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17 janvier 2013  (0139)  
Bonne année, mon prochain !

Celui qui me sauve du feu n'a plus ni visage,
ni nationalité, ni religion. C'est mon sauveur.
Je dois voir ainsi mon prochain.
firefighters

Bonne année, prochain !
Qui est mon prochain ?
C’est apparemment simple  mon prochain, c’est l’autre.
Oui, mais l’altérité est infinie, tellement qu’elle est opaque ! Qui est l’autre, enfin ?
L’autre vu sur l’étendue du monde et dans toutes les circonstances est tellement divers, infini ou indéfini en tous points, que je me surprends à voir quantité d’autres dont je doute que chacun d'eux soit bien mon prochain.
En 1492, l’année même où Christophe Colomb découvre l’Amérique dont nous Européens allons massacrer tous les Caraïbes et Peaux Rouges, Isabelle la Catholique expulse les Juifs d’Espagne. Le Caraïbe, le Peau Rouge ou le Juif n'est pas le prochain d'un Européen.
Vingt-et-un ans plus tard, en 1517, Martin Luther fonde le protestantisme. Le Catholique et le Réformé vont s'entretuer ou se nuire pendant des siècles. Le Protestant n'est pas le prochain du Catholique et vice-versa.
Même enfin résignés à des religions différentes, les européens ne connaissent pas l'amour : On ne s’intéresse vraiment à l’autre, en, somme, que pour le détruire et de cela il n’y a encore que 100 ans: guerre de 1914-1918, 70 ans : Auschwitz, ou 25 ans: le Goulag, etc. Peu de temps, en fait, presque rien à l'échelle de l'Histoire.

Par exemple, M. Sarkozy hier ou M. Hollande aujourd'hui. Est-il mon prochain, dès lors que je ne peux pas penser à lui sans appréhension ? J'ai la franchise non de douter du principe évangélique, mais de douter que je sache réellement ce qu'est mon prochain chaque fois que je pense à un homme pour qui l'homme de Dieu que je suis compte moins que son chien. J'ai encore à apprendre ce qu'est l'autre pour moi.
L’altérité est toujours le repli de chacun sur soi, sur sa famille, sur son village, sur ses idées, simplement pour exister, dès qu'on n'existe pas pour l'autre.
Oh ! les humanistes n’ont pas manqué pour m'appeler à l’amour, de Jésus à Érasme, à Albert Camus… dans les livres.
Mais, dans la réalité, je ne suis pas sûr que les choses aillent mieux.
Elles ne vont mieux qu'en apparence. L'autre prend mon travail, il met ses sales pieds sur les sièges de mon train ou de mon bus, il prend mes allocations familiales et ma sécurité sociale. Les "sorcières de mon voisinage", comme disait Montaigne, sont encore là, avec leurs voiles sur la tête, leurs boubous ou leurs langues de commères.
Quand je pense à la quantité de gens qui s’intéressent à leurs chiens, à leurs chats ou aux extraterrestres avant de s’intéresser à leur prochain.

Tout bien considéré, le prochain est encore quelqu'un à créer dans mon esprit.
Alors, vraiment, ce n’est pas du luxe que de souhaiter à mon prochain de naître en moi chaque jour en 2013 et à ma mission de répandre infatigablement deux idées concomitantes : Il faut être pénitent, c’est-à-dire aimer, pardonner, faire la paix, chercher l'intelligence et la liberté spirituelle, et il faut que les pénitents cherchent d’autres pénitents et ainsi de suite en chaîne au cours des générations qui viennent.
C’est le Message fondamental de La Révélation d’Arès.
Le travail ne va pas manquer à mes vieilles années.


copyright 2013
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Commentaires:

18jan13 139C1
Certaines personnes disent de vous que votre interprétation des écritures n’est pas la bonne.
Pour moi vous êtes le prophète et vous transmettez ce que l’Éternel vous demande de transmettre.
Obéis-Moi comme un petit enfant et avec ta descendance tu nettoieras le monde et préparera Mon Jour, vous dit le Père (Rév d'Arès 33/9).
Si nous n’avions pas, nous Pèlerins d’Arès, la direction de certitude, ce serait l’auberge espagnole: Il serait impossible de s’y retrouver dans tout ce piteux désordre par le manque de clarté et de cohérence missionnaire. Ce serait l’anarchie.
Les Pèlerins d’Arès ne sont pas des anarchistes, puisqu’ils ont un patron et quel patron notre Créateur, l' Unique Dieu  Élohim.
Je me permets de reprendre quelques phrases venant de vous, de l’enseignement intelligent que vous avez donné aux frères de l’assemblée de Paris une certaine année [1996] et que j’apprécie joyeusement. Les voici:
"Je sors de ma prison, Je reprends mon indépendance. Je ne veux pas être limité, je me recrée moi-même. Nous sommes tous complémentaires et devons  lutter contre l’uniformité. Je reprends mon autonomie de pensée, j’apprends à réfléchir par moi-même, je suis la vie spirituelle libre évolutive et créatrice. Pas de barricade qui me barre le chemin de la lumière, je m’abandonne à Dieu. L’homme a en lui une vocation extraordinaire pleine d’espérance. [Ceux] qui veulent cloner quelque chose veulent cloner l’évolution [?], c'est impossible car l’intention qui a été mise par le Créateur dans cette chose là est libre et la liberté de l’homme ne sera jamais arrêtée.
"On m’inculque la réflexion des autres, j’apprends à réfléchir par moi-même. La soumission de soi à son semblable prend fin en accord avec La Révélation d’Arès qui nous crie dans les oreilles: Libère-toi ! Dépasse-toi ! Transfigure-toi ! Je suis créatif, je rayonne, je deviens théophore [porteur de Dieu] "
N’est ce pas magnifique ce que notre prophète Michel  nous divulgue ?
Je le remercie de nous éclairer de sa sublime Lumière.
Maryvonne de Bretagne-Sud.


Réponse :
Les Pèlerins d'Arès sont quand même des anarchistes, puisqu'ils n'ont pas de chef temporel conformément à ce que leur demande La Révélation d'Arès (16/1). Ils suivent le Père, mais suivre le Père est reprendre la vie de famille avec le Créateur. Cela ne s'entend pas en termes de soumission, mais en termes de direction acceptée.


18jan13  139C2
J'admire en vous cette capacité à être vrai, à ne pas être euphorique quand il n'y a pas lieu de l'être.
Ici vous avouez vos difficultés à aimer votre prochain dans tout homme de la terre. Vous dites que vous doutez "réellement ce qu'est votre prochain chaque fois que vous pensez à un homme pour qui l'homme de Dieu que vous êtes compte moins que son chien." et vous ajoutez avec humilité: "J'ai encore à apprendre ce qu'est l'autre pour moi."
Vous avez la faiblesse, générale dans toute l'humanité, de ne pas perdre de temps avec des gens pour qui vous ne représentez rien. Comment faire autrement ?
Il faut bien reconnaître qu'il est difficile de s'attacher à des gens qui refusent cet attachement.
Je n'arrive pas à être pénitent et pour cette raison je me tiens en retrait de vos groupes d'assemblée, honteux de ne pas les égaler, mais dans cette entrée vous me mettez à mon aise en avouant que votre pénitence est loin encore d'être parfaite.
Vous dites en somme: "L'amour est une chose très difficile à appliquer dans toutes les directions envers tout le monde."
Vous séparez la théorie de la pratique, l'évangile de la réalité quotidienne. Vous le faites avec franchise.
Je crois que l'Ancien Testament parlait du messie en disant (c'est moi qui résume) que l'amour viendrait quand le messie viendrait, mais pas avant. L'Ancien Testament ne le dit pas dans ces termes-là mais c'est le sens général de son avènement.
Vous n'êtes donc pas le messie. Pendant quelques années je pensais que c'était vous, puisque Jésus d'après La Révélation d'Arès ne l'était pas, n'étant qu'un prophète capable d'erreur, notamment de l'erreur d'aller à Jérusalem où il courait un danger mortel.

Comme vous voyez, nous en sommes tous à chercher quelque chose: vous cherchez ce qu'est votre prochain et moi je cherche qui est le messie.
Nous sommes vos prochains et vous nous souhaitez la bonne année. Merci. Nous vous retournons nos bons vœux.
Sylvie et Édouard de la Vallée du Rhône


Réponse :
Parfois certains me disent: "Ne montrez pas trop vos faiblesses. Vous êtes un "homme sans fard" et vous avouez vos difficultés de pénitent, mais appelez-vous que ceux qui vous lisent et qui hésitent à vous suivre ont besoin d'un leader sûr de lui, dans la plénitude de la force spirituelle."
Or, je ne suis qu'un prophète ; je ne suis pas un ange.
Je ne suis qu'un prophète qui doit être à ses préceptes le premier soumis (Rév d'Arès 16/9). Je suis dans le temps — le Père seul est hors du temps (12/6) — et donc ma pénitence est une évolution de ma personne dans le temps.
Depuis 1974 j'ai beaucoup progressé dans la voie de l'amour, mais plus je progresse plus je découvre de nouvelles difficultés d'aimer et j'espère en 2013 faire un bond en avant, car je suis vieux et tôt ou tard je vais disparaître. Je sais que je n'aurai pas fini ma pénitence en poussant mon dernier soupir, mais j'espère avoir encore bien progressé d'ici là.
Non, je ne suis pas le messie. D'ailleurs, ce mot messie n'apparaît pas dans La Révélation d'Arès.
Non seulement le conception chrétienne du Royaume de Dieu diffère beaucoup de la vieille conception juive, mais le christianisme est, sur le rôle du messie, en désaccord complet avec ce qu'entendait par messie l'Ancien Testament.
Le messie hébreu était attendu pour fonder un royaume qui était surtout politique ; il devait apporter la fertilité ey la prospérité. C'est d'ailleurs sur cette attente d'un messie capable de satisfaire un vieux rêve nationaliste qu'est basée aujourd'hui la politique d'Israël. On ne comprend pas ce qui se passe dans l'esprit israëlien si on ignore cela.
Le christianisme a complètement modifié ce tableau. Le messie chrétien est là pour magnifier les relations entre Dieu et l'homme. Le messie chrétien poursuit un rêve très différent, un rêve purement spirituel.
Cette notion de messie est tout à fait ignorée dans La Révélation d'Arès.
Dans La Révélation d'Arès, le messie est, si l'on peut dire, la pénitence qui, si elle se répand suffisamment au cours des générations qui viennent, provoquera le Jour de Dieu et le retour du jardin d'Éden.
Merci pour vos bons vœux.


18jan13  139C3
Tout d’abord, je souhaite á tous nos frères et sœurs toujours plus de force spirituelle et d’espoir pour accomplir la Parole.
Il est vrai que nos vies de pêcheurs comportent souvent des épreuves difficiles à surmonter, mais c’est justement là qu’il ne faut pas se laisser aller au désespoir et au fatalisme.
Aujourd'hui encore je réalise à quel point j’ai de la chance d’avoir grandit avec La Révélation d’Arès, car l’espoir que le Père nous donne grâce à vous, frère Michel, nous aide à avancer, à nous relever et à voir la beauté divine (Rév d'Arès 12/3) de la vie même quand le péché de l’homme l’assombrit.
J’ai pu rencontrer de nombreuses personnes qui ont vécu et/ou qui vivent des moments de tristesse, et très souvent, ceux qui ne parviennent pas à s’en sortir n’ont pas de foi, enfin... je veux dire pas de spiritualité ou d’espérance de changement en bien pour le monde.
Notre foi dans la part divine de l’homme et dans son Créateur redonne un sens à nos vies, celui des sentiers vers Ses hauteurs Saintes (Rév d'Arès 24/4-5).
Pour cela, je suis convaincue que Philippe et tous ceux parmi vous qui avez perdu des êtres chers se remettront de leurs moment de souffrances, car ils ont par leur foi et leur pénitence un espoir toujours plus grand.
Merci encore à vous, frère Michel, de nous avoir donné à tous la chance de recevoir le Message.
Merci également à tous ceux qui comme Céline [voir entrée 138], par L’amour et la paix qu’ils expriment, me donnent envie de devenir meilleure, de faire pénitence.
Lucile de Toulouse


18jan13  139C4
Ce mot  "prochain" ... 
Mais qui est mon prochain, demandai-je ?
Pourquoi employer un mot si flou ?
Aurait-il été choisi pour illuminer des paroles qui devaient et devront raisonner par contraste dans le cœur et l'esprit jusqu'à ce qu'elles s'accomplissent ?
Ce mot "prochain" aurait pu être "l'autre" ou bien "ton frère," mais c'est le mot "prochain" ponctuant la destination de l'amour : (Lévitique 19/18) rappelé par Jésus (Mathieu 22/39) comme l'un des deux "commandements" auxquelx se rattachent tous les prophètes et la Loi qui sera le premier et le plus grand "commandement" de tous : Tu aimeras l'Eternel ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme de toute ta force [Deutéronome 6/5].
Ce mot "prochain" sonne comme quelque chose de proche et lointain à la fois, pensai-je. Comme le Père qui dit qu'Il est si proche de nous que nous pouvons ne pas le voir mais que nous somme moulé à Lui comme l' arbre poussé contre le mur du Temple se moule au contour de ses pierres [Rév d'Arès 1/11].
Le Père n'est peut être pas si loin de la perspective de l' amour du prochain comme soi même manifesté..
Le "prochain" en serait la porte qui ouvre sur le monde de nos frères potentiels, pour apprendre à aimer comme Le Père nous aime et même nous aime trop dans une relation aussi belle que son contraste l'illumine, dans un rapport secourant/secouru qui pourrait un beau jour s'inverser pour se propulser mutuellement dans le temps qui vient.
 Je me souviens pour illustrer ceci d' une histoire :
Un homme était sur le bord de la route blessé, un passant pressé n'y prête attention, un autre, homme, religieux pria pour lui et passa son chemin. L'homme agonisant le vît s'éloigner tandis que le prochain passant arrive prêt de lui, lui donne de l'eau et humecte son visage délicatement, l'observe avec attention,le soigne avec affection et le transporte jusqu'à la ville oubliant  même ce qu'il avait à faire [Parabole du Bon Samaritain Luc 10/27-37].
L'homme blessé n'a pas eu de mal a aimé cet étranger et sa vie a dû en être bouleversée, c' était le "proche et lointain" à la fois qui devint le familier, parce qu'il avait pris soin de lui comme il aurait voulu le faire lui même, s'il avait pu pour se sortir de cette situation difficile.
C'était un moment transcendant, heureux, glorieux même, un moment de Beauté servant du Bien [Rév d'Arès 12/3] où le prochain est si proche que la distinction et la distance respectables disparaissent pour laisser place aux fragrances du Tout Autre déversant Son Eau et embrasant la foi qui fortifie et édifie le Vaisseau de la Vie.
J' ai parlé de La Révélation d'Arès à quatre personnes aujourd'hui :
Deux hommes musulmans le matin à deux heures d' intervalle chacun, l'un enlevait les tags et l'autres revenait d'un footing Palavas-Montpellier en deux heures. Ces deux hommes m'ont interpellé, loin de se douter de la suite à donner en pareil cas pour celui qui a dit oui au Père, et de la main qu'ils poseraient sur la poitrine en s'éloignant.
Puis deux femmes l'aprés midi, femmes du temps qui est, non insensibles à la nécessité du changement, mais sans foi, sans Beauté bien qu'elles finirent par douter de leur scepticisme concernant le Créateur et la co-création de l'âme par notre propre volonté de changer en Bien, cela se voyait. L'une d'elles a même dit qu'elle irait chercher le livre. À suivre...
La foi du pénitent-moissonneur, c'est dèjà un miracle. Elle donne le courage de provoquer l'argoule de l'inchangement chaque jour par décision d'encourager le prochain comme soi même ! Et c'est la barrière qui tombe comme le respect humain qui  l'accompagne, ouvrant sur l'appel à la synergie qui opère dans le chant du champs : Une joie sans condition naît alors comme une rose sur la boue, un nénuphar sur les eaux stagnantes, une espérance sur fond de crise, chaque jour, jusqu' à ce que le monde soit sauvé et que le Père revienne sur les nuées du Ciel au milieu des siens [Rév d'Arès 8/8].
En l'Amour du Père
Guy de l'Hérault


18jan13  139C5
J'aime cette entrée 139 pour la modestie de ce qu'elle déclare: Vous, Frère Michel, n'êtes pas encore parvenu à voir votre prochain dans tout homme de la terre.
J'ai noté que vous avez du mal à voir votre prochain dans le Président de la République, qui qu'il soit, parce que pour lui "l'homme de Dieu que vous êtes compte moins que son chien," et vous dites ça, parce que votre modestie vous interdit de dire: "le prophète de Dieu, qu'on ne voit que tous les mille ans, compte moins que son chien." Vous dites "homme de Dieu" comme si vous n'étiez qu'un simple curé, mais ce serait pareil... Vous ne comptez pas plus.
Je commence à aller à la mission, toute seule dans mon coin. parce qu'à Dijon je ne crois pas que vous ayez des frères et des sœurs. La Bourgogne est une région aux gens près de leurs sous et durs de cœur. Ouille! Comme cest difficile!
Je suis un peu comme Einstein qui disait: "Je ne crois pas en un Dieu personnel." Je crois en un Dieu général.
C'est ce que je mets sur mes tracts: "Il n'y a pas de Dieu personnel, comme le prétend la religion, mais il y a un Dieu général qui a parlé à Arès, une bourgade de France, en 1974-1977. De même, je ne crois pas en l'amour personnel, mais je crois en l'amour général et je crois qu'il faut réveiller cet amour général pour sauver le monde de sa méchanceté qui le perd."
Je me suis inspiré là de ce que vous m'avez dit il y a deux ans au Pèlerinage; assis sur le banc du vestiaire. Vous me disiez: "Avant, quand j'étais dans l'église je croyais en un  Dieu personnel, Qui parle et écoute personnellement chaque homme. Maintenant que Dieu m'a parlé, je ne sais plus Qui est et Ce Qu'est Dieu. C'est le Dieu d'un univers infini, un Dieu général et qui pourtant, très mystérieusement, nous aime, et même nous aime trop" [Rév d'Arès 12/7].
C'est cet amour général que vous avez vous-même, Frère Michel, beaucoup de mal à ressentir quand vous regardez autour de vous les gens sans nombre pour qui vous n'existez pas, qui se foutent complètement de vous, qui se foutent du jour où vous êtes né et du jour où vous allez crever comme un chien. La mort de son chien fera plus de peine au Président de la République que votre mort. Il ne sait même pas, cette pauvre andouille, que ce qu'il dit sera complètement oublié alorsque ce que vous écrivez dans ce blog restera aussi lu que les Évangiles de Jésus ou la Livre d'Isaïe.
Bernis de Bourgogne


Réponse :
Je me souviens de vous, mais c'était, je crois, il y a trois ans au Pèlerinage d'Arès.
Nous ne sommes pas à une année près et je suis très heureux d'apprendre que vous vous êtes mise à la mission à Dijon. En effet, comme je vous l'avais dit, nous n'avons pas de mission en Bourgogne.
La rédaction de votre tract est très intéressante. C'est une façon de parler de Dieu en soulignant qu'il n'est pas le Dieu de la religion: chrétienne, juive ou musulmane, mais un Créateur général.
Tenez-moi au courant des réactions du public à ce tract, que je vais peut-être imiter dans les mois qui viennent, mais le problème du tracts, c'est celui de tous les premiers contacts avec des inconnus: Il doit être très court.
Un tract, la plupart des gens le parcourent du regard, mais peu le lisent. Lle choix su sujet du tract est donc important: Pour l'heure je prends comme sujet la pénitence, voie logique du Bien qui sauvera l'individu et le monde des individus. C'est une voie qui, aux yeux du profane, paraît d'une logique morale. Parler de Dieu, c'est entrer dans une logique de foi. Cela se heurte au réflexe anti-religieux très répandu. Peut-être arriverai-je à une formule mixte en peu de mots. Ici il y a un petit problème de clarté. J'y songe.
Je vous souhaite une année 2013 de mission heureuse avec, bien sûr, la santé et le bonheur.
Votre prénom m'intrigue. Bernis est une commune du Gard, qui tire son nom du Comte Bernice au Moyen Âge, mais l'orthographe Bernis et ce nom donné à une femme, c'est la première fois que je le rencontre.


18jan13  139C6
George Carlin disait: "J'aime et je chérie les individus que je rencontre, je hais et je déteste les groupes auxquels ils s’identifient et appartiennent." Par "groupes" Carlin entendait surtout les religions. C'est ça l'amour du prochain, c'est de chérir les individus que je rencontre, c'est-à-dire en oubliant qu'il ont une religion, une politique, une nationalité, des idées particulières. Mais George Carlin est allé plus loin dans la critique de la religion. Il a écrit:

"La religion a en fait persuadé les individus qu'il existe un homme invisible vivant dans le ciel qui observe tout ce que tu fais à chaque instant de chaque jour. Cet homme a une liste spéciale de dix choses qu'il ne veut que tu fasses [le décalogue, Exode 20/2-17]. Si tu fais une de ces dix choses, il a un endroit spécial, plein de feu et de fumée où on brûle, torture et supplicie et où il t'enverra vivre, souffrir, brûler, étouffer, hurler et pleurer pour toujours jusqu'à la fin des temps. Mais il t'aime!"

Alors, les sales gens qui vous arrêtent, vous torturent, vous jettent au bagne, le font aussi par amour pour vous, en somme?!!
Je pense que c'est ça que les "chétiens" ont appelé leur prochain. Ils les torturaient et les emprisonnaient quand ils ne les brûlaient pas en public, comme Jeanne d'Arc ou Michel Servet par amour pour eux. Je pense que les islamistes se font exploser dans un autobus et tuent des gens par amour pour "Miséricorde et Clémence" aussi comme le dit chaque Sourate du Coran.
Vous avez raison de vouloir sortir absolument de cette vision sinistre du prochain selon la religion et de voir le prochain autrement, mais vous vous apercevez que la culture vous colle à la peau et qu'il vous faut en sortir et vous constatez qu'il devient très difficile de se faire une idée exacte du prochain tel que le Père se la fait de chacun de ses enfants.
Votre blog nous aide à évoluer en dressant sur les sentiers de notre ascension ces barricades que sont vos entrées, qui nous obligent à réfléchir à chaque fois.
Bonne année, mon prochain Michel, et que votre mission réussisse!
Thierry-Georges de Normandie.


Réponse :
George Carlin, mort il n'y a pas très longtemps je crois, était connu pour faire partie de ces athées militants qui affirment publiquement que Dieu n'existe pas, mais qui ajoutent qu'on n'a pas besoin de Dieu pour trouver l'évangile par la seule masse physico-chimique du cerveau qui peut expliquer les racines de la foi en termes non religieux.
Les pays Communistes qui combattirent et persécutèrent les religions pouvaient se targuer de fondements évangéliques sans jamais prononcer ce qualificatif, puisque les Évangiles auxquels le Communisme ou le Socialisme puisaient avait existé et qu'il leur suffisait de l'escamoter et de le copier sous un autre nom et dans un autre style: Marx, Lénine, etc. Les athées en général prétendent eux aussi trouver naturellement l'amour, la bonté, la justice, etc., sans la Parole de Dieu puisqu'ils ont puisé ces idées-là à la Parole de Dieu et qu'ils peuvent s'offrir le luxe de l'oublier.
Ont-ils seulement réfléchi à ceci de très simple: Pourquoi des hommes antiques auraient-ils attribué à un Dieu inventé des principes venus de leurs seuls cerveaux sans s'attribuer à eux-mêmes la paternité de l'amour, de la bonté, de la justice, etc ?
Étaient-ils, ces hommes antiques, humbles au point de s'inventer à tout pris une entité déclaratrice et de lui attribuer tant de belles trouvailles ?
Je ne le crois pas. Les hommes étaient aussi orgueilleux qu'aujourd'hui, aussi soucieux de se pousser en avant que nous le sommes. Et je dis cela en voulant oublier un instant que j'ai été moi-même témoin de Dioeu et de son Messager.
À l'origine de la morale il peut y avoir en effet un souci d'organiser la société dans un certain ordre. Mais l'amour, la bonté et la justice sont beaucoup plus que de la morale.

L'amour, je pense à l'amour du prochain bien sûr, c'est tout autre chose, sans rapport avec l'amour maternel ou paternel ou l'amour romantique.
L'amour maternel ou paternel et l'amour romantique sont naturels. L'amour du prochain n'est pas naturel. Sa nécessité n'est pas évidente, à preuve que les hommes vivent sans lui — sauf rares exceptions ici et là — depuis des millénaires. Je considère comme la faute première et la condamnation de la religion de ne pas avoir entraîné l'humanité à pratiquer l'amour du prochain, à sortir l'amour du prochain des livres pour l'entrer dans la vie de tous les jours.
Cela nous est rappelé par La Révélation d'Arès. Cela, c'est à nous Pèlerins d'Arès de le mettre en œuvre.

Tâche énorme, évidemment !
Merci de l'avoir vu et je suis heureux que mon entrée 139 vous aide à en voir les grandes difficultés.


18jan13  139C7  
Qui dit prochain dit amour.
Vase sujet et vaste problème !
Vous avez déjà abordé ces sujets-là dans le blog, mais ici vous l'abordez sous le jour de vos propres insuffisances à pratiquer idéalement l'amour du prochain.
Cette entrée en fait l'aveu.
Je trouve ça très beau parce que très humain et cela me rappelle le contexte des Évangiles Palestiniens où, si l'on oublie que les évangélistes avaient le souci de faire l'apologie de Jésus, on sent bien ici et là les doutes de Jésus lui-même sur sa capacité d'aimer totalement tous les hommes, tout en insistant sur la nécessité d'y parvenir.
Merci pour cette très belle entrée qui aurait peut-être gagné à plus de développement, mais je sens bien votre souci de rester sur le fond du sujet, quitte à soulever plus de questions que vous ne donnez de réponses.
(un) Patrick d'Île de France


18jan13  139C8  
Comment pouvez-vous parler de prochain et d'amour du prochain dans ce monde écœurant ?
Vous n'avez pas conscience que l'homme est en train de pourrir la terre et de la détruire ?
Comment des hommes pourraient-ils aimer d'autres hommes quand ils n'aiment même pas ce qui les entoure et ce qui les nourrit.
Réveillez-vous ! Réveillez-vous ! L'homme est un barbare qui détruit sa planète et sa nature, l'homme y compris.
Qu'est-ce qu'on est en train de faire au Mali, sinon tuer des gens? Des terroristes ont pris en otage et tué plusieurs d'entre eux à Tiguentourine en Algérie. En Syrie, c'est le massacre, etc., etc.
On cite toujours en vue de défendre ces massacres des philosophes qui blâment quelques barbares mais considèrent que l'humanité dans son ensemble vaut la peine qu'on s'occupe d'elle. Il y a là une confution dramatique. C'est l'inverse:: Il y a seulement quelques pauvres gens comme vous qui aiment leur prochain et une énorme masse de barbares qui détruit et pollue tout.
Ce monde va succomber sous un envahissement de laideur, de cruauté, de bêtise et de ravages.
Réveillez-vous! Vous rêvez. L'homme est mauvais, ne serait-ce que par inconscience.
Je vous souhaite quand même la bonne année.
(Un) Muhammed de la région Paca


Réponse :

J'ai parfaitement conscience que l'homme est mauvais et qu'il est en train de détruire la planète.
Mais je ne peux pas ne pas avoir, en même temps conscience que le Créateur est venu me donner un Message pour l'humanité entière en 1974 et 1977 et que l'humanité peut être sauvée avant de disparaître dans le péché des péchés.
Oui, j'ai conscience que l'homme peut tout saccager et pour finir disparaître. Voici une video qui montre bien comment l'homme peut détruire la planète et se détruire lui-même en même temps:

http://www.youtube.com/embed/f6tZ93UDd_8

Mais cet homme peut prendre une autre Voie, celle de la pénitence et de la moisson de pénitents.
Ne désespérez pas et venez nous aider. Je ne sais pas où vous habitez, peut-être pas très loin de Nice.
Dans ce cas, venez me voir à Nice. Je vous envoie par eMail les dates de mon passage à Nice dans la première quinzaine de février. Nous parlerons de tout cela ensemble.
Ne vous laissez pas aller à la désespérance !
Merci pour vos bons vœux. Je vous envoie les miens, chaleureux de renaissance spirituelle en 2013.


19jan13  139C9
Ha ha ha ha !
Je viens tout juste de de lire votre nouvelle entrée, sans même finir de prendre connaissance des commentaires.
J'ai envie spontanément de vous crier mon amour.
J'espère que sœur Christiane ne m'en voudra pas d'avoir une formidable envie de vous serrer dans mes bras (sourire).
Vous définissez l'autre avec une justesse "d'horloger suisse", tout les jours je me reprends quand j'aperçois l'autre: qui crache par terre, qui met ses pieds sur les banquettes de bus ou de métro, qui en heure de pointe prend le bus avec son landau, qui se fout royalement de moi, son autre..
Je peux trouver 1001 raisons d'avoir de l'animosité, de parfois avoir même envie de leur donner des coups de pied au cul, mais j'ai des raisons encore plus grande de les aimer, de trouver les mots qu'ils puissent entendre et comprendre sans être blessé, qu'il faut vraiment changer.
Ça c'est vraiment dur.
Il est plus facile de souhaiter une bonne et heureuse année à tous.
Du fond du coeur recevez mes meilleurs vœux.
Américo d'Île de France


19jan13  139C10
Mercredi, je me posais la question de savoir, au regard d'une actualité particulièrement tragique, ce qui pousse des hommes à vouloir tuer d'autres hommes.
Et voilà qu'hier à midi en consultant votre blog, je découvre cette entrée consacrée au prochain…
Je trouve tellement complexe cette notion de prochain, que je me demande si ce n'est pas à créer de toutes pièces.
La Révélation d'Arès nous donne la possibilité de créer un monde nouveau qui n'a rien à voir avec le monde barbare dans lequel nous pateaugeons depuis des siècles et des siècles.
Ce monde doit changer [Rév d'Arès 28/7] car rien ou presque rien n'a été accompli. Nous sommes encore des barbares, même si nous préférons nous illusionner du contraire.
La reconnaissance du prochain est pour moi loin d'être une évidence, quant à l'amour du prochain, c'est un acte volontaire encore moins évident.
Lorsque je décide d'être pénitente, je suis, dans ce "partenariat" libre avec Dieu projeté dans une autre dimension, une dimension jusqu'alors inconnue et je peux créer un autre monde.
Comme c'est difficile mais comme c'est exaltant et stimulant comme projet collectif cette création du prochain pour l'année 2013 !
Merci encore, frère Michel pour cette entrée vivifiante et bonne journée à vous et à sœur Christiane.
Maryse de Martinique


Réponse :
Qu'est-ce qui pousse des hommes à vouloir tuer d'autres hommes ? La culture.
La culture dit à un nombre énorme d'humains, dès leurs enfance (armes-jouets, soldats de plombs, jeux vidéo de massacres, etc...) que pour résoudre un contrariété, un empêchement, une concurrence, éviter un partage, éloigner des têtes qui ne vous reviennent pas, etc., le meilleur raccourci est encore de tuer l'autre. L'autre est défini par avance comme une sale gueule, un salopard, un criminel, bref, quelque chose tout juste bon à tuer. Aucun scrupule à avoir, donc.
Il y a moins de trois semaines, mes correspondants du Moyen Orient m'ont fait passer une video horrible. Cette video, tournée en Syrie en 2012, par une caméra d'amateur ou peut-être seulement un téléphone portable, montre un groupe d'hommes dont l'un enseigne à un petit garçon d'environ 9 ou 10 ans à couper une tête au sabre. Le gamin n'a jamais coupé de tête ni même peut-être tenu un sabre dans ses mains, il est maladroit. La victime est allongée par terre, pieds et mains ficelées et apparemment pousse des cris affreux (le son est mauvais). Le gosse lève son sabre mais le moniteur, probablement son père, qui tient à avoir une enfant bien éduqué, le reprend, lui montre comment se servir d'un sabre. Le gosse abat le sabre un premier coup, mais la victime a réussi à rouler sur son épaule et à se déplacer un peu. Le sabre frappe par terre. Le père se fâche, on devine qu'il dit: "Enfin quand même, Saïd (ou Ibrahim ou Hussein, etc.), ce n'est pas comme ça que je t'ai montré. Reprends-toi, mon enfant!" Il lui remet le sabre dans les mains, lui explique encoren avec une attention paternelle touchante et l'assistance (20 ou 30 hommes) approuve. C'est vrai, quoi, ce gosse est une vraie gourde! La sabre s'abat, mais le gosse n'a pas assez de force. La tête est à moitié coupé. Quel gâchis. Bon! bont c'est l'apprentissage. Le père indulgent reprend le sabre des mains du gosse, lui donne un tape affectueuse sur la tête, et achève de couper le tête.
Qu'est-ce que ce gosse, devenu homme, va enseigner à ses propres gosses? À couper des têtes. Ça s'appelle la culture.
Mais chez nous, ce n'est pas mieux: regardez les jouets, les jeux videos, etc. Les leçons de tuerie rapportent même gros aux fabricants de ces distractions, dont aucune n'est évidemment interdite. On interdit à des filles musulmanes de porter le voile à l'école, mais pas aux enfants de jouer à la guerre.
Oui, comme vous l'avez vu, nous avons un travail énorme à faire pour changer les mentalités par la pénitence, qui est la Voie que La Révélation d'Arès nous recommande de suivre. Et dans ce processus, nous nous aparcevons que nous sommes nous-mêmes, tout pénitents que nous efforcions d'être, en grande difficulté pour aimer notre prochain sans aucune distinction. Il y a encore quantité d'hommes et femmes que nous ne regardons qu'avec indifférence, voire même appréhension. Nous voyons bien là que le Père a raison de nous dire que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Mais au moins nous commençons et nous y mettons la meilleure bonne volonté possible.


19jan13  139C11
J’aime tous les hommes, si je ne les juge pas, si je les regarde avec l’œil du dedans (Rév d'Arès ii/10), si je les comprends, si je les écoute sans préjugé...
Mais tous ces hommes ne sont pas nécessairement mon prochain.
Je ne peux pas aimer chez eux comme chez moi tout ce qui va à l’encontre du Bien, de la Bonté et de la Justice telles que la Parole du Créateur et son témoin nous le rappelle.
C’est là qu’à mes yeux rentre en lice le prochain, l’autre sommeillant en moi et dans tous les hommes, qui ne refera surface qu’à travers la pénitence et avec qui je dois participer au changement du monde.
Bernard C. de Suisse


Réponse :
"Je ne peux pas aimer chez eux comme chez moi tout ce qui va à l’encontre du Bien, de la Bonté et de la Justice," dites-vous !
Voilà où est le problème, problème que nous avons tous à résoudre dans nos cœurs.
Pour résoudre ce problème il nous faut résoudre complètement en nous l'amour de l':ennemi : Aimez vos ennemis! (Matthieu 5/44).
Nos ennemis, ce ne sont pas nécessairement ceux qui en veulent à notre vie ou à nos biens, mais ceux qui, comme vous dites, mon frère Bernard, "vont à l’encontre du Bien, de la Bonté et de la Justice."
Cela, nous ne savons pas encore comment le faire vraiment. Nous ne voyons pas comment sans nous exposer à leurs mauvaises intention nous pouvons leur témoigner notre amour. C'est parce qu'en fait nous ne les aimons pas. Nous nous contentons de ne pas nous occuper d'eux, ce qui n'est pas vraiment de l'amour, mais qui en est un commencement..
Nous progressons et cette entrée 139 a pour dessein de réveiller les consciences à ce problème-là.


19jan13  139C12
Deux entrées, comme deux notes d’une même mélodie.
Les hommes et les femmes passés de l’autre côté du voile et mon prochain lui aussi derrières les voiles de la différence, de la culture, des idées, de la distance, du bruit, de la chair blessée. Et derrière tous ces voiles, le même Souffle, celui du Tout Autre (Rév. d’Arès 2/19).
Comment entendre le souffle de l’autre, image du Souffle du Père, quand je ne vois en l’autre qu’une pierre (Rév d’Arès xxiv/6) ? N’est-ce pas en travaillant sans cesse le mouvement pénitence-moisson ?
Et comment mesurer notre pénitence, si ce n’est à la moisson ?
Comment constater que nos faux ne sont pas encore suffisamment affûtées (Rév d’Arès 31/6), si ce n’est au Champ ?
C’est dans la rencontre avec l’autre, mon frère, que je constate que je n’ai pas encore suffisamment les mots du Père sur ma lèvre (Rév d’Arès xxii/19), que le Père n’est pas encore suffisamment entré dans mes veines (Rév d’Arès xxxiv/12) que je mesure ma pénitence, ma capacité d’aimer, de créer du lien avec l’autre, mon prochain en devenir.
Ce qui me ramène à la prière : La Parole lue pour être accomplie (Rév d’Arès 35/6), pour aiguiser davantage ma faux et retourner au Champ comme dans le sac et le ressac de la marée, des vagues qui attaquent le roc de la falaise (Rév d’Arès 28/12).
Si le mouvement de va-et-vient de la mer s’arrête, il n’y a plus de vague, plus de vie.
Si l’un des mouvements manque dans le va-et-vient pénitence-moisson, la marche sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes (Rév. d’Arès 20/4) s’arrêtent, nous nous figeons, c’est le retour à la vallée grasse (Rév. 26/4). La moisson nous montre que nous n’avons pas encore fait de l’autre le tout proche et nous renvoi à la pénitence.
La pénitence est l’énergie d’humilité, vigilante et courageuse qui nourrit par la Parole, nous relance vers son accomplissement: la moisson, le changement du monde (Rév. d’Arès 28/7).
Comme le sac n’existe pas sans le ressac de la mer, la pénitence n’existe pas sans la moisson et inversement.
Il me semble que le témoignage de votre entrée nous montre (Rév d’Arès 36/19) la seule voie possible d’ascension. C’est la mise en œuvre de : Mon Champ est vaste, homme Michel. À ses quatre côtés tu te rendras pour exhorter les moissonneurs, apporter Ma Parole dans leurs maisons ; à leurs côtés tu fouetteras les épis de ta faux, tu leur laisseras tes consignes, tu les enseigneras à prier (Rév. d’Arès 35/1).
Merci pour cette belle entrée complémentaire de la précédente ! À moi de faire ma part maintenant…
Louis-Marie de Belgique


19jan13  139C13
Qu’elle entrée !
Récemment, j’ai replongé dans l’article "Pénitence" (Le Pèlerin d’Arès 1993/1996). Didier, me dis-je, ton orgueil, ton quant-à-soi, ton amour propre, ton menteur (Rév d'Arès iv/6), t'aveuglent. Tu n’es pas le pénitent tel que Dieu le définit à Arès et tel que l’enseigne Mikal (Rév Arès 30/11).
Je suis en effort quotidien de pénitence, je tends vers la pénitence à laquelle Dieu nous appelle tous. Je réfléchis, je cherche un langage compris, qui touche les cœurs et les âmes en attente de la Parole du Père de l’Univers.
Je cherche l'identification avec mon prochain qui qu'il soit. Voici un texte sur lequel, je travaille depuis la semaine dernière en projet, de tract, d’affiche. Le texte est trop long, je vais devoir faire plus court, mais, je vous l’envoi écris au moment, amélioré au fil des jours ainsi que sous le souffle de cette présente entrée.

"Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi.
Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. (Matthieu/43-48).
Les Pèlerins d’Arès ne sont pas une élite, ce sont des pécheurs comme tous les hommes leurs frères, les femmes, leurs sœur. Ce sont des moissonnneurs (4/12, 6/2, 38/2, etc., XLV/13-17) en effort de Pénitence, Ils représentent toutes les classes sociales, corps de métiers, etc. Les Pèlerins d’Arès consentent librement à vivre la Parole telle que Dieu la renouvelle à Arès, par Jésus Christ (1974), Dieu (1977). Tous les jours, les Pèlerins d’Arès font des efforts de pénitence pour devenir des Pénitents telle que le recommande La Révélation d’Arès, texte Sacré des XX et XXIème (Rév Arès 30/11).Toi qui lit se message, si tous les jours, comme nous tu fais des efforts pour aimer ton prochain comme toi-même, si tous les jours, tu fais des efforts pour pardonner, répandre la paix, te libérer des préjugés, de toutes formes de pouvoir, si tous les jours, tu fais des efforts pour faire le moins de mal possible en le remplaçant par le Bien (Rév Arès 12/4) être toujours meilleur que la veille, alors, toi aussi, tu créé ton âme (Veillées 4-17-18), le véhicule d’éternité, pour ton salut et celui de toute l’humanité, tu es alors sans le savoir en effort de pénitence, peut-être même que tu es un Pénitent conscit (xx/10). Tu es précieux, Dieu, son prophète et les Pèlerins d'Arès ont besoin de toi, afin d’unir nos génies, nos arts les plus divers, nos talents, nos compétences au service du Bien (Veillée 12). Chez les Pèlerins d’Arès pas de chef, (Veillée 16), pas de registre, seulement des consciences qui œuvrent pour le salut individuel et planétaire qui tous les jours apprennent à s'aimer eux-même à t’aimer toi notre prochain comme nous-même. Fait-nous la joie de te connaitre."

Le pénitent n'est pas le pécheur qui s'assied dans la poussière,
qui se couvre d'un sac,mais l'homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la fête,
parfumé,chantant au son des flûtes et des trompettes,
et même la joie et la parure ne conviennent-elles pas à celui qui
a changé sa vie? (Rév Arès 30/11).

Didier.Br Ile de France.


19jan13  139C14  
Comment Dieu a-t-il pu proposer un projet aussi ingrat et démesuré pour l'homme que la pénitence ?
Dieu de la démesure qui appelle à la mesure (Veillée 7) !
Fâché avec Dieu pour ces raisons, j'ai trouvé un nouveau Dieu : l'homme et donc, mon prochain.
Ces millions de femmes et d'hommes de cœur, en Occident, qui sont comme des brebis égarées et qui, pour nombre d'entre eux, m'enchantent et m'élèvent. N'est-ce pas cela qu'on attend d'un Dieu ?
Tiens, je vais vous en lâcher une petite qui m'avait bien plu :
"Quand tu aimes ton prochain et qu'on te le rend bien, alors l'amour est en chemin" Chanson de Mireille Matthieu.
Mais où sont-ils, ces prochains-là ? Dans les rues ? Non, sur les réseaux sociaux.
Tant qu'il y aura une industrie du numérique et l'accès à internet, les voilà, les pompiers de la liberté qui ont peut-être sauvé et nos vies et du même coup, notre avenir, proche ou lointain.
Encore que. de même, refuser l'aide des pompiers, pour éteindre l'incendie avec des seaux, est-ce bien raisonnable ?
Après, il faudra encore procéder autrement.
Je joins mes voeux à ceux de Christian T. de Lorraine (qui n'a pas internet) pour souhaiter aux Pélerins d'Arès mes meilleurs voeux pour 2013. Mes vœux aux (hommes) français pour 2013: Essayons de tout faire pour ne pas être (trop) minables, hormis vous, Frère Michel, car je ne souhaite à personne de subir ce que Dieu vous a fait vivre dans La Révélation d'Arès.
Guy P. d'Île de France


Réponse :
Merci du fond du cœur pour vos bons vœux, mais en même temps je crie ma douleur en vous lisant.
Le Père qui recommande à ses enfants d'entrer en pénitence n'est pas le "Dieu de la démesure", mais au contraire le Dieu de la mesure (Rév d'Arès 7/6). Il nous éloigne des fausses voies, de surcroît compliquées, des religions pour ne nous demander qu'une seule chose, une chose tout à fait mesurée: aimer, pardonner, faire la paix rechercher l'intelligence spirituelle et être libre de tous préjugés. C'est cela qu'on appelle pénitence et rien d'autre. L'avez-vous oublié ? Avez-vous vraiment décidé de quitter nos rangs ?
J'ai grande peine, parce que je vous ai toujours beaucoup aimé, mon frère Guy.
Mais bon! Je vous souhaite sur le chemin que vous avez choisi de trouver toutes les satisfactions possibles et je vous remercie d'avoir fait avec nous une longue route, au long de laquelle vous avez, je l'espère, quand même trouvé quelque chose.


19jan13  139C15
Qui est mon prochain ?
Une autre partie de moi-même ?
Une partie jusque-là inconnue de ma conscience qui se révèlerait à moi et que je ne reconnaissais pas ?
Peut-être, mais pas forçément. C'est suivant le degré de l'ouverture d'esprit que la pénitence peut révèler, personnelle à chacun.
En tous cas, le prochain est une autre partie du Tout Autre, du moins potentiellement. J'arrive tant bien que mal à le concevoir.
Pour cette raison, je me dois de le respecter, de respecter sa liberté, je ne le condamne pas, car c'est la base de l'amour évangélique.
Potentiellemment, il est vrai que même un ennemi endurci peut devenir mon frère, contrairement à ce que prétendent les politiques et religions qui ont figé et arrêté tout renouveau et intelligence spirituels.
Mais il est vrai que pour que ce prochain devienne frère, il doit aussi me respecter, m'aimer, c'est cet échange précisemment qui crée ce lien de fraternité.
Les mots ne veulent pas dire grand chose ici, seuls comptent les actes et les intentions.
Mais l'homme moderne déspiritualisé, figé dans ses certitudes intellectuelles, devenu aveugle et sourd, s'est inventé d'autres moyens d'accomplissement que la spriritualité tels la technologie, la science, le sexe,  etc, mais ce sont des ersatzs, car l'équilibre spirituel vital est rompu par la recherche futile de gloires et plaisirs éphémères qui n'apportent aucune paix intérieure, mais seulement conflits et souffrances.
L'homme moderne est comme un homme drogué qui n'a même pas conscience de son addiction et surtout ne voit pas que cet addiction l'entraine à souffrir de son manque de liberté, car tout être humain recherche cette liberté quoi qu'il dise, c'est sa nature fondamentale... et à cause de ce manque de liberté, il commet les actes les plus barbares et stupides.
C'est addiction mentale est bien plus condamnable et dangereuse que les addictions aux produits (alcool, drogues), qui ne sont en fait que la résultante de cette forme d'addiction de pouvoir, de plaisirs et de domination.
Le conflit entre ce besoin vital de mouvement spirituel et cette recherche maladive entrainant fatalement névroses et psychopathologies diverses dans toutes les couches de la société, dans le couple, au travail, etc....
Il n'est qu'à voir les nombreux conflits guerriers résultant de cette recherche maladive du pouvoir politique technocratique, conflits liés essentiellement aux ressources naturelles des pays (pétrole, or, uranium, etc...), pour constater les conséquences désastreuses de ce point de vue uniquement matérialiste, que l'intelligence spirituelle ne contrebalance plus.
Dans ces conflits, il n'y pas pas d'un côté les bons et de l'autre côté les méchants, comme les médias voudraient le faire croire pour justifier ces guerres aux yeux de l'opinion publique que celle dernière gobe sans se poser de questions, mais il n'y a que des hommes guidés par l'appât du gain et la violence, pillant, violant et tuant, justifiant leurs actes d'un côté par la démocratie, de l'autre par la religion ou par le droit du sol.
Finalement, ces hommes croyant combattre un ennemi extérieur ne détruisent qu'eux-mêmes et que leurs prochains ayant les mêmes défauts et désirs mortifères qu'eux. C'est du suicide collectif en réalité ...
Tous ceux qui cautionnent cette violence (et malheureusement, ils sont en grande majorité !) ainsi que n'importe quelle forme de violence, physique, verbale ou psychologique, sont à blâmer également de la même manière, ces gens-là voient le mal extérieurement, mais ne le combattent pas intérieurement, ils ne peuvent être mes frères comme je ne peux être le leur.
Alors non, ces hommes ne sont pas encore mes frères, il faut se protéger des méchants ,des violents et de la bêtise, mais ils sont quand même mon prochain, non pas parce que je l'ai voulu, mais par l'amour du Créateur que je ne peux comprendre intellectuellement...
En tant que simple mortel, donc pas grand chose... une goutte d'eau... ils ne seront véritablement mes frères pour moi que quand ils feront la paix avec leur prochain, la vraie paix , celle du cœur, car il n'y en a évidemment point d'autres .
Mais l'homme s'accomplissant et agissant conformément aux "lois" du Créateur évolue sans cesse, ce renouveau étant comme une renaissance perpétuelle, il ne peut plus s'attacher seulement au monde des idées, il voit au-delà avec le cœur, il perçoit joies et aussi malheureusement souffrances encore trop nombreuses.
Le moyen le plus simple d'accéder à ce renouveau pour que le prochain devienne le frère est l'accomplissement de l'amour évangélique, c'est le meilleur moyen pour éviter de se perdre dans les méandres de son intellect, de ses doutes, Jésus l'a maintes fois répéter, vous le redites encore....
C'est peut-être et même sûrement parce que celà est trop simple pour eux que nombre de nos contemporains, aveuglés par les préjugés, n'acceptent pas encore ce fait.
La Révélaion d'Arès dit: ...et l'homme (le prochain) devient le frère (xxii/16).
Olivier G


Réponse :
Je me permets de vous corriger. Vous dites ...et l'homme (le prochain) devient le frère (xxii/16).

Je dis: ...et l'homme devient le frère (le prochain) (xxii/16).
Qui est mon frère, mon prochain ? En fait, selon la Parole, qu'elle soit celle des Évangiles Palestiniens ou celle de La Révélation d'Arès c'est tout homme, quel qu'il soit, y compris l'ennemi (Métthieu 5/44).
C'est cet aspect du frère, du prochain, que, vous comme moi, nous avons des difficultés à mettre en place dans nos esprits et dans nos vies.
Tant que nous n'aurons pas résolu ce problème pour nous-mêmes, nous ne pourrons pas proposer au monde des solutions à ses conflits. Gandhi avait beaucoup avancé dans ce sens, mais il ne fut pas suivi. Il n'avait résolu ce problème que pour lui-même sans trouver de solution sociale. Nous devons la trouver. Elle passe évidemment par le pardon, un pardon qui ne serait plus personnel, mais social. On en est encore très loin légalement parlant.
Nous sommes encore des barbares, certes sur le Voie du Bien, mais non encore parvenus au Bien.


19jan13  139C16  
Merci pour votre vidéo très parlante [139C8].
Avec le réalisme auquel appelle La Révélation d'Arès fini l'insouciance !
Avec La Révélation d'Arès on ne peut que voir la vie avec gravité étant face à la vraie réalité humaine, la réalité du danger que cette humanité frôle : le péché des péchés.
On est face au temps qui passe vite, pris entre le système du monde qui chaque jours nous aspire et vol nos vies et la Parole qui demande de travailler pour Elle. Comment travailler pour le Père dans cette génération qui ne fait que commencer la Moisson ?
Réponse: La pénitence est la porte étroite par laquelle l'homme commun prend son envol pour la Vie spirituelle. La pénitence est le chemin pour Éden.
Le Pèlerin d'Arès est actuellement tiraillé entre ces deux réalités,celle du monde et celle du mystèrieux Créateur qu'on ne connaît plus dans les masques que l'homme lui a façonnés.(Rèv d'Ares 28/03)
Pour supporter ce tiraillement je me dis : Quoi qu'il arrive, construis la pénitence pour pouvoir appeler d'autres hommes à entrer aussi en pénitence et à accepte que le reste ne sera pas forcément l'idéal de vie auquel tu aspirais.
La première chose à réussir à tout prix est cette dynamique de pénitence. Que cette dynamique ne s'arrête jamais!
Le prochain est tous les jours face à nous.
Tous les jours la pénitence doit se dynamiser. Tous les jours notre être doit bouger de l'intérieur vers le Bien, évoluer, se remettre en question, se bonifier...C'est la dynamique de la Vraie Vie.
J'aime ce passage, écrit du frère Michel, qui me sert de point de repère : "L'intérieur lui-même n'est pas tourné au-dedans. Le moi lui-même est du dehors, le moi est mon prochain. La pénitence n'est pas héroïsme d'ascète, mais héroïsme du créateur du monde, de l'aventurier de l'avenir..." (Article "Pénitence", p.64 "Et ce que tu auras écrit 1993-1996" 
Ce passage m'empêche de m'enfermer sur moi-même et me rappelle que le Bien à installer est action vers l'autre, mon prochain. C'est pourquoi je cherche la joie de Vivre, malgré la gravité qui s'installe. Car sans fête et joie (Rév d'Arès 30/11) comment appeller le monde à suivre les Pélerins d'Arès ?
Je ne peux pas envisager ma pénitence sans joie. La joie de vivre tout simplement. La joie de partager des moments spirituels avec mes frères et sœurs. La joie d'être avec des personnes qui positivent, car il n'y a pas d'autres chemin pour la Vie.
Il y a tant de choses sur lesquelles je n'ai pas d'emprise. Par contre la pénitence est à ma portée: Crie partout : “ Cette vie est courte ; le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité ; chacun a juste le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s’ajouter à ses tourments ! Écoutez la Parole Que j’ai reçue et sauvez-vous ! ” (Rév.d'Arès 36/23)
Stéphanie M. d'Île de France


20jan13  139C17
"Nos ennemis ne sont pas nécessairement ceux qui en veulent à notre vie ou à nos biens, mais ceux qui vont à l’encontre du Bien, de la Bonté et de la Justice" (réponse 139C11)
Je ne trouve pas facile du tout de savoir si j'aime bien les hommes, ceux que j'aborde dans la rue, ceux que je décide de ne pas aborder, ceux de mes frères qui m'aiment bien, ceux qui me traitent de pharisien.
Pas facile d'accomplir les versets (Rév d'Arès xxii/8-9): Le frère qui veut baiser Ma Lèvre doit baiser la lèvre de l'homme, la lèvre d'où sort le pus et le ver comme la lèvre qui cache l'hameçon, le frère les baise, parce que le femier, c'est de lui que sort le jardin.
La Parole nous demande de repousser le mal par le bien (Coran 13/22) et d'avoir le discernement de savoir quand il faut tendre la joue gauche (Matthieu 5/39) et quand il faut se défendre avec des épées (Luc 22/36) ou manier le fouet pour chasser les marchands du temple (Marc 11/15).
Dans l'article "Point critique" du 14 août 1988, vous stimuliez vos frères à devenir les apôtres valeureux et vertueux, robustes, courageux et lucides que Dieu attend et à ne plus être "des petits bourgeois, tantôt lâches, tantôt satisfaits de soi, mais toujours liés à un christianisme mou, qui a conduit le monde où il en est aujourd'hui" ("Le Pèlerin d'Arès"1988, p.60).
Vous demandez d'activer le Feu apostolique pour quitter nos pantoufles et faire entendre la Voix de Dieu, quitte à se bagarrer contre les détracteurs, les indifférents, les passifs qui étouffent la Parole.
Aimer son prochain comme soi-même (Lévitique 19/34), c'est un appel vigoureux à accomplir la Parole.
En fait le thème de cette entrée 139 vous l'abordiez déjà en 1988 ("Le Pèlerin d'Arès" N°43, septembre 1988) non seulement dans le superbe article "L'amour du couple", mais aussi dans l'article suivant "Drogue", d'où je retiens quelques extraits:
"Nous aimons mal notre prochain tant que nous ne nous sentons pas coupables du mal /.../ Le problème est la perte de la conscience du mal, la drogue n'empêchant pas les hommes de dormir, le péché non plus /.../ Ce qui s'applique à la drogue s'applique au péché /.../ Peu de gens se demandent s'il y a une responsabilité collective dans la malheureuse situation des drogués. Certains veulent bien les aider, mais se sentir coupable de leurs vices, pas question ! Pourtant, c'est la vraie solution. Pour cela il faudrait l'oubli de soi et l'humilité, père et mère de la charité vraie et lucide, et du courage."
Bien aimer son prochain fait appel à la foi [et] à une certaine mesure.
"Nous ne pouvons pas sauver l'homme affaibli par la fange qu'il boit (Rév d'Arès 30/2) en exigeant de lui la vertu crue et directe."
Mais [il faudrait] aussi à un certain réalisme: Muhammad, au réalisme bien réfléchi savait que la majorité des hommes que réclamait sa mission, n'étaient pas exemplaires et sut retenir ces «auxiliaires » par l'appât du butin. Il utilisa son épée pour briser l'épée de ses ennemis avant de les convertir.
Les Pèlerins d'Arès seront perçus comme un signe d'émancipation, engagés à combattre le mal, à aimer tous les hommes, tout en acceptant ce réalisme afin de distribuer la parole de Dieu comme une drogue de vie et redonner aux hommes ce qui leur manque, une vraie notion du bonheur.
Aimer l'homme n'est donc pas sentimentalisme, mais audace et réalisme pour parvenir à ce qu'il avale librement la Parole aussi efficace que désagréable que certains médicaments au début.
Quand je réfléchis assis à mon bureau, je suis bien conscient que le péché du monde est en moi, que la violence est autant dans le monde qui produit des armes, ou le djihadiste qui l'utilise pour convertir, que dans celui qui refuse Dieu activement ou passivement . Je suis la Force ; la Force est dans le frère (et) dans l'homme mauvais (Rév d'Arès xxviii/5).
Ma plus grande fifficulté n'est peut-être pas tant de vouloir aimer de façon générale que de savoir doser de façon individuelle selon la situation. À cela je constate que je peine à reconstituer en moi le puzzle de l'Image de Dieu, que le mal héréditaire entretenu depuis Adam a mis en morceaux et qui me prive du discernement pour savoir comment agir de façon juste dans les situations quotidiennes, comment intégrer La Révélation d'Arès à ma vie sociale pour changer le monde — "le croyant éclaté" (Sept propos du pèlerinage 1986) —, comment bien aimer mon frère, sans être ni trop mou ni trop ferme.
Marc V. de Suisse


20jan13  139C18
L’homme est sous l’emprise d’un système dont la seule religion est l’argent et dont les convertis sont devenus des coquilles vides, des égarés, des drogués par la vanité, la convoitise et le culte de la facilité.
Dans ces conditions, qu’en est il du respect de la Vie et de l’humanité ?
On respecte plus les animaux pour certaines espèces desquels nous avons créé des sanctuaires, que [l'on ne crée pas pour] les hommes eux-mêmes et cela ne choque personne. 
Aimer l’homme, aimer son prochain comme soi même [Lévitique (19/34), cela nous demande déjà une sacrée bonne dose de connaissance de nous-mêmes, parce qu’il est fait à notre image et à notre ressemblance. Dissocier l’Homme de ses mauvaises actions facilite le pardon.
Brigitte de Provence-Côte d'Azur


20jan13  139C19
Depuis que Dieu vous a parlé, outre votre sœur et épouse Christianne, est-il arrivé que des femmes vous aient aimé d'amour romantique ? C'est ce que je vis actuellement.
Ma question serait plutôt celle-ci: Quand naturellement naît un amour romantique, est-il possible de changer cet amour en amour évangélique sans blesser la personne ? Je suis un homme doux et pénitent. Mon rayonnement quel qu'il soit attire. Et je m'interroge sur ma pénitence, et je me demande pourquoi cela m'arrive quand je cherche à vivre l'amour de Dieu pour mon prochain ?
La haine pour son ennemi tue l'âme, l'amour romantique pour une autre femme que son épouse tue l'âme.
Je me dis qu'il me faut changer en vérité, devenir le frère, le pénitent, l'honneur de Dieu.
Ce changement que je souhaite est un désir profond, celui d'aimer mon frère et ma sœur devenus mon prochain quand se rencontrent les regards. Je ne veux pas être l'amoureux séducteur, l'amoureux homo, l'indifférent, l'ennemi ou le chien de mon prochain. Comme la femme je veux être claire [Rév d'Arès xxvii/7] sans ambiguïté dans l'amour que je donne.
Quant à mon épouse, je l'aime d'un amour évangélique approximatif et d'un insuffisant amour romantique à son goût. J'ai foi en l'homme du temps qui vient que je deviens. J'ai foi en ce que je vivrai joies et bonheur auprès d'elle et de nos enfants avec Sa bénédiction.
Dans votre cœur de frère des hommes, vous comprendrez et vivrez ce qu'est l'amour du prochain. Vous réaliserez fraternellement l'Amour de Dieu pour tous Ses fils, et nous vous suivront. C'est le Bien que je vous souhaite.
Je vous aime d'un amour non romantique. Je vous aime d'un amour évangélique qui reste malgé tout dans mon ressenti assez indéfinissable.
Pardonnez-moi si ce que j'exprime décolle de la réalité.
Signature non publiée


Réponse :
Ici vous ne parlez pas de l'amour du prochain, mais de l'amour romantique, tout autre chose.
Pour ma part, je me suis marié en 1968, il y a donc 45 ans cette année, et je n'ai jamais aimé romantiquement et désiré d'autre femme que mon épouse Christiane et j'ignore complètement si d'autres femmes m'ont aimé, car si vous ne vous prêtez pas à leurs avances, vous ne les provoquez pas, vous ne les voyez pas.
Vous prétendez être pénitent, mais un pénitent ne commet pas l'adultère, puisque, si je comprends bien votre commentaire, c'est ce que vous faites actuellement.
Aimer son épouse ou son époux "d'un amour évangélique approximatif et d'un insuffisant amour romantique" n'est pas mon cas, mais je suppose que c'est le cas de certains de nos frères et sœurs. Ce n'est pas une faute, car la pénitence est un travail sur soi et non le résultat idéal de ce travail, qui est la sainteté à quoi le Créateur invite les hommes dans Lévitique (19/2). Cette sainteté, c'est la récupération complète de l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27). Je ne la crois pas possible dans cette génération.
Ce n'est pas vous juger, mais vous guider, que de vous demander de cesser de commettre l'adultère.(Rév d'Arès 26/6). La pénitence est une long sentier rocailleux et difficile le long duquel nous devons nous dépouiller de nos gros péchés pour commencer et l'adultère est vraiment un gros péché.


20jan13  139C20  
Je me mets à la mission, de temps en temps.
Les gens se foutent complètement de moi.
Ils me prennent pour une jobarde. une naïve tombée dans les filets d'une secte.
Il faut dire que je n'aime pas les gens, mais comme je crois à La Révélation d'Arès, qu'est-ce que je peux faire?
Je ne me posais pas trop de questions jusqu'à cette entrée 139 qui tout à coup réveille en moi un problème.
Aidez-moi, frère Michel
Béatrice de Franche Comté


Réponse :
Beaucoup d'humains en ce monde inclinent à respecter Jésus et sa parole sans croire vraiment en eux, c'est à dire sans se fonder sur eux 24 heuires sur 24 heures, car quand les pensées de la nuit sont passées, quand le soleil se lève et que la musique jaillit de la radio, tandis qu'on se rase ou qu'on se farde, tous, hommes et femmes, redeviennent païens, s'isolent au fond d'eux-mêmes. Le monde nous reprend tous très facilement.
Il faut une foi, une prière, une pénitence très fortes pour ne pas retomber dans cet amour exclusif des choses de la chair et de la terre, qui sont vues comme choses appartenant à soi-même. Et pour acquérir foi, prière et pénitence il faut du temps.
Beaucoup ne croient que parce qu'ils ont une déception sentimentale, un gros souci, bref, un problème dont ils ne voient pas comment sortir par les seuls moyens de la raison. C'est une très mauvaise façon de croire, mais c'est souvent ainsi que de grandes vies de foi, de prière et de pénitence commencent.
Il faut du temps pour acquérir une foi assez sérieuse pour être permanente et se tourner en joie de vivre (Rév d'Arès 30/11) et en amour.
Quand nous sommes en mission nous cherchons à faire valoir notre foi dans La Révélation d'Arès et le choix de vie qui en découle, et nous cherchons à le faire valoir auprès de gens pour qui nous n'avons pas d'estime ou d'amour particuliers. Cela reste du domaine de la rencontre et de la conversation. C'est une des raisons de nos difficultés à être entendus. Le jour où nous les aborderons en les aimant, en les aimant d'un amour du prochain assez vrai, assez vivant, pour être véritablement ressenti par eux, alors nous ferons d'anormes progrès.
Et cependant, avant d'aimer notre prochain, l'inconnu de la rue, assez pour qu'il le ressente, en soit touché, nous sommes bien au-dessus du commun des païens de ce monde, qui n'ont ni assez d'esprit pour reconnaître la vérité ni assez de détachement pour se poser des questions sincères et constructives.

Nous avançons avec imperfection, mais nous avançons.
Courage, ma sœur, vous commencez par où il vous faut commencer et de la façon imparfaite inévitable des commençants.
Continuez, l'amour du prochain viendra par la nécessité d'aimer le prochain pour faire de cet amour le pont qui vous manque pour l'atteindre de l'autre côté de la faille qui sépare chaque homme de l'autre homme. Chacun de nous est enfermé en lui-même, mais parlez aux autres comme si vous vous parliez à vous-même.


20jan13  139C21  
Dicton de la sagesse tibétaine:

"De loin, je crus voir un animal. Il s’approcha, et je compris que c’était un homme. Il s’approcha  encore, et encore, et je m’aperçus que c’était mon frère."
Je vous transmets le site de la bande annonce du film 'Nos enfants nous accuserons" qui démontre malheureusement, le peu de cas que fait l'homo économicus de son prochain et qui confirme la nécessité de l'éveil des consciences spirituelles
À toutes et tous, je présente mes meilleurs voeux d'accomplissement et d'épanouissement fraternel, d'heureuse année 2013.
Dans la Vie, la Vérité, et l'Amour du Père. Louange à Dieu !
Dominique C. du Limousin

http://www.youtube.com/embed/IkNV_5JqmmY


20jan13  139C22
Si on est tellement doux, gentils, les gens disent: "C’est bien, on va pouvoir abuser de lui."
Pour se battre contre la force des ténèbres les Chrétiens, les Pèlerins d’Arès, sont des chevaliers, des combattants.
C’est l’armée du Christ.
Un Chrétien véritable est le contraire d’un être chétif. Il se bat avec la lumière, avec la force de l’esprit.
Devenir plus fort toujours plus fort, sans tuer, sans massacrer, mais forts dans la Lumière.
Transformez le mal en bien. Montrez notre puissance par des paroles des gestes. Procédez divinement. Travaillez avec les moyens divins et les pèlerins seront tout puissants.
L’avenir est aux audacieux.
Et c’en sera fini du mal sur la terre. À plusieurs reprises, dans l’Évangile, la morale qu’a apportée Jésus n’était plus la morale donnée par Moïse et peut-être que certains préceptes de Jésus, il y à 2000 ans, ne resteront pas cristallisés non plus. Si bien que le Frère Michel nous donne encore une nouvelle morale bénéfique aujourd’hui, parce que tout évolue.
Nous sommes pour l’évolution pour quelque chose d’encore plus grand.
La vraie Parole du Christ qui n’a pas encore pu être réalisée.
Mary de Sud Bretagne


Réponse :
Celui qui n'a eu ne serait-ce qu'une seule pensée nouvelle et constructive dans sa vie, a réussi sa vie.
C'est ce qui me vient à l'esprit chaque fois que je vous lis, Mary, vous une femme simple mais pleine d'une formidable foi constructive.
"Procédez divinement. Travaillez avec les moyens divins et les pèlerins seront tout puissants," criez-vous et vous avez raison: L'Image et la Ressemblance du Divin (Genèse 1/26-27) vit dans toutes nos cellules vivantes et nous devons l'utiliser comme une arme spirituelle pour changer ce monde.
Nous avançons avec imperfection, comme je disais à Béatrice (139C20), mais nous avonçons.


20jan13  139C23  
Votre entrée me paraît capitale, au centre de tous les conflits à commencer par ceux à délier en soi
Je vous envoie tout l'amour pour vous et la reconnaissance de la force du message que vous portez en profondeur.
Des liens autour de moi me posent questions (en ce moment, et souvent !) et  réflexions sur ce sujet de l'amour du prochain.. Je me dis que mon discernement est lié à ma foi, à mon engagement, à La direction que la Parole me donne.
Il y a cependant une part de doute en moi face à ce problème, en soi entre autre, que vous ciblez Frère Michel, et je la vois sur ma capacité, faible quelquefois, d'être pénitente re-créative, évolutive absolue je dirais, car la vie spirituelle étant si loin des préoccupations et des intérêts des gens, que la pénitence, l'effort sur soi de se recréer bon, meilleur qu'hier et de comprendre l'autre dans l'amour du prochain en somme, demande une vigilance terrible, et une créativité à toute épreuve, car je constate l'immobilisme, en tout cas le cynisme, et l'égoïsme...
N'ayant pas trouvé de solution direct si ce n'est de toujours espérer de l'autre,
je m'en remets à me dire: "Soit je fais avec, soit je ne supporte plus et je me protège !"
Les uns et autres frères et/ou prochain ont des capacités de prendre sur eux, mais en fin de compte, c'est une question de temps car un bateau construit de travers et qui tire toujours vers le bas, risque, tôt ou tard de couler à fond.
Je me dis qu'il y a derrière une raison culturelle, un champ mental hérité, plutôt calqué, très puissant.
Le Père par sa Parole et dans la piété, par la prière, nous libère d'une culpabilité ou pitié de pleureuses par exemple... religieusement ancrées depuis des siècles. Je pense aux catholiques, mais les toutes religions baladent ses excès de peuple élu, qui se suffit à l'humour, satisfait, sans se sentir concerné. Est-ce si difficile de percer ses abcès culturels ?
Je ne vois pas d'entente, de confiance à l'horizon, d'amour du prochain sans que cette barrière de réflexe comportementale disparaisse en fumée.
Notre génération est peut-être fragile, car un peu perdue, et en même temps nous devons être fermes, la Parole révélée à Arès dit que même ceux qui sont froids de comportement, pas un baiser, mais qui suivent la voie du changement sont dans la bonne direction. Il y a une mentalité à toujours se plaindre qui est lourde dans notre génération. La vie court partout et ils ne regardent qu'eux. Je suis si proche qu'ils peuvent ne pas me voir ( Rév d'Arès 1/11).
Et puis pourquoi l'Histoire des hommes: des guerres et des horreurs, est-elle sans cesse ressassée ?
J'ai beaucoup apprécié votre regard de choix, pour résumer les découvertes de la civilisation depuis 150 ans, dans un dernier commentaire de l'entrée pour Céline. Pour bien voir l'évidence de la chute spirituelle progressive de l'homme qui part en guerre.
Je ne sais pas si c'est possible, mais pourriez-vous nous apporter un éclairage aussi parlant sur le tracé des dégâts successifs des religions monothéistes égarant l'homme de sa vie spirituelle, pour saisir ce problème ? Car je le ressens, quand je parle à quelqu'un issue d'autres religions, combien considérable est le poids ! Mais je n'ai pas ce regard fabuleux de saisir l'essentiel de l'Histoire que vous portez comme prophète.
Quelque part, tout homme aspire au changement et pourtant le renie.
Du paradoxe humain on tombe dans la contradiction !
Je cherche aussi avec vous pour que ce monde s'ouvre, à commencer par les cœurs!
Aujourd'hui la neige recouvre tout, et unifie tout, c'est un lien de grande envergure, invisible et majestueux à la fois. Quelles merveille d'être de ce monde !
Pauline S. d'Île de france


21jan13  139C24
Je livre ici ma vision du prochain et de l'amour qui s'y rapporte. Vous saurez redresser.
1. Quelles que soient les apparences qu'il donne de lui, chaque homme est potentiellement image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27), à travers les cinq dons qu’il partage avec lui : liberté, parole, amour, création et individualité.
2. Même si cela peut arriver, rares sont les hommes qui sont dans l'incapacité totale d'activer cette dimension spirituelle en eux, car le cœur est empli de son Dieu (Rév d'Arès 4/11).
3. Mon prochain est l'homme qui active et révèle cette image et ressemblance.
4. L'aimer est chercher à partir de la relation que j’ai avec lui, par mes actes et mon attitude, à créer des conditions favorables à la révélation ou l’activation de cette image et ressemblance.
5. Sauf s'il est redevenu Christ (La Rév d’Arès 32/1) et s'il a donc retrouvé la plénitude de son image et ressemblance, chaque homme n'active que partiellement son image et ressemblance, en fonction de ses capacités (parabole des talents, Matthieu 25/14-30), de ses efforts de récréation (pénitence, Rév d’Arès 30/10) mais aussi de son individualité (un des cinq dons divins évoqué plus haut).
6. Mises bout à bout, ces parts d'image et ressemblance se complètent et nous rapprochent de l'image et ressemblance en plénitude, comme les rayons mis bout à bout forment la Lumière du soleil.
7. N'étant pas redevenu Christ, je suis — au mieux —  "rayon" (image et ressemblance partielle) et "soleil" en devenir (image et ressemblance en plénitude).
8. Dans cette quête de plénitude, je vois chaque homme activant son image et ressemblance comme un "rayon" de mon propre "soleil" en devenir.
9. Je peux m’ouvrir à ce "rayon" pour qu'il vienne enrichir mon "soleil" intérieur. Autrement dit, je nourris mon image et ressemblance de ce que mon prochain révèle de la sienne.
10. L'inverse est possible et mon prochain peut se nourrir pareillement de mon image et ressemblance s'il la recherche. Et je suis le prochain de mon prochain, qui peut chercher lui aussi à créer des conditions favorables à la révélation ou à l'activation de mon image et ressemblance.
11. Ainsi, tu aimeras ton prochain comme toi-même est une fin autant qu'un moyen. La recommandation du Père prend toute sa dimension: positive et constructive, loin de la morale ou de l'affect. Tout de moi à l’autre et de l’autre à moi devient dynamique, interactif et complémentaire.
12. Aimer son ennemi a plus qu'une dimension civilisatrice,  c'est chercher même chez celui qui nous repousse ou veut nous nuire à réveiller le prochain, l'image et ressemblance enfouie pour qu'elle contribue à son salut personnel, comme à mon propre salut et au salut général. C'est ainsi que je comprends le verset : ils nouent le collier (à ton cou) mais Ma Main fait (du coller) le lierre (qui) odore (Rév d'Arès xix/23).
13. La pénitence s'inscrit naturellement dans cette dynamique : aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tout préjugé [et toute peur], retrouver l'intelligence du cœur... me sont nécessaires pour atteindre mon prochain et pour qu'il puisse m'atteindre.
Jean-François d'Île de France


Réponse :
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire, par exemple, dans ces mots: "Mon prochain est l'homme qui active et révèle cette image et ressemblance," parce qu'alors votre prochain n'est pas très nombreux s'il se définit uniquement par l'homme qui "active cette image et ressemblance." Très peu d'hommes ont conscience de devoir redonner vie à ce Créateur en léthargie au fond d'eux. Seul le Bien réveille cette image et ce n'est pas tout le monde, loin de là, qui s'adonne au Bien.
Mais peut-être n'avez-vous commis là qu'une maladresse de rédaction. Vous vouliez peut-être dire autre chose comme "Mon prochain est l'homme qui a la possibilité d'activer et de révèler cette image et ressemblance, c'est-à-dire tout homme en fait."
Nous disons "Tu aimeras ton prochain comme toi-même," parce que c'est sous cette forme-là que Jésus a repris les mots fameux du Lévitique.
En fait, le Lévitique ne dit pas "ton prochain", mais il dit "l'étranger": L'étranger qui résidera avec vous sera comme l'un des vôtres et tu l'aimeras comme toi-même car vous aussi avez été des étrangers en Égypte (Lévitique 19/34).
L'étranger,
c'est, à mes yeux du moins, tout homme qui vit avec nous sur cette planète.
Le temps me manque, ce mois de janvier où le courrier de Nouvel An m'absorbe, pour répondre à toutes les questions que pose votre commentaire. Aussi, je vous recommande de lire attentivement la réponse que je fais au commentaire suivant 139C25. Cette réponse n'est pas une réponse à votre commentaire à vous, mon frère Jean-François, mais me positionne personnellement vis à vis du concept du prochain.
Ce concept n'est nulle part développé dans la Parole de Dieu. Je pense que la Parole de Dieu laisse à chacun, à nos possibilités humaines très limitées, la latitude d'exprimer comment il ressent l'autre. C'est pourquoi, sans en approuver tous les termes, je respecte totalement votre façon de voir et je la publie.


21jan13  139C25  
Votre entrée, inattendue comme beaucoup d'autres entrées, me fait voir les choses différemmement de ce que je voyais jusqu'à présent concernant le prochain.
Cela avec un réalisme et... une humilité, qui en même temps me touchent et me sidèrent.
Je suis sidéré, parce que d'habitude les sages non seulement savent tout, mais ils laissent toujours penser qu'ils pratiquent les préceptes qu'ils enseignent.
Vous non ! Vous montrez que vous n'êtes pas vous-même arrivé à la perfection de l'amour du prochain et que notamment vous n'arrivez pas à le voir chez des hommes pour qui vous "comptez moins que leur chien."
Mais alors comment vous placez-vous vis à vis de ces gens-là ?
Il y a aussi quelque chose que je comprends mal dans votre entrée, c'est la légende de l'image de pompiers en train d'éteindre un incendie au-dessus de laquelle est marqué: "Celui qui me sauve du feu n'a plus ni visage, ni nationalité, ni religion. C'est mon sauveur. Je dois voir ainsi mon prochain."
Votre prochain est votre "sauiveur" ?
Bonne année 2013, prophète ! C'est dans des questions comme celle-là que je vois votre courage et votre exceptionnelle intelligence des relations humaines, qui sont si difficiles.
Bruce d'Île de France


Réponse :
Le Créateur — et je le Lui reproche — ne s'est pas adressé, à la jonction du XX-XXIe siècle, à un témoin de sa Parole qui soit un idéaliste et un rêveur, alors qu'à mon avis, il faudrait un idéaliste et rêveur, quelqu'un qui incarne facilement, sincèrement et plénièrement toutes les vertus que La Révélation d'Arès bient réveiller.
Ce n'est pas mon cas.
Je ne partage pas naturellement les Convictions du Très Haut qui m'a parlé. Ne pouvant nier la nature factuelle du Surnaturel de 1974: Jésus, et de 1977: Théophanies, je suis forcé de considérer les Messages que j'en ai reçus comme la Vérité et de L'enseigner. C'est une position très difficile et inconfortable pour un croyant de la catégorie rationnelle qui dans l'église déjà s'opposait à la catégorie rêveuse qui constitue l'immense majorité des fidèles..
En effet, dans l'église je regrettais que les Chétiens fussent seulement des gens cherchant leur salut personnel en suivant les catéchisme, sacrement et règle de leur église dans ce but. Je me positionnais autrement, je me posais la question: "Qu'est-ce que le monde attend des Chétiens?" ou plutôt: "Qu'est-ce que le monde attend tout court et en quoi les Chrétiens peuvent-ils y contribuer ?" Comme mes idés étaient de gauche, communistes exactement, depuis ma jeunesse, je pensais que le monde attendait une société communiste où il n'y eût plus de fortunés et de pauvres, où tout fût distribué à égalité par une organisation étatique, etc. De ce point de vue, je me trompais. J'ai découvert depuis lors que la répartition est un peu moins mal faite par les hommes fortunés que par l'État, bref, la politique, socialiste comprise, qui nous a conduit à un endettement fabuleux et qui nous réclame de plus en plus de cet argent qu'au contraire l'État devrait nous distribuer.
Je ne vis d'aucune subvention et, à la fin de chaque année, mon épouse et moi nous retrouvons sans un sou d'économie, parce que nous avons payé, sous différentes formes, des impôts considérables. D'autres que vous en bénéficient, me direz-vous ! Je réponds non, parce qu'une nation ne vit que sur le travail et la création, non sur des subventions. En France on ne travaille pas assez, tout comme en URSS on ne travaillait pas assez. Nous vivons dans un soviétisme déguisé. L'URSS a disparu en n'ayant rien fait de mieux en 73 ans que généraliser une vie médiocre. La seule chose que l'URSS réussit, ce fut d'épargner à ses citoyens les soucis: Pas d'impôts, pas de loyer, pas de facture de gaz ou d'eau, etc. Cétait apparemment beaucoup, mais cela s'avéra pour finir moralement et économiquement désastreux. Face à ce désastre, le Créateur est venu nous donner La Révélation d'Arès quelques années avant qu'on prenne conscience des vrais problèmes: La vraie crise est la crise de l'homme, pas la crise économique.
C'est sur ce contexte, ici abrégé, que je vois mon prochain.
Mais cet homme en crise, qui face à une vie et un avenir toujours incertains et impitoyablement concurrentiels s'est enfermé en lui-même ou dans le cercle étroit de ses amis (parti, classe, profession, etc.), est-il mon prochain ? Il m'ignore complètement. Il est ailleurs que là où je suis moi. Pour l'État franças je ne suis qu'un payeur d'impôts, une sorte de colonisé. Pendant longtemps je ne cotisais pas pour la retraite, parce que j'avais besoin de toutes mes ressources pour ma mission. Bref, je me sens sur une autre planète, visant à une existence complètement différente de la vie commune, laquelle d'ailleurs n'est pas plus altruiste entre individus communs. C'est une société où chacun "se défend" comme il peut, une société de chacun pour soi. Où est mon prochain là-dedans?
Si, par exemple, je dis à l'inspecteur des impôts qui me "vérifie" (qui en fait cherche quel argent il pourrait le prendre): "Je n'ai pas de retraite parce que j'ai besoin de toute ma vie pour ma mission," il ne dit rien, mais il ne peut pas me comprendre et je vois son regard ricaneur. Puis-je en raccompagnant cet homme à la porte lui dire: "Au revoir, mon frère, je vous aime" ? En toute franchise je ne peux pas, parce que son regard sera doublement ricaneur et semblera dire: "Double crétin !" On tombera dans l'hypocrisie et l'absurde, parce que je ne peux pas donner sans un effort très particulier (j'y viens plus bas) un sens sincère à des mots comme "frère" et "je vous aime.". Je pardonne à cet homme, je ne lui veux aucun mal, je cherche la paix, mais je ne ressens aucun amour pour lui. Bref, cet homme dangereux n'est pas mon prochain, il ne l'est pas plus que le président de la république pour qui je compte moins que son chien.
Alors, il faut que je dépasse mes possibilités normales rationnelles qui m'empêchent d'aimer — sauf en mots bien sûr — pour voir l'homme autrement et que je trouve une voie pas trop irrationnelle qui ait un écho, un écho vrai, au fond de ma raison.
Je ne me contente pas de me dire: "Cet homme-là est la chair de ma chair ; s'il souffre, je souffre, s'il est joyeux, je suis joyeux," parce cela je peux le faire, mais ne me suffit pas pour faire de lui mon prochain. Je dois passer à une hyperbole, à quelque chose qui dépasse la réalité immédiate, mais qui trouve un écho dans ma raison.
Je me dis alors: "Cet homme sans le savoir me sauve de moi-même par son existence même. Son existence — le fait qu'il existe — qui d'une part me donne une raison de vivre, puisque c'est à l'homme que le Père m'envoie, et qui d'autre part me réveille à moi-même, me sauve de l'incendie de ma solitude comme un pompier me sauverait du feu, parce que c'est pour lui que le Père fait de moi un prophète. Cet homme me sauve du feu de ma solitude, qui m'environne de ses flammes, et, même s'il ne m'écoute pas, même s'il refuse que je lui donne La Révélation d'Arès comme si c'était un talisman maudit et porte-malheur, c'est pour cet homme-là, pour ce pompier-là, que je sors du brasier, même s'il ne le sait pas, même s'il ne sait pas qu'en moi et lui est Dieu et que sans savoir et sans même y croire il sauve Dieu en ma personne et dans sa personne par le seul fait qu'il existe."

J'atteins là aux profondeurs mystérieuses de la métaphysique. Par le seul fait qu'il existe cet homme est mon sauveur. Comme Job s'écria: "Je sais qu'il est vivant, mon Sauveur", cet homme sans savoir, et conséquemment n'importe quel homme, porte en lui mon Sauveur et que par cette hyperbole j'atteins mon prochain, non sans difficulté, mais je l'atteins, oui.

Autrement dit, je ne suis pas un ange, mais je ne suis qu'un pauvre homme réduit à ses moyens d'homme, qui ne sait pas idéaliser ni rêver et qui a besoin de beaucoup réfléchir pour toucher aux profondeurs de la Vérité.


21jan13  139C26  
Je ressors de mes réflexions un texte  que j’avais faits en 2008 ou 2007 alors que je réfléchissais au pardon des grands criminels . Même si, bien sûr, je suis loin de la solution sociale que vous évoquez dans un des commentaires précédents, j’avais essayé de faire sentir le basculement qui s’opérerait dans la société qui choisirait le pardon et la pénitence, où les hommes se battraient pour devenir meilleurs. C’est aussi un rappel que les grands criminels sont notre prochain aussi et qu’ils ne faut pas les oublier. À l’époque, il y avait débat sur le droit de rétention installé sous Sarkosy, qui a  été supprimé par le gouvernement actuel ou qui est en projet d’être supprimé, je ne sais plus très bien. J’ai laissé le texte brut, il y a quelques passages que je modifierais aujourd’hui, notamment je remplacerais le mot égalité à la fin du texte par le mot amour, mais je préfère le laissé tel qu’il était sortit à l’époque d’une traite.
 
POUR LE PARDON DES GRANDS CRIMINELS

Rétention ou pas, le vrai débat est ailleurs

Alors qu’on se bat pour savoir s’il faut avoir le droit de rétention ou non (loi déjà votée), je pense qu’il faut aller beaucoup plus loin dans la remise en cause de notre façon  de voir la justice: Ne plus la voir comme un tribunal où on désigne les bons et les mauvais, mais comme une réparation de notre humanité qui est malade, qui a pris un coup, ne plus focaliser sur l’homme qui a fauté, mais sur l’ensemble (qu’est ce qu’on a fait ou pas fait qui a permis à un homme d’en arriver à ce déséquilibre).
Notre humanité en réalité n’est pas divisible, notre frère criminel, c’est le prolongement de notre chair malade, mais qui peut guérir. Il faut mettre fin à cette habitude de juger qui nous éloigne en fait de la résolution globale du mal.
Or, c’est bien à cela que doit servir la justice: Pardonner pour permettre la reconstruction de l’homme qui a fauté.
Notre manière d’appréhender le juste et l’injuste est soumis à notre obnubilation du droit et du non droit.
Or, ce que nous devons acquérir c’est le devoir d’amour que nous devons à l’autre, passer du droit au devoir.
Le droit c’est quoi ? Une notion de liberté, mais dans quel espace ? Une humanité où les individus se font du tort, se gênent, s’exploitent les uns les autres, se mentent.
Or, il nous faudra apprendre à passer à une humanité où les individus s’aiment, se respectent,  non dans leur droit à la différence, mais par leur devoir de complémentarité qui ne nie pas la différence mais qui l’anoblit, lui donne son plein sens, car à quoi sert une différence si elle mène à la guerre ? L’homme n’y perd pas seulement sa fraternité, il se perd lui même, n’ayant plus les repères de sa propre humanité qui est de lien vivant, équilibré, avec tout homme. Tout est affaire d’éducation, la complémentarité s’expérimente, se transmet, se réfléchit aussi, mais dans une créativité existante.
Or, c’est le drame de nos sociétés que d’avoir enfermée la créativité dans quelques domaines pas dangereux, l’art, etc., alors que celle ci devrait toucher tous les domaines de l’existence. On se demande quel est le rapport avec les grands criminels, dans celui-ci que cette rupture de la créativité engendre la non-maîtrise de soi-même [?].
Seule la créativité centre l’homme sur lui même sur son avenir, sur ce qu’il fait, pourquoi, ce qu’il veut devenir là aussi on n’est plus dans le droit, mais dans quelque chose qui nous constitue en profondeur au plus profond de notre être spirituel à l’image du Créateur.
On sait bien, tous, qu’on est malades dans notre relations aux autres. Le grand criminel n’est que le haut de crête de la vague de cette maladie que les descendants d’Abraham appellent péché, mais qu’on peut également appelé crise au plus profond de notre cœur, rupture d’avec notre frère, qui est de même nature que la rupture d’avec Dieu.
Si on a conscience qu’on doit guérir nous-mêmes, nous aurons conscience que le grand criminel peux guérir aussi. Il n’y pas des petits et des grands criminels, il n’y a que la criminalité et nous y jouons tous encore notre part malheureusement.
Donc évoluons dans notre mentalité de peuple, acceptons que les grands débordements criminels prennent leur source dans nos débordements à tous, dans nos manques d’amour quotidiens, dans nos jugements permanents qui ne donnent pas à l’autre la possibilité de se reconstruire heureux. Nous aurons donc déjà fait un grand pas quand nous ne  verrons plus les grands criminels comme des êtres séparés de nous, quand nous ne les parquerons plus dans une catégorie à part.
Le devoir est plus  libre que n’est le droit qui n’a que l’apparence de la liberté, puisqu’il ressort de l’interdiction, alors que le devoir ne peut sortir que d’une volonté acceptée, choisie, c’est là toute sa difficulté. Elle ne peut pas être imposée, mais choisie, donc libre. Le devoir ne pourra donc être choisi par l’humanité qu’après bien des réflexions et une lente éducation de son intelligence — Le devoir imposé devient un ordre, un commandement il perd là même sa liberté.
Je pense donc que nous pouvons nous imposer — en tant que peuple qui a la possibilité de réflexion et de choix — le devoir d’aimer les grands criminels parce qu’ils sont nous-mêmes aussi et trouver une solution pour les guérir ; pour se protéger d’eux sans se venger d’eux, sans leur faire du mal.
Trouver avec eux une solution acceptable qui sortira d’un dialogue à égalité et co-pénétration avec leur cœur, leur problématique générale. Tout cela nous mène à penser que nous devons commencer par leur pardonner, que ce pardon doit être de fait, que nous pouvons obtenir de la société ce pardon inconditionnel. Ce qui ne veut pas dire: "On vous pardonne et on vous enferme," mais "On vous pardonne et on trouve avec vous une solution pour sortir de tout le drame que votre faute à engendré," à égalité qu’on désigne des frères pour s’attacher à ses pas pour le détourner de l’erreur, pour l’aider à se reconstruire.
Tous les cas sont différents. Aussi il n’y aura pas principe général de guérison, mais le principe général de recherche. C’est que quelqu’un qui est entré dans un processus d’actes déséquilibrés manque de bonheur. La première chose est donc de donner à cet homme la possibilité de vivre un bonheur qu’il n’a jamais connu et qui lui a manqué, mais de manière libre, c’est là qu’est toute la difficulté et la délicatesse de cette proposition qui entre en conflit ave les défenseurs de la punition, du châtiment qui éduque, avec ceux qui souffrent dans leur chair et qui trouveront injuste qu’on aident ceux-là et qu’eux on ne les aide pas.
Il faudra imaginer des propositions de paix qui aide l’homme en peine à reconstruire sa conscience, car c’est là le nœud du problème. Nous devrons collectivement entreprendre une recherche poussée de ce qui permet à un homme de reconstruire une conscience et, dans cette conscience recréée, se maîtriser .Pendant qu’il commet son crime l’homme le trouve normal et même bon. C’est cette conscience qu’un individu peut guérir et transformer, car c’est un problème de bien et de mal et plus précisément de goût du bien et goût du mal, d’un mélange de valeurs au plus profond de l’être, que seule une éducation du cœur peut clarifier, une éducation à la pénitence.
Bernard dlF de Bretagne sud


Réponse :
Vous avez réfléchi là au prochain quand il est criminel et même, précisez-vous, grand criminel.

Ce n'est pas le prochain, c'est-à-dire tout homme, comme je l'envisage dans mon entrée 139.
Mais c'est le prochain dans un cas particulier et, pour cette raison, je crois que votre réflexion a son mérite.
Si l'on pousse la réflexion, on est en droit de se demander: Ne sommes-nous pas tous criminels à un certain niveau, parce qu'il est finalement quasi impossible de vivre sans enfreindre la loi.
Pour la mission, nous avons dû, mon épouse et moi en nous relayant au volant de notre voiture, parcourir 100.000 kilomètres en trois ans. Cette distance considérable — deux fois et demie le tour de la terre — nous a montré qu'il était impossible, aussi précautionneux soit-on, de rouler sur une longue distance sans enfreindre ici et là le code la route, ne serait-ce que parce que vous vous trouvez dans des situations qui soit vous obligent à rouler plus vite que la loi ne le permet, soit vous empêche de contrôler votre vitesse dans des moments où vous ne pouvez pas avoir en même temps l'œil sur le compteur et l'œil sur la route. Quand nous avons entrepris le dernier gros chantier sur les Saints Lieux du Pèlerinage d'Arès, nous nous sommes aperçu en deux ans qu'il était nécessaire d'enfreindre la loi ici et là, simplement parce qu'elle est idiote, touffue, contradictoire, et empêche d'œuvrer avec bon sens, d'évoluer, de créer. Autre exemple encore: Dans une réponse de cette page j'ai écrit: "On interdit à des filles musulmanes de porter le voile à l'école, mais pas aux enfants de jouer à la guerre.(139C10)". Loi absurde et contraire à ce qui est simplement souhaitable. Pour moi des gamins qui jouent à la guerre sont des grands criminels en puissance. Il suffit de voir que les pays — la Suède par exemple — où peu d'enfants jouent à la guerre, où les écrans de télévision sont moins envahis par la violence, il y a beaucoup moins de grande criminalité.
En dehors de ce problème de la grande criminalité, même quand nous ne sommes pas des grands criminels, nous sommes tous des petits criminels. Sous cet aspect des choses, nous sommes tous les prochains les uns des autres.
On peut citer à l'infini des exemples de notre criminalité inévitable.
Il faudrait donc simplement réfléchir à l'absurdité de la loi et à sa nécessité. Par quoi la remplacer, sinon par une conscience éclairée, élevée à un haut niveau, qu'il faut former chez les enfants ? Vaste question, mais question qui se pose aux Pèlerins d'Arès, puisque ni la religion, juive, chrétienne ou musulmane, ni la politique, de gauche ou de droit, ne l'ont abordée, parce que la religion comme la politiques sont celles de la barbarie et qu'elles ne veulent pas sortir, parce que la barbarie est le terrain sur lequel elles prospèrent. Si le mal se réduit ou n'existe plus, elles n'ont plus de raison d'être.


21jan13  139C27
Je suis content parce que, jusqu’à présent, j’ai échappé à la transfiguration !
C’est vrai, je n’aime pas tous les hommes.
Mon amour évangélique est encore partiel, il n’est pas absolu.
Ce ne fut pas le cas de Jésus: Il s’est embrasé de Mon Amour pour l’homme, son frère, et comme une fumée pure il s’est élevé vers Moi ; il a accompli en un an, le temps d’un battement d’ailes, ce que le monde pour son salut accomplit dans les siècles des siècles”.(Rév.d’Arès 32/3)
Dominique moissonneur en Roussillon.


21jan13  139C28  
Votre longue réponse à Bruce d'Ile de France |139C25], que j'ai lue, je vous l'avoue, avec un in térêt passionné, m'a montré à travers vos mots (surtout sur la fin de votre réponse: "j'atteins là aux profondeurs mystérieuses de la métaphysique") que le concept de prochain n'est pas un concept facile à avoir.
Dans cette génération d'homme en crise, vous avez vous-même, vous prophète souffrant en qui je retrouve quelquefois des accents d'Isaïe, vous n'avez aucune facilité. Le prochain ne coule pas de source.
Vous parlez souvent de "crise de l'homme".
Qu'entendez-vous par crise de l'homme ?
Bohumil Z. de République Tchèque


Réponse :
Vous avez sans doute entendu parler de Mohammed Merah, assassin de juifs et de musulmans "apostats", à Toulouse en France l'année dernière.
Après l'intervention de la police contre Mohammed Merah à Toulouse, le 22 mars 2012, des journalistes ont interviewé des voisins et des acteurs du drame, notamment le concierge de l'immeuble où habitait Merah et l'un des policiers qui ont pénétré dans son appartement et qui l'ont abattu.
Le concierge a simplement répondu au journaliste, qui lui demandait s'il avait remarqué les activités suspectes de Mohammed Merah: "Je ne m'occupe pas de ce que font les locataires de mon immeuble. Je fais mon boulot, c'est tout." Et le policier de son côté a dit: "On m'a donné des ordres: On tire à tuer si nécessaire. J'ai tiré à tuer. Ça ne me laisse aucun souvenir particulier. J'ai fait mon boulot, c'est tout." Cela me rappelle ce que disaient les soldats allemands des camps de la mort pendant la dernière guerre: "J'ai fait mon boulot, c'est tout."
C'est ça, la crise de l'homme: Tout le monde fait son boulot sans état d'âme. Personne n'est responsable de rien, sauf quelques têtes aux commandes et encore! ils obéissent eux-même à la République.
On aurait pu penser qu'une fois disparus les nazis responsables de 6 millions de Juifs gazés et passés au crématoire, ces horreurs auraient disparu de la terre. Pas du tout. Le venin du mépris et du mauvais traitement de l'autre est toujours actif dans le serpent humain, que cela soit Mohammed Merah lui-même dans son activité criminelle ou les policiers qui l'ont abattu. Quelques troufflions, lampistes dans une prison de Bagdad après la conquête américain en 2004, torturaient... Et la police syrienne torture actuellement et tout le monde torture partout dans le monde.
C'est affreux. Ces gens-là sont cependant mon prochain.
La crise de l'homme c'est, en somme, une crise de la conscience.
Quand on n'a plus que la conscience d'obéir, que ce soit comme à Toulouse à des slogans islamistes (Mérah) ou au préfet de police (le policier de la brigade d'intervention), que vaut-on humainement parlant ? Ce n'est pas juger, mais seulement constater un fait, que de répondre: On ne vaut pas ce que le Père appelle un frère dans La Révélation d'Arès. Cependant, on est quand même l'espèrance qu'on sera peut-être l'ouvrier de la onzième heure et que l'homme de Bien remplacera la pauvre lopette sans cœur ni cervelle qu'on est actuellement.
Les exemples que je viens de donner sont caricaturaux, excessifs, mais du bas au haut de l'échelle humaine, on peut remarquer, à des échelons différents, la passivité. Cette passivité démontre la crise de l'homme: Pas, de cervelle !
Dois-je en conclure que l'homme sans cervelle n'est plus un homme et ne peut entrer dans la catégorie des bipèdes d'appartenance humaine, et donc ne sauraient être mon prochain ? Je tombe alors dans la définition que donne Jean-François d'Ile de France: "Mon prochain est l'homme qui active et révèle l'image et ressemblance [de Dieu] (139C24) et je risque de dire que seuls les hommes qui font le Bien sont chacun mon prochain. Non, je ne peux pas tomber dans cette définition du prochain. Jésus lui-même disait: Aimez (même) vos ennemis (Matthieu 5/44), c'est-à-dire: Considérez même vos ennemis comme votre prochain.
Je peux dire autrement que la crise de l'homme vient de la montée grandissante de la peur dans l'homme: la peur de la loi, la peur des chefs, la peur des maîtres à penser, la peur de ne pas être comme tout le monde, etc.
Mais cet homme en crise est quand même mon prochain. Seulement, il complique le concept de prochain à tel point qu'il me faut sans cesse faire un gros effort pour l'accepter comme tel.


23jan13  139C29
(traduction par le blogueur:)
Ce que j'ai à montrer ne concerna pas directement le prochain et l'amour du prochain apparemment.
En fait, le prochain est concerné en tous points.
La perspective d'une 3ème guerre mondiale est la perspective de beaucoup de morts, de souffrances et de misères, de destructions aussi, et qui va mourir ou souffrir, sinon mon prochain?
Quand l'argent, notamment l'US Dollar, devient plus important que l'homme, on use d'armes contre l'homme et on fait la guerre contre des civils innocents pour sauvegarder une suprématie financière, parce qu'on se dit que des hommes on peut toujours en fabriquer, mais des US Dollars (ou d'autres monnaies susceptibles de la remplacer) on ne peut pas en imprimer autant qu'on veut sans lui faire perdre toute sa valeur, sans déséquilibrer tout le système.
Reste la question: Sauvegarder l'argent, n'est-ce pas sauvegarder l'humanité? Cela ne vaut-il pas une guerre?
On ne peut plus vivre de troc, de retour à la terre. On ne peut plus vivre de façon naturelle, parce qu'il y a maintenant trop de monde sur la planète.
Autrement dit, le prochain s'est beaucoup trop multiplié — 7 milliards d'humains sur terre! — et cela change la donne complètement. Les choses ne sont plus du tout ce qu'elles furent au temps de Jésus — population mondiale 250 millions, 30 fois moins qu'aujourd'hui (Source US Census Bureau: International Data Base) —. L'amour du prochain ne peut plus être considéré comme un Juif comme Jésus le considérait en l'an 30, parce que le prochain était encore assez rare pour qu'on trouve le temps de s'intéresser à lui, pour qu'on ait du temps à lui consacrer, sauf la famille et quelques amis proches.
Je voulais vous montrer la video suivante. Vous trouvrez peut-être sur YouTube français une version avec sous-titres en français.
J'estime que The Revelation of Arès arrive à ce moment particulier de l'Histoire du monde et qu'elle comporte des allusions à une guerre mondiale: Le feu lourd tombe dans le bec de fer sous la mer. Le feu vanne la mer comme la peille. Il essuie la mer comme la sueur [Rév d'Arès xii/8], qui semble annoncer une guerre atroce et mettant en œuvre des engins tels qu'ils peuvent assécher la mer... Épouvantable !
William G. A. des USA

Note du blogueur: La video YouTube refuse de s'afficher dans mon blog. J'en donne l'URL:
http://www.youtube.com/watch?v=BKLJHHIi9N4&feature=youtu.be


Réponse :
Mon entrée 139 très concise — un blog est toujours bref — ne peut tenir compte de la question que vous soulevez, mais est-ce une question si importante ?
D'autres questions, d'ailleurs, nous amèneraient à nous demander si l'amour du prochain au Vingt-et-unième siècle est différent de ce qu'il était au temps de l'Empire Romain. La population mondiale actuelle est en effet environ 30 fois la population au temps de Jésus et les manipulation et circulation des valeurs (argent, monnaie) ont beaucoup changé, mais cela joue-t-il un rôle aussi important que vous croyez ?.
On peut aussi dire que l'humanité, en plus de l'accroissement démographique, a vécu au cours des 2.000 ans passés des expériences aussi douloureuses qu'exaltantes, des guerres en même temps que des progrès technologiques fantastiques, notamment les progrès de la communication, de l'information.
Tout cela fait-il de nos contemporains des humains si différents des humains de l'époque romaine?
Je ne le pense pas.
La Révélation d'Arès, qui est Parole de Dieu, ne semble pas considérer l'homme comme différent de ce qu'il a toujours été, et qu'a-t-il toujours été ? Chaque homme reste un être vivant enfermé en lui-même qui n'a pour voir son prochain que deux yeux et qu'un cerveau et un cœur pour l'évaluer.
Certes, le prochain qu'il voit est plus nombreux aujourd'hui qu'il n'était autrefois. Que les yeux d'un homme du Vingt-et-unième siècle voie plusieurs humains au lieu d'un seul change sans doute un peu sa perception de l'autre, mais pas tellement. Pas tellement, parce que le regard se pose toujours sur un point déterminé ; le reste est flou ou hors champ de vision. L'horizon et la perception d'un homme restent aussi limitées qu'autrefois.
De ce fait, l'amour qu'un individu peut donner reste limité. Seul l'Amour du Créateur pour ses créatures est illimité. De là l'adverbe trop que La Révélation d'Arès adjoint au qualiticatif aimant (12/7).
Les chiffres sur terre ont augmenté considérablement, mais pas la peur, pas l'horreur, pas l'amour.
Quand un humain a peur il a peur pour lui-même et s'il reçoit un éclat de bombe qui le tue, son ressenti est du même ordre que le ressenti de l'homme d'il y a deux mille ans qui recevait la lame d'un glaive. Il est seul, même au sein d'une armée ou d'une foule, il se sent seul mourir, et peu importe pour lui si on tue en même temps deux personnes ou mille personnes. Pour l'homme qui meurt comme pour celui qui aime, la perception reste de toute façon limitée à cet homme.
Pour cette raison, on peut poser la définition du prochain de la façon suivante: Le prochain, ce n'est jamais que celui qu'on rencontre, ou qu'on pratique, quel qu'il soit.
Nous devons aimer toute l'humanité, mais ce n'est qu'au membre ou aux quelques membres de cette humanité que nous rencontrons, amis ou ennemis (Matthieu 5/44), amis, famille ou étrangers (Lévitique 19/34) que nous pouvons réellement, effectivement, pratiquement montré notre amour. Alors, les autres ? Nous devons les considérer comme aimés par nous potentiellement — je dis bien potentiellement, pas effectivement parce que c'est impossible — sans exception, sans considération de race, de religion, de mode de vie, mais ce n'est alors qu'une extension spirituelle vers des hommes inconnus de l'amour que nous témoignons au prochain (C'est d'ailleurs là qu'est le problème que soulève mon entrée, mais ce n'est celui particulier de votre commentaire).
Il m'arrive d'utiliser prochain au pluriel, mais remarquons bien que Jésus n'utilisait le mot qu'au singulier en parlant d'amour du prochain, mais non des prochains. Cela vient à l'appui de ce que vient de dire: Chacun de nous n'a qu'un champ limité d'amour.
C'est quand des individus en nombre important aiment leur prochain que se crée cette chaîne de pénitents et donc d'hommes aimants qui pourra changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Peut-on dans cette perspective considérer comme tout à fait nouvelle  la question que vous soulevez: "Le prochain s'est beaucoup trop multiplié — 7 milliards d'humains sur terre! — et cela change la donne complètement" ?
Personnellement, je persiste à ne pas considérer cette question comme tout à fait nouvelle, non plus. Je crois qu'elle rejoint toujours l'amour du prochain tel qu'un individu peut le ressentir et le vivre.
Selon moi, si un gestionnaire moderne prend une décision concernant une population nombreuse, il est incapable ;de ressentir autre chose que son ressenti personnel limité — de là de grandes erreurs dans les lois et autres décisions étatiques — et en cela il n'est guère différent de l'empereur romain qui, entouré de ses conseillers, prenait des décisions concernant l'empire: Il ne voyait les choses qu'enfermé en lui-même, dans son pauvre cerveau d'individu, seulement entouré de conseillers qui ne voyaient eux-mêmes les choses qu'enfermés en eux-mêmes, dans leurs pauvres cerveaux d'individus, et qu'ils agissent pour dix mille ou un millions d'individus ne changeait rien à leurs limites humaines. C'est une des raisons qui me font préconiser le retour aux petites unités humaines.
Bref, je ne crois pas personnellement que les conditions actuelles d'amour du prochain soient tellement différentes de celles de jadis. Je crois par contre que les chiffres très importants auxquels nous avons affaire aujourd'hui rendent plus sensationnels les moyens de communication comme la video le monde. Elle se vend évidemment beaucoup mieux.


23jan13  139C30
Le "prochain" est celui que l'on croise dans la rue.
Si vous attendez que les gens deviennent les frères, vous n'irez pas loin dans l'accomplissement de la Parole, parce que vous cherchez dehors ce que vous êtes incapable de trouver à l'intérieur de vous-même.
De plus, je suis très choqué de vous entendre dire que vous êtes incapable d'aimer.
Mais en même temps je ne devrais pas être choqué, vu la façon dont vous vous considérez au-dessus des gens qui eux sont de stupides sans cervelle à vous écouter.
C'est tout cet orgueil inouï que vous cultivez et que vous faites régner, qui font de l'assemblée des hommes et femmes qui ne réfléchissent qu'à travers votre filtre seulement et abdiquent leur propre vie à la vôtre (pas à celle de Dieu mais au dieu Potay). Vous en faites des peureux (peur de vous déplaire, peur d'oser prendre des risques, peur du monde certains le voient comme un désert).
Cette attitude c'est vous même qui l'avez créée, initiée, et alors, les soumis des assemblées (car ce ne sont que des soumis et rabâcheurs et radoteurs) ont abdiqué leur propre individualité pour la formater au pouvoir potaysien !
Les dominateurs comme vous ne peuvent que voler les idées du monde qu'il déteste tant: Ce que vous faites, puisque vous avez demandé aux jeunes de prendre les idées du monde et les mettre au joug arésien, mon garçon commence à se poser des questions devant votre façon de faire, et c'est très bien car je ne veux nullement l'influencer.
Vous avez un tel mépris et une telle suffisance ! Vous êtes incapable d'aimer. Je l'avais remarqué (j'observe beaucoup mes frères et sœurs surtout après votre passage, et je vous observe aussi) mais là c'est d'une évidence criante.
Ce que vous condamnez dehors est visible à l'intérieur de l'assemblée.
Vous reprochez au hommes du monde (auxquels vous vous croyez supérieur et dont vous faites les Frères supérieurs ce qui encourage leur orgueil immense), vous reprochez au gens du monde ce que vous êtes vraiment, et pire vous encouragez le mauvais chez les frères et sœurs.
Vous ne pouvez dire le contraire puisque Frèdéric vous a dit qu'il partait (vous l'avez publié c'est bien), mais cela ne vous a pas empêché de le faire traiter par des frères qui, eux, ne se sont jamais excusés auprès de lui. Pourquoi ? Parce que vous encouragez les vices et la mauvaise foi. Vous êtes incapable de vous mettre à la place des autres, hommes et femmes, et d'essayer de comprendre leur souffrance, vous en êtes incapable. Alors aimer ?
Quand j'entends les propos des uns et des autres, je suis outré, révolté qu'un homme que Dieu a choisi puisse agir ainsi. Comme quoi il ne suffit pas d'entendre et de "voir" (en partie) Dieu pour changer.
Otez l'orgueil, sachez aimer les gens (pas ceux qui vous plaisent seulement) et que votre tunique devienne tunique et ne reste plus une vulgaire soutane. Haro au curé arésien qui freine l'évolution de tous !
Vive la spiritualité librement vécue (ce que le monde a compris, car lui sait faire le distingo entre spiritualité et religiion ; mais ceci, dans votre orgueil et colère envers le monde soit vous ne voulez pas le voir, soit vous êtes incapable de le comprendre). Otez vote soutane, et devenez enfin l'homme de Dieu.
Hervé N. (un frère de l'assemblée qui ne peut dire son nom, mais nous sommes plusieurs à penser ainsi)


Réponse :
Vous devriez dire votre nom et donner votre adresse (je les publierai), car si tout ce que me dites ici est vrai, vous toucherez un grand nombre de frères et sœurs qui pourront prendre contact avec vous et former autour de vous une assemblée "spirituellement libre" et abandonner le dominateur que je suis.
Je n'ai jamais obligé personne à me suivre, jamais obligé personne à la mission, à la prière, au pèlerinage, à la demi-dîme, à rien... Je n'ai jamais obligé personne à m'écouter et à suivre ma "soutane".
Je n'ai pas demandé à Jésus de me visiter en 1974. Je n'ai pas demandé au Père de me parler en 1977. Le Messager comme Celui qui l'a envoyé m'ont pris comme je suis et je fais ce que je peux avec les moyens qui sont les miens. J'ai diffusé leur Message comme j'ai pu. Je n'ai commandé à personne de me suivre. Il est tout à fait loisible à chacun de ne pas m'accompagner dans mes erreurs, mon orgueil, mon manque d'amour, etc.
Vous serez leur libérateur. Ça mérite bien de donner son nom et son adresse, non ?


23jan13  139C31
Je suis très très heureuse de lire cette dernière entrée et tous les commentaires que vous y apportez.
En décembre je me suis trouvée en grande difficulté lors de ma semaine de mission : je n'arrivais pas à aimer les gens que j’arrêtais dans la rue en mission.
Oh, je ne les haïssais pas, je n'avais rien contre eux , je n'étais pas vraiment indifférente puisque j'allais leur parler avec bienveillance, je n'y allais pas par simple devoir mais convaincue de la nécessité de ce rapport homme à homme,  mais je savais que je ne les aimais pas et, chose terrible, je n'arrivais pas à les aimer.
Je disais à mes frères et sœurs de foi : "C'est impossible, carrément impossible que quelqu'un vienne nous voir, attiré  par ma mission de cette semaine, ou alors ce sera vraiment un miracle !"
C'est marquée par cette semaine de décembre, qu'avec humilité, simplicité, empathie, désir de  comprendre et d'aimer je suis retournée dans la rue en janvier.
Mon être, ma chair, mes fibres intimes ne comprennent véritablement que maintenant ce que signifie: Sauve, ne juge pas (Rév d'Arès 27/3) et Sur mes Hauteurs, entraîne tous ceux que tu peux (26/15), sans préjugés aucuns.
Quelque chose change en moi, par les autres, quelque chose change dans ma relation avec l'autre, je donne plus de chance à l'autre de changer.
(Une) Nicole d'Île de France


23jan13  139C32  
Je me sens sur le champs bien souvent comme la sœur de Dijon [139C5].
En priant récemment, je me suis arrêté sur les mots l'égal'ha et l'attelle (Rév d'Arès xxii/5). Comme pour de nombreux autres mots, Dieu choisit des consonnances.
S'identifier à l'autre pour l'aimer, ce serait vouloir être son égal d'ha (Rév d'Arès xxxix/5-11), à égalité d'âme ?
Quelle difficulté quand on se fait jeter, mépriser, voire pire (quand on est visé par un flingue ou qu'on a évité un projectile mortel, ou au sortir d'un accident), les jambes tremblent.
L'autre jour, un type me dit que je ne devrais pas exister, que le local de Paris est détestable, sectaire, etc Il ajoute qu'on est en démocratie. Comme si la démocratie devait évoluer pour interdire la liberté d'expression. Je lui répond qu'il préfère peut-être voir un commissariat avec à l'intérieur une photo du grand Gourou. Ça fait quelque temps que je ne suis plus allé dans un commissariat. On-t-ils encore l'obligation d'afficher la photo du président ?
Je surenchère en lui disant que nous ne sommes malheureusement pas en démocratie, mais en médiocratie, mais l'homme était déjà en train de fuir l'échange après m'avoir jeté son petit crachat de venin.
Il y a des jours où ça me passe par dessus la tête, mais ce soir-là, j'étais d'humeur crue.
J'ai mis trois jours avant de repenser à cet homme comme à un "ange" involontaire (il avait de grand et longs cheveux gris blancs). Les anges ne sont pas toujours des anges, ils peuvent fouetter, exterminer. Là je n'ai eu qu'un petit coup de fouet qui s'est avéré après coup assez salvateur, car il m'a fait aimer cet homme -du moins en imagination et de loin (et je serai dans d'autres dispositions, content de le revoir, s'il se retrouve être mon prochain), mais il m'a fait aussi réfléchir à des conditions de mission, des situations à faire évoluer (je passe sur les détails).
La proximité a Paris — ou dans des petits villages, ou dans d'autres villes (démesurées en petit ou en grand) — devient souvent de la promiscuité.
Ce soir-là (ou un autre soir), je suis revenu en métro avec mon frère Alain M. Nous étions assis près d'un clochard puant. J'avais de l'affection pour ce petit homme, malade et tremblant, sans doute tombé d'une campagne slave, et je méditais intérieurement la parole: Le pus... l'hameçon (Rév d'Arès xxii/8) (l'ange aux cheveux gris avait réussi à m'entraîner dans un esprit polémique). Je tente d'user mon imagination pour influer mon esprit, mais je ne suis pas si rêveur non plus. C'est des chemins un peu tordus à prendre dans ma petite tête...
Punaise ! je m'identifie à ce "crétin" qui voulait une démocratie tyrannique, je sais qu'il y a de lui en moi, mon coté légaliste et normatif, aussi étriqué que Bouvard et Pécuchet, et je sais que si je me trouvais en face de Dieu, il se boucherait le nez (s'il en avait un, mais pas de poumon en Lui, Rév d'Arès ii/20), tellement mon âme pue encore...
Bon sang ! Je me sens comme vous...  Il y a du boulot devant moi... devant nous.
Laurent L'H. d'Ile de France


23jan13  139C33
Merci pour cette entrée pleine de lucidité et de bon sens et qui pousse une fois encore vers une réflexion toujours plus profonde.
Mon prochain, ai-je vraiment envie de l’aimer ?
Ne pas trop fouiller au fond de soi est ma foi assez confortable. Le menteur rassure le mauvais (Rèv d’Arès iv/6/7) au fond de moi pour que je me contente de mon faible lumignon. (Rèv d’Arès 32/5)
Quitter mon vieux manteau de pécheur pour revêtir un manteau neuf (Rèv d’Arès 1/1) de pénitent ? Après tout, mon vieux manteau, il est peut-être un peu râpé, ne tient vraiment pas très chaud, mais je l’aime encore assez malgré tout. Je l’ai depuis longtemps et je m’en contenterais bien. Le manteau neuf, ai-je vraiment envie de le revêtir ?
Envie, pas envie ? Lutter, ne pas lutter ? Aimer, ne pas aimer ? Se laisser aller à la facilité de laisser triompher au fond de soi l’envie de faire taire celui qui m’agace, de me laisser à loisir le loisir de le critiquer, de le juger. Ne plus lutter, faire comme tout le monde. Tout cela est bien tentant parfois…
Je sens cette lutte en moi un peu comme Jacob luttant avec l’ange. (Genèse 32/23-31).
Quel homme est-ce que je veux être ? Est-ce que je veux vraiment être un Pèlerin d’Arès avec un grand P (cf. entrée freesoulblog 097).Est-ce que je veux vraiment accomplir la Parole (Rèv d’Arès 35/5-6) dans laquelle je viens de prier ? Est-ce que je veux être le héros (Rèv d’Arès 35/4-5) que le Père attend que je sois ?
La vraie question est bien une question de volonté et non d’envie.
De plus, je sais bien que c’est ainsi que je me libère. Mon œil s’ouvre (Rèv d’Arès xxxvi/12)  un peu plus chaque fois et je discerne cette grande lumière dans le monde de grandes ténèbres (Isaïe 9/1) dans lequel je vis quand je lutte et que je veux aimer un peu plus chaque jour.
Alain Le B. d'Ïle de France


Réponse :
Une idée répandue veut qu'on ne change pas sa nature. Tel on est né tel on devrait mourir.
Sans doute, celui né pour être artiste peintre ne deviendra pas officier de police, mais il ne s'agit ici que d'occupation. Quand il s'agit de nature, mais non d'occupation, je dis que le propre de l'homme, contrairement au propre de l'animal, c'est justement de pouvoir changer. Changer, c'est le Message de Fond de La Révélation d'Arès.
Tout homme peut faire disparaître ses faiblesses et acquérir des capacités qu'il ne possédait pas.
Certes, cette transformation, cette métamorphose, ne concerne qu'une minorité d'humains.
C'est l'objet de votre commentaire: "La vraie question est bien une question de volonté et non d’envie."
Il s'agit d'un changement ontologique: J'étais tel homme et j'ai maintenant la volonté d'être un autre homme... un tout autre homme. Par la volonté vous parvenez à bien plus qu'un éveil, à une transfiguration !
Il faut en somme faire évoluer sa conscience au point de changer sa conscience, d'avoir une autre conscience.
L'amour du prochain, qui n'est pas naturel — du moins, il n'est naturel ni chez vous, ni chez moi, ni chez beaucoup d'autres d'entre nous — demande cette transfiguration. C'est un processus lent et difficile, mais nous y arriverons.


23jan13  139C34  
Je viens de lire le commentaire 139C30 d'Hervé N. que vous avez publié ce matin.
Cela me donne l'occasion de vous complimenter deux fois:
Une fois pour l'humilité que vous montrez dans l'entrée 139 où vous avouez votre difficulté à universaliser en vous la notion de prochain. Moi, je trouve que vous ne vous défendez pas mal de ce côté-là...
Une autre fois pour publier avec toujours la même humilité ce jugement d'Hervé N. qui n'est qu'un tissu de bêtise.
Nous sommes vraiment dans les chaînes de la jalousie, de l'irréflexion, de la violence des mots, et nous y étouffons. Qu'est-ce que ce méchant ou pauvre (j'hésite à le qualifier) homme qui écrit sous le pseudonyme d'Hervé N. appelle "la spiritualité librement vécue" ? Est-ce que la Parole de Dieu nous invite à une "spiritualité librement vécue" au sens qu'il donne à "librement" ? Sens que vous critiquiez déjà dans "Liberté et Infantilisme ("Le Pèlerin d'Arès 1989 p.62).
Oui, La Révélation d'Arès parle de liberté absolue, mais au sens où la pénitence, c'est-à-dire l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur, encadre cette liberté absolue.
Or, la pénitence est une discipline qui a besoin d'un guide. Vous ne faites rien d'autre que guider les pénitents et ne sont pénitents que ceux qui veulent l'être et qui vous suivent et, vous connaissant depuis trente-cinq ans (je suis allé pour la première fois à Arès peu après les Théophanies), je peux affirmer que je ne vous ai jamais vu ni entendu imposer quoi que ce soit à qui que ce soit.
Dans l'assemblée d'Arès tout est libre et donc librement consenti. Jamais on n'avait vu, sauf autour de Jésus peut-être il y a 2.000 ans, rassemblement plus libre d'hommes plus libres autour d'un guide spirituel.
Aujourd'hui, je n'ai plus avec vous que des relations épistolaires, puisque je suis devenu infirme — merci du fond du cœur de vous soucier en permanence de mon handicap — mais je lis fidèlement votre blog et j'affirme ici aussi que tout y respire la liberté.
Le ressentiment, la ruse, la méfiance, la contre-vérité, des sentiments mauvais, animent ce pauvre Hervé N., parce que son commentaire me semble plus venimeux qu'imbécile et je ne comprends pas très bien la magnanimité avec laquelle vous lui répondez.
Et d'abord, pourquoi publiez-vous ce genre de commentaire qui pourrait être négatif, mais intéressant (je ne vous ai jamais vu refuser d'entendre une critique), alors qu'il est négatif, mais affligeant et inutile, parce que complètement à côté de l'homme que vous êtes ? Si vous avez des défauts, ce ne sont pas du tout ceux que vous reproche cet homme-là.
Oh! Je sais — parce que je vous connais bien et sûrement mieux qu'Hervé N. ne vous connaît — pourquoi vous lui dites ce que vous vous lui .dites. C'est parce que vous pensez qu'il peut être aujourd'hui ce qu'il est, mais qu'il pourra être un jour l'ouvrier de la onzième heure, celui qui comprendra et entrera en pénitence au dernier moment. Vous êtes bon.
Je profite de mon intervention pour vous souhaiter ainsi qu'à sœur Christiane une très bonne année 2013.
René C. du Béarn


Réponse :
Si j'ai des difficultés à aimer mon prochain d'un côté, j'ai d'un autre côté au moins gagné quelque chose: Il m'est devenu impossible non seulement de haïr, mais seulement de honnir. Je crois qu'il ne sert à rien d'opposer à ce monde amer une amertume équivalente. Il faut aller vers ce monde en pénitent pour l'inviter à la pénitence.
Cet Hervé N.forme un bon exemple d'homme en qui j'ai du mal à voir mon prochain. Toutefois, et ce n'est peut-être déjà pas si mal, je lui reconnais une totale liberté d'expression et je l'invite même, s'il me donne ses nom et adresse, à les publier pour que ceux qui partagent l'opinion négative qu'il a de moi se réunissent autour de lui qu'ils constituent ensemble cette "assemblée librement spirituelle" qu'il préconise, laquelle, je l'avoue, je verrai avec curiosité.
Ai-je raison, ai-je tort de lui offrir de l'aider, en somme ? Je ne sais pas du tout ce qu'il entend par "assemblée librement spirituelle", sinon simplement une assemblée sans le frère Michel, parce qu'il m'invite à changer, mais à changer en quoi ? Puis-je moins imposer mes vues que je ne le fais ? Ai-je jamais dit que ceux qui ne me suivaient pas étaient perdus, damnés ? Je ne crois pas.
Je ne peux pas non plus devenir inconsistant, désordonné, béatement approbateur de tout ce qu'on peut dire, mais comment imaginer l'homme chargé d'enseignement par le Père devenir un tel mollasson ?
Je pense qu'en fait Hervé N. parle et écrit avant de réfléchir, mais n'a pas encore compris que je vaux mieux que ce qu'il pense de moi — j'entends "je vaux" par rapport à La Révélation d'Arès, non par rapport à moi-même que je considère comme un pauvre bonhomme sans importance.
Entre hommes et femmes qui communient à des valeurs communes une certaine discipline s'installe naturellement et c'est cette discipline volontaire qu'Hervé N. prend pour la soumission stupide "d'hommes qui ne réfléchissent qu'à travers mon filtre". Ce filtre n'est autre que celui de La Révélation d'Arès, mais comme Hervé N. ne m'aime pas, il ne voit pas cela comme ça. Il n'y a pas forcément malice en lui.
Je ne sais plus qui disait: "On ne pense pas mal quand on critique. On critique parce qu'on pense mal." Je crois qu'Hervé N. pense mal, mais qu'au pied du mur, il ne pourra pas, pour finir, faire autrement que je ne fais. Je ne suis pas fataliste. Je ne crois pas cet homme-là voué à rester indéfiniment dans ses idées. Il peut en changer. Je pense que mon offre de se faire connaître et de se proposer comme libérateur forcera — si quelqu'un le suit bien sûr, mais il doit avoir des suiveurs puisqu'il termine son commentaire par "plusieurs frères pensent ainsi", c'est-à-dire pensent comme lui — Hervé N. à se décongestionner des idées fausses qui le hantent.
Pour terminer je me permettrai de paraphraser les propos de Gamaliel au Sanhédrin: "Si cet homme ne vient pas de Dieu, ce qu'il critique et propose se détruira de soi-même. S'il vient de Dieu, ce qu'il fera comme libérateur sera peut-être mieux que je ne fais."


24jan13  139C35
Qui est mon prochain ? J'ai aimé cette entrée, frère Michel, et la distance que vous observez entre les idées et la réalité.
C'est vrai que dans ma tête, je n'ai jamais douté que tout homme soit mon prochain: La parabole du bon samaritain, toute la philosophie spiritualiste depuis au moins les stoïciens et, en plus, la pratique de la langue internationale espéranto, à laquelle Zamenhof, son initiateur, attribuait une "idée interne": voir dans tout homme un frère.
Dans la pratique, je suis depuis longtemps habitué à m'interroger quand il y a des gens qui spontanément me déplaisent, ceux d'où sortent le pus et le ver (Rév d'Arès xxii/8), mais pour passer à l'amour évangélique, je crois que j'ai beaucoup de facilités: Un tempérament plus timide qu'agressif, soixante ans de pratique intérieure allant dans le sens de la pénitence... et puis... une forte pente à "l'amour platonique".
L'amour platonique, vous nous en avez parlé lors de votre enseignement à Paris il y a vingt ans, à côté de l'amour évangélique et de l'amour romantique.
L'amour platonique, fascination par les visages, attirance qui peut aller jusqu'à l'éblouissement, c'est un défi pour le pénitent que je tâche d'être. On peut, cyniquement, en faire du donjuanisme, on peut comme Dante, Pétrarque et Ronsard en faire poétiquement cette beauté servante du bien (Rév d'Arès 12/3). On peut, comme je le fais, veiller à le sublimer et à contrôler les risques qu'il représente pour la solidité du fidèle amour conjugal et romantique dont, Frère Michel et Christiane, vous nous donnez un si beau modèle.
Mais en même temps, cet amour platonique pare de beauté les femmes (Rév d'Arès 26/9) et aussi les enfants, sans exclusivité: vous avez, frère Michel, un beau visage. Il y a là un chemin pour aimer spontanément l'humanité, qui ne demande qu'à être élargi à tous.
Et pourtant, frère Michel, vous n'avez pas à envier ce "rêveur idéaliste" (votre réponse à 139C25) que je suis, du genre que selon vous Dieu aurait pu choisir à votre place. Un rêveur n'est pas un homme d'action et même si je ne suis pas dans ma vie resté les deux pieds dans le même sabot, je vois bien que vous avez pour l'action (voir le nombre de lettres que vous traitez) une puissance de travail et une efficacité qui vous fait, en une journée faire cinquante plus de choses que moi, un peu plus jeune pourtant. Dieu est lucide !
Un grand merci aussi, dans cette entrée, pour cette charmante vidéo, qui montre que malgré votre bougon (Rév d'Arès xxxiii/4) que je déplore parfois à l'égard des écologistes, vous n'oubliez pas qu'eux aussi sont notre prochain... et même bêtes, plantes, ciel et terre, comme nous cocréatures aimées de notre commun Père de l'Univers (12/4).
François D d'Ile de France.


Réponse :
Ah oui, l'amour platonique.
Je l'avais évoqué en effet lors de mon enseignement à L'Espace des Peupliers à Paris en 1996.
Voilà un concept que j'emploie en étant souvent mal compris (et c'est de ma faute, mais j'ai rarement le temps d'expliquer) parce que je ne l'utilise pas au sens d'amour dénué de charnalité, sens très simpliste que lui a donné la philosophie italienne de la Renaissance. C'est une interprétation inexacte de la pensée de Platon pour qui l'amour revêt divers aspects sur une longue chaîne de progression, qui va de la sexualité à l'amour de Dieu, mais qui sont tous pour Platon inconsciemment reliés. C'est chez Platon que j'entends l'amour platonique, comme dans "Le Banquet." Je peux en dire deux mots :
Pour commencer, Socrate dit que l'amour est essentiellement désir et qu'on ne désire que ce qu'on ne possède pas.
L'amour, développe Socrate, est le désir d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir. L'amour est provoqué par la valeur de son objet: La beauté, l'attrait, la grâce, surtout accompagnés d'intelligence, sont des causes de l'amour. Pourquoi désirer les choses belles et bonnes, demande Socrate ? Pour être heureux est la réponse.
L'amour est donc fondamentalement égoïste, parce qu'il n'est jamais donné à un être physiquement disgracié, mentalement handicapé, méchant, bref repoussant. Toutefois, Socrate ne nie pas que l'amour ait un sens très large, il désigne d'abord l'amour sexuel, mais pas seulement. De ce point de vue "Le Banquet" offre d'autres perspectives dans une très belle progression initiatique.
À celui qui aime un beau corps il est montré qu'il trouve aussi de la beauté ailleurs, tout aussi digne de son amour que le corps qui l'a séduit en particulier. Il y a notamment des beautés spirituelles aussi fascinante, des beautés de styles de vie, la beauté du savoir, etc. En progressant ainsi on finit par contempler "l'océan du beau" auprès duquel l'amour de départ, de base, apparaît ridiculement limité. La progression monte jusqu'au Beau absolu, la source de toutes les beautés particulières et la dynamique de tous les amours. Pour finir, au bout de la progression il y a l'expérience mystique, la découverte amoureuse de Dieu, mais cet amour-là est potentiellement présent dans les amours ordinaires, y compris sexuelles, parce que celles-ci visent inconsciemment l’absolu, même si elles n'aboutissent pas à un accomplissement de cet absolu.
Comme vous voyez, quand je parle d'amour platonique, j'entend quelque chose de beaucoup plus complexe que ce qu'en déduisait abusivement les philosphes italiens de la Renaissance.
J'en reviens maintenant à moi.
Je ne suis pas un philosophe et je ne m'étends pas sur la question de l'amour.
Je laisse cela à Platon et à d'autres, notamment Zénon et ses stoïciens que vous évoquez, qui étaient dans la droite ligne du socratisme, et qui contrairement aux épicuriens disaient que le bonheur ne consiste pas dans le plaisir et l'intérêt individuel, mais dans l'exigence du bien, que dictent la raison et la transcendance. D'ailleurs l'idée stoïcienne s'opposait aussi à l'idée platonicienne en ceci qu'ils voulaient que le bien fût accessible à tous les hommes. On trouve chez les stoïciens des idées très proches de celles du christianisme de base.
Moi, je ne philosophe pas et je dis brutalement qu'il y a trois amours: L'amour romantique, l'amour parental ou fifial, l'amour évangélique, mais je ne suis pas assez brutal en pensée pour ignorer, au fond de moi, qu'il y a une parenté entre tous ces amours. Oui, il y a une parenté entre l'amour romantique, l'amour du prochain et l'amour de Dieu... Mais qu'irais-je compliquer les choses en m'étendant la-dessus ?
Je n'ignore pas que des religieuses, comme des moniales orthodoxes ou des carmélites catholiques, se disent "épouses du Christ" parce qu'au fond elles sont femmes et qu'il existe un lien inconscient ou inavoué entre leur sexualité inaccomplie et Jésus ; il y a extension d'un amour qui prend racine dans la chair à un amour qui s'exalte dans la foi. C'est humain et c'est très beau.
Quant aux écologistes, je continue à les désapprouver complètement, parce que je trouve totalement abusif que ces gens-là s'approprient pour les politiser à leur profit des vérités qui, comme la vie tout court, appartiennent à tous les hommes, à toutes les idéologies, à toutes les religions, à toutes les façons de penser. Les vidéos qui sont montrées ici ne font pas de politique. Tout le monde sait, sans être écologiste (mot qui a été politisé), que l'homme, dans bien des lieux, va trop loin dans la pollution et la destruction de la nature et il n'y a pas d'hommes sur terre, quelles que soit leurs politiques ou leurs religions, qui ne désapprouvent cela.
Ceci dit, un grand merci, mon frère François, pour ce beau commentaire.


24jan13  139C36
Je me permet d'intervenir sur cette nouvelle entrée, bien que je ne l'aie pas vraiment voulu (je veux prendre un certain recul sur des thèmes comme "Amour du prochain" (0086) ou aujourd'hui "Bonne année, mon prochain"), mais parce que mon nom: Frédéric, a été cité par Hervé N. (139C30).
Hervé N., que je ne connais pas, ne fait pas de fausses allusions en ce qui me concerne, mais je n'ai jamais dit que je partais. Il semble toutefois que cela fut compris comme cela (?).
Merci donc à ce frère anonyme et énervé qui soulève un thème aussi récurrent qu'il est vaste: L'amour du prochain.
"Le prochain, ce n'est jamais que celui qu'on rencontre, ou qu'on pratique, quel qu'il soit" (réponse 139C29). Les autres sont des potentiels de prochain(s) que j'aime avant de les connaître, avant que leur têtes aient affleuré l'horizon [Rév d'Arès 25/4]. Oui, car je me dois d'aimer, je me le dois. Si je ne me donne pas la volonté d'aimer alors je suis complètement foutu. Et mes prochains avec moi.
J'ai le devoir d'aimer et d'accueillir aussi sur mon sein celui qui ment à mon propos, celui qui m'accuse d'être ce que je ne suis pas, celui qui ne sait pas ou ne veut pas s'excuser et tous ceux qui s'arrangent la conscience avec ce qui leur convient.
Mais le puis-je ? Puis-je les aimer ? Je crois que oui, ça oui je le crois.
Je crois aussi que les contestataires sont vraiment à prendre en considération. Je les aime. Je ne considère comme contestataires que ceux qui n'élèvent pas le ton avec le prophète et qui s'adresse à lui avec respect, les autres semblent agir comme des grandes gueules qui aboient et qui jettent leur haine à la face de quiconque n'est pas d'accord avec eux. Je fais parti de ceux qui contestent mais aussi de ceux qui aiment le prophète Mikal. À bon entendeur salut !
Par contre, je crois qu'il est très dommageable pour la grande famille arésienne que des Pèlerins d'Arès ne sachent pas faire la différence entre l'enseignement prophétique de Mikal et l'enseignement circonstanciel du frère Michel et parfois même de l'homme Michel. Et je m'insurge contre le fait que vous, prophète, n'y remédiiez pas, que vous choisissiez plutôt l'option de répéter que vous n'êtes pas parfait, que vous faites ce que vous pouvez, bref que vous n'êtes qu'un pécheur parmi nous tous. C'est, à mon avis, une sorte de leitmotiv qui ne fait pas vraiment avancer le schmiblic et qui ne participe pas non plus à dénouer une situation ("gridlock") qui n'aide ni à la moisson ni à la pénitence des dizaines, peut-être des centaines de sœurs et de frères scandalisés, comme je le suis devenu moi-même. Par là, il me semble que vous ayez pris le parti de la facilité; ce parti que vous prenez est un peu celui du "bille en tête", du "droit devant!", sans la subtilité humaine requise dans une stratégie qui nous demande de réussir à unir une humanité disloquée par le péché.
Par ce manque de discernement [des uns et des autres ?] je crois dommageable qu'un enseignement unique, tel que celui de la Parole du Père et de Son prophète, devienne une pensée unique, dans le mauvais sens du terme. D'ailleurs, Hervé N. et d'autres, qui l'expriment parfois de manière déplacée ou exagérée, soulèvent ce sentiment angoissant de cette "pensée unique", que vos choix ou votre stratégie donnent à l'évolution du mouvement de conscience que doivent représenter les Pèlerins d'Arès.
Cette angoisse est comme la sueur froide que peut ressentir le "mâché cru" ["Le Pèlerin d'Arès" 1991-1992 p.276] ou celle du condamné qui n'a pas le temps du repentir car, en substance, votre "politique" actuelle semble bien vouloir dire: "Prenez tout ce que  je dis comme argent comptant, on fera plus tard le tri du bon et du moins bon, du prophétique comme du circonstanciel. Si vous n'êtes pas d'accord, dégagez, y a rien à voir!"
Dans ces circonstances, plusieurs de ceux qui voudraient s'exprimer restent anonymes par peur de se faire éjecter.
Oui, par peur, car ceux qui devraient être, au sein du mouvement que vous représentez, des sentinelles ou des "vigiles" semblent plutôt agir comme des guetteurs ou des chiens de garde.
De votre côté, vous rétorquez à tous contestataires, avec une aisance que j'ai du mal à saisir : "Je n'ai commandé à personne de me suivre" ou bien "Je n'oblige personne.". Bien sûr, mais vous vous êtes bien débrouillé pour que nous puissions connaître La Révélation d'Arès!? Et La Révélation d'Arès ne nous commande-t-elle pas de vous suivre ? Quel dilemme ! Comment annoncer la couleur à ceux auprès desquels nous témoignons de notre foi ?
Je crois dommageable de vouloir parquer les contestataires dans leurs propres assemblées en les incitant à se rencontrer au sein de familles d'affinités et de penser honnêtement qu'ils pourraient se débrouiller sans vous, prophète. Si vous le pensez honnêtement, pourquoi ne pas leur donner toutes leur chance ? Pourquoi ne pas leur donner une vraie vitrine comme vous la donnez à ceux qui vous caressent dans le sens du poil ?  Inciter les contestataires à se retrancher, seuls ou entre eux, les cantonnent vers un échec évident. Y a-t-il de l'amour dans tout cela ?
Où est mon prochain ? Est-ce un nouveau jeu: "Cherchez le prochain" ?
Où voulons-nous amener notre prochain ? À La Révélation d'Arès ? À la pénitence ? Ou à une intrigue qui se déploie au sein de la grande famille arésienne ?
Je ne me suis jamais caché derrière un pseudo pour m'exprimer. Peut-être aurais-je dû ? Je ne sais plus.
En tous cas, je continue à chercher mon prochain, pourvu qu'il ne soit pas le prochain du n'importe quoi comme j'en fus l'exemple et qu'il soit le prochain proche du Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4]
Frédéric d'Aquitaine


Réponse :
Je n'ai jamais "donné une vraie vitrine... à ceux qui me caressent dans le sens du poil." Les vitrines, comme vous dites, que des mission ont dans les villes de France: Paris, Tours, Lyon, Marseille, Lorient, etc., ce sont les frères et sœurs eux-mêmes qui se les ont données, quand ils ont voulu et quand ils ont pu.
Je n'y suis pour rien, puisque ma source était leur propre source: La Révélation d'Arès. Ils ont compris que La Révélation d'Arès faisait d'eux des pénitents et des moissonneurs en assemblées et ils ont créé des assemblées souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1)
Ma seule intervention, dans ce domaine, a été de faire refaire en 2010 la vitrine de notre local de Nice quand il m'a bien fallu voler au secours d'une mission qu'ils abandonnaient (après les fermetures des missions de Strasbourg et de Nancy je ne pouvais pas ne pas réagir), puisqu'ils voulaient revendre leur local, qu'ils avaient eux-même acheté, ai-je appris alors, grâce à un prêt généreux d'une de nos sœurs.
J'ai depuis toujours cherché à faire de mes frères et sœurs des êtres libres (Rév d'Arès 10/10). J'ai ipso facto toujours encouragé le formation de familles d'affinité différentes en vision missionnaire et en tempérament. Il y a les familles faites de ceux que vous appelez des guetteurs (vous dites n'importe quoi; ils doivent bien rire) installées dans les locaux existants, mais j'ai tout autant encouragé les autres familles d'affinités, différentes, à ouvrir leurs propres locaux. Elles ne l'ont jamais fait, sans doute parce qu'elles sont faites en réalité d'individualistes qui ne s'entendent pas entre eux, mais elles pouvaient le faire. Ç'aurait été une expérience passionnante de voir dans une même ville deux, voire trois, missions procédant différemment et présentant des visages différents sur un même socle spirituel: La Révélation d'Arès.
Je n'ai par ailleurs jamais "pris le parti de la facilité" en disant que je ne suis "pas parfait et que je fais ce que je peux", parce que c'est la simple vérité. Ce n'est pas une politique. Ce n'est pas une attitude choisie. Je suis comme je suis. Le Père aurait pu, sans nul doute, choisir quelqu'un de plus approprié à ce qu'il attend d'un prophète. J'ignore pourquoi le Créateur m'a confié à moi, un homme ni assez capable ni assez parfait pour représenter l'idéal que le monde voit dans un prophète, la tâche très difficile de recevoir, diffuser, expliquer La Révélation d'Arès.
Néanmoins, j'ai réussi à faire deux ou trois choses ni tout à fait bêtes ni tout à fait inutiles et c'est peut-être grâce à elles, à ces bientôt quarante années de grand labeur, que vous connaissez vous-même La Révélation d'Arès. C'est peut-être aussi grâce à ce que je suis, un bonhomme très imparfait, que vous pouvez peut-être me faire les reproches que vous me faites sans encourir le courroux qu'on pourrait, je suppose, attendre d'un prophète parfait et œuvrant avec hauteur.
Par ailleurs, je crois absolument que vous ne vous êtes jamais "caché derrière un pseudo" et je pense qu'à l'époque où il fut un temps supposé que vous l'ayez fait à Paris, quelqu'un de très vicieux, signant Tony, l'avait fait en empruntant à votre vie des aspects et détails qui, en première analyse, faisaient porter sur vous les soupçons. Mais en vous connaissant mieux, même avec votre caractère particulier, il était clair que cela ne pouvait être vous. Il semble que cela continue de vous tourmenter, mais effacez cela de votre esprit, mon frère Frédéric.
Si je devais me tourmenter moi-même pour toutes les bêtises que j'ai entendu dire à mon propos, je serais mort après trente-neuf années sous les calomnies de toutes sortes.
Mais, de grâce, mon frère Frédéric, laissez-moi maintenant en paix — j'ai 83 ans — dans cette solitude que je n'ai pas cherchée et dans laquelle mes frères, y compris ceux qui contradictoirement voulaient me donner des leçons, m'ont laissé.
Il m'a fallu me défendre tout seul et ce n'est pas ce que je voulais — en atteste mon projet de "La Maison de Faucons" —, je suis resté tout seul à Arès, à la fois le balayeur, l'imprimeur, le secrétaire, le maçon, l'électricien, le prédicateur, bref, l'homme à tout faire, pendant presque vingt ans et à Bordeaux je suis également tout seul. Les conseils que vous me donnez aujourd'hui il fallait me les donner, à condition qu'ils ne fussent pas contradictoires à d'autres, il y a trente, vingt ou quinze ans. J'ai vraiment fait ce que j'ai pu et j'ai fait beaucoup, croyez-moi. Je suis toujours au travail, mais mon temps est compté, ma fin biologique n'est plus très loin, je ne peux plus me refaire. Je me limite à être pénitent avec toute la dignité mais aussi l'humilité necessaires. Je ne vois pas très bien, votre commentaire le confirme, ce que nous pouvons faire ensemble. Je souhaite sincèrement à votre mission personnelle un grand succès.


24jan13  139C37
Souvenez-vous de la parabole de Jésus: Quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends lui encore l’autre !
Présentez toutes les joues que vous voulez, cela ne servira à rien.
On ne changera pas nos adversaires, ils continueront de nous donner des gifles, à la fin ils nous aplatiront.
Dans le passé  un peuple ignorant et ténébreux ne pouvait visiblement pas faire autrement que de subir, puisqu’il avait perdu ses Pouvoirs Célestes
Maintenant, devant une malveillance, répondre avec le savoir, la lumière et de la chaleur, {de sorte] que l’ennemi sera déstabilisé. Agir de façons sublime et divine.
À l’époque judaïque ce verset [du Sermon sur la Montagne de Jésus] à  été mal compris. L’autre joue, c’est l’autre côté, l’autre côté de nous-mêmes, le côté de l’esprit, de la puissance, de l’intelligence spirituelle brillamment indestructible que Jésus voulait  faire comprendre à son public mais celui-ci  ne saisissait pas 
La manière symbolique qu'avait Jésus pour s’exprimer !
Pourquoi rester froussard. Pour se montrer Chrétien Il ne faut pas faire du mal, il ne faut pas tuer, mais il ne faut plus accepter la situation d’éternel démérité.
Ne plus rester anéanti  à la merci de gens agressifs et barbares, lorsqu’ils s’approchent de nous ! 
On ne fera rien dans le monde en étant toujours inertes, chancelants, hésitants.
La Révélation d’Arès (Lix/8/9) dit: Le fer fend l’épée comme la noix, mille armées contre le Fer, mais le Four cuit leur épée la rend mou.
Dieu prépare le prophète et les frères au combat spirituel et historique qui les attend.
(Rév d'Arès 15/7): Chaussons-nous, raidissons nos poignets de bracelets de cuir et à la moisson. L’union collective fait la force.
Une sœur de Bretagne.


24jan13  139C38
Le silence des "pouvoirs" religio-politiques devient assourdissant face aux perceptives que La Révélation d'Arès propose et face à votre enseignement prophétique (Rév.d'Arès 33/10 ) qui m' aide tous les jours à une progressive métabolisation de la Parole.
Dis- leur: "Étrangers, je vous aime avant de vous connaître. Avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré l'horizon, j'ai dressé la table pour vous restaurer, j'ai ouvert les rangs de ma race pour que vous y preniez place pour gravir ensemble les Hauteurs, car je suis l'échanson et le muletier" ( Rév.d'Arès 25/4 ).
Enfin, enfin, les pénitents disposent du Plan ! Le Plan du retour en Assour (Rév.d'Arès 35/2 ), c'est-à-dire Éden
Luigi du canton de Neuchâtel (Suisse) 


24jan13  139C39
Je tente de poser ma réflexion (qui me paraît bien limitée et peut-être même inconséquente) après votre réponse au commentaire 139C25 de Bruce, au travers de quelques lignes, mais je crois être très loin de la citation de Boileau-Despréaux: "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément." :
Chacun a sans doute déjà vu dans le ciel ces nuées de martinets ou d'étourneaux plongeant, remontant et virevoltant en tous sens, à très grande vitesse et avec une adresse hors pair sans qu'aucun, jamais, ne s'entrechoque. Un ballet magnifique et tellement surprenant.
Je prends ce simple exemple pour illustrer et mettre en avant le fait qu'il existe, me semble-t-il, des dimensions inter-agissantes entre individus qui restent aujourd'hui hors de portée de notre conscience d'homme devenue faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) du fait de la chute d'Adam.
Mon rapport à l'autre (qui fait écho au "Tout-Autre" ou à "l'Autre contenant le Tout",non ?!), mon prochain est donc avant tout une question de conscience de ce qu'est ma relation à l'autre à cet autre. Mais il est difficile de porter à sa conscience une notion qui reste abstraite...
Les clichés de cristaux de molécules d'eau issus des recherches du Dr Masaru Emoto (la structure du cristal est belle et complète s'il est environné d’harmonie, mais difforme avec le chaos et la violence), illustrent concrètement l'influence de nos pensées, de nos émotions, de nos paroles et de nos actes sur la matière (ici l'eau).
Par extrapolation, ceci rend tangible et porte à ma conscience, que je suis en totale inter-relation avec mon prochain et donc avec chaque individu (quel qu'il soit) composant cette humanité. Et au-delà de cela, ceci pointe l'incidence de mes choix (conscits Rév d'Arès xxii/14) et ma responsabilité qui en découle, sur ce qu'est et sera dans l'Histoire cette humanité.
Mais pour changer le monde et répondre au dessein divin, une conscience collective issue de pénitents doit émerger (que je mets, peut-être à tort, en relation avec la polone, Rév d'Arès xxxix/12-13).
C'est en tout cas dans ce sens que je lis votre réponse au commentaire 139C15 lorsque vous écrivez: "[...] Ghandi avait beaucoup avancé dans ce sens, mais il ne fut pas suivi. Il n'avait résolu ce problème que pour lui-même sans trouver de solution sociale.[...]"
Stéphanie C. d'Île de France


24jan13  139C40
Quand je rencontre l’autre, l’étranger, je me dis parfois : "Pardon à la partie de moi qui n’a pas encore su t’aimer."
En vous lisant, je pourrais ajouter: "Merci, à toi l’étranger, de mettre en lumière la partie de moi qui n’a pas encore su t’aimer.
Merci de réveiller ma pénitence. Tu es mon sauveur !"
Louis-Marie de Belgique


24jan13  139C41
Tu es mon prochain.
Tu es  l'homme, la femme dont le regard brille et qui transmet sa joie, son amour;.
Tu es celle, celui, qui répond à mon "bonjour" et  s'arrête avec bienveillance, dans la rue malgré le froid.
Tu es celle, celui, qui partage mon espérance et qui l'enrichit de ta paix, de ton dynamisme, de ta persévérance,de ton courage,
Tu es celle, celui qui m'accueille et me réconforte, et partage avec moi un temps de Vie profonde,
Tu es aussi celui, celle qui a choisi de m'oublier et que je n'oublie pas
Tu es aussi celui, celle qui ne réponds pas lorsque je lui tend la main,
Tu es aussi celui, celle qui a choisi de me détester ;
Frère, sœur, qui que tu sois, je t'ai donné mon amour des deux mains comme le Père.
Danièle.du Nord-Pas de Calais


24jan13  139C42
Non, mon bien aimé frère pompier, vous n'avez jamais dit (réponse à 139C34) que ceux qui ne vous suivaient pas étaient perdus. C'est le Ressuscité qui vous l'a dit: Beaucoup ne te suivront pas et se perdront (Rév d'Arès 4/12).
C'est pourquoi je déplore que vous disiez, laissiez dire et ou laissiez entendre, que vous suivre, c'est vous suivre dans "tous vos conseils", dans "tout ce que vous dites", "inconditionnellement". Il en ressortirait logiquement que tout ce qui n'est pas ce "petit reste" là, de "bénis-oui-oui" se perdrait.
D'un autre côté, laisser se développer cette manière de voir, c'est laisser se développer cet esprit d'obéissance où chaque pèlerin se contenterait de "faire son boulot", c'est-à-dire de vous suivre en tout sans se poser de questions.
Votre réponse à 139C35 illustre bien les risques de cette attitude, d'où sort le tonnerre des tyrans (Rév d'Arès 22/13).
Je vous aime comme vous êtes, confrère pompier auquel Dieu a fait un pareil honneur ! (Rév d'Arès xxxvi/16).
Je me vois dans l'obligation de réétudier le sens de l'expression petit reste dans La Révélation 'Arès.
Ça va prendre un peu plus de temps que prévu, mais vous serez tenu au courant, comme tous mes proches prochains.
François D. d'Ile de France


Réponse :
Vous ne savez pas si bien dire, mon frère François, mais vous ne le dites pas comme je le vois.
Les mots du Père: Beaucoup ne te suivront pas et se perdront (Rév d'Arès 4/12) sont continuellement présents dans mon esprit et c'est bien pourquoi je ne demande à personne, je n'exige de personne de me suivre.
Je laisse les choses se faire, je laisse ceux qui veulent bien m'emboîter le pas le faire, car j'espère pour tous les autres, pour tous ceux qui ne m'emboîtent pas le pas, le salut aussi. Sinon, si je leur ordonnais de me suivre et qu'ils ne le fassent pas, qu'adviendrait-il d'eux ? J'en tremble. Que suis-je, moi un pécheur, pour provoquer la perte d'autres pécheurs ?
De même, sur les conseils mêmes du Père, je dissuade tout ceux qui demandent la malédiction de l'époux ou de l'épouse coupable d'adultère (Rév d'Arès 33/24).
De même, je n'ai jamais fait appel au Père, comme il m'y a invité parfois, pour frapper mes ennemis si je le lui demande. Je préfère penser à ce qu'Il me dit en Rév d'Arès 36/7: Même ton pire ennemi... tu veilleras sur son salut. C'est l'attitude que j'ai eue, par exemple, envers Éric Souris et son site "Infosectarès." Que serait-il arrivé à ce pauvre bougre si j'avais demandé à Dieu de le frapper ? Cet homme me détestait, me calomniait, nous faisait beaucoup de tort, mais vraiment que suis-je, moi pécheur, pour demander le malheur d'un autre pécheur ?!


24jan13  139C43  
Note du blogger:
Commentaire envoyé par iPhone, qui a demandé une refonte, j'espère que celle-ci est bonne.


Je voudrais préciser quelque chose :
Après la lecture de votre entrée, je vous ai subitement senti à ma hauteur, que l'amour du prochain vous était aussi difficilement accessible qu'à nous, mais vous, vous n'avez même plus à vous interdire de haïr, alors que moi je suis encore obligé de m'imposé la non-animosité et le non-jugement.
Vos réponses aux contradicteurs y compris quelques frères, me laisse très admiratif,
Americo d'Île de France


Réponse :
Votre sentiment n'est pas partagé par tout le monde. Votre commentaire, lui, m'encourage à rester ce que je suis.
Merci pour lui.


24jan13  139C44
Dans le prophétisme je place aussi le naturel. Vous êtes on ne peut plus naturel. Vous êtes un vrai prophète.
Magnanimité ? Générosité ? Vérité sur sa personne ? Ceux qui vous reprochent de ne pas avoir ces qualités ne vous connaissent pas ou bien quelque chose dans votre naturel les agace et les agacera toujours.
Quel homme bon sur terre n'a pas de difficultés à voir son prochain dans certains hommes ?
Jésus lui-même ne chassa-t-il pas les marchands du Temple en les traitant de brigands? [Matthieu 21/12-13] Les voyait-il comme son prochain à ce moment-là ? On peut en douter.
Et voilà pas qu'un frère vous reproche de faire l'aveu de vos difficultés à voir en tout homme sur terre votre prochain [139C36] ! Il vous reproche de ne pas être assez réservé, c'est-à-dire pharisien... jésuite. Pourquoi perdez-vous votre temps à afficher les commentaires de gens qui, de toute façon, trouveront toujours quelque chose à vous reprocher, parce qu'il y a des gens comme ça, jamais contents, incapables de se dire: Le Père a choisi cet homme comme il est, le Père a ses raisons ; prenons le prophète comme il est !
Comment peut-on qualifier ce désintéressement, ce dépassement-de-soi chez vous, si évidents pour ceux qui vous connaissent ? Merveilleux, je dis.
Et l'autre qui vous trouve de l'orgueil des allures de curé qui cache sa soutane [139C30], de jésuite... On aura vraiment tout entendu.
Combien ont-il amené de convertis à La Révélation d'Arès ceux-là, qui vous donnent des leçons, avec les méthodes qu'ils préconisent ?! Aucun. Ce sont des zéros. Ne perdez pas votre temps avec des zéros. Les milliers de Pèlerins d'Arès qui existent aujourd'hui, c'est à vous, à votre mission de trente-cinq ans et à vous seul que le monde les doit et c'est eux, la main dans la main avec vous, qui commencent le processus de changer le monde. Que font-ils, eux, ces râleurs de leur côté? Rien. Ils râlent, ce sont des butors, c'est tout.
Mais ce sont nos prochains quand même et je pense que c'est pour cette raison que vous les affichez — en leur faisant beaucoup d'honneur — et leur répondez.
Bon! bon! Je me calme, sinon vous allez me dire: Vous êtes comme eux... à l'envers.
Sur l'Internet j'ai lu hier une citation de Renan qui écrivait que pendant la Révolution Française, alors que tout le monde rejetait l'Église, Dieu , etc., "la nécessité de l'immortalité de l'âme fut réclamée à peu près par tous les partis" (Renan, "Examen de conscience philosophique"). Les hommes se sont dit qu'après tout il y avait peut-être bien une survie après la mort et qu'il ne fallait pas rejeter cette idée. Cela me revient quand je lis votre réponse à François D. où vous dites que vous n'avez jamais voulu compromettre les chances de salut même chez vos pires ennemis (139C42). Je comprends pourquoi vous répondez avec bonté à ceux qui vous attaquent. Même ton pire ennemi... tu veilleras sur son salut [Rév d'Arès 36/7].

Roland de Champagne-Ardenne


Réponse :
C'est vrai, je n'ai jamais voulu enlever à ceux qui ne m'aiment pas, ou qui ne me suivent pas, ou qui discutent sans arrêt ce que je dis ou ce que je fais, leurs chances de salut. Après tout, ils sont peut-être de grands pénitents, je ne sais pas, des gens meilleurs que moi.
Mieux vaut pour toi être entouré de compagnons sévères, qui ne te donnent pas un baiser, pas un mot d'affection, mais qui reçoivent Ma Parole et qui L'accomplissent (Rév d'Arès 39/8).
Oh, je sais ce qu'on me dit: "Mais accomplir la Parole, c'est accepter d'être rassemblés derrière vous comme petit reste (Rév d'Arès ,24/1). Les gens qui ne donnent pas de baiser et ne montre aucune affection doivent quand même vous suivre. Dieu ne parle que d'une question d'humeur non affectueuse. Il ne parle pas de gens qui n'en font qu'à leur tête."
Ceux qui me disent cela ont raison, mais je ne veux pas pour autant réduire les chances de salut des autres, parce que, comme dit "Le Christ Recrucifié" de Nikos Kazantzaki: "La vie est courte, la mort est longue."


24jan13  139C45  
Je crois dans La Révélation d'Arès, mais j'ai du mal à croire en Dieu et à devenir pénitente.
Est-ce vraiment nécessaire ?
Les collègues autour de moi dans l'administration judiciaire travaillent à l'idée de justice.
Le problème n'est-il pas de... disons... déshumaniser la justice et de la déifier un peu ?
Déshumaniser parce que les hommes qui servent la justice sont paresseux, négligents, et manquent de cœur, et je pense qu'en déifiant la justice on fouette l'âme et on redonne du cœur à l'ouvrage à tous ces hommes trop insouciants de la justice elle-même et trop soucieux de leur carrière et de leurs congés et de leur retraite.
En même on va remettre en marche la liberté qui est en panne sèche. J'entends toujours parler de justice autour de moi, mais le mot liberté est sorti des conversations, complètement.
Bien sûr, tout cela concerne l'amour du prochain.
Maud d'Île de France


Réponse :
Le problème que vous posez peut être défini de façon simple:

Comment en suivant la Parole de Dieu concilier la justice et la liberté ?
Car enfin, d'une côté la Parole demande la justice entre les hommes et d'un autre côté elle demande la liberté absolue de tous les hommes. Pour nos petits cerveaux humains, il y a là une antinomie qui demande réflexion et cette réflexion doit aussi tenir compte de la nécessité de l'amour du prochain..
Grande complexité apparemment ! En fait, une solution simple: la pénitence.
La justice pour tous, c'est la soumission de la personnalité au bien collectif, mais comment cette personnalité peut-elle être en même temps absolument libre? L'ambitieux, la banquier, l'affairiste semblent, si on leur donne liberté d'action absolue, tirer égoïstement pour eux profit de leurs actes, et on se dit: Interdisons ou limitons l'ambition, la banque, les affaires, mais en même temps on a besoin des ambitieux, des banquiers et des affairistes, car si les industries naissent, si les marchandises circulent, si des emplois sont offerts, c'est grâce à ces gens-là.
Il n'y a à cela qu'une seule solution. C'est Jésus qui l'a donnée il y a 2.000 ans. C'est La Révélation d'Arès qui la redonne: Si tous, y compris les ambitieux, les banquiers et les affairistes sont pénitents, les activités humaines s'auto-contrôleront.
L'effort pour instituer la pénitence est le seul qui aujourd'hui dans le monde vaille qu'on lutte.
Contre une condition humaine qui se dégrade dangereusement, la dure mais merveilleuse tâche des générations qui viennent est de construire un monde basé sur des valeurs spirituelles, non sur des lois, parce que des lois, il y en a en veux-tu en voilà et rien ne va plus. Si nous échouons, la nuit s'étendra de plus en plus sur les hommes, jusqu'au péché des péchés.
Il ne peut pas y avoir de sauvegarde de l'humanité et de remontée vers le bonheur hors des sentiers que nous montre La Révélation d'Arès.


25jan13  139C46
Comme Sylvie et Édouard [139C2] j'admire votre amour de la vérité autant que votre amour du prochain.
"Vous n'êtes pas un euphorique quand il n'y a pas lieu de l'être," dit Sylvie et comme elle a raison! Parce qu'il n'y a qu'à lire cette page de commentaires et on mesure à quel point vous aimez votre prochain, contrairement à ce que vous pensez de vous-même. Mais aimer a dû devenir chez vous une telle habitude que vous ne vous en rendez même pas compte et vous avez l'impression de ne pas assez aimer.

Sylvie (ou Édouard?) dit encore; "Vous avouez vos difficultés à aimer votre prochain dans tout homme de la terre. Vous dites que vous doutez "réellement ce qu'est votre prochain chaque fois que vous pensez à un homme pour qui l'homme de Dieu que vous êtes compte moins que son chien." et vous ajoutez avec humilité: "J'ai encore à apprendre ce qu'est l'autre pour moi."

Rien n'est plus vrai.
Il est du heures du matin et je viens de lire tous les commentaires et toutes vos réponses et je peux vous dire que, même quand vous répondez à un donneur de leçons arrogant comme Hervé N. (139C30) qui prétend qu'il est "un frère de l'assemblée" (quelle assemblée?) vous montrez un amour du prochain qui est une vraie leçon pour tout le monde. Vous dites que vous ne voyez pas le prochain dans tout homme? Sans le savoir, vous prouvez que si.

Nous formons quelque part dans la Vallée du Rhône (côté Ardèche) un petit groupe de sept, que vous ne connaissez pas (dont Sylvie et Edouard), qui se réunit une fois par mois autour de La Révélation d'Arès. Nous prions avec Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) au centre et nous discutons de La Révélation d'Arès et de votre blog, qui finit par apporter une masse d'information impressionnante sur la bonne façon de comprendre et de vivre.
Nous allons nous réunir dimanche 27 janvier chez moi (première réunion depuis Noël).
Nous sommes sauvageons, peu portés à fréquenter des groupes, nous avons douloureusement essuyé des plâtres chez d'autres et nous préférons rester entre nous. Ça changera peut-être.
Je souhaite à votre mission franc et bon succès. J'imagine que la tâche n'est pas facile.
Marie L. de la Vallée du Rhône


Réponse :
Je ne vous connaissais pas, en effet. Vous êtes sept à confesser la foi en La Révélation d'Arès et en ses perspectives ?
Vous n'êtes pas le seul groupe isolé qui, loin de l'Assemblée, partage comme vous la foi dans La Révélation d'Arès. J'ai quelques contacts avec à peu près une dizaine de groupes comme le vôtre en France et d'autres ailleurs jusqu'en Honduras et en Pologne.
Vous devez former une mission. Rappelez-vous que des disciples de La Révélation d'Arès sont à la base et existentiellement des pénitents et des moissonneurs de pénitents.
Même si vous restez tous les sept dans votre petit coin d'Ardèche, vous ne devez pas vous contenter de vous réunir pour prier et discuter, mais vous devez aller au devant des hommes, leur annoncer la bonne nouvelle (sens du grec euaggelion: évangile) du retour de Jésus et de Dieu à Arès et répercuter l'Appel du Père à changer sa vie (30/11) et à changer le monde (28/7) par la pénitence.
Si vous lisez bien un commentateur comme Hervé N., que vous citez (139C30) — je pourrais afficher d'autres commentaires similaires qui présentent tous la même lacune fondamentale — vous voyez qu'il est très soucieux de "m'oter l'orgueil," qu'il m'exhorte à "savoir aimer les gens, pas ceux qui me plaisent seulement," et m'adjure de porter une "tunique qui devienne tunique et ne reste plus une vulgaire soutane (Haro au curé arésien qui freine l'évolution de tous !)", mais nulle part il ne dit qu'il se consacre lui-même fidèlement à la pénitence — cf. à l'amour, au pardon, à la paix, à l'intelligence et à la liberté spiituelles — et à la moisson de pénitents. Il ne dit pas davantage qu'il pratique la vraie piété pour accomplir la Parole (Rév d'Arès 35/6), qu'il verse à ma mission fidèlement la demi-dîme (Rév d'Arès 34/6-8), etc., et que cela lui donne quelque égalité avec moi pour me tancer parce qu'il est, lui aussi, engagé dans l'effort permanent de connaître l'horreur de ses (propres) fautes et la grande détresse du pèlerin qui apaise le Père (12/9). Le Fond des Fonds, socle de la foi d'un Pèlerin d'Arès, ne semble pas soucier Hervé N. Et d'ailleurs, s'il faisait tout ce que je viens de dire, il ne cacherait pas son nom, il le donnerait même avec fierté.
Je ne juge pas cet homme, qui ne voit pas qu'il n'a probablement pas sur moi la supériorité d'une pratique insigne de La Révélation d'Arès qui donnerait du poids à ses leçons. Mais je vous dis tout cela, à vous frèes et sœurs Ardèchois, pour que vous ne vous contentiez pas de me faire des compliments, à l'inverse de ce que fait Hervé N., et pour que vous deveniez de vrais et très actifs Pèlerins d'Arès, des vrais frères dans l'action de la pénitence et de la moisson.
Ceci dit, merci pour votre commentaire, merci de vous faire connaître. Peut-être vous verrai-je, si je ne vous y ai déjà vu sans savoir, au Pèlerinage.


25jan13  139C47
Je viens de lire le commentaire d'Hervé N. (139C30) et je suis outré.
Qu'a-t-il fait cet homme-là de si méritant et grand pour se donner le droit de considérer le Frère Michel comme un ecclésiastique attardé dans sa "soutane, qui "choque" parce qu'il ne peut pas aimer tout le monde, et qu'il est aveuglé par son "orgeil"?
Il n'est pas si sûr de lui, ce lâche, ce trouillard, puisqu'il cache son identité.
Il est vrai que vous auriez simplement pu ne pas le publier, l'ignorer purement et simplement. En le publiant et en lui répondant avec bonté, c'est vous qui donnez de l'importance à ce spécimen méprisable et si facilement oubliable.
Pourquoi l'avez-vous fait ? Cela m'intrigue un peu.

"J'ai peur de couver quelque chose, disait la terre
"À l'archange du Père Éternel.
On m'a mis des hommes sur le dis et ça m'démange, disait la terre." (Michel Jonasz).
Pablo D.


Réponse :
Décidément, ce pauvre Hervé N. (139C30) reçoit les foudres d'un bon nombre de commentateurs indignés par ses propos, alors que je ne reçois aucun commentaires de ces frères qui seraient "plusieurs à penser ainsi", c'est-à-dire comme lui. Oh ! il y a de ces frères-là, je n'en doute pas, mais sont-il des frères de Mikal (Rév d'Arès xxii/7, xLii/23) au sens que la Parole d'Arès donne à ce terme ?
Trente-neuf ans (déjà!) pour accomplir une mission difficile et inachevée et quelques instants pour écrire un commentaire qui démolit le missionnaire. C'est le propre et, je dirais, le dérisoire de tout critique. N'est-ce pas Gaston Bachelard, grand philosophe épistémologue, qui disait avec bonhommie: "Cinq ans pour écrire une œuvre et cinq paragraphes pour la ridiculiser" ?
Je n'ai pas publié Hervé N. et répondu à son commentaire pour lui "donner de l'importance", mais parce que, derrière sa morgue, il y a peut-être une souffrance.
J'ai assez pratiqué l'humanité pour savoir que derrière les mots fiers, voire "arrogants" comme dit Marie (139C46), se cache parfois un profond problème intérieur et que la bonne façon d'aider le souffrant qui se fait un pansement de son impudence est de lui ouvrir la porte, de le laisser s'exprimer plus largement.
C'est ce que je lui ai offert ou lui disant: Donnez vos nom et adresse et je les publierai et ceux qui partagent vos sentiments pourront vous retrouver. Qu'a-t-on à craindre de ceux qui critiquent ? Ils existent, de toute façon, et on ne peut leur refuser un droit à l'existence. Il ne faut pas craindre d'engager le dialogue avec des critiques amers qui en même temps qu'ils critiquent avouent qu'ils ont avec vous un point commun, en l'occurence la foi dans La Révélation d'Arès. Tout le contexte du commentaire d'Hervé N. dit qu'il croit dans les apparitions d'Arès et dans mon témoignage. Ne dit-il pas: "Je suis révolté qu'un homme que Dieu a choisi puisse agir ainsi" ?
Ce qu'il ne voit pas, c'est que si je devais qualifier d'un seul mot ma vie depuis 1974, je dirais; l'effort.
Cet effort n'est pas achevé. Je le poursuis et je le reconnais en toute humilité. J'ai encore des progrès à faire et je mourrai avant d'avoir pu faire tous les progrès nécessaires.
Hervé N. me parle comme si ma mission prophétique avait commencé hier, alors qu'elle a déjà 39 ans. Il y a belle lurette que l'écclésiastique en moi a disparu et cela il ne le voit pas, mais c'est parce que quelque chose en moi agace cet homme qu'il ne sait pas comment exprimer, alors il dit n'importe quoi, mais ce ne sont que des mots. J'aimerais savoir quelle souffrance, dont je serais coupable sans en avoir conscience, ou quelle insuffisance ou vide que je peux peut-être combler, ces mots cachent en lui.
Je dirais, pour parler commun, que son commentaire est une sorte de propos de comptoir, que je ne vois pas comme des déductions réfléchies, mais comme l'effet, le cri, d'un malaise intérieur. Hervé N. situe sa leçon sur quelques points d'attitude: "orgueil, soutane, etc." ce qui l'empêche de discerner le Fond, car après tout je peux très bien avec "orgueil" et "en soutane" dire la Vérité, et c'est bien là le principal, mais cela il ne le discerne pas. Ce n'est pas ce que j'enseigne qu'il voit, mais la façon dont j'enseigne selon lui.
Pourquoi aurais-je été dans ces conditions contrarié par Hervé N., à supposer que je puisse encore être contrarié après tout ce que j'ai entendu pendant 39 ans ? Ce qu'il dit n'est pas grand chose sur le Fond.
C'est lui, Hervé N., qui me soucie, pas ce qu'il dit.
J'aurais préféré que vous fussiez soucieux de lui plutôt que "outré" par lui.


25jan13  139C48
Je crois que c’est M. Le Pen (il doit être chrétien de culture) qui a déclaré un jour, comme pour justifier ses positions vis-à-vis des immigrés, que "son prochain n’était pas son lointain" — À ce propos vous citez Lévitique19/34, mais il y a bien aussi Lévitique 19/18 où le mot prochain est employé, une distinction sibylline dont on voit bien l’emploi spécieux, mais qui, rapportée à votre entrée, n’est finalement pas si idiote.
Merci à M. Le Pen d’être mon sauveur !
J’avoue que je ne m’étais jamais posé la question de mon prochain par la réflexion comme vous le faites.
J’appartiens sans doute à la catégorie des rêveurs.
Quoi qu’il en soit, cette entrée me permet de me pencher sur mon prochain le plus proche, à savoir moi-même. Je ne pense pas que je pourrai jamais parvenir à "l’hyperbole du pompier sauveur" que vous explicitez comme une façon de faire le lien avec votre prochain. De tels raisonnements métaphysiques me sont étrangers. Mais peut-être que je ne sais pas encore ce qu’est réfléchir.
Ce qui est passionnant avec vous, c’est qu’on ne joue plus à faire semblant parce que vous-même ne faites pas semblant.
On ne peut construire le Vrai que dans l’humilité bien comprise et assumée.Le Réel.
Mon approche vis-à-vis de mon prochain est beaucoup plus immédiate et sensitive que la vôtre, même si elle est très loin encore d’être vécue en permanence au quotidien. Elle est due à des moments particuliers que j’ai connus. Ni voyez aucune manière de me vanter, c’est comme ça.
Au  contraire de vous, au fond de moi, j’ai cru au Message de Dieu à Arès sans très grand effort de conversion ou d’auto-persuasion, du moins dans ses grandes lignes, un peu à la manière de Géo Trouvetout dont la petite ampoule illumine la tête quand il fait une découverte. Ou comme dans les "Cinq dernières minutes": "Ah mais oui ! mais c’est, bien sûr..." Aussi ai-je gardé vis-à-vis de la Parole une position plus intuitive que rationnelle.
Comme si la raison (la petite des hommes) et la foi étaient deux mondes incompatibles. Mais dans la grande exaltation qui m’a saisi assez longtemps après ma découverte de La Révélation d’Arès, il n’était pas rare que je connaisse des moments où je me sentes sans frontière avec l’autre, comme si je n’étais plus qu’une région et un moment, un point d’espace-temps de cette grande Chair et Chaîne humaine, seulement différent ce point, en ce qu’il est devenu Conscience, qu’une petite lumière  y est désormais allumée.
Un simple œil entrouvert sur la Vérité que recouvrait encore l’horizon (Rév d'Arès 22/13 ; 25/4) opaque pour presque tous les autres et déjà l’impression d’avoir un peu percer la sole (Rév d'Arès xLiii/14). L’absence de jugement, le respect absolu de la liberté de l’autre, mon identification à lui, le pardon, et même dans une certaine mesure le Tu ne seras plus rien pour toi-même (40/6) m’apparaissaient alors quasi-naturels dans une sorte de bonhomie intérieurement transfigurante, et non le fruit d’efforts poussifs, d’efforts de conformité, de devoir, à les atteindre.
Dans ces moments fugitifs, tout était facile, ne relevait plus d’une discipline et d’une maîtrise rigoureuses mais de cette Autre identité. Ils m’ont laissé la trace d’une indéfectible foi en ce que mon prochain est dans tous les hommes, quels qu’ils soient, parce que tout simplement je les ai vus comme moi et que je me suis reconnu en eux. Comment puis-je faire en sorte qu’ils voient comme moi ? Telle fut la question de ma mission.
Bien sûr, "les pieds sur la banquette des transports", les malentendus, les agacements, la sensualité, l’envie, la paresse, les disputes, le pilonnage incessant du monde m’ont infailliblement rattrapé et si je conserve la nostalgie d’un autre moi-même, je me suis fait une raison que je ne l’atteindrai pas avant ma mort, que je m’en rapprocherai seulement et ce, plus sûrement par ma pénitence construite, ma prière et ma moisson, dans la lente ascension du mulet (Rév d'Arès 36/14) que par d’hypothétiques escalades ou le "raccourci hasardeux" qui m’est tombé dessus un jour mais qui me sert quand même de "mémoire d'accomplissement."
Claude M. d'Île de France


Réponse :
Oui, Lévitique 19/18 et Lévitique 19/34 se répètent, tantôt avec prochain, tantôt avec étranger selon les traducteurs. Je ne cite que le dernier verset pour alléger le texte.
Moi aussi j'ai "une indéfectible foi en ce que mon prochain est dans tous les hommes, quels qu’ils soient, parce que tout simplement je les ai vus comme moi et que je me suis reconnu en eux," mais chez moi c'est intellectuel, ce n'est pas serein. Ce que je voudrais, c'est vivre, vivre, oui, cette "foi en ce que mon prochain est" dans la sérénité et je ne le peux pas.

Partant, tout homme est intellectuellement mon prochain, mais chacun n'est pas réellement mon prochain.
Je m'explique :
Si demain certains circonstances, quoiqu'improbables, m'amenaient à rencontrer personnellement M. Hollande — c'eût été pareil hier pour M. Sarkozy ou M. Chirac, etc. — je ne sentirais envers lui aucune acrimonie. Je lui sourirais, l'embrasserais, lui parlerais, mais je ne pourrais pas m'empêcher d'être sur mes gardes, de peser mes propos, en me disant: "Ce type-là, de toute façoin, me prend pour un homme dangereux pour ses idées et la pour la société et, vu sa position pharamineusement puissante, il peut déclencher demain une enquête sur moi, citoyen de base sans défense, et je vais me retrouver avec des inspecteurs de ceci et de cela pour vérifier mon existence, mes activités, mes finances, etc."
Autrement dit, je le prendrais pour mon ennemi potentiel et je l'aimerais comme mon ennemi, mais pas comme ce que j'appelle mon prochain avec qui j'ai besoin de me sentir en paix.
Mais je me fais peut-être de mon prochain une idée idéaliste, beaucoup plus lointaines que l'idée que vous vous en faites, vous Claude. Je ne suis peut-être pas raisonnable.
Je porte sur mes frêles épaules tant de responsabilités concernant la confiance que me fait Dieu, ma mission, la grande famille arésienne qui m'emboîte le pas, que je ne peux pas ne pas catégoriser les hommes et dès lors que je les catégorise en dangereux ou moins dangereux, en ennemis ou en amis, potentiels ou réels, je n'ai pas en moi la sereine hauteur, je dirais même la naïveté (au vieux sens du mot: simplicité naturelle), qui me paraît nécessaire pour voir dans tous les hommes mes prochains.
Je me crois contraint à cette position circonspecte, qui certes manque de gloire, plutôt qu'à celle de Jésus, téméraire, qui se risqua à Jérusalem, mais fut, pour finir, réduit à prier pour ses ennemis (Père, pardonnez-leur, ils ne savant pas ce qu'ils font, Luc 23/14)... sur la croix.
Ce n'est pas une question de peur, mais bien de circonspection.


25jan13  139C49  
Je trouve cette entrée 139 formidable.
Je trouve qu'elle est une étape importante dans la compréhension de l'amour de l'ennemi, donc dans le perfectionnement de la compréhension de la pénitence.
J'en avais vraiment besoin.
Je suis un homme qui spirituellement suis parti de très bas, bloqué par de grandes faiblesses, il y a de cela 25 ans,qui monte très lentement mais constament et qui, ayant buté beaucoup sur des obstacles, apprécie énormément l'avancée que vous nous faites faire par votre propre avancée.
Avancée qui me parait décisive. J'ai aussitôt fait un tract.
C'est la première fois je trouve que j'arrive à faire passer la joie et la fête de la pénitence (Rév d'Arès 30/11) de manière correcte.
Bernard d.l.F de Bretagne-Sud


26jan13  139C50
Je vous transmets ce commentaire de la part de Jean-Louis.
Nous avons beaucoup apprécié cette nouvelle entrée, mais sommes peinés par les commentaires qui ne vous épargnent guère, peinés aussi de lire vos soucis de santé. Tout cela nous renvoie à notre pénitence (et notre moisson) nécessaires.
Chantal C. d'Aquitaine

Mon prochain... c'est moi
Tout va si vite dans ce monde
Coincé sur ce vieux tourniquet
Je tourne et je tourne sans cesse
Dans mon cœur et dans ma tête
Aimer et tourner, toujours aimer
Même si c'est l'assassin de ma fille !
Combien de fois Père, les yeux au Ciel
Je t'ai crié : Pourquoi ? Pourquoi ?
Je tourne, je tourne et je me noie
J'étouffe, aspiré par mon mal
Crochée, ma bouche saigne
Tiré par les bras du Père
Sauvé !
Mille et mille fois je t’ai parlé
Mille fois…j’ai baissé les yeux
Mais ma fille n’est pas morte !
Qui suis-je pour te défier ?
Ouf ! Grand soulagement et silence.
Mon prochain c’est moi
Je me dois de l’Aimer

Jean-Louis Alexandre C. , d’Aquitaine


26jan13  139C51
Depuis des siècles le prochain n’est pas aimé ou mal aimé, sauf peut-être durant l’époque de vie et d’enseignement des prophètes, écoutés sur le moment. Puis le temps a passé, tous les maux ont touché la chair des hommes jusqu'à la mort. Ah ! Si les générations passées avaient mis en pratique l’Enseignement des prophètes, il n’y aurait pas eu besoin de redonner la Révélation à Mikal. Il est temps de suivre son Enseignement.
Il est temps que nous nous épaulions pour recréer Éden.
J’ai reçu d’une amie une vidéo qui résume en 2 minutes, presque de façon subliminale depuis le big-bang et ce qui pourrait arriver si le péché des péchés survenait !
C’est le montage réalisé par un étudiant très doué et qui a le mérite de son travail, il lui a fallu certainement beaucoup de temps, mais seul le travail permet de réussir ce que l’on veut entreprendre. Tout est travail, efforts, détermination, choix, affinités pour combattre le mauvais.
http://marcbrecy.perso.neuf.fr/history.html
Michel de la Bresse


Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Michel.
Je connais cette video, mais dans une version longue, que l'étudiant dont vous parlez me semble avoir simplement accéléré en raccourcissant les séquences de façon considérable. C'est une bonne idée.


26jan13  139C52
Bien que le projet de "La Maison Des Faucons" eût pu faire de vous le puits d'une noria de frères et fœurs venant se former autour de vous à Arès,
bien que vous ayez 83 ans et que vous n'ayez plus le temps ni l’énergie de former pendant vingt ans (temps à peu près nécessaire pour changer un oisillon en faucon),
bien que ce blog, riche d'enseignement, ne puisse remplacer "La Maison des Faucons",
votre dévouement à la moisson et à l'enseignement de vos frères et sœurs du petit reste (Rév d'Arès 24/1, 26/1), que vous a confié le Père de l'Univers (12/4), s'accomplit depuis plus d'une trentaine d'années.
L’amour du prochain que nous missionnons dans la rue où dans nos familles ou parmi nos amis ?
Pas toujours simple d' aller au devant de notre prochain !
La mission de rue dans la ville du Sud m'a appris à moins appréhender mon prochain, car j'aurais choisi la facilité en déposant des tracts par millier dans les boites aux lettres et en en mettant par centaines sur les pare-brise des voitures. Ça, c'est la facilité.
Mais aller à la rencontre de mon prochain avec l'amour évangélique, en apprenant aussi à l'écouter, à le ressentir, à connaitre une petite partie de lui même, en me mettant à sa portée et en ayant l'humilité de ne pas m'imposer...
La mission permet de combattre notre peur intérieure face à notre prochain.
Et parfois ça produit un miracle. Cet échange [dans la rue] le conduit jusqu'au lieu d'échange de l'assemblée, où il écoute la conférence donnée par le prophète ou par nos sœurs et frères. Mon prochain est touché au fond de lui même.
Et le voilà qui commence à s'investir aussi dans l'amour du prochain.
Par la pénitence qu'il accomplit en lui et par la moisson qu'il va faire, au début accompagné d'un frère ou d'une sœur, afin d'apprendre à aller doucement à l'encontre de son prochain...
Accomplir la mission à deux donne des forces et rassure.
Je suis bien heureuse de me joindre à cette mission du Sud-Est, car se joindre à une assemblée locale où régionale apporte  [beaucoup] et renforce son cœur missionnaire et de pénitent.
Ce n'est pas "Une Maison des faucons" mais votre présence à nos cotés, ça lui ressemble un peu.
Je pense qu'il en est de même pour la mission des jeunes [à Paris], dont vous êtes le guide spirituel.
Il en est de même pour les assemblées que vous visitez depuis que le Père vous a confié cette mission de sauver le cœur de l'humanité par la pénitence qu'accompliront en eux un reste et un petit reste en aimant son prochain comme soi-même (Lévitique 19/18) et en accomplissant en soi La Révélation d'Arès, c'est à dire en proclamant Sa Parole pour l’accomplir, voilà la vraie pièté (Rév d'Arès 35/6).
Patricia des Alpes


26jan13  139C53  
Vous dites, en réponse au commentaire 139C48, que vous vous devez à la circonspection.
Définition d'un dictionnaire : retenue et prudence dans ses gestes, ses paroles et ses actes.
Mais n'est-ce pas justement de la mesure et de la sagesse que d'être circonspect ?
J'y vois aussi une capacité de finesse, de réflexion, d'intelligence spirituelle.
Une autre forme d'esprit constructif parmi ceux possibles.
Un tempérament prophétique parmi ceux possibles.
En Matthieu 10/16-17,  Jésus appelle ses disciples à la prudence et leur demande de prendre garde aux hommes.
(Une) Stéphanie d'Île de France


26jan13  139C54  
Dans votre réponse à William [139C29] vous parlez d'étranger en citant Lévitique 19/34 alors que dans d'autres réponses vous parlez de prochain avec la même référence, et dans votre réponse à Claude M. [139C48] vous dites: "Lévitique 19/18 et Lévitique 19/34 se répètent, tantôt avec prochain, tantôt avec étranger selon les traducteurs. Je ne cite que le dernier verset pour alléger le texte."
Prochain et étranger, ce n'est quand même pas la même chose.
Bernis de Bourgogne


Réponse :
Le mot prochain n'apparaît pas dans La Révélation d'Arès.
La Révélation d'Arès emploie deux mots pour désigner le prochain, particulièrement l'étranger dans la Veillée 25 et le frère à peu près partout ailleurs. Mais frère est un terme ambigu qui désigne tantôt l'homme ou la femme en général, tantôt le frère ou la sœur de foi, le Pèlerin d'Arès.
Ne parlons donc pas de frère.
Dans mon mental personnel prochain et étranger sont confondus depuis longtemps déjà..
Néanmoins, je dois convenir que prochain — notamment dans l'expression consacrée: amour du prochain — est difficilement remplaçable dans nos langage et perception.
Aussi ai-je intitulé l'entrée 139 "bonne année, mon prochain !", alors que, si j'avais écrit cette entrée pour moi-même, je l'aurais intitulée "bonne année, l'étranger !" en me référant à Rév d'Arès 25/3-4.
J'ai hésité un petit moment, mais pour finir je me suis dit ceci: "Mon p'tit bonhomme, ne va pas trop vite ! Tiens compte des habitudes de langage ! Pour toi l'étranger et le prochain c'est tout un, et tu veux par exemple, outre l'amour romantique, considérer l'amour évangélique dû à ton épouse comme l'amour dû à l'étrangère équivalent au prochain pour toi. Mais pour tes frères et sœurs l'étranger, c'est encore l'homme d'une autre nation, l'homme venu d'ailleurs (avec d'autres langue, habitudes, religion, etc.), alors que pour eux le prochain, c'est l'autre en général."
Je vous dévoile ici un problèmes parmi tous les problèmes que ma propre évolution m'oblige à considérer, sachant que mes frères et sœurs évoluent moins vite que moi. Je me suis attaché jusqu'à présent à reformuler le sens de quelques mots seulement comme pénitence, parce que c'est primordial
Prochain ou étranger, ce n'est plus pour moi qu'une question de mot.

Je résume, pour moi étranger et prochain ont même sens.


26jan13  139C55  
L'amour du prochain, n'est-ce pas cet amour dont vous parlez sans arrêt à propos de la pénitence?
Mais Le Livre [2ème partie de La Révélation d'Arès] ne parle pas de pénitence.
Il parle de pieuse gente (xLv/12-16). C'est peut-être la même chose.
Bélisaire


Réponse :
Que ce soit pour le pénitent dans L'Évangile Donné à Arès (1ère partie de La Révélation d'Arès) ou pour le héros ou la pieuse gente, équivalents de pénitent dans Le Livre (2ème partie), l'amour est au centre de la pénitence ou de l'héroïsme.
Toutes les actions qui constituent la pénitence ou l'héroïsme: pardon, paix, intelligence spirituelle et liberté absolue, ont pour dynamique commune l'amour.
Le salut ne sort pas de déclarations de foi et/ou de sacrements pour les églises chétienne ou des cinq piliers (shahada, prière, aumône, ramadan, pèlerinage) pour l'islam, mais simplement de l'effort permanent d'aimer, c.-à-d. d'être bon, juste, miséricordieux, libre et respectueux de la liberté des autres.
L'amour évangélique ou l'amour du prochain, c'est la même chose.
Que je le dise avec "orgueil" ou à la manière d'un curé en "soutane", comme me le reproche Hervé N. (139C30) ou que je le dise tout en avouant mes insuffisances de pécheur, ce qui serait le "parti de la facilité" selon Frédéric d'Aquitaine (139C36), c'est toujours la même chose que je dis à tout le monde: Faites pénitence, soyez des héros, autrement dit, faites de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence et de la libération spirituelle la rocaille sur laquelle vous faites l'ascension des Hauteurs !
Quand on met son cœur contre le cœur d'un autre homme, c'est un monde changé en marche qu'on sent.
Certes, dans cette génération nous ne voyons pas grand chose s'améliorer dans la société et les discuteurs peuvent donner de la voix. Mais de génération en génération la relève se fera et, un beau Jour, la relève du matin verra se lever la Lumière de Dieu sur les cimetières et les abîmes des mers et nous retrouverons le vie avec la Vie.
Je tends les bras et pour l'heure je trouve le vide, mais un Jour j'y trouverai les autres hommes. Alleluia !


28jan13  139C56  
Je vous ai adressé un commentaire le 18 janvier et vous ne l'avez pas publié.
Peut-être avez-vous eu peur de parler du prochain tel qu'on le voit au Moyen Orient, c'est-à-dire un prochain tout juste bon à pendre ou à décapiter, parce que l'Islam, ma religion, quoique prêchant la miséricorde, prêche aussi le massacre des infidèles et même des tièdes... C'est affreux !
Oui, je crois que La Révélation d'Arès a beaucoup à apporter à l'Islam, parce que c'est pour ça que Dieu veut que sa Parole aille jusqu'où se dresse l'étendard de Muhammad (Rév d'Arès ,5/6).
Il faudrait installer ou accélérer, si elle est déjà installée, la mission au Moyen Orient.
Saint prophète, que Dieu vous bénisse!
Khalil M. (Syrien réfugié au Liban)


Réponse :
Oui, j'ai reçu votre commentaire, mon frère, mais, pris par une gros courrier de vœux cette année, je n'ai pu qu'afficher un petit nombre de commentaires pour les entrées 138 et 139 et j'ai privilégié mes propres frères de France.
Mais je comprends très bien votre commentaire, que je corrige un peu pour le mettre en français clair, et je vous assure que ce n'est pas de gaîté de cœur que nous n'avons pas de mission au Liban, mais par prudence en raison de la situation actuelle dans la région où beaucoup d'esprits sont surexcités ou égarés par les problèmes politiques.
Vous évoquez, bien sûr, la situation en Syrie, en Égypte et ailleurs.
Je vais afficher pour vous ici un document, qui m'a été communiqué par des frères libanais, un discours de Kadhafi devant les Chefs d'État Arabes, que vous connaissez peut-être déjà.
Sans être khadhafiste — Kadhafi, quoique dictateur, était quand même mon prochain —, je pense qu'il n'est pas inutile de constater que cet homme avait vu le vent venir...
Je prie avec vous, mon frère Khalil.
..........
Je n'arrive pas à afficher la video YouTube, qui me dit que mon navigateur est obsolète (?) Je me permets donc simplement de donner l'URL: http://www.youtube.com/watch?v=QW0t77rhXdw

et d''écrire ici la traduction simultanée de son discours de Kadhafi prononcé en arabe:

"...Ils ont découvert que l'Irak ne possède pas d'armes de destruction massive,
et même si l'Irak en possèdait! Le Pakistan, l'Inde, la Russie, la Chine, la France, le Royaume Uni, les USA, tous possèdent la bombe nucléaire.
Est-ce que les USA ont attaqué ces pays-là ?
Ils n'ont qu'à détruire aussi tous les pays possédant des armes de destruction massive!
Une puissance étrangère colonise un pays arabe et pend son président et nous on regarde?!!
Yasser Arafat a été emprisonné plusieurs années et nous en regardait et on a organisé un sommet arabe sans Arafat.
Pourquoi organiser un sommet tant qu'Arafat n'est pas sorti de prison?
Enfin les Israëliens l'ont empoisonné et tué et pourquoi n'ouvre-t-on une enquête là-dessus? Pourquoi pas une enquête sur la pendaison de Saddam ?
Comment ?! Un président de pays arabe, membre de la Ligue Arabe, se fait pendre...
Je ne parle pas des différends politiques que nous avons tous avec lui
et n'avons-nous nous-mêmes tous des différends entre nous actuellement? Il n'y a rien qui nous réunit... sauf cette salle où nous nous trouvons.
Pourquoi ne faisons-nous pas une enquête sur le meutre de Saddam? Un commandement arabe entier se fait tuer et pendre, pourquoi?
Et votre tour viendra ! Eh oui :
Les USA ont combattu aux côtés de Saddam contre l'Iran.
Dick Cheney était l'ami de Saddam. Donald Ramsfeld, ministre de la défense, était l'ami intime de Saddam.
En fin de compte, ils l'ont vendu et pendu!
Vous êtes des amis des USA... mais un jour les USA peuvent vous pendre aussi!"

Pour les USA protestants, dont le président jure fidélité à la Constitution sur la Bible, et pour la politique de partout le prochain, qui est-il ?
Vous avez raison de vous poser cette question au Moyen Orient, mais elle est universelle, hélas.


28jan13  139C57
Hier matin, il y avait des grossièretés écrites sur les vitres d'un client ainsi qu' un sac poubelle plein et planté sur le haut des grilles du magasin à travers lesquelles les mots étaient écrits. Lorsque j'ai voulu enlever le sac pour aider le client à ouvrir la grille, il était si bien rempli et planté que j'ai dû faire un effort pour le soulever. Mais il y avait à l' intérieur des tessons de verres et je me suis coupé. J'ai fait alors cet effort d'inversion de la tendance normale pour voir en l' auteur de cet acte un inconscient soumis aux innombrables influences qui l'abitent et du milieu interactif qui les entretiennent, dans lequel il évolue et qui ne savait peut être pas ce qu'il faisait.
Tandis que je saignais et que je m'essuyais, le froid n'aidant pas au séchage de la blessure, la chute en moi qui avait commencé à s' amorcer dans la réaction naturelle de gravité qui s'opérait face à ce fameux prochain et devant ce que je prenais au départ pour plus que de la bêtise, plus que la haine, plus que de la méchanceté mais du vice, l'inversion de cette tendance normale a re-déclenché le Vent du Père et l'ha m'a soulevé à nouveau comme un miracle.
Mes côtes s'écartaient ma respiration devenait complète, j'étais heureux et le client ne pouvait pas le comprendre tandis qu'il me donnait du désinfectant et un pansement.
Un jour vous avez donné sur ce blog ces paroles, je les rapporte par cœur aujourd'hui comme tous les matins au pied de La Révélations d'Arès pour essayer de mieux l'accomplir:
"Père, tu m' as enseigné depuis des millénaires à aimer l' humanité comme Toi Tu l' aimes et même comme Tu l'aimes trop. Et tu attends de moi que j'aime mon prochain comme moi même [Lévitique 19/18], et que je répande cet appel à l'amour pour moissonner ceux qui y reconnaissent ta voix et qui y réponde. Je prends chaque jour devant toi l'engagement d' être ton pénitent et ton moissonneur."
Si le Père est revenu en personne parler à Arès en 1977, il y a un instant, à l'échelle de la création d'Adam et du Jardin d'Éden, c'est bien que ces paroles ne sont pas encore accomplies malgré tout ce qui fût dit et écrit jusqu' alors par les Messagers du Père et ceux qui passent pour ses messagers.
Ton front est plat, trois côté a ton oreille (Rév d'Arès xxviii/13).
Brise toi toujours, n'arrête pas de violenter ta vieille nature, parce que ta résolution (ton front) menace sans cesse de faiblir et ton oreille de s'ouvrir au mensonge, à la facilité, au doute (trois côtés)" ("Et ce que tu auras écris" 1990: Vertu p.54)
G. un frère du Languedoc


28jan13  139C58
Bonjour et bonne année 2013 à tous.
Selon moi, le prochain se retrouve tout particulièrement dans le passage de la Bible (Matthieu 25/35):
J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger;
j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire;
j'etais étranger et vous m'avez recueilli;
j'étais nu et vous m'avez vêtu;
j'était malade et vous m'avez visité;
j'étais en prison et vous êtes venus vers moi.
Cela me parait tout simple en fait, cependant la faim ne concerne pas seulement la nourriture du corps, mais aussi la nourriture spirituelle.
Ainsi les Pèlerins d'Ares sont-ils indispensables, c'est pourquoi je vous aime tout particulièrement.
Aussi, même mon ennemi d'aujourd'hui peut devenir mon prochain de demain, il ne faut jamais rien faire contre quelqu'un, mais toujours pour quelqu'un.
Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes fréres, c'est à moi que vous les avez faites, (Matthieu 25/40)
Aminadab d'Île de France


Réponse :
Est-ce que je considère comme mon prochain quelqu'un que je nourris, que j'habille, que je visite en prison?

Le nourrisseur ne voit pas nécessairement le prochain dans celui qu'il nourrit.
L'amour, au sens que je donne personnellement à amour du prochain, n'est pas nécessairement le moteur des œuvres humanitaires et je dirais même que l'amour leur manque souvent complètement.
Le passage de Matthieu 25/35 que vous citez se rapporte à la charité, pas nécessairement à l'amour du prochain.
Pendant la dernière guerre il y eut en Allemagne près de deux mllions de soldats français prisonniers de guerre de 1940 à 1945. Les Allemands les nourrissaient, les logeaient en stalag, les habillaient si nécessaire, les soignaient, mais les voyaient-ils comme leurs prochains ? Rien n'est moins sûr.
Les gardiens de l'Administration Pénitentiaire voient-ils comme leurs prochains les prisonniers qu'ils nourrissent, abreuvent, habillent, soignent dans leurs prisons? Rien n'est moins sûr.
Je pense que votre commentaire a le très grand mérite de souligner un point sur lequel on peut méditer: la charité et l'amour du prochain coïncident-ils toujours ?
Charité est un mot cité une seule fois dans La Révélation d'Arès et dans le sens défavorable que je viens d'évoquer: Ils ont mimé Mes Attributs... ils ont bâti... un péage pour détourner la dîme de charité (22/11).


28jan13  139C59
Vous êtes un frère et un modèle d'excellence, frère Michel (Je vais passer pour un flatteur).
Cette entrée sur le prochain et les réponses que vous faites aux commentaires le prouvent une fois de plus.
Comme toujours, je trouve que vos réponses sont pleines d'humilité, d'amour, de mesure, de sagesse et d'intelligence spirituelle.
Il est clair que vous avez une bonne longueur d'avance sur nous tous.
Aimer son prochain n'est pas toujours évident.
Dans La Révélation d'Arès, il y a un passage que j'aime particulièrement: Étrangers, je vous aime avant de vous connaître (25/4).
C'est une déclaration d'amour que je trouve magnifique, incroyable, envers tout prochain.
Oui, au delà de toutes les cultures j'ai envie de dire: "Étrangers, je vous aime avant de vous connaître..." non seulement avant mais aussi après. Grâce à la pénitence.
Plus tard, après ma vie sur terre, de l'autre côté du voile, je m'imagine en train de me présenter à un poste de douane.
Le douanier, me voyant arriver se dit: "Tiens, un pélerin d'Arès ! C'est heureux qu'il n'en arrive pas tous les jours, vu qu'ils ne sont pas encore très nombreux sur terre pour moissonner."
Avec son sourire d'ange le fonctionnaire des douanes me pose alors la question fatidique: "Avez-vous quelque chose à déclarer ?"
Humblement, j'espère pouvoir lui répondre ceci: "Oui, je n'ai que cette petite valise avec moi."
(Bon, la valise n'est pas très grande, mais à la douane c'est la valeur du contenu qui compte, pas la valise.).
Je poursuis: "Cette valise contient toutes les bonnes actions de ma vie passée sur terre, dans le bien, l'amour, la pénitence et la moisson. Tout ce que j'ai dans ma valise je le dois aussi à mes frères, à mes sœurs, mes prochains rencontrés sur terre. Grâce à eux j'ai pu changer dans l'amour, me faire une âme.
Enfin, peut-être le plus important, j'espère, à mon tour, avoir pu aider d'autres personnes à changer dans l'amour, à donner vie à d'autres âmes sur terre...
David patati et patata du Limousin


28jan13  139C60  
Je trouve cette Parole véritablement libératrice quand on l'accueille en soi totalement, dans un abandon au Père; alors elle chante au juste moment !
C'est ainsi que depuis hier, cherchant un levier pour recréer la Vie en moi après une difficulté, grâce à un beau partage évangélique avec un proche, ce passage sonne à ma conscience: Beaucoup t'aimeront, d'autre ne t"aimeront pas ; cela ne leur sera pas imputé à péché, s'ils obéissent à Ma Parole (Rév d'Arès 16/3).
Il y a là un fameux paradoxe; qui tend à rassurer tous les humains quels qu'il soit, dans n'importe quelle situation.
Quelle grandeur et en même temps quelle simplicité !
Dans la mesure où celui qui aime d'un amour de logique, amour de devoir, et s'il n'a aucune inclination envers son prochain, peu importe !
Du moment qu'il obéit à son Créateur — c'est-à-dire s'il fait la paix, pardonne, rend l'autre libre (Rév d'Arès 10/10) autant qu'il est libre — il retrouve cette essence profonde qui donne vie à tout ce qui existe,et donc à celui qui est Son Messager:
ta parole, Ma Parole (Rév d'Arès i/12).
Danièle du Nord


29jan13  139C61
J'ai eu l'occasion de connaître quelques aspects touchants, intimes et respectables de la vie de Kadhafi, et malgré ma répugnance vis-à-vis de toutes les tyrannies, cet homme était inscrit dans ma mémoire comme un personnage complexe et par certains cotés attachant (malgré sa tendance au "machisme" à l'africaine).
C'était finalement comme un "condottière" de notre passé européen, je veux dire un chef à la manière des premiers nobles républicains italiens, également croyant et commandant d'unités mercenaires.
Bref, quand j'ai vu les images de sa mort, j'ai été attristé, au sens où le dit le Coran: La mort d'un seul homme peut être la mort de toute l'humanité.
J'ai vu dans ma vie beaucoup de derniers regards — ceux de ceux qui savent qu'ils vont partir — et ces regards-là je ne les oublie jamais, pour autant, je ne jetterai pas la pierre à ses meurtriers, qui sont aussi mes prochains.
Vous avez raison de parler de prochain en parlant de regard. Notre vison est surtout focale. Nos yeux plongent dans ceux de nos prochains comme dans des puits de lumière invisible.
J'ai eu des proches et des prochains par le sang ou par le hasard des rencontres au cours de ma vie (un demi-siècle). J'ai appris ces cinq dernières années que le plus proche de mes prochains, par exemple ma femme ou un frère, ou encore mon meilleur ami, ou mes enfants, bref tous ces "super" prochain(e)s peuvent être aussi des étrangers "absolus".
À l'instar d'Ésaü, et peut-être même plus que lui (qui était sans doute un jumeau hétérozygote [issu d'un œuf différent], j'ai le souvenir indicible et intransmissible d'une conscience naissante au sein du ventre maternel. Certe, j'entendais le monde extérieur, et la voix de mon père (je ne m'en souviens pas), et battre le cœur de ma maman, mais ma peau sentait et "entendait" aussi le cœur et la peau, le corps de mon frère jumeau.
Notre mémoire génétique est presque identique [les monozygote sont issus d'un même œuf], nous sommes biologiquement des extra-proches, mais l'identité de "programme" ne nous épargne pas la nécessité d'apprendre à évangéliquement.nous aimer.
Il suffit d'un mot, d'une sensation, d'une seconde où la conscience est éveillée pour ressentir et percevoir cet éloignement.
Et si l'envie ou la jalousie, viennent s'immiscer, l'inimitié peut soudain survenir, à tel point que notre prochain de sang, d'amour ou d'amitié, peut devenir notre pire ennemi (une chanson de Bob Marley dit "your best friend could be your worst enemy"). La relation se dissout alors comme une corde de sucre... Le lien de l'instinct peut demeurer, heureusement, tel un fil ténu suceptible de croître à nouveau, de même que nos nerfs, et le fil jaune (Rév d'Arès xxxix/3) qui nous relient à Dieu, peuvent repousser après avoir été sectionnés, j'imagine.
Vous savez tout cela, vous qui avez vécu la "mort sociale".
Notre prochain peut donc être notre sauveur... ou notre perte !
De s'exercer à le voir comme notre sauveur c'est une bonne façon de choisir le sens ascendant, celui qui nous relie, non à nos aïeux, amis, parents exclusifs (bref à tout ce qui fait notre culture), mais à Dieu (même si Dieu se manifeste aussi de façon tellurique). C'est ainsi qu'un jour nous sentirons Dieu battre aussi comme notre sang dans notre veine jugulaire (Coran 50/16).
Votre entrée me nourrit comme du lait. Il s'y passe des choses que je crois importantes, par exemple des raisons d'apaisement s'imposent là où le trouble persistait, je vous en suis profondément reconnaissant,
Merci mon frère aîné.
Signature oubliée


29jan13  139C62
Combien de fois me suis demandé quelle était la meilleure façon d'aimer mon prochain ?
Votre réponse à notre frère Claude [139C48] montre à quelle point vous vous interrogez sur la meilleure façon d'aimer l'autre.
C'est très passionnant, car vous me permettez de vous accompagner dans cette recherche.
Pour ma part je comprend très bien quand vous chercher l'identification de l'autre pour qu'il prenne vie en vous.
Comme un désir de fusion nécessaire pour pouvoir sentir l'humanité toute entière comme une seule et unique entité,
aujourd'hui éparpillée, éclatée, déchirée, déboussolée.
Bref, quand j'y pense, comme maintenant, je suis pris de frayeur, de peur et d'angoisse, je retiens mes larmes (je n'ai pas pu les retenir lors de l'attentat du 11 septembre 2001).
Cette humanité, aussi puante puisse-t-elle être aujourd'hui, a un potentiel d'amour et de félicité infinie. Cette humanité, comme une timbale silencieuse, je la sent presente en moi attendant de vibrer de toute son énergie au Jour du Père.
Je comprends pourquoi le Père est aussi inquiet, pourquoi vous-même vous vous inquiétez pour l'autre.
Alors peut-on chercher comment aimer l'autre sans tenir compte de l'humanité tout entière ?
Peut-on chercher comment aimer l'autre sans envisager la possibilité d'être prêt à souffrir, même à se sacrifier comme le fit Jésus entrant dans Jérusalem ?
Souffrir, souffrir de voir la méchanceté, l'égoïsme, la violence faire autant de ravage, souffrir de voir l'indifférence dans la rue quand on va vers celui que l'on s'efforce d'aimer.
Souffrir de se savoir être moins important que le chien de celui que l'on se doit d'aimer.
Alors je me dit que pour aimer l'autre il faut être prêt à accepter de souffrir un peu.
Aimer l'autre c'est aussi et surtout le préserver d'occasions de chutes, dites vous, ce qui à mes yeux est le plus important.
Car notre tristesse ne saurait égaler celle du Père devant la perte de ses enfants (Rév.d'Arès 13/5)
Quel formidable et passionnante vocation qu'est la nôtre ! Merci
Americo d'Île de France


29jan13  139C63
Frère Michel, vous m’épatez !
Vous avez raison. Vous déchirez notre manière de penser à propos de l’amour du prochain.
Je suis d’accord avec vous: Mon prochain est celui avec qui j’ai besoin de me sentir en paix.
L’expérience que j’ai de ma vie avec certains membres de ma famille ou dans mes relations m’amène à penser que je les aime respectueusement, poliment, délicatement d’amour évangélique, mais m’épanouir totalement avec eux m’est parfois difficile. J’ai la sensation  qu’ils m’enferment dans leur personnalité inférieure, dans un quotidien uniformisé, si bien que je me sens mal, pas du tout à l'aise.
Mon prochain, c'est "la chair de ma chair," dites vous !
Donc, je viens vous dire que l'honnêteté, l'analyse dont vous faites preuve concernant l'amour du prochain vous honore.
Vous ne trichez pas. Soyez béni !
Maryvonne de Bretagne-Sud


Réponse :
Vous commentez beaucoup, Maryvonne, et je ne devrais pas afficher tous vos commentaires.
Si je le fais, c'est parce que je sens une évolution forte et rapide en vous, telle qu'elle me paraît exceptionnelle et me rassure quant à l'utilité de ce blog, de l'effet heureux duquel je doute parfois.
Je vous remercie à mon tour de me faire part de votre évolution au fur et à mesure que ma pensée se montre.


29jan13  139C64  
J’aime beaucoup cette entrée 139 pour deux raisons.
La première raison est que vous me faites découvrir un aspect de l’amour du prochain dont je n’avais pas conscience: “Celui qui me sauve du feu ..... C’est mon sauveur”.
Je suis souvent confrontée dans mon entourage proche à des gens aigris, qui me donnent plutôt l’envie de m'éloigner, même si je m’oblige à ne pas les juger.
Je n’avais pas vu que ce qu’ils dérangent en moi, l’inconfort qu’ils provoquent, l’envie que j’ai d’être loin d’eux et de ne plus les entendre, est signe que j’ai encore à accomplir bien du travail de pénitence. Ils sont mon prochain, ils m’obligent à la constance, à ne pas oublier la pénitence. En cela ils sont sauveurs de mon âme. C’est comme cela, même si ça n’est pas facile, que je m’entraîne maintenant à les regarder.
Vous avez écrit dans l’encadré présentant la veillée 36 que vous appelez “Le désenchantement surmonté":
"Le témoin se croit toujours attentif, mais le Créateur le sent parfois distrait et le met en garde contre l’inconstance, source d’impiété. Il cite Judas, parce que la dramatique impiété de cet apôtre: la trahison, n’eut pour cause que ses inconstance, inattention et désenchantement”.
Par contre ça n’est pas facile de voir comment aimer ces gens qui m’entourent, dont j’ai du mal à entendre les propos. Si je m’en tiens seulement à ne pas les juger, je sais que ça n’est pas les aimer. C’est seulement un début.
La deuxième raison qui fait que j’aime particulièrement cette entrée est de découvrir la simplicité du prophète pour qui aimer ou comment aimer n’est pas forcément évident. Cela a libéré quelque chose au fond de moi.
Vous écrivez en réponse à Bruce (139C25):
“Le Créateur — et je le Lui reproche — ne s'est pas adressé, à la jonction du XX-XXIe siècle, à un témoin de sa Parole qui soit un idéaliste et un rêveur, alors qu'à mon avis, il faudrait un idéaliste et rêveur, quelqu'un qui incarne facilement, sincèrement et plénièrement toutes les vertus que La Révélation d'Arès vient réveiller. Ce n'est pas mon cas”.
Je ne pense pas comme vous, frère Michel, je pense au contraire que le Père a bien fait de ne pas s’adresser à quelqu’un qui incarne facilement toutes les vertus que La Révélation d'Arès vient réveiller.
Constater votre effort à aimer vous fait plus proche de nous et en même temps nous prouve, parce que vous êtes largement plus avancé que nous,  que le changement est possible, que notre changement individuel est possible.
Vous êtes un grand prophète. Je ne sais pas si vous êtes le prophète de l’amour, mais vous êtes à mes yeux le prophète de l’effort et du dépassement. Vous êtes vraiment par l’exemple que vous nous montrez, notre frère aîné [Rév d'Arès 16/1].
J’ai quand même envie de vous poser une question:
Jésus est un prophète, mais parla-t-il vraiment quand il était encore au berceau ? C’est ce que je lis dans le Coran sourate XIX intitulée "Marie" versets 29 et 30 pour ne nommer que ces deux versets:
(Coran XIX/29-30) Marie fit signe vers l’enfant: Comment , dirent-ils, parlerions-nous à un bébé dans son berceau?
                             — Je suis dit l’enfant, serviteur de Dieu. Il m’a donné l’Écriture et a fait de moi un envoyé!
Merci frère Michel
Madeleine de Bretagne-Sud


Réponse :
Ce qu'aurait dit Jésus, enfançon (=nourrisson), est beaucoup plus que ce que vous citez.
Le passage entier est le suivant (traduction Régis Blachère):

XIX/28/27. Elle [Marie qui vient d'accoucher] vint donc chez les siens portant (l'enfant). "O Marie!" dirent-ils, "tu as accompli une chose monstrueuse!
29/28 O sœur d'Aaron! Ton père n'était pas un père indigne ni ta mère une prostituée!"
30/29 Marie fit un signe vers (l'enfant). "Comment, dirent-ils, parlerions-nous à un enfançon au berceau?!"
31/30. Mais l'enfant dit: "Je suis serviteur d'Allah. Il m'a donné l'Écriture et m'a fait prophète.
32/31 Il m'a béni où que je sois et m'a recommandé le Prière et l'Aumone tant que je serai vivant,
33/32 ainsi que la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux.
34/33 Que le salut soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai et le jour où je serai appelé vivant !

(les versets 35 à 41 qui suivent ne figurent pas dans toutes les éditions historiques du Coran, semblent d'authenticité douteuse)

Non, je ne crois pas que Jésus nourrisson et comme tout nourrisson incapable de parler prononça ces paroles.
Ce passage comporte d'ailleurs une erreur manifeste. Marie y est appelée sœur d'Aaron. Dans la Sourate III/31 est elle nommée femme d'Imran (=Amram, Exode 6/20, père d'Aaron et Moïse et de leur sœur Myriam ou Marie). Dans la Sourate LXVI/12 elle est appelée Marie fille d'Imran, donc sœur d'Aaron. Tout cela — soit dit au passage — s'oppose à la tradition chrétienne où, selon les Apocryphes, le père de Marie est nommé Joachim. C'est un point parmi d'autres qui ont alimenté la polémique chrétienne contre l'Islam
Il semble bien qu'il y ait erreur entre Marie, mère de Jésus, et Marie sœur d'Aaron dont parle Exode 15/20-21: Myriam (=Marie), la prophétesse, sœur d'Aaron, prit un tambourin et toutes les femmes la suivirent avec des tambourins en formant des chœurs pour la danse. Myriam entonna: "Chantez pour Yahwéh car Il s'est couvert de Gloire, Il a jeté à la mer chevaux et cavaliers."
Le passage du Coran XIX/28-34 comporte donc une erreur manifeste concernant Marie (Myriam) ; il 'y a pas de raison pour qu'il ne comporte pas aussi une erreur manifeste concernant un nourrisson qui parle. Je pense qu'il y a là de la part des transcripteurs du Coran un "effet miroir"  qui les a fait attribuer à Jésus-nourrisson des propos de Jésus adulte. Je crois que pour les croyants de l'époque, qui n'étaient pas les intransigeants que devaient devenir plus tard les théologiens, c'était d'importance très relative.


30jan13  139C65
En s’éloignant peu à peu de son Créateur, l’homme en général s’est aussi éloigné de l’autre.
Il s’en protège et, comme il l’aime de moins en moins, il a de plus en plus besoin de lois pour s’en protéger.
Dans sa  Sagesse et son Amour intarissables,  le Père, malgré nos choix de vie, continue de croire et d’espérer que ses marmots (Rèv.d’Arès xxx/13-15) se décideront à changer en bien, à considérer l’autre, le prochain comme un autre lui-même, à l’aimer, lui pardonner, à vivre en paix avec lui, l’inviter à retrouver la liberté, l’intelligence spirituelles et partir ensemble à la reconquête spirituelle du monde.
Cette dynamique est appelée pénitence dans La Révélation d’Arès (30/10) et [fait l'objet de] l’enseignement de son témoin, le Frère Michel. L(es) homme (s de)vien(nen)t les frères, (le monde devient) le nuage (d)’or (où) les nations (s’)embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine (Rév. d’Arès xix/22).
En choisissant de faire partie du petit reste, je ne puis que suivre cet idéal,  quelque soient les difficultés rencontrées.
Nicaise d’Ile de France.


30jan13  139C66  
Dans votre reponse au commentaire 139C25 vous dites avant de bien développer (j'invite chacun à relire la suite): " Le Créateur — et je le Lui reproche — ne s'est pas adressé, à la jonction du XX-XXIe siècle, à un témoin de sa Parole qui soit un idéaliste et un rêveur, alors qu'à mon avis, il faudrait un idéaliste et rêveur, quelqu'un qui incarne facilement, sincèrement et plénièrement toutes les vertus que La Révélation d'Arès bient réveiller. Ce n'est pas mon cas."
Par rapport a ce que je vis comme pénitent qui suit le frère aînée comme il peut, la suite de votre commentaire 139C25 est un bon contre-exemple [de ce que vous déclarez au début] et selon moi ne vous donne pas totalement raison.
Je m' explique en essayant de faire court :
Pour bien me faire comprendre, je vais vous renvoyer à vous même.
Lors d'un échange en ligne il y a quelques années vous disiez a propos de Sartre (je résume de mémoire): "Ce type, certes incroyant, m'a permis de préparer mon esprit a l'existentialisme typiquement arèsien." Puis par une métaphore filée entre la mécanique auto et la construction de votre pensée vous ajoutiez quelque chose comme: "Sa réflexion est pour moi comme les roues qui s'actionnent, les cardans de direction etc." bref, en relation avec votre vécu il [Sartre] est pour vous incontournable.
Quand je vous lis comme par exemple votre réponse 139C25 (et je pense pour beaucoup de mes frères aussi) et bien pour moi c'est pareil Vous êtes incontournable pour faire de moi un pénitent, un Pèlerins d'Arès.
Ok, vous n'êtes pas spécialement un rêveur ou idéaliste. Les affres du 20ème siècle que vous avez traversé et votre vécu font plutôt de vous un "self-made man", souvent piloté par les difficultés pratique qu'il a dû sans cesse résoudre (cette nécessité ne vous empêche pas d 'être transcendant, et même poète ou farceur à l' occasion). C 'est vrai aussi, votre pensée est exigeante, pas toujours facile a suivre à une époque ou on pense peu, car elle procède de manière très précise en étant à la fois analytique, déductive et systémique.
Mais ce chemin que vous avez fait en prenant le chemin des hommes m'aide beaucoup à y voir clair parmis les innombrables errements de l'Histoire.
Vous dites: "Mais je ne suis qu'un pauvre homme réduit à ses moyens d'homme, qui ne sait pas idéaliser ni rêver et qui a besoin de beaucoup réfléchir pour toucher aux profondeurs de la Vérité." Je me dis que c'est en partie pour cela que Dieu vous a confié [votre tâche prophétique] en disant: Ta bouche mâche la poussière pour le frère (Rév d'Arès xii/5).
C'est là votre force, votre singularité prophétique !
Moi, je me rend compte qu'il fallait un type comme ça, humble et qui raisonne, pas un idéaliste, un n-ième maître à penser Machin-Chose, un perché => non un homme existentiel [?], tributaire de ses faiblesses, certes, mais justement qui nous prouve qu'on peut retrouver Dieu en nous a partir de ce qu'il est !
En tout cas moi, votre prophétisme me dépatouille des siècles d'idéologies, d'errements et de fausses espérances.
Bref, grâce à Mikal, j'arrive a mieux aimer mon prochain et même retrouver en moi l'image et ressemblance du Créateur en partant à mon tour de ce que je suis.
Je vous embrasse, je vous souhaite une bonne année du fond de mon cœur ainsi qu' a tous mes frères en marche avec vous.
Abel de Bretagne-Ouest


Réponse :
En disant "systémique", à propos de ma pensée, vous voulez sans doute dire "systématique" ? Je ne me rattache, en effet, à aucun système. Par contre, je m'efforce de donner à ma réflexion un tour méthodique.
Merci pour ce que vous me dites ici, qui me rassure, mais ne me convainc pas complètement que le Créateur n'aurait pas été mieux servi par quelqu'un d'autre que moi.
Pour comprendre pourquoi je me pose la question il vous suffit de voir deux commentaires que je publie dans cette page: Celui d'Hervé N. (139C30) et celui de Frédéric d'Aquitaine (139C36) parmi d'autres que je ne poste pas, parce qu'ils ne sont que des variantes de ces deux-là. L'un me reproche de parler comme un curé (une "soutane") et l'autre d'avoi pris le "parti de la facilité" en avouant mes difficultés humaines, lesquelles difficultés semblent au contraire être pour vous ma "force, ma "singulatité prophétique" de type "humble et qui raisonne.">
Je suis incapable d'être différent de ce que je suis ; je n'ai pas cette faculté. Je suis comme je suis et c'est pourquoi je pense qu'un homme plus maître de ses attitudes, plus composé, plus adextre, s'en sortirait mieux.
Ce qui me fait quand même pencher pour votre façon de voir, mon frère Abel, ce n'est pas seulement son côté rassurant pour moi, c'est aussi autre chose de "raisonné" comme vous dites :
Ma nature me porte à réfuter comme sophisme ce que beaucoup croient,  à savoir que la liberté de se composer un personnage est la vraie liberté. Je crois que le mot libre dans La Révélation d'Arès (10/10) ne qualifie pas une faculté, mais une vertu, un élément de la pénitence. Je ne crois donc pas que la liberté humaine se caractérise par rapport à l'animal incapable de paraître autre chose que ce qu'il est. Je crois que l'homme est libre que par rapport à la vérité.
Pour moi la vraie liberté est de pouvoir dire la vérité, d'être — dans le bon sens de l'expression — un objecteur de conscience permanent. Je crois que c'est l'honneur et la force d'un homme de toujours dire les choses comme elles sont, même à propos de lui-même. Donc, je tends à votre croire quand me dites: "C'est là votre force."
Mais je ne suis pas sûr qu'Hervé N. et Frédric d'Aquitaine voient ce qu'ils recommandent par rapport à la liberté. je pense qu'ils le voient par rapport à une ligne de conduite qu'ils estiment plus conforme à ce qu'on attend de moi. Ce dilemme est soulevé par beaucoup depuis très longtemps. Je crois me souvenir d'un éditorial ou d'un article que j'avais écrit dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel dans les années 80, qui s'intitulait "Problème d'attitude" ou quelque chose comme ça. Preuve que ce souci ne me quitte pas depuis longtemps.

Mais on s'éloigne ici de l'amour du prochain.
Merci pour votre article qui me rassire, mon frère Abel.


31jan13  139C67
Moi non plus je ne vous aime pas, mais je ne serais pas comme Hervé N. (139C30) à vous dire des vacheries.
Je n'aime pas votre style, votre façon de vous exprimer, de montrer votre culture, que je trouve complètement artificiels, ni ne vous aime (vous êtes trop complexe) quand vous "choisissiez l'option de répéter que vous n'êtes pas parfait, que vous faites ce que vous pouvez, bref que vous n'êtes qu'un pécheur parmi nous tous", ce qui, comme dit Frédéric (139C36) "n'aide ni à la moisson ni à la pénitence des dizaines, peut-être des centaines de sœurs et de frères scandalisés," parce que là non plus vous n'êtes pas crédible.
Je n'aime pas votre façon vaniteuse d'entrer le premier à la prière au Pèlerinage, où je suis allé une fois, jamais retourné.
Je n'aime pas grand chose chez vous, mais je crois que vous êtes le témoin de La Révélation d'Arès et j'admets que, même si je n'aime pas du tout votre façon de la dire, vous dites la Vérité. Comme vous répondez à Pablo (139C47) vous pouvez "très bien avec "orgueil" et "en soutane" dire la Vérité, et c'est bien là le principal."
Oui, je l'avoue, vous un êtes un personnage que je fuis, mais un personnage qui dit la Vérité.
Et là je m'incline... devant la Vérité, pas devant vous comme le font beaucoup..
Je ne peux pas lire ce blog sans rager, sans me dire: Mais pourquoi ne dit-il pas ça plus simplement, plus authentiquement? Pourquoi fait-il des fioritures? Mais je le lis. Parce qu'il est difficile de vous prendre en défaut d'inexactitude et je ne crois pas que vous soyez menteur. Ça non. Vous avez choisi une vie très difficile et ce n'est pas le fait d'un menteur, mais c'est le fait d'un homme qui a choisi la Vérité et là, contrairement à ce que dit Frédéric d'Aquitaine, je ne crois pas du tout que vous "ayez pris le parti de la facilité." C'est au contraire le parti de la difficulté.
J'en viens à "bonne année, mon prochain!" puisque c'est le thème ici.
Comme vous, et j'admets que si je n'aime pas votre façon de le dire, je le dis aussi, je ne sais pas trop qui est mon prochain et qui n'est pas mon prochain dans la grosse poussière humaine dont nous ne sommes qu'un grain chacun de nous.
Il est difficile de se sentir le prochain de gens pour qui on est moins que leurs chiens et de les voir comme des prochains.
D'ailleurs, je crois que, comme vous l'avez dit dans une autre entrée, il faut travailler à désintégrer les grandes nations et à revenir à des "petites unités humaines, chacune se gérant comme elle en a envie," parce que c'est seulement dans un milieu de quantité humaine réduite et là seulement qu'on peut parler de prochain. Sinon on est comme un hareng perdu dans le banc, on suit sans prendre conscience de ceux qu'on suit.
C'est ce que je veux dire ici: Pas de prochain en tout homme dans une population trop grande.
Emmanuel C de Haute-Normandie


Réponse :
Je suis désolé que vous trouviez "vaniteuse" ma "façon d'entrer le premier à la prière au Pèlerinage."
Mais qu'y puis-je ? Il n'y a pas là vanité, mais observance des mots de La Révélation d'Arès qui me dit: À la prière tu te rendras le premier, à tes conseils et préceptes tu seras le premier soumis (16/9).
Vous remarquerez que c'est là le contraire de ce qui se passe chez les puissants où le roi ou le président n'entre que quand la salle est pleine de l'audience qui l'attend, de même dans l'Église où l'évêque attend que les fidèles aient empli la cathédrale avant de faire son entrée. Moi, j'entre dans une salle vide.
Ma "façon de m'exprimer", elle, n'est pas le résultat d'une étude d'attitude ou de posture. Elle est naturelle, marquée évidemment par la culture que j'ai reçue dans ma jeunesse où nous faisions nos humanités et en ramassions peut-être certains "style et façon" dont je n'ai pas conscience, mais que perçoit et trouve insupportables un homme plus jeune comme vous sans doute.
Rappelez-vous que j'ai 83 ans et que j'ai reçu une éducation différente de celle d'aujourd'hui.
Mon frère, je suis désolé que tout cela vous choque, mais je n'y peux rien.
Pour finir sur ce point, j'ajoute que, contrairement à ce que vous voyez, je ne vois jamais personne "s'incliner" devant moi parmi mes frères et sœurs. Où avez-vous pris cela ? Mais peut-être le dites-vous métaphoriquement pour simplement faire remarquer que "beaucoup" suivent mon enseignement et mes conseils, ce qui n'est pas votre cas.
Concernant le prochain je suis bien d'accord avec vous: C'est dans des petites unités humains que le prochain est le mieux discerné et devient tout homme et toute femme qui nous entourent. Comme moi vous ne sentez vraiment le prochain qu'en sentant avec lui une certaine connivence. Sinon, il n'est plus qu'un vivant dans la foule, que notre charité secourera, nourrira, abreuvera, logera éventuellement, mais qu'elle ne sentira pas comme elle sent sa famille. Cette absence de senti enlève quelque chose... disons de la chaleur... à l'idée que vous vous faites et que je me fais du prochain.
Je suis d'accord avec vous, il nous faudra, pour vraiment vivre avec le prochain, vivre une vie différente de celle que nous propose la société actuelle tout à la fois pléthorique et individualiste. Mon concierge me disait hier soir: "Les gens ne communiquent plus. Ils circulent seuls, entrent seuls chez eux où seuls ils allument la télé ou l'internet. Ils ne lisent même plus les affichages dans le hall de l'immeuble. Il faudrait que ce que je dois leur dire passe à la télé..."
Toutefois, nous devons dès à présent faires tous les efforts possibles pour considérer tout homme comme le prochain.
La difficulté tient notamment à la morosité générale qui en fait est une sorte de myopie générale ; nous voyons les autres hommes comme des ombres, des flous. Nous vivons une époque de "ras l'bol de l'autre" généralisé où les hommes sans se fuir ne se rapprochent pas, gardent leurs distances.
Pour redécouvir le prochain il nous faudrait recréer des rapports humains que les media comme la télévision ou l'internet ont fait éclater: Les humains ne se regardent plus; ils regardent la télé et l'internet. Aussi, même quand nous nous efforçons de regarder les hommes, de les voir comme nos prochains, eux ne nous regardent pas. Nous découvrons que le prochain c'est aussi celui avec qui on échange, ne serait-ce qu'un regard, un sourire.
Il est certain que le repli sur des petites communautés fraternelles et spontanées offrira le maximum de possibilités de redécouverte du prochain en tout homme et en toute femme.


31jan13  139C68
L'amour du prochain pose la question de la grande diversité des prochains, mais aussi celle de la complexité intérieure dans le prochain, en particulier la dualité qui résulte des contradictions ou tensions entre sa personnalité et son rôle social.
Il vous est difficile de manifester votre amour pour le président français en tant qu'homme (139C48), mais la réciproque est vraie, il serait difficile pour lui de se montrer trop aimable voire affectueux avec le prophète compte tenu des réactions que cela susciterait chez ses amis comme ses ennemis politiques.
Ce monde adamique que nous devons changer reste verrouillé par les relations de pouvoir et par les structures et rend très difficile l'exercice de l'amour évangélique de personne à personne. Vous avez cité l'exemple d'un inspecteur du fisc (139C25) qui a peut-être pris le relais d'un inspecteur précédent qui voulait s'emparer des économies de vos frères. En tant qu'inspecteurs, ils nous voient souvent non comme une personne mais comme un contribuable dont ils espèrent soutirer un maximum sans trop de difficultés.
Derrière l'inspecteur, l'homme, le frère potentiel existe, mais il peut refuser de se montrer.
Je prends un exemple tiré de ma mission publique il y a quelques jours. J'annonce "le Créateur embauche", Livre dans une main et marque-page [faisant office de tract] dans l'autre, à une passante inconnue. Elle s'arrête, et ses propos immédiats, avec l'expérience de la mission de rue, me semblent atypiques, dépassant largement les préjugés habituels. Elle ne s'intéresse ni à moi ni à mon message mais cherche ce qui pourrait bien se cacher derrière moi, quelle association me manipulerait pour manipuler les autres.
Je renverse le sens de ses questions et elle finit par m'avouer qu'elle est militante de l'ADFI. Mon amour évangélique pour cette personne n'en est en rien affecté, mais la situation me place dans une logique de lutte pacifique. Je lui explique que je considère son association comme la secte des anti-sectes qui a amplement démontré son ignorance des modes de pensée non conformes à la pensée unique, ses préjugés, et qu'elle n'hésite pas à répandre la médisance, la calomnie et l'opprobre. Toujours aussi aimable mais ferme, je lui explique que je ne lui donnerai pas le marque page qu'elle me réclame, précisant qu'il est le fruit d'une démarche personnelle et comporte mes coordonnées. Elle me quitte en me disant d'un ton sans appel que j'ai sûrement quelque chose à me reprocher et qu'elle se renseignera.
Où placer dans ce contexte une relation d'amour évangélique réciproque ? Il ne peut rester que potentiel et en attente du jour où les hasards de la rue font que je revoie cette personne et qu'elle se montre dans d'autres dispositions que comme la simple zélatrice de son association.
La dualité de l'autre est plus évidente quand il porte un uniforme qui contraint son comportement. Les interactions avec les hommes en uniforme sont potentiellement nombreuses lors de la mission publique et j'essaie plutôt de les éviter en me déplaçant ou en ne portant pas sur eux mon regard. Mais il y a toujours des zéleurs qui m'abordent au nom des règlements municipaux alors que mon attitude dans la rue ne pose aucun problème réel. Je tiens à leur égard un double discours en précisant bien quand je m'adresse à l'uniforme et quand je m'adresse à la personne derrière l'uniforme. Dans le premier cas je parle juridique, affirme ma connaissance des intentions réelles et modalités d'application des règlements locaux et leur nécessaire respect des libertés constitutionnelles, dans le deuxième cas, j'explique que ce que je fais va dans le sens du bien social ce qui peut ouvrir une autre discussion.
Même pour ceux engagés dans le travail de pénitence depuis longtemps l'unité intérieure est difficile à maintenir: Sois un dans toi (Rév d'Arès, xxiv/1), mais cette difficulté est amplifiée par la contrainte du harnais social que les hommes subissent dans leur travail ou se mettent volontairement quand ils militent.
L'amour est comme la sainteté, une dynamique permanente. Mais il doit s'adapter aux fluctuations de l'autre car il ne peut qu'être interactif pour sortir du virtuel. Il devrait être la rencontre de deux libertés, mais si notre liberté est d'avoir choisi de suivre la Vérité révélée et l'enseignement des prophètes et si celle de l'autre résulte de la composition d'un personnage adapté au rôle social qui est attendu de lui (votre réponse 139C66), la rencontre est difficile.
Dans les cas que vous évoquez, la difficulté de créer le prochain dans notre esprit tient aussi aux contraintes que rencontre notre nécessaire mission et qui sont liées à son attitude, à sa complexité et variabilité.
Votre attitude est de sagesse, de circonspection comme vous le dites en 139C48 plus que manque d'amour, mais ce n'est pas le prochain dans sa totalité que vous catégorisez, c'est la facette de lui-même qu'il vous présente dans l'interaction avec lui.
Nous restons toujours prêts à leur ouvrir nos bras et parler de cœur à cœur s'ils nous présentent une autre facette.
De toutes façons, notre salut et le leur sont indissociables dans la perspective du Jour, ce qui en fait aussi nos sauveurs. Merci, frère Michel, pour nous enseigner cette représentation du prochain à laquelle je n'avais jamais pensé.
Antoine d'Aquitaine


Réponse :
Merci, frère Antoine, pour ce très beau commentaire qui situe votre réflexion sur le prochain dans les circonstances de la mission qui est, pour nous par excellence, le moment où l'on rencontre l'autre.


31jan13  139C69  
Cette entrée "Bonne année, mon prochain" et vos réponses aux commentaires prouvent encore une fois que vous êtes l'homme de la situation, l'homme le plus important de cette humanité.
Qui peut en douter ?  Celui qui ne veut pas vous suivre.
Qui peut en douter ?. Celui qui n'a pas envie de vous suivre.
Vous incarnez concrètement cet homme nouveau qui nous fait entrevoir le nouveau monde.
Vous êtes l'homme qui a reçu par la bouche de Jésus en 1974 et par le Créateur lui-même en 1977, La Révélation d'Arès.
Vous êtes le garant de cette Parole pure et de sa bonne compréhension par votre enseignement.
Qui peut en douter ? Celui qui ne veut pas voir et qui ne veut pas entendre.
Bonne année, mon prochain,
Marie-Christine L. d'Île-de-France


01fev13  139C70
Je comprends qu'on ne vous aime pas comme Hervé N. (139C30), qu'on discute votre façon de faire comme Frédéric (139C36) ou qu'on vous aime comme la plupart des commentateurs, mais vous ne pouvez pas laisser indifférent, parce que vous êtes un spirituel d'une immense originalité.
Pour cette raison, même si personne ne parle de vous aujourd'hui, même si La Révélation d'Arès n'était qu'un bobard, vous êtes promis à ne jamais périr. Vous entrerez dans la postérité impérissable. Tôt ou tard votre œuvre des abîmes obscurs où le monde la laisse montera à la surface.
Dire que "Celui qui me sauve du feu n'a plus ni visage, ni nationalité, ni religion. C'est mon sauveur. Je dois voir ainsi mon prochain," est quelque chose qui n'a jamais été dit, une manière de présenter le prochain absolument neuve.
Vous me faites voir sous un angle très différent de l'angle traditionnel le problème, toujours très difficile, de l'autre, du prochain.
On ne sait pas comment vous classer. J'ai lu que vous étiez attaché à la pensée sartrienne, même si Sartre n'était pas croyant contrairement à vous, et je trouve en effet une similarité, mais ce n'est qu'une similarité. Peut-être parce que Sartre a été un touche-à-tout. C'est assez vague. Je pense aussi parfois à Schopenhauer...
Je ne suis pas croyant, mais votre pensée (ou votre foi, je ne sais pas) a la force très exceptionnelle de l'universalité.
Merci pour ce blog. Je ne le visite pas tous les jours, mais quand j'y plonge, c'est une mer... C'est fou ce que j'y trouve, même un peu au hasard parce que je ne peux pas tout lire.
Heureux sont vos disciples que vous aidez à évoluer comme vous le faites dans le sens d'une pensée généreuse.
Vous combattez la bêtise humaine.
Sigmund O. d'Allemagne


Réponse :
Je publie votre commentaire, parce qu'il n'est pas flatteur. Il me paraît sincère, non guidé par l'idée de me féliciter.
Je ne sais pas si j'entrerai "dans la postérité impérissable", et cela ne me soucie pas, mais je crois que La Révélation d'Arès — qui n'est pas "un bobard" — entrera, elle, dans cette postérité impérissable et je crois qu'elle donne naissance dès aujourd'hui à un mouvement qui changera le monde, ne serait-ce que parce qu'il "combat la bêtise humaine."
Tolstoï a écrit: "Il y a une conception du monde qui permet de ne pas se fâcher chaque fois que resurgit la bêtise humaine" (dit de mémoire). De quelle "conception du monde" parlait Tolstoï ? Pour moi c'est l'amour, l'amour du prochain.


01fev13  139C71
Vous écrivez en réponse au commentaire 139C66 "Pour moi la vraie liberté est de pouvoir dire la vérité, d'être — dans le bon sens de l'expression — un objecteur de conscience permanent. Je crois que c'est l'honneur et la force d'un homme de toujours dire les choses comme elles sont, même à propos de lui-même."
Dire les choses telles qu'elles sont, qu'elles nous avantagent ou nous désavantagent, qu'elles plaisent ou pas est pour moi, comme vous le dites, la vraie liberté.
Il n'y a pas de liberté sans amour du prochain à qui l'on doit ce minimum d'honnêteté, celui de dire la vérité en toute circonstance.
J'ai remarqué que pour beaucoup de personnes, dire les choses telles qu'elles sont est très difficile, non pas par mauvais esprit, mais par peur de sortir du lot, de ne pas être conforme et socialement correct, par peur d'être "un objecteur de conscience en permanence". Une peur qui peut être dépassée par un travail de déculturation, véritable outil de libération.
Vous écrivez à Abel : "Je suis incapable d'être différent de ce que je suis ; je n'ai pas cette faculté. Je suis comme je suis et c'est pourquoi je pense qu'un homme plus maître de ses attitudes, plus composé, plus adextre, s'en sortirait mieux." Notre époque de composition, d'apparence, de mouvance, de confusion a, je pense,  davantage besoin d'un homme "incapable d'être différent de ce qu'il est" que d'un autre "plus adextre", même si présentement, comme vous le supposer, il s'en sortirait plus.
Ce que vous êtes est un enseignement peut-être plus profitable pour les jeunes, les générations à venir.
En fait vous êtes plus dans le "vent" que vous ne le croyez.
Les jeunes disent vouloir avant tout être "eux-mêmes", "natures", "vrais". En fait, vous êtes comme nous l'a dit une dame de 60 ans venue au local voir notre vidéo où vous apparaissiez, "un jeune homme."
Et c'est de jeunesse dont a besoin notre monde si vieux.
Annie d'Ile de France


01fev13  139C72
Frère Michel, sans conteste, vous êtes mon prochain idéal !
Cette entrée sur mon prochain va me faire avancer à grands pas.
Me fiant au précepte: Tu aimeras ton prochain comme toi même (Lévétique 19/18), je n’ai jamais poussé la réflexion sur qui est mon prochain, me laissant guider par la parabole du bon Samaritain (Luc 10/29-37), sans trop savoir comment aimer tous ces prochains dans les foules que l’on croise dans les rues.
L’amour du prochain restait quelque chose de théorique pour moi. Vous apportez des jalons qui vont me permettre de "m’espionner" et de rendre praticable cet amour du prochain. En m’efforçant de mieux aimer évangéliquement ma famille, mes amis, mes voisins, les personnes que je rencontre dans ma mission, etc.
J’en profite pour rebondir sur la réponse que vous faites à Bruce (139C25) : "Le Créateur — et je le Lui reproche — ne s'est pas adressé, à la jonction du XX-XXIe siècle, à un témoin de sa Parole qui soit un idéaliste et un rêveur, alors qu'à mon avis, il faudrait un idéaliste et rêveur, quelqu'un qui incarne facilement, sincèrement et plénièrement toutes les vertus que La Révélation d'Arès bien réveiller. Ce n'est pas mon cas."
Je me joins à Abel de Bretagne-Ouest (139C66) pour vous dire que je crois que votre grand mérite de prophète est de proposer la Vérité par déduction, et non par intuition, ce qui serait le propre des idéalistes et rêveurs.
Vous nous proposez une méthode qui vous survivra, parce que vous ne vous arrêtez pas aux idées générales mais, en grattant la surface, vous discernez la réalité des choses. Votre réflexion repose sur une méthode, et c’est là votre grande force. Vous rendez accessible la Vérité pour le plus grand nombre par votre simplicité à énoncer les choses.
Est-ce qu’un idéaliste aurait proposé une pareille réflexion sur mon prochain ?
Ne serait-il pas resté justement dans une vision idéale du prochain, compliquant les chemins pour s’en approcher ?
Vous, vous rentrez dans la réalité, vous avez les pieds sur terre — Plante ton pied ici (Rév d'Arès xL/1). 
Merci encore pour cette entrée.        
Jérôme SM de Chine


01fev13  139C73  
Il faudra bien un jour, chanter  les faims de nos amours
Ou bien les mers, ô mon prochain seront amères,
Il faudra bien un jour, d’étoiles à l’infini  où l’on déroute,
Ivre de pluie tourner nos pas vers le Grand Jour
Jj de Montreuil (Île de France)


02fev13  139C74
Si le Père de l'Univers dit qu'il est trop aimant envers ses créatures [Rév d'Arès 12/7], 
nous, qui sommes créés à son image et à sa ressemblance [Genèse 1/26/27],
devrions aussi parvenir à être "trop aimants" envers nos prochains
et ainsi vaincre la bêtise humaine pour de bon.
Un José d'Île de France


02fev13  139C75
Le prochain est-il l’autre ? Ça le devrait. Mais loin s’en faut.
Le prochain, à mon sens, est celui que tu regardes et qui te regarde, celui que tu écoutes et qui t’écoute ,celui que tu aides et celui qui t’aide
Le sens de La Révélation d’Ares, je pense, tend entre autre vers le fait que le prochain soit l’autre.
Le prochain renvoie à une connotation de chaînage, c’est comme cela que j’entends son sens: de proche en proche, d’aide en aide….etc
Voici un extrait  de Luc 10,36
Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l'éprouver : "Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?"
Jésus lui dit : "Qu'est-il écrit dans la loi ? Qu'y lis-tu?"
Il répondit : "Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même."
"Tu as bien répondu," lui dit Jésus. "Fais cela, et tu vivras."
Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: "Et qui est mon prochain ?"
Jésus reprit la parole, et dit: "Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en allèrent, le laissant à demi mort.
"Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre.
"Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre.
"Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit, il s’approcha et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin, puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.
"Le lendemain, il tira deux deniers [de sa bourse], les donna à l'hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.
Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ?"
"C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui," répondit le docteur de la loi.
Et Jésus lui dit : "Va, et toi, fais de même."
Jean-Jacques B.


02fev13  139C76
Par LEXPRESS.fr, publié le 31/01/2013 à 12:26, mis à jour à 14:50
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/trois-sectes-obtiennent-la-condamnation-de-la-france
par-la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme_1215531.html
La Cour Européenne des Droits de l'Homme a condamné jeudi la Fance pour violation de la liberté de pensée de conscience et de religion, à la demande de trois sectes dont celle du "Mandarom"
Daniel C. d'Aquitaine


Réponse :
Il est bien connu que la France est un pays laïc, qui proclame sa laïcité à toute occasion et qui ne s'arrête pas aux fariboles religieuses que racontent la Bible et les Évangiles.
Le prochain est pour la France laïque une notion religieuse à laquelle elle ne saurait s'arrêter.
Mais la France, finalement, est-elle laïque ou catholique? La France reste le pays du massacre des Cathares par les Catholiques, de la nuit de la st-Barthélemy, des bûchers de l'Inquisition, des guerres de religion, etc. Il faut dire qu'ailleurs les "Chrétiens" ne voyaient pas davantage le prochain dans Jean Hus brûlé vif à Prague, Michel Servet, brûlé vif à Genève, etc.
Le prochain c'était bon pour Jésus. Le prochain est bon aussi pour nous Pèlerins d'Arès ! Le prochain n'est pas bon pour la France et son conseil en matière spirituelle: L'ADFI (voir Antoine 139C68). Quand je pense que l'ADFI est faite de mes prochains... Nous avons du travail pour faire du prochain autre chose qu'un mot sur les pages de la Bible.
La France est encore au Moyen Âge sur ce terrain, les bûchers de bois en moins, mais elle allume toujours des bûchers virtuels dans l'esprit du public.
Ne nous laissons pas impressionner par ces affaires de l'humanité pécheresse, méchante et bête. Travaillons à changer le monde (Rév d'Arès 28/7).
Comme vous voyez, la Cour Européenne des Droits de l'Homme s'inquiète de la situation. L'Europe va dans le bon sens, même si pour l'heure tout le monde se soucie comme d'une guigne de ce que dit cette Cour.


02fev13  139C77  
Votre blog est une mine de diamants.
Heureux quiconque acquiert avec patience, mesure et amour du prochain, l'humilité mère de la lucidité.
En réponse au commentaire (31jan13 139C67, etc), voici un extrait de "Pénitence" (Rév Arès 30/10-11), "Le Pèlerin d’Arès 1993/1996."
Thème humilité.

"La pénitence demande humilité, vigilance et volonté, mais l’humilité est la première énergie à acquérir. Non la "grande humilité" dans laquelle Pascal voyait la condition de la "grande bonté", condition non démontrée, mais l’humilité énergie, qui est tout à la fois ma lumière intérieure sans quoi mes péchés, même le plus gros, ne m’apparaissent pas ou ne m’apparaissent pas à leur dimension, et ma force d’autostimulation sans quoi je n’extirpe pas même les péchés qui m’apparaissent à leur vraie dimension.
"L’humilité, énergie de lucidité, pour que je me pèse avec justesse, sans complaisance. L’humilité, antilogie équilibrante de mon amour du prochain, parce que mon amour tend à être faux, il tend à penser "avec bonté" à la mauvaise conduite de l’autre et à oublier la mienne. Mon humilité corrige ma patience envers moi-même comme l’amour vrai corrige mon impatience envers l’autre.
"Le pénitent doit prendre comme postulat qu’il est orgueilleux — orgueilleux d’orgueil national, de classe, corporatif, etc., en plus d’orgueil personnel —, et affligé d’amour-propre, de satisfaction de soi, et de susceptibilité, ses consœurs. Le pénitent sait qu’il est orgueilleux sans chercher à savoir à quel degré ; vaincre l’orgueil faible ou fort demande toujours beaucoup d’efforts et de temps. L’humilité une fois éclose, le pénitent la développe sans cesser de faire, sa vie durant, la chasse à l’orgueil, à l’amour-propre moins détectable et plus fréquent, à l’autosatisfaction et à la susceptibilité. Orgueilleux, donc myopes, nous le sommes tous ; ceux qui protestent qu’ils ne sont pas orgueilleux sont totalement aveugles. Tout pénitent qui sait s’humilier est lucide. Par suite, de son humilité sans cesse fortifiée, intensifiée, germe l’intelligence. (Enseignement Michel Potay-Mikal)."

Votre amour évangélique pour l'homme, votre frère, votre prochain est un exemple de Pénitence à suivre, vous êtes notre modèle, votre post:  "Bonne année, mon prochain !" me fait entrer en moi-même, de nouvelles prises de consciences.
Vous nous apprenez à nous aimer les uns les autres et à ce jour, j'en connais qu'un, qui a cette intelligence spirituelle, c'est vous Frère Michel, l'égal de Noé, Abraham, Élie, Esaï,Jésus, Mahomet. Alléluia !
Didier Br; d'Île de France


02fév13  139C78
Mon prochain pour moi est n'importe quel humain qui a besoin d'aide, qu'il soit mon ennemi ou non.
Aider son prochain du mieux que l'on peut.
Mais je me pose une question. Si par exemple un homme est en train de se noyer. Le problème est que la personne qui veut l'aider ne sait pas nager, que fait-elle ?
Bon ! Elle appelle les secours, mais le temps qu'ils arrivent, l'homme qui se noie va mourir, mais si elle se met à l'eau, elle risque de se noyer avec l'autre.
Doit-on aider quelqu'un en se mettant soi même en danger ? Merci pour votre réponse mon Frère et de m'aider dans ma réflexion et ma pénitence.
Malika de Lorraine


Réponse :
À l'impossible nul n'est tenu, ma sœur Malika.
Si vous ne savez pas nager, vous ne pouvez pas sauver une personne qui se noie.
Si vous n'êtes pas médecin, vous ne pouvez pas sauver un malade qu'une intervention médicale sauverait.
Et puis quand même sauriez-vous nager et seriez-vous médecin, vous ne pouvez pas sauver tous les hommes et femmes qui dans et instant même sont en train de mourir sur terre à cause du péché.
Notre impuissance devant le malheur d'autrui fait partie des grands handicaps dont nous accable le péché.
Il faut faire disparaître le péché pour que disparaisse la mort au Jour où le Bien triomphera du Mal.
Soyez missionnaire !


02fév13  139C79
Commentaire affiché par erreur. Retiré le 3 février 2013


Réponse (valable d'une façon générale) :
La Révélation d'Arès est adressée à tous les hommes du monde.
Mon enseignement et donc mon blog sont adressés à tous les hommes du monde.
Sauf pour la mission, qui ne ressort pas de l'enseignement général de la Vérité, mais qui ressort de l'expérience pratique, et qui donc demande des recherches, des tests, des méthodes, des stratégies, etc., qu'il ne nous paraît pas utile de divulguer au tout-venant, tout le reste est comme un Évangile annoncé au monde entier.


02fév13  139C80
À Hervé N (139c30) et à tous ceux qui se disent Pèlerins d’Arès et qui ont la  fâcheuse tendance de critiquer et de dénigrer l’enseignement de Mikal, je dis :
Le prochain c’est aussi vous !
Si vous êtes Pèlerins d’Arès vous devez avoir la conviction inébranlable que La Révélation d’Arès est un livre dicté par Dieu, et que vous devez accomplir Sa Parole (Rév d'Arès 35/6).
Donc  quand Dieu dit (i/12): Parole de Mikal Ma Parole, ou bien (i/14): Mikal lave ses frères ; il donne l’'Eau, ou encore:  [xi/13] Mikal est Mon Fils. Il germe les fils de l'Eau, et puis encore [xxxi/10:] Ta parole (est) Ma Parole, Justice de juste.
Vous devez, en tant que Pèlerins d’Arès, y adhérer sans détour.
Vous ne pouvez pas croire en une partie de La Révélation ou ne vouloir accomplir qu’une partie de Sa Parole.
Si c’est le cas, vous n’êtes pas Pèlerins d’Arès mais vous êtes de la catégorie de ceux que le verset (i/19) décrit: (Mais) la jambe (qui) chausse Mon Pied, (qui) bat Mon Orge, le bègue (qui lit) dans le Livre, tiens le Fruit loin (de lui) !
En tant que Pèlerins d’Arès vous devez considérer Mikal comme votre guide incontesté, car désigné par Dieu Lui-même, gardien de sa Parole. Vous devez bénir le prophète, car il nous donne la vie Spirituelle par son enseignement, comme l’affirment les versets du Livre dicté par Dieu:
[xx/11] Ton œil (reste) sur le(s) frère(s), (pour qu'ils) ne donne(nt) pas le pain avec le(s) pique(s), (ni) l'Eau avec la bave.
[xx/12] Le(s) frère(s), Je ne (leur) parle pas ; tu (leur) parles.
[xix/25] Garde (de) l'Eau, tu es (le) lieu haut, l'angle (à) quatre (ren)forts ; la lèvre, l'œil, l'oreille, la main ferm(é)e sur Ma Parole. Le frère bénit Mikal.
[xix/26] Tu (leur) donnes la Vie.
Si vous contestez la qualité de guide au prophète Mikal ou si vous dénigrez son enseignement, cela veut dire que vous  contestez la Parole de Dieu. Dans ce cas vous n’êtes pas des Pèlerins d’Arès.
C’est aussi simple que ça.
Nathan de l’ile de la Réunion


02fév13  139C81  
La culture et la religion sont des prisons dans lesquelles les hommes, par faiblesse, se sont laissés emprisonner depuis des générations et des générations.
Aujourd'hui, en 2013, nous sommes toujours prisonniers des cultures et des religions.
La Révélation d'Arès nous exhorte à changer. Le voulons-nous vraiment ? C'est la seule question qui vaille la peine d'être posée.
Si nous ne voulons pas changer, nous trouverons toutes sortes de prétextes pour ne pas le faire aujourd'hui, car ces chaînes, malgré tout, nous sécurisent.
Si nous voulons vraiment changer, nous ne sommes plus seuls: Dieu est notre allié. Sur ce chemin semé de difficultés de toutes sortes,Il est notre allié inconditionnel dans la construction de ce monde nouveau.
Va, Je suis Ton Appui (Rév d'Arès 23/9) !
Nous comprendrons alors que l'amour du prochain fait partie du changement.
Merci, frère Michel, d'être cet aiguillon qui nous encourage chaque jour.— ce blog en est l'illustration concrète — à faire ensemble cet effort de pénitence.
Maryse (de Martinique)


04fév13  139C82
C'est vraiment le prochain qui nous sauve.
Si l'humanité n'a pas sombré dans le péché des péchés, c'est sans doute surtout grâce aux autres, non seulement les grandes âmes qui bourgeonnent et fleurissent à travers les siècles, mais aussi tout simplement l'autre qui nous appelle et qui, ce faisant, contribue à nous sauver.
La simple vie sociale et les constants ajustements problématiques avec les autres nous protègent d'une plus grande déchéance. Il est bien connu que la profonde solitude conduit souvent à la folie, que notre propre pensée intérieure est un dialogue de soi à soi avec le langage social que l'on a appris, et que la joie de vivre est plus dans la profondeur des relations aux autres que dans la sécurité matérielle comme s'en étonna sœur Emmanuelle en constatant la morosité des riches français moins souriants que ses pauvres du Caire qui vivent les uns avec les autres constamment. Ainsi ce petit génie africain auquel on ouvre le portes du MIT à 15 ans mais qui préfère rester dans son village à aider ceux à qui il parle tous les jours plutôt que de se perdre dans le froid de nos grandes villes : http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/a-15-ans-il-passe-des-poubelles-du-sierra-leone-au-mit-506/

Oui, le prochain me sauve en portant l'image potentielle de Dieu et en me la rappelant. Comme dit Lévinas dans "Éthique et Infini" ou dans "Autrement qu'être ou au-delà de l'essence", l'autre nous appelle à une relation désinterressée  des-in-ter-es-sée = au-delà d'une relation figée d'être à être, l’être qui se défait de sa condition d’être.
Le sens de l'échange de la parole avec l'autre se trouve ainsi encore plus fondamentalement dans le dire que dans le dit, dans le fait de se reconnaître mutuellement comme frères, plutôt que dans le dit, dans l'information transmise. Le spirituel ne réside pas dans le savoir, "ce n’est pas comme les individus d’un genre que les hommes sont ensemble... Être humain, cela signifie vivre comme si on n’était pas un être parmi les êtres."
Cherchant à suivre l'Évangile qui nous dit "Tu aimeras ton prochain comme toi-même", une association chrétienne a étudié la réalité des relations humaines et a produit ce document :
http://unmondetortionnaire.com/IMG/pdf/Rapport_Torture_2013_fr.pdf
[Dans ce document]  l'on voit que presque partout dans le monde, la torture de l'autre est tolérée sous une forme ou sous une autre. Le vernis de civilisation et de satisfaction de soi est fragile et ne résiste guère lorsque les circonstances donnent à la Bête [Rév d'Arès 22/14] l'occasion de se manifester.

Oui, le prochain est souvent la source la plus puissante, la plus constante d'appel à la pénitence et à la moisson qui nous sauvent. Même si certaines rigidités religieuses y apparaissent, je ne résiste pas au plaisir de lier à cette belle vidéo montrant la fraternité et la joie de frères musulmans en mission dans la rue :
http://www.youtube.com/watch?v=vHgiKEzxWIY

Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
Non, le prochain n'est est pas "souvent la source la plus puissante, la plus constante d'appel à la pénitence et à la moisson qui nous sauvent".
Le prochain est toujours la "source." Il est la seule et unique "source d'appel à la pénitence et à la moisson qui nous sauvent", parce que la pénitence n'a aucun sens appliquée à soi-même.
D'ailleurs, mon frère Jérôme, vous l'évoquez au début de votre commentaire — "Il est bien connu que la profonde solitude conduit souvent à la folie... que la joie de vivre est plus dans la profondeur des relations aux autres" —  sans vous rendre compte que vous n'êtes pas ici en accord avec lafin du commentaire.
Ce n'est pas grave. Je pense que ce n'est qu'une question de mots.


04fév13  139C83
En réponse à Hervé N. (139C30), Frédéric d’Aquitaine (139C36), Emmanuel C (139C67), et à travers eux tous ceux qui s’inquiètent de voir autour du prophète une "cour" de frères qui "s’inclineraient" devant lui comme devant un chef (16/1) ou un maître (18/2).
Vous ne connaissez peut-être pas assez la genèse des Pèlerins d’Arès et vous ne saisissez peut-être pas bien, de ce fait, la direction dans laquelle se sont résolument engagés un certains nombres de frères et sœurs depuis quelques années.
Ce mouvement d’unité affirmée et assumée autour du prophète n’a pas été spontané.
Ce mouvement fait suite à des longues années d’expérimentation de la liberté spirituelle autant que d’apprentissage du prophète. De ces années, le périodique "Le Pèlerins d’Arès" trimestriel (n°1 à 44) et annuel (1989 et 1990) laisseront un témoignage historique irremplaçable. Lisez ou relisez cette genèse !
Durant toutes ces années, la relativisation du prophète, quand ce n’était pas sa contestation, cohabitait et même dominait le cours du destin de nos assemblées naissantes. Toutes les initiatives et propositions visant à se rassembler autour du prophète et à lui demander de nous guider étaient tuées dans l’œuf au nom des mêmes arguments que ceux que vous citez aujourd’hui, l’antipathie vis-à-vis de la personne de frère Michel en moins : la crainte de reproduire la religion, pour vous la faire courte.
Ces relativisation et contestation coûtèrent à notre mission l’échec de "La Maison des Faucons" (1987), de l’organisation d’un Grand Chapitre des Pèlerins d’Arès (1988), l’arrêt brutal des missions publiques L’Œil S’Ouvre (1991), l’avortement du projet d’installation du prophète à Paris (début des années 90), la traversée du désert de la mission sociale (1991-2000) pour quelques faits marquants, mais aussi l’échec des projets d’association comme "Sentiers" (1985), "La Houe" (1986) ou "L’Arbre Vert (1989), de l’Atelier d’étude de la Parole Le Miel (1990) ou plus récemment de l’expérience de spiritualisation de "Frère de l’Aube (2004-2005).
[Ces ratages causèrent des] dommages collatéraux pour les assemblées — qui se réveillèrent entre l'année 2000 et maintenant, confrontées à leur incapacité à générer et supporter leur croissance naturelle — et pour le prophète, obligé à poursuivre sa mission sans l’aide qu’il pouvait espérer du frère (qui) a le bras fort, le frère (qui) a le (fil à) plomb dans la tempe, (qui est) le frère (qui) tient l'arc, la pelle, la faux (Rév d'Arès xx/10).
C’est de cela dont un certain nombre d'entre nous cherche maintenant à sortir, fort d’une expérience et d’un vécu qui les ont convaincus qu’il y a moins de danger à suivre le prophète en totalité et à se ranger à ses conseils comme le petit enfant suit en confiance les conseils de son père (Rév d'Arès xxviii/14) plutôt que de perpétuellement en relativiser et discuter son enseignement.
Ce n’est pas la soumission aveugle. C'est l’étude des faits, la réflexion et la raison qui les a amenés à déduire que Mikal est vraiment béni (par) Youou (Rév d'Arès xxx/24), il est le Vent du Père (ii/5), celui qui libère la Lumière (ix/8), qui donne la Vie (xix/26), père par qui germeront les fils de l’Eau (xi/13) que La Révélation d’Arès nous appelle tous à devenir.
Jean-François P. d'Île de France


04fév13  139C84
Je dois dire que cette semaine nous a donné quelques surprises .
La première fut un coup de fil donné par la gendarmerie de la ville rattachée au siège social de notre association "Les Ouvriers de la Moisson", qui pour nous est une association qui nous sert d'outil de mission, afin de pouvoir être présents sur les marchés, d'avoir une trésorerie (vraiment petite) afin d'avoir une assurance qui nous couvre suivant les actions en salles ou sur les marchés que nous faisons.
La gendarmerie a appelé afin de se renseigner pour savoir ce qu'était "Les Ouvriers de la Moisson en G..."
C'est la femme du Maire du village qui a reçu l’appel et qui a dit qu'elle ne savait pas, par prudence pour ne pas répondre n'importe quoi,et par respect pour la présidente et qu'il fallait qu'ils se renseignent à la préfecture du département où sont déposés les statuts de l'association.
Puis ce samedi, sur le stand que nous avons l'habitude de faire dans notre ville des Alpes, un couple d'une trentaine d'années accompagné de leurs enfants s'est approché du stand. Ils ont bien regardé La Révélation d'Arè, le panneau qui disait que des Juifs,des Chrétiens,des Musulmans, des Bouddhistes, des humanistes avaient reconnu dans La Révélation d'Arès la Parole du Créateur.
La femme disait qu'il n'y avait que la Bible de vraie ; elle soutenait que Jésus était le "Fils de Dieu", et qu'il était "mort sur la croix afin de sauver les hommes du péché."
Nous leur avons parlé du Sermon sur la Montagne, qui se trouve dans les Évangiles, et que chacun de nous devrait installer au fond de lui..Nous leur avons parlé de l'évènement d'Arès, de vous — le prophète a qui Dieu parla à Arès —, de la Parole qu'il fallait accomplir en faisant pénitence.
Son mari était à l'écoute et semblait bien comprendre ce que nous présentions, mais sa femme,quand nous lui avons dit que Jésus n'était pas fils de Dieu, qu'il était prophète devenu Christ de référence parce qu'il avait installé en lui ce fameux Sermon sur la Montagne, cette pénitence qui fit qu'il devint un Christ,et que si chacun faisait de même, chacun pouvait devenir aussi un Christ à l'Image et ressemblance de Dieu et ainsi sauver le monde.
Elle nous a montré du doigt en nous disant que nous étions des hérétiques, que seule la Bible était vraie.
Nous lui avons montré le livre en disant que La Révélation d'Arès était la Parole Pure du Créateur, qu'aucun homme ne l'avait transformé et glosé. Son mari semblait être touché,mais son épouse est partie comme si nous étions des pestiférés. Nous l'étions probablement pour elle.
J'ai dis à ma sœur de mission: "Tu vois,cette femme est notre prochain, notre pompier, notre sauveur, et nous devons l'aimer comme notre prochain".
Nous savons que dans cet échange son mari n'était pas insensible à ce que nous disions. Il a semblé être touché par nos propos qui lui semblaient être fondés et vrais.
En rentrant chez moi,j'ai dit à mon époux que si il y avait un bûcher sur la place publique, nous aurions été brulées vives,
tout comme Jésus a été crucifié par ceux qu'il dérangeait. Il n'est pas bien loin le temps de l'inquisition. Ne sommes-nous pas encore dedans quelque part?
Patricia des Alpes


04fév13  139C85  
Comme d'habitude c'est toujours une grande joie et d'un grand profit spirituel de lire vos entrées et de ce fait cela me donne du courage et m'aide à mieux comprendre ce qui doit animer mon action, afin d'atteindre la vrai vie spirituelle.
Juste quelques mots pour vous dire toute mon affection et qu'à la place de certains commentateurs, j'aurais honte, je me cacherai dans un trou et n'en sortirais qu'en demandant pardon à Dieu et à son prophète.
Mais c'est chacun sa conscience et puis il est vrai que tous les prophètes ont eu leurs Datan et leurs Abiram, c'est comme ça. La carrière de prophète n'est pas capitonnée de pétales de rose et depuis 34 ans vous en savez quelque chose, mais quand même il faut que s'arrêtent les "dodos" [Allusion à un éditorial du "Pèlerin d'Arès trimestriel des années 80].
Il me semble que suivre Dieu c'est prononcer la Parole pour l'accomplir, mais c'est aussi prendre le genoux du prophète et accepter  l'homme de Dieu tel qu'il est, sans discussion d'ivrogne, lui faire confiance et l' écouter en tout point, sinon on devient traître à Dieu [Rév d'Arès 37/9].
Comment peut-on dire je suis avec Dieu, j'aime son prophète, oui mais je conteste sa manière de voir et de faire les choses, ça n'a vraiment  aucun sens ?!
Suivre Dieu, c'est suivre la loi et les prophètes [Bible] et en particulier celui qui est vivant, Mikal le gardien de l'Eau, le Lieu Haut, l'angle à quatre renforts, qui a la lèvre, l'œil, l'oreille, la main  fermée sur Ma Parole. Le frère bénit Mikal, tu donnes la vie. (Rév d'Arès xix/25)
Je trouve que c'est indécent qu'il vous soit fait tant de reproches alors que vous avez tant transmis, tant donné et tant travaillé. Ils doivent se tromper de personne ou de colère, c'est manifeste. S'il y a bien un homme qui n'impose jamais rien à ses frères et sœurs c'est bien vous, et quant à moi, je vais vous dire: J'aime votre style, la manière dont vous dites les choses, votre culture, ce que vous écrivez et, bien sûr, sans oublier votre humour.
Sinon, concernant votre entrée, quand je l'ai lue, j'ai pensé de suite à la parabole du bon samaritain, dont Jésus nous enseigne qui est notre prochain. Il dit que le prochain est celui qui agit avec bonté avec l'étranger son frère et sans attendre de retour.
Voici donc une anecdote véridique qui me fait beaucoup penser à la parabole du bon samaritain : 
Je ne sais pas si vous connaissez  Israël Shahak, qui est un écrivain israélien, cet homme à cause d'un incident dont il le fut le témoin, est devenu un militant des droits de l'homme et un fervent  opposant à l'obscurantisme religieux juif  talmudiste.
En 1965 Israël Shahak fut témoin d’un incident dans  un quartier de Jérusalem: Un non-juif (goy) fut victime d’une crise cardiaque. Un juif religieux est prié de mettre son téléphone à disposition pour appeler une ambulance, mais il refuse, en invoquant la Halakha, la loi talmudique, qui lui interdit de sauver un non-juif le jour du Sabbat.
Israël Shahak interrogera plus tard les membres de la Cour rabbinique de Jérusalem, une sorte de Sanhédrin; dont tous les membres sont nommés par l’État d’Israël. Ces dernier répondent que la personne qui a refusé l’usage de son téléphone a agi conformément aux lois religieuses et ils se réfèrent à l’abrégé des lois talmudiques. Il est donc interdit à un juif de profaner le jour du Sabbat pour sauver un (goy) non juif.
Pour vous dire j'ai cru que c'était un sketch car j'aime beaucoup l'humour juif mais là c'est une synthèse.J'imagine le décalogue dans le Talmud par exemple:  Tu ne tueras point [Exode 20/13] devient, tu ne tueras point, seulement si c'est un juif (les autres tu peux y aller) etc.
Jésus devait avoir un grande force de caractère et avait du pain sur la planche.
Maintenant, personnellement j'aime mon prochain partout à la moisson. J'ai toujours aimé les gens, j'aime bien le contact et que les gens se sentent bien et qu'ils aient une bonne opinion de moi. Mais il y a une chose ou j'ai vraiment du mal, c'est de considérer par exemple Sarkosy, Hollande, Bush, Nétanyaou et autres faiseurs de guerre comme mon prochain. Je les aime, mais d'un amour-devoir tout simplement, je les aime comme frères humains car ils sont eux aussi image et ressemblance du Père, mais ce qu'ils représentent est à vomir. D'ailleurs dès qu'il y a un discours ou une interview, je ne peux plus écouter car je sais d'avance ce qu'ils diront ou ne diront pas.
Ceci dit, je suis comme vous je vois dans Mouamar Kadhafi mon prochain, car même si ce n'était pas le roi de la démocrablabla à l'occidentale, c'était quand même un homme lucide et bienveillant comme le montre votre lien video.
Et si je m'attache aux faits, il a été bon avec son peuple et ses voisins africains, le meilleurs niveau de vie d'Afrique. Il a utilisé l'argent du pétrole pour le bien de son peuple, et son peuple l'aimée aussi, pour moi c'est un marqueur suffisant, le reste c'est comme dans tous les braquages de pays: À qui profite le crime et qui paie pour déstabiliser un pays riche et en paix. Voici un lien qui donne une autre raison de la guerre en Libye.
http://www.youtube.com/watch?v=UReu9equ2kw&feature=fvwp&NR=1
Enfin des fois je me sens submergé de tristesse quand je vois  que toutes les valeurs sont inversées, on nous fait passer les ténèbres pour la lumière, la lumière pour les ténèbres, les hommes de bien pour des mauvais, les mauvais pour des hommes de bien, les bonnes actions pour des mauvaises et les mauvaises actions pour des bonnes etc.
Je profite de vous souhaitez une excellente année 2013 riche en épis mûrs, une bonne santé. Que le bonheur et la joie ne vous manquent jamais ainsi qu'à soeur Christiane et tous vos proches.
Avec vous dans la prière et la pénitence
Sélim d'Île de France


10fév13  139C86
Prochain...
C'est drôle, mais en français cela veut dire aussi "dans un temps diffèré".(un jour prochain).
Il y a une distance entre moi et le prochain (pourquoi s'accaparer son prochain:mon prochain). C'est peut être pour cela  qu'on le zigouille notre prochain, parce que ce n'est pas le nôtre, donc le prochain n'est pas si proche. Il faut sans doute reconnaître la distance, apprécier la distance, peut être dans les deux sens du mot. Si on accepte la distance, peut-être ça deviendra un proche (mon ?)
Question :dans la socièté ou chacun a un rôle à  jouer. Comment demander au guichetier d'une banque, à une agence immobilière ou à votre contrôleur d'impot d'avoir un peu d'amour pour les gens qui ne peuvent payer.
Ils ne peuvent l'exprimer en tant que représentant de leur institution. Nous sommes doubles. L'individu a de l'amour qui ne peut s'exprimer dans le role social.
La distance est devenue frontière infranchissable à l'interieur de nous. Est-ce que l'amour, la pénitence, démarche individuelle, même à plusieurs, peut s'exprimer socialement ?
Un jour, pas du tout proche, il faudra bien que l'amour prenne forme socialement, puisque l'homme ne peut exister qu'en socIeté.
Alain N.


Réponse :
Non, il n'existe pas d'amour de masse. L'amour ne peut pas être l'amour de plusieurs concentré en un seul amour.
Par contre, plusieurs peuvent aimer séparément si chaque membre humain d'une masse aime. Cela ne donne pas naissance à un amour de masse, mais cela fait naître une sorte d'âme de masse, que La Révélation d'Arès appelle polone (Rév d'Arès xxxix/12-13)..


XXxxxXX  139C87
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Signature


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.