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8 juillet  2013 (1)  (0145)  
l'épître à Diognète

Donne le bon Livre ; il n'y en a qu'un ! (Rév d'Arès iv/11)
Écrivons le perpétuel Livre du Bien !

Livre Blanc

Inconnus sont l’auteur de cette épître comme son destinataire, un certain Diognète.
Cette aujourd’hui célèbre apologie de la vie chrétienne des temps antiques fut découverte par hasard au XVe siècle à Constantinople par le client d’un poissonnier qui y avait empaqueté dorades et maquereaux.
Probablement écrite entre 180 et 210, faisons en sorte qu'elle reste valable en 2013.
En voici le passage qui décrit les chrétiens de l’époque :

Les chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays, ni par le langage, ni par les vêtements. Ils n’habitent pas de villes qui leur soient propres, ni ne se servent d’un jargon spécial, leur vie n’a rien de singulier. Ce n’est pas à l’imagination ou aux rêveries qu’ils doivent leur foi ; ils ne sont pas comme tant d’autres les champions d’une idéologie. Ils vivent dans les cités, grecques ou barbares, selon les hasards de la naissance et suivent les usages locaux pour s’habiller, se nourrir, vivre quoi ! tout en manifestant les principes propres à leur république spirituelle.
Chacun réside dans sa patrie donc, mais comme un étranger domicilié, remplit ses devoirs de citoyen, assume les charges. Pour eux toute terre étrangère est une patrie et toute patrie est une terre étrangère. Ils se marient et ont des enfants comme tout le monde, mais ils n’abandonnent pas leurs nouveaux-nés. Ils partagent la même table, mais non la même couche.
Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils vivent sur terre, mais sont citoyens du Ciel. Ils suivent les lois, mais leur façon de vivre l’emporte sur les lois en recherche du bien.
Ils aiment tous les hommes et tous les hommes les persécutent. On les méconnaît, on les condamne, on les tue et par là ils gagnent la Vie. Ils sont pauvres mais ils enrichissent un grand nombre. Ils manquent de tout, mais regorgent du (Grand) Tout. On les méprise, mais dans ce mépris réside leur gloire. On les calomnie, mais ils sont justifiés. On les insulte, mais ils bénissent. On les outrage, mais ils honorent. Ils ne font que le bien, mais sont traités en scélérats. Châtiés, ils sont joyeux comme s’ils naissaient à la Vie. Les Juifs les combattent comme des étrangers, les Grecs les persécutent et ceux qui les détestent ne sauraient dire la cause de leur haine.
En résumé, ce que l’âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde. L’âme se répand dans tout le corps comme les chrétiens dans le monde entier. L’âme habite dans le corps et pourtant n’appartient pas au corps ; de même les chrétiens habitent dans le monde mais ne sont pas du monde. Invisible, l’âme est prisonnière d’un corps visible : ainsi les chrétiens sont dans le monde, mais leur piété demeure invisible. La chair déteste l’âme et lui fait la guerre ; l’âme n’a fait aucun tort à la chair, mais elle en tempère les plaisirs ; de même les chrétiens ne font aucun tort au monde, mais s’y opposent aux plaisirs (débridés). L’âme aime cette chair qui la déteste , comme les chrétiens aiment ceux qui les détestent. Immortelle, l’âme habite dans une tente mortelle : ainsi les chrétiens campent-ils dans le corruptible en attendant l’incorruptibilité céleste. L’âme dépend de la pénitence ; bien que persécutés, les chrétiens se multiplient de jour en jour. Si noble est le poste que leur a assigné Dieu qu’il leur est impossible de le déserter.

Changez le mot chrétiens par le mot Pèlerins d’Arès et vous aurez une beau texte qui peut à quelques détails près informer quiconque demande que nous sommes... ou devrions être, nous Pèlerins d'Arès.
C’est, je crois, une bonne méditation en ces jours de Pèlerinage.

copyright 2013
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Commentaires:

08jul13 145C1
Ah, pile-poil !
Je regarde si une nouvelle entrée est en ligne et là, j'en vois trois ! Non, je ne vois pas triple.
Je trouve toujours intéressant de lire que les pionniers des grandes religions ont aussi été persécutés.
Quand on moissonne dans les rues et que l'on me persécute, je repense aux apôtres et descendants d'apôtres de Jésus qui ont galèré avant d'être entendus puis compris et enfin suivis. C'est plein d'espoir !
Vous dîtes que l'on pourrait utiliser ce texte en remplaçant "chrétiens" par "Pèlerins d'Arès", à quelques détails près mais je ne m'explique pas un passage :
"La chair déteste l’âme et lui fait la guerre ; l’âme n’a fait aucun tort à la chair, mais elle en tempère les plaisirs ; de même les chrétiens ne font aucun tort au monde, mais s’y opposent aux plaisirs (débridés). L’âme aime cette chair qui la déteste , comme les chrétiens aiment ceux qui les détestent."
La chair est le support indispensable de l'âme pour que cette dernière se crée et grandisse sur cette Terre, pour qu'une fois la chair morte, l'âme poursuive son chemin dans l'au-delà. Comment la chair pourrait-elle détester l'âme? 
Mymy La Guéparde (Myriam de Gironde)


Réponse :
Le passage de l'épître à Diognète que vous ne comprenez pas me paraît pourtant bien clair.
N'y a -t-il pas une opposition incessante entre les aspirations de la chair et celles de l'âme ou plus exactement la pénitence qui fait l'âme (Rév d'Arès Veillée 17), entre la vie matérialiste et la vie pénitente ? La pénitence est un équilibrage continuel entre le matérialisme pesant de la chair, ses désirs, ses ambitions, son rationalisme (produit du cerveau de chair), qui menacent sans cesse d'être "débridés".
Le désir et le plaisir ne sont nullement interdits à la chair, mais s'ils deviennent pour l'homme de chair le seul but de la vie, cette vie est 100 % matérialiste et l'âme ne peut naître. Il y a bien antagonisme entre chair et âme.
Les termes "détester" ou "faire la guerre" sont des images poétiques propres à l'épître à Diognète. Il ne faut pas trop s'apesantir sur ces mots au sens propre, mais sur ce qu'ils évoquent au figuré.


10jul13  145C2
C'est de l'oxygène !
Guy B. de Belgique


10jul13  145C3
Mikal, j’aime votre réponse 145C1.
Je lis vos écritures avec attention depuis des éons d’années et elles me donnent la Vie.
Elles sont naturellement et légitimement honnêtes. Elles m’apportent du bonheur. Elles me protègent de l’autre, du mécontent, du coléreux, du jaloux vindicatif, de l’ignorant, du sectaire qui me ramène en prison, en punition dans les ténèbres les plus épaisses. [Elles m'aident] à garder ma paix dans l’adversité.
Le méchant à des pensées des plus abominables pour empoisonner le monde entier et empêcher la réalisation du Royaume de Dieu.
Tu ne tueras pas dit la Bible (Luc 18/20, Exode 20/13, Deutérome 5/17).
Dieu a promis à ceux qui croient et font le bien  un pardon et une récompense sans limites (Coran v/9).
Ne semez pas la corruption sur terre ! (Coran II/11)
Une sœur De Bretagne sud.


09jul13  145C4  
Le retour du Pèlerinage vers la chaleur étouffante du midi, son labeur attenant qui attendait patiemment au tournant m'est assez éprouvant.
Mais j'ai lu hier soir l' intégralité de l' épître à Dioniète trouvé sur le "net". Quelle belle envolée ! Quelle âme et quelle flamme ! S'il s'y trouve des croyances sans doute empreinte de la théologie de Paul de Tarse, ce passage que vous avez sélectionné et partagé est un bel hommage au courage dans la tourmente, à l' amour et la paix tranquille du christianisme libérateur, simple et vrai (entrée 0106 ) qui naissait jadis comme une jeune pousse vulnérable, emplie d' espérance pour le monde,  disposées en assemblée de foyer d'âme, pour devenir la plus belle récolte de Père (Rév d'Arès 14/3).
C'était dans un monde cruel et farouche qui les empalant pour l'exemple ou les rattraperaient plus tard , pour en faire un diadème (Rév d'Arès xix/14) illusoire (Rév d'Arès 21/1) sur le front des nations, qui ont si peu changé — nous le voyons encore aujourd'hui — malgré l'avènement d'un Christ de jadis, d'un Dieu-Homme, grand pénitent de référence et à l'echelle millénaire revenu à Arès, comme un voleur dans la nuit  (Mathieu 24/43-44) et qui avait  démontré par des actes la Puissance  (Rév d'Arès 12/4, 39/3 ) du Père guérissant  miraculeusement et réconfortant 2000 ans plus tôt, tant de milliers de gens par la Beauté et la Sainteté (Rév d'Arès 12/3-4) de cette dynamique de Vie et de Travail du Père en marche évolutive et perpétuelle dans Son univers. 
C 'est un honneur pour moi, que de substituer à l' épître en question le nom qui qualifie ceux qui suivent et essaient d' accomplir La Révélation d'Arès difficile et exigeante, qui contraste tellement avec la permissivité ambiante. Je ne me sens pourtant pas si différent ni meilleur qu'un autre en ce monde, mais j'ai maintenant conscience de fautes que je ne soupçonnais même pas et j'essaie au mieux de me corriger et de changer, soutenu par la Force du Bras qui soulève le pénitent (Rév d'Arès 10/4-30-11).
C'est pourquoi cette flamme devra être veillée jour et nuit pour s'entretenir comme un jardin (Rév d'Arès ii/9) pour s'accomplir, se manifester au sein d'un monde en crise continuelle depuis la chute (Genèse 3/23-24 ) d'Adam et plus tard les fils de Noé et leur descendance (Genèse 10 /1-32), toujours entretenue par le plus grand nombre de ce grand "corps", malgré lui, au quotidien, ou bien laissé à la dérive, comme une barque sans voile et sans étoile, flottant et glissant vers mille directions contradictoires des vents aériens et courants sous-marins.
Être humain ou Chrétiens, juifs ou musulmans, bouddhistes pacifiques ou pèlerin honorant les théophanies du Saint, qui eurent lieu à Arès, frères qui reprennent le chemin d'Éden et dont Mikal (Rév d'Arès xxxiv/1) est toujours parmi nous.
Hommes ou frères d'âmes du temps qui vient forgeant la polone de la Loi qui sera [Rév d'Arès 28/8] quand sa lumière brillera suffisamment pour que la Main de l'Archet Divin décoche la Flèche de Grâce finale traversant l'Arc en Ciel fidèle.
Les hommes s'identifient aux catégories pour se différencier, mais pourquoi se combattre encore et toujours ou se laisser mourir à cause des innombrables et inévitables contradictions qui les séparent ? Elles pourraient tout autant les ouvrir à l'ignorance et la découverte des première lueurs de l'Aube naissante, dans la vigilance de l' humilité et la volonté de se compléter pour s'entraider à évoluer heureux vers un Bien Divin, aussi Réel que l'Auteur de la Création, transfigurant les apparences et forger le salut de la Vérité qui appartient à Son Dessein, absolue, en ce monde par le Feu [iLi/10] de la Vie [24/5].
Je crois que nous devrions être au fil des générations comme ce défenseur anonyme, non retrouvé, son épître enroulée autour des poissons, plus réservé sur la forme "théologique"  mais non moins ardent sur le fond, étalés et contagieux au grand jour, comme le Père le sera Lui même en Son Jour, au cœur des foyers de transformation qui libéreront les nations du joug dont elles s'asphyxiaient elles-mêmes tout en s'agitant pour retrouver l'oxygène.
L'homme du temps qui vient [Rév d'Arès 30/13] respire et vole déjà, parce qu'il a le Souffle divin qui l'arrache à la vraie pauvreté des fausses richesse de ce monde. Il est décrit dans La Révélation d'Arès comme un produit de la vigne bleue qui s'enracine au milieu de tous ceux qui le voudront pour que ce monde devienne enfin un monde d'Amour à l' image et ressemblance de Celui qui nous aime depuis la nuit des temps et attend encore que nous élevions notre main vers l'Éternel.
Merci pour ces trois entrées, frère Michel.
Voilà en effet de quoi méditer en cette période de ressourcement spirituel dont la première période s'est achevée jeudi dernier. Le Feu de Dieu appelle le frère et le frère (Rév d'Arès xLi/7) et se donne comme une Faveur à qui vient le prendre.
"Écrivons le perpétuel Livre du Bien" !
La Lumière de Feu devient de la soie dans le cœur et les mains du pèlerin ( Rév d'Arès, éd.2009: annotation 12/9). Même le livre de La Révélation d'Arès que j'avais amené a changé de texture au cours de ces deux semaines et en garde encore le souvenir...
Guy de l'Hérault


Réponse :
Oui, vous avez fait un très beau et pieux Pèlerinage, votre épouse et vous-même, mon frère Guy, et ce commentaire est bien forgé au Feu que vous avez pris à Arès.
Vous parlez de l'épître à Diognète en son entier. Il ne m'était pas possible de la publier. Trop longue ! Sinon, théologiquement parlant et selon l'interprétation qu'on peut en donner, cette épître n'en était pas encore où en seraient les théologiens du Concle de Nicée quelque 125 ans plus tard.
La critique que cette épître fit de nos frères Juifs me paraît beaucoup plus problématique, étant très superficielle et presque méchante. Nous ne pourrions la faire nôtre.


11jul13  145C5  
En lisant le commentaire #145C1 de Mymy La Guéparde et votre réponse, ne peut-on pas y voir le principe de polarité de la chair dont parle votre entrée #0147 : "L'homme ne peut pas changer de nature, mais il peut changer de polarité" ?
La chair qui peut être à la fois l’échafaudage de l’âme : Mais que l'échafaudage reste dressé assez longtemps pour que l'homme, charpentier à l'écoute du Maître, acquière adresse et goût, fournisse l'effort pour achever son œuvre, le Roi lui gardera son âme pour voile, pour qu'il rejoigne la Flotte Céleste, laissant ses os blanchis en attente sur le rivage.(Rév d’Arès 17/4),
ou la chair qui menace sans cesse d'être "débridée" : Tu n'auras pas des yeux de chair, qui jugent et qui convoitent, mais les yeux du prophète qui a vu Ma Justice, qui a tremblé devant Ma Lumière, qui a pleuré sur les caillots de Mes Plaies. (Rév d’Arès 35/9),

ou encore : Bruit de (la) chair lourd, la chair (qui) a le sang ! Vide (est) le sang. (Rév d’Arès xxxii/9).
Polarité que l’on retrouve dans : Donne Ma Chair au repentant, il se repentira davantage, mais donne-La à l'impie, il portera sa faute à son comble ! (Rév. d’Arès 36/9)
Quoi qu’il en soit, c’est bien la pénitence qui fait la différence avec aux extrêmes d'un côté : Que de leur chair grillée leurs spectres soient précipités dans les vents glacés des abîmes ! (Rév. d’Arès 30/9), et de l'autre côté : Ainsi l'homme est de chair, d'esprit et d'âme ; les trois seront réunis en Mon Jour. (Rév. d’Arès 17/7).
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Polarité... Pôle Nord et Pôle Sud. Les deux existent mais aucun homme ne peut se trouver dans les deux à la fois et cependant ils sont sur la même terre. Ainsi l'homme ne change pas de nature comme il ne change pas de terre, mais il peut changer de polarité.
Salut... voilà un de ces mots qui ont plus de valeur que de volume, qui chantent plus qu'ils ne disent, qui demandent plus qu'ils ne peuvent répondre. Un de ces mots qui a soulevé d'innombrables controverses, étant aussi propre aux explications bruyantes et dérisoires qu'à la réalité silencieuse.
Il y a ainsi une polarité de salut. Une seule. Et il y a une polarité de perdition. Une seule aussi. Mais c'est sur l'affection de l'une ou l'autre polarité que les hommes ne s'etendent guère. À preuve, la salut et ses conditions vérient d'une religion à l'autre.
Mais soudain est venue La Révélation d'Arès et elle a donné le véhicule qui conduit à la polarité de salut: la pénitence.
Quand on est pénitent, on ne se pose plus de question comme celle que pose votre commentaire, mon frère Louis-Marie.


16jul13  145C6
Cet extrait  de l’épitre à Diognète et votre enseignement sur les thèmes de la foi et de l’engagement du Pèlerin d’Arès dans sa vie de tous les jours, ont beaucoup de similitude. Autrement dit, vous [frère Michel} auriez pu l'écrire.
À l’exception de l’amour et de la pénitence, les thèmes y sont contenus en substance : liberté absolue, humilité, lucidité, mesure et aussi courage. L’âme, (Rév d'Arè Veillées 17 et 18), l’ha xxxix/1-13) est abordée aussi plusieurs fois par La Révélation d’Arès. Sa création grâce à l’effort de pénitence, peut apporter une certaine transcendance à celui qui retrouve sa vocation spirituelle et, par réciprocité, Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27).
Il me revient que vous disiez il y a quelques années: "La Bible et Le Coran nous laissent dans l’ignorance de l’origine et de la fonction de l’âme." Cette entrée de par sa proximité spirituelle avec la foi arésienne diminue la notion de l’espace-temps, nous relie aux pénitents d’aujourd’hui, à ceux qui nous ont précédés et à ceux qui nous suivront.
Cette entrée nous renvoie à : Dans tes côtes (respirent) Mouhamad, Yëchou, quatre bras étalés (comme) Ma voix étalée, la Laine (que je) file sans nœuds. (Rév d’Arès xLii/13) et aussi à : La Vérité c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7), entre autres.
Oui, l’accomplissement nous aidera à écrire enfin le perpétuel Livre du Bien ! 
Merci Frère Michel.
Nicaise d'Ile de France


16jul13  145C7  
Merci pour ce texte que je ne connaissais pas personnellement.
J'aimerais faire un petit commentaire, que vous jugerez à propos ou pas.....
[L'épître à Diognète] dit :   "les chrétiens habitent dans le monde mais ne sont pas du monde".
Il me semble que Jésus a aussi dit celà, voilà plus de 2000 ans.
Incontestablement, c'était sûrement vrai à l'époque de ce texte, vrai encore maintenant et vrai aussi certainement pour les Pèlerins d'Arès.
Mais, et c'est ce que je veux souligner,  cette constatation est avant tout un constat que le monde n'a pas suivi les prophètes, ni les messagers [?] avant Jésus, ni malheureusement après lui.
Et le Créateur à choisi le prophète Mikal pour avertir encore une fois le monde, afin qu'il change !.
Car si le monde avait écouté alors, les chrétiens (ou tout homme de bien, religieux ou pas) constitueraient le monde et auraient eu le monde pour eux.!
C'est bien parce que le monde, malgré tous les messagers et tous les avertissements, a perpétué l'erreur d'Adam de se couper de sa vraie nature, d'étouffer les valeurs spirituelles, que les hommes voulant suivre leur nature spirituelle se sont trouvés, par forçe, en guerre contre celui-ci.
Cela n'a jamais été, bien évidemment, une chose normale et voulue par le Créateur, c'est un point essentiel.
Les mauvaises interprétations des écrits et dires des prophètes par les religieux ont fait de cet état de guerre une chose tout à fait "naturelle" et cette fausse croyance est encore malheureusement ancrée dans le collectif.
Aussi l'extrémisme religieux et ses atrocités (je fais référence à votre entrée 146) sont une conséquence de cette idéologie malsaine qui voudrait que le Créateur mette l'homme dans un monde dans lequel il serait perpétuellement en conflit pour obéir à la Volonté Divine, ce qui est un non-sens pour toute personne un peu réfléchie.
Ni la nature, ni le monde n'ont été crées pour être ennemi de l'homme. Bien au contraire, ils ont été crées pour qu'il jouisse d'eux avec sagesse et mesures, afin qu'il puisse consciemment faire vivre les valeurs spirituelles, donc son esprit, dans la matière, pour son profit.
Et l'homme s'est rendu la tâche difficile.
Je pense que ce que je dis va de soi pour tout pénitent, mais j'ai préféré préciser ce point quant à l'interprétation de ce texte, fort beau au demeurant.
Aussi, je vous souhaite un joyeux anniversaire... avec un jour de retard..!
Olivier G.


Réponse :
Votre commentaire est du 12 juillet, mais je n'ai pu l'afficher qu'aujourd'hui, étant debordé de travail er manquant de temps. Pardonnez-moi !
Merci pour vos bons vœux s'anniversaire et merci pour ce commentaire.


18jul13  145C8  
Dans le registre des textes peu connus des débuts du christianisme il y a aussi le didaché.
Ce texte contemporain des évangiles, rédigé en langue grecque, sans doute en Syrie, entre 70 et 150, participait aux réunions et célébrations de plusieurs églises  ou assemblées au même titre que les épitres. On le connaissait parce que les Pères de l’Eglise (Irénée, Clément d'Alexandrie, Athanase, Origène, etc...) ainsi qu’Eusèbe (l'auteur de l'Histoire ecclésiastique) y font souvent référence, mais il a brusquement disparu pour être finalement retrouvé  dans les années 1870 dans un manuscrit grec comprenant d’autres écrits anciens qui avait été recopié par "Léon, scribe et pécheur" en 1056.
Reconnu par l'Église Catholique qui n’en fit toutefois pas un texte canonique, le didaché présente l’intérêt de nous faire sentir la façon simple et libre dont les premiers chrétiens vivaient une foi que ne désavoueraient pas des pèlerins d’Arès aujourd’hui car on voit bien que la recherche d’une vie vertueuse, orientée vers le Bien, était prédominante sur la pratique des rites qui n'étaient pas encore un culte. Tout cela en effet bien avant qu’au concile de Nicée une fraction majoritaire de chrétiens issue du paganisme ne récupère l’ensemble du mouvement au profit d’une église monolithique et dogmatique.
Vraisemblablement composé de plusieurs couches rédactionnelles, le  didaché se présente comme un "Enseignement du Seigneur transmis aux nations par les douze apôtres", bien qu’il ne parle jamais des apôtres. Certains parlent de "doctrine" mais son caractère pratique "d'enseignement" saute aux yeux, il apparaît pour des pèlerins aujourd’hui comme une sorte de fascicule qu'ils auraient écrits pour servir de repère à des nouveaux venus.
Il comprend quatre parties :
1. Enseignement dit moral ;
2. Prescriptions dites liturgiques : nourriture, baptême, jeûnes, prière, eucharistie.
3. Prescriptions disciplinaires (accueil des prêcheurs itinérants, "jour du Seigneur", élection des évêques et des diacres).
4. Parénèse eschatologique.
La première partie notamment, dite "morale", sans doute la plus ancienne, intitulée les « Les deux voies, de la vie et de la mort » où le christianisme naissant n’est à l'évidence qu’une  nouvelle tendance au sein du judaïsme, expose en six articles la direction d’une vie spirituelle en rappelant sous une forme étoffée et accessible à la fois les « commandements » de la loi de Moïse et les enseignements du Sermon sur la Montagne.
Voici par exemple les 5 premiers items du premier article :
1. - Il y a deux chemins : celui de la vie et celui de la mort; mais il y a une grande différence entre les deux chemins.
2. - Voici donc le chemin de la vie. En premier lieu tu aimeras le Dieu qui t'a créé; en second lieu tu aimeras ton prochain comme toi-même. Et tout ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît, ne le fais pas non plus à autrui.
3. - Voici donc l'enseignement renfermé dans ces paroles : bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour vos ennemis, jeûnez pour ceux qui vous persécutent.
4. - Car quel gré vous saura-t-on si vous aimez seulement ceux qui vous aiment ? Les païens ne le font-ils pas aussi ?
5. - Mais vous, aimez ceux qui vous haïssent et vous n'aurez pas d'ennemi.
Etc.
À part "Priez pour vos ennemis", qu’on remplacerait par "Priez avec vos ennemis" (quand ils prient), quel pèlerin y trouverait à redire ?
Claude (Ile de France)


Réponse :
J'espère que ceux qui liront votre commentaire, que j'ai hésité à publier, liront aussi ma réponse.
Je ne sais pas d'où vous sortez ce commentaire, mon frère Claude, mais la Didaché n'est pas un texte où La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès pourraient se reconnaître.
Je pense que vous avez superficiellement survolé quelques informations que vous avez trouvées dans un livre ou sur le net concernant ce document, qui n'est pas un texte "peu connu". Il est au contraire beaucoup plus connu que l'épître à Diognète, et vous n'y avez pas vu un certain nombre de points sur lesquels les Pèlerins d'Arès ont à redire, contrairement à ce que vous dites dans votre conclusion.
La Didaché — Διδαχή, qu'on prononce "didakè" = doctrine ou enseignement — est un document ecclésiastique, pas un document qui parle des premiers chrétiens au sens comportemental large comme l'épître à Diognète. La Didaché forme l'amorce absolue de l'église qui va naître, cette église que La Révélation d'Arès démontre comme incapable de changer le monde.
Je connais un peu ce document, puisqu'il fut remis en circulation par l'Église Orthodoxe qui était mon église au moment où Jésus m'apparut et me parla. La Didaché fut éditée vers 1880 par le Métropolite (= archevêque chez les Catholiques ) Philothée d'Izmit (autrefois  Nicomédie) en Turquie.
C'est un texte assez bizarre, en fait une compilation de textes d'origines et de styles très divers, venus d'un peu partout dans l'église naissante et dans lequel on trouve déjà à peu près tout ce qu'on va plus tard trouver dans l'église d'aujourd'hui, qu'elle soit copte, orthodoxe ou catholique.
Je résume :
L'introduction dite "morale" parle de deux voies, l'une de la vie, l'autre de la mort, où tout n'est pas en corrélation avec La Révélation d'Arès. La partie consacrée à la mort est très proche des leçons utilisées dans l'antiquité pour instruire les prosélytes dans les synagogues hellénistiques
Mais surtout, la Didaché parle du "baptême par immersion ou en versant trois fois de l'eau sur la tête au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit" (la trinité déjà), parle de l'eucharistie et donne des prières de liturgie ou de messe, parle du refus de donner l'eucharistie aux non-baptisés, parle de la confession avant l'eucharistie, parle de la hiérarchie dans l'église: évêques et diacres et des "prophètes qui sont vos grands prêtres qui ont le droit de célébrer l'eucharistie", et qui dit que toute "critique de la hiérarchie est interdite, car seul Dieu peut la juger". Bref, je vois là l'église telle qu'on le connaît encore aujourd'hui et que Dieu par La Révélation d'Arès nie avoir jamais fondée et je ne vois pas du tout l'assemblée des Pèlerins d'Arès.
Certes, la Didaché parle de réciter trois fois par jours Notre Père, correspondant bien à la prescription de la Parole d'Arès: (Dire Père de l'Univers) Trois fois le jour, une fois la nuit (12/5), parle de faire pénitence (plus au sens de jeûner qu'au sens arésien), encourage à aimer son prochain, mais à côté de ça ses prescriptions ecclésiastiques, que je viens de citer brièvement plus haut, l'apparente totalement à l'église naissante sous une forme que nous ne saurions suivre.
De ce fait, l'époque de la compilation qui a donné naissance à la Didaché est, à mons avis, plus proche de l'an 250 que de l'an 100.
Je vous aime beaucoup, mon frère Claude, mais vous n'avez décidément pas la main heureuse. Entre votre conférence de Toulouse sur la Liberté sans citer ni Dieu, ni La Révélation d'Arès, ni la vie spirituelle, ni la pénitence, et ce texte dont votre commentaire présent semble recommander la lecture, vous montrez une certaine légèreté que je m'explique mal chez un frère de votre intelligence. Il faut faire attention à ce qu'on veut enseigner, mon frère Claude.


21jul13  145C9  
La Parole dit : Abraham, son frère (est) le lézard, son ventre marche. Moché [Moïse] (Me) voit, (il) mange dans Ma Main (comme) le chat; le chat (a) le lézard sous son ventre. Yëchou [Jésus], son frère (est) le bélier; le chat (passe) sous son ventre. Le frère de Mouhamad  (est) le cheval; le bélier (passe) sous son ventre. Mikal [frère Michel] (Me) voit, (il) mange dans Ma Main; son frère (est) large (et) haut (comme) l’aigle. (Rév d'Arès xxviii/7-11).
La première fois que je l'ai lu, j'ai compris ces versets comme une évolution progressive de l'humanité à la suite de l'enseignement des prophètes, d'Abraham à Mikal, soit plus de 4000 ans d'histoire. La Révélation d'Arès marquant un pas décisif, le passage du bélier à l'aigle, énorme évolution, me dis-je !
Mais cette évolution est à réaliser. Je la comprends ainsi aujourd'hui: "Homme, tu as les moyens de connaître ton passé et de choisir ton avenir, en toutes connaissances de causes."
La Parole du Père et votre enseignement éclairent le passé, le présent et l'avenir.
Les religions nous ont fait croire que Dieu veillait au devenir de sa créature. En vérité, Dieu ne sait pas de quoi l'avenir sera fait. Tout dépend de l'homme, du choix de l'homme.
Par conséquent le rôle de ceux qui reçoivent votre enseignement et qui le retransmettent est déterminant.
Si les hommes restent sourds et indifférents, rien ne changera ou tout changera en pire. Il est possible qu'Azor, cité à la veillée 2, prophète aujourd'hui inconnu, n'est pas été écouté. Je ne sais pas.
Je me rends compte que Dieu, le prophète et le petit reste sont étroitement liés et déterminants pour la réussite de la mission. C'est ce que vous avez annoté au verset xxviii/26-28 : "Les missionnaires recevant l'enseignement (39/1) du prophète poursuivront sa tâche après sa mort, de génération en génération (24/2) jusqu'à ce que le monde change (28/7). Les frères sont mortels (v.23) ; la mission est immortelle. […] Si un nombre suffisant d'hommes (reste et petit reste) marche sur les talons du prophète et suit la Voie Droite de la pénitence et du changement social, Éden sera restauré."
Philippe C. de Provence-Alpes-Côte d’Azur


Réponse :
Vous dites: "En vérité, Dieu ne sait pas de quoi l'avenir sera fait." Je crois pour ma part qu'Il sait de quoi l'avenir est fait, mais sa Nature étant très différente de la nôtre --- nous ne sommes que sa ressembblacce ---, Il ne se base pas sur les critères déterministes et rationalistes sur lesquels l'homme commun, même croyant, se fonde, parce qu'il fonctionne à partir d'un cerveau mortel dans un ensemble chair-esprit mortel et limité dont il connaît les possibilités que le péché a considérablement réduites et affaiblies.
Pour essayer de comprendre et seulement essayer de comprendre comment le passé, le présent et l'avenir se présentent à Dieu, disons qu'Il fonctionne plutôt comme une mère --- d'où l'image de Marie dans La Révélation d'Arès.
Une mère, bien que sachant son enfant malade et perdu aux yeux des médecins, voit les choses au-delà du déterminisme et du rationalisme de la médecine et sait que des forces qui, quoiqu'improbables ne sont pas impossibles, peuvent soudain survenir: le miracle, qui est un renversement de l'ordre déterministe..
Autrementt dit, le changement de l'humanité en bien tient du miracle plus que de la raison, car le péché d'Adam --- le mal --- est maintenant profondément ancré dans le comportement humain, mais ce miracle est une porte --- la fameuse porte étroite --- qui a une clé précise et concrète: la pénitence.
Reste, bien sûr, qu'un nombre suffisant d'hommes --- le petit reste de pénitents --- doit le comprendre, l'accepter, le mettre en œuvre, et que moissonner ces hommes est la tâche très difficile de notre mission.


24jul13  145C10  
"L'épître à Diognète" est un manuscrit que je trouve très beau et, en effet, tout à fait contemporain si l'on remplace "Chrétiens" de l'époque par "Pélerins d'Arès" d'aujourd'hui.
Ainsi, ce manuscrit aurait été découvert dans une poissonnerie de Constantinople au IVème siècle...
Je ne peux m'empêcher de faire un petit parallèle avec La Révélation d'Arès, Livre dicté à un homme, Michel Potay et qui, à l'époque, (après acquisition des murs) rénovait un ancien restaurant familial désaffecté à Arès (petite bourgade maritime du Bassin d'Arcachon en Gironde) au XXème siècle.
Deux endroits différents et improbables pour y rencontrer Dieu et le Christianisme :
Pensez-donc ! Une poissonnerie et un ancien restaurant familial désaffecté... Cela vaut bien une petite pensée fraternelle à toutes les poissonneries de Constantinople et des restaurants familiaux d'Arès !
Néanmoins, pourrait-on se dire, pour les manuels d'Histoire c'eût été plus smart, plus sérieux, plus pompeux, plus conforme, plus raisonnable etc. si l'on avait découvert en lieu et place "L'épître à Diognète" et La Révélation d'Arès sur les rayons poussièreux et oubliés d'une vieille bibliothèque située au sous-sol de la vénérable Université de Vermont ou de Cambridge.
Seulement voilà, pour œuvrer au changement du monde par la Pénitence et la Moisson nul besoin d'être "bien né", d'avoir fréquenté une classe d'élites ou bien encore d'avoir intégré un Cercle d'initiés où chacun exposerait à qui mieux-mieux son air suffisant et parvenu, avec front plissé et regard très inspiré et, pour compléter le tout, un index posé sur la bouche en forme de "cul de poule".
Bref, quittons ces clichés ridicules et comiques car, peut-être trop inspiré que je suis à cause de films vus au cinéma et à la télé ou sinon de personnes observées dans certains milieux sociaux, milieux professionnels, de promotion etc. Cependant, si l'on reste attentif, ces travers humains sont toujours observables dans le monde dans lequel nous évoluons quotidiennement...
Ceci étant dit, tout homme est un espoir pour l'humanité.
Tout homme est seul face à Dieu, sans intermédiaires "savamments établis"...
Partant de là, tout homme peut devenir un "héros" activant le Bien en lui et autour de lui.
Comment cela pourrait-il en être autrement après avoir découvert et lu La Révélation d'Arès ? Une vraie "carte aux trésors" permettant de suivre et de retrouver l'image et ressemblance du Père, à travers le sentier de la Pénitence et de la Moisson.
David patati et patata du Limousin.


30jul13  145C11  
C’est à l’occasion d’un travail écrit sur le christianisme que j’ai découvert la Didaché.
Je l’ai lue en entier. Son aspect doctrinaire naissant ne m’avait pas échappé ne serait-ce que sous sa forme, la mise en articles, mais il me semblait que son début dit « moral » - en fait seul le premier article - conservait une fraîcheur de l’aspiration spirituelle des origines par opposition aux trois autres où effectivement il est question de liturgie, de baptême, d’eucharistie, etc. de manière religieuse. Elle annonce l’Église à venir de tout évidence. En tous cas, "main heureuse ou pas",, je l’ai découverte avec l’émotion du néophyte — je ne suis pas un spécialiste et je ne cherche pas à l’être — qui découvre quelque chose de la spiritualité de prédécesseurs, les premiers chrétiens, toujours pour son entrée en matière seule partie que je voulais mettre en exergue dans mon commentaire.
Dans mon étude, qui n’est pas historique, j’ai dû chercher à voir un peu plus clair dans la façon dont le christianisme des origines avait pu mal tourner depuis l’assemblée de Jérusalem que "dirigeait" Jacques, le frère de Jésus, juif vraisemblablement pharisien qui s’est sans doute converti suite à la résurrection de son frère et dont l’épître montre une conformité à l’enseignement du prophète ou depuis d’autres assemblées comme Antioche ou Damas par exemple.
Il semble que le christianisme a été vécu fort diversement selon les endroits, les cultures, les personnes et la Didaché de la fin du 1er siècle ou l’épître à Diognète de la fin du 2ème montrent, à un siècle d’intervalle, deux façons de l’envisager, la première plus ancienne tournant à la doctrine alors que la deuxième reste dans l’optique "vie spirituelle".
Toutefois, je me demande si l’auteur anonyme de la lettre à Diognète ne participait pas lui aussi du baptême, de l’eucharistie... Telle qu’en fait état la Didaché, tout en ayant une vision ouverte et spirituelle du christianisme ?
Selon vous quelles sont les assemblées de chrétiens qui sont  restées le plus longtemps les plus proches de l’enseignement authentique de Jésus ?
J’ai peut-être été maladroit dans mon commentaire, je m’en excuse, mais "vous ne me passez rien", je vous trouve même dur, depuis ma conférence sur la liberté qui parlait quand même un peu de Dieu.
Claude (Ile de France)


Réponse :
Dans l'épître à Diognète, tout n'est pas dans la ligne d'Arès, c'est vrai. C'est pourquoi j'ai dans mon entrée 145 seulement publié "le passage qui décrit les chrétiens de l’époque." C'est lui que j'offre à la méditation de mes frères.

Concernant la Didaché, vous en évoquiez la partie morale en concluant exactement de la façon suivante (votre commentaire 145C8): "À part "Priez pour vos ennemis", qu’on remplacerait par "Priez avec vos ennemis" (quand ils prient), quel pèlerin y trouverait à redire ?"

Moi, je n'ai pas qu'à redire, c'est vrai, mais j'ai beaucoup à redire au point que je ne recommanderais pas cette lecture à mes frères, parce qu'elle ne leur apportera rien. Elle ne fera que leur fausser les idées.
Pour éviter d'en discuter dans le vide devant les lecteurs de ce blog qui n'ont pas le texte sous les yeux, je publie ce texte (la partie morale, premiers paragraphes de la Didaché) que j'ai annoté (en italique et entre parenthèses) pour bien indiquer en quoi et pourquoi je trouve dans ce texte beaucoup de choses contraires à la foi arésienne.
Les lecteur de mon blog, qui sont des hommes libres, se feront eux-même une opinion.

1. Il y a deux chemins: L'un de la vie, l'autre de la mort. Il y a entre les deux chemins une grande différence.
Le chemin de la vie est le suivant : D'abord, tu aimeras Dieu qui t'a créé. Ensuite, tu aimeras ton prochain comme toi-même. Ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait, toi non plus ne le fais pas à autrui (Oui, c'est le Lévitique, repris par Jésus)
Voici l'enseignement tiré de ces paroles : "Bénissez ceux qui vous maudissent (Faux: Tu ne béniras personne... 16/7), priez pour vos ennemis (Faux: Le Pèlerin d'Arès ne prie pour personne; il prie pour se rappeler ce qu'il doit accomplir, 35/6), jeûnez pour ceux qui vous persécutent (Action inconnue chez nous; ça ne sert à rien).
Quel mérite, en effet, d'aimer ceux qui vous aiment ! Les païens n'en font-ils pas autant ? Quant à vous, aimez ceux qui vous haissent (Oui, mais) et vous n'aurez pas d'ennemis (Faux, on a quand même des ennemis, des hommes libres, 10/10, de vous détester).
Abstiens-toi des désirs charnels et corporels (Faux ; les joies réservées aux époux 9/7 sont légitimes).
"Si quelqu'un te donne un soufflet sur la joue droite, présente-lui l'autre aussi, et tu seras parfait; si quelqu'un te requiert de faire un mille, fais-en deux avec lui ; si quelqu'un t'enlève ton manteau, donne-lui encore ta tunique." (Oui, c'est le Sermon sur la Montagne). Si quelqu'un a pris ton bien, ne le réclame pas, car tu n'en as pas le pouvoir (Faux, récupérer le bien qu'on s'est fait voler est légitime).
Donne à qui t'implore, sans rien demander en échange, car le Père veut qu'on dispense ses propres largesses à tous (Vrai). Heureux celui qui donne selon le commandement, car il est irréprochable (Faux, l'irréprochabilité ne viendra qu'après le Jour de la Résurrection). Malheur à celui qui reçoit ! (Absurde, il n'est interdit nulle part de recevoir une obole, un don, un cadeau, un salaire). Certes, si le besoin l'oblige à prendre, il est innocent, mais, s'i! n'est pas dans le besoin, il rendra compte du motif et du but pour lesquels il a pris (Absurde). Il sera mis en prison (Révoltant !), examiné sur sa conduite et il ne sortira pas de là qu'il n'ait rendu le dernier quart d'as. Mais il a aussi été dit sur ce point : "Laisse ton aumône se mouiller de sueur dans tes mains, jusqu'à ce que tu saches à qui tu donnes" (absurde, ou incohérent, ou citation incomplète).
2. Deuxième commandement de la doctrine : Tu ne tueras pas, tu ne seras pas adultère. Tu ne souilleras point de jeunes garçons, tu ne forniqueras pas, ne voletas pas, n'incanteras pas (pratique magique), n'empoisonneras pas. Tu ne tueras point d'enfants par avortement ou après la naissance (Bien ! Tuer les enfants était une pratique païenne antique).
Tu ne convoiteras pas les biens de ton prochain. Tu ne te parjureras pas, tu ne diras pas de faux témoignage. Tu ne médiras pas. Tu n'auras pas de rancune. Tu n'auras pas deux manières de penser ni deux paroles : car la duplicité de langage est un piège de mort. Ta parole ne sera ni menteuse ni vaine, mais elle sera efficiente. Tu ne seras ni avare, ni rapace, ni hypocrite, ni méchant, ni orgueilleux ; tu ne formeras pas de mauvais dessein contre ton prochain. Tu ne dois haïr personne; mais tu dois reprendre les uns, et prier pour eux et aimer les autres plus que ta vie (Tout cela est très bien).
3. Mon enfant, fuis tout ce qui est mal et tout ce qui ressemble au mal. Ne ne mets pas en colère ; la colère mène au meurtre. Ne sois ni jaloux, ni querelleur, ni violent, car c'est de là que vient le meurtre. Mon enfant, ne convoite personne, car la convoitise mène à la fornication (On peut quand même convoiter celles ou ceux parmi lesquels on trouvera sa future épouse ou son futur époux sans que cela mène à la fornication avant les épousailles).
Ne profère pas de propos lubriques et ne regarde personne impudiquement, car c'est source d'adultère (Vrai, en dehors des épousailles). Mon enfant, n'observe pas le vol des oiseaux (Pratique divinatoire antique), car c'est un culte païen ; éloigne-toi des pratiques incantatoires, des calculs astrologiques, des purifications superstitieuses. Refuse même d'y assister et de les entendre, car tout cela n'est qu'idolâtrie (Bien).
Mon enfant, ne mens pas ; le mensonge mène au vol (?). Ne sois pas avide d'argent ou de vaine gloire, cela conduit à voler les autres. Mon enfant, ne murmure pas ; le murmure mène au blasphème (= Reniement de Dieu). Ne sois ni insolent, ni malveillant, car cela aussi mène au blasphèmes. Sois doux, car les doux auront la terre en partage (Béatitudes).
Sois patient, miséricordieux, sans malice, paisible et bon ; tremble sans cesse aux paroles que tu as entendues (Il s'agit sans doute des Paroles de Dieu). Tu n'exalteras pas ta personne, tu ne laisseras pas ton âme s'emplir de présomption. Ton âme n'adhérera pas aux superbes. Tu fréquenteras les justes et les humbles. (Tout cela est très bien).
Tu accueilleras comme autant de biens les événements qui t'arrivent, sachant que rien ne se fait sans Dieu (Faux, l'homme est libre, 10/10, et la vie terrestre est ce que l'homme la fait).
4. Mon enfant, garde à l'esprit nuit et jour celui qui t'annonce la Parole de Dieu. Honore-le comme le Seigneur (Aucun prophète ne s'est laissé avec plaisir flatter comme Seigneur), car là où est annoncée sa souveraineté, là est aussi le Seigneur (Confusion entre l'annonceur de Dieu et Dieu; on sent venir les "Monseigneur" donnés aux évêques). Recherche tous les jours la compagnie des saints (Il n'y a pas de saints. Le Père seul est Saint 12/4), afin de te réconforter par leurs conversations. Tu ne feras point de schisme (Déjà une doctrine imposée considérant comme schismatique tout contradicteur, ce texte est ecclésiastique), mais tu mettras la paix entre ceux qui se combattent.
Tu jugeras avec justice et tu ne feras acception de personne quand tu jugeras les fautes (Faux, Tu ne jugeras personne, 36/16, et Tu ne jugeras, Matthieu 7/1). Tu ne t'inquiéteras pas de ce qui arrivera ou n'arrivera pas.
Ne tiens pas les mains étendues pour recevoir et ne les ferme pas afin de ne pas donner. Si tu possèdes quelque chose grâce à ton travail, donne-le afin de racheter tes péchés (Faux, on ne rachète pas ses péchés, on fait pénitence pour cesser de pécher, 30/10-11). Ne tergiverse pas avant de donner ; donne sans murmure et tu reconnaîtras un jour qui sait récompenser dignement. Ne repousse pas l'indigent. Mets tout en commun avec ton frère et ne dis pas que tu as des biens en propre (Mise en commun des biens pratiquée chez les moines, inconnue chez les Pèlerins d'Arès), car si vous entrez en partage pour les biens immortels combien plus y entrez-vous pour les biens périssables ? (Faux, les biens temporels personnels sont légitimes selon les prophètes, selon Jésus, selon Muhammad et selon La Révélation d'Arès).
Tu garderas ta main sur ton fils et ta fille ; dès leur enfance tu leur enseigneras la crainte de Dieu. Tu ne commanderas pas avec acrimonie ton esclave (Faux, les Pèlerins d'Arès n'ont pas plus d'esclaves que n'en avaient les premiers chrétiens) ou ta servante qui mettent leur espérance dans le même Dieu que toi, afin qu'ils ne perdent pasla crainte de Dieu, qui règne sur les uns et les autres et qui n'appelle pas les gens selon leur qualité, mais se manifeste à ceux que l'esprit a préparés (Esprit trinitaire: Père, Fils et Saint Esprit). Pour vous, esclaves, vous serez soumis à vos seigneurs comme à une image de Dieu, avec respect et avec crainte (Faux, l'esclavage est vomi par Dieu).
Hais l'hypocrisie et tout ce qui déplaît au Seigneur. Ne mets pas de côté les commandements du Seigneur, mais observe ceux que tu as reçus sans rien y ajouter ni rien en retrancher. Dans l'assemblée, tu confesseras tes péchés (Faux, la confession est le pire scandale contre le faible, 30/15) et tu n'iras pas à la prière avec une conscience mauvaise (Vrai, Jésus recommandait: "Quand tu pries, remets si tu as quelque cose contre quelqu'un!").
Tel est le chemin de la vie.
5. Voici maintenant le chemin de la mort. Avant tout il est mauvais et maléfique : Meurtres, adultères, convoitises, fornications, vols, idolâtrie, pratiques magiques, empoisonnements, rapines, faux témoignages, hypocrisie, duplicité du cœur, ruse, orgueil, malice, arrogance, avarice, langage obscène, jalousie, insolence, faste, vantardise, absence de toute crainte.
Persécuteurs des hommes de bien, ennemis de la vérité, amateurs de mensonge, qui ignorent la récompense de la justice, qui ne défendent ni le bien ni le juste jugement, qui sont en éveil, non pour le bien, mais pour le mal, qui sont loin de la douceur et de la patience, qui a aiment la vanité, courent après la récompense, n'ont pas de pitié pour le pauvre et ne s'inquiètent pas des affligés, qui méconnaissent leur Créateur, meurtriers d'enfants, et meurtriers par avortement des créatures de Dieu, qui tournent le dos à l'indigent, accablent les opprimés, qui sont les avocats des riches mais des juges iniques pour les pauvres, des pécheurs complets!
Puissiez-vous, ô mes enfans, être préservés de tous ces gens-là !
6. Veille à ce que nul ne te détourne de cette doctrine (Les Pèlerins d'Arès n'ont pas de doctrine,pas de dogmes pas de théologie), car celui qui s'en détourne enseigne en dehors de Dieu ("Hors de l'église point de salut", en somme. Cela place la doctrine au-dessus des actes ; La Révélation d'Arès enseigne tout le contraire).
Si tu peux porter tout entier le joug du Seigneur (La pénitence n'est pas un joug, mais une joie, une fête, 30/11, et on peut être pénitent sans invoquer Dieu ou le Seigneur).
Tu seras parfait. Sinon, fais au moins ce qui est en ton pouvoir (Bien !). Quant aux aliments, prends sur toi ce que tu pourras ; mais abstiens-toi des viandes offertes aux idoles, car c'est là un culte rendu à des dieux morts.

Concernant votre conférence de Toulouse, dont vous dites qu'elle "parlait quand même un peu de Dieu", j'affirme et mon épouse Christiane qui était assise à côté de moi ce jour-là affirme de même qu'elle ne citait ni Dieu, ni La Révélation d'Arès, ni même la vie spirituelle.
Pourquoi pensez-vous que nous sommes partis tout de suite après votre conférence ? Vous avez peut-être parlé de Dieu au cours de la discussion avec les public qui a suivi. Cela, je ne le sais pas. Je n'étais plus là.
Pourquoi, de même, pensez-vous que vous m'aviez crûment demandé avant la conférence de me taire, de ne pas poser de questions, sinon parce que vous saviez que votre propos allait être complètement déspiritualisé et athéisé ?

Je vous ferais remarquer que j'ai fraternellement cédé à votre injonction de me taire et que si j'avais été "dur", je me serais levé et j'aurais dit tout haut: "Cet homme vient de vous parler de la Liberté sans Dieu et moi je vais maintenant vous parler de la Liberté avec Dieu..."
J'ai appris ce que j'ignorais, à savoir que vous donniez de semblables conférences dans diverses villes et même plusieurs fois dans la même. Vous nous avez fait un tort considérable à l'époque.
Et vous avez l'aplomb de me dire que je suis "dur" ? Mais si j'avais été "dur", je vous aurais viré de notre assemblée.
Je ne vous ai jamais entendu faire une autocritique sévère et constructive sur ces conférences athées, que j'appelle plus gentiment de "mission sociale". Je ne vous ai jamais entendu vous excuser d'avoir enjoint impoliment au prophète, au témoin de La Révélation d'Arès, de se taire au cours d'une mission censée promouvoir La Révélation d'Arès (d'après le tract d'invitation).
Et vous êtes toujours parmi nous, et vous participez à la mission 4x9 de Paris, et vous prétendez que je suis "dur"...
Allez prendre une bonne douche froide, mon frère, cela vous remettra les idées en ordre !


31jul13  145C12
En l’an 67, à Rome, fut décapité Paul de Tarce (Saül)
Suite à cet événement se déclencha la première persécution qui fut brève, mais très violente. Les Romains furent étonnés par la force de caractère et par l’intransigeance des premier martyrs
Beaucoup affrontèrent la mort ! Pour l’éviter, il aurait suffi d’une petite offrande au temple,
Les romains leurs demandaient un peu de respect et de dévotion pour les autres dieux, dieux païens certainement. Les martyrs furent certes courageux, mais dans leurs attitudes, il y avait des aspects fanatiques, fous ! Pour eux seules comptaient les récompenses éternelles. Ils avaient la certitude d’arriver directement au paradis. Ils firent une funeste publicité au christianisme naissant, au point que même les païens furent étonnés.
À l’époque un puissant idéal puisait ses origines dans la souffrance subie par les anciens prophètes. Cet idéal a survécu tragiquement jusqu’à aujourd’hui.
Après avoir pris connaissance de ces faits, il y a quelques années de cela (si tant est que ce soit le cas pour la plupart des chrétiens, car à l’époque, cohabitaient différentes interprétations de  l’enseignement de Jésus), j’ai fait un rapprochement avec ce que nous enseigne La Révélation d’Arès 29/5: Tu n’auras pas l’orgueil funeste de t’offrir en sacrifice comme ton Dieu, Qui, seul, peut S’offrir au bourreau sans Se perdre, car tu n’a pas pouvoir de te ressusciter et tu perdras ce que J’attends de toi.
C’est une nuance parmi tant d’autres qui rappelle que les Pèlerins d’Arès se reconnaissent, entre autre, par leur joie de vivre, puisée de façon individuelle, par un effort additif de pardon +  paix + amour devoir + joie =  pénitence. 
Luigi de Neuchâtel (Suisse)


Réponse :
À votre place j'inverserais les signes par lesquels "les Pèlerins d'Arès se reconnaissent". Je placerais la pénitence en tête, car pour moi elle n'est pas "additive", mais fondamentale, principale. Je dirais :
"Les Pèlerins d’Arès se reconnaissent, entre autre, par leur pardon +  paix + amour devoir + joie =  pénitence, qui se fait dans la joie de vivre." Mais je pense que c'est ce que vous avez voulu dire.
Concernant le martyre des premiers chrétiens, je ne suis pas sûr que "pour l'éviter il aurait suffi d’une petite offrande au temple [des dieux païens]." Le martyre a été glorifié, magnifié, de façon très exaltée par l'apologétique (apologie de la chrétienté). En fait, on n'a pas de détails sur la façon dont les choses se passèrent.
Ou bien les chrétiens — disons plutôt des chrétiens —, même ceux qui intelligemment auraient "fait une petite offrande aux temples" furent sans nuances ni ménagement massacrés, ou bien l'apologétique se garde de parler des chrétiens qui "firent une petite offrande aux temples" païens pour éviter une mort absurde et inutile.
On connaît assez bien l'indifférence des chrétiens du premier siècle à l'égard de la civilisation païenne en général, ce que certains historiens modernes expliquent par la basse condition sociale de la grande majorité des membres de ce q'on peut appeler l'église apostolique. La culture comme telle n'entrait pas dans leurs préoccuations. Le seul contact qu'ils avaient avec la civilisation antique était l'État, semble-t-il.
Au deuxième siècle ce fut différent ; d'autres couches de la société, plus élevées, furent touchées par la foi chrétienne.
Au premier siècle, dont vous parlez, il fut très rare que des citoyens riches, par exemple Philémon (voir "Épître à Philémoné de Paul de Tarse, dont vous parlez, intervenant en faveur de l'esclave Onésime), fussent chrétiens.
Ce qu'on sait aussi, c'est que les convictions des premiers chrétiens étaient très variées. L'idée qu'on peut se faire d'eux est par conséquent complexe, très imprécise.
L'attitude de ces premiers chrétiens n'était ni pure indifférence à l'égard de la civilisation antique, ni pure approbation, ni pure hostilité. Les premiers chrétiens n'avaient pas du tout la théologie trinitaire, l'idée de la rédemption des péchés par la croix, etc, qu'appliquerait l'église quelques siècles plus tard. Bien qu'ayant des croyances chrétiennes variées, leur point commun était de croire à l'immanence de la fin du monde, à l'irruption du Royaume de Dieu sur terre d'un moment à l'autre, au retour quasi immédiat sur terre de Jésus en gloire ("Maranatha!" Reviens Seigneur! était leur cri). De ce fait, ils ne s'intéressaient pas beaucoup à la culture de ce monde. "La figure de ce monde passe," écrivit Paul de Tarse.(1 Corinthiens).
Les premiers chrétiens disaient que Dieu seul ferait passer bientôt la figure de ce monde et ils ne pensaient pas du tout qu'ils leur fallait y porter la main eux-mêmes, se charger d'une tâche qui ne leur incombait pas — La Révélation d'Arès nous dit tout le contraire) —. Ipso facto, ils ne faisaient pas de politique, ils ne faisaient pas cause commune avec les fanatiques d'autres religions, comme les zélotes juifs qui voulaient chasser les Romains, etc. On ne comprend donc pas très bien pourquoi eut lieu la première persécution romaine contre des gens plutôt tranquilles.
Cette persécution eut lieu, c'est certains, mais pourquoi politiquement et dans quelles proportions ? On l'ignore. On en est réduit à des suppositions fondées sur des textes dont la véritable importance échappe à nos esprits modernes.
On peut penser que l'irrationnel joua un rôle, tout comme l'irrationnel a joué un rôle dans la persécution que les antisectes français lancèrent contre les croyants non officiellement admis en 1995. On peut le penser, c'est tout. Le mécanisme exact nous est inconnu.


31jul13  145C13  
Je rebondis sur 145C11. Votre réponse à Claude d'Ile de France me paraît très discutable.
Voilà un homme qui chicane sur la réponse que vous lui avez faite en 145C8 sans crainte d'entrer en contradiction avec lui-même pourvu qu'il vous dame votre pion. C'est, on voit bien, votre réponse 145C8 qui lui a fait lire avec un peu plus d'attention la Didaché, qu'il appelait "le" Didaché" au masculin, montrant qu'au départ il connaissait très peu ce document et avait fait son premier commentaire "avec légèreté" comme vous lui avez dit.
Il a relu, c'est évident, le document à la suite de votre réponse et il s'est aperçu que vous aviez raison de ne pas recommander la lecture de ce texte, que vous appelez "ecclésiastique" avec convenance et alors il revient dans ce que j'appelle un triomphe de fausse modestie en vous disant en somme "Oui, j'avais compris qu'il "annonce l’Église à venir de tout évidence," mais en disant qu'il avait raison de penser que "son début dit moral conservait une fraîcheur" qui lui avait paru digne des Pèlerins d'Arès.
De la sorte il vous a obligé à publier le texte en question annoté par vous. On y voit bien tout ce qui cloche dans la lecture inattentionnée de Claude.
Vous avez une patience d'ange ou bien vous ne voyez pas les dangers que présentent certains.
Je connais peu Claude d'Île de France, mais le peu que je l'ai connu après "L'Œil S'Ouvre" du Cirque d'Hiver [1988-89-90] quand j'habitais à Paris, j'ai craint son baratin. Je ne comprends pas que vous perdiez votre temps avec des  faiseurs qui essaient de prendre le pas sur vous ou de faire prendre des vessies pour des lanternes, de se faire valoir par des savoirs sans valeur, vite acquis en deux heures ou deux jours sur l'Internet ou dans un bouquin sur des sujets auxquels des spécialistes vraiment savants consacrent toute une vie.
Voilà un gars qui a fait des conférences sans Dieu (j'en ai entendu une à Lorient) ou presque sans Dieu, "déspiritualisées" comme vous dites, dont j'ai gardé un souvenir desséché, atroce, et qui, comme vous dites, n'a jamais fait une "autocritique constructive" de son erreur, mais moi je crois que c'était un gars sûrement intelligent mais léger, déraisonnable, qui aimait se donner en spectacle... peut-être pour la bonne cause, mais moi je n'ai pas mordu. Il m'a dégoûté des Pèlerins d'Arès et, je vous le dis avec franchise même si ça vous choque, je me demande bien où vous étiez pendant tout ce temps.
De plus, il ne s'est jamais excusé auprès de vous de vous avoir "enjoint de vous taire" pendant sa conférence de Toulouse qu'il estimait donc supérieures à tout ce que vous pouviez dire. Il vous traitait en minus.
Comment voulez-vous que cet homme ne vous prenne pas pour une pauvre crêpe qui se soumet lâchement aux fantaisies de ses frères et continue, même avec des ronds de jambe, à vous défier plus ou moins. Je vous le dis comme je le pense: Son commentaire 145C8 est idiot et son commentaire 145C11 est défiant.
Moi je n'aurais pas gardé parmi les frères un frère comme celui-là.
Maurice F. de Bretagne.


Réponse :
Je reçois avec humilité votre reproche: "Je me demande bien où vous étiez pendant tout ce temps."
Je peux vous dire ceci: J'ignorais que Claude donnait des conférences semblables à celle de Toulouse un peu partout. Personne ne m'en parlait. Peut-être tous pensaient-ils que j'étais au courant ? Je sais aujourd'hui que beaucoup l'approuvaient et cela vient quand même à l'appui de Claude, qui ne se serait pas senti encouragé sans la passivité ou l'approbation de ses frères et sœurs.
Mais je reconnais que je n'étais quand même pas inconcient que la "mission sociale", qu'on peut appeler mission athée, existait un peu partout. On me disait que c'était ce qu'il fallait faire et que ma mission personnelle parlant de Jésus, du Surnaturel, de La Révélation d'Arès, etc. n'était pas ce qui convenait à notre époque. Je n'en étais pas convaincu, mais je me disais avec humilité que mes frères et sœurs, qui n'avaient pas été comme moi un prêtre de l'église étaient beaucoup plus déculturés que moi et pouvaient avoir raison.
De plus et par-dessus tout, j'appliquais les préceptes de La Révélation d'Arès: Tu ne seras le chef de personne (16/1) et Les assemblées seront souveraines d'elles-mêmes (8/1). J'attendais donc qu'on me demandât conseil, ce que quasiment personne ne me demandait et les rares qui me le demandaient n'écoutaient pas ce que je leur disais.
Par ailleurs, j'avais aussi (et j'ai toujours) un rôle primordial à jouer: Celui de la sagesse.
J'avais le devoir de toujours garder à l'esprit que la Parole d'Arès faisait irruption dans un monde extrêmement divers, traversé par des idées, des croyances, des impulsions à peu près toutes contraires aux préconisations ou très différentes des préconisations de La Révélation d'Arès et que cet état de choses ne permettait pas d'espérer un changement rapide des croyants.
Je savais qu'il fallait en passer par des expériences et des approximations pour que se fasse, inévitablement lentement, l'édification d'une nouvelle Assemblée de pénitents qui ne retombe pas dans l'erreur de toutes les religions. Je ne voulais pas tomber dans l'erreur de réduire la foi et sa mission à un minimum régulé et imposé, par crainte du formalisme et du sectarisme. Il me fallait veiller à ce que l'Assemblée suive une ligne de conduite très large pour parer à la naissance d'une religion nouvelle et pour éviter ainsi à La Révélation d'Arès un échec.
J'ai ainsi considéré ce que fit Claude comme une expérience, une expérience parmi d'autres, par lesquelles il fallait probablement passer même si elle nous a fait beaucoup de tort. Voilà pourquoi Claude est toujours parmi nous. Je ne suis pas une "crêpe qui se soumet lâchement aux fantaisies de ses frères." J'ai beaucoup plus conscience de leurs fantaisies que mes frères ne l'imaginent parfois, mais je les laisse passer avec patience.
L'Assemblée, c'est une réunion de croyants autour du Ressuscité qui me parla 40 fois en 1974 et qui fut le Messager de la pénitence. Ces croyants sont divers, très divers même. Pour ma part, personnellement (et c'est le but de ce blog) et faute de temps et de moyens, je ne peux m'occuper que de rassembler le petit reste (Rév d'Arès 24/1). Dans ce petit reste il y a des frères qui sont un peu des électrons libres comme Claude, qui tant bien que mal me suivent de plus ou moins loin ou de plus ou moins près, mais qui sont actifs et je les préfère de beaucoup à d'autres, qui supportent peut-être mieux mon caractère prophétique, mais qui ne font rien, ne donnent rien, ne participent en rien ou à peu près en rien, comme vous Maurice, à notre mission très difficile.


01aou13  145C14  
Je ne suis pas d'accord avec Maurice de Bretagne [145C13] que je ne connais pas, mais pas plus d'accord avec vous, frère Michel, dans votre réponse à Claude de 145C11.
Claude a raison de trouver la Didaché conforme à la foi d'Arès. Il ne lit pas cette Didaché comme vous la lisez en pointant chaque mot et son sens. Il la lit de façon globale et relative. Il ne lit pas, par exemple, le verbe bénir comme vous le lisez. Pour lui il ne s'agit pas de bénir au sens de bénir comme font les prêtres ou les rabbins mais il le lit au sens relatif de souhaiter bonheur et succès, remercier. On peut dire la même chose de schismatique ou de confesser. Il parle de confesser au sens de reconnaître qu'on a tort au sens large.
Je vous trouve comme dit Claude plutôt "dur"
Ne sommes-nous pas des croyants libres ?
Les textes anciens remontant aux débuts du christianisme sont nombreux et nous devons les vénérer.
Germain du Poitou


Réponse :
Être libre (Rév d'Arès 10/10), ce n'est pas être libre de dire et faire n'importe quoi.
Il est certain que Claude a lu la Didaché d'une façon globale, "relative" comme vous dites ou légère comme je le lui ai dit dans ma réponse 145C8, sinon il ne serait pas du tout Pèlerin d'Arès. Il ne serait qu'un sympathisant.
Or, si j'ai répondu à Claude de la façon dont je lui ai répondu, c'est parce que c'est un Pèlerin d'Arès de grande foi, un missionnaire, un membre du petit reste et qu'à ce titre il ne peut pas avoir une foi mitigée, vague, relâchée. Il doit être le tabernacle d'une vérité aussi pure que possible. Mon devoir est de le reprendre.
Je pense qu'il a lu rapidement la Didaché, en a retenu une première impression favorable et s'y est arrêté. Il n'a pas vu dans ce texte les points qui étaient au contraire, même dans la partie du texte dite morale, la preuve qu'il s'agissait là d'un texte ecclésiastique, peut-être même monastique, d'un esprit contraire à La Révélation d'Arès..
Vous savez, les religions ne cultivent le passé que pour s'en servir dans le présent. La Didaché est un exemple frappant de cette utilisation d'un document, trouvé par hasard au 19ème siècle par un évêque orthodoxe qui lui a trouvé un usage apologétique. Il s'en servit pour démontrer l'indémontrable, à savoir que l'église tel qu'elle est aujourd'hui aurait été à peu de choses près aussi ancienne que l'église apostolique (Premier siècle). Personnellement, je n'y crois pas. Je pense que ce texte est malicieusement antidaté, alors qu'il doit remonter tout au plus au troisième siècle.
La mémoire des églises comme la mémoire des nations est sélective. D'une manière instinctive les patriotes — les clergés sont composés de patriotes religieux — filtrent les événements passés dans les tamis de la propagande présente. Ils donnent aux événements et objects passés la couleur du présent et ils oublient ce qui les contrarie. On laisse dans l'ombre de longues périodes et des personnages d'histoire qui ne correspondent pas à ce qu'on veut défendre et on en vante d'autres (parfois même on les invente).
N'avez-vous pas remarqué déjà comment les hommes lisent les passages de la Bible qui les arrangent et oublient carrément les autres? Il suffit qu'il se trouve quelque part un moine qui rédige un texte flatteur pour son église et on en fait un document décisif, mais les notes d'un charcutier qui se plaint que son évêque de la même époque n'était qu'un sale type, menteur, pornographe, voleur, etc., sont vite déclarées sans intérêt et détruites. Bref, les religieux se souviennent du passé pour les usages du présent. Göbbels, ministre nazi d'Adolf Hitler, dans un discours de 1942 disait: "Il est possible que dans l'avenir des professeurs découvrent notre erreur historique, mais nous Nazis pour le moment nous travaillons à une nécessité historique."
Dans ce sens-là tous les courants d'idées et de pouvoir sont quelque part un peu nazis.
Nous devons, nous Pèlerins d'Arès, veiller à ne jamais l'être. Ce n'est pas toujours consciemment possible, mais quand c'est consciemment possible, nous devons absolument l'éviter.


05aou13  145C15  
De cette histoire des premiers chrétiens dont j’ignore à peu près tout, j’ai tiré sans le vouloir un "enseignement" ou plutôt une leçon d’optimisme pour le présent et surtout pour l’avenir.
Parce que la comparaison joue en notre faveur.
Nos pauvres frères lointains ont eu un grand prophète, Jésus, mais si bref — un battement d’aile (Rév d'Arès 32/4) — que son enseignement n’a pas eu le temps ni les vrais moyens humains de s’ancrer dans les consciences, profondément, de battre le péché et d’installer le bien durablement ; la pénitence balbutiante et mal comprise de ces hommes n’a pas réussi a empêcher la religion de faire son œuvre mauvaise, en décourageant les frères de redevenir spirituels, en dévoyant l’enseignement venu du Père.
Nous ne sommes pas, dans l’ensemble, plus futés, ni moins médiocres que les premiers apôtres, mais nous avons un avantage énorme sur eux : un prophète qui a la sagesse de durer, qui prend le temps de retourner la gerbe et d’en battre le grain, qui ne se lasse pas de parler à ceux qui veulent bien l’entendre, même à ceux qui virent et piaillent inutilement (Rév d'Arès 13/1).
Nous avons un prophète qui va laisser un enseignement que personne ne pourra détourner ou s’approprier. Une Parole de Dieu pure et l’enseignement du prophète à l’abri sous l’écorce (Rév d'Arès xLiii/8) : une première dans l'histoire.
Alors bêtement je me dis que si ce "christianisme" malgré toutes les dérives religieuses ou sectaires, malgré toutes les horreurs commises en son nom, est encore un sujet d’interrogation ou de refus  pour les uns et un engagement vital pour d’autres, bref s’il n’est pas tombé totalement dans les oubliettes de l’histoire, c’est que La Révélation d'Arès a toutes les chances de passer les siècles, parce que les vrais pénitents sauront la défendre et passer le relais de la Vérité à leur descendance. Ainsi…
Mais le véritable optimisme, il est vrai, ne se calcule pas. Il est dans la foi que cette pénitence est bien notre salut et le salut du monde. La Vérité n’a pas besoin de preuve.
Françoise S. de Bretagne-Sud


Réponse :
À propos de "cette histoire des premiers chrétiens dont vous ignorez à peu près tout," ma sœur Françoise, sachez que même ceux qui savent ne savent pas grand chose.
On sait seulement et grosso modo que les premiers chrétiens attendaient la fin du monde, le retour de Jésus en gloire, et que quand cette attente fut déçue commença ce qu'on a appelé le gnosticisme, tentative polymorphe d'explications métaphysiques ou merveilleuses de l'enseignement de Jésus. Quand cette vague gnostique déclina commença l'église qui mit les chrétiens au pas comme des petits soldats, avec dogmes, règlements, autorités hiérarchiques, prières et sacrements réglementés, etc., bref, l'église à la manière des légions romaines, petits soldats qu'ils sont encore aujourd'hui.
Le Père, qui laisse toujours à l'homme sa liberté de choix et d'action, a attendu (Rév d'Arès 28/12) que les églises renoncent à enrégimenter la masse croyante et trouvent enfin la Voie Droite, mais comme elles ne l'ont pas fait, Il s'est levé à leur place (28/12) et ce fut La Révélation d'Arès.
En somme, le vrai christianisme que Jésus aurait pu développer si les pouvoirs du temps ne l'avaient pas très vite éliminé n'a pas eu lieu. C'est nous, Pèlerins d'Arès, les premiers chrétiens. C'est pourquoi le Père a renvoyé Jésus prêcher à l'homme que j'étais en 1974.
La Révélation d'Arès est claire: Il nous faut tout simplifier, opérer une réduction de la dogmatique chrétienne pour mettre en marche la pénitence. Non que la dogmatique perde ou damne l'homme, puisque le bien qu'il fait lui promet le salut mieux que la foi qu'il a, mais elle lui brouille l'esprit, alors que l'action de bien s'en sort mieux à partir d'un esprit simple et clair. Ipso facto, la réduction de la dogmatique va entraîner la réduction de la politique, des idéologies, la simplification de la vie sociale et intellectuelle,... On voit bien d'ici l'énorme tâche à accomplir !
Ce n'est pas le travail le plus facile dans un monde qui aime de plus en plus les complications.
Merci pour votre commentaire.


09aou13 145C16  
Un prophète vivant, c'est ce qui a cruellement manqué aux premiers chrétiens.
Le prophète a conscience de son rôle historique, ses moindres actes seront scrutés dans les générations à venir, mais la première génération de pèlerins a aussi une responsabilité historique dont elle n'a pas toujours conscience, celle en particulier de mieux s'aimer.
Nous connaissons les drames qui résultent de nos jours encore de la division entre sunnites et chiites [dans l'Islam] dont une des causes initiales fut l'animosité entre Aicha, l'épouse aimée du prophète, et Ali, son vaillant cousin et gendre. Cette rivalité était déjà patente du vivant du prophète. Quel serait maintenant l'état de l'Islam s'ils avaient fait l'effort d'aller l'un vers l'autre pour mieux se comprendre, se respecter ? Nul ne le sait.
De son vivant, le caractère noble de Mouhamad, souligné par le Coran, a permis l'unité des premiers musulmans et consolidé la foi des plus fragiles d'entre eux.
La tâche du petit reste [Rév d'Arès 24/1] librement rassemblé autour de Mikal [Frère Michel] est aussi de retransmettre fidèlement son enseignement. Comme il le dit en 145C15, les membres du petit reste doivent être le "tabernacle d'une vérité aussi pure que possible.", Quel terme fort et quelle hauteur d'exigence !
Ceci passe par la constance dans l'étude de la Parole et de l'enseignement et une grande vigilance pour ne pas faire un pas de plus en avant (de la Parole) pour ne pas choir dans l'abîme (Rév d'Arès, 32/8).
Le surprenant commentaire 145C8 méritait rectification immédiate, parce que, quelles que soient les intentions du rédacteur, je l'ai compris comme un invitation à lire en confiance la Didaché.
Or, nous sommes dans une génération très ignorante des Écritures et qui réfléchit peu et donc une lecture inattentive de ce texte peut engendrer la confusion par rapport au Fond. Chacun de nous aurait probablement pu faire le travail d'analyse précis développé en 145C11, la lecture de ce texte à la Lumière de la Parole montrant les pièges ecclésiastiques qui s'y étaient infiltrés, mais qui de nous l'aurait fait avec la même attention ?
Sur un autre exemple, je n'aurais pas dit comme le commentateur 145C9, "Dieu ne sait pas de quoi l'avenir sera fait", je me serais limité à mentionner la difficulté à comprendre l'interaction subtile de la liberté de l'image avec la Connaissance du Père, mais qui parmi nous aurait pu rédiger la réponse hautement prophétique que vous avez développée ?
Votre blog est un outil historique irremplaçable pour suivre en direct votre enseignement et réfléchir aux actes du prophète, l'homme du Dessein du Père (28/27). Vous n'êtes le chef de personne mais un guide (25/1) pour les assemblées comme pour les âmes.
Les assemblées du petit reste commencent seulement à comprendre les bénéfices qu'elles obtiendront pour elles-mêmes et leur mission en se plaçant sous la conduite directe du prophète. Et pour la guidance d'âme (je ne sais quel terme utiliser), au fil des entrées et de vos réponses à certains commentateurs que vous connaissez personnellement, comme les échanges à propos des actions de notre frère Claude, ce blog nous permet de réfléchir à votre manière de guider les âmes.
Nous voyons par votre exemple l'équilibre entre la nécessaire fermeté sur le Fond dès que les intérêts supérieurs de la mission sont en jeu et la patience, le ménagement et la progressivité que vous appliquez au petit reste en général et au frère Claude en particulier.
Nous sommes très loin des jugements et sanctions à l'emporte pièce proposés par certains, souvent des inactifs, à l'encontre d'un frère que comme vous j'aime beaucoup et dont on ne peut douter de la foi, du dévouement et de la sincérité. Mais ses grandes qualités ne le rendent pas nécessairement lucide sur lui même. Chacun est passé avant La Révélation d'Arès par un chemin qui lui est propre et a ses qualités et défauts. Un frère débarquant de l'athéisme, sensible, créatif, très actif, ingénieur et homme de théâtre aux talents multiples, à l'aise à l'écrit comme à l'oral, en public comme dans l'intime, malgré son intelligence que vous soulignez a peut-être plus de mal à prendre le recul nécessaire sur lui même et ce qu'il fait pour que sa réflexion devienne réaliste et objective et comprenne quand l'intérêt général de la mission est mis en jeu.
Comme par rapport à d'autres frères un peu visibles ou compliqués, notre petit reste peine à trouver l'équilibre et son balancier vogue entre la confiance et la défiance, la connivence et l'ostracisme, la bienveillance parfois aveugle et les préjugés tout aussi aveugles.
Nos interactions d'âmes doivent prendre cette hauteur que vous nous montrez en s'adaptant avec beaucoup d'attention à chaque individualité et aux circonstances. C'est encore plus important quand il s'agit d'accueillir les âmes que la mission et les anges nous envoient. Car une assemblée, polone (Rév d'Arès xxxix/12) en gestation, c'est avant tout le lien entre les âmes qui la constituent.
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Merci, frère Antoine, pour ce commentaire.


10aou13  145C17
Comme j'approuve notre frère Antoine B. de souligner à la fois votre rôle irremplaçable d'éveilleur dans ce blog et l'importance de l'intercompréhension entre frères différents !
Souvent comme lui je me dis que par là nous devons et pourrons faire mieux que Jésus et Muhamad, même si notre intrusion dans l'Histoire est plus lente, plus patiente, plus discrète.
François D. d'Ile de France


10aou13 145C18
Je n'aurais pas su dire mieux qu'Antoine.B.
Je rejoins tout à fait ce qu'il écrit.
Dominique.B d'Ile de France


10aou13  145C19  
Je ne comprends pas toute cette histoire autour de Claude [145C8, etc.].
Il vous suffisait de ne pas publier son commentaire. Pas de commentaire, pas d'incitation à lire la Didaché.
Rien de plus simple. Au lieu de cela, vous faites toute un affaire de ce qui chez lui a été indicutablement une "légèreté" mais serait resté enfermé dans son cerveau, si vous n'étiez pas intervenu.
Je vous accuse de vouloir exhiber votre autorité prophétique autant sinon plus qu'il aime à exhiber ses idées.
Il me semble que La Révélation d'Arès vous a demandé de la diffuser dans le monde, point final.
Vous n'avez pas à développer vos points de vue.
Je serais depuis longtemps Pèlerin d'Arès si vous n'étiez ce m'as-tu-vu !
Je lis ce blog, non pour vos entrée qui ne sont qu'un étalage théâtral de vos idées, mais pour certains commentateurs pleins de simplicité et d'humilité, parmi lesquels je ne place sûrement pas Claude non plus.
Vous êtes un docteur, vous mettez un harnais sur vos frères [Rév d'Arès 10/10], vous n'avez pas compris que La Révélation d'Arès nous rend tous totalement libres.
Je vous accuse de fonder une nouvelle religion.
Tristan d'Ile de France


Réponse :
Dieu m'est témoin, je l'espère, que je ne suis pas en train de "fonder une nouvelle religion", mais bien au contrairfe d'éviter qu'une nouvelle religion naisse à partir de La Révélation d'Arès.
Mais voir les choses différemment et m'accuser est votre droit, Tristan. Je crois vain d'essayer de m'en défendre, si ma vie même, dont vous êtes témoin à travers ce blog, ne m'en défend pas à vos yeux et aux yeux d'autres qui comme vous ne reconnaissent pas le Fond dans ma pensée, ce Fond que ma parole, qui est Parole du Créateur (Rév d'Arès i/12) enseigne le mieux qu'elle peut. Ce mieux, mon mieux, n'est sans doute pas le mieux que vous souhaiteriez, mais je fais comme je peux en me demandant bien quelquefois — quand je lis des frères humains comme vous — pourquoi le Père a envoyé son Messager et est descendu Lui-même vers l'incompétent et insuffisant type que je suis.
Je vous laisse donc à vos accusations et je vais ici répondre à un autre passage de votre commentaire :
Dans l'ignorance presque totale des origines de la chrétienté où demeure le public, même le public chrétien, il est toujours facile d'égarer les esprits dans un sens ou dans un autre.
Claude, je le pense, n'a pas voulu égarer les lecteurs de la Didach. Il les encourageait à lire à ce document, mais sa propre lecture de la Didaché n'avait vraisemblablement été qu'un survol et les passages qui pouvaient faire question aux yeux d'un Pèlerin d'Arès lui avaient échappé. Il n'en avait retenu qu'une impression agréable.
Cependant, je ne pouvais pas ne pas publier son commentaire, comme il semble que vous l'auriez fait vous-même, parce que ce que Claude recommandait implicitement par un commentaire aux lecteur du blog de faire: Lire la Didaché "sans rien y trouver à redire", il pouvait aussi le recommander par la voix, la contact quotidien, et cela ne pouvait qu'être préjudiciable dans sa mission qui s'adresse à des gens ignorants et qui, de ce fait, doit être très simple, mais très précise.
La victoire des idées, le plus souvent, appartient hélas de nos jours à celui qui parle le mieux et plus fort. C'est le cas de Claude qui parle bien et qui peut, par moments, convaincre ses auditeurs d'erreurs dont il semble qu'il n'ait pas lui-même conscience.
Je connais ce redoutable problème, qui est le problème de nos missionnaires, qui voulant convaincre, cherchant comme ils disent des "accroches", qui d'ailleurs n'accrochent personne, ont été d'une inefficacité totale au cours de longues périodes. C'est pourquoi j'ai remis en 2010 la mission de Nice, qui a bien voulu m'écouter, à un thème simple et direct: la pénitence ou le christianisme qui n'a pas commencé avec pour consigne: Surtout ne pas faire de théologie, ne pas discuter, beaucoup écouter, car les gens qu'on dérange en leur parlant dans la rue méritent qu'on les écoute.
On risque de compromettre la plus juste des causes en agissant autrement.


11aou13  145C20  
Quelle belle et intense épître !
On sent vibrer l'intensité d'une foi de combat, qui résiste à la tentation de fuir la médiocrité du monde pour se réfugier dans la paix hors des fracas, mais qui cherche à répandre la lumière partout autour de soi.
Aimer tous les hommes, même ceux qui nous font du mal, même ceux  qui incitent à la médiocrité. Vivre selon une finalité céleste sans se laisser séduire par les forces du monde mais en cherchant à les changer, à les guérir. Quel admirable projet de vie de vivre dans la paix au milieu du tumulte du monde, pour apaiser le monde tout en s’apaisant soi-même.
Dire que les Chrétiens, les Pèlerins d’Arès ou les hommes et femmes de Bien sont persécutés n’est pas une exagération. Certes les violences physiques sont rares dans nos pays, mais les violences contre la liberté d’agir en bien selon sa conscience sont très concrètes et quotidiennes. Je crois même qu’elles se répandent ; il n’y a pas si longtemps il était courant de dire qu’il ne faut pas appliquer bêtement les lois et les règles mais se soucier d’abord du bien ; ce bon sens est en voie de disparition, par peur des représailles et par affaiblissement spirituel.
Même si La Révélation d’Arès rejette les luttes de pouvoir politiques, il y a des degrés dans la perversité politique. Quel politicien dirait en 2013 ce que disait encore en 1986 le fondateur du parti québécois René Lévesque : "Les partis appelés à durer … se transforment en églises laïques, hors desquelles point de salut, et peuvent se montrer franchement insupportables. À la longue, les idées se sclérosent, et c’est l’opportunisme politicien qui les remplace. Tout parti naissant devrait à mon avis inscrire dans ses statuts une clause prévoyant qu’il disparaîtra au bout d’un certain temps. Une génération ? Guère davantage…" ? Bref, notre monde ne croit même plus à la vitalité de ses propres valeurs; il a un besoin urgent de Souffle et de Vie.
Sans équivoque, La Révélation d’Arès récuse cette prétendue opposition entre la vie sociale ordinaire et la vie spirituelle ou pénitence. Cette dernière ne s’élance pas vers le Ciel en niant la première mais en l’y emportant.
Perspective concrète loin du rêve, mais perspective lente qui demande patience et foi.
C’est grâce à La Révélation d’Arès que j’ai détourné ma vie des livres pour me plonger dans la vie sociale ordinaire, pour vivre non pas pour les idées, mais pour les autres, pour les relations. Les beautés que cela engendre sont beaucoup plus lentes à naître, mais beaucoup plus vivantes et connectées à mon être, à ma réalité humaine, à mon existence.
Mais rien n’est simple, la logique du monde est un tourbillon qu’il n’est pas aisé de maîtriser et le rêve consolateur d’une vie simple où l’on a le temps de penser, de lire, dormir et savourer revient me tenter.
L’équilibre qu’il faut trouver ne doit pas seulement être raisonnable, il faut aussi qu’il soit intense, car si le corps animal a besoin de repos, d’exercice et de nourriture, notre santé spirituelle nous appelle à l’intensité, au rayonnement. Ainsi, dans "Dialogues avec l'ange", il est affirmé que l'être humain s'épanouit en laissant rayonner à travers soi la lumière divine, et que la tâche de l'être humain est d'être un pont harmonisant, transfigurant le monde qui pourra, enfin, se marier dans le bonheur et la paix avec le spirituel.
Au passage, si les livres de penseurs peuvent nous aider à comprendre et changer le monde, que penser des personnes apparemment saines d'esprit qui disent avoir reçu un message de l'au-delà, comme Gitta Mallasz ?
Je remercie du fond du cœur toutes celles et tous ceux qui ont permis que la vie spirituelle et le bonheur soient encore possibles, et particulièrement les efforts admirables, emplis d‘amour et d’abnégation de Dieu d'abord, mais aussi de Jésus, de Mahomet et du frère Michel, sans lesquels je n’aurai pas de vie.
Que nous écrivions le livre du Bien, c’est-à-dire le triomphe de la Vie !
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
Vous demandez: "Que penser des personnes apparemment saines d'esprit qui disent avoir reçu un message de l'au-delà, comme Gitta Mallasz ?"
Je pense qu'on ne peut pas plus douter que des "personnes apparemment saines d'esprit disent avoir reçu un message de l'au-delà" qu'on ne peut savoir si elles affabulent.
Ce qui fait question, à mes yeux, c'est la teneur des messages qu'elles transmettent.
Dans les milieux catholiques la plupart de ces messages sont catholiques. Dans les milieux orthodoxes, ils sont orthodoxes. Dans les milieux musulmans, ils sont musulmans. En Inde ils sont généralement hindous. Dans les milieux bouddhistes ils sont bouddhistes. Etc.
La Révélation d'Arès, elle, fait exception totalement. Elle ne se rattache à aucune doctrine religieuse actuellement connue, Si l'on veut à tout prix la rattacher à quelque chose ayant existé ou du moins ayant été prêché, c'est au christianisme primitif, si l'on considère d'abord que sa première partie fut apportée en 1974 par Jésus ressuscité et si l'on considère ensuite que ce que La Révélation d'Arès nomme pénitence est ce christianisme originel — celui du Sermon sur la Montagne — qui n'a pas commencé ou qui a avorté avant de s'être suffisamment répandu et qu'il faut commencer enfin: La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7).
Ainsi pour moi la question n'est pas: Des personnes ont-elles vraiment reçu des messages surnaturellement ? La question est pour moi: Pourquoi ces messages reçus surnaturellement sont-ils si différents les uns des autres ?
Il peut y avoir à cela une explication que je ne connais pas.
Je ne peux qu'exprimer mon opinion. Mon opinion est que les entités qui peuplent l'invisible et qui ici et là parlent surnaturellement à des humains sont pour la plupart des miroirs du monde de la terre. De ce fait, elles s'expriment selon les attachements qu'elles ont gardés du temps de leur vie terrestre ou, quand il s'agit d'anges ou de djinns ou d'autres sortes d'être célestes, selon leurs attachements à telles ou telles parties de l'humanité, Mais au-dessus d'elles il y a le Créateur, l'Éternel, l'Un qui est aussi le Créateur de ces entités, et qui s'exprime au-dessus des pensées générées par les fils d'Adam, vivants ou morts, le Créateur Qui Lui n'a ni généré ni été généré (Coran 112/3) et qui s'exprime à l'état de Pensée Pure dans un Dessein pur.
C'est ce Créateur, le Saint, Celui Qui est et Qui a (Rév d'Arès ii/1), qui s'est exprimé à Arès par son Messager Jésus en 1974 et Lui-même en 1977.


12aou13  145C21  
J'ai pris le temps de lire ce texte très beau [l'épître à Diognète ?] que je ne connaissais pas, mais j'avoue que je le trouve éloigné de La Révélation d'Arès, c'est pour moi l'évangile de Thomas, appelé malencontreusement apocryphe ou gnostique, qui rejoint le plus L'Évangile Donné à Ares.
http://www.croixsens.net/livres/thomasevangile.php
je sais que c'est un gros travail, mais j'aimerai que le prophète que vous êtes fasse un travail d'étude et de comparaison, car je ne m'autorise pas ici à l’interpréter ; je ne suis qu'une pécheresse, à la recherche de Dieu, et savoir ce que vous pensez de ces écrits refusés par l'Église, mais qui prennent tous leur sens quand on a La Révélation d'Ares
Exemples:

2. Jésus dit : "Si ceux qui vous guident vous disent : "Voici, le Royaume est dans le ciel !" alors les oiseaux du ciel y seront avant vous. S’ils vous disent: "Il est dans la mer !" alors, les poissons y seront avant vous. Mais le Royaume est à l’intérieur de vous et il est à l’extérieur de vous !"

7. Jésus dit : "Bienheureux est ce lion que l’homme mangera en sorte que le lion devienne homme. Mais maudit est l’homme que le lion mangera en sorte que le lion devienne homme !"

Si le mot pénitence a un sens, c'est bien ce verset pour moi qui le définit le plus, car le lion me mange plus souvent que je ne le mange, et pourtant je sais très bien que je suis en tort, je le rapproche de: Je ne pardonne pas le pécheur, ma volonté est qu'il cesse d'être pécheur, mon salut est au bout de la pénitence (Rév d'Arès 30/10)

33. Jésus dit : “Je me suis tenu au milieu de l’univers et dans la chair je me suis manifesté à ceux-ci. Je les ai tous trouvés qui étaient ivres, je n’en ai trouvé aucun assoiffé parmi eux. Et mon âme s’est affligée pour les enfants des hommes. Parce qu’ils sont des aveugles dans leur coeur et qu’ils ne voient pas, parce que vides ils sont venus au monde, et vides ils cherchent encore à sortir du monde ! Que vienne cependant quelqu’un qui les redresse ! Alors, quand ils auront cuvé leur vin, ils se repentiront.

[À rapprocher de] Dans mes assemblées on ne parlera pas une langue d'ivrogne comme font les docteurs (Rév d'Arès 32/8).

48. Ses disciples lui dirent : “Qui es-tu, toi qui nous dis ces choses ?” "Par les choses que je vous dis, ne reconnaissez-vous pas qui je suis? Mais vous êtes vous-mêmes devenus pareils aux Juifs; ils aiment l’arbre et ils détestent son fruit, ils aiment le fruit et ils détestent l’arbre !"

Quand j'ai lu celui-là j'ai cru voir double et pour cause, c'est mot pour mot écrit aussi dans la révélation !
Et voilà celui [la citation ou le logion] qui m'a ouvert les yeux sur La Révélation d'Arès l'année dernière, et tout s'est recoupé, la Bible, le coran, la femme au dessus de l'Orient, Ève... et aussi à rapprocher de Sois un dans toi" (Rév d'Arès xxiv/1) :

53. Jésus dit : “ Si deux sont l’un avec l’autre en paix dans la même maison, ils diront à la montagne : "Déplace-toi !" et elle se déplacera.

Aviez vous connaissance de ce texte en 1974 ?
Notre Créateur utilise toujours les même symboles, la semence, le champ à récolter, le fruit de l'arbre, l'appel à la pénitence etc, et c'est en cela aussi que je sais que La Révélation d'Arès est vraie, son message n'a pas changé depuis 2000 ans!
Estelle de Corse


Réponse :
Je n'ai pas dit que l'Épître à Diognète "rejoignait L'Évangile Donné à Ares."  Je n'ai dit nulle part dans mon entrée 145 que cette épître évoquait La Révélation d'Arès. J'ai dit qu'elle décrivait la vie chrétienne antique d'une façon qui nous fait penser à la vie de nos Pèlerins d'Arès, du moins de ceux vivant de façon proche de leur idéal, aujourd'hui.
Ceci dit, oui, je connais bien sûr l'Évangile de Thomas depuis le temps où j'étais dans l'Église Orthodoxe.
Nous ne l'étudions pas, parce qu'il n'apporte rien que n'apportent déjà fondamentalement les Évangiles de la Bible: Marc, Matthieun et Luc, mais nous le connaissions bien.
Ce document, qui montre d'intéressantes différences de ton entre sa langue copte et la langue grecque des évangiles bibliques, n'apporte rien de fondamentalement différent de la Bible. Il était déjà, avant sa découverte, un peu connu par des citations trouvées ici et là chez des auteurs antiques.
Pour ceux qui ne le savent pas, rappelons qu'une copie complète de l'Évangile dit de Thomas fut découverte en 1945 à Nag Hammadi en Haute-Égypte par des paysans. On l'a daté du IVe siècle. C'étaient des papyrus enroulés dans une jarre avec d'autres documents également écrits en copte (langue qui descend de l'égyptien pharaonique antique, langue liturgique de l'Église Copte). Ces documents, qui auraient dû être détruits sur ordre de l'évêque d'Alexandrie, avait sans doute été cachés là. L'Évangile de Thomas est un recueil de 114 citations de paroles — en grec: logia (pluriel de logion) — de Jésus transcrites par un certain Didymos Judas Thomas. Notons que beaucoup de recueils de paroles de Jésus de ce type circulaient aux temps antiques et étaient, semble-t-il, préférés aux Évangiles Palestiniens du type que nous connaissons (Marc, Matthieu et Luc), qui sont non des recueil de paroles de Jésus, mais des récits de la vie de Jésus. Précisons pour finir que 79 de ces 114 citations des paroles de Jésus que rapporte l'Évangile de Thomas se trouvent déjà dans la littérature synoptique officielle, pour l'essentiel dans les évangiles de Matthieu et de Luc et un peu moins dans l’évangile de Marc. Cela peut confirmer que Dydimos Judas Thomas et les évangélistes synoptiques Marc, Matthieu et Luc avaient bien une source commune, qu'on appelle "version Q"  du mot allemand Quelle (Kvellé) qui signifie Source, qui n'a jamais été trouvée.
Je pense, ma sœur Estelle, que vous avez tout à gagner à lire les Évangiles bibliques de Marc, Matthieu et Luc et surtout à vivre selon La Révélation d'Arès. Pour moi l'Évangile de Thomas est une curiosité intéressante, mais non un document apportant une lumière décisivement différente ou supérieure, ne serait-ce que parce qu'elle est coupée de ce contexte capital qu'est la vie de Jésus. Que pourrait-on tirer de quelques citations de mes paroles, complètement coupée de ma vie et de mon œuvre complètes, trouvées dans 1.600 ans ? Pas grand chose de vraiment significatif, j'en ai peur. Un homme, Jésus ou n'importe quel autre homme, est un tout. Quelques mots isolés qu'on rapporte de cet homme, si on ignore tout de sa vie, s'envolent sans attache à une réalité concrète.


17aou13  145C22
J’ai lu l’intégralité de l’épitre à Diognète (un document d’une demi-douzaine de pages en caractères d’imprimerie) pour connaître le contexte d’où était tiré l’extrait que vous nous proposez.
Vous avez choisi, selon moi, le passage le plus beau et le plus vivant, mais surtout celui qui me semble exprimer les aspirations et les effets véritablement existentiels de la foi des premiers chrétiens.
Je comprends sous cet angle le rapprochement que vous faites entre ce qui est décrit de la vie des chrétiens (du moins ceux qui appliquaient ainsi l’enseignement de Jésus) et nous. C’est effectivement "une bonne méditation en ces jours de Pèlerinage", mais aussi de manière récurrente, car il y a dans ce passage un exemple de déculturation.
Si les premiers chrétiens vivaient réellement ainsi, alors ils étaient déculturés ou en voie de déculturation ; une déculturation double puisqu’ils devaient à la fois se déconditionner de la foi religieuse, hyper ritualisée, de leurs frères juifs et des modes de pensée et de vie induits par le paganisme et l’idolâtrie partout répandus.
Nous nous trouvons dans la position équivalente d’une déculturation à deux versants : Nous déconditionner des idées et réflexes religieux juifs et chrétiens et nous déconditionner des modes de penser et de vivre quasi-athées de la société industrielle occidentale.
Si le premiers chrétiens ont réussi cela, ils sont devenus des hommes spirituellement libres et ils auraient pu libérer le monde, c’est ce en quoi il existe entre eux et nous une parenté spirituelle. Mais ils ne l’ont pas fait, c’est ce en quoi cette parenté trouve sa limite.
Non pas qu’ils aient échoué, mais parce qu’ils ne l’ont pas tenté. C’est ce que je conclus de certains passages des réponses que vous avez données aux commentaires 145C12 — "Les premiers chrétiens disaient que Dieu seul ferait passer bientôt la figure de ce monde et ils ne pensaient pas du tout qu’il leur fallait y porter la main eux-mêmes, se charger d'une tâche qui ne leur incombait pas" — et 145C15 — "Les premiers chrétiens attendaient la fin du monde, le retour de Jésus en gloire, et quand cette attente fut déçue commença ce qu'on a appelé le gnosticisme, tentative polymorphe d'explications métaphysiques ou merveilleuses de l'enseignement de Jésus."
Les premiers chrétiens vivaient donc une foi existentielle, mais dans l’optique de leur salut propre et dans le contexte d’une attente. Même s’ils ont été remarquables de courage missionnaire et de force d’âme dans la pénitence face aux persécutions, ils ne se sont pas situés dans une dynamique de moisson en vue d’établir sur terre par cette pénitence et la mission qui en est le corollaire le Royaume de Dieu. Il leur suffisait de construire celui-ci en dedans d’eux-mêmes, selon les mots de Jésus. En quelque sorte, ils étaient en partance, le monde qu’ils quittaient leur était indifférent. Il leur manquait la compréhension de la synergie spirituelle réinitialisée par La Révélation d’Arès et qui est un des thèmes de votre entrée 147.
Nous avons cette compréhension par la Parole donnée à Arès et votre enseignement (dont ces retours sur l’histoire de la foi très intéressants pour nous situer dans la perspective millénaire de l’Appel de Dieu) et au pèlerinage nous pouvons prendre le Feu pour la moisson du monde.
Nous nous tenons à un autre moment de l’Histoire, mais aussi à un autre moment de la foi : les premiers chrétiens étaient sortis spirituellement du monde tout en vivant dans le monde, mais en se tenant à l’écart ; nous sortons spirituellement du monde, mais nous revenons à lui avec un amour et une foi existentiels pour le rencontrer et pour le moissonner, pour faire jaillir le sang dans les têtes vides (Rév d'Arès 23/5) et ré-hanimer l’Image et Ressemblance positive endormie dans les cœurs.
J’ai une pensée émue et profondément fraternelle pour ces premiers chrétiens qui ont échoué parce qu’ils ont manqué d’une foi réaliste et qu’ils se sont finalement noyés dans un rêve mystique. Mais pouvaient-ils comprendre autre chose que ce en quoi ils ont cru, eux qui furent pour la plupart récoltés sur les friches (Rév d'Arès 5/4-5) ?
Je leur suis vivement reconnaissant de ce qu’ils ont fait et de l’exemple de pénitence qu’ils ont montré. J’aime à penser que leur tentative n’a pas été inutile et qu’ils nous ont laissé en héritage, au terme de presque deux mille ans de Semailles divines, un travail qu’il faut mener à bien [en moissonnant les épis mûrs], jusqu’au Bien recouvré par toute l’humanité.
Oui, nous somme bien des premiers chrétiens, mais cette fois armés pour changer le monde et non pour être changés par lui.
Desiderius Faber


Réponse :
"Mais pouvaient-ils (les premiers chrétiens) comprendre autre chose que ce en quoi ils ont cru, eux qui furent pour la plupart récoltés sur les friches (Rév d'Arès 5/4-5) ?"
Non, ils ne le pouvaient pas vraiment. Jésus avait tout juste commencé sa mission et avait, pour ainsi dire, seulement posé les jalons, présenté une ébauche de son enseignement, quand, s'avisant très vite que cet homme était dangereux pour eux, les pouvoirs juifs et romain de Palestine l'arrêtèrent et l'exécutèrent. Si Jésus avait vécu comme Isaïe ou Muhammad une vingtaine d'années, il aurait sans nul doute développé son enseignement et donné à se disciples des directives plus claires sur la bonne façon de le vivre et de le répandre.
Les question qui se posent alors sont: Pourquoi le Père n'a-t-il pas permis à Jésus ressuscité de poursuivre sa mission sur terre, d'une part ? Pourquoi attendit-Il si longtemps pour envoyer au monde ce qui serait La Révélation d'Arès en 1974, d'autre part ?
À la première question je ne peux pas répondre à la place de Dieu. Je réponds: Je ne sais pas.
À la seconde question je rappelle que le Père donne une réponse dans La Révélation d'Arès: J'ai attendu et voilà que Je Me suis levé à leur place (28/12). Donc, le Père suscita certainement des hommes de Vérité, comme le jars (François d'Assise, Rév d'Arès xxxvi/3) dans l'église pour lui donner la bonne orientation, mais ils ne furent pas écoutés en haut lieu. Les siècles passent vite et, pour finir, nous sommes encore les premiers chétiens:


17aou13  145C23  
Quand je le peux, chaque jour, je viens aux nouvelles sur ce blog, comme à un "cours du soir", que je vous suis immensément reconnaissant d'entretenir sur le long terme.
Rien de neuf ce soir [16 août], mais j'avais deux points à éclaircir.
1) Dans votre analyse détaillée de la Didachè pour notre frère Claude vous écrivez ceci : "jeûnez pour ceux qui vous persécutent (Action inconnue chez nous; ça ne sert à rien)."
De fait, La Révélation d'Arès ne parle pas d'un tel jeûne et comme le Coran, elle écarte l'idée d'intercession.
Mais elle n'écarte pas [complètement] l'idée de jeûne: Le menteur (r)assure le mauvais (pour qu')il ne jeûne pas (Rév d'Arès iv/6). D'un autre côté vous même, nous avez-vous dit, que vous limitiez pour vous même la nourriture et le sommeil par mortification.
Par ailleurs, Gandhi, l'une de nos références, pratiquait bien le jeûne, non dans un esprit d'intercession, mais bien, ce qui me semble le rapprocher ici de la Didachè, dans une optique d'amour, de pardon et de paix. "Si le conflit dure, disait-il, c'est aussi de ma faute, moi aussi je dois me purifier, et alors je deviendrai capable de faire la paix avec mon ennemi, capable de rayonner en lui ma paix, mon amour, mon pardon."
Qu'en pensez-vous?
2) Le 11 mai vous répondez à Jérôme de Montréal sur les différents messages se présentant comme reçus du Ciel.
Cette question me touche à titre personnel, mais concerne aussi notre mission.
À titre personnel d'abord.
Ma jeunesse catholique admettait mal que l'Église se méfiât de tout ce qui ne venait pas d'elle en affirmant: "La Révélation s'arrête avec la mort du dernier apôtre".
Pour ma part les guérisons de Lourdes, l'annonce de la conversion de la Russie à Fatima, ou encore en Yougoslavie l'appel de Medjugorje au jeûne, à la prière et à la paix fraternelle vu que "devant Dieu toutes les religions sont égales", tout cela me paraissait bien plus intéressant que les propos des curés sur les sacrements.
Quand j'ai lu La Révélation d'Arès, j'ai compris que la Voix du Ciel pouvait se faire encore beaucoup plus indépendante de la religion que je ne l'avais perçu jusque là.
Au titre de la mission maintenant.
J'ai récemment abordé dans la rue une jeune catholique qui était sur la même longueur d'onde, et c'est vrai que quiconque croit que le Ciel peut parler aux hommes même après Jésus sera plus réceptif à notre appel qu'un chrétien dogmatique. C'est pourquoi je crois qu'il nous faut connaître et respecter ces croyances aux messages apportant quelque chose à la spiritualité.
En ce qui concerne les "Dialogues avec l'Ange" de Gita Mallasz, j'ai lu ça et j'en conserve un vague souvenir, mais ce que je viens d'en relire sur Wikipédia confirme mon sentiment que, comme La Révélation d'Arès, ce message "ne se rattache à aucune doctrine religieuse actuellement connue", apportant sur un fonds de références chrétiennes un enseignement où se reconnaîtraient assez bien des orientaux. Notamment Dieu y est nommé en hongrois par le pronom neutre (il/elle).
De même le bahaïsme très universel reçu en terre musulmane ne se rattache pas précisément à la religion musulmane, pas plus que ne se rattache précisément au shintoïsme le message d'Oomoto, reçu au Japon à la même époque par une pieuse veuve illettrée de cette religion. De fait ce message annonce un idéal de fraternité transreligieuse qui rappellerait plutôt François d'Assise.
Si pour ma part je suis Pèlerin d'Arès, ce n'est donc pas parce que je crois que le message d'Arès serait à mes yeux depuis Muhamad le seul réellement venu d'en haut, mais parce que de tous ceux se prétendant tels, il me paraît sans conteste le plus transreligieux de ceux reçus dans cette partie du monde qui va du Danube à l'Euphrate — Duna Pourate" (Rév d'Arès xx/19) — et aussi le plus "divin", le plus fiable et le plus fidèle.
Dans le bahaïsme par exemple, j'ai mal à faire le départ entre révélation et sagesse spirituelle.
Dans le message de Medjugorje, la phrase sur l'égalité des religions, qui "déplaît au monde" catholique (2/18), a été habilement mise sous le boisseau.
Si je n'avais pas ainsi mis en relation La Révélation d'Arès avec d'autres, je n'aurais pu librement choisir Arès, et je crois que pour venir librement à nos assemblées, il faut avoir pu librement faire des comparaisons justifiant ce choix.

Je me demande dans quelle mesure notre mission, pressée d'engranger, respecte suffisamment la lenteur et la complexité des choix spirituels, sans lesquels le sentiment de liberté disparaît.
Sur Paris, je vois que nous avons une grande difficulté à fidéliser ceux qui acceptent de passer au local, et ayant pour ma part vocation à participer prochainement moi aussi à cet accueil, je me pose des questions.
N'aurions-nous pas un désir de trop convaincre (Rév d'Arès 7/3), plutôt que de dire à ceux qui viennent que nous les aimons, (25/3-4), et de leur montrer cet amour en accompagnant avec attention leur libre cheminement, eux dont le Père connaît les noms, qu'Il aime et conduit (25/3-5) ?
Dire tout cela n'est pas facile pour moi.
Si vous pensez qu'il y a quelque chose à en tirer pour ce blog, je vous confie, frère Michel, cet état de ma réflexion.
François D. d'Ile de France


Réponse :
Ce beau commentaire fait, en gros, les demandes et les réponses et je n'ai pas grand chose à y ajouter.
La Révélation d'Arès ne parle pas, en efet, de ce que vous appelez un "tel jeûne", notamment elle n'accorde aucune importance à ce qui ressemble à quoi que ce soit de réglementaire monastique, ecclésiastique ou mystique. Quand j'appartenais au clergé orthodoxe, nous jeûnions et nous abstenions de toute étreinte amoureuse, mon épouse et moi, pendant 40 jours avant Pâques. De telles contraintes sont ignorées par La Révélation d'Arès qui n'oblige personne à rien et qui avant toute chose recommande de vivre en pénitence, laquelle est joie et fête (Rév d'Arès 30/11).
Oui, j'ai jeûné pour me mortifier pour nos défunts (Rév d'Arès 33/32), mais c'était un choix laissé à ma volonté propre, car il y a cent façons de se mortifier. Quand ils firent mortification pour ma grand-mère maternelle, ma mère et mon beau-père s'abstinèrent de radio et télévision et ce fut si dur qu'ils m'avouèrent qu'ils auraient préféré jeûner. Aujourd'hui je ne jeûne plus pour faire mortification, parce que je vieillis et que je sens que pour garder mes forces, dont ma mission a tant besoin, j'ai absolument besoin de manger convenablement. Déjà que je ne dîne plus depuis des années, si je ne déjeune plus, je ne tiens plus debout et je perds la mémoire. Je me mortifie autrement.
Gandhi, lui, ne jeûnait pas à proprement parler. Il faisait grève de la faim, ce qui part d'une autre dynamique.
Concernant l'accueil à réserver aux communications surnaturelles reçues je suis d'accord avec vous.
Concernant la mission, "pressée d'engranger", comme vous dites, et qui ne sait pas "respecter suffisamment la lenteur et la complexité des choix spirituels, sans lesquels le sentiment de liberté disparaît," je suis non seulement d'accord avec vous, mais je me tue à le répéter à nos missionnaires. Je leur dis: "L'homme ou la femme, qui tombe aux Pieds du Père après sa première lecture de sa Parole d'Arès en disant: "Me voilà, Seigneur !" est un miracle et aussi rare qu'un miracle. Ça peut arriver, mais il ne faut pas plus compter là-dessus que sur un miracle. Toujours se rappeler que la moisson n'est pas une entreprise de conversion, puisque le Semeur est passé (Rév d'Arès 5/1, 6/2), mais de découverte des épis rares au milieu des broussailles luxuriantes du monde, et encore ! Ces épis sont souvent encore verts et les faire mûrir demande beaucoup de temps, de patience." À Nice je me suis évertué en 2010 à expliquer cela en long et en large aux quelques rescapés du coin, qui n'allaient plus en mission parce qu'ils trouvaient ce monde totalement réfractaire. "Si vous attendez des résultats immédiats ou rapides, vous échouez. Être écouté est déjà difficile, mais faire un Pèlerin df'Arès demande des années. J'ai commencé ma mission en 1975, je n'ai obtenu des résultats qui soient des résultats que cinq ans plus tard."

Patience, courage, imperturbabilité !


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