Commentaires Français de #163
Retour au Blog

23 mars 2015 (0163)
besoin, désir et raison

Besoin et désir nous étranglent. L'échappatoire est la raison
strangling

Mon âge avance, les problèmes de santés m’ont ralenti. Vais-je me retirer dans la vie intérieure, dévote et éthérée ? Non. Je n’ai jamais su me regarder moi-même. Sauf pour me raser et me peigner je n’use pas du miroir. Je ne me suis jamais vu marcher, remuer les bras, ni même parler, rire, pleurer. Certains me disent : "C’est une bénédiction ; vous êtes un homme simple." Je réponds : "Non, c’est une question de conscience. Voyez-vous, jeune homme j’eus une amie danseuse classique ; je la voyais travailler à la barre devant une vaste glace où elle s’observait entière ; elle avait alors conscience du spectacle qu’elle devait incarner. Moi, je ne sais pas voir ce que je suis. Mon miroir, c’est les autres ; je me regarde dans les autres." Voilà pourquoi je m’emploie à parler de ce qui nous concerne tous : par exemple le désir et le besoin.
Le mot désir n’apparaît qu’une seule fois dans La Révélation d’Arès et dans un sens défavorable : C'est quand Adam repousse le Dessein qu’a pour lui le Créateur et fonde son propre système (2/1 5), moment fatidique que Dieu traduit par : Un désir de noce entre dans la cuisse (d’Adam) (Rév d’Arès vii/7). Dans ce verset l’idée de désir s’oppose à l’idée de besoin, mot qui n’apparaît également qu’une fois dans La Révélation d’Arès pour dire que le faucon n’a pas besoin de la loi des rats (xix/24). La rareté de ces deux mots, de plus utilisés dans un sens négatif, signifie-t-elle qu’ils n’ont pas leur place dans nos termes de foi et de vie ?
J’ai passé des années, en suivant le conseil du Père : Ne réponds rien de toi-même, demande un délai pour la prière (Rév d’Arès 39/2), à méditer sur désir et besoin avant d’en parler. Voilà deux mots qui, quoique rares dans la Parole d’Arès, ont une place considérable dans la parole humaine.
J’ai besoin de me déplacer, mais je ne désire pas forcément aller où la foi me porte. Cette idée simple montre la différence entre les deux mots.
Besoin répond à nécessité. Désir répond à attirance. "Évident ! Vérité de La Palice !" s’esclaffe-t-on. Pas tant que ça. Beaucoup de gens ne voient pas la différence entre besoin et désir et les autres me voient comme un relativiste irritant. Or, je sais pour côtoyer les pénitents que la pénitence n’aboutit pas si elle n’est pas intelligente (Rév d’Arès 32/5) et donc flexible. Depuis que La Révélation d’Arès coule dans les cœurs l’or de la Vérité — le Bien seul vaincra le mal —, l’intelligence redorée me tient à distance des positions extrêmes. Cela tranche dans le furieux monde des religions, idéologies et préjugés qui n’ont actuellement qu’une contrepartie : le vide métaphysique. Chaque jour nos missionnaires croisent religion, idéologie, préjugés et vide métaphysique, qui rendent leur moisson si difficile.
Je ne suis qu’un homme commun. Comme tel qu’ai-je observé ?
Que mon besoin a toujours un objet : outre dormir, boire, manger, m’habiller, être aimé, être pardonné, avoir la paix, être intelligenment écouté, voir les autres libres de tous préjugés envers moi.
Que mon désir peut ne pas avoir d’objet : Je peux ne pas désirer aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir avec intelligence, me rendre libre de préjugés.
Que le besoin ne perd jamais sa force attractive, tandis qu’une fois acquis, l’objet du désir, si j'en ai un, peut perdre son attrait et mon désir s’éteint.
C’est ainsi que les révolutions et leurs idéologies provoquent le désir puissant d’un monde nouveau, mais qu’une fois ce monde à portée de main, il ne reste que cadavres, ruines, amertume pour les uns et pour d'autres l’aubaine du pouvoir sur leurs concitoyens.
Mais comme Pèlerin d’Arès qu’ai-je éprouvé ? Le besoin ou le désir de trouver de changer ma vie (Rév d’Arès 30/10-11) afin de changer le monde (28/7) ?
Ni l’un ni l’autre, car j'ai compris qu'entre besoin et désir je suis comme un funambule entre la fil bien tendu et le vide au-dessous. Les messages soigneusement calculés de compassion et de fraternité des grandes religions n'ont pas mis en perce la barrique étanche de l'individualisme et de l'égoïsme. Nos vies sont étranglées par les doigts de la religion, de la politique, de la loi, des règlements, des calendriers et horaires, des deux mains que sont besoin et désir, qui existent, quoi qu'on fasse, parce qu'elle sont les antagonismes dont est faite la liberté.
L'échappatoire est dans une troisième incitation : la raison.
Raison
comme besoin et désir n’est également citée qu’une seule fois dans La Révélation d’Arès et dans un sens péjoratif : Voilà un langage de raison ! s’écrient ceux qui retournent se coucher (26/3) au lieu d’entrer en pénitence. Mais ils crient cela par antilogie, parce qu’ils savent au fond d’eux que le vrai langage de raison est la Parole de Dieu.
La raison m’avait montré le bout de son nez dans les années 60 quand, ayant compris que le marxisme était en réalité un romantisme fourvoyant, je cherchais une voie dans divers domaines et, explorant l'océan métaphysique, je trouvai le Christianisme, qui ne me satisfaisait pas entièrement, mais qui me sembla une hypothèse raisonnable.
La raison ensuite grandit en force et devint déterministe en moi après les visites de Jésus et L’Évangile Donné à Arès en 1974. Ce fut comme si la raison avait consulté mon calendrier et s’était dit : C’est mon heure ; maintenant que je vais être comprise et vécue. Ainsi, quittant la lourdeur du besoin et la frivolité du désir, la raison entra en moi et y installa la grande mécanique des causes et effets formidables qu’actionne la pénitence.
La raison qui me guide n’a plus de parenté avec le besoin ou le désir. Elle est devenue une maîtrise. Je sais que seule la pénitence me conduira au salut et changera le monde en bien, si nous ne perdons jamais courage.
Pour finir, si je n’avais ni le besoin, ni le désir, ni la raison de vivre en pénitent, qu’est-ce qui me ferait vivre ? Quelques décennies de respiration avant de mourir comme un chien ; autant dire que personne ne m’aurait mis au monde.

copyright2015
Ajouter un commentaire
Commentaires

23mar15 163C1
Ce témoignage est publié sur Youtube depuis environ deux semaines, c'est un témoignage rare, d'une sœur carmélite qui dit les choses simplement et avec son cœur, prenant partie pour la raison et le bon sens.
Long de 19 minutes, il reflète d'une part la situation et dénonce une schizophrénie de l'Occident, qui joue avec le feu.
Mère Agnès Mariam de la Croix, carmélite, est supérieure du monastère Saint-Jacques le Mutilé à Qara, près de Homs, en Syrie. Elle est née en Palestine, de nationalité Franco-Libanaise et vit en Syrie. Elle vient spécialement en France pour alerter l’opinion publique sur la désinformation dont nous souffrons de la part des médias du système, et raconter le calvaire que vit le peuple syrien, victime impuissante de l’acharnement des puissances occidentales.



Joseph S. du Nord


Réponse :
Voilà une femme, cette religieuse carmélite, Agnès Mariam, qui va au-delà du besoin ou du désir et qui parle avec raison.
Merci, frère Joseph, pour ce commentaire et le document qui l'accompagne.


23mar15 163C2
Dans ma quête du vrai, j’avais le désir de connaître, ce désir s’est transformé en besoin tellement impératif que j’étais prêt à mourir pour savoir.
Maintenant quand dans les moments de mission, un athée condescendant me dit : "Si vous avez besoin de croire..."Je réponds qu’il ne s’agit pas de besoin. Dieu à parlé, c’est ainsi, j’y crois, j’ai confiance, il ne s’agit plus maintenant que de cohérence, c’est ma raison qui a transcendé mon désir et mon besoin."
Rémy O. du Midi-Pyrénées


Réponse :
Voilà une façon très simple, et tellement appropriée, de montrer un chemin du désir au besoin à la raison.
Merci, frère Rémy, pour ce commentaire pertinent.


23mar15 163C3
Mes acquis extérieurs ne sont jamais définitifs et ne m’appartiennent  jamais vraiment d’après l’expérience de ma vie ou  je constate que tout change constamment.
C’est lorsque je travaille intérieurement, dans mon cœur, que je me crée l’âme, mon intellect [?], mon esprit [?], que je m’enrichis pour des dimensions plus élevées et je m’efforce d’aller plus loin.
Le désir de toujours progresser dans le bon sens. "Vivre pour vivre dans ce monde affreusement décevant ne m’intéresse pas," me dites-vous dans un courrier et je suis d’accord avec vous car je me suis toujours sentie physiquement, mentalement étranglée, attachée, prisonnière sur cette terre où il est difficile d’être libre [Rév d'Arès 10/10], de rayonner comme je le voudrais.
Plus je progresse spirituellement plus je rajeunis quelque part.
La Révélation d’Arès  m’aide continuellement à y voir clair. Elle est une idée, mais celle-ci doit être concrétisée par des actes et des sentiments d’amour, de bonté, d’harmonie, de pardon, de réconciliation, d’intelligence spirituelle. Je me libère, je suis complémentaire, je reprends mon indépendance; afin que la Parole du Père se matérialise, se réalise dans le concret afin d’avoir des résultats visibles,bénéfiques et qualitatifs dans nos assemblées arésiennes.
Je grandis pour m'approcher de Dieu.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud


Réponse :
C'est beau ce que vous dites, Maryvonne : "La Révélation d’Arès  m’aide continuellement à y voir clair." Merci pour ce commentaire.
Quel discours, quel livre peut mieux que La Révélation d'Arès ouvrir nos yeux ? Je nen vois pas.
Ceci dit, je fais une petite remarque : Tout pénitent "crée l'âme", vous avez raison de le rappeler, mais l'esprit, lui, naît avec le corps du bébé et quant à l'intellect, je ne pense pas qu'on le crée plus qu'on ne crée l'esprit : l'intellect va avec l'esprit.
Mais ce n'est pas grave.
Je ne sais pourquoi, en vous lisant, j'ai pensé à Kirilov; ce personnage des "Possédés" de Dostoievski, que Camus transforme en ouragan philosophique. Kirilov dénie le vieillissement et la mort en déclarant que se suicider est faire la preuve de sa liberté. Je rapproche son affirmation de votre affirmation que "plus vous progressez spirituellement plus vous rajeunissez quelque part". Ma comparaison paraît déplacée, saugrenue ? Elle ne l'est pas, parce que rien n'est saugrenu dans le domaine de la transfiguation. Rajeunir en progressant spirituellement, c'est se transfigurer "quelque part". Platon disait que "philsopher, c'est se préparer à mourir" et vous rajeunissez pour retourner d'où vous venez: en Éden. Certe, ce n'est pas encore Éden qui nous attend derrière les portes de la mort. Éden ne viendra qu'avec le Jour du Créateur. Mais tout ce qui rapproche d'Éden — peu importe la distance — est transfiguration.
La raison neutralise nos besoin et désir et nous pousse vers la transfiguration, parce que la mort n'existera pas pour le pénitent. Le pénitent se transfigurera.


23mar15 163C4
Merci, bien aimé prophète du Père de toutes vies, pour cette nouvelle entrée, lumineuse.
Vous êtes l'homme le plus raisonnable que je connaisse; mais pas dans le sens mondain qui fait de raisonnable un synonyme de "bien sage qui reste dans les rangs sans faire de vague".
Non ,vous je vous dis raisonnable car vous avez aidé à naître en moi le goût de la réflexion, pas de celle qui brasse des mots et encore des mots, mais de celle qui nous fait nous peser et peser le monde dans lequel nous vivons à la Lumière de la Parole, qui nous sort de l'ornière des conclusions et nous met debout les yeux grands ouverts, plongés dans le courant d'une vie aux profondeurs inconnaissables et toujours en mouvement, la Vie quoi !
La Raison est un Don magnifique ,une puissante frontale qui éclaire la Voie et fait fondre les mensonges.
Philippe N; de la Drôme (Vallée du Rhône)


Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce commentaire !
On va dire: "Il le remercie de lui faire tant de compliments."
Je réponds: Non, je ne pense pas à moi. Je remercie Philippe de nous rappeler que "la Raison est un Don magnifique, une puissante frontale qui éclaire la Voie et fait fondre les mensonges."
Il m'est arrivé, pendant ces quarante-et-une années, qui ont passé depuis 1974, de dire à des frères ou sœurs ou autres personnes me demandant ce qu'on dit en mission, ceci : "On dit qu'on a reçu la raison, la raison de vivre, la raison d'espérer. On dit que tout est dans la raison que nous rend La Révélation d'Arès et que donc nous nous efforçons de répandre la raison."


23mar15 163C5 
Il faut que je m'y fasse : Tu as la peau dure, vieux filou !
Je guette tes entrées. J'espère toujours que tu vas crever et que tout va s'éteindre, que le blog va s'arrêter, que ton troupeau de biques va bêler encore un peu et s'éparpiller et qu'on n'entendra plus parler de cette grosse escroquerie: La Révé d'Arès.
Mais non ! Ça continue
Quand même cette fois-ci tu te montres l'âme plutôt en guenilles, sans illusion sur ta personne, tu admets que tu es paumé entre besoin, désir et raison, et que... bref... tu ne sais plus où tu en es.
Où est la vérité, où le bon sens, où est la justice ? Qui a besoin de justice ? Qui désire la justice ? La justice est-elle la raison ? tu te demandes en somme.
Vous les Pèlerins d'Arès n'êtes que des intégristes bornés dangereux.
Je suis Charlie du XIXe de Paris


Réponse :
Le philosophe Alain, qui comme vous n'était pas croyant, a dit : "La justice n'existe pas. C'est pourquoi il faut la faire."
Quans je parle de justice, je ne veux pas dire celle de la loi et des tribunaux, parce que quand le Père m'appelle juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2) il ne me voit pas comme un juge dans son tribunal. Alain n'évoquait pas non plus la justice de la loi et des tribunaux.
Quand je parle de justice, je pense au mode de vie du juste qui n'a ni le besoin ni le désir d'une loi et d'une magistrature pour l'appliquer, mais seulement une bonne raison de comprendre et d'appliquer dans sa vie la Parole du Créateur, la vraie justice.
Bien qûr que je me demande: "Où est la vérité ?" N'importe quel homme sensé se pose cette question.

Mais je n'avance dans la vie ni comme un "vieux filou", ni comme un croyant aveugle et borné
J'avance dans la vie comme un chercheur de Vérité, laquelle n'est pas accessible à l'homme dans cette génération, ainsi que je l'ai écrit ou dit maintes fois. Le christianime, le judaïsme et l'islam purs et durs, ceux des intégristes bornés encore si nombreux, hélas, en ce monde; crient qu'on ne peut rien changer, rien retirer ni rien ajouter dans leurs sources: Ancien Testament, Nouveau Testament et Coran.
Pourquoi ? Parce qu'ils les voient comme des livres écrits dans le Ciel, qui doivent être interprêtés au mot à mot, qui ne souffrent même pas l'interprétation et qui sont pour leurs thuriféraires la vérité à tel point unique et immuable que ceux qui seulement y réfléchissent méritent la mort. Or, ces livres disent, il faut bien le reconnaître, tout et le contraire.
Les intégristes n'ont ni le besoin, ni le désir, ni la raison de chercher le sens profond de textes si manifestement contradictoires.
Et pour commencer la raison de se dire que ces textes ont été transcrits de la main humaine avec des plumes et de l'encre sur du papyrus, du cuir ou du papier et que l'erreur humaine inévitablement a meurtri ces textes, y a ajouté, en a retranché, y a glosé. N'est-ce pas pour cela que La Révélation d'Arès, dont j'affirme l'authenticité, me demande d'écarter les livres d'hommes (35/12) qui ont dénaturé la Parole initiale?
Les Pèlerins d'Arès sont tout le contraire d'intégristes.
Je n'ai pas "l'âme en guenilles". Mon âme est née du besoin et du désir d'avoir une âme. Je l'ai ainsi contruite par la pénitence, mais je sais que mon âme n'atteindra le degré d'intelligence (Rév d'Arès 32/5) nécessaire à l'accomplisement de sa vocation spirituelle que si elle est assoiffée de raison. Parce que je suis un humain, comme vous, je fonctionne chaque jour sur le besoin et sur le désir. Je ne peux pas les éviter, mais que  je n'en sortirai pas avec ces deux incitations qui, aussi inévitables en moi que la faim et le sommeil, ne peuvent pas par elles-mêmes me conduire à comprendre et accomplir en plénitude la Parole que j'ai reçue et à l'accomplir avec efficacité. Je dois y ajouter une troisième incitation : la raison.
Même un athée est mû par le besoin et le désir et ne peut réguler ces deux impulsions que par la raison. C'est marqué du bon sens.
Je vous encourage à cesser de me chambrer et à réfléchir à votre propre existence qui, même si elle est athée, a besoin de la Sagesse que je m'efforce de transmettre pour évoluer. Nous avons une mission à Paris, 32 rue Raymond Losserand. Passez-y et parlez de tout cela avec les frères et sœurs de permanence ce jour-là.


23mar15 163C6
Comme chaque nuit, mais là après une éprouvante soirée électorale télévisuelle, j’ai eu un grand besoin de voir freesoulblog, bref de respirer.
Ouf ! Quel choc ! Un vrai devoir de philo.top niveau. (Pour mon modeste examen de terminale, il y a bien longtemps, ce fut
‘’pardon et oubli’’... 4 heures, si je me souviens bien).
Comme toujours, que de beauté (Rév d’Arès12/3) dans vos propos et dans le style si vivant.
Malgré l’heure tardive (ou à cause d'elle), j’ai eu besoin de lire et de relire. J’ai repensé au mini schéma de mon expérience personnelle, en 1988 : mon désarroi et mes doutes de catholique pratiquante et, peut-être, "la raison ayant consulté mon calendrier", ma très chère sœur Chantal F. m’a tendu le livre qui devait changer ma vie.
Même s’il n’est pas aisé pour tous de "quitter  la lourdeur du besoin et la frivolité du désir."
Et je me suis endormie en me disant : "Eh bien, moi, j’ai "besoin de me déplacer" pour mon besoin-désir très fort de développer ma pénitence personnelle et missionnante.et, en conscience, je sais que j’ai raison sinon "qu’est-ce qui me ferait vivre ?"
Ai-je bien tout compris ?
Merci encore et toujours à notre cher juste prophète (Rév d’Arès xxxvii/2).
Élisabeth L. de l'Aude


Réponse :
Oui, ma sœur Elisabeth, vous avez "bien tout compris".
Tout cela est malgré nous compliqué comme tout est compliqué dans ce monde moderne qui nous emporte et nous fait tourbillonner dans son vent et nous ne pouvons éviter ni d'avoir des besoins, ni d'avoir des désirs comme chacun des sept milliards d'humains, mais nous pouvons ajouter la raison, qui module besoins et désirs et qui les change dans des proportions diverses en acteurs de la récréation de nous-mêmes et du monde. Mais la raison n'est pratiquée que par une petite fraction de la population mondiale.
Plus notre raison est forte moins déterminants de notre destin sont nos besoins et désirs, qui resteront de toute façon inévitables jusqu'au Jour (Rév d'Arès 31/8) du Créateur.
C'est bien la démontration que nous sommes mi-bêtes mi-enfants de Dieu.
Les proportions de besoin, de désir, de raison, que nous mettons dans notre existence varient sans cesse et tantôt nous rapprochent de la bête, tantôt nous rapprochent de l'enfant de Dieu. Que d'efforts pour dominer sa vie animale et ses tumultes intérieurs et pour espérer n'être plus que raison, ce qui est impossible... mais on peut toujours rêver et, si l'on ne rêvait pas d'être autre chose que ce qu'on est, par exemple éprouvé "après une éprouvante soirée électorale télévisuelle", comment pourrait-on acquérir la raison ?
Pendant ma convalescence ma conscience a eu bien des occasions de balancer entre bête et ange. Une marche à pas vif pour rééduquer le cœur, le souffle. "Allons prendre un thé, dit sœur Christiane," et je vois avec envie — qui mêle besoin et désir — la tasse de bon thé à la menthe et le petit biscuit dans la soucoupe, je bois l'un et croque l'autre, comme le chien lappe sa gamelle, et puis je ferme les yeux avec délice sur la paix qui suit cette ingestion, cette paix qui entre en moi comme carré de ciel bleu entre dans mes yeux, et je me sens emporté dans l'univers paisible qui vient de renaître autour de moi avec amour et je retrouve la proximité du Créateur et je récite à mi-voix: "Père de l'Univers, Toi seul est saint... J'étais un chien, maintenant je prie. Je suis sur la pointe de la dent de scie avant de resdescendre dans la creux entre deux dents et maintenant cette ligne brisée de ma vie ne me tourmente plus et je ne rêve plus d'être un homme-ange, mais c'est quand même en rêvant que j'ai atteint la sagesse. J'ai compris que c'était sur cette ligne brisée qu'il me fallait vivre.


24mar15 163C7
Vous avez aimé la vie, vous avez aimé les gens. Vous êtes comme mon père que j'ai perdu l'année dernière.
Faut se faire une belle petite âme et aller vers les hommes, ils sont si beaux et si drôles quand on les aimes comme Lui les aime (de visu). Même les pires on les aimes malgré eux et malgré nous. Même dans la solitude et les tourments.
Pas d'autre solution !
Après, c'est les mondes sans heures [Rév d'Arès vi/3], les Hauteurs.Trop d'amour que Dieu nous donne dans nos petits cœurs.
Mais les mondes sans heures dès ce monde c'est bon aussi.
La présence du Père miséricordieux, présence puissante, le grand Brahman des hindous. Allah et Jéhovah en un seul. "La vie est verte et bien tendre" comme disait Mahomet.
Et Yeuchou qui me dit une fois: "Tu ne les aimes plus les gens ?" alors que j'étais en train de regarder les arbres avec amour. S'asseoir prés de Dieu c'est bon aussi et près des hommes. Le Vivant...
"Quand tu sauves la face à bien d'autres que moi
Au nom du Feu et de la Flamme
A ton étoile" (Noir Désir)
Fabrice P.


Réponse :
Je ne sais qui vous êtes, frère Fabrice, mais comme je connais plusieurs P. comme vous, surtout en Bretagne, je me dis que vous êtes lié à des frères et sœurs que je connais ou que j'ai connus beaucoup mieux. Vous parlez de votre père disparu l'année dernière. Je pense à Bernard P. mais c'est peut-être quelqu'un d'autre... ou un inconnu.
Merci pour ce beau commentaire, frère Fabrice.


24mar15 163C8 
J’ai lu et relue votre entrée 163, en me disant tout de même qu’il y avait un désir dans les épousailles.
Dans la prière ce matin :
Voilà : J'ai vu les épousailles dans les cœurs des jeunes gens dès qu'ils se sont aimés, quand ils ont désiré connaître leurs corps, leur vœu secret, Je l'ai scellé. (Rév d'Arès 33/21).
Voilà pour le désir, très constructif celui-là, car la vie de couple permet d’éprouver la constance, la fidélité, l’amour, et tant d’autres qualités qui mènent à la raison par les faits et non par l’intellect.
Jérôme S.-M. d'Ile de France


Réponse :
Je suis heureux de vous voir resurgir sous forme de commentaire, frère Jérôme.
Merci pour ce message.
Oui, bien sûr, le désir que les époux éprouvent l'un pour l'autre, c'est l'impulsion qui fait la joie réservée aux époux (Rév d'Arès 2/3, 9/7), mais ce n'est pas cette impulsion du désir qui "permet d’éprouver la constance, la fidélité, l’amour, et tant d’autres qualités qui mènent à la raison, parce que c'est très souvent l'inverse, c'est la raison qui surmontant l'impulsion du désir "permet d’éprouver la constance, la fidélité, l’amour, et tant d’autres qualités."
Vous n'avez pas idée du nombre de maris ou de femmes qui se trompent l'un l'autre par désir d'autres hommes et femmes. Vous n'avez pas idée du nombre d'adultères dans ce monde moderne.
Le désir est nécessaire entre les fiancés pour s'unir dans des épousailles heureuses, mais la fidélité s'installe souvent par la raison, car les tentations existent.
J'ai eu personnellement l'extrême bonheur naturel de ne jamais désirer d'autre femme que mon épouse Christiane et de n'avoir jamais eu besoin de me raisonner pour lui être fidèle. Mais, pour avoir eu la confidence de leurs tourments, je sais que nombre de nos frères et sœurs n'ont acquis la fidélité que par la raison, du moins pendant une partie de leur vie de couple. Après tout, c'est cela la pénitence, c'est la lutte permanente contre les tentations de toutes sortes, parce que la raison ne peut exister à l'état pur, elle n'existe que conjointement au besoin et au désir, lesquels sont souvent tout fous.
Moi, je n'ai aucun mérite d'avoir été fidèle, mais j'admire le mérite de certains d'entre nous de l'avoir été par raison. La raison est l'outil prime du changement de vie ou de la pénitence !


25mar15 163C9
Vous êtes fous, vous Pèlerins d'Arès. Pourquoi dépenser tant de talent pour un idéal perdu d'avance ?
D'ailleurs, vous l'avouez ici : Vous ne pouvez éviter de ressentir besoins et désirs, votre quête de la paix intérieure est une totale utopie. Quant à la raison elle est dans les mathématiques et dans les connaissances. Hors de cela la raison n'a pas de véritable utilité.
Ma femme aime lire votre blog. Il m'arrive de lire par-dessus son épaule. Nous discutons. Elle croit dans vos déclarations. Moi non. La gens de raison, de vraie raison — pas de ce que vous appelez raison ici — ne peuvent pas vous suivre et je vais m'employer (je ne sais pas encore comment) à ouvrir les yeux des gens qui vous suivent.
Je reconnais que dans un monde déprimé vous agitez un feu d'artifices qui distrait et redonne espoir, mais les fusées d'artifices retombent et il faut faire retomber les vôtres le plus vite possible.
Il ne vous manque aucune qualité de meneur d'hommes : ni le courage, ni la patience, ni l'ingéniosité — votre Révélation d'Arès est sûrement ingénieuse (je ne l'ai pas lue), mais vous êtes un homme dangereux, si vous croyez à ce que vous dites.
Si vous arrivez à vous imposer, c'est parce que nous honnêtes gens n'avons pas assez conscience de ce que vous préparez : une société d'utopistes. Vous êtes aussi utopiste que les écologistes, des gens dangereux. Mais comme les écologistes vous portez en vous un principe de mort. Vous disparaîtrez, mais je ne voudrais pas que vous ayez fait trop de mal jusque là.
Maurice M. d'Ile de France


Réponse :
Vous lisez mon blog par-dessus l'épaule de votre épouse, mais vous ignoez tout de nous ou à peu près. Alors, vous dites n'importe quoi. Nous Pèlerins d'Arès sommes des pénitents, des croyants qui ne se contentent pas de croire, mais qui s'efforcent de devenir bons et de recruter des personnes bonnes ou qui s'efforceront de devenir bonnes, parce que le monde ne deviendra pas bon en priant, mais en étant bon. Nous croyons à la transmissibilité de la bonté, donc du Bien, si celui-ci est vrai et n'est pas qu'un mot. Tout comme le Mal est transmissible, le Bien l'est. C'est le Fond de La Révélation d'Arès. Bref, nous renverson la vapeur.
Ceci dit, notre assemblée de Pèlerins d'Arès a quelque part dans son sein, comme toute société humaine, un "principe de mort," comme vous dites.
Pour nous le "principe de mort" serait l'oubli qu'il n'existe pas d'idéal sous forme niaise et simplissime.
Le christianisme d'Église a un idéal niais et simplissime : Selon lui Jésus serait Dieu mort sur le croix pour racheter nos péchés. L'islam a un idéal qui ne manque pas lui non plus d'être niais et simplissime: Il suffirait d'accomplir les Cinq Piliers de l'Islam pour entrer au paradis. Pour nous Pèlerins d'Arès rien de niais et de simplissime: Le salut de l'individu et, à terme, le salut du monde qui est lié au salut individuel, est le fruit d'un travail sur soi et sur la société très long (des générations) et très difficile: la pénitence.

La pénitence elle-même n'est pas faite de bonnes intention. Elle est faite, comme je viens de dire, d'un labeur. Le foi du Pèlerin d'Arès est une foi d'effort.
Il ne suffit pas de se mettre à la pénitence en mots, en disant j'aime, je pardonne, je fais la paix, en disant que j'ai l'intelligence spirituelle sans aucune preuve concrète de cela et que je me rends libre de tous préjugés sans les années d'effort pour y parvenir. Le labeur de chacun est bougrement difficile et compliqué. Notamment nous ne pouvons pas éviter les zigzags que les besoins et les désirs inévitablement humains font faire à notre vie et la raison avec laquelle nous nous efforçons, avec plus ou moins de force selon les moments, d'aplanir les zigzags, de les rendre moins aigus.
De toutes les choses d'ici-bas la pénitence est la plus réfractaire à la facilité et à la modération, parce qu'elle est un combat intérieur continuel entre trois impulsions : le besoin, le désir et la raison.
Combien ont quitté notre assemblée parce que cette lutte tripartite entre besoin, désir et raison leur posait trop de problèmes, soit leur paraissait impossible et chimérique, soit leur paraissait trop difficile ? Ils partirent et se diluèrent à nouveau dans une société qui, bien qu'inconsistante, leur paraissait plus conforme aux réalités dont est capable l'humain, oubliant que La Révélation d'Arès leur affirmait qu'ils n'étaient pas seuls, que des forces invisibles les soutenaient, bref, perdant la foi.
Quand j'étais adolescent et comme tout adolescent je rêvais d'un idéal, j'entendais des adultes mûrs me dire: "Tu souriras de toute cela quand tu aura 30 ans... 40 ans... etc." Cette prédiction fut vraie quand je me rendis compte, dans les années 60, que le marxisme était un romantisme qui égarait ou même fourvoyait. Et je revins à l'idéal quand Jésus m'apparut et me parla et cet idéal je ne l'ai jamais abandonné depuis 41 ans. Et la lutte tripartite qui m'écartèle sans cesse, chaque jour, n'a pas cessé, mais je l'ai assumée et je continue de l'assumer tout en avançant, en progressant, en ayant une foi de plus en plus forte.
Ainsi suis-je avec mes frères et sœurs de ce petit reste d'humains pénitents durs et obstinés qui croient que la pénitence laborieuse est la seule façon de résister au Mal qui à droite, à gauche, partout, embarque des torrents de gens à bord de ses beaux autocars dans une fuite inconsidérée vers le péché des péchés et la mort spirituelle qui est la vraie mort de l'homme.
Chaque matin je quitte mon lit pour aller au combat, le combat en moi-même ou s'affrontent besoin et désir sur lesquels je m'efforce de verser autant de raison que possible pour les juguler, en fasire des impulsions bénéfiques, et reprendre possession du Bien avec lequel je naquis et qui ficha le camps avec la culture, la promiscuité de l'humanité mauvaise ou médiocre dès mon enfance — Médiocrité et insignifiance sont des formes du mal..
La Révélation d'Arès a surgi en 1974-1977 en réaction contre une société humaine en perdition, proche de la mort spirituelle. Je sais que dans cette société humaine innombrables aujourd'hui sont ceux aux yeux bandés qui pensent que le Bien et la pénitence menant au Bien n'ont pas leur place dans un monde ou triomphe la science — la science qui hélas dit tant de bêtises parce qu'elle réduit tout —. Ils affirment que seuls des arriérés, des humiliés, des rêveurs, peuvent s'y intéresser et qu'il n'y a aucune chance pour que la Parole d'Arès soit entendue aujourd'hui, sinon par des naïfs et autres simplets. Mais nous Pèlerins d'Arès dont les yeux sont débandés et maintenant voient clair pensons l'inverse. Nous croyons que nous débanderons les yeux du monde.
Quand j'habitais Arès avant 1992, un jour un membre du Conseil Municipal, lieutenant-colonel à la retraite, m'aborda et me dit: "Je sais qu'étant marin vous avez fait l'Indochine. Vous êtes donc un ancien combattant. Pourquoi ne vous voit-on pas au monument aux morts le 11 novembre, le 8 mai, etc ?" Je répondis: "Une société qui s'occupe de ses morts est une société morte. Jésus dit qu'il faut changer le monde, faire un monde heureux et en paix. Je pense à l'avenir. Je ne vois pas l'intérêt de cultiver un passé de cruauté et de malheur. Pour moi tout ceux qui ont fait la guerre ont perdu la guerre, parce qu'ils ont perdu la paix." Il ne comprit rien à ce que je lui dis. Il me regarda comme on regarde un fou.
Oui, nous passons pour des fous, mais ça changera.


25mar15 163C10
Voilà un sujet, quand on l'approfondit grâce à ce que vous avez écrit sur la raison, qui nous fait revoir le film de notre vie. Avant La Révélation d'Arès [il n'y avaist] rien de raisonnable en moi croquant la vie à pleines dents ; j'allais inexorablement dans le mur comme tant d'autres sans m'en rendre compte.
Arrive dans ma vie La Révélation d'Arès, le choc qu'elle a provoqué était plus que raisonnable; il était salvateur dans la mesure où j'allais commencer à changer ma vie dans la voie de la raison, non seulement matérielle mais aussi spirituelle en entrant en pénitence, c'est-à-dire à concilier les deux. N'est-ce-pas la raison absolue qui nous fait reprendre le chemin d'Éden ?
Merci encore Frère Michel pour votre éclairage sur notre faible lumignon qui ne demande qu'à briller sous le Feu de la Parole de Dieu que vous nous transmettez pour la mettre en pratique.
Puisse-t-elle éclairer un maximum d'humains pour qu'ils retrouvent l'image et la ressemblance de leur Créateur.
Paul S. de Lorraine


Réponse :
Merci, frère Paul, pour ce beau commentaire !
Plus j'écoute les nouvelles, plus j'ai l'impression d'entendre la musique de la radio d'un navire qui sombre et descend dans l'abîme. Je me demande pourquoi les hommes de télévision et radio continuent de faire un bruit de musique et de mots pour leur semblables, sinon peut-être tout simplement parce qu'ils sont payés pour ça. Mais le vrai problème, c'est que ce bruit ne fait qu'étouffer de ce monde la détresse et quelques cris d'alarme et d'espérance comme les nôtres.
Je suis heureux que notre mission de Metz ait en vous et en votre épouse Marie-Jo deux appelant, deux images et ressemblances de la Voix de Dieu entendue à Arès et que vous répercutez.


25mar15 163C11 
Comme je suis heureuse de savoir que votre opération c'est bien passée, Alléluia !
Et même, vous repartez faire des missions ! Quelle énergie, mon bien aimé prophète !
Je reste toujours sous une émotion que je ne sais comment nommer : Joie, ravissement, explosion du cœur, béatitude, tout mon être vibre par le fait de pouvoir communiquer, avec vous par le biais de l'informatique, ici par eMail et ailleurs sur Facebook.
Cela fait maintenant cinq ans que je connais La Révélation d'Arès, grâce à notre frère Tobie.
Pour l'instant, je ne fais pas partie de  l'Assembléede Genève, mais je vais moissonner avec eux. Je fais le pèlerinage à Arès et à chaque fois  j'en reviens avec plus de détermination pour faire pénitence et partir à la recherche des épis mûrs.
Faire pénitence pour moi est plus facile, car je suis habituée à m’analyser pour changer le mal qui est en moi par le bien.
La Révélation d'Arès m'aide sur ce chemin et forcément cela se ressent autour de moi.
C'est vrai que pour moi, moissonner est plus difficile, peut être parce que  j'appréhende l'éventuel désaccord qu'il pourrait y avoir entre les gens rencontrés dans ma mission et moi. Pour m'aider à comprendre, j'en parle avec mes frères de Genève.
Mais il est sûr que j'y vais de plus en plus [à la mission de Genève, rue du Vieux Billard].
Je dirai également que par les temps que nous vivons, parler de Dieu n''est pas toujours bien reçu. Je ne me décourage pas, car je ne veux pas laisser le mal prendre le dessus.
[...]
Je vous souhaite un prompt rétablissement. En prière et pénitence avec vous
Geneviève M. du Canton de Genève (Suisse)


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Geneviève.
Je ne comprends pas très bien pourquoi vous moissonnez avec nos frères de Genève sans vous considérer comme un membre de leur assemblée. C'est l'intention et la foi de l'humain qui font de lui un Pèlerin d'Arès, il n'y a pas de niveau à atteindre pour entrer dans l'assemblée. Comment croyez-vous que j'étais après les visites de Jésus en 1974 ? Je n'étais qu'un pénitent débutant et un moissonneur peu brillant. Je me suis amélioré avec le temps. Vous ferez de même.
Disciple de La Révélation d'Arès, vous venez en Pèlerinage, vous êtes missionnaire, vous êtes maintenant de ces humains déconcertants par leurs réaction imprévue à l'égard du monde qui massivement devient athée, rationaliste. Y risquant tous les dommages que cela peut causer à notre vie sociale, nous appelons au Bien les hommes qui ne font rien pour se sortir du mal sinon en faisant des lois,... tellement de lois qu'on finit par ne plus s'y retrouver, parce que la justice ne sort pas des lois, mais du cœur et de l'âme. Et vous nous avons rejoints !
Je ne vois pas au nom de quoi vous ne seriez pas des nôtres.
Nous n'avons plus peur des puissants, parce que nous avons mis nos pas dans les Pas de Celui Qui a la Puissance par excelle,ce : le Père. Le monde se perd sur les mobiles qui sont les nôtres, qu'ils trouvent extravagants, inutiles ou fous. Le monde ne voit pas que la clé de notre conduite est la foi constructive; créatrice, parce que nous avons repris conscience que nous sommes co-créateurs de la Création. Vous avez rejoint ces hommes et femmes courageux, vous partagez leurs espérances et leur combat. Vous êtes bien des nôtres.
Moi, je vous traite en héros (Rév d'Arès xxxv/4-12), dont vous me semblez avoir toute l'étoffe.
La politique est "l'art de capter à son profit les passions des autres", a dit quelqu'un, je ne sais plus qui. Nous, nous faisons tout le contraire: Nous nous efforçons de faire capter notre passion du Bien par les autres.


26mar15 163C12
Notre frère Bernloub de Lorient a trouvé l'URL de la vidéo que m'a adressé Raoul d'Auvergne:


Raoul H.-F. d'Auvergne


26mar15 163C13
Merci pour cette entrée encore une fois si lumineuse qui va, j’en suis sûr, tous nous aider dans notre cheminement.
Prier ne me pose aucun problème. J’aime bien, je sais que j’en ai besoin et j’en éprouve le désir
Accomplir ? Aïe ! C’est moins facile. Je n'en ai pas forcément le désir. Par contre, je sais que j’ai besoin de faire pénitence si je veux me faire une âme. Alors clopin-clopant je me force à aimer, je m’évertue à pardonner, je fais des efforts pour être un agent de paix et pour lutter contre mes préjugés et je travaille sans cesse à retrouver l’intelligence du cœur.
Moissonner les âmes, c’est-à-dire chercher ceux qui seront prêts à suivre la voie du Bien ?
Aïe, aïe, aïe ! Après vingt-deux ans j’ai rarement le désir — "qui mêle besoin et désir"(163c6) — d’aller sur le Champ du Père. Il fut une époque où j’en éprouvais de la culpabilité. Aujourd’hui, plus du tout. Je n’en ai pas envie ? Peu importe. L’important c’est que j’y aille.
Je sais, par expérience, qu’il y aura des moments difficiles où il faudra lutter contre le découragement, parce que les personnes que j’aborderai m’enverront balader, n’auront pas le temps, ou pire passeront devant moi indifférentes, sans même répondre à mon bonjour. Mais je sais aussi qu’à un moment ou à un autre une personne s’arrêtera, m’écoutera. Je sentirai comme une vibration de lumière et cette personne sera peut-être un des épis mûrs que nous cherchons. Je sais tout cela et je me dirai après ma mission comme à chaque fois : "J’ai bien fait de venir."
La raison. Voilà pourquoi j’ai répondu à l’Appel du Père : Qui enverrai-Je ? Qui ira pour nous ? (Isaïe 6/8). Voilà pourquoi je continue à prononcer la Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6), accomplir mon devoir de pénitent et de moissonneur.
J’ai le désir de prier ? Tant mieux. Je sais que j’en ai besoin aussi. Je n’ai pas le désir d’être pénitent ni de moissonner ? Tant pis. Je sais que j’en ai besoin de toute manière.
Et puis s’il y a des jours et je ne ressens ni le désir ni le besoin, tant pis, je sais que c’est la raison qui prendra la place. Je suis rassuré et je peux continuer à gravir les Hauteurs Saintes.
Alain Le B. Ile de France


Réponse :
Oh oui, très aimé frère Alain, il nous faut faire pénitence et vaquer à la moisson même quand nous n'en avons pas envie.
Le bouddhisme enseigne que l'homme doit avoir dix répugnances. Peu importe lesquelle (je ne me souviens plus du sens exact de cet enseignement), mais je trouve cela intéressant et surtout rassurant. Des répugnances nous en avons sans cesse, mais nous faisons quand même ce qui nous répugne dans les moments où ça nous répugne, pourvu que cette action aille dans le sens de l'Appel que nous a lancé le Père. Notre sentier passe par des niveaux bas et médiocres autant que par des niveaux hauts et sublimes, mais il se dirige vers les Hauteurs Saintes.
Nous ne trouverons pas la Lumière et la Gloire inextinguibles avant le Jour.
La charrue de notre pénitence va, ouvrant la terre, chassant les cailloux, peinant, parce que ce soc de fer n'a pas envie de faire ce travail qui invariablement il recommencera chaque année, et elle arrive au bout du champ, vire, revient et recommence à crever la terre où pousseront les épis mûrs. Voilà le labeur-labour que nous avons accepté de faire et que nous faisons.
Bravo, frère Alain, continuez !


26mar15 163C14
Tout d'abord je suis très heureux  de vous savoir rétabli de cette opération du cœur.
Mon père a subi une opération du même genre, il y a environ deux ans à l'âge de 80 ans, Il a eu quelques sequelles post-opératoires sans gravité toutefois, pendant quelques mois, mais handicapantes quand même. Maintenant il va mieux et est totalement rétabli, et  je vous souhaite de vous rétablir entièrement le plus rapidement possible.
Apparemment ce genre d'opération demande une longue convalescence....
Je trouve que votre belle entrée nous pose la question de notre éventuelle transcendance par rapport aux sentiments de perception de nous-mêmes et des autres dans notre vie quotidienne..
Elle pose aussi la question du sens de nos décisions et désirs.
Je pense que nos désirs peuvent nous tromper à notre insu, sur leurs réalités objectives et finales ; ils peuvent nous présenter le noir blanc et inversement. Nos désirs obéissent à une sorte d'impulsivité immédiate répondant à une attente de réalisation de l'égo, que le monde appelle liberté, mais qui n'est véritable liberté que si elle s'appuie sur une réalité palpable, tangible, flexible comme vous dites, c'est-à-dire sur les faits et leurs conséquences, sur une responsabilité individuelle et collective consentie, ce qui n'est malheureusement pas du tout le cas...
Si les besoins s'inscrivent aussi un peu sur ce schéma, ils englobent un autre mécanisme essentiel, celui de la survie en général. On choisit difficilement tout ses besoins, même si on peut bien sûr agir consciemment sur eux par notre choix de vie, généralement on subit nos besoins, et l'intelligence est de ne pas s'en créer d'inutiles .
La raison que vous évoquez n'est pas résignation, au contraire, comme pourrait être la froide raison intellectuelle, elle est l'acceptation de notre condition d'être humain revenu au plan Adamique avant le choix malheureux d'Adam [Rév d'Arès 2/5], avec toutes les possibilités et espoirs que celà implique !.
J'y vois là une raison folle d'espérer !.
Olivier G. de Villeurbanne en Rhône-Alpes


Réponse :
Merci, frère Olivier, pour vos souhaits de prompt rétablissement.
Si votre père est passé par la même oprétaion que celle que j'ai subie en décembre; vous savez que la convalescence est longue. Actuellement la cicatrice est faite, le sternum, qui avait été scié sur toute sa longueur pour ouvrir la cage thoracique est à peu près entièrement ressoudé. Mais des petits problèmes surgissent : J'ai un voile qui obture partiellement mon œil gauche — je travaille actuellement avec le seul œil droit — et je suis parfois aphone... Je l'étais totalement hier. Je ne le suis que partiellement aujourd'hui. Demain je serai peut-être de nouveau aphone ou j'aurai peut-être une voix forte et claire au contraire. Pendant ma rééducation cardiaque on m'a prévenu que la ciculation extracorporelle par pompe mécanique pendant qu'on m'avait ouvert le cœur avait un peu endommagé le système nerveux de la tête et que j'aurai des problèmes pendant plusieurs mois: perte de l'équilibre, mauvaise vue, voix éteinte, ouïe pas très fameuse. J'ai toutes ces déficiences, mais bon! ça passera. Il m'est encore interdit de conduire ; Christiane tient le volant.
Merci pour tout ce que vous dites à propos du désir, du besoin et de la raison. Tout cela est juste.
Nous avançons mus par des besoins, aiguillonnés par des désirs, besoins et désirs auxquels nous donnons l'intelligence par la raison et la conscience que tout sortira de l'effort. Oui l'effort ! J'aime cette petite histoire qu'on raconte à propos d'un saint musulman. Ce saint musulman se trouve devant un fleuve qu'il lui faut traverser et, soudain, le fleuve se sépare en deux et un passage à pied sec s'ouvre devant lui comme la mer s'était ouverte devant Moïse et les Hébreux. Mais le saint musulman, négligeant le miracle, fait l'effort de remonter le long de la berge plusieurs kilomètres jusqu'à un gué ou un pont pour traverser.


26mar15 163C15
Merci pour cette nouvelle entrée qui fait réfléchir, cher prophète.
Je vous connais et suis resté fidèle à votre enseignement depuis trente-neuf ans.
Aussi, quand je lis sur ce blog que certains détracteurs virulents vous souhaitent de "crever", je dois dire que ça me fait particulièrement mal au cœur.
J'affirme que vous êtes un homme bon et droit qui s'acharne avec courage et une ténacité exemplaires à témoigner d'un évènemen considérable.
Oui,Dieu vous a parlé et vous a donné La Révélation d'Arès, dont l'axe central est : La Vérité c'est que le Monde doit changer en bien (Rév d'Arès 28/7).
Naturellement, [il faut] que les contradicteurs implacables qui ne vous connaissent pas se fassent une raison, c'est aussi simple que cela.
Irrésistiblement, notre mouvement spirituel pour un monde d'amour et de bonté est en marche. Si notre courage et notre persévérance ne faiblissent pas nous réussirons et ils ont eux aussi tout à y gagner !
Didier L de Haute Savoie


Réponse :
Je suis ému et je vous dis merci pour ce beau commentaire, vieux compagnon de trente-neuf ans avec votre épouse Josiane.
Tout frais en ma mémoire restent mes souvenirs de Tours où je passais régulièrement vous voir. Quand vous n'étiez pas sur les marchés avec votre barnum à vendre des vêtements (je me souviens du petit barnum que vous m'aviez conseillé d'acheter pour la mission des marchés) vous vous dévouiez à réunir une belle assemblée à Tours. Aujourd'hui cette assemblée s'est réduite à frère Claude, toujours un fidèle actif, sœur Marcienne et quelques autres, mais des frères et sœurs de la région s'efforcent de redonner de l'éclat à cette mission tourangelle sous la coordination de frère Francis et sœur Jeannine actuellement dans le Cher. Vous et Josiane avez été les pionniers à Tours.
Des contradicteurs, il y en a toujours. "Nul n'est prophète en son pays," disait Jésus et "Malheur à qui veut faire une révolution sans être calomnié !" disait Mirabeau. Que de fois j'ai entendu dans la public tandis que je parlais: "C'est puéril", "C'est ridicule," "C'est idiot" ou "C'est balphématoire", "C'est dangereux". Je crois que dans toute société où la routine et les préjugés sont puissants, tous ceux qui travaillent pour une réforme doivent tenir pour inévitable et même pour bon signe que leurs appels soient combattus.


26mar15 163C16
Notre région des Alpes du Sud est à la une de tous les journaux internationaux.
Depuis les hauteurs de notre ville des Hautes-Alpes nous apercevons au loin le Massif des trois Évêchés.
Situé au dessus de Seynes-les-Alpes où notre sœur Gabrielle vient tenir régulièrement un stand de La Révélation d'Arès.
Nos cœurs se serrent car nous sommes allés randonner dans cette zone montagneuse.
C'est bien là,en face, vers ces cimes encore enneigées, que l'Airbus A 320 s'est pulvérisé contre ces marnes grises.
Non loin du Mont Cimet,ou en 1953,un avion de ligne Paris-Saigon s'était écrasé.
Qu'a donc eu ce co-Pilote pour ressentir le besoin et ce désir de choisir de plonger vers l’abime de la mort et d'entraîner avec lui ces femmes,ces hommes, ces enfants, les vies de ses frères et sœurs humains dans cet abîme ?
Notre monde semble vivre en dehors de la raison. L'horreur des guerres nous le démontre chaque jour [tout comme] la pulvérisation des passagers de cet avion.
Votre message concernant la raison, Frère Michel, nous touche dans nos profondeurs de pénitents-moissonneurs.
"Le vrai langage de raison est La Parole de Dieu"
Seule la pénitence nous conduira au Salut et changera le monde en Bien.
Notre mission est vitale parce qu'elle ouvrira le besoin par la raison d'entrer en  pénitence dans le cœurs de beaucoup de femmes et d'hommes.
Elle ouvrira Les Cieux dans leur cœurs.
Notre humanité sera sauvée grâce à la raison retrouvée en chacun.
Nous sommes reliés, sœurs et frères de la grande assemblée, autour de notre prophète Mikal pour œuvrer avec le vrai langage de raison qu'est "la Parole de Dieu" accomplie.
Juifs, Chrétiens, Musulmans, Athées humanistes accomplissant La Parole du Créateur.
Nous sommes reliés grâce à la raison d'accomplir en chacun de nous le Dessein du Créateur.
Alors plus de guerre, plus de crash d'avion, de tristesse, de malheur, de vieillesse, de souffrance.
Plus de mort !
Mais Amour, Paix, Bonheur, Liberté, Créativité, Vie partagée à l'infinie avec Dieu et en Dieu.
Patricia C. des Hautes-Alpes


Réponse :
Oui, quelle folie a pris possession de ce pauvre co-pilote dans et Airbus 320 qu'il a précipité contre une montagne?
On ne saura jamais, mais l'envie de disparaître peut saisir beaucoup de monde et on peut le comprendre quand on voit ce monde trompeur, décevant, dur, qui donne envie de fuir... et pour certains de fuir la vie.
Chaque jour des millions d'hommes, femmes, enfants, meurent dans le monde. Pourquoi fait-on autant de cas de ces 170 personnes dont les corps ont été déchiquetés dans l'explosion de l'avion et dispersés ? Pourquoi ne fait-on pas le même cas des millions d'autres ? C'est de la mort en général qu'il faire grand cas et c'est pourquoi nous Pèlerins d'Arès appelons le monde à changer pour que disparaissent le mal et la mort.
Puisse notre raison devenir assez forte pour changer nos besoins et désirs ordinaires en un unique besoin-désir de changer le monde en bien et de le sauver de la cruauté de cette vie ou le mal et la mort traînent partout.
C'est le grand message de La Révélation d'Arès !


26mar15 163C17 
J'ai le désir d'aider mon prochain et c'est tant mieux, parce que mon prochain a besoin de moi.
Mon prochain a besoin de ma pénitence, le monde entier en a besoin.
Le monde perd la raison c'est effrayant.
Mes frères croyants perdent la raison. Dernièrement je lisais un fait divers : Une jeune musulmane en Afghanistan lynchée, assassinée par la foule pour avoir soi-disant brûlé un Coran. Ensuite un membre du gouvernement dit que c'était une innocente, que sa mort est injuste, qu'elle n'avait rien fait. Et quand bien même elle aurait brûlée ce Coran, qu'est-ce que ça peut faire ?! On ne torture pas quelqu'un parce qu'il brûle un objet même "sacré" selon eux.
Oui, frère Michel, ces attitudes me scandalisent, ça réveille en moi parfois le rejet de la foi et je comprends pourquoi certains de nos frères humains deviennent athées et je comprends qu'ils n'arrivent pas à comprendre notre moisson.
Mais aujourd'hui ma foi est de raison. Donc ça va.
Je fais le ménage dans mes émotions pour ne pas me laisser tromper par la culture, la confusion qui parfois s'immisce dans mon cerveau. Je me construis Pèlerin d'Ares depuis vingt ans, mais quand je vois l'obscurantisme religieux ou athée, le scandale se réveille en moi. Je voudrais tellement que mes frères humains prennent le chemin du changement, il y a tant de souffrances et les médias avec leurs faits divers font le bruit (Rév d'Arès vii/9) qui apporte encore plus de désespérance au monde.
J'ai lu dernièrement votre article "Les raisons de croire" dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel n°41 mars 1988. Il m'a fait comprendre que ces dernières années j'étais passé d'une foi "ésotérique" à une foi de raison dont j'ai besoin pour faire évoluer la moisson. Au début cela m'inquiétait. Cette foi peut sembler sèche quand on la découvre, mais elle libère et fait de nous des réfléchis. (Heureux les réfléchis Matt 5/7).
À un moment pour moi c'était soit installer la foi de raison, soit ne plus avoir la foi, car j'avais perdu ma foi simpliste. La foi du Pèlerin d'Arès aspire à l'intelligence et à comprendre ses raisons de croire.
Stéphanie M. d'Ile de France


Réponse :
Vous dites : "La foi du Pèlerin d'Arès aspire à l'intelligence et à comprendre ses raisons de croire" et j'ajoute "d'agir par la pénitence et par la moisson de pénitents." Voilà un très beau commentaire. Merci, ma sœur Stéphanie.
Moi aussi quand j'étais dans l'Église j'avais une foi plutôt "ésotérique"; parce que croire que le baptême fait passer l'enfant de coupable du péché originel à une l'âme pure, croire que le vin se change en sang du Christ et le pain se change dans son corps, n'est-ce pas croire dans la magie ? Mais j'y croyais. Aujourd'hui je me dis que cet "ésotérisme" est sans impor­tance, parce que ce n'est pas ce qu'on croit qui sauve, mais ce qu'on fait de bien.
Et c'est à cela que nous appelons le monde.


27mar15 163C18 
Ma vidéo [163C12] ne fondtionne pas bien. Elle démarre et puis elle s'interromp tout le temps. Elle marche par à-coups. Ne pourriez-vous pas attanger ça? Je crois que je sujet est très intéressant: les Présidents de la République face à Dieu.
Raoul H.F. d'Auvergne.


Réponse :
Oui, votre vidéo fonctionne mal et je l'ai retirée du blog.
Je le regrette, parce que le sujet est en effet intéressant.
N'ayant pas trouvé chez Le Figaro l'URL original de votre vidéo, j'avais dû en charger une copie sur mon propre serveur en trois formats .mp4 .webm et .ogv pour qu'elle fonctionne sur divers navigateurs. Mais mon serveur n'est pas un serveur streaming et cette vidéo qui est longue, plus de 12 minutes, demandait à être chargée par le visiteur de mon blog avant d'être visionnée, mais le chargement est beaucoup trop long. De là la vision discontinue par saccades.
Je fais un test aujourd'hui de chargement direct de vidéo sur mon serveur avec une vidéo courte sur un sujet neutre et amusant: Un homme et son chien dans un numéro acrobatique, qui dure seulement 62 secondes, que voici :



Cette vidéo fonctione par saccades la première fois, mais la seconde fois elle est chargée sur l'ordinateur du visiteur du blog et fonctionne en continu aussi longtemps que ce visiteur n'éteint pas son ordinateur. Il me faudrait un serveur streaming et je me mets en quête d'un serveur pas trop coûteux, parce que je ne suis pas riche.


27mar15 163C19
[Votre entrée 163 dit :] "Moi, je ne sais pas voir ce que je suis. Mon miroir, c’est les autres ; je me regarde dans les autres."
J’ai quelque difficulté à saisir le début de cette entrée, bien-aimé prophète : J’y sens comme une sorte de confusion entre l’apparence (le miroir et le peigne, le rasoir, la danseuse…) et l’être… humain, que chacun de nous est, et que personne ne voit, vraiment…
Si je comprends bien cette affirmation — qui me semble être à double sens — je dirais que tous les hommes en sont-là : quelle personne sait voir qui elle est ?
C’est là tout le problème du Père et de la mission, et le nôtre donc ! Celui notamment de la pénitence, par exemple : Oser se voir pécheur, ou se demander si ce que l’on fait est de l’ordre du Bien, du mal ou du rien, qui est aussi un mal !
Je pense que tous les hommes, disons presque tous se voient dans les autres.
Il existe un phénomène de projection qui nous fait prendre notre besoin d’être pour une réalité. Et dans cette relation faussée, on instrumentalise l’autre, cette image de Dieu momentanément assombrie : On n’aime pas son miroir, mais plutôt l’image flatteuse qu’il renvoie.
"On" désire se voir, noble, grand, courageux, aimable, généreux, Bon en somme, tous les hommes n’aspirent-ils pas au Bien ? Alors "on" invente une image que nous renvoie ce pauvre autre navré d’être réduit au rôle de miroir : à qui on peut toujours demander : "Miroir [magique], dis-moi si je suis la plus belle ? le plus fort ? le meilleur ? Si bien qu’on finit par voir dans le miroir l’image de soi, à laquelle on tient plus qu’à sa vie. Et le miroir à son tour nous fait miroir.
Dans cette Galerie des Glaces chacun prenant les autres pour miroir, personne ne peut vraiment voir dans ses semblables des frères ; nombreux mêmes pourraient ignorer que l’autre existe réellement.
Je suis persuadée que ce n’est pas ainsi que vous voyez les choses, mais du fond de mon lit de malade — j’ai raté ma semaine au local ! — mon cerveau [rumine ?]
Françoise S. de Bretagne-Sud


Réponse :
La ligne de conduite que nous propose le Père pour changer nos vies, changer le monde et aboutir au Salut est linéaire : Il suffit d'être pénitent — d'aimer, pardonner, faire la paix, être spirituellement intelligent et libre —, mais moi je ne suis pas naturellement linéaire ; je dois pour m'approcher du linéaire que propose Dieu faire de gros et continuels efforts.
Vous avez vu juste me concernant, ma sœur Françoise. Je vis en effet dans la confusion — mot juste — des besoins et des désirs que modére et contrôle sans cesse la raison de ma pénitence. Mais ce n'est pas ma nature. Ce n'est pas non plus la nature de mon épouse Christiane. Nous ne sommes pas nés pour la vie à laquelle le Père nous a appelés. J'ai répondu au Père: "Oui !" Christiane m'a suivi et depuis lors nous nous sommes changés et poursuivons l'effort d'être ce en quoi nous avons changés: des pénitents.
Je ne suis pas d'accord avec vous quand dites que "tous les hommes en sont-là : quelle personne sait voir qui elle est ?".J'ai connu et je connais une quantité considérable de personnes qui savent parfaitement ce qu'elle sont ou qui, du moins, pensent qu'elles savent ce qu'elles sont, ce qui revient au même, parce qu'elles vivent conformément à l'idée qu'elles se font d'elles-mêmes, vraies ou imaginées.
J'ai cité une amie de ma jeunesse, danseuse classique, qui devait devenir un grand nom, une ballerine de très grand talent, une tête d'affiche. Ce n'était pas une question de travail : nous travaillions beaucoup l'un et l'autre dans des domaines radicalement différents, mais en accord complet sur la nécessité de l'effort. C'était une question, comment dire ? de sensibilité à soi.  Elle avait une remarquable maîtrise de son art, savait ce qu'elle faisait, ce qu'elle valait, bref, ce qu'elle voulait être. Je n'avais pas cette certitude pour moi-même. Il nous arrivait de parler, elle et moi, de l'abîme qui ainsi séparait nos auto-perceptions, les réponses différentes, voire opposées, que nous donnions aux questions: "Que suis-je ? Où vais-je ?" Je crois que si nous ne nous sommes pas mariés alors, c'était moins parce que nos carrières étaient très différentes que parce que chacun de nous deux n'avait pas du tout de lui-même et de sa place dans la société la même image. La sienne était linéaire. La mienne non.
J'ai connu dans ma déjà longue vie quantité de gens qui avaient d'eux-mêmes une image très linéaire. La plupart des gens se voient comme ils sont ou comme ils s'imaginent qu'ils sont, ce qui revient au même. Pour moi la linéarité de l'opinion de soi est le conformisme. Je sais qu'il existe d'autres définitions, mais c'est ma définition.
Si ma personne avait été linéaire, elle ne serait pas passée des convictions communistes de sa jeunesses à la religion, elle ne serait pas passée du métier d'ingénieur où elle brillait à l'expérience de l'ésotérisme pratique — expérience qui me démontra que l'ésotérisme est à 85 % un leurre —, puis à la vie ecclésiastique. Autrement dit, je n'aurais pas suivi les méandres d'une vie de recherche menée avec mépris complet du conformisme. Je connais ou j'entends parler de très peu de personnes qui ont brisé le conformisme pour suivre la quête de la vérité avec tous les inconvénients sociaux que cela réserve. Et puis, comme chacun sait, ce fut la nuit du 14 au 15 janvier 1974 la rencontre avec le Ciel : Jésus, suivie de la rencontre avec le Créateur en 1977. C'est peut-être à cause de mon non-conformisme, rare dans le monde au point extrême où je l'avais pratiqué avant Arès, que le Père a fait de moi son messager humain, qu'on appelle prophète. Bref, je ne crois pas que les gens ne soient pas linéaires pour la plupart.
Par contre, beaucoup de Pèlerins d'Arès sont des personnes non linéaires, qui vivaient dans la confusion des besoins et des désirs et qui n'ont imprimé à leur vie la discipline de la pénitence que par la raison, la raison que leur a donnée La Révélation d'Arès. Notre raison est une force, mais l'inverse du conformisme qui est une force d'un autre ordre.
N'avez-vous pas ressenti dans la mission, qui est très difficile, que la difficulté vient pour beaucoup du conformisme des gens qui remplace la raison dans la maîtrise des besoins et des désirs ? Le conformisme fait des gens ce qu'ils veulent être et ce qu'ils sont pour finir.
Attention, ma sœur Françoise ! Ceci est un blog. Ne lui demandez pas la rigueur étudiée d'un traité de psychologie, de sociologie ou de philosophie.


27mar15 163C20
Je vous envoie cette affiche conçue pour la vitrine [du local de mission] issue d'un travail de notre goupe de Lorient: Guermia, Daniel, Yvette, Louise, Françoise, Claude et moi-même.
Tous y ont participé.
Cela a été un beau partage de mise en valeur de votre pensée (le texte est de vous).
Voilà, je pense la raison résumée.
Bernard d.l.F de Bretagne-Sud

Affiche Lorient Mars 2015


Réponse :
J'aime beaucoup l'affiche. Sa simplicité est éloquente. Merci de me la communiquer.


27mar15 163C21
J'ai donné hier mes deux derniers tracts. L'un d'eux était destiné à un jeune homme qui cherchait du boulot et à qui j'ai dit que le Père de l'Univers embauchait. Ces tract évoquent le volcan de Bien inspiré par notre frère Éric D. et qui remplacera le volcan de lave inspiré de l'entrée 134 intitulée perspective.
Dans cette nouvelle entrée [163] qui parle de trois forces d'impulsion incitant à l'action vous rappelez un moment donné "Oui, bien sûr, le désir que les époux éprouvent l'un pour l'autre, c'est l'impulsion qui fait la joie réservée aux époux (Rév d'Arès 2/3, 9/7), mais ce n'est pas cette impulsion du désir qui "permet d’éprouver la constance, la fidélité, l’amour, et tant d’autres qualités qui mènent à la raison, parce que c'est très souvent l'inverse, c'est la raison qui surmontant l'impulsion du désir "permet d’éprouver la constance, la fidélité, l’amour, et tant d’autres qualités. Vous n'avez pas idée du nombre de maris ou de femmes qui se trompent l'un l'autre par désir d'autres hommes et femmes. Vous n'avez pas idée du nombre d'adultères dans ce monde moderne." (24mar15 163C8) 
Cela me rappelle ces deux jeunes gens,un beau matin du mois dernier, sans doute finissant leur nuit dans une ruelle, qui s'embrassaient passionnément, se déshabillèrent et s'unirent. Ils étaient à côté d'une poubelle. Embarrassé comme une poule devant un couteau, gêné pour eux, le laveur de carreaux arrivant sur les lieux, retira quand même la croûte de sa lèvre : Que faites vous ? Que faites vous ! Ils se réveillèrent... N'avez vous pas honte ? N'avez vous pas honte ! En renfilant leur pantalons. Oui..dit la jeune fille, plus gênée que le garçon quand même, qui me tournait le dos, à qui j'avais sans doute cassé le délire et ils partirent. Sur-réaliste la vitesse où le monde s’effondre !
Le désir sous toutes ses formes, fait parti de notre vie, cette force, énergie fascinante, dont la nature est jaillissante comme le volcan de lave, violente et explosive si contrariée, cette passion qui pousse à l'action pour sortir de la routine et lui redonner un semblant d'existence intense qui s'embrase comme un feu de paille montant aussi haut qu'il fera des cendres d'où renaissent des phénix. Du latin "désiderare" regretter l'absence de" contenant "sider" de sidus : "astre" évoquant l'univers.
Cette passion brûlante serait-elle à l'origine de la faiblesse et de la mort ? Serait elle née avec la faute et la chute d'Adam après qu'il ai abâtardie( la pommeraie 230) la race ( xii/5) entrainant avec lui la nature qui se jetait à sa poursuite par la grâce du Souffle originel ? (Rév d'Arès 1/10 ; 2/14 ; 2/19 ; 4/10 ; 13/9 ; 15/4).
Transformant la fusion d'une seule chair bénie (Rév d'Arès 26/9) et baignant dans l'unité des remous transfigurant de Bézatha ( 33/22), en un désir de noce qui branle (comme) l' (af)front(emen)t de bouc(s)(vii/7), affrontement-choc comme pour retrouver l'unité devant le mur du temps et à sa suite son bruit, bâti par l'homme devant la lumière de la Vérité, de la liberté et du bonheur où Adame et Haouha étaient occupés à être heureux ("Le Pèlerin d'Arès 1989" "La pommeraie" p.232) dans le Jardin (Genèse 2/8-10) de Dieu. Le vent de la pommeraie souffle comme un rappel à l'oreille de l'âme (4/5-6, 17/4; 20/4), la brise de l'adultère originel, procédant d'une innocente ignorance, mais folle ambition ("La pommeraie" p.224) générant au fil des millénaires la réalité d'un faux besoin et d'une fausse vérité. Besoin d'un juge, d'un roi, d'une loi et d'un droit (1 Samuel 8/7).
Mais la race abâtardie retrouvera grâce du Tout Puissant, des millénaires plus tard à Arès. Dette de l'Amour (12/7) pour le prix d'un affrontement des forces d'oppositions, dans chocs d'épées, de boucliers des compagnies en armes de l'Éternel Dieu des Armées.
Prix du désir, ce regret, cette absence de l'unité, arrosé par les Larmes et par le Sang (Rév d'Arès 5/2) versés sur la cavité asséchée de la rivière des siècles (1/2, i/6) pour combler ce vide métaphysique engendré par les coulées de pierrailles stériles (14/1).
Ô Père, après avoir redonné l' Indonnable, pour refaire la race, par ta grâce, sous l'impulsion de Ta Raison qui est folie aux yeux des hommes, tu relance l'Alliance. Tu nous rappelles et mets encore en garde contre cet adultère (Rév d'Arès 33/23) sacrilège (12/8) qui a déjà causé tant de malheur dans ce Jardin de jadis aujourd'hui devenu la terrible terre.
Ô homme de désir ,écho du besoin naissant d'une chute sans fond, tu vois encore la passion du printemps des coquelicots, des fleurs et des fruits que tu prends pour la raison d'aimer... à perdre la raison comme dit le poète. Retrouve ta place pour que ta folie devienne la Raison du Père qui tend Sa Main jusqu'à toi pour te redresser et te mettre en marche vers Sa Montagne Saintes (7/7).
En l'Amour du Père.
Guy I du Languedoc

Affiche Montpellier mars 2015


Réponse :
Votre commentaire est lyrique comme la prière d'un mystique. Je ne suis pas sûr que tous les lecteurs de ce blog puissent comprendre. Méfiez-vous quand même du mysticisme. Dans la recherche de l'inaccessible on devient incompréhensible.
Merci pour le commentaire et le tract, mon frère Guy.


27mar15 163C22 
Besoin et désir surtout, et parfois raison, tout cela se bouscule dans le cerveau du pauvre homme-dieu déchu que nous sommes devenus après la chute d’Adam.
Et si nous n'étions, en somme, que de gros égoïstes, surtout nous les mâles, plus proches encore du singe que de Dieu?
“Les messages soigneusement calculés de compassion et de fraternité des grandes religions n’ont pas mis en perce la barrique étanche de l’individualisme et de l’égoïsme.”(Entrée 163)
Et dans le Livre :Le singe, (de ses) deux mains (il) mange. L’homme (a) une main (qui) mange, une main (qui) donne. Mes (deux) Mains donnent (Rév. d’Arès XXViii/18)
Dominique F., un australopithèque du Roussillon.


Réponse :
Puissent beaucoup "d'australopithèques" comme vous entrer dans le petit reste de pénitents !
Vous vous méprisez un peu trop, frère Dominique. Nous avons tous en nous quelque chose de l'animal — de là les besoins et désirs que nous ne pouvons éviter — et de l'ange ou de Dieu — de la la raison. C'est la cause inévitable du problème dont traite La Révélation d'Arès, problème pour la solution duquel elle nous recommande la pénitence.
Aucun "singe" ne peut faire pénitence. L'homme peut. Cela fait un différence considérable.
Nous sommes pénitents par raison.
Le besoin et le désir ne sont pas toujours la cause du péché, mais c'est par eux que vient le péché quand besoin et désir passent du bien naturel au mal. La raison nous permet de mieux qualifier ou reconnaître nos besoins et désirs pour ne conserver que ceux qui sont nturellement bons.


28mar15 163C23
J'ai pris l'initiative de créer le site AbsoluteLife en automne 2005.
Vous aviez eu un accident cardiaque au cours de l'été et pendant ce pèlerinage-là, j'avais ressenti — à tord ou à raison — que l'assemblée de cette époque n'était pas prête à vous voir partir à ce moment-là.
Je ne sais pas pourquoi, je ressentais que la foi des frères d'Arès — les pèlerins d'Arès — serait partie en déliquescence.
Je vous avais contacté alors que vous étiez sur votre lit d'hôpital, sachant le risque que je prenais, pour vous inviter à participer, avec le frère Bernard d.l.F et trois autres frères et sœurs bretons, à des échanges sur fond spirituel, ce que vous aviez accepté et qui devinrent ensuite ce qu'on appela des Tables rondes (autour du prophète).
Quelques mois auparavant, vous m'aviez communiqué, à mon grand étonnement qu'un site personnel de témoignage de La Révélation d'Arès que j'avais bidouillé et mis en ligne sur l'Internet pourrait servir à votre mission américaine et que vous étiez d'accord pour le traduire stricto-senso en anglais. Ce qui fût fait ensuite avec ce site AbsoluteLife.
Certaines photos des travaux de la Maison de la Sainte Parole à Arès (sur le document kaléïdoscope joint dénommé "Été 2005 - 2006") sont celles que vous aviez posté vous-même, le 7 janvier 2006 très exactement, dont celle au côté de votre fille Nina, que j'ai récupéré sur le site AbsoluteLife des origines, encore en service ici : http://absolutelife.free.fr et que j'utilise, chose étonnante, pour ma mission américaine naissante. (et d'ailleurs, en ce moment je reçois une foultitude d'abonnements d'américains sur mon compte d'auteur sur Twitter, alors que je les attendais sur un autre compte, dédié à la langue anglaise et aux USA (ahaha).
C'est aussi à cette époque que vous aviez publié une courte présentation de mon initiative sur l'Internet, lors du démarrage de Freesoulblog (doc pdf joint pour mémoire).
Nous sommes en 2015, et avec une nouvelle opération au cœur, une opération très lourde cette fois...
Votre réponse au commentaire 163C14 m'a touché, bien que je ne sois plus trop dans le coup. Mais bon ! je tenais à me manifester et je me dis qu'on aura quand même joué les prolongations et fait 10 années de plus ! Puissiez-vous en faire encore dix autres !
Que Dieu lave votre cœur avec de la neige, comme Il le fit pour le prophète Mahomet, ...et comme Il le fit aussi pour moi d'ailleurs, dans ces années-là.
Au début, j'ai pensé que je voulais vous envoyer seulement un document de type image kaléïdoscope "Été 2005 - 2006" sans aucuns commentaires. Donc si vous trouvez cela préférable, pourquoi pas.
Guy P. d'Ile de France


Réponse :
Je suis très ému pat votre commentaire, mon frère Guy, et je vous remercie de tout mon cœur.
J'aimais beaucoup votre site Abslutelife, mais, étant seul et ne pouvant malheureusement pas tout faire, j'ai dû me tourner vers le très gros problème causé par le disparition tellement inattendue de deux de nos missions: Strasbourg et Nancy en 2009, et la menace de disparition de la mission de Nice en 2010 et depuis lors j'ai dû me consacrer au sauvetage des missions de France, beaucoup voyager pour les visiter, les aider. Il m'est impossible depuis lors de retourner vers le site Absolutelife, dont j'ignorais même jusqu'à aujourd'hui qu'il existe encore.
Je me suis depuis 2009 beaucoup occupé de la mission à Paris que j'ai entièrement réorganisée et si vous n'étiez un frère aussi sauvage et isolé, je vous aurais rencontré à la mission de Paris rue Raymond Losserand, mais vous vous êtes écarté d'elle. Je ne porte aucun jugement sur votre attitude, je respecte votre liberté ; j'explique seulement pourquoi j'ai du délaisser Absolutelife faute de pouvoir être partout.
Je suis heureux que vous ayez tourné Absolutelife vers les USA d'où vous recevez "une foultitude d'abonnements". Moi-même j'ai dû, pour voler au secours de notre mission française, que la "mission sociale" de treize ou quinze ans avait bousillée et qu'il m'a fallu respiritualiser, abandonner la mission américaine. Je ne suis plus jamais retourné aux USA depuis. Vous aurez tôt ou tard maille à partir avec les protestants américains : Baptistes, évangélistes, etc., comme cela m'était arrivé, car certains sont très dogmatiques et me traitent de Satan parce que je ne crois pas que Jésus est Dieu mort sur la croix pour la rédemption des péchés, et parce que je dis que ce n'est pas la foi qui sauve (dogme protestant fondamental) mais le bien qu'on fait qui sauve.


28mar15 163C24
Petite anecdote que m'a rapporté un jeune ami syrien en exil au Liban (il est recherché par la police secrète de son pays) où il dirige un camp de réfugiés : Là-bas sont, entre autres, soignés tous ceux qui le nécessitent sans restrictions.
Ont ainsi été accueillis 3 combattants de l'EI [l'État Islamique : Daech, ISIS] , sans qu'il leur soit demandé quoi que ce soit.
À leur rétablissement, ils avaient renoncé à leur serment au califat de l'EI pour repartir à la lutte contre le pouvoir du président Assad.
Sur ce dernier point ma réaction est restée évasive, car je ne saurais évaluer la justesse de la cause au vu de tous ces pays ayant basculés dans le chaos après avoir mis à bas leurs dirigeants même s'ils étaient peu recommandables. Je retiens que ce petit bout d'amour inconditionnel, le soin sans conditions, a fait évoluer ces hommes… c'est un début !
David W. d'Auvergne


Réponse :
Mon frère David, oui, c'est un fait que le bien qu'on fait à un fauteur de mal provoque quelquefois chez celui-ci l'envie du Bien, et cela doit être beaucoup plus fréquent en Orient ou le sens de la reconnaissance existe encore.
Ce n'est pas le cas chez nous, hélas. Nous avons une sœur de foi qui s'emploie quotidiennement en bénévole dans les Restaurant du Cœur de sa ville. Cette sœur me dit : "Nous manquons terriblement de bénévoles. Pourtant, nous dstribuons des vivres et donons à manger à un nombre considérable de chômeurs, de gens qui vivent dans la pauvreté et pour la plupart oisifs. Eh bien ! aucun d'entre eux ne se propose pour nous aider et pourtant ils en ont largement le temps." Le sens de la reconnaissance n'existe presque plus chez nous."
Vous parlez du Liban. Les Pèlerins d'Arès ont des frères et sœurs dans ce pays. Tous les Pèlerins d'Arès libanais, à ma connaissance, ne sont pas des suppôts de Bachar al Assad, président de la Syrie, mais tous disent: Bachar el Assad a été et reste protecteur de toutes les religions: Musulmans de toutes sortes : Sunnites, Chhites, Alaouites, Druzes, etc., Chrétiens de toutes sortes, Juifs de toutes sortes, en Syrie et, même si à côté de cela il est un dirigeant très dur à la tête d'une clique corrompue, nous préférons cet homme qui protège tous les hommes du Livre, comme dit le Coran, à Daech qui a une vision étroite et criminelle de l'Islam.
Pourquoi votre ami syrien est-il victime de la police de Bachar el Assad ? Pourquoi les combattants de l'EI ont quitté l'EI mais continuent de combattre Bachar el Assad ? Pour moi c'est assez énigmatique, mais je ne suis pas syrien, je ne peux pas tout comprendre. J'ai quand même un peu peur qu'on ait manqué de patience et de volonté de solution pacifique en Syrie comme les Américains en ont manqué en Irak envers Saddam Hussein, et qu'on voue maintenant la Syrie à la barbarie comme l'Irak, pays détruit et quasiment en ruine, est voué à la barbarie.
Ici aussi il faut mesurer avec sagesse les besoins, les désirs et la raison — raison dans tous les sens du mot.


28mar15 163C25 
Très heureux de pouvoir profiter à nouveau de votre enseignement.
Vous venez de subir une opération à cœur ouvert, ce qui n'est pas rien, et en plus vous avez fait une syncope. Les médecins, malgré toutes les analyses possibles, n'ont rien trouvé qui pût avoir causé la syncope. Alors vous dites : "J'ai été mort, et je suis ressuscité !"  Alléluia !
Vous écrivez :
"Nos vies sont étranglées par les doigts de la religion, de la politique, de la loi, des règlements, des calendriers et horaires (entrée 163);
mais aussi :
"Il faut rester dans ce monde pour le changer de l'intérieur",
et aussi :
 "Le changement commence par soi-même, quand on accomplit la pénitence (amour, pardon, paix, liberté, droiture, intelligence du cœur, etc..)".
En 2009, la raison me disait de résilier mon abonnement téléphonique car je téléphonais très peu. À chaque lettre de résiliation que j'envoyais en recommandé, l'opérateur m'envoyait une facture. Au bout de la troisième lettre recommandée, j'ai reçu chez moi un nouveau téléphone sans l'avoir demandé. Au bout de la cinquième lettre recommandée, l'opérateur me réclamait une année d'abonnement, et me menaçait, sinon, de me poursuivre au contentieux. J'ai répondu que j'en profiterais pour expliquer au grand jour sa façon d'agir. Finalement, il m'a écrit "qu'il prenait en charge une année d'abonnement, mettant ainsi un terme à la procédure de recouvrement". J'ai rendu le téléphone que je n'avais pas commandé dans une boutique de l'opérateur, et j'ai acheté un téléphone à carte chez un autre opérateur.
Je pense que j'ai eu raison de ne pas céder à cette loi cupide.
Aujourd'hui, je veux croire que si les résiliations d'abonnements sont plus faciles, c'est un peu grâce à moi. J'avais contacté "60 millions de consommateurs" et "la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes".
Aujourd'hui, si je partais en retraite, mon salaire serait divisé par deux. La raison me dit que je dois continuer de travailler. Alors le pense à votre âge avancé (86 ans en juillet 2015) et à votre courage.
Mon épouse Danielle serait aussi en âge de prendre sa retraite mais continue de travailler, et la raison me dit: "Si nous étions propriétaire de notre logement au lieu d'être locataires, ça serait mieux pour tous les deux."
Mon père vient de décéder et a fait un testament dans lequel il m'aurait laissé une certaine somme d'argent. La raison me dit que cet argent me permettrait peut-être d'être propriétaire. Mais le notaire m'informe que je ne pourrai pas toucher cette somme avant le décès de ma belle-mère, car elle a un usufruit sur lui, mais que je dois d'abord et sans avoir touché cet argent, payer les droits de succession s'élevant à cinq fois mon salaire avant fin mai 2015 !
La loi des rats (Rév d'Arès xix/24) dit donc que "je dois d'abord payer, et que ma belle-mère peut dépenser cet argent si elle en a envie."!
La raison me dit que cette loi des rats est injuste, et que je risque de payer très cher pour finalement ne rien récupérer du tout.
Je suis balloté entre besoin, désir et raison :
J'ai le désir d'être en bons termes avec ma belle-mère. Pourtant elle me menace par téléphone : "Tu vas arrêter (sous entendu de réclamer ton héritage), sinon ça va aller mal".
J'ai aussi le besoin d'être en bons termes avec elle, car elle est la chair de ma chair [?]
Vous avez écrit :
"Le besoin d'avoir doit devenir le besoin de ne pas avoir". Mais "ne pas avoir" à condition que les autres acceptent de partager, ce qui n'est pas le cas dans cette génération.
La Parole dit aussi : [...] car J'ai interdit [...] qu'on détourne vers l'échoppe du banquier et du marchand la récolte du paysan et le salaire de l'ouvrier par toutes sortes de séductions et de corruptions" Rév d'Ares 27/5)
et
Ils (les puissants de la religion, de la politique, de l'argent) ont mis en lois leurs rapines, leur injustice et toutes leurs abominations en alliances qu'ils font habilement sceller par ceux qu'ils dominent pour les corrompre, les tromper, les voler, mais ils connaîtront le châtiment de ceux qui scandalisent" (Rév d'Arès 27/8-9).
La loi s'impose à moi pour payer des droits de succession sur une succession que je ne toucherai peut-être jamais.
Je pourrais refuser cet héritage, mais la raison me dit que je dois essayer d'infléchir cette loi des rats injuste et cupide, et que Dieu et la mission auraient aussi l'utilité de cet argent.
Tu aideras l'opprimé contre l'oppresseur, le spolié contre le spoliateur; avec tes frères des steppes (des hommes au soutien inattendu vers le bien) tu établiras l'équité (Rév d'Arès 28/10).
Je dois donc défendre ... la justice.
Vous avez écrit dans l'entrée précédente (162) : "Ce monde va tôt ou tard s'effondrer (162C42)."
Un effondrement, c'est brutal. En ce moment, je lis avec beaucoup d'intérêt le livre d'Agnes Verdier-Molinié aux éditions Albin Michel :"On va dans le mur...il faut agir d'urgence" qui explique pourquoi on y va et qui donne des solutions qui fonctionnent dans d'autres pays.
Comme quoi nous vivons dans une société complexe qu'il faut essayer de ramener petit à petit vers le Bien, mais quatre générations n'y suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Jean-Luc Q. d'Aquitaine


Réponse :
De même que le mot amour désigne des choses très diverses, le mot raison désigne des choses très diverses.
Vous parlez ici de raison au sens terre à terre de bon sens dans la conduite de la vie matérielle. Votra raison est celle opposée à la pensée spirituelle, immatérielle comme l'âme est immatérielle.
Mon entrée 163 parle de raison au sens spirituel ; la raison de l'entrée 163 est la raison qui conduit au salut et qui sert à dominer ceux de nos besoins et désirs qui engendrent le péché et s'opposent au salut.
Ceci dit, oui, vous avez eu raison de vous opposer auc abus de votre compagnie de téléphone et de vous opposer aux raisons notariales de vous faire payer des droits sur un bien dont vous ne profiterez peut-être jamais.
Je connais très mal la loi sur l'usufruit en France. Je ne bénéficie pour ma part que d'un seul usufruit : Dans les locaux du Pèlerinage d'Arès, qui sont la propriété de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, la pièce avec une toilette attenante dont je me sers tous les jours pendant le pèlerinage pour revêtir ma tunique ou travailler, mais je ne crois pas que j'aie le droit de vendre cette pièce et ainsi de changer les locaux du Pèlerinage en co-propriété.
Votre belle-mère aurait-elle le droit de dépenser selon sa guise toutes les valeurs (je pense qu'il s'agit de propriété immobilière ou de placements particuliers et non d'argent) qui sont, si j'ai bien compris, votre propriété par héritage, dont elle n'est que l'usufruitière ? Je ne sais pas, mais cela si c'était le cas, cela me semblerait bien curieux. Toutefois, comme je dis, je n'y connais pas grand chose et n'étant pas un homme avide d'argent et de propriété, ces questions ne me tracassent pas.
Inquiétez-vous seulement de la raison spirituelle qui vous permet de contrôler vos besoins et désirs matériels de sorte qu'ils ne deviennent pas péché.


29mar15 163C26
J'ai remarqué plusieurs fois que les mots et les formules particulières que vous employez, frère Michel, et qu'emploie la mission après vous se trouvent répercutés par les religieux et les politiques.
C'était par exemple très net avec le verbe changer et le mot changement qui n'étaient pas utilisés en 1974 et 1977 et qui ont apparu dans les discours, les sermons et les journaux dans les années 80.
C'est meintenant très net avec le mot bien [le bien].
Je vous transmets ici une photo de la couverur du "Pèlerin" du 22 janvier 2015 sur laquelle on voit le Grand Rabbin de France Haïm Korsia qui déclare : "Un jour le bien l'emportera.", après les massacres de "Charlie Habdo" et du "Super Kasher" de la Porte de Vincennes.
Comme on nous a fermé les portes des media, la presse, la prolitique et la religion nous pillent sans vergogne.

Grand Rabbin de France
Agnès J. de Haute Loire


Réponse :
Merci, ma sœur Agnès, pour cette information que vous n'êtes pas la seule à me donner. Cette image m'a déjà été communiquée par trois frères et sœur.


30mar15 163C27
Je vous demande pardon de vous avoir laissé entendre [voir 163C19] que je demandais à votre blog "la rigueur étudiée d'un traité de psychologie, de sociologie ou de philosophie".
Je ne comprenais pas, tout simplement, le début de cette entrée et je voulais susciter une explication plus claire, pour moi.
Je reconnais que, quand on a le cerveau tout embrouillé et brumeux, la simple sagesse — ou raison — commande, simplement, d'éviter de participer au blog du prophète ! La bonne volonté ne justifie pas tout.
Un grand merci cependant pour votre très subtile et riche réponse — et aussi pour ce (que j'appelle) "à la fin de l'envoi, je touche".
Je me permets, pour conclure, de vous envoyer la fin de 163C19 telle qu'elle fut écrite, en vous demandant de d'excuser mon cafouillage…
"Je suis persuadée que ce n’est pas ainsi que vous voyez les choses, mais du fond de mon lit de malade — j’ai raté ma semaine au local ! — mon cerveau enfiévré a conçu ces quelques divagations que j’ose vous livrer…"
Il est vrai que rumine n'était pas inintéressant. Vous voyez aussi bien de loin que de près, mon bien-aimé Frère !
Je vous embrasse, très cher prophète du Père.
Françoise S. de Bretagne-Sud


Réponse :
Ne vous excusez pas, sœur Françoise.
Votre commentaire 163C19 a été très utile en me permettant de dire des choses qu je n'aurais sans doute jamais dites autrement. Votre commentaire a été une cause d'enrichissement. Merci pour lui.
Je comprends bien que vous étiez malade, enfiévrée, mais nous en sommes tous là. Je veux dire que la Parole de Dieu et la tâche prophétique et apostolique qu'elle fixe à son témoin et à ses compagnons et compagnes de foi ne s'adressent pas qu'à des hommes et femmes en bonne santé et en paix. Elle s'adresse à ceux-ci dans tous les états inégaux de l'existence, quand on est jeune, quand on est vieux, quand on a tels nature et caractère ou tels autres, quand on est issu de telle culture ou de telle autre, et aussi quand on pète la forme et quand on est patraque. L'homme total est cet homme inégal et j'en tiens compte.
Soyez en paix, ma sœur Françoise.


30mar15 163C28
Michel,
J'imagine qu'il ne doit pas être facile pour votre fille Nina de trouver une place dans votre emploi du temps chargé afin de déterminer le jour d'une entrevue, c'est pourquoi je veux au préalable m'entretenir avec vous au sujet de La Révélation d'Arès.
Voilà, mon outil professionnel est le théâtre, que je pratique depuis plus de 25 ans.
Je n'ai eu de cesse toutes ces années d'aborder le thème sensible du spirituel dont l'intelligence dans l'amour est le véhicule et la vérité intérieure, la paix en soi à atteindre.
J'ai notamment  amené sur les scènes des facultés de Bordeaux et celle de la faculté d'Astrakan en Russie, le magnifique texte "Stabat mater furiosa" écrit par Jean-Pierre Siméon, à la lecture duquel je vous invite, si vous avez le temps.
Aujourd'hui, c'est la puissance du verbe de L'Évangile donné à Arès [première partie de La Révélation d'Arès] que je désirerais amener jusqu'aux oreilles et dans le cœur du plus grand nombre, et cela dans la plus grande simplicité et la plus stricte rigueur nécessaire, qu'il demande et que l'outil théâtre selon moi demande aussi.
Je vous en prie, considérez ma proposition afin de m'aider à aider mon prochain, car je sais que le monde à besoin d'écouter la Parole pour se mettre en action.
En toute fraternité.
David P.


Réponse :
Depuis quarante-et-un ans plusieurs projets de films de cinéma ou de pièces de théâtre ont été faits sur le thème, voire sur le texte même, de La Révélation d'Arès, plus particulièrement L'Évangile Donné à Arès.
Aucun de ces projets n'a été réalisé.
Les raisons pour lesquelle ces projets n'ont pas été réalisés sont diverses. Je ne peux pas m'y étendre ici.
Disons, grosso modo, que les causes d'échec vont du refus de producteurs de cinéma ou de directeurs de théâtre de participer au projet à la difficulté des adaptateurs et des arrangeurs de bien comprendre ou d'oser dire dans sa totalité claire ce que dit la Parole d'Arès.
Autrement dit, le silence cinématographique ou théâtral a été dû soit au souci des adaptateurs de produire quelque chose d'artistiquement acceptable par le public, donc dû à l'édulcoration ou à la déformation du propos ou du script et mon refus de laisser altérer le Message que je m'efforce de répandre, soit au souci des producteurs de films et des directeurs de théâtre de rendre public un sujet polémique — comme "La dernière tentationdu Christ" de Sorcese a produit par exemple.
Si vous avez un projet, soumettez-le moi. Adressez-le moi, à Michel Potay, B.P.16 33740 Arès. Vous pouvez aussi le soumettre à l'actuel éditeur de La Révélation d'Arès : ADIRA, 29 rue du Rhône 1206 Genève, Suisse.
La Révélation d'Arès n'institue ni religion ni dogme ni piété ou cérémonial, cette liberté d'espérance donne du champ à la création artistique, aucun doute, mais à ma connaissance, vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès, c.-à-d. vous n'êtes ni un pénitent dans votre propre existence ni un moissonneur (apôtre) de pénitents. De ce fait, vous aurez, je n'en suis pas sûr mais je le crains, du mal à percevoir la foi d'effort et l'apostolat (et ses grandes difficultés) qui sont ceux du disciple de La Révélation d'Arès. De là peut-être des difficultés pour vous aussi à l'adapter avec rigueur pour le théâtre.
Ceci dit, mon frère David, vous pouvez toujours prendre contact avec ma fille Nina pour qu'elle ménage une entrevue entre vous et moi au local de la mission de Bordeaux. Je crois savoir, d'une conversation que je viens d'avoir avec elle, que vous avez l'adresse électronique de Nina.


30mar15 163C29
La liberté de l’homme c'est-à-dire son libre arbitre.
Le choix reste toujours possible entre le vrai et le faux, le bien et le mal.
En fait le choix d’aller vers Dieu ou de s’éloigner de lui.
C’est précisément cette liberté de choix que fonde la responsabilité de l’homme et par là sa relative autonomie et sa dignité. Cet équilibre constant entre les influences bonnes et mauvaises qui conditionnent la possibilité de choix.
Est mal tout ce qui constitue une opposition perverse au dessein créateur d’un Dieu Bon. Le péché ! Ce sont toutes les tendances et désirs que l’homme a intégrés librement à son être propre .D’où la pénitence, transformation, renaissance.
Cette naissance spirituelle est indispensable parce que l’être humain vient au monde sans aucune prescience du bien et du mal. S’élever spirituellement pour atteindre la destination que Dieu a prévu pour lui. C’est le but final de la création qui correspond à une réintégration dans le sens d’un retour à la source première dit Emmanuel Swedenborg, décédé en 1772. Donc ce visionnaire pensait déjà comme notre prophète Michel Potay mais comme cela n’a pas été accompli à son époque il nous faut rabâcher sans cesse les mêmes leçons — Ce Que Je dis Je L’ai déjà dit (Rév d’Arès 30/1).
"Pénitence !" criait Jean-Baptiste, Jésus et bien d’autres qui n’ont pas été écoutés.
Tu sais combien de soleils se sont levés depuis Ma Parole et Mes Œuvres et combien d’hommes, presque aucun, les ont crues assez pour vivre selon Elles sans écarter leurs pas des Miens 12/6. D’où la barbarie terrestre qui continue de sévir dans bien des pays par des guerres civiles qui en ce moment nous épouvantent par leurs monstruosités. D’où l’urgence d’agir dans le bien inlassablement.   
Vous lisez beaucoup Mikael d’où la fatigue des yeux . Que l’Éternel vous recharge bénéfique ment de son énergie en tout temps maintenant et toujours.
Une Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
Oui, je lis beaucoup, mais ce n'est pas ce qui voile mon œil gauche. Le voile provient d'un petit saignement du cerveau, décélé par l'IRM de la tête, qu'a provoqué l'anticoagulant Préviscan qu'on m'administre depuis trois mois et qu'on vient de me suprrimer. J'espère que le voile qui obture mon œil gauche disparaîtra comme il est venu et que je retrouverai dans quelques temps ma vision des deux yeux. J'espère aussi que je retrouverai ma voix, car je suis encore souvent aphone. Et l'ouïe, car je n'entends pas très bien en ce moment. Et l'équilibre, car par moments je zigzague ou vascille... La convalescence est longue après l'opération que j'ai subie en décembre, mais dans l'ensemble je ne m'en sors pas trop mal. À preuve, ce blog que j'arrive à assumer.
Je ne me plains pas. J'étais susceptible de mourir subitement avec mon resserrement aortique. Je n'encours plus ce grand risque. C'est formidable. Je bénis le Père de me donner encore à mon âge (86 ans dans trois mois) la vigueur nécessaire.
Merci pour ce très beau commentaire, sœur Mary.


30mar15 163C30
"Inquiétez-vous seulement de la raison spirituelle qui vous permet de contrôler vos besoins et désirs matériels de sorte qu'ils ne deviennent pas péché." (réponse 163C25).
Ce conseil synthétise parfaitement le sujet de cette nouvelle entrée.
Il serait temps de comprendre que nos besoins et désirs matériels sont à l'image de la raison spirituelle que nous invoquons ou pas.
Si nos besoins et désirs matériels sont le reflet de notre raison spirituelle, il semble légitime de s'interpeller sur les raisons spirituelles de ceux qui éprouvent encore le besoin de spéculer, d'accumuler ou de se compromettre avec des maux évidents du système afin de servir leurs propres intérêts dans le désir de sécuriser leurs enfants ou celui de ne pas manquer d'un certain confort dont ils pensent avoir besoin.
Je crois que la raison spirituelle est le moteur de l'accomplissement. Quelle sorte d'accomplissement s'effectue sur une mauvaise raison ou une raison qui se fourvoie ?
Frédéric M. d'Aquitaine   


Réponse :
Le mot raison comme le mot amour a de multiples significations. Pauvreté de la langue humaine !
C'est évidemment une source continuelle de confusions.
Hélas nous sommes bien contraints d'utiliser cette langue, qui est la nôtre, malgré tout, ce qui nous amène souvent à nous poser des questions qui n'ont pas de réponse tant qu'on ne sait pas exactement ce qu'elles veulent dire.
Ainsi dans votre commentaire "mauvaise raison ou raison qui se fourvoie" se ramènent, du point de vue spirituel qui est le nôtre, à la raison telle que nous ne la voulons pas, car ni l'une ni l'autre ne sont la raison spirituelle que nous recherchons.
Même "les raisons spirituelles de ceux qui éprouvent encore le besoin de spéculer, d'accumuler ou de se compromettre avec des maux évidents du système afin de servir leurs propres intérêts, etc." ne sont pas la raison spirituelle qui est la nôtre et dont parle mon entrée 163.
La raison qui est la nôtre est, comme je l'ai dit dans de précédentes réponses, celle qui empêchent le besoin et le désir de provoquer le péché. C'est tout.


30mar15 163C31
Vous écriviez dans "Mouvement et logos" 19 avril 2012, #128, ceci :
"Il ne s'agit pas de fuir la vie terrestre, mais d'allier l'âme à la chair et à l'esprit [Rév d'Arès 17/7] avec pour trait d'union entre eux le Logos pour faire de l'ensemble une réalité intelligible et transcendante."
Est-il possible d’écrire aussi  Il ne s’agit pas de fuir les besoins et désirs de la vie terrestre mais d’allier l’âme aux besoins et désirs de la chair et de l’esprit avec pour trait d’union entre eux le logos : Raison et Parole du Créateur pour faire de l'ensemble une réalité intelligible et transcendante.
Je vis en moi souvent une lutte entre mes besoins, mes désirs et la Raison du Créateur de la Vie qui m’élève à une Dimension Universelle : Dieu en moi…
Cette lutte qui a ses moments de Joies Sacrées, de Bonheur hors du temps mais aussi ses moments ou la Bête reprend le dessus .. ou sentant mes péchés je me demande pourquoi le Père m’a appelé à être un Ouvrier de Sa Moisson.
Et pourtant je m’obstine à me relever — homme Patrick, debout ! — à lancer l’Appel, à chercher des frères pénitents…
Alors souvent dans ces efforts de vivre le Bien, je ressens une paix, je me sens nourri et apaisé. Difficile d’expliquer cet état d’être par des mots.
C’est comme si les besoins et les désirs de ma chair disparaissaient dans ces instants sacrés…
La Révélation d’Arès xxii/15-16 : (Devant) la mort (et) la faim l’homme (a) sa langue (qui) pend, son menton tremble ;
(mais si comme) la véprelle il tient (à) Ma Lèvre, (il devient) le frère, (il) boit l’Eau Grasse- Elle (Qui) ne sèche pas-, (il sur)vole haut la fosse.’

Annotations(édition 1995) : Véprelle : chauve-souris (latin vespertilio). Eau Grasse : Principe de vie et d’éternité (L’Eau qui ne sèche pas); ici grasse est pratiquement opposé à 26/4 (vallée grasse). Celui qui s’attache à la Parole (qui tient à la lèvre) devient le frère, il vainc la mort et la faim au propre et au figuré, autrement dit, il vainc la mort physique et spirituelle, et il vainc la famine alimentaire comme la faim de puissance, de biens, de plaisirs.
En priere avec vous, recevez mon amour fraternel
Patrick G. Québec Canada


Réponse :
Merci, frère Patrick, de nous rappeler le mot logos, qui en effet veut dire raison.
Mais il ne veut pas dire que cela. Il veut aussi dire parole et discours (Voir entrée 128).
J'aurais pu effectivement utiliser le mot logos au lieu du mot raison dans mon entrée 163.
Toutefois, si j'ai utilisé logos dans le sens de raison dans l'entrée 128, ce n'était pas sur le même contexte que l'entrée 163.
Ici la raison est l'outil qui contrôlera le besoin et le désir pour qu'ils ne deviennent pas péché.
Dans l'entrée 128 je faisais du logos le moteur du mouvement qui change le Mal en Bien et qui est la pénitence. J'usais du mot logos comme Héraclite l'avait utilisé pour écrire sans ponctuation :
"Le logos
"ce qui est toujours
"les hommes sont incapables de le comprendre."
Mais vous avez raison, la raison de l'entrée 163 peut être le logos de l'entrée 128. Je ne l'ai pas fait, parce qu'on m'a reproché d'avoir employé un "vocabulaire de curé ou de théologien" ou "de cabaliste", m'ont même dit certains, avec logos en avril 2012. Eh oui, difficulté du langage.
J'ai beaucoup aimé votre commentaire, mon frère Patrick.


30mar15 163C32
Voilà une entrée qui devrait parler au coeur des lecteurs de sensibilité bouddhiste comme à ceux qui pratiquent diverses techniques de relaxation/méditation.
Au passage, [disons que] la pratique des dix répugnances (163C13) est une technique de détachement mental un peu morbide qui consiste à méditer sur dix états répugnants de cadavres. J'ai des doutes sérieux sur son authenticité bouddhiste, tout au plus peut-on imaginer que le Bouddha ait pu donner un conseil spécifique dans ce sens à un disciple peinant à se détacher de la convoitise charnelle. Par contre Bouddha a beaucoup insisté sur la maîtrise des désirs après l'avoir longuement pratiquée lui même bien avant de recevoir l'inspiration du Dharma qu'il enseigna. De mon expérience des deux, je trouve la pratique de la pénitence, surtout sous son aspect missionnaire, plus abordable que l'autodiscipline parfois abstraite et introspective de la pratique bouddhiste.
Enfant, j'ai rêvé (ou désiré) vivre comme les apôtres du temps d'un prophète, et quand de fait la Parole a fait irruption dans ma vie d'adulte, j'ai sans hésiter décidé de la mettre au service du Dessein du Père comme vous l'aviez fait avant moi.
Je ne peux situer cette volonté d'accomplissement par rapport à un éventuel désir de la pratiquer ou de l'éviter, par contre la pénitence et la mission [moisson de pénitents], conséquences d'un choix de raison, sont devenues un vrai besoin.
Si je n'ai pas ma dose au moins hebdomadaire de mission publique, je sais que mon âme manque d'oxygène et je ne sais plus où me situer pour n'être plus rien pour moi même (Rév d'Arès 40/6). C'est dans le regard des autres lors d'un dialogue spirituel que je peux objectivement évaluer l'avancement de mon travail de pénitent, un miroir ne me dit rien.
Faire entrer le Père en accomplissant est la solution la plus simple pour maîtriser le désir, surtout à notre époque où l'agitation et la tentation sont permanentes et ont complexifié le problème.
Le désir humain est légitime mais son exagération est vite atteinte. Comme un cancer, le désir multiplie ses excroissances. Il se fait désir inconscient stimulé par la publicité subliminale. Ou désir mimétique, l'objet ou la personne désirée par l'autre devenant alors plus désirable et pouvant conduire à la violence mimétique.
René Girard a très bien montré dans ses analyses des écritures chrétiennes leur rôle déterminant pour libérer l'homme du désir mimétique. Combien difficile est-il de maîtriser le désir avant qu'il ne dégénère en convoitise ! Et ô combien plus simple pour tous de monter au rythme de chacun sur les sentiers chevriers de la pénitence et de la mission, s'allégeant progressivement du joug des désirs pour une peine de pénitence qui est plus légère que le souci de l'usurier (Rév d'Arès 28/25) ou du jouisseur (36/13).
Pourquoi traîner les pieds ? Par conformisme et paresse, probablement. Dommage !
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Merci, mon frère Antoine, pour ce beau commentaire qui, comme si souvent ce qui vient de vous, nous apprend quelque chose. Notamment concernant les dix répugnances du bouddhisme. Je croyais que les dix répugnances composaient ce que Kalou Rinpoché appellait karma négatif: Les 3 horreurs du corps : tuer, voler, forniquer + les 4 horreurs de la parole: mentir, semer la discorde, parler hostilement, parler futilement + les 3 horreurs de l'esprit: convoiter, penser en mal, comprendre de travers.


30mar15 163C33
Je suis bien heureux de vous savoir en meilleur santé, frère Michel.
Besoins et envies, un peu comme le voisinage du corps et de l'esprit, sont des notions bien proches qui s'interpénètrent bien souvent. L'une peu prendre les apparences de l'autre et vice versa.
Avec vigilance, les deux demandent à être gouvernés et soigneusement orientés par la raison sous peine de dériver rapidement loin des eaux du Père, au hasard des  vents et des courants, au risque de nous faire choir dans des abîmes sans retour.
La raison elle-même se nourrit à la Parole, la prière et l'intelligence du cœur ou vibre notre âme sous le Souffle du Saint.
Tout ceci me ramène aux "Piliers de la pénitence" que je viens de relire récemment. Leur structure et leurs matériaux m'apparaissent comme un condensé de tout vos écrits. En un regard tout est là, reste à leur donner vie, à les incarner. C'est la raison même de notre existence.
Bonnes pénitence et moisson à tout mes frères et sœurs.
Yannig M. de Bretagne Sud


Réponse :
Je parle de besoin et désir, mais vous dites "besoin et envies".
Pour moi le désir et l'envie, bien qu'ils aient des liens communs, sont différents. Envie a fondamentalement le sens de sentiment de tristesse, d'irritation et de haine contre qui possède un bien que l'on n'a pas. En fait vous employez envie dans un sens proche de désir, mais qui n'est qu'un sens dérivé, impropre. N'oubliez pas qu'envie est proche de jalousie ou de convoitise, ce qui n'est pas le cas de désir, qui signifie plus simplement souhait, attirance, tentation, visée.
Ceci dit, vous savez, mon frère Yannig, tout ce que j'ai écrit depuis quarante et un ans est plus ou moins "un condensé de tous mes écrits", parce que j'ai pris pour modèle La Révélation d'Arès, qui semble abondante, mais qui dit toujours la même choses avec des mots, des phrases, des référentiels différents. En fait La Révélation d'Arès ne cesse de dire : Le Bien seul vaincra le Mal et le Bien ne peut pas être acquis par l'homme autrement que par la pénitence.
Mais le Père "bavarde" parce qu'il s'adresse à un monde bavard, qui a besoin qu'on lui parle beaucoup et de toutes les façons possibles et imaginables. Ce n'est qu'au prix de ce déluge de mots que l'homme finit parfois par comprendre des choses très simples et très essentielles. Alors, moi aussi je me montre bavard.
Merci pour vos bons vœux, mon frère.


30mar15 163C34
En 2006, comme je l’avais déjà mentionné (128C53), j’ai découvert la "Communication NonViolente (CNV)" de Marshall Rosenberg (http://www.nvc-europe.org) qui est basée sur l’écoute des besoins chez soi et chez l’autre pour voir comment construire ensemble en nourrissant les besoins de l’un et de l’autre.
Aujourd’hui, il m’arrive régulièrement de pouvoir animer des groupes et des médiations sur base de ce processus et, lorsque je sens une personne ouverte, je parle de La Révélation d’Arès.
Cet apprentissage de la Communication NonViolente s’est toujours fait pour moi sous la lumière de La Révélation d’Arès.
Votre entrée sur les besoins est donc une belle occasion de méditer et d’approfondir ce thème.
En Communication NonViolente, outre les besoins terre à terre (manger, boire, dormir…), il y a les besoins dits spirituels (besoin d’accomplissement, besoin de changement, besoin de contribuer au changement social, besoin de discernement, etc.). Pour la Communication NonViolente, le pénitent-moissonneur nourrit des besoins, par exemple : le besoin d’accomplir la Parole ou besoin de répondre à l’appel du Père. Ces besoins que vous appelez raison me semble-t-il ?
Ce qui m’intéresse n’est pas de discuter le vocabulaire qui peut bien entendu prendre des teintes différentes mais de chercher à éclairer un peu plus les parts d’ombre de mon faible lumignon.
Il me semble qu’en avançant sur le sentier, les besoins du pénitent-moissonneur diminuent pour faire place aux besoins/à la raison du Père ? Désormais tu es Mon Messager, tu n'es plus rien pour toi-même. (Rév. d’Arès 40/6)..
Par ailleurs, il y a depuis 2006, un combat à l’intérieur de moi. Faut-il poursuivre ces animations en Communication NonViolente ? Ne vaudrait-il pas m’investir davantage dans la mission ? Et en même temps, ce sont des lieux de rencontre de personnes en recherche comme cela s’est passé ce samedi où j’ai pu échanger sur la pénitence avec trois autres personnes travaillant avec la Communication NonViolente.
Finalement en écrivant, je vois que les deux ne sont pas en opposition…
Louis-Marie J. de Belgique


Réponse :
Dans mes réponses précédentes je mentionne ici et là la relativité du sens de raison.
Il est vrai que raison peut être compris dans de nombreux sens, tandis que je ne donne à besoin d'autres sens que besoin.
Je ne mélange pas, comme vous le faites, besoin et raison.
Je les oppose au contraire, parce que le besoin dont je parle n'a pas de limite. Il peut aller très loin, pouvant être le besoin de servir Dieu mais jusqu'au besoin de mentir, tuer, etc. en croyant servir Dieu. Savez-vous que la plupart des tortionnaires et bourreaux des camps de concentration nazis étaient des chrétiens? Et que dire des inquisiteurs autrefois ? Et des décapiteurs de l'État Islamique aujourd'hui ? C'étaient tous des grands croyants aux besoins devenus criminels.
Vous dites, en vous adressant à moi "Ces besoins que vous appelez raison." Jamais je n'appelle le besoin raison. Ils cohabitent dans mon entrée mais ne se rencontrent, sans se mêler, que pour faire comprendre que la raison modère le besoin pour lui éviter de devenir péché.
La non-violence découle évidemment de la pénitence. Un pénitent ne peut être qu'un non-violent puisqu'il applique à sa conduite le Sermon sur la Montagne. Le désir peut aller jusqu'à la violence pour se satisfaire, mais la raison est là pour faire du désirant un non-violent.
Hier soir je me mis devant la télévision, non par passion politique, mais par curiosité, pour connaître les résultats des élections départementales, mais fatigué des déclarations des poliques de tous bords et de leurs affrontements sur le plateau de télévision j'ai vite changé de chaîne et je suis tombé sur un très vieux film (1950) de Roberto Rossellini : "Onze fioretti de François d'Assise", que j'ai regardé avec joie et grand intérêt jusqu'au bout.
Le film en noir et blanc est très abimé. C'est sans importance. On réalise parfaitement en le regardant que plus personne aujourd'hui n'oserait mettre en scène le jars (Rév d'Arès xxxvi/3), François d'Assise, comme Rosselini le fit il y a soixante-cinq ans.
Que voit-on en François et en ses compagnons dans le film de Rossellini ? Des hommes qui ne cessent de contenir leurs besoins et leurs désirs par la raison spirituelle dont parle mon entrée 163 pour appliquer le Sermon sur la Montagne: Tendre la joue quand vous a giflé l'autre joue, aimer son ennemi, donner son manteau quand on vous pris votre tunique, etc.
Avant de m'endormir, ensuite, je me suis dit que, d'une part, le pauvre François et ses premiers franciscains, n'était pas mieux accueillis en leur temps que nos missionnaires ne le sont aujourd'hui, et, d'autre part, que plus personne de nos jours ne pourrait se comporter comme François d'Assise sans risque d'être interné en hôpital psychiatrique et je repensai à la raison qui avait pour rôle de contrôler nos besoins et désirs pour nous donner une pénitence adaptée aux mentalités de notre époque; nous éviter d'être pris pour des fous.
Vous me demandez si, à mon avis, vous feriez mieux de vous consacrer entièrement à la mission ? Ma réponse est oui, évidemment. Néanmoins, dans ce monde complexe et hétérogène il nous faut aussi tenir compte des aspirations très diverses de nos frères humains. Peut-être que cette Communication Non-Violente est une bonne chose, je ne sais pas, mais elle me paraît proche de nos aspirations arésienne et je dis: Dans ce cas, pourquoi pas nos aspirations arésiennes seules ?
Merci, frère Louis Marie, pour ce commentaire.


30mar15 163C35 
C'est toujours un bonheur de vous lire, Frère Michel, car vous apportez dans ce que vous écrivez l'attention du Père, celle d'un cœur animé par l'amour inconditionnel et éclairé par la raison.
Il y a bien des guerres terrifiantes, comme celles qui ont jalonné notre histoire et qui sont malheureusement toujours d'actualité. Cependant, à mes yeux, il y a des guerres plus insidieuses et finalement tout aussi terrifiantes, celles qui causent les séparations dans les couples. J'ai le sentiment qu'une mentalité de consommation — on consomme l'autre — s'est distillée dans toute la société moderne.
Je constate tout autour de moi le fléau et les conséquences de divorces qui n'ont jamais été aussi nombreux. Les hommes et les femmes se voient-ils l'un l'autre comme des objets de consommation ? "Je te prends et je te jette", telle est la maxime infernale qui semble résonner au fond des êtres.
Sur l'Internet les sites pullulent qui font l'offre et la demande de la légèreté et qui nourrissent l'adultère. Jour après jour, les individus semblent de plus en plus superficiels ou dépossédés de leur humanité.
Comment recréer la fraternité humaine ?
Pas facile lorsque la plupart des enfants sont issus de familles explosées par le mensonge de l'adultère. "Papa et maman se disputent parce qu'ils n'arrivent pas à se faire confiance" : Telles sont les pensées qui polluent l'esprit des enfants. Le gouvernement en France invoque le "vivre ensemble", mais comment le réaliser alors que la plupart des enfants sont déjà témoins et victimes du mensonge et de l'abandon.
Combien de générations formatées à la machine à produire l'ingratitude vont-elle devoir se succéder avant que ne se rétablisse la Vertu dans les couples ? Le mépris de la vie me semble atteindre de nouveaux sommets. Les guerres ont pour consé­quence de faire des morts mais que dire de la mort des âmes et des innocences violées par la société de consommation et de production qui valorise avidité et cupidité comme des vertus ?
Nous avons certainement atteint un paroxysme dans l'orgueil et l'inversion. Le vrai combat pour changer le monde et construire Éden commence dans la famille : L'enseignement de l'amour, du respect de son prochain et de la constance dans la poursuite du Bien doivent être des fruits identifiable aux yeux du monde. C'est pourquoi, j'ai entièrement confiance en vous Mikal et bien-sûr en Dieu tout puissant. Je suis convaincue que l'énorme effort pour changer cela est amorcé par des gens comme les Pélerins d'Arès et d'autres, qui ne citent pas le Nom de Dieu, parce qu'ils ont été scandalisé, mais qui désirent du fond du cœur un monde qui aura cesser de piétiner l'innocence et de vendre du mensonge.
Fraternellement
Hakima B. d'Alsace


Réponse :
Je crois que l'homme s'éloignant de plus en plus de la vie spirituelle, qui est pourtant sa caractéristique, retourne peu à peu à l'animal pensant qu'il fut avant d'être Adam en Éden. L'animal !
Tout le monde sait que, dans le monde animal, les chiennes se donnent à n'importe quel chien et les chiens montent n'importe quelle chienne. On peut me dire que si je compare le comportement des chiens au comportement des humains, j'exagère, j'avilis vraiment trop l'humain. Possible. N'empêche que je crois qu'il y a de ça...
Ce sont les chaleurs qui rapprochent les mâles et les femelles dans la vie animale. Je crains que ce soit aussi les chaleurs qui créent les adultères. Oh! il y a certainement par ci par là quelques histoires d'amour authentique, mais ce ne sont pas quelques histoires d'amour qui sont cause des très nombreux divorces. Ceux-ci n'ont pas que l'adultère pour origine, mais aussi l'impatience, l'égoïsme, l'individualisme, la frivolité, etc.
Oui, oui, mais il y a aussi, ma sœur Hakima, de très belles fidélités en ce monde. Tout n'est pas perdu.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Hakima.


31mar15 163C36
Frère Michel, bonsoir, j'ai transmis, le message ci-dessous à Frederic Lenoir dont je viens de recevoir l'accusé réception de son assistante Nadia (son mail ci-dessous) en espérant qu'il entre en contact avec vous ou m'accorde une rencontre à Paris.

Message à Frédéric Lenoir,
Cher Frederick Lenoir, bonjour, je suis le frère Didier un Pèlerin d'Arès, chrétien simple et vrai apôtre de l'idéal, apolitique, areligieux, alégaliste, vous connaissez peut-être Les Pèlerins d'Arès et le Frère Michel Potay, prophète envoyé à l'humanité des XX et XXIème siècles ? Si vous ne connaissez pas je vous suggère de visiter les liens suivants.
Site Généraliste: http://michelpotay.info/
Blog du Frère Michel Potay-Mikal (85) témoin de quarante apparitions à Arès Gironde, de Jésus, le charpentier de Nazareth dans sa chair intégrale en 1974 et du Créateur, Le Tout Autre en 1977 (Cinq Théophanies) sous la forme d'une canne de Lumière rappelant le fameux Buisson Ardent qui se manifesta à Moïse. http://www.freesoulblog.net/ (Vous pouvez entrer en contact avec le Frère Michel via le dernier article par l'option commentaire, c'est lui qui reçoit et gère tous les messages et publie les commentaires et les réponses. Le dernier n°163 est: "besoin, désir et raison" http://www.freesoulblog.net/jPC/jPCtv.html
Il y a aussi un article du Frère Michel sur le bonheur:
http://www.freesoulblog.net/jN9/jN9tv.html
Sur Bouddha: http://www.freesoulblog.net/jMB/jMBtv.html
Je vous en souhaite bonne réception et reste à votre disposition, si vous souhaitez que l'on se rencontre à Paris.Pensées fraternelles, ma signature dans les commentaires.

Réponse de Nadia, assistante de Frédéric Lenoir :
Bonjour,
Ce courriel est envoyé automatiquement pour vous informer que j'ai bien reçu votre message. Je vous en remercie.
N'hésitez pas à me recontacter si vous ne recevez pas de réponse dans un délai d'une semaine. Bien cordialement,
Nadia Assistante Frédéric Lenoir

Didier.Br. d'Ile de France


Réponse :
Mon frère Didier, Frédéric Lenoir, comme vous pouviez le penser, surtout quand il était directeur du "Monde des Religion" (de 2003 à 2013) et depuis qu'il a l'émission "Les racines du ciel" sur France Culture, a été contacté plusieurs fois depuis plusieurs années par des Pèlerins d'Arès. Je m'étonne que cela ne vous soit pas venu à l'idée.
[...]
Mais Frédéric Lenoir n'a jamais répondu aux prises de contact des Pèlerins d'Arès.
Comme il était directeur du "Monde des religions" il ne pouvait ignorer ni La Révélation d'Arès ni ma personne.
Homme de media et de presse, il fait ou il a fait partie, semble-t-il, des organisateurs ou des exécutants de la conspiration du silence dont nous souffrons. Pour moi et jusqu'à preuve du contraire, c'est un homme du système.
Mais je ne demande qu'à me tromper. Peut-être vous répondra-t-il et s'il vous répond, pour vous dire quoi ? Intéressant.


31mar15 163C37
Le Vaisseau de la Vie (Révélation d'Arès 17/3; 18/4 ;20,5)
Tout homme de bien, croyant ou non, trouve son salut — et plus que son salut, sa recréation personnelle et sa contribution à la recréation du monde — s’il pratique l’amour, le pardon, la paix.
 
Le vaisseau de la Vie (Révélation d'Arès 17/3) par GuyHarmonie.

Guy I. de l'Hérault.


Réponse :
Vous devenez un poducteur de videos.

Je suis sûr que celle-ci ravira nos frères et sœurs à défaut, peut-être, d'être comprise par la tout venant, car le rapprochement des mots vaisseau et âme, clair pour un Pèlerin d'Arès qui connaît La Révélation d'Arès, n'est pas clair pour l'homme de la rue. La parabole du vaisseau (la pénitence) et de sa voile (l'âme) et de la Mer (la Vie spirituelle éternelle) est typique de la Parole d'Arès et n'est pas encore une expression commune.
Pourtant vous avez raison, il faut faire sauver l'homme de la noyade spirituelle, la mort spirituelle : J'enfonce dans le gouffre, et rien pour prendre pied ; je suis entré dans les profondeurs des eaux, le courant me submerge (Psaume 69 (68)/3).
Avec La Révélation d'Arès tout prend une valeur nouvelle. Le vide spirituel dramatique de la pensée rationaliste ne change rien à ce qu'elle est : la mort du fils de Dieu qu'est chacun de nous.
Si La Révélation d'Arès peut avoir un effet sur l'homme qui la lit et la médite avec intérêt, c'est de faire naître en lui et de fortifier l'idée qu'il peut se faire de son existence d'homme, qui n'est pas physico-psychique — ça, c'est l'existence de l'animal pensant — mais spirituelle. Dès l'instant où la vie spirituelle renaît dans l'homme, est dans l'homme, y recommence à vivre, toute pensée qui ne peut l'intégrer est fausse.
Tout homme qui réfléchit positivement à La Révélation d'Arès en arrive inévitablement à adapter l'idée nouvelle qu'il a de lui-même, et qui fera de lui — nous l'espérons — un pénitent et un moissonneur, au fait nouveau : Dieu existe et l'homme peut revenir en Éden, qui dément sa pensée antérieure. C'est dans l'épreuve de l'éblouissement, dans laquelle la Parole d'Arès plonge l'homme qui en découvre la Lumière, dans cette reformation de sa pensée, ce redressement de sa conscience, que réside la Vérité. C'est l'enseignement de la vie pour qu'elle devienne la Vie.
Si peu d'épis mûrs arrivent à faire ce passage !
C'est pourquoi aussi décevante, obscure, idiote, soit la vie quotidienne, il n'est pas permis de se mettre en dehors comme veulent s'y mettre les mystiques, parce que nous devons sans cesse penser au quotidien médiocre en même temps que penser d'en sortir par la pénitence, parce que du contraste vient la Lumière, qui n'existe que s'il y a de l'ombre — relire "La Pommeraie", Le Pèlerin d'Arès 1989.
Alors, on comprend mieux ce que je dis du besoin, du désir et de la raison, parce que la raison est la concrétisation de l'Enseignement du Père à Arès. C'est la raison qui fait du besoin et du désir des merveilles, qui pourraint sinon devenir des horreurs. C'est la raison qui souffle le Vent dans la voile du vaisseau et fait prendre la Mer à celui-ci.
Mais qui peut comprendre cette magnifique image s'il n'a pas réfléchi quelque peu à ce que La Révélation d'Arès lui dit qu'il est ?
C'est là que se situe le drame intérieur du missionnaire. Quand je parle à quelqu'un dans la rue, je me dis: "Moi je sais, mais lui (ou elle) ne sait pas." Alors, je me fatigue à crier, mon gosier est en feu, mes brûlent d'espérer en mon Dieu (Psaume 89 (68)/4). Et cependant je sais aussi que nous finirons par triompher si nous ne nous décourageons jamais.
Voilà pourquoi, malgré tout, je trouve si bien votre vidéo sans me faire d'illusion sur son impact.


31mar15 163C38
Bien aimé Prophète du Père .la lecture de votre dernière entrée et des différents commentaires et réponses qui y sont liés,
m'ont fait revenir en mémoire une chanson que j'avais faite il y a quelques année inspirée par une de vos expressions: "Nous sommes des besogneux de la pénitence", et que j'ai beaucoup chantée dans les rues.
Cette chanson s'appelle : "Besogneux de l'Amour"
 
1) Connais-tu une ville où tout ne soit que facile ?
Où les gens savent bien que nul n'est une île ?
Connais-tu un chemin qui n's'enfuit pas vers le lointain,
Où l'on cheminerait l'air de rien,sans avoir à devenir
 
(Refrain) Besogneux, besogneux de l'Amour,
Les bras bleuis, l'âme tendue vers Son Jour,
Besogneux, besogneux de l'Amour.
 
2) Les cailloux de nos cœurs, des cailloux à casser,
Dans l'espoir que la Grâce, la Force puisse entrer;
Et Qui n'attend que ça,
Ouvre-Lui tes veines,dis Lui "Rntre en moi,
Car je suis,  tu vois, un
 
Besogneux, besogneux de l'Amour
les bras bleuis ,l'âme tendue vers Son Jour...
 
(Pont) Des outils nous n'en manquons pas,
C'est de bras que manque ce Chantier là;
Pas de chômage par là,du travail y-en a,
Le chant de l'ouvrier est fait pour la force de ses bras
Quand il est un
Besogneux,besogneux de l'Amour,
Les bras bleuis,l'âme tendue vers son Jour;
Besogneux de l'Amour.
      
         
3) Regardons nous les uns les autres,
Nos relations ne peuvent-elles pas être autres ?
Et nous aussi
Autre qu'égoïste,envieux, mesquin, peureux,
Avec nos lois nos polices et tellement peu de soleils dans les yeux
Devenons
Besogneux,besogneux de l'Amour,
Les bras bleuis, l'âme tendue vers Son Jour.

Philippe N. de la Vallée du Rhône


Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Philippe.
Vous avez beaucoup de talent. Mais je sais que beaucoup sont appelés au talent, mais que peu d'entre eux y réussissent.
Vous êtiez resté un chanteur de rue. Vous méritiez tellement mieux.


31mar15 163C39
Les idées contenues dans des mots comme désir, besoin et raison sont plutôt vagues.
J'aime lire de temps en temps votre blog, que mon frère que vous connaissez m'a recommandé en 2011 et je reconnais qu'on y trouve des pensées intéressantes des commentateurs et de vous-même évidemment.
Mais là je suis un peu déçu. Non, vraiment, désir, besoin et raison c'est plutôt vague ; ça me rappelle je ne sais plus quelle pensée de Sénèque, qu'on retrouve d'aiilleurs chez Rivarol. Sénèque disait que méditer sur ces choses de la vie courante que sont les besoins et des désirs, ce n'est guère mieux que méditer sur sa collection de coquillages ou de vases de Corinthe ou méditer sur les paroles qu'on va entonner à un repas de noces ou étudier je ne sais quel poète antique. Rivarol disait quelque chose de semblable. On n'a pas prêté assez d'attention à Antoine de Rivarol.
Yvan B. des Landes


Réponse :
Quelle curieuse idée : Comparer Sénèque à Rivarol ! Je ne suis un grand connaisseur ni de l'un ni de l'autre, je suis même, je le reconnais, très ignorant de Rivarol. Mais pour moi Sénèque était un philosophe stoïcien plein de vertu, qui mérite quelque étude et réflexion. Ce n'était pas, d'après des témoignages que j'ai lus, le cas de l'autre.
Les stoïciens appelaient à cultiver le besoin ou le désir de vivre en accord avec la nature et avec la raison pour atteindre sagesse et bonheur simplement envisagés comme paix de l'esprit devant la souffrance. Épictète, plus jeune que Sénèque et lui aussi stoïcien disait en raccourci: "Sustine et abstine !", c-à-d.: "Supporte et abstiens-toi !" Ce qui a conduit le langage moderne à parler d'attitude stoïque.
Ce n'est pas dans cet esprit que je parle ici de besoin, désir et raison.
Certes, il n'échappa pas aux stoïciens comme il ne nous échappe pas que besoin et désir incontrôlés peuvent conduire à une humanité avilie, cupide, égoïste, violente et cruelle, mais pour nous Pèlerins d'Arès la raison maîtrise et contrôle les besoins et désirs non pour trouver seulement la sagesse et le bonheur, mais pour trouver la Vie spirituelle, pour ramener l'homme à son image et ressemblance du Créateur.
Les stoïciens, dont le maître fut Zénon de Cition, étaient loin du "ciel des idées" de Platon plus ancien que Zénon. Platon grosso modo pensait que l'homme de chair de vie brève sur terre appartenait en fait à un "ciel des idées" permanent ou il avait séjourné avant sa naissance et où il se retrouverait après sa mort.
La perspective de Platon était spirituelle, même si elle ne répond pas au schéma d'existence de l'homme que la Parole de Dieu — Bible Coran, Révélation d'Arès — nous permet d'avoir, tandis que les stoïciens, donc Sénèque (et peut-être Rivarol selon vous), ne croyaient pas dans la vie spirituelle.


31mar15 163C40
Oh ! Raison

Au commencement était la Raison
Mais c’était au commencement.


Adame décida d’être déraisonnable
Et quitta à l’âge de raison le Four.
Comme une quenelle il se dégonfla
Par choix il avait perdu sa raison.

Depuis, la raison attend le Jour
Montrant ainsi la vie déraisonnable
Que choisit malgré tout de vivre son peuple
Soumis et résigné à la raison des rois
 
Alors contre toute raison,
Et juste après le point de raison

Le reste triomphera avec juste raison
De la raison des plus forts.
Celui qui attend iout le temps
Retrouvera son peuple de raison
Et à l’unisson  s’élèvera l’oraison.  
 
Jean-Louis Alexandre C., d’Aquitaine


Réponse :
Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème.


31mar15 163C41
La voix de la raison dirait "Le monde doit changer."
Mais je peux dire aussi : La voix de la sagesse dirait: "Le monde doit changer"
Pour mieux  comprendre le sens que vous donnez au mot raison, quelle différence faites-vous entre raison et sagesse ?

(posté une heure plus tard :)
Ah, je crois avoir compris: la sagesse ne serait-elle pas d'appliquer la raison ? (Ce que je n'ai pas encore le courage de faire)
jj Montreuil (qui suit votre blog sans être pénitent (au sens où les Pélerins d'Arès l'entendent)


Réponse :
Qui êtes-vous jjMontreuil ? Un frère ? Une sœur ? Un(e) néophyte ? Un(e) sympathisant(e) ?
Quoi qu'il soit, voilà ma réponse :
La sagesse est l'état de celui ou celle qui a rigoureusement appliqué la raison à ses besoins et désirs et qui est devenu(e) un(e) grand(e) pénitent(e) plein(e) d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle et qui est libre de tous préjugés.

Le sage acquiert ainsi une connaissance juste des choses, des causes et des effets et naturellement de la Parole du Père.
Le sage peut ainsi enseigner.
Vous n'êtes pas, dites-vous, un pénitent au sens où l'entendent les Pèlerins d'Arès, mais vous le deviendrez peut-être et donc vous serez peut-être plein de sagesse un jour. Je vous le souhaite.


31mar15 163C42 
Dans votre nouvelle entrée vous écrivez :
"Mais comme Pèlerin d’Arès qu’ai-je éprouvé ? Le besoin ou le désir de trouver de changer ma vie (Rév d’Arès 30/10-11) afin de changer le monde (28/7) ? Ni l’un ni l’autre, car j'ai compris qu'entre besoin et désir je suis comme un funambule entre la fil bien tendu et le vide au-dessous. L'échappatoire est dans une troisième incitation : la raison."
Dans le dictionnaire Robert : Raison =  Attribut de l’être sensé, rationnel
Il nous faut réfléchir pour être en accord avec soi spirituellement, c’est un travail de pénitence notre vie durant, puisque jour après jour avec patience il nous faut faire un dépoussiérage constant de ce que la culture, la religion, le système, l’éducation nous a imposé, je dirais presque totalement le contraire de la vraie vie spirituelle.
Imposées depuis trop longtemps pour notre malheur, toutes ces dominations continuent encore à nous pousser dans des mauvaises directions.
Jean-Pierre me dit : Ce que je comprends , c’est qu’on doit réorienter nos désirs des choses bêtement terre à terre. Se dire "Qu’est-ce qu’on attend de la vie spirituellement parlant  ?" On s’aperçoit vite qu’il s’agit d’un besoin pressant qui était complètement occulté dans notre tête. La Révélation d’Arès pose la question avec force. Je ne crois pas que faire semblant d’avoir compris suffise.
Pour ma part je repense au moment où j’ai lu pour la première fois La Révélation d’Arès. Ça m’a produit une catharsis !
Dans ma tête un mælström m’a secouée et agénéré de puissants désirs spirituels, révélant en cela des besoins depuis longtemps refoulés dans mon subconscient. Il m’a bien fallu la raison, avec ses arguments sensés, pour me calmer et la solution était entre mes mains, non seulement La Révélation d’Arès mais moi-même. La raison m’a aidé  à comprendre le Message du Créateur.
Je ne dis pas que j’avance sans peine, sans écueil, parce que je chute, je me relève, je dépasse les épreuves que m’infligent mes mauvais choix,  et ce que m’inflige le monde. J’avance vaille que vaille dans la direction de certitude. Je sais au plus profond de moi que Dieu s’y trouve et qu’Il m’aide et qu’Il m’aime. Il me parle dans la prière. Car lorsque je prononce Sa Parole c’est Lui qui parle et je suis la créature qui écoute, Il m’aide à voir clair et m’apporte force, lucidité, courage, volonté à accomplir Son Dessein. Si je m’interroge avec humilité, honnêteté, lucidité, ma réflexion me pousse à rectifier ma pensée, ou mes actes s’ils ne sont pas en accord avec La Révélation d’Arès.
Avec mes efforts de pénitence je comprends plus de choses, mais je reste toujours humble quand je ne sais pas.
Nous les Pèlerins d’Arès et les hommes de bien, croyants ou athées, aimons notre prochain pour l’aider s’il veut dans cette voie.
La souffrance des hommes, la recherche des âmes pour changer ce monde, boostent ma raison à les trouver, ces âmes. C’est ma première principale raison.
Merci, prophète Mikal, de nous faire avancer vers la Voie divine.
Les bègues mangent la poussière. Quand Mikal parle, la poussière devient le miel. Le miel fait le fort. Parle !
Ta bouche mâche la poussière pour le frère. Tu es comme l’abeille qui vole dans les pins ; le miel coule dans le frère. Il fait la race.(Rév d’Arès xii/4-5 )
Simone et Jean -Pierre du Limousin  


Réponse :
Voilà beaucoup de justesse, ma sœur Simone et mon frère Jean-Pierre.
La justesse, ce n'est pas rien. C'est ce qui nous permet de qualibrer notre raison pour qu'elle soit le bon outil pour tailler nos besoins et désirs afin qu'ils ne deviennent jamais péchés.
Une partie de nos erreurs viennent de notre ignorance, mais l'autre partie de nos erreurs vient du bourrage de crâne dont nous sommes remplis à l'école, par la presse, par la radio, la télévision, les livres de toutes sortes. La raison nous permet peu à peu de sortir de nos erreurs.
Celui et celle qui limitent leurs erreurs à celles venues de leur esprit, de leurs pensées s'épargnent une bonne partie des erreurs venues du dehors, qui sont énormes. La raison consiste donc d'abord à ne lire ou n'écouter les media de toutes catégories qu'avec beaucoup de méfiance et de parcimonie.
Avant de me remercier de vous "faire avancer" — je ne fais que répercuter sur vous ce qu' jai reçu du Père — remerciez-vous vous-mêmes d'être très méfiants à l'égard des "connaissances" et "informations" venues du dehors.


01avr15 163C43
Les élections départementales ont remplacé en 2015 les élections cantonales pour désigner les membres du Conseil Départemental — auparavant Conseil Général — dans le cadre du canton. J'étais Conseiller Général depuis longtemps mais lors des dernières élections de mars 2015 je n'ai pas été élu Conseiller Départemental.
Je suis socialiste et mon parti a perdu pied dans les département. C'est une catastrophe.
Le pays a un besoin énorme de socialisme et j'ai le désir ardent de servir mon pays. Les autres partis sont incapables d'apporter à la France la gestion et les réformes dontelle a besoin.
Où est la raison? Où est la raison d'un peuple qui ne sait pas où est son intérêt ?
Je sais, parce que vous me l'avez dit, que vous n'avez plus voté à gauche, notamment à cause de la loi Aubry des 35 heures qui était selon vous une "loi imbécile". Vous m'aviez dit: "Le social demande de plus en plus d'argent. On ne fait pas de social en tuant la capacité de croissance des entreprises qui seules peuvent produire de l'argent. La loi des 35 heures est une sottise." Mais que fait de mieux la droite ?
C'est une bonne occasion de méditer le désir, le besoin et la raison, vous ne trouvez pas ?
Jeannot du Nord


Réponse :
Il y avait très longtemps que je n'entendais plus parler de vous, frère Jean. Vous rejaillissez à l'occasion d'une défaite électorale. Vous n'avez jamais été un réel Pèlerin d'Arès, mais je vous connais depuis très longtemps, une bonne trentaine d'années, je crois.
Je vous rappelle que je n'ai plus voté à gauche, parce que Mme Ségolène Royale, ministre déléguée à l'Ensei­gnement Scolaire du 4 juin 1997 au 27 mars 2000 avait organisé dans les écoles une sorte de chasse aux enfants issus de famille engagées dans les "sectes", ce qui était intolérable. Nous étions, nous Pèlerins d'Arès, considérés comme suspects d'être une "secte" à l'époque. C'est quand même Sarkozy qui fit cesser cette honteuse chasse aux sorcières. Je ne suis pas politiquement plus partisan de M. Sarkozy que de M. Hollande. mais c'est sous Sarkozy que cessèrent la hargne contre les "sectes" et l'appui gouvernemental apporté aux associations comme l'UNADFI, association chasseuse de sectes s'il en fut. Je reconnais que M. Hollande et M. Valls ne semblent pas être des chasseurs de "sectes" mais je me méfie. Marie-Ségolène Royal n'est-elle pas revenue au gouvernement, Ministre de l'Écologie ?
Ceci dit, mon frère Jean, comment vous étonner que les Socialistes ne répondent pas aux aspirations profondes de gens de ce pays ? La France n'est plus à gauche depuis déjà assez longtemps. Non, la France n'est pas à gauche. Je vous invite à jeter un coup d'œil sur le camembert que j'avais publié en 2012, qui montrait la répartition des résultats à la proportionnelle.  et que je reproduit ici (élection de François Hollande à la proportionnelle):
Vote à la Proportionnelle 2012Vous y voyez que M. Hollande a été élu par environ un quart seulement du corps électoral (un électeur sur quatre) et que sa majorité n'existe pas en France. Il n'est président qu'en vertu de notre système de scrutin majoritaire à deux tours. Dès lors, il ne pouvait qu'avoir d'énormes difficultés à gouverner et, comme il est malgré tout président de tous les Français, ses décisions ne peuvent pas être réellement idéologiques et sont mi-figue mi-raisin et ne satisfont que très peu de gens. La situation de la France, de ce fait, continue de se détériorer.
Je ne fais pas de politique, je suis apolitique, mais je dois bien tenir compte de ce qui existe afin de recommander à notre Assem­blée de Pèlerins d'Arès une ligne de conduite qui la mette, autant que possible, à l'abri des chasses aux sorcières. Alors j'observe beaucoup ce qui se passe.
Manuel Valls il y a un an déclarait à l'Assemblée Nationale: "Nos compatriotes n'y croient plus et ne nous entendent plus. La parole publique est devenue pour eux une langue morte"
C'est bien en effet une langue morte qu'utilise le gouvernement au lendemain de ces départementales perdues pour les Socialistes. "Le cap a été fixé, il sera tenu", lance François Hollande. Manuel Valls de son côté dit: "Je suis à l'écoute.". Ces mots ont été maintes fois entendus — à gauche maintenant et à droite hier — qui ne font en fait qu'exprimer l'impossibilité de solutionner une situation économique inextricable : la dette nationale et le chômage augmentent sans cesse, parce que nous vivons au-dessus de nos moyens. Comme il n'y a pas de soutien à la compétitivité des entreprises, pas d'allégements de charges, qu'on ne fait rien pour supprimer les freins à l'emploi et à la croissance, et., nous nous enfonçons lentement dans un abîme de problèmes. Pourquoi dans ces conditions les socialistes gagneraient-ils les élections ? Oh, certes, la droite ne fera pas mieux. Seul le Front National a des idées, mais il fait peur et ce n'est pas sans raisons. Où allons-nous? Vers une crise plus critique qu'elle n'a jamais été.
M. Valls, si fier de tenir un "langage de vérité", sait bien qu'il n'existe pas de voie médiane. Prétendre que l'on va faire marcher simultanément "le soutien à l'investissement" et "la justice sociale", comme l'a fait encore le chef de l'État ce mardi à Berlin, relève seulement des figures imposées du discours politique censé satisfaire tout le monde mais qui ne convainc plus personne. Alors, finalement, les votes sanction surviennent à répétition. Ne vous en étonnez pas, frère Jean. Abandonnez la politique et rejoignez notre petite mission de Lille qui a besoin de missionnaires pour convaincre le public qu'il existe une autre voie, celle de la vie spirituelle à laquelle La Révélation d'Arès appelle.


01avr15 163C44 
Bonjour frère Michel,
Comme je ne sais pas par quoi commencer je vais tout simplement me présenter :
Je m'appelle Julien. J'ai 24 ans. J'habite près de Lorient et je "connais" (un bien grand mot…) La Révélation d’Arès depuis un an maintenant.
Je m'intéresse à l'Histoire depuis pas mal de temps et je me suis tourné vers divers questions économiques depuis la crise de 2008.
J'ai depuis découvert le pouvoir et l'influence des différents réseaux qui "gouvernent" réellement le monde depuis les coulisses alors que les politiques continuent leur travail de diversion sur la scène, bien aidés par les médias de masse.
J'ai découvert que derrière ces réseaux apparemment laïcs il y a avait un fond religieux.
Pour en revenir à La Révélation d'Arès j'ai été missionné par Bernard L., qui après une intéressante discussion (il a vraiment su faire le lien entre mes différentes recherches et La Révélation d'Arès) m'a montré entre autre le verset du Livre : Kaboule haché (Rév d'Arès xv/1).
Je suis allé voir les autres groupes afin de me faire une idée plus précise de La Révélation d'Arès, mais également par prudences, car beaucoup de réseaux sont actifs, et il est difficile de faire la différence entre eux tous de prime abord.
Dieu ne nous conseil-t-il pas la prudence dans La Révélation d'Arès ?
J'ai eu des discussions enrichissantes avec entre autre Denis, Claude, Guermia Jean-Hubert, Philippe, etc.
Claude m'a conseillé de prendre l'édition de 89 afin de bénéficier d'annotations plus dense et du récit des théophanies.
Après une première lecture (qui s'est faite d'une manière peut être un peu trop analytique) le premier mot qui me vient à l'esprit est : Synthèse.
Une synthèse historique des causes de nos maux dus à l'homme lui-même dans son obstination à rester sourd à la voix du Père.
C'est également un message hors du temps et évolutif (on s'en rend compte à la relecture), tout le contraire des dogmes des religions qui sont figés.
Prononcer ma parole pour l’accomplir (Rév d'Arès 35/6) [est un verset qui] appelle à l’action, alors que les dogmes appellent à l’immobilisme
Je me rends compte aussi que la pénitence (au sens de La Révélation d'Arès) est vraiment très difficile à appliquer au quotidien (ne pas juger, pardonner, faire la paix aimer tous les hommes de façon spirituel).
La Révélation d'Arès a bousculé beaucoup de mes "certitudes." Par exemple, je suis très attaché à la France, à l'État-nation (comme disais De Gaulle d’abord la France; après l'État et après le Droit) et apprendre qu'il est impératif de revenir a de plus petites unités m'a beaucoup intrigué. Le projet est bien sûr à long terme : Quatre générations ne suffirons pas (24/2).
Si je suis très attaché à l'État-nation, c'est parce que pour moi il constitue un ensemble cohérent — le plus grand-cohérent — et fonctionnel qui est un rempart contre le mondialisme voulu par l'oligarchie mondiale. (l'Union Européenne étant pour moi un instrument d’affaiblissement et de domination).
Je sais que l'accomplissement de la Volonté (Rév d'Arès 12/4) du Père est plus important que cette histoire de nation. Il y a un an je n’aurais pas été capable d’écrire cela, mais j'ai beaucoup de mal accepter la destruction, lente mais méthodique, de la France.
Il est nécessaire de se déculturer (je crois que c'est le terme utilisé dans La Révélation d'Arès). Est-ce simplement l'abolition de nos préjugés et de nos peurs qui nous encombrent ? Ou y a-t-il autre chose ?
Je ne sais pas quoi ajouter d'autre. Alors je vais m'arrêter là. J'espère ne pas vous avoir trop déranger vu tout le travail que vous devez avoir rien qu'avec votre blog (qui est très intéressent)
Merci de m’avoir lu
En espérant que vous allez bien
Julien P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Bonjour, mon frère Julien. Je suis heureux de faire votre connaissance. Merci pour ce commentaire.
Non, "déculturer" n'est pas un mot qu'on trouve dans La Révélation d'Arès. C'est un mot que j'utilise depuis quarante ans pour exprimer l'une des actions que demande la pénitence : se rendre libre de tous préjugés, se délivrer d'une culture qui nous pèse et nous empêche de réaliser le profond changement que le Père nous demande d'appliquer à nos vies individuellement (30/11) dans le cadre d'un changement du monde (28/7) à venir.
La Révélation d'Arès parle beaucoup, mais pour dire sous toutes les formes possibles la même chose, qui est aussi simple que brève : Le Bien seul vaincra le Mal. Mais qu'est-ce que le Bien ? C'est pour l'expliquer sur tous les tons que le Père s'exprime longuement. Dans son immense Amour, Il sait que l'homme est bavard et qu'il n'écoutera pas son Créateur s'Il ne bavarde pas Lui aussi.
Je comprends toutes les questions que peut se poser un jeune homme comme vous, frère Julien, et je me réjouis de vous voir vous les poser. Je vais donc être un peu bavard moi aussi. Je vais cependant me limiter à un seul aspect de votre commentaire, celui de "l'État-nation".
Vous êtes attaché à la France comme "nation". Moi aussi. J'aime ma langue française, qui est d'ailleurs celle que le Père a adoptée pour lancer un Message au monde en 1974-1977. J'aime notre manière de vivre française, j'aime nos fromages, nos saucissons, mais je suis devenu très vigilant sur beaucoup de points comme par exemple le patriotisme, calamité avérée en 1914-1918 (15 millions de morts)  et en 1939-1945 (cinquante millions de morts), et d'autres idéologies qui considèrent les uns comme supérieurs aux autres et ayant des droits sur les autres, etc.
Le point sur lequel je crois qu'un Pèlerin d'Arès doit beaucoup évoluer, changer, est la politique. La politique est, quoi qu'on dise, une relique de la barbarie. Ne sursautez pas, frère Julien ! C'est évident :
La politique n'est jamais que la recherche du pouvoir. Elle sert les ambitieux et les ambitieux tendent toujours à s'imposer à leurs semblables : c'est le fond barbare de la politique, même si le visage paternel qu'elle se donne aujourd'hui la rend beaucoup plus douce. La politique a toujours été et reste la recherche du pouvoir le plus grand possible, donc pouvoir sur le pays le plus grand possible, alors qu'il est évident que les hommes, très divers par nature, ne sont pas faits pour vivre en énormes masses sous des gouvernements, royaux, républicains, religieux ou autres, qui font d'eux les sujets d'un stéréotype, inévita­­blement idéologique et donc policé, légaliste, donc injuste et douloureux pour beaucoup des assujettis. Nous sommes tous des sujets d'autant plus rendus passifs par la force que le pays est grand.
L'homme n'a pas été créé comme l'animal pour vivre en masse sous des lois de masse. Les cinq dons faits à l'homme par Dieu — les Attribus divins (Rév d'Arès 21/4, 22/11, 26/17) — sont la parole, l'amour, la liberté, la créativité et l'individualité ("Nous Croyons, Nous Ne croyons Pas", La Révélation d'Arès édition 1995, p.728). Chaque homme, image et ressem­blance du Père (Genèse 1/26-27), a en lui l'unicité du Père. De ce fait il vit en se reconnaissant dans l'autre homme et donc connaissant l'autre homme. Il est de ce fait créé pour vivre dans des sociétés où tout le monde se connaît — la chair et l'esprit de l'autre est ma chair et mon esprit. Ce n'est qu'en petits groupes que l'homme s'épanouit. Ce n'est qu'en petits groupes que l'homme assure une bonne gestion de sa société, que la gestion peut être contrôlée par tous, sans chef (16/1, 36/19), sans  politique, sans idéologies autres que le quête du Bien. Ce sont les petites unités humaines.
L'homme ne peut être vraiment libre (10/10) et socialement intelligent (32/5) qu'en petites unités. La France, qui est déjà une petite unité dans l'Europe, devrait porter l'humanité à un nouveau progrès en dépassant la politique comme elle dépassa la monarchie, devrait se subdiviser en unités encore plus petites, unies par la fraternité entre unités. Cela ne contrevient pas au fait d'être Français dans la langue, dans les habitudes quotidiennes, artistiques, etc. Les petite unités chinoises ne contreviendraient pas contre la Chine comme entité et génie spicifiques ; la Chine resterait la Chine.
Plus le pays est grand, plus disparaît l'homme comme unité de base dans sa capacité à aimer, pardonner, faire la paix, retrouver l'intelligence spirituelle et être libre de préjugés.
N'oubliez pas qu'avant toute chose La Révélation d'Arès nous demande de rétablir le Bien par la pénitence.
Or, le Bien ne peut être ni l'outil ni le produit de grandes masses. On l'a vu avec l'URSS qui a disparu sous ses propres ambitions idéologiques et politiques. Ne voyez-vous pas que le monde souffre sous la loi de gouvernements qui se déshumanisent en produisant des réglements, des polices, des "justices", qui ne peuvent pas — c'est impossible — convenir à tout le monde et qui placent sans arrêt un minorité sous le joug d'une majorité ou qui place une masse rendue passive sous le contrôle d'un gouvernement qui ne peut pas faire de détail et ne peut pas considérer les droits de l'individu. Un gouvernement de masse considère au mieux le droit du peuple, mais le peuple, c'est une diversité, dont on n'a pas idée et qu'on ne peut que tuer en voulant l'uniformiser, quelles que soient les illusions que les medias font circuler dans ce domaine.
On ne doit pas tuer l'homme en tant que créature unique et indivisuelle géniale du Créateur.
Je vous invite donc à voir l'homme comme La Révélation d'Arès le voit, l'homme comme individu, non comme sujet d'un "État-nation", d'une loi que La Révélation d'Arès appelle loi des rats.
Alors, dans cet esprit, vous rejoindrez la mission de Lorient avec l'immense espérance de changer vraiment quelque chose dans le fonctionnement de la société humaine. On ne peut changer le monde que dans cet esprit-là.
Merci de vous nourrir de La Révélation d'Arès, merci de m'écouter, frère Julien.


02avr15 163C45
Extrait du site :
Révélation d'Arès
sur facebook
                                                                            

Très beau clip de mon frère Bigdany Pious Gens !
Oui, comme le rappelle si bien le titre de cette chanson, nous sommes "une seule chair".
Parce qu'en trois mots simples s'ouvre une faille dans le ciel gris de notre monde sérieux, technique, technocratique, intello, etc. Un coin de ciel bleu qui ouvre sur l'infini potentiel de l'homme qui retrouve la bonté, ce pénitent dont parle La Révélation d'Arès, qui n'a besoin ni de religion, ni de politique, ni même de morale au sens réglementaire du terme... mais simplement de ce feu qui brûle dans le cœur qui aime son prochain quel qu'il soit, même son ennemi.
Frère Michel, témoin de Jésus en 1974 et du Createur en 1977 qui lui transmirent les Messages qui constituent aujourd'hui La Révélation d'Arès, n'a jamais cessé depuis ces événements d'appeler ses frères humains à avancer dans cette direction.
Jeff Ayface d'Ile de France


Réponse :
J'ai créé le site "Révélation d'Arès" sur facebook il y a déjà quelques années, mais, faute de temps, je n'ai pas pu l'animer comme je l'aurais souhaité. Ce site était pratiquement éteint, quand nos frères et sœurs du Moyen Orient et notre frère Jeff Ayface l'ont ranimé il y a quelques mois et lui donnent vie aujourd'hui. Jeff Ayface a notamment publié ce matin sur ce site l'une des dernières œuvres de notre Frère Daniel Charlery, musicien compositeur et chef du groupe "Pious Gens", nom tiré de la version anglaise de La Révélation d'Arès: pieuse gente (xLv/13-16).
Nous sommes "Une Seule Chair", comme dit le titre de cette œuvre et cela sonne merveilleuse bien aux oreilles d'un pénitent Pèlerin d'Arès et j'aime ce titre et j'aime ce clip. Mais je profite de cette occasion pour me renverser dans mon fauteuil, coller mon dos au dossier, lever les yeux au plafond et dire que je me réjouis qu'existe et chante dans mon cœur cette œuvre de Big Dany, mais qu'en même temps je m'interroge sur la façon dont les gens de l'extérieur la comprennent.
Comme toute image ou photographie, si l'on n'explique pas ce qu'elle représente, le clip video n'est pas significatif. Il est artistique, plaisant, mais que signifie-t-il ? Je pense à "La Marseillaise" si elle n'était pas un hymne national, dont on connaît le sens et l'origine, si ses paroles étaient nouvelle et surgissaient à notre époque de la plume d'un poète inconnu, les gens diraient: "Qu'est que ça signifie ?" Je me demande s'ils ne se disent pas pareillement: ""Nous sommes une seule chair", qu'est-ce que ça signifie ?" Et pourtant c'est si beau, si significatif pour nous !
Je me dis que le déchiffrement instantané d'un tract, d'une affiche, d'une chanson, comme le déchiffrement d'une photo prise en instantané est difficile, voire impossible. Rien n'est clair sur l'instant pour qui regarde ou écoute quelque chose de nouveau. Et les larmes me viennent aux yeux. Il faudra décrire, expliquer pourquoi, comment "Une seule chair", tout comme il faut décrire une photo : "C'est le portrait d'Untel," '"C'est nous (qui nous?) faisant du bateau à Arcachon (la photo ne dit pas que c'est Arcachon)". "Ce sont des blessés de la guerre en Syrie." Quelle différence, en effet, entre des blessés de la guerre de 14-18, de la guerre civile d'Espagne, de l'incendie du Bazar de la Charité, d'un accident de la route ?
Si l'on ne décrit ni ne désigne, ni ne situe dans le temps, dans le lieu, on n'envoie pas vraiment de message, on envoie seulement du noir, du blanc, de la couleur, des notes de musique, des mots qui veulent dire tout et rien. À tout cela je pense toujours chaque fois que nous produisons un tract, une affiche, pour la mission. Que comprennent les gens ?
Nous vivons notre pénitence (Rév d'Arès 30/10), notre foi (10/8) et notre espérance (16/16), elles sont précises dans nos cerveaux, dans nos cœurs, mais hors de la Vie (24/5) qui commence à habiter, à palpiter dans le Pèlerin d'Arès, combien peuvent comprendre ce que nous ressentons ? Car imaginer c'est toujours fausser, c'est signifier autre chose que ce qu'on veut dire. La très belle œuvre "Une seule chair" n'échappe pas à ce problème et pourtant il n'y a pas moyen de faire mieux.
Nous ne pouvons qu'être imparfaits, l'imparfait est le mieux.
Rien de ce qui est nouveau n'est vraiment objectif. Il y a un fond mythique dans toute œuvre de communication fraîche, que ce soit un appel dans la rue, un livre, une œnvre musicale. Nous ne pouvons pas faire mieux, mais nous devons le faire, comme nous mettons au monde des bébés qui sur l'instant sont des énigmes pour ceux qui les regardent et écoutent leurs cris — que deviendront-ils ? — et qui doivent accomplir leur temps (Rév d'Arès 24/2).
Rien de ce que je viens de dire n'est triste. C'est seulement inévitable et grave, parce que nous sommes les premières étincelles d'un grand changement et nous devons intégrer tous les aspects de notre si difficile prophétisme.
Allons ! Continuons ! Composez sans relâche, frère Daniel. Un jour les hommes et les femmes chanteront vos œuvres en vibrant de bonheur. Merci pour cette belle œuvre.


02avr15 163C46 
Merci, Frère Michel, pour cet article [l'entrée 163] qui m’apporte des prises de consciences.
Merci pour tous les commentaires riches. Je me reconnais dans certains. Je n’avais avant vous pas connu d’homme plus mesuré, humble, sage,  réfléchi, mesuré, ayant une intelligence du cœur à l’image et ressemblance du Père comme vous Frère Michel.
Je n’avais, avant de connaitre La Révélation d’Arès, jamais lu de livre plus raisonnable, jamais lu d’enseignements prophétiques qui m'aident quotidiennement dans ma quête de Dieu invisible en moi et dans mon prochain.
À l’écoute de ma raison spirituelle, celle qui me remet en question, {je vois que j'ai] des besoins, désirs de toutes sortes. Des besoins, désirs m’envahissent, je raisonne. Je tombe sous des péchés qui ne sont pas raisonnable et peuvent tuer mon âme ou l'endommager fortement. Alors, ma raison me raisonne, au fil des années, elle  fait corps avec mon esprit, ma chair, mon âme, elle m’ouvre la conscience, me fait peser le pour, le contre, elle m’appelle à "m'espionner", m'apprend à résister au mal et à le vaincre. Je tombe, je me relève, l'expérience m'apprend à mieux discerner ou se trouve le mal, je me renforce, deviens de plus en plus vigilant. Je réfléchis davantage, j’entre en humilité. Alors que mon tentateur fait tout pour me faire tomber, ma raison intervient ; elle est mon meilleur ami.
J’aime beaucoup votre article "Je m'espionne" ["Le Pèlerin d'Arès" 1990 p.296], dont voiciun extrait :

Premier âge.
Je m'espionne.
Je m'habite sur trois territoires attenants, le corps, l'esprit et l'âme. Trois frontières bien gardées les séparent, comme les vides qui séparent les feuilles du trèfle. Il y a des périodes de paix tripartite au cours desquelles les feuilles du trèfle se rapprochent, se touchent. Les frontières disparaissent, l'âme va piqueniquer sans passeport dans l'esprit et dans le corps. Chacun de ces deux-là fait de même dans les deux autres.
Il faut peu de chose pour que revienne l'adversité. Les feuilles du trèfle se séparent. Les gardes de l'âme, de l'esprit et du corps s'épient par-dessus les vides, et leurs gouvernements s'espionnent. Le gouvernement jouisseur et brutal du corps infiltre des taupes et des provocateurs dans l'esprit, dont le gouvernement intellectuel se prend parfois de grandeur et résiste aux tentations du corps. Celui-ci redouble de séduction, considérant que tout péché du corps auquel l'esprit ne participe pas n'est pas un bon péché. De là la célébration du péché qui le consolide et lui donne des "raisons" , parfois "scientifiques". Dans l'âme, plus résistante au péché, le corps installe carrément des terroristes, lesquels y collaborent avec les agents doubles de l'esprit. Le corps et l'esprit, quand celui-ci n'est pas pris de moralité et de sagesse, oublient leurs querelles et s'allient volontiers pour détruire l'âme. L'âme, sublime et bonne, n'envoie pas de terroristes dans les deux autres, mais les espionne quand même régulièrement pour se garder de leurs manigances. L'âme surveille pour mieux se défendre. Bref, je suis le monde et l'histoire à moi seul.

Concernant Frederic Lenoir [voir commentaire 163C36], je ne le connaissais pas. Je ne savais pas qu’il avait écrit "Comment Jésus est devenu Dieu" clairement inspiré d’écrits de votre main. Si toutefois, il lit votre blog, je dirai ceci, depuis mon enfance, j’ai appris qu’il fallait rendre à César ce qui appartient à César. Je trouve triste de plagier le Frère Michel et de s’attirer à soi les honneurs du monde, les degrés et les succès auxquels porte le monde, (Rév Arès 2/20).
Ce que nous Pèlerins d’Arès ne faisons pas, nous sommes frères de tous nos prochains et œuvrons pour le salut de l’humanité, la restauration d’Éden. Frederic Lenoir est un homme du système, le Frère Michel était aussi une période de sa vie un homme du système à présent, il est un homme du temps qui vient et rien n’affirme ou n’infirme qu’un jour Frederic Lenoir soit à son tour un homme du temps qui vient (Rév Arès 30/13).
Quoi qu’il en soit, à sa façon il fait passer le Message, dommage qu’il ne nous rejoigne pas et ne donne assistance au prophète Mikal. Quoi qu’il en soit c’est Mikal l'arbre (à) la pointe toujours verte et qui a le blanc (xvi/13, xLv/25).
Didier Br. d'Ile de France.


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, frère Didier.
Vous ne conaissiez pas Frédéric Lenoir ? Comme c'est étonnant concernant un homme très en vue, mais bon ! il faut trouver ici une preuve que les media n'informent pas tout le monde de tout dans un monde où l'on s'imagine que tout le monde entend tout, sait tout, ne serait-ce que superficiellement
Vous ne connaissiez pas Frédéric Lenoir. Alors, je vous demande pardon pour ma réponse 163C36 un peu dure.
Frédéric Lenoir n'a pas fait que s'inspirer de quelques écrits de ma main, ce qui a sauté aux yeux d'un certain nombre de personnes, Pèlerins d'Arès ou gens du dehors, qui me l'ont dit et qui ainsi m'ont fait... connaître Frédéric Lenoir, car moi non plus je ne l'ai pas toujours connu. Frédéric Lenoir est un écrivain spirituel assez populaire, qui a écrit un certain nombre de livres de vulgarisation intéressants comme par exemple "Socrate, Jésus, Bouddha. Trois maîtres de vie" (2009, qui reçut le prix Louis Pauwels de la Société des gens de lettres en 2010).
Je ne prétends pas connaître très bien l'œuvre de Frédéric Lenoir. L'impression qu'il me fait est celle d'un de ces hommes qui ont pris part à une lutte générationnelle qui, depuis plusieurs décennies, cherchent à libérer les croyants des dogmes religieux, notamment chrétiens. C'est pourquoi il ne pouvait ignorer ni La Révélation d'Arès ni mes écrits, quelques uns en tout cas, qui par une autre Voie — celle-là même du Ciel — rejettent les dogmes ecclésiastiques.


03avr15 163C47
Bien que ce ne soit pas le sujet de ce blog, je vous envoie ce petit aparté :
Je viens de lire cet article de Jacques Julliard qui me parait aller dans l’esprit de La Révélation d’Arès.
J’ai relevé ce passage en particulier :

Il y a, en effet, dans cette représentation de la gauche quelque chose de détestable. Elle consiste à cantonner le peuple à ses besoins matériels (emploi, pouvoir d’achat, logement) et à réserver la satisfaction des aspirations spirituelles et morales à la fraction intellectuelle de la société bourgeoise. Il est à peine besoin de dire ce qu’une telle vision contient de mépris implicite pour la plèbe moderne ; à quel point elle est la négation de l’idéal philosophique de la gauche véritable, celle de Condorcet et de Victor Hugo, mais aussi celle de Proudhon et de Simone Weil (femme philosophe décédée en 1943).
Jacques Julliard

Voici le lien :
http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2015/04/02/le-vide-intellectuel-d-une-gauche-coupee-du-peuple_4608507_3232.html
Jean-Pierre de Limoges


Réponse :
Je n'ai pas pu lire la totalité de l'article. Le début de l'article seulement m'est accessible ; ensuite il y a un avertissement qui dit: "L'accès à la totalité de l'article est protégé". Je suppose qu'il faut être abonné au "Monde" pour le lire en entier. Je n'y suis pas abonné.
Ce sujet est-il aussi étranger que vous pensez à mon entrée 163 "besoin, désir et raison" ? Je n'en suis pas sûr.
Le pénitent est aussi un homme de la société et aspire à une société de Bien, de Bien spirituel il va sans dire, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
Aspirer à une société de Bien c'est travailler à établir de vraies liberté, égalité et fraternité, c'est travailler à donner à l'humain de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle laquelle commence par l'effort d'être libre de tous préjugés. Quand j'ai reproché à nos frères leur "mission sociale", ce n'était pas parce qu'elle était sociale, mais parce que ce social n'allait pas dans le sens spirituel, mais restait basé sur la politique, le syndicalisme, etc. au reste païens et éculés.
Or, si le pénitent doit individuellement contrôler ses besoins et désirs par la raison spirituelle, la société à laquelle le pénitent aspire le devra également.
Un peu après la deuxième guerre mondiale, à la fin des années 40, il y a avait un Américain du nom de Garry Davis, qui s'était déclaré apatride, citoyen du monde. Garry Davis était venu aux Nations Unies pour lancer son appel à la disparition des nations et des frontières, à la fraternité générale. Pour lui répondre que l'ordre mondial avait beaucoup plus besoin de lois, de policiers, de tribunaux, que de citoyens du monde, on fit mettre les menottes à Garry Davis et à ses amis et on les jeta en prison. C'est ainsi que l'Organisation des Nations Unis — l'ONU — montra que son attitude était celle des fauteurs de mal qui l'avaient fondée et qu'elle considérait comme criminels des gens qui appelaient à la paix et à la fraternité. Nous, Pèlerins d'Arès, sommes dans la position de Garry Davis avec, en plus, la foi et l'amour, car la foi et l'amour forment une puissance plus belle et plus forte que la morale pour changer le monde. Mais une telle perspective doit être contrôlée par la raison, parce que le besoin et le désir de paix et de fraternité autant que de foi et d'amour peuvent dégénérer en formes pernicieuses et plus autoritaires encore que l'ordre mondial qu'elles voudraient remplacer.


03avr15 163C48 
Par trois fois depuis trois ans je vous invite à rejoindre mon groupe d'amis sur facebook.
Eh bien  Vous n'avez jamais répondu à cette invitation.
Et vous prétendez être le frère de tous les hommes ?
Vous prétendez que vos besoins et désirs de progrès spirituels doivent écouter votre raison spirituelle pour ne pas êtres des monstres et devenir ce que Dieu voudrait qu'ils deviennent.
Mais vous ne vous donnez même pas la peine de rejoindre les hommes sur leurs sites sociaux du web.
Votre affaire me semble être une fumisterie.
C'est bien dommage, parce que je connais La Révélation d'Arès et je crois que ce livre peut créer un mouvement de vrai changement dans les rapports humains.
R.R. d'Ile de France


Réponse :
Mon frère, il ne se passe pas de jour sans que je ne trouve dans ma boîte de réception un ou plusieurs messages électroniques qui m'invitent à rejoindre des "groupes d'amis sur facebook" (mais aussi sur twitter, etc.).
Je suis un homme seul face à ces nombreuses personne qui chacun et chacune m'invitent à les rejoindre. Tant d'invitations m'honorent, mais comment voulez-vous que je participe sérieusement à des sites facebook aussi nombreux, des milliers, aussi intéressants soient-ils ? C'est impossible.
Alors, j'ai pensé qu'il valait mieux que je ne réponde pas.
Mon "affaire" n'est pas "une fumisterie". C'est une mission prophétique difficile


07avr15 163C49
Je me suis bien souvent posée la question: "Comment se faisait-il que des sœurs et des frères qui ont été des Pèlerins d'Arès engagés à vos cotés, ayant eu une grande foi dans La Révélation d'Arès, se soient un beau jour détournés de vous,
tenant parfois à votre égard des propos bien cruels ?"
La Parole du Créateur dit dans La Révélation d'Arès xvii/13 : (Des)soleil et (des) soleils (finissent dans)la fumée, (parce qu'étant) blancs vient (sur)eux le noir.
Ce matin, en relisant "Pénitence" page 116 dans "Le Pèlerin d'Arès 1993-1996", que je lis aussi souvent que je proclame "La Parole de notre Créateur", j'ai, semble-t-il eu une réponse à ma question.
Dans l'entée 163 du blog, un quatrième mot avait aussi sa place : "Besoin,désir, émotion et raison."
Beaucoup de nouveaux Pèlerins d'Arès ou de nouveaux lecteurs de freesoulblog.net [le présent blog] ne connaissent pas l'enseignement que vous avez donné dans vos magazines et livres "Le Pèlerin d'Arès".
Alors, je vais retranscrire ce passage un peu long, mais qui parle aussi de l'émotion et de la raison.

Guère plus que d'autres actions d'esprit arésien, d'esprit créateur, on ne fondera la pénitence sur l'émotion.
L'émotion n'est qu'un lanceur,un relanceur, mais souvent un fauteur de troubles.
C'est par l'émotion que la plupart des hommes se convertissent,sur une émotion que d'autres retrouvent la foi, que d'autres relancent leur foi endormie ou mourante et la font même culminer un moment, mais si la raison et la volonté ne relaient pas l'émotion, l'émotion retombe et la foi disparaît, ou l'émotion agite le cœur indéfiniment et la foi ne trouve jamais sa dynamique créatrice, reste une foi sentimentale — De même on peut trouver l'amour évangélique par émotion, mais on ne peut le vivre que par raison.
Donc,la pénitence s'éteint ou dégénère, si l'humilité, la vigilance et la volonté ne remplacent pas l'émotion initiale. Ces pénitents interrompus abandonnent le principe du changement de vie (Rév d'Arès 30/11) et de l'accomplissement, dont ils avaient admis temporairement l'irremplaçable logique ; ils justifient leur abandon tantôt en pensant que, tout considéré, la pénitence n'est sûrement qu'un temps de contrition, une épreuve d'initiation, tantôt en estimant qu'elle est "autre chose que le prophète n'a pas discerné", tantôt en la taxant d'utopie.
Nous avons vu des milliers de néophytes ainsi disparaitre après que se fut éteinte en eux l'émotion de la découverte.Nous voyons d'autres convertis, parfois anciens, que l'émotion ou la sentimentalité n'a jamais quittés ; elle les empêche de réfléchir — Heureux les réfléchis ! — et d'accomplir ; leur présence non-pénitente dans une assemblée de nature pénitente finit par constituer une énigme et poser des problèmes. Sans son existentialisme spécifique forgé dans la pénitence la mission arèsienne n'a pas une chance.
Une pénitence, développement permanent de l'âme, se lasse-t-elle, meurt-elle ?
Qu'elle renaisse de ses propres outils: la volonté d'être et la raison d'être, d'être ce que Dieu veut que l'on soit !
Et que l’expérience, acquise de la précédente pénitence avortée, inspire une lutte plus efficace contre le vieil homme,une construction plus solide de l'homme nouveau.
Du jour où Dieu m'apprit que tout croyant convaincu d'avoir tout acquis, qui se repose sur son crédo et sa pratique, meurt spirituellement, devient un des pendus (Rév d'Arès xxxix/2-8) dont les religions sont pleines, je me mis à répéter : "Croire, c'est chercher, toujours chercher", en précisant : "C'est chercher dans le bouillon (xxx/20) que la Parole soulève en vous".
Oui, la foi est la tension transcendante de l'esprit, elle accomplit la Parole et ce faisant crée et développe l'âme. Mais la foi débute le plus souvent par des motifs et par des stades étrangers à la transcendance. Par l'émotion de la nouveauté, nous l'avons vu. Mais, comme le pensent les sceptiques et les athées, non sans fondement, la foi peut aussi naitre en germant sur la déraison que provoque une souffrance ou une injustice. Parfois la foi éclôt de l'impression "qu'il existe autre chose", parfois elle nait de lectures, rencontres, voyages, etc. Dans tous les cas, je le répète, si aux primes impulsions ne succède pas la raison et le changement, l'accomplissement, la foi n'est ni vraie, ni solide, ni créatrice.
Frère Michel

Ce passage est un peu long à lire,mais on retrouve bien là,la nécessite de la raison pour notre engagement et l'accomplissement de la Parole du Créateur en chacun de nous.
Patricia C. des Hautes-Alpes


Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
Chez ceux et celles qui nous ont quittés, il n'y a pas que l'émotion comme moteur de l'abandon ou, même parfois ainsi que vous le mentionnez, du renversement agressif contre le prophète. Il y a d'autres raisons à l'abandon d'un certain nombre de Pèlerins d'Arès et à l'hostilité de certains de ces démissionnaires.
La foi du Pèlerin d'Arès n'étant pas la foi mise dans la Miséricorde (Rév d'Arès 16/15), mais la foi mise dans l'effort de la pénitence, les causes d'abandon sont aussi

l'habitude culturelle de la foi passive et obéissante qui renâcle à se faire entièrement responsable de son salut et du salut (ou changement) du monde,

l'incapacité qu'ont certains croyants sentimentaux à aimer, pardonner, etc. évangéliquement par devoir,
l'exécration ou la peur du travail à la Moisson qu'implique la pénitence,
la paresse,

la langueur ou l'atonie,
la versatilité,
le béguin soudain pour un homme ou une femme non-Pèlerin d'Arès (cause qui n'a pas été rare), etc.
L'opposition de pénitents responsables d'eux-mêmes, co-créateurs du monde, artisans du Bien, contre les milliards de croyants soumis et passifs de la religion, quelle qu'elle soit (et je ne parle pas des athées), est une épreuve, dont les disciples de La Révélation d'Arès ne réalisent pas tout de suite la difficulté.
La pénitence crée un Peuple entièrement nouveau à l'intérieur de l'humanité péche­resse. C'est un Peuple qui était occupé par une puissance étrangère: la péché et le mal, et qui entre en résistance, écrivant une nouvelle constitution de l'homme. Le croyant de la religion est multiple, à la fois soumis au mal qu'il croit indéfectible et accroché à une espérance passive de salut, le pénitent est Un ! (Rév d'Arès xxiv/1).
Les croyants des religions sifflotent comme les oiseaux (13/1) dans les cerisiers sans voir qu'une fois les cerises récoltées, brève saison, il n'y aura plus rien jusqu'aux prochaine cerises qui dureront quoi ? Trois ou quatre semaines. Évidemment c'est poétique et exaltant sur le moment ; c'est délicieux les cérises ! Mais nous Pèlerins d'Arès avons le sentiment qu'il faut sortir des saisons, vouloir le moment où il n'y aura plus ni jour ni nuit (31/8)... L'immédiateté qu'espèrent la plupart des hommes combat l'effort dans la durée qu'ont commencé les Pèlerins d'Arès. C'est, pour finir, l'opposition de deux concepts radicalement différents qui est la cause de l'énorme difficulté de notre apostolat et d'un certain nombre de ceux qui nous avaient suivis.


07avr15 163C50
Notre appel à la pénitence nous place sans cesse dans la dualité du bien et du mal et cette dualité, nous la plaçons sur un plan spirituel — c'est-à-dire déterminant pour la naissance et la survie de notre âme et pour le retour d'Éden — que l'homme de la rue ne perçoit pas toujours.
Beaucoup placent le bien dans le respect de bonnes lois ou simplement dans le fait que ne faire de mal à personne suffit comme bien et voient le mal plutôt dans ses conséquences (vol, tueries, guerres…) ou chez ceux qui sont différents d'eux. Si pour nous la frontière entre bien et mal nous semble à peu près clair, elle n'est pas évidente pour l'autre, parfois très flexible ou flou, voire inexistante pour celui qui ne se pose pas la question — "Ce sont les aléas qui pimentent notre existence," dit-il.
Il faut lire La Révélation d'Arès et les écrits du prophète pour pressentir le retour du Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6) par la pénitence, définir le mal et ses conséquences, le bien et ses avantages et cette lutte salutaire pour le monde.
La Révélation d'Arès nous dit que la pénitence installera le Bien sur terre et ce Bien dans le temps vaincra le mal pour faire revenir Éden. Mais pour que l'homme puisse prendre la pleine considération de ce fait et que ce soit pour lui plus qu'une notion de principe, s'il adhère à l'idée, il faudrait quand même partager avec lui et lui enseigner ces luttes intérieures et leurs conséquences sur la Vie et l'Univers, la force de la Parole accomplie sur notre évolution personnelle, le soutien des anges et de Dieu lui-même dans ce long combat… pressentir ces choses plus dans la chair et dans le cœur que dans la cogitation.
Certains prendraient-ils encore le risque du mensonge en sachant que le mensonge peut tuer l'âme et comme une flèche empoisonnée frapper au hasard ici ou là-bas un innocent, ajoutant à ce monde de malheur un autre malheur ?
Dans un monde qui ne sait plus très bien où se situe le bien et le mal, est-il réaliste que dans le cadre de notre Appel à la pénitence on puisse inviter nos contacts de rue à débattre de la question du bien et du mal à la lumière de La Révélation d'Arès et de vos écrits pour mieux inciter à la raison et à entrer en pénitence ?
Pascal L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Mais oui, frère Pascal, il est "réaliste dans le cadre de notre Appel à la pénitence... d'inviter nos contacts de rue à (non débattre mais apprendre à distinguer le) bien du mal à la lumière de La Révélation d'Arès et des écrits prophétqiues pour mieux inciter à la raison et à entrer en pénitence."
Si vous invitez à "débattre", vous n'en sortez pas. Notre mission n'est pas un forum où tous les hommes sont invités à confronter leurs opinions" — tout débat est une confrontation —, mais c'est le lieu spirituel où notre parole relaie la Parole du Père. Notre mission est un lieu spirituel d'enseignement, non un un forum.
Ceci dit, votre commentaire est très beau, grave et profond, au sens le plus constructif des qualificatifs grave et profond. Je l'aime et j'invite notre sœur Patricia du commentaire pécédent (163C49) à le lire, car il peut aussi constituer une réponse à sa question.


07avr15 163C51
Quand j’ai découvert La Révélation d’Arès, la linéarité (163C25) [n'est-ce pas plutôt 163C19 ?] du salut me sauta aux yeux. "C’est simple en fait, tu n’as qu’à mettre tes pas dans les Pas du Père comme Jésus l’a fait (Rév. d’Arès 2/12), ou [comme] Élie avant lui [tu n'as qu'à être le] premier échappé au vœu d’Adam d’attendre en terre (Rév d’Arès 2/10) le Jour et tu pourras même vaincre la mort !" me disais-je alors secrètement, confondant de naïveté et d’enthousiasme.
Puis, avec un poil de réalisme : "Peut-être pas en un an quand même, mais en dix, allons vingt, bon, peut-être bien quarante ou cinquante, soit, peu importe au fond c’est le résultat qui compte." Vaincre la mort, tu penses ! C’est d’actualité en ce lundi de Pâques. Se transfigurer. Retrouver le rayonnement primordial d’Adam ! Y avait-il idéal plus noble et plus tangible ? Survolant si haut n’importe quelle laborieuse idéologie humaine, parce qu’il contenait, à travers sa propre réalisation, la preuve même de sa Vérité.
Renonçant à l’héritage de la terre… (Rév. d’Arès 2/10), renonçant au vœu d’Adam de dominer la terre et les nations pour le prix d’un tombeau glacé où M’attendre (Rév. d’Arès 2/11), lisais-je avec émerveillement. Mais moi aussi j’y renonce ! J’y renonce même dès maintenant. Par mon enthousiasme, je zappais allègrement l’ampleur de la tâche parce que je n’en entrevoyais que trop l’immense difficulté, je ne voulais pas voir que ce renoncement était le couronnement de la pénitence et j’occultai plus ou moins la dimension collective de l’œuvre, le travail du petit reste sur plusieurs générations, au moins quatre, et la naissance d’un peuple.
Il faut dire que Dieu m’avait gratifié d’une assistance particulière à mes débuts de pèlerin, sans doute pour aider son prophète, assistance qui perdura longtemps chez moi comme un désir amoureux, l’amour du Père, et qui conduisait alors mon action plus que ma raison. La Victoire latente sur le tombeau était si sensible dans ma chair que les besoins et désirs de l’animal n’avaient qu’à bien se tenir, tout était sous les commandes de l’âme, tout me paraissait aisé : jeûne, patience, courage, abnégation de soi, travail, et la mission elle-même comme prolongement évident de ma foi toute neuve. Sans elle, qui m’obligeait à vivre dans le monde, à le connaître et l’étudier, à agir, à planter mon pied (Rév d’Arès xL/05) dans la terre (Rév d’Arès xLiv/03), j’aurais pu tourner au mysticisme, cette "boulimie de Dieu »" comme vous y aviez vous-même été confronté après les apparitions du Père (cf. Pèlerin d’Arès 1993-1996 article "Mystique").
C’est par la mission que m’apparut en premier le rôle incontournable de la raison, quand je rentrai d’Arès fin mars 87, brûlant de feu dans le TGV, la tête chaude me soufflant à l’oreille que j’étais un lâche de ne pas faire une annonce dans chaque wagon, que j’avais trop de respect humain alors que ma raison me conseillait de garder la tête froide (Rév d’Arès xLiii/15), de n’en rien faire parce que je n’avais aucune expérience, parce que je passerais pour un fou. D’emblée la mission était là dans toute sa splendeur paradoxale. Comment en parler ? Et de quoi au juste ? Les épis mûrs étaient-ils à même de recevoir la vérité par le charme de mon seul enthousiasme ? Pas du tout ! Comment traduire le Message et la vie qui m’habitait sinon en y réfléchissant, avec méthode, par la raison précisément, en se mettant à la place de l’autre, place que j’occupai encore il y a peu, et méditant sur le prisme des infinis reflets des roches ?
En dépit de cet avertissement et à cause de cet initial et puissant désir de Dieu, que j’imagine comme une sorte d’effet en retour du désir de noces d’Adam, un contre-désir en somme (assez soupé de ce monde usé, marre de ses habitants et de leurs histoires sans fin, toujours les mêmes), je n’ai pris qu’assez tard conscience du rôle de la raison dans ma pénitence. Elle était pourtant là dès le début, en tant que raison de vivre simplement.
Pèlerin de l’Absolu, j’avais désormais une raison de vivre sur cette bonne vieille terre qui se traduisait par une volonté d’être bon. À défaut, le monde est absurde. Autant se flinguer tout de suite. Un frère découvre dans La Révélation d’Arès la Synthèse (163 C44), un autre la Vérité, tel autre encore la Beauté ou l’Amour, moi j’y découvris d’abord la Cohérence absolue, l’alpha et l’oméga se rejoignant sans faille dans mon imagination créatrice. The Solution. "Y’avait plus qu’à…" Comment pourrais-je désormais l’ignorer ? Faire semblant ? Car il s’agit de mon identité même, celle de Fils de Dieu. C’est impossible. Il n’y a de retour en arrière qu’au risque de taire la Parole, de la travestir (Rév d’Arès 2/18), d’en faire une nouvelle religion, consciemment ou sans s’en apercevoir (mission sociale), ou pire encore, de s’anéantir (Rév. d’Arès 4/4). C’est là où la foi dynamique du pèlerin se distingue de l’adhésion à une doctrine : la connexion vivante avec le Fond établie, crochée la raie (Rév. d’Arès XLIII/02), il ne reste "plus qu’à" Le chercher jusqu’à sa réalisation définitive et perpétuelle en soi ; on peut traîner plus ou moins sur la route, se casser la figure, on peut stagner, différer, sauter d’un pied sur l’autre, c’est une affaire de courage et de temps et la mort physique n’interrompt plus qu’un processus vital engagé par-delà elle-même, qui devient dès lors un simple accident de parcours. On s’absente de cette terre, mais on poursuit sa route et peut-être même sa mission. La raison spirituelle découvre une Logique qui englobe toute l’existence de l’humain, sa vie sous tous ses aspects y compris sa mort, et balaye la raison bridée des rationalistes qui veulent objectiver le monde, sans s’y inclure en totalité eux-mêmes.
Dans ma "transmutation" personnelle mon cœur est essentiel, mais ma tête l’est tout autant. J’ai toujours besoin de passion. Du désir de Dieu, de passion du Bien, qui transcende les désirs de l’animal pensant et les sublime. Et du besoin de pénitence qui sublime aussi les besoins de l’animal.
Qu’on m’autorise ici une parabole de l’ascension. Je viens d’acquérir un vélo électrique qui me permet de grimper confortablement une grosse cote près de chez moi : mon désir est d’atteindre le sommet (les Hauteurs), j’ai besoin de pédaler (pénitence) mais je grimpe mieux avec l’assistance du moteur électrique, or il n’y a pas d’assistance sans pédalage. L’assistance, c’est Dieu qui fortifie tout pécheur dans sa pénitence (Rév. d’Arès 25/06). Que règne sur nous ta Sainteté pour que nous fassions… [12/4]. J’ai besoin de l’assistance mais il me faut la régler, en décider le niveau, comme j’ai besoin de recharger la batterie (prière) et choisir les vitesses adaptées en fonction de mes propres possibilités, de ma vigilance envers moi-même et l’environnement. Voilà où se situe ma raison, dans la bonne mesure de moi-même au cours de l’ascension.
Si le cœur est essentiel — sans lui, pas de pédalage du tout —, c’est "par la tête que la Parole me tire" (prière d’arrivée du pèlerin au Pèlerinage). La raison ne consiste-t-elle pas en même temps à élever sa pensée ? À gagner en intelligence ? Comme vous le précisez dans la réponse au commentaire 163C37 : "Dès l'instant où la vie spirituelle renaît dans l'homme, est dans l'homme, y recommence à vivre, toute pensée qui ne peut l'intégrer est fausse." Ainsi l’intégration même de la Parole de Dieu et de l’enseignement  de son prophète devient raison. J’ai connu certains adeptes de la méditation cherchant Dieu en faisant taire leurs pensées, le mental comme ils disent ; parce que le mental est rempli des préjugés, désirs et besoins ordinaires et viciés du monde, ils veulent s’en affranchir. Comme on les comprend ! Mais ce faisant, ne se privent-ils pas en même temps d’un outil essentiel pour connaître Dieu ? Le pèlerin que je suis ne dédaigne ni son mental qui fait partie de lui, mais il le prend comme un outil qu’il doit reformater sans cesse, ni son égo, qu’il doit réorienter. Le frère rentre l’étoile dans Ma Main (Rév d’Arès xxiv/9) dit Dieu. C’est plus long, moins spectaculaire peut-être, mais beaucoup plus sûr, sur la distance. Pas d’escalade éprouvante mais les sentiers du milieu (Rév d’Arès 7/2). La raison dans la pénitence ne consiste-telle pas à réajuster sans cesse la mesure de soi ? Mais ce n’est pas encore devenu pour moi une maîtrise.
Je ne vaincrai pas la mort de mon vivant. Bon, et alors ? J’ai pris la mesure de moi-même et du temps pour un Projet qui dépasse de loin mon propre sort et le transcende. C’est la raison même. Et c’est aussi sagesse. Même si ce peut paraître folie aux yeux de l’animal pensant. Je diffère ma non-mort pour plus grandiose, la transfiguration du monde qui verra de toute façon ma résurrection (enfin j’espère), et dont je n’aurais été, avec quelques autres, qu’un modeste ouvrier.
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
En effet, frère Claude, "ne se privent-ils pas [ceux qui refoulent désirs et besoins] en même temps d’un outil essentiel pour connaître Dieu ?" Vous avez raison de dire : "Le pèlerin que je suis ne dédaigne ni son mental qui fait partie de lui, mais il le prend comme un outil qu’il doit reformater sans cesse, ni son égo, qu’il doit réorienter."
Si le Père a créé l'homme chair et non ange, c'est que le Père a voulu que cette créature contrôle continûment les désirs et besoins de sa chair sous la raison, sûre­ment parce qu'il est Lui-même  Créateur, peut-être même le Créateur permanent de Lui-Même et qu'il nous a créés à cette image-là (Genèse 1/26-27).
Le Pèlerin d'Arès n'existe pas comme agent caractéristique d'une action exclusive comme un avocat, un docteur, un comptable. Sur quelle plaque d'immeuble, quel papier à en-tête, quel siège d'assemblée voit-on un Pèlerin d'Arès ? Pas plus qu'on ne voit Dieu sur une plaque d'immeuble, un papier à en-tête, un siège d'assemblée. Nous nous efforçons de relayer la voix de Dieu.
Notre souci, comme le Souci de Dieu, est le Bien général sur Terre. C'est pourquoi nous ne maîtrisons pas des désirs et besoins déterminés, certains désirs et besoins plutôt que d'autres désirs et besoins, mais tous les désirs et besoins, car aucun n'est mauvais à moins d'échapper au contrôle de la raison comme aucun astre de l'univers infini n'est mauvais parce qu'il reste sous le contrôle du Créateur. Mais ce ne fut pas toujours le cas, puisque l'univers maîtrisé par la Raison Créatrice que nous observons actuellement fut précédé par un chaos (Genèse 1/2). C'est l'inverse pour l'humanité qui, commencée dans le bonheur jardin d'Éden désirs et besoins étaient maîtrisés par la raison, est devenue proche du chaos.


07avr15 163C52 
Cher R.R. d'Île de France, auteur du commentaire 163C48, je suis le Jeff dont parle frère Michel dans son commentaire 163C45, un peu plus haut dans cette page, co-animateur de la page "Révélation d'Arès" sur Facebook.
Je voulais vous dire que j'étais prêt à étudier avec vous l'opportunité de rejoindre votre groupe sur Facebook.
Ô, je sais que ma contribution n'aura pas la même valeur que celle de celui dont nous reconnaissons la sagesse par notre participation commune à cette page : frère Michel. Mais nous sommes quelques-uns sur Facebook à porter au fond des ramifications virtuelles de ce réseau social la lumière particulières des âmes libres qu'a fait naître La Révélation d'Arès et l'enseignement de son témoin ont réveillé chez nous.
Si vous acceptez ma proposition, nous arriverons peut-être à faire ensemble un bon travail.
Et si je ne suis pas l'homme de la situation, j'essaierai de trouver parmi nos frères le plus à même de contribuer à votre groupe.
Je voulais vous dire aussi que nous en sommes tous là dans nos relations avec le frère Michel. Notre prophète est seul — sauf l'aide de ses proches et quelques exceptions au sein de notre fraternité — pour transmettre au monde un ensei­gnement qui demanderait mille jambes, bras et bouches pour lui faire écho. Il est donc aujourd'hui dans l'impossibilité technique de répondre à toutes les sollicitations que nous lui faisons ; même s'il ne dormait pas une minute, cela ne suffirait pas. L'essentiel est que l'enseignement se transmette et pénètre dans nos chairs, puis dans le monde partout où nous le portons.
Jeff Ayface d'Ile de France


Réponse :
Si R.R. vous trouve sur le site "Révélation d'Arès" de facebook, il vous enverra, je l'espère, un message apaisé.
S'il vous répond par mon intermédiaire, je vous ferai suivre son message.
Je me demande quand même si quelqu'un comme R.R., capable de me dire : "Vous n'avez jamais répondu à cette invitation et vous prétendez être le frère de tous les hommes... Votre affaire me semble être une fumisterie," est dans les dispositions de respect souhaitables pour engager avec un Pèlerin d'Arès, le frère aîné ou n'importe quel autre frère ou sœur, un dialogue intéressant.
On peut certes tout contester, si la contestation signifie qu'on n'accepte rien sans examen, mais R.R. avant tout examen, avant même de savoir pourquoi je n'ai pas répondu à son invitation de rejoindre ses amis sur facebook, dit: "Votre affaire semble être une fumisterie." Ces mots ont, j'en ai peur, le ton de l'esprit arbitraire qui parle avant même de savoir pourquoi.
Mais je peux me tromper et si je me trompe, que R.R. me pardonne.


10avr15 163C53
J'ai de grosses difficultés à associer tout ce que je voudrais dire au nom de ce sujet: "besoin, désir et raison".
Mais ce dont je suis certaine est que la raison vient très très doucement, un peu comme une petite lampe à huile qui s'allumerait au fond de moi lorsque je prononce la Parole pour l’accomplir. Ce qui vient n'est pas magique, ce qui vient n'est pas intellectuel ou philosophique non plus, ce qui vient est la part de Lumière --- celle qui s'accentue en moi par l'effort pénitent: moisson intérieure et extérieure --- qui me relie à  mon Créateur, qui me libère et me donne la Vie. Cela peut paraitre médiocre aux yeux du monde, ce que je fais me semble souvent médiocre, mais il y a une certitude qui vit en moi que je vis par la Parole et votre enseignement, et les sourires qui s'allument autour de moi (ceux des enfants,ou ceux et celles qui ont gardé cette âme libre)! Là je vois le Père m'accompagner.
Besoins et désirs semblent se fondre dans cette raison qui n'est pas raisonnante et s'affiche clairement au bout des préceptes de la Parole:
Attends que Je te parle,... Répugne à la hâte et à la science ce sont les portes par où entre le mal dans la monde ! A Moi la Puissance et la connaissance, à toi la mesure, la patience et la piété (Rév d'Arès 39/2-3)
Procède sans hâte, la larve en se hâtant rejoint -t-elle l'abeille?
Elle doit accomplir son temps ajouterai-Je des jours à tes jours qu'ils ne suffiront pas;
quatre générations ne suffiront pas(Evangile 24/2).

Toutes ces recommandations sont pour moi fondamentales.
Puisque Dieu est hors du temps (Rév d'Arès 12/6), le temps du Créateur n'étant pas celui de l'homme qui est de corps d'esprit et d'âme (17/7), je sais que je ne sais pas grand chose.
Le temps qui est le nôtre est devenu séquentiel, brisé et sans cesse interrompu, intercepté --- et de plus en plus réduit --- parce que nous sommes pécheurs, alors que le Créateur en nous,réveillé par le Bien que nous faisons autour de nous, retrouve Sa Part,cet infini.
Il est donc bon de rejoindre un instant cet infini,et d'actionner cette Vie concrètement par la pratique du Bien! C'est alors que la Merveille (Rév d'Arès 33/8) se réveille en soi et donne la Force (la Force entre en toi).
Dans cette réalité que nous construisons doucement, celle de Dieu Qui ignore l'offense et la morale (article "Liberté" Le Pèlerin d'Arès 1993-1996) nous voyons quotidiennement l'état d'un monde dans lequel nous nous peinons --- un monde de pouvoir devenu sans pitié --- qui légifère à tout crin, conscient ou non de ce qu'il fait (?) qui étouffe la vie par les impôts et taxes, qui vit en dominant sans cesse son semblable --- L'inverse de La Parole --- et montre ainsi qu'il ne craint pas cet abîme vers lequel il nous conduit.
L'hyper-réglementation mit l'ex-URSS face à cet abîme ( cf, vos nombreux articles et enseignements à cet égard, ce blog et "ce que tu auras écrit" : les articles "Barbarie", "Soupe", Pénitence", "Liberté" et "Enfants").
Apprendre aux enfants que la religion existe ne leur apprend pas l'amour de l'autre, ce regard --- l’œil (Rév d'Arès i/10) --- libre de toute peur et de tout préjugé (Rév d'Arès 10/10).
Alors, il nous est indispensable de nous regarder, de regarder et de voir son frère ou sa sœur humain avec attention; que cet ouvrier ou cette ouvrière(e) ou ce patron ou cet autre homme ou femme valeureux qui a observé et appris du monde, qui en a une connaissance étendue et le regarde sous un angle plus large et constructif --- celui là est une part de nous --- même, il est nôtre. De voir ces hommes et ces femmes qui aiment leur travail, n'est pas une perte de temps! Au contraire, reconnaitre dans ce qu'il offre de meilleur nous permet d'avancer un peu au fond de nous, à chaque fois,nous vainquons un peu de notre orgueil, et la lumière revient... chaque jour.
Unie à vous dans l'effort
Danièle  G. du Nord

Post Scriptum :
Je ne sais si c'est opportun, mais c'est un don, une joie (Rév d'Arès xxiii/5) de l'offrir: Ceci est le texte d'un tract que j'ai utilisé l’année dernière - que vous aviez apprécié et corrigé. J'en ai fait une copie sur une photo, ne pouvant scanner comme je le souhaite le tract original représente un voilier sur un dégradé de jaunes.


Réponse :
Merci, sœur Danièle. pour ce commentaire.
Je ne peux pas publier votre tract. Je ne suis pas à Bordeaux et je n'ai que mon ordinateur portable avec un très petit écran et, de surcroît, je ne vois que d'un œil en ce moment (mon œil gauche est voilé, problème dû à un saignement dans la tête, dû à un anticoagulant)... alors disons que je vois très mal. Je fais ce que je peux. Je pense que ma vue va revenir peu à peu. Je suis un "indécrottable optimiste" comme dit mon épouse Christiane.


10avr15 163C54
As I have been living in Australia (Sydney) for 2 months and a half now, I'll try to comment this article in English, hopping that you'll get what I want to say.
So, first, thank you for this article which I've found very interesting and enriching. When I was in high school, I had philosophy classes and we used to speak about reason, wish and need. We compared different philosophers' point of views to understand better what is the difference between desire and need and how reason intervene to balance both. It was really interesting but no one never went as far as you do. I mean, no one never explained it the way you do, it seems so much easier when you talk about it.
As I am a Pèlerin d'Arès child, I have always felt concerned by "being good" and applying what I have always been taught from the Revelation of Arès: Love, forgive, be free of prejudices and authorities (meaning Religion, Politics, Financial...), use the heart intelligence, make peace...
I have always found "normal" to lead my life with these teachings but I did it automatically. It did not always come from myself, it was not necessarily a choice. I am not saying that my parents forced me to follow them, I have always felt free to be who I wanted, but sometimes, I was simply doing and applying what I've been taught as a good student who does his homeworks.
I am 21 now (still very young) and I can really feel what you are talking about here. I am currently far away from home, far away from what and whom I have always known... But I have never felt stronger that I have to follow these teachings, which are more than teachings, they are Life. I realise that, even if I am physically far from the place and the people who conveyed me this message, I have never been as deeply convinced that my life can't exist without being a penitent.
Now that I am "alone" facing my life I intensely feel that "it just has to be like that". My reason is just talking to me saying that I can't feel better than being a penitent who tries every day to be better and consequently makes the world better. Even if it is really hard to be constant, when I wander from the Good way I have chosen myself, I understand that there will always be "a little voice in my head" which will remind me what I've chosen and what I am inside.
I think that we reach the "reason step" when we can't do anything than following the Revelation of Arès' love message, because if we don't, it means that we are not in harmony with what we really are.
Being a penitent is even more than a choice, it must be an evidence.
I don't know if you get what I mean but that's just a feeling I wanted to share because this article underlines exactly what I am living right now.
Nejma H. in Australia

Traduction par le blogger :
Puisque je vis en Australie (à Sydney) depuis deux mois et demi , je vais essayer de commenter cete article [l'entrée 163] en anglais, espérant  que vous comprendrez ce que je veux dire.
Donc, d'abord, merci pour cette entrée que j'ai trouvée très intéressante et enrichissante. Quand j'étais au lycée, j'avais des classes de philosophie où nous parlions de raison, désir et besoin. Nous camparions les points de vue de divers philosophes pour mieux comprendre la différence entre désir et besoin et comment la raison intervenait pour les équilibrer. C'était très intéressant mais personne n'allait aussi loin que vous allez. Je veux dire que personne n'expliquait les choses comme vous le faites, qui paraissent tellement plus faciles comme vous les dites.
Puisque je suis un enfant de Pèlerin d'Arès, j'ai toujours été concernée par la fait "d'être bon" et j'ai appliqué ce qu'on m'a toujours enseigné de La Révélation d'Arès: L'amour, le pardon [se dit forgiveness, mais non forgive qui signfie pardonner], être libre [dire being free, mais non be free] des préjugés et autorités (c.-à-d. la religion, la politique, la finance, etc.) et utiliser [using, mais non use] l'intelligence du cœur, faire [making, mais non make] la paix.
J'ai toujours trouvé normal de vivre selon ces enseignements dont vous parlez, mais je les ai vécus par automatisme. Ce n'est pas venu de moi-même; ils n'étaient pas nécessassirement mon choix. Je ne prétends pas que mes parents m'y ont forcée, je me suis toujours sentie libre de faire ce que je voulais, je faisais simplemet ce qu'on m'avait enseigné comme une bonne écolière fait ses devoirs.
J'ai maintenant 21ans (encore très jeune) et je sens bien ce dont vous parlez ici. Actuellement je suis loin de chez moi, loin de tout ce que et de tous ceux que j'ai connus. Mais je ne me suis jamais sentie aussi forte pour suivre ces ensei­gne­ments, qui sont plus que des enseignements, la Vie. Je conçois que même si je suis physiquement loin [dire plutôt a long way from que far from] du lieu et des gens qui m'ont enseigné ce message, je n'ai jamais été aussi convaincue que je ne peux pas vivre sans être une pénitente.
À présent que je suis "seule" devant ma propre vie je sens que "celle-ci doit être ainsi faite". Ma raison me parle et me ditt que je ne peux pas mieux me sentir que comme une pénitente, qui s'efforce d'être chaque jour meilleure et donc de rendre le monde meilleur. Même s'il est dificile d'être constante [steadfast serait meilleur que constant, mais ça va] quand je vagabonde hors du Bien que j'ai moi-même choisi, je comprends qu'il y aura toujours une "petite voix dans ma tête" qui me rappellera ce que j'ai choisi et ce que je suis inntérieurement [dire plutôt deep down ou in my heart que inside].
Je pense qu'on atteint le "point raison" quand on ne peut rien faire d'autre que [dire anyhing but et non anything than] suivre le message d'amour de La Révélation d'Arès, parce que, si nous ne le faisons pas, cela signifie que nous ne somme pas en harmonie avec [dire putôt in keeping with que in harmony with, mais ça va] ce que nous sommes vraiment.
Je ne sais pas si vous saisissez ce que je dis, mais c'était juste un ressenti que je voulais partager, parce que cette entrée souligne exactement [dire exactly underlines ou stresses plutôt que underlines exactly, l'adverbe ne se place pas comme en français] ce que je vis en ce moment.
Nejma H. en Australie


Réponse :
Merci, ma sœur Nejma pour ce commentaire que vous avez adressé à l'entrée anglaise de mon  blog.
Je ne publie pas les commentaires en anglais, faute de temps, mais je publie le vôtre dans la section française du blog en le traduisant pour que tous nos frères de langue française puissent le lire. Vous êtes née et vous avez vécu dans une famille de France  Vous êtes, comme on dit d'Obélix dans "Astérix le Gauiois", "tombée dans la marmite toute petite", mais maintenant  vous prenez conscience de l'Enseignement de La Révélation d'Arès et vous avez fait votre choix en pleine conscience. J'en suis très heureux.
Votre anglais est bon. On sent encore derrière les lignes la pensée française, mais en vivant en Australie vous allez penser en anglais. Vous avez de bonnes bases. Je me suis perrmis de faire quelques suggestions entre crochets [ ].
Il doit y avoir des fautes. Je ne vois pas très bien en ce moment.


12avr15 163C55
"J’ai besoin de me déplacer," dites vous. C'est ce que j'ai pensé lorsque je me suis aperçu que mon vélo que j'avais attaché devant le local des Pèlerins d'Arès de Marseille lors de votre visite [en mars] avait disparu…
Cela dit, si le voleur lit le blog, il peut le ramener, il sera pardonné !
Après coup, j'avais le choix entre deux réactions :
1, Si je n'étais pas venu à Marseille, on ne m'aurait pas volé mon vélo (mais on aurait pu me le voler ailleurs).
2, Si j'avais plus missionné dans le quartier, je serais peut être tombé sur le voleur avant qu'il ne vole et il aurait pu respecter la Parole qui dit: Tu ne voleras pas [Exode 20/15]
À part ça, je pense que le désir de revenir à Éden est inconscient, mais comme cette période est inscrite dans nos gènes, nous avons besoin de réactiver la félicité probable de cette époque par des moyens artificiels comme les drogues ou la dopamine sécrétée lors des rapports sexuels physiques comme erzatz de bien être qui pouvait régner en ces temps-là.
De même pour la soif du pouvoir, qui donne l'illusion d'être divin un certain temps, ou l'excès de biens qui donne l'illusion de maitriser la matière.

Éric J. de Marseille


Réponse :
Cher frère Éric, merci pour ce commentaire.
Je suis vraiment désolé d'apprendre qu'on vous a volé votre vélo pendant ma visite à la mission de Marseille.
Ceci dit, je ne suis pas sûr du tout que le "désir de revenir à Éden soit inconscient" et que "cette période soit inscrite dans nos gènes". Quand vous aurez beaucoup pratiqué la mission et rencontré beauoup de monde je pense que vous aurez trouvé très peu de personnes avec un "désir inconscient" de retour en Éden "inscrit dans leurs gènes". Ce désir doit être conscient et alors il est plus qu'un désir, il est une direction de la foi.
J'ai été heureux de vous rencontrer à Marseille et j'espère que vous serez un bon pénitent et moissonneur.


12avr15 163C56

Le chant du pénitent ( Révélation d'Arès 30/11 ) por guyHarmonie

J'ai lancé sur dailymotion une nouvelle vidéo sur un air de printemps. Je l'ai intitulée "Le chant du pénitent" car elle reprend le kérygme missionnaire.
http://www.dailymotion.com/video/x2luskl_le-chant-du-penitent-revelation-d-ares-30-11_people
Guy I. de l'Hérault


Réponse :
Une vidéo de plus de votre composition.
J'ai trouvé aujourd'hui le temps de l'afficher ici avec mon seul œil valide... Je suis lent et, de surcroît, j'ai un tout petit écran d'ordinateur.


12avr15 163C57
J’ai lu et relu et je pense que je dois encore vous relire pour bien m’imprégner de ce vous voulez faire passer par ces trois mots : besoin, désir et raison.
La question qui m’est venue est la suivante :
Adam et Ève doués de raison ont succombé au désir de noces avec le lion de la nuit (Rév d'Arès vii/6).
Comment des êtres qui venaient d’être pourvus de dons sensationnels qui les arrachaient à leur animalité ont-ils pu succomber au désir de mettre au second plan le bonheur immense de l’héritage divin ?
Quelque chose qui est de la responsabilité les aurait détourné de leur sublime destin ?
Nous transportons toujours dans nos gênes Adam et Ève et, par là, nous avons leurs désirs et leurs besoins.
Mais voilà, il y a désir et besoin avec un petit d ou petit b superficiels qui consomment de l’énergie pour le rien et les Désirs et Besoins Essentiels  avec un grand D et un grand B qui font retrouver la Vie.
Sans la Lumière qu’est la raison il est impossible de s’y retrouver d’autant que le menteur qui est en nous, assure un travail permanent de sape de la Vérité.
Le système fait de  l’homme un pendu à la corde de ses illusions, superstitions, faux espoirs, peurs, etc. Le système le  rend dépendant de multiples désirs et besoins superficiels qu’il lui a créés, lui faisant passer beaucoup de  temps pour les satisfaire. Du coup le prétexte "Je n’ai pas le temps de vous écouter" qu’on entend souvent dans la mission, évite de tendre l’oreille au Retour du Vrai.
Il y a là quelque chose qui expliquerait le comportement de notre monde affairé à satisfaire ses désirs et besoins très matériels et charnels refusant presque instantanément de s’informer, parce qu’il ne veut surtout pas penser que la solution à ses soucis est en lui. Ce qui pour le coup ne l’engage pas, puisqu’il ne veut pas être concerné.
Voilà pourquoi l’humanité est faite d’éternels insatisfaits gémissants (j'en fus) !
Il nous faut donc, pour amener nos frères dans la Voie du Salut, trouver quelque chose qui leur donne envie d’abandonner besoins et désirs superficiels pour les Bons Désirs et Besoins.
Ce que les Pèlerins d’Arès ont commencé en acceptant de se responsabiliser et de réfléchir beaucoup pour accomplir le Bien, parce que la liberté donne une grande responsabilité, et n’est-ce pas ce que la majorité veut éviter :  la responsabilité ? Donc on se persuade qu’il nous  faut des chefs, quitte à gémir sur  le joug qu’ils font peser sur nous.
Contradiction du vouloir la liberté sans responsabilité et  la responsabilité sans s’engager. On voit bien qu’on ne peut pas s’en sortir sans cette fameuse pénitence.
Dieu en nous responsabilisant nous honore, encore faut-il avoir une bonne raison de Le suivre.
Vous êtes vraiment la Lumière de notre œil intérieur car mon faible lumignon ne m’aurait jamais permis de prendre ces trois mots et d’en faire une torche plongeant dans l’agglutinement de mes pensées pour les décoller.
Merci, très cher Prophète. La Salive de Dieu court dans vos veines, reprendre vos courriers et votre blog un mois après une opération à cœur ouvert et reprendre vos tournées dans les assemblées après quatre mois relève du miracle. Vous êtes l'image du miracle.
Merci d’assumer avec tant de générosité la responsabilité dont vous a chargé le Très Haut pour que nous retrouvions la Vie.
Andréa J. d'Ile de France


Réponse :
Nous faut-il, "pour amener nos frères dans la Voie du Salut, trouver quelque chose qui leur donne envie d’abandonner besoins et désirs superficiels pour les Bons Désirs et Besoins ?" Rien dans la Parole ne dit que nos désirs et besoins soient différents de ceux qu'avaient Adam et Ève.
D'autre part, je n'ai pas parlé de désirs et besoins mineurs et de Désirs et Besoins majeurs. J'ai seulement évoqué des désirs et besoins et la raison qui peut les contrôler, les maintenir à la bonne mesure.
D'autre part encore, je n'ai pas évoqué de "bons désirs et besoins", qui seraient désirs et besoins de vie spirituelle, de vertu, d'Éden, mais seulement de désirs et besoins, quels qu'ils soient, qui mesurés par la raison peuvent changer la vie et changer le monde, parce que je crois qu'il n'y a pas de bons ou mauvais désirs et besoins ; il n'y a que des désirs et besoins démesurés ou égarés qu'il faut mesurer et ré-orienter par la raison. Prenons l'exemple simple du désir sexuel qui peut être une horreur pornographique ou une œuvre sacrée, la joie donnée aux époux.
Ceci dit, j'aime beaucoup votre commentaire, ma sœur Andréa. Un grand merci.


12 et 13avr15 163C58 
Quand je lis cette entrée, je pense à l’article pénitence que vous avez écrit dans "Le Pèlerin d’Arès 1993-1996", ou vous parlez de l'humilité, de la vigilance et de la volonté. L’humilité pour se voir justement, la vigilance pour guetter le péché ou mauvais désir et la volonté pour les combattre et mettre le bien à la place. Mais, finalement, qu'est ce qui régule tout cela, sinon la raison ?
Je pense aussi à ma période mystique quand j'ai découvert La Révélation d'Arès. J'ai reçu une telle dose d’amour et j'ai vécu longtemps sous l'émotion de cette magnifique découverte. L'énergie qui m'emportait était si forte que j'avais du mal à garder la tête froide comme dit Dieu (Rév d'Arès xLiii/15) : La tête froide parle (clair), (mais) la tête chaude est (comme) neuf têtes, et c'est finalement la raison qui m'a sauvé et tous les conseils de mesure et de réalisme contenus dans La Révélation d'Arès. Annotations : "(tête froide : le frère lucide, réfléchi, efficace) (tête chaude : le croyant bouillant, précipité, irréfléchi, inefficace)."
En effet, je me suis aperçu que ces états d'exaltation n'étaient en rien constructifs et même égoïstes et négatifs , c'est comme si je m’enivrais de la Parole pour moi comme le drogué sans se soucier des autres.
Beaucoup de croyants restent plus ou moins dans cet état mystique qui peut s'égarer dans l'illuminisme, le fanatisme. Je les comprends bien sans pour autant approuver.
La Parole nous appelle à la raison: Heureux les réfléchis , ils hériteront la terre, disait déjà Jésus (Béatitudes, Matthieu 5/3-12).
Dieu nous rappelle sans cesse la patience, la mesure. Nous ne devons ps nous prendre pour Dieu: A Moi la Puissance et la Connaissance, à toi la mesure, la patience et la piété (Rév d'Arès 39/3).
Ce n'est pas pour rien, car l'homme est un être sensible qui peut vite "monter dans les tours" (se laisser emporter par ses émotions négatives ou positives et ainsi perdre le contrôle).
Ce que vous rappelez au niveau de la raison est pour moi une évidence, mais c’est comme Dieu , il est tellement évident qu'on ne Le voit plus,  nous sommes moulés à Lui, comme l'arbre poussé contre le mur du temple (Rév d'Arès (1/11) ; c'est pareil pour la raison, c'est évident mais l'applique-t-on dans notre vie ?
Cette entrée nous appelle à être encore plus vigilants sur nos besoins et désirs et va nous aider à grandir dans notre pénitence.
Les choses essentielles sont souvent les plus simples, merci de nous le rappeler avec cette "clarté de l'eau de roche" expression favorite de mon prof de physique en terminale .
En lisant La Révélation d'Arès ces derniers jours je me disais que la vérité est si simple et que nous avons tout compliqué, c'est pourquoi le Père, son prophète et ses apôtres sont bavards.
Les religions se sont accaparés Dieu : Elles (les nations) le(s) (les religions) se croient Mon tenancier (Rév d'Arès 3/3) à tel point que les hommes ont du mal à concevoir le Créateur hors de la religion, à concevoir un Dieu laïc, une foi laïque , le bien comme laïc. Combien de fois nous dit-on vous parlez de Dieu donc c'est une religion ? Sans cesse nous avons à rappeler dans la rue qu'on peut croire en Dieu sans religion.
Même si nous avons la connaissance intellectuelle de ces notions, il y a toujours ici et là des résistances intérieures qui font que nous n'en sommes pas totalement convaincus . Merci cher prophète de nous rappeler les bases car dans ce monde très dispersé on a vite fait de les oublier.
Denis K. de Bretagne Sud


Réponse :
12 avril : Merci, frère Denis. Je ne réponds pas comme je le souhaiterais. Je vois très mal et je suis d'une lenteur incroyable, mais j'espère retrouver un ordinateur avec un grand écran demain.
13 avril : Me voilà aujourd'hui devant un ordinateur dont l'écran est beaucoup plus grand que celui de mon portable de voyage et je peux développer ma réponse, car votre commentaire en me parlant de votre évolution : C'est en mystique que vous avez d'abord reçu La Révélation d'Arès ; ensuite vous avez changé :
"Ma période mystique quand j'ai découvert La Révélation d'Arès. J'ai (alors) reçu une telle dose d’amour et j'ai vécu longtemps sous l'émotion de cette magnifique découverte. L'énergie qui m'emportait était si forte que j'avais du mal à garder la tête froide comme dit Dieu (Rév d'Arès xLiii/15) : La tête froide parle (clair), (mais) la tête chaude est (comme) neuf têtes. C'est finalement la raison qui m'a sauvé et tous les conseils de mesure et de réalisme contenus dans La Révélation d'Arès."
Je crois que, sans passer nécessairement par une phase mystique, parce tous autant que nous sommes nous avons des natures différentes, nous passons tous par diverses phases avant de parvenir à l'équilibre désir-besoin/raison face à La Révélation d'Arès.
C'est pourquoi la recon­naissance d'un épis mûr demande une grande souplesse d'esprit : L'homme ou la femme, quel qu'il soit, qui réagit positivement à La Révélation d'Arès ne commence pas forcément en devenant tout de suite un Pèlerin d'Arès accompli. Certains peuvent même nous décevoir, nous laisser croire qu'ils ne seront jamais des nôtres.
Or, tout accomplissement est processus. Il demande donc du temps. Il passe par divers stades, plus ou moins nombreux, plus ou moins lents, mais quasiment inévitables. Lequel d'entre nous n'est pas passé par là ?
Je pense à l'évolution du nouveau-né. On sait qu'un nouveau-né ne se reconnaît pas dans un miroir. Le nouveau-né n'a pas de connaissance de soi réflexive. Hegel disait quelque chose comme : "Le nouveau-né est bien homme en soi, mais il n'est pas homme pour soi." Cependant, sans se reconnaître lui-même dans un miroir, le nouveau-né a un comportement-miroir inné. Des expériences ont montré des bébés imitant des expressions faciales d'adultes. Je crois qu'au départ le prosélyte de l'assemblée arésienne imite de même plus ou moins les missionnaires qui l'ont attiré vers eux, soit de façon mystique comme vous, parce que vous étiez de nature mystique, soit inversement de façon rationaliste, soit de façons intermédiaires. Autrement dit, le Pèlerin d'Arès accompli est précédé par des formes d'intersubjectivité, plus ou moins diverses, plus ou moins lentes, et les promesses d'accom­plissement peuvent se déceler vite ou très lentement, même si elles sont sujets à erreur parfois. Cette erreur n'est que très rarement grave ; la plupart du temps le Pèlerin d'Arès raté quitte simplement l'assemblée.
Moi-même, quoique ma vocation arésienne eût un point de départ différent, qui se développa à partir d'une expérience surnaturelle, je suis aussi passé par des stades divers avant de parvenir à ce que je suis aujourd'hui. Pendant des années ma pénitence, plus ou moins active selon les moments — je suis homme et donc inconstant — m'a en quelque sorte forcé à éjecter de moi-même un mauvais moi pour le changer en bon moi à réintégrer dans ma peau, parce que je découvrais, après 1974, ce qu'être image et ressemblance du Père signifiait (Genèse 1/26-27). Je découvrais que j'étais un humain malade comme des milliards d'humains réduits en esclavage par une société sadique, toute raidie et réduite dans ses règles morales, ses lois et ses rêves, et que je devais me guérir de cette maladie de la société. Je comprenais que ma victoire, qui serait aussi Victoire du Père (Rév d'Arès 10/7), viendrait au bout de cette éjection du vieil homme loin de moi pour devenir l'homme nouveau, mis nu par le Messager du Père et revêtu du manteau de peau neuve ! (Rév d'Arès 1/1). Mais ces quelqus mots qui composent le premier verset de La Révélation d'Arès m'ont demandé des années pour se réaliser. Alors, pourquoi pas vous, frère Denis ? Pourquoi pas n'importe lequel ou n'importe laquelle d'entre nous ?
Le monde changé (Rév d'Arès 28/7), le monde du Bien, prend place en nous, s'insère dans notre mémoire comme s'il existait déjà, mais comme nous sommes immergés dans ce présent monde du Mal, la prise de conscience de ce que nous devons devenir comme pénitents et moissonneurs de pénitents n'est ni clair, ni actif, ni surtout sage avant des années.
Aujourd'hui, quand je pense je pense comme pense La Révélation d'Arès et c'est ainsi que je peux être pour mes frères et sœurs un guide utile et éclairé, mais j'ai dû avant cela passer par des stades diverses de préparation pendant les années où quand je pensais, c'était en fait La Révélation d'Arès qui pensait pour moi. Elle n'était pas devenue moi.
C'est parce qu'elle me permet, à moi aussi, de faire cette confidence que j'aime la confidence de votre commentaire.


14avr15 163C59
“Besoin et désir existent quoi qu’on fasse parce qu’ils sont les antagonismes dont est faite la liberté,” dites-vous frère Michel, "Choix quotidiens dans la navigation de la vie, écueils à éviter pour rejoindre le large, dégager la lumière de l’ombre, cette ombre qui est la crise de la lumière, celle-ci n’est pas appréciable sans l’ombre nécessaire. (Le Pèlerin 1989 "La Pommeraie")
Dans Genèse 3/16, les transcripteurs ont mis dans la bouche de l’Éternel ces mots destinés soi-disant à la femme:  Tes désirs (ou ta passion) se porteront vers ton époux et lui te dominera, ce qui m’avait toujours énervée jusqu’à la lecture de La Révélation d’Arès car la vraie version n’est-elle pas ce Désir de noce qui entre dans la cuisse (d’Adam) (Rév d'Arès vii/7) ? Désir de domination et de jouissance égoïste, étreinte mortelle avec le mal et ses conséquences: retour progressif à la brutalité animale et à la mort, désir que nous ne pourrons maîtriser qu’au prix de gros efforts, avec notre liberté de pénitent, pour nous dégager peu à peu de la loi des rats.
Le Faucon n’a pas besoin de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24 ). Deux animaux symboliques : un faucon (l’homme avec une âme) et des rats, hommes comme animaux pensants dont la loi s’impose comme une nécessité pour nous faire croire que si, nous en avons besoin, mais elle nous maintient dans la médiocrité et empêche l’envol.
Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur Dieu, où J’enverrai de la famine dans le pays : Ce ne sera ni la faim demandant du pain, ni la soif de l’eau mais le besoin d’entendre les Paroles de l’Éternel (Bible, Amos 8/11).
Dieu a “besoin” des hommes pour remplir sa fonction de Père/Mère et nous avons besoin d’entendre ses Paroles de Vie pour être ses dignes enfants qui plus tard pourront dire “sois !” et cela sera comme  Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut (Genèse 1/3 ), vrai langage de la raison retrouvée, la raison déterministe qui supplantera la destinée déterministe induite par les Adams déviants.
En vous souhaitant un bon rétablissement.
Marie-Hélène F. du Limousin


Réponse :
Un grand merci pour ce commentaire si bien pensé, ma sœur Marie-Hélène.
La traduction de Genèse 3/16 n'est pas toujours celle que vous donnez ici. Plutôt que désir ou passion c'est le mot convoitise qu'utilise la Bible de Jérusalem, par exemple.
Mais ce qui me semble intéressant dans votre mention de la Bible, c'est le côté déviant ou tendancieux de sa rédaction. Je veux dire par là que le texte de la Bible est, pour sa majeure partie, la rédaction par un humain mâle, un homme comme être opposé à la femme, d'une histoire où l'on retrouve la Parole de Dieu. Certes, je crois que les rédacteurs — ils ont été nombreux — qui étaient des hommes et non des femmes voulaient respecter la Parole de Dieu, mais je crois aussi qu'ils ont tous eu tendance à traduire en toute bonne foi les choses selon leurs natures et mœurs masculines. C'est ce que j'appelle la "note autobio­graphique" de la Bible.Il me paraît inévitable que des conteurs ou des rédacteurs humains aient eu tendance à emprunter à leur propre vie événements, sentiments, pensées, habitudes, pour mettre l'Histoire Biblique dans une forme racontable. De là par exemple votre citation: À la femme (l'Éternel) dit: Je multiplierai tes peines et tes grossesses, dans la souffrance tu enfanteras des fils (notez que les filles ne sont pas citées... le rédacteur mâle préférant les garçons). Ton désir ou ta convoitise te poussera vers ton mari et il dominera sur toi (Genèse 3/16).
Or, La Révélation d'Arès, dont la rédaction n'a rien subi de moi et dont je garantis l'authenticité au mot à mot dit tout autre chose. Elle dit que c'est l'homme, Adam, mais non Dieu, qui s'est constitué le maître d'Ève, lui a imposé ses ruts, a fait d'elle une chamelle toujours grosse (2/3). Certes, le résultat est le même, mais la cause est très différente.


14avr15 163C60
Quand l'Assemblée de Tours décida d'une mission de rue étalée sur quatre jour et demi, j'en fut très heureux.
Je me préparais à ce qui allait venir un peu comme si j'allais sortir de prison.
Sous le soleil, le mardi 7 avril annonça le début des festivités accompagné du plus fidèle des missionnaires de l'Assemblée. Progressivement, c'est la presque totalité qui se joignit à nous et la place Jean Jaurès pris des allures de lieu saint ; ce moment fut comparable à un pèlerinage de Feu.
S'ouvrir à l'autre dans toute sa diversité, sans crainte, avec amour, écouter, parler, enseigner, inciter, encourager, élever, donner sa vie, attraper avec douceur au vol la vie qui vous parvient comme un chant d'oiseau ou un sifflement de serpent, toutes ces choses et bien d'autres encore qui vous donnent une raison de vivre.
Cette raison semble vous détacher du monde tout en l'aimant profondément. Elle vous apporte une légèreté et une grande fatigue quand le soir vous rejoignez votre chambre.
Cette raison spirituelle est presque mathématique, une raison à Un + 1 pour chaque jour qui passe, une raison s'épanouissant au rythme de la Vie et des présences angéliques.
C'est fort de cette belle expérience que je vais aborder les missions de deux heures et le restant de ma vie. Je suis devenu un autre homme. Il y aura d'autres jours comme ceux-ci.
Tony L. de Touraine


Réponse :
Je ne vois pas très bien la place des désir, besoin et raison et le sens exact que vous donnez à raison dans cette citation de votre mission à Tours le 7 avril.
Mais je pense que vous voulez dire :Nous avions le désir et le besoin de lancer une grande mission à Tours le 7 avril et nous avons donné à ces désir et besoin, qui pouvaient être soit déficients et mornes, soit au contraire exagérés (exaltés et mystiques) une "raison spirituelle presque mathématique, une raison à Un + 1 pour chaque jour qui passe, une raison s'épanouissant au rythme de la Vie et des présences angéliques" ?
Ou bien voulez-vous dire que la raison mise dans une mission exceptionnelle a donné bonne mesure aux désirs et besoins matériels et corporels de vos vie ?

Nous pénitents sommes comme des adolescents emplis de nostalgies secrètes, de doutes, de tourments et aussi de désirs et besoins, mais la raison nous donne à réflechir sur ces désirs et besoins qui nous assaillent et nous ne cessons jamais de revenir à la raison. Le travail à la mission y aide considérablement, aucun doute. Nous sommes comme des adolescents à qui La Révélation d'Arès parle comme à des adultes et nous en sommes tout à la fois flattés et effrayés. La Révélation d'Arès est la raison ; elle nous fait accéder à l'âge de raison.


14avr15 163C61 
Je ne sais pas toujours comment vous appeler, j’espère que je ne vous manque pas de respect.
Je vois bien que je suis un peu en admiration devant vous (évidemment à cause de votre œuvre de prophète) et comme il me semble que ça éloigne de la réalité comme toute image projetée, j’essaie parfois simplement de me replacer dans un simple échange d’humain à humain.
Enfin dans tout les cas je manque de liberté, mais ne pensez pas que je prenne à la légère vos paroles. Je vais essayer de rester les pieds sur terre et de commencer par relire La Révélation que vous avez reçue.
Elle m’avait été présentée par Jean-Michel J. (cela fait assez longtemps), et elle est tout de suite tombée dans mon cœur. Mais il est probable que je reste toujours à la marge de vos assemblées, le Père semble m’avoir appelé ailleurs (même si je ne vous demande pas de comprendre cela), dans une escalade plus éprouvante (que je n’ai pas du tout réussi jusqu’à présent).
Je souhaitais seulement vous dire mon soutien.
J’essaierai aussi de vous aider un peu, je ne sais pas si je serais très efficace. Mais je suis de tout cœur avec vous (et vous accompagne aussi dans le développement du Bien).
Fraternellement,
avec tendresse,
Rachel-Flora


Réponse :
Rachel-Flora, appelez-moi comme vous voudrez: Michel, Mikal, frère Michel, homme Michel, Michel Potay, faucon, etc. C'est sans importance. Je ne suis que le haut-parleur d'une émission surnaturelle dont le Père, le Créateur, l'Éternel, Dieu, etc., fut l'Auteur en 1974 par la voix d'un de ses Messagers, Jésus, et en 1977 par sa propre Voix, et je suis tellement heureux que les échos de cette émission vous soient parvenus et vous aient touchée.
Ce message signé Rachel-Flora n'est pas un commentaire, mais un message qui m'émeut, que je recopie ici, un écho dans ma boîte de réception eMail de votre participation à l'un de mes sites sur facebook. Je ne peux m'empêcher de reproduire dans ce blog votre message si beau.
C'est notre frère Jeff d'Ile de France, qui anime mon site depuis quelques mois, qui a réveillé en vous la Lumière, le Feu, que Jean-Michel J., que je connais mais dont je n'ai plus de nouvelles depuis longtemps, avait déjà allumé en vous. en vous faisant connaître La Révélation d'Arès.
Vous êtes, Rachel-Flora, comme tout être humain capable de vous objectiver, mais comme la plupart des êtres humains vous ne le faites pas, enfin... pas complètement. Comme tous les êtres humains vous êtes faite de désirs et de besoins, notamment spirituels, mais la raison de les mettre en action avec mesure (Rév d'Arès 7/6) vous manque. La Révélation d'Arès, si vous la lisiez attentivement et si vous vous en imprégnez sagement, vous donnera la raison qu'il faut pour devenir pénitente et moissonneuse de pénitents, car votre salut et le Salut du monde dépendant de vous, comme de moi, comme de tous les hommes qui acquièrent la sagesse que Jean-Michel J. vous a certainement déjà imprégnée.
On imagine souvent que la foi idéale est celle des grands mystiques, capables de transfigurations extrêmes.
Faux ! La foi idéale est équilibre. Il ne faut pas dans ce domaine comme en tout domaine faire ce qu'on n'a pas envie de faire, il ne faut pas chercher à aller au-delà de soi-même. Il ne faut pas aller trop loin, car on ne va nulle part.
Aimer, pardonner les offenses, faire la paix, chercher l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) spirituelle (ce que vous faites manifestement) et se rendre libre (10/10) de tous préjuégés n'est pas mystique, c'est naturel chez l'humain qui retrouve sa mesure. Évoluez lentement, sagement, car la force et la sagesse salvatrices sont dans cette mesure et vous deviendrez une sœur des plus prophétiques, car si je suis prophète, c'est pour faire de vous un prophète.
Ceci dit, oui, lisez et relisez toute votre vie La Révélation d'Arès, mais aussi quelques écrits de moi, que vous trouverez chez Adira : http://www.adita.net ou qu'on vous prêtera, et ce blog.
N'oubliez jamais que prier c'est simplement apprendre de la Parole ce qu'il faut accomplir (Rév d'Arès 35/6). La Parole n'est pas magique en soi, c'est vous, Rachel-Flora, la magie de la Parole !


14avr15 163C62 
L'optimisme fait recette, c'est facile.
Vous parlez de beaucoup de choses dans votre blog et j'espère que des fermeurs de gueules vous feront fermer la vôtre, parce que l'optimisme prédomine et l'emporte... et de loin... dans ce blog, même si par ci par là vous dites: attention le péché, attention la fin du monde, attention la politique, attention la religion, etc., etc.
Moi je suis pessimiste parce qu'il n'y a rien dans ce monde qui permette l'optimiste.
L'homme est en bout de course. C 'est bientôt la fin de l'humanité.
Votre Jésus ou ce que vous croyez qui serait venu vous parler arrive trop tard.
Désirs et besoins ? Mais le monde ne marche que propulsé par ses désirs et ses besoins, parce que satisfaire ses désirs et ses besoins, c'est l'étourdissement ultime, c'est tout ce qui nous reste. Et encore, dans le pessimisme !
Alors, la raison... la raison vous pouvez vous la coller au c... Vous voyez ce que je veux dire.
Frédéric O. de la Mayenne


Réponse :
Je me souviens que Stephen Hawkins— j'en parlais justement pendant le déjeuner avec mon épouse —, l'astronome dans sa chaise roulante, a écrit que l'humanité n'avait plus que deux cents ans d'existence sur terre... puis il s'est ravisé, et a rectifié: Peut-être mille ans quand même. On n'est pas à mille ans près. Les pronostiqueurs pessimistes comme Hawkins, comme vous Frédéric, sont légions.
Une chose paraît certaine : Nous progressons à grands pas vers un déclin technologique (fin du charbon, du pétrole, des énergies, des matières premières, etc.) qui jettera l'humanité dans un désarroi tel que je ne sais quoi surviendra : une épidémie, une guerre planétaire, etc., qui réduira l'espèce humaine à une petite partie de ce qu'elle est devenue. Voilà peut-être pourquoi La Révélation d'Arès est survenue à l'aube de ce déclin et appelle un petit reste de pénitents pour changer le monde avant le péché des péchés qui serait, lui, l'aube des mouches... des mouches du péché, le moment où le péché sera dans toute sa force et où les frelons du mal piqueront et tueront les humains jusqu'au dernier ou presque.
Mais j'ai toutes les raisons d'être optimiste, parce que le Messager du Père, Jésus, est descendu vers moi en 1974 et la Père Lui-même m'a parlé en 1977.
Beaucoup d'hommes ne pourront pas lutter contre le déclin de leur espèce, parce qu'ils seront tellement habitués au mal que celui-ci leur semblera être la norme et aussi impossible à ératiquer qu'il est impossible d'aplanir les Alpes, les Cordillières et l'Himalaya.
Voyez : J'étais enfant dans un monde où les gens sortaient sans fermer à clé les portes de leurs maisons et où les automobilistes laissaient les clés de contact sur leurs véhicules... quand ceux-ci avaient des clés de contact. Et, le temps de ma vie qui n'est pas encore finie, on blinde, surblinde, verrouille et surverrouille les portes des maisons et des voitures. C'est un signe certain que les humains vivant dans une méfiance généralisée, s'isolent, s'ignorent, et déjà par là l'humanité commence à disparaître, mais oui ! Si l'humanité c'est la confiance et la barbarie la méfiance, nous sommes déjà en barbarie. Ce n'est plus une barbarie à peaux de bête et à massue ; c'est une barbarie à cravate et à ordinateurs, mais c'est peut-être la pire barbarie qui soit.
Vous êtes pessimiste, mais savez-vous qu'il est beaucoup plus facile de vivre pessimiste qu'optimiste ? C'est sûrement pour ça que vous êtes bilieux. Vous croyez dans les services secrets, dans les dispositifs antiterroristes ?  Moi je ne crois qu'à leur incompétence. Je crois par contre dans la compétence des pénitents pour sauver du monde ce qui pourra en être sauvé et pour restaurer la Vie. Ma voie n'est pas la plus facile à vivre. C'est la seule qui soit sûre.


16avr15 163C63
Le verset Révélation d'Arès 33/7 vous fait dire: "Je T'ai entendu, je T'ai vu, je ne pécherai pas," mais moi je n'ai ni vu ni entendu Dieu, alors j'ai besoin de votre parole [i/12] et de vos vidéos. Mon cœur brûle à suivre votre pensée.
Vianney L. de l'Yonne

Sempé 16-04-2015


Réponse :
Ceci n'était pas un commentaire mais un extrait d'une lettre de vous accompagnée d'une coupuresss de magazine : un dessin signé Sempé, et je n'ai pas résisté au désir ou au besoin de l'afficher ici, mon frère Vianney. Mais je pense que j'ai eu raison de le faire.
L'humour peut parfois dire en bref des choses d'une grande complexité.
Merci, mon frère Vianney. Je crois que cette image amusera les lecteurs du blog autant qu'elle m'a amusé.


16avr15 163C64
Je suis un ancien Pèlerin d'Arès qui a quitté le mouvement depuis longtemps, mais qui songe à y revenir.
Mon épouse est morte. Elle était, peut-être vous en souvenez-vous, totalement hostile aux Pèlerins d'Arès et surtout à vous quie n'étiez, selon elle, qu'un "attrape-sous".
Je n'ai jamais cessé d'observer les activités et de mes anciens frères et les vôtres, notamment depuis l'apparition du blog freesoulblog.net, et franchement je ne crois pas qu'un mouvement qui serait guidé par un "attrape-sous" aurait pu durer plus de quarante ans. Vous auriez été condamné pour escroquerie. Je ne peux qua ranger l'assemblée des Pèlerins d'Arès parmi les mouvements de foi honnêtes.
De plus, je vous range et je range les Pèlerins d'Arès parmi les mouvements d'espérance et je dirais même le seul mouvement qui soit vraiment d'espérance. Oui, je crois que Dieu s'est manifesté à Arès.
Mais je suis troublé par votre réponse à Denis K. (163C58) quan vous dites : "Moi-même, quoique ma vocation arésienne eût un point de départ différent, qui se développa à partir d'une expérience surnaturelle, je suis aussi passé par des stades divers avant de parvenir à ce que je suis aujourd'hui. Pendant des années ma pénitence, plus ou moins active selon les moments — je suis homme et donc inconstant — m'a en quelque sorte forcé à éjecter de moi-même un mauvais moi pour le changer en bon moi à réintégrer dans ma peau, parce que je découvrais, après 1974, ce qu'être image et ressemblance du Père signifiait (Genèse 1/26-27)."
C'est vraiment troublant parce que je me dis que tout ce que vous avez écrit et publié autrefois, par exemple dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel auquel je fus abonné quelques années, est faux. C'était des enseignements erronés du fait que vous n'aviez pas encore compris ce que La Révélation d'Arès voulait dire.
À partir de quand peut-on considérer que vous avez dit la vérité ?
Je suis très troublé et j'aimerais que vous me donniez des explications.
Jean-Pierre F. d'Ile de France


Réponse :
Vous confondez la juste compréhension de La Révélation d'Arès avec le plus juste état de pénitence dans lequel La Révélation d'Arès peut changer un humain.
Dans son commentaire notre frère Denis de Bretagne ne dit pas qu'il n'avait pas compris le sens de La Révélation d'Arès. Denis dit qu'il se souvient de "la période mystique " qu'il traversa "quand il découvrit La Révélation d'Arès." Il avait "reçu une telle dose d’amour" qu'il avait "vécu longtemps sous l'émotion de cette magnifique découverte." Il fit : "L'énergie qui m'emportait était si forte que j'avais du mal à garder la tête froide (Rév d'Arès xLiii/15) : La tête froide parle (clair), (mais) la tête chaude est (comme) neuf têtes, et c'est finalement la raison qui m'a sauvé et tous les conseils de mesure et de réalisme contenus dans La Révélation d'Arès. Annotations : "(tête froide : le frère lucide, réfléchi, efficace) (tête chaude : le croyant bouillant, précipité, irréfléchi, inefficace)." Il ajoute : "Je me suis aperçu que ces états d'exaltation n'étaient en rien constructifs et même égoïstes et négatifs , c'est comme si je m’enivrais de la Parole pour moi comme le drogué sans se soucier des autres."
Dans ma réponse je ne dis pas non plus que je n'avais pas compris le sens de La Révélation d'Arès. Je l'avais très bien compris, mais par contre je ne fut pas tout de suite le pénitent et le moissonneur équilibré que je suis devenu. Je fus quelques années durant un apprenti-pénitent ;  je suis passé par des phases diverses, notamment d'attitudes discutables ou de rigueur excessive et contre-productive, avant de trouver la mesure, la raison équilibrée.
Quand il m'arrive de relire "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel auquel vous étiez abonné, je ne trouve rien à y objecter. Tout est vraiment dans la ligne de La Révélation d'Arès. Seulement, il y a des sujets que je n'aborderais plus aujourd'hui de la même façon, avec les mêmes mots.
Si vous relisez les tracts que nous utilisions au début de la mission, dans les années 70 et le début des années 80 vous touverez des manières de s'exprimer très différentes de celles qui sont les nôtres aujourd'hui, mais le Fond des tracts reste le même.
Nous avons aussi adapté nos comportements aux comportements changeants du monde pendant les quarante dernières années.
C'est avec beaucoup de joie que nos frères et sœurs vous accueilleront au 32 rue Raymond Losserand, Paris (14).


16avr15 163C65 
Je pose ici ma pensée sous le Souffle du Père en moi et de la pensée prophétique de Mikal.
Besoin, désir et raison.
Les systèmes politiques, religieux, économiques, sociaux, judiciaires, commerciaux, créent des besoins, des désirs. Besoins et désirs de guerres, barbaries, conditionnements, voyages, de prêt à la consommation, politique, religieux, syndicaliste, sportif, jeux, d'infidélité, d'adultères, de sexe, d'argent, de se droguer, boire, fumer, juger, critiquer, spolier, voler, mentir, préjuger, dominer, arnaquer, mentir, etc. Aucuns n'appellent à la raison spirituelle.
Le Père Aimant par Sa Parole, ses prophètes, par Mikal le nabi [= prophète en hébreu et en arabe], par notre raison sous le Souffle de Sa Parole,  nous appelle aux besoins et désirs de Vie spirituelle, de pénitence, sagesse, humilité, vertu, piété,  beauté au service du Bien (Rév Arès 12/3), d'amour du prochain, de pardon de toutes les offenses, d' intelligence du cœur, de liberté [10/10], de besoin et désir d'accomplir Sa Parole, de créer une âme forte, se sauver, prophétiser, rassembler un petit reste de pénitents, (Rév Arès 26/1),  moissonner, prononcer La Parole pour l'accomplir, la vraie piété, de changer en Bien pour notre salut et celui de toute l'humanité, restaurer Éden.  De devenir un christ un Dieu (Rév Arès 2/13).
Désir et besoin d'être l'honneur du Père Aimant [xxxvi/16], de Mikal.
Didier.Br. d'Île de France


Réponse :
Merci, frère Didier pour ce très beau commentaire.


18avr15 163C66
"C'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère (Jean 3/10)"
Maintenant que la fin est proche et comme depuis toujours, tous les êtres humains doivent chacun faire leur choix. Personne ne pourra ni remettre son choix encore à plus tard, ni prétendre être au milieu de la grande bataille qui va bientôt être livrée :
- Soit on est enfant de Dieu notre Créateur ; soit on appartient à Satan.
- Soit on est avec notre Seigneur Jésus-Christ qui a donné Sa Vie en Sacrifice sur la croix par amour pour nous afin de nous assurer dès ici-bas la Vie Éternelle dans le Ciel ; soit on est avec le grand rebelle, Lucifer (Satan) qui nous entraîne dans le mal afin de nous mener avec lui dans la perdition éternelle en Enfer.
Quand la fin viendra, il n’y aura que deux clans d'êtres humains : les justes (ceux qui appartiennent à Jésus et qui règneront éternellement avec Lui dans Sa gloire, au Paradis) ; et les injustes (ceux qui appartiennent à Satan et qui seront éternel­lement condamnés dans les tourments de l'Enfer). Comme le Seigneur Jésus-Christ Lui-même Le disait : "Lorsque le Fils de l'homme viendra dans Sa gloire, avec tous les anges, Il s'assiéra sur le trône de Sa gloire. Toutes les nations  seront assemblées devant Lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs; et Il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche (Matthieu 25/31–33)."
Cette distinction entre les enfants de Dieu et ceux du Diable sera chaque jour encore plus nette et évidente.
La question que chaque être humain doit se poser aujourd’hui est : De qui suis-je l’enfant ?
Si vous vous dites être enfant de Dieu, si vous aussi vous aspirez pouvoir vivre un jour auprès de notre Seigneur Jésus-Christ dans un monde d’une perfection qui va au-delà de ce que l’intelligence humaine ne peut comprendre (le Ciel, le Paradis), si vous savez et croyez que notre Seigneur Jésus-Christ vous a appelé pour être parmi Ses élus, le temps est venu pour vous de vivre selon Sa volonté et pour Sa gloire. Que celui qui se dit être disciple du Seigneur Jésus-Christ vive comme reflétant maintenant l’image du Seigneur Jésus-Christ, du seul vrai Dieu.
Un enfant de Dieu, chrétien évangélique, qui aime partager le message de l'Évangile sur Overblog

L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1/16)


Réponse :
J'ai placé, il y a trois jours, un commentaire fraternel sur votre site sur Overblog et que me répondez-vous ? Que "j'appartiens à Satan", que je suis "avec le grand rebelle Lucifer" et que je serai "avec lui dans la perdition éternelle en Enfer" ?
Et d'abord, pourquoi sollicitez-vous des commentaires pour les faire disparaître quand ils vous gênent ? J'ai cherché le mien en vain sur Overblog et comme je n'en avais pas fait copie, je ne peux pas l'afficher ici. Mais chacun se doute de ce que je vous ai écrit.
Que vous ai-je écrit ? Que j'avais un total respect pour votre foi et que je ne la discutais pas, parce que de toute façon ce n'était pas ce que l'on croit, mais ce que l'on fait de bon, comme le recommande le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7) qui mène au salut et qui contribue au salut du monde. Je vous ai dit que l'on pouvait être juif, chrétien, musulman, bouddhiste ou même athée, mais que si l'on vivait en humain de bien pour la reconquête du Bien, on était parmi les âmes sauvées.
Vous, vous me répondez avec un fanatisme accusateur, sectaire ! Nous, qui répandons le message d'espérance le plus libéral qui soit, nous sommes publiquement traités de sectes et vous protestants évangélistes, vous êtes les pires intégristes, les pires fanatiques, qui soient et vous êtes vus par les anti-sectes comme des petits saints ! J'en suis bien triste, non pour moi mais pour toute l'humanité.
Oui, Jésus a dit : Lorsque le Fils de l'homme viendra dans Sa gloire, avec tous les anges, Il s'assiéra sur le trône de Sa gloire. Toutes les nations  seront assemblées devant Lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs; et Il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche (Matthieu 25/31–33), mais qui est le fils de l'homme ? Eh bien, c'est tout bonnement le fils ou la fille de l'homme.
Le fils de l'homme c'est vous, moi, n'importe quel homme bon, né de l'homme avec deux bras, deux jambes, une tête chevelue, celui ou celle qui aura été sur terre un homme du temps qui vient, un de ces hommes de Bien entrés en pénitence, un ou une de ces humains dont le Père ne se souviendra plus du passé de pécheurs, comme dit La Révélation d'Arès (30/13).
Cela arrivera au Jour du Père (31/8), quand Il descendra, étendra Ses deux Bras sur l'univers, S'inclinera vers les fosses (tombes) et qu'alors les os et les poussières s'assembleront et se relèveront (Rév d'Arès 31/9-11).
Vous, vous me jugez et vous jugez mes frères et mes sœurs, alors que le Sermon sur la Montagne vous dit: Tu ne jugeras pas (Matthieu 7/1). La Révélation d'Arès le confirme et prévient: Qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/3).
Vous êtes présomptueux comme tous les fanatiques, mais quoi que vous croyiez, mes frères, devenez des pénitents, c'est-à-dire aimez tous les hommes, pardonnez toutes les offenses, faites la paix avec tout le monde, ne jugez jamais, réveillez votre intelligence spirituelle pour réfléchir avant de parler et devenir libres de tous préjugés. Alors, oui, là vous serez grands devant les hommes comme dans le Ciel.
Mais comment avez-vous pu trouver dans le Message de Jésus, que ce soit l'Évangile il y a deux-mille ans, ou son Message à Arès en 1974, une raison aussi petite soit-elle d'être des chrétiens sectaires, des esprits étroits ?
Jésus n'a pas été crucifié pour le rachat de nos péchés, contrairement à ce que vous prêchez comme toutes les églises prétendument chrétiennes d'ailleurs, mais il a été crucifié parce qu'il avait l'esprit ouvert, généreux et libérateur et qu'il prêchait une seule chose: l'effort de vaincre le péché et l'avènement du Bien, de l'amour, du pardon, de la paix, et parce que ce discours faisait peur aux légalistes étroits et rassis qu'étaient les gens du Sanhédrin. Vous vous érigez, peut-être sans vous en rendre compte, en sanhédrin moderne.

Vous êtes sans vous en rendre compte des faux chrétiens.
Il n'y a pas moins fanatique qu'un vrai chrétien.


18avr15 163C67
"Une chose paraît certaine : Nous progressons à grands pas vers un déclin technologique," dites vous dans le commentaire 163c62. Une technologie qui dépasse le bon sens ou la raison à l’heure actuelle.
Notre liberté est en permanence sous haute surveillance électronique. Les technologies informatiques ont permis d'augmenter ce que les spécialistes appellent notre "traçabilité".
Nos activités, nos conversations, nos goûts et nos centres d'intérêts laissent des traces dans les multiples systèmes informatiques qui gèrent notre vie quotidienne. Toutes ces données sont collectées, centralisées et mémorisées par des organisations publiques ou privées qui peuvent connaître à tout moment le "profil" de chaque individu. Fichiers informatiques, téléphones portables, internet, association de la carte de crédit et du code barre, réseau Echelon, voici les moyens par lesquels notre liberté est devenue très surveillée...
L’ère des mercenaires numériques !
“Mon ordinateur avait été arrêté [par la police ?] avant moi”. C’est le constat lucide d’un activiste syrien arrêté et torturé par le régime de Bachar al-Assad. Pris dans les filets de la surveillance en ligne, Karim Taymour explique à un journaliste de Bloomberg [1] s’être vu présenter lors de son interrogatoire une pile de plus de 1000 pages détaillant ses conversations électroniques et ses fichiers échangés sur Skype. Ses bourreaux savaient manifestement autant sur lui que s’ils s’étaient trouvés dans sa chambre, ou plutôt dans son ordinateur.
Où allons-nous Frère Michel ? Dans quelle frayeur, dans quelle frousse l’État resserre-t-il constamment nos libertés privées ? Mais je pense toutefois comme vous, pourquoi ? Parce que je reste confiante dans La Révélation d’Arès. Dieu le Père de l’Univers n’est pas descendu en 1974 et en 1977 à Arès pour qu’on en reste là. L’homme libre (Rév d'Arès 10/10) qui se spiritualise est libre du harnais que lui mettre les docteurs, il se libère de tout préjugé, intellectuel, culturel, idéologique, philosophique, religieux, légaliste.
Car la vérité c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Ce que j’ai dit s’accomplira (29/1).
Le bien vaincra le puissant mal.
M de Sud-Bretagne


Réponse :
Merci, ma sœur, pour ce commentaire.
"Où allons-nous ?" demandez-vous. Dans le détail j'ignore où nous allons, j'ignore quels genres de circonstances malheu­reuses, épreuves et privations nous attendent, mais comme nous sommes dans le mensonge et l'erreur, nous ne pouvons pas aller vers le Bien.
Je ne crois pas, d'ailleurs, que le Père nous aurait envoyé Jésus et serait venu Lui-même appeler les hommes au Bien si de mauvais jours ne s'annonçaient pas.
Beaucoup d'analystes, croyants ou athées, de nos situation politiques, économiques, financières, etc., sont du reste pessismistes. Personnellement je vois que les États en nous soumettant à des lois de plus en plus nombreuses, contraignantes et contradictoires nous soumettent à de plus en plus lâches servitudes.
Mais nous Pèlerins d'Arès, réveillés par La Révélation d'Arès, ne sommes ni lâches ni serviles. Qu'est-je écrit dans mon en-tête de lettre ? Ceci : "Les Pèlerins d'Arès forment une fraternité non-structurelle,non-dogmatique de croyants libres devenus à leur tour d'actifs libérateurs spirituels." Si nous sommes des libérateurs, c'est qu'il faut libérer l'homme du système qu'Adam s'est donné (Rév d'Arès 2/1-5) et que sa descendance rend présentement d'une complication alarmante.
Plus pessimiste devient l'humanité plus découragée et plus encline à accepter n'importe quelle tyrannie elle devient.
Nous, nous ne voyons qu'une façon de répondre à cette situation : Appeler le monde à la pénitence, parce que la pénitence ramène la Lumière. La pénitence n'est pas triste, bien au contraire, puisqu'elle ramène la bonté, la vérité, l'amour, la liberté, c'est-à-dire tout le contraire de ce que l'humanité croit devoir combattre aujourd'hui au nom du réalisme rationaliste.


18avr15 163C68 
Tres cher frere aîné [Rév d'Arès 16/1],
Dans le commentaire 163C62 vous dites que le pessimisme rend bileux.
Je vis une tragique épreuve — ma femme est en prison — qui m'a fait tomber dans le pessimisme et il est vrai que cela m'a rendu quelquefois bileux.
Bien sûr, par la pénitence je combattais ce travers  mais la vous m'avez aidé a ne plus être bileux par l'optimisme et l'espoir,que [me donne le fait que] ma femme n'est pas encore condamnee. J'ai espoir que le juge mangera sa langue [et ouvrira la porte devant elle, Rév d'Arès xi/7].
Oh ! bien sûr, je ne suis pas Candide écoutant Pangloss* lui dire que "tout va bien dans le meilleur des mondes" mais maintenant j'ajoute l'optimisme à ma pénitence et cela me fait beaucoup de Bien.
Avec vous et tous mes freres a bras ou a cinelle [frères et sœurs] dans la pénitence,
Cédric P. des Philippines

* Note du blogger : Dans "Candide" Voltaire s'attaque ouvertement à l'optimisme exagéré du philosophe Leibniz et fait de Pangloss un défenseur ridicule de cette philosophie. La critique de l'optimisme est le principal thème du conte: chacune des aventures du héros tend à prouver que l'on a tort de croire que notre monde est le meilleur des mondes possibles. C'est ainsi que les épisodes s'achèvent souvent par une réflexion de Candide à propos de la théorie de Pangloss.


Réponse :
Bien cher frère Cédric, vieux frère (il y a longtemps que vous êtes des nôtres), je souhaite de tout mon cœur que votre épouse emprisonnée — quelle que soit la raison de son incarcération — soit libérée le plus tôt possible.
Cela survenu, je souhaite qu'un amour plus profond et plus constructif vous réunisse. Nous traversons un monde où la plupart des hommes cèdent à la facilité et où la facilité est très souvent et malheureusement péché, le mal. Oh! je sais que nous vivons à l'école de la facilité, de la légèreté et des tentations depuis longtemps et qu'il n'est pas facile de s'en délivrer.
Je prie avec vous, frère Cédric.
Ceci dit, dans ma réponse 163C62 je n'ai pas dit bileux, mais bilieux. Le sens n'est pas tout à fait le même. Le bileux est anxieux, tourmenté, comme vous l'êtes, Cédric. Bilieux désigne quelqu'un qui est susceptible, méchant, coléreux comme m'a semblé l'être Frédéric à qui je répondais.


19avr15 163C69 
Un des traits qui doivent caractériser tout vrai chrétien [réponse 163C66], c'est qu'il a une espérance vivante (1 Pierre 1/3), réservée pour lui dans les cieux (Épitre aux Colossiens 1/5). L'espérance chrétienne n'est pas un simple espoir, comme nous en avons souvent, des désirs dont nous souhaitons simplement la réalisation. Non, elle est une ferme certitude, qui s'appuie sur les promesses de Dieu qui ne peut mentir.
Pour ce qui est du passé, le vrai croyant en Jésus sait que ses péchés sont pardonnés. Christ les a expiés sur la croix. Le présent est pour lui une étape vécue dans la faveur de Dieu avec qui il est en paix. Sa raison de vivre est une personne : Jésus Christ, son Sauveur, qui a promis d'être avec lui “tous les jours” (Matthieu 28./20).
L'avenir, il peut l'envisager comme un but : c'est le Retour de Jésus qui viendra enlever de la terre tous ceux qu'il a rachetés, et les introduira dans la maison du Père. Avant de quitter les siens, le Seigneur Jésus les encourageait en leur disant : "Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi (Jean 14/3)".
Bientôt le Seigneur Lui-même descendra du ciel pour accomplir cette promesse. En attendant ce moment, Jésus renouvelle les forces du vrai croyant pour qu'il affronte les épreuves de la vie sans être attristé comme ceux qui n'ont pas d'espérance (1-Thessaloniciens 4/13).
Un enfant de Dieu, chrétien évangélique, qui aime partager le message de l'Évangile sur Overblog

L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1/16)


Réponse :
Nous Pèlerins d'Arès croyons aussi que le Jour du Père (Rév d'Arès 31/8) nous serons ressuscités et nous serons avec le Messager du Père Jésus, qui, lui, est déjà ressuscité et nous savons quel chemin prendre pour y aller (Jean 14/3), c'est le chemin de la pénitence (Rév d'Arès 16/17, 28/25, 30/10, 36/17-19 etc.).
Mais nous ne croyons pas que Jésus est fils de Dieu au sens trinitaire. Il a été fait Dieu (Rév d'Arès 2/13) par sa pénitence et il est Christ parce qu'il est le pénitent de référence. Nous croyons simplement qu'il fut un homme devenu prophète, parlant au Nom de Dieu, ressuscité par Dieu et quelle fantastique espérance nous donne la résurrection de Jésus, un simple homme de chair, d'os, d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7) comme vous et moi, alors que s'il s'agissait de la résurrection de Dieu, qu'y verrions-nous d'extraordinaire, puisque Dieu est éternel ?
Pour nous l'homme n'est pas sauvé parce qu'il croit en la rédemption par la croix et attend le retour de Jésus qui viendrait chercher ceux et celles qui ont en lui. Nous croyons que pour être sauvés il nous faut vivre selon le Sermon sur la Montagne, être pénitents, c'est-à-dire qu'il nous faut aimer tous les hommes, même l'ennemi, pardonner toutes les offenses, faire la paix, réveiller l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5) et devenir libres (10/10) de tous préjugés envers tous les humains, quels qu'ils soient.
Nous ne croyons pas que "bientôt le Seigneur Lui-même descendra du ciel pour accomplir cette promesse," car le Jour du Père n'aura lieu que si un petit reste de pénitents (Rév d'Arès 24/1, 26/1) devient assez fort pour changer le monde (28/7). Autrement dit, la date de la "fin du monde" sera décidée par l'homme, même si c'est le Père qui accomplira le prodige de la résurrection et de la fixité de la Lumière (31/8). La fin du monde sera donc l'effet d'une synergie entre le Créateur et la créature humaine.
Nous ne croyons pas que la religion soit la voie, qu'elle soit judaïsme, christianisme d'églises, islam, etc., mais nous croyons et enseignons que la pénitence est la seule voie, indépendamment de ce qu'on croit, de la façon dont on prie (Rév d'Arès 25/6), car les hommes ont été tellement scandalisés (28/4) qu'ils ne savent plus où est la Vérité et c'est pourquoi le Père, dans sa Sagesse, dit simplement que la Vérité, c'est que le monde doit en changer (Rév d'Arès 28/7) en Bien.
Il n'est de vraie foi que la foi d'effort pour devenir bon et établir le Bien.

Il n'est de vrai chrétien que non dogmatique, non figé dans des règles et des espérances textuelles, mais concrètement actif à devenu un homme de bien, un apôtre généreux, ne jugeant personne, ne prétendant jamais que tels sont sont sauvés et tels voués à l'enfer, come vous le faites.
Nous sommes très proches les uns des autres, mais nous Pèlerins d'Arès avons mieux compris, grâce à La Révélation d'Arès en 1974-1977 que la Réforme, dont vous protestants, luthériens, calvinistes, évangélistes, baptistes et d'autres sortes, vous réclamez, n'est pas pas allée assez loin. La Réforme aurait dû rejeter les conciles de Nicée et Constantinople (325-340) qui ont fondé l'église, politisé et dogmatisé la chrétienté, et aurait dû retrouver dans sa grande simplicité l'enseignement de Jésus qui ne pouvait être plus clair que dans Le Sermon sur la Montagne.

Pourquoi prêchez-vous anonymement ? Vous donnez l'impression de vous cacher. Pourquoi vous présentez-vous seulement comme "un enfant de Dieu, chrétien évangélique, qui aime partager le message de l'Évangile" ? Cela déshumanise votre parole, car même si je ne la partage pas dans la forme que vous lui donnez, elle est importante dans un monde qui s'athéise à l'accéléré. Gardez-vous cet anonymat, comme je suppose, pour donner à Dieu Lui-même l'importance prime ? Mais en déhumanisant votre propos vous le dédivinisez, parce que Dieu s'est incarné en l'homme, puisqu'il a fait de l'homme sont image et ressemblance (Genèse 1/26/27). Chaque homme a donc reçu les cinq attributs de son Créateur qui sont: la parole, l'amour, l'individualité, la créativité et la liberté.
L'individualité a fait de moi un individu du nom de Michel Potay et l'on peut m'écrire à Arès 33740, 46 avenue de la Libération. Mes frères et mes sœurs de foi sont aussi des individus qui ont chacun un nom. Seuls les animaux ne se donnent pas de noms. Tout comme Jésus s'appelait Jésus et les apôtres et disciples Jacques le majeur, Jacques le mineur, Jean, Pierre, André, Jude (ou Thaddée), Barthélemy, Matthieu, Philippe, Barthélemy, Thomas, Simon le Zélote, Judas, Marie, Marthe, Marie-Madeleine, je m'apelle Michel et mes frères et sœurs s'appellent Gérard, Nina, Jean-François, Jean-Claude, Patrick, Thierry, Florian, Pierre, Muhammed, Daoud, Nazih, Raya, Baruch, Amos, Rachel, etc. Chacun d'eux s'exprime au Nom de Dieu dont il est image et ressemblance et donc apostoliquement l'enfant, surtout s'il est un humain de Bien.


19avr15 163C70
Hier, samedi 18 avril, je suis allé à “Super U“ et je suis tombé par hasard sur la page de couverture de "Charlie-Hebdo".
La langue française n’a pas de mot pour qualifier cette dernière couverture.
Ces gens-là ont clairement la violence pour objectif.
En être les instigateurs, l’entretenir et l’amplifier autant que possible.
Beaucoup de politique derrière tout ça.
Je vous dis, frère Michel, toute ma reconnaissance pour le soin que vous apportez à votre mission prophétique, au blog entre autres tâches, alors que vous ressentez encore les conséquences de votre opération chirurgicale.
De tout cœur je vous souhaite un rétablissement complet.
Jacques C. de Mayenne   


Réponse :
Je n'ai pas vu la dernière couverture de "Charlie-Hebdo." Je ne regarde plus ce journal depuis très longtemps, car l'hostilité rigoleuse, malveillante, parfois insultante, de cette presse envers les gens de foi ou les gens de bien me paraît tellement négative que je m'inquiète depuis très longtemps du fait qu'un tel périodique puisse survivre.
Vous dites que "Charlie-Hebdo" a "clairement la violence pour objectif" et je vous crois sans peine car tous les provo­cateurs sont des violents, sauf que ces violents-là sont protégés par la "liberté d'expression".  Pourquoi pas ? S'ils ont le droit de tenir des propos violemment idiots, j'ai selon le même principe le droit d'exprimer des propos généreusement bénéfiques.
Quoiqu'il en soit, personne n'est obligé d'acheter et de lire "Charlie-Hebdo" comme personne n'est obligé de lire mon blog.
Merci, frère Jacques, de m'être "reconnaissant pour le soin apporté à ma mission prophétique".
Merci pour ce commentaire.


19avr15 163C71
Je suis au bord du désespoir.
Voilà cinq des dix personnes les plus influentes du monde :
Personnes les plus influentesVous connaissez ces gens-là ? Moi pas ! Je suis sûr que ous ne savez même pas de qui il s'agit.
Et ce n'est pas in petit magazine inconnu qui publie ces images, c'est "Time".
Alors, nous nous n'existons pas ? Nous n'avons aucune influence, d'aucune sorte ? Nous sommes le bétail anonyme qu'on mène à coup de trique de l'étable au champ et du champ à l'étable.
Votre mission devrait être dans le même désespoir. Elle perd son temps, il n'y a rien à faire. Depuis toujours le monde est mené par une petite fanfare de gens insignifiants par eux-mêmes, mais qui fint du bruit, qui ont droit à tous les supports médiatiques et publicitaires. Ils savent leur insignifiance, politique, philosophique, religieuse ou n'importe quoi d'autre, mais elle les rend d'autant plus acharnés à défendre leur place où ils plastronnent.
Et vous, à qui le Père a envoyé son Messager Jésus et Qui vous a visité et vous a parlé, on vous ignore évidemment, parce que vous êtes d'une autre race (Rév d'Arès xii/5) que ces miteux personnages à qui ont accorde les places d'honneur au banquet du monde, comme disait Jésus, parce que ce qu'ils disent ou chantent ne fait peur à personne, ne change rien dans la hiérarchie des dominateurs. Ces "most influential people" sont des piaillements (Rév d'Arès 13/1) qui font toute la nullité du monde.
Je suis désespéré. La Révélation d'Arès comme les Évangiles se perdra dans les oubliettes du silence où sont jetés tous les gêneurs... Et quand je dis jetés, je me trompe. Vous Frère Michel n'avez même jamais été sorti des oubliettes. La Révélation d'Arès a été révélée au Frère Michel dans les oubliettes d'un bled paumé : Arès, parce qu'ailleurs elle n'avait aucune chance d'être même seulement susurrée ailleurs, et vous ne réussirez pas à monter à la surface. La Parole de Dieu est cachée dans les entrailles du monde, à trente pieds sous terre.
Je m'appelle Pierre-Eugène, parce que mon père s'appelait Pierre et mon grand-père Eugène. C'étaient des hommes droits qui m'ont enseigné La Révélation d'Arès. Vous les avez peut-être connus. Mon grand-père, lui du moins, était allé au Pèlerinage d'Arès dans les années 80 et vous avait rencontré. Il en était revenu ébloui, mais un peu désespéré comme je le suis, parce qu'il vous avait trouvé d'une intelligence et d'une bonté telles qu'il pensait que les pouvoirs, petits comme grands, auraient peur de vous et feraient tout pour vous "coller au sol comme un chewing-gum" et vous empêcher de vous développer. Mon père, je ne sais pas s'il est allé à Arès. Il est mort il y a déjà longtemps.
Pierre-Eugène G. de Normandie.


Réponse :
Frère Pierre-Eugène, le seul Eugène dont je me souviens n'était pas votre grand-père. Le prénom de Pierre étant beaucoup plus fréquent, j'ai peut-être rencontré votre père. Je suis désolé d'apprendre qu'il est "mort il y a longtemps".
Mais ma préoccupation, en lisant votre commentaire, naît de votre désespoir.
Vous m'écrivez que le silence du monde sur La Révélation d'Arès vous accable. Vous semblez ne pas supporter la légèreté du monde qui met en avant des "miteux personnages". Pour moi le monde croit infiniment moins dans l'amélioration de l'homme que dans le statu quo venu des habitudes sociales générales et c'est pourquoi il ne croit pas nécessaire d'y changer quoi que ce soit. C'est ce qu'on appelle le cynisme, mot qu'on n'entend plus, sans doute parce que comme l'air qu'on respire, auquel on ne pense que très rarement, le cynisme désigne l'état actuel considéré absolu de l'humanité vue comme incapables d'être autre chose que " le bétail anonyme qu'on mène à coup de trique de l'étable au champ et du champ à l'étable".
Oh ! je vous comprends. Tous nos missionnaires vous comprennent qui, peinant à faire naître des âmes, voient plus clairement que n'importe qui l'opposition entre vos désir et besoin de changer le monde et votre dégoût devant l'insigni­fiance tenace, d'apparence définitive, des humains qui nous dominnent. Nous pensons que jamais l'homme ne s'est senti si proche de l'anéantissement de ce qui fait pourtant sa particularité : la vie spirituelle comme recherche de la Vie absolue (Rév d'Arès 24/5).
Je vous comprends mais je ne peux pas vous suivre dans ce désespoir. Le désespoir ne peut pas être une manière de vivre humaine, autre qu'animale.
La question que vous posez est: Faut-il désespérer de la société ?
Cette société a causé deux guerres : 1914-1918, 1939-1945, une révolution en URSS et l'échec total du communisme politique au XXe siècle. Cette société s'engage dans une guerre bouleversante au Moyen Orient et dans le terrorisme islamique — suite du terrorisme anarchique au XIXe siècle — et nous nous engageons, pays occidentaux, dans une guerre économique qui ne fait que commencer et qui risque de nous conduire à la ruine et à la pauvreté si nous nous obstinons à vivre au-dessus de nos moyens. Cette société, de surcroît, vit dominée par des politiques et des medias médiocres. Alors, tout vous paraît vain et dangereux, et ces "people insignifiants" qui vous désespèrent vous paraissent incarner l'incoercible légèreté de l'être.  Vous penser que rien ne peut arrêter cela.
Mais avez-vous songé que vous, petit bonhomme perdu en Normandie, vous pouvez empêcher autant de sotte légèreté de gagner définitivement la partie ? Si un pauvre charpentier inconnu de Nazareth n'avait pas reçu de son Créateur la force de changer quelque chose, Jésus serait-il apparu et les Évangiles, certes encore inaccomplis, seraient-ils toujours là ? Non ! Ce que Jésus a fait, vous pouvez le faire. Le Créateur vous a appelé: C'est La Révélation d'Arès, qui vous a atteint dans votre village de Normandie. Et si nous sommes plusieurs, puis nombreux, à le faire, nous pouvons faire en sorte que les Évangiles soient enfin accomplis.
Ne pensez pas, ne pensez surtout pas que votre rôle d'individu isolé devenu apôtre isolé de Dieu soit nul.
Il faut approuver et aider notre objection de conscience, parce qu'elle est plus puissante que vous l'imaginez. Ne soyez pas pressé, ne soyez pas impatient. Tout arrive lentement en ce monde mais tout peut arriver, y compris le Bien, si vous vous y mettez avec nous. Vous avez quelque chose à faire avec nous, n'en doutez pas.
Ne vous sentez pas anéantis parce que vous avez vu ces photos d'inconnus considérés comme les dix personnes les plus influentes du monde. N'importe qui a de l'influence en ce monde. Cette influence n'a pas besoin de Paris-Match et autres magazines de ce genre. Les cinq photos que vous m'adressez, qui les reconnaîtra dans trente, cinquante ans ? Personne. Mais La Révélation d'Arès qui la reconnaîtra ? Beaucoup !
Il y a quelques temps nous faisions, sœur Christiane et moi, notre "marche d'une heure à pas vif" (prescription médicale) le long de la Méditerranée et longions une jetée près d'un petit port insignifiant où ne dansent sur l'eau que des petits bateaux pauvrets et où les people ne viennent jamais amarrer leurs yachts. Nous passâmes devant un couple assis sur un des gros rochers qui forment cette jetée et, à ce moment, l'homme dit, achevant une phrase dont nous n'avions pas entendu le début : "C'est comme La Révélation d'Arès et ces Pèlerins d'Arès, tout ça c'est des conneries." Nous nous sommes regardés, sœur Christiane et moi, comprenant que si dans cet endroit ignoré, où nous n'avions jamais fait de mission, des gens du coin parlaient ainsi c'est que notre mission en général, où qu'elle se soit execrcée depuis 41 ans avaient laissé de fortes traces, parvenues jusque dans ce trou ! Nous n'avons pas été attristés par le "tout ça, c'est des conneries", mais au contraire nous avons été impressionnés par le fait que cet inconnu grognon prît la peine de citer La Révélation d'Arès car le seul fait qu'il la citât, même négativement, démontrait qu'elle valait la peine d'une pensée.
Une pensée, c'est énorme. Une pensée rejoint le "ciel des idées" de Platon. Elle fait revivre la Vérité éternelle.
Quand vous aurez avec courage commencé de témoigner de votre foi dans La Révélation d'Arès vous prendrez des forces, vous comprendrez que si les gens ne réagissent pas sur l'instant, ils réagiront tôt pou tard. Vous aurez laissé une trace et peu à peu cette trace s'enflera et exercera une influence.
Courage ! Ténacité ! Je ne sais pas où vous habitez en Normandie, mais si vous n'êtes pas trop loin de Paris, passez à notre local de mission, 32 rue Raymond Losserand 75014, et dites aux frères et sœurs de permanence que vous venez de ma part.


19avr15 163C72 
Je souffle aujourd'hui ma première intervention sur votre blog.
En effet, je ne connais que depuis peu La Révélation d'Arès et je suis ravi chaque jour de ce qu'elle offre en perspective et lucidité. Merci pour ces mots partagés tant sur votre blog que sur les écrits qui vous ont été donnés.
J'aimerai revenir sur la question politique.
J'ai comme nous tous, arpenté le difficile chemin de réflexion qui mène à la vie en société. Ce chemin vacillant comme vous le dites si bien entre tyrannie du chef et asservissement volontaire. À cela d'ailleurs, Étienne de la Boétie avait magistralement répondu par son essai "De la servitude volontaire" où l'homme venait à se complaire dans ces "renoncements" programmés.
J'ai d'ailleurs un ami, qui comme pour complémenter La Boétie, avait projeté dans notre ciel lyrique cet aphorisme si juste et si triste: "L'homme a toujours aimé clouer ses ailes sur les portes ouvertes du renoncement".
Ma faible connaissance pour lors de La Révélation d'Arès, ne me permettra pas d'en extraire des passages précis pour illustrer ces idées mais si j'en ai bien compris le sens, Dieu nous guide au travers de deux postulats: la pénitence et l'apostolat [la moisson].
La pénitence étant un chemin personnel, propre à notre ressenti intime que Dieu nous a légué, je ne m'attarderai pas pour lors sur ce point même si toutefois, comme vous l'exprimez clairement dans nombre de vos messages, elle est la clef d'un vivre ensemble par l'amour universel qu'elle engendre.
J'aimerai donc revenir sur cette question d'apostolat. Il y a effectivement dans ce mot toute la grandeur du message qui vous a été révélé à Arès, montrant ô combien l'Homme a besoin d'agir pour se libérer et recréer enfin au travers du partage et de la transmission cette voie qui le mènera au divin.
À mon sens, inspiré par la parole de Dieu qui vous a été délivrée et selon les messages que j'ai pu recevoir du très haut à mon tour, je sais que la politique "non politicienne" a toute sa place dans notre société présente et à venir.
Sur ce point, il m'apparaît donc nécessaire, que nous, hommes de ce monde et citoyens de ses sociétés nous soyons en mesure d'intervenir sur les questions de vivre-ensemble.
Depuis bien longtemps, nous constatons que le pouvoir mis en place par les oligarques ne permet pas ou permet peu d'intervention de la part du peuple. Aussi y aurait-il un moyen à mon sens que cela change ?
En effet, il suffirait d'un système centralisé, qui puisse en temps réel définir les désiderata de chacun pour que la gestion "politique" ne soit plus l'apanage de quelques uns et qu'enfin nous mettions le peuple face à sa réalité.
Bien entendu, cela n'augurerait pas forcément le meilleur dans un premier temps, puisque l'émotionnel est souvent trop présent dans le cœur des hommes et que cela l'amène souvent vers des décisions trop peu empruntes au bon sens;  il suffit de voir ce qui s'est passé lors de la tuerie de "Charlie Hebdo" et les meurtres qui ont été perpétrés par la suite par tous les bords religieux, politiques et autres.
Mais par la voie du pardon, de l'entente et de la compassion, ce système pourrait à terme montrer toute sa bienveillance et sa qualité d'équilibre. Une expérience comme celle-ci a d'ailleurs été menée et s'avère encore être concluante en l'école de Summer Hill en Angleterre.
Il nous suffirait donc de nous redonner le pouvoir, en considérant qu'un citoyen = 1 voix, et qu'en cas de non possibilité de participer au vote, nous dédions notre voix à un représentant choisi et qu'en chaque circonstance, le citoyen puisse valider son choix au moyen d'un système centralisé.
Je serai ravi d'en discuter plus en avant avec vous et avec nos frères en foi afin de vous expliquer le moyen de rendre cette solution possible.
Merci encore pour votre attention et pour tout ce que vous nous avez offert et offrez encore au travers de vos mots, actes et engagements.
Pascal B.G. un nouveau Pèlerin


Réponse :
Je suis très heureux, mon frère Pascal d'accueilir en vous un nouveau frère de foi.
Vous parlez de politique et je vous rappelle, quoique vous l'avez pobablement vu, que l'entrée 150 et sa longue page de 302 commentaires répondent largement à votre question.
Je serai donc plutôt bref ici.
J'entends par politique la quête du pouvoir. S'il n'y a pas quête du pouvoir et de toutes les vicissitudes, tribulations et méfaits qu'implique inévitablement cette quête, mais souci de servir on n'est plus dans la politique, mais dans la gestion.
J'entends par gestion la gestion par des gestionnaires révocables — ce que ne sont pas les politiques — de petites unités humaines, parce que la diversité de l'humanité ne permet pas de gérer de grosses unités humaines sans permettre à la politique de réapparaître, la politique qui, quelle qu'elle soit : monarchie, démocratie, communisme, etc., ne peut fonctionner sur une population très diverse autrement que par décrets d'autorités, lois, police, "justice", etc. et brise l'homme.
Une petite unité humaine a une individualité, se rapproche ainsi de la nature et du fonctionnement de l'homme comme libre individu. Sinon, on a affaire à un monstre gigantesque qui ne voit plus ni ses pieds ni ses mains et qui a besoin d'un système nerveux qu'on appelle politique pour fonctionner tant bien que mal et toujours plutôt mal que bien.
Je crois donc nécessaire que les grandes unités humaines éclatent en petites unités où les hommes se connaissent peu ou prou, mais se connaissent, ce qui n'est pas le cas en politique.
Ce n'est ici que mon avis personnel. Je ne suis pas envoyé au monde pour le gérer, mais pour y réveiller la vie spirituelle.
Je serai heureux de faire votre connaissance, frère Pascal, mais, comme vous vous doutez, pour parler de pénitence et de moisson, sur quoi le Pèlerin d'Arès fonde sa vocation, plutôt que de politique.
Comme vous l'avez vu, "la pénitence est un chemin personnel," mais il n'est pas "propre à notre ressenti intime que Dieu nous a légué." La pénitence libère l'homme, qui recherche sur les bases des cinq attributs que le Créateur lui a donnés: parole, amour, individualité, créaticité et liberté, qui sont des Attributs du Créateur, la pratique de l'amour du prochain, du pardon des offenses, de la paix entre tous, de l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 35/2) et de la liberté absolue (10/10). C'est le chemin qu'emprunte celui et celle qui a compris et accepté la foi en l'effort à laquelle le Père l'invite, si différente de la foi en la miséricorde qu'enseignent les religions. La pénitence est donc existentiellement une révolution totale de la vie, qui ne peut qu'être individuelle avant d'être sociale, notamment en ceci qu'elle s'oppose à la culture. J'abrège...
La moisson est en effet un apostolat, mais elle n'est que la moisson d'autres pénitents, pour en élargir le petit reste. Par là la moisson multiplie l'effet anti-culturel, donc anti-politique, de la pénitence.
Pour nous donc la politique est un accident, un accident très grave et profondément incrusté en ce monde, la base du système d'Adam sur lequel il nous faut entièrement revenir. La politique n'est pas notre souci majeur. Le souci majeur de La Révélation d'Arès c'est l'homme et nous considérons l'homme politique ou l'homme politisé comme le contraire de l'homme du temps qui vient.
C'est parce qu'ils ont compris que c'est cela que préparait Jésus que le Sanhédrin l'a fait clouer sur la croix. Par la suite l'église n'a pas poursuivi le Dessein amorcé par Jésus. C'est à nous d'en reprendre l'accomplissement.


21avr15 163C73 
Au-delà de la raison peut naître l’intelligence du cœur.
La raison fondue dans l’âme.
Lorsque nous plongeons dans le cœur, ou que nous tentons de mettre nos pas dans ceux du Créateur [Rév d'Arès 2/12], à travers notre propre créativité dans ce monde.
Une intelligence spontanée peut alors s’exprimer (avec ou sans mots) sous forme d’amour/intelligence/créativité…

De vous avoir déjà croisé me permet probablement de mieux comprendre votre appel à la mesure, ayant ressenti toute votre douceur, humilité et simplicité.
Et vous avez une mission qui est tournée vers tout un peuple ou l’humanité, vous ne pouvez qu'indiquer les larges sentiers et la Parole.
Mais de mon côté je ne pourrais pas m’enfermer dans une seule approche du Divin (même si elle est magnifique et que j'aime Sa Parole). Surtout en voyant que ce n'est pas la pente ou la largeur du chemin qui blesse mes pieds, mais la nature aride du sol.
Je vais commencer par essayer de mieux comprendre La Révélation d’Arès et de voir comment l’intégrer à ma créativité qui recherche l’évolution, ou le Bien. Je sais que je ne pourrais pas être constante, la Vie s’exprimant plus abondamment dans le mouvement, mais ma reconnaissance et mon cœur le seront.
Merci de votre présence,
Rachel-Flora


Réponse :
Merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire très sensible.
Il est très facile de "mieux comprendre La Révélation d'Arès."
Dès lors qu'elle est comprise, il est très facile d'être constant.
Que dit-elle ? Si l'on n'a que trois secondes pour répondre, on dit : Le Bien seul vaincra le mal.
Cela je m'étonnerais d'apprendre que ce n'est pas constant en vous.
Si l'on a quelques secondes de plus on peut dire : Homme, tu as cru vaincre le mal par la religion, la politique, les lois, mais le mal est toujours là, parce qu'il ne sera vaincu que par et dans ton cœur.
Pour le reste, les Pèlerins d'Arès n'ont pas de dogme. Dans cette entrée 163 je donne ma vision à propos des désir, besoin et raison, mais ce n'est pas dogmatique. Ce n'est que le point de vue de frère Michel. Vous dites ici: "Au-delà de la raison peut naître l’intelligence du cœur," qui est l'inverse de ma pensée, qui considère que l'intelligence réveillée (Rév d'Arès 32/5) est la raison réveillée, mais non autre chose au-delà de raison. Autrement dit, pour moi raison et intelligence, c'est la même chose, mais si pour vous la raison est dépassée par l'intelligence, pourquoi pas ? Vous avez alors de l'intelligence du cœur une très très haute et sublime idée. Cela ne vous empêche pas d'être Pèlerin d'Arès, bien au contraire.
C'est l'exercice du Bien et la recherche d'humains de Bien qui fait le Pèlerin d'Arès. Je ne vous vois pas différente de cela, sauf si vous êtes enfermée dans un individualisme cadenassé, qui empêche l'exercice de l'amour, car si nous sommes missionnaires, c'est par amour du prochain.

Retour au Blog

00xxx00 163CXX
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .