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11 juillet 2012 (0132)  
Bouddha

Nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas bouddhistes, mais j'ai un compte à régler avec un ami de mes parents, qui avait vécu en Extrême Orient et qui m'enseigna, dans mon adolescence, que les bouddhistes étaient des "nullards d'ignorance crasse." Je gardais ce préjugé aussi bête qu'expéditif jusqu'en 1974-1977.
Le Bouddha
La Révélation d'Arès ne nomme pas le Bouddha, parce qu'il est hors du Champs qu'elle m'assigne (Rév d'Arès 5/5-7), mais elle m'a souvent fait penser à lui comme le premier messager de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle et de la liberté absolue, autrement dit de la pénitence.
Non seulement je répare ici mon préjugé contre lui, mais je crois utile à mes frères d'avoir une petite idée de son enseignement.
Il n'est pas facile en soixante lignes — mais j'essaie — d'exposer les idées d'un Bouddha immense et complexe, qui vécut il y a 2.500 ans. À peu près quand vécut Socrate en Grèce. Je me réfère ici au Theravāda ou École des Anciens ou Petit Véhicule, enseignement original du Bouddha en opposition avec le Mahāyāna, Grand Véhicule, forme tardive largement augmentée et gauchie (religieuse, théiste et même polythéiste, cérémonielle, superstitieuse) comme le bouddhisme tibétain qui est à l'enseignement pur et simple du Bouddha ce que l'église catholique est à l'évangile pur et simple de Jésus.

Prince né et élevé dans ce qui est le Népal aujourd'hui, Siddhattha (Sidhārta en sanscrit) Gautama fut marié avec Yasodharā et eut un fils, Rāhula. À 29 ans, quittant tout, il se mit en quête non du salut de son âme et de Dieu, auxquels il ne croyait pas mais d'une solution de la souffrance universelle. À 35 ans il la trouva, s'assit sous un arbre — l'arbre Bo — et devint l'Éveillé = le Bouddha. Ensuite, il prêcha en l'Inde pendant 45 ans. Que disait-il ?
L'homme peut se libérer de toutes servitudes. "Chacun est son propre refuge." Chacun peut atteindre le Nirvāņa (j'y reviens). Contrairement à des opinions répandues, Bouddha ne fonda pas le sangha (l'ordre monastique) et son savoir, qui ne contint rien d'ésotérique, se destina aux humains de toutes conditions. La largeur d'esprit du Bouddha fut telle qu'il n'enseigna pas une religion, mais beaucoup plus que cela : une sagesse de vie. "Ne dites pas Je crois, mais dites Je vois et Je comprends." On traduit saddhā par foi, mais saddhā signifie en fait confiance dans la vie correctement comprise. Pour Bouddha, la vérité n'était le monopole de personne. Il disait aussi que le sectarisme et même les points de philosophie et de connaissances générales sans utilité directe pour la recherche de la vérité (dhamma-vicaya) devaient être ignorés — De là "l'ignorance crasse" dont parlait l'ami de mes parents.
À la base du savoir salvateur il voyait Quatre Nobles Vérités, en pâli (langue du canon bouddhique) : Dukkha, Samudaya (origine de dukkha), Nirodha plus connu sous son nom sanscrit de Nirvāna (fin de dukkha), Magga (le sentier qui conduit à la fin de dukkha). Dukkha signifie "douleur", mais Bouddha déborda largement ce sens. Ici on aborde tout ce qu'il y a de profond, vivifiant, mais indéfinissable par les mots et définissable seulement par le vécu dans l'enseignement de Bouddha. Ni pessimiste (comme certains le voient), ni optimiste, il était yathāboutam = objectif. Il ne voyait ni félicité, ni péché, qui méritassent qu'on s'y arrête ; le mieux était de suivre le sentier de liberté et paix parfaites par où on quitte dukkha.
Notion peu claire dans nos langages, dukkha est multifonctionnel et intraduisible, car la vie ne peut être définie en bonheur et douleur, qui sont relatifs et à dépasser : "Tout ce qui est impermanent est dukkha." Ce que nous nommons "être", "individu" ou "moi" est une combinaison de forces physiques et mentales en perpétuel changement, qu'on peut diviser en cinq agrégats (matière, sensations, perceptions, formations mentales, conscience) qui tous ensemble sont dukkha. La conscience n'est ni "le soi", ni "l'âme", ni "l'ego", parce qu'il n'existe pas de conscience sans humeurs changeantes et un homme a autant de consciences que de conditions de leurs apparitions. Tout change sans cesse. Les Nobles Vérités, sont très complexes, sont par endroits de psychologie très fine et je ne peux m'étendre sur elles ici, mais de toute façon "qui voit dukkha, voit la naissance et la cessation de dukkha et voit le sentier qui mène à la cessation de dukkha."
La seconde Noble Vérité : Samudaya, et la troisième : Nirvāna (en sanscrit), méritent qu'on s'y arrête un instant.
Samudaya est l'apparition de dukkha, qui vient avec la soif (tanhā) d'avidité, de jouissance, de pouvoir, etc., dont résultent tous les malheurs du monde. C'est ici qu'entrent en jeu les idées de kamma (plus connu en sanscrit : karma) et de re-naissance. Pour Bouddha kamma est volition (acte de volonté) et non le résultat du karma que professent les réincarnationnistes occidentaux. Un éveillé ne produit pas de karma, parce que le soi n'existe pas et que courir après le soi est de ce fait sans fin et parce qu'il se libère de la soif de continuité. Pour l'éveillé il n'y a pas de re-naissance. Le kamma ou karma n'est en rien un processus de justice morale ou un jeu de punition et récompense, mais un jeu d'action et réaction. Un être n'est qu'une combinaison de forces physiques et mentales, disait Bouddha. La mort est l'arrêt de la force physique, mais la volonté d'exister est une puissance formidable qui meut les vies et le monde entier et qui ne cesse pas d'agir quand la chair meurt, se manifestant sous d'autres formes qu'on peut appeler re-naissances tout comme au cours de notre vie terrestre nous naissons et renaissons sans arrêt, car rien n'est permanent. Nous sommes loin de l'idée grossière et rudimentaire de la réincarnation qu'ont nos réincarnationnistes.
Selon le Bouddha, il n'y a ni soi ni âme (atman) et les forces de vie continuent d'agir sans âme. C'est une série qui continue sans rupture.
Nirvāna  n'est pas plus traduisible que dukkha, mais ses synonymes pâlis : tanhakkaya : l'extinction de la soif, asamkhata : l'incondidionné, virāga : l'absence de désir, nirodha : cessation, en donnent une idée. Bouddha disait que "le nirvāna est la fin du devenir, l'extinction du désir, de la haine, de l'illusion ; c'est l'absolu. "Être libre de la vanité, détruire la soif, l'attachement, arrêter la continuité… C'est le non-né, le non-devenu, l'inconditionné… Là où il n'y a plus ni longueur, ni largeur, rien de subtil ou grossier, ni bien ni mal, ni nom ni forme, ni venir ni partir, ni mort ni naissance, aucun objet des sens ne peut y être trouvé." Nirvāna n'est ni positif ni négatif, car rien ne peut le décrire "comme le poisson n'a pas de mots pour décrire ce que se passe sur la terre." Le nirvāna ne résulte de rien, car s'il était un résultat il aurait une cause, il serait conditionné. Une question comme : "Qu'y a-t-il après le nirvāna ne peut se poser, parce qu'il est la Vérité ultime. S'il est ultime, il n'y a rien après. Le nirvāna peut être atteint dès ce monde, il n'a pas de lien avec la mort… On touche ici à l'immense et indicible sagesse du Bouddha.
Le Bouddha s'adressa à tout le monde, moines comme gens ordinaires, où qu'ils vécussent. Sāriputta, le principal disciple du Bouddha, dit qu'on peut vivre en ermite ascétique et être impur et qu'on peut vivre en famille et travailler en ville et être pur. D'ailleurs, passer dans la solitude sa vie entière est une grave faute, car l'amour, la compassion et le service des autres sont essentiels, même pour des moines. "Adorer, c'est accomplir son devoir envers les autres."
Le bouddhisme est une voie de vie ; rien n'y est obligatoire. Ce n'est pas une religion. Réaliste, le Bouddha, disait que si le bien-être matériel n'était pas une fin en soi, il était quand même favorable, voire indispensable à la vie spirituelle. Il encourageait la prospérité économique, les aides financières aux entreprises et les bons salaires aux travailleurs. Il interdisait la fabrication d'armes. Il préconisait la confiance (saddhā) dans les valeurs spirituelles, morales et intellectuelles, le respect de la vie, la charité, la sagesse, la non-violence. Il rejetait le vol, l'adultère, le mensonge, l'ivresse.

Un Pèlerin d'Arès aura repéré les points qui l'éloignent et ceux qui le rapprochent du Bouddha. D'un côté, pas de Dieu, pas d'âme pour Bouddha. D'un autre côté, une voie de salut similaire à notre pénitence, l'absence de religion. Quiconque réfléchit voit bien que, si nous ne sommes pas bouddhistes, nous sommes quand même plus proches du Bouddha que du pape et de sa religion et même de toutes les religions. Quoi qu'il en soit, si nous avons une bonne idée du travail à faire pour rapprocher tous les hommes de la notion très simple du Salut de l'individu et du monde telle que La Révélation d'Arès la donne pour le Champ qu'il nous préconise, nous voyons bien que le Père a par Bouddha préparé la voie au prophète qu'il enverra au-delà de notre Champ.

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Commentaires:

12jul12 132C1
Bien aimé Prophète de Dieu,
Bravo pour votre entrée sur le Bouddha.
Bien que n'étant pas un érudit, je pense que tout bouddhiste mettant en œuvre les quatre Nobles Vérités était un pénitent. Elles sont en quelques sortes les piliers de la pénitence.
Un homme engagé dans une telle voie ne peut qu'être d'accord avec le message de La Révélation d'Arès.
Philippe N. de la Vallée du Rhône


Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire qui est le premier que le très ancien Pèlerin d'Arès que vous êtes m'adresse.


12jul12  132C2
J'ignorais que vous aviez du bouddhisme une apparente bonne connaissance.
Nous sommes actuellement asphyxiés par la bouddhisme mahayana du Tibet qui s'est exporté en France et en Europe après la fuite du Dalaï Lama et d'un certain nombre de ses moines. J'aime bien la comparaison que vous faites en disant que "le bouddhisme tibétain est à l'enseignement pur et simple du Bouddha ce que l'église catholique est à l'évangile pur et simple de Jésus." C'est à peu près correct. Un bikkhu (moine brahmaniste devenant bouddhiste il y a 2500 ans) du temps du Buddha serait tout autant perdu et mal à l'aise en voyant et écoutant un moine tibétain qu'une juif disciple de Jésus sous le règne d'Hérode le serait en voyant et écoutant un prêtre catholique.
Vous avez bien pris soin de citer le vocabulaire pâli des vraies sources bouddhiques et de souligner leurs traductions sanscrites malheureusement plus connus chez nous.
J'ai été bouddhiste (vous ne vous en souvenez peut-être plus) avant de devenir Pèlerin d'Arès, que je ne suis encore qu'à moitié, parce que je ne suis pas missionnaire, mais ça viendra...
Les points de rapprochement ne sont pas évidents à la lecture de La Révélation d'Arès, mais l'enseignement que vous avez donné sur le sens de cette Parole les ont depuis longtemps mis en valeur sans que vous ayez besoin de les mettre en évidence. Je souligne ici que Dieu lui-même n'impose pas qu'on croit en Lui pourvu que même celui qui ne reconnaît pas Sa Voix... batte le péché, l'abomination haute comme une falaise [Rév d'Arès 28/12]. Donc, la foi en Dieu n'est pas plus une nécessité pour le Pèlerin d'Arès qu'elle n'est pour un bouddhiste du hinayana (petit véhicule).
Ce que le Bouddha rejetait dans l'idée de Dieu était l'idée de Juge et de Maître de la Providence, mais on n'est pas sûr qu'il rejetait l'idée d'un créateur.
Angelina B.


Réponse :
Quand j'étais en Indochine, il y a soixante-trois ans, je fis partie d'un petit groupe de marins partis trois jours dans un Dakota de l'AéroNavale visiter le temple d'Angkor au Cambodge. L'avion atterrit à Siem Réap et nous fûmes transportés en car au temple qui était un énorme édifice... Je dirais plutôt une sorte d'énorme demi-ruine dans une clairière de la jungle.
Le conservateur lui-même — petit bonhomme à barbiche genre professeur Tournesol — nous fit visiter, parce qu'il y avait avec nous un type important de l'administration coloniale... Je ne me souviens plus qui.
Le temple, très grand, qui m'a laissé un souvenir d'immensité, était totalement isolé, environné d'une jungle épaisse, sans habitants aux alentours ni de visiteurs, mais je remarquai à une certaine distance une bicoque où étaient assis, nous tournant le dos, complètement indifférents à nous, trois moines bouddhistes en robe jaune. Je demandai au conservateur: "Pourquoi ces bouddhistes sont-ils dans cette petite baraque au lieu d'être dans ce temple magnifique ?" Il me répondit: "Ah mais il ne s'agit pas du tout du même bouddhisme !" À l'époque je n'étais pas croyant, les affaires de religions ne m'intéressaient pas le moins du monde et pour moi les bouddhistes, comme je le rappelle dans mon entrée, étaient des "nullards d'ignorance crasse" selon les affirmations magistrales de Charles Barbier, l'ami de mes parents. Alors, je me contentai de la réponse du professeur à barbiche et je pensai à autre chose.
Aujourd'hui, je repense à la réponse du petit conservateur à barbiche (peut-être un savant) et je sais qu'en fait ces trois petits moines en robe jaune, que j'avais aperçus, se rangeaient au Petit Véhicule bouddhiste, tandis que le templs avait été élevé à une de ces assez nombreuses variétés de bouddhisme grandioses et syncrétiques qui ont fleuri (et pour certains disparu) ici et là au cours des siècles.
En fait, je ne me suis vraiment intéressé quelque peu au bouddhisme qu'après les événements surnaturels d'Arès en 1974-1977. En ai-je une "bonne connaissance" ? Je ne suis pas un expert. Je connais assez bien le canon bouddhique pâli que j'ai lu en anglais — hinayana ou Petit véhicule —, et que d'ailleurs j'ai perdu dans mon déménagement d'Arès à Bordeaux en 1993, mais je n'ai qu'une connaissance très globale du canon sanscrit — mahayana ou Grand Véhicule, qui ne m'intéresse qu'à titre documentaire. Le bouddhisme, de toute façon, n'est pas ma tasse de thé, mais j'estime qu'il est bon pour les Pèlerins d'Arès de connaître et reconnaître certains points de rapprochement entre le prophète Jésus et le vrai Bouddha et, par voie de conséquence, entre le christianisme original et le bouddhisme original.
Je crois me souvenir que j'ai écrit dans "Frère de l'Aube" un article sur le judaïsme montrant aussi, de la même façon, certains points de continuité entre Jésus et les prophètes d'Israël. Il faudra que je relise cet article pour le vérifier.


12jul12  132C3  
Je suis en train de relire "fondamentaux", l'entrée 118 martelée de pénitence.
Vous rappelez que les entrées du blog ne sont pas des documents d'étude mais une vue rapide de la totalité.
À la fin du commentaire 3 vous écrivez :
"Dieu, de toute façon, connaît les cécité et surdité de l'homme et c'est pourquoi il dit généreusement que le changement en bien est recommandé et possible même à ceux qui ne prononcent pas Son Nom et ne reconnaissent pas sa Voix (Rév d'Arès 28/11-12). C'est tout à fait votre cas (Fabrice G)."
Et je m'en réjouis, car nous avons besoin de monde pour constituer ce petit reste d'humains pleins de raison, que nous appelons pénitents.
Pardonnez moi ma candeur ou mon ignorance : Une personne ne croyant pas en Dieu, au Pére de l'Univers, telle une personne dite bouddhiste ou autre, et portant toute sa vie à cesser de faire le mal pour accomplir le bien, fait donc partie du petit reste. J'hésite à mettre cette phrase sous forme de question ; j'ai besoin de certitudes.
Tony de Touraine.


Réponse :
Si vous aviez bien lu "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" vous auriez eu la réponse à votre question.
Ne font partie du petit reste que ceux qui en tous points suivent La Révélation d'Arès et l'enseignement de Mikal, dont la parole est la Parole du Père. Autrement dit ceux qui sont rassemblés autour de moi (Rév d'Arès 24/1).
Par conséquent, quelqu'un qui, tout en étant une personne de bien, un(e) pénitent(e), mais ne croit pas en Dieu, ou est dans un rassemblement autour de quelqu'un d'autre que le témoin de La Révélation d'Arès, ou même est incroyante et solitaire, est seulement une personne du reste.
Être du petit reste implique de croire que La Révélation d'Arès vient du Créateur lui-même et avoir foi dans Celui qui a envoyé son Messager Jésus puis est venu Lui-même parler à Arès et implique également de croire dans l'enseignement du témoin de La Révélation d'Arès
Mais la contribution des hommes de bien en tant qu'hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) sera nécessaire au changement du monde, cela va sans dire.
Le petit reste n'est que le phare d'une zone de lumière étendue et qui s'étendra de plus en plus loin, le reste, pour développer l'idée de pénitence, qu'elle porte ce nom ou un autrre nom.
Pour l'heure, mon souci n°1 est évidemment de rassembler le petit reste (24/1), mais notre mission n'est jamais inutile en ce qu'elle incite des hommes et des femmes à abandonner le mal pour le bien.


12jul12  132C4
Comme Angelina [132C2] je me suis intéressé au bouddhisme avant de découvrir La Révélation d'Arès et de m'y tenir.
Comme elle je suis heureux que vous ne citiez que la forme initiale de l'enseignement bouddhique qui était, disons, une sagesse ou une philosophie avant de devenir, comme au Tibet, une véritable religion avec sa hiérarchie, ses cultes, etc.
Il y a tout de même un point sur lequel je me pose des questions, auxquelles vous pourrez peut-être répondre, c'est pourquoi le bouddhisme qui apparut en Inde en a complètement disparu aujourd'hui. On ne trouve le bouddhisme qu'en Asie jaune: Indochine, Chine, Japon, Tibet.
Cette disparition du bouddhisme dans son pays d'origine m'a toujours beaucoup intrigué.
Edmond de Lorraine


Réponse :
Votre question comporte sa réponse sans que vous la perceviez.
Vous dites que le bouddhisme "était, disons, une sagesse ou une philosophie avant de devenir, comme au Tibet, une véritable religion avec sa hiérarchie, ses cultes, etc."
Eh bien, vous avez répondu! Le bouddhisme a disparu de l'Inde parce qu'il n'était pas une religion.
Ce n'est pas la seule des difficulté de notre mission en France, mais nous, missionnaires de La Révélation d'Arès, avons aussi cette difficulté à faire passer la Parole du Père en France sous une forme qui n'est pas une religion, qui ne promet pas un secours extérieur à nos malheurs terrestres..
En Inde les brahmanes de l'hindouisme, qui étaient tous farouchement hostitles au Bouddha, n'ont eu de cesse qu'ils n'aient éliminé le bouddhisme pour rétablir partout leur religion, leurs dieux, leurs cultes, leurs attentes de la protection divine et du miracle.
Les pays comme ceux de "l'Asie jaune", comme vous dites, n'avaient pas de religion aussi structurée que l'hindouisme et ont eu moins de difficultés à adopter le bouddhisme, encore qu'ils l'aient souvent largement modifié pour en faire un courant beaucoup plus attractif pour la population superstitieuse.
Ceci dit, je sais que les opinions varient sur ce sujet, mais mon opinion personnelle de la disparition du bouddhisme en Inde est son caractère non-religieux et les efforts personnels qu'il demande à chaque adepte.


12jul12  132C5
Je dois vous dire que moi, ce qui m'intéresse, c'est la relation avec mes frères: Ceux qui lisent La Révélation d'Arès.
Voilà comment j'envisage l'avenir et le monde changé.
Dieu n'utilise-t-il pas près de 125 fois dans La Révélation d'Arès le mot "frère" ?
Mais avec la mission de rue obligatoire, cela n'est pas possible, parce que moi, je ne missionne pas dans la rue.
Vous aviez pourtant dit "Sans Assemblée réussie, pas de mission réussie". Pourquoi compliquer ?
Regardez les dauphins: Des animaux qui ont opté pour le salut et la lumière. Utilisent-ils des tracts dans la rue ? Non. Ils nous "missionnent" par leur façon de vivre (leur option de vie) tant individuelle que collective.
Il serait d'ailleurs intéressant de savoir depuis quand ils la pratique, par opposition au requin apparenté à la raie, qui, lui, est vieux de 400.millions d'années.
Or, je lis dans votre entrée: "Le bouddhisme est une voie de vie ; rien n'y est obligatoire. Ce n'est pas une religion."
Pourquoi ne pas avoir mis la pénitence obligatoire ou bien l'amour obligatoire ?
Par manque d'argumentation pour nous éclairer sur ce que représente le vrai Bien ?
Guy P. d'Île de France


Réponse :
Je ne me suis jamais senti "missionné" par les dauphins "par leur façon de vivre (leur option de vie) tant individuelle que collective." Ce sont des animaux. Nous sommes des hommes.
Vous devriez vous faire marin, gréer un mat, des voiles et des winches sur votre péniche, et parcourir les océans pour être suivi des dauphins qui suivent les bateaux et vous enseigneraient leur facon de vivre et puis, dans un moment d'ivresse de communion avec ces sympathiques cétacés, vous vous enfonceriez un jour dans l'eau avec eux, pour n'en jamais ressortir, comme le héros du "Grand Bleu".
Ce n'est pas le destin que j'ai choisi, mais bon ! vous êtes libre, entièrement libre du vôtre.
Par ailleurs, ce n'est pas moi qui dis que la pénitence n'est pas obligatoire, c'est la vie qui tous les jours montre que l'homme est partout libre, absolument libre (Rév d'Arès 10/10) de faire le bien comme de faire le mal, ce que confirme dans tout son contexte La Révélation d'Arès. De ce fait, le Père, qui a créé l'homme libre, enseigne et suggère, mais n'oblige jamais.

Ainsi l'homme fabrique-t-il librement, quoique pas toujours consciemment; les conséquences de ses façons de vivre, bonnes ou mauvaises.


12jul12  132C6  
Toutes vos entrées sont très riches d'enseignement.
J'ajoute que les Quatre Nobles Vérités disent aussi [mots pas clairs]. La première reconnaître la souffrance. La deuxième vérité le désir cause la souffrance,
Nos désirs en sont la source.
Le désir n'est jamais totalement satisfait, ce qui entraîne la frustration.
Nous sommes dans une situation qui ouvre la voie au tourment contrairement à l'établissement d'un bonheur constant .
3ème noble vérité: Fin de la souffrance.
La 4ème :Rereconnaître la noble vérité le chemin de la délivrance.
Maryvonne de Bretagne-Sud


13jul12  132C7
Je ne suis pas d'accord avec vos conclusions sur la doctrine du Bouddha.
Vous ramenez son enseignement à une "sagesse de vie" alors qu'il est un enseignement sacré et que lui-même était appelé le Bienheureux par ses disciples.
L'aspect religieux du bouddhisme, même celui du Petit Véhicule de la tradition pâlie, est indéniable.
De plus, l'athéisme de Bouddha n'est pas du tout évident. C'est un sujet qui peut être, du reste, rapproché de la position des Pèlerins d'Arès sur Dieu. Dieu parle aux hommes mais laisse ceux-ci faire leur destin.
Par ailleurs, le Bouddha a fondé le sangha [l'ordre monastique] contrairement à ce que vous affirmez.
Je suis bouddhiste. Je ne suis pas Pèlerin d'Arès. Mais j'ai lu plusieurs de vos écrits publiés et je suis votre blog et, dans mon optique, les Pèlerins d'Arès sont très proches du bouddhisme.
La Révélation d'Arès est une sorte d'adaptation à l'Occident judéo-chrétien des thèses bouddhiques originales et si je ne savais pas que vous ne vous êtes intéressé au bouddhisme — ce dont je ne vous ferai pas l'injure de douter — je dirais que vous vous êtes directement inspiré du Tipitaka — les trois "paniers" — pour réformer votre christianisme.
Je crois d'ailleurs avoir lu quelque part que vous classiez le Bouddha parmi les messagers du Ciel, les prophètes.
Roland G.-F.


Réponse :
Je n'ignore pas qu'il existe d'autres façons que celle de mon article 132 de présenter le bouddhisme et de se référer aux sources, notamment les Tipitaka, que vous mentionnez — Vinaya-Pitaka: Panier de la discipline, le Sutta-Pitaka: Les discours du Bouddha, etc.
Je n'ignore pas davantage que des tenants du Bouddhisme Theravada ou Bouddhisme du Sud (Petit Vehicule), comme le classent des auteurs anglais (J.F. Cousins) : Ceylan (Sri-Lanka), Birmanie, Cambodge, Laos et Siam (Thaïlande) voient dans le Bouddha et son enseignement quelque chose de sacré.
Il existe et existera indéfiniment sur ces points des discussions sans fin.
Pour ma part, j'ai beaucoup réfléchi sur ces opinions diverses et, compte tenu des incertitudes et doutes considérables à propos des sources, je me suis finalement rangé à ce que ma réflexion me dicte, à savoir que tout ce qui dans la pensée du Bouddha me paraît, dans le Petit Véhicule, conforme à la tradition pâlie, à une continuité de vue du Bouddha hors de Dieu et des habituels arguments religieux concernant l'âme, le bien et le mal, etc., me semble logique.
Je me sens plutôt proche d'auteurs comme Walpola Rahula, que vous devez connaître.
Je ne crois pas non plus, comme Walpola Rahula ne le croit pas, que le Bouddha fonda le sangha (l'ordre monastique). À l'époque du Bouddha il existait déjà trois sortes de religieux: Les brahmanes, prêtres héréditaires du courant védique (les Védas, antique écriture religieuse indienne), les ascètes nus et les ascètes habillés. Ces ascètes, surtout les habillés, étaient des moines déjà existants et ils constituèrent pour le Bouddha un auditoire naturel de choix dès les débuts de sa prédication qui devait durer 45 ans. Ce sont ceux de ces moines préexistants, qui suivirent le Bouddha, qui formèrent le sangha. Mais ce n'est, après tout, qu'un détail, parce que le Bouddha prêcha à toutes les catégories de populations de son époque en Inde.

Il est exact que j'ai dit à maintes reprises que je classais le Bouddha parmi les prophètes. Le Père peut inspirer ses prophètes de diverses façons et il n'est pas impossible qu'il ait inspiré le Bouddha indirectement, hors de toute intervention surnaturelle contrairement à ce qui serait mon cas 2.500 ans plus tard. De ce fait, il n'est pas du tout invraisemblable que le Bouddha ait ignoré le vrai Dieu, qui de toute façon "laisse les hommes faire leur destin," comme vous dites. Pour en comprendre les raisons, il faudrait savoir quel avait été le contexte religieux de sa vie avant son Éveil: Était-il hindou ? Ne l'était-il pas ? De quelles sortes de confusions son Divin Inspirateur pouvait-il vouloir le protéger dans le méli-mélo polythéistique du temps ? Etc. ? On l'ignore.
Je finirai en faisant remarquer que le bouddhisme n'est nulle part une religion unique et qu'il co-existe partout en duo avec une autre croyance: le taoïsme en Chine, le shintô au Japon, des superstitions diverses ailleurs et notamment au Tibet, etc. et que cela confirme la logique dont je viens de parler: Le bouddhisme pur est une sagesse de vie, pas une religion.
Ceci dit, je vous remercie de croire que je ne me suis intéressé au bouddhisme qu'après que j'eus été témoin de La Révélation d'Arès. D'ailleurs, dans le même ordre de soupçons qu'on porte sur moi, je remercie tous ceux qui croient que je n'ai lu Le Coran et des biographies de Muhammad qu'après que j'eus reçu La Révélation d'Arès.
Contrairement à vous, je ne suis pas bouddhiste et j'estime superflu de souligner ici à nouveau toutes les différences entre le bouddhisme et la foi des Pèlerins d'Arès, mais il est vrai qu'il existe de notables points de rapprochement et que nous sommes par exemple, comme le dit mon entrée 132, plus proches du bouddhisme que du catholicisme.


13jul12  132C8  
Bouddha était sans aucun doute un artisan de paix et de Bien inspiré par la compassion qui, comme l' histoire le raconte, le fit changer sa vie pour trouver la Vérité et aider l'homme, son frère.
Je me souviens d'un passage de sa vie légendaire, où il est dit que le Bouddha a réalisé la Voie du juste milieu qui précéda son illumination. Cette sagesse n'est d' ailleurs pas sans rappeler le Milieu des Hauteurs du Père.
Voici donc [l'histoire en question:]: Le Bouddha était devenu rachitique à force d'ascèse, la peau sur les os, méditant prés d'un lac, entendit soudain de la musique. Il ouvrit alors ses paupières et vit deux hommes sur une barque qui glissait paisiblement sur la douceur du lac. L'un d' eux avait un instrument à corde et l'autre lui enseignait [la musique]: "Si tu ne tends pas assez la corde elle ne produira aucun son, mais si tu l'as tendues trop elle cassera."
Dés ce moment, le Bouddha [comprenant la leçon entre la corde distendue et la corde trop tendue] se leva péniblement tant son corps était faible et coincé, se lava, mangea et reprenant peu à peu ses forces et sa recherche il atteignit l'Éveil.
Bouddha a enseigné au milieu d'un peuple qui était submergé par les dieux innombrables du panthéon hindou. Chaque époque a eu ses mission et ses difficultés. Les Paroles de Vérité ne vieillissent pas. Ce qui donne la Paix, libère des préjugés, aime son prochain, pardonne les offenses à cause de l' ignorance — Père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu' ils font — retrouve et aide à retrouver l' intelligence spirituelle, évolue et s'adapte avec le temps aux mentalités, qu'elles soient superstitieuses, arrogantes, athées ou scandalisées.
Mahomet venu après Jésus et Mikal, qui mâche la poussière pour le frères [Rév d'Arès xii/5], disent la même choses dans le Fond pour faire avancer le Bien. L'un dira "satipatthana" ou attention juste ouvrant sur l'extinction du moi ou plutôt l'illusion d'en être un, tandis que l'autre en son temps et utilisant tout ce qu'il pouvait pour transmettre la Vérité dira simplement : veillez, ou allumez la lampe en ajoutant : Priez parce que son ministère allait encore plus loin dans la Liberté à laquelle il ajoute la reconnaissance pour l'Amour du Père ! Et le Messager Fort qui a vu le Retour et a reçu l'Eau Forte dans la baie ouverte par le Saint entre ses côtes, dira pour lui comme pour tous ceux qui y palent leur îles [Rév d'Arès xLii/2] : "Je m' espionne" et puis même j' espionne Dieu.
Chacun forme un tout sous les étoiles, émergeant sur la ligne de surface du continuum d'espace-temps sur les millénaires de rappel au Dessein, du Fond des Fonds.
Un ensemble de Vie que la Sagesse et Prudence du Père a séparé par des lisières pour mieux réunifier dans la non-confusion Son Peuple lorsqu'Il reviendra sur les Nuées du Ciel au milieu des siens et activera Son Jour.
Guy de l'Hérault


Réponse :
Le Bouddha fut en effet un prédicateur du juste milieu des Hauteurs, de la mesure (Rév d'Arès 7/1-7).
Merci pour ce très beau commentaire.


13jul12  132C9  
Peut-on affirmer avec certitude que le Bouddha ne croyait pas en Dieu ?
À 29 ans, il avait probablement rejeté la religion de son époque et en même temps l'image erronée qu'elle promouvait du Créateur.
Mais ensuite ?
À 35 ans, après avoir suivi l'enseignement de six maîtres indiens successifs et constaté leurs insuffisances, il commence sa prédication du Dharma.
Les discours attribués au Bouddha sont innombrables et il est souvent difficile de discerner leur authenticité, mais il est indéniable que les textes du Mahayana [Grand Véhicule] ont été beaucoup plus pollués par les ajouts ultérieurs que les textes du canon pâli.
Dans ce canon, il y a un passage des Udana où les disciples présents témoignent du Bouddha revenant d'une expérience forte qui avait fait trembler son corps et produit une joie qui faisait rayonner son visage. C'est à ce moment que le Bouddha leur fait cette déclaration solennelle: "Il y a, ô moines qui m'écoutez, un Non-Né, Non-Devenu, Non-Créé, Non-Composé. S'il n'y avait pas de Non-Né, Non-Devenu, Non-Créé, Non-Composé, il n'y aurait pas moyen de sortir du né, du devenu, du créé, du composé. Le Bouddha le sait parce qu'il en a fait l'expérience, mais si vous me posez des questions sur le Non-Né, Non-Devenu, Non-Créé, Non-Composé, le Bouddha gardera un noble silence. Suivez l'octuple sentier pour trouver la question à vos réponses."
Cet enseignement se retrouve aussi dans plusieurs textes du Mahayana.
Un autre texte dont j'ai oublié les références rapporte ces propos: "La question de savoir si Dieu existe ou n'existe pas ne tend pas à édification, le Bouddha ne vous en parlera pas. Ce qui tend à édification, c'est la pratique du sentier. Suivez-le et vous trouverez la réponse à ces questions."
On peut donc dire que l'affirmation de l'existence de Dieu ne se trouve pas dans l'enseignement de Bouddha, contrairement à celui donné par les prophètes, mais sur ce qu'il a lui-même expérimenté et sur ce qu'il en a conclu, on ne peut émettre que des hypothèses.
La soudaineté de son expérience sous l'arbre Bo comme les textes ci-dessus me font penser qu'il a retrouvé le lien avec l'Éternel mais qu'il a estimé que dans le contexte de son époque, il était plus judicieux de concentrer son enseignement sur la pratique du Bien.
Cela n'a pas empêché les brahmanes de combattre tout de suite ses enseignements, mais ils ne sortaient pas vainqueurs des joutes intellectuelles de rigueur à l'époque. Il leur a fallu plusieurs siècles pour éliminer presque complètement le bouddhisme d'Inde, mais ils ont réussi d'abord à le paganiser, en particulier en y réintroduisant le mythe de la réincarnation auquel beaucoup de "bouddhistes" modernes adhèrent par ignorance.
Si Bouddha avait structuré son mouvement en religion le bouddhisme aurait-il perduré en Inde ? Je ne pense pas car le pouvoir brahmane l'aurait combattu avec beaucoup plus de violence et leur mainmise sur la société indienne était très solide.
En tout cas l'enseignement de Bouddha bien compris constitue une excellente préparation du terrain asiatique pour le prophète que le Créateur leur enverra le moment venu.
Antoine d'Aquitaine


Réponse :
Je suis très heureux, mon frère Antoine, de votre contribution ici. Merci pour ce très utile commentaire.
Vous connaissez très bien la question du bouddhisme, que vous avez étudié bien mieux et plus longtemps que je ne l'ai fait moi-même.

Je n'ai rien à opposer à votre argumentation qui dit que, si le Bouddha n'a jamais affirmé l'existence de Dieu, il a prononcé des paroles qui ont pu la suggérer, notamment celles que vous citez ici.
Il s'agit d'une description de Dieu plausible: "Le Non-Né, le Non-Devenu, le Non-Créé, le Non-Composé", et cela confirme ce que je réponds à Roland (132C7): "Le Père peut inspirer ses prophètes de diverses façons et il n'est pas impossible qu'il ait inspiré le Bouddha indirectement, hors de toute intervention surnaturelle contrairement à ce qui serait mon cas 2.500 ans plus tard. De ce fait, il n'est pas du tout invraisemblable que le Bouddha ait ignoré le vrai Dieu." J'admets que le Bouddha a pu avoir une certaine expérience de Dieu qu'il a pu estimer devoir taire, parce qu'elle n'entrait pas dans les perspectives de "l'Octuple Sentier' qu'il traça devant les hommes sages.
On est ici dans une perspective pratique proche de celle que trace pour nous La Révélation d'Arès. Cependant, Dieu, le Père, le Créateur, parle à Arès à la première personne: Je, et laisse entendre que, tout en laissant l'homme totalement libre (10/10) de son destin, de son choix du bien et du mal, Il peut Lui-même donner un coup de pouce au destin humain et que, notamment, il ne laissera pas les moissonneurs sans le secours des saints.

Concernant la réincarnation, La Révélation d'Arès la nie: L'homme fou compte les vies... L'homme a une seule mort (Rév d'Arès v/1-2). Ce que La Révélation d'Arès nie, c'est son concept "paganisé par les brahmanes", comme vous dites: Une grossière suite d'incarnations sur une seule âme immortelle aussi longtemps que le karma n'est pas achevé par la perfection — Ce que professent nos réincarnationnistes occidentaux —. On peut toutefois, par filtration des propos également sibyllins du Bouddha sur la re-naissance, admettre que l'extraordinaire volonté de vie qu'incarne chaque être peut revêtir différentes formes, par exemple celle que le Père m'a fait revêtir et qu'il a Lui-même décrite au chapitre VI du Livre: Mon voyage intersidéral. Je crois que cette expérience est proche de l'enlèvement d'Élie par un char de feu (2Rois 2/11-12) et proche de ce qu'on appelle la résurrection de Jésus. On entre là dans le domaine de l'indicible, du non-racontable. Je crois qu'après la mort l'homme, selon son niveau spirituel, peut connaître des suites à sa vie aussi surprenantes qu'inattendues comme il peut connaître inversement, s'il n'a pas fait son âme, le quasi-anéantissement des spectres lamentables. Dans sa Sagesse immense le Bouddha a pu se dispenser de parler de cela comme il s'est dispensé de parler de Dieu au premier degré.


14jul12  132C10
Frère Michel, ne mettez pas ce courrier sur le blog. Je vous écris à vous personnellement.
Je m'excuse de vous dérange,r parce que vous êtes quelqu'un de très pris par votre travail, mais je voudrais savoir l'erreur que j'ai commise sur mon commentaire132C6 ?
Je vous lis l'original: "J'ajoute que les 4 nobles Vérités disent aussi ceux-ci."
Sur le blog c'est écrit: "J'ajoute que les Quatres Nobles Vérités disent aussi [mots pas clairs]..."
Comme je veux sans cesse évoluer par vos écrits: Un mot serait-il mal orthographié de ma part ou le sens de ma conversation que j'ai donné sur le blog a dérapé ?
Évidemment, les 4 Nobles Vérités, je les avaient lues il y à longtemps dans un bouquin bouddhiste et je me suis permise  de vous les transmettre.

Merci à vous.
Maryvonne.de Bretagne-Sud


Réponse :
Mon entrée "boudddah" n'attire pas les commentaires. J'en reçois très peu, parce que le sujet n'est pas de ceux, je le comprends, qui inspirent les Pèlerins d'Arès et même seulement les sympathisants et les curieux souvent nombreux. Alors, pourquoi ne pas poster votre second commentaire ici ?
Merci pour cette précision, ma sœur Maryvonne.


14jul12  132C11  
Très  riche enseignement sur le bouddhisme originel. Merci.
On ne nait pas bouddhiste, on le devient. Comme on ne n'ait pas pèlerin d'Arès, on le devient.
Mais se vider le crâne en de longues séances de zen attitude est-il vraiment à la portée du premier et du dernier venu ?
Pas certain.
C'est peut être ce point qui donne cette impression "d'ignorance crasse", par ce volontaire souci de détachement des événements du quotidien chez le bouddhiste.
Pour le pèlerin d'Arès il me semble tout de même que prier ou psalmodier la parole de dieu avec la compréhension du sens qu'elle donne au changement du monde et se confronter perpétuellement au monde dans son effort de pénitence est déjà une démarche plus volontaire et difficile que la démarche bouddhiste telle que je la conçois, mais que je connais peu il est vrai.
La dynamique qui provient de la pénitence arèsienne forge indéniablement la conscience et le caractère du Pèlerin d'Arès et lui enseigne le dépassement de ses peurs, lui donne parfois aussi cette apparence de dédain à l'égard de ses semblables "ignorants". Mais on peu remarquer cette propension chez l'athée sûr de l'inexistence de Dieu ou du croyant religieux frileux de perdre ses repères musulmans ou chrétiens.
Le bouddhiste pourrait passer pour moins sûr de son fait, car capable, à force de recul, de comprendre l'orientation temporaire de l'autre, car pour lui tout est provisoire et fluctuant en ce monde. Tout est fait pour passer. D'ou peut-être cette tendance au relativisme qui exaspère fort le Pèlerin d'Arès.
Cherchant à se détacher du religieux et de la culture en général, celui- ci rejoint le bouddhiste par bien des points comme vous le dites. Il reste au boudhiste à découvrir la dynamique qui fait de la pénitence et de la moisson des âmes une tâche autrement spirituelle, vitale et passionnante. Il sera alors beaucoup plus dans le vrai qu'il ne pense l'être en se détachant du monde et en ne prenant aucun parti.
Je rejoins Guy de l'Hérault sur le fond. Les prophètes sont les "images" d'un même dessein.
José O. d'Île de France


Réponse :
Merci, José, pour cette contribution à mon entrée 132 "bouddah".
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous quand vous dites que "Le bouddhiste pourrait passer pour moins sûr de son fait, car capable, à force de recul, de comprendre l'orientation temporaire de l'autre, car pour lui tout est provisoire et fluctuant en ce monde."
Je crois que pour le Pèlerin d'Arès aussi "tout est provisoire et fluctuant en ce monde" tout simplement parce que si rien n'était "provisoire et fluctuant en ce monde", rien ne pourrait changer.
Or, changer: changer sa vie (30/11), changer le monde (28/7), est la dynamique que nous demande d'adopter La Révélation d'Arès. Chaque matin je me lève en me disant: Ai-je été hier meilleur hier qu'avant-hier et serai-je ce soir meilleur que ce matin ?"
Mais peut-être donnez-vous à "provisoire et fluctuant" le sens d'instable, d'orienté en tous sens ? Si c'est le sens que vous donnez à "provisoire et fluctuant", nous sommes d'accord: les bouddhistes ont tort. Pour nous Pèlerins d'Arès, à la différence des bouddhistes, le mal qui sévit en ce monde n'est ni instable, ni désorienté. Le mal est même très solidement installé, comme notre mission le constate sans arrêt en faisant face à une épaisse forêt de broussailles luxuriantes et d'épines au milieu de laquelle nous avons beaucoup de mal à trouver des épis.
Autrement dit, tout se passe comme si Dieu, le Père, le Créateur, qui est aussi le Semeur (Rév d'Arès 5/1, 6/2) qui a semé le Bien dans monde depuis longtemps, considérait ce monde comme ayant refusé ce Bien, ayant étouffé la graine du Bien entre ses griffes, s'étant ainsi perdu dans le mal. Tout se passe donc comme si Dieu nous donnait la consigne de récupérer les épis encore restés debout (Rév d'Arès 13/8) pour former un petit reste capable de contrebalancer par son Bien les effets du Mal et de changer le monde. C'est d'ailleurs pourquoi notre mission n'est pas de charité, car le Mal aussi fait la charité, mais elle est d'amour, de recherche des hommes de Bien, des hommes du temps qui vient, des hommes au fond desquels le mal culturel est encore "provisoire et fluctuant" et qui sont donc capables de changer.
Il y a là une différence considérable entre nos perspectives et les perspectives bouddhiques, mais cela ne m'empêche pas de considèrer le bouddhisme comme étant un prophétisme préparatoire du prophétisme définitif à venir dans les pays hors de notre Champ.
Si ce n'était pas le cas, nous n'aurions qu'à devenir bouddhistes, mais pour un Pèlerin d'Arès devenir bouddhiste serait un saut en arrière, un recul, et même un déni dans le cas du bouddhisme tibétain.
Ceci dit, on peut deviner en germe dans certains propos, de sonorité sibylline, du Bouddha quelque chose qui annonce déjà notre mission, comme on devine notre mission dans le Sermon sur la Montagne que les églises n'ont pas accompli. Je ne suis pas certain que le Bouddha lui-même n'avait pas une vision de l'avenir assez proche de celle de La Révélation d'Arès. Mais cela ne semble pas être le cas des bouddhistes d'aujourdhui, même de ceux du Petit Véhicule dans la Nord de Ceylan (Sri Lanka) qui seraient, d'après ce que j'ai pu lire, les moins éloignés du Bouddha original. Je ne les ai malheureusement pas approchés pour l'affirmer.


15jul12  132C12
Merci pour cette entrée 132 (bien qu'un peu empirique selon moi) sur le bouddha 'historique' et le bouddhisme.
Vous mettez en lumière certains points avec La Révélation d'Arès, ce qui permet de mieux appréhender ce que sont, pour moi, les deux faces d'une même pièce (même si ce raccourci un peu facile, va probablement vous 'piquer' les yeux).
Cependant, une phrase a retenu mon attention. Vous dites, un peu avant le dernier paragraphe"Réaliste, le Bouddha, disait que si le bien-être matériel n'était pas une fin en soi, il était quand même favorable, voire indispensable à la vie spirituelle. Il encourageait la prospérité économique, les aides financières aux entreprises et les bons salaires aux travailleurs"  
Donc, vous expliquez qu'il y a 2.500 ans, à l'époque du Bouddha Sâkyamuni 'historique', il y avait déjà des 'entreprises' et que la notion de mérite(s) avait l'air déjà bien ancrée dans les mentalités ? Car oui, cette dernière expression 'bons salaires aux travailleurs', dénote tout de même une certaine forme de comparaison par rapport à ceux qui ne travaill(ai)ent pas, et qui donc, eux, ne mériteraient aucun salaire (?).
Je trouve cela dommage d'en revenir toujours à l'aspect pécuniaire de l’existence (surtout dans une entrée telle que celle-ci), alors que la belle leçon que l'on peut (ou doit ?) retirer du Bouddha, c'est que même en dessous d'un arbre, l'on peut (ou doit ) atteindre 'mukti' (ou libération).
Bien que je n'ai jamais mis les pieds dans la maisons de la Sainte Parole, j'y songe cependant, [pensant] m'y rendre probablement lors du pèlerinage en août prochain, avec un ami. Je ne doute en aucun cas de ce qu'il s'est passé entre 1974 et 1977 en ces lieux, pour avoir moi-même rencontré, dialogué, été et être toujours en contact avec des pèlerins ou d'anciens Pèlerins d'Arès.
Mais même si cette parole descend bien de Jésus et Dieu, je suis tout même perplexe quant à certaines de vos entrées, qui restent toujours sur le mode du matérialisme "empirique" — "Dieu est le premier matérialiste," certes mais, pardonnez-moi, dans "j'ai, je suis" (#93) je ne vois pas bien où se situe la Parole Divine.
Bon, je vais m'arrêter là, je ne demande pas à être publié sur votre blog ni même quelconque réponse de votre part, ce sera déjà beaucoup si vous m'avez lu!
Portez-vous bien (sincèrement) et à une prochaine fois à Arès peut-être...
Julien V. (d'île de France)


Réponse :
J'ai commencé mon entrée 132 "bouddha" par ces mots: "Nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas bouddhistes..." Ce que je dis ici du Bouddha n'a rien de normatif en moi, je ne fais que dire ce que j'ai appris. Si vous trouvez mon entrée "un peu empirique", ce n'est pas à moi, mais à des bouddhistes auxquels j'ai puisé, que vous le devez.
Concernant le Bouddha encourageant à améliorer le matériel, un "aspect pécuniaire" auquel il est selon vous "dommage de revenir", voilà ce qu'en dit une autorité spirituelle du Petit Véhicule cinghalais: Walpola Rahula, que je copie ici mot à mot:

"Le Bouddha... dit que.des semences et autres éléments nécessaires à l'agriculture doivent être fournis aux fermiers, que des capitaux doivent être mis à la dispositions des marchands et autres corporations, que des salaires adéquats doivent être payés aux employés. Quand on lui aura fourni les moyens de gagner un revenu suffisant, le peuple sera satisfait, il sera à l'abri de la peur et de l'anxiété et, en conséquence, le pays deviendra pacifique et sera délivré du crime. C'est pourquoi le Bouddha rappelait aux laïcs combien il est nécessaire d'améliorer les conditions économiques..."
"L'Enseignement du Bouddha, d'après les textes les plus anciens", Walpola Rahula, Le Seuil, p.118, 1961, que j'ai trouvé chez un bouquiniste il y a une vingtaine d'années ; j'ignore s'il est encore édité).

Je pourrais, bien sûr, citer d'autres auteurs, notamment du Grand Véhicule, pour qui le Bouddha est comme divinisé et la vie humaine comme une sorte d'illusion vite passée, qui ne voient pas du tout le fondateur du bouddhisme sous le même jour, surtout en ce qui concerne les fins dernières.
J'ai donc ici fait un choix entre certaines traditions, c'est vrai, mais un choix qui me paraît aller dans le sens de La Révélation d'Arès qui n'oublie jamais le côté matériel et charnel de l'homme qui est corps, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7):

"Qu'offre--il (le tentateur) que Je ne donne déjà ?
N'ai-je pas construit des maisons chaudes... planté des vignes... invité les musiciens à fêter Ma Victoire... Mes Mules pour l'ascension et la nourriture à chacun ?... livré à tous les sources, les ruches, le fer et le feu ? (Rév d'Arès 26/8-10).
Je fais jaillir l'huile (le pétrole) pour le feu, Je répands... le plomb et le cuivre pour tous, pour la peine de les ramasser et de les apprêter. De la terre ne donné-Je pas la tuile pour la peine de la cuire ? (28/26)"

Si vous venez au Pèlerinage d'Arès cet été, mon frère Julien, je vous souhaite bon voyage et sur place un grand profit spirituel. Vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès, mais le Dieu apparu là est le Dieu de tous les hommes et nous y admettons tous ceux et celles qui, quelle que soit leur foi ou leur manque de foi respectent ce saint lieu. Mais qui sait ? Je vous souhaite aussi d'y allumer en vous le Feu de la pénitence et peut-être d'y prendre la décision d'entrer dans notre assemblée et de devenir moissonneur de pénitents à votre tour. Nous avons besoin d'aide pour changer le monde.


15jul12  132C13  
Du bouddhisme je n'ai gardé qu'une vague connaissance héritée du temps où avant de trouver la foi et de connaitre La Révélation d'Arès, je cherchais Dieu.
J'étais adolescent et ce qui m'avait plu dans l'expérience et la trajectoire du Bouddha, c’était sa "métaphysique sans Dieu", ou plutôt "sans religion", le fait qu'il proposait davantage un cheminement intérieur que des rites à accomplir, et qu'au bout de ce chemin il y avait l'illumination, la possibilité pour l'homme d'atteindre à une sorte de "perfection" dans une dynamique continuelle de l'être.
J'avais 17 ans à peine. Mon approche du Bouddha (et du bouddhisme) était plutôt "sauvage" qu'érudite. Je ne m’embarrassais pas des théories et différentiations que l'histoire nous avait laissées (Petit et Grand Véhicule...). Je puisais autant dans les romans (Siddhartha Gautama de Herman Hesse est le livre qui me l'a fait connaitre) que les livres d'histoire et mon but était d'abord de nourrir ma recherche.
Aussi je vous remercie de ce post qui aujourd'hui rafraichit ma mémoire et me donne les moyens de mieux comprendre ce qu'est le Bouddhisme et ce qui nous unit par delà le champs à tous les hommes qui cherchent à vivre le fond.
Quand j'ai découvert la foi et dans son sillage La Révélation d'Arès, j'avais 21 ans. J'ai vu dans l'idéal de perfection auquel le Bouddha m'avait préparé, ce que le christianisme appelle "transfiguration" et j'ai fait le lien entre la pénitence et le cheminement intérieur bouddhique pour y accéder. Sauf que la pénitence m'est apparue comme une forme beaucoup plus poussée, plus exigeante et aux finalités beaucoup plus étendues que ce que j'avais perçu de la voie bouddhique.
Je dis plus poussée, car contrairement à ce que j'avais perçu du bouddhisme d'alors (une voie uniquement intérieure de recherche de la paix et de l'harmonie), la pénitence m'est apparue comme une voie de lutte, un combat autant intérieur qu’extérieur et dont le but (autant que le chemin), n'est pas qu’individuel mais aussi collectif. Il ne s'agit pas seulement de s'améliorer intérieurement mais aussi de moissonner d'autres pénitents pour changer le monde (Rév. d'Arès 28/7).
Depuis, j'ai eu maintes occasions de parler de La Révélation d'Arès avec des occidentaux qui "pratiquent" une forme de Bouddhisme et j'ai constaté les convergences dont parlent votre post et les commentaires précédents.
Mais à chaque fois, la dimension "combat", "lutte", moisson et changement du monde de La Révélation d'Arès fait obstacle à l'échange.
Du coup, je me dis que ce qui manque au bouddhisme, c'est une sorte de déclencheur qui pousserait leurs adeptes "au dehors" pour relier organiquement leur efforts intérieurs à une dynamique de changement social et civilisationnel.
Mais je me trompe peut être, complètement aveuglé par ma très grande ignorance d'un monde vaste et très divers, et qui est, qui plus est, hors de mon champs mental.
Cela dit, encore merci pour ce post éclairant qui me donne en plus une occasion de reparler de La Révélation d’Arès à mes amis "bouddistes".
Éric D. d'Île de France


Réponse :
Merci, mon frère Éric, pour cette contribution à l'entrée 132. Il est toujours intéressant de connaître les expériences vécues par les uns et les autres dans leurs quêtes du bouddhisme.
Vous avez bien perçu la direction différente que les bouddhistes donnent à leur dynamique intérieure comparée à celle que lui donnent les Pèlerins d'Arès.
Mais, tout comme Antoine (132C9) se pose la question: " Peut-on affirmer avec certitude que le Bouddha ne croyait pas en Dieu ?" je me pose la question: " Peut-on affirmer avec certitude que le Bouddha ne voyait pas dans son enseignement une issue vers une autre civilisation, vers un changement du monde, une autre humanité, comme les Pèlerins d'Arès voient l'enseignement de La Révélation d'Arès ?"
J'en veux pour exemple historique celui de l'empereur Asoka, grand empereur bouddhiste de l'Inde au 3ème siècle avant J.C.
Entendant la parole du Bouddha: "Le vainqueur provoque la haine et le vaincu tombe dans la misère. Celui qui renonce à la victoire et à la défaite est heureux et paisible" (Dhammapada, I, 5)", Asoka changea radicalement de vie.
Asoka fut d'abord un tyran et conquérant cruel, cause de centaines de milliers de morts, puis il découvrit la parole du Bouddha. Dans un de ses édits célèbres (l'édit XIII) gravés dans le roc, dont l'original est encore lisible, il exprime publiquement sa pénitence et et avoue que le souvenir des carnages dont il fut l'auteur lui est "extrêmement douloureux." Il jure de ne plus jamais tirer l'épée et souhaite à tous les vivants non-violence, maîtrise de soi, sérénité et douceur. "Que mes fils et petits-fils sachent que la violence ne vaut pas la peine et que la seule conquête qui vaille est celle de la piété. Cela est bon ici bas comme dans l'au-delà."
Je pense qu'Asoka ne put réaliser cette transformation sans trouver dans le Bouddha l'enseignement qui lui permit de changer son monde (immense empire s'étendant de l'Afghanistan à Mysore passant par le Bengale) à défaut de changer le monde, car son exemple n'eut pas d'émules dans d'autres royaumes des alentours, mais son exemple peut montrer que la Vérité (dhamma) de Bouddha était plus orientée socialement qu'on le pense.
Ceci dit, nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas bouddhistes et nous suivons notre Voie, qui est celle de La Révélation d'Arès. Vous n'avez donc pas à vous désoler de votre ignorance en la matière du bouddhisme. Moi-même je ne suis pas un expert dans ce domaine.


15jul12  132C14
Je ne tiens pas compte des faits que sont les apparitions surnaturelles d'Arès et leur Message, que vous, avez intitulé La Révélation d'Arès. Je les crois vraisemblables. Je ne crois pas que vous les ayez inventés.
Mais je suis plus que d'accord avec Julien [132C12], plus que d'accord parce que je ne pense pas que votre entrée 132 soit "empirique", je crois qu'elle est fausse.
Vous vous trompez complètement quant au bouddhisme que quant aux comparaisons que vous faites avec votre mouvement.
Sans vous souhaiter de malheur hâtif, je suis de ceux, nombreux je pense, qui attendent votre mort pour pouvoir rectifier toutes les interprétations erronées ou fantaisistes que vous avez faites d'un Message qui attendait de vous une clarification toute différente.
Je fais partie d'un cercle littéraire qui examine depuis un certain temps vos écrits (ainsi que les écrits d'autres auteurs que l'édition censure, mais qui nous semblent devoir ressurgir un jour ou l'autre par la force ou l'originalité de leurs œuvres). L'un de nos sociétaires a proposé un certain nombre de vos textes dont nous n'avons pas eu grosse difficulté à démontrer le sophisme — Je ne parle pas de la médiocrité d'écriture: Vous clamez que vous n'êtes pas écrivain et cela se voit.
Je vous crois assez humble quand même pour accepter cela.
Votre métaphysique est une métaphysique de Café du Commerce. C'est si facile à démontrer. Vous avez reproché à vos frères de faire une "mission sociale déspiritualisée," mais vous ne faites pas mieux. Vous matérialisez tout. Le style seul change, mais la désacralisation demeure.
Bouddha comme La Révélation d'Arès sont hautement sacrés et vous les ramenez au ras des pâquerettes.
Jean-Régis d'Île de France


Réponse :
D'un côté, trente-huit ans d'écriture — même mauvaise, je vous accorde que je ne suis pas écrivain — et d'un autre côté un petit bavardage dans un "cercle littéraire" (lequel ?) et un petit commentaire pour tout démolir.
Vous dites: "Je ne tiens pas compte des faits que sont les apparitions surnaturelles d'Arès et leur Message... Je ne crois pas que vous les ayez inventés." Or, justement tout est là !
Comment un censeur éclairé, censé être conscient de la profondeur comme de l'extension de mes écrits auxquels on peut ajouter mes exposés verbaux — j'ai aussi beaucoup prêché en trente-huit ans — peut-il ignorer tout le mal que, dans le détail, je me suis donné pour expliquer abondamment La Révélation d'Arès, dont vous admettez l'authenticité, dans laquelle se trouvent ces Paroles qui me sont adressées: (La) parole de Mikal (est) Ma Parole (Rév d'Artès i/12)... Juste prophète (xxxvii/2), etc ?
Rien dans mon œuvre ne vous permet d'affirmer que mon œuvre est "fausse" pas plus que rien ne vous permet d'affirmer que La Révélation d'Arès est authentique. Tout vous échappe, parce que tout ne repose que sur moi, mon honnêteté, le sacrifice que j'ai fait de ma vie à la mission que Dieu m'a confiée en 1974 et 1977.
Je regrette vraiment que l'examen très superficiel que vous avez fait de mon œuvre ait abouti à me prêter "une métaphysique de Café du Commerce", mais que puis-je faire pour vous convaincre du contraire ? Rien, car nous sommes dans le domaine de la foi où rien ne se démontre, parce qu'avoir la foi, c'est croire en l'improuvable, en l'indémontrable. Ce ne sera pas autrement même après ma mort.
Mais je vous le dis sans colère ni rancune, ce que vous dites est et sera de toute façon détestable aussi longtemps, notamment, que vous m'accuserez de sophisme sans me dire comment vous, vous interprétez La Révélation d'Arès.
Concernant le Bouddha, puisque c'est le sujet ici, il n'y a rien dans mon article 132 qui vienne de moi. Comme j'en ai convenu dans ma réponse à Julien, j'ai fait un choix, mais qu'il me fallait bien faire. Il y a, en effet, bien des contradictions et bien des inconnues dans les sources dont nous disposons. Si j'ai choisi le Petit Véhicule c'est parce qu'il paraît bien reposer sur les sources les plus anciennes, apparemment les plus authentiques, et parce qu'il se rapproche le plus du Souffle qui passe à travers toute La Révélation d'Arès.


17jul12  132C15
Je ne comprends pas pourquoi vous considérez que l'enseignement du Bouddha n'est pas d'ordre sacré.
Vous dites que c'est ''une voie de salut similaire à notre pénitence''. Cela veut dire que les effets de cette sagesse sont les mêmes que les effets de la pénitence : Le péché recule en nous, l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26/27) grandit. Tout ce qui nous permet de retrouver notre nature divine n'est-il pas sacré par extension ?
Ainsi le corps est-il le réceptacle de l'âme, donc ce corps est sacré.
De même, la planète est la maison de l'homme, lui même être sacré : la terre est donc elle-même sacrée.
N'est-ce pas la disposition intérieure que nous adoptons quand nous prions, tout notre corps priant, nous prosternant front contre terre ?
Ainsi, si cette voie de sagesse (le bouddhisme) est le premier pas d'une ascension vers le salut, pourquoi ne serait-elle pas sacrée ?
Mais peut-être suis-je confus pour un problème de vocabulaire ?
Le commentateur Roland (132C7) semble en effet ne pas différencier ''sacré'' et ''religieux''.
Laurent de la Côte Vermeille


Réponse :
C'est comme vous voulez, mon frère Laurent.
Tout comme j'ai répondu de façon évasive à Roland (132C7) je vous réponds.
En vous lisant et comprenant alors très bien le sens que vous donnez à sacré, je vous dis: Vous avez raison.
Tout dépend, cependant, du sens qu'on donne à sacré.
Si je m'en tiens au sens principal qu'en donne le Grand Robert: Sacré = Qui appartient à un domaine séparé, interdit et inviolable (par opposition à ce qui est profane) et fait l'objet d'un sentiment de révérence religieuse, je dis: Non, Bouddha ne me semble pas s'être jamais prétendu sacré dans ce sens-là. 

Si je m'en tiens au sens dérivé qu'en donne le Grand Robert: Sacré = Qui est digne d'un respect absolu, qui a un caractère de valeur absolue, je dis: Oui Bouddha et son enseignement sont sacrés.
Bouddha donnait à ses propos un lyrisme métaphysique qui peut en effet faire penser au sacré si l'on le jauge à partir de nos parlers modernes, mais c'était le parler des sages de son temps, qui n'avait rien à voir avec les envolées d'un lyrisme carrément sacré du Veda, écriture qui battait son plein dans le brahmanisme à l'époque du Bouddha:
"Venez, brillants, Asvin aux beaux chevaux ! Agréez, ô faiseurs de miracle, les chants de celui qui vous est dévoué ! Prenez les offrandes que nous vous présentons ! Les breuvages ennivrants, approchez-vous, prenez mon offrande. Votre char rapide comme la pensée s'avance à travers les espaces, ô Asvin, avec cent faveurs. Quand cette pierre, qui recherche les Dieux, vous appelle, levée toute droite, etc. (Rig Veda 7/68)."
Alors là, dans le Veda, on est vraiment dans le sacré.
Bouddha, lui, n'avait absolument pas ce type d'expression, n'invoquait jamais Dieu ou les Dieux, ne parlait pas d'offrande, etc. Il s'en tenait à ce que j'appelle une métaphysique lyrique (mais non sacrée), car pour lui chercher la fin de la souffrance n'avait rien qui ne soit naturel pourvu qu'on ait le cheminement voulu par l'Octuple Sentier qu'il passa sa vie à décrire.
Mais je conviens qu'en ramenant le mot sacré au sens que lui donne votre commentaire, Bouddha était un être sacré et son enseignement était sacré, et, comme vous dites, "la terre est elle-même sacrée" et j'ajoute: l'Univers entier est sacré, puisque le Père de la Terre est aussi le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4). Il n'y a en somme rien qui ne ne soit pas sacré. J'ai peur qu'on passe ici un peu d'embrouillamini...
Notons que Bouddha et le bouddhisme ont reçu un statut sacré, au plein sens du mot, dans diverses variétés religieuses du bouddhisme comme celui du Tibet.


17jul12  132C16
Merci beaucoup pour cette entrée sur le Bouddha; on respire une belle bouffée de sagesse et de bonté, et c'est un sujet qui je pense peut être très utile à la fois pour la moisson et pour la pénitence.
Pour la moisson, parce que de nombreuses personnes en soif spirituelle se tournent vers le bouddhisme; il est donc utile de le comprendre. De plus, la dimension de la mission ne semble pas étrangère au Bouddha qui n'appelle pas seulement à la sérénité intérieure, mais aussi à la compassion, même au prix de troubler cette sérénité (ou l'accès au nirvana).
Le bouddhisme me semble aussi utile pour la pénitence par sa richesse spirituelle, son appel à lutter contre le déséquilibre intérieur, et particulièrement sa thématisation du danger spirituel de l'intellectualisme, avec la fameuse injonction "ne plus penser". C'est surtout sur ce point que je souhaite votre lumière, cher prophète.
En effet, la première fois que j'ai lu La Révélation d'Arès, j'ai hâtivement conclu que la science, la théologie, la philosophie, les livres et même l'analyse logique de la Parole étaient des dangers à écarter. J'ai commis le même sophisme de la légende (sans doute fausse) qui raconte que la raison pour laquelle on aurait brûlé la bibliothèque d'Alexandrie est que si les livres qu'elle contenait étaient conformes au Coran, alors ils étaient inutiles, et que s’ils étaient contraires au Coran, alors ils étaient à combattre : Bref, dans les deux cas il fallait détruire tous les livres autres que La Parole.
Ayant lu de nombreux commentaires des lecteurs de ce blog, je crois malheureusement assez répandue ma confusion sur la juste place de la pensée dans le cheminement spirituel.
La confusion vient, à mon sens, du fait que la Parole et votre enseignement sont fort éloignés de notre culture et peuvent, à première lecture, sembler incohérentes. En effet, on trouve dans la Parole et votre enseignement des mises en garde contre un certain rationnalisme :
1) D'un mot de Moi ils ont fait des livres (Rév d'Arès 23/7), Personne n'ajoutera sa parole à Ma Parole (10/11): Rejet de la théologie, limitations fondamentales des sciences, description d'Éden (votre article "La Pommeraie", [Le Pèlerin d'Arès 1889]) où la manière de penser des hommes de nos jours est une céchéenace [?] par rapport à Adam (vous avez dit sur ce blog récemment en réponse à l'une de mes questions qu'il est possible qu'en Éden on ne pensera plus), "le raisonnement ne pourra fonder le bon choix", le danger des intentions sans accomplissement, le thème du bruit dans Le Livre [2ème Partie de La Révélation d'Arès].
D'un autre côté, il y a un appel à la pensée dans votre enseignement :
2) La pénitence consiste à cheminer vers le bien en s'examinant, en réfléchissant à la meilleure manière d'agir (semblable à une problématique philosophique), vous encouragez les jeunes à étudier, notamment les sciences, mais aussi la philosophie, malgré votre emploi du temps surchargé vous semblez prendre le temps de lire les grands penseurs (philosophie ou spiritualité), l'arbre d'Éden est esprit, la jungle primordiale devient Éden par L'Esprit, sans la pensée pas de choix ni de liberté, la Parole appel au bon sens, à la mesure, au raisonnable, au réalisme.
Ai-je bien compris la juste place de la pensée pour la pénitence et la moisson si j'affirme que :
A) Le pénitent doit réfléchir au chemin à prendre pour corriger ses défauts, améliorer en bien et en dignité son comportement et ses émotions, mais ce cheminement vers le bien n'est pas seulement actif (pensé, réfléchi), il est aussi passif (accueillir Le Saint en soi : Non-jugement, Non-respect humain, Non-confusion, Non-agitation, Non-alternative, Non-lourdeur, Gloire).
B) Le moissonneur ne doit pas chercher à convaincre ni à manipuler, mais sa mission sera plus efficace s'il sait adapter la richesse de son message à ce que l'humain de rencontre dans la mission est en mesure de comprendre. Il faut donc penser sa mission tout en étant suffisamment silencieux intérieurement pour laisser passer le Souffle à travers soi.
Quelle est la juste place de la pensée pour la pénitence et la moisson ?
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
Je suis dérouté en lisant votre commentaire et je ne suis pas sûr de l'avoir bien compris, d'une part, et d'être capable d'y répondre d'autre part. Je ne suis pas un expert des choses de l'esprit, de l'entendement, de l'intellect, que vous semblez résumer dans le mot pensée.
Par ailleurs, quand vous parlez d'un "cheminement vers le bien" qui serait "passif (accueillir Le Saint en soi : Non-jugement, Non-respect humain, Non-confusion, Non-agitation)," je ne vois pas du tout le non-jugement, le non-respect humain, la non-confusion, etc. comme des positions passives ; je les vois au contraire comme très actives, du moins chez moi, car il m'a fallu longtemps de gros efforts pour y parvenir, la vie ayant accoutumé mon esprit à l'inverse jusque là.
Vous parlez aussi "d'analyse logique de la Parole", mais pour moi la Parole a sa logique qui n'est pas la logique enseignée dans les universités et on se trouve inévitablement face à une solution de continuité, ou à un hiatus, ou à une disjonction, entre les deux logiques, l'une n'étant pas analysable par l'autre — Une part de l'athéisme repose d'ailleurs sur ce disjonctif.
Bref, je lis avec respect et gravité votre commentaire mais je ne me sens pas capable d'y répondre.
Quand je parlais de pensée en disant que nous sommes missionnaires dans un monde qui ne pense plus, je voulais dire: dans un monde qui ne réfléchit plus, car penser il le fait comme chacun de nous... Même nos rêves et cauchemars sont des pensées, après tout. Mais vous n'entendez pas pensée dans ce sens, évidemment.
Quand nous sommes en mission, nous nous efforçons de faire passer une idée: L'idée qu'apporte La Révélation d'Arès. Or, force nous est de constater que l'idée en question n'étant pas dans l'air du temps — étant "fort éloignée de notre culture" comme vous dites ici —, elle ne peut être acceptée et même seulement captée, si la personne à qui on la présente ne pense pas un peu, je voulais dire: ne réfléchit pas un peu. Même un épis mûr, cela s'est prouvé, a besoin d'un petit effort de sa pensée pour nous entendre et réveiller au fond de lui l'idée en question qui y dort.
Quant à Bouddha, c'est un homme d'une pensée puissante et admirable, qui avait réfléchi six ans avant d'être l'Éveillé, et je dis volontiers que c'est d'abord pour ses exceptionnelles qualités intellectuelles que j'ai pour lui une si forte estime. Moi, je ne suis rien du tout à côté de lui, car il ne m'a pas fallu penser ce que j'enseigne aujourd'hui. Mon enseignement tomba tout cuit dans mon pauvre esprit qui lui avait été rebelle avant 1974 et qui n'a eu, par la suite, qu'à entreprendre l'effort de l'accepter et de la mettre en œuvre.
S'il y a un "nullard d'ignorance crasse", comme disait l'ami de mes parents, ce n'est pas Bouddha. C'est moi.
Je ne sais donc pas comment répondre à votre commentaire et j'en suis tout marri.


17jul12  132C17
A priori cette entrée est hors sujet, hors Champ de mission.
Peut-on se permettre de juger des textes qui s'adressent à d'autres mentalités que les nôtres ?
Cela nous rappelle cependant que Jésus lui-même s'était permis d'aller prêcher en dehors du Champ d'Israël. De cette escapade on a retenu cette phrase désabusée: Nul n'est prophète en son pays.
Dommage que la Bible ne nous explique pas pourquoi on ne peut pas être prophète dans son pays. Cela aurait rendu bien des services à frère Michel qui ne comprend toujours pas l'agressivité dont il est l'objet et à Jean-Régis qui trouve que frère Michel n'est pas à la hauteur. Je suis d'accord avec Jean-Régis pour dire que frère Michel a beaucoup de défauts, mais que c'est précisément à cause de ses défauts qu'il a été choisi par Dieu. Appartenir à un cercle littéraire ne dispense pas de raisonner un peu : juger le prophète, c'est juger le choix de Dieu. Je ne m'y risquerais pas et je prends bien volontiers frère Michel tel qu'il est.
Mais, si on ne peut pas être prophète en son pays, on doit pouvoir être prophète hors de son pays. Voyez Jésus : il a été beaucoup plus apprécié chez les Gentils que chez les Juifs. Le Dalaï Lama est adulé en Occident alors qu'il est chassé de Chine.
J'en reviens donc à frère Michel dont la notoriété est saccagée en France depuis quarante ans. Pourquoi ne pas demander aux pays du Bouddha d'assurer la promotion de frère Michel en riposte à la promotion occidentale arrogante du Dalaï Lama . Je pense que les Chinois adorent faire des blagues, surtout quand c'est au détriment des occidentaux. Ainsi, l'évocation du Bouddha, comme la sortie de Jésus de son champ de mission n'ont absolument rien d'anodin. Toutefois, comme on l'a vu avec Jésus et Mahomet, la notoriété ne suffit pas à assurer le succès d'une mission.
"Redoutable le sort des prophètes." [une voix lors du défilé des prophètes endormis, 2ème Théophanie, 9 octobre 1977]
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Oui, j'ai des défauts, mon frère, et ils doivent être très visibles pour que tant de monde s'en rende compte.
Mais enfin, je me décarcasse pour ma mission depuis 38 ans, alors que vous ne faites pas grand chose de votre côté.
C'est parce que je me suis démené, sans moyens et sans la moindre "notoriété", pour faire connaître La Révélation d'Arès que vous la connaissez et que vous pouvez aujourd'hui "prendre bien volontiers Frère Michel tel qu'il est."
Merci pour cela, mon frère Jacques.
Et vous dites aussi, avec une calme assurance, un peu n'importe quoi. Ainsi, ce n'est pas "en dehors du Champ" que Jésus a prononcé ces paroles fameuses: Nul n'est prophète en son pays, mais chez lui à Nazareth ! Revoyez Matthieu 13/57 et Luc 4/24. Les mots qu'il a prononcés ne sont d'ailleurs pas exactement ceux que vous citez, mais on trouvait ceux-ci dans de vieilles éditions françaises de la Bible.
Il est vrai que Jésus alla un peu prêcher dans le territoire de Tyr et Sidon et en Décapole, mais sa mission se déroula à 95% en Israël. Il est donc très difficile de prétendre qu'il fut plus écouté en dehors d'Israël qu'en Israël.
Si vous alliez à la mission, vous verriez que les esprits étrangers aux propositions que véhiculent La Révélation d'Arès et ses missionnaires sont absolument partout, dans toutes nos rues, de toutes les villes de France.


17jul12  132C18
Bouddha n'était connu de moi qu'à travers Siddharta, ce "roman biopic" [?] de Herman Hesse et à travers quelques informations collectées parmi des frères, pèlerins d'Arès, s'intéressant de près à ce sujet : le bouddhisme.
Ayant toujours fait ce lien grossier : bouddhisme = karma = réincarnation, je ne m'étais jamais intéressé à cette voie spirituelle n'ayant jamais été, d'aucune manière, attiré par l'idée d'un "recyclage de l'esprit" appelé plus communément la réincarnation.
Mais oui, nous pouvons parler de réincarnation puisque, comme vous le dîtes vous-mêmes, nous naissons et renaissons plusieurs fois durant une vie. En fait, celui qui prend la voie de l'ascension incarne son être et se réincarne à chaque étape du sentier qui le mène vers les Hauteurs. Cette être est une vérité évolutive. C'est exactement, pour moi, le processus de l'existentialisme qui doit devenir une seconde nature afin d'éviter à l'être de se figer, de se systématiser, de se dogmatiser. Être ou ne pas être, n'étais-ce pas toujours la question ? Incarner ou ne pas incarner (pourvu que cela soit pour un penchant au bien), n'est-ce pas la voie de l'éveil ?
Vous dîtes : "La largeur d'esprit du Bouddha fut telle qu'il n'enseigna pas une religion, mais beaucoup plus que cela: une sagesse de vie. 'Ne dîtes pas Je crois, mais dîtes Je vois et je comprends'."
Est-ce un message de sagesse ? Est-ce un point commun que nous aurions avec l'enseignement du Bouddha ?
Il y a longtemps, tandis que certains s'intéressaient au bouddhisme, au chamanisme, etc, je m'intéressais au "Hagakuré", le livre du samouraï. "La voie du samouraï, c'est la mort", enseignement central du livre, non pas l'enseignement récupéré par les japonais lors de la seconde guerre mondiale pour former les kamikases, mais celui qui incite à avoir une attention particulière sur toutes les choses de la vie, la conscience aiguë que tous nos propos et nos actes ont une incidence constructive ou destructive sur la vie et que, lorsque cette attention se perd, le regret est pire que la mort. Je ressens aujourd'hui, hormis sa profondeur existentielle, une grande influence bouddhiste dans l'enseignement du Hagakuré ; "La voie du samouraï, c'est l'éveil".
Merci pour cette nouvelle entrée que vous justifiez en disant : "je crois utile à mes frères d'avoir une petite idée sur son enseignement". Peut-être direz-vous un jour la même chose en citant Zarathoustra ? Sarsouchtratame (Rèv.d'Arès xviii/3) est lui cité dans La Révélation d'Arès et fait parti du Champ désigné par le Père, pourtant nous en savons si peu sur lui.
Frédéric d'Aquitaine


Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Frédéric.
Je rappelle que les Pèlerins d'Arès ne sont pas bouddhistes et l'intention mise dans mon entrée 132 n'était pas de montrer des "points communs que nous aurions avec l'enseignement de Bouddha", mais quelques ressemblances.
La plus utile remarque que j'ai faite dans mon entrée est que "nous sommes quand même plus proches du Bouddha que du pape et de sa religion et même de toutes les religions." Il s'agit de proximité, non de communauté.

Le bouddhisme, je l'ai dit, est une préparation à un autre prophétisme à venir.
J'ai par ailleurs, dans quelques réponses insisté sur la dynamique de notre foi arésienne comparée à celle, différente, de la foi bouddhique qui, à mes yeux, est en effet une voie de sagesse personnelle, mais non une dynamique de transformation universelle: Le changement du monde (Rév d'Arès 28/7) par la somme des changements individuels ou pénitences (30/11), car c'est dans la perspective d'un changement de civilisation, d'un triomphe sur le mal en général, que changer sa vie prend toute sa valeur dans La Révélation d'Arès.
Mon entrée 132 est documentaire, mais non pédagogique. Ce blog n'est qu'un blog et non un traité ou un document d'enseignement. Toutefois, comme beaucoup le disent, la mission rencontre ici et là des bouddhistes et il n'est pas inutile aux missionnaires de savoir grosso modo à quoi il faut s'en tenir concernant ces bouddhistes rencontrés.



17jul12  132C19
"Si nous ne sommes pas bouddhistes,nous sommes quand même plus proches du bouddha que du pape et de sa religion et même de toutes les religions"
Frère Michel,merci d'avoir écrit  ce nouveau message le 11 Juillet 1912, jour de votre anniversaire. [Vous en effet né] le"11 Juillet 1929.
Que cette année, Frère Michel, vous donne le bonheur de voir se fortifier autour de vous ce petit reste de pénitents qui non seulement se remplissent de votre enseignement mais l'accomplissent en eux .
Ces pénitents du petit reste qui partent avec la scoute (bouclier) au poignet afin d'aller témoigner de l'urgence à éveiller à nouveaux les penseurs du Champ qui font encore la sieste.
Comme pour le frères de Mohammed, (puisse) la sexte être à la fin (Rév d'Arès xx/16) !
Gloire à notre Père de l'Univers qui nous a envoyé un prophète.
Même si cela déplaît à certains, comme on peut le lire dans le commentaire (132C14) de Jean Régis qui est de ceux qui attendent votre mort afin de s'emparer de la Parole du Père et de l’interpréter comme bon leur semble.
Frère Michel et son enseignement: La parole de Mikal est Ma Parole, restera l'arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13) pour les générations et les générations qui viennent comme le transmet si bien le Père dans Le Livre, car même quand Frère Michel quittera ce monde [à travers lequel] il a pour mission de faire passer le Message que le Père de l'Univers l'a chargé de transmettre afin de le sauver [le monde] et de trouver ce petit reste qu'il aura bien préparé pour moissonner le Champ d'Abraham, reconstruire Éden et faire face à des "Jean Régis" de façon justement à ce que "Ce que tu auras écrit" de Mikal ainsi que le Message du Créateur qu'il a bien retranscrit et bien annoté ne soit pas rectifié ni détourné par de nouveaux docteurs.
Croyez bien que nous, Pèlerins d'Arès du prophète Mikal, nous veillerons à ce que la Parole ne soit pas détournée.
Le Père de l'Univers au travers de nous veillera à ce que soient respectées et pas violées Sa Parole et la parole de Mikal.
Nous seront les gardiens de la Parole.

En ce qui concerne votre message sur le bouddhisme, Frère Michel, il vient au moment ou je viens de perdre un ami, un frère Patrick, qui était de par sa famille de confession chrétienne, mais qui depuis quelque temps s'était tourné vers le bouddhisme.
Nous avons travaillé durant dix années comme délégués de parents d'élèves quand nos enfants fréquentaient l'école maternelle et l'école primaire de notre ville des Alpes. Il émanait de lui une compassion, un amour envers l'autre, un besoin de paix qui touchaient tous ces proches mais aussi tous ceux qui le fréquentaient.
C'est en faisant un contage [?] de Lagopèdes dans le Massif du Vercors et dans l'exercice de ses fonctions dans l'ONCF qu'il a fait une chute d'une centaine de mètres et a terminé sa vie dans notre monde sur une barre rocheuse.
Son épouse m'a contacté en me demandant de lui parler de la mortification telle que nous la pratiquons chez les Pèlerins d'Arès, de façon à accompagner et aider son époux pour qu'il fasse bien "le passage" vers l'éternité.
Chez les bouddhistes, il existe me semble-t-il un manuel de méditation "Bardo-thodol" qui décrit le voyage auquel le mourant est confronté après sa mort .
Merci de vos réponses aux commentaires qui nous enseignent et éveillent nos esprits et font grandir nos âmes.
Patricia des Alpes


Réponse :
Je sais que la méditation est un exercice important chez les bouddhistes, mais je sais aussi, prévenu par certains auteurs, que c'est un des enseignemnts du Bouddh parmi les moins bien compris, un enseignement qui a dégénéré en une sorte de rituel.
Je ne connais pas le mot "Bardo-thodol", qui me semble avoir une consonance tibétaine. le mot pâli qu'on traduit par "méditation" est bhāvanā, qui d'ailleurs ne signifie pas méditation, mais culture ou développement.
Je ne savais d'ailleurs pas qu'il y avait un rapport entre la méditation et les morts dans le bouddhisme.
Mais la femme de votre ami peut très bien faire mortification pour son époux.


17jul12  132C20  
Nous vivons, hélas, pour la plupart d’entre nous, comme des agités.
Reprendre possession de son temps, et donc de sa vie devient une urgence !
Le bouddhiste n’est pas un agité ; il essaie de vivre sa vie avec sa conscience.
Il n’est pas non plus un bavard, et c’est dommage pour nous, car il intervient peu, officiellement, lui aussi dans la vie de ce monde.
En cela nous rejoignons aussi nos amis bouddhistes.
Il m’arrive d’aller faire Zazen avec mon ami Félix, moine bouddhiste, pour apprendre à me poser, à écouter, à me sentir vivre, à sentir vivre mon corps dans des positions plus ou moins confortable, mais qui me révèle son existence. Ce corps que je n’écoute pas assez, et qui est pourtant le support essentiel, d’une tête, qui passe très souvent son temps à ne pas l’écouter, lui, ce corps qui connaît toute l’histoire de la réalité physique de l’humanité... et de la terre, puisque c’est elle qui l’a mis au monde.
Il se répare, souvent, tout seul. Si l’on se coupe, en quelques jours il efface le bobo.
Plus sérieux, si on se casse un membre, il suffit que les deux morceaux soit en contact, et en quelques semaines là encore c’est réparé.
Prendre conscience que sans lui, nous ne sommes rien, nous ne voyons rien, nous n’entendons rien, nous ne respirons rien.
Cette tête bien orgueilleuse a pris le dessus et nous emporte finalement vers la destruction, quasi-totale, puisque retournant à l’animalité pensante nous allons probablement connaître la fin des animaux !
Peut être quelques particules de nous participeront-elles à la poursuite de la vie, mais notre conscience individuelle qui nous est totalement propre, dans ce cas extrême, appelé péché des péchés dans La Révélation d’Arés, ne peut que disparaître.
Revenons au bouddhisme à propos de la tête ou de l’esprit qui gamberge sans cesse. Il nous dit: "Écoutez ! La vertu suprême c’est d’avoir maîtrisé son esprit."
Combien de personnes sont aujourd’hui capables de méditer, ou de prier, ou simplement de réfléchir quelques quarts d’heure pour reprendre contact avec sa vie intérieure, dont la plupart n’ont même plus conscience qu'elle existe ?
Le bouddhisme est effectivement le début d’une très belle sagesse de vie, car en plus il nous dit aussi: " La qualité suprême, c’est l’amour altruiste !"
Et il ajoute : "Tout le bonheur des êtres provient de leurs pensées bienveillantes et tout leur malheur [des êtres provient] de leurs préoccupations égoïstes. Par amour envers tous les êtres, développez du fond de votre cœur le désir d’atteindre l’Eveil pour leur bien ultime." (Matthieu Ricard).
Rémy de l’Avignonnais


18jul12  132C21
Très enrichissante cette entrée sur Bouddha qui ouvre sur une autre voie spirituelle.
Même si les mots pour l’exprimer sont différents, le but reste le même, faire vivre la part divine qui est en chacun.
J’avais vu un film sur Bouddha et j’en avais une image positive.
Dans ma mission j’ai eu l’occasion de rencontrer des personnes se disant bouddhistes et j’ai constaté une divergence d’interprétation et de compréhension des enseignements de Bouddha et comme le souligne Éric D. 132C13 une pratique plus tournée vers l’intérieur que vers les autres. J’ai lu peu de choses sur Bouddha et cette entrée m’a donné envie de mieux connaître son enseignement. Aussi j’ai été sur le Net et j’ai découvert notamment que la réincarnation est une croyance antérieure au  bouddhiste et que le Bouddha Gautana ne donnait pas au mot réincarnation le sens simpliste, auquel croient la plupart des occidentaux et selon lequel l’âme se réincarne successivement dans différents corps.
Serge-Christophe Kolm dans son livre Le Bonheur-liberté (PUF, 1982) distingue le niveau de croyance populaire dans lequel la réincarnation est tenue pour une réalité du monde physique, alors que les niveaux plus élevés du bouddhisme, le bouddhisme profond  donne à ce concept seulement un sens de parabole, une façon imagée et simplifiée de définir un concept plus complexe.
Ci-dessous  un article que j’ai trouvé intéressant sur le bouddhisme ;
http://www.4p8.com/eric.brasseur/bouddh.html
D’autre part on a toujours l’image du Bouddha souriant et bedonnant assis à méditer, alors que Siddhārtha Gautama était un homme sportif, compétent en arts martiaux tels que la lutte et le tir à l'arc, et qui pouvait parcourir des kilomètres sans difficulté et camper dans la nature sauvage.
De même nous quand nous pensons à Jésus, nous le voyons toujours cloué sur une croix mais rarement en train de fabriquer des outils en bois, puisqu’il a été charpentier jusqu’à l’âge de 40 ans ou en train d’arpenter les routes de Galilée pour transmettre son enseignement.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Siddhartha_Gautama#Personnalit.C3.A9_et_caract.C3.A8re_du_Bouddha
Vous écrivez : "Dans sa Sagesse immense le Bouddha ….s'est dispensé de parler de Dieu au premier degré."
Nous qui missionnons régulièrement dans la rue et parlons de Jésus et de Dieu, nous voyons bien que même aujourd’hui cela comporte des risques et en particulier celui d’être mal compris.
La plupart des gens se sont créés une image de Dieu suivant leur milieu, leur éducation, leur culture, et quand nous prononçons le mot Dieu, chacun met derrière ce mot la façon dont il se représente Dieu et réagit en conséquence.
Pour le catholique cela va être Jésus-Christ, (le Dieu trinité),  pour l’athée, Dieu ce sera la religion puisque pour lui ce sont les religions qui ont inventé Dieu. Nous constatons que beaucoup de personnes confondent Dieu et religion.
Pour cette raison en autre, plutôt que d’utiliser le mot Dieu, je préfère dire Créateur.
Quand j’ai lu les principes de la pleine conscience enseignés par Bouddha, j’ai pensé à votre article je m’espionne dans le pèlerin d’Arès de 1990 page 296. Peut-on dire que l'état de bouddha et celui du Christ sont semblables et expriment une même réalité, l'éveil spirituel, le retour de l'homme à l'image et ressemblance de son Créateur ?
Comment sait-on que l’on a atteint l’état de Bouddha ou de Christ et même ayant atteint cet état continuons-nous à évoluer ?
Denis K (Bretagne sud)


Réponse :
On n'a pas plus de moyens de savoir si l'on a atteint le niveau de Jésus ou du Bouddha qu'on n'a de moyens de détecter son âme, qui est un élément invisible, insensible, indétectable.

Le seul moyen d'être dans une large probabilité d'avoir une âme, c'est d'être toujours un pénitent attentif et en progrès continuels.
Par contre, je suis certain que l'âme, une fois passée dans l'au-delà, continue d'évoluer, mais c'est un domaine que nous ne pouvons pas observer depuis notre état de chair pécheresse.
Occupons-nous d'être des pénitents, de toujours davantage aimer, pardonner, faire la paix, chercher l'intelligence spirituelle et se rendre libres de tous les préjugés, ce qui n'est pas facile dans ce monde qui s'appuie sur les préjugés et les préconçus, qui dans chaque culture sont confondus avec la connaissance et l'expérience, alors qu'il faut détacher les préjugés et préconçus de la connaissance neutre.


18jul12  132C22
S’il existait un guide Michelin de la vie spirituelle, ce n’est pas trois étoiles que vous auriez mais une constellation !
Sur l’enseigne on lirait ceci : “Chez Mikal, restauration pour âmes libres.”
Même si la tête reste insoumise, tous ceux auxquels tu porteras Mon Message sauront en dedans d’eux, dans leur poitrine où Je souffle, que Mon Messager est véridique, car si la tête est faible, remplie d’orgueil, le cœur est empli de son Dieu (Rév. d’Arès 4/11) .
Ceci vaut aussi bien pour les bouddhistes que pour les catholiques ou les athées...
Dominique, un Bruand Fou du Roussillon.


18jul12  132C23
[Commentaire en relation avec 132C16]
Je suis désolé de vous avoir embarrassé avec mon commentaire.
Je voulais surtout parler de la difficulté à comprendre dans la Parole et votre enseignement ce qui concerne l'acte de penser qui est parfois décrit comme dégradant (le bruit, la théologie) et parfois comme noble et salutaire (réfléchir pour progresser, élever l'esprit). L'entrée sur le Bouddha a fait naître en moi cette question car le Bouddha me semble avoir eu la sagesse d'expliquer à la fois les lumières et les ténèbres que pouvaient générer nos pensées (il faut à la fois méditer longuement, mais aussi être capable de ne pas penser).
Concrètement, comment savoir si ma pensée m'élève ou m'enfonce ?
Il s'agit au fond d'assumer sa liberté avec sagesse en allant vers le Bien et non vers le péché. J'ai participé à l'organisation de nombreuses rencontres islamiques où la majorité semblait terrorisée à l'idée de prendre le risque d'être responsables de leurs choix, d'où l'insistance de la majorité à recevoir des ordres des conférenciers.
En lisant pour la première fois la Parole et ses mises en garde sévères contre le bruit, la théologie, j'ai eu l'impression de me salir l'âme en faisant des sciences et de la philosophie et j'ai eu peur que mon témoignage ne soit que du bruit qui assombrit plus qu'il n'éclaire.
Par exemple, si j'écris un livre qui compare La Révélation d'Arès avec d'autres traditions spirituelles, est-ce que je vais dans la bonne direction ou je m'enfonce moi et mes potentiels lecteurs dans le bruit et la théologie  ?
Comment assumer notre liberté, notre image et ressemblance, notre capacité à penser, notre façon d'expliquer la Parole dans notre témoignage, tout en évitant les dangers de l'intellectualisme, du bruit et de la théologie ?
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
La Révélation d'Arès donne à la théologie le nom de glose (10/10), mot qui — et ce n'est pas un hasard — se trouve dans le verset même qui nous recommande d'être absolument libres.
Pour le moment mes frères et sœurs, les Pèlerins d'Arès, et même tous hommes et femmes en dehors de nous, n'ont pas d'autre moyen de cerner la Vérité que de suivre le prophète et c'est la raison précise pour laquelle La Révélation d'Arès dit: La parole de Mikal est Ma Parole (Rév d'Arès i/12), juste prophète (xxxvii/2), Mikal Me voit, il mange dans Ma Main, son frère est large et haut comme l'aigle (xxviii/11), ton œil a le Feu [et] l'homme qui te suit voit l'Île Bleue au loin (xiv/13), le juste frère reste droit sur ta hanche (xLii/11), etc.
Mais vous parlez ici de la connaissance, c'est-à-dire des vérités des choses de ce monde, à côté de la Vérité. Quel moyen ai-je, vous demandez-vous en somme, de "savoir si ma pensée m'élève ou m'enfonce" quand elle recherche les vérités de ce monde ?" Vous n'avez que le moyen de la pénitence.
La pénitence, à savoir que vous ne pouvez prendre pour vérités que celles qui vous permettent d'aimer, de pardonner, de faire la paix, d'apporter une intelligence spirituelle ou du cœur qui équilibre l'intelligence intellectuelle dont vous avez de toute façon besoin en l'état actuel de ce monde matériel et pécheur, et de vous rendre libre de tous préjugés et préconçus, ce qui est le plus difficile et le plus long à réussir en ce monde.
Vous me parlez comme si vous attendiez de moi une recette maîtrisable sur l'instant.
La seule recette est la pénitence qui n'est pas maîtrisable sur l'instant. Il vous faut la confiance et la patience, patience infinie à votre échelle charnelle, parce que votre pénitence n'est jamais totale dans cette génération, car vous, vous êtes dans le temps et vous me demandez une réponse qui n'est réalisable qu'hors du temps... Or, Dieu seul est hors du temps (Rév d'Arès 12/6). Soyez confiant et patient et peu à peu vous allez discerner le vrai du faux, le bien du mal, vous allez vous éveiller.
Vous commencez seulement. La question que vous me posez fait preuve de ce commencement. Vous allez évoluer.
Mais ce qui est formidable, c'est que le Père ne nous assigne pas un degré ou un niveau donné de pénitence pour que l'âme se forme. L'âme se forme dès le premier effort de pénitence et ensuite vous n'arrêter pas d'être pénitent pour garder votre âme et vous vous fortifiez dans la pénitence, sachant que c'est seulement le découragement qui est impiété (Rév d'Arès 13/8). C'est l'histoire, dans le registre du Jésus terrestre, de l'ouvrier de la onzième heure dont le salaire est le même que pour l'ouvrier de la troisième heure (Matthieu 20/1-16).
Ainsi puis-je aujourd'hui lire Platon, ou Zénon, ou Descartes, ou Pascal, ou Hegel, ou Bouddha, comme c'est le cas ici, en toute objectivité, sans me laisser influencer par ce qu'ils disent, en m'y émerveillant de ce qu'ils m'apportent qui me fasse aimer, pardonner, pacifier, me rendre intelligent et libre, sans me laisser tenter par autre chose sinon comme information sur le possible et l'impossible qui varient sans arrêt en ce monde d'un auteur à l'autre et d'un temps à l'autre.
Ainsi puis-je, comme je le dis dans une de mes réponse, rester à leur proximité en tout bonheur, sans entrer en communauté avec eux. Ce n'est pour moi que le résultat d'un long exercice de la pénitence en moi. Oui, il y a là en moi quelque chose proche de Bouddha, mais je ne suis pas bouddhiste et je n'ai pas besoin de l'être, comme je suis proche de Platon, de Zénon, de Descartes, de Pascal, d'Hégel et de tant d'autres sans être leur image et ressemblance, sans m'identifier à aucun d'entre eux, mais en leur étant reconnaissant de ce qu'il m'ont appris qui me permet de mieux utiliser l'outil de mon esprit, mon esprit restant mon esprit comme ma chair reste ma chair et ils ne sont jamais les leurs.
Je suis un homme de Dieu et je ne suis qu'à Lui, son image et sa ressemblance (Genèse 1/26-27), et à la Vérité qui changera le monde (Rév d'Arès 28/7) . Faites comme moi en toute paix et toute confiance. Nous allons vers la Vie et c'est de la vie seulement que vous tirerez la Vie.


18jul12  132C24
Il n y a pas si longtemps, j'évoquais Freud.
Même si je ne ne l'ai pas étudié, il me semble avoir été un grand chercheur .
Comme Bouddha a du l'être .
Je dirais que leur point commun est l'étude des frustrations.
Et de leurs conséquences.
Comme la crainte de la mort peut pousser a un désir de jouissance effréné, que ce soit par l'illusion d’épanouissement que peuvent procurer le pouvoir, la richesse, la débauche, que l'on peut appeler hédonisme sans rentrer dans les détails philosophiques.
Sauf, que richesse, pouvoir et plaisir, sans être illégitimes, n'assurent pas la création de l’âme et du bonheur éternel.
D’où la nécessité d'accomplir les recommandations du Père faites par l'intermédiaire des prophètes sinon nous serons seulement aussi épanouis que les "arbres ou les éléphants"..
Donc pas si longtemps que ça [?]
Éric J de Provence-Côte d'Azur


18jul12  132C25
Un grand merci pour cette entrée #132, elle montre encore une fois si cela était nécessaire que pour nous Pèlerin d’Arès ce sont les actes accomplis et non la profession de foi qui compte.
Ainsi sommes-nous capables d’entrevoir dans d’autres chemins que le notre l’Action du Créateur (Rév d'Arès 28 /3-4).
Moi, qui viens d’un catholicisme actif, je n’avais jamais considéré important de regarder, écouter et apprendre des autres cheminements, tout au plus une certaine compassion pour un Gandhi, ou plus proche (religieusement) un Martin Luther King.
De ce fait aujourd’hui dans la mission je me trouve souvent "d’une ignorance crasse" face à des gens qui eux cherchent et qui de ce fait ont des connaissances que je ne possède pas.
C’est pourquoi depuis quelques temps j’essais de me documenter sur des hommes comme Mahomet, le Bouddha ou les philosophe grecs.
Votre entrée tombe donc à pic !
Je viens de lire le livre de Frederic Lenoir "Socrate, Jésus, Bouddha : Trois maîtres de vie."
Dans cet ouvrage l’auteur fait une comparaison de ce qui rapprochent ces trois personnages et trois traits m’ont interpellés:
Aucun ds trois n’a laissé d’écrits .
C’est leurs disciples qui ont rassemblé leur souvenirs directs ou indirects.
Les trois ont été de grands marcheurs :
Ils étaient toujours en mouvement, même si Socrate n’a que peu quitté Athènes, il parcourait sa ville de long en large en interpellant  ses concitoyens.
Aucun des trois n’a crée de religion ou d’organisation.
Le fait de ne pas laisser d’écrit met en lumière, à mon sens, l’importance de la transmission de la Parole d’âmes à âmes par les actes. Les trois après avoir enseigné n’écrivent pas mais envoient leurs disciples enseigner à leur tour.
Les écrits ont tendances à figer les choses, à encourager les théologies (Rév d'Arès 23/7) ; or, les trois ont privilégié la transmission de leur message directement dans les cœurs.
Les trois ne cessent de se déplacer, ils ne créent pas d’organisation, ils vont à la rencontre des hommes, ils transmettent leur messages au grè des rencontres et de ce fait ils ne forcent personnes mais trouvent et enseignent ceux qui sont prêts.
Buddha appelle à l’éveil.
Socrate pousse l’homme à s’accoucher de sa vraie nature (spirituelle) (maïeutique= l’art d’accoucher).
Jésus nous appelle à faire naître un homme nouveau.
Tous ils sont continuellement en mouvement, ils ne se fixent pas ils ne créent pas de religions ni ne fixent leurs paroles dans des livres.
Ils s’appuient sur la vie des hommes qu’ils rencontrent pour les emmener plus haut (Rév d'Arès 7/1), c’est ce que vous nous recommandez à la mission, de toujours écouter les personnes de rencontre.
Pour Bouddha, Socrate, Jésus tout en eux est mouvement et évolution, comme le Père est Mouvement.
Aussi je trouve que cette entrée à un lien direct avec la précédente #131 "Sainteté".
En écrivant ce commentaire je pense à Caïn et Abel (Genèse 4/1-8), Je remarque que Caïn est cultivateur (fixe) et Abel pasteur de petit bétail (mouvement).
Je réalise là ce soir tout ce que la Maison des Faucons aurait put nous apporter et tout l’enseignement dont nous nous sommes privé.
Pour tenter de combler mon "ignorance crasse", je viens de finir un livre sur Mahomet: "La vie du Prophète Mohammed, Récit expliqué aux jeunes par Jawad Ali." Pourriez vous me conseiller certains ouvrages qui vous sembleraient digne d’intérêt pour ma connaissance dans la mission ?
Un Philippe d’Ile de France


Réponse :
Il y a tellement d'ouvrages dignes d'intérêt que je ne saurais vous en faire la liste... Suivez vos dispositions naturelles à vous orienter vers une connaissance plus particulièrement conforme à votre nature, car votre nature est ce que les personne de rencontre détectent en vous dans votre mission.
Concernant la vie de Mahomet, je vous recommande de lire celle de W. Montgomery Watt, lecteur d'arabe à l'Université d'Edimbourg, dont je possède une vieille édition achetée en 1975, qui était publiée par Payot. J'ignore si cet ouvrage est toujours édité. Il est en deux volumes: "Mahomet à La Mekke" et "Mahomet à Médine". Il faut lire les deux.
Merci pour ce très beau commentaire.


18jul12  132C26
Merci pour votre réponse [132C12] tout à fait appropriée, cela m'a permis d'y voir plus clair quant à la nature du message que vous portez et essayez de transmettre depuis si longtemps avec Feu et bonté.
Permettez-moi, pour conclure, de vous livrer une "lettre" de cet ancien frère et Pèlerin d'Arès, nommé Jean-Michel Jutge et qui va sûrement vous toucher par sa profondeur et sa vérité (c'est l'effet qu'elle a eu sur moi en tout cas):

Après mes voyages en Inde et en Égypte, je devais croiser l’un des événements spirituels le plus important de notre époque, celui se rapportant aux manifestations Divines et Christiques qui eurent lieu à Arès en France dans le bassin d’Arcachon, en 1974 et 1977. Face à toutes les réactions positives comme négatives, que suscitent l’Évangile et le Livre donnés à Arès, Je vous donne mes impressions sur cet événement, car il s’agit d’un message divin d’une portée que l’homme ne soupçonne pas encore dans toute son ampleur.

Tout commença un jour où je me promenais dans les rues de Perpignan. Alors que le ciel se couvrait, et que tombaient quelques gouttes de pluie, je me pressais de rentrer chez moi, et je croisais dans la rue un homme barbu qui distribuait des tracts devant un chevalet de peintre sur lequel se trouvaient quelques livres. Une affiche placée là nous disait ces quelques mots : « La Révélation d’Arès, l’événement qui commence à changer le monde, le nouveau message de Jésus et de Dieu ». « Encore un autre mouvement chrétien » pensais-je, dans une ville qui en compte déjà beaucoup. Je pensais passer mon chemin, et c’est alors que l’aura de cet individu s’illumina, et qu’apparut, au-dessus de lui, le visage de Jésus souriant d’un air engageant. Curieux, je m’arrêtais pour en savoir plus long. Notre discussion ne fut pas longue car j’étais pressé, et il pleuvait maintenant à grosses gouttes, mais le personnage réussit quand même à me faire promettre de lire ce livre, « la Révélation d’Arès », livre volumineux qu’il me prêta et que je devais rendre après lecture. C’est ainsi que j’entamais pour la première fois le livre, et autant le récit des expériences vécues du frère Michel, témoin des événements, m’émerveillèrent, autant je trouvais le message révélé d’une telle dureté, que je repoussais gentiment ce livre en disant: "Cela n’est pas pour moi." Je n’avais pas tout lu mais étais quand même décidé à le rapporter, ce que je fis immédiatement. Quelques mois après, je rencontrais à nouveau notre personnage. Le frère Michel Potay, le témoin des évènements d’Arès, faisait une conférence publique à Toulouse, et il me proposa d’y assister. J’acceptais tièdement, toujours poussé par cette même curiosité qui me faisait aller au bout des choses. C’est là que je rencontrais les premiers Pèlerins d’Arès, et la première chose qui me surprit fut cette luminosité et grande pureté dans l’aura de certains. Lorsque je vis le frère Michel assis au bord du podium, les pieds dans le vide, il rayonnait d’une humilité, d’un amour, et d’une présence divine d’une telle ampleur, que je sus en peu de temps que toute son expérience vécue était parfaitement authentique. Le bâton de lumière dont il fut témoin et qui lui dicta Le Livre était d’ailleurs présent, en lui, au-dessus de lui, et lorsqu’il nous raconta son histoire, je pouvais vérifier grâce à une sensibilité particulière qu’il ne dénaturait en rien les faits. Je pus en outre à la fin de la conférence, lui adresser quelques mots, et je fus touché par cette présence de Jésus qui l’habite profondément, à travers un rayon, j’ai pu le constater par la suite, qui nous donne un sens profond de l’amour, la fraternité et la perception directe de la vérité. Je me remettais par la suite à la lecture du livre, mais non, décidément, je ne pouvais pas comprendre certains points du message, même si j’étais tout à fait d’accord avec l’ensemble du contenu.

Je résolus donc d’aller à Arès, sur le lieu même de la manifestation divine pour me rendre compte par moi-même. Avant de pénétrer dans la pièce principale l’on vous pose deux questions: "Croyez-vous que la bible, le coran et la révélation d’Arès viennent de Dieu?" et "Pardonnez-vous les offenses à tous les hommes?" J’exprimais mon ignorance pour la première mais était prêt à croire. Puis l’on pénétrait dans un vestiaire où l’on se déchaussait. Je prenais la file d’attente et acceptais cette sorte de rituel qui consiste à se revêtir d’une tunique blanche, se voiler les yeux avec la main au moment d’entrer et baiser le sol de la manifestation ; et je dois dire que ce que je vécus là changea irrémédiablement ma conscience et ma perception de l’événement. Avant de pénétrer sur le lieu même, dans la file d’attente, j’entrevoyais, passant par la porte ouverte, des langues de feu et d’énergie qui s’en échappaient, tournoyaient et disparaissaient. Puis, en baisant le sol de la manifestation, un afflux de lumière et d’amour, de chaleur et de feu, une force dont le premier rôle est de rendre l’homme libre, pénétra dans ma conscience, mon cœur et mon corps, et toutes les « bizarreries » vis à vis desquelles je souriais disparurent, je comprenais la signification de chaque geste, de la prière, etc... En me redressant, je vis que le bâton de lumière décrit dans le livre était présent, là, au milieu de la pièce et un canal d’énergie nous mettait directement en liaison avec les cieux. Je prenais conscience de la présence de Dieu en ce lieu, de son pouvoir particulier qui nous donne la force et l’intelligence d’agir pour le bien de tous, vers une transformation du monde dans plus de vérité et d’absolu. Je voyais le Créateur, non pas dans quelque recoin de ma conscience ou dans les reflets de mon âme, mais dans toute sa puissance et son état d’être. Des anges apparaissaient et disparaissaient dans la pièce, tournoyaient, l’épée à la main, fauchaient parfois au-dessus des têtes. Je vis le Christ, Marie, Jésus et d’autres personnages, peut-être des prophètes, se projeter dans cette pièce, inonder le pénitent de lumière et d’amour et repartir. Le premier jour de pèlerinage, lorsque je vis le frère Michel Potay, je vis aussi toute la responsabilité et le poids de cette révélation sur ses épaules, qui semblaient l’écraser. Je me dis alors "cet homme a besoin d’aide"et je résolus de devenir Pèlerin d’Arès. C’est ainsi que je devais rester 8 années à travailler à la mission Arésienne.

Ce que j’appris de La Révélation d’Arès a élargi considérablement l’approche que j’avais de la spiritualité, nourrissant mon âme de vérités, de vertu et d’énergie. Je me réconciliais avec la Parole Divine et les écritures sacrées, que j’avais rejetées avec les religions, cherchant à extraire de ces dernières ce qui venait de Dieu. Jusqu’au jour où les circonstances de ma vie m’obligèrent à quitter le mouvement. Mais je reçue à ce moment-là la "Lumière de Grâce", qui devait me propulser avec plus d’efficacité encore vers l’unité Christique. Nous reparlerons de cela dans une autre lettre. En tant que Pèlerin d’Arès, mes activités de yoga étaient peu comprises par la majorité du groupe, l’idée étant que le yoga ne pouvait constituer qu’une gymnastique doublée d’une philosophie plus ou moins ésotérique. En tant que yogi, j’eus droit à de nombreuses réflexions de la part de ceux faisant autorité en la matière : comment une telle personne que moi pouvait adhérer à un mouvement qui avait toute l’apparence extérieure d’une nouvelle religion ? Pourtant, je savais que l’un comme l’autre se trompaient, vivant cette contradiction apparente sans conflit, conscient de l’unité qui réunissait les différentes révélations, en mon esprit. Et si l’on trouve des Pèlerins d’Arès fermés à tout ce qui ne constitue pas leur message, et des yogis dogmatiques ou orgueilleux, au-dessus Dieu est universel et n’appartient à aucune forme, si ce n’est celle qu’il veut bien féconder. Je constatais une fois de plus que l’homme était capable de juger et formuler une opinion, par ignorance, sans avoir vérifié le bien fondé de celle-ci, engendrant la division et la confusion, même en étant sincèrement engagé dans un processus d’évolution spirituelle.

La Révélation d’Arès n’a rien à voir avec une religion ou même une secte mais constitue l’un des nombreux points d’appui qu’a emprunté le créateur pour tenter de rendre l’homme libre. Le problème est dans l’approche que nous avons vis à vis d’elle et de sa compréhension, car elle s’adresse à une humanité obscure certaine du bien fondé de ses systèmes et de ses croyances. La Révélation d’Arès cherche à balayer tout cela pour un enracinement dans l’absolu. Mon but n’est pas ici de parler du message, pour cela il faut lire le livre, mais de montrer à quel point notre enfermement peut conditionner l’approche que nous avons des choses, et l’utilisation que nous pouvons en faire, aussi noble que peut en être la source. Le yoga n’est en effet la plupart du temps qu’une gymnastique évoluée, parfois doublée d’une religion ou d’une philosophie. Mais comprendre le yoga à sa source nécessite un long apprentissage et un intérêt certain, sachant que le mot lui-même regroupe un grand nombre d’activités diverses. Si certaines de ces activités ont vraiment peu à voir avec une spiritualité véritable, d’autres touchent véritablement à l’essence des choses et l’essence dans l’homme, laissant parfois le Pouvoir Créateur s’exprimer de manière véritable dans le monde, à travers cette activité. De l’autre coté on observe également que de nombreux messages prophétiques reçus au cours des siècles se sont retrouvés, par l’obscurantisme des hommes, réduits à des systèmes de pensée et de croyance religieuse plus contraignants et destructifs que libérateur. Il est bien dommage que l’individu soit incapable d’appréhender la réalité hors de sa pensée. Tant que cela durera, tant que la réalité du cœur et l’éveil de l’esprit ne prendront pas le dessus, peu seront capables de synthétiser le fleuve de vérité s’écoulant sur notre planète, opposant toujours leur croyance et celle des autres.

Après cette première rencontre avec le message Arésien, j’ai compris le sens de cette mission et son importance. Ce fut le départ d’une série d’initiatives directement liées à La Révélation d’Arès. Je constate que l’austérité de cet appel est totalement contrebalancée par le pouvoir libérateur de la force d’Arès derrière laquelle se trouve la présence Christique, et je me suis souvent émerveillé en voyant cet ange qui m’a accompagné après avoir mis les pieds dans ce lieu sacré.

Une très bonne journée à vous et à peut-être à bientôt,
Julien V. d'Ile de France


Réponse :
Merci de me faire connaître cette "lettre" de Jean-Michel Jutge, que je ne connaissais pas du tout et dont je n'avais même jamais entendu parler.
Cet homme est un juste au sens bliblique du terme.
Je suis vraiment désolé que — si je comprends bien — des frères et des sœurs l'ait accablé de remarques désobligeantes concernant le yoga, dont il est professeur, et l'aient contraint de s'éloigner de nous.
Les rangs de l'assemblée lui sont toujours ouverts.
Veuillez bien transmettre à Jean-Michel Jutge, dont je suis sans nouvelles depuis très longtemps, mon salut fraternel.


18jul12  132C27
Le bouddha alors qu'il s'appelait encore Siddhârta Gautama,méditait sous l'Arbre Boddhi.
Dans sa quête de l'illumination et au bord de l'inanition, il entendit soudain une chanson et on dit que les mots qui lui parvinrent étaient à peu près ceux-ci :
Si de ta harpe les cordes tu tends trop,
Le son qu'elle donnera ne pourra être beau.
Si de ta harpe les cordes sont détendues
Point l'harmonie n'aura le son rendu .
Ni trop serrée ni trop lâche la tension ne sera
Pour que le musicien puisse égaler le roi.
C'est l'oreille qui décide ,sans nul doute
Et contente l'âme de celui qui écoute.
En entendant ces mots,dans son esprit la lumière se fit.
Le Bouddha comprit que la première partie de sa vie baignée de luxe était comparable à une corde trop lâche alors que la deuxième, dominée par l'austérité dans sa recherche du Nirvana,était pareille à une corde trop rigide. Il distinguait maintenant une Voie du Milieu,laquelle était juste.
Cerise de Bretagne-Sud


18jul12  132C28
Cela va te paraître encore une fois bizarre mais c'est vrai !
En 1990, Nous étions engagés au niveau de la vie chrétienne de la paroisse, nos amis l'étaient aussi. Mais nous commencions à prendre nos distances. Jje suivais quand même le mouvement, je ne pouvais pas faire autrement. Ma deuxième fille devait être baptisée. Nous ne savions pas qui prendre comme marraine pour Pauline. Nous avions pris en charge une jeune fille de 15 ans  cambodgienne, qui était arrivée de son pays après avoir vécu pendant trois ans dans les camps khmer rouge. Nous l'avons aidée et suivie au niveau de ses études. Venant d'Asie elle était "bouddhiste". Nous avons demandé au prêtre de la paroisse si elle pouvait devenir marraine de notre fille et il a accepté. Preiyarat a pris en charge notre fille et est depuis restée en rapport avec nous. À l'époque je ne me serai jamais douté qu'aujourd'hui je serai en train de m'intéresser au Bouddhisme et de lire la vie de Bouddha. Je trouve cela très riche. Une deuxième chose qui peut-être est hors sujet mais voilà :
Au début du livre de la Sainte Parole [édition 2009], tu nous dis que notre symbole est un parallélogramme assez petit de couleur grise. J'ai trouvé un médaillon de cette forme en argent qui me sert de pendentif. Je le mets au cou et par ce biais mes amis savent que je suis Pèlerin d'Arès. Je graverai dessus P.A. (Pèlerins Arès). Je suis très heureux d'avoir trouvé ce petit bijoux qui pour moi représente beaucoup.
Le port de ce bijou est pour moi comme une confirmation de mon engagement et remplace mon pélerinage. Quand penses-tu ?
Alain de Bretagne-Ouest


Réponse :
Ce bijou ne remplace absolument pas le Pèlerinage. C'est tout autre chose.
Ni n'un ni l'autre n'est obligatoire, de toute façon.
Mais c'est une bonne idée que de le porter pour affirmer votre engagement envers La Révélation d'Arès.


18jul12  132C29
Je ne connais pas grand-chose au bouddhisme mais je rencontre en mission des gens attirés par ce mouvement et je cherche comment ne pas rompre d’emblée la discussion qui pourrait avoir lieu avec eux, soit par mon ignorance, soit par des propos coupant court à cet échange.
Ainsi je me souviens l’an dernier lors d’un accueil au Pèlerinage où vous avez d’emblée répondu à une femme qui venait pour la première fois à Arès prier sur les Saints Lieux : "Comme le bouddhisme, nous ne sommes pas une religion."
Tout de suite vous avez créé un pont.
Deux autres souvenirs de mission me reviennent à l’esprit: Il y a environ deux ans j’ai rencontré une femme qui nous avait cotoyés, puis s’en était allée vers le bouddhisme. La notion de lutte contre le mal, qui ne consiste pas seulement à "ne pas faire de mal" lui paraissait contre nature. Je n’ai pas su lui faire comprendre que c'est depuis qu’Adam avait choisi cette fausse liberté de s’éloigner du Père que nous avons perdu notre véritable nature et que de laisser faire ne suffisait plus: Cela apparait comme une violence de faire pénitence et c’en est une... de violence, pas au sens meurtrier du terme, mais simplement au sens actif.
C’est comme si tout devait être zen. D’ailleurs "Zen attitude" est une expression très à la mode. C'est cool, dans le sens laxiste pas dans le sens paisible.
Je comprends la difficulté de ce combat et la voie plus facile de ne rien dire, de ne pas rétablir la vérité, de laisser faire, mais ce n’est pas la voie que le Père nous montre.
Je repense aussi à cet homme rencontré il y a quelques jours qui m’a répondu avec empressement qu’il était bouddhiste voulant coupé court à la conversation que je voulais engager avec lui  dans ma mission. Je n’ai pas eu le temps de jeter le pont qui aurait pu nous relier pour creuser ensemble le bien qu’il faut s’encourager à faire pour que le monde change.
Nicole D. d'Île de France


Réponse :
Eh bien ! ma sœur Nicole, vous allez, après cette page consacrée au Bouddha, être plus à même de répondre à ceux qui rompent le contact avec vous sous prétexte qu'ils sont bouddhistes.
Nous ne sommes pas bouddhistes mais il y a entre le Bouddha et nous plus de proximité qu'il n'y a entre nous, des chrétiens très simples, axés sur l'acquisition du bien par la pénitence, et les églises chrétiennes avec leur dogmatique lourde et erronée de trinité et de rédemption par le crime sanglant de la croix.


18jul12  132C30  
Vous avez vu Jésus et même Mahomet et je suppose que vous avez vu le Bouddha, même si vous n'osez pas nous en parler dans cette entrée.
Sinon, pourquoi nous parleriez-vous du Bouddha ? Je ne vois aucune autre raison valable à cette soudaine révélation.
Jésus a été crucifié pour le rachat des péchés du monde et Bouddha de son côté a sacrifié sa vie de prince dans le même but: le rachat des péchés et de ce que vous appelez souvent dans vos réponses les médiocrités du monde.
Je crois à la réincarnation, tout en étant un Pèlerin d'Arès (je vous laisse la libre interprétation de La Révélation d'Arès sur ce sujet mais vous vous trompez), et je crois que Jésus s'est réincarné en vous comme je crois que le Bouddha se réincarne dans le dalaï-lama.
Je ne lance pas un réquisioire sur votre façon d'interpréter La Révélation d'Arès et je ne vous dis pas mon nom, parce que vous me chasseriez de l'assemblée où, je crois, je tiens ma place avec dignité.
Je ne suis qu'un pénitent, de toute façon.
un Pèlerin d'Arès anonyme


Réponse :
Je ne sais pas comment était le Bouddha. J'ai vu, en 1974, Jésus 39 ou 40 fois. J'ai, en 1977, expérimenté la présence du Créateur. J'ai aussi en effet, en 1980, vu quelqus instants Mouhammad en armure sur son cheval de bataille. Mais je n'ai jamais vu Bouddha que je ne connais que par mes lectures et mes réflexions sur ces lectures et sur ce que je sais du grand et varié courant bouddhiste dans le monde.
Le Jésus que j'ai vu ne ressemblait par aucun de ses traits au Jésus que l'icônographie et la peinture "sacrée" occidentale représentent. Ce n'était ni le Christ glorieux de Byzance, le Pantocrator, ni celui grave et noble du suaire de Turin. C'était un être très grand, près de deux mètres, au faciès très oriental, très musclé. À elle seule, la seule vision de ce Jésus tout différent de ce que j'avais imaginé au temps où j'avais été marqué par la culture artistique du christianisme, me séparait me coupait du reste du monde religieux. Par sa seule vision, lui que j'avais d'abord pris pour Abraham ou quelque personnage biblique de ce genre, le Jésus descendu à Arès faisait de moi un autre homme.
Aujourd'hui encore je repense souvent à ce charpentier de Nazareth qui m'est apparu, ressuscité des morts, qui ne ressemblait pas à ce que la légende chrétienne avait fait de lui, et qui fut là, devant moi, non en "fils de Dieu" et juge des hommes, "assis à la droite du Créateur", mais en humain, en prophète, renvoyé sur terre pour renouer avec nos problèmes en apportant un Message du Père céleste. C'est sur ce Jésus que j'ai vu, qui m'a parlé et qui m'a touché, que j'arrête désormais mon attention, parce qu'il m'apportait par sa présence la preuve qu'il y a une re-naissance — comme disait Bouddha — pour le pénitent.
Je vais plus loin. Ce charpentier de Nazareth qui m'a regardé et parlé 39 ou 40 fois, ce hors-la-loi qui a été condamné à mort parce qu'il dérangeait l'ordre de son temps, a en fait été reproduit, a revécu en somme, trait pour trait, dans d'innombrables hommes dans lesquels son âme n'avait pas besoin de se réincarner, mais qui étaient comme lui des hommes de bien, complètement ignorés, dont les cimetières sont pleins depuis des siècles et des siècles, des charpentier, des fermiers, des géomètres, des comptables, bref, n'importe qui,  dont nous sommes les descendants et dont nous pouvons à notre tour prendre la suite en devenant à notre tour des pénitents. C'est grâce à tous ces hommes que le monde atroce, cruel, méchant, de l'Histoire n'est pas encore retombé dans le péché des péchés.
Mais les temps du péché des péchés approchent et, face à l'urgence de cette approche, le Père est descendu nous parler en 1974 par Jésus et Lui-même en 1977.
Je me demande s'il y a quelque chose qui nous encourage mieux à notre pénitence que ces pénitents anonymes et ignorés qui nous ont précédés. Dernièrement, j'ai lu, sur mon Kindle, le "Blaise Pascal (ou le Génie Français)" de Jacques Attali et j'ai été profondément ému par ma rencontre avec ce très grand pénitent que fut Blaise Pascal. Mais il y en a d'autres!
Les pénitents de l'Histoire ne sont pas les saints du calendrier, bien qu'il doit y en avoir quelques uns quand même parmi eux, ce sont ces créatures anonymes très simplement vouées au Bien et dont la vocation au Bien allait simplement de soi. 
Bouddha était de ceux-là, mais suprêmement, parce qu'il était un homme d'exception qui savait prêcher et être entendu.
C'est ce que beaucoup de bouddhistes n'aiment pas que je leur dise, parce qu'ils ont littéralement divinisé cet homme.
Mais le Bouddha lui-même ne se plaçait pas au-dessus de ceux qui, comme dirait Jésus 500 ans plus tard, simplement prennent leur croix et suivent le Bien.
Nous sommes tous condamnés à mort, condamnés à mort par le péché, et cette condamnation nous dépouille de tout ce que le monde offre. Certes il faut réussir dans la vie — très brève vie — parce que la réussite nous aidera à nous faire entendre du monde, qui a curieusement besoin de gens "diplômés" et de "bonne situation" pour leur parler, mais nous savons que nous ne possédons rien, en fait, et que nous partirons aussi démunis que nous sommes arrivés jusqu'au jour où, les pénitences ayant changé le monde (Rév d'Arès 28/7), nous posséderons au contraire tout et pour toujours.
Si vous n'êtes "qu'un pénitent de toute façon", vous êtes dans la bonne voie, mais vous n'êtes pas, je l'espère, un anonyme qui s'est infiltré dans le petit reste mais qui ne pense pas comme moi et qui donc ne pense pas comme le petit reste.
Ce qui m'ennuie en vous, c'est moins ce que vous croyez que le fait que vous pensiez qu'il le faut le croire anonymement. Venez donc m'en parler un de ces jours. Vous n'êtes pas le premier, ni le dernier, qui vient à moi en croyant à la réincarnation de la façon grossière des réincarnationnistes.


19jul12  132C31
Le livre "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir (entre autres choses, essayiste et journaliste français spécialisé dans l'étude des religions, directeur de la rédaction du magazine "Le Monde des Religions"), court documentaire, intéressant et agréable à lire, relate la vie des trois figures historiques ainsi que les grandes lignes de leurs messages.
Cette entrée 132 me donne un autre éclairage sur cet ouvrage. En particulier, les différences et similitudes avec les Pèlerins d'Arès pourront être utiles en mission. Je vois maintenant très clairement que, comme vous le dites, "le bouddhisme tibétain [...] est à l'enseignement pur et simple du Bouddha ce que l'église catholique est à l'évangile pur et simple de Jésus." et que les idées de réincarnation, de karma par exemple constituent des dérives postérieures à l'enseignement du Bouddha. Le parallèle pourra peut-être aider le blé mûr à mieux saisir la séparation entre d'une part Dieu, la foi, sa dynamique et d'autre part, ce qu'en a fait la religion : des dogmes figés comme porte de Salut personnel ou universel.
Comme vous le dites, Socrate (philosophe de la Grèce antique ayant vécu entre -470 à -399, soit environ 5 siècles avant Jésus) était quasi-contemporain de Bouddha. D'après Lenoir, Socrate semblait avoir des inspirations, de longs moments d'absences, comme s'il dialoguait intérieurement avec quelqu'un. Pensez-vous que, comme Bouddha ou d'autres avant eux — J'ai voulu parler par d'autres en grand nombre (Rév. d'Arès 2/16) — Socrate, considéré comme le père de la philosophie, fut envoyé par Dieu pour préparer les mentalités à l'arrivée d'autres prophètes après lui ?
Par exemple, parallèlement aux philosophes platoniciens qui développent différents aspects de l'Amour: Storgê (l'amour familial), Philia (l'amour filial), Agapè (l'amour Universel, l'amour de l'humanité), l'Eros (amour physique, charnel) est étendu par Socrate (il me semble, je ne suis pas un expert en la matière) dans le sens Amour de la Beauté.
Parallèlement à Bouddha qui enseigna la compassion (un autre aspect de l'Amour), dans quelle mesure ces philosophes de la Grèce Antique (je pense en particulier à Socrate à la lumière des "inspirations" qu'il semble avoir eues d'après Lenoir, et sûrement d'autres sources que j'ignore), n'ont-ils pas été inspirés par le Créateur pour préparer les mentalités — le Semeur est passé" (Rév d'Arès 6/2) — à la notion d'Amour Évangélique qui arrivera 500 ans plus tard par la bouche de Jésus, puis porté à son apogée par vous-même, le prophète Mikal, 2000 ans plus tard ?
La question peut paraître vaine dans le sens qu'elle n'aide pas vraiment à la dynamique de la pénitence.
Pour autant, n'est-ce pas important quand on parle de vous au public, de vous situer par rapport à ces grandes figures historiques ? En tout cas, et il faut le souligner, il est clair que votre enseignement marquera l'humanité, comme l'ont marqué Bouddha, Jésus et Socrate (parmi d'autres).
Contrairement à Jean-Régis [132C14], même si vous dites que vous n'êtes pas écrivain, je trouve que vous écrivez très bien. J'aime vos écrits et je ne me lasse pas de vous lire en boucle.
Florian d'Aquitaine


Réponse :
"Socrate, Jésus, Bouddha"... Est-ce vraiment dans cet ordre-là que Frédéric Lenoir a rédigé le titre de son livre ? J'aurais plutôt écrit "Bouddha, Socrate, Jésus" dans l'ordre chronologique, mais bon !..
À la fin de votre commentaire vous dites "Bouddha, Jésus et Socrate (parmi d'autres)"... Voilà: "Parmi d'autres" ! Socrate fut peut-être un envoyé de Dieu parmi d'autres, je n'en sais rien, mais ce n'est pas invraisemblable, et de toute façon Socrate a été un parmi les nombreux hommes semés qui se sont souvenu de la Vérité (Rév d'Arès 28/7) profondément ancrée au fond d'eux avec l'image et ressemblance. La différence, c'est seulement que Socrate parla de cette Vérité d'une façon qui était celle perceptible par les humains de son pays et de son temps, car le prophétisme a pour mission première l'adaptation de la Parole  aux fluctuations des lieux et des époques..
En ce qui me concerne, je suis plutôt, dans la courant prophétique, qui n'a pas cessé de traverser le monde, un de ceux qui ont eu un contact direct avec le Créateur. Quel que soit le nom qu'ils Lui donnèrent: Dieu pour Noé, Yawhé pour Abraham, Moïse ou Isaïe, le Père pour Jésus, Allah pour Mahomet, je suis apparenté à ceux-ci. Mais d'autres qui n'ont pas — pas à notre connaissance, du moins — eu d'expérience et de message directs du Créateur, ont pu se manifester comme Bouddha et peut-être Socrate. La liste peut en être assez longue.
Au fond, le Semeur étant passé (Rév d'Arès 6/2), nous sommes de nombreux prophètes, ceux que notre mission doit aller moissonner dans la foule.


19jul12  132C32  
Actuellement, les bouddhistes de Birmanie massacrent des musulmans, aidés par la police pour l'exécution de cette horreur.
Et que font nos chers dirigeants européens face à ce début de génocide ?
Vont-ils encore recevoir le Grand Lama (cracheur de paix mais surtout de haine) ?
Comme d’habitude les grands penseurs de l’Europe préfèrent bombarder la Lybie, demain la Syrie, au nom de la liberté du pétrole et d’une conception des droits de l’homme made US et Tel Aviv.
Bouddha a prêché l'amour du prochain et le respect de la vie ? Tu parles !
Tout ça, c'est du baratin.
Et vous les Pèlerins d'Arès avec vos idées de pénitence, d'amour, de pardon, quand votre petit reste aura atteint la dimension d'un peuple, vous massacrerez... Qui? Les catholiques, les protestants, les "sectes".
Vous aurez votre inquisition et vos guerres de religion.
Godefroy


Réponse :
Oui, c'est vrai, il y a eu et il y a peut-être encore des tueries de musulmans en Birmanie.
On est malheureusement très mal informé, surtout très contradictoirement informé, sur ce qui se passe en réalité en Birmanie, sur les responsabilités, sur l'ampleur des crimes et sur l'énorme déception que le bouddhisme provoque ainsi chez ceux qui vantent leur pacifisme. Il semble que les musulmans s'en tirant mieux dans les affaires et le commerce aient causé de fortes jalousies dans la population bouddhiste et que ce soit cette jalousie et non les religions différentes qui soient à l'origine de l'anti-istalmisme. Sous réserve d'informations plus sûres.
De toute façon, des bouhhistes se livrant à un massacre ne sont pas des bouddhistes, de même que des chrétiens se livrant à des massacres, comme ils l'ont fait au cours des siècles, ne sont pas des chrétiens. Quand le bouddhisme ou le christianisme deviennent des religions soumettant des peuples, les abrutissant, y faisant circuler des mots d'ordre criminels, y bénissant la violence, les principes essentiels qui donnèrent naissance à leurs idéaux n'existent plus et c'est l'enfer de la guerre qui s'installe.
Si la foi arésienne devenait un jour une religion, celle-ci deviendrait capable de crimes, comme vous le dites.
Mais n'anticipons pas.
Il est certain que le choix entre le bien et le mal étant toujours donné à l'homme, il est toujours possible que le mal prenne le dessus. Cependant, si nous n'espérions pas que le mouvement de pénitence que nous lançons parvienne, enfin dans l'Histoire, à changer profondément l'homme, à lui donner l'intelligence du cœur et la liberté de dire non à des mots d'ordre criminels, pourquoi nous donnerions-nous tant de mal pour moissonner des épis mûrs qui soient des outils d'amour, de paix et d'intelligence ?
Dans les années 90, j'eus quelques échanges avec certains tenants de la "mission sociale" qui m'affirmaient que c'était la voie qu'il fallait donner à la mission à la place de ma "mission dévote (religieuse, bigote, etc.)" que la foule repoussait. J'étais cependant pour un usage prudent et mesuré de mots trop "bigots" comme Dieu, péché, etc., mais j'avançais aussi entre autres idées à méditer: "Ne craignez-vous pas que le social soit le feu vert donné à la violence, c.-à-d. à l'idée qu'attaquer les riches, les profiteurs, les patrons, etc., soit implicitement recommandé ? La violence est contraire à nos espérances." À quoi on me répondait que le social pouvait être bon et pacifique. Je ne doutais pas qu'il le fût pour nos missionnaires, mais emprunter des arguments qui avaient fait le lit d'atroces violences révolutionnaires me semblait demander une réflexion et une prudence profondes. J'étais convaincu, et je le suis toujours, qu'on ne commence pas par le social pour aboutir au spirituel, mais qu'on ne peut aboutir à un bon social qu'en commençant par un bon spirituel.
Espérez avec nous que nous réussirons et remplacez votre pessimisme par un bel optimisme, car le pessimisme est toujours suicidaire. Ne vous laissez pas aller à ce désespoir.


19jul12  132C33  
J'ai un doute, frère Michel. Je pensais avoir compris, par les différents contacts avec des bouddhistes, que ce qui nous différenciait d'eux, c'était ce que vous exprimez d'ailleurs quand vous écrivez  en réponse au commentaire 132C18 :  "la foi bouddhique, à mes yeux, est en effet une voie de sagesse personnelle, mais non une dynamique de transformation universelle." C'est ce que j'avais compris.
Le passage de votre entrée 132 "bouddha" où vous écrivez: "Selon le Bouddha, il n'y a ni soi ni âme (atman) et les forces de vie continuent d'agir sans âme.....", m'éclairait sur cette différence.
En effet, j’ai pensé que les bouddhistes ne croyant pas dans l'âme, ne peuvent avoir conscience de la force de quelque chose qui, pour eux n'existe pas, et qu'ils n'ont pas conscience de la nécessité de s'assembler, de se coordonner, pour que naisse la polone (Rév d'Arès xxxix/12-13), force [collective] résultante de l'ajout des forces individuelles générées par les âmes des uns et des autres, force (la polone) qui sera comme le levain (Luc 13/20-21) dans la pâte du monde et changera le monde.
C'est fréquemment le discours que je tiens quand je parle de la pénitence, parce que c'est la solution que j'ai trouvée pour donner confiance à des hommes qui ne croient pas, face à l'énormité du mal qui s'étale sous leurs yeux, qu'un petit reste d'hommes et de femmes de bien, qui saura se coordonner, sera suffisant pour impulser le monde dans la direction du bien. Aussi je dis qu'en étant pénitent, c'est à dire en aimant, en pardonnant, en faisant la paix, en étant libre de tout préjugé, on génère une force qu'on appelle l'âme.., et j'en viens à la polone (Rév d'Arès xxxix/12-13), qui montre l'importance de s'assembler, de ne pas s'isoler, si nous voulons que ce monde change [Rév d'Arès 28/7].
Mais en lisant les réponses que vous faites aux commentaires des uns et des autres où vous ne parlez pas d'âmes mais de pénitence ou de changements individuels, par exemple au 132C18 vous écrivez: "J'ai par ailleurs, dans quelques réponses insisté sur la dynamique de notre foi arésienne comparée à celle, différente, de la foi bouddhique qui, à mes yeux, est en effet une voie de sagesse personnelle, mais non une dynamique de transformation universelle: Le changement du monde (Rév d'Arès 28/7) par la somme des changements individuels ou pénitences (30/11)", et en pensant aux différents kérygmes que vous nous avez proposés: Par exemple au 102C41 vous dites:"Pas besoin de diplômes de philosophie pour comprendre que si l'homme s'impose cette pénitence d'amour, de joie et de liberté, le monde finira par changer en bien.
Vous dites aussi au 116C23: "Le mal dans le monde étend ses dévastations dans les cœurs comme dans les sociétés humaines, l'homme ne s'en sortira que par la pénitence qui est l'installation dans la vie individuelle et, de vie individuelle en vie individuelle, dans la société du vrai christianisme d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et de liberté, qui n'a jamais existé encore."
Je me demande si ce que je dis en mission est juste, si je ne dépasse pas la Parole (Rév d'Arès 7/6), si je ne la déforme pas. Mais en même temps je ne vois pas, sans parler de l'âme comment montrer l'importance qu'il y a à s'unir pour que le monde change, à des gens sensibles à notre message, mais qui tiennent à leur indépendance. Le groupe étant pour beaucoup synonyme de perte de liberté, d'embrigadement. Ce que je comprends fort bien pour avoir vécu ce sentiment avant de rejoindre les Pélerins d’Arès.
La réponse que vous faites à Denis 132C21 me fait un peu plus douter de ce que je dis de l'âme. À moins que, par cette réponse  vous nous poussiez toujours plus à l'action, plutôt que de trop penser à notre âme dont nous ne savons pas grand chose et qui, de toute façon existera, et nous rendra plus forts, si nous sommes chaque jour dans une tension de pénitence.
Madeleine de Bretagne-Sud


Réponse :
J'avoue que je ne comprends pas votre commentaire.
Pour le Bouddha " il n'y a ni soi ni âme (atman) et les forces de vie continuent d'agir sans âme (atman)," mais cela, c'est pour ou selon le Bouddha, qui ne croyait pas à l'âme.
Mais nous, nous savons que, de toute façon, dès lors qu'il était pénitent — et il l'était — il avait une âme, en fût-il inconscient ou donnât-il à son atman une définition qui n'était pas celle de ce que La Révélation d'Arès appelle âme. Le Bouddha était en somme un prodigieux homme du reste (voir "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas") qui était pénitent sans le savoir, si je peux dire, et qui, ne le sachant pas, ne pouvait pas l'enseigner. Il ne faut pas oublier que sa poursuite métaphysique était la fin de la souffrance ou douleur qu'est la vie terrestre humaine et rien d'autre et que, s'arrêtant à cela, il n'envisageait pas l'action collective qu'est la Moisson, le changement du monde, que nous assigne le Père.
Vous semblez confondre ce que croyait et disait Bouddha, que j'expose dans mon entrée, et ce que nous croyons, nous.
Ceci dit, vous avez raison et je le répète, le Bouddha ne semblait pas du tout envisager l'action collective d'une polone (Rév d'Arès xxxix/12-13) collective née de l'addition des âmes.
Mais n'ai-je pas dit que nous ne sommes pas bouddhistes? Que le bouddhisme est un état préparatoire à la future venue d'un prophète en dehors de notre Champ ? Il me semble l'avoir dit plusieurs fois sans ambiguïté.
Mais j'avoue ne pas comprendre quelque chose de votre commentaire qui dit, et les dit très bien, des choses vraies en semblant me soupçonner d'enseigner des choses en contradiction avec notre foi.
"J'ai un doute," dites-vous au débit de votre commentaire. Mais un doute à propos de quoi ?


20jul12  132C34
Il faut absolument que le Bouddha revive !
Je dis qu'il peut revivre en vous. Je suis sûr qu'il vous suffit de vous livrer à une méditation profonde pendant trois jours et trois nuits, les yeux fermés, sans boire ni manger, et par la seule volonté vous vous réveillez en Bouddha. Vous êtes Bouddha dès que vous voulez l'être. De cette façon ou peut-être d'autre façon.
Vous êtes un homme ex-tra-or-di-nai-re. Re reviens de Pèlerinage et je vous ai observer en prière et je vous ai vu pour ainsi dire illuminé. Pas une lumière visible comme celle d'une lampe électrique ou d'un rayon de soleil entre des rideaux mais une lumière intérieure beaucoup plus intense encore.
Après, tout, vous vous suffisez comme vous êtes. Je ne suis pas sûr que de devenir Bouddha vous apporte vraiment quelque chose. Ce que je veux dire, c'est que compte tenu de la réputation du Bouddha comparée à votre quasi-inexistence dans ce monde où personne ne sait qui vous êtes, parce que nous Pèlerins d'Arès avons été assez nuls pour ne pas savoir nous grouper et former une force qui puisse réfléchir sur les bons moyens de vous promouvoir dans le monde et les mettre en œuvre, vous gagneriez à être Bouddha plutôt que Michel Potay, homme Michel ou Mikal, [à propos de qui] les gens, quand on leur an parle, disent "Qui c'esté ?" en faisant la moue.
D'ailleurs, je me tâte pour partir en mission avec l'argument: "Nous avons le Bouddha réincarné parmi nous. Il nous transmet un Message: La Révélation d'Arès, qui nous avertit qu'il faut entrer en pénitence pour ne pas subir l'horreur nous attend (des tsunamis, les explosions en chaînes des centrales nucléaitres + des stocks de bombes nucléaires, qui vont se mettre à pêter de tous les côtés..." Je suis sûr que vous allez faire un tabac.
Pour moi ce ne serait pas un mensonge que vous nous annonciez comme le Bouddha revenu.

Alors là, le Dalaï Lama peut aller se rhabiller avec ses petits messages ramollos qui ne peuvent faire de mal à personne.
Non Signé


Réponse :
Qui êtes-vous, vous fou ou folle de présomption ?
À quoi bon réveiller les morts du réveil artificiel et mensonger que vous suggérez et qui ne semble pas troubler votre conscience ? Faire revivre un mort comme Bouddha, dont l'âme traverse l'univers, serait le condamner à re-mourir avec moi une seconde fois. À quoi bon ? Vous êtes en plein délire, mon frère ou ma sœur inconnu(e).
Mon pouvoir de résurrection n'est pas dans votre proposition délirante, mais dans ma pénitence, comme ce même pouvoir est dans la pénitence de tout homme en effort de bien. Parce que nos pénitences nous conduisent au bout du temps, nous conduisent au Jour (Rév d'Arès 31/11) où tous les hommes ressusciteront.
Oui, c'est à partir de cette simple pénitence que nous pénétrerons dans l'unique réalité miraculeuse à notre portée.
Revenez, au lieu de rêver à la supercherie que vous suggérez, qui devrait vous faire honte, revenez à la très simple consigne que le Père nous donne, la pénitence et la moisson des pénitents.
Le Bouddha a eu sa mission. J'ai ma mission. Elles ne se confondent pas. Elles s'ajoutent seulement.
J'écris tout cela avant de partir à Arès pour la prière du matin, j'écris cela dans un de ces matins noirs qui deviendra tout à l'heure un des ces matins blancs où je vais sur le Saint Lieu où le Père me parla il y a trente-cinq ans ranimer en moi le Feu de ma mission prophétique, celle de l'homme Michel, de Mikal, au milieu de mes frères qui sont des Pèlerins d'Arès, des pénitents et moissonneurs et non des faux bouddhistes qui se feraient bouddhistes pour mieux attirer la clientèle.
N'avez-vous pas honte de me proposer pareil subterfuge ? Avez-vous si peu confiance dans la Force qui est derrière nous, dans La Révélation d'Arès ?
Réveillez-vous et retrouvez le droit sentier de la Vérité simple !


20jul12  132C35
Merci pour cette belle et intéressante entrée sur le Bouddha qui va m’enrichir pour ma mission au cours de laquelle  je rencontre assez souvent moi aussi des personnes suivant l’enseignement du Bouddha ou s’y étant intéressé.
Le plus souvent ce sont des personnes ouvertes au spirituel, douces, qui ne sont pas désagréables quand on les aborde, et pour certaines qui cherchent le Vrai, mais je peux dire que mon ignorance est vraiment crasse dans le domaine et je n’ai jamais pris le temps ni fait l’effort de lire le petit  livre "L’enseignement du Bouddha d'après les textes les plus anciens" de Walpola Rahula qui est dans notre bibliothèque depuis des années, livre que Rémy avait étudié et suivi avant de connaître La Révélation d’Arès.
Le bouddhisme m’avait toujours paru trop touffu, un peu compliqué et j’en étais resté sur ce préjugé. Je me suis plus intéressée aux religions abrahamiques et lu des livres sur Jésus et Muhammad.
Aujourd’hui, votre entrée m’éclaire et j’ai commencé à lire le livre de Walpola Rahula que j’aurais dû lire depuis longtemps.
Je répare mon ignorance. Tout ceci va m’aider à mieux moissonner ceux que l’on rencontre dans la rue qui se disent bouddhistes et  mieux comprendre à quoi ils croient.
Je trouve tellement encourageant quand vous dites "Le Père a par Bouddha préparé la voie au prophète qu'il enverra au-delà de notre Champ" et dans votre réponse 132C11: "On peut deviner en germe dans certains propos, de sonorité sibylline, du Bouddha quelque chose qui annonce déjà notre mission, comme on devine notre mission dans le Sermon sur la Montagne que les églises n'ont pas accompli."
Belle continuité, on se sent appartenir à ce Tout.
Tout reste encore à accomplir mais nous avons une très très belle mission.
Marie-Odile de Midi-Pyrénées


Réponse :
Je ne suis pas étonné que Rémy, votre époux, ait eu dans sa bibliothèques le livre de Walpola Rahula.
Je me souviens d'un jour, jour déjà lontain, où nous avions invité à notre table Rémy de passage à Arès. Il travaillait alors, je crois me souvenir, dans une voilerie bretonne. Tandis que nous déjeunions, nous parlions et Rémy fit une allusion à ses recherches et il cita brièvement le bouddhisme... Je ne sais plus trop comment et je ne relevais pas — mais je notais — ce genre de remarque à l'époque.
Rémy me donna alors l'impression d'avoir eu l'intuition d'une source commune de la Vérité, quels que soient les aspects qu'elle ait prit à travers les religions et selon les époques. Rémy percevait les reflets d'une Lumière dont il ignorait le foyer primitif, mais il avait sans nul doute cherché ce foyer, qu'il venait de trouver dans La Révélation d'Arès. Car c'est une chose que de croire et c'est une autre chose que de nourrir sa recherche perpétuelle du Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6) et cela Rémy semblait bien l'avoir fait.
Rémy avait compris que c'était de bonheur et non de consolation qu'il s'agissait, car de quoi pourrions-nous être consolés? De nos chagrins intimes et des nos déceptions face à des hommes méchants ? De l'abomination politique et de tous les maux dont elle est coupable ? De la criminelle histoire humaine ? Non, car de cela rien ne nous console. Nous cherchons autre chose: la Vérité et elle est très simple, c'est que nous devons changer nos vies et changer le monde (Rév d'Arès 28/7, 30/11). Rémy et vous Marie-Odile, bien entendu, et à votre suite vos enfants Marie et Sara, vous avez très bien compris cela: C'est le bonheur, de l'individu et du monde, que nous cherchons et c'était déjà ce que cherchait le Bouddha qui appelait ce bonheur nirvana.


20jul12  132C36  
Frère Michel, je poste ce commentaire, mais je ne sais pas s'il apporte quelque chose de plus à cette entrée.
Merci pour cette entrée qui parle du Bouddha.
Vous écrivez : "Je crois utile à mes frères d’avoir une petite idée de son enseignement.". Utilité confirmée entre autres par Nicole d’Ile de France (132C29).
J’adhère aux motifs évoqués. Il m’arrive au cours de la mission de rencontrer des personnes qui se disent bouddhistes. Une  simple connaissance  de leur croyance peut  aider à entr’ouvrir parfois une porte.
Je lis en ce moment un livre qui relate l’enfance, la vie de Bouddha et son   enseignement. L’auteur, une femme devenue moinesse, explique que Bouddha ne parlait pas de Dieu ni ne Le citait (elle dit "Dieu conceptuel") bien qu’il connut l’Éveil de l’esprit, parce que lorsqu’il a quitté sa ville-palais où il était  formé pour ête un grand roi, il n’a pas rencontré Dieu, mais la souffrance humaine.

Il en a été surpris et atterré. Il quitta famille, richesses, gloire promise, partit sur les routes, parla aux hommes, décidé à connaître les origines de la souffrance pour en comprendre les ressorts et la rendre moins pénible. Nous sommes bien en présence de l’amour de l’autre.
Voici une des pensées que Bouddha aurait livrée à ses disciples: "Je vous ai montré les chemins qui mènent à la libération des souffrances, mais la libération ne dépend que de vous."
Nicaise d’Ile de France.


Réponse :
"La libération de la souffrance — La Révélation d'Arès dit du péché, mais c'est à peu près la même chose — ne dépend que de vous." C'est exactement ce que nous dit La Révélation d'Arès en parlant de la pénitence, même si la portée qu'elle donne à la pénitence est universelle et liée au retour à l'image et ressemblance du Père et non seulement personnelle.et athée.
Nos moyens intellectuels sont extrêmement limités. Par l'intellect tant de choses nous sont insaisissables en dehors de la vie quotidienne.
Ce que nous devons à un Éveillé comme Bouddha c'est de nous avoir permis de dépasser, sans quitter notre langage humain, les barrières qui nous séparent de la vie spirituelle et de la vie éternelle. Nous ne pouvons rien imaginer hors de l'horloge et de la matière humaines et de leurs vicissitudes à moins de recevoir et de comprendre la pensée qui nous vient de la Parole de Dieu ou, secondairement mais de façon proche, hors de paroles comme celles de philosophes, de métaphysiciens et/ou de grands spirituels.
Je n'ai personnellement pas besoin de la parole de Bouddha, La Révélation d'Arès qui lui est très supérieure me suffit, parce qu'elle me permet de me détacher, de  dénouer mes problèmes intérieurs un à un, les liens qui me tenaient autrefois à cette vie matérielle au point que trente et quelques années de ma vie je ne crus qu'à eux. Maintenant je sais que quand le Vent se lèvera, il m'entraînera avec lui dans ce que Bouddha appelait nirvana et que La Révélation d'Arès appelle la Mer, la Mer sur laquelle mon vaisseau rejoindra la Flotte Céleste (Rév d'Arès 17/4).


21jul12  132C37
Je ne sais pas qui sont les "pélerins anonymes" qui écrivent régulièrement sur votre blog, mais pélerins et anonymes sont deux mots antinomiques, il me semble.
Un vrai pélerin a par définition le courage de ses convictions, il parle donc à visage découvert.
Ce qui me semble être vrai en tout cas, c'est que ces personnes ont toujours une chausse-trape à vous proposer : ruses volontaires, je crois. Maintenant ils essaient de vous perdre par la tentation d'orgueil. Cela me fait penser à l'épisode de la  vie de Jésus, quand au désert, au bout de quarante jours de jeûne, le tentateur, à bout d'arguments pour perdre le prophète lui propose tous les royaumes du monde avec la gloire, s'il se prosterne devant Satan, en vain bien sûr (Matthieu 4/8),
Ainsi qu'au verset qui dit: car on te soumettra à des séductions et à des tentations très grandes; que ton esprit les frôle, je t'anéantis (Rev d'Arès 37/5).
Ainsi, on vous propose [de vous déclarer] la réincarnation du Bouddha, tout en disant que Jésus est mort pour racheter les péchés du monde. Ceux qui veulent perdre le mission ne doutent de rien, mais ce qu'ils semblent ignorer, c'est que la pénitence, qui est la seule solution aux péchés du monde, donne entre autres forces la vigilance, celle du prophète, le Messager fort et celle de tout un peuple de pénitents derrière lui.
Je plains sincèrement ces hommes et ces femmes (il s'agit peut-être d'une seule et même personne d'ailleurs) qui s'acharnent à vouloir détruire la branche sur laquelle ils sont eux même assis: la Voie que le Créateur lui-même est venu nous donner par Sa Parole renouvelée et rafraîchie à Arès.
J'espère qu'un jour ils cesseront d'être aveuglés par leur culture religieuse de l'opposition et acceptent simplement le vrai et le beau de la Parole divine, dans sa totalité.
Françoise L. de Bretagne-Sud


21jul12  132C38
Je trouve formidable que vous parliez du Bouddha et de son enseignement.
Il a été pour moi un centre d’intérêt et un chemin préparatoire à la découverte de La Révélation d’Arès.
Il me semble qu’il peut en être de même pour pas mal de gens qui souhaitent sortir de la religion [tout en prenant ?] un chemin spirituel de connaissance de soi.
La France est, paraît-il, un des pays où il y a le plus de bouddhistes en occident. Ce qui est très intéressant dans le bouddhisme, c’est toute cette découverte du fonctionnement intérieur de l’être humain par l’auto-observation et l’autodiscipline de l'esprit. La recherche de la pleine conscience, de l’action juste, de la pensée juste, de la parole juste et la pratique de la compassion.
J’ai fait une retraite dans un monastère bouddhiste du Village des Pruniers en Dordogne, fondé par Tich Nhat Hanh, qui est mondialement connu. J’ai trouvé lors de cette retraite une grande liberté spirituelle, une grande fraternité et de nombreuses personnes réellement en recherche spirituelle.
Pour ceux que cela intéresse voilà un ouvrage me semble bien transmettre l’enseignement originel du Bouddha: "Le Cœur des enseignements de Bouddha", La Table Ronde, 2000.
J’ai toujours trouvé qu’il y avait pas mal de similitude entre l’enseignement de Bouddha et les piliers de la pénitence et je trouve formidable que vous rendiez hommage à cet enseignement de sagesse.
Daniel C d'Aquitaine


Réponse :
Votre enthousiasme pour Bouddha semble grand, mais je vous rappelle que nous ne sommes pas bouddhistes et qu'il y a un certain nombre de différences entre son enseignement et La Révélation d'Arès et la foi activbe qui en découle.
Il y a proximité, mais pas communauté, comme je le dis dans une de mes réponses.
De ce fait, je me suis permis de ne pas publier les adresses des sites que vous indiquez sur Internet. Nous n'avons pas pour mission d'assurer la publicité du bouddhisme.


21jul12  132C39
Merci pour cette entrée très instructive sur le Boudhha qui m'éclaire par rapport aux notions que j'avais sur lui.
Comme beaucoup, je pense, j'ai été aussi attiré par son message de paix, de tolérance, d'harmonie intérieure sans laquelle aucune vraie paix ne peux s'instaurer dans le monde.
Son message contrastait sur la non-violence par rapport aux autres écrits de la Bible (sauf celui de Jésus), du Coran, etc. Cest ce qui me plaisait le plus.
Je me suis arrêté à quelques livres sur le Bouddhisme et quelques courants issus de lui.
C'est vrai que Bouddha ne nomme pas Dieu, mais parle de Nirvana, qui est comme vous le dites, l'équivalent à la Mer dont parle Jésus dans La Révélation d'Arès.
Cette Mer divine et éternelle est comme la mer quantique de nos physiciens dont toute matière est issue (et qui déroute le sens commun), tout est issu d'Elle , Elle échappe au temporel et c'est à l'être humain de faire l'effort d'y retourner consciemment, car il en est issu.. .inconsciemment, son esprit y ruisselle.
Si La Révélation d'Arès nomme âme le moyen, le vaisseau pour ce faire, le Bouddha ne nommait pas explicitement ce moyen, mais parlait d'une recherche d'harmonie qui supprime la souffrance, parlait de paix avec soi-même et ces contemporains, donc avec le monde extérieur.
Le Bouddha ne nommait pas le Créateur qui est aussi le Non-Créé (le Créateur en devenir pour notre temps terrestre), mais il Le pressentait dans Son Action et Sa Volonté, la relation homme<--->divin n'étant pas aussi explicite et intime que dans La Révélation d'Arès, mais sous-entendu et plus distancié .
On peux parler d'une certaine sagesse, et aussi sûrement d'une grande humilité, car ayant été prince lui-même et choqué du contraste entre la souffrance de la rue et la belle vie des palais, peut-être que le Bouddha ne voulait pas se déifié et se rendre important plus qu'il n'était aux yeux de ces contemporains.
Mais tout son enseignement se rapproche très bien des notions de pénitence que vous enseignez maintenant depuis 38 ans et des notions de péché originel d'Adam qui est celui d'avoir fauché et vendu son jardin intérieur, son harmonie et sa paix pour le prix d'une domination et de jouissances terrestres.
Le Bouddha avait compris que c'est d'abord l'homme qui est responsable de son malheur et de ses souffrances et que seul lui-même, s'il le veut, en mettant ses pas dans Les Pas de la Création Spirituelle (voir et comprendre pour ressentir et vivre l'harmonie), peut l'en délivrer pour atteindre le Nirvana, là ou la souffrance n'est plus.
L'intéressant aussi dans son message, c'est qu'il laissait la pleine liberté individuelle car il avait aussi compris qu'il y a autant de moyens de libération que d'êtres humains, chose qu'il est très difficile à faire admettre maintenant où tout est formaté et réduit .
C'est bien sûr un message essentiel à méditer et encore merci à vous de le rappeler..
Olivier G.


23jul12  132C40
Pourquoi s'intéresser au bouddha et au bouddhisme, se demandent certains ?
Parce que le prophète nous invite à avoir une petite idée (non erronée) de son enseignement sous la lumière de l'enseignement prophétique: Ta parole fera jaillir le sang dans les têtes vides et les fertilisera (Rev. D'Arès 23/5).
Et parce que c'est utile pour notre mission: Le bouddhisme est une étape importante dans l'histoire humaine, on ne change pas le monde en l'ignorant et il faut se libérer de nos préjugés culturels et de tout sectarisme.
Mais comprendre l'essentiel de l'enseignement du Bouddha nécessite du travail en raison de la richesse des sutras (discours du Bouddha) et de la complexité des bouddhismes tardifs modernes souvent très éloignés de la voie originale.
C'est un paradoxe: nos langues et nos cultures sont indo-européennes, donc de la même famille que le Veda, que Zarathoustra ou que Bouddha, et très éloignées des langues sémitiques. Mais par les hasards de l'histoire humaine, c'est avec nos frères sémites, juifs et musulmans que nous devons faire alliance fraternelle (35/11) dans la Parole livrée à leurs prophètes dont Moïse, Jésus et Mahomet.
Pour ce travail de réflexion et de mission, on peut proposer trois étapes :
1. Le dépoussiérage des "bouddhismes" mélangés que nous rencontrons en écartant ce qui provient des cultures locales pré- ou post-bouddhistes
2. La compréhension du contexte culturel de l'Inde brahmanique qui permet de mettre en situation la vie et l'enseignement du Bouddha
3. L'analyse des rapprochements et différences entre le Dharma [dhamma pâli = vérité, enseignement] et la Parole transmise par nos prophètes de référence.

1.- [D'abord] les bouddhismes theravada [école des anciens, petit véhicule]. Celui du Sri Lanka [Ceylan], peu visible [ou peu représenté] en Occident est devenu une religion d'État mais a fidèlement préservé le canon pâli, langue proche de celle du Bouddha, donnant une bonne idée des fondements et du début de son enseignement. Mais il y manque des développements ultérieurs de sa pensée (étalée sur une cinquantaine d'années), qu'on peut retrouver dans des sutras de la tradition du Mahayana [grand véhicule, développement ultérieur] après les avoir purifiés de leur gangue culturelle.
Ceylan est un petit pays et il lui manque la base humaine et intellectuelle qui existait en Inde ou en Chine à l'époque pour bien transmettre un enseignement aussi riche. Les autres bouddhismes hinayanas [école des anciens, petit véhicule] sont ceux plus tardifs de l'Asie du Sud Est où le bouddhisme a été importé dans des cultures comportant des religions très basiques et des pratiques superstitieuses, dont leur bouddhisme est resté imprégné. Ce bouddhisme-là est présent en Occident essentiellement chez des immigrés [Indochinois] souvent très ignorants des sutras, qui cherchent à maintenir par leurs traditions leur identité culturelle et se fient à une hiérarchie religieuse aux préoccupations parfois peu spirituelles. Les importantes superstitions en Asie du Sud-Est se retrouvent dans les dérives populaires de l'islam indonésien ou du christianisme philippin.
[Ensuite,] les bouddhismes Mahayanas [grand véhicule, plus tardif] dont les plus connus sont le bouddhisme Zen et le bouddhisme Tibétain sont tous passés par la Chine (avec ses statues de Bouddha bedonnantes et rigolardes). Le bouddhisme Chan [chinois] fut déjà postérieur de 1000 ans à Bouddha et avait été importé en Chine par quelques immigrés d'origine indienne avec leurs propres interprétations du Dharma ou avec des traductions chinoises de textes sanscrits dont l'original avait souvent disparu après la quasi disparition du bouddhisme de l'Inde.
La persécution par le communisme chinois a contraint des bouddhistes Tibétains à s'exiler d'abord en Inde, puis en Occident et leur a permis d'exporter telle quelle leur religion. Cet exotique "bouddhisme" tibétain est mélangé de pratiques Bön, l'antique religion locale de type chamanique très axée sur les pratiques magiques et sur les rituels. Grâce à l'isolement géographique du Tibet, certains sutras intéressants disparus ailleurs mais portant la griffe inimitable de Gautama [Sidhatta devenu le Bouddha] ont pu être retrouvés dans leur version tibétaine. Mais le Bardo Thödol mentionné dans le commantaire 132C19 ou Livre des Morts tibétain n'est qu'un texte tardif utilisé dans la tradition Nyingma, la plus ancienne des écoles tibétaines, pour être lu au chevet du mourant ou du défunt et l'aider à affronter les premières étapes de la mort. Le contenu ressemble à certaines descriptions du livre des morts égyptiens ou à des récits de "near death experience" d'hommes restés quelque temps en état de mort clinique. Le Pèlerin d'Arès, lui, se réfère au chapitre XL du Livre ou Théophanies.
Le bouddhisme Zen, très influent en Occident, résulte d'une assimilation par la culture japonaise de certains éléments du Chan chinois et de leur enrichissement par nipponisation. Nous ne sommes plus du tout dans la précision intellectuelle de l'analyse du Bouddha, mais au contraire dans le dépassement mental par le paradoxe (Kôan). Les monastères jouent un rôle central où la méditation (zazen) et la pratique artistique (dont l'art de se défendre physiquement) sont devenus des objectifs en soi plus que des outils de la vie spirituelle: Il est impossible dans ce blog faute de place de sensibiliser les lecteurs à la spécificité de la culture japonaise, mais le Zen en Occident est une réimportation hors contexte de ce qu'il est au Japon, et c'est surtout par la pratique de la méditation qu'il est connu. Or la méditation était déjà très développée en Inde avant le bouddhisme et ne lui est donc pas spécifique. C'était par contre une nouveauté pour les japonais comme pour les chinois.

2.- Replaçons l'enseignement du Bouddha dans son contexte historique. C'est le plus ardu pour l'occidental, car il faut se plonger dans la grande complexité de l'histoire et des textes du subcontinent indien et essayer d'y comprendre quelque chose.
On peut déjà écarter la culture dravidienne, celle du Sud de l'inde, très différente de la culture arienne du Nord de l'Inde.
Personnellement, je distinguerais quelques grandes étapes dans l'évolution du contexte religieux indien.
Les Ariens arrivent en Inde il y a environ dix millénaires, porteurs peut-être dès cette époque d'une Parole longtemps transmise oralement par l'élite intellectuelle, les brahmanes. On en retrouve des traces dans les Vedas actuels : récits de la Création par Brahman, recherche de l'immortalité, etc. Cette Parole fut ensuite mise par écrit et encombrée de paroles d'hommes liées aux pratiques religieuses : cantiques et règles sacrificielles. On peut l'appeler le moment védique.
Puis la société se diversifia, se structura en strates sociales et en codes pour distinguer sacré et profane, pur et impur, et les brahmanes développèrent leurs théories et leurs pratiques dans de nombreux livres qu'ils intègrent ou associent aux écritures "sacrées" (Purana, Upanishads) au même titre que des épopées populaires (Ramayana, Mahabarata...), le monothéisme se dilue. C'est à ce moment qu'apparaît la théorie de la réincarnation, absente des Veda, mais qui va leur permettre de consolider leur mainmise sur la société. On peut l'appeler le moment brahmanique.
C'est [ce moment brahmanique] le contexte historique de Bouddha, une époque de confrontations religieuses fréquentes, mais non violentes entre diverses écoles de pensée reliées aux traditions brahmanistes et portées par des prêtres, des gurus ou des ascètes errants — De nos jours, la religion hindouiste, quasi exclusivement pratiquée par des indiens (à l'exception de Bali) est encore plus complexe après avoir intégré la culture dravidienne et les apports de nombreux "maîtres" modernes, elle est hors de notre champ.
Il était donc très difficile pour Bouddha dans ce contexte verrouillé par le brahmanisme de faire entendre sa voix et de mettre en mouvement les hommes.
Il a montré l'exemple en faisant l'effort d'une vie irréprochable, mais aussi celui d'une pensée très affûtée pour stimuler ses auditeurs cultivés.
Après avoir déconstruit l'idée du moi en analysant ses agrégats, démontré leur impermanence et développé ses explications par la "création conditionnée", il a ensuite dit "La théorie suivant laquelle le moi existe est vaine et fausse, mais la théorie suivant laquelle le moi n'existe pas est vaine et fausse, la vérité est le juste milieu que le Bouddha enseigne". Son analyse portait un coup fatal à la réincarnation brahmanique qui a besoin d'un moi défini et d'un atman permanent et lui a permis d'ajouter : "il n'y a pas de réincarnation car il n'y a pas de moi qui se réincarne".

3.- Je pense donc qu'il ne faut pas comprendre la négation de l'atman [l'âme] par Bouddha comme une négation de l'âme au sens que La Révélation d'Arès donne à ce mot et dont le Bouddha a sûrement fait l'expérience intérieure. C'est au concept brahmanique que Bouddha s'attaquait, et s'il avait déclaré crûment : "Les sacrifices ont été inventés par les prêtres pour s'enrichir à vos dépens, la réincarnation a aussi été inventée par eux pour justifier leur statut et verrouiller la société, et l'atman permanent en est l'improbable base théorique", il est probable que sa vie eut été raccourcie.
Il faut donc toujours restituer les enseignements du Bouddha dans leur contexte, le contexte de la société à laquelle il prêchait, des obstacles qu'il rencontrait et des objectifs qu'il poursuivait.
 
Les bouddhistes que notre mission interpelle sont rarement les "bouddhistes" culturels de l'une ou l'autre tradition [de l'hinayana ou du mahayana].
Ce sont des occidentaux réfléchis, en recherche, appréciant la sagesse et la paix que les contacts avec le bouddhisme leur ont apportés, et nous pouvons les inviter à suivre ces trois étapes
[d'une part,] de dépoussiérage de la pensée non bouddhiste [de distinguer ce qui n'est pas réellement bouddhiste] dans la tradition qui leur a fait découvrir le Dharma,
[d'autre part,] de contextualisation de l'enseignement du Bouddha pour définir la manière de le mettre en pratique ici et maintenant,
[et enfin,] de découverte de La Révélation d'Arès pour lire ou relire autrement les écritures sémitiques et s'en nourrir.
Nous pouvons aussi leur faire constater que la vie du Bouddha devenu l'Éveillé a été consacrée à la mission, chercher les hommes prêts à l'écouter et à changer leurs vies.
Le livre de Kolm mentionné en 132C21 est un essai intéressant qui peut les aider dans leur travail de dépoussiérage.
Comme nous invitons nos frères chrétiens à un retour aux sources, vers Jésus et l'existentialisme du Sermon sur la Montagne, nous invitons nos frères bouddhistes à un retour aux sources vers Bouddha et à l'existentialisme de la pratique de l'Octuple Sentier.
Antoine d'Aquitaine


Réponse :
Merci, mon frère Antoine, pour ce commentaire, un digest très difficile à rédiger "en raison de la richesse des sutras (discours du Bouddha) et de la complexité des bouddhismes tardifs modernes souvent très éloignés de la voie originale."
Je me suis permis d'apporter entre crochets par-ci par-là des éclaircissements sur le sens de certains mots. La plupart de nos frères et sœurs et même des lecteurs de ce blog ignorent à peu près tout du boiuddhisme.
Je profite de ce commentaire pour apporter une explication de la "complexité des bouddhismes tardifs" par une comparaison avec le christianisme.
Quand un prophète — Jésus par exemple — a parlé et surtout quand il a disparu, des développements divers ne tardent pas à apparaître. Ces développement peuvent être

tantôt quelques compléments authentiques qui manquaient à la mémoire originale et que des disciples pieux et honnêtes ajoutent pour enrichir celle-ci avec bonheur,

tantôt, et hélas plus fréquemment et plus abondamment, des interprétations malheureuses d'auditeurs ou même de disciples, parfois malhonnêtes, qui avaient caché leurs désaccords avec le prophète de son vivant et qui se mettaient à exprimer leurs points de vues personnels après sa mort en prétendant, pour mieux les faire accepter, qu'elles avaient été soit des idées du prophète lui-même, soit des rectifications de ce que le prophète n'aurait prétendument pas bien compris ou aurait déformé.
Dans le christianisme un tel développement, qu'on appelle théologie, est manifeste dans l'évangile de Jean et dans les épîtres de Paul (qui, lui, avait l'excuse de ne pas avoir connu Jésus), que pour cette raison La Révélation d'Arès appelle livres d'homme et demande d'écarter (Rév d'Arès 16/12, 35/12). L'église a malheureusement intégré ces écrits d'homme dans son Canon des Écritures (Nouveau Testament), mais les Chrétiens avaient quand même eu le mérite d'arrêter très tôt dans l'Histoire (2ème siècle) le mélange du vrai et du faux, de telle sorte que tous les développements ultérieurs aux malheureux livres de Jean et de Paul ont été appelés patrologie ou théologie et non plus Parole de Jésus.
De ce fait, on sait à peu près à quoi s'en tenir concernant l'enseignement de Jésus sous réserve de la découverte, encore possible, de la "Source Q" ("Q" ou "Quelle" signifie source en allemand) qui est manifestement la source commune, disparue, des Évangiles de Marc, Matthieu et Luc.
Ce n'est malheureusement pas ce qui s'est passé dans le bouddhisme. La théologie s'est développée sur les sutras (sutta en pâli) beaucoup plus longtemps, pendant de nombreux siècles, et s'est mêlée à eux, des siècles durant, de telle sorte que les sources sont encombrées d'ajouts dont le repérage n'est pas aisé. C'est pour cette raison que mon entrée 132 se base sur le hinayama ou petit véhicule, où se trouve la plus grande probabilité d'authenticité.

Ceci dit, merci de m'apprendre que le bouddhisme est religion d'État en Sri-Lanka (Ceylan), ce que j'ignorais. Le "Book of the Year 2012" de l'Encyclopedia Britannica dit "Official religion: None (aucune)". mais il y a en effet une note de bas de page qui dit: "Buddhisme has special recognition" (le bouddhisme y est quand même particulièrement distingué).


23jul12  132C41
Je voudrai juste compléter mon intervention 21jul12  132C38 et dire que malgré le grand intérêt que j’ai pour la démarche bouddhiste, je considère le prophétisme de La Révélation d’Arès comme allant plus loin et surtout comme beaucoup plus adapté à la mentalité occidentale.
La Révélation d’Arès apporte directement un contenu (la Vérité de Fond), une direction de certitude par l’enseignement du prophète, montre un sentier [Rév d'Arès 7/1]  bien balisé (la pénitence) qui monte vers les Hauteurs [Rév d'Arès 7/1].
Le prophétisme raccourcit le temps de la recherche individuelle.
Suivre le prophète et la Parole nous permet de progresser plus vite que si l’on comptai que sur nos propres forces.
Le bouddhisme (pour ce que j’en ai compris) est une recherche du Fond divin de l’homme par un lent processus de libération des attachements. La Révélation d’Arès intègre cette recherche mais va au-delà en nous engageant directement dans un combat prophétique contre ceux qui maintiennent la Lumière dans la piège d’homme.

Tu tombes ? Non ! Combats !  (Rév d'Arès  x/14),
Ton cœur lance le feu (x/16).   
Combats ! Entre le pied dans la terre ! (x/19)
 
La Lumière (est prise) dans le piège d’homme.
Mikal libère la Lumière.
(Si) le piège mord ta main, (avec) le bâton (tu) casses le piège.
(Rév d'Arès ix/8)

Daniel C; d'Aquitaine


Réponse :
Ce que vous dites ici est vrai, mais ce n'est pas ce qui nous détache résolumrnt du bouddhisme.
Ce qui nous détache résolument du bouddhisme est concentré dans le verset qui est le pivot autour duquel tourne toute La Révélation d'Arès: La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Toute La Révélation d'Arès n'est qu'un développement autour de cet objectif: changer le monde avant que ne tombe sur lui le péché des péchés, le retour à l'animalité pensante, l'effacement complet de l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) au fond de l'homme. On n'en est pas du tout là dans le bouddhisme.
Autrement dit, notre pénitence n'a de sens que dans la perspective d'un changement de vie individuel (30/11) inséparable de l'objectif changement du monde (28/7). L'un ne peut aller sans l'autre.
La Révélation d'Arès use avec grande parcimonie du mot amour (16/15, 25/7), comme du mot pitié.
Dans la Parole d'Arès l'amour est partout implicitement envisagé dans toute son ampleur recréatrice de l'humain en général, mais non dans la compassion personnelle dont parlait le Bouddha, qui s'apparentait à la charité, notion dont ne parle pas La Révélation d'Arès.
Notons que le mot compassion ou ses homologies: commisération, miséricorde, n'apparaissent pas dans La Révélation d'Arès et même celle-ci recommande de ne pas évoquer à tout propos la miséricorde (Rév d'Arès 16/15).
Cette perspective d'un amour recréateur du monde n'est pas envisagée dans les sutras, du moins d'après ce qui nous reste de l'enseignement du Bouddha. Autrement dit, le bouddhisme reste comme pour le christianisme, le judaïsme, l'islam une démarche de la personne pour elle-même, pour son salut personnel, alors que dans La Révélation d'Arès le salut personnel n'a de sens que dans un mouvement de salut universel.

Avec La Révélation d'Arès on est dans un tout autre registre pratique.
Il n'est pas impossible, toutefois, que le Bouddha ait donné à l'Octuple Sentier un sens beaucoup plus large que la recherche personnelle du nirvana et qu'il ait lancé un appel à un salut général, lequel aurait été, comme on l'imagine facilement, la première chose que les brahmanes auraient voulu détruire à tout prix, car c'aurait été là une entreprise publique qui menaçait plus que toute autre la religion publique dont ils tiraient leurs pouvoirs et leurs revenus. Mais ce n'est qu'une hypothèse pas vraiment idiote.


23jul12  132C42  
Lorsque j'ai découvert votre entrée 132 intitulée "Bouddha", je me suis dis que j'allais me "régaler" pour écrire ensuite mon commentaire.
Et puis non, tout compte fait...
Simplement, j'ai envie de dire, sans cette petite pointe d'ironie de ma part, que je ne peux m'empêcher d'avoir une petite pensée pour l'ami de vos chers parents... Cet ami de vos chers parents qui lui, (à n'en pas douter un seul instant !), ne devait certainement pas être un nul, ni un ignorant et encore moins un crasseux,... dans ce pays d'Asie où il devait se sentir "comme un maître chez lui... "
Aussi, j'imagine cet homme avec ce petit sentiment supérieur qu'il devait éprouvait, consciement ou inconsciement, en Asie et débarquant tout droit d'une France où, à cette époque là encore, l'on devait (je suppose) éduquer les enfants de la patrie avec cet esprit colonialiste, paternaliste et condescendant...
Bref, bonjour les préjugés et la suffisance qui devaient prédominer à cette époque là vis à vis des autres peuples... !
Cependant, en 2012 il reste encore bien des préjugés...
Et encore et toujours en ce 21ème siècle les préjugés ne connaissent pas la crise, à l'instar du péché.
Voilà, ceci étant dit, il n'empêche que tout comme pour vous, Frère Michel, "le bouddhisme n'est pas ma tasse de thé..."
Avant tout, je m'efforce au quotidien d'être un Pélerin d'Arès, grâce à La Révélation d'Arès (avec tout ce que cela comporte).
La Révélation d'Arès étant déjà "une sacrée nourriture" (nourriture de toute dernière fraîcheur depuis la Bible et le Coran) à assimiler quotidiennement, à "promouvoir" à travers le comportement humain, dans notre vie de tous les jours...
Bien sûr, il peut-être utile et bon de connaître le Bouddha et le bouddhisme... Et j'ai encore appris [bien des choses sur ce sujet] grâce à votre entrée et grâce à tous ces commentaires publiés.
Mais franchement (et bizarrement...) je ne me sens pas d'affinité avec le bouddhisme, qu'il soit ancien, moderne ou transformé.
Et puis cette espèce de philosophie du "non agir", centrée sur soi, mâtinée d'un "fatalisme bienheureux" se manifestant souvent par un sourire de façade me donne, comme qui dirait, de "l'urticaire."
De plus, ce côté faussement "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" ou bien encore "si tu vois une mouche alors ne la tues pas... (et la Mouche du coche aussi ?...) ni aucune petite bébête...!" ça me gonfle. Quant on sait pertinemment que nous devrions changer nos vies pour des choses bien plus importantes et ce, activement et dare-dare avant que ne survienne le péché des péchés qui approche à grand pas: Mon Pas est lent (mais) Mon Talon est lourd (Rév d'Arès xii/2)
Bref, vous l'aurez compris, Frère Michel, le bouddhisme, par certain côté, ne m'emballe pas vraiment.
Encore moins la méditation que j'ai expérimentée... Il me reste des souvenirs douloureux de crampes, de fourmillement et de début d'escarre aux articulations, fesses et talons lors de quelques séances où il fallait rester immobile pendant au moins une heure (dans un Dojo-zen) en compagnie d'amis tous d'origine "gauloise", sinon de souche Caucasienne, allant jusqu'à se raser la tête et boire du thé à chaque occasion car tous adeptes et férus de Culture Bouddhiste...
Bref, tout le contraire de mon mode de vie, de mon éducation et de ma culture 100% occidentale, malgré mon pedigree qui rappelle immanquablement mon origine asiatique, car né à Séoul en Corée-du-Sud mais ayant grandit en France dans ma famille d'adoption en Limousin.
De ce fait, parfois il m'arrive, lors de la mission de rue, que je dois repréciser ou recadrer l'échange vers le sujet principal qu'est le Message d'Arès, dans le style: "Attention ! Ne vous méprenez pas! Il n'est pas question de bouddhisme, mais bien de La Révélation d'Arès. Je ne suis pas entrain de vous parler de bouddhisme, parce que vous me voyez avec une tête d'asiatique et que vous-même, croyant bien faire ou parce que vous êtes passionné(e) par la culture asiatique et patati et patata... Avant tout, en m'adressant à vous, j'espère que je suis une âme en devenir et que vous même pouvez être une autre âme en devenir, si vous faites l'effort de commencer à changer votre vie en bien. Alors, cessons un instant de nous arrêter bêtement sur nos faciès ! Ce qui nous importe c'est  l'âme, la pénitence, se changer, faire le bien, activement, sans préjugés etc. afin que ce monde puisse changer comme Dieu nous le demande. En gros voilà, ce qui est dit et écrit dans ce Livre qu'est la Révélation d'Arès."
Alors "le Bouddha" pour en apprendre un peu plus, pourquoi pas ?.Et je ne suis jamais qu'un petit autodidacte et qui n'apprend que ce qu'il a envie d'apprendre...
En effet, Frère Michel, je ne m'intéresse plus qu'à ce qui m'intéresse. Comme j'ai envie de rencontrer les personnes que j'ai envie de voir.
De même que je préfère aller vers des gens bons et, inversement, ignorer et/ou me tenir loin des gens mauvais...
Pourquoi ? Parce que toutes personnes qui ne m'aident pas à avancer dans ma pénitence finissent par épuiser et rendre stérile mon âme et de surcroit malmènet mon âme. Conséquence, mon âme fini par régresser, au risque de mourir....
Aussi, je considère que mon âme, pour qu'elle puisse survivre, doit produire du Bien. Et pour cela, j'ai besoin que mon âme, d'abord, puisse se nourrir de Bien. Et la nourriture de mon âme ne peut être trouvée qu'en relation avec des gens bons.
On est déjà tellement exposé au mal et à ses propres maux, à tant de mauvaises personnes qui nous entourent, nous polluent. Sans parler de ses propres maux à soi...
Dans ma petite tête je me dis: "Mon pauvre David, sache que dans ce monde tu es pécheur et que dans ce même monde tu es entouré de pécheurs. Certes, au milieu de tout ça il faut quand même changer, vivre dans la pénitence cahin-caha..."
Nul doute que le fameux petit reste sera extrait de la crème de la crème parmi les pénitents...
Je sais que la vie sur terre est courte et unique. Lorsque j'en ai encore plus conscience, je me dis qu'il faudrait franchement que je file vers l'essentiel. Et même que je file vers l'essence même de l'essentiel ! C'est à dire que je me nourrisse réellement de pénitence, de changement vrai et d'amour spirituel.
Enfin, si la vie est courte, l'amour demande aussi d'avoir du temps... Paradoxe.
David et patati et patata du Limousin


Réponse :
Mes compliments, David ! Merci pour ce très beau commentaire.


24jul12  132C43
Cette entrée sur Bouddha m’amène à comparer Bouddha, Jésus, Mouhamad et Mikal [nom donné à Michel Potay pendant lesThéophanies de 1977].
Alors que Bouddha attendit d’avoir l’illumination ou l’éveil  (à quel niveau ?) pour enseigner et que Jésus reçut l’Esprit Saint après avoir été baptisé par Jean Baptiste dans les eaux du Jourdain, Mikal n’eut ni l’un ni l’autre. Il reçut simplement un Message [Rév d'Arès 4/11, 15/5] à transmettre dans l’état d’imperfection où il se trouvait, bien installé dans sa religion.
Mahomet, qui avait reçu le Coran tout au long de sa vie par l’intermédiaire de l’ange Gabriel, est plus proche de Mikal par la manière dont la Révélation lui était parvenue — Mouhamad ou Mahomet (570-632) avait été pendant vingt ans environ témoin des visites de l’ange Gabriel qui lui avait transmis le Coran de 610 à 632).
Comme Mouhamad frère Michel [Michel Potay] a enseigné à partir de ce qu’il était, il n’a pas choisi de transmettre un message qu’il vivait de l’intérieur, mais un message qu’il a reçu de l’extérieur. Mikal a donc cheminé comme nous cheminons, sauf qu’il a pris une bonne longueur d’avance sur nous.
Je ne sais pas pourquoi le Créateur a choisi Michel Potay pour transmettre Sa Parole, mais peut-être qu’une des raisons est le côté pratique qu’il a, que certains trouvent parfois terre à terre et non spirituel, ce réalisme précieux pour mener à bien sa mission.
Je trouve que Mikal sait tenir compte des leçons de l’Histoire et des messagers précédents, qu'il est attentif aussi au monde dans lequel il vit,  qu'il se tient régulièrement informé,  quitte à paraître peut-être parfois à ras les pâquerettes pour certains, — pourtant c’est joli les pâquerettes pour qui sait s’abaisser pour les regarder —. Je trouve que Mikal diffuse le Message qu’il a reçu avec paix, intelligence du cœur et ouverture d’esprit.
Mais toi ,tu vas haut, bonne pensée, le Bien est dans le creux de ta langue (Rév d’Arès xxviii/2-3)
Mikal Me voit, il mange dans Ma Main, son frère est large et haut comme l’aigle (xxviii/11)
 
J’ai remarqué que la plupart des gens qui suivent une voie spirituelle sont exclusivistes, ils vous disent: "J’ai ma religion," ou  "Je suis catholique... évangéliste... bouddhiste." Donc le reste ne les intéresse pas. Ils attachent plus d’importance finalement à la forme qu’au fond spirituel commun à tous.
Je dis souvent aux gens à qui je parle dans la rue que ce qui est important ce n’est pas l’étiquette qu'on porte,  la religion qu'on suit, mais l’homme de bien qu’on est. Comme si nous n’avions rien à apprendre des autres, alors que le frère Michel lui lit Bouddha et d’autres philosophes considérants que tous les hommes de bien ont quelque chose à nous apprendre en gardant, bien sûr, La Révélation d’Arès comme boussole. Car il n’existe pas sur terre Parole De Dieu plus pure à ce jour que La Révélation d'Arès.
C’est vraiment le Livre le plus extraordinaire qui soit et bien que la multitude aujourd’hui l’ignore  il est et sera à n’en pas douter la référence spirituelle absolue pour les générations qui viennent et notamment pour mieux comprendre la Parole qui l’a précédé: la Bible et le Coran.
Ce que je te livre maintenant n’obscurcit pas mais éclaircit tout Mon Enseignement d’Adam à ce jour (Rév d’Arès 16/11)
Mikal a une mission universelle comme aucun prophète avant lui n’en a reçu, qui complète et parachève la mission des prophètes précédents du moins dans l’ère que Dieu lui attribue: en gros la chrétienté et l’islam puisqu’un autre prophète sera envoyé aux peuples orientaux et d’autres traditions (Rév d’Arès 5/6-7)
C’est ce que cette entrée nous laisse entendre. Quand ? On ne sait pas.
Alors quand est-ce que les timides ou ceux qui hésitent encore vont-ils se décider à aider Mikal et à lui faire confiance, chacun selon ses moyens ?
Allons nous laisser passer l’histoire où allons nous nous décider à en être acteur ?
Les héros attendent (Rév d’Arès xxxv/10)
 
Comme tout message, nous comprenons le Message d'Arès avec notre culture, c’est pourquoi Mikal, qui s’est déculturé, nous en fait découvrir le sens profond qui se révèle au fur et à mesure de note évolution ou ascension (Rév d'Arès 7/2).
Ta parole (est) Ma Parole. Justice de juste (Rév d’Arès xxxi/10)
 
L’enseignement du prophète Mikal — De sa mâchoire pousse l’arbre à la pointe toujours verte (Rév d’Arès xvi/13) — sera là pour éviter les déviances et les récupérations toujours possibles par les docteurs serviles (Rév d'Arès 3/4). Elle sera aussi sous la sauvegarde du petit reste, les frères et sœurs qui auront suivi le prophète fidèlement.
 
Ce monde nous imprègne et use nos forces spirituelles, c’est pourquoi nous avons besoin de retourner à la Source sur le Lieu même où le Créateur a parlé au frère Michel pour prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/3-7) purificateur et vivificateur qui nous aidera à brûler les épines qui gênent notre ascension et à poursuivre notre pénitence et notre moisson.
Pour moi, le pèlerinage, c’est aussi un voyage intérieur à la recherche de la Source enfouie (Rév d'Arès 24/4), de la Semence Sainte (Isaie 6/13). Ce voyage intérieur à la Lumière de la Parole m’est nécessaire pour approfondir et affiner ma conscience d’aimer, de pardonner, de me libérer des préjugés et rechercher l’intelligence du cœur et devenir ainsi un meilleur pénitent.
C’est en voulant faire évoluer les autres que nous évoluons aussi.  La meilleure manière  d’apprendre n’est-elle pas  d’enseigner ce que l’on a compris pour aller toujours plus loin ? D’ailleurs c’est bien ce que faisaient Bouddha, Jésus, Mahomet et tous les prophètes ; il ne gardaient pas pour eux leurs connaissances mais ils les transmettaient oralement à tous ceux qui voulaient bien les écouter.
 
J’ai beaucoup aimé la lettre de notre frère Jean-Michel [Jutge, 132C26] que je connais peu. Je l’ai rencontré une fois à Arès, mais j’apprécie sa belle foi. Celle du juste au sens biblique comme vous dites, celle de celui qui marche avec Dieu. Du moins c’est l’explication que j’en ai trouvé, mais peut-être l’expliquer vous autrement.
J’ai rencontré plusieurs personnes qui sont venues à Arès grâce à Jean-Michel qui, dans ses cours de yoga, n’hésite pas à témoigner de La Révélation d’Arès et j'en connais certains qui sont devenus Pèlerins d’Arès depuis.
Je pense aussi que Jean-Michel n’est pas le seul qui s’est éloigné de nous en raison de  notre manière encore religieuse de concevoir la foi et la vie spirituelle. Nous sommes pour la plupart issus d’une culture religieuse et on ne s’en libère pas du jour au lendemain. Il est bon que des frères comme Jean-Michel ou d’autres le comprennent, car ils ont beaucoup à apporter à nos assemblées, mais pour cela il est juste et humble de se ranger derrière la sagesse du prophète qui est l’agent d’unité du petit reste qu’il est chargé de rassembler (Rév d'Arès 24/2) et que le Créateur a choisi et si nous ne savons pas pourquoi Lui Il le sait !
Denis K. de Bretagne-Sud.


24jul12  132C44  
Je ne comprends pas que vous donniez de bonnes notes au Bouddha et au bouddhisme.
Le bouddhisme est le plus important facteur d'inaction, de pauvreté, voire de misère, du monde. Il n'est que de constater l'état de misère profonde dans lequel Monsieur Dalaï Lama, quand il gouvernait le Tibet, avait laissé son pays.
La Chine en annexant le Tibet lui a redonné une certaine vigueur économique et on peut prier pour que ça continue.
Partout où la bouddhisme est passé, la langueur et la misère se sont installées, plus ou moins, mais c'est la tendance générale qui résulte de la mentalité bouddhique.
L'inaction, voilà ce qui cartactérise le bouddhisme.
Je vois au contraire dans la foi que dégage La Révélation d'Arès un agent de vigueur, de renouveau, de relance de l'esprit d'entreprise et d'entente entre les entreprises par l'effet de la pénitence.
Jacques-André d'Ile de France


Réponse :
La France n'est pas bouddhiste. Elle est d'ailleurs immensément athée.
Mais l'idéologie générale éculée toujours en vigueur et l'esprit de jouissance entretenu envers et contre tout forment le fond de la mentalité actuelle du pays, que les dernières élections ont couronné d'une couronne d'un poids jamais atteint encore.
Tout cela conseille et entraîne l'inaction.
Je suis pour ma part malheureux de voir les impôts augmenter et de constater la réaction immédiate des gros salaires, taxés à 75 %, qui expatrient leurs résidences et leurs bureaux... Nous avons perdu beaucoup d'industries, nous allons en perdre plus encore, car quand des états majors s'installent ailleurs pour échapper à un impôt bêtement excessif, les usines suivent tôt ou tard.
Tout cela est manifeste de l'inaction caractéristique dans laquelle se trouve la France. Elle s'y trouvait déjà sous les précédents président de gauche ou de droite. Les choses ne feront jamais qu'empirer avec M. Hollande. Pas besoin de bouddhisme pour que PSA soit en difficultés, pour que Mittal-Arcelor éteigne des hauts-fourneaux, pour que beaucoup d'autres industries françaises envisagent de s'expatrier ou de disparaître. La politique suffit à ce déclin.
Pas plus tard que ce matin je lisais dans la presse : "Hollande face au blues des classes populaires — Le chef de l'État accuse une baisse de popularité chez les ouvriers et les classes moyennes qui, sur fond de chômage et de crise, commencent à manifester leur impatience. Etc." Leur impatience? Je pense plutôt qu'il s'agit d'une insouciance contrariée — le résultat des élections montre (sans faire de politique) une grande insouciance — qui se prolonge et qui attend des miracles de lois nouvelles qui ne feront, une fois de plus, qu'alourdir le système et empêcher un peu plus de travailler. J'ai comme l'impression que pour les Français "la vie est un songe", la prospérité ne vaut pas d'être pensée... Combien y a-t-il de chefs d'entreprise comme députés au Parlement ? Il n'y en a pour ainsi dire pas. Les gens qui entreprennent et qui donnent du travail n'ont pas le temps de faire de la politique.
Or, il est faux que le Bouddha n'encourageait pas l'entreprise, le travail. Lisez ma réponse à Julien 132C12.
Mais j'ai peur que votre commentaire me pousse au pessimisme concernant la politique, quelle qu'elle soit, qui dirige la France. Je ne fais plus de politique, parce que j'en ai trop fait quand j'étais jeune et communiste et que je sais comment la politique fonctionne — c'est très moche —. De toute façon, je ne connais pas de politique bouddhique. Je sais qu'on parle beaucoup de l'empereur indien Açoka ou Ashoka qui, après avoir été un tyran sanguinaire devint un monarque juste et bon, mais je me demande quand même comment cela put se faire, et si ce n'est pas seulement relatif, parce que je ne vois rien de plus contraire à la politique que le bouddhisme.
Nul doute que le Dalaï Lama n'a pas fait du Tibet une nation riche, à tout le moins prospère. C'était le Moyen Âge dans le très crasseux Tibet du bouddhisme vajrayana, quand la Chine l'a envahi. Mais le Tibet a été chinois au cours de l'Histoire, de 1751 à 1912, et il n'est pas sorti plus propère de cette main-mise chinoise. Il y a quelque chose qui tient au caractère de la population, de la pauvreté naturelle du pays aussi.
De toute façon le bouddhisme vajrayana ou guhyana (véhicule secret, ésotérique) du Tibet est un des plus éloignés de l'enseignement original du Bouddha, dont parle mon entrée 132. Il a notamment mélangé l'antique religion locale Bôn et le bouddhisme, comme l'explique Antoine (132C40).
Bref, je ne crois pas que le bouddhisme soit un facteur d'inaction. Il est un facteur de changement en bien des hommes actifs. De toute façon, je le répète encore, nous ne sommes pas bouddhistes, mais Pèlerins d'Arès.

Ceci dit, vous faites peut-être, par votre commentaire, un raccourci abrupt et idiot vers autre chose d'intelligent.
Cet autre chose, c'est le problème, mais qui n'est pas d'inaction, qui est simplement d'action différente dans un cadre différent, que soulève le fait de s'éveiller à la vie spîrituelle. Il est certain que la pénitence va nous amener à considérer ce problème un jour ou l'autre.
Je vais, pour l'illustrer, évoquer un discours qu'Henri de Montherland prête à un puissant de ce monde, un profond catholique, discours qui fait méditer. Cet homme c'est Alphone XIII, roi d'Espagne et voici le discours: qu'il aurait adressé à "cette vieille canaille d'Europe," comme disait Trotsy :

"Nous Espagnols ne pensons pas que le bien soit là où vous le mettez.
"Vous croyez que l'homme a quelque chose à faire en cette vie. Nous Espagnols croyons qu'il n'a rien à y faire sauf y chercher des motifs d'élévation.
"Nous savons que cet idéal nous met, matériellement, dans une infériorité telle que, si vous voulez nous dévorer, vous le pouvez.
"Nous acceptons cela.
"Nous acceptons de mourir pour ou plutôt dans notre idéal.
"Nous disons avec Jésus Christ: "Que sert à l'homme de gagner l'univers, s'il vient à perdre son âme ?"

"Nous ne jouons plus avec vous, car à ce jeu nous perdons notre âme."

Mais est-ce un discours d'inaction? Non. C'est un discours de repli. Je reviens ici à l'idée de repli des hommes sur des "petites unités humaines" après l'effacement de leurs frontières et la dissolution des grandes nations qui ne peuvent survivre qu'au prix de l'abêtissement de plus en plus grave de leurs populations par la loi et la contrainte.
Vous soulevez donc, en fait, mon frère Jacques-André (que je ne connais pas), une question très intéressante avec un commentaire idiot.
Ce n'est pas une question bouddhique.
C'est une question générale pour tous les hommes qui veulent renverser la tendance actuelle, revenir du matérialisme épais à la vie spirituelle vraie, la question qui dit en somme: Quelle civilisation, donc quel mode de vie, voulons-nous pour vivre dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles ?


25jul12  132C45
Votre entrée 132 m'emballe.
J'ai absolument envie d'étudier le bouddisme, ce qui me permettrait de devenir plus vite un Pèlerin d'Arès.
Mais je ne trouve pas les textes convenables pour devenir un boudiste autodidacte, parce que dans ma campagne je ne vois pas du tout où je peux trouver un centre bouddiste.
Je suis fasciné par votre entrée. Ce que vous dites correspond absolument à ce que je ressens.
Je suis un homme sans religion, de toute façon, parce qu'il y a très longtemps que nos églises par ici n'ont plus de curés et que l'enseignement religieux n'existe plus.
J'ai trouvé La Révélation d'Arès chez un libraire du Puy-en-Velay. Il devait y avoir un moment qu'il l'avait, parce qu'elle était dans une petit remise d'arrière boutique où les clients peuvent flâner et feuilleter.
Je crois que je pourrais mieux comprendre ce qu'est Pèlerin d'Arès en comprenant ce qu'est un bouddiste.
Jean-Baptiste de Rhône-Alpes


Réponse :
Vous faites fausse route. Vous aussi vous confondez proximité avec communauté.
Un Pèlerin d'Arès n'est pas un bouddhiste.
Je trouve curieux que pour vous mon entrée 132 soit plus tentante que La Révélation d'Arès, que vous avez trouvée au Puy, et qui doit comporter de nombreuses annotations.
Vous n'entrerez pas dans la foi arésienne par le bouddhisme, mais comme vous êtes très isolé, je ne peux pas vous décourager à trouver une vie spirituelle par le bouddhisme, puisque celui-ci semble vous "emballer." Cela vaudra toujours mieux que rien du tout, votre région étant sans religion depuis longtemps.

Je ne sais pas quelle source bouddhique vous recommander. Les livres que j'ai sont tous vieux ou très vieux et ne sont sans doute plus édités.
Gardez à l'esprit que peu d'hommes célèbres ont été aussi dépersonnalisés et déformés que le Bouddha.
Je ne suis pas un expert en bouddhisme et comme je ne suis pas bouddhiste, je n'ai pas cherché à creuser la question du Bouddha. J'ai seulement cherché à cerner de la façon la moins incertaine possible la vérité sur lui.
Bouddha vécut en 500 avant J.C. et son enseignement a été transmis de mémoire, de personne à personne, par voie orale penfant deux ou trois siècles avant d'être couché par écrit en prakrit (bas sanscrit), pense-t-on. Aucun de ces textes en prakrit ne nous est parvenu. Les plus anciennes copies de ces textes sont des traductions en pâli, langue dérivée du prakrit, et ne remontent pas au-delà du XVIIIème siècle. Autrement dit, 2.200 ans séparent le Bouddha des textes les plus anciens, matériellement parlant, de son enseignement. On imagine facilement qu'ils puissent être soupçonnés d'incertitudes.
Les textes les plus anciens sont appelés tradition Theravada. Ils ne sont pratiquement utilisés qu'à Ceylan (Sri-Lanka). On y trouve deux collections de textes essentielles: Le Sutta Pitaka ou Sermons de Bouddha et l'Abhidhamma Pitaka, philosophie développée des Sermons de Bouddha, sur lesquels est fondé mon entrée 132. On pourrait y ajouter des Règles Monastiques ou Vinaya Pitaka qui ne sont sans doute pas authentiques selon de nombreux bouddhistes cingalais.
Je crois que vous pouvez trouver tout cela sur l'Internet par les moteurs de recherche.
Je pense, et je le répète, qu'il vous sera beaucoup plus utile de bien connaître La Révélation d'Arès que ces textes bouddhiques. Je vous recommande aussi de lirer les livres de la série "Et Ce Que Tu Auras Écrit, Le Pèlerin d'Arès" commercialisés par adira: http://www.adira@adira.net.


25jul12  132C46
J'ai été très touché par la lettre témoignage de foi de Jean-Michel Jutge, dont vous dites "un juste au sens bliblique du terme"
qu'à partagé avec nous Julien V d'Ile de France (18jul12 132C26). Merci Julien.
J'espère que Jean-Michel reviendra vers nous.
En  lisant la lettre, j'ai fais tout d'abord le lien avec les Théophanie, le Bâton de Lumière, je sentai en moi la vérité des propos, ils vivaient, c'est comme si je pouvais les voir, des images se formaient dans mon esprit, ensuite, j'ai fais un bond en arrière de 20 ans, à l'époque, je me posais des questions existentielles, pourquoi on vie, on meurt, on veillie, la guerre, la haine, etc, Je cherchais des réponses à l'existence. Lorsque, je lus La Révélation d'Arès Intégrale pour la première fois, je fus touché immédiatement par le témoignage du Frère Michel-Mikal: Les signes annonciateurs, Jésus apparait 40 fois (Préface page 20 à 23). Je savais après la lecture de ses 23 premières pages que le Frère Michel disait la Vérité, j'étais touché au plus profond de mon être et je continuai la lecture de toute la Parole, je me souviens encore de la première lettre que je vous ai envoyé, j'avais dessiné un arbre avec des fruits.
Je voulus rapidement rencontrer, voir les hommes du temps qui vient (Rev Arès 30/13). J'allais rapidement à la moisson.
Ladji à l'époque m'appris la spalmodie. Je priais. Le frère Américo m'aida à apprendre le Père de l'Univers par cœur. C'est deux mois après, lors de la Pâque — partage du pain, du vin [et de l'huile] — que je fus invité la première fois à l'assemblée d'Ile de France, et lorsque je vous ai vus pour la première fois, j'ai vu un homme tout se qu'il y a de plus simple, rayonnant d'amour et j'allais à Arès pour mon premier Pèlerinage de Feu.
Je trouve important de témoigner des faits historiques des apparitions de Jésus, de Dieu ("Notes et réflexions sur les heures passées en présence de Dieu", édition 1987, page 187 à 236), le kérygme, [ces] faits peuvent toucher des âmes et bien sûr la transmission des apôtres que nous sommes de la Parole du Père de l'Univers qui nous envois vers le monde.
Dieu seul est Saint et nous sommes tous appellés à devenir de justes pénitents. Je clame avec vous.
Didier Br. Ile de France


25jul12  132C47  
Bouddha ne proposa pas une voie irréaliste en son temps ; la voie de Bouddha est devenue irréaliste en nos temps.
Être bouddhiste aujourd'hui n'a plus grand sens pratique pour l'avenir du monde menacé par le mal.
Inversement, je ne propose pas, à travers La Révélation d'Arès, une voie irréaliste en mon temps, mais impraticable et irréaliste elle l'eut été au temps de Bouddha.
Si la Voie Droite est unique comme est unique la Vérité absolue, la Voie qui y mène diffère selon l'époque et le lieu. C'est pourquoi le Père, dans sa Sagesse, revient tous les cinq cents, mille ou deux mille ans appeler les hommes selon une ligne de Vérité unique, mais en variant les moyens selon les variations de mentalité et de caractères.
La Voie que Bouddha proposa aux hommes cinq siècles avant Jésus était possible alors.
Elle ne l'est plus, parce que le temps — 25 siècles — est passé sur les hommes qui se sont multipliés, se sont modifiés, moins capables de certaines choses, plus capables d'autres choses — Je (Dieu) suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6), tiens-en toujours compte !
Nous vivons des temps où le matériel s'impose beaucoup, beaucoup plus qu'au temps de Bouddha, parce que la population humaine ayant considérablement augmenté en nombre (multipliée par 100 environ), il faut donner du travail et des salaires à tous en fabriquant beaucoup de choses et en les achetant pour maintenir les emplois. L'attachement au matériel ne peut donc plus être le renoncement, qui équivaudrait à une crise mortelle de l'humanité — seulement un humain sur cent peut vivre de son potager, de sa cueillette ou de sa pêche aujourd'hui — et c'est pourquoi le Père préconise aujourd'hui la mesure, seulement la mesure, dans cet attachement : les sentiers du milieu (Rév d'Arès 7/2-7).
Notre mission a besoin de lèvres qui lancent l'Appel de la pénitence.
Venez nous prêter vos lèvres et donner au monde l'exemple de votre propre pénitence mesurée !
Le Créateur a besoin de re-créateurs de ce monde: Rejoignez-nous !
Tony de Touraine


Réponse :
Je n'ai pas réfléchi à la question, mais je ne pense pas, de prime abord, que le voie de Bouddha fût "réaliste en son temps" et soit "irréaliste en nos temps."

Je les crois l'une et l'autre tout à la fois réalistes et irréalistes, selon les points de vue, en tous temps.
La Révélation d'Arès est pour nous Pèlerins d'Arès réaliste,mais ce n'est pas l'opinion d'un très grand nombre de personnes que notre mission rencontre, qui la considèrent comme idéale, mais totalement utopique, donc irréaliste.
Vous avez raison de signaler l'énorme saut démographique sur terre depuis 2.500 années, les conditions économiques complètement différentes, les progrès scientifiques et technologiques survenus. Cependant,  je crois que les conditions générales de la vie humaine sont bien meilleures partout sur terre qu'elles n'étaient au temps de Bouddha. Ces conditions générales beaucoup plus favorables ont causé l'apparition d'un phénomène inconnu au temps du Bouddha, tout du moins inconnu dans son étendue moderne: l'athéisme et son vis-à-vis: le matérialisme, la conviction que la vie spirituelle n'apporte rien ou apporte peu comparée au rationalisme, à la sociologie appliquée, à la psyshologie scientifique, etc.
Mais la voie spirituelle se heurte depuis toujours à des barricades, la barricade que fut le brahmanisme au temps de Bouddha, brahmanisme si fort et si malin que le bouddhisme ne put pas s'imposer et disparut totalement en Inde. Et nous, Pèlerins d'Arès, apôtres que le Père envoie ranimer la vie spirituelle sur terre, nous heurtons à la barricade des religions, de l'athéisme et, entre les deux, de l'énorme masse de l'indifférence.
Je crois que plus que jamais les mots de Bossuet sont valables: "Il y a un athéisme caché dans tous les cœurs qui se répand dans toutes les actions; on compte Dieu pour rien; on croit que, quand on a recours à Dieu, c'est que les choses sont désespérées et qu'il n'y a plus rien à faire." Vous me direz que Dieu est une chose et la vie spirituelle une autre, mais les deux sont ressentis comme à peu près également irrationnels par la masse.
Vous avez raison d'appeler les hommes à "nous prêter leurs lèvres pour lancer l'Appel à la pénitence". Il y a un très gros travail à fournir pendant plusieurs générations.


25jul12  132C48  
L'essentiel de cette entrée sur le Bouddha, est ce qui me rapproche de la Parole qui dit: Désormais tu es Mon Messager, tu n'es plus rien pour toi - même (Rév d'Arès 40/6). Toute cette Parole de Vie qui nous conduit vers la Vérité et nous mène vers les Hauteurs Saintes, la Parole du Créateur .
Transmise depuis plusieurs milliers d'années, la Parole, longuement, patiemment enseignée par les prophètes (Rév d'Arès, Veillée 2), nous mène vers les Hauteurs Saintes, si nous acceptons de l'entendre, de l'écouter et de la vivre.
Comme un long fleuve de Vie même sur des sentiers particulièrement rudes (Rév d'Arès 28/3)  cette Parole de Vie depuis Adame, puis transmise par les prophètes, qui ont humblement participé au tracé de la Voie immense qui mène à la Vie, sans compte et sans bruit mais de façon visible et perceptible ; Azor a commencé cette transmission au-delà de l'immense mer, jusqu'aux grands pics en attendant le Jour du Retour au Bien (2/6)
 Après la teneur particulièrement intense des entrées qui précèdent cette entrée 132, je cherche le fil qui relie la Sainteté à la sagesse du Bouddha et/ou inversement.
Au vu des minces connaissances que j'ai du bouddhisme, de ce que représente ce mouvement spirituel, parce que cherchant au delà de la religion dans une recherche insatisfaisante avec des essais vers la littérature orientale, une littérature enjolivée — voulant éviter d'être récupèrée par un monde intellectuel —, je demeurai à la surface de ma recherche de la "connaissance de l'homme" ce qui évoquait ce dont il était capable d'être, de vivre; et sans me rendre compte, cette littérature de surface me nourrissait malgré tout et/ou inversement accentuait ma volonté de recherche, celle de la connaissance d'un monde juste et heureux déjà enseigné et vécu.
À la lecture de La Révélation d'Arès, ce fut un réel jaillissement de bonheur, un soulagement sur tous les plans.
Un soulagement pour ce qui concerne la Lumière de la prière: le Père de l'univers (Rév d'Arès 12/'4)  — car  prier n'est pas mendier (35/2) —, un soulagement tout aussi bouleversant lorsque je lisais la Veillée 28 (Rév d'Arès), toute sa dynamique libératrice, celle qui libère les heureux (28/15) et qui permet à l'homme scandalisé (28/4) de se réconcilier avec cet Aigle souffrant: Son image et ressemblance, et donc toute l'humanité, celle  qui gît au fond de lui.
La Parole révélée à Arès invitant au bonheur dans toute sa dynamique, dans toute sa félicité, laquelle félicité réhabilite la femme sur le plan social (Rév d'Arès 9/1-7, xxvii/12-14 et xviii/1) dans le couple replantant l'homme du sentier dans une action forte et déterminante: l'homme du tubra, remettant en avant le prophétisme possible de tout homme de Bien, y compris le scandalisé qui change sa vie (Rév d'Arès 28/5) et en présentant le prophète Mikal, à la fois comme un homme, un père, un époux, mais surtout un prophète qui , bien différent de ce que la culture a pu imprégner dans nos conscience, par la fixité des icones ou récits toujours plus ou moins approximatifs — Il est l'héritier du Jardin, un messager qui nous désaltère, qui parle aux frères, pour que ceux-ci invite les hommes à ne jamais renoncer à cette Vie de pénitence par le pardon, la paix et l'amour de tous les êtres humains de notre terre comme le faisait déjà le prophète Jésus en son temps et Muhammad ensuite.
Cependant, il y a toujours cette barrière dont il est question dans l'une de vos entrées précédentes, une barrière entre Dieu et l'homme, barrière entre cette grandeur de l'âme, portée par le prophète qui a mis ses pas dans les Pas de son Créateur, et quelque chose d'indicible, d'inexprimable, déjà né, mais à développer, et qui peut faire souffrir.
La Lumière vient du chaos. Elle met l'humain face à sa propre mutation et si celle -ci devient d'une mue librement consentie et vécue, celle-ci se fait dans des espaces temps que nous ne calculons pas, des espaces où Dieu existe. Tout peut paraître insatisfaisant ou trop flou, sauf un ressenti bien palpable que l'on vit par l'amour de son entourage.
Aussi, rejetant un monde par bien des aspects trop intellectuel, connaître [mot manquant] autant plus lié au vivant qu'à l'intellect, la souffrance du monde étant là, patente — J'ai manqué un moment de curiosité pour découvrir en profondeur ce qui a été enseigné des grands hommes qui ont donné un sens à la raison, de cette transmission imparfaite, non vécue que je connaissais du Bouddha, [qui?] avait été rabougri ou standardisé.
Il fallait chercher.
Ce que me fait découvrir La Révélation d'Arès et votre enseignement assurent, de façon simple et vraie, l'authenticité du Créateur. Son Message est vrai, et il vit en chacun de nous, dès lors que nous le ressuscitons fidèlement par le Bien, dans la mesure et sans initiation (Rév d'Arès 7/1), sans domination (2/1-5, 7/5-6), vers les Hauteurs Saintes, corps , âme et esprit, parce que notre Créateur est le premier matérialiste.
Le Créateur n'ayant jamais mis l'homme face à son Image dans une image de concurrence, mais face à la Lumière qu'il doit fixer, la Vie qui unit.
Aussi, pour mieux le connaitre, ai-je entamé la lecture d'un livre parlant du prophète Zoroastre, en tant que prophète: "Les Gathas, le livre sublime de Zarathoustra" (Sarsouchtratame, Rév d'Arès xviii/3), et j'ai fait la découverte d'un fait rassurant qui peut apporter de la valeur sur le plan historique :
Et même si le veda ou les suthra bouddhiques ne sont pas situés dans le champ de mission fixé par La Révélation d'Arès (5/5-7), à la Lumière de la Parole révélée à Arès, j'ai pu agréablement constater à quel point les hommes savent au fond d'eux-mêmes que le monde doit changer (28/7), parce qu'ils ont été irrigués de la Vie spirituelle depuis des milliers d'années par la Vie longuement enseignée, touchant les philosophes, ouvrant largement sur la civilisation indo européenne et qui par conséquent a nourri Bouddha, puisqu'il a influencé l'Inde, la Perse et l'Europe.
Mais les livres d'homme ont terni la parole (Rév d'Arès xviii/4). Aussi, par cette entrée, vous nous montrez une fois de plus comment la Parole révélée à Arès témoigne que le Semeur est passé .(Rév d'Arès 5/1- 4). Oui, le Père nous a sans cesse guidé vers la Vérité (28/6-7):et encore aujourd'hui Il souffle en secret dans les poitrines.
Je vous remercie d'ouvrir cette entrée, sur un thème qui ouvre sur une Mer de Vérité.
Votre amour pour les créatures que nous sommes (commentaire de réponse à notre frère anonyme [132C30] ) m'émeut beaucouo. Merci de tout cœur.
Danièle.du Nord


27jul12  132C49
En lisant les commentaires et vos réponses, j'ai lu à deux ou trois reprises l'évocation du blocage puis de l'étouffement de l'enseignement du Bouddha par les brahmanes en Inde.
C'est toujours la même histoire:
Le Bouddha s'adressait seulement à la conscience — la conscience libre — de ses auditeurs, il leur parlait avec respect, tandis que les brahmanes, membres d'une organisation bien huilée: la religion, savaient faire la mise en condition des masses et tenir sans respect la dragée haute aux rares contestataires qui se rebiffaient, voire même les éliminer physiquement.
Inévitablement, les brahmanes ne pouvaient que triompher pour finir.
Au Tibet il n'y avait pas de religion fortement organisée — la religion Bôn dont Antoine (132C40) parle n'était rien qu'une sorte de chamanisme ou de fétichisme — et le bouddhisme a pu s'installer, même très pollué par la Bôn. En Chine même chose avec le taoïsme et les autres nombreuses religions locales, qui n'ont jamais été de fortes organisations religieusew capables de conditionner les masses. Au Japon, je ne sais pas.
Nous Pèlerins sommes réduits aux mêmes conditions que le Bouddha face aux brahmanes:
Vous, frère Michel, vous adressez avec respect à la conscience — conscience libre — et nous ses frères dans la rue ou dans des conférences sommes des missionnaires s'adressant aussi à la conscience. Contre nous il y a l'énorme machine des partis, des religions, des organisations (je pense à une certaine grosse franc-maçonnerie) et surtout des medias et leurs moyens et leur art de mise en condition des masses.
Inévitablement, et pour les mêmes raisons, nos ennemis ne peuvent que triompher pour finir.
Est-ce que nous ne nous démenons pas en vain ?
Ce que je dis équivaut à dire que Dieu a perdu son temps en descendant devant vous serrer comme un clou (Rév d'Arès ii/21) pour vous parler d'une Voix étalée (Rév d'Arès xLii/13) et que son affaire est perdue d'avance, mais soyons réalistes.
Je signe d'un faux nom pour ne pas me faire agonir de reproches par les frères.
Rudi


Réponse :
Votre adresse électronique me donne une idée de qui se cache derrière Rudi.
Si je ne me trompe pas de personne, votre commentaire tout à la fois
m'étonne, parce que je vous imaginais avec une grande foi,
et ne m'étonne pas, parce que je connais votre intelligence intellectuelle.
Vous vous posez une question sensée que beaucoup d'entre nous se sont posée depuis leur premier jour d'apostolat: témoignage privé ou mission dans la rue: Pouvons-nous réussir ce qui a jusqu'à présent échoué: changer le monde en force spirituelle et en bien dominants ?
Le mal règne depuis longtemps et le mal, sous toutes ses formes — et Dieu sait s'il y en a —, sait que la conscience est le dernier refuge de l'homme face à un monde désastreux . Le mal sous toutes ses formes — et Dieu sait s'il y en a — a donc toujours eu souci de maîtriser la conscience, cherchant de préférence à l'éliminer ou, quand il ne peut pas l'éliminer, à la nourrir de poisons comme les idéalismes, les dogmes, etc.
Il s'ensuit que très peu d'êtres humains restent maîtres de leur propre conscience au sens conscit (Rév d'Arès xxii/14) et que la masse ne montre plus que cette conscience dont Karl Marc disait: " (Elle) est un produit de la société et le restera aussi longtemps qu'il existera des hommes " (Die Deutsche Ideologie").
La conscience conscite est celle dont son propriétaire décide ce qu'elle est.
La conscience de masse est celle soumise à la toute petite clique d'individus — la "société" selon Marx — qui pensent, jugent et décident pour tous les autres. Là, vous savez, comme nous savons tous, que la population est devant les idées reçues du moment, ceux qui les administrent et les media qui les diffusent, comme l'élève devant le professeur, le disciple devant le maître, la paroisse devant le curé ou le pasteur, le syndiqué devant son secrétaire général, le militant devant son parti, etc.
Mais avez-vous raison de désespérer de la réussite d'un petit reste face à cette massive mise en condition ?
Il est sûr que le situation s'aggrave. J'en cite un tout petit exemple venu sous mes yeux ce matin. Je prends deux jours de repos et je parcours "Télérama". Je tombe sur ceci: "Vendredi 27, France 4, 20:35 "Fais pas ci, fais pas ça": Résumé: Lorsqu'ils ne jouent pas à la guerre "bobos contre bourges", les tribus Lepic et Boulez se sabordent avec une ardeur rafraîchissante: Fabienne aide son fils à tricher au bac et Valérie fait semblant de démissionner de son travail pour obiliger sn mari àen trouver un." Quand la télévision peut diffuser et quand un magazine de grand tirage peut peut ainsi montrer le mensonge et la tromperie sans soulever une vague d'indignation, nous voyons bien combien nous sommes "mal barrés" pour aller par les rues appelant à la pénitence, au bien qui est d'abord amour de la vérité.
Je suis comme vous. Je ne rêve pas. Je suis en face du mal qui ici dans un délassement "rafraîchissant" prône la fausseté et la banalise devant un public passif. Le mal entier baigne dans le mensonge, 'égoïsme, voire la haine: en Syrie l'islam qui par ailleurs veut nous donner des leçons de morale nous offre le triste spectacle de la tuerie et de la destruction par la guerre civile, etc.  Je mesure la difficulté de notre tâche, Rudi.
"Pauvre Dieu, pourrais-je dire, qu'est-ce que c'est Ta Révélation d'Arès ? Un baroud d'honneur ? Ton dernier cri audible avant que ce monde sans conscience ne tombe dans le péché des péchés et s'en fiche complètement ?" C'est à peu près ce que vous vous dites, mon cher Rudi. Comment dégager de la conscience sociale la conscience conscite ?
Si vous examinez la situation à partir des instruments politiques, religieux, technologiques, dont nous ne disposons pas, vous désespérez, c'est sûr.
Mais avez-vous songé que cette "société" en dispose, elle, de ces instruments et va quand même de crise en crise, de mal en pis, va bientôt vivre dans la douleur, comme la Syrie ne va nulle part dans son actuelle douleur, parce que sa révolution mettra en place des instruments de gouvernement et de contrôles similaires à ceux qu'elle renverse et tout recommencera et empirera ?
N'oubliez jamais ceci: Il y a une chose dont cette société dispose de moins en moins et même ne dispose plus: La force énorme de la foi, de la foi pure, vraie, conscite. La nôtre. Notre foi peut de nouveau être entendue, puis partagée.
C'est toujours, c'est vrai, aujourd'hui comme hier la foi contre la barbarie, barbarie toujours en place sous ses constitutions politiques, ses lois, ses académies, ses religions, etc., mais la barbarie a molli. Elle a le potentiel pour nous éliminer physiquement un jour, comme elle l'a fait tant de fois au cours de l'Histoire, mais elle a molli, beaucoup molli, parce qu'à force de mentir, elle s'est finalement mentie à elle-même, elle est passée à une barbarie molle, elle a revêtu le déguisement de la Parole de Dieu et de ses principes de justice de d'amour, et cela l'a affaiblie sans lui donner la moindre force.
La force, la force de la foi, c'est nous qui l'avons et nous réussirons au bout du temps, parce que nous avons la foi. Cette foi dont venons à Arès reprendre le Feu au Pèlerinage.
Oui, ce que Sarchouchtratame (Zoroastre), le Bouddha, les prophètes d'Israël, Jésus, Muhammad n'ont pas réussi, nous pouvons, nous le réussir, même si quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), parce que tout retour en arrière est exclu dans l'ordre du mal. La barbarie s'est tranformée et la barbarie d'autrefois ne reviendra pas. Inversement, dans l'ordre du bien tout est conservé. Nous avons ce Bien. Dieu nous l'a redonné à Arès. Nous avons la Force avec nous.
Rien n'est jamais sans risques, c'est sûr, mais nous avons le Bien et nous ne sommes pas seuls. La certitude de ne pas être seuls, cela aussi fait partie de la foi, Rudi.


27jul12  132C50
Il est intéressant d’avoir des repères lorsqu’une personne se déclare bouddhiste.
Personnellement, je rencontre plus généralement des personnes qui ont cherché dans les sagesses orientales des bribes spirituelles qu’ils n’ont pas trouvées dans les religions occidentales (Rév. d’Arès xviii/12). Ils réalisent alors un mélange de leur cru. Parfois, une écoute attentive des fondements de ce mélange permet d’en déceler les failles (Rév. d’Arès xxxvi/1). Nous pouvons alors les mettre en lumière avec douceur (Rév. d’Arès 25/9). Les Occidentaux devenu totalement bouddhistes me semblent rares.
Moi-même en tant que Pèlerin d’Arès, n’ai-je pas à continuellement "m’espionner" pour décaper de la culture, du religieux, du superstitieux qui me colle à la peau ?
Ce que je constate, c’est qu’il faut du temps pour missionner quelqu’un.
Un long temps d’accompagnement où le respect du rythme de l’autre, de son questionnement, de ses références, de sa liberté sont notre marque d’amour (Rév. d’Arès 25/4, xx/4).
Nous ne sommes pas là pour le déraciner et le planter ailleurs mais pour utiliser la Parole comme le fer du rabot pour en faire ressortir la vraie nature (Rév. d’Arès ii/17), pour mettre une à une les failles en lumière. Comment y parvenir sans faire ce travail sur nous-même, sur nos propres failles ?
Aujourd’hui, nous pouvons aussi faire notre lecture personnelle de La Révélation d’Arès, faire un mélange de notre cru, mais cela ne conduira pas à former le petit reste nécessaire au changement du monde (Rév. d’Arès 28/7) !
Je constate que chaque fois que j’ai à travailler avec d’autres frères et sœurs, la manière la plus rapide et efficace d’y parvenir est de suivre les enseignements du prophète (Rév. d’Arès xiv/13). Frère Michel n’est le chef de personne (Rév. d’Arès 16/1) et en même temps, nous sommes libres de rejoindre la direction qu’il nous montre.
Ne confondons par individualisme et liberté.
Il est clair aujourd’hui que la seule direction vraiment efficace sera celle suivie par un nombre suffisant simultané et successif de personnes œuvrant dans la même direction.
Comment trouver une direction plus appropriée que celle du témoin qui depuis 38 ans nous a prouvé qu’il n’était le chef de personne ? N’est-ce pas la meilleure façon d’apprendre à travailler ensemble sans prise de pouvoir des uns sur les autres ? Pour moi, aujourd’hui, c’est la seule direction qui ait des chances d’aboutir (Rév. d’Arès 24/1).
Louis-Marie de Belgique

Post-Scriptum: Autre essai suite aux essais sur "Je serre comme un clou" entrée 129, commentaires 25 et 31
 
Shining Stick


27jul12  132C51  
Vous devriez écrire un livre sur les prophètes ou plutôt sur le prophétisme universel à travers la figure des grands prophètes. Connaissant un peu le bouddhisme, je n’ai pas appris grand chose de nouveau sur le contenu de la spiritualité bouddhiste (votre entrée, vos réponses aux commentaires et les quelques interventions de frères compétents restent nécessairement très synthétiques dans le cadre d’un blog), mais ce que vous m’avez fait comprendre est irremplaçable.
Vous avez en effet décrit la personnalité du Bouddha, son évolution spirituelle et surtout sa réflexion et ses choix spirituels comme personne ne l’avait fait auparavant et surtout comme personne d’autre qu’un prophète ne peut le faire.
Dans votre entrée, mais surtout dans vos réponses, on sent bien que vous pensez les problèmes spirituels et sociaux de l’époque et les réponses que le bouddha y a apportées comme "de l’intérieur", si je puis dire, car vous êtes à la même place, vous avez le même rôle et la même mission générale de transmission de la Parole de Dieu aux hommes, quelque soit la manière dont cette Parole est parvenue au prophète (théophanie, intervention angélique, inspiration…).
Un seul homme au monde aujourd’hui (à ma connaissance) peut écrire un tel livre : vous !
Quand bien même vous seriez beaucoup moins documenté que les hommes de science qui ont consacré des décennies à la recherche de traces et de preuves de l’existence et de l’action des prophètes, ils ne pourront jamais en parler comme vous pouvez le faire. Ils ne pourront jamais envisager le lien existentiel entre notre monde et la dimension divine que vivent les prophètes. Ils ne pourront jamais retrouver la mesure, l'intelligence, la liberté et la responsabilité avec lesquelles chaque prophète s’est confronté aux défis spirituels de sa mission et aux spécificités et résistances de son temps. Seul un homme qui a vécu cette dimension divine, qui en a été transformé et qui s’est lui-même transformé pour assumer sa tâche, puis qui est monté sur le parvis de Dieu (Rév d’Arès 2/16) avec les efforts, les adaptations, les souffrances et les résolutions de problèmes que cela suppose peut rendre la vie et la véritable dimension existentielle du prophétisme de chaque époque.
Quand vous dites, par exemple, dans votre réponse au commentaire 132C9 : "J'admets que le Bouddha a pu avoir une certaine expérience de Dieu qu'il a pu estimer devoir taire, parce qu'elle n'entrait pas dans les perspectives de "l'Octuple Sentier" qu'il traça devant les hommes sages." cette phrase prend toute sa profondeur et sa pertinence pour expliquer les choix et le parcours du Bouddha et du Bouddhisme et le sens spirituel qu’on peut leur donner, parce que vous-même, vous avez été et êtes toujours confronté à des choix de ce type, à savoir : que faire, que dire, quand, comment ? Il s’agit bien du prophétisme en action que l’on voit se vivre sous nos yeux.
Les docteurs de bonne foi ou non se retrouvent toujours à chercher l’équilibre entre ce qui est pour eux "vraisemblable" et une bonne partie du divin s’en trouve alors édulcorée, et le "sacré", et une bonne partie de la réalité s’en trouve enluminée. Vous êtes le seul à pouvoir tracer la ligne de réalisme et d’existentialisme par laquelle passe le prophétisme et à pouvoir ainsi le rendre concret et compréhensible, donc probable et même "approchable."
 
Cette démarche pour faire connaître la "réalité ordinaire" du prophétisme (que vous menez déjà dans votre propre mission) me semble aussi un levier pour faire comprendre l’existentialisme de la pénitence demandée aux hommes de l’époque concernée et qui n’est que la démultiplication de la pénitence accomplie par le premier destinataire de la Parole divine, le frère ainé (Rév d’Arès 16/1) de cette époque.
Cela montrerait de plus la logique de l’accompagnement de Dieu durant les précédents millénaires et notamment le point d’aboutissement où nous sommes arrivés aujourd’hui : une situation paradoxale où La Révélation d’Arès couronne et synthétise toute la Parole donnée antérieurement, donc avec un degré d’explicitation et d’unité jamais atteint (grâce aussi à votre enseignement), mais où la déspiritualisation et la résistance passive à la Parole n’ont jamais été aussi profondes et étendues, portées par des milliards d’humains.
Face à cela, nul lyrisme, nulle aventure exotique à vivre, pas de "merveilleux", pas de couronnes à se forger (Rév d’Arès 16/12) ici-bas, bref, pas de "magie" dont le monde est si friand, mais l’héroïsme d’une pénitence quotidienne "ordinaire", difficile, sans reconnaissance sociale et dont nul ne peut présumer l’issue avec certitude.
C’est ce qui donne à la voie de La Révélation d’Arès son exceptionnel enjeu et son exceptionnelle importance face au risque du péché des péchés (Rév d’Arès 38/2). C’est aussi ce qui la rend sans doute aussi peu attractive. Dans cette situation, nous ne pouvons faire qu’une seule chose : redoubler de piété, de pénitence et de moisson !
 
Que vous écriviez ce livre ou non, merci d’ores et déjà de votre enseignement qui, en nous plaçant face à la réalité spirituelle et existentielle de notre situation de pénitents et de moissonneurs, nous donne conseil, consolation et force (Rév d’Arès 39/5).

Desiderius Faber


28jul12  132C52
Je suis un peu votre blog et je suis étonné par la condescendence de ce que vous y écrivez comparée à votre arrogance dans la vraie vie.
Quand vous m'avez reçu, j'ai eu devant moi un homme arrogant et autoritaire, très désagérable.
Vous écrivez dans le blog, au contraire, de façon plutôt agréable.
Vous êtes donc un faux jeton habile à l'écriture, parce qu'écrire permet de prendre son temps, mais qui ne peut cacher sa vraie nature en parlant.
Je me demande comment tant de gens peuvent vous suivre. Lesgens sont des carpettes.
Quelqu'un du côté de la Lorraine


Réponse :
Arrogant ? Je suis vraiment désolé de vous avoir paru arrogant en vous accueillant.
Mais quand vous ai-je accueilli ? L'année dernière au Pèlerinage ? J'ai fait l'accueil des nouveaux Pèlerins au Pèlerinage 2011.
Autoritaire ? Il arrive que des personnes me trouvent autoritaire, c'est vrai. La plupart du temps, parce que je suis toujours ferme et sans concession sur ce que je crois et, si mon interlocuteur est polémique, il peut m'arrive de répondre très fermement à des propos hors sujet ou quelque peu provocateurs.
Pour tout cela je vous présente toutes mes excuses.
Je ne crois cependant pas que l'arrogance et l'autoritarisme me soient caractéristiques.
Je crois refléter facilement des émotions à ce qu'on me dit, tendre ou passionné, désolé ou émerveillé, je me comporte au rythme de ce que j'écoute et de l'enseignement auquel je donne vie, mais toujours sans compromis sur la foi qui est la mienne et celle des Pèlerins d'Arès.
Je ne suis pas le moins du monde capable de juger mon propre comportement, je l'admets. Je sais seulement que l'élan de ce que j'ai à dire aux hommes, à un homme seul ou une audience importante, reflète inévitablement ma foi, parce que je suis un homme sans fard. Incapable de calcul et parfois dérouté en entendant des propos que je ne comprends pas, je peux être dérouté les instants que dure ma réflexion. D'une façon générale, je suis généralement généreux et rassurant pour le pécheur, souvent joyeux, mais je peux être écrasé par des confidences tristes. Je suis ravi ou accablé sans réserve, sans arrière-pensée. Aussi ai-je bien du mal à m'imaginer montrant une attitude aussi médiocre que l'arrogance.


28jul12  132C53
Votre entrée m’a fait penser à l’association "Sentiers", un projet que vous avez eu en 1985 ("Le Pèlerin d’Arès" trimestriel de juin 1985, n° 30) dont un des buts — vous en aviez définis quatre — est "d’établir une charte d’alliance avec les non-pèlerins d’Arès poursuivant le même but" (p.57) à savoir, changer le monde.
Par "Sentiers", vous pensiez à "un organe qui garantisse aux non-pèlerins et aux non-croyants leur liberté totale de conscience dans la lutte commune à laquelle nous les invitions à changer le monde" (p.57).
Je me demande si certains bouddhistes pourraient s’inscrire dans cette perspective ? 
Plus généralement, est-ce que vous considérez le projet "Sentiers" comme pouvant toujours se réaliser un jour ?
Je suis totalement isolé (parce que je suis tout seul à New York) et franchement, et je le dis sans fausse modestie, je suis loin d’être un bon Pèlerin d’Arès, mais ayant travaillé dans plusieurs pays et au milieu d’humanitaires de tout bord, je vois maintenant votre projet "Sentiers" comme évident et même logique.
J’aimerais beaucoup aujourd’hui, même si l’association sommeille encore et que je ne suis pas méga-actif, devenir membre de "Sentiers". Est-ce encore possible ?
Cyril de New York


Réponse :
Comme vous savez, l'association "Sentiers" n'a jamais vu le jour, faute de consensus de mes frères pour la faire vivre.
J'avais distribué plusieurs centaines de statuts de "Sentiers" pendant le Pèlerinage de 1985 et je n'obtins en tout et pour tout que quatre promesses d'adhésion. Si j'en avais eu seulement quarante ou peut-être seulement trente, j'aurais lancé le projet, mais quatre...
Au cours des années suivantes, mon projet "Maison des Faucons" devait échouer semblablement.
Mes frères et sœurs n'étaient pas prêts. Il y a un temps pour tout sous le soleil, dit Qohélet, et le temps n'était pas venu.
Depuis, d'autres urgences se sont présentées et aujourd'hui l'urgence des urgences est la relance de la mission à laquelle je me dévoue. Et puis j'ai 83 ans et, tout en travaillant toujours beaucoup, je n'ai plus la vigueur que j'avais en 1985.
Je comprends que dans votre isolement aux USA vous ayez d'une part envie de participer à quelque chose de typiquement aésien, et d'autre part que vous ayez de grosses difficultés pour être un missionnaire solitaire.
J'ai moi-même essayé d'établir une mission aux USA entre 1988 et 1998.
J'ai mesuré l'énorme difficulté qu'il y a à faire passer les idées de La Révélation d'Arès à une population très croyante, mais très marquée religieusement, sur la Côte Est, par le protestantisme baptiste, méthodiste, épiscopalien, évangélique, etc. ainsi que le catholicisme, c.-à-d. marquée par des religions qui voient Dieu comme personnel (et de plus trinitaire), providentiel, protecteur et juge des hommes, contre le Dieu qui est au fond de chaque homme comme La Révélation d'Aès nous le fait redécouvrir.
Il nous faut faire redécouvrir aux hommes qu'ils trouvent le salut non dans la grâce protestante ou les sacrements catholiques, mais dans l'effort et le courage du changement de vie: la pénitence.
Il fallait, en somme, faire revenir du fond des âges, des temps immémoriaux où Adam faisait son mauvais choix, le courage des héros (Rév d'Arès xxxv/4-12). Pour cela il aurait fallu que nous fussions assez nombreux et que nous ayons au moins un lieu de réunion et de prière à New York (les Américains n'imaginent pas la foi sans lieu de culte).
Nous avons beaucoup cherché un tel lieu à Manhattan en compagnie de frère Dominique Mottas, mais sans rien trouver qui fût tout à la fois bien placé et dans nos moyens financiers. Si vous aviez été à New York à l'époque, nous aurions peut-être étendu, avec votre aide, nos recherches à Brooklyn ou à Queens. Je ne pouvais alors que faire des brefs séjours là-bas et étendre nos recherches était impossible dans cette ville énorme, qui demandait plus qu'une exploration immobilière, une exploration humaine.
Je suis vraiment désolé de ne pouvoir vous être d'aucun secours actuellement.

Je vous reste extrêmement reconnaissant d'être un soutien fidèle de ma mission et je pense que les occasions de témoignage personnel, à défaut d'une mission étendue, ne vous manquent pas..


28jul12  132C54
La Révélation d'Arès est très claire sur ce point :
Ce qui a entrainé l'humanité (Adam) dans la chute est le bruit, l'intellect qui a dominé les vertus du cœur et de l'intelligence spirituelle, c'est ce même intellect qui a crée les idoles de l'esprit [Rév d'Arès 23/8], dont sont issues politiques chez nous et religions ailleurs.
Cet intellect fait que l'homme d'une minute à l'autre peut se prendre pour Dieu lui-même et ensuite penser qu'il est totalement inutile...
Et au lieu d'être un atout pour son épanouissement, s'il est correctement utilisé, c'est-à-dire si on lui impose des limites, l'intellect est devenu un tyran pour l'homme.
Celà entraîne qu'il pense tout pouvoir expliquer par la science rationnelle, et dès qu'il a entrevu une des merveilles de la création qu'il doit connaitre pour y vivre de la meilleure manière, il pense qu'il a tout compris, alors qu'il a simplement vu une partie minime de ce que son intelligence [spirituelle] lui aurait permis de voir, c.-à-d. pas grand chose dans l'état actuel.
Mais puisqu'il ne connaît pas sa place et ses limites, il pense alors devenir un dieu omnipotent, se ferme aux autres réalités, se croit raisonnable alors qu'il est le plus souvent buté et stupide.
Puis éventuellement dans des moments de lucidité, se rendant compte qu'il n'est, somme toute, pas autant que ça, il tombe dans le cynisme et le nihilisme ou au mieux dans l'indifférence, aussi destructeur pour l'âme que l'orgueil.
Mais la réalité fondamentale lui échappe toujours.
L'homme est à mi-chemin entre l'infiniment petit et l'infiniment grand, c'est cela sa place, et s'il a pouvoir dans la création, d'autres êtres sont bien au-dessus de lui.
C'est ainsi et même le serpent est quelquefois plus heureux que nous, car il ne se prend pas pour autre chose, il reste un serpent.
C'est parce que l'être humain ne sait pas (ou ne sait plus ?) la vraie place et les réellles capacités qu'il possède sur terre que l'Éden lui a échappé. Alors, tant qu'il ne retrouvera pas consciemment cette vérité en lui et oscillera entre ces extrêmes, il ne pourra trouver la paix intérieure et le monde ne pourra pas changer.
Ou alors il changera [en mal] en faisant beaucoup de victimes et de malheurs, car de toute façon il "changera."
Le Bouddha dans ce sens avait sûrement perçu que l'importance trop grande accordé à l'intellect entrainant la confusion du mental était source de conflits, de guerres, malheurs, de tristesses et de souffrances,  etc. Avec ses mots et la culture de l'époque, il en avait tiré un enseignement, enseignement qu'il tentait tant bien que mal de faire passer.
Il est évident qu'il devait aussi avoir des ennemis extérieurs qu'il connaissait très bien, et c'est peut-être aussi pourquoi il n'a pas choisi d'affronter de front les docteurs et religieux de l'époque, mais je fais des suppositions, aucune certitude bien sûr.
Il devait savoir que leur but était de dominer leur contemporains et non de les libérer et de les instruire, le pouvoir illusoire de domination ayant gangréné leurs âmes, comme celles des politiques aujourd'hui.
Dans ce sens, c'est vrai que Bouddha avait fait preuve de sagesse en se préservant [et se retirant] du pouvoir en place.
Si l'enseignement de Bouddha est sûrement moins libérateur, moins primordial que le vôtre, il est quand même assez responsabilisant.
La principale différence d'avec l'époque de Bouddha, c'est que maintenant l'humanité a la capacité de se détruire physiquement et de rendre la planète inhabitable pour longtemps, le changement devenant très urgent !.
Je pense aussi qu'il y a une raison pour laquelle le Créateur a délivré son Message en France , c'est que la France est le pays fondateur de notions comme les droits de l'homme et liberté, qui peuvent, si elles sont correctement appliquées, se rapprocher de la notion de liberté au sens Arésien du terme.
Même si ces notions n'ont qu'une vague parenté avec le fond de votre Message, je ne vois pas d'autres pays actuellement incarner le mieux  l'ébauche de l'apprentissage d'une liberté adulte et mûre qui pourra déboucher sur un changement de l'humanité en bien.
En résumé, la France était assez développée spirituellement pour accueillir le Message, ceci sans cocorico ou triomphalisme national outrancier....
Pour le choix du Messager, c'est-à-dire vous, il me semble que Jésus a dû vous répondre... et je ne me risquerai sûrement pas à un quelconque commentaire sur ce point. J'ai déjà tellement à faire avec mes propres défauts !
Olivier G


Réponse :
Votre commentaire est très sympa, malgré quelques petites erreurs comme celle-ci: Vous dites: "...le pouvoir illusoire de domination ayant gangréné leurs âmes, comme celles des politiques aujourd'hui," mais en fait, selon La Révélation d'Arès, leurs âmes n'ont pas été "gangrenées" mais simplement empêchées de naître.
Concernant "le choix du Messager", non, Jésus ne m'a pas répondu. J'ignore et j'ignorerai peut-être toujours pourquoi j'ai été choisi, si tant est que j'aie été choisi, parce que je crois plutôt que le Père a mis dans un grand chapeau les noms de tous les hommes et en a tiré un au hasard. C'est tout bêtement tombé sur moi. De toute façon, le Message que j'ai reçu, je ne l'ai pas reçu pou moi, mais pour toute l'humanité.
Pour ma part, je m'applique à rassembler le petit reste (Rév d'Arès 24/2) que le Père m'envoie personnellement réunir en suivant les directives qu'Il m'a données.
Oui, l'humanité a la possibilité de se détruire aujourd'hui avec l'oxyde de carbone, l'ozone, etc., mais je pense qu'elle l'a toujours eue, même au temps où elle était beaucoup moins nombreuse, ne serait-ce que par la peste, le choléra, la variole, etc. toutes les maladies infectieuses, aujourd'hui vaincues, qui faisaient de grands ravages au temps du Bouddha.


28jul12  132C55  
Bouddha au fond n'est que pensée.
Si on lit les sutras on est en plein intellect.
Rien de concret dans le Bouddha.
Cet homme a compris sa foi, l'a expliquée, mais est resté dans la foi.
Les bouddhistes sont confits dans leurs pensées, leurs méditations.
Je crains bien que ce soit plus ou moins la même chose chez tous les croyants, quelles que soient leurs croyances, et que l'action a été réveillée par le rationalisme et l'athéismenés du siècle des lumières.
Les Pèlerins d'Ars que j'ai rencontrés pensaient beaucoup mais ne me semblaient pas agir beaucoup.
Je n'en ai rencontré aucun chez "Médecins sans Frontières".
Dr Jean-Marc G. d'Ile de France


Réponse :
Ne dites pas de La Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès des choses fausses.

Elle est et ils sont tout action, même si cette action n'a pas le spectaculaire de "Médcins sans Frontières" qui est à la mode humanitaire. L'action intérieure qui est la nôtre n'est pas à la mode, mais c'est pourtant par elle que tout doit commencer si l'on veut que le monde change un jour (Rév d'Arès 28/7).
Vous "faites" certes en soignant les blessés et les malades, mais que fait l'association "Médecins sans Frontières" pour que le monde change ? Rien en dehors de sa médecine.
Paul Valéry dit, je ne sais plus où: "Vous ne m'apprenez rien, si vous ne m'apprenez pas à faire quelque chose." Valéry pensait à quelque chose de la transformation intérieure de l'être et non à faire du pain ou des piqures.
C'est la même chose avec La Révélation d'Arès.

La Révélation d'Arès ne nous apprend pas à nous sauver par la foi, quand elle n'est que pensée ou conviction, mais elle nous apprend à nous sauver en faisant pénitence.
Autrement dit, la Parole d'Arès considère que faire est plus important que croire.
C'est pourquoi elle dit: Mieux vaut qu'elle (l'équité, la vérité) s'établisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon Nom règne ce que J'ai en horreur... Il eut mieux valu pour eux qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix, mais qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer... ils auraient battu le péché, l'abomination haute comme une falaise (Rév d'Arès 28/11-12).
Voilà ce que nous apprend La Révélation d'Arès. De même, le Bouddha n'apprit pas à ceux qui l'écoutaient à penser pour penser, mais à penser pour faire, pour se faire autres que ce qu'ils croyaient qu'ils étaient et à trouver ainsi la grande paix du nirvana, un peu à la manière du non-être de Socrate qui disait qu'il ne savait rien pour finalement tout apprendre, en attendant qu'une Révélation vienne qui fasse passer l'homme à une autre étape et cette Révélation fut l'Évangile Palestinien, hélas récupéré, figé, déformé par la religion, et La Révélation d'Arès.
Le salut est dans le changement concret en bien.
Ceci dit, la puissance à changer de vie (Rév d'Arès 30/11) peut-elle se faire sans puissance à penser, d'une part, et sans Dieu, d'autre part ? Oui, en principe. Non, dans les faits. Celui ou celle qui s'effore de changer sa vie s'aperçoit tôt ou tard, par le jeu de l'humilité qui entre en lui, qu'il n'est pas seul, qu'il y a un Tout-Autre qui agit en lui et hors de lui, quel que soit le nom qu'il lui donne. Cette découverte est un fait en soi, mais non une simple pensée.
La pénitence ne donne pas la solution à un problème donné, elle est une source de Vie et, à terme, elle résout Tout. Si elle n'est pas complète dans la vie du grand-père, elle l'est d'avantage dans la vie du fils et davantage encore dans celle du petit-fils.
C'est aussi pourquoi à ceux qui n'élèvent pas leurs enfants dans La Révélation d'Arès sous prétexte qu'ils veulent préserver leur liberté et les "laisser choisir plus tard" je dis: "Oui, mais il faut quand même un minimum, parce qu'on ne peut choisir qu'entre des choses qu'on connaît. Quoi s'ils ne connaissent pas La Révélation d'Arès et la pénitence ?"
Peut-on se déprendre de son moi, si on ne connait pas son moi ?
Bref, on ne peut changer sa vie qu'en en décidant — la décision, ce mot qui revient sans cesse dans l'œuvre de Rudolf Bultman, théologien de l'Évangile (par ailleurs discutable, c'est vrai) —  et pour cela en pensant on fait l'effort de passer du connu à l'inconnu, d'explorer des territoires nouveaux, mais cela doit aller jusqu'à l'action bien décidée de changer sa vie et de devenir un homme qui aime, pardonne, fait la paix, ranime en lui l'intelligence spirituelle et se rend libre de tous préjugés.


29jul12  132C56
J'ai d'abord étudié, il y a une quinzaine d'années, les plus vieux écrits bouddhiques.
J'ai ensuite étudié les plus récents, ceux du Mahayana [Grand Véhicule] et les écarts m'ont frappé.
Comment peut-il se faire qu'un enseignement inititial bien connu sous sa forme la plus ancienne parvenue ou conservée se trouve ainsi déformé sous des formes sacralisées, enluminées, vénérées et pour ainsi dire divinisées ?
Les textes de l'Hinayana étaient-ils hors de portée des Tibétains, par exemple ? Je ne le crois pas. Les gens voyageaient.
Ici je schématise, bien sûr.
On peut dire la même chose des Évangiles. L'étude des décisions des Concils de Nicée-Constantinople montre de tels écarts avec la simple vérité des Évangiles synoptiques et même de celui de Jean qu'on se demande comment on a pu les adopter et les dogmatiser sans examen ni discussion bruyante. Pourquoi les évêques dits ariens, c.-à-d. non trinitaires, qui étaient très nombreux à l'époque en Europe, en Asie et en Afrique, n'ont-ils pas été invités au Concile de Nicée?
Ces dérives restent pour moi un grand objet de réflexion, mais j n'arrive pas à conclure.
Votre point de vue m'intéresse.
Edgar U.


Réponse :
Le religion est toujours le double-langage de ses sources.
À Nicée le christianisme mourait et une religion naissait à sa place.
Cette naissance était celle d'un double-langage.
Chez un individu la méchanceté et le mensonges sont des actes particuliers, mais chez les grandes organisations ce n'est pas le résultat d'une psychologie aussi simple. C'est le résultat de calculs de spécialistes: de docteurs serviles (Rév d'Arès 3/4). On ne peut s'interroger sur leur sens sans s'interroger sur leur fonction sociale.
Je ne sais plus qui a comparé ce double language religieux à celui de l'esclave. Le langage de l'esclave est toujours à double interprétation: L'esclave rend audible aux maîtres ce qu'il convient de leur dire et il laisse inaudible aux maîtres ce qui sert aux esclaves à se parler entre eux. Autrement dit: Il y a toujours en religion comme en politique un parler de maître et un parler de sujet.
Le maître, c'est la religion. Pour la chrétienté" les religions orthodoxe, catholique, protestante, copte. Pour le bouddhisme: le bouddhisme Tibétain, Chinois, Zen.
Le sujet, c'est toujours le Bouddha et Jésus, dont on ne peut pas cacher les parlers, puisqu'on s'y réfère, mais qu'on présente sous forme de retournements divers, celui-ci étant entouré de cérémoniel, de faste, de vénération pour le faire mieux passer. Les fidèles ne comprennent que ce qui leur est destiné et qui est généralement extrêmement et solennellement présenté pour être le plus convaincant possible et, perniciosité subtile, présenté de sorte que les fidèles pensent que l'interprétation vient d'eux-mêmes.
Habile jeu de cache-cache avec la vérité, savante hypocrisie, si bien faite et depuis si longtemps établie que ses serviteurs eux-mêmes (clergés) se prennent au jeu et y croient pour la plupart.


29jul12  132C57
Je réfléchis à partir de la réponse au commentaire 132C44 qui dit sur sa fin :

"Le problème, n'est pas d'inaction, mais simplement d'action différente dans un cadre différent, que soulève le fait de s'éveiller à la vie spîrituelle. Il est certain que la pénitence va nous amener à considérer ce problème un jour ou l'autre.
Je vais, pour l'illustrer, évoquer un discours qu'Henri de Montherland prêté à un puissant de ce monde, un profond catholique, discours qui fait méditer. Cet homme c'est Alphone XIII, roi d'Espagne :
"Nous Espagnols ne pensons pas que le bien soit là où vous le mettez.
"Vous croyez que l'homme a quelque chose à faire en cette vie. Nous Espagnols croyons qu'il n'a rien à y faire sauf y chercher des motifs d'élévation.
"Nous savons que cet idéal nous met, matériellement, dans une infériorité telle que, si vous voulez nous dévorer, vous le pouvez.
"Nous acceptons cela.
"Nous acceptons de mourir pour ou plutôt dans notre idéal.
"Nous disons avec Jésus Christ: "Que sert à l'homme de gagner l'univers, s'il vient à perdre son âme ?"
"Nous ne jouons plus avec vous, car à ce jeu nous perdons notre âme."
Ce n'est pas une question bouddhique.
C'est une question générale pour tous les hommes qui veulent renverser la tendance actuelle, revenir du matérialisme épais à la vie spirituelle vraie, la question qui dit en somme: Quelle civilisation, donc quel mode de vie, voulons-nous pour vivre dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles ?"

Après un tel discours aussi clair on s’interroge: Comment se fait il qu’aujourd’hui si peu d’être humains se posent les bonnes questions ?
Comment se fait il que les consciences restent fermées en masse, comme cela semble être, de plus en plus, le cas aujourd’hui ?
La mort, l’événement majeur de notre existence, devrait inquiéter beaucoup plus de monde !
Tout homme doit avoir quelques moments de lucidité, d’honnêteté, face à lui-même. On ne peut passer toute une vie dans l’obscurité quasi-totale sur ce point essentiel.
Je n’arrive pas à croire que l’endoctrinement et l’abrutissement soient d’une telle intensité, qu’ils n’autorisent pas le réveil.
Dés le début de ma pré-adolescence, j’ai bien vu que quelque chose n’allait pas dans le comportement des adultes, particulièrement les cathos, qui prient et pèchent tout à la fois [Rév d'Arès 39/9]. Et je me prenais régulièrement dans les dents: "Fais comme je dis, et non comme je fais !" Et cela ne me rassurait pas du tout.
Élevé dans un milieu et des écoles cathos je me révoltais.
En 5° ou 4°, à la Malgrange à Nancy, j’en parlais à mon confesseur, l’abbé Gérard, qui finit par en parler au Père supérieur, qui convoqua mes parents pour me rendre un peu de ma liberté, et sortir de ce confinement malsain.
D’interne, qui ne pouvait sortir que quelques heures le dimanche, je me suis retrouvé externe à 5 kms de chez mes parents. Par tous les temps (en Lorraine), je faisais mes 4 fois 5 bornes, par jour en vélo, de très bon cœur. Et ainsi je me remis à travailler normalement, même bien, pour passer de classe en classe sans problème, alors que le début du secondaire avait été une catastrophe.
Puis aux environs de18 ans la conscience de la mort commença à m’envahir, pour prendre de plus en plus d’intensité, jusqu’à l’âge de 38 ans où l’on me prêta La Révélation d’Arès, qui à la suite d'une lecture survolée me guérit instantanément. Cela fait 22 ans maintenant que la paix, de ce coté là, est revenu en moi.
J’arrête là mon bavardage en me demandant: "Mais qu’est ce que j’ai en plus ou en moins pour sentir au fond de moi la Main du Père Libre qui guide son fils libre ?"
Merci frère Michel d’avoir accepté cette mission essentielle pour l’humanité, en permettant tout d'abord, à chacun de pouvoir faire vivre sa vie intérieure pour rétablir ce lien avec notre Père à tous.
Rémy de l’Avignonnais 


Réponse :
"Comment se fait il que les consciences restent fermées en masse, comme cela semble être, de plus en plus, le cas aujourd’hui ?" La perte des grands idéaux, de la foi et de l'espérance, a plusieurs causes, mais à mon avis la principale cause est la religion et sa fille la politique, qui ont si longtemps marché la main dans la main en Europe et marchent encore ensemble dans l'Islam.
Comment voulez-vous que les gens croient indéfiniment au Dieu de la religion présenté comme roi, gouverneur, protecteur du monde, qui provoque des guerres épouvantables avec leurs ruines et malheurs de toutes sortes et qui bénit les armées qui vont se massacrer à qui mieux mieux ? La foi a perdu ses dernières masses fidèles après les affreuses guerres de 1914-1918 et 1939-1945.
Ce faux Dieu-là, une fois détruit dans les pensées des hommes, tous les dogmes qui l'accompagnaient se sont trouvé à juste titre ridiculisés, rejetés comme balivernes, et la foi et l'espérance s'en sont trouvées rejetées de même.
Le vrai Dieu, Celui qui a envoyé son Messager Jésus en 1974 et qui est venu parler lui-même en 1977 à Arès en France n'est pour rien dans la mal qui est un produit d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5, vii/8-16), de l'homme, libre de son destin mauvais.
L'homme est tout autant libre de son destin bon, mais l'homme ne le sait plus. C'est à nous les Pèlerins d'Arès de le lui rappeler et de le conduire à la pénitence.
Ce n'est pas, oh non ! ce n'est pas une tâche facile au milieu de scandalisés, d'abusés devenus hyper-prudents (28/3-5) à force d'avoir été visités par tous ces faux prophètes que sont les religions et leurs filles, les politique, qui se conduisent exactement comme des religions avec leurs dogmes, leurs hiérarchies, leurs lois, etc.
Il nous faut absolument rassembler le petit reste (Rév d'Arès 24/2) de croyants, qui ne croient pas aux balivernes religio-politiques, mais qui croient encore à la Vérité quand ils la redécouvrent dans La Révélation d'Arès.
Je crois, pour en revenir au sujet de cette entrée 132, que c'était déjà le souci du Bouddha en son temps où le brahmanisme avait soit égaré les masses, soit rendu méfiants envers tout enseignement spirituel ceux à qui les brahmanes avaient fait perdre la foi.
Finalement, le problème que vous évoquez est un très vieux problème, mais à l'échelle de Dieu qu'est-ce que représentent 2.500 ans ? Un courant d'air, un instant, parce qu'ils est hors du temps, alors que nous, nous sommes dans le temps (12/6) et que les années nous paraissent très longues.
Vous êtes un missionnaire courageux et patient et Dieu vous sait gré de votre dévouement.


29jul12  132C58  
Quelle entrée dense !
Je ne maîtrise pas le bouddhisme, mais j’ai une connaissance de mission. Celle-ci se réclame du bouddhisme, mais n’a pas encore vaincu son agressivité intérieure et profonde, puisque j’en ai été victime à plusieurs reprises sur des créations spirituelles en moi que son intérieur visiblement ne supportait pas.
À y bien réfléchir en connexion avec votre entrée, je me suis aperçu qu’il faisait une fixation sur "l’impermanence" qu’il a érigée un peu comme un dogme, une idole de l’esprit.  Je ne vois pas, personnellement, la nécessité d’isoler l’impermanence de la permanence, les deux me semblent agir dans le monde liés en permanence ou en impermanence.
Je me trompe peut-être, mais je me dis qu'Éden réunira les deux, comme il reliera le présent et l’éternité, la forme et la non-forme, l’ombre et la  lumière etc.,et ces contraires ne poseront plus de problèmes sous la lumière de ces mots: La vérité c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Le problème crucial, puisque le mal en réalité ne se vaincra que dans nos cœurs, c’est le mensonge qui nous cache nos souffrances réelles, amenuise au fond de nous les sensations désagréables et nous empêche de changer.
Si les hommes sentaient leur mal comme du vrai mal, c’est à dire en conscience réelle, ils se dépêcheraient de changer, de trouver une solution, mais le mensonge intérieur et extérieur repousse l’échéance toujours et encore.
C’est pourquoi il m’apparaît que vaincre le mensonge comme vous nous l’avez appris est la préoccupation majeure et que La Vérité, c’est que le monde doit changer est la phrase pivot de La Révélation d’Arès (28/7).
C’est pourquoi l’héroïsme intérieure est de guérir de son mal, en le traquant d’abord pour savoir où il est, caché par le mensonge, et pour remédier à l’absence de bien qui en a été l’origine, le créer.
Ainsi "vaincre l’absence de bien" permet de déjouer mal et mensonge.
Je me demande, en passant, s’il n’y a pas  là une porte d’entrée pouvant faciliter  la compréhension de la pénitence ?
Dans votre exposé sur le Bouddha je suis frappé qu’à aucun moment vous n’employez le terme mensonge. Est-il étranger à l’enseignement du Bouddha ? Ou pour lui le mensonge est-il synonyme de souffrance ? Ou d’illusion ? 
Ou bien pour lui est-il inutile de parler du mensonge puisque la vérité le vainc par elle-même ?
Un Bernard de Bretagne-Sud


Réponse :
Permanence et impermanence ? Si vous vous référez à la relativité de l'idée que l'homme se fait a du temps qui passe, vous avez raison de dire que "les deux agissent dans le monde", car dans le monde toute permamnce a une fin tôt ou tard.
Autrement dit, vous pensez exactement comme Bouddha qui ne faisait pas "une fixation sur l'impermanence," mais qui appelait avec justesse impermanence l'illusion de la permanence.
Par contre, quand il parlait du Nirvana, il plaçait ce dernier hors de l'idée que l'homme se fait du temps qui passe. Il plaçait le Nirvana hors du temps, hors de l''impermanence comme de la permanence.
Concernant le mensonge, j'avoue humblement mon incapacité à me souvenir de tous les propos du Bouddha et donc mon incapacité à dire s'il avait ou non parlé spécifiquement du mensonge.
Mais je pense que votre question a sa réponse implicite dans tout l'enseignement du Bouddha: Pour lui le mensonge était implicitement contenu dans tout ce qui était contraire à cet enseignement.
Comme vous dites, en faisant en même temps la demande et la réponse, "la vérité vainc le mensonge par elle-même."


31jul12  132C59
Bonjour Michel,
Ma Famille vient de mettre sur mon chemin La Révélation d'Arès.
Je ne suis guère surprise.
Je n'en suis encore qu'au stade de la découverte, bien que...
Le temps presse que les Hommes retrouvent leur véritable lien. Il y a beaucoup de petits cailloux disposés avec patience et Amour sur notre chemin, j'en ai conscience, tout comme j'ai conscience de ma frilosité et de mon manque d'engagement malgrès beaucoup d'efforts.
Malgré ces efforts ou grâce à eux je réalise ma propre hypocrisie, ma fourberie quotidienne.
Mais je remercie d'être mise en face de cela, car il est temps de se débarrasser des vieux schémas, [ce qui] n'est pas toujours confortable. Par chance nous sommes suffisemments aimés pour pouvoir y parvenir.
Je voulais partager ce lien avec vous.
Vous y trouverez mes peintures , et l'une d'elles, faites au printemps de cette année s'intitulle; "La moisson du grand pardon". Je vous laisse découvrir: http://inesfrotiee.artblog.fr
Merci pour votre exemple, merci de faire le lien entre Lui et nous.
Pour ma part je continue ma "découverte" de votre livre.
Inès G. de l'Ain
 
Post Scriptum: Je ne cherche pas à ce que ce mot soit publié, je vous en laisse juge, je voulais juste partager ceci..


Réponse :
J'ai parcouru les 19 pages de votre site sans trouver l'œuvre "La moisson du grand pardon".
J'ai sûrement mal cherché en cherchant trop vite, mais le temps me manque. Des lecteurs du blog le feront.
Merci pour votre commentaire qui m'émeut beaucoup.
J'ai beaucoup aimé les coquelicots "Sur une porte" p.7 et "Prière pour la terre" sur la même page.
Pour le brutal XXe siècle et le non moins brutal début du XXIe, où quelques pinceaux d'assaut ont fait ce qui, à mes yeux (grossiers ou arriérés ?), est laid, il me semble que la laideur doit être proscrite.
Pourquoi cette lassitude de la peinture qui a fait la laideur ? Sans doute comme la lassitude du bonheur et de la foi qui ont fait deux guerres atroces— je fus témoin de la seconde — et rendu ce monde actuel technique et sans cœur qui cause à notre mission de pénitence heureuse, qui est joie et même fête (Rév d'Arès 30/11), de si grandes difficultés ?
Les gens ne comprennent pas, mais vous, vous comprenez qu'il faut "retrouver les véritables liens", parce que vous baignez dans la beauté.
Certes, la Beauté servante du Bien (12/3) est spirituelle, mais n'est jamais loin de la beauté physique.
La beauté est le résultat d'une heureuse combinaison d'éléments et l'artiste se définit par celui ou celle qui assume cette combinaison. Vous êtes vraiment une artiste. Cela dit sans flatterie. J'aime ce que vous faite, c'est tout. Quand nos frères parisiens avaient un local rue de Picardie je leur avait suggéré.d'en peindre la devanture avec des fleurs fraiches et gaies comme vous faites. Ils ne l'ont jamais fait. Je pense que c'est eux qui rêvaient qu'on pouvait attirer les gens avec le froid et l'incolore. Mais j'ai subi depuis trente-huit ans tant d'humiliations que j'en ai gagné une humilité totale et salutaire, l'humilité de me dire que je suis complètement "hors du coup" et que mes frères ont raison et moi tort. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour que nous percevions la lumière des couleurs comme la Lumière du Père.

Je ne cache pas que j'aime votre dessin et votre palette dans mon petit coin de cerveau démodé.
La beauté n'est pas le fruit de la technique, mais d'un don incalculable et quasiment secret. Vous l'avez.
Merci pour votre commentaire et pour votre très beau site.


31jul12  132C60  
Il n'est peut-être pas inutile de préciser pour les lecteurs du blog que le Sentier Octuple décrit par Bouddha dans son premier sermon à Bénarès comprend huit branches ou rayons à pratiquer simultanément : Juste compréhension, juste pensée, juste parole, juste action, juste moyen d'existence, juste effort, juste attention, juste concentration. On peut donc dire à Bernard (commentateur 132C58) que le refus du mensonge est une prescription explicite de Bouddha dans ce troisième pilier de la Voie.  Le noble silence est utilisé tant pour refuser poliment les questions qui ne "tendent pas à édification" que pour éviter les questions pièges qui nous placent dans le dilemme mentir ou blesser. Dans nos sociétés modernes, le droit de se taire est considéré comme fondamental et peut toujours être revendiqué.
Jésus dit dans l'Évangile : "De toute parole sans fondement que tu auras proférée il sera tenu compte au Jour du jugement" et Mikal enseigne que tout péché commence par (ou inclut ?) un mensonge.
Au passage, ceux qui parlent d'inaction comme une attitude bouddhiste sont en contradiction explicite avec le quatrième rayon donc avec l'enseignement de Bouddha. Le "wu wei", non agir en chinois, est un concept taoïste repris par le bouddhisme Chan et plus tard le Zen.
L'Octuple Sentier est une manière de décrire la pratique du Bien mais pose le problème de la bonne traduction et interprétation opérationnelle de ses huit rayons. Mikal enseigne dans l'article Vertu ("Et Ce Que tu auras écrit" 1990) que toutes les composantes de la vertu sont indissociables.
Antoine d'Aquitaine


01aou12  132C61
"En passant par la Lorraine" (intervenant 132C52)...
Vous employez, à propos de frère Michel, les mots "condescendence" et "arrogance", qui, d'après le dictionnaire, comportent du mépris envers le prochain.
Voici plus de 25 ans que je connais frère Michel. Jamais je ne l'ai vu ou entendu parler avec mépris à quelqu'un.
Parfois il manifeste son désaccord, je dirais, avec vivacité, mais toujours avec le respect de l'autre.
Pour comprendre vos propos, Il serait intéressant de savoir,
d'une part, comment vous vous imaginiez quelqu'un à qui Dieu a parlé,

d'autre part, de savoir comment vous avez abordé le prophète et la manière dont vous lui avez parlé.
N'avez-vous jamais réfléchi pour savoir si votre "jugement" était réaliste ou le résultat d'une déception ?
Rappelez-vous la parabole de la paille et de la poutre (Luc, 6,/41) : Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi ?
Les deux premières fois où frère Michel m'a marqué son désaccord, j'ai été plutôt secoué. Par la suite j'ai toujours réfléchi au "pourquoi" de son désaccord pour déterminer si mon point de vue était le bon. Mais, malgré cela j'ai continué à suivre La Révélation d'Arès et à fréquenter ce bonhomme qui "me remontait les bretelles." Je ne m'en porte pas plus mal.
Quand j'ai connu le frère Michel ce qui m'a le plus marqué c'est l'humilité de cet ingénieur, ex-directeur d'une entreprise. Voilà 25 ans que je me demande quand j'arriverai à atteindre une telle simplicité.
Pour conclure je citerai le verset de la veillée 16 :
Beaucoup t'aimeront ; d'autres ne t'aimeront pas ; cela ne leur sera pas imputé à péché s'ils obéissent à Ma Parole." [16/3]
et, comme nous y incite le Créateur: Priez, faites pénitence dans le sens arèsien, cherchez d'autres pénitents et vous oublierez ces griefs bénins qui empoisonnent futilement votre pensée.
Berni Zacharie de Provence-Côte d'Azur


01aou12  132C62
En son temps le Buddha fut considéré, à juste titre d'ailleurs, comme un fondateur de secte et les bouddhistes comme une secte. C'est pourquoi ni l'un ni l'autre n'ont subsisté en Inde, sauf au Sri Lanka, que vous appelez encore Ceylan, qui est d'ailleurs une île où sans être la religion officielle, le bouddhisme reste la religion préférée.
C'est aussi pourquoi le boudhisme ne s'est vraiment installé qu'en Chine, au Tibet, au Japon, en Birmanie, au Vietnam, où, sauf au Tibet, il n'est nulle part religion unique et n'existe qu'en compagnie de ou en relation avec une autre ou d'autres religions ou métaphysiques. D'ailleurs, dans ces pays, si l'on interroge un fidèle de base, on trouve une notion du bouddhisme éloignée ou très éloignée du compte rendu rapide que vous en faites dans votre entrée 132. De là provint, je pense, ce que l'ami de vos parents appelait "l'ignorance crasse" de "nullards" superstitieux. En Chine ou au Vietnam il faut tomber sur un lettré qui a étudié les textes (sutras) et, il faut le dire, ce littré est rarissime.
Pour moi le bouddhisme est une secte hindoue, parce qu'il tient ses bases de la religion védique de son temps et de l'hindouisme survenu sur la foi védique théoriquement plus tard, mais déjà bien installé dans les surperstitions aux jours du Bouddha.

Autrement dit, le bouddhisme a disparu ou n'a jamaus pu s'imposer dans ses régions d'origine parce que c'était une secte et aujourd'hui il reste une secte, si l'on considère qu'il est un saupoudrage de sectes en Asie du Sud-Est. L'Islam, qui est son ennemi juré, le considère comme tel et le combat. Les statues géantes du Bouddha détruites par les talibans en Afghanistan n'étaient que des idoles superstieuses et n'avaient rien à voir avec le Bouddha dont vous parlez ici.
D'ailleurs l'Asie est un pays de sectes. L'hindouisme est fait de multiples sectes qui se tolèrent les unes les autres, les religions populaires chinoises sont faites de multiples sectes dont certaines bouddhiques), le zen est une minorité sectaire nippone, et même au Tibet il y a plusieurs bouddhismes !
Si je dis tout cela, c'est parce que je m'étonne que vous parliez avec autant de tolérance de la secte bouddhique, parce que les sectes sont partout des calamités.
Votre foi arésienne, à laquelle vous ne donnez pas de nom — Vous parlez seulement de Pèlerins d'Arès ou de La Révélation d'Arès — est une secte et donnera naissance à une certaine quantité de sectes. J'ai déjà rencontré quelques individus qui avaient lu La Révélation d'Arès, qui n'étaient pas d'accord avec votre interprétation et qui m'ont paru être en puissance des amorces de sectes arésiennes. Nous verrons cela quand vous ne serez plus sur terre.
Je ne cache pas que je suis ce que vous appelez un "anti-secte," pas un méchant, pas avec un inquisiteur, mais un homme de raison qui trouve qu'il y a déjà bien assez avec l'église catholique, l'église orthodoce, l'église arménienne, l'église copte, l'église syriaque et quelques dizaines d'églises protestantes pour ne pas parler des nombreuses sous-églises pmrotestantes. Vous vous dites chrétiens purs, je comprends, mais est-ce qu'il subsiste aujourd'hui dans l'église catholique un interdit pour les fidèles qui nient la trinité ? Non. Il sufit d'être discret, de ne pas en faire étalage, et quand vous irez à la table de communion personne ne vous fera réciter le catéchisme.
Il est temps que vous rentriez dans le rang de l'église catholique.
Cessez la dissidence. Tout le monde la comprend. Votre histoire est connue. Ceux qui vous ont roulé en 1971 en cherchant, avec l'appui d'éléments obscurs du gouvernement soviétique, à ressusciter l'Église Vivante (concile de Moscou de 1923) vous ont laissé sur le carreau et sont aujourd'hui bien sagement retournés dans la Patriarcat de l'Église Russe, mais il y a un temps pour tout, et surtout un temps pour le retour. Vous avez été consacré évêque régulièrement et les consacrants ignoraient que vous étiez clerc marié. Vous posez ainsi un problème canonique à l'Église Orthodoxe qui de ce fait ne vous reprendra jamais, mais vous avez de vous-même quitté les Ordres il y a maintenant trente-huit ans. Vous êtes rentré dans le rang laïc et l'Église Catholique ne vous posera pas de question comme paroissien ordinaire et vous aurez évité à une nouvelle hérésie de prendre naissance et de s'étendre.
L'Église Catholique va se trouver tôt ou tard obligée d'effectuer de grands changements. Pourquoi ne pas les préparer par l'intérieur et dans la discrétion ?

Bonaventure O.


Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes et de la part de qui vous m'adressez, par un commentaire dans mon blog public une offre qui m'a déjà été faite par d'autres par voie privée, il y a assez longtemps.
Ne parlons pas de mon ancien état clérical, ni d'un retour à l'église comme "paroissien ordinaire", parce qu'il y a quelque chose de fondamental qui vous échappe: La Révélation d'Arès n'est pas un manifeste de réforme chrétienne, dont je serais le penseur, mais une Parole qui m'est réellement venue par Jésus d'abord en 1974, puis par le Père Lui-même en 1977.
Je ne suis pas un dissident de l'Église. Je ne suis pas davantage un illuminé. Je suis un homme qui a reçu un Message du Créateur et une mission prophétique.
Ceci dit, ce n'est pas là l'objet de ma réponse. L'objet de ma réponse, ce sont les sectes dont parle abondamment votre commentaire dans lequel vous employez 15 fois le mot "secte(s)".
Autorité ou liberté, conformité ou diversité, forment des dilemmes qui depuis toujours compliquent le problème de la foi.
Parce que personne, en fait, ne sait où se tient exactement la Vérité ou n'en admet l'extrême simplicité.
La Vérité est très simple: Il y a le Bien et il y a le Mal. L'homme est capable des deux. La Vérité est simplement que le monde doit changer en Bien (Rév d'Arès 28/7), en Bien exclusivement.
Le Père ne demande rien de plus. Il donne la voie de ce changement: la pénitence.
Il n'y a rien là qui permette à qui que ce soit d'asservir spirituellement ses semblables à une doctrine plutôt qu'à une autre.
Au temps de Bouddha les brahmanes voulaient asservir leurs semblables.
Le Bouddha voulait au contraire les en libérer et leur en a donné les moyens.
Aujourd'hui encore un bouddhiste fondamental, s'il se souciait non seulement de sa personne, mais aussi d'étendre au monde par la mission la voie du changement et de la libération spirituels, suivrait la Voie qu'indique La Révélation d'Arès. Il n'aurait même pas besoin de se déclarer Pèlerin d'Arès; il le serait ipso facto. Pour l'heure il y a seulement proximité mais non communauté d'action entre bouddhistes et Pèlerins d'Arès parce que les bouddhistes — du moins ceux que je connais — ont exclusivement le souci de leurs personnes, de leurs méditations, de leurs cheminements personnels et ne se font pas un devoir de ré-évangéliser le monde, comme nous le faisons. Je classe les bouddhistes — du moins ceux que je connais — parmi les mystiques, ce que ne sont pas les Pèlerins d'Arès.
Autorité ou liberté ? Obligation de se soumettre à un dogme ou possibilité de choisir sa voie ? En grec le mot hairesis — qui a donné hérésie — signifie "choix" et non déviance de la bonne voie comme hérésie le dit. Parce que l'Esprit souffle ou Il veut.
On peut certes regretter que beaucoup de sectes accordent à ce qu'elles croient une telle importance qu'elles s'imaginent être seules dans la voie du Salut et deviennent ainsi plus sectaires encore que les sectaires qui comme vous les pourchassent.
Les sectes chrétiennes — dont les grandes églises ne sont que des sectes qui ont "réussi" — ont donné le spectable diversifié de tout ce qu'on peut disséquer et triturer dans l'Écriture pour lui faire préciser ce qu'elle a laissé dans le vague ou pour lui faire dire ce qu'elle n'a pas dit. Mais ne voyez pas là l'attitude des Pèlerins d'Arès qui, eux, se réfèrent à une Parole descendue, toute pure, du Ciel et n'ont pas à chercher midi à quatorze heures.
Les conciles ont anathémisé, les encycliques ont déclaré, les bulles ont condamné, les inquisiteurs ont torturé et les bûchers ont tué, mais rien n'a été résolu dans les églises dont vous donnez une liste, parce qu'il y a toujours quelque part quelqu'un qui, selon lui, a compris ce que d'autres n'ont pas compris et qui part dans une direction nouvelle.
Je le répète: Ce n'est pas notre cas. Nous allons tout bonnement dans la direction très simple qui m'a été révélée.
Est-il nécessaire qu'une croyance unique lie tous les membres d'un groupe humain qui va dans la direction du Bien ? La Révélation d'Arès ne le dit pas et je ne le dis pas. Si nous, du petit reste (Rév d'Arès 24/2), nous suivons tous une direction semblable, c'est parce que nous nous efforçons de former un groupe très proche de La Révélation d'Arès. Nous nous donnons la vocation de la suivre au plus près de l'enseignement prophétique, mais nous avons conscience d'être des pécheurs et de ne pas êtres nous seuls sauvés, car tout homme qui trouve la Voie Droite du Bien est sauvé.
Les bouddhismes divers que vous décrivez comme des sectes asiatiques ne sont pas le bouddhisme, qui semble être seulement représenté au Sri Lanka, que j'appelle Ceylan en effet (je suis un vieux avec de vieilles habitudes), mais ils le sont quand même un peu quelque part. Ils le sont sous des apparences et des superstitions diverses, parce que si la foi n'est pas le domaine exclusif du sentiments sans se perdre, elle est quand même inévitablement plus ou moins sentimentale quand même et le bouddhisme existe quand même schématiquement partout où il incite des humaisn à être bons, compatissants, généreux, pardonneurs, libérateurs.
Seul compte le Salut, Salut de l'individu et Salut du monde, et notre but, dans notre pénitence comme dans la mission, est d'en appeler au for de la conscience, au tribunal intérieur de chacun qui voit le bien et le mal et choisit le bien,


01aou12  132C63  
Wu wei, qui veut dire en chinois "vide d’agir", "libre d’agir", ou plus exactement wei wu wei, qui veut dire "agir non-agissant", "agir dans le non agir", "ne pas entraver la Grande Action par les réactions" n'a rien à voir avec l'inaction, à laquelle, me semble-t-il, fait référence Antoine (132C60).
Jean Marc Eyssalet, médecin-acupuncteur et auteur de nombreux ouvrages en donne une lecture qu'il me semble intéressant de vous faire partager ici.
"En creux wei wu wei, c'est tout sauf placer des actes, faire, agir comme pour se saisir à travers eux. Dans ce cas là, les actes sont des justifications destinées à confirmer que nous existons bien. Or tout est à transformer, tout est à lâcher, tout est à traverser. Ainsi, rien — aucun fait, aucune forme mentale ni corporelle —- ne peut donner de sens, n’a de signification ; le sens véritable, c’est qu’il n’y a aucune explication : il n’y a qu’être.
"Donc tout ce à quoi nous donnons sens, tout ce qui nous permet des points d’appui pour notre raisonnement, notre sensation, notre action, ce sont des constructions culturelles.
"Rien de tout cela n’a de réalité ultime, chercher, s’orienter cela veut dire écouter en profondeur, assisister à tout ce qui se présente et aussi tenir compte à chaque instant du fait que tout ce qui apparaît et fixe la conscience est un piège de la conscience. C’est le sens du DAO, la voie, dont l’énoncé se dénie lui-même : « La voie qu’on peut nommer n’est pas voie constante… ». 
Wei wu wei est donc un état d'être qui renvoie à l'écoute qui est d'abord, accepter de ne rien savoir.
Dans l’écoute radicale, il y a non-savoir, il y a l’examen de tout savoir, de toute information sachant que toute information est aussi ignorance instruite.
Rien a à se justifier, tout apparaît. Donc l’écoute est plus vaste que tout ce qui peut être écouté. C’est une invitation, par la Grande Porte, à l’état d’interrogation. Quand on interroge, on ouvre vers "plus vaste". Lorsqu’on vit constamment cet état d’interrogation, on se laisse aborder par le mystère — ce qu’on appelle dans le taoïsme, le secret, l’obscur, Xuan. Il existe un verset qui dit : "Xuan Er You Xuan" ("Dans le secret, un secret plus grand encore").
C’est le contraire de l’élucidation et le cœur même de la lumière. On retrouve ainsi la « nuit obscure » de Jean de la Croix, la "nescience" [l'ignorance] des mystiques rhénans. C’est bien une intuition universelle, et ici ne comptent plus les distinctions entre christianisme, taoïsme et bouddhisme.
Le non-agir est un acte libre, qui agit sur un fond d'écoute comme éthique fondamentale de chaque instant, quelque chose qui surgit de l'intuition même de la situation (qui est tout à fait différent du spontanéisme).
    
Je donne également cette citation tirée du "Traité de la Fleur d'Or" : "La chose le plus importante dans le grand Dao, ce sont les mots : L’action dans le Non-Agir (wei wu wei). Le Non-Agir empêche que l’on ne soit prisonnier de la forme et de l’image. L’action dans le Non-Agir empêche que l’on ne tombe dans le vide rigide et la mort du néant. L’action repose entièrement sur l’unité centrale, le déclenchement de l’action se trouve dans les deux yeux. Les deux yeux sont comme le timon du grand chariot qui fait tourner toute la création ; ils mettent en mouvement les pôles de la lumière et de l’obscurité" (Liou Tse Houa, Le Traité de la Fleur d’Or, p. 103) et de citer également le Ling Shu (Chapitre 80) :"Les yeux sont les ambassadeurs du Cœur", "le Cœur est l'abri de l'Esprit individuel — Shen —"
 
(Une autre) Stéphanie d'île de France


Réponse :
J'ai peur que vous ayez pris à l'envers ce qu'Antoine (132C60] dit de l'inaction.
Ceci dit, je n'ai pas très bien compris votre commentaire face auquel je suis un esprit sans subtilité.
Je publie votre commentaire que d'autres, plus ouverts que moi, comprendront mieux.
Si tout ce que vous nous dites ici vous conduit à aimer, pardonner, faire la paix, retrouver l'intelligence spirituelle et vous rendre libre de tous préjugés et toutes peurs, alors heureuse celle qui trouve ainsi la Voie Droite de la pénitence.


01aou12  132C64
Moi j'ai peur et le Bouddha a eu le don de me rassurer.
J'ai été bouddhiste une partie de ma petite vie pour me rassurer.
Et puis je me suis demandé si ce qu'il disait était vrai, si ce n'était pas dangereux?
Alors j'ai cessé d'être bouddhiste et je suis passé par un no man'rs land spirituel, je ne vous dis pas, affreux !

Heureusement j'ai trouvé La Révélation d'Arès et je suis de nouveaui rassurée.
Mais je commence à me demander si elle n'est pas dangereuse...
J'avance, je recule, tout le monde ment et je ne sais pas comment m'en sortir.
Je vourais m'isoler dans une cabane au haut d'une colline boisée entre ciel et terre.
Rassurez-moi !
Bérénice Denise F.


Réponse :
Non, le Bouddha ne mentait pas, j'en suis convaincu, mais je déplore que nous soyons si peu sûrs de ses propos.
Non, La Révélation d'Arès ne ment pas non plus. et de ses propos, par contre, je suis absolument sûr.
Et Jésus dans son Sermon sur la Montagne ne mentait pas non plus.
Nous vivons dans un monde où le mensonge nous baigne, parce que le mensonge est la langue même des media, de la politique, de la religion, etc.
Les media nous parlent inexactement et, dans de rares bons cas, jamais très exactement. Et la population, qui a besoin de parler, parle le mensonge, l'inexactitude, comme les media le parlent,
Les êtres se déchirent, les destins se brisent, la violence et la désillusion sont partout et, de surcroît, tout cela est raconté de façon inexacte. Autrement dit, les media à eux seuls constituent une sorte de roman permanent.
Je suis, pour ma part, toujours ballotté par des sentiments paradoxaux, parce que je ne suis jamais convaincu par ce que je lis ou que j'entends raconter.
Je cherche alors la vérité ailleurs, au fond des êtres, plus dans leur nature cachée que dans les histoires qu'ils racontent, parce que, tout compte fait, c'est là que se tient le mal ou le bien, plus que dans les faits dont ils sont les auteurs ou les témoins, et par conséquent le salut, la rédemption.

Se faire une idée de la dangerosité du mensonge, volontaire ou involontaire, n'est pas facile quand il s'agit d'êtres humains qu'on n'approche pas.
Car c'est aussi là, au fond de l'être, que se cache la dangerosité. Le monde est dangereux, parce que c'est un monde d'hommes qu'on croit devenus bien civilisés, mais dont peut ressurgir tout à coup l'inattendu. Or, la dangerosité n'est pas une notion de justice. Elle prend sa source dans la peur. Ainsi par exemple M. Sarkozy a fait beaucoup de bien à la France, mais comme il lui a fait peur aussi; justice ne lui a pas été rendue. On ne l'a pas réélu, comme quelqu'un de dangereux pour le pays. On l'a remplacé par quelqu'un de rassurant, mais qui détricote tout ce que M. Sarkozy avait tricoté et, franchement, franchemnt et sans faire de politique, je ne suis pas sûr que ce soit ce qu'il faudrait faire.
Là encore mensonge. Tous les politiciens mentent et M. Hollande ment comme mentait Sarkozy, mais celui-ci avait peu à peu ajouté des motifs de faire peur et s'est fait remplacer par quelqu'un qui fera peur à son tour, n'en doutons pas.
Vous avez trouvé la Vérité dans La Révélation d'Arès. Restez-lui fidèle, ma sœur Bérénice, et dites-moi où vous habitez afin que je vous trouve un mission proche pour vous aider à évoluer dans la pénitence et la moisson.


01aou12  132C65  
Je suis le pélerin masqué, mais bientôt je vous enverrai une lettre et vous saurez qui je suis.
Je ne sais pas si cette Révelation vient de Dieu et si les choses se sont bien passées comme vous les racontez, mais ce que je sais, ce que je crois, et cela je le crois vraiment, c'est que le monde ne peut changer que sur la base des grandes idées de La Révelation d'Arès.
Mais il y a chez vous comme une difficulté, mais comme je crains de ne pas être capable de m'exprimer correctement là dessus et que je redoute les malentendus, alors j'hésite...
Disons que le discours du frere Michel se fait finalement beaucoup trop dans le registre de l'intellect !
Cette entrée sur le Bouddha en témoigne.
Pour moi ce n'est pas un discours de prophête, mais plus de quelqu'un qui chercherait à convaincre par des arguments de "l'intellect".
Un jour que dans ma famille (ou ce qu'il en reste) on m'avait posé la question "Qu'est ce que La Révelation d'Arès? C'est quoi au juste ?" je me suis hasardé à répondre "C'est ne pas compter sur la politique et la religion pour changer le monde." Immédiatement j'ai été compris et je crois que j'aurais pu aller plus loin, mais je n'ai pas voulu exploiter mon avantage, car je ne missionne jamais dans ma famille.
Ce que je regrette c'est qu'il n'y ait pas chez les Pélerins d'Arès "d'actions collectives".
Pourtant il ne s'agit que d'agir sur le monde qui reste avant tout une affaire de pénitence, mais simplement de se faire connaitre du monde, de donner à la pénitence un support matériel.
Les grands problémes de l'humanité, soi-disant insurmontables, tels que le chômage, la drogue, l'écologie, la finance .... pourraient trés bien trouver une solution plus rapide si seulement on raisonnait en termes de bon-sens, de mesure, et d'amour et non en termes de lois.
C'est dans ce sens qu'il faut comprendre la réserve à propos des lois dans La Révelation d'Arès.
Ce que vous dites dans le commentaire 24jul12 132C44 sur PSA est trés juste, quand vous dites "Les gens qui entreprennent et qui donnent du travail n'ont pas le temps de faire de la politique". Malheureusement en France il n'y a pas de désir de créer du travail. Si les français au lieu d'être francais étaient chinois il n'y aurait pas de chômage ou beaucoup moins !
Un pélerin masqué


Réponse :
Je "fais beaucoup trop dans le registre de l'intellect" ?
Qu'entendez-vous par "l'intellect", mon frère masqué ?
Il en faut quand même un petit peu et selon vous ce petit peu est de trop... Peut-être avez-vous raison ; je ne me rends pas compte.
Comme d'autres entrées, mon entrée 132 Bouddha n'a pourtant pas la moindre prétention intellectuelle.
Dans notre mission nous rendontrons assez fréquemment des bouddhistes et je me suis rendu compte, au fil des années, que beaucoup de nos missionnaires ignoraient vraiment un minimum de choses sur le Bouddha et, de ce fait, ne savaient pas trouver des points de rapprochement. Alors, je leur ai dit en soixante lignes — c'est très bref pour un Bouddha qui prêcha pendant quarante-cinq ans — le minimume qu'ils devaient savoir, à mon sens.
Mais vous allez m'écrire, dit votre commentaire, je vais donc pouvoir vous répondre mieux et si ma réponse ne vous paraît pas être "un discours de prophète" je vous demande de continuer quand même d'être pénitent et moissonneur de pénitents à votre guise, car le Père que nous servons a besoin de monde.
Avant de clore, une simple remarque (pas trop intellectuelle, j'espère). Vous avez répondu à "votre famille (ou ce qu'il en reste): "C'est ne pas compter sur la politique et la religion pour changer le monde," et cela me paraît insuffisant. Vous auriez dû ajouter comment le Père pense que nous pouvons changer le monde: Par la pénitence.


03aou12  132C66
En 1989 je faisais une retraite dans le monastère de Suan Mokkh près de Surat Thani dans le sud de la Thaïlande pour y apprendre Ānāpānasati Sutta une méthode de méditation que Bouddha aurait prônée sous son arbre " Bo ".
Il s’agit de se concentrer sur la respiration, le souffle de vie qui passe, pour accéder par étapes à un état de paix intérieure, se libérer soi-même du Dukkha avant de libérer le monde.
En fait, les moines enseignent que pour la plupart des individus, cette pratique de méditation prendra plusieurs vies avant l’achèvement de la voie, puisqu’il n’est pas à la portée de tous d’atteindre le but en une seule vie.
L'expérience que je fis dans l'espace magnifique du monastère loin des tentations du monde fut surtout intéressante à la sortie du monastère, dès que la porte se referma, me laissant face aux problèmes que j'avais laissés. Au fur et à mesure que les bruits de la ville se rapprochèrent les tentations nombreuses du monde entraient dans mon esprit et je constatais en observant mon propre comportement que la vie monacale ne m'avait pas appris à faire face à mes démons, mais m'avait juste appris à les fuir.
Cependant je me rappelle plusieurs fresques qui m'ont troublé dans ce monastère. Sur l'une d'entre elles on voyait en perspective dans une plaine s'étalant entre deux montagnes des soldats, des chars, des morts, représentant pas seulement la guerre de 1939-45, mais la guerre en général, spectacle de désolation que Jésus contemplait du haut de l'une des montagnes et un texte en anglais qui disait (de mémoire) "Il y a 2000 Jésus enseignait la voie de l'amour."
Sur une autre fresque un chemin lumineux se noyait dans la lumière du soleil et serpentait en descendant vers la terre. Au premier plan sur les marches de l'escalier d'un temple quatre hommes en barraient l'accès: un rabbin, un mollah, un prêtre catholique et un moine bouddhiste. Et au tout premier plan la main d'un travailleur qui jetait une pièce dans une immense coupe remplie de pièces d'or et d'argent. C'est en lisant La Révélation d'Arès que je fis le lien avec le verset 22/11: Ils (les princes du culte) ont bâti aux frontières de Mon Royaume un porche de douane, un péage pour détourner la dîme de charité, délivrer des passeports illusoires, et je m'étonnais en même temps de l'auto-critique des moines qui avaient réalisé cette fresque.
Plus loin une statue représentant l'arbre "Bodhi" ou " Bo," l'Arbre de la Sagesse, où Gautama obtint la révélation de la Connaissance Libératrice ; mais comme sous l'arbre il n'y avait aucune représentation de Bouddha je demandais au moine qui m'accompagnait de m'en expliquer le sens. Et en me frappant la poitrine de sa main, il me dit: "Tu n'as pas encore compris que Bouddha est là (dans ton cœur)."
Aujourd'hui, je mets d'autres mots pour désigner cette ascension vers le soleil de la fresque, je redécouvre le sens de la pénitence déjà donné par Jésus. Son Sermon sur la Montagne explique concrètement à l’homme comment il peut se sauver, sauver le monde, et tout simplement savoir vivre. Plus je m'efforce de le vivre au quotidien, plus le mot pénitence devient facile à prononcer dans la rue. La Parole redonnée à Arès en 1974 et 1977 correspond aussi plus au monde dans lequel je vis qu'à celui du "pays du sourire" [Thaïlande] où cohabitent aujourd'hui encore moines, corruption et sex-tourisme; et je ne crois pas que la méditation suffise à changer cela.
La fin du Dukkha ou de toute souffrance difficilement atteignable en une vie selon les moines, est une absence de souffrance mais pas une plénitude, pas la voie qui mène au bonheur. La Révélation d'Arès m'enseigne la persévérance et l'assurance qu'en avançant à mon rythme, je peux trouver le bonheur dans le monde où je vis.
Cette voie qui n'était pas enseignée au monastère, je l'ai trouvée dans la vie de couple, le plus beau temple pour connaitre la joie de l'effort de se changer, pénitence et bonheur, et je trouve dans cet effort un moyen de relier le quotidien au sacré.
Au reste, me lever à 04:00 pour méditer assis, debout, en chantant et en marchant à pas feutrés dans la forêt, attendre 08.00 pour le petit-déjeuner puis 12:30 pour le dernier repas de la journée, était impossible à appliquer de retour en Allemagne. Mais plus que le livre de La Révélation d'Arès, c'est bien le rabâchage patient, l'enseignement répétitif nécessaire du prophète Mikal qui a sur moi l'effet d'un réveil-matin et me fait réaliser que le monde peut changer si je commence à me changer par ma pénitence.
Alors pas besoin de chercher la quiétude de l'esprit avec des moustiques dans les oreilles, ni de devoir résister aux envies folles de côte de bœuf à la bordelaise en pleine méditation ou de profiteroles au chocolat au milieu de la nuit à cause de ces jeûnes prolongés, qui ne changèrent ni mon caractère ni ma nature pécheresse. Je préfère de loin la voie de l'ascension du milieu des Hauteurs accessible par la constance et la persévérance.
Merci, cher frère Michel, pour cette entrée qui nous rappelle la voie de l'amour et de la compassion enseignée par Jésus et Gautama à des peuples et des époques fort différentes et qui reste à accomplir.
"Le Tathagata (Bouddha) ne peut que montrer le chemin. C'est à vous de peiner à la tâche."
C'est un pèlerinage d'excellence, profond et joyeux que je vous souhaite à tous.
Marc de Neuchâtel (Suisse)


03aou12  132C67
Après cette vingtaine d'années d'absence du Pèlerinage, il m'aura fallu un certain temps pour dépasser mon appréhension de vous écrire. Pour moi c’était le premier pas vers mon engagement dans une foi active.
Je regrette juste un peu que ce soit le jour où j'arrive au Pèlerinage d'août.
J'aurais voulu avoir un peu de temps pour échanger avec vous, pour partager mon ressenti du monde, l'amour inconditionnel que j'ai pour les êtres humains et l'univers, ma conscience et ma clairvoyance qui se sont élevées toutes ces années dans le sillage de celles de mes parents, mon témoignage de leur pénitence et de leur changement profond.
Comme vous l'avez écrit dans un de vos courriers, et cela m'a énormément touché, mes parents fondent beaucoup d’espoir sur moi, tout comme ma sœur qui nous a quittés il y a peu. Son départ m'a d'ailleurs poussé dans une dynamique d'action, car en voyant qu'une aussi belle âme que la sienne pouvait être assez déçue et désespérée pour s’ôter la vie, il m'a paru encore plus évident que je devais m'engager activement pour aller chercher les autres.
Ce que je suis aujourd'hui je le dois à la pénitence de mes parents et à La Révélation d'Arès qui est arrivée dans notre famille et à mes oreilles depuis ma gestation
Alors, avant toute chose, un immense merci du fond du cœur pour votre courage, votre persévérance, votre dévotion, vos conseils, votre bienveillance, votre amour, et tout "simplement" votre prophétisme.
J'espère avoir la possibilité de vous rencontrer, comme certains ont eu le privilège d'être accueillis par vous l'été dernier, et pouvoir mettre sur ce visage de vieux sage barbu qui anime mes souvenirs d'enfant, celui d'un jeune prophète rayonnant.
Avec tout l'amour et l'humilité qui m'animent je vous embrasse fraternellement.
Jean-Simon D.


Réponse :
Je ne me souviens pas du tout de vous, Jean-Simon. "Une vingtaine d'années d'absence du Pèlerinage," c'est beaucoup. Je ne peux pas me souvenir des dizaines de milliers de personnes différentes venues à la Maison de la Sainte Pariole depuis quelque trente-cinq ans et, de plus, je suppose qu'à l'époque vous étiez très jeune et que vous avez changé comme nous changeons tous avec les années. Je ne saurais pas vous reconnaître.
Oui, en 2011 j'ai accueilli les nouveaux Pèlerins, mais ce n'était pas pour accueillir que je l'ai fait. Je l'ai fait pour aider à l'aggiornamento ou à la mise à jour du service d'accueil, qui est assuré du 21 juin au 15 août par un panel d'une trentaine de frères et sœurs. J'ai donc plutôt accompagné ces frères et sœurs d'accueil dans leur tâche.
Je ne peux pas refaire ce travail cette année, mais vous ne perdez rien, car il n'y a aucun intérêt à rencontrer ma personne, qui est celle d'un Pèlerins parmi les autres, et, de toute façon, ce Pèlerinage ne se fait pas au frère Michel, mais à Dieu qui a donné au monde La Révélation d'Arès sur ce saint lieu..
Je vous souhaite un Pèlerinage fertile en forces spirituelles nouvelles.


03aou12  132C68  
J'étais au pélerinage quand vous avez écrit votre entrée sur le Bouddha.
Enfin disponible, je rattrape mon retard dans la lecture de cette entrée.
Il y a de nombreux témoignages qui m'apportent beaucoup ainsi que vos réponses frère Michel.
Je ne peux pas dire grand chose sur le sujet de Bouddha, car je n'arrive à réfléchir qu'à partir de mon vécu, sinon je ne suis qu'une tête vide (Rèv.d'Ares 23/5).
Je n'ai pas d'expériences du bouddhisme ni de connaissances intellectuelles du sujet même si j'ai un peu cherché à m'informer. Je ne retiens rien.
Il y a longtemps, vous m'aviez dit lors d'un entretien que j'avais la même nature que le Bouddha... Quand je vous en ai reparlé, dans un courrier, vous ne vous en souveniez pas. Ce n'est pas important, puisque vous nous enseignez tout ce qu'il faut savoir, mais ça m'a toujours intrigué.
Je me suis beaucoup demandé depuis ce que c'était que d'avoir la nature du Bouddha. Est-ce une façon de vivre sa pénitence, de vivre sa recherche d'image et ressemblance [Genèse 1/26-27], de vivre sa relation au monde ?
C'est peut-être juste lié au fait qu'il y a autant d'expériences de pénitences que d'êtres humains.
Comme c'est le sujet, j'ose vous reposer la question. Ne répondez que si c'est utile pour notre connaissance spirituelle.
Tout ce qui est dit également dans les commentaires apporte déjà beaucoup pour la réflexion.
Merci
Une Stéphanie d'Île de France


Réponse :
Je ne me souviens pas du tout de vous avoir dit que vous aviez "la même nature que le Bouddha" et, par conséquent, je ne sais pas du tout pourquoi je vous ai dit cela.
J'ai rencontré tellement de monde depuis 38 ans, je ne peux pas me souvenir de tous et toutes.
Tout ce que je peux vous dire, c'est que je suis très surpris de vous avoir dit que vous me rappeliez le Bouddha, car ni vos courriers ni vos commentaires, du moins les plus récents dont je me souviens,  ne dénotent chez vous une nature bouddhique. Ceci n'est pas un reproche ; il faut de tout pour faire un peuple de Dieu.


03aou12  132C69
J'étudie La Révélation d'Arès depuis plus de quatre années, sans n'être que linéaire dans ma compréhension, et cette article sur le Bouddha pourra sûrement me pousser à plus de profondeur.
Je vous demande, cher pèlerin anomyme, et autres [pèlerins], de vous donner du temps.
Cette Révélation d'Arès est une clé, mais pour en comprendre le Fond, il faut chercher, gratter, fouiller, dans la Bible le Coran, l'enseignement du Bouddha, certains livres apocryphes aussi, tel que le livre d'Énoch ou l'évangile de Thomas qui ne sont pas dans la Bible, mais qui sont de loin ce qui permet de "se" réveiller, et comme notre Créateur est d'une logique absolue, vous verrez, à force de recherche et de relecture, que tout devient clair.
Je vous invite à lire ces versets d'une grande beauté

49
a dit Jésus :
Heureux sont eux les monachos, ceux qui sont choisis
parce que vous découvrirez le Royaume
comme vous êtes issus de lui vous y retournere

50
a dit Jésus :
S’ils vous disent: "Vous venez d’où ?"
dites leur: "Nous sommes venus de la lumière,
là où la lumière s’est produite,
par elle-même elle s’est dressée
et elle s’est manifestée dans leur image."
S’ils vous disent: "Qui êtes-vous ?"
dites: "Nous (sommes) ses enfants
et nous (sommes) les choisis du Père le Vivant."
S’ils vous demandent:
"Quel est le signe de votre père qui est en vous ?"
dites leur: "C’est un mouvement et un repos."

Le terme monachos non traduit de l'évangile de Thomas est un vrai repli sur soi, tel que le Bouddha le fit, ce qui confirme aussi le fond de L'Évangile donné à Arès, assumer pleinement son image et sa ressemblance, chercher en vous les réponses. L'Évangile donné à Arès vous a seulement donné la clé, et c'est un cadeau magnifique !
Estelle de Corse


Réponse :
Je viens de vous adresser un eMail dans lequel je vous donne les dates de mon prochain passage à Nice.
Comme je vous l'ai dit, je crois que nos sœur et frère Evy et Bernard se feront une joie de vous loger.
Inutile de trop creuser le sens de La Révélation d'Arès, qui est très simple.
Ni L'Évangile de Thomas, ni le Livre d'Énoch, ni l'enseignement du Bouddha n'y ajoutent rien.
Si vous êtes pénitente et décidée à devenir moissonneuse de pénitents, c'est avec grande joie que nous vous accueillerons parmi nous. Nous avons besoin de frères et de sœurs nouveaux pour changer le monde.


03aou12  132C70  
Merci pour cette magnifique entrée sur le bouddhisme que j'ai pu partager avec mon époux (qui n'est pas Pélerin d'Arès... toujours pas...) et qui nous a donné de la joie et produit des étincelles d'intelligence |Rév d'Arès 32/5].
J'ai relu hier soir quelques entrées et des commentaires, notamment à propos de la peur comme ténèbres dans l'âme, et le courage d'être (0089).
Les commentaires m'ont fait mal au cœur. Je m'explique: On vous traite parfois d'intellectuel, quand on ne vous traite pas simplement par-dessous la jambe. Ça donne envie de verser toutes les larmes du corps.
Mais derrière ces commentaires, il y a mes frères humains et je serais malhonnête en m'offusquant simplement et en ne voyant pas que le bruit infernal qui règnent dans nos têtes me cause à moi aussi bien des soucis, de l'agitation, de la réaction et j'en passe !
J'ai lu un livre qui s'intitule "Le pouvoir du moment présent", écrit par un homme qui raconte comment, n'en pouvant plus de vivre, il s'est un jour "suicidé de l'égo", je dirais. Il est entré dans un état de conscience qui dépasse la pensée, puisqu'il ne s'y identifie plus (à ses pensées). Cet homme s'appelle Eckart Tolle (peut-être connaissez-vous), et j'ai trouvé du bienfait à lire ce bouquin qui s'en réfère bien souvent à Bouddah.
Or, je suis très frappée du fait que vous-même n'êtes pas dans pas dans un état de pensée, mais dans un état autrement plus vaste de conscience. J'ai été frappée de voir votre humilité au sujet des élections, votre position ferme de n'évoquer que des faits quand nous autres pensions à ce qui était bien ou mal avec la panoplie de nos têtes.
Je suis frappée aussi de voir à quel point il semble que dépasser la pensée pour un état plus vaste permet en fait d'utiliser celle-ci avec une acuité extraordinaire. C'est surement pour ça que certain vous voient comme un intellectuel (?)
Vous êtes haut, et vous êtes notre prophète ainsi que celui des générations à venir.
Je ne peux m'empêcher cette image du "Vous êtes haut", car je trouve bien des commentaires (dans lesquels je peux reconnaître une partie de moi en y réfléchissant, si je les lis sans mépris, et avec amour) mis en lumière comme très bas aux côtés de ce que vous nous livrez. Et j'ai honte de ma propre médiocrité, ce qui me réfrène parfois dans l'envie que j'ai de vous écrire, de vous poser mille questions. Mais vous êtes le prophète et je dois être folle de ne pas essayer au mieux de vous "utiliser."
Tant pis pour la honte, alors, et branle-bas de changement. Je dépose dans ce mail quelques questions qui agitent mon cœur et mon esprit, et auxquelles je n'ai pas su trouver de réponse dans mes lectures jusqu'ici.
 
Un de mes meilleurs amis est homosexuel. Je lui ai parlé de La Révélation d’Arès, comme à presque tous mes amis.
Il y a quelques mois, je suis allée avec un jeune frère à une fête d’anniversaire ; il était là, et la fêtardise battant son plein, nous l’avons suivi dans une boîte gay du Marais, à Paris, pas loin de là, une fois la fête terminée.
Le frère et moi rentrons un peu plus tard en taxi. Le lendemain, je me réveille avec un goût très amer, voir avec une impression de ravin dans le ventre. Je me dis que je n’aurais pas du entrainer mon frère aussi tard dans la nuit, que je fais vraiment mal la fête et que je vais mourir, si je n’évolue pas.
J’appelle le frère qui me fait comprendre au téléphone qu’il a été choqué d’aller dans une boîte gay. Je suis désolée et triste. Et puis au fil de la discussion, je comprends que l’homosexualité est selon lui une perversion, et que les homosexuels sont pour lui un sujet de rejet personnel. Nous convenons alors ensemble qu’il est certain qu’un homosexuel est de toute façon un autre nous-même, un frère humain à qui nous devons comme à n’importe qui amour, paix, pardon et intelligence du cœur, au delà des expériences ou aversion de chacun. Mais je me pose la question. En quoi la Bible, dans la Genèse, nous enseigne-t-elle sur l’homosexualité ? Comment le Coran condamne-t-il ce penchant qui n’est souvent pas choisi mais subi comme une nature ? La pénitence à laquelle nous appelle la Révélation d’Arès dévoile quelles transformations pour l’homosexualité ? Et mon ami, s’il lit La Révélation d’Arès (il la lira j’en suis sure) et qu’il me demande quelle direction Dieu recommande pour sa vie d’amour romantique ? Voilà, c’était ma question.
 
J’avais d’autres questions mais chaque chose en son temps me dis-je maintenant.
Si je vous inonde de paroles, tout d’un coup, je n’en retirerais pas le même bénéfice et ça risque d’être lourd ! Alors j’essaie de faire preuve d’un peu de mesure.
Très cher prophète, chacune de vos paroles entrent dans mon cœur et murissent peu à peu au fil de ma conscience, mais leur poids et le respect que je leur porte sont déjà consciemment mesurés.
Avec tout mon amour fraternel, et ma reconnaissance immense de pénitente naissante,
Colette V. d'Île de France


Réponse :
Je ne me souviens pas de m'être exprimé sur l'homosexualité dans ce blog.
Mais je me suis exprimé très souvent sur ce sujet depuis 38 ans, verbalement ou par courrier, parce que la question m'a été posée des centaines de fois.
Votre question porte en fait sur deux sujets:
L'homosexualité en général d'une part,

La boîte de nuit gay d'autre part.
Homosexualité:
Si l'on ne voit en elle que des actes physiques entre hommes ou entre femmes et qu'on s'en indigne en la déclarant, par surcroît, honnie par Dieu, il faut aller plus loin et se poser honnêtement la question des actes physiques hors nature chez les hétérosexuels: Combien d'homme sodomisent leurs femmes ou exigent d'elles des fellations et d'autres choses auxquelles elles répugnent ? Beaucoup plus qu'on croit. Et quelles objections fait-on à ce propos? Aucune. Cela semble dans l'ordre des choses.
Et quand on me dit (une fois sur deux hypocritement): "La masturbation est honnie par Dieu, quelle horreur !," je réponds: "Bon, bon ! Selon vous il vaut mieux, si l'on n'est pas marié, coucher avec une femme non mariée... Mais si cette coucherie débouche sur une situation affective très pénible comme quand l'un ou l'une tombe amoureux ou amoureuse et l'autre reste indifférent(e) sauf à la volupté de la coucherie? Ne croyez-vous pas qu'alors la masturbation solitaire vaut mieux qu'une coucherie qui est source de problèmes douleureux ?" Et je peux ainsi soulever des questions plus scabreuses encore et je peux vous assurer qu'il n'en manque pas. Brisons là !
Alors, je dis ceci: En fait, il y a quasi totale absence d'informations de Dieu sur ce qu'il faut faire et ne pas faire en amour physique, que ce soit entre deux hommes, entre deux femmes ou entre homme et femme. Pourquoi ce silence du Père sur ce problème? Parce que dans Sa Sagesse le Père sait que dans l'ordre du mal, les maux les plus affreux, ceux qui entraînent le plus de malheurs et de perversions, ce ne sont pas les maux du sexe, mais le mensonge, la tromperie, la violence, la cruauté, la malhonnêteté, le vol, la haine, la méchanceté, etc. Quiand ces derniers maux seront résolus, il sera temps de s'occuper des problèmes de sexe, d'aliments, etc.
Quand il n'y a pas perversion, mais incoercible attirance vers le même sexe, si la personne concernée garde toujours en toutes choses le souci de l'autre, la pudeur, l'amour pour le prochain, le pardon des offenses, la paix en toutes circonstances, la justice, l'honnêteté, la droiture, l'intelligence du cœur, je suis certain qu'il n'y a, dans l'état actuel du monde, qu'un petit mal, même si — il faut en convenir — l'homosexualité n'est pas normale, mais je ne sais pas non plus ce qu'il y a vraiment de normal et anormal entre homme et femme.
Boîte de nuit gay:

C'est un lieu de tentation, de perversion, de prostitution,... comme dans les boîtes de nuit non gay, d'ailleurs. Non seulement je ne vois pas quel plaisir on peut y trouver, mais je déconseille de les fréquenter. Mais là encore, il ne faut rien exagérer et ne pas lancer de condamnations absolues.
Heureux ceux qui, comme l'église l'a préconisé des siècles durant, ne font l'amour que pour avoir des enfants et restent chastes tout le reste du temps ! Combien sont-ils ? On ne peut pas répondre à cette question sans tomber dans un abîme d'hypocrisie. Portons nos regards sur des problèmes du mal beaucoup plus urgents.


XXxxxXX  132C71
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