Commentaires Français de #162
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18 février 2015 (0162)
Laïcité

Prudence ! La laïcité politique est un totem.
Agenouillez-vous devant et elle fait de vous
exactement ce qu'elle prétend écarter :
une religion !

totemRien n'a jamais été plus laïc qu'Éden. Pas la moindre trace de religion dans sa description (Genèse ch.1 et 2).
Rien n'est plus laïc que La Révélation d'Arès et ce qu'elle nous demande d'installer sur terre : le Bien éminemment laïc.
La pénitence (Rév d'Arès 30/10-11) que nous prêchons depuis plus de quarante ans est l'inverse absolu de l'idéologie ; la pénitence est laïque, neutre, parce que c'est à être libres de tout préjugé que nous porte La Révélation d'Arès.
Or, ce qui est clair dans La Révélation d'Arès ne semble pas aussi clair dans la République.

La foi n'est pas nécessairement une idéologie — à preuve la foi des Pèlerins d'Arès —, mais une idéologie, déiste ou athée, confessionnelle ou politique, est nécessairement une religion. Elle engendre partisanerie, suffisance, puis hautaineté et violence. Venue d'en-haut : croisades, inquisition, goulag, chambres à gaz, ou venue d'en-bas : Hashashins (mot dont dérive "assassin"), Ravaillac, les destructeurs du World Trade Center,  les Kouachi, pour n'en citer qu'une poignée, la violence, quand elle n'est pas pathologique, a pour origine une idéologie.
Cela signifie que si la laïcité devient à son tour une idéologie ou une loi, elle engendre les mêmes calamités et prolonge la nuit du Mal.
La vraie laïcité doit être aussi naturelle que la vie.

À l'Assemblée Nationale, le 13 janvier, le premier ministre Valls tape des poings et tonne : "Seul enjeu important : la laïcité ! La laïcité ! La laïcité, qui est le cœur de la République... un gage d'unité et de tolérance !" La laïcité de M. Valls peut être un gage d'unité, flou quoique bien intentionné aussi longtemps qu'il ne tourne pas en idéologie ou en loi imposée aux citoyens, c.-à-d. un danger. Mais elle n'est pas un gage de tolérance. "Charlie Hebdo" ajoute au discours de M. Valls : "Dire 'Je suis Charlie' c'est dire 'Je suis la laïcité'... Pas la laïcité positive [?] Pas la laïcité inclusive [?] Pas la laïcité je-ne-sais-quoi, la laïcité point final. Elle seule permet l'exercice de la l'égalité, de la liberté et de la fraternité." Où était la fraternité dans la caricature de Mahomet que "Charlie Hebdo" publiait dans son numéro spécial de janvier ?

La loi de 1905 de séparation de l'Église et de l'État déclare la laïcité du pouvoir ; elle ne déclare pas la laïcité des citoyens. Mais ce principe reste brouillé, quand l'État par la loi de 2004 interdit le voile aux Musulmanes et par la loi de 2010 leur interdit la burqa. Le fossé entre laïcité et liberté est alors très visible : L'État respecte-t-il les consciences des Musulmanes en leur interdisant de porter voile et burqua ? J'en doute.
Le pouvoir a raison d'inviter les citoyens à ne pas voir les assassins de "Charlie Hebdo" et de l'Hypermarché Casher comme des laïcs mais comme des sacrificateurs religieux. Mais dans ce crime sont seulement impliqués 3 violents au milieu de 65.000.000 Français et il faut calmer le zèle de certains députés qui préconisent une extension de la loi de 1905 pour considérer tous les croyants militants comme de possibles fanatiques. Si la laïcité devenait un outil légal de discrimination entre incroyance et croyances, qu'en serait-il de la liberté de conscience ?
La politique ne peut pas définir la laïcité. On ne peut la définir que par le Bien et la pénitence qui y conduit, tels que les neutralise totalement La Révélation d'Arès. Il serait temps que le gouvernement français porte enfin son regard vers nous Pèlerins d'Arès et nous aide à répandre l'idée de la neutralité du Bien et des voies qui y mènent l'homme. Nous avons quarante ans d'expérience de mission laïque, en prêchant l'effort personnel de bien au lieu de promettre miséricorde, miracles, secours et justice d'En-Haut; de sorte que nous connaissons les difficultés de prêcher une foi constructive au lieu d'une foi réceptive à une société qui, quoique se vantant d'être rationaliste, attend toujours la pâtée.

Certes, croire est un verbe dynamique. Croire engendre une action, qui pour nous Pèlerins d'Arès est tant la quête privée que la propagation publique du Bien par la pénitence. Tout ce qui est dynamique est risqué. La Création, Œuvre du Tout Autre, comme nous le croyons, ou de la nature, comme la masse le pense, a été une prise de risques. De même, le Bien et la liberté sans risque ne seraient plus le Bien et la liberté
Aussi, vous gens de gouvernement, vous prendrez des risques en nous faisant confiance, mais vous en prendriez de beaucouip plus grands en imposant la laïcité par une loi. Vous planteriez un totem face auquel la population devrait communier, vous institueriez une religion obligatoire qui pour finir serait totalement contraire à ce que rechercheriez et à ce que dit La Révélation d'Arès.
Vous gens de gouvernement allez me dire que La Révélation d'Arès invite l'humanité à se délivrer de tous les pouvoirs idéologiques allégorisés par les princes du culte —  culte religieux, culte politique, culte financier,  culte rationaliste —, le roi blanc (religion) comme le roi noir (politique, affaires, argent, etc.), tous les chefs et leurs guetteurs(Rév d'Arès xLv/11). et vous allez me rétorquer : "Nous ne pouvons pas appeler à l'aide les Pèlerins d'Arès qui espèrent notre disparition." Je réponds: "C'est vrai, mais nous n'en sommes pas là. Pourquoi pour le moment ne pas faire un bout de chemin ensemble ?"

Faisons la laïcité aussi naturelle que la vie.

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Commentaires

18fev15 162C1 
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès (je suis de l'église arménienne) mais j'aime votre blog très intéressant.
Je suis environ une vingtaine de blogs sur l'Internet, mais la vôtre est de loin le plus instructif et le plus distrayant.
Je me demande toujours ce que vous allez dire, parceque vous avez déjà dit beaucoup, mais vous trouvez toujours quelque chose de neuf qui répond à votre religion. Je sais que je ne devais pas dire religion, parce que les Pèlerins d'Arès ne forment pas une religion et votre nouvelle entrée "Laïcité" le précise clairement.
Parfois votre flair m'impressionne. De tous les sujets qu'on pense trouver dans La Révélation d'Arès — je l'ai copiée, imprimée d'après michelpotay.info et je l'ai lue l'année dernière — la laïcité est un point important — La Révélation d'Arès ne fonde pas de religion — et justement c'est un sujet à l'ordre du jour en France. J'y pensais justement. Depuis le 7 janvier (massacre à Charlie Hebdo) et les événements consécutifs, j'ai échafaudé des sujets, dont la laïcité, parce que sur la place de la République le 11 janvier il y avait des panneaux "Charlie = Laïcité".
Et hop ! Vous abordez le sujet.
Vous dites que la laïcité devrait être aussi naturelle que la vie. Je dis qu'elle devrait venir des entrailles. C'est sans doute pareil.
Merci de nous apporter beaucoup. Je me posais des questions sur la laïcité, parce que c'est une notion "floue", vous l'avez dit. Vous m'apportez une réponse claire. Merci. Vous savez, rien n'arrive à un homme qui ne soit pas déjà quelque chose de cet homme et chacun a de la laïcité son idée. Vous, vous donnez de la laïcité une idée si simple et si forte qu'on peut abandonner son idée personnelle pour faire de la vôtre quelque chose "d'aussi naturel que la vie."
Minas B. de très grande banlieue [de Paris ?]


Réponse :
Merci, mon frère Minas, pour ce premier commentaire à "Laïcité"
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que vous entendez par "la laïcité devrait venir des entrailles", mais je pense que vous voulez dire que la laïcité sort des entrailles contrairement à la religion qui n'en sort jamais, parce que la religion sort de la culture reçue ou d'idées, mais pas de la nature des choses.
Avant janvier 1974 et le Message qu'allait m'apporter Jésus je pensais que l'homme ne pouvait pas vivre sans religion ou idéologie. Après que j'eus reçu L'Évangile Donné à Arès (première partie de La Révélation d'Arès) j'eus conscience de l'extrême bêtise, ou tout du moins de l'extrême imprudence, qu'est celle de l'homme qui pense impossible que l'homme vivre sans religion ou idéologie: "Comment, me disais-je, ne pas rester interloqué devant le fait qu'il existe dans le monde des centaines de religions ? N'est-ce pas la simple preuve qu'aucune religion n'est la bonne ?"
J'étais penaud d'être quelqu'un réveillé par un message d'En-Haut, alors que d'autres avaient été simplement réveillés par leur intelligence. Je me sentais inférieurs à eux et je me demandais pourquoi le Père avait fait appel à moi. Passons.
La religion ou l'idéologie était une chose, mais concernant la laïcité, il me fallut quelques années pour réaliser ce qu'était vraiment la vraie laïcité, tout en me méfiant du mot laïcité lui-même. Il recouvre tellement de notions différentes selon les cultures. Ce sont les circonstances actuelles autour du massacre de "Charlie Hebdo" et du Supermarché Casher qui ont amené la politique, les media, le quidam de base, à réutiliser le terme "laïcité" abondamment, qui m'ont fait considérer la question comme très importante... et opportune.
C'est en effet un point sur lequel existe une certaine communauté d'espérance entre les politiques et les Pèlerins d'Arès et donc un point de rencontre possible entre les Pèlerins d'Arès et les Corps d'État. Les points de rencontre étant fort peu nombreux, j'en profite.


19fev15 162C2
Si je rapproche l'entrée 0161 avec la précédente 0160 sur les pommiers de la pénitence et l’importance d’être suffisamment proche des mauvais pour avoir une chance réaliste de changer le monde, je me demande comment gérer de manière noble et spirituelle les conflits avec les mauvais ; comme l’évoque 161C112 et le problème israélo-palestinien.
En effet, il y a parfois des conflits entre humains qui ne viennent pas d’incompréhensions mutuelles mais [du fait que] l’une des parties a clairement décidé de dominer à tout prix et refuse avec mépris tout appel à la sagesse et à l’amour.
Bien sûr l’objectif doit toujours être la paix et le pardon mais je crois me rappeler que dans ce blog vous aviez trouvé sage et réaliste l’idée de Desmond Tutu de pardonner aux anciens tortionnaires à condition qu’ils avouent publiquement leurs crimes, afin que les victimes soient reconnues comme victimes et que le pardon puisse réellement être mis en place pour tourner la page et créer une société nouvelle.
Plus généralement je pense que l’objectif de l’amour et de la paix est souvent mieux servi si on se bat énergiquement contre le mal mais cet esprit combatif est bien sûr dangereux car il peut emporter dans son élan vers l’agressivité ou la violence.
À l’horizon d’une humanité d’amour sans dominations, c’est le contraire de la dialectique du maître et de l’esclave de Hegel qu’il faut mettre en place, mais sans doute la remplacer par une dialectique entre l’amour et la justice, que tout parent aimant essaie plus ou moins maladroitement de tenir en équilibre dans l’éducation des enfants.
En comparant ces deux immenses prophètes que sont Jésus et Mouhammad on peut être perplexe devant deux manières très différentes de gérer le rapport entre amour et protection.
J’ai eu l’expérience d’être harcelé plusieurs mois avec ma famille par un fonctionnaire zélé et protégé par sa hiérarchie, tous mes appels à l’humanité et au bon sens sont restés sans effet, mais lorsque je me suis levé avec force pour menacer de tout dévoiler aux médias sur ses agissements ce qui aurait mis en péril sa carrière et celle de ses supérieurs, cela a été efficace. Je ne me suis pas vengé et je n’ai menacé que de dire la vérité publiquement, mais puis-je prétendre que mon comportement a été celui d’un homme spirituel ? En effet, je ne crois pas que ce fonctionnaire a réagit parce qu’il trouvait sage et juste mon message, mais parce qu’il a eu peur ; bref il est resté dans la dialectique du maître et de l’esclave, c’est-à-dire la logique dominant / dominé. Comment se défendre efficacement contre les mauvais sans affaiblir son âme ?
Jérôme de Montréal (Canada)
 
PS : Merci beaucoup à Éric D. (161C58), j’attache l’illustration qu’il a corrigée à votre suggestion "La Prière : Ma Mémoire" et qui est un bel outil de mission.


Réponse :
Ce commentaire était destiné à mon entrée 161, mais il n'est pas vraiment désassorti dans l'entrée 162, dont le sujet "Laïcité" se trouve en filigrane dans l'entrée 161.
Pour beaucoup d'humains sur terre "il y a parfois," comme vous dites "des conflits qui ne viennent pas d’incompréhensions mutuelles mais [du fait que] l’une des parties a clairement décidé de dominer à tout prix et refuse avec mépris tout appel à la sagesse et à l’amour. Et la partie dominatrice prétend détenir l'unique vérité et l'unique possibilité de bien. Autrement dit, il n'existe pas beaucoup de populations sur terre qui ne se croient seules détentrices de l'idéal de vie. Cela fait beaucoup d'idéaux de vie et cette multiplicté des idéaux, quand ils sont impérieux et s'imposent, ce qui est très fréquent, est absolument contraire à l'esprit de laïcité tel qu'il souffle d'un bout à l'autre de La Révélation d'Arès.
Quand, chaque jour, je récite les versets 25/5-6 de La Révélation d'Arès: L'Hôte et le Pasteur est au-dessus de moi... Il n'abandonne aucun pécheur dans sa pénitence, tous Il les fortifie... [quelle que soit leur religion et leur prière, pourvu qu'ils soient hommes et femmes de Bien], j'exalte par excellence la laïcité de la Parole d'Arès.


19fev15 162C3
Bonsoir grand Frère !
En surfant sur votre blog, je n'ai pû m’empêcher d'avoir un fou rire, pour votre très belle réponse pleine d'Amour Évangélique, au commentaire 162C2, je n'aurais pas fait mieux, punto hihihihihi !
À part ça, vos entrées sont toujours aussi cinglantes comme une lame [de couteau], pleines d'Amour, de Sagesse, d'Intelligence Spirituelle, et j'ai toujours grand intérêt à vous lire et, votre enseignement est pour moi Source de Bien, pour ma pénitence, ma moisson, la Moisson du Champ.
Par la-même je souhaite embrasser fraternellement toutes les sœurs et frères de bien, que je connais ou que je ne connais pas, et je leur souhaite une joyeuse pénitence, [le succès] dans leurs moissons, pour la mission du Bien, pour le Jour !
En ce moment même je lis "Et ce que tu auras écrit, Le Pèlerin d'Arès". j'en suis a "Parpaillots, cacouacs, youpins", je ne me lasse pas de lire autant La Révélation d'Arès que tous vos écrits.
Serait-il possible de me mettre en contact avec le groupe de musique Pious Gens ?
Je souhaite leurs proposer de venir a Genève pour un concert, ce qui avec une partie des entrées pécuniaire nous pourrions, subvenir a une partie des besoins de notre Mission et Assemblée Genevoise, et par là nous donnerait une possibilité de nous faire connaître ainsi que de faire parler de La Révélation d'Ares.
Voilà mon portable : 0041(0) 79/178.53.60
Dans l'attente acceptez mes fraternels bisous en Amour de l'Invisible !  Alleluia !
Daniele A. de Genève (Suisse)


Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Daniele.
Je ne vois pas de quelle réponse 162C2 vous parlez en disant qu'elle vous a fait rire: "Punto hihihihihi !", vu que quand j'ai reçu votre présent commentaire, seul le commentaire 162C1 était affiché.
Concernant le groupe de musique Pious Gens, je transmets à frère Daniel Charlery, qui en est l'organisateur, votre téléphone et je pense qu'il ne manquera pas de vous appeler.
Vous pouvez aussi écrire à notre Mission de Paris : "L'Eau Bleue", 32 rue Raymond Losserand 75014 Paris, France, en demandant à son secrétariat de faire suivre votre courrier à frère Daniel Charlery qui fait partie de cette mission.


19fev15 162C4
Je suis d’accord avec Minas [162C1] et hop !
Quel plaidoyer en faveur du Bien ! Les avantages de la laïcité au service du Bien... et quelle honnête invitation des Pèlerins d’Arès aux gens du gouvernement !
Cher prophète, vous nous faites toujours avancer par les autoroutes du Bien à vitesse supersonique, quand je suis encore à sentir les cahots de ma charrette pénitente sur les fondrières profondes de l’hiver spirituel !
Merci de nous tenir au courant de la température parlementaire concernant la loi de 1905, la vigilance pour la liberté de conscience est toujours de mise.
Je voudrais partager avec les lecteurs de votre blog les versets 20 et 21 de la veillée 28 de La Révélation d'Arès qui transpirent tout au long de votre entrée 162, car même si le mal vient quand on ne sait plus reconnaître le Bien, le Père croit que le monde retrouvera Celui-ci !
Il est temps que Je libère les nations;
dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants, des princes et des riches,
elles ont compris, elles se sont levées,
elles ont rompu les chaînes, de leur fer elles ont forgé des armes, de leurs faux elles ont fait des épées,
elles ont capté le feu qui lance les traits,
elles ont grondé du fond des steppes
comme le galop des chevaux marqués de Mon Signe, elles ont repris leur héritage aux voleurs.
J'ai effacé leurs violences comme des nuages,
Mon Souffle a purifié le ciel au-dessus d'elles.
Les nations reviendront vers Moi.
D'autres nations se libéreront;
Je laisse à leurs dominateurs le temps du repentir,
Je patiente encore [Rév d'Arès 28/20-21].

Vos annotations concernant ces versets dans les édition bilingue et populaire de La Révélation d’Arès résonnent aussi face à l’actualité politique:
"On n'inspire pas au peuple l'amour et la générosité par la violence et par des lois nouvelles."
"Il est temps que les frontières entre les nations disparaissent, de même que les pouvoirs qu’elles abritent. Les frontières créent artificiellement les nations, "justifient" les souverainetés rivales, les patriotismes, etc, sources d’antagonismes de guerres, de concurrences, etc. de même que les pouvoirs à la tête des peuples."
"En se libérant, en revenant au plan du Créateur, l'humanité forge son unicité, abandonne sa situation actuelle basée sur l'équilibre toujours précaire des antagonismes et non sur l'enrichissante diversité humaine dans l'amour."
Sophie G.-R. de Lorraine


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Sophie.
Mon entrée 162 est certainement "un plaidoyer en faveur du Bien", mais plus encore un plaidoyer en faveur de la laïcité du Bien, parce que la laïcité souligne la non-confessionnalité que doit avoir le Bien pour être le Bien.
En effet, toutes les religions comme toutes les idéologies non-religieuses prétendent conduire leurs fidèles au bien. Ce fut notamment la situation du Christianisme dans tous ses excès : croisades, inquisition, guerres de religion, comme ce fut celle du Communisme en URSS qui tua le clergé, les moines, moniales et militants de l'Église Orthodoxe entre autres victimes, ou du Nazisme qui envoya à la mort six millions de Juifs parce qu'ils étaient juifs.
Le Bien n'a ni déologie ni religion.


19fev15 162C5
Ce monde est vraiment impitoyable, inconscient, démesuré: [Vidéo choc] : un enfant marocain de 9 ans violemment arrêté par un policier suédois !
http://www.katibin.fr/2015/02/11/video-choc-un-enfant-marocain-de-9-ans-violemment-arrete-par-la-police-suedoise/
Les effets médiatiques suites aux meurtres commis à Paris (Charlie-Hebdo), au Moyen Orient suite à la  caricature du prophète de l'Islam publiée après le drame, Copenhague où l'on ne sait pas si l'homme abattu est vraiment le terroriste.
Les médias ainsi que ceux qui gouvernent sèment la peur, les préjugés, jettent ni plus ni moins la diatribe sur nos frères musulmans.
Dans la réponse que vous avez faite concernant nos sœurs et frères Bahaïs (161C104 ), vous écrivez : "Je n'ai pas l'impression que les Bahaïs aient aujourd'hui envie de se ranger parmi les soumis de Dieu avec qui nous puissions faire alliance fraternelle (Rév d'Arès 35/11). En fait, je n'en sais rien". J'ai senti beaucoup d'amour chez ses deux sœurs qui nous ont rndu visite rue Ramond Losserand à Paris, non sectaires, d'écoute, d'intelligence du cœur. Puisse ce peuple [Bahaï] faire alliance avec nous. Dieu par la bouche de Jésus à Arès, vous dit: Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles des soumis de Dieu, nuls de Mes Fils ne seront pour toi des étrangers (Rév Arès 35/11). Comment savoir si nos frères et sœurs Juifs, Chrétiens, Musulmans, Bouddhistes, Bahaïs, etc sont prêt à faire alliance fraternelle avec nous ? Peut-être, Frère Michel, pourriez-vous envoyer des Faucons à leur rencontre pour faire alliance, comme le fit à son époque Mouhamad qui envoya ses premiers apôtres au Roi d’Abyssinie alors chrétien qui donna protection au premiers Musulmans alors controversés.
Nous sommes à un tournant de l’humanité ou le mal se répand de plus en plus. Quand on voit ce que ce policier Danois [ou Suédois ?] fait à cet enfant musulman de 9 ans et qu'il ne ferait pas si cet enfant était le sien. Oh ! oui, la pénitence est urgente, puissent nos frères et sœurs de l’Islam et d’autres faire alliance avec nous, rassembler les forces du Bien.

Je viens de voir une vidéo de Thierry Noirtault convoqué pour apologie de terrorisme !
Ce frère humain très courageux l’a mise sur Youtube [voir ci-dessous]. Il a fait 22 heures de garde à vue et il est convoqué en mars 2015 pour répondre de faits d'actes terrorisme !
Extrait Vidéo :
Gardé à vue pour avoir témoigner mon amour pour l'humanité entière, puis convoqué au tribunal des Sables d’Olonne le 12 mars 2015 [prochain] à 16h, pour fait d'apologie publique d'actes de terrorisme lors de la journée d'unité nationale du dimanche 11 janvier.
Ayant appris la garde à vue de Dieudonné, j'ai pris la décision d'aller au commissariat le plus proche, afin de faire part que la gouvernance de mon pays s'apparente à une dictature. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, dans le commissariat, on me met en garde à vue !
Le dimanche précédent, je m'étais joins au rassemblement d'unité nationale, suite à cet enchainement d’actes criminels traumatisants qui m'ont bouleversé, afin d'échanger avec mes semblables, témoigner de mon désir de paix.
J’ai arboré un carton en 4 volets avec écrit dessus:
JE SUIS CHARLIE
JE SUIS HUMAIN
JE SUIS KOUACHI
JE SUIS LA VIE avec un cœur dessiné
voulant ainsi signifier à mes semblables que je fais le deuil de TOUTE les victimes des événements passés.
Je ne me réjouit d'aucune mort de frères et sœurs humain."



Frère Didier Ile de France.


Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ces deux documents :
La vidéo de l'arrestation d'un enfant de 9 ans,

La vidéo de Thierry Noirtault qui raconte sa participation au défilé du 11 janvier à Paris et sa garde à vue dans un commissariat de Paris.
Je salue le courage de Thierry Noirtault et je partage son amour inconditionnel pour toute l'humanité, y compris celle des assassins, et pour cette raison je publie sa vidéo, mais je précise tout de suite que je suis navré de son imprudente candeur ou naïveté.
Je suis navré, car l'amour du prochain, s'il doit être total dans le cœur, doit être dans la bouche et sur le papier exprimé avec intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5). Nous devons avoir conscience que nous sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6), c'est-à-dire à une certaine époque de l'évolution de l'humanité qui nous entoure et qui est encore très limitée chez certains, affligée de préjugés qui pour l'heure maintiennent une certaine barbarie. Il faut avoir conscience qu'il ne sert à rien de tout dire tout de suite, sans précautions ou préparation, devant les hommes, parce qu'ils réagissent souvent animalement par peur, par préconçu et par dressage. Notamment un policier est dressé pour appliquer sans réfléchir les ordres qu'il reçoit. C'est manifestement le cas du prolicier suédois qui arrête l'enfant de 9 ans sans ménagement.
Personnellement je n'aurais pas brandi à Paris le 11 janvier 2015 un carton sur lequel aurait été écrit : "Je Suis Charlie, Je suis humain, Je suis Kouachi, Je suis la vie avec une cœur dessiné". J'aurais tout de suite pensé aux amalgames qu'un tel carton peut provoquer dans certains cerveaux, cerveaux de gens que je dois aussi aimer, sachant qu'ils le verraient comme une provocation. Je me serais contenté d'un carton sur lequel j'aurais écrit seulement: "Je suis humain, Je suis la Vie avec un cœur dessiné."


19fev15 162C6
Merci bien aimé Prophète du Père de toutes vies, pour cette nouvelle entrée.
Ayant travaillé dans l'éducation populaire j'ai côtoyé l'idéologie laïque, le sacro-saint concept qui ,au nom de la liberté ,nous tricote une camisole dans laquelle, mis à part un sourire "estampillé" républicain ", nous ne pouvons plus faire grand chose.
Pourtant la laïcité porte à réfléchir,
Les Suédois par exemple en ont une application différente des Français : Les signes religieux ne sont pas interdits [en Suède],et portent les personnes à se [laisser] découvrir, à découvrir l'autre que l'on croit si différent et que l'on découvre si semblable.
Oui, vous avez raison, la laïcité à la française est une religion, une marâtre qui joue du bâton chaque fois qu'à la façon du cancre de Prévert l'on regarde par la fenêtre, chaque fois qu'on regarde avec envie l'oiseau libre là haut qui vole joyeux.
De plus, l'idée bon-chic-bon-genre du bon citoyen qu'elle véhicule et institue porte des hommes et des femmes à se regarder avec défiance.
La Révélation d'Arès est laïque, vous avez raison de nous le rappeler, car son Auteur est le Gand Ouvert du Pouls Duquel sortent à chaque instant de nouveaux mondes [Rév d'Arès vi/4] et Qui, en nous faisant Son Image et Ressemblance [Genèse 1/26], a fait de nous, entre autres choses, des hommes libres [Rév d'Arès 10/10].
Philippe N. de la Drôme (Vallée du Rhône)


Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce beau commentaire.
Nous connaissons tous, hélas, la relativité de la laïcité telle que l'État entend qu'elle soit comprise et appliquée en France, "estampillée républicaine". En particulier, je me mets à la place de nos frères et sœurs qui enseignent dans le cadre de l'Éducation Nationale. Tout le monde comprend qu'il faille enseigner l'écriture et le calcul dans leurs formes universelles, propres à toutes les idéologies et religions comme à toutes les absences d'idéologie et de religion, mais beaucoup de gens ne comprennent pas pourquoi les élèves ne peuvent pas porter les signes et les vêtements correspondants à leurs convictions, comme le voile des petites Musulmanes, la croix des petites Chrétiennes, la kippa des petits juifs. Cela, c'est du racisme, le contraire de la laïcité. Par contre, un enfant peut porter un scoubidou porte-bonheur...


19fev15 162C7
Vincent Peillon, né le 7 juillet 1960 à Suresnes (Hauts-de-Seine), est un homme politique français, député européen et membre dirigeant du Parti socialiste (PS). Il est nommé ministre de l’Éducation nationale le 16 mai 2012 dans le gouvernement Ayrault.
Que dit-il  ?
"... D’où l’importance de l’école au cœur du régime républicain. C’est à elle qu’il revient de briser ce cercle, de produire cette auto-institution, d’être la matrice qui engendre en permanence des républicains pour faire la République, République préservée, république pure, république hors du temps au sein de la République réelle. L’école doit opérer ce miracle de l’engendrement par lequel l’enfant, dépouillé de toutes ses attaches pré-républicaines, va s’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet autonome.
C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi.
La Révolution française n'est pas terminée" (Vincent Peillon, éd. Seuil, 2008 (ISBN 2020985209), p. 17).
Ce qui manque au socialisme pour s’accomplir comme la pensée des temps nouveaux, c’est une religion nouvelle : "Donc un nouveau dogme, un nouveau régime, un nouveau culte doivent surgir, afin qu’une nouvelle société prenne la place de l’ancienne." (Littré).
Il faut recréer l’Éden dit [en substance, mais non littéralement] La Révélation d'Arès en se libérant de la politique, des finances et des religions, dans la liberté de conscience.
Notre liberté reste à conquérir !
Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
Ainsi Vincent Peillon est né à Surenes où je suis né moi-même ! Comme je me sens honoré. Quand j'étais gamin, Suresnes était une banlieue usinière rouge. Je vois que se perpétue l'esprit de rationalisme borné dans lequel je baignais alors..
Je ne connaissais pas le livre dont vous parlez, mais la citation ne m'étonne guère. Elle dénote un esprit de rationalisme borné à la mode "républicaine" française qui est très idéologique. Or, l'idéologie, quelle qu'elle soit, est le contraire de la vraie laïcité.


19fev15 162C8
Votre explication de la laïcité naturelle, originelle, simple, édénique, telle que vous la présentez dans cette entrée 162, est peut-être une réponse à la question que vous posiez dans l'entrée 150 "Politiser notre refus de la politique", alors que vous y disiez en introduction : "nous travaillons jour et nuit à changer l'homme pour changer le monde. Mais la mission n'est pas subliminale. Il faut la concilier avec les dures réalités du moment. Comment ?"
Vous proposez aujourd'hui aux pouvoirs de la politique "d'appeler à l'aide les Pèlerins d'Arès" par réalisme de toute part, "pour faire un bout de chemin ensemble", pour réaliser concrètement entre nous et eux "une certaine communauté d'espérance".
Diffusons cet appel !
Puissiez-vous et puissions-nous être entendus de gens d'espérance et de réalisme !
Bernlouby de Bretagne-Sud


Réponse :
Oui, l'entrée 162 est l'une des réponses constructives que nous pouvons faire à la politique aussi longtemps qu'elle durera.
La politique est une réalité. Elle existe. Non seulement elle agit, mais elle nous domine. Nous devons tenir compte de cette réalité en attendant qu'elle disparaisse, ce qui n'est quand pas pour demain, même si l'on sent bien que la politique inspire beaucoup moins confiance aux hommes qu'elle ne l'a fait. Il ne nous suffirait pas d'attaquer la politique pour qu'elle n'existe plus, nous savons qu'il faut d'abord préparer et proposer quelque chose à mettre à sa place : la gestion de la société en petites unités humaines. C'est peut-être sur le plan de la laïcité qu'une plateforme humaniste peut être, dans cette direction, établie entre la politique et nous.
Aucune religion ne peut combattre la politique de façon heureuse, parce que toute religion triomphante ne fera que remplacer toute politique vaincue et le fera souvent de mal en pis. La vie spirituelle, que La Révélation d'Arès propose à l'humanité une fois de plus dans la longue Histoire des difficiles rapports entre le Créateur et la créature, est la seule voie laïque possible.
L'amour ne peut être que laïc au sens que nous donnons à laïcité.


19fec15 162C9 
Je trouve cette entrée 162 très intéressante.
Elle m'ouvre de nouveaux horizons, que je n'avais pas vraiment aperçus jusque là.
C'est vrai, maintenant que j'y pense, que La Révélation d'Arès est laïque.
Mais qu'appelez-vous "vraie laïcité" ?
Lucas T. de Haute-Loire


Réponse :
Pourquoi dis-je "vraie laïcité" ? C'est pour moi la laïcité dans laquelle baigne toute La Révélation d'Arès.
Gardons bien à l'esprit que, tout langage humain étant insuffisant, le seul mot de laïcité recouvre différents concepts.
Je tente ici d'énumérer les divers sens de laïcité.
1. C'est d'abord un mot du vovabulaire religieu pour désigner toute activité humaine qui se fait en dehors du clergé, en dehors de l'organisation fondamentale de la religion. Ainsi appelle-t-on laïques tous ceux qui n'ont pas reçu les ordres de cléricature, qui ne sont pas ecclésiastiques. Un chrétien baptisé est un laïc ou laïque (les deux orthographes existent), mais il n'est plus laïque s'il reçoit les ordre, par exemple s'il devient sous-diacre, diacre, prêtre, évêque dans l'Église. Le judaïme et l'Islam sont en principe des religions laïques, mais ce n'est pas tout à fait vrai, parce qu'en fait les rabbins et les imams sont sous contrôle et sont expulsés s'ils prennent trop de libertés pae rapport à la doctrine
2. Par extension on appelle laïcité par opposition à clergé le peuple des fidèles sécularière.
3. On appelle ensuite laïcité le concept politique selon lequel la société civile et la société religieuse sont séparées. Ainsi selon la loi de 1905 en France l'État n'exerce aucun pouvoir religieux et les Églises et autres Religions n'exercent aucun pouvoir politique. La laïcité rand l'État neutre dans le concert des religions, tolérant pour tous les cultes. L'Église n'exerçant plus de pouvoir politique doit obéir aux lois votées par le Parlement en France.
4. Par extension, on donne le nom de laïcité à tout ce qui est dirigé et organisé par l'État en France: L'enseignement, l'armée, la police, la justice, sécurité sociale, etc. À noter quelque chose d'assez souvent oublié. L'enseignement laïc en France a précédé la Loi de 1905 ; il remonte à la loi du 28 mars 1882. La laïcité est la conséquence de la neutralité de l'État, qui ne peut mettre son enseignement au service d'une confession religieuse, et la garantie de l'unité morale d'une nation divisée sur le problème théologique. La laïcité exclut tout contrôle ecclésiastique sur l'enseignement public, même les écoles religieuses doivent suivre les règles du Ministère de l'Enseignement.
5. Enfin, la laïcité selon La Révélation d'Arès, la laïcité que j'appelle "vraie laïcité", qui va au-delà des senses 1, 2, 3 et 4 ci-dessus, parce qu'elle rend neutre la vie spirituelle, ou vie pour le Bien, non seulement vis-à-vis de toute religion, mais aussi vis-à-vis de toute politique. La Révélation d'Arès neutralise toute activité humaine, matérielle comme spirituelle, en la plaçant en dehors de toute idéologie, quelle qu'elle soit. À ceux qui prétendent que c'est faux, parce que La Révélation d'Arès est censée venir de Dieu et implique donc la foi en Dieu, donc une idéologie d'esprit confessionnel, je réponds qu'une partie seulement des Pèlerins d'Arès, celle qu'on appelle petit reste (Rév d'Arès 24/1), calque sa foi et son activité sur la foi et l'activité du prophète, mais que le prophète comme le petit reste n'exercent pas de pouvoir et ne portent pas de jugement sur les autres partisans de La Révélation d'Arès qui sont, de loin, les plus nombreux.


19fev15 162C10
En tant que sœur je proteste :
La laïcité a permis à nos droits d'être viables et, en tant qu'êtres humains créés par Dieu, a permis aux femmes d'être entendues et respectées en tant qu'être humains et non plus salies par la religion en place. La religion chrétienne a dû ainsi réviser ses attitudes négatives et infériorisantes envers certains êtres (femmes, athées, homosexuels) ce qu'elle essaie de rectifier actuellement.
La laïcité n'empêche pas les citoyens de croire et de pratiquer leur religion. Elle leur dit qu'ils ne peuvent pas imposer leur croyance et leur façon de vivre, ni même de salir les non-croyants, la laïcité a protégé ceux-ci. Dieu est venu tout simplement valoriser et confirmer tout cela.
Les musulmans, je refuse de généraliser, mais beaucoup d'entre eux refusent la laïcité et font croire que celle-ci met leur croyance en danger. C'est faux, totalement faux. Ce qui blesse les musulmans c'est que tout le monde voit les écarts mauvais de leur religion qui s'exprime comme s'exprimait hier la chrétienté = imposer sa croyance et se soumettre ou bien mourir.
Non ! Vous ne pouvez pas être aveugle et aveuglé par cette réalité. Que l'islamisme vienne en France et beaucoup de "modérés" s'allieraient à eux et égorgeraient ceux qui ne se soumettent pas. L'islam n'a que 1.000 ans et ne veut pas remettre en question ses fautes, ses erreurs, ses mauvaises interprétations et son dégoût des femmes qu'il a infériorisées comme l'a fait (et peut le refaire demain) la chrétienté..
Ils [les Musulmans] refusent la démocratie (je préfère cela à la dictature en attendant mieux) et veulent imposer leur croyance. Les juifs ont toujours pu mettre leur kippa, etc. C'est Sarkozy qui a voulu salir la laïcité et la remettre en cause. La laïcité est, et ne doit pas être remise en question ni être récupérée par les Pèlerins d'Arès qui en ferait alors leur étendard.
Ne venez pas récupérer la laïcité ! Ce sont des hommes, croyants et non-croyants qui ont permis que tous vivent dans la diversité ; les religions ne le veulent pas.
Ne tombons pas dans la religion. Ne faites pas cette erreur à votre tour (vous avez été religieux ne l'oubliez pas).
Même dans la façon de s'habiller vous vous trompez = Toute façon de s'habiller doit venir de soi et non pas être imposé. Voiler un enfant est aussi une forme d'idéologie, ce n'est pas anodin surtout qu'il y a mauvaise interprétation sur ce voile et surtout que l'enfant n'a pas choisi et doit obéir aux "maîtres" que sont ses parents et surtout qu'une fois voilé, il lui sera impossible plus tard d'enlever ce voile.
Ayez de la compréhension, du respect, de l'amour pour ces enfants, surtout les fillettes qui elles sont plus susceptibles d'être dominées et soumises. Aimons et respectons la laïcité ! Vive la France, vive la laïcité !
J'espère que vous ne boycotterez pas mon avis.
Fraternellement.
Émeline A.


Réponse :
Ma sœur Émeline, merci pour ce commentaire. Comme vous voyez, je ne le "boycotte" pas, je ne l'escamote pas; je l'affiche dns son intégralité.
Je ne vous connais pas et je ne trouve aucune Émeline dans mon carnet d'adresse. Qu'importe.
Vous avez compris tout le contraire de ce que j'ai écrit. C'est surprenant.
Vous me dites : "La laïcité est et ne doit pas être remise en question ni être récupérée par les Pèlerins d'Arès qui en ferait alors leur étendard. Ne venez pas récupérer la laïcité ! Ce sont des hommes, croyants et non-croyants qui ont permis que tous vivent dans la diversité ; les religions ne le veulent pas. Ne tombons pas dans la religion !"
Nous disons la même chose que vous.
Ma sœur Émeline, les Pèlerins d'Arès sont tout le contraitre d'une religion. Ils prêchent la vie spirituelle sans religion, sans dogmes, sans hiérarchie, sans système d'aucune sorte. La laïcité de la France, comme je le rappelle, est même moins laÎque que ne l'est La Révélation d'Arès et que l'est donc la foi des Pèlerins d'Arès. C'est pourquoi j'offre aux politiques le service de notre mission qui, en matière de laïcité, va beaucoup plus loin qu'eux.
Depuis quand êtes vous "une sœur" chez nous ? En tout cas, vous n'avez non seulement pas compris mon entrée 162, mais vous n'avez sûrement pas compris ce que nos frères et sœurs vous ont dit de leurs convictions.
Peut-être un des lecteurs ou une des lectrices de mon blog vous connaît-il ou vous connaît-elle et pourrait entrer en contact avec vous (nom complet Émeline Antoine) pour vous expliquer la question de la laïcité, telle que la voit un Pèlerin d'Arès, beaucoup mieux que ne le fait mon entrée 162, qui est peut-être mal rédigée, trop elliptique ou lapidaire, bref, trop abrégée parce que je veux toujours faire court et je pense toujours à mes frères et sœurs les plus avisés sans penser que j'ai aussi des lecteurs qui comme vous n'ont pas beaucoup avancé dans la connaissance de La Révélation d'Arès.
Nous voilà vous et moi pour le moment engagés dans un quiproquo et ainsi je prends conscience que je dois toujours descendre au niveau des plus nouveaux ou des moins avertis d'entre nous, afin de mieux m'expliquer..
Merci de me parler fraternelementl. Recevez en retour mes pensées les plus,fraternelles.


19fev15 162C11
Quelle magnifique entrée ! Je l'ai lue ce matin, très tôt à l'heure française, vers midi à l'heure chinoise.
La Déclaration des Droits de l'Homme stipule — de mémoire — que nul ne peut être inquiété pour ses convictions religieuses. Un de mes copains de Parmentier a perdu son ami Charb dans les attentats de Charlie Hebdo. La mort est toujours dramatique, quel que soit l'endroit où elle frappe.
Il n'y a que la pénitence pour y mettre un terme !
Un événement qui pourrait ouvrir les yeux sur la nécessité du changement de l'homme, la nécessité de la pénitence, endurcit les uns et les autres dans leurs convictions. La violence engendre la violence. Nous devons engendrer le bien !
Frère Michel, vous faites bien de rappeler que cette laïcité politique n'engendre en aucun cas le bien.
En 2004, j'avais neuf ans quand a été interdit le port des signes religieux à l'école. Je sentais déjà une certaine injustice. Plus tard, en y réfléchissant bien, je me rendis compte que cette interdiction faisait l'exact contraire de ce qu'elle prônait : Elle stigmatisait la foi. Elle montrait du doigt les croyants, leur interdisait de s'exprimer, leur niait une liberté pourtant basique.
La loi contre le port de la burqa est également pour moi grave : En plus de stigmatiser une confession, on nous interdit un vêtement. N'est-ce pas là l'arme des extrémistes ? L'interdiction d'un vêtement !
Étant actuellement en Chine, je m'interroge également sur les droits des croyants là-bas. Même si le concept de religion est assez flou chez le peuple chinois - les superstitions l'emportant bien souvent sur une religion en particulier - j'ai été sidérée d'apprendre par des amis chinois que les Musulmans n'ont pas le droit de faire leur ramadan. Nier une liberté aussi intime que le jeûne, au nom d'une laïcité oppressive, est tout simplement odieux. Réveillons-nous sur ce sujet !
Plus de religion ! Que la foi devienne active, créatrice de bien, d'amour, de liberté, créatrice du temps qui vient !
Alexandra P. depuis la Chine


Réponse :
Merci, ma sœur Alexandra, de m'adresser ce bon commentaire depuis la Chine où vous vous trouvez actuellement.
Je sais que le peuple chinois n'est pas très porté sur la foi. À preuve le confucianisme qui a été longtemps le plus important mouvement spirituel de la Chine et qui est plus une morale et une philosophie qu'une religion. Il y a le taoïsme, qui lui aussi repose, pour une bonne part, sur une philsophie et une sagersse, une sorte de quiétisme naturaliste, quoique religieux au sens populaire, mais je ne crois pas qu'il soit aujourd'hui très pratiqué.
Je vous souhaite un heureux et profitable séjour là-bas.


19fev15 162C12 
Merci, Frère Michel, pour ce beau thème (beauté spirituelle) sur la laïcité.
Des évènements actuels mettent en évidence le mot laïcité qui ne devrait pas exister si nous étions vraiment laïques, si nous n'avons pas de religion ni tout ce qui dépend de la religion (système politique) car justement là est le piège puisque la politique qui veut tout gérer à travers ses lois à redéfini tout ce qui était laïque — liberté très inconditionnelle [?].
Pour résumer, Frère Michel, un vrai laïque est libre absolument de faire le bien.
À nous, Pélerins d'Arès, de redéfinir ce mot dans la mission.
Paul S. de Lorraine


Réponse :
L'humanité a besoin des œuvres des autres ; le Créateur seul n'a besoin que de ses propres Œuvres. Cela veut dire que nous humains avons besoin les uns des autres sur toute la planète et donc que des convictions, quelles qu'elles soient, ne peuvent que s'enrichir au contact d'autres convictions et qu'interdire celles-là à l'école est une erreur profonde, un mal fait à la connaissance qui doit être toujours plus large. C'est pourquoi la laïcité qui borne l'enseignement aux connaissances élémentaires de l'écriture et du calcul en fait appauvrit l'étudiant. L'enseignement serait tellement plus profitable à tous les jeunes si toutes les familles de foi et de pensée pouvaient s'exprimer au contraire. L'enseignement laïque réduit la science à un squelette, alors que c'est la vie spirituelle la plus élargie possible qui lui donne sa chair, son cœur, sa vie.
Merci pour votre commentaire, frère Paul.


20fev15 162C13
Cette entrée 162 nous ramène à une question que je me pose souvent : Pourquoi  en 1974 et 1977 Jésus et Dieu ont-ils choisi de parler en France pour un message concernant en fait toute la partie du monde qu'on pourrait qualifier d'Occident au sens large (Rév d'Arès, veillée 5), y compris le Moyen Orient, en fait l'espace culturel résumé par les mots "Duna Pourate" (Rév d'Arès xx/19), c'est-à-dire Danube et Euphrate, donc l'Europe (élargie à l'Amérique) et le Moyen-Orient ?
Comme vous le soulignez, les choses se font par étape, et Dieu part de ce qu'il y a déjà de meilleur dans cet espace Duna-Pourate: la "plus belle récolte" (Rév d'Arès 14/3), l'héritage de Moïse, de Jésus et de Muhammad, si souvent cités, et aussi la générosité des "scandalisés" antireligieux (28/4).
Mais parmi ces sources, dévoyées en religions et idéologies, et dont la mission n'a "pas vraiment commencé", comme nous le disons à propos du christianisme, je découvre dans La Révélation d'Arès un clin d'oeil particulier à la France, dont l'idéal encore à construire de liberté, d'égalité, de fraternité et de laïcité est évoqué par la parabole du serpent des champs [Rév d'Arès 28/13] : Car le serpent des champs Me glorifierait-il de l'avoir fait libre, de lui avoir donné un nid pour ses enfants et la nourriture en abondance, de l'avoir fait l'égal des serpents de son espèce, et des hommes me maudiraient-ils encore de les avoir laissés fléchir sous la tyrannie de l'étranger leur frère, de les avoir laissé  déshériter par les riches leurs frères, de les avoir laissé tromper par les prêtres ?
Le serpent est libre, égal et frère par instinct. L'homme le devient par pénitence.
Ainsi, dans le mesage arésien, "l'idéologie" de la République française se trouve un peu mise sur le même plan que les religions monothéistes: nourrie à la source de la spirituamlité, mais dévoyée. Bien d'autres pays comme la Suisse, les USA, les pays scandinaves, l'Angleterre ont dans leur tradition des éléments spirituels permettant à l'humanité d'avancer. Il se trouve que le Père parle en France et se réfère à l'idéal de ce pays par les mots libre, égal et frère, sans oublier une laïcité refusant de se laisser tromper par les prêtres.
De même que nous avons une mision spécifique à mener auprès des chréteins sur le thème "Le christianisme n'a pas encore commencé", il me semble, comme votre entrée semble nous y inviter, qu'il y aurait une mission spécifique à mener en France sur le thème: "devenons de vrais laïcs, libres, égaux et frères", ou même, en sous-entendant la laïcité non explicitement nommée en 28/19,par la formule "libres, égaux et frères". Il y a longtemps que ce genre d'idées me turlupine, mais je ne voudrais pas non plus qu'une telle initiative nous fasse retomber dans les ornières de la mission sociale...
François D. d'Ile de France


Réponse :
Voilà une question, frère François, qui m'a été souvent posée, très souvent à Nice où j'ai été en mission en 2010, 2011; 2012, 2013 et 2014: "Pourquoi Dieu serait-il venu parler en France ?" Cette question est généralement accompagnée d'une autre question : "Pourquoi Dieu vous a -t-il parlé à vous, Michel Potay ?"
À cette dernière question, on sait comment je réponds: "Dieu en fait parle à l'humanité, mais celle-ci est tombée en déficience, et comme pour éviter les désaccords survenant dès que deux pécheurs voient et entendent une même chose, Il n'a voulu parler qu'à un seul, qu'il a gratifié du charisme de Vérité. J'imagine qu'il a écrit sur des petits papiers les noms de tous les hommes, les a pliés, mis dans un chapeau et en a tiré un au sort: C'est tombé sur moi."
À la question: "Pourquoi Dieu serait-il venu en France ?" je réponds par déduction: "Puisqu'il a tiré du chapeau le nom d'un Français, Dieu est venu en France. Il aurait aussi bien pu venir en Allemagne, en Lituanie, au Brésil."
C'est la façon que j'ai de dire que je ne sais pas. En fait, je suis incapable de répondre à ces questions.
À mon avis, chaque pays a une perception de la laïcité différente des perceptions des autres pays, mais ces différences, qu'on voit grandes et dont on discute beaucoup, sont faibles sur le fond, en fait. Elles sont faibles, parce que la laïcité ne se définit pas sérieusement par des textes, des lois, des discours, des traditions, mais par le vécu du moment.
C'est ce vécu du moment que nous Pèlerins d'Arès travaillons à remplacer par une situation d'amour perpétuelle.
Les textes, les lois, les discours déterminent les règles et les mœurs locales tant que les problèmes sont légers. On fait un foin politique du diable autour de Chérif et Saïd Kouachi et d'Amédée Coulibaly mais en fait il y a eu seulement trois assassins au milieu de soixante-cinq millions d'habitants et 17 victimes au milieu de 1500 morts en France le 7 janvier (moyenne nationale française 45.000 mots par mois) . Autant dire, statistiquement un problème très très léger. Alors dans ce cas on peut faire beaucoup de bruit, agiter les poings dans l'air, lancer des grands mots, défiler, parler de péril islamique, déclarer survenue l'apocalypse aiti-laïcité et anti-liberté, etc. Mais que demain les chiffres changent et que le problème devienne statistiquement sérieux et vous verrez tous les Français expulser tous les Musulmans. La laïcité aura vécu ! L'instinct de conservation du peuple du sol sera prépondérant, impérieux, irrésistiblement raciste, et ce sera la même chose en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Lituanie, au Danemark, etc. quelles que soient leurs différences actuelles dans la percetion de la laïcité.
C'est cet instinct de conservation du peuple, l'instinct de la horde, que nous nous efforçons de changer en intelligence spirituelle forgée non plus par la peur de masse, mais par la pénitence personnelle, l'amour conscient de chaque homme pour tous les hommes. C'était déjà le but que poursuivait le Sermon sur la Montagne.
Si mon entrée 162 fait aussi une offre au gouvernement pour qu'il ouvre devant nous les micros et les caméras de la radio, de la télévision, etc., et nous permette de participer à la défense de la laïcité, c'est parce que notre perception de la laïcité est pour nous autrement plus naturelle et totale, bien plus proche de l'absolu, que la perception qu'en a l'État et sa loi, perception qui est déjà — je le reconnais volontiers — un progrès important, mais pas suffisant, par rapport à la barbarie antique et à l'absolutisme catholique. Mais c'est justement parce que nous sommes trop radicaux que le l'État ne voudra pas de nous. Parce qu'en fait l'État, bifront en France comme toute politique partout, toujours plus ou moins ambivalente, ménageant la chèvre et le chou, préfère se garder ambigu pour changer la face de sa laïcité demain, si nécessaire. Nous, nous sommes trop purs et clairs pour eux.
Mais je peux me tromper et je le souhaite. De toute façon, rien de vous empêche d'asseoir votre mission pour la pénitence sur un Fond laïc, car toute la Parole est en fait laïque. C'est la religion et sa littérature spécifique, qui ne l'est pas laïque, et donc la politique qui n'est que la fille de la religion.


20fev15 162C14
Quand je regarde les femmes et les hommes qui se placent sous le ciel de plomb du ou des pouvoirs, je me demande comment ils font pour rester sous un dôme craquelé de partout, levant les yeux en l'air pour ne pas se faire aplatir par une chute de plaque de plomb. Les pieds courent, les mains ouvrent les parapluies de la laïcité pour faire fuir les oiseaux de mauvais augures qui vont se poser un jet de pierre plus loin. Combien d'entre eux laisseraient tomber le parapluie pour La Révélation d'Arès qui donne pluie et pain.
La pénitence et la moisson sont deux pilliers d'une stabilité remarquable, grouillants de vies et ils soutiennent un Ciel qui n'est pas de plomb. Quoi qu'il arrive, nous restons sur la Voie Droite, comme votre discours qui reste le même depuis que vous êtes devenu le laïque inscrit dans l'excellence du Salut.
Nous devons être le lieu fort inébranlable, un repère hautement considéré pour un monde en détresse. Crions avec douceur au monde que nous sommes là, que nos lieux d'accueil sont encore bien modestes, des locaux à l'image de la Maison de la Sainte Parole à Arès que des âmes font ressembler tant bien que mal à l'Éden.
J'aimerais recevoir dans notre local [de Tours ?] les religieux et annoncer le Retour du Créateur dans les affaires humaines en prouvant par mon âme vivante que Dieu est avec moi et avec ceux qui sont avec Lui. Ce que j'èspère n'est pas encore arrivé mais je n'en fait pas une finalité.
Être à la mission est pour moi important. C'est le moment où plus que tout autre moment de ma vie je cherche à être l'honneur de Dieu, en quête d'agrandissement du petit reste local.
Je ne comprends pas bien ce manque constance dans la pénitence, pourquoi aussi ne pas trouver la force d'être l'honneur de Dieu avec mes proches en étant doux et pacifique, un décalage qui me laisse perplexe de l'image que je donne au monde... J'ai deux goûts ! Quelle fouace ! Et çà, ce n'est pas crédible pour ceux qui nous épient.
Pardon Père, je ne sais pas toujours ce que je fais au moment présent mais conscient que je dois changer en cela.
Tony L. de Touraine.


Réponse :
Merci pour ce commentaire qui se titue à côté du sujet de la laïcité.
Ce commentaire est plutôt le témoignage d'un Pèlerin d'Arès qui travaille beaucoup sur lui-même et qui se cherche qu'une déclaration de foi aboutie et sereine, mais ne sommes-nous pas tous passés par là ? Oui, nous nous sommes tous posé ces questions. Vous évoluez de la bonne façon. Continuez !


20fev15 162C15
Frère Michel !
Je suis un peu inquiet du sort que réserve notre république laÏque  aux jeunes gens qui ont “profané des cimetières Juifs “ .
Comment parler a ces jeunes gens ?
Je crois que notre langage ne trouve plus les ponts de l’amour et de la Vie parce que précipités dans le vent fou de l’histoire de l’homme sans Dieu,  le langage perd sa dynamique de bienfait !
Par exemple : je te pardonne mais je n’oublie pas !
Ou bien : Que peuvent penser des  “os “ et les restes de de mes os pour que je m’en fasse une religion ?
Que peut faire la laïcité pour ces ados ?
Pardonnez moi mon langage un peu strict ; j’ai du mal a faire autrement !
Jean-François V. du Midi Toulousain ….c’est plat  !


Réponse :
Qu'est-ce qui est "plat", frère Jean-François ? La plaine toulousaine ou votre commentaire ?
Je pense que c'est la plaine toulousaine, car votre commentaire n'est pas plat. Il pose une question très opportune à propos de ces adolescents qui ont "profané des cimetières Juifs."
Que l'État va-t-il faire d'eux ? L'État va faire la seule chose qu'il fait toujours : Il va traduire ces jeunes gens devant un tribunal et faire appliquer la loi. Va-t-on chercher chercher beaucoup plus en amont ? C'est-à-dire va-t-on chercher où ces adolescents ont-ils pris l'idée que les cimetières méritaient le mépris et devaient être profanés pour cette raison ? Je ne crois pas qu'on cherchera bien loin. On appliquera la loi, point final. Et tout retombera dans le train-train, car qui ne sait qu'une loi n'a jamais empêché un méchant d'être méchant, un sot d'être un sot, un antésémite d'être un antisémite ?
C'est à nous Pèlerins d'Arès, par notre mission, d'aider les hommes à dépasser leurs préjugés et d'abord de moissonner ceux qui les ont dépassé ou qui sont en passe de la faire, les épis mûrs.


20fev15 162C16 
J'espère que la régénération de votre corps se passe bien et évolue chaque jour vers un mieux être physique.
Ce sujet difficile oblige une nouvelle fois mon faible lumignon (Rév.d'Arès 32/5) à faire l'effort salutaire pour essayer d'entrer dans la conscience de ce mot laïcité éclairé sous la lanterne (xvi/19) d' Arès. Effort qui me rappelle ce que vous m'aviez dit il y a quelque temps, prenant l'image de l'acceptation d'un jour d'averse en chemise et sans parapluie : l'eau dans le col qui colle au cou, le pantalon qui empèse. Peut être danserai-je sous la pluie ce soir comme Gene Kelly?
Alors je me laisse entrainer doucement dans le débat de la liberté de conscience et de croyance — je préfère le mot foi qui est plus évolutif — que je vois toujours emprisonnée dans les filets des crimes et des princes (Rév. d'Arès 5/1) qui ne nous écoutent pas, parce qu'il ne savent pas ce que peut faire pour le monde, comme pour eux même, le pouvoir de la pénitence arésienne, la puissance de l'homme bon qui recrée son âme : l'ha (Rév;d'Arès xxxix) en pardonnant les offenses et recréant les liens de l'amour et de la confiance yeux dans les yeux, adouci par l'humilité et éclairé par la constance, qui fait la paix et observe, libéré d'a-priori et de psychose expéditive et dégénérative, qui réfléchit avec le cœur, pour une vraie vie, claire en ordre, de concorde intelligente, dans la liberté et la beauté de la Vie qui, comme une jeune pousse tendre et vulnérable, voit le jour pour devenir le plus beau et plus puissant pommier de la pénitence qui soit (Rév d'Arès 30/10).
Je regarde ce mot laïcité qui fût pourtant créé par des religieux, qui vient du latin ecclésiastique.laicus, "commun, qui est du peuple". Et sous son étymologie je me demande : la politique est-elle du peuple ou du pouvoir ?
Je pense que la politique ne voit aujourd'hui la laïcité (et peut être même d'ailleurs depuis cette fameuse loi de séparation des Églises et de l'État à force d'affrontement violent qui à vu le jour le 9 décembre 1905) que comme une séparation et prise de pouvoir avant tout, d'avec l'Eglise (la religion) d'abord et sur le peuple ensuite, nous le voyons aujourd'hui, plutôt que comme une liberté de croyance et de conscience dans l'égalité et la fraternité. Tel est le fruit (Matthieu 7/16) des puissances illusoires (Rév d'Arès 15/6) qui engendrent la "partisanerie, (oh quel mot je viens de voir ! ) suffisance, hautaineté, violence rendant chaque camps convaincu ( ah quel mot encore ! Bon, ne tombons pas dans la satire) qu'il est du bon côté.
Mais le bon côté c'est le Bien. Le Bien seul qui vaincra le Mal et son seul et unique moyen : la pénitence ! (Rév.d'Arès 36/17) non la contrainte sous l'autorité qui étouffe la Vie et l'âme (4/6) qu'elle pourrait faire naître dans une confiance évolutive, réciproque et grandissante.
La laïcité ne se martèle pas sur les cervelles avec la pancarte "Tolérance", mais devrait procéder de l'amour évangélique qui s'offre à l'étranger (Rév. d'Arès 25/4), nous rappelle le Père, dont le creuset de transformation pour l'homme est le sermon sur la montagne (Matthieu ch. 5 à 7) que la religion a bien rangé et oublié, dilué et perdu dans les livres d'hommes (Rév d'Arès i/9).
Le Sermon sur la Montagne est plus que la laïcité, plus que le cœur de la république, il est pour celui qui changera sa vie en Bien, le cœur de la Vie qui doit la réanimer après des siècles (Rév d'Arès 1/2) de lente et sûre agonie, déviante de la Vérité et du Plan originel (Rév D'Arès 2/1-5).
Être laïc, serait-ce être soumis à des contraintes ? Des règles ? Des codes encore aujourd'hui ? N'y en a-t-il pas déjà trop ?
Être Laïc sonne comme : être là, sur cette terre, libre et responsable, présent et vivant, existant et insurgeant mais cependant doux et revêtu du manteau neuf (Rév d'Arès1/2), s’évadant du concept même qui la réduit pour en unifier (Rév d' Arès xxiv/1) l'existence manifesté dans la chair, l'esprit et l'âme ( 17/7) de l'humanité entière, poussière de l'univers mais joyaux avenir du Père. C'est la liberté que tout le monde veut, celle de vivre heureux, en paix, créatif et évoluant vers les magnificences infinies (Rév d'Arès 4/6) de l'évolution vers la perfection, bref d'apprendre à ne plus pécher (23/1) aimer la Vie par le temps qui vient (Rév.dArés 30/13).
Aimer son rivage comme son horizon, avec la délicatesse qui lui donnera de s'épanouir comme une fleur ouvrirait son cœur,offrant sa rosée et son parfum unique au rayon d'or glorieux du soleil de l'aube (xxxviii/12, xxxv/7) d'un civilisation nouvelle, qui ne sera plus ni blanc(he) ni noir(re) (xxix/9-10), mais porteuse de Lumière (38/5) et de Vie (38/5), de Sainteté (12/4) et de Puissance d'espérance, à l'image et ressemblance (Genèse 1/26) du Grand Laïc qui se manifesta à Arès en 1974 et 1977 pour crier Son a-religiosité comme son a-politicité afin de libérer les nations (28/20).
Chacun sentira alors qu'il peut donner le meilleur de lui même et dira : Je vois, je crois, je sens que cela vaut la peine de la pénitence ! Ça marche ! C'est vrai et juste, c'est bon et beau (Rév. d'Arès ii/9). Cela mérite l'effort, dans la foi de chacun, des plus petits comme des plus grand marchant enfin main dans la main, non plus entrainé par les chants guerriers et barbare d'autrefois mais porté par les hymnes et les cris de liesse de demain (10/8).
Devenons pénitents pour le meilleur et pour la Vie qui gisait comme un aigle blessé (Rév d'Arès 28/6). Un effort qui sera couronné par le soutient de l'intelligence du cœur rafraîchi par l'Eau vive (Rév dArès xxxi/18) de l'amour de chacun se propageant comme un écho revenu de l'infini des cieux. Ce que je te fais, mon frère, c'est ce que j'aimerais que l'on fasse pour moi. Je t'aime plus que moi-même, tu es moi et du coup je me retrouve comme jamais je ne l'aurais imaginé, non plus au cœur d'un débat mais d'une Sainte Assemblée (Rév d'Arès 25/9) évoluant vers un "État" de Bonheur, l'Éden qui fera du Jardin (Genèse 2/8) de mon rêve pour toi une réalité pour moi et pour tous dans la Joie du Père de l'Univers. Alléluia !
Guy I. de l'Hérault


Réponse :
Merci, mon frère Guy, pour ce long commentaire.


21fev15 162C17
Un petit coucou par cette pièce jointe dont je ne sais ci cela est vrai, mais pourquoi pas ?
Le Père est sublime de toute façon.
Dans la pénitence avec vous !

Univers Eternel

Alain J. de Rhône-Alpes


Réponse :

Je ne suis pas contre l'hypothèse d'un univers qui aurait toujours existé.
La question question est : Sous quelles formes l'univers aurait-il toujours existé ?
Que dit Genèse 1/1-2 ? Ceci : 1. Au commencement Dieu avait créé le ciel et la terre. 2. Or, la terre n'était que solitude et chaos ; des ténèbres couvraient la face de l'abîme et le souffle de Dieu planait sur la face des eaux (traduction rabbinique du texte massorétique).
Certes, la Genèse ne parle pas de l'univers. Elle parle seulement de la terre. Mais cette terre n'était pas inexistante avant d'être créée ; elle était solitude et chaos et le Souffle du Créateur planait sur les eaux. Il y avait donc bien quelque chose dans l'espace avant que la lumière (le soleil) fût.
Il y avait au moins un chaos et des eaux.
Depuis quand existaient ce chaos et ces eaux avant que le Créateur en fît la terre que nous connaissons ?
Nous n'en savons rien. Peut-être depuis toujours... comme le Créateur lui-même.
Notons, pour revenir au sujet de l'entrée 162, que le Père créa la lumière (Genèse 1/3-5), des végétaux (Genèse 1/10-12), des corps lumineux dans les cieux (Genèse 1/14-18), une multitude animée vivante, des oiseaux, des cétacés (Genèse 1/20-22), du bétail, des reptiles, des bêtes sauvages (Genèse 1/24-25), l'homme (Genèse 1/26-30), mais il ne créa sur la terre ni église, ni synagogue, ni mosquée, ni temple, ni stupa, ni pagode, etc., aucun lieu où il demandât à l'homme de l'adorer, de le prier, etc., bref, la terre était parfaitement laïque.


21fev15 162C18
Pour commencer court :
La laïcité sans amour ne vaut pas chipette.
 Pour continuer un peu plus long :
Je trouve que le texte qui suit que vous aviez intitulé : "Ce que le public a besoin d'entendre... Ce qu'il faut obtenir, des médias, de l'école, de l'État », que vous aviez écrit dans les petits pèlerins trimestriels des années 80, était parfait et définissait en quelques sortes les vraies conditions de la laïcité compréhensibles par tout le monde : Je l’ai diffusé via les boites aux lettres dans mon bourg il y a une dizaine d’année et je trouve que tous les Français devraient y avoir accès (peut-être y aurait -il la notion d’égalité qui seraient à revoir, à mieux définir ?) :

"Ce que le public a besoin d'entendre... Ce qu'il faut obtenir, des médias, de l'école, de l'État :
Il faut obtenir qu'ils appellent ou enseignent à leur tour, par tous moyens propres, adultes et enfants à trouver ou à retrouver l'amour ,à surmonter l'égoïsme, l'individualisme, toute l'inhumanité apprise de l'esprit de concurrence et d'enrichissement, et du cynisme environnant, à acquérir calme et réflexion devant l'événement, le réflexe du non-jugement, à défendre la liberté et l'égalité de tous, de toutes origines et de tous niveaux, à consoler les affligés, mais aussi à recevoir la consolation sans abuser, à réconcilie, à refuser les séductions et les fards du monde mais à aimer la joie, à trier les vraies valeurs des fausses, à assumer des responsabilités collectives, à garder la mesure (7/6 Rév d'Arès) dans toutes ces vertus pour qu'elles soient naturelles et non compétitives."

Si on regarde du coté politique la démarche  me semble être :
Trouver le politique qui a déjà fait quelques pas vers la vraie laïcité ou bien chercher à influencer tous les politiques à la manière de Jacques Attali qui veut diffuser son propre programme deux ans avant les élections pour influencer les élections de 2017.
Ce qui, dans le même genre mais adapté à nous, pourrait nous faire  faire un "programme d’influence  pour homme politique en recherche de projets valables". Ce qui nous permettrait, sans faire de politique, d’en partager les soucis.
Si on regarde du coté de l’avenir il me semble qu’il faudrait mieux chercher à influencer les éducateurs, les professeurs des écoles qui seraient sans doute beaucoup plus à même de trouver dans notre expression de la vraie laïcité des éléments éducatifs importants à transmettre à leurs élèves. Car de ces  enfants seront issus les futurs politiques.
Aussi sans doute j’essaierai de faire un simple A4 recto et de le diffuser le plus largement possible. Et peut-être pour vous copier je l’intitulerai : "Parents, éducateurs, professeur voici ce que les enfants de l’avenir ont besoin d’entendre" : Là je laisserai à votre prophétisme le soin de nous faire un beau texte.
Bernard d.l.F. de Bretagne Sud.


Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire. La laïcité a toujours été un thème de mission. Dans le texte que vous citez je n'ai pas utilisé le mot "laïcité", parce que ce mot nétait pas très utilisé, n'était pas d'actualité, alors, et son usage pouvait prêter à des confusions et des amalgames pas très heureux, mais ce que je disais était bien un appel à la laïcité.
Notre mission a toujours été laïque. Nous n'avons jamais invité le monde à adopter une nouvelle religion, mais nous l'avons, bien au contraire, toujours invité à envisager un Créateur, un Dessein, le Bien et le mal ou péché, le bonheur, etc. comme la Vie, mais non comme la plan d'une religion.


21fev15 162C19
Bonjour Frère Michel, merci pour cette nouvelle entrée qui mérite débat.
Les peuples, interprétant la fin du monde chacun à sa façon — Quatre Générations ne suffiront pas à la restauration d'Éden (Rév d'Arès 24/2) —, le monde, à savoir, les hommes et les femmes, après s'être regroupés, d'abord en  familles,  prospérant, s'accroissant, s'enrichissant des valeurs matérielles et humaines, de l'amour parental, de l'amour filial, de  l'amour romantique, ont constaté que  leur prochain tantôt est bienveillant, gentil, serviable, très aimant, tantôt est hostile, haineux, méchant ou mauvais. La  peur et la  méfiance s'empara alors des uns vis-à-vis des autres. Il s'en suit ce que nous vivons actuellement, les naissances des doctrines inter-religieuses, des guerres confessionnelles et extra confessionnelles, du communautarisme, qui peut ressembler à ou relever de la schizophrénie.
"N'avez-vous j'amais entendu  des voix, chuchoter : "Tu es Arabe?", ou "Tu es Kabyle ?" ou "Tu es Français ?"  ou "Tu est Musulman ?" ou "Tu est Chrétien ?" ou "Tu est Juif ?" Mais que se passe-t-il dans le cerveau des gens, comme vous l'avez bien fait remarqué Frère Michel, soit qu'il y réside une pathologie héritée d'un (atavisme), aïeux lointain, soit que le Totem du Dogme et de l'idéologie continu de hanter  la masse baignant dans sa culture , tradition, croyances et rites.
Dans tout ce magmas de cerveaux humains, la laïcité, ne peut qu'arbitrer difficillement toute cette diversité, mais où est passée la fraternité ? Je la cherche à la loupe je ne l'ai jamais trop aperçue, à une infime exception, des gens qui aiment leur prochain vraiment sans hypocrisie ?
Mais l'individualisme, lui, il est partout, dans chaque coin de rue, chaque ville, chaque pays, chaque continent, dans le monde, il a tout enseveli  dans un épais brouillard  qui a du mal à se dissiper.
En me référant à la  trés importante  Veillée 10/7-  je lis : " Veillée de la Liberté absolue, parce qu'elle rappelle à l'homme qu'il doit être libre de tous préjugés, car le moindre préjugé empêche l'amour absolu" et qu'il est (l'homme) totalement libre de connaître la Parole du Père, sans l'interposition d'un dogme ou d'une Idéologie quelconque."
Moi je suis pour une laïcité qui vient du cœur, aimante, pardonnante, qui fait la paix, qui se libère de tous les préjugés, et qui a l'intelligence du cœur. Cela s'appelle la pénitence.
Je suis pour une laïcité qui  doit être plus développée et plus humaine
En toute fraternité,
Youcef du Sud de la France


Réponse :
Merci, frère Youcef, pour ce très beau commentaire !.


21fev15 162C20
Merci, Frère Michel pour cette nouvelle entrée qui enseigne non seulement aux Pèlerins d’Arès, mais aussi à tous ceux qui espèrent, que la laïcité évoluera un jour vers le bien.
La laïcité que nous  impose la politique par  une loi est empreinte de préjugés et de peurs. Elle ne prend pas en considération le fait que l’homme peut entrer en pénitence (Rév.  d’Arès 30/13), changer en bien (30/11), se rendre libre (10/10) de la peur et donc avoir besoin de moins en moins  de lois pour se protéger.
La politique refuse d’admettre que l’homme qui aime, pardonne (Rév d’Arès 10/14), répand la paix en toutes circonstances, se libère de tous préjugés, retrouve l’intelligence spirituelle, c’est-à-dire l’intelligence du cœur, change son comportement, porte un nouveau regard sur la société.

L'homme qui change pense et agit autrement, il induit le Bien autour de lui dans la joie et même la fête (Rév.d’Arès 30/11). Il n’est plus rien pour lui-même (Rév d’Arès 40/6) et n’éprouve plus le besoin de caricaturer l’autre ni de le tuer. Il œuvre pour mettre fin à la vengeance sans fin (Rév d’Arès 27/9).
Il comprend que le Bien dont a besoin cette humanité est au-delà du port d’une burqa  ou d’une croix. En retrouvant Image et Ressemblance du Créateur (Genèse 1/27), il renoue avec la Vie spirituelle (Rév d’Arès 24/3-5). C’est ce que nous rappelle La Révélation d’Arès et l’enseignement de son Témoin.
Oui, les Pèlerins d’Arès ont quelque chose de concret à apporter à nos politiciens. C’est un enjeu qui vaut la peine d’être expérimenté.
Nicaise C-M. d’Ile de France


Réponse :
Les politiques républicians et modernes en général préfèrent les lois, qui disent ce qu'on a le droit de faire ou ce qu'on n'a pas le droit de faire et qui punissent les contrevenants, sans pour autant former l'homme à la recherche du Bien.
Les politiques républicians et modernes en général me font penser à ces parents — c'était le cas de mes propres parents — qui nous rossaient au martinet pour avoir fait des choses, généralement appelées "bêtises", qu'ils ne nous avaient jamais appris à ne pas faire. Nous étions censés avoir la science infuse du permis et de l'interdit.
Nous citoyens sommes rossés, mis à l'amende ou en prison, par les tribunaux pour avoir fait des choses que la plupart du temps nous ignorons comme interdites par la loi. Pour se donner bonne conscience, les tribunaux nous disent : "Nul n'est censé ignorer la loi." Mais les punitions n'ont jamais fait de meilleurs citoyens ; les citoyens contrevenants soit récidivent, soit s'assagissent, mais pas parce qu'ils ont acquis le sens du Bien, c'est par peur.
La loi et donc la politique parlent en patenôtres (surtout en périodes électorales), mais n'ont finalement q'un seul but: Faire peur.
C'est une chose tellement ancrée dans la culture qu'elle est devenue instinctive. Ainsi, sœur Christiane, quand nos enfants étaient petites, tendait à les houspiller et les punir, quand elles avaient fait des "bêtises". Mais j'intervenais souvent en lui disant: "Christiane, leur aviez vous appris qu'il ne fallait pas faire ceci ou cela ?" Et Christiane, retrouvant ses esprits en entendant ma question, répondait ! "Non, je ne leur ai jamais appris à ce pas faire ceci ou cela, c'est vrai." Je concluais en disant: "Profitez de l'occasion pour leur apprendre qu'il ne faut pas faire ce qu'elles ont fait, mais non pour les disputer ou les punir. Donnez-leur le sens du bien et de la vraie justice."
L'État n'enseigne pas le Bien et la vraie Justice. Il se contente de faire des lois, lesquelles ne parlent jamais de récompense mais toujours de punition. Cela creuse un abîme entre la conception de bien (qu'elle appelle le droit) par la politique et la conception du Bien selon l'image et ressemblance que chacun a au fond de lui et qu'il faut réveiller. Un abîme qu'il nous faut combler, d'abord en jetant un pont par-dessus, et ce n'est pas un travail facile.
Nos missionnaires ont beaucoup de mérite et je le leur redis volontiers ici.


21fev15 162C21 
"Laicus" qualifie dans le christianisme de l’Antiquité tardive une personne du peuple qui n’est pas clerc. C’est donc un chrétien commun, non instruit, qui, certes, suit le culte, est souvent utile à la paroisse, mais ne fait pas partie du "gratin", ne se mêle ni de théologie ni de décider, n’est pas invité aux conseils des princes et prêtres (Rév. d’Arès 25/07). Il suit. C’est un fidèle.
Le concept de laïcité va suivre l’évolution de ce bonhomme-là (ou bonne femme), issu du peuple, dans son effort à se constituer une meilleure condition, à s’instruire, à réfléchir et par conséquent à vouloir s’affranchir de la puissance hégémonique et contraignante qu’est devenue l’Église catholique en France. Car l’homme aspire non seulement au mieux-être matériel mais revendique aussi un besoin vital de liberté. Il ne vit pas de pain seulement (Luc 4/1-13). Et c’est à l’aune même des préceptes de l’évangile, travaillant souterrainement, si je puis dire contre l’Église, qu’il va progressivement s’affranchir de la tutelle de cette dernière dans un processus qu’on appelle "sécularisation" (du mot siècle) et qui nous conduira à la démocratie, la République, les Droits de l’homme et la laïcité dont la loi de 1905 autorise de fait la liberté de conscience en abolissant le monopole de l’Église catholique. Or qu’est-ce que la laïcité sinon une certaine manière de traduire politiquement le non-jugement du Sermon sur la Montagne ?
Question : Est-ce que notre bonhomme/bonne femme est pour autant vraiment libre ? Vit-il selon sa conscience pleine et entière ? Est-il heureux ?
Réponse : Que nenni.
Souvent vue à juste titre comme un progrès, la sécularisation dissimule en réalité un simple changement des chaînes et du maître : la substitution du roi noir au roi blanc. Le roi noir reprend à son compte le royaume qui devient la nation, les armées (avec la conscription obligatoire), l’administration civile, la justice et la loi, le roi blanc gardera le domaine moral, l’arrière-fond spirituel de la culture chrétienne en tant qu’ensemble de valeurs de références, sphère ne relevant plus que du domaine privé et qui, faute d’être spirituellement vivant, laisse aujourd’hui un vide étrange. On ne suivra plus les dogmes de l’Église, imposés "d’en haut" au nom du Christ-idole, mais les lois républicaines imposées depuis l’arbitraire d’une majorité sur une minorité et de ceux qui la représentent, ceux qui ne veulent surtout pas priver le pauvre peuple des services de leur intelligence (Rév. d’Arès 26/05). Mais les valeurs républicaines, même généreuses, ne sont que des principes d’autant plus secs qu’on ne les traduit qu’en structures, textes et institutions, comme des cages supplémentaires, fussent-elles dorées, il leur manque la vie  et l’exemple désintéressé et vivifiant d’un élite.
Alors voilà qu’on arrive à une impasse nouvelle où les tensions vont s’exacerber. Inévitablement. Pourtant c’est tout simple, que voulons-nous tous sur cette terre ? Le bonheur, la justice, l’équité. N’était-ce pas la motivation de notre ancêtre laïc ? Il a progressé lentement, douloureusement au long des siècles, par les larmes et les armes, entortillé dans les rets du mensonge des princes et des prêtres, opprimé, dressé sous leur fer, pour trouver quand même une petite issue. Et il arrive à un stade où, mangeant à sa faim, éduqué, informé, le peuple doute de ses bergers, par conséquent de son propre pouvoir.
Quelle est la prochaine étape ? Il va devoir se libérer de lui-même ! De son propre péché dont il continue à être, à son insu, un producteur zélé parce que le menteur rassure le mauvais (Rév d’Arès IV/06). Tous ne s’en rendent pas compte, loin s’en faut, surtout les chefs qui ont leurs têtes dans des sacs épais (Rév. d’Arès 32/11). Aussi érigent-ils la grande intention historique du bon laïc en idole de l’esprit (Rév. d’Arès 23/08). Dernier totem comme un ultime rempart.
Une poupe parmi les poupes, entre lesquelles, malgré la montagne qu’on en fait, Mikal et ses frères passeront (Rév d’Arès xxxiii/7). Car c’est à ces nouveaux croyants-là, qui émergent comme une avant-garde consciente du peuple, en frères conscits (Rév. d’Arès XXII/14), ceux que personne n’attend et dont personne ne cause, qu’il revient de pousser la laïcité jusqu’à son terme ultime : la réhabilitation même du Dieu vivant !
Prônant la pénitence, ils apportent le turbo dans les nouveaux progrès historiques de notre homme du peuple, le laïc. C’est, au bout la sortie du tunnel, la fin des chefs, des idéologies, des rois, des lois, la grande délivrance. Parce que le Dieu vivant n’est autre que le Bien, universel et absolu, qu’ils proposent d’incarner, la Vie belle, libre et bonne pour tous, dans la conscience absolue de chacun. La laïcité extrême.
N’est-il pas plaisant que notre tâche à nous pèlerins, soit de séculariser Dieu ?
Claude M. d'Île de France


Réponse :
Mon frère Claude, je ne suis pas d'accord avec tout ce que dit votre commentaire.
Notamment, je ne crois pas que " la laïcité n'est qu'une certaine manière de traduire politiquement le non-jugement du Sermon sur la Montagne." Jamais la politique, où que ce soit dans le monde, n'a invité les citoyens à aimer l'ennemi, à ne pas appliquer la loi du talion, etc. La politique a toujours entretenu des armées pour répondre coup pour coup, des tribunaux pour apourquivre la vengeance sans fin, etc.
Mais peut-être votre phrase a-t-elle été mal construite, car je crois par contre, comme vous, que le roi noir n'a fait que se substituer au roi blanc. C'est ce que dit La Révélation d'Arès en quelques mots aussi expressifs qu'amusants : Le roi blanc, le roi noir, même cuisse (xxxvii/14).
Je ne crois pas non plus que nous ayons à "séculariser Dieu", car Dieu est hors du temps (Rév d'Arès 12/6), donc hors des siècles, Mais nous avons à le libérer de la religion et donc de la politique, fille de la religion. Nous avons à Le laïciser au sens absolu.
Merci, frère Claude, pour ce commentaire qui, si on en capte l'esprit, est plein de Lumière.


25fev15 162C22
Je suis actuellement en visite de travail à Paris et j'ai visité l'exposition "La Fleur de l'Âge" au Sacré Cœur.
En voyant les image exposées pour rappeler le martyre de beaucoup de jeunes chrétiens qui ont préféré mourir que renier Jésus, j'ai pensé à vos missionnaires que j'ai rencontré deux fois dans la quartier Montparnasse. L'un d'eux m'a dit que Jésus était apparu à Arès dans la région de Bordeaux, en 1974 et je lui ai demandé si elle y croyait et elle m'a répondu affirmativement et chaleureusement. Je vois que Jésus n'a pas fini d'enflammer les cœurs.
À l'exposition "La Fleur de l'Âge" on se rappelle que des générations de jeunes ont été des missionnaires de l'Évangile d'un autre type: des martyrs, mais tous animés d'un amour de Jésus plus fort que la peur de la mort, témoins de la grande espérance d'un avenir heureux pour le monde quand il vivra sur la base du Sermon sur la Montagne et qui ont préféré subir la violence et le trépas à la faiblesse du reniement. Je ne sais pas si vos missionnaires auraient le courage de subir le martyre, comme viennent de la subir vingt-et-un chrétiens en Lybie et risquent de la subir quatre-vingt-dix chrétiens assyriens en Syrie, qui viennent d'être enlevés par l'╔tat Islamique et vont probablement aussi être décapités.
Vos missionnaires m'ont fait penser à ces chrétiens d'Orient persécutés aujourd'hui. On voit la photo d'une mère de Carakosh dans le nord de l'Irak pleurant son fils tué par les "bêtes" de l'État Islamique, une bouleversante Marie au pied de la croix, car n'oublions pas que Jésus fut le premier martyr du christianisme.
Les martyrs au Sacré Cœur sont évoquées par des reproductions d'icônes, de peintures, de gravures, d'enluminures, de sculptures et par une cinquantaine de photographies de grand format où l'on voit tous ces jeunes chrétiens martyrs d'une quarantaine de pays sur tous les continents pendant deux mille ans de christianisme.
Je sais que cette entrée parle de laïcité, mais vous comparez le mot laïcité au mot neutralité et ces martyrs ont tous été victimes de l'intolérance ou non-neutralité de pays, de peuples ou de religions qui ne voulaient pas de laïcité et je pense que cette exposition "La Fleur de l'Âge" pourrait s'appeler "L'anti-laïcité antichrétienne".
Je suis brésilien mais je vis à Genève où je travaille dans une organisation internationale et je suis heureux d'avoir rencontré à Paris des missionnaires de La Révélation d'Arès. Je suis en mission à Paris où mon hôtel n'est pas loin de la rue Raymond Losserand où se trouve votre siège. J'y passerai peut-être dans les jours prochains. Pouvez-vous me donner les jours et les heures d'ouverture et me dire quand je peux vous rencontrer ?
Pascoal da S. G. actuellement en Ile de France


Réponse :
Je n'habite pas à Paris, mais à Bordeaux, à proximité d'Arès. J'ai vécu dix-huit ans à Arès après les apparitions de Jésus, Arès est une localité au bord du Bassin d'Arcachon, un gros village perdu à l'écart de nombre de commodités dont ma mission a besoin et je dus quitter ce lieu en 1993, quand mes deux aînées entrèrent à l'Université et que je dus moi-même pour diverses raisons pratiques vivre proche des facilités d'une grande ville.
Comme il est drôle que ce soit à Paris que vous rencontrez des missionnaires de La Révélation d'Arès, alors qu'il y a une mission de Pèlerins d'Arès à Genève (1205) où vous habitez. Cette mission est "Le Temps Qui Vient" 2A, rue du Vieux Billard. Vous avez dû croiser nos missionnaires à Genèse. En tout cas vous pouvez leur rendre visite à l'adresse que je vous donne ici. Je sais qu'au Molard à Genève les stands des confessions de foi ont été interdits par la municipalité, laquelle est poursuivie devant les tribunaux suisses pour violation de la liberté religieuse (voir "La Tribune de Genève" des 7-8 février 2015 que m'ont fait parvenir nos frères genevois). La municipalité oublie qu'elle interdit le prosélytisme, mais qu'elle fait elle-même son prosélytisme. Religieux ou politique, le prosélytisme est toujours un zèle déployé pour répandre une idéologie.
Pour Paris, je ne connais pas exactement les jours et heures d'ouverture de "L'Eau Bleue" 32, rue Raymond Losserand, mais je sais que vous y trouverez quelqu'un tous les après-midi du mardi au samedi.
Je n'ai pas entendu parler de l'exposition "La Fleur de l'Âge" au Sacré Cœur de Montmartre. J'ignorais que cette exposition avait pour objet les chrétiens qui pendant 2.000 ans ont subi le martyre à la fleur de l'âge, c'est-à-dire jeunes. Je suis ému d'apprendre que nos missionnaires vous ont rappelé ces "témoins de la grande espérance d'un avenir heureux pour le monde quand il vivra sur la base du Sermon sur la Montagne et qui ont préféré subir la violence et le trépas à la faiblesse du reniement."
Oui, la chrétienté a toujours été martyre quelque part dans le monde à toutes les époques et les horreurs auxquelles se livre actuellement DAECH en Syrie, en Irak et en Lybie en tuant des chrétiens ne constituent que la reprise d'une persécution qu'on pourrait qualifier de "traditionnelle" chez les ennemis de la chrétienté.
Il semble extraordinaire qu'un prophète, Jésus de Nazareth, dont la mission finit dans un atroce échec terrestre, qui n'aurait dû rien laisser derrière lui, puisque lui-même n'avait rien écrit et que rien de ses propos ne fut écrit de son vivant, il est, oui, apparemment extraordinaire que deux mille ans après des chrétiens comme les Pèlerins d'Arès appellent encore le monde à vivre selon le Sermon sur la Montagne. Ce n'est pas extraordinaire, en fait. Cette obstination des chrétiens découle de la Parole simple que Jésus a apportée et qu'apporte à nouveau La Révélation d'Arès. Cette obstination découle d'une irrésistible logique: Seul le Bien vaincra le Mal.
Je rêve d'ouvrir à Paris une deuxième mission au nord de la Seine et je lui donnerai pour enseigne: "Seul le Bien vainc le Mal."
Seul problème : Le monde ne s'est pas encore décidé à vaince le Mal en vivant selon le Bien par la pénitence. Les hommes ont encore le diable au corps, n'arrivent pas encore à maîtriser leur animalité et leurs appétits égoïstes en se donnant pour excuse que c'est impossible, que l'humanité a la rage et que cette rage est inguérissanle.
Or, la rage humaine est guérissable. Il suffit de vouloir la guérir et de faire ce qu'il faut pour ça.
Nous avons besoin de vous, nous avons besoin de grossir les rangs du petit reste de vrais et simples chrétiens. Allez donc rue du Vieux Billard à Genève et proposez vos services, mon frère Pascoal.


25fev15 162C23
La laïcité dont vous parlez est celle de l'absence de conformisme.
Frédéric M. d'Aquitaine


Réponse :
Non, je ne parle pas d'une laïcité qui serait l'absence de conformisme, parce que la vraie laïcité doit permettre aux conformistes (il en existera toujours) de vivre en conformistes entre eux, de prêcher le conformisme aux autres.
Le problème que nous pose la laïcité hypocrite dans laquelle nous vivons est le problème que pose à la population toute idéologie qui se veut impérieuse, autoritaire et s'impose à toute une population. Le conformisme peut être une de ces idéologies impérieuses comme elle peut ne pas l'être. Si le conformisme n'est pas une idéologie impérieuse, il est laïque sans être absent.
La laïcité peut être elle-même une idéologie impérieuse, tendance qu'a hélas la laïcité frnçaise, comme elle pourrait ne pas l'être et devenir une neutralité absolue qui, donc, accepte que toutes les idées circulent pourvu qu'elles ne le fassent pas sous la forme d'une idéologie qui voudrait s'imposer par une loi. C'est pourquoi je dis que réduire l'éducation à l'acquisition de l'écriture, du calcul, des bases scientifiques irréfutables, etc. appauvrit terriblement l'esprit de la jeunesse qui gagnerait au contraire à tout connaître de toutes les idées auxquelles les hommes croient, ce qui les neutraliserait beaucoup mieux, à mon avis, en même temps qu'elle gagnrait à réfléchir plus métaphysiquement par connaissance de la diversité extraordinaire des formes que peut revêtir l'espérance du bonheur.
Je sais qu'on me répondra que c'est le propre de toute idéologie de vouloir s'imposer comme une loi et je réponds: Oui, c'est la tendance qu'accentue d'ailleurs notre système électoral fondé sur la rivalité d'idéologies qui se veulent toutes impérieuses et qui se propagandent comme telles, mais c'est bien pourquoi nous disons qu'il faut en finir avec la politique qui n'est toujours que la quête du pouvoir et la remplacer par la gestion avec des gestionnaires neutres idéologiquement et révocables à tous moments.
Nous avons déjà parlé de tout cela dans ce blog.


25fev15 162C24
Ce pont jeté entre les Pèlerins d’Arès et le monde politique me fait penser à l’entrée 160 : Plantons les pommiers de la pénitence !, qui appelle à réduire la distance entre les pénitents et ce qu’il faut changer.
En soulignant qu’Éden, la pénitence et le Bien sont éminemment laïcs, d’une part vous soufflez sur les pas du roi blanc (Rév. d’Arès xiii/20), d’autre part vous invitez les hommes politiques à éviter un piège, celui de faire de la laïcité une nouvelle religion, et enfin, vous nous invitez à faire un bout de chemin avec les hommes politiques pour accompagner leurs choix.
Regarder le monde politique d’un air hautain et supérieur ce serait maintenir une distance et finalement un esprit de religion contraire à La Révélation d’Arès qui nous invite aux bans du grand conseil dans la mesure et la douceur (Rév. d’Arès 25/9). Merci pour ce bel éclairage.
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce beau commentaire.
Je crois que sous la dénomination de laïcs on peut unir des hommes qui poursuivent des idéaux différents, mais qui finalement se rejoignant dans une tolérance, un amour, uniques, de sorte que les hommes dont les espérances revêtent des modalités très diverses trouvent dans l'amour leur dénominateur commun. Je crois que ce dénominateur commun est la source d'une nouvelle humanité, celle du monde changé (Rév d'Arès 28/7).
Cela prendra du temps, mais peut-être pas autant de temps qu'on imagine.
Le seul obstacle à ce processus est de taille ! C'est l'obstacle qu'appelle et annonce La Révélation d'Arès, c'est la recherche du pouvoir par des individus et les partis qu'ils représentent, qu'ils soient religieux ou politiques. C'est pourquoi le Père nous met en garde contre les ambitions religieuses et politiques.
Or, c'est la politique qui met sans cesse en avant, dans nos temps modernes, parfois avec emphase, le principe de la laïcité. Elle montre ainsi une hypocrisie redoutable. Hypocrisie, parce que la politique a besoin pour exister de dénoncer et, si nécessaire, de créer ou maintenir, des contraires, des adversités. C'est la politique comme la religion qui sont les obstacles à la grand réunion du changement au grand conseil de la mesure et de la douceur (Rév. d’Arès 25/9).
Notre mission est, de ce fait, essentielle, primordiale.


25fev15 162C25
Si certains députés français préconisent l'extension de la loi 1905, les Canadiens ont le projet sur la table.
Il est intéressant d'y lire que, sous couvert de protection du terrorisme, tout ce qui peut être en désaccord avec le pouvoir dans quelque domaine que ce soit  risque par amalgame d'en être victime.
http://www.rfi.fr/ameriques/20150220-canada-presente-plan-antiterroriste-ministre-securite-publique/
Bernard C. de Genève (Suisse)


Réponse :
Je poste ici le texte dont vous donnez l'URL :

Le ministre de la Sécurité publique canadien Steven Blaney a participé jeudi au sommet international sur le terrorisme à Washington. Il a notamment présenté l’essentiel du nouveau projet de loi C51 destiné à combattre le terrorisme sur le sol canadien, un texte dont les députés discutent actuellement.
Ce projet de loi, très touffu, donne essentiellement des pouvoirs accrus à l’agence canadienne de renseignement. Désormais, ces agents, qui ne sont pas des policiers, disposeront de moyens supplémentaires pour contrer des individus qui feraient l’apologie du terrorisme. Ils pourront même saisir des équipements d’un groupe ou de personnes que l’on soupçonne de vouloir commettre un acte terroriste.
Les échanges d’information entre le service des douanes, la police, l’agence de renseignement seront facilités. Cela permettrait, par exemple, d’annuler la réservation aérienne d’un voyageur que l’on soupçonnerait de vouloir commettre un acte terroriste. Ou d’agir contre quelqu’un qui préconise le terrorisme sans que l’on sache s’il va vraiment passer à l’acte.

Cela fait des semaines que le Premier ministre martèle que le terrorisme jihadiste n’est pas une possibilité lointaine, mais une réalité actuelle. Les deux attentats cet automne au Canada, dont l’un contre le Parlement, quand un homme a fait feu dans cette institution tuant un soldat, ont secoué l’opinion publique. Se sont ajoutés ensuite les événements sanglants en France, en Australie, à Copenhague.
Un sondage tout juste réalisé montre d’ailleurs que quatre Canadiens sur cinq approuvent les changements pour donner davantage de pouvoir à l’agence de renseignement et qu’un tiers des personnes interrogées trouvent même que le texte proposé ne va pas assez loin. Un appui qui concerne les Canadiens d’un parti à l’autre, et d’un bout à l’autre du pays.
La réaction des partis d’opposition !
Le Parti libéral semble plutôt en accord avec les mesures anti-terroristes proposées, mais souhaite quand même y apporter des modifications. Le nouveau parti démocratique, plus à gauche, s’y oppose par contre. À l’image d’organismes comme Amnesty International, ou l’association de défenses des libertés civiles, le NPD s’inquiète du manque de garde-fous dans la loi.
Le texte proposé par le gouvernement conservateur reste, en effet, assez vague sur les mécanismes de surveillance de l’Agence canadienne des renseignements. Cette absence de contrôle a d’ailleurs alerté d’anciens Premiers ministres et des juges de la Cour suprême qui ont signé une lettre dans les journaux jeudi à ce sujet. Le fait de simplement soupçonner une personne de terrorisme peut provoquer sa détention pendant une semaine.
Les néo-démocrates, et d’autres défenseurs des droits craignent également que le gouvernement ne profite de cette loi pour s’en prendre à n’importe quel groupe ou organisation en désaccord avec leurs politiques. Qu’ils soient ou non terroristes.

Je n'ai pas étudié ce texte, mais apparemment il ne s'agit pas de modifier le principe de la laïcité et de passer à la non-laïcité, mais de mesures pratiques pour se protéger de la violence mortelle de fous fanatiques en essayant de les prévenir. On est ici dans un autre domaine.


25fev15 162C26
Le Père ne traite pas directement avec les princes, roi noir, roi blanc, qui, pour Lui, représentent des puissances illusoires (Rèv d’Arès 15/6), mais laisse le soin au prophète et/ou aux frères du petit reste d’entrer en contact avec eux : Que des princes sans ruse acceptent de se rendre à Ma Parole, qu’ils te remettent sur le champ leur couronne, leur bâton de commandement, qu’ils descendent de leur trône, qu’ils se chaussent, raidissent leur poignet de bracelet de cuir et te suivent à la Moisson (15/7).
Cette entrée 162 pose la question de l’organisation et de la préparation de nos missions, car pour se faire entendre des princes, il faudrait que des Pèlerins d’Arès, grands pénitents, représentent la force et l’intelligence puisées dans le faisceau de la conscience collective, appuyées par la réflexion. Un travail à temps plein en somme ! Pour l’instant lequel d’entre nous, sinon vous, est capable de représenter cette vérité ?
Et même, ils [les princes du culte et les prêtres surtout, beaucoup de leurs rebelles aussi ...] te mettront à l’épreuve par le mensonge et l’outrage pour éprouver ta douceur et ta vérité. Ne les approche que s’ils t’appellent pour t’entendre, car alors c’est Mon Esprit qui t’appellera vers eux. Sinon tiens-toi au loin, ils sont dangereux (Rèv d’Arès 36/21-22).
Verra-t-on ce verset s’appliquer dès cette génération ?
Et pourtant si quelques princes acceptaient de se prêter à ces rencontres, quel bond en avant ça serait pour notre mission !
Dominique du Roussillon.


Réponse :
"Quel bond en avant ça serait pour notre mission !" dites-vous. Ça ne sera pas un bond, parce que la Vérité est très lente à s'installer. Ce sera une ascension patiente et difficile. Pensons toujours qu'une Vérité comme celle de La Révélation d'Arès ne s'installe pas sur du vide. Elle doit pour s'installer chasser une autre vérité, qui régnait juqu'alors. C'est est processus très lent, qui demande la démolition d'un système ancien, vaste, complexe.
Des princes du culte ont déjà pris contact avec moi. Ces contacts ont été difficiles, mais non négatifs. Ce fut le cas avec le Père Jean Vernette, évêque auxiliaire de Montauban, qui était chargé de la section "Relations avec les eectes" au nom de la l'assemblée épiscopale de France. Nos relations avaient fini par être bonnes, mais Jean Vernette est mort et les relations avec son successeur sont beaucoup plus difficiles.
Du côté de Rome, les relations sont très difficiles, très lentes. Il n'y a qu'à voir les difficultés consi­dérables que rencontre le pape François pour obtenir de la curie la cessation de petites habitudes. On imagine le temps qu'il faudra pour leur faire admettre la révision de la théologie catholique. Même chose avec le protestantisme et encore plus difficile, vu la grande variété des églises protestantes. Côté judaïsme les contacts sont nuls. Côté Islam ils sont beaucoup plus larges.
Je suis convaincu que, de toute façon, il nous faut installer parallèlement aux religions établies une Assemblée et une Mission Prophétiques solides et assez visibles et actives pour que ces religions ne puissent plus les ignorer et finissent, comme le dit La Révélation d'Arès, par appeller les Pèlerins d'Arès pour les entendre (36/21-22).
Notre mission et l'installation du petit reste est donc l'action nécessaire, l'agissement n° 1.


25fev15 162C27
Ce dimanche [22 février], l'Assemblée Spirituelle Musulmane de notre ville des Alpes a ouvert les portes de sa mosquée à tous les habitants.
Un échange a eu lieu entre deux prières,vers 16h.
Je suis allée à cet échange, Je me suis déchaussée et je suis allée m'assoir au beau milieu de cette assemblée.
Un homme jeune de belle allure parlait, afin de présenter le mouvement spirituel relié au prophète Mohamed et au Coran.
Il nous apprit que "Islam" voulait dire "Paix".
Il nous parla du djihad,qui était surtout la guerre intèrieure que chaque musulman doit mener contre lui même, contre son égoïsme, contre son intolérance.
Ce djihad-là ne rejoint-il pas la pénitence que chaque Pèlerins d'Arès doit installer en lui même en aimant son prochain comme lui même,en pardonnant,en se libérant de ses préjugés,en se libérant des peurs,en retrouvant l'intelligence spirituelle,en installant en lui la bonté ?
L'islam est avant tout une spiritualité, au même titre que le judaïsme et le christianisme.
L'islam est aussi fondé sur l'amour envers l'autre.
Revaloriser l'islam en temps que spiritualité n'est il pas le meilleur moyen de lutter contre l’intégrisme ?
Dans une revue,le réalisateur du film "Allah aime la France, "Abd Al Malik vibre d'espoir.
Il adresse à la France une supplique intitulée "pour une spiritualité laïque, laïque et vraiment fraternelle."
Tout comme vous lancez cette supplique, Frère Michel, en appelant les gens de gouvernement qui appellent à la laïcité à faire pour le moment "un bout de chemin ensemble."
"La pénitence est laïque, parce que c'est à être libre de tout préjugés que nous porte La Révélation d'Arès."
Bien des mosquée en France ont ouvertes leurs portes cette semaine, car "la foi de l'Islam étant commune à la foi du peuple de l'étoile [de David],le peuple de l'Islam se joindra tôt ou tard à son œuvre de reconquête de la terre sur l’impiété." (Annotation du Rév d'Arès xxii/16)
Comme nous dit le Père dans La Révélation d'Arès qu'il a donné à notre prophète Mikal : Pour les frères de Mohammed,la sexte est à la fin (Rév d'Arès xxii/16).
"Faisons la laïcité aussi naturelle que la vie," comme vous dite si bien, Frère Michel.
Patricia C. des Hautes Alpes


Réponse :
Je suis encore un peu trop enfermé chez moi, sortant seulement pour la marche d'une heure médicalement prescrite, marche que je fais en compagnie de mon épouse Christiane, mais je n'ai trouvé nulle part d'invitation à me rendre dans une mosquée de Bordeaux. Il en existe d'ailleurs une, nouvellement construite, à Mérignac (banlieue de Bordeaux) tout près de la Zone Industrielle du Phare, où j'aurais pu me rendre. Mais vous y êtes allée pour moi à Gap et je vous remercie d'en faire un compte rendu ici.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Patricia.


25fev15 162C28
L'idéalogie religieuse menaçante (ou réputée menaçante) engendre l'idéalogie athée, son contraire, une contre-menace qui devient elle-même une menace, puisque défense (légiférée), et non ouverture et dialogue.
Vous avez souligné le problème des lois sur la laïcité pouvant être renforcées.
L'union européenne (et/ou l'État français) ira-t-elle jusqu'à interdire l'apostolat, l'assimilant  au prosélytisme (pris au sens dernier) ou du moins à en limiter grandement son action ?
Rien n'est moins sûr.
jj Montreuil jj [?]


Réponse :
Nous avons plusieurs frères et sœurs à Montreuil et je ne sais pas qui vous êtes, ii Montreuil jj.
Je ne crois pas du tout que l'Union Européenne "ira jusqu'à interdire l'apostolat, l'assimilant  au prosélytisme." Interdire le prosélyrisme, ce n'est pas qu'arrêter ce que les non-croyants ou les fanatiques religieux appellent une grossière propagande pour une religion qui n'est pas la leur et qu'ils interdisent, mais c'est arrêter la circulation de la plus belle des choses à quoi puisse réfléchir le cerveau humain: l'espérance, et c'est stopper l'échange entre les âmes des humains bons et généreux, car ils sont infiniment plus nombreux que les croyants criminels.


25fev15 162C29
A 25 ans, Waleed Al-Husseini est un homme libre, et cette liberté, il en a payé le prix.
En 2010, il est le premier Palestinien d’origine musulmane incarcéré en Cisjordanie pour avoir rejeté l’Islam.
Sur internet, seul espace de liberté, l’adolescent dénonçait les ressorts rétrogrades, violents et misogynes des textes coraniques et les pratiques des religieux.
Mais on ne quitte pas l’Islam. L’Autorité palestinienne, qui se déclare pourtant laïque, en fait son ennemi public numéro un et l’arrête pour outrage à la religion. Commence alors un long et douloureux séjour dans les prisons palestiniennes, où il subit des tortures psychologiques et physiques. Il parviendra finalement à en sortir grâce à des soutiens internationaux, et trouvera asile en France.
Témoignage poignant, son livre "Blasphémateur" ! Ce livre offre le regard inédit d’un citoyen palestinien sur son propre pays, paralysé selon lui par les conflits internes, la collusion des pouvoirs, la prégnance du religieux. C’est aussi le plaidoyer enflammé d’un homme déterminé à se battre pour la liberté de penser. Un homme des Lumières.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud


Réponse :
J'ai aperçu cet homme à la télévision française. Dans presque tous les pays musulmans il aurait été inculpé d'outrage à la religion, pas nécessairement à l'Islam, mais à la religion.
Il n'y a pas encore si longtemps c'était la même chose dans quantité de pays européens.
La laïcité est un mot qui est aujourd'hui mis en avant dans nombre de pays, mais cette laïcité n'a pas la même signification partout.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Maryvonne.


25fev15 162C30
En France l’école primaire dispensait une éducation morale et laïque entre 1882 et 1969. Mais dans les faits certains instituteurs maintenaient cette éducation laïque bien au-delà de 1969. Je me souviens encore de certaines leçons de morale de M. Puyraud, notre instituteur à Dreux dans les années 1970.
Gamin, j’étais perméable à la morale. Cet instituteur qui n’était pas loin de la retraite, nous lisait une histoire qui mettait en scène un ou des personnages et dans laquelle il était question de courage, générosité, loyauté, politesse. Oh il ne régnait pas dans la classe une atmosphère de blouse grise et tableau noir, c’était plutôt simple, pas de vocabulaire institutionnel, pas d’idéologie derrière tout ça. En tout cas j’en ai gardé un souvenir vivant. Ensuite au collège j’eus droit à des cours d’Éducation Civique, rien à voir avec la morale de M. Puyraud. Je n’en ai absolument rien gardé tellement c’était indigeste.
La morale laïque et républicaine va être réintroduite de façon plus spécifique dès la rentrée 2015 à tous les niveaux, de l’école primaire jusqu’au lycée. Je crois que c’est Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale du gouvernement Ayrault, à qui l’on doit cette initiative.
Les événements de janvier 2015 à Paris ont mis un coup d'accélérateur et déjà les Rectorats sont à pied d’œuvre en mettant en place des modules de formation à l’intention des professeurs qui seront en charge de cet enseignement. Il n’y a pas de discipline spécifique (français, histoire-géo ou autres, rattachée à cet enseignement qui se doit de rappeler aux élèves les valeurs du “vivre ensemble” et celles de la République. Il est fait appel au volontariat pour participer à ces modules de formation.
J’ai un peu parcouru le rapport de 60 pages (que l’on trouve en téléchargement sur l’Internet) remit à M. Peillon en 2013 par un collège d’experts qui préconise un retour à la morale laïque, rebaptisée pour le coup enseignement laïque de la morale. Ses auteurs affirment presqu’en préambule "le respect des principes du pluralisme des opinions et des croyances, de la liberté de conscience, des droits des élèves et de leur famille", mais rappellent ici et là et en particulier page 30 "l’interdit posé par le législateur, en ce qui concerne les élèves, du port de tout signe religieux ostensible visant à prohiber toute forme de pression ou de prosélytisme au sein des établissements scolaires et des classes." Mais il est aussitôt ajouté que "la neutralité de l’enseignant et des autres personnels ainsi que le respect de toutes les convictions ne peut s’ériger en obstacle à la transmission des valeurs républicaines et constitutionnelles." Curieuse neutralité qui consiste à laisser entendre que "les valeurs républicaines et constitutionnelles" transcendent les convictions des uns et des autres.
Parce que La Révélation d’Arès descend des Hauteurs sacrées (Rév d'Arès 37/9) et qu’Elle nous hisse loin, très loin des luttes partisanes et pour ainsi dire dépassées de la politique, je suis toujours un peu gêné d’entendre parler des valeurs de la République. Cette gêne provient peut-être de ce que cela est présenté comme un corpus de valeurs religieuses et incantatoires qu’il faudrait gober sans sourciller, un catéchisme républicain en quelque sorte.
La laïcité est née au XIXème siècle (il me semble) et je ne nie pas les progrès qu’a fait faire toute la pensée du XIXème siècle aux hommes, nous héritons à notre façon des retombées positives de la recherche légitime de substituts philosophiques et moraux à la religion toute puissante oppressive et obscurantiste. Mais aujourd’hui comme hier, le pouvoir politique qui n’est pas au service de la Vérité (Rév d'Arès 28/7) a épaissi l’obscurité du monde. Les hommes ne savent plus ce qu’est le vrai Bien. La laïcité politique mêle espoir et craintes et vous nous montrez combien le principe reste vraiment brouillé. Vous avez bien raison de dire qu’il nous faut faire la laïcité aussi naturelle que la vie.
Merci prophète pour cette sublime entrée, merci d’éclairer et nourrir notre faible lumignon (Rév d'Arès 32/5).
Salah B. d’Île de France.


Réponse :
Très beau commentaire, que j'ai beaucoup apprécié et qui sera, je l'espère très apprécié de tous.
Merci pour lui, mon frère Salah.


25fev15 162C31 
Je sais que je sors ici du problème de la laïcité en France, mais je pense que vous avez le souci d'une "laïcité aussi naturelle que la vie" partout dans le monde.
Je voudrais dire quelques mots du dernier rapport d'Amnesty International qui, justement, porte sur une agonie dans la monde de la laïcité pure et simple que prêche La Révélation d'Arès. Pour Amnesty nous traversons la crise la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale.
La multiplication des guerres a fait plus de cinquante millions de déracinés dans le monde. Qu'y a-t-il de plus contraire à la laïcité que le conflit armé, tueur et destructeur ? L'affaiblissement de nombreux États, qu'on a détruit sous prétexte qu'ils n'étaient pas assez démocratiques (Irak, Syrie, Libye, etc.) a creusé le lit de la violence.
L'année 2014 est particulièrement noire en matière de droits humains. Amnesty International fait remarquer que la montée en puissance des violences exercées dans au moins 35 pays, notamment Boko Haram au Nigeria et les Shebab en Somalie, ainsi qu'une multitude de groupes affiliés à Al-Qaïda ou à l'organisation État Islamique (EI, DAECH ou ISIS) au Sahel, en Libye, en Irak, en Syrie, dans le Sinaï ou au Yémen. La sauvagerie a atteint des records dans l'horreur. Les barbares infligent des châtiments tels qu'exécutions publiques, amputations, flagellations pour punir ce qu'ils considèrent comme des transgressions de leur version du Coran et de la ShariahL. ISIS ou DAECH fait régner la terreur, exécute sommairement des membres de l'armée régulière syrienne et irakienne, des minorités (exécution de plusieurs centaines de Yézidis en août 2014), des musulmans chiites (plusieurs centaines de détenus de la prison de Badouch près de Mossoul, en juin) et tous ceux qui s'opposent à lui, tels les 320 membres de la tribu sunnite de Albu Nimr en Irak, en octobre. 
Au Nigeria, les massacres de Boko Haram ont pris une ampleur sans précédent en 2014. "Certains de ces actes constituent des crimes contre l'humanité ou des crimes de guerre", selon Amnesty, qui cite les 393 villageois tués à Gamboru Ngala le 5 mai dernier, ou les 600 civils de Gwoza assassinés le 6 août. Ces groupes assassins ont proliféré face à des États défaillants. Amnesty a poussé des cris d'alarme à l'occasion du massacre de Baga au Nigeria, en janvier !
Face aux violences des groupes armées beaucoup de gouvernements ont réagi de façon tout aussi brutale et aveugle, par des arrestations et des placement en détention arbitraires et massifs, ainsi que des exécutions extrajudiciaires. Non seulement la réponse brutale des États ne résout rien, mais elle concourt le plus souvent à faire monter les tensions. La répression, souvent disproportionnée et aveugle, et l'absence de tout respect du droit international, l'ajout de plus de violence à la violence comme cela s'est fait après le meurtre de 21 Coptes Chrétiens par l'État Islamique en Libye, quand l'Egypte a bombardé un fief du groupe armé, faisant des victimes civiles. Non seulement ces politiques fondées sur ce que vous appelez la "revanche sans fin" ne résolvent rien, ne protègent pas les populations, mais elles créent les conditions de la radicalisation des victimes et favorisent le recrutement des groupes armés.
Après la les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, on avait dit "Plus jamais ça", mais aujourd'hui les grandes puissances sont les témoins quasiment inactifs de violences massives avec dans leur sillage, une crise sans précédent de réfugiés. Leur réponse consiste à ne voir qu'une partie des victimes, à fermer leurs portes aux réfugiés, à soutenir les régimes iniques à l'origine de ces désordres. Bref, les grandes puissances ne font qu'aggraver ce désordre, souligne Amnesty International. 
Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine, Russie), ont "constamment abusé du pouvoir et des privilèges du droit de veto pour promouvoir leurs propres intérêts politiques ou géopolitiques au détriment de la protection des civils", dénonce Amnesty International. Pour cette raison Amnesty promeut l'adoption d'un "code de conduite par lequel les membres du Conseil de sécurité décideraient de renoncer volontairement à faire usage de leur droit de veto pour bloquer l'action du Conseil de sécurité en cas de génocide, de crimes de guerre ou de crime contre l'humanité". Un tel renoncement aurait par exemple permis à la Cour pénale internationale de poursuivre les responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité en Syrie.
Stanley F. d'Ile de France


Réponse :
Bien sûr, mon souci d'une laïcité absolue s'étend à toute la planète, puisque La Révélation d'Arès étend son Appel à toute la planète, en limitant seulement momentanément l'action du petit reste (Rév d'Arès Veillée 5).
Votre commentaire se suffit à lui-même et ne demande pour toute réponse que nos pleurs sur toutes ces horreurs.
Merci, mon frère Stanley. N'oubliez pas que nous avons une mission, 32 rue Raymond Losserand à Paris.


26fev15 162C32
"Après Charlie", un livre d’Abd Al Malik : "République, pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu m’aimais ?"
C’est une prière qui se transforme en appel. Après l’attaque à Charlie Hebdo, Abd Al Malik supplie la France d’aimer enfin tous ses enfants, y compris musulmans. Et à les éduquer, tous, dans le refus de la bêtise.
"République, ô ma République, mais pourquoi donc ne m’as-tu pas dit que tu m’aimais ?" demande Abd Al Malik.
Sa "supplique à la République", l’artiste strasbourgeois l’a écrite en trois jours. Comme on brûle, comme on tremble, comme on sursaute. "Parce que les faits sont aberrants. Parce que, dans les faits, la République ne nous traite pas comme tous ses enfants", écrit le fils du Neuhof. Noir et musulman, il souffre encore de voir que dans cette France à qui il n’a de cesse de crier qu’il l’aime (il le faisait encore récemment dans son film "Qu’Allah bénisse la France", sorti en décembre) il restera toujours noir, musulman :
"Nombre d’entre nous ont le sentiment triste que nous n’aurons la paix que lorsque nous renoncerons à donner des prénoms musulmans à nos enfants, que lorsque nous renoncerons à manger halal et que nous porterons un toast alcoolisé pour fêter notre entrée au sein du peuple français", écrit-il encore.
Les caricatures de Mahomet publiées par "Charlie Hebdo", écrit-il quelques pages plus loin, "ont clairement contribué à la progression de l’islamophobie, du racisme et de la défiance envers tous les musulmans... Cette fameuse liberté d’expression n’est pas une valeur non négociable," dit-il encore avant d’en revenir à la République et à l’obligation d’équité de traitement qu’elle implique envers les citoyens. En particulier de la part des hommes politiques.
Il ne s’en prend pas qu’à eux et leurs "slogans vides". Il s’en prend aussi aux chaînes d’information continue qui "se réduisent à être de grossières machines à brasser nos basses émotions et/ou de vulgaires plateformes publicitaires".
"Halte au mépris !" semble crier Abd Al Malik sur chacune des vingt-six pages de Place de la République, imprimé sur le même papier par le même éditeur que le "Indignez-vous" de Stéphane Hessel.
La solution est celle qu’il a toujours prônée : éduquer, "renforcer la structure mentale, intellectuelle de ceux qui occupent encore les bancs de l’école. Une formation solide fait des citoyens qui se sentent légitimes, qui n’arpentent ni ne dérivent sur les sentiers-océans de la haine, du ressentiment et de la bêtise."
Éduquer, et transformer la République en "spiritualité laïque", pour que nous "guide […] cette part de lumière intime et universaliste qui brille au cœur du peuple français". Avec l’espoir peut-être que chacun en son sein puisse, porteur de cette lumière « divine", se sentir aimé.
Christian S. d'Alsace


Réponse :
Quelqu'un a déjà évoqué le film "Allah bénisse la France!" d'Abd El Malek, mais je ne retrouve pas qui.
Merci, frère Christian, de nous faire part de la parution récente d'un libre d'Abd El Malek.
Je n'ai pas lu le livre et je connais très mal l'œuvre artistique d'Ald El Malek.


26fev15 162C33
Ma compagne Florence vient de partager cette vidéo [avec moi ?].


http://positivr.fr/discours-de-yeonmi-park-coree-du-nord/


C'est l'histoire touchante d'une jeune fille coréenne qui raconte son périple pour échapper à l'enfer des dictateurs de son pays. Quand j'entends des témoignages comme celui ci, je me dis que si notre laïcité de France doit encore évoluer pour retrouver sa pureté originelle et exalter la liberté et la vraie vocation de l'homme, nos politiciens sont quand même bien loin de toutes ces abominations.
C'est peut être pour cela que le Père est venu parler en France pour y implanter et relance l'exode spirituel qui doit changer le monde [Rév d'Arès 28/7]. Il y a peut être vu le terrain le moins dur et l'esprit le plus propice.
Je prie avec vous.
En l'amour du Père
Guy du Languedoc


Réponse :
La brutale et intolérante dureté de la vie en Corée du Nord est de notoriété publique.
Tout le monde le déplore. Mais qu'y pouvons-nous ? Refaire la guerre de Corée ?
Partout où il y a de la politique, C.-à-d. partout sur terre, l'exode spirituel aura besoin de passer pour la reconquête de la Terre promise qui est toute la planète.


26fev15 162C34
Qui aime le brouillard? Qui aime ne rien voir ?  Personne; je crois.
Au contraire, qui aime y voir clair et espérer en des jours plus lumineux pour les générations qui viennent ?
Vous ouvrez grand la porte frère Michel et je sens l'Air y entrer. Merci.
Je pense que l'adjectif "neutre" qui qualifie le terme laïcité, mérite d'être appuyé par la toute simple définition du dictionnaire; il me semble que cette démarche  est importante étant donné le ton de votre entrée dans une société où "le mot" devient un butoir et souvent un obstacle à la Vie entre humains.
Neutre : en latin "neuter" veut dire: "ni l'un ni l'autre".
Dans le contexte de cette entrée, le mot "neutre" veut dire celui ou celle qui ne prend pas parti entre les puissances belligérantes, entre des personnes opposées, se dit surtout de ce qui est objectif et qui n'est pas partisan, partial.
En anglais neutre se dit "neuter" et neutralité se traduit "impartiality".
Voilà Ce Que dit La Révélation d'Arès concernant les idéologies, les puissants, de ceux qui tirent profit de l'humilité des petits, des faiblesses des pécheurs, des lois, des alliances habilement scellées, des tromperies, du vol, etc , de ce que ce monde est devenu par le Mal qui empoisonne les rapports humains, de cette faiblesse du pécheur dont nous faisons encore tous partie : Ils ont engendré une vengeance sans fin (27/8-9) parce qu'ils ont inspiré aux faibles qu'ils dominent de devenir comme leur dominateur et leur spoliateur.
Voici l'explication que donne celui qui enseigne cette parole divine : ta parole Ma Parole (Rév d'Arès i/12).
Le terme vengeance sans fin — contre-coups sans fin des conflits, abus tromperies et injustices — n'est pas à prendre au sens étroit  mais au sens très large de représailles, compensation, compétition, émulation, imitation, etc.
Les mesures employées par le monde de pouvoir et nous les humains qui les entretenons par nos propres orgueil et égoiïsme qui sont faiblesses, espérent toujours trouver la bonne loi, le bon procédé, mais ses actes sont disproportionnés au contexte, et leur enchaînement — souvent sans amour, sans équilibre — entraîne la souffrance, la violence et la vengeance.
Le scandale a tué le Père dans leur cœur, nous dit le Père et Satan leur dit: Que les plus malins deviennent riches, qu'ils gouvernent les nations, la science l'a dit. À cause du compte (Rév d'Arès xi/3-6 ) du rationalisme, l'escape qui s'abat avec sa raison raisonnante comptable, un poison agit doucement et taraude ce que l'humain a de plus créatif en lui et l’annihile."C'est logique," dit -on !  Nous le savons, les tenant de cette logique intellectuelle qui  vous retourne comme un gant et qui vous laisse un instant sans force, cette logique là mène à un pouvoir, une domination.
J'en suis convaincue, nous pouvons vivre dans une société où nul n'a à dominer son prochain d'aucune façon.
Parce que, de structure hiérarchique il ne saurait y avoir dans la dynamique d'un changement où chacun veille sur l'autre, veille à l'aimer, à l'honorer dans ses démarches en étant  attentif à ne pas renverser ou modifier une situation mettant  l'autre mal à l'aise et le faisant souffrir. Frère Michel explique "dans de multiples dialogues avec les Pèlerins d'Arès qui projettent de fonder des assemblées, que structures et hiérarchies constituent toujours une solution de facilité. Les Églises se sont érigées sur la démission ou la paresse de leurs membres, à l'origine tous égaux et responsables. Ces quelques uns ont vite pris de l'autorité sur les autres.Une hiérarchie s'est établie. Résultat Dieu s'est éclaté.Résultat le peuple de Dieu a éclaté : ses chances de salut aussi. Le cœur religieux s'est gâté au pouvoir et le cœur des petits, les fidèles, s'est gâté à l'ignorance, parfois au dépit.
Contre ce mal La Révélation d'Arés veut nous prémunir. Il y a deux mille ans, Jésus n'a fondé aucune structure, ni aucune hiérarchie (Le Pèlerin d'Arès périodique n°2/ année 1978) aucune principauté (3/1), le Père invite l'homme à être libre comme le poulain agile (10/10), tous absolument tous sans aucune discrimination, que ce soit sur le plan du sexe, de l'âge de la santé, du niveau d'étude, des biens, de la culture ou de la religion, ou de l'engagement quel qu'il soit, tous sont invités au partage du pain, à Sa Table en tout honneur sans secret sans cachoterie.
Longtemps les prophètes sont restés dans l'ombre, encore aujourd'hui. La femme est encore dominée par l'époux (Rév d'Arès 9/4) ou par les hommes (2/3-4), alors que le Père met la femme au même plan que le prophète Yéchou [Jésus], la considérant comme "qualifiée pour avoir mainmise sur les affaires sociales familiales et spirituelles (annotation xxvii/12)"  Cependant, celles-ci demeurent dans le couloir, dans l'ombre, on les voit très peu conviées au réunions de délibérations. Après, une fois que les délibérations atteignent un point fort (celui de non-retour, tout est bouclé quasiment) la femme est invitée,
Je crois que dans cette société l'homme oublie que ce sont les femmes qui ont maintenu un équilibre social durant les guerres (Le Pèlerin d'Arès périodique n°2/ année 1978)  alors que déjà peinée de  ce que que la guerre amenait et amène encore de déchirant dans la disparition d'un cher. Puisqu'elles savaient que leur mari pouvaient mourir dans les tranchées à se battre contre d'autres fils qui eux mêmes n'avaient pas choisi de se battre. Les mères de ces hommes qui gouvernent et qui décident au nom de l'humanité de la faire trembler sont aussi des femmes et ces femmes ne sont pas que chair, elles sont avant tout l'honneur de Dieu.
Dans la Veillée 9 de La Révélation d'Arès autant qu'en (xxvii/12), la femme est traitée au même plan que Yéchou [Jésus]. Lorsqu'elles tremblent, elle ressentent l'impérieuse nécessité de sauver la Vie. La femme que je suis n'est rien pour elle même (40/6).
Aujourd'hui, engagée corps et âme à l'action d'apostolat, qu'il fasse froid ou chaud, je continue d'espérer, c'est dur, mais je remarque que l'arbitraire des choix demeure.
Ce sacrifice, je l'offre à tous ceux qui sont restés sur la touche ou qui disparaissent seuls. Cela participe de ma pénitence.
Car ce que je ressens est peut être important pour quelqu'un quelque part, je ne sais pas.
Ce que je ressens est aimant en moi, mais peut être que je me trompe, mais je veux avoir une pensée qui s'envole comme un oiseau, et qui se pose au bon endroit, une pensée aimante qui  va au-delà de cet arbitraire qui fige tout ce que je mets d'énergie dans mon travail et dans ma Moisson ; ma pensée vit avec celle de ceux qui m'ont accompagnée sur ce chemin du Bien, je la met au service de ceux qui seuls se battent contre l'isolement.
Je la met au service de notre humanité, nos jeunes. cette pensée que je fais vivante depuis des années est celle de voir notre prophète, l'envoyé du Créateur, convié à participer au délibération comme invité étant l'honneur de Dieu, afin de pouvoir transmettre son Message auprès d'hommes justes et forts de ce monde, à la table du partage et de l'équilibre.
Que le Père Créateur y retrouve Son Séjour !
Danièle G. du Nord


Réponse :
Inexactitude ? Je ne suis pas un expert, mais en englais neutre se dit "neutral" et neutralité ne se dit pas "impartiality". Neutralité se dit "neutrality" et "impartiality" a plutôt le sens de "objectivité".
Par ailleurs, vengeance sans fin veut en effet dire "représailles" sans fin, mais ne signifie pas " compensation, compétition, émulation, imitation, etc." Je devine ce que vous voulez dire, vous voulez dire: "compensation" par le mal rendu, "compétition" dans la revanche, "émulation" du vengeur et du revanchard, "imitation" du répliqueur, du bourreau et du revanchiste, mais il faut faire attention aux mots qu'on emploie quand on les emploie nus ; ils reprennent alors leur sens initial très éloigné ou très différent.
Ceci dit, même s'il n'y a pas de rapport avec le sujet de l'entrée 162 "Laïcité", votre supplique pour la femme est belle et juste, mais il me paraît normal que vous "remarquiez que l'arbitraire des choix demeure," car quatre générations ne suffiront pas pour changer le monde.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Danièle.


26fev15 162C35 
Une information que vous  connaissez peut être : Albert Jacquard !
Que de sagesse en cet homme !
Voilà un homme à rencontrer.
Je suis prêt, si des sœurs et frères d'Île de France et de province [mots manquants] nous organiser pour rencontrer des personnalités sous votre guidance.
Visionner la vidéo :
"On est en train de sélectionner les gens les plus dangereux"

http://m.youtube.com/watch?v=9v9updAv018&feature=share

Didier Br d'Ile de France


Réponse :
"Voilà un homme (Albert Jacquard) à rencontrer," dites-vous, frère Didier.
Mais Albert Jacquard, que comme vous j'ai beaucoup apprécié, est mort à Paris le 11 septembre 2013.
Cette vidéo reste un document à voir et revoir, de toute façon.


28fev15 162CX36
Vous dites que la laïcité peut aboutir à une idéologie qui est une sorte de religion laïque qui comme les autres religions cherche à s'imposer, par des lois si elle peut changer la laïcité en loi.
Toutes les religions évoluent. Le Catholicisme a connu beaucoup des réformes intérieures: la réforme grégorienne, la réforme clunisienne, la réforme bernardine, la réforme sous l'influence des moines mendiants, la réforme du Concile de Trente pour contrecarrer la réforme protestante, etc., et donc la laïcité connaît elle aussi des réformes que les nécessités historiques imposent.
Je ne crois pas que la laïcité, certes trop politisée, qu'on connaît aujourd'hui soit un danger. Au contraire.
Je crois que la laïcité répond à un sincère désir de ramener les citoyens à des exigences de raison logiques.
Il faut laisser faire la laïcité, elle ne peut être dans tous les cas que très meilleure que la religion, qu'elle ne peut pas devenir.
Günther S. d'Allemagne


Réponse :
Les religions à ma connaissance, le Catholicisme comme les autres, ne se sont jamais modifiées. Les réformes que vous citez, à propos du Catholicisme, n'ont jamais remis en cause la théologie de fond des conciles de Nicée, Constantinople, etc. Les réformes dont vous parlez ont seulement touché à des comportements et des convictions de surface.
Les religions ont toutes eu au départ une origine très proche de l'idéal.
Mais le problème de la religion est qu'elle évolue vers la fixité de fond sur des critères qui, qu'ils soient traditionnels comme dans l'Islam ou dogmatiques comme dans le Christianisme, conduisent à des impasses et à des situation conflictuelles dès que certaines éléments de la religion en question tentent de revenir à l'idéal vivant des origines. Jamais le christianisme n'est revenu à la simplicité du Sermon sur la Montagne.
Le phénomène de la fixité religieuse ou religion procède d'une marche régressive de la foi, qui d'ailleurs ne s'observe pas dans la seule religion, mais aussi dans toutes formes d'idéologie.
Un grand idéal, quel qu'il soit, qui soulève pendant un temps la conscience humaine qui lui donne vie, finit avec le temps par se perdre plus ou moins vite dans un système de pensée, des institutions, des dogmes, des traditions, qui finissent par former une base inerte mais hélas très solide que ses fidèles ne discutent plus. C'est la religion.

La religion est le résultat d'une dégradation changée en routine, bref, un système, un idéal vidé de son sel, comme disait Jésus. Il y a certes chez les membres de toute religion des hommes et des femmes toujours prêts à rejaillir, mais c'est là que prennent naissance les guerres de religion.
Quand de ces bases fossilisées se manifestent des éléments sous forme de déclarations fortes, anticonformistes, des drames se produisent; Soit on massacre les anticonformistes (inquisition, etc.), soit des réformes arrivent à s'installer en périphérie, comme ce fut le cas du protestantisme sous les impulsions de Luther, Calvin, soit, et c'est ce qui est arrivé à Arès, le Créateur se manifeste à nouveau aux hommes et relance ce qu'Il appelle la Vie dans La Révélation d'Arès.
Or, le Créateur sait très bien que l'intellectualisation trop poussée des principes très simples sur lesquels repose la Création et qu'Il appelle le Bien, est la source de la religion. La religion se développe sur les complications, des lois et des règles complexes et vétilleuses, qui se pétrifient. Le Créateur ne veut pas de religion. Il dit qu'il est indifférents aux manières très variées de la prière : Il veut simplement un cœur pur et bon. C'est pourquoi à Arès son Appel repose sur un principe très simple: la pénitence. Si simple que la pénitence suffit à justifier la foi du Pèlerin d'Arès !
Le Pèlerin d'Arès ne récite pas de credo, ne prononce pas des témoignages de foi compliqués, n'a pas de prière réglementée, ignore les cérémoniaux, les calendriers. Le Pèlerin d'Arès dit: Je suis pénitent, c'est tout, et il fait pénitence, c'est tout. Il ne sera pas possible de scéloser, momifier, ce genre de foi très simple;


28fev15 162C37 
Dans la Veillée 25 de La Révélation d’Arès nous lisons : Dis-leur (aux étrangers) : “Etrangers, je vous aime avant de vous connaître. Avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré l’horizon, j’ai dressé la table pour vous restaurer, j’ai ouvert les rangs de ma race pour que vous y preniez place pour gravir ensemble les hauteurs, car je suis l’échanson et le muletier, mais l’Hôte et le Pasteur est au-dessus de moi...”
Après avoir expliqué aux illuminati  qui vous attaquaient ce qu’était La Révélation d'Arès et le but poursuivi qui est d’établir le Bien sans religion, vous les aviez invité, frère Michel, dans l'entrée 143 de ce blog,  non seulement à ne pas se tromper de cible — la cible ne devrait être que le mal global —, mais aussi à cheminer avec vous et les pèlerins.
Vous invitez à présent les politiciens les moins figés à faire “pour le moment un bout de chemin ensemble” dans l’intérêt de tous. Pour eux aussi la table est dressée.
"Au lieu de chercher des boucs-émissaires, des coupables et des lois qui le déresponsabilisent et ne résolvent rien, (ceux qui les édictent le savent bien ), c’est en voyant le problème au fond de lui que l’homme aura fait un grand pas, c’est là qu’il doit vaincre le péché” (votre enseignement du 20 octobre 1996).
C’est aussi au fond de l'homme que gît le Bien, la solution au problème ; le Bien qui, réactivé, re-sacralise l’homme, tout homme qui le veut ; un Bien naturellement laïc puisque n’étant pas fruit d’une idéologie mais vie, il ne se glisse dans aucun système avec ses dogmes et ses rois, ses princes et autres dominateurs.
La Révélation d’Arès nous hisse à un nouveau domaine mental, les valeurs terrestres perdent leur importance, les mots changent de sens et dans la mission c’est à nous de faire l’effort d’en expliquer certains comme : pénitence, justice, spiritualité et religion souvent confondus, de même que laïcité peut être confondu avec athéisme et comme vous le développez dans cette entrée, le mot laïcité peut glisser vers une religion laïque de ceux qui veulent supprimer tout ce qui est issu d’une révélation, que celle-ci ait été piégée dans une religion ou qu’elle soit restée libre comme dans notre mouvement.
Marie-Hélène F. du Limousin


Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce beau commentaire.
La religion, quelle qu'elle soit, a toujours connu des tentatives de renouveau sporadiques, mais n'ont jamais abouti à un renouveau vivant fondé sur l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté.
On a vu de telles tentatives inabouties dans le judaïsme comme dans le christianisme et l'islam.
Autrement dit, la religion reste la religion ; elle n'est pas l'élévation de la conscience de l'homme face au dogme religieux.

Il faut un renouveau radical de la vie spirituelle et cela, c'est La Révélation d'Arès qui l'apporte.
Ce n'est pas pour rien que le Créateur envoie à Arès en 1974 Jésus en personne, le ressuscité, le prophète dont la mission n'a pour ainsi dire jamais abouti à un mouvement massif dans le sens très simple du Sermon sur la Montagne, parce que Rome et ses empereurs veillant, le christianisme s'est développé sous forme d'église parapolitique. Dans l'islam même chose : toutes ses formes de foi ont été parapolitiques.
Nous devons avec La Révélation d'Arès faire apparaître une renaissance impressionnate de la foi très simple et pure qu'est la foi de Bien, la foi de l'effort de Bien.
Je crois, je crois au sens le plus pur du mot, que notre mission inaugure quelque chose qui est encore à peine perçu, pour ainsi dire incompris, mais qui est une véritable résurrection spirituelle.
Nous sommes encore peu nombreux et les gens que nous rencontrons dans la rue ne saisissent pas bien l'importance de notre Appel, qui repend l'Appel du Père en 1974 et 1977, mais nous constituons les pierres de fondation du phare qui dans les générations qui viennent éclairera le monde.


01mar15 162C38
Pour moi la laïcité est un forme parmi les formes de la fin.
L'humanité brillante a été polythéiste, de tous les côtés de la terre. Regardez particulièrement les Grecs ! Socrate se moquait de dieux, mais c'est un monde de dieux qui a donné naissance à Socrate et à un grand nombre de philosophes de la Grèce antique. Le polythéisme a été très fécond pour l'intelligence et le monothéisme a été stérile, enfin... beaucoup moins fécond.
Vous n'êtes pas lucides, vous les Pèlerins d'Arès, car la seule laïcité que je vois est bien celle qui bannit toute religion.
Or, sous prétexte de réinstaller la vie spirituelle sans religion, vous vous dites laïcs. Vous dites que Dieu est laïc, parce qu'il ne fonde pas de religion. Moi je dis que Dieu — votre Dieu ou soi-disant Dieu — est laïc parce qu'il a chassé l'antique croyance dans les dieux, le polythéisme — le Coran n'arrête pas de le dire — et qu'il faut y revenir, parce que c'est dans une société qui croit qu'elle est entourée de puissances diverses, invisibles mais agissantes, que reviendra la grande fécondité philosophique d'autrefois.
Jérémy H; de Paris


Réponse :
Ce que voit d'elle-même une société qui s'en va vers sa fin — c'est le cas actuellement — cause une certaine gêne à l'intelligence intellectuelle. C'est sans doute une des raisons pour lesquelles le Père appelle à ranimer le faible lumignon de l'intelligence spirituelle ou intelligence du cœur (Rév d'Arès 32/5).
La société hésite à voir qu'elle s'achemine vers sa fin et cela nos missionnaires le constatent tous les jours: L'absence de réaction de la plupart des gens que rencontrent dans la rue nos moissonneurs peut, entre autres choses, manifester leur hésitation devant la nécessité de changer un monde à l'agonie. Ils préfèrent ne pas le voir, l'agonie d'une société n'étant pas plus belle à vivre ou à voir que l'agonie d'un humain individuel. Les gens, sauf l'exception des épis mûrs, ne voient pas du tout la nécessité de prendre les mesures qui s'imposent pour se sauver. Ils ne voient pas leur propre femier (fumier Rév d'Arès xxii/9, xxix/11), ils voient encore moins que c'est de ce femier (femier) qu'Éden peut renaître.
De ce fait, en parlant de la laïcité comme signe de la fin, vous n'avez pas complètement tort, si vous pensez à la laïcité républicaine comme signe évident d'agonie de la vie spirituelle. Qui voit que la vie spirituelle mourante et se couchant dans le cimetière spirituel — parabole que j'utilise depuis quarante ans — signale une approche du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), de la fin de l'humain ? Qui voit que l'humain déspiritualisé n'est plus l'humain ?
Je crois que l'homme est spirituel, avec plusieurs dieux ou un seul Dieu, ou ne l'est pas. Je ne crois donc pas que c'est le polythéisme; comme celui des Grecs antiques, qui donna à l'homme une intelligence plus brillante. Le polythéisme mit moins d'entraves à la pensée et à son expression que le(s) monothéisme(s) rigidifié(s) et contrôlé(s)par des dogmes et le clergé, mais je pense comme vous que c'est la laïcité comme synonyme politique de déspiritualisation, qui imbécilise l'homme en faisant de la science (Rév d'Arès 26/3, 33/8, etc.) sa nouvelle religion, son nouveau dieu.
Toutefois, je n'analyse pas du tout la situation comme vous le faites, mais je ne crois pas que se lancer dans des byzantinismes à ce sujet serve à grand chose.
Nous Pèlerins d'Arès, je le dis sans orgueil, je ne cite ici qu'un fait, nous sommes lancés dans la pénitence et la moisson de pénitents pour percer la ténèbre menaçante de la laïcité rationaliste imbécillisante. Nous prônons la laïcité lumineuse de Dieu, du Bien, du Créateur, du Père, d'Allah, de Ywh, appelez-Le comme vous voulez, nous nous sommes lancés dans une lutte contre la mort spirituelle, contre l'extinction de l'intelligence spirituelle. Je considère que s'il est une humanité lucide en ce monde actuellement, c'est bien nous.


01mar15 162C39
Je reprends ce passage de vous : "Certes, croire est un verbe dynamique. Croire engendre une action, qui pour nous Pèlerins d'Arès est tant la quête privée que la propagation publique du Bien par la pénitence. Tout ce qui est dynamique est risqué. La Création, Œuvre du Tout Autre, comme nous le croyons, ou de la nature, comme la masse le pense, a été une prise de risques. De même, le Bien et la liberté sans risque ne seraient plus le Bien et la liberté".
C'est en missionnant au hasard, au risque de la rencontre de parfaits inconnus que l'on apprend des choses.
Justement, un samedi matin dans les beaux quartiers de Saxe-Breteuil, épuisé par la suffisance des individus qui regardaient de haut mon tract et ma personne j'eus de l'un d'eux la réponse à la question que je me posais : "Mais pourquoi ne croient-ils pas ce que je leur dis le plus simplement du monde : Jésus et Dieu sont revenus parler à Arès comme je vous parle et vous supplient de vous débarrasser de vos credos inutils pour aimer tous les hommes, même les affreux musulmans tueurs de chrétiens et de juifs, comme l'a dit le Christ sur la croix ?!"...
Réponse : "Monsieur, ici nous sommes beaucoup trop intelligents pour croire en votre discours," autement dit : Ce que vous dites ne pourrait prendre que sur des simple d'esprit, nous avons notre credo et nous ne croyons plus au surnaturel qui fonde le christianisme etc.
Moi : "Et justement je cherche ici même dans les beaux quartiers bourgeois et catholiques des personnes intelligentes pour écouter ce que je viens de dire..."
Il lève les yeux et tourne les talons.
Aucune prise de risque de sa part.
Mais nous ne parlions pas de la même intelligence, celle du cœur et de l'âme. Heureux les pauvres en esprit, dit le Sermon sur la Montagne [Matthieu 5/3, Luc 6/20].
L'esprit sera le linceul glacé des maudits, ajoute La Révélation d'Arès [17/7].
Mais je leur souhaite d'avoir fait le bien par ailleurs dans leur vie.
José O. d'Ile de France


Réponse :
Oui, "tout ce qui est dynamique est risqué" et votre mission dynamique propageant une Parole dynamique court le risque d'être méprisée, repoussée; éconduite. Elle l'est d'ailleurs.
En fait, les gens qui vous répondent se comportent comme s'ils avaient tout trouvé et ne cherchaient plus rien. Votre appel leur paraît insolite.
Je pense qu'il y a plus : Un fait psychologique s'impose à l'observation. Beaucoup d'humains ont le pressentiment qu'une fin est proche. C'est ce que j'ai répondu au commentateur Jérémy précédent (162C38). La vie de nos concitoyens semble changée en résignation tantôt douloureuse tantôt insolente; comme celui qui vous a ou ceux qui vous ont répondu : "Ici nous sommes beaucoup trop intelligents pour croire en votre discours..." Un propos tellement bête qu'il me laisse coi et que je ne peux qu'attribuer à un fait: Cette réponse est celle de gens qui n'ont plus rien à dire, qui disent n'importe quoi pour faire marcher les cordes vocales et ouvrir la bouche, ce que j'appelle un langage réflexe..
L'homme s'étourdit, ne cherche plus s'il y a une autre vie possible. Ce réflexe vient de ce que tout est devenu illogique et qu'il n'y a plus rien à attendre. Les rebuffades que vous subissez ne sont guère que les effets d'un malaise général. Le malaise est réel : La crise morale autant qu'économique est devenue chronique et nous observons tous les symptomes d'une humanité malade.
Le poids du système fiscal, pour ne parler que de lui, semble étouffer les hommes qui n'ont même plus la force de se révolter. Mais ce n'est pas nouveau. Je me souviens que Jean-Chrysostome, archevêque de Byzance au IVe siècle, nota que certains vendaient leurs filles pour payer leurs impôts. Nous n'en sommes pas là en France, mais notre situation socio-politique entre dans un épais brouillard. Je pense que les bons bourgeois que vous rencontrez dans le quartier Saxe-Breteuil sont des gens tellement préoccupés par l'avenir qu'ils n'ont plus de place dans leur cerveau pour engranger et méditer la nouvelle du Retour de Jésus et du Père à Arès.
J'observe et je réfléchis beaucoup à la période actuelle de déclin que la France traverse. Je me dis que l'illogique de la situation où nous sommes ne peut pas être sans répercussion négative sur l'état d'esprit général. Quand j'étais en rééducation cardiaque en décembre 2014, il y a deux mois, j'étais au milieu de gens de très petite condition: smicards, petits retraités, chômeurs en fin de droit, qui venaient comme moi de recevoir une chirurgie extraordinaire et des soins hospitaliers pré- et post-opératoires d'un prix très élevé (au total dans les 80.000 € au bas mot) et je me disais: Quel sens ont des soins aussi coûteux pour ces braves gens, dont on prolonge la semi-misère de 1100 € par mois (parfois moins), qui ne font rien de leurs dix doigts, qui n'apportent aucune valeur ajoutée à la situation générale ? Je ne sais pas, mais je me demande s'il n'y a pas là quelque chose d'illogique qui les perturbe. Pour cette raison, ils sont devenus atones. J'essayais de parler avec eux, mais ils étaient amorphes, leur cerveau était comme flasque, les yeux comme vides ; la conversation à 80% tournait autour du football, auquel je ne connais rien.
Je pensais à Ferdinand Lot, l'historien français spécialiste du Moyen Âge, qui disait à propos de l'époque (si je ne me trompe pas) de Louis V le Fainéant (le dernier Carolingien), de "l'effrayante atonie de la population".
Ces mots me reviennent pour désigner l'état de la population française actuellement. Oui, ce que vous rencontrez dans la rue, et ce n'est pas spécial au quartier Saxe-Breteuil, est une population "d'effrayante atonie". Bien sûr les bourgeois du quartier Sexe-Breteuil ne sont ni smicards ni petites retraités, mais ils ont eux aussi leurs raisons inverses d'être atones, parce qu'ils paient au-delà du raisonnable, et que l'illogique, qu'ils soit en plus ou en moins, idiotifie l'homme.
L'espérance et la grandeur d'âme n'existent plus que dans des petits îlots cernés par des océans de scandales, de crimes, d'exploits sportifs, de revendications sociales, de mensonges et de propos vides politiques, bref, tout ce que vous lisez chaque jour dans le journal. Vous êtes, frère José, un de ces petits îlots.
Ah oui, La Révélation d'Arès a bien raison de dire : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7) et nous comprenons de mieux en mieux pourquoi nous faisons pénitence et moissonnons des pénitents.
Alors, la laïcité politico-républicaine dans tout ça ? Eh bien, c'est une façon de rendre fiers de ce qu'ils sont ces braves gens; bourgeois ou petit peuple, qui nagent dans cet illogique et qui ne savent pas vers quel avenir ils nagent.


01mar15 162C40 
Encore un sujet de réflexion très important pour notre mission.
Pour étayer mon article et ma réflexion, j’ai recherché dans les blogs si vous aviez déjà parlé de la laïcité, j’ai trouvé quelque unes de vos réponse à relire  :
Dans le blog 150 Politiser notre refus de la politique, 150c190 votre réponse à Laurent H
Dans le blog 138 Bonne année, Céline, 138c76 votre réponse à Daniel C. La France pays soi-disant laïc, le manque de liberté. etc.
Dans le blog 135 Le cancer politique, 135c1 votre réponse à M.M.
Dans le blog 74 Victoire de la mort, 74c34 votre réponse à Didier Faber l’administration, les impôts etc.
Je reviens aussi sur votre précédent édito, votre réponse à Louis-Marie de Belgique (161C36) vous écrivez : "Notre époque paraît athée, mais y a-t-il autant d'athées qu'on croit ? N'est-elle pas plutôt areligieuse, aconfessionnelle ? Ce peuple que le République Française appelle laïc est en fait un peuple qui, pour une bonne partie, n'a plus de religion. Reste qu'il faut aider ce peuple à se faire une idée claire de l'aconfessionnalité souhaitable et intelligente. Nous avons pour cela une base des plus solides : La Révélation d'Arès."
Nous les Pèlerins d’Arès  n’avons plus ni religion, ni dogmes. Nous sommes des croyants libres, des laïques, des anarchistes du bien, des femmes et des hommes qui essaient de vivre la Vie spirituelle pure, des Chrétiens du Sermon sur la Montagne enseigné par le prophète Jésus, la Vie telle que nous la redonne La Révélation d’Arès.
Moi, j’entend dans la moisson le rejet de la religion et sa morale. Néanmoins le quidam ressent le besoin de règles de vie, et ne veut plus que la religion s’en mêle car il a bien compris que religion et pouvoirs travaillent de concert  pour l’asservir. Il y a bien rejet, mais ce n’est pas pour autant qu’il (le quidam ) en tire des conclusions et exerce son libre arbitre. Il admet une pseudo-laïcité managée par les pouvoirs.
Pour la politique c’est pareil. — Se souvenir de Samuel1 (8/1-22) avec un peuple qui réclame un roi malgré tous les avertissements de Dieu. Et ce depuis des millénaires, jusqu’à La Révélation d’Arès.
La vie en Éden était laïque, oui, parce que le peuple vivait en équilibre avec le Créateur et le Tout créé par Lui, alors qu’après la chute le peuple adamique a dévié vers le mal. (Le Pèlerin d’Arès 1989 : "La Pommeraie" p. 224-225 )
La Révélation d’Arès (31/4) nous dit : Mon Peuple s’éloignera-t-il des princes du culte et des prêtres, s’éloignera-t-il des fausses promesses, fuira-t-il les prostituées, les marchands, tous ceux qui le corrompent et le scandalisent, qui rendent des jugements iniques, qui menacent de malheur les faibles s’ils se rebellent, qui détournent vers eux Mon Héritage? Et les pénitents reviendront-ils à ceux qui les perdaient ?
Le Créateur souffre et s’inquiète de voir ce que nous avons fait de Ses Attributs (Rév d’Arès 21/4, 22/11, 26/17) et de ce monde. C’est pourquoi nous croyons de toute nos forces à la pénitence et nous cherchons les hommes capables de nous rejoindre. Notre inquiétude est forte aussi, jusqu’où le monde va t-il descendre vers la barbarie, la cruauté,  la violence, etc ?
Le Père bien aimé nous met en garde contre notre inconstance (Rév d’Arès 37/2).
Que Mon Souvenir ne soit pas pour toi comme un nuage qui monte et disparait à tes yeux par beau temps, et ne revient devant ton regard qu’aux jours froids et tristes, ainsi qu’il en est pour la multitude.
Le Créateur nous accompagne dans notre changement en bien. À nous d’être vigilants, constants, dans nos efforts de bien : paix, amour, pardon, liberté, non-jugement, non préjugés, non peur, intelligence, car le Père ne nous accompagnera pas en arrière. (Rév d’Arès 39/6).
Nous devons avancer ensemble, tout le monde compte, unis dans le Dessein qu’à prévu Dieu pour les hommes et avec courage nous allons sortir de nos tunnels.(Rév d’Arès 23/2).
Ne choisissons pas d’être seuls, égoïstes et orgueilleux etc. Nous pouvons perdre notre âme et perdre notre force contre le mal.
Alors la ronce laisse les piques, le mort revient, la mâchoire se relâche, le sang redevient clair. Les hommes deviennent les frères, le monde devient le nuage d’or où les nations s’embrassent, où le frère ne vend pas le pain et la laine. (Rév d’Arès xix/21-22 )
Par nos efforts nous nous changerons et nous donnerons au monde la Voie vers le Bien, qu’il n’a pas suffisamment vécue (Rév d’Arès 28/7) : Ai-je fixé un prix à Mon Salut ? Ne l’ai-je pas livré à tous pour la peine d’une pénitence qui est une joie pour les hommes pieux, qui n’est pas plus lourde que le souci de l’usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du puissant ? (28/25 ).
Votre réponse à Dominique du Roussillon (162C26) : "Je suis convaincu que, de toute façon, il nous faut installer parallèlement aux religions établies une Assemblée et une Mission Prophétiques solides et assez visibles et actives pour que ces religions ne puissent plus les ignorer et finissent, comme le dit La Révélation d'Arès, par appeler les Pèlerins d'Arès pour les entendre (36/21-22)."
La Grande Assemblée des Pèlerins d’Arès réussira, avec la Voie de grandeur que nous redonne La Révélation d’Arès.
Merci à vous prophète Mikal et à tous les Pèlerins d'Arès et tous les hommes de bien qui œuvrent dans cette Voie.  
Simone et Jean- Pierre du Limousin.


Réponse :
Eh oui, ma sœur Simone et mon frère Jean-Pierre, comme vous dites : "Pour la politique c’est pareil. — Se souvenir de Samuel1 (8/1-22) avec un peuple qui réclame un roi malgré tous les avertissements de Dieu. Et ce depuis des millénaires, jusqu’à La Révélation d’Arès. La vie en Éden était laïque, oui, parce que le peuple vivait en équilibre avec le Créateur et le Tout créé par Lui." Si sincère que puissent être un politicien comme M. Hollande et son gouvernement, il est certain qu'en insistant d'autorité sur la laïcité, dont ils tendent à faire une nouvelle doctrine; il me semble, ils ont l'intention de s'en servir autant que de la servir.
Ils font comme si une nouvelle vigueur pouvait sortir de la laïcité et sauver le pays de ses dettes et de son déclin économique.
Mais je crains fort qu'ils essaient de donner à la laïcité une sorte d'absolutisme idéologique et qu'ils fassent du laïc — l'homme laïc selon leur vision — un nouvel homme qui tirerait sa liberté du néant métaphysique dans lequel il se plongerait — y a-t-il plus grand néant métaphysique que "Charlie Hebdo" ? — contre l'homme qui affirme tirer sa liberté de Dieu, de son image et ressem­blance de Dieu (Genèse 1/26-27).
Mais y- a-t-il en France autant de laïcs républicains que le gouvernement voudrait ? Non. Nous triompherons de cette adversité-là. La Grande Assemblée des Pèlerins d'Arès réussira, parce qu'en réalité les Français sont aussi variés que les reflets des roches et, si ces reflets sont très embrouillés en ce moment, parce qu'ils ne savent plus sous quelle lumière briller, ils retrouveront tôt ou tard la bonne sériation.


02mar15 162C41
Ce matin dans Le Figaro on peut lire une chronique de Yann Le Galès.
Le mot laïcité n'apparaît pas dans l'article, mais Yann Le Galès en disant que l'État ne doit plus croire qu'il est le garant du progrès et qu'il doit devenir un État animateur qui rend chacun capable d'agir, d'entrer dans le jeu et d'y participer, il définit la laïcité comme vous la définissez : le concert de toutes les espérances et toutes les idées.
Même s'il ne parle pas de laïcité, l'article vaut la peine d'être lu. Il donne une idée générale des mauvais concepts sur lesquels repose l'État en France et l'on y devine que la laïcité telle que la conçoit le gouvernement de la France sous la direction de Manuel Valls n'est pas meilleure que le reste :

La France est un pays en panne. Elle détient le record mondial de la dépense sociale publique avec 33 % du PIB. Mais 14 % de la population française vit sous le seuil de pauvreté.
L'école, premier budget de l'État avec 65 milliards d'euros, ne remplit plus son rôle qui est de favoriser la mobilité sociale.
Le dialogue social est paralysé par la défiance dans un pays qui a le plus faible taux de syndicalisation de toute l'Union européenne avec environ 8 % des salariés et seulement 5 % dans le secteur privé.
Ces constats sont dressés par Sociétal, qui consacre son numéro annuel 2015 à l'État-providence "qui paraît à bout de souffle." Refusant le décrochage, la revue de l'Institut de l'entreprise explore les nouvelles voies qui permettront de "réinventer le modèle social" et de passer du "Welfare State à un État social, un État qui aide les pauvres à s'en sortir et évite de les maintenir dans l'assistanat."
Car l'État ne doit plus "croire qu'il est le garant du progrès". Il doit devenir un État animateur "qui rend chacun capable d'agir, d'entrer dans le jeu et d'y participer".
Le père Baudouin Roger propose que les politiques d'aides de l'État s'appuient davantage sur les institutions intermédiaires "en les finançant pour qu'elles rendent les services qui sont dus au titre du bien commun." Augustin de Romanet souhaite que l'État employeur révolutionne sa gestion des ressources humaines. Le PDG d'Aéroports de Paris et ex-directeur général de la Caisse des dépôts recommande "d'ouvrir la haute fonction publique à des candidats ayant une dizaine d'années d'expérience professionnelle dans les domaines les plus divers, fonctions techniques comme managériales."
Cette évolution est d'autant plus nécessaire que le monde du travail change.
Plus de 2,3 millions de personnes exercent aujourd'hui plusieurs activités professionnelles. Les travailleurs indépendants représentent 10 % de la population active. Leur nombre va grandir, le salariat va reculer. Un travailleur alternera intérim, CDI, chômage et période de travail. Il sera parfois salarié et parfois travailleur indépendant. Cela "va nous obliger à repenser entièrement l'accès à la Sécurité Sociale, à la prévoyance et à nos systèmes de retraite", analyse Denis Pennel, expert du marché du travail.
Ces réformes et d'autres doivent s'accompagner d'un changement d'état d'esprit vis-à-vis de la mondialisation et des entreprises. Car la France a besoin des start-up, des PME, mais aussi des grandes entreprises souvent clouées au pilori.
Il suffirait que les responsables politiques arrêtent de les vilipender et osent prendre des décisions capables de les retenir. "Les grandes entreprises ont beaucoup plus d'effectifs en France que leur chiffre d'affaires ne le justifierait en réalité, constate Xavier Huillard, PDG du groupe Vinci et président de l'Institut de l'entreprise. Et les dirigeants de ces groupes sont profondément attachés à la France: il ne faudrait pas grand-chose pour changer la donne et les convaincre que la France tient à eux."

Si l'État n'est pas l'État que souhaitent les experts, c'est parce qu'il est idéologique et c'est exactement ce que vous dites.
La laïcité vraie ne peut pas être défendue dans un pays gouverné par une idéologie.
Jean-Pierre P. de Lorraine


Réponse :
Aucune idéologie ne conçoit la laïcité comme La Révélation d'Arès la conçoit et comme, à sa suite, nous la concevons, parce que toute idéologie part d'une vision non critique de la société. Aucune idéologie, même la moins radicale, n'est totalement multilatérale.
L'idéologie est une construction intellec­tuelle émanant des idées plus ou moins étroites d'un parti politique ou d'une religion, qui a donc ses adversaires ou ses détracteurs, dont le concept de laïcité est plus ou moins différent. Il n'existe donc pas de laïcité à l'état pur politiquement ou religieusement parlant.
Tout gouvernement idéologique insére la laïcité dans ses idées et ses actes comme une pièce dans son système.
Tout gouvernement idéologique substitue sa volonté aux volontés diverses qui forment le tissu de la nation. Un tel gouvernement peut avoir des adversaires plats, courtisans, comme on l'a vu au moment du drame de "Charlie Hebdo" où quantité de gens se sont ralliés à l'étendard "Je Suis Charlie" alors qu'à l'évidence ils ne se reconnaissent pas dans Charlie, mais ce n'est pas de la laïcité, c'est de l'opportunité politique.
Nos missionnaires prêchent la pénitence qui conduit au Bien, thème de leur Appel au monde dans lequel ils s'efforcent de reconnaître et moissonner les épis mûrs, mais par surcroît ils peuvent par cette page 162 comprendre qu'ils sont aussi les annonceurs d'une laïcité pure et simple qui annonce une autre société.
C'est par des canaux comme la laïcité que nous réalisons que nous ne prônons pas seulement la foi dans le Bien, que prôna déjà le Sermon sur la Montagne, mais que nous prônons aussi une autre façon de vivre en société, une foi et une pénitence qui orientent l'homme vers un autre concept des nations qui reviendront vers le Père (Rév d'Arès 28/21), que j'appelle petites unités humaines, parce que seuls des groupes humains réduits peuvent échapper à l'idéologie massive nécessaire pour policer de vastes populations.
Toutes les sociétés idéologiques sont aujourd'hui déclinantes, même celles qui semblent encore fortes, sauf peut-être les USA où la notion de laïcité est assez élastique pour permettre à ce pays une évolution heureuse. Dans ces sociétés déclinantes et singulièrement la société française il faut redonner aux humains des raisons de vivre. C'est le but de notre mission.
L'idée de tolérance est primordiales dans la laïcité. On sait que la tolérance était une notion inconnue au Moyen Âge. Cette idée s'assouplit difficilement au cours des siècles pour devenir évidente aujourd'hui dans l'idée, même idéologique, de la laïcité dans nos pays européens. Mais cette tolérance n'est pas suffisante et ne peut pas devenir suffisante sur des plateforme politiques idéologiques. Nous devons la faire disparaître, parce que la seule existence d'un concept de tolérance montre que des hommes se considèrent nantis de la vérité et ne font qu'accepter de cohabiter avec d'autres hommes considérés dans l'erreur. Or, un seul concept doit unir les hommes: le Bien. S'il y a amour, pardon, paix, intelligence spirituelle et si chacun est devenu libre de tous préjugés, les idées qui traversent les cerveaux des hommes ne peuvent que disparaître, avec elles disparaît la tolérance et l'on retourne à l'état absolument neutre d'Éden.


02mar15 162C42
En France laïcité est parfois devenu symbole d'athéisme et d'anti-religion par opposition à l'église catholique qui a imposé son pouvoir sur nos ancêtres pendant de nombreuses générations.
On peut comprendre cette défiance vis-à-vis des pouvoirs religieux mais attention de ne pas retomber dans les mêmes travers en imposant un idéologie athée comme ce fut le cas en URSS. N'oublions pas les leçons de l'histoire.
Une autre voie pour la laïcité est à trouver. Une laïcité ou chacun puissent exprimer sa différence.
Notre richesse est dans nos différences justement. Pour qu'elles puissent être fécondent, il est utile qu'elles puissent s'exprimer ouvertement sans crainte ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, que ce soit dans les écoles, dans les médias ou dans les rues. Par exemple de nombreuses minorités spirituelles n'ont pas accès aux grands médias, en autre les Pèlerins d'Arès qui pourtant sont des croyants on ne peut plus laïcs, ils n'ont ni hiérarchies, ni dogmes, ni lois, ce sont des consciences libres dont la seule ligne de conduite consiste à faire le bien, en aimant tous les hommes, en pardonnant à tous, en faisant la paix avec tous, en n'ayant pas de préjugés et en cultivant l'intelligence du cœur.
N'est-ce pas parce que certains musulmans par exemple sont obligés de cacher leur foi, qu'ils se sentent rejetés et qu'ils peuvent devenir violents ?
L'expression de nos idées dans le respect de celles des autres permet les échanges, le dialogue et l’enrichissement mutuels.
Pourquoi dans une école chacun ne pourrait-il pas apprendre la religion de l'autre, on ferait de grands pas vers la fraternité et le dialogue. Au lieu de cela, les lois font tout pour empêcher les personnes d'exprimer leur foi ou leurs convictions.
Je me souviens que dans mon école j'avais une enfant dont les parents étaient témoins de Jéhova qui souhaitaient que leur enfant ne fête pas Noël et les anniversaires. J'ai reçu la maman et j'ai senti sa joie d'être écoutée sans être jugée et d'être respectée dans ses choix. Ensuite cela à facilité l'intégration de son enfant dans l'école et des échanges constructifs avec la maman.
Empêcher ou juger la foi de l'autre cela contribue à créer un climat de défiance, de peur, d'incompréhension, de frustration et finalement cela peut aboutir à des situations dramatiques comme la tuerie de Charlie Hebdo. Si au lieu de censurer les croyances de l'autre, on apprenait dès l'école à vivre avec des idées et des convictions diverses en se respectant, cela continuerait à l'âge adulte. Mais hélas, au nom d'une certaine conception étroite de la laïcité (confondu avec l'athéisme militant), dès l'école on nous demande de taire nos croyances, c'est devenu un sujet tabou. Cela contribue à créer un climat de méfiance vis-à-vis de l'autre au lieu d'apprendre à le connaître .
L'école en plus des savoirs de base que sont les mathématique et la lecture devrait enseigner aux enfants que nous ne sommes pas tous identiques mais que nos différences sont une richesse à partager.
Denis K. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce commentaire qui résume tout ce qui s'est déjà dit sur cette page.
Nous ne lisons plus l'évangéliste Jean, parce que l'Évangile de Jean est parole d'homme (Rév d'Arès 16/12), mais on trouve dans Jean des faits et des personnages qui ont pu exister au temps de Jésus. Ainsi Jean parle-t-il de Nicodème — sans doute une translitération du nom hébreu Nicdamon — un pharisien devenu son disciple à qui il dit : "En vérité, je te dis que personne à moins de renaître d'Eau et d'Esprit ne peut entrer dans la Royaume (la Vie spirituelle)." (Jean 3/5).  Cette phrase ne figure pas dans les Évangiles synoptiques (Marc, Matthieu et Luc), mais l'idée de renaître totalement, c'est à dire de se recréer, est fondamentale dans l'idée de laïcité, qui est celle de La Révélation d'Arès et donc celle de Pèlerins d'Arès.
L'idée de renaissance ou de recréation par la pénitence détermine une mutation complète des valeurs dans tous les modes de la vie, vie collective, vie économique, vie morale. Jésus me dit la nuit du 14 au 15 janvier 1974 : Je t'ai mis nu pour te revêtir d'un manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). La conception de l'homme nouveau n'est évidemment du tout la conception politique de la laïcité.
Je suis certain que le concept d'homme nouveau est le plus salutaire qui soit dans un monde qui se décrépit et qui va tôt ou tard s'effondrer. Mais, hélas, dans l'atonie générale, expression que j'empreinte à l'historien Ferdinand Lot dans une réponse précédente, atonie que nos frères et sœurs missionnaires sentent dans la population qu'ils rencontrent, nos propos paraissent abstraits, inutiles. Les gens ne voient pas ce qu'ils ont de constructif, mais ne nous décourageons pas. Nous serons entendus.
Dans notre concept de la laïcité, la justice n'a pas pour sens l'obtention des droits de chacun, mais le respect absolu des droits des autres, droits tels qu'ils n'ont pas besoin d'être mis en lois. Ils coulent de source. À cela on nous répond : Vous voulez le désordre complet ?! Nous disons : Vous êtes aveugles, vous ne voyez pas que vous ne recevrez que ce que vous donnez. C'est ce que vous rappelez, mon frère Denis, dans l'avantage qu'auraient les écoliers à connaître et respecter la foi des autres plutôt que de prétendre, comme fait la République, qu'il faut appliquer comme une loi (un droit) obligatoire le fait de l'ignorer.


02mar15 162C43 
Ah ! Elle est belle la laïcité du gouvernement et des media !
Cinq églises ont été profanées en trois jours à Lyon, mais il n'y a aucune réaction politico-médiatique.
Cinq églises profanées, mais cela n’émeut personne au sein de nos élites mondialisées.
On ne peut pas applaudir quand c’est une mosquée ou une synagogue qui est profanée, maus c’est quand même la religion catholique qui a façonné ce pays. Chaque village a été construit autour d’un clocher.
Des profanateurs veulent effacer dans la mémoire de leurs enfants le fait qu'ils sont issus du christianisme. Ils disent que le chritianisme est une honte, une culpabilité.
Ces actes de profanation n’ont pas eu le moindre écho dans la presse. La chanson n’aurait bien sûr pas été la même s’il s’était agi d’une profanation de synagogue ou de mosquée. Là MM. Valls et Cazeneuve auraient lancé un appel à combattre l’antisémitisme et l’islamophobie. Le gouvernement ne semble pas s’émouvoir de la christianophobie.
Mais bon ! C’est la France de notre politique, une France où règne l’étranger, où la culture et la religion de France sont bannies à tout jamais. Une France sans repère, sans histoire, sans passé.
Jérôme Q. de Rhône-Alpes

Églises profanées à Lyon en 2015


Réponse :
Je ne vous connais pas, Jérôme. Je connais bien Lyon où j'ai habité treize ans, et j'aimerais que vous nous disiez de quelles églises il s'agit.
Je suis désolé de voir des sanctuaires où prient nos frères catholiques souillés par des graffiti, mais il ne s'agit que de pierres avec de la peinture dessus. Le vrai chrétien n'a pas besoin d'églises. Il n'y avait pas d'églises en Éden et Jésus lui-même ne priait pas dans des églises. Il dit dans son Sermon sur la Montagne: Quand tu pries, entre dans ta chambre (ou dans ta resserre), ferme la porte et là prie! (Matthieu 6/6). Dieu est dans son image et ressemblance au fond de vous, Jérôme, et nulle part ailleurs. Le vrai croyant laïc n'a pas besoin d'église. Certes, nous honorons le lieu où Jésus puis le Père vinrent parler aux hommes à Arès en 1974 et 1977, mais si ce lieu pour une raison pour pour une autre disparaissait, la Parole qui a été révélée là ne disparaîtrait pas et continuerait d'enrichir des générations d'hommes de bien.


03mar15 162C44
"Tout pour les étrangers", dit Jérome Q. [162C43]
Les français devenaient ou étaient indisciplinés depuis longtemps.
Les étrangers sont plus malléables. Vieilles méthodes coloniales toujours utiles.
Et puis comme [mot manquant] ils remplissent la femme clair [Rév d'Arès xxvii/7], le soir dans les rues sombres.
Et puis dans les entreprises on s'éclate, c'est le festival de la "diablerie, Messire!" (Film "Les Visiteurs" 1)
Vaudou vaudou, gnawa gnawa (vaudou marocain), ...dans les cités aussi.
On y a vu que du Feu (Coran).
Vous êtes peinards en France. Que Dieu vous y garde, pour l'amour du Ciel !
En vous embrassant chaleureusement, vieux frangin !
Fabrice P. de Paris by night


Réponse :
Je trouve des Fabrice, bien sûr, mais pas de Fabrice P. dans mes carnets d'adresses.
Et cependant vous m'appelez "vieux frangin". Vous semblez me parler comme si nous nous connaissions depuis longtemps.

D'un autre côté, vous me dites : "Vous êtes peinards en France" comme si vous n'habitiez pas la France tout en vous situant à "Paris by night". Vous travaillez la nuit ?


03mar15 162C45 
Vous dites : "Quel sens ont des soins aussi coûteux pour ces braves gens, dont on prolonge la semi-misère de 1100 € par mois (parfois moins), qui ne font rien de leurs dix doigts, qui n'apportent aucune valeur ajoutée à la situation générale ? Je ne sais pas, mais je me demande s'il n'y a pas là quelque chose d'illogique qui les perturbe. Pour cette raison, ils sont devenus atones. J'essayais de parler avec eux, mais ils étaient amorphes, leur cerveau était comme flasque, les yeux comme vides ; la conversation à 80% tournait autour du football, auquel je ne connais rien." [réponse 162C39]
C'est quand même très dur.
Non seulement parce que ayant comme [vous avez vécu] vécu une chirurgie lourde ils se remettaient doucement. Et ayant une petite vie comme vous le décrivez (très peu financièrement pour vivre) il est logique qu'ils se soucient d'être en bonne santé pour continuer à vivre, voire à évoluer. Parler de foot les faisaient décanter de ce qui les attendait : rester en bonne santé pour continuer voire amener plus et apporter aux siens et dehors...
Pourquoi ne les avez-vous pas missionnés ?
Pourquoi ne leur avez vous pas parlé de leur splendeur en eux (sans forcément parler de Dieu s'ils ne le souhaitaient pas ? Pourquoi ne leur avez-vous pas expliqué comment vivre cette splendeur en eux, comment se reconnecter à elle ?
N'est-ce pas votre rôle ?
Parfois il est difficile à certains de bouger surtout dans la petitesse financière (essayez de vivre avec 1000 euros par mois à Paris), parfois le découragement que provoque cette société se comprend. Alors ce sont ceux qui ont tout compris, qui savent vivre leur deuité [?] en eux, qui doivent donner l'exemple et amener, proposer, expliquer.. en ayant soin de ne pas s'imposer, l'idée fera ou pas son chemin.
Vous auriez été étonné très certainement de leur réaction.
Mais s'arrêter [mots manquants] ou croire comme vous faites que ces gens sont dans l'atonie et quasi irrécupérables comme vous le laissez entendre, est anti-spirituel au possible, ne croyez-vous pas ?

Émeline Antoine [probablement de Paris]


Réponse :
Je ne vous connais pas, ma sœur Émeline, mais cet eMail m'apprend que vous n'êtes pas un Pèlerin d'Arès accompli.
Une missionnaire expérimentée ne m'aurait pas écrit ce commentaire.
Vous n'avez pas l'expérience de la mission, de ce que l'expérience enseigne de dire et ne pas dire aux gens de rencontre en moissonnant ; vous n'avez pas l'expérience de la rareté des épis mûrs.
"Pourquoi ne les avez-vous pas missionnés ?... N'est-ce pas votre rôle ?" me dites-vous.
Oui, c'est mon rôle depuis quarante-et-un ans. Je m'efforce de le remplir aussi bien que je peux (à quoi sert notamment ce blog sinon à remplir mon rôle), dans la mesure où ceux et celles à qui je parle m'acceptent, car c'est le gros problème que tous les moissonneurs connaissent: Être accepté.
J'ai bien écrit dans ma réponse à frère José (162C39) : "J'essayais de parler avec eux, mais ils étaient amorphes, leur cerveau était comme flasque, les yeux comme vides..." Autrement dit, j'essayais de leur dire qu'ils avaient raison de se considérer comme des laissés pour compte, des smicards, des chomeurs, des retraités qui reçoivent juste de quoi vivre, mais qu'ils pouvaient dépasser cette condition en changeant la société, non par la politique, non par des lois, mais en se donnant un idéal qui commence par se changer soi-même. Je leur disais que j'avais reçu un tel idéal, très beau, gratuitement et je leur proposais de le partager gratuitement, simplement en faisant l'effort de pratiquer l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur ou réflexion spirituelle et en se rendant libres de tous préjugés, bref, en devenant des hommes et des femmes de Bien pour changer le monde.
Je leur parlais de la quête du Bien non pour eux-mêmes mais pour tous leurs frères humains, car l'humanité est un seul et même corps partagé. La vie n'a pas de sens en elle-même, la vie n'a de sens que partagée en conscience et vivre sans ce partage est comme vivre démembré.
Non, je n'ai pas usé de mots comme "la splendeur qu'ils ont en eux", car, si vous avez quelque expérience missionnaire, vous savez que de pareils termes sont creux, soit ils font rire — c'est déjà ça, allez-vous me dire, mais ce rire-là n'ouvre aucune porte spirituelle — soit font hausser les épaules et les gens se détournent en pensant: "Encore un dingue !"
Oh, certes, je le confesse, ils ne réagissaient pas. Ils me regardaient "amorphes, leur cerveau... flasque, les yeux comme vides.", mais au moins ils ne riaient pas et ne haussaient pas les épaules. Ils ne disaient rien. Quand on parle d'effort — la foi d'Arès est une foi d'effort — rares sont ceux qui répondent : "Ça ne sert à rien," parce qu'il n'existe que peu d'humain qui ne reconnaissnt pas qu'un travail est un travail, même un travail sur soi, et a quelque chose de respectable.
"La slendeur au fond de soi" c'est de la poésie grandiloquente ; je l'évite. D'ailleurs, soit dit en passant, je n'ai personnellement jamais senti de "splendeur en moi". J'ai seulement senti en moi un pénitent capable de sa pénitence. L'image et ressem­blance de Dieu qui est en moi (Genèse 1/26-27) sera peut-être réveillée et deviendra une splendeur un jour, mais ce n'est pas encore le cas.
Vous semblez habiter Paris. Vous connaissez certainement notre mission, 32 rue Raymond Losserand. Je ne pense pas que ce soit là qu'on vous ait recommandé une mission comme celle que suggère votre commentaire.


03mar15 162C46 
Nous nous sommes rencontrés dans les années 80 et nous avons eu une conversation passionnante qui dura, vous vous en souvenez, une partie de la nuit. Depuis, je vous suis comme je peux. Ce blog me permet de vous retrouver.
Je n'ai pas changé de conduite. Je suis plus que jamais convaincu que le monde change non en se perdant, comme vous le suggérez, parce que comme tout religieux votre espérance ne peut germer et pousser que sur le désespoir des hommes, mais le monde change par les progrès continuels de la science et de la technique, qui d'ailleurs influencent la politique et donc la laïcité, puisque la politique partout dans le monde est laïque, sauf quelques foyers politico-religieux de plus en plus rares comme le Maroc.
Le jaillissement de l'intelligence humaine n'arrête jamais et la laïcité, non la laïcité absolue dont vous parlez ici et qui n'existe pas, mais une laïcité raisonnable des hommes de réflexion, est observée partout.
La puissance de création de l'homme tend maintenant à l'infini, et c'est ce qui rend fous les musulmans fanatiques qui veulent encore que la puissance de création appartienne à Dieu, et c'est aussi ce qui égare des hommes comme vous qui ont, je le crois, été témoins de quelque chose de surnaturellement extraordinaire, mais qui n'ont pas compris le message qu'ils ont reçu de l'au-delà.
Forces physiques et chimiques, énergie, temps et lumière forment maintenant une source de création sans pareille que l'homme maîtrise de mieux en mieux. La laïcité s'impose naturellement, parce que la science découvre que Dieu n'est pas ce que vous croyez, mais est autre chose, qui ne participe en rien à la vie humaine, laquelle partie de l'amibe et d'évolution en évolution est arrivée au prodige que nous sommes tous, humains, au cours de milliards d'années.
Silouane J. du Gard


Réponse :
Aujourd'hui je n'aurai donc que des commentateurs inconnus ou dont je ne me souviens pas (162C44 et 162C45).
Je n'ai pas souvenir d'une conversation avec un Silouane — prénom rare, dont on devrait se rappeler — "dans les années 80... une conversation passionnante qui dura... une partie de la nuit." Je n'ai jamais, à ma souvenance, conversé "une partie de la nuit" avec qui que ce fût. J'admets cependant qu'étant un humain, je ne suis pas à l'abri des trous de mémoire.
Des personne aux pensées semblables à la vôtre, j'en ai rencontré un certain nombre depuis 1974.
Je ne peux que vous dire ce que je vous ai probablement déjà dit dans les années 80. Les progrès de la science et de la technique non seulement ne changent pas les bases de ce que je crois depuis que je reçus La Révélation d'Arès, mais contrairement à ce qu'ils produisent chez vous, ils ne font chez moi qu'élargir les préoccupations de ma foi et de mon champ d'action prophétique, car je crois qu'ils constituent l'une des raisons pour lesquelles le Créateur s'est manifesté au monde à travers moi en 1974 en m'envoyant Jésus et en 1977 en venant me parler Lui-même.
Le Créateur n'a créé la Terre, et sans doute l'univers proche de la Terre, que pour y placer Son Enfant (Rév d'Arès 13/5) : l'homme, auquel Il a laissé tout loisir de découvrir et d'exploiter sa planète et son univers proche comme ile veut. Ces découvertes et exploitations constituent ce que vous appele science et technique.
Vous, Silouane, vous trouvez là prétexte à séparer science et technique de l'ensemble des convictions humaines où vous ne voyez pas que des mythes vides, puisque vous admettez que j'ai été "témoin de quelque chose de surnaturellement extraordinaire, mais" vous pensez que je n'ai "pas compris le message reçu de l'au-delà." Et quel est le mesage que vous auriez reçu, vous ? Celui selon lequel "l'homme maîtrise de mieux en mieux... forces physiques et chimiques, énergie, temps et lumière qui forment maintenant une source de création sans pareille," qui font, selon vous, que le vrai Créateur, en somme, c'est l'homme.
Moi je crois que le Créateur reste le Créateur, Celui qui pourrait, s'Il manquait d'Amour, anéantir l'humanité, mais qui par Amour pour ses Enfants en fait d'eux ses co-créateurs.
Autrement dit, sans le vouloir, vous avez fait de la science et de la technique votre religion. Moi, je n'ai aucune religion. Je dis: Dieu existe, parce que je L'ai rencontré et Il m'a parlé, mais la science et la technique aussi existent, parce que Dieu les a données à l'homme. C'est ainsi et il n'y a nul besoin de définir tout cela par des catégories philosophiques.


04mar15 162C47
La laïcité en Alsace et Lorraine est vécue de façon différente de la laïcité dans le reste de la France.
Le président de la région Alsace, Philippe Richert (UMP), souligne l'expérience alsacienne, en matière de laïcité et dit qu'il défendra les spécificités liées au régime concordataire la semaine prochaine, devant l'Observatoire de la Laïcité.
Philippe Richert dit que l'Alsace a un respect total de la laïcité et de la République, mais il rappelle que la laïcité, dans les départements concordataires d'Alsace et de Lorraine en France, comme dans une grande partie de l'Union Européenne, n'est pas le silence obligatoire sur la religion dans l'espace public. En Alsace-Lorraine la laïcité doit au contraire permettre l'approche de la diversité religieuse, et le respect de tous les croyants et de ceux qui ne croient pas. C'est exactement comme ça que vous voyez les choses, frère Michel.
Philippe Richert demande si la création d'une instance de dialogue entre l'État et les musulmans va dans ce sens ?
Le dialogue se fait déjà en Alsace-Moselle de manière apaisée, parce qu'il existe une reconnaissance des cultes, de tous les cultes. Le dialogue des communautés religieuses entre elles et avec les autorités civiles, se pratique régulièrement, ce qui n'est pas la cas dans le reste de la France.
Il faut continuer de diffuser cet esprit dans la jeunesse. Depuis plusieurs années, la région Alsace propose un "Mois de l'Autre", en liaison avec l'Éducation nationale, pour sensibiliser les lycées au respect de l'altérité, à l'Autre dans ses différences aussi bien sociales, culturelles, religieuses. Pourquoi ne pas s'en inspirer dans les autres départements français ? Bref, l'enseignement du fait religieux est plus facile en Alsace, mais il faudrait élargir cette plateforme. Si on enseignait, âr exemple, ce que sont l'islam et le judaïsme, cela permettrait d'éviter l'endoctrinement par les fanatiques sur l'Internet. Il faut
aller plus loin dans le dialogue interreligieux.
Le dialogue interreligieux ne conduit pas à être d'accord sur tout, mais conduit à discuter des difficultés qui se posent à notre société spirituelle face aux différentes autorités.
Le problème, c'est comment introduire dans la dilogue interreligieux des spécificités comme celles des Pèlerins d'Arès (et pourquoi pas des Témoins de Jéhovah, etc.). Qu'en pensez-vous ?
Un autre Christian S. en Alsace


Réponse :
Mais oui, c'est tout le problème, "Comment introduire dans la dilogue interreligieux des spécificités comme celles des Pèlerins d'Arès (et pourquoi pas des Témoins de Jéhovah, etc.) ? Et j'ajoute : Pourquoi pas les Baha'ï, les Réincarnationistes, les Théosophes, les Rose-Croix, les Scientologistes, L'Église Gallicane, et une foule d'autres croyants, dont je ne partage pas les convictions, mais qui tous défendent une belle morale et ont des choses passionnantes à dire sur leurs expériences spécifiques ? Pour La Révélation d'Arès ce n'est pas ce que l'homme croit qui le sauve, mais le Bien qu'il développe en lui et qu'il fait. Nous ne craignons donc pas l'exposé des doctrines les plus diverses, pourvu qu'elles n'assèchent par l'homme par un rationalisme mathématique et qu'elle prêchent le Bien par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté.
Nous vivons dans une France politique qui se refuse à voir que la vie spirituelle est une vie avec toutes ses variations et évolutions, mais non une "plateforme" uniforme et définie une fois pour toutes. C'est pourquoi je suis heureux d'apprendre qu'il y a un dialogue interreligieux, même limité, en Alsace, et que ce principe pourrait s'étendre au reste de la France. Mais je ne me réjouirai de l'extension de ce principe à toute la France que s'il concerne une plateforme interspirituelle non définie par avance entre des religions listées, seules admises dans ce dialogue. Si les innombrables convictions peuvent s'exprimer en toute liberté, dans le respect et dans la paix, on se trouvera devant une multitude d'expériences de la vie spirituelle qui finira par démontrer que, loin de diviser les hommes, la foi a des formes tellement variées que cette variété même s'élimine par impossibilité de se concevoir et ramène les croyants à un dénominateur commun très simple : le Bien.
Les pèlerins d'Arès, grand P" ou ptit "p", ne forment pas une unité doctrinale et rituelle sui generis comme les Catholiques ou l'Islam Sunnite traditionnel — Le petit reste que je rassemble (24/1) est une expression et a une vocation calquée sur les miennes propres, mais il y a d'autres façons de vivre la foi arésienne, laquelle se ramène, quelles que soient ses formes, à un principe très simple: la recherche du Bien par la pénitence (amour, pardon, paix, intelligence et liberté) et la moisson des hommes des Bien pour changer le monde (28/7).
Les Pèlerins d'Arès, grand "P" ou petit "p", n'imposent à personne une théologie déterminée, notamment une idée uniforme et une vénération réglementaire de Dieu, parce que l'existence d'une affluence époustouflante de définitions et de descriptions de Dieu à elle seule montre que Dieu, qu'on L'appelle Yahw, Allah, le Père, le Créateur, Bramah, Ahura Mazda, Grand Esprit, etc., n'est à l'évidence ni définissable ni descriptible. Les Pèlerins d'Arès, petit "P" ou grand "p", ne voient qu'une seule Vérité, qui n'est pas que Dieu existe et doit être adoré, mais que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Les Pèlerins d'Arès font alliance fraternelle avec toutes les assemblées de croyants ou d'espérants qui prônent la vertu et le Bien, qu'elles soient décrites ou non décrites dans La Révélation d'Arès, car nuls des fils du Créateur — autrement dit, nuls des fils du Bien — ne sont pour nous des étrangers (35/11).
Nous ne pourrions donc que nous réjouir que Philippe Richert demande au gouvernement qu'on n'impose plus le silence sur les faits religieux, mais qu'au contraire on ouvre le dialogue le plus largement possible sur toute l'étendue des expressions de la foi, afin que la jeunesse comprenne que la sécheresse du rationalisme mathématique est dans ce pays et dans ce monde largement compensée par la conscience que toute ce qui existe n'appartient au monde visible, parce qu'il existe quantité d'expériences spirituelles.
La laïcité vue comme cela, bravo !


04mar15 162C48
La laïcité fait partie des formations que je donne aux fonctionnaires du secteur médical, social et médico-social et des collectivités territoriales. Je savais jusque-là que ce que j’enseignais était "théorique", compte tenu du fait que très peu de citoyens connaissent les fondements juridiques et politiques de la laïcité et que les gouvernants de tous niveau (dont un bon nombre est à peu près aussi ignorant que leurs fonctionnaires de terrain) se plaisent à entretenir maintes ambiguïtés sur le sujet de façon à pouvoir souffler le froid et le chaud en fonction des circonstances et de leurs stratégies partisanes.
Mais votre entrée et les quelques cinquante pages de commentaires et de réponses m’ont montré à quel point ce que j’enseigne et que j’appuie avec conscience sur des sources juridiques et théoriques fiables et honnêtes est véritablement non seulement théorique mais probablement naïf.
Devant un tel consensus de représentation de la laïcité "politique", (le terme est juste, il s’agit bien de laïcité "politique" et non de la laïcité  "spirituelle" ou "vraie laïcité" comme vous l'appelez), je me demande si mon intervention a quelque utilité. Mais étant votre disciple, votre réponse prend évidemment une importance qui peut modifier et enrichir mon enseignement, si cela est possible dans le contexte de contrainte intellectuelle où je me trouve devant certains parterres, sauf à renoncer de former sur cette thématique, pour rester cohérent avec ma foi.
Excepté dans votre réponse au commentaire 162C9 où vous définissez clairement cinq formes de laïcité dont la "vraie" selon La Révélation d’Arès, on passe très souvent sans le dire et/ou sans le voir avec un certain amalgame de la laïcité au laïcisme, une dérive restrictive et de mauvaise foi qui exista dès la naissance du mouvement laïque. C’est l’extrême réducteur et autoritaire de la laïcité qui malheureusement se fait passer pour la laïcité et qui est mieux connu et plus pratiqué que la laïcité que j’appelle "d’équilibre" ou "de bonne volonté" qui anima certains hommes politiques et d’église au XIXème siècle, quand il s’agit d’arbitrer les influences politiques et sociales du pouvoir temporel (politique) d’une part et spirituel (religieux) d’autre part, particulièrement quant à l’éducation du peuple, donc des enfants.
C’est quelque chose contre lequel je m’insurge et que j’ai bien du mal dans mes cours à éclairer et à rendre conscient mes stagiaires sur ce thème, tant l’habitude a été prise de confondre les deux en privilégiant le laïcisme à la laïcité. C’est tellement plus simple, parce que sans nuance ni intelligence et tellement facilité par les autorités elles-mêmes qui s’ingénient à légitimer leurs initiatives illicites ou illégales sous le sceau de la laïcité qui est un concept et un principe noble et "bien vu", comme les éléments de la devise républicaine : "liberté, égalité, fraternité".
Pourquoi, le laïcisme remplace-t-il la laïcité politique d’origine ? Parce qu’il fait une équivalence entre laïcité et athéisme, ce qui était le point de vue des courants anticléricaux et scientistes ou rationalistes qui ont présidé en partie à la naissance de la laïcité française. Je précise "française", car notre laïcité a des spécificités qui la rendent assez facilement accessible à l’extrémisme et assez peu exportable ailleurs.
À partir de là, être laïque, c’est nécessairement être athée.
Certains franchissent un pas de plus en considérant qu’être laïque c’est être anticlérical, mais aussi antireligieux, voire anti-religion ou anti-croyance. C’est cet état d’esprit (que vous qualifiez à juste titre de "raciste" dans votre réponse au commentaire162C6) qui a présidé à l’élaboration des lois sur le voile (ou plutôt "les signes religieux dans les écoles publiques" et sur le port de la burqua de 2004 et 2010, que l’on a pourtant justifiées par le principe de laïcité, alors honteusement trahi.
Cette dérive s’explique assez bien par le fait que la laïcité n’est définie clairement et généralement par aucune loi (le mot "laïc" ou "laïcité" n’est jamais utilisé dans la loi de 1905, (qui est principalement une loi de répartition et de gestion de biens et d’influences), quand bien même elle est la source de lois et de règlements. Cela s’explique aussi par le fait que la laïcité est un principe politique de combat qui s’est forgé par la pratique opportuniste et stratégique de l’adaptation des pouvoirs à l’évolution culturelle, technologique et matérielle de la société industrielle occidentale du XIXème (même si les racines de la laïcité remontent jusqu’au "gallicanisme", XVIème siècle). La théorisation du principe et sa réflexion approfondie sont venues après coup au XXème siècle, par exemple avec des universitaires comme Jean Baubérot qui s’insurge lui aussi du sort que l’on réserve à la laïcité aujourd’hui.
Alors, c’est quoi la laïcité "politique" au sens noble ou du moins de bonne foi du terme ?
En fait c’est plutôt simple :
D’abord la laïcité ne s’adresse pas au peuple, mais aux fonctionnaires, à la sphère politique et administrative chargée de gérer les affaires publiques, ce qui explique leur devoir de neutralité et de non-discrimination dans tous les domaines, le domaine de la conviction religieuse n’étant qu’un domaine parmi d’autres, il est vrai particulièrement sensible en France, pays traumatisé par des guerres de religion (réforme, révolution française) cruelles. Le peuple lui est croyant ou athée, agnostique ou totalement indifférent, c’est justement sa liberté de conscience et cela ne regarde pas l’État ni ses "démembrements" administratifs. Le citoyen n’a pas à être "laïc", il vit dans une république "laïque ", ce qui est différent. En tant que citoyen, il doit cependant observer les prescriptions laïques qui régulent l’expression religieuse dans l’espace publique et ne pas "troubler l’ordre public" par la manifestation de ses convictions religieuses.
C’est pour cette raison que seuls les bâtiments et espaces appartenant à un établissement ou un service public administratifs peuvent imposer des règles ressortant d’une laïcité directive, garante de la paix entre croyances. Il est évident que la loi sur le port de signes religieux ostensibles à l’école (et uniquement à l’école [primaire], pas à l’université ni dans les écoles supérieures) est une exagération laïciste de ce principe. Dans l’espace public "ouvert", la rue, (et dans l’espace privé évidemment) chacun fait ce qu’il veut, toujours à la condition, restrictive il est vrai, de ne pas troubler l’ordre public.
En revanche, les fonctionnaires, pendant leur service, sont tenus à une stricte observation de neutralité et de réserve de leur opinion en tout domaine (y compris entre services différents) dont la laïcité n’est qu’une application parmi d’autres.
Ensuite, la laïcité se fonde sur trois piliers pratiques et complémentaires :
Le premier dit en substance : "L'État ne se prononce pas sur l’existence de Dieu." Ceci signifie que l’État et toute autorité politique et administrative en France ne sont ni athées, ni croyants, ni agnostiques, ni rien d’autre qui concerne une foi quelconque. Ils sont républicains, point ! Ce qui, il est vrai, peut très vite devenir idéologique et impérieux, si l’on en fait "une religion"... Oh, contradiction énorme ! En fait l’État déclare n’avoir aucune compétence pour s’engager sur le terrain de la croyance ou de la non-croyance. Il se place à l’extérieur de ce champ, en position de neutralité "absolue", autant que cela est possible à un régime politique. C’est bien le principe de neutralité administrative, d’où la non-reconnaissance et la non-subvention d’aucun culte, etc.
Le second pilier déclare : L'État reconnaît la liberté de conscience, principe fondamental revendiqué à grands cris, mais très difficilement accepté, lorsqu’il s’agit de l’expression de conscience de l’autre. Autrement dit, chacun est libre de pratiquer la religion ou l’absence de religion qu’il veut, aussi bien dans des lieux réservés à cet effet (ce qu’on appelle avec une extension très exagérée "l’espace privé") ou dans l’espace public social, avec les réserves déjà indiquées. C’est là que la société et les fonctionnaires, qui, s’ils ont le devoir de neutralité, ne sont pas des hommes "neutres", s’avèrent souvent beaucoup plus chatouilleux que l’État et exigent des restrictions à l’expression des croyances, lorsque cela les dérange. D’où les manipulations légales politico-électorales du principe de laïcité en direction du laïcisme. Ce qui est une véritable déloyauté, car non seulement la neutralité est de mise devant l’expression des croyances, mais nombre de textes réglementaires expliquent noir sur blanc que l’expression des convictions religieuses doit être "respectée" et même "facilitée" dans les établissements publics ou privés qui accueillent en internat des publics de toutes sortes (hôpitaux, maisons de retraites, foyers pour adultes et/ou enfants, etc.). Entendons-nous Messieurs Valls, Cazeneuve, Peillon tenir des discours transparents à cet égard ? Non
Cela amène le troisième pilier qui est ainsi défini : L'État garantit la liberté de conscience. C’est le principe d’égalité de traitement administratif. Autrement dit, l’État protège la liberté de conscience des abus de ceux qui l’expriment. C’est la garantie de paix sociale apportée par l’État face aux volontés intempestives d’une croyance ou non-croyance, soit de convaincre d’autres fidèles par la force, soit d’empêcher l’expression d’une autre croyance, à plus forte raison d’en persécuter les fidèles. Dans ce cas, l’état et les fonctionnaires présents et témoins des faits dans leur service doivent s’interposer pour ramener la paix et protéger la partie "faible" des intentions agressives de la partie "forte", quelle que soit les croyances ou non-croyances en cause. C’est d’ailleurs la même chose sur le plan politique.
Voilà en quelques mots (je ne pouvais faire plus court) les principes de la laïcité (que je suis bien obligé d’appeler "théorique") que j’enseigne. Il me faut souvent une bonne journée pour que ces principes soient un tant soit peu entendus et compris, ce qui ne veut pas dire acceptés, par mes stagiaires qui arrivent à s’y ouvrir, lorsque je précise que l’important c’est plus la conscience que la loi, même "bonne", c’est-à-dire constructive. Car la conscience peut se passer de loi, alors que la loi ne peut pas se passer de conscience. Je rajoute aussi un certain nombre de contrepoids à la logique juridique de la laïcité politique en rattachant ses valeurs aux valeurs spirituelles qui sont le fond de notre culture judéo chrétienne et de l'islam, principalement autour du non-jugement, de l'empathie, de la co-construction de la société et de la responsabilité éthique. Parfois, le mot "amour fraternel" peut être prononcé et expliqué et provoquer une sorte de soulagement muet dans les regards et les poitrines. Comme quoi, les fonctionnaires aspirent bien évidemment à vivre dans leur travail une liberté d'expression qui ne soit pas encadrée par la consigne et qui s'appuie sur l'amour du prochain. Mais introduire ces dimensions spirituelles reste un travail d'équilibriste.
Est-ce que cette laïcité est spirituelle ? Non. Elle n’est qu’une tentative qui pourrait être honnête d’arbitrer au mieux entre les excès et les différends religieux, entre autres. Si elle avait été appliquée comme cela au lieu d’être niée ou trahie de multiples façons, les choses n’en seraient pas au point de tension où elles sont aujourd’hui entre l’État, les communautés religieuses, les citoyens et la foi. Il y aurait de la place pour une véritable réflexion sur le fait religieux au moins en tant que fait social et pour une ouverture sur l’échange et l’enseignement des fondements authentiques des croyances par l’école où à l’école, comme cela a été évoqué par plusieurs commentaires (notamment dans le commentaire et la réponse 162C42).
C’est effectivement cette crispation devant la connaissance des différentes fois et la politique de négation de leur importance et de l’importance du besoin de croire qui a empêché l’expression de ces fois de manière ouverte et paisible, quitte à être régulée, qui est responsable en partie des communautarismes et des intégrismes actuels.
Mais ce que vous proposez est largement supérieur et même "sidérant", car vous expédiez la "vraie laïcité" sur les Hauteurs Saintes ou au moins sur les sentiers qui y mènent ! Nous sommes loin de la laïcité politique, même ouverte et loyale, car le principe de cette laïcité reste étroit, dépendant de la loi et de ses interprétations et facilement manipulable et révisable, ce que n’est pas la Vie spirituelle libre appuyée sur l’existentialisme de la pénitence et de la moisson de pénitents.
J’aimerais en dire quelques mots dans un autre commentaire, car celui-là est véritablement invasif… Pardonnez-m’en.
Didier du Roussillon


Réponse :
"La conscience peut-elle se passer de loi, alors que la loi ne peut pas se passer de conscience ?" Je ne suis pas d'accord avec cela — à moins, bien sûr, qu'on donne un sens particulier au mot conscience —. Je dois obéir à la loi, qu'elle réponde ou qu'elle ne réponde pas aux exigences de ma conscience. La loi donc s'applique en se passant de ma conscience.
Ceci dit, je ne peux que vous remercier, Didier, de ce commentaire qui explique très clairement aux lecteurs de ce blog la difficulté d'aborder le sujet de la laïcité.
Vous le faites en usant d'une comparaison que je n'ai pas faite dans mon entrée 162, parce que je ne suis pas dans le sérail administratif où l'on distingue entre laïcité et laïcisme.
Le laïcisme, je le rappelle ici, est la doctrine selon laquelle il faut ou faudrait aux institutions un caractère non religieux. Autrement dit, le laïcisme n'est pas un état comme l'est la laïcité, mais une idéologie.
Quand je dis que si la laïcité devient une idéologie et cesse d'être la vraie laïcité, je devrais plutôt dire: "Si la laïcité devient le laïcisme..." Mais le mot laïcisme, qu'on n'entend jamais dans les conversations entre citoyens, m'a semblé plutôt obscur et les dictionnaires s'étendent très peu sur lui. Je vois, comme vous le faite, qu'on peut l'utiliser à bon escient, sauf que vous avez oublié de définir le mot, oubli que je viens de réparer, j'espère. Mais peut-être vous ai-je mal lu.
J'aime beaucoup votre commentaire.
Il évoque mais il n'aborde pas la question de la laïcité au sens où La Révélation d'Arès et donc le Pèlerin d'Arès est laïc, mais ce sera peut-être le sujet de ce que vous direz en "quelques mots dans un autre commentaire."
Un Pèlerin d'Arès est d'autant plus laïc qu'il est plus fidèle à sa foi, plus attentif à la Parole du Créateur, plus fraternel, plus ouvert au monde pour le changer (Rév d'Arès 28/7) en changeant sa propre vie (30/10-11). Nous formons un mouvement de renouveau spirituel en marche dans un monde en expansion de plus en plus laïque et donc nous correspondons bien à cette laïcité-là, ou plus exactement Dieu a vu, comme sa Révélation d'Arès le montre, qu'il nous fallait être de plus en plus laïcs pour devenir purement et simplement laïcs, ce qui n'existe nulle part encore.
Les ennemis de la foi ne désarment pas. Ils changent seulement de visage et actuellement il semble bien qu'ils se mettent le masque de la laïcité pour élargir l'influence de leur athéisme et de leur rationalisme. Oh ! il y a un humanisme dans ces mouvements anti-foi. Ce n'est pas un combat facile car sur bien des terrains nos vues coïncident. C'est sans doute pour cela que nos frères se lancèrent dans la "mission sociale" qui nous fut néfaste — et nos ennemis s'arrangent pour faire croire que nous ne disons "rien de nouveau". En fait, tout ce que nous disons, sans être nouveau, puisque c'est la Parole éternelle, est un épurement complet des principes du Bien qui quittent toute religion et toute idéologie pour rejoindre le Fond de la Nature créée, le Jardin. En cela nous sommes totalemet neutralisés et uniques en notre genre. En même temps ce n'est pas facile à faire comprendre à l'homme de la rue que nous rencontrons.


05mar15 162C49
Vous avez raison de voud attaquer à la fausse laïcité des politiques dans le monde, mais plus particulièrement vous avez raison de vous attaquer à la fausse laïcité d'Israël.
Vous avez la haine des juifs, à vos yeux les moins laïques des humains, et vous avez bien raison de les haïr. Cesont des gens très dangereux. Ils ont occupé un pays habité depuis plus de dix siècles par les Arabes musulmans, ils les ont chassé de leurs maisons et s'y sont installés à leur place et de cela Israël devra rendre compte à l'humanité entière.
Il est faux que l'Iran se prépare à fabriquer une bombe nucléaire. Benjamin Nétanyahu ne croit pas une seconde que l'Iran cherche à fabriquer un arsenal nucléaire, mais il est venu à Washington faire un discours fantoche sans autre raison que sa campagne de prochaine réélection en Israël. C'est un politicaillon de première ! Et c'est un haineux. Il hait les Arabes et les Iraniens.
Nous discutions hier dans un groupe à propos de tout ça et vous, Frère Michel Potay, et vos Pèlerins d'Arès, ont été cités comme des défenseurs de la laïcité pure du Coran et des adversaires d'Israël et nous pensons qu'il faut donner à votre mouvement beaucoup plus d'appui qu'il n'a. Nous allons nous y employer.
Amir B. D. d'Ile de France


Réponse :
S'il vous plaît, ne vous employez pas à soutenir notre mouvement de La Révélation d'Arès de la façon que vous envisagez. Vous nous ferez beaucoup de tort, parce que si nous lisons le Coran comme vous, nous n'avons pas les positions que vous nous prêtez vis-à-vis d'Israël. Vous vous trompez d'un bout à l'autre. Nous sommes d'accord sur le fait qu'Israël  a "occupé un pays [la Palestine] habité depuis plus de dix siècles par les Arabes musulmans" et que les Israëlinei "ont chassé de leurs maisons [les Arabes] et s'y sont installés à leur place, mais nous pensons qu'il y a à cela une solution qui est celle de l'amour, de la fraternité réelle, du parage.
Vous dites n'importe quoi. Où êtes-vous allé chercher que "Benjamin Nétanyahu ne croit pas une seconde que l'Iran cherche à fabriquer un arsenal nucléaire, mais qu'il est venu à Washington faire un discours fantoche sans autre raison que sa campagne de prochaine réélection en Israël" ?
Vous allez trouver ci-dessous, in extenso, la traduction française du discours prononcé hier 4 mars par Benjamin Netanyahu devant le Congrès Américain. Je l'ai lu attentivement, ce que vous n'avez probablement pas fait. Certes, cet homme est un politicien et son discours est plein de l'éloquence théâtrale propre aux politiciens de carrière, il y a des exagérations et des arguments impossibles à vérifier dont les politiques savent user, mais c'est vraiment le discours d'un homme qui a peur, qui a peur pour Israël.
Nous sommes des amis de l'Iran, mais ne pouvons pas être d'accord avec tout ce que fait l'Iran actuel. Pour autant nous n'avons pas "la haine des Juifs".
Où êtes-vous allé chercher que "les juifs sont à nos yeux les moins laïques des humains" ? Nous nous sentons nous-mêmes juifs, étant les héritiers de la Bible massorétique juive et du Juif qu'était Jésus venu me visiter en 1974. Il y a d'ailleurs une entrée de ce blog dont c'est le sujet: Entrée 151 "Nous sommes tous juifs" du 22 décembre 2013.
Je suis et tous les Pèlerins d'Arès sont contre toutes les armes et singulièrement contre les armes nuécléaires. Nous déplorons que des pays comme les USA, la Russie, la France, la Grande Bretagne, Israël, l'Inde, le Pakistan, la Corée du Nord, la Chine aient la nombe atomique et nous pensons que c'est déjà beaucoup trop comme ça. Même si je n'imagine pas que l'Iran puisse lancer une bombe atomique sur Israël sans recevoir à son tour les bombes atomiques isra¨liennes, amériaines, etc. et donc même si je pense que la bombe atomique ne sert à rien à l'Iran sauf comme argument politique, je suis contre tout accord qui permettrait à l'Iran ou n'importe quel autre pays de posséder l'arme nucléaire.
Je déplore que des gens comme vous fassent courir des bruits aussi faux que nuisibles à notre sujet.
Voici le discours prononcé hier 4 mars à Washington par Benjamin Netanyahu :

Mes amis, je suis venu ici aujourd’hui parce que, en tant que Premier Ministre d’Israël, je me sens une obligation profonde de vous parler d’une question qui pourrait bien menacer la survie de mon pays et l’avenir de mon peuple: la quête iranienne pour obtenir des armes nucléaires.
Nous sommes un peuple ancien. Dans nos près de 4000 ans d’histoire, beaucoup ont essayé à plusieurs reprises de détruire le peuple juif. Demain soir, lors de la fête juive de Pourim, nous allons lire le Livre d’Esther. Nous lisons le récit d’un vice-roi de Perse puissant nommé Haman, qui complotait pour détruire le peuple juif il y a quelque 2500 ans. Mais une femme juive courageuse, reine Esther, a démontré ce complot et a donné au peuple juif le droit de se défendre contre ses ennemis
Le complot a été déjoué. Notre peuple a été sauvé.
(Applaudissements)
Aujourd’hui le peuple juif fait face à une autre tentative, d’un autre potentat perse, de nous détruire. Le Guide suprême l’ayatollah Khamenei crache sa haine la plus ancienne, la haine antisémite, avec les nouvelles technologies. Il tweete [sur l'Internet] qu’Israël doit être anéanti – il tweete ! Vous savez, en Iran, Internet n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler libre. Mais il tweet en anglais qu’Israël doit être détruit.
Pour ceux qui croient que l’Iran menace l’État juif, mais pas le peuple juif, écoutez Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, chef mandataire terroriste de l’Iran. Il a dit: "Si tous les Juifs se rassemblent en Israël, cela va nous épargner la fatigue de les pourchasser dans le monde entier."
Mais le régime iranien n’est pas seulement un problème juif, pas plus que le régime nazi n’était qu’un problème juif. Les six millions de juifs assassinés par les nazis n’étaient qu’une fraction des soixante millions de personnes tuées dans la Seconde Guerre mondiale. Donc, si le régime de l’Iran constitue une grave menace non seulement pour Israël, c’est aussi le cas pour la paix du monde entier. Pour comprendre à quel point l’Iran serait dangereux avec des armes nucléaires, nous devons comprendre pleinement la nature du régime.
Le peuple d’Iran est composé de gens très talentueux. Ils sont les héritiers d’une des plus grandes civilisations du monde. Mais en 1979, ils ont été détournés de leur histoire par des fanatiques religieux, des fanatiques religieux qui ont imposé une dictature sombre et brutale. Cette année là, les fanatiques ont rédigé une constitution nouvelle pour l’Iran. Elle ordonne aux gardiens de la révolution de ne pas seulement protéger les frontières de l’Iran, mais aussi de remplir la mission idéologique du jihad. Le fondateur du régime, l’ayatollah Khomeini, a exhorté ses partisans à "exporter la révolution dans le monde entier".
Je suis ici à Washington, et la différence est tellement frappante. Le document fondateur de l’Amérique promet la vie, la liberté et la poursuite du bonheur. Le document fondateur de l’Iran s’engage dans la mort, la tyrannie, et la poursuite du djihad. Et alors que les États s’effondrent à travers le Moyen-Orient, l’Iran se charge d’occuper le vide pour faire exactement cela.
Les hommes de main de l’Iran à Gaza, ses laquais au Liban, ses gardiens de la révolution sur le plateau du Golan entourent Israël avec trois tentacules de terreur. Soutenu par l’Iran, Assad massacre les Syriens. Soutenu par l’Iran, les milices chiites sont lâchées en Irak. Soutenu par l’Iran, les Houthis prennent le contrôle du Yémen, menaçant les détroits stratégiques à l’embouchure de la mer Rouge. Avec le détroit d’Ormuz, ce serait donner à l’Iran le contrôle d’un second point d’approvi­sionnement en pétrole du monde.
La semaine dernière, près d’Ormuz, l’Iran a procédé à un exercice militaire en détruisant la maquette d’un porte-avion US. C’est juste la semaine dernière, alors qu’ils négocient avec les États-Unis sur le nucléaire. Mais malheureusement, depuis les 36 dernières années, les attaques de l’Iran contre les États-Unis ont été tout sauf sur des maquettes. Et les objectifs n’ont été que trop réels.
L’Iran a pris des dizaines d’Américains en otage à Téhéran, a assassiné des centaines de soldats américains, des Marines à Beyrouth, et est responsable de la mort et de mutilations des milliers d’hommes et de femmes, de militaires américains en Irak et en Afghanistan.
Au-delà du Moyen-Orient, l’Iran attaque l’Amérique et ses alliés à travers son réseau mondial de terrorisme. Il a fait sauter le centre de la communauté juive et l’ambassade israélienne à Buenos Aires. Il a aidé Al Qaida à attaquer les ambassades américaines en Afrique. Il a même tenté d’assassiner l’ambassadeur saoudien, ici à Washington DC.
Au Moyen-Orient, l’Iran domine désormais quatre capitales arabes, Bagdad, Damas, Beyrouth et Sanaa. Et si l’agression de l’Iran n’est pas contrecarrée, d’autres suivront sûrement.
Donc, à un moment où beaucoup espèrent que l’Iran se joindra à la communauté des nations, l’Iran est occupé engloutir les nations.
Nous devons tous unir nos efforts pour arrêter la marche de l’Iran par les conquêtes, l’asservissement et de la terreur.
(Applaudissements)
Il y a deux ans, on nous a dit de donner au Président Rouhani et au ministre des Affaires étrangères Zarif, une chance d’apporter des changements et de la modération en Iran. Quels changements ?! Quelle modération ?! Le gouvernement de Rouhani pend les gays [homosexuels], persécute les chrétiens, emprisonne des journalistes et exécute encore plus de prisonniers que par le passé.
L’année dernière, le même Zarif qui charme les diplomates occidentaux a déposé une gerbe sur la tombe d’Imad Mughniyeh. Imad Mughniyeh est le cerveau terroriste qui a fait verser le plus de sang plus américain que tout autre terroriste outre Oussama ben Laden. J’aimerais voir quelqu’un lui poser une question à ce sujet.
Le régime iranien est plus radical que jamais, il scande « Mort à l’Amérique », et surnomme l’Amérique "le grand satan."
Maintenant, cela ne devrait pas être surprenant, parce que l’idéologie du régime révolutionnaire de l’Iran est profondément enracinée dans l’islam militant, et c’ est pourquoi ce régime sera toujours un ennemi de l’Amérique.
Ne soyez pas dupes. La bataille entre l’Iran et l’ISIS ne fait pas l’Iran un ami de l’Amérique.
L’Iran et l’ISIS sont en compétition pour le trône de l’Islam militant. Le premier se nomme République Islamique, le second État Islamique. les deux veulent imposer un empire islamique militant, d’abord sur la région, puis sur le reste du monde. Ils sont simplement en désaccord sur celui qui sera le chef de cet empire.
Dans cette lutte mortelle pour un trône, il n’y a pas de place pour l’Amérique ou pour Israël, pas de paix pour les chrétiens, les juifs ou les musulmans qui ne partagent pas la croyance médiévale islamiste, pas de droits pour les femmes, pas de libertés pour les peuples.
Alors, quand il s’agit de l’Iran et de l’ISIS, l’ennemi de votre ennemi est votre ennemi.
(Applaudissements)
La différence est que l’ISIS est armé avec des couteaux de boucher, des armes saisies et YouTube, alors que l’Iran pourrait bientôt être armé avec des missiles balistiques intercontinentaux et des bombes nucléaires. Nous devons toujours nous rappeler — je vais le dire une fois de plus — que le plus grand danger auquel notre monde doit faire face, est le mariage de l’Islam militant avec des armes nucléaires. Vaincre l’État Islamique et laisser l’Iran obtenir des armes nucléaires serait comme gagner la bataille, mais perdre la guerre. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire.
(Applaudissements)
Mais cela, mes amis, c’est exactement ce qui pourrait arriver, si l’accord en cours de négociation est accepté par l’Iran. Cet accord ne va pas empêcher l’Iran de développer des armes nucléaires. Il fait tout sauf garantir que l’Iran n’obtienne ces armes, beaucoup d’armes. Permettez-moi de vous expliquer pourquoi :
Alors que l’accord final n’a pas encore été signé, certains éléments de tout accord potentiel sont maintenant de notoriété publique. Vous n’avez pas besoin des agences de renseignement et des informations secrètes pour le savoir. Cherchez cela sur Google.
En l’absence d’un changement radical, nous savons pour sûr que tout accord avec l’Iran comprendra deux grandes concessions à l’Iran.
La première concession majeure serait de laisser l’Iran avec une vaste infrastructure nucléaire, en l’obligeant pendant une courte période de construire une bombe. Cette pause est le temps nécessaire pour obtenir suffisamment d’uranium de qualité militaire ou de plutonium pour une bombe nucléaire.
Selon l’accord, pas une seule installation nucléaire ne serait démolie. Des milliers de centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium seraient laissées libres. Des milliers d’autres seraient déconnectées temporairement, mais pas détruites. Le programme nucléaire de l’Iran resterait en grande partie intacte, notamment parce que cette pause, d’environ un an pour laisser aux États-Unis le temps d’observer la situation, cette pause serait encore plus courte pour Israël.
Et si le travail de l’Iran sur ses centrifugeuses avancées, plus rapides et de meilleures qualités, si ces centrifugeuses ne sont pas stoppées, cette pause pourrait être encore plus courte, beaucoup plus courte !
Certes, certaines restrictions seraient imposées sur le programme nucléaire de l’Iran et ce pays devrait accepter des visites supervisées par des inspecteurs internationaux…
Mais voici le problème : Les inspecteurs documentent les violations; ils ne les arrêtent pas.
Les inspecteurs savaient quand la Corée du Nord était prête à obtenir la bombe, mais cela n’a pas empêché quoi que ce soit. La Corée du Nord a éteint les caméras, expulsé les inspecteurs. Et en quelques années, il ont obtenus la bombe.
Maintenant, nous savons que dans les cinq ans, la Corée du Nord pourrait avoir un arsenal de 100 bombes nucléaires.
Comme la Corée du Nord, l’Iran aussi a défié les inspecteurs internationaux. Cela a été fait à au moins 3 occasions distinctes en 2005, 2006 et 2010. Comme la Corée du Nord, l’Iran a brisé les serrures et éteint les caméras.
Je sais que ce que je vais vous dire ne va pas vous choquer, personne, mais l’Iran ne défie pas que les inspecteurs… Il joue également de manière très habile à cache-cache avec eux, il triche avec eux.
L’Agence de surveillance nucléaire de l’ONU, l’AIEA, a dit encore hier que l’Iran refuse toujours de faire le ménage dans son programme nucléaire militaire. L’Iran a également été pris la main dans le sac – pris deux fois, pas une fois, deux fois – à exploiter des installations nucléaires secrètes à Natanz et Qom, des installations dont les inspecteurs ne connaissaient même pas l’existence.
À l’heure actuelle, l’Iran pourrait cacher des installations nucléaires que nous ne connaissons pas. Comme l’ancien chef des inspections de l’AIEA l’a déclaré en 2013, "S’il n’y a aucune installation non déclarée aujourd’hui en Iran, ce sera la première fois en 20 ans que ce serait le cas". L’Iran a prouvé à maintes reprises qu’on ne peut pas lui faire confiance. Et c’est pourquoi la première concession majeure est une grande source de préoccupations. Cela laisse l’Iran avec une vaste infrastructure nucléaire tout en s’appuyant uniquement sur les inspecteurs pour surveiller cela. Cette concession crée un réel danger : celui de voir l’Iran obtenir la bombe en violant l’accord.
Mais la deuxième concession majeure crée un danger encore plus grand ; l’Iran pourrait construire la bombe tout en signant l’accord… Parce que presque toutes les restrictions sur le programme nucléaire de l’Iran expireront automatiquement dans environ une décennie.
Une décennie peut sembler une longue période dans la vie politique, mais c’est un clin d’oeil dans la vie d’une nation. C’est un clin d’œil dans la vie de nos enfants. Nous avons tous la responsabilité d’imaginer ce qui se passera lorsque les capacités nucléaires de l’Iran seront pratiquement illimitées et que toutes les sanctions ont été levées. L’Iran serait alors libre de construire une énorme capacité nucléaire qui pourrait produire beaucoup, beaucoup de bombes nucléaires.
Le Guide suprême de l’Iran le dit ouvertement. Il dit, l’Iran prévoit d’avoir 190.000 centrifugeuses, pas 6.000 ou pas 19.000 comme aujourd’hui, mais 10 fois cela: 190.000 centrifugeuses d’enrichissement d’uranium. Avec cette capacité importante, l’Iran pourrait fabriquer du carburant pour l’ensemble d’un arsenal nucléaire et ce en quelques semaines à partir du moment où la décision est prise.
Mon ami de longue date, John Kerry, le Secrétaire d’État, a confirmé la semaine dernière que l’Iran pourrait obtenir légalement toutes ces centrifugeuses lorsque l’accord arriverait à expiration.
Maintenant, je veux que vous pensiez à ce sujet. Le parrain du terrorisme mondial ne pourrait être qu’à quelques semaines d’obtenir assez d’uranium pour tout un arsenal d’armes nucléaires… Et cela avec une pleine légitimité internationale.
Et en passant, le programme de missiles balistiques intercontinentaux de l’Iran ne fait pas partie de la transaction… Et jusqu’à présent, l’Iran refuse de même mettre ces missiles sur la table des négociations. Eh bien, avec cela l’Iran pourrait avoir les moyens d’utiliser cet arsenal nucléaire dans tous les coins de la terre, y compris au cœur de l’Amérique.
Donc, vous voyez, mes amis, cet accord a deux concessions majeures: une, quitter l’Iran avec un vaste programme nucléaire et deux, la levée des restrictions sur ce programme dans environ une décennie. C’est pourquoi cet accord est si mauvais. Il ne bloque pas le chemin de l’Iran vers la bombe; il ouvre le chemin de l’Iran vers la bombe.
Alors pourquoi quelqu’un devrait signer ce deal ? Parce qu’ils espèrent que l’Iran va changer pour le mieux dans les années à venir, ou qu’ils croient que l’alternative à cet accord est pire?
Eh bien, je suis en désaccord avec ça. Je ne crois pas que le régime radical de l’Iran va changer pour le mieux après cet accord. Ce régime est au pouvoir depuis 36 ans, et son appétit vorace pour l’agression augmente chaque année qui passe. Cet accord ne va faire que donner plus d’appétit à l’Iran.
L’Iran serait-il moins agressif en retirant des sanctions et avec une meilleure économie ? Si l’Iran a englouti quatre pays en ce moment alors qu’il est soumis à des sanctions, combien de pays plus l’Iran va pouvoir dévorer quand les sanctions seront levées ? Est-ce que l’Iran va moins financer le terrorisme quand des montagnes d’argent se déverseront sur le pays ?
Pourquoi le régime radical iranien se déradicaliserait alors qu’il pourrait profiter de ce qu’il y a de mieux: le terrorisme à l’étranger et la prospérité à la maison ?
C’est une question que tout le monde se pose dans notre région : les voisins d’Israël. Les voisins de l’Iran savent que l’Iran va devenir encore plus agressif et parrainer le terrorisme encore plus quand son économie sera libérée et que la voix vers la bombe sera sans encombres.
Et beaucoup de ces voisins disent qu’ils vont réagir dans cette course, pour s’armer avec des bombes au plus vite. Donc, cet accord ne changera pas l’Iran pour le mieux; il ne fera que changer le Moyen-Orient pour le pire. Un accord qui est censé empêcher la prolifération nucléaire va plutôt déclencher une course aux armements nucléaires dans la partie la plus dangereuse de la planète.
Cet accord ne sera pas un adieu aux armes. Il serait un adieu à la maîtrise des armements. Et le Moyen-Orient sera bientôt traversé par un réseaux de fils liés à des armes nucléaires. Une région où de petites escarmouches peuvent déclencher des grandes guerres se transformerait en une poudrière nucléaire.
Si quelqu’un pense – si quelqu’un pense que cet accord est le début du chemin, détrompez-vous ! Quand nous prendront ce chemin, nous devrons faire face à un Iran beaucoup plus dangereux, un Moyen-Orient jonché de bombes nucléaires et un compte à rebours pour un possible cauchemar nucléaire.
Mesdames et Messieurs, Je suis venu ici aujourd’hui pour vous dire que nous n’avons pas à parier sur la sécurité du monde en espérant que l’Iran va changer pour le mieux. Nous n’avons pas à jouer avec notre avenir et l’avenir de nos enfants.
Nous devons insister pour que les restrictions sur le programme nucléaire de l’Iran ne soient pas levées aussi longtemps que l’Iran continue ses agressions dans la région et dans le reste du monde.
(Applaudissements)
Avant de lever ces restrictions, le monde devrait exiger que l’Iran fasse trois choses :
Tout d’abord, arrêter son agression contre ses voisins du Moyen-Orient.
Deuxièmement, cesser de soutenir le terrorisme dans le monde entier.
Et troisièmement, cesser de menacer d’anéantir mon pays, Israël, le seul et unique État juif.
(Applaudissements) Merci.
Si les puissances mondiales ne sont pas prêtes à insister pour que l’Iran change son comportement avant qu’un accord soit signé, à tout le moins, ils devraient insister pour que l’Iran change son comportement avant l’expiration d’un accord.
Si l’Iran change son comportement, les restrictions seraient levées. Si l’Iran ne change pas son comportement, les restrictions ne devraient pas être levées.
Si l’Iran veut être traité comme un pays normal, il doit agir comme un pays normal.
Mes amis, que dire de l’argument selon lequel il n’y a pas d’alternative à cet accord, que le savoir-faire nucléaire de l’Iran ne peut pas être effacé, que son programme nucléaire est tellement avancé que le mieux que nous puissions faire est de retarder l’inévitable, ce qui est essentiellement ce que l’accord actuel cherche à faire ?
Eh bien, le savoir-faire nucléaire sans infrastructures ne vous permet pas de faire beaucoup. Un pilote de course sans voiture ne peut pas conduire. Un pilote sans avion ne peut pas voler. Sans milliers de centrifugeuses, des tonnes d’uranium ou des installations d’eau lourde, l’Iran ne peut pas fabriquer des armes nucléaires.
Le programme nucléaire de l’Iran peut être annulé bien au-delà de la proposition actuelle en insistant sur un meilleur accord et en maintenant la pression sur un régime très vulnérable, surtout étant donné l’effondrement récent du prix du pétrole.
Maintenant, si l’Iran menace de s’éloigner de la table des négociations — et cela arrive souvent dans un bazar persan — c’est du bluff. Ils vont revenir, parce qu’ils ont besoin de cet accord beaucoup plus que nous.
Et en maintenant la pression sur l’Iran et sur les personnes qui font des affaires avec l’Iran, vous avez le pouvoir de les rendre encore plus dans le besoin.
Mes amis, depuis plus d’un an, nous répétons qu’aucun accord vaut mieux qu’un mauvais accord. Et bien là, c’est un mauvais accord. C’est un très mauvais accord. Et nous serions mieux sans.
Maintenant on nous dit que la seule alternative à cette mauvaise affaire est la guerre. Ce n'est tout simplement pas vrai.
L’alternative à ce mauvais accord, c’est un meilleur accord.
Un meilleur accord qui ne laisse pas l’Iran avec une vaste infrastructure nucléaire et une courte pause. Un meilleur accord qui maintient les restrictions sur le programme nucléaire de l’Iran en place jusqu’à ce que l’agression de l’Iran se termine.
Un meilleur accord qui ne va pas donner à l’Iran une voie facile pour accéder à la bombe. Un meilleur accord qu’Israël et ses voisins ne peuvent pas aimer, mais avec lequel nous pourrions vivre, littéralement. Et aucun pays …
Aucun pays n’a une plus grand intérêt qu’Israël dans un bon accord qui supprime pacifiquement cette menace.
Mesdames et Messieurs, l’Histoire nous a placés à un carrefour fatidique. Nous devons maintenant choisir entre deux chemins. Un chemin qui mène à un mauvais accord qui, au mieux, restreindrait les ambitions nucléaires de l’Iran pendant un certain temps, mais qui conduira inexorablement à un Iran nucléaire, dont l’agression débridée conduira inévitablement à la guerre.
La deuxième voie, aussi difficile, pourrait conduire à un bien meilleur accord qui empêcherait un Iran nucléaire, un Moyen-Orient nucléarisé et des conséquences horribles sur toute l’humanité.
Vous n’avez pas à lire Robert Frost pour le savoir. Vous devez vivre votre vie afin de savoir que le chemin difficile est habituellement le moins fréquenté, mais il faudra savoir faire toute la différence pour l’avenir de mon pays, la sécurité du Moyen-Orient et la paix du monde, paix que nous avons tous pour désir.
Mes amis, se tenir debout face à l’Iran n’est pas simple. Être debout face à des régimes sombres et meurtriers n’est jamais simple. Il y a parmi nous aujourd’hui un survivant de la Shoah et lauréat du prix Nobel, Elie Wiesel.
Élie, votre vie et votre travail nous inspirent pour donner un sens aux mots "Plus jamais ça."
Et je souhaite pouvoir vous promettre, Élie, que les leçons de l’Histoire ont été tirées. Je ne peux qu’encourager les dirigeants du monde à ne pas répéter les erreurs du passé.
Ne pas sacrifier l’avenir au présent; ne pas ignorer l’agression dans l’espoir de gagner une paix illusoire.
Mais je ne peux vous garantir cela. Les jours où le peuple juif est resté passif face à des ennemis génocidaires, ces jours sont révolus.
Nous ne sommes plus dispersé parmi les nations, impuissants pour nous défendre. Nous avons restauré notre souveraineté dans notre ancienne maison. Et les soldats qui défendent notre maison ont un courage sans bornes. Pour la première fois en cent générations, nous, le peuple juif, pouvons nous défendre.
C’est pourquoi — c’est pourquoi, en tant que Premier ministre d’Israël, je peux vous promettre une chose : Même si Israël doit être seul, Israël tiendra.
Mais je sais qu’Israël n’est pas seul. Je sais que l’Amérique se tient avec Israël.
Je sais que vous êtes avec Israël. Vous vous tenez avec Israël, parce que vous savez que l’histoire d’Israël n’est pas seulement l’histoire du peuple juif, mais de l’esprit humain qui refuse encore et encore de succomber aux horreurs de l’histoire.
Face à moi, juste là dans cette galerie, on voit l’image de Moïse. Moïse a conduit notre peuple de l’esclavage aux portes de la Terre Promise.
Et avant que le peuple d’Israël n’entre sur la terre d’Israël, Moïse nous a donné un message qui a endurci notre détermination depuis des milliers d’années. Je vous laisse avec son message aujourd’hui: "Soyez forts et déterminés, sans peurs ni craintes à leurs égards."
Mes amis, Israël et l’Amérique doivent toujours se tenir ensemble, forts et déterminés. Puissions-nous n’avoir ni peurs ni craintes face aux défis à venir. Puissions-nous faire face à l’avenir avec confiance, force et espoir.
Que Dieu bénisse l’État d’Israël et que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique !


05mar15 162C50
Quand la mairie de mon bourg m’a demandé de partir du marché avec mon mini stand sur La Révélation d’Arès, parce qu’elle venait de se doter d’un règlement et que dans ce règlement était exclu du marché tout ce qui n’était pas purement commercial, j’ai été voir la mairesse en lui demandant si je pouvais alors créer un marché spirituel à coté du marché commercial, marché où pourrait venir exposer leur foi ou espérance tous les mouvements existants qui le souhaiteraient.
Cela m’a été refusé sans plus de d’explication (j’avais amené avec moi les droit de l’homme et avait fait découvrir à la mairesse qui prétendait les connaître l’article 18) et je m’étais aperçu que mon idée était à des années-lumière de cette femme à l’idéologie socialiste.
Mais je pense, en lisant votre entrée, qu’il y avait dans cette idée quelque chose de la vraie laïcité que nous voulons voir naître.
Si je reprenais cette idée, je rajouterai que je m’appuie sur la vraie laïcité et présenterait mon projet sans doute plus comme ceci : organiser un marché de tous les idéaux et  de toutes les espérances qui recherchent  ou contribue au Bien d’une manière ou d’une autre dans l’absence total de préjugés.
Si faire un  marché régulier était de prime abord trop ambitieux cela pourrait être d’abord un forum sur un weekend comme cela se fait beaucoup. Les pèlerins d’Arès me semblent tout indiqués pour être les bons organisateurs de ce genre de manifestation d’un type nouveau.
Bernard d.l.F. de Bretagne Sud


Réponse :
Je suis idéalement d'accord avec vous, mon frère Bernard, mais s'il faut toujours viser l'idéal, il faut lui donner une trajectoire réaliste ; il faut notamment prendre garde à quelque chose d'important :
Il faut garder à l'esprit que les autres confessions spirituelles qui seraient invitées à ce "Marché de tous les Idéaux" (j'aime ce terme) ne sont pas toutes des organisations dont l'intention fondamentale est de partager la vie spiritueelle avec tous les autres idéaux, pourvu que le Bien domine ces idéaux. Ce sont des organi­sations dont beaucoup sont chacune convaincues qu'elles détiennent la seule vérité qui mérite l'attention et la foi des humins, comme les Témoins de Jéhovah, etc.Ces organisations considèrent les autres idéaux sincères mais dans l'erreur, voire inspirés par le Diable, et tendent toujours à tout accaparer et à faire ce que j'appellerais de la concurrence déloyale.
Nous, Pèlerins d'Arès, nous sommes vraiment laïcs le mieux que nous pouvons, mais eux ne sont pas laïcs au sens où ils se croient dans la seule voie royale que mérite l'homme.
Voilà où se trouve la difficulté. C'est pourquoi il faut bien réfléchir à ce que vous allez faire.
Il y avait à Genève à Plainpalais un marché où pouvaient prendre un stand et s'exprimer tous les idéaux possibles. Nous y avions un stand, mais ce marché a été supprimé par la municipalité genevoise, je pense pour la raison que je viens de vous donner: Il y a des idéaux au comportement vraiment trop sectaire ou exclusif qui s'efforcent d'accaparer toute l'attention et qui ne se privent pas de dire du mal des autres.


05mar15 162C51 
Vou avez écrit : "La vie n'a pas de sens en elle-même, la vie n'a de sens que partagée en conscience et vivre sans ce partage est comme vivre démembré."
Travaillant dans la rue, je suis amené à rencontrer des SDF.
Deux d'entre eux, Régis et Bruno, sont même devenu des amis grâce à des paroles comme cette belle phrase extraite de votre réponse au commentaire 45 de l'entrée 162 'Laïcité' et qui m'a poussé à faire un nouveau support d'appel à la pénitence avec ce montage vidéo lancé sur dailymotion.

http://www.dailymotion.com/video/x2iow0o

En l' Amour du Père

La vie n'a de sens que partagée en conscience. par guyHarmonie

Guy I. du Languedoc.


Réponse :
Les images de cette video sont très belles. Merci pour ce travail.


08mar15 162C52
"Je leur parlais de la quête du Bien non pour eux-mêmes mais pour tous leurs frères humains, car l'humanité est un seul et même corps partagé. La vie n'a pas de sens en elle-même, la vie n'a de sens que partagée en conscience et vivre sans ce partage est comme vivre démembré" (votre réponse à Emeline 03mar15 162C45)
Pour ressentir l'humanité comme un seul et même corps partagé — je parle de ressenti et non d'adhésion à un concept — il faut une âme
L'âme
n'est pas liée à la croyance ou à l'absence de croyance et peut prendre vie chez celui qui n'a pas la foi par son seul accomplissement du bien.
L'âme
est l’antithèse de l'isolement et de la séparation, que ce soit dans ce monde où dans l'au-delà.
L'âme est naturellement laïque et porte celui ou celle qui s'engendre lui-même (Rév d'Arès 17/3), en mettant son âme au monde, à vivre spontanément la laïcité naturelle.
A contrario, l'homme sans âme est naturellement non-laïque, et cela même si le politiquement correct dominant le pousse à adopter un discours laïque . Pourquoi ? Mais parce que l'homme sans âme est naturellement soumis aux instincts de l'animal et à ceux non moins sauvages de son égo. L'homme sans âme est spontanément emporté par le réflexe de meute, de troupeau, de clan, de chapelle, de parti, de tribu, de nation... bref, par le réflexe de "groupe séparé" en rivalité avec d'autres "groupes séparés".
L'homme, dieu mutilé par le mal et redevenu simple animal pensant, ne retrouvera la vraie laïcité qu'en se donnant une âme par laquelle il ressentira peu à peu le lien qui le rattache à tous ses frères humains, au-delà des différences de religion, d'ethnie, de culture.. car seule l'âme transcende et dépasse la culture et ses préjugés. Ainsi, la laïcité ne peut-elle renaître qu'avec l'image et ressem­blance de Dieu (Genèse 1/26-27) et le retour du Bien dans l'homme (Rév d'Arès xxxiii/11).
Par la pénitence ce n'est pas seulement le bien qui revient en moi mais toute l'humanité, raison pour laquelle la pénitence est indissociable de la Moisson.
Pour que nul d'entre les fils du Père ne soit pour moi un étranger (Rév d'Arès 35/11), il me faut sentir que l'âme de mon frère émerge du même Fond que la mienne, que ce Fond nous relie quelles que soient les diversités de surface. Dit autrement, ce qu'il y a de plus profond en l'autre est la même "chose" que ce qu'il y a de plus profond en moi. La conscience de cette unité fondamentale me permet d'envisager les différences de façon sereine et constructive, en privilégiant la complémentarité et l'enrichissement mutuel. Sans cette conscience, l'autre reste perpétuellement un étranger, et donc une menace à éviter ou à éliminer.
Bien sûr, sans âme ou avec une âme faible et immature, je peux me forcer à être laïque, me forcer à être ouvert et tolérant, et il est souvent nécessaire de se forcer — nous nous forcerons longtemps, tous autant que nous sommes, avant de vivre le bien naturel et cela n'a rien de méprisable — mais la vraie laïcité a plus à voir avec la vie de l'âme, intraséquement [intrinsèquement ?] universelle et partagée, qu'avec une option morale ou un système politique artificiel.
À partir de là, encourager le monde politique à la laïcité authentique revient à l'encourager à dépasser la culture tribale — [Culture tribale =] "nous" différents des autres, et finalement "nous" supérieurs aux autres et "nous" imposant notre volonté aux autres... car lorsque la perception de la différence devient déterminante, elle ne peut déboucher que sur la peur et la domination.
Mais l'État, la République, la politique peuvent-ils renoncer à ce qui fait leur essence même : le principe de séparation fondé sur la peur et l'inévitable violence qui en découle ? Comment l'État peut-il intégrer la neutralité du bien, alors qu'il s'est construit contre l'idée de neutralité. Pour l'État, le bien n'est pas neutre, dénué de préjugés et de discrimination, le bien est ce qui pérennise sa survie et sa domination sur une portion de planète, contre d'autres États ou rivaux idéolo­giques non étatiques [?]. La politique est forcément discriminante et d'esprit partisan, sinon elle cesse d'être de la politique... Ainsi j'ai du mal à voir comment le monde politique pourrait écouter le prophète sur cette question... Mais j'espère me tromper.
Merci, frère Michel, pour tout ce que vous nous donnez au Nom du Père.
Thierry M. de la Drôme des collines.


Réponse :
Voilà un commentaire plutôt métaphysique, qui, je l'avoue, m'a non étonné, mais interrogé.
Vous évaluez la laïcité à la possesion de l'âme. Je n'ai pas vu la laïcité sous ce rapport,.
Si je suis pénitent j'ai une âme et cette âme me sauve, c'est évident selon La Révélation d'Arès. Toutefois, si je perds mon âme par un gros mensonge ou une grosse tromperie et en m'enfermant pour diverses raisons dans ce mensonge ou cette tromperie, ou en étant adultère et m'enfermant dans cet adultère par passion érotique pour la femme ou l'homme objet de mon adultère, est-ce que je cesse automati­quement d'être un bon laïc ? Ne puis-je pas être menteur ou trompeur ou adultère, perdre mon âme dans l'abîme de ces mensonge, tromperie et adultère, tout en poursuivant mes efforts de pénitent pour rester dans une neutralité absolue vis-à-vis des autres humains, refusant de les juger, continuant de les accepter tels qu'ils sont, de les aider, de  leur pardonner, de faire la paix avec eux, d'être libre de préjugés les concernant ?
N'est-ce pas en pensant à telles circonstances, où l'âme se perd, que le Père dit: Qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? Cela ne signifierait-il pas : Qui peut savoir qui a une âme et n'a pas d'âme et si l'âme est toujours nécessaire pour être sauvé ?
Autrement dit: Avoir une âme et pour avoir cette âme être un bon pénitent sauve sans aucun doute, mais le salut n'est-il réservé qu'à ceux qui ont une âme ? À cette question je ne me hasarderais pas à répondre de façon absolue.
Existe-t-il un pénitent absolument parfait dans les générations passées ou présentes ? Jésus lui-même, en descendant imprudemment de Galilée à Jérusalem, n'omit-il pas de se conformer à l'Avertissement : Tu n'auras pas l'orgueil funeste de t'offrir en sacrifice... tu n'as pas pouvoir de te ressusciter (Rév d'Arès 29/5), qu'il avait reçu très probablement comme je l'ai reçu moi-même ? Et malgré son erreur n'était-il pas un laïc satisfaisant ? Ne fut-il pas sauvé et ressuscité pour être envoyé à Arès quelque 1950 ans après sa crucifixion ?
Le Père me dit: N'évoque pas à tout propos Ma Miséricorde (Rév d'Arès 16/15), mais il ne dit pas que cette Miséricorde n'existe pas et nous voyons à l'examen des faits que cette Miséricorde existe. Heureusement ! Lequel d'entre nous dans cette génération est-il un pénitent et un laïc parfait ?
Cependant, nous pouvons nous poser non en archétypes mais au moins en prototypes de la laïcité, imparfaits comme nous sommes. Nous pouvons dire: Nous connaissons le direction de certitude, nous savons absolument ce qu'il faut faire pour avoir une âme et connaissons le prix de cet effort considérable, mais nous ne pouvons pas pour autant affirmer qui est sauvé et qui n'est pas sauvé dans le reste immense de l'humanité. Ne peut-on pas en effet faire mortification pour des défunts qui ne furent pas d'exemplaires pénitents, parce qu'on ignore ce qu'est le comble de l'abomination (Rév d'Arès 33/32)? Ne peut-on pas se mortifier pour les repentant comme pour les pécheurs publics (33/33) ? Comme je vois l'au-delà comme un miroir de la vie terrestre charnelle — du moins, je n'ai pas le moyen, ayant un cerveau limité, de le voir autrement —, je me dis : Dans le domaine terrestre, n'y a-t-il pas déjà ce que Malraux appelait des "au-delà présents" sur terre, n'est-il pas possible d'obtenir de gens qui n'ont de la laïcité qu'une vision fausse  qu'ils aient quand même un jour ou l'autre une vision vraie sans devenir des parfaits pénitents ?
Vous n'avez pas tort, frère Thierry, mais vous n'avez quand même que partiellement raison.
Merci, grand merci, Thierry, pour ce commentaire qui me permet d'envisager une fois de plus aujourd'hui — car je l'envisage chaque jour et parfois plusieurs fois par jour — l'espérance de mon imperfection et de mieux comprendre encore pourquoi il n'y a pas qu'un seul sentier, mais des sentiers chevriers (au pluriel Rév d'Arès 25/5) vers les Hauteurs Saintes.


08mar15 162C53
Alors que le débat sur le laïcité est relancé après les attentats de Paris, l'ex-directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon, évoque les dérives de l'idée de laïcité en France.
Emmanuelle Mignon, avocate et ex-collaboratrice de Nicolas Sarkozy avait pensé le programme de la première campagne électorale en 2007. Elle s'occupait notamment de la laïcité. Elle a fait jeudi à la RTS [Radio Talents du Sud ?] un portrait contrasté de cette notion en France :
"La laïcité est parfois dirigée explicitement contre l'islam. C'est une erreur politique, parce que les musulmans de France le sentent et je ne pense pas que c'est en manifestant cette hostilité que l'on réussira l'intégration que souhaitons", dit-elle.
La religion est "utile à la société".
"La laïcité positive, c'est reconnaître l'existence du fait religieux. Il faut arrêter de regarder les religions avec de l'hostilité. Elles sont plutôt positives pour la société, parce que c'est quelque chose qui vous sort de vous-même, vous élève vers des choses plus essentielles et fondamentales que la consommation ou les loisirs", souligne-t-elle.
Luigi T. de Neuchâtel (Suisse)


Réponse :
Merci, frère Luigi, pour ce commentaire.
J'écoute la radio dans ma voiture — donc uniquement sur la route, ce qui ne m'arrive pas tous les jours — et, c'est vrai, on y a très souvent prononcé le mot laïcité depuis les 7, 8 et 9 janvier. Même si le concept de laïcité n'avait pas la moindre place dans les esprits barbares des frères Kouachi et d'Amédée Coulibaly, les commentateurs des tristes événements ont souvent parlé de laïcité. Radio, télévision et journaux imprimés, du moins pour ce que j'entends ou lis d'eux, m'ont paru alors comme un immense entrepôt mental où s'entrechoquaient des monceaux d'idées sur la laïcité. Il était alors très difficile de faire le lien entre toutes ces idées dans un monde où sévissent barbares, coupeurs de têtes, cyniques, intellectuels, politiques, fanatiques et hausseurs d'épaules de toutes sortes, et il est vrai que j'y ai parfois entendu des voix dirigeant leurs concepts de la laïcité contre l'islam. Mais le plus souvent ce concept était dirigé contre la religion en général, faisant ainsi de laïc le contraire de religieux,
J'ai aussi entendu ou lu ce terme "laïcité positive" mais pas toujours pour dire que le religion a sa place dans la laïcïté, comme le dit Emmanuelle Mignon... Bref, pas facile de trouver le fil de la sagesse dans tout ça.
La laïcité n'est ni religieuse ni anti-religieuse, mais simplement neutre, à mon avis du moins.


08mar15 162C54
Merci Au Très Haut de nous avoir donné un prophète dont le courage et l'Intelligence sont un exemple pour tous ceux, croyants ou non, mais libres et laïcs, capables de comprendre ce blog d'une très grande richesse... Qui est un message d'amour !
Pendant un temps pas très long, nous avons, il y a quelques années, axé notre mission sur le thème de croyants libres et laïcs, sans religion... concept difficile à faire passer dans les pensées trop marquées par la culture. Pour le monde Dieu est égal à religion, ou laïcité est égale à refus de toutes religions ou toutes pensées spirituelles et existentielles.
Le Père, (dialogue avec Caïn) nous fait prendre conscience de l'impérieuse nécessité d'aimer... de pardonner ! Nous entrons de plain-pied dans la Vie !  Comme vous le dites : " La vraie laïcité doit être aussi naturelle que la vie."
Dieu  n'est ni religieux, ni un justicier et encore moins dans la vengeance... Il crée naturellement par amour... dans le Vrai, le Bien, la Liberté... nous pouvons faire de même grâce à Son Image et ressemblance qu'Il a placée au fond de l'humain... Il nous invite à vivre le Bien par choix ... sans autres contraintes que celles de notre conscience, libres de tous préjugés.
Il nous dit : Je n'élève pas de force. Mon Bras attend au bout du bras d'homme; il Le saisit s'il veut.(Rév d'Arès xxx/6) librement.
L'amour est laïc, il permet de choisir librement de faire le Bien, il stoppe la violence et la vengeance sans fin. Nous voyons celle-ci partout dans ce monde d'idéologie et hyper règlementé... Uù sont la laïcité et la liberté dans tous ces méandres ? Le monde s'y perd ! Nous pouvons l'aider par la pénitence.
Dieu aime tous ses enfants, Il ne peut pas souhaiter de mal ou la mort d'un seul d'entre eux, Il ne veut que leur bonheur... acte d'amour et de liberté donnée, d'une générosité absolue...
Tout le monde le cherche ce bonheur; qui est souvent superficiel et fugitif, puisé dans des plaisirs immédiats volatils et décevants, même dans la violence ; bonheur très relatif refermant l'homme sur lui même ; bonheur d'esclave de lui même.  Le vrai bonheur se construit sur le roc de la pénitence, de la liberté, de la paix, de la mesure, de la vertu comme régulateurs et il devient profond et durable.
Pris individuellement, chacun voit l'anomalie, sans être capable de l'identifier, sauf à généraliser... C'est la société, les autres, sentiment diffus généré par l'inconscience que le Bien et le mal sont tapis au fond de chacun de nous et que nous sommes les maitres à bord... laissant sortir tour à tour l'un ou l'autre... au gré de nos humeurs, des circonstances... L'évolution ne peut venir que d'un travail lent mais continu d'une conscience éveillée à la liberté, au Bien et à l'autre, un autre soi même.
Le Père nous dit : Crie partout : "Cette vie est courte; le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité (Rév d'Arès 36/23) !  La liberté, le Bien changent mon avenir et l'avenir social du monde. Si j'aime, mon comportement social change. Par exemple je ne juge plus, je pardonne, j'apprends la liberté, j'apprends à respecter celle de tous les autres ... ainsi que celle de mon entourage proche. Gros travail d'exemple à développer, pour démontrer que tout est possible. Je suis pénitent et... laïc.
Changement possible dans tous les domaines sociaux et même industrieux de l'activité humaine. Un homme qui aime respecte l'autre comme étant lui-même et crée les conditions psychologiques et matérielles d'une nouvelle vie non dogmatique, non religieuse, laïque et libre respectant la liberté des autres, il change le monde. Il s'adresse à la conscience des autres ! Il change la façon d'aborder des problèmes aussi pratiques que la répartition des richesses de cette terre, il ne juge plus, il aime, il se sent en harmonie, il ne pourra plus faire souffrir l'autre, l'éliminer par envie ou jalousie, prendre sa place, ou tout simplement parce qu'il le gène ! Ce ne sont plus des idées fugaces désordonnées, mais la Vie développée sur une pensée profonde issue de la pénitence. C'est ce que vous nous dites dans cette entrée :
"La pénitence (Rév d'Arès 30/10-11) que nous prêchons depuis plus de quarante ans est l'inverse absolu de l'idéologie ; la pénitence est laïque, neutre, parce que c'est à être libres de tout préjugé que nous porte La Révélation d'Arès."
Nous sommes avec vous sur ces sentiers rocailleux pleins de vie et d'espoir. Ce monde changera dans la paix et la réconciliation par des hommes forts, sans peur, capables d'évolution par l'Intelligence du cœur, des pénitents... libres et laïcs .
Francis M. du Centre


Réponse :
Il y a des mots qui ont pris tellement de significations qu'on doit les lire en plusieurs fois. Laïcité est de ces mots. La première fois on ne comprend plus le sens du mot et l'on passe vite dessus. La deuxième fois le brouillard se désépaissit, on perçoit des contours de sens. La troisième fois... peut-être la quatrième fois, c'est clair: Laïcité = Neutralité. C'est pourquoi on ne doit jamais cesser de préciser le sens de laïcité. Votre commentaire s'ajoute aux autres et l'on pourrait dire qu'il n'y ajoute rien. Erreur ! Il nous permet d'y voir encore plus clair.
Merci, frère Francis, pour ce commentaire. La mentalité française veut que tout soit expliqué. Vous expliquez davantage.


08mar15 162C55 
Le Vendredi 6 mars 2015 20h23, njama <adresse eMail> a écrit :

Il interprète et non seulement n'a rien compris aux petites gens mais il ne les aime pas tout simplement....

bien d'accord
et c'est franchement ça qui me dérange avec lui. Le sentiment qu'il ne les aime pas ...

ne devrait-il pas défendre le spolié contre le spoliateur, l'opprimé contre l'oppresseur ?
28/ 10 : tu aideras l’opprimé contre l’oppresseur, le spolié contre le spoliateur ; avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l’équité.

il interprète et non seulement n'a rien compris aux petites gens mais il donne l'impression qu'il ne les aime pas tout simplement....

prendre les gens là où ils sont, tels qu'ils sont, ça me paraît tellement basique au niveau spirituel

sœur des steppes ..., parle-t-il aux frères des steppes ?
non il ne parle qu'à son petit reste qu'il imagine être une sorte d'élite. C'est du moins l'impression qu'il me donne
biz

Même la complémentarité je ne suis pas sûre que l'homme et la femme soit complémentaire.
Je n'y crois plus.
Pourquoi, si Dieu nous a créé uniques, avec tous ses attributs et son Image et Ressemblance, alors pourquoi la femme serait-elle complémentaire à l'homme et vice versa...
Dieu aurait-il oublié un élément...
Pour l'instant pour faire un enfant certes l'homme a besoin de la femme, de même la femme a besoin de l'homme. Mais la notion de "complémentarité" s'arrêterait alors là....
Je ne crois pas à cette complémentarité qui enferme l'homme dans un rôle et particulièrement la femme, ce qui arrange bien les affaires de certains hommes, comme Potay.
Dieu a mis en tous, hommes et femmes , et a donné les mêmes potientiels à chacun....

Souviens-toi, Potay a écrit que dans un monde magnifique a créer, le sexe servira à la reproduction seule... OK pourquoi pas. Dans ce cas les femmes autant que les hommes choisiront à qui "s'accoupler" et n'auront pas, les femmes autant que les hommes, à rester fidèles....
Perso je choisirai des hommes différents....

Un livre, une femme magnifique font aller au-dela des divisions hommes et femmes car elle nous remet dans notre côté ontologique, cette femme est Annick de Souzenelle... Je l'adore !!
Potay la minimise et pour cause = dans un de ses livres elle explique avoir rencontré des évêques orthodoxe (elle est orthodoxe) et parlé du féminin de chaque Homme (hommes et femmes) et que cette fameuse "côte d'adam" n'est en fait que le Côté d'adam, idest son coté féminin.....
Aucune réaction.... Pas prêts les grands curés à évoluer....
Que d'erreurs et de méchanceté les femmes ont subi et continuent de subir à cause des vilaines interprétations, notamment celle qui dit dans le christianisme comme dans l'islam que la femme est inférieure à l'homme car créée en 2eme position (un musulman me l'a dit). Il n'a pas voulu écouter mon explication mais je comprends... La vérité dérange toujours... et les remises en question sont longues pour certains hommes.....

Extrait : de Daria Daria Klanac (homme ou femme ?)
"On veut exalter la femme en lui donnant les valeurs qui font l’équilibre de l’homme, à savoir le travail, le fait de ne pas être mère, le fait de disposer de son corps comme elle le veut, la négation de la maternité et même du rôle d’épouse. C’est ce que feront certaines excessives des mouvements de la libération de la femme à cette époque-là. Quand on exalte des valeurs féminines contre les valeurs masculines, on obtient aussi un déséquilibre. Jésus montre que le secret du cœur de Dieu n’est pas la puissance, n’est pas l’intellect, mais l’amour jusqu’à la mort, valeur féminine éminente, à condition de ne pas l’opposer à l’homme, mais de le faire en complémentarité. Homme et femme, il les fit ensemble."
L'église et par extention les religions ne supportent pas la liberté donnée par Dieu aux femmes. Et retournent tout contre les femmes... Cela te rappelle pas Potay qui écrit que la femme est créée pour faire des enfants..... Certaines n'en veulent pas.... Il parle peut-être dans un monde changé mais aime laisser régner les ambiguités...

un autre extrait :
Plus haut il parle du péché originel et croyant à cela, il pense que tout mal vient des femmes....
Et c’est paradoxalement à travers l’immigration musulmane et des associations comme "Ni putes ni soumises" en France, que j’ai vu apparaître un féminisme qui, cette fois, exalte vraiment comme valables les valeurs féminines. Je me rappelle d’une rencontre entre ces jeunes filles d’origine musulmane, d’origine arabe souvent et des ex-MLF de mai 1968. Elles ne s’étaient pas du tout comprises. Les ex-MLF avaient en tête que l’homme est l’ennemi de la liberté, l’enfant est l’aliénation de la femme et elles, elles répondaient qu’elles ne veulent seulement qu’être traitées ni comme pute ni comme soumise. Qu’elles sont des femmes, avec des droits, qu’elles ne sont pas contre l’homme, pas contre l’enfant, mais avec l’homme, avec l’enfant.

Ce type ment. Le MLF n'est pas contre les hommes. ce sont les journalistes (masculins) ui ont fait croire cela pour faire taire les femmes. Il oublie que l'église prenait la femme que comme reproductrice... Quel ignorant... Et ces mensonges sont entretenus par Michel Potay aussi... pour créer des dissensions entre PA et certaines femmes.... Ils sont malins ces religieux...

Voici un homme qui soutient les mouvements féministes en France, explique très bien pourquoi ces mouventments ont intérets à être dénigrés...
http://worldpeace.hautetfort.com/archive/2010/06/18/un-historien-parle-du-feminisme.html

Le problème avec Michel Potay c'est qu'il croit que les PA seuls amèneront le monde changé...
Il contredit la Parole et démontre sa suffisance.
Il a encouragé l'orgueil chez les PA [Pèlerins d'Arès] ("se positionner un étage au-dessus des autres") et démontre qu'il exprime le contraire de ce qu'il demande, ce fameux "les yeux dans les yeux". Ici c'est plutôt le torticolis qui sera là...
Il entretient le pardon religieux qui n'est pas le pardon spirituel... ce "Pardon sans conditions"
Ce pardon-là est faux et laisse celui ou ceux qui oppriment ou salissent dans leur conviction d'avoir raison ou d'avoir échappé à une remise en question....
Je dis sur mon blog parlant ontologie : Il n’est pas question ici du pardon religieux qui a trop longtemps sévi (qui sévit certainement encore aujourd’hui, hélas) et qui consistait à faire dire pardon et surtout à imposer silence tout en entretenant peur et culpabilité. Pardon très injuste qui laissait un goût amer et un grand désespoir d’un côté, et qui encourageait les faiblesses et erreurs de l’autre côté.
LE VRAI PARDON = LE PARDON DU COEUR
Le pardon de Potay est un pardon religieux qui fait croire à ceux qui ont tort qu'ils ont ou avaient raison et peuvent continuer dans leur voie.....
Cela est frappant : lorsque quelqu'un quitte l'assemblée volontairement ou pas et qu'il désire revenir il revient à la case départ... Il n'est pas tenu compte de son évolution....
Donc le pardon religieux rend prétentieux, irréfléchi et entretient une forme d'aveuglement (savent-ils voir l'évolution d'une personne ???)....
"Je ne pardonne pas les péchés;
Mon Salut n'est pas au bout du pardon,
mais au bout de la pénitence."

Avec ses références sur St Augustin il [Michel Potay] entretient l'infériorité de la femme, le peu d'importance qu'elle a à ses yeux, le fait qu'il faille l'éduquer car trop bête pour réfléchir par elle-même. D'ailleurs il se sert de sa femme pour montrer sa suffisance, pour la rabaisser...
21fev15 162C20
La loi et donc la politique parlent en patenôtres (surtout en périodes électorales), mais n'ont finalement q'un seul but: Faire peur.
C'est une chose tellement ancrée dans la culture qu'elle est devenue instinctive. Ainsi, sœur Christiane, quand nos enfants étaient petites, tendait à les houspiller et les punir, quand elles avaient fait des "bêtises". Mais j'intervenais souvent en lui disant: "Christiane, leur aviez vous appris qu'il ne fallait pas faire ceci ou cela ?" Et Christiane, retrouvant ses esprits en entendant ma question, répondait ! "Non, je ne leur ai jamais appris à ce pas faire ceci ou cela, c'est vrai." Je concluais en disant: "Profitez de l'occasion pour leur apprendre qu'il ne faut pas faire ce qu'elles ont fait, mais non pour les disputer ou les punir. Donnez-leur le sens du bien et de la vraie justice."
Il intervenait souvent... Sa femme était tellement bête et sans expérience pour comprendre par elle-même... Toujours il rabaisse et cela est plus facile d'utiliser les femmes....
Un macho Potay ??? Un type qui n'arrive pas à se décrotter de sa culture, de son éducation notamment religieuse qui a enseigné durant des siècles que les femmes sont comme des enfants... Il aime entretenir cela... Non, même s'il a quitté ses habits religieux, il garde toujours sa coiffe rouge d'évêque !!
Cette fameuse Didachè (http://freesoulblog.net/jOG/jOGtv.html) qu'il impose comme référence aussi, est monstrueuse de mensonge et d'arriération.. Il sait bien qu'il entretient ainsi des contreverses, volontairement.... C'est un religieux indécrottable... Qui joue sur le chaud et sur le froid car il dit tout et le contraire de tout....
Et que dire de sa vision inégale d'un couple (donc d'un homme et d'une femme), que le mariage est juste pour la reproduction, etc, etc...

Par rapport à son hospitalisation, outre le mépris affiché des petites gens, il oublie de dire que la sienne est gratuite et grâce à qui ? A ces "braillards qui défilent dans la rue"... Sans eux pas d'amélioration de bien-être... Oubliant cela, les acquis qui aujourd'hui sont grandement remis en question pour imposer la façon états unisienne de vivre, méprisant ces acquis puisque ceux qui profitent (comme lui d'ailleurs) sont traités de fainéants et de tous noms d'oiseaux ...oubliant cela il affiche glorieusement un chiffre (80. 000euros) en opposition aux profiteurs (que représentent ces gens qui "ne font rien de leur dix doigts"), sans comprendre qu'il passe pour un con lui-même, car il est sûr qu'il a usé de sa sécu et complémentaire sécu pour être remboursé ou plutôt pour avoir toute la prise en charge gratuite. À un certain age on a aussi des avantages et c'est tant mieux... cela il ne le dit pas... Sa pédanterie le rend stupide !!!!

C'est un homme de droite [Potay] (que connaît-il vraiment du communisme s'il l'a jamais été, alors il l'a été durant quelques jours et pas plus) c'est un homme de droite qui votera extrême droite... Il l'écrit d'ailleurs que dans tous les systèmes politiques tu peux accomplir. Il se fout de savoir si ce sera possible ou pas... Il ne pense qu'a sa gloire, à sa puissance oratoire qu'il veut imposer et croit que ça marchera car beaucoup le suivent et l'adulent.... Les femmes : elles suivront... n'est-ce pas leur rôle? Il rêve d'être au gouvernement ou aider celui-ci en voulant créer "un conseil des sages"... Qui présiderait ce conseil ? Potay bien sûr....
C'est un manipulateur, qui élimine et dénigre, rabaisse ceux qui osent dire ce qu'ils pensent, ceux qui réfléchissent en profondeur...

Par rapport à la laïcité, il dit "Toutes les sociétés idéologiques sont aujourd'hui déclinantes, même celles qui semblent encore fortes, sauf peut-être les USA où la notion de laïcité est assez élastique pour permettre à ce pays une évolution heureuse."
Yves Lacoste affirme lui = "La religion tient une grande place (aux USA) dans leurs idées politiques et géopolitiques et ils estiment que la puissance de l’Amérique par rapport au reste du monde est parfaitement légitime puisqu’elle a été progressivement instituée par Dieu. C’est ce qu’ils appellent la « destinée manifeste » de l’Amérique." Il dit bien tout et le contraire de tout... La laïcité est le vivre ensemble certes, mais la religion à la maison....

Et les athées, et les hommes et sœurs de steppes ? Nada, rien, Nothing !!! ceux-là sont des perturbateurs dont il [Potay] ne veut pas s'encombrer. Ne sachant comment faire, n'aimant pas les athées alors à fortiori les Hommes des steppes, il est plus facile de les éviter, de ne pas en parler...
Il lui est bien dit, rappelé =  "tu aideras l’opprimé contre l’oppresseur, le spolié contre le spoliateur ; avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l’équité. " Mais de cela il n'en n'est pas capable. Au contraire il soutient les spoliateurs.....

Dans sa dernière entrée il écrit = "Vous gens de gouvernement allez me dire que La Révélation d'Arès invite l'humanité à se délivrer de tous les pouvoirs idéologiques allégorisés par les princes du culte —  culte religieux, culte politique, culte financier,  culte rationaliste —, le roi blanc (religion) comme le roi noir (politique, affaires, argent, etc.), tous les chefs et leurs guetteurs(Rév d'Arès xLv/11). et vous allez me rétorquer : "Nous ne pouvons pas appeler à l'aide les Pèlerins d'Arès qui espèrent notre disparition." Je réponds: "C'est vrai, mais nous n'en sommes pas là. Pourquoi pour le moment ne pas faire un bout de chemin ensemble ?"
un bout de chemin ensemble ? La Parole est CLAIRE = se tenir loin des pouvoirs, ne faire aucun compromis avec eux, les avertir du châtiment à venir avec pour eux, comme seule alternative, l'expression du repentir et de descendre de leurs trônes...
"Les nations reviendront vers Moi, d’autres nations se libéreront. Je laisse à leurs dominateurs le temps du repentir, Je patiente encore"

Même François il l'aime beaucoup.... Ce cher François Dubalcon, changera-t-il les choses pour l'humanité ou bien le fait-il pour récupérer la RA???
Il y a un verset dans la RA qui dénonce le fait que ces puissants religieux, dont François est l'exemple, récupèreront la Parole.... Cela ne semble pas l'inquiéter.... 
E/36/22 Ils te mettront à l’épreuve par le mensonge et l’outrage pour éprouver ta douceur et ta vérité. Ne les approche que s’ils t’appellent pour t’entendre, car alors c’est Mon Esprit Qui t’appellera vers eux. Sinon tiens-toi au loin, ils sont dangereux.
Ce Potay doit quitter l'esprit religieux et de hiérarchie qu'il affectionne tant... Il aime l'esprit dominateur qu'il reconnaît bien chez François, son compère... Car François lui plait plus qu'un simple curé de campagne qui fait de grandes choses comme par exemple le Père André Marie = http://www.larevuedelaudela.com/nos-collaborateurs/pere-andre-marie.htm  ) Cet homme a compris et sait par expérience que les institutions (gouvernements, banques...) n'aident en rien les petits, ne feront jamais rien..... qu'il faut faire les choses en solidarité les petits avec les petits car les puissants n'aideront jamais. Ce que dit la RA... et pas Potay qui leur lèche les bottes aux puissants...
http://arras.catholique.fr/page-35088.html
http://www.chryswahkpaly.com/AC/PereAndreMarie/videop2.html

http://lavenirestennousblog.free.fr/index.php?post/2014/08/07/P%C3%A8re-Andr%C3%A9-Marie
extrait
Quelle est votre vision du monde actuel ?
Notre époque... Et si on l’aimait, au lieu de toujours la dénigrer et la mépriser ! Peut-être que les jeunes auraient envie de la rendre plus belle ! Notre époque est « nôtre ». Personne d’autre que nous ne peut la rendre meilleure. Notre époque... Rassure-toi, rien ne dure. Mais pour l’instant, elle est ton époque... Ne la lâche pas. Ne la méprise pas. Peut-être a-t-elle besoin de toi... Cependant, il faut oser la regarder telle qu’elle est.
L’un des derniers livres de Jean Ziegler est intitulé : L’Empire de la honte (2). Que pourrait-on attendre du vide d’une société qui a imposé un régime inédit de soumission des peuples aux intérêts des grandes compagnies privées transcontinentales, par deux armes de destruction massive dont les maîtres de « l’empire de la honte » savent admirablement jouer : la dette et la faim ? Par l’endettement, les États abdiquent leur souveraineté, par la faim qui en découle, le peuple des pauvres agonise et renonce à toute liberté.
Sur le plan économique, industriel et financier, les pauvres n’ont plus rien à attendre de personne. C’est la raison pour laquelle il est absolument nécessaire de faire naître l’espérance. La compassion, la beauté, la bienveillance sont autant de mots féminins, comme la Sagesse, qu’il faut mettre maternellement au monde en nous.
Et si nous nous greffions sur l’espérance, sur une attente à inventer, à nourrir, à laisser grandir, à abreuver de toutes les tendresses que la bienveillance nous inspire...
Si notre vie intérieure était plus grande, le monde déborderait d’amour. Mais ce changement ne peut commencer qu’avec soi-même, et en « soi-m’aime ».
Ce "père" fait des choses merveilleuses, mais sans être curé, sans avoir la foi, pleins de gens magnifiques et plus que l'on ne croit fait des choses merveilleuses...
Il faut regarder dans le bon sens... et ôter les préjugés et les méchancetés dans le coeur... et arrêter de dénigrer en voulant glorifier ce petit reste d'arésien qui ne savent plus penser par eux-mêmes....

Potay un guide ? bbbb
26fev15 162C35 
Une information que vous  connaissez peut être : Albert Jacquard !
Que de sagesse en cet homme ! Voilà un homme à rencontrer.
Je suis prêt, si des sœurs et frères d'Île de France et de province [mots manquants] nous organiser pour rencontrer des personnalités sous votre guidance.
Visionner la vidéo :
"On est en train de sélectionner les gens les plus dangereux"
Didier Br d'Ile de France
"Sous votre guidance" = voilà encore, depuis plus d'une trentaine d'année à quémander l'autorisation du GUIDE (synonyme = accompagnateur, accompagnatrice, éclaireur, éducateur, égérie, ange, berger, chef, conducteur, conseil, conseiller, directeur, gardien, gouverneur, indicateur, instigateur, introducteur, mento, mode d'emploi, pasteur, pense-bête, pilote, pygmalion...)
Le mot MAITRE = aussi "gouverneur", "chef"...
EA [Evangile Donné à Arès]/16/01 Écoute, homme Michel ! Tu ne sera le chef de personne ; tu es seulement le premier, comme l’aîné est premier né de ses frères et sœurs, premier à avoir reçu l’Enseignement du Père.
Tu ne seras le chef de personne.... Ces PA [Pèlerins d'Arès] et par extension toute soumission à un être humain, fait perdre la réflexion et l'esprit aux gens qu'ils l'ont abdiqué à un seul homme.... Krishnamurti a dit "suivre un homme est s'éloigner de la voie" - C'est tellement vrai !
etc, etc...
Il y a tellement de revers chez Potay, de contradiction avec la Parole....
C'est lui qui fait retarder les choses.
Qu'il mette l'humilité en premier et qu'il sache CE qu'il est !
Il doit se remettre en question profondément... sinon cela restera une religion de plus...
Cela en est une de toute façon même s'il crit le contraire.
Bien que, écrit-il, il comprenne que les gens aient des pensées négatives à cause de ce monde, de ces systèmes... Il en a mis du temps ou peut-être est-ce pour se dédouaner de ses ignorances et mots méchants envers les gens ?
Il lui reste à apprendre à aimer.... notamment les femmes (dans leur entièreté) et les petites gens qu'il a toujours dénigrés (lorsque j'étais chez eux [chez les Pèlerins d'Arès] c'était ainsi et ça change pas).....
Maryse V. d'Ile de France


Réponse :
Voilà trois eMails que je publie, l'un derrière l'autre, in extenso, que vous m'avez adressés en deux jours. Trois eMails devant lesquels je me sens vraiment très peu de chose, mais il n'est jamais mauvais d'être humilié. Ce n'est pas cela qui m'a laissé sans mot dire deux jours durant, Maryse. Ce que je vois dans ces eMails, ce n'est pas votre dénigrement de ma personne — le dénigrement est votre droit — mais c'est le soin avec lequel vous lisez La Révélation d'Arès et mon blog pour les citer à tous bouts de champ, en me décriant, tellement qu'à mes yeux vous-même Maryse et le débit de vos critiques deviennent une curiosité !
Une curiosité telle que je suis dans un étonnement dont vous n'avez pas idée et que j'ai fini par me dire: Donnons cela à lire à tout le monde.
Je suis vraiment l'âne, "ce pelé, ce galeux, d'où vient tout le mal... un cas pendable," soit ! Mais avec quelle attention vous le soulignez, à votre manière, à tous propos. Oh ! vous n'êtes pas, Maryse, des pires de mes incriminateurs ; j'en ai qui sont de grands experts en matière de bafouement, et chez vous il y a sans doute moins de méchanceté que de vocation. J'avais à l'université un vieux maître qui nous disait : "On ne peut pas plaire à tout le monde" et j'ajoute ici : de toute façon. Je ne vous plais pas. Que puis-je contre ça ?
Il y a trois jours Émeline Antoine m'écrivait à nouveau pour me dire sa gêne devant ce qu'elle prenait, comme vous, pour du mépris dans ma façon de dire les choses. Voilà ce que je lui ai répondu :
(5 mars 2015): "Mon blog n'est pas un forum et je ne veux pas y introduire des échanges de type conversation ou échanges à bâtons rompus.
Ma bien aimée sœur, je ne sais même pas qui vous êtes. Moi je suis un vieil homme de 85 ans qui parle un français dont les habitudes ont beaucoup varié depuis sa jeunesse, mais qui ne se moque de personne.
Voyez-vous, en décembre je fus opéré à cœur ouvert (changement de ma valve aortique) et hospitalisé en chirurgie ou en rééducation cardiaque en décembre et janvier. Eh bien, pendant ces deux mois je me suis tourné les pouces, ne sachant que faire, car la vie d'hôpital est une vie de repos forcé. Je ne dis pas que je me suis tourné les pouces par mépris ou moquerie de moi-même pendant cette période. Pour moi "se tourner les pouces" est "ne rien faire". Cela n'a rien de dépréciatif.
Vous me semblez très émotive et j'en suis désolé.
Je prie avec vous, ma sœur Émeline, et je vous embrasse de toute mon affection fraternelle."
Je vous réponds la même chose, Maryse.


09mar15 162C56
Puisque vous mettez sur la place publique la vendetta — dans le sens de guerre déclarée entre deux familles (peut-on écrire ici des familles d’affinités ?) — entre deux familles "attachées" à La Révélation d’Arès, mais vue et interprétée de façon différente, en l’occurrence par vous frère Michel, appelé Potay dans le commentaire 162C55 et Maryse et d’autres, najma (que j’ai connu, un homme en recherche spirituelle, au très bon coeur ), je me permets d’intervenir.
Mon ressenti immédiat face au commentaire de Maryse, c’est de me dire qu’il est loin de la neutralité et surtout qu’il me fait prendre conscience qu’on fabrique une pensée en fonction de la conclusion à laquelle on veut aboutir.
À partir du moment où on considère que La Révélation d’Arès est vraie mais que les interprétations du  témoin sont fausses, on va rechercher toutes sortes de déviances et le pire c’est qu’on va les trouver, sans même se rendre compte que c’est sa propre subjec­tivité, son propre système de création d’idées qui va les produire et le pire encore, c’est qu’on va y croire dur comme fer et qu’on va tenter de les imposer via internet par exemple.
Immédiatement vient une question : Mais pourquoi les interprétations de frère Michel sont-elles fausses aux yeux de najma et de Maryse ? Probablement parce qu’elles ne correspondent pas à ce qu’ils attendent d’elles ou parce qu’elles ne peuvent pas être reçues en toute objectivité, simplement parce qu’elles tombent dans un terrain  peut-être miné, blessé, rebelle ou autre que sais-je ? Que peut-on y faire ?
Puis vient encore une  question. Sachant que chacun a son histoire, une  neutralité intérieure existe-t-elle ? Évidemment non, personne n’est neutre, il y a des blessures, des ressentiments qui nous ont conduits sur tel ou tel chemin. Ainsi tourner son regard sur soi fait parfois du bien (pas bien sûr dans le sens de l’égocentrisme à outrance).
Il faut tendre vers cette neutralité puisqu’elle n’existe pas, comme il faut prendre la direction de certitude de se dépasser, c’est à dire d’aller au-delà de soi, de ses nerfs, comme on dit, mais aussi de ses propres interprétations, compréhensions, ou du moins les considérer et les reconsidérer avec humilité (lieu de l’objectivité) pour parfois les remettre en question, c’est cela aussi La Révélation d’Arès, un gros big travail sur soi au-delà des concepts qui émergent de ce  blog, que l’on peut voir comme un lieu de discussions donc d’idées (à combattre quand elles déplaisent) au lieu de le voir comme un lieu d’évolution permanente.
Ériger des murs est déjà à contre-courant d’une vie spirituelle vécue en conscience.
Charlie F. du Nord


Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Charlie.
Tout compte fait, votre commentaire tombe en plein dans la sujet de la laïcité.
Vous dites : "Mon ressenti immédiat face au commentaire de Maryse, c’est de me dire qu’il est loin de la neutralité..." autrement dit le commentaire de Maryse est loin de la laïcité qui est neutralité. La laïcité peut ouvrir un débat, mais ce n'est pas un débat qu'ouvre Maryse en usant d'une critique flétrissante aux accents d'absolu. Je n'ai pas à m'expliquer face à Maryse, simplement parce que ce blog, dans lequel j'ai abondamment écrit depuis 2006, m'explique suffisamment à lui seul. Mais, bien sûr, comme beaucoup des lecteurs de ce blog, Maryse n'y lit que ce qu'elle veut bien y lire. C'est humain.

Je ne connais pas njama. Comme vous certains frères m'ont parlé de njama comme quelqu'un "au très bon cœur", mais je ne saurais avoir une opinion valable sur njama. Je connais comme lui beaucoup d'hommes et de femmes qui s'intéressent à La Révélation d'Arès de façon périphérique, lointaine ou très idiosyncratique.
Il en va tout autrement de Maryse que je vis quelquefois au Pèlerinage dans les années 90.
Comme je le dis à Maryse, le dénigrement est son droit et, dans le domaine du dénigrement, comme je le lui dis aussi, je connais des experts en perfidie et/ou en hostilité auprès desquels Maryse fait effet de critique modérée.
En outre, ce blog est un blog, pas un forum.
Je n'ai publié Maryse ici que parce son acharnement après moi devient à mes yeux une curiosité.


09mar15 162C57
J'ai lu les trois commentaires — que vous appelez eMails ? — de Maryse V. qui dit : "Lorsque j'étais chez eux [chez les Pèlerins d'Arès] c'était ainsi et ça change pas." Moi aussi j'ai été "chez vous" et je vous ai bien connu, frère Michel, et je ne partage pas du tout l'opinion négativiste que Maryse a de votre personne. Il y a probablement en fait dans ses propos mortifiants plus de désen­chan­tement et d'ignorance que de négativisme, parce que le blog montre une très large surface de votre pensée et Maryse ne peut qu'être intentionnellement déconstructive (et méchante), et à mon avis elle se ridiculise, parce que n'importe qui en lisant attentivement ce blog, qu'il soit pour ou contre La Révélation d'Arès, a une opinion de votre personne inverse de la sienne. .
Je ne sais pas pourquoi Maryse s'en est allée de l'assemblée, mais moi c'était parce qu'après "L'Œil S'Ouvre" à Paris [1988-1989-1990] un frère de l'assemblée de Paris y imposait sa façon de voir très personnelle, éloignée de votre façon de voir prophétique, et je me disais qu'il fallait soit fonder une autre assemblée spirituellement plus proche de vous, soit partir.  N'ayant pas les moyens de fonder une nouvelle assemblée, je partis.
J'ai été de ceux et celles qui vous ont approché pendant un temps et, marqué par les conversations que nous avions pendant le Pèlerinage, je porte encore l'empreinte des qualités (et défauts) du prophète, auquel je continue de vouer une admiration très grande et surtout la certitude que vous êtes un homme bon et intègre, par moment dépassé par la tâche immense qu'il a accepté de remplir, mais acharné à progresser et pour finir un homme d'une grande sagesse pour autant qu'un humain puisse faire preuve de sagesse. La vraie Sagesse n'appartient-elle pas qu'à Dieu ? Mais Dieu a votre oreille, c'est sûr.
À l'époque [où je vous ai connu], votre premier souci était d'unifier l'assemblée, sans doute pour en dégager un petit reste, qui existe aujourd'hui, mais encore peu distinct alors dans un rassemblement méli-mélo divisé par les dissensions, les individualismes et les opinions et idées très diverses (Maryse en est un exemple). Vous y êtes parvenu — ce blog en fait foi — grâce à votre courage et à votre acharnement à exprimer et répéter la vérité.
Vous avez finalement réussi à donner à votre mission — j'entends par mission celle du petit reste autour de vous — la force d'influence qui fera tôt ou tard connaître La Révélation d'Arès et ses espérances de Feu, qui embrasera le monde. Personne ne peut douter de votre pureté de foi de votre désintéressement dans votre comportement personnel, qu'on l'aime ou ne l'aime pas. Vous méprisez l’argent, vous vivez et mourrez très modeste, même si vous n'avez jamais refusé un don qui permettait à la mission et au Pèlerinage d'évoluer dans le sens souhaitable.
Vous n'avez jamais non plus condamné chez vos frères et sœurs les fautes de caractère dont vous vous êtes vous-même débarassé, en gardant conscience que Dieu n'appelle pas des anges, mais appelle les hommes tels qu'ils sont, pourvu qu'ils soient en effort de s'améliorer. Vous vous êtes un prophète incorruptible, c'est indiscutable. Vous parlez beaucoup quand vous parlez et c'est parfois déroutant, mais pour celui qui vous observe, vous êtes un homme conscient de l'extrême complexité de la société et de la nécessité d'en rajouter pour être compris de tout le monde. Vous avez beaucoup d'humour, votre discours est souvent très orné, mais à la fin on trouve toujours l'autorité ou le charisme. Vous êtes tout occupé à exprimer la Vérité sous toutes ses formes sans souci de répondre aux arguments de l’opposition qui, comme vous dites, existe et existera toujours de toute façon.
Ce que disent vos adversaires vous laisse généralement de marbre ; je vous ai vu dans ce positionnement plusieurs fois et à cela vous donniez des explications claires: "Il y a toujours des adversaires. Dieu a des adversaires... alors moi, pauvre type, imaginez !" ou bien: "Dieu m'a parlé. Je ne prétends pas avoir mérité qu'Il me parle, mais Il m'a parlé et m'a proposé une mission que j'ai acceptée. Dieu ! Oui, Dieu, même si je ne sais pas vraiment ce qu'est Dieu en plénitude (ce qui fait rire certains) ! Alors que voulez-vous que me fasse l'opinion de ceux qui n'y croient pas ou qui voient ma mission autrement ?" Vous êtes beaucoup plus fin tacticien que certains pensent que vous pouvez être. Votre confiance en vous-même est bien sûr illimitée, parce que vous n'avez pas d'autre choix, mais vous savez aussi que vous devrez répondre aux hommes de vos actes et pour les choses importantes j'ai vu que vous réfléchissiez beaucoup et longtemps.
Vos vues sur les événements et les institutions du monde sont toujours essentiellement spirituelles, ce qui dans votre esprit signifie toujours mesurées, tenant compte de ce que sont les hommes, de la nécessité de travailler avec tous, et quand vous dites au gouvernement: "Pourquoi pour le moment ne pas faire un bout de chemin ensemble ?" votre parole et la Parole de Dieu [Rév d'Arès i/12] qui appelle tout le monde en sachant bien que quatre générations ne suffiront pas [24/2] pour changer tout le monde [28/7]. Maryse s'indigne de ce que vous ayez fait cette offre au gouvernement, mais elle n'a rien compris à La Révélation d'Arès ou elle vous hait suffisamment pour dire des bêtises. Elle cite des versts mais chaque verset n'est interprétable que le Fond de l'ensemble.
Vous savez très bien que les préjugés des humains sont pour le moment insurmontables et que le monde mettra du temps pour s'en rendre libre [Rév d'Arès 10/10], et vous passez par le milieu des Hauteurs et vous évitez avec sagesse les escalades éprouvantes [7/1], parce que vous avez cette mesure que n'a pas Maryse qui semble vous vouloir idéalement biblique ou qui finalement vous déteste et ne veut rien d'autre que vous dénigrer, mais vous avez la conviction têtue de la Vérité absolue et vous adhérez à la circonspection qui, loin des extrêmes haute ou basse, couronne cette Vérité.
Voilà ce que je voulais vous dire. Ceci dit, frère Michel, je vous demande de ne pas m'en vouloir de me tenir loin de vous et de votre mission, mais j'ai eu en 1995 un accident de moto qui me laisse paraplégique et pas très utile.
Jean-Lou B. en région PACA (en Ile de France il y a vingt ans).


Réponse :
Frère Jean-Lou, je me souviens de vous et je vous dis: Nous avons à Lorient, à Lyon, à Paris des frères et sœurs paraplégiques qui servent la mission avec ardeur et constance. Je vois que vous habitez maintenant la région PACA et si vous n'êtes pas trop loin de Nice, faites un tour du côté de notre mission 15 rue Biscarra. Je crois que cette mission est ouverte tous les jours de la semaine l'après-midi. Je suis depuis deux jours chez une de mes filles, loin de Bordeaux, je travaille sur un ordinateur de voyage je n'ai pas avec moi le n° de téléphone de la mission niçoise. Je vous l'enverrai à mon retour à Bordeaux.
Merci, frère Jean-Lou, pour ce long commentaire qui me laisse confus, parce qu'il dit trop de bien de ma personne. Je ne mérite pas une si bonne description. Maryse me fait des reproches inadéquats, mais j'ai conscience que je ne dois encore faire des progrès dans certains domaines, dont Maryse ne parle pas parce qu'elle ne les connaît pas. Elle ne me connaît pas, en fait. Elle nous a quittés depuis très longtemps, semble s'être fixé la vocation de me critiquer et comme elle semble par surcroît se débattre dans une solitude spirituelle difficile, le résultat est ce qu'on lit en 162C55, qui est, comme les gens disent aujourd'hui, "n'importe quoi".
Je l'ai affichée parce que, comme je dis dans ma réponse, son opiniâtreté à me dénigrer est devenue à mes yeux une curiosité.


09mar15 162C58 
Voit la vidéo :

https://www.facebook.com/photo.php?v=904716712876407

Didier Br d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette vidéo qui montre, le "Jour de la Femme", une Kurde interpellant l'assemblée nationale irakienne (je crois sans être sûr) à propos du sort funeste que l'État Islamique réserve aux femmes yezidis du Khurdistan.
C'est une vidéo très émouvante et je n'hésite pas à la publier.
Je profite de cette occasion pour préciser que le Yézidisme est une religion du Khurdistan qu'on trouve au nord de l'Irak, dans l'Ouest de l'Iran et l'Est de la Turquie, qui n'est ni l'Islam, ni le Judaïsme, ni le Christianisme. Le Yézidisme remonte aux temps de l'Iran antique. Les Yézidis forment aujourd'hui un groupe ethnique kurde, adepte d’un monothéisme qui a de nombreuses similitudes avec les religions de l'Iran ancien. Le Yézidisme est considéré par ses pratiquants comme une survivance du Mithraïsme iranien qui s'est adapté à un environnement hostile en absorbant des éléments exogènes, notamment les enseignements de Cheikh Adi, un soufi qui vivait dans la vallée de Lalish au XIIe siècle. Certains théologiens musulmans considèrent plutôt le Yézidisme comme un mouvement hétérodoxe de l'islam sunnite apparu au XIIe siècle, sur lequel des éléments pré-islamiques ont par la suite été greffés. Les Yézidis sont considérés comme des suppôts de Satan par l'État Islamique DAECH ou ISIS.


10mar15 162C59
J'allais mettre quelque lignes concernant cette sœur Maryse et Njama que j'ai rencontrés une ou deux fois et je vois que frère Charlie l'a fait, alors je ne pensais pas poster ceci.
Ce qui compte dans cet épisode du blog sur la laïcité est que vous acceptiez de publier un commentaire qui vous dessert totalement et ce, sur de nombreux plans. Vous montrez la Voie du pardon, de la paix et de l'intelligence du cœur.
Ce qui compte présentement, c'est votre exemple tout comme dans cette vidéo 162C58. L'attitude d'accueil et de bienveillance d'une assemblée à laquelle s'adresse cette femme qui souffre de voir son peuple meurtri.
Vous montrez de la grandeur, du respect de l'amour évangélique non seulement en ne répondant pas par le mépris, mais aussi en donnant à cette sœur en l'humanité, qui lit votre blog, l'occasion de s'exprimer. Vous n'excluez pas cette sœur qui tient le même langage depuis des années et qui vous insulte. Lorsqu'on est insulté, ou méprisé, c'est loin d'être évident de trouver la bonne attitude. Cet acte d'amour là est difficile encore à  offrir à l'autre . C'est en cela que ce Message est formidable ! Il n'interdit pas de récuser, mais il engage à aimer, à pardonner.
Le monde n'a pas appris à l'humain à descendre au fond de soi pour aimer ce qui y git  et lui donner la chance d’Être.
Le Bien est ce qui vit, qui est chaleureux et qui n'est pas intellectuel. Un sourire suffit ! Or, ce monde qui tire abondance de la terre ,  de l'or, du fer, du feu, du salaire de l'ouvrier, de l'humilité des petits, des faiblesses des pécheurs, et qui ont mis en lois leurs rapines, leur injustice et toutes abominations en alliance habilement scellées par ceux qu'ils dominent, pour les corrompre, les voler, les tromper....(27/8), tant qu'il y aura la guerre, au nom de Dieu, ou au nom de toute autre raison, il y aura souffrance, médiocrité.
Nous sommes la chair de l'autre. Paul de Tarse disait en substance,  lorsque ma main gauche souffre, c'est la main droite qui va aller la délivrer.
Et sans défense face à l'adversité, il y a parfois ce sourire — parfois tristounet certes — qui revient et d'autres, la promesse du Père, Son aide, un homme, une femme comme un ange inattendu qui nous tend une main.
Ce sourire peut revenir si nous le recherchons et peu à peu nous retrouverons de la force.
Alors regardons le Ciel, derrière les nuages, il y a la lumière.
Avec vous, mes sœurs et frères en notre Créateur.
Danièle G. du Nord


Réponse :
"Le monde n'a pas appris à l'humain à descendre au fond de soi pour aimer ce qui y git  et lui donner la chance d’Être." Voilà une très belle phrase. Merci pour ce commentaire, sœur Danièle, et tout spécialement pour cette belle phrase.
La laïcité, si elle devient l'état d'esprit qui neutralise, qui neutralise la pensée qui alors ne passe plus par des préjugés, des émotions ou un programme, peur "apprendre à l'homme à descendre au fond de soi" et y chercher "la chance d'Être."
Notre gouvernement semble faire de la laïcité une religion, si j'en juge par M. Valls martelant le mot laïcité comme les prêcheurs d'autrefois martelaient le mot Dieu sur la margelle de la chaire, et nous Pèlerins d'Arès faisons de la laïcité tout le contraire de la religion.


10mar15 162C60
En réponse au commentaire 162C57 de Jean-Lou B de Paca, Voici les horaires d'ouverture du local de l'assemblée de Nice : 7 jours sur 7 de 14h30 à 17h30 et le Mardi de 10h00 non stop jusqu'à 17h30.
Frère Jean-Lou, nous serions heureux de vous voir, ne serait-ce que pour faire connaissance, et si vous pouviez nous aider ce serait super chouette.
On travaille en ce moment sur ce blog de Frère Michel sur la laïcité, on essaie de préparer un exposé pour inviter nos contacts, j'ai du mal avec ce mot et je ne missionne pas sur ce thème. Ça viendra peut-être mais je me sens largement plus à l'aise avec la pénitence.
La laïcité, ça me donne l'impression d'une mission sociale, car trop sur la bouche des politiques, c'est pour moi comme, en vrac,  les mots : république, citoyen, électeur, voter, fidèle, client, administré, code, procédure, tribunal, patriote, etc... qui sont vides de spiritualité.
Je me dis qu'en parlant comme ça, de but en blanc, de la laïcité, l’épi mûr ne sera pas attiré, mais j'ai sûrement un préjugé ?
Je reconnais que le principe de laïcité dans le sens de respect et liberté des convictions , est une des rares bonnes choses de la politique en France,   
Eh bien, la laïcité, comme vous la redéfinissez Frère Michel, c'est d'une autre dimension, c'est la liberté qui règne sur terre.
Je crois que l'homme, bienveillant au début, a un esprit ou un idéal laïque, et puis s'il devient pénitent, il se libère petit à petit de tous préjugés et devient vraiment laïque.
Xavier H. de Région PACA


Réponse :
Merci, frère Xavier, pour les indications que vous donnez à Jean-Lou.
Laïcité, je comprends votre méfiance à propos du mot, qui comme "laîc" n'apparaît pas dans La Révélation d'Arès et qui sur les lèvres des politiques prend des sens très divers, de sorte qu'on ne sait plus très bien ce qu'il signifie.
Un mot est toujours une image, mais qui varie selon les cerveaux où cette image se forme. Ce que certains appellent un symbole par comparaison au schème. L'arbre que voit l'œil est un schème, mais le mot "arbre" qui passe par le cerveai et les lèvres est un symbole... je schématise. D'images nous avons des provisions et cela nous conduit à une erreur monumentale: Quand nous conversons, nous nous entendons parler, mais c'est un flot d'illusions, parce que chacun à en tête ses images des mots prononcés. L'image qu'a l'un quand il dit "laïc" ne correspond pas forcément à l'image de l'autre quand il dit "laïc". C'est ce qui engendre les malentendus, les qui-pro-quo, les procès, les haines, les crimes... Les frères Kouachi et Amédée Coulibaly ont tué pour des mots !
Le mot "laïcité" est un "faire-semblant" particulier en ce moment. Cela devient parfois intenable. De là mon entrée 162 générée par mon besoin de préciser ce que j'entends par "laïc" par comparaison à ce qu'entendent d'autres.
Comme pour le concept de pénitence il nous faut préciser le sens que nous donnons au concept de laïcité, sauf que nous aurons à prononcer pénitence en permanence, tandis que laîcité est une sorte de mot à la mode.
Comme quoi, aucune langue ne devrait être enseignée par imprégnation, parce que l'imprégnation crée la culture.
La publicité, par exemple, use et abuse de ce principe.
Je ne sais plus qui dans un discours tonitruant que j'entendis à la télévision dit: "Nous bombardons au nom de la civilisation !" et me fit éclater de rire (Lionel Jospin peut-être) et je me dis qu'au nom de la laïcité ou de la civilisation le monde fait n'importe quoi : des lois, des condamnations, des guerres, etc., . Comme le mot est beaucoup prononcé et qu'il a actuellement une place de choix  dans l'oreille du public, vous avez sûrement raison d'en profiter pour préciser le sens que nous lui donnons.


10mar15 162C61
Note du bloggueur : À la suite du commentaire 162C55 j'ai reçu un très grand nombre de protestations et réfutations lancées par les lecteurs de ce blog à Maryse V. d'Ile de France. Or, d'une part on sort du sujet de la laïcité, d'autre part ce blog n'est pas un forum et je cherche toujours à limiter les échanges polémiques. J'ai donc choisi, parmi ces réfutations, une parmi les plus raisonnables. Elle a été rédigée par sœur Nicole L., un très ancien Pèlerin d'Arès, une compagne de foi toujours très dévouée à la Mission de Bordeaux, pour s'exprimer au nom de tous ceux qui protestent :

Ma sœur Maryse, j'ai lu attentivement votre commentaire. Ce que mon cerveau et mon cœur ont ressenti, je vais le dire en trois mots, de la peine ! De la peine pour le prophète et pour vous.
Ce que vous dites sur le prophète, Michel Potay, n'est absolument pas juste.
Vous dites : "Il interprète, il n'a rien compris aux petites gens, il ne les aimes pas, tout simplement.... le sentiment qu'il ne les aime pas..." Je vous réponds : Ce n'est effectivement que votre sentiment, et celui-ci est totalement faux.
Vous citez un passage de la Parole : Tu aideras l'opprimé contre l'oppresseur, le spolié contre le spoliateur, avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité. (Rév d'Arès 28/10 ). Ma sœur, la Parole s'adresse au prophète qui la transmet à l'humanité afin que nous reconstruisions Éden. C'est à nous, vous, moi, et les autres de défendre l'opprimé et le spolié. C'est à nous d'accomplir cette Parole sur plusieurs générations. La Parole est intemporelle, vous devez le savoir.
Je continue et je lis : "Il ne parle qu'à son petit reste qu'il imagine être une élite. C'est du moins l'impression qu'il me donne." Là aussi, ce n'est que votre impression et elle n'est pas juste.
Lorsque vous citez l'extrait de Daria Klanak vous dites : "Cela te rappelle pas Potay qui écrit que la femme était créee pour faire des enfants." Le prophète Michel Potay n'a jamais dit cela de cette manière. Encore une chose dite par vous qui n'est pas juste.
Je ne me souviens pas que Potay comme vous dites, ait écrit que dans un monde magnifique à créer, le sexe servira à la reproduction seule. Je lis tout son Enseignement et je ny 'ai jamais lu que la femme servira à la reproduction seule. Où avez-vous lu cela.?  Le Père ne dit-Il pas dans la veillée 9/7 : Les joies que J'ai réservées aux époux consacrés demeurent secrètes en(tre)eux que leurs cris de bonheur ne percent pas les murs !
Vous dites ensuite : "Le problème avec Michel Potay c'est qu'il croit que les Pèlerins d'Arès seuls amèneront le monde changé." Faux ! Le changement se fera avec le petit reste, les Pèlerins d'Arès plus le reste [voir "Nous croyons, Nous Ne Croyons Pas"]. Donc pas les Pèlerins d'Arès seuls.
Vous dites: "Il contredit la Parole et démontre sa suffisance !...  Il a encouragé l'orgueil chez les Pèlerins d'Arès [pour qu'ils se positionnent] un étage au dessus-des autres "
Vous dites aussi : "Il entretien le pardon religieux qui n'est pas le pardon spirituel ce 'pardon sans conditions.' Le pardon de Potay est un  pardon religieux qui fait croire à ceux qui ont tort qu'ils ont ou avaient raison et qu'ils peuvent continuer dans leur voie." Totalement faux ! Ayez au moins le courage de citer les personnes que le prophète aurait encouragé à rester dans une voie autre que celle de la Voie Droite (Coran "Al Fathia") , autre que celle de la pénitence.
Vous dites encore : "Par rapport à son hospitalisation, outre le mépris affiché des petites gens, il oublie de dire que la sienne est gratuite et grâce à qui ? À ces braillards qui défilent dans la rue." De qui tenez-vous ces informations ? Ma sœur, vous êtes en plein dans le jugement. Vous ne faites que des suppositions de la plus grande gratuité, elle !
Vous continuez en disant : "Il y a tant de revers chez Potay, de contradiction avec la Parole..... C'est lui qui fait retarder les choses. Il doit se remettre en question profondément..."
Ma sœur Maryse, lorsque vous aurez atteint le millième du niveau de pénitence ou changement intérieur qu'a atteint notre prophète Michel Potay, alors vous pourrez vous autoriser à parler comme vous le faites actuellement.
Écoutez, ma sœur Maryse, vous ne dites sur le prophète que Dieu a donné à notre humanité que des choses fausses.
Je peux comprendre qu'il puisse déranger et qu'on puisse ne pas l'aimer, d'ailleurs le Père le dit dans La Révélation d'Arès: Beaucoup t'aimeront; d'autres ne t'aimeront pas ; cela ne leur sera pas imputé à péché s'ils obéissent à Ma Parole (16/3). Vous voyez, ma sœur, le Père avait prévu que l'on parlerait mal de lui et qu'il ne serait pas aimé de tout le monde .Ceux qui ne l'aiment pas ne se gènent pas et regardez comme il répond à ses détracteurs. N'est-il pas un exemple d'amour spirituel ? Bien sûr que si, mais Nul n'est prophète en son pays [Matthieu 13/57, Luc 4/24].
Prenez conscience d'une chose Maryse, s'il y a un homme important dans ce bas monde, c'est le prophète Michel Potay.
Je suis un pèlerin d'Arès.
Nicole L. d'Aquitaine (Mission de Bordeaux)


Réponse :
Merci, ma sœur Nicole,pour cette simple rectification.
Je ne lis plus aucun eMail de Maryse V; dite Assunta. Quand je vois en tête d'un eMail le nom "Assunta" je ne l'ouvre même pas. Elle ne m'aime pas, elle est contre moi, de ce fait elle m'imagine tel que je ne suis pas. À quoi me servirait-il de suivre les rêveries de Maryse.
On m'a prié de lire, hier soir, un eMail de Maryse V. daté du 9 mars, qui dit ceci :
"La femme de Potay a 20 ans de moins que lui... Elle a 60 ans.  C'est une femme aussi d'une certaine époque. Elle a dû souvent obéir pour satisfaire son mari, ou peut-être pour éviter les histoires. Potay est autoritaire aussi. Je dis cela car les Lucas chez qui je suis restée six mois (je payais ce qui est normal) avaient des attitudes entre eux de dominant-dominée. Et ils me disaient, comme j'étais choquée, qu'ils "vivaient comme chez le prophète". Bernard a fait partie de ceux qui ont été chez Potay pour aider à l'imprimerie manuelle qui se faisait chez Potay. Celui-ci devait donner des ordres à sa femme qui s'exécutait illico et Bernard faisait pareil avec Annie... Je pense qu'ils ont évolué heureusement. Etc., etc."
Je n'en ai pas lu davantage, car l'Email était long.
Pourquoi lire Maryse ? Elle ne me connaît ni ne connaît mon épouse Christiane. Christiane n'a pas 60, mais 70 ans ! Et moi j'ai 85 ans, mais non 90 (20 ans de plus que Christiane selon Maryse). Christiane n'est pas "d'une certaine époque" qui, je suppose, signifie "arriérée" dans l'esprit de Maryse. Christiane est une femme moderne, elle fait conjointement à Francis M. la comptabilité de L'Œuvre du Pèlerinage, et elle n'a jamais "dû obéir pour satisfaire son mari". Nous avons avancé la main dans la main, elle et moi. Nous nous aimons profondément. Quant aux Lucas, chez qui j'ignorais que Maryse V. avait habité (pourquoi se plaint-elle des Pèlerins d'Arès qui finalement lui ont quand même rendu des services), j'ignore s'ils vivent en dominant/dominée, puisque je n'ai jamais vécu avec eux, mais je les connais et je ne les vois pas comme ça.
Bref, Maryse V. ne me connaît pas. Que voulez-vous que je pense de quelqu'un qui me décrie alors qu'elle sait si peu de choses de moi ?
C'est d'ailleurs le cas de tous ceux qui me dénigrent. Au temps où l'UNADFI passait pour une autorité suprême à propos des "sectes", cette associations calomniait les Pèlerins d'Arès et ma personne de façon honteusement fausse. J'écrivis deux fois à la Présidente de l'UNADFI, Mme Tavernier, des lettres aimables et apaisantes disant ceci : "Chère Madame Tavernier, pourquoi dites-vous n'importe quoi sur Michel Potay et les Pèlerins d'Arès ? Je comprends que vous ayez des sources diverses vous donnant des informations diverses, mais pourquoi ne pas nous entendre nous aussi. Si vous parlez de nous, il me semble normal que vous nous rencontriez. Ensuite, vous direz ce que vous voudrez, mais au moins vous jugerez sur pièce. Fixez-moi un rendez-vous, je prendrai le train, vous rencontrerai et répondrai volontiers à toutes vos questions." Mme Tavernier ne répondit jamais à mes lettres. La raison de son silence me parut claire: Les gens qui ne vous aiment pas, qu'on pardonne de ne pas vous aimer, mais qui n'ont d'autre but que de vous nuire, aiment mieux vous imaginer que vous connaître !


10mar15 162C62 
À la Catho [Université Catholique] de Paris il y a un cours sur la laïcité et les valeurs républicaines destiné aux responsables religieux appelés à exercer en France. Une formation que le gouvernement veut développer, mais qui se heurte à de nombreux obstacles. Pourtant les étudiants jugent ce cours très utile.
Ce cours prépare au diplôme universitaire "Laïcité, interculturalité et religions". Sous cet intitulé très consensuel et policé est dispensée, à raison de 225 heures sur une année, une série de cours sur les institutions françaises, les valeurs républicaines, le droit et l'histoire des religions, la loi de 1905, etc. Un digest de tout ce que devrait savoir un responsable religieux avant de plonger dans le chaudron français d'aujourd'hui.
Il y a 1.800 imams en fonction en France, mais seuls 25  à 30 % sont de nationalité française. "La formation des imams est la clé d'un islam qui se construit en France, en toute indépendance, libéré d'influences néfastes," a lancé Manuel Valls mardi dernier lors d'un déplacement à l'université de Strasbourg, où un cours semblable à celui de la Catho de Paris existe depuis 2011. Une phrase du Premier Ministre lourde de sens tant le sujet, pour peu qu'on y regarde de près, est conflictuel. Le projet de Manuel Valls repose sur un socle mouvant. D'une part, parce qu'en vertu de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l'État il n'existe pas en France de système de culte reconnu. D'autre part parce que dans l'islam il n'existe ni statut pour les imams ni organisation du culte musulman. Pour autant, depuis longtemps, la première impulsion fut donnée par Jean-Pierre Chevènement, la deuxième par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. Le paysage de l'islam en France n'est pas très brillant: Les imams ou responsables de mosquées peuvent avoir bac plus dix ou être des “bledards”. Avec un niveau de français très inégal, au point que les jeunes musulmans, eux nés ici, se moquent d'eux. Le tout sans hiérarchie ni véritable contrôle, hormis celui des États d'origine. Réalité peu connue, 150 imams algériens, 150 turcs et 30 marocains sont détachés et payés par leurs pays respectifs pour exercer en France.
"Nous, imams, avons souvent peur d'être rejetés. Maintenant que je connais la loi de 1905 et tout le reste, j'ai de quoi me défendre !" dit Brahim Saadan, ingénieur sorti major de sa promo de la Catho
Dans ce paysage pour le moins contrasté, la volonté est donc bien de former des responsables religieux qui sachent se mouvoir dans l'espace républicain, comme ont su le faire avant eux catholiques, protestants ou juifs. "On ne peut pas le dire aussi crûment mais ce sont bien les musulmans qu'on cible aujourd'hui. Et, parmi eux, les fonctions sensibles comme celle d'aumônier en prison ou d'imam dans une banlieue travaillée par l'islamisme», explique un bon connaisseur du dossier qui travaille avec le ministère de l'Intérieur. D'où le cap annoncé par le premier ministre à Strasbourg: le doublement de l'offre de formation sur l'islam d'ici à la fin de l'année. Aujourd'hui, six diplômes universitaires existent : Paris, Strasbourg, Lyon, Montpellier, Aix-en-Provence, Bordeaux, auxquels Toulouse et Lille doivent bientôt s'ajouter. L'idée est d'avoir un bon maillage géographique car un étudiant, même motivé, ne fera pas 300 kilomètres pour aller en cours. Jusqu'à aujourd'hui, seuls 200 à 300 responsables musulmans ont suivi l'un de ces cours qui butent souvent sur le manque de candidats.
C'est le cas à la Catho de Paris, pourtant précurseur puisqu'elle a ouvert le premier enseignement, en 2008, alors que la Sorbonne avait fermé sa porte aux musulmans, le Conseil de la vie étudiante estimant que des religieux n'avaient pas leur place sur les bancs d'une université publique, même pour une formation laïque.
Les organisations musulmanes, comme le Conseil Français du Culte Musulman et la Grande Mosquée de Paris, sont largement accusées de ne pas avoir joué le jeu et de n'avoir envoyé des étudiants que sous la pression des pouvoirs publics. "C'est toujours pareil, il a fallu leur forcer la main," dit un des créateurs du projet. Pourquoi ces réticences? Je vais vous le dire, frère Michel, c'est parce que, comme je le dis plus haut, la volonté de l'Éducation Nationale, donc du Gouvernement, est  de former des responsables religieux qui soient en accord complet avec l'espace républicain. Autrement dit, on veut des imams à la botte de l'État. On veut des imams comme la Révolution Française a voulu les "prêtres jureurs".
Dans l'esprit du Gouvernement, une telle formation pourrait être bientôt obligatoire pour les aumôniers des hôpitaux, comme ceux des prisons ou de l'armée. Comme y serait conditionnée la délivrance de visas aux imams détachés par leurs pays d'origine. Mais le gouvernement dans ces conditions toucherait un sujet trop sensible pour être possible.
Archimède de la Catho (Ile de France]


Réponse :
Cher Archimède, le gouvernement ne voit pas la laïcité comme une neutralité absolue à l'égard de la foi, quelque religion elle exprime, mais comme une soumission à ses idées politiques.
C'est bien pourquoi nous Pèlerins d'Arès sommes réellement laïcs comparés à un gouvernement qui se dit laïc, mais qui veut que les Catholiques, les Protestants, les Juifs, les Musulmans, bref, tous les croyants crient: "Vive la France, vive ses lois, vive ses institutions et ses projets politiques." Mais ce n'est pas possible, parce que la foi, la vie spirituelle, est une voie d'évasion hors de ce monde politisé, policé, contrôlé,


11mar15 162C63
Je vous remercie de votre entrée et de vos réponses, qui m’ont fait faire pendant ces trois semaines un travail de déculturation important. Je pensais que ma connaissance et ma réflexion sur la laïcité politique "noble" ou "de bonne foi" m’avaient permis de trouver un regard équilibré et spirituel dans ce domaine si important et sensible, car [il se situe] au carrefour des luttes et alliances de pouvoir entre la religion, la politique et le peuple.
Mais votre entrée et vos réponses qui vont tellement plus loin que cela, m’ont convaincu que je devais revoir ma conception (et mon enseignement) et aller aussi loin que vous.
Vous abordez tout sujet avec la pointe de votre conscience prophétique par le charisme de vérité que Dieu vous donna — Le jour fraye ta lance… Ma Main fonde la (bonne) corne dans ton œil (comme) la rave (Rév d’Arès xxxix/12-14) —, la laïcité comme les autres. Moi j’ai abordé la laïcité par la hampe de ma culture universitaire et professionnelle. Même humaniste, même passée au feu de ma réflexion spirituelle, ma pensée ne pouvait aboutir à la même pureté de vision. Je suis à la foi désolé et heureux de constater cette limite, car par ce fait je peux la dépasser.
Vous m’avez fait comprendre que la laïcité française était en fait laïciste par le seul fait qu’elle considère qu’il "faut ou faudrait aux institutions un caractère non religieux" (votre réponse à mon commentaire 162C48), car c’est bien ainsi que la sphère politique et administrative interprète l’article 2 de la loi de 1905 : "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte."
La laïcité française contient donc en son sein, par l’idéologie qui la fit naître sous la IIIème république, le laïcisme, cet "extrême réducteur et autoritaire de la laïcité qui malheureusement se fait passer pour la laïcité" selon ma définition (162C48).
La pensée politique française, pourtant connue pour être tolérante, ouverte, généreuse — "c’est le pays des droits de l’homme" — a souvent aussi quelque chose d’extrémiste et de raidi ; elle prétend toujours trouver des solutions définitives à des problèmes sociaux, qui sont avant tout des problèmes de vie, par des actes juridiques et déclaratifs. En fait, elle se paye de mots et d’intentions qui sont rarement applicables, parce que beaucoup trop abstraits et impérieux. Elle finit ainsi par créer des tabous abêtissants en interdisant le dialogue, la réflexion et les adaptations nécessaires à suivre l’évolution de la société.
Dans ce sens, les concordats qui représentent une négociation entre les pouvoirs "spirituels" et les pouvoirs "temporels" et une reconnaissance de l’un par l’autre sont plus souples et plus propices au dialogue entre les citoyens eux-mêmes. Ils peuvent se nourrir des changements sociaux, mais ils permettent aussi aux autorités de réguler l’impact social des mouvements religieux au fur et à mesure de leur émergence et croissance. Ceci avec plus ou moins de tolérance, selon la religion concernée. On reste quand même sous la dépendance du pouvoir.
C’est pour cela que le régime concordataire décrit dans une application idéale et généreuse par notre frère Christian (commentaire 162C47) qui se réfère aux positions du Président de la Région Alsace, Philippe Richert, peut s’avérer beaucoup plus restrictif, si le pouvoir politique qui gère le concordat le décide. Ainsi, en Autriche (sous régime concordataire), le parlement, a voté le 25 février une loi d’exception concernant l’islam. Cette loi prévoit notamment que :
"Tout groupe autrichien déclaré comme représentatif de la communauté musulmane devra dorénavant utiliser une traduction standardisée et en allemand du Coran." Tout financement étranger des organisations islamiques est désormais interdit. Tout imam exerçant en Autriche devra parler l’allemand, afin que leurs commentaires soient plus accessibles et plus transparents et permettent de faciliter l’intégration de l’islam dans la société autrichienne. Les 450 organisations musulmanes du pays devront prouver qu’elles ont une approche positive envers la société et l’État, si elles veulent continuer à être officiellement reconnues."
Même si on peut comprendre le souci des Autrichiens de prévenir les menaces intégristes, on est bien loin de "la laïcité aussi naturelle que la vie." Et cela démontre combien est juste votre phrase : "La politique ne peut pas définir la laïcité."
La suite est d’une logique lumineuse et imparable pour un Pèlerin d’Arès ou pour toute personne qui réfléchit : "On ne peut définir la laïcité que par le Bien et la pénitence qui y conduit, tels que les neutralise totalement La Révélation d'Arès. Il serait temps que le gouvernement français porte enfin son regard vers nous Pèlerins d'Arès et nous aide à répandre l'idée de la neutralité du Bien et des voies qui y mènent l'homme. Nous avons quarante ans d'expérience de mission laïque, en prêchant l'effort personnel de bien."
La "vraie laïcité" est fondée sur l’effort personnel de bien, la pénitence, et la neutralité de bien, c’est le non-jugement, le premier pilier visible de la pénitence, si mes souvenirs sont justes. C’est effectivement une bonne idée de proposer ce "bout de chemin" aux gens de gouvernement et par conséquence aux citoyens qui les suivront. Ce bout de chemin, c’est le début des sentiers vers les Hauteurs Saintes.
Le gouvernement français acceptera-t-il votre main tendue ? Avec regret, je ne le pense pas, car, comme je l’ai souligné dans mon précédent commentaire, l’État français "ne se prononce pas sur l’existence de Dieu". Entendons plus trivialement qu'il ne veut pas entendre parler de Dieu. Même le mot est tabou dans cette séparation étanche entre sphère religieuse et sphère politique que la laïcité à la française souhaite pour le moment maintenir. Or, non seulement, nous, nous déclarons notre foi en Dieu, mais nous attestons Son Existence et accomplissons Sa Parole. Il y a donc, quant à la laïcité, une incompatibilité formelle entre notre position et la position gouvernementale.
Ceci dit, à la fin de  votre entrée vous en appelez aux "gens de gouvernement" sans préciser davantage de quel gouvernement il s’agit. Peut-être que là vous posez l’œil (sur le) loin(tain) (Rév d’Arès xvii/3). En effet, d’une par la France ne restera pas toujours sous la férule des idéologues laïcistes et d’autre part votre appel à la coopération en matière de laïcité peut être entendu par tous les gouvernements laïques non-séparatistes du champ, qui sont largement majoritaires. Sans aller jusqu’en Amérique (mais pourquoi pas), si seulement les pays laïcs francophones et anglophones de l’Europe vous entendaient, nous aurions dès maintenant, sous votre direction bien du pain sur la planche.
Didier du Roussillon


Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce deuxième commentaire, qui est une très intéressante mise au point.
Tout le monde en France sait que pour la pensée juridique et étatique française laîc signifie en fait athée et que donc laïcisme signifie en fait athéisme, qui est pour le Gouvernement Français une idéologie.
Autrement dit, on peut dire sans rien exagérer que dès qu'on parle de laïcité on est en pleine hypocrisie, parce que selon ce que mes yeux ouverts par Dieu voient depuis 1974 il n'existe pas d'idéologie, religieuse, politique ou philosophique, qui ne soit pas hypocrite.
L'hypocrisie est l'état et l'attitude de l'humain qui déguise son caractère et cache ses véritables tendances, pensées et intentions, qui feint des opinions, des sentiments, des vertus qu'il n'a pas. Or, une idéologie, quelle qu'elle soit, sert d'abord à cacher que les humains, nos frères, sont aussi variés que les reflets des roches (Rév d'Arès 27/6) sauf de les brûler sur des bûchers, de les fusiller ou de les énvoyer périr dans un camps de concentration ou un goulag dans les États dictatoriaux ou de les vouer à l'oubli et au silence totaux dans les États dits démocratiques comme la France, bref, cacher tout ce qu'on veut derrière un texte qui se veut solennel et/ou sacré, mais qui en fait est, comme vous dites ici, "quelque chose d’extrémiste et de raidi, [qui] prétend toujours trouver des solutions définitives à des problèmes sociaux, qui sont avant tout des problèmes de vie, par des actes juridiques et déclaratifs. En fait, elle [la pensée politique française] se paye de mots et d’intentions qui sont rarement applicables, parce que beaucoup trop abstraits et impérieux."
Quand une loi est inapplicable on l'applique de force ou on fait taire de force les "inapplicateurs". Vous avez raison: le Gouvernement français actuel ne me répondra probablement pas, mais peut-être un autre gouvernement ici ou ailleurs.
Je suis stupéfait qu'un gouvernement accepte son néant avec solennité et enthousiasme, car il y a quelque chose de néant et, qu'on me permette ce mot, d'imbécile, à "ne pas vouloir se prononcer au sujet de Dieu" au point de ne pas vouloir en parler du tout, ne serait-ce que pour dire: "Je n'y crois pas", parce que dire "Je n'y crois pas" ouvre au moins un dialogue, alors que là nous sommes face à un néant, qui n'est même pas un mur, lequel a une existence, une consistance, une hauteur, une ombre, tandis que la laïcité dont parle le gouvernement, son athéisme idéologique, est une insignifiance (au sens éthymologique : absence totale de signification !). Notre laïcité absolue à nous Pèlerins d'Arès n'interdit pas le dialogue, dialogue que nous ouvrons ici et là dans la rue avec les passants, mais le gouvernement coupe sa langue, se mutile pour être totalement muet. Partant, il éloigne et isole définitivement un grand nombre de citoyens.
Le problème, face auquel notre mission se trouve chaque jour dans la rue, c'est que le public suit le gouvernement, et ce public, s'il est croyant, a aussi la langue coupée et ne sait plus quoi écouter et quoi dire, ou, s'il n'est pas croyant, déclare son infirmité avec fierté ou colère, mais ce sont des cris hoqueteux d'humains à langue coupée. William Hazlitt disait: "Il n'existe pas d'animal plus mesquin, idiot, malveillant, ingrat, que le public." Mais nous trouverons des failles dans cette citadelle du public et nous y ferons passer la Parole d'Arès pour que des hommes l'entendent et la comprennent de l'autre côté. La laïcité de La Révélation d'Arès est absolue mais n'est pas muette ; elle s'adresse à tous, athées et croyants de toutes sortes. Pour autant le Père ne se nie pas lui-même, quoiqu'étant le Tout-Autre parmi tous les autres possibles et imaginables.


11mar15 162C64
Hier soir j'ai lu les trois eMails du commentaire (162/55) de Maryse V. d'Ile de France.
Je me dis que je ne dois juger personne...
En revanche, je me dis que la honte est salutaire... J'espère que ce sera le cas pour Maryse.
Cependant, cela coïncide avec ce que je dis un peu plus loin dans mon commentaire, à propos de nous tous, en nous qualifiant d'être tous "spirituellement débiles"... (Pardon si cela peut choquer certaines personnes...).
Ceci étant dit, pour parler de la laïcité, (sujet de votre entrée), la laïcité telle qu'on la connaît communément ne m'inspire pas beaucoup.
En revanche, la Laïcité spirituelle, celle qui vient du Père, m'inspire...
En effet, cette Laïcité spirituelle me parle beaucoup plus. C'est comme s'il y avait un lien direct avec ma Pénitence.
Quant à la laïcité des hommes, cela me fait penser à un système où tout serait déjà bien établi, bien "verrouillé", bien structuré, bien hiérarchisé, bien ficelé etc. En fait, j'ai l'impression que c'est encore un truc d'hommes de pouvoir, une autre "cage dorée" qui enferme l'homme de manière invisible, et qui tend à le devenir plus encore...
De plus, la laïcité telle qu'on la connait est, pour moi, un pis-aller pour des personnes athées, scandalisées, etc.
Un peu comme dans les parties politiques, où il y a un parti "fourre-tout", une sorte de refuge qui regroupe toutes sortes de gens atones ou excités.
Une sorte "d'auberge espagnole" où se retrouvent tout un tas de conformistes venant d'horizons divers et variés...
Bref, des personnes ne sachant plus trop à quel saint se vouer...
Aussi, mon sentiment est qu'une personne conformiste peut devenir, par suite logique, soit une personne atone, soit une personne excitée et violente... En plus d'être un mouton de panurge facilement manipulable.
Cette "laïcité du conformisme", malheureusement, ne fera que retarder un peu plus le monde à changer.
Dieu est patient : Son Pas est lent. Mais il n'en demeure pas moins que Son Talon est lourd [Rév d'Arès xii/2].
La Laïcité du Père, contrairement à la laïcité des hommes, est indissociable de ma Pénitence.
Et ma Pénitence n'est pas un pis-aller, loin de là.
Je pense à cette réflexion sur le fait de "croire" : En effet, croire ou faire croire que l'on peut changer, tout en ne faisant rien pour, alors, croire ne sert strictement à rien. C'est tout simplement se mentir et mentir aux autres.
D'autre part, prier du matin au soir et du soir au matin, ne sert également à rien si l'on s'entête à rester impénitent.
De façon plus explicite : Croire est à la portée du premier débile avéré que l'on peut croiser dans la rue.
D'un autre côté, je pense aussi que nous sommes tous un peu "débiles spirituellement". Certes, à différents degrés.
S'il y a une tare [Rév d'Arès 2/12] que nous avons tous reçu en héritage à travers les siècles c'est bien celle de la "débilité spirituelle". C'est pourquoi la Pénitence est Le seul traitement, à ma connaissance, pouvant être prescrit gratuitement tout au long de notre vie et qui, du reste, n'aura que de bons effets secondaires sur soi et les autres.
Pour m'amuser, je lis "la posologie" qui indique qu'on peut commencer son traitement de fond dès maintenant afin de supprimer petit à petit chacun de ses petits travers. Puis après, si tout va bien, en supprimant ses gros travers.
Bref, plus ma vie terrestre défile plus je considère ma Pénitence comme une fonction vitale de mon être, faisant partie intégrante de ma personne dans sa globalité...
Quant à la laïcité fabriquée par les hommes, elle est pour moi comme un sac de nœuds, triste et pauvre.
En revanche, la vraie Laïcité, celle du Père, me fait penser à l'Homme Libre, seul face a Dieu, sans lois humaines, sans dogmes, sans idéologies, sans intermédiaires religieux, politiques, culturels, etc.
Pour moi il est clair que la Laïcité du Père invite à s'affranchir du mal et de toutes les lois humaines.
De combattre le mal par le Bien, dans l'Amour Évangélique.
La Laïcité du Père est semblable à un don. C'est aussi un don de notre part lorsque nous sommes Pénitents-moissonneurs dans un monde qui en a tant besoin...
Il est certain que nous sommes malades à cause du mal.
Notre "mal-a-dit" que nous transmettons de manière invisible...
Par exemple, à l'image de ces infections nosocomiales qui passent allègrement d'un malade vers un autre malade en milieu hospitalier.
Quand on est riche de sa Pénitence, alors c'est comme un bel héritage que l'on peut transmettre de son vivant. Sans devoir passer chez un quelconque notaire dont le métier est de tout noter par rapport à tous ses biens que l'on possède ou transmet sur terre.
Quant au Bien que l'on fait, que l'on transmet sur terre, à travers sa Pénitence, on devient alors son propre notaire, en son  âme et conscience...
Pour revenir à la Laïcité du Père, à l'instar de la Pénitence, je crains que nous soyons obligés d'expliquer au monde ce qu'est la vraie laïcité telle que Dieu l'entend.
Je pense à mon tout premier commentaire écrit dans votre blog en juin 2010.
En le relisant, je souris de tendresse.
Aussi, en suivant fidèlement votre blog je réalise que mes plus belles années de ma vie ne sont, finalement, pas derrière moi comme je le croyais (communément), mais bel et bien devant moi.
Cette prise de conscience personnelle me réjouis et me laisse songeur...
En effet, les plus belles années de notre vie sont toujours devant soi quand on s'engage à aimer d'Amour évangélique tous les Hommes, sans conditions, sans préjuger, de faire le Bien, de s'écouter, de s'ouvrir aux autres, de pardonner toujours plus, sans conditions...
Chaque jour je réalise avec Bonheur que ce n'est, ni plus ni moins, que cela se changer dans la Pénitence.
Je pense aux Béatitudes (Rév d'Arès veillée 28).
Je me sens alors heureux. Sinon, je me dois de l'être, par devoir.
En effet, c'est en étant heureux que les gens viendront un jour à nous, se demandant qui nous sommes réellement, lorsque viendront des temps plus tristes encore.
Oui, heureux de pouvoir me libérer de tout ce qui alourdi mon âme, de pouvoir me libérer de tout ce qui blesse mon cœur, mon être, de toutes ces pensées vaines et inutiles...
En cela, la moisson de rue me fortifie spirituellement, en complément de cette Laïcité du Père qui m'accompagne.
Quant à la moisson de rue elle "met à l'épreuve la force et l'authenticité de mon âme"...
La moisson de rue est vitale, salutaire.
Je vais même jusqu'à dire qu'elle peut être désirable. En effet, il y a comme un appel indéfinissable, irrésistible de vouloir aller vers les autres. On ne peut le feindre l'ignorer indéfiniment, parallèlement à sa Pénitence. Pénitence et Moisson de rue, bien souvent, sont une source de Joie.
Dans ces moments là, au fond de soi, on sait honnêtement et intimement pourquoi l'on est sur terre...
Dans les rues de la capitale Limousine où je cherche des épis mûrs (un peu comme si je me mettais à chercher une aiguille dans une énorme meule de foin) au beau milieu des gens de la rue, qui se croisent sans jamais se toucher, je les observe, (pareils à des poissons dans un aquarium) et j'imagine ce "trip" complètement délirant :
"Allez, redresse-toi, homme (ou femme) que je croise dans ma mission de rue, debout ! Cesse tes pleurs et ton tremblement !... Que cesse tout le mal que tu fais (consciemment ou inconsciemment) aux autres et à toi même ! (para­phrase tirée de Rév. d'Arès 1/1).
Les pouvoirs politiques, religieux, financiers etc. t'ont mis "à poil" ? Bah !, tu vas pas te décourager ou te désespérer pour autant, hein !? Allez, relève toi, libère toi, change en Bien, deviens Pénitent quoi ! Le Pénitent-moissonneur que je suis et qui t'accoste dans la rue vient justement te revêtir d'un manteau neuf !
Allez, hop !, enfile-moi ça si tu ne veux pas finir dans les ténèbres glacées !
Ne cherche pas, tu comprendras plus tard ! Dans l'immédiat, comme on dit, tu seras "habillé pour l'hiver" et même pour tous les hivers de ta vie si tu le veux bien.
Ah, j'allais oublier : Reste bien sur les sentiers chevriers ! [Rév d'Arès 25/5] Surtout ne vas pas faire du hors piste, hein !
"Y comprend pas... Non." — "C'est pas grave... Suivant !" (fin du délire...).
À l'école laïque, je me souviens, qu'il y avait des matières qu'il fallait acquérir, capter rapidement, afin de pouvoir suivre le cursus scolaire dit normal. Il fallait que toute chose enseignée monte au cerveau comme un ascenseur rapide, infaillible, qui ne tombe jamais en panne. Je pense à cette phrase amusante : "Ben ouais, le temps que ça monte au cerveau..."
Eh bien c'est un peu pareil pour la Pénitence. À la différence près que là, je pige beaucoup plus vite cet enseignement qu'est la Pénitence.
En revanche, je m'étonne de voir que d'autres personnes, à priori plus douées que moi, plus mûres, plus expérimentées, puissent autant "ramer" dans leur Pénitence. Pourtant, avec les années, on devrait se bonifier, vivre sa Pénitence avec beaucoup plus de facilité, non ? Vous, Frère Michel, vous en êtes pourtant la preuve vivante !
Toujours est-il que nous devons faire sortir la Pénitence de cette image abstraite, théorique, que l'on se fait trop souvent, et l'accomplir, enfin !
De même que prier c'est "accomplir Ma Parole". Sinon, autant rester cloîtrer dans un couvent, un monastère, ou bien encore à rester au sommet d'une montagne, au fin fond d'une forêt etc. les yeux indéfiniment rivés vers le ciel, à attendre quoi ? Le prochain déluge ?
La Pénitence est à la portée de tous. Du cancre au surdoué.
D'ailleur, c'est fou comme je me sens bien meilleur élève, bien plus à l'aise et bien plus Libre dans l'Enseignement Laïc du Père, que j'ai pu l'être dans l'enseignement laïc des hommes.
Et tant pis si je déclenche des sourires moqueurs auprès de certaines personnes (d'ailleurs, je souris aussi) pensant peut-être : "Ça y est, il se croit accompli, l'animal !", suscitant scepticisme, jalousie, agacement etc. Peut être même que des personnes s'évertueront à me mettre des bâtons dans les roues de ma Pénitence, à me tester, à "véhiculer" une fausse image de moi etc. Peu m'importe. Après tout, ne suis-je pas plus rien pour moi même ? [Rév d'Arès 4/6]
Être l'honneur du Père, avant tout et malgré tout.
L'important, c'est d'aimer plus encore les personnes qui peuvent nous faire du mal sournoisement ou non.
Remercions-les, car c'est grâce à ces personnes là que nous leur devons, d'ailleurs, de pouvoir changer. Pour preuve, les personnes qui ne me font que du bien, qui passe leur temps à me "caresser dans le sens du poil" ne m'encouragent pas vraiment à changer, finalement.
Néanmoins, dans tout ça, le plus tragi-comique, c'est que les personnes qui font du mal ne perçoivent peut être pas que cela contribue, justement, à fortifier plus encore la Pénitence en soi...
Et que l'on ne s'y trompe pas, il n'est nullement question d'être masochiste.
Alors, forcément, pour les remercier encore, de nous aider a changer en Bien, on ne peut que les aimer encore plus !
Un jour, les personnes qui nous font du tort, qui persistent à nous faire du mal, changeront en Bien. Je l'espère.
Pour l'instant, ces personnes qui s'entêtent à faire du mal, du tort, à être impénitentes, j'ai envie de leur dire : "Je suis loin d'être meilleur que vous. Parfois, je peux même être plus stupide que vous dans le mal, la bêtise et l'ignorance. Et pourtant, à côté de cela je suis tout autant capable de me changer en Bien, de me transformer en une personne Pénitente, Aimante et Joyeuse, grâce à cette Intelligence du cœur qui est en chacun de nous.
Alors pourquoi pas vous ? (Je pense à Maryse V. d'Ile de France suite à son commentaire 162/55).
Voilà, faisons de notre âme une caisse de résonance Laïque, en entraînant d'autres Pénitents à faire de même, afin que le monde change [Rév d'Arès 28/7], se bouge, se réveille avec cette Intelligence du cœur... Dans la Laïcité du Père, bien entendu et dont il est question dans votre entrée, Frère Michel bien aimé !
David patati et patata du Limousin.


Réponse :
Quel très bel hymne à la Pénitence, frère David ! Merci. J'ai gardé les majuscules que vous avez mises aux mots, que vous voulez ennoblir et qui le méritent. Merci.
Je ne doute pas que de nombreux lecteurs de ce blog tireront profit et tireront aussi des idées de ce commentaire pour eux-mêmes et pour leur mission publique.
Je ne sais plus quel poète criait : "Triomphez de la peur pour que seul l'émerveillement subsiste !" Votre commentaire fait monter ce cri à mes lèvres. Je lance : "Tromphez de la peur d'être pénitent et de montrer que vous l'êtes, pour que subsiste seul l'émerveillement du Bien qui entre en vous !"


11mar15 162C65 
Je ne sais pas si ce commentaire amène des choses nouvelles au sujet.
Vous avez déjà dit l'essentiel.
Je l'exprime à ma façon. Si vous trouvez un paragraphe utile vous pouvez le prendre isolément.
Si rien de nouveau, inutile de le publier car j'ai déjà envoyé un commentaire pour cette entrée.
Si au départ le terme laïque désignait simplement la séparation de l'église et de l'état, séparer les affaires publiques des croyances religieuses, il a parfois tendance à devenir une nouvelle idéologie qui voudrait s'imposer à tous — Laïcisme comme l'a bien précisé Didier du Languedoc dans son très bon commentaire (162C48).
Certains le brandissent même comme un étendard de la République qui voudrait laisser entendre que si vous ne vous rangez pas à ses dogmes vous êtes un traître. Si vous n'entonnez pas la Marseillaise, ce chant barbare, vous n'êtes pas français. Certains  footballeurs sont montrés du doigt (ex : Karim Benzema)  pour avoir refusé de chanter la Marseillaise par exemple.
La laïcité est sensée garantir la liberté de conscience donc en particulier de foi de tous les citoyens conformément à l'article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme selon lequel "la liberté de pensée, de conscience et de religion implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."
Mais on a vu parfois l'état poursuivre des croyants en raison uniquement de leurs  croyances (surtout s'ils sont minoritaires) et leur faire subir des contrôles abusifs (contrôles fiscaux à répétition, refus de permis de construire pour un lieu de culte, voire des perquisitions, refus à certains de porter des tenues vestimentaires ou des insignes religieux (exemples : voile, croix, etc.) alors que les porte-bonheur (objets superstitieux s'il en est)  sont autorisés comme vous le préciser  en réponse au commentaire 162C6, frère Michel.
Ce sont  bien des exemples flagrants de discrimination. Ces croyants pourtant n'ont rien fait de mal, leur tort c'est d'être en minorité.  Comme vous écrivez dans le très bon article "Sectes : nouveaux parpaillots, cacouacs et youpins" dans "Le Pèlerin d'Arès 1993-1996".
"Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ("La Fontaine "Les animaux malades de la peste).
Juste parce qu'un mouvement spirituel qualifié péjorativement de secte a commis des débordements, on fait l'amalgame et tous les autres minorités spirituelles sont stigmatisés, répertoriés sur une liste et qualifiés de sectes, sous entendus : louches, dangereux et surveillés.
La même chose se passe aujourd'hui pour les musulmans, une infime minorité commet des actes atroces et tous les musulmans sont surveillés et montrés du doigt.
Pourquoi la loi ferait-elle des discriminations en fonction des croyances des personnes ? Pourquoi par exemple faire des lois spécifiques pour les minorités religieuses (qualifiées péjorativement de sectes) et ne pas en faire pour les partis politiques alors que certains partis parfois commettent des actes graves (détournement d'argent, violence dans les manifestations) ?
Dans un état dit laïc, en théorie, il ne devrait pas y avoir de discrimination, ni religieuse, ni raciale, ni politique, la loi devrait être la même pour tous au nom de la neutralité de la laïcité.
La laïcité est normalement sans a priori, sans préjugés, mais c'est encore loin d'être le cas aujourd'hui. Il y a encore du chemin à faire pour devenir un état laïque au vrai sens du mot. Et pour ce faire, il faudrait que les hommes se libèrent d'abord de leur préjugés.
Denis K. de Bretagne Sud


Réponse :
Vous avez raison, mon frère Denis.
Ce matin 11 mars, en allumant mon ordinteur, les "Actualités" de Yahoo.com se sont ouvertes devant moi et j'y ai lu que des "descentes de police et des arrestations avaient été faites à l'aube dans des groupes d'extrême droite" et puis, comme je cherchais à en savoir plus, la nouvelle a soudainement disparu et je n'ai plus rien trouvé à propos de cet événement. Je me suis dit: "Ils sont encore allé chicaner un groupe ultra-minoritaire sur je ne sais quoi, et ça doit être tellement exagéré et honteux que la nouvelle a été effacée."
Il ne fait pas bon être minoritaire et sans défense, qu'on soit spirituel, religieux, politique, philosophique, dans ce pays des "Droits de l'Homme". Les "Droits de l'Homme" sont faits pour les Hommes des Majorités qui ont des services juridiques, des avocats et des services de presse.
Émile Michel Cioran, qui nous a quittés voilà dix ans, grand sceptique mais loin d'avoir toujours tort, disait que pour les politiques: "Le bien, c'est ce qui fut ou qui sera, ce n'est jamais ce qui est."
Et c'est tout à fait vrai. Les politiques existent, c'est bien connu, parce que "rien ne va" — base du métier politique et du discours politique électoral —, mais le bien apparaîtra si l'on élit ou continue d'élire le discoureur. La laîcité politique part du même argument : "Il faut être laïc parce que rien ne va, mais dans l'avenir on verra... surtout si l'on maintient au pouvoir ceux qui y sont." Autrement dit, le politique dit en gros: "Je n'ai rien contre rien, ni contre Dieu ni contre les anti-Dieu, mais comme rien ne va tant qu'on ne me laisse pas faire ce que je propose, la laïcité est une précaution nécessaire..." et la phrase se perd comme la poésie kabbalistique dans le vague.
Alors, on se dit que la laïcité politique c'est ce qui est, mais ce n'est pas ce qui, sera, mais pour ce qui est on ne sait pas trop ce que c'est... Une grande force mystérieuse dont la définition est élastique, selon qu'elle s'adresse à des puissants ou des misérables, un principe insubstantiel, un champ de bataille à surface variable, où les adversaires trop faible et trop imprudents sont canonnés et réduits en bouillie sur place.
Mais au milieu de la grande nuit de la laïcité où beaucoup avancent à l'aveuglette, nous ne sommes pas des somnanbules. Nous avançons munis des lunettes infra-rouge de La Révélation d'Arès.


13mar15 162C66 
J'ai trouvé que vos dernières réponses prenaient un ton différent des précédentes.
Ce n'est pas contrairement à ce que vos dernières réponses laissent penser par ambition, intolérance et fanatisme idéologiques que les politiciens et leurs administrations ont utilisé l'idée de laïcité. Je crois que leur motif au départ était tout à fait honorable et avait pour objet de sauver la population de l'intolérance et du fanatisme religieux ou anti-religieux et, comme vous le dites dans votre entrée, de neutraliser les esprits.
Obsédés par l'unité de leur pensée politique en pleine évolution au XIXe siècle, les hommes politiques craignaient de la perdre et se sont efforcés de sortir des disputes cléricales et anti-cléricales.
Dans les rangs des défenseurs de la laïcité co-existaient des politiciens très variés dans leurs projets et leurs modes de vie.
Charles V. de Rhône-Alpes


Réponse :
Je ne vois pas, cher Charles, ce qui dans mes dernières réponses est contraire à ce que dit votre commentaire.
Mes réponses à propos de la laïcité portent sur ce qu'on reproche le plus au monde politique français : ses dérives loin de l'idée primordiale de neutralité. Dans toutes mes réponses demeure sous-jacente l'idée qu'au départ le pouvoir politique voyait seulement dans l'idée de laïcité sa neutralité par rapport à tous les mouvements de croyance, mais pour raccourcir j'exprime surtout mon regret que le politique ne soit pas restée fidèle à cette idée-là, que votre commentaire rappelle.
Je souligne ainsi dans la laïcité le combat entre bien et mal qu'on voit partout ailleurs, ce combat qui est l'objet central de La Révélation d'Arès. Comme partout dans le monde le bien a perdu dans l'idée de laïcité sa dynamique de départ et le mal s'est assez vite empressé de revenir. Le mal a la malheureuse qualité, dans la laïcité devenue une idéologie comme dans maints autres domaines, d'être fascinant et contagieux. C'est bien contre cela que notre mission se bat, faible pour l'heure, mais obstinée, parce qu'elle sait qu'à défaut de vaincre par le nombre — il n'y aura qu'un petit reste, l'adjectif petit étant du Père (Rév d'Arès 24/1), il n'est pas de moi — elle vaincra par l'obstination.
Je démontre qu'il y a dans l'idée de laïcité déformée par les politiciens, comme dans la plupart des idées politiques, les germes de la faillite finale de l'humanité — le possible péché des péchés — dans sa poursuite du plan d'Adam tel que La Révélation d'Arès le décrit (2/1-5).
L'idée de laïcité dans la politique actuelle est aussi fausse que les idées de liberté, égalité, fraternité, qu'on lit au fronton de tout établissement public en France.


17mar15 162C67
Vous dîtes à Denis K [162C65] :
"Ce matin 11 mars, en allumant mon ordinateur, les "Actualités" de Yahoo.com se sont ouvertes devant moi et j'y ai lu que des "descentes de police et des arrestations avaient été faites à l'aube dans des groupes d'extrême droite" et puis, comme je cherchais à en savoir plus, la nouvelle a soudainement disparu et je n'ai plus rien trouvé à propos de cet évènement."
 Il s’agit peut-être de l’info en pièce jointe [voir ci-dessous l'image].
[...]
Du monde vient au local de mission suite à la mission près du local, et aussi grâce aux affiches et à notre devanture très christique. Quelques personnes reviennent régulièrement. Nous lisons avec elles soit La Révélation d'Arès, soit un article du "Pèlerin d’Arès: Et ce que tu auras écrit”.
Bernard R. de Région PACA

Rib de Nice (1)
Rib de Nice (2)


Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour cette information isue de journal "Picardie".
Il s'agit très probablement de l'événement que j'avais juste perçu le 11 mars avant qu'il ne disparaisse de l'écran.
L'arrestation de "16 suspects" dont "5 ont été déférés au Parquet"... Apparemment ce n'est pas rien.
Comme quoi, les media selon des ordres reçus d'on ne sait où, diffusent ou ne diffusent pas certaines nouvelles, ou commencent à diffuser mais sont soudainement stoppés. Par qui et pourquoi ? Nous sommes manipulés.


17mar15 162C68
Frère Michel, avant de vous soumettre un texte que notre sœur Claudine Buriez et moi avions écrit sur le voile en 2004, texte mis en musique et interprété au Réservoir en 2008, je dédicace une chanson à notre sœur Maryse et à tous ceux qui n’ont pas compris que dire du mal du prophète est dire du mal d’eux-même car nous sommes une seule chair comme vous nous l’avez souvent enseigné. Ils se font se font du mal, ils se créent malheureux et méchants entraînant également dans leurs douleurs  tous ceux qui font corps avec vous et qui par leur pénitence, leur amour, leur combat essaie de sauver cette humanité avec vous.
En lisant 162C55 j’ai de la peine, de la peine pour vous juste prophète, vous qui avez montré tant d’amour, et continuez à vouer votre vie jusqu’à votre dernier souffle par amour pour l’humanité. j’ai de la peine  pour Annie et Bernard dont la générosité se voient récompensée par la médisance. J’ai de la peine aussi pour Maryse à qui j’envoie une pensée d’amour, mais Dieu n’a pas deux goûts [Rév d'Arès xxx/16] : Le prophète de Dieu détient une vérité d’immenses dimensions et profondeur le Père lui dit : La mer entre dans ta vessie (xxi/12). Pourtant, il chemine avec nous à ras des pâquerettes et tout ça par amour.
Le Père affirme qu’il ne sera pas déçu par Mikal comme prophète et lui donne la force d’honorer sa mission (Rév d'Arès xxxi/14-17) : Mon Pacte n’est pas déçu, dit le Créateur.
Alors aidons-le au lieu d’écrire des choses qui ne mènent nulle part !
Frère Michel, le prophète d’Arès, représente le summum de la vérité. Jamais l’humanité n’a eu si grande lumière : Mikal (Me) voit, il mange dans Ma Main, son frère (est) large (et) haut comme l’aigle (Rév d'Arès xxviii/11).
Nous avons un très grand prophète. Profitons-en et donnons lui les moyens de nous emmener plus haut. Salir le prophète est aussi salir le Créateur et salir les frères du prophète.
Nous sommes en plein dans la liberté d’expression, mais pouvons-nous dire n’importe quoi ?
Ci-joint, frère Michel, notre essai sur la laïcité et le lien de la chanson : http://youtu.be/aFgMvZuoU28
Daniel C. d'Île de France


Réponse :
Je n'ai publié que très peu de commentaires répondant à Maryse V. (162C55), mais je publie le vôtre pour deux raisons:
Parce que vous dédiez fraternellement votre composition musicale à Maryse V. et qu'il me semble normal qu'elle le sache.
Parce que vous me parlez de notre sœur Claudine Buriez et que cela m'émeut beaucoup, car j'aime beaucoup Claudine dont je suis sans nouvelles depuis très longtemps. Si elle lit ce blog, je la salue très chaleureusement.


17mar15 162C69
Merci pour cette nouvelle entrée, riche, qui nous aidera sûrement  dans notre mission.
Heureux êtes-vous lorsque l’on vous insulte, que l’on vous persécute et que l’on dit faussement contre vous toute sorte de mal  à cause de moi  (Matthieu 5/11).
Pauvre Prophète, vous  avez entendu ou lu beaucoup de choses, fausses, mensongères, ou calomniatrices pendant ces quarante-et-un ans. Cela signe l’authenticité de l’Événement magnifique, l’Appel insurgeant que le Créateur a fait pour tous les hommes, à Arès, par votre intermédiaire.
Le Message d'Arès dérange beaucoup de monde, mais avec le temps, peu à peu, il touche les cœurs de femmes et d’hommes qui se lèvent (28/12) pour changer leur vie (30/11) et changer le monde (28/7) en Bien, par leur exemple de pénitence et leur moisson.
Malgré nos difficultés à avancer, nous avançons, peu à peu, obstinés à réussir, confiants dans  les conseils de notre bien aimé Prophète, lui le sage, pour faire triompher le Bien, insurgeant, "le Bien éminemment laïc".
(Le faucon survole) la vague (qui) bave par-dessous ; il (la) voit (petite comme) un pois
Mon faucon vole, (et au repos) son pied dort sur Ma Main (Rév d'Arès xLv/21)

Chantal C. d'Aquitaine


Réponse :
Merci, ma sœur Chantal, pour ce beau commentaire.
Je fais remarquer qu'à mon sentiment "le Message d'Arès (qui) dérannge beaucoup de monde" ne dérange pas Maryse V. Je n'ai pas le sentiment qu'elle rejette La Révélation d'Arès. C'est moi, Michel Potay, qu'elle rejette. Elle me voudrait autrement que je ne suis, mais je suis simplement ce que je suis, celui que le Père pour des raisons que j'ignore a appelé pour être le prophète de son grand Message lancé au monde depuis Arès en 1974 et 1977.
Il est aussi dit dans La Révélation d'Arès: Beaucoup t'aimeront, d'autres ne t'aimeront pas, cela ne leur sera pas imputé à péché s'ils obéissent à Ma Parole (16/3).
Cela signifie que si celui ou celle qui ne m'aime pas est un pénitent, un moissonneur et se conforme à la parole du prophète qui est la Parole du Père (Rév d'Arès i/12, xxxi/10, xL/5, ii/18, x/9), il ou elle est un membre du grand mouvement prophétique parti d'Arès.
J'ignore si Maryse se contente de me critiquer, ici et là de me vilipender aussi, et de ne pas m'aimer, mais malgré cela est une pénitente, une moissonneuse qui se conforme aux conseils de Mikal, dont elle ne fait que détester le comportement personnel, la façon d'exercer sa mission et la vie privée, ou si elle est seulement un de ces oiseaux qui virent et piaillent inutilement (13/1) et qui pour finir sont inutile ou même nuisibles. Si je ne l'ignorais pas je ne l'aurais publiée, car ceux qui me détestent seulement pour me détester et me nuire sont légions et je ne perds pas mon temps à poster leurs diatribes, factums, libelles, pamphlet, satires et méchantes insultes.


17mar15 162C70
La laïcité comme neutralité permettant de dépasser les conflits religieux et idéologiques est une idée qui découle des Lumières et du rationalisme philosophique et qui pourrait servir de pont vers la laïcité absolue à laquelle appelle La Révélation d'Arès en dépassant les religions pour remettre au centre la Vie et le Bien à la place des idéologies, des partisaneries, des préjugés qui s'affrontent et qui dégradent l'humanité.
Il y a malheureusement une dégradation de la spiritualité athée rationaliste qui appelait à dépasser les préjugés, à promouvoir la liberté (dont la liberté de penser différemment) et la responsabilité. Alors que la laïcité est née dans un bel élan humaniste pour éloigner les violences et les préjugés en souhaitant les remplacer par la fraternité, elle se dégrade aujourd'hui en idéologie et religion d'état qui voudrait imposer une certaine façon de vivre et de penser à tous, brimant la liberté et la fraternité qu'elle était censée défendre, en disant en gros que "nul ne peut se prévaloir de sa liberté de conscience pour ne pas obéir aux lois et aux moeurs décidés par le pouvoir politique" (le Québec a une version plus tolérante que la France avec les "accommodements raisonnables").
Comme disait Krishnamurti, se proclamer d'une idéologie ou d'une religion, c'est se séparer de l'humanité et susciter la violence, alors qu'il faudrait au contraire fraterniser avec toute la diversité humaine.
Dans le sacré et le profane, Mircéa Éliade insiste sur la prégnance de la culture religieuse à travers le monde à toutes les époques, y compris à travers l'Occident athée qui n'a qu'en apparence écarté la religion, alors qu'en réalité le comportement religieux demeure chez les athées
1) Dans l'espace : des lieux sacrés ou saints : Palais de la République ou stade de football ou pays de l'enfance à la place des temples religieux,

2) Dans le temps : cérémonies et fêtes diverses à la place des fêtes religieuses rythment la temporalité républicaines.
Je pense que Mircéa Éliade n'a pas entrevu la 3ème voie arésienne, celle d'une spiritualité par-delà la religion, ce qui le contraint à défendre la religion contre l'athéisme. Mais je parle de Mircéa Éliade pour poser le problème du vivre ensemble de façon laïque et fraternelle. En effet au sein des sociétés multiculturelles occidentales, il y a souvent des tensions sur l'organisation du sacré spatial — Construire des mosquées, des temples bouddhistes ou pas ? — ou temporelles — Inscrire ou pas au calendrier les fêtes musulmanes ou juives ?
En termes philosophiques c'est la différence entre communautarisme qui insiste sur l'importance de partager valeurs et moeurs pour bien vivre ensemble, alors que le libéralisme insiste sur l'universalité du Bien pour affirmer que l'on peut tous vivre ensemble malgré les différences culturelles. Mais même dans le monde changé [à venir Rév d'Arès 28/7], du moins tel que je suis capable de l'envisager, cette tension demeurera en partie, car sans doute l'idée des petites unités humaines résulte en partie de l'impossibilité pratique de respecter toutes les sensibilités dans l'espace social et de la nécessité de faire des choix en invitant chacun à choisir l'unité humaine qui lui convient le mieux ?
En effet, si j'ai bien compris, dans le monde changé, les différences culturelles s'estomperont pour laisser place à des individus libres fraternels et sans préjugés qui différeront non pas dans leur conception du Bien qui est neutre et universel, mais dans leurs aptitudes personnelles et préférences, ce qui veut dire que la vie la plus épanouissante se développera au sein de familles d'affinités.
Jérôme H. de Montréal (Canada)


Réponse :
Merci, frère Jérôme, pour ce commentaire bien pensé.


17mar15 162C71
Comme quoi en Alsace il y a des gens qui ont une conception très réductrice de la laïcité [allusion au commentaire d'un autre Christian S d'Alsace 162C47]. Ci joint l'article  de ce jour tiré du journal des DNA écrit par le journaliste Franck Buchy.

Conseil général du Haut-Rhin :
Laïcité : Le crucifix, le socialiste et le curé : Peppone au pays des cigognes...
Le socialiste mulhousien Pierre Freyburger a emporté vendredi le crucifix du XVe siècle qui était accroché dans la salle de l’assemblée du conseil général du Haut-Rhin pour le remettre à un curé. L’élu mulhousien justifie son geste au nom des valeurs républicaines et pour lancer le débat sur la laïcité.
Le département a déposé plainte hier matin pour vol.
Le crucifix était accroché dans la salle du conseil général du Haut-Rhin : il daterait du XVe siècle.
En quittant la grande salle de l’assemblée du conseil général où il venait de participer vendredi matin à une de ses dernières réunions, Pierre Freyburger a éprouvé le sentiment d’avoir "oublié quelque chose". Le conseil général PS de Mulhouse-Ouest, en plus de son sac, décide d’emporter avec lui le crucifix qui était accroché au mur de l’hémicycle. Il s’agit d’une sculpture représentant le corps du Christ crucifié.
"Je ne l’ai pas piqué, je l’ai rendu à qui de droit : à l’Église", dit-il.
Sa disparition est constatée en début d’après-midi. Un message d’alerte est envoyé à tous les élus. Charles Buttner, le président de l’assemblée, annonce vouloir déposer plainte s’il est "sans nouvelle samedi matin". Deux témoins présents dans la salle lors du vol ont identifié Pierre Freyburger.
L’intéressé assume son geste qu’il qualifie de "délibéré et construit" et rejette le terme de vol. "Je ne l’ai pas piqué, je l’ai rendu à qui de droit : à l’Église comme institution. Je l’ai déposé chez un curé haut-rhinois", explique-t-il en s’interrogeant sur "la place d’un crucifix dans une institution républicaine".
Par sa provocation, Pierre Freyburger entend ouvrir "le débat d’actualité" sur la laïcité et les valeurs de la République. Elle s’inscrit aussi dans sa relation houleuse avec le président sortant du département. "Je considère que si Charles Buttner dépose plainte, c’est lui qui est dans l’illégalité. Après, nous ouvrirons le débat. Ce crucifix n’a pas sa place dans une institution républicaine", répète l’élu.
Une atteinte inadmissible à la propriété départementale :
Une plainte pour vol a été déposée hier matin au nom du conseil général. "Il s’agit d’une atteinte totalement inadmissible à la propriété départementale et à des valeurs que nous partageons tous", explique le président Buttner.
À l’instar de ses camarades socialistes parisiens qui ont fait disparaître l’Alsace en tant que collectivité, le leader socialiste local veut imposer seul sa vision de notre héritage culturel et spirituel en soustrayant cette œuvre d’art", commentait hier le groupe majoritaire du conseil général.
Le crucifix est présenté lors des visites de l’Hôtel du Département de Colmar comme « un morceau du patrimoine » de la collectivité. Inscrit à l’inventaire du patrimoine, il daterait du XVe siècle et aurait été offert par la Bavière à l’ancien président Henri Goetschy (1973-1988).
Cette affaire à la Peppone et Don Camillo renvoie à la polémique qui avait agité à l’été 2010 le tribunal de Colmar où le crucifix du XVIIe siècle avait été retiré de la salle d’audience mais aussi à l’affaire du tableau « le Christ en Croix » qui avait été voilé d’un rideau blanc au palais de justice de Metz.
Si l’Alsace et la Moselle bénéficient du régime concordataire, aucun texte juridique ne justifie la présence de crucifix dans les espaces publics fermés de ces deux départements. Il s’agit d’une tradition classique des zones concordataires et de leurs écoles confessionnelles. Pour beaucoup, cette tradition est incompatibilité avec les règles de neutralité religieuse du service public inscrite dans les principes constitutionnels. Les partisans de la laïcité la considèrent comme "illégale". Ces crucifix ont été progressivement et discrètement enlevés.
La provocation de l’élu socialiste intervient à quelques jours du premier tour des élections départementales dont l’identité régionale et les particularismes alsaciens constituent un des enjeux majeurs. C’est Peppone au pays d’Unser Land."

Christian S. d'Alsace


Réponse :
Merci, frère Christian, pour cette nouvelle qui montre comment un élu socialiste alsacien voit la laïcité.
Je ne suis quand même pas sûr que ce soit l'attitude de tous les élus socialistes. Si tel était le cas, il faudrait vider tous les établissements publics, de toutes natures, des représentations de la foi et, pour commencer, il faudrait démolir le Panthéon à Paris, construit sous Louis XVI comme église, dans laquelle la République a inhumé ses illustres athées, afin de construire à la place un édifice conçu comme athée républicain par un architecte athée républicain.
Nous avons dans ce petit événement qui a eu lieu au Conseil Général du Haut-Rhin un exemple de plus de la traduction de laïcité en athéisme que font beaucoup d'élus républicains.


17mar15 162C72 
Je viens de découvrir, que je pouvais être un croyant laïque !
Quel soulagement ! Je n'était pas sûr que je comprendrais autrement que par mon intellect quelque choses d'utile de La Révélation d'Arés.
Enfin libéré de mon anticléricalisme, qui me gênait dans mon désir d'amour fraternel, libéré de mon désir de mysticisme ou de religiosité, libéré des contraintes que l'on s'impose pour plaire aux hommes, et à nos visions fantasmagoriques de recon­naissance et d'épanouissement.
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, je suis lâche, paresseux et couvert par l'inconscient, mais je vis et j'évolue par le Père qui a toujours l'Amour de sa créature.
Je suis un barbare qui rêve et espère encore grâce à vous et au réflexions de vos fidèles.
Lorsque l'on se fixe une conduite, sous la direction d'une idéologie, de la raison pure, de la connaissance scientifique, ou de La Révélation, cela suscite opposition, violence et dispute, car sans amour nous produisons alors le rejet et l'exclusion de l'autre. "Un choix, une action sont violents, lorsqu'ils ne font pas participer l'autre à sa propre élaboration," dit Armand Abécassis qui cite Lévis-Strauss dans un débat plutôt intéressant: "L'amour peut-il répondre à la haine ?":

http://www.france5.fr/emission/50b896a5bb947831d1008027/54ef189170676589c6458105

Je comprends mieux vos méthodes et vos choix et ceux de Dieu à travers vous.
Comme je l'ai ressenti dans le film Selma qui m'est en scène Martin Luther King lors de son combat pour le droit de vote des noirs américains.
Je sais que la violence des hommes sur les hommes dans nos contrées est parfois moins brutale qu'il y a 100 ou 200 ans, mais la subtilité de l'empoisonnement de l'esprit me paraît presque plus dommageable, car indolore dans un premiers temps puis survient l'angoisse, la maladie et la mort, et Éden est sans cesse rejeté au loin, plongeant les générations dans l'affrontement et dans de merveilleux ballets de fêtes foraines, de compétition sportive ou de défilés à la gloire des ancien combattants, ou il ne reste presque plus aucun homme digne d'admiration, de sagesse, et de courage.
Merci pour votre ténacité, et votre sagesse.
Thierry H. de Toulouse (Midi-Pyrénées)


Réponse :
J'espère, mon frère Thierry, faire votre connaissnce lors de mon prochain arrêt à Toulouse. Je pense que vous connaissez nos missionnaires de cette cité.
J'ai lu votre commentaire avec beaucoup de joie et d'espérance, parce que je commence à voir apparaître ceux et celles qui comprennent enfin que la foi que nous mettons dans La Révélation d'Arès n'est pas religieuse, mais est beaucoup plus vaste et universelle: c'est notre foi dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles, qui forment le terreau (Rév d'Arès vii/1) dans lequel la créature humaine fut plantée dès l'origine et dans lequel elle appelle l'homme est appelé à replanter ses pieds (Rév d'Arès xL/1-5).
Quand j'étais dans l'église je ne sais plus dans quel ouvrage j'avais lu d'Albert Camus ceci : "La laïcité est la garantie la plus certaine de la liberté des consciences," et je n'avais pas aimé ces mots, parce qu'alors la laïcité avait pour moi un autre sens, celui de la base non cléricale de l'église. Pour moi Camus semblait dire que "la liberté de conscience" n'existait pas chez les clercs, diacres, prêtres et évêques. Mais je comprends Camus tout autrement depuis que je fus témoin de La Révélation d'Arès ; Camus voulait dire simplement que la laïcité était le seul lieu mental où pouvait avoir lieu le dialogue raisonnable entre croyants de toutes sortes entre eux et entre les croyants de toutes sortes et les incroyants de toutes sortes.
Malheureusement les mentalités ne sont pas allées dans le sens de la laïcité implicite dans la loi de 1905 ou dans celle explicite chez Albert Camus et beaucoup d'autres.
Tous les sectarismes, de sectes ou d'anti-sectes souvent pires que les sectes, révulsent l'Auteur de La Révélation d'Arès. Il faut évidemment lire avec attention La Révélation d'Arès pour le comprendre et malheureusement trop d'hommes et de femmes en ce monde n'ont pas le courage de faire cette lecture. C'est donc à nous, missionnnaires, de la faire devant le monde sous d'autres formes.
C'est une des utilités du présent blog et je vous remercie de dire qu'il est plein de "sagesse et de courage".


20mar15 162C73 

Affiche Dan Charlery

Dan C. d'Ile de France


Réponse :
ô grand merci, frère Dan, pour cette belle affiche actuellement ou très bientôt dans la vitrine de notre local de mission à Paris.
Elle illustre bien la laïcité comme nous la comprenons.

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00xxx00 162CXX
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .