Commentaires Français de #182
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22 février 2017 (0182)
Sein d'Abraham

En 1974 le Messager du Père, Jésus, me proposa un destin. Je l'acceptai sans passion alors.
Q
uarante-trois ans après je l'accomplis (Rév d'Arès 35/6) avec Feu (xLi/3-10). Je vieillis, mais chaque jour le Père souffle plus fort sur mon Feu.
Mon crépuscule commence, mais chaque jour plus ardent est le brasier de foi et d'espérance que je suis devenu.
Mon crépuscule sera-t-il court ou long ? Qu'importe ! Un jour mon cœur s'arrêtera de battre et mon âme prendra le relais et étirera vers l'infini le fil d'Or de la Parole que Dieu m'a donnée, que mes frères et sœurs amarreront chaque jour de plus en plus solidement à la Terre tandis que, prophète, je l'étirerai jusqu'aux confins des étoiles où, déjà, le Père me fit courir (Rév d'Arès vi/1-4).

Sein d'Abraham
Le sein d'Abraham (Musée Unterlinden, Colmar)

J'irai dans le sein d’Abraham. Sa paternité universelle est dans l’écartement éternel de ses bras. Son giron contient l'Univers sans limites où volent les âmes. Quand le Docteur House, mécréant absolu d'une série télé, dit que "de l'autre côté il n'y a rien", il ignore à quel point il dit vrai : L'au-delà est tellement inimaginable qu'on ne sait rien, en effet, parce qu'il n'existe pas de langage pour le décrire.
Le rien est le Tout.
La mort n'existe pas. Pourquoi aurais-je peur de la mort ?
Je ne suis qu'un chaînon de vie de la chaîne sans fin de la Vie (Rév d'Arès 24/5). Avant moi une longue ascendance ; après moi une longue descendance. Nul besoin de me réincarner, puisque la Vie ne cesse pas. Ce qui va cesser c'est juste ma vie petite, ma vie de sang, d'insignifiante durée, qui n'est qu'une minuscule maille de l'infiniment Étalé : Yahwé, Dieu, Père, Allah, Brahma, Mazda, le Grand Esprit, Celui à qui l'on a donné une foule de noms, parce qu'Il n'a pas de Nom. Il est la Vie.
"Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme," énonça Lavoisier, qui ne pensait pas ainsi citer le Créateur Lui-même.
C'est parce que la religion se fait de Dieu et de la mort des idées fausses, que par millions les humains ne croient ni en Dieu ni en l'au-delà. Ils ont raison. Après avoir été témoin des Théophanies d'Arès en 1977, d'une part, et avoir au cours de ces Théophanies volé à travers l'univers (Rév d'Arès vi/1-4) par devancement de ma mort, d'autre part, j'ai dit et redit que je ne savais plus grand-chose à propos de Dieu et de la mort. Dieu n'est pas le roi et juge souverain absolu qu'on dit et l'au-delà n'est pas une transposition de bonheur (paradis) ou de souffrances (enfer) terrestres. Dieu est Vie et Bien et croire en Dieu est retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5) et le Bien (12/3, xxxiii/11, xxxviii/3), dont tout humain est une particule, qui peut rester vivante ou se glacer (Rév d'Arès 2/11, 4/7, 13/4, 16/5, 17/7, 24/1, 28/3, 30/9, 31/12, 33/33), parce que glacé est celui ou ce qui ne peut pas Vivre. Ici commence l'indescriptible, ce dont aucun langage ne peut faire part. La description du processus de la mort dans La Révélation d'Arès (xL/12-17) ne concerne que les jours qui suivent l'arrêt du cœur. La Parole ne dit rien sur le plus lointain. Vladimir Jankélévitch disait : "La mort est le problème par excellence et même, en un sens, le seul problème," et il ajoutait : "J'emporterai mon secret, si secret il y a, dans la tombe." Je lui réponds : Il n'y a pas de secret ; il n'y a donc pas de problème ; il n'y a que de l'inconnu et l'indicible. La mort est simplement autre chose, quand le rien devient le Tout.

Jacques et André élevant une âme
Les apôtres Jacques avec son bourdon de pèlerin
et André avec sa croix élevant une âme au Ciel
(Cathédrale st-André, Bordeaux)

Je vais donc passer, un jour, du rien au Tout. La mort est irrévocable pour la totalité des humains, à de rarissimes exceptions près : Élie échappant à la fosse (Rév d'Arès 2/10), Jésus ressuscité (Matthieu 28/1/10), qui m'a visité en 1974.
Bouddha, qui n'échapperait pas à la mort, dit : "Je ne vous ai parlé ni de l'existence, ni de l'inexistence, ni de ce qui n'est ni l'un ni l'autre. Pourquoi n'en ai-je pas parlé ? Parce que c'est sans rapport avec la vertu, ni avec le fond de la loi (qui sera, Rév d'Arès 28/8), et ça ne tend pas à la conversion de la volonté, à la cessation du désir, au repos, à l'acquisition des pouvoirs supérieurs, à la sagesse suprême, au Nirvana." Autrement dit, c'est au-delà des possibilités explicatives et descriptives du langage terrestre. Le Nirvana est la finalité de la pratique bouddhique, l'Éveil (bodhi), mais moi je dis : C'est la finalité de la pénitence, c'est le Bien sous forme de transcendance, le Bien au-delà de la conception cérébrale, le Bien dans sa conception universelle, ce qui se noie dans le Père de l'Univers(el) (Rév d'Arès 12/4).
Abraham, premier patriarche, fondateur de la foi en un Dieu unique, est le père des croyants. Le Sein d'Abraham est une très belle image pour une société qui se pense comme un réseau de parentés et qui voit cette image comme l’idéal du Salut (Rév d'Arès 28/25), la réali­sation ultime de la parenté spirituelle, laquelle prévaut sur la parenté charnelle. Cette primauté est illustrée par Abraham lui-même. La parenté spirituelle est aussi la réunion des croyants des trois religions abrahamiques: judaïsme, christianisme et islam, sur le Sein d’Abraham.
Voyez l'image en-haut : La paternité univer­selle d'Abraham y est exprimée avec une radicale efficacité, par l’écartement total de ses bras, qui fait de son Sein un lieu généreusement ouvert, et par la bonté du sourire. Il y a là équivalence entre le Salut et la  réunion au Tout dont le Père est le centre universel. On retrouve la même idée dans l'image des apôtres Jacques et André.
Pour moi, la question essentielle concernant l'après-mort est celle de la conscience. On me dit parfois : "Vous savez ce qu'est la mort, puisque Dieu vous l'a fait vivre (Rév d'Arès vi/1-5)." Je réponds : "Il y a quand même une grande différence entre l'au-delà vécu en 1977, dont j'avais conscience dans mon cerveau vivant, et l'au-delà après mon dernier soupir, dont j'ignore quelle conscience j'aurai une fois mon cerveau mort." Je crois que, quand il ne reste que l'âme, on n'identifie pas du tout de la même façon le noyau fondamental de son être avec sa situation. On fait forcément face à une tout autre réalité. Le soi disparaît probablement pour laisser place à un état d'universalité. On fait irruption dans un tout autre monde et la façon dont on ressent cette nouvelle vie est totalement imperceptible pour des yeux de sang.
Que ferai-je dans l'Univers ? Puisque je suis une parcelle de la Puissance Créatrice, je contribuerai à la Création sans fin.

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Commentaires :
22fev17 182C1
Cher Prophète du Très-Haut,
Ce blog n'est pas un forum, mais votre réponse au commentaire 181C118 nous renvoie à la première mission "L'Œil S'Ouvre" à l'Athénée Municipal de Bordeaux le 16 novembre 1987 (le concierge de cette salle municipale n'en revenait pas du nombre important de personnes venues vous écouter : "Je n'ai jamais vu ça, pour un tel sujet de conférence," me dit-il.
Au cours de votre causerie, un homme, frère humain, vous dit : "...Moi j'ai lu deux fois La Révélation d'Arès, et tout à l'heure lorsque vous vous êtes présenté, vous vous êtes présenté en tant que frère et moi je trouve que c'est quelque chose d'extrêmement important. C'est vrai, je suis assez ému dans la mesure où ce que vous dites en fait, d'une part effectivement porte une énorme espérance et en même temps me fout une trouille immense, parce que si vous avez raison, si ce que vous dites est vrai, alors il n'y a pas à hésiter une seconde. Si vous êtes le prophète que Dieu appelle, vraiment il n'y a rien à faire, rien à dire, il y a juste à s'engager."
Et vous avez répondu à ce frère : "Ce que vous avez dit est très émouvant et vous voyez cela m'émeut encore. Il y aura bientôt 14 ans que cet événement a eu lieu et des hommes qui me parlent comme vous me parlez ce soir, j'en ai rencontré beaucoup maintenant, mais je ne me suis jamais habitué, je ne suis jamais rentré dans le train-train des émotions. Je suis ému comme au premier jour. Vous avez dit des choses très importantes, vous avez dit : "Si ce que vous dites est vrai, alors il n'y a pas à hésiter", et moi je vous dis : ce que je dis est vrai et il n'y a pas à hésiter, mais j'ajoute ceci : Nous avons en nous tout un tas de blocages qui sont dus à la culture que nous avons reçue, qui sont peut-être dans nos chromosomes. Je ne sais pas comment les scientifiques peuvent parler de cela, mais nous avons un très lourd héritage de déchets et de blocages de toutes sortes. Aussi, même s'il n'y a pas à hésiter, ceci étant, les problèmes qui sont posés ne sont pas faciles et la libération à laquelle nous sommes conviés demande naturellement beaucoup de mesure et beaucoup de réflexion avant d'agir."
Les années ont passé et votre réflexion toute empreinte de sagesse vous a amené au projet de confédération de petites unités [voir entrées 180 et 181].
Sans doute allons-nous aborder une période difficile, socio-économiquement parlant, mais nous avons foi en ceci que des hommes, qui auront soif d'amour et de justice, nous rejoindront dans cette belle aventure, pour construire, avec patience, dans la paix, un monde absolument nouveau ! [Rév d'Arès 28/7]
Chantal C. d'Aquitaine

Réponse :
Quand j'ai posté ce matin cette nouvelle entrée 182, j'avais encore dans ma boîte webmaster@michelpotayblog une douzaine de commentaires pour l'entrée 181, tous intéressants, dont le vôtre ici affiché. Mais il faut avancer. Il faut laisser reposer certains thèmes, pour y réfléchir avec du recul, avant de les reprendre. C'est particulièrement le cas d'un sujet aussi important que celui de la Confraternité d'Économies.
J'affiche votre commentaire, en réalité destiné à l'entrée 181, parce qu'il sort du sujet précis de la Confraternité d'Économies. Votre commentaire aborde un point permanent dans notre mission prophétique depuis 1974. Vous nous faites part du souvenir que vous avez gardé de cet homme qui, à l'Athénée de Bordeaux en 1987, me dit ce que j'ai entendu tant de fois depuis 1974 : "Si vous êtes le prophète de Dieu, alors il n'y a pas à hésiter, il faut vous suivre," mais qui ont hésité en fait, que nous n'avons jamais revus.
Je crois cependant que ces hommes ou à ces femmes, dont la peur a été plus forte que la conviction, nous reviendront un jour ou l'autre et, si ce n'est eux, ce sera leurs enfants que nous verrons nous rejoindre.
Il faut du courage pour devenir un pèlerin d'Arès petit p ou un Pèlerin d'Arès grand P et ce courage, vous l'avez toujours eu, ma sœur Chantal, que j'appelais, vous vous en souvenez sûrement, "mon Abraham", parce que vous avez été comme Abraham, dont je parle dans ce nouveau commentaire 192, une fidèle de la première heure.

22fev17 182C2 
Vous ne me connaissez pas, frère Michel. Je suis de ces humains qui vous suivent de loin, mais qui ne vous ont jamais rejoint de façon militante, pas même de façon pieuse, puisque je ne suis jamais allé au Pèlerinage d'Arès. Je ne vous ai même jamais écrit.
Archimède a dit : "Donnez-moi un point d'appui et je soulève le monde." Moi, j'ai le point d'appui, c'est vous ou plutôt La Révélation d'Arès dont vous avez été témoin et dont vous êtes aujourd'hui le propagateur, mais je n'ai pas encore saisi mon levier pour "contribuer à la Création sans fin" du monde, comme dit la dernière phrase de votre entrée 182.
Il faudrait pourtant bien sortir l'humanité de son immobilisme. Je n'étais pas un fanatique de la politique avant de vous lire sur ce blog, mais vous avez réussi à m'en dégoûter complètement. L'humanité est enlisée dans cet immobilisme, parce que la politique l'y enfonce sans arrêt. On a l'impression que rien ne peut changer et pourtant vous présentez la face même du changement : Vous avez changé votre vie [Rév d'Arès 30/11] de fond en comble. Votre seule façon d'envisager votre propre Salut sans vous référer à un dogme religieux, quel qu'il soit, montre bien que vous vous êtes totalement désenlisé du monde, en particulier du monde religieux.
Le problème est qu'il n'existe plus, ou presque plus, d'esprits sans mélange. Il vous faut des compagnons d'une intériorité sans mélage et ce n'est pas le cas de la masse des hommes. Nous sommes tiraillés par de multiples influences : la Télévision, la presse, l'Internet tirent les ficelles en tous sens. Nous sommes pleins d'une incroyable diversité d'opinions, d'espoirs, de désirs... On voudrait tout, alors pour finir on n'a rien.
Comment revenir en arrière pour vous suivre, parce que pour vous suivre il faut un cœur simple ?
Pourtant, pourrons-nous longtemps ignorer (ou faire semblant d'ignorer) La Révélation d'Arès qui vous imprègne vous et vos compagnons de foi. Les hommes n'ont plus aucune raison de se laisser envahir par des idées diverses et hétéroclites comme c'est le cas encore aujourd'hui.
Et pourtant, par l'extraordinaire constance de ce blog, vous montrez assez qu'une réaction différente est possible de la part des gens rencontrés par vos missionnaires. Vous êtes quelqu'un qui, comme on dit, "a oublié d'être bête" et qui ne peut poursuivre sa tâche contre vents et marées, comme vous le faites, que parce que l'Événément qui a bouleversé sa vie à Arès il y a quarante-trois ans est vrai et que vous êtes vraiment le prophète au sens biblique. Il y a en vous une lumière spirituelle qu'on ne pourra pas indéfiniment ne pas voir.
Je souhaite que nous, vos compagnons humains, nous écrasions notre orgueil.
Vous apportez la solution au problème n°1 de l'homme moderne : son désenchantement.
Que la Parole de Dieu soit la plus forte ! J'ai lu dans les commentaires que vous êtes âgé, 87 ou 88 ans si je ne me trompe. Je comprends donc très bien pourquoi vous avez écrit cette entrée 182 : Vous vous sentez proche du Sein d'Abraham, parce que, même si vous vivez encore dix ans, vous êtes déjà un homme partiellement échappé à la terre. Et vous savez le cran de dire : L'au-delà, je ne sais pas ce que c'est, je ne connais que la direction générale pour qui sera réservée à un pénitent. La théologie religieuse, c'est l'art du "conte de fée" comme vous dites dans je ne sais plus quelle réponse. Pour vous pas de compte de fée. Tout ce que vous pouvez savoir de ce qui vous attend au jour où votre "cœur cessera de battre" est dans cette entrée.
Francis V. de Belgique

Réponse :
Mon frère Francis, donnez-moi votre adresse et je la communiquerai à l'un de nos frères de Belgique qui prendra contact avec vous. Je me porte garant de sa discrétion. Vous me paraissez dans les meilleures dispositions pour nous rejoindre.
Oui, je suis prophète, mais vous le serez aussi.
Nous avons à lutter contre ce que vous appelez le "désenchantement", mais que je crois plus proche du pessimisme. L'athéisme est très souvent pessimisme. À l'inverse, les grandes utopies religieuses sont en fait des écrits de pessimistes qui s'évertuent à se rassurer.
Nous sommes en pleine campagne électorale en vue de la présidentielle dans quelques semaines. Tous les candidats sans exception me paraissent être des pessimistes qui se rassurent eux-même par des discours tranquillisants ou sécurisants mais qui ne me paraissent pas croire en leurs promesses, ne serait-ce que parce qu'ils n'abbordent pas les vrai problèmes politiques qu'ils auraient à affronter s'ils étaient élus.
S'il y a encore des électeurs de gauche, c'est parce qu'il y a une importante frange de la population française qui est pessimiste, simplement parce que la gauche ne correspond plus depuis longtemps à une idéologie précise, mais plutôt à un état d'esprit. C'est par état d'esprit qu'on est de gauche, parce que ce qu'on appelle la droite a toujours plus ou moins fait, à ma connaissance, une politique de gauche, tandis que la gauche qui va lâcher les rennes bientôt a plutôt fait une politique de droite.
Quand Pierre Leroux en 1833 concocta le mot socialisme, c'était aussi bien pour refuser l'égoïsme libéral que pour écarter le communisme qui prêchait l'égalité en écrasant la liberté. On en est toujours là. Autrement dit, les hommes sont nulle part... ou presque. Et ils le resteront tant qu'ils ne comprendront pas qu'il n'y a pas de solution politique à la justice et au bonheur humains. On ne change pas l'homme avec des lois. La seule solution est dans le cœur de chacun, une réforme intime que le Père appelle la pénitence. Il faut que les hommes retrouvent individuellement la bonté et l'amour et ils reprendront la gestion dépolitisée de leur propre société. Voilà ce qui fait de nous des missionnaires. Voilà en quoi La Révélation d'Arès est un Message de suprême importance ! Et c'est certainement parce qu'ils ont compris cela que les pouvoirs, leurs administrations et leurs media, de gauche ou de droite, nous ferment leurs portes à double tour.
Je vais prendre un seul exemple. L'inégalité entre hommes et femmes, qui a été dénoncée par Armelle Le Bras-Chopard, entre autres féministes, nombreuses. Il s'agit de la disparité entre hommes et femmes voulue, contrôlée, maintenue à tous prix par les hommes. Les livres d'Armelle Le Bras-Chopard exposent ses thèmes de prédilection, dont celui-ci, majeur à ses yeux et elle a raison : La mise en évidence de la force des liens entre la verge mâle et le pouvoir politique, construit en France sans les femmes sinon contre elles. C'est sans nul doute un des maux de la politique et un secteur où la politique exerce au mieux son hypocrisie. Madame Le Bras-Chopard a dressé le tableau exact de la façon dont les institutions masculines ont porté une attention constante à maintenir et, si besoin est, à chasser les femmes hors de "l’espace de la citoyenneté". Elle a cité quantité de textes théologiques, scientifiques, philosophiques, etc. sexistes. Elle trouve peu de défenseurs mâles de l'égalité totale entre hommes et femmes, notamment Pierre Leroux, inventeur du mot socialisme, pour qui l'égalité ne pouvait exister que dans le respect de l'individualité et dans la lutte contre le "régime des castes", non seulement contre les inégalités économiques et politiques mais aussi contre les inégalités sociales issues du racisme et du sexisme. C'est la position très ferme de La Révélation d'Arès qui prend le contrepied absolu de l'attitude sexiste, inavouée dans une multitude de décisions très hypocrites, des pouvoirs humains, quels qu'ils soient, qui s'efforcent de maintenir la suprémacie des hommes. Ce qui est encore plus manifeste dans le monde musulman. Ce n'est qu'un aspect de l'éthique pénitentielle dans laquelle la Parole dit clairement qu'aucune justice, qu'aucun bonheur ne surviendront dans un monde où hommes et femmes ne se trouveront pas à égalité absolue. Lisez La Révélation d'Arès Veillée 9 ou chapitre xxvii.
Bien sûr, ceci est aussi une réponse à Simon Gad, réponse que je n'ai pas eu le temps d'écrire entièrement sur la page de commentaires 181.
Rejoignez-nous, frère Francis. Nous avons besoin d'orienter la société vers une nouvelle façon d'envisager l'égalité, non par des idéologies et des lois, qui ne sont pas respectées quand elles n'arrangent pas les intérêts de la catégorie humaine qu'elles visent, mais vers une conviction personnelle de Bien et le Sentier spirituel qui y conduit.

22fev17 182C3
Bien aimé frère Michel en l'amour du Père,
Je crois que par la lecture quotidienne de La Révélation d’Arès nous gardons notre conscience souveraine pour nous libérer de la masse engloutissante.
Un problème que je trouve majeur dans la massification des êtres humains : l’éducation de masse, l’école obligatoire (ou quasiment, partout) qui nous a entraînés dans des guerres depuis deux siècles.
Ma mère qui est née en 1925 dans un village du Dauphiné et a suivi sa scolarité primaire à l’école publique m’a dit un peu avant de mourir en 2014, à l’occasion d’une conversation que nous avions sur les changements possibles de la société depuis La Révélation d’Arès : "Lorsque la France et l’Angleterre ont déclaré la guerre à l’Allemagne début septembre 1939 (ma mère avait alors 14 ans !), nous nous sommes écrié avec nos amies "C’est la guerre, le monde va changer, on va pouvoir en découdre avec les Boches !"
Quand j’avais moi-même 14 ans, dans ma classe de français, début 1967, cherchant à m’évader par les fenêtres, j’écrivais ceci : "Le lycée, ou plutôt cet endroit où nous sommes tenus d’aller, qui pourtant ne nous enseigne pas ce qui est capital et qui devrait être son rôle principal… Nous faire connaître, nous faire comprendre ce qu’est la vie et nous demander à nous, jeunes, ce que nous en pensons et en espérons."
Je vous lis dans vos note 181 : "En traversant ces lieux, qui me font l'effet d'être mythiques, je devine les bienfaits de l'éducation négative, celle qui repose sur la liberté des tendances naturelles et qui rejette les modes d'action artificiels qui sont les nôtres et leurs contraintes."
De fait, dans les petits cantons suisses d’origine, je relève ceci : Les compétences des autorités fédérales suisses sont limitées en ce qui concerne l'école obligatoire, comprenant le primaire et le secondaire pour la partie qui concerne des élèves jusqu'à 16 ans. Dans ces secteurs, il est en conséquence peu approprié de parler d'un système éducatif suisse. En effet, même si des tentatives d'harmonisation ont dores et déjà abouti, avec notamment le projet Harmos, il est légitime de considérer que la Suisse compte 26 systèmes éducatifs, soit un par canton. On retrouve cette règle du partage des compétences sur l'instruction, depuis la constitution suisse de 1874.
En parlant dans la rue avec un informaticien, père d’un garçon de 5 ans très à l’aise dans sa relation avec moi, de "déscolarisation" notamment suite à la pensée d’Ivan Illich (votre réponse 181C21 "Deschooling Society" traduit en français de façon assez approximative par "Une société sans école"), il me répond : "Va voir sur Internet “Hackschooling“." J’ai alors encore vu comme vous le dites dans votre réponse à Rosie en 181C120 "des hommes qui en ce monde poursuivent des projets qui, par de nombreux côtés, rejoignent notre projet de confraternité de petites économies." Trouvons-les, rencontrons-les !

Quelques éléments de réflexion si cela peut être utile :
Fillon, "bouc émissaire" de la politique pourrie et menteuse, mais pourquoi lui aujourd’hui plus qu’un autre ? Je relève un commentaire d’un conseiller municipal (Front de gauche) de Sablé-sur-Sarthe, Gérard Fretellière, qui a été pendant près de trente ans son opposant local le plus constant. Il n’a pas constaté chez François Fillon de prosélytisme catholique particulier : "C’est un élu de droite classique, sans excès, témoigne-t-il. En conseil municipal, ou en campagne électorale, il n’a jamais mis spécialement sa foi catholique en avant. Il est très représentatif de la petite bourgeoisie provinciale. C’est plus un gestionnaire qu’un idéologue." Gérard Fretellière lui trouve bien une caractéristique particulière, pas vraiment religieuse : "Il a tendance à aller dans le sens du vent. Sur des sujets importants, on l’a vu changer deux ou trois fois d’avis. Un peu comme son mentor en politique, Joël Le Theul, dont il a été l’assistant parlementaire : il était pour de Gaulle sous de Gaulle, pour Pompidou sous Pompidou et pour Giscard sous Giscard. Il a d’ailleurs été ministre de deux d’entre eux !" http://www.lemondedesreligions.fr/une/francois-fillon-catholique-vraiment-24-11-2016-5953_115.php
La politique de masse dans une soi-disant démocratie nous abuse gravement. En voici un autre exemple scandaleux (pendant la primaire de la gauche) : Tous les candidats (mais ceux de droite, du centre ou d’ailleurs les approuvent sans doute) n’étaient d’accord que sur une chose mais au moins sur cette chose-là ils étaient d’accord : Pour tuer les "djihadistes" et… en garder le "secret d’État". C’est bien dit dans un propos de Manuel Vals : "Nous sommes en guerre. Il n’y a qu’une chose à dire, ce qui doit être fait doit être fait. Ce qui doit être tenu secret, doit être tenu secret."
Ainsi "notre république" contredit officiellement et sous le sceau du secret une des recommandations fondamentales du Décalogue transmis par Moïse. L’État c’est toujours au XXIe siècle la vengeance sans fin, masquée, et nous, ses contribuables, votant ou pas, pour ou contre lui, nous cautionnons cette folie !
Fin 1979, lors de la fixation par l’administration fiscale de mon premier forfait de commerçant, mon contrôleur des impôts répondit à ma question à propos de l’excès de la taxation : "C’est normal, un pourcentage de fraude est appliqué à tous, même si vous n’êtes pas fraudeur !" Je l’aurais-je été avant cela, enfant, adolescent, adulte redémarrant une autre activité assujettie à l’Etat après avoir été salarié, j’allais le devenir, et le rester, et maintenant, je vois, je comprends que je suis pécheur… voir Ginès 181C118 : "Mais je crois que dans un pays comme la France actuellement on approche peu à peu de ce schéma-là," Big Brother de George Orwell. L’homme ne faisant pas confiance en l’homme se taxe lui-même par son système et l’homme fraude, et se perd.
Je me sens plus que jamais pécheur parmi des pécheurs, me trompant de route et de moyens, plus que jamais ayant envie d’emprunter la Voie Droite (Coran sourate 1 "Al Fatiha") par la pénitence.
Je vous embrasse de toute mon âme,
Bon vent à votre blog et à la moisson de nos apôtres du Bien !
Que Dieu bénisse notre humanité pour qu’elle trouve chaque jour la force de grandir son cœur,
Avec vous dans la prière,
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce beau et sensible commentaire.
Le fond de pensée de votre commentaire va dans le sens d'une Histoire qui, loin de présenter un progrès pour l'humanité, dégrade l'homme peu à peu. C'est le fond de La Révélation d'Arès : Au départ il y a le mauvais choix d'Adam (2/1-5) et peu à peu tout vas de mal en pis. Vous me faites penser à Friedrich Wilhelm Schelling, que j'avais oublié ainsi que sa métaphysique contre-évolutionniste, qui voit une régression de l'homme d'un état supérieur vers un état inférieur, mais qui connaîtra une résurrection par des retrouvailles avec le Créateur. Oui, c'est tout à fait le sens de La Révélation d'Arès et notre sentiment profond à nous Pèlerins d'Arès. Notre analyse est tout à fait contraire à la marche triomphale de l'Histoire dont Karl Marx fut le grand hérault, Marx que j'ai beaucoup admiré dans ma jeunesse et qui s'est, en fait, lourdement trompé.
Je ne sais plus très bien qui (je crois que c'est Wiesengrund-Adorno) expliqua qu'Auschwitz ne fut pas un retour à la barbarie, mais le contraire : le produit même de la civilisation. Quand je parlais — j'en parlais beaucoup dans les années 70-80 — de La Révélation d'Arès comme un violent coup de hache dans la civilisation, qu'elle est venue fendre et faire éclater, une Parole qui annonce un changement radical de civilisation, je voyais bien que Dieu à Arès venait nous ouvrir les yeux, nous montrer que déclin est ce que nous croyons être progrès.. Mais le commun des mortels ne voit pas ça comme ça... Enfin, pas encore ! C'est exactement ce que vous dites à propos de l'école.
Marcuse, très pesimiste, est d'ailleurs allé lui aussi dans le sens de cette rétrogradation, en montrant que le capitalisme écrase la nature, tant l'homme que son environnement. Guy Debord et Raoul Vaneigem (orthographe ?), dont j'ai déjà parlé dans ce blog, ont accentué ce pessimisme. Mais on a là affaire à des frères humaisn complètement déspiritualisés et qui n'ont pas une seconde envisagé le retour au Bien par la pénitence, car, après tout, on peut aussi être athée et pénitent. Pour ça, il a fallu Dieu ; c'est Dieu qui nous rappelle que l'homme est capable d'aimer, pardonner, construire, se rendre totalement libre, etc. C'est quand même malheureux que l'homme ne voie pas qu'il lui faut retrouver son âme. Ces penseurs ne sont pas allés au fond des choses. Ils n'ont vu l'homme que comme un animal pensant, non comme une parcelle de la Puissance Créatrice. En rejetant complètement l'hypothèse de Dieu, ils ont cru faire œuvre de raison, mais ils ont perdu la Source du Bien. Voilà qui nous demande un gros travail de réparation. Comment s'étonner que la mission soit difficile ?

22fev17 182C4 
Bien aimé frère Michel, Prophète de notre ère,
Je suis émue en découvrant cette nouvelle entrée. Je suis envahie par une flot de sentiments, parce que je sais qu'un jour — peut-être plus très lointain, mais qu'on ne peut qu'espérer le moins proche possible, parce que vous êtes par votre apostolat et votre enseignement prophétique continuel notre Souffle qui rafraîchit nos faibles intelligences (Rév d'Arès 10/12), vous êtes notre exemple vivant — un jour donc, nous les Pèlerins d'Arès, pleurerons sur vos mains glacées (Rév. d'Arès 24/1). Voilà pour le réalisme.
Vous dîtes dans cette entrée que probablement dans un "état d'universalité", vous "contribuerez à la Création sans fin" une fois votre chair évanouie. Pour notre monde désespéré, c'est une fantastique espérance qui fait voir la mort non comme une fin en soi, mais comme la fin de l'homme de chair sur une Terre où le péché tue encore, mais où il n'y a pas de mort pour l'âme, où l'Œuvre que chacun a commencé sur Terre, continue son chemin, c'est ça la Vraie Justice.
C'est l'espérance d'une continuité de la Vie dans une co-Création harmonieuse et paisible avec Dieu et peut-être aussi avec les autres âmes en chemin. On ne sait pas comment se déroulera le séjour des âmes en l'attente du Jour de Dieu, quand le Bonheur sera perpétuel, mais nous avons l'espérance d'une continuité de Vie relativement heureuse après la mort de la chair. Ce ne sera pas une récompense mais la continuité logique de celui qui s'est construit une âme ici-bas par ses efforts de pénitence dans la joie, bien que l'ascension demande courage, dépassement et labeur, dans la constance et la mesure (Rév d'Arès 7/6).
C'est peut-être mon côté fleur bleue ou ma foi qui me font espérer que vous pourriez venir nous rendre visite pour nous être un réconfort, soit ressuscité comme Jésus, soit sous une forme invisible comme un baiser ou une main invisibles sur nos cœurs, quand le petit reste vivra des épreuves difficiles inévitables après votre mort, quand la raie vireuse (Rév d'Arès xLii/4) attaquera.
Enfin, le Père nous est déjà un secours, Il nous donne une Force dans laquelle les frères viennent puiser par la vraie piété dans la Parole.
Si les méchants ou les faux (Rév d'Arès 33/9) pensent qu'à la mort de Michel Potay, le prophète s'en ira une bonne fois pour toutes, ils se trompent lourdement car une fois sa Mission accomplie, Mikal sera, peu importe sous quelle forme, au milieu de ses frères comme Dieu est au milieu de ceux réunis en Son Nom, parce que Mikal germe les fils de l'Eau (xi/13).
J'ai confiance. Je ne suis plus rien pour moi-même. Les Pèlerins d'Arès ont renoncé au mal pour le Bien et je pense que déjà de notre vivant, être pénitent est une forme d'abandon de soi pour l'universalité, pour l'amour ; une fois qu'on est mort, l'âme ne peut que continuer d'être dans une universalité, un amour, une union avec le Tout-Autre, avec tous les hommes.
Nous ne faisons que toucher du doigt ce que la mort peut être, parce que nous ne savons pas ce qu'elle est vraiment. Peu importe, ce qui compte, c'est ce qu'on fait de notre vie sur Terre parce qu'on sait ce qu'on peut en faire, il n'y a que notre destin que l'on puisse maîtriser.
Je vous embrasse très fort et vous remercie de poursuivre votre mission jusqu'au bout ! Mille mercis.
Myriam B. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Myriam, pour ces mots forts : "J'ai confiance. Je ne suis plus rien pour moi-même. Les Pèlerins d'Arès ont renoncé au mal pour le Bien et je pense que déjà de notre vivant, être pénitent est une forme d'abandon de soi pour l'universalité, pour l'amour." C'est drôle que face à vous, qui êtes une missionnaire régulière à Bordeaux, et face à nos autres missionnaires qui tiennent le même discours, les gens ne rentrent pas en eux-mêmes, comme fit le fils prodigue de la parabole, et qu'ils ne réalisent pas qu'il leur faut voir la vie tout autrement qu'ils ne la voient.
Après tout, ce n'est pas d'hier que le monde se montre sourd et aveugle devant sa propre médiocrité. Il n'y a qu'à penser à Socrate qui six siècles avant Jésus a été la base de toute la philosophie antique. Quand on pense que Socrate fut condamné à mort par l'Aréopage d'Athènes, on reste stupéfait aujourd'hui encore, mais on a là la preuve que le monde n'a pas évolué depuis cette époque.
Mais Socrate n'avait pas Dieu avec lui. Nous, nous avons Dieu et les anges que Dieu nous a promis comme escorte. Nous nous situons dans un tout autre cadre.

23fev17 182C5
La crainte de la mort prouve un manque de clarté, une évolution limitée du vrai concept de la vie.
D’une certaine façon, la mort n’existe pas, elle est contenue dans la vie. Elle n’est qu’un changement de plan et de vêtements, afin que nous progressions, justement dans la compréhension de la vie.
Nous ne pouvons pas nous éterniser dans une fonction et, après un certain temps nous devons quitter l’estrade du monde. On appelle cette sortie de la séquence la mort, mais en réalité seule existe la vie ininterrompue.
Il faut s’habituer à voir l’existence comme une continuité. C’est une très déplaisante coutume des humains que de tracer partout des frontières : Frontières entre le spirituel et le matériel…
Non, l’existence est une.
En attendant, Frère Michel, je suis rattachée à vous spirituellement par le cordon ombilical spirituel. Quand ce lien sera coupé, le plus tard possible, à notre tour de montrer du doigt le nouvel horizon. Notre pénitence le dessine. Il est possible de tout changer sans dommage, sans larmes, sans tragédie, lentement, mais ici et maintenant. Ne pas changer l’homme, c’est condamner l’humanité à finir dévorée par la Bête (Rév d’Arès 22/14).
Le Père nous envoie au nouveau champ, le champ des possibles heureux .Il ne nous fait pas seulement rêver, il nous envoie à une réalité pure, certes difficile, mais au bout de laquelle peut reparaître le Jardin d’Éden.
L’exode de la Bible n’est pas terminé, il doit être poursuivi et accompli.
Elle est triste votre entrée ; elle me refroidit
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
Je viens de rentrer de voyage et, allumant mon ordinateur, je tombe sur votre commentaire.
Je suis désolé que vous sentiez comme "triste mon entrée" et qu'elle vous "refroidisse".
Je n'avais pourtant pas l'intention d'écrire une "entrée triste" et moins encore de vous "refroidir".
Comme le dit si bien votre commentaire, ma sœur Maryvonne, il est bon que le pénitent ait de ce qu'on appelle la mort une notion de vie et de lumière, car de toute façon le cœur de chaque humain s'arrête un jour ou l'autre, on ne sait jamais quand et c'est pourquoi il est nécessaire de garder à l'esprit, qu'on soit jeune ou vieux, que "la mort n’existe pas, elle est contenue dans la vie. Elle n’est qu’un changement de plan et de vêtement, afin que nous progressions justement dans la compréhension de la vie... L’existence est une."
Voilà de bien beaux mots, que vous venez d'adresser à ce blog ! Merci pour eux.
Je crois que, toujours dans la perspective des petites unités ou économies de pénitents, ceux qui formeront ces petites nations souveraines seront d'autant plus forts pour affronter les problèmes de l'existence terrestre qu'ils n'auront pas de cimetières, parce qu'un cimetière, c'est "triste", mais elle n'est pas "triste" la simple disparition de ce que vous appelez avec justesse le "vêtement" de chair, pas "triste" ce qui n'est qu'un départ vers la suite du destin pénitent.
Taisen Deshimaru, maître bouddhiste zen japonais de l'école Sōtō, défunt en 1982, et l'un des principaux introducteurs du zen en Occident, racontait un événement de sa jeunesse. Avant la guerre, au Japon, il rendit visite à Kodo Sawaki, moine fameux à qui il venait demander d'être son maître spirituel. Après la méditation collective dans le dojo il est reçu par son futur maître pour un entretien privé. Kodo Sawaki lui sert alors une grande tasse de saké ou alcool de riz. Deshimaru est choqué, il s'écrie : "Mais sur le fronton du temple il est écrit : Interdiction formelle d'introduire alcool, ail et oignon dans ce saint lieu." Le maître lui répond : "Oui, c'est marqué devant. Mais ce n'est pas marqué sur la porte de derrière. Ceci pour te dire qu'avant toute chose, si tu veux suivre mon enseignement, abandonne immédiatement toute idée préconçue !" Que voulait dire Kodo Sawaki ? Il voulait dire que les idées n'existent que pour accéder à d'autres niveaux de conscience où ces idées sont dépassées, n'existent plus ; autrement dit, tout n'est que cheminement sur ce que le Père appelle les sentier vers les Hauteurs.
Il m'est arrivé — mais je ne l'ai pas fait, parce qu'il faut attendre que ce soit compris, ce qui n'est pas le cas encore — de vouloir mettre au-dessus de la porte des saints lieux d'Arès, la porte du Pèlerinage, une jolie pancarte avec, écrit en élégantes lettres enluminées, par exemple, de belles roses : "Ici il est interdit de mourir". Or, n'importe quelle chair pourra cesser de vivre en ces saints lieux, mais on pourra dire comme le spirituel qui servait du saké interdit : "Ne pas mourir n'était pas écrit sur la porte de derrière. Quittons tous nos préjugés sur la mort, parce que la mort est vie, la mort n'existe pas. Celui qui ne quitte pas ses préjugés sur la mort n'a pas vraiment de raison d'entrer là où le Vivant, l'Éternel, est venu parler à d'autres vivants, qui ne savent pas qu'ils peuvent être éternels."

23fev17 182C6 
Je viens de découvrir la nouvelle entrée 182.
Le commentaire suivant s'adressait à la précédente. Mais peut-être jugerez-vous quand même utile de le publier ?
Je suis tombé, en effet, sur un article (d)étonnant ce matin, dans le cadre de ma veille professionnelle. Il émane d'un média de communicants et montre bien que :
- Le doute est général dans la population, même chez les pubeux [?]
- Le sentiment qu'il faut changer quelque chose en profondeur [est] prégnant
S'appuyant sur des propos d'Alexandre Jardin*, qui s'il ne lit pas votre blog, est en connexion intime avec une partie de votre réflexion (les petites unités sans l'appel à la pénitence pour vous la faire courte), l'éditorialiste attaque direct :
"Il faut prendre le pouvoir pour le donner aux citoyens, pour pouvoir le rendre aux territoires, là où ça marche… Je crois beaucoup plus à l'intelligence collective qu'à l'intelligence de quelques-uns à Paris..."
Rebondissant sur les propos de l'écrivain, l'éditorialiste enfonce le clou...
"La France profonde se sent déconnectée des centres de décision, économiques et politiques. À qui la faute ? Aux politiques et aux technocrates, bien sûr. Mais aussi à nous tous. À force de "voter pour le moins pire", nous risquons justement d’arriver au pire dans quelques semaines…".
Et pour finir, ne mâche pas ses mots à l'égard du manque de mobilisation de sa profession de sa propre profession :
"Un fait est certain : La leçon n’est pas entendue en France et le silence de nos communicants et de leurs associations professionnelles -qui savent pourtant bien prendre la parole collectivement pour des causes professionnelles est profond. Il est temps qu’ils se réveillent. Ils ont les moyens, les réseaux, les talents. C’est leur rôle. Mieux encore c’est leur devoir. Vont-ils se manifester enfin ? À quand une grande campagne mettant en garde contre le repli sur soi, contre le rejet des autres ? À quand une grande campagne contre l’abstention ? Le temps est compté et peut-être regretteront-ils dans quelques semaines de ne pas l’avoir fait."
Cela fait 30 ans que je suis dans le métier. Ce n'est pas tous les jours qu'on lit de tels propos !
Soyons prêts ! (Rév d'Arès 1)
http://www.influencia.net/fr/actualites/in,edito,vous-communicants-vous-faites-quoi,7131.html
Jean-François P. d'Île de France

Note du blogger : * Écrivain, cinéaste et pamphlétaire, fondateur en 2015 du mouvement citoyen Bleu Blanc Zèbre. Il a annoncé en décembre 2016 sa candidature à l'élection présidentielle française de 2017.

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire.
Ainsi Alexandre Jardin reprend-t-il l'idée de Coluche qui voulut se présenter aux élections présidentielles.
Pourquoi pas ? Je crois que tout ce que vous nous rapportez dans ce commentaire est déjà connu d'un grand nombre d'électeurs français. Mais enfin ! Il faut aussi gérer. Alexandre Jardin a-t-il la compétence d'un grand gestionnaire? Peut-être, je ne sais pas. Je l'écouterai si, ayant obtenu les 500 signatures, il se présente aux élections et parle à la télévision pendant la campagne officielle.

24fev17 182C7
Je n'attends ni ne patiente pour voir ce que vont donner les futurs commentaires comme nourriture humaine "respiritualisée".
Je me suis vraiment demandé, depuis que j'interviens sur votre blog, quel sujet allait être abordé, cette fois, dans la prochaine entrée.
Alors ça y est, la synthèse dans laquelle vous nous avez fait entrer depuis le dernier pèlerinage prend fin, en ce 22 février 2017, pour se transformer en une nouvelle thèse. Oui, "Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme." (entrée 182).
Au sein de la grande famille d'Abraham, je vais pouvoir répéter mon refrain sur un air différent, puisque vous tendez la perche.
Ah ! Abram avec un ha [ajouté], père de la grande communauté (à défaut d'unité) humaine des croyants monothéistes. Ce défaut d'unité que le prophète Mikal est chargé de réparer. Car n'est-ce pas aussi votre rôle ?
Peut-être est-ce pour cette raison que le Père vous a décerné un (pré)nom féminin : Nous allons devoir tous admettre (frères juifs, chrétiens, musulmans et athées humanistes) de nous nourrir du lait de votre prophétisme, pour que l'ha caille [= pour que l'âme se forme Rév d'Arès xxxix/10].
Mais ne pouvons-nous pas voir, tous ensemble, les choses sous un autre angle ? Abraham ne fut-il pas, en fait, le père de la piété ? Votre rôle, oui, est celui de rassembler un petit reste (Rév. d'Arès 24/1). N'est-ce pas celui de la pious gent ? [=pieuse gente xLv/13-16]
Ne pouvez-vous pas concevoir que des épis [Rév. d'Arès 13/7-8, 14/1-3, 31/6, 35/1] mûr(i)s [6/4], dont la foi vous échappe encore, ne soient pas de la fibre des pieux que le Père vous charge de dégoter ? Et n'y a-t-il pas différentes formes de piété [25/6] ? Le Fond restant le même par affiliation et reconnaissance dues au Créateur.
Plus j'y réfléchis et plus je pense que ce que vous cherchez à définir par petit reste [est le rassemblement de] ceux [et celles] prêts à vous suivre, qui peuvent s'identifier à votre piété. Et non pas à votre pénitence puisque celle-ci est inhérente à chacun et quelle n'est pas un acte de piété mais d'utilité publique.
Ce qui est absolument formidable, que nous apprenons par La Révélation d'Arès comme à travers votre enseignement [Rév d'Arès 39/1], c'est que la pénitence est accessible à tous. Par l'action de pardonner, de se libérer des préjugés, de trouver la paix, bref d'aimer sans conditions, l'homme, croyant ou non, peut accéder à la vie spirituelle, se créer une âme, celle qui servira de voile [17/4] pour son salut, mais aussi participer à débarrasser le monde des lois qui font le siège (trône) des pouvoirs et du mal. C'est d'ailleurs pour avoir parlé et incarné l'amour que notre frère Yéchou fut assassiné.
Une fois débarrassé des pouvoirs par le recouvrement de la vie spirituelle nous accéderons enfin à la liberté dans le sens absolu du terme.
Mais, vu les circonstances auxquelles nous sommes confrontés, face à une humanité débilitée (dégénérée) et deshumanisée, la priorité est-elle de l'amener à la piété ou à la pénitence ? Sachant que la pénitence pour exister n'a pas besoin nécessairement de l'aspect pieux alors que la piété, pour n'être pas néfaste, a besoin de la pénitence.
La piété néfaste (ou croyance sans vie spirituelle) a déjà fait ses preuves dans les rangs de toutes les formes de religion, hier comme aujourd'hui, très attachés à leur prosélytisme comme on s'accroche à sa bouée de sauvetage, tandis que la pénitence a amené dans l'expression des non-croyants (ou impies) n'a pas encore fait ses preuves. Voilà ce que je veux défendre.
Nous ne sommes plus dans l'ère Abrahamique mais dans la vôtre : Sein de Mikal.
Alors, à ce propos, je suis très dérangé lorsque vous dîtes dans la présentation de votre entrée 182 : "Dieu est Vie et Bien et croire en Dieu est retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5) et le Bien (12/3, xxxiii/11, xxxviii/3)," parce que je ne crois pas que "croire en Dieu est retrouver la Vie et le Bien. C'est secondaire. Croire dans la Vie et le Bien est retrouver Dieu. Voilà aussi ce que je défends.
Et faire comme synonyme de croire (comme vous nous l'enseignez), c'est encore mieux.
Oui, "vraiment il n'y a rien à faire, rien à dire, il y a juste à s'engager"* (182C1). Mais s'engager pour qui et pourquoi ?
La piété est faite pour Dieu, tandis que la pénitence est faite pour l'homme. Le scandale est de vouloir passer par Dieu sans passer par l'homme. Alors comment voulez-vous présenter la pénitence ?
Frédéric M. d'Aquitaine

Note du blogger : C'est le propos d'un homme dans le public de "L'Œil S'Ouvre" à Bordeaux en 1987, mais non le propos d'un Pèlerin d'Arès.

Réponse :
Le distinguo que vous faites entre piété et pénitence est le vôtre, mais il n'existe pas dans La Révélation d'Arès puisque Prononcer la Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (35/6) et que l'accomplissement ne peut se faire que par la pénitence (30/10-11). La pénitence est donc piété et il n'y a pas de vraie piété sans pénitence. C'est comme il n'y a pas de marcheur sans pieds ou de pianiste sans mains. Pénitence et piété vont nécessairement de concert.
Par ailleurs, pour un Pèlerin d'Arès du petit reste, qui s'efforce de suivre les concepts du prophète, il est faux que "la piété est faite pour Dieu, tandis que la pénitence est faite pour l'homme." La prière est libre chez nous, parce que le Père ne donne aucune consigne de prière et n'est pas sensible à la forme de la prière comme un verset fameux (Rév d'Arès 25/6) le rappelle, et l'on peut vivre dans la vraie piété en étant un(e) pénitent(e) qui ne prie pas (sauf, bien sûr concernant "Père de l'Univers" quatre fois le jour une fois la nuit, 12/4-5, quatre fois quarante secondes de prononciation). Mais il arrive que des frères et des sœurs me demandent de leur parler de ma propre prière. Alors je commence toujours en leur disant ceci :
"D'abord l'honnêteté. Honnêtement, vous ne savez pas à qui vous vous adressez. À Dieu ? Mais comment pouvez-vous savoir si Dieu vous écoute ? Vous n'en savez rien. C'est donc à vous-même, qui êtes ou qui vous efforcez d'être l'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27) que vous parlez. C'est un soliloque. La pécheur en vous s'adresse à l'autre en vous, l'autre qui rêve de ne plus être pécheur. Du reste, c'est logique puisque la vraie piété est accomplie par la pénitence et que le pénitent ou la pénitente c'est vous. Ce n'est pas Dieu. Prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété."
La piété n'est pas "faite pour Dieu", elle est le fait de l'homme entré en pénitence.
Vous allez encore me dire quelque chose comme : "Vous m'avez mal cadré. Ce que vous dites est ce que je voulais dire." Alors, tant mieux, mon frère Frédéric. De toute façon, il n'est dit nulle part dans La Révélation d'Arès que ne trouve le salut que celui ou celle qui La comprend bien. Elle ne parle pas de compréhension, mais de pénitence et, au reste, il est impossible que, vu l'imperfection du langage, il y ait une unité absolue de compréhension. On peut donc définir le petit reste comme le rassemblement de ceux et celles qui comprennent ou veulent comprendre La Révélation d'Arès comme le prophète Mikal la comprend, dans le but d'obtenir une "union qui fait la force," car la mission est très difficile et la dispersion des manières de faire la rend encore plus difficile. Mais je souhaite toujours voir se développer en dehors de moi et du petit reste une autre mission, plus intelligente (Rév d'Arès 32/5), plus efficace et visant mieux que je ne le fais à bien expliquer au monde la grande Pensée qu'est la Parole d'Arès.

24fev17 182C8
Ce Mercredi 22 Février, bien des habitants de notre ville étaient attristés par la mort d'un homme qui s'était dévoué durant toute sa vie par amour pour son prochain à défendre les opprimés.
Il s'appelle Jean Claude. Il avait fait ses études d'avocat à Grenoble. Il était donc avocat sur Grenoble ainsi que sur notre ville.
Le 15 Novembre 1970, alors qu'il faisait une promenade à cheval avec sa fiancée ainsi que quelques amis, il fit une chute de son cheval, un mauvaise chute qui l'invalida et le rendit tétraplégique.
Sa famille était très connue de notre ville.
Famille chrétienne de dix enfants, agriculteurs, les parents étaient très dévoués et bons. Ils respiraient le bien et le bonheur partagé. Cette chute de cheval qui rendit Jean Claude tétraplégique affecta beaucoup les habitants de notre petite ville, sa famille ainsi que sa fiancée, qui devint sa femme tant elle avait d'amour pour lui.
J'avais 21 ans, je venais d'arriver dans cette ville. C'était en 1977, l'année oú Le Créateur est venu vous parler. Je venais de Tours où je travaillais dans un studio de 📷 photos. Je n'eus pas de mal à trouver un emploi dans un studio de photos tenu par un créateur de beaux reportages sur notre ville. Ce photographe était très ami avec Jean-Claude. Ce studio était le rendez-vous de tout un groupe d'amis, de gais lurons qui géraient la culture et la vie de notre ville.
Nous avons fait en reportage photos le mariage 💒 de Jean-Claude et Françoise.
J'ai moi-même fait la numérotation des photos. Ils ont ouvert leur soirée d'épouisailles avec Jean-Claude qui dansait sur son fauteuil ♿ avec Françoise pour la soirée 🌃.
Les années ont passées durant lesquelles Jean Claude à exercé son métier d'avocat, mais aussi oú il a été au conseil municipal durant de longues années.
Je suis devenue son auxiliaire de vie, surtout les week-ends. L'année 2016 à été éprouvante, car sa santé s'est dégradée. Il manquait d'oxygène.
Voilà trois semaines, nous avons partagé un apéro avec lui et son épouse dévouée Françoise. Il me disait: "Tu vois, Patricia, le plus difficile à vivre, c'est de ne plus arriver à respirer." Il avait de l'oxygéne en permanence.
Je lui avais parlé de La Révélation D'Arès.
Il est décédé Vendredi dernier. Lundi, j'ai senti sa présence, je voyais son visage. Il m'a demandé que je lui préte mon corps en faisant mortification pour lui [Rév d'Arès 33/34]. Ainsi, nous faisons encore un bout de chemin ensemble jusqu'à ce qu'il s'envole vers les Hauteurs Saintes.
Son épouse dévouée, Françoise, m'a souvent fait penser à votre dévouée épouse, sœur Christiane. 💕
Jean Claude et Françoise, pour notre ville c'est une belle histoire d'amour sacrée en Dieu ✨
Patricia C. des Hautes Alpes ✨ 

Réponse :
Jean-Claude ChappaJe suis très touché par ce récit que nous fait votre commentaire, ma sœur Patricia. Un grand merci. Je suis heureux que vous fassiez mortification pour cet homme, votre ami et l'ami de tous, qu'était Jean-Claude.
Je me permets de donner son nom, sur lequel votre commentaire reste discret : Jean-Claude Chappa, et de mettre son image d'homme bon et souriant.
Jean-Claude Chappa était également bien connu hors de Gap. Il était membre de l'UDF (François Bayrou, Modem) et apprécié partout pour son dévouement à la cause sociale en France. C'était un homme, m'avait-on dit, empreint d'un sens très aigu de la justice et, semble-t-il, bon avocat.
Il m'avait en effet été recommandé à une certaine époque, il y a assez longtemps de cela, au moment d'un de mes démêlés avec l'administration, mais, comme j'ai toujours pu éviter d'aller en justice pour faire valoir mes droits et ceux de notre Assemblée, je n'ai jamais pris contact avec lui. Il ne me connaissait donc pas. Du reste, je n'aurais probablement pas fait appel à lui, trop éloigné de Bordeaux ou de Paris, mais on m'avait dit grand bien de Jean-Claude Chappa.
Encore merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire qui nous montre que les hommes de cœur sont partout et constituent une immense espérance pour toute l'humanité. Je suis heureux que vous ayez été son auxiliaire de vie dans les années très difficiles qui ont précédé son départ de ce monde.

24fev17 182C9
En lisant votre réponse au premier commentaire de cette magnifique entrée 182, je me demande encore comment des hommes peuvent vous prendre pour un misogyne.
À vrai dire, cela me fait un peu rire, car j'ai bien écrit "des hommes". Simon Gad, en tant qu'homme, nous dit à nous, femmes, ce que nous devrions ressentir par rapport à vous ! C'est ni plus ni moins que du mansplaining (expliquer en lieu et place des femmes ce qu'elles doivent comprendre ou ressentir).
Petite, je me souviens avoir demandé à mes parents pourquoi il n'y avait pas ou peu de prophètes femmes. Ils m'avaient répondu que, malheureusement, le monde reste tenu par des hommes et qu'une femme ne serait pas forcément très écoutée. Je ne me suis rendue compte de cela qu'en entrant dans l'âge adulte, et notamment dans la mission. Il y a quelques semaines, nous missionnions avec frère Jef et nous avons rencontré un homme qui s'est mis à me dire que la situation des femmes s'était nettement améliorée.
Oui, les divers courants féministes ont suscité des lois qui, sur le papier, sont bénéfiques aux droits des femmes : droit d'ouvrir un compte, de signer un chèque ou un contrat de travail. Mais justement, le féminisme politique n'a créé que des lois. Le viol a beau être interdit, le proxénétisme sanctionné, on continue à violer et à utiliser le corps des humains comme marchandise sexuelle. Parce que, en réalité, l'égalité absolue entre hommes et femmes ne peut venir de la loi. Elle ne découle que du changement du monde [Rév d'Arès 28/7] et de l'amour évangélique [pénitence, 30/10-11].
Simon Gad vous prend pour un misogyne. À tous ceux qui lisent ce blog, y compris lui, je souhaite que vous écoutiez la femme que je suis. Au travail, dans l'intimité, dans la vie familiale, les hommes continuent à faire leur loi. Quand on pense que je choisis jusqu'à mes vêtements et mon maquillage pour ne pas être embêtée dans la rue (et c'est très compliqué ! beaucoup d'hommes ne comprennent pas que je ne me sois pas habillée pour leurs compliments gênants, mais pour un dîner, un entretien, un rendez-vous...) ! Et c'est ça que la pseudo-égalité du monde nous promet ?!
Jusque dans la mission, je rencontre bon nombre d'hommes qui, sans forcément être des machos-clichés, me regardent de haut, m'expliquent que je n'ai rien compris, mais après tout, pourquoi écouteraient-ils une petite femme de 1 mètre 50, à l'aube de sa vie, qui leur parle de Dieu, de pénitence et de changement ? Le monde ne les invite pas à écouter les doux et les petits [Rév d'Arès 33/9], ou ceux qui sont pris comme tels. Mais nous ne changerons pas nos vies [30/11] en notant les moindres défauts des gens qui croisent notre chemin. Nous devons les aimer. Prendre notre place. La pénitence nous pousse à dépasser ce système binaire : tes frères à bras ou à cinelle [xLvi/1].
Dans un sens, il n'y a pas plus féministe et non-binaire que La Révélation d'Arès !
Peut-être que cela attirera beaucoup de femmes et d'hommes déçus par le féminisme politique qui ne nous garantit rien et ne change pas le monde. Quand nous devenons pénitents, nous dépassons ces différences et nous suivons le chemin commencé par Abraham, Moïse, Élie, Jésus, Mohammed, et tant d'autres.
Même si le péché a limité notre chair, nous briserons jusqu'à cette limite, jusqu'à cette finitude qui paraît inéluctable à tout jamais. J'ai noté de Gilles Deleuze un passage qui me semble assez intéressant, dans un article sur l'Antéchrist : "Lui [le Christ] qui ne jugeait pas et ne voulait pas juger, on [la religion chrétienne] en fera un rouage essentiel dans le système du jugement. Car la vengeance des faibles, ou le nouveau pouvoir, c'est au plus précis quand le jugement, l'abominable faculté, devient la faculté maîtresse de l'âme*."
Prophète bien aimé, merci de tout mon coeur pour cette entrée. Puissiez-vous rester aussi longtemps que possible à nos côtés pour nous enseigner !
Alexandra P. d'Île de France

Note du blogger * : Il ne s'agit pas ici de l'âme ou ha au sens de force de salut et d'élévation que donne à ce mot La Révélation d'Arès. Il s'agit ici de l'âme au sens commun de cause d'animation de l'être, ou de pouvoir de direction (l'âme d'un complot) ou d'esprit en général.

Réponse :
Merci, ma sœur Alexandra, pour ce beau commentaire.
Un de nos frères, pèlerin d'Arès petit p, me disait dernièrement que Simon Gad pouvait être, à son avis, le pseudonyme d'une ancienne de nos sœurs qui serait une féministe forcenée et qui, selon lui, défendrait son sexe dans des termes très proches de ceux utilisés par Simon Gad. J'ignore si notre frère a raison ou s'il a tort. De toute façon, il est bien connu que je ne vois et n'utilise le mot sexe que dans le cadre de la procréation, simplement parce que le pistil de la femme à besoin du pollen de l'homme pour produire un enfant. Pour le reste je ne distinguie absolument pas entre femme et homme. L'un et l'autre ont l'intelligence, les facultés et toutes les possibilités qui font d'un être humain ce qu'il peut être de mieux.. ou de pire. Je ne distingue pas entre eux.
Concernant la question que vous avez posée à vos parents quand vous étiez enfant : "Pourquoi n'y a-t-il pas de prophètes femmes ?" Ils vous ont bien répondu, mais incomplètement répondu, parce qu'il y a eu des prophétesses. Les voici :
Marie ou Myriam, sœur de Moïse (Exode 15/20-21),
Deborah ou Debora, juge en Israël (Juges 4/4-9),
Hulda pu Houlda, de Jérusalem (2 Chroniques. 34/22-23),
Anne la prophétesse (Luc 2/36-38),
Les quatre filles de Philippe l’évangéliste (Actes des Apôtres 21/9).

24fev17 182C10 
Bien aimé frère Michel, prophète du Tout Autre.
Cette nouvelle entrée 182 nous parle de la mort et de votre départ — le plus tard possible — et m’a donné une sensation de malaise, au moment de sa première lecture.
De ne plus vous avoir physiquement avec nous ici-bas me fait peur au fond de moi.
Je sais bien que la vie fonctionne comme cela aujourd’hui et que ce sera différent bien plus tard, dans plusieurs générations pénitentes.
Certes, La Révélation d’Arès nous l’indique (24/1), mais, je sais que vous nous accompagnerez et aiderez le petit reste et le reste de pénitents, une fois passée la vie de sang !
J’espère que les pénitents et les moissonneurs qui suivent votre enseignement et qui sont droits sur votre hanche (Rév d'Arès xLii/11 vont pouvoir poursuivre leur moisson après leur vie de sang.
Avec vous dans la prière, je vous embrasse fraternellement.
Philippe D. de Bretagne-Sud

Réponse :
Oui, frère Philippe, dont le commentaire ici m'émeut profondément, un jour je ne serai plus visible parmi vous, nul doute, et, que je parte demain ou dans dix ans ou plus, ce temps passera vite et vous devrez faire sans moi mais vous aurez bénéficié d'un enseignement très long, qu'aucune communauté de foi n'a reçue, à ma connaissance. Vous serez alors tout à fait capables d'être sur terre mes semblables dans le prophétisme.  La visibilité, la présence physique, la voix, le regard sont importants, mais ils ne sont pas tout, loin de là. Dans le Second Livre de Samuel on trouve cette phrase : Dieu ne regarde pas comme regarde l'homme, car l'homme regarde ce qu'il voit, mais Dieu regarde ce qui est dans le cœur (2Samuel 16/7).
On trouve dans la tradition juive l'histoire que voilà, dont j'ai oublié l'origine :
Moïse rencontre un berger qu'il aide à traire ses brebis. Le soir, Moïse voit le berger verser du lait dans une jatte qu’il dépose sur une pierre à quelque distance. Moïse lui demande pourquoi. Le berger répond  : "C’est le lait de Dieu." Moïse, intrigué : "Explique-moi ça !" Le berger dit : "J'offre toujours à Dieu mon meilleur lait." Moïse : "Et Dieu le boit ?" Le berger : "Oui." Moïse réplique que Dieu, pur esprit, ne mange ni ne boit ; il suggère au berger de se cacher derrière les buissons pour voir si Dieu viendra vraiment boire son lait. La nuit tombe ; le berger se cache. Au clair de lune, il voit apparaître un renard qui, après avoir regardé à droite et à gauche, se jette sur la jatte,  lappe le lait, puis se sauve. Le lendemain, le berger est tout mélancolique, il dit à Moïse :  "Tu avais raison. Dieu est un pur esprit. Il ne veut pas de mon lait !" Moïse lui tape dans le dos et répond : "Sois content ! Tu en sais plus sur Dieu que tu n'en savais hier." Le berger : "Oui, mais la seule chose qui me permettait de montrer mon amour à Dieu m’a été enlevée !" Moïse est ému ; avec humilité il se retire dans la solitude pour prier. Alors, Dieu lui apparaît et lui dit : "Moïse, tu vas comprendre. Oui, Je suis un pur Esprit. Néanmoins, J'acceptais quand même avec plaisir le lait que m'offrait ce berger en gage d'amour, mais comme je ne bois pas, Je partageais le lait avec le renard."
Autrement dit, on ne sait jamais comment le Père nous adresse Son Aide et nous témoigne son Amour. J'ai été le renard que vous a envoyé Dieu pour répandre la Vérité à Sa Place, mais quand je ne serai plus avec vous physiquement, un autre renard viendra. La Parole de Dieu ne tarit jamais.

24fev17 182C11
Frère Michel, vous vous voyez vieillir, l'os se tord [Rév d'Arès xvi/17], et vous vous voyez passer par la mort pour une raison simple: Dieu vous le dit par la bouche de Jésus : Tes fidèles pleureront sur tes os blanchis (c'est p)lutôt : sur tes mains glacées) (24/1). Mais n'avez-vous pas dit ailleurs : "Dieu ne serait pas mécontent que nous le fassions mentir ?" C'était à l'occasion du passage: Quatre générations ne suffiront pas  (24/2) où vous évoquiez l'hypothèse qu'il nous faille moins de quatre générations pour faire advenir Son Jour (31/8).
Alors dans la même veine Dieu ne serait pas mécontent que vous le fassiez mentir et ne passiez pas par la case mort, que votre pénitence soit tellement puissante et que votre changement soit tellement profond que votre génétique en soit transformée et que la vie perpétuelle se réinstalle en vous dès cette génération ou au moins que vous viviez... aussi longtemps que Mathusalem : Ta jambe aura quatre âges ? [xxxi:18]
C'est quoi un âge ? 75 ans ? 4x75 = 300. "Bonjour Michel Potay, vous avez 285 ans, l'espérance de vie des hommes sur terre est de 85 ans... Parlez-nous de cette pénitence qui transforme l'homme ainsi de façon aussi spectaculaire !" (interview imaginaire en 1929 + 285 = année 2214)
L'homme est fait de chair d'esprit et d'âme |Rév d'Arès 17/7], le Jour de Dieu est Jour de réunification, de résurrection. Pas un homme trouve la Vie mais une multitude passant par le tombeau trouvera la Vie (24/3).
Mais que dire de l'exemple d'Élie? Dans cette logique, je voudrais raconter ici une histoire très attendrissante de 3 personnes qui ont voulu et cru dur comme fer vaincre la mort. Ils ont déjà été évoqué par ci par là sur ce blog mais sans précision sur ce point. Il s'agit de Sri Aurobindo, de mère (Mirra Alfassa) sa compagne et de Satprem (Bernard Enginger, un breton) leur disciple bien aimé. Oui à eux trois ils y ont cru, je les ai suivis passionnément dans les années 80, car moi aussi je voulais la vaincre, cette mort ! Dès cette génération, je voulais retrouver la Vie perpétuelle, passionné par cette vie terrestre, n'ayant aucune envie de passer par cette case éclatement-dislocation qu'est la mort physique. Bon ! que disaient-ils ? Que l'homme peut retrouver le Vie, que celle-ci se réinstalle, reprend ses droits dans les différentes couches de l'être au fur et à mesure que l'homme incarne cette "Vie divine" (titre de l'œuvre phare de Sri Aurobindo ): couche spirituelle (âme, intelligence du cœur), couche intellectuelle: nettoyage des pensées, de la culture, du poids de l’embrigadement intellectuel, de ce linceul glacé des maudits, comme dit La Révélation d'Ares [17/7], jusqu'à arriver à la couche la plus dense la plus lourde la plus sombre aussi : la matière , le corps. Alors là, expliquaient- ils, on s'attaque à la partie la plus épaisse de la conscience et il faut instaurer le "yoga des cellules," c'est-à-dire vaincre la mort dans cette de densité même. Pas du tout un processus intellectuel , mais un processus moléculaire, génétique dans ce sens que le corps est habitué à mourir depuis le nuit des temps et qu'il est ainsi programmé à cette mort, qui est sa fatalité intime, comme la fatalité intime de l'héroïnomane est de trouver de l'héroïne pour assouvir son addiction. Oui la mort est l'addiction des addictions. Et disaient-ils, quand on s'attaque à cette fatalité ultime, le corps se rebelle, les cellules mêmes du corps ont un mental, une conscience intime qui est de conserver leur programme fatal et alors cet éclair de génie leur vint qu'en fait "la mort avait peur de sa propre mort!" (livre de Satprem: "La Vie sans mort" 1984).
C'est comme cela qu'on peut comprendre vos deux infarctus: la mort voulant rester maîtresse du jeu, car vous êtes son principal ennemi sur cette petite planète bleue qu'elle maîtrise à de rares exceptions près (Jésus, Élie,…). Mère puis Satprem ont voulu vivre ce combat titanesque dans leurs cellules. Une forme incessante de "Dis-moi : Entre!". Nos 3 amis ont certes atteint une certaine forme de transfiguration, mais pas la Vie perpétuelle. La preuve est simple à faire: ils sont morts tous les trois ! Le dernier, Satprem, le 9 avril 2007. Quel dommage ! Oui, ils étaient des princes (3/9) mais ils ont été impatients et n'ont pas vu ce que La Révélation d'Arès leur aurait dit : La larve en sa hatant ne rejoint pas l’abeille (24/2). Ils n'ont pas vu que leur intuition ne peut s'accomplir que dans le temps long : patience, mesure et piété (39/3), des générations repentantes camperont sur ce désert pour retrouver la Vie (24/4).
Ils ont vécu une forme de démesure, mais comme je les ai aimés et comme je m'en veux de ne pas avoir, via son éditeur, contacté Satprem pour le saluer, lui dire mon amour et lui parler de La Révélation d'Arès, quand il était encore temps. Quand il est mort, je l’avais un peu oublié, je me suis senti honteux, surpris comme le félon, le jeune homme abrité dans son lit dans la paix de la nuit (1/8) et qui n'a pas fait ce qu'il avait à faire quand il était encore temps.
Pour revenir au point de départ, nos pénitences sont un anéantisseur de mort et vous, vous serez un prophète très vieux et très lucide. C'est tout ce que nous vous souhaitons. Je sais que je ne prends aucun risque ici à parler au nom de tous mes freres. Une fois n'est pas coutume.
Olivier de L. d’Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère Olivier, pour ce commentaire qui m'apprend que Sri Aurobindo, Mère et Satprem se croyaient devenus immortels. J'ignorais cela. J'ai lu un livre et quelques autres quelques écrits de Sri Aurobindo, il y a longtemps, mais cet homme-là m'a assez vite paru fatigué et fatigant et visionnaire plutôt aventureux, aussi n'ai-je pas poursuivi mon étude de sa pensée. Je ne savais pas non plus que vous aviez été disciples de ce courant de pensée oriental. Mais tout cela est maintenant loin et, comme vous dites, s'ils se croyaient immortels, ils se sont trompés ; ils sont morts à leur tour comme tout le monde.
Vous me souhaitez de vivre 4 x 75 = 300 ans, mais franchement je ne le souhaite pas, parce que vivre dans ce monde sombre, cruel, égoïste, m'est pénible. Certes, je fais front avec courage, mais je pense que la mission qui m'est confiée, très longue mission prophétique — à ma connaissance aucun prophète n'a encore vécu actif aussi longtemps que moi — sera suffisante et me permet de former des frères et des sœurs qui feront par la suite aussi bien que moi. S'ils font aussi bien que moi, ne pourrai-je aller me reposer ?
Au reste, en réfléchissant bien, on peut dire que souhaiter vivre dans la chair pécheresse et souffrante très très longtemps — vous parlez de Mathusalem, bigre ! 969 ans ! —, c'est probablement aussi manquer d'envisager avec raison un destin humain convenable. Car, comme le dit mon entrée, la vie de sang n'est qu'un passage pour une vie qui ne cesse pas. Beaucoup plus tard, quand le Jour de Dieu sera venu, que nous serons ressuscités, nous vivrons dans une chair transfigurée, non-dommageable, délivrée du péché, et ce sera tout autre chose.
Si l'homme devient spirituel à un haut degré — ce devenir est le but de la pénitence — qu'espère-t-il sinon vivre une jour dans ce qu'Augustin d'Hippone appelait la cité de Dieu, le lieu où il retrouve, cet homme, sa part de la Vie suprême (Rév d'Arès 31/8). Il arrive donc un moment où cet homme-là n'aspire plus à la vie charnelle. Il commence dès ce monde à quitter plus ou moins sa chair et cela peut venir assez vite. Il fut un temps où je faisais tous les efforts possibles pour me spiritualiser, pour oublier ma chair lourde et le monde que j'aimais, mais maintenant j'arrive à un moment où je sens l'inverse se produire en moi : Je suis spiritualisé et je commence à faire tous les efforts possibles pour ne pas quitter ma chair. Autrement dit, je plains Mathusalem, parce que s'il est arrivé à 969 ans, c'est peut-être parce qu'il n'avait réussi à se spiritualiser qu'après une très longue vie charnelle. Très pénible. J'ai le sentiment prémonitoire que la vie de l'au-delà est celle d'une heureuse plénitude. Voudriez-vous m'en priver ? Je ne comprends pas que des spirituels comme Sri Aurobindo, Mère et Satprem aient pu espérer rester dans cette chair vieillissante, souffrante.
La pénitence n'est-elle pas la quête d'un au-delà de soi-même, même avec un cœur qui continue de battre ? Je deviens une vaste oreille qui écoute l'Univers. Dans cet Univers je perçois son Père (Rév d'Arès 12/4).

24fev17 182C12
Vous abordez là un sujet difficile et qui pose beaucoup de questions sans réponses.
Vous avez deux commentateurs qui ont déjà déclaré un malaise (Philippe 182C10) ou leur impression de froid (Maryvonne 182C2) en lisant votre entrée 182, qui n'a rien de sinistre pourtant, et cela m'amène à vous demander comment il se fait que pour certains l'évocation de la mort provque tout le contraire et soit même une occasion de fête ?
Pourquoi aussi le fait de mourir jeune ou isolé soit considéré comme plus attristant que mourir vieux ou entouré des siens ? Comme si c'étaient les vivants qui étaient affectés par le mort plus que les morts eux-mêmes et comme si mourir au milieu de nombreux vivants était plus gai que mourir tout seul dans son coin.
Je me pose énormément de questions, parce que j'ai, je l'avoue, peur de la mort, mais alors une peur bleue...
Je ne vais jamais à un enterrement. J'ai l'impression que c'est qui qu'on a mis dans la boîte..
Je n'habite pas très loin de Genève où je vais de temps en temps et je suis déjà passé rue du Vieux Billard dont j'aime beaucoup les vitrines, mais deux fois c'était fermé, une autre fois j'ai vu une dame dans la vitrine en train d'accrocher un panneau ou un affichage et je n'ai pas osé déranger.
Irénée M. de l'Ain

Réponse :
Quand j'étais enfant on ne cachait pas la mort. Un grand rideau ou dais genre rideau de théâtre, noir, portant dans un écusson noir les initiales du défunt en lettres argentées, était tendu sur la façade de la maison du défunt et on imprimait de gros faire-part encadrés de noir, collés sur le mur, les portes. Le corbillards avec des gros pompons noirs aux quatre coins était tiré par deux chevaux et le cocher était coiffé d'un bicorne et portait culotte et bas noirs. On suivait le corbillard à pied jusqu'à l'église et/ou jusqu'au cimetière qui, à Suresnes, se trouvait dans la haut de la ville pas très loin de Puteaux et quand on habitait, comme moi, en bas près de la Seine, ça faisait une longue marche. Quand mon père est mort en 1942, nous avions le baldaquin noir au-dessus de la porte de la rue et, évidemment, le gros faire-part était collé au mur. Un Herr Major (Commandant) de la Wehrmacht (Armée de Terre allemande) habitait jusque en face dans une maison réquisitionnée par l'Armée Allemande vint sonner à la porte tôt le matin de l'enterrement. Ma mère, que j'accompagnais, vint ouvrir, impressonnée par ce grand Prussien à monocle. "Ponchour Matame, z'est fotre mari qui est mort ?" "Oui, Monsieur" "Che fou bréssente mes gondoléanzes." Il claqua des talons de ses bottes astiquées miroir, puis il dit sur un ton moins solennel : "Matame, zafez-fous ze gue che fais dans le zifile ?" "Non, Monsieur" "Che suis tirecdeur de dhéâdre." Ce type qui avait l'air d'une foudre de guerre n'était qu'un artiste mobilisé. Bon, passons ! Je voulais dire : la mort était là tout le temps devant nous. On ne la cachait pas. On était habitué.
Aujourd'hui la mort est invisible. On apprend que le voisin a passé, mais on n'a rien vu, rien entendu, on l'a appris comme ça par hasard et alors, bien sûr, on a l'impression de vivre dans une humanité éternelle au milieu de laquelle, accidentellement, des humains décèdent et la mort paraît anormale, elle fait peur.
On était autrefois plus conscient de la grosse question posée à l'humain : celle de son destin avec pour fin la mort inévitable, fatale et, pour tout dire, familière, mais ça n'allait pas toujours dans le bon sens. Auguste Compte, positiviste si conscient de la nature mortelle de l'homme fit des morts comme quelque chose d'une religion. Au Mexique la mort était partout, quand j'y suis allé, à bord de la "Jeanne d'Arc" ; on voyait des crânes et des tibias, vrais ou en bois ou en plâtre, partout, même sous forme de jouets pour enfants. J'y ai vu des bonbons en forme de têtes de mort ou de tibias. Aux États Unis, c'était parfois la représentation délirante de cadavres en position familière de leur métier. J'en ai vu un, embaumé le marteau à la main. "He was a carpenter," m'a-t-on dit (Il était charpentier). Je trouvai d'un goût douteux cette simulation de la vie dans la mort. Je pensais aux pharaons enfermés dans leurs tombeaux avec tous les instruments, aliments, véhicules, vêtements nécessaires pour lui permettre dans l'au-delà de vivre comme ils vivaient de leur vivant.
Tout cela, à mon avis, rendait la mort monstrueuse, faisait oublier que la vie est quelque chose qui ne cesse pas. Pourquoi cette vie passe-t-elle par un corps d'animal avec une tête, une cervelle, des yeux, une bouche, deux bras, deux jambes, un cœur, des poumons ? C'est une question qui n'a pas vraiment de réponse pour le moment, mais je l'oublie pour me dire que la vie est une énergie qui, comme toute énergie, ne finit pas.
Est-il plus mauvais de mourir seul que de mourir entouré ? En ce qui concerne l'arrêt du cœur par lui-même, je ne pense pas que cela fasse une grosse différence, mais il doit être plus triste, si l'on se voit mourir, de partir tout seul dans son lit quand on est vieux, que de partir comme Socrate entouré de nombreux amis et parlant philosophie. Mais, en fait, je pense qu'aucun ne revient pour dire s'il était plus gai de partir en bonne compagnie que de partir dans la solitude. Personnellement, j'ai demandé au Père cette faveur : savoir quand je partirai afin de m'y préparer. Mais cette pieuse demande n'est peut-être qu'une fanfaronnade. Quand ce sera le moment je commencerai peut-être à être plus jaune que rose et à claquer des dents. Je ne veux pas me faire passer pour une sorte de super-héros bravant la mort comme le matador se gonflant les pectoraux devant le taureau, je ne serai peut-être qu'un matamore, un faux brave qui n'est héroïque qu'en baratin, un bravache qui criera piteusement : "Laissez-moi vivre encore un peu." Pour finir, je crois que personne ne sait d'avance ce qu'il sera dans ce moment fatal puisque ce moment-là n'arrive qu'une fois et toujours dans un avenir inconnu. Si ça se trouve, vous qui avez peur devant la mort, vous serez plus brave que moi dans ce moment-là.
Ceci dit, j'imagine qu'il doit être plus angoissant de mourir attaché à un poteau face à un peloton d'exécution que de mourir sous sédatif morphinique, mais je pense que, de toute façon, ce n'est qu'un court moment, comme celui de passer sur le siège du dentiste.
Pour la mission de Genève, rue du Vieux Billard, je ne connais pas les jours et les heures d'ouverture. On me les a donnés il y a peu, mais, je l'avoue, je ne sais pas ce que j'en ai fait. Quand vous y repasserez, si c'est toujours fermé, regardez bien sur la vitrine si les moments d'ouverture sont écrits ou s'il y a un n° de téléphone.
Merci pour votre commentaire, mon frère Irénée.

24fev17 182C13 
Même pas peur !
Bonjour frére Michel
Je suis trés touchée par ces commentaires que vous recevez ces jours-ci, où vous nous parlez du jour où vous ne serez plus ici bas.
Comme chacun d'entre nous le sait bien, nous pouvons quitter ce monde terrestre n'importe quand, demain, [ce monde terrestre) où nous sommes heureux aussi de tous nos partages, où nous apprenons à discerner ce qui est Bon et ce qui est Bien, où nous apprenons dans la mesure, et la sagesse, à vivre, le cœur et l'àme grossis de l'espérance d'un monde changé en Bien [Rév d'Arès 28/7], en revêtant un manteau neuf (1/1).
C'est pour cela que je peux dire : Méme pas peur !
J'ai vu, rencontré, et entendu toute une joyeuse bande de ces renards que l'on n'imagine pas et qui par votre enseignement [voir réponse 182C10] se font présents, aimants, partageurs, vaillants et joyeux dans cette espérance !
Ils n'oublient pas d'aller chercher le lait à l'écuelle, à la tombée de la nuit ...
ils savent où et comment se nourrir... et partager à leurs tours !
Bien sûr, nous ne sommes jamais préts à voir l'un des notres s'en aller, mais quelle Joie profonde d'avoir su et d'avoir pu, un Temps, faire route ensemble sur les Sentier des Hauteurs, en chemin de Rencontre ou de Pensée...
Certes nous ne savons rien de l'au-delà ni de l'aprés-vie, mais quelle joie d'être à chaque instant sur un même sentier !...
"La route..." c'est ce que m'avait dit, oui, notre frére Robert B., alors que nous nous étions rencontrés. "Sur cette route tu ne seras jamais seule," m'avait-il dit.
J'en mesure la vraie valeur à chaque pas ..;
Depuis ? J'en constate la Vraie Valeur à chaque pas ..
Merci à vous d'être ce Guide précieux, aimant et aimé.
Bien à vous depuis Lorient où il fait beau et doux dans la rue du Port... et à bientot, à Arés.
Je vous embrasse bien fraternellement,
Brigitte J. de la T. de Bretagne-Sud

Réponse :
C'est avec émotion et reconnaissance que je lis ce très beau commentaire, qui est comme lyrique.
Je dis moi-même "Même pas peur !" devant la mort. Quand je vois votre foi et la foi de chacun de vos compagnons et compagnes de mission dans le Morbihan, je n'ai vraiment pas peur non plus pour la postérité pénitente et moissonneuse qui après moi vivra là, dans la partie de Bretagne qui fut celle des mes ancêtres, originaires de ste-Anne d'Auray, je crois, mais dispersés tout autour, notamment à Pontivy.
Je suis pour ma part toujours attentif à améliorer chaque jour ma pénitence, car c'est elle qui grandit et donne force à mon âme, ma "montgolfière" comme je dis parfois en riant, laquelle me permettra, je l'espère, de m'envoler vers la Lumière et, de là, si le Père a toujours besoin de moi, de vous aider tous de loin dans vos propres pénitences, vos propres missions.
Je m'attache, dans ce blog, dans mon courrier, dans mes propos vocaux, à être aussi clair que possible pour que vous poursuiviez votre tâche prophétique, parce que vous êtes les oisillons du faucon (Rév d'Arès xLv/14) et faucons vous allez vous-mêmes devenir. Notre éveil est un lent glissement de la conscience vers le Haut, le Très-Haut. Nous sommes les pierres dont sera contruite la Jérusalem dans l'Aire Céleste (27/8).
Dieu, nous ne pouvons le voir, sur cette terre, qu'en imagination, parce que nous pécheurs avons eu les yeux crevés par le péché et nous ne pouvons plus Le discerner. Cependant la Vie qu'est Dieu est agissante en tout dans ce monde autant dans un brin d'herbe et la petite fleur des champs que dans votre action comme missionnaires dans les rues de Lorient.

26fev17 182C14
Cher Frère Michel,
Merci pour ce nouvel éclairage qui nous rappelle que notre fébrilité charnelle n'est pas le vrai sujet de la mort. La plupart des gens que nous rencontrons dans la mission ont oublié que l'humanité adamique ne fut pas créée pour mourir et qu'elle participait à la création dans le sein de Dieu qui était visible à cette époque et que le péché nous masque depuis des millénaires.
Il m'arrive de temps en temps d'aborder ce sujet avec quelques passants intéressés. La discussion se termine souvent par "J'ai mes convictions." Raison de plus pour leur mettre dans les mains La Révélation d'Arès et maintenant le blog du prophète pour les éclairer sur ce sujet sensible et universel que l'homme a été créé pour l'éternité aves ses bonheurs et ses malheurs.
Quant à vous, Frère Michel, nous vous souhaitons une longue vie charnelle pour nous abreuver de vos paroles vivifiantes et pour que ceux qui ont soif boivent...
Paul S. de Metz

Réponse :
Merci, mon frère Paul, pour ce commentaire.
Je suis heureux que vous ne preniez pas mon entrée 182 comme l'annonce de ma mort prochaine, mais comme un "nouvel éclairage rappelant que notre fébrilité charnelle n'est pas le vrai sujet de la mort." Oui, c'est cela, et la mot fébrilité que vous utilisez signifie simplement chaleur, car nous sommes énergie et cette énergie est productrice des 37°C de température, tout simplement. C'est une bonne façon de décrire la vie. On peut dire qu'elle est température au même titre qu'on peut dire qu'elle est un cœur pompant le sang, mais je trouve pour ma part personnelle que la pensée est peut-être la marque la plus typique de la vie humaine, parce que les animaux, qui ne pensent pas ou qui pensent très peu pour ceux qui ont un petit peu plus que de l'instinct, ont aux aussi de la température et un cœur battant. Ils ont la vie, mais ils ne sont pas capable d'atteindre la Vie.
Autrement dit, l'homme a beaucoup mieux à offrir pour témoigner qu'il vit autrement qu'un cafard ou qu'un chien, et mérite un examen autre que celui que fait un microscope. Non, la vie humaine n'est pas que le "cellulae omnis cellunae" (des cellules, rien que des cellules) de Rudolf Virchow, elle n'est pas que cœr battant et température ou fébrilité. La science l'admet, mais en laissant la question de la vie intellectuelle, voire même spirituelle, aux psychologues, qui n'y connaîtront pas grand chose aussi longtemps qu'ils voudront rester rationalistes au sens étroit du terme.
La Vérité reste à découvrir dans son foisonnement et c'est bien là que La Révélation d'Arès a plus que raison de dire : La Vérité c'est que le monde doit changer (28/7). Tous les possibles de l'Univers, dont fait partie la Terre, notre habitat, sont très loin de ce que la science peut connaître.

26fev17 182C15
Gratitude, Frère Aîné, pour cette tres belle entree 182, "Sein d'Abraham".
Tout au long de sa lecture, j'ai retrouve cette essentielle notion de la mort, qui pour nous orientaux est assimilee comme faisant partie au quotidien de notre voyage de Vie, parce qu'elle est une comprehension d'un meilleur vecu.
Cette entrée me rappelle certaines conversations avec mon père, qui m'offrit comme premier livre a mes 14 ans "Le Bardo Thödol" *.
Comme vous je percois et je dis : "C'est la finalité de la pénitence, c'est le Bien sous forme de transcendance, le Bien au-delà de la conception cérébrale, le Bien dans sa conception universelle, ce qui se noie dans le Père de l'Univers(el) (Rév d'Arès 12/4) "
Oui, "La vie est un depart, la mort est un retour" (Lao Tzeu).
Merci encore, frère aîné, pour cette veillée (Rév d'Arès xxxv/13) au coin du Feu (xxxv/18).
Que le Père de l'Univers (12/4) vous garde longtemps a nos côtés !
Par le cœur (Rév d'Arès L/1) et par la priere (33/12).
Katia R. R. de Bayonne en Pays Basque

Note du blogger : * Bardo Thödol signifie en tibétain "La libération par l'écoute dans les états intermédiaires" et est publié en français sous le titre de "Livre tibétain des morts." C'est un texte du bouddhisme tibétain décrivant les états de conscience et les perceptions se succédant pendant la période qui s’étend de la mort à la renaissance.

Réponse :
Merci, ma sœur Katia, pour ce commentaire.
Voilà que vous me parlez du Bardo Thödol ! Je le dis tout de suite : À mes yeux, l’ouvrage en question a été créé avec une intention louable, celle de donner la paix aux croyants bouddhiques qui comme tous les humains de la Terrre sont inquiets devant la mort qui les attend, mais tient plus de la superstition et de l'ésotérisme inventif que de la réalité, je le crains fort.
Ce livre décrit les transformations de la conscience et des perceptions ressenties par la défunt au cours des trois états intermédiaires qui, selon l'auteur, se succèderaient de la mort à la renaissance, ainsi que des conseils pour ne pas se réincarner, ce qui est une calamité dans les conditions de la vie pécheresse, ou du moins obtenir une meilleure réincarnation. On sait que La Révélation d'Arès nous détourne de la foi en la réincarnation (v/1-2) dans la forme que lui donne la tradition populaire orientale.
Il y a, certes, dans ce livre des petites choses intéressantes et qui rejoignent la Parole que quelques points. Au moment de la mort, dit le Bardo Thödol, dans les instants qui la suivent, l'esprit est confronté à la claire lumière primordiale, une clarté brillante, liée à la nature fondamentale de l'esprit et qui en est la projection ; un défunt, qui a été avancé sur un plan spirituel durant sa vie pourra la reconnaitre, soit, mais le reste n'est pas attesté par la Parole que nous connaissons. Après cette reconnaissance, le Bardo Thödel dit que le défunt peut rester en confrontation avec elle et ainsi échapper au cycle des renaissances (dharmakāya). Dans le cas contraire, dit le Bardo Thödol, le défunt sombre dans l'inconscience, sa conscience s’estompe totalement pendant quelques jours jusqu’à ce qu'il fasse l’expérience de la réalité, qui survient quatre à sept jours après l’étape précédente. Ici on commence à voir la chimère ou le songe sous la plume de l'auteur. Durant ce second bardo (bardo signifie "état intermédiaire"), pendant cinq jours, le défunt se trouverait en présence de cinq Bouddhas associés à une luminosité brillante, tandis qu’une clarté pâle est aussi présente. Si le karma est négatif, l’esprit du défunt peut-être attiré par la pâle clarté et apeuré devant la luminosité brillante. La lecture du Bardo Thödol ici tombe de plus en plus dans le conte de fée, mais il vise à rassurer le défunt, lui faisant comprendre que ses visions n’émanent que de son propre esprit, et il l’incite  à préférer les luminosités brillantes associées à la sagesse des Bouddhas. À ce moment-là la conscience se réveillerait et percevrait un mandala de quarante-deux dieux sous leur forme paisible. Après sept autres jours surviendrait un mandala de cinquante-huit dieux ou déesses courroucés. Si le défunt peut les reconnaitre comme des formes de réalité de la conscience et les "prendre pour mères", il peut encore éviter de poursuivre son chemin vers la renaissance, ou se préparer à une meilleure réincarnation. Après un certain nombre de jours, le défunt acquerrait un corps mental doté des cinq sens ; il pourrait voir sa famille, circuler dans le monde en traversant les obstacles. Il aurait ensuite la vision de ses bonnes et mauvaises actions comptées respectivement à l’aide de pierres blanches et noires. Puis Yama (dieu de la mort dans les religions indiennes) se saisirait de lui et le dévorerait organe par organe jusqu'aux os. La version intégrale contient en supplément les descriptions des divers signes annonçant un proche trépas, et comment éventuellement en repousser l'échéance. Bon ! j'arrête, parce que là on sent bien qu'on tombe en pleine fiction.
En Occident, la renommée du Bardo Thödol a commencé avec le théosophe américain Walter Evans-Wentz, qui le fit traduire par Lama Kazi Dawa Samdup. Le grand psychanalyste Carl Gustav Jung en fit un commentaire psychologique. Dans les années 1960, Timothy Leary et Ralph Metzner s’en inspirèrent pour écrire "The Psychedelic Experience" sur les effets du LSD. John Lennon en tire une chanson "Tomorrow Never Knows" en 1966, etc.
Pourquoi me suis-je donné la peine de décrire la contenu du Bardo Thödol ? Parce que c'est en découvrant les détails de ce livre, notamment les chiffres et les noms qu'il donne au processus et aux entités supposés rencontrés par le défunt qu'on s'aperçoit que c'est une fiction. Si ces détails avaient quelque réalités la Parole en parlerait. Si Elle n'en parle pas, c'est que tout est beaucoup plus simple. Il y a survie pour le défunt, particulièrement pour celui qui a été un spirituel, et ce qu'il faut, dit la Parole d'Arès, c'est aider l'âme à trouver la Lumière — l'ange porteur de luminaire (Rév d'Arès 33/32) — et pour cela il peut avoir besoin de la force qu'ont les vivants sur Terre, parce qu'ils ne sont pas encore en butte à la grande faiblesse de celui ou celle qui a perdu sa chair, car l'homme complet, tel que prévu par le Dessein du Créateur, est chair, esprit et âme (17/7). C'est pourquoi les vivants sont invités à faire mortification pour les défunts (33/34).
Ma sœur Katia, nous avons besoin de missionnaires. Si vous êtes missionnaire, comme je l'espère, évitez de parler du Bardo Thödol aux personnes de rencontre. Limitez-vous à ce que dit La Révélation d'Arès. Merci.

26fev17 182C16
Jean-Louis, en pleurs, vient de me donner ce poème pour vous frère Michel,
Nous vous embrassons bien affectueusement avec soeur Christiane,
Chantal C d'Aquitaine
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Porte Tout

Quand porte Tout partira
Quand il passera le Voile d'Or
Alors mon coeur s'arrêtera
De ne plus voir porte Fort.

Oh Père ! Je demande ton aide
Car tout mon être se partage
J'ai un œil qui pleure et se meurt
Et l'autre qui vole haut et sourit.

J'ai le souffle court d'un malade
Qui refuse l'approche de ce jour.
C'est pourtant ton messager fort
Ne vole-t-il pas au-dessus d'Élie ?

J'ai le visage plein de larmes
Oh! Oui, je sais que c'est Écrit.
Mais ce jour-là dans l'Univers
Il se passera quelque Chose
Oh! Oui, que je ne peux décrire.

Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Ne pleurez pas pour moi, mon frère Jean-Louis, non, ne pleurez pas !
Relisez la petite histoire du lait, de Dieu et du renard, que je raconte à notre frère Philippe D. de Bretagne-Sud (182C10). Il y aura toujours des frères et des sœurs de foi qui offriront au Père leur jatte de lait, que le Père ne boit pas, pas plus qu'il n'écoute les prières — Votre Père sait ce dont vous avez besoin avant que vous le lui demandiez (Matthieu 6/8) — mais Il vous aime, parce qu'il est Amour, et alors Il partage votre offrande avec d'autres, des milliers de renards, de renards humains !
Poursuivez votre pénitence jusqu'à votre dernier souffle et vous aurez fait tout ce qu'il faut faire pour changer votre vie et contribuer à changer ce monde.
Mais je suis ému par votre beau poème. Merci, frère Jean-Louis.

26fev17 182C17
Parle à mon peuple selon ses faiblesses dont tu n'as pas idée (Rèv d'Arès 23/3) !
Ici l'homme est remis à sa juste place, et pourtant c'est bien cet homme pétri de faiblesses qui est appelé à devenir un héros (Rèv d'Arès xxxv/4-12).
Depuis la chute d'Adam, le Père n'a eu de cesse de donner et redonner Sa Parole via les Prophètes. Vous, prophète Mikal, et sans doute chaque prophète venu avant vous, connaissez chacun de vos frères mieux qu'ils ne se connaissent :Ton œil a le Feu, l'homme voit l'ïle bleue au loin ( Rèv d'Arès.xiv/13).
Votre enseignement est la main tendue qui s'offre à chacun d'entre nous pour nous aider dans notre ascension. Le Savoir nous vient de la Parole, passe par le prophète pour nous être restitué : Ton nerf est le fil jaune de mon nerf (Rèv d'Arès xxxix/3). La terre et le ciel ont besoin d'âmes. L'âme se crée par la pratique du bien actif qu'est la pénitence et par la Moisson de nouveaux pénitents (apostolat). Ce besoin qui devient urgent.
"L'âme est utopie pour des hommes dont les âmes sont mortes, qui croient que Dieu est mort ou qui croient en un Dieu mort" (Pèlerin annuel 1990 : "Je m'espionne").
Puissions-nous avoir le courage de regarder en face nos faiblesses et changer ! "La honte semble-t-il, explique pourquoi le croyant s'abstient de confidences sur la lutte qu'il poursuit pour maintenir son unité d'homme sauvé et sauveur (nul ne se sauvera sans être apôtre) pour garder son ha en dernière analyse. La honte est facilement sujette au secret, parce que lutter contre ses faiblesses implique de nommer les faiblesses et d'avouer un combat intérieur. Il faut beaucoup d'humilité pour que l'aveu et la clarté deviennent positifs et constructifs".("Je m'espionne" Le Pèlerin d'Arès annuel 1990, page 298).
J'en suis à la soixante huitième année de ma petite vie de chair. Serai-je assez spiritualisé au jour de mon départ ? J'espère alors que le Père fera preuve d'une indulgence toute particulière pour cette première génération de cancrelats que nous sommes.
L'homme est la nèpe sous mon pied (Rèv d'Arès xii/1).
Dominique F. du  du Roussillon là où culmine le mont Canigou à 2784 mêtres.

Réponse :
Oui, frère Dominique, nous sommes tous, comme vous dites, "pétris de faiblesse" mais déjà la pénitence que nous faisons, même quand elle n'est pas très exemplaire, est héroïque (Rév d'Arès xxxv/4-12), et nous comprenons mieux la relation à l'héroïsme quand nous voyons l'énorme quantité de personnes rencontrées qui se détournent ou qui ne réagissent pas positivement dans la rue lors de la mission.
Efforcez-vous de présenter la pénitence comme un art de vivre, de créer, d'être heureux et pour finir, évidemment, de bien mourir. Au lieu de cela nous voyons s'agiter devant nos yeux, les images de la télévision qui, pour la plupart, sont vides parce que sans lendemain. Je suis désolé de voir à quel point ces images fascinent les hommes. Cette vie n'offre pas de paix intérieure. La pénitence offre la paix intérieure après un début peut-être difficile pour ceux et celles pour qui c'est nouveau, mais un début assez vite passé.
Une fois mort, que reste-t-il de l'homme ? Eh bien, de l'eau d'abord. Beaucoup d'eau ! L'eau, beaucoup d'humains l'ignorent ou n'y pensent pas, est le principal composant de notre chair. Environ 65 % du corps d’un adulte est en effet composé d’eau, soit environ 45 litres pour une personne de 70 kilos. La proportion d'eau varie selon les morphologies : plus faible chez une grosse personne, plus importante chez un bébé (75%). Certains organes comptent autour de 80 % d’eau, comme le cerveau. Eh oui ! nous pensons avec 80% d'eau. En dehors de l'eau, il y a des minéraux, quelques éléments chimiques. Tout bien considéré, la vie est quand même un évident miracle, qui vaut la peine qu'on y réfléchisse un peu. C'est bien pourquoi je me pose avec logique la question de ce qui peut rester de conscience ou se transformer en une autre conscience quand on la cœur s'est arrêté de battre.
"Serai-je assez spiritualisé au jour de mon départ," demandez-vous ? La Révélation d'Arès nous répond : Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (11/3). Et donc je ne peux moi-même que vous dire que je n'en sais rien formellement, mais je sais que la Promesse de Dieu faite à Arès sera tenue. Alors, vous êtes pénitent ? Oui ! Disons donc que vous avez toutes les chances d'être sauvé. Alléluia !

26fev17 182C18 
Salem, mon frère,
J'ai eu "quelques expériences" concernant la mort de proches : Mes parents et soeur Françoise (de Nancy) qui nous a quitté il y a un plus de 3 ans maintenant. J'étais dans la salle de bain pour me rafraichir le visage en apprenant son décès. Et petit à petit j'ai senti son âme venir derrière moi. Elle m'a dit au revoir et voulant me retourner, son âme repartie, j'ai remercié Dieu de m'avoir accordé un tel moment.
En lisant ton entrée, je me suis dis que j'espère être à la hauteur durant mon existence pour créer mon âme, mon vaisseau pour l'au delà.
La mort et l'au delà ne sont pas du tout des sujets que j'aime évoquer.
Je me dis : "Tu verras quand tu y seras" pour me rassurer. Mais au fond de moi j'ai peur, car cela va dépendre de moi, de mes actes durant ma vie.
Merci, mon frère, de nous éclairer sur la Parole de Dieu.
Malika B. de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Malika pour ce commentaire.
Oui, il arrive qu'on ait la visite ou une manifestation de ceux et celles qui nous quittent pour l'autre vie en dehors de la chair.
En 2013, quand ma belle-mère Yvonne, la maman de sœur Christiane, nous quitta, nous préparâmes son incinération. L'incinération eut lieu à Bourges en août par une temps magnifique : ciel bleu, absence totale de vent. Après que son cercueil eut été introduit dans le four et tandis qu'elle disparaissait en cendre, nous étions, nous sa famille, priés de quitter les lieux et nous étions là sur la trottoir de la ville devant les murs du cimetière, à attendre que quelqu'un sorte et nous donne l'urne. Je faisais quelques pas quand, soudainement, devant moi, près d'un très grand platane qui avait déjà perdu quelques feuilles dispersées sur le trottoir, se produisit un extraordinaire vortex d'air, qui aspira les feuilles qui disparurent dans le ciel. Ce tourbillon d'air impressionnant dura quelque vingt secondes, mais fut un spectacle magique. Sœur Christiane qui se trouvait à quelques vingt mètres de là assista au vortex d'air et à l'envol de feuilles dans le ciel. Ému, je dis : "C'est toi Yvonne ?!" Je ne reçus aucune réponse, mais je n'avais pas besoin de réponse. J'avais compris le magnifique signe d'adieu. Je crois que c'était la première fois que je tutoyais ma belle-mère, avec qui j'avais toujours été en très bons termes pendant quarante-cinq ans. Le reste de la famille ne vit rien, ne remarqua rien. Alors, nous avons pensé qu'Yvonne avait voulu seulement se manifester à Christiane et à moi et nous avons gardé pour nous ce que nous sommes en droit d'appeler un beau salut d'adieu de la défunte.

27fev17 182C19
Vous avez sans doute connaissance de ce document (voir pièce jointe), qui est la revendication par DAECH de l'attentat commis contre le "Bataclan" en novembre 2015.
Voilà à quoi sert Dieu... je veux dire Allah... je me demande bien si Dieu et Allah, c'est la même chose.
Et vous dites que vous priez dans le Coran ! Vous ne trouvez pas ça honteux ?
Les Musulmans prennent pour justifier leurs tueries les mots de leur livre religieux qui n'en manque d'ailleurs pas pour justifier tous les assassinats possibles. Ça leur permet d'avoir toujours sous la main des assassins libres toujours prêts à entrer dans diverses combinaisons criminelles.
On peut dire qu'ils ont porté au plus haut point l'art de zigouiller tous ceux qui leur déplaisent.
Mais les Irakiens, les Irakiens Kurdes surtout, sont en train de leur tailler des croupières à Mossoul.
José Y. de Marseille
Revendication de Daech pour le Bataclan

Réponse :
C'est drôle. Pas plus tard qu'hier notre frère Joseph S. du Nord m'adressait ou plutôt me ré-adressait ce document, que je n'avais pas pu ouvrir voilà plusieurs mois, parce que je suis nul en informatique. Il y a ainsi des coïncidences curieuses.
Ce document, qui accompagne votre commentaire, document par lequel Daech revendique l'attentat du "Bataclan", est un exemple typique — qu'on pourrait dire caricatural, s'il n'était pas tragique — de l'utilisation de la Parole de Dieu pour n'importe quel usage, qu'il soit saint, bienveillant, malveillant ou criminel.
Rappelez-vous, mon frère José, que les Croisades envoyées par Rome en Terre Sainte étaient tout pareillement "justifiées" par la Parole à laquelle on peut tout faire dire.
Hier soir, dimanche 26 février, nous avons regardé, sœur Christiane et moi, le film "La dernière marche" joué par Susan Sarandon et Shean Penn (tous deux remarquables). Dans ce film, une religieuse, sœur Hélène, n'écoutant que son cœur assure le secours spirituel d'un criminel, violeur et assassin primaire et cynique, condamné à mort dans l'État de Louisiane. À un moment donné, elle s'oppose au prêtre, aumônier de la prison, qui trouve justifiée la condamnation à mort. Elle invoque Jésus, le pardon, l'amour, le non-jugement, mais lui, le prêtre, invoque l'Ancien Testament : "Œil pour œil, dent pour dent" et Paul de Tarse prétendant qu'il faut se soumettre à l'autorité, censée mise en place par Dieu. Ce brutal contraste entre deux manières opposées d'interpréter l'Écriture la choque au point qu'elle s'avanouit dans le bureau du prêtre. Tout le film provoque — à tout le moins, à provoqué chez moi — une profonde méditation sur la façon dont la religion peut considérer le fait de tuer, que ce fait vienne d'un monstrueux violeur ou de l'État qui l'exécute.
"La dernière marche" m'a rappelé un film que je vis il y a très longtemps (quelque soixante ans) : "Nous sommes tous des assassins" de Cayatte.
Ces oppositions dans la manière de saisir l'Esprit de la Parole sont courantes ; elles sont depuis des siècles à l'origine des conflits religieux. C'est une solution heureuse à ces conflits que vient proposer La Révélation d'Arès.
Comment des croyants criminels peuvent-ils écrire en tête de leur "justification" les Paroles "Au Nom d'Allah le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux", sinon parce qu'ils se font de la Miséricorde une idée tout à fait différente de la nôtre ?

27fev17 182C20
Votre entrée, à la première lecture, m’a remplis de joie et de Feu, contrairement à Maryvonne en (182C5) et aussi Olivier (182C11), qui ont eu un effet de froid et/ou de tristesse.
J’ai aimé lire : "Le rien est le Tout. La mort n'existe pas. Pourquoi aurais-je peur de la mort ?" De fait, la mort est un concept. La mort n’existe que quand on y pense en se languissant du passé, ou en se sentant une victime passive d’un futur imaginé. Vaincre l’idée de la mort et de la tristesse est un combat intérieur. Choisir la Vie dans le Bien nous fait déjà goûter à l’éternité.
Malgré tout, il y a de ces moments où je me dis que ce que je fais, ce que je vis, est tout petit-petit, rien du tout ! J’ai conscience que cette impression de n'être rien, pas grand chose, est la saveur de l'accident inévitable de la mort. Alors je me rappelle : "Le rien est le Tout." Donc, Je suis "un rien du Tout".
La perspective est alors autre : Le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité (Rév d’Arès 36/23). Vivre ici et maintenant, dans le temps, et en même temps, vivre déjà dans l’Éternité, me donne des ailes à certains moments. La pénitence, qui consiste à vivre en aimant, en pardonnant, en cherchant à construire la paix en toutes circonstances, en évitant les jugements destructeurs, donne de la légèreté, du bonheur, de la satisfaction à l’intérieur. C’est tout simple, mais très fort et joyeux. Je ne doute pas un instant que la Vie continue, au-delà de la vie de ce corps physique. Je ne peux pas comprendre l’état d’esprit de ceux qui pensent et disent qu’après, c’est le néant final. Je trouve cela fort triste et déprimant, mais je les respecte tout à fait. Cela ne me pose pas de problème. Simplement, je n’ai pas du tout envie de les suivre ! Je préfère le vol du faucon au trou de la taupe.
Avec le thème de cette entrée, j’ai envie de partager aux frères et sœurs, un texte que je trouve inspirant, de Karlfried Graf Durckheim :
"Si la feuille n’a de sa condition de feuille qu’une représentation où elle se distingue de l’arbre, naturellement, elle sera effrayée quand viendra l’automne. Elle craindra de se dessécher, de tomber et finalement de devenir poussière. Mais si elle saisit réellement qu’elle est elle-même l’arbre dans sa modalité de feuille, et que la vie et la mort annuelles de la feuille font partie de la nature de l’arbre, elle aura une autre vision de la vie. Pour la comprendre au fond d’elle-même, il faut cette conscience intime où la feuille perçoit sa nature essentielle comme faisant partie du tout. C’est seulement dans la mesure où, dans sa condition de feuille, elle se sent elle-même arbre, qu’elle tombera sans crainte, ni tristesse, ni révolte. Avec les autres feuilles, elle accomplira le naître et disparaître par lequel l’arbre vit son destin dans un éternel 'Meurs et deviens !' "
Après cette vie terrestre, eh bien ! la Vie continue tout simplement, de plus belle, sur un autre registre, celui de l’univers, de l’inimaginable, que mes yeux de chair ne peuvent voir aujourd’hui. J’ai aimé lire votre dernière phrase : "Que ferai-je dans l'Univers ? Puisque je suis une parcelle de la Puissance Créatrice, je contribuerai à la Création sans fin."
Sans explications, j’en ai ressentis une grande joie et espérance.
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Ah, Karlfried Graf von Dürckheim (à ne pas confondre avec Émile Durckheim) ! Voilà un grand esprit très peu souvent cité.  Avec Marie Theresa Hippius, qui devint sa femme, il conçut et installa à Rütte, près de Todtmoos, en Forêt-Noire, un "Centre de Psychologie Existentielle", qui fut (et qui est peut-être toujours) une école de thérapie initiatique. Karlfried Graf von Dürckheim contribua à répandre le mouvement Bouddhiste Zen en Allemagne. Merci de le citer. Comme il semble assez peu édité en français — et comme j'ai oublié depuis longtemps mon allemand —, je l'ai très peu lu, mais un frère des premières années de l'ère arésienne, Hans H., qui était allemand et disciple de Karlfried Graf von Dürckheim, m'avait beaucoup parlé de lui.
Merci, ma sœur Véronique, pour ce beau commentaire.
La Révélation d'Arès nous invite, sans nul doute, à sortir de la religion, quelles qu'elle soit, et à bâtir une universelle pensée spirituelle aussi simple que généreuse, mais totalement transcendante, et dans cette perspective nous nous sentons chez nous avec tous les esprits magnanimes et libres (Rév d'Arès 10/10) qui ont dépassé les frontières dogmatiques, doctrinaires, idéologiques, qui enferment, pour approcher ce Tout dont nous sommes les parcelles et l'atteindre, un jour, tous ensemble. C'est la dynamique qui sous-tend votre commentaire, ma sœur Véronique. Nous nous projetons vers un plan mobile, aux perspectives illimitées, de la foi et de l'espérance non fondée sur l'idée que nous dépendons de forces extérieures hétérodoxes qui ne pourraient mieux faire qu'être fraternelles (idée de l'œcuménisme), mais fondée sur l'idée que chacun de nous est Un (xxiv/1) pour revenir à l'Un, la Puissance initiale faite d'une myriade infinie de puissances orthodoxes, parentes et complrémentaires par essence. Alors même les trous noirs de l'espace ne seront plus ni des mystères ni de redoutables aspirateurs ; même ces antagonismes attractifs disparaîtront ; tout s'équilibrera.
Nos grands scientistes rient à l'évocation d'un tel charivari de forces antagonistes dans l'Univers. Ça leur paraît défier les lois de la physique et de la psychologie, tenir de la magie en quelque sorte, mais ils ne voient pas que l'amour tient de la magie ! L'amour, s'il est assez puissant, peut tout recomposer, refonder, faire renaître. La Création, dont l'Amour est la Force originelle, la Source, n'est rien d'autre qu'une immense magie. Il nous faudra finir par imposer un Ordre unique à tout pour reconstituer le Tout. On conçoit que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), parce que nous vivons dans un monde brisé, où tout est sans cesse interrompu, ou tout s'oppose continuellement, parce que le péché est une gigantesque et spatiale hache qui fait tout voler en éclats. Ce que nous voyons du péché sur terre n'est qu'un reflet minuscule du Mal qu'il peut faire. Chaque fois qu'un humain ment, convoite, vole, tue, il détraque quelque chose dans l'espace, de sorte que l'Univers n'est plus qu'un immense détraquement.
Voyez les hommes ! Leur durée de vie est dérisoire. Je vais avoir 88 ans dans cinq mois et qu'ai-je pu faire? Pas grand chose. De là l'absolue nécessité de nous souder les uns aux autres. Soudure des vies, non des chairs, bien sûr. Nous sommes les mailles de la longue chaîne de la Vie et nous n'allons pas, une fois de plus, interrompre la formation de la chaîne par l'assassinat de Zoroastre, du Bouddha — je crois que sa fameuse indigestion ne fut qu'un empoisonnement — son prodigieux enseignement faisait peur —, de Jésus par la croix, de mille autres par des révolutions, des violences, de rages. Nous allons souder nos vies les unes aux autres, comme les mailles constituent la chaîne. Sans interruption, de sorte que nos morts ne seront plus des interruptions. Nous allons avec simplicité — la pénitence est très simple — pourquivre, poursuivre, de générations en génération. Cette ininterruption est sans doute la première fonction du petit reste (24/1).

27fev17 182C21 
Cher Mikal,
Il est vrai que vous partirez un jour comme nous tous, mais ce jour-là, je continuerai à penser à vous comme quand vous étiez de ce côté du voile ! Votre absence ne sera pas une absence ! Votre mission prophétique habite mon être. Vous serez l’Arbre (à) la pointe toujours verte ! (Rév d'Arès xvi/13).
Pour moi, je n’ai pas envie de partir maintenant, la mission lyonnaise commence à prendre de l’ampleur, je désir en être le plus longtemps possible, et cela avec mes sœurs et frères de ce groupe,très attaché à vous. Vous vivrez éternellement par cette Parole du Père que vous avez si bien portée dans nos cœurs.
Les frères ont la main (en-)haut, (vers) l’enseigne. Le faucon niche (là-haut), le vigile (qui) ne dort pas (Rév d'Arès xvi/14).
Est-ce que l’âme libérée du corps et de l’esprit mental de l’homme charnel, peut voir l’univers dans sa totalité, le "Tout" sans barrières ? Je comprends l’importance de se libérer du moi égoïste qui nous emprisonne et nous sépare du vrai, le Je (image et ressemblances de Dieu) nous libère de cela,
L’amour nous ouvre d’immenses horizons. Ne plus rien être pour soi-même (Rév d'Arès 40/6) n’est pas s’oublier, mais se placer dans une autre dimension, une dimension universelle ou le sentiment ne nous domine plus, mais le Bien coule en nous comme en la création infinie.
Grâce à vous, le départ d’un être cher parait plus supportable pour l’homme faible que je suis et l’envie de faire se renforce en moi !
Alain J. de Lyon

Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce commentaire qui me touche beaucoup.
Dans sa Sagesse immense, le Père par sa Révélation d'Arès nous donne une clé très simple : la pénitence, pour déverrouiller la porte qui laissera entrer le Bien dans le monde. Nous n'insistons peut-être pas assez sur cette simplicité, comme réalisatrice du Dessein. L'homme attend les complications et obscurités du juridisme — les lois forment la charpente du juridisme et il y en a tellement que les juristes eux-mêmes commencent à s'y perdre —. L'homme a dans le cœur, dans l'amour, le code qui lui permet de mettre au placard les codes de lois.
Il faut réveiller l'amour, faire une trouée dans l'indifférence, la froideur, le flegme, la glace... prélude des spectres glacés... pour que le Bien, trop éloigné, revienne et y repasse.
Qu'est devenu l'homme ? Pas seulement un condamné à mort — chacun de nous l'est ; le moment de l'exécution seul varie —, mais un malheureux avide de paix et de bonheur et incapable de se donner cette paix et ce bonheur. Tout devient très compliqué en ce monde, tellement que la complication agite et détraque l'esprit, empêche l'épanouissement si nécessaire au bonheur. Je déjeunais tout à l'heure avec mes petits enfants et je me disais : Ils préparent leur baccalauréat, bientôt ils entreront dans des grandes écoles, et alors les tracas de la vie commenceront. La préparation de la paix, la solution des tracas est dans l'amour qu'ils donneront, parce qu'on ne reçoit d'amour que si l'on en donne.
Je suis heureux que vous commenciez à voir votre mission à Lyon comme l'éveil de certains que vous rencontrez. Certains, ce n'est pas beaucoup, mais dans ce monde bloqué, c'est déjà de l'huile dans les engrenages.
Je crois que c'est une petite Sidonie (je croyais ce prénom jeté aux oubliettes et le revoilà !) que notre sœur Marie a mise au monde à Lyon. Ne manquez pas de les embrasser pour moi si vous en avez l'occasion.

1 Mars 2017
AVERTISSEMENT
Par suite du plantage de mon ordinateur
qui s'est produit tandis que je travaillais à mon blog hier 28 février 2017
les commentaires 182C21 à 182C29 et mes réponses à ces commentaires ont disparu.
J'en suis d'autant plus désolé que ces commentaires étaient intéressants et que j'avais pris le temps de réfléchir et travailler sur mes réponses.
J'ai, bien sûr, la sauvegarde des commentaires et réponses de 182C1 à 182C21
qui m'ont permis de reconstituer cette page, qu'on retrouve ici.

Les commentaires qui suivent repartent du repère 182C30

Je pense que les commentateurs qui m'ont adressé leurs textes ces jours derniers me les renverront
Toutefois, il y avait un commentaire particulièrement intéressant,
que je demande à la commentratice : Leïla, une sœur musulmane,
qui ne s'est pas domiciliée et que je ne connais pas, de me renvoyer son texte.
Ce texte, fort bien écrit, évoquait le problème des versets du Coran qui incitent à la violence,
sur lesquels les sommités théologiques de l'Islam (Al Azhar notamment)
ne parviendraient pas à se mettre d'accord.

01mar17 182C30
Un chant sur ta langue est Ma parole accomplie avec zèle (Rév d'Arès xxxvii/5).
L’assemblage des lettres qui peuplent cette entrée — signes graphiques qui peuvent porter aussi bien la pensée que l’émotion — résonne en moi comme une musique venue des confins de la Pensée [Divine].
Est-ce cela le logos ? Un chant, que l’oreille, surprise par ses accents inconnus, étonnée de ses effets sur l’esprit, cueille comme ferait d’une poussière d’étoiles, un filet libéré de toute pesanteur ? J‘ai l’impression de rencontrer un accomplissement qui ne se décrit pas, qui ne s’analyse pas, mais qui se donne à vivre dans le silence. En fait ces mots parlent de moi et non de vous.
Puisque votre enseignement s’alimente aussi de nos commentaires, comment parler de cette entrée avec nos mots de terriens quand elle me semble appeler à élargir notre horizon, à ajouter aux trois dimensions culturelles une variable de temps et d’espace qui abolit nos frontières, fait des étoiles notre banlieue et nous invite à nous replacer dans cette longue traîne humaine tissée de tous les humains passés et de tous ceux à venir ?
"Yahvé conduisit Abraham dehors et dit : "Lève les yeux au ciel et dénombre les étoiles si tu peux les compter. Telle sera ta postérité" (Genèse 15/5)."
Dans cette promesse, y avait-il plus qu’une image ? Décrivait-elle aussi "sa paternité universelle [qui] est dans l’écartement éternel de ses bras. Son giron [qui] contient l'Univers sans limites où volent les âmes" ?
Aspirant ce Vent venu du fond de la galaxie où les mondes sans heures tournent comme les poissons dans l’Eau forte (Rév d'Arès vi/3), je racle mes semelles de la boue des pensées quotidiennes qui alourdissent la marche de mon âme et libérée de cette pesanteur, elle se découvre fille de l’Univers, elle sent plus qu’elle comprend que toute peur de l’au-delà est infondée, pour la peine d’une pénitence (28/25).
Quelque chose s’ajuste et s‘unifie en moi : c’est l’image du Père de l’Univers [Rév d'Arès 12/4] que je remets en perspective de la moisson, de la pénitence. Jusqu’à présent je me disais : "Il ne faut pas se faire trop d’illusion. Vu la médiocre qualité de ma pénitence, mon futur post-mortem, va pas être terrible !" Lisant cette entrée je découvre qu’on peut voir les choses autrement et surtout que ma foi gardait une part de religion — moi qui vient de l’athéisme, un comble — qui terrorise ses fidèles.
Mais non, j’ai beau me creuser comme une pelle dans un sable humide pour en faire sourdre l’eau [Rév d'Arès 16/13] qui analyse et qui explique cette entrée, elle est bien de l’ordre de l’indicible. C’est ce qui en fait sa grande Beauté (12/3).
Merci infiniment.
Salvator B. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Salvator, pour ce commentaire de style gracieux.
Aucun d'entre nous tous, tous autant que nous sommes, n'accomplit une pénitence autre que de "médiocre qualité, car comparée à la Sainteté du Père de l'Univers — Toi seul est Saint (Rév d'Arès 12/4) — que vaut la pénitence, la quête d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et de liberté, d'un humain de cette génération ?
C'est bien pourquoi La Révélation d'Arès ne fixe pas de niveau de pénitence. Mon Salut n'est pas au bout du pardon, mais au bout de la pénitence (Rév d'Arès 30/10), point final. Aucun degré n'est donné : l'existentiel absolu n'est pas dans le niveau de Bien atteint, mais il dans la quête du Bien que fait chacun selon ses moyens, point final. C'est la version arésienne de la parabole des ouvriers de la onzième heure. Ceux qui n'ont travaillé qu'à partir de la onzième heure reçoivent un denier, autant que ceux qui ont travaillé dès la première heure (Matthieu 20/9-10).
Votre foi "gardait une part de religion", votre foi à vous qui étiez un mécréant ? Mais, en fait, existe-t-il autant d'athées absolus qu'on peut croire ? Tous les athées que j'ai connus niaient l'existence de Dieu, ce qui indiquait que la question de Dieu se posait à eux, ce qui n'indique pas, à mon avis, une totale absence du sujet dans leur esprit. Le seul que j'ai entendu parler d'athées absolus était un prêtre loubard, dont j'ai oublié le nom, vêtu d'un blouson de cuir et portant une chaîne autour du cou. Ce prêtre s'occupait de jeunes banlieusards de comportement totalement asocial et pour qui, disait-il, Dieu était une absolue curiosité parce qu'ils n'en avaient jamais entendu parler. Ceux-là peut-être étaient de vrais athées. En étiez-vous ?
Merci, frère Salvator, de me remercier, mais je ne fais ici que mon travail prophétique.

01mar17 182C31 
Je rajoute votre formule : "Le rien est le Tout," dans mon petit sac à penser qui contient d’autres formulations qui forcent mon intelligence [Rév d'Arès 32/5] à chercher du sens, à construire du sens au-delà des réflexes installés par les conditionnements culturels divers éducatifs, rationalistes, religieux, psychologiques et autres.
Cette formule a fait remonter en moi quelque chose que j’avais oublié, formule toute aussi percutante d’un sage indien ( dont j’ai oublié aussi le nom) qui disait : " Le rien c’est la sagesse, le Tout c’est l’amour."
Je ne vais pas l’expliciter à ma sauce, je préfère laisser les lecteurs qui connaissent bien ces mots : Désormais, tu n’es plus rien pour toi-même, qui n’est pas pour rien la dernière phrase de L’Évangile Donné à Arès 40/6), s’en imprégner, car on est dans l’intelligence spirituelle avec effort permanent pour avancer pas à pas sur son propre chemin vers Ses Hauteurs Saintes.
Suite au blog sur la non-dualité, je m’étais aussi confectionné une formule mémorisable facilement car faisant intervenir des oppositions : "L'Un, c’est l’autre," mais on peut aussi mettre une majuscule à l’Autre (en moi), bref tout cela pour dire que j’essaie toujours de condenser à l’extrême pour baser une réflexion, sinon j’ai toujours l’impression qu’on se noie dans des kilomètres de mots et qu’on oublie l’essentiel, ainsi que la base sur laquelle on aborde les Textes [l'Écriture] ou les gens.
Par exemple en ce moment, je cherche une phrase qui dirait en quelques mots que "Rien n’existe d’une façon séparée dans l’existence." Ça paraît banal, mais c’est sur tous les plans que ça se passe, le plan matériel ( la terre n’est pas séparée du climat, l’homme n’est pas séparé du milieu dans lequel il vit etc.) le plan mental, (l’affect, la pensée, le sentiment, l’émotion, la sensation, rien n’est séparé, etc..), le plan relationnel (le comportement des uns n’est pas séparé du comportement des autres), sur chaque niveau de conscience, on peut s’en rendre compte. Dieu n’est pas séparé des humains, le futur n’est pas séparé du passé, la planète n’est pas séparée de l’univers, la vie et la mort ne sont pas séparés du moins tel qu’on l’entend aujourd’hui. Mais vous allez me dire : "Et l’amour dans tout ça ?", et bien ! j’y viens. Étant passé par la case cancer, il y a quelques années et ayant "perdu" des parents, des amis, des êtres très chers qui sont tombés sur la case cancer, (je dis "perdu" par commodité de langage, car cela paraît contradictoire avec ce que je viens d’écrire), j’ai beaucoup, beaucoup lu et cherché sur cette maladie et dernièrement quelqu’un m’a apporté un éclaircissement, alors que je ne cherchais plus rien. Je vous cite en quelques mots ses dires : "La vie, c’est l’amour, le lien ; le contraire, c’est la mort, la séparation. Voyez dans le corps humain, la séparation à l’extrême quand des cellules qui se séparent et se mettent toutes seules à se développer , c’est la tumeur cancéreuse."
C’est pour cela que malgré nos faibles niveaux de compréhension, le Tout c’est vraiment le tout à tous les niveaux. À mes yeux, la mort et la vie ne sont pas séparables.
Quand le terme sera venu, vous serez notre proximité lointaine.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Mais oui, frère Charlie, quand mon cœur se sera arrêté et tombera en pourriture ou en cendre, je serai votre "proximité lointaine". C'est exactement cela, frère Charlie. La vraie vie, en fait, si on lit attentivement La Révélation d'Arès, ce n'est pas la vie du cœur qui bat et des poumons qui respirent, car les cafards, les poux, les éléphants, les girafe, les serpents, ont aussi un cœur qui bat et des poumons qui respirent. La vie au sens spirituel, quand la vie s'enclenche sur le perpétuel, commence avec l'âme, mais l'âme ne vient pas comme le cœur et les poumons du ventre de la mère (Rév d'Arès 17/3), elle vient du Bien que l'humain accomplit, qu'il construit et qui ainsi apporte son travail au changement du monde (28/7).
J'aime beaucoup votre commentaire. Quelqu'un a dit que "le rugby est un sport de voyous joué par des gentlemen". Nous Pèlerins d'Arès pouvons paraphraser cette réflexion juste en disant que notre mission est une action de dingues, de pauvres éberlués, accomplie par des croyants intelligents et raffinés. C'est exactement l'effet que me fait votre commentaire.
Vous "cherchez une phrase qui dirait en quelques mots que "Rien n’existe d’une façon séparée dans l’existence" ? Mais je vais vous dire, la phrase que vous cherchez est tout simplement : "Rien n’existe d’une façon séparée dans l’existence." Vous pouvez certes affiner, par exemple dire : "Rien n'est séparé dans l'existence, pas même l'amour de la haine ni la vie de la mort," mais en direz-vous vraiment plus ?
Notre mission est très difficile pour cent raisons, mais notamment parce qu'il nous est très difficile de faire comprendre à la personne rencontrée que "le rien est le Tout" et que c'est si important que cela vaut la peine d'y sacrifier sa vie.

01mar17 182C32
Frère Michel,
J'ai eu l'occasion de vous rencontrer à la mission de Lorient en septembre dernier.
Aujourd'hui, je vous écris car mon père est décédé il y a environ un mois.
Ce qui m'a le plus attristée ce n'est pas qu'il soit parti — son âme n'est plus prisonnière de son corps —,mais la fin de vie qui peut parfois être longue et difficile autant pour celui ou celle qui s'en va que pour ceux qui assistent à son départ. La fin se transforme en délivrance. Il a souhaité mourir et quinze jours plus tard son voeu fut exaucé. J'en suis heureuse.
Quelques années auparavant sa sœur avait fait un AVC et, bien que ne voulant pas aller à l'hôpital, elle y fut emmenée. Lorsque je suis allée la voir, elle me témoigna qu'elle avait vu mon oncle et son ami (décédé quelques années avant) et me dit ceci : "Je voulais aller avec eux, mais je n'ai pas pu." Trois semaines plus tard elle a pu les rejoindre.
La pensée qui me vient c'est que si on a mené une vie tendant vers la réalisation du Bien, le passage se fait facilement et que l'on n'est pas seul, mais accompagné et guidé dans la continuité de sa vie.
Lorsque votre tour viendra, les moissoneurs seront tristes dans un premier temps, mais par la suite ils seront remplis d'une force supérieure, dont ils n'ont pas idée aujourd'hui, car ils auront à cœur de continuer la mission qui vous a été confiée.
Je voudrais revenir sur ce qu'a dit frère Paul S. de Metz : "L'homme a été créé pour l'éternité avec ses bonheurs et ses malheurs."
Je dirais plutôt ceci : L'homme a été créé pour l'éternité pour ses bonheurs et a crée ses malheurs.
Je vous souhaite à vous et à sœur Christiane une fin de vie heureuse.
Fabienne J de Bretagne sud 

Réponse :
Oui, je me souviens de vous, ma sœur Fabienne, et je suis heureux de vous retrouver sur ce blog.
Merci pour votre commentaire qui tombe pile dans le sujet de cette entrée 182.
Vous me parlez de votre père dont le cœur s'est arrêté de battre en janvier et de sa sœur, partie des suites d'un AVC et qui avait souhaité rejoindre là où ils étaient partis quelques années auparavant son oncle et son ami. Les humains évolués ne se lamentent pas de devoir mourir. Ils ne savent pas vraiment ce qui les attend de l'autre côté, mais ils savent qu'une vie les y attend. C'est le signe d'une haute conscience humaine qui a compris qu'elle fait partie d'une variété dont la vie n'est pas en pointillé comme les animaux, mais continue comme un ligne, une ligne pas forcément très droite, une ligne qui peut zigzaguer, onduler, mais une ligne continue.
Alors, va-t-on me dire, si c'est avec l'âme, que se fabrique l'humain, que la vie naît et se poursuit, d'où vient-elle, puisqu'elle est continue ? Elle est seulement une vie émanant de la Vie, dont la Source prime est le Créateur, la Vie qu'Il partage avec amour. Comme l'Eau cette Vie a un cycle : La pluis, la neige, la rivière, le fleuve, la mer, le nuage et de nouveau la pluie, la neige, etc. Il y a la Vie et il y a des milliards de vies, mais c'est la même chose dans une fluctuation ininterrompue.

01mar17 182C33
Depuis quelques temps déjà je me sens souvent agacé par toutes les citations de ces personnages célèbres, qui ont écrit et dit de "belles paroles". Ils sont pour moi le plus souvent totalement inconnus ; leurs écrits le sont plus encore. Mais qu’ont ils donc réellement fait ?
Les Suisses que vous citez en exemple ne sont pas spécialement bavards, mais nous en France, nous causons et nous causons. Mais qu'est-ce qui sauvera le monde et fera reculer la mort, sinon les actes concrets [de Bien], mais non les "belles paroles" et les "beaux" écrits ?
Je ne remets absolument pas en cause votre blog particulièrement nourrissant, d'autant plus qu’il n’est pas inspiré par le blabla mais par la Parole du Créateur. Et vous vous êtes un homme qui avez énormément fait et faites encore beaucoup avec vos 87 printemps
Ça fait 64 ans — je marchais à 9 mois — que je galope en tous sens, mais rester assis pour lire un bouquin sauf celui du Père et par voie de conséquence les vôtres, ça me soûle très rapidement et je mémorise très peu dans ma ciboulette !
J’ai pour me réconforter la fin de votre réponse au commentaire de Bernard L. de Bretagne-Sud 181C91, qui dit : "J'ai écrit cette réponse à la va-vite, parce que j'ai un week-end chargé (beaucoup de courrier) et je m'aperçois que j'ai cité Catulle, Beaudelaire, Racine... Bigre, je suis en plein dans la culture ! C'est triste. C'est que je tire encore des autres ce que je suis incapable de tirer de moi-même. J'ai donc bien raison de réfléchir et réfléchir encore pour arriver à n'être plus que moi, moi et le Père, moi comme un vrai co-créateur de ce monde, moi comme l'image et ressemblance de Mon Générateur Céleste. Mais je ne me décourage pas. Je pense que si le Père est venu me chercher, c'est parce qu'il y a en moi un petit quelque chose qui peut Le représenter."
Est ce mon orgueil et ma susceptibilité qui sont grattés par mon ignorance et mon inculture crasses dans ce domaine de la littérature qui me crée cet inconfort intérieur ?
Rémy G. de l’Avignonnais

Réponse :
J'ai ri en vous lisant, mon bien aimé frère Rémy, parce que s'il y a quelqu'un qui observe bien le monde et qui n'a pas besoin de lire les philosophes pour comprendre ce que sont devenus les humains, c'est bien vous ! Ma mère était née dans une famille de gros cultivateurs et producteurs de cerise et de kirsch vosgiens (comme vous qui êtes producteurs de pommes et de jus de pomme) et elle me racontait que ses arrière-grands-mères, pendant le XIXe siècle, quand la neige envahissait la région en hiver et empêchait le travail de la terre, écrivaient des pièces de théâtre qu'elles jouaient dans une grange transformée en salle de spectacle. Ces arrière-grand-mères savaient sans doute lire et écrire, sans plus. Et elles étaient auteurs et actrices de théâtre et tout le village du Clerjus participait soit comme acteurs, soit comme spectateurs. "Te rappelles-tu des titres des pièces, de leurs sujet ?" demandai-je à ma mère, qui me répondit : "Non, elles ne gardaient rien. C'était juste pour leur plaisir."Et ma mère ajouta un jour : "L'une de mes arrière-grand-mère que j'ai connue très vieille disait : "L'intelligence est comme la politesse, ça ne s'apprend pas. On l'a ou on ne l'a pas." Vous, Rémy, vous avez l'intelligence et doublement : L'intelligence intellectuelle et l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5)."
Alors, pourquoi liriez-vous tous ces "personnages célèbres qui ont écrit et dit de belles choses" ? Moi, je les lis, parce que j'ai besoin de savoir comment mes ascendants humains ont vu le monde. Je suis, c'est vrai, particulièrement attentif aux penseurs de l'Antiquité. Cela me permet de me situer dans cette humanité et notamment de savoir — c'est utile quand on parle aux hommes — comment ils le voyaient et le comprenaient. Qui a lu "La Républque" de Platon— quand même cinq siècles avant Jésus Christ —, la parabole de la caverne, etc., comprend qu'en politique l'humanité n'a pas évolué, en fait. Et c'est très tout à la fois très déprimant et très utile de voir que les idées qui traînent dans les rues d'Avignon et qu'on vous oppose sont, à peu de choses près, celles qu'on vous aurait opposées il y a 2.600 ans dans les rues d'Athènes. On comprend qu'il est normal que des idées aussi ancrées en l'homme ne soient pas faciles à bouger. Et Fillon, qu'on "assassine" ! Il n'est pas blanc-bleu, mais qui l'est ? Socrate non plus n'était pas blanc-bleu mais méritait-il qu'on le condamne comme un criminel ainsi qu'on le fit ? Et j'aime Spinoza et son "Éthique", parce que cet hommes-là, qui renia sa dogmatique juive et qui fut excommunié de la synagogue, parla de Dieu comme nous pouvons en parler, nous Pèlerins d'Arès, c'est-à-dire avec une modernité, une honnêteté et une intelligence stupéfiante en 1660. Etc, etc.
Mais vous, frère Rémy, n'avez pas besoin de connaître ceux qui longtemps avant nous surent déjà ce que nous savons. Vous savez et vous enseignez quand vous êtes missionnaire. Cela suffit.

01mar17 182C34 
Bonjour frère Michel,
Mon prénom est Angel, je le tiens de mon père qui avait ce même prénom.
Mon deuxième prénom est Téodore, qui est le prénom du père de mon père, enlevé devant sa porte, laissant une femme et quatre enfants, puis sans doute fusillé par les troupes franquistes quelque part en Aragon [Espagne] pour avoir cru en une liberté, de ces libertés ou de cette liberté qui transcende tout votre être quand vous la tenez dans la main, mais dans laquelle le monde trouve le prétexte pour assoir sa folie et sa stupidité. Et c'est ce qui arriva.
Mon père a gardé toute sa vie les traces de cette expérience et sa colère était d'autant plus grande qu'il voyait l'Église Catholique complice de cet assassinat, et sans doute n'avait-il pas tort.
Nous avons donc dû subir, ma mère la première, moi et mes frères ensuite, la tension de cet homme quelque part abattu en son for intérieur sans jamais pouvoir l'exprimer.
Malgré ça, mon père a été un homme exemplaire dans sa noblesse d'esprit, son intelligence et sa créativité, un homme dur mais fort. Il était charpentier.
Mon père est décédé à 89 ans en 2013. Les cinq dernières années de sa vie je me suis occupé de lui, je dois dire corps et âme, avec un mélange d'amour et de colère, je dirais même une sorte de passion, parce que mon père a toujours été un mystère pour moi, une autorité trop grande pour moi, mais quand je l'ai vu au crépuscule de sa vie, devenu si fragile j'ai été profondément touché. Ces cinq années mon permis de faire la paix avec lui et avec moi-même, puisque j'ai toujours été en conflit avec lui, mais ça a été une grande histoire d'amour.C'est vrai qu'il n'avait plus sa tête, mais il restait dans tout son être fragile et fort en même temps, extraordinaire de charme, de douceur et de vie intérieure. Je le serrais enfin contre moi, je jouais avec lui, je rentrais dans son jeu, je l'aimais, je le sentait dans mon sang.
Il est partit je crois en paix, débarrassé de tout ce mal qui l'avait miné toute sa vie.
Voilà pour la version de la mort que j'ai côtoyée, elle a été douce pour moi. U an plus tard, j'ai trouvé La Révélation d'Arès.
Encore quelque chose : Je possède un autre prénom que je tient de mon entrée dans l'Islam, il y a 23 ans: Ibrahim, que j'ai moi-même choisi. Je ne saurais trop dire pourquoi. Sans doute parce qu'il me plaisait, c'est tout. Contrairement à Abraham, puisque Ibrahim veut dire Abraham en arabe, je ne suis père d'aucun enfant, du moins pour le moment, mais je participe de cette famille Abrahamique dans laquelle s'inscrit la véritable histoire de l'homme avec Dieu.
Meilleures salutations, frère Michel.
Angel C.-D. de Genève en Suisse

Réponse :
Vous avez trouvé, frère Angel, La Révélation d'Arès une année après le départ de ce monde de votre père Angel et nous pouvons supposer qu'il a été pour quelque chose, des cieux de Lumière où il est aujourd'hui, dans les circonstances qui vous ont fait connaître l'Événément Surnaturel d'Arès et le grand Message qu'Il nous a donné.
Vous vous appelez Angel comme votre père. Je m'appelle Michel comme mon père. Seuls les autres prénoms changent. Mon père s'appelait Michel Jean Gabriel. Je m'appelle Michel Mathurin Achille (Mathurin était mon grand-père paternel, Achille mon grand-père maternel).
Vous me parlez du triste sort que les Franquistes ont réservé à votre grand-père Téodoro, probablement fusillé comme le furent quantité de Républician,s Anarchistes et Communistes espagnols durant cette affreuse guerre civile. Ce fut une terrible épreuve pour l'Espagne. Je me souviens quand, enfant et élève à l'École Communale Jules Ferry de Suresnes (banlieue de Paris), nous avons vu arriver par trains entiers à Paris les réfugiés d'Espagne. Beaucoup des hommes étaient encore en uniforme, mais à la frontière les gendarmes français les avaient désarmés et avaient décousu leurs galons. Ils étaient vaincus, tristes, le regard lointain, et nous avions vraiment pitié. Ces gens étaient démunis de tout. Les enfants étaient pieds nus. On nous les amena à l'école et nous nous poussâmes pour leur faire de la place. Ils ne parlaient qu'espagnol, mais trois mois après... ils parlaient français comme vous et moi. La capacité d'adaptation des enfants est phénoménale. Ils sont devenus des citoyens français. De là le grand nombre de Pérez, de Garcia, de Gomez, de Vidal, de Lopez, etc. en France aujourd'hui.
Vous avez montré à votre père l'amour le plus beau qu'un fils puisse donner. "Je le serrais contre moi," dites-vous. J'en suis très ému. Nous vivons dans un monde qui ne connaît presque plus la contact, le baiser. Les hommes se serrent la main, et encore... Un jour, il y a longtemps, mes filles, Nina et Anne étaient adolescentes et Sara encore enfant, m'emmerèrent à Bordeaux (nous habitions Arès alors) pour leur offrir une séance de cinéma : "Greystoke, la légende de Tarzan." Je vis ce film avec elles. À la sortie elles me demandèrent ce que j'en pensais. Je leur dis: "Avez-vous vu ces singes dans la jungle africaine ? Avez-vous remarqué dans leur comportement quelque chose que ne pratiquent plus les hommes, hélas ? Ils se serrent dans les bras. Leur monde est encore chaud. Le nôtre devient froid. Le froid annonce la mort. J'espère quà l'Appel d'Arès ce monde réagira."

02mar17 182C35
Il est des périodes de nuit (Rév d’Arès i/8, ii/14, vii/7, x/3, xiii/17, xvi/8, xx/15, xxxvii/10, xxxviii/4, xxx/12, xLii/15) où, comme vous le dites, "vivre dans ce monde sombre, cruel, égoïste, m'est pénible (182C11)." Il m’arrive aussi de vivre cela.
Cela me plonge dans une torpeur peu comprise de ceux m’entourent, parce qu’il est difficile de pouvoir exprimer ce que l’on ressent dans ces moments et que je préfère me taire.
"Et cette nuit-là, qui n’est pas celle de la terre mais celle de la conscience, s’ouvre devant vous sous une formidable poussée de Lumière. Pas vraiment une lumière : un vide qui se ferait dans l’ombre, et qui la creuse. Cette lumière-là est plutôt le contraire de la ténèbre, et comme pour mieux vous montrer la ténèbre (…)" (Article "Où en est la nuit ?" Le Pèlerin d’Arès trimestriel n°34 – juin 1986).
Je suis un peu comme un être écartelé entre deux Monts (Rév d’Arès xLiv/1, xLv/10-12 – XXIII/6) : la Montagne Sainte (7/7, 25/9) et le mont (xiii/6) de notre humanité, l’urne qui pue (xix/15).
Ce sont comme des moments de grande lucidité. Lucidité par rapport à ce monde où rien ne fonctionne, lucidité par rapport à moi-même.
Je suis alors un peu comme un spectateur qui voit et qui entend :
J’entends les conversations déspiritualisantes du monde, des médias aux propos mensongers et plein de jugements. J’entends à la moisson (Rév d’Arès 4/12, 6/12, 13/9, 15/7, 38/2) ces hommes qui sont image et ressemblance du Père nier leur essence divine, comme par exemple cet homme rencontré il y a quelques semaines, qui tenait son chien en laisse (je me demande d’ailleurs si ce n’était pas l’inverse !) et qui a refusé de me parler prétextant avec un certain dédain qu’il n’avait pas le temps. Je le vis quelques mètres plus loin s’arrêtant pour parler avec une autre personne qui se faisait elle aussi promener en laisse par son chien, parce que ces deux "rois jaunes" (article "Caninerie", Le Pèlerin d’Arès 1990) se mirent à se renifler. Monde bête et cruel.
Je sais aussi que dans ces moments ce n’est pas uniquement le noir (Rév d’Arès xvii/12, xviii/1-9, xxviii/6-12-20) du monde qui m’assaille, mais mon propre noir.
Je me sens comme le Caïn du célèbre et magnifique poème de Victor Hugo : "La conscience", où celui-ci essaie par tous les moyens d’échapper à sa conscience mais que celle-ci rattrape : "(…) et quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombre, l’œil était dans la tombe et regardait Caïn."
Oui, c’est cet état qui m’assaille, mes propres ténèbres (Rév d’Arès 33/32, 36/18) que j’essaie de fuir, parce que je sais que je suis fait pour la Lumière, que cette Lumière je La ressens, mais que je ne fais que La ressentir sans La vivre vraiment. Terrible moment !
Je ne suis pas du tout mystique. Dans ces moments je le souhaiterais.
Même ma prière m’est pénible dans ces moments-là. Alors que je devrais me délecter de ces moments de respiritualisation, cette Parole que j’amène à mes lèvres me semble loin, très loin de moi.
En pensant à ces périodes où tout semble se glacer (Rév d'Arès 2/11, 4/7, 13/4, 16/5, 17/7, 24/1, 28/3, 30/9, 31/12, 33/33) je me dis que c’est peut-être ce que je ressentirai quand je passerai de l’autre côté après mon dernier souffle terrestre.
Je connais cet état. Il est pénible de le vivre, mais peut-être est-il nécessaire après tout ?
Paradoxalement, il n’y a pas de découragement (Rév d’Arès 13/18) en moi. Je sais que je dois seulement laisser passer la nuit. Attendre qu’elle passe. Je fais partie de ce peuple qui marche dans les ténèbres et qui a vu une grande Lumière ; sur ceux qui habitent au pays de l’obscurité une lumière a brillé. (Isaïe 9/1). Cette Lumière qui est descendue jusqu’à vous, cher prophète du Très Haut, il y a 43 ans et que cela me donne le courage (Rév d'Arès 14/3) d’affronter les ténèbres du monde, mes propres ténèbres pour participer au changement du monde (28/7) et aspirer à vivre dans le sein d’Abraham.
Merci, frère Michel, pour cette nouvelle entrée qui va encore nous faire grandir
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
Voilà un très émouvant témoignage, un beau commentaire, dont je vous remercie, mon frère Alain.
Mais je ne vois pas ici un propos mélancolique ou ténébreux, qualificatif qui semblerait convenir, puisque vous évoquez vos "propres ténèbres", j'y vois le réalisme inquiet qui anime La Révélation d'Arès qui, nous le savons tous, dessine un tableau sombre de l'état de l'humanité et de ses propos "déspiritualisants" comme vous dites.
Un homme de bien comme son Créateur de Bien se reconnaît à sa capacité de réalisme, d'honnêtté, en donnant sa vision du monde.
Que faites-vous ici ? Vous faites bien mieux que ce que je fis moi-même en écrivant ma réponse 182C11, que vous citez. Vous déployez des moyens narratifs beaucoup plus larges que les miens, qui vous habillent complètement des gris vêtements d'affliction qui conviennent devant ce monde qui nous fige d'inquiétude. Chaque jour nous lisons le roman noir du monde dans les nouvelles, la presse, avec le crime, la rouerie, la méchanceté, la spoliation pour moteurs principaux. Votre commentaire en... (attendez, je compte) quarante-quatre lignes et six cent quatre-vingt dix-neuf mots est une vaste polyphonie critique, qui sonne à mes oreilles en ême temps que sonne l'Appel que nous adresse le Père pour aller au secours du monde.
Non, vous n'avez pas besoin de vous forcer — aucun de nous n'a besoin de se forcer — pour faire jaillir sous des propos apparemment mélancoliques un cri d'alarme, le Cri d'Alarme même que nous lance Dieu à Arès. Je crois qu'il y a plus d'amour et de prophétisme que de tristesse dans ce commentaire. L'alarme du cœur et l'espérance que la mission que nous commençons réussira à terme ne forment pas une dualité irréconcilianle. Au contraire. L'une ne va pas sans l'autre. Chez nous du moins. Vous n'êtes pas en détresse, vous êtes en tristesse, mais une tristesse qui est un moteur. Notre cerveau sait distinguer entre l'affliction et le désespoir. Vos lignes palpitent à la souffrance du monde qui, pour se consoler de son sombre état, prétend que c'est comme ça la vie, que la science l'a dit et que c'est un langage de raison, un langage de sagesse (Rév d'Arès 26/3-4), mais nous sommes là pour lui rappeler, au monde, que nous ne sommes pas des chiens appelés à mourir comme des chiens.
Merci, mon frère Alain, pour ce commentaire.

02mar17 182C36
Le sein d’Abraham, c'est ce qui nous attend tous.
Mais, à propos, sans vouloir vous embêter, une des choses qui m'a toujours choqué et un des points de divergence avec vous c'est que vous avez dit que "la mort peut être vaincue."
Mais l'après-mort je n'y pense jamais.
Ce n'est pas le seul point de divergence avec vous. on peut énumérer:
- le problème israélo-palestinien.
- le problème de l'immigration.
- L'Islam. Pourquoi l'Islam est tellement bien vu dans la Révélation d'Arès ?
Dans mon précédent commentaire 09fev17 181C85 vous me demandez de me positionner par rapport à la Révélation d'Arès. Je vous en remercie mais je ne peux pas vous répondre aujourd'hui. Vous savez c'est une question difficile qui pour être bien traitée demanderait plusieurs pages de développement et je m'en sens pas le courage en ce moment.
Justement à propos du commentaire de Leïla, une sœur musulmane, qui évoque le problème des versets du Coran qui incitent à la violence,(et sur lesquels les sommités théologiques de l'Islam Al Azhar notamment, ne parviendraient pas à se mettre d'accord )
On voit dans le Coran beaucoup de contradictions.
Mohamed, Prophéte bien sur mais surtout chef militaire.
"Pas de contrainte en matière de religion. ?" En réalité, la conversion forcée des peuples assujettis.
Ismael fils de la servante d'Abraham ( considéré comme l'ancêtre spirituel des Arabes même si c'est une légende) est très complexé. Il désire avoir une juste place, parmi les hommes. Mais la gloire militaire le conduit au fanatisme exclusif.
D'où l'incapacité des proches du Prophète à s'entendre durablement, après sa mort, sur un système de succession.
D'où le terrible schisme entre sunnites et chiites.
Yvan B. d'Ile de France

Réponse :
Comment ? Quand je dis que "la mort peut être vaincue", vous y voyez "une des choses qui vous a toujours choqué et un des points de divergence avec moi" ? Mais vous êtes en contradiction avec vous-même, puisque vous dites que "le sein d’Abraham, c'est ce qui nous attend tous" et que par là vous montrez que nous sommes bien d'accord : La mort est vaincue, puisqu'il y a une vie au-delà du cœur arrêté,la vie dans le sein d'Abraham. Allons plus loin ! Vous êtes juif, mon frère Yvan, et je n'ai pas à vous rappeler que tout comme vous nous Pèlerins d'Arès croyons dans la résurrection qui surviendra au Jour de Dieu (Relisez Rév d'Arès 31-8-13 !) et que ce Jour-là la mort sera vaincue une seconde fois mais, cette fois, dans une grandiose apothéose. Au reste, n'est-ce pas ce qu'on lit déjà dans la vision d'Ézéchiel où l'on trouve la description saisissante des ossements desséchés dont est jonchée la vallée et qui revivent ? La mort n'est-elle pas vaincue là ? : "Fils d'homme, ces os peuvent-ils revivre ?" demande Yahwé à Ézéchiel qui répond : "Dieu, Toi Tu le sais. Yahwé dit : "Prophétise sur ces os ! Dis-leur ! Os desséchés, écoutez la Parole de Dieu : Voilà que je vais faire venir en vous un esprit et vous vivrez" (Ézéchiel 37/3-5). Et dans le Livre de Daniel, que dit Dieu au prophète ? Ceci : "Beaucoup de ceux qui dorment au pays de la poussière s'éveilleront pour la vie éternelle" (Daniel12/2).
Tout comme vous, mon frère juif, je crois que la mort sera vaincue, oui. Il n'y a pas là de point de divergence, à moins, bien sûr, que vous ne croyiez pas dans la foi juive ?
Par ailleurs, contrairement à ce que vous dites, l'Islam n'est pas spécifiquement "bien vu dans La Révélation d'Arès". Ni l'Islam ni le Coran n'y sont cités. C'est seulement Mouhamad qui est cité, de sorte que la question qu'on peut poser est : Le Coran et l'Islam répondent-ils bien au prophétisme de Mouhamad ?
Quant aux contradictions qu'on trouve dans le Coran, n'oublions pas que dans votre propre Bible Juive, qui est ce que les Chétiens appellent l'Ancien Testament il y a une montagne de contradictions aussi. C'est probablement pour cette raison que le mot Bible n'apparaît pas plus que le mot Coran dans La Révélation d'Arès.
J'abrège. Je crains, mon frère Yvan, que vous n'ayez pas bien lu ni La Révélation d'Arès ni mon enseignement depuis quarante-trois ans et que vous vous hasardiez à dire un peu n'importe quoi. En fait, il est tout simplement possible que vous n'ayez pas confiance en moi... ou que vous soyez sadducéen, un frère juif qui ne croit pas dans la résurrection ou, en d'autres termes, dans la mort vaincue. Il y en a. Mais je vous aime bien quand même.

02mar17 182C37
Très cher Prophète,
Vous écrivez: "Que ferais-je dans l'Univers ? Puisque je suis une parcelle de la Puissance Créatrice, je contribuerai à la Création sans fin."
Je vous remercie d'avoir terminé votre entrée 182 sur cette note pleine d'espérance.
Samedi dernier, je missionnais à Genève avec notre soeur Jacqueline D qui me dit : "Ce qui m'inquiète aujourd'hui, c'est que frère Michel avance en âge et qu'il nous quittera peut être alors que nous avons encore tellement besoin de lui." Je lui dis : "Ma sœur, ne t'angoisse pas trop, car il sera quand même encore tout proche des frères et sœurs. Nous avons commencé avec lui un extraordinaire travail de reconstruction spirituelle qui ne doit plus s'arrêter en chemin. Regarde ! Quand tu fais appel aux anges dans la mission, il se passe souvent quelque chose d'inattendu comme par exemple une ou plusieurs belles rencontres. Avec le prophète, je suis persuadé que ça sera pareil et notre mission continuera d'avancer inexorablement. C'est ce que personnellement je souhaite de tout mon cœur et ça renforce ma détermination."
Merci mille fois pour ce blog si enrichissant.
Didier L. de Haute Savoie

Réponse :
Je suis très touché, frère Didier, vieux compagnon de foi et de mission, par ce commentaire.
Merci pour ce commentaire et merci d'avoir bien répondu répondu à notre sœur Jacqueline D.
Quand nous parlons de l'aide que nous apporte dans la mission la légion d'anges tout équipée (Rév d'Arès 31/6) que nous promet le Père, nous avons souvent l'air d'être de vieux croyants illuminés encore plongés dans les rêves d'autrefois. Même chez nos frères et sœurs, qui comme tout le monde vivent sous l'influence de ce monde rationaliste, on en voit qui d'instinct tendent à ne se fier qu'à ce qu'ils voient et à penser qu'une fois mort, le défunt ne peut plus rien pour ceux et celles qu'il laisse sur la terre. Reconnaissons que c'est apparemment vrai dans la plupart des cas, Mais personne parmi nous ne doit oublier que, par La Révélation d'Arès, le Père nous promet de l'aide, qu'elle vienne de défunts ou d'anges. Même si ce n'est pas moi qui vous soutient depuis l'au-delà, il y aura toujours de l'aide surnaturelle pour notre mouvement prophétique.
J'ai interrompu cette réponse et je me suis absenté quelques heures, parce que nous avons promis à nos petits enfants, qui sont en vacances cette semaine, de les emmener déjeuner et nous promener à Arcachon. Donc, nous sommes partis là-bas manger des moules-frites et faire un tour à la Dune du Pyla. Le temps n'est pas très beau : Ciel gris et bruine, mais ne nous plaignons pas ; nous avons passé avec Samson et Agar un grand moment de gaîté familiale.
Nous venons de rentrer à Bordeaux, je reprends mon travail sur le blog et je vous dis qu'en poursuivant votre tâche à la mission, à Genève maintenant que vous êtes retraité, vous amassez un petit trésor de grâce. Je lève mon chapeau, que j'ai eu aujourd'hui sur la tête sous le faible crachin, devant votre foi prophétique, qui ne vous a jamais quittés depuis que je vous ai connus à Tours, vous et sœur Josiane, il y a maintenant... quoi ? Trente-cinq ans ? Plus ? Je ne sais plus. Vous êtes un vaillant militant de La Révélation d'Arès. Il y a dans votre cœur un amour de Dieu et des humains, une sorte d'incandescence évangélique, de lumière, dont une bonne part doit maintenant vous venir d'En-Haut, je prends tous les paris. Vous n'avez rien cherché, vous Didier et votre épouse Josiane, qu'à servir. Et ça, c'est très grand. Je vous embrasse tous les deux.

02mar17 182C38
En ces jours là, Ézéchias fut atteint d'une maladie mortelle. Le prophète Isaïe, fils d’Amok, vint lui dire : "Ainsi parle Yahvé. Mets ordre à ta maison, car tu vas mourir, tu ne vivras pas ." Ézéchias se tourna vers le mur et fit cette prière à Yahvé : "Ah ! Yahvé ,souviens toi, de grâce, que je me suis conduit fidèlement et en toute probité de cœur devant toi, et que j'ai fait ce qui était bien à tes yeux. " Et Ézéchias versa d'abondantes larmes.
Alors la Parole de Yahvé se fit entendre à Isaïe : " Va dire à Ézéchias : Ainsi parle Yahvé, Dieu de ton ancêtre David. J'ai entendu ta prière, j'ai vu tes larmes. J'ajouterai quinze années à ta vie; Je te délivrerai, toi et cette ville de la main du roi d'Assyrie, et je protègerai cette ville.
Voici, de la part de Yahvé, le signe qu'il fera ce qu'Il a dit. Voici que je vais faire reculer l'ombre des degrés que le soleil a descendus sur les degrés de la chambre haute d'Achaz - dix degré en arrière. "Et le soleil recula de dix degrés,sur les degré qu'il avait descendus." [2 Roi 20/1-11, Isaïe 38)
Bien souvent dans les Écritures nous découvrons que le Créateur peut décider d'agir autrement qu'Il n'avait préalablement annoncé qui avait annoncé par la voix des prophètes, comme pour Moise ou comme pour Ézéchias. Ainsi Dieu change-t-Il parfois la Parole qu'il a donnée. Ainsi l'adapte-t-Il aux circonstances du moment où en fonction de ce qui Lui a été demandé dans la foi — Ce jour là, ce qui sera demandé dans la foi vous sera accordé du Père en Mon Nom (Rév d'Arès 10/ 8).
Tout n'est que mouvement. Ainsi la Parole du Créateur est-elle Mouvement.
Il est vrai que l'ensemble des hommes et des femmes passent par la mort en raison du péché qui demeure encore en chacun de nous et que nous devrons anéantir  par la pénitence en donnant de l'amour à notre prochain jusqu'au Jour de Dieu.
Il est vrai que dans la Veillée 20 de La Révélation d'Arès Dieu dit par les lèvres de Jésus : Ta tête reposera sur la dalle du tombeau, tes fidèles pleureront sur tes mains glacées avant que tu n'aies vu même le petit reste que Je t'envoie rassembler accomplir la Parole Que Je te livre (24 /1).
Alors, tout comme le prophète Élie, ainsi que le prophète Jésus que notre Père de l'Univers ressuscita, je demande dans la foi à notre Père de l'Univers qu'Il vous ressuscite avec votre dévouée épouse sœur Christiane. Que comme Élie vous soyez enlevés par un chariot de Lumière. Que vous soyez réchauffés à jamais par l'éclat de Sa Gloire, que vous soyez portés par Ses Anges dans Son Séjour Que ne limite aucune étoile, Qui n'a ni levant ,ni couchant,dont la blancheur fait paraître les soleils plus pales que les lunes (Rév d'Arès 2/10).
Parce que vous êtes Son Messager Fort (Rév d'Arès 26/7 ) et parce que sœur Christiane, votre épouse dévouée en Dieu, vous protège et vous soutient depuis le 15 Janvier 1974 dans cette mission difficile que vous a confiée le Créateur de l'Univers — par Jésus en 1974 et directement en 1977 à Arès en Gironde  dans notre beau pays de France.
Patricia C. des Hautes-Alpes

Réponse :
Vous n'y allez pas, comme on dit, avec le dos de la cuiller, ma sœur Patricia ! Vous demandez carrément au Père qu'Il nous "ressuscite, moi-même et mon épouse Christiane, et que comme Élie nous soyons enlevés sur un chariot de Lumière."
Je suis tout ému en lisant cette demande que vous faites au Créateur, mais, ma très chère sœur, je n'en demande pas tant. Non, je ne demande pas cela. Pour ma part, je demande seulement au Père de me permettre de faire tout ce qu'il est possible à un homme seul de faire face à ce monde dur et imperméable et qu'il permette à tous ceux qui me suivront de faire le maximum de même.
Voyez ! Le Père a déjà permis que je sois opéré à cœur ouvert et qu'on me change ma valve aortique, ce qui me permet de poursuivre ma tâche à 87 ans à peu près avec autant de vaillance qu'autrefois. Même si ma vue a beaucoup baissé, même si je ne commence plus mes journées à 5 heutes, mais à 6 ou 7 heures et même si, d'une façon générale je ne peux plus travailler que quelque treize heures par jour (parfois même seulement douze, mais bon ! on me le pardonnera peut-être), je peux encore faire beaucoup. Je travaille et je voyage jusque dans nos missions, alors que l'immense majorité de mes frères humains du même âge sont à la retraite, plantent leurs choux, pêchent à la ligne ou... s'ennuient. Je vois dans ce travail qu'il m'est encore donné de faire le signe d'un sérieux coup de pouce du Seigneur! N'est-ce pas en quelque sorte une sorte de "résurrection" vivante, si je peux dire ? À mon avis, d'une certaine façon, vous êtes déjà exaucée.
Que pourrai-je faire ? Jusqu'où irai-je ? Pourrai-je bien préparer ceux et celles qui vont me survivre ? Ces questions ne sont pas minces et je me les pose tous les jours. Ce n'est certes pas la première fois que des hommes sur les épaules desquels repose une mission aussi lourde que la mienne se posent ces questions brûlantes. Mais aucun à ma connaissance n'a jamais pu y répondre, parce que la vie du pécheur n'est plus depuis belle lurette celle de Mathusalem — mort à l'âge très respectable de 969 ans —, la vie est beaucoup trop courte, même prolongée, et oblige à désamorcer l'urgence, si je peux me permettre de dire cela. Le legs spirituel que je prépare pour la postérité n'est d'une part pas si nouveau, on le retrouve en relisant dépassionnément tous les grands esprits depuis l'Antiquité, et d'autre part il est tellement immense, incommensurable, qu'il ne saurait concerner un seul homme. Vous êtes donc vous-même, ma sœur Patricia, concernée et chacun et chacune de mes frères et sœurs l'est.
Ce que j'espère, c'est que je dirai assez de choses à mes yeux irréfutables pour qu'on ne puisse éluder l'empreinte spirituelle majeure que j'espère laisser, car toute la pensée qui animera le mouvement prophétique qui me suivra en dépendra. Le problème tient à ceci, que je ne peux pas donner la bonne voie pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7) comme un ermite isolé dans sa montagne ou un moine perdu au fond de son monastère. Les temps ne me permettent pas de me comporter comme le purent Bouddha ou Jésus, quoique celui-ci à un moindre degré déjà. Je dois assumer moi-même ce que Bouddha et Jésus purent éviter: les excès de la culture dans laquelle je vis (comment me passer de télévision, de journaux, de lectures ?) tout en aidant mes frères humains à les repenser et les changer. Je vis obligatoirement entre les mâchoires de ces contradictions, sinon je raterai ma mission à coup sûr. On ne change pas le monde loin du monde. Cela me contraint, pour finir, à tout à la fois demander au Père son Aide et à me laisser un peu contaminer par la manière de vivre des hommes de mon temps. Le plus grand miracle sera donc, à mon avis, à réaliser cet équilibre difficile entre les deux.
Merci, ma chère sœur Patricia, pour ce commentaire, qui me fait dire des choses que je dois dire mais que je ne pense jamais à dire, parce que je suis toujours dépassé par la tâche.

02mar17 182C39 
L'entrée de votre blog 182 vient nous préparer au moment où  ta tête reposera sur la dalle du tombeau, [quand] tes fidèles pleureront sur tes mains glacées (Rév d'Arès 24/1) et à notre propre mort de ce fait.
Cela fait revivre un souvenir au dernier printemps de mon père en 2015 quand j'arrivai de sa prairie un bouquet de primevères à la main et qu'il tint à me dire calmement : "Tu sais, il se peut fort que l'an prochain quand tu cueilleras des primevères, je ne serai plus là pour les recevoir. Mais surtout il ne faudra pas pleurer ni être tristeanbsp;! À quoi je répondis que, bien sûr, son départ me rendrait triste et me ferait pleurer un temps, mais qu'en attendant je le remerciai d'avoir toujours su être là discrètement pour veiller à notre bien-être et participer de son mieux à répandre de la joie autour de lui.
Si votre mort précède la mienne — Nul ne connaît le jour ni l'heure — je veux vous l'avoir dit à vous aussi, cher Frère Michel : Bien sûr votre départ me rendra triste et me fera pleurer un temps mais, vous aussi vous avez toujours su être là pour nous guider, nous enseigner avec patience et discrétion et nous montrer la Voie Droite par votre exemple et votre indéfectible courage. Du fond du cœur merci !
Vos entrées de blog 180 et 181 sont déjà un testament pour les générations qui sortiront de ta descendance (Rév d'Arès 29/3) et si ce ne sont pas vos dernières volontés pour l 'Assemblée, ce sont vos vœux profonds et des directions de certitude pour aider le petit reste à accomplir la Parole (35/6), Parole dont vous êtes le porte-voix, pour quoi le Créateur vous a choisi : Parole de Mikal, Ma Parole (i/12).
Et là me vient le parallèle entre votre vie de paix et de courage (Rév d'Arès 13/8) et celle de Jésus qui a mis ses pas dans Les Pas [du Père], et qui ne s'en est jamais écarté, qui s'est embrasé de L'Amour de Dieu pour l'homme, son frère et comme une fumée pure s'est élevé vers le Père. Je l'ai fondu à Moi, dit Dieu, J'en ai fait un Dieu ; il est devenu Moi (32/5).
Ainsi, cher Frère Michel, quand vous quitterez cette terre Dieu qui voilà 40 ans déjà vous appelait Mikal l'ami (Rév d'Arès xxxix/16), déploiera-t-Il pour vous Ses Largesses et vous accueillera-Il en révélant au plus grand nombre que Mikal est la figue qui se fend sous le soleil (viii/4). Mikal, Mon Honneur, dit le Père.
De quelles Hauteurs Célestes continuerez-vous à nous aider, Frère Michel, et quelle Suite Radieuse le Père vous réserve-t-Il ? Tout est possible, tout est cohérent : Pourquoi ton bras est-il mort devant le Bon ? (xiii/3). De la bouche de Yëchou et de la bouche de Mouhamad, toi tu sors comme le feu (xiii/18). Ainsi vous, Frère Michel serez "glorifié"  pour et par votre labeur à germer les fils de l'Eau (xi/13) !
Alors, demain j'irai cueillir mon premier bouquet de primevères de ce printemps 2017 et ,non seulement je ne serai pas triste mais mon cœur sera empli d'espérance joyeuse et j'aurai plus que jamais le jardin dans la tête où l'Eau monte dans l 'arbre, dans la fleur (xvii/3).
Je vous embrasse et vous dis toute ma gratitude et ma reconnaissance d'être si patiemment et si tenacement Gardien de l'Eau [ …], tu es la lèvre, l'œil, l'oreille, la main fermée sur Ma Parole. Le frère bénit Mikal. Tu donnes la Vie (Rév d'Arès xix/25-26).
Entretemps, comme l'on dit chez nous dont vos racines bretonnes gardent trace : "Waraok bepred !" (En avant, toujours!).
Madeleine G. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Quelle émotion est la mienne en lisant ce commentaire, ma sœur Madeleine ! Vous n'avez pas idée de l'émotion que vous soulevez en moi, ma très chère sœur. Je l'avoue, j'ai l'œil humide. Vous me faites beaucoup trop d'honneur. Voyez-vous, je ne suis pas encore prêt à cela. Je me sens votre très humble frère, égal à vous, à Yvon, à Colin, à tout le monde.
On peut voir dans tous mes efforts existentiels, pour avoir l'existence que Dieu espère que je puisse avoir, quelque mérite, et je vous remercie de les énumérer ici, mais je me sens moi-même au-dessous de ce que je voudrais être. Oh, je ne souhaite pas être un homme adulé en ce monde, non, non, mais seulement être celui qui refera aduler le Père, qui fera retrouver à un nombre intéressant d'humains — le petit reste — la force de croire en Lui, de retrouver Sa Force sans laquelle nul ne pourra reconstruire un monde heureux. Nous devons mettre enfin à jour, enfin en exercice, en activité, les principes premiers que, déjà il y a très longtemps, la métaphysique grecque à logée à la racine de notre raison. Ce sont ces principes mêmes que réveille La Révélation d'Arès, que réveilla mieux que personne Jésus, et qui, disons-le en passant, enterre la religion, la synagogue, l'église, la mosquée, non parce qu'on y prie, ce qui est bien, mais parce qu'on y a dit beaucoup de bêtises qui font que le monde va si mal. Il y a des millénaires que le Père parle par tous les hommes de la terre capables de porter Sa Sagesse dans le monde, il a parlé partout, dans toutes les langues, de toutes les façons possibles et imaginables, parce qu'Il n'a qu'un Dessein en tête : le Bonheur des hommes, le retour d'Éden.
Un jour de Pèlerinage, il y a déjà longtemps, je donnai une allocution, peut-être le 15 août, le dernier jour de Pèlerinage. Yvon, votre époux, était assis sur le sol (il y avait beaucoup de monde) et à un certain moment je citai quelques penseurs antiques, car je suis persuadé que jamais encore l'homme n'a suivi les grandes pensées, qu'elles soient de Zoroastre, Bouddha, Socrate, Platon, Jésus, etc., et qu'il faut que cela arrive enfin, car nulle grande pensée humaine ne peut se manifester si Dieu n'est pas derrière, si l'image et ressemblance ne se réveille pas dans l'esprit, et, à un moment donné, je prononcai le nom de Démocrite et mon regard a rencontré celui d'Yvon et je l'ai imméditement senti très attentif et je me suis dit : Ce frère ne réagit pas par culture, mais parce qu'il sait ce qui est universel d'une pensée à une autre, d'Héraclite à Heidegger en passant par le phare : Jésus, qui m'a visité, sous le Regard du Père, du Tout central. Je n'ai jamais oublié ce regard d'Yvon.
Quand vous irez cueillir vos primevères, ma sœur Madeleine, demandez à Yvon de vous photographier les ramassant de la main droite, un beau bouquet dans la main gauche, et envoyez-moi la photo. Merci.

03mar17 182C40
La mort, un sujet qui me hante depuis mon enfance. Non pas la mort par elle-même qui n’est qu’un passage plus ou moins douloureux, mais ce qui se cache derrière.
Quand vous dites que la mort n’existe pas, je comprends en substance qu’elle n’est qu’une étape (anomalie du péché, nous dit La Révélation d’Arès) vers une autre forme de vie indicible pour nous vivants.
Indicible, c’est le mot. Dans mon enfance, j’ai souvent senti une proximité, peut-être vu et entendu des choses, que je ne saurai expliquer aujourd’hui, et dont je garderais longtemps une certaine crainte : Des esprits, des spectres ? Je n’en sais fichtrement rien. La gêne a fait que je garderais tout ça pour moi car, bien sur, ça fait sourire. Plus tard, j’assimilerai ces visions, pour autant que l’on puisse les nommer ainsi, aux monstres des placards qu’un enfant s’imagine sous son lit ou dans l’armoire de sa chambre. Explication rationnelle de l’imagination un peu trop fertile d’un enfant.
Une fois adulte, on rationalise à tel point que l’on se coupe d’un monde invisible qui pourtant, je l’ai toujours senti, existe réellement. Je crois bien que l’enfant dans son innocence, à accès à beaucoup de choses qu’il perd en devenant adulte pour la plupart des gens.
Je ne suis pas un adepte des expériences métaphysiques, non par absence de curiosité, mais plutôt par crainte d’accéder à un monde où je risquerais de me perdre. Et pourtant, vers l’âge de 30 ans, il m’arriva encore, à deux reprises, une expérience éprouvante qui me laisserait tremblant et désemparé. Cela s’est passé à chaque fois au réveil, comme un mauvais rêve, mais je sais que je ne rêvais pas. Je crois même que c’est à partir de là que je commencerai sérieusement à me remettre en question, car tout en étant croyant, je dois avouer que je me souciais peu alors, de mon salut et de celui de l’humanité.
Quelques années après, je découvris La Révélation d’Arès, et je ne pourrais pas lire le verset 17 : Tes dents claquent, homme Michel, l’effroi a bandé tes nerfs, parce que, l’instant d’un regard, Je t’ai montré le séjour des spectres, sans penser à ce qui m’est arrivé.
Maintenant, ça fait longtemps que je ne suis plus dérangé par ce genre d’expérience. Peut être parce que, sans trop savoir où en est mon âme aujourd’hui, je m’efforce de tourner mon regard vers la Lumière.
Richard L. d'Aquitaine

Réponse :
Voilà un très beau et très courageux témoignage dont je vous remercie, mon frère Richard. Courageux, parce que la plupart des humains ont peur de raconter dans l'actuel monde rationaliste leurs expériences comme celles que vous décrivez ici avec discrétion, mais sans le moindre doute sur leur origine paranormale : des manifestation de l'au-delà, manifestations de l'énergie qui s'est dégagée de la chair qui a cessé de vivre par le sang, mais dont la vie n'a pas disparu.
J'ai raconté à Malika, 182C18, l'extraordinaire manifestation à laquelle nous avons assisté, sœur Christiane et moi, tandis que se consumait dans le four d'incinération la dépouille de sa maman et ma belle-mère Yvonne à Bourges en 2013, manifestation de même origine paranormale.
Le récit des expérience qu'on peut avoir de l'au-delà est sincère illusion pour les uns, maligne invention pour les autres, sujet de polémique pour les troisièmes, réel témoignage pour les quatrièmes. Mais finalement ce n'est pas là la moindre vertu de ces phénomènes que de soulever ces opinions opposées. En s'interrogeant sur ce que peuvent être ces phénomènes, bien plus fréquemment observés qu'on ne le dit, on pose simplement la question : Qu'est-ce qui se passe en réalité après l'arrêt du cœur ? Y a-t-il ou n'y a-t-il pas de vie après le mort physique ? En fait, il n'y a pas de phénomènes paranormaux sans observateurs et il est impossible de prétendre que ce sont les observateurs qui créent simplement les phénomènes en s'illusionnant.
Vous n'avez pas idée du nombre de rationalistes venus m'expliquer que je n'avais pas vu mais que j'avais "cru voir" Jésus en 1974 et 1975. Les rationalistes que nos témoignages agacent, on ne sait pas pourquoi — pourquoi ne nous croiraient-ils pas plutôt ? — sont un peu comme Goethe qui "préférait commettre une injustice plutôt que de créer un désordre." Ils préfèrent nier ce que nous disons plutôt que de déranger les idées reçues d'un monde mécréant.
Or, votre propos, mon propos, le propos de n'importe qui racontant la manifestation, parfois à peine sensible, de témoins de l'au-delà, n'est pas dire : Voilà ce qui se passe après la mort, parce qu'on ne saurait le dire avant d'être mort soi-même, mais simplement de dire : Ceux qui nous ont quitté semblent bien avoir une autre façon de nous parler, mais que nous ne comprenons pas.

03mar17 182C41
Vous, qui parlez tout le temps de pénitence, je ne sais pas si vous avez lu "La Tyrannie de la Pénitence", livre récent de Pascal Bruckner ? Pascal Bruckner est un écrivain de vingt ans votre cadet, qui a reçu de nombreuses récompenses : Prix Médicis, Prix Renaudot, Prix Montaigne, Prix Duménil. Vous le connaissez peut-être. Vous vous plaignez d'être inécouté et que vos propagandistes soient infructueux, mais je trouve cela étonnant, parce qu'en fait, dit Pascal Bruckner, la plupart des Européens sont des pénitents.
Le monde entier nous hait et nous le méritons bien : telle est la conviction d'une majorité d'Européens, du moins à l'Ouest. Depuis 1945, en effet, notre continent est habité par les tourments du repentir. Ressassant ses abominations passées, les guerres incessantes, les persécutions religieuses, l'esclavage, l'impérialisme, le fascisme, le communisme, il ne voit dans sa longue histoire qu'une continuité de tueries, de pillages qui ont abouti à deux conflits mondiaux, c'est-à-dire à un suicide enthousiaste.
À ce sentiment de culpabilité, toute une élite intellectuelle et politique donne ses lettres de noblesse, appointée à l'entretien du remords comme jadis les gardiens du feu. Dans cette rumination morose, les nations européennes oublient qu'elles, et elles seules, ont fait l'effort de surmonter leur barbarie pour la penser et se mettre à distance d'elle, construisant un monde de paix et de prospérité.
L'Europe a sans doute enfanté des monstres, elle a du même coup enfanté les théories qui permettent de détruire les monstres. Curieusement nous vivons aujourd'hui une situation de repentir à sens unique : Le repentir n'est exigé que d'un seul camp, le nôtre, et jamais des autres cultures, des autres régimes qui se drapent dans leur pureté supposée pour mieux nous accuser.
Mais l'Europe accepte trop volontiers le chantage à la faute. Si nous adorons nous flageller et nous couvrir la tête de cendres, n'est-ce pas que notre souhait secret est de sortir de l'Histoire, de nous abriter peinards, dans le cocon de la contrition, pour ne plus agir, échapper à nos respnsabilités ? La repentance n'est peut-être rien d'autre que le triomphe de l'esprit d'abdication ?
Jean-Pierre O. d'Île de France

Réponse :
Non, je n'ai pas lu "La Tyrannie de la Pénitence" de Pascal Bruckner, écrivain dont j'ai entendu parler, mais que je n'ai pas lu. De toute façon, si le thème de son livre correspond vraiment à votre commentaire, je vous rectifie tout de suite : La Révélation d'Arès ne donne absolument pas et nous Pèlerins d'Arès ne donnons absolument pas au mot pénitence le sens de votre description.
Pour La Révélation d'Arès et pour nous Pèlerins d'Arès la pénitence n'est pas la contrition, c'est-à-dire n'est pas le profond regret ou le remords d'avoir offensé Dieu et commis des péchés, avec l'intention de réparer ses fautes et de ne plus y retomber. La pénitence dans la Parole d'Arès et chez nous Pèlerins d'Arès est seulement l'intention active de cesser de pécher avec l'intention accomplie (Rév d'Arès 31/6) d'être des hommes et des femmes de Bien cultivant effectivement en eux l'amour absolu, y compris l'amour de l'ennemi, le pardon de toutes les offenses, la paix totale, ranimant en eux le lumignon presque éteint de l'intelligence du cœur ou intelligence spirituelle (32/5) et devenant des être libres (10/10) de tous préjugés, de tous lois et pouvoirs, de toutes peurs. Autrement dit, la pénitence est pour nous l'application consciente et volontaire à nos vies du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7), en quoi nous votyons le cœur dynamique de l'Évangile.
Autrement dit, La Révélation d'Arès ne retient de la pénitence que le sens positif et constructif.
Je n'ai donc pas et mes frères et sœurs de foi n'ont donc pas de "sentiment de culpabilité". Je ne suis pas et aucun de mes compagnons de foi n'est quelqu'un de morbide qui se sent un "monstre" et qui s'efforce de "détruire le monstre" en lui, mais est quelqu'un qui change de vie (30/11).
Le mot repentir apparaît certes dans La Révélation d'Arès, mais dans la même sens que le mot pénitence comme dynamique de changement de vie de mal à vie de bien. C'est un repentir qui construit, non un repentir qui se lamente sur ses fautes passées. Le Père par La Révélation d'Arès dit : S'ils ne péchent plus Je ne me souviendrai pas de leur passé (30/13) et Je ne Me souviendrai pas de leur haine (28/16).
Pour le pénitent le prochain, l'autre humain quel qu'il soit, est ce que fut, par exemple, La Boétie pour Montaigne et Montaigne pour La Boétie, un autre soi-même. "Parce que c'était lui et parce que c'était moi," dit Montaigne. Ce ce sentiment de ce que j'appelerais la compénétration des êtres, le partage des joies et des souffrances, qui domine l'esprit de pénitence chez nous.
Tant que le monde ne sera pas dominé par le volonté — Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4) — de devenir un monde d'êtres de Bien, mais non un monde d'êtres pleurant sur leur mal, et tant que le monde verra dans la faute quelque chose à punir et expier au lieu de quelque chose qui doit disparaître, et tant que le monde ne verra pas le Tribunal de Dieu comme un chantier de construction, comme le poursuite de la Création du monde au lieu du prétoire d'un juge sanctionneur, ce monde restera ce qu'il est, un monde de Mal.
Ce changement radidal de vision de la pénitence est, du reste, toute la problématique de notre mission.

03mar17 182C42
Bien aimé prophète en Son Amour,
Merci pour le remue-ménage que provoque en moi cette entrée nécessaire, mais soudaine après un périple montagnard et verdoyant de vie/Vie sur les routes dans les Cantons Suisses; une démarche riche, généreuse, bien plantée dans la vie sociale qui nous replante dans une vie plus simple et vraie proche de celle que nous vivions dans notre jeunesse.
Aujourd'hui, depuis quelques jours, vous abordez sereinement, paisiblement le sujet qu'est la Vie dans l'au-delà, un sentiment qui approche certain(e)s d'entre nous ou qui deviendra de plus en plus présent. Sentiment qui se redéveloppera, je le souhaite sur le sentier de nos Vies spirituelles.
Vous nous le rappelez, un jour votre cœur aura cessé de battre et nous ne vous verrons plus... J'ai du mal à ressentir ce que cela sera à ce moment là mais je l'accepte. Je pense seulement que cette chaleur réconfortante liée à votre amour-Amour de la synergie avec le Père lié à vos efforts pénitents permanents — Votre présence, votre guidance fidèle, soutenue bienveillante et efficace, car très réfléchie en toutes circonstances, toujours pardonnantes, disparaîtra ou sera loin (non visible non incarnée) et qu'il nous faudra la relayer!
Certains de nous, peut être tous et toutes, avons été confrontés à la mort;
et donc,à la question de l'au-delà,selon l'éducation que nous avons reçue. mais le sentiment que laissent en nous les évènements vécus ou l'actualité de la mort chez l'autre ou dans le monde, ne ressemblent pas à ce que vivrons, lorsque vous serez parti d'ici bas.
Nous avons tous vécu la perte d'un être cher et nous savons que celle-ci nous replace face à notre propre vide, nos difficultés à aller au-delà de ce qui nous tire au quotidien. Nous devons recréer la Vie transmise par cet être qui nous fut cher malgré les incompréhensions ; ainsi nous revivons des parcelles de vie qui nous remettront face à nos difficultés et celles du monde. Sans cesse, ce que nous en ressentons nous oblige au dépassement continuel, à construire la Vie selon nos faibles moyens, tendre vers cet infini... Nous sommes confrontés à la mort tous les jours.
La mort, nous ne le voyons pas toujours, est quand même présente à nos consciences. Heureusement, parce que nous savons que la mort sépare. Certaines de nos jeunes sœurs ou frère musulmans ou juifs croisés sur le champ, disent que nous devons vivre comme si nous allions mourir demain, dans l'amour, le pardon et l'accomplissement du Bien ou comme cette jeune étudiante en médecine de confession juive pratiquante (et pied noir aussi) rencontrée hier qui soulevait la difficulté à laquelle nous sommes confrontés actuellement: absence de pardon, d'amour du prochain, jugement, mensonge... Et nous voyons que c'est le péché, notre frein interne lié à nos peurs, nos égoïsmes, nos à-quoi- bon-!, nos hâtes qui glacent nos liens.
Je vois la vie/Vie comme une lutte permanente au-dessus d'un espace vide qu'est la mort. Sans vie, sans lutte contre sa peur et ses préjugés, sans patience, sans progressivité, sans regard sur la vie en l'autre, sans partage, sans amour de cœur à cœur "in life" comme le disent nos jeunes, pas de Vie possible ! J'ai connu cette vie à une époque où le téléphone n'était qu'un outil de travail. J'ai connu la technique aussi dans ce seul et unique rapport... Il y avait la vie, et cette vie se transformait en joie. Les gens se voyaient, se rencontraient, se parlaient, s'embrassaient. Il y a eu tous ceux et celles qui se sont battus pour que nous existions, quels qu'ils fussent !
Vous nous donniez cet exemple d'occupation pour jouer et partager dans la famille de sœur Christiane; dans notre famille (famille maternelle, c'était le chant et les mises en scène de cabotins sculptés par mon arrière grand père) et pourtant cette famille de neuf enfants était très pauvre, pas de radio, pas de télévision, mais on chantait !
Donc il m'est difficile de penser qu'après la vie sur terre il ne puisse rien y avoir, autrement que quelque chose : un Tout comme vous nous le présentez. Nos père et mère, nos grands-parents et arrière-grands-parents sont là derrière le voile, et c'est à ce Tout que je me rattache par ma pénitence et ma Moisson, sinon ce serait l'angoisse et l'angoisse pour moi, c'est le rien.
La mort, lorsque vous en parliez lors des ateliers lors du pèlerinage à Arès, vous disiez que cela ne devrait jamais exister, la mort, c'est un accident !
Cela m'a fait un bien énorme, je savais bien que l'on nous mentait, nous laissant croire que la mort faisait partie de la vie (quel contre sens !) Vous disiez aussi : "C'est très court une vie d'homme !"  Vous disiez à la personne malade ou autre circonstance oubliée : "Nous devrions vivre avec des projets comme si nous allions vivre mille ans, afin de construire toujours cette Vie par le Bien qui crée l'âme !".
Pour moi la vie ne peut rester vie, parce que la vie sans espérance sans amour, ça ne sert à rien.
Au fond, en voulant soigner celui ou celle qui souffrait, je voulais l'aider à se recolorer les joues, l'amener à ranimer la Lumière en lui en elle, et voir s'allumer ou briller à nouveau les petites étoiles dans ses yeux. En aimant, en pardonnant, en évitant la coupure du jugement, en pardonnant encore et encore, nous maintenons la Vie qui permet de construire le bonheur.
Maintenir le Bonheur offert de deux Mains [Rév d'Arès xxviii/18]. Je n'(é)lève pas le bras (de force). Mon Bras attend au but du bras d'homme; (il Le saisit s'il veut) :cadeau de Vie non calculé.(Si) Ma Main (et) sa main tien(nen)t (ensemble) la houe, l'homme a mille ans et mord encore (xxx/6-7).
Nous avons le Champ, la Moisson pour retrouver ce cœur à cœur. Le kérygme n'est pas très compliqué à annoncer, si nous y allons régulièrement, nous voyons à quel point la Vie reprend très vite sa Force ascendante.
L'onde va de la main (du missionnaire) à la Main du Père, sur son chaume bouillonne la moelle, (se re)plante la jambe encore, la flamme revêt la peau (Rév d'Arès xxxv/19-20). Il n'y a que l'Or du Créateur, la flamme-énergie du Bien transfigurante (xxviii/18) dans ce type d'effort, rien que le vouloir et la décision de faire !
Je prie et marche avec ceux et celles qui ont besoin de chaleur et de Vie.

On the days that shall come unto us
We will know to carry soft saddness
And the skys will wait for us until we look
At the nights we will run from ourselves to childhood fields on an unchained land
Now the water askes the wheat to grow
God must always listen to the heart when the pain is like a stone singing
I almost die from love.
the years will try to make us stamble but we will not fall
like a stone
from all the the sandstorms, the snow and fire.
We will always remember that it will pass
God must always listen to the heart when the pain sings like a stone
I almost die from love already.

Danièle G. du Nord

Réponse :
"La vie sans espérance sans amour, ça ne sert à rien," dites-vous dans ce commentaire, et c'est juste.  Vivre sans amour et sans espérance, c'est vivre comme un chat, un chien, un cheval, une girafe, un rhinocéros. Nous, nous vivons comme des humains avec l'image et ressemblance de notre Créateur au fond de nous.
Quantité de gens, et même des poètes, vivent en ne voyant qu'une étrange abstraction de la vie : Soit des choses qui ne bougent pas : les cailloux, soit des choses qui frémissent et sucent les sucs de la terre : les plantes, soit qui bougent : les animaux, hommes compris. Mais il y en a de moins en moins qui voient des Enfants de Dieu, des images et ressemblances immortelles du Créateur. Tant de gens n'entendent que des cris et des paroles que seules perçoivent des oreilles de loups, de renards, de lapins, des paroles et des cris qui ne montent pas jusqu'au Ciel. Tant de gens ne voient que l'insensible indifférence de la nature.
Nous nous avons au fond de nous le germe d'un Dieu. Nous pouvons, par la pénitence être faits des Dieu comme Jésus l'a été (Rév d'Arès 2/13).
Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire.

03mar17 182C43
Par cette nouvelle entrée 182 nous revenons aux fondamentaux, à la Vie spirituelle pure, dans le sein d’Abraham.
Le monde créé par Adam trouvera sa fin un jour, remplacer par le monde d’amour du Créateur que nous aurons tous contribué à recréer.
Je trouve que vos éditoriaux [entrées] sont de plus en plus exceptionnels tant ils nous transportent dans l’indicible, l’inconnu. Depuis quarante-trois ans que vous enseignez La Révélation d’Arès, nous avons pris conscience de toute la beauté du monde perdu. Nous ne pouvons que l’imaginer par comparaison avec ce monde de malheur de souffrance dont nous sommes tous responsables. Je comprends que les écrits de nos frères et sœurs soient emprunts de tristesse, d’émotion face à l’avenir et surtout que l’ensemble des hommes soient sourds au Message du Père pour l’instant.
Mais nous œuvrons chaque jour en étant pénitents et moissonneurs à apporter de l’amour aux hommes pour le meilleur. La Parole de Lumière nous donne des ailes pour mieux nous connaître, souder nos vies les unes aux autres pour le Salut et pour reconstruire Éden.
Mais un jour, le plus tard possible, nous ne vous verrons plus et nous ne vous entendrons plus, nous pleurerons et serons tristes un moment. Certains peuvent penser que le mouvement s’arrêtera. Ils se trompent, c’est le contraire, il prendra de l’ampleur parce que vous nous avez transmis tout ce qu’il faut pour réussir.
Votre lettre du 26 février 2017 est lumineuse de Vérité, je vous cite  :
"Il faut que mes frères et soeurs deviennent des réalistes complets, conscients jusqu’au Jour du Père (Rév. d’Arès 31/8), que la mort n’est que le résultat du péché, qui actuellement régule leur passage dans une chair mortelle, mais ce cercle vicieux peut et doit disparaître. On ne peut pas rétablir l’axe homme-Dieu en ignorant la mort qui n’est qu’une forme de Mal qui a brisé l’axe. Rebâtir le Bien demande de connaître et contourner tout ce qui s’y oppose."
Certes accomplir le Dessein du Père demande des efforts, mais la Grâce est au bout.
Quand le Père promet à notre mission l’aide d’une légion de saints (Rév d’Arès 37/7), il ne s’agit pas que d’anges, il s’agit aussi de ceux et celles qui nous ont précédés dans la mort et qui nous épaulent ici et là depuis le séjour des âmes (Mikal 138C33).
Tous les défunts ne peuvent certainement pas intervenir dans la vie des vivants terrestres, mais certains qui ont été des missionnaires particulièrement actifs sur terre peuvent le rester dans l’au-delà. Ce fut le cas de Jésus. Je crois que c’est le cas d’une façon plus discrète d’une sœur comme Céline (Mikal 138c35 )
La Révélation d’Arès ne nous parle que de deux jours après la mort (Rév d’Arès xl/13-16) c’est peu, alors que la Vie est perpétuité.
L’amour pour notre prochain demande de faire une mortification pour les défunts, une formidable espérance à changer pour eux, s’ils ont une âme (Rév d’Arès 33/34).
Adame va (alors comme) l’onde (de) la main à Ma main.
Sur son chaume bouillon(ne) la moelle, (se re)plante la jambe, la flamme (re)vêt la peau.

Nous avons cependant quelques informations après le Jour de Dieu (Rév d’Arès 31/8 ) dans la Révélation d’Arès bilingue. Annotations de Mikal p.651-653 :  "Il semble que l’âme, l’expérience, la mémoire, la personnalité de chaque individu, qui jusqu’alors partaient dans l’eau-delà, demeureront sur terre comme un tronc immuable sur lequel fluctuera la chair comme fluctuent les feuilles, les fleurs, les fruits selon les saisons."
C’est horrible quand vous écrivez : "Ce que nous voyons sur terre n’est qu’un reflet minuscule du Mal que nous faisons."
Mon Pas est lent, (mais) Mon Talon est lourd ( Rév d’Arès xii/2).
Le Père bien aimé nous prévient : Il nous aime vraiment beaucoup, Il est patient et magnanime, cependant nous devons avancer vers la restauration d’Éden. Activons-nous à trouver une multitude de belles âmes, ces épis mûrs dispersés que nous devons rassembler pour changer le monde.
Je parle (depuis) mille (et) mille ans ; l’oreille (se) ferme (Rév d’Arès xLvii/1).
Ouvrons grandes nos oreilles et écoutons la Parole pure dans La Révélation d’Arès et accomplissons-là enfin dans les siècles des siècles.
Emmenez-nous toujours plus Haut, prophète du Très Haut !
Merci infiniment.
Allelouia !
Simone L. de Touraine. 

Réponse :
Un grand merci pour ce commentaire.
Voyez-vous, ma sœur Simone, à notre époque où presque plus personne n'écoute, où presque tous veulent s'imposer, je vous écoute ou plutôt je vous lis, quoique je sache tout ce que votre commentaire dit.
Il faut des oreilles ou des yeux tendus vers les autres. Les miens le sont vers vous et tous ceux qui s'expriment ici. C'est peut-être pourquoi ce blog rencontre quelque succès. On va me dire que ça s'appelle sociabilité, mais c'est beaucoup plus que de la sociabilité, c'est de l'écoute, au sens fort et pénétrant du mot, car personne ne s'exprime vraiment de nos jours.
Ce n'est pas la confrontation des opinions. C'est plutôt qu'il faut construire et que chacun apporte sa pierre l'édifice. Beaucoup de blogs forment la rencontre de pédants, de monologuistes, mais ici nous échangeons, nous construisons ensemble. Votre commentaire apporte un son qui lui est particulier ; nous en avons besoin.
Les religieux, pas seulement les chrétiens, mais aussi les juifs et les musulmans, ne sont plus que les caricatures de leurs dogmes, à peu d'exceptions près. Les religions sont des milieux renfermés. Le mouvement d'Arès est au contraire un vaste hall ouvert aux libertés nées de La Révélation d'Arès. C'est une spécificité bien arésienne.
Quand la Parole d'Arès dit : Adame va (alors comme) l’onde (de) la main à Ma main. Sur son chaume bouillon(ne) la moelle, (se re)plante la jambe, la flamme (re)vêt la peau, versets que vous citez, elle dit qu'Adam est en train dee changer, pour l'heure nous ne sommes que quelques milliers à changer nos vies, mais c'est comme la bouteille de kéfir, fermentation de lait et de jus de fruit sucrés, que dans mon enfance on buvait encore beaucoup, et qu'on buvait dans ma famille particulièrement chez ma tante Gaby et mon oncle Daniel. Daniel désentortillait le fil de fer qui tenait le bouchon et ça n'en finissait pas. Il désentortillait et désentortillait et ça durait un temps infini. Tout le monde regardait. C'était très long. Et puis, tout à coup, le bouchon s'envolait au plafond dans un bruit d'explosion. Notre mission sera pareille. Nous désentortillons. C'est très long, mais quelque chose va partir tout d'un coup. Nous sommes face à une sorte d'autisme social. Tout le monde se cache et se bouche les oreilles. Mais ça va péter, oui, je vous le dis, ça va péter un de ces jours comme une bouteille de kéfir.

03mar17 182C44
Très cher prophète,
En réponse à notre Frère Salvator  (182C30) vous citez un prêtre des banlieues avec un blouson noir.
Il s'agit, je pense, du Père Guy Gilbert appelé aussi le curé des loubards.
J'ai eu l'occasion dans le passé de le croiser. C'est vrai qu'il détonnait un peu dans le paysage par son allure, mais aussi par les mots de ses discours qui n’étaient pas vraiment issus que du missel.
Ce qui me faisais rigoler aussi, c'est quand il enfilait la chasuble par dessus les chaines et autres accessoires (il en retirait une partie quand même) pour célébrer l'office à côté de l’évêque et de l’aréopage tiré à quatre épingles. Il les respectait et les aimait profondément comme tous ceux qu’il rencontrait, mais il restait lui-même.
Je vous joins un lien sur un article de 2016 :
http://www.sudouest.fr/2016/12/24/le-pretre-des-plus-demunis-3053870-1504.php
et un autre pour une photo.
Un grand merci pour cette entré #182, il y souffle un vent de plénitude et de félicité comme celui que j'ai ressenti à la première lecture de "La Pommeraie" (Le Pèlerin d'Arès "Et ce que tu auras écris" 1989, p.212).
En prière avec vous
Bien fraternellement.
Philippe P. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour cette information. J'avais en effet oublié le nom de ce prêtre-loubard.
Je suis heureux que mon entrée 182 soit pour vous "un vent de plénitude et de félicité". Puisse-t-elle vous inspirer dans votre mission !
Notre humanité péchesse est d'autant plus mortelle qu'elle aborde la vie comme celle d'animaux pensants. et de son seul point de vue qui descend de plus en plus vers le rationalisme et son défaitisme. On voit cette humanité s'assombrir et, puisqu'lle ne veut plus qu'être animale, devenir animale.
D'une certaine façon, nous n'existons plus... Enfin, nous existons comme des cochons d'Inde dans une cage où nous faisons tourner la roue en galopant dedans, mais avec au bout de la vie rien, rien. Notre rôle: Redonner à cette humanité tout, tout, tout. Ce n'est pas rien, comme dit le vulgaire !
Je suis moi aussi en prière avec vous, frère Philippe.

03mar17 182C45
Extrait* d’Isaïe (28/18-19) : Votre alliance avec la mort sera supprimée, votre pacte avec le séjour des morts ne tiendra pas. Lorsque le torrent destructeur passera, il vous écrasera. Chaque fois qu’il passera, il vous écrasera. Chaque fois qu’il passera, il vous emportera. Oui, il passera tous les matins, le jour et la nuit, et son bruit seul provoquera la terreur.
Que nous sommes loin de votre sagesse face à la mort !
Cet extrait me rappelle La Révélation d'Arèsn (xxxi/5) : Le matin, le soir, la mort gave la terre, et en même temps il laisse entrevoir la grande espérance des Pèlerin d’Arès qui par leur pénitence vaincront la mort, un Jour lointain.
Françoise S. de Bretagne-Sud

* J'ai omis le verset 28/20 que je ne comprends pas.

Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour ce commentaire.
Le verset 28/20, que vous ne comprenez pas, est celui-ci : Trop court sera le lit pour s'y étendre, trop étroite la couverture pour s'y blottir, ce qui signifie que vous aurez beau vous cacher, vous enfouir, dans votre lit, vous n'échapperez pas à la mort quand son heure viendra. En fait les mots du verset 28/20 sont ceux d'un proverbe hébreu populaire de l'époque d'Isaïe, qui exprimait le caractère désespéré du moment de l'agonie qui, quoi qu'on fasse, finit toujours par l'arrêt du cœur. Quand l'organisme biologique est épuisé, il s'éteint.
Et, tout bien considéré, ce sera un bon débarras ! Plus de chair à alimenter, à laver, à faire dormir, à soigner quand elle souffre. Pouf ! Tout ça s'arrêtera et nous n'aurons plus que notre âme, légère et d'autant plus légère que notre pénitence dans la chair aura été profonde.
Si je vous disais que par moment je souhaite vraiment m'en aller, m'enfuir loin de cette humanité vorace, cupide, méchante. Pas plus tard que ce matin, sœur Christiane, qui venait de lire le courrier du jour, me dit : "Voilà qu'à présent les impôts vous réclament la taxe sur les entreprises (qui paraît-il remplace la taxe professionnelle à laquelle je n'étais pas soumis). C'est sans arrêt que l'Administration me réclame de l'argent, nous accable de formulaires à remplir, bref, voit d'un très mauvais œil ce bonhomme, Michel Potay, qui n'est ni prêtre, ni pasteur, ni imam, ni rabbin, qui est on ne sait trop quoi, une sorte de vague religieux inclassable, mais qu'il faut traiter comme s'il était de religion alors qu'il proclame qu'il n'a aucune religion. Alors, on me contrôle, on m'inspecte et l'inspecteur dit, examinant à la loupe nos livres de comptes : "C'est tout ? Vous ne gagnez ps plus d'argent ?" Nous : "Nous sommes des gagne-petite. Tout ce que nous avons, c'est ce que vous voyez, et encore ! Il nous faut faire vivre le Pèlerinage, aider des missions, etc." Alors, ayant tout examiné, tout inspecté, tout contrôlé, cherché où je peux bien cacher mon magot, ils sont bien obligés de me laisser tranquille jusqu'au moment où, hop ! ils me réclament à nouveau des Euros sous n'importe quel prétexte. Alors, à 87 ans, j'en ai parfois par-dessus la tête de devoir à nouveau me battre contre l'Administration qui n'accepte pas qu'on ne soit pas étiquettable, qu'on soit hors normes. "Si vous n'êtes pas une religion, vous êtes une entreprise et vous devez casquer comme toutes les entreprises," va-t-on me dire et je vais leur dire : "Non !" et me battre encore et gagner encore, et ils vont penser : "Ce vieux-là, à 88 ans bientôt, il a encore du poil de la bête, mais on l'aura tôt ou tard quand il sera trop vieux pour se battre." Oui, j'ai par moments une envie très sereine de m'en aller, et je n'irai pas dans mon lit me cacher pour ne pas mourir. J'attendrai la mort comme une délivrance. Si je reste, c'est pour mes frères et aussi pour mon épouse qui est plus jeune que moi."
Peut-être que l'administration d'Israël faisait déjà des misères à Isaïe. Par moments il en avait assez.

03mar17 182C46
Frère Michel (Rév d'Arès xLii/1), nous avons rendez-vous en 2030 (voir 160C40) donc votre cœur attendra au moins jusque là avant de s'arrêter de battre !
La Vérité n'est pas réductible à la raison humaine (ce que vous avez écrit en téte du chapitre xxi de La Révélation d'Arès), mais vous nous régalez de simple et de vrai, de beau et d'Eau, de Bien et de Vie : Mikal vole (Rév d'Arès xLiv/6-12) presque au-delà des mots et très loin du bruit (ii/7-13, xxxii/8-9, xxxvii/15, etc.) avec pour renfort les Prophètes d'hier.
"Je crois que, quand il ne reste que l'âme, on n'identifie pas du tout de la même façon le noyau fondamental de son être avec sa situation. On fait forcément face à une tout autre réalité. Le soi disparaît probablement pour laisser place à un état d'universalité" (Extrait de votre entrée 182).
Cela me fais penser a l'unité (Rév d'Arès xxiv/1-4), au Tout que le spirituel recherche, à n'être plus rien pour soi- même (40/6) et donc passer du rien au Tout.
Qui donc professe une meilleure religion que celui qui fait le Bien, celui qui suit la religion d'Abraham, un vrai croyant — Dieu à pris Abraham pour ami (Coran 4/125) Mikal, l'ami (Rév d'Arès xxxix/16).
Abraham père des croyants (Coran 22/78) — Mikal (est) le(ur) père (Rév d'Arès xxxiii/14).
Ainsi avons Nous montré à Abraham le royaume des cieux et de la terre pour qu'il soit au nombre de ceux qui croient fermement (Coran 6/75).
Je fais ici un parallèle avec l'expérience que l'Étalé (Rév d'Arès ii/4) vous a fait vivre en 1977 (Rév d'Arès vi/1-5).
Abraham ne demanda pardon pour son père qu'en vertu d'une promesse qui lui avait été faite, mais quand il vit clairement que son père était un ennemi de Dieu, il le désavoua — Abraham était humble et bon (Coran 9/114). La parenté spirituelle prévaut sur la parenté charnelle (extrait de votre entrée 182).
Paix sur Abraham (Coran 37/109). Un guide pour les hommes (Coran 2/124).
Mikal annonce le Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1) — L'homme comme descendant de formidables forces antiques et divines dont il n'a plus conscience (Annotation de La Rév d'Arès xxxiv/5).
Encore une grande et belle entrée !
Alain M. de la plèbe d'île de France

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ce commentaire qui a le mérite de beaucoup citer le Coran, qui, en effet, parle beaucoup d'Abraham. On ne peut pas ne pas aimer Abraham et le Coran a bien raison de dire qu'Abraham était humble et bon (Coran 9/114).
Il est quand même curieux de constater que cet homme d'un côté est unanimement accueilli par les trois religions que sont la chrétienté, le judaïsme et l'islam, un personne que ces trois familles théologiques voient à peu près d'un même œil, et d'un autre côté il est probablement parmi les grands personnages de la Bible le plus contesté par les spécialistes L’historicité d'Abraham a fait l’objet de mises en doute importantes non seulement par les historiens, mais aussi par les archéologues. Jusque dans les années 80, les biblistes défendaient l'historicité de l'époque patriarcale, quoiqu'il ne fussent pas d'accord sur l’époque précise à laquelle vécut Abraham. Ils proposaient des dates très variables entre 1300 et 2000 avant Jésus Christ. Ils se fondaient sur quatre arguments traditionnels. L'histoire des Patriarches serait le reflet des grandes migrations amorrites (= sumériennes ou babyloniennes) du début du deuxième millénaire. Les mœurs des patriarches s’expliqueraient par des documents de l’époque du Bronze moyen ou récent. Les noms divins et les concepts religieux de l'histoire des Patriarches dans la Genèse gardent les traces d’une religion pré-yahwiste. Mais surtout la découverte d’archives très abondantes a indiqué que le nom d'Abraham se retrouve à différentes époques et en de nombreux lieux de Mésopotamie, pas spécialement à Ur ou Our (Genèse 11/31). Les migrations en Mésopotamie sont aujourd'hui assez bien connues et aucune ne correspond au trajet du récit biblique, depuis Ur ou Our jusqu’en Palestine. Les archéologues constatent aussi que la géographie de la Palestine à l'époque supposée d'Abraham ne correspond pas au récit biblique. De plus, Abraham ne pouvait pas avoir de chameaux à cette époque, car le dromadaire n'était pas encore domestiqué. Donc beaucoup d'anachronismes et le fait qu'il n'y ait pas d’indications chronologiques dans les récits bibliques rend très incertaines les informations bibliques de la période patriarcale. Conclusion : L'histoire d'Abraham dans la Bible a vraisemblablement été rédigée longtemps après qu'elle eut lieu, au VIIème et VIème siècles av. J.-C. et elle est la combinaison de récits de provenances diverses. Cela traduit une origine tardive par rapport à d'autres figures patriarcales plus anciennes comme celle de Jacob et l'idée d'un personnage ayant vécu au deuxième millénaire est abandonnée par la plupart des chercheurs. La conclusion des études scientifiques la plus fréquemment exprimée est la non-historicité d’Abraham. Abraham est certes un personnage biblique, mais n'est pas un personne historique. Beaucoup disent qu'il n'a même pas existé. La "légende" abrahamique est donc à la fois hagiographique, mythique, patriotique et universaliste, ce qui n'exclut pas la possibilité qu'Abraham résulte quand même de "traces de mémoire." La question de l'existence d'un personnage réel derrière ces légendes reste donc sans réponse.
Mais cette mythologie ne me gêne pas. Je pense qu'Abraham est le résumé de plusieurs personnages ayant vécu en Palestine entre 2100 et 1900, peut-être originaires de la région de Babylone, parce que je ne vois pas la nécessité spirituelle de faire venir d'aussi loin le plus ancien ou les plus anciens de ces personnages, s'il n'y avait pas quelqu'historicité là-dedans, et qui ont rencontré l'Éternel dans la région d'Hébron, formant ainsi la souche du monothéisme. Pour moi il est sans importance qu'il y ait eu un ou plusieurs Abraham.

03mar17 182C47 
À l'origine de ce commentaire il y a un eMail que j'ai adressé au signataire, frère Pascal, le 14 février et qui disait :
"​Je viens de voir votre site sur l'Internet. Très bien fait. Mais je me demande​ — je ne fais que me demander — si le fait d'avoir utilisé "Nous Croyons Nous Ne Croyons Pas" pour le rédiger est une bonne idée. Ce texte a été rédigé en 1992 pour des Pèlerins d'Arès engagés. Est-il judicieux de l'utiliser pour des curieux ? Les curieux risquent de ne pas très bien comprendre. Mais je me trompe peut-être.
En tout cas, c'est un très beau travail."   Frère Michel
On trouve le site en question à
https://des-pelerins-ares-bretagne.com/

Commentaire :
M‌erci d'avoir consacré de votre temps à la lecture du site "Nous croyons nous ne croyons pas".
Effectivement, on peut se demander ce qu'en pense le curieux. Mais je n'ai pas réalisé ce site dans ce sens, bien qu'il puisse être lu par toutes personnes de passage sur le web.
Ce travail est destiné à ceux qui découvrent La Révélation d'Arès et qui peuvent avoir des difficultés de compréhension. D'ailleurs,c'est le cas de notre fille Marie, qui lit La Révélation d'Arès avec ce site comme outil de lecture. Elle m'en a fait la remarque positive lors de son dernier passage à la maison.
Je remarque une chose chez le curieux, c'est l'engouement toujours possible que peut susciter une telle Parole. Si l'appétit vient en mangeant...
Peut-être que "Nous croyons nous ne croyons pas"  donnera envie de revenir à la Parole et ainsi de  passer de l'un à l'autre le temps de la compréhension.
Cette année 2017, je vais être très attentif sur les retours qu'occasionnera ce site et vous tiendrai au courant bien sûr.
Mes meilleurs pensées fraternelles.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Pascal, de répondre ici à mon eMail du 14 février qui faisait lui-même suite à votre eMail du 20 janvier. Vos précisions me permettent de relativer mes remarques du 14 février . Nous verrons bien, par les réactions des lecteurs profanes, si ce site, comme je vous le souhaite, permet aux lecteurs qui ignorent tout de La Révélation d'Arès de s'y intéresser. C'est peut-être vous qui avez raison, après tout.

04mar17 182C48
Cette entrée ramène aussi à la perspective de nos propres crépuscules.
On nous cache la mort pour l’oublier (réponse 182C12) mais les corps qui disparaissent quand même dans la terre, les urnes et l'eau sont un rappel que la vie était quand même un miracle (réponse182c17).
Paraissant si puissante dans les jours heureux de santé et si fragile à la fois quand elle se dégrade, la vie disparait de la terre comme elle est apparue. Elle était là et n’y est plus. La santé, la vie, la personne. Cela abasourdit et fait de la peine. Il me revient cette image des cendres dispersées aux quatre vents marins et qui fût celle que choisit de nous laisser mon parrain et oncle Guy mort à 51 ans. Je me souviens quand nous chantions en canon ce gospel (chant d'esclave) que nous aimions : "Ils ne sont plus les beaux jours de l’amitié, tous mes amis ont quittés les cotonniers, ils sont partis au pays du grand repos." J’entends leurs douces voix chanter "Hey ho vieux Jo." Sur ce vieil air je sens le parfum de la beauté indicible qui dit le contraire de ce qu'elle chante. Quelques temps avant son départ de ce monde,nous nous promenions un jour tous deux sur un petit sentier boisé derrière la maison de mes parents à Baho et, à un moment donné, je lui ai demandé : "Tonton, si tu avais quelque chose à partager avec moi comme un cadeau et qui n'a pas marché dans la vie de ton couple, ce serait quoi ?" Surpris par ma question, il réfléchit un petit moment puis me dit dans un soupir : "Le manque d'amour." Il ajouta : "Pourtant l'argent, il y en avait."
Avec cette entrée je médite sur le sens de la vie et de la mort. La vie est une lutte sans fin. Si ce n’est pour retrouver la Vie, qui pourtant fut donnée une fois pour toute (Rév. d’Arès 24/3), quelle sens aurait-Elle ? Jésus (2/15) l’a démontré brillamment quarante fois par sa présence. Il est bien dommage que le monde n’en mesure la puissance et la merveille de par le fait même et ce qu’il transmet dans nos poitrine. Quel est le sens de la mort alors ? Elle m' apparait de deux sortes : L'une finale et l'autre comme chevauchant la vie.
La mort finale ? Parfois je me dis que Dieu l’a permise ou créée par pitié à cause de l’agonie et souffrance de nos fautes. Car la Vie n’a rien à faire avec la mort. La concerne-t-elle simplement quelque peu ? La mort de notre vivant alors ? Qu’est ce donc qui doit mourir en nous pour que la Vie jaillisse à nouveau de notre sein sans commencement ni fin ? Les ailes de l’Idéal répondent : Cette mort du temps de la vie terrestres se parachèvera si de notre vivant même, nous avons fait notre possible pour mourir aux incitations du Mal, afin de naitre à la Vie et encourager à en faire de même (pénitence, moisson).
Mourir également à nos innombrables préjugés sur tout et sur tous qui, tel le phénix de ses cendres, tendent à revenir encore et encore comme le ressac des vagues dans l’océan de l'humanité. Je me surprends encore dans des moments de faiblesses à juger mon patron jusqu’à ce que j’en réalise ma part de responsabilité et de folie qui oublie de voir l'ensemble et d'entendre le réel. Mourir donc au vœu d’Adam (Rév. d’Arès 2/11) pour qu'un "Ordre unique" (réponse 182c20) d’une tout autre nature entre en existence et lui rende Sa beauté (Rév. d’Arès 12/3). Simple pénitence (Rév d'Arès 8/6, 9/1, 10/6, 12/2, 16/17, 25/6), mais pas toujours aisée et ardue il est vrai (entrée 116).
Levain de la Vie, l’amour change déjà tout en nous, il apaise les angoisses du futur, arrête même le temps, et par lui tout sera juste autour de nous. Juste à l’image et ressemblance de "la Création dont l’Amour est la Force originelle, la Source".(réponse 182c20) et le sens du Bien. Alors pourquoi pas,dans cette vision, le couchant de la vie est heureux, car j’aurai aussi fait de lui mon compagnon de route pour chaque levant : Il ne sera plus l’au-delà projeté de la vie passée, mais l’aube de la Vie nouvelle qui nous sourit.
Vous lisant dans cette belle entrée, qui m'a fait voler vers l'infini en pensée sur "le fil d'Or" du relais de votre âme, je disais à ma douce compagne Florence : "Le frère Michel a une petite voix au ton modéré quand il s’adresse à quelqu’un dans la vie courante. Pourtant quand on le lit, on l’entend comme un tonnerre, un cri puissant qui recouvre tout, vient, va, clame, semble s’étaler très loin et résonne pourtant tout  prés, ici, dans le cœur de l’homme."
Vous êtes là ! Vivant ! Et dans ce courant spirituel unique, ce courant du Père de l’Univers ( 12/4), vous serez toujours la baie de lumière jetée dans le froid du monde (Révd'Arès xLiii/9)
Guy I. de l'Hérault
Un pont dans le froid, Guy I.

Réponse :
Vous flottez, mon frère Guy, sur une spiritualité très fine, une eau d'un grande légèreté sur quoi tout le monde ne peut pas naviguer. Mais nos vaisseaux sont tous différents. L'important est qu'ils soient des vaisseaux, prêts et dignes de se joindre à la Flotte du Père (Rév d'Arès 18/3). Le froid aurait inspiré à d'autres la glace, la neige, un grand arbre noir défeuillé, mais vous, vous voyez de l'eau, de l'eau certes agitée, dont un faucon s'échappe, ou que le faucon effleure. De l'eau à l'Eau (18/5) il n'y a jamais loin pour le pénitent. Votre belle image ici a été, c'est clair, réalisée par un échappé. Oui, vous vivez dans une échappée perpétuelle... Pouvoir d'évasion qui n'est pas donné à tout le monde, décidément. Vous étiez passé, je suppose, par des lieux abstraits, mystiques, éthérés — la question que vous posiez à votre "tonton" à Baho montre votre irrésistible attirance vers l'éthéréen — mais vous avez trouvé votre pic, l'apex du Tout venu appeler les terriens à Arès et vous êtes là, c'est clair, dans votre élément.
Votre esprit est toujours en mouvement — le bonheur n'est pas le confort, rappelé-je souvent aux candidats à l'amour, au pardon, à la paix, à l'intelligence et à la liberté absolue de l'âme —. Vous êtes un très grand voyageur intérieur. Merci, frère Guy, pour ce commentaire qui nous emmène avec vous, dans votre voyage qui, je l'espère, n'aura pas de fin, et peut-être nous trouverons-nous un jour, vous et moi, à filer ensemble comme des fusées là où on ne boit plus l'air, où nos pieds ne buteront pas contre les monts hauts, où le feu est bleu, où nos mains auront vingt doigts comme la queue du soleil (vi/1).
Merci, frère Guy, pour ce beau commentaire et la belle image qui l'accompagne.

04mar17 182C49
Bien aimé Prophète du Père,
Quand je lis tous ces commentaires, vos réponses, je ne vois pas bien quoi rajouter à tant de richesses; mais en souvenir de ma mère et vu que cette entrée s'y prête, je vais dire deux trois choses.
Ma mère avec qui je vivais ainsi que ma sœur dans un petit appartement du 16ème [arrondissement de Paris] bossait dur pour nous faire vivre (ma sœur m'a envoyé dernièrement ses fiches de paye : une misère). Un jour, revenant de l'école, les voisins du dessous, gens aisés et de cœur, nous annoncèrent que notre mère était à l'hôpital et que nous dormirions, ma sœur et moi, chez eux. Je me réveillai dans la nuit avec en tête une chanson que ma mère n'aimait pas : "Les roses blanches". J'avais 9 ans et j'étais quelque peu autiste ,mais j'ai su aussitôt qu'elle était morte et que c'était sa façon de me saluer.
Le lendemain, quand dans l'après-midi l'on nous annonça son décès, je n'étais ni triste, ni étonné. Je n'ai même pas été à l'enterrement, je ne suis jamais allé sur sa tombe, je n'en ressens pas le besoin.
La dernière fois que j'ai été à un enterrement, celui du papa de mon ex-épouse, je me suis surpris à me sentir joyeux, trouvant que dans ce moment tous nous étions égaux (les autres ne le percevaient sans doute pas ainsi), mais là, devant cette mort qui nous attend tous, comme dans certains tableau du Moyen-Âge je me suis senti en paix avec tous, et le soir une certaine joie flottait et nous avons chanté.
Un autre souvenir me revient, celui de l'enterrement de notre frère Robert de Grenoble. Devant sont cercueil je savais que ce qui faisait cet homme, ce que j'avais aimé chez lui n'était pas dans ce trou, c'était autre chose, c'était invisible et tellement vivant, c'était ce qui nous fait humains.
Philippe N. de la Drôme Rhodanienne

Réponse :
Vous ne voyiez "pas quoi rajouter à tant de richesses" ? Mais, mon frère Philippe, vous y avez ajouté votre propre richesse. Pour moi ce très beau commentaire brille comme un perpétuel trésor. Il m'émeut et je le trouve si significatif de la conscience qu'ont des vivants que leurs proches dont la chair vient de s'éteindre restent vivants, seulement vivants d'une autre vie.
Quand ma mère, Lucie, mourut une nuit de décembre 1996 j'étais à Paris pour l'assemblée générale de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès. Cette nuit-là nous dormions, sœur Christiane et moi, à l'hôtel, quand le téléphone sonna, me réveilla. C'était mon beau-père, André, le second mari de ma mère, qui avait été veuve de mon père en 1942. Il m'annonça, bouleversé le pauvre, le décès de ma mère à Arès. Elle allait avoir 92 ans. Je n'ai pas réagi par le chagrin, je n'ai pas pleuré, je me suis recouché, j'ai dit à Christiane : "Maman est morte," et je me suis rendormi sans émoi. Comme vous quand votre maman mourut, je savais qu'elle n'était pas morte ; elle venait seulement de partir ailleurs. Le lendemain je fus présent à l'Assemblée Générale du Pèlerinage à Paris, parce que la vie terrestre de notre mission continue et que Dieu m'y a assigné. Je ne rentrai à Arès que le surlendemain. Ce qui fait que je ne vis pas ma mère morte ; on l'avait déjà mise en bière. Je fus heureux que son vœu fût exaucé. Il y avait très longtemps, quand j'étais adolescent et que nous passions presque toutes nos nuits dans les abris anti-aérien (les banlieues usinières de Paris étaient sans cesse bombardées par les Anglais ou les Américains alors, et les canons antiaériens de la Flak se déchaînaient) ma mère m'avait dit : "Michel, je ne voudrais pas que tu me vois morte."

04mar17 182C50
Merci, frère Michel, pour cette très belle évocation du sein d’Abraham et cette superbe illustration : une sculpture romane il me semble, qui me touche par sa simplicité puissamment évocatrice.
Vous écrivez : "Le soi disparaît probablement pour laisser place à un état d'universalité." Il me semble que vous n’évoquez pas ici le Soi (avec majuscule, l’Atman de Shankara par exemple) mais le soi psychologique, l’ego, que l’on retrouve dans "quant-à-soi". Il m’apparaît que la pénitence est un long cheminement vers cet état d’universalité. Je ressens de plus en plus ma vie spirituelle comme une lente et difficile désappropriation de moi-même, une sorte de mouvement d’excavation opiniâtre qui crée au plus intime de moi-même l’espace où le Tout peut entrer (Rév d'Arès xxx/8 ; xxxiv/12).
Je perçois mon ego comme une logique de restriction, de rétractation, d’enfermement et de séparation, alors que l’âme m’introduit à l’inverse dans une dynamique d’ouverture, de dilatation, de renouvellement et de relation. Dans les périodes ou ma vie spirituelle se déploie et s’intensifie, où je me moule consciemment au Temple divin (Rév d'Arès 1/11), la crainte de la mort s’estompe comme les autres préoccupations nombrilistes, car alors je suis moins soucieux de moi-même que de mon œuvre (Rév d'Arès 17/5) et le Dessein du Père devient beaucoup plus important que ma petite destiné personnelle. "Le jour où je vais mourir, il paraît qu’environ 159.000 personnes vont faire le passage avec moi (il s’agit du nombre approximatif de décès quotidiens sur la Terre) alors le minuscule Thierry là-dedans…. Il faut relativiser l’importance de l’événement, non ?" me dis-je parfois en souriant.
Il m’arrive de me demander ce qu’il reste de la "personne" lorsqu’elle s’est dépouillée de l’ego et qu’elle s’est rendue capable d’accueillir le Créateur et toute Sa Création, lorsqu’elle s’identifie non plus à une personnalité psycho-affective étriquée, liée à un corps rendu débile par le péché, mais à toute l’humanité, passée, présente et à venir ? Le pécheur que je suis, barricadé dans sa citadelle égotique, est incapable de le concevoir. Mais j’aspire à cet inconnu, ho oui ! même s’il m’effraie aussi paradoxalement, comme tout inconnu effraie l’homme rendu peureux par l’argoule (Rév d'Arès xxxvii/3) qui a toujours peur de perdre ce qu’elle croit posséder.
(Devant) la mort (et) la faim l’homme (a) sa langue (qui) pend, son menton tremble; (mais si comme) la véprelle il tient à Ma Lèvre, (il devient) le frère, (il) boit l’Eau Grasse, (c)elle (qui) ne sèche pas, (il sur)vole haut la fosse (Rév d'Arès xxii/15-16). Il reste alors l’individualité pure — ce don divin (Rév d'Arès 12/7) qui avec la liberté, la parole, l’amour et le pouvoir de création, établissent l’image et ressemblance de Dieu — aux antipodes de ce que notre culture appelle "individualité" et qui est bien souvent un attachement immodéré et parfois même exclusif à soi-même.
Quel vertige pour mon faible lumignon (Rév d'Arès32/5) ! Mais aussi quelle aventure passionnante ! Mis à part mon épouse et mes enfants, je ne vois pas ce qui pourrait me retenir sur cette terre dévastée et gâchée — alors qu’elle est un Éden potentiel — si toutes ces questions et aspirations ne me portaient, comme autant d’appels de la Vie, à rejoindre la Puissance créatrice dans son combat contre les ténèbres et le chaos, à la rejoindre dans la pénitence et dans la moisson, avec mes frères et mes sœurs.
Et comment la Puissance créatrice combat-elle la ténèbre et le chaos ? Non en cherchant à les dominer et à les contrôler à la façon de puissances du monde, mais en les aimant. N’est ce pas la voie que nous à enseigné le Bon — le prophète Jésus — en s’embrasant de l’Amour du Créateur pour l’homme, son frère (Rév d'Arès 32/3) ? Il n’y a pas d’autre chemin pour devenir Christ.
Merci de tout cœur frère Michel pour votre blog vital.
Thierry M. de la Drôme des Collines

Réponse :
Voilà deux commentaires qui me viennent de la Drôme : Philippe (182C49) et vous, mon frère Thierry.
Merci, mon frère, pour ce beau commentaire.
On a lu dans les entrailles des morts, on a pesé, tamisé la poussière des tombeaux, on n'a pas trouvé de suite à la mort de l'homme : Voilà les mots que La Révélation d'Arès (26/3) met dans la bouche des sceptiques, des mécréants, des rationalistes, des innombrables gens "à qui on ne la fait pas" et qui croient que la mort d'un homme est pareille à la mort d'un cafard écrasé sous le pied, celle d'un amas de viande qui avait un cerveau un peu plus perfectionné que celui d'un cafard, mais pareillement écrasé par une loi de nature. On naît on crève. Le Docteur House, héros cynique et désabusé d'une série télé, aux malades proches de la mort qui disent : "Je suis curieux de savoir ce qu'il y a de l'autre côté" répond vivement et fortement par quatre syllabes bien martelées : "Il n'y a rien." Nous, nous savons que nous trouverons de l'autre côté quelque chose d'imperceptible à nos yeux de chair, mais qui sera perceptible à notre âme comme on retrouve un air, un paysage, un aliment familier. Nous ne savons pas ce que nous trouverons, mais je ne suis pas sûr que nous serons étonnés, parce que la vie ne peut étonner le vivant, même celui qui vit autrement qu'avec un cœur de viande.
Les mécréants ou les sceptiques que nous rencontrons par milliers dans la rue n'ont pas la queue d'une idée de ce qui pourrait se passer pour eux quand le cerveau cesse d'être irrigué, de fonctionner, et ils s'en fichent. C'est quand même curieux qu'un humain ne se croit pas supérieur à son chien. J'ai même entendu des pères-chiens ou des mères-chiens dire de leur mâtin : "Il est supérieur à moi." Je me demande même si ce n'est pas de leur part un vœu pieux, s'ils ne s'attendent pas à ce que leur chien meure comme un humain et à ce qu'eux-mêmes meurent comme des chiens. Comme quoi, certaines gens, même s'ils ne croient à rien, ont faim de quelque chose d'eschatologique, de fins dernières merveilleuses pour quelque être ; si ce n'est eux, un chat, un perroquet, que sais-je ?
Vous écrivez et j'aime cela : "Mais aussi quelle aventure passionnante ! Mis à part mon épouse et mes enfants, je ne vois pas ce qui pourrait me retenir sur cette terre dévastée et gâchée — alors qu’elle est un Éden potentiel." Voilà bien pourquoi nous restons à cheval entre l'en-deçà et l'au-delà. Au fond, Éden, c'est la vie sans voile entre le Ciel et la terre. Je crois que nos descendants y reviendront et je me réjouis de savoir que vous contribuez à la mission qui appelle les humains sourds et aveugles à comprendre qu'ils ont des oreilles et des yeux, en fait. Nous appelons épis mûrs ceux qui le comprennent sinon sur le champ du moins très vite. Comme il m'arrive encore, de temps en temps, de penser en anglais, je n'oublie pas qu'épi en anglais se dit ear, qui signifie oreille. Éh éh !

04mar17 182C51
Ce matin, je commençais à écrire ce commentaire, quand je découvre le commentaire 182C20  de Véronique C. de Belgique et votre réponse qui parle de Karlfried Graf Durckheim* que j’ai découvert en lisant "Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?" de Christiane Singer.
Sein d'Abraham : La première image qui vient dans mes pensées est lorsque Dieu s’adresse à Abram et lui dit : "Regarde vers le ciel, et dénombre les étoiles, si tu peux  les dénombrer. Ainsi sera ta descendance." Abram crut en Yahvé, qui lui compta comme justice (Genèse 15/5-6).
Ce Que J'ai dit s'accomplira pour les générations qui sortiront de ta descendance, dit La Révélation d'Arès (29/1). J’entends par descendance, le petit reste de pénitents, la multitude des apôtres de l’idéal, prophètes en puissance, pénitents multi-multipliés à la suite de Mikal et de tous les prophètes pour la vie infinie et éternelle.
Dieu à mes yeux est l’absolu est multi-multiplié à travers nous ses enfants créés à son image et ressemblance (Genèse 1/26). En cela  l’évidence est bien : Nous formons un tout dans le Tout, corps d’animal pouvant être éternisé dans le Tout, l’Unité (Rév Arès 2/10-14). Je vous entends encore lors de votre enseignement à Paris en 1996 [à l'Espace des Peupliers], lorsque vous disiez (je restitue de mémoire) : "Dieu est partout, Il est dans la pierre, dans les arbres, dans la nourriture… Je descends, Je suis (en-)haut; Je vais (à) droite, Je suis (au) milieu. (Je suis l')Étalé. (ii/4).
J’aime beaucoup cette image : Sein d'Abraham, et votre entrée. Vous, Mikal, qui avez vécu le Surnaturel,  dans tous vos écris, vos propos, d’une très grande humilité, [pleins] de sagesse. La mort, je n’y pense pas, je sais qu’un jour ce sera mon tour. Ce que vous écrivez la Frère Michel est magnifique : "La mort n'existe pas. Pourquoi aurais-je peur de la mort ? Je ne suis qu'un chaînon de vie de la chaîne sans fin de la Vie (Rév d'Arès 24/5). Avant moi une longue ascendance ; après moi une longue descendance. Nul besoin de me réincarner, puisque la Vie ne cesse pas."
Karlfried Graf Durckheim* dit "le vieux sage de la Forêt Noire" (1896-1988), qui a enseigné comment passer du psychologique au spirituel,  disait : "La mort est grande par la vie qu’elle fait surgir. L'homme a une double origine, l'une céleste, l'autre terrestre; l'une, naturelle, l'autre, surnaturelle. L'homme accompli est la fusion de l'une et de l'autre dans sa conscience." Karlfried Graf Durckheim*, né à Munich en 1896, mort à Todtmos-Rutte, en 1988. Sorti d'une famille chrétienne, diplomate,  psychothérapeute, philosophe allemand initié à l'école du Zen Rinzai où il pratiqua notamment le Kyūdō avec le maître Kenran Umeji, il éprouve devant la mort fascination et répulsion. Il lui sera toujours épargné de devoir tuer.
Je me souviens à Arès du jour où vous faisiez un atelier "Prière" dans la petite maison derrière la Maison de la Sainte Parole. Je vous entends encore dire de mémoire : "Dieu, je ne sais pas Qui Il est, d’où Il vient, par contre, je sais qu’il parle, qu’Il est le Créateur et qu’Il s’inquiète pour nous ses enfants." La voix de fer résonne en mon être intérieur (Rév d'Arès iii/3), l’homme Michel, le juste prophète Mikal (xxxvii/2) montre sans cesse l’exemple de la pénitence (30/11).
Or tu enseigneras, homme Michel, que l'homme pieux se tient devant Ma Parole et ne fait pas un pas de plus en avant pour ne pas choir dans l'abîme.
Dans Mes Assemblées on ne parlera pas une langue d'ivrogne comme font les docteurs, qui ne se sont pas désaltérés de Ma Parole, mais qui s'en sont enivrés.
Personne ne délirera sur Mes Livres.
Tu fixeras la mesure avec laquelle Mes Livres seront proclamés dans les assemblées, et tu rejetteras ceux écrits de main d'homme (Rév Arès 32/8-10).

Rien ne meurt, tout est renaissance, lorsqu’on lit Genèse 1/1-31, la création du Jardin d’Éden, les animaux céleste, ceux de la mer, terrestres, le végétal tout est fait pour se recréer infiniment pour nourrir l’homme de chair. Adam est l’unique animal divinisé à l’image et ressemblance de son Père (Genèse 1/26).
Mais l'homme n'est pas un aurochs ; de la bête Je lui ai donné la chair, les entrailles et les os pour échafaudage à son vrai corps, aussi léger qu'une fumée pure, qui ne naît pas du ventre de la mère, mais de la vie de l'homme déjà né, qui s'engendre lui-même en une autre vie infinie, qu'il bâtit comme un vaisseau pour prendre le large. (Rév Arès 17/2-3).
Je pense, bien sûr, aux versets du Livre et j’imagine qu’avant de faire son mauvais choix (Rév Arès 2/1-5) Adam ne passait pas par la mort de la chair.
(Sur le) froid J'appelle(rai) le feu, (et sur) la sueur Je flère. Adame va (alors comme) l'onde (de) la main à Ma Main. Sur son chaume bouillon(ne) la moelle, (se re)plante la jambe encore, la flamme (re)vêt la peau. (Rév d'Arès xxxv/18-20). Annotations dans La Révélation d'Arès bilingue [édition 1995] : " L'homme peut retrouver l'équilibre (l'état adamique) entre vie matérielle et intellectuelle (main) et vie spirituelle et transfigurée (Main). Comme la vie transfigurée est pour le pécheur d'une nature inimaginable, le Père peut toujours lui donner quelques indices: Sur son chaume (sa vieillesse, sa mort) l'homme se régénérera (la flamme se ravivera sous sa peau). La perpétuité n'empêchera ni la fragilité physique (en 1974 les plaies de Jésus saignaient) ni un possible endormissement du corps, sorte de décès transitoire. La perpétuité procédera-t-elle par régénération ou recréation charnelle sur le même moi immortel ? Il ne s'agira pas de réincarnation (un mythe, n. V/2); l'âme ne passe pas d'une vie charnelle à l'autre, elle n'appartient qu'à une unique et même chair (17/7, ha, nn. xxxix/5 à 7). Après le Jour de Dieu, il semble que l'âme, l'expérience, la mémoire, la personnalité de chaque individu, qui jusqu'alors partaient dans l'au-delà, demeureront sur terre comme un tronc immuable sur lequel fluctuera la chair comme fluctuent les feuilles, les fleurs, les fruits selon les saisons. Flamme fait penser à la langue de feu de la Pentecôte (Actes des Apôtres 2/3)."
Je pense aussi à  l'ha, qui) est l'âme (4/58, 17/4-7, etc.) et même plus que l'âme (xxxix/1-16). Vous nous l’avez toujours enseigné. Ce n’est pas de la mort que nous devons avoir peur, c’est de mourir sans âme, voilà pourquoi le Père nous envoie à la Moisson (voir Veillées 5 et 6).
Homme Michel, tu as cessé de trembler,
tu es consolé et fort!
Je t'ai saisi et déposé à la lisière de Mon Champ;
il est temps que la Moisson se fasse,
que le monde soit sauvé
avant que ne pleuve le péché des péchés. (Rév Arès 38/1-2).
Qui peut savoir qui est sauvé,
qui n'est pas sauvé? (Rév Arès 11/3).

Nul ne le sait, par contre, nous avons la certitude que si nous faisons le Bien, nous créons notre âme, le véhicule d’éternité, si nous sommes pénitents, si nous aimons pardonnons, nous rendons libres de tous préjugés et pouvoirs, agissons avec intelligence du cœur, intelligence spirituelle, nous avons de grandes chances, lorsque nous quitterons notre chair, de rejoindre la Flotte du Roi en attente du Jour de la résurrection (Rév d'Arès 17/4).
Alors ce sera Mon Jour,
d'un geste J'arrêterai l'astre sous vos pieds,
il n'y aura plus ni jour ni nuit,
mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse.
Je descendrai visiter Mes Granges,
J'étendrai Mes deux Bras sur l'univers
et il criera sa liesse, il tremblera de plaisir,
les étoiles s'allumeront comme des flammes, brûlant et dévorant les restes de broussailles et d'épines,
Je M'inclinerai vers les fosses, les vases funéraires, les mers ; les os et les poussières frémiront sous la caresse des âmes descendues avec Moi des Hauteurs Saintes,
ils s'assembleront et se relèveront.
Des abîmes glacés les regards creux et blancs des spectres M'imploreront,
chacun verra alors Ce Que Je ferai.
Mais jusqu'à ce Jour il y aura beaucoup de pleurs et de souffrances dans les
profondeurs ténébreuses.
Que Mon Peuple t'entende, homme Michel ! (Rév Arès 31/8-13).

Je vous souhaite, bien aimé Frère Michel, une longue vie parmi nous et merci d’être encore avec nous à vous et au Père de l’Univers.
L'homme n'est pas fils du ver; l'homme est fils de (la) buée (de) Ma Bouche (Rév d'Arès xxi/5).
Alléluia !
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire brûlant de foi.
Nous sommes, nous pénitents et moissonneurs, dans une situation très difficile, nous le constatons chaque jour dans notre mission harassante parce qu'elle se déroule sur un terrain qui nous paraît presque complètement stérile. Dans un monde qui à 95 % trouve insupportable qu'on parle de Dieu et de vie après la mort nous cherchons les rares pour qui cela — et même plus que cela, puisqu'ils devinent bien qu'on leur demandera de devenir apôtres — semble encore acceptable. Nos progrès missionnaires sont très lents mais nous sommes comme l'invisible braise sous les cendres, tout à coup les flammes s'éleveront. Les flammes s'élevront, parce que pour le moment beaucoup de gens avancent sous un voile d'hypocrisie, de fausse mécréance, mais quand tous les espoirs officiels de bonheur "rationnel" se seront envolés, alors le soufflet d'une autre espérance s'actionnera. Mais vous, frère Didier, avec tous nos frères et sœurs parisiens, vous y allez sans sentiments ni impressions négatives à la mission. Vous y allez positifs, vous savez que tôt ou tard elle réussira, comme nous savons que tôt ou tard nous mourrons pour revivre autrement, dans l'âme !
Rappelez-vous ! À une certaine époque je comparais souvent notre mission à une déambulation dans un immense cimetière : Je disais : "Nous marchons parmi les tombes innombrables, l'oreille tendue pour essayer de déceler un petit bruit, un murmure, une plainte sortant d'une des tombes et pour courir déterrer par-ci par-là un enterré vivant." Mais notre oreille n'est sans doute pas encore très experte à déceler les geignements sortis des cercueils enfouis. Mais experts nous le devenons peu à peu.
Je trouve que nous vivons dans un monde de plus en plus horrifique, parce que de plus en plus égocentrique jusqu'au degré d'idiotie — car là encore il y a des degrés d'intelligence à l'idiotie — de l'égocentrisme. Ce qui arrive à Fillon me stupéfie et m'accable. Il est abandonné par les siens qui ne se posent même pas la question qu'il faut se poser : "Qu'est-ce qui compte ? De bannir un homme qui a puisé dans la caisse, mais qui peut réparer, rembourser (on soustraira ça de son salaire de président) ou de faire élire un homme probablement capable de sortir la France de sa sistuation dramatique ?" Ces gens qui abandonnent Fillon sont des égocentriques au front étroit, à la myopie prononcée, à la sottise certaine. Et je me dis : "Dommage que nous soyons, nous Pèlerins d'Arès, encore trop faibles pour faire entendre la raison." Voter pour Juppé ? Ne comptons pas sur moi pour ça ; je me rappelle qu'il était premier ministre quand le "comité antisecte" du Parlement a été créé. Nous en avons souffert.
Que faut-il ? Oublier Fillon ? Mais on n'oublie que pour se souvenir d'autre chose. Qu'est-ce que cet "autre chose" ? Je ne sais pas ; je ne vois pas. Oh ! je sais que votre commentaire ne parle pas de ça, mais il tombe dans ma boîte webmaster alors que j'apprends que Fillon est abandonné par beaucoup et en très grande difficulté. Alors je passe le pont entre vous et lui. Je me dis que Dieu a envoyé son Messager et est venu Lui-même parler en France et qu'il n'a pas choisi la France, j'imagine, comme il m'a choisi moi, c'est-à-dire au hasard. Non, Il n'a pas choisi la France au hasard. Il est de notre intérêt spirituel que la France s'en sorte. Sont-ce Mélanchon, Hamon, Macron, Marine Le Pen, qui vont l'en sortir ? Je n'ai rien contre ces gens-là à titre personnel, ce sont des humains respectables, mais que peuvent-ils faire ? L'improvisation dans le domaine de gestion nationale — de bonne gestion, s'entend — n'a pas de vertu. Or, la vertu seule peut nous sauver de l'emprise administrative. Je crois que Fillon, tout homme imparfait qu'il soit, a de la vertu.
Passons ! Cette aparté paraîtra inadéquate à certains lecteurs du blog. Je leur en demande pardon. Ce blog, après tout, n'est que le la que donne le premier violon à l'orchestre pour que tous les instruments s'accordent sur lui. Ce blog n'est pas l'orchestre. Merci encore, frère Didier, d'accorder votre vie sur le la de la mienne.

04mar17 182C52 
Je ne suis pas Pèlerins d'Arès. Je ne suis même pas croyant.
Mais je lis avec plaisir et intérêt ce blog, sur lequel je suis tombé un peu par hasard il y a cinq mois.
Il n'y a plus beaucoup de gens pour parler comme vous et vos amis en ce monde. C'est du moins l'apparence. Peut-être y en a-t-il plus qu'on ne croit, et je l'espère. On a tendance à voir dans l'opinion des journalistes l'opinion générale, mais si l'on cherche un peu, on trouve d'autres façons de penser, d'espérer l'avenir de l'homme. Vous êtes de ceux-là, les partisans de La Révélation d'Arès. Seule question : Que représentez-vous ? Combien êtes-vous ? L'entregent ne suffit pas ; il faudrait du poids.
Dans ce blog je trouve langage et logos [raison] et plus que cela : espérance d'un monde meilleur que celui où nous nous mourons, parce que j'ai l'impression de mourir tout vif à petit feu dans ce monde affrayant.
Notre temps est fertile en impostures. À vous, Michel Potay, je fais grâce : Je ne vous crois pas un imposteur. Je ne crois pas qu'il y ait des imposteurs parmi les Pèlerins d'Arès.
J'ai seulement peur que vous arriviez trop tard.
Gurvan Le P. de Bretagne-Centre

Réponse :
Nous Pèlerins d'Arès avons tous peur "d'arriver trop tard" et c'est pourquoi nous mettons les bouchées doubles dans la mission. Mais, c'est vrai, nous ne formons pas une grosse armée prophétique : les ouvrier sont peu nombreux pour l'immense champ du monde, comme disait Jésus. Je ne vous demande pas de nous rejoindre, puisque vous n'êtes "même pas croyant", mon frère Gurvan, mais peut-être pourriez-vous former en Bretagne une arrière-garde de sympathisants qui aiment, comme vous, le logos qu'a mis le Père dans sa Parole d'Arès?
Il y a longtemps j'avais créé une association "Sentiers" pour regrouper tous les espérants, croyants ou non, se reconnaissant plus ou moins dans l'idéal qu'est venue ranimer La Révélation d'Arès. Cette association n'a pas vu le jour, à l'époque, faute d'adhérents, mais peut-être pourrait-on la faire revivre ? Si cela vous intéresse, écrivez-moi à l'adresse que je vous envoie par eMail aujourd'hui.
S'il vous plaît, ne postposez pas votre espérance d'une "autre façon de penser, d'espérer l'avenir de l'homme" au-delà de nous, parce qu'il sera peut-être carrément trop tard, alors ! Il y a peut-être quand même une façon de lier nos espoirs d'honnêtes hommes, même si je suis croyant et si vous ne l'êtes pas. Rien de romanesque ici, parce que tout est urgent, vous le savez comme moi.
Nous allons mourir, moi croyant, vous incroyant, mais je clame : Ne mourons pas bêtes ! Unissons-nous.

05mar17 182C53
Un océan que rien ne limite ! Ce n'est pas un mince sujet.
Je risque d'être décousu, parce qu'ému, touché par les connexions du commentaire de Guy (04mar17 182C48) avec le décès de mon père. Ce que signifie pour moi cette chanson "Vieux Jo", tout un symbole. Nous la chantions en 2003 aux obséques de mon père, sanglotant et gémissant, tellement cette chanson est un crêve-cœur, mon père aimait aussi cette chanson.
Et puis cet urne funéraire comme pour le tonton de Guy[, qu'il] jetait en pleine mer. Et je vois cette magnifique image que Guy nous offre, comme une libération comme une réponse à la vision d'aliénation que j'ai eu de mon père à cette époque. Ce faucon est un phénix renaissant de ses cendre et s'extirpant de l'océan glacial où [les cendres de] mon père ou du tonton de Guy on été dispersées. Alors merci, Guy, pour cette image !
Pour moi le perroquet encagé qui dans le magasin de Pompes Funébre d'Issy les Moulineaux se débattait corps et âmes, bec et ongles, en contraste totale avec la solennité de la famille choisissant son urne funéraire, celle de mon père encagé. Comme si l'incinération du corps pouvait bouleverser la métempsychose de l'esprit et de l'âme.
Ce perroquet exprimant sa détresse dans un état de panique est devenu l'envol de ce faucon. Cet oiseau est peut-être un de ceux qui nichait dans notre âme (voir la parabole de la graine de sénevé, Matthieu 13/31): Le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et semé dans son champ. C'est la plus petite de toutes les semences; mais, quand il a poussé, il est plus grand que les légumes et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches.
Dans les évangiles canonisés par les religieux, j'aime beaucoup les paraboles qui parlent de semences comme cette derniére ci-dessus.
Je vois dans cette derniére entrée que mes fréres et soeurs ont le cœur empli de tristesse. Comme le vieux Jo tout brisé par les travaux, mes frères ont les bras bleuis par la moisson [Rév d'Arès 31/7]. Et j'espére qu'ils ne partirons pas de cet en-deça, sans y laisser une semence de joie, pour leur descendance spirituel qui reprendront le flambeau derriére eux.
Que l'on n'oublie pas que ceux qui ont fait [et ce qu'ils] sont devenus... Et qu'ils n'étaient rien pour eux-mêmes [Rév d'Arès 40/6]. Autrement dit : ils ne faisaient pas ce qu'ils étaient, mais ils étaient ce qu'ils faisaient.
On moissonne et distraitement on laisse tomber une graine qui se fertilise à notre insu. Et la vie renaît au milieu des steppes glacées. Et tout cela se passe à l'extérieur de l'égo, que je redoute tellement, pour sa faculté à se faire passer pour la providence. Je voulais mentionner cette anecdote à ce sujet : En juillet 2002, vous aviez animé un atelier sur le pardon, et vous aviez abordé la notion de pardon automatique, en larme, je vous avais questionné : "Le pardon du pére charnel envers son fils ne peut pas être automatique." Je pensais évidemment à mon pére. Fin de la période retour à la maison familliale. Mon père aborde de but en blanc le sujet : "Le pardon pour ce qui est de mes amis comme il en est pour mes enfants est automatique." Et en fin de conversation il rajoute : "Quand tu reviendras ici l'année prochaine je ne serai plus là." Il avait prédit sa mort avant tout diagnostic médical. Si je n'avais pas eu copie d'un courrier qui m'était personellement adressé, délivré à un voisin par la Préfecture, j'aurais pu croire qu'un ange avait soufflé ces rêflexions-là aux oreilles de mon père, mais connaissant les "mailles à partir" [démêlés] de mon père avec le systéme, je n'y crois pas. Alors la mort ça sera quand on aura plus de "maille à partir" avec le systéme, que ce qui nous sera rêvélé ne proviendra plus de l'égo qui cherche le statu quo, qui cherche à maintenir les choses dans leurs états. La mort sera comme les nuit où j'entends les réponses aux questions que je m'étais posées avant de m'endormir, des réponse données en rêve.
Tout cela peut bien paraître étrange. Mais ce monde ici-bas, entiérement jugulé par le systéme est aussi profondemment étrange, mais pour le commun des mortel, il n'y a aucune étrangeté nulle part, pas plus étrange qu'une lettre est livrée naturellemnt par la poste.
Frédéric H. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ce beau commentaire.
Avec une entrée comme le 182 nous tendons à parler de nos morts, évidemment, et vous le faite à propos du décès de votre père avec cette finesse de cœur que je vous connais et que j'aime en vous.
Nous sommes tous plus ou moins schizophrènes, c'est-à-dire tous plus ou moins ceci et cela, blanc et noir, jeune et vieux. Il y a en vous une sorte de jeunesse inexpugnable mêlée à une maturité prononcée de pensée,  qui me fait regretter que vous ne soyez pas davantage des nôtres, que vous ne soyez pas plus qu'un frère, un complice, parce que la mission a besoin d'unité — qui manque aux missionnaires ; a preuve, des gens de la rue se demandent ce que nous sommes, ce que nous espérons —, mais en même temps je me réjouis de vous voir aussi propre à vous-même, plus qu'une personne, un personnage.
Vous vous reconnaissez sans vous reconnaître vraiment dans La Révélation d'Arès, on le sent, mais vous êtes déterminé par elle. Si vous étiez écrivain, il y aurait en vous quelque chose de Faulkner. Je n'ai jamais lu Faulkner en français ; je ne l'ai lu qu'en anglais et sa langue m'a toujours paru intraduisible, trop montée de l'intérieur. Il y a dans votre écriture quelque chose d'intraduisible aussi, de français à français. Vous êtes typiquement de ces hommes pour qui le langage humain est insuffisant. Ne sommes-nous pas tous quelque peu étrangers à nous-mêmes ?
Vous parlez du système, ce système avec lequel votre père "avait maille à partir", ce système qui, comme vous le dites, "jugule", mais vous restez un homme libre au sens ou vous êtes clairement responsable de vous-même, frère Frédéric, et ne partagez pas de responsabilité avec le système. En cela vous êtes bien des nôtres, car, vous l'avez remarqué, les P(p)èlerins d'Arès grand P ou petit p sont tous des gens libres plus ou moins. Cela nous différencie totalement des adhérents d'idéologies, de religions, et contribue à nous rendre incompréhensibles pour le commun des mortels. Savez-vous que La Révélation d'Arès a déjà quarante-trois ans, mais que l'Administration Française ne sait pas encore comment me classer ? Elle vient de m'imposer la "texte sur les entreprises" comme si j'étais fabricant de casseroles et une fois de plus je vais devoir me défendre de cette classification hurluberlue.
Je crois que beaucoup n'osent pas devenir Pèlerins d'Arès parce qu'ils sentent que La Révélation d'Arès — avant même de l'avoir lue, ils le sentent — leur ouvre la porte de la liberté... La liberté spirituelle, ce n'est pas rien, c'est même tout, ça vous arrache au système et vous attache au Tout, ça vous lance dans une extraordinaire aventure où vous gagnez l'âme comme d'autres gagnent des contrées inconnues. Que se passe-t-il dans les têtes qui ont peur que disparaisse la tyrannie du système et qu'ils se réveillent libres (Rév d'Arès 10/10) ? Je crois que c'est une des causes de la résistance des frères humains du dehors. Mais vous, vous êtes autre chose. Nous, moi en particulier, nous sommes libres dans le magnifique espace bleu du Père, que nous voyons mais que le commun mortel ne voit pas, mais vous, frère Frédric, vous êtes plus libre encore, vous êtes le sauvage de Dieu. Le bon sauvage, bien sûr.
Ah, je voudrais tant que nous changions le monde (Rév d'Arès 28/7) pour le Bien sans passer par un autre carnage, par ces épreuves cruelles que sont les révolutions qui ne servent à rien, et je crois que vous êtes de nos frères qui peuvent faire le saut dans l'amour, le pardon — que vous évoquez ici : le "pardon automatique" — la paix, l'intelligence. Merci d'être mon compagnon, même un peu sauvage, même très très idiosyncratique, dans cette grande aventure où nous a lancés le Père.

05mar17 182C54
Frère Michel, Au risque de déplaire, je voulais d'une part vous informer (au cas où vous n'en auriez pas entendu parler, sinon simplement le rappeler ici dans cette entrée 182) qu'il existe une initiative en cours qui est de créer pour la première fois à Berlin un lieu de culte qui regroupe sous le même toit, les trois religions monothéistes, autrement dit : Une synagogue, une église et une mosquée.
Bien que cela soit à l'initiative d'un "œcuménisme" traditionnel disons hasardeux, je trouve toutefois cette initiative spontannée assez audacieuse, finalement. Car ici, il ne s'agit pas de foi de croyance (qui consiste à croire ceci ou ne pas croire cela), ...mais d'un lieu de culte. Et c'est là vraiment l'originalité. Personnellement, parfois je me fie beaucoup à la sagesse humaine. C'est pourquoi ce projet, pour insignifiant qu'il puisse paraître me semble assez intéressant pour l'avenir. Qu'en pensez-vous ?
Personnellement, l'historicité d'Abraham (tout comme celle de Moïse, voire même celle de Jésus, etc), je m'en fous. Vous même avez-vous réellement existé Frère Michel ? Tout comme le Pèlerinage d'Arès ? Ou bien sommes-nous rentrés dans une cloison de verre (comme dans Matrix) à la sortie de la gare TGV de st-Jean à Bordeaux pour nous diriger ensuite avec un bus (imaginaire) qui nous déposait à Arès (33740) ? Non. Par exemple il est dit dans le Coran qu'Abraham a été le seul prophète de l'histoire du Dieu monothéiste (Jéhovah, Allah, Dieu, le Père de l'Univers, le Créateur, l'Éternel, etc.) qui a créé un pélerinage, puisque c'est lui Abraham avec Ismael à ses côtés (le fils qu'il eut avec Agar, la servante égyptienne de Sarah qui, elle, était alors stérile), qui construisirent la Maison d'Abraham (nombreuses références dans le Coran).
J'ai fait récemment une recherche sur le mot "Abraham" à partir du fichier numérique du Coran traduit par Hamza Boubakeur, conjointement avec celle du Coran traduit par Régis Blachère et celle plus courament utilisée de Dominique Masson). Ce lieu, près de la source de Zem-zem du temps d'Agar qui deviendra ce qu'est devenu le lieu de pélerinage de La Mecque d'aujourd'hui. Avec toute l'action prophétique du prophète Mouhamad que l'on sait pour la reconquête du Pèlerinage de La Mecque après la période médinoise... C'est là que je me dis que Dieu à la vue longue, car entre Abraham et Mouhamad, c'est quand même 2600 ans ! C'est tout de même pas rien. Soit un pèlerinage de La Mecque qui existe, bon an, mal an, depuis 4000 ans. Cela donne quelque peu le vertige : Qu'est-ce que Dieu va décider de nos conversations ici-même et qu'Il fera exister dans 3 ou 4000 ans ?! Woufff !
Bon. Je passe sur l'allusion de la Pierre noire dans La Révélation d'Arès (iii/4), qui pour le moins l'identifie de façon historique et irréfutable, celle-là même qui est enfichée sur l'un des quatre coins de la Kaa'ba et qui serait une météorite. Bref, passons sur les détails.
Alors à la fin de ma recherche, je m'exprimais ainsi : Abraham, c'est Mikal. Au sens que aussi bien l'un que l'autre, d'une foi historique et exemplaire, ont créé un Pèlerinage... et ont été les seuls à le faire, dans toute l'histoire d'Adam à nos jours. Ce qui n'est pas rien. Autre question : Que sera devenu le Pèlerinage d'Arès dans 4000 ans ?
Guy P.  d'Île de France (en cours de changement de tout : d'adresse, de voie, d'habits, d'avis, etc.)

Réponse :
Vous n'êtes plus des nôtres, frère Guy, et peut-être ne l'avez-vous jamais été fonctionnellement parlant, mais nous vous aimons tous beaucoup. Vous êtes, dans votre genre, un "sauvage" de Dieu ainsi que je qualifie le commentateur précédent, frère Frédéric H. 182C53. Ce que je lui dis s'applique plus ou moins à vous.
Vous me dites : "Il existe une initiative en cours qui est de créer pour la première fois à Berlin un lieu de culte qui regroupe sous le même toit, les trois religions monothéistes, autrement dit : Une synagogue, une église et une mosquée." Mais cela, mon frère Guy, existe déjà depuis quelques décennies.
Dans certains aéroports, au temps où je les fréquentais beaucoup pour voyager, il y avait un lieu de prière tripartite, aménagé de telle façon qu'un juif, qu'un chrétien et qu'un musulman puisse y prier en s'y sentant plus ou moins chez lui. Je le sais, parce que contrairement à l'immense majorité des voyageurs, il m'arriva d'entrer dans ce lieu très calme, généralement vide, pour m'y recueillir, ce que je préférais à l'attente assis sur un banc. Quand j'étais dans l'église orthodoxe je visitai un jour de 1972 (je crois) la communauté de Taizé en Saône et Loire, et je me souviens être entré dans une grande salle où un musulman faisait sa prière et où je reconnus des objets ressemblant à ceux de trois religions (tabernacle juif, autel catholique, minbar musulman). Je ne sais pas, après le mort du frère Roger Schutz, assassiné, si c'est toujours ainsi aujourd'hui.
Donc, l'idée d'un lieu de recueillement ou de prière propre aux trois religions monothéistes ne me semble pas si nouveau. On peut se rappeler aussi que j'avais (en 1978 ou 1979) créé une association pour le "Retour des lieux de culte à tous les croyants" afin d'agir pour que nombre d'églises devenues des propriétés municipales soient soit aménagées pour permettre aux Juifs, aux Chrétiens et aux Musulmans de les utiliser à leurs fins selon leurs calendriers : le domanche pour les Chétiens, le samedi pour les Juifs, le vendredi pour les Musulmans. Mais cette association, dont je fis la publicité au Pèlerinage, ne recueillit pas d'adhérents chez nous.
Pour finir, je vous rappelle, je vous rappelle suprêmement, qu'à Berlin ils n'ont rien inventé. Le Pèlerinage d'Arès est ouvert non seulement aux Chrétiens, aux Juifs et aux Musulmans, mais à tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre, veulent se recuellir sur une Lieu où le Ciel est descendu, quel que soit le nom ou l'absence de nom que le pèlerin veut donner à la Voix qui S'est exprimée là à l'adresse de toute l'humanité.
Vous êtes, dites-vous ici, "en cours de changement de tout : d'adresse, de voie, d'habits, d'avis, etc." et j'imagine donc que vous quittez votre péniche. Par contre, si vous changez "d'habits" et "d'avis", je ne sais pas dans quel sens. Quel que soit le sens que vous donnez à ce changement, je soujaite qu'il soit fait dans le sens du Bien, de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle et de la liberté, bref de la pénitence.
Merci, mon frère Guy, pour ce commentaire.

05mar17 182C55 
De passage à Angers pour voir un thérapeute que nous a été recommandé par le compagnon de ma sœur de sang, je tombai hier sur l'éditorial de Marc Dejean appelé "Un affligeant spectacle" ("Le courrier de l'Ouest" du 4 mars 2017), lequel synthétisait remarquablement sur deux courtes colonnes le spectacle pathétique de cette campagne présidentielle 2017. Notre frère éditorialiste — je me sens frère de tous les hommes : Étrangers, je vous aime avant de vous connaître, avant que des profondeurs vos têtes aient affleurées l'horizon (Rév d'Arès 25/2) — était à l'image de notre monde qui regarde sans voir, entend sans comprendre (Isaïe).
Mais c'est déjà un début ! Nous entrons dans une ère où l'on commence à regarder et entendre. Viendra petit à petit le temps où nous verrons et comprendrons. Je dis "nous" parce que je n'ai jamais pensé que la connaissance de La Révélation d'Arès donnait à cette première génération une clairvoyance décisive. Je dis "nous" parce que je me sens par bien des côtés plus proche du niveau de frère Marc Dejean (le journaliste) que celui que vous, prophète tant aimé, avez atteint aujourd'hui.
Toutefois, grâce à vous, j'ai — avec mes frères et sœurs du petit reste [Rév d'Arès 24/1] — commencé quand même cahin-caha à m'élever au-dessus de cette vallée grasse (7/2) qui ne voit plus le Ciel derrière les épais nuages gris du péché banalisé (le fatalisme du mal sous toutes ses formes). De là où je peux monter aujourd'hui, je comprends que ce monde meurt d'étouffement. Comment cet éditorialiste ne peut-il pas simplement de son constat d'une campagne pathétique, à défaut de la nécessité d'entrer en pénitence, déduire au moins la conscience que dans ce marasme, le peuple a aussi sa part de responsabilité ?!
Parce que "nous" avons laissé nos politiciens s'enfoncer dans une spirale infernale, qui leur rend la tâche impossible, parce que "nous" ne voulons pas entendre ce qu'ils pourraient/voudraient nous dire (risque de suicide électoral), parce qu'on ne peut rien construire dans la durée sous la pression des échéances électorales quasi annuelles, parce que "nous" les avons soumis à un système qui — par comparaison avec des hommes que nos politiciens côtoient, qu'ils s'agissent de diplomates étrangers ou d'industriels et chefs d'entreprise de tout bord — en font des pauvres chez les riches, parce que "nous" les laissons à la merci de médias qui ne font plus leur travail d'information et de formation des esprits, etc.
Qui sait si Marc Dejean n'avait pas écrit tout ou partie de ces réflexions-interrogations, mais que son rédacteur en chef ou son directeur de publication n'a (n'ont) pas laissé passer, son éditorial n'en reste pas moins l'expression de notre temps.
À Angers encore, je tombe sur la couverture de "Courrier International" : Le gros titre est quelque chose comme "La France vue de l'étranger : en plein bouleversement". Il y a dans cette mort pressentie et/ou annoncée de notre système une grande promesse de retour à la Vie, retour dans lequel les Pèlerins d'Arès savent qu'ils devront jouer un rôle fondamental. Oui, il y a de la mort dans cette vie comme il y a de la vie dans cette mort.
À Angers enfin, notre thérapeute nous attends au milieu des vergers. Nous arrivons de la grande ville grise (Paris). Il nous reçoit dans sa cave au milieu des bouteilles vides (nombreuses !) et pleines (encore plus nombreuses !), fait son travail avec simplicité et humilité : "Je soigne avec mes mains", refuse évidemment toute rémunération (mais bon, on arrive quand même à négocier un petit quelque chose). Il y aussi une grande vie cachée dans cette mort. Celle que notre mission cherche à faire renaître. Dans Le Sein d'Abraham (182) vient bien comme le magnifique prolongement de Confraternités d'Économies 1 et 2 (180 et 181)
Jean-François P. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire qui souligne le grand chambardement de notre système où chacun tire rageusement à hue et à dia: Les juges d'un côté qui vivent tout seuls dans leur petite justice comme les Martiens sur Mars. Les Républicains qui ne se posent plus de questions fondamentales et qui s'indignent que leur poulain, pourtant choisi aux élections primaires, ne soit pas un saint, comme s'ils étaient eux-même des saints. Mélanchon, Hamon, Macron, Marine Le Pen qui vivent chacun tout seul ou toute seule dans son coin ignorant complètement les autres et en particulier les Français et la France, chacun appuyé sur ses petites idées, assis sur sa planète, l'un jupitérien sur Jupiter, l'autre neptunien sur Neptune, l'autre encore lunaire sur la Lune, le dernier solaire sur le Soleil. Nous avons surtout l'impression que la France n'existe plus, à tel point que je suis le premier étonné d'avoir parlé d'une confraternité d'économies (180) qui surviendra peut-être beaucoup plus tôt que je ne le pense.
La nuit, je me réveille, en transpiration, j'ouvre les yeux dans le noir et je vois une lueur. Je lui parle: "Père, mais où es-Tu passé, Toi qui est venu me voir et Que je ne vois plus ? Je sais que Tu nous laisses à cette liberté que Tu nous donnas, mais pitié, pitié, pitié ! Ne vois-Tu pas que la sottise et la méchanceté, pires qu'un cancer, rongent les cerveaux ? Ou alors donne-nous les moyens de changer le monde autrement qu'en allant dérisoirement distribuer nos petits tracts dans la rue. Mais bon ! Nous ne sommes que les parcelles d'un Tout auquel Tu appartiens mais auquel Adam aussi appartient et, de ce fait, Adam n'est pas mort, Adam est en moi. Je suis Adam et je dois me corriger de mes fautes, car en me corrigeant de mes fautes, je corrige les fautes du monde..." Et j'entends le Père dire : "Ne te plains pas, homme Michel, le pire n'est pas derrière toi, le pire est à venir, mais, bien sûr, tu aimerais mieux que Je fasse le travail pour toi. Mais non ! Je ne suis pas l'Homme à tout faire. Tu rachèteras ce monde par la souffrance même qu'il a inventée pour les autres. C'est à ce prix que viendront la liberté et la lumière quand tu auras fait disparaître le Mal. Personne ne meurt. Tout le monde est au travail ici ou ailleurs, dans ce que tes yeux peuvent voir et dans ce qu'ils ne peuvent pas voir. Mais ne vois-tu pas que tu a déjà mauvaise vue, vieille carcasse, et qu'un jour tu ne verras plus du tout... de tes yeux biologiques, mais tu verras mieux encore des yeux de ton âme." Alors je me rendors et je fais un beau rêve — il me faut bien ça de temps en temps pour ne pas nager indéfiniment dans l'encre — fasciné par les perspectives de conquête du monde qui sont les nôtres, à nous apparemment minables, insignifiants, sans moyens. Dans ce rêve que m'envoie Aghéla, je vois que nous pouvons beaucoup, mais que nous n'osons pas.
Mais un jour nous oserons.
Nous ne sommes pas encore de blancs agents de l'innocence, parce que nous sommes tous et toutes encore noirs ou du moins bien gris, mais nous sommes des émanations de l'avenir. Nous n'arrivon pas trop tard pour sauver le monde. Nous sommes au contraire en avance. Nous savons déjà distinguer entre la matière psycho-biologique de l'humain et sa profondeur spirituelle. Celle-ci est tellement collée à la fange du péché qu'il faudra du temps pour l'en extirper, mais les Juifs, les Chrétiens, les Musulmans vont comprendre un jour qu'il leur faut sortir de leurs synagogues, églises et mosquées où ils se cachent pour venir nous aider à changer le monde. La Révélation d'Arès n'est pas une Lumière qu'on pourra cacher indéfiniment.

06mar17 182C56
Je ne sais pas si vous posterez ce commentaire, qui dit peut-être trop de bien de vous. Je suis ami avec un des vôtres, qui me dit que le fondateur des Pèlerins d'Arès n'a en fait jamais fondé les Pèlerins d'Arès, que tout s'est improvisé et qu'il n'existe pas d'association des Pèlerins d'Arès, cette appellation existant sans qu'on sache trop comment. Mon ami me dit aussi que vous êtes un homme qui ne réalise pas ce qu'il est devenu. Il m'a dit: "Tu envoies un texte en mettant des P majuscules au mot Prophète et tu le retrouves sur le blog avec des p minuscules. Frère Michel se diminue obstinément."
J'étais incroyant, mais en lisant votre blog j'ai maintenant des doutes; Peut-être existe-t-il quelque chose ou quelqu'un comme Dieu, parce que mon ami a raison : Il y a en vous une humilité qui va quelquefois jusqu'à votre propre effacement. Vous êtes à l'évidence quelqu'un qui ne s'aime pas et qui semble avancer à coups de trique et avec un bonnet d'âne comme les mauvais élèves à l'école dans le temps.
J'ai lu La Révélation d'Arès. La première fois je n'ai rien compris. Mon ami a insisté pour que je recommence. J'ai fini par comprendre que c'est une déclaration de guerre au monde et que vous êtes nommé général en chef des troupes parties à l'assaut de la citadelle. C'est dingue ! Vous êtes chargé de déconstruire l'illusion des hommes d'être les maîtres d'eux-mêmes alors qu'ils ne sont que les esclaves de leurs appétits. Ce sera une guerre au finish. Les hommes ne veulent pas de vous, parce que vous leur demandez quelque chose de possible, que vous appelez la pénitence en précisant : amour, pardon, etc., mais qu'ils ne veulent pas. Je croirais que vous êtes un illuminé s'il n'y avait pas un précédent flagrant, voire même criant : le Jésus de Nazareth des Évangiles. Le Père de Jésus remet le feu aux poudres et vous a chargé d'allumer la mèche. Vous savez le faible lumignon qu'on trouve dans le verset 32/5 [Révélation d'Arès], c'est la mèche. Elle était mouillée. Vous la séchez et l'allumez. Autrement dit, vous renouvelez l'art et la manière d'expliquer ce que dit Dieu, mais ça ne plaît pas du tout. Ne vous étonnez pas si ceux qui font l'opinion vous étouffent sous dix matelas.
Le commentateur Guy 182C48 dit : "Je disais à ma douce compagne Florence : "Le frère Michel a une petite voix au ton modéré quand il s’adresse à quelqu’un dans la vie courante. Pourtant quand on le lit, on l’entend comme un tonnerre, un cri puissant qui recouvre tout, vient, va, clame, semble s’étaler très loin et résonne pourtant tout  prés, ici, dans le cœur de l’homme." C'est tout à fait vrai quand on lit ce blog passionnant (en tout cas, il me passionne) ; vous êtes paradoxal, alternant totale humilité et même fatigue d'être ce que vous êtes devenu avec des envolées d'une puissance lyrique qui me laissent muet. Visiblement vous prenez garde par moments à avoir le grande aventure devant vous pour ne pas l'avoir dans le dos vous rattrapant et vous écrasant. Il y a une similitude avec Jésus (peut-être avec Mahomet mais je le connais à peine, je ne sais pas) ; vous avez tout à partager, Jésus et vous. Ce blog est une ode superbe à la liberté de foi et à l'amour. Je suis sûr que les grands media le détestent mais le lisent comme les pharisiens antiques détestaient Jésus mais venaient l'écouter.
Finalement, vous perpétuez le combat avec le monde engagé par Jésus il y a deux mille ans. Vous en avez conscience, c'est sûr, parce que par moments vous donnez dans ce blog votre vision du monde et c'est absolument époustouflant d'intelligence. C'est la campagne électorale, mais on peut regretter qu'un homme aussi propre et capable que vous ne soit pas de ceux qui se présentent à la présidence je ne dirais pas de la république, mais de l'humanité. Vous êtes l'homme. Ce n'est pas pour rien que Jésus vous appelait homme Michel en 1974.
Omar B. d'Île de France

Réponse :
Non, frère Omar, je ne "m'étonne pas si ceux qui font l'opinion m'étouffent sous dix matelas." Je suis un homme modeste, sans mérites d'ailleurs, parce que je suis né comme ça ; je ne cherche pas de publicité personnelle, mais j'ai naturellement conscience de ce qui m'est arrivé à Arès et que ce que le Créateur m'a demandé déplaît au monde. J'en ai conscience depuis l'origine, depuis 1974. Je ne fais pas de tapage, mais je ne me cache pas.
Je n'ai ni l'esprit d'aventure ni le goût du chamboulement. Pourquoi le Créateur est-il venu chez moi pour me demander de lancer une aventure qui puisse chambouler le monde ? Allez savoir ! Vous avez lu La Révélation d'Arès assez soigneusement, semble-t-il ? Vous savez donc que ce que Dieu demande aux hommes c'est tout le contraire de ce qu'ils se targuent d'être. Le Père nous a jetés, nous tous Pèlerins d'Arès, dans le chaudron de la contra­diction la plus totale. J'espère que la soupe qui en sortira sera la nôtre. Je vous invite à être un des légumes ou le bout de lard qui la composeront. Votre ami vous donnera l'adresse de notre mission parisienne..
Ce commentaire me gêne beaucoup, je ne le cache pas, non seulement parce qu'il dit de moi beaucoup de bien que je ne mérite sûrement pas, mais parce que je crois qu'il ne sert à rien de complimenter publiquement quelqu'un comme vous le faites. À toutes les époques la plupart des gens dont l'opinion fit grand cas sont aujourd'hui complètement oubliés et ceux qu'on complimentent aujourd'hui étaient inconnus. L'Histoire nous apprend qu'on ne sait jamais sur le moment qui mérite et qui ne mérite pas la louange. Donc, il ne sert à rien de louanger.
Toutefois, contrairement à ce que vous pensez quand vous dites : "Je ne sais pas si vous posterez ce commentaire," je le poste. Je ne le poste pas pour moi qui n'attends pas d'adulation, mais parce que je crois que vos compliments s'adressent à chacun et chacune de mes frères et sœurs de foi, dont les mérites sont aussi grands que les miens dans la mission qu'ils assument avec moi. Ils ont besoin de vos encouragements.

06mar17 182C57
Bien cher frère Michel en l’amour du Père,
Votre dernière entrée de blog sur le sein d’Abraham ma beaucoup ému. Les interventions de beaucoup de frères m'on touché. Je me suis beaucoup reconnu dans qui dit mon frère Alain L en particulier. C’est ce que je ressens. Laisser passer la mauvaise période, laisser passer l’hiver
Mais après une période d’hiver intérieur le printemps revient.
Je ressens souvent le mois de mars ( mois de ma naissance et cette année j’aurais 60 as !) et de façon assez intense cette année le besoin d’aller au Pèlerinage déjà, d’aller chercher la compagnie de notre Créateur, plus intense là-bas que chez soi. Ressourcer l’intensités de ma prière qui est très mauvaise depuis quelque temps. Il me faut me ressourcer encore et encore, car en même temps que de témoigner au monde que nous devons aider à changer (28/7), il faut intensifier notre pénitence, c’est-à-dire notre amour, notre pardon, notre paix, notre intelligence spirituelle, mais aussi peut-être plus encore notre liberté vis-à-vis du monde et de ses préjuges (l’affaire Fillon en est un illustration actuelle).
Nous ne partageons plus les valeurs de ce monde, mais nous partageons les valeurs de La Révélation d’Arès et l’enseignement de son témoin qui peu à peu avec patience et opiniatetré nous entraîne toujours plus haut . Un grand merci, frère Michel, pour cela et pour votre amour
Je me demande si ce n est pas l’amour qui nous fait le plus défaut dans nos cœurs et nos missions et nos assemblées pour "attirer" plus l’attention.
Je ne me sens pas costaud dans la mission et même nul parfois. Peut-être est-ce un travail d’humilité qui s’amorce, mais c’est dans un grand inconfort pour moi car je me rends compte que je n’ai pas assez cultivé l’amour du monde, sans lequel aucune mission n'est assez chaleureuse pour toucher les cœurs si froids. Mais entre nous déjà sommes-nous assez chaleureux ? Faisons-nous envie ? Je m’interroge…
Car les oreilles sont devenues si sourdes à force d’entendre le bruit du monde qui critique tout, juge, médis de tout, mais je ne vois pas d’autres solution pour toucher mieux et plus que d’aimer à en perdre la raison comme dit la chanson. Vous abordez la vie après notre mort physique, mais chacun de nous n'est vivant qu'à demi s’il n’aime pas son prochain, quelque que soit ce prochain, s’il n’honore pas ses parents, s'il ne s’interdit pas toute critique envers ses frères….
J’ai énormément besoin de me ressourcer au pèlerinage pour enrichir mon amour et inspirer d’autres à faire de même. Y compris dans ma propre famille.
Ressourcer notre amour du prochain à l'Amour du Créateur venu parler à Arès pour [mot manquant] sur ce saint lieu. Je veux intensifier ma foi et mon espérance qui ne va pas sans vouloir intensifier ma façon d’approcher les autres, c’est à dire simplifier les relations, ne jamais vouloir leur faire la leçon ce qui revient à vouloir les dominer d’une certaine façon. Il nous faut affronter les idées des autres et donc du monde sans vouloir détruire celui-ci.
Nous voulons faire alliance avec tous sans jamais nous inféoder à personne.
“Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est l'indifférence des bons.”
“Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.”
Martin Luther King
Le Sein d'Abraham est la demeure des Justes après la mort. Je ne veux pas partir de ce monde, même si j’ai eu plusieurs fois la tentation d’en finir, sans avoir suffisamment aimé, car je veux être dans le sein d’Abraham, car j’aurai construit une âme forte dès ce monde en ayant écoute les prophètes.
Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie.
Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d'ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères.
Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli.
Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, tandis qu'il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein.
Il s'écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme.
Abraham répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne ; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres.
D'ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire.
Le riche dit : Je te prie donc, père Abraham, d'envoyer Lazare dans la maison de mon père ; car j'ai cinq frères.
C'est pour qu'il leur atteste ces choses, afin qu'ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments.
Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent.
Et il dit : Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront.
Et Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait (Luc16/19-31).
Je vous embrasse affectueusement et fraternellement.
Philippe L. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, déjà vieux compagnon de foi, pour ce beau commentaire.
Oui, c'est vrai, nous n'éprouvons jamais assez d'amour pour nos frères et sœurs du monde, parce que nous vivons guindés dans nos quant-à-soi, nos respects humains, et nous voulons avoir l'air qu'ont tous ceux qui enseignent. Le résultat de notre comportement est que les gens ne nous écoutent pas, ils nous observent, et ils traduisent ce que nous disons non dans leur cerveau, mais dans leurs yeux, comprenant ce que nous disons à travers le filtre de ce que nous paraissons être, non à travers le filtre de leur réflexion. Leur réflexion, certes, viendra un jour, mais ce jour ne viendra jamais si, au départ, ils ne captent de nous que des mots prononcés froidement. Il faudrait que nos mots soient portés sur une dynamique onde de chaleur.
Mais il y a autre chose. C'est que les gens, qu'ils croient ou ne croient pas en Dieu, se font de Dieu l'image qu'en a donnée la religion. C'est catastrophique : Une sorte de grand Roi et Juge qui punit les pécheurs et donne son paradis à ceux qui respectent ses lois. Mais il n'y a pas de loi : La loi qui sera (Rév d'Arès 28/7-8) est l'absence de loi au sens que nous donons à ce mot. Or, le Dieu qui apparaît dans La Révélation d'Arès est celui qu'Ernest Renan avait déjà soupçonné avec justesse, à savoir qu'Il n'est pas le juge transcendant de l'univers, qui est une vision horriblement réductrice, mais qu'il est le Tout dont chacun de nous est une parcelle. Autrement dit, Dieu est immanent à l'Univers, dont nous humains sommes tout autant, même si nous y sommes Ses Enfants privilégiés. Autrement dit encore, quand l'homme rêve de Dieu, il rêve de lui-même. C'est là bien sûr qu'on rejoint la non-dualité de Shankara (voir l'entrée 171), mais il n'est pas utile de citer Shankara, car là encore ceux qui nous écoutent vont commettre une erreur en pensant que nous faisons de l'orientalisme. Ce n'est pas le cas. Il n'y a qu'une Vérité est elle n'appartient à aucun peuple déterminé de la terre, mais à tous.

06mar17 182C58
Cher Messager du Seigneur des mondes, le Père de l’Univers   (5 Mars 2017)
Quelle sublime entrée 182 ! Il en émane un parfum de l’Oasis (Rév d'Arès  24/3).
Vous dites : "Mon crépuscule sera-t-il court ou long ?" Votre crépuscule sera long et très actif. Nous sommes dans la quarantième année de l’avènement d’Arès complété (1977).
C’est pour vous la fin d’une étape et le début d’une autre.
Votre rémige gauche est maintenant bien développée. Votre rémige droite qui est la lance de Mouhamad (Rév d'Arès xLiv/7) a besoin de votre aide pour se développer à son tour.
Quarante pas nouent Ma Force et Ma Faveur où le front frappe la Pierre où l’œil pleure comme ton œil pleure.  (Rév d'Arès xLi/9).
Ma Faveur n’est utilisée qu’une fois dans La Révélation d'Arès, mais plusieurs fois dans le Coran :
Dieu a fait descendre sur toi le Livre et la Sagesse, et t'a enseigné ce que tu ne savais pas. Et la Faveur de Dieu sur toi est immense. (Coran 4/13).
La Faveur de Dieu est liée au Livre et à l’enseignement apportés à Mouhamad.
Ma Force a été utilisée deux fois dans Le Livre. (Rév d'Arès xLi/9 et vii/5):
Ma Voix entre dans l’homme, Ma Parole est dans la parole d’homme. Il tète la force dans Ma Force (Rév d'Arès vii/5)
Ma Force est liée à la Voix et à Parole de Dieu qui est ici La Révélation d'Arès.
À un autre degré de compréhension, le verset (xLi/9) peut aussi vouloir dire :
Quarante pas nouent Ma Force (Parole descendue à Mikal) et Ma Faveur (Parole descendue à Mouhamad) où le front frappe la pierre où l’œil pleure comme ton œil pleure. Dans ce cas quarante pas pourraient donc représenter un intervalle de temps. Le plus logique est quarante ans et nous y sommes.
Mikal aura besoin de ses deux rémiges (Rév d'Arès xLiv/3) pour voler ! Oui, votre crépuscule sera long et très actif, car votre aile droite a besoin de temps pour se développer avant de vous faire voler. Elle a besoin de votre aide. Nous serons pleinement dans le sein d’Abraham quand seront nouées Ma Force et Ma Faveur.
Nous les Al Abdal nous nous considérons de votre aile droite.
Nous avons amorcé, à notre manière, la démonstration de la complémentarité et de l’interconnexion de ces deux Paroles. Vous avez déjà posté dans votre blog, trois de nos vidéos, ce qui nous a rendu très heureux et nous en sommes très fiers. Nous espérons que les sœurs et frères qui suivent votre blog seront encouragés à diffuser nos vidéos dans les réseaux sociaux et ailleurs. Ceci apportera une énergie importante à cette mission orientale qui n’a qu’un objectif : Faire venir en direction de la Voie Droite, vers le message de La Révélation d’Arès, toute la famille abrahamique en commençant par les musulmans et ceci le plus vite possible car l’obscurité s’épaissit de plus en plus sur le monde. Seule la nouvelle Parole nous sortira de l’obscurité vers la Lumière.
La dernière vidéo de la chaîne Al Abdal est intitulée "Le Coran et La Révélation d’Arès se confirment et se complètent l’un l’autre" :
https://www.youtube.com/watch?v=YSQBB2u6QCU&t=248s
Pour les intéressés, il faut savoir que pour bien comprendre cette vidéo il faut visionner toutes les vidéos précédentes par ordre chronologique dans la playlist intitulée Al Abdal.
https://www.youtube.com/watch?v=I5P606S-9F0&list=PLY3y2I7MKebGNuehgdetapL4BlHEMouvW
Nous vous présentons nos plus humbles salutations grand messager d’Allah l’Étalé.
Vos dévoués,
Un petit groupe anonyme de frères et sœurs du Moyen Orient.
Al Abdal

Réponse :
Sur l'Internet dans le Wiktionnaire je vois que le mot abdal vint de l’arabe أبدال, abdal, pluriel de badil, qui signifie "remplaçant". Le Wiktionnaire précise qu'un abdal (mot masculin) est un missionnaire musulman soufi, souvent assimilé à tort au derviche.
Merci, donc, à Al Abdal pour ce commentaire et pour la vidéo qui lui est jointe.
Je suis heureux que vous, frères et sœurs musulmans, ayez adopté ce terme : Sein d'Abraham, qui est d'origine hébraïque, juive donc, que Jésus lui-même employa dans sa fameuse parabole du riche et du pauvre Lazare (Luc 16/23).

06mar17 182C59
Bien aimé frère Michel, dans l'Amour infini du Père de l'univers,
Merci pour cette magnifique entrée qui fait une rupture avec les précédentes sur les petites unités humaines. Vous nous faites naviguer entre réalistés célestes et réalités terrestres. Ce que nous sommes amenés à faire nous aussi. La Révélation d'Arès dit : Combats ! Entre le pied dans la terre ! (xLiv/3). (Des) régimes (sont) tes mains. Tu voles, (mais) tu laisses ton pied dans la terre, nous dit L'Étalé.
Vous nous faites passer de notre nature charnelle éphémère à notre véritable nature spirituelle. Ce monde axé sur la matière et les apparences a vite fait de nous faire oublier notre nature spirituelle créée à l'image et ressemblance du Père de l'Univers.
Que de choses essentielles exprimées dans cette entrée avec beauté ! J'en suis à ma troisième lecture et je pense que je vais la relire souvent. Je ne la trouve pas triste ; elle est au contaire pleine d'espérance et de réalisme. Je me sens lié à vous, à sœur Christiane et à tous mes frères et sœurs spirituels bien au delà de mon corps charnel. Quand on a goûté aux joies de la vie spirituelle, on sait que cette vie terrestre est bien fade. Car il existe une autre Vie au delà des apparences et de ce que conçoit notre prétentieuse boîte cranienne.

Je reprends quelques unes de vos perles :
"Je vieillis, mais chaque jour le Père souffle plus fort sur mon Feu."
"Un jour, mon cœur s'arrêtera de battre et mon âme prendra le relais et étirera vers l'infini le fil d'Or de la Parole que Dieu m'a donnée, que mes frères et sœurs amarreront chaque jour de plus en plus solidement à la Terre tandis que, prophète, je l'étirerai jusqu'aux confins des étoiles où, déjà, le Père me fit courir (Rév d'Arès vi/1-4)."
"Quand le Docteur House, mécréant absolu d'une série télé, dit que "de l'autre côté il n'y a rien", il ignore à quel point il dit vrai : L'au-delà est tellement inimaginable qu'on ne sait rien, en effet, parce qu'il n'existe pas de langage pour le décrire. Le rien est le Tout.
"La mort n'existe pas. Pourquoi aurais-je peur de la mort ?"
"Je ne suis qu'un chaînon de vie de la chaîne sans fin de la Vie (Rév d'Arès 24/5)."
"Nul besoin de me réincarner, puisque la Vie ne cesse pas. Ce qui va cesser c'est juste ma vie petite, ma vie de sang, d'insignifiante durée, qui n'est qu'une minuscule maille de l'infiniment Étalé : Yahwé, Dieu, Père, Allah, Brahma, Mazda, le Grand Esprit, Celui à qui l'on a donné une foule de noms, parce qu'Il n'a pas de Nom. Il est la Vie."
"C'est parce que la religion se fait de Dieu et de la mort des idées fausses, que par millions les humains ne croient ni en Dieu ni en l'au-delà. Ils ont raison. Dieu est Vie et Bien et croire en Dieu est retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5) et le Bien (12/3, xxxiii/11, xxxviii/3), dont tout humain est une particule, qui peut rester vivante ou se glacer (Rév d'Arès 2/11, 4/7, 13/4, 16/5, 17/7, 24/1, 28/3, 30/9, 31/12, 33/33), parce que glacé est celui ou ce qui ne peut pas Vivre."
"Vladimir Jankélévitch disait : "La mort est le problème par excellence et même, en un sens, le seul problème," et il ajoutait : "J'emporterai mon secret, si secret il y a, dans la tombe." Je lui réponds : Il n'y a pas de secret ; il n'y a donc pas de problème ; il n'y a que de l'inconnu et l'indicible. La mort est simplement autre chose, quand le rien devient le Tout."

Beaux retournements de situations, quelles belles acrobaties vous faites [faire] là, frère Michel, au docteur House, à la réincarnation, à la religion et à Vladimir Jankélévitch, que je ne connaissais pas. Aussi, j'ai été lire sa biographie sur Wikipédia. Intéressant ce qu'écrit ce philosophe du siècle dernier qui s'est inspiré de Bergson entre autre.
Pour redescendre à nos réalités terrestres, qu'il faut gérer au mieux, je pense qu'on s'acharne contre François Fillon, car il s'attaque à l'administration qui est une sorte de pouvoir dans l'état. Et cette administration dont la justice est un des composants est implacable pour rester en place. Et elle sent le danger à travers Fillon qui prévoit dans son programme de réduire le nombre de fonctionnaires, si j'ai bien compris. Les autres se gardent bien de remettre en cause l'administration. Pourquoi ne fouille-t-on pas dans le passé des autres candidats à part Fillon et Marine le Pen ? Car je suis sûr qu'ils ne sont pas tout blancs et peut-être même pires que François Fillon question honnêteté. C'est facile de jeter la pierre aux autres. Et comme il a des chances d'emporter l'élection on le fait passer à la moulinette juridico-médiatique. Les médias utilisent les sondages pour bien le discréditer. J'espère que le Père entendra votre appel et interviendra pour sauver Fillon de la tourmente.
Cette épreuve sera peut-être un mal pour un bien. Elle va permettre à Mr Fillon de voir ses vrais amis et de faire le ménage autour de lui. Car pour sortir la France de la situation économique désastreuse dans laquelle elle se trouve et limiter la casse, il faudra qu'il soit bien entouré.
Merci du fond du cœur pour cette très belle entrée à lire et relire, car elle contient beaucoup de belles et justes phrases que je ne peux toutes les citer ici.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce beau commentaire.
Concernant François Fillon, qui avait annoncé dans son programme lors des primaires qu'il supprimerait un certain nombre de fonctionnaires, il est évident que l'Administration se sent visée par lui et qu'elle ne fait rien pour lui faciliter le chemin de la Présidence. Toutefois, François Fillon ayant dit, je m'en souviens, qu'il ne procéderait pas par licenciement, mais par non-remplacement de fonctionnaires partant à la retraite, est-ce bien ce qui a provoqué la tragique situation actuelle ? Nous l'ignorons. M. Fillon a aussi des ennemis politiques virulents.
Concernant le nombre de parlementaires qui emploient des membres de leurs familles au frais de l'État, le dénombrement vient d'en être fait : Ils sont 150 (cent cinquante) en France dans une situation analogue à celle de François Fillon. Celui-ci est donc clairement visé par une action judiciaire exceptionnelle.
Il n'y a pas très longtemps je reçus une lettre de quelqu'un à qui j'avais parlé des grandes difficultés de notre mission et qui me répondait ceci en substance : "Rien d'étonnant. Il y a tellement d'incapables, de lâches, de veules, de nuls de toutes sortes dans notre pays, on ne peut pas pardonner à vos missionnaires d'êtres des courageux, des héros (Rév d'Arès xxxv/4-12)."
Mais il y aura tôt ou tard ce que vous appelez un "beau retournement de situation." Je crois que les gens ne sont pas tous "incapables, lâches veules et nuls" à l'infini. Il arrive un moment où ils réalisent soudainement qu'on a fait d'eux des esclaves du système, des sortes de morts-vivants, et alors ils réagissent. Je crois que ce moment arrivera tôt ou tard. Pour le moment, vous mes frères et sœurs missionnaires bretons, vous répandez les idées de La Révélation d'Arès qui vont faire éclore et donner, un jour ou l'autre, à un grand nombre d'humains l'envie de Vivre !

06mar17 182C60
Nous ne savons pas grand-chose sur ce qui ce passe de l’autre côté du voile lorsque le cœur physique s’arrête de battre. J’aime la simplicité de cette entrée qui s’en tient juste à ce que dit la Parole sans faire un pas de plus pour ne pas choir dans l’abîme et partir dans des délires (Rév d’Arès 32/8-9). En fait, la Parole contient beaucoup de passages nous indiquant que la mort biologique n’est pas une fin, que l’homme n’est pas fait pour mourir et qu’il peut choisir de Vivre.
Comme nous ne pouvons pas avoir accès à ces réalités par notre faible lumignon, le Père nous parle par métaphores. Nous trouvons notamment celle du jardin qui ne fane pas : Assis, le frère voit la fleur (se) fane(r et) la rouille (se former), (il sent) son os (qui se) tord ; (alors dans) sa tête la houe entre (pour faire) le jardin (qui) ne fane pas (Rév. d’Arès xvi/17).
Je sens cette houe travailler, lorsque je mets en lumière puis que je fais taire les bruits en moi, que je découvre par mes réflexes religieux et culturels notamment celui de chercher ce qui est mauvais en l’autre et de ne voir que le bien en moi, de chercher ce qui me distingue de l’autre en me faisant croire que je suis meilleur.
Lorsque se réduisent ces réflexes et que je laisse ma tête vide se fertiliser par la Parole (Rév d’Arès 23/5), je sens monter en moi une nouvelle vision du monde, comme un jardin dont la diversité des couleurs, des sons et des parfums me donne une joie profonde, celle de me sentir un avec l’autre, un avec le Tout (Rév. d’Arès 27/3, xxiv/4).
Lorsque ma tête, fertilisée par la Parole du Père laisse entrer le jardin, une dynamique s’installe qui fait que ma parole à son tour devient le Jardin du Père : Ta parole est Mon Jardin (Rév d’Arès ii/18), engendrant une vie sans fin que je ne peux pas décrire, mais que je peux juste pressentir, si j’ai commencé à me construire une âme, comme moyen de rejoindre la Flotte Céleste (Rév. d’Arès 17/4).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Oui, c'est cela, frère Louis-Marie, et c'est ce qui nous manque le plus : "laisser nos têtes vides se fertiliser par la Parole." Nous humains modernes, orgueilleux qui tendons à nous prendre pour des grands penseurs, nous ne laissons plus la Vérité fleurir en nous sous le magnifique Soleil de la Parole de Dieu, nous voulons obstinément dire où est et comment est la Vérité. Alors qu'obtenons-nous ? Des bouquets de fleurs artificielles, de fleurs en plastique. C'est bien entendu une des raisons pour lesquelles La Révélation d'Arès reste une Parole incomprise et même pire que cela, "un chariabia qui ne veut rien dire" comme me le disait il y a deux ou trois jours un commentaire injurieux que je n'ai pas affiché. Pourtant, à ma connaissance, il n'y a plus de conflit idéologique entre le reçu chrétien, juif ou musulman traditionnel et La Révélation d'Arès. Il n'y en a d'ailleurs jamais eu. Les premières années le conflit avant même de naître était écrasé par ces mots qui revenaient sans cesse dans ma correspondance : "La Parole est close," souvent suivis de dépréciations du genre : "Dieu ne parle plus. Votre Révélation ne peut être qu'un miroir à hurluberlus." De ce fait, quantités de gens qui auraient gagné à lire La Révélation d'Arès la jetaient au panier ou la rangeaient dans leur bibliothèque sur les rayons des livres qu'on ne lit jamais. Dommage ! Cela nous a fait prendre beaucoup de retard.
Mais ce retard, nous commençons à le rattraper peu à peu. Les bibliothèques de beaucoup de ceux et celles qui ont haussé les épaules et rangé le livre sur le rayon-oubliette sont morts — comme quoi, la mort peut aussi servir la Vérité — et des héritiers tombant sur ce livre se trouvent soudain intéressés. Je reçois d'eux de temps en temps des courriers.
Comme c'est beau ce que vous écrivez là, mon frère Louis Marie : "La Parole est le Jardin" du Père, qui "engendre une vie sans fin que vous ne pouvez pas décrire, mais que vous pouvez pressentir," parce qie vous avez sûrement "commencé à vous construire une âme, comme moyen de rejoindre la Flotte Céleste (Rév. d’Arès 17/4)."

06mar17 182C61
En lisant toutes ces interventions, et encore 182C55, je mesure (que vaut ce mot ?) la distance séparant la chaude et indicible lumière intime du pèlerin d’avec le train-train reliant masse et élus, alliance si bien repérée par Jeff.
Quand vous dites que les Républicains "s'indignent que leur poulain (…) ne soit pas un saint," peut-être leur faites-vous encore la part trop belle. D’après ce que j’ai cru comprendre, ce n’est pas la "sainteté" qui les préoccupe, mais l’argent. Ils voient que leur "poulain" a déçu pas mal d’électeurs modestes par son maniement cavalier de sommes paraissant à ces derniers scandaleuses. Ce que redoutent les Républicains, ce sont, je crois, les conséquences financières de cette déception : moins de voix pour eux, moin de Républicains élus à la prochaine assemblée, et donc moins d’argent dans les caisses du parti pour rembourser la campagne, et surtout pour beaucoup de députés, la crainte de n’être pas réélu : L’argent, la carrière… soucis partagés par les politiques et les gens ordinaires. La masse est bien d’accord pour voir d’abord l’argent. À quel point j’ai déploré, dans ma longue vie syndicale, de voir tant de salariés aisés limiter leur espérance à une augmentation sur la fiche de paye !
Dieu et Mammon (Luc 16/13) !
Que ce consensus autour de l’argent roi est difficile à dépasser !
Comme vous nous disiez à Paris il y a vingt cinq ans, le problème de l’alcoolique, c’est ce par quoi il va remplacer sa bouteille. Alors par quoi remplacer l’addict de l’argent ?
Problème psychologique de toute drogue, de tout addict. Nous sommes tous un peu des drogués, mais certaines drogues valent mieux que d’autres pour construire un bonheur individuel et collectif.
Un aspect de notre "mission", c’est notre visibilité rayonnante de pénitents pour dédroguer de l’argent : d’un côté, à l’égard de ceux qui en manquent trop, un "partage" transparent démine leur obsession envieuse par une pratique fraternelle, ce à quoi aideront nos "confraternité d’économies", et d’un autre côté, envers tous, témoigner d’une vie heureuse, d’une pénitence qui est une joie pour les hommes pieux, (…) plus légère que le joug du riche [Rév d'Arès 28/25], témoigner d’une vie où la mort n’est plus un tabou, mais un appel à construire le vaisseau de l’âme (Veillée 17)… cette âme qui dans notre étroit espace-temps peu à peu perçoit partout l’indicible Présence créatrice (Coran II/186,xxxiv/50 ), … Présence qui remet tout le reste à sa juste place.
François D. d’Ile de France

Réponse :
Vous soulevez ici, mon frère François, la question de l'argent. Est-ce la peur que les élus soient moins nombreux et que le parti Les Républicains gagne moins qui a provoqué les défections autour de François Fillon ? Peut-être, quoique je préfère la thèse de notre frère Denis de Bretagne-Sud, selon qui (182C59) l'Administration visée par le programme de Fillon ferait l'impossible pour qu'il démissionne.
Quoi qu'il en soit, vous soulignez les extraordinaires génuflexions des hommes devant le dieu argent. Oui, "Dieu et Mammon (Luc 16/13) !" comme vous dites. De tous temps beaucoup d'hommes ont été des pirates en quête de tous les "vaisseaux" possibles et imaginables qu'ils pouvaient piller. Je dis "beaucoup d'hommes", parce que ce ne sont pas tous les hommes. J'ai rencontré dans la vie quantité de gens qui se contentaient de ce qu'ils avaient. J'ai fait partie du clergé orthodoxe et j'affirme que dans la communauté orthodoxe dont j'avais la charge un nombre non négligeable de fidèles étaient dignement pauvres (Rév d'Arès 28/15) préférant être pauvres plutôt que cupides ; oui, j'affirme que tous les pauvres n'étaient pas dans les monastères.
Hélas, j'ai vu aussi que seuls les riches inspiraient confiance. Qu'un notaire ait l'air humble et indigent, il n'a pas de clients ! J'ai toujours trouvé drôle cette particularité de certaines professions qui n'inspirent confiance que si elles sont bien argentées, même dans une société où l'argent est très mal vu. Ce qui me fait dire que si, d'une façon assez contradictoire, les riches sont beaucoup moins bien considérés que l'argent qu'ils possèdent, on voit certains riches tellement bien considérés que l'argent qu'ils possèdent est non seulement vénéré comme garant de leur vertu, mais aussi légitime.
Il y a donc l'argent légitime et l'argent illégitime. Actuellement on crache sur Fillon parce qu'ils aurait eu de l'argent illégitime, mais il s'en faudra de peu que cet argent-là redevienne légitime.
Merci, frère François, pour ce commentaire.

06mar17 182C62 
Cher frère aîné [Rév d'Arès 16/1],
Merci pour cette évocation d'une paternité aux bras ouverts.
Votre regard prend un immense recul, hors espace-temps, un peu vertigineux.
Devant notre univers ou cette création et toutes ses beautés je peux aussi ressentir un grand éblouissement. Dieu trouvera probablement toujours un moyen de faire avancer sa Création, de la sublimer, même si Il nous appelle fortement a participer à son évolution, qu'Il a besoin de nous comme d'une cerise sur le gâteau, indispensable pour diffuser son parfum à l'ensemble.
Vous rappelez que la mort n'est pas une fin, que notre chemin ne s'arrête pas, se poursuit en une éternité. Cette continuité semblant dépendre de la vie que nous avons sur terre, je préfère m'attendre à tout. (Et j'aime trop la vie pour être sûre de ne rien regretter, si je ne sens plus le soleil et le vent sur mon visage.)
Alors, je ne veux pas oublier que nous avons probablement plus de force et liberté pour évoluer sur terre, à moins que notre âme soit suffisamment forte pour nous porter et nous permettre encore d'évoluer par la suite. Ni oublier l'aide qu'il est possible d'apporter aux autres par la mortification (Rév d'Arès 33/32-34) — Pour résumer rapidement, le choix d'efforts de changement, force offerte dans une demande d'aide pour une personne décédée.
La mort, même si elle n'est pas dissolution, semble une anomalie qui souligne l’inachèvement de cette création. Elle fait partie de ce monde à changer.
Pour l'instant trop peu de personnes semblent se fondre dans l'universalité...
Nous ne savons pas grand-chose, mais si nous parlons ici d'universalité nous ne pouvons le faire sans parler de l'individualité. Que toute cette création soit créée pour se dissoudre ensuite en sa source ne serait pas logique. L'aspect Créateur de Dieu étant puissance et force, la Création tend à se manifester dans toute sa splendeur. Alors l'individualité est conservée (comme la matière elle-même ne devrait pas disparaitre, lorsque la terre deviendra Éden), elle changerait seulement de nature. Sa rencontre avec l'universalité la sublime, dans une fusion qui donne naissance à quelque chose qui nous dépasse grandement.
Mais les exemples de simple être humain comme Élie ou Jésus nous donnent un aperçu de l'ampleur de la transformation possible et une aspiration à l'accomplissement pour que ce chemin puisse s'élargir à toute l'humanité, pour que Son Jour (Rév d'Arès 31/8-13) ne recule plus sans cesse.
Avec amour,
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Vous dites là quelque chose d'important : "La mort, même si elle n'est pas dissolution, semble une anomalie qui souligne l’inachèvement de cette création. Elle fait partie de ce monde à changer." Une anomalie qui souligne l'inachèvement de cette création... Vous me faites penser à Pierre Teilhard de Chardin.
Teilhard de Chardin considérait la Création comme inachevée. C'est d'ailleurs ce que semble dire Le Livre, seconde partie de La Révélation d'Arès, quand Dieu déclare : Le jour où le soleil est dispercé comme plumes de pavot Je cours encore et entre temps je fais mille nouveaux soleils (xxii/12). Un soleil disparaît et mille apparaissent alors ! Paléontologue, Teilhard de Chardin n'était pas ennemi du darwinisme ; il disait que la complexité de l'organisation des atomes du cosmos allant croissant, il ne pourrait y avoir qu'évolution de la Création en complexité. Pour lui l'évolution devait continuer, la Création ne pouvait que se compliquer et s'enrichir.
Teilhard était jésuite et les autorités de son Ordre lui avaient d'ailleurs interdit de publier sa pensée dans ce domaine. Vous rejoignez donc cette vision. Pour lui il ne fallait pas que les hommes pensent à Dieu, mais pensent à eux-mêmes, et c'est un arguement de mission que nos frères peuvent utiliser sans trahir le Fond de La Révélation d'Arès. On revient ici aux mots fameux de la Genèse (1/26-27) : Il créa l'homme à son image et à sa ressemblance. Nous sommes libres (Rév d'Arès 10/10), mais d'une liberté responsable ! Nous pouvons aussi dire cela autrement : L'espérance est une force quasi-physique de construction de l'avenir et nous lui donnons l'énergie nécessaire par la pénitence, car aimer, pardonner, faire la paix, agir avec intelligence spirituelle et se libérer de préjugés demande des efforts, donc un déploiement d'énergie.
Merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire qui nous permet d'avancer.

07mar17 182C63
La mort ! La mort ! J’entends Léo Ferré.
Comme elle fait tache à son rêve de toute-puissance, ce monde de plus en plus idiot la cache. C’est pourtant la vraie question métaphysique, d'elle peut surgir la Lumière ?
En effet, avec un peu de vie spirituelle, la mort physique apparaît logique : C’est le reproche de la Vie au choix d’Adam, l’aiguillon pour lui rappeler que, tant qu’elle existe, il n’est pas rentré à la Maison. À s'entêter, à vouloir aller à contre-courant de l’Eau, obstinément, l’homme s’épuise, son échafaudage de matière s’use, s’étiole, finit par s’effondrer et pourrir. Logique. Mais lui ne disparaît pas du grand Tout, ne meurt pas à la Vie qui le recycle, de toute façon. C’est rassurant.
La pénitence ? Logique elle aussi, je me tourne dans le sens de l’Eau, je la suis (Rév d'Arès xxxi/18), je m’en abreuve, je réaligne ma volonté sur Celle du Père, je me réharmonise avec le Souffle créateur, mon sang redevient clair (xix/21), je revis. Évidente, dès lors, la résurrection ! D’ailleurs ma pénitence n’est-elle pas déjà, aussi imparfaite soit-elle, une résurrection à petites doses ? Une homéopathie de la résurrection ? Ma Puissance (une fois retrouvée ne) Se souviendra (t-elle pas) de la plus infime esquille... (de mon corps) (33/29) ? Alors je me vois déjà renonçant à l’héritage de la terre, renonçant à en payer tribut (2/10), puis je reviens au pauvre hère devant son miroir, la peau tirée, le genou rigide et douloureux, le regard un peu flou et l’oreille plus si fine. Front plat et poumon creux. Réalisme.
Mais capable de Lumière.
Il faut le faire, man, accomplir, t’accomplir et contribuer à celui du monde. Me voilà déjà fatigué d’en découdre, usé, et caressé par l’envie d’en finir. Marre de toute cette connerie ! D’autant que sous le registre du recyclage dans le Grand Tout que vous évoquez, "rien ne se perd, rien ne se crée", la mort devient simple accident de parcours, elle "n’existe pas". Rassuré, surgit l’écueil d’un optimisme à tout crin, moins stimulant à l’action : "Quoi qu’il arrive, y’a pas à s’en faire..." Le Grand Tout n’est-Il pas tout Amour ? N’avons-nous pas l’éternité devant nous ? Le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) est-ce aussi irrémédiable ? La Moisson est-elle si urgente ? Le spectre lui-même n’a-t-il pas l’espoir du "Chacun verra alors ce que Je ferai" (31/12) ? Oui... mais, au bout de la pénitence, quand les moissonneurs poseront leurs faux (35/2), au Jour... Parce que le grand Tout, aussi omnipotent soit-Il, ne peut pas me sauver malgré moi de moi-même !
Alors changer, accomplir. Oui, je sais.
Savoir, comme croire, ne sauve pas. Je voudrais pourtant bien savoir plus encore ! Indécrottable besoin. Si ma conscience terrestre disparaît avec la dislocation de mon cerveau, que reste-t-il d’elle ? De moi ? Mais c’est qui, toi ? C’est pas Lui. Vlan ! Retour de dualité, retour de manivelle. À quoi bon avoir grandi en conscience en biberonnant chaque jour la Parole, si c’est pour que ma conscience parte en fumée, même pure, même explosée dans le Tout ?
Y aurait-il une double nature de la conscience : la cérébrale et la spirituelle ? Celle liée au cerveau, à l’animal, à la représentation, qui disparaît, comme l’échafaudage devenu inutile, et celle qui s’épanouit dans le Réel de l’âme, l’œuvre, qui perdure hors du temps ? La boue du monde et ce qui se dépose dans le pli d’argent (i/13) ? Schopenhauer, qui expliquait le monde en termes de volonté et de représentation avait pigé quelque chose même s’il n’était pas croyant. Frère, qu’est devenue ton individualité ? Que deviendra la mienne ? Quelle face de Dieu suis-je donc ? Quel est "l'état d’universalité" de mon individualité ? Car l’individualité est don divin, elle me restera. Oh ! Indécrottable envie de savoir de l’humain avant de faire, c’est accomplir qu’il faut en priorité, man, les Merveilles ne se discernent qu’à petites doses, par éclair, comme des flashs d’étoile, pulsars de la conscience. Patience ! "On fait forcément face à une tout autre réalité. Le soi disparaît probablement pour laisser place à un état d'universalité. On fait irruption dans un tout autre monde et la façon dont on ressent cette nouvelle vie est totalement imperceptible pour des yeux de sang." Écoute, le prophète dit exactement ce que tu voulais savoir. Voilà bien ce qui m’aveugle encore comme tant d’humains : vouloir savoir, quand même, avec "mes yeux de sang", ne pas encore assez ouvrir les yeux du cœur.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Beau commentaire, mon frère Claude, que j'ai eu plaisir à lire. Un grand merci pour lui.
Je vous comprends. J'ai été longtemps moi-même à la recherche de ce que je pouvais comprendre, voir, vivre en moi comme on ingère un gâteau, une rasade de bon vin, comme on visse, dévisse, tire des fils, dans un boîtier électrique. Longtemps je ne me suis pas contenté de croire en la Parole que j'avais reçue à Arès. Il me fallait plus, palper, tripoter ce que Dieu me disait, y fourgonner, et pas seulement dire: "Tu as parlé. Ça me suffit. Amen !" La sagesse ne vient qu'avec le temps. Avant qu'arrive la sagesse on est comme un enfant, on veut tout voir dedans comme dehors, tout démonter.
Un jour, on découvre que la foi n'est pas une question d'appartenance à un certaine façon de penser, mais une certaine façon de vivre, qui est une façon évolutive, qui a une direction, qui veut devenir Vivre comme la vie de tous les jours est appelée à devenir Vie (Rév d'Arès 24/5). La pensée, ça se trifouille,se farfouille. La vie, ça se tripote beaucoup moins. La pensée, après tout, c'est assez gratuit pour pouvoir tout subir sans trop de dommage apparent, alors que la vie, ça peut se perdre, être interrompu par la mort.. On fait plus attention à la vie qu'à la pensée. Donc, un jour, on découvre que la foi n'est pas que pensée, c'est surtout vie --> Vie. C'est du sérieux ! Alors, certes, la foi n'est pas extase, merveilleux songe éveillé, anticipation de l'au-delà, la foi est quand même vécue dans la chair et, partant, elle marche avec les nerfs, avec l'âge, éventuellement la souffrance, mais il faut absolument atteindre le stade de la foi-vie en remplacement de la foi-pensée. Et la vie, qu'est-ce qui la donne à la foi : la pénitence, pardi !
Il arrive un moment où dans la vie du Pèlerin d'Arès, une autre histoire commence, c'est l'ascension vers les Hauteurs Saintes, vers la Vie. Je suis sûr que vous avez quitté ce que vous appelez "la concience cérébrale" pour "la conscience spirituelle." Vous avez quitté "la boue du monde" et vous coulez "dans le pli d'argent."

07mar17 182C64
Très cher frère Michel,
Merci pour cette très belle et très profonde entrée qui remue pas mal de choses en moi.
Vous sentez que vous êtes au crépuscule de votre vie et vous abordez ce fait sereinement. Vous avez cessé de trembler, vous être consolé et fort. (Rev. d'Arès 38/1)
Vous savez que la chair n'est qu'une partie de notre être et que de toute façon vous continuerez votre mission du haut de votre nuage comme vous dites, comme particule du Tout.
Pour ma part, à 31 ans (dans quelques jours), j'ai encore l'impression d'être à l'aube de ma vie et, même si je ne suis plus si jeune et que de toute façon l'âge ne veut rien dire (je peux mourir à tout moment pour des centaines de raisons), j'avoue que mon cœur défaille encore devant la mort (Rev. d'Arès 33/36) et ce pour plusieurs raisons.
La première c'est mon épouse Aïcha.
Avant elle, j'étais beaucoup moins attaché à l'existence. J'étais là parce que je n'avais pas eu le choix et mon engagement dans La Révélation d'Arès s'est plus fait dans la crainte (Rev. D'Arès 17/6) d'échouer dans les ténèbres glacés (Rev. D'Arès 33/33) à ma mort plutôt que porté par l'Amour incommensurable du Père pour Sa Créature et l'irrésistible envie de recréer Éden. J'étais loin de savoir ce qu'était l'amour, qu'il soit romantique et encore moins évangélique, et donc bien loin d'avoir réellement entamé ma pénitence.
Comme vous j'ai "accepté mon destin sans passion alors" mais "je l'accomplis avec Feu" aujourd'hui et cela grâce à Aïcha.
Elle a introduit la Vie dans ma foi intellectuelle et sèche ; elle a fait de moi un pénitent joyeux (Rev. D'Arès 30/11).
Aujourd'hui, j'avoue être attaché à cette vie terrestre, car je la vis dans la joie de la pénitence et la Moisson avec mon épouse, mais aussi avec mes frères et sœurs de Paris et d'ailleurs avec qui nous créons des liens tellement forts qui nous rechargent et nous renforcent et j'ai l'impression de sentir dans ces relations de toutes petites prémices ou en tout cas promesses d'Éden qui me motivent pour aller encore plus loin et plus fort. De ce côté là, j'ai déjà l'impression d'être dans le sein d'Abraham, porté par ce Tout dont je ne suis qu'une minuscule particule mais que j'incarne en même temps.
Et je sens que quand j'ai cette joie en moi, je la transmets aux gens dans la rue ou dans mon entourage et c'est simplement ça qui les pousse à en savoir plus sur les Pèlerins d'Arès et à venir nous rencontrer au local. Ce ne sont pas mes paroles ou mes arguments, mais simplement cette joie de vivre, d'être pénitent et moissonneur et co-créateur de mon destin et du destin du monde, cette joie qui parfois tarit à cause de mon esprit dispersé par la tentation, mais dont la prière, votre enseignement et la Vie que m'apporte Aïcha me rechargent en permanence. La quitter, ne plus pouvoir la serrer dans mes bras, me déchirerait.
J'ai également vraiment conscience de l'impact que je peux avoir sur ce monde aujourd'hui, vivant, et j'ai le sentiment d'être encore très loin d'avoir donné tout mon potentiel. J'espère avoir le temps de pousser mon ambition de pénitence et de moisson aussi loin que possible avant que mon échafaudage soit sapé (Rev. D'Arès 17/4).
Enfin, bref ! je sais que j'ai du travail de ce côté-là car la pénitence, c'est aussi se libérer de toutes ses peurs et je sais que la mort est aujourd'hui et sans doute pour quelques temps encore une réalité que nous nous sommes créée. Une anomalie qui s'abat au hasard et qui finira de toute façon par s'abattre et la redouter n'évite pas le danger (mais je ferai tout pour qu'elle arrive le plus tard possible). Alors si elle devait s'abattre sur moi, ou sur Aïcha (ce qui me paraîtrait plus pénible que ma mort), je ferais tout pour l'accepter et continuer ma mission comme si j'avais eu un accident et perdu l'usage d'une grande partie de mon corps. Notre mission ne s'arrête pas là, elle ne doit pas s'arrêter, on n'a pas le choix et après tout, même si on n'a plus que l'os, l'os écrit (Rev. D'Arès iii/5) et pleure(r) n'est qu'un petit mal (Rev d'Arès xL/10).
Je vous embrasse bien fraternellement, frère Michel, vous et sœur Christiane et vous souhaite une santé de fer ainsi que la rapide résolution de vos problèmes d'impôts.
Randy C. d'Île de France

Réponse :
Voilà un très beau commentaire, qui chante dans mon cœur ! Merci pour lui, mon frère Randy.
Il est bien normal qu'à votre âge vous ne songiez pas à la mort avec sympathie, car vous avez l'âge d'aimer la vie par-dessus tout. Cependant, vous avez près de vous une épouse merveilleuse, Aïcha, qui est née à Arès, qui vous aime et que vous aimez et qui mieux que sœur Christiane et moi, qui nous aimons aujourd'hui comme nous nous aimions il y a quarante-neuf ans, quand nous nous sommes mariés, peut comprendre et apprécier cela ? Eh oui, nous allons fêter nos noces d'or l'année prochaine et nous avons l'impression que ce bonheur, qui nous a permis de surmonter les moments difficiles de notre mission, a passé comme une lettre à la poste.
Vous aussi formez, vous Randy et Aïcha, un couple qui a démarré et qui se poursuit sous les meilleurs auspices. La Révélation d'Arès est votre livret de famille et, le lisant et le relisant sans cesse — vous la lirez jusqu'à votre dernier soupir — vous connaissez mieux que personne la force des Mots... et des mots. Après tout les mots sont par eux-mêmes inférieurs à la force qu'on met à les dire. Je suis sûr que quand vous vous dites : "Je t'aime", vous y mettez une force singulière, bien plus que le force qu'y mettent beaucoup d'autres. Chaque jour je dis chaque jour, oui chaque jour, à sœur Christiane : "Je vous aime" — nous nous vouvoyons, mais cela n'a rien à voir avec la puissance des sentiments et de l'attirance entre nous — je ne le lui dis jamais de la même façon. Il y a eu quelque 17.800 jours depuis notre mariage et cela fait donc 17.800 façons différentes de dire "Je vous aime"... Comme quoi l'amour romantique est une infinie variation de forces d'accents, une musique d'une variété illimitée qui ira jusqu'au Ciel. Je crois aussi qu'on peut aimer ses semblables d'amour évangélique avec la même variété indéfinie, démesurée. Ah ! si les gens à qui nous missionnaires parlons dans la rue savaient cela, ils nous suivraient illico. Je crois qu'à Sa Manière le Créateur a sept milliards de façons de dire à ses Enfants : "Je t'aime". Le hic, c'est qu'ils ne L'entendent pas... enfin pas encore.
Le destin ne se décrète pas. Il se choisit et se construit chez ceux qui ont compris que le Créateur leur laisse le choix. Pour ceux, innombrables, qui pensent que le destin est "écrit", le destin c'est la suite des hasards de la vie, hasards dont l'ennui fait partie, car on n'a pas idée du nombre de gens qui s'ennuient. Il faut aussi pas mal de courage pour faire le destin. C'est comme un meuble, il faut le fabriquer, que ce soir un tabouret de cuisine en sapin ou un trône d'ébène incrusté d'or. S'il est mal fait, un pied lâche, ça s'écroule ; sinon on peut s'asseoir. Sœur Christiane et moi avons choisi notre destin. Nous y sommes bien assis (ni tabouret ni trône, mais une bonne petite chaise). Vous Randy et Aïcha êtes bien assis de même. Beaucoup de nos frères et sœurs aussi. Le siège de notre amour est costaud. Alleluia !

07mar17 182C65
Je viens de lire les quarante premiers commentaires et je me permet de vous faire une blague : Le Père vous a choisi parce que avec vous "c'est zéro traca, zéro blabla, MMA !", Michel Mathurin Achille.
Plus sérieusement, ce qu'ont exprimé mes frères Rémy G (182C33) et Alain J (182C21) correspond à ce que j'aurai pu écrire.
J'ajoute encore ceci : Quand votre cœur s'arrêtera, le mien continuera à battre. Je sentirai votre haleine attachée à mon pas, à ma langue, courant sur le champs des moissoneurs qui comme moi se réjouirons de sentir votre présence, vous nous poussant à notre maximum. Vous serez là avec les sœurs et les frères défunts à votre côté, une armée de prophètes sans cesse grandissante accomplissant avec les prophètes d'antant le plan inexorable de Dieu. Il n'y aura jamais eu autant de prophètes en mille ans.
Je n'ai plus peur que vous nous quittiez physiquement.
Je vous embrasse.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Tiens ! je n'avais jamais pensé que les initiales de mes prénoms : Michel, Mathurin, Achille, donnaient MMA, qui est, je crois, une compagnie d'assurances ?
"Quand votre cœur s'arrêtera, le mien continuera à battre," me dites-vous ! De cela nous ne pouvons jurer ni vous ni moi. Statistiquement, c'est vrai, je serai mort avant vous, mais factuellement nous n'en savons rien. Vous pouvez demain passer sous un autobus (un rouleau compresseur, une Harley Davidson, un camion, une Ferrari, qui sait ?) et je vous enterrerai peut-être. Alors, c'est moi qui "sentirai votre haleine attachée à mon pas, à ma langue, courant sur le champ des moissonneurs."
Nul ne sait jamais quand viendra le moment de son trépas. Mais, vous avez raison en ceci, que quel que soit le moment pour les uns et les autres, nous nous efforcerons de nous entraider.
Merci pour ce commentaire, mon frère Tony.

07mar17 182C66
Cher frère aîné, juste prophète,
Que votre entrée "Sein d'Abraham" m'a fait du bien !
Au milieu du bruit de ce monde orgueilleux et médiocre, le Vent chaud de votre accomplissement souffle dans cette entrée les acquis de la pénitence qui engendre la Vie avec Le Créateur. Votre accent harmonieux pour dire la Vie dans sa plénitude par le relais de l'âme, quand le cœur cessera de battre, m'a transporté d'espérance sur cette Mer infinie sur les Hauteurs Saintes [Rév d'Arès 20/4] (là où) tu ne bois plus l'air, (où) ton pied ne bute pas (contre) le(s) mont(s) haut(s), (où) le feu est bleu, (où) ta main a vingt doigts (comme) la queue du soleil, où les mondes sans heure tournent comme les poissons dans Mon Eau (Rév d'Arès vi/1-3).
Mon espérance s'en est retrouvée renforcée.
Sein d'Abraham — image d’Amour, d'universalité, de non-dualité, où côté mère avec le mot "sein" et côté père avec le nom d'Abraham ne font qu'Un — a fait éclater en moi, dans le sens mis dans l'éclat d'une grande lumière, que la Vertu acquise en soi, vivre de Dieu en soi et pour Dieu, accomplir au prix du sacrifice de beaucoup de ce à quoi on tient, sacrifice de son amour-propre, de ses désirs, de son orgueil, de ses penchants, de ses ambitions, sacrifice qui coûte tellement dans ce monde qui n'aime pas bien qu'on ne lui ressemble pas, en vaut la peine !
Même jusqu'à tout sacrifier comme vous avez sacrifié toute votre vie pour accomplir La Révélation d'Arès en vaut la peine ! Cela peut sembler terrible à sa petite personne égoïste, orgueilleuse, mais n'est-ce pas toute la Beauté [Rév d'Arès 12/3] de La Révélation d'Arès : changer de vie, une vie pour le Bien, pour changer le monde ?! Et pour ceux qui goûteront jusqu'au bout du bonheur à leur peine, dont l'ardeur et la piété ne failliront pas, J'en ferai une constellation éclatante sur Mes hauteurs Saintes. Il y aura un temps pour leur peine et une éternité pour leur Gloire (37/9), dit Jésus en 1974.
C'est là un grand bonheur de lire, alors que votre mission prophétique fut sans relâche si dure, si dure que l'acquis par l'âme, de tout ce que vous avez accompli depuis 1974 et jusqu'à votre dernier souffle, vous transportera "dans l'infini fil d'Or de la Parole que Dieu vous a donné". Quelle espérance pour tous les pénitents, quelle espérance dans chaque effort accompli pour recréer le Bien en soi ! Tout est contenu dans le Tout, Tout ne fait qu'Un.
Dernièrement, au cours d'un JT [?] de 20h, passait un reportage sur Obama qui profitait de sa vie "après" son mandat de président, alors je pensais au "sein d'Abraham" et je me disais "un jour, ce sera au tour de frère Michel de profiter de sa Vie "après" son mandat de prophète sur terre et ce sera, je l'espère aussi, un jour à mon tour de profiter de cette Vie à vos côtés et aux côtés de toutes les âmes qui ont rejoint le Père!".
Même si j'ai vécu quelques expériences merveilleuses dans ma vie intérieure qui m'ont fait entrevoir bien autre chose de la vie de ce monde, avec Sein d'Abraham, vous faites jaillir dans ma tête l'Eau infinie du Père, Sa Promesse, Sa Vie dont nous ignorons tout mais pour lesquelles nous sommes créés.
Votre entrée a affermi mon envie de Vertu, ma pénitence et ma mission.
Merci pour la Vie que vous donnez.
Je vous embrasse et j'embrasse sœur Christiane de toute mon affection fraternelle.
Anne-Claire B. d'Île de France

Réponse :
Je viens de lire, sous la signature de Pierre Assouline, penseur et écrivain que j'aime beaucoup et que je regrette de ne pas lire assez, faute de temps, des mots très beaux que lui a dits François Cheng, académicien que, par contre, je ne connais pas. François Cheng : "Dès qu'on dépasse le stade de la beauté physique (j'imagine qu'il veut dire : dès qu'on dépasse la jeunesse), on touche à la beauté de l'âme et on pénètre dans la terriroire où règne la bonté, une générosité qui n'en finit pas de se donner... L'âme est la marque indélébile de l'unicité de chaque personne." Cela paraît banal à un Pèlerin d'Arès, mais combien d'hommes en ce monde parlent-ils encore ainsi ? Très peu.
Ce François Cheng vient d'écrire un livre : "De l'âme". Quel titre ! Je n'écris pas ici l'âme en italique, parce que je ne sais pas si François Cheng voit l'âme comme la voit La Révélation d'Arès, mais ce qu'il en dit est proche par plusieurs côtés. Je viens de voir que "De l'âme" est disponible sur Kindle — mon cher Kindle, ma bibliothèque pas plus grosse qu'un gros portefeuille, que je peux emporter avec moi en voyage — et je l'ai commandé. J'ignore ce qui m'attend en lisant ce livre ; je serai peut-être déçu, mais j'ai au moins affaire à un auteur qui parle de l'âme.
L'élégance toute spirituelle des mots de François Cheng recueilis par Pierre Assouline me fait penser à vous, parce que vous dites ici : "J'ai vécu quelques expériences merveilleuses dans ma vie intérieure qui m'ont fait entrevoir bien autre chose de la vie de ce monde" et j'ai plus que jamais conscience qu'il y a de moins en moins d'humains, dans nos pays de rationalisme dur, d'humains-bouchers qui démembrent leurs victimes pour une histoire de quelques pièces d'or (à ce point matérialiste, comment peut-on l'être ?!), de moins en moins d'animaux à deux pattes qui parlent ainsi, je me dis qu'il est merveilleux d'avoir des compagnons et compagnes de foi comme vous, ma sœur Anne-Claire, et en même temps qu'il n'est pas étonnant, vue la rareté des âmes sensibles, que notre mission soit si difficile.
Raison de plus pour chercher et chercher encore tous les moyens de réussir cette mission.

07mar17 182C67 
Bien-aimé prophète,
Vous répondez au commentaire 182C38 de Patricia C : "Vous n'y allez pas, comme on dit, avec le dos de la cuiller, ma sœur Patricia ! Vous demandez carrément au Père qu'Il nous "ressuscite, moi-même et mon épouse Christiane, et que comme Élie nous soyions enlevés sur un chariot de Lumière."
Je ne demande rien au Père de tout cela, mais je suis ”presque” convaincue que vous serez emportés, vous et sœur Christiane comme Élie dans ce fameux chariot de Lumière.
Sur quoi fonder une telle quasi certitude ? Sur la Parole pardi ! N’avez-vous pas comme Élie renoncé à l’héritage de la terre (2/10), n’avez-vous pas "mérité" d’échapper à la fosse (2/10) ?
Mais ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est surtout la veillée 36, verset 19 : Qu'importe que tu t'appelles Lentille ou Chèvre, car si tu fais une vie pour Dieu, un renom de bonté, de pénitence et de piété, ton nom deviendra aussi grand que celui de Moïse ou d’Élie.
Parce que en fait de bonté, de pénitence et de piété, personne ne vous égale et votre mission prophétique a duré tellement plus longtemps que celles tous les prophètes qui vous ont précédé. Ne vous êtes-vous pas embrasé de l'Amour du Père pour l'homme ? Et à votre âge vous continuez encore à travailler 12 ou 13 heures par jour !
Un traitement de faveur du Père ? Je ne le pense pas, seulement la reconnaissance de vos grands mérites. J’arrête de vous encenser ! On risquerait m'accuser de faire de la "lèche".
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
Dame oui, nous serons sœur Christiane et moi peut-être (quoique j'en doute fortement) aussi grands que Moïse et Élie (Rév d'Arès 36/19), mais, que je sache, si Élie est monté au Ciel dans la tempête (2Rois 2/11-12), Moïse, lui, est bien mort, mortibus, soma raide comme un passe-lacet, froid comme un steack au croc d'un boucher sur le mont Nébo au sommet du Pisga qui fait face à Jéricho... c'est là que mourut Moïse (Deutéronome 34/1-5). Je pense que nous sommes, mon épouse et moi-même, plus propres à nous refroidir comme des veaux à l'abattoir qu'à être glorifiés comme Élie et Jésus. Alors, peut-être nos âmes, si nous avons été des pénitents à la hauteur de ce que le Père a attendu de nous, monteront-elles comme des montgolfières dans la Lumière, d'où j'espère pouvoir tirer le fil d'Or de la Parole pour lier définitivement la Terre au Ciel. Mais je pense que c'est tout au plus ce que je vais être capable de faire.
Pourquoi dites-vous que "en fait de bonté, de pénitence et de piété, personne ne nous égale" ? Le Père ne dit-il pas : Qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Personne ne peut le savoir. Votre souhait reste un souhait très pieux et qui me touche, et dont je vous remercie, ma bien aimée sœur Françoise, mais ce n'est qu'un souhait, ça n'engage à rien.
Je vais plus loin : J'espère de tout mon cœur que beaucoup d'entre nous nous dépassent "en fait de bonté, de pénitence et de piété."
Mais merci quand même, ma sœur Françoise, pour ce commentaire, même s'il se fait de moi une idée plus grande que je ne vaux.

08mar17 182C68
Vous savez que vous pouvez être très marrant par moments ?!
La façon dont vous répondez à Françoise S. de Bretagne-Sud [182C67] : "Moïse, lui, est bien mort, mortibus, soma (? sans doute une coquille) raide comme un passe-lacet, froid comme un steack au croc d'un boucher sur le mont Nébo au sommet du Pisga qui fait face à Jéricho... c'est là que mourut Moïse (Deutéronome 34/1-5). Je pense que nous sommes, mon épouse et moi-même, plus propres à nous refroidir comme des veaux à l'abattoir qu'à être glorifiés comme Élie et Jésus." J'ai lu ça a à ma femme et elle s'est marré autant que moi.
Mais s'il n'y avait que la chair humaine qui mourait !
Tout est mort, la beauté est morte (Rév d'Arès 12/3), la vérité est morte, l'honnêteté et la franchis sont mortes. Aujourd'hui nous sommes mis en garde contre tous ces cadavres qui traînent partout. J'ai lu que nos yeux sont sans arrêt mis devant ce qu'ils appellent des fakenews. J'ai regardé dans un dictionnaire : fake veut dire faux, bidon. Les fakenews sont des nouvelles bidons, faites pour égarer la population. On ne sait plus ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. Je crois que ce que vous racontez est vrai quand vous racontez les apparitions d'Arès, mais on est tellement menés en bateau qu'on finit par se demander ce qui est vrai. On ne sait plus.
J'ai regardé votre interview par Jacques Chancel sur YouTube. Vous semblez sincère mais je me demande si vous ne vous menez pas en bateau vous-même.
Alors, Fillon... A-t-il été calomnié ou est--il un escroc de la politique, comme il y en as tant.
Je continue quand même à suivre le blog.
Adémar

Réponse :
Non, Adémar, "soma" n'est pas une coquille. Le mot signifie corps en grec. En français le soma est l'ensemble des cellules somatiques distinguées des cellules germinales (gamètes). C'est l'immense masse des cellules d'un individu, autrement dit son corps. Bon ! Je n'aurais pas dû l'employer, mais par moments, quand j'écris vite, ça me vient sur le clavier. C'est vrai, ici j'ai employé soma dans un sens rigolo. Je ne suis pas toujours de la dernière finesse.
Vous parlez de fakenews (nouvelles bidon) et à l'évidence votre signature : Adémar, est une fakesignature. Vous n'êtes donc pas vous-même exempt du péché de fausseté ou de cachotterie, qui est la "mort de la franchise", comme vous dites.
Vous avez raison de "quand même suivre le blog." Ce blog peut contenir des erreurs — l'erreur est humaine, nul humains ne peut être totalement perspicace — mais il ne contient pas de fakenews, de mensonges fabriqués.
Nous sommes envahis de fakenews, aucun doute. La publicité pour commencer est une manipulation de l'opinion, mais les fakenews comme propagation de fausses nouvelles ou d'interprétations faites pour fausser l'opinion jouent à l'évidence un rôle de plus en plus grande et de plus en plus facile avec l'Internet.
Le mot fakenews est apparu pendant la campagne présidentielle américaine. Le fakenews est banal en publicité commerciale, mais il le devient en politique. Pendant la campagne présidentielle américaine est apparue une grande quantité de faux sites d'information, des nouvelles sensationnelles fabriquées de toutes pièces. Ces fausses nouvelles prennent généralement l'apparence de media traditionnels ; elles ont par moments surclassé les informations authentiques. Il est si facile tantôt d'aider, tantôt de discréditer un candidat.
Il y a des usines de fakenews. Mais est-ce si nouveau ? Je ne le crois pas. Ce qui est nouveau, c'est la facilité de propagher des fausses nouvelles. Les bonnes vieilles propagande et désinformation politiques n'ont pas attendu l'Internet et le smartphone pour se développer. Les nazis, sous la houlette du Dr Göbbels, étaient experts en la matière. Même chose pour le régime soviétique. Mais aujourd'hui il trouve un terrain extrêmement favorable, c'est notre société du divertissement. "Le Canard Enchaîné" est un canard de divertissement. Par ce divertissement on fait passer quantité de fausses informations. Mais le système a ses inconvénients qu'on vient apparaître avec l'affaire Fillon. À force de "mentir vrai", comme disent les journalistes, d'entretenir la confusion des genres, les cartes finissent pas être trop brouillées. Prenons un exemple, celui du Gorafi. Le Gorafi (anagramme de "Le Figaro") est un site d'information parodique créé en 2012 durant la campagne présidentielle française sur le modèle de "The Onion" aux USA, journal satirique de fausses informations. On le trouve  sur Canal+ dans le cadre d'une émission humoristique "Le Grand Journal". Il y a deux semaines Le Gorafi a diffusé cette fausse nouvelles : "Marine Le Pen propose d'entourer la France d'un mur payé par l'Algérie." Le quotidien algérien "El Hayat" a repris cette intox en une de son journal… Gros émoi dans la population algérienne ! De cette façon le fakenews est devenu à certains égards plus indéchiffrable que la meilleure des fictions.
Facebook et Twitter sont devenus les canaux principaux du fakenews. Or, ces réseaux sociaux ne sont pas des media à proprement parler, parce que leur dynamique n'est pas "les faits, rien que les faits", mais "ce qu'on croit, rien que ce qu'on croit." Ils privilégient les contenus les plus aimés, commentés et partagés, qu'ils soient vrais ou faux, peu importe. Heureusement, la bonne presse (il y en a quand même une) pourrait sortir renforcée de la vague de fakenews. Depuis l'élection de Donald Trump, le "New York Times", journal qui a ses opinions, mais qui est sérieux, a gagné 200.000 abonnés numériques. Le "Washington Post" est aussi en forte croissance avec un bond important des abonnements en 2016. Autrement dit, face à l'avalanche de désinformation beaucoup d'Américains ont montré leur soif de vérité. Le "Washington Post" a changé son slogan, qui est devenu "Democracy dies in darkness" (la démocratie meurt dans l'obscurité). Les deux titres déclarent de plus en plus : "No alternative, just facts" (pas d'alternative, seulement des faits).
J'ai été un peu long, mais il se trouve que ce matin j'ai un peu de temps et aussi le souci de bien signifier que le fakenews n'est pas partour et que, notamment, ce blog et mon site facebook "Révélation d'Arès" peuvent diffuser des erreurs involontaires mais ne sont pas du tout faits pour tromper.
J'ai encore quelques lignes à consacrer à cette phrase de votre commentaire : "J'ai regardé votre interview par Jacques Chancel... Vous semblez sincère mais je me demande si vous ne vous menez pas en bateau vous-même. Alors, Fillon... A-t-il été calomnié ou est--il un escroc de la politique, comme il y en as tant ?"
Vous n'êtes pas, Adémar, le premier qui me dit quelque chose qu'on peut résumer ainsi : "Michel Potay, vous êtes parti d'un mensonge énorme et vous n'avez plus le choix : Vous êtes obligé de continuer." Autrement dit, serais-je contraint de tenir maintenant que je me serais acculé ? L'enjeu pour moi n'est pas de poursuivre mon mensonge de peur d'être accusé de tromperie. La partie qui se joue est existentielle au plus haut niveau : Ce que je dis est vrai et détermine le destin de l'humanité. Il n'y a pas en moi ce continuum qu'on voit entre les inventeurs de théologies ou de philosophies et les théories qui les emprisonnent et qui s'opposent.
La Révélation d'Arès, que j'ai appelée ainsi pour ne pas l'appeler "La Révélation à Michel Potay", parce que je n'ai jamais aimé associer mon nom à cette prodigieuse Parole venues du Ciel, n'a rien de nouveau. Elle est très simple ; elle dit ce que Dieu a toujours dit : "Vainquez le péché et Éden reviendra." Sur son Fond, ce n'est ni nouveau ni le scandale du siècle ! C'est la répétition d'un leitmotiv qu'on trouve, sous mille formes et paraboles, dans l'Écriture quelle qu'elle soit : des Veda (la plus ancienne connue) à La Révélation d'Arès en passant par la Bible et le Coran.
Ceci dit, les affirmations de La Révélation d'Arès sont telles qu'elles s'imposent et nous privent d'un débat dans notre humanité malade du mal, et je suis le premier à le regretter, parce que si l'homme est l'inventeur du Mal comme le dit La Révélation d'Arès 2/1-5, c'est qu'il a été laissé libre (10/10) de la faire et, partant, il me semble que ce serait à l'homme d'en débattre et de prendre les décisions nécessaires. Je suis le premier gêné que la Parole s'impose, ne laisse pas l'homme En discuter, ne le laisse pas créer lui-même sa ligne de conduite. Et pourtant, si l'on lit bien La Révélation d'Arès, on voit bien que le Père à laissé l'Enfant user de la liberté (2/1-5) qu'Il lui avait donnée. Je n'ai pas de réponse à cette contradiction : Pourquoi une Parole de ton péremptoire contre une créature laissée libre (10/10) de faire ce qu'elle veut, même si c'est à ses risques et périls (38/2) ? Je veux dire que, si j'avais inventé La Révélation d'Arès, je ne l'aurais pas rédigée comme elle l'est. Je crois que l'homme garde, en somme, un contre-pouvoir qui n'est pas sans efficacité contre la Puissance et je l'aurais exprimé. Alors, pourquoi Dieu par La Révélation d'Arès ne dit-Il qu'Il a laissé faire et qu'Il doit assumer une part de responsabilité dans l'apparition du Mal. Je ne cache pas que cette contradiction m'embarrasse encore aujourd'hui.
Passons ! J'ai accepté la mission que le Père m'a demandé d'assumer et je ne discute sa Parole qu'au fond de moi, de moi à moi, mais pas dans ce que j'enseigne. Il s'agit aujourd'hui de reconstruire le Bien et ce n'est pas une mince affaire ; nos missionnaires le constatent chaque jour.
Enfin, quand même, frère Adémar ! N'est-il pas plus urgent de faire réapparaître le Bien que de discuter si j'ai ou n'ai pas reçu les visites de Jésus et du Père ?!

08mar17 182C69
Ta tête reposera sur la dalle du tombeau, tes fidèles pleureront sur tes mains glacées avant que tu n’aies vu même le petit reste que Je t’envoie rassembler accomplir la Parole Que Je te livre. (Révélation d’Arès 24/1).
Ta tête reposera sur la dalle du tombeau
… En 1993, envisageant sereinement votre fin, ces mots vous interpellaient puisque vous vouliez être incinérés.
Tes fidèles pleureront sur tes mains glacées avant que tu n’aies vu même le petit reste que Je t’envoie rassembler. La question est celle-ci : Quelle est votre position à ce sujet : Serez-vous incinérés comme vous le souhaitiez ou votre tête reposera sur la dalle du tombeau comme affirme la Parole de Dieu ?
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
Ma sœur Maryvonne, vous évoquez ici un dilemme auquel je n'ai pas encore donné de réponse, parce que je suis déchiré entre le peu de goût que nous avons, mon épouse et moi-même, pour les exhibitions funèbres : Qu'on démantèle les mausolées ! (Rév d'Arès 33/35) et le verset que vous citez : Ta tête reposera sur la dalle du tombeau, tes fidèles pleureront sur tes mains glacées (24/1).
Oui, je souhaite être incinéré et qu'on ne garde même pas l'urne où aboutiront mes cendres. Du reste, le Père ne dit-Il pas Lui-même : Ma Puissance se souviendra de la plus infime esquille au fond des abîmes, de la cendre portée au loin par l'ouragan (Rév d'Arès 33/29) ? Mon épouse Christiane est exactement dans les mêmes dispositions que moi sur ce plan.
D'un autre côté, il y a en effet ce verset très clair : Ta tête reposera sur la dalle du tombeau, tes fidèles pleureront sur tes mains glacées (Rév d'Arès 24/1). Et la question que je me pose est celle-ci : "Le Père ferait-il une exception pour moi ? Pourquoi voudrait-Il que je repose entier dans un tombeau alors qu'il envisage sans réaction affective, sans la moindre émotion, qu'on ne s'attarde pas au sort du cadavre (33/29) de n'importe lequel de mes frères et sœurs ?
Je n'arrive pas à me distinguer de mes frères et sœurs. En même temps je suis hautement respectueux de ce que m'a dit le Père par la bouche de Jésus en 1974. Alors, j'atermoie, j'ajourne, je retarde ma décision, que je n'arrive pas à prendre, peut-être en espérant que je partirai au four crématoire avant que je l'ai prise.
Bref, je n'ai pas de réponse à cela. Peut-être viendra-t-elle un jour si le Père me fait la faveur de répondre à ma place. Mais n'a-t-il pas déjà répondu ? Dilemme ! En tous cas je n'ai pris aucune disposition, d'aucune sorte, dans un sens ou dans un autre.

08mar17 182C70
Bien aimé prophète de tous,
J'ai vu sur YouTube la vidéo n°17 de votre entretien avec Jacques Chancel intitulée : "Quel est le Message ?". Cette vidéo commence par une parole de Jacques Chancel qui dit ceci: "Je souhaiterais, Michel Potay, que vous restiez encore longtemps dans ce monde, mais admettons que vous partiez demain, il faudrait laisser une trace...." Je me permets de vous mettre ce petit commentaire, car je ne sais comment vous pourriez en faire part ici sur votre blog :
Je trouve que cette courte vidéo résume de façon très claire la dynamique du Message, les prises de vue sont bonnes, les regards très fraternels, aimants et touchants, il y a une très belle communication, et surtout votre résumé est enthousiasmant rassurant pour les générations qui viennent;
Naturellement, lorsque l'on parle de liberté, tout de suite on pense au monde très conditionné et craintif !
Mais je crois que c'est inévitable de cette génération encore violente d'une part et momifiée [Rév d'Arès xLix/7] d'une autre.
De toute façon, la peur est là pour être libérée de ses raisons et du joug du passé qui enferme le corps, l'âme et l'esprit [Rév d'Arès 17/7]. Ne crains pas ce qui peut tuer le corps, disait Jésus, mais qui peut tuer l'âme.
Le corps souffre souvent et souvent je pense à vous, vos yeux notamment, tous ces efforts que vous faites pour les dépasser et maintenir cette Vie agréable autour de vous, avec nous tous. j'en suis très touchée et reconnaissante, car cela m'oblige d'autant mieux !
Je prie et j'offre ma peine avec vous et tous :sœurs et frères.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Bien chère sœur Danièle, merci pour ce commentaire, et merci d'avoir apprécié le n°17 du découpage de l'Interview de Jacques Chance (2010) fait par ma fille Nina.
J'ai été tellement occupé, privé de temps pour réfléchir à ce qu'on pourrait appelé ma propre promotion, que j'avais complètement oublié cette interview dans mes tiroirs. Je n'y pensais plus depuis longtemps.
Il faut dire qu'à l'origine j'avais fait en sorte que cette interview fût réalisée uniquement pour prouver à mes frères de Paris, qui affirmaient que chez les hommes de media j'étais non seulement peu connu, mais interdit de micro ou de caméra, qu'il était possible de passer par les media pourvu qu'on procédât par recherche laborieuse, systématique et très patiente (Il a fallu presque deux ans pour décider Jacques Chancel à m'interviewer). Je n'avais pas personnellement d'utilisation directe de cette interview dans ma promotion personnelle, parce que je n'ai jamais eu grand souci personnel de ma vie publique. Et donc, pour finir, j'avais oublié cette intervew dans mes tiroirs depuis 2010.
Dernièrement, ma fille Nina a eu l'idée d'utiliser cette vidéo "Interview de Michel Potay par Jacques Chancel", dont j'avais oublié jusqu'à l'existence. Elle me fit part de son projet de diviser cette vidéo en petites séquences, parce que, me disait-elle, les humains, sollicités de toutes parts par des images, n'ont plus la patience de visionner une vidéo qui dure quelque soixante minutes, ni même dix ou quinze minutes. Nina pensait que les images de l'interview seraient mieux perçues par petits bouts de deux à quatre minutes. J'ai trouvé judicieuse cette idée et j'ai encouragé Nina à la réaliser. Elle a, pour finir, divisé le document initital en dix-neuf séquences, chacune représentant une unité finie, et elle les place actuellement sur YouTube. Le n°17 est la dernière mise sur You Tube hier 7 mars. Merci pour Nina d'avoir apprécié son travail.
Pour ce qui me concerne personnellement, je ne dis dans cette interveiw rien d'autre que je n'aie déjà dit maintes et maintes fois à mes frères et sœurs.

08mar17 182C71 
Bien-aimé frère Michel
Vous devriez peut-être prendre contact avec François Cheng.
Nous avions vu un soir une émission littéraire avec Florence. François Cheng était l'un des invités.
Nous avions perçu chez cet homme tous ses efforts pour essayer d'ouvrir les consciences à la dimension de l'âme qu'il distinguait de l'esprit face des hommes de lettres et très certainement un auditoire pour la majeure partie athée, avec beaucoup de simplicité de beauté et de candeur.
Je pense que cet homme ne sera pas indifférent à La Révélation d'Arès et au Dessein du Père qu'elle remet en lumière. S'il est sensible, comme je le crois, tandis que vous le lirez vous-même, il recevra votre transmission au-delà des mots et qui se confirmera dans sa source, si vous prenez contact avec lui. Peut-être même aura-t-il l'élan de venir au pèlerinage vous rencontrer.
Je vous embrasse
Guy et Florence I. de l'Hérault

Réponse :
Je suis particulièrement frappé, voire même un peu interloqué, par le fait, que vous me révélez, que François Cheng distingue l'esprit de l'âme.
Je ne vais pas m'étendre sur les nombreuses façons de voir l'âme, de voir l'esprit ou même de distinguer entre l'esprit et l'âme au cours de la très longue histoire histoire de la pensée, car il n'est pas vraiment nouveau que quelqu'un fasse la distinction entre les deux.
Je signale seulement qu'à ma connaissance, c'est la première fois qu'on trouve dans une Parole honnêtement et complètement retransmise : La Révélation d'Arès, l'idée, venue du Ciel ou même chez un penseur humain à quelle qu'époque que ce soit, selon laquelle l'esprit naît avec la chair, mais l'âme est plus tard, à l'âge de la conscience, le produit du Bien accompli.
Autrement dit, selon La Révélation d'Arès, la chair et l'esprit sortent du ventre de la mère, mais l'âme est la fumée pure que leur ajoute l'homme déjà né (17/3), qui change sa vie (30/11). C'est cette fumée pure qui s'envolera quand la chair et l'esprit cesseront de vivre et qui assurera au défunt une vie dans l'au-delà.
Je vais donc, comme vous me le conseillez, prendre contact avec François Cheng. Puisqu'il est membre de l'Académie Française, il me sera facile de lui écrire à l'Institut de France, Paris. Mais j'ignore si François Cheng voit la distinction entre esprit et âme comme la voit La Révélation d'Arès. Peut-être la voit-il autrement. S'il veut bien me répondre, nous en saurons plus dans quelques temps.
Merci, mon frère Guy et ma sœur Florence, pour ce commentaire.

09mar17 182C72
Oui, nous  sœurs et frères de Mikal, nous pleurerons sur vos mains glacées (Rév Arès 24/1).
Je me souviens lorsque mon père quitta sa chair, le courrier que vous m’aviez adressé en me disant  que vous aviez perdu votre père à l’âge de 13 ans, que la mort du père c’est la maturité, et je témoigne que c’est vrai, car ma vie changea. Je sais intrinsèquement [?] que lorsque vous partirez de cette terre une nouvelle maturité provoquera une métamorphose des larves que nous sommes encore (Rév Arès 24/2) et je ne doute pas un instant que vous serez là continuant votre mission, de même que toutes les âmes en attente du Jour de la résurrection nous aident à gravir les Hauteurs Saintes. (Rév Arès 31/8).
Voilà par le verset ci-dessous l’espérance d’un monde heureux. L’Aimant absolu par la bouche de notre Frère Jésus dit à tous ses enfants :
Homme Michel, dépose ta couronne, descends de ce trône; ce sont les Miens, Que J'ai donnés en héritage à tout Mon Peuple ;
tous sont princes, tous règnent sur la mort et sur l'enfer, quand ils vivent selon Ma Parole.
J'ai couronné tous Mes Fidèles (Rév Arès 3/9).

Et ce  verset : Ma Main couvre le frère (qui) va conscit; (il) pousse le soleil, les feux (des cieux comme de l'esprit), (ainsi que) l(a) bras(sée) d'épines pousse l'âne (Rév d'Arès xxii/14).
Voilà ce que vous disiez lors de votre enseignement à "L'Espace des Peupliers" (Paris) en 1995/1997 : "Voilà la Conscience ! Il faut que nous entrions dans un mode de vie de conscience. Nous avons seulement conscience de ce qu’est la vie pour nous, mais nous ne sommes pas maîtres de cette conscience, nous n’avons que la possibilité de constater. Là, il est question de conscience dynamique, créatrice, qui décide, non pas celle qui subit… Nous sommes appelés à retrouver cette conscience de notre destinée humaine qui n’est pas une destinée de fatalité mais de choix." La conscience me fait penser à l’ha, l’image et ressemblance (Genèse 1/26 et Rév d'Arès xxxix/5). Vous écrivez dans les annotations de La Révélation d'Arès bilingue [édition 1995] : "L'ha est l'âme (4/58, 17/4-7, etc.) et même plus que l'âme… L'ha est par excellence le principe que l'homme partage avec Dieu quand il redevient le frère, autrement dit, le principe que tout homme peut réanimer en lui s'il remplace le bruit (v. 7, VII/8) par la Parole accomplie.
Je pense aussi à :
"Ne te souviens-tu pas de ce personnage qui avait reçu la royauté de Dieu et qui engagea une dispute contre Abraham au sujet de son Seigneur ? Abraham ayant dit : "Mon Seigneur est celui qui donne la vie et la mort" ; il lui rétorqua : "C’est moi qui fais vivre et mourir. Dieu fait venir le soleil de l’orient, objecta Abraham ; fais le donc venir de l’occident !" L’impie demeura confondu. Dieu ne dirige point les injustes. [Ne te souviens-tu pas] de cet autre personnage qui, passant près d’une cité déserte et en ruine, se dit : "Comment Dieu redonnerait-il la vie à cette ville après sa désertion ?" Dieu le fit mourir [et il resta ainsi] pendant cent ans. L’ayant rappelé à la vie, Dieu lui demanda : "Combien de temps es-tu demeuré ainsi ?" "Un jour au moins," dit-il. "Non pas, reprit le Seigneur ; tu es resté ainsi durant un siècle. Regarde ta nourriture et ta boisson ! Elles ne se sont pas gâtées ? Regarde [un peu] ton âne ! Nous faisons de toi un signe pour le genre humain. Regarde comment Nous ressuscitons les ossements [de ton âne] et les recouvrons de chair !" L’homme s’écria, ébloui par [ce prodige] : "Je reconnais que Dieu est omnipotent." [Souviens-toi] lorsqu’Abraham dit : "Seigneur, montre-moi comment Tu fais revivre les morts." "Or çà, ne crois-tu point ?" répondit le Seigneur. "Mais si [Seigneur] ! Ce n’est que pour la sérénité de mon cœur !" "Prends, dit le Seigneur, quatre volatiles. Découpe-les et mets un morceau sur chaque montagne, puis rappelle-les. Ils accourront vers toi. Sache que Dieu est tout-puissant et sage." Ceux qui dépensent leurs biens pour la cause de Dieu sont comparables à un grain qui fait germer sept épis contenant chacun cent grains. [Ainsi] Dieu multiplie la [récompense] de celui qu’il veut. Il est immense et omniscient. Ceux qui dépensent leurs biens pour la cause de Dieu, sans le ressasser et sans en faire grief par la suite, trouveront leur rétribution auprès de leur Seigneur. Ils seront à l’abri de la peur et ne connaîtront pas la tristesse (Le Coran, Sourate II "La vache" (Al-baqara) Versets  258 à 263, par le Cheikh Boubakeur Hamza.
Lorsque, je regarde l’image du sein d’Abraham que vous avez mise sur cette entrée 182, son visage rayonnant avec ce sourire d’enfant, il me fait penser à votre sourire que j’ai vu tant de foi et qui est gravé en mon être le plus profond, Frère Michel.
Je pense aussi aux versets :
Nabi, (de) ton sein coule la sueur; (r)entre la sueur! (Rév d'Arès xx/8),
J'entre un fouet dans ta bouche, Ma Main à ton sein(fait) un mur. Le fer (entre) dans ton sein (comme) dans Ma Main. (Rév d'Arès xxxiii/1-2),
L'enfant ne dort pas sur le sein; l'homme dort là. (Rév d'Arès xxvii/3),
La femme (a) la paix. Entre les dents (de la femme) coule la Parole, le soleil descend (de) son sein (Rév d'Arès xxvii/13),
(La) pieuse gent(e) choit, le sein devant, le sein dur (comme) Mon Poing (qui) bat (la terre).(Rév d'Arès xLv/13), (Même) le cru(el pose) sa tête entre tes seins (comme sur ceux de) la mère.(Rév d'Arès xix/20).
Mikal (est) le(ur) père, le(s) frère(s) monte(nt depuis) les (con)fins de la plèbe, (ils) ne bute(nt) pas (contre Mikal). Le frère boit le vin de ta bouche, (il) mange le pain face (à) toi, (il fait) coule(r) l'huile sur ta tête.(Rév d'Arès xxxiii/14-15).

Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane et j'en profite aussi pour remercier notre dévouée Sœur Nina pour cette belle idée de [mettre en ligne sur YouTube] les vidéos de votre interview avec Jacques Chancel.
Didier BR. d'Ile de France.

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.
Vous recopiez dans vos commentaires des extraits, parfois larges, de la Parole de Dieu et l'on peut penser que les lecteurs du blog peuvent aussi bien les lire dans La Révélation d'Arès, le Coran ou la Bible et qu'il vous suffirait de citations courtes et de chiffrer les citations longues pour que les lecteurs les retrouvent dans leurs livres. C'est vrai et je vous le recommande. Si j'affiche encore vos commentaires en entier ici, c'est parce que vous êtes animé d'une foi profondément marquée par le Verbe divin, que vous aimez citer, une foi qui me touche et qui fait chanter à mon esprit et à mon âme ces belles Paroles descendues du Ciel. Comme vous je ne me lasse jamais de relire la Révélation, qu'elle soit extraite d'un Livre ou d'un Autre. Mais n'oubliez pas qu'on peut aussi les lire dans les livres ! Merci.
Nous vivons à une époque qui a vu naître l'Internet, ce bel outil de transmission de la pensée et de l'écriture, que le Créateur a permis à son Enfant d'inventer en lui conférant la créativité en même temps que la parole, l'amour, l'individualité et la liberté. Certes, l'Internet fait aussi circuler mensonges et méchancetés, mais l'Internet est comme la langue et les lèvres humaines, qui sont des outils de la liberté, source du Mal comme du Bien, car le Bien ne peut pas exister sans la volonté de l'humain — pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4) —. L'humain n'est ni un robot ni un esclave, mais un être maître ou Maître de son destin selon son choix (Rév d'Arès 18/1-3).
L'Internet permet un élargissement fantastique des produits de l'esprit (de l'homme) ou de l'Esprit (du Créateur) et cela presque à l'infini. On dit que ce n'est pas sans risques d'aliénation ou d'emprisonnement et c'est vrai. On a vu au cours de la tentative de mise à mort de François Fillon quel mauvais usage peut être fait de l'information électronique, car même les journaux sur le papier sortent de l'électronique. Mais n'oublions jamais qu'aux possibilités du Mal répliquent les équivalentes possibilités du Bien. C'est le Bien que ce blog veut servir.
De toute façon, la force de la réflexion n'est pas la même devant un écran d'ordinateur ou de téléphone que devant les pages d'un livre en papier. Je n'ai pas du tout remplacé ma bibliothèque par l'ordinateur ou la tablette. J'ai certes un Kindle pour lire en voyage ou lire la nuit pour éviter d'allumer la lumière et de réveiller la sœur Christiane (les pages de mon Kindle sont éclairées d'un faible éclat juste suffisant pour lire), mais ce n'est jamais sur l'écran que je consulte l'Écriture ou les auteurs. C'est, dans la mesure du possible, dans les livres en papier. L'écran ne me permet pas la concentration de pensée et n'éveille pas mon sens critique. Le livre en papier me le permet. Et puis, un livre, on peut le feuilleter, rapidement y trouver ce qu'on cherche. On ne le peut pas sur l'écran, à moins de savoir ce qu'on cherche au mot près et de pouvoir utiliser Ctrl F : la "recherche". Regardez une fleur sur l'écran et la même dans la nature, ce n'est pas du tout la même chose. Je programme mon ordinateur ; je ne me laisse pas programmer par lui. Il fut un temps où j'avais, chaque matin, dans ma boîte de réception d'eMails un nombre énorme de messages. J'ai appris à lire tout ça assez vite et à ne jamais répondre aux solliciteurs ou questionneurs inintéressants. Aujourd'hui j'ai moins d'eMails. Ceux à qui je ne réponds pas ont compris qu'ils ne retenaient pas mon attention.
Vous, frère Didier, vous continuez de m'intéresser.

09mar17 182CX73
mdr...
  Roger H-C d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Roger, pour cette vidéo aussi insolite qu'émouvante.
Certes, elle n'a apparemment rien à voir avec l'entrée 182, mais apparemment seulement, car on voit un bébé attentif au doux caquetage de la perruche. Or, un bébé, c'est comme le corollaire du défunt mort vieux. L'un est issu de l'autre immanquablement.
Mon épouse Christiane était dans mon bureau quand j'ai affiché ce matin cette vidéo sur mon écran et elle était tout attendrie. La perruche se montre émue devant cette petite vie qui commence.
C'est très étonnant et très beau. Encore un grand merci.

09mar17 182C74
François Cheng nous parle de son dernier ouvrage "De l'âme".
extrait de l’émission "La Grande Librairie".
https://www.youtube.com/watch?v=o9huU-FLdmg
Pour l'intégrale, qui est intéressant(e) avec Abd Al Malik, Luc Ferry
https://www.youtube.com/watch?v=GtaTREFX-FM
Fraternellement

Daniel C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Daniel, pour ce commentaire auquel vous avez joint deux vidéos. J'en affiche une ici, qui peut intéresser certains lecteurs du blog, mais qui ne m'intéresse plus maintenant que je connais le concept qu'à François Chen de l'âme, concept pas très original, du reste. Je n'ai pas le temps d'écouter la vidéo, qui dure plus de seize minutes.
Il se trouve que, cette nuit, j'ai commencé de lire sur mon Kindle le petit livre 'De l'âme" de François Cheng.
Ce n'est pas un essai ou un traité sur l'âme. C'est un ouvrage dans lequel François Cheng présente sa notion de l'âme sous forme de courrier. Il parle de l'âme à une correspondante :
"Lorsque j'ai reçu votre première lettre, chère amie, je vous ai répondu immédiatement. Avoir de vos nouvelles plus de trente ans après m'a procuré une telle émotion que ma réaction ne pouvait être qu'un cri instantané. Votre deuxième lettre, que j'ai sous les yeux, je l'ai gardée longtemps avec moi, c'est seulement aujourd'hui que je tente de vous donner une réponse. La raison de ce retard, vous l'avez sans doute devinée, puisque votre missive contient une singulière requête : "Parlez-moi de l'âme"... Votre phrase : "Sur le tard, je me découvre une âme", je crois l'avoir dite à maintes reprises moi-même. Mais je l'avais aussitôt étouffée en moi, de peur de paraître ridicule. Tout au plus, dans quelques-uns de mes textes et poèmes, j'avais osé user de ce vocable désuet, ce qui surement vous a autorisée à m'interpeller. Sous votre injonction, je comprends que le temps m'est venu de relever le défi. Etc. »
Je me suis arrêté à la deuxième des sept lettres qui composent l'ouvrage, après que j'eus compris que, bien que distinguant l'âme de l'esprit, François Cheng ne voyait pas du tout l'âme comme la présente la Parole d'Arès, c.'est-à-dire comme le produit du Bien accompli.
Je terminerai la lecture de ce livre. Peut-être aurai-je une bonne surprise, mais j'en doute, parce que je sais maintenant que François Cheng ne présente pas du tout l'âme comme La Révélation d'Arès la présente. François Cheng parle de l'âme, dans cette vidéo, comme tant de philosophes en ont parlé, aux variantes près, au cours de l'Histoire. Ça ne m'intéresse pas beaucoup. La seule chose intéressante est le fait qu'il emploie, sous un jour métaphysique, le mot âme d'une façon à peu près complètement abandonnée à notre époque rationaliste, sauf dans les milieux religieux évidemment. D'après ce que j'ai lu jusqu'à présent, même l'aspect eschatologique de l'âme, autrement dit l'âme dans la perspective de la vie après la mort, ne semble pas être celui qui intéresse François Cheng.

09mar17 182C75 
Intéressant ce sujet.
Mais il y a un aspect de la mort que vous n'abordez pas et je trouve que ça manque.
C'est la mort vue sous l'angle du suicide ou de l'euthanasie.
Chaque homme meurt, mais le suicide ou l'euthanasie (le suicide provoqué par une injection ou l'arrêt des appareils respiratoires) est une mort particulière, la mort dont le mourant est le maître.
Le suicide est formellement interdit dans l'Islam et conduit immanquablement le suicidé en enfer.
Mais l'euthanasié est-il dans le même cas ?
Je ne connais la position de la Bible vis à vis du suicide.
Jabar B. L. d'Algérie

Réponse :
Le Coran dit (traduction de Régis Blachère) : 4/33-29 Ô vous qui croyez, ne mangez pas vos biens entre vous, en vanité, sauf s'il s'agit d'une affaire commerciale, par consentement mutuel entre vous. Ne vous tuez pas ! Allah envers vous est miséricordieux 4/34-30 Quiconque fait cela par abus de droit et d'injustice affrontera un Feu [dans l'Au-delà] et cela, pour Allah, sera aisé (Sourate 4 "Les femmes"). Mais les interprétations de ces versets de même que des hadiths de Mouhamad portant sur le suicide sont sujettes à d'assez nombreuses variations.Tous les exégètes n'ont pas conclu à une damnation irrémédiable et automatique. C'est un sujet, qui a été très discuté dans l'Islam, sur lequel je n'ai pas ici la place de m'étendre. Beaucoup d'interprètes disent que, selon le cas du suicidé ou de la suicidée, la Miséricorde d'Allah peut s'appliquer.
Quant à la Bible, il n'y a qu'un seul suicide qui soit cité, celui du roi Saül qui, au cours d'une bataille contre les Philistins, se donne la mort au Mont de Guelboa (1Samuel 31/4-6) plutôt que d'être pris vivant et torturé.Aucun passage ne dit que l'Éternel trouva cela bon ou mauvais. Il n'y a donc rien sur le suicide dans la Bible.
Comment peut-on aujourd'hui considérer le suicide et l'euthanasie. Dans La Révélation d'Arès il n'existe rien sur ce sujet. Il n'est pas incorrect d'en conclure que le Créateur ayant créé l'humain spirituel comme étant le maître de son destin, il est égalemet maître de sa mort. Je ne crois pas personnellement que le suicide empêche une âme de rejoindre la Flotte du Roi, autrement dit je crois que le salut est gagné par la pénitence et si le suicidé a été un pénitent je ne trouve aucune Parole qui déclare qu'il perdrait par son suicide tout le Bien que son changement de vie (Rév d'Arès 30/11) lui a permis de retrouver.
Vous semblez dans votre commentaire mélanger suicide et euthanasie. Ce n'est pas la même chose. Le suicidé se donne volontairement la mort, mais l'euthanasié est un souffrant incurable, souvent inconscient, dont on abrège les souffrances, sachant qu'il est de toute façon perdu. Autrement dit, la conscience qui décide du suicide est celle du suicidé lui-même, tandis que la conscience qui décide de l'euthanasie est généralement celle d'un autre : le médecin, la famille., etc.
Pour moi, dans un cas comme dans l'autre, tout tourne autour de la condition du salut, telle que le Père la fixe : la pénitence. Comme je le dis plus haut : Si le suicidé est un pénitent, il est dommage qu'il abrège sa pénitence, car elle est nécessaire au changement, donc au salut du monde, mais, je le répète, je ne trouve dans La Révélation d'Arès aucune Parole qui annule les mérites de la pénitence faite. Pour celui qu'on se propose d'euthanasier, je me dis : A-t-il été pénitent ? S'il ne l'a pas été, la question que je me pose est : Même si la chance qu'il guérisse est minime, il faut peut-être lui laisser cette minime chance de devenir pénitent. Ici on est plutôt face à un pari, car si la médecine a déclaré qu'il était perdu de toute façon, c'est qu'elle n'a pas encore les moyens de le guérir. Je pense que, dans l'état actuel des choses, la décision dépend de l'espérance qu'on a d'un miracle qui sauvera le malade. Mais même si l'on n'a pas cette espérance, comment condamner un médecin ou une famille que les souffrances du malade bouleversent. Ce n'est pas un meurtre. Dans ce monde d'obscurité et de péché, il n'y a pas de réponse.

10mar17 182C76
Bien aimé frère Michel,
 La mort et l’amour sont les thèmes les plus essentiels de la vie (les plus liés aussi)  ;  la mort certainement la plus grande peur, le plus grand nœud d’une vie. Le point de départ en ce qui me concerne de ma recherche spirituelle dès mon plus jeune âge avec, plus tard, en 1987, soit il y a 30 ans, un mémoire sur le thème de la mort pour clôturer mes quatre années de formation de yoga.
En septembre dernier, alors qu’une partie de moi était déjà dans l’au-delà, un soir ou la chaleur régnait encore mais ou les moustiques offraient une trêve provisoire de leur suractivité, je m’installai sur la terrasse, profitant enfin de la nuit étoilée et d’une légère brise. J’appréciai ce moment. Un grand relâchement se fit alors dans les profondeurs de mon être, une sorte d’acceptation d’une condition douloureuse et que je voyais alors sans issue ; pas de cris vers Dieu, pas de prières ; juste là, dans un abandon et une acceptation à ce qui était. Alors, tout d’un coup, une grande force s’abattit sur moi, une grande lumière. Je ne peux pas expliquer, car malgré différentes expériences spirituelles très belles et très fortes, celle-ci ne ressemblait à rien de déjà vécu ; La Force venait de très loin. Une paix profonde s’installa en moi et en même temps la peur de la mort disparut. Aucun mot tangible pour vraiment transmettre ce vécu ; une expérience de la transcendance, de vastitude, c’est certain ; un effacement du soi, peut-être. J’aspirai même à la délivrance du corps terrestre pendant quelque temps.
Aujourd’hui ou la vie est revenue en moi malgré une condition physique fragile, que vous connaissez, je ne sais pas ce qui est resté de cette expérience, je ne sais pas si la peur de la mort a vraiment disparu, car la peur de la souffrance est toujours là malgré mon travail d’intégration quotidien.
Alors, ou, votre entrée me touche beaucoup, parce qu’elle touche les fondements de notre âmequi peut savoir qui va être sauvé ou non . [Rév d'Arès 11/3] —, de notre incarnation, de l’amour que nous avons pu développer ou non, de nos croyances. La mort semble être une anomalie, rappelle notre sœur Rachel (en écho peut être à votre commentaire Rév d'Arès xxviii/25) ; elle interpelle sur nos échecs, sur la Vie et notre rapport avec Dieu, avec la Création, la transformation, la mort intérieure aussi.
Je rappelle votre expérience certainement déjà cité : Vois, Tes os restent (en) bas. Garde la Parole ! Lie-là à ton poignet ! Parle aux frères, les frères parlent (ensuite aux hommes). Sois assis dans Ma Maison (et) va sur la route ! Dors, les frère(s sont ) vigiles ; l’œil (s)’ouvre, tu es (le) vigile de(s) frères. L’homme baise la foul(é)e de ton talon (Rév d'Arès xxviii/25), et votre annotation : "Mais si une partie de l’humanité devient attentive au mal qui la ronge et la tue, si elle s’engage dans la foulée du témoin d’Arès, elle changera le monde et par le fait même triomphera de la mort." Il s’agit bien de la pénitence ainsi que vous le répétez comme un refrain ininterrompu, cette pénitence dont nous devons transmettre la substance pour qu’un jour peut-être le jour de Dieu éclaire le monde .
"La mort n’est que le résultat du péché," écrivez-vous. Alors, nous devons aussi aller déterrer toute la maladie humaine que nous portons au plus profond de nous, qui nous isole, fragmente, tue. Notre nuit intérieure est profonde, ancienne. La guerre sainte que nous devons livrer à l’intérieur de nous pour mettre à jour le péché peut paraitre irréalisable sans l’aide de la Lumière divine, sans un courage constant et constamment mis à l’épreuve. Le mal est prêt à frapper à notre insu. Il semblerait que c’est sur terre que nous pouvons effectuer au mieux ce travail de transformation alors tant qu’il y aura un souffle de vie, nous pouvons croitre d’une manière ou d’une autre ; C’est ce qui me motive, me donne l’élan d’essayer de me conquérir un peu plus soutenue par des présences lumineuses.
Le poids de la mort (en)lève sa griffe, le Bon monte (Rév d'Arès xxxi/ 4).
Comment aborder le thème de la mort sans évoquer la transfiguration de Jésus, de Marie et peut être, un jour que nous souhaitons tous le plus loin possible, de vous, prophète Michel, parce que le Bon c’est vous ; vous qui avez beau être fatigué, vous ne cessez pas de vous retrousser les manches à chaque seconde, sans repos face au mal qui sévit sans répit. "Parcelle de la Puissance Créatrice, vous contribuerez à la création sans fin." Aucun doute que comme le Christ, vous soufflerez sur le faible lumignon qu’est l’être humain pour faire avancer le monde, les petites unités humaines en transformation et en mission. Quel que soit votre condition sur terre ou dans le ciel, vous n’êtes pas près de vous reposer, Frère Michel !
Bien chaleureusement à vous et à sœur Christiane
Florence M. de l'Hérault

Réponse :
Merci, ma sœur Florence, pour ce beau commentaire.
Nous avons eu, en juin 2016 au Pèlerinage, une conversation tous les deux. Frappée d'un mal auquel vous devriez déjà avoir succombé, vous m'avez parlé d'un traitement médical très particulier, nouveau, et il se trouvait que ma seconde fille, Anne, avait une amie qui, atteinte du même mal, a suivi ce même traitement et a littéralement ressuscité. D'après ce que m'a dit votre compagnon dans une lettre dernièrement, vous allez mieux. Mais ne croyez pas qu'on guérisse pour le seul fait de guérir, car que vaut la santé si elle ne sert à rien d'important ? S'en sortir pour s'en sortir n'est pas le but ; le but, c'est de pouvoir servir la cause du Père, laquelle est aussi notre cause, puisqu'avec Lui nous formons un Tout.
Nous Pèlerins d'Arès n'avons pas à nous casser beaucoup la tête pour résoudre l'énigme et l'angoisse de la mort ; la mort est seulement ce qui nous empêche de travailler assez longtemps pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7). À écouter les Musulmans, nous tendons à croire que seuls les Musulmans trouvent une bonne mort, à écouter les Protestants, nous tendons à croire que seuls les Protestants ont le salut, les Catholiques... que seuls les Catholiques vont au paradis, les Juifs... que seuls les Juifs partent dans le Sein d'Abraham, etc; etc. Nous, nous ne portons pas sur le ventre une pancarte avec écrit dessus : "Pèlerin d'Arès, prioritaire pour l'ascenseur vers la Lumière." Nous croyons simplement que tout homme de Bien partira dans la Lumière, quelle qu'ait pu être sa façon de prier ou de ne pas prier (Rév d'Arès 25/6). Nous n'appartenons à aucune confession ; nous sommes seulement des pénitents et je vous crois une pénitente, sœur Florence. Alors, vous serez sauvée quand vous mourrez, mais ce n'est très probablement pas maintenant.
La question de la mort ne nécessite pas du tout un débat religieux. Il concerne tout le monde sans exception, parce que la mort arrive un peu plus tôt ou un peu plus tard, c'est tout. La question : Qu'est-ce que l'au-delà ? est à mes yeux existentielle, tout juste existentielle. À des personnes qui, avec une certaine inquiétude dans la voix, me demandent : "Qu'est-ce qu'on trouve dans l'au-delà ?" je réponds généralement : "C'est vous-même que vous trouverez dans l'au-delà, parce que vous allez emporter ce que vous avez été, votre propre existence. Si vous avez été un salaud, vous aurez un au-delà de salaud. Si vous avez été un saint, vous trouverez un au-delà de saint." De toute façon, c'est ce que je dis, mais je sais que la Parole ne dit rien à ce sujet. Vous pouvez donc croire ce que vous voulez, mais je vous recommande de n'y pas penser.

10mar17 182C77
Je lis ce blog une fois par semaine, mais maintenant il y a beaucoup de commentaires et surtout autant de réponses souvent passionnantes, qui m'apprennent beaucoup de choses. Je sors de ma lecture plus savant qu'en la commençant. Avec tous les commentaires je devrais lire le blog deux fois par semaines, peut-être trois, mais, même si je suis un fonctionnaire pas trop écrasé de travail, cela va devenir plus difficile. On ne lit pas ce blog comme une recette de spaghetti.
Je lis le blog et je me demande de plus en plus comment vous vivez. Vous n'êtes pas dans l'opulence, mais votre vie est certainement très confortable. Dans vos réponses je crois comprendre que vous avez un secrétariat qui doit s'occuper de tout ce qui est informatique et qui met en place les commentaires et vos réponses du blog entre autres choses. Vous vivez un peu comme un directeur de bureau.
Quand priez-vous ?
Cette entrée 182 parle de la mort. Je suis encore jeune (46 ans), mais je pense à la mort plus souvent qu'il y a quelques années. Quoi faire quand je vais mourir ? C'est une question que je me pose quelquefois.
Maurice H. d'Auvergne

Réponse :
Mon frère Maurice, je vis très simplement. Je n'ai pas ce que vous appelez un secrétariat, une salle où des gens s'affairent sur des claviers : tap-tap-tap !. J'ai ma fille aînée Nina comme secrétaire. Sur le même palier que mon appartement personnel, où je vis avec sœur Christiane, j'ai installé dans un petit T2 ma fille, qui a son bureau dans l'ex-séjour. Dans l'ex-petite chambre attenante au bureau de Nina j'ai un étroit bureau pour moi, une cage à oiseaux, avec une bibliothèque IKEA. J'y ai travaillé plusieurs années, mais maintenant j'y suis rarement clignant comme un vieux miro sur un vieil ordinateur qui rend encore des petits services. Je travaille surtout dans mon appartement personnel, dans une petite pièce, qui fut la chambre de Nina avant ses épousailles, adjacente à notre chambre à coucher. Je peux me lever et m'y faufiler la nuit, si j'ai à faire, sans réveiller Christiane ; j'ai juste quelques pas à faire. Dans cet petit burlingue, auquel je donne le nom pompeux d'étude, j'ai un bureau tout simple IKEA, un ordinateur tout-en-un HP grand écran 27" (parce que je suis vieux et bigleux), et deux bibliothèques, rayonnages élémentaires IKEA, sur deux murs opposés. J'y suis en cet instant même, tandis que je vous tape cette réponse. Nous sommes reliés par téléphone, Nina et moi (les fils courent dans le plafond du pailier). Sœur Christiane, qui fait la comptabilité, travaille dans une cage à serin encore plus petite, voisine de mon étude. Elle y a une table que nous avons apportée d'Arès, sur la table un petit HP 21" tout-en-un et autour de la table tout le rangement administratif, auquel nous faisons très attention, car le fisc, qui croit par principe que les "gourous" des "sectes" sont des escrocs qui font fortune, nous surveille. Quoiqu'étonnée depuis quarante ans de voir que nous sommes des gagne-petit tout simples, l'administration peut surgir à tout instant dans l'espoir de saisir le magot supposé caché. J'espère (sans trop d'illusions) qu'après quarante-trois ans, maintenant que je vais sur mes 88 ans, ils vont enfin admettre que nous sommes d'honnêtes et modestes personnes et qu'il faut nous laisser en paix. Mais maintenant autre chose les inquiète : Comment à 88 ans suis-je encore au travail ? Ils trouvent ça louche. J'ajoute que l'URSSAF nous contrôle également, convaincus ceux-là que Nina est une fille-à-papa entretenue à ne rien faire (comme le juge pense que Mme Pénélope Fillon a touché des sous pour un emploi fictif) et viennent vérifier si elle travaille effectivement. Or, ma fille Nina a beaucoup de travail. Elle assume aussi une présence nécessaire quand je suis en voyage de mission. Les fonctionnaires en sont pour leurs frais, mais en France c'est comme ça : Quand vous êtes quelqu'un hors norme et dans le périscope de l'Administration, elle ne vous lâche pas. C'est comme si vous faisiez indéfiniment le trottoir surveillés par les "mœurs"..
Certes, tout cela est sans esbroufe et certainement très inférieur à ce qu'il me faudrait, mais bon ! je ne peux rien vous dire d'autre.
Quand est-ce que je prie ? Il fut un temps où je priais dans mon séjour, mais l'hiver, la pièce étant mal chauffée, je souffrais de refroidissements ; je toussais beaucoup. Maintenant je prie assis ou agenouillé dans mon bureau où j'ai un petite tapis de prière. Il m'arrive aussi très souvent de prier dans mon lit. Nous prions aussi avant le déjeuner. Je n'ai pas d'oratoire dans mon appartement. Vous savez, prononcer la Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (Rév d'Arès 31/6). Comme je suis toute la journée le nez dans la Parole, cela aussi représente une sorte de prière continue.
J'en arrive à votre dernière question : "Comment faire quand je vais mourir ?" J'aurais dû accueillir cette question avec gravité. En fait, j'ai bien ri en vous lisant.
Quoi faire quand vous allez mourir ? Réponse : Rien ! Rien, parce que vous allez mourir, c'est tout. Vous allez fermer les yeux, partir dans les vapes, vous réveiller ailleurs.
La question ne se pose pas au moment de mourir mais longtemps avant, quand vous vous êtes peut-être dit : Fais-je ou ne fais-je pas pénitence ? Comme je ne vous connais pas, je ne peux pas répondre à cela à votre place.

10mar17 182C78
Merci, cher prophète, pour cette entrée qui me sensibilise. Sur ce fil d’Or, liens invisibles spirituels dont vous parlez, je "tilte" sur le vaisseau à construire, d’une Force infinie, si présent dans le Coran, l’âme dont parle La Révélation d’Arès.
Je suis tombée sur un verset du Coran xxxv/12 (traduction de Denise Masson) :
Les deux mers ne sont pas identiques : l’eau de celle-ci est potable, douce, agréable à boire, l’autre est salée, amère, mais elles vous procurent une chair fraîche que vous mangez et vous en retirez les joyaux dont vous vous parez.
Tu vois le vaisseau fendre les vagues avec bruit pour vous permettre de chercher les bienfaits de Dieu. Peut-être serez-vous reconnaissant.

La gratitude est souvent là aussi !
Alors, il y a cette mer que nous connaissons et l’autre, sur les Hauteurs (La Mer sur les Hauteur, Rév d'Arès 20/4) : L’Eau sur quoi glisse l’âme comme une voile ne vient pas du ciel au-dessus de toi, mais des cieux qui sont Mon Séjour (Rév. d’Arès 20/4),
La vague (Rév d’Arès xLv/21-23)... La Mer du renouveau.
Le passage entre ces deux mers, de l’une à l’autre, qui est suggéré par le Vaisseau dans le Coran est bien l’âme que l’homme se sera construite durant sa vie charnelle. Celle qu’il bâtit comme un vaisseau pour prendre le large ( Rév d’Arès 17/3).
Mikal libère la Lumière (Rev d’Arès xi/8 ! : Il y a là encore une réalité : Nous sommes des êtres de lumière ! Pouvons-nous espérer avoir comme véhicule la Lumière divine le Jour de Dieu ?
Merci de nous faire voir l’Unité que toute cette Parole a dans son sein et que vous portez à merveille !
Pauline S. d'Île de France

Réponse :
Je ne comprends pas très bien ce que vous entendez par "Je tilte sur le vaisseau à construire", parce que tilter vint de l'anglais tilt, qui signifie "incliner, "pencher", "bouger" en parlant du billard électrique (qu'on appelait une babasse dans ma jeunesse, qui faisait "ding-ding" 'toc-toc") qu'on penche et bouge dans un sens ou dans un autre pour faire aller la boule ici plutôt que là. Mais je suppose que par "je tilte" vous voulez dire "je note, je prends acte qu'il faut construire le vaisseau ou être comme le vaisseau" ? Si c'est cela, vous avez raison.
Certes, c'est plutôt la voile du vaisseau qui signifie l'âme dans La Révélation d'Arès (17/4), mais voile et vaisseau sont souvent confondus. Ne dit-on pas plus volontiers : "Je vois une voile à l'horizon" plutôt que "Je vois un bateau" ? Au reste, on finit par connaître ce qu'on bâtit mieux que ce qui est bâti se connaît lui-même. C'est pourquoi l'âme, même si elle est invisible et insensible, est peut-être quelque chose qu'on connaît mieux qu'elle ne se connaît elle-même. Ce qui m'amène à penser que l'âme, si j'en ai une, c'est moi. C'est moi devenu un pénitent. En somme on se glisse dans l'âme comme dans un vêtement confortable, si confortable qu'on ne le sent plus sur soi.
Vous parlez de la Mer, mais c'est autre chose. L'âme comme la voile va sur la Mer, mais la Mer c'est la Puissance, la Sainteté du Père (Rév d'Arès 12/4), ce n'est pas moi. Moi je suis l'âme.
Comme tout amour ou toute vénération est d'abord silence, d'abord travail des yeux et de la réflexion avant que les mots viennent aux lèvres ou sous le clavier ou sous la plume, vous avez d'abord fait silence, trois semaines durant. Et puis vous avez envoyé ce court commentaire juste avant le quatre-vingtième que je posterai sûrement demain. Vous parlez de passage d'un mer à la Mer. Votre commentaire est un pont comme la mort sera un pont avec entre les deux rives le portail, qui soit ouvrira le pont (la Vie), soit le fermera.
Votre commentaire est court, parce que tout coule de source et ce tout, dame ! n'est-ce pas d'abord le silence ou la grande discrétion ? Au reste, à quoi nous servirait de laisser aller nos intuitions concernant la mort, vu qu'aucun vivant n'y est passé et ne saurait en avoir l'inspiration, parce que l'inspiration part de choses qu'on connaît ou qu'on a connues plus ou moins. Mais là rien ! La mort est un domaine d'expérience qui n'appartient qu'aux morts. Alors, n'y pensons pas, parce que nous allons inventer.
Merci, ma sœur Pauline, pour ce commentaire.

10mar17 182C79 
La mort n'est pas la fin, cela beaucoup d'humains l'acquiescent et l'intègrent.
Non, le vrai problème c'est le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), une vie qui n'en est plus une, puisqu'elle n'a plus d'histoire et plus d'issue. C'est bien cela qu'il faut craindre pour le monde.
L'indifférence du public au Message d'Arès rejoint le vrai drame de l'indifférence à la vraie vie et au vrai bonheur. Même nos proches amis se fichent de tout. La fin de l'idéal édénique dans le cœur des hommes est le moteur de ma lutte quotidienne contre le mal, lequel bien souvent n'est que bêtise.
Si je crée, si j'invente des sons et des images c'est pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5) en moi et transmettre au monde l'Éden enfoui en nous.
La mort arrêtera cet élan, mais au moins qu'il me soit laissé le temps de servir à motiver mes frères, comme la Trombe [Rév d'Arès 30/6, 31/5, 25/7] que Mikal représente pour l'humanité. Si la mort peut motiver les hommes à se bouger pour aimer leurs prochains alors je rejoins Vladimir Jankélévitch qui dit : "La mort est le problème par excellence et même, en un sens, le seul problème,"
Après avoir puisé à la parole de Mikal qui est la Parole [Rév d'Arès i/12] nous serons chacun un petit ruisseau intarissable de Vie de générations en générations jusqu'au Jour du Père [Rév d'Arès 31/8].
Merci pour ce texte.
José O. d'Île de France

Réponse :
Oui, le péché des péchés sera l'obstacle des obstacles devant l'au-delà. Je préfère ne pas y penser. Ce moment n'est pas encore arrivé, de toute façon.
Vous dites : "Même nos proches amis se fichent de tout." Je connais ça. Les premières années de l'ère arésienne, à la fin des années 70 et au début des années 80, chacun ou chacune de mes propres amis, après que je lui eus raconté l'Événément Surnaturel qui m'était arrivé, me disait : "C'est sûrement vrai, mais ça ne me concerne pas." Ce qui était de leur part une façon polie de me dire : "Je m'en tape", "Je m'en balance", "Je m'en fous." Ça me faisait plus de mal que s'ils m'avaient dit : "Je ne te crois pas. Tu mens."
Moi aussi je voudrais "qu'il me soit laissé le temps de servir à motiver mes frères, comme la Trombe [Rév d'Arès 30/6, 31/5, 25/7] que je représente pour l'humanité." Le problème, c'est que je n'ai jamais revu ceux à qui j'ai parlé de La Révélation d'Arès et qui s'en fichaient. Il y a une quarantaine d'années de cela. Beaucoup doivent être morts. Puissent-il avoir été des ouvriers de la onzième heure qui se sont dits, sur leur lit de mort : "Ce que Michel nous a raconté était vrai et je ne l'ai pas suivi. Seigneur, pardonne-moi !" Alors, Celui qui dans l'Univers infini où iI est l'Étalé ne cesse d'espérer et d'attendre la pénitence de l'homme a quand même, peut-être, envoyé à l'ami mort un ange porteur de luminaire (Rév d'Arès 33/32).
Merci, frère José, pour ce commentaire.

11mar17 182C80
Partie de commentaire en anglais :
Pope Francis has spoken about his experience in matters of faith crises and opened up about “empty moments,” while also stressing that he is a “sinner” and “fallible,” in an interview with a German newspaper.
When asked by German newspaper "Die Zeit" whether he had ever doubted God's existence, the pontiff said, "I, too, know these empty moments."
He stated, however, that there is a silver lining in such moments, noting that "crises also provide an opportunity to grow" and that any faith that doesn't face times of crisis "remains infantile."
Francis went on to state that he does not consider himself to be special, stressing that he is a normal believer and a "sinner" like everyone else.
"We mustn't forget that any form of idealization of a human being always brings a subliminal brand of aggression with it as well. If I am idealized I feel under attack," he said.
“I don't see myself as anything special...I'm a sinner, I'm fallible," the 80-year-old pontiff continued.
He went on to warn against the dangers of populism, calling it "evil."
"Populism is evil and ends badly, as has been shown by the past century," he said.
He noted that populism has always required a "messiah" figure to succeed, suggesting it is incompatible with Christian values.
The comments were made during Pope Francis' first major interview with a German newspaper. The interview took place at the end of February, but was published on Thursday.

Partie de commentaire en français :
La religion régente les hommes dans un cadre moral sans doute meilleur que la superstition barbare, mais elle paralyse les esprits, leur refuse la liberté, notamment de pensée, donc de parole, d'individualité, de créativité. Autrement dit, elle donne à son fidèle beaucoup moins que ce que le Créateur donna à Adam en le créant, c.-à-d. en donnant à l'animal pensant qu'il était Son Image et Ressemblance, la vie spirituelle.
De ce fait, la religion non seulement n'est pas en phase avec la réalité de la Création, mais elle démunie l'homme de sa force et de son réalisme face aux réalités du monde. Toute religion finit par s'étrangler à son propre système immobiliste et autoritaire. La religion traite l'humain comme son "objet" au lieu de le traiter comme individu libre. La politique fait de même. Elles traite l'homme comme s'il n'était pas grand-chose par lui-même et ne pouvait qu'être prédestiné à obéir aux lois, politiques ou religieuses, qui sont les mêmes dans certains pays. Comme ces lois sont diverses selon les régions de la Terre, la religion et sa fille, la politique créent finalement la confusion, la division, bref, ne favorise ni l'amour, ni la paix, ni la liberté.

Christian

Traduction de la partie anglaise par le blogger :
Le Pape François a fait part de ses épreuves quand sa foi traverse des crises et il a commencé en parlant de "passages à vide". en soulignant qu'il est un "pécheur" et qu'il est "faillible" au cours d'une interview par un journal allemand.
Quand le journal "Die Zeit" lui a demandé s'il lui arrivait de douter de l'existence de Dieu, il a répondu : "Moi aussi je traverse ces passages à vide."
Il a toutefois déclaré qu'à quelque chose malheur est bon dans ces moments-là, notant que "les crises donnent aussi l'occasion d'évoluer."
François a poursuivi en déclarant qu'il ne se considérait pas comme un cas particulier, insistant sur le fait qu'il est un croyant et un "pécheur" comme n'importe qui d'autre.
"N'oublions pas qu'en idéalisant un humain on l'agresse en fait sans en avoir l'air. Si on m'idéalise, j'ai l'impression qu'on m'attaque," a-t-il dit.
"Je ne me considère pas comme un être particulier.. Je suis un pécheur et faillible, a ajouté ce pontife de 80 ans.
Il a continué par un avertissement sur les dangers du populimse, un "mal".
"Le populisme est mauvais et finit mal comme l'a montré l'Histoire," a-t-il dit.
Il a noté que le populisme requiert toujours un "messie" pour réussir et il a fait entendre que c'est incompatible avec les valeurs chrétiennes
Ces commentaires ont été faits par le Pape François lors d'une première interview par un journal allemand. L'interview a eu lieu à la fin de février, mais n'a été publié que ce jeudi [9 mars].

Réponse :
Merci, frère Christian, pour ce commentaire.
Personne, je pense, dans l'Église Catholique n'a jamais prétendu que le pape n'était ni un pécheur, ni un être infaillible. Ce qu'on appelle l'infaillibilité pontificale n'entre en jeu, je crois, qu'en matière dogmatique. Je n'ai pas connaissance que le pape François se soit jamais prononcé en matière de dogme. Comme tout humain il peut se tromper dans les affaires courantes. De plus, en ce qui nous concerne, nous Pèlerins d'Arès qui n'avons pas de dogmes, l'infaillibilité dogmatique du pape nous laisse totalement indifférents. Il n'y a donc rien dans cette interview qui nous paraisse sujet à caution.
Je note que le pape François reconnaît qu'il lui arrive de douter de l'existence de Dieu. Ce genre de "passage à vide", comme l'appelle François, est commun chez tous les croyants, qu'il soit rare ou fréquent. Dieu n'est pas évidence et même quand on possède (ce qui est rare) ou qu'on a acquis (ce qui est tout aussi rare) une conscience qui rend, disons, sensible l'existence d'une Puissance universelle, on doit se restreindre à en rester à cette fruste expérience sensitive au lieu d'inventer un Personnage au-dessus de soi, quelqu'un qui écouterait les hommes, qui régirait leurs destins, car c'est surtout là que le doute survient. Le doute est en fait un doute sur sa façon d'envisager Dieu. C'est dans ce domaine surtout que "la religion régente les hommes" et, pour finir, conduit à l'athéisme.
Voilà un commentaire qui ne parle pas du Sein d'Abraham, mais qui est intéressant. Merci pour lui.

11mar17 182C81 
Ce que je dis n'a rien à voir avec le sujet.
C'est à propos des corrections que vous apportez à vos réponses.
J'ai remarqué que vos réponses, lues le soir, contiennent des fautes : coquilles, fautes de frappe, lacunes, etc., mais que relues dans la matinée ces fautes sont souvent corrigées. Quelqu'un vous relit donc, une fois les commentaires affichés sur l'Internet, et effectue les corrections. Mais alors, pourquoi ne pas attendre pour afficher vos réponses qu'elles soient soient passées par le correcteur ?
Ça ne me gêne pas, parce que même avec les fautes vos réponses sont compréhensibles, mais je suis intrigué par le fait que vous éditer avant d'être corrigé.
Thierry N.

Réponse :
Non, mon frère Thierry, personne ne me corrige. Je suis absolument seul à m'occuper de ce blog.
Ce que vous constatez vient de mes mauvais yeux. L'après-midi et surtout le soir mes yeux sont fatigués et je tape mes réponses, disons, à l'aveuglette. J'aurai 88 ans dans quatre mois aujourd'hui — le 11 juillet — et non seulement ma vue est devenue déficiente (mon œil gauche voit, mais ne peut plus lire) mais cette mauvaise vue se fatigue beaucoup dans la journée. Je me relis et je corrige les fautes que je vois avant d'afficher mon blog sur l'Internet, mais un certain nombre de fautes m'échappent inévitablement.
Par contre, le matin, quand je viens de me réveiller, mes yeux sont reposés et je vois assez bien. Je me relis alors et je me corrige.
Alors, allez-vous me dire, pourquoi ne pas attendre le matin pour afficher après correction ce que vous avez écrit la veille ? C'est vrai, mais je ne peux pas toujours me relire le matin, parce que mon labeur ne se réduit pas au blog. Assez souvent, un lourd travail s'annonce pour la journée dès que j'ai allumé mon ordinateur et je dois m'y mettre tout de suite pour ne pas prendre du retard et abandonner certaines tâches. Ainsi arrive-t-il assez souvent que je n'ai pas le temps de relire ce que j'ai écrit la veille ou l'avant-veille, mais ça n'a pas beaucoup d'importance, puisque, comme vous le dites, "avec les fautes mes réponses sont compréhensibles."

13mar17 182C82
Je viens de lire votre article "Existentialisme" dans "Et ce que tu auras écrit" Le Pèlerin d'Arès 1993-1996.
Vous considérez Heidegger comme un philosophe de l'existentialisme, mais c'est honteus, scandaleux !
Je n'ai pas de mots pour exprimer mon indignation.
Ce Nazi, antisémite déclaré, un philosophe de l'existentialisme ? Je rirais si je n'étais pas abasourdi.
Je vais déclarer à toutes les personnes prêtes à l'entendre que vous êtes un disciple de ce coupe-jarret, qui d'ailleurs déclarait qu'il mettait fin à la philosophie de Platon à nos jours..
Je n'étais déjà pas adepte de votre mouvement religieux, très suspect, mais maintenant j'en suis un adversaire déclaré.
J'envoie ce commentaire à votre blog. À tout hasard. J'ai peur que vous ne le publiez pas.
Jérôme R.-M. d'Ile de France

Réponse :
Paix, paix, mon frère Jérôme ! Gardez votre calme.
J'ai écrit page 190 de l'ouvrage que vous citez : ""Et ce que tu auras écrit" Le Pèlerin d'Arès 1993-1996, ceci : "J'avais détesté la philosophie d'Heidegger." J'ai moi-même reproché à cet homme beaucoup des positions que vous lui reprochez. Il n'empêche que, comme je l'ai également écrit sur la même page, "Heidegger est souvent considéré comme le premier existentialiste moderne." Cela personne ne peut le nier. Dans la même article "Existentialisme" j'ai écrit : "C'est le concret humain qu'il (Heidegger) considérait face à l'abstrait intellectuel dans une perspective pragmatique qu'il appela possession de l'être par l'être." C'est en effet sous ce jour-là qu'on peut considérer que Martin Heidegger comme méprisant toute "la philosophie de Platon à nos jours", comme vous le dites, mais aussi comme existentialiste éclairé.
Mon article "Existentialisme" précise bien que "pas plus que la foi de Kierkegaard ou l'éthique de Sartre, la métaphysique de Heidegger ne conduit à la foi arésienne," mais on ne peut nier que "la vie spirituelle comme la vie du monde dépend des actes, non de la contemplation. Un même réalisme marque le schéma mental de La Révélation d'Arès" (page 192).
Je suis bien d'accord avec vous, frère Jérôme, que le nazisme et l'antisémitisme de Heidegger sont à vomir. Seule sa façon particulière de souligner l'existentialisme qui régit la vie humaine a retenu mon attention. Rien d'autre. J'ai moi aussi rejeté sa façon absurde de voir la philosophie comme un danger pour la pensée humaine, voire même l'ennemie de la pensée humaine. Heidegger, du reste, n'a pas attendu la défaite de l'Allemagne pour se déclarer l'adversaire de la philosophie ; il le disait déjà quand il était professeur dans les années 30. Là, cet homme était aberrant et ne manquait pas de côtés écœurants. Nous Pèlerins d'Arès considérons au contraire la philosophie comme un effort humain, pas toujours heureux mais constant, d'y voir clair dans la signification de la vie humaine.
Il y a une face noire de Heidegger, mais cela n'empêche qu'il a aussi une face blanche : son existentialisme.
D'ailleurs, Hanna Arendt, qui le connaissait bien, elle-même refusa d'être considérée comme philosophe et se déclarait critique politique ou quelques chose comme ça (je ne me souviens plus du titre exact qu'elle se donnait).
Concernant notre mouvement spirituel, mon frère Jérôme, je ne vous demande pas de le suivre, mais je vous demande de le considérer comme reposant sur un fait surnaturel réel, historique, dont je me porte garant, et poursuivant un but non seulement honorable, mais salutaire : la retour sur Bien sur terre par un mouvement de pénitence : amour, pardon, paix, intelligence du cœur et liberté.

13mar17 182C83 
Cher frère Michel, chers frères et sœurs,
Je me souviens d'un jour où, dans une formation de gare (j'étais conducteur de train à l'époque), j'ai après de nombreuses années de recherche spirituelles compris au plus profond de mon être que Dieu voyait très bien tout ce que je faisais et pensais.
J'ai pris peur. C'était du vécu et ça m'a traumatisé. Je l'ai vu en Juge alors qu'Il est Père, comme je le suis!
Mon amour de père libérateur est exactement comme Son Amour de Père libérateur.
Être Père pour les hommes est une relation de croissance bienfaisante et vraiment libératrice; c'est la plus belle relation de la Vie.
Guy B. de Belgique

Réponse :
Je suis profondément touché, mon frère Guy, par cette confidence que vous nous faites sous la forme d'un commentaire.
Le Père a bien des façons de se manifester. À moi il s'est manifesté vocalement et visiblement par les apparitions de Jésus, Son Messager, en 1974 et par ses Théophanies en 1977. À vous il s'est manifesté, "dans une formation de gare", en vous donnant l'intuition lumineuse que vous vous trompiez en le considérant comme Juge, et qu'il fallait le considérer comme Père. Alléluia !
Et maintenant nous avons en vous un frère apôtre actif dans la mission.
Merci, mon frère Guy, pour ce commentaire.

13mar17 182C84 
Le moins qu'on puisse dire est que vous êtes totalement anticonformiste, notamment anticonformiste religieux et anticonformiste politique. Or, savez-vous que l'anticonformisme est une grave maladie mentale ?
Selon la dernière édition du DSM-V (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) oui.
Ce manuel identifie une nouvelle maladie mentale appelée « trouble oppositionnel avec provocation » ou TOP. Cette maladie est définie comme un « schéma continu de désobéissance, d’hostilité et de provocation » et les symptômes incluent la remise en question de l’autorité, la négativité, la défiance, la contradiction, et le fait d’être facilement agacé.
Le DSM-V est le manuel utilisé par les psychiatres pour diagnostiquer les maladies mentales, et à chaque nouvelle édition, il y a des dizaines de ces nouvelles maladies. Sommes-nous en train de devenir de plus en plus malades ? Est-ce qu’il devient plus difficile d’être en bonne santé mentale ? Les auteurs du DSM-V déclarent que c’est parce qu’ils sont plus à même d’identifier ces maladies aujourd’hui.
 Les nouvelles maladies mentales identifiées par le DSM-V incluent l’arrogance, le narcissisme, la créativité supérieure à la moyenne, le cynisme, et le comportement antisocial. Ce que nous appelions des traits de personnalité autrefois sont désormais des maladies mentales. Et il existe des traitements.
 Au cours des 50 dernières années, le DSM-V est passé de 130 à 357 de ces maladies. La majorité de ces maladies frappent les enfants. Bien que ce manuel soit un outil de diagnostic important pour l’industrie psychiatrique, il a également été responsable des changements sociaux. L’augmentation des TOP, des troubles bipolaires et des dépressions chez les enfants a été en grande partie à cause du manuel qui identifie certains comportements comme des symptômes. Un article du Washington Post a fait remarquer que, si Mozart était né aujourd’hui, il serait diagnostiqué avec un TOP et il serait médicamenté jusqu’à ce qu’il redevienne normal.
Selon le DSM-V, les adultes peuvent souffrir des mêmes maladies que les enfants. Cela devrait donner une raison de s’inquiéter aux libres penseurs. L’Union Soviétique utilisait de nouvelles maladies mentales pour les répressions politiques. Les gens qui n’acceptaient pas les convictions du Parti communiste développaient une nouvelle forme de schizophrénie. Ils souffraient du délire de croire que le communisme n’était pas une bonne chose. Ils ont été isolés, médicamentés de force et ont subi une thérapie répressive pour les ramener à la raison.
Lorsque la dernière édition du DSM-V a été publiée, l’identification de symptômes de diverses maladies mentales chez les enfants a entraîné une augmentation significative de la médication des enfants. Certains États ont même des lois qui permettent aux agences de protection de soigner de force, et ont même rendu le refus de prendre des médicaments passible d’amende ou d’emprisonnement. Cela donne un image effrayante à tous ceux qui sont non-conformistes.  Bien que les auteurs de ce manuel affirment ne pas avoir d’arrière-pensées, qualifier la libre-pensée et la non-conformité de maladie mentale est une bombe à retardement d’abus en tout genre. Cela peut facilement devenir une arme dans l’arsenal d’un État répressif.
I.C.

Réponse :
I.C ? Qui est ce I ? Isidore, Iphigénie, Isabeau ?
J'ai entendu parler de ce que vous appelez le DSM-V ou 5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders = Manuel de Diagnostic et Statistique des Maladies Mentales), mais je n'ai jamais lu cet ouvrage destiné aux médecins psychiatres.
Ce que vous me dites dans ce commentaire me paraît très banal. Un pouvoir a deux sortes d'adversaires: Un peuple ou des individus. Quand c'est un peuple le remède lui paraît être le casus belli (en latin = occasion de guerre). Quand ce sont des individus soit isolés, soit trop peu nombreux pour prendre les armes, le pouvoir a toujours eu le choix entre deux procédés pour mettre hors d'état de lui nuire les humains en désaccord, soit la prison ou l'exécution s'il les qualifie de rebelles (hérétiques, révoltés, rivaux, adversaires de toutes sortes), soit l'asile de fous, s'il les qualifie de malades mentaux. Entre les deux le pouvoir peut prévoir un classement selon la dangerosité que les individus rebelles ou fous présentent à son égard, mais en gros c'est ainsi que, depuis toujours, le pouvoir procède. La psychiatrie n'est souvent qu'une prison sans barreaux ou une exécution sans mort. Il me paraît donc normal que le pouvoir classe les anticonformistes — ceux non conformes à l'utilité que lui, pouvoir, peut en avoir — comme fous. On dit malades mentaux aujourd'hui, je sais, mais pourquoi cinq syllables quand une suffit ? On dit malentendant (4 syllables) pour dire sourd (1 syllabe), etc. Gâchis d'espace typographique.
Ainsi suis-je moi-même fou aux yeux des media, par exemple, puisqu'ils me ferment leurs portes, disant : Cet homme est un insensé, un malade mental, un cinoque, etc.
Vous allez me dire : Comment peut-il se faire, en nos temps scientifiques, qu'on ne voit pas l'individu tel qu'il est, c-à-d. non comme un fou, mais comme un humain avec sa vérité et qu'on ne respecte pas cela ? Oh mais, mon frère ou ma sœur Isidore, Iphigénie, Isabeau, on le respecte : C'est écrit dans la constitution et on l'appelle liberté de conscience. Mais ce n'est qu'un mot. L'individu reste ignoré dans son petit coin avec le petit respect qu'on lui doit, qui l'encoconne. En réalité, pour le pouvoir, car c'est lui qui de toute façon domine tout, y compris la science, la philosophie, la finance, etc., la classification de base des humains reste très simple, binaire : Ceux qui sont d'accord avec lui et les autres.
Notre mission se heurte à cette binarité. Nous sommes parmi les fous, ceux qui ne sont pas d'accord ; les gens de la rue qui s'efforcent d'être aussi inaperçus que possible, afin qu'on les laisse tranquilles, sont les autres, ceux — l'immensité qui nous fait peur, mais ne devrait pas nous faire peur — qui se gardent d'être en désaccord avec les idées générales qui dominent. Pour le moment.
Pour le moment, parce que le Père ne peut pas nous envoyer en mission, s'il ne sait pas que tout peut changer radicalement. Au Mexique les Tarahumaras — Amérindiens peu nombreux des Barrancas del Cobre (Ravins du Cuivre) au nord du Mexique, dans l'État de Chihuahua — appellent les citadins "ceux qui se sont trompés". Pour nous les gens rencontrés dans la rue sont aussi "ceux qui se sont trompés", mais de même qu'un jour les citadins retourneront à la nature quand la vie deviendra pour eux insupportable, soit parce qu'ils renatureront leurs villes, soit parce qu'ils les abandonneront, les gens de la rue reviendront à la Parole. La Parole, c'est très peu dans un monde qui accumule les propos par millions de tonnes (le poids des imprimés quotidiens dans le monde est fabuleux et pour quoi dire ?). Bouddha savait bien cela qui disait en substance : "Moi, je ne suis qu'un poignée de feuilles ; je ne suis pas la forêt." La Révélation d'Arès n'est qu'une poignée de feuilles, mais c'est une médecine qui peut tout guérir. Les gens s'enroulent dans leurs consciences, s'y isolent, on appelle ça égoïsme. C'est à tel point aujourd'hui qu'ils n'arrivent pas à en sortir. Le pouvoir les rassure en leur disant : Vous êtes normaux. Les anormaux sont sont ceux qui parlent par ce bouquin La Révélation d'Arès ou par leurs tracts dans la rue. Surtout n'attrapez pas leur rhume-folie...
Tout ça, oui, mon frère ou ma sœur Isidore, Iphigénie, Isabeau, c'est vieux comme le monde.
C'est pour en sortir que le Père nous appelle à la Moisson !
Le pouvoir, aussi politique que caractéristique des matières que domine la politique (loi, science, finance), dit que la mort est l'ennemi de la vie et qu'il faut tout faire pour la faire reculer. Dans la presse ou dans les discours on crie au scandale quand quelqu'un est tué, même accidentellement, comme si l'humain était un éternel et que tout ce qui lui prend la vie est scandaleux. Illusion ! C'est pure méconnaissance des ravages du péché. Je crois que c'est dans le Genjo koan, écrit au 13ème siècle par un maître bouddhiste zen dont j'ai oublié le nom, qu'on trouve ceci, cité de mémoire : "La mort ne gêne pas la vie. Pas d'adversité entre vie est mort. C'est comme le bois et la cendre. L'une sort de l'autre. Seulement, le bois ne voit pas la cendre et la cendre ne voit pas le bois." Ainsi la pénitence ne gêne-t-elle pas la vie. La pénitence n'est pas anticonformisme ou maladie mentale. C'est au contraire la raison même ; elle conduit à la Vie. En fait, si le pouvoir aime si peu la raison, c'est parce qu'il en est dépourvu. C'est lui qui est fou.

14mar17 182C85
Un certain nombre d'internautes m'ont demandé de voir la vidéo Jacques Chancel interviewant Michel Potay en entier.
Celle-ci est maintenant visible sur Vimeo à l'adresse : https://vimeo.com/208292194

15mar17 182C86
Il paraît qu'il y aurait 500.000 [fonctionnaires] de trop...
pour celui qui pratique avec beaucoup de persévérance, d'opiniatreté, le "Tout pour Moi et les Miens".... les miettes, les devoirs, les efforts  et les souffrances pour les autres
Merci pour eux.
Bien fraternellement.
Dominique

Réponse :
Je ne sais pas quel ou quelle Dominique vous êtes, car j'en connais un certain nombre, mais j'affiche volontiers votre commentaire qui prend leur défense contre le projet de M. Fillon de supprimer 500.000 fonctionnaires.
Je n'ai rien personnellement contre les fonctionnaires et je ne suis pas sûr que M. Fillon ait une dent contre eux. Je pense qu'il veut seulement, par souci d'économie, ne pas remplacer, quand ils partiront à la retraite, un certain nombre d'entre eux qui probablement ne sont pas vraiment nécessaires. Je ne crois pas du tout qu'il s'agisse de ceux que vous citez dans votre diaporama (qu'il a fallu transformer en vidéo, mais, comme vous voyez, nous l'avons fait).
J'ai souvenir, au cours de la deuxième tranche de travaux que nous avons entreprise sur les saints lieux d'Arès voilà quelques années, de fonctionnaires qui étaient surtout des empêcheurs de travailler, de créer, d'embellir, d'agrandir, qui ne cessaient de dire : La loi ne vous permet pas ceci, vous interdit cela, vous impose ceci, etc. Mais, après tout, ils ne faisaient qu'appliquer des lois qui n'étaient pas faites par eux.
La réalité du fonctionnarisme a deux faces. L'un est la réalité de la loi qu'un fonctionnaire applique. L'autre est la réalité propre au fonctionnaire. Si celui-ci ne vous aime pas, il vous appliquera la loi très durement et négativement, voire absurdement. Ainsi depuis bientôt trois ans nous demandons un permis de construire pour agrandir la salle de prière au Pèlerinage (troisième tranche de travauxà et depuis ce temps une dame fonctionnaire s'évertue à nous refuser ce permis. Je passe sur les prétexte qu'elle a invoqués, tous très discutables quand ils ne sont pas faux. Seule raison vraisemblable des empêchements qu'elle nous a jusqu'alors imposés : Cette dame ne nous aime pas. Le problème ainsi causé, c'est qu'à chaque fois il faut recommencer de faire une demande de permis de construire, reconstituer le dossier et les pertes de temps sont considérables. Peut-être allons-nous enfin obtenir cette année le permis de construire grâce à l'appui du Maire d'Arès, mais ce permis, nous ne l'avons toujours pas. Et chaque année, faute de surface suffisante, les pèlerins font la queue, les jours d'affluence, pour entrer sur le Saint Lieu où le Créateur se manifesta en 1977, ce que nous voudrions éviter.
Je peux vous assurer que les fonctionnaires sont parfois des agents négatifs, voire dommageables.

15mar17 182C87
Bien cher Frère Michel, cette nouvelle entrée est un hymne à la Vie bien que vous y parliez de la mort et de l'âme. Je n'y vois que la Vie.
Cette peinture ci-jointe de la "voute étoilée" m'a toujours, depuis toute petite, fascinée.
Cet homme à quatre pattes passant la tête dans le monde invisible, comme crevant sa bulle, m'a tout dit des limites de notre monde des "vivants", coupés du Ciel.
À Arès, c'est le Ciel qui a passé sa tête vers nous.
Que c'est intéressant d'inverser notre regard !
Le Ciel est bien plus vaste tout autour de nous. Le sein d'Abraham est une belle image par son universalité, sa bonté d'accueil pour tous les hommes de Bien d'où qu'ils proviennent.
Merci de nous en donner la Beauté, la force d'évocation spirituelle.
Marie-Hélène R. du Midi-Toulousain Voute Étoilée

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce beau commentaire.
Nous sommes tous, Pèlerins d'Arès, des hommes et femmes "à quatre pattes passant la tête dans le monde invisible, comme crevant leur bulle." La Révélation d'Arès nous a fait découvrir les "limites de notre monde des vivants, coupés du Ciel."
Autrement, comme vous le dites très bien : "Que c'est intéressant d'inverser notre regard !"

15mar17 182C88
Un jour j'avais ramassé un petit piaf [oiseau] blessé, je sentais son cœur affolé palpiter de vie et puis, tout d'un coup, plus rien. J'ai perçu nettement le moment où l'énergie de vie l'avait quitté ne laissant dans ma main qu'un objet avec des plumes.
L'homme a les mêmes éléments qui constituaient le corps du petit oiseau, mais en plus il a le Fil d'Or de la Parole que vous évoquez si joliment dans votre édito, le fil avec lequel il peut tisser un corps fait pour une autre vie infinie (Rév d'Arès 17/3) : son âme dure comme la pierre et pourtant plus léger il n'y a rien (xxxix /10).
Quand mon ami Serge (il était pèlerin) est mort, il m'a fait ressentir la liesse qu'évoque par trois fois La Révélation d'Arès : hymnes et cris de liesse (10/8), crier sa liesse (31/9), rappeler dans la liesse Mes Promesses et Mes Fins (33/36), mais, bien sûr, les coups de fils désolés des uns et des autres m'ont fait redescendre vite fait dans la morne "réalité" terrestre.
C'est beau de ne plus avoir peur de l'inconnu et de l'indicible de l'au-delà. Pour ma part, comme beaucoup de gens, j'ai encore une appréhension de la mort et des souffrances qui peuvent la précéder mais, bien que sachant que je ne suis pas au point, j'ai foi dans la douceur de l'océan infini de Vie aimante dans lequel nous baignerons, si nous sommes pénitents même imparfaits en attendant la résurrection ; et pourquoi pas, contribuer aussi à la Création sans fin.
Abraham en a transmis la Promesse et l'artiste qui l'a sculpté dans la pierre a bien rendu : Son côté accueillant recevant les élus dans une sorte de linge comme un berceau ou une barque.
Je vous embrasse, bien aimé frère Michel.
Marie-Hélène F. du Limousin

Réponse :
J'aime beaucoup de commentaire, ma sœur Marie-Hélène, parce qu'il évoque, sous l'exemple d'un petit oiseau blessé qui trépasse dans votre main, métamorphosé en "objet" ou en souvenir par la mort, ce moment où nous voyons bien que la mort est un épisode inévitable de la vie. Vie et mort vont ensemble, sont mêlées. On peut passer sa vie à se demander : Qu'est-ce qui est vrai dans la vie ? Et je crois qu'il faut comprendre, bien avant de mourir, que rien de la vie n'est absolument vrai tant qu'on ne sait pas que l'arrêt du cœur n'est pas la fin de la vie, mais une étape, même si l'après-mort reste un mystère.
Mais est-ce vraiment un mystère ? Vous évoquez Serge et s'il s'agit de celui auquel je pense, qui fumait tant qu'il sentait le tabac même en passant près de moi sans fumer au Pèlerinage, et dont la peau avait pris la couleur du tabac, je comprends très bien ce que vous voulez dire. Je crois que ce frère au regard et au sourire si doux se savait condamné à mourir totalement imbibé d'herbe à Nicot, ou herbe à la Reine, et je crois que déjà, au Pèlerinage, il laissait son cœur lancer des hymnes et cris de liesse (10/8), crier sa liesse (31/9), rappeler dans la liesse les Promesses et les Fins (33/36) du Père, ce qu'il fait probablement là où est son âme aujourd'hui, et je ne suis guète étonné que vous ayez "ressenti sa liesse". Après tout, Serge n'était pas l'inventeur de la fumerie du tabac ; il n'était que la victime de vices humains répandus par la culture.
Oui, je crois que savoir qu'il faut mourir, n'importe comment, engendre tant que le cœur bat une très bonne philosophie pour l'avenir. Cela seul, du reste, est la seule raison de toute religion. Or, dans notre civilisation moderne c'est oublié, à tel point qu'on crie presque au scandale quand quelqu'un meurt, comme si l'on voulait croire en la vie éternelle. Et notre rôle, à nous Pèlerins d'Arès, est de rappeler aux hommes que croire en la vie éternelle n'est pas une erreur en soi, mais c'est la voie prise vers cette éternité qui est erreur, parce que ce n'est pas la science qui conduit à l'éternité, mais la pénitence.
Mais même après notre mort, après que nous ayons perdu forme, nous garderons notre existentiel, nous le garderons dans l'âme. Vivant !

15mar17 182C89
Merci Nabi (Rév d'Arès xx/1-8),
Merci pour votre courage et votre abnégation pour nous mener cou tendu (Rév d'Arès 25/10) vers les Hauteurs. Les larmes me viennent de toute l'indicible joie qui peut provenir du sujet de la mort au travers du filtre magique de la pénitence.
Le pécheur que je suis a peur de la mort
Le pénitent que je m efforce d'être lui ouvre les bras a chaque instant.
Fusion du rien au Tout, pour le retour à la Vie, Celle du Pere, l'intemporelle.
À tous nos freres et sœurs, à vous, a l'Un (Rév d'Arès xxiv/1, xxxi/15).
Balthazar E.

Réponse :
Merci, mon frère Balthazar, pour ce commentaire.
Ne me remerciez pas. Je fais ce que je me suis engagé à faire et que je ne peux pas ne pas faire. Aucun mérite particulier pour cela.  Comme on dit familièrement: "C'est mon boulot".
Je le fais aussi bien que je peux, parce que je suis un besogneux. C'est ma nature. Pas de mérite, non !.
Il y a bien d'autres façons de servir la cause que La Révélation d'Arès confie à notre petite armée de Pèlerins d'Arès. Chacun accomplit sa mission selon ses moyens. Quelle que soit la façon dont on croit qu'il faut répondre à l'Appel du Père, chacun puise en lui et chacune puise en elle les moyens de se décrasser du péché pour devenir un pénitent ou une pénitente. Il est évident que le Mal dans lequel le monde actuel se vautre avec ou sans plaisir rend de plus en plus nécessaire la pénitence chez ceux et celles qui l'accomplissent.
Les bouddhistes tibétains appellent leur posture de méditation "la voie abrupte". Nous, nous pensons que la méditation n'apporte que des bienfaits égoïstes, donc qu'elle est peu nécessaire et, si un peu nécessaire, seulement de façon adjuvante. Nous, nous croyons, par contre, que la pénitence, qui concrétise ce lien entre soi et l'humanité et soi et le Père qu'on appelle amour, est plus que nécessaire, salutaire pour soi et le monde, c'est la pénitence qui est "la voie abrupte" pour changer la vie (Rév d'Arès 30/11).
Mais, allez-vous me dire, la "voie abrupte", ce sont les escalades éprouvantes, dont parle La Révélation d'Arès (7/1) qui les condamne fortement ; nous devons être contre la "voie abrupte" des bouddhistes tibétains.
Ah ah ! je vous réponds, notre pénitence n'est-elle pas une escalade éprouvante ? Parce que, je ne sais pas pour vous, frère Balthazar, mais pour moi c'en est une depuis 1974. Ce n'est pas la moindre contradiction de La Révélation d'Arès. C'est une preuve parmi tant d'autres que je n'ai pas écrit moi-même cette Révélation illogique, laquelle, ailleurs dit que la pénitence est joie et fête (30/11), qui est comme une réfutation de (17/1).
Alors, où est le fil d'Or ? C'est que nous sommes des fileuses, nous renaissons au Bien très doucement, pianissimo de pianissimo, nous filons notre changement de la quenouille de notre pénitence laborieusement. Oui, chaque jour depuis quarante-trois ans je renais avec d'énormes difficultés. Chaque jour j'ai du mal à former le fil et mon rouet tourne très lentement. Jamais la pénitence n'est devenue pour moi une habitude ; je suis sans cesse un pécheur endurci luttant contre lui-même. Je ne pèche plus, mais ça me coûte. C'est ça le sort du Pèlerin d'Arès. Ne me parlez de "courage et d'abnégation", mon frère Balthazar, car cela suppose des qualités. Des qualités je n'en ai pas. J'ahane, je rampe, je me traîne. Ma joie et ma fête, ce sont celles que j'éprouve en faisant plaisir au Père, ce n'est pas vraiment pour moi-même en me brisant. Et cette peine je crois bien que je vais la poursuivre dans l'au-delà, où je serai encore une fileuse, quand "mon âme prendra le relais et étirera vers l'infini le fil d'Or de la Parole que Dieu m'a donnée, que mes frères et sœurs amarreront chaque jour de plus en plus solidement à la Terre."

15mar17 182C90
Très belle entrée prophète du Très haut, qui n’y voit pas votre humilité est aveugle.
Je n’avais jamais prêté attention à l’expression ”sein d’Abraham“ que j’avais pourtant rencontré dans la parabole du riche et de Lazare (Luc 16/22-23). Cette image rappelle le côté hospitalier et généreux d’Abraham.
J’avoue ne pas très bien comprendre l’image du ”fil d’Or de la Parole“ je l’interprète donc à ma façon, je ne suis pas très malin c’est sûr.
La mission que le Père vous a assignée a pris les formes les plus variées (Rév d’Arès 35/1) aussi sans attendre votre trépas, ce fil d’Or ne représente-t-il pas déjà la force et la beauté de votre dévouement actif dans toutes les directions en vous reliant à vos frères et sœurs ?
Je me souviens des premières lettres que je recevais de vous, vous répondiez alors à mes interrogations, mais j’étais loin de voir que vous me teniez à bout de bras, vous tissiez déjà entre nous quelque chose d’invisible qui avait trait à la Vie, votre Vie, et que je ressentais comme en écho au fond de moi.
Pour revenir au sujet de votre entrée je dois dire que je ne veux pas mourir trop tôt, mourir encore moins sans âme, peur aussi d’affaiblir ma pénitence durablement par je ne sais trop quel accident, on ne sait jamais. J'essaie aujourd'hui de faire attention à ce que je dis, à ce que je pense, je suis en tension comme un funambule marchant sur votre fil d’Or.
Mes pensées les plus fraternelles à notre sœur Christiane.
Salah B. d'Île de France

Réponse :
Nous n'avons pas besoin de nous raser le crâne, nous Pèlerins d'Arès, ni d'aborer une tenue ou un signe spécial, et si, au Pèlerinage, nous portons une tunique, ce n'est pas pour porter un uniforme. C'est simplement pour effacer le sexe, l'état de fortune, tout couvrir d'une toile d'égalité, résumer ainsi notre condition humaine pécheresse vivant dans l'espérance que nous ne sommes que les Enfants (Rév d'Arès 13/5) du Grand Invisible mais tellement Vivant : le Créateur.
Cette simplicité, ou plutôt ce naturel, propre au Pèlerin à Arès, elle doit nous suivre partout et vous en êtes, mon frère Salah, la personnification même. Oh ! vous n'êtes pas le seul ou la seule dans ce cas, mon frère, mais chez vous c'est si caractéristique que ça vous donne une grandeur particulière. Et quand je vous vois au Pèlerinage je m'écrie en mon for intérieur : "Heureuse l'épouse qui a Salah pour époux et les enfants qui ont Salah pour père. Fasse Toi Créateur que nous soyons tous comme Salah." Pourquoi le Père s'est manifesté à moi et non à vous qui me paraissez avoir des qualités très claires pour le prophétisme ? Je ne sais. Je me suis toujours dit : Un jour je dirai à Salah combien j'aime son naturel, sa simplicité. Voilà c'est fait. Alors, je ne crois pas que "qui ne voit pas mon humilité est aveugle", mais qui ne voit pas l'humilité de Salah est aveugle.
Mais, comme je viens de le dire, vous n'êtes pas le seul dans ce cas. C'est pourquoi je ne m'en fais pas trop pour ce qui se passsera après moi. Je crois que le mouvement très simple mais capital du petit reste se poursuivra avec bonheur et moi, de l'autre côté, je ne ferai que m'efforcer de vous aider dans la mesure du possible. Je dis bien dans la mesure du possible, parce que je crois que quantité d'obstacles empêchent ou gênent la bonne communication entre l'au-delà et l'en-deçà plein de péchés qui font obstacle. Jeanne d'Arc entend des voix, c'est bien connu, mais je me demanderais rationnellement pourquoi ces mêmes voix ne sont pas venues dire à Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et ordonnateur du procès de la pucelle à Rouen, qu'elle était bien l'envoyée du Ciel et qu'il fallait la ménager, si je ne savais pas que, pour elle, mourir sur le bûcher c'était de toute façon mourir, peu de chose à vrai dire, une fois que la mission est achevée. Mourir un peu plus tôt, un peu plus tard, quelle importance ? C'est le péché qui nous tue.
Merci, mon frère Salah, pour ce commentaire qui m'a ému.
Pour le fil d'Or, lisez la réponse que je fais à notre frère Balthazar E. 182C89.

17mar17 182C91
Bien aimé frère Michel en l'amour du Père,
Il fut un temps, dans les premières années de mon engagement chez les Pèlerins d'Arès où j'étais tracassée. Mon mari étant hostile à mon engagement — il l’est maintenant beaucoup moins.
Si je partais avant lui, comment faire pour que ma dépouille soit revêtue de ma tunique (Rév d'Arès xLvi/2) ? Depuis que j’ai compris que mon tracas était lié à la forme et non au Fond — mon salut ne dépendra pas du port ou non de la tunique, du passage ou non par l’église, mais de l'âme (Rév d’Arès Veillée 17) que je me serai faite par le Bien accompli – et qu’à chaque jour suffit sa peine (Matthieu 6/34), ce tracas m’a quittée.
Par contre, je suis plus préoccupée de ma pénitence (30/10-11) qui parfois est difficile, mais qui est incon­tournable, pour faire naître l'âme (Rév d’Arès 17/3), et de ma moisson de pénitents (Rév d'Arès 6/2), parce que mon Salut mais aussi le Salut du monde en dépendent.
Je souris en écrivant "mon Salut et le Salut du monde en dépendent", parce que le rythme de ces mots me renvoie à une affiche ou banderole que vous aviez faite, frère Michel, dans les débuts de votre mission à Bordeaux. Vous nous en aviez donné le texte sur AbsoluteLife en 2008, site de notre frère Guy P., à qui je serai toujours reconnaissante de m'y avoir invitée. Nous (les trois bretons du Sud sur AbsoluteLife) avions repris ce texte que j’ai toujours en mémoire pour notre mission bretonne.
"On a que l'âme qu'on se fabrique,
mais, c'est important,
le Salut même le Salut du monde
en dépendent."
L’inquiétude cependant qui me titille parfois : Quand je partirai, mon âme sera-t-elle assez forte pour me joindre à tous mes frères qui, dans l’Univers, sont toujours en mission pour refaire Éden ? Sera-t-elle assez forte pour rejoindre la Flotte du Roi (Rév d’Arès 18/4) ?
Je prie avec vous frère Michel et avec sœur Christiane
Je vous embrasse tous les deux
Madeleine T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous avez tout à fait raison, ma sœur Madeleine, ce n'est pas la tunique qui est le moteur de notre salut, mais la pénitence. Si un jour de grand vent une cheminée (une grosse, une avec... disons... six conduits bien lourds, un vrai marteau pilon) tombe d'un toit et vous écrabouille comme une crêpe sur le trottoir, votre époux, même consentant, aura bien du mal, de toute façon, à vous enfiler une tunique. Mais si vous avez été pénitente, l'âme que vous aurez, et qui n'est pas écrabouillable, survivra dans l'au-delà.
Autre question que vous me posez : "Quand je partirai, mon âme sera-t-elle assez forte pour me joindre à tous mes frères qui, dans l’Univers, sont toujours en mission pour refaire Éden ? Sera-t-elle assez forte pour rejoindre la Flotte du Roi (Rév d’Arès 18/4) ?" Je n'en sais rien. Vous seul pouvez le savoir, puisque c'est fonction de l'amour que vous avez pour tous les hommes, du pardon que vous donnez à tous les offenseurs, de la paix que vous faites avec tous, de l'intelligence spirituelle dont vous assaisonnez la salade de votre esprit, de votre effort pour être libre de tous préjugés. Tout dépend de votre capacité à vous intégrer au Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7) de sorte qu'Il vienne Lui-même s'intégrer à votre personne dépouillée du moi. Oh ! ne vous affolez-vous ! On arrive à cet état plus facilement qu'on ne croit. Autrement dit, on est plus pénitent qu'on craint de ne pas l'être, si je peux dire. Nous nous sentons n'être que des ruissellement souterrains et insuffisants, alors qu'on rêve de jaillir comme des geysers triomphants. La pénitence ne fonctionne pas ainsi. La volonté d'être est toujours plus efficiente que le pouvoir d'être qui varie tellement d'un pénitent à l'autre. Le seul obstacle n'est autre que le découragement (13/8), mais le Père n'a pas exigé de degré d'efficience. Je ne doute pas que vous faites ce que vous pouvez, ma sœur Madeleine. C'est bien.

17mar17 182C92
Bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père,
Merci pour toutes vos réponses aux différents commentaires.
Vous écrivez dans l'entrée : "La description du processus de la mort dans La Révélation d'Arès (xL/12-17) ne concerne que les jours qui suivent l'arrêt du cœur. La Parole ne dit rien sur le plus lointain."
Je reprends ici ce passage de la Parole qui parle de ce qui se passe pour le défunt juste après la mort de son corps physique qui lui sert si on peut dire de véhicule terrestre :
Tu vois Ma Main, (elle est comme) le four.
L'œil d'homme pleure (des) grêlons.
Pleure(r n'est qu'un) petit mal.
(Mais si) l'œil (s'é)lève, (si) la main laisse Ma Main, (l'homme tombe) plus
mort (que) mort.
Avalée la cendre, le cri (est tout ce qui) reste (à l'homme perdu) ; le cri
court sous la terre.
(Quand) la mort (est d')un jour, la tête (repose) sur les fleurs douces, (elle)
dit : "Bonne, la mort, arôme, été clair !"
Deux jours, tu cries : "Piège, la mort !" (Comme) l'aragne, (elle) suce ; la
mort boit l'eau dans l'œil.
Trois jours, le cri (qui te) reste, court sous la terre : "Où (est) l'oeil, où
(est) la lèvre, où (est) la main ?" Vide.
(Si) la main tient Ma Main, l'œil (peut) pleure(r), l'Eau reste dans l'œil.
L'os (devient comme) la craie, (l'homme sauvé est) moins mort (que) la mort (Rév d'Arès xL/8-17)

Ce passage évoque donc notre sort après la perte du corps physique et des sens qui s'y rattachent et insiste surtout sur l'importance vitale (si je puis dire) de créer son âme (ou ha) par la pénitence. Vous écrivez dans les annotations qu'un jour signifie une période de temps, mais à votre avis cette période représente combien de temps ?
D'ailleurs la notion du temps ou la perception que l'on pourra en avoir dans l'au-delà semble être différentes comme le laisse entendre ce passage de La Révélation d'Arès :
[...] le spectre qui vient pleurer sur ses os blanchis, sur sa chair évanouie,
auquel il ne reste, dans le tourment des regrets et le froid infini, que l'espérance de
Mon Jour, le spectre pour qui l'instant est long comme un jour, le jour long comme
un siècle, tant est cruel le froid qui le transperce, apeurante l'obscurité où il erre.
Maint pécheur, égaré par les prêtres cajoleurs, te narguera : "Tu parles
comme une méchante vieille, te criera-t-il, Dieu est bon. Comment, étant bon,
pourrait-Il me réduire à un spectre lamentable ?" Tu répondras : "Dieu est bon au
bout de la pénitence !" (Rév d'Arès 16/16-17)

Le Créateur évoque l'après-mort, Il doit avoir ses raisons. Pouvez-vous nous éclairer sur ces points, si toutefois vous jugez cela utile?
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Puis-je vous "éclairer sur ce point" ? Le point qui consiste en la longueur de temps que représente en fait la mort d'un jour, la mort de deux jours, la mort de trois jours ? Je ne saurais répondre à cela sinon de façon relative, parce que comme vous le dites "la notion du temps ou la perception que l'on pourra en avoir dans l'au-delà semble être différentes". Autant me demander si "il y eut un soir, il y eut un matin, premier jour (Genèse 1/5)", si "deuxième jour (Genèse 1/8)", si "troisième jour (Genèse 1/13)", si "quatrième jour (Genèse 1/19)", si "cinquième jour (Genèse 1/23)", si "sixième jour (Genèse 1/31) et "Dieu acheva le septième jour le travail qu'Il avait fait (Genèse 2/2) correspondent réellement chacun à une journée de vingt-quatre heures. Je n'en sais rien, mais je sais qu'il y a une infinité de chances pour que ce que le Genèse appelle jour soit un laps de temps.Qu'entendre par "laps de temps" ? Une durée, qui peut varier de vingt-quatre heures à vingt-quatre milliards d'années. Concernant l'homme, dont l'existence terrestre est courte, un jour, deux jours, trois jours après la mort doivent chacun être plutôt courts, mais combien de temps montre en main ? Je crois cela variable selon l'état de préparation de chacun. Je crois surtout que, par là, le Père indique que le passage de l'état biologique à l'état animique pur procède par étapes.Je n'en sais pas plus que vous.

17mar17 182C93 
Ceci est un message d’actualité qui nous concerne tous.
Je pense qu’il est important, même en tant que simple citoyen, de ne pas retenir les informations importantes, cruciales. Surtout si les médias ne semblent pas en parler. Celle-ci en est une :
Après, reste à savoir que faire ? C’est une autre histoire.
Cette information laisse planer non seulement le profil de la destruction de la vie, mais aussi certaines des innombrables souffrances qu’elle génère. Je viens de recevoir la nouvelle et je ne sais qu’en penser.
Notre monde est ainsi soumis à une multitude de dangers. Qu’en pensez-vous, frère Michel ?
Pour quelle attitude opter, si ce n’est de continuer à accomplir la pénitence et la moisson autant que possible. Faire face à la peur, sans y succomber. À vous de juger si ce message est en rapport avec votre blog :
Alerte ! Contamination de l'Europe à l'iode131 en cours suite à un accident nucléaire en Norvège
Par rédaction le dimanche 12 mars 2017,
Alerte ! En ce jour (12 mars 2017) on apprend que la Norvège contamine toute l'Europe avec de l'iode 131 radioactif depuis plusieurs semaines (on évoque même fin octobre). Un accident nucléaire sur le réacteur de recherche atomique de Halden en serait à l'origine. Le risque de contamination des populations du nord et jusqu'à la France n'est pas négligeable notamment pour les enfants et adolescents. Les autorités norvégiennes comme françaises pratiquent la rétention d'informations.
En Norvège, un cœur de réacteur atomique expérimental serait, comme à Fukushima, hors de contrôle. De l'hydrogène radioactif s'accumulerait dans son enceinte. L'exploitant et l'équivalent de notre ASN procèdent à des rejets radioactifs dans l'atmosphère pour éviter l'explosion et la catastrophe atomique européenne. Il s'agirait du réacteur de Halden (1). La Norvège exploite quatre réacteurs de recherche à Kjeller : Nora (activé en 1961, arrêté en 1967), Jeep I (activé en 1951, arrêté en 1967), Jeep II (activé en 1966) et à Halden : HBWR - Halden Boiling Water Reactor (activé en 1959) à la frontière suédoise. Une ville d'environ 30.000 habitants et de 640 km2. C'est depuis janvier 2017 qu'à été détectée une présence anormale d'iode 131 dans l’air ambiant en Europe.
La suite ici:
http://www.psychostrategy.net/alerte-contamination-de-l-europe-a-l-iode131-en-cours-suite-a-un-accident-nucleaire-en-norvege?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Il s'agit d'iode 131 radioactif. Vous avez eu raison de le souligner, parce que l'iode par lui-même est indispensable au corps humain.
Qu'en pensé-je ? Pour répondre j'ai besoin de m'asseoir dans un bon fauteuil (je n'en ai pas chez moi, mais je peux demander à quelqu'un de me laisser profiter d'un de ses fauteuils) pour réfléchir ? À quoi ? À ceci : Préféré-je trépasser en passant sous un autobus — un camion Man, une Harley-Davidson, un train (de marchandises ou de voyageurs ?), etc. — ou en inhalant de l'air chargé d'iode 131 radioactif ? Vous allez me dire : Avec l'iode 131 radioactif, vous ne trépasserez pas tout de suite, il y aura "d'innombrables souffrances". Mais l'autobus (le camion Man, la Harley-Davidson, le train, etc.) peut ne pas me liquider sur le coup. Il n'est pas impossible que je passe un long moment de souffrance dans les plâtres, les poulies, les courroies d'un lit de grand blessé, avant de passer l'arme à gauche. Ah! Mais pourquoi l'arme à gauche ? Pourquoi pas à droite ? Que de problèmes, que de problèmes !
Je peux aussi me poser la question autrement. Puisque vous citez les enfants, qui peuvent pâtir de cette fuite d'iode 131 radioactif (vous me donnez la chair de poule), je me dis : Quelle horreur aurait été pour moi de trépasser quand j'étais enfant d'une fuite de radium à l'hôpital Foch de Suresnes (où j'habitais) ? Je serais donc mort depuis... disons... quatre-vingt ans ou plus et j'aurais été privé de la merveilleuse vie que j'ai eue en vivant la deuxième guerre mondiale dans les abris anti-aériens, en faisant la guerre d'Indochine, en travaillant comme un forcené comme ingénieur tremblant du matin au soir à l'idée de se tromper dans ses calculs, en passant par les affres de question métaphysiques fondamentales, en travaillant jour et nuit pour le Père, en payant des impôts et me bagarrant contre l'adminisration fiscale, etc., etc.
Bon ! Assez ri. Je ne souhaite de souffrances et de malheurs à personne et je travaille pour que la douloureuse vie humaine cesse et que tous mes frères humains retrouvent l'Éden, mais... je vais vous dire... vivre ou mourir dans les conditions de vie terrestres que l'homme s'est données depuis Adam (Rév d'Arès 2/1-5), je me demande franchement si se poser la question vaut vraiment la peine.

21mar17 182C94
Dromadaire : Nous avons le plaisir de vous annoncer que Guy I. vous a envoyé une dromacarte !
Voici votre carte :

Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Merci, frère Guy, pour cette belle carte qui m'annonce l'arrivée du printemps.
Malheureusement, aujourd'hui à Bordeaux il pleut,il pleut, il peut (bergère ! Rentre tes blancs moutons...) et il ne fait pas chaud. Nous avons eu des journées beaucoup moins humides, ensoleillées, littéralement estivales ici pendant le mois de mars, mais ce n'est pas le cas pour ce jour où naît le printemps.
Ça ira mieux demain. Encore merci !

21mar17 182C95
Cher frère Michel,
Voici une information de la CRIIRAD qui vient minimiser et clarifier les conséquences de l’incident nucléaire survenu en Norvège [voir commentaire 182C93]
Qui croire ??

La CRIIRAD, association antinucléaire reconnue pour sa compétence, rectifie les informations qui ont pu être diffusées sur l’incident nucléaire en Norvège. Il serait résolu depuis longtemps et n’aurait rien à voir avec la découverte d’un taux très faible d’iode 131 en janvier 2017.
http://vamaurienne.ovh/index.php/2017/03/14/clarification-de-la-criirad-a-propos-des-rejets-dun-reacteur-nucleaire-en-norvege/
Voir également en pièce jointe le communiqué de presse de la CRIIRAD du 14 février 2017 qui fait apparaître comme insignifiants les taux d’iode 131 relevés en France.
Il me semble qu’il n’y a pas d’inquiétude à avoir dans cette affaire et que certains sites diffusent des informations imaginaires.
Ci-dessous accès à Wikipedia sur la CRIIRAD :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_de_recherche_et_d%27information_ind%C3%A9pendantes_sur_la_radioactivit%C3%A9

Michèle P. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Michèle, pour ces précisions qui complètent et dédramatisent le commentaire de notre sœur Véronique C. de Belgique (182C93).
"Qui croire", en effet ? Nous autres, citoyens ordinaires et clients ordinaires des media oscillons sans cesse entre méfiance et désenchantement face à l'information. des confiance et désenchantement.
Voilà bien pourquoi beaucoup d'entre nous sont spectaculairement indifférents à la scène électorale à laquelle répond la scène médiatique. Pour ma part je n'ai pas regardé hier soir 20 mars le débat entre cinq candidats à la présidence de la République (et d'ailleurs, pourquoi pas les six autres ? N'ont-ils rien à dire ?). Avec sœur Christiane nous nous sommes dit : "Ce soir, nous n'écouterons pas les contes de fée. Nous ne sommes pas, même avec les bouteilles d'oxygène de l'espoir, des fanas de la plongée dans la politique, surtout dans des fonds marins placés sous les projecteurs. Du théâtre, rien que du théâtre !"
Je ne me suis jamais, mais alors jamais, senti représenté par les poissons, du poisson clown au requin, que j'ai élus au cours de mon existence déjà assez longue et si je vote Fillon la prochaine fois, c'est uniquement parce que je suis à peu près certains qu'il ne fera pas de tort au mouvement des Pèlerins d'Arès. Pour le reste je prends ce qu'il dit comme il faut prendre ce qu'on a entendu à propos de l'iode 131 radioactif. Allez savoir ce qui est vrai ou faux dans tout ça ! Disons que je crois Fillon assez honnête pour se tenir à égale distance du vrai et du faux ; on peut le voir comme un semi-menteur ou un semi-véridique, selon qu'on est optimiste ou pessimiste. Je ne suis plus ni l'un ni l'autre, je me sens résolument ailleurs, du côté du Père résolument. "Le Père ?!" pouffe l'immensité rigolarde. "Et votre politique ?" je pouffe à mon tour, pas rigolard mais triste.
À quoi bon se formaliser pour ce qui est vrai ou faux ? De toute façon, on ne nous écoute pas. Pour la politique nous n'existons pas. Je ne parle pas que des Pèlerins d'Arès, je parle de la plupart des citoyens. Nous n'avons que la rue pour nous faire entendre ; nous utilisons autant que nous pouvons cette chambre d'écho, même très faible. Il serait temps de songer à faire éclater cette grosse bulle vide qu'est ce qu'on appelle la France... et derrière la France le monde qu'il faut changer (Rév d'Arès 28/7), pour les reformer à partir de mille et mille petites pâtes nourrissantes, pleines d'amour, de promesses de Vie, que seraient nos petits unités humaines ou petites économies indépendantes de pénitents. C’est cela notre vie d'espérance, à mille lieues du tintamarre mensonger des campagnes électorales et des journaux qui les répercutent.
J'apprends à l'instant que la Secrétaire d'État chargée de la biodiversité (mais oui, ça existe, je n'en avais jamais entendu parler mais ça existe... et on en veut à Mme Fillon d'avoir touché un salaire sans fournir le travail efficace correspondant ?), qui répond au nom de Barbara Pompili (vous connaissiez ?) devient le premier membre du gouvernement à rejoindre Emmanuel Macron et "En Marche" ! Encore une vapeur d'iode 131 radiocatif qui surgit d'où on ne l'attendait pas, puisqu'on ne savait même pas qu'elle existait. Dangereuse ou pas dangereuse ? Allez savoir ! J'ai vu dans un documentaire récent qu'un paysan vivant autour de Tchernobyl avait absolument refusé d'être évacué après que le réacteur nucléaire eut explosé. Il est toujours là, bien vivant, ses vaches aussi. Allez savoir !

21mar17 182C96
Bien aimé prophète Mikal en l'amour du Créateur infini,
Suite à votre réponse au commentaire de notre soeur Véronique (182C93), je relève que quand vous parlez de trépasser par surprise vous pensez toujours à un autobus ou à un train… Jamais à une chute ou au moins à un accident tout seul. J’en suis désolé, parce que n’ayant jamais été conducteur d’autobus ou de train, mais au moins de voiture, et ayant failli faire passer de vie à trépas en fin 1995 un homme qui traversait la route la nuit dans un virage sans qu'il m'ait vu non plus. Vous m’aviez écrit "Que faisait-il au milieu de la route ?". J’avais été le visiter pendant trois mois à l’hôpital et visiter son épouse dans sa maison, là précisément où habite la mienne aujourd’hui ! Je trouverais meilleur que vous pensiez à passer de l’autre côté sans faire supporter la vue de votre écrasement à aucun conducteur de ce monde…
Ô Père, et cher prophète, il fallait que je vous le dise, depuis que je vous entends "menacer" tous ces conducteurs de "Ferrari" ou autre "Harley" ou "camion Man" de leur passer dessous ! Je ne sais pas si le passage par l’iode 131 radioactif serait moins douloureux pour le mourant, mais au moins j’espère que la conscience de l’iode en question serait moins atteinte que celle du conducteur surpris par l’accident ou le suicidé, quel trauma !
Faites bien attention en traversant les routes ! Je dois m’y tenir aussi. Quelle vie ! C’est bien lourd toute cette mécanique, il est temps que nous fassions changer ce monde vers plus de douceur !
Je vous embrasse de toute ma pensée, merci d'embrasser votre épouse en pensant peu au conducteur repentant que je veux être, avec vous dans l'étirement du Fil d'Or de la Parole que le Père nous fait reprendre,
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire, qui me recommande de "faire bien attention en traversant les routes !" Soyez sûr, bien aimé frère, que, quand j'y pense, je fais attention, mais je n'y pense pas toujours. Ma tâche prophétique est tellement lourde et absorbante que, même au dehors, je pense, je pense, je pense tellement que ma pensée me distrait et qu'il m'arrive d'oublier que j'existe et que la rue et la circulation existent et parfois "c'est moins une", comme on dit. Je manque de peu d'être heurté. S'ajoutent à cela les vélos qui, à Bordeaux, roulent à toute vitesse partout, sur les trottoirs, rien ne les arrête, même pas les feux rouges. Il y en a qui me frôlent... Sœur Christiane sait cela et, quand elle est avec moi dans la rue, elle me tient le bras, surtout quand nous traversons. Mais il me faut bien parfois sortir seul. Alors, je me dis, en philosophant, je finirai comme Roland Barthes fauché par la camionnette d'une entreprise de blanchissage alors qu'il se rend au Collège de France en 1980. Mais je n'ai pas de préférence pour la camionnette d'un blanchisseur, non, non, je ne suis pas difficile, n'importe quel véhicule me conviendra... à moins qu'Aghéla me prenne le bras et me tire en arrière au momet du choc. Il en est bien capable, ce bougre d'ange !

21mar17 182C97
Je suis très heureux que vous abordiez le sujet d'Abraham dans cette entrée. Cela va me permettre d'aborder une carence monumentale du christianisme.
Attention, ce commentaire peut choquer !
Pour bien cadrer le sujet, je reviens sur un point de détail de La Révélation d'Arès: Votre entrevue du 15 janvier 1974 se passe le sexe à l'air, sans que personne ne s'en trouve offusqué. Entre gens sérieux, ces choses-là ne se font pas. Ah ! Il a beau jeu, Jésus, de parler d'impudicité pour les femmes. Était-il nécessaire d'exposer les attributs sexuels dans une intervention spirituelle majeure ? Pourquoi mettre ainsi en cause nos préjugés moraux ?
La Révélation ne répond pas vraiment, mais elle évoque cependant que la sexualité des hommes et des femmes revêt un caractère sacré, ce que nos contemporains ont oublié depuis longtemps. C'est là que l'épopée d'Abraham intervient et nous apprend quelque chose que le christianisme nous a probablement caché au cours des siècles. La femme d'Abraham a eu un enfant a 99 ans, ce qui, en soi, est une grosse idiotie, comme est une grosse idiotie de se laisser crucifier à 33 ans. Mais au delà de ces idioties, il y a  pour nous deux messages très importants . Le premier message est la résurection portée par le christianisme, le deuxième  est la régénérescence que l'homme serait capable d'activer en suivant certaines pratiques, notamment sexuelles. Cet enseignement a pratiquement disparu de nos jours, et c'est bien dommageable. On retrouve des bribes de cet enseignement chez les moines taoistes chinois. J'ai appris que des chercheurs américains et suédois avaient faits récemment des découvertes significatives sur ce sujet.
Il y aurait donc une sexualité animale qui abaisse l'homme (d’où le caractère immoral du sexe), et une sexualité spirituelle (évoquée par La Révélation d'Arès) qui a été supprimée par les prêtres à la période de la décadence grecque qui faisait défiler la sexualité des vestales avec la sexualité des satyres. À ce jeu ce sont les satyres qui ont gagné jusqu'à aujourd’hui.
Je comprends que le sujet soit très délicat, et nous aurions bien besoin des lumières d'Abraham pour nous expliquer comment Sarah a pu se régénérer de la sorte.
Jacques P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Jacques, pour ce commentaire auquel, je l'avoue, je n'ai pas compris grand chose.
Je ne vois vraiment pas le rapport entre Abraham, duquel je ne parle pas dans cette entrée, et le fait que, d'une part réveillé le nuit du 14 au 15 janvier 1975, vêtu d'un simple tricot de corps, je pars vers le lieu où je suis appelé, "le sexe à l'air", et que d'autre part Sara fût enceinte d'Isaac à 99 ans.
Mon sexe, que comme chacun je cache pudiquement par réflexe culturel, n'est pas plus sacré que ma bouche, mes oreilles, mon nombril ou mon anus, ce qui en moi appartient à la chair animale. Je rappelle que quand Jésus m'apparut du 14 janvier au 13 avril 1974 il était vêtu d'une tunique qui lui collait au corps comme s'il sortait de la mer, de telle sorte que je voyais non seulement sa musculature, mais aussi son sexe. Je ne m'en suis jamais offusqué. Concernant Sara, qui était vieille (la Bible ne donne pas son âge, mais celui d'Abraham, 100 ans, quand Isaac naquit, Genèse 21/5) quand elle conçut Isaac, je vous rappelle que Sara dit : "Puis-je enfanter alors que je suis devenue vieille ?" Y a-t-il rien d'impossible pour Yahwé ? (Genèse 18/14).
Dans l'entrée 182 je ne parle que du Sein d'Abraham, expression désignant la demeure des Justes après la mort et jusqu'à la résurrection dans le judaïsme de l'époque du Second Temple. Le concept a des parallèles avec l'Hadès grec et les Limbes catholiques, mais surtout il se distingue des précédentes convictions juives concernant le Sheol ou tous vont à la même place par une répartition claire de Sheol en deux régions distinctes pour les justes et les injustes. Pendant la période du Second Temple la notion de Sein d'Abraham survient dans les papyrus juifs se réfèrant, plus complètement, au sein d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Les martyrs juifs s'attendaient à ce que après leur mort Abraham, Isaac et Jacob les reçoivent ainsi que tous leurs ancêtres (4Maccabées 13/17, annexe trouvée dans quelques manuscrits Septante. Comme 3Maccabées, ce texte est apocryphe pour les Catholiques et pseudépigraphe pour les Réformés, hors Bible officielle). Les sources rabbiniques conservent plusieurs traces de la notion d'un sein d'Abraham, mais la référence la plus célèbre au Sein d'Abraham est celle de Jésus dans sa parabole de Lazare et du mauvais riche (Luc 16/23). Notons, si ça vous intéresse, que la version de Jésus contredit l'Apocalypse de Sophonie dans ce qu'il est impossible de passer d'un côté de l'Hadès de l'autre côté, vers le sein d'Abraham.

21mar17 182C98
Merci, frère Michel, pour cette entrée qui me permet d’avancer sur un sujet qui m’a enseigné des choses qui étaient en suspens en moi, et qui décoince mes a priori..
La mort me déconcerte beaucoup. Mais doit-on dire ce mot "mort" ? Car le mot mort dit par Dieu et le mot mort culturel n’a pas la même signification.
Parce que Dieu dans La Révélation d'Arès et dans l’Évangile Palestinien Jésus dit en substanse que Matthieu 8/22: Suis-moi, et laisse les morts enterrer les morts, voulait dire que même des humains vivants sont déjà morts. Et qu’un homme ou femme avec une âme, [quand son] cœur s’arrête de battre, est plus Vivant qu’un vivant mort, puisqu'il ou elle va ailleurs, selon qu'il ou elle a une âme ou pas ! Mieux vaut avoir une âme!
On pourrait dire que l’on passe d’un état visible à un état invisible, et que notre vie se transforme vers ce que l’on est. Le Père nous dit ceci en Rév d'Arès XL/16-17 : (Si) la main tient Ma Main, l’œil (peut) pleure(r), l’Eau reste dans l’œil. L’os (devient comme) la craie, (mais l’homme sauvé est) moins mort (que) la mort.
L’ha est le véhicule pour aller au-delà qui est le sublime, je me sens un peu plus léger. Je voulais préciser que j’aime beaucoup le commentaire de Louis-Marie 182C60 et votre réponse. Eh oui, avoir l’humilité d’admettre que le Père a la Vérité, simple vérité. Que nos cerveaux sont encore orgueilleux ! comme le dit souvent l’ancien testament dans la Bible au sujet des hébreux qui ont la nuque raide, comme nous l’avons encore, mais la prière et le fait de lire ce blog assouplit chaque jour cette nuque qui finira par abdiquer.
PS :Sur l’affaire Fillon un lien qui me paraît juste sur cette affaire, qui démontre qu’il n’y a rien de condamnable. https://blogs.mediapart.fr/regisdesmarais/blog/040217/lassassinat-politique-de-francois-fillon
Je vous embrasse fraternellement.
Chantal M. Maine et Loire

Réponse :
Merci, mon frère Chantal, pour ce commentaire.
Vous posez une bonne question : "Doit-on dire ce mot "mort" ? Car le mot mort dit par Dieu et le mot mort culturel n’a pas la même signification." En effet, dit par le Père "mort" signifie passage, mais dans la bouche du mortel terrestre, il signifie fin de la vie, anéantissement, plongée dans le néant. Mais il peut aussi signifier anéantissement dans la Parole, quand celle-ci évoque les ténèbres glacées (Rév d'Arès 16/15, 33/33) où s'anéantissent les humains sans âme.
La Révélation d'Arès
me dit : Tes dents claquent, homme Michel, l'effroi a bandé tes nerfs, parce que l'instant d'un regard, je t'ai montré le séjour des spectres (17/1). Qu'ai-je vu dans ce moment : du gris, un vague mouvement de gris, un rien sombre très peu flottant. Rien, en somme. Ça, c'étaient les ténèbres glacées.
Oui, comme vous dites : "Mieux vaut avoir une âme !"

21mar17 182C99
Oui Nabi, cette "escalade" est "éprouvante" [182C89] pour moi, comme pour mes sœurs et frères, je suppose, mais je ressens ainsi mieux le Fond grâce a ma penitence. Cela même si mes yeux restent encore voilés par les dogmes de la culture. Quelle allégresse! (mot dont l'etymologie est traduit par "Itinéraire à Jérusalem") Yeroushlim debout ! (Rév d'Arès xvi/19).
Je comprends pourquoi, faisant suite à mon étonnement, vous parlez d'illogisme de la Parole. Car n'est-ce pas en abandonnant la logique du monde que l'homme retrouvera l'image et ressemblance du Créateur ?
Illogisme meme pour le Noir [Rév d'Arès xviii/10-13] qui nous cache la Veriteé sur notre fin et ses enjeux durant la vie charnelle.
Logique pure : Celle du Créateur pour le pénitent qui trouve le jardin qui ne fane pas [Rév d'Arès xvi/17] et fait ainsi disparaitre la mort. Quel mise en abîme subtile du Père que vous nous traduisez là pour comprendre son infinie Douceur.
Avec Amour
Balthazar E.

Réponse :
Merci, mon frère Balthazar pour ce commentaire qui nous apporte des précisions précieuses pour aller au Fond des concepts qui bâtissent notre foi.

21mar17 182C100 
Une belle entrée qui passe de la confidence presque intimiste d’un homme qui va vers sa fin terrestre aux perspectives divines du Père portées par votre intelligence soumise à Dieu et par là douée du savoir prophétique, sans preuve, et pourtant plus logique souvent que la petite logique de la pensée humaine.
Il n’y a pas une entrée dans ce blog à laquelle cette assertivité [?] puissante et paisible manque. Mais c’est que le Père parle par votre bouche et votre cerveau et que vous donnez votre cerveau et votre bouche au Père :
Parole de Mikal, Ma Parole ! (Rév d’Arès i/12)
Tu as Ma Parole. (Rév d’Arès xi/1 et xxii/19)
Ta parole (est) Mon Jardin. (Rév d’Arès ii/18)
Ta parole (est) Ma Parole. Justice de juste. (Rév d’Arès xxxi/10)
J'ouvre ton œil (comme) l'aurore, ton col (est comme) le saule, (mais de) ta gorge coule la Parole, tu peux (parler en Mon Nom). (Rév d’Arès xxxi/16)

(Un) chant (sur) ta langue (est Ma Parole accomplie) avec zèle ! (Rév d’Arès xxxVii/5)
Plante ton pied ! (Ici prend son) essor ta parole(, elle ira) où mille œils voient; ta parole (est) Ma Parole. (Rév d’Arès xL/5)
Et Mikal (quoique fragile comme) la soie, Mikal (dont) la gorge est la fontaine (où) Ma Parole nage, monte (comme) la trombe (Rév d’Arès xLvii/9).

Les deux dernières citations fondent bien l’esprit général de cette entrée, à savoir que votre mort biologique ne sera pas la mort de votre prophétisme ni même votre mort tout court. C’est si joliment exprimé par cette phrase déjà citées plusieurs fois dans les commentaires : "Un jour, mon cœur s'arrêtera de battre et mon âme prendra le relais et étirera vers l'infini le fil d'Or de la Parole que Dieu m'a donnée, que mes frères et sœurs amarreront chaque jour de plus en plus solidement à la Terre tandis que, prophète, je l'étirerai jusqu'aux confins des étoiles où, déjà, le Père me fit courir (Rév d'Arès vi/1-4).
Ce qui revient à dire avec votre cœur ce que la Parole annonce : (Mais si) le gland de fer couche Mikal, il dort sans paupière. (De) sa mâchoire pousse l'arbre (à) la pointe toujours verte. 

Les frères ont la main (en-)haut, (vers) l'enseigne. Le faucon niche (là-haut), le vigile (qui) ne dort pas. (Rév d'Arès xvi/13-14)


En cela, cette entrée à quelque chose à voir avec la double question à laquelle l’assemblée n’a pas fini de répondre : "Un prophète pourquoi et pourquoi faire ?"
Il faudrait plusieurs pages pour répondre à cette question en faisant la liste exhaustive des tâches qui vous sont confiées : une énormité à l’aune des possibilités humaines. Et pourtant Dieu y croit, ce qui implique que Dieu ne s’adresse pas seulement à ce que l’homme s’est efforcé d’être (selon le mot du Coran), mais à ce qu’il peut s’efforcer de redevenir, au pénitent créateur et recréateur d’un nouvel Adame, donc à cette créature sublime capable de (sur)voler haut la fosse (Rév d'Arès xxii/17).

Dans vos notes de l’édition 2009 de la Révélation d’Arès, vous tirez les conséquences logiques de ce décalage entre les limites de l’homme et les exploits (Rév d’Arès 2/8 et 12) du prophète qui impliquent que celui-ci continue de vivre, quelle que soit la nature de cette vie future, comme vous le décrivez dans votre entrée : "Le soi disparaît probablement pour laisser place à un état d'universalité. On fait irruption dans un tout autre monde et la façon dont on ressent cette nouvelle vie est totalement imperceptible pour des yeux de sang. Que ferai-je dans l'Univers ? Puisque je suis une parcelle de la Puissance Créatrice, je contribuerai à la Création sans fin."
C’est dans la note de La Révélation d'Arès 35/1 : Mon Champ est vaste, homme Michel, à ses quatre côtés tu te rendras… que vous envisagez cette Vie perpétuelle du prophète. Vous écrivez : "Le Champ de la mission (5/5-7) est si vaste qu’il et matériellement impossible au témoin de se rendre à ses quatre côtés de son vivant. Tout comme Jésus revient à Arès comme messager du Créateur pour achever sa mission, le témoin d’Arès devra sûrement poursuivre la sienne au-delà de la mort."
Je trouve cela plutôt rassurant. Encore un peu, et vous finiriez par rendre la mort presque sympathique aux pénitents. Pourtant, quelle horreur de dénuement et d’aliénation que la mort ! Deux jours, tu cries : "Piège, la mort !" (Comme) l'aragne, (elle) suce ; la mort boit l'eau dans l'œil. 
Trois jours, le cri (qui te) reste, court sous la terre : "Où (est) l'œil, où (est) la lèvre, où (est) la main ?" Vide (Rév d’Arès xL/14-15).
Et même pour les prophètes la mort peut, semble-t-il, conduire à un séjour bien moins libre, heureux et actif que celui auquel vous vous préparez :  "Au-delà de la mort, combien de prophètes atteignent les Hauteurs et leur Lumière ? Peut-être ai-je vu Moïse et Mahomet dans ces corps pantelants, presque cadavres, figés dans l'inconscience de je ne sais quels sombres limbes, au pied des grands pics de la Montagne Sainte qu'ils avaient tant espéré atteindre. Comme je comprends le sens de ...en attendant Mon Jour !.. Une pensée consolatrice me traverse : Au moins, les prophètes semblent échapper aux ténèbres glacées. Ces limbes-dortoir ou limbes-cimetière des prophètes sont-ils un des sept Ciels de la révélation, celui qui leur serait réservé? Un ciel bas, une sorte d’entresol ? [Extrait des "Récits, Notes et Réflexions du Témoin" en préambule du Livre, seconde partie de La Révélation d'Arès].

Mais la Bonté du Père va jusque dans la mort, pourvu qu’on veuille bien ne pas lâcher Sa Main :
(Si) la main tient Ma Main, l'œil (peut) pleure(r), l'Eau reste dans l'œil. 


L'os (devient comme) la craie, (mais l'homme sauvé est) moins mort (que) la mort. (Rév d’Arès xL/16-17)
Et s’Il offre ce viatique au pénitent ordinaire à travers l’âme qu’il se fait, alors je veux bien croire qu’Il vous réserve, à vous pénitent par excellence, un festin sur Sa Dent (Rév d’Arès xLvi/4). Et croyez-le, je m’en réjouis de tout mon être !
Car vous m’avez appris beaucoup par le miel en quoi vous avez su changer la poussière de ma culture, de mes pensées et de mes désirs vains. En coulant dans le frère que je suis devenu ce miel m’a fait plus fort (Rév d’Arès xii/4). Aujourd’hui, je ne crains plus la mort qui me vient de ma vie terrestre de quelque manière que ce soit, je crains d'anéantir mon âme (Rév d’Arès 4/8), et j’appuie ma vie sur quelques grandes certitudes spirituelles qui me font votre disciple, du moins je l’espère, car j’y tiens.
Les voici :
Ce n’est pas ce que je crois qui me sauve, c’est ce que j’accomplis.
Dieu qui est le Bien et qui choisit le Bien m’a fait absolument libre de choisir entre le bien et le mal. Je suis pleinement responsable du choix que je fais, pour la part de conscience qui est la mienne.
Dieu a donné la vie spirituelle une fois, la Vie, l’Oasis (Rév d'Arès24/3), qu’Il a placée en nous dans Son Image et Ressemblance. Il me demande de me mettre en marche vers cette Vie, en réactivant ma parenté avec Lui, en devenant un pénitent, un homme qui réapprend à aimer, à pardonner, à faire la paix, à ne pas juger, à ne pas tromper, à réfléchir avec le cœur, à partager, etc. La première destinataire de cette pénitence est mon épouse bien aimée.
Le destin que je me construis est lié à celui de mes frères humains et je ne peux pas me sauver seul ; je dois appeler mon prochain à se sauver aussi par la pénitence.
Pour cheminer dans cette voie ascensionnelle de pénitence et de moisson, je dois agir avec mesure, patience et piété (Rév d'Arès 39/3), la vraie piété qui est prononcer la Parole pour l’accomplir (Rév d'Arès 35/6). À ces vertus il convient d’associer au moins l’humilité, la volonté, la vigilance et la prudence.
Ainsi par l’action courageuse, persistante, d’un petit reste librement organisé sous la guidance du prophète Mikal, le monde changera progressivement en s’orientant vers le bien, en se libérant des pouvoirs de toutes sortes (politiques, religieux, financiers, académiques, etc.) et en se dégageant des grandes masses humaines aliénées et inertes pour construire de petites confraternités économiques et sociales libres, créatrices et fraternelles, propices à la pénitence et à la stabilisation de ses effets collectifs.
Alors, après que cette nouvelle humanité aura résisté aux tentatives de retour de la domination de l’homme par l’homme, viendra le Jour, le moment où Dieu constatant le changement du monde, parachèvera ce changement par la résurrection des corps et la transfiguration générale de l’humanité, rendant à celle-ci les conditions d’un nouvel Éden.

Voilà pour l’essentiel, ce qui me guide aujourd’hui et à jamais. Votre enseignement fait partie de moi, même si je ne suis pas un très bon disciple, car j’ai une autonomie de pensée qui est peut-être trop personnelle. Mais je progresserai. Ceci étant, je souhaite que votre crépuscule terrestre soit le plus long possible, à condition qu’il ne devienne pas source de souffrance pour vous.
Didier D. du Roussillon

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.
Vous me faites ici des compliments en reprenant, pour les souligner, les passages de la Parole d'Arès qui me placent dans l'assemblée des prophètes depuis que des prophètes sont envoyés au monde, mais vous rappelez heureusement, pour souligner aussi ce qu'il y a d'aléatoire et de moins brillant qu'on ne croit dans l'état de prophète, le défilé de prophètes pantelants, vraiment peu glorieux, que j'ai eu sous les yeux pendant les Théophanies dans la Maison de la Sainte Parole. Voilà qui me rappelle les mots de Victor Hugo dans "Quatre-Vingt-Treize", à propos des conventionnels : "Rien dans l'histoire n'est comparable à ce groupe, à la fois sénat et populace, conclave et carrefour, aréopage et place publique, tribunal et accusé." Autrement dit, les prophètes sont des hommes comme les autres, certains ayant même failli (Rév d'Arès 2/16-18) comme probablement les malheureux que j'ai vu défiler devant moi dans la Maison de la Sainte Parole en 1977. Cela conforte les gens qui me prennent pour un minable, ce que je suis peut-être. Comme vous voyez, je n'arrive pas à avoir une idée précise de ma personne : Suis-je ou ne suis-je pas à la hauteur de la mission que j'ai accepté de remplir ?
Il y en a qui me disent : "Votre grand âge, auquel Dieu accorde une étonnante vigueur, est la preuve qu'Il place en vous une grande espérance et que vous remplissez convenablement la tâche qu'il vous a confiée." À quoi je réponds : "Qu'en savez-vous ? Si Dieu me prolonge et me donne vigueur, c'est peut-être au contraire parce que je n'ai pas fait ce qu'Il attendait de moi et qu'Il doit, dans Sa Bonté, allonger ma vie dans l'espoir que mon travail d'apôtre ne soit pas trop nul." Face à l'immense mur d'impassibilité et de silence du monde, je suis dans l'incapacité de savoir si j'ai fait ou si je n'ai pas fait mon travail.
La Révélation d'Arès n'est pas qu'une Parole de Dieu à l'humanité. Elle n'est pas que le Signe que Dieu a envoyé un Messager puis est venu Lui-même parler aux hommes à travers moi (allez savoir pourquoi moi !), "trois petits tours et puis s'en sont allés" et débrouille-toi, homme Michel, prophète Mikal, avec ce fardeau de la Parole que Je te colle sur les épaules ! Non, La Révélation d'Arès n'est pas que cela. Elle est, j'en ai conscience, un lieu perpétuel de rencontre entre créature et Créateur, une synthèse du pécheur mortel et de l'éternité à laquelle il peut retourner. C'est bien là mon problème et les doutes qui m'assaillent : Suise-je assez fort pour porter ce lourd moteur de la Vie ?
Grâce à La Révélation d'Arès, qui n'est pas un livre inscrit dans ma mémoire, mais une Parole Qui me parle, qui tourne en moi comme un moulin ou un moteur sans discontinuer depuis quarante-trois ans, je sais que la foi est un Feu, qui ne s'éteint pas, et l'amour la connaissance des âmes. La Révélation d'Arès est un va-et-vient perpétuel entre l'homme et son Créateur. Il y a une permanence existentielle et réflexive entre Dieu et chacun de nous. C'est le mouvement — la Vie — qui fait le Tout.
Pas facile à expliquer au commun des mortels, très malaisé à placer dans la mission qui ne peut utiliser que l'image simple de la pénitence sans pouvoir s'étendre à ce qu'est la permanence existentielle et réflexive entre le pénitent et l'amour, équivalents de la créature et du Créateur, et l'axe qui les réunit, le fil d'Or, l'âme, ou mieux encore l'ha (Rév d'Arès xxxix/5-11) et l'immense famille des has : la polone (xxxix/12-13). Tout est très simple mais échappe complètement à la raison raisonneuse de notre temps, aux schémas établis. Alors tout, même nous, tout reste en retrait de ce qu'il faudrait dire. Samedi dernier, au cours d'une réunion avec le groupe missionnaire des jeunes à Bordeaux — où se trouvait votre fils — j'ai commencé d'aborder ce sujet, mais j'ai vite senti dans les regards des interrogations, un trouble, les prémices d'une épreuve encore au-dessus de leurs forces. J'ai fait marche arrière avec sagesse. Le temps viendra.
C'est peut-être aussi pour cela que le Père allonge ma vie. Il est des choses si ardues à enseigner qu'il faut du temps avant qu'elles soient comprises, parce que nous ne disposons que d'une langue qui, quoiqu'une des plus riches du monde : le français, est insuffisante tant que les habitudes de parler ne font qu'en tirer un registre, des gammes, que chacun peut jouer sur le piano de son cerveau, mais qui paraissent inharmoniques, obscures, discordantes, dès qu'on en passe à un autre registre, d'autres gammes, une autre harmonie.
Patience, tout cela viendra.

22mar17 182C101
Mort et pénitence :
Nombre de fois, Frère Michel, où je me suis senti mort !
La première fois c’est quand je suis passé sous un train. J’avais 25 ans. Durant tout le temps où le train m’a roulé au-dessus, j’ai ressenti une pression sur moi, comme une Main qui me couvrait… Pendant plusieurs jours, quelque soit l’endroit ou les gens avec qui j’étais, mon esprit était mort. J’étais resté sous le train….
Quelques années plus tard j’ai revécu cet état, mais pour d’autres raisons, parce que je m’étais existentiellement égaré loin du Vrai dans un monde moderne où cela ne pose aucun problème tant nous sommes nombreux à nous croire Vivants alors que nous sommes, en vérité, seulement en vie biologiquement en vie. .. sans plus !
Dit de mémoire : tout homme défaille devant la faim et la mort ! [la vraie citation est : Tout homme défaille devant la mort, Rév d'Arès 33/36], nous dit la Vie. La matérialité et le désir d’avoir encombrent tout l’espace mental et psychique de l’homme moderne. Trop peu d’hommes sont pour l’instant réellement Vivants, aimants,  cœurs ouverts, universels, libres [Rév d'Arès 10/10], sans préjugés, ne secrétant pas d’obstacles à l’humble Puissance intérieure qui génère et accompagne toutes les vies, qui souffle en silence dans les poitrines (Rév d'Arès 4/11, 28/6). Dans l’état actuel de l’humanité, la Lumière(de Dieu est prise) dans le piège d’homme (ix/8).
Pourquoi cette sensation de mort en moi, de déphasage avec l’environnement, de froid intérieur grandissant ? Parce que je me mentais, m’illusionnais, pour ne pas changer, et d’une certaine façon je continuais  l’exploration entêtée de ma sombritude d’animal humain (ou d’humanimal). C’est ce que j’appelais "ma liberté d’être."
Le menteur rassure le mauvais pour qu'il ne jeûne pas, pour qu'il ne pleure pas (sur sa faute) (Rév d'Arès iv/6).
Le menteur et le mauvais sont deux parts bien solidaires et bien ancrées en moi, l’humain pécheur. À travers ces deux parts, je crée une puissante synergie mortifère, dévastatrice mais banalisée, communément acceptée,  car en accord avec tout le système dans lequel  je vis. Système où être menteur n’est pas un crime,  être mauvais non plus ! C’est  juste une façon comme une autre de défendre ses intérêts politiques, commerciaux, de communication, de séduction, de carrière, de compétition, etc.
Le mauvais étant mort pleure, le mauvais étant mort jeûne ! (Rév d'Arès iv/8)
Ainsi, la Source du Vivant nous rappelle que l’existence de l’homme (bon ou mauvais) se prolonge à l’infini, d’une belle ou d’une pénible façon suivant ce qu’il a fait de lui durant sa vie terrestre unique : L’homme n’a qu’une vie au soleil (Rév d'Arès v/6). Soit il part avec la Vie Haute qu’il a réamorcée en lui de son vivant par la pénitence, cette Vie qui peut le déployer post-terrestrement vers les magnificences infinies (4/6), soit l’homme part avec principalement la non-Vie en lui, choisie, assumée, constituée des poisons qui avilissent, alourdissent dominent et perdent le monde, poisons dont il s’est constitué de son vivant et qu’il  emporte dans son parcours post-terrestre. Alors, gare à la fosse (iv/5) !
L’humain qui a choisi et accompli le Bien survole haut la fosse [Rév d'Arès xxii/16], tandis que celui qui n’a rien choisi ou qui a fui le Bien tombe lourdement dans la fosse et son cri court sous la terre (xL/12).
Oui prophète, il y a de quoi flipper [= délirer] et rejeter violemment cette Révélation loin de notre conscience, afin de vivre et dormir tranquille. Mais faire l’autruche, ou tuer le Messager ne change pas l’authenticité et l’imminence du Message : Nous, les humains, sommes des dieux, co-créateurs de mondes et de réalités, à l’Image [Genèse 1/26] de notre Père/Mère Céleste, Qui nous rappelle avec amour que nous sommes mortels (de notre fait), mais éternels de par Nature, puisque l’homme est fils de la buée de Ma Bouche (Rév d'Arès xxi/5), quoi qu’en dise la science limitée par sa raison étroite ! Le véritable amour n’est-il pas de dire et partager  cela ?
J’ai compris que retrouver, reprendre le chemin vers ma divinité intérieure, mon Christ enfoui [en moi] en quelque sorte, c’était obligatoirement passer par cette pénitence à laquelle vous nous encouragez depuis toujours.  Ce à  quoi  nous appelait  aussi  Jésus il y a 2.000 ans et ce à quoi il nous appelle encore aujourd’hui dans cette magnifique et terrible Révélation d’Arès. Une fois engagé dans cette dynamique élévatrice, à un certain degré de pénitence, pas forcément très loin, la mort ne fait plus peur, parce qu’elle apparaît comme naturellement présente dans l’Ascension vers les Hauteurs [Rév d'Arès 36/14]. Elle apparaît comme un retour obligé vers l’Absolu, la confrontation à la Vérité Vraie et Unique, la plongée vers l’Univers invisible, vers Dieu infini, en ce Dieu infini :
Les mondes tournent dans Moi (Rév d'Arès ii/20).
Oui, j’ai  l’intime sentiment  que nous vivons d’une certaine façon à l’intérieur de Dieu, dans le Vivant, l’Amour, le Beau, absolus, et que nous Le bafouons chaque jour par nos réalités créées médiocres et génératrices de souffrances et de malheurs.
L’homme qui choisi d’être pénitent commence son retour vers Dieu dès son vivant. Il pleure sur ses fautes qu’il corrige, il jeûne de tout ce qui empoisonne son âme... de son vivant ! Il étrangle le mauvais maintenant (Rév d'Arès v/4), de son vivant. J’ai enfin intégré [à ma vie le principe] que la pénitence est la façon de mourir à soi  pour peu à peu renaître au Tout-Autre… ou à l’autre Tout, qui est Tout ce qui n’est  pas nous-mêmes : Les autres humains, l’univers visible et invisible, l’Inconnu infini.  À l’instar de Dieu, la pénitence fait sortir le mort du vivant en nous !
J’ai réalisé que la pénitence est  la désagrégation volontaire, la désintégration lente mais permanente de toutes les formes de mal identifiées en soi pour que puisse rejaillir la Vie lumineuse qui nous anime en silence comme elle anime toutes les formes de  vie sur terre. Mais en l’être humain cette Vie lumineuse tient une place très particulière ! Être pénitent, c’est permettre  l’action de Dieu en soi, par notre propre volonté de nous recréer à Son Image et Ressemblance: Je n’élève pas (de force). Mon Bras (attend) au bout du bras d’homme ; (il Le saisit s’il veut). (Rév d'Arès xxx/6).
Le mal disparaît peu à peu de moi quand je ne regarde et ne veux que le Bien : Grave ma Face dans ton regard ! (Rév d'Arès 40/1). Je sais pourtant que c’est un nettoyage sans fin !
Être pénitent, c’est faire réapparaître la Vie en soi, celle qui nous est destinée depuis l’origine adamique et qui nous encourage de prophète en prophète à reconquérir  notre véritable Nature.
Pour finir, la pénitence c’est l’anti-mort par excellence ! C’est l’Alliance renouvelée entre l’humain et Sa propre  Beauté (Rév d'Arès 12/3) majestueuse, à la fois intime et universelle qu’il  ressuscite en lui : Tous sont princes, tous règnent sur la mort et sur l’enfer quand ils vivent selon Ma Parole. J’ai couronné tous mes fidèles (3/9).
En résumé, Frère Michel, moi petit lumignon (Rév d'Arès 32/5), j’ai peur de mourir quand je ne me sens plus sur le sentier vers les Hauteurs, quand je ne ressens plus cette indicible Lumière.
Je n’ai plus peur de mourir quand la Présence est là, quelque part en moi, parce qu’avec Elle, je suis ici et ailleurs en même temps. Dans ces moments-là,  quitter ce monde ne me fait plus peur !…
Égoïstement  comme tous mes frères, je vous souhaite longue vie, cher prophète, bien que ce soit vous au final qui, j’espère, déciderez !
Morya T. d'Île de France actuellement en Pyrénées Atlantique.

Réponse :
Quelle joie pour moi, frère Morya, de recevoir de vous, si ancien compagnon (plus de trente ans) mais si rare commentateur dans ce blog, ce très beau texte, qui m'a beaucoup ému.
Pourquoi sommes-nous de libres créatures sur cette Terre, minuscule poussière de planète dans l'Univers immense et probabelment infini ? Nous ne le savons pas, mais nous nous en doutons. Pourquoi le Père nous a-t-Il créés ainsi : libres de bien et de mal, sur une boule de minéraux aussi minuscule que son environnement spatial est gigantesque ? Nous ne le savons pas, mais nous nous en doutons : C'est parce que la Vie, que vous évoquez si souvent dans ce commentaire, vaut infiniment plus que la matière surabondante qui peuple l'espace et qui ne vaut que ce que vaut un caillou, qu'il soit éteint ou en feu. La Terre est moins qu'insignificante comparée à HR 5171, astre 1.300 fois plus grand que notre soleil, que le téléscope de l'ESO (VLT) vient de découvrir, et dont la luminosité est un million de fois supérieure à celle du soleil. Mais quoi ? Ce n'est que de la matière en feu. Nous, c'est la Vie. Dans cet univers infini nous sommes un cœur qui bat. Ça n'a pas de prix.
Selon beaucoup, c'est par hasard que l'univers s'est mis à exister. Il n'y avait rien et puis, fortuitement, comme ça, pof ! de la matière est sortie de rien, s'est développée en un système matériel. Les nombreux qui disent cela ne sont pas très observateurs. N'ont-ils jamais senti, un instant, l'émerveillement de prendre la main de la femme ou de l'homme qu'on aime, l'extrême émotion que cela provoque, et qui serait, elle aussi, jaillie du hasard ? N'ont-ils jamais senti l'évidente présence invisible qui nous suit ? Qui à l'occasion nous miracule ? "La Main dont vous avez ressenti la pression sur vous" tandis qu'un train roulait au-dessus de vous, cette Main qui vous applatissait un peu plus pour éviter qu'un objet traînant  sous le train : une chaîne, une barre, que sais-je ? ne vous heurte et ne vous tue, c'était bien la présence invisible qui vous suit. Qui en douterait ? Un rationaliste au rire grossier ? Pauvre frère humain qui a perdu le sens spirituel autant que physique de la Vie !
Oui, vous l'avez compris, nous mourons à cause de nos péchés, mais la mort ne peut être méditée hors de l'évidente présence de la Vie. Notre péché, notre inclination au Mal, nous rend fragiles et mortels, c'est le prix de notre jouissance d'être mauvais, parce que nous avons oublié l'immense joie (Rév d'Arès 30/11) d'être bon, mais les signaux qui nous invitent à être pénitents, signaux parmi lesquels La Révélation d'Arès, en effet "magnifique et terrible" tout à la fois, comme vous dites, ces signaux ne manquent. Encore faut-il les voir, c'est vrai ! Mais nous Pèlerins d'Arès, clairvoyants, pouvons former un petit reste de bien qui peut sauver les aveugles. Notre mission est grandiose. Comment nier que si nous sommes là, c'est pour la sauvetage de tous nos frères humains ?!
Pour nous la Vie, comme ses dérivées inférieures et malades : les vies qui crapahutent sur terre, n'est pas un épiphénomène parmi les processus physico-chimiques qui font l'univers. Nos consciences ne peuvent pas sortir d'un processus physico-chmique, parce que la physico-chimie, aussi complexe soit-elle, s'ignore elle-même. Aucun atome, aucun neutron, électron, n'a de conscience qu'il existe. Nous si ! Nous nous inscrivons en faux contre ce matérialisme débile, parce qu'il est évident qu'un principe de Vie, d'Intelligence, de Force ou Puissance, était contenu dans l'espace avant même qu'apparut l'univers, parce qu'il y a une cause à tout, absolument à tout, et qu'il n'existe finalement pas de hasard au sens principal. Il n'existe de hasard qu'au sens incidentel..

22mar17 182C102 
Catherine fut l'amie de ma tendre adolescence. Nous avions 12, 13, 14 ans. Nous partagions les mêmes classes de 6ème, 5ème, 4ème dans l'institution privé de St Alyre de Clermont-Ferrand tenu alors en 1968, 1969, 1970 par des religieuses. Ses parents qui vivaient alors au Cameroun et travaillaient dans les colonies maritime à Douala, avaient mis leur fille en pension dans cette institution très réputée pour les jeunes filles.
Tout comme nous revêtons la tunique au Pélerinage d'Arés pour effacer toute distinction, nous revêtions l'uniforme bleu afin d'effacer toute distinction de richesse ou de pauvreté. Avec Catherine, nous fûment des amies inséparables. Elle vivait parfois difficilement cette séparation de neuf mois scolaire d'avec sa famille restée en Afrique. Nous la recevions souvent les week-ends dans notre famille. C'était notre rayon de soleil ☀. Elle aimait chevaucher les purs sang, qui lui donnaient un sentiment de liberté. Nous avons partagé de merveilleux souvenirs de vie, jusqu'à mes épousailles avec Roger, mon époux. 💝
Puis la vie nous a séparées durant trente cinq années de silence 😶
Samedi dernier, je vois un message qui apparaît sur Facebook. C'est son époux Daniel qui, ayant vu mon nom apparaître et ayant reconnu au travers de photos la Montagne de Lure, lieu où j'avais fait mes épousailles, cherche à me joindre afin de m'apprendre que Catherine venait de mourir, suite à l'opération d'une péritonite aiguë.
Je dois dire qu'après tant d'années d'absence, je ne m'attendais pas à cette nouvelle qui m'a replongée dans ces années heureuses de notre tendre adolescence que j'avais partagée avec Catherine. 🐝
Ce fut un signe, un appel de sa part. Le temps n'existe plus. Catherine, notre amitié est toujours en vie. Je lui ai pris la main en faisant mortification pour elle.
Afin de l'aider à faire le passage gràce à cette mortification, je la sens bien présente, confiante.
Grâce à La Révélation D'Arés qu'elle découvre dans la prière que je fais chaque jour.
Elle écoute, elle entend. Catherine était spirituelle, était le joie de vivre Je lui consacre ma mortification, afin qu'elle soit dans le sein D'Abraham et qu'elle trouve la force de s'élever vers les Hauteurs Saintes. 🙌🎆
Patricia C. des Hautes Alpes ✨

Cette photo représente la chapelle St Michel du lac de Serre Ponçon prise ce Lundi alors que le lac est au plus bas, nous avons pu l'atteindre à pied, avant que les eaux du Lac ne l'entourent à nouveau.

Chapelle st-Michel de Serre-Ponçon

Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire et par l'image qui l'accompagne, que j'affiche dans mon blog. Elle est belle. J'ai connu autrefois le lac de Serre-Ponçon. Quand j'étais à Briançon soignant la tuberculose que j'avais attrapée dans la Marine (ou peut-être avant), j'étais allé en excursion sur ces lieux, mais je ne me souviens pas de la chapelle st-Michel. J'étais athée à l'époque et je ne prenais pas garde aux édifices religieux. Pourtant, je viens de lire dans Wikipedia l'article consacré à cette chapelle dont la construction remonte au XIIe siècle ! Merci. Dans les petits cantons historiques de Suisse Centrale j'ai vu ici et là des petites, parfois toute petites, chapelles de même genre.
Oui, je suis touché par ce commentaire, dont je vous remercie beaucoup. Votre mortification pour Catherine vous permet de la sentir à nouveau près de vous. Quand je prie, il m'arrive d'inviter nos défunts à partager ma prière et je les sens bien, présents près de moi. Je les sens aussi dans la salle de prière pendant le Pèlerinage.
C'est quand on pense à un défunt intensément, comme quand on fait mortidication (Rév d'Arès 33/34) pour lui qu'on se rend compte que la mort de se réduit pas à un corps mort, inerte. Il est présent hors de ce débris charnel. C'est ce que sentit fortement Jean Cocteau à l'enterrement de Jean Giraudoux. Tout-à-coup, devant la catafalque, Cocteau s'écria: "Mais il n'est pas là. Partons !" Il venait de se rendre compte que la personne et le génie créatif de l'ami défunt ne se réduisaient pas à de la chair morte entre six planches, mais était ailleurs. Il venait de comprendre que ce qui est sacré en l'homme, c'est le fait d'être. "D'avoir vécu une vie courte, de toute façon courte, est en réalité un fait éternel," a dit je ne me souviens plus qui, Jerphagnon peut-être.
Rien ne fonctionne pour rien dans l'homme. Ce qui reste de lui, ce n'est pas le verre dans lequel il a bu, la chaise qu'il fabriquée, le livre qu'il a écrit, c'est sa personne qui est dans son âme, s'il a été assez bon pour s'être fait une âme. Mais évidemment il n'est plus animé par des intérêts terrestres, il vise à autre chose, à la Lumière, à s'épanouir dans l'espace. Nous sommes venus de l'Univers, puisque sortis du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) et nous retournons à l'Univers après un séjour dans la chair. Non, l'Univers ne s'est pas fait tout seul sans le savoir, par hasard ; j'ai rappelé à frère Morya (182C101) que nombreux sont aujourd'hui ceux qui croient cette absurdité ; non, pas de hasard, mais une Intention suprême, dont nous sommes les intentions dérivées.

23mar17 182C103
Cette entrée nous sort résolument du monde, de son bruit, de la lourdeur atone qui pèse sur nos existences. Elle porte nos regards vers le cosmos, ouvre une brèche sur l'infini et le hors-temps, et elle le fait en nous parlant de la mort qui habituellement remue en nous angoisses et peurs...
Et pourtant, quelle joie et quelle espérance j'ai ressentie à sa lecture ! Je me suis pour ainsi dire senti "éternel", relié à cette Force de Vie qui créé l'univers en permanence en parcourant votre "fil d'Or". J'ai eu une pensée pour les premiers chrétiens en la lisant, eux qui ont puisé dans la résurrection de Jésus la folle espérance de leur propre résurrection et de leur victoire sur la Bête.
Pourquoi les premiers chrétiens ? Peut-être à cause de cette image du sein d'Abraham (belle et touchante image!) qui date du Moyen-age (du 12ème siècle me dit Google) qui accompagne votre entrée et qui a fait revenir en moi le souvenir des catacombes de Rome, des chapelles d'art Roman et des bas-relief des cathédrales.
Pour ces hommes l'image était d'abord "signe" et était bien plus qu'une simple représentation. Le rationalisme de notre époque qui tient à distance le réel (pour croit-il, mieux le dominer) a perdu ce contact intime, direct, pour ne pas dire sensible avec l'essence des choses, enfouie dans la masse du visible. Il réduit tout à l'immédiat, à l'observable, au quantifiable, à "l'organisable" oubliant que son œil projette autant qu'il reçoit et que ce faisant il participe à ce qu'il regarde. L'homme prend la lumière du monde mais il ne lui restitue pas et quand il le fait c'est généralement pour séduire, avilir, instrumentaliser, conditionner.
L'homme ne voit plus Dieu agissant en toutes choses, il ne voit plus la force de Vie qui parcourt l'Univers, les êtres, les plantes... et les liens qui se tissent entre eux à chaque instant, se font et se défont à chaque milliseconde pour étaler ce Souffle qui parcourt la terre. Ce Souffle qui se glisse dans nos vides et nous porte, nous anime et nous relie au Tout.
La mort ? L'homme la porte en lui et la projette dans ce monde. La mort, c'est ce monde, c'est nous dans ce monde. L'homme est la mort d'Adame, nous dit le Créateur à Arès (Rév d'Arès vii/13). L'au-delà ? La fin de mon corps physique ? Je n'y pense pour ainsi dire jamais. Je sais pour l'avoir vécu que mon corps peut trembler à l'approche de celle-ci, par peur instinctive de sa fin ou de la souffrance. Je crains davantage de finir diminué, impotent ou incapable d'agir et de créer, d'être plongé dans une dépendance à l'autre et une attente forcée qui me paraitra interminable. J'espère alors avoir la force d'en finir pour passer de l'autre coté. Déjà qu'aujourd'hui j'enrage de me sentir entravé par les lois et les pouvoirs, empêché par le manque de moyens, affaibli par mon péché, malmené par la méchanceté et la bêtise des hommes. Alors qu'est-ce que ce sera si jamais je deviens comme l'un de ces vieillards au regard hagard que l'on oublie dans un coin toute la journée et que l'on fait manger le soir à la cuillère avant d'aller le coucher ? J'ose à peine y penser.
J'admire pour cette raison les hommes et les femmes handicapés qui surmontent chaque jour leurs difficultés. Quelle leçon de vie ils nous donnent ! Quant aux personnes chères que j'ai perdues, leur départ ne m'a inspiré aucune tristesse. Elles continuent de vivre en moi, dans mes pensées. D'ailleurs le seul macchabée que j'ai vu c'est le corps de notre défunt frère Jérôme S. et j'ai eu le sentiment en le regardant que son corps était plongé dans une attente. A évoquer son souvenir, je me dis que plus préoccupant est le sort de ceux qui restent notamment quand un père ou une mère laisse derrière lui des enfants à élever. Et quand on voit l'évolution de notre monde, il y a bien des jours où l'on est tenté de penser comme Qohelet [ou Ecclésiaste] : Jour de mort vaut mieux que jour de naissance [Qohélet ou Ecclésisate 7/1].
Cela étant dit, j'aime la vie. Je l'aime quand je me sens porté par cette force invisible qui s'immisce entre mes fibres et les fait vibrer, parcourt ma moelle et l'enflamme comme un tison quand je crée, quand je me sens comme parcouru par une vague, entrainé par une force vive qui décuple mon énergie quand je travaille, se mêle à mon haleine quand je parle (du Père et de la vie spirituelle bien sûr), se glisse sous ma main quand je tape au clavier, bref s'invite dans ma petite d'homme racorni et l'élargit.
J'aime cette chaleur ondoyante et perçante à la fois que j'entends presque scintiller sous ma peau quand elle est sur le point de la percer, cette assouplissement de la chair sous la caresse du Père aimant qui me fait me sentir soudainement plus léger, cette tendresse de mère en somme comme j'aime sa vigueur et puissance de Père. D'ailleurs je ne vis que pour vivre ces moment-là, même s'il me faut la plupart du temps, trimer pour assurer le quotidien de cette chair, "maintenir l’échafaudage en place" comme je me dis parfois, pour rendre possible ces moments-là, et même si il me faut aussi de temps à autre, en passer par des moments douloureux où je me sens cailloux ramassé tout gris parcouru par le tourment (les tourments de l’Absence), le doute et l'impuissance.
L'homme est frêle [Rév d'Arès 36/1], mais c'est justement sa fragilité, sa vulnérabilité devrais-je dire qui rend possible le miracle de la vie, ou plutôt, qui rend miraculeuse l'apparition de la Vie en lui. Car pour moi la Vie [24/5] est un miracle. À bien y regarder, tout est miracle. Un brin d'herbe, une source d'eau vive, une montagne, un arbre, un oiseau porté par le vent, la terre ! Une simple motte de terre, toute la puissance qu'elle contient en germe ! À plus forte raison un homme, vile créature de sang et de poussière dans laquelle l'Un a déposé Sa Trace [xxxvi/7].
Les hommes meurent à eux-même parce qu'ils ne voient plus Dieu agir et donner vie. D'ailleurs, à bien y réfléchir, qu'est-ce que la Vie sinon un Don [Rév d'Arès 20/8], et qu'est-ce qu'apprendre à Vivre sinon apprendre à donner ? Le frère est mort quand sa main se ferme (xxvi/4) ; Mes deux mains donnent (xxviii/18) dit Dieu à Arès venu (re)donner sa Parole à Mikal (xxviii/21).
Voir et Donner, les deux premiers verbes qu'emploie le Père pour ouvrir Son Livre, le Livre de l'ha : Tu vois le Retour. Comme le Bon donne la Parole, tu la donnes [Rév d'Arès i/1-2]. Voir, donner, ouvrir.... écho à cette image d'Abraham qui nous ouvre grand les bras pour nous accueillir souriant et plein de généreuse bonté, tendant son manteau comme une arche pour nous porter jusque dans l'au-delà, un au-delà qui commence dans cette petite vie d'ici-bas.
Éric D. d'Ile de France

Réponse :
"Pour ces hommes [du temps du chapiteau de colonne représenté sur l'illustration supérieure, le XIIe s.] l'image était d'abord "signe" et était bien plus qu'une simple représentation. Le rationalisme de notre époque qui tient à distance le réel (pour croit-il, mieux le dominer) a perdu ce contact intime, direct, pour ne pas dire sensible avec l'essence des choses, enfouie dans la masse du visible." Comme cela est vrai, mon frère Éric ! Je lis actuellement, la nuit car le jour je n'ai plus le temps de lire, étant devenu lent au travail, "Le dérèglement moral de l'Occident" de Philippe Bénéton. Il développe dans un livre ce que vous dites ici, à savoir que le réel rationaliste n'est pas le réel réel de l'homme complet qui est autant spirituel qu'intellectuel.
Vous dites aussi : "Quant aux personnes chères que j'ai perdues, leur départ ne m'a inspiré aucune tristesse. Elles continuent de vivre en moi, dans mes pensées." Mais oui, frère Éric, le tombeau des morts, c'est le cœur des vivants !
Ce commentaire est une mine de très belles pensées. J'ai eu grand plaisir à le lire.
"La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde," s'exclame le visionnaire poète Rimbaud dans "Une Saison en Enfer". C'est à cette Vraie Vie que vous consacrez, en somme ce commentaire; que j'aime.
Merci du fond du cœur, frère Éric, pour ce beau message.

23mar17 182C104 
J'avoue ne pas avoir bien compris ce que signifie "Le sein d'Abraham" jusqu'à que je lise votre réponse à Jacques P. de Bretagne-Sud (21mar17 182C97) où vous dites: "Dans l'entrée 182 je ne parle que du Sein d'Abraham, expression biblique désignant la demeure des Justes après la mort et jusqu'à la résurrection dans le judaïsme de l'époque du Second Temple, etc "
Mais il est vrai que moi l'après-mort je n'y pense jamais.
Mais attention la résurrection est une chose et "la mort peut être vaincue" en est une autre que j'ai lu au dos de la première édition de La Révélation d'Arès ou je ne sais plus où dans cette édition et entendu dans la bouche de plusieurs frères.
Je crois comprendre que "la mort peut être vaincue" dans la foi Arèsienne est après le Jour de Dieu le moment ou les hommes ne mourront plus. Les hommes n'auront plus besoin de mourir pour ressusciter ensuite. Il y a donc une contradiction entre les 2 concepts.
La Résurrection par contre est bien l'un des treize articles de la Foi Juive, le treizième, énuméré par Maïmonide (1138-1204).
Mais attention vous oubliez que dans la religion juive il n'y a aucune obligation (sauf de croire en Dieu bien évidemment) de croyance de cette sorte. Je me considère seulement et bêtement peut-être comme le descendant en ligne droite d'Abraham, oui je sais c'est idiot.

J'ai visionné en entier la vidéo Jacques Chancel vous interviewant. Chancel pose les bonnes questions et il est évident qu'après cette vidéo je me sens plus proche de vous. L'idée de Chancel écrire un récit, un livre racontant les évènements sous une forme romancée, plus vivante,le roman de votre vie, comme le dit Jacques Chancel parce qu'avec le roman vous allez être plus proche des gens, vous toucherez plus facilement et plus largement le cœur des gens.
Mais pour cela il faut être américain !
J'ai lu aussi l'extrait de son livre 'N'oublies pas de vivre" journal 2007-2010 où il parle de vous et j'en ai les larmes aux yeux.

Pour l'affaire Fillon, j'espère seulement que Hamon le candidat Socialiste pro-immigration ne sera pas élu.
Finalement, Fillon est le moins mauvais des candidats.
Et, c'est vrai moralement, il n'est pas pire que les autres. Et c'est vrai comme vous dites il peut réparer, rembourser (on soustraira ça de son salaire de président).
Encore faut-il qu'il reconnaisse les faits et s'excuse auprès de la Nation. Mais le fera t-il ?
Mais êtes-vous si sur que ça que Fillon soit un homme capable de sortir La France de sa situation dramatique ? Fillon a beau être moins mauvais que les autres et pour moi fort sympathique il n'en demeure pas moins qu'il est DANS LE SYSTEME et pour l'Europe.
On va quand même pas voter pour Marine le pen !
Reste le candidat Asselineau, encore inconnu il y a 15 jours, qui veut sortir la France de l'Europe et de l'euro. Quand à sa position sur l'immigration... je cite " une fois que la France aura quitté l’UE et aura récupéré la plénitude de sa démocratie, l’UPR appellera alors les Français, à l’issue de débats vraiment démocratiques, à décider par leurs votes de la politique qu’ils entendent adopter collectivement, en matière migratoire."... Ce qui ne nous dit pas ce que son parti L'UPR pense réellement de l'immigration.
Yvan B. d'Ile de France

Réponse :
Vous dites : "Je me considère seulement et bêtement peut-être comme le descendant en ligne droite d'Abraham. Oui, je sais, c'est idiot." Mais non, frère Yvan, ce n'est pas idiot. Nous sommes tous, quand nous sommes monothéistes simples, des descendants spirituels d'Abraham dès lors que nous avons mis au placard des oublis les théologies et autres complications légalistes ou formalistes — rabbinique, ecclésiastique ou imamatique — qui ont faussé la magnifique foi simple du Père des croyants.
À propos de Fillon vous écrivez : "Êtes-vous si sur que ça que Fillon soit un homme capable de sortir La France de sa situation dramatique ? Fillon a beau être moins mauvais que les autres et pour moi fort sympathique il n'en demeure pas moins qu'il est dans le système et pour l'Europe." Vous avez tout à fait raison. Au reste, je ne choisis pas Fillon parce que je serais "sûr qu'il est capable de sortir la France de sa situation dramatique", mais parce que je suis sûr qu'il ne créera pas d'ennui à notre mouvement des Pèlerins d'Arès.
Asselineau est un homme sympathique, mais je ne souhaite pas que la France sorte de l'Europe, parce que je ne souhaite pas que l'Europe redescende dans la situation qui fut la sienne entre la guerre de 1914-18 et la guerre de 1939-45. L'apprentissage de l'amitié et de l'entraide est très long et je serai mort bien longtemps avant que l'Europe devienne quelque chose de bien cohérent, mais je crois qu'il faut aller dans ce sens. Tout repli sur un projet nationaliste me paraît suspect.
Merci, frère Yvan, pour ce commentaire.
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx.
Signature.

Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx.