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28 MARS 2013  (0142)
apôtre de l'idéal   

  Luke: "Je ne peux pas y croire."
  Ioda: "C'est pourquoi tu échoues."  

Luke-Ioda

À celui ou celle qui, sur le seuil de sa porte, a La Révélation d'Arès dans la tête et dans le cœur et peut-être même de surcroît la pénitence dans la vie et qui donc a une âme, mais hésite à franchir le pas, je crie :
"Soyez un(e) apôtre ! Faites advenir le Bien ; vous en avez le pouvoir."

La pénitence construit votre âme, le vaisseau (Rév d'Arès 17/5) de la Vie, mais ne le laissez pas dériver sur la Mer ; donnez-lui une voile. Pénitence sans moisson est vaisseau sans voile. L'âme qui ne navigue pas n'engendre pas d'autres âmes, elle s'alourdit, incrustée des coquilles et des algues de la peur et finit en radeau.


Lâchez tout ! Lâchez peur et doutes ; laissez vos affaires, votre ménage, votre vaisselle, votre bricolage, la lettre que vous écrivez, le livre que vous lisez, vos soucis. Lâchez votre petite vie et partez ! Partez une heure, deux heures, souvent, très souvent, et abordez dans la rue les gens ; expliquez-leur — de la façon que vous sied — qu'ils ne sont pas qu'os et chair menés par la politique, la religion et leur loi comme chiens en laisse.

Dites à tout humain que vous rencontrez qu'il est l'image et ressemblance d'un sublime Idéal, dont il est l'enfant… L'enfant orphelin, parce qu'il a tué le Père Idéal dans son cœur. Mais le Père Idéal lui laisse à lui, l'humain, le pouvoir de se (re)créer heureux. Encore faut-il qu'il le fasse ! Ce n'est ni la religion, ni la politique qui le fera pour lui. Dites-lui : "Décoincez-vous ! Il faut être absolument libre (Rév d'Arès 10/10) pour retrouver l'Idéal — le Père, l'Éternel, le Créateur, la Vie, le Bonheur, l'Amour, appelez-Le comme vous voudrez."

Dites aux humains : "Ne prenez pas pour une honte d'avoir le cœur affamé de cet Idéal de Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4). Pour Les trouver changez votre vie (30/11), soyez pénitent ! C'est-à-dire aimez, pardonnez, faites la paix, activez l'intelligence du cœur, soyez libre de tous préjugés et moissonnez d'autres pénitents ! Alors, non seulement vous ferez votre salut mais vous contribuerez à changer le monde (28/7)."

Vous sentez-vous maladroit(e) ? Nous le sommes tous. Vous ne savez pas comment aimer ce monde, lui parler avec tendresse ? Mais il n'y a pas d'exercice imposé pour aimer et "que m'importe de mal étreindre si je peux embrasser !" dit le jeune Albert Camus, qui se crut incroyant, mais qui allait jusqu'à sa mort et sans le savoir appeler à la pénitence.
Les humains s'agrippent à la seule idéologie qu'il leur reste : l'État, ses lois, la science et pour quelques uns la religion, parce qu'ils ont perdu la Main et la Voix de l'Idéal Saint, Puissant et Lumineux, ils Les ont lâchées et ne font plus qu'aboyer ou miauler avec la religion, la politique et leurs lois. Ils n'ont plus rien d'autre, croient-ils. Ils se trompent.
Ils ont l'Idéal revenu leur parler à Arès sur le rivage français de l'Atlantique.

Arès est un coin inconnu avec un témoin inconnu et vilipendé. Mais c'est justement ce qui authentifie l'Idéal. Pourquoi reviendrait-Il à ceux qui L'ont abandonné pour se rendre magnifiques et se donner le pouvoir de détruire, parce qu'ils sont incapables de construire ? Même ceux qui parlent de Dieu ne font qu'attifer d'oripeaux d'or la force desséchante des dominations qui, s'imagine-t-on, règlent le destin du monde depuis l'Élysée, la Maison Blanche, le Reichstag, le Kremlin, le Vatican, La Mekke, etc., quand le destin du monde n'est réglé que par le travail des hommes et des cœurs qui battent dans leurs poitrines, et ne peut être réglé demain que par les âmes qui naissent du Bien.

À ceux qui me rétorquent : "Mais l'État et les médias vous ignorent," je réponds : "En effet, mais parlent-ils de vous ?" "Non." "Voilà qui confirme que nous avons bien raison de les ignorer. Nous sommes les maîtres de l'avenir. Être ignoré des pouvoirs, c'est la bonne condition pour les vaincre. Les medias, c'est autre chose. Ils s'habituerons à nous un jour."
Oh, nous savons ! Les rues sont pleines d'esprits forts et des marmottes qu'anesthésient les esprits forts, la foule que l'Idéal n'intéresse pas, pour qui la foi n'est que rêveuse ou hilarante, tous ceux trop occupés à tout critiquer pour voir au-dedans d'eux l'image et ressemblance de l'Idéal dont ils sont issus. Raison de plus pour leur parler sans se lasser (Rév d'Arès 26/15). Ne vous reprochez-vous pas de ne pas être apôtre ?

Le propagandiste colporte une idée et appelle à la suivre. Vous n'êtes pas un(e) propagandiste. Vous n'incitez pas à suivre mais à se créer. Faites germer dans l'humain ce qui y a été semé(Rév d'Arès 5/1) par l'Idéal Créateur. Tâche noble et féconde ! Rappelez à l'humain que la Création est cachée en lui et ressort sous forme d'âme, d'ha, s'il vit selon le Bien, et que cet ha est constituant de la polone, l'âme du monde idéal (Rév d'Arès xxxix/5-13) qui ainsi se reforme.
Une idée fait d'un peuple une meute. Faites l'inverse en réveillant l'ha par la pénitence ! Libérez l'humain de la meute. L'humain se redonne son soi, le soi redevient Vie, Bonheur, Éternité (Rév d'Arès 24/8, 36/23). Nous nous regroupons en assemblée non pour former une foule religieuse ou politique, mais pour nous entraider à retrouver la Vie (24/5), qui n'est pas une vie imposée à tous par un dogme, une idéologie, une loi. Chaque humain est un Dieu endormi que l'apôtre réveille.

Soyez un(e) apôtre !

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Commentaires:

28mar13 142C1
Je viens de lire cette superbe entrée qui me touche dans l'isolement où je me trouve.
Spontanément, j'ai envie de l'apprendre par cœur pour réenclencher la mission au fond de moi et aller au-devant des autres.
Merci beaucoup
Votre frère qui vous aime.
Vincent O. d'Aquitaine


Réponse :
Je suis très ému. Il y avait si longtemps...


28mar13  142C2
Merci, frère aîné, pour cette nouvelle exhortation à aller de l'avant.
D'oser encore et toujours être "l'image et ressemblance pour le sublime Idéal" !
Vos mots sont ceux d'un frère, mais aussi ceux d'un ami ou d'un père à ses enfants pour les guider et leur donner envie d'acquérir davantage le courage de se battre contre soi-même et contre le monde avec nos armes que sont la pénitence et le
témoignage.
Encore merci pour vos 39 ans de constance et de fidélité à "l'Idéal", le plus beau combat à vivre dans notre vie.
Vous êtes pour moi, pour nous, l'exemple du courage et de l'audace.
Liliane Y. du Nord-Pas de Calais


28mar13  142C3
Je rebondis sur votre réponse à Didier Roger du Brésil [141C27] où vous dîtes très justement :
"Les choses ne sont pas si simple (...) Le système n’est ni l’inventeur, ni le propriétaire [de la radio-télévision]. C’est bien la nation qui paie et les individus ont des droits, ce qui est légitime."
Mais le système ne partage pas, et pourtant nous sommes en démocratie… »
Et justement hier soir tard sur la chaîne "Public senat" Daniel Cohn-Bendit disait qu’il avait fait 9 ans de télé en Allemagne et sur Arte et on lui avait dit d’arrêter invoquant qu’il ne pouvait pas faire de la politique et animer des débats télévisé (pour son image!). Il regrette d’avoir dû arrêter, car ces échanges n’opposaient pas les gens sur les plateaux comme c'est le cas habituellement. 
Je pense qu’il y a effectivement les intérêts des lobbies derrière les média. Du coup, cela crée des intérêts à protéger, listes noires, intimidations par la censure (silence, pression ou lynchage médiatique), etc.
Que nos idées de fond sur l’éducation, l’économie, les sciences, sont en contradiction de développement quant aux quêtes de la république qui visent des intérêts, c’est évidemment ce qui saute aux yeux. Cependant nous sommes très éloignés aujourd’hui de la spiritualité dans l’homme à laquelle notre nature originelle nous appelle. Donc il n’y a aucun mal à faire le Bien et à raviver l’amour, le pardon, paix, liberté absolue dans nos vies sociales.
Il y a un manque évident. La télévision est vide d'humanité: tellement de blabla, d’artifices, d'émotion calculés. Un sujet d’un quart d’heure dure 1h3O avec la publicité et cela créé un vide en communication qualitatif, en ouverture vers le prochain.
Prophète et croyants combattent avec leurs biens et leurs personnes (Coran IX/88)
Voilà que nos personnes se développent et créént un tout sensé. C’est ce terrain que nous apporte La Révélation d’Arès et que nous innovons et dont nous sentons la force, qu'il nous faudrait rendre. Mais dans un premier temps il nous faut nous préparer à l'adversité réflexe du dérangement ! Le maniement de la télé et son fonctionnement en vase clos est bien rodée.
Comme vous dîtes à Éric D: "Ils ont dressé un mur d'absurdité entre eux et le monde. Il faut vraiment un gros, gros, bruit, pour ébranler ce mur et attirer leur attention. Nous devons chercher à produire ce bruit."
Dans "Nous croyons,Nous ne croyons pas" vous aviez dit :  "Finalement, si le système disparaît, ce n’est pas parce que l’on est contre c’est parce qu’on nous a donné les moyens d’un dépassement." et cette réalité est constructive, puisque nous baignons aujourd'hui dans le vide du système  et on voit la religion faire son théâtre toujours dogmatique et soucieuse de la bonne image, pareillement. 
Je pense aux décorateurs et costumières (ou costumiers) du Vatican, comme on a vu récemment, qui déplace ce vide en illusion.
Nos travaux sont de vrais moteurs à transformer et à ouvrir les consciences.
Bon courage à tous qui portent cette dynamique dans tous les media que ce soit.
Véra Resse d'Ile de France


29mar13  142C4
"Lâchez tout ! Lâchez peur et doutes"
Oui, absolument tout !
La moisson est un acte d'amour, voilà mon vrai bonheur.
Je suis une apôtre !
Annie L.-J. d'Ile de France.


29mar13  142C5
J'ai remarqué que vous venez de remplacer "Dites à tout humain de rencontre" par "Dites à tout humain que vous rencontrez."
Je ne vois pas la différence entre les deux.
Y a-t-il une raison pour ce changement ?
Cela dit, je vous félicite pour cette très belle entrée 142. Vous dites que vous n'êtes pas écrivain, et je pense que vous êtes sincère, mais ce n'est pas mon avis. Ce blog monte en puissance. Les entrées deviennent toutes meilleures les uns que les autres. Merci.
Édouard H. d'Île de France


Réponse :
Oui, j'ai remplacé "Dites à tout humain de rencontre" par "Dites à tout humain que vous rencontrez", parce qu'une publicité parasite s'est emparée du mot "rencontre", l'a teinté en bleu et souligné deux fois pour en faire une lien qui, quand on clique, conduit à une publicité de club ou d'agence de rencontre entre hommes et femmes. C'est la première fois que je vois un website s'emparer d'un mot de mes textes pour s'en servir comme balise qui conduit à lui.


29mar13  142C6
Merci

Philippe G.


Réponse :
Êtes-vous déjà un missionnaire, Philippe ? Si oui, j'espère que cette entrée inspirera votre mission.
Si vous ne l'êtes pas encore, j'espère que cette entrée vous fera franchir le pas. Bonne réussite !


29mar13  142C7
La nouvelle assemblée est l’homme lui-même, une société idéale symbole de mission universelle que chaque être humain doit réaliser en lui-même.
La Révélation d’Arès m’a donné la clé. Je ne laisse pas cette clé se rouiller par mes principes inférieurs mais [je la laisse rester inoxydable] par l’activation des principes supérieurs .
J'ai embrassé la spiritualité arésienne depuis le tout début des apparitions, si bien que j'applique dans la mesure du possible comme je le peux, l'appel historique de 1974.
J’agis, j’avertis le monde de ce message depuis des années déjà. Je rencontre des difficultés puisque nous n’avons pas les mêmes compréhensions, les mêmes niveaux spirituels entre les uns et les autres.
Je traverse des souffrances, des blessures, mais tant pis si parfois j’ai mal. Je les dépasse, je pense à Jésus sur la croix et à tous ceux qui souffrent sur cette terre.
Je  reste délicate avec ma famille. Ceux qui ne me comprennent pas je ne les abandonne pas pour autant. J’évite de les faire souffrir par mon comportement missionnaire et je leur donne continuellement mon amour et je crois que l'amour qui soulève les montagnes est plus important que la foi.
Les miens parents etc.  et moi-même nous nous respectons dans la diversité des opinions.
Dans l’urgence de la mission je m’analyse, je vois mes limites et mes capacités, puis je rassemble mes forces pour repartir avec une énergie nouvelle.
Je t’ai dit : le Semeur est passé. Je ne t’envoie pas aux semailles, mais à la moisson (Rév d’Arès 6/2).
Mary de Bretagne-Sud.


29mar13  142C8
Je reviens de faire quelques courses et poster une lettre que je vous ai écrite ce matin.
Je consulte à l'instant votre blog et je découvre cette magnifique entrée que je reçois comme une bouffée d'oxygène, comme un ballon d'amour.
Je vais la  relire et la relire pour bien m'en imprégner, car vous êtes le messager que Dieu nous envoie.
J'écrirai plus tard un commentaire plus construit mais je n'ai pu m'empêcher cette réaction à vif.
Merci infiniment, frère Michel, de faire circuler la Vie et de nous prendre par la main comme un grand frère, qui que nous soyons.
C'est sûr, ensemble nous pouvons transformer le monde et nous-mêmes, à condition de renoncer à nos occupations routinières et aliénantes et d'aller avec joie à la rencontre de tous nos frères assoiffés qui attendent autre chose que cette eau insipide qu'on leur propose depuis des siècles et des siècles.
Alleluia! Dieu est Grand!
Maryse B de Martinique


29mar13  142C9
Quel cadeau cette entrée !
Je peux dire que j'ai vécu toute cette période de dix jours, une véritable rencontre de Vie, et je ressens cette entrée comme une réponse à un voeu profond. Une synergie, une Grâce!
Béni soit notre Beau Message. Merci à vous, frère Michel.
Bien malade, sauf deux jours de soins nécessaires, j'ai mis les microbes sous camisole médicamenteuse, dans un placard, et comme dirait ma fille, j'ai pris des "vies" (là où je pouvais les prendre), dans ma prière renouvelée, parfois difficile, par mes lectures fréquentes de la Parole ; et avec  le bonheur de me sentir remise sur pied grâce au Père; étant très seule, j''ai pris le reste de Force que j'avais en moi... ou des résidus de Force ?
Bref ! À l'instant même où je mettais le nez dehors, tout était déjà différent, j'étais encore faible, mais ma pensée était à ma Moisson, je ne souffrais plus! Je me suis souvenue que Jésus disait :
Ne craignez rien de ce qui tue le corps mais qui tue l'âme ? (Matthieu 10/28)
Aucun ne tergiversait, la confiance s'installait par le fait même de suivre Jésus.
Vous êtes le sel de la terre, si le sel vient à s'affadir, avec quoi le salera-t-on ? et aussi : vous êtes la Lumière du monde    une lampe ne peut être laissée sous le boisseau... ainsi votre Lumière doit elle briller devant les hommes (Matthieu 5/13-16),
Et puis c'est la rencontre inespérée: Celle que l'on ne peut imaginer, parce qu'e rien ne semble vous prédisposer à cette rencontre, mais la confiance aidant l'instant devient inédit, car il est béni !
Nul ne peut imaginer cela d'ailleurs, car malgré le froid qui demeure mais que l'on oublie, l'Essentiel est là ,dans l'instant sacré qui nous met un peu hors du temps.
Ce fut à chaque instant, à chaque rencontre un véritable moment de fécondité dans la Beauté du Bien (Rév. d'Arès 12/4):
Une Beauté parfois liée à un accueil souriant, parce que la question semble tout de suite ajustée, perçue comme juste, elle remet en selle quelque chose d'oublié dans ce monde: la douceur, l'écoute...et alors, le lien se fait.
Ou bien, c'est par une réflexion attentive autour de la question posée et qui amène une réflexion; par cet échange qui se dénoue et se simplifie; de la simplicité vient la détente et la compréhension partagée.
C'est un réel miracle !
Parfois la rencontre ouvre tout de suite sur l'évidence, la clarté: celle que le monde ne peut tourner autrement que par le vécu de la Parole de Dieu, en aimant en faisant la paix, en pardonnant, et par le retour au fond de soi à l'Image et la ressemblance de Son Créateur par la pénitence.
Alors que quelques heures auparavant c'était loin d'être évident, parce qu'il faisait froid et que la solitude est parfois pesante, ou parce que l'os se tord... mais là, tout à coup, cet amour universel qui s'échange en toute simplicité, dans un tel contraste avec la fadeur du monde et son creux artificiel, malgré, envers et contre tout ce que l'on peut espérer, ces moments sont une véritable ode à la vie, un cadeau d'une valeur inestimable.
Ces échanges sont pour moi le symbole même de l'Alliance avec la Vie.
J'ai vécu la plus belle des Moisson, très seule, mais ô combien couronnée par la grande bienveillance de paroles aimantes et humblement rassurantes, car reconnaissante de la qualité du moment.
Qui peut douter que c'est Dieu dans toute son Essence Qui vit et ressent l'authenticité de cette Vie au travers de nos rencontres ?
Qui peut douter que cette synergie en apportant la Vie, nourrit et réveille quelque part dans le monde une âme en souffrance et lui apporte le Bien ?
La Vie même qu'Il nous enseigne par vous, bien aimé prophète, après tous ceux de nos messagers prophètes et justes frères et sœurs, revient au Père et nous engendre à nouveau.
La Vie, en même temps que nous la mettons en marche,s'ouvre vers une Mer de Vérité et nous invite à nouveau tel le marin qui arrive à quai et qui n'a de cesse que de reprendre le large. Qui oserait désamorcer cette Vie qui un Jour inondera l'humanité ?
Que la Main du Créateur nous aide à la fortifier et à la protéger en nous et autour de nous.
Merci à Dieu de nous aider à former un peuple. Le peuple voit une grande Lumière resplendir sur les habitants du sombre pays... oui nous nous réjouirons à la Moisson (Isaïe 9/1-2). Un peuple de femmes et d'hommes libres et déterminés, qui laisseront leur maison et leurs filets et cesseront de douter de leur capacité à renaitre à la Vie.
Quelle belle leçon de confiance et de simplicité, car  jamais je ne me suis sentie aussi bien "accompagnée".
Danièle du Nord-Pas de Calais


29mar13  142C10
Merci pour cette magnifique entrée qui me touche profondement.
Elle correspond vraiment à ce que je veux faire passer dans ma mission.
Vous l'exprimez d'un façon magnifique, ce m'aidera vraiment pour notre semaine de mission qui débutera la semaine prochaine [à Paris].
Daniel C. d'Île de France


29mar13  142C11
Je me demande toujours ce qu'il y a de séparation réelle entre la théologie et la philosophie.
Si je tombe sur un de vos moissonneurs dans la rue, qui me donne un tract (ça m'arrive à peu près une fois tous les deux ans) je ne sais jamais si ce qu'il me dit est de la théologie ou de la philosophie.
Je ne suis un expert ni dans l'une ni dans l'autre, mais j'ai des difficultés à vous classer, si je compare avec les missionnaires évangéliques qui eux font uniquement de la théologie: "Renaître en Christ, etc." Chez vous, il y a autre chose, une sorte de lien entre la foi et la réalité quotidienne de l'homme. C'est ce que j'appelle philosophie.
Votre entrée 142, remarquablement rédigée par quelqu'un qui a vraiment envie de convaincre et que par là je crois vraiment vrai et sincère, m'inspire le même sentiment: Quel lien entre mon quotidien et la Sainteté, la Puissance et la Lumière ?
C'est très troublant. C'est en tout cas très nouveau. Vous avez une manière de présenter le côté que vous appelez "dynamique" ou "créateur" de votre foi ( référence d'autres entrée du blog) avec des mots qui font plutôt rêver ou rire — vous dites "la foi rêveuse ou hilarante" — et l'homme que je suis, qui a eu une éducation religieuse autrefois, ne sait pas très bien où il en est. Mais j'ai eu beaucoup de plaisir à lire cette entrée 142. Je ne sais pas pourquoi
Jasmin Bar G.


Réponse :
Pour vous répondre il faudrait que nous nous entendions sur ce que vous appelez philosophie.
Il y a Platon, Aristote, mais aussi Spinoza, Descartes, Hegel, Kant, Bachelard, Sartre, Foucault, etc., etc.

Je pense, toutefois, que vous voyez les choses plus simplement.
Simplement, il y a, par exemple, une opposition radicale entre l'école philosophique antique qui s'adresse à l'individu pour la transformer dans la plénitude de sa personne et de sa vie, et l'université qui enseigne la philosophie comme simple connaissance objectivable pour décerner des diplômes. Notre philosophie universitaire se trouve toujours à peu près au niveau qu'elle avait au Moyen Âge. Autrement dit, il ne s'agit plus pour l'université de former au métier d'homme, si je peux dire, comme dans l'antiquité, mais de former au métier de clerc, de professeur, de théoricien.
Nous Pèlerins d'Arès revenons plutôt au concept antique de la philosophie: Former des hommes et plus précisément des hommes de Bien. Dans ce sens, Dieu serait pour nous le Philosophe par excellence et ce que j'écris serait en effet beaucoup plus pétri de philosophie que de théologie.
Mais par principe nous, Pèlerins d'Arès, ne sommes pas théologiens.
Au fond, il n'y a de vraie philosophie que théorique et théoriques nous ne le sommes pas, sauf peut-être en apparence parce que nous devons bien user de concepts et de mots abstraits: Bien, Bonheur, Foi, etc. Mais ces mots mêmes ont pour nous des sens très concrets. La Parole de Dieu est très concrète et quand je dis que "Dieu est pour nous le Philosophe par excellence" je n'exprime pas notre façon de nous représenter Dieu, mais notre façon d'être nous-mêmes.
Si notre foi contient une part de philosophie, celle-ci a une dimension tout à fait existentielle et vitale. Nous ne dissertons pas sur des sujets philosophiques. Cet aspect de la philosophie ne nous intéresse pas.


29mar13  142C12  
Apôtres ! Ce terme n’apparaît pas dans La Révélation d’Arès, où il est remplacé par disciples (Veillée 5).
Dans vos annotations de La Révélation d’Arès édition 1995, à 5/2-4  vous écrivez :
"Il s'agit ici des disciples de Jésus (22/5). En tout homme est semée une force latente de renaissance spirituelle, mais à certains hommes, notamment les Hébreux, a été spécialement adressé l'Appel d'activer et de déployer cette force. Malgré les patients efforts (Larmes et Sang) du Très-Haut pour les convertir à la Vérité généreuse et universelle (28/7), les Hébreux s'obstinèrent à voir dans le peuple élu la seule nation juive, exclusive et pharisaïque, au lieu d'y voir l'humanité entière spirituellement libre, évolutive et créatrice. Par Jésus Dieu tenta une nouvelle fois d'inspirer aux Israëlites un idéal universel. En vain. Une fois Jésus mort, ressuscité et enlevé au Ciel, ses apôtres découragés par la résistance des Juifs à l'Évangile crurent s'être trompés de Champ ; ils partirent sur les terres païennes qu'ils évangélisèrent non sans courage et succès mais avec des conséquences fâcheuses, ce terrain n'ayant pas été préparé. Du mariage sauvage de l'Évangile avec le paganisme naquirent les enfants malformés dont l'église est le type."
L'Église se développa sur le modèle des cultes païens avec leurs clergés, leurs mythologies (cultes des saints 39/4 : écho du culte des héros et demi-dieux), leurs oracles (23/7, dogmes, théologie, encycliques, etc.), leurs superstitions (21/1, sacrements : écho de la magie antique). Ainsi le christianisme n'a pas encore existé, même sur le simple plan de la vertu ; quelle société "chrétienne" vit selon l'Évangile ? Néanmoins, il ne s'agit plus de missionner Israël seul, mais la famille abrahamique (juifs, chrétiens, musulmans, vv. 6-7). Un seul Semeur : Tout croyant doit moissonner, avec peine autant qu'avec ardeur et piété (37/9), mais le Père seul sème. Le christianisme évita l'égoïsme national juif, mais il se mit à "semer"; il généra donc ses propres idées (une religion) au lieu de seulement moissonner, c.-à-d. au lieu de raviver le fond spirituel qui doit caractériser toute organisation humaine heureuse, même complexe. J'avais suscité des disciples : Notons à nouveau le balancement ente le Je de Dieu et le je de Jésus (n.3/12). Le Père seul parle à Arès, mais Jésus est plus que son porte-parole ; Jésus fut un des hommes qui mirent leurs pas dans les Pas de Dieu (2/12, 32/3) et qui remontèrent à leur source divine. Même si ce n'est pas facile à comprendre (32/5), Jésus s'est fondu en Dieu — de cela les apôtres furent témoins (v. 2) —. Comme Jésus tout homme est appelé à devenir christ."

6-7." Prenant les choses comme elles sont (refus d'Israël d'assumer sa mission universelle, fourvoiement des apôtres v. 3), le Père Miséricordieux a finalement semé les friches (v. 5), qui sont devenues le nouveau Champ. C'est pourquoi Dieu se manifeste en France, loin de l'Orient, sa traditionnelle terre de Révélation jusqu'alors. Israël reste toutefois inclus dans le Champ."

Répondant volontairement au nouvel Appel du Créateur à Arès d'activer et de déployer cette force, nous devenons disciples  et apôtres  (du grec apostolos qui veut dire envoyé, chargé d’une mission et de son accomplissement)

Alors quel accomplissement celui de l’apôtre est-il (j’essaie de parler comme Yoda) ?

Quiconque s’efforce de cesser de pécher et de devenir bon n’est pas pénitent seulement pour son propre changement, il contribue au changement du monde (28/7), les retombées heureuses de la pénitence étant universelles comme le sont celles malheureuses du péché actuellement dominantes.

Plus connu de nos jours sous le nom de l’effet qu’il a sur tous les hommes : le mal.
Péché est l’antonyme ou contraire de pénitence. De même que la pénitence est une action personnelle à conséquence sociale et universelle heureuse, le péché est une action personnelle à conséquence sociale et universelle malheureuse. Les retombées du mensonge, de l’égoïsme, de l’injustice (y compris celle de la loi humaines), du vol, de la violence, du crime, de la guerre, etc., s’opèrent sur toute la terre même très loin des lieux où ils sévissent directement. Ceci explique que partout des innocents (enfants notamment) souffrent apparemment injustement des péchés de tous les hommes.

La maladie et la mort retombent sur tout le monde, les bons comme les méchants

Le péché par une maladie terrible - le cancer- m’a enlevé trop tôt l’amour de ma vie mon épouse Céline ( cf entrée 28 décembre 2012 (0138) bonne année, Céline !)  Cela m’a d’abord terrassée et je suis encore sous le choc, mais je me trompe pas d’ennemi ! Etant sous le choc, je vais me redresser car je suis un disciple et que j’ai la Force en moi et l’orientant du coté Lumineux, je vais à la moisson plus souvent qu’avant, et j’anime un suivi de mission sur Bordeaux  avec  les jeunes «  Padawan »  - disciples des yedis dans Stars Wars -  et renforce ma foi comme Yoda le demande à Luke dans le film – cf votre photo -  En effet celui-ci  n’arrive pas à soulever le vaisseau embourbé dans les marécages, la seule façon de pouvoir repartir de cette planète et aller sauver ses amis, il doit y arriver par la force de sa foi et combattre ses doutes et ses peurs

Alors on peut dire que les apôtres de la Révélation d’Arès sont des Yedi ? Evidemment ceux qui n’ont jamais vu cette saga de George Lukas appelée Stars Wars ou Guerres des étoiles ne comprendront pas le clin d’oeil de votre photo et ce que je viens de dire.

Autrement dit, trouver ou réveiller, c.-à-d. moissonner le plus grand nombre possible de pénitents (les bonnes gerbes) permettra, peu à peu, de contrebalancer les effets du mal, de nourrir le monde de Bien, de provoquer l’apparition du Jour (de rétablir l’équilibre de la Force).
Tout Pèlerin d’Arès est donc logiquement moissonneur de pénitents autant que pénitent lui-même, mais la recommandation est plus générale : On ne peut croire au Bien, de quelle que façon que ce soit, dans n’importe religion ou même dans l’athéisme, sans être moissonneur ou apôtre du Bien. L’apostolat du Bien n’est pas le privilège d’un personnel religieux ou non religieux nommé à cet effet, mais le devoir de tout homme de bien.
Alors oui lâchons tout! Lâchons peur et doutes, et toute affaire cessante abordons dans la rue les gens pour leur expliquez de toutes les manières possibles qu’ils ne sont "pas qu'os et chair menés par la politique, la religion et leur loi comme chiens en laisse !"
Philippe L. d'Aquitaine


30mar13  142C13
Philippe [141C12] a raison de noter comme étonnant que vous disiez "apôtre" au lieu de disciple, qui est le mot employé par La Révélation d'Arès.
Je pense qu'il est important de toujours utiliser les mots de Jésus et de Dieu.
Si vous vous permettez ces libéralités, tout le monde va s'y mettre.
Jean-Yves de Bretagne


Réponse :
Depuis plus de trente-cinq ans je dis bien "missionnaire", mot qu'on ne trouve pas dans La Révélation d'Arès, laquelle dit moissonneur, et personne n'y a trouvé à redire jusqu'à présent.
Il est vrai que La Révélation d'Arès dit disciples là où nous dirions plutôt "apôtres."
Le titre d'apôtre fut spécialement donné dans les Évangiles Palestiniens à Simon dit Pierre et à son frère André, à Jacques fils d'Alphée, à Jacques fils de Zébédée et à son frère Jean, à Thomas, à Philippe, à Matthieu, à Barthélemy, à Thaddée (pour les Catholiques) ou Jude (pour les orthodoxes) et/ou Simon le Zélote et à Judas — Les Évangiles palestiniens parlent des douze, mais selon les traditions des incertitudes ou des confusions demeurent sur leurs noms.
Les disciples, dans les Évangiles Palestiniens, étaient tous les autres adeptes de Jésus.
Toutefois, l'usage de la langue françaises fait qu'elle voit dans un apôtre nécessairement un moissonneur, un missionnaire, alors qu'elle ne voit pas nécessairement un missionnaire dans un disciple au sens plus étendu. Un disciple peut n'être qu'un élève ou un partisan sans avoir une activité missionnaire ou apostolique et c'est pourquoi jai choisi le mot "apôtre" pour cette entrée 142, parce qu'apôtre évoque toujours un moissonneur, un missionnaire.
Mais vous avez raison, La Révélation d'Arès entend par disciples, dans la Veillée 5, des apôtres et des disciples missionnaires. Elle ne trouve pas important d'utiliser les deux mots. J'aurais peut-être dû la suivre mais, je le répète, j'avais peur que certains prennent disciple pour simple partisan(e) ou adepte.


30mar13  142C14
Je viens de finir un commentaire pour l'entrée 141 et ma sœur C. vient de m'apprendre que vous aviez posté une nouvelle entrée "apôtre de l'Idéal". J'ai pensé qu'il était trop tard, puis à la lecture de votre  entrée, j'ai vu qu'il y était encore question des médias et que la conclusion de mon commentaire allait un tant soit peu dans le sens de votre texte. Je vous transmets donc celui-ci.

L’inégalité est naturelle. Il n’existe nulle part dans la création d’égalité entre les êtres, sauf celle qui existe dans le regard d’Amour que Dieu pose sur ses enfants. Et encore ! Le Père ayant un Amour infini, cette "égalité" dépasse le mesurable pour se transformer en équité et en justice vivantes et créatrices.
L’égalité sociale est une notion proprement humaine et moderne, un pis-aller instauré pour pallier [ou pallier à ?] l’incapacité des sociétés à établir l’équité (Rév d’Arès 28/10). Le concept d’égalité signe en fait l’aveu d’impuissance du système à construire une véritable justice. Il conduit à un remède, l’immobilisme, pire que le mal, l’injustice.
L’égalité annoncée solennellement au fronton des édifices républicains ne prône d’ailleurs qu’une égalité de droit. Encore cette égalité n’est-elle que déclarative : Il faut d’une part qu’elle soit instituée par un texte et d’autre part que le droit déclaré soit mis en action par son titulaire. Le droit non réclamé, bien que déclaré, n’a qu’une réalité juridique (une potentialité en même temps qu’un appât) ; il n’a aucune réalité existentielle.
De ce fait, l’égalité est un rêve médiocre et purement matériel qui en général nivelle les existences par le bas, puisque l’accès au droit dépend des initiatives de ceux qui veulent les revendiquer. Les experts "ès système" font d’ailleurs en sorte que les droits n’engendrent pas nécessairement les obligations correspondantes ou alors d’une manière si lourde et si complexe que ceux qui suivent le chemin préconisé y perdent un temps précieux dont le sacrifice est rarement compensé par le gain obtenu. Ce processus noie ainsi la créativité et la liberté de la plupart des citoyens dans mille démarches déspiritualisantes et décevantes.
La liberté subit un sort pire. On la découpe astucieusement en "libertés" que l’on déclare, ce qui équivaut à la remplacer par des droits restreints et contrôlés. Cette liberté prise en otage, exsangue, cautionne le système en lui donnant le minimum de sens et de morale qui permet de faire croire qu’il vaut la peine d’être entretenu et défendu. Les libertés déclarées nient ainsi la liberté fondamentale. Le système n’a plus qu’à jouer finement du triptyque droits, libertés, obligations en les combinant et/ou en les opposant pour servir toujours ses intérêts.
C’est ce qui nous arrive : les libertés de conscience et d’expression nous sont garanties, nous pouvons donc solliciter tous les médias pour qu’ils diffusent notre message. Mais ils n’ont aucune obligation d’accepter, car ils sont parfaitement libres de gérer comme ils l’entendent l’information qu’ils reçoivent ou qu’ils vont chercher, sauf à porter préjudice à quelqu’un en diffusant une information.
Car si les chartes de déontologie du journalisme insistent sur "l’exactitude, l’équilibre, l’impartialité, la pondération et la rigueur de l'information", "le respect de la vie privée, de la réputation, le respect des groupes sociaux" (Centre de ressources en éducation aux médias 2003, http://www.reseau-crem.qc.ca), elles ne disent rien sur le devoir d’informer tout court. Après vérification, je n’ai pas trouvé d’exemple d’un journal, d’une radio, d’une télévision condamnés pour refus de diffusion, sauf pour la publicité, si la discrimination est manifeste.
Et quand bien même nous trouverions un biais juridique, il faudrait établir un préjudice, le prouver et l’évaluer. Or, ce qui est possible pour un particulier ou une association, dont le dommage peut être plus ou moins circonscrit, est impossible pour un message aussi complet riche, profond et vivant que La Révélation d’Arès (cf. au commentaire 141C14, les différents aspects de notre  message inventorié par François D. d'Ile de France)
Il me semble inenvisageable d’aider notre mission en "forçant" juridiquement les portes des médias officiels. D’autant plus que ce message comporte une charge critique massive pour la société dans laquelle il et envoyé. Il serait facile de nous reprocher de nous trahir nous-mêmes en utilisant contre le système les outils que notre spiritualité réprouve. Cela décrédibiliserait, voire contredirait, la Parole que nous sommes chargés de transmettre.

Concernant la diffusion de notre message spirituel, je ne vois pas de situation différente de celles que connurent la plupart des prophètes qui furent cantonnés à une mission très localisée, sauf Mahomet qui connut une plus large diffusion de sa foi dès son vivant. Tous les prophètes et leurs disciples furent discrédités, repoussés, combattus par leur société d’origine. Il n’y a que la forme qui change ; les Hébreux et certains de leurs prophètes furent réduits en esclavage puis déportés, Jésus et les chrétiens furent persécutés, nous sommes étouffés par le bruit assourdissants d’une société qui voile les yeux et les oreilles (Rév d’Arès 23/1) de nos contemporains, tout en nous réduisant au silence. Ont ne peut que regretter la lenteur de notre moisson, mais je crois qu’il ne peut en être autrement à cause de l’équilibre interactif entre ce que nous sommes capables d’engendrer comme dynamique de vie spirituelle et ce que le monde peut répondre à cette dynamique.
Imaginons que par l’effet du soutien d’une personnalité puissante ou de quelque mécène, nous disposions des moyens de passer sur les écrans ou mieux encore d’équiper et d’animer un médium audiovisuel. Que se passerait-il ? Un beaucoup plus grand nombre de personnes recevraient le message et, surtout si c’est vous qui l’exprimez, seraient touchées par ses perspectives sublimes. On peut assez bien imaginer que ces personnes viendraient à l’accueil des assemblées locales. Serions-nous véritablement capables de les recevoir, de répondre aux espérances diverses et peut-être contradictoires de dizaines, voire de centaines de personnes qu’il faudrait accompagner dans leur changement puis dans leur engagement missionnaire sur des mois et des années ?
Il nous faudrait une organisation beaucoup plus performante que celle que nous avons pour le moment et il nous faudrait surtout un rayonnement général, une puissance spirituelle qui ne me semble pas encore à la hauteur d’une mission d’une telle envergure. De fait, si nous décevions une masse de gens amenée à nous en quelque sorte artificiellement par les médias, nous commettrions une erreur dont la mission mettrait beaucoup de temps à se relever.
Peut-être y a-t-il dans cette discrétion forcée qui est la nôtre un espace propice à notre croissante collective, à l’ascension spirituelle qui générera petit à petit au rythme que nous pouvons supporter le rayonnement qui réussira à porter notre vision du monde et surtout notre existentialisme jusqu’au cœur de quelques personnalités et journalistes qui finiront par être touchés par l’authenticité spirituelles de plusieurs centaines d’hommes et de femmes qui ne se lassent pas (Rév d’Arès 26/15) de changer en bien et d’appeler les autres à en faire autant. Cette authenticité remarquable, reproduite chez des centaines d’hommes et de femmes dans un phénomène collectif dépasserait alors le stade de l’opinion pour devenir un évènement.
Or c’est ce que cherchent les journalistes: Des scoops, des évènements extra-ordinaires. Il faut que nous devenions un évènement social qui fasse écho à l’évènement surnaturel dont vous avez été témoin. Alors là, nous deviendrions repérables par les journalistes et "dignes", selon leurs critères, du passage devant les caméras ou les micros. Mais là nous serions prêts, parce que c’est notre propre développement individuel et collectif qui serait la cause de la vague de réponses spirituelles suscitée à travers les médias.
Il faut que nous passions un cap : d’apôtres dispersés fidèles à une Parole, nous devons devenir ensemble un évènement spirituel et social incarnant cette Parole. C’est tout le sens de la pénitence ouvrant sur la conscience collective.
Desiderius Faber


Réponse :
Je ne vois pas du tout pourquoi on nous "reprocherait de nous trahir nous-mêmes en utilisant contre le système les outils que notre spiritualité réprouve."  Je ne vois pas davantage en quoi "cela décrédibiliserait, voire contredirait, la Parole que nous sommes chargés de transmettre."
Nous ne réprouvons pas les outils qu'utilise le système, mais le système lui-même.
La Révélation d'Arès ne dit pas que nous sommes les inventeurs du marteau et du travail du bois, lesquels n'ont rien à voir avec le système dans lequel vivent les hommes qui les utilisent, et nous n'avons pas à nous interdire de nous servir de cet outil et de cet art pour fabriquer nos charpentes et nos menuiseries sous prétexte que nous vivons dans un système que nous désapprouvons..
De même la radio-télévision, l'art de s'en servir et le très coûteux réseau hertzien qui en transmet les ondes, inventés par des hommes qui n'ont rien à voir avec le système, et payés par nos impôts, n'ont rien que nous puissions désapprouver, ce sont de très bons outils, et nous ne trahirions nullement nos principes en les utilisant. Disons plutôt que la radio-télévision est réquisitionnée par le système qui nous en dépouille complètement comme une armée réquisitionne les maisons et les automobiles et fusille ou emprisonne quiconque s'y oppose.
Concernant la seconde partie de votre commentaire, je vous encourage à voir notre foi et notre apostolat dans un esprit de stimulation et d'émulation bien différent de celui "d'une organisation beaucoup plus performante que celle que nous avons pour le moment." Nous partons de principes tout autres.
Nous pourrions certes rendre plus féconde qu'elle n'est notre mission en acquérant "un rayonnement général, une puissance spirituelle qui ne me semble pas encore à la hauteur d’une mission d’une telle envergure," mais nous pouvons de toute façon, nous devons même impérativement annoncer au monde La Révélation d'Arès,  que nous soyons ou ne soyons pas à la hauteur de ce qu'elle nous demande d'accomplir.
Nous devons déclarer au monde ce que le missionnaire que je suis déclare lui-même souvent aux personne qui viennent l'écouter: "Moi, je suis un pécheur, un pénitent qui peine à accomplir sa pénitence et sa moisson, mais qui ne doute pas que parmi les hommes et femmes auxquels je parle en ce moment il y a des humains plus forts, plus capables que moi de force spirituelle. J'appelle à l'escalade du meilleur ! La Révélation d'Arès est à tout le monde, et tout le monde est semé (Rév d'Arès 5/1). Notre rôle consiste seulement à chercher, moissonner dans cette masse humaine tous ceux et celles capables de l'accomplir et de l'accomplir toujours mieux que nous ne le faisons nous-mêmes. La pénitence ne s'apprend pas. La pénitence est une exigence de l'être et un Pèlerin d'Arès se reconnaît à ce qu'il a cette exigence de lui-même quel que soit le niveau de bien, d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et de liberté spirituelles qu'il peut atteindre. C'est à ce prix que le monde changera à partir d'hommes qui exigent d'eux-même de changer."
La pénitence ne s'apprend pas. Elle est une recherche patiente du meilleur au fond de soi ou autour de soi. C'est pourquoi elle est méconnue par ceux — actuellement la masse — qui croient que tout en ce monde n'est que savoir et recette qu'il faut apprendre.
Or, il n'y a ni honte ni infériorité à être moins bon qu'un autre pourvu qu'on soit aussi bon qu'on peut. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour changer le monde (28/7).
La pénitence est seulement l'impératif catégorique de l'ascension à quoi nous invite La Révélation d'Arès, laquelle n'exige pas de niveau, mais recommande seulement la direction à suivre, celle des Hauteurs Saintes. Cette direction, on peut toujours l'indiquer sur la radio, à la télévision, dans la presse écrite. La Révélation d'Arès est comme l'Évangile Palestinien, on n'a pas besoin d'être un christ, d'être à la hauteur de Jésus, pour les annoncer et demander au monde de les suivre.
Veuillez bien pardonner, mon frère Didier, ma critique de votre commentaire. Il y a des redressements que je dois effectuer sans cesse — c'est ma mission prophétique — pour sortir mes frères et sœurs de cette tentation continuelle de revenir ou de se référer consciemment ou inconsciemment au fonctionnement actuel du monde, dont La Révélation d'Arès veut justement nous sortir.
Je n'ignore pas qu'il nous faut ici et là, dans cette génération, user tout à la fois de la Parole de l'Idéal et des habitudes humaines en vigueur, mais la direction à suivre doit toujours être celle de l'Idéal. C'est sa Raison à Lui, mais non la raison du monde qui doit nous guider et c'est aussi parce qu'ils ont compris cela que les médias ne veulent pas de nous.
Nous sommes la jonction même de deux civilisations, de deux façons d'être.


30mar13  142C15  
Voilà un appel à la mission plus direct que tout ceux que vous avez envoyés jusqu'à présent.
La mission, je ne le cache pas, est ce qui m'arrête de rejoindre une de vos assemblées.
Pour moi la mission, l'apostolat tel que vous l'envisagez, est contre nature.
Est-elle contre nature pour moi personnellement ou pour l'homme en général ?
C'est une question qui me paraît d'autorité s'appliquer à l'homme en général et c'est parce que la religion — qui a eu des penseurs d'un autre niveau que le vôtre — le sait qu'elle fait de la foi une affaire strictement personnelle et non collective comme vous le prêchez sans arrêt.
Je crois dans La Révélation d'Arès. Je ne crois pas à l'interprétation que vous en donnez.
Valéry L.


Réponse :
La Vérité, c'est que le monde doit changer, dit La Révélation d'Arès (28/7).
Le monde...
Qu'y a-t-il de plus collectif que le monde ? La relation directe entre changer sa vie personnellement (Rév d'Arès 30/11) et changer le monde est un contexte constant dans la Parole d'Arès.

Partant, le pénitent est nécessairement moissonneur de pénitents. On rejoint ici la ligne des Évangiles Palestiniens.
Vous parlez de "contre nature".
La nature est, depuis des millénaires, le nœud de la corde qui d'un bout confine à une idée de limite humaine et de l'autre bout confine à une idée de divinité. Si l'homme est, comme nous le croyons image et ressemblance du Créateur, il est divin. S'il n'est qu'une variante supérieure des singes, girafes, hannetons, microbes, etc., il est limité.
C'est parce que vous êtes adepte de cette nature limitée que vous croyez que colpoter la Parole du Créateur est "contre nature".
Tout dépend si l'on voit, comme vous, la nature comme grolle (Rév d'Arès xviii/10) ou argoule (xxxvii/3) qui prend, ou si on la voit, à l'inverse de vous, comme Mère qui donne consolation et force (39/5).
L'ambiguïté est que nous sommes tout à la fois parents des singes, des hannetons et des microbes, et parents de Dieu.
C'est à mes yeux toute la problématique de la foi.
En fait, le nœud, dont je parle plus haut, réunit les deux bouts.
Vous, vous vous voyez à un seul bout. Vous pensez que quelque chose vous dépasse incoerciblement et vous enchaîne à votre nature animale sans vous permettre de la magnifier par une nature divine et de vous en faire l'annonceur, le "déclarateur", bref, l'apôtre.
Vous vous trompez. Si vous êtes disciple de La Révélation d'Arès, vous devez aussi en être l'apôtre et vous le savez, parce qu'elle incite le croyant à la moisson autant qu'à la pénitence. Dans le cas contraire, je pense tout bonnement que vous avez peur et que vous cachez cette peur derrière des arguments métaphysiques sur la nature, peu convaincants.


30mar13  142C16  
"Faites advenir le Bien ; vous en avez le pouvoir !"
Voilà l'expression monumentale qui marque la spécificité de La Révélation d'Arès par rapport à la Bible et au Coran.
Il y a, de la part de Dieu, un changement radical d'attitude pour arriver à Ses Fins. Il y a vraiment de quoi être dérouté et je vous fais part de ma réflexion sur ce sujet, mais j'ai bien conscience que les éléments que j'expose sont loin d'être exhaustifs.
Depuis des millénaires, le pouvoir de faire le Bien était confié aux dominateurs à la suite d'Abraham et surtout de Moïse qui a conduit avec succès son peuple en Israël.
Au temps de Charlemagne, quand un roi se convertissait au catholicisme, tout le peuple suivait de facto.
Aujourd'hui on imagine mal que si, par bonheur, Mr Hollande devenait Pèlerin d'Arès, tout le peuple français lui emboite le pas. On peut le regretter, mais on constatera qu'au cours du temps, les peuples, sans concertations particulières se sont déjà largement affranchis du pouvoir absolu des puissants.
Dieu a patienté pendant des siècles pour laisser aux rois blancs et aux rois noirs le temps de faire bon usage des pouvoirs qui leur étaient confiés. Cette patience arrive maintenant à son terme et Dieu a décidé de transférer le pouvoir de faire le Bien  des dominateurs .. aux dominés.
C'est là ce que je considère comme le message le plus invraisemblable de La Révélation d'Arès.
Permettez-moi ici de faire allusion à un détail historique qui a été ignoré même par La Révélation d'Arès :
Pour un citoyen de la République, celui qui a le pouvoir de faire le Bien est par excellence le président de la République.
Pendant toute l'intervention de Jésus en 1974, le poste de président était vacant, l'intérim étant assuré par le président du Sénat, fait rarissime dans l'histoire de la République. Or quand deux faits rarissimes coïncident parfaitement on peut y voir une certaine symbolique.
Que ceux qui doutent de la véracité historique de La Révélation d'Arès réfléchissent !  Michel Potay a pu inventer La Révélation d'Arès, mais il n'a pas inventé l'agonie et la mort de celui qui occupait le poste de dominateur suprême.
Jacques P.


Réponse :
Votre commentaire contient quelques erreurs.
Et il (Jésus) les envoya proclamer le Royaume de Dieu... Étant parti, ils passaient de village en village annonçant la bonne nouvelle (Luc 9/2-6)... Jésus les envoya en mission en leur prescrivant: "Ne prenez pas les chemin des nations... Allez vers les brebis perdues de la Maison d'Israël... Proclamez que le Royaume des Cieux est proche (Matthieu 10/5-7). Le Coran de son côté dit: Oh, vous qui croyez, soyez les auxiliaires de Dieu, comme lorsque Jésus dit aux apôtres: "Qui seront mes auxiliaires envers Dieu?.. (Sourate XLI/14, traduction R. Blachère).
Comme vous voyez, mon frère Jacques, la Bible et le Coran parlent des hommes envoyés au monde pour annoncer la Parole de Dieu. Contrairement à ce que vous pensez, la mission n'est pas une idée nouvelle dans La Révélation d'Arès. Sous ce rapport, celle-ci n'est qu'un rappel.
Quant à M. Georges Pompidou, Président de la République, il ne mourut que le 2 avril 1974, c'est-à-dire à la fin des apparitions de Jésus à Arès qui allaient s'achever le 13 avril. L'intérim qu'assura M. Alain Poher, président du Sénat, se déroula après les apparitions de Jésus à Arès.


31mar13  142C17
Cher frère Michel, quel Souffle !
Quelle aide jamais interrompue vous nous apportez à tous Moissonneurs !
Nous sommes nombreux à vous suivre depuis presque trente ans et nous ne l’avons jamais regretté.
Bien au contraire nous souhaiterions être bien plus nombreux et bien meilleurs ! 
Un Michel d’Ile de France


Réponse :
Merci, très rare commentateur, mais très assidu lecteur, merci, mon frère Michel.
Il est 07:00 du matin (pendule mise à l'heure d'été) et je vous proclame ce que nous proclamions un jour de Pâques quand nous étions dans l'Église Orthodoxe: Jésus est ressuscité! En Vérité il est ressuscité !
Mais cela, nous pouvons le proclamer chaque jour de l'année pour l'éternité, même quand le Créateur arrêtera les jours et les nuits (Rév d'Arès 35/3).
Les dates de Pâque diffèrent selon qu'on est Catholique (calendrier grégorien) ou Orthodoxe (calendrier julien). En 2013 la Pâque Catholique a lieu aujourd'hui 31 mars, la Pâque Orthodoxe aura lieu le 5 mai (la Pâque juive a eu lieu le 26 mars), mais nous Pèlerins d'Arès n'avons pas de calendrier liturgique. Pour nous Jésus est ressuscité tous les jours. J'en suis le témoin et le garant.
Nous fêtons l'espérance optimale tous les jours, et je suis heureux que notre foi n'ait rien d'autre que le cycle du voile au Pèlerinage.


31mar13  142C18
À cette nouvelle exhortation à la pénitence et à la moisson je suis sensible.
Le clin d'œil à Luke et Ioda y est pour quelque chose aussi.
J'ai photocopié votre écrit [sans doute l'entrée 142} sur une page en une dizaine d'exemplaires. Un pour m'en imprégner et les autres que je me mets chacun dans une enveloppe avec mes coordonnées pour la mission. Ce sera ma façon à moi de laisser un message à ceux qui auront écouté le kérygme et exprimé l'envie de changer le monde. Je vous en dirai des nouvelles.
Aller missionner à Tours quand je peux est une chose. Aller missionner dans ma ville est en une autre et me demande plus de courage, de grandeur d'âme. Votre écrit me pousse à prendre cette direction.
Me répéter La Révélation d'Arès Veillée 7, veillée de la mesure plusieurs fois par jour depuis maintenant deux semaines me donne ce courage.
Je vous remercie de tout mon être.
Tony de Touraine.


31mar13  142C19
Vers le mois de septembre, je pars m'installer en Martinique.
Je sais, par votre blog, qu'il y a une de nos soeurs — Maryse — qui vit là-bas.
Aussi, je voudrais vous demander comment faire pour entrer en contact avec elle.
Il m'a semblé, par vos réponses à ses commentaires, que vous la connaissiez bien. C'est pour cela que je me tourne vers vous, frère aîné.
Ensemble, nous pourrions unir nos forces au service de "l'Idéal" et, comme vous le dîtes magnifiquement dans votre dernière entrée du blog, "pour nous entraider à retrouver la Vie (24/5)."
J'ai beaucoup aimé les commentaires de Maryse dont la clarté et le "réalisme" (c'est votre mot) me parlent. J'y ressens fortement son engagement pour La Révélation d'Arès. Je suis persuadée que c'est une sœur avec qui je pourrais travailler harmonieusement pour le Père.
Aussi, c'est avec un grand bonheur que je ferais volontiers la connaissance de notre sœur de foi.
Liliane du Nord-Pas de Calais


Réponse :
Sœur Maryse de Martique n'est pour moi, hélas, qu'une relation épistolaire comme vous l'êtes vous-même, sœur Liliane.
C'est à travers vos lettres que je mesure votre foi, ses problèmes et ses progrès et que je connais vos vies.
C'est à travers l'espace que mes prières et mes pensées rejoignent les vôtres chaque jour.
Nombreux sont les frères et sœurs que je n'ai jamais rencontrés sinon sur le papier ou à travers l'Internet.

Chaque été au Pèlerinage je croise des pèlerins que je peux connaître par la poste, mais que je ne peux pas reconnaître physionomiquement.
Garant de la liberté de chacun, je ne donne jamais les adresses des uns et des autres sans leur autorisation.
Si sœur Maryse de Martinique lit votre commentaire et me donne la permission de vous donner son adresse, je le ferai avec joie.


31mar13  142C20  
Il y a dans cette entrée 142 quelque chose de passionnant et même d'excitant.
Vincent O [142C1] en la lisant a soudain envie de se remettre à l'apostolat et moi, qui n'ai jamais été apôtre, j'ai envie de m'y mettre tout court. Tout à coup, vous m'avez fait comprendre que faire son salut sans inviter d'autres à faire leur salut n'a pas de sens. Je comprends mieux pourquoi Jésus envoyait ses disciples en mission comme vous le rappelez à Jacques P. [142C16].
Dans certaines réponses que vous avez faites à des commentateurs vous assurez que vous n'êtes pas un écrivain et que vous n'écrivez que par nécessité fonctionnelle, un peu comme le sergent de semaine fait son rapport chaque jour.
Quand on vous lit, c'est quand même dur à croire.
J'aime beaucoup vous lire. Votre manière d'écrire a un charme et présente une variété qui sont d'un écrivain, parce qu'on ne se lasse pas de vous lire, on en redemande (et à notre époque où on lit de moins en moins, c'est plutôt rare). Si on lit ce blog depuis qu'il existe en 2006 on trouve certaines entrées et certaines réponses que je considère comme des chefs d'œuvre.
N'étant pas un grand connaisseur littéraire, j'exagère sûrement un peu, mais je dis comme je ressens les choses.
Au point que je me demande si vous m'avez donné la foi ou si vous m'avez donné l'envie de vous lire.
Personne ne m'a intéressé comme vous m'intéressez. Parfois même vous me bouleversez. En tout cas, vous me manquez quand il y a une période creuse dans le blog. Vous êtes non seulement, cela se sent très bien, soucieux de vérité et d'exactitude — même si comme tout le monde il doit bien vous arriver de vous tromper — mais vous êtes d'une gentillesse qui intrigue... Qui intrigue parce que vous répondez parfois à des malappris, des offenseurs ou des provocateurs avec une mesure et une bonté auxquelles on est peu habitué à notre époque de gens qui se mordent ou qui paraissent idiots s'ils ne mordent pas. Mais vous, vous n'êtes jamais idiot. C'est clair, vous n'aimez pas faire souffrir inutilement même ceux qui vous font souffrir.
Revenons à nos moutons: Vous me donnez envie de rejoindre votre mission et de me faire apôtre.
Thiburce L. de Bretagne


Réponse :
Vous savez, chaque fois que je commence un texte, une réponse, j'ai l'impression que j'apprends à écrire.
Un écrivain connaît son métier, a un style qu'il a travaillé, mais moi non. Je n'ai rien.
J'écris pour la première fois, pour ainsi dire, chaque fois que je me mets à la plume ou au clavier. Alors, bien sûr, je m'efforce de me rappeler comment tel ou tel homme de plume — un vrai — emploie la langue pour faire comme lui, pour ne pas avoir l'air trop gauche.
Certes, j'ai une pensée et cette pensée suit évidemment La Révélation d'Arès, mais je ne sais jamais d'avance comment l'exprimer. Parfois je me demande si ce n'est pas un ange qui écrit à ma place, tant je me sens vide.
Une fois que j'ai mis la main à la plume ou au clavier je ne me laisse pas aller n'importe où, mais là, ce n'est pas l'art de l'écriture qui me guide, parce que je ne le connais pas, mais ma pensée. Heureusement que dans ma pauvre tête j'ai encore un bon compas et un bon rapporteur, comme le marin sur sa carte.
Je pense que chez un écrivain la fiction est le moyen de dire vrai. Ce n'est pas mon cas. Dans ce que j'écris pas de fiction, pas d'imaginaire, Ma véridicité est naturelle. C'est déjà ça ! Mais j'ai conscience que tout homme, moi comme un autre puisque je suis un homme, a toujours plusieurs visages. Par exemple je suis ce que je suis aujourd'hui, mais qu'étais-je vraiment, par exemple, avant les apparitions de Jésus? Entre les apparitions de Jésus et les Théophanies? J'en parle avec sincérité mais ma sincérité a mon visage d'aujourd'hui et je ne suis jamais sûr que c'était bien déjà mon visage d'alors. J'imagine que mon écriture d'aujourd'hui ne se relie pas forcément à mon écriture d'autrefois, de ma jeunesse... mais est-ce que j'écrivais quand j'étais jeune? Oui, des lettres, des fiches de calcul, des rapports, mais des idées d'écrivains? Non.
Je n'aurais jamais écrit si le Père ne me l'avait pas demandé.


31mar13  142C21  
 

Parole de Mikal Ma Parole

Daoud du Liban


01avr13  142C22
Voici 3 traductions en français — il en existe d’autres, mais je ne les ai pas — du passage du Coran reçue par le prophète Muhammad par l’ange Gabriel que notre frère Daoud du Liban nous donne en anglais et en arabe, la langue originelle du Coran, ou le nom de Michel est cité .

Celui qui est ennemi de Dieu, de ses anges, de ses prophètes, de Gabriel et de Mikaël  – Dieu est l’ennemi des incrédules.
Le Coran  II, La Vache/98. Traduction en français de  D.Masson. bibliothèque de la Pléiade. Édition Gallimard.

Quiconque a en haine Dieu et ses anges et se messagers et Gabriel et Michel… eh bien, Dieu a en haine les incroyants.
Le Coran II, la Vache/98. Traduction en français de  Jean Grosjean. Édition Philippe Lebaud. Points, sagesses, Le Seuil.

Celui qui est ennemi d’Allah, de Ses Anges, de Ses Apôtres, de Gabriel, de Michel, [celui-là est ennemi d’Allah] car Allah est ennemi des Infidèles. »
Le Coran II, La Génisse- 92/98 Traduction en français de  Régis Blachère. G.-P MAISONNEUVE & LAROSE, Éditeurs.


Réponse :
Merci de nous donner des traductions en français du verset Coran II/98 que notre frère Daoud donne en arabe et en anglais sur son image 142C21.
Oui, il y a d'autres traductions, nombreuses, comme celle de Si Hamza Boubakeur, toujours chère à mon cœur, même si je lui préfère Régis Blachère, car c'est à travers elle que j'ai découvert le Coran en 1974:

Quiconque se déclare ennemi de Dieu, de ses anges, de ses prophètes, de Gabriel, de Michel [aura Dieu pour ennemi]. Dieu est m'adversaire des incrédules.

ou celle, très officielle, de l'édition de la Présidence Générale des Directions des Recherches Scientifiques Islamiques de l'Ifta, de la Prédication et de l'Orientation Religieuse (Dar al-Ifta du Royaume d'Arabie Saoudite):

Quiconque est ennemi d'Allah, de ses anges, de ses messagers, de Gabriel et de Michaël... [Allah est son ennemi] car Allak est l'ennemi des infidèles.

ou celle du Hadrat Mirza Tahir Ahmad, calife du Mouvement Ahmadiyya en Islam, qui  attribue à ce verset le n°99 (non 98):
Quiconque est ennemu d'Allah, de ses anges, de ses messagers, de Gabriel et de Michel, alors assurément Allah est ennemi de pareils mécréants.

etc, etc.


C'est en fait un verset qui ne connaît pas de profonds désaccord sur la traduction et le sens.


01avr13  142C23
Ceux qui vous pensent grand écrivain se trompent. Vous n'êtes pas écrivain.
Quand on regarde bien vos écrits, il n'y a pas de style bien remarquable, et puis vous parlez toujours des mêmes choses. Mais vous avez un langage vraiment populaire, qui rappelle les frères qui montent depuis les confins de la plèbe (hommes de tous horizons autant que du petit peuple) ils ne butent pas contre Mikal (Rév d'Arès xxxiii/14, xxxvi/12-13).
Vous avez le langage populaire par excellence, celui que tous les hommes politiques vous envieraient. Mais eux appellent ça démagogie. Vos ennemis perçoivent cela mais, curieusement, n'utilisent pas le mot ''démagogue'' en parlant de vous. C'est parce que généralement on associe ce mot aux politiciens et autres princes du culte (Rév d'Arès 2/21 + nombreuses références), et que sans s'en rendre compte, même vos ennemis les plus hostiles vous perçoivent comme quelqu'un qui n'est le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), le contraire des politiciens.
Quand il vous a parlé en 1977, je pense que Dieu vous a transformé intimement pour que vous ayez ce langage plébéien (au sens arésien), mais vous n'en avez pas conscience. Vous n'avez conscience que des acquis de la pénitence. C'est pourquoi vous êtes incapable de l'exprimer.
En fait, les gens s'extasient sur vos écrits sans s'apercevoir que c'est le fond du message qui les émeut, la tendresse et la proximité de son Auteur : le Créateur.
Le Fond, la tendresse et la proximité s'acquièrent aussi par la pénitence.
Nous autres missionnaires et messagers du Père (Rév d'Arès 1/2), nous en sommes porteurs.
Laurent M. de Provence-Côte d'Azur


Réponse :
Merci, mon frère Laurent, de voir et de dire que je ne suis pas écrivain.
Pourtant, de là à dire que j'ai le "langage plébéien"...
Je vous trouve un peu complimenteur à votre façon. Contrairement à vous, on me reproche souvent d'avoir un langage obscur ou trop recherché, bref, pas assez "populaire".
En fait, j'ai mon langage. Je parle avec spontanéité, naturel. Je suis comme je suis. Je suis comme le Père est venu me chercher. C'est sans doute ce que vous entendez par "populaire". Merci.


01avr13  142C24
Dans une réponse vous parlez d'apôtres et de disciples et dites comment vous les distinguez les uns des autres.
Je n'arrive pas à très bien vous comprendre.
Pouvez-vous mieux vous expliquer ?
Je sais que se mettre à la mission n'est pas facile, pas facile du tout, je n'y suis pas encore arrivé.
Mais fait-il être vraiment missionnaires pour suivre La Révélation d'Arès ?
Suis-je un simple disciple ou déjà un apôtre, même si je ne descends pas dans la rue ?
Je dois quand même me rappeler que c'est dans la rue que j'ai connu La Révélation d'Arès.
Qu'est-ce qu'un apôtre, que faut-il faire pour être apôtre ?
Joël D. d'Île de France


Réponse :
Il y a les prophètes, il y a les apôtres, il y a les disciples.
La Révélation d'Arès
parle de prophètes, mais englobe sous le terme unique de disciples les apôtres et les disciples des Évangiles Palestiniens. Les apôtres étaient les douze disciples que Jésus appelle en premier et dont il s'entoure spécialement, mais il envoie tout le monde en mission, apôtres et disciples sans distinction.
Personnellement, comme je le fais dans une de mes précédentes réponses, le distinguo que je fais entre apôtres et disciples est un peu différent: Je vois les apôtres comme toujours missionnaires, alors que je ne vois pas tous les disciples comme nécessairement missionnaires, par exemple les femmes, les vieillards, les malades, les personnes dans une impossibilité sociale d'être missionnaires courants, etc.
C'est bien dans le sens de missionnaire que j'entends apôtre dans ma présente entrée 142.
Je crois aussi — mais c'est beaucoup plus subtil quand on lit les Évangiles Palestiniens — que les apôtres avaient nécessairement la tâche précise, qui était celle-là même de Jésus, la tâche de sortir les juifs de leur judaïsme dans l'état où il était en leur temps. Jésus représenta en effet une étape décisive, un saut radical hors du judaïsme mosaïque au sens étroit. C'est dans ce sens qu'il dit: Je ne suis pas envoyé abolir la Loi et les Prophètes, mais les accomplir (ou les parfaire). Chez les disciples ce changement n'est pas toujours aussi visible.
À notre tour, nous ne sommes pas envoyé abolir les religions et les église, mais les dépasser, prendre une autre direction, engager les hommes à voir la foi sous un angle très simple mais radicalement autre, différent, celui de la pénitence. C'est dans ce sens également que j'entends apôtre.
Tout comme Jésus n'avait ni refus ni mépris du judaïsme et restait dans la ligne des Écritures, qu'il citait volontiers, nous n'avons ni refus ni mépris des religions et des églises, mais nous faisons un immense pas en avant, nous les laissons derrière nous. Nous sommes déjà ailleurs, mais sans couper le fil qui nous lie à la Parole passée.
Voilà pourquoi nous lisons toujours la Bible et le Coran.
Le prophète Joël (2/13), dont vous portez le nom, mon frère, criait déjà: Déchirez donc vos cœurs et non vos vêtements [en signe de pénitence].
Déchirer nos cœurs,
arracher nos cœurs de tout ce que nous aimions : la relativité et ses demi-mensonges, l'égoïsme, la loi et la justice humaines, la critique des autres, etc., n'est-ce pas ce que nous faisons, si nous sommes pénitents ? La mission aussi déchire nos cœurs, parce que nous avons peur, parce que nous aimons notre tranquillité.


01avr13  142C25  
Merci, Mikal ! Magnifique Message pour nous exhorter davantage à aller à la moisson et surtout à êtres pénitents sans quoi nous ne sommes pas des Pèlerins d’Arès.
Je n’ai jamais vu le film "La guerre des étoiles" [allusion à Luke et Ioda: voir légende de l'image], mais je crois dur comme fer à l’amour du Créateur qui nous sauvera et sauvera le monde (Rév d’Arès 28/7) si nous sommes des apôtres courageux, fidèles, constants, enthousiastes, au service du Créateur .   
Mon Bras entre dans la gorge du frère; Mon Bras pousse le Fer dans la main du frère, le Fer qui est dur (Rév d’Arès xlix/2).
Mille armées contre le Fer, mais le Four cuit leurs épées, les rend mous (Rév. d’Arès xLix/8).
Le Fer, tu en es le fil (Rév d’Arès L/3).
Nous n’échouerons pas parce nous avons réveillé le Dieu endormi qui  est en nous et nous croyons le Créateur et son témoin le frère Michel. Parce ce que nous nous nourrissons de cette Parole chaque jour en aimant l’autre, quel qu’il soit, avec la mesure, la patience et la piété (Rév.d’Arès 39/3).
Nous construisons notre âmes (Rév.d’Arès 17 et18, ha xxxix/5-6-7-8-9-10-11), notre vrai corps, notre véhicule d’éternité, notre bonheur. Ensemble avec tous les hommes de Bien et avec le Créateur nous réussirons.
Nous ne nous égarerons pas sur les friches comme l’apôtre Paul, parce que nous suivons l’enseignement de Mikal.
Parole de Mikal Ma Parole (Rév. d’Arès i/12). Alléluia!
Simone du Centre.


06avr13  142C26
Être en même temps apôtre et contemporain d'un prophète, cela n'arrive pas souvent dans l'Histoire : De Yëchou à Mouhamad mille ans petits; de Mouhamad à toi mille ans grands (Rév d'Arès IV/2).
Longtemps les Pèlerins d'Arès se sont posés la question : "Un prophète pourquoi et pour faire quoi?" Aujourd'hui tout apôtre "confirmé" a la certitude qu'il est porteur et co-créateur de cet Idéal sublime. Il sait aussi que cette certitude, il la doit au prophète et à lui seul, sans qui la Parole venue du Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6) resterait pour lui inaccessible dans sa dimension transcendante et donc impossible à mettre en œuvre.
Merci ô Prophète !
Dominique du Roussillon.


Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Dominique. Je l'ai dans ma boîte à lettres depuis quelque temps. En voyage cette semaine, je n'ai pas pu m'occuper de mon blog. De là plusieurs jours de retard.


06avr13  142C27
Voilà une entrée qui booste !
C’est de la dynamite, ça déménage comme dit l’autre !
Si vous étiez un peu endormi sur vos lauriers comme je le suis parfois ça vous réveille !
Quelle foi ! Quelle force ! Quel Feu ! Quelle énergie ! Quel courage !
J’y ressens l’importance et l’urgence de la mission !
Il est temps que la Moisson se fasse, que le monde soit sauvé avant que ne pleuve le péché des péchés, dit Dieu dans La Révélation d’Arès (38/2).
La moisson, c’est vital pour chacun de nous et pour le monde.
Je pense à la magnifique parabole du charpentier dans la Veillée 18 de La Révélation d’Arès.
Quand on moissonne, le Père donne une voile à notre âme et là miracle ! Notre vaisseau navigue et se fait léger.
J’ai moissonné samedi après avoir lu cette entrée et j’ai vraiment senti le Vent du Père souffler dans ma voile pour entraîner d’autres. Deux personnes un peu pessimistes indécises ont finalement pris mon tract et sont partis avec le sourire dans la ferme intention de s’informer plus. Je sentais que je n’étais pas venu pour rien.
Je vois que notre frère Daoud du Liban (142C21) cite un passage du Coran qui parle de Michel ou Mikal.
J’ai trouvé deux autres passages du Coran que je cite souvent quand je rencontre des musulmans.
Traduction dans Boubakeur: Sourate III/71:
Ne niez pas à priori que quelqu'un puisse recevoir une Révélation
comparable à celle que vous avez reçue et discuter avec vous au sujet de
votre Seigneur. Et ajoute en vérité la Grâce dépend de Dieu et Il l'accorde
à qui Il veut, car Il est Immense et Omniscient.
Puis la Sourate III/81: Rappelez vous quand Dieu reçu cet engagement des
prophètes: Lorsqu'un messager viendra pour confirmer ce que vous avez reçu
de Moi, comme Écriture et comme Sagesse, vous croirez en lui et lui
apporterez votre soutien. Y consentez vous, ajouta-t-Il, et vous chargez vous
de cette responsabilité? Nous y consentons dirent-ils.

Nota : Natan qui était là ce week-end de Pâques m'a fait remarquer que Yoda s'écrivait avec un Y.
Aussi ai-je recherché sur l'Internet ce que signifiait ce mot.
Yoda est un personnage fictif de l'univers Star Wars. C'est un très grand, voire le plus grand Maître Jedi de la saga.
Yoda est présent dans cinq épisodes sur les six que compte la saga (I, II, III, V et VI). George Lucas, passionné de sanskrit, a repris un terme de cette langue pour nommer le personnage, comme c'est le cas pour beaucoup d'autres (Vador, Leia…). Yoddha, en sanskrit, signifie « guerrier », et Yodea, en hébreu, signifie « celui qui sait ». En grec ancien, οἶδα signifie également "je sais".

Bon Vent à tous les vaisseaux qui vont mettre à la voile pour rejoindre la Flotte Du Roi ! 'Rév d'Arès 18/4).
Denis K. de Bretagne-Sud.


Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce commentaire.
Concernant Ioda ou Yoda, les deux orthographes existent (voyez sur Google "Ioda Star Wars") et, d'après ce qu'on m'a dit, l'orthographe originale du script est Ioda, sans doute en raison de l'orthographe grecque οἶδα dont le nom est issu. C'est sans importance, de toute façon. Merci à Natan pour sa remarque.


06avr13  142C28
Je vous transmets ce commentaire posté sur RTL car il est directement inspiré par l'entrée 142 et, en conséquence, il n'y aura guère que les lecteurs de Freesoulblog qui le comprendront.

17h13 - jacquesp56 - 01/04/13
Sarkozy, Hollande, Fillon et Ayrault sont des gens très bien si on les considèrent en tant que personnes. Tout ce passe comme si, malgré leurs incantations, leurs fonctions d'État étaient devenues des baudruches vides, dénuées de tout pouvoir de redresser le pays. Quiconque, à leur place connaîtrait la même situation. Ce phénomène, né avec la crise, pense-t-on, est peut-être beaucoup plus profond que cela. Les politiques n'en ont pas fini avec leurs incompétences réciproques.

En ce qui concerne le Michel évoqué par le Coran [142C21], il me semble qu'il s'agit de l'archange Michel; mais faute de précision, toutes les hypothèses sont permises. Pour l'anecdote, je rappelle que l'archange Michel était à côté de  Jésus en 1974 à Dozulé.
Jacques P.


Réponse :
Je pensais moi aussi que Mikal ou Mikhael cité dans le Coran à "Al Baquara" (La Vache ou La Génisse) à v.92/98 (selon les versions) était l'ange de ce nom.
D'après nos frères libanais musulmans ce n'est pas démontré. Ils pensent que nous sommes égarés par notre culture chrétienne.
Gabriel, Djibril en arabe, est l'ange qui révéla le Coran à Mouhamad au Mont Hira près de La Mekke et est cité trois fois en tant que tel dans le Coran — "Al Baqara" v.91-97 et v.92-98, selon les version, et "At-Tahrim (Déclarre Illicite ou La Défense) v.4 —. Mikhael ou Mikal, lui, n'est pas attesté comme ange dans le Coran et peut être un prophète annoncé.
De toute façon, La Révélation d'Arès, Parole de Dieu dont je suis le témoin, atteste à plusieurs reprises Michel ou Mikal comme prophète. L'interprétation du Coran Al Baqara 92/98 par nos frères libanais est donc plausible.


06avr13  142C29
Écrire n’est pas mon fort. Étre missionnaire non plus.
Depuis plus de 20 ans pourtant, avec plus ou moins de régularité, plus ou moins de force, je vais dans la rue. La Mission est difficile pour moi. Je n’aime pas être différente des autres passants, m’exposer à la raillerie, au mépris éventuel, voir à l’agressivité. Dieu le demande pourtant, et l’a toujours demandé.
À une époque, vous citiez souvent Jonas, ce prophète biblique envoyé à Ninive séance tenante parler aux hommes. Envoyé à la mission. Jonas tente de fuir, mais il finit par aller à Ninive et ses habitants l’écoutent et se convertissent.
La Bible est pleine de ces hommes que Dieu est venu cueillir dans leur quotidien pour aller vers la rue, vers les autres hommes. Et j’en témoigne, l’expérience montre que c’est indispensable pour vivre la Parole de Dieu.
Dans le confort de nos maisons, dans les habitudes de notre quotidien, de notre travail, nous imaginons, nous rêvons ce que peut être notre mission, nous sommes influencés par notre culture, par la vision de l’humanité que nous donne les médias. Dans la rue, nous allons vers notre prochain. L’autre ne nous connait pas, nous ne le connaissons pas, nous n’avons aucun rôle social à jouer, ni l’un ni l’autre. Et parfois, le miracle se produit. Une rencontre, un échange, on touche du doigt ce qu’est l’amour évangélique, la rencontre avec une autre partie de la chair de l’humanité.
Il me semble que c’est l’expérience de cette rencontre, en dehors de tout système qui pourrait nous éclairer sur ce qu’est un monde changé, sur ce que pourrait être un monde régi par l’amour du prochain, le pardon, l’encouragement à faire la paix, l’intelligence spirituelle, et ce en toute liberté.
Car c’est bien en toute liberté, en surmontant nos préjugés respectifs, que dans la rue, le missionnaire et le public se rencontrent. Il nous faut y être pour progresser dans notre capacité à vivre la Parole et à imaginer une autre société.
Hélène de Provence


Réponse :
Ce témoignage est très beau par son humilité et son réalisme. Je vous reconnais bien là, ma sœur Hélène, que j'ai connue enfant et qui aujourd'hui est médecin et maman de trois grands jeunes gens.
Oui, pour nous tous la mission est toujours une épreuve, parce que, comme vous dites, "l’expérience montre que c’est indispensable pour vivre la Parole de Dieu."
Autrement dit, la foi n'est pas faite que pour vivre son salut. La foi est faite aussi pour être partagée et transmise. Nul ne peut se sauver sans s'efforcer de sauver d'autres humains et, de ce fait, de travailler à changer le monde.
C'est en effet la grande leçon de l'histoire de Jonas (voir Bible, Jonas), que je citais beaucoup en effet, il fut un temps. Chacun de nous, Pèlerins d'Arès, est un Jonas, mais le gros poisson de la foi nous vomit et nous envoie à Ninive, c'est-à-dire au monde qui vit dans l'incroyance ou dans l'erreur.


06avr13  142C30
Je suis très touché par la force de cette entrée, force que semble ressentir un bon nombre de frères et sœurs de foi.
Dans votre entrée, vous dites : "Vous sentez-vous maladroit(e) ? Nous le sommes tous."
Et en réponse au commentaire 142C14 vous dites : "Nous devons même impérativement annoncer au monde La Révélation d'Arès, que nous soyons ou ne soyons pas à la hauteur de ce qu'elle nous demande d'accomplir."
Bref, toute excuse que je me trouve pour postposer la mission est toujours le signe qu’une part de moi doute encore de la Parole du Créateur, qu’une part de moi est encore prise dans la glace du monde.
La seule façon d’aiguiser sa faux, c’est d’aller au Champ (Rév. d’Arès 31/6).
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Oui, et l'on peut dire aussi: Rien ne sert d'affûter sa faux à la connaissance de la Parole de Dieu et à la prière, si l'on ne va pas au Champ.


06avr13  142C31
"Pénitence sans moisson est vaisseau sans voile". La moisson produisant la voile de toile forte nécessaire pour ne pas laisser dériver l'âme, cet enseignement m'aide à mieux réfléchir sur cette parabole des veillées 17 à 19 de l'Évangile donné à Arès avec l'échafaudage, le vaisseau, la voile et l'Eau dans laquelle mon esprit trop logique ne voit pas très clair sur ces sujets que les vivants ne peuvent comprendre (Rév d'Arès, 17/6).
Ah ! Votre vibrant appel à la mission dans cette entrée !
Quel miel (Rév d'Arès xii/4-6) pour mes yeux et mes oreilles, quel baume (Rév d'Arès 10/5) pour mon cœur !
Va-t-il permettre aux missionnaires réguliers d'être moins isolés dans la rue ? Je l'espère.
Évidemment, quand on st à la mission, on n'est jamais seul. Dieu et Ses anges sont là, et surtout ces hommes présents dans la rue, nos frères vers lesquels nous sommes envoyés et que nous aimons tous y compris celui qui a le pus ou le ver ou l'hameçon à la lèvre (Rév d'Arès, xxii/8). Mais si nous sommes deux de part et d'autre d'une rue piétonne, nous sommes plus visibles, nous pouvons nous entraider, nous concerter, la mission est plus efficace. Et si nous sommes trois ou quatre, la mission de rue peut devenir plus créative.
Il y a ceux qui disent franchement dans ce blog qu'ils manquent de courage pour commencer, bravo pour leur honnêteté ! Mais qui n'a pas senti un manque de courage pour sa première déclaration d'amour ou même pour sa plus récente ?
Qui peut vraiment regretter d'avoir vaincu sa peur si ce fut le premier pas vers un bel échange d'amour sentimental voire plus si affinités ? Et la mission, n'est-ce pas d'abord dire à l'autre : Je vous aime avant de vous connaître (Rév d'Arès, 25/4) ?
Mais il y a aussi tous ceux qui missionnent de manière anecdotique, irrégulière et qui devraient se demander en âme honnête combien d'heures par semaine ils passent à la mission de rue et combien d'heures ils passent à des occupations futiles voire impies, ne serait-ce que devant des écrans. Puisqu'il est impie d'entendre les docteurs qui bavardent (Rév d'Arès, 32/6) et que beaucoup de présentateurs, journalistes, stars, se posent en docteurs qui nous imposent impérieusement ou insidieusement ce que nous devons penser, ce qui doit nous émouvoir, n'est-il pas impie de les écouter trop souvent ?
Allons, prenez un grand bol d'air et venez avec nous dans les rues faire des déclarations d'amour aux hommes de la part du Père trop aimant (Rév d'Arès, 12/7). Vous ne savez pas ce que vous perdez en vous joignant si rarement ou pas du tout à cette fête de la rue. Venez dans la joie ou faute de mieux, venez dans la crainte pour votre salut (Rév d'Arès, 17/6)!
Bon, je laisse là mon clavier et mon écran et vais de ce pas à la mission, trois heures de bus aller retour pour plusieurs heures de bonheur de rue, je ne vais pas m'en priver!
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Depuis des siècles, aujourd'hui sous l'autorité de M. Hollande comme auparavant sous celle de M. De Gaulle, M. Albert Lebrun; M. Poincaré, M. Louis-Philippe, M. Louis XIV, M. Huges Capet, ou sous celle concurrente de M. le pape de Rome, un ordre règne qu'on appelle "système" avec un grand robinet: le chef, et sous lui le dégoulinement hiérarchique qui mouille la base de ceux qui obéissent et paient, quand ils ne sont pas envoyés tuer et être tués, sans que rien, pendant des siècles, ne suscite un intérêt frémissant pour un Appel vigoureux à en sortir.
Il y a la crise aujourd'hui comme il y eut beaucoup de crises sous le grand robinet, quel qu'il fût, mais en fait tout reste parfaitement en ordre dans le "système" que rien ne semble menacer. Le système mue et renouvelle sa peau comme le serpent, mais tout y a été toujours refondu selon ses principes. Le système, malgré ses fièvres, ses moments doux et ses moments durs, ses apparentes différences, brille par la fixité. Finalement, rien d'exceptionnel ne s'est jamais passé. Les révolutions n'ont jamais fait que changer la main qui actionne le robinet et faire le dégoulinement plus froid ou plus chaud, mais à part cela rien d'exceptionnel ne se passe depuis des siècles.
Qui donc pourrait penser que cette obscure nouvelle, à peine connue, du retour de Jésus et du Père à Arès, d'ailleurs aussitôt contestée, noircie, vilipendée ou étouffée sous un silence de plomb, soit l'annonce que quelque chose enfin pourra quelque jour fermer le robinet et permettre à la base humaine de retrouver le soleil, d'y sécher ses ailes et de reprendre son vol après des millénaires ?

Cette nouvelle, c'est vous missionnaires qui l'annoncez, vous que le moderne sanhédrin et ses modernes scribes tiennent toujours en suspicion et en mépris. Vous l'annoncez de deux façon, soit directement en disant: Dieu, qui s'est une fois encore fait précéder par Jésus est revenu parler aux hommes, soit indirectement: Faites pénitence et vous redeviendrez libres du péché, des peurs et de tous les préjugés qui vous aveuglent.
Et vous êtes, frère Antoine, un de ces grands missionnaires qui, dans notre Assemblée, annoncent à un monde qui n'en pas conscience qu'il peut changer, se changer tout changer, absolument tout changer.
Loin de chercher à s'isoler, à se reclure, les Pèlerins d'Arès se montrent au contraire ouverts à tous et appellent tous ceux capables de se faire une âme à les rejoindre, à replonger dans cette Terre les racines vivaces d'une nouvelle humanité.
Vous devez tous comprendre, missionnaires — et vous le comprenez bien, Antoine — qu'une puissance singulière sort de vous, parce que vous avez la Parole, que La Révélation d'Arès appelle le Vrai (xxviii/21, xxxiv/1/4). Un Vrai capable de combler d'amour et d'espérance les gens de rencontre..Reste que la plupart des gens de rencontre qui sont d'accord avec vous manquent du courage de s'engager, parce que le temps est celui de la lâcheté. Mais il vous suffit se bien vous occuper de ceux, plus rares, qui acceptent de se lier à nous, d'appartenir au petit reste.
À tous ceux qui se demandent pourquoi nous rejoindre, dites bien que l'arbre de la Vérité du monde changé (Rév d'Arès 28/7) a besoin de beaucoup de racines et de branches et donc besoin d'hommes et de femmes capables à leur tour de s'étendre tant dans la terre (racines) que dans l'espace (branches), parce que l'Arbre dont la pointe est toujours verte (Rév d'Areès xvi/13) doit devenir aussi gros que possible.
J'arrête, parce que votre enthousiasme communicatif, frère Antoine, me porte à une sorte de lyrisme prophétique qui n'en finirait plus de s'exprimer, si je n'y mettaus fin.


06avr13  142C32
Votre entrée me touche moi qui missionne si maladroitement et, qui plus est, suis immobilisée ces derniers temps par des béquilles !
N’osant plus vous écrire... ce dont je vous demande pardon ! Mais cette entrée me donne la force de le faire quand même par l’intermédiaire du blog.
Merci pour ce blog, merci pour vos prières qui se joignent au miennes. Merci pour cette entrée.
Josette de la Catalogne


Réponse :
Je suis triste d'apprendre que vous êtes immobilisée et marchant avec des béquilles, ma sœur Josette.
J'étais sans nouvelles de vous depuis quelques années. C'est un bonheur de vous lire.
Mes pensées et mes prières rejoignent les vôtres.


06avr13  142C33
Apôtre de l'Idéal,
La Force( Rév d'Arès 37/3, XXVII/5-6, etc) sois avec toi ! comme disait Yoda à Luke.
Redresse-toi homme (1/1), va droit (XXXVI/19 etc.), bon (30/7 etc.) et libre(10/10) par les rues !
Avec vous dans la prière, la Moisson, et en l'Amour.
Alain M. d'Île-de-France


06avr13  142C34
Je remarque que bien des femmes et hommes, athées, agnostiques ou croyants sont d’ores et déjà pénitents sans le savoir, sans en avoir nettement conscience, en défendant même en parole des convictions qui abhorrent Dieu et rejettent la pénitence en tant que mot, mais qui la pratiquent pourtant peu ou prou concrètement dans leurs relations avec les autres.
Ils ont été semés.
Pour des raisons multiples et très diverses, ils se sont mis à changer. Mais faute d’en être informés par un monde qui ne croit qu’au changement par la politique, par un "hors soi" dûment codifié et validé par les "autorités compétentes" — et là on voit tout l’intérêt qu’on aurait à disposer de médias de masse —, ils ignorent que leur propre effort vers le bien puisse se vivre autrement que dans la sphère privée, dans l’intimité de leur conviction profonde, dans la "liberté de conscience" juridique où l’enferme le système, alors qu’il est le Moyen même que Dieu préconise depuis toujours pour que les hommes redeviennent ses Fils !
Le pénitent inconscient de sa pénitence est une sorte de premier stade comme une graine qui aurait poussé sauvagement dans son coin. Le pénitent conscient que sa pénitence (qu’il appelle autrement) est transformatrice de lui-même et par conséquent du monde est un second stade qui cherchera d’autres épis déjà mûris pour agir avec eux à leur façon. Mais si, de surcroît, il est croyant et s’il croit que Dieu prône la pénitence comme moyen de changer le monde, il doit en admettre la finalité totale qui est de faire advenir Son Jour (17/7, 31/8). La moisson est alors une évidence.
On ne se change pas tout seul dans son coin, il faudra aussi la stimulation du groupe et le frottement aux autres, l’apprentissage de l’assemblée, de la vie collective sans chef et sans loi, il faudra la conscience collective... bref un peuple. Comment ce peuple se formerait-il sans Moisson ?
La Moisson parmi la multitude ne consiste-t-elle pas justement entre autre à rendre conscient de l’enjeu grandiose: [réunir] les "pénitents de fait" ? [Ne consiste-t-elle pas] à leur faire réaliser qu’ils sont déjà engagés dans le Plan de Dieu sans le savoir ? Que leur âme ne doit pas rester comme un vaisseau flottant là où il a été bâti mais qu’elle doit se doter d’une voile afin de rejoindre la Flotte du Roi (18/4)? Afin de donner son plein sens à l’effort qu’ils pouvaient conduire en solitaires ? Ceux qui sont tout prêts de l’admettre ne sont-ils pas les épis mûrs ?
Le moissonneur est le prolongement militant du pénitent, en quelque sorte son bras armé.
C’est un vrai combat. Combat contre soi-même en premier lieu, par l’effort de dépasser sa timidité, son inertie, sa paresse, son respect humain, ses peurs et combat contre l’adversité du malin active dans l’autre.
La moisson n’est pas une partie de plaisir. Si on y éprouve certes une joie à apporter aux hommes la vérité, à se sentir accompagné par les forces invisibles de la Création, à être en plein accord avec soi-même, que de rebuffades, de moqueries, d’indifférence hautaine, de mépris voire même parfois de haine faut-il essuyer pour quelques échanges fructueux et autres "bons contacts"! Vos bras seront bleuis des coups reçus, griffés par les épines  (Rév d'Arès 31/7) n’est pas vain avertissement ! Et même si peu de jambes au final nous suivent (Rév d'Arès i/18), un enseignement passe quand même dans la fente de l’oreille (ii/6), se glisse dans les esprits soucieux, pressés, saturés de bruit.
La charité du moissonneur ne se contente plus de soigner les plaies de ce monde, ce que l’église prônait comme acte d’amour suprême, elle s’attaque à la racine même du mal: le péché.
La Moisson est charité extrême, à la fois éducation, enseignement de la Vérité (28/10) et recrutement des âmes pour l’armée du Père (et non pour une officine particulière). C'est l’acte de réalignement de l’homme et de l’Histoire selon la perspective de l’Idéal absolu.
Programme exaltant, ouvert à tous, gratuit, qui rend serein et heureux même par temps de crise, et où il n’y a pas de chômage ! Relevons nos manches, et à nos faux.
Claude M. d'Île de France        


Réponse :
Vous avez raison, mon frère Claude. L'expansion de La Révélation d'Arès devait commence aussitôt après qu'elle fût parvenue aux hommes et elle ne cessera jamais jusqu'au Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8) et même peut-être ensuite parce qu'il y aura les spectres aux regards creux et blancs qui imploreront et ceux-là aussi il faudra probablement les intégrer, car je ne crois pas que l'homme perdra les qualités d'indépendance, d'individualité et de liberté que le Créateur leur a donnés et je ne crois pas que des hommes seront jamais sauvés sans conscience et volonté d'être sauvés.
De ce fait, même après le Jour, l'assemblée des fils de Dieu ne sera jamais une entité figée, définie et délimitée une fois pour toutes, parce qu'être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13) se méritera toujours. L'assemblée sera toujours une force vivante, donc en progression sans jamais perdre de vue son but unique: le retour en Éden, la vie avec le Créateur.
Aussi, que ce soit dans le cadre étroit, obscur  et difficile de notre actuelle mission ou dans la Gloire promise au Jour où les jours et les nuits s'arrêteront, notre conscience ne cessera jamais d'être, c.-à-d. de travailler sur elle-même..
Autrement dit, ce que nous faisons aujourd'hui ne cessera jamais. Alleluia !


06avr13  142C35
J'ai envie de t'envoyer des phrases de Marie Louise, une dame,  très respectable  qui m'avait donné des "phrases à vivre", qui ont été pour moi d'une richesse inouïe.  Elles m'ont de  permis de  vivre et d'accepter ma maladie.
Ces  phrases disent ce que  Dieu nous dit dans La Révélation d'Arès d'une autre manière.
Pour missionner des hommes et des femmes  qui ne connaissent pas La Révélation, cela peut être une bonne approche pour introduire le grand Message d'Arès, même des hommes ou des femmes non croyants.
Dis moi si je peux continuer à te les envoyer
Voilà  :
Le but d'un Pèlerin d'Arès :
C'est d'aimer, c'est à dire, donner à chaque instant le meilleur de soi, sans attendre rien en retour, c'est donc être libre et laisser libre. Aimer, c'est être libre et laisser libre afin que chacun puisse se construire, se développe spirituellement et ensuite rayonner.
Un Pèlerin d'Ares et souvent seul isolé de ses frères et sœurs, un peu comme moi, alors je t'envoie quelques phrases que tu nous as souvent dites déjà, mais d'une autre manière.
Voilà encore le but d'un Pèlerin :  Rayonner, accepter, d'être médit, calomnié, non aimé, rejeté, laissé comme un "rat-mort", en utilisant cet esseulement pour se contruire en tant que Pèlerin qui lit, vit La Révélation d'Arès et missionne, afin de "vivre en solitude" au centre de son intérieur dans la joie.
Alain de Bretagne Ouest


Réponse :
Mon frère Alain, ce que dit votre commentaire est un peu sommaire, mais vrai, et je vous encourage à l'enrichir en lisant tous les commentaires et mes réponses dans cette page.


06avr13  142C36
Aujourd'hui mon intégrité ou le peu qu'il en existe encore est rudement mise à l'épreuve.
Il fut révélé aujourd'hui en rêve à C. [nom de l'épouse] la nature de la relation entre M. [nom de la maîtresse] et moi.
Tout ce qu'elle a dit est juste, rien que je puisse nier.
Mon manque d'honnêteté a révélé le mensonge et l'adultère.
Mon manque de probité a révélé l'irrespect envers C., M. et moi-même.
Une tempête est venue dévaster mes fragiles constructions.
Il me semble qu'il n'y a rien que je puisse réutiliser. Tout est à faire.
C'est un nouveau départ qui m'est offert.
Mon unicité avec le Père de l'Univers est mon intégrité.
Aimer fidèlement C. mon épouse est mon intégrité.
Cesser tout mal pour faire le Bien est mon intégrité.
Aimer et prendre soin de mon prochain comme de moi-même est mon intégrité.
Le mensonge ne crée rien, il ne peut que souiller. Je le vis à mes dépens.
La Vérité est que je dois changer en Bien pour que le monde change [Rév d'Arès 31/6, 28/7].
Que me montre l'amour partagé avec M. ?
Un amour extérieur qui révèle mon amour intérieur.
Pourquoi ai-je menti à C. et moi-même ?
Pour que la Vérité vienne à moi parce que je me suis égaré.
Je suis aimé, je ne suis pas seul. J'ai créé une famille par amour. Les anges me soutiennent dans la tourmente comme dans la fête et la joie.
L'Amour du Père de l'Univers veut que j'aime comme Il m'aime, sans jugement, sans mensonge, avec Sainteté, Puissance et Lumière, avec douceur, fermeté et joie, en étant un avec Lui, fidèle à ce qu'Il est.
Seule C. peut être aimée d'un amour romantique en plus de l'amour du prochain que j'ai pour tous.
Il faut que je m'aime d'un amour absolu pour ne plus attirer les situations qui me feront trembler et chuter. Il faut que je me pardonne.
Que je sois Un en moi, puisque la seule chose qui ne change pas est le changement, me ployer sans me briser.
Rester Un quoi qu'il arrive, quoi que je crée.
Maintenant que j'ai été abattu, je peux renaître pur à la seule condition d'y croire.
Que de force il me faut pour y croire ! Je sais que vous êtes avec moi.
Comment va C. ?
Pas bien sans doute. Je dois faire mon choix, mais vous le connaissez déjà. Mon Dieu, que ma nuque est raide. Je ne relèverai pas ma tête fièrement. Il n'y a aucun mal dont je puisse être fier. Elle ne veux plus me toucher jusqu'à je sois devenu vrai, aimant.
J'ai appris par cœur les veillées 7 et 25. Est-ce-que les avoir répétées plusieurs fois par jour depuis quelques jours m'a conduit à vivre cela aujourd'hui ? C'est possible. La Parole ne supporte pas le mensonge et je Lui en dis merci.
Je me suis montré là où je ne suis pas. Je vais donc me montrer là où je suis.
Signature cachée par le blogger.


Réponse :
Ce commentaire n'a apparemment rien à voir avec cette entrée 142. Cependant, j'y sens d'une part une grande détresse, d'autre part un certain lien avec le mission, ici mission auprès de votre propre personne:
Oui, la première personne que le missionnaire que vous êtes (du moins, je suppose) doit rencontrer, c'est vous-même. Vous devez appliquer à vous-même La Révélation d'Arès qui rejette l'adultère.
Vous êtes un homme adultère avec quelques complications libidineuses, dont vous m'avez déjà parlé, sur lesquelles je ne m'étends pas ici.
Et il y a un aspect aggravant à tout cela, c'est que vous semblez vous complaire dans une situation que vous rendez ambivalente : Tout à la fois vous vous accusez d'être adultère et vous paraissez trouver délicieux le fait de "renaître" d'une telle situation. Cela sent la perversion... pour parler simple. Attention !
Ce commentaire révèle une conduite paradoxale: Vous êtes vous-même et un autre en même temps. "Il faut que je me pardonne," dites-vous, montrant une inquiétant auto-condescendance.
Je vous savais un homme qui s'était complu dans un certain type de luxure. Vous compliquez ici les choses grandement en y mêlant M., une femme déterminée, non plus une cible générale.
Vous devez faire l'effort difficile et même très difficile, d'en sortir, reporter votre libidinosité sur votre épouse seulement, car là elle rejoint les joies réservées aux époux... réservées aux époux seuls (Rév d'Arès 2/3, 9/7).
Sinon, mon frère, bien que nous ne vous jugions pas, ignorant votre degré de responsabilité, quelles que soient en vous la part maîtrisable et la part pathologique, nous ne pourrons pas vous garder parmi nous.


06avr13  142C37  
Quand je descends dans la rue je dis: "Il faudrait peut-être que le monde  montre un peu plus de bonté et de justice."
C'est bien ce que La Révélation d'Arès nous demande de rappeler aux hommes ?
Pourtant il m'a fallu beaucoup d'efforts pour y arriver. La peur ! Je suis pris de sentiments contradictoires.
L'esprit laïc domine en France et tout le monde est d'accord pour bannir les signes religieux extérieurs. Il faut donc parler neutre, mais même neutre, j'ai une trouille pas possible.
Je me demande quand même si les gens devinent qu'en réalité je leur parle de Dieu.
Je crois que la lecture de la Bible a rendu le monde athée. C'est pourquoi je ne recommande pas de lire La Révélation d'Arès. Elle provosuera plus de révolte que d'adhésion. Je m'efforce d'être dans la neutralité. Parler du Bien, c'est déjà très osé dans un monde qui se croit au maximum du bien pratique.
Donnez-moi quelques conseils dans ce registre-là.
Sylvain P. du Nord-Pas de Calais


Réponse :
Quel nouvel apôtre n'a ressenti l'afflux de sentiments contradictoires dans cette situation nouvelle, déroutante, qu'est la mission de rue ? Il semble que toutes les contradictions: la foi et la peur, s'éveillent. Certains tentent et fuient presque aussitôt.
Dure est la douleur causée par le passage du cerveau et du cœur aux lèvres des plus vives convictions intérieures, quand il faut les extérioriser.
Tout se complique avec le désir d'être entendu et bien jugé, "neutre" comme vous dites. "Pour être populaire il faut rester médiocre," disait Oscar Wilde.

La mission sociale est sans doute partie de cette stupide idée que parler social, autrement dit parler médiocre, permettrait d'attirer et de faire passer La Révélation d'Arès plus tard, lors d'autres rencontres, mais Oscar Wilde se trompait. Cette médiocrité-là ne peut attirer. La personne que vous n'attirez pas tout de suite par des propos vrais, c.-à-d. en parlant de vie spirituelle, de pénitence, de Dieu, d'amour, de pardon, etc., n'acceptera jamais plus tard quelque chose qui n'est pas dans la ligne de ce que vous lui avez, dit dans la rue. 
Croyez-vous que l'homme de la rue ne sente pas le cliquetis de votre machine à paradoxes ? Ne tombez pas dans le paradoxe ou le parler-pour-ne rien-dire ! D'ailleurs, la mission sociale n'a attiré personne.
Alors citez Dieu, faites-le sans peur, avec naturel. Ne devenez pas une caricature de Dieu. Soyez son image et ressemblance et pourt cela soyez doux et naturel, mais direct. Dites sans effort ce que vous avez à dire de spirituel.
Croyez-moi, vous ne serez pas plus mal vu si vous dites: "Dieu dit: Faites pénitence et créez et sauvez ainsi vos âme !" que si vous dites: "Il faudrait peut-être que le monde  montre un peu plus de bonté et de justice," ce qui reste dans le registre passe-partout que tout le monde approuve, parce qu'il est médiocre, mais qui ne conduit nulle part.
Ceci dit, je n'ai jamais entendu parler de vous. Y a-t-il longtemps que vous avez rejoint la mission du Nord-Pas de Calais?


08avr13  142C38
Marie est la Mère de Jésus  mais elle n’est pas la Mère du Christ comme le disent certains.
Le Christ pour moi est une construction que Jésus à mis en pratique sur lui-même par la foi, un travail de longue haleine, le résultat d’efforts répétés jour après jour ou il a mis ses pas dans les pas de Dieu en tant que Prophète [le travail de la pénitence].
C'est un apôtre, qui par sa pénitence et sa moisson est devenu un Christ, un Dieu {Rév d'Arès 2/13].
Mais il n’est pas Dieu Élohim [Rév d'Arès 32/1] évidemment.
Néanmoins, il est un Dieu. Moi j’ai dit : Vous des Dieux, des fils du Très Haut vous tous (Psaume 82/6). Suivre son exemple ascensionnel  afin de bâtir dans chacun de nous notre propre Christ par notre propre pénitence : bonté, générosité, pureté, beauté une discipline de vie spirituelle.
L’apôtre traverse des souffrances mais combien ces souffrances lui ont appris !
Être Un (Rév d'Arès xxiv/4) avec le Père de l’Univers  chaque seconde  d’une vie remplie d’épreuves terrestres avec continuellement des obstacles devant lui à surmonter, nécessaires à son salut !
Avec de préférence le soutien de notre Créateur dans toute sa noblesse collectivement universelle.
Une sœur Bretagne Sud


Réponse :
Oui, Jésus est "un apôtre, qui par sa pénitence et sa moisson est devenu un Christ, un Dieu {Rév d'Arès 2/13]."
Oui, l'apôtre qui atteint à la plus grande pénitence peut de surcroît devenir un Christ (Rév d'Arès 32/2).
Vous avez tout à fait raison de le rappeler et de me rappeler ainsi que j'aurais dû souligner ce point.
Merci pour votre commentaire, ma sœur.


08avr13  142C39
Juste quelques lignes en réponse à notre frère Jacques P. (142C28) concernant la citation de Mikal dans le Coran.
Nos frères libanais n'ont pas émis cette hypothèse à la légère.
Quand on lit le Coran en arabe sans connaître La Révélation d'Arès, on est frappé  par la construction de la phrase. C'est une constuction assez singulière qui fait émerger ce nom de Mikal d'on ne sait où. Ce nom,  qui d'ailleurs n'a pas besoin d'être traduit, puisque, si je l'écris d'une manière phonétique, et bien cela donnera "Mikal".
Évidemment, quand on est arabophone, et que l'on ne  connaît pas La Révélation d'Arès, malgré cette bizarrerie, on peut se dire que, faute de mieux, il peut s'agir de l'Ange Michel, même si phonétiquement on écrirait l'Ange Michel différemment: "Mikhaïl".
Mais, à la lumière de La Révélation d'Arès, on pense au prophète Mikal d'une manière plus que plausible.
D'ailleurs, j'ajouterai qu'à la lumière de La Révélation d'Arès et de l'enseignement de Mikal, Le Coran tout entier, que je recite en arabe,se déploie dans mon cœur d'une manière plus scintillante, débarrassée du voile culturel.
Un jour, je pense, les Pélerins d'Arès arabophones se pencheront sur une traduction du Coran à la lumière de La Révélation d'Arès .
De tout mon être, merci frère Michel
Algia des Pays de Loire


08avr13  142C40
Pardonnez moi si vous trouvez mon commentaire saugrenu, naïf, simpliste, voire légèrement provocateur.
C'est peut-être facile de le dire comme ça, mais aller dans la rue pour moissonner, ce n'est pourtant pas quelque chose d'insurmontable. Franchement, non. C'est simplement une question de volonté. Il suffit de dépasser sa peur, de laisser ce qui nous gêne, de ranger son amour-propre au placard, comme pour beaucoup de choses dans la vie.
Honnêtement, le plus dur n'est pas de se retrouver exposé dans la rue au milieu des gens (à moins d'être agoraphobe).
Ce que je trouve dur, c'est de devoir se lever toute la semaine à 5 heures du matin, avec deux week-end par mois pour aller bosser en ville et rentrer le soir dans sa campagne, souvent, après 19 heures voire 19 heures 30, mais qu'est-ce qui "coince" quand il s'agit d'aller moissonner ?
Une fois que l'on se trouve dans la rue pour la moisson (ce qui est déjà bien en soi et je dis "bravo !") le plus difficile c'est de pouvoir trouver des épis mûrs. Voilà ce qui est le plus dur finalement.
Encore faut-il savoir s'y prendre ! Que l'on soit maladroit ou non, [il faut] faire sentir la Parole du Père. C'est en allant moissonner que l'on peut se rendre compte de tout cela, que l'on peut se forger. Arriver à trouver des personnes prêtes et capables ensuite de se bouger, de se changer par la pénitence, dans cette "crise de l'homme". Il n'a jamais été dit que moissonner était facile, que c'était une partie de plaisir.
Toutefois, ça peut-être un plaisir, car quand on moissonne dans la rue, malgré tout on se sent revivre. Dans la foule on sort du lot. Il suffit de constater la tête goguenarde que font certaines personnes. Néanmoins, au fond de soi, on a ce sentiment intime d'accomplir quelque chose de vraiment utile dans sa vie pour les vies des autres, en ayant ce courage de prêcher la Parole de Dieu dans les rues.
Merci beaucoup, frère Michel, pour votre entrée qui nous incite à tout laisser. Il y a un peu de cette fameuse "Ruée vers l'or en Californie" (1848 à 1856). À cette époque là les gens étaient prêts à tout abandonner sur place [pour chercher l'or]. Quant à nous, "Tous à la moisson !" pour changer le monde [Rév d'Arès 28/7].
Au début on est gonflé à bloc, motivé. Puis sans se décourager pour autant, on se rend vite compte  que les épis mûrs se font rares. Pourtant, on sait qu'il en existe parmi tout ce flot d'humain que l'on rencontre et croise à travers les rues des villes, des campagnes. Même dans son travail il doit y en avoir. Allez, on y croit ! Oui, chaque jour, dès que possible, laissons tomber ces activités quelques minutes, quelques heures pour réinsuffler cette Vie aux autres et par la même occasion à soi-même. Quand j'ai "la fièvre de la moisson", allusion à "la fièvre de l'or" j'espère trouver un épi mûr et entendre un truc dans le genre: "Ben ça alors, c'est extraordinaire. À vous entendre j'ai l'impression de revivre ! Vous me donnez l'envie d'être meilleur, de changer ma vie, de vivre dans la pénitence. J'aimerais me joindre au mouvement des Pélerins d'Arès.".
Vraiment, si un jour je rencontre une telle personne, je crois que je tremblerais de joie et d'émotion devant cet épi mûr, mais ce jour là j'aurais probablement cessé d'être maladroit, en ayant fait des progrès dans ma pénitence, en ayant acquis une certaine capacité à parler de Dieu et de Son Message d'Arès dans ma moisson.
En revanche, sans me décourager pour autant, je suis un peu déçu et las d'entendre dans la rue: "C'est beau, c'est super ce que vous dites. On est d'accord. Continuez et bonne chance !"
Autre variante après lecture du petit tract: "Bon, j'irai voir sur internet puisque vous avez un site. Mais sur ce, faut que j'y aille... au revoir".
Encore une autre phrase, classique parmi les classiques: "C'est courageux d'être dans la rue comme vous faites et patati et patata... Je passerai vous voir à votre local. Au revoir, bon courage !"
Cependant, ces personnes disparaissent et rarement réapparaissent, ni au local, ni sur mon portable après avoir parfois échangé nos numéros du portable. Alors, ce n'est pas que je n'y crois plus. De plus, je n'ai pas le sentiment d'avoir échoué. Je continue d'aller dans la rue moissonner, sans peur, avec humilité, sans être vexé ou "blessé", car on est plus rien pour soi-même [Rév d'Arès 40/6].
Vivre, s'ouvrir aux autres, apprendre à mieux les connaître, s'oublier pour mieux se consacrer à son prochain aide à se changer.
Lorsque l'on a la chance d'être en bonne santé, d'être valide, ce serait dommage également de ne pas pouvoir en profiter pour aller moissonner. Parfois, on le comprend par la force des choses: l'urgence, la maladie, la souffrance, la détresse, les derniers instants de la vie, la mort... On réalise que la pénitence circule dans les veines de tout être humain. Même Dark Vador, personnage terrifiant et dramatique de "Star Wars" revient vers le bien. C'est vous dire ! Alors, apôtre dans son quotidien, dans la rue comme au travail, comment ne pas y croire et tendre à cet idéal.
Courage, ne fuyons plus !
David patati et patata du Limousin.

Additif parvenu séparément:
Merci de ne pas publier mes commentaires concernant votre entrée "apôtre de l'idéal".
Mes commentaires sont rudicules, stupides et affligeants.
De plus, mes commentaires sont bourrés de fautes d'orthographe !
Merci pour votre compréhension bien fraternelle.
Maintenant je vais essayer de dormir, malgré mon réveil qui sonnera bientôt à 5 heures du matin.
Je vous embrasse.


Réponse :
Que non, mon frère David ! Que non ! Votre commentaire non seulement n'est ni "ridicule", ni "stupide", ni "affligeant", mais ses simplicité et clarté sont éloquentes. Vous dites ici tout ce qu'il faut dire à tout nouvel apôtre ou missionnaire qui se lance dans la rue et qui découvrira très vite les immenses difficultés de la moisson.
L'écart... Que dis-je?.. L'abîme entre votre sollicitation apostolique et les velléités du public vient de ce que
vous David, vous vivez ce que vous dites avec le Feu (Rév d'Arès xLi/5-10) du Père Céleste, votre foi, vos conscience et certitude que le monde se perd, que les hommes ont perdu leur âme et doivent la retrouver et en la retrouvant changer le monde,

mais eux, les gens, vous entendent comme un simple moralisateur, comme quelqu'un qui dit des "évidences" éthiques dans lesquelles ils n'ont pas besoin de s'engager, parce qu'ils croient comme croient tous les gens cultivés par le dogmes religieux et/ou les principes républicains, ils croient qu'il suffit de croire et qu'ainsi tout va bien.
Or, il faut beaucoup plus que croire et c'est capital, parce que croire ne conduit nulle part si croire n'est pas lié à faire: faire pénitence notamment !
Il faut se refaire, il faut se recréer, et là la pénitence elle-même est non seulement difficile à faire pour soi seul et se fait mieux en communautré, mais elle est insuffisante par elle-même et doit s'accompagner de travail à la moisson, donc à engranger (Rév d'Arès 38/5), à se regrouper en humains de même Idéal, parce que l'amour est communication et impose au croyant l'idée constructive qu'il ne peut se sauver sans tout essayer pour sauver d'autres humains. Tout cela impose un regroupement en assemblée(s) auto-enseignantes, si je peux dire.
C'est cette nécessité de former un nouveau peuple, un peuple d'hommes nouveaux, qui échappe à l'esprit des gens que vous rencontrez dans la rue, qui pensent que vous croire suffit à les sanctifier, ce qui n'est vrai que pour ceux que d'impérieuses nécessités empêchent d'être apôtres actifs, mais qui le sont dans leur âme.
Jamais vous n'entendrez personne vous dire d'emblée dans la rue ceci : "À vous entendre j'ai l'impression de revivre ! Vous me donnez l'envie d'être meilleur, de changer ma vie, de vivre dans la pénitence. J'aimerais me joindre au mouvement des Pélerins d'Arès," parce qu'être écouté est une chose déjà pas facile, comme vous le savez bien, mais faire un Pèlerin d'Arès est de toute façon long, plus souvent très long. De là aussi la nécessité pour le postulant de rejoindre une assemblée.
C'est le monde que nous avons à refaire, à refaire entièrement. Ce sont toutes les conditions de vie dans ce monde changé qu'il faut inviter les hommes à revoir. Il est très difficile de présenter toutes ensemble toutes les conditions: "Croire en La Révélation d'Arès, être pénitent et moissonneur, former des assemblées, etc., dans le temps très court qui nous est laissé dans la rue pour parler aux hommes. De ce fait, chaque apôtre fait le choix d'un thème pour aborder les hommes, ce thème n'est qu'un parmi tous les thèmes qu'il faudrait aborder, aussi riches que la vie elle-même, pour bien se faire comprendre et c'est une grande difficulté que tous les missionnaires connaissent. Il faudrait connaître les dispositions psychologiques des gens qu'on rencontre pour choisir le bon thème selon la personne et cela ne nous est pas encore possible.
Merci pour votre commentaire juste et beau.
Ne vous en faites pas pour les fautes d'orthographe. Rares sont les commentaires qui n'en sont pas "bourrés", comme vous dites. Votre commentaire n'en comportait pas beaucoup, d'ailleurs, et je les ai corrigées.


08avr13  142C41  
Dans votre réponse au commentaire142C24 vous écrivez : "À notre tour, nous ne sommes pas envoyé abolir les religions et les églises, mais les dépasser, prendre une autre direction, engager les hommes à voir la foi sous un angle très simple mais radicalement autre, différent, celui de la pénitence. C'est dans ce sens également que j'entends apôtre.
Tout comme Jésus n'avait ni refus ni mépris du judaïsme et restait dans la ligne des Écritures, qu'il citait volontiers, nous n'avons ni refus ni mépris des religions et des églises, mais nous faisons un immense pas en avant, nous les laissons derrière nous. Nous sommes déjà ailleurs, mais sans couper le fil qui nous lie à la Parole passée.
Voilà pourquoi nous lisons toujours la Bible et le Coran."
Dans la réponse 131C30 , vous écriviez déjà : "Nulle part le Père de l'Univers, auteur de La Révélation d'Arès, ne "condamne" la religion. Le verbe condamner n'apparaît d'ailleurs qu'une seule fois dans La Révélation d'Arès et pas du tout dans le sens de la condamnation des églises et des religions, mais dans celui des femmes qui n'ont pas condamné le Père et ses prophètes (Rév d'Arès 9/1). Le Père fait à la religion de terribles reproches et dénonce ses erreurs, mais il dit aussi des églises qu'elles sont Sa plus belle récolte (14/3)."
Dans vos réponses quelque chose me trouble, car dans de nombreux passages de La Révélation d'Arès, Dieu dit clairement que la religion est appelé à disparaître :
Rév d'Arès 28/8: Pour cela on tirera de leurs palais et de leurs temples les hypocrites qui ont fait faussement de Ma Parole la loi qui est. Elle est la Loi Qui sera. Encore quelques princes à Rome, ailleurs aussi, et le dernier sera tiré de son lit à l’aube.
Rév d'Arès 22/12 : Les princes seront détrônes bientôt ; leur imposture est déjà révélée, leurs prêtres seront renvoyés au champ et à l’établi, leurs docteurs vendront leur art aux disputes du siècle...
Je comprends que Dieu ne condamne pas les hommes mais Il demande quand même aux princes des religions de descendre de leurs trônes : Les prêtres sont appelés à retourner au champ et à l’usine, c'est une condamnation des modèles de l’administration religieuse. Rév d'Arès 22/14 : Plus jamais de princes, ni prêtres ni docteurs et la Bête qui agonisera longtemps derrière l’horizon, mourra.
Et de multiples autres passages qui condamnent les religions dans leur principe mais pas les personnes qui sont appelés à changer et à vous suivre à la moisson.
Rév d'Arès 15/7 : Que des princes sans ruse acceptent de se rendre à ma Parole, qu'ils te remettent sur le chap leur couronne, leur bâton de commandement, qu'ils descendent de leur trône,qu’ils se chaussent, raidissent leurs poignets de bracelets de cuir et te suivent à la moisson.
Rév d'Arès xiii/20): Le roi blanc, tu souffles ses pas. Les fidèles ne voient plus (les pas du roi blanc).
Donc je ne comprends pas bien quand vous écrivez que Dieu ne condamne pas la religion.

Qu’entendez vous derrière le verbe condamner ?
J’ai recherché les différents sens du mot condamné et voici ce que j’ai trouvé :
Sens 1: Prononcer une peine à l'encontre de quelqu'un suite à un jugement [Droit]. Synonyme sanctionner
Sens 2 : Obliger, contraindre quelqu'un à. Ex Il a été condamné à ne pas pouvoir parler pendant un mois suite à son accident. Synonyme imposer
Sens 3: Désapprouver, blâmer, exprimer fortement son opposition.
Dieu en effet ne condamne pas au premier sens du terme en sanctionnant la religion, ni au second en obligeant ou contraignant, mais ne la condamne-t-Il pas au sens 3 dans le sens ou Il la désapprouve, la blâme, exprime fortement son opposition ?
Pardonnez-moi pour cette question, il y a sans doute une subtilité que j'ai du mal à comprendre.
Denis K. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je comprends votre question, mon frère Denis, mais ma position ne ressort pas de "subtilité", mais de réalisme, de la conscience que je suis très bas et que le Père est Très Haut.
Je considère que condamner au sens 1, au sens 2 et au sens 3, serait le Privilège du Père, s'il condamnait. Or le mot "condamner" n'apparaît pas dans vos citations de La Révélation d'Arès. C'est donc à bon escient que je dis: "Nulle part le Père de l'Univers, auteur de La Révélation d'Arès, ne condamne la religion."
Les mots condamner (Rév d'Arès 9/1) et condamnation (22/9) ne sont utilisés par cette Révélation qu'à propos des hommes. Autrement dit, ce sont les hommes qui condamnent, pas Dieu.
À cela on peut me répondre que les termes qu'utilise le Père à l'égard des cultes, princes, roi blanc, roi noir, etc. sonr d'implicites condamnations. Si c'était le cas, ce seraist de toute façon le privilège du Père, ce ne serait pas le mien. Mon privilège à moi est réduit à être Messager (Rév d'Arès 40/6), à faire connaître la Parole de Dieu, et aussi, parce que c'est une affaire de pécheur mais non l'affaire de Dieu, à faire pénitence, à moissonner des pénitents, à changer le monde.
Quand les prophètes d'Israël lançaient la condamnation de la religion, ils ne parlaient pas pour eux-mêmes, ils ne disaient pas: "Moi, prophète, je condamne vos holocauste dont la fumée me dégoûte," mais ils prenaient soin d'attribuer ces paroles à Yahwé et ils précisaient: "Yahwé ou le Seigneur dit: J'abhorre vos holocaustes, leur fumée Me dégoûte, etc., sous-entendant "les holocaustes" auxquels j'ai moi-même, moi prophète, participé.
Il y a là un distinguo auquel je donne une très grande importance.
Qu'est-ce que je suis, moi pécheur, pour condamner des religions de pécheurs, des pécheurs comme moi ? N'ai-je pas été homme de religion ? Qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès 11/3).
Les personnes que vous invitez à lire La Révélation d'Arès y trouvent bien, de toute façon, la très vive et sévère critique lancée par le Père contre les religions, les politiques, les lois, etc.
Quand, missionnaire, je fais mon exposé au public je ne dis jamais: Dieu condamne la religion, la politique, les lois, mais je dis: "Dieu dit que la religion, la politique et les lois, c'est-à-dire nous les hommes, croyants ou incroyants, nous n'avons pas vaincu le mal et nos religions, politiques et lois l'ont même entretenu et souvent aggravé, aggravé jusqu'au pire."
Parce que pour finir, mon frère Denis, si nous réfléchissons bien, nous voyons bien que la religion, la politique, les lois, ça n'existe pas, ça n'existe pas comme les montagnes, les roches, les fleuves, les plaines, les fleurs, la chair, la vie, les animaux et les hommes existent. La religion, la politique, la loi, c'est tout simplement nous, les hommes de chair.
C'est nous les hommes qui sommes impliqués dans le problème du bien et du mal.


08avr13  142C42  
Je viens de lire le commentaire de David et Patati et Patata [142C40] et aussitôt je réagis en disant que je n'ai pas la foi brave et inflexible de ce frère qui connaît les difficultés de la mission, mais qui la poursuit envers et contre tout.
Moi j'ai renoncé. Il y a déjà longtemps. Pour vous je ne suis peut-être qu'un revenant. Vous souvenez-vous de moi ?
J'ai renoncé parce que la mission, c'est-à-dire le contact avec des hommes et des femmes qu'on ne rencontrerait jamais autrement a fait dans mon esprit ressortir quelque chose, que je serais bien étonné que vous ignoriez: La philosophie de l'absurde.
Ce monde est absurde, tout n'est que rien et rien est tout, ou quelque chose comme ça que disaient déjà quelques penseurs de Mai 68 ou d'avant Mai 68, si je ne m'abuse, et nous Pèlerins d'Arès qui pensions avoir le Tout, nous n'étions Rien aux oreilles des gens de la rue. Pourtant, au Cirque d'Hiver en 1988, là où je vous ai connu, et où j'ai connu La Révélation d'Arès, il m'a semblé que beaucoup de personnes dans le public vous écoutaient très attentivement.
Dans ma mission j'ai eu le sentiment très clair de l'existence de cette absurdité et de l'impuissance que nous avions de la percer et de construire quelque chose dans l'esprit des gens.
Pourtant, je vous vois vous aussi très constant dans votre ardeur d'apôtre de Dieu et je ne sais plus quoi penser.
Dois-je me remettre à une mission impossible ? Dois-je me dire qu'il y a une façon de surmonter l'absurdité, la connerie, de ce monde et de faire entendre La Révélation d'Arès ? Dois-je retourner rue rue Neuve-Popincourt ?
Jérémie B. d'Île de France


Réponse :
Non, mon frère Jérémie, je ne me souviens pas de vous. Par ailleurs, les Pèlerins d'Arès de Paris ont changé d'adresse depuis la rue Neuve-Popincourt. Ils sont allés rue de Picardie et se trouve actuellement 32 rue Raymond Losserand, 75014 Paris. Vous pouvez y passer tous les après-midi.
"La philosophie de l'absurde," dites-vous. Oui, c'est une façon de comprendre nos grandes difficultés missionnaires et je vous remercie de me présenter notre problème apostolique, sous cet angle-là, quoique personnellement je ne crois pas à l'absurde en tant que tel, je n'y crois pas comme immuable sort du monde.
Je dirais que le monde piétine, est devenu très en retard sur la Vérité. J'appelrais donc plutôt la philosophie de l'absurde philosophie du piétinement, du retard ou de l'attardement.
Je rappelle ici aux lecteurs de ce blog qui ne la connaissent pas, et qui sont sûrement très nombreux dans ce cas, ce qu'on appelait la philosophie de l'absurde dans les années d'après-guerre.
Philosophie étant par principe sagesse mais non absurdité, il y a une contradiction dans ce terme: philosophie de l'absurde.
C'est surtout l'existentialisme de Jean-Paul Sartre qu'on a qualifié ainsi.
Sartre tendait toujours à démontrer avec justesse — de façon manifeste dans "Les Mains Sales", "Huis-Clos", "Le Diable et Bon Dieu" — que la vie et l'Histoire n'avaient pas de sens, n'avaient aucun but, aucune règle, aucune permanence, qu'il n'y avait ni bien ni mal, ni morale et que la relation avec les autres n'avait pas de sens précis. Mais Camus l'a aussi montré dans "Caligula," Ionesco dans ses pièces, etc.
Sartre montrait que ce que dit l'un n'est pas compris par l'autre, il montrait qu'il est impossible de comprendre, donc de prévoir, de façon biologiquement ou psychologiquement sûre les réactions des autres. C'est à peu près ce que constate notre mission dans la rue: La surdité ou le malentendu permanents, les uns pensent que les autres sont fous et vice versa, chacun évidemment convaincu qu'il est lui-même raisonnable.
Partant, les hommes pensent qu'il n'y a aucun Être auquel se référer et que seul l'existant a une réalité et une réalité absurde parce que toujours inattendue, apagogue comme on disait autrefois.
Le comportement désarticulé et contradictoire du monde est bien au cœur de notre problème apostolique. Sartre disait que l'homme n'avait qu'une ressource: être "honnête envers lui-même." De là l'extrême individualisme dans lequel est tombé l'homme commun.
Ce que nous cherchons, nous apôtres, ce sont des hommes non communs, des épis mûrs, qui sont inévitablement rares.
De même, Sartre démontrait qu'il n'y avait aucune politique juste et que la justice n'avait pas de sens. Il parlait peu de religion, mais on peut étendre son sens de l'incertitude absolue de l'homme à la religion: Aucune religion n'est juste. Bref, il n'y a aucune doctrine à laquelle on puisse adhérer sans erreur. De là la philosophie de l'absurde.
Tout cela est vrai, mais ce que je récuse ici, c'est la permanence inévitable de l'absurde. Sinon, quel sens aurait La Révélation d'Arès ? Elle serait elle-même absurde. Pour moi La Révélation d'Arès, si elle est accomplie, met un point final à l'absurde.
Pour cela il faut du temps (Rév d'Arès 12/6, 24/2). Si l'on veut des résultats immédiats ou rapides on se maintient sans cesse dans la philosophie de l'absurde. Ce qu'il faut, c'est sortir de l'impatience, se dire que le salut n'est pas accroché à une vie seule, mais à une succession de vies, qui évoluent progressivement, qui refusent tout dogme définitif, qui savent qu'ils sont issus d'hommes et qu'ils génèrent d'autres hommes et que c'est lent, et que cet ensemble de générations est le monde. Voilà pourquoi le verset-clé de La Révélation d'Arès est: La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Si vous avez gardé foi dans La Révélation d'Arès, je vous encourage, Jérémie, à retourner à notre mission de Paris.


11avr13  142C43
Dans votre réponse au commentaire 142C42 de Jérémie vous parlez de Sartre.
Sartre était un phénoménologiste bien plus qu'un existentialiste.
Je ne veux pas parler de "la philosophie de l'absurde"  mais de cette phénoménologie qui a marqué toute notre époque et qui est qui le principal obstacle que nous rencontrons dans la rue.
Les consciences de la rue qui s'opposent à notre argumentation spirituelle sont toute imprégnées de la phénoménologie qui régit toute l'information, toute la pensée et même toute l'école.
Si nous n'arrivons pas à faire de fidèles de La Révélation d'Arès, c'est parce que la population est dans son immense majorité fidèle à des concepts qui ont construit cette citadelle contre laquelle nous nous cassons le nez.
Toutes les difficultés de la mission viennent de là.
René O. du Sud-Est


Réponse :
Vous vous trompez complètement.
D'abord, Sartre n'était pas un phénoménologiste ! Sartre était un existentialiste et un existentialiste d'un genre particulier, car c'est lui-même qui dit ou écrivit, je crois, que son "métier n'existait pas dans le catalogue des professions" ou quelque chose de ce genre. Sartre fut formé comme professeur de philosophie à l'École Normale Supérieure et fut ensuite professeur de philosophie avant de devenir le philosophe touche-à-tout qui s'exprimerait dans toutes les formes d'expression: philosophie, roman, journalisme, théâtre. Alors, bien sûr, dans sa phase prof de philo et romancier ("La Nausée", 1938) il étudia la phénoménologie et tout particulièrement Edmund Husserl, puisqu'il se disait husserlien à cette époque, mais il ne le resta pas. Voilà pour Sartre.
J'ai failli ne pas publier votre commentaire qui me parut, je vous l'avoue, tiré par les cheveux, illogique, sophistique.
Je n'ai pas vu tout de suite le rapport qu'il pouvait bien y avoir entre notre mission spirituelle et la phénoménologie et pourquoi, selon vous, "les difficultés de la mission" avaient "pour cause la phénoménologie du monde moderne." Je ne vois pas du tout, pour ma part, le monde moderne comme phénoménologique, que cela soit politiquement, socialement ou économiquement.
À mes yeux, et sauf erreur de ma part, c'est tout l'inverse. C'est ce que nous prêchons qui a une teinte phénoménologique, mais le monde moderne n'est pas phénoménologique..
Je vais essayer de m'expliquer, mais d'une part il n'est pas facile d'expliquer en quelques lignes ces choses-là à la majorité de nos frères et sœurs et sympathisants lecteurs de ce blog qui ne s'intéressent pas à l'aspect philosophique des rapports entre La Révélation d'Arès et le monde, et d'autre part je ne suis pas du tout spécialiste de ces questions.
Qu'est-ce que la phénoménologie ? Le Grand Robert en donne cette définition: "Méthode philosophique qui se propose, par la description des choses elles-mêmes, en dehors de toute construction conceptuelle, de découvrir les structures transcendantes de la conscience (idéalisme transcendantal) et les essences." Pour mes frères, sœurs et lecteurs, c'est clair comme de l'eau de boudin ! Je vais essayer d'expliquer cela autrement:
Rares sont ceux des nôtres qui connaissent Husserl, le phénoménologue par excellence, mais je pense que beaucoup ont entendu parler de Descartes, qui lui n'était pas du tout phénoménologue. Le contraste entre les deux hommes me semble plus propre à expliquer ce qu'est la phénoménologie.
Pour simplifier, Descarte acceptait tout objet matériel ou intellectuel pourvu que son existence ne fut frappée d'aucun doute ou d'aucune instabilité. Autrement dit, Descartes, c'est la rationalisme pur et dur, le rationalisme simpliste de la science élémentaire ou basique, le rationalisme auquel on se heurte dans la rue. 
Toujours pour simplifier, Husserl, lui, comprit que Descartes s'était trompé et qu'il fallait tout prendre en compte: non seulement l'objet matériel et intellectiel, mais aussi les doutes et les instabilités qui s'y attachent.
C'est ce nouveau rapport entre l'objet et les doutes qui le frappent qui fait de l'observateur ni un idéaliste, ni un rationaliste, mais quelque chose d'autre: un phénoménologiste.
Je prends donc pour mon point de vue le contraire de ce qui est votre point de vue. Toujours en simplifiant, je dis que le monde occidental européen, son actuel "penser correct", son discours général (sauf le discours religieux, bien sûr), la presse et donc pour finir la rue sont rationalistes, cartésiens, et dressent ainsi devant nous un mur haut et épais de difficultés.
Si la rue était phénoménologiste, elle accepterait le doute qui entoure l'idée qu'un homme comme moi pût être témoin du Surnaturel que tout le monde ne voit pas, elle accepterait le doute qui entoure l'existence de Dieu qu'on ne voit pas et elle accepterait d'examiner comme une voie très sérieuse, qui vaut qu'on s'y arrête, la pénitence comme acte tranformateur de l'homme et de la société humaine. L'homme de la rue, s'il était phénoménologiste comme vous le pensez, considèrerait sans difficultés que rien n'assure que l'idée de transformer l'homme et le monde par la pénitence est éliminable à cause d'un doute, d'ailleurs lui-même instable comme doute.
Autrement dit et selon moi, ceux qui nous écoutent et nous suivent sont sans le savoir (et pour simplifier) des phénoménologistes. Tout le contraire de ce que dit votre commentaire, me semble-t-il.


11avr13  142C44
Dans le concert des convictions diverses et variées, les idées atypiques de La Révélation d'Arès sont autorisées à s'exprimer. Dans le monde des convictions, la peur de déplaire n'a pas lieu d'être. Il ne s'agit pas de crier plus fort que les autres, sous prétexte qu'on détient la Vérité, mais pas moins fort non plus, car notre conviction en vaut une autre. La société actuelle encourage la liberté de conviction. C'est dans cette faille que les Pèlerins d'Arès doivent s'engouffrer, car ils auront le soutien de nombreux groupes intellectuels et spirituels qui ont fait de la liberté de conscience une priorité.
Pour illustrer ce propos je transmets un commentaire de RTL directement inspiré par La Révélation d'Arès sur l'actualité immédiate :
"On ne remerciera jamais assez les homosexuels d'avoir soulevé la question du mariage car ils mettent en évidence l'imposture de la République. À l'origine, le mariage n'est ni un contrat religieux ni un contrat civil, mais un contrat privé entre deux personnes. Jamais la Bible ou le Coran n'ont autorisé qui que ce soit à célébrer le mariage pour se tailler une notoriété devant le peuple."
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je suis vraiment désolé de récuser votre commentaire sur tous les points qu'il aborde :
Je ne vois pas "d'idées atypiques" dans La Révélation d'Arès. L'idée générale de pénitence pouvant sauver l'homme et le monde des hommes est déjà contenue dans le Sermon sur la Montagne de Jésus. D'autres idées son déjà trouvées dans les livres les plus lus du monde que sont la Bible et le Coran.
La Constitution Française et les Droits de l'Homme déclarent depuis longtemps qu'il y a liberté de conscience et c'est à ce titre que nous prenons tous les jours la liberté de déclarer notre fois et notre espérance et de moissonner des pénitents.
Enfin, je ne vois pas du tout ce qui dans La Révélation d'Arès aurait "inspiré" selon vous le propos de RTL sur le mariage des homosexuels. Je ne vois pas du tout ce qui justifie la mariage entre homosexuels, parce qu'un mariage n'est pas du tout "un contrat entre deux personnes", mais beaucoup plus que cela: Une union intime et sacrée de la complémentarité entre un homme et une femme (Adam et Ève au départ), complémentarité qui donnera des enfants, fondera une famille, bref, créera tout ce que deux homosexuels, aussi repectables soient-ils, ne peuvent absolument pas créer sauf par des artifices.


11avr13  142C45
Merci Frère Michel pour cette piqure de rappel, bien nécessaire.
Je n’ai pas été très présente à la mission, mais dès mon retour de voyage (je n’ai pas vu ma fille depuis 4 ans), je serai parmi les moissonneurs, bien seuls je le sais, dans les rues pour accomplir la Parole à leurs côtés. 
Je me permets cette petite parenthèse car juste avant d’ouvrir le blog, je venais curieusement de regarder un film avec Denzel Washington qui s’intitule "le Livre d’Éli".
[Voilà l'histoire :] Après l’apocalypse qui a détruit le monde, seuls quelques humains ont réussi à survivre, beaucoup errent comme des zombies, d’autres se livrent à des comportements de bêtes féroces… Éli  arrive un jour dans une petite ville, sous l’emprise d’un malfaisant et de sa bande de brutes, tous les habitants lui sont asservis ainsi que tout ce qui peut être précieux dans un monde hostile (eau, nourriture, etc). 
Éli transporte dans son sac quelques effets, parmi eux…un Livre ancien, doté d’une serrure, précieusement enveloppé dans un morceau de tissu et qu’il protégeait contre toute atteinte…un Livre qu’il lit chaque jour depuis le jour où une voix, 30 ans plus tôt,  lui demanda de le transporter vers l’Ouest, en un lieu où il serait enfin en sécurité.  Le seul exemplaire qui ait échappé à la destruction. Éli affronte maintes difficultés, maints combats contre ceux qui tentent de s’approprier son précieux Livre, mais une Divine protection lui permet de résister à toutes attaques. Pourtant, un jour, le gang parvient à s’emparer du Livre et blesse Éli.
Éli, qui lisait le Livre chaque jour depuis 30 ans poursuit néanmoins sa marche vers le lieu indiqué par la voix, sans le précieux Livre désormais aux mains des méchants, qui ne parvinrent jamais à forcer la serrure. Il arrive enfin dans une ville en ruine et là, sur une île située dans une baie, il trouve un groupe d’hommes reclus dans une espèce de forteresse.  Ces derniers avaient collecté une multitude d’objets du "monde d’avant" pour y reconstruire le monde d’après, dont une presse venant d’être reconstruite…
Éli, enfin arrivé au bout de son chemin, se met à dicter le contenu du Livre tandis qu’un homme écrit à ses côtés, mot par mot, phrase par phrase, verset par verset.  Puis un jour, au terme de son récit, le Livre est enfin republié. C’est la Renaissance de l’humanité.
Il s’agit dans le film de la Bible, mais je n’ai pas pu m’empêcher de faire le rapprochement avec vous Frère Michel et La Révélation d’Arès.
Je vous embrasse fraternellement et vous dit à très bientôt à la Mission
Brigitte de Région Provence-Côte d'Azur


11avr13  142C46  
Ceci n'est pas à mettre sur votre blog.
Je reçois de temps en temps des anonymes qui postent des propos malveillants, dont celui d'aujourd'hui qui dit:
"Le degré de malveillance de la secte de la révélation d'Arès, ou pèlerins d'Arès, de ce pervers, mythomane et manipulateur de Michel Potay est proportionnellement inverse au non intérêt qu'elle suscite."
J'en ai marre .
Que faire ? Faut- il répondre ou effacer ?
Signature non publiée


Réponse :
Je publie quand même ce commentaire sur mon blog, mais je ne mets pas votre signature. Il y a pas plusieurs forums où l'on parle de moi sur l'Internet et tous reçoivent de temps en temps des opinions très négatives me concernant.
Je crois pour ma part qu'il faut supporter d'entendre du mal de moi autant qu'en entendre du bien. C'est une constante historique: Aucun mouvement prophétique ne s'est développé sans hostilité, sans controverse, sans dépréciation et même sans calomnie et injure. Je ne vois pas pourquoi j'en serais dispensé.
Si l'auteur anonyme de la critique que vous citez pense sincèrement que j'ai tout inventé: Les apparitions d'Arès, La Révélation d'Arès, le mouvement des Pèlerins d'Arès, il me paraît logique, s'il a son franc-parler, qu'il me trouve "pervers, mythomane et manipulateur." La seule chose que je ne comprends pas dans le propos de ce critique très sévère qui est très probablement sincère, c'est pourquoi il s'exprime anonymement. Pour ma part, si j'ai une critique à formuler contre quelqu'un, je signe.
Ceci étant, je pense que vous pouvez

soit lui répondre simplement sur la base de ce que je viens de dire: "Si vous croyez sincèrement que Michel Potay a tout inventé, il me paraît logique que vous le trouviez pervers, mythomane et manipulateur, mais je ne crois pas que les choses soient aussi simples et pour ma part je crois que Michel Potay a été témoin de Jésus et de Dieu à Arès, qu'il a consigné fidèlement leur Message dans La Révélation d'Arès et que les Pèlerins d'Arès sont des croyants libres, non manipulés, qui découlent naturellement de ces événements et dont je fais partie."

soit prendre le parti de rire de sa saillie et vous lui répondez: "Donc, vous n'avez pas à vous en faire. Si l'imposture de Michel Potay est comme vous dites "proportionnelle au non-intérêt qu'ils suscite", son échec sera énorme, compte tenu de l'énormité de l'imposture. Vous ne pouvez qu'être tranquille."
Si vous êtes réellement un Pèlerin d'Arès ou même un pèlerin d'Arès avec petit "p", vous ne devez jamais "en avoir marre" d'entendre de pareils propos, hostile et injurieux. Ils sont inévitables et nous devons les recevoir avec amour ou humour et généralement avec les deux.
Pour finir, je me permets de penser que ce genre de propos est, tout compte fait, beaucoup plus rare qu'on pouvait attendre. N'est-ce pas un bon signe ? Soyez positif !


11avr13  142C47  
Waw ! Votre dernier article sur votre blog que je découvre hier après-midi m'a soufflée !
Merci cher grand frère ! Qu'avons nous à perdre à croire et surtout à faire un monde nouveau, en co-création avec le Seigneur ? Nous avons tout à gagner : Notre liberté et un monde meilleur d'Amour !
Le soir même en me rendant chez le coiffeur qui était une jeune et douce coiffeuse, je lui parlais — certainement maladroitement peu importe — de La Révélation d'Arès ; elle écoutait. Et ce matin, je transmettais votre article à des proches. Ce soir, je vais chez ma kiné, je vais lui en parler ...
Ya'Lllah ! En avant !
Que le Créateur nous guide et que nous nous laissions guider par Son Amour.
Salam arlikoum,
Kouda du Nord-Pas de Calais


Réponse :
Combien je suis heureux, ma sœur, que vous entrepreniez de parler tout simplement, tout naturellement, de La Révélation d'Arès autour de vous, en répondant calmement, le cœur en paix, aux objections qui peuvent être faites, car cette Parole parvenue du Très-Haut, du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), est on ne peut plus honorable et digne d'intérêt, mais aussi nous comprenons que dans ce monde égaré des objecteurs se manifestent avec sincérité. Nous leur répondons de même avec sincérité.
Tout croyant est véhicule, transmetteur de sa croyance, car faire connaître la Vérité est un acte d'amour et nul ne se sauve sans tenter de sauver d'autres humains.
Votre commentaire me touche profondément.


12avr13  142C48
Cet article 142 me fait réfléchir et ma réflexion me conduit à un jugement assez sévère de votre façon de voir.
Bien sûr, votre rôle est missionnaire et vous devez encourager la mission.
Mais votre façon de présenter les choses me paraît enfantine. Elle choque ous ou moins l'intelligence.
Réduire la mission à un appel à la pénitence: Souez des gens d'amour, de pardon, etc. et vous serez sauvés et vous sauverez le monde, ne trouvez-vous pas ça un peu simple et rudimentaire ?
N'est-ce pas cet abrégé ou cette pauvreté de directives qui explique les difficultés de la mission ?
Ce qui est curieux, c'est que d'une autre côté vous parlez de phénoménologie... [142C43] Ce qui me paraît venir en contraste total avec le simplisme de vos consignes missionnaires.
Réellement, j'ai du mal à vous suivre.
Jean-Joël B.


Réponse :
Ce nest pas moi, mais un commentateur (142C43) qui parle de phénoménologie et je lui réponds sur cette idée qu'il avance. De toute façon, je n'exprime mes idées sur la phénoménologie qu'ici dans ce blog, entre nous. Je n'en parle jamais dans la rue ou dans dans mes exposés publics.
Par ailleurs, il est toujours possible d'expliquer les choses autrement au grand intellectuel que vous semblez être..
Je peux par exemple expliquer notre mission de la façon suivante :
Le monde a subi un puissant ébranlement des événements de l’Histoire et tout particulièrement de ceux, terriblement bouleversants, du XXe siècle. Ce siècle-là, à la fin duquel Dieu nous envoie son Messager Jésus (1974) et vient Lui-même parler aux hommes (1977), demandait un réveil de la vie spirituelle comme jamais l’humanité n’en avait encouru la nécessité. Il fallait mettre en relief la réalité du mal, faire renaître un nombre suffisant d’âmes pour constituer un petit reste de pénitents capable de sauver l’homme du fatal péché des péchés (Rév d’Arès XX/xx). Il fallait réveiller la foi active, créatrice, bref, sauver le monde et pour cela  subordonner la vie humaine à une redéfinition urgente du Bien, que les lois politiques et religieuses en cours ne formulaient plus, parce que toutes ces lois, même apparemment antagonistes entre elles, concentraient toutes leurs principes sur un seul et unique système de fonctionnement du monde, un système mauvais. Dieu, c’est clair, ne voit rien tant que le mensonge, l’étroitesse d’esprit, la contrainte, la condamnation et la violence comme poids qui précipitent cette humanité dans les ténèbres.
Or, l'homme ne peut pas se délivrer d'une chose sans la remplacer par une autre. C'est une nécessité de compensation propre à la nature humaine. Aussi, pour se délivrer des poids qui le tirent vers la perdition, l’homme doit-il les remplacer par l’amour, le pardon, la paix, l’intelligence spirituelle et se rendre libre de tous préjugés et toutes peurs. C’est la pénitence (Rév d’Arès 30/11) qui est le sentier par lequel l’homme peut refaire l’ascension des Hauteurs Saintes.
Nous ne pouvons malheureusement plus aller par le monde en déclarant: "N'apprenez plus de pensées toutes faites — le fameux penser correct —, mais apprenez aux hommes à penser ! Ne leur imposez plus rien, mais accompagnez-les avec amour et respect ! Guidez-les vers le Bien non pour le leur imposer, mais pour qu'ils soient capables de marcher tout seuls," qui est à peu près ce que le grand Emmanuel Kant dit à ses élèves, quand il devint professeur à l'Université de Königsberg, en réponse aux esprits bornés des autres professeurs.
Les hommes d'aujourd'hui sont plus bornés encore. Même les épis mûrs que nous cherchons sont souvent ensachés dans une glume d'idées fixes. La majorité des hommes d'aujourd'hui sont incapables de comprendre de pareils propos. Ils veulent que pour chaque chose une recette unique soit donnée et imposée ; de là cet appétit aussi funeste qu'idiot pour les lois. Nous Pèlerins d'Arès sommes des dérégulateurs — car l'amour et le pardon libèrent — qui s'adressent à un monde de régulateurs aussi opiniâtre, bornés et plus enchaînés à leurs égoïsme et jugement que ceux qu'ils rejettent et jugent. Je vous présente ainsi une autre façon d'expliquer les grandes difficultés de nos mission.
Tout comme La Révélation d'Arès l'est nous sommes respectueux de l'ordonnance de l'esprit, toujours nécessaire à la clarté, mais nous laissons derrière nous les dogmes, les thèses d'école, la théologie, le catéchisme, l'intellectualisme et nous laissons dans notre mission la Vérité se répandre librement sur nos lèvres, parce que nous ne sommes pas des petits soldats appliquant un règlement appris par cœur, mais des libérateurs et nous savons qu'à cause de cela nous sommes rarement compris sur l'instant, mais c'est là notre fidélité au Fond sur quoi repose toute la Parole de Dieu.
Nous savons que si l'heure présente n'est pas encore celle du grand succès, ce succès viendra.
Pour finir, ne pensez-vous pas qu'on revient toujours au "simplisme" de mon entrée 142 ? Je vous rappelle que je n'impose ni thèmes ni façons de développer ces thèmes à nos missions et que si vous trouvez plus efficace de procéder autrement que moi, vous êtes tout à fait libre et je souhaite que vous réussissiez beaucoup mieux que nous.
Ne me croyez pas fâché, mon frère Jean-Joël, je ne fais qu'exprimer ma pensée sans la moindre impatience.


12avr13  142C49
Merci pour votre entré très émulatrice ! Merci aux commentaires toujours enrichissants !
Nous apprentis apôtres de La Révélation d'Arès sommes le principal vecteur, média de la transmission de la Parole, de Dieu et de Mikal. Nous qui par le rayonnement de notre pénitence naissante, quelle qu'en soit le niveau, peut toucher bien plus que des images, mais, par notre vécu, notre témoignage, notre exemple quotidien.
Lorsque nous clamons, lorsque nous lisons La Révélation d'Arès, lorsque nous vous lisons et vous écoutons, nous sentons la Vérité et si nous ne comprenons pas tout, tout de suite, petit à petit au fur et à mesure de notre ascension, notre volonté d'être pénitents, de vouloir changer en Bien, nous nous métamorphosons, d'homme animal vêtu d'un vieux manteau, pour nous revêtir du manteau neuf (Rév Arès 1/1) nous devenons des hommes du temps qui vient (Rév Arès 30/13), des christs en puissance (Rév Arès 2/13-14) et tout cela dans la patience, la mesure, la prière, la moisson, l'amour évangélique, la fraternité, la synergie des pénitences, la recherche d'autres pénitents.
Je me permet de citer un texte tiré d'une affiche que notre sœur Nina a réalisée pour la vitrine du groupe missionnaire de Bordeaux. Elle s'est inspirée de l'une de vos réponses à un commentateur du blog.
Ce texte a l'avantage de nous situer tout de suite et de faire comprendre en quelques phrases au lecteur que nous sommes des Pèlerins d'Arès, convaincus que tout homme peut se recréer s'il en a la volonté, et que notre source est La Révélation d'Arès. J'ai apprécié la simplicité du langage accessible au quidam, un souffle passe.
Je me permets de citer ce texte, car je m'en inspire dans ma mission personnelle:
 
Il y a ceux qui pensent qu’on ne change pas sa nature : tel on naît, tel on va mourir.
Il y a ceux, comme nous Pèlerins d’Arès, qui pensent que le propre de l’homme,
contrairement à l’animal,
c’est justement de pouvoir changer.
Changer, devenir un autre homme,
bon, aimant, heureux, intelligent et juste,
c’est le message de La Révélation d’Arès.
Tout est question de volonté
J’étais tel homme et j’ai maintenant la volonté d’être un autre homme…
Un tout autre homme !
Pourquoi pas vous ?
 
Apôtre de l'idéal, merci Mikal de nous encourager. C'est vrai que la mission est difficile, mais oh ! quelle joie, lorsqu'une personne s'arrête prend le temps d'un échange, échange de vie à vie en live.
Je suis en mission 7/7 jours, au minimum 1h. Hier, avec notre frère Alain.M, un très bon contact un jeune: Thomas d'une grande ouverture, ma question inspirée du texte de de l’affiche: Pensez-vous que l'homme par sa volonté peut changer en Bien, devenir un tout autre homme !? La réponse: Oui ! C'est un jeune instruit, qui cherche à comprendre, qui réfléchit, il m'a dit: c'est important de chercher le savoir, il a pris La Révélation d’Arès et la feuilletée, je lui ai laissé le site généraliste: www.michelpotay.info en lui précisant qu'il pouvait lire La Révélation d’Arès en ligne et voir une  vidéo de vous. Avant de nous quitter, il me dit: je dois vous avouer que de me dire qu'il y a un prophète, je doute ! Je lui ai dit, c'est normal que vous doutiez, voire même que vous soyez prudent. Je vous ai donné de quoi vérifier et Jésus disait: C'est au fruit que l'on reconnait l'arbre, etc. Je lui ai laissé une invitation, ma carte de visite, j'ai grand espoir qu'il me recontacte, vienne nous rencontrer à "L'Eau Bleue", une belle âme.
Didier.Br. Ile de France


Réponse :
Merci de me faire connaître le texte de cette affiche de Nina, ma fille. Je ne connaissais pas cette affiche.
Merci pour votre beau commentaire, mon frère Didier.


12avr13  142C50
Juste un tout petit mot pour vous dire qu'en plus du soleil qui nous offre généreusement ses doux rayons sous les latitudes caribéennes, votre lettre reçue ce matin m'a inondée de lumière et de bonheur.
Du fond du cœur, je vous dis merci pour votre  soutien  si précieux .
À propos de soeur L., nous avons échangé quelques mails [...]
Être vraie fait pour moi partie de ce travail quotidien de pénitence qui nous transforme et nous conduit sur les Hauteurs.
Je vous envoie à vous et à sœur Christiane deux gros rayons de soleil tout chauds.
Je prie chaque jour avec vous.
Maryse B. de la Martinique


Réponse :
"Être vraie fait pour moi partie de ce travail quotidien de pénitence qui nous transforme et nous conduit sur les Hauteurs."
Merci, ma sœur, pour votre équilibre et votre sagesse.
Sage ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Les enfants sages sont ceux qui ne dérangent personne et qui sont obéissants, mais est-ce une bonne définition de la sagesse ? Non, parce qu'obéissants à qui, à quoi ? Les sages sont-ils aussi ceux qui sont prudents, qui ne prennent pas de risque, qui se conforment à l'ordre général ? Non, parce que l'ordre dont nous parlons ici bas n'est pas celui auquel Dieu pense pour nous. Sage signifie-t-il être au-dessus de la mêlée ? Non, parce qu'on ne sait de quelle mêlée il s'agit. Le sage est celui qui trouve le Bien et peut guider l'humanité vers le Bien. Soyez sage là-bas sur cette île ensoleillée, Maryse, n'ayez pas peur de prêcher la Vérité et la pénitence. N'est-ce pas l'objet de cette présente entrée ?
Les sages sont les héros de La Révélation d'Arès (xxxv/4-12), ceux qui se décollent de la terre, qui sortent de l'horizon commun, qui ont compris qu'ils sont l'image et ressemblance du Père.


12avr13  142C51
Ce que vous dites: "Lâchez tout !" me fait penser à certaines chansons des années 60 et 70 qui symbolisaient un certain mouvement de liberté face au système..
Bien évidemment, cela va bien plus loin ici. Vous ne parlez pas simplement d'un système à libérer, mais d'une prison intérieure à renversée pour (re)trouver son image et ressemblance avec le divin [Genèse 1/26-27].
C'est notre propre système qu'il faut (re)créer neuf et c'est notre source primordiale d'éternité tarie depuis des lustres qu'il faut retrouver ici et maintenant.
Pour celà, il faut se détacher des problèmes quotidiens de la vie et prendre de la hauteur, c'est nécessaire et obligatoire, sinon c'est peine perdue.
Le problème posé est: Moi, empêtré dans de nombreux tracas de ma vie professionnelle, privée, familiale ou tout simplement dans mes soucis d'ordre matériels, moi donc, en tant qu'être humain quelconque et banal, puis-je avoir la force de m'élever au-dessus de cela ? Puis-je trouver la forçe de me transcender ?
Vous répondez clairement : Oui, si je le veux et si j'y crois !
Pas de pré-élection ou d'élection spéciale pour celà !
La source est disponible et donnée à tout le monde.
Je pense que tous ceux qui ont assimilés correctement votre enseignement et La Révélation d'Arès le savent pertinement.
Le point d'achoppement serait si je puis dire, pour certains, la manière de faire passer ce message au monde.
Vous prônez une moisson ou mission de rue, alertant les passants et "Monsieur" et "Madame Tout le monde", c'est votre manière de voir les choses.
Le fait est que, majoritairement et malheureusement, les gens ne s'y intéressent pas, voire même s'en moquent ou dénigrent La Révélation, entrainant par ce fait, une frustration et souffrance psychologique chez certains missionnaires, qui se sentent de plus en plus désarmés et impuissants devant la vacuité du monde...
Logiquement, les missionnaires et vous-mêmes, vous vous sentez dans la position de mendier une écoute de la part d'un public le plus souvent abruti par des choses futiles, donc mendier une écoute de Celui qui Est par des créatures pas très dignes d'intérêts en fin de compte...
Ce n'est pas une position d'une très grande justesse je trouve à vrai dire, donc source de maux, malgré tout le respect que j'ai à votre encontre.
Je pars du principe, fondé ou pas, que celui ou celle qui voudra faire le bien viendra à La Révélation d'Arès et à sa "philosophie" donc à votre enseignement, peu importent les moyens de diffusions.
Je serais curieux de savoir le nombre de gens vraiment intéressés dans le temps, pas seulement pour en discuter en cinq minutes et faire plaisir au missionnaire de La Révélation.
À mon avis, pas beaucoup..
Peut-être est-ce un sujet trop délicat pour en parler ?
Loin de moi l'idée de juger votre vision de la moisson, mais ce sont justes quelques réflexions personnelles.
D'ailleurs, personnellement, je ne prends même pas le temps de m'arrêter quand je vois des gens avec des tracts... trop de sollicitations... ou alors seulement par politesse pour être honnête quand j'ai le temps, comment pourrais-je en distribuer moi-même et croire en ce moyen de diffusion ?
Sinon, j'ai parlé de La Révélation d'Arès nombre de fois, j'ai prêté le Livre..pour m'entendre répondre au bout de plusieurs mois que la ou les personnes ne l'avaient même pas ouvert. Sans commentaire.
Pour finir, juste une dernière remarque. Vous dites: " l'homme est un Dieu endormi que l'apôtre doit réveiler." Il me semble qu'une minuscule pour dieu suffirait déjà amplement, ne trouvez-vous pas ?
Olivier G


Réponse :
"Celui ou celle qui voudra faire le bien viendra à La Révélation d'Arès et à sa "philosophie" donc à votre enseignement," me dites-vous, mon frère Olivier.
Je suis d'accord avec vous, mais j'ajoute qu'il ou elle ne viendra à La Révélation d'Arès que s'il ou si elle sait qu'elle existe.
Notre mission a d'abord comme but de faire connaître l'Événément Surnaturel d'Arès et son Message.
Vous n'avez probablement pas beaucoup consacré de temps et d'efforts à la mission, mon frère. Il faut beaucoup de temps et d'efforts, mais nous sommes quand même quelques dizaines de milliers et comment a-t-il démarré ? Parce que j'ai commencé tout seul, mes tracts ronéotypés à la main, dans les rues de Bordeaux en 1975.
Combien croyez-vous qu'étaient les disciples de Jésus en Palestine au premier siècle ? Tout commence petit.


12avr13  142C52  
Mariage pour tous : le Sénat adopte le projet de loi
Jacques p56 le 12/04/2013 à 15h38 :
"Michel Potay déclare sur son blog :
"Je ne vois pas du tout ce qui justifie la mariage entre homosexuels, parce qu'un mariage n'est pas du tout "un contrat entre deux personnes", mais beaucoup plus que cela: Une union intime et sacrée de la complémentarité entre un homme et une femme (Adam et Ève au départ), complémentarité qui donnera des enfants, fondera une famille, bref, créera tout ce que deux homosexuels, aussi repectables soient-ils, ne peuvent absolument pas créer sauf par des artifices."

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jovet74 le 12/04/2013 à 15h39 :

"Et encore une connerie ! Et quelle déchéance de la societe! Une minorité dicte sa loi, c'est très grave !
"Mais comme ils ont affaire à des pleutres, ils en profitent ! Moi, ce sont les gosses là-dedans qui m'inquiètent !
"Je voudrais les voir à l'adolescence!en demandant d'être comme tout le monde, ce sont eux qui avouent leur difference, pas nous ! Et le pire, c'est qu'en votant le mariage pour tous, ils autorisent deux freres, deux sœurs, un frère et une sœur, etc.à se marier! Y ont-ils pensé ?

Extrait de choses entendues à la radio transmises par J.P.


Réponse :
Ainsi des extraits de mon blog se trouvent sur RTL ? J'en suis confus et heureux en même temps.
Je ne suis pas sûr que le mariage entre frères et sœurs soient possibles car, comme le mariage entre cousins germains, il est interdit par la loi française. Par contre, on verra deux associés en affaires, pas du tout homosexuels, qui voudront hériter leurs affaires en bénéficiant des avantages du contrat de mariage, passer par ce mariage pour tous. On n'a pas fini de voir les combinaisons que cette disposition de lois va rendre possibles !
Mais le problème de fond n'est pas là.


13avr13  142C53
J'ai été missionnaire et je ne le suis plus que par intermittence. Plutôt rarement, je l'avoue, et je ne vais plus à l'assemblée, qui est maintenant rue Raymond Losserand, depuis déjà assez longtemps.
Votre entrée 142 me remue, je l'avoue, et je pense me remettre à la mission de rue.
Mais je suis affreusement hésitant concernant la bonne méthode.
J'étais missionnaire en utilisant simplement la Parole, dans sa simplicité.
Mais les rebuffades que j'ai subies des gens de la rue m'ont obligé à me demander si c'était la bonne méthode.
La mission sociale, je n'en parle pas, je l'ai reniée complètement et d'ailleurs j'ai cessé ma mission à cette époque plutôt que de tomber là-dedans, parce que c'était de la pure trahison de traitre (Rév d'Arès 37/9). Nous sommes des croyants et nous faire passer pour des idéologues était plus qu'une erreur, une désertion ! Vous auriez dû chasser tous ceux qui ont imposé la mission sociale. Bon ! Il y a à tout péché miséricorde comme vous dites...
Je reviens sur la bonne façon d'être missionnaire. Vous êtes, frère Michel, un philsophe, aucun doute. Je dirais même que vous êtes un prophète au sens de philosophe plutôt qu'un prophète au sens religieux.
Oui, vous êtes un philosophe qui d'ailleurs cite souvent des philosophes — pas aussi souvent que la Parole de Dieu mais souvent quand même — et je crois que vous devriez donner à la mission de rue un sens et un discours philosophes plutôt que quelque chose que les gens prennent pour un nouveau credo, une nouvelle église ou religion.
Vous êtes un philsophe et vous devez l'affirmer.
Un Patrick d'Île de France


Réponse :
Non, non, je ne suis pas du tout un philosophe.
Dans mon entrée 142 il n'y a aucune philosophie. Aucun philosophe, d'ailleurs, n'a donné, à aucune époque, la solution définitive à la vie heureuse. Le Père, notre Créateur, lui, l'a donnée !
Je ne me réfère à des philosophe que parce qu'il me faut penser et que les philosophes m'ont appris à penser. Parce qu'il ne me suffit pas d'entende la Parole du Père, j'y dois penser et je dois la penser.
Si je n'ai pas mangé depuis assez longtemps et que je me trouve devant un plat de haricots, je les mange. Je dois pour ça les porter à ma bouche, les mâcher, les avaler, les digérer pendant des heures avant de péter et de déféquer d'eux ce qui ne m'a pas profité. Même chose pour la Parole. Je me trouve devant elle, mais elle ne profite pas à ma personne d'emblée sans qu'elle passe par son mâchement, son avalement, sa digestion, ses pets et sa défécation par mon cerveau avant de laisser dans tout mon être ce qui lui profite, ce profit que j'appelle dans mon cas: foi et pénitence. Mais contrairement à la consommation de mes haricots, qui est une action naturelle, mon penser de la Parole n'est pas naturel (ou n'est plus naturel depuis le mauvais choix d'Adam). J'ai dû l'apprendre et j'ai pris comme maîtres les philosophes.
Si je cite assez souvent Sartre, c'est parce que son existentialisme se rapproche de mon existentialisme de Pèlerin d'Arès, parce que La Révélation d'Arès a fait de moi un existentialiste, d'une part, et parce que, d'autre part, le penser de Sartre a suivi bien des méandres, ce qui me paraît honnête par la liberté qu'il a montré jusque dans la contradiction. Sartre a créé des vérités, un univers, sans jamais s'assujettir à des principes, même logiques, qui les régiraient. C'est en cela un penseur très particulier dont la variabilité me paraît signe de liberté. Mais je ne suis pas sartrien au sens strict. Je ne suis d'ailleurs au sens strict rien qui se réfère à un philosophe plutôt qu'à un autre. Tous ont dit des vérités et des faussetés. Je suis seulement un serviteur, un prophète, de la Parole du Père, lequel ne fait pas de philosophie.
Quand on jette sur la philosophie, des plus vieux philosophes d'avant Socrate à Michel Foucault à notre époque, un regard circulaire, on trouve une variabilité du penser qui désoriente complètement: Lequel a eu raison ? La réponse est forcément: Aucun ! Cela nous ramène à la Parole comme Vérité unique. Les atomes et le vide de Leucippe, Démocrite, Lucrèce, les visions d'Héraclite, les paraboles de Platon, les exercices spirituels de Marc-Aurèle à Ignace de Loyola, le rationalisme de Descarte, les catégories de Kant, la sociologie de Marx, les variations de Husserl dont on parlait dans un commentaire, etc., tout cela n'est qu'un monde d'intellectualisme brillant mais contradictoire. Ces braves gens se sont contredits et donc se sont tous trompés, mais ils m'ont, de toute façon, appris à penser et ce mécanisme de la réflexion, je l'ai, oh ! pas aussi brillamment et même médiocrement, appliqué à ma méditation de la Parole.
Entre philosophie et erreur la relation n'est pas accidentelle, elle est constante, même si les erreurs sont plus ou moins grandes, la relation est inhérente à toute pensée. Errare humanum est !
Mais les méthodes de penser sont utiles, les méthodes de penser, elles n'ont pas pour but, à mes yeux, de fabriquer des vérités mais de libérer des forces enfouies, de rendre perceptibles des relations inaperçues, de reforger des leviers libérateurs, de découvrir des façons de voir tout autres que les nôtres habituelles, afin de bien dégager la Vérité toute simple. Si celui qui me traite de "pervers, mythomane et manipulateur" (142C46) savait combien il m'a fallu réfléchir à la Parole que j'ai reçue en 1974 et 1977, il pourrait peut-être dire que je me suis trompé sur l'interprétation de La Révélation d'Arès, mais il ne dirait pas que je suis un menteur, un truqueur ou un tricheur, bref, quelqu'un qui en prend à son aise avec la crédulité humaine pour la tromper facilement.
Comment pourrais-je dépasser mes limites intellectuelles, trouver la force de bien saisir l'aventure humaine telle que le Père la voit et veut la ré-orienter par la pénitence, sans les outils que me donnent les philosophes ?
Je finis en rappelant un trait d'esprit d'Aristote qui montre que la philosophie n'est pas le message de sévère rigueur qu'on croit. Aristote disait que la différence entre l'historien et le poète est que l'un dit ce qui s'est passé tandis que l'autre ne dit que ce qui pourrait se passer et que, par conséquent, l'œuvre du poète est plus noble et philosophique que l'œuvre de l'historien. Peut-être que les philosophes m'ont ainsi appris un art de comprendre plutôt qu'une méthodologie stricte de type rigoureusement rationnel. Comme vous voyez, il n'est pas vraiment simple d'expliquer pourquoi et comment l'on comprend la Parole du Père… Il faut aussi une part d'intuition poétique. C'est ça, la foi.
Retournez à la mission avec foi, mon frère Patrick. Les frères et sœurs de la rue Raymond Losserand se feront une joie de vous recevoir et, pour certains, de vous reconnaître.


13avr13  142C54
Nous avons tout lâché ! Nos affaires,notre ménage,notre vaisselle,notre portable,notre ordinateur,notre bricolage,
afin de partir en mission.
Jeudi 11 Avril, nous nous sommes retrouvés autour de la table d'un lieu qui s'intitule "Le Local" et qui appartient au "Café du Lycée", situé au centre  de notre ville des Alpes.
Nous avions organisé une mission de rue avec le soutien de notre frère A. venu de Marseille, en distribuant quelques invitations pour une présentation de La Révélation d'Arès et "du Message de notre Créateur".
Une petite famille avec leurs deux jeunes filles qui revenaient d'un long voyage à travers l'Inde et La Réunion est venue, ainsi qu'une dame rencontrée par notre sœur missionnaire Cécile.
Chacun des visiteurs découvraient l'évènement par [ou après ?] une première lecture, entreprise chez eux, de La Révélation d'Arès, qu'il s'étaient procurée auprès de leur missionnaire.
C'est notre frère P. qui a commencé à leur présenter l’Événement en leur parlant de notre prophète Mikal.
Puis nous avons fait la présentation un peu comme le font les jeunes Pèlerins d'Arès qui font l'enseignement de la prière dans les assemblées.
La présentation de l’Événement et du Message se faisait par chacun dans l’harmonie,comme un morceau de musique ou chacun apporte sa note, qui se confond à celle de son frère ou de sa sœur, dans l'harmonie.
Notre assemblée se gonfle doucement d'anciens Pèlerins d'Arès qui reviennent: notre frère M., artiste peintre, notre sœur C., animatrice, qui ont mûri dans la pénitence et dans la proclamation de la Parole qui les a imprègnés au fil des années.
Le besoin de moissonner nous habite car nous savons bien que l’enjeu en vaut la peine.
Recréer une nouvelle société spirituelle [Nouvelle Sociét Spirituelle, NSS] libre de tout pouvoir, qui sauvera notre humanité du péché des péché, qui pointe son bout du nez.
Faire ce Nouvel Exode auquel nous convie notre Créateur en installant la pénitence en nous et en moissonnant, afin de trouver des frères et des sœurs qui souhaitent à leur tour d'installer la pénitence en eux.
Nous y croyons.
Nous réussirons.
Patricia des Alpes


Réponse :
Bravo ! Je vois que les idées missionnaires que j'ai apportées dans la région ont fait du profit spirituel.
Dans votre ville semble s'établir une base missionnaire d'au moins six ou sept frères et sœurs. Cela permet d'envisager un effort particulier et fécond. Bien sûr, vous n'avez pas de local et c'est un problème...
Mais bon ! Si vous le souhaitez je pourrai peut-être — je ne garantis encore rien, j'en émets seulement l'hypothèse — faire un détour par votre ville des Alpes en me rendant dans les Alpes Maritimes pour la mission, mais je ne le pourrai qu'en semaine car je ne peux pas être le week-end en même temps chez vous et dans les Alpes Maritimes. Je vais étudier la question. Mettons un jeudi soir ? Comme ça je pourrai faire la route jusqu'à Nice le lendemain. C'est à étudier. Nous en reparlerons.
Je suis très heureux de votre gros effort de Moisson. L'arrivée de frère P. dans votre ville a, je crois, changé les perspectives.


13avr13  142C55  
Message retiré à la prière expresse du commentateur


14avr13  142C56
L' apôtre de l'Idéal est le pèlerin en marche sur ce désert (Rév d'Arès 24/5) pour que de tombeau Éden revienne et devienne une étoile de Vie au Jour de Dieu.
"Je sentais son Souffle dans ma voile" [Kouda 142C54].
Je reconnais la beauté (Rév d'Arès 12/3), l'enthousiasme, la foi vraie qui transporte aussi légèrement que le vent soulève les ailes d'une cigogne (15/4).
C' est la Main du Père qui lance Son Feu sur celui et celle d'où sort ou sortira le bouillon de la moëlle (Rév d'Arès xxx/20.)
Dans la pureté du chant de notre sœur [Kouda] et comme un écho de cœur par ce Souffle sur l'océan de la Vie à retrouver et recréer chaque jour, vous "tremblez et vous pleurez"...
Mon épouse n' est pas encore sortie de l'auberge mais elle va un peu mieux. Nous viendrons donc en juin pour le Pèlerinage où s'est trouvée, se trouve et se trouvera à jamais l' empreinte éternelle du Père de l'Univers grâce à Mikal (Rév d'Arès xxx/24).
Cette image en partage a été faite par Florence.
Elle illustre le Souffle de l'Amour, la voile, le vaisseau de Vie et aujourd'hui ...
l'apôtre de l'Idéal.
Guy du Languedoc


Réponse :
Je suis heureux que Florence se soit associée à ce beau commentaire. Je serai heureux de vous voir tous les deux au Pèlerinage.


14avr13  142C57
Si la pénitence est restée l'exception jusqu'ici, ce n'est peut-être pas seulement par paresse, désintérêt ou superficialité, c'est aussi en partie, je crois, par désespoir de ne pas y arriver; de sorte que s'installe ce désespoir d'accomplir la pénitence : la conviction (erronée) de l'échec inévitable et de la vanité de chercher à harmoniser son idéal et son être.
Je ne suis pas sûr de comprendre votre réponse à 142C14 que "La pénitence ne s'apprend pas."
Peut-être voulez-vous dire que la soif spirituelle ne peut pas s'enseigner ?
Mon expérience de prof et encore plus de patron m'a appris à quel point les humains sont divers dans leurs aptitudes, intérêts et questionnements, de sorte que parler sincèrement est souvent bien insuffisant pour être entendu et compris; une "traduction" personnalisée est très souvent nécessaire pour toucher l'autre. Néanmoins il semble y avoir des clefs similaires au début de la pénitence pour la majorité qui jouit du minimum de santé mentale sans être doué pour la spiritualité. Je me rappelle une psychologue à la radio qui avait 10 secondes avant la fin de l'émission pour aider un homme désespéré ; elle lui a dit d'imaginer abattre un mur immense en tapant chaque jour avec un marteau, sans relâche pendant des mois, jusqu'à ouvrir une brèche.
J'ai l'impression que beaucoup d'humains cherchent et ne trouvent pas que quelques clefs pourraient non pas certes les sauver, mais leur ouvrir la porte et leur permettre d'avancer, de faire les premiers pas de la pénitence, sans lesquels ils ne peuvent pas se guider eux-mêmes et cherchent des lois dans l'obscurité.
Et je pense aussi aux piliers de la pénitence révélés par le Christ en juillet 1977, assez oubliés, qui s'adressent certes aux pénitents plus avancés mais qui, d'une certaine façon, proposent une échelle pour savoir se servir de la Parole, qui peut être intimidante et difficile à digérer par le nombre de pages de la Bible, du Coran, de La Révélation d'Arès et des écrits prophétiques.
Mais comme vous le dites en 142C48, nous devons nous garder des recettes religieuses: "Nous Pèlerins d'Arès sommes des dérégulateurs — car l'amour et le pardon libèrent — qui s'adressent à un monde de régulateurs" et ainsi nous devons permettre à chacun de plonger en soi-même pour se libérer, enseigner aux débutants qui en ont besoin (pas tous) comment avancer avec mesure et accepter de se contenter de minuscules victoires au début, préludes aux plus grandes victoires.
Je rappelle (141C28) pour l'organisation de la mission aux médias et sur internet l'existence de la plateforme Facebook de Solène (solene.gilson@hotmail.fr) : "Diffusion DU message", pour que de voix en voix notre message illumine toute la terre, en frappant fraternellement à toutes les radios, télévisions, journaux, sur tous les forums, groupes, etc, qui s'intéressent à la spiritualité, dans toutes les langues connues des apôtres.
Jérôme du Canada


Réponse :
D'abord et en aparté, vous me rappelez que Solène m'a adressé dernièrement un eMail pour me demander d'effacer son commentaire sur 141. Elle n'explique pas pourquoi. J'étais en voyage de mission quand j'ai reçu son eMail, mais je n'avais pas de liaison FTP. Je m'exécute aujourd'hui avec un peu de retard.
Ceci fait, je réponds à votre phrase: " Je ne suis pas sûr de comprendre votre réponse à 142C14 que "La pénitence ne s'apprend pas."
Si la pénitence pouvait s'apprendre, nous serions envoyés convertir les hommes ou semer le monde. Or, le monde est semé (Rév d'Arès 5/1). Nous sommes seulement envoyés moissonner les épis mûrs. Ces épis mûrs sont les hommes et femmes que nous réveillons de leur sommeil spirituel et qui, réveillés, non seulement comprennent la nécessité de la pénitence, mais trouvent en eux-mêmes les moyens de l'accomplir.
Ce résumé fait et posé comme un axiome, j'admets qu'il n'élimine pas beaucoup de questions qu'on peut se poser quand même. Je me les suis d'ailleurs posé. Je ne peux ici qu'en parler brièvement.
Depuis 39 ans, on m'a posé des milliers de fois la question: Qu'est-ce que l'amour ? Comment peut-on aimer ? Quand on sait que la base de la pénitence est le bien, dont la première condition est l'amour (dont découlent le pardon, la paix et même l'intelligence spirituelle et la liberation de tous préjugés). C'est une question qui, après que je me fusse illusionné sur la possibilité de faire un homme d'amour de n'importe quel pékin de base, est devenue pour moi sans réponse. C'est comme si on me demandait: Qu'est-ce que la nourriture ? Comment peut-on manger ? Si la personne qui me questionne n'a ni bouche, ni dents, ni estomac, comment puis-je lui expliquer ce qu'est la nourriture et comment manger ?
Il y a comme ça des choses qui, comme l'amour, ne s'apprennent pas. Selon moi, du moins, je le précise encore.
Il y a tous les jours dans les maternités des femmes qui abandonnent le bébé qu'elles mettent au monde sans éprouver la moindre attachement pour lui et qui jamais au cours de leur vie n'éprouvent le moindre souvenir de leur accouchement et le moindre regret. Il y a aussi des femmes — plus qu'on ne croit — qui tout en gardant le bébé et sans être aussi arides et méchantes que la Folcoche de "Vipère au Poing" n'éprouvent aucun amour.pour leurs enfants.
Je peux tout juste expliquer qu'il ne faut pas confondre l'amour sentimental et l'amour parental avec l'amour évangélique, parce que ce dernier est un devoir, pas un sentiment, et se manifeste envers tous les hommes sans exception, même envers ceux qui ont le pus et l'hameçon à la lèvre (Rév d'Arès xxii/8). Cette indication permet à certains, qui n'éprouvent aucun amour à proprement parler, de s'interdire de manquer de respect, de s'imposer de ne pas juger — parce que le respect et le non-jugement sont des travaux de la conscience qui peuvent probablement s'apprendre — mais ils font des pénitents boiteux, bancroches, et finalement ils ne restent pas chez nous ou ne sont que ce que j'appelle des "pèlerins moins-le-quart", parce qu'ils souffrent en eux-même d'un vide ou d'une sécheresse qui leur devient insupportable.
J'en conclus donc que, même pour développer l'amour évangélique, amour de type devoir, il faut une racine, un bulbe au fond de l'être, quelque chose d'où suinte plus ou moins, ne serait-ce qu'un peu, la compassion, la sympathie à défaut d'attirance.
C'est dans ce sens que je dis que la pénitence ne s'apprend pas.
Mais vous êtes professeur. Je ne le suis pas. Vous avez de la pédagogie une connaissance que je n'ai pas, car moi je n'ai que l'expérience après 39 ans de prophétisme et c'est sans doute insuffisant pour savoir certaines choses que je n'ai pas apprises. Mais j'en suis là. Je le dis en toute humilité. Je serais très heureux que vous développiez un enseignement qui fasse comprendre aux hommes qui ne sont pas du tout doués pour l'amour — il y en a beaucoup, croyez-moi — comment compenser cette absence en eux et comment ils peuvent quand même aimer.
Sans amour pas de pénitence. Sans pénitence pas de petit reste, ce petite reste capable de sauver tous ceux que le péché millénaires a fini par rendre incapables de vie spirituelle.
Moi, je ne suis pas envoyé rassembler autre chose qu'un petit reste de pénitents (Rév d'Arès 24/1, 26/1).


14avr13  142C58  
J'ai soif de me lancer dans la mission, mais l'idée tout seule déjà me perturbe.
Et peut-être pouvez-vous expliquer l'apostolat qui est peut-être différent de l'apôtre.
Qu'est-ce qu'un apôtre ? Qu'est-ce que l'apostolat ? Ces mots ne sont pas trouvés dans La Révélation d'Arès.
J'ai lu dans vos réponses, sur cette page, ce que vous en dites à des commentateurs, mais c'est comme les mathématiques pour lesquelles je ne suis pas doué. Je me sens désemparé. Je ne comprends pas bien.
Que dois-je faire pour être apôtre, comme je le souhaite ardemment ?
Étienne C.


Réponse :
Je suis heureux que deux commentateurs, vous Étienne et Guy du Languedoc (142C56), reviennent aujourd'hui au sujet: l'apôtre, parce que je reçois actuellement beaucoup de commentaires complètement à côté du sujet et même de plus en plus étrangers au sujet, que je ne publie plus pour ne pas faire perdre à mon entrée 142 son sens.

Apôtre et apostolat vont ensemble. Les apôtres furent les hauts-parleurs, les medias, de Jésus, à une époque où il n'y avait que la voix pour annoncer la Bonne Nouvelle (l'Évangile, euaguellion en grec = Bonne Nouvelle) et enseigner. Écrire même ne servait pas à grand chose, parce que la plupart des gens ne savaient pas lire.
De nos jours, c'est à peu près la même chose, parce que, si les gens savent lire, peu d'entre eux lisent, et donc il faut forcer le passage, si je peux dire, il faut encore aujourd'hui les aborder et leur parler. De ce fait, le mot apôtre convient encore.
La fonction de l'apôtre, l'action apostolique, l'apostolat donc, reste fondamental pour répandre ou rappeler la Parole du Créateur à ses créatures.
Pour moi l'apostolat, donc l'apôtre, durera au moins jusqu'au Jour (Rév d'Arès 31/8), que nous appelions parousie quand j'étudiais la théologie, parce qu'il faudra sans cesse jusqu'à ce moment-là — et peut-être ensuite comme la vigilance face à la Bête (22/14) le fait penser — répandre ou rappeler la Parole du Père.
L'apôtre, par conséquent, n'est pas seulement un missionnaire et un moissonneur, mais il est plus: Il enseigne aussi. Sur cette double fonction: appel et enseignement, je ne me suis pas étendu dans mon entrée 142 ou dans mes réponses précédentes pour ne pas les encombrer — un blog n'est pas un traité —. Je profite de cette réponse-ci pour le dire.
L'apostolat est une fonction sacrée, en ceci que Dieu doit être présent dans les propos de l'apôtre.
Bien sûr, les apôtres de La Révélation d'Arès ne reçoivent pas les pouvoirs que l'Évangile palestinien prétend donnés aux douze par Jésus il y a deux mille ans, comme le pouvoir de remettre les péchés ou l'infaillibilité. Nul homme, même apôtre, n'est infaillible et ne peut remettre les péchés.

Alors, mettez-vous fermement et avec patience à l'étude de La Révélation d'Arès et de son sens, tel que je l'enseigne, car l'apôtre est le héraut de Dieu et donc de son prophète, car vous n'aurez pas qu'à eller par les rue pour appeler les hommes à la pénitence, mais aussi pour pour leur faire connaître la Vérité.
De quelle région êtes-vous, mon frère, que je puisse vous diriger vers une mission ?


15avr13  142C59
Je suis perturbé par vos réponses aux commentaires.
Je ne sais plus très bien où j'en suis.
À quelques reprises vous dites que La Révélation d'Arès est libératrice et que nous missionnaires sommes des libérateurs. Comment peut-on être libérateurs quand on demande aux hommes de se soumettre à la Parole ?
Je ne sais plus dans quel sens il faut comprendre le mot libre dans la Veillée 10.
Libre, n'est-ce pas seulement une image, une métaphore pour notre transformation intérieure par la pénitence ?
Un jour au Pèlerinage, il y a une dizaine d'années, je vous ai posé cette question déjà et vous m'avez répondu à peu près ceci: "Je crois que vous aimez beaucoup l'œuvre de Jean Genet, que vous évoquez de temps en temps dans vos lettres ? Eh bien, Jean Genet était génétiquement déterminé pour être un voleur et il est devenu un poète. Nous sommes génétiquement déterminés pour être des pécheurs, des mauvais, et nous pouvons devenir des pénitents, des bons." J'ai repnsé souvent à ces mots, mais je n'ai toujours pas beaucoup avancé.
Pire, actuellement, je recule. Je ne comprends toujours pas.
N'y a-t-il pas un droit à la différence ? N'est pas ça la vraie libération ?
Antonin M. de Basse Normandie.


Réponse :
Pourquoi sommes-nous des libérateurs ?
Votre question, je l'avoue, me fige sur place. Mon frère Antonin, je vous croyais plus avancé dans la compréhension de La Révélation d'Arès.
Ne savez-vous pas depuis votre première lecture de cette sainte Parole qu'elle nous libère de la religion et de sa fille, la politique ? Elle nous demande juste de devenir pénitents, ce qui n'est pas rien certes, mais qui n'est qu'autodiscipline, travail sur soi-même, élan de sa propre conscience vers la Lumière, l'Amour, la Paix, non soumission à un système extérieur d'autorité et de lois.
Voilà une des raisons qui m'a fait apprécier Sartre, non pour ses positions politiques du reste changeantes, mais pour quelque chose d'infiniment plus essentiel, quelques chose de réellement existentialiste: Chaque fois qu'il a pris des positions, il l'a fait en tant qu'individu, jamais en tant que membre soumis d'un système, d'un parti, d'une idéologie. De même, tout Pèlerins d'Arès est Pèlerin d'Arès pour lui-même, c'est une affaire entre lui et sa conscience, entre lui et la Création de l'univers, mais non entre lui et une église, une religion, ou même simplement, vous dites, avec une différence. Le Pèlerin d'Arès est libéré comme Sartre était libéré, même si sur bien des points nos opinions diffèrent et donc au-delà des différences, parce que l'essentiel n'est pas là. L'essentiel est d'être amour, pardon, paix, intelligence et liberté. Cela est vrai pour chacun de nous, qui qu'il ou qu'elle soit. Les différences entre nous: vieux ou jeune, riche ou pauvre, arabe ou suédois, homme ou femme, ne comptent pas ; qui y prend vraiment garde à moins d'être resté en arrière ?
Les nations, les régimes sociaux, les cultures, les classes ne sont que des rêves politiques ou romantiques — M. Hollande ne vous fait-il pitié dans ses chaînes idéologiques ringardes, qui nous ont tous ligotés un jour ou l'autre, mais largement dépassées ? — , auxquels nous revenons de temps en temps en rêvassant, mais en ce qui me concerne, je suis maintenant bien conscient de ne plus être qu'un citoyen de l'humanité créée.
Sartre était au-delà, était un citoyen du monde. Avec La Révélation d'Arès nous sommes passés au-delà et même nous avons dépassé Sartre. Nos problèmes sont donc tout autres que tout ce qui enchaîne encore beaucoup de gens.
Les surréalistes d'ailleurs avaient précédé Sartre et les Pèlerins d'Arès dans ce domaine en déclarant que l'esprit est porteur d'une créativité infinie, mais aux surréalistes comme à Sartre manquait le sacré, la conscience supérieure, optimale, que l'homme et Dieu ne font qu'un (Rév d'Arès 2/13). Nous, nous soulevons tous les couvercles qui nous asphyxiaient: culture, religion ou athéisme, politique. Nos conscience balaient les lois dites objectives. La Révélation d'Arès assoit notre humanité sur des bases intelligiblement universelles et libres, absolument libres, dont la seule garantie est le Bien dont l'homme se rend le Maître (Tév d'Arès 18/3).
Nous provoquons — en tout cas, nous devrions provoquer — nous les Pèlerins d'Arès l'irruption de l'inattendu: l'homme bon total. Certes, nous n'y parvenons pas dans cette génération avec nos tracts trop pauvres ou trop discrets encore, de peur qu'ils soient incompris, mais c'est la direction prise et nous y formons notre descendance, qui formera la sienne à son tour. Nous crions: À bas toutes les idoles ! (Rév d'Arès 23/8). Certes, ce qu'il nous faut encore trouver, c'est dans cette perspective un langage accessible à tous les hommes, mais nous le trouverons quand nous aurons vaincu nos cultures complètement, nos timidités, nos gênes, nos paresses.


15avr13  142C60
Bonjour Apôtre Michel
Merci pour ce magnifique message, que je vais relire, afin de m'imprégner de la belle énergie qui s'en dégage.
Et pour qu'il me guide dans mes prochaines moissons avec mes frères et soeurs de Genève.
Merci à vous Apôtre Michel, messager de la bonne Parole, de faire germer l'action du bien dans nos cœurs.
Geneviève  (de Suisse)


15avr13  142C61  
Nous intervenons en pénitents dans le vie publique mais le public ne comprend pas grand chose.
Pour le public l'homme n'est plus rien qu'une matière qui bouge dans l'univers comme les poux sur la tête et les cafards dans les poubelles.
Nous sommes des atomes pour l'homme de la rue. Les histoires d'âmes... il ne comprend pas.
Il manque ,une certaine cohérence à notre mission. Je ne sais pas comment dire ça. Est-ce que nous sommes des "superchiens" comme vous me dites dans votre dernière lettre ou nous sommes des dieux déchus ?
Comment présenter l'immatérialisme de nos thèses de croyants dans la mission ?
Vous proposer pour cette représentation la pénitence. Ouais... c'est une façon de voir,  pas trop inaccessible mais ça me paraît un peu court pour expliquer que nous sommes plus que des animaux supérieurs.
J'exagère un peu, parce que je ne vais plus à la mission depuis plusieurs années, parce que je suis seul à Dijon et que la solitude est dure, mais la mission me trotte dans la tête.
Quel thème pourrais-je emprunter, qui réponde au matérialisme ambiant, parmi tous les aspects de la vie que'on trouve dans la Parole d'Arès ?
André G. de Bourgogne


Réponse :
La pensée moderne réduit chaque jour un peu plus l'homme à X milliards d'atomes dans une universelle extériorité moléculaire. De là une insensibilité et une bêtise de plus en grandes, de là l'inhumanité de cette téléréalité qui, soudain parce qu'un participant meurt (de sa belle mort, du reste, on le sait maintenant), réalise mais pas pour longtemps qu'il s'agit quand même d'individus et de vies qui n'appartiennent pas qu'au spectacle sur écran.
La pensée moderne fuit loin de la seule idée sensée que représente un homme: un être entier, un Dieu en puissance (Rév d'Arès ,2/13), et non un amas d'atomes qui remuent dans l'univers. On peut voir la vie humaine comme purement matérielle, mais on peut la voir comme tout autre chose, celle d'un créateur en puissance au-delà de la matière, la matière n'étant que son apparence. C'est parce que nous croyons que nous perdons seulement, pour un temps, cette apparence que nous croyons dans la survie après la mort. La dispersion des atomes qu'est la mort n'est pas notre affaire. Notre affaire, c'est d'entrer dans l'éternité.
De là notre conscience de l'existence du couple indéchiffrable qu'est la vie humaine: esprit entreprenant<---->matière qui remue, matière sera réduite en cendre par le péché jusqu'au jour où nous vaincrons le mal, mais esprit subsistant sous la forme d'une âme si le bien a forgé celle-ci.
Non, ce n'est pas simple, un homme. Ce n'est pas simple parce que le monisme en quoi l'homme se concentre est image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27). Il nous faut absolument ressusciter cette réalité dans les esprits. Notre apostolat de l'Idéal a cela aussi comme but
Oui, il faut choisir: Ou chaque homme est soi-même, un être qui va vivre pour lui-même avec d'autres qui vivent pour eux-mêmes, qui se lient entre eux par l'amour mais sans jamais se fondre, ou chaque homme n'est qu'un élément fondu dans le tout physico-chimique qui constitue l'espace.
Il me paraît difficile d'asseoir notre mission sur ce thème actuellement, mais c'est le grande vérité derrière notre pénitence.
Après tout, je me trompe peut-être, il faudrait peut-être déjà présenter nos perspectives sous cet angle. Je n'ai pas peur que les hommes de la rue ne comprennent pas, j'ai peur que nos missionnaires, nos apôtres de l'Idéal, ne soient pas encore prêts. Mais vous, puisque vous cherchez quelque chose de neuf, tentez ce thème !


16avr13  142C62
Regardez sur Youtube Psy Gentleman !
Vous pouvez la visionner à http://www.youtube.com/watch?v=ASO_zypdnsQ
Si vous trouvez une idée comme celle-là vous êtes sûr du succès de la mission.
Actuellement vous allez dans les rues avec vos petits tracts et vos paroles sucrées autour de la pénitence, mais c'est nul !
Plus personne n'écoute. Mais partez dans la rue avec une musique comme celle de Psy et des filles qui gambillent et qui s'excitent contre les poteaux et vous allez faire un malheur.
Vous ,n'avez pas besoin d'être trente ou quarante comme dans le clip. Sept ou huit qui se démènent et c'est le succès assuré. Évidemment, les flics peuvent vous ramasser, mais ça fera la une des journaux.
Imaginez-vous que Psy Gentleman est la tube de l'année ! C'est une idée formidable.
Pas besoin de beaucoup de paroles. Juste: "Faites pénitence et vous sauvez votre âme... sauvez votre âme... sauvez votre âme.. pénitence... pénitence... pénitence." Ça suffit. Avec le rythme obsessionnel. C'est ça que le monde veut, parce que le monde est un monde d'abrutis. Même les épis murs sont parmi les abrutis.
Si vous avez besoin d'un gus pour gesticuler et brailler, j'en suis.
Mais distribuer des tracts et parler aux gens comme au confessionnal, c'est zéro. Vous êtes sûr du bide!
Jean-Paul N. d'Île de France


Réponse :
Qui êtes-vous Jean-Paul N ? Je n'ai jamais entendu parler de vous.
Je viens de visionner la vidéo de Psy Gentleman à l'URL que vous m'indiquez.
C'est du zéro-nul-grossier intégral réalisé avec des moyens grandioses.
D'où cette somptueuse néantise vient-elle ? De Chine ? Du Japon ? de Corée ? Le gros brailleur et tous les trémousseurs autour de lui semblent asiatiques.
Mais je ne suis pas homme à rejeter tout de suite sans réfléchir un peu. J'ai bien conscience que le Père m'envoie au devant d'hommes dont beaucoup ne brillent pas par la distinction et la finesse ou même volent très bas, mais dont certains cachent un grand cœur et des possibilités de passage à la vie spirituelle. François d'Assise, le jars (Rév d'Arès xxxvi/3), n'eut-il pas une jeunesse folâtre et agitée, où il aurait probablement aimé brailler et gesticuler sur l'air de Psy Gentleman ?
Si, comme vous dites, ce lazzi oua-oua-boum-boum, qui évoque plus un bizutage ou une grosse rigolade estudiantins que de l'art, est le clip de l'année, il ne faut pas s'interdire de penser que si nous pouvions aller par les rues avec une équipe de ce genre en chantant "Faites pénitence et vous sauvez votre âme... sauvez votre âme... sauvez votre âme.. pénitence... pénitence... pénitence," nous aurions un certain succès. Nous ferions parler de nous.
Nous pourrions demander à notre frère Daniel C. et à son groupe "Pious Gens" de nous faire quelque chose comme ça. Il faudrait évidemment réfléchir en même temps au bon moyen de faire faire aux spectateurs emballés le passage vers plus de profondeur, car l'enjeu qui serait caché par ce carnaval resterait évidemment des plus sacrés et profonds.
Cela me fait revenir un instant à mon entrée 141 "inégalité d'énoncé", parce que tout est là à mon avis. Pourrions-nous être médiatisés avec bonheur ou non ?
Comment les choses pourraient-elles se passer ?
Je me dis que, par exemple, les chanteurs, acteurs et musiciens seraient transportés sur le lieu dans un gros van ou un petit car loué pour l'occasion, surgiraient subitement du véhicule dans une lieu très public de Paris à une heure d'affluence et hop ! braillements et trémoussements sur l'air tonitruant de ""Faites pénitence et vous sauvez votre âme... sauvez votre âme... sauvez votre âme.. pénitence... pénitence... pénitence," tandis que des frères et sœurs complices venus à pied distribueraient tout autour des tracts aussi colorés que les pantomimeurs.
C'est faisable bien sûr, et le "ramassage par les flic" et le transport au poste de police est garanti... mettons... au bout d'un quart d'heure, vingt minutes, avec un peu de chance une demi-heure.
Mais cela fait avec le passage au tribunal de flagrant délit — que nous acceptons d'avance, bien sûr — beaucoup de préparation et de dépenses pour une demi-heure, parce que que sera la suite ? Oui, la suite, c'est là la grande question.
Vous pouvez être sûr que les media soit n'en diront absolument rien, soit se précipiteront sur l'occasion, aiguillonnés par les anti-secte, pour hurler qu'une "secte dangereuse n'hésite pas devant les pires moyens pour se faire remarquer." De ce fait, même si le clip, soigneusement préparé à l'avance dans un hangar, est joué sur YouTube vous passerez seulement pour des sortes de terroristes spirituels qui auraient remplacé les bombes par de l'exhibition nocive, sale et obscène, car est nocif et obscène ou au contraire très anodin et amusant ce que les illuminati derrière la presse ont décidé qui serait sale et obscène ou au contraire anodin et amusant. Autrement dit, les chances de succès au delà de la demi-heure de folie-surprise dans la rue sont tout à fait minimes, voire inexistantes.
N'est pas médiatisé avec bonheur qui veut. Ce sont les media qui décident de ce qui doit faire le bonheur du public ou au contraire la terreur du public. Ce grand coup-là, j'en ai bien peur, finirait en contrecoup terrible.


16avr13  142C63
Je ne t'envoie pas abolir les assemblées de culte, mais les nettoyer des princes, des prêtres et de leurs docteurs,
que je n'ai pas établis sur elles, les laver des enseignements trompeurs et des pouvoirs illusoires que Je n'ai livrés en aucune main,
car Ma Parole seule sauve,
Mon Bras Seul donne force,
Mon Pardon seul absout [...] (Rév d'Arès 7/4)
Il y a dans notre culture occidentale une douceur à retrouver et à fortifier ensuite, par la construction de notre âme, la voile solide de notre vaisseau pour prendre le large (Rév d'Arès 17/3) sur un océan de Vérité, sans austérité ni rigueur morale, contrairement à ce que la religion a imposé durant des siècles, et sans abstraction contrairement à ce que notre système de lois impose par son austérité, et ce qu'il génère actuellement, mais par la générosité, la confiance et le partage dans l'amour du prochain.
Cela ne viendra pas sans dialogue, sans précaution, sans patience et endurance.
L'histoire de la fécondité est dans chaque être, bien plus qu'un simple concept ou une simple idée.
"Chaque humain est un Dieu endormi que l'apôtre réveille" (citation de l'entrée 142)
Tout comme l'enfant est le fruit d'une rencontre, un être sensible à la douceur, aux intonations de voix, à la confiance que les adultes dégagent autour de lui, quand la Grâce — l'Eau Forte [Rév d'Arès ii/20, vi/4, viii/7, xi/12]  —  le féconde, sa graine (potentiel de Vie et ses racines (son histoire) le portent déjà vers le haut.
Un homme et une femme  qui sont le fruit de tout ce potentiel, pourront d'autant plus faire émerger le germe de la Vie perpétuelle.
L'homme, la femme recherchent la complétude, la vie totale (Rév d'Arès 17/7) par leurs rapports avec le Créateur en eux mêmes et autour, dans leurs univers réciproques, un lien indicible se construit.
Dieu dit: Je n'ai pas établi de prêtres, ni de docteurs... ni de pouvoirs illusoires, parce qu'Il a tout simplement instauré l'amour, le pardon, la Force qui unifient les âmes dans la liberté et l'intelligence spirituelles.
Mais nous, nous sommes dans un monde qui instaure des lois et des puissances illusoires, et nous savons que par nos manques, nos peurs, nos lâchetés, nos impatiences, nous y participons.
Entre autres décrets instaurés, il y a celui du célibat des prêtres, et donc, entre autres empreintes qui marquent notre conscience, il s'est établi un divorce entre ce que Dieu ne veut pas (Rév d'Arès 3/1-3) et ce que ce monde entretient;
cette mesure qui intervient dans la vie du couple n'existe pas dans d'autres cultures religieuses, puisque dans le Plan de Dieu la joie de vivre s'établit librement par l'union de deux êtres qui s'aiment.
Le couple: première institution de base de la Vie ( corps âme et esprit Rév d'Arès 17/7) forme une union sublime qui permet de créer et de se recréer, de se libérer et rendre son frère sa sœur libres (10/10).
Par son union le couple devient le prémice d'une assemblée, il appréhende la vie dans la mesure.
Tout autant, la mesure est nécessaire à nos liens plus élargis, parce qu'elle simplifie tout et nous permet de nous relier plus efficacement ; la mesure devient acte d'assemblée  (Frère Michel année 2000).
Ce qui se crée de tangible entre deux, trois, quatre qui partagent une vie soutenue par l'amour évangélique, la mesure est perçue au dehors, elle intrigue certes, mais elle apporte la clarté sur ce que nous sommes. Nous nous y employons par la pénitence et la moisson, où nous ne pouvons enseigner que ce que nous vivons.
De là vient le réalisme de notre foi: Tu ne sera le chef de personne (Rév d'Arès 16/1). Nos liens qui permettent l'entraide, l'honneur de Dieu en l'autre sont précieux. Honorer l'autre, c'est s'honorer soi et donc toute la Création.
Frère Michel, dans un de vos articles vous citez Charles Péguy qui a écrit: "Tout commence en mystique et finit en idéologie".
La mystique oublie le corps, elle oublie que l'autre existe et les sens qui sont légitimes, lorsque nous sommes dans ce type de rapports nous ressentons en nous ce que vit le monde: un monde qui veut tout aplanir, lénifier, où l'on ne veut plus rien ressentir, alors que nous sommes la chair de la chair de l'autre!
Dans  "Mystique" (Le Pèlerin d'Arès 1993/1996 p. 450),  vous écrivez, et là je rejoins le thème de votre entrée: "Pénitence et Moisson réconcilient les joies de la terre avec le Bien, rétablissent l'équilibre entre eux.
Tout croyant qui n'honore pas la chair, le bonheur, l'immense richesse de la nature humaine, perd ses contrepoids, perd sa mesure.[...]  Si je vivais seul, je serais personnellement très heureux dans l'austérité, mais j'ai suivi la vie que le Père avait construit pour l'homme (38/6), j'ai une épouse et des enfants, dont je suis l'apôtre. Ils sont ma première mission,et mon bonheur et mon devoir sont de partager avec eux les bons fruits matériels de la terre, qu'ils aiment légitimement [....] " (page. 434).
Notre civilisation "d'abstraction", en accélérant son rythme de production en légiférant à outrance, en organisant la vie privée, installant ses congénères dans la privation, la méfiance, la peur, a poussé les humains que nous sommes dans une vitesse qui les isole. En isolant ses bons fruits, elle se prive elle-même de sa fécondité.
Aussi, si nous avons encore du mal à penser à nous changer, pensons du moins à nos enfants et de ce dont ils deviennent les héritiers.
Pour cela offrons leur le bon air du large !
Laissons la fouace, mais offrons-leur la Vie,  le nerf de poisson ! [Rév d'Arès xxx/16].
À une sœur vous avez dit: "L'assemblée, c'est un peu comme dans un couple (sauf l'union physique). Nous sommes unis par cet amour du prochain, amour de l'Image et ressemblance du Père, donc de soi-même (Lévitique 19/17) pour  "créer le monde sans cesse (Genèse 1/28), c'est-à-dire étendre par son génie créateur la plateforme naturelle de base, le grand magasin de force et de matière".(p.434).
Béni soit Dieu et Sa Parole.
Agny du Nord


16avr13  142C64
Cette entrée sur l'apostolat, les commentaires et vos réponses font germer et éclore plusieurs points dans mon esprit.
Si je m'interroge sur ce qu'implique pour moi l'apostolat, cela me renvoie directement à l'importance de la prière, donc à la connaissance de la Parole (avec l'esprit et avec le cœur, parce qu'elle est la Vie et passe par la vie), et à l'action (par la pénitence et la moisson).
Le Père ne dit-il pas au travers de la prière quotidienne des pécheurs : Que règne sur nous Ta Sainteté pour que nous fassions Ta Volonté ? [Rév d'Arès 12/4]
Et ne dit-Il pas aussi: L'homme pieux se tient devant Ma Parole et ne fait pas un pas de plus en avant pour ne pas choir dans l'abîme [Rév d'Arès 32/8]
Cela me place parfois dans une situation d'auto-jugement (Article "Nous croyons, nous ne croyons pas", Le Pèlerin d'Arès 1991-1992), souvent dévalorisant, car je sais ma connaissance de la Parole bien en deçà  de ce que le Père attend de moi ! (Et là, je fais mienne, l'invitation que vous faites à Étienne (142C58), d'approfondir l'étude de la Rév. d'A. pour devenir le héraut de Dieu).
Par ailleurs, je m'interroge pour plus de méthode (pas facile!) : comment gagner en efficacité missionnaire ? Comment établir un bilan ou un retour d'expériences missionnaire qui permette de mieux cibler ou concentrer sa mission ? Bref, quelle "stratégie" missionnaire mettre en place ?
Et surtout : Oser et se mettre debout !
Une phrase me reviens en ce moment régulièrement : Cherche le frère, comme l'oiseau cherche l'herbe [Rév d'Arès i/15] !
Belle image...
J'espère que ce commentaire n'est pas trop décousu dans son contenu !? Le plus difficile, ce n'est sans doute pas d'écrire, mais c'est de s'exprimer clairement... et parfois, ça peut donner lieu à quelques nœuds.
Stéphanie C. d'Ile-de-France


16avr13  142C65  
Quel souffle dans cette nouvelle entrée !
J'ai éprouvé une grande joie à l'évocation de ces deux mots accolés : "apôtre de l'Idéal". Je me suis senti soulevé.
Nous vivons dans un monde où les hommes, sauf exception, ne croient plus en rien de beau et d'élevé. À ces hommes qui désespèrent, je lance parfois dans la mission :"mais n'avez-vous plus aucun Idéal ?". Ils me regardent, interloqués,  en roulant les yeux dans leurs orbites creux, comme si je venais de leur parler du yéti ou je ne sais de quelle créature mythique et effrayante.
Dans ces moments je mesure combien l'homme a été abusé et meurtri par les idéologies funestes de toutes sortes au point de rejeter d'emblée toute pensée, toute idée, tout mouvement qui le ferait un tant soit peu relever la tête pour entrapercevoir au-delà des murs de sa prison, l'aube du jour nouveau qui pointe à l'horizon.
Cette aube, je la porte dans mon âme et mon cœur. Elle pointe ses rayons sur le passant que j'interromps un moment pour lui parler de La Révélation d'Arès et le réchauffe. Mais quel feu il faut pour fondre la glace qui nous enserre !
Je retiens de cette entrée et de vos réponses aux commentaires qui précèdent, qu'il nous faut gagner en audace.
Osons la transcendance ! Osons l'appel à la conscience éveillée, à la conscience du sublime !
Face au système qui vacille mettons en lumière l'homme et ses prodigieuses forces enfouies. Amour, pardon, paix, intelligence du cœur, se libérer des peurs et des préjugés, ... ne sont pas que des mots ou des idées. Ce sont des forces latentes en nous que nous pouvons retrouver et apprendre à maîtriser comme nous avons appris à maîtriser l'eau, le fer, le feu, la gravité... C'est cela être image et ressemblance de Dieu à mes yeux : Avoir toute maîtrise sur les forces physico-chimiques et les forces spirituelles qui nous composent.
C'est prodigieux un homme quand on le regarde avec les yeux de Dieu.
Pour rendre palpable cette dimension difficilement exprimable, je dis parfois aux hommes que je rencontre, que dans tout l'univers, l'homme, cette infime particule, est le lieu que le Créateur a choisit pour habiter, Sa Maison en quelque sorte.
Je poursuis en disant que l'homme est (potentiellement) la part consciente de cet univers et que Dieu l'a créé pour continuer de créer l'Univers avec lui.
Je peux devenir lyrique dans ces moments. J'essaye de faire sentir que notre chair n'est qu'un habitacle, un véhicule. Que la Vie qu'elle peut héberger est tout-autre et que son destin n'est pas de finir poussière vaine mais atome de Lumière qui parcourt l'Univers.
On est loin de la religion et ses dogmes, la politique et ses lois.
Si l'homme à qui je parle de tout cela ne m'a pas pris pour un fou ou un illuminé, s'il est parti avec moi "en ballade dans l'univers", je le ramène alors sur terre en lui parlant de ce que l'on est hélas devenu, de notre triste condition et de la pénitence, comme la seule voie qui peut faire rejaillir ces forces cosmiques en l'homme.
Je n'ai jusqu'à présent que rarement tenté cette approche dans la rue où le contact est rude et où la brièveté s'impose. Mais je vais travailler un tract dans ce sens.
Encore merci pour cette entrée magnifique.
Éric D. d'Île de France


Réponse :
Votre commentaire, Éric, se fonde sur ma réponse à André (142C61), je pense.
J'ai déjà essayé ce thème dans ma mission. Dire aux hommes qu'on peut déchiffrer, rendre clair et activement créateur ce qui est pour le moment le "couple indéchiffrable" createur humain<---->matière qui remue, matière réduite en cendre par le péché jusqu'au jour où le créateur humain vaincra le mal, mais "esprit subsistant (après la mort) sous la forme d'une âme si le bien a forgé celle-ci," comme je dis dans ma réponse 142C61.
J'eus l'impression d'obscurcir des choses déjà pas très claires pour le pékin moyen. J'eus l'impression de "scientifiser" ou rationaliser la réalité divine dans l'homme animal plutôt que de révéler une vérité oubliée, celle de l'image et ressemblance de Dieu dans l'homme,et je cessai assez vite ma mission sur ce thème. J'eus peur de retomber dans l'erreur rationalisante de la "mission sociale".
Mais je m'y pris peut-être très mal, je ne pris pas assez le temps d'affiner ce thème. Vous semblez voir les choses autrement.
Peut-être pourriez-vous tenter ce thème une semaine dans l'expérience apostolique des "'4x9" à Paris et vous, qui êtes doué pour faire des vidéos, vous pourriez peut-être réfléchir à mettre ce thème sur écran ? Je ne sais pas. Vous pouvez en parler dans votre groupe. Mais n'oubliez jamais de laisser planer sur un tel thème la Lumière du Créateur; ne commettez pas l'erreur fatale de la "mission sociale" qui oublia complètement ses bases spirituelles et sacrées.
Merci pour ce beau commentaire.


17avr13  142C66
Oui quel souffle dans ce texte !
Je souhaitais m'en inspirer pour réaliser un tract dès sa publication et j'ai commencé à en extraire quelques passages.
Puis, d'un coup, j'ai senti ce Vent, tout ce que je pouvais écrire semblait lui enlever la vie.
Alors, l'extrait que j'ai publié est quasiment tel que ous l'avez écrit.
En missionnant je demandais à un homme d'une soixantaine d'année converti à l'Islam depuis 17 ans de le lire. Il le lut sans lever la tête comme dans un souffle, et quand je lui demandais ce qu'il en pensait, il m'a répondu en parlant de vous "Waouh ! Il est super ce mec."
Quelque chose est passé de la Vie. Il m'a donné son contact et je l'inviterai à notre prochaine présentation de La Révélation d'Arès le 27 avril à notre local.
Rémy du Midi-Pyrénées

Tract de Rémy Toulouse 2013


Réponse :
Je n'avais pas pensé que mon entrée 142 pourrait faire un sujet de tract, mais quand je regarde votre travail je me dis que ces lignes, reproduites telles quelles, disent quelque chose d'important qu'il faut dire non seulement à nos frères et sympathisants, mais ;aussi au monde. Ces mots conviennent à la mission.
Du reste, le converti à l'Islam que vous avez rencontré semble l'avoir compris.
Je vous souhaite une mission heureuse grâce à ce tract-là !


17avr13  142C67  
S’il en vivait seulement quelques instants je me dis que chacun devrait être d’accord avec l’œil du dedans (Rév d’Arès ii/10) de l’homme des béatitudes (Sermon sur la Montagne, Matthieu ch.5 à 7), à l'imitation duquel nous appelle La Révélation d’Arès, l’œil idéal de l’apôtre de l’Idéal.
Nous restons dans l’incompréhension entre nous à cause de l’œil du dehors, œil de l’homme déchu qui a comme choisi de regarder les autres, le monde de l’extérieur tout en les dominant, mais l’œil du partageur, du co-créateur, voit en l’autre la bonne partie à exalter.
Le monde ne nous comprends pas, parce qu’il a l’œil du dehors et nous, nous nous  battons pour que tout le monde, en commençant par nous, acquerrions l’œil du dedans.
Tant qu’on a l’œil du dehors nous–mêmes n'avons aucune chance de toucher qui que ce soit.
Je suis très sensible à votre appel à tout lâcher pour moissonner le plus souvent possible,
C’est simple, beau et efficace. Le plus difficile à lâcher me semble cette convention de tristesse, de fadeur, de laisser aller, etc., de l’œil du dehors qui habite tous les humains actuels, l’œil du péché en quelque sorte.
J’aimerai pourvoir rebrancher mon interlocuteur sur l’œil du dedans en lui pour qu’on se comprenne, pour que nos cœurs se touchent, qu’ils vivent, qu’il revivent de la vraie vie. Mais est-il possible de redonner à l’autre l’œil du dedans qu’on ne retrouve que par la pénitence ? De rendre contagieux l'envie d'avoir cet œil ? Je n’en sais rien. Je n’y ai encore jamais réussi dans la moisson... Enfin il me semble.
À certaines époques, je sentais bien de la vie de moi qui partait dans l’autre et qui le réveillait un peu mais j’ai l’impression que c’est de plus en plus dur ou je m’y prend mal. J’essaye pourtant de voir l’autre comme ma source d’amour, de me relier à lui mais je me demande si tout cela n’est pas trop directif et s’il n’y pas dans la vie en elle-même une dimension qui ne se contrôle pas et qui manque : Une sorte de confiance dans la matrice de l’image et ressemblance du Créateur (j’imagine car je ne l’ai jamais vu, et puis c’est miraculeux, j’imagine que cela ne peut se voir en totalité, qu’on en peut voir que ce à quoi on participe soi-même) qui nous habite tous et qui nous permettrait instantanément de nous relier en l’autre à ce qui peut le réveiller à sa Divinité. Parce que si lui n’exige rien de lui-même, rien ne peut se faire, la rencontre ne se fera pas.
Qu’est-ce qui peut solliciter sa liberté dans le bon sens ? Peut-être peut-on solliciter sa propre exigence pour qu’il fasse l’effort de nous écouter avec un peu de patience ? En rentrant du Pèlerinage l'année dernière j’abordais les personnes en leur demandant : M’honoreriez-vous de votre dialogue ? Cela me semble partait dans la bonne direction. Cela m’étais venu parcequ’en rentrant dans la Maison de la Sainte Parole je rentrais en disant à Dieu qu’il avait honoré toute l’humanité en venant vous parler et puis à un moment donné une voix intérieure m’a dit, je ne me souviens plus des mots exacts mais quelque chose comme : "Et toi honores-tu ton prochain en allant lui parler."
L’Idéal c’est intense et cette intensité me semble être la solution de la moisson efficace, quel que soit le thème qu’on aborde.
Bernard d.L.F. de Bretagne-Sud


Réponse :
Oui, mon frère Bernard, "l'Idéal c'est intense" ! C'est bien là une des raisons des difficultés de notre mission, qui fut la raison pour laquelle les disciples de Jésus partirent sur les terres incultes et laissèrent la Moisson d'Israël se dessécher sur place (Rév d'Arès 5/3-4). Mais nous, nous ne partons pas sur des terrains plus faciles, nous restons sur le terrain où Dieu a envoyé son Messager en 1974 et est venu Lui-même parler en 1977.
L'Idée d'intensité — un bon mot — me paraît rejoindre l'idée de prise de conscience de Sartre, dont décidément je parle souvent sur cette page de commentaires.
Sartre disait, parlant non de mission mais de société humaine, que le prolétariat ou la bourgeoisie n'existaient pas en tant que tels. En tant que tels le prolétariat et la bourgeoisie ou, pour parler en termes marxistes, les classes, ne sont rien dans la masse, c'est-à-dire dans la dispersion ou dans l'éparpillement sans force et sans conscience. Sartre disait que c'est le jour où ils prennent concience de leurs différences, de leurs intérêts, du besoin de les défendre, qu'ils existent, qu'ils deviennent des classes.
Je reprends cette idée pour dire que c'est en permettant aux hommes de prendre conscience de leur existence spirituelle , telle que la Parole d'Arès la présente, qu'ils passent du rien ou de la masse qu'ils sont à des humains intenses. Notre "Idéal est intense" en cela qu'il est fait pour rendre les hommes intenses quand ils découvrent qu'ils peuvent être différents de la masse, qu'ils ont des intérêts spirituels spécifiques que la pénitence développe et qu'ils ont pour finir besoin de défendre un Idéal, bref, besoin de devenir intenses.


17avr13  142C68  
Si je suis apôtre de l'Idéal je suis à la recherche d'épis mûrs, si j'ai lu bien attentivement cette page de commentaires.
C'est une page extrêmement importante.
Mais pour être un bon moissonneur il faut être plus quoi et moins quoi. Je suis dans le brouillard.
J'ai aussi comme peur qu'il y a contamination de ma foi par les réalités de la mission.

J'avoue que la foi religieuse, à l'église ou à la synagogue, ne pose pas ce problème. On fait son salut personnel, point.
Je n'arrive pas à bien lier les deux, parce que je ne sais pas en fait ce qu'est un épi mûr parmi les herbes luxuriantes que je vois défiler sous mes yeux dans la rue, quand je suis là comme paralysé, mes tracts dans la main.
Qu'est-ce qu'un épi mûr ? À quoi je le reconnais dans le foule ?
J'aimerais avoir une conscience où tout est paisible, où tout s'équilibre.
C'est terrible cet apostolat auquel La Révélation d'Arès nous appelle tous.
Aurélien (du Languedonc ou de Provence)


Réponse :
Nous n'avons pas de mission à Sète, mais nous en avons une à Marseille.
Que cherche le moissonneur ? un épi mûr ! Et qu'est un épi mûr ? C'est l'homme ou la femme consciemment témoin de sa propre existence spirituelle, mais aussi souvent seulement témoin de sa propre recherche : Qu'est-ce que je suis ? Où vais-je ? Puis-je changer ma vie (Rév d'Arès 30/11) ?
L'épi mûr peut être dans un grand désordre intérieur, mais s'il en a conscience, nous pouvons lui rappeler de Qui il est l'héritier. Il est l'héritier du Bien, du Souffle, du Créateur, mais pour entrer en possession de cet héritage il doit passer par la pénitence. Cela c'est à nous, missionnaires, de le lui rappeler.
Si, de plus, il est intelligent ou s'il a déjà des lueurs d'intelligence (Rév d'Arès 32/5), c'est-à-dire s'il n'a pas de préjugés sur lui-même, il est en disposition d'être libre (10/10) de préjugés sur les autres, sur le monde, il sait qu'il ne sait rien ou que ce qu'il sait n'est pas définitif, il est fondé à trouver sa place parmi nous.
L'épi mûr n'est pas plein de vérités bornées et définitives, qui sont les vérités des sourds et ignorants prêtres (Rév d'Arès 34/2) de la religion, de la politique, de la science, des lois, des idées reçues. Il est ouvert à l'idée d'une recherche libre. Il y a déjà en lui ou en elle de la Lumière. Je vous le rappelle: Nous ne sommes pas envoyés convertir, mais moissonner, parce que le monde est déjà semé (5/1).
C'est un "bonheur, disait Stendhal, d'avoir pour métier sa passion" et nous sommes missionnaires par passion.
L'épi mûr
se reconnaît aussi à ceci qu'il a le goût de l'évidence — le Bien vaincra le Mal et c'est évident — mais aussi celui de l'engagement dans cette voie-là. Il sait qu'il ne suffit pas de croire à des principes pour, que ces principes s'accomplissent. Il doit s'engager. Nous disposons d'une Maison pour recevoir, abriter et dynamiser son engagement: la Maison Royale (Rév d'Arès (Rév d'Arès 2/13), la Maison de Dieu qu'est notre Assemblée. Là notre amour fraternel contribue à renforcer ses certitudes au lieu de les menacer sans cesse comme fait la vie dans le monde.
Chez nous il trouve la sagesse, qui n'est pas action absolue, mais tendance continue, c'est-à-dire la conscience que nous ne sommes pas détenteur d'une Vérité absolue, qui est pour l'heure inaccessible à l'humanité (Prologue de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"), mais il trouve une grande variété de recherches continuelles du Bien.
L'épi mûr sait déjà d'instinct qu'il n'existe que des paradoxes d'humanité totale chez tous les frères et sœurs qu'il va rencontrer et par là il sait que ceux-ci attendent de lui autant qu'il peut attendre d'eux.
L'épi mûr
ne peut pas être un moi, pas plus, que vous, frère Aurélien, n'êtes un moi. Je ne sais plus qui disait qu'un "moi absolu n'est pas un moi." L'épi mûr est certes comme tout homme au monde enfermé en lui-même, mais dans cet enfermement il est un nous, parce qu'il devra prendre place dans l'assemblée et c'est probablement là qu'est la plus grande difficulté de passer du sympathisant au Pèlerin d'Arès au plein sens du mot, mais ce n'est pas quelque chose qui apparaîtra immédiatement, même si au départ vous ne formez qu'une assemblée de deux, puisque dans votre coin il n'y a pas de mission.
Les rapports du nouveau Pèlerin et de l'assemblée ne sont pas ceux dogmatiques de Galilée et du Saint Office, mais ceux d'un homme en recherche continue avec d'autres en recherche continue. Alain disait que "la vérité est momentanée pour l'homme, qui a toujours la vue courte." La Vérité est recherche non d'un cerveau, mais de milliers.
Donc, pour finir, ce n'est pas sur ses infirmités — chacun de nous est infirme, clope sur l'os (Rév d'Arès xxii/3-18), à sa manière — que nous jaugerons l'épi mûr, mais sur sa possibilité d'évoluer, de s'élargir dans la pénitence et dans la moisson d'autres pénitents. Il faut sentir que pour lui commence une nouvelle histoire de sa vie.


18avr13  142C69
Ça me dynamise, frère Michel, ce vibrant appel à la mission, et tous ces commentaires !
Ça me dynamise, parce qu'ayant découvert La Révélation d'Arès il y a 24 ans, lentement comme l'abeille (24/2), mais sûrement, je m'y investis toujours un peu plus.
Maintenant pour moi le progrès à réaliser dans l'investissement, c'est de gagner en efficacité missionnaire, dans cette avancée collective que vous initiez vous-même depuis deux ans, à Paris, à Nice et par ce blog.
Oui, comment faire? Comme Stéphanie (commentaire 64) je me pose la question.
1) Choix des mots. Comme il est beau le petit copié-collé de Rémy (commentaire 66) à partir de votre entrée !
2) Prendre plus de temps pour aller dans la rue ? Je me reproche un peu de ne m'y pointer que 30 ou 40 fois par an et je n'ai guère augmenté mon rythme. Toutefois ma première préoccupation est de faire du tri dans ma vie de riche, de tamiser (Rév d'Arès 24/4), pour essayer de libérer un peu plus de temps pour cette mission de rue, et en vieillissant c'est un peu la course.
Mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron, et à force, en expérimentant, en abordant, je progresse, donc je garde en tête cette priorité. Pourtant, le temps passé ne garantit pas l'efficacité. On m'a parlé d'un frère alsacien qui missionnait dans la rue tous les jours à temps plein et n'avait jamais ramené personne.
3) Compagnons de mission, familles d'affinité ?
Pendant des années j'ai missionné avec les très appréciés Jacques et Algia, et puis leur départ m'a rendu comme veuf, et j'ai eu du mal à repartir. Après tâtonnements divers, je suis solidement reparti en compagnies.
Mais alors, les isolés, pas rares dans ce blog, comment feront-ils?
Voici mon expérience quand je missionne seul (je n'appelle pas missionner seul aborder seul les gens dans la rue quand d'autres sont sur le trottoir dans le quartier).
4) Quelle mission, quand on est seul ? Quelle stratégie ?
Il se trouve que jamais ma mission de rue n'a envoyé personne au local, malgré des dizaines et dizaines de gens qui m'en avaient manifesté l'intention, même si rien n'est jamais sans suites imprévisibles.
En revanche, hors rue, j'ai souvent prêté La Révélation d'Arès, j'en ai souvent reparlé à l'occasion avec les lecteurs concernés, et l'une de ces relations, notre regretté Amed Rachid, est allé jusqu'à faire à Paris de la mission de rue. Une crise cardiaque nous l'a enlevé à l'âge de soixante ans.
Cet exemple me confirme dans mon sentiment que je suis au moins aussi efficace dans ces missions d'occasion que dans la mission de rue.
5) Missions d'occasion. Où et comment ? Le rôle du reste.
Mon ami Amed, je l'ai connu dans une action "sociale": il participait avec moi à la création d'une maison des chômeurs. Il m'a parlé d'un gourou nommé Saï Baba, et du coup, je lui ai parlé de vous, Michel, et réflexion faite, il vous a suivi.
Organisateur de randonnée, je trouve aussi très souvent des occasions en marchant, et là, on peut prendre le temps qu'il faut. Parfois aussi on m'oppose d'autres gourous, mais parfois aussi, avec le temps, on se retrouve et le dialogue se poursuit.
J'ai aussi la mission par le blog de Gourhant, mais là c'est plus délicat.
Tout ça, ce n'est pas de la moisson à la moissonneuse batteuse, mais je vois tout de même qu'entre la rue, où j'ai 85% des chances de me faire vider illico, et un milieu associatif où les gens ont assez souvent un minimum d'idéal et où le dialogue en confiance est assuré, je ne néglige pas le second... même si je ne peux pas d'emblée y parler d'Arès n'importe où.
Simplement, je souhaitais dans ce blog partager un brin de cette expérience d'une mission dans le "reste" complémentaire de la mission de rue.
François D d'Ile de France


Réponse :
Il n'y pas deux ans mais trois ans que j'aide la mission de Nice à retrouver sa dynamique et à reconstituer ses effectifs avec des âmes nouvelles, ce qui est en train de se faire.
Rien n'est ni facile ni rapide en matière d'apostolat. Il m'a fallu à moi-même des années d'allées et venues dans les rue de Bordeaux et d'autres villes, mes tracts (alors des papiers ronéotypés) à la main pour peu à peu constituer les premières assemblées entre 1975 et 1981.
Je coupe court et j'en viens aux problèmes actuels. Les disparitions des missions de Strasbourg au printemps 2009 et de Nancy en janvier 2010 m'ont littéralement surpris et sidéré. Les responsables de ces mission ne m'avaient jamais tenu au courant de leurs déclins et déboires. Quand peu après Nancy une troisième disparition fut envisagée à Nice, où nos frères avaient cessé la mission et mis en vente leur local, je suis alors intervenu, désobéissant aux injonctions que Dieu m'avaient faites: Tu ne seras le chef de personne... Tu ne commanderas à personne (Rév d'Arès 16/1, 36/19).
J'ai pu ainsi contribué à la renaissance de la mission de Nice, mais ce travail n'est pas fini. Si je me base sur le temps qu'il me fallut pour former les premières assemblées dans les années 70, il faudra au moins cinq ans, car nous sommes presque repartis de zéro. Comme vous voyez, c'est une tâche difficile et lente.
Voyant mon activité à Nice, les autres missions de France se sont écrié: "Pourquoi pas nous ?" Mais toute mission est d'abord affaire de terrain, de terrain social, humain. Je me suis ainsi aperçu que mes frères, qui vivaient sur place, n'avaient pas beaucoup étudié leurs propres terrains... Et ils comptaient sur moi pour le faire ! C'est un peu illusoire. Passons !
Pour Paris la première idée qui me vint fut d'évaluer le terrain géographique de la mission. Avec ma fille Nina j'ai mis au mur une carte de la région parisienne et nous avons planté des petits drapeaux partout ou résidaient nos missionnaires. Je me suis alors rendu compte qu'ils arpentaient une région de quelque 110 ou 120 Km d'Est en Ouest sur 80 Km de Nord en Sud.
Un terrain énorme et un seul local au milieu au 32 rue Raymond Losserand !
Il me parut alors fatal qu'une mission aussi étendue et dispersée ne donne pas grand chose. Pourquoi un pékin rencontré à Pontoise, à Nanterre, à Créteil, dans le 20ème arrondissement, à Meaux, ferait-il un voyage d'une à deux heures pour aller au local (une bonne demi journée) après qu'il eut rencontré deux minutes dans la rue un bonhomme ou une bonne femme sympa dans son quartier ou dans sa banlieue ? Espérer cela, c'est rêver. C'est pourquoi j'ai dit à Paris: On va faire une expérience de mission à un quart d'heure à pied du local, pas plus loin, parce que personne ne viendra vous voir de plus loin. C'est l'expérience des 4x9 actuelllement en cours.
Cette expérience est actuellement en cours. Je pense qu'on fera un premier bilan à l'automne. Chaque groupe de 9 fait sa mission avec ses propres thèmes, ses propres moyens, ses propres outils: video, etc. Il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions.
Je suis né à Paris en 1929 mais, jeune ingénieur, j'ai quitté la capitale en 1955 pour Lyon, il y a 58 ans. Je n'ai plus jamais habité Paris depuis et cette ville aujourd'hui n'est plus du tout celle de ma jeunesse. C'est un terrain que je ne connais plus. Je me rends bien compte qu'il n'y a plus de Parisiens à Paris.
J'attends donc comme vous les résultats de l'expérience en cours.
Vous êtes un isolé, mon frère François, et il y a dans la région parisienne beaucoup d'isolés comme vous. Certes vous allez à la mission accompagné d'une ou deux personnes, mais vous vous activez loin de la rue Raymond Losserand et l'expérience — je n'ai pas cessé de le répéter — a montré et remontré qu'une mission loin d'un local où l'on puisse s'asseoir et bavarder est quasiment vaine sur le moment. La mission isolée ne vaut que par l'annonce générale qu'elle fait du retour du Créateur à Arès de l'existence de son message: La Révélation d'Arès. C'est donc pour le moment, autour de La Révélation d'Arès exclusivement que peut se développer votre apostolat.
Toutefois, je n'oublie pas ceux qui ne font pas partie des 4x9. J'ai prévu de les réunir rue Raymond Losserand, mais j'ai été retardé par des examens en cardiologie depuis février et l'éventualité d'une chirurgie cardiaque à cœur ouvert. Il y a seulement quelques jours qu'il a été décidé qu'on ne m'opérerait pas pour l'instant. Affaire trop délicate. Tant mieux. Ça va me permettre d'envisager cette réunion.


18avr13  142C70  
Je suis heureuse de me rendre à la moisson !
La vie n’est pas toujours facile, mais pour nous Pèlerins d’Arès il y a la prière, la pénitence, la moisson et le prophète qui est là, qui par son exemple d’homme de Bien nous entraîne sur les hauteurs et nous montre la voie du salut.
Que serais-je sans cette espérance qui me régénère chaque jour ?
Je ne peux même pas l’imaginer.
La vie d’apôtre me rend heureuse. Que le vie est belle !
Marielle d’Ile de France


Réponse :
Comme je suis heureux pour vous, Marielle, qui vivez avec un handicap qui aurait fait de vous une pauvre femme de rien quelque part en Bretagne, qui n'aurait pas rencontré son époux Éric et qui n'auraient pas connu l'immense joie que procure la mission à une femme-apôtre ! Béni soit Celui Qui vous a donné tout cela avec sa Révélation d'Arès !
Tout est très simple pour le Pèlerin d'Arès, comme vous dites, ce n'est que prière, pénitence et moisson, mais tellement sublime !
Oui, tout est très simple
"Et si vous voulez connaître Dieu ne soyez pas préoccupés de résoudre des énigmes,
"Regardez plutôt autour de vous et vous Le verrez jouant avec vos enfants.
"Regardez dans l'espace et vous Le verrez marchant sur les nuages, étendant Ses Bras dans l'éclair et descendant en pluie,
"Vous le verrez souriant dans les fleurs, puis se levant et mouvant Ses Mains dans les arbres !"
(Khalil Gibran "Le Prophète"


19avr13  142C71  
Souffrant d'une gastro qui m'a mise complètement à plat, j'ai passé ma journée d'hier à lire cette page de commentaires 142 et ce matin, réveillée très tôt après avoir pensé, pensé, beaucoup pensé à tout ça, je vous fais part de mon ébahissement.
Fonctionnaire à la Défense je n'ai jamais entendu parler de vous en bien.
Oui, on parle de vous, plus que vous ne croyez, parce que votre manière de vous exprimer fait bien voir votre isolement à peu près total et votre ignorance du qu'en-dira-t-on. Vous ignorez visiblement que vous êtes plus connu, mais malheureusement plus repoussé, que même vos frères et sœurs eux-mêmes semblent savoir.
Vous êtes une sorte d'innocent — je n'ose pas dire inconscient — mais votre service d'information, si vous en avez un (j'en doute) est déficient. Aujourd'hui c'est sur l'Internet que tout se joue. Si vous avez contre vous des ennemis ou des dénigreurs forts dans le domaine de la calomnie, du dénigremen, de la péjoration et aussi forts dans celui du référencement, des mots-clés, de la désinformation, du profit à faire des moteurs de recherche et que de votre côté vous êtes déficient ou même inexistant pour les contrer, vous êtes noyé sous le tort que vous font des détracteurs qui pourraient être finalement beaucoup moins nombreux que vos propres partisans.
Si vous laissez faire, vous êtes foutu, frère Michel. Je comprends que vous-même ne puissiez pas assurer la tâche de vigilance, prévention et fending-off, mais n'avez-vous pas des compagnons capables de concevoir et de faire fonctionner une structure informatique défensive et laudative ?
À mon avis c'est autour de Michel Potay plus qu'autour de La Révélation d'Arès qu'il faudrait concentrer votre vigilance.
Quand on lit les commentaires, sauf quelques rares d'entre eux, on voit bien que vous formez une communauté de foi et de mission entassée dans une cloche à plongeur au fond de l'océan. Vous ne voyez que ce qui passe à proximité de hublots épais. Le monde ne se doute pas de ce qui se prépare sous cette cloche, mais en même temps vous risquez d'y mourir étouffés.
Il existe des sociétés d'informatique capables de vous assurer une présence bénéfique sur l'Internet mais elles sont chères et je me doute que vous manquez des moyens de louer leurs services.
Je reviens à mon ébahissement qui est, je le reconnais, de l'admiration.
Dans cette page 142 vous faites des longues réponses d'apparence verbeuse quand on les survole, mais qui, quand on les lit attentivement, sont d'une richesse incroyable et... je le proclame.. d'un générosité et d'une intelligence inconnues à notre époque. Ce compliment vous fait une belle jambe, je sais, puisqu'il ne reste qu'un compliment.
Vous gagneriez à être connu et c'est parce que vous y gagneriez que les penseurs du monde que sont les têtes politiques, religieuses, mais aussi maçonniques, etc., font ce qu'il faut pour que vous restiez inconnu et que reste inconnu ce que vous appelez le Fond spirituel de votre foi — votre foi est sincère, en douter n'est qu'ignorance — est le plus fraternel, magnanime et intelligent que j'ai rencontré.
Il est impossible de vous traiter honnêtement de "manipulateur, pervers et mythomane" [142C46] quand on vous lit attentivement. Vous lire est vous connaître. Vous ne donnez pas de recette de salut bêbête ou à l'emporte-pièce comme les religions, grandes ou petites, mais vous révélez l'homme à lui-même, dans toute sa profondeur complexe et nuancée, vous faites comprendre à l'homme qu'il a tout pour être fait un Dieu [Rév d'Arès 2/13], comme vous dites mais que se discerner comme tel n'est pas chose facile. C'est passionnant mais en même temps très problématique.
Vous êtes évidemment aussi peu compris sur le moment que le fut Jésus en son temps.
Je n'aimerais pas que vous finissiez crucifié d'une façon moderne.
Je me dis: "Quoi faire pour aider cet homme-là, ce prophète, à percer ?" Parce que même très controversé (tout le monde l'est à notre époque) il faut percer. Mais je suis impuissante, peut-être lâche, comme tous les hommes d'aujourd'hui, et je n'ai même pas le courage de signer de mon nom ce message. Franchement, je ne sais pas quoi faire pour vous aider à percer, si votre entourage fraternel ne le sait pas lui-même.
Mon ébahissement est de l'admiration, mais aussi une sorte d'enragement. Que faire ?
La Fée Morgane en Ile de France


Réponse :
Fée Morgane ? Un personnage de la forêt de Brocéliande. Êtes-vous bretonne ?
Je vous ai lue avec beaucoup d'attention. Je vous avoue mon émotion après lecture.
Vous avez compris beaucoup de choses me concernant et cela uniquement en lisant cette page de commentaires 142 ?
Si vous le dites...
Les questions que vous évoquez concernant la calomnie sur l'Internet sont connues de mes frères et sœurs. J'imagine que s'ils ne font rien pour la contrer de façon concertée et efficace, c'est soit que cela n'est pas aussi facile que vous semblez le dire, soit qu'ils ne savent pas comment faire, soit qu'ils pensent qu'un peu de martyre fait bien dans le tableau, soit qu'ils s'en désintéressent. Je ne sais pas.
J'en ai parfois parlé avec eux, mais devant l'absence de résultat, j'ai cessé d'évoquer ce problème. Ils attendent peut-être que je donne des ordres, mais comme je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et que je ne commande à personne (36/19), je ne donne jamais d'ordres, je ne fais que des suggestions et le mot "suggestion" à notre époque signifie "sans grande importance" ou "relatif" ou "pas urgent".
Je ne demande jamais aux moteurs de recherche de me dire ce qu'on dit sur l'Internet de La Révélation d'Arès et de Michel Potay. Il ne me sert à rien de constater les dommages dont l'une et l'autre sont victimes, puisque je ne sais pas comment m'y opposer.
Je suis l'auteur de mes sites: michelpotay.info et freesoulblog.net, que j'ai bricolés seul dans mon coin, en apprenant l'html dans les livres, et je n'ignore pas qu'ils sont mal faits sous l'angle du référencement. Mes frères auraient sans doute pu bâtir autour de ces deux sites un réseau d'informations web cohérent, bien référencé, à la fois "défensif et laudatif," dites-vous, pour les porter et fortifier. Je ne suis pas sûr qu'ils y aient jamais réfléchi en profondeur. Je ne suis même pas sûr que leurs propres sites web soient coordonnés.
J'avoue que me sentant moi-même dépassé par le problème, je préfère n'y pas trop penser. Est-ce de la lâcheté ? Non. Je me sens dépassé. Je suis un vieil homme de bientôt 84 ans, pour qui l'informatique est une technique survenue quand il était déjà vieux (j'ai eu mon premier abonnement à l'Internet en 1999, j'avais déjà 70 ans) et j'ai vraiment, malgré mes efforts, de grandes difficultés à m'y mettre. Et puis j'ai tellement d'autres choses importantes à faire...
Mais l'Internet n'est pas seul à incriminer. Lisez ou relisez mon entrée "inégalité d'énoncé" 141.
Vous ne savez pas quoi faire pour m'aider ? S'ils vous plaît, restez au moins en contact avec moi. Faites un petit tour du côté du 32 rue Raymond Losserand à Paris (14). Collez-vous à la partie immergée de l'iceberg arésien !


19avr13  142C72
Libre, libre je me sens. Je suis un anar[chiste]. J'étais sans Dieu ni loi et j'ai découvet La Révélation d'Arès dans une librairie de Lyon il y a maintenant 15 ans. Alors j'ai maintenant un Dieu mais toujours pas de loi.
Je ne veux pas de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24).
Je suis pris dans les glaces de ce que vous appelez la "partie immergée de l'iceberg arésien." Dans mon village de Haute Loire et les villages autour pas un seul Pèlerin d'Arès. Je ne sais même pas s'il y en a au Puy. Je vous l'ai demandé. Vous m'avez répondu non.
Je suis anar avec un Dieu. Alors je veux bien aller en mission mais je veux crier au monde: Soyez libres comme Dieu dit que vous êtes libres ! Envoyez sur les roses les politiques, leurs dlics et leurs juges, les religions, vivrez libres ! Dieu le dit. C'est dans ce livre: La Révélation d'Arès.
Est-ce que je peux ? Vous parlez de liberté, mais voyez-vous la liberté à ce point-là ?
Benjamin V. de Rhône-Alpes


Réponse :
Tous les Pèlerins d'Arès se sentent libres comme vous, mais dans cette génération il ne conviendrait pas que nous soyons des rebelles incitant à la rebellion ouverte ou à la résistance totale aux contraintes du système, seraient-elles de plus en plus insupportables. Nous en subirions des dommages qui nous empêcheraient tout simplement d'exercer notre mission, c'est-à-dire d'être. Il faut y aller graduellement.
Mais je sens en vous le souffle puissant caractéristique du rebelle. Il y a sûrement là une énergie, qu'il faut maîtriser, mais jusqu'à quel point ? Réfléchissons-y un peu.
Si vous y aller trop fort et trop vite il y aura une cassure. Nous passerons pour des anarchistes violents. Il faut préparer le terrain pour que la liberté de l'esprit précède de longtemps et sans surprise réelle la liberté sociale. Elle viendra. Je crois que déjà les forces qui nous surveillent ont compris que nous n'étions pas des soumis, mais enfin nous restons sages.
Il y a deux mille ans le Sanhédrin et le procurateur romain en Palestine avaient eu écho du passage de Jésus sous les galeries du Temple de Jérusalem brandissant un fouet pour en chasser les marchands et les changeurs. C'était une erreur. Il faut éviter ce genre d'éclat violent.
Vous avez senti que votre petit monde de villageois était sorti complètement des rails de la liberté et était embourbé, bloqué, dans les marécages environnants: la loi, l'ordre, les impôts, la perte croissante d'indépendance à presque tous les niveaux. Comme dit parfois sœur Christiane: "On nous mesurera bientôt l'air que nous respirons et on nous le fera payer comme l'eau au mètre cube." Vous êtes cultivateur et vous ne pouvez plus travailler selon votre propre raison, vous devez suivre des directives, remplir des paperasses, etc. Alors vous criez: Non ! Vous rompez avec ce monde à plat ventre devant les lois, les règlements, l'administration. Qui ne vous comprendrait ? Vous êtes une conscience insurgée et aucun Pèlerin d'Arès ne vous le reprochera.
Nous ne sommes pas des contemplatifs confits en dévotion.
Nous sommes des hommes en pleine indigestion de système, de religion, de politique, de concepts venus d'une pensée générale corrompue qui se trouve toujours une logique pour se légitimer. La Révélation d'Arès nous a hissés en haut de la tour de la connaissance de nos droits d'homme ! Cette tour, c'est la pénitence. Nous nous sommes délivrés des sortilèges du confort, dont le système nous garantit le minimum nécessaire pour nous amollir. En esprit nous avons déjà renoncé à beaucoup en découvrant l'amour.
Lequel d'entre nous n'a pas compris que La Révélation d'Arès nous donnait, venus de Dieu Lui-même, tous les arguments pour renoncer à l'ordre moderne, qui est un nouvel esclavage. Nous pensons déjà à l'ordre post-moderne, mais les réalités de l'Histoire nous empêchent d'aller aussi vite que notre pensée..
C'est vrai, la Parole de Dieu nous jette, spirituellement parlant dans un état d'anarchie —  Tu ne seras le chef de personne (16/1) —. Elle déchire la "Carte du Tendre" de l'ordre moderne. Elle nous dit aussi que ce n'est pas dans une quelconque retraite, un ermitage loin du monde, que nous changerons le monde (Rév d'Arès 28/7) mais sur la route, dans la ville, bref, parmi les hommes et dans la liberté.
Tout cela, oui, nous vous l'accordons, Benjamin, nous le partageons avec vous, mais pouvons-nous aller trop vite sans risquer d'être brisés avant d'avoir acquis assez de force pour passer à un autre stade ?
Il ne s'agit pas de mettre nos certitudes entre parenthèses, mais d'en maîtriser la progression.
L'important est dans l'effet induit de la Présence pensante et vivante de Dieu nous parlant tous les jours à travers La Révélation d'Arès. Si nous sommes "insurgeants", c'est parce qu'IL est Insurgeant ! Ainsi nous modifie-t-Il chaque jour un petite peu plus. Cela, ne le cachez pas aux hommes que vous allez rencontrer dans votre mission.
Mais rappelez-vous bien, Benjamin, que le monde changé ne sortia pas d'une explosion, mais d'une construction intelligente (Rév d'Arès 32/5). Alors, de l'anarchie, oui, mais dosée,  aimante, pardonnante, intelligente.


19avr13  142C73  
Bonsoir frère Michel,
Votre cœur de chair est malade mais votre vrai cœur est vigoureux et éternel !
Merci pour tout ce que vous donnez de vous.
La mission de rue est un dépassement, c’est vrai, mais aller vers les hommes est un acte de foi et d’amour. Et ainsi la vraie foi s’accomplit, comme vous l’avez souvent dit frère Michel.
Parler à un seul être de cœur à cœur est unique, sacré. On parle de l’essentiel, du sublime, de la profondeur de la vie humaine, à une personne qu’on ne connaissait pas quelques minutes avant. Quelle Beauté et quel Bonheur !
L’enjeu est immense, une question de vie ou de mort, si je puis dire, de salut pour soi et pour toute l’humanité.
Témoigner de l’espérance de La Révélation d’Arès et appeler à la pénitence, nos proches, nos amis, les personnes que nous côtoyons dans notre vie quotidienne, c’est bien, mais cela  ne suffit pas. Cela ne fait pas de nous des  apôtres de l’Idéal.
Nul n’est prophète en son pays, disait Jésus, il y a plus de 2000 ans [Luc 4/24, Marc 6/4, Matthieu 13/57] et il envoyait ses apôtres (des pêcheurs d’hommes)  par deux, prêcher dans les villes et les villages.
Faire l’effort d’aller vers des inconnus, 1h, 2h, autant qu’on peut, multiplie les "chances" de sauver le monde, de sauver l’homme.
Depuis bientôt 22 ans, je pratique la mission comme d’autres de mes frères et sœurs de foi, petites fourmis que nous sommes, qui semblent insignifiantes et pourtant ce sont  des milliers de cœurs et d’âmes que nous avons touchés en nous jetant dehors !  Ce que nous avons laissé n’est pas peine perdue, même si peu nous rejoignent encore. C’est un travail de longue haleine, qui forge en même temps nos âmes, met à l’épreuve nos pénitences et nous apprend à toujours mieux aimer.
Produisez donc du fruit qui témoigne de votre conversion ! (Luc 3/7) disait déjà, Jean le Baptiste, quand il baptisait ceux qui venaient vers  lui.
Jésus l’a rappelé en maintes occasions, notamment dans la Parabole des talents (Matthieu 25/14).
Aujourd’hui, une  grande responsabilité incombe à tous ceux qui savent, qui connaissent la voie redonnée à Arès.
Le frère ou la sœur de foi est un apôtre de l’Idéal !
Françoise de L. d'Île de France


Réponse :
Oui, ma sœur Françoise, vous êtes, moissonneurs, ces "petites fourmis... qui semblent insignifiantes et pourtant ce sont  des milliers de cœurs et d’âmes" qu'elles ont "touchés..." Vous avez raison de dire: "Ce que nous avons laissé n’est pas peine perdue, même si peu nous rejoignent encore."
Nous avons fait un travail considérable. Il faut poursuivre cette tâche sans relâche.


20avr13  142C74  
Voici trois semaines, j’ai eu à peine le temps de lire votre entrée 142, avant que ne s’éteigne ma connexion internet. Je suis en période de travaux et de déménagement.
J’ai pu récemment relire attentivement cette entrée et je viens ici, comme beaucoup de frère et sœurs, vous remercier pour l’Intelligence, le Souffle, la Vie que vous transmettez dans ce texte.
Comme Valéry L. (commentaire 142C15), jamais je n’ai entendu ni lu de vous un appel à la moisson aussi direct, aussi fort et enthousiasmant. Mais il est vrai que je n’ai ni tout entendu ni tout lu de vous.
Faire de Dieu "l’Idéal" de l’homme vers quoi tendre et en même temps le lieu de sa naissance inscrit l’humanité dans un cercle vertueux ou plutôt une spirale sublime qui emporte chacun de nous dans un accomplissement lumineux qui passe nécessairement par la moisson : la rencontre à la fois humanisante et divinisante par excellence.
Jamais je n’ai lu quelque chose qui me fasse ressentir aussi clairement l’humanisme de Dieu et la divinité de l’homme associés dans la même quête de retrouvailles, dans la même co-construction de leur destin commun.
Jamais je n’ai lu non plus quelque chose qui me fasse à ce point aimer les hommes d’amour fraternel et qui me donne envie de les aborder pour partager avec eux l’espérance grandiose que porte en elle la nature spirituelle de l’homme.
Votre appel aimant, fort et très explicite balaie nos peurs et nos petitesses, nous hisse vers un apostolat intrinsèque, un apostolat qui dépasse le stade du "combat contre soi-même" (cf. le commentaire 142C34 de Claude) pour devenir une vocation naturelle.
Sans doute cette déclaration peut sembler exagérée, mais c’est vraiment ce que je ressens, sans être dupe de mes fragilités et défaillances possibles.
Je sais bien que ce ressenti qui s’installe à la lecture et relecture de votre entrée devra être approfondi, stabilisé et renforcé pour devenir la vocation naturelle que je vois dans la mission de certains frères et sœurs qui ont (selon moi) déjà atteint ce stade.
Je prie avant d’aller à la mission, mais j’ajouterai désormais votre appel à ma préparation, non comme prière, bien sûr, mais comme accompagnement, comme exemple. Ce sera un peu comme si je missionnais à vos côtés (un vieux rêve).
Gard(i)e(n de) l'Eau, tu es (le) lieu haut, l'angle (à) quatre (ren)forts; (tu es) la lèvre, l'œil, l'oreille, la main ferm(é)e sur Ma Parole. Le frère bénit Mikal.
Tu donnes la Vie (Rév d’Arès xix/25-26)
Desiderius Faber


Réponse :
J'ai reçu un bon nombre de commentaires, beaucoup qu'avec regret je n'ai pas publiés pour éviter les répétitions, qui comme le vôtre me disent que cette entrée 142 a renouvelé ou simplement inauguré leur volonté d'apostolat.
Sans fausse modestie, c'est très sincèrement qu'ils m'ont étonné. Il y a maintenant quelque trente six ans que je parle de mission dans mes allocutions au Pèlerinage et je n'ai pas, me semble-t-il, parlé autrement qu'aujourd'hui.
Je pense que ce sont les oreilles qui s'ouvrent plutôt que ma voix qui a changé. Comme quoi, le Père a eu bien raison de me dire: Ne te lasse pas de leur parler !
Jamais je n'ai autant qu'aujourd'hui senti la nécessité de l'Appel d'Arès de 1974-1977. Notre monde recule, il est en forte dépression. La corruption générale de la pensée non seulement empêche d'avancer, mais fait reculer. Les pipe-lines fuient partout, le pétrole suinte. Les matières chimiques nous envahissent. La camelote chinoise envahit des peuples qui avaient un magnifique savoir-faire en tous domaines mais dont leurs propres gouvernants ont tué l'industrie. Des islamistes qui étaient pieux et vertueux se mettent maintenant à tuer non seulement les infidèles mais leurs propres congénères qui croient de façon un peu décalée ou leurs propres femmes si elles ont le malheur de montrer qu'elle sont jolies. Les gouvernement qui ont gouverné imbécilement et dépensé plus d'argent qu'ils n'en avaient vont nous dépouiller pour s'en sortir et ils ne s'en sortiront même pas. Il faudrait réduire les journaux à des timbres postes pour nous éviter des sueurs froides. Tout devient arrogant et fragile. Partout on empêche les hommes de regarder le Ciel, on leur dit que c'est la dernière idiotie en attendant de leur dire (ça ne tardera pas) que c'est interdit. Bref, on fait de ce monde un troupeaux d"idiots bornés.
Notre mission n'a jamais été aussi urgente. Le monde n'a jamais eu autant besoin d'amour.
Nous savons maintenant pourquoi Dieu s'est manifesté en 1974-1977.


21avr13  142C75  
Pour illustrer votre propos :
[Le frère Michel écrit dans sa éponse 142C74:] "Tout devient arrogant et fragile. Partout on empêche les hommes de regarder le Ciel, on leur dit que c'est la dernière idiotie en attendant de leur dire (ça ne tardera pas) que c'est interdit. Bref, on fait de ce monde un troupeaux d"idiots bornés..."
Voici deux liens  qui montre que notre pays soi-disant de liberté dérive lentement vers autre chose de très inquiétant.
On a du mal à le croire tellement c'est énorme !
http://www.youtube.com/watch?v=qfeJKvJg1PE
http://www.sectes-infos.net/Nyons_interview.htm
Il ne s'agit pas d'avoir peur mais au contraire d'être conscient et de se lever pour empêcher ce qui se trame dans notre dos par ceux la même qui sont censés nous représenter.
Oui, notre mission n'a jamais été aussi nécessaire.
Merci à vous pour cette magnifique entrée. Je rejoins le commentateur précédent (20avr13  142C74).
Daniel C. d'Aquitaine


Réponse :
Mon frère Daniel, il ne faut pas tout mélanger, même si la France est un pays où l'Inquisition fit rage, le pays des guerres de religion, des massacres de la St-Barthélemy, de la révocation de l'édit de Nantes, de la mise sous tutelle du protestantisme et de toute religion non catholique jusqu'à la loi Combe en 1905, le pays de quantité d'atteintes à la liberté de conscience. Nous sommes le seul pays où dire: "Ce n'est pas très catholique" est intraduisible au mot à mot dans une autre langue. La seule traduction possible en anglais est: "It's a bit unorthodox" (= C'est pas très orthodoxe), et de nos jours la France sombre dans le matérialisme et l'athéisme pur et dur, dont les encenseurs nous détestent.
Toutefois, je le répète, il ne faut pas tout mélanger aujourd'hui.
Nous n'avons, nous Pèlerins d'Arès, rien à voir avec les groupes guérisseurs mis en cause par la vidéo attachée à votre commentaire. Ces gens sont attaqués dans leurs convictions et libertés les plus légitimes et nous le déplorons, mais nous n'avons rien à voir avec eux. Quand nous sommes dénigrés ou attaqués, c'est pour d'autres raisons.
Nous n'avons jamais vu 70 gendarmes débarquer au Pèlerinage d'Arès pour arrêter les pèlerins. Au contraire, notre Pèlerinage est une association Loi 1905 et a toutes les autorisations d'ouverture publique nécessaires.
Nous sommes les fervents apôtres d'un Événement surnaturel survenu à Arès en 1974 et 1977 et de son Message édité sous le titre de La Révélation d'Arès. Notre foi comme notre mission sont rigoureusement spirituelles. Nous ne prêchons pas la guérison du corps par des méthodes extramédicales, mais la création de l'âme et le changement spirituel de l'homme et du monde par la pénitence. Si nous étions poursuivis, ce n'est serait pas au nom de l'exercicve illégal de la médecine ou de l'abus de faiblesse, mais ce serait purement et simplement une très grave atteinte à la liberté de conscience.
Mais les Français sont surtout aujourd'hui dans leur immense ensemble des êtres incapables de reconquérir leur liberté, un peu à la manière du Roquantin de "La Nausée", après quatre guerres terribles: les guerres de la Révolution et de l'Empire qui nous ont emmenés juqu'à Moscou, la guerre de 1870; la terrible guerre de 1914-1918 et le plus terrible encore de 1939-1945. En cent trente ans les Français ont perdu dans ces quatre conflits non seulement leurs élites, leurs grandes âmes, mais plus encore toutes leurs espérances et la foi, oui, surtout la foi. L'athéisme est bien plus le résultat de ces conflits aussi sanglants qu'injustes que l'athéisme des "lumières" du XVIIIe siècle. Les Français sont prisonniers des doutes, du scepticisme profonds engendrés par ces affrontements.  Ils ont perdu ce que les psychologues à l'ancienne appelaient le "moi". Ce sont des handicapés de la subjectivité. Ils ne savent ce qu'ils sont, ce qu'ils veulent, ils ne font que répéter comme des débiles les slogans idéologistes de gauche et encore ! il semble qu'ils se tournent maintenant vers le Front National. Lisez "Le Voyage au Bout de la Nuit" de Céline et vous comprendrez ce qu'étaient déjà devenus les Français après 1914-1948 et avant la deuxième guerre mondiale. Alors... Après la deuxième guerre mondiale... Imaginez !
Ce sont ces enchaînés au doute, ces malades de l'espoir, braves gens mais sous-hommes, qui sont devenus "arrogants et fragiles, qui partout empêchent les hommes de regarder le Ciel et qui leur disent que c'est la dernière idiotie en attendant de leur dire (ça ne tardera pas) que c'est interdit." Bref, ce sont ces pauvres enchaînés qui ont "fait de ce monde un troupeaux d"idiots bornés..."
Rien à voir avec les exemples que vous citez dans votre commentaire, même si nous les déplorons, je le répète.
Il a fallu la superbe Révélation d'Arès pour nous redonner le goût de la respiration; de l'espérance.
C'est cela que notre mission, notre apostolat doit clamer.


00xxx00  142C76
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