rév d'Arès xviii/10-13] sous toutes ses formes. Mais je sais que cela est nécessaire pour mon évolution. J'ai confiance en Dieu, Il me protège. Le monde de la Lumière participe activement à notre évolution.
Et comme je vous l'ai déjà confié, je ressens dans ma chair les uns et les autres avec avantages et inconvénients. Je me sens principalement en paix avec les petits enfants, car ils ne sont pas abîmés par la vie.
J'ai le sentiment de n'être plus rien pour moi même. De me libérer jour après jour de vielles peaux usées afin de laisser toute la place à Notre Père.
Parfois je ressens Son Amour et Sa Lumière plus intensément en moi, prêt à m'embraser. Une joie ineffable m'envahie car je sais qu'avec Lui, j' irai toujours dans la Voie Droite jusqu'à la fin de ma vie.
Mon désir le plus cher est d'aimer et servir Dieu sincèrement de tout mon coeur et de vivre dans l'espérance de me fondre dans Son Cœur pour toujours.
L'ascension de mes efforts m'est récompensé par Notre Père Adoré.
J'attends de mieux comprendre Sa Parole et de la vivre afin d'être plus digne pour la moisson.
C'était important pour moi de vous exprimer tout cela avant de m'engager comme Pèlerin.
Pardonnez moi pour la pauvreté de l'expression écrite.
Merci frère Michel et je vous dis à bientôt, je reviens du 9 au 16 août en pèlerinage.
Je vous embrasse affectueusement ainsi que soeur Christiane.
Soyez bénis.
Pascale de Provence-Côte d'Azur


Réponse :
J'en connais beaucoup qui trouveront votre commentaire religieux.
Pour moi c'est différent. Vous êtes une parmi les nouveaux frères et nouvelles sœurs que j'ai pu, dans le Sud-Est, pendant deux ans ouvrir à La Révélation d'Arès. Vous connaissiez déjà celle-ci un peu et cela vous le devez à notre frère Rémy, de qui avait jailli l'étincelle nécessaire, et moi, je n'ai fait que vous approcher davantage du Feu, de ce Feu que vous venez maintenant prendre à Arès avec bonheur.
Comme je le dis toujours, se faire entendre est une tâche difficile mais toujours faisable pour le missionnaire que je suis, mais ensuite faire de celui ou celle qui m'a entendu un Pèlerin d'Arès est beaucoup plus long et difficile.
Vous avez compris, et votre commentaire en témoigne, que vous n'êtes encore qu'un Pèlerin d'Arès en devenir, parce que vous parlez encore beaucoup plus de Dieu — ce qui est bien — que des hommes vers lesquels vous irez comme moissonneuse et que de la grâce dont vous êtes, en fait, artisane par votre pénitence.
De tout cela vous prendrez conscience en son temps. Je me fais une joie de vous voir dans quelques jours au Pèlerinage.


06aou12  133C7
Quel boulot de décapage aura fait de son vivant le frère Michel !
Les générations futures lui en sauront gré.
On peut passer sur les réactions épidermiques qui ne pourront pas ne pas lui venir de la part de Musulmans. Ceux-ci verront [dans cette entrée] une atteinte à "leur" Parole — mais "leur" n’est –il pas exagéré ? — par des Chrétiens. Ceux-ci sont [d'ailleurs] déjà plus ou moins conscients des ajouts des hommes. Mais on peut constater avec quel sang-froid et avec quelle intelligence, le frère Michel est venu bousculer des vieilles interprétations qui ont déjà fait beaucoup de mal dans des passés pas si vieux, comme les guerres de religion, l’inquisition, les guerres de croyance toujours latentes.
Faut-il qu’il ait le "savoir" (comment Dieu aurait-Il donné le son sans donner le sens ?) et non le "croire", qu’ont ceux qui n’ont eu aucun rapport direct avec Dieu et qui détractent sans savoir ! Et avec quelle force, quelle simplicité, il vient rafraîchir nos cerveaux et nos cœurs aliénés en disant une évidence qu’on n’avait pas vue : Tout, dans la Parole depuis toujours, est une alternative entre faire le bien et faire le mal, puisqu’à l’humain a été donné le choix, avec l'insistance sur le bien préférable. Simplisme à première vue [mais profondeur à la réflexion] !
Mais posons-nous la question, car le mal vient d’un engrenage de causes multiples, de division, de domination, d’exploitation, de manque de vertu, de paix, de bonté, etc  et c’est à chaque seconde qu’il faut choisir entre le bien et le mal. Posons-nous la question : Sommes-nous libres, ouverts ou prisonniers de notre culture, de nos pensées, de nos croyances, sommes-nous libres de nos désirs ou prisonniers de nos appétits sexuels, sensuels, matérielsnbsp;? Sommes-nous libres de nos émotions ou prisonniers de nos peurs, de nos colères, de notre orgueil, sommes-nous libres dans notre intellect ou prisonniers de nos petites connaissances, de nos habitudes de concevoir, de nos présupposés, sommes-nous libres dans notre amour, dans notre bienveillance ou prisonniers de nos attirances, de nos préférences ?
Conséquences des conséquences de nos enfermements. Est-ce que nous enfermons les gens dans nos conceptions ou est-ce que nous les ouvrons à une évolution constante ? La Parole nous donne des recommandations. C’est dans le fond de soi-même qu’on se reprent petit à petit, qu’on se repent et qu’on se re-pente, qu’on remonte la pente, avec foi et avec Dieu, qu’on se donne de la peine pour évoluer, ce que La Révélation d’Arès appelle pénitence. En réalité ce n’est pas croire en ceci ou cela qui compte mais ce qu’on devient et ce qu’on fait. Devant une tâche aussi démesurée, il faut une combinaison de volonté personnelle et d’abandon à Dieu, une combinaison de deux contraires. La prière en est l’outil et l’expression.
Demandons-nous aussi, dans le meilleur des cas, si nous faisons les choses par amour, par devoir-amour, quand l’envie n’y est pas, et non par croyance et pour ramener les autres à notre propre croyance. Sur et par la pénitence, ce changement personnel, le monde s’ouvrira à une évolution bienveillante et l’intelligence [se délivrera] des cadres de croyance et d’idéologie
octrinaires, culturels, ces cadres voulus ou consentis et le cœur ne s’enfermera plus dans des proximités d’être, de penser, de croire.
Passons aussi sur ce que toute l’histoire a montré. Idolâtrer l’ego, idolâtrer une appartenance collective [?] est toujours un lieu privilégié d’où sort le mal. Dire que le frère Michel est religieux fait partie du particularisme des détracteurs. Le religieux, c’est toujours l’autre ; le sectaire, c’est toujours l’autre ; le fautif, c’est toujours l’autre, mais ce n'est pas eux, bien sûr.
Puissions-nous prendre conscience que frère Michel travaille avec intelligence (spirituelle) au bien et à l’évolution de l’humanité.
Charlie du Nord-Pas de Calais


Réponse :
Voilà un bel hymne à la pénitence, mon frère Charlie ! Merci.


06aou12  133C8
J'avoue que je suis perplexe devant les critiques qui vous sont faites.
J'ai l'impression que si vous écrivez "Bonjour, je m'appelle Michel," certains lisent "Bonjour, ma sœur s'appelle Bernadette.". Sous le prétexte du scandale, on vous cherche !
Moi, j'ai vu dans votre réponse 132C70 et dans l'ensemble de vos écrits le contraire de tout dogmatisme et une position existentielle qui ne rejette pas le religieux (ce qui est nouveau et extraordinaire), mais qui le dépasse et le met à bas au point de rendre son scandale même sans goût.
J'ai été au catéchisme, et pour une raison qui m'échappe j'ai vite été dégoûtée et scandalisée par les différences entre le bien que souffle des mots comme: Aime ton prochain comme toi même [Lévitique 19/34] et ce que représente l'Église. J'ai été scandalisée par le charabia des prêtres, mes frères, scandalisée par les lois islamiques qui interdisent aux femmes, mes sœurs, de conduire ou de sortir à visage découvert au delà de tout choix libre, scandalisée par la loi des rabbins, mes frères, qui révoque toute paix possible en Israël.
Le rejet de la religion, je l'ai eu, très fort ! L'Injustice est si grande que de toute façon, elle donne envie de tout casser !
Sans l'Appel de Dieu, combien d'entre nous en seraient restés au scandale ? Combien d'entre nous seraient restés aveugles sur le fait qu'ils sont les enfants conditionnés par ce monde injuste, croyant qu'ils n'ont d'autre choix que d'être son suiveur ou son rebelle ?
Vous affirmez dans votre entrée votre qualité de prophète, et vous nous rappelez avec amour que vous êtes le gardien, le guide de cet Appel du Très-Haut, tout en n'étant le chef de personne. Qui doute de la force des préjugés qui sèment la confusion en nous ? Nos pensées sont moulées au monde qui nous a engendrés et vous avez "le savoir" pour nous amener à vivre, à exister selon la Vérité, qui est que nous sommes en fait moulés au Créateur.
Nos têtes sont faibles. Certains sont prêts à remettre en question le messager d'un Appel que nous savons tous vital.
Or, sans ce messager nous ne parviendrons pas à devenir des hommes libres, c’est-à-dire des hommes qui n’établissent pas le juste concept de ce qui est religieux ou pas, de ce qui fera une religion ou pas, mais des hommes qui sont le bien subtil qu’aucun concept ne peut englober et qui ne seront pas religieux. Des hommes qui aiment les prêtres, les rabbins et les autres comme des frères enfantés par le monde, comme eux, mais qui deviennent des être changés pour un monde changé. Changeons le monde, tous derrière frère Michel !
Bon, j'espère que je vous innonde pas avec mes posts. J'admire la somme de travail que vous abattez, vos actes et vos paroles viennent de la Vérité. Sans compromis.

Colette V. d'Île de France.


Réponse :
Vous avez compris beaucoup, beaucoup de l'essentiel.
Merci, sœur Colette, pour ce beau commentaire.


06aou12  133C9
Première note dans ce texte très bien écrit du 4 Aout entrée 133c3
où ceux qui s'éfforcent de le suivrent règnent déjà sur la mort et sur l'enfer. 
Ne connaissant pas l'endroit exact dans la Révélation, je m'en excuse, mais j'ai lu je cite "moi Seul tire un verrou sur les morts"
N'y voyez pas un jugement de ma part, mais juste de l'humilité, même un être qui est un renom de bonté, d'humilté et de pénitence peut chuter s'il n'a pas conscience de sa faiblesse. J'ai vécu trop la solitude de "diplodocus" comme me dise mes enfants en faisant le bien, pratiquant la générosité, ne jugeant personne, et ne croyant faire le bien par instint et en marge de la société, car préférant une vie simple. Et pourtant j'ai chuté, comme tout être imparfait que je suis.
Je suis à la nième relecture de La Révélation d'Arès, pour anéantir et casser justement les mêmes intérrogations que d'autres de ma stupide conscience de femme, ce que je crois savoir et crois comprendre. Il faut beaucoup d'amour et briser cet orgueil en soi pour admettre la parole du Frère Michel et sa Vérité... J'y réfléchis beaucoup en ce moment, en espérant ne pas dépasser la parole car le pèlerin est un grand "mâcheur" au sens spirutuel qui avance dans sa foi et en assumme sa pleine image et ressemblance.
Or, justement, comme vous l'avez fait remarquer dans cette nouvelle entrée beaucoup de "petits" nouveaux ont beaucoup à assimiler, et je cite les notes de la seconde théophanie. Frère michel ayant reçu le don d'enseigner, j'aurai une question à poser :
Qu'est ce qu'assumer sa pleine image et ressemblance à ce Père que j'aime tant ?
J'explique: Sans le savoir, j'étais pénitente, mais toute personne qui est humble peut pratiquer la pénitence, elle sait et connaît les lois de son espèce et faire le bien.
Mais aujourd'hui c'est différent... Comment dire ? Je suis une maintenant, et cette une est en fait un "nous" dans le sens où je suis avec mon Créateur en harmonie et à son écoute, tout le temps.
Le verset xxiv/1: Sois un dans toi ! Si ta dent mord Ma lèvre elle tient. Si ta dent mord ta lèvre tu es deux. Et cet autre verset  xxxvi/13 je cite: Devant et revers, fils de père (humain) et de ventre, et pourtant fils de Mons bras (et) de ma Parole.
C'est-à-dire de ne pas faire confiance à sa sotte (sens biblique) intelligence humaine, et de vivre en harmonie avec le Créateur, sens à définir par le frère Michel.
Pardon pour les singes qui vont rire, mais j'entends parfois des réponses à des questions importantes que je me pose et ce n'est pas de moi qu'elles sortent. À l'inverse, j'ai très mal à la tête, douleurs qui partent aussi vite qu'elles sont arrivées, quand je lis un texte qui juge, qui dénigre, ou que j'ai une pensée mauvaise, ou qui ne donne pas la première place à mon Créateur.
Bref, est-ce que je deviens dingue ?
Et afin de ne pas être découragée dès la première moisson, il me faut cultiver mon champ intérieur, et afin de ne pas donner le pain avec les pics, ni l'eau avec la bave (xx/11), et d'être formée de la voix du prophète en plus du Livre.
J'espère que ce texte bien ou mal formulé sera publié.
Estelle de Corse


Réponse :
Si "sans le savoir vous étiez pénitente", ma sœur Estelle, vous assumiez ce faisant l'image et ressemblence du Père, et "toute personne qui est humble et pratique la pénitence" assume de même l'image et ressemblance du Père.
Vous avez fait, en somme, dans ce commentaire les demandes et les réponses.
Comme vous voyez, le sentier du salut est très simple.
Simple mais pour beaucoup difficile à parcourir, car aimer, pardonner, faire la paix, chercher l'intelligence spirituelle et se rendre libre de tous préjugés et peurs et, de surcroît, s'efforcer de moissonner d'autres personnes qui à leur tour s'efforcent d'aimer, pardonner, faire la paix, de chercher l'intelligence spirituelle et de se rendre libre de tous préjugés et peurs constitue un engagement noble, magnifique, mais dont la simplicité ne signifie pas facilité.
Mais si vous étiez déjà pénitente, comme beaucoup le sont sans le savoir, alors cela vous sera plus facile.


06aou12  133C10
Depuis que je connais le Frère Michel, il nous a toujours appelés à nous déculturer. La culture divise, le savoir partagé, la connaissance rassemblent. C’est le b-a ba de l’entrée dans la pénitence, c’est cela, notre mise à nu, nous revêtir du manteau neuf, c’est nous débarrasser de la culture religieuse, politique, sociale, etc, du monde et nous vêtir des enseignements de Mikal (Rév Arès 1/1 à 8).
À
ce sujet, j’ai tout de même honte, car au Frère Michel quatre années ont été nécessaires pour sa totale déculturation et moi, en 20 ans, je vois bien que je suis pas totalement déculturé. Je rame, je rame, mais, j’y travaille avec mesure, constance, pénitence qui est, j'en témoigne, une joie pour l'homme pieux.
Le Frère Michel n'est pas religieux, c'est un christ vivant.
Mikal est Mon Fils. Il germe les fils de l'Eau.(xi/13), c'est nous qui pouvons être religieux et c'est dû à notre non-déculturation et le monde, lui, est religieux à fond les gamelles. Il n'y a qu'à voir le fonctionnement du monde, qu'à regarder un journal télévisé, c'est du théâtre, c'est rituel, tous les journalistes ont pour ainsi dire le même discours, les politiques pareil, c'est comme si nous étions à l'église, tous les jours on nous fait la grande messe des généralités quotidiennes. Je me dis que d'orgueil de refuser de voir que Dieu donne à l'humanité un prophète (Veillée 5) et des apôtres et les médias et politiques le savent. Nous comprenons pourquoi le Père Aimant appelle un petit reste de pénitents (Rév d'Arès 26/1).
Le Père dit: À Moi la Puissance et la Connaissance; à toi la mesure, la patience et la piété. (Rev Arès 39/3).
Dieu nous donne un prophète Mikal, le prophète nous donne l'enseignement qu'il a reçu afin que nous le vivions et le transmettions à notre tour:
Écoute, homme Michel,
tu ne seras le chef de personne;
tu es seulement le premier, comme l'aîné est premier né
de ses frères et sœurs,
premier à avoir reçu l'Enseignement du Père.
On viendra pour écouter Ma Parole,
on t'appellera pour prendre tes conseils,
non pas pour prendre tes ordres.
Beaucoup t'aimeront; d'autres ne t'aimeront pas;
cela ne leur sera pas imputé à péché
s'ils obéissent à Ma Parole.(Rév Arès 16/1 à 3).
Le monde et sa vallée grasse (Rév Arès 26/4) nous donnent leurs enseignements, ceux du mauvais choix d’Adam (Rév Arès 2/1 à 5), leurs enseignements ne sont que des généralités, illusoires, mirages. Ils sont faits pour nous soumettre à leurs pouvoirs de domination, de spoliation, de mensonges, d’idéologies, etc. Ils ne sont pas faits pour nous faire penser, réfléchir, créer, imaginer, changer, aimer, pardonner, être humbles, sages, aimants, pardonnant, vertueux, libres de tous préjugés,  pieux, etc.
Les enseignements de Mikal, c'est la Parole pure, rafraichissante. Les enseignements du monde ne sont pas fait pour nous faire changer, pour changer nos cervelles ramollies par le péché (Rév Arès 10/12), c’est tellement évident lorsqu’on a lu La Révélation d’Arès, qu'on a eu la chance d’avoir vu, entendu le prophète, lu ses enseignements, lu le Coran, la Bible, rencontré, échangé avec des Pèlerins d'Arès sur la hanche du prophète, le petit reste qu'il rassemble et que nous cherchons (26/1).
Avant La Révélation d’Arès, je n’avais aucune connaissance, aucun savoir, j’étais totalement ignare en toutes choses, ignare, je le suis un peu moins grâce à l'accomplissement de la Parole de Dieu, aux enseignements du prophète, à la moisson.
La Révélation d’Arès pure seule, l’Évangile Redonné à Arès, le Livre sans les parenthèses et sans les annotations seraient très difficiles à comprendre pour nos faibles lumignons (Rév Arès 32/5), heureusement que le prophète a mis les parenthèses et les annotations en ce qui me concernant, elles m’ont enrichi fortement et m'enrichissent à chaque relecture, ainsi que les enseignements : "Et ce que tu auras écrit" [m'ont donné des] connaissances que je n’avais pas auparavant, les annotations de l’intégrale [édition 1984], celles de l'édition bilingue 1995 (Les plus complètes pour l’étude de la Parole) et l'édition 2009 m’enrichissent en permanence et cela pour le prix d’une pénitence, de la prière d’accomplissement, de la Moisson.
À ceux qui résistent à l’Appel du Père Aimant, à Sa Lumière, à ceux qui se posent encore la question : "Un prophète pourquoi et pour faire quoi ?" [je dis que] la réponse est tellement simple: Un prophète pour nous enseigner la Vérité qu’il a reçue personnellement du Père de l’Univers et qu’il nous transmet avec amour évangélique et constance depuis 1974, qui nous enrichit du savoir qui nous est accessible pour atteindre les Hauteurs Saintes, rétablir Éden en nous et autour de nous.
Mikal qui nous enseigne à réveiller en nous-mêmes par nous-même l’image et ressemblance (Genèse 1/27) et c’est déjà beaucoup, alléluia !
Mes pieux (é)lèvent ton signe, le faucon sans peur. (Le faucon survole) la vague (qui) bave (par-)dessous; il (la) voit (petite comme) un pois. La Mer noie la raie (et) le(s) guetteur(s). La Mer (sou)lève les frères (comme) la fane. Le roi blanc, le roi (qui) a la peau lourd(e, est mis) nu. Mikal a le Blanc; voilà le retour ! (Rév d'Arès xLv/20 à 25).
Concernant le célibat, c’est un état pour des sœurs et frères dont beaucoup souffrent. Nous ne sommes pas faits pour vivre seuls, il n'est pas facile de faire la rencontre avec un engagement comme le nôtre.
Je témoigne que jamais, le Frère Michel n’a encouragé la chasteté bien au contraire. Il nous a toujours encouragé à avoir une épouse, un époux. Il a d'ailleurs plusieurs fois manifesté sont étonnement que beaucoup de célibataires ne soient pas en couple. Le couple est l'état ou la pénitence et le prophétisme prennent leur pleines force d’ascension, d'accomplissement, ne plus rien être pour soi-même, c'est mourrir à soi-même pour renaitre et ne former qu'une seule chair.
Je suis célibataire, loin d'être un exemple, car je n'ai eu que de courtes histoires en état de péché, de non-conscience de la grandeur de l'union des chairs (Rév Arès 33/ 21 à 22). C'est le passé, aujourd'hui, je me sens mûr, prêt pour partager ma vie avec une sœur, vivre pleinement la Parole, les enseignements de Mikal et si le jour où je fais la rencontre d'une sœur, après une période de connaissance de l'un et de l'autre sans connaitre nos chairs. Si Mikal considère possible de faire des épousailles (Et ce que tu auras écris 1989 page 258), étant bien conscient que les épousailles sont un état particulier et pas obligatoire et si l'aimée le désire aussi, je serai patient pour cela et toujours sur la hanche du prophète.
Je ne cache pas que je cherche et il est clair que je souhaite que ce soit une sœur engagée, missionnaire, priante, à l'écoute des enseignements de Mikal, faire la rencontre, partager sa vie au service du Père de l’Univers, cela demande patience et foi. J’ai la foi et le Père sait ce que chacun de nous a besoin avant même qu’on le lui demande.
Non Mikal n'est pas religieux: Le(s) frère(s) pren(nent) ta voix; le Bon (t')écoute aussi, il dit: «Tu es le juste, la bonne pensée. (xxxvii/9). 
"La Vérité est très simple: Il y a le Bien et il y a le Mal. L'homme est capable des deux. La Vérité est simplement que le monde doit changer en Bien (Rév d'Arès 28/7), en Bien exclusivement (Michel Potay)."
Didier.Br d'Ile de France.


06aou12  133C11
Vous affirmez: "J’ai le savoir" dans cette entrée 133.
J’aime cette Force divine, cette grandeur spirituelle qui sort de vous, de la Vie, de votre enseignement. Vie qui émane de vous comme un diamant aux reflets indénombrables comme des perles d’eau du Ciel (Rév. d’Arès xlv /17).
Vous serez sauvé, mais nous devrons passer par la mort.
Nous serons sauvés aussi si nous accomplissons la Parole, mais il nous faut sauver le monde en l’invitant à changer en bien, à faire au moins tout ce que nous pouvons mais pas moins, sinon nous serions égoïstes, ce qui serait contraire à la Parole.
Ce que dit le Créateur dans La Révélation d’Arès (ii/1): J’ai Je suis, ou encore: Sois un dans toi (xxiv/1).
Prophète Mikal, vous êtes la Vérité et la Vie, vous avez mis votre main sous la Main du Créateur (Rév.d’Arès iii/1).
D’ailleurs, lorsque nous prononçons la prière Père de l’Univers trois fois le jour, une fois la nuit [Rév d'Arès 12/4-5] et même plus si on veut, à la fin de la prière nous disons: Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière; afin de faire vivre le Père en nous. Je ressens que vous avez toujours en vous le Créateur.
Nous aussi, nous pouvons Le faire vivre complètement en nous, nous, simples hommes et femmes de ce monde comme notre prophète Mikal, en mettant nos pas dans Ses Pas, et en nous abandonnant complètement à la Parole du Créateur en toute confiance.
À propos des attributs de Dieu :
Ta Sainteté. Dieu seul est Saint. Les religions ont sacralisé beaucoup de personnes, il n’y à qu’à lire les calendriers des P.T.T tout les prénoms humains ont comme base des saints. Il n’y à aucune église qui porte le nom de Dieu, le mot saint dans le langage culturel n’est pas celui du Père. La Sainteté à laquelle nous aspirons, nous pèlerins d’Arès, c’est d’éradiquer complètement le mal en nous. Peut être y arriverons-nous, avec pugnacité, constance, jusqu’à notre mort physique, en redevenant le fils ou la fille du Père, son image et ressemblance
Ta Puissance. En accomplissant chaque jour la Parole, nous acquérons par notre pénitence une âme forte, la clairvoyance, la Force spirituelle pour nous changer et changer le monde (28/7) par notre action indispensable de moisson.
Ceux que la société considère comme puissants le sont dans des rapports de dominateurs à dominés, comme dans le règne animal. Dominer, commander, s’imposer aux hommes contre leurs volontés, leurs libertés, n’est pas l’amour.
Ta Lumière. La lumière de l’humilité nous permet de voir nos péchés, nos manquements à la Parole, à l’amour du prochain. Il nous faut rayonner de tout notre être, acquérir la Lumière du savoir.
Merci prophète Mikal.
Simone du Centre.


06aou12  133C12
Entrée 133 : "La Révélation d'Arès n'est pas une Pensée. C'est la Vérité et encore ! la Vérité qui n'est pas, mais qui pourrait être: le monde changé (Rév d'Arès 28/7) en bien. Autrement dit, c'est le savoir de ce qui doit être, mais pas ce qui est et qui ne sera peut-être jamais si le péché des péché (38/2) survient avant que n'advienne le changement."
La Révélation d'Arès c'est la Vie du Père de l'Univers qui vient à l'homme.
Cette Vie, l'homme veut ou ne veut pas y avoir accès. Il a le choix.
Je veut y avoir accès.
Dans ma prière, à la maison, je cherche Dieu physiquement dans Sa Parole. Je veux L'entendre ou Le sentir par ma chair, c'est ma façon de faire.
Dieu dit dans La Révélation d'Ares (xxxiv/12) : (Même) Mikal ne cherche pas le Fond. Ouvre tes veines ! Dis(-Moi:) "Entre !"
Alors je m'adresse au Père qui est en moi et au dehors: " Puisque Tu existes, que Tu as vraiment parlé à Arès, Tu es là, ici et maintenant, Tu es vrai, Tu agis en moi pour m'aider à changer et pour que je trouve la volonté, le courage de moissonner les autres hommes." Pour que Tu entres dans la faille (Rév d'Ares xxxvi/01) et fasses une brèche dans ma surdité humaine qu'à mon tour grâce à Toi, Père de l'Univers, je fasse une brèche dans la conscience de mes frères humains.
C'est l'enjeu du bonheur terrestre.
Quand je déploie ma volonté de connaître le Créateur, Il me fait vraiment vivre des choses dans ma prière et parfois dans d'autres moments de conscience, mais c'est toujours parce que je garde ma volonté de Le faire vivre en moi, comme Marie, qui a porté Le Père en elle, l'a mis au monde, allaité, vêtu (Rèv d'Arès 11/02).
Quans j'écris, je me souviens de ce vécu et c'est pour cela que je peux l'exprimer. C'est ce vécu aussi qui me permet de garder ma volonté de rechercher le Père.
Rechercher le Père pourquoi faire ?
Avant, je le faisais égoïstement pour moi-même comme une croyante traditionnelle, maintenant je veux Le faire vivre en moi pour le rendre visible aux yeux des hommes par mes bonnes actions (Matthieu 5/16), par un comportement de juste (Rév.d'Ares 29/06), que les gens que je rencontre sentent qu'ils possèdent une autre nature et que le monde fasse un changement radical de direction, que l'Homme devienne le digne Fils Spirituel, Responsable, Aimant de ses frères et de leur maison, la Terre, pour y accueillir L'Invisible Créateur qui souffle en silence dans les poitrines.(Rév d'Arès 4/11).
Je ne veux pas rester otage du monde et des dominateurs, je n'ai donc pas d'autres choix que de me changer et de rechercher activement mon Créateur en moi, celui qui est plus proche de moi que ma veine jugulaire (Coran 50/16). Celui qui rend mon regard perçant et m'élève comme une tour. (Rèv d'Arès 33/04).
Évidemment je n'en suis pas là, mais je cherche.
Puis-je dire que j'accomplis ?
Dieu en moi et ma connaissance des hommes, c'est le savoir que je cherche à acquérir et j'y mettrais toute une vie.
C'est ce vers quoi j'oriente ma pensée tous les jours. Ce ne sont que des mots. Je n'ai que ma volonté pour que cela devienne et reste Vie, vivant en moi et dans mes actes.
Seul ma vie convaincra l'homme qu'un autre monde est possible.
Dans son enseignement frère Michel ne cesse pas de parler du "vécu" de nombreuses façons. Ce vécu, la connaissance de Dieu en soi : "La vertu, l'ascencion, c'est pour maintenant" ("Et ce que tu auras écrit" 1990).
Sans frère Michel est son enseignement, pas de Pèlerins d'Ares. Sans Pèlerins d'Ares pas d'apôtres de Dieu pour rétablir la Vérité telle que Dieu la redonne à Arès.
Faire Vivre le vrai Dieu, Le Père Aimant, Le Père Juste. C'est à nous de le recréer sur terre par notre vécu, notre vertu. Créons une autre vie irrésistible: Le frère bénit Mikal. Tu donnes la Vie " (Rev d'Arès xix/25-26). Et c'est vrai, frère Michel donne la Vie et à sa suite nous la donnerons au monde. Stimulons nos vies spirituelles.
Je ne veux pas mourir, je ne veux pas que le monde meurt, que l'homme devienne un animal.
"L'homme animal et l'homme spirituel: deux hommes plus différents l'un de l'autre que ne sont l'oxygène O2 et l'ozone, ceependant faits des mêmes atomes" (article "Vertu", "Et ce que tu auras écrit 1990, page 58.)
Une Stéphanie d'ile de France.


06aou12  133C13
L'histoire d[u roi] Saül [1Samuel ch. 8 à 31] semble montrer l'importance de l'obéissance aux Yeux du Père. Le Père avait choisi Saül en le montrant à Samuel pour répondre à la l'insécurité d'Israël et son incapacité à retrouver la filiation directe par le témoignage du prophète, après lui avoir demandé de préciser tous les risques qu'un tel choix lui ferait encourir. Car, sans doute, les efforts pour faire retrouver Éden, non content d'être déjà difficile à cause des rivalités de la division, n'en seraient sans doute que plus risqué et compliqué au fil du temps.
Il ne se trompait pas et encore une fois l'amour d'un Père trop aimant a fait "avec" les erreurs de Ses fils.
Je crois avoir compris par ce pan d'histoire, en cette période de Pèlerinage, que pour avoir voulu faire les choses à sa manière et comprenant les complexités au fil du temps d'une telle désobéissance, le Père regretta d'avoir choisi ce premier roi et désigna ensuite David à Samuel.
La Sagesse du Père et Son Amour incommensurable offrait à Son Peuple, à cause de sa faiblesse un roi de chair le protégeant et Le représentant par l'obéissance, qui garantissait la Voie Droite pour retrouver la filiation et la possibilité de surcroît d'en faire retrouver à l' homme sa plus grande liberté, celle qui était perdue depuis la chute d'Adam.
L'ambiguïté et l'interprétation du mot "obéissance" avec sa déviation et perversion continuelle au fil des siècles nous a conduit jusqu'à aujourd'hui non seulement des roi blancs aux roi noirs, mais aussi à la division elle-même de ces rois déchirés entre eux comme entre leurs peuples avec un Éden qui est toujours à venir, dans un confort de savoir qui évolue lentement à cause des contradictions, mais qui reste quand même de surface.
Guy du Languedoc


06aou12  133C14
"J'ai vu l'homme qui a vu Dieu, et il m'enseigne," dis-je souvent à mes collègues universitaires devant qui je peux témoigner quand ils daignent ouvrir une brèche.
Oui, Nabi bien aimé, comment puis-je rendre témoignage du Père et de sa Parole sans rendre temoignage du prophete ?
Le prophète m'enseigne et me donne la Vie, comment ne pas le bénir ? (Rev d'Arès 29/25-26).
Lorsque vous serez parti, il y aura toujours des hommes et des femmes de bien, prêts a défendre la Lumière de La Révélation d'Ares [et de l'arracher] des mains du coucou (i/10, xxi/1), mais aussi de ces innombrables contradicteurs aux intentions aussi nombreuses que les reflets des roches.
La permanente insurgeance monte en nous. Elle nous donnera l'amour pour forcer les hommes a revoir leur vie.
Vous n'etes pas un religieux, vous êtes un homme  fondamental.
Juste une petite question, Frère Michel:
Quand les Pèlerins d'Arès moissoneurs verront-ils le Père tout puissant qu'ils chérissent tant ? Devra-t-on attendre le Jour de la Resurection  (jour de triomphe du bien sur le mal) ou simplement la longue période d'absence (mort physique) ?
Puisse le Très-Haut qui vous a visité  vous aider à réaliser l'ardeur de notre amour envers vous (moi, mes frères, mes sœurs et mes parents).
Post-Scriptum: Pardonnez mes fautes. Mon clavier ne me permet pas les accents.
René O. en Grande-Bretagne


Réponse :
Ne vous inquiétez pas, frère René. J'ai l'habitude de rectifier les orthographe et grammaire d'une quantité de commentaires pour les rendre compréhensibles à nos lecteurs, nombreux, chez qui le français est seulement seconde langue et qui ont besoin de lire du bon français pour comprendre ou déchiffrer.
J'ai mis des accents partout où votre clavier anglais ne le permet pas.
Votre commentaire me touche beaucoup. Je connais votre grande foi ainsi que celle de votre nombreuse famille. Merci.


06aou12  133C15
Le faucon dort sur Ma main, dit La Révélation d'Arès [xLv/26].
Le faucon du roi est un oiseau de haut vol et noble. Le faucon pèlerin par sa hauteur de vue et sa rapidité à attaquer (buffeter) le mal sous toutes ses formes — à ne pas confondre avec "forme" : sa femelle royale, n'est ce pas sœur Christiane ? Un grand modèle à mes yeux, cette humble et belle, femme de prophête.
Il y a des hommes qui le confondent encore avec le pigeon, des vrais c...  pour moi, c'est  des oufs, des boffs !
Là Frère Michel a l'impérative mission sacrée de buffeter ces mâles en colère étouffés par leur quant-à-soi et leur orgueil  démesurés et de leur voler dans les plumes non sans amour divin. L'Aigle, c'est Dieu, le Père de l'Univers [12/4], il vole avec son faucon préféré en lui volant dans les plumes au tout début, lors de son éducation, il est relié direct, sans fil !
Le Père lui a carrémént foutu une baffe d'amour paternel à frère Michel [5eme théophanie, 22/11/1977] encore attaché à ses principes religieux.
Y'en a raz le bol des coqs de basse cour qui ont la prétention de tout savoir et de mieux interpréter la Parole que le prophète. Mikal se tue à nous transmettre depuis plus de trente ans — pour ma part je suis un petit pigeon voyageur, nomade, libre sauvé par  cette parole d'Amour et de Vie et j'essaye de transmettre de ci de là, partout où je.suis missionnaire.
En tant que dessinatrice, c'est un oiseau passionnant à reproduire, puissant par ses pattes et hors du commun et si les rois interdisaient en France la chasse et l'élevage du faucon, c'est dire l'admiration qu'ils avaient pour cet oiseau libre, non domesticable, hors du commun, qui habite sur les hauteurs montagneuses et la race fut sauvée dans le Jura par un homme intelligent et patient et plein d'amour pour les élever et les étudier. Le fauconnier était tout dévoué à son oiseau et fidèle. c'est grâce à de nobles arabes que la race a été sauvée après 1789, car le peuple en supprimant toutes les têtes royales ont fait disparaître les faucons.
Merci, mon noble faucon Mikal, que j'admire pour sa patience infinie, son exemple d'homme pénitent accompli, de me maintenir debout malgré toutes mes faiblesses immenses dues à ma solitude d'âme seule (de femme seule) mais j'ai fait le choix en 1992 de suivre ad vitam eternam, le prophète et d'accepter en pardonnant de tout coeur à l'homme que j'aimais que j'avais épousé devant Dieu, de m'avoir quittée car, pas prêt à travailler et (à "naître" plus rien pour lui-même) avec un prophète, mais mon époux avait à l'époque 1986-1987  tout mis de coté malgré les cracks boursiers de 1988, j'en suis le témoin vivant, de quoi construire un gîte pour la fameuse "Maison des Faucons" non réalisée à cause de notre impénitence particulière et générale et de la guerre des coqs que se jouaient les frères engagés à travailler pour  Frère Michel: Avoir le prophète pour eux seuls, pas besoin d'un psy pour en conclure du manque d'un père au départ dans leur leur vie (c'était mon opinion) et ce qui n'enlève rien de leurs qualités à chacun et du temps que mon époux a donné à Arès  durant un an et demi, puis dans les premiers ateliers du "Miel" à Paris après avoir pris le genou du prophète, lui avoir demandé pardon, car il n'a jamais douté de la parole de Mikal = Ma Parole.
Merci aujourdh'ui, car j'ai pu comprendre beaucoup de choses dans ma solitude, non stérile en fait, et je tiens à lui dire merci à cet homme que j'aime comme un frère et un ami sincère. Mon cœur est prêt, mon cœur est fort en rentrant de ce Pélerinage 2012.
Je continue de planter la Parole sur le sol parisien tous les jours que Dieu fait et de la traduire aussi par des dessins compréhensibles par chacun pour faire renaître les fleurs du jardin qui ne fâne pas, qui sont enracinées dans le cœur de chaque homme vivant. Il n'y a qu'un seul Jardinier et chacun est une fleurs unique et magnifique pour moi, s'il suit, les yeux fermés, la Parole de Mikal, le prophète des XXème et XXIème siècles.
Préparons une fête des artisans du beau soyons des "pro-fête pardon, des prophètes  (pros de la grande fête fraternelle, universelle des hommes  redevenus frères aimants et le Grand jardin  Eden commencera à montrer ses premiers bourgeons au printemps spirituels du pélerinage 2012.
Post Scriptum: Il paraît que les voyants voient la fin du Monde pour Noêl 2012. Je préfère, prévoyante —c'est mieux pour moi — que le Père nous invite à créer un nouveau monde, heureux, joyeux, plein de jeunesse, un festival permanent. Effectivement,  ce sera la mort d'un monde mort du manque d'amour et de créativités depuis des siècles.
Aimer pardonner créer, ne pas juger, bref, des pénitents joyeux d'être dans le seul mouvement jamais au chômage... pour l'éternité.
Merci mes z'oisilons, mes jeunes frères depuis 25 ans, qui prendront le relais prêts à s'envoler de leurs ailes d'anges quand l'heure venue sera où mon faucon royal,  Mikal, ira rejoindre le Père de l'Univers, les yeux dans les yeux, la main dans la Main, cœur contre Cœur.
Mamy Nico de Montparno (Île de France)


06aou12  133C16  
Les bras m'en tombent !
On ne sait pas si on doit en rire ou en pleurer :
La tomate est-elle chrétienne ?
Un groupe d’extrémistes musulmans a mis en garde contre la consommation de tomates. Pas pour des raisons sanitaires, mais bien parce que les tomates seraient chrétiennes.
Le groupe salafiste Popular Egyptian Islamic Association a appelé les fidèles à ne plus consommer de tomates. La raison n’est pas une "éventuelle contamination", mais plutôt religieuse.
En effet, lorsqu’on coupe une tomate en deux (voir photo), on aperçoit une croix.

Tomate Chrétienne

La tomate serait donc chrétienne et de ce fait à bannir de "vraies" tables musulmanes, se justifie le groupe de salafistes.
Pour rappel, la tomate est un fruit ramené de la partie nord de l’Amérique du Sud par les Espagnols au XVIème siècle. Si elle devait avoir une vie spirituelle, elle serait donc logiquement d’une religion précolombienne.
Diffusé via la page Facebook de l’association, le communiqué indique qu’il est interdit de manger des tomates parce qu’elles sont chrétiennes :

"La tomate loue la croix au lieu d’Allah et dit qu’Allah est trois (ndlr, en référence à  la Trinité).
"Qu’Allah nous vienne en aide ! Je vous implore de diffuser cette photographie, car une sœur de Palestine a eu une vision du prophète d’Allah. Il s’écriait, mettant en garde sa nation contre leur consommation.
"Si vous ne diffusez pas ce message, sachez que c'est le diable qui vous en aura empêché."

Les commentaires ont immédiatement fusé sur Facebook et la dérision a été de mise.
Un internaute a par exemple proposé aux membres de ce groupe de consommer des croissants au jambon à la place !
Revenant sur ses recommandations, l’association a alors précisé qu’elle n’interdisait pas la consommation de tomates, mais qu’elle enjoignait de ne pas couper ces dernières dans le sens laissant apparaitre la croix.
La connerie n'a pas de limite. En voila une preuve supplémentaire.
Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
Cette tomate est absolument hors sujet, sans le moindre rapport avec cette entrée 133.
Mais il faut bien rire un peu.


07aou12  133C17
J'ai découvert il y a peu de temps et j'ai lu La Révélation d'Arès dans son édition 2009. Je l'ai trouvée dans la bibliothèque de mon grand-père mort l'année dernière.
À la page 4 j'eus la surprise de découvrir que ce livre n'était pas nouveau et avait été l'objet, depuis 1974 — 35 ans ! — d'éditions diverses, dont je n'avais jamais entendu parler. Je fus, étant étudiant, employé un temps à la bibliothèque de l'Université de Nanterre où je n'en entendis jamais parler et que je ne trouvai sur aucune liste.
Il me semble que cet ouvrage mériterait une diffusion beaucoup plus large que celle très limitée qu'il a aujourd'hui.
Ayant découvert votre livre, j'ai découvert votre blog (toujours page 4 de l'édition 2009) que je suis depuis quelques temps et j'ai lu hier soir votre entrée 133 "savoir".
Dans cette entrée vous parlez d'autorité. Vous y dites avec une assurance et une paix olympiennes: "Concernant La Révélation d'Arès ai-je le savoir ou seulement un savoir parmi d'autres ? J'ai le savoir. Je l'ai reçu en même temps que la Parole."
C'est la première fois, me semble-t-il (mais je n'ai pas une connaissance approfondie de votre blog, source énorme d'infomation vous concernant) que vous parlez avec cette autorité. Vous êtes d'une nature plutôt modeste comme cela ressort de vos très abondantes réponses aux commentaires depuis 2006.
Je devine sans mal que cette entrée est venue de votre clavier après trente-huit ans de l'assommoir des constestations et fustigations de toutes sortes qui ont traversé vos oreilles, vos yeux, votre cerveau, assené par tous ceux qui vous rejettent et qui sont certainement largement majoritaires parmi vos correspondants.
Je vois cette entrée comme une solennelle fin de non-recevoir de la contestion. Vous dites en somme: "Basta cosi ! Personne ne peut mieux que moi savoir ce que dit La Révélation d'Arès."
Cela ne fera pas taire les contestaires et ceux qui sans vous contester vraiment n'aiment pas votre manière de vous exprimer et probablement surtout n'aiment pas l'extraordinaire constance que vous mettez à défendre noblement votre cause.
Oui, je trouve noble votre écriture. À la bonté et à l'indulgence vous ajouter une fermeté étopnnamment cohérente chez un homme qui écrit aussi abondamment et diversement que vous sans jamais se contredire.
Je ne suis pas historien, mais je travaille dans un domaine proche de l'Histoire, et je pense que ce blog va intéresser mes collègues historiens au plus haut point. J'en ai rencontré un pas plus tard qu'hier soir, je lui ai parlé de vous. Il n'avait jamais entendu parler de La Révélation d'Arès et de son témoin. Mais le historiens ne travaillent que sur l'Histoire connue. Rares sont les chercheurs et les découvreurs dans leur domaine. Sans doute le CNRS, mais ils ont sûrement déjà pris contact avec vous depuis longtemps.
Édouard L.


Réponse :
Non, personne du CNRS n'a jamais pris contact avec moi depuis trente-huit ans.
Remarquez bien qu'il existe, paraît-il, un gros dossier me concernant aux Renseignements Généraux, mais en trente-huit ans je n'ai jamais vu, et aucun de mes frères ne m'a dit qu'il avait jamais vu, l'ombre d'un agent des Renseigements Généraux. On peut logiquement se demander ce qu'il y a dans ce dossier: Outre quelques tracts de nos missions, quelques bobards et rumeurs, pas grand chose, quoi !
Si la grandeur d'un homme se mesurait au poids de la contestations et surtout de l'indifférence qu'il suscite, alors je serais très grand. 99,9% de l'humanité me conteste et surtout m'ignore. Il n'est que de se rappeler que les années 1974, 1975 et 1976 La Révélation d'Arès, alors L'Évangile Donné à Arès (Le Livre ne devait s'y ajouter qu'en 1977), fut refusée par 47 éditeurs — refusée même "à compte d'auteur" — et que je dus l'éditer et la diffuser moi-même.
C'est toujours la  même situation aujourd'hui.
C'est une association: ADIRA (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès) qui se charge de cette tâche d'édition et de diffusion.
Notez bien que dans les années 1974-1976 j'eus, outre la surprise de découvrir que personne ne voulait éditer un texte aussi important que La Révélation d'Arès, la surprise d'apprendre qu'en France quantité d'ouvrages émanant de certaines personnes, groupes, partis ou même églises étaient également refusés, et depuis longtemps, par l'ensemble des éditeurs. Par exemple, le Parti Communiste Français, même à ses heures de gloire (quand 1 Français sur 4 votait communiste) avait toujours dû s'éditer lui-même: les "Éditions Sociales", ou l'Église Catholique avait dû se doter d'éditions maison comme "La Bonne Presse", "Bayard", etc.
Ce qui, me concernant, a rendu possible l'ignorance qu'on a de moi, c'est l'extériorité que j'ai toujours montrée par rapport à l'événementiel. Je n'ai jamais participé à aucun événement social, historique, etc. On ne m'a jamais vu dans des cortèges, des grèves, des meetings, etc., et cela pour une raison simple, c'est que La Révélation d'Arès elle-même prend ses distances avec tout ce que vous appelez l'Histoire dans votre commentaire. Ce n'est pas que je sois indifférent aux protestations, aux luttes, aux souffrances, aux dangers dans l'humanité, mais je sais que leur solution n'est pas dans les manifestations qui les dénoncent, mais elle est uniquement dans le changement de vie de chaque être, qu'on appelle pénitence, et dans le somme des changements de vie dont seulement peut résulter le changement du monde. Cette perspective me place et place tous mes frères en dehors des courants en vue actuels. Cela nous rend très peu remarquables en dehors de notre présence missionnaire dans la rue.
Certes, la question reste posée: Sous quelle forme les Pèlerins d'Arès peuvent-ils entrer en politique ? Je pense qu'une réponse convenable sera donnée un jour à cette question, mais il faudra évidemment changer quelque peu le sens donné aujourd'hui au mot politique. Pour l'heure notre mouvement traverse le désert de sa propre naissance, mais chacun réfléchit chemin faisant. Nous regardons l'Histoire depuis ses marges, sans y entrer, plongés à notre corps défendant dans la tâche difficile de notre accession à un état de pénitence assez remarquable pour être remarqué un jour. Il le sera et commence même à l'être.
Nous avons souci de garder, pendant tout ce temps de formation difficile, notre intégrité. Pour nous garder de la barbarie qui nous entoure, nous avons adopté cette prudence que le Père nous recommande (Rév d'Arès 35/10). Prudents à l'égard de toutes les idées et attitudes en vigueur, de toutes les idéologies (il y en a encore, larvées mais solides) et dogmatismes.
Aussi, mon entrée 133 que vous trouvez exprimée "avec une assurance et une paix olympiennes" est, à mes yeux, seulement marquée d'une très ferme prudence.
Ceci dit, nous avons besoin de frères. Venez nous rejoindre ! Notre local parisien est 32 rue Raymond Losserand.


07aou12  133C18
Un jour, mais je ne sais plus où, vous aviez écrit quelque chose comme:"Si La Parole est un Jardin, le prophéte en est le jardinier." Ceci en parlant de vos annotations.
Je crois, en effet, que vos annotations sont œuvre de ce jardinier que j'imagine avec un grand chapeau, ses outils à portée, les mains plongées dans la terre et qui connaît la vertu du fumier et des saisons.
Ce jardinnier du Père nous apprend à vivre ce Jardin qu'est La Parole.
Certains ennivrés par trop de savoirs avaient rendus ce Jardin étrange, sinistre par endroit et semblant si dangereux que, sans eux et leurs recettes ,nous ne pourrions que nous y perdre. Vous, vous nous Le rendez clair et odorant comme en un matin de printemps.
Puissions nous avoir la sagesse d'apprendre de vous, afin que le monde ne manque plus de jardiniers.
Philippe N. de la Vallée du Rhône


Réponse :
Nous sommes de vieux compagnons, mon frère Philippe. Je me souviens encore du temps où vous veniez à Arès avec votre guitare, celle avec laquelle vous chantiez pour faire la manche à la terrasse des cafés, je crois.

Vous n'avez jamais manqué d'être un soutien pour ma mission et je vous sais gré de cette très grande fidélité.
J'ai été, cette année 2012, ému de vous revoir à Arès faire votre Pèlerinage.
Merci pour ce très beau commentaire.


07aou12  133C19
Je trouve passionnante la question du savoir spécifique que vous portez en vous — Ta pante coûte (plus que) le(s) musée(s). (Rév d’Arès xxxvi/23) — car elle aborde un aspect du vécu prophétique, extraordinaire au sens plénier de terme.
Vous abordez ici entre autres aspects la question du savoir qui est passé en vous par l’expérience surnaturelle. "Le sens profond des phrases très courtes est perceptible au témoin simultanément: Tandis que j'écoutais, je comprenais tout. Le sens m'entrait par la poitrine ou par le cœur — pas par la tête —, par bouffées comme une fumigation parfumée (Michel Potay)."
Votre contact direct avec le Créateur vous a chargé d’une connaissance unique et a quelque part changé votre nature d’être humain ordinaire en "nature d’être humain prophétique", même s’il a fallu par la suite toute la pénitence pour métaboliser, fixer et même développer ce savoir.
Concernant la conscience collective vous écriviez déjà dans "Le Pèlerin d’Arès 1989": "Le prophète accède à une perception longtemps impartageable. À quoi lui sert-elle alors ? À ouvrir son esprit aux problèmes que l’absence d’une telle perception pose à l’humanité pour mieux l’enseigner. Dans le prophète Dieu a déposé un Message secondaire à la fois plus intérieur et plus pratique que la Parole, laquelle restera toujours plus ou moins immanente à l’Absolu. De ce Message les hommes auxquels est envoyé le prophète doivent se pénétrer clairement pour l’appliquer à leur comportement, sinon ils n’accompliront pas l’effort créateur que Dieu exige d’eux — Se sauver, c’est se créer."
C’est ce que n’ont pas perçu les commentateurs qui vous reprochent de mal interpréter La Révélation d’Arès. Ils la comprennent et la regarde à travers le filtre déformant de leur esprit en oubliant qu’une partie du Message de Dieu n’était pas verbale mais dans l’expérience elle-même, au delà des mots et au-delà de l’intellect.
C’est pourquoi le prophète acquiert cette perception spécifique.
En réalité, vous êtes le prolongement vivant des apparitions [de Jésus] et des théophanies et on peut considérer que d’une certaine manière le surnaturel d’Arès s’arrêtera seulement avec votre départ dans l’au-delà.
Il me semble que vous auriez énormément de choses à dire la dessus.
Cette entrée de blog est l’occasion importante de revenir sur certains aspects de votre savoir, de votre expérience, et de votre fonction prophétique qui nous échappe peut-être encore. Par exemple, lors des théophanies, si le Créateur vous a fait vivre ou montrer certaines choses, c’est pour apporter une connaissance transmissible, car vécue dans votre chair sur ces réalités.
Les lecteurs de La Révélation d’Arès connaissent bien la signification de certaines expériences que vous a fait vivre le Créateur, comme par exemple la chute dans les ténèbres glacées [Rév d'Arès 17/1-2], le défilé des spectres [à travers le jardin entre votre maison et la chapelle lors des théophanies], ou le voyage dans l’univers [vi/1-5], car vous en avez donné le sens.
Mais la signification et le sens d’autres expériences vécues par vous lors de ces mêmes théophanies restent difficilement perceptible. Seul vous en avez peut-être la signification réelle. Or, cette connaissance disparaitra avec vous. Même si certains de ces aspects vous paraissent surement anecdotique par rapport à l’essentiel qui est la pénitence et le redéploiement du bien dans le  monde, ils sont néanmoins important, puisque Dieu vous les a fait vivre, et signifiants. Rien de ce que vous avez vécu durant les théophanies ne peut être dénué de sens. [Ces événements sont] porteurs d’une connaissance, d’un savoir expérimental, qui échappe à ceux qui n’ont pas vécu cette expérience.
Je ne cherche pas non plus à rationaliser, car tout n’est pas forcément compréhensible ou transmissible. Voici au passage une ou deux  questions que je me pose quand je relie vos "Récits, notes et réflexions en présence de Dieu" (La Révélation d’Arès, édition bilingue 1995). Vous voyez un défilé de prophètes mais vous dites "Hommes ? Femmes ? Aucun sexe ; au bas du ventre rien que la peau ; pas de seins, ni d’homme, ni de femme... " ! Leurs corps sont donc différents de ce qu’ils avaient été sur terre ? Ou est-ce là simplement par pudeur ?  Quel sens donné à cette transformation physique dans l’au-delà si elle est réelle ? Durant le défilé des spectres [dans votre jardin] vous voyez des spectres qui semblent nus et qui "portent dans la main une assiette ou un plat, parmi eux une femme qui tombe et qui accouche en un instant, un spectre qui tombe et qui se fait dévorer par d’autres spectres qui ont l’instant de l’ingestion comme une brillance.". Surprenante et effrayante cette "vie physique" spectrale dans l’au-delà !
Au-delà de l’expérience théophanique il y a aussi des passages de la Parole (Bible, Coran ou Révélation d’Arès) qu’il serait passionnant de vous entendre développer, expliciter, clarifier, mis en relation avec d’autres passages, etc.
Dommage par exemple que vous n’ayez pas pu encore éditer la suite de l’article "La Pommeraie" ("Le Pèlerin d’Arès 1989). Ceci n’est pas un reproche, car je sais que vous avez tout tenté pour sortir de votre isolement et transmettre votre connaissance. Tout cela relève d’un savoir prophétique unique que vous nous faites partager depuis des années et des années et que vous auriez pu partager mieux encore, si vous aviez pu mener à bien le projet "Maison des Faucons".
J’espère que les lecteurs de votre blog auront sur un sujet aussi passionnant quantité de commentaires à faire qui vous donneront la possibilités de nous enseigner encore la Vérité et la "direction de certitude".
Que Dieu vous bénisse et vous donne longue vie encore !
 
Ton œil (a) le Feu ; l’homme voit l’Île Bleue (au) loin. (Rév d’Arès xiv/13)
Ton œil moud la lumière, (c)elle (qui) brûle la pierre ; tu vois la bulle dans le morio. Le fer bout dans ta main ; (cependant) ta main frise la fleur ; ta main (en) connaît le bord (et) le fond. (Rév d’Arès vi/2)
Ta dent est un grain ; tu entres dans le (grain de) charbon : l’orage (éclate) dans le charbon. Les maisons (alentour) coulent (comme de) la poudre ; l’homme fou fuit, (mais) l’asile fuit (devant lui). Le frère a sa face à Ma Face ; Je (lui) parle: "Ta fatigue est légère ; monte avec la voix de fer !" (Rév d’Arès vi/6)
(Mets) ton œil devant l’étoile ; (al)long(e) ton bras ! Ton bras brûle (comme) la laine, Je (te) tire (à Moi). (Rév d’Arès xxviii/24)
Vois tes os (qui) restent (en‑)bas ! (Rév d’Arès xxviii/25)        
Ton ventre n(e s)’ouvre pas, ton œil court autour. Dors, il court (encore) autour (Rév d’Arès xxxi/11)

Daniel C. d'Aquitaine


Réponse :
Je vais vous décevoir, mais je n'ai pas d'explication de la désexualisation des prophètes qui défilèrent, couchés et comme endormis, devant moi lors de la deuxième théophanie, le 9 octobre 1977.
Pour dire vrai, cela ne me soucie guère. Je n'y pense jamais. Ma pénitence ne sera pas meilleure et je ne serai pas plus sûrement sauvé, parce que je saurai pourquoi tout poil et tout signe sexuel avaient disparu des corps que je vis défiler.

Vous me rappelez un frère qui me quitta, irrité, un jour de Pèlerinage des années 80, parce qu'à sa question: "Est-ce qu'Adam était de race blanche, noire ou jaune?" je répondis: "Je n'en sais rien et je m'en fiche complètement." Je ne vous crois pas du tout, heureusement, aussi superficiel que ce frère que je n'ai jamais revu, mais votre question a quand même une parenté avec la sienne.,

Un jour un moine répondant au doux nom de Malunkyaputta dit au Bouddha: "Il y a des questions que le Bienheureux (Bouddha) n'explique pas. Je n'apprécie pas cela.." Le Bouddha lui répondit: "T'ai-je jamais dit, quand tu es venu à moi, que je t'expliquerais ces questions sans réponses?" "Non, répondit Malunkyaputta. "Conserve donc dans ta mémoire ce que je t'ai expliqué comme expliqué et que ce que je ne t'ai pas expliqué comme non-expliqué... parce que ce n'est pas utile, ce n'est pas fondamentalement lié... au chemin du Nirvana."

Je vous réponds la même chose avec d'autres mots, mais dans le même esprit.
Contentez-vous de ce que je vous ai fait savoir et croyez que ce qui viendrait en plus n'a pas d'utilité directe pour votre pénitence et votre moisson, mon frère Daniel. Ce n'est que curiosité, pas illégitime, mais superflue.
C'est comme la prière de glorification et la prière de supplication. Elles ne sont pas interdites, mais elles ne servent à rien.
La gloire du Créateur lui est intrinsèque ; il ne sert à rien de la rappeler, d'une part. D'autre part, il y a des millénaires que l'homme supplie mais cela ne lui sert à rien, car il vit toujours dans la souffrance, la peur et l'incertitude. C'est au fond de lui, dans ses extraordinaires possibilités de restaurer l'image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26-27), dans la pénitence, qu'il trouve son changement de vie, la grâce et son salut.


07aou12  133C20  
Je souhaite répondre aux frères ou sœurs qui veulent présenter la Parole sans les mots entre parenthèse ou annotations, etc.
(Comme) le Bon donne la Parole, tu (la) donnes.
Le Père est la compassion. Il sait que nous ne comprenons presque exclusivement qu’en bruit.
Il demande donc à Son Prophète de faire ainsi pour rendre la Parole plus compréhensible à tous.
Mouhamad a parlé la voix face à l’aurore. Jésus a parlé en bruits, mais ne compte pas les bruits.
À mon sens, Mikal parle la voix face à l’aurore et en bruit.
Je pense que nous devons faire de même pour ceux à qui nous nous adressons.
Une [personne de ma] connaissance m’a dit un jour que lorsque l’on écrit, c’est pour les autres. Il faut y penser avant d’écrire. Nous sommes des moissonneurs du Père. Je pense que nous avons la responsabilité de transmettre la Parole pour qu’elle soit accomplie, donc [de la façon] la plus compréhensible possible. Nous avons la responsabilité aussi de transmettre l’amour du Père avec nos propres compassion et amour. Il nous faut aimer ceux que nous moissonnons et l’amour du Père doit nous unir.
Il a choisi Mikal, nous devons faire confiance au prophète pour honorer Dieu et la confiance qu’Il a mise en lui.
Je pense que frère Michel a besoin de cette confiance pour avancer et de notre tendresse de frères et sœurs pour aplanir ses difficultés et apaiser ses souffrances.
Nous avons besoin de ses paroles entre parenthèses, de ses annotations, de ses conseils, de son bruit pour aller au bout de notre mission de moissonneur, en toute confiance nous aussi.
Pour moi, nous ne le confondons pas avec Dieu. Il est le frère aîné des prophètes que nous sommes à notre tour appelés à devenir. Engageons-nous avec amour et sérénité dans la moisson pour que soit accomplie la Parole.
Merci à vous, frère Michel, nous vous faisons confiance et recevez tout notre amour.
Ghislaine de Loire-Atlantique


Réponse :
Il m'arrive souvent de parler en bruit, de raconter des petites histoires, des blagues, de parler de la pluie et du beau temps, de toutes sortes de choses qui sont bruit, mais bruit dans Le Livre a un sens nocif plus précis. À cette nocivité du bruit il peut m'arriver de m'exposer et c'est pourquoi le Père m'avertit, comme vous le rappelez: Le Bon parle en bruits... Ce qu'il fait tu le fais (Rév d'Arès ii/19), mais il me dit aussi par ailleurs et surtout: parole de Mikal  Ma Parole (ii/12) et Ta parole est Ma Parole, Justice de juste (xxxi/10).
Je crois que mes annotations de La Révélation d'Arès sont, pour leur grande part, le développement juste de la Parole même du Père, même si par-ci par-là elles contiennent aussi du bruit, comme le Bon (Jésus) le fit, parce que la parole d'un homme, serait-il prophète, ne peut pas ne pas être ici et là mêlée au verbe quotidien et aux erreurs qu'il peut commettre, bref, un verbe pas toujours très spirituel. Notamment, le Bon alla à Jérusalem, s'exposa ainsi au grave danger que présentait pour lui la puissance religieuse, et en parla trop, faisant du bruit autour d'une grave hardiesse qui allait dramatiquement interrompre sa mission. Si dramatiquement que le Père dut le ressusciter quelque 40 jours avant son ascension pour que sa mission ne fût pas complètement anéantie. Mais ceci n'est qu'un blog, pas vraiment l'endroit pour développer ce sujet.
Ma mission est par moments une navigation difficile entre bruit et parole.

Raison pour laquelle je m'efforce de rester en équilibre sur le fil de la prudence.
Mais, sous réserve de cette précision, votre commentaire est correct. Merci pour lui, car de toute façon ceux qui me reprochent mes annotations en y décelant peut-être ici et là un bruit ne peuvent en aucun cas les remplacer par leurs interprétations. Dans son imperfection la parole de Mikal est irremplaçable ; elle est bien la Parole du Père.


07aou12  133C21
Je n’ai jamais compris que l’on puisse accueillir La Révélation d’Arès sans accueillir le prophète qui lui est corrélatif et dont la charisme est confirmé à moult reprises par le Père Lui-même.
Oui, frère Michel vous avez le savoir.
Vous avez le savoir essentiel, le savoir qui communique la dynamique de vie. Tu (leur) donnes la Vie, dit le Père durant Sa Théophanie (xix/26).
La Vérité selon La Révélation d’Arès n’est pas une construction doctrinale ou une représentation figée du monde, mais un mouvement transformateur: le changement (Rév d’Arès 28/7).
Vous avez le savoir essentiel, celui qui nous communique le mouvement et nous maintient dans la direction de certitude. C’est peut-être ce que ne sentent pas ou ne comprennent pas ceux pour qui le savoir est accumulation de mémoire, cette lourde mémoires des siècles qui nous empêche de créer le nouveau.
Le savoir que vous nous communiquez est finalement le seul savoir décisif, non le savoir qui nous tourne vers le passé, mais celui qui ouvre devant nous un autre possible, celui du Bien et du Bonheur. De quoi d’autre avons-nous besoin ?
Comme cette vérité simple est longue à entrer en moi, qui suis un intello et un cérébral indécrottable… quoique bien moins depuis que je travaille la terre !
Je suis heureux de vous avoir revu cet été au Pèlerinage, frère Michel.
Malgré mon cheminement chaotique, et les difficultés que j’éprouve parfois pour vous suivre, je sais que vous nous montrez la voie droite. Merci.
Thierry de la Drôme des collines


Réponse :
J'ai été également heureux de vous voir faire ce long Pèlerinage à Arès en juin.
Je souhaite que vous y ayez puisé le Feu de la pénitence et de la moisson.
Je ne crois pas que vous soyez un "intello" — en tous cas, pas ce que j'appelle un intello —, mais un "cérébral", oui.
Cérébral vous l'avez été par un besoin de vous emplir le cerveau d'idées, d'images et de sensations de toutes sortes. Cet afflux a fini, par moments, par y créer un embrouillamini. Vous avez notamment eu besoin d'élargir votre pensée à la religion, à des raffinements de toutes couleurs et formes. C'est ce qui a causé à votre foi arésienne cette instabilité. Vous avez notamment cherché à l'enrichir en croyant trouver dans un passé révolu (tel le site d'Internet que vous managiez et managez peut-être toujours) l'avenir que représente La Révélation d'Arès. On ne peut pas mêler le passé, forcément gras et riche, mais aussi mort qu'un réfrigérateur plein qui sera consommé demain, et l'avenir forcément maigre et pauvre puisqu'il n'existe encore que sous les formes larvées de nos pénitences squelettiques, mais pleines de vie. Elles se muscleront, s'innerveront, se mettront à bouger en tous sens et le monde surpris dira: "Mais d'où sortent-ils, ceux-là ?"..
D'ailleurs, vous le dites dans ce commentaire: Mon savoir "ouvre devant vous un autre possible," un autre avenir.
Un "autre avenir" est forcément maigre puisqu'hypothétique. C'est la difficulté évidente de notre mission, qui ne peut pas offrir de recette concrète, qui ne peut que dire en substance: "Changez vos vies d'abord. Le concret viendra ensuite comme un besoin et une conséquence de ce changement."
Oui, notre mission est ingrate, difficile, parce que vide de perspectives concrètes bien grasses, mais ralliez-la et nos perspectives auront gagné une molécule active... et vous y gagnerez votre salut.
Notre Créateur ne cesse pas de créer et de nous faire partir et repartir pour avancer. Rejoignez ce mouvement.


07aou12  133C22  
Je meurs quand je vois vivre le monde.
Je me serais suicidé si je n'avais pas trouvé La Révélation d'Arès.
La Révélation d'Arès m'a sauvé. La corde était déjà fixée à une poutre de mon grenier. J'avais trouvé sur l'Internet la bonne manière de faire un nœud coulant infailliblement et très rapidement étrangleur. Et puis je suis tombé sur ce livre qie j'avais acheté dix ans auparavant, qui traînait dans ce grenier justement, pas lu. Je l'ai ouvert et je n'ai jamais passé ma tête dans le nœud ensuite.
Mais je reste un homme blessé de devoir vivre dans l'Histoire d'une humanité sans sentiments nobles, cruelle et surtout, oui surtout... con, con, con, con, con !
Je lis La Révélation d'Arès, mais je n'ai pas encore fait le pas vers une mission. Pas même vers la pénitence... Enfin, un tout petit peu quand même, mais je la fais comme un pauvre trouffion pris dans les barbelés de ce monde.
Je vis dans une attente messianique qui est plutôt une sorte d'effroi tremblotant devant le monde.
Aidez-moi, aidez-moi ! Je suis allé voir un psychiatre, mais ces gens ne comprennent rien, ne savent rien... Ce sont des vétérinaires de l'espèce humaine vue comme animale. Ils sont même dangereux. C'est d'ailleurs à la suite de ma visite chez un psychiatre que j'ai décidé d'en finir.
Ne me croyez pas fou, ni même fragile. Quand je décidai de me suicider, c'était une décision réfléchie et ferme.
Franchement, qu'est-ce que nous pouvons attendre de sublime en ce monde qui a perdu toute vie spirituelle? Si un psychiatre n'a pas la vie spirituelle, qu'est-ce qui reste à ce boucher ? Une cervelle à vendre après l'avoir remplie de drogues.
J'étais un chien, qui fuyait le psychiatre-vétérinaire, et La Révélation d'Arès m'a arrêté de sa Main salvatrice.
La lecture de votre blog me fait beaucoup de bien.
Continuez ! Vous n'avez pas idée de ce que c'est bon de trouver un homme, un vrai homme, avec une belle plume au bout du bras. Continuez de me donner la vie !
Gilles Q.


08aou12  133C23  
Ce que j'aime dans La Révélation d'Arès, c'est sa dimension matérialiste.
Ce que, en conséquence, je n'approuve pas dans ce que vous appelez votre "savoir", c'est d'ignorer cet aspect.
Pour cette raison des hommes se lèveront contre vos thèses.
La Révélation d'Arès sera, sous cet angle une cause de discorde, en tout cas de divergences de vue, et vous le savez.
Robert A. de Champagne-Ardennes


Réponse :
Il est faux que j'ignore ce que vous appelez la "dimension matérialiste" de La Révélation d'Arès.
Le Père, au Nom de Qui Jésus me parla en 1974, parle lui-même des matérialistes et aux matérislistes en disant:
J'ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne me connaissaient plus dans les masques qu'on m'avait façonnés... Ils ne prononcent pas Mon Nom, ils n'écoutent pas Ma Parole, beaucoup me haïssent, mais cela ne leur sera pas reproché, parce qu'on les avait scandalisés. L'abusé devient prudent..." (28/3-5)
Et je rappelle, pour ma part, assez souvent cet autre passage de la Veillée 28, qui accrédite l'action des matérialistes pour établir la justice du monde: Avec tes frères des steppes [parabole pour le monde matérialiste et incroyant], ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité. Mieux vaut qu'elle s'établisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon Nom règne ce que J'ai en horreur (28/10-11). Ce sont d'ailleurs ces versets qui nous portent à réfléchir sur une entrée des Pèlerins d'Arès en politique, qui se fera peut-être un jour, sous réserve de changer le sens actuel du mot politique, comme l'évoque ma réponse 133C17.
Mais le Père dit: "Avec [= parallèlement à] tes frères des steppes." Il ne dit pas que les frères de steppes entreront dans le petit reste. Raison pour laquelle, si vous relisez "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas", je fais une distinction entre petit reste et reste.
En d'autres termes, tout homme qui aime son prochain sans distinction, qui pardonne les offenses, qui fait la paix, qui recherche l'intelligence du cœur et se rend libre de tous préjugés, est un pénitent sans le savoir et contribue au changement du monde (28/7), qu'il soit croyant ou incroyant, matérialiste ou non-matérialiste.
Maintenant, si vous dites que La Révélation d'Arès est matérialiste, point final, vous vous trompez complètement. Elle reconnaît, ce qui n'est pas la même chose, la co-existence heureuse de tous les hommes du temps qui vient (30/13), matérialistes et non-matérialistes, mais elle garde d'un bout à l'autre une dimension transcendante, transfigurante, en parlant de l'âme, du péché, de la vraie piété, du Jour de la résurrection, etc. Cette Parole implique sans ambiguïté  que tous les matérialistes et incroyants, devenus ainsi parce qu'ils ont été scandalisés, retrouveront un jour la foi et leurs rapports heureux avec leur origine divine et sacrée.
Si vous entendez par matérialiste que La Révélation d'Arès répond à la thèse d'Engels, le célèbre compagnon de Marx, qui prétendit que la pratique messianique de Jésus était bien une pratique révolutionnaire, en dernière analyse une pratique de lutte des classes, et que seules des circonstances historiques l'avaient empêché de faire triompher le prolétariat, je vous dis: Vous vous trompez tout comme Engels se trompa.


08aou12  133C24  
Je trouve sur Facebook un site qui se présente ainsi :

"Cette page se propose d'analyser progressivement les relations entre le texte nommé "Révélation d'Arès" et sa traduction pratique actuelle.
"L'Observatoire n'est ni arésien ni anti-arésien mais comme son nom l'indique se situe à la distance nécessaire pour voir et comprendre.
"Ce regard extérieur manque au fait arésien.
"Pour qu'il ait quelque utilité, il sera nécessairement critique, mais sans aller plus loin qu'exposer ce que la raison libre inspire."

J'ai d'abord pensé que c'était vous, frère Michel, qui aviez ouvert ce site anonyme pour explorer l'horizon de toutes le pensées possibles à propos de La Révélation d'Arès, et puis je me suis dit: Non, ce n'est pas le genre de Frère Michel d'agir de façon anonyme pour sonder les opinions sur La Révélation d'Arès.
Je garde quand même un doute. Est-ce vous qui avez ouvert et Observatoire d'Arès ?
Si ce n'est pas vous, qu'en pensez-vous ?
Un Thierry d'Île de France


Réponse :
Je n'ai jamais entendu parler de cet Observatoir d'Arès.
Comme vous l'avez bien vu, ce n'est "pas mon genre d'agir de façon anonyme pour sonder les opinions sur La Révélation d'Arès."
Si cet Observatoire d'Arès est anonyme, il ne m'intéresse pas. J'ai un nom et j'écris ou parle sous mon nom: Michel Potay ou parfois Frère Michel. J'ai un visage, un regard, une voix, et j'aime parler les yeux dans les yeux.
Les propos anonymes sont pour moi sans intérêt, parce que dans cette génération il n'existe pas d'entités neutres et que derrière chacun il y a une culture, un cadre d'idées, une genèse, un âge, une imagination marquée, une expérience ou une souffrance, oire des intérêts, une idéologie, une religion, etc., et que l'intérêt d'une opinion est la marque de ses origines, un visage, une vie. Sinon, les idées anonymes dont on ne sait à qui et à quoi elle sont reliées, à quoi voulez-vous qu'elles servent?
Je ne réponds pas aux anonymes sauf rares exceptions quand je sens derrière le message un rigolo qui est pour moi l'occasion d'une billevesée (il faut bien rire un peu), ou une timidité excessive, ou quelqu'un que je connais et à qui je réponds parce que je connais les raisons sociales de son anonymat.
Celui ou celle qui a écrit "Ce regard extérieur manque au fait arésien" ne lit pas beaucoup mon blog où je fais figurer l'éventail de toutes les opinions qui me parviennent sauf celles, nombreuses, qui font double emploi, ou qui s'éloignent beaucoiup trop, par des dithyrambes comme par des injures ou des menaces ou par des développements hors sujet, de l'objet de ma foi et de ma mission qui restent le fond de mon blog.
Alors, non, pour résumer, ce n'est pas moi l'auteur de ce site et je n'y participe pas.

REMERCIEMENTS CHALEUREUX
à tous les frères et sœurs qui m'ont offert
un iPad pour mon 83ème anniversaire
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Ils sont nombreux, comme l'indique la charmante carte accompagnant le cadeau,
et je ne peux pas remercier chacun et chacune individuellement.
Le temps me manque pendant ce Pèlerinage 2012.


Je n'ai pas personnellement l'usage de cette tablette, outil merveilleux de consultation,
mais pas conçu pour le travail. Or, j'ai peu de curiosité pour l'Internet, mais je travaille beaucoup.
Notamment mes eMails, quotidiennement abondants en français et en anglais, demandent des réponses élaborées pour lesquelles l'ordinateur, ses word-processings, son clavier, son écran sont mieux adaptés.
Mais la sœur Christiane, mon épouse, va pouvoir consulter mon blog et les réseaux sociaux auxquels je participe hors de son bureau et jusque dans sa cuisine et à sa table de repassage
et se réjouit de disposer de ce bel écran tactile qui grossit et réduit le texte d'un mouvement des doigts.
Sœur Christiane associe donc sa reconnaissance à la mienne. Encore merci !

09aou12  133C25  
Votre entrée confirme ce que, faible lumignon immobilisé dans la glace du monde, je commençais à comprendre (Rév. d’Arès xLiv/8). Vous nous rappelez avec force le rôle du prophète. Vous soulignez combien le miel (Rév.d’Arès xxii/4) avec lequel vous avez complété les mots entendus lors des théophanies est important pour que cette nourriture soit digeste à nos êtres conditionnés.
Je dois reconnaître que lire Le Livre [2ème partie de La Révélation d'Arès] sans lire les parenthèses m’est déjà passé par la tête comme si je pouvais prétendre (Rév. d’Arès 32/7) avoir les capacités d’en comprendre le sens sans passer par la parole du prophète qui en a reçu le Fond en même temps que le son.
Heureusement, je me suis toujours gardé de mettre cette idée à exécution me sentant bien incapable d’en tirer le bénéfice que vos paroles y ajoutent.
En lisant les commentaires de frères et sœurs rencontrés à Arès cet été ou ailleurs, je suis touché d’y lire comme en écho une part de vos enseignements (Rév. d’Arès xvii/6). En les lisant, j’avais l’impression d’entendre le chant (Rév. d’Arès xLxii/8) de leurs âmes qui cherchent et aspirent à laisser entrer en eux la Parole comme vous nous l’enseignez tout en conservant leur liberté et leur vibration personnelle. Cela permet d’entendre par des mots différents le même Fond, ce qui est très touchant et inédit pour moi.
Je prends conscience que nous sommes les réceptacles de la Parole (Rév. d’Arès xiii/8) et de vos enseignements dont le tout forme le vrai savoir, celui qui nous parle et nous conduits dans le lacis des vanités (Rév. d’Arès 4/3). Nous avons comme mission de transmettre à notre tour la Parole dans la pureté de vos enseignements (Rév. d’Arès xvii/12) pour y nourrir ceux qui se sentiront appelé par Elle (Rév. d’Arès 20/2).
Le savoir, la connaissance, me font penser à l’arbre dans le jardin d’Éden (Genèse 2/9 et Rév. d’Arès xiv/1).
Nous sommes les fruits, notre libre arbitre nous permet de nous détacher de ce savoir, mais le Père nous prévient: Pars, tu ne reviens pas (Rév. d’Arès xxiii/13).
Trois fois le jour, une fois la nuit (Rév. d’Arès 12/5),
nous sommes appelés à replacer en nous la Parole pour l’accomplir (Rév. d’Arès 35/6), à choisir en conscience de rester relier à l’Arbre pour permettre à la sève, la Parole, de nous irriguer et de nous fertiliser (Rév. d’Arès 23/5).
Je joins une image réalisée cet été après mon passage à Arès qui montre le bâton de lumière, le clou (Rév. d’Arès ii/20) que nous pouvons laisser entrer en nous par la Parole, le savoir que le prophète nous rend compréhensible.
Louis-Marie de Belgique

Bmaton de Lumière et Chant


09aou12  133C26  
Dans votre réponse au commentaire 133C4 vous décrivez Internet comme "Le meilleur instrument de mensonge et de faux-semblant que l'homme se soit donné".
Si vous avez raison dans un sens, je ne considère cet instrument que comme un instrument, c'est son utilisation qui est importante, comme toujours.
Un couteau peut servir à tailler du bois ou à commettre un meurtre selon la volonté de celui qui l'utilise.
Donc l'Internet n'est pas un mal en lui-même, ni un bien d'ailleurs, il est neutre.
Il est vrai, que ce qui peut faire mal, c'est que tout y soit mis en lumière, les pires atrocités comme les meilleures choses, les pires mensonges comme les plus sublimes vérités..
En somme, tout ce qui fait et défait l'humanité, mais qui ne parvient à notre connaissance que maintenant par le biais de ce média qui littéralement met en lumière (porte à nos yeux) les défauts et qualités des hommes.
Nous sommes dans le temps, ce temps-ci précisément.
En ce sens, Internet est outil de changement du monde en dévoilant, crûment parfois, les horreurs du monde: Le noir tourne pour la Lumière; il sème le sel (pour voir) clair.(Rév d'Arès xxviii/12)
Mais n'est-ce pas par cet outil que Dieu peut aussi faire connaitre Sa Parole et Son Dessein ?
Vous en êtes le parfait exemple vivant !
Internet peut aussi véhiculer du bien et du beau, comme le monde peut l'être aussi.
Je ne pourrais pas physiquement me joindre au Pélerinage, mais soyez sûr que mes pensées vous accompagnent.
Olivier G.


Réponse :
Vous vous trompez, mon frère Olivier. L'Internet n'est qu'un très piètre outil de mission, quasiment nul.
Peut-être n'avons-nous pas encore su l'utiliser à des fins apostoliques, mais nous avons parmi nous un certain nombre d'informaticiens professionnels  Je laisse chacun d'eux libre de faire ce qu'il veut comme il le veut — je ne connais pas tous les sites créés par des frères ou des sœurs —, mais je ne crois pas que notre échec sur l'Internet vienne de l'ignorence ou de la maladresse.
En fait, c'est peut-être vous qui utilisez le bon qualificatif: "l'Internet est neutre." De l'Internet il ne sort pas grand chose, à moins peut-être qu'on ait quelque chose à proposer d'autre que des idées et des espérances.
Certes, mon blog attire des regards, assez nombreux et, je l'espère, des cœurs nouveaux, mais la plupart en restent à leurs commentaires sympathiques et ne se montrent pas.
La mission reste essentiellement celle de la rue et surtout, par-dessus tout, celle de la librairie, raison pour laquelle nous avons un réseau de diffuseurs en librairie de mieux en mieux organisé.
L'internet me permet de toucher mes frères et sœurs par le biais de mon blog, mais cela ne fait guère plus que ce que je faisais déjà, et fais toujours, par la poste.
Donc pour moi — je ne peux parler que de mon expérience propre — l'Internet n'est pas un l'outil de la diffusion des idées et des espérances.
Par contre, l'Internet permet, hélas, une diffusion moins difficile du mauvais: des mensonges, de la haine, des bobards ou tout simplement de la contestation, plus écoutés parce que le commun, médiocre, aime l'exécration croustillante, celle dont les media aiment tirer profit. Sans creuser devant notre mission des abîmes catastrophiques cette activité négative sur l'Internet fait quand même à notre mission un tort hors de proportion avec le nombre minuscule des détracteurs de La Révélation d'Arès qui s'activent sur l'Internet. Des sites comme infosectarès.ou anonymous, gérés par un seul bonhomme qui leur consacrent un temps énorme créent évidemment des difficultés imméritées à des centaines de missionnaires dévoués.
C'est là le côté le plus pernicieux d'Internet pour nous, une nuisance que rien jusqu'alors n'avait permis d'atteindre: La faculté que le web offre à un seul de paraître légions (Marc 5/9).
Depuis hier soir, 8 août, je me suis installé sur facebook sous le nom de "Révélation d'Arès", pour contrecarrer un nouvel adversaire — seul et unique auteur et participant anonyme de son site, mais parlant au pluriel: "nous" — qui s'y est installé sous le nom de "L'Observatoire d'Arès", parce que je ne veux pas voir se répéter l'apathie ou le nonchaloir de mes frères face à infosectarès il y a déjà des années. Il faut répliquer sans haine, ni méchanceté, ni grossièreté, mais avec la dernière fermeté et sans retard à ceux qui empêchent l'expansion de notre prophétisme.
Notre mission dans une assemblée naissante sans alliés naturels, parce qu'elle ne ressemble à rien d'existant aujourd'hui, et pour l'heure sans autres arguments que ceux de la foi, n'est pas sans faiblesses; mais celles-ci ne peuvent justifier les attaques qu'elle subit. Nous devons passer ce cap difficile.
Donc, pour l'heure, je vois beaucoup, vraiment beaucoup de côtés négatifs à l'Internet.


11aou12  133C27  
Bien sûr que vous avez "le savoir", le savoir métaboliquement lié à la Parole qui vous a été délivrée en des circonstances qui ont, en plus (ou à cause même de ce don de compréhension non intellectuelle), profondément éprouvé votre chair.
Comment sans ce savoir qui n’est ni connaissance triviale ni Connaissance, puisque Dieu dit : À Moi la Puissance et la Connaissance; à toi la mesure, la patience et la piété. (Rév d’Arès 39/3) auriez vous pu écrire des textes aussi novateurs, spirituels et pratiques (applicables) que ceux qui occupent les centaines de pages de vos annotations des différentes éditions de La Révélation d’Arès, de la revue du Pèlerin d’Arès trimestriel ou annuel et aujourd’hui des entrées mensuelles de votre blog et des réponses quotidiennes que vous y donnez ?
Bien sûr que vous avez le Savoir (j’y mets un grand S), cela crève les yeux de celui ou de celle qui veut bien abandonner son canoë à ce fleuve impétueux qu’est la Parole et écouter cet écho du timonier qui "sait" où il faut passer, où il faut pagayer, où il faut dériver, un écho apaisant, galvanisant, formateur, révélateur.
Sans cette conduite, sans la force et la prudence constamment vigilantes du prophète qui "sait", parce qu’il a été transformé par la rencontre du Père et de Son Messager et parce qu’il s’est lui-même transformé par la pénitence, application quotidienne à sa propre existence de cette Parole qui vit en lui, beaucoup d’entre nous, sinon tous, auraient brisé l’embarcation de leur foi sur les rochers de l’orgueil, de l’erreur, de la démesure, de la désespérance.
Mais si s’abandonner à la Parole de Dieu peut paraître relativement simple, puisque c’est l’effet d’un choix souverain que l’on aménage toujours selon une compréhension qui nous arrange, se laisser conduire par les conseils et les explications d'un prophète vivant et Fort (Rév d’Arès 26/7) est tout autre chose, parce que ses explications et conseils nous prennent souvent à contrepied de notre compréhension ou de notre ignorance. Son savoir met en évidence d’une manière salutaire, mais assez crue notre défaillance devant la Parole, notre erreur, notre imperfection, bref, le chemin qui reste à parcourir plutôt que le chemin parcouru.
Et l’on se dit : "Eh bien, ce n’est pas encore ça. Il faut que je travaille encore ça, ça ou ça..."
Dans ces temps de connaissances "populaires" où les ignorants et les impulsifs parlent souvent plus haut, plus longtemps et d’une tribune plus en vue que les réfléchis, dans ces temps où toute parole doit être prouvée, validée, cautionnée par un diplôme, une autorité, une renommée, accepter qu’un homme vous dise en gros: "L’explication que je vous donne est la bonne et je la tire de mon infaillibilité prophétique ; écoutez moi !", même s’il le dit avec courtoisie, humilité et pédagogie, cela bouleverse longtemps nos repères et les bases même de notre raison, car cela va totalement à contre-courant de tout ce qui est aujourd’hui enseigné sur la liberté de pensée, d’opinion, d’expression.
D’où les vagues régulières de contradicteurs et d’interprètes "sauvages" qui vous apostrophent, mais aussi les vagues régulières (de plus en plus rares, heureusement) de discussions (Rév d’Arès 15/6) intérieures qui apostrophent notre fidélité.
Il nous faut passer de la puissance illusoire de la pensée vide à la faiblesse balbutiante de la pensée fécondée et féconde.
Suivre un penseur infaillible dans son existentialisme prophétique, c’est le rappel de la première partie de votre entrée, comporte un paradoxe difficile à vivre, mais prometteur, et c’est la seconde partie de votre entrée qui souligne cette promesse.
Se soumettre à votre réflexion comme à la Parole peut donner l’impression d’abandonner sa liberté de pensée et même de décision ; c’est ce que peuvent nous reprocher les antisectes ou simplement ceux qui rejettent La Révélation d’Arès, en nous traitant de "béni-oui-oui".
Pourtant cette soumission est libératrice, car elle est soumission à la voie droite et dynamique de la pénitence et de la moisson (dont vous connaissez le sens juste) et qui font de la liberté et de la responsabilité du pénitent et du moissonneur les bases d’un projet de bonheur individuel et universel.
Alors que nier toute soumission, ce qui donne l’impression infantile de ne suivre que sa propre volonté, c’est en fait suivre le monde et se soumettre à une errance canalisée par un labyrinthe dont les murs sont invisibles, mais terriblement contraignants et… mortifères par l’immobilisme qu’ils engendrent.
En bref, mieux vaut vous suivre et se soumettre à Sa Parole (Rév d’Arès 4/12) qui passe aussi par la parole de Mikal (Rév d’Arès i/12, xxxi/10) et réaliser le Dessein du Père qui est liberté d’être heureux, plutôt que défendre farouchement une indépendance de pensée et jouer le jeu du monde qui est liberté de jouir et de mourir du monde.
Puisqu’on "pense toujours par soi-même" que ce soit plutôt en se nourrissant de la bonne pensée (Rév d’Arès xxxviii/2) qu’en criant de faim sur les landes (Rév d’Arès 5/4). Cette bonne pensée, l’ayant faite nôtre, nous pourrons la restituer à nos frères et sœurs de demain et les en nourrir à notre tour.
Desiderius Faber


11aou12  133C28  
J'ai remarqué que l'image avec laquelle vous illustrez votre entrée 133 est une sorte de griboullis comme un crayon ou une craie de couleur parti en hélice sur un papier ou un tableau noir. Je lis cette image comme une représentation de la difficulté de cerner le savoir, même si vous l'avez et si vous l'exposez sans arrêt et de toutes les manières possibles pour que nous le comprenions bien.
C'est vrai que quand on lit La Révélation d'Arès quelque chose s'embrouille dans la tête. C'est mon cas, en tout cas.
Il y a indiscutablement contradiction à peu près complète avec la Bible et plus encore avec le Coran selon moi.
Vous devez être conscient de cette contradiction depuis très longtemps et je pense que cela explique votre exceptionnelle ténacité à reparler et reparler sans cesse du sens de La Révélation d'Arès depuis... peut-être pas trent-huit ans, parce qu'au début vous cherchiez aussi, mais bien trente-cinq ans, depuis les théophanies [1977].
En fait, contradiction n'est pas vraiment le mot. La Révélation d'Arès est autre chose. Elle nous ramène à quelque chose qui a dû se dire il y a longtemps et qui s'est perdu.
Votre savoir est donc primordial. Vous avez raison de la souligner mais j'ai encore du mal à m'y faire.
Jean-Michel d'Île de France


Réponse :
La question que soulève votre commentaire est une de celles qui trouble profondément un grand nombre de lecteurs de La Révélation d'Arès qui perçoivent cette "contradiction" ou cet "autre chose" qu'on y trouve face aux Écritures connues. Nous savons que c'est un écueil pour certains qui hésitent à faire passage à cause de cela.
C'est bien pourquoi j'ai appelé La Révélation d'Arès Révélation au lieu de l'appeler, par exemple, Rappel comme Observatoire d'Arès (facebook) pense que j'aurais dû le faire. Comme vous dites, Jean-Michel, La Révélation d'Arès nous donne une Vérité qui fut sans doute révélée il y a très longtemps, mais qui avait disparu.
On peut simplement se demander, par exemple, pourquoi la société chrétienne des premiers siècles a développé une façon de croire et de vivre sa foi très différentes, ou même inverses, comme a dit Jacques Ellul qui parla même de subversion, de l'ancien testament et du monde juif du temps de Jésus qui lui-même était un juif pratiquant.
C'est donc avec raison — et ce fut pour moi un assommoir à l'époque — que La Révélation d'Arès reproche en somme à la chrétienté — aux église chrétiennes, j'entends — d'avoir dogmatisé tout un ensemble d'idées et de choses qui n'étaient nullement contenues ni dans le judaïsme de Jésus ni même dans le contenu de son enseignement qui réformait ce judaïsme.
Il m'arrive de dire à des personnes: "Nous sommes des juifs, en somme," et les voyant médusées, j'ajoute vite: "Des juifs réformés qui relisent la Torah comme Jésus la lisait en la corrigeant des livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui l'avaient encombrée: "Vous avez entendu dire: Fais ceci, eh bien moi je vous dis: Non, fais cela ! (Sermon sur la Montagne)."
C'est aussi pourquoi La Révélation d'Arès implique, sans avoir à prononcer le mot reliugion, un rejet des religions, parce que les religions sont des pratiques et que les pratiques, partout, deviennent critères de vérité à la place de la Vérité et voilent et s'éloignent de l'authenticité. La vie spirituelle est Vie, qui se régénère et évolue sans cesse. La pratique religieuse est moumia (Rév d'Arès xLiX/7): momie.
Paul (16/12, 35/12) insistait beaucoup sur la pratique dont il vantait l'importance, disant dans ses parénèses que la pratique était l'expression visible nécessaire de la foi. La Révélation d'Arès ne dit pas cela et récuse Paul. Elle me donne la charge d'établir les rites (Rév d'Arès 20/9) et je me garde bien de fixer tout rite, j'insiste notamment sans cesse sur la liberté de prière.
Une seule chose est centrale, unique source de Bien et chacun la fait à la manière, c'est la pénitence.
Je crois vous avoir aperçu au milieu des pèlerins très nombreux à Arès cette semaine. Je suis heureux d'avoir prié avec vous.
Je vous encourage une fois de plus à rendre visite, de ma part, à notre mission de la rue Raymond Losserand.


11aou12  133C29
Un prophète pourquoi et pour faire quoi ? Ci-dessous les versets ou Dieu cite Mikal dans le Livre (Bilingue):

Faucon788


Parole de Mikal, Ma Parole ! (Rév d'Arès i/12)

Mikal boit Mon Eau. Sa langue, l'Eau (en) lave le cal, (elle est comme) une
main blanche.
La boue coule (de) sa tête; l'Eau va dans un pli d'argent.
(À son tour) Mikal lave ses frères; il donne l'Eau. Mikal cherche les frères; les frères (sont) dans les jambes (qui se) serrent, les jambes serrent. Mikal (ne) voit (que) les jambes, les jambes, (il cherche comme) l'oiseau cherche l'herbe. (i/12 à15)
Le Bon (est) Mon Vent, Mikal (est) Mon Vent.
Le frère ouvre l'oreille (au Vent), son poil est (comme) la terre pleine (de)
l'Eau Bleue, (de) la graine (qu'apporte le Vent). (ii/5)
Mais) Mikal (est) la figue (qui se) fend sous le soleil,
le suc coule (de lui), le frère de l'oreille (le) boit. (viii/4)
Mikal, ouvre ton coude! J('y) mets la flamme (que) la terre n'étouffe pas,
(mais si) tu (re)fermes ton coude, tu brûles. (viii/8)
Mikal, ton poumon est chaud. Souffle! Le Vent (par ton souffle
sou)lève la peau, les chiens bavent. (ix/1)
La Lumière (est prise) dans le piège d'homme.
Mikal libère la Lumière.
(Si) le piège mord ta main, (avec) le bâton (tu) casse(s) le piège. (ix/8)
Mikal est Mon Fils.
Il germe les fils de l'Eau. (xi/ 13)
Les bègues mangent la poussière.
(Quand) Mikal parle; la poussière (devient) le miel. Le miel fait le fort. Parle! (xii/4)
(Mais si) le gland de fer couche Mikal, il dort sans paupière. (De) sa
mâchoire pousse l'arbre (à) la pointe toujours verte. (xvi/13)
(Les rois) épie(nt) ta langue, (ils se disent:) «Mikal, sa langue (ferait) sur la
tête le diadème. La flûte (se) lave le dos, la robe de Mikal (la re)vêt. La reine
est (parée de) neuf.» (xix/14)
Gard(i)e(n de) l'Eau, tu es (le) lieu haut, l'angle (à) quatre (ren)forts; (tu es)
la lèvre, l'oeil, l'oreille, la main ferm(é)e sur Ma Parole. Le frère bénit Mikal. (xix/25)
Nabi, (de) ton sein coule la sueur; (r)entre la sueur!
Mikal (est) la fontaine (qui) court; tu ne (dé)fonces pas la vallée.( xx/ 8)
Mikal a le doigt (si) fort (qu')il lève l'étoile de Moché (et de) Yëchou, (c)elle
(qui) dort dans la nuit.
Sa main (comme) le (bâton de) saule bat (l'étoile comme) le cheval; il
(re)prend la jument (pour Dieu).(xx/15)
Mikal ne jette pas le soleil (comme) la braise. (xx/22)
Mikal souffle (sur) le pain, le vin (et) l'huile;
(ils deviennent) légers. (xxi/9)
(Si de) la grue les trois becs cassent le(s) pied(s de) Mikal(, il) clope sur l'os,
(mais) le Vent (sou)lève sa jambe.(xxii/3)
Les frères de Mikal tournent dans Mon OEil, la canne à leur poignet (est) la
Lumière de Mon OEil: (xxii/7)
le vent use mille montagnes, Je ne reviens pas encore;
J('em)porte Mikal.(xxii/11)
Vif (dans la) paix (doit être) Mikal. (xxii/21)
Mikal (Me) voit, (il) mange dans Ma Main; son frère (est) large (et) haut
(comme) l'aigle.(xxviii/11)
Je donne la Parole à Mikal. (Qu'il La) garde!
(Toi, tu seras) fort dans le Vrai; tu hérites le Jardin. .(xxviii/21)
Mikal coupe le bourgeon. (xxix/13)
Je parle à Mikal, pas le sac.( xxx/1)
Le-Reste-(Re)vient (est) Mikal,
son bras monte (plus) haut (que) le piège. (xxx/10)
Le marmot de Mikal (se plaint):
«Le-Dos-porte-la-Mer presse mon oeil, (par lui Dieu me) taille (comme) le
lard; xxx/13)
Mikal est béni (par) Youou. (xxx/24)
(Pour) une dent (qu'on lui) casse, Je donne double (à Mikal); Mikal clame
(de) deux dents. (xxxi/17)
Mikal monte (dans) la patience; Je serre l'artère, les ennemis (s'en) vont
morts, l'heure et l'heure.(xxxiii/3)
Mikal (est) le(ur) père,
le(s) frère(s) monte(nt depuis) les (con)fins de la plèbe, (ils) ne bute(nt) pas
(contre Mikal). .(xxxiii/14)
Mikal annonce le Vrai.( xxxiv/1)
(Même) Mikal ne cherche pas le Fond. Ouvre tes veines!
Dis(-Moi): «Entre!»(xxxiv/12)
Le frère de Mikal, le sénat n'a pas sa main.( xxxv/3)
(Mais) les frères de Mikal fendent le(s) dos, le(s) dos (qui) cache(nt) l'or,
l'eau (qui) fume (et) parle, le fer tors.( xxxv/15)
(À) Mikal Je donne le pied de fer (qui) va sur le papier (et) les frères (qui
col)portent Ma Trace;
(c'est) Mon Doigt (qui) ouvre le Livre.(xxxvi/7)
Le grand roi fume (comme) le kafor (et) l'huile, (mais) Mikal reste sous la
Narine. (xxxvi/18)
Mikal, l'ami. (xxxix/16)
La patelle sous ta lèvre, le roi (met) la berne sur Mikal.( xi/6)
Crieur, le chameau (d'Iyëchayë est) le soleil (tournant) autour (de Yëchou,
Mouhamad et Mikal).
(De Mikal, Iyëchayë) dit: «Vois ton bras épais, (il en)lace la raie, (il en)roule
sa peau, le livre (qui) ment (xLii/16 à 17)
Les saints voient (cette fureur), (ils) tremblent, (ils) s'égaillent;
Mikal (les r)appelle,
le(urs) bec(s) troue(nt) la raie (comme) la neige.
(Par) Iyëchayë (J'ai) parl(é):
«Mikal bâtit Ma Maison sur Ma Maison. J('y) pose Mon Pied.
Mon OEil (se) ferme sur Mikal.
Je fais les frères de Mikal.» (xLii/21 à 23)
Mikal est dans Mon Poing. (XLiii/1)
(mais) Mikal (rendra) le coeur rouge (comme le fer rouge) dans la braise.
8. L'homme frère voit (Mikal), l'homme frère va (vers lui); (il s'y attache
comme l')écorce au coeur; (l')écorce (devient) fer (affûté). (XLiii/7 à 8)
Mikal (se) jette dehors (XLliv/2)
(Mais quand) Mikal vole(ra, il sera comme) le vent chaud. (XLliv/6)
Mikal vole. (XLliv/12)
(mais) l'oeil (du râle) ne voit pas Mikal dans Ma Main. 5xLv/7)
Mikal a le Blanc; voilà le retour! (xLv/25)
Et Mikal (quoique fragile comme) la soie, Mikal (dont) la gorge est la
fontaine (où) Ma Parole nage, monte (comme) la trombe;
(Mikal devient) dur (comme) l'Eau (qui) pile sur la terre. (xLvii/9 à 10)

La Vérité est très simple: Il y a le Bien et il y a le Mal. L'homme est capable des deux. La Vérité est simplement que le monde doit changer en Bien (Rév d'Arès 28/7), en Bien exclusivement.
Didier Br. d'Île de France


12aou12  133C30
Ces derniers temps sur le web, j’ai observé que le corps argumentaire de la controverse électronique avait muté.
Les grosses ficelles des antisectes et autres infosectearès ont laissées place à des dissertations beaucoup plus fines.
Pour reprendre un terme du jargon journalistique: "L’angle" d’attaque ce ces dissertations consiste à opérer une dissociation entre La Révélation d’Arès et son témoin.
Dans ces contributions signées par des anonymes (donc non signées en fait), le propos n’est pas de nier le Message en lui-même, mais de minorer — voir d’en écarter — le témoin, premier dépositaire. Et cela va jusqu’à en publier l’intégralité du texte sans les annotations du témoin.
Mais c’est oublier que La Révélation d’Arès est indissociable de l’enseignement du premier soumis [voir commentaire de Didier Br. 133C29], premier soumis à ce qu’elle demande au genre humain s’entend.
Voilà un sujet qui mériterait une entrée sur votre blog, frère aîné, même si vous n’avez eu de cesse de rappeler cette évidence dans tous vos écrits qui ride cette mer de négations de toutes sortes.
Nos ennemies pensent que, une fois que vous serez parti rejoindre la Flotte Céleste, ils pourront rendre la brèche de cette dissociation béante.
Ils se trompent.
Il y a ceci de positivement irrémédiable qu’il est impossible de dissocier l’ensemble de La Révélation d’Arès de l’enseignement de son premier dépositaire. Qu’ils en restent alors aux grosses ficelles. La pauvreté du leurs corps argumentaires est finalement un moindre mal, sur lequel nous pouvons patiemment nous expliquer, à votre exemple.
R. H. d'Ile de France


12aou12  133C31  
[Vous écrivez dans votre entrée 133 :]
"Elle [La Révélation d'Arès] est seulement le savoir de l'alternative. Ceux qui y voient un savoir absolu perdent leur temps. Ceux qui y voient le logos (la raison) ont mieux compris: La raison du Père est que le Bien est préférable au Mal, mais il laisse l'homme libre de penser l'inverse."
Dans cette phrase il y a tout :
La raison de ce Livre et du frère Mikal est de nous amené à cette vibration intérieure: Qu'avez-vous ressenti en la lisant pour la première fois ? Votre cœur ou votre âme a tellement vibré et a sûrement hurlé en vous: Tu lis le Bon livre enfin, non ?
Mais ça a bloqué longtemps lui (ce livre) et moi, car incapable de comprendre que le savoir était en moi, tout comme dans ce livre et dans tout être humain ou Vivant, je rationalisais, j'étais deux [Rév d'Arès xxiv/2], comme me l'a d'ailleurs reproché un rapport social: "Madame XXX est ambivalente..."
Mais qu'est-ce qu'est cette ambivalence, ce non accomplissement du soi ou du savoir que nous avons perdu ? Qui nous est redonné encore et encore.
Marie a réussi là où Ève a chuté. Reprenez la Bible: Qui est Ève et qui est Marie ? Une femme ? Non. L'ensemble des femmes encore moins. Une mère, là je serais d'accord, mais pas dans le sens linaire, mais dans un sens dynamique et vertical, c'est l'autre côté de vous-même, la part (et donc le savoir) qui nous manque pour n'être qu'un en nous (xxiv/1).
Là où Ève a chuté par orgueil d'être à la place de son Créateur, Marie a ravalé son orgueil, sa peur, mais elle n'est pas le Père. Elle donne force, elle est mère du Vivant dans la Bible, bref, toute personne qui "sait" qui elle est, deux côtés d'une seule personne, sait qu'elle est Adam par son côté conscient, dominateur, avide de connaissances, enclin qu'au verbe avoir, et son autre côté d'elle: "marie" qui est amour aimer, sourire, compassion, joie, et que s'il l'écoute, le ramènera à son créateur, Le Père spirituel.
Il faut relire la Bible genèse 3, pour comprendre que si nous cassons deux choses en nous, la Peur, et l'Orgueil, il se passe de grandes choses, notre marie intérieure nous déculture de ce savoir si asservi, lissant du verbe avoir du monde moderne, et elle nous amène sur un chemin du Créateur, et du logos ou verbe être, amour, humilité, patience, pardon, etc,
Recherchez-la, dans la Beauté [Rév d'Arès 12/3}, une chanson, une œuvre d'art, un dessin, dans la nature, tout ce qui vous émeut est là où se trouve votre Marie. De cette assimilation naît une compréhension nouvelle, mais aussi un grand gouffre, car horrifiée j'ai découvert mon grand vide intérieur, qui me fut présenté intérieurement par un gouffre sans fond, et ensuite des pleurs interminables, et la même phrase qui raisonne en moi: "Tu m'as retrouvée, enfin !"
À l'inverse, l'être humain qui n'a qu'Adam (côté conscient de lui) a beau avoir et détenir le plus de biens au monde, fini dans un désœuvrement qui rempli les pages des journaux à scandales, qui s'enrichit tellement il a peur, qui devient violent tellement le monde l'avilit, qui est pris dans un gouffre innommable... de peurs
Le savoir, c'est prise de conscience de ce que vous êtes ; c'est casser avec cette Révélation et l'aide du frère Mikal cette spirale, en rassurant, en aimant, en donnant avec un simple sourire une tendresse, le frère a le Feu, et nous le donne... en donnant le savoir en fonction des peurs des hommes, que j'entraperçois. Je comprends qu'il faut d'abord aimer et donner de l'amour, jamais je n'ai vu un de mes enfants grandir heureux dans la peur
Pour répondre un précédent message [?]: Non la Bible et La Révélation d'Ares disent la même chose. Il suffit de lire la Bible en Hébreu, en effet l'hébreu est une langue co sonnantique, qui n'a pas de voyelles, donc ce qui est traduit Ève est de la côte d'Adam peut aussi se traduire: Ève est le côté d'adam, n'est ce pas merveilleux ?
Je dois cette découverte au témoins de Jéhovah qui m'ont assommée de leurs dogmes, et prise de mon esprit de contradiction de leur démontrer leur tort, j'ai cherché des heures durant pourquoi la Bible et La Révélation d'Arès n'étaient pas en "phase," bien entendu guidée par mon Créateur, car seule jamais je n'aurais compris ça......
Estelle de Corse


12aou12  133C32  
Je suis hors sujet, je le sais,  mais je vous écris avec sincérité.
Je veux que vous sachiez ceci :
Je croyais cette année réussir mon Pèlerinage : Rencontrer des frères et des sœurs, échanger, se retrouver se dire ce qui s'est passé durant une année. Cela a été un échec. Deux jours avant d'arriver et venant de Montpellier. J'ai fait une crise et on m'a fait des points de suture sur le front à l'hôpital. J'ai voulu quand même aller au début du Pèlerinage. Je n'avais jamais été au début d'un pèlerinage. Je croyais qu'il y aurait eu du monde que les pèlerins auraient été là pour les retrouvailles de l'année. En général ceux sont les mêmes qui reviennent à la même époque. Comme dans nos paroisses bretonnes ou le premier jour du pèlerinage était grandiose: Croix bannières processions, cantiques... Cela m'est resté au plus profond de moi même depuis mon enfance. C'était un jour de fête émotionnel et de joie pour tout le monde.
Je ne m'attendais pas à un événement [comme un pèlerinage breton], mais je croyais qu'un petit "plus" aurait marqué ce premier jour.
Sans être le gourou j'aurai bien vu un simple mot d'accueil de ta part, frère Michel, ou de quelqu'un d'autre et de la plus simple façon.
Ma femme et mon fils ne voulaient pas que j'aille au Pèlerinage. Il y a eu une chamaillerie, car le Pèlerinage pour moi est d'une très grand importance. Je voulais y aller. Je n'ai pas vu grand monde. Tu m'as vu, frère Michel, et j'aurai aimé te présenter ce petit bijou en argent que je porte autour du cou. Car, bien sûr, tout le monde le trouve moche ici.
Pour le "summum", deux jours après mon arrivée, j'ai fait encore une crise. Je me suis dit: "Sois sérieux, rentre à la maison !"
Encore aujourd'hui mon fils et ma femme m'en font le reproche.
En arrivant, vu les circonstances, il a fallu que je présente des excuses sur ma grande motivation pour aller au Pèlerinage. J'en ai pleuré d'amertume de n'avoir vu pratiquement personne. D'avoir "raté" ce séjour à Arès. Ce n'est pas facile d'être entouré d'amis qui rejettent entièrement La Révélation d'Arès.
On me dit que j'ai parfois un caractère assez difficile, ce n'est pas entièrement faux, mais quand même... Je suis aussi comme beaucoup de Bretons, assez têtu, mais je suis aussi quelqu'un de persévérant. Je ne suis pas "Saint Alain".
Alain Le G. de Bretagne-Ouest


Réponse :
Ça y est ! En lisant ce commentaire, je me dis: "C'était donc Alain de Quimper !"
J'avais bien vu un homme bronzé au crâne rasé qui me regardait dans l'exèdre et que j'ai salué poliment de loin sans savoir qui il était.
Je ne vous ai absolument pas reconnu, mon frère Alain. Comme vous savez, nous ne demandons pas les noms des pèlerins, nous leur posons seulement à l'entrée les questions traditionnelles: "Croyez-vous que la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès viennent de Dieu?" et "Aimez-vous tous les hommes et pardonnez-vous les offenses?" Si vous vez répondu "oui", il n'y avait aucune raison pour qu'on sût qui vous étiez.
Je comprends aussi que vous n'ayez pas osé venir vers moi en vous présentant. Vous savez, mon frère, je vois des milliers de gens et il m'est impossible de reconnaître tout le monde, surtout quand il y a eu un changement dans leur tenue. Ainsi, je pense que je vous aurais peut-être reconnu si vous aviez eu vos cheveux.
Mais ce n'est pas grave. On ne vient pas au Pèlerinage au Frère Michel, mais à Dieu, on vient ici prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/6) de la pénitence et de la moisson et le reste, s'il y a reste, doit être convenu entre ceux qui s'organisent pour faire autre chose.
En juin il n'y a généralement pas grand monde: quelques retraités surtout. Le gros de nos frères et sœurs est encore au travail en juin. Ils n'ont leurs vacances qu'en juillet et août. On ne peut pas comparer vos pèlerinages bretons auxquels viennent des gens qui n'habitent pas très loin et le Pèlerinage d'Arès où quantité de pèlerins traversent la France pour venir.
Pourquoi n'allez-vous pas à Lorient à la mission plus souvent ? Il y avait à l'accuel (vous ne l'avez probablemnt pas vu) notre frère Bernard L. de Lorient.
Je comprends votre déception et j'en suis désolé, mais vous n'avez pas fait grand chose pour vous faire reconnaître, mon frère Alain. Même si le Pèlerinage d'Arès n'est pas un rendez-vous d'amitié, mais une démarche rigoureusement spirituelle, je vous aurais parlé avec plaisir.


13aou12  133C33  
Il y a une différence entre savoir et connaissance.
Le savoir, c'est l'état de l'esprit qui sait, la relation entre le sujet et l'objet de pensée dont il admet la vérité, pour des raisons intellectuelles et communicables, à la différence de certitude, croyance, foi: "Dans la perception, un savoir se forme."
La connaissance, c'est ce qui est connu, ce qu'on sait pour l'avoir appris.
Vous semblez confondre les deux dans votre entrée 133, mais vous utilisez savoir dans le bon sens, parce que, si Dieu vous a donné le savoir sans que vous ayez pris la peine de l'apprendre, c'est qu'il vous a donné la certitude, la foi dans tout ce que vous affirmez.
Je crois qu'un prophète se reconnaît justement à sa foi, sa certitude, mais pas à sa connaissance acquise, quoique vous montriez une culture générale étendue qui vous permet souvent de développer ce que vous affirmez de façon documentée très intéressante... mais par là un peu suspecte.
Cela va entraîner beaucoup de doutes vous concernant. Beaucoup diront que vous êtes non un homme qui a été terrassé par une Révélation inattendue et inconnue de lui en tous points, comme par exemple Bernadette Soubirous à Lourdes qui ne savait pas ce que "Immaculée Conception" voulait dire, mais un homme qui avait déjà beaucoup réfléchi à ce que La Révélation d'Arès dit et dans ce cas La Révélation d'Arès peut être un mensonge qui dit la vérité ou un écrit inspiré, mais pas une Révélation descendue "mâchée crue" (titre d'un article de vous dans Le Pèlerin d'Arès) totalement impromptue.
N'avez-vous pas remarqué que les voyants et témoins de Messages du Ciel sont généralement des incultes, voire même des demi-demeurés, des gens qui ne comprennent rien à ce qu'ils entendent, qu'une religion et ses théologiens doivent analyser ensuite pour déclarer si c'est vrai ou faux ?
Marguerite D. de Rhône-Alpes


Réponse :
Ce que me dit votre commentaire m'a déjà été dit de nombreuses fois depuis 1974.
De 1975 à environ 1983 c'était un argument fréquent des doutes qu'on m'exprimait au sujet de l'authenticité de La Révélation d'Arès.
Je ne sais répondre à cela qu'une seule chose: Le Surnaturel dont je fus témoin en 1974 et 1977 se déroula bien comme je le décrivis et comme on le lit depuis lors dans les différentes éditions de La Révélation d'Arès, c'est-à-dire un Surnaturel tout à fait impromptu, en aspect comme en contenu.
Oui, je l'affirme encore, La Révélation  d'Arès fut pour moi une surprise absolue et même, sur l'instant, très douloureuse.
Reste à comprendre pourquoi le Père fit appel à un homme, un ancien ingénieur et un ecclésiastique, ayant 45 ans déjà et un peu de culture, au lieu d'avoir appelé un jeune "inculte ou demi-demeuré", mais par contre je suis resté de longs mois sans assimiler complètement ce que j'avais entendu ou, si l'on préfère, sans "me faire" à cette Parole, même si j'en avais bien compris le sens. Entre 1974 et 1977, jusqu'à la veille des théophanies, je traversai une période d'hésitation et de souffrance morales.
Les Messages reçus en 1974 et 1977, qui forment La Révélation d'Arès, étant plutôt riches, élaborés et de sens neuf à des oreilles croyantes routinées et usées par la lecture d'une Écriture depuis longtemps gâtée et mésinterprétée (Rév d'Arès 16/12, 35/12), le Père avait-il besoin de quelqu'un capable de bien les assimiler ? C'est plausible, parce que le Père savait sûrement mieux que personne que la religion en général repousserait ses Messages et que le témoin devrait seul les expliquer. Mais rien ne nous permet d'affirmer quoi que ce soit.
Il faut prendre La Révélation d'Arès comme je la présente ou la refuser carrément. Il n'y a pas de situation intermédiaire. Notamment il n'y rien qui soutienne l'idée d'un œuvre "inspirée", somme vous dites.
Ceci dit, il y a un certain nombre de croyants qui, comme le souligne Roger H (133C30), tentent aujourd'hui de séparer La Révélation d'Arès, acceptée comme fait entièrement surnaturel, de son témoin, refusé comme interprète de cette Parole.
Mais là encore il y a pour ces refusants une difficulté: C'est l'affirmation maintes fois répétée par La Révélation d'Arès que l'homme Michel ou Mikal est bien le juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2) ainsi que le rappelle la longue liste établie par Didier Br (133C29).


13aou12  133C34
Une certaine pureté sexuelle selon la réponse de votre commentaire 132C70
Allah dit aussi que les hommes ont légitimement droit aux  femmes pour lesquelles ils acquittent un paiement (sourate ahzab  50 ruku 6). Il est écrit qu’un homme peut faire l’amour avec une domestique, avec les esclaves et avec celles qui lui sont offertes en cadeau, nullement interdites. Il peut faire l’Amour avec Zaria, Fatima, Alésa, Aalina, mais il va bien falloir qu’elle se résigne a accepter ce qui est écrit dans la Coran.
Les hommes ont droit aux privilèges que leur accorde Allah.
Quand un homme demande à son épouse de le rejoindre sur sa couche et qu’elle refuse de le faire, les anges maudiront cette femme jusqu’à l’aube et [on peut la ] frapper là avec modération.
Les femmes ne sont pas des êtres humains puisqu’elles sont un champ que vous pouvez cultiver quand vous le voulez 
Sourate Bakara + la polygamie.
Certains préceptes sont extraits des hadiths.
Maryvonne de Bretagne-Sud


Réponse :
Je ne veux pas entrer dans les détails de relations homme-femme devenues totalement inapplicables à notre époque, démontrant que la Parole de Dieu elle-même tient compte, dans sa Sagesse, d'une réalité momentanée et de l'impossibilité des hommes à évoluer vite — (Moi) Je suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6).
La Parole contient donc toujours une part temporaire, parce qu'elle est un Appel, un Appel à une évolution qui, une fois qu'elle s'est faite, demande une autre Révélation.
C'est à un incroyant notoire, Albert Camus, que j'emprunte le mot de la fin concernant le passage de la Parole à un stade donné (pour le Coran l'Arabie du VIIème siècle) à un autre stade. Albert Camus a écrit, je ne me soouviens plus où, ceci qui est magnifique et que je donne ici de mémoire: "Si j'avais un livre de morale à écrire, il aurait 100 pages. 99 pages seraient blanches et l'unique page écrite dirait: "Je ne connais qu'un seul devoir et c'est celui d'aimer."
À mes yeux, la magnifique Parole de Dieu qu'est le Coran comporte un fossé entre le temps de sa révélation et aujourd'hui, c'est celui de l'amour, lequel n'est pas très manifeste dans le Coran du VIIème siècle, parce que les hommes étaient alors incapables de le comprendre comme il fallait. On voit d'ailleurs bien que les chrétiens,de leur côté, ont été incapables de comprendre que l'amour était au cœur des évangiles de Jésus, mais aussi des relations homme-femme, car les églises ont montré par divers côtés leur incompréhension de cet amour et en ont donné des interprétations plus gnostiques, mystiques ou simplement conformistes que convenables..
Aussi, à mes yeux, ne faut-il plus chercher dans la littéralité du Coran les règles des relations entre hommes et femmes, parce que la société a beaucoup évolué depuis le VIIème siècle, y compris dans d'assez nombreux pays musulmans.


13aou12  133C35
L'intervenant 133C33 se pose la question: "Pourquoi Dieu parle-t-il à un homme instruit de philosophie, de sciences économiques, techniques et religieuses, à un homme qui réfléchit et qui évolue dans sa réflexion, au lieu de parler à un naïf illettré ?" 
Rappelons que n'étaient pas des incultes :
Moïse: élevé à la cour du Pharaon,
Jésus: "il parle comme un rabbi [un maître]" dit un auditeur dans une synagogue,
Mouhammad: gestionnaire de la fortune de khadija.
Cette question montre à quel point les contradicteurs ne connaissent pas le texte de La Révélation d'Arès ou ne comprennent pas son sens, ou refusent de le comprendre comme [l'anonyme] de facebook.
Il leur semble impossible d'accepter ce que le Père dit à eux les sceptiques" aussi bien qu'à nous les "béni-oui-oui."
Nous ne pouvons pas sonder les Desseins du Père, car l'homme, faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) ne peut pas voir le Fond (Rév d'Arès xxxiv/7-12): Le(s) relais de(s) soleil(s) ne trouve(nt) pas le Fond. Ton œil cherche le Fond : (tu ne vois) pas le Fond... (Même) Mikal ne cherche pas le Fond. Ouvre tes veines ! Dis(-Moi) : « Entre ! »
Et le Père ajoute (xxxiv/13): Ils disent : « Menteur ! » Digne, (re)lève ton dos !
Face à ces contradicteurs, plus ou moins honnêtes, nous, Pèlerins d'Arès, avons un espoir pour le futur:
Jésus assassiné pour ses idées,
Mouhammad obligé de guerroyer pour se défendre,
Et au XXI° siècle des milliards de croyants !
Berni Zacharie de Provence-Côte d'Azur


13aou12  133C36  
La Révélation d'Arès est La Révélation par excellence, parce qu'elle est donnée directement par Celui Qui est (Rév d'Arès II/1 + Exode 3/14), Le Père de la Création.
Mais La Révélation d'Arès n'existe, n'est et ne s'engendre que par le prophète.
Sans lui, Elle est hermétique, indécodable, inopérante; elle devient même dangereuse car d'Elle, on aura tôt fait de recréer un nouveau système d'asservissement — une religion —, tout le contraire de ce à quoi elle appelle (Rév d'Arès xix/13).
Je t'ai appelé, homme Michel, homme de Mon Dessein, pour dire où Je suis, où je ne suis pas (Rév d'Arès 28/27).
La Parole pourrait-elle être plus claire ?
Chacun de ses versets sous-tend que rien n'est possible sans le père : Mikal (est) le(ur) père (Rév d'Arès xxxiii/14). Mikal n'a pas simplement reçu son charisme; il l'a forgé par son héroïsme (Rév d'Arès xxxv/4) à se mouler à La Parole, à s'y abandonner (Rév. d'Arès 40/6) et finalement devenir Elle (Rév d'Arès xL/5).
C'est toute la force de son existentialisme et de l'extraordinaire exemple qu'il constitue aux yeux de ceux qui ont les yeux pour voir (Matthieu 13/17).
Rejeter cette Parole est compréhensible, mais la vouloir sans vouloir aussi celui qui lui donne vie est incohérent.
Le faucon ouvre le passage pour nous, les marmots (Rév d'Arès xxx/15), un passage impossible sans lui, car La Révélation d'Arès ne procède pas d'idées, de pensées ou de raisonnements (le bruit d'homme) que tel ou tel pourrait interpréter. Elle procède de la Vie, l'Oasis (Rév d'Arès 24/12) qu'il nous faudra retrouver et réinstaller en nous par la pénitence et la moisson qui sont là encore impossibles à mettre en œuvre sans suivre inconditionnellement le prophète (Rév d'Arès xix/26).
Notre retard historique vient de là : Le temps qu'il aura fallu pour comprendre cela et l'accepter.
Patrick B. d'Île de France


14aou12  133C37
Que nous puissions être des "béni-oui-oui" ou non, que nous l'acceptions ou non, un esprit honnête ou un cœur sincère ne peut pas tergiverser autour des maintes références de L'Évangile Donnée à Arès et du Livre en ce qui concerne le prophète et son nom.
Alors, il est absolument impossible de séparer La Révélation d'Arès de son témoin, le prophète Mikal.
Ceux qui cherchent à le faire peuvent ne pas "savoir" qu'ils cherchent à diviser. Donc ils ne doivent pas encore avoir pris conscience qu'ils servent un pouvoir qui divise tandis que la Parole de Dieu et Sa Puissance cherchent à nous unir.
Par contre, je ne pense pas que la Vérité soit simple.
D'ailleurs, nous ne savons pas grand chose sur Elle (Qu'en ferions-nous d'ailleurs?). Nous connaissons une petite vérité, encore accessible à notre faible lumignon (Rév d'Arès 32/5), selon laquelle le monde doit changer (28/7). Cette Vérité même ne me semble pas simple non plus, car rien n'est simple ou compliqué, par contre tout est complexe.
Le Père ne s'est pas adressé à "un inculte ou un demi-demeuré" de même que le prophète ne cherche pas à s'adresser à des" incultes ou demi-demeurés". Si jamais, dans l'Histoire, le Père s'est adressé à des "incultes ou demi-demeurés", je présume qu'Il a cherché à faire en sorte qu'ils le soient un peu moins comme le prophète cherche à ce que nous le soyons un peu moins.
Sur ce, je ne crois pas qu'il y ait le bien et le mal et d'après mes références à l'enseignement de Mikal, il y a le bien absolu et le bien perverti. Je pense qu'il est important de souligner cette subtilité pour que nous ne passions pas pour des manichéens simplistes et incultes.
Quant au Bien selon le Créateur, Il serait démesure pour l'homme (Rév d'Arès 33/6), si le Père Lui-même n'avait pas le prophète comme média, car le prophète (un pénitent abouti) est le seul qui puisse traduire le bien absolu comme Dieu l'installe en lui, de façon mesurée, c'est-à-dire à notre mesure: "Tu ne donneras pas à l'âne une charge qu'il ne peut porter".
Le bien perverti, que nous appelons mal pour faire court et qui n'est pas dans le Plan de Dieu, ni dicté par Lui, est dicté par les hommes ; les pouvoirs que nous laissons agir en nous et sur nous définissent pour nous ce qui est bien ou mal (eux sont manichéens).
La définition du bien sans l'essence prophétique, essence que nous n'acceptons toujours pas, est liée à nos émotions, à notre conditionnement à la culture, à toutes nos lâchetés et à nos aveuglements (manque de lumière donc de savoir) ; ce n'est pas pour rien que la Parole demande de tenir compte de nos faiblesses immenses (Rév d'Arès 36/5).  
Les pénitents pourront [considérer comme] un manque de savoir [les propos] de ceux qui veulent diviser, car ils prendront leurs faiblesses immenses en considération, mais ils ne laisseront jamais se diviser la Parole du prophète.
Frédéric d'Aquitaine


Réponse :
Quand vous dites: "La définition du bien sans l'essence prophétique, essence que nous n'acceptons toujours pas," j'imagine que vous parlez pour vous-même ou pour un groupe que vous représentez, parce qu'un très grand nombre de frères et sœurs de l'assemblée acceptent, contrairement à ce que vous pensez, ce que vous appelez mon "essence prophétique".
Mais qu'entendez-vous par essence ? Essence est un mot à tiroirs, difficile à utiliser.

Je ne pense pas que vous entendiez ici essence comme s'opposant à existence, ainsi qu'il en est dans l'existentialisme que remet en marche La Révélation d'Arès, parce que je vous récuserais, mon état actuel n'étant pas celui de mon essence, c'est-à-dire de ma nature native, mais celui d'une existence telle que je l'ai voulue et forgée à l'Appel du Père — Nul homme ne naît avec l'essence pénitente et prophétique ; il peut seulement, s'il en décide ainsi, au moment où, sa conscience étant née, il prend conscience du bien et du mal, opter délibérement pour le bien absolu et se donner une existence pénitente et prophétique.
Je pense que vous entendez par essence ce que je suis aujourd'hui, sans quoi je ne serais pas le prophète.
Ceci dit, je ne suis pas du tout d'accord avec vous quand vous dites que le mal n'est autre que le bien perverti. La tromperie, le mensonge, la calomnie, le vol, le meurtre, la torture, la haine, la guerre, le mépris, l'injustice, l'esclavage, etc. ne sont pas du bien perverti, mais le mal.
À la rigueur on peut appeler "bien perverti", par exemple, une correction donnée à un enfant "pour son bien," mais cette définition ne peut avoir qu'un champ d'emploi très restreint.
Vous parlez aussi de manichéisme en soulevant un problème impossible à régler dans une réponse de blog, mais vous me donnez là l'occasion de dire que, sous l'angle du bien et du mal, oui, nous sommes manichéens d'une certaine façon.
Certes, La Révélation d'Arès n'évoque pas le manichéisme au sens de dualisme, c'est-à-dire de l'existence irréductible du bien et du mal, parce qu'elle déclare le mal réductible et parce qu'elle invite à ne pas présumer ou juger du sort de ceux qu'on considère mauvais en ce monde — Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès 11/3) —. Mais La Révélation d'Arès, comme avant elle une bonne part de l'Écriture, installe un relatif manichéisme en disant en substance que le bien et le mal s'opposent en ce monde et que le souhait du Créateur est que le premier triomphe du second, autrement dit que le monde change en bien.
Votre commentaire m'inquiète un peu. Si ce qu'il dit est ce que vous enseignez au public dans votre mission, vous ne relevez pas de La Révélation d'Arès, mais de votre philosophie personnelle.


14aou12  133C38
Comment avancer dans cette vie, d’une manière plus juste ?
Les méprises ont de nombreuses occasions de naître et cette entrée 133 est peut être une occasion de démystifier le sens de la vie.
Quel est le sens réel et profond de notre existence de "vivants" sur cette magnifique terre ?
Le "savoir" de frère Michel nous aide à comprendre ce que nous "fichons" sur cette foutue terre.
Voilà, en raccourci, ce que j’en comprends après plus de 20 ans à vos cotés :
Depuis 600.000 à 700.000 ans l’homme animal, un peu plus roublard que les autres espèces, vit sur la terre se comportant plus ou moins en prédateur.
Il y a 10...15... 20.000 ans ou plus — on ne sait pas très bien — il |l'homme animal] se trouve enrichi de cinq qualités qui le caractérisent et le différencient de ses aïeux. Comme nous le rappelle Mikal, ces qualités sont la Parole, l’individualité, la créativité, l’amour et la liberté. Elles ne lui viennent pas par hasard, mais elles lui sont données par le Créateur de cet univers, qui enrichit sa structure physique et psychique, de [cinq de] ses Propres Qualités.
Voici alors l'homme devenu image et ressemblance (Genèse 1/26/27) de cette Sublime Énergie, muni de possibilités exceptionnelles pour organiser sa vie sur terre et peut être ailleurs [que sur la terre].
Nous avons ainsi la possibilité de nous transfigurer en passant de l’état d’animal à celui d’un "petit Dieu " [Rév d'Arès 2/13], dont les actions ont des conséquences extraordinaires.
Et [nous voici aussi] bien prévenus que ces qualités présentent des risques, si nous ne les utilisons pas à bon escient.
[Bref,] nous voilà libres ([Rév d'Arès 10/10] de nos faits et gestes.
Hélas, nous refusons la proposition du Père, d’utiliser nos nouvelles compétences au service du bien et nous partons à la dérive en propageant le mensonge, la violence, la barbarie, etc., et la destruction de ce qui nous entourent et [même la destruction] de nous-mêmes.
Voyant notre coté récalcitrant, notre descente dans la médiocrité, la souffrance, la maladie et la mort, le Père "briefe" [= met au courant] de temps en temps l’un d’entre nous pour nous rappeler qu’une autre utilisation de Ses Dons existe toujours.
Mais comme des enfants inconscients et capricieux, nous traînons les pieds, nous refusons de lui faire confiance pour nous libérer de millénaires d’égarement, d’aveuglement, entêtement et de perdition.
Au lieu de vivre une Vie harmonieuse et bienheureuse en tant qu’Adame et Haoua [Adam et Ève] , nous galérons en "thérapie spirituelle" !
Un puissant "bras de fer" est en action et, grâce à vous et votre enseignement, nous tenons bon.
Merci frère Michel de sonner le Réveil, sur les toits et dans les cœurs !
Rémy de l’Avignonnais


14aou12  133C39  
Dans l'humanité actuelle, certaines personnes, enfants d'athés depuis plusieurs générations sont incapables de concevoir ne serait-ce que le Dieu de la religion.
"Ils n'ont plus la case mentale pour ça," dites-vous, Frêre Michel, si je me souviens bien.
Alors, concevoir réellement La Révélation d'Arès: Manifestation du Créateur de l'Univers Lui-même + Parole + Prophète, ce n'est peut-être à la portée d'aucun homme sur la terre... Il n'a pas la case mentale pour ça ?
De là le problème que La Révélation d'Arès pose au monde, qui ne connait que le Dieu qui ne parle plus, auquel on croit ou ne croit pas — c'est selon qu'on a envie —, monde qui ne connait que les prophètes bien morts depuis longtemps, qui ne peuvent plus répondre. Alors, un Dieu réel, physique[ment présent à Arès] et un prophète vivant, le monde n'a pas la case !
D'un coté, donc, il y a le monde qui veut donner l'impression [mots manquants], qui se la joue "certitude", qui dira bientôt, si ce n'ai déjà fait, que Dieu n'existe pas et que c'est prouvé scientifiquement.
L'homme monte sur un nuage, mais il sait au fond qu'il ne guérit que le bubon (Rév d'Arès xxxiv/17). Il sait bien, en fait, que plutôt que des certitudes, il a des convictions.
De l'autre coté, il y a un simple fait, le Frère Michel et les Manifestations du Créateur, le savoir venu de la Source (Rév d'Arès 24/4) même de l'univers.
Normal que notre amour-propre en prenne un coup, que les athlètes et les sages découvrent leur honte et crient: "Que l'Aigle laisse la taupe au milieu des siens !  Qu'Il garde le Ciel et nous laisse la terre ! Que nous importe Son Cri Qui traverse les montages ? Il ne parvient pas au fond de nous tunels! " (Rév d'Arès 23/2)
Du coup, ils font silence (Rév d'Arès 15/3). Certains attendent la mort du prophète pour venger leur langue cousue (xii/3), au lieu de ravaler leur défit (33/14), de descendre de leur trône(15/7) et d'aider le prophète dans sa tâche. Ils en tireraient bénéfice.
Ceux qui veulent remplacer la parole de Mikal par un enseignement de leur cru (Rév d'Arès 10/11), sont insensés (29/2). Comment pourraient-ils évincer le prophète alors que La Révélation d'Arès est aussi exeptionnelle en cela qu'aucun prophète avant Mikal, en tout cas dans l'Écriture qui nous est parvenue, n'a été si constamment pourvu de l'autorité sur la Parole de Dieu, Le Père conforte cette autorité quasiment dans chaque chapitre du Livre (voir commentaire Didier Br 133C29), comme de L'Évangile Donné à Arès (citations à la fin de mon commentaire), comme s'Il voulait en finir une bonne fois pour toutes, avec toute possibilité de récupération et interprétation de Sa Parole, qui est parole de Mikal (i/12, xxxi/10).
À notre époque, l'homme qui n'a pas la case pour un tel Évènement — d'autant plus qu'il devient de plus en plus intellectuel — a quand même une faille (Rév d'Arès xxxvi/1) dans son faible lumignon (32/5. Il est capable, si il a des oreilles pour entendre de reconnaitre la Voix du Père (4/10), d'avoir une confiance affermie (38/5) et de constater la Lumière (xxi/10) de La Révélation d'Arès, le contraste évident entre le chant (xxxvii/5) et le bruit (II/7, etc.) du monde, entre La lumière (xxiii/10) et l'obscurité (38/5), entre l'eau noire (xxxii/1), la fange dans le creux des mares et l'Eau Vive (30/2), entre le nerf de poisson et la fouace (xxx/16).
Pas de certitude, donc, à cause de l'insupportable Absence (commentaire 118C6 du 03jun11), mais l'évidence qu'un faucon détenant le savoir survole (xvL/21) le monde dans notre génération (31/1).
J'ai une question Frère Michel :
La Veillée 9 dit : Établis partout les femmes dans leurs mérites !
Mais mets-les en garde contre l'adultère et l'impudicité sacrilèges, où elles perdent leur Vie.
À notre époque beaucoup de femmes se balladent les seins très décolletés, le bas de reins aussi avec tatouages pour attirer les regards, c'est ce genre de chose l'impudicité ?
Voici quelques citations de l'Évangiles d'Arès parmi toutes les autres:
2/20 ....Je t'ai consacré, j'ai étendu Mon Bras vers toi, pour oindre ta bouche de Ma Main y déposer Ma Parole, pour que tu sois Mon Messager non pas un prince du culte
4/11 ....tous ceux auxquels tu porteras Mon Message sauront en dedans d'eux dans leur poitrine où Je souffle, que Mon Messager est véridique...
7/5 Tu resteras ce que tu es moins le prince, moins le discoureur, mais le porteur de Ma Parole, le gardien de Mes instructions ....
14/5 Mon Bras sera ton bras, Ma Parole ta parole
15/ Si poussés par la crainte d'entrer en conflit avec Moi, certains princes acceptent de t"écouter rends-toi à leur convocation dans la paix livre leur Mon Message, répond à leurs questions mais refuse discussions et compromis, Ma Parole ne se divise ni ne se tait, que traiterai-je avec des puissances illusoires.....
30/3 Par toi Je viens renvoyer l'Eau Vive, etc, etc.
Xavier H de Provence-Côte d'Azur  


Réponse :
Vous me demandez en somme ce qu'il faut appeler des femmes d'impudicité sacrilège ? Vous posez là une question complexe en ceci que la réponse diffère selon les mœurs, les intentions, les habitudes et donc selon les époques, les lieux, les circonstances.
Prenons deux exemple, un ancien qui remonte à trente ans d'ici et un tout nouveau.
L'ancien exemple: Sœur Christiane et moi sommes deux humains parfaitement pudiques, mais chez nous en famille nous n'avons jamais cultivé la cachotterie sur l'anatomie avec laquelle le Créateur a choisi l'animal pensant humain pour en faire son Enfant (Rév d'Arès 13/5). Nous n'avons jamais exhibé, mais nous n'avons jamais caché notre nudité devant nos enfants. Nos enfants nous voyaient le plus naturellement du monde nus dans la salle de bain pendant notre toilette et dans notre chambre nous habillant. Cela leur était tout à fait naturel. Aucune impudicité.
L'exemple récent se situe sur une plage. Il met en scène mon petit fils Samson.
Sœur Christiane, qui tremble toujours pour ma santé, se conforme (pour moi) aux ordonnances médicales plus que je ne le fais à son goût. Notamment, les cardiologues n'arrêtant pas de dire que je dois faire de l'exercice: par exemple marcher d'un bon pas, m'ordonne (oui, oui, elle est comme ça !) sur la plage où nous nous trouvons: "Vous devez faire une heure de marche."
Je pars et mon petit-fils Samson, qui se trouve là, me demande à la volée: "Est-ce que je peux aller avec toi, Papy?" "Bien sûr, mais je te préviens, je marche une heure le long de l'eau et je vais loin. Après cette plage où nous sommes je passe à une autre plage réservée au kyte-surf (surfing effectué attelé à un cerf-volant) et c'est très intéressant, mais ensuite je passe à une plage de nudistes et c'est plutôt moche, mais si le cœur t'en dit..." Samson, qui est adolescent, paraît soudain accablé-ébaubi, traversé par ce sentiment flou que cause une situation extrême inattendue, ses yeux papillonnent quelques secondes, mais il se reprend et répond avec un sérieux un peu forcé: "Pas d'importance!" Moi: "Eh bien, allons-y !"
Nous partons. Il s'aperçoit que marcher dans l'eau n'est pas de tout repos, que c'est un exercice, mais après dix minutes nous passons à la plage du kyte-surf où les pratiquants sont très habillés (combinaisons, casques, etc.), puis après dix nouvelles minutes nous passons à la plage des nudistes où c'est tout l'inverse, où nous marchons dix minutes encore avant de revenir sur nos pas..
Marchant, nous devisons et je vois bien qu'il jette des coups d'œil curieux vers les nudistes, mais son visage se dépite peu à peu. Je lui dis alors: "Tu vois, nous n'avons droit qu'à des humains à poil tels que le Père les a voulus et tu es déçu. Sous tes yeux tout se banalise, se neutralise. Il n'y a là qu'humains nus et je ne sais pas s'il existe quelque chose de plus ennuyeux et inutile à voir et je pense qu'ils sont nus au soleil pour leur santé. Il n'y a pas d'impudicité et il n'y en aurait pas même si c'étaient les danseuses du Crazy Horse Saloon en vacances. Tu devinerais alors que c'est uniquement ailleurs, quand celles-ci sont maquillées, coiffées et dansant avec leurs petits bikinis à paillettes sous les projecteurs qu'elles ont quelque chose d'impudique, parce que c'est ce qu'elles veulent être alors. Sinon, comme tu vois, c'est de la viande en forme d'homme et de femme avec des os dedans, ce que Dieu appelle la chair dans quoi habite(nt) un esprit et peut-être une âme." 
Je crois avoir fait comprendre à Samson quelque chose de capital ce jour-là, à savoir que c'est l'intention mise dans la nudité qui est impudique et non la nudité elle-même, qu'elle soit ou ne soit pas tatouée, comme vous dites.
Il n'y quelques années un Musulman me déclara sur un ton scandalisé: "Ces Européennes sans pudeur, etc., etc." Je l'ai coupé pour lui dire: "Mon frère, si dans vos pays vos tempéraments bouillants vous font rêver de fornication et d'adultère aussitôt que vous voyez une femme sans voile, les cheveux au vent, vous avez peut-être raison de leur mettre un qitab sur la tête. Mais ce n'est pas le cas chez nous. Nos femmes, un peu décolletées et les cheveux au vent pour être à l'aise, ne nous font ni chaud ni froid et les quelques unes d'entre elles qui aguichent, eh bien ! ça se voit et à ce propos je vous dis ceci: Je suis sûr que, dans vos pays ultra-pudiques, vos femmes à qitab, couvertes comme des religieuses de la tête aux pieds, ont leur manière d'aguicher, car tout chez la femme est toujours relatif à l'intention et à l'attitude."


14aou12  133C40
Je lis votre réponse à Xavier (133C39) et je vois que vous connaissez le côté aguichant des danseuses du Crazy Horse Saloon. Vous y êtes donc allé ?
Je suis étonné que le prophète de Dieu aille dans des cabarets voir danser des filles presque nues.
Je comprends pourquoi votre réponse à Xavier se montre aussi indulgente vis-à-vis des femmes qui montrent une impudicité sacrilège.
Je ne suis pas pour ces sacs qui enferment les femmes musulmanes jusqu'aux chevilles et les voiles qui ne laissent passer que leurs regards, mais je suis pour une stricte pudeur de la tenue des femmes en Occident.
Si c'est ça, votre savoir !
Bruno du Centre


Réponse :
Je n'ai jamais mis les pieds au Crazy Horse Saloon, ni dans d'autres cabarets de ce genre. J'ai été invité au Lido il y a des décennies (j'étais un jeune ingénieur) à la fin des années 50, mais je n'en ai pas gardé souvenir. C'était pour un repas d'affaires et nous avions d'autres choses à dire qu'à échanger des propos sur le spectacle. Je n'ai jamais été attiré, même au temps où j'étais athée, par ce qu'on appelle les boîtes de nuit. À mon époque athée je fréquentais des milieux communistes, marqués par une certaine pruderie et qui s'interdisaient ces sortes de divertissement.
Mais j'aperçus quelques bribes du spectacle du Crazy Horse Sallon dans un programme comique de télévision (il y a longtemps aussi) qui s'appelait Collaroshow, que je regardai une fois ou deux avec mes enfants. Voilà.
Ceci étant, je persiste à dire que l'impudicité d'une femme est beaucoup moins dans sa tenue, même avec des tatouages visibles sur les reins et un large décolleté, que dans son comportement.
J'ai connu dans mon existence des femme de tenue extrêmement stricte qui jetaient vers les hommes des regards torrides autrement plus impudiques que la tenue délurée de la fille du concierge ou du charcutier du coin avec son jean qui lui tombe sur les fesses. Je me souviens aussi, quand j'étais militaire dans la Marine, m'être trouvé dans un cinéma de Tunis à côté d'une (probablement jeune) moukère dont les yeux me jetaient, pendant la projection du film, des lueur incendiaires par la fente de son voile et dont la main cherchait ma cuisse dans le noir. Elle était vêtue de la tête au pied d'un "sac" comme vous dites et je dus me déplacer pour ne pas m'attirer les foudres du vieux mari, bonhomme à moustache gominée raide, coiffé d'un fez, à côté d'elle.
Je vous assure que quand une femme est impudique, sa tenue n'a rien à voir dans la question. J'ai vu ces années dernières, chez mon dentiste, dans une revue de la salle d'attente les photos dramatiques de la lapidation d'une pauvre femme afghane adultère et j'imagine, étant donné la rigoureuse surveillance que les talibans exercent sur la gente féminine, qu'elle n'avait pas attiré son amant par des tatouages dans le dos et un décolleté provocateur. Cette femme avait sûrement été enveloppée du "sac" bleu des Afghanes, le visage dissimulé par une grille, les pieds invisiblee sous la robe trainante, bref, quelqu'un on ne peut plus pudique au sens islamique du terme.


14aou12  133C41  
Si vous avez le savoir que Dieu vous donne,vous devez aussi avoir le savoir ce ceux qui refusent Dieu.
L'hypothèse de Dieu n'est ni plus ni moins qu'une hypothèse scientifique sur la naissance et l'existence de l'univers et il faut l'examiner avec le même scepticisme, parce qu'en réalité on ne sait pas d'où vient l'univers, de même qu'on ne sait pas si Dieu existe.
Vous dites que Dieu existe parce que vous l'avez rencontré à Arès en 1977 au cours de ce que vous appelez des théophanies, que vous avez décrites dans "Notes et Réflexions sur Ma Présence devant Dieu" (ou un titre approchant).
Je crois à votre description. Je crois que quelque chose s'est passé à Arès à l'automne de 1977, mais pas plus que je ne peux rien savoir, en regardant les étoiles, sur la ou les forces qui ont fait l'univers, vous ne pouvez connaître l'origine des théophanies en question.
Je crois pour ma part que loin de désigner un créateur de l'univers, l'illusion que celui-ci viendrait de la volonté dun Dieu tient plus du darwinisme que de la foi. Je ne crois pas en Dieu, vous l'avez compris, et vous devez savoir que dans le monde d'aujourd'hui il y a plus d'incroyants que de croyants, car enfin, Dieu n'est pas une évidence!
Cela, vous devez aussi le savoir et le dire, même si vous avez jusqu'à présent opté pour l'inverse.
M. M. d'Ile de France


Réponse :
Bien sûr que je connais l'existence de l'athéisme, mais, même si je ne peux pas fournir toutes les explications du surnaturel dont je fus témoin en 1977 (et auparavant en 1974, n'oubliez pas), je me considère aujourd'hui comme muni de preuves de l'existence d'une Force, d'un Tout Autre, capable de s'adresser à l'homme, à l'inverse des athées qui n'ont aucune preuve de l'inexistence de Dieu.
Mon savoir va dans le sens que mon expérience m'a donné, à savoir que la Voix qui m'a donné Le Livre en 1977 était bel et bien sonore physiquement, que la conflagration surnaturelle qui l'accompagnait était bien présente et éprouvante.
Ceci étant, je ne L'ai évidemment pas vu, ce Créateur, je ne L'ai pas de mes yeux vu, courir et faire mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/14). Je dois me contenter de Ce Qu'Il m'a dit. Toujours est-il que c'est plus, et même beaucoup plus que le silence absolu dont les athées se prévalent pour dire que Dieu n'existe pas. Le silence de Dieu qu'invoquent les athées n'est rien. Moi, j'ai quand même quelque chose.
Mais, selon vous, m'aurait-il menti ? Tout ce que j'ai vu et entendu, ne serait-ce que mensonges ?
C'est là que commence la foi. Ma foi est croyance dans ce que m'a dit Celui Qui m'a parlé en 1974 par son Messager Jésus et en 1977 de sa propre Voix.
Bien sûr, si un faux Dieu vous apparaît et vous dit: "Je suis le faux Dieu. Je n'existe pas. Ne crois pas un mot de ce que te raconte le bonhomme d'Arès," il me faudra peut-être m'incliner, mais vous n'êtes pas là, je pense.
Vous parlez de Darwin. Quand Philip Johnson dit: "Le darwinisme, c'est la libération des hommes de l'illusion que leur destinée est contrôlée par une puissance supérieure," il ne fit que dire... dire... dire... Ni Darwin ni lui n'ont rien prouvé de l'inexistence de Dieu.
Je le répète, j'ai plus de preuves, même si elles sont petites, comparées à l'extraordinaire vastitude de l'univers, de l'Existence et même de l'Amour de Dieu que n'ont les athées, dont vous êtes, de son inexistence.
Et cela, c'est un savoir que je ne manque pas de répandre.


18aou12  133C42
La foi est un savoir subjectif: Il y a autant de croyances qu'il y a d'hommes et si les les hommes sont frères, toutes les croyances devraient être rigoureusement respectables: La foi en Dieu comme la foi en l'inexistence de Dieu.
Je me réjouis que Dieu Lui-même respecte ce principe primordial, sauf pour les prophètes qui sont soumis à une foi imposée. La tentation d'un prophète est d'imposer sa foi qui est devenue pour lui une évidence.
Toute la difficulté pour les hommes est de ne pas considérer la foi comme une évidence qui s'impose à tous.
Elle est en cela tout le contraire de la science.
La science est un savoir objectif qui est susceptible d'unir les hommes, alors que la foi ne peut que les diviser.
Voilà l'argument majeur des athées.
Au mieux, la foi ne peut rassembler que des hommes à la foi similaire, c'est l'argument des religions, c'est l'argument de La Révélation d'Arès qui ne repose que sur la confiance que nous inspire le prophète.
Cette confiance pourrait tout aussi bien aller sur Raël ou la Scientologie, pourquoi pas ?
La grandeur des Pèlerins d'Arès tient au fait que leur foi repose sur pas grand chose, qu'elle n'est pas plus justifiée qu'une autre foi. Quand on nous demande: "Croyez-vous que la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès sont de Dieu?" on devrait répondre: "Je ne suis pas prophète, mon état de conscience ne me permet pas de savoir ce qui est de Dieu de ce qui ne l'est pas." Si on répond: "Oui," ce n'est pas sur un critère de savoir, mais sur un critère de choix personnel ou de confiance.
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Voilà un commentaire plein d'évidences.
En effet, on ne vous demande pas à l'entrée du Pèlerinage: "Affirmez-vous que...", ou "Êtes-vous sûr(e) que...", ou "Avez-vous la preuve que..." mais simplement: "Croyez-vous que la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès viennent de Dieu ?"
Je ne sais pas pourquoi vous épouvez le besoin de le rappeler. Pensez-vous que nous voyons les choses autrement?
Croire, c'est donner une adhésion de principe à.
Partant, la foi est bien, comme vous dites, confiance, tout simplement.
Quand j'enseigne ma façon de prier à ceux des frères et sœurs qu'elle intéresse (ils peuvent avoir, eux, leur façon de prier, la prière du Pèlerin d'Arès étant libre) je leur dis dès le début: "Primordial: Mettez l'honnêteté dans votre prière! Vous ne voyez pas Dieu. Invisible et silencieux, vous n'avez aucune preuve qu'il est et vous avez moins de preuves encore qu'il est là, vous écoutant. Vous ignorez donc s'il vous entend ou non. Alors, songez que le seul endroit où vous avez quelque chance de le trouver honnêtement, c'est en vous-même, parce qu'il est écrit  Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, comme à notre ressemblance... Dieu créa l'homme à son image, à 'image de Dieu il le créa (Genèse 1/26/27)."
Dommage, Jacques, que vous restiez dans votre isolement sans participer à notre vie, isolement qui peut vous faire voir les choses d'une certaine façon, alors qu'elles sont d'une autre façon.


18aou12  133C43
Je voudrai juste dire à la sœur Maryvonne de Bretagne-Sud (133C34) que j'ai été un peu choqué par sa citation tronquée du Coran (mélangée à des textes venus de je ne sais où). Elle ne correspond pas à l'esprit général de la Révélation coranique. Ces versets magnifiques le prouvent:  (Sourate "Les Romains" XXX/20-21) Un de Ses signes  est de vous avoir créés de poussière et vous voici des hommes épars sur toute la terre. Un de Ses signes est d’avoir créé de vous des femmes près de qui vous reposer et d’avoir instauré entre vous l’amour et la bonté. Oui, ce sont là des signes pour ceux qui réfléchissent. (Traduction J.Grosjean).
Concernant la polygamie, le Coran précise également que n'avoir qu'une seule femme est plus juste devant Dieu. (Sourate "Les Romains" IV /3): Si vous craignez d’être injustes pour les orphelins, épousez des femmes qui vous plaisent. Ayez-en deux, trois, ou quatre mais si vous craignez d’être injustes [épousez] une seule (…)"
Le Coran répète sans cesse qu’il faut être juste. Il y aurai de nombreux autres versets à mettre en avant pour montrer que le Coran n’est pas un texte qui valide la domination masculine sur la femme au contraire. Selon ma compréhension, il tient seulement compte de la situation sociale et de l’époque et évite de mettre le prophète dans une situation impossible.
Par ailleurs il [le Coran] incite en permanence au dépassement et au changement en bien.
J’affirme que même s’il contient 5 ou 6 versets douteux sur 6234 [versets], il respecte fondamentalement la femme et la liberté.
Le Coran demande aux croyants par de très nombreux versets d’être bons, justes, équitables.
Malheureusement, cette lecture du Coran n’a pas encore prévalu dans des sociétés qui sont restées patriarcales.
Mais de plus en plus de femmes musulmanes étudient le Coran et cela pourrai peut être changer à l’avenir.
Daniel C d'Aquitaine


18aou12  133C44
Il était une fois un roi blanc et un roi noir.
Le roi blanc était signe de la religion et le roi noir, le signe de la politique.
Un jour? le roi blanc et le roi noir se dirent: "Pour nous faire acclamer par le monde, organisons un festin [auquel nous convierons le] monde entier, pour qu’ils voient que nous sommes puissants et bons. À la fin, nous ferons un tour de magie ; nous serons sur une scène, moi sur la scène et toi derrière la scène ! Alors, comme ils auront les yeux alourdis (On leur aura fait regarder des films violents et des Disney, des rêves en carton-pâte, abrutissement assuré) et leurs ventres pleins à craquer de cochonneries, tu me soulèveras par le ventre et tout le monde croira que je volerai et le monde entier se soumettra à notre puissance."
Le roi jaune (le chien) approuva et s’écria : "Quand est-ce qu’on mange?!"
Le roi rouge (le tentateur) s’écria simplement: "Formidable !"
Mais Dieu écoutait tout. Il vint voir Mikal et lui dit :
"Les rois ont organisé un plan destructeur qui fera sombrer le monde dans le péché des péchés. Toi, Mikal, va missionner le monde et sauve-le !"
Dieu repartit, laissant Mikal stupéfait. Mikal, pendant un mois, réunit des frères et des sœurs, autant que le monde entier. Deux ans plus tard, ils avaient fait toute la volonté du Seigneur, c’est-à-dire [il avait incité le monde à] faire le bien, pardonner, ne pas juger, ne pas mentir.
Ils échafaudèrent alors un plan: "Nous ferons semblant de regarder les films violents et les Disney (rêve en carton-pâte), de nous goinfrer jusqu’à en faire éclater notre ventre et quand ils montreront leur spectacle nous ferons "À bas, ouh!" et nous leur dirons: "Nous avons changé le monde en bien." Ils seront stupéfaits et se dissoudrons.
Tout se fait comme Mikal l’avait dit et ils retrouvèrent l’Éden. Dieu regarda l’homme et fut content de sa création.
Élie P. (âge :11 ans) d'Île de France


18aou12  133C45
Le savoir, c'est le vécu.
Je suis de ceux qui pensent qu'on ne sait vraiment de quoi on parle que lorsqu'on l'a vécu.
Frère Michel a réellement vécu La Révélation d'Arès et l'avenir possible de l'humanité dans le Bien pour lequel elle est destinée. C'est pourquoi il nous en parle si bien et sous tous les angles possibles, parce qu'il la vit.
Il existe beaucoup de moyens pour parler de cet évènement.
Le meilleur est certainement celui qui témoigne d'un vécu réel.
J'ai par exemple fait éditer un roman en 2009 chez l'Harmattan: "La Chaconne", pour témoigner de ma conversion à La Révélation d'Arès et de ma quête d'absolu dans le monde conflictuel que nous connaissons. Je me suis tenu au plus prêt de mon expérience vécue pour susciter chez le lecteur une certaine curiosité et envie de découvrir le message que je cite une vingtaine de fois. Je ne sais pas si j'y suis parvenu, mais je considère que ce petit roman a plus de poids que des centaines de romans que j'ai pu lire et qui ne sont qu'imaginaire et violence gratuite.
Ce qui n'a pas été vécu est de peu d'intérêt.
Après tout, pour toucher ce peuple sourd et aveugle, tous les moyens sont bons, même un roman.
José O. d'Île de France


18aou12  133C46
Je ne cesserai pas de vous remercier pour votre présence constante sur ce blog qui nous aide à mieux tamiser le sable [du désert où nous marchons encore].
Merci notamment pour votre réponse 133C39, qui m'a aidé à mieux comprendre le sens de la pudeur à la lumière de La Révélation d'Arès.
Sur cela, j'aimerais demander votre avis également sur le sens de l'adultère, que j'ai encore du mal à séparer de sa charge culturelle et morale...
Par exemple, je pense aux couples qui trouvent leur équilibre dans des relations du type "ouvertes", où ils choisissent, par leurs multiples raisons, de ne pas restreindre leur sexualité à un seul partenaire sexuel, mais s'engagent à vivre en couple en créant une famille. Ces couples seraient classifiés "d'adultères" par notre culture, mais le seraein-t-ils vraiment à partir du moment où ils mettent l'amour au centre de leur actions et qu'il n'y a pas de mensonge ?
Je me demande si l'adultère, à la lumière de La Révélation d'Arès, est intrinsèquement lié au comportement sexuel comme le voit notre culture, ou si finalement il dépasse ce sens et se réfère plutôt au fait de rompre un engagement pré-établi ?
D'ailleurs, quelle différence voyez-vous entre l'infidélité et l'adultère ?
Merci à vous pour votre lumière là-dessus.
Fernanda, Brésilienne à Paris


Réponse :
Par la bouche de Jésus le Père nous dit: J'ai vu les épousailles dans les cœurs des jeunes gens quand ils se sont aimés. Quand ils ont désiré connaître leurs corps, leur vœu secret Je l'ai scellé. Mais avant de connaître leurs corps, car c'est une œuvre sacrée, ils viendront à l'Assemblée, etc (Rév d'Arès 33/2-22).
Il est vraiment très clair ici que l'union de deux êtres est, par l'amour comme par le sexe, sacrée, parce que réalisée sous le Regard du Créateur.
Si l'union d'un homme et d'une femme est une œuvre sacrée, elle est sainte, elle est un engagement de sainteté ou de perfection (selon les traductions) au titre de la déclaration: Soyez saints (ou parfaits selon les traductions) car Je suis Saint (Lévitique 19/2). 
À ce titre la fidélité est sacrée et sainte, la fidélité en amour comme en connaissance des corps.
Quand l'homme ou la femme rompt ou les deux rompent cette fidélité, il y a adultère.
L'union d'un homme et d'une femme est fidélité à un engagement qui est beaucoup plus qu'un contrat moral, qui est la formation d'une unique entité, d'une force, d'une société nouvelle, car ils ne font qu'une seule chair (Genèse 2/24), c'est-à-dire un seul être nouveau, autant leur rupture est une dramatique explosion sociale, à tel point qu'aussi longtemps que cette société de base qu'est le couple se rompra, rien dans la société plus complexe qu'est une famille, un village, une nation, ne tiendra jamais et le monde ira de malheurs en malheurs, de recherche interminable en recherche interminable du bonheur et de vie, tout sera indéfiniment rompu par la maladie, le vieillissement et la mort.
La fidélité est donc un des points majeurs de la pénitence, qui est la source de grâce de l'humanité.
L'amour est donc un devoir sacré, amour du prochain, retrouvé sous sa forme la plus sacrée et sainte dans le couple, mais le Père, qui connaît la faiblesse immense des hommes de ces premières générations sait que la tentation peut survenir et l'homme ou la femme y succomber, mais alors le pardon peut encore tout sauver...
Ajoutons que la liberté de tromper, de commettre l'adultère, est la liberté ordinaire de l'animal pensant humain, mais que la liberté absolue (10/10) est d'être libre de la fidélité absolue à son époux ou épouse.
Nous passons ici à la transcendance, à la transfiguration du couple dans les épousailles.
Nous ne sommes qu'en train de commencer cette société nouvelle, fondée sur la fidélité sacrée de l'un envers l'autre et, par effet de solidarité, des uns envers les autres. Mais si vous nous rejoignez dans cette difficile ascension, que la Main du Père s'etendre sur vous, Fernanda !
Je n'en dis pas plus ici. Je pense que vous m'avez compris.


18aou12  133C47
J'ai lu plusieurs fois votre entrée "savoir" en essayant à chaque fois de me raisonner, mais bizarrement je reste sur un sentiment d'inquiètude et également sur un sentiment d'incompréhension totale.
En effet, apprendre que des personnes ont émis le projet de "toucher" à La Révélation d'Arès — je ne peux alors m'empêcher d'imaginer d'autres personnes, tapies dans l'ombre, attendant le moment approprié ou opportun pour concrétiser ce projet —, c'est une idée qui me dépasse.
Vous êtes, Frère Michel, l'unique personne qui a un droit de regard sur La Révélation d'Arès.
Et vous seul avez le "savoir", grâce à Dieu.
De plus, vous êtes le seul dépositaire d'un "copyright" transmis par le Père et le Christ et cela pour l'éternité, pour ainsi dire.
Malheureusement, on trouve toujours des personnes pour mettre en doute vos paroles et tout ce que vous avez écrit et écrirez encore de votre vivant.
Peut-être que ces personnes s'imaginent êtres plus éclairées et plus intelligentes que vous.
C'est, peut-être, parcequ'elles ont laissé choir aux oubliettes leur humilité depuis belle lurette.
Mais ce qui me sidère, c'est lorsque j'apprends à travers votre entrée que c'était une sœur engagée de longue date !
Et maintenant, il y aurait une autre sœur qui a aussi le projet de "toucher" à La Révélation d'Arès ?
Alors là... pfff ! (long soupir d'indignation).
Je trouve que c'est inquiétant pour le futur.
Il y a une citation de Max Frisch (écrivain suisse de langue allemande. 1911-1991) qui dit ceci: "Ce qui est le plus à craindre, ce n'est pas le bruit des bottes mais le silence des pantoufles."
Oui, j'ai des craintes quant à l'avenir du monde, de cette crise en France et, au milieu de toutes ces craintes, de l'avenir du Message d'Arès parce-qu'un jour vous ne serez plus là, Frère Michel, pour nous éclairer et nous guider parmi nous.
Raison de plus pour être toujours plus prudents, plus vigilants encore quant à tout ce que l'on pourra dire, lire, voir et entendre, présent et à venir.
Je considère que le seul projet qui importe c'est de changer sa vie en Bien et non de se préoccuper ou d'avoir un projet qui consisterait à remanier La Révélation d'Arès.
Dans ce cas, n'importe-qui peut émettre le souhait de "revoir et corriger" et/ou juger de ce qui pourrait plaire ou ne pas plaire dans La Révélation d'Arès.
Et quand bien même, Frère Michel, on aurait un quelconque doute sur l'utilité de vos annotations !
Enfin, le simple fait de douter de vous, Frère Michel, concernant ce savoir que vous avez, je trouve que c'est plus regretable encore.
Serait-ce un signe que la confiance qu'on met dans votre savoir, mais aussi dans notre foi mise dans le Message d'Arès s'effritent ?
La question mérite d'être posée régulièrement: Pèlerin d'Arès ou non ?
Ne courons pas le risque de reproduire les erreurs qui ont été faites avec la Bible et le Coran.
Certes, ce sont de vieilles histoires, mais c'est aussi pourquoi notre humanité en est arrivée là aujourd'hui.
Au début, avec la Bible et le Coran on a probablement dû commencer, gentiment, par faire des petites retouches de-ci de-là et puis à la fin, (un jour qu'il faisait bien beau) c'est le bouquin dans son entier que l'on a réécrit... et voilà, hop ! diluant complètement le Message et l'Essence même de ces Livres.
Ainsi, rois blancs, rois noirs et princes du culte ont pu prendre place bien tranquillement.
C'est le monde qui en pâtit une fois de plus pour des générations et des générations.
Mais celui qui entre en doute éloigne-le ! (Rév d'Arès 37/9).
Pour ma part, je considère et témoigne que La Révélation d'Arès est véridique, indivisible, inviolable, sacrée et surtout libératrice pour l'homme. C'est un Appel pour l'homme à changer réellement en Bien, en suivant et accomplissant ce qui est dit et écrit dans La Révélation d'Arès. Un Message non souillé, pareil à une Eau pure.
Et vous, Frère Michel, êtes le premier témoin et gardien de cette Source.
Et, à votre suite, il faudra que nous, nous préservions ce Message dans toute sa pureté.
Mais je crains (et c'est là ma hantise) que La Révélation d'Arès subisse le même traitement que la Bible et le Coran. Mais c'est aussi grâce à cette crainte que je reste vigilant pour que cela n'arrive pas jusqu'à moi et ce jusqu'à ma mort.
Héritiers et héritières des erreurs du passé, nous en subissont les conséquences.
Et nous les perpétuons dans notre époque, à notre façon.
J'espère que des hommes ne vont pas récidiver en réécrivant La Révélation d'Arès. Non ! Je ne le veux pas.
De la Bible les hommes en ont fait une bibliothèque pleine de poussière.
Est-ce aussi pour cette raison que dans La Révélation d'Arès le Père dit:  Tu écarteras les livres d'hommes, ceux de Pierre, Paul, d'at-Tabari et des rabbins, car dans Ma Parole réside la seule piété (Rév d'Arès 35/12) ?
Ou bien (plus pragmatique), parce-qu'il n'y a plus assez de place sur les étagères pleines à craquer de ma propre bibliothèque ? — Non, je plaisante.
Enfin, (pour terminer mon commentaire) cette année je regrette de ne pas avoir été au Pélerinage d'Arès prendre le Feu.
Néanmoins, à défaut de ce Feu que l'on vient prendre au Pélerinage d'Arès, j'entretiens cette autre flamme qui est plus forte que celle de la flamme des jeux Olympiques d'été 2012, c'est la flamme spirituelle qui est en moi et qui ira retrouver ce Feu Spirituel à Arès, dès que sera venu le Pélerinage d'Arès 2013.
David et patati et patata du Limousin.


18aou12  133C48
Par le savoir de frère Michel, de Mikal, du nabi, le "Notre Père" de notre prophète bien aimé donné par Dieu à notre époque, La Révélation d’ Arès est accessible.
Le Livre notamment, qui, sans les annotations du frère Michel, est dans un premier temps incompréhensible, devient accessible grâce aux annotations, mais plus que compréhensible, il devient vivant.
[Sinon,] il n’est "entendable" que selon les propres intérêts du lecteur: sa philosophie de vie, ses penchants divers, ses croyances, ses certitudes et ignorances.
Donc, bien souvent, des  élucubrations, "l’auberge espagnole" des petites constructions de vie qui ont permis cahin-caha de se forger une existence vivable, mais qui n’a rien à voir avec le Plan divin vers lequel il nous faut revenir, pour trouver la Vraie Vie, pour que l’humanité de nos arrières-arrière-petits enfants soit plus que vivable: heureuse.
Grâce au savoir, auquel se mêle la réflexion et l’amour du prophète pour ses frères, le chemin est plus direct vers les Hauteurs Saintes. Ce chemin devient tortueux, voire même impraticable, lorsque nous n'entendons pas ce savoir.
Nous en avons fait l’expérience.
Aussi, contrairement à ce que dit Frédéric d’Aquitaine [133C37], aujourd’hui ce savoir est enfin demandé et entendu par un certain nombre de Pèlerins d’Arès. Oui beaucoup d’entre nous ont pris le parti de l’entendre vraiment et de le suivre.
Entendre ce savoir, ce n’est pas seulement intellectuel, c’est un apprentissage de tous les jours: Être meilleur que la veille. C’est vouloir atteindre un état d’être global neuf, et communiquer la nécessité de ce changement.
Le savoir du prophète participe de ma transformation. Je suis loin d’avoir retrouvé l’intelligence spirituelle, mais je vois le chemin parcouru et je vois aussi celui qui aurait pu être sans ce savoir, un désastre.
Alors je relis régulièrement les écrits du prophète et petit à petit je m’en imprègne.
Ce blog fantastique donne l’énergie de ce savoir et contribue, je l’espère, à unir un grand nombre d’entre nous autour de cette Pensée.
Christine d'Île de France


18aou12  133C49
Ô Marie
Dieu t’a choisie,
Il t’a purifiée,
et t’a élue
au-dessus de toutes les femmes de l’univers.
Coran, 3/42

Sauf Marie, grosse du fils,
la pécheresse qui Me défia aussi,
mais qui s'imposa les souffrances
de gratter de sa chair les souillures,
d'arracher de son cœur les doutes,
pour renaître pure,
elle qui était plus faible que tout autre, sauf elle, qui s'est rangée parmi les esprits debout devant Mon trône, parmi les luminaires d'or,
aucune créature ne sera priée.
(Rév d’Arès 12/12-13)

"Celui ou celle qui prie la Sainte Vierge Marie et qui obtient un miracle n'obtient rien de la Sainte Vierge Marie en tant que telle. Elle n'est qu'un mythe.
"En fait, celui-là ou celle-là obtient un miracle du Tout Autre, de la Grâce qui procède de toute éternité à la Création de l'Univers, qui ne cesse jamais (Rév d'Arès xxii/12-13) et cette Grâce l'homme est capable de la produire lui-même par la pénitence. Un miracle n'est jamais qu'une re-création.
"Le fait que Marie soit priée plutôt que le Tout Autre: Dieu, le Père, le Créateur, etc., est bénin en soi. La Révélation d'Arès souligne cette bénignité en nommant Marie ou Mère, faute d'autre mot compréhensible pour l'homme, ce qui n'est en fait que la phase compassion du Père, lequel n'est lui-même que la phase paternelle du Créateur plus encore qu'asexué, au-delà de la physique et des concepts intellectuels, donc incompréhensible pour nous humains (99C15)."

"Le Créateur qui, dans sa Sagesse sait que le croyant n'est pas encore sorti des mythes païens qui continuent de brûler et "d'éclairer le Ciel" si je peux dire, — même le patriotisme est un mythe païen, c'est le successeur des dieux de la cité ou de la tribu — allume un contre-feu, un contre-mythe, pour aider l'homme à sortir de cette situation dramatique.
"C'est pourquoi il utilise encore le terme de Marie (contre-feu) pour désigner sa phase compassion de façon compréhensible au païen, mais il n'y arrête pas du tout l'âme. Au contraire, Il l'invite à construire son vaisseau (Rév d'Arès 17/4-6), à coudre sa voile et à laisser l'incendie sur le rivage, à prendre la Mer pour rejoindre la Flotte du Roi, la Flotte du Vrai. Là seulement règne la vraie Liberté. (99C22)."

Propos du Frère Michel en réponse aux commentaires 15 et 22 de son entrée du 20 septembre 2009 (0099) "démythification, existentialisation"
Desiderius Faber


18aou12  133C50  
Frère Michel !
Que la Paix soit en vous, que la Paix soit en moi, en l'Amour du très Haut !
Loin de moi, de vous affliger par mes tourment !
Auriez-vous la gentillesse de m’éclairer ?
Pourquoi nos frères descendants de Mouhamad le Sage, n'ont pas le droit de manger du porc ?
Alors que notre Père Créateur nous a donné de quoi nous restaurer.
Je me demande, dans mon faible lumignon d’intelligence pourquoi cette interdiction ?
Dans l'Amour du Père Aimant !
Daniel A.


Réponse :
Pourquoi le Coran reprend-il la loi mosaïque deux-mille ans après celle-ci en déconseillant la consommation du porc?
Il y a à cela un certain nombre d'explications possibles, que je ne peux pas évoquer dans un blog et dont l'intérêt ne serait qu'historique.
Il faut prendre la question autrement: Puis-je aujourd'hui manger du porc? Je réponds oui, à moins que la consécration de ce pauvre animal à des rites païens ou magiques (Rév d'Arès 16/8, 34/2) soit encore pratiquée, ce que je ne crois pas, pas dans nos pays en tout cas.


19aou12  133C51
J'ai eu la joie de faire le pèlerinage vendredi dernier et j'en suis encore ému.
Les sœurs d'accueil furent formidables et c'est magnifique de voir la joie et la dignité qui émanent des pèlerins, frères et sœurs.
Moi qui suis isolé au Canada, je suis sensible à la dynamique commune qui vibre au pèlerinage et cela me rend nostalgique
des belles soirées de prière à la mosquée.
Je ne suis pas sûr de savoir ce que veut dire venir prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/7), mais j'ai ressenti une lumière m'habiter en ce Saint Lieu où Le Saint s'est manifesté aux humains; un Feu que j'ai la charge de nourrir et de faire passer de proche en proche.
Comme la prière, je crois que le pèlerinage nous aide à aviver en nous la force pour accomplir le Dessein du Saint, à nous améliorer nous-mêmes et [à améliorer] le monde, à développer le savoir qui sauve et qu'il faut transmettre.
Merci cher frère Michel pour votre magnifique réponse 132C23 où vous m'enseignez, ainsi qu'à tous les lecteurs présents et
futurs, comment grandir les uns avec les autres en évitant toujours de se laisser détourner du droit chemin.
Puisque vous avez parlé de l'impudicité (133C39 et 133C40), je me permets une petite question sur l'habillement qui n'est sans doute pas fondamentale pour le Salut de l'humanité, mais votre réponse pourrait nous éclairer.
Vous parlez de l'intention, ce qui me semble très juste, mais je suis surpris que vous ne parliez pas aussi de dignité et de sens des responsabilités. On peut n'avoir aucune intention d'impudicité, mais se soucier en plus de ne pas perturber les autres et de s'habiller dignement.
Par exemple, lorsque je suis venu au Pèlerinage, je me suis bien couvert malgré la chaleur même si un short et une chemise ouverte eurent été plus confortables. Était-ce un zèle ridicule de ma part, où un souci louable de n'importuner personne et
de s'habiller dignement ?
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
Certes, dans bien des circonstances on se diminue en s'abaissant ou se négligeant, mais au Pèlerinage d'Arès on ne se diminue qu'en y venant sans motif noble, par exemple par curiosité ; cela arrive. On peut venir par curiosité vêtu très dignement et venir par vénération et dans l'espérance en short et tee-shirt en trous et en sueur.
Comme vous, Jérôme, je ne viens à Arès que vêtu de pantalon et chemise bien lavés et repassés par sœur Christiane, donc digne comme vous dites. Il ne me viendrait toutefois pas à l'idée de trouver indigne un pèlerin qui, pauvre et venu en vélo (certains même viennent à pied) arrive avec son sac à dos, en short et tee-shirt fatigués par la route et la chaleur. Ce qui compte, c'est ce qu'il ou elle a dans le cœur.
Si dans l'exèdre on revêt le pèlerin de la tunique (Rév d'Arès 10/13-14, 34/1), c'est pour effacer le sexe, le rang social ou le confort des uns, l'ordinaire et le dénuement des autres et donner à chacun une uniforme humanité sur le Saint Lieu où le Père appela en1977.
Prendre le Feu, c'est prendre en prononçant la Parole sur le lieu même où elle a été donnée le Feu qui la fera accomplir (Rév d'Arès 35/6): la foi, la pénitence, l'ardeur à la moisson, bref, le Feu à transmettre au monde pour y raviver pour l'heure un lumignon (32/5), y allumer demain un incendie de Bien et le faire changer pour de bon.
Un jour, un pèlerin venu de je ne sais où me dit quelque chose comme: "Au Pèlerinage d'Arès, c'est comme un habillage et un langage étrangers. Vous avez eu souci de dépaysement ?" Je lui répondis, aussi bêtement mais plus justement : "Non, c'est un petit morceau resté du Ciel qui est descendu là par cinq fois en 1977 et qu'il nous faudra désormais étendre comme une pâte à tarte dans le monde."


19aou12  133C52
Une fleur vient d'éclore dans le jardin.
Cette fleur toute jolie attire le regard des enfants en admiration devant elle.
Mais au loin  un homme avance, passe et ne la remarque pas ; nonchalamment cet homme ne voit pas ce qu'il fait, et il écrase la fleur en marchant.
Ailleurs, là bas, tout en haut d'une branche, un bel oiseau aux plumes de printemps, entame une mélodie.
De tout son saoul, il chante sa mélodie.
Au même moment, à toute allure passe un de ces fameux bolides, ftt ! la mélodie s'envole avec l'oiseau!
Qui l'a vu ? Qui l'a entendu ?
Plus loin, ailleurs encore, un homme courageux, plein de vie et d'amour, qui ne faiblit jamais à la tâche, un homme qui partage ses biens autour de lui, reste seul et ignoré. "C'est ça la vie," me dit-on.
"Quelle vie ?" je réponds.
Je ne sais pas grand chose, mais ce que je sais est sûr et certain.
Ce que je sais c'est qu' un jour le Créateur de l'Univers a envoyé Sa Lumière;
Puis Il a crée le firmament, les mers et les océans,les arbres fruitiers, les luminaires, les animaux marins et les bêtes sauvages.
Il créa ensuite  l'homme et la femme,  à Son image et ressemblance Il les fit; (Genèse 1/26-28).
Après nous avoir nourris par ses envoyés et nous avoir longuement enseignés, une fois encore à Arès, France, par Jésus et de Sa propre Voix, Il parla à un homme; cet homme, qui se nomme Michel Potay. Il le nomma Mikal (Rév d'Arès xxxvi/16), [l'appela] son ami.
Cet homme humble et discret, de toute son âme et de tout son être, a entendu, vu, puis partagé la visite de Jésus devenu Christ, le ressuscité, puis celle de notre Créateur. Il a en lui la Vie du Livre qu'il a reçu, pour la transmettre au monde.
Certes il peut être difficile — en nos temps très terre à terre — à l'homme rationaliste d'admettre et accepter l'existence de ce fruit délicat, transmis, par la chair, par le cœur et par l'esprit. D'autant plus difficile qu'au delà de tout raisonnement  il faut réellement avoir décidé de peiner pour retrouver en soi la Vie de son Créateur, pour Le ressentir à nouveau, à un moment donné au fond de soi, et d'avancer ensuite, lentement  dans Ses Pas.
C'est difficile lorsque l'œil du dedans qui, par culture et par habitude, a décidé — ou préféré — compter ces fleurs au lieu de les voir. Alors le jardin vendu par l'œil du dehors se fane (Rév d'Arès i/9-11)
Nous, nous pouvons très bien ne rien voir comme cet homme qui écrase la fleur ou qui ignore l'homme de bien et la mélodie de l'oiseau. Nous pouvons décider de n'entendre que le vrombissement du bolide dans notre vie; oublier, faire fi de cette sensibilité qui donne accès à tout ce qui est infiniment doux, bon et fragile, qui est un plus qui nous est offert librement qui nous permet de devenir frères dans cette sensibilité-là.
Et c'est un effort qui ne s'achète pas, mais qui ne coûte que le choix de l'amour en nous, qui se réveille et qui nous l'offre.
Mais l'homme est devenu comme un clone, il ne sait qui est sa mère  (Rév d'Arès xxxiv/5).
C'est ce même homme qui prie dans la Bible, traduite dans toutes les langues depuis des siècles, et c'est aussi cet homme-là, qui, au tribunal, la main sur le cœur ou la main levée, au nom de la Vérité prête serment sur la même Bible.
Là où Jésus enseigne que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre, [rappelle qu'il fau t]aimer son prochain comme soi-même (Lévitique XX/xx) de tout son cœur, de toute son âme, de faire la paix avec tous tes frères y compris ses ennemis. De même dans le Coran, la patience, l'endurance, le pardon et la paix sont enseignés.
Cette Parole a toujours été décisive, parce qu' Elle est l' Eau qui s'ouvre sur une Mer de Vérité sans quoi il est impossible de vivre sans errance.
Non, la Vérité ne peut pas être un privilège. La Vérité ne peut naitre que d'une seule conquête, celle de la Vie au fond de soi et autour de soi.
De la Vie qui naît d'un travail choisi librement (Rév d'Arès10/10), un choix qui fait découvrir au pénitent que le message transmis à celui qui est l'Honneur de Dieu (Rév d'Arès xxxvi/16), le dépôt sacré de la Parole (xx/14), comme tout ce qui touche à la vie de l'âme — Dieu en soi — est déicide.
Nul ne peut faire de mal à un humain quel qu'il soit sans se faire mal à soi, à fortiori lorsqu'il s'agit d'un prophète.
Nous sommes pécheurs, mais si nous nous changeons, si nous prions, faisons le Bien autour de nous en aimant mieux, et moissonnons avec constance et détermination nous ressentirons l'amour qui ne peut que nourrir deviendra comme un parfum délicat aussi pour nos détracteurs et la Vie reviendra peu à peu, pour chacun, je le souhaite de tout cœur.
Merci au Créateur de nous avoir envoyé ce Message à un moment déterminant.
Merci à vous frère Michel de nous ouvrir le cœur.
Danièle du Nord


Réponse :
Ne me remerciez pas. Je ne fais que le travail que le Père m'a donné à faire et que je ne cherchais pas, que je faillis ne pas vouloir au cours des mois d'hésitation qui suivirent les visites de Jésus.
Je démarrai ma mission cependant, dès la fin de 1974, me disant: "De toute façon, Jésus est bel et bien venu, m'a bel et bien parlé et ce qu'il m'a dit est bel et bien écrit noir sur blanc. Donc, je ne m'égare pas en avançant dans la direction qu'il ma montrée,. Cependant, d'une part, que puis-je faire, moi pauvre type sans moyens, moi qui n'ai plus aucune des relations qui pourraient m'aider, parce que je suis devenu leur raillerie ou leur pitié ? D'autre part, je ne me sens pas l'homme de la situation."
Pourquoi ce travail était-il tombé sur moi ? Il m'arrive encore, trente-huit ans après, de me poser la question. C'est ce qui fait dire à ceux qui pensent que je me trompe que mon manque d'appétence pour ma tâche m'a fourvoyé, mais je ne manque ni d'appétence, laquelle est venue avec les Théophanies, ni de conscience et, de toute façon, comme le rappelle Didier Br. dans son commentaire 133C29, le Père me pourvoit du charisme prophétique nécessaire et insiste sans cesse sur ce point.
Alors, bien sûr, chacun de ceux qui pensent que je me trompe se dit "Mais moi, qui vois clair, qui sais où est la Vérité, je ne demande qu'à le remplacer, ce défaillant prophète, et je le ferai avec enthousiasme et brillance, alors que lui..." Lui, c.-à-d. moi, je ne suis qu'un "homme humble et discret" comme vous dites, Danièle.
Mais, pour finir, vous avez raison, "la Vérité ne peut pas être un privilège" et je fais mon travail sans privilège, simplement doté des moyens de l'accomplir et du savoir nécessaire.
Merci pour ce commentaire qui m'a beaucoup touché.


19aou12  133C53  
J'ai fait le Pèlerinage d'Arès, mais j'en repars déçu.
Je croyais y trouver une aide. J'y ai trouvé un obstacle à la bonne compréhension de La Révélation d'Arès.
Jamais je n'avais compris à ce point que c'est une Parole qui bougonne, une Parole certes utile, mais seulement une Parole de plus.
Peut-être sur ce saint lieu ai-je senti que la poésie bougonne de La Révélation d'Arès apportait un petit quelque chose de plus.
Je suis reparti d'Arès comme un troubadour qui y a trouvé quelques idées de chanson.
Rien ne dure. La Révélation d'Arès a beau peser des tonnes, elle ne durera pas plus que le reste.
Je ne serai pas Pèlerin d'Arès.
Non signé


Réponse :
Installez un obstacle devant vous, vous sauterez plus haut !
Le Pèlerinage nous aide à sortir des préjugés en sautant plus haut.
Vous allez me dire: "Alors, il faut préciser que le Pèlerinage fait sortir des préjugés. Donnez au pèlerin un opuscule qui explique cela." Je vous réponds: "Si vous ne savez pas que sur ce Saint Lieu il faut sortir la foi, ou l'espérance pour ceux qui n'ont pas la foi, du préjugé de la Bible, du Coran et des religions auxquelles ces livres ont donné naissance, c'est que vous n'avez pas compris ce que dit La Révélation d'Arès."
La Bible et le Coran s'adressent aujourd'hui à des oreilles abstraites, des cerveaux qui rêvent d'un Yahwé, d'un Seigneur ou d'un Allah surpuissant et juge suprême, d'où tout vient et vers qui tout retourne sauf les infidèles qui, de Dieu ou de rien ont choisi le rien. Pour autant nous ne pouvons ignorer la Bible et le Coran et c'est pourquoi vous les trouver dans la salle de prière à Arès. Mais La Révélation d'Arès nous place devant Quelqu'un de Tout Autre que ça, un Père qui dit à l'homme en substance: "Je t'ai créé fort au point que tu as pu même inventé le mal et le faire régner sur terre (Rév d'Arès 2/1-5). Toi seul tu peux t'en sortir et retrouver le Bien, et le sentier qui conduit au Bien est celui de la pénitence, mais je ne peux pas te forcer à y entrer. Tu fais ton âme, tu es maître de ton destin (Veillées 17 et 18)."
La Révélation d'Arès
est beaucoup plus qu'une "Parole utile de plus." Elle est LA Parole.
Elle "bougonne" certes, mais elle bougonne en disant la Vérité pure, droite, directe, et on ne peut mieux ou toujours mieux la comprendre et décider — ou redécider chaque année — de la suivre que sur le Saint Lieu où elle s'est donnée à l'homme une fois de plus pour effacer les Écritures précédentes que l'homme a gâtées pour se forger des couronnes et s'en coiffer (Rév d'Arès 16/12).
La Révélation d'Arès
non seulement pèse des tonnes, comme vous dites, mais elle durera éternellement.
Il y a, et je le regrette, quelque chose de fondamental que vous n'avez pas compris... mais vous pouvez toujours revenir.


21aou12  133C54
Prononcer la Parole pour L’accomplir, voilà la vrais piété (Rév. d’Arès 35/6)
La prière lance un défi au priant, il doit l’accomplir.
La prière et la pointe avancée de notre conscience agissante.
Aux pages 206 et 210 du "Pèlerin d’Arès 1991-92", dans l'article "Pia", ces deux phrase issue de l’enseignement prophétique — et ce que tu auras écris (Rév d’Arès 33/10) — elle sortent momentanément de l’article en question dont j'encourage la lecture.
Depuis la chute d’Adam, jamais défi aussi puissant n’a été lancé au priant : Redevenir co-créateur avec le Créateur.
Tout ce savoir nous est enseigné à travers la pénitence du frère ainé, frère Michel, a travers le prophète.
Luigi du Canton de Neuchâtel (Suisse) 


Réponse :
Vous avez fait, Luigi, un complet et remarquable pèlerinage à Arès en 2012. Je vois que vous êtes reparti avec des forces spirituelles neuves. Puissiez-vous devenir un apôtre fécond !


21aou12  133C55
Bonjour Frère Michel,
Merci de votre réponse à mes questions sur l'adultère.
Je repense maintenant le couple dans sa nature de transcendence... et les questions n'ont plus raison d'être.
Oui, je m'engage à vous suivre dans cette (ô combien !) difficile ascension.
Puisse la Main du Père s'étendre pour toujours sur tous ceux qui la font.
Merci du fond du coeur,
Fernanda (et Christophe) de Paris


21aou12  133C56
Quand j'étais petite, je rêvais devant les shows du Crazy Horse Saloon et du Lido [133C39, 133C40], diffusés à la télévision à Noël, et je trouvais ces femmes très belles avec toutes leurs paillettes, et je me disais qu'elles ressemblaient même un peu à des fées et que, quand je serais grande, j'aimerais bien être comme elles.
Mais bon ! Aujourd'hui, je ne pas devenue danseuse de cabaret...
Je vois bien maintenant qu'il y a dans ces danses autre chose que la célébration de la beauté de la femme, et un travail acharné pour le résultat d'un spectacle parfaitement millimétré.
En lisant certains commentaires, je repense avec chaleur à mon regard innocent et curieux d'enfant. C'était une part de ma culture et le rêve qu'elle engendrait.
Ailleurs d'autres petites filles avaient d'autres rêves au fil de ce qu'elles épongeaient de leur environnement. Aujourd'hui, je ne mentirais pas, si on m'offrait des places pour le Lido, j'irais avec joie... suis-je à côté de mes pompes?
Souvent, avec mon époux, on se dit: "Le jour où nous saurons regarder celui-là avec ses abdos en bétons, ou celle là avec son décolleté incroyable, ou la prostituée, ou le libidineux, ou n'importe qui d'autre, non avec un regard d'envie ou de condamnation, mais avec un regard de "savoir", qui connaît l'intention sacrée que Dieu a mise en lui, un regard d'amour qui soulève les montagnes, alors nous aurons gagné le jackpot !"
Après tout, soyons honnêtes, le fait que nous soyons nés ici ou là, musulmans, athées, scientologues, n'est pas de notre ressort, mais de celui du hasard. Par la suite, la part de notre chemin qui nous appartient réellement, au delà des poids de nos conditionnements culturels, moraux, penchants naturels, inconscience et j'en passe serait impossible à calculer, même avec un ordinateur surpuissant du futur, même avec une honnêteté pure comme le cristal.
On peut aisément convenir de toute notre logique et notre réalisme, que la part de notre chemin que nous choisissons réellement est dramatiquement faible, partout dans le monde, et pas moins chez nous. La vie est un loto qui n'a rien à voir avec le "Loto" puisque Dieu vient nous rappeler que le véritable jackpot va avec une certaine abolition du hasard !
À quoi bon condamner les danseuses du Lido ou le port de la burqa. Ce sont aussi des héritages de l'Histoire et un peu de son terrible hasard.
Toujours est-il qu'en ce qui concerne les femmes, ou le couple, j'ai vu que de nombreuses revues sortaient des numéros spéciaux sur le sujet en ce moment.
Comme le sentiment de vivre une période historique où pour la première fois, sur un territoire étendu, la société laisse libre des hommes et des femmes de vivre leur amour comme bon leur semble, dans une confusion telle qu'elle confine à la peur de l'échec. Je me demande si cette "liberté amoureuse", qui nous agite, ne dévoile pas à quel point nous sommes les héritiers d'un monde fait de domination et de soumission et à quel point, nulle part ailleurs autant que dans le couple, cet héritage, laissé à la liberté sans "savoir" nous rend fragile.
Et, frère Michel, je dois bien dire qu'il y a un fort sentiment de scandale en moi en ce qui concerne la condition féminine en règle générale.
Autant nous, les femmes, nous sentons rassurées de pouvoir enfin regarder les hommes comme des objets ou de nous assumer nous-mêmes en toute "liberté" comme des objets tandis que la spiritualité s'éparpille,
autant il me semble qu'ailleurs le Coran et son prophète sont utilisés pour faire valoir la domination de l'homme sur la femme.
Or, quand je prie dans la Parole d'Arès, je ressens un Appel à la dissolution absolue de toute domination de l'homme sur l'homme.
Il me semble avoir saisi avec mon cœur que l'impudicité est surtout une forme de pouvoir, une potentielle domination pathétique laissée à la femme dont l'homme a choisi de devenir le maître.
Comme toute forme de domination, elle engage beaucoup de souffrance, elle est une vengeance sans fin. Certes.
Mais serait-il faux de voir dans La Révélation d'Arès un appel à libérer l'Islam de la peur de l'impudicité, qui n'est pas la fin de l'impudicité [?]. Moi, je crois très fort en mes frères "bouillonnants" d'Orient, en leur pouvoir de changer leur regard,
pas moins en tout cas que je crois en moi. Moi aussi, ma culture et mes mœurs pèsent sur mes épaules.
Somme toute, la Parole ne nous appelle-t-elle pas à nous libérer de nos carcans préconçus, de [l'idée de] ce qu'est un homme ou une femme à la lumière du Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6) qui revient peu à peu en nous ?
À l'aune d'une ère qui pourrait s'annoncer particulièrement difficile à ce sujet, où tous les enfants sont tôt nourris d'images pornographiques horribles et enfermantes, où le sexe est partout, où les mœurs partent dans tous les sens et où ailleurs des traditions et des chefs stricts brandissent la bannière de ce danger, le bruit et les pensée sur les hommes et les femmes, qui précèdent malheureusement la vie de ce que sont les hommes et les femmes va faire rage.
Pouvons nous annoncer clairement que Le Message de Dieu à Arès est aussi une Lumière pour la libération de la femme... et de l'homme par la même occasion ?
Merci, si vous avez le temps de lire ce long mail, et si vous voyez l'intérêt d'y répondre.
Vous êtes le prophète et je crois que votre savoir permet de Vivre.
Merci pour cela car ma vie s'en trouve éclairée et chaque préjugé qui saute me donne une joie que je ne savais pas si palpable et durable.
Vous nous aidez aussi beaucoup dans notre vie de couple. Ça va faire onze ans, et le fait d'avancer ensemble est aussi une joie indescriptible. Mon époux, non croyant, reçoit tout ce qui vient de vous et de la  Parole à travers moi avec tout son cœur, je le vois bien. Il m'encourage maintenant de plus en plus à m'engager davantage comme Pélerin d'Arès.
Ensemble, nous croyons en l'homme et c'est déjà ça. Nul part ailleurs autant que dans mon couple je constate que la Parole ne divise pas, elle unit.
Merci encore.

Colette V. d'Ile de France


Réponse :
J'ai été très ému en lisant ce beau commentaire qui fait les demandes et les réponses concernant la femme.
Je n'utilise pas le terme "libération de la femme", parce qu'il donne l'illusion que l'homme serait, quant à lui, libre (10/10), ce qui est plus faux encore. Je pense que l'homme est encore moins libre que la femme qui a su, étant un peu plus intelligente (au sens de Rév d'Arès 32/5) se ménager un retrait dans une apparente, mais très astucieus incapacité et irresponsabilité vis-à-vis des idées générales et des affaires du monde.
La marquise du Deffand, l'amie de Voltaire, quand elle était petite fille, prêchait l'athéisme à ses camarades de classe. Les bénédiciines de l'institution, affolées, firent appel à Monseigneur Jean-Baptiste Massillon, évêque de Clermont. L'évêque s'enferma avec l'enfant un bon moment, puis quitta le couvent en disant: "Mais elle est charmante !" Marie de Vichy-Chamrond (c'était son nom alors) avait évidemment parlé d'autre chose que d'athéisme à l'évêque qui, pas bête, avait compris que cette petite fille voyait simplement la vie spirituelle tout autrement que l'église l'enseignait. Je vous dis que seule une femme, même une petite fille, pouvait ainsi résoudre le problème qu'elle posait auc pauvres bonnes sœurs en toute paix — La femme a la paix (Rév d'Arès xxvii/13).
Beau témoignage que le vôtre qui montre combien la pénitence vaut, avec l'amour en tête, aux yeux d'un conjoint athée, toutes les leçons de théologie.


21aou12  133C57  
Vous me connaissez déjà et moi je connais ce livre sans intérêt qu'est La Révélation d'Arès.
Comment pouvez-vous vous égarer à ce point ! Vous m'avez toujours semblé être un homme intelligent pourtant.
Aucune des idées que vous continuez d'exprimer ne sont celles de tout le monde, des gens raisonnables. Je suis passé par l'université sept ans et je sais ce qu'il faut penser pour être sain d'esprit.
Je ne suis pas de ceux qui font semblant de comprendre quelque chose à votre métaphysique pour avoir l'air intellectuellement courtois. Vous n'avez pas de "savoir". Vous élucubrez, c'est tout, et le malheur, c'est que des gens également intelligents vous suivent. Quel désespoir en eux !
Être Pèlerin d'Arès est une forme de suicide.
Je n'ai qu'une croix, celle du travail et non votre croix, je n'ai qu'un but: la raison.

Francis G. d'Île de France


Réponse :
"Votre croix," dites-vous ? Nous n'utilisons pas la croix comme logo.
Je vois bien ce qui déplaît à l'homme bien propre que vous êtes, Francis, avec des idées bien comme-il-faut, politiques et religieuses (strict fidèle de l'Église Réformée de France, je crois), sociales, économiques, écologique, et même métaphysiques. Vous parlez un peu comme Manuel Valls qui vient de déclarer : "Un seul talisman, la république, un seul discours, la fermeté !"
Vous êtes fort éloigné des idées qui me meuvent et que j'ai puisées, ô égarement ! dans "ce livre sans intérêt" qu'est La Révélation d'Arès dans lequel vous avez quand même jeté un petit coup d'œil, histoire de pouvoir prétendre que vous "connaissez". Vous pensez que chez moi il y a de l'intelligence mais trop d'imaginaire.
Or, ce sont les gens comme vous, fidèles héritiers d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) qui nous ont conduit où nous sommes.
Approchez-vous et nous verrons le cerne sur votre face, des pommettes grises, une lueur de mélancolie ou de désabusement dans l'œil, l'élixir parégorique ou les comprimés de tranquillisant mal cachés dans le bureau. Résultat d'une vie comme-il-faut, donc de souci et d'ennui. Mais est-ce le bon souci ? Vous pensez, de toute façon, qu'il faut continuer de nourrir vos idées, celles de "tout le monde", les seuls "raisonnables", ne rien faire pour mettre en danger le véhicule de votre pensée qui nous mène aux mêmes problèmes que nous avons déjà, mais de pire en pire.
Vos idées, qui sont les mêmes officielles de gauche ou de droite, sauf les intérêts qu'elles défendent un peu différents, mettront longtemps à mourir, mais nous Pèlerins d'Arès espérons en accélérer la mort. Vous êtes de cette humanité qui, même quand elle a de bonnes idées, ne lâche pas les mauvaises qui finissent toujours par prévaloir.
Je sais — mon savoir, oui — que je serai et que mes compagnons, les Pèlerins d'Arès, nous serons compris un jour. Nous sommes patients, parce que, de tout temps, à toute époque, les idées en carcan et par là fausses, parce que fixées et empêchées de bouger, ont largement précédé les idées libres et vraies, forcément moins séduisantes parce qu'elles ne promettent rien d'immédiat, elles sont accrochées au temps qu'il faut pour les réaliser.
Votre réalisme est déraison, parce qu'il croit qu'il n'existe qu'un seul aspect de la réalité. Votre science (Rév d'Arès 26/3, 32/7, etc.) n'est pas la seule chance de vos semblables, mais elle continue hélas de passer pour telle et de les mener sur la voie qu'a tracée Adam (Rév d'Arès 2/1-5). Je crois que la sociologie ne parle qu'à l'universitaire que vous êtes, Francis, mais ne parle pas ) ce "tout le monde" que vous évoquez, car la vie m'a appris que la seule façon d'être entendu, c'est d'être multilingue, parce que l'homme ne peut comprendre qu'en comparant et nous sommes assez humbles pour avoir compris que d'accepter d'être comparés est la seule façon d'être entendus, et que nous ne pouvons, nous Pèlerins d'Arès, faire germer la foi et l'espérance convenables que sur tous les haricots variés du monde, dont le haricot de votre science universitaire n'est qu'un parmi beaucoup d'autres et pas le meilleur.


22aou12  133C58
Lorsque j’ai découvert L’Évangile Donné à Arès — première partie de La Révélation d’Arès — puis Le Livre — la deuxième partie — ainsi que les circonstances dans lesquelles ces deux évènements s'étaient produits, un choix s’est imposé à moi. Le contenu de La Révélation d’Arès vient-il du Ciel ? Son témoin, le Frère Michel, est-il un prophète dans la lignée de ses prédécesseurs ? Ou bien s’agit-il d’un bobard ?
J’ai choisi la première idée.
Puisque Ma Parole ne se divise ni ne se tait (Rèv. d’ Arès 15/6), c’est naturellement que j’ai embrassé l’intégralité de La Révélation d’Arès. En plus de ce que je viens de dire, je témoigne que j’ai eu l’occasion de rencontrer le frère Michel (qui à cette période refusait d’être considéré comme étant le prophète de Dieu ; il disait: "Je suis simplement le Frère Michel."
Au cours de ces  moments d’enseignement dans l’exèdre, souvent entre deux prières, j’ai remarqué que le bleu de son regard changeait selon qu’il nous parlait d’un sujet de la vie courante ou d’un sujet se rapportant aux moments passés en présence de Dieu. Je me souviens avoir dit à une de mes amies, Pèlerin d’Arès aujourd’hui décédée: "Si cet homme n’a pas vu Dieu, il n’a pas pu voir Satan, ce n’est pas possible."
Lorsque Dieu choisit un homme pour lui parler et l’envoyer vers ses contemporains, il fait de lui un prophète.
Il lui donne l’autorité naturelle de parler au Nom de Dieu: Ma Parole, ta parole.(Rèv d’Arès 14/5). Parole de Mikal Ma Parole (Rèv d’Arès i/12) . Dieu donne au prophète assez d’intelligence pour pouvoir comprendre (Rèv d’Arès 10/12) et ressentir la Vérité dans sa Parole (Rèv d’ Arès 38/5).
Face au savoir du prophète, j’ai appris le savoir être, c'est-à-dire comment je choisis de me comporter vis-à-vis de lui, de son enseignement, de ses conseils et préceptes.(Rèv. d’Arès 16/9).
Nicaise d’Ile de France.


22aou12  133C59  
Je crois que dans La Révélation d'Arès la phrase la plus forte, qui est aussi la clé de tout le mal qu'il faut changer en bien, est : Ils ont engendré une vengeance sans fin (27/9).
Tout n'est finalement que vengeance en ce monde et c'est un désastre.
La loi humaine n'est que vengeance contre ceux qui ne s'y conforment pas.
Si je considère bien votre savoir, il se concentre autour du fait qu'il ne faut pas se venger.
Parce qu'on dit que l'amour est la clé, mais il y a des gens qui aiment la haine, qui aiment la vengeance.
La clé est la fin de la vengeance.
Un Patrick d'Ile de France


Réponse :
C'est vrai, la fin de la vengeance est une clé très importante du changement du monde, mais elle n'est pas la seule.
Renoncer à se venger facilite l'accès à l'amour vrai, au pardon vrai et naturellement à la vraie paix, mais il y a aussi d'autres raisons, suprêmes, extrêmes, d'aimer, de pardonner, faire la paix quand on s'est rendu spirituellement intelligent et libre.
Les hommes se vengent par haine, certes, mais surtout parcequ'ils ont peur. Vous dites que certains "aiment la haine", oui, mais comme on aime un refuge, un refuge contre la peur que par orgueil on ne s'avoue pas.
Aussi pourrait-on dire que la clé, c'est de vaincre la peur. Mais la peur est une grande ombre étendue sur le cerveau et le cœur humain, une grand ombre d'animalité très difficile, très longue à effacer, parce que nous sommes aussi des animaux pensants et que de faire dominer — dominer sur la peur — existentiellement en nous l'image et la ressemblance (Genèse 1/26-27) du Créateur demande des efforts possibles, mais considérables — Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2)..
C'est cette opposition animal/Dieu dans l'homme qui fit dire, je crois, à Jean-Baptiste Massillon, dont je parle dans ma réponse 133C56, "Nous sommes des mystères à nous-mêmes." C'est ce qui fait que tout homme est plus ou moins une énigme, pour lui-même comme pour les autres. En fait, nous ne savons pas nous voir nous-mêmes. Il nous faut ici être éperdus de reconnaissance envers La Révélation d'Arès qui nous permet de voir en nous-mêmes et de trouver cette humilité qui est lumière. C'est aussi sans nul doute ce qui la fait détester... ou ignorer par la gros de l'humanité.
La vengeance suprême consiste à donner la mort. "Un cadavre ne mord plus," dit Théodote au roi d'Égypte en lui conseillant de décapiter Pompée. C'est toujours le même principe qui sévit partout dans le monde des cellules des prisons texanes, où l'on pique les condamnés comme des chiens ou des chats, aux champs de bataille de Syrie. Et toutes les manières de se venger possibles et imaginables que représentent les organisations du monde. Au fond de tout cela il y a toujours la peur.
Se délivrer de la peur n'est pas la moindre difficulté de la pénitence.


23aou12  133C60
Arrivée pour faire mon Pèlerinage avec notamment, comme bagage, cette dernière entrée comme réflexion dans mon esprit, un verset revenait avec insistance dans ma tête: Les frères, Je ne leur parle pas, tu [frère Michel] leur parles (Rév d'Arès xx/11-12).
Alors, je poussais plus loin cette recherche impalpable, incompréhensible à nos cerveaux humains actuels de sentir cet amour complexe, cette distance infinie qui sépare la terre du Ciel (Rév d'Arès 32/3) avec ce que nos faibles lumignons (32/5) peuvent comprendre de la relation du Père avec Mikal: ta parole est Ma Parole (Rév d'Arès xL/5), de la relation du Père avec les frères de Mikal: Les frères, Je ne leur parle pas, tu leur parles (xx/11-12) — pourtant Dieu est là, en soi, si proche (Rév d'Arès 1/11), le cœur en est empli (4/11), Son Œil voit l'ongle qui tombe (xxxiv/11) — et de la relation des frères à Mikal: Le frère bénit Mikal, tu donnes la Vie (xix/25).
Mon esprit était comme un va-et-vient, s'essayait, tâtonnait, cherchait à pousser sa pensée pour avancer plus loin.
C'est, je pense, la raison pour laquelle, le quatrième soir dans ma prière j'ouvre la quatrième théophanie et sans y avoir jamais pensé avant, je prononce la Parole en me mettant à la place du Père qui s'adresse à vous, Mikal et non en me mettant à la place de Mikal qui reçoit et écoute.
C'est alors qu'au fur et à mesure que je prononçais la Parole de la quatrième théophanie, ma conscience s'ouvrit plus large, et je réalisai plus encore ce soir-là que si, tout au long du Livre, le Père vous pourvoit du charisme prophétique nécessaire et insiste sans cesse sur ce point (réponse 133C52), le frère dans La Révélation d'Arès est frère de Mikal, le petit reste ; il se définit par son abandon à la parole de Mikal pour l'accomplir ; il réussira sa mission et la vôtre par sa volonté de faire exister votre prophétisme.
Dans Le Livre le frère n'a aucune signification humaine pour lui-même. On n'est rien pour soi-même, on existe au niveau de conscience et d'accomplissement de ce qu'on se forge dans Mikal. Le Père insiste aussi sur ce point tout au long du Livre, voici les versets :

Dans la 4e théophanie :
Le marmot de Mikal (se plaint) (xxx/13)
Dis à tes marmots…(xxx/15)
Puis le Père vous demande : Bats leur genou, qu’il plie ! Couche-toi sur leur crâne… Alors je lance Ma Main sur eux.
Ton œil va dans la Lumière, Ma Main tire ta langue comme le rollet, le frère y lit le vrai. (xxxiii/9)
Le frère, envoie-le dire Ce Que Je dis ! (xxxiii/10)

C'est clair ! Le frère du petit reste est dans le vrai, dans la direction absolue s'il dit ce que vous dites. Il devient le frère fort, conscit, s'il arrache de son cœur les doutes (Rév d'Arès 12/12), si entre ses nerfs il broie son orgueil (33/14), [s'il refuse] d’interpréter, de contredire, de réadapter, de déformer ce que vous avez écrit, votre parole, vos conseils, tout ce que Dieu vous commande.
Ainsi, je continuais ma prière, pressée d'élargir ma conscience sur le frère :

Tu écris, le frère parle ; il rend la pustule de sa bouche… (xxxiii/13) 
Mikal est leur père, les frères montent depuis les confins de la plèbe, ils ne butent pas contre Mikal (xxxiii/14) 
Le frère boit le vin de ta bouche, il mange le pain face à toi, il fait couleur l’huile sur ta tête (xxxiii/15)
Le frère de Mikal, le sénat n’a pas sa main (xxxv/3)
Frère de l'aube, ton frère assis sur son front léger.(xxxv/7)
(Mais) les frères de Mikal fendent les dos (xxxv/15)
(A) Mikal Je donne le pied de fer (qui) va sur le papier (et) les frères (qui col)portent Ma Trace ;(xxxvi/7)
Tu parles aux frères, tu parles au Saint (xxxvii/6)
L'air, ta voix (en) est le maître ; l'air porte ta voix au(x) frère(s).
Les frères prennent ta voix(xxxvii/8-9)
D’oreilles pour M’entendre et de mains pour Me servir tu as une armée devant toi, assise sur le fer. (xxxvii/I2)
Tu dis : « Va ! » La main va. (xxxvi i/I3).

Et le Père tout au long de Sa Parole vous commande de faire ceci, de vous asseoir à Sa Place, d'écrire, etc. Pas un verset ne laisse "tranquille." Tout est mouvement, recréation, mission, Force, Appui mais mon attention se portait ce soir là sur les versets qui nous concernent, nous les frères de Mikal, devant l’évidence de ce qui est dicté par le Ciel que le frère du petit reste n’a pas d’existence en soi.
Il forge sa propre existence en devenant le frère de Mikal, attaché à Mikal comme l'écorce au cœur [de l'arbre].
Puis ces mots :
Tu es Mon Honneur (xxxvii/16)
Juste prophète, va les mains devant ! (xxxvii/2)

Je finissais ma prière bouleversée, émue car je voyais, sur ce Saint Lieux, tout ce que le Créateur vous léguait, vous demandait, vous commandait de faire en tant qu’aîné (Rév d'Arès 16/1). Je voyais votre prophétisme, votre tâche immense, votre patience, votre bonté, votre longue solitude inévitable devant une si vaste mission et j’entendais de l’autre côté les reproches, les quant-à-soi, les discuteurs, les orgueilleux, les lâches, bref, partout le péché, l’orgueil qui se porte bien devant votre immense humilité. À ce point là, je me disais, quelle force, la force du pénitent (Rév d'Arès 37/3) qui a fait le sacrifice de toute sa personne pour monter sur le Parvis du Père (2/16), aimer, exhorter sans cesse vers la Lumière venue du Ciel et à la retrouver au fond de soi. Quelle pénitence !
Je fus très émue ce soir là en sortant de ma prière.
Puisse ce petit reste tout au long de cette nouvelle année spirituelle grandir en conscience dans Mikal, grandir à son tour dans la force de sa pénitence et en grand nombre se rassembler derrière vous pour que vienne Son Jour (31/8) !
Plus tard, dans la nuit, toujours émue, je parcourais l’ensemble du Livre et tout au long je lus encore :
(À son tour) Mikal lave ses frères; il donne l'Eau. Mikal cherche les frères ; (i/13-14)
Le Bon (est) Mon Vent, Mikal (est) Mon Vent. Le frère ouvre l'oreille (au Vent) (ii/5)
(Mais) Mikal (est) la figue (qui se) fend sous le soleil, le suc coule (de lui), le frère de l'oreille (le) boit. (viii/4)
Les maisons de(s) roi(s), tes frères (en) font une brande. (xi/11)
Tes frères boient l'Eau Forte. (De) l(eur) lèvre coulent les torrents ; (xi/12)
Ta bouche mâche la poussière pour le frère. (Tu es comme) l'abeille (qui) vole dans les pins ; le miel coule dans le frère. Il fait la race. (xii/5)
Les frères ont la main (en-)haut (vers) l'enseigne. (xvi/14)
Mikal est Mon Fils. Il germe les fils de l'Eau. (xi/13)
Le frère bénit Mikal. (xix/25)
Ton œil (se pose) sur le(s) frère(s pour qu'ils) ne donne(nt) pas le pain avec le(s) pique(s, ni) l'Eau avec la bave.
Le(s) frère(s), Je ne (leur) parle pas ; tu (leur) parles.(xx/11-12)
Teste ! Donne (la Parole) aux fils de tes frères (pour que) l(eur) œil n'arrête pas la Lumière. (La Lumière) cuit l(eur) pain, (elle) presse le(ur) vin, l(eur) huile. (xxi/10)
Les frères de Mikal tournent dans Mon OEil, la canne à leur poignet (est) la Lumière de Mon OEil: (xxii/7)
Mikal (Me) voit, (il) mange dans Ma Main; son frère (est) large (et) haut (comme) l'aigle.(xxviii/11)
Michel, dans tes côtes (J'ouvre) une baie !
Le frère (y) pale son île, (un lieu) sûr.(XLii/2)
Le(s) frère(s  s')assoi(en)t (sur toi comme) sur le pal (s'assoit) l'île.(XLii/9)
(Le) juste frère (reste) droit sur ta hanche.(XLii/12)
L'homme frère voit (Mikal), l'homme frère va (vers lui); (il s'y attache
comme l')écorce au coeur; (l')écorce (devient) fer (affûté). (XLiii/7 à 8)
Je lave ton cœur ;
(et toi,) tu laves le cœur du frère.(L/1-2)

Anne-Claire d'île de France


Réponse :
C'est avec grande émotion que je lis ce long commentaire.
Vous dites là tout ce que Dider Br d'Ile de France a déjà vu et rappelé dans son commentaire 133C29.
Je connais bien tout cela, mais Le Livre est à tel point l'acte de consécration de ma personne, pourtant si ordinaire — sur ce point mes détracteurs sont tout à fait d'accord — que je n'ose en parler, sinon par petits bouts comme par ces quelques mots que je cite ici et là: Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12, xxxi/10, et.), parce qu'une si puissante confirmation de mon charisme et de ma mission me jette aujourd'hui encore dans la confusion.
Je sais tout cela, mais l'entendre citer crée en moi un désarroi. Peut-être comme une sorte de trac qui saisit l'acteur avant son entrée en scène ? N'étant pas acteur, je ne saurais le dire. Mais une chose est sûre: Je ne suis qu'un pécheur.
En même temps que votre commentaire j'en reçois un autre (que je ne publie pas, cela ferait trop) qui me dit: "Vous dites que
c'est parce que "La Révélation d'Arès nous permet de voir en nous-mêmes et de trouver cette humilité qui est lumière qu'elle est détestée ou ignorée par la gros de l'humanité (133C59)," mais moi je vous dis que c'est parce que Le Livre vous sacre prophète comme aucune prophète avant vous ne l'a peut-être été que le monde reste silencieux."
Je ne me suis pas fait... pas fait en plénitude... à cette idée. Elle me gêne toujours. Je me borne à remplir mon rôle sans en rappeler l'importance, cependant exceptionnelle et unique selon la Parole d'Arès comme vous le soulignez. Après avoir passé vingt ans à refuser qu'on m'appelle prophète, quoique cela eût été dit et écrit, l'accepte maintenant, mais passe mon quatrième âge à fermer les oreilles quand on étale sous mes yeux toutes les Paroles que vous citez à mon propos.
De toute façon, un chose est certaine: Rien de tout cela n'empêche les détracteurs de détracter, les grincheux de grincher.
Il y a dans ce monde un destin choisi par beaucoup de rester en dehors pour aboyer, de se créer des raisons d'être contre, de trouver mauvais ce qui est bon, de jouer les Cassandre (mot vieilli mais qui parle encore à ma vieille génération).
Le refus quand il vient d'une nature refusante qui ne se maîtrise pas devant l'évidence s'invente quantité de raisons d'être contre La Révélation d'Arès comme contre beaucoup d'autres choses qui, dans ce monde, mériteraient des hommes le courage de voir les réalités. C'est ce refus qui a été la source de la "mission sociale" avec toutes ses variantes qui ont sévi jusque dans nos propres rangs.
Une des principales causes de la violence ou de l'agitation inutile — qui ne manquent pas dans ce pauvre monde — est celle de l'homme qui veut avoir raison avant même d'avoir étudié les raisons de voir les choses comme elles sont vraiment. Cet homme-là, qui est légions, ignore toutes les citations que vous faites. Il ne les voit même pas.
Alors, continuons vous, nos frères et sœurs et moi, notre mission, imperturbablement et réussissons à faire voir à l'homme pour finir ce qu'il ne voit pas encore.
Merci pour ce beau commentaire.


23aou12  133C61
Aujourd’hui est pour moi un grand jour parce que mon seul moissonné me témoigne qu’il a essayé de persuader sa femme de pardonner à son frère (son unique frère) avec lequel elle est fâchée, personne ne sait plus vraiment pourquoi.
Alors qu’il y a quelques années il m’avait foutu dehors de chez lui, en colère, parce que j’étais venu lui verbaliser mon pardon ou ma demande de pardon, je ne sais plus (Il m’a rappelé tout cela ce matin. Il n’avait pas encore vraiment accepté La Révélation d’Arès à l’époque. Il lui aura fallu malheureusement un double AVC, avec des séquelles très douloureux, pour commencer son retour en lui-même, qu’il avait intellectuellement commencé un peu avant, mais qui ne le mettait pas en route effectivement.
Aujourd’hui, il fait ce témoignage: "À l’époque j’étais complètement con. Je passais mon temps à des choses qui ne servaient à rien, mais je ne m’en rendais pas compte." Ainsi mon exemple de pardon de l’époque à fait son chemin, ce qui me montre que seul l’accomplissement transmet le vrai savoir (enfin c'est ce que je crois comprendre). Ce frère se rend compte également qu’en lui même c’est la guerre permanente, et qu’il faut absolument y mettre fin.
Pendant ce pèlerinage 2012, je me suis rendu compte de quelque chose d’extrêmement important pour ma moisson. C’est que la moisson idéale était une relation d’honneur, comme Dieu nous a tous honorés en venant vous parler, malgré votre état de pécheur. Nous devons et donc je dois honorer mon moissonné à qui je venais parler. Depuis hier je le verbalise et je développe une peu sur l’image et ressemblance de Dieu, en venant parler aux personnes. Ma moisson prend une autre hauteur, alors. J’ai fait un pèlerinage long et sur beaucoup d’aspects dérangeant pour moi-même. Je cherche, ces jours-ci  mes nouveaux repères pour cette année et mon nouvel équilibre, pour vivre, je l’espère, une année féconde en fruit missionnaire.
Ce matin, nous avons vraiment eu avec Edmond, une belle moisson : la rencontre de plusieurs femmes, dont une vraiment prête, libre dans sa tête par rapport à la religion et avec grand souci de faire le bien. J’espère qu’il y aura une suite, nous étions tous les deux très heureux.
J'avais commencé de préparer un long commentaire pour votre entrée sur le "savoir" et le  témoignage ci-dessus m'est apparu beaucoup plus important.
J'ai tout de même une question, qui me reste de ma préparation :
Dans votre enseignement vous avez beaucoup développé en direct, si puis dire, les dons d'amour, de liberté, et de parole (il y a des Articles qui portent ce nom) mais pas les dons d'individualité et de créativité. Or, de mes perceptions missionnaires  de l'évolution de la mentalité générale il y a une déviation vers le don d'individualité depuis une dizaine d'année. Il y a 20 ans, quand on parlait de changement du monde, cela parlait tout de suite aux personnes encore sensibilisés par les courants idéologiques mourants, mais plus du tout aujourd'hui.
Aujourd'hui on me parle souvent de dévelloppement personnel. Il y a eu un recentrage sur l'individu (sans doute à cause de la mode psychologique) qui peut-être est une belle opportunité pour faire passer la pénitence par le biais de l'individualité ?
Avez vous déjà pensé écrire un article qui s'intitulerait "individualité" ?  Et dans la même logique un autre article  "créativité" ? Je pense qu'en compilant toutes les citations j'arriverai à reconstituer un bon canevas et puis je me suis aussi bien rendu compte qu' "humilité, vigilance et volonté" formaient la capacité à se posséder soi-même, donc l'individualité. Mais j'ai l'impression que, rédigé par vous, un développement avec pour  point central l'individualité donneraient quelque chose qu'on serait bien incapable de faire, qui nous surprendrait ? C'est une question qui m'est venu lors du Pélerinage 2012.
J'ai énormement aimé cette entrée "savoir". Elle est entrée en résonance avec une lecture enthousiasmante des "Gathas (chants)" attribués à Zarathoustra que je viens de faire pour la première fois et qui donne à "l'expérience du choix" sa place spirituelle fondamentale.
J'aurais voulu développer "l'homme pense par soi-même" mais cela rejoint ma question sur l'individualité.
Je relirai très souvent cette entrée 133 que je trouve d'une clarté exceptionnelle.
Bernard dlF de Bretagne-Sud


Réponse :
Le Père a créé l'homme psychiquement, non physiquement, ou comme je disais à une certaine époque il s'agit d'une création qualitative, mais non quantitative. Qu'a donc fait le Père pour cela ? Il a insufflé à l'homme son image et ressemblance (Genèse 1/26/27), laquelle se décrit par cinq qualités qui sont proprement divines et qu'aucun animal et probablement aucun être vivant dans l'unvers ne possède: la Parole, l'Amour, la Créativité, l'Individualité et la Liberté.
Ces cinq qualités existent ensemble en tout homme. Elles sont inévitables et inséparables, même si certaines sont masquées, parce que l'homme a par le péché masqué son image et ressemblance du Créateur.
Ce n 'est donc pas une entrée "Individualité" ou "Créativité" que je pourrais écrire, mais une entrée "Homme" tout simplement.
Tout homme est en même temps parlant, aimant, individuel, créateur et libre. Même s'il ne le sait pas, il l'est.
Il suffit de penser que personne n'est né à votre place, ne peut faire votre pénitence et votre salut à votre place, avoir la foi et l'espérance à votre place, comprendre à votre place, etc., et vous verrez qu'il ne sert pas plus de souligner que vous avez l'individualité qu'il ne sert de souligner que vous avez deux yeux, deux oreilles, un nez, une vie qui sont votre portrait unique, qui vous enferme en vous-même.
Vous êtes par vous-même un individu, enfermé en lui-même comme dans une boîte percée de trous pour voir au dehors, et vous le resterez jusqu'à votre dernier souffle et même ensuite.
Bref, vous n'êtes rien de ce qui est toujours, immanquablement, extérieur à vous, vous êtes un individu enfermé dans son individualité comme dans sa créativité, sa parole, sa liberté et même dans son amour qui est certes le point qui lui permet ce merveilleux transfert vers l'autre, de sentir l'autre, d'être attiré par l'autre, d'imaginer (c'est-à-dire de crééer en vous-même) comment souffre ou se réjouit l'autre, de dépasser vos propres désirs pour rejoindre ceux de l'autre, etc., mais pour le moment et dans cette génération l'amour lui-même fait de l'invividu que vous êtes un lieu d'échange, ce qui est déjà beaucoup, mais qui n'est rien de plus.
Vous êtes l'individu, vous êtes un Dieu, votre propre Dieu, votre foi vous permet seulement de comprendre qu'il y a un lien permanent, mais qui vous reste très mystérieux, avec le Dieu Créateur de votre espèce humaine et que ce lien est un pont qui va permettre à votre race (Rév d'Arès xii/5) une évasion hors d'elle-même pour un monde changé, mais qui ne l'est pas encore, loin de là.


23aou12  133C62  
Par rapport au commentaire 133C59 :
Pour ma part j'ai décelé la peur chez moi depuis longtemps dans mon comportement et ma personnalité.
J'ai tellement peur de l'homme en général, peur d'être "mordue" par les langues tranchantes, les lions aux yeux de feu (Bible, psaume 57) que j'en ressens l'angoisse physiquement.
Cela part peut-être du préjugé qu'au fond de moi je considère l'homme méchant, même si je crois en La Révélation d'Arès et en ce qu'elle me demande: Aimer, devenir libre (Rév d'Arès 10/10) malgré ma tare naturelle. Je persiste dans la pénitence mais des fois cette tare est si présente que je doute de ma pénitence.
Terrible contradiction de notre première génération de pénitents, je crois. Je ne suis pas autosatisfaite, loin de là. Des fois je ne sais plus si je suis pénitente ou si je ne le suis pas tant il y a de tension dans la vie quotidenne. Pourtant, je ne lâche pas le morceau. Je crois que Dieu à parlé à Arès et que la pénitence et la moisson des pénitents sont les seules portes de sortie pour construire l'avenir du Bien.
Se délivrer de la peur et des préjugés était le thème travaillé par un petit groupe de frères et sœurs nommé "Déculturation" pendant une dizaine d'années. Il est vrai qu'on ne se déculture pas autour d'une table, mais échanger entre nous était une entraide à la pénitence, des échanges qui revenaient régulièrement dans nos vies.
Une Stéphanie d'ile de France


24aou12  133C63
Suite à une émission télévisée [?] :
Les professionnels religieux s’expriment sur les codes secrets de la Bible en ce moment. Qu’en est-il exactement ?
Seul Mikal a le savoir de Dieu, qui lui a montré comment décrypter les Écritures en plaçant devant lui la grille et la puissance lumière de Fond. La Parole d’Arès s’imposait partout ou des ombres couvraient Bible et Coran 
Et celui-ci [le Coran ?] à son tour chassait les ombres de la Bible ; par transparence apparaissait de mots en mots et de phrases en phrases, superposés, le mot ou la phrase les plus lumineux qui pouvaient être aussi ceux de la Bible, non plus forts que les deux autres, mais là ou les deux autres lui laissaient la place.
Lire en transparence !
Devant la lumière venue de Dieu en 1974 et 1977, mais surtout depuis décembre 1979, le Souffle passe sur le Frère Michel et la Parole de Dieu purifiée et redressée apparaît peu à peu sous sa plume inspirée.
La Parole exhumée des ténèbres de la théologie, des erreurs des copistes et des gloses tendancieuses.
La Parole comme un poulain agile courant vers son but libre du harnais des docteurs (Rév d'Arès 10/10).
Le frère Michel découvrait ce qu’étaient les livres d’hommes les livres de la Bible chiffrés par le religieux. Le religieux professionnel caché sous les codes qu’il leur [à la Bible et au Coran ?] avait appliqués pour se réserver leur lecture, courant par là le plus grave danger : en perdre la clé. C’est ce qui est arrivé.
Cerise de Bretagne-Sud


Réponse :
Si nous Pèlerins d'Arès ne croyions pas que La Révélation d'Arès vient directement du Créateur et que le Créateur a donné à son témoin, Mikal, le charisme de la bien comprendre et de l'expliquer, nous ne serions pas des Pèlerins d'Arès.
Votre commentaire ne nous apprend donc rien.
Mais de quelle émission télévisée parlez-vous ?
Je n'ai jamais entendu parler d'une émission télévisée parlant d'une relecture par "transparence" ou par "superposition" de la Bible, du Coran et de La Révélation d'Arès.


24aou12  133C64
Votre réponse, Frère Michel, au commentaire de notre frère Bernard (133C61) m'a fait penser à ce passage extrait des Rig Veda que vous avez cité devant nous à Paris en mars 2011 qui parle par lui-même et qui, je trouve, va dans le sens de votre réponse: Avant la création, il n’y avait rien, ni visible, ni invisible, ni mort, ni immortalité, Le Créateur seul existait, Le Créateur seul respirait, mais, on ne sentait rien, on ne sentait pas Son Souffle, car il n’y avait personne pour Le sentir. Il était enfermé en Lui-Même. Et l’Amour fût à l’origine de la Vie et c’est de Sa Sagesse que jaillît la première Semence. (Rig Veda).
Même celui qui le rejette (Rev Arès 1/9) sait que Dieu existe.
Je est nous en nous [?] car créées à son image et ressemblance (Genèse 1/27), nous savons qu'il y a un monde invisible qui attend que nous cessions de pécher. Jean-Gabin disait: "Je sais ce que je sais, mais je sais que je ne saurai jamais !" Nous, nous savons un petit peu et c'est énorme. Nous affirmons que par la pénitence, nous rénimons [allusion à ha = âme] Dieu en nous, car la Parole pure qu'est  La Révélation d'Arès ainsi que Mikal et ses enseignements nous transmettent le Savoir que nous avons reçus et que quotidiennement nous entretenons par l'accomplissement de la Parole.
La Révélation d'Arès appelle tout simplement chacun de nous à se révéler à lui-même, à être fait un Dieu (Rev Arès 2/13). Je ne sais pas si je finirai comme spectre ou si j'irai rejoindre la Flotte Céleste, mais je sais qu'un jour je saurai et pour l'instant par la pénitence, la moisson, la prière, la piété, la patience, la recherche de Dieu en moi, dans mes frères et sœurs, j'écoute la Parole et Mikal:
Juste et doux, tu accompliras Ce Que Je dicte;
alors une légion d'anges t'assistera,
frappera sur Mon Ordre tes ennemis trop pressants;
ne te préoccupe pas de te défendre,
affaire-toi à ce que Je te commande aujourd'hui.(Rév Arès 29/6).
Lors d'une moisson récente, j'échangeais avec un Monsieur Jean-Claude qui se dit citoyen du monde. Nous abordions brièvement la politique. Je lui disais que nous cherchions un autre mot que politique pour parler de la gestion de la cité, parce que La Révélation d'Arès appelle un monde sans chefs (Rév d'Arès 16/1), elle appelle des forts et des sages au service des petits et des faibles (26/9).
À ce jour, ma réfléxion aboutie à ceci: Il y a plusieurs voies qui ont été prises et qui sont en échec total, car elles ne sont pas au service de l'homme, mon frère. Elles ne sont pas dans une dynamique d'amour évangélique, d'absence de préjugés, de pardon, de fraternité, d'évolution vers la Lumière. Elles sont dans le système d'Adam (Rev d'Arès 2/1 à 5), la religion, la politique, l'économie, le social, le judiciaire, l'industrie, la science, etc. Il y a une troisième voie, celle de l'amour évangélique, l'amour du prochain, que Jésus il y a 2000  transmit à ses apôtres. Cette voie n'a jamais été prise et pour cause, le jour ou les hommes seront des frères, tous ses systèmes n'auront plus de raison d'exister.
Jésus est le Christ de référence, Mikal en est un autre. Les pénitents sont des christs en puissance. Je trouve que remplacer politique par voie christique, voie du Christ, voie des christs... J'imagine un slogan: Rejoignez-nous dans la voie christique et ensemble changeons le monde en Bien, exclusivement en Bien et restaurons le Jardin d'Éden qui est notre terre.
C'est une idée qui m'est venue, mais bon! je suis un faible lumignon (Rev Arès 32/5).
La Vérité est très simple: Il y a le Bien et il y a le Mal. L'homme est capable des deux. La Vérité est simplement que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) en Bien, en Bien exclusivement.
Didier Br. d'Ile de France


24aou12  133C65  
Dans les quelques heures qui viennent de s’écouler, il m’est arrivé quelque chose de curieux et d’heureux : J’ai été pris d’une bouffée d’immense reconnaissance pour Dieu. Je ne sais ni pourquoi ni comment. Je ne sais si cela s’est passé dans mon esprit, mon cœur, ma chair ou les trois ensemble. Toujours est-il que tout mon être a éprouvé un instant une reconnaissance bienheureuse et lumineuse pour le Père de l’Univers (Rév d'Arès 12/4), le Père des hommes, qui est aussi mon Père.
Pourquoi cette reconnaissance ?
Parce que j’ai senti et compris que, malgré Sa Toute Puissance absolue qui pourrait nous écraser d’un soupir, nous anéantir d’une simple impulsion de Sa Conscience, Dieu se refuse à agir ainsi. Simplement par Amour, un Amour tout aussi puissant que sa Toute Puissance en quoi d’ailleurs Il est fondu ; un Amour sublime et gigantesque, un Amour absolu. Un Amour tel qu’Il respecte la totale liberté qu’Il nous a donnée au point de souffrir un martyre du malheur que nous nous administrons nous-mêmes.
Et je crois sincèrement qu’Il respecte fidèlement cet engagement de non-ingérence, car comment voir le Père déclarer notre liberté et notre responsabilité dans la construction et la gestion de notre monde et le voir en même temps venir en catimini rectifier de-ci de-là nos erreurs ?
Non, je ne crois pas que cela soit possible. Je crois qu’il existe une totale transparence de l’attitude du Père à notre égard et que, même s’Il soutient certains équilibres de notre monde pour que nos conditions d’existence restent viables (comme le fait de souffler dans le sang pendant le sommeil pour nous "recharger de vie", Rév d’Arès xvi/12 et note), le Père assume dans sa totalité le Pacte (Rév d'Arès xxx/11, xxxi/14), l’Alliance (23/2) originelle passée avec nous.
Si Sa Grâce vient nous tirer vers Lui, c’est en réponse à notre propre initiative, ni un automatisme ni un arbitraire, mais un dialogue du bien au Bien, entre les cœurs de deux parents.
Finalement, n’est-ce pas la Toute Puissance inusitée de Dieu à notre égard qui s’avère l’étalon de la valeur de notre liberté spirituelle ? [?]
Mais alors, si Dieu s’interdit d’intervenir, comment peut-Il nous sortir de la pente qui nous entraine vers l’extinction de notre race (Rév d’Arès xii/5) et nous amener à reprendre les sentiers chevriers (Rév d’Arès 20/4). Eh bien ! de la même façon que cela se passait aux temps heureux d’Éden où l’Individualité, la Liberté et l’Amour du père s’adressaient aux nôtres, avec la Parole, la Parole partagée comprise, à laquelle Adame répondait par sa parole offerte sur la roche étincelante (Rév d’Arès 10/2) de sa conscience si proche alors de celle du Père.
Seulement voilà, ce n’est plus possible directement entre Dieu et chaque individu, compte tenu de la perte considérable de notre aptitude à recevoir le Père. Alors Dieu s’adresse à un seul d’entre nous, un qu’Il prépare, qu’Il forme, qu’Il dote de charismes particuliers, d’une part pour se faire comprendre de lui et que celui-ci puisse croître spirituellement et d’autre part pour qu’il puisse à son tour se faire comprendre de ses frères et progressivement les guider dans leur reconstruction spirituelle.
Et vous voilà, vous, Frère Michel, à la suite des autres prophètes, vous et votre savoir, comme ils eurent le leur, cette combinaison entre l’Intelligence du Père et la vôtre, cette combinaison entre la Volonté (Rév d'Arès 12/4) du Père et l’autorité qu’Il vous donne, appuyée par les charismes nécessaires à l’accomplissement de votre mission.
Et entre les prophètes et le Père se renoue ce dialogue d’intelligences interrompu avec la chute d’Adam et les multiples trahisons du peuple de Dieu. De nouveau, le dialogue et l’Alliance se renouent, de nouveau un homme répond: Me voici, envoie-moi, moi Seigneur ! (Isaïe 6/8) et de nouveau guide les enfants prodigues.
Et ma reconnaissance passe du Père à vous, à vous qui avez accepté cette tâche dont je ne peux imaginer ce qu’elle est réellement, existentiellement, même si j’aurais pu aussi comme n’importe quel autre homme être le prophète (avec un gros investissement de la part de Dieu). Ainsi je vous suis, tant bien que mal, parfois agacé de l’aisance qui semble la vôtre dans la pensée comme dans l’action, alors que je fais tant d’efforts pour trotter sur vos pas en soufflant, pouffant et transpirant du cœur et de l’esprit, et que je vous vois faire des allers-et-retours entre le point là-bas où vous êtes déjà arrivé et le point où je me trouve, moi et le gros de vos marmots (Rév d’Arès xxx/13,15).
Et entre vous et nous, vos frères et sœurs c’est à la fois une bataille et une fraternité, une lutte de famille pour construire et maintenir son unité, dans laquelle nous réapprenons à redevenir libres, à redevenir un (Rév d'Arès xxiv/1-4) et aimants en nous soumettant à votre enseignement.
Quel paradoxe entre les hommes de ce temps qui se revendiquent "libres et égaux en droits" et nous qui n’avons pas achevé notre déculturation... [Quelparadoxe] que d’accomplir notre libération dans l’étroitesse des sentiers de montagne (Rév d’Arès 26/6) bordés par les repères protecteurs des barrières que vous posez !
Or tu enseigneras, homme Michel, que l'homme pieux se tient devant Ma Parole,
et ne fait pas un pas de plus en avant
pour ne pas choir dans l'abîme. ((Rév d’Arès 32/8)
Mais les limites contraignantes de ces barrières ne sont qu’une illusion d’optique, car pour peu que l’on incline la tête, on s’aperçoit qu’elles forment en fait une échelle qui va de vous à Dieu, un pont dans le froid (Rév d’Arès xLiii/9) vers le Royaume des Cieux.
Desiderius Faber


Réponse :
Tout change selon qu'on lit La Révélation d'Arès en y voyant que la Providence existe ou n'existe pas.

Dans l'ordre littéraire humain on appelle roman ce qui est intérieur aux personnages et tragédie ce qui est extérieur aux personnages, le drame éruptif, incontrôlable comme un volcan. Par là, on peut voir que La Révélation d'Arès, si on la classe littérairement, est une tragédie, mais pas du tout un roman. Dieu n'y parle que du drame qu'est pour lui le mauvais choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5, vii/8-13), qui se perpétue, à sa grande Tristesse (13/5). Il ne s'y évoque Lui-même, notamment Il n'évoque sa Puissance puissante à créer et "décréer" en permanence l'univers (Rév d'Arès xxii/10-13), mais impuissante à changer l'homme, que pour souligner sobrement l'abîme qui s'est creusé entre Lui et sa créature humaine. Il dit clairement que l'homme ne peut que changer sa vie (30/11) lui-même et que, s'il ne le fait pas, il disparaîtra au jour du péché des péchés comme les humains disparurent sous le Déluge au temps de Noé 
Ce que j'appris principalement, qui me frappa essentiellement, quand je reçus La Révélation d'Arès, et cela dès 1974, c'est que le Père n'est en rien, n'est absolument rien de ce que la théologie appelle la Providence, c.-à-d. Dieu gouvernant le monde, réglant les destins des hommes et écrivant l'Histoire.
Mais vous, Desiderius, avez mis tout ce temps pour vous apercevoir que la liberté donnée à l'homme, quand il fut créé (voir ma réponse 133C61), est au cœur de la tragédie et que sa créativité ainsi rendue libre a produit le mal ?
Vous n'aviez pas compris cela avant ? Vous n'aviez pas compris avant aujourd'hui autour de quelle tragédie tourne tout le Fond ?
Je me dis qu'il vaut  mieux tard que jamais, mais je suis quand même étonné en lisant votre commentaire.
Il est "curieux", mais heureux" en effet que vous ayez maintenant compris ce qui est l'enjeu — ce que l'on peut gagner ou perdre et pourquoi — de toute La Révélation d'Arès.


25aou12  133C66
Bernard dlF [133C61] vous pose la question de l'individualité et vous lui répondez.
Mais je ne suis pas du tout d'accord avec vous.
Où allez-vous pêcher que Dieu a donné l'individualité à l'homme ? Jésus parle de troupeau en parlant des fidèles et institue ainsi la vie et l'amour de masse autour d'un seul et même Berger.
La même chose pour La Révélation d'Arès qui institue une pénitence pour tous et ne dit pas "la vérité est que l'individu doit changer", mais la Vérité est que le monde doit changer (28/7).
L'idée de monde s'oppose à l'idée d'individualité.
Votre savoir est bizarre. L'union est dans la collectivité, la masse.
Vous avez une curieuse lecture de La Révélation d'Arès.
Benjamin R. d'Auvergne


Réponse :
Il y a deux façons de lire la parabole du berger et du troupeau. Vous Benjamin voyez le troupeau. Je vois la brebis égarée.
À votre avis, si un berger possède 100 brebis et qu'une d'elles s'égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres pour la chercher ? S'il la trouve, je vous dis en vérité, il tire plus de joie d'elle que des 99 restées ensemble (Matthieu 18/12-13).
Vous Benjamin, vous resteriez avec la masse des 99 et laisseriez l'égarée se perdre.
Ceci dit, non, mon frère, l'individualité n'empêche pas l'union et l'amour. Bien au contraire.
Quand la vie moderne fracasse tout dans son casse-noix médiatique et crée des débris isolés de gens montés les uns contre les autres ou s'ignorant complètement, ce n'est pas l'individualité qui est en cause. Au contraire, c'est un collectivisme à la mode mais tellement insupportable et improductif que les gens le rompent. Toute politique de masse crée plus de divisions, qui sont des débris, que d'union.
Je crois que seuls des individus peuvent s'entendre et s'unir, mais pas une collectivité massive qui est contre-nature.
Cela me paraît inscrit en contrepoint dans toute La Révélation d'Arès.
Aucune masse ne peut prévoir. On le voit dans cette démocratie qu'est la nôtre où la masse se laisse gouverner et berner par les gouvernements successifs de quelques uns qui s'évertuent à représenter une masse qui, en fait, n'a aucune pensée cohérente avec la réflexion qu'impose toute situation difficile. Ipso facto les gouvernants n'en ont pas plus. C'est ainsi que le France se trouve chargée d'une dette énorme et d'un amas de lois superfétatoires qui enlèvent toute inventivité — que seul a l'individu — sans qu'on ait prévu les blocages que cela allait produire et maintenant on ne sait plus quoi faire. A-t-on vu un gouvernement plus impuissant que le gouvernement "normal" en place, qui se veut expression de masse ?
Seuls des individus peuvent prévoir et échanger pour comparer leurs prévisions et réfléchir.
Les techniques modernes, en particulier celles des communications, ont rendu l'homme impuissant à se diriger, parce que de l'énorme brouhaha qu'est l'Internet, par exemple, ne sort rien de valable. L'un parle et un autre le conteste aussitôt au lieu de commencer par dire : "Laissez-moi réfléchir. Je répondrai quand j'aurai une pensée intelligente." Sans l'esprit d'individualité, donc de recul et de réflexion, on veut tout sur le champ et on n'a rien ou on a de la bêtise, de la pensée mal fichue.
Prenez l'amour. On parle d'amour du prochain, pas de l'amour des prochains. Le prochain est un individu. J'aime tous les hommes, mais je les aime individuellement, seraient-ils des millions. Je ne les aime pas en masse. Il n' en a pas deux de pareils. Il n'existe pas d'amour de masse, d'amour collectif ou collectiviste. C'est pourquoi l'humanitaire, qui est de masse, qui apporte le blé par cargos, par convois de camions, apporte du blé, mais pas l'amour. La pensée de masse dira sans réfléchir : "Le blé est plus important que l'amour," et je réponds : "Non."
À Paris sous l'occupation allemande nous crevions de faim, mais les individus qui réfléchissaient crevaient plus encore du manque total d'amour qu'était cette guerre qui, pour finir, allait faire 50 millions de morts et des montagnes de destructions.
Si la masse de l'armée allemande s'était tout à coup diluée en milliers d'individus réfléchissant  et nous disant : "Embrassons-nous ! Dites-nous au revoir ! Nous brûlons nos fusils et repartons chez nous. Rien de tout ça n'a de sens…" Même s'ils ne nous avaient pas donné de pain, nous aurions été tellement heureux, heureux à un point inimaginable. Nous en aurions facilement oublié le manger. Aimer, c'est vivre pour quelqu'un d'autre, même multiplié il est quelqu'un, il est un (Rév d'Arès xxiv/1-4). Aimer, ce n'est pas vivre pour l'estomac.
La masse n'est finalement qu'égoïsme, geignardise et stupidité. L'individu seul a quelque chance de retrouver son intelligence spirituelle et, l'échangeant avec les autres intelligences, a quelque chance de construire quelque chose de valable. La masse est capable de passion, mais pas d'amour ; elle est capable d'élan, de foucade, mais pas de réflexion et de réalisation ; elle peut trouver très vite quelque chose enchanteur : Staline, Adolf Hitler, Johnny Halliday, Madonna, François Hollande, etc. mais pas quelque chose de vraiment valable, ce qui demande temps et recherche en profondeur. La masse n'a aucun sens de l'orientation et de la profondeur. Seul l'individu les a. La patience et la sagesse sont propres à l'individualité, même à des nombreuses individualités qui échangent entre elles, mais la masse ne peut que la résignation ou la révolution qui, pour le moment, sont les deux seuls chaînons de l'Histoire... et les quelques progrès faits ont été très lents et restent précaires.
Nous avons, nous Pèlerins d'Arès, à changer tout cela.


25aou12  133C67  
Après la disparition physique du prophète, la question n’est-elle pas de savoir comment les hommes et en premier lieu ses disciples accéderont à leur tour au savoir ? Non pas à la connaissance pour reprendre la distinction faite par 133C33 (si j’ai bien compris) qui peut toujours se figer et tourner à la doctrine mais bien au savoir en tant que, je dirais, tension perpétuelle du vrai dans la pensée ?
À une époque, je disais du prophète qu’il y avait en lui une boussole indéréglable dont l’aiguille montre toujours Dieu et qu’il Le perçoit dans toutes les déclinaisons possibles des mentalités et activités humaines, sous tous les registres culturels (cf. bouddhisme), au-delà des mots, qu’il est l’uni et le mêlé (Rév d'Arès xxxvi/12).
Ma question est : Le croyant individuel peut-il à son tour par sa pénitence, la Parole et l’enseignement qu’il a reçus accéder au savoir perpétuel, toujours distinguer l’Un sous le Multiple ? Et n’est-ce pas là une interrogation capitale pour l’avenir de notre mouvement ? J’y réponds  pour le moment dans ces termes: Sans doute oui, s’il devient un Christ accompli mais certainement pas tant qu’il ne l’est pas, auquel cas ça semble très incertain avant quatre générations, et n’est-ce pas pendant cette transition difficile, à l’Assemblée unie de pallier à ce manque ? Ai-je raison  de penser ainsi ?
Autrement dit, le Pèlerin du petit reste peut-il un jour devenir totalement prophète (Rév d'Arès 28/5) sans avoir lui-même été choisi par Dieu ? Ou bien ne le peut-il, en plénitude, que dans le cadre de l’Assemblée, collectivement ?
N’est-ce pas d’ailleurs ce que Jésus a tenté: Transmettre la vie spirituelle juste par la force de son exemple vivant et de son enseignement oral associé, en ne laissant aucun écrit, parce qu’il voyait bien ce que ses frères juifs avaient fait des Écritures ?
Pour ma part, je suis tous les jours confronté à ma propre ignorance, mais je m’étonne quand même d’accéder avec bonheur à une connaissance bien plus élaborée et étendue que celle que j’avais quand j’ai rencontré La Révélation d’Arès il y a 25 ans. Je suis même tenté de dire que je commence à peine à la comprendre vraiment !
On pourra dire ce qu’on veut de cette révélation et de son prophète, il n’en demeure pas moins que ce qui me frappe particulièrement, tous les jours, c’est la Cohérence Absolue, l’immense Raison qui y règne partout, dans la moindre phrase.
Il n’y a pas une lacune, pas une approximation, pas un seul bricolage d’homme !
Et il y a juste ce qu’il nous faut pour évoluer.
Ce dosage seul est une source d’émerveillement. Comment un homme, aussi cultivé soit-il aurait-il pu démêler tout ça et en faire son oeuvre personnelle ?  Quel que soit son génie c’est rigoureusement impossible intellectuellement, pour atteindre à cette Unité, il faut que la Vie soit. Et pour voir cela, il faut plus que sa tête, il faut lui associer son cœur.
C’est parce que tous les jours, dans ma prière, dans mes pensées, dans le moindre de ses mots parfois, la Parole éclaire soudain un pan entier de ma vie, un détail anodin ou puissant, ou l’histoire humaine dans son ensemble, que ma foi en Elle se renforce du soutien même de ma raison. Il ne s’agit plus de morceaux juxtaposés auxquels je crois, comme ce fut le cas dans mes débuts, mais d’une Pensée organiquement et ontologiquement logique si je puis dire, dont je sens qu’elle est bien une vapeur légère montée du Fond des Fonds.
Et il semble aller de soi que ce décryptage personnel, permanent, auquel il m’est désormais impossible d’écrire le mot "fin", n’aurait jamais pu s’enclencher avec la Parole reçue à l’état brut, sans l’éclairage continuel et patient, irremplaçable du savoir du prophète.
Un Claude en Île de France


Réponse :
Je suis confondu en vous lisant. Comme devant le commentaire de Desiderius Faber (133C65) je suis dans l'étonnement: C'est aujourd'hui que vous vous posez ces questions, lesquelles ont d'ailleurs leurs réponses dans La Révélation d'Arès elle-même ?

Par exemple, vous dites: "Sans doute oui, s’il [le Pèlerin d'Arès] devient un Christ accompli mais certainement pas tant qu’il ne l’est pas, auquel cas ça semble très incertain avant quatre générations, et n’est-ce pas pendant cette transition difficile, à l’Assemblée unie de pallier à ce manque ? Ai-je raison  de penser ainsi ?" La question est  oiseuse, parce qu'elle ne se pose même pas. La réponse est noir sur blanc dans La Révélation d'Arès: Quatre générations ne suffiront pas (24/2), quoiqu'on fasse !

Il va sans dire qu'avant d'être on n'est pas, qu'avant d'avoir appris on ne sait pas, qu'avant d'avoir réussi on n'a pas réussi.
Mais il est possible que je ne vous aie pas compris, que je ne voie pas très bien où vous voulez en venir.
Moi Je suis hors du temps, toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6). Quoi que nous fassions nous sommes des larves qui devront accomplir leur temps (24/2). C'est aussi simple et prosaïque que cela. Et si nous ne faisons pas ce qu'il me paraît souhaitable de faire, que je sois le prophète vivant ou mort, et que j'enseigne depuis 38 ans, nous ne réussirons pas. Mais peut-être n'avez-vous pas suivi mon enseignement ou celui-ci est-il mal fichu ?
Je suis désolé de vous répondre ainsi, mais il y a sûrement aussi un peu de désarroi... ou de rusticité chez moi... Peut-être suis-je simplement très peu subtil.
Les compliments que vous me faites à la fin de votre commentaire me touchent et je vous en remercie.


27aou12  133C68
Je vous informe d’une plutôt bonne nouvelle, même si cela n’est pas parfait. C’est notre présence dans un nouveau livre qui s’intitule :

Guide de la Spiritualité
aux Editions Almora
par David Dubois et Serge Durand (qui sont des philosophes)

"Les meilleurs adresses pour trouver son chemin dans la spiritualité contemporaine."

Je l’ai acheté hier samedi. Je vais essayer de vous mettre les éléments pour que vous puissiez vous faire une idée juste.  Dans l’introduction les auteurs font part de leurs objectifs.
J’ai l’impression que c’est un livre d’un nouveau type (bien qu'il fasse suite au Guide des Spiritualités en France).
Je ne connaissais pas ce livre quand j’ai écrit mon dernier commentaire [23 août 133C61] à propos de "savoir" sur Freesoulblog, mais il rejoint la tendance générale que j’ai déjà repérée dans ma mission.
J'ajoute plus bas quelques phrases de l’introduction qui permettent d'un peu de comprendre ce qu’ils ont écrit sur La Révélation d’Arès (que je ne trouve pas très bien mais bon c’est leur point de vue, ils n’ont pas bien compris ce que nous cherchions, mais ils nous voient positivement (c’est déjà ça) et on peut envoyer une proposition d’amélioration, c’est spécifié avant même la première page:

Malgré le plus grand soin que les auteurs ont pris pour vérifier les informations de ce guide, nous nous excusons par avance des éventuelles erreurs qui peuvent encore s’y trouver. Si vous ne partagez pas nos avis sur les lieux et les personnes cités, vous pouvez nous écrire à ce sujet. Dans la mesure du possible, les auteurs vous répondront. Nous vous serions par ailleurs infiniment reconnaissants de nous signaler tous les oublis ou précisions manquantes, que nous ferons figurer le cas échéant, dans une future édition de ce guide. Merci de nous écrire aux adresse suivantes : guidelamora@almora.fr ou Almora, 51 rue Orfila, 75020 Paris."
Sauf si vous voulez le faire vous-même, je vais essayer d’écrire quelquechose en respectant l’esprit dans lequel ils ont fait cet ouvrage et voir avec quelques frères et sœurs que je connais bien pour voir si cela leur convient et améliorer mon texte (je travaille maintenant efficacement avec la sœur Françoise S. Ses relectures sont néanmoins toujours pour moi une épreuve.
Ensuite je pourrai vous l’envoyer pour voir si cela convient. Mais si vous voulez faire différemment, je me range à votre avis.
Phrases dans l’introduction :
"Sans être sociologue, il semble évident qu’en France on voit se développer de plus en plus une aspiration à la spiritualité. Il est temps de pouvoir distinguer une recherche spirituelle authentique d’un soi-disant retour du religieux communautariste ou sectaire. 68 % des Français pensaient en 1999 que l’on peut avoir une vie spirituelle sans croire en Dieu. En dix ans ce mouvement d’individualisation de la recherche spirituelle en dehors des cadres communautaristes religieux semble s’être confirmé et consolidé.
"Nous avons donc décidé de faire un guide sur la spiritualité. nous avons exclu ici la plus part des organisations religieuses qui tiennent plus de l’obédience à une croyance, à des règles morales et rituelles plus que d’une recherche sincère d’une expérience intérieure. Un débordement de confiance, un enthousiasme dû à une chaleur collective ne sont que des expériences psychologiques et non ce que nous appelons une expérience intérieure. Nous avons exclu aussi les groupes sectaires. La spiritualité implique certainement un affaiblissement de l’égocentrisme, mais non pas une mise en parenthèses du sens de sa dignité et de son sens de l’autorité personnelle. mais comme les listes des commissions d’enquêtes parlementaires sur les sectes en France sont parfois discutables, nous nous sommes efforcés de conserver une attitude ouverte, quoique lucide."

Voici le texte sur La Révélation d'Arès:
Classé dans le chapitre "Révélations" (rubrique :Esotérismes et nouvelles révélations) :

"Au début des années 1970, selon son témoignage, Frère Michel a eu à Arès des révélations ainsi que la vision de Dieu. Cette révélation veut mettre fin à toutes les barrières qui séparent les confessions chrétiennes entre elles mais aussi et surtout avec celles qui les séparent des autres religion monothéiste comme l’islam et le judaïsme. Pour beaucoup, cette révélation libère des dogmatismes * et des règles discutables perpétuées par les religions monothéistes. Par exemple la place de la femme dans ces diverses religions est ici clairement rétablie. On sera sensible aussi au fait que Frère Michel ne s’est pas mis au centre et a évité de se faire révérer comme le prophète qui serait le sceau (1) de la révélation de Dieu.
"Toutefois on voit mal ici quelle expérience spirituelle de la Présence de Dieu nous est proposée hormis celle d’une intervention surnaturelle ? Certes, la présence du divin ne peut pas relever de notre volonté et de nombreux mystiques monothéistes ont connus une traversée du désert avant de ressentir cette présence comme leur propre essence. Mais cette question de la grâce n’a pas empêché que des moyens habiles nous soient proposés par les mystiques pour faire l’expérience de cette présence. La grâce a d’ailleurs des équivalents dans des doctrines non monothéistes comme le bouddhisme tibétain puisqu’au final c’est toujours la source elle-même de la réalité qui réalise sa propre présence en la personne."
(1) Le sceau c’est-à-dire ici celui qui assure et garantit l’intégrité du message.
"Contact :
www.revelation-ares.info/
www.eaubleue.org/eau-bleue.php?page=loc
michelpotay.info/"

Bernard dlF de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci pour cette information. Je ne connaissais pas ce livre.
Mon frère Bernard, sauf les ouvrages de Jean-François Mayer, docteur en Histoire et professeur d'Université, qui, sans être Pèlerin d'Arès lui-même, est venu faire un Pèlerinage à Arès, qui m'a rencontré et qui connaît un certain nombre de frères et sœurs, j'ai dans ma bibliothèque 25 autres livres, publiés pendant quelque 35 ans, dans lesquels apparaîssent La Révélation d'Arès et/ou les Pèlerins d'Arès et/ou Michel Potay, alias Frère Michel ? De ces 25 livres je n'ai jamais rencontré les auteurs, ni même d'eux lu un seul courrier ou entendu un seul appel téléphonique.
Ces 25 auteurs ont écrit sur La Révélation d'Arès et sur moi sans avoir pris la moindre information à la source. Je vous laisse imaginer les lacunes, erreurs ou approximations qui, même quand elles ne sont pas carrément négatives ou même diffamatoires, parurent dans leurs livres qui se faisaient passer pour des études ou des enquêtes.
Messieurs David Dubois et Serge Durand, auteurs du "Guide de la Spiritualité" ne font que s'ajouter à la liste des "spécialistes" qui écrivent sans s'informer. Je ne suis pas de nature soupçonneuse, mais ne trouvez-vous bizarre que les noms de ces auteurs soient Durand et Dubois, les patronymes français les plus banaux et neutres possible, qui ainsi sentent le pseudonyme ? Où ces gens-là sont-ils "philosophes" et de quels ouvrages philosophiques sont-ils auteurs ?
Ces gens, j'en ai peur, cherchent simplement à se faire un revenu par leurs droits d'auteur.
Même si Durand et Dubois ne sont pas négatifs, comment s'étonner que la notice que vous nous communiquez concernant "La Révélation d'Arès" dans cet ouvrage soit aussi pauvre et aride ? Elle ne dit rien de nos spécificités, même pas un mot de l'essentiel, de la foi et de la poursuite spirituelle: le salut de l'homme et du monde par la pénitence, du mouvement arésien.
À 16 ou 17 des 25 auteurs que je viens d'évoquer j'avais écrit, toujours très poliment, pour protester, pour les corriger, pour leur suggérer de me rencontrer avant d'écrire n'importe quoi, etc., mais aucun, absolument aucun ne m'a jamais répndu.
Alors, depuis ce temps, je laisse courir. Les procès en diffamation, quand celle-ci est évidente (ce qui n'est pas le cas ici), ne servent à rien..
Mais peut-être certains de mes frères et sœurs verront-ils souhaitable et trouveront-ils le temps d'écrire à Messieurs David Dubois et Serge Durand.


27aou12  133C69  
Comment peut-on écrire que Michel Potay, le frère Michel, a  "une curieuse lecture de La Révélation d'Arès" [133C66], puisqu’il en est aussi, avec le Père, à l’origine, et qu’il nous aide à en comprendre le sens ?
Il y a là quelque chose qui ne peut nous venir à l’esprit.
Cette confiance que nous plaçons en Michel Potay et son enseignement est une évidence et surtout une humilité naturelle. Un Michel d’Ile de France.


Réponse :
Très nombreuses, à notre époque précipitée et superficielle, sont les personnes qui lisent, ou souvent ne font que parcourir, La Révélation d'Arès et veulent très vite montrer qu'elles possèdent bien tous les accessoires de leurs nouvelles convictions.
Elles m'adressent des rectifications ou des oppositions à mon interprétation sans même penser une seconde que, pour ma part, celle-ci avait résulté d'une longue réflexion et même de souffrances, parce que la Parole d'Arès avait agi sur moi comme un écorcheur, arrachant lentement à  l'homme fait que j'étais (j'avais déjà 45 ans en 1974) la peau de ses anciennes certitudes.
Elles ne pensent même pas que le Père, prévoyant les rebuffades du monde, n'a pas oublié de dire et redire qu'il me pourvoyait du charisme nécessaire pour réfléchir de la bonne façon. Cela est écrit d'un bout à l'autre de La Révélation d'Arès comme le rappellent Didier Br et Anne-Claire d'Île de France (133C29 et 133C60)
Très nombreux sont donc mes contradicteurs et je peux même dire qu'ils sont aussi, avec autant d'âpreté, contradicteurs d'autres contradicteurs. Je ne publie pas leurs débats, car un blog n'est pas un forum, mais je peux dire que si leurs idées sur La Révélation d'Arès s'entrechoquent, ils ont quelque chose en commun, c'est une certaine énergie et, par là, ils apportent quand même, dans leurs contradictions, un sang frais pas négligeable, parce qu'il maintient ma propre énergie à défendre la Vérité, cette Vérité qu'ils refusent.
À noter que la plupart de mes contradicteurs écrivent sous pseudonyme, un peu comme Bronstein se donnait le nom de Trotski pas seulement pour camoufler qu'il était juif, mais pour donner une magnificence révolutionnaire à sa personne. Ils changent de nom parce qu'ils croient à l'esprit, j'imagine. Même s'ils sont généralement amers, ils ne sont pas toujours, loin de là, inintéressants, parce qu'ils nous permettent de leur réponde sur des sujets ou des aspects des choses auquels il ne nous viendrait pas l'esprit de penser. Ainsi ils enrichissent nos propres arguments.
Mais il nous faut, puisque nous sommes voués à l'amour, certes répondre poliment et fermement comme vous le faites, Michel, mais savoir que nous recevrons vingt, trente, cent blessures sans en faire une seule chez eux.


28aou12  133C70
Bonjour, nabi Mikal
Je travaille sur les nombres et le Coran.
Mon maître dans cette recherche est Raschad Khalifa, le découvreur du code 19 dans le Coran.
Il a invité les musulmans à relire le Coran. La signature divine de ce livre est 19: tishataashra.
Avec ce code j'ai analysé le message que tu as reçu, surtout les cinq théophanies, sous des aspects que toi-même tu ne soupçonnes pas: La succession de ces cinq nuits, les nombres de versets reçus au cours de ces nuits.
Rashad Khalifa est mort assassiné le 31-01-1990. Le bras criminel qui nous l'a ravi est celui de ceux qui s'offusquent de toute ouverture d'esprit: Beaucoup de mots ont été mal inerprétés et cela a suffi à dénaturer des pans entiers du Livre.
Je me soumets à la discipline du blog: Être bref. Je dirai donc simplement que le même Créateur a signé ton livre et j'y crois comme au Coran.
Un chercheur a traduit "bismillahi arahmaan arrahim" par au nom de Dieu l'Origine, celui qui Arrange. J'ai continué cette reflexion et j'ai vu plus simplement dans cette formule: au nom de Dieu l'Auteur, l'Éditeur.
Mon vœu le plus cher est d'effectuer le Pèlerinage d'Arès et de te soumettre mes travaux, car, étant croyant, je crois que tout ce qu'un croyant fait dans le chemin de Dieu doit t'être soumis.
Tala de Dakar (Sénégal).


Réponse :
Que le Créateur vous bénisse, mon frère Tala !
Il fut un temps, il y a déjà longtemps: entre 1980 et 1985, un de vos compatriote, un vieil homme du nom d'Adama de Kaolack faisait donner des lectures publiques de L'Évangile Donné à Arès (édition 1974). Lui-même ne savait ni lire ni écrire. Il ne connaissait la Sainte Parole d'Arès que par la lecture que lui en avait faite un de ses fils. J'ai toujours ignoré comment il s'était procuré le livre. C'était son fils qui m'écrivait sous la dictée de son père, lequel était, je crois, considéré comme un très saint musulman par les habitants de Kaolack. Et puis, tout à coup, la correspondance régulière s'est arrêtée entre Kaolack et Arès. J'essayai alors de m'informer de ce qu'était devenue la famille Adama. Un frère sénégalais qui vivait à Paris, et parti en vacances chez lui à Kaffrine, m'apprit à son retour qu'un drame sans doute similaire à l'assassinat de votre maître Raschad Khalifa s'était passé à Kaolack.
Je vous souhaite, Tala, de pouvoir faire votre Pèlerinage à Arès un jour. Si ce jour arrive, prévenez-moi assez longtemps à l'avance de votre voyage, car je ne suispas toujours disponible, étant un homme très occupé.
Vous vivez certes dans cette Afrique noire qui n'est pas incluse dans mon aire de mission, mais vous êtes un fils de l'Islam, vous vivez et priez où se dresse l'étendard de Mouhamad (Rév d'Arès 5/5-7) et vous êtes donc concerné par La Révélation d'Arès.
Je prie avec vous, mon frère Tala, et vous embrasse de toute mon affection fraternelle.


28aou12  133C71  
Quand le peuple s'est égaré, Créateur et prophète deviennent indissociables.
C'est le Fond et la forme.
C'est l'unité. Le Créateur qui est hors du temps enseigne le Fond, le prophète qui est dans le temps, donne forme à la Parole.
Que serait La Révélation d'Arès si chacun l'interprétait à sa manière ? Rien ne prendrait forme. Le lecteur dans son zèle pour Dieu, serait un insensé sans savoir (Rév d'Arès 22/13)
Comme l'ont résumé Didier (133c29) et Anne-Claire (133c60), tout dans la Révélation d'Arès montre que le Créateur dans son enseignement vous laisse la charge de sa mise en forme, du plus insignifiant au plus complexe. Savoir comment répandre la Parole reçu, quel papier, quel format ?
Savoir corriger les erreurs du passé pour préparer l'avenir, savoir répondre aux questions innombrables, savoir nous relever lorsque nous trébuchons, savoir consoler celui qui souffre, savoir encourager celui qui désespère, savoir redynamiser celui qui s'est endormi, savoir éclairer celui qui cherche et qui s'interroge, savoir montrer où est le bien, où est le mal, savoir enseigner le Fond pour lui donner forme, savoir montrer l'exemple.
Un savoir prophétique démesuré pour le commun des mortels que mesurait bien Celui qui vous envoyait vers le monde: La Moisson que Je t’envoie faire, homme Michel, est un labeur pour les géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6).
Et comme vous l'écrivait Si Hamza Boubakeur, qui fut recteur de la Grande Mosquée de Paris (1957-1982), et premier grand dignitaire religieux à reconnaître La Révélation d'Arès: "la vie d'un prophète n'est pas quelque chose d'enviable."
Mais plus qu'un prophète reconnu, il faut que vous soyez un prophète entendu.
Car Jésus est aujourd'hui reconnu par les chrétiens mais où en est le christianisme ? Muhammad est reconnu par les musulmans mais où en est l'islam ? Les juifs reconnaissent les grands prophètes de la Bible, mais où en est le judaïsme ? Une foule d’hommes qui se nourrissent de paroles sans savoir (Rév d'Arès 22/13).
Le jour où vous serez reconnu, d'autres problèmes surviendront dont nous met déjà en garde la Parole: Écris pour les enfants de tes enfants que le fléau demeurera derrière l'horizon caché par un ciel pur (Rév d'Arès 22/13).
Nous connaîtrons la traversée du désert pendant au moins quatre générations mais déjà dans ma mission j'entends le frémissement de quelques âmes qui se reconnaissent dans cette Parole venue du Créateur.
Alors je me dis:
Soyons comme les vagues de la mer qui se ruent contre le roc qui leur barre leur cours (Rév d'Arès 28/12).
S
oyons obstinés contre le monde qui refuse de vous entendre et nous battrons le péché.
Soyons la pieuse gente qui choit, (qui éclate comme) l’orage; qui crève les oreilles et crie (comme) les scies (Rév d'Arès xxxxv/16-17).
Votre blog nous apporte ce savoir.
Philippe C. de Provence-Alpes-Côte d’Azur


Réponse :
Vous êtes un de nos plus anciens compagnons, mon frère Philippe. C'est toujous avec une certaine tendresse que je pense à vous, qui veniez déjà à Arès aux temps héroïques du Pèlerinage alors quasi improvisé autour de ce très simple lieu où le Père était venu parler peu de temps auparavant.
J'espère que votre installation dans les Hautes Alpes s'est déroulée avec bonheur. Je vous souhaite d'être heureux, votre épouse A. et vous, et d'avoir une mission prospère dans cette région alpine. De toute façon, nous nous reverrons en Octobre sur le bords de la Méditerranée, dont j'ai pu sauver le local de la disparition et restaurer la mission. Je vous remercie encore pour avoir surmonté le temps de la désespérance et m'avoir aidé fidèlement dans cette très difficile tâche avec Bernard, Évy, Dominique et d'autres revenus ou venus de plus loin: Jeanne, Maïté, Xavier, Paul, Rémy, etc. tâche que vous allez poursuivre, j'espère, sans défaillir.
Merci pour ce beau commentaire.


28aou12  133C72  
Je suis votre blog, parce que je sens quelque chose de vrai et profond en arrière, mais je n'aime pas votre façon d'écrire, je ne la comprends qu'à moitié... et encore!
La Révélation d'Arès est pleine de mystère. C'est une porte sur l'initiation aux vérités cachées, une porte s'ouvrant sur une kabbale extrêmement subtile, et vous, vous entrez là-dedans comme dans un livre d'école, à coup de logos (pour reprendre un mots que vous avez utilisé dans un titre).
Je me souviens avoir lu dans un "Pèlerin d'Arès" trimestriel des années 80 que quelqu'un, un de vos frères professeur de lettres, vous avait prié de vous taire et de laisser écrire ceux qui savent écrire. Vous aviez humblement reçu la leçon et décidé d'arrêter ce magazine, quand un jésuite (c'est bien d'eux, ça!) vous écrit qu'il faut continuer. Et vous avez continué...

Et vous continuez toujours.
Bon! Vous avez la forfanterie de l'ignorance et c'est pourquoi on vous pardonne, mais s'il vous plaît, laissez ce blog dirigé par un panel de frères et de sœurs qui savent s'exprimer de façon claire pour un monde moderne qui a énormément besoin de clarté.
Pourquoi vous obstinez-vous à poursuivre tout seul ce blog qui passe à côté du véritable sens de La Révélation d'Arès, quand on comprend quelque chose à votre façon d'écrire, bien sûr..
Je ne suis pas de ceux qui ne vous aiment pas, mais je suis de ceux qui souhaitent que vous trouviez votre place dans la modestie du silence.

Un blog n'est pas un forum, c'est d'accord, mais ce n'est pas non plus de la littérature avec toute l'obscurité qu'elle y met..
Jean-Charles O.


Réponse :
Je suis désolé que vous ne compreniez mon blog "qu'à moitié", désolé qu'il ne laisse pas filtrer les "mystères" qui, selon vous, rempliraient La Révélation d'Arès.
Je vous rappelle que, si je ne suis pas un écrivain — je vous l'accorde volontiers, parce que j'écris généralement comme ça me vient et non comme je devrais écrire —, je ne suis pas non plus un gnostique. Ni un mystique. Je ne vois pas où sont les "mystères" dont La Révélation d'Arès serait pleine. Pour moi tout y est très clair, rien n'y est kabbalistique. Si pour vous je ne dis pas la Vérité assez clairement, tournez-vous vers d'autres plateformes de pensée, mieux faites.
Je pense que certains de mes frères ont ouvert de leur côté des blogs, que je n'ai pas le temps de visiter, mais qui sont sûrement très bien, et je vous invite à y participer en abandonnant mon blog. Je n'ai jamais rien rendu obligatoire dans notre assemblée.
Je me souviens de votre nom, mais je ne me souviens pas de votre domicile. Je suis actuellement en voyage et mes archives sont restées chez moi. Qu'importe. Je me souviens que vous m'écrivez beaucoup à une certaine époque et que vos lettres étaient toutes faites d'un certain moralisme, parfois contradictoire. Vous aviez l'habitude — c'est assez répandu — d'écrire beaucoup sans terminer les phrases, avec des points de suspension partout, pour me faire croire que vous en saviez beaucoup plus que vous n'en disiez, comme gardant toujours un révolver dans votre chaussette pour me descendre à l'occasion. Si c'est ce que vous appelez des mystères, alors oui, c'en étaient, parce que vos lettres m'étaient plutôt obscures. Je ne vous dis pas cela par réplique à votre commentaire, qui lui est très clair. Je vous le disais à cette lointaine époque dans toutes mes réponses.
Ceci dit, je ne suis pas sûr que vous ne me compreniez "qu'à moitié."
Je crains, en fait, que vous ne soyez "qu'à moitié" d'accord avec ce que j'écris, ce qui n'est pas tout à fait pareil.
Contre cela que puis-je faire ? Insister que je dis la Vérité et que vous devez me croire ? Ce n'est pas mon genre. Mon genre est plutôt "Qui m'aime me suive et tant pis pour les autres."
Autrement dit, j'ai adopté le contexte même de toute la Parole de Dieu.
Qu'appelle-t-on "littérature" ? Quelque chose qui "met de l'obscurité" ?
Je n'ai jamais eu, oh vraiment jamais eu l'intention de faire de la littérature, surtout pas dans un blog. J'imagine que la littérature demande du temps, que je n'ai jamais eu, étant sans cesse à la foire et au moulin, comme ma brave mère disait.
Je m'efforce quand même de peser, mesurer tout ce que j'écris pour ne pas mettre un mot à la place d'un autre et pour éviter d'écrire des phrases qui disent le contraire de ce que je crois.
De toute façon, je n'ai jamais trouvé les littérateurs "obscurs": que ce fut Homère (le plus vieux de tous, je pense, hormis les Vedas et la Bible), Ovide, Virgile, Cicéron, Montaigne, Érasme, Shakespeare, Pascal, Racine, Voltaire, Chateaubriand, Lamartine, etc. Mais il me suffit de nommer ces auteurs, qui ont tant donné à l'humanité, pour qu'on voit tout de suite que je n'ai rien à voir avec eux, avec leurs pensées et talents. Je ne suis qu'un pauvre type qui écrit parce que les circonstances l'ont contraint à communiquer son enseignement de cette façon.
Laissez-vous aller ! La foi est un miracle. Relisez-moi sans vous raidir sur vos propres idées qui, je le crains, se dressent devant les miennes comme des palissades. Peut-être ne voulez-vous pas me croire simplement parce que vous ne voulez pas accomplir et parce que dire que je suis "obscur" vous donne une fameuse excuse.
Vous n'êtes "pas de ceux qui ne m'aiment pas" — c'est Dostoïervsky, je crois, qui écrivit: "La critique devrait naître d'une lettre d'amour" — mais je ne vous demande pas de m'aimer. Votre commentaire est quand même amer. N'ayez pas l'amertume de ceux qui ne peuvent pas aller plus loin que leurs propres idées. La pénitence demande de l'humilité, sinon vous ne la rencontrerez nulle part, dans aucun blog, dans aucun livre, dans aucun Mot prononcé par le Père.


29aou12  133C73
Je proteste contre Jean-Charles. Je proteste avec des cris !
Pour moi, même si vous n'êtes évidemment pas un écrivain (mot que j'applique aux professionnels), j'aime énormément vous lire. Vous avez une façon variée et divertissante d'expliquer des choses spirituelles pas faciles à expliquer et, en ce qui me concerne, je n'aurais pas évolué sans vous lire. Je veux dire: Je n'aurais pas évolué avec La Révélation d'Arès toute seule, toute nue.
En tout cas, si vous n'êtes pas écrivain, vous avez quand même appris à écrire quelque part, parce que votre culture, qui réapparaît sans arrêt, vous permet des comparaisons, des métaphores, un vocabulaire choisi et juste. En bref; vous n'êtes pas écrivain mais vous avez apparemment lu les classiques, les philosophes et même d'autres livres.
Ce devait être à l'époque où Dieu, qui vous avait visé, vous faisait passer par le lacis des vanités [Rév d'Arès 4/3].
Vous n'êtes pas du tout obscur. Continuez, continuez d'écrire! Ne vous laissez pas tenter par ceux qui, aujourd'hui encore, vous disent, comme au temps du "Pèlerin d'Arès" magazine, de vous faire remplacer par des frères qui, selon eux, savent tenir une plume. Il en existe sûrement, mais pourquoi verraient-ils plus clair que vous?
Vous êtes le prophète. Il n'y en a qu'un et c'est vous.
Dieu chosit en Jésus un homme qui avait le don de la parole, du récit et de la parabole. Il choisit en Mahomet un homme qui avait une intelligence exceptionnelle pour son époque dans une région du monde très arriérée et inculte. Il choisit en vous un homme qui sait écrire. Ses Choix me semblent parfaitement adaptés.
Continuez ! Il ne passe pas de jour sans que j'attende le moment d'aller voir sur mon ordinateur si vous n'avez pas écrit une réponse à un commentaire. J'en apprends toujours quelque chose.
Françoise G.


Réponse :
Je n'ai pas l'impression d'avoir autant lu que vous l'imaginez.
J'ai fait mes humanités au lycée où nous étudions les classiques et les philosophes. J'ai lu aussi dans ma période universitaire, quand je repris mes études après la marine et le sanatorium (où je lus quand mêmepas mal), mais surtout des ouvrages scientifiques et quand je fus ingénieur, je me fis de ma profession l'idée d'une vocation. J'y consacrai un temps énorme, me levant même la nuit pour tirer ma règle à calcul (nous n'avions pas de caculatrice alors), vérifier mes calculs, réfléchir, me plonger dans mes aide-mémoire.
De plus, les lectures de mon enfance (nous lisions beaucoup... il n'y avait pas de télévision et la TSF était mauvaise) n'étaient pas spécialement instructives.
Je me souviens du premier roman que j'ai lu. Je vous le donne en mille.
Ce ne fut pas "Les Trois Mousquetaires" qu'une amie de mes parents, Mme Paulette Pons, avait pensé me prêter mais à la condition qu'ils m'y autorisassent, ce qu'ils ne firent pas: "Les Trois Mousquetaires" à un enfant de dix ans ? Vous n'y pensez pas !" J'apprendrais trente ans plus tard que ni ma mère ni mon père ne l'avaient jamais lu, mais me dirait ma mère: "On savait tout du moins que ce n'était ni un livre d'enfant ni un livre sérieux."
Non, mon premier roman fut "Le voyage au bout de la nuit" de Ferdinand Céline. Mes parents avaient acheté ce bouquin qui faisait alors scandale, mais après l'avoir lu eux-mêmes l'avait caché dans les cabinets. Dans les cabinets il y avait des étagères, fermées par un rideau, sur quoi mes parents mettaient toutes sortes de choses "interdites" en s'imaginant que, quand j'étais assis sur la cuvette, jambes pendantes, culotte sur les chevilles, je n'y farfouillerais pas.
Or, j'y farfouillais. Je me mis à lire ce livre, mon premier roman, dont je ne compris pas tout, mais dont le style me sidéra. C'était le parler "marrant" quotidien de mes "voyous" (c'est ma mère qui appelait "voyous mes camarades de l'école Jules Ferry). De séance de cabinets en séance de cabinets, je lus ce livre de bout en bout. C'est assez vous dire que je n'allais pas tirer de cette lecture de quoi former un futur prophète de Dieu. 
Tant mieux si mes lectures, pas aussi nombreuses que vous imaginez, m'aident aujourd'hui à écrire des choses "variées et divertissantes". Merci pour votre commentaire encourageant.


29aou12  133C74
Après ce qui a été dit par Didier B, Anne claire et d'autres, ce commentaire vous paraitra peut être redondant mais j'ai quand même tenu à vous faire part de cette expérience et ce qu'elle m'a inspiré.
En 2006 j'ai eu l'occasion de rencontrer des jeunes musulmans au cours d'une soirée d’échange inter-religieux. J'entamais des repérages pour la réalisation d'un film sur la construction d'une mosquée dans une ville de la banlieue parisienne, et je cherchais des contacts.
J'ai sympathisé avec un jeune musulman et j'ai longuement discuté avec lui. Quand je lui ai dit que j'étais chrétien mais que je considérais le Coran comme Parole de Dieu et que je reconnaissais Mouhamad comme un prophète, son intérêt s'est accru et il m'a demandé : "comment t'es tu informé sur l'islam ?". Je lui ai répondu : "essentiellement par les livres".
Il s'est alors penché vers moi et m'a dit avec un sourire tout emprunt de douceur: "Alors tu ne sais pas encore véritablement ce qu'est l'Islam, car les choses les plus importantes ne peuvent se transmettre que par oral, de cœur à cœur". Et il s'est lancé dans une longue explication pour me dire que bien qu'il était lui même très assidu à la prière et à la lecture, ce qu'il savait et vivait de l'Islam dans son cœur, il le tenait avant tout de ses pères et que ses pères le tenaient eux mêmes de leurs pères et qu'ainsi de suite, une longue chaine d'oralité le reliait à la source, au prophète Mouhamad qui avait reçu la Révélation et l'avait transmise.
Tandis qu'il me parlait, j'ai senti comme un souffle léger, la figure du prophète Mouhamad le traverser et venir imprimer mon esprit. La figure du prophète, transmise par cette longue chaine humaine à travers le temps, vivait en lui et elle était centrale dans sa foi. Elle cristallisait tout ce dont il me parlait.
Impression fugitive mais qui habite encore mon esprit aujourd'hui. J'ai vérifié par la suite que tous les musulmans avec lesquels j'entrais en dialogue étaient habités par cette figure indissociable du Coran. Qu'ils la suivent ou pas, qu'ils s'en font une idée juste ou pas, ils ont tous en commun de se référer au prophète Mouhamad comme à un père qu'ils vénèrent. Est ce pour cela qu'ils s'interdisent de le représenter ?
Ce jour là je n'ai pas seulement reçu tout ce que cet homme portait en lui de la mesure et de la paix musulmane, mesure, douceur et bienveillance qui j'en suis convaincu était la marque du prophète Mouhamad, j'ai aussi pris pleinement conscience de ce qu’était vraiment un prophète, de ce qu'il représentait pour l'humanité et plus spécifiquement pour ceux qui le reconnaissent et le suivent.
Comme Mouhamad le fut pour son peuple il y a 1400 ans, vous êtes aujourd'hui le chaînon qui nous relie à Dieu et nous unit tous, une porte ouverte sur le Ciel qui fait passer par votre intermédiaire, par vos mots, vos regards, vos gestes, tout ce que nous pouvons saisir et accomplir de la Vérité, à la fois individuellement pour nous-mêmes, mais aussi ensemble pour le monde. Vous avez le savoir mais vous êtes aussi la porte par laquelle ce savoir passe et vit sous nos yeux, nos oreilles.
En se manifestant à vous, Dieu ne vous a pas seulement transmis Sa Parole, il vous a aussi transmis Sa Vie, Vie que vous nous transmettez à votre tour et que nous transmettrons à ceux qui nous emboîterons le pas.
Et comme il y a aujourd'hui le peuple de Moise, le peuple de Jésus, le peuple de Mouhamad... il y aura un jour le peuple de Mikal, les frères de Mikal (Rév. d'Arès xlii/23) qui vous reconnaîtront comme leur père, comme le disent avec éclat Didier B et Anne Claire B. Et si l'on en croit La Révélation d'Arès, ce peuple sera plus nombreux que le gravier des mers (Rev d'Arès 13/7) !
Ceux qui vous contredisent aujourd'hui ne peuvent rien contre cela. Je dirais même qu'ils y contribuent malgré eux, car en se frottant à vous, ils reçoivent quelque chose de vous qui vient de Dieu, qui les éclaire, les bouscule  et réveillent en eux la Qui sait d'ailleurs s'ils ne viennent pas inconsciemment à vous pour cela ? De plus, par le fait même que ces échanges sont publiés, ils nourrissent ceux qui vous suivent et contribuent ainsi indirectement à former ce peuple qui se réveille lentement autour de vous et finira un jour par se lever et couvrir toute la terre.
Car à n'en pas douter, La Révélation d'Arès sonne le départ d'un retour en Éden. Le temps est venu où Ma parole s'accomplit (Rev d'Arès 28/14), vous dit le Père par la bouche de Jésus à Arès.
Moïse passa près de quarante ans, s'il on en croit la Bible, avec les Hébreux dans le désert du Sinaï. Jésus parcourut la Palestine antique avec ses disciples pendant un an seulement et Mouhamad vécut vingt-deux ans entouré de ses compagnons. Qui se souvient aujourd’hui de leurs "contemporains" ? Des valeurs et des pouvoirs qui prévalaient à leurs époques ? Certes, ni le judaïsme, ni le christianisme, ni l'islam n'ont accompli le Dessein de Dieu, mais des siècles après leur venue, quelque chose de leur savoir est resté et a irrigué la terre.
Vous, prophète Mikal, vous vivez parmi nous depuis maintenant 38 ans. Bien que l'assemblée ne vous ait ni ménagé, ni réservé l'accueil qu'elle aurait dû vous faire, vous n'avez eu de cesse de nous parler, de répondre à nos questions, de nous conseiller, de nous enseigner, de nous écrire avec toute votre âme et de tout votre cœur.
Nombre d'entre nous vous ont côtoyé, ont prié à vos cotés, ont assisté à vos allocutions en pèlerinage, vous ont rencontré ou entendu parler, qui à Paris, à Nice, à Strasbourg, à Bordeaux, [à Tours, à Lorient,] etc. Sans parler de tout ce que vous nous faites encore partager dans ce blog et dans vos courriers qui sont autant d'occasions de s’imprégner peu à peu de la Vie que vous portez et qui finira un jour par éclore en nous.
Et il y a ce que vous avez écrit (les ouvrages [de la collection] "Le Pèlerins d'Arès") et publié. Vous avez réussi la gageure de faire passer votre savoir et votre Vie dans vos écrits. Et contrairement à Jean-Charles O. (commentaire 133C72), je trouve que votre "écriture" devient chaque jour de plus en plus claire, légère et accessible à nos faibles lumignons, empreinte de cette Vie qui fait trembler les âmes.
Certes, nous sommes encore faibles aujourd'hui, pour la plupart oiseaux qui virent et piaillent (Rev d'Arès 13/1), mais je suis convaincu que les gens qui nous côtoient, ceux à qui nous parlons les yeux dans les yeux de La Révélation d'Arès dans la rue, sentent déjà à notre contact, un peu de votre présence, entendent un peu de votre voix, entraperçoivent vaguement comme une lueur, la couleur de votre regard et par la même sont irrigués, sans le savoir, de ce que vous avez reçu de Dieu.
Ce monde s'enfonce dans sa nuit et perd peu à peu ses repères. Il se crispe et se disloque à la fois.
L'Eau fluide et Une que vous envoyez au monde et que nous nous efforçons de relayer lui redonnera la Vie.
Puissions nous seulement ne jamais la figer, l'enfermer, la réduire ou la détourner de son cours. Tout l'enjeu de notre mission est là. Diffuser votre savoir dans toute sa richesse et sa fluidité.
Ceux qui ont cherché à vous réduire au silence pendant des années (les pouvoirs et leurs inféodés, les médias, etc.), comme ceux qui vous contredisent aujourd'hui ont cherché et cherchent à limiter l'impact de votre savoir sur le monde. Ils chercheront (s'ils ne le font pas déjà) le moyen de détourner ce savoir à leur profit quand vous ne serez plus là pour l'incarner.
Mais avec vous, Dieu a planté l'arbre à la pointe toujours verte (Rev d'Arès xvi/13).
Quels que soient les tribulations que notre mission rencontrera, elle dispose dès à présent et disposera pour toujours, dans votre enseignement, d'un réservoir de force et de vie, inépuisable.
Éric D. d'Île de France


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire qui m'a beaucoup ému.


29aou12  133C75
Cette année je ne pensais pas comme l’an passé vous raconter ce que j’ai vécu durant mon pèlerinage et que vous aviez publié sur votre blog. Mais un frère de Leeds, Léon, rencontré à la fin du pèlerinage, m’a fait changer d’avis, quand il m’a confié que mon témoignage de l’an passé l’avait beaucoup touché et qu’il s’y retrouvait sur certains points.
Même si cette année mon vécu était moins intense que l’an passé où j’avais passé 2h30 en votre compagnie, il n’en reste pas moins riche de combats intérieurs qui me deviennent de plus en plus familiers et ne me font plus perdre ma paix comme cela a pu être le cas par le passé. Un vieux de la vieille comme vous dites! C’était mon 30 ième pèlerinage !
Cette année, je suis venu après avoir lu votre entrée de Blog sur Bouddha et avec le livre de Walpula Rahula "L‘Enseignement du Bouddha d’après les textes les plus anciens", que vous avez cité dans la réponse 132C12.
Au fond de moi, J’avais décidé de m’engager fermement dans le chemin qui permet de retrouver l’image et ressemblance et de renoncer aux vanités (choses vaines) qui sont des obstacles à mon ascension.
L’enseignement de Bouddha m’a éclairé comme je vais l’expliquer plus loin.
Le pèlerinage est souvent l’occasion de ramener fortement à la surface des péchés enfouis qui dans la vie quotidienne m’empoisonnent, mais dont j’en ai qu’une conscience diffuse.
En lisant l’enseignement de Siddhartha Gautama, j’ai compris notamment que la convoitise, l’envie étaient source de souffrance et donc un obstacle au vrai bonheur. Aussi ai-je décidé d’épier l’envieux qui était en moi et de le combattre sur le champ. Cela m’a amené dans un état de présence à moi-même plus important.
Avant, quand je prononçais dans ma prière du matin ce verset du Coran: Contre le mal que fait l’envieux quand il envie, je pensais surtout au mal que faisait les gens qui enviaient les autres. Je n’avais pas compris que c’était le fait d’envier qui nous faisait du mal à nous même, à notre âme. Il serait plus juste de dire "le mal que se fait l’envieux quand il envie."
Comme la Parole que je psalmodie s’adresse d’abord à moi, l’envieux c’est d’abord moi.
L’enseignement de Bouddha m’a donné un autre éclairage sur ma pénitence, car il exprime des concepts avec d’autres mots et une approche différente qui, je l’avoue, peut perturber parfois et n’est pas toujours facile à saisir, mais grâce à la Parole et l’enseignement du prophète Mikal j’arrive à en discerner l’essentiel. Cet enseignement me fait penser à l’article "Je m’espionne" (Pèlerin d’Arès 1990 page 296).
Mais comme je ne comprends pas toujours bien, j’ai besoin qu’on me répète les choses d’une autre façon. C’est sans doute pourquoi le Créateur dit au frère Michel: Ne te lasse pas de leur parler (Rév d’Arès 26/15).
Si la méditation bouddhique nous aide à être plus présent à nous-mêmes, plus vigilant, la prière nous nourrit, nous enseigne et nous relie à la Volonté du Père avec certitude car c’est l’outil (Le Fer) que le Père Lui-même nous donne pour l’Ascension, Sa Parole.
Cette nourriture précieuse qu’il faut savoir psalmodier avec soin afin que son sens se révèle à notre conscience et que nous puissions ainsi mieux la comprendre et l’accomplir.
Sur le Lieu où le Père s’est manifesté et où Il a laissé l’empreinte invisible de Sa Présence je suis renvoyé face à moi même, à mes peurs, mes angoisses, mes faiblesses. Sur ce Lieu Saint, parfois je resterais là longtemps, car je ressens un bien être profond, une paix et à d’autres moments c’est une épreuve et j’ai hâte de sortir pour que cela s’arrête.
Dans ces moments, j’essaie d’être plus présent et conscient de moi-même et des autres. J’y découvre ce qui me fait agir la plupart du temps: Les peurs et les angoisses qui m’agitent, les envies qui me projettent hors de moi. J’ai le sentiment d’être prisonnier de ces peurs qui perturbent mes actes et m’empêchent d’agir en conscience et dans la paix. Ma main couvre le
frère qui va conscit (Rév d'Arès xxii/14).
Les peurs et les angoisses qui me traversent, je pense que nous les partageons tous plus ou moins car elles se communiquent à notre insu la plupart du temps. Je m’épie à chaque instant, vigilance et volonté pour résister à ces démons en me répétant le kérygme » de la pénitence: Aime, pardonne, fait la paix en toi et autour de toi, rends-toi libre des préjugés et des peurs, recherche l’intelligence du cœur et fait confiance au Créateur.

Les 3 premiers jours du pèlerinage étaient plutôt calmes, le temps de bien rentrer dans la prière, puis le travail à l’intérieur a commencé, des peurs et des angoisses sont venues fortement en moi de telle sorte que je ne pouvais pas ne pas les ressentir et qu’il me fallait faire des efforts pour ne pas qu’elles me perturbent. Quelles étaient ces peurs et angoisses ? Peur de la maladie, peur de la mort, angoisses pour mes proches, pensées soupçonneuses, etc.
Puis, un soir, alors que je rentrais dans la Maison de La Sainte Parole (MSP), en sortant de votre prière, vous m’avez posé votre main gauche sur l’épaule gauche. Très peu de temps après, j’ai ressenti une grosse énergie me traverser, le Feu du Père ? Ce Feu a commencé à faire un travail en moi, des pensées nouvelles ont envahi mon esprit, j’ai déjà vécu ces sentiments par le passé, donc je ne m’affole plus, même si cela reste parfois pénible. Je ressens une forte pression sur moi, comme si une présence m’habitait et voulait s’imposer à mon esprit, elle me suggère que Dieu me choisi pour remplacer le prophète, parfois que le prophète se trompe, la Parole prend un sens différent. Je résiste et parfois la fatigue m’envahit jusqu’à m’assoupir. Des peurs, des doutes et des angoisses profondes m’envahissent, je les observe, je m’épie de plus belle, je me concentre sur ma respiration, j’inspire et j’expire, parfois je me concentre sur les mots de la Parole pour que ces pensées obsédantes ne me fassent pas perdre pied. Je pense à ce passage de La Révélation d’Arès (xviii/8): Le noir roule la pierre sur ton pied, (mais) ton pied descend dans la Botte.
Les épines s’accrochent, elles ne me lâchent pas si facilement, la prière dans ces moments est plutôt une épreuve et j’ai envie de l’abréger, mais j’ai décidé de garder ma paix malgré toutes les perturbations.
Alors cette parole du sage Siméon que je prononce avant de sortir du Saint Lieu, Luc 2/29: Maintenant Seigneur c’est en paix comme Tu l’as dit que Tu laisses aller Ton serviteur, car Mes yeux ont vu Ton Salut… prend tout son sens pour moi dans ces moments.
Quand je vais à la prière dans la Maison de la Sainte Parole, j’éprouve à la fois une joie mais aussi une crainte, car je ne sais pas ce que je vais vivre. Avec l’expérience je m’habitue à faire confiance, car bien que ce combat contre le mal en moi soit éprouvant je ressors avec une plus grande paix et beaucoup d’énergie.
En sortant, je me sens comme lavé, purifié et de ma chair émane un rayonnement, ma peau même a changé d’aspect, elle est devenue douce et brillante, mes yeux pétillent, mes mains sont douces et je pense à ce passage (xLviii/8): Sous Mon Pied le frère à sa main, le cal (de sa main) brûle, sa main (devient comme) la soie. J’ai le sentiment d’être passé dans la machine à laver du Père. Ça remue, mais en sortant je me sens purifié. Cela me rappelle le passage d’Isaïe 6 sur la Semence Sainte que je psalmodie quotidiennement où le Seigneur détruit toutes les villes que j’ai construites en moi (cultures, préjugés, peurs, pensées vaines,…) qui m’éloignent de mon essence: la Semence Sainte.
Autrefois, ces forces m’agitaient et je pouvais me laisser emporter et perdre pied, parfois mon épouse a dû me ramener sur terre. Aujourd’hui je reste Zen, j’arrive à garder ma paix dans la tempête, ma foi et ma confiance dans le Créateur ont grandi. J’ai aussi compris que ces états mystiques ne sont pas constructifs et peuvent être des pièges pour celui qui les recherche. Comme vous écrivez dans "Ce que je crois ce que j’affirme" 55: "Le surnaturalisme et la mystique ne sont pas nécessaires, mais ils peuvent être, s’ils sont mesurés (7/6, 35/7, 39/3), utiles à des humains dont la pénitence est encore insuffisante pour percevoir en eux l’image et la présence divine."
J’acquière peu à peu la confiance dans le Père Qui taille Ses Sarments pour qu’ils portent davantage de fruits (Rév d’Arès 30/7) même s’Il me taille parfois comme le lard (xxx/13).
La nuit du 14 au 15 août ; j’ai fait un rêve que j’appelle l’appel des sirènes, juste avant de me lever, vers 6h30. Je ne me souviens plus exactement du rêve mais je me souviens de l’atmosphère genre Alice au pays des Merveilles et qui me laisse dans un état euphorique.

Je les compare aux voix des sirènes qui flattent mon âme, la séduise, lui assurant qu’elle est belle.
Il m’est arrivé dans le passé de me laisser séduire par ces chants, de partir dans un monde mystique de me sentir si léger que je décolle de terre et, depuis, je m’en méfie comme de la peste.
Dieu nous dit: Plante ton pied dans la terre, soit humble. N’oublions pas que des âmes se sont perdue dans l’orgueil, l’autosatisfaction. Et comme des déchets le tentateur s’en repaît (Rév d’Arès 26/ 13).
Le matin du 15 août, alors que je faisais mon footing quotidien dans la forêt de pins sur le parcours sportif, le vent soufflait et faisait tomber des aiguilles de pins, le ciel était nuageux, je ressentais l’atmosphère lourde silencieuse pesante, comme à l’approche d’un orage, une sorte d’angoisse me saisit. Je l’observe, je reste calme, tout en me disant que si l’orage éclate il serait préférable de rentrer avant, mais je continue mon footing sans toutefois m’attarder mais sans me précipiter. Encore
la confiance à l’épreuve et l’orage n’éclata pas à Arès ce jour, mais dans des régions voisines.
En ce dernier jour de pèlerinage, je rentre dans la maison de la Sainte Parole, que vais-je ressentir et vivre aujourd’hui. J’y ressens une grande paix, les frères concentrés dans leurs prières sont sereins.
Cette paix entre en moi. Je me sens bien, léger.
Le samedi, avant de reprendre la route, j’ai rencontré Léon puis sa famille qui habite à Leeds près de Manchester en Angleterre et nous avons eu des échanges très enrichissants.
En lisant votre entrée sur savoir. "J’ai le savoir !" affirmez vous.
J’ai pris davantage conscience de votre place de prophète, mais aussi de la valeur inestimable de la connaissance que vous nous transmettez. J’observe votre soucis constant de la Vérité en recherchant le mot juste, parallèlement je prends aussi conscience que beaucoup de choses que nous disons ou écrivons sont mêlées de mensonges. Et pourtant nous récitons chaque midi ce verset du Coran qui dit que les croyants se recommandent entre eux la Vérité et la constance.
Je retiens aussi ce que vous avez écrit dans La Révélation d'Arès (xxi/1): La vérité n’est pas réductible à la raison humaine.
Denis K. (Bretagne sud)


Réponse :
Merci pour ce très beau témoignage, très criconstancié.
À mes yeux, ce commentaire représente tout ce qui représente un Pèlerin d'Arès: la vie intérieure, la pénitence et ses mouvements intérieurs.
D'autres mouvements religieux: catholiques protestants, scientologie, etc. me font à l'inverse souvent penser à la vie extérieure du croyant, ses rapports avec le monde et les sentiments du monde. Ils le font même souvent avec un flair de marchand de soupe pour rendre accessible au grand public des choses qui, en réalité, ne peuvent appartenir qu'à ceux qui ont et qui vivent la foi. Oh, certes, ils ne vulgarisent pas cet extérieur complètement, mais, et c'est là leur grande habileté, ils donnent toujours l'impression d'être à la mode.
Nous, nous ne pouvons pas donner cette impression de mode, parce que de mode de ce que nous prêchons il n'y a pas, la vraie foi intérieure n'existe plus dans nos pays d'églises et donc il n'y a plus de mode de vie spirituelle réelle, profonde, simple.
Il n'y a plus de croyants qui s'expriment comme vous vous exprimez ici, Denis.


29aou12  133C76
Quand du temple tu auras fait le lieu de l'Assemblée, tu ouvriras à nouveau ses portes devant Mon Peuple; Il sera ta tour escarpée, d' où ta voix comme l' écho du tonnerre, et ce que tu auras écrit, parviendront à ceux qui doivent se repentir (Révélation d'Arès 33/10)
Guy de l'Hérault


XXxxxXX  133C77
Texte


Réponse :
Texte.

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