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5 juin 2014 (0156)
Pèlerinage du 21 juin au 15 août

Maison de la Sainte Parole


Le fidèle d'une religion ou d'une secte cherche à faire son salut personnel en suivant strictement les dogmes et les régles de piété de la religion ou de la secte. Le Pèlerin d'Arès fait son salut personnel par sa pénitence personnelle et par son apostolat ou moisson de pénitents. Sa conscience s'appuie sur La Révélation d'Arès, mais non sur des dogmes et des règles ; il sait que seule la pratique du Bien sauve. Ceci explique que les Pèlerins d'Arès ne forment ni une religion ni une secte, mais un courant spirituel qui n'est autre qu'une renaissance éclatante du christianisme originel, qu'ils appellent tout bonnement la vie spirituelle.
L'incomplexe salvatrice vie spirituelle, c'est ce qu'on vient chercher à Arès.
Le simple souci de la pénitence ou du Bien a chassé du Pèlerinage d'Arès nombre de complications propres aux religions, à leurs piétés et à leurs pèlerinages. À Arès pas de cérémonie ou de rite imposé, seul le respect l'est. Un Pèlerin d'Arès peut lire sans s'en trouver gêné la Bible, le Coran, le Veda et d'autres livres pieux, quoiqu'il considère La Révélation d'Arès comme la Parole pure, le filtre permettant au Vrai d'apparaître de la masse obscure de mille croyances, car le Vrai est partout caché dans le sable du désert religieux.
De toute façon, ce n'est pas dans les textes qu'on trouve le salut, mais dans la vie orientée vers le Bien. C'est au Feu du Bien qu'on vient à Arès réactiver sa foi (Rév d'Arès xLi/1-10), qui est plus que croyance, puissance qui change la vie (30/11) et qui changera le monde (28/7).
Les humains de religions diverses voient les différences entre eux et sont très réservés sur leurs affinités probables. Le Pèlerin d'Arès ne voit pas de différences entre les hommes. Tous aspirent au Bien. Cette réduction des différentes formes de la foi au simple dénominateur commun de la VéritéLa Vérité, c'est que le monde doit changer, dit simplement La Révélation d'Arès (28/7) — est très difficile à faire comprendre au public ; nos missionnaires le savent bien. Nous semblons incolores et simplistes. Quand on nous demande : "Mais qu'êtes-vous ? Que faites-vous ?" nous répondons : "Des humains de vie spirituelle intérieure intense faite d'aimer le prochain, de pardonner toutes les offenses, de faire la paix, de penser et parler avec l'intelligence du cœur et de se rendre libre de tous préjugés. Tout ceci s'effectue au fond de chacun de nous ; nous l'appelons pénitence, parce qu'elle réveille en nous l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27), mais elle est aussi invisible qu'Il sera aux yeux du monde jusqu'à Son Jour (Rév d'Arès 31/8).ss
Ce qui nous rassemble et nous donne puissance, c'est notre conviction partagée que le Bien seul vainc le Mal et sauve l'individu comme le monde.
Il n'y a qu'au Pèlerinage d'Arès qu'on peut voir à coup sûr chez les Pèlerins d'Arès quelque chose de visible et distinct : Le Lieu où apparut le Saint en 1977, la tunique et les pieds nus du pèlerin, sa prière ou sa méditation.

Pour moi le Pèlerinage est très important, parce que j'y revis ce que je vécus en 1974 et en 1977 quand Jésus puis le Père me parlèrent. C'est un moment sacré d'extrêmes délicatesse et tendresse. C'est la même chose pour mes frères et sœurs de foi, parce qu'ils sont mes propres témoins.
Je dirais que le Pèlerinage d'Arès est la course à la Vie (Rév d'Arès 24/3-5). Quand on me demande : "Comment faites-vous pour être aussi vaillant encore à votre âge ?" j'ai plusieurs réponses et parmi elles celle-ci :"Je fais le Pèlerinage."
Le Pèlerinage d'Arès est à part. Il a aboli l'Histoire qu'instrumentalisent toutes les religions avec leurs pèlerinages nombreux sur la planète. La religion rend le fidèle loup, loup au milieu de sa meute religieuse. Le Pèlerinage d'Arès rend le fidèle homme, homme du monde entier, ce monde que le Pèlerin d'Arès s'afforce de changer pour lui éviter le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2).
La vie spirituelle, la pénitence et le Pèlerinage ne sont pas des actes accomplis à côté ou en plus de la vie courante. Ils sont la vie courante pour un Pèlerin d'Arès.
Le Pèlerinage d'Arès a pour but de donner la vie spirituelle et, une fois cette vie acquise, de la renforcer sans cesse.

L'été à Arès en France (33740, Gironde),
46 avenue de la Libération,

du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet
et du 2 au 15 août. 

La Maison de la Ste-Parole (où se manifesta le Créateur en 1977) est ouverte

lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à 21h

vendredi de 08h30 à 11h30,
samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,

Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger les autres.


---> Copyright Michel Potay 2014

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Commentaires

06jun14 156C1
Dearest Brother
It is always a joy to read your entries. In your latest one, you have mentioned the Veda book next to the Bible and Quran. I personally haven't read the Veda. But from reading about it, it looks as not belonging to the "monotheistic" or Uniqueness concept of the Creator. So,
First, can we really put the Veda in the same level as the Bible and the Quran?
Secondly, is India (and particularly Hinduism followers) within your "geographic" message?
Together we pray the Eternal Father
Dr Daoud H. from Middle East
Sent from my iPad

Traduction par le blogger :
Très cher frère,
C'est toujours un joie que de lire vos entrées. Dans la dernière, vous avez cité le Véda à côté de la Bible et du Coran. Personnellement je n'ai pas lu le Véda. Mais d'après ce que j'ai lu à son propos, il semble qu'il n'appartienne pas au concept monothéiste ou d'Unicité qu'on a du Créateur. De sorte que,
Tout d'abord, pouvons-nous réellement mettre le Véda au même niveau que la Bible et que le Coran ?
Ensuite, l'Inde (et particulièrement les Hindouistes) est-elle destinataire du Message géographiquement ?
Ensemble nous prions the Père Éternel
Dr Daoud H. du Moyen Orient.
Envoyé depuis mon iPad.


Réponse :
Dearest Brother Daoud,
You have just raised an important item, so I realize that while writing the entry #156 I failed to clarify why I mentioned the Veda. First the Veda is a collection of pious materials that was given rise in very far-off days (about 3500 years ago), second it is indeed a rather mythological summa, not what we can call a monotheistic Word, third it does not belong in the geographic era depicted in Rev of Arès 5/6-7.
In my entry #156 or my video on index page, I put the Arès Pilgrimage under the aegis of Good rather than God, who is a concept that still raises a lot of problems (rivalries between religions, etc.). The concept of Good is far more shared by all of men on earth than the concept of real God. Now, the Creator That spoke to me in 1977 on the Saint's Place is the unifying universal Father of prophet Jesus, who did not found a religion, at all, but He is not the special God of Hebrews of the Old Testament.
Having said that, I regard the Veda, a mythological song but withs the Creator in counterpoint, like a collection of texts still a lot more jammed with books by men (Rev of Arès 35/12) than the Old Testament, but I read the Old Testament nevertheless by filtering it through the sieve of my knowledge of The Revelation of Arès. Why wouldn't I read the Veda alike by filtering it through the sieve of The Revelation of Arès? Brother Daoud, aren't you yourself currently rereading the Quran through the sieve of The Revelation of Arès? I believe that Good belongs within all of these books, even though Good and Truth are just small isolated parts of the Bible, the Quran, the Veda and other books.
The Revelation of Arès blows a non-religious Wind, a wind of Life, but not a stickler for form. The Father wants to bring together His Children, which is for more than to bring together religions. The Veda generated an upanishadic thought, which had come untied from former speculations anchored in an antediluvian mythico-ritual pattern. I mean by that that the Veda was one of the most ancient movements towards the Truth which would be manifested in Arès 3500 years later.
Mind you, no copy of the Veda is found on the Saint's Place at the Pilgrimage. I mean only that we will not be opposed to a pilgrim's bringing in his or her own Veda and reading it we hope in the Light of The Revelation of Arès.

Traduction par le blogger :
Très cher frère Daoud,
Vous venez de soulever un point important et je me rends compte qu'en écrivant cette entrée 156 j'ai omis d'expliquer pourquoi je mentionnais le Véda. Le Véda est d'abord un recueil de textes pieux qui prit naissance en des temps très lointains (il y a environ 3500 ans), ensuite une somme plutôt mythologique en effet, pas ce qu'on peut appeler une Parole monothéiste, enfin un livre qui ne se situe pas sur l'aire géographique dépeinte en Rév d'Arès 5/6-7.
Dans mon entrée 156 ou dans ma vidéo à la page index, je place le Pèlerinage d'Arès sous l'égide du Bien plutôt que de Dieu, concept qui soulève encore beaucoup trop de problèmes (rivalités entre religions, etc.). L'idée de Bien est plus commune à l'ensemble des humains que l'idée du vrai Dieu. Or, le Créateur qui me parla en 1977 sur ce Saint Lieu est le Père unificateur et universel du prophète Jésus, qui ne fonda aucune religion, et non le Dieu spécial des Hébreux de l'Ancien Testament.
Cela dit, je considère le Veda, un chant mythologique mais avec le Créateur en contrepoint, comme un ouvrage encore plus encombré de livres d'hommes (Rév d'Arès 35/12) que l'Ancien Testament, et pourtant je lis l'Ancien Testament en le filtrant par le crible de ma connaissance de La Révélation d'Arès. Pourquoi ne lirais-je pas de même le Veda en le filtrant par le crible de La Révélation d'Arès ? N'êtes vous pas vous-même, frère Daoud, actuellement en train de relire le Coran à travers le crible de La Révélation d'Arès? Je crois que le Bien est contenu dans tous ces livres, même si le Bien et le Vrai ne sont que très partiels dans la Bible, le Coran, le Veda et d'autres livres.
La Révélation d'Arès souffle un Vent non-religieux, un Vent de Vie, mais non de formalisme. Le Père veut réunir Ses Enfants, c'est beaucoup plus que réunir les religions. Le Veda génèra une pensée upanishadique qui se désamarrait des spéculations antérieures ancrées dans un schéma mythico-rituel antédulivien. Par là j'entends que le Veda fut un des plus antiques mouvements vers la Vérité qui éclaterait à Arès 3500 ans plus tard.
Notez bien qu'aucun exemplaire du Véda n'est présent sur le saint lieu du Pèlerinage. Je veux seulement dire que si un pèlerin vient avec son propre Véda et le lit sur ce lieu, nous l'espérons sous la Lumière de La Révélation d'Arès, nous ne nous y opposerons pas.


06jun14 156C2 
Cher monsieur, bonjour.
D'abord mes félicitations pour votre texte "L'Évangile Donné à Ares" qu'un ami croyant m'avait fait connaitre en 1981.
J'avais tout de suite remarqué le caractère poétique du texte, bien que je n'adhère pas en tant qu'athée à ces 40 apparitions du christ.
Ce texte ne peut avoir été écrit que par une personne cultivée, intelligente, et ayant des capacités littéraires poussées.
Je vais le relire et si vous le souhaitez je vous transmettrai mes impressions.
Par ailleurs j'en parlerai dans mon journal yonk-librepensee.blogspot.com.
Je suis Jack Fournier, l'auteur de la bande dessinée "Yonk l'invention de la religion", éditions Libertaires.
Jack Fournier


Réponse :
Merci de me complimenter pour mes "capacités littéraires poussées."
Mais je n'ai pas de capacités littéraires poussées. J'écris, parce que ma mission m'oblige à écrire, mais je n'ai ssni formation ni talent pour cela.
Je comprends que vous ne croyiez pas dans les "40 apparitions du christ" à Arès, mais c'est pourtant bien ce qui m'arriva en 1974. Le rationalisme pousse à douter du surnaturel, mais le surnaturel survient sans crier gare.
Vous êtes un libre penseur courtois. Je recevrai vos commentaires avec intérêt.
Quant à la religion, je suis d'accord avec vous, c'est une invention. Jésus il y a 2.000 ans ou quand il apparut à Arès en 1974 n'a pas apporté de religion. Il a seulement enseigné comment aimer, pardonner, faire la paix, parler avec l'intelligence du cœur et être libre de préjugés.


07jun14 156C3
Je comprends de moins en moins ce que vous nous racontez.
Et dans votre réponse à Doud H. (156C1) c'est encore plus obscur.
Vous changez complètement le langage religieux (on le voit dans votre interprétation de "pénitence") et non seulement le langage religieux mais la pensée religieuse, le fond de ce qui a fait la foi des hommes depuis toujours.
Vous opérez un total retournement, de sorte que tout devient noir, la nuit !
Je ne lis pas La Révélation d'Arès comme un livre abscons. C'est vous qui le rendez abscons.
La Révélation d'Arès change certainement quelque chose qui ne va plus dans l'église ou dans l'islam, mais ce ne sont que des choses en surface, même si cette surface est ce qui est le visible pour l'hommede la rue.
Vous allez trop loin. Vous voulez faire croire que le Véda et la Bible sont équivalents. Faux ! La Bible est le Message du Dieu vrai et unique aux hommes, alors que le Véda est un recueil de légendes polythéistes délirantes.
Gaëtan F. d'Ile de France


Réponse :
Il y a belle lurette que "je change complètement de langage" ; vous ne lisez pas mon blog depuis longtemps.
Je ne vais pas "trop loin". Je vais où La Révélation d'Arès nous conduit.
Croyez-vous que le Père a exceptionnellement réapparu sur terre à Arès en 1977 comme il avait apparu à Moïse 3200 ans plus tôt pour seulement "changer quelque chose qui ne va plus dans l'église ou dans l'islam, mais qui ne sont que des choses en surface" ?
Bien sûr que le Véda et le Bible ne sont pas des livres "équivalents". Je n'ai jamais dit cela. Bien sûr qu'ils ont donné naissance à des courants religieux étrangers les uns aux autres. Ce que je dis, c'est que le Père est venu à Arès rappeler que les hommes ne sont nulle part sur terre étrangers les uns aux autres en dépit de coutumes et religions différentes et des mentalités différentes qu'elles ont engendrées. Relisez et récitez quatre fois par jour comme moi le verset 25/6 de La Révélation d'Arès pour vous en convaincre !

Dieu vient rassembler tous ses enfants.
Le Créateur n'a pas envoyé son Messager en 1974 et n'est pas venu Lui-même parler aux hommes en 1977 pour dire: "Tout va bien dans vos pensée et langage religieux et "spirituels" convenus. Continuez à vous exprimer comme ça et changez les termes de foi sans changer la façon de parler et les divisions idéologiques entre les hommes."
La Révélation d'Arès elle-même utilise un langage qui diffère considérablement du langage convenu des églises, des synagogues et des mosquées.
D'ailleurs, la nécessité de changer pensée et langage n'est pas propre à la vie spirituelle. Cette nécessité est beaucoup plus générale. Voici une interview récente d'Élisabeth Lévy (une courageuse journaliste avant-gardiste et essayiste), qui parle du langage politique dans des termes que nous pourrions reprendre pour le langage spirituel. Lisez ces extraits! Je pense que si vous êtes un lecteur attentif, vous ferez assez facilement passer ce qui est dit ici politiquement à ce qu'on pourrait dire spirituel­lement en changeant quelques mots et quelques noms (C'est moi qui ai souligné certains passages)  :

Question : L'expression "politiquement correct" semble être devenue un nom d'oiseau qu'on se renvoie sur les plateaux de télévision. Quel était son sens au départ ?
[...] Pour changer le réel il faut changer le langage : ainsi, pour combattre le racisme, on interdit l'emploi de termes racistes. Soyons clairs, que l'on veuille policer le langage en interdisant les termes insultants ou blessants n'est en rien choquant ; ce qui est plus fâcheux, c'est que, comme avec la novlangue de 1984, on ait utilisé le "politiquement correct" pour imposer un récit mensonger de la réalité.

Question : Sans doute, mais au-delà de cette torsion sémantique, le terme n'a-t-il pas fini par être galvaudé ?
Si [il est galvaudé], au point de devenir un vague synonyme de « bien-pensance" ou de "pensée unique" consacre à ce triste sire d'Aymeric Caron — quoiqu'il soit involontairement hautement comique [...] "Tout le monde, écrit Finkielkraut, se veut subversif, transgressif, irrévérent. On ne respecte pas les règles, les normes et les protocoles, on les dérange. [….] Sous l'égide des médias de masse, le monde se remplit ainsi de saints Georges pourfendant le dragon des idées mortes. Je ne voudrais pour rien au monde priver de leur frisson ces chevaliers intrépides. Mais ceux qui, à l'instar d'Aymeric Caron, accolent le label "politiquement correct" à une opinion dès lors qu'elle leur semble majoritaire se méprennent gravement sur le sens de cette expression. Tout est là ; ce malheureux Caron (deux lettres en trop comme dit Naulleau), confond hégémonique et majoritaire. Or, ce qui caractérise notre situation, c'est précisément que l'opinion dominante, telle qu'elle s'exprime dans les médias et les universités, est de plus en plus minoritaire. Et plus cette minorité dominante est minoritaire, plus elle est hargneuse et prétend rééduquer le peuple qui pense de travers.

Question : Le danger de parler sans cesse de «politiquement correct», de "bien pensance", n'est-ce pas de tomber dans un « conformisme de l'anticonformisme », un contre-pied systématique qui deviendrait lui-même un réflexe idéologique ?
Permettez-moi d'être malicieuse et de vous rappeler que je vous ai souvent mise en garde contre ce risque, vous et tous les jeunes journalistes que "Causeur" a la chance de compter parmi ses auteurs…C'est d'ailleurs l'une des raisons qui nous a conduits à traiter ce thème dans le dernier numéro. Ceci étant, je n'ai jamais trouvé malin de se battre pour le macaron « Incorrect ». Si ce nigaud de Caron veut la médaille de l'incorrection, je la lui offre bien volontiers….
La chape de plomb de la bien-pensance semble avoir sauté, et on est loin de l'âge d'or où Plenel dictait la pensée unique dans les colonnes du "quotidien de référence". La rhétorique antiraciste, antifasciste et sectaire semble usée. N'avez-vous pas le sentiment d'avoir gagné la partie ? N'est-il pas temps de passer à autre chose ?
Il est certain que si Plenel et Zemmour se présentaient à une élection, notre ami Zemmour gagnerait haut la main. Mais je ne vais pas vous apprendre que vous que le pouvoir culturel ne se joue pas au nombre de voix. Par ailleurs, l'intimidation du politiquement correct est sans doute moins forte aujourd'hui, mais elle n'a pas encore disparu: il y a toujours des sujets qu'on n'aborde qu'avec de très grandes précautions de peur d'être traité de raciste, d'homophobe ou autre. Cela dit, il n'est pas mauvais de prendre des précautions: ce n'est pas parce que l'antiracisme contemporain est souvent débile que nous allons devenir racistes!

Question : "Droite décomplexée", "dédiabolisation" : la dénonciation du politiquement correct a tellement réussi qu'elle a fini par se traduire politiquement. Que répondez-vous à ceux qui, à l'instar d'Alain Badiou, vous accusent d'avoir contribué avec Zemmour, Finkielkraut et tous les "néoréacs", à la montée du FN en "libérant la parole raciste" ? N'avez-vous pas le sentiment parfois d'avoir, en luttant justement pour le pluralisme, ouvert la boite de Pandore ?

Je réponds que, comme me l'a fait remarquer un lecteur assidu de "Causeur", Finkielkraut, Zemmour et les autres
Najat Vallaud-Belkacem a fini par susciter Farida Belghoul. Eh bien, je ne veux ni Najat, ni Farida rien de personnel, bien sûr. Voilà pourquoi nous sommes condamnés à nous battre sur deux fronts !
ont plutôt eu un effet apaisant car, à travers eux, beaucoup de gens ont été soulagés que l'on arrête de leur dire qu'ils ne voyaient pas ce qu'ils voient et ne vivaient pas ce qu'ils vivent. En revanche, les anathèmes, les leçons de morale, les insultes proférées par le camp du bien ont peut-être fini par créer ce qu'ils dénonçaient, un camp véritablement réactionnaire qui fantasme un monde livré aux syndicats gauchistes et aux adeptes de la théorie du genre, est persuadé qu'on enseigne la masturbation à l'école et rêve d'un improbable retour à un passé qui n'a jamais existé. Bref, Najat Vallaud-Belkacem a fini par susciter Farida Belghoul. Eh bien, je ne veux ni Najat, ni Farida — rien de personnel, bien sûr. Voilà pourquoi nous smmes condamnés à nous battre sur deux fronts !


07jun14 156C4
"C'est au Feu du Bien qu'on vient à Arès réactiver sa foi (Rév d'Arès xLi/1-10), qui est plus que croyance, puissance qui change la vie (30/11) et qui changera le monde (28/7)."
En ce 6 Juin 2014, cette phrase prend une signification toute particulière : La Révélation d'Arès est l'antithèse du débarquement qui a gagné une bataille, mais qui n'a pas changé le monde.
Aujourd'hui encore, on croit davantage à l'efficacité des militaires et on se moque du Sermon sur la Montagne dont l'utilité, il est vrai, n'a toujours pas été démontrée.
Que les Pèlerins d'Arès n'aillent pas chercher plus loin l'origine de leurs difficultés.
Car le conflit entre le "monde qui est"  et "le monde qui vient" (entre Dieu et l'homme) n'est pas sur la question du Bien mais sur la question du Mal.
Faut-il contenir le Mal par la force ou bien le laisser libre au nom de la liberté insensée que Dieu a accordée aux hommes ?
La réponse est loin d'être évidente car, si l'homme perd sa spiritualité, il n'a pas d'autre choix que l'engrenage de la violence. Sortir de cet engrenage, c'est le Sermon sur la Montagne, c'est La Révélation d'Arès, c'est la pénitence, mais la conscience du monde est résolument fermée à cette solution.
Je crois pourtant que, face au Mal, ceux qui débarqueront à Arès en tunique et pieds nus auront plus de puissance que ceux qui ont débarqué en Normandie armés jusqu 'aux dents.
Jésus était en tunique et pieds nus. Un Romain en arme lui a fait rendre l'âme.
Depuis, le Romain a disparu, mais Jésus est toujours là.
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Vous n'avez pas tout à fait raison de dire que l'armée qui débarqua en Normandie gagna une bataille mais ne changea pas le monde. Elle changea quand même quelque chose de très important, car il y a une hiérarchie du Mal, il y a des maux pires que les autres et éliminer les pires, c'est déjà un gros progrès. Vous oubliez que les Nazis avaient déjà déclaré semblables à des nuisibles nos frères et sœurs juifs et en avaient déjà exterminé six millions ! Vous oubliez que les Nazis avaient mis l'Europe à feu et à sang et restreint toutes les libertés en commençant par la liberté d'expression en tuant ou emprisonnant tous ceux qui ne pensaient pa comme eux.
N'oubliez jamais que l'armée qui a débarqué en Normandie a rendu aux Européens leurs liberté et redonné à nos frères et sœurs juifs, aux Roms, aux homosexuels, aux communistes, etc. que les Nazis tuaient, leur droit de vivre et leur dignité humaine.
Ceci dit, bien sûr, n'a pas été jusqu'à installer le règne de l'amour,du pardon, de la liberté absolue, de l'intelligence spirituelle, mais cette seconde étape, c'est à nous Pèlerins d'Arès de l'assumer.
Je suis triste quand je vous voit écrire: "Que les Pèlerins d'Arès n'aillent pas chercher plus loin l'origine de leurs difficultés." Pourquoi parlez-vous des Pèlerins d'Arès comme de gens extérieurs à vous ? Pourquoi ne les rejoignez-vous pas? Leurs difficultés viennent aussi de ce que beaucoup de sympathisants comme vous se contentent de causer, de commenter, de donner des avis de loin sans s'engager à leurs côtés dans l'action apostolique.


07jun14 156C5
Cette journée de Vendredi 6 Juin 2014 était marquée par la commémoration du débarquement sur les plages normandes
des alliés que constitue l'alliance de peuples réunis pour libérer notre pays et l'Europe de l'envahisseur qui s'était uni autour d'un homme : Adolf Hitler, qui avait mis la force que Dieu lui avait donnée au service du mal, au service de l'abomination haute comme une falaise.
Et ils ont libéré la France et l'Europe,et le monde de ce mal qu'est la guerre !
Aujourd'hui Samedi 7 Juin 2014,nous partons en mission libérer le monde de l'envahisseur qu'est le néant spirituel qui s'installe dans l'esprit des hommes.
Libérer le monde afin d’empêcher le péché des péché d'envahir notre humanité.
Nous sommes les nouveaux héros unis autour de notre prophète Mikal grâce à la Parole que le Père de l'Univers lui à donnée à Arès,au bord du bassin d'Arcachon.
La Force que Dieu nous nous a donnée, nous la mettons au service du Bien afin de libérer le monde du péché des péchés
en installant la pénitence en nous et en donnant envie à d’autres de l'installer en eux.
Ceci afin de retrouver la Source de la Nouvelle Jérusalem qui veille en chacun de nous.
Nous sommes-nous les Pèlerins d'Arès autour de notre frère ainé Mikal, les nouveaux héros de la Libération Spirituelle qui mènera à la reconstruction du nouvel Éden.
Patricia des Alpes du Sud


Réponse :
Merci, sœur Patricia, pour ce très beau et opportun commentaire.


07jun14 156C6
Thank you for the very important clarification.
You are our Seventh Sun (source of Truth) no doubt.
Dr Daoud H. in the Middle East

Traduction par le blogger :
Merci pour cette très importante clarification (réponse 156C1).
Vous êtes sans nul doute notre Septième Soleil (source de Vérité).
Dr Doud H. du Moyen Orient


Réponse :
Habituellement je n'affiche pas les remerciements pour mes réponses, mais je publie ceux-ci qui me réconfortent après le commentaire de Gaëtan (156C3). Merci, mon frère Daoud.


07jun14 156C7 
Superbe vidéo, comme les précédentes. Merci, Frère Michel, pour celles et ceux qui ne vous connaissent pas, qui par ce vecteur ont la chance de voir Mikal le prophète des XXème et XXIème siècle envoyé à l'humanité par le Père Aimant (Rév d'Arès 12/6) et de vous entendre. Merci de l’aide technique de Nina.
C’est le christ Mikal qui parle. La Parole du Tout Autre coule de vos lèvres. En vous écoutant on sent l’image et ressemblance du Père animée, vivante en vous,  un moment ou vous êtes en état de sacralisation.
J’ai connu La Révélation d’Arès il y a 20 ans et j’ai raté deux Pèlerinages de Feu, car, je m’étais écarté de l’assemblée, considérant qu’à l’époque je n’étais pas du tout exemplaire, que mes propos n’étaient pas en adéquations avec tous mes actes, avec la Parole, je n’étais pas du tout sur le chemin de l’humilité, de la pénitence, de la réflexion, de la mesure, je me leurrais et me mentais à moi-même : le menteur rassure le mauvais (Rév d'Arès iv/6).
Je parlais d’amour et je n’étais pas amour, etc. Que serai-je aujourd’hui, si je n’avais pas eu la chance qu’un apôtre moissonneur, le Frère Américo L.,  me fasse connaitre les évènements de 1974-1977, si je ne vous avais pas rencontré, parlé avec vous écouté lors de vos élocutions à Arès et visites dans l’assemblée parisienne, et lu tous vos enseignements, si, je n'avais pas vécu avec des sœurs et frères qui m'ont donnés amour évangélique !?
Je serai un animal pensant, sans la conscience du bien tel que Dieu l'entend (Rév Arès 12/3), je ne ferai pas d’efforts de pénitence consciente, je ne "m'espionnerais" pas intérieurement. Par la Parole Pure révélée à Arès, par l'embrassement de votre amour absolu de l’homme votre frère, par votre patience, vous m’avez aidé à évoluer, à devenir autre chose qu’une simple bête pensante.
Le système d'Adam (Rév Arès 2/1-6) n'enseigne pas à l'humanité l'art d'aimer, mais elle lui enseigne à se diviser, à voir le mal chez les autres, jamais en soi-même. Charles Baudelaire disait : "Le bien est toujours le produit d'un art." Vous nous apprenez depuis quarante ans l'art d'aimer, de pardonner, de nous libérer de tous préjugés, de tous pouvoirs et à agir avec intelligence du cœur, intelligence spirituelle, vous faites des Pèlerins d'Arès comme vous des réveilleurs spirituel.
Jamais en vingt ans, je ne vous ai entendu dire du mal de qui que ce soit. Vous avez toujours transformé le mal que l’on vous faisait et qu’on vous fait encore en Bien (Rév Arès 12/4).
V
otre exemple de pénitence à lui seul a rassemblé beaucoup d’âmes et vous continuez à rassembler à rendre contagieux le Bien que vous faites, votre pénitence, qu'on croie ou ne croie pas aux évènements d’Arès [...]
Et, j’en témoigne ici, sur la voie de la pénitence telle que Dieu le dit (Rév Arès 30/11), si je n’avais jamais pris le Feu au Pèlerinage d’Arès qui m'a toujours donné la force de renoncer au mal que je fais, de changer mon regard pécheur en un regard d'amour à l'image de Dieu, je serais encore enfermé dans le labyrinthe du mal en moi-même.
Pendant 18 ans, j’étais en conflit avec notre frère Patrick.B, nous ne nous entendions pas — antagonisme total —. J’étais vis-à-vis de mon frère Patrick un sale gosse, orgueilleux, vaniteux, prétentieux, je me laissais attraper par le bruit (Rév d'Arès ii/8/9) qui venait à mes oreilles, je me laissais dominer par mon mal, par ma bête, au lieu de voir tout le bien qu’il faisait pour le Père, pour Mikal, pour l’assemblée, je ne me comportais pas en digne apôtre de l’idéal, je "me la pétais" pour tout dire. Lorsqu’il y a deux ans, vous nous avez mis ensemble dans le même groupe G4 pour l’expérience parisienne de mission en quatre groupes de neuf, les tensions entre nous étaient à un niveau à la limite de la rupture, un relationnel extrêmement tendu. Nous ne nous comprenions pas. Je m’en suis plaint à vous, la réponse que vous me fîtes par courrier, commença à me faire entrer en moi-même encore plus, soit, je faisais vraiment pénitence, soit j’allais voir ailleurs ! D’autre part, vous me fîtes  bien remarquer que nous étions tous des pécheurs, que Patrick était comme moi un pénitent et qu’il me fallait voir cela. Et la lumière fût ! Je commençais dès lors à changer mon regard, à observer, écouter avec attention mon frère, à me taire avant de dire quelque chose, à contrôler mes impulsions, à maitriser le mal en moi, à chercher qu’est-ce qui pourrait nous rapprocher, je ne cherchais plus le mal que je voyais en lui, mais, le bien qu’il faisait. Patrick en a fait de même, j. Je suis, et je pèse mes mots, impressionné par son changement et je ne dis pas cela pour lui jeter des fleurs, c'est la vérité ; j'ai toujours appris à rendre à César se qui appartient à César et à rendre à Dieu ce qui est à Dieu. Tous les deux avons poussé nos efforts de pénitence et ce qui devait arriver arriva. Le miracle s’est produit ! Aujourd’hui, bien que nous ne soyons pas d’accord sur certains points, nous nous écoutons, nous cherchons à nous comprendre à mettre en commun le bien de l’un et de l’autre, nous allons à la mission en binôme, ce qui avant l’expérience était impossible. Je découvre de plus en plus mon frère Patrick, j’apprends beaucoup de lui,  j’écoute ses conseils. Quand, à la moisson des âmes, une personne demande ce que c’est la pénitence, je prends en exemple des efforts que j’ai faits pour aimer évangéliquement et comprendre mon frère Patrick, ainsi que les efforts que Patrick a fait afin d’unir nos forces de bien créatrices au service de toute l'humanité.
Merci pour votre idée de l'expérience de groupe dans lequel les crises son inévitables, mais surmontables, expérience qui permet à chaque sœur et frère de se connaitre, d'aimer évangéliquement.
Alors, je dis à celles et ceux qui ne nous connaissent pas, venez nous rencontrer, oui, venez, comme le prophète l’a fait avec nous, comme La Révélation d’Arès nous l’enseigne. Je leur dis : Venez partager avec vous nos expériences ; nous vous aiderons à vous spiritualiser, à agir avec intelligence du cœur, à aimer votre prochain comme vous-même, à dépasser vos peurs. Oh ! nous ne sommes pas encore de très grands pénitents, seulement comme dirait le Frère Michel des pénitents en pointillés, qui petit à petit se sacralisent se libèrent du mal.
Il y a quelque jours, une jeune femme que je trouve aimante, spirituelle,  sympathisante, nous a dit de mémoire "Ce qui est frappant chez les Pèlerins d'Arès, c'est que même à 50 ans vous faites des efforts pour changer." Eh oui, c'est la pénitence. Oui, venez, nous ferons de vous des réveilleurs spirituels.
Venez à Arès prendre le Feu du changement ! Je témoigne, que vous soyez croyants ou athée ou que vous doutiez des apparitions de Jésus en 1974 et des Cinq manifestations surnaturelles de Dieu à Arès, je témoigne que si vous venez sur les Saints Lieux ou Dieu apparut en 1977, si vous venez avec humilité chercher ce Feu de l’amour du Père Aimant, qui que vous soyez, quel que soit votre classe sociale, votre métier, Dieu vous donnera la Force de changer en bien et cela une seule façon de la savoir, venez prendre le Feu à Arès !
Je suis (ici).
Tu (y) viens, le(s) frère(s y) vien(nen)t.
La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
Le front brûle.
Le Feu entre dans l'homme.
L'aragne suce(rait-elle) le Feu?
Appelle le(s) frère(s et) le(s) frère(s): «Viens prendre le Feu!
(Quand) ton pied descend(ra), ton cri (s'en)vole(ra) haut.»
Quarante pas nouent Ma Force (et) Ma Faveur où le front frappe la pierre,
où l'oeil pleure (comme) ton oeil pleure,
(où) les piques (de Mon Feu) percent (le mal).
Ma Main blesse l'homme, l'homme vit.
Sa main (é)larg(i)e monte (à) Mon Bras.
(Ici) la main d'homme prend Ma Main.(Rév d'Arès xL1/1-13).

Je vous souhaite Frère Michel, Sœur Christiane, toutes mes sœurs, frères de foi ainsi que tous nos sympathisants et ceux qui viendront à Arès cet été se sacraliser, chercher le Feu du Bien, de l’amour du prochain, du pardon de toutes les offenses, de la libération des préjugés, de toutes forme de pouvoir, Feu de l’intelligence spirituelle (du cœur), Feu d'une pénitence plus grande, plus forte, plus accomplie, Feu du courage, Feu des héros (Rév d'Arès xxxv/4-11), un très grand Pèlerinage.
Didier.Br d'Ile de France.


Réponse :
Merci pour ce très beau témoignage de votre réconciliation avec frère Patrick.


07jun14 156C8 
Vous ne faites que des copier-collers. Vous ne pensez pas que vous devriez changer de disque sur le Pèlerinage?
Votre entrée 156 est la copie mot pour mot de l'entrée 129 du 18 mai 2012 !
Il n'y a que la vidéo de la page d'accueil qui est une nouveauté. Pas mal d'ailleurs !
Les gens doivent se lasser de vous voir tout le temps dire la même chose.
Je dis cela en toute fraternité, pour faire un peu avancer le blog.
Michel O. du Centre


Réponse :
Vous n'avez pas lu l'entrée 156 et probablement pas lu l'entrée 129, car si vous les aviez lues, vous sauriez que ces textes ne sont pas "la copie mot pour mot" l'un de l'autre.
Les seules points identiques sont dans le haut la photo et dans le bas le calendrier du Pèlerinage (en gras).
Merci pour votre fraternité, frère Michel. Puisque la fraternité vous guide, poussez-la jusqu'au bout et relisez l'entrée 129 et lisez bien l'entrée 156. Vous verrez qu'elles sont différentes.
Le blog avance...


09jun14 156C9
J'appuie ce que dit Gaëtan [156C3] et j'y ajoute deux remarques.
Vous dites que le Dieu de Jésus n'était pas le Dieu des Hébreux [réponse 156C1], mais où allez-vous, frère Michel ?
Le Dieu de Jésus, un juif, était le Dieu des Hébreux, des juifs; Je ne sais pas si c'est le Dieu que les Musulmans appellent Allah, mais c'est appremment le même qui apparut à Abraham et à Moïse.
Autre chose ! À Gaëtan vous répondez par un copier-coller d'une interview d'Élisath Lévy. Mais je ne savais pas que vous étiez devenu un homme de droite, peut-être même d'extrême droite, en tout cas si vous aimez Élisabeth Lévy vous aimez "Causeur" son journal, qui est un journal de droite. Je ne vous reconnais plus.
Cette entrée 156 marque tout à coup un grand virage dans vos façons de voir.
Les idées qui à l'époque où L'Évangile Donné à Arès apparut étaient franchement révolutionnaires (mon Père qui avait lu L'Évangile Donné à Arès disait: "C'est une bombe !" ) commencent à régner un peu partout et d'autres que vous, qui ont les media pour transmettre leurs discours, vont se les accaparer. Ça va être un gros problème pour vous et votre mission, vous allez bientôt passer pour des gens sans originalité, qui n'ont rien à dire, alors que vous êtes — j'en témoigne — les vrais introducteurs ou promoteur. Plus que trente ans et La Révélation d'Arès qui a déjà quarante ans va tomber dans le domaine public et vous allez voir apparaître des plagiats.
Si, par dessus le marché, vous commencez à extravaguer... Où allez-vous ?
Vous avez bientôt 85 ans, frère Michel, vous ayez mérité votre repos ou votre retraite. Vous devriez passer la main et laisser quelqu'un d'autre tenir ce blog. Vous êtes un grand écrivain et vous pourriez vous consacrer à la littérature religieuse qui est votre spécialité sans plus chercher à réfléchir encore sur La Révélation d'Arès. Vous ne le pouvez plus apparamment, vous partez dans tous les sens... Elle a tout dit dit et vous avez tout dit. N'en rajoutez pas !
Pierre R. d'Ile de France


Réponse :
Merci de me conseiller de prendre ma retraite, mais j'ai encore toute ma tête. Je fonctionne bien, mes idées sont lucides. Je ne vous connais pas, mais si, comme il semble, vous êtes un disciple de La Révélatiobn d'Arès, suivez-moi. Présentez-vous de ma part au 32 rue Raymond Losserand à Paris 75014.
Premier point: "Le Dieu des Hébreux" :
En écrivant dans ma réponse 156C1 : "Le Créateur qui me parla en 1977 sur ce Saint Lieu est le Père unificateur et universel du prophète Jésus, qui ne fonda aucune religion, et non le Dieu spécial des Hébreux de l'Ancien Testament.," je pensai, pour ne pas alourdir ma réponse, que le qualificatif "spécial" indiquerait assez clairement que j'entendais par là "l'Éternel que les Hébreux considérèrent comme le Dieu unique et spécial du peuple élu, le Dieu des douze tribus d'Israël, que nombre de Juifs considèrent encore aujourd'hui comme le Dieu des seuls Juifs."
Autrement dit, si je dis que j'ai un "Dieu spécial", est-ce que je ne veux pas dire : un Dieu à moi, un Dieu que personne d'autre que moi n'a ? Le Père dont parlait Jésus était bien au contraire le Père de tous les hommes.
Votre remarque me fait envisager de compléter ma réponse à Daoud H, à moins que la présente réponse que je vous fais suffise.
Deuxième point: Élisabeth Lévy et le magazine "Causeur".
"Causeur" n'est pas un magazine de droite et Élisabeth Lévy n'est pas une journaliste et essayiste de droite.
"Causeur" fut d'abord, en 2006 ou 2007, un journal à lire sur l'Internet,. qui se présentait comme un "salon de réflexion". C'est maintenant un magazine mensuel qu'on trouve dans les maisons de la presse. Sa ligne éditoriale est celle d'un pluralisme qui va généralement à l'encontre du "prêt-à-penser médiatique". Il exprime une variété de sensibilités sur un large spectre : de Georges Kaplan, un libéral, à Jérôme Leroy, un marxiste. En réalité, "Causeur" est politi­quement inclassable. C'est un journal éclectique, même si on tend à y voir une dominante conservatrice, ce qui le fait classer à droite par les lecteurs superficiels.
Personnellement, je n'ai plus de position politique depuis de nombreuses années. Je suis impolitique ou apolitique, en fait plutôt anti-politique. Je ne suis donc ni de gauche ni de droite. Je crois que les mensonges, les erreurs comme parfois quelques vérités viennent de partout, de gauche, de droite, du centre. Sachant que la politique est une réalité que je dois subir, qu'elle soit de gauche, de droite ou du centre, la seule chose qui m'intéresse en elle, c'est en quoi elle peut être selon les moments utile ou nuisible à ma mission prophétique.
Quant à la question d'être écrivain, la question ne se pose pas, parce que je ne suis pas écrivain. Je suis seulement un témoin du Père, un homme de foi contraint d'écrire pour enseigner et laisser un enseignement.
Paulo Coelho, l'auteur du fameux "Alchimiste" (que je n'ai jamais lu), a raconté que quand, dans son adolescence, il projeta de devenir écrivain, on le mit en garde : "Attention ! Un écrivain ne se coiffe jamais et a le devoir de ne jamais être compris par sa génération." Eh bien moi, je me coiffe et j'ai le devoir d'être compris par ma génération et donc je ne suis pas écrivain.
Comme je ne dispose ni d'éditeurs profes­sionnels pour mes livres, ni des micros et antennes, ni des journaux, je dois transmettre mon enseignement par la voix directe quand je peux, mais surtout par l'écriture à ma portée : ADIRA pour le papier imprimé et la librairie, le courrier postal pour l'expression privée, l'informatique pour la diffusion publique au hasard de ceux qui me lisent. D'où ce blog.
Ce blog n'est pas le blog des Pèlerins d'Arès et ne peut pas être tenu par n'importe quel Pèlerin d'Arès. C'est le blog de Michel Potay dit le frère Michel. Si ce blog ne vous convient pas, ou bien ne le lisez pas, ou bien créez le vôtre, ou bien allez sur des blogs d'autres Pèlerins d'Arès, je crois qu'il en existe quelques uns. Je n'ai malheureusement pas leurs URL en tête et je suis en voyage de mission manquant de commodités et de temps pour chercher. Passez par "L'Eau Bleue", 32 rue Raymond Losserand, Paris 75014, où l'on vous indiquera sûrement les adresses de ces blogs.


09jun14 156C10
J’ai du mal à encaisser votre réponse à mon dernier commentaire : parce que j’ai écrit : "…du moment que soient engendrés perpétuellement la paix, l’amour, le pardon, l’intelligence du cœur, la liberté absolue," qui, je le croyais parce que vous nous le répétez inlassablement, suffisait à définir le sacré.
J’ai reçu votre réponse avec une telle violence et elle m’a fait si mal
Comment pouvez-vous supposer que pour moi ma mission n’est pas sacrée ?
[Votre réponse m’a fait si mal] que j’ai eu envie de tout plaquer, ne plus jamais, ni lire , ni participer à votre blog. C’est comme si vous aviez voulu tuer Dieu en moi ! Je ne m’y fais pas. Je ne vous en veux pas, parce que je ne vous comprends même pas, je trouve ça fou. Et si je vous en voulais je vous pardonnerai du fond du cœur.
J’ai réfléchi. Dieu dit (Rév d'Arès 28/12) : Il eut mieux valu pour eux qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix, mais qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer, comme les vagues se ruent contre le roc qui leur barre leur cours, sourdes, obstinées ; ils auraient battu le péché, l'abomination haute comme une falaise. Mais la multitude qui M'écoutait est restée assise avec ses chefs et ses prêtres. J'ai attendu et voilà que Je Me suis levé à leur place. Ce qui montre pour moi que l’important pour Dieu, sa volonté, est l’accomplissement, est de faire en sorte que les hommes se lèvent contre le mal, ne reproduisent pas les erreurs du passé. Cela est le primordial de l’homme du temps qui vient [30/13], mon texte commence par cela.
Donc je n’ai pas voulu en rajouter après avoir défini les éléments de la pénitence qui pour moi équivalaient au mot [?], ce n’est pas l’idée qui m’en a manqué. Ce que j’aurais fait ailleurs dans d’autre thème certainement.
Pour la version "mission sociale", je le dis sans vouloir vous contredire, uniquement  parce que je ne l’ai pas vécue comme votre version, mais ce n’est pas grave : le temps suffira à dire où est le vrai.
Je serai le premier heureux que les personnes répondent à notre présentation actuelle et que vous ayez 100% raison.
Je ne demande pas mieux que de redevenir à la mode avec La Révélation d’Arès.
L’amour me dit juste qu’il faut d’abord écouter les personnes où elles en sont et partir de là, parce que je croise quand même beaucoup de personne sensibles au bien qu’on ne peut pas exclure radicalement du petit reste, qui ne sont pas hostiles à La Révélation d’Arès mais pour qui La Révélation d’Arès est comme non engageante, alors que je la présente comme vous nous le demandez depuis déjà pas mal d’années. C’est pourquoi je voulais faire ce blog pour comprendre, mais j’arrête, je ne manque pas de projets.
Autre sujet : j’ai écrit un texte pour trouver ceux du petit reste que Dieu nous demande de rassembler [Rév d'Arès 24/1]. Si des frères musiciens veulent écrire une musique dessus et trouver une mélodie ce serait bien. Sinon je pense à quelqu’un que j’ai rencontré qui a déjà une toute petite notoriété et qui avait écrit un beau texte sur la liberté (peut-être d’ailleurs suite à une de mes suggestions lors d’un de leurs concerts) :

HYMNE AUX RASSEMBLÉS
Toi qui hère, avec un trésor dans le cœur à partager, épris d’amour et de justice,
Qui veut agir pour que le monde change en avançant toi-même vers le bonheur vrai
Toi qui te sens humilié par tout le mal que les hommes se font, par tous les dominateurs qui s’expriment sans raison.
Déconsidéré, exploité, renié par le système, ton espoir n’est pour autant pas mort, tu crie à l’intérieur de toi  que tu vaux mieux, que les hommes valent mieux !
Où que tu sois
Sache que tu as raison, Tu peux crier, oui crier,  à travers le cœur sans frontière, les hommes ouverts au bien t’entendrons !
Toi qui es resté fidèle à ta lumière, qui a conservé l’amour et le courage
Ne désespère pas, nous les autres inconnus du bien nous t’aimons.
Nous  lançons à qui veut bien l’entendre le cri de l’Aigle libre pour les hommes libres,
Qui veulent se désenchaîner des peurs, des superstitions et autres idoles de l’esprit
qui les empêchent de se rassembler,
qui les empêchent de se prendre dans les bras les uns des autres,
qui les empêchent de fusionner leur forces vives dans un corps à corps avec le monde pour le réveiller, l’enthousiasmer au Bien, à la liberté, à l’amour, à la paix, au pardon, à l’intelligence du cœur.
S’il te plait, entends ce mot, comme pour la première fois,
comme un cri de libération du mal,
comme le cri d’une aube ensoleillée qui chante sa joie et sa fête d’être libérée de la nuit,
comme le cri des hommes, enfin rassemblés dans le bien : pénitence, pénitence, pénitence !
Joie et fête du bien dans le cœur enfin !
Chante, oui chante, si tu le souhaites... avec nous... l’hymne aux rassemblés, aux rassemblés du  Bien !
Dieu a parlé.

Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je suis très peiné de vous voir bouleversé par ma réponse155C74 au point que vous avez eu "envie de tout plaquer, ne plus jamais ni lire ni participer au blog..." comme si j'avais "voulu tuer Dieu en" vous !
Je ne savais pas que nous différions à ce point, mon frère Bernard.
Je viens de relire votre commentaire et ma réponse 155C74 et, croyez m'en désolé, je ne peux rien changer à ce que je vous dit là. Vous êtes vous et je suis moi et il y a toujours entre deux humains un petit espace d'imperméabilité. Vous ne m'avez peut-être pas compris et, comme il m'arrive de m'exprimer obscurément, je vous en demande pardon.
Vous me demandez: "Comment pouvez-vous supposer que pour moi ma mission n’est pas sacrée ?"
Je n'ai jamais voulu dire que "pour vous", Bernard, votre mission ne vous semblait pas sacrée. Vous vivez les choses avec vos sentiments. Ces sentiments, c'est vous qui les ressentez. Les mots, vous leur donnez les sens que vous croyez réellement qu'ils ont. Je ne considère pas votre ressenti comme nul et non avenu, inexistant ou fou.
Ce blog est mon blog. Vos commentaires sont vos commentaires. Si nous étions d'accord sur tout, les commentaires n'auraient aucune utilité.
Je vais essayer d'expliquer les choses autrement :
Pour moi, quoique ma vie entière... je dis bien entière... soit vouée au prophétisme dont m'a chargé le Père, je ne me considère sacré que par moments, par intermittence. Ces moments sont ceux, comme je crois l'avoir expliqué de diverses façons dans l'entrée 155, où je ne suis plus rien pour moi-même (Rév d'Arès 4/6) et tout pour l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles.
Ces moments sont ceux, seulement intermittents chez moi, où n'étant plus rien pour moi-même je suis en fusion avec mon Créateur comme par exemple dans la prière, la prière où que je sois, mais plus intensément encore au Pèlerinage sur le Lieu où le Créateur me parla en 1977. Quand je suis dans ma voiture en route pour Arès chaque jour du 21 juin au 15 août pour mon pèlerinage, je ne suis pas sacré. Quand je passe ma tunique, me déchause, je ne suis pas sacré. Je suis oubligé de penser au volent, à la route, aux autres voitures et aux feux rouges, de penser à ma tunique, la boutonner et l'ajuster, de penser à ranger mes sandales quand je les enlève, etc. Ce n'est donc que dans le moment où je tombe sur mes genoux sur le Saint Lieu et où la Parole de Dieu m'arrive aux lèvres et que je ne sais plus que j'existe moi-même que je me sens sacré. De même quand je suis en mission, je ne suis pas sacré quand je vais et viens sur le trottoir observant les passants pour repérer ceux qui me semblent accueillants et propres à m'écouter, quand je parle au début un peu comme un automate et dans l'effort de vaincre mon trac, et je ne me sentirai sacré que dans le seul instant, qui peut être très bref, où complètement oublieux de tous ces soucis du contact et oublieux de moi-même pour être tout à la Parole que je suis chargé de transmettre et plein d'amour évangélique pour l'autre.
Mais si vous, vous vous sentez sacré tout le temps, c'est merveilleux.
Quant à l'hymne aux rassemblés, j'en aime beaucoup les paroles. C'est très bien.


09jun14 156C11
Bonjour frère Michel,
Pouvez-vous me donner les adresses du local à Metz et à Strasbourg.
Je voudrais participer à la mission.
Merci.
Djamel T.


Réponse :
Je ne vous connais pas. D'où m'adressez-vous ce message ? De Metz  ? De Strasbourg ? De Lorraine ou d'Alsace ?
Je me réjouis de l'intérêt que vous portez à la mission, mais la mission, que La Révélation d'Arès appelle moisson, n'est pas tout de suite à la portée de tous ceux qui veulent devenir moissonneurs.
Cela demande, avant de commencer, qu'on accomplisse la Parole avec assuidité, autrement dit qu'on soit d'abord un pénitent accompli avant de devenir moissonneur de pénitents.
Or, si vous me demandez les adresses des missions de Metz et de Strasbourg, c'est que vous ne connaissez pas les frères et sœurs de ces missions-là et si vous ne savez pas que le local de Metez a changé d'adresse il y a plusieurs mois déjà et si vous ne savez même pas qu'il n'y a plus de local à Strasbourg depuis cinq ans, c'est que vous n'êtes pas un Pèlerin d'Arrès.
Permettez-moi donc de vous demander d'abord quelques informations sur vous: Où vous demeurez, depuis quand et de quelle façon vous connaissez La Révélation d'Arès, etc.
Vous pouvez m'écrire à Frère Michel Potay, B.P. 16 33740 Arès.


09jun14 156C12
Par l'époque, l'homme est en vérité dans la perdition, sauf ceux qui ont la foi, qui font le Bien et qui se recommande entre eux la Vérité et la constance (Coran Sourate 103 ).
Béni est le Père de l'Univers qui parle à Sa créature pour lui rappeler dans une Mémoire infaillible (Veillée 2) et une Création Intelligente, le Dessein sublime qui propulse la création vers le But de l'évolution dans le coeur de l'homme à son Image et Sa ressemblance (Genèse 1/26) !
En ce Jour de Lumière vous aviez entendu la Voix de Dieu en 1977 !
C' était hier pour les millénaires de rappels sous la voûte des étoiles et des milliers de soleils (1/10) ! Mais c' est aujourd'hui aussi pour Celui Qui Est (Exode 3/14) n' est ce pas ?
Comme ce sera aussi demain au bout de nos mains car depuis Adam, Noé, Abraham, Isaac et Jacob, Moise, Élie, tous les prophètes, Jésus, Mouhammad et Mikal, le prophétisme qui s' étend aux apôtres s'étale dans le temps, mais sa poussée procède du Fond, de l'intemporel. Il chevauche avec le poulain agile (10/10) dans la Mémoire du Sacrifice (Rév d'Arès, Veillées 8 à 10), l'effort d'élévation. Tous pénitents qui retrouvent peu à peu la joie et le soutient de la Vie spirituelle comme le Bien perdu de vue depuis si longtemps, le Bras (35/14) qui le redresse dans la Voie Droite (Coran 1) et le soulèvera pour l'arracher à l'immobilisme des peurs et l'inertie des habitudes.
La Voix du Créateur de l'univers fut accompagnée par une extraordinaire conflagration surnaturelle dans une chapelle qui est devenue la Maison de la Sainte Parole à Arès. Nous n'y avons pas assisté, mais nous en buvons l'Eau Forte qui donne la foi forte qui pousse à l'accomplissement (Rév d'Arès xi/12) et apprenons à vous assister en propageant la Bonne nouvelle : le Message Divin dont nous nous nourrissons chaque jour pour ne pas mourir et oublier ce qu'il restera toujours à accomplir jusqu'à ce que le But soit atteint. Qu'il se poursuive de génération en génération et peut être même y veilleront nous comme nos frères et sœurs qui nous ont précédés dans l'au-delà.
Mais pour l'instant nous avons choisi de répondre au Père de L'univers en devenant vos témoins. Témoins de cette Parole pure, éclairant les Écritures et brûlant leurs fioritures, l'Eau Sainte que le Très Haut vous a confiée et qui redonne Son Vent, Son Souffle, Son Eau Vive, Sa direction et Son Feu. Ce Feu que l'on peut voir par les yeux du prophète qui nous dit : "À bientôt !" [vidéo de la page d'accueil]
Et mon cœur entend : Soyez là comme Il [le Père] a été là, soyez là comme je suis là encore pour vous et ensemble encourageons nous ! Changeons nos vies pour en faire la Vie dans la Vérité, retrouvons l'oasis dans le désert (Rév d'Arès 24/3-5) qui agira au bout de nos bonne volonté, de notre amour surtout, dans un effort aidé des anges pour changer tout nos rapports, dans la patience, la douceur, la mesure (25/9) et enfin créer le miracle de la résurrection d'Éden, apothéose de la Beauté servante du Bien précédant l'activation du Jour où il n' y aura plus ni jour de nuit ( 35/3). Car la Puissance du Vent dont témoigne et porte encore le prophète est un présent, un cadeau de Dieu au monde qui nous accompagne par le milieux des Hauteurs (7/1). Un Feu de Liberté absolue visible comme l'ile Bleue au loin dans ses yeux.
Le réconfort d'une fragrance existentielle, d'un parfum qui transcende et transfigure déjà la majesté des siècles (1/3).
Béni est l'Éternel qui sort l'homme des ténèbres ! Qui lui parle à l'étape de son pélerinage sur les sentier vers les Hauteur Saintes (Rév d'Arès 31/11) !
Je croyais que je ferais le Pélerinage de 2014 à la maison pour diverses raison, mais en vous voyant et vous entendant je me souviens que le Père, le Maître ses Mondes (Coran 1), a fait l' effort de descendre jusqu' à nous. Comment, étant sur ce petit grain de poussière bleu dans l'univers, ne ferais-je pas l'effort de venir sur le lieux où le Saint, Celui dont les soleils tournent dans Sa Main (Rév d'Arès ii/2),l'Etalé (ii/4) a choisi de vous parler directement, frère Michel.
Même un jour, une heure s'il le fallait... Comme le Pèlerin d'Arès en herbe que je suis, je viendrai à Arès cette nouvelle année sur le Saint Lieu d'Espérance pour la rendre plus belle et ainsi je pourrai dire encore une fois : Me voilà Seigneur , je viens prendre le Feu  ! (Rév d'Arès xLi/7), accueille moi sur le sentier de mon ascension dans le gîte d'étape que tu as préparé pour le pénitent et le pèlerin sur Ton Saint Lieu, où Tu as devancé ton Jour pour m'y appeler dés maintenant au pèlerinage que je n' achèverai désormais que devant Ta Face ! Car l' homme que Tu honores ici de Ta Présence, sa pénitence veut T'honorer, agrée là !
Guy de l'Hérault


Réponse :
Très beau commentaire, Merci, frère Guy, et à bientôt !


09jun14 156C13
Le problème c'est que vous avez fait mettre un porche de douane, si j'ose dire, au pèlerinage.
Les gens d'accueil sont ces douaniers.
J'ai été à Arès l'an dernier. Tout s'est très bien passé pour moi. Hélas j'avais invité une personne lors d'une mission et cette personne a été refoulée à l'accueil. Ce que vous dites sur la vidée n'est pas vrai ou totalement vrai. Ou bien il y a un sacré décalage entre ce que vous dites et ce que vous demandez de faire par rapport à ce que font les gens d'accueil.....
Je tiens à préciser que cette personne est athée mais engagée dans la voie du bien (elle n'a rien à voir avec les contradicteurs, etc... ).
Les athées qui font le Bien ne sont pas hélas les bienvenues...
En fait ce n'est pas n'importe qui ou n'importe quoi, qui est accueilli à Arès...
Le pèlerinage s'est-il embourgeoisé, sectarisé ????
John Steppes


Réponse :
Vous, qui n'êtes pas Pèlerin d'Arès, vous avez pu entrer au Pèlerinage.
Vous voyez bien que l'accès sur le Saint Lieu n'est pas  uniquement réservé à ceux que La Révélation d'Arès appelle le petit reste (24/1).
Chaque année, un certain nombre de Catholiques, de Protestants, de Musulmans, de Juifs , de croyants de toutes sortes et même d'athées viennent au Pèlerinage d'Arès. Ils croient ou ne croient pas que La Révélation d'Arès vient du Créateur, mais tous savent qu'il s'agit d'un Pèlerinage, d'un lieu de piété, de méditation, et non d'un théâtre, d'un cinéma, d'un club, d'un hall de réunion, etc.
Le cas que vous citez ici est rarissime. J'en entend parler tout ou plus une ou deux fois par été, jamais plus. C'est le cas notamment de simples curieux. Si nous n'ouvrons pas le Saint Lieu à ceux qui disent y venir par simple curiosité, c'est parce que la simple curiosité, pour nous, n'est pas un respect du lieu. En quarante ans nous avons appris à nous garder de ceux qui viennent seulement "voir". Il n'y a là aucun signe de respect ; ça n'a aucun sens sur le contexte bien précis d'un Pèlerinage spirituel. On peut ne pas croire que Dieu est venu là, mais on ne peut pas ne pas considérer que quelque chose de Surnaturel, donc d'exceptionnel et d'exceptionnellement respectable, parce qu'il a provoqué la foi de milliers d'humains, s'est produit là.
Certes, j'aurais pu le préciser dans ma vidéo à la page d'accueil, mais elle dure 3 minutes 37 secondes et c'est déjà beaucoup pour un simple mot d'accueil. Il n'est pas toujours possible de dire tout ce qu'on voudrait dire dans un temps très court.
De plus, je suis maintenant en voyage de mission et je ne peux pas refaire cette vidéo avant mon retour jusqu'à la veille du Pèlerinage. Mais je tiens compte de votre remarque pour l'ennée prochaine.


09jun14 156C14 
Dans ses choix malheureux, l'humanité est allée aussi loin qu'elle pouvait.
Se créer une âme devient [par conséquent] un choix primordial.
J'ai une pensée pour les gens pris dans la mouvance du new age qui en réveillant leur kundalini [?] s'écrient : "Allélulia, j'ai ascencionné !" Je ne fais pas confiance à ce serpent qui rampe vers le haut.
Il n'y a pas plus spirituel que de se créer sa propre âme, une âme dont il faut savoir prendre soin, qu'il faut aimer en se refusant de se prêter au mal. L'âme est volatile. Si par découragement nous cédons au mal, l'âme peut être contrariée, peut-être même emprisonnée, mais aucune force de l'univers ne peut se l'approprier.
Le monde commence à se rendre compte à quel point on lui a menti et manipulé. Au lieu de se diviser, des groupes d'hommes cherchent à réécrire leur constitution apolitique, une voie droite qui les engagent eux-mêmes : d'où viennent-ils, que sont-ils, que deviennent-ils, dans qu'elle direction vont-ils faire quelque chose ensemble ? Les oies ensemble volent haut, voient loin et parcourent de longues distances, la polone [Rév d'Arès xxxix/12-13).
Ils est important que ces groupes comptent sur eux-mêmes sans rien attendre de l'extérieur. Le Père de l'univers est venu à Arès nous ouvrir une voie spirituelle absolue, conduisant à la fin de la dualité, des oppositions, que le choix individuel du bien actif et réfléchi fera prendre.
Il y a un choix à faire, un vrai choix qui implique tout mon être. Je sens bien que suis encore timoré face à ce choix. Vous dites dans la video qu'une heure passée dans la Maison de la Sainte Parole peut changer la vie du pénitent. Je viens au pèlerinage avec l'espoir que se réalise un changement profond, que l'homme du temps qui vient que je suis devienne plus présent en ce monde.
La terre roule sous mon pied (Rév d'Arès iv/3), les changements énormes parcourent le monde, le moment idéal pour que le plan de Dieu soit réalisé par des hommes qui avec patience et mesure apprendront à recréer une humanité empruntant la voie spirituelle absolue scintillante de reflets innombrables.
Je pense maintenant à ces hommes écrasés par les responsabilités d'un quelconque pouvoir et qui pour se soulager se réfugient dans des artifices plus ou moins glauques.
Et vous, frère Michel, sans avoir de bouton nucléaire [bouton pour déclancher la défense nucléaire?], vous êtes peut-être celui qui porte avec grande dignité les plus hautes responsabilités du monde occidental. Cela vous est possible parce que la vraie piété est inscrite dans vos cellules, que le pèlerinage est une source où viennent s'abreuver chacune de vos cellules et que le fleuve amour coule dans vos veines.
Quarante ans se sont passés, qu'est-ce-que les pèlerins peuvent faire aujourd'hui qu'ils ne pouvaient pas faire avant  ? Je viens aussi au pèlerinage pour chercher un début de réponse a cet appal qui est toujours est le même : "Sois un bon pénitent !"
Mes choix je les vis un peu comme comme des tremblements de terre mineurs attendant un "big one" qui fera de moi un homme qui spirituellemement n'aura plus rien avoir avec celui que je montre.
Tony de Touraine.


Réponse :
Vous dites: "Si par découragement nous cédons au mal, l'âme peut être contrariée, peut-être même emprisonnée," mais vous oublier d'ajouter qu'elle peut aussi disparaître. Tout alors est à recommencer.
Ceci dit, merci pour ce très beau commentaire, frère Tony.


09jun14 156C15 
Je ne sais pas pourquoi cette entrée de blog sur un Pèlerinage qui n'a pourant beaucoup varié de sens et de pratique depuis qu'il existe, depuis l'origine pour ainsi dire — 1975 ou 1976 — soulève soudain autant de questions.
J'ai moi-même l'impression de me réveiller tout à coup et de ne plus comprendre certaines choses.
Les sociétés occidentale, face aux sociétés orientales et surtout asiatiques, n'ont plus de principes assez solides pour tenir debout. Il est temps que la mission des Pèlerins d'Arès en mette un coup ! Mais le succès ne viendra pas d'innovations morales, mais d'un véritable Vent spirituel. Vos missionnaires sont-ils capables de souffler ce Vent ? C'est un travail titanesque et on ne voit comment en venant à Arès s'agenouiller et prier sur les dalles où s'est posé le Bâton de Lumière d'où sortit la Voix de Dieu en 1977 ils pourraient trouver soudain la force de changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Ils ont déjà à peine la force de se changer eux-mêmes.
Pour autant que j'ai pu parler avec certaine Pèlerins d'Arès je n'ai pas vu chez eux de visage unique présenté au système qu'il faut abattre. Ils partent d'un ensemble de façons de croire, mais aussi d'inquiétudes de réaction et parfois chez certains de révoltes variées qui ne forment pas une unité.
Comment comptez-vous conduire la mission ?
Roland H.


Réponse :
Encore quelqu'un qui fait la mouche du coche, mais qui ne se transforme pas en apôtre, en poulain courant vers son but. Délivrez-vous du harnais dont vous êtes encore chargé et rejoignez-nous !
Ceci dit, quoi dire pour vous répondre ? Ce n'est pas si simple et je vais être un peu long.
N'est déjà pas toujours bon apôtrre ou bon moissonneur qui veut l'être. Nous savons moins encore lesquels d'entre nous seront les grands fondateurs du courant civilisateur que nous sommes envoyés fonder, car il faut pour cela  des tempéraments hors normes et des circonstances exceptionnelles qui ne se sont pas encore présentées, mais qui ne sont peut-être plus très lointaines.
Les grands plans missionnaires se dessinent cependant. Un blog n'est pas le lieu pour en parler ; nos ennemis ou nos faux amis lisent aussi ce blog et ce sujet ne les regarde pas. Disons que nos missions, toutes différentes les unes des autres, sont autant de start-ups (mot anglais qui traduit mieux "jeunes entreprises innovantes") qui se lancent à la conquête du monde sur les bases de La Révélation d'Arès et du sens de cette Parole que je leur ai donné. Elles connaissent des fortunes diverses et surtout beaucoup de difficultés. Ce n'est un secret pour personne.
Ces difficultés sont inévitables dès qu'on innove et le moins qu'on puisse dire est que plus innovante que La Révélation d'Arès il n'y a pas comparée aux constantes et habitudes religieuses séculaires, quelles qu'elles soient. C'est à la hauteur de cet énorme contraste que nous sommes.
Notre première caractéristique est celle d'une innovation sociale radicale. Je ne parle pas ici de la malheureuse "mission sociale" que nos frères ont tentée pendant treize à quinze ans ; cette "mission sociale" n'avait rien d'innovant, ce n'était en gros que du socialisme remâché. Je parle de l'introduction dans le monde du nouvel homme qu'est le pénitent.
Nous sommes les acteurs d'un changement social radical, au sens que La Révélation d'Arès donne à changer et change­ment, et je pense que les gens rencontrés le sentent et reculent d'instinct, avant la moindre analyse, devant l'inconnue que cette perspective présente à leurs yeux. Ils parlent d'utopie pour se rassurer et se donner une raison de ne pas suivre, de ne pas basculer tout de suite de notre côté, mais ils comprennent sourdement que nous sommes les véhicules d'un art de vivre tout autre que l'art de vivre matérialiste actuel. Nous avançons en brandissant la lumière de la pénitence, souvent sans même avoir à en parler, simplement par ce que nous nous efforçons d'être nous-mêmes.
Généralement les bouleversements sociaux apparaissent à la suite de contre-cultures créées par exemple par des guerres.
Ce n'est pas de cette façon que notre boulevresement aura lieu. Il viendra non comme un effet subi par l'homme, mais au contraire comme l'effet d'un changement de vie voulu et accompli par un groupe d'homme que le Père appelle le petit reste, dont nous sommes l'ambryon ô combien méritant.
Pas besoin de passer par des lois comme font les révolutions politiques ou religieuses. Le code que déchiffre celui qui connaît bien La Révélation d'Arès suffit. Ce code évoque des orientations morales, comportementales, écono­miques, relationnelles, etc., qui s'avèreront évidentes le jour voulu.
Pour le moment il y a un gros problème de confiance chez les personnes que la mission approche. Très nombreux sont nos apôtres qui se plaignent d'être écoutés et approuvés, mais pas suivis. Problème de confiance. Je leur dis: Patience ! Le vrai problème d'ailleurs viendra quand, de façon inattendue, beaucoup de gens du dehors nous suivront, intégreront le petit reste.
C'est alors que nous aurons vraiment besoin de l'aide des légion d'anges promises, oui, quand la montée en charge de la demande viendra dépasser nos moyens. Ce sera une épreuve, mais si nous devions irrémédiablement ne pas le surmonter, pourquoi le Père nous appellerait-Il ?
De toute façon, même si pour l'heure nous plantons nos îles dans la grande baie du Mal où sévit la raie venimeuse (Rév d'Arès xLii/9), aucun homme ni aucune femme n'est une île dans ce monde, et chacun ou chacune de nos apôtres est appelé à faire face à sa mission.
Notre mission est de taille: Changer le monde (Rév d'Arès 28/7) en commençant par changer nos vies (3/11). Mais le Père apparaît au sein d'un peuple français qui a montré son adaptation extraordinaire à des changements radicaux: le passage de la Gaule barbare à la belle et fine gallo-romanité, le passage de la monarchie à la république, pour ne citer que ces deux-là.Il n'y a aucune folie des grandeurs dans cette ambition de changer le monde: Dieu n'est pas Alexandre le Grand. Dieu sait bien qu'il ne crée pas des start-ups pour attaquer le système en lui opposant ses propres moyens. Dieu a, je pense, choisit un moment où le monde vacille. Même si ce n'est pas encore tout à fait évident, il y a déjà des signes de ce vacillement, il y a une sorte d'invisible mur de Berlin, un mur religieux et politique, qui traverse le monde mais qui se fend de partout.et va s'effondrer tôt ou tard.
Les Pèlerins d'Arès pour l'heure n'ont pas tant besoin d'être nombreux que de former des missions peu à peu réellement auto-formées pour cet objectifs. Quand on sait qu'on a la clé correspondant à la serrure du système pour l'ouvrir et l'aider ensuite à disparaître, il n'y a rien de choquant à tester toutes les façons de l'utiliser. C'est ce que font actuellement nos missions. Elles avancent empiriquement, apparemment mues par une foi et une vraie piété d'apparence naïve, mais elles apprennent beaucoup ; elles comprennent peu à peu comment faire pour renverser un monde des idées qu'on croit immaîtrisables, mais qui sont coërcibles
Et moi, qui suis comme mes frères et sœurs, avant tout, un homme de foi, de pénitence et de prière, j'essaie de m'inspirer pour les aider et les éclairer du précepte de Li Quan : "Un bon général cherche le succès dans le potentiel de la situation au lieu de le demander aux hommes. Selon qu'il sait ou non s'appuyer sur le potentiel de la situation il les rend lâches ou courageux." Je crois que j'ai rendu mes frères courageux et j'ai donc bien vu ce qu'est la situation.
Nos efforts sont notre capital-risque, ce "venture capital" dont j'ai déjà parlé dans ce blog.
Il fut une époque où vous étiez des nôtres. Pourquoi cette très longue éclipse ? Rejoignez-nous au lieu de vous plaindre de soudainement ne pas comprendre le sens du Pèlerinage. Rejoignez-nous et tout vous paraîtra clair !


10jun14 156C16
Je sais que ce qui suit est hors sujet mais il me semble important d’en parler.
Nous sommes allés  à une conférence (Interfaith Tour) à l’Aumônerie des étudiants à Limoges, proposée par cinq jeunes d’une vingtaine d’années. Un juif, un chrétien, un musulman, un athée, un agnostique.
Ils font un tour de plusieurs grandes villes de France pour raconter leur voyage et récolter des dons, afin de se rembourser leurs frais et de monter un nouveau voyage avec d’autres jeunes.
Leur périple a duré dix mois dans cinquante villes du monde. Le but de leur projet : Essayer de faire cohabiter des croyants ou des non-croyants en acceptant l’autre dans sa différence et en se respectant tout simplement. Ils refusent ce monde de violence, de préjugés dus en grande partie aux jugements des différentes religions.
Ils ont rencontré entre quatre cents et cinq cents personnes investies dans des projets similaires.
Entre les courts films de leurs rencontres et leurs interventions à tour de rôle, nous avons ressenti beaucoup d’amour, d’humour et d’enthousiasme dans cette expérience qui, bien sûr, les a fait grandir dans le respect et l’amour pour l’autre.
D’ailleurs au début de leur présentation, ils se sont présentés comme amis d’université qui  partageaient le désir de faire partie de l’association "Cohabiter". Celle-ci a pu concrétiser leur projet avec des dons ici et là. Vers la fin de leur périple, fatigués mais fiers de leurs expériences, ils sont devenus frères, ce sont leurs propres mots.
C’est une étape parmi d’autres importantes vers l’ouverture aux autres dans l’action du bien qui nous touche tous.   
Je joins leur site, car si des lecteurs du blog du frère Michel désirent les rencontrer, ils font un tour de la France, ils sont très sympathiques et vous donneront peut-être envie d’œuvrer à construire des projets individuel ou collectif.
http://coexister.fr (sans les www )
http://www.interfaithtour.com
http://www.sparknews.com
Aux questions-réponses, nous n’avons pas pu parler de La Révélation d’Arès, l’endroit ne s’y  prêtait pas. D’ailleurs, on nous a mis en garde de laisser s’exprimer les jeunes présents, peu se sont exprimés.
Que sont notre ressenti, nos réflexions ? À la différence des prophètes qui rappellent la Parole de Dieu pour ramener les hommes vers la Vérité, ces jeunes essaient de détricoter ce que les religions ont imposé : leurs dogmes, sacrements et autres délires. Leurs ambitions sont celle de l’homme de maintenant, fougueux et frileux en même temps. Ils ont souligné qu’ils ne pouvaient pas parler entre eux de leurs différentes approches de la Parole, ils ont vite compris qu’ils ne seraient jamais d’accord, de leur propre aveu. Il faudra encore du temps pour sortir de la soumission aux religions et pour devenir créateur.
L’objectif de La Révélation d’Arès est autrement plus ambitieux, clair et crédible. Si l’homme veut bien se reconsidérer, construire son âme, vivre l’amour et l’intelligence du cœur en faisant confiance au Créateur et à l’enseignement de son prophète Mikal, l'homme retrouvera son image et ressemblance ( Genèse 1/27 )  
Le Pèlerinage nous y aide.
Par la Parole redonnée à  Arès le Père appelle tous les hommes à se changer en hommes bons, et si ceux et celles que nous moissonnons lisent le blog, peuvent venir au Pèlerinage prendre le Feu, comme le rappelle avec amour le Très Haut,  nous transformerons le monde.
Nous souhaitons à tous une belle année en Force spirituelle et une moisson abondante d’âmes.
Simone et J.P. du Limousin


Réponse :
Il m'est arrivé en quarante ans de recevoir des courriers — qui sont aujourd'hui des eMails — de jeunes gens, plus rarement de moins jeunes, qui s'efforcent d'établir des relations fraternelles entre personnes de religions différentes.
J'ai toujours remarqué cependant, comme dans votre cas, qu'il ne s'agit pas pour ces jeunes ou moins jeunes de renoncer aux dogmes, cultes et rigidités diverses de leurs religions pour passer à une foi commune, qui serait mise dans le Bien, ainsi que le propose La Révélation d'Arès. Ils cherchent seulement à se supporter, à se regarder non comme des rivaux, mais comme les humains d'une même planète qui sympathisent.
L'entreprise d'œcuménisme lancée par l'Église Catholique dans les années 60-70 a montré que les efforts consentis par des Chrétiens de religions ou églises différentes pour prier ensemble, faire la charité ensemble, etc., n'allaient pas dans le sens d'une révision radicale de la foi, de ses sens et orientation, notamment de la notion de salut, etc. — ce que demande La Révélation d'Arès — et le résultat a été tellement limité qu'il est très décevant.
Le piètre résultat de l'œcuménisme selon le plan catholique a été, en fait, beaucoup plus que décevant.
Je crois que l'œcuménisme, contre sa propre ambition, a malheureusement achevé ce que les deux guerres de 1914-1918 et 1939-1945 avaient largement commencé : la perte générale de la foi.
Pourquoi ? À mon avis, parce que les églises engagées dans le rapprochement que proposait l'œcuménisme refusèrent de faire ce qu'il fallait faire, c'est-à-dire s'asseoir autour d'une grande table et dire: Avons-nous bien interprêté la Parole très simple de la Parole, notamment des Évangiles ? Ne faut-il pas abolir nos dogmes et revenir au Bien, au Père de tous les hommes sans distinctions religieuses, que prêchait Jésus ? Ils ne l'ont pas fait et le Père a envoyé aux hommes son Messager Jésus en 1974 et est descendu Lui-même en 1977 pour appeler les hommes à réparer cette grave erreur.
Dès lors que la plupart des humains, surtout les Européens, cessaient de croire non seulement dans leurs religions, mais simplement dans un Créateur commun à tous, ils ont jugé la foi et tous ceux qui ont encore la foi comiques ou hurluberlus.
Le plus souvent, ceux que nous rencontrons dans la rue ne croient pas en nous et moins encore dans La Révélation d'Arès. Ils n'osent pas nous rire au nez, parce qu'eux-mêmes n'ont pas grand chose de plus convaincant à nous proposer, mais s'ils nous trouvent sympathiques, ils nous trouvent ridiculement sérieux dans nos convictions.
Nous ne sommes pas dupes de l'effet que nous faisons sur un population française tombée à 90% dans l'indifférence religieuse ou dans l'athéisme. Nous savons que nous donnons d'impression de jouer une pièce de théâtre dans la rue.
Pourtant, nous ne parcourons pas les rues avec un discours théâtralement ridicule à la Bossuet: "Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable !" pour dire "funeste jour du pécheur" ou : "Vous pensez être grands, mais la Grandeur n'appartient qu'à Dieu !" au lieu de dire comme nous : "Soyez humbles et vous verrez plus clairs." De toute façon, nous savons que si Dieu est grand, il descend nous rappler que l'homme est grand aussi, parce qu'il est Son Enfant, et qu'il aura, s'il poursuit sa marche royale vers le MaI une fin aussi royalement et tragiquement spectaculaire: le péché des péchés.
Bref, nous sommes dans une position très difficile, complètement en porte-à-faux avec la mentalité du temps, mais n'est-ce pour cela que nous sommes prophètes, précisément  ?
Votre commentaire me donne l'occasion d'exprimer une vérité qui nous vient rarement à l'esprit et qui concerna l'inévitable matérialité de l'humain. Nous tendons à toujours voir le problème de la foi, du salut, de l'action de bien et des fins dernières, etc., sous un jour spirituel ou mental d'expression éthérée ou aérienne, mais nous oublions que la foi, le salut, l'action de bien et les fins dernières concernent des humains de chair en butte à une survie quotidienne dans une vie qui a ses impératifs matériels. Autrement dit l'homme de foi est aussi un homme économique et je suis intimement convaincu que ce qui empêche les jeunes gens dont vous parlez de renoncer à leurs religions respectives pour se chercher une foi commune, ce n'est pas que la culture et la mentalité d'espérance, c'est aussi l'économie. En se dispensant de parler de ce côté matériel qu'aucun homme, aussi croyant soit-il, ne peut éviter, les initiateurs de rencontres entre gens de religions différentes ne vont pas assez loin et, en fait, restent dans l'échec. Un Européen ne fait pas face aux mêmes impératifs économiques matériels qu'un Africain, un Arabe, un Indien, un Chinois, etc., et contrairement à ce qu'on croit cela a ses cnséquences sur leurs façons de croire.
Beaucoup de sociétés sur la terre sont devenues des poudrières que de simples étincelles peuvent faire exploser. N'oublions pas, par exemple, que le Japon attaqua les États Unis en 1941 pour des raisons économiques et, contrairement à ce qu'on pense, cela n'est pas étranger à leurs façons religieuses très différentes. Pour en arriver à une foi très simple et commune à tout le monde il faut la cohésion, et la cohésion, c'est ce qui fait que malgré certaines différences les individus ont le sentiment d'avoir les mêmes intérêt, d'être unis par un destin commun. Ils ne peuvent pas vraiment aller de concert et avancer ensemble sans cela. Dans ce cadre, la foi est au niveau et inséparable de la vie matérielle.
Il est en conséquence impossible — sauf très partiellement — dans un monde où sévissent trop d'inégalités, trop d'injustices ou de justices différentes, de marier le rejet de la condition sociale et l'alliance sur la foi. Voyez les jeunes gens dont vous parlez : Qui sont-ils ? Des étudiants, donc généralement des enfants de milieux aisés, ils sont moins enclins à se voir en butte à des nécessités de survie immédiate que le seraient, par exemple, un pauvre pétrisseur d'argile dans une tuilerie indienne, un pauvre ouvrier agricole dans les champs de manioc du Congo, un pauvre conducteur de yaks sur les flancs de l'Himalaya, etc. Ceux-là, vous ne les ferez pas sympathiser. Ils peuvent ne pas se haïr, mais ils se voient comme des extraterrestres les uns des autres ; ils ne voient pas ce qu'ils ont de commun. Or, n'oubliez jamais que c'est au niveau de ces hommes de base, de leur cohésion donc, que viendra le monde de pénitence que le Père nous envoie créer.
Le Père, vous l'avez noté, ne comprend pas l'Afrique noire dans notre champ de mission. Ça paraît injuste. Vous vous dites: Les Africains ont droit à la Vérité comme nous. Oui dans l'absolu, non dans les conditions économiques encore trop différentes des nôtres où se trouvent les Africains. Actuellement l'Afrique représente 4% de la richesse mondiale... une misère ! Elle représentera 7% en 2030 et 12% en 2050. Elle sera alors aussi riche, peut-être plus riche que l'Europe... C'est, je présume, à ce moment-là que le Père, qui est aussi le Sage, leur enverra un prophète pour commencer sur le continent noir ce que nous commençons en Europe.
Autrement dit, ce qu'essaient de faire ces jeunes gens à la conférence desquels vous avez assisté ne peut pour l'heure qu'obtenir des résultats sympas mais non décisifs, loin de là.
Bon, j'arrête, parce que cette réponse commence à devenir longue.


10jun14 156C17 
J'ai déjà envoyé un commentaire. Vous ne considèrerez peut-être pas celui-ci d'un intérêt général. Peu importe ! Il vous est aussi destiné à vous notre bien aimé prophète.
Depuis des mois, par les expériences de groupes [à Paris], nous cherchons à toucher, rassembler les âmes [Rév d'Arès 24/1], leur donner envie de nous rencontrer au local et par la suite nous rejoindre.
C’est vrai que lors de nos missions, nous avons de très bon contacts, des épis mûrs, des pénitents qui s’ignorent, alors pourquoi ne viennent-ils pas !? Nous cherchons encore et nous trouverons. Je pense que notre pénitence, ainsi que notre langage, jouent beaucoup. Par exemple, ma façon de parler a changé ; j’ai réalisé qu’auparavant mon approche était encore trop  personnelle. La Révélation d’Arès fait de nous d’autres hommes, sous l’action de la Parole, de vos enseignements, la pénitence, nos pensées, notre langage changent. Je ne tenais pas compte de l’épi debout devant moi, je ne prenais pas le temps de l’écouter, de chercher la clef de son cerveau, le trait d'union, le pont entre lui et moi, de chercher ce qui pouvait nous rapprocher, les points communs, les affinités.
Mon langage d’approche change, je cherche l’identification dans le bien que l’un et l’autre pouvons mettre en commun. Par exemple, dans vos vidéos et particulièrement la dernière "Pèlerinage", votre langage est simple, il coule de vos lèvres, ça touche. Vous êtes celui qui a rassemblé en quarante ans le plus d’âmes et cela par votre prophétisme, votre pénitence, vos enseignements, votre exemple , votre langage y est aussi pour beaucoup car vous êtes la voix de Fer:
Il(s) (en)lace(nt) ta côte, (ils é)cache(nt) ton poumon, (croyant
étouffer) Mon Poumon.
(Mais) tu ne siffles pas; tu as la voix de fer (Rév d'Arès iii/3).

Et à notre tour, nous transmettons la Parole : Le(ur) poumon fait cent voix de fer.(Rév d'Arès xvii/6).
Je fais partie des sœurs et frères qui pendant des années ont eu la chance de vous entendre à Arès lors des Pèlerinages de Feu, des ateliers, des allocutions dans la Maison de La Sainte Parole, votre langage est toujours simple:
Tu tiens le Livre fort(ement). (Quand) tu parles, le Livre parle.
(Tu es) l'uni, l'œil (qui s')ouvre (et) l'œil (qui) ferme, le mêlé, la lèvre jaune
(et) la lèvre noire, la pluie (et) la grêle.
(Tu es) devant (et au) revers, fils de père (humain et) de ventre, (et pourtant)
fils de Mon Bras (et) de Ma Parole. (xxxvi/11-13).
C’est ce langage que nous apprenons à avoir, avec notre personnalité, notre intelligence, notre pénitence, nous amour du prochain, notre renoncement à faire le mal.
Votre réponse à Denis.K (28mai14 155C76) m’a fortement inspirés.
Mon approche actuelle est celle-ci : "Bonjour, je suis Didier, un Pèlerin d’Arès, je  cherche des personnes qui comme moi ont la conscience du bien et du mal qu’ils font et qui tous les jours font des efforts pour renoncer au mal et faire le bien. Nous Pèlerins d’Arès appelons cette action la pénitence (Rév Arès 30/11)." Huit personnes sur dix répondent : Je fais le bien ! Et là, je la félicite, si, j’arrive à lui serrer la main, je le fais et je rajoute, vous vous rendez compte dans ce monde où règne le mal, il n'y a qu’à ouvrir les yeux pour voir, les oreilles pour entendre et vous faites le bien, mais c’est rare et précieux, peu  importe votre croyance, incroyance, idéologie, nous faisons tous le mal,  personnes n'est parfait, mais, nous pouvons agir avec intelligence du cœur, changer en bien, le plus important, c'est de faire le plus de bien possible et nous avons besoin de vous, Dieu a besoin de vous, nous rassemblons les forces du Bien pour contrebalancer avec le mal, etc."
Vous verriez l’étonnement, l’étincelle dans leur yeux, on ne leur a jamais parlé ainsi. Il faut dire que ce monde  est formé par le système d'Adam (Rév Arès 2/1-5) à ne voir que le mal que font les autres et pas tout le bien que l'on peut faire ! Ensuite, j'annonce le kérygme et les je les invite à "L’Eau Bleue." Pour les épis approchés qui ne connaissent pas le Sermon sur la Montagne, j’ai réalisé cette carte postale Le Sermon sur la Montagne pour ceux que cela intéresse.
Didier.Br.d'Ile de France

Béatitudes Matthieu 5/1-11


Réponse :
Jusqu'à aujourd'hui je reçois de mes frères peu de commentaires pour cette entrée 156.
Le Pèlerinage ne les a pas encore inspirés ou bien ils attendent de peaufiner leurs commentaires.
Celui-ci que vous m'adressez ici est également hors sujet, mais je ne vois aucun inconvénient à le poster. Il nous apprend beaucoup de choses intéressantes sur votre mission à Paris.


11jun14 156C18
Faire des commentaires sur votre blog ne m’est pas facile, car ce que vous enseignez ne m’inspire pas de commentaires, mais plutôt une intériorisation de ce que je m’efforce de métaboliser (pour reprendre un mot que vous avez souvent employé), afin de nourrir ma volonté d’accomplir, d’avancer, de construire mon âme, de trouver le petit reste, etc.
D’une certaine façon, j’ai longtemps été gnostique mais ma conscience avançant, mes repères ont changé.
Comprendre ne s’est plus imposé comme une nécessité; comprendre ou croire comprendre n’est pas ce qui est déterminant. L’important est ailleurs.
Vous m’avez permis de découvrir que la conscience est absolument consubstantielle au Bien. Sans le Bien, la conscience n’est qu’agitation de neurones, une intellectualisation que le cerveau sans âme peut faire facilement. L’ha caille (Rév. d’Arès xxxix/8) : Comment expliquer ça ? Vous, frère Michel, savez parler de ces choses de mille façons, vous fécondez les oreilles ouvertes qui sont si rares.
Le Pèlerinage ? Eh bien ! c’est l’indicible. On y trouve quelque chose que les mots ne peuvent pas exprimer, sinon grossièrement. La Parole parle du Feu (Rév. d’Arès xLi/3) pour évoquer quelque chose d’infiniment subtil et puissant, ce que notre langage si élémentaire ne pourrait faire. D’ailleurs, le mal ne prospère-t-il pas d’autant mieux sur la pauvreté du langage humain  ? Je ne m’étonne plus d’ouvrir si souvent le dictionnaire lorsque je vous lis...
Ce que vous nous enseignez nourrit mon âme — je ne pourrais imaginer ne plus lire votre blog — mais je n’éprouve plus le besoin de comprendre tout ce que vous dites (le pourrais-je seulement ?).
Ce qui me soucie est finalement de rester dans la bonne trajectoire, dont je dévie en permanence, car ma mémoire est sous le péché (Rév. d’Arès 30.2) et l’homme ne progresse finalement que par la répétition inlassable. Alors c’est ce que vous faites, vous répétez inlassablement, mais vous allez toujours plus loin, ce que des esprits peu avertis voient comme des changements de cap ou des assombrissements.
Le Père vous demande de ne pas vous lasser de nous parler et c’est ce que vous faites avec amour et patience.
Votre courage et votre abnégation admirables constituent une part non négligeable des raisons pour lesquelles j’ai pu tenir jusqu’à présent, tant bien que mal.
Vous êtes aujourd’hui au-delà de l’exemple, vous êtes une Porte magistrale, miraculeuse.
C’est ma propre petite porte que je viens huiler au Pèlerinage auquel je peux me rendre cette année encore, grâce à Dieu.
Patrick B. d'Ile de France


Réponse :
Oh ! quel beau commentaire, frère Patrick !
Nous ne sommes pas là comme beaucoup de religions le sont pour nous préparer au paradis et trembler devant le diable, mais pour installer le Bien en nous-mêmes et dans le monde.
Et alors nous découvrons que le paradis et le diable et les doutes sur le paradis et le diable ne sont que des idées, mais qu'installer le Bien c'est tout autre chose, c'est entreprendre, c'est créer, c'est vraiment, concrètement retrouver l'image et ressemblance du Créateur.
Nous sommes dans un tout autre paradigme. Nous sommes dans la restriction extrême des espérances qui courent les églises, les synagogues, les mosquées, les cénacles, que nous remplaçons par quelque chose de très simple: la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4), trois Attributs que nous ne pouvons pas nommer par un seul mot comme il faudrait, notre langue étant insuffisante, les trois qui brûlent éternellement dans ce Feu (xLi/5-10) que nous voulons voir un jour régner sur le monde .
Et la force d'installer ce règne, nous venons la chercher à Arès.


11jun14 156C19
Il y a contradiction entre ce que vous me répondez [156C15] et ce que vous répondez à Simone et J.P. [156C16].
Vous me dites: "Très nombreux sont nos apôtres qui se plaignent d'être écoutés et approuvés, mais pas suivis. Problème de confiance. Je leur dis: Patience !" et à Simone et J.-P vous dites : "Nous ne sommes pas dupes de l'effet que nous faisons sur un population française tombée à 90% dans l'indifférence religieuse ou dans l'athéisme."
À moi vous dites en somme que les gens croient mais n'ont pas confiance, et à Simone et J.-P. vous dites en somme que les gens ne croient pas.
Vous n'êtes pas très cohérent.
Je tenais à vous le dire, parce que le Pèlerinage d'Arès est une chose, mais les raisons d'y aller sont une autre chose et il faut qu'il y ait un rapport entre les deux,. Non ?
Roland H.


Réponse :
Je reconnais que selon le contexte ou le point de vue d'où je vois nos difficultés de mission je peux insister sur un point d'analyse ou insister sur un autre point d'analyse et donner l'impression que ce point d'analyse-là ou ce point d'analyse-ci est le seul à considérer.
En fait, les deux points d'analyse sont vrais.
La personne rencontrée dans la rue et ses dubitations dans le bref échange qu'elle a avec le missionnaire laissent à 90 %, penser simultanément à l'un et l'autre cas que je présente dans la réponse que je vous ai faite (156C15) et ma réponse à Simone (156C16).
Je parle de mon expérience personnelle, car nous n'avons jamais établi de statistiques générales.
Seulement quelque 10 % des gens rencontrés m'ont dit carrément qu'ils étaient des pratiquants catholiques, protestants, juifs, musulman, etc. Pour 90 % je n'ai jamais su  comment classer la personne: Dans le camps des intéressés qui n'ont pas confiance ou dans le cas des agnostiques et non-croyants ? Cette grisaille, cette sorte de négativité, il faudrait que vous l'ayez vécue pour bien comprendre ce que je veux dire. Je classe donc les innombrables résidents de cette grisaille comme incroyants. Je reconnais que douteurs, méfiants ou incroyants, ce n'est pas la même chose, mais je les classe tous comme incroyants en me basant sur le résulat uniformément négatif de la rencontre.
Notons que si 10 % de gens rencontrés m'ont dit qu'ils étaient d'actifs croyants, très très peu de gens m'ont rétorqué qu'ils étaient incroyants et m'ont envoyé promener. J'ai toujours trouvé cette observation intéressante en cela qu'elle m'a jusqu'à présent paru indiquer qu'il n'existe en fait que très très peu d'athées radicaux ou déclarés. Les gens qui ne croient pas croient en fait vaguement, faiblement, indéterminément à quelque chose d'irrationnel. D'où le fait qu'ils écoutent le missionnaire et le quittent comme le chien inconnu qui passe, que vous sifflez, qui s'arrête, vous jette un regard indéfinissable et repart sans que vous sachiez jamais quel sorte d'intérêt vous avez suscité en lui. Était-il intéressé mais pas confiant ? Sur ses gardes ? Défavorable ?
Je rappelle qu'un blog n'est pas un traité, un livre réfléchi sur un sujet déterminé, mais un carrefour où se croisent rapidement les idées du moment. Il y a des moments plus bilieux et des moments plus optimistes que d'autres. De là certain apparent manque de rigueur dans ce que je dis pour ne pas allonger mes réponses avec des "mais", des "cependant", des "compte tenu que", des apartés, etc.


11jun14 156C20
En 1990 j'avais 18 ans, j'étais en vacances près d'Arès. Encarté au Front National, fréquentant des skinheads néo-nazis, j'etais tres mal barré spirituellement.
J'ai rencontré des Pèlerins d'Ares sur la plage d'Arès autour d'un feu. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais l'irrésistible envie d'aller au Pèlerinage.
Le lendemain, je me suis presenté à l'entrée de la Maison de la Sainte Parole. On m'a pose les questions d'usage, j'ai répondu que j'étais athée, mais qu'il fallait que je rentre sur le Saint lieu. Endossant la tunique je me suis prosterné sur l'endroit ou apparu le bâton de lumière, puis je me suis assis par terre. J'ai failli éclater de rire en écoutant les prières de mes frères et sœurs. Puis je me suis prosterné en disant à Dieu : "Dieu, si tu existes, aide-moi !"
Je suis sorti du lieu rempli de foi sans avoir lu La Revelation d'Ares. Je me suis senti rempli d'Amour pendant deux jours.
Les deux nuits suivantes, j'ai lu entièrement La Revelation d'Arès.
Je pense que dans ma détresse j'ai ouvert une porte à Dieu en lui demandant de m'aider et le Saint a repondu à mon appel, alleluia !
Mes frères et sœurs, ne désesperez jamais des racistes !
Je suis la preuve qu'un raciste peut devenir Pèlerin d'Ares.
Cédric P. des Philippines


Réponse :
Je suis ému en lisant votre témoignage, mon frère Cédric. Je vous connais bien, mais je ne connaissais pas les circonstances au cours desquelles vous êtes devenu un Pèlerin d'Arès. Merci de mes les apprendre.
Je peux vous dire que vous n'êtes pas le seul, depuis quarante ans, devenu Pèlerin d'Arès après être venu au Pèlerinage d'instinct, sans trop savoir pourquoi, ayant seulement en fond d'eux le très vague foi du centurion qui dit à Jésus: "Maître, je ne suis pas digne que tu entres chez moi, mais dis une parole et mon serviteur sera guéri." C'était, avec d'autres mots, l'appel que vous avez lancé vous-même avec sincérité : "Dieu, si tu existes, aide-moi !"
Nous ne désespérons pas des racistes et de tous les humains qui suivent des idéologies que nous ne partageons pas. Nous venons tous de quelque part dans le monde des idées.
Mais à l'époque où vous êtes devenu l'un des nôtres, malgré les questions qui ont été posées à la porte depuis 1979, l'entrée au Pèlerinage était trop facile et nous étions de temps en temps visités par des perturbateurs vociférants ou même violents et il m'a fallu, pour finir, assurer la paix qu'attendent sur le Saint Lieu ceux qui viennent y prier ou seulement méditer. De là ce que j'appelle dans ma vidéo de la page index "un accueil un peu tâtillon", dont se plaint John Steppes, cet inconnu pseudonymique ami-ennemi (156C13), mais dans l'état actuel des choses et tant que nous ne disposerons pas sur place d'une sorte de permanente police discrète, nous devrons garder ce filtre. Je rends ici hommage à notre sœur Ghyslaine qui se charge de cette tâche pas toujours facile.


11jun14 156C21 
Comme tous les ans depuis trois décennies, je serai très heureux de venir en pèlerinage au val béni sous votre paupière large (Rev d'Arès xLvii/6).
Comme l'a compris la commentatrice 155C70, les instructions que vous donnez aux marmots (Rév d'Arès xxx/13) du petit reste élargissent nos esprits encore étroits, bridés par le citron (xxxiii/17) d'une culture religieuse bien longue à dépasser.
Quand je vois dans le Saint Lieu des pèlerins venus d'ailleurs priant d'une manière caractéristique de leur culture d'origine, comme ces frères d'origine juive avec leur talith de prière chantant en hébreu, ou ces frères musulmans pratiquant leurs rak'ahs en paix au milieu des autres, je suis heureux. Et quand je verrai des croyants de culture hindouistes venus avec leurs marques religieuses sur le front, ou des bouddhistes dans l'une des positions caractéristiques de la méditation, je serai également heureux, non parce que la diversité des formes de prière consacrée par la veillée 25 est un objectif en soi, mais parce que la coexistence pacifique entre croyants, l'alliance fraternelle (Rev d'Arès 35/11) dans la paix est une étape incontournable avant que les nations reviennent vers Moi (28/21).
Pour rebondir sur la question du commentateur par rapport au polythéisme, combien de drames cette opposition un peu artificielle entre monothéisme et polythéisme n'a-t-elle pas créés en Inde entre musulmans et hindouistes, non seulement lors de la partition, conséquence de tensions attisées par les intérêts des colonisateurs, mais aussi jusqu'à nos jours.
Les écritures pieuses hindoues sont d'une complexité rare, dues aux livres d'hommes et aux strates du temps, mais beaucoup d'hindous dans leur manière déroutante de prier ont parfaitement conscience qu'ils s'adressent à un Dieu unique sous des formes multiples aussi invraisemblables que Ganesh, le dieu a tête d'éléphant. Les formes extérieures qu'ils donnent à leur prière ne révèlent pas le fond de leur piété intime. La diversité est aussi dans la manière dont les personnalités spirituelles populaires dans ce pays ont extériorisé leur vie spirituelle : quels contrastes entre Ramakrishna, Aurobindo, Gandhi ou Sai Baba ! L'opposition radicale entre polythéisme et monothéisme avait aussi un sens historique dans le contexte sémite, celui des prophètes hébreux face aux rites sanglants des dieux païens, celui du prophète Mouhamad confronté à une menace d'extermination par les clans polythéistes mecquois.
Alors réjouissons nous de ce privilège de pouvoir prier dans ce lieu unique, à l'endroit précis où "l'Indonnable Donné" a gratifié l'homme de ses manifestations et d'y prier en compagnie d'autres hommes y priant à leur manière, en toute liberté et paix. Et merci au gard(i)e(n de) l'Eau (Rev d'Arès xix/25) pour cette nouvelle étape de déculturation du petit reste et des frères de service.
Antoine d'Arès


Réponse :
Sans nul doute, nous sommes heureux quand des frères et sœurs de diverses religions viennent au Pèlerinage d'Arès prier selon leurs rites propres, tous honorant un Saint Lieu où apparut et parla le Créateur qu'ils vénèrent sous divers noms.
Mais ceux-ci, très spécifiques, ne sont pas les seuls à nous emplir d'une joie fraternelle.
Il y a toute une population aux espérances éteintes, en tout cas non déterminées, notamment ces concitoyens au regard lointain qu'on sent détachés de tout, étrangers à toutes idéologies et croyances, et qu'on voit venir un jour, comme de vieilles allumettes qu'on croyais inutilisables mais qui, s'étant frottés à La Révélation d'Arès ou à un de nos missionnaires, sont soudain devenus ignescents, grésillant assez en tout cas pour venir au Pèlerinage, en général très timidement.
Je me souviens de l'un d'eux. Je sortais de ma prière et je le vis assis dans l'ancienne exèdre, pièce aveugle qu'il fallait toujours éclairer électriquement. C'était une sorte de colosse figé. Il semblait aussi gêné dans sa tunique que si on l'avait mis nu, mais de lui sortait une puissance. Il était ébouriffé, mal rasé, je vis ses pieds sales. Il tourne vers moi un visage basanné large, empreint tout à la foi d'un embarras énorme et d'une fierté admirable. Ses grandes mains aux ongles noirs étaient posées sur ses cuisses ; il ne les bougea pas, mais je vis à la lueur qui passa dans ses yeux fauves qu'il était content de me voir.
"C'est toi le frère Mchel ?" me demanda-t-il sans transisiton d'une voie très grave et morne.
"Oui, c'est moi, mon frère"
Son visage de bronze raide s'anima un peu.
"Moi je viens des Causses..." quelque secondes puis il précisa, "... des Causses des chèvres."
Comme s'il avait peur que je n'eusse pas compris, il précisa de la même voix de basse morne: "J'ai des chèvres."
Après quelques secondes il ajouta encore: "J'emmerde les gendarmes et je n'ai jamais quitté mes chèvres, mais j'ai trouvé quelqu'un pour les garder. Je peux venir en Pèlerinage."
"Puissiez-vous y prendre le Feu de la pénitence et de la moisson, frère... Frère ?.. Frère ?"
J'attendais un prénom. Il me répondit: "Rien."

"Rien ?"

"Rien. C'est mon nom et quand j'ajoute mon prénom, c'est Rien Rien."
Puis, comme s'il m'avait, en disant "Rien Rien" fait un cadeau sans prix, il se leva commes un géan fier et il entra dans la salle de prière.
Je ne l'ai jamais revu, mais quand je roule sur le nouvel autoroute Béziers-Clermont qui passe par le fameux pont de Millau surplombant les Causses, je pense à Rien Rien. Je suis heureux que quelque part là vive un chevrier Pèlerin d'Arès.
Des Rien Rien, il en vient de temps en temps au Pèlerinage.


12jun14 156C22
Que la Paix soit en Vous, que la Paix soit en moi, en amour de l’Étalé !
Je n'ai pas de commentaire a faire au sujet du Pèlerinage que je respecte et sur ce que dit La Révélation d'Ares.
J'ai entendu l'Appel !
Mais [je] veu[x] savoir, après lecture de La Révélation d'Arès[. D] ’après La Révélation d'Ares ce n'est point une obligation, mais cela est mieux. Ce que je comprends est que chaque[? les] frères et sœurs pénitents sont-ils en Pèlerinage lorsqu'ils accomplissent la Parole et sont en mission pour le Très-Haut ?
Je ne suis pas un sympathisant, juste un pécheur en lutte avec sa citadelle de péchés, et qui veut changer sa vie pour la Vie ! Cela est un dur labeur sur soi-même, je sais pas si je serais sauvé. Peut m'importe, car nous savons [que] nul ne sait qui sera sauvé ou pas [Rév d'Arès 11/3].
Je sais qu'un jour je ferai le Pèlerinage pour prendre Le Feu !
Che La Forza del Padre Amante vous accompagne dans votre Mission et vous Garde et Protège dans ce monde et dans l'autre monde, ainsi que  votre épouse et votre famille proche et tous les frères et sœurs en mission.
Pardonnez-moi pour la petite insertion en Italien ( je suis d'origine italienne)
Daniele A. de Genève (Suisse)


Réponse :
J'ai corrigé le mieux que j'ai pu votre beau commentaire, mon frère Daniele, mais je ne suis pas sûr d'avoir tout compris.
Vous semblez me demander si "les] frères et sœurs pénitents sont en Pèlerinage lorsqu'ils accomplissent la Parole et sont en mission pour le Très-Haut" ?
Rien n'est obligatoire chez les Pèlerins d'Arès, sauf la pénitence et la moisson des pénitents, bien sûr, puisque pénitence et moisson des pénitents les caractérisent/
Donc, le Pèlerinage n'est pas obligatoire. Toutefois, les Pèlerins d'Arès qui voudraient fervemment venir à Arès prendre le Feu mais qui en sont empêchés font ce que j'appelle le "Pèlerinage du cœur et de l'âme" en priant chez eux comme ils le feraient au Pèlerinage.
Toutefois, ils ne font pas le Pèlerinage du cœur et de l'âme en étant pénitents et en mission, puisque ces actes forment déjà la base même de leur existence.
Ai-je bien répondu ? Vous savez que vous pouvez trouver des réponses à ces questions en vous rendant à la mission, rue du Vieux Billard à Genève.


12jun14 156C23
Le Pèlerinage d'Arès j'y suis allé répondant à l'Appel du Père.
Mais je me rends compte que je n'en ai pas vu la simple et forte portée.
J'y suis allé et je puis témoigner que la faible étincelle de vie spirituelle qui clignote en moi s'est vu ravivée par le Souffle dont elle est issue.
Pour ma part,  m'autocritiquant, je reconnais avoir beaucoup gâché... Pouvais-je faire mieux? Je ne sais pas.
Rentrant en moi-même comme fit le fils prodigue de la parabole, je dis : "Père, j'ai péché contre toi et contre l'humanité à laquelle je suis lié,  mais je reconnais la Vie énorme que pélerinages après pélerinages Tu as fais naître en moi."
Je ne pourrai [faire le Pèlerinage] cette année du fait de déménagement, [je ne pourrai pas] venir frapper ce sol de mon front cette année, mais mon cœur et mon âme seront sur ce Saint Lieu
J'y viendrai l'an prochain; si le Père me prête vie avec mon épouse, qui veut y venir prendre le Feu et prier à mes côtés.
Philippe N. de la Vallée du Rhône


Réponse :
Voilà, frère Philippe, vieux compagnon de foi, un commentaire très humble, mais qui m'interpelle.
Il m'interpelle, parce que, de mon côté, je me rends compte que pendant quarante ans je n'ai pas su montrer "la simple et forte portée" du Pèlerinage. Je vous en demande pardon ; je ne m'étais jamais aperçu de mon manque de clarté
Voilà qui est bien la preuve que je ne suis pas écrivain et que je ne sais pas expliquer. Je suis en tout cas heureux de m'améliorer à bientôt 85 ans (dans un mois). Merci, Seigneur, de m'avoir envoyé un ange pour retailler ma plume.
Je sais que vous vous êtes récemment marié en Alsace, votre pays natal, et je me réjouirai l'année prochaine de rencontrer votre épouse au Pèlerinage. En attendant, installez-vous bien, soyez heureux !


12jun14 156C24 
Je ne peux pas m'empêcher de lire votre blog deux ou trois fois par semaine et pourtant je me dis tout le temps: "Il m'irrite ce type avec son mélange de bon sens et de croyance, deux choses incompatbles."
Les gens de religion disent généralement des bêtises quand ils parlent de religion — vous dites : "nous ne sommes pas une religion," mais vous l'êtes ! — et ce sont les rationalistes qui ont du bon sens. Vous, vous arrivez à faire les deux d'une façon étonnamment simple. Quand vous dites : "Seul le Bien vaincra le Mal," vous parlez de très simple bon sens et je n'ai jamais rien entendu de tel chez des religieux.
Dans cette page de commentaires 156 j'ai été spécialement intéressé par votre réponse à Roland H. (son premier commentaire C15), parce que, que vous le veuillez ou non, on sent sous votre écriture l'amorce d'un véritable plan social pour refonder la société. Et là, je l'avoue, je suis très attentif. D'ailleurs cette réponse à Roland H. fait suite à un certain nombre de vos propos dans ce blog dont j'ai fait des copiés-collés que j'imprime ensuite sur des fiches.
Auriez-vous vraiment été visité par Dieu ? Existerait-il donc ? Serait-il un Dieu intelligent et non le Tonnerre dictatorial et stupide des religions ? Vous me paraissez réellement parvenu sur la voie d'un nouveau mode de relation entre les hommes et entre les hommes et Dieu, et cela, vous prétendez le tenir de votre Dieu. Oui, ce Dieu existe-t-il ou êtes-vous simplement un type génial  ?
Vous réfléchissez beaucoup au monde de relations entre les hommes de notre époque et cela vous vient, évidemment, de votre souci pour ce que vous appelez votre "mission" et que j'appelle votre propagande.
Figurez-vous que je ne suis pas si loin que ça de regarder de plus près ce que vous proposez pour changer la vie et changer le monde et que je songe quelquefois à faire un tour du côté de la rue Raymond Losserand.
Mais j'ai bien compis qu'on n'est pas un disciple de La Révélation d'Arès si l'on n'est pas propagandiste de La Révélation d'Arès et, tout bien réfléchi, ça me paraît logique et de bonne guerre.
Mais ce que vous appelez votre "mission", comment comptez-vous le conduire dans des temps de sollicitations continuelles de tous côtés, des temps où le monde a le réflexe — que je crois salutaire — de fuir toutes les sollicitations.
J'ajoute que j'ai acheté La Révélation d'Arès en librairie à Paris et que je l'ai lue. Elle m'a impressionné.
Aimable d'Ile de France


Réponse :
Je réfléchis beaucoup aux évidents changements dans ce que vous appelez "le monde de relation entre hommes".
Dans le monde les changements sont continuels et, d'une année  l'autre, je sens les différences dans le processus sollicitation/réaction entre les Pèlerins d'Arès missionnaires — et non propagandistes; parce que nous ne cherchons pas des convertis mais des épis mûrs — et le public.
Il y a une sorte d'accélération des modes de contact qui fait ressortir des choses qui n'existaient pas il y a dix ans et à plus forte raison trente ans, quand la mission commença à battre son plein. Il s'ensuit une imprévisibilité de l'avenir qui n'existait pas alors, nous entrons dans un monde hyperfluide. C'est nouveau et déroutant.
Les ruptures avec le mode passé de communication sont assez nombreuses: Il n'y a plus de cycles d'annonce de la Parole. Ces cycles changeaient à peu près tous les dix ans autrefois: Ainsi dus-je changé mes annotations 1984 de La Révélation d'Arès seulement onze ans plus tard, en 1995 (pour l'édition bilingue). À présent, il faudrait les réécrire tous les dix mois. Je ne peux plus travailler selon des feuilles de route stables. L'innovation permanente est devenue nécessaire. Ce que les gens comprenaient l'année dernière, ils commencent déjà à ne plus le comprendre cette année. J'exagère à peine. Pour moi c'est parce que les idées, sans doute à cause de l'Internet et du téléphone mobile — ce qu'ils appellent les smartphones —, se mélangent sans cesse et sont entre toutes les mains ; l'effet des énoncés missionnaires dépend maintenant de la capacité de vision instantanée de celui ou celle à qui l'on parle, dont le bagage d'idées change d'un individu à l'autre, voire d'un jour à l'autre. Il y a, si vous me permettez ce terme, hybridation incontrôlable des couches d'idées dans les cerveaux.
De ce fait, l'innovation en matière missionnaire est toujours inachevée. Il ne sert plus à rien de changer de tracts. Le tract que j'ai composé ce matin ne vaudra peut-être plus demain matin. Il n'y a plus de communication pérenne. L'homme ou la femme qui a été contactée le matin dans la rue et qui vient au local nous voir le soir a déjà changé. Il faudrait remodeler le dscours sans arrêt. J'essaie de réduire ce problème en recommandant le suivi par le premier missionnaire, par celui qui a provoqué le premier contact dans la rue, mais ce n'est pas la panacée.
Comme je viens de le dire, la personne contactée a déjà changé entre le matin et le soir.ce qui fait qu'il y a plus de créativité missionnaire au dehors qu'au dedans. Mais comment retenir les gens sur le trottoir pour les enseigner ? Cela demande trop de temps. C'est impossible. Je cherche comment nous pourrions développer la créativité et "l'adaptivité" extérieures dont le besoin dépasse tout ce qu'on peut imaginer d'avance tranquillement au bureau.
Les forces externes qui perturbent sans arrêt les cerveaux (nouvelles, media renouvelés d'heure en heure, etc.) sont trop imprévisibles et sont donc devenues en somme sibyllines et un peu effrayantes.Tantôt on a l'impression de faire face à des réflexes et des angoisses ancestraux, tantôt on a l'impression que la personne rencontrée est extra-lucide et lit l'avenir...Les individus ont leur propre subjectivité, leurs propres désirs, en permanente interaction.
Ce que je sens très bien, c'est que nous vivons dans une société qui s'empare à tous moments d'éléments et de concepts sans cesse renouvelés et changeants et qui s'en trouve modifiée en permanence. Il est probable que c'est ce que ressentent les politiques, les pouvoirs publics, les religions, sans trop savoir comment faire pour rétablir la communication avec un monde qui... comment dire ?.. change d'horizon tous les jours. C'est donc en réalité un profond changement social que nous vivons. Or, nous prêchons nous-mêmes un changement social par la pénitence qui nous permet de reprendre le contrôle de nos vies. Est-ce le même changement social qui s'effectue dans le monde que celui, spirituel, que nous prêchons ? Je n'ai pas de réponse formellement positive à cela.
J'essaie de toutes mes forces d'abandonner tout conservatisme social et de réinventer la manière d'instaurer la confiance. Mais il n'est pas facile pour un homme isolé comme moi de prendre la mesure de la charge émotionnelle qui entoure les media innom­brables et les continuelles innovations technologiques autour des hommes. Il y a des statistiques qui font beaucoup réfléchir. Par exemple, il y a trente ans ou peut-être seulement vingt ans, un professeurs d'université transmettait environ 70 % du savoir qu'il avait acquis dans le même amphithéâtre 30 ans plus tôt. Aujourd'hui environ 80 % de ce qu'il avait appris est obsolète et il doit ré-apprendre et innover sans cesse. Nous nous trouvons dans la rue face à un problème non similaires, mais en tout cas voisin.
À noter également que les individus ne veulent plus subir, mais que, de surcroît, ils ont maintenant les moyens de ne plus subir. Ils interprètent la foi comme quelque chose de subi et n'en veulent plus. Ils ne veulent plus de prescriptions venues d'en-haut. S'il s'agit d'en-haut en minuscules on les comprend et nous sommes d'accord pour refuser le contrôle et la censure des chefs, mais s'il s'agit d'En-Haut avec E et H majuscules, que faire ? Dieu aurait-il perdu jusqu'à son magistère symbolique ? Je suis encore perplexe devant ce constat, parce qu'il n'est pas possible de devenir Pèlerin d'Arès sans faire conscience commune autour de La Révélation d'Arès.
Dans cette société les possibilités offertes aux individus sont si nombreuses, l'espace terrestre vaincu par des transports ultrarapides est si grand, les contraintes et rigidités si faibles que les individus plus indépendants que jamais sont plus fuyants, leur attention plus légère ou absente, leurs attitudes plus erratiques, et ils sont sollicités de toutes parts. Nos propres sollicitations paraissent si faibles au milieu d'un monde de sollicitations médiatiques et publicitaires énormes.
La question que je me pose est : L'impression de volatilité que me donne l'homme de la rue est-elle bonne ou est-ce que je me trompe  ? Je ne peux pas croire que l'individu ait perdu tout objectif personnel... Je parle d'objectif idéal, bien sûr, je ne parle pas d'objectif pour les vacances ou pour redécorer son salon.
Aimable étant un prénom qui me paraît avoir disparu, je pense que c'est un pseudonyme. Si vous mp'écrivez, ce que je souhaite, donnez-moi vos vrais prénom et nom. Merci.


12jun14 156C25
Vous dites, Frère Michel, que vous recevez peu de commentaires, dans votre réponse faite au commentaire 156C17 de frère Didier. Cela me fait sourire (pardonnez-moi), parce qu'il y a eu d'autres entrées où, au contraire, vous étiez face à un déluge de commentaires.
Je pensai écrire un commentaire dans votre blog après mon retour de Pèlerinage en juin...
Ah ! ce Pèlerinage qui appelle sans cesse l'homme à se libérer du mal et à mieux repartir afin de libérer également le monde du mal, avec comme seules "armes" la pénitence et la moisson.
Oui, dès le 21 juin 2014, à partir de 17h30 je serai de cette première "vague sacrée" débarquant sur le Saint Lieu d'Arès. Non sans une certaine émotion et gravité. Curieusement, je pense à "la première vague de sacrifiés" lors du débarquement du 6 juin 1944 sur la plage d'Omaha beach, et revu à travers le film de Steven Spilberg dans "Il faut sauver le soldat Ryan". Pour moi c'est toujours un réel choc de revoir ce film.
Certes, débarquer est une chose...
Mais après, il faut tenir coûte que coûte tout au long de son existence de pénitent et de moissonneur au milieu de la campagne ou de la ville où l'on se trouve.
"Vous tiendrez jusqu'à ce que l'on vous relève" (Pour moi, jusqu'au prochain Pèlerinage à Arès !).
Fameuse phrase d'un général allié à l'officier commandant un groupe de soldats chargés d'une mission stratégique [le prise du pont de l'Orne] dans cet autre film qu'est "Le jour le plus long" (que je trouve plus folklorique voire carnavalesque).
Oui, vivement que la relève arrive car en 2017 il y a de forte chance que le FN débarque à l'Élysée. Là est mon sentiment actuel...
Bien-sûr, notre mission principale est de faire (re)naître la Vie. De faire renaître la Vie face au mal, parce-que nous croyons que le mal peut revenir vers le Bien.
D'ailleurs, au passage, je salue et embrasse fraternellement mon frère de foi Cédric, dont je savais (par lui-même) ce qu'il nous dit dans son émouvant commentaire (156C20).
Voilà, finalement une bonne raison de ne jamais me décourager et de garder la paix en moi, quoi qu'il arrive...
David patati et patata du Limousin.


Réponse :
"Carnavalesque" le film "Le jour le plus long" ? Si vous aviez lu le livre, qui est le recueil des récits réels racontés par les héros montrés dans le film, vous sauriez que tout y est scrupuleusement vrai. Mais votre mot "carnavalesque" est preuve que les sentiments, les émotions, le langage veillissent vite et que les héros de l'époque ne sont plus compris aujourd'hui et un peu pris pour des guignols. Les hommes changent vite. Mais des ordres qui ont aujourd'hui un son grandiloquent, théâtral, comme "Vous prendrez le pont et vous le tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève" étaient simplement des ordres tels qu'on les donnait à l'époque. Et ces hommes qui s'étaient entraînés des mois pour être amenés sur place en planeurs, prendre le pont et en neutraliser la garnison sans bruit, étaient de réels héros, car les risques étaient énormes, ils n'avaient peut-être pas une chance sur deux de survivre et ils le savaient.
Quand je vois nos missionnaires, je sais qu'ils ne risquent pas leur vie de la même façon, mais je sais qu'il y a héroïsme dans ce qu'ils font, puisque le Père Lui-même les appelle héros. Et quand je pense à eux j'ai aussi parfois une larme d'émotion à l'œil.
Le matin du 6 juin 1944 j'allais avoir 15 ans. Je sortis de chez moi pour aller prendre mon train pour le lycée. Juste en face de chez moi il y avait un cordonnier, M. Diviné (je n'ai jamais su son prénom), à travers les vitres de son échoppe je vis qu'il me regardait et son regard était anormalement appuyé, fixe, je dirais: fantastiquement fixe... dans le silence du matin je compris que quelque chose se passait. C'est comme ça qu'entre Français nous nous disions les choses importantes. Je frissonnai. Je courus et à la gare de Suresnes je trouvai un camarade qui me murmura: "Ils ont débarqué". Le quai était plein de soldats allemands du Fort du Mont Valérien qui partaient je ne sais où. Nous fîmes silence mais nous nous regardâmes d'un regard d'une même fantastique intensité. Qui n'a pas vécu ça ne peut pas comprendre. Mais qui sait ? Nous étions peut-être carnavalesques.
À bientôt au Pèlerinage, frère David ! Embrassez pour moi vos chers parents, Monique et Camille, mes vieux compagnons.


12jun14 156C26
Je réponds ici aux entrées 155 et 156. J'avais perdu ma langue à la lecture de l'entrée sur le Sacré mais la Guéparde a vite retrouvé sa langue, je bondis.
De votre réponse au commentaire 156C3, très complet, j'en tire ceci, qui me fait cogiter :
"[...] beaucoup de gens ont été soulagés que l'on arrête de leur dire qu'ils ne voyaient pas ce qu'ils voient et ne vivaient pas ce qu'ils vivent. En revanche, les anathèmes, les leçons de morale, les insultes proférées par le camp du bien ont peut-être fini par créer ce qu'ils dénonçaient, un camp véritablement réactionnaire"
Il existait et il existe toujours des faits mauvais (esclavagisme, racisme, homophobie etc.) et l'homme a instauré des lois pour défendre les droits de l'homme, pour rétablir une vérité (abolition de l'esclavage par exemple) jusque là, c'est une très bonne chose.
Mais sous couvert de ces événements historiques bienfaisants pour l'humanité — bien que souvent aboutis par les armes et le sang — on a fait n'importe quoi, on a créé une bulle, un politiquement correct, une normalité de pensée, un mode de pensée figé et là, ce n'est pas bon.
Il y aura toujours des humains qui auront mieux compris que les autres et qui auront vécu la vérité, que les autres n'auront pas vécue parce que ces derniers sont vus comme inférieurs, plus bêtes, moins cultivés... Il faut accepter que ces humains despiritualisés existent et qu'ils pensent ainsi mais il faut s'en protéger.
Aussi, il y a toujours eu des extrémismes. Des extrémismes racistes par exemple, donc anti-humains, qui doivent être condamnés par le politiquement correct et les lois bienfaisantes énoncées plus haut. Ces méchants sont "officiellement" haïs par la masse des humains. Mais là est le problème, il y a dans la politique du "anti", anti-facho, anti-communistes, anti-racistes. "Anti" est le contraire de l'amour donc à vouloir prôner des choses vraies comme l'impensable racisme ou l'homophobie, les "antis" se font aimer par la masse mais haïr par les fachos et racistes mais aussi par ceux qui prônent l'amour.
Les Pèlerins d'Arès prônent l'amour parce que sans amour, il n'y a pas de Vie spirituelle et donc le monde ne changera pas. Là arrive une difficulté, c'est les médias, les fouines qui déforment, réutilisent et coupent au montage ce que disent des personnes censées et raisonnées, parfois pleines d'amour. Si j'étais politicienne, je prônerais contre l'homophobie, contre ce fait de ne pas aimer son prochain parce qu'il est différent mais je ne serais pas contre les homophobes. Je tenterais d'adapter mon langage aux différents interlocuteurs pour faire comprendre qu'on ne peut pas être "anti-une-certaine-sorte-d'humains", je parlerais avec mon cœur, pour qu'ils retrouvent l'intelligence spirituelle. Je ne serais pas pour la légalisation du mariage parce que le mariage entre deux personnes du même sexe n'est pas naturelle, point. Cela ne veut pas dire que je suis LePenniste. Les journalistes amalgament et si quelques manipulateurs, quelques marionnettistes de la Haute décidaient que je dérange, ils arriveraient à me descendre, par des calomnies ou des faits concrets. Voilà pourquoi les Pèlerins d'Arès sont apolitiques. On est anti-politique mais pas anti-politiciens parce qu'on aime tous les humains. On les appelle à réfléchir sur ce qu'ils prônent, sur ce qu'ils pensent et aussi sur ce que le politiquement correct les a parfois amenés à faire, à dire. Idem pour les rois blancs de l'Église. Idem pour les détracteurs de la Parole Divine redonnée simplement à Arès. Idem pour tous les humains qui croient mieux comprendre que les autres. Est-ce si difficile à comprendre ?
Nous avons tous notre individualité parce que nous sommes uniques et notre nature intrinsèque, notre sensibilité, notre intellect, notre histoire sont différents. Donc, nous avons souvent du mal à nous faire comprendre dès lors que l'on s'exprime et d'autant plus lorsqu'il s'agit d'une pensée profonde, encore plus quant on utilise le langage qui fait vaciller les cœurs, le langage qui dérange, celui qui touche mais que la raison orgueilleuse ne veut entendre, par exemple le langage de notre Créateur envers Sa créature.
On dit souvent : "J'ai l'impression", "j'ai compris dans ce qu'elle m'a dit" ou "j'ai ressenti," parce qu'on a ouvert nos sens.
Quand un commercial essaye de me vendre quelque chose, il va s'appuyer sur mes premiers mots, ce qui est factuel mais aussi ce qui peut ne pas être vu si on ne fait pas attention : mes premiers gestes, l'expression de mon visage, mes soupirs, mes yeux, pour m'analyser et voir si je suis frileuse à l'achat, si je sais déjà ce que je veux , si je fais de l'achat compulsif, si je n'ai pas confiance, etc. Il va me "sentir", au "feeling". Il va suivre son instinct, me poser des questions précises et une fois qu'il m'aura cernée, jusqu'à arriver au bout de l'entonnoir, il va concrétiser la vente.
En mission, c'est différent, j'annonce le Message en une phrase courte et percutante. Il s'arrête ou il ne s'arrête pas. S'il est interpellé, je poursuis et je lui parle avec mon cœur alors, parfois, c'est une chose indescriptible qui se produit, c'est vraiment deux humains qui se parlent et les yeux, les cœurs font communion, il n'y a pas de peur, ni de mots calculés. Ces premiers mots, cet Appel du Créateur passent par mon cœur, ma foi, mon esprit (donc aussi mon cerveau), ressortent par ma bouche mais je ne suis que le relais, le pont, la chair de Dieu, je "sers" à passer Son Message, c'est tout ; en ce sens, je touche au Sacré auquel je tends chaque jour davantage. Et là, dans ces moments encore trop rares, je touche mon frère ou ma sœur de la rue, nos sensibilités se comprennent, les cœurs se mettent à parler et là, mon cerveau reprend le relais pour adapter ma parole à ce qu'est l'autre, à ce que peut comprendre l'autre. Je ne parle pas avec les mêmes mots à un musulman, un catholique, un bouddhiste ou un athée, j'adapte pour être comprise quand même, c'est l'amour du prochain sinon, je serais butée à parler dans mon langage de Pèlerin d'Arès et je louperais tout.
Ce que j'essaye de vous dire, c'est que ce qui compte, c'est l'intention de Bien que l'on met dans nos pensées, nos mots, nos actes.
Même si l'on ne se fait pas comprendre parce qu'on s'y est mal pris ou que l'autre n'a pas pu recevoir le message, on laissera une impression de "bon fond" et peut-être même un goût de sacré, c'est l'essentiel, faire passer l'amour !
Le Message que notre Créateur nous redonne à Arès au fond, est le même qu'Il a donné aux autres prophètes, mais il est dit autrement parce que nous ne parlons plus comme nos ancêtres et ne pensons plus comme eux, donc le Père très Aimant s'adapte. Nous, les Pèlerins d'Arès, à commencer par vous, frère aîné Mikal, sommes obligés d'adapter notre parole à celle des hommes, même si le Message, lui, est ce qu'il est et restera tel qu'il a été donné en 1974 et 1977.
Partant de là, je ne vois pas comment on peut penser que vous êtes inutile ou arrivé au bout de votre Mission, frère Michel, comme le pense Pierre dans son commentaire 156C9. Vous ne vous lassez pas de nous parler, vous accomplissez pieusement, humblement et inlassablement votre tâche. Vous êtes le prophète véridique, vous avez eu le courage de répondre à l'Appel auquel tant d'homme se sont dérobés et vous continuez.
Ces hommes orgueilleux croient révéler votre imposture ou votre incapacité, ils croient détenir une vérité alors qu'il n'en est rien. Nous savons ceci : Tout cela, et bien d'autres choses encore, le tentateur l'a fait sur les pas de Mes Messagers, mais sur ta trace il fera pire encore, parce que tu es Mon Messager Fort ; plus avides de biens, de plaisirs, de puissance il fera les hommes, plus impudiques les femmes" (Rév d'Arès 26/7). Tout est dit !
Quant à ceux qui préparent dans l'ombre des plans contre Mikal de son vivant ou pour après sa mort, nous n'avons pas peur. Je réponds par la Parole : Quant aux hommes qui t'attaqueront, Je l'ai dit :une légion de saints tout équipée t'en défendra ; d'un Souffle Je t'élèverai au-dessus d'eux. Ma Protection s'étendra sur les moissonneurs qui travailleront avec toi au Champ ; eux aussi subiront les méchants et les ruses du tentateur. Le traître parmi eux, celui qui entre en doute, éloigne-les tout de suite! (Rév d'Arès 37/7-9). Ils critiquent, mais n'avancent pas.
Les Pèlerins d'Arès avancent et préparent déjà le monde de demain et moi, nous, les enfants de Pèlerins devenus librement Pèlerins d'Arès, pénitents et moissonneurs de pénitents nous en sommes la preuve, l'Appel du Père a été entendu et notre Moisson donne déjà des fruits.
Vous qui doutez, qui persécutez, lisez La Révélation d'Arès avec votre cœur, mais non votre tête, et laissez donc le Sacré entrer en vous et vous réveiller. Vous retrouverez votre nature profonde et sacrée.
Je souhaite un bon Pèlerinage de Feu à tous mes frères et sœurs de foi et d'accomplissement, dans la Voie Droite du Bien et de la Paix. Je prierai avec ceux qui ne peuvent s'y rendre cette année.
Myriam C. dite Mymy La Guéparde d'Aquitaine


Réponse :
J'aime ce genre de commentaire, où il y a tant de choses qu'on n'y peut pas répondre, mais qui alourdit les yeux des gens épais qui ne veulent rien comprendre à La Révélation d'Arès. Il y en a qui ne veulent rien comprendre... ô surtout ne rien comprendre. Je ne sais pas s'ils comprennent mieux après vous avoir lue, mais en tout cas vous leur clouez le bec.
Il faudrait donner votre commentaire à lire à... disons... un ministre ou un sénateur. Il vous ferait commandeur de la Légion d'Honneur, car j'ai remarqué que l'on décerne cette décoration à ceux et celles auxquels on ne comprend rien. Vous lire, c'est voir toute la différence entre ce qui nous enchante entre Pèlerins d'Arès et ce qui rend les autres béats d'incompréhension.
La loi de 1905 était faite pour des religions naïves, des croyances médiévales et voilà que c'est à nous, tout le contraire, que ses droits sont accordés. Mais il y a chez nous une énorme épaisseur de sincérité et de volonté de vaincre que les vieilles religions n'avaient plus depuis des siècles. D'ailleurs, nous prions, mais nous ne sommes pas une religion. L'administration n'y comprend plus rien.
"Le renard au corbeau demande son fromage,

"Pour l'homme toute femme est d'abord un corbeau
"Donc, ne soyez pas si fières de nos hommages" (Max Jacob "Le Laboratoire Central")
On ne sait comment vous rendre hommage, sœur Myriam. Je le fais ici et donc vous n'êtes pas un corbeau, vous êtes un Pèlerin d'Arès de la nouvelle génération et nous sommes un peu perdus en vous lisant, nous comprenons que quelque chose de neuf est en marche. Alleluia !


12jun14 156C27 
Je ne puis que reprendre mot à mot le commentaire de mon frère Patrick B. (156C18).
Je suis souvent ému de la profondeur des commentaires de mes frères et sœurs, de leur vécu de missionnaire et de pénitent. Rédiger un commentaire sensé et profond m'est très difficile; il me faut de plus en plus de temps pour mâcher, digérer votre enseignement, le vécu et les pensées si riches, parfois si opposées de tous les commentateurs, percevoir au-delà de leurs oppositions et des miennes ce qui pourtant nous relie à ce Tout-Autre, un Amour si élevé qu'il en serait invisible, si je ne faisais l'effort de le découvrir dans une multitude de tous petits signes.
"L'âme est utopie pour des hommes dont les âmes sont mortes, qui croient que Dieu est mort ou qui croient en un Dieu mort. /.../ Le bien réjouit peu le monde, comment l'âme le réjouirait-elle? L'homme ne ressent plus ce qui réjouit et qui élève mais ce qui excite. /.../ Le mal lui paraît consistant, réel" ("Je m'espionne", Pèlerin d'Arès 1990).
Me rappelant les propos d'un prof qui disait que le contraire de l'amour n'était pas la haine mais plutôt l'indifférence, je perçois que ceux qui s'expriment (positivement ou négativement) donnent de leur temps et donc ne sont pas indifférents. Idem dans la rue pour ceux qui s'arrêtent.
La Parole manifestée surnaturellement à Arès, votre enseignement, cet appel au changement radical (Rév d'Arès 28/7) ne laissent pas indifférent et auraient plutôt tendance à contrarier, beaucoup, énormément même.
D'ailleurs, je sens bien en moi les résistances à réaliser entièrement cette Parole du Créateur et non partiellement. J'en suis le premier frustré, mes efforts de m'Y soumettre souffrant de discontinuité et donc d'inefficacité. "L'orgueil et l'autosatisfaction menacent toute âme " ("Je m'espionn", Pèlerin d'Arès 1990). Espionner les multiples recoins où je n'ai pas accompli prend du temps pour tempérer mon esprit qui me propose soit la fuite, soit l'indifférence, soit des stratégies pour masquer mes faiblesses et mes peurs, et me trouve des prétextes "spirituels" pour rester dans ma vallée grasse, tel l'oiseau qui avale la graine et, malade ou glouton, la rejette sans profit (Rév. d'Arès 13-/3).
Si la prière est un rappel quotidien à transcrire la Parole et l'enseignement prophétique par les actes, je ressens la période du Pèlerinage à Arès ou chez moi, comme un moment privilégié, sacralisant peut-être quand je parviens à libérer mon cœur de ses manques et faiblesses. Mais de retour du Pèlerinage face au vide béant du mal, je ressens de plus en plus la présence de frères et de sœurs comme une stimulation nécessaire à ma propre ascension. À ce sujet le commentaire de mon frère Didier me touche particulièrement: "L'expérience de groupe dans lequel les crises sont inévitables, mais surmontables, permet à chaque sœur et frère de se connaître, d'aimer évangéliquement" (Didier BR156C7).
Marc V. du Canton de Bern, Suisse


Réponse :
"Je sens bien en moi les résistances à réaliser entièrement cette Parole du Créateur et non partiellement. J'en suis le premier frustré, mes efforts de m'Y soumettre souffrant de discontinuité..." dites-vous,frère Vincent. Mais être pénitent et moissonneur de pénitents n'est pas une aspersion de pétales de rose sur le monde ! Nous ne pouvons aller vers les hommes avec une gaieté tendre, comme nous aimerions tant le faire, parce qu'ils sont pleins de malice et quelquefois de méchanceté et de cruauté, les hommes !
Le Pèlerinage est-il pour moi "un moment privilégié" comme il l'est pour vous ? C'est un moment de ferveur puissante, mais privilégié ? Je ressens ma mission comme un devoir pieux et noble, un honneur, mais pas comme un privilège. Un privilège — du moins pour moi — serait que Dieu fasse mon boulot pour moi.
Ah, qu'il n'est pas facile d'être Pèlerin d'Arès. Chacun de nous a sa façon de ressentir.
À bientôt au Pèlerinage, frère Vincent ! Merci pour ce commentaire.


16jun14 156C28
Venir à Arès, se déchausser, passer une tunique de forme et de couleur bien distinguées des vêtements du monde (Rév. d’Arès 10/13), frapper son front sur la pierre (Rév. d’Arès xxxix/9) n’a pas de sens pour celui qui veut tout comprendre par sa propre réflexion pilotée par son faible lumignon (Rév d’Arès 32/5).
Le Pèlerinage ne s’élabore pas dans la tête mais il se vit.
Pour celui qui en fait l’expérience, le Feu promis est plus réel que tous les raisonnements, l’agitation vaine de notre pensée.
Le frère (qui) voit clair sort (de) sa tête, monte dans Ma Main. Sa tête (devient de) l'or en feu (comme) le soleil, sa salive verse la pluie,… (Rév d’Arès xvi/18).
Il ne s’agit pas de comprendre le Pèlerinage, ni de l’expliquer mais de le vivre, alors l'homme à l'œil crevé prend la force (Rév d’Arès xxx/22). Dans ces instants où le pèlerin touche au sacré, le doute et les peurs disparaissent. Le sang redevient clair.
Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle, dans l'éclat de l'Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles ; c'est pourquoi J'ai dit : "Soyez comme les enfants !" (Rév d’Arès 33/8).
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Oui, la Vérité dans sa forme divine idéale est inexprimable en langage humain. Vous avez bien compris que l'intellect ne peut pas saisir la Vie. Celle-ci passe par une fusion de l'âme avec l'Esprit, le Souffle, le Vent du Père.
Le Pèlerinage c'est l'affrontement à l'Infini. C'est dans cet Infini que nous trouvons la Puissance, le Feu, qui nourrit notre pénitence, qui reconfigure notre destinée. Le Pèlerinage est un acte purement existentiel et c'est bien pourquoi, comme vous l'avez vu, tout ce qu'on y trouve, même en lisant la Parole, dépasse les mots en fait.
L'auteur islandais Gyrδir Elliasson ne pouvait pas écrire le jour. C'est la nuit, a raconté son épouse, dans un état second de somnographe (un somnanbule qui écrit) qu'il s'assoyait dans son lit et, un carnet sur les genoux, écrivait.
Bien sûr, nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas somnographes, mais il y a dans notre Pèlerinage quelque chose d'une autre vie, d'une hypervie. Là les mots, les images, les idées, les émotions circulent et se combienent dans nos têtes et cepnedant nous savons que nous ne perdons pas la tête, bien au contraire, car tout devient beaucoup plus clair sur le Saint Lieu où Dieu parla à l'homme et où Il a laissé un Feu, la Lumière dynamique que les vrais croyants viennent prendre.
Merci pour votre beau commentaire, frère Louis-Marie.


16jun14 156C29
Half an hour before reading your story about Rien Rien (reply to the comment 156C21) we eventually found someone to look after our goats for us, so that we can be there with you all at this summer's pilgrimage.
We had planned on coming next year but fortunately the Creator has opened a door for us, he found someone to buy my sculpture "U can 2"
We will cross the oceans and we will be in Arès for the week of the 15th of August to Be one and take the Fire of the Creator that we need so much.
We can't wait for that sacred moment, to see again all our brothers and friends who will be there for this year's pilgrimage and also to make new brothers and friends amongst the hordes of new pilgrims that will be flocking to the MSP (Maison de la Sainte Parole).
We love you more each day brother Michel.
Allah hu akbar!
Yours in great faith.
Peter and Rosie in Victoria, Australia

Une demi heure avant de lire votre histoire à propos de Rien Rien (votre réponse au commentaire 156C21) nous avons finalement trouvé quelqu'un pour garder nos chèvres!  Comme cela nous aussi, nous pourrons être avec vous au pèlerinage de cet été.
Nous avions prévu de venir l'année prochaine mais heureusement le Créateur à ouvert une porte pour nous, Il a trouvé quelqu'un pour acheter ma sculpture "U can 2" ("Tu peux aussi").
Nous traverserons les océans et serons à Arès pour la semaine du 15 aout, pour être un et pour prendre le Feu du Créateur dont nous avons tant besoin.
Nous brulons d'impatience pour ce moment sacré, pour revoir tous nos frères et amis qui seront là, et aussi pour nous faire de nouveaux frères et amis parmi les hordes de nouveaux pèlerins qui se rassembleront à la MSP (Maison de la Sainte Parole).
Nous vous aimons plus chaque jours, frère Michel.
Allah hu akbar! [Allah est grand !]
Avec vous en grande foi.
Peter et Rosie de Victoria, Australie


Réponse :
Avec quelle joie je prierai avec vous, Rosie et Peter !


16jun14 156C30 
Je ne sais pas si vous aurez le temps de visionner cette vidéo de 4 minutes que j' ai reçue ce matin.
Bien que je n'en connaisse la part de vérité et d'imagination dans son rapprochement avec la race humaine qui est plus qu'une animalité depuis que le Créateur lui a insufflé Son Image et Ressemblance [Genèse 1/26-27] par les cinq dons divins, j'en ai trouvé le propos intéressant concernant le processus d' évolution de la conscience, notamment par transmission à distance, quand un pourcentage suffisant d'individu adopte un nouveau comportement.
http://www.dailymotion.com/video/xf9039_le-phenomene-du-centieme-singe_webcam
Guy Y de l'Hérault

Le Phénomène du Centième Singe par lespacearcenciel


Réponse :
Comme vous j'ignore si ce que raconte cette vidéo est vrai, mais, même si c'est inventé, il y a une vérité : Les grands changements de vie au début ne concernant que quelques individus, puis après quelques générations ils deviennent un phénomène général.


17jun14 156C31
C’est en 1988 que je suis tombé par hasard sur La Révélation d’Arès. Je sortais de vingt années de lecture à la recherche de la vérité (pardonnez du peu !) C’est dans la bibliothèque d’un ami que je trouvai l’Intégrale, l’édition de 1984 à couverture bleue. Heureusement, cette édition comportait un préliminaire une préface, des liminaires et des notes et réflexions en présence de Dieu qui me permirent d’apprécier votre honnêteté et votre manière d’écrire qui me touchèrent au cœur, sans cela je ne suis pas sûr que je serais devenu un Pèlerin d’Arès.
Le livre ayant été lu, nous nous précipitâmes, Claudine et moi, à Arès, ça devait être au printemps 1989, pour tenter de rencontrer l’homme à qui Dieu avait parlé. Nous sonnâmes à la porte, rue Jean Lebas et c’est Marie, l’épouse de Sauveur (tous deux disparus), qui nous ouvrit pour nous expliquer aimablement que l’on ne rendait pas visite au prophète, mais que l’on pouvait venir au Pèlerinage aux dates précises d’ouverture, puis elle partit chercher deux ou trois “Pèlerins trimestriels” qu’elle nous donna pour atténuer notre déception.
Quelques vingt trois ans après ma première rencontre avec le Père de l’Univers sur le Lieu-même où Il s’est manifesté en 1977, c’est toujours avec une certaine appréhension que je viens me prosterner. La bête en moi fait de la résistance.
Dieu est abstrait, Mikal, lui, est concret, pour autant je ne peux vous utiliser comme modèle, car jamais je ne pourrai penser comme vous pensez, travailler autant que vous travaillez, réfléchir autant que vous réfléchissez, et peut-être même aimer autant que vous aimez. Mais vous éclairez mon chemin et ainsi m’aidez à ascensionner.
Pour tout cela je vous remercie du fond du cœur.
Dominique du Roussillon.


Réponse :
"La bête" en vous "fait de la résistance", frère Dominique, mais elle en fait en chacun de nous.
Ce sont des animaux pensants qui entrent dans la salle des Théophanies à Arès, mais ce sont des âmes qui en sortent. Nous y opérons la fusion entre nos chairs et nos âmes, parce que toute notre vie terrestre est une incessante quête de cette fusion, de ce Sacré, qui est malheureusement impermanent.
Mais à Arès mieux qu'ailleurs la fusion est quasi idéale.
Le Pèlerinage d'Arès comme but de pérégrination a l'âge de l'événement d'Arès, 40 ans, mais tel que nous le concevons spirituellement il est vieux de trente-six ans seulement, puisque Dieu le fonda à l'automne 1977. Et il appartient déjà à l'Histoire.
Il nous faut désormais répandre dans le monde le concept de lieu de spiritualité évolutive qu'est le Pèlerinage d'Arès. Il se différencie ainsi complètement des pèlerinages religieux, lieux considérés comme de spiritualité optimale, définitive, qui par là ne voient pas la Vie qui est évolution perpétuelle comme la Création évolue perpétuellement: Le jour où le soleil est dispersé comme plumes de pavot, Je cours encore et je fais mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/12).
C'est pourquoi j'insiste beaucoup cette année sur le Bien, parce que le Bien est un concept dynamique, évolutif.
La Vie, qui est renaissance et évolution de chaque instant, est présente, sans équivoque et rayonnante dans le Dessein qui fonde le Pèlerinage d'Arès comme elle est présente dans notre pénitence qui est effort et évolution de chaque jour.
Il nous faudra toujours veiller à maintenir coûte que coûte l'esprit évolutif du Pèlerinage d'Arès, car voyez comme cet esprit meurt, voyez comme l'Église le tua en apparaissant aux IIIe et IVe siècles.
Tant que le Jour n'aura pas survenu, nous serons exposés au danger de l'immobilisation, c.-à-d. de la transformation en religion et de sa dogmatisation, et le Pèlerinage d'Arès sera le lieu où idéalement on viendra rmettre la foi en marche, car on n'a jamais fini d'accomplir.


17jun14 156C32
Depuis l'entrée 155, c'est à dire,  à la lecture de ce que vous écrivez dans vos deux dernières entrées (155 et 156) et les commentaires qui les nourrissent, j'entends en moi ( "entendre" en tant que comprendre, assimiler et ressentir aussi ): le Mont sur le Fond (se re)ferme (Rév d'Arès xLiv/1).
Ce rapprochement  puissant et sacré par la Main du Père Qui accompagne son enfant dans ses efforts, ce ressenti est particulier car il est indicible, personnel (comme un secret), vécu dans la  rencontre par prière, mais aussi universel, puisqu'il est vécu dans la Moisson; ce vécu m'a été évoqué récemment par une personne que j'ai rencontrée dans ma mission: Je suis au milieu d'eux de tous ceux réunis en Mon Nom  (Rév d'Arès 40/4)
Dans ce monde rationalisant, ce peut être affligeant de ne pas se sentir compris(e), mais je le supporte patiemment, par la prière, l'action en moi et autour de moi, mais aussi parce qu'il y a cette promesse en moi chaque année, celle de pouvoir retrouver, au val Hanouka (Rév d'Arès xLvii/5), la tendresse du Père que vous évoquez dans votre entrée.
C'est quelque chose de la Liberté que je ressens, la tendresse d'un Créateur Qui aime tous ses enfants et Qui par Sa Parole clamée, redonne la Force de la faire exister .
C'est cette tendresse — rarement rencontrée — qui fait qu'en moi, il y a une rencontre du Mont et du Fond qui se referme l'un sur l'autre et qui  fait renaître la joie dans la promesse d'apaisement et de Triomphe de la Vie sur la mort (Rév d'Arès 10/8).
Votre action personnelle est un exemple de cette Force et aussi de l’apaisement par la tendresse que vous nous témoignez pour que nous puissions trouver en nous la juste mesure, je le ressens ainsi.
Comme dans la prière et la Moisson, c'est là que le Créateur existe parce que nous le faisons exister.
Merci pour tout ce que vous vous donnez pour nous aider à avancer. Béni soit notre Père, notre Créateur.
Danièle du Nord


Réponse :
Le Mont sur le Fond (se re)ferme (Rév d'Arès xLiv/1). Opportune évocation !
D'un côté la vieille religion, quelle qu'elle soit; judaïsme, christianisme ou islam, qui s'est érigée en mont, petit mont qui croit et prétend être sur terre la représentante du grand Mont: la Montagne Sainte. D'un autre le Fond resté à disposition des hommes qui, enchaînés à leurs religions, n'ont pas pu l'explorer et donc n'ont pas pu l'accepter. C'est en effet à Arès que se fait la soudure, le Sacré (voir entrée 155), le Mont se mêle au Fond, montre au monde son ensemble rédempteur, rénovateur, recréateur.
Jetant un très bref coup d'œil condescendant sur le petit Pèlerinage d'Arès, les grands pèlerinages religieux (Rome, La Mecque, Jérusalem, Lourdes, etc.) jouent les Cassandre. Leurs esprits chagrins pleins de fausse charité murmurent en gros à notre propos: "Pauvres gens dans l'erreur !" Leur jugement ne peut s'accorder avec les faits, vu qu'ils dédaignent de les connaître: "Fi d'une soi-disant Révélation et de son piètre Pèlerinage qui arrivent après les "vrais" !"
Mais la Vérité n'a pas de temps, pas d'époque, elle ne se fatigue jamais de se rappeler aux hommes. Comment peuvent-ils ne pas le comprendre ?
Que venons-nous chercher à Arès, sinon la Vérité agissante, accomplissante ? Qu'ils y viennent donc aux aussi !
Pour aller à La Mecque il faut le tampon d'une mosquée, la preuve qu'on est bien un musulman. Pour aller à Arès il ne faut rien que la pénitence, c.-à-d. la quête du Bien, dans son cœur. Ce fait élémentaire, mais capital est perdu de vue par les croyants, la conscience libre (Rév d'Arès 1/1) est perdue de vue, oui, parce que la foi est un acte libre et non religieux.
Le Pèlerinage d'Arès par là se différencie complètement du pèlerinage religieux.


17jun14 156C33
L’idéal  arésien est possible puisque que Dieu le dit.
Il est réalisable, accessible.
Nous devons nous préoccuper seulement à nous parfaire, à nous diviniser, à nous sublimer.
Combien de temps il nous faudra pour le réaliser ? Peu importe. L’important c’est de commencer et de ne pas s’arrêter. Sans Dieu l’existence est ratée .C’est pour ne pas avoir voulu comprendre cette vérité qu’on s’est toujours privé de ce qui existe de meilleur, en choisissant de s’éloigner de notre nature spirituelle,
L’existence est vide. Quand je vois ce que je vois sur cette terre, déjà mon destin (je commence par moi-même) me paraît  plutôt misérable. L’idéal est lié à moi, il est élevé, il m’apporte sans cesse des particules et des courants bénéfiques puisque qu’il est mon amour. [Il faut] donc le nourrir sans cesse, se dépasser se surpasser.
Tout surmonter pour former  cet immense pèlerinage arésien : Universel Exode. En réalité, tant qu’on n’aura pas un haut idéal spirituel, il manquera toujours quelque chose, car seul le haut idéal remplit les vides en l’homme, pénètre et se glisse partout ; il apporte la plénitude.
J’aime votre entrée qui confirme ma responsabilité personnelle dans ce monde  sans dogmes, sans  règles et ma conscience  que j’écoute respectueusement s’appuie sur La Révélation d’Arès qui nous vient de l’Éternel.
Bon pèlerinage à vous !
Maryvonne de Bretagne-Sud.


Réponse :
Comme toujours, ma sœur Maryvonne, vous m'adressez un beau commentaire.
Merci pour vos bons vœux de Pèlerinage. Je crois comprendre que je ne vous verrai pas encore à Arès cette année, mais je prierai avec vous de loin, nos âmes s'embrasseront dans la vraie piété.


17jun14 156C34
Merci de redéfinir dans votre vidéo et votre entrée, l'esprit du pèlerinage d'Arès.
Vous lui avez toujours donné cette orientation, mais exprimée de façon différente.
Ici vous le dites avec une grande simplicité et insistez sur le Bien prioritaire par rapport à la foi.
Depuis 30 ans que je connais La Révélation d'Arès, je viens chaque année au pèlerinage accompagné de mon épouse et des enfants.
C'est un moment fort de ma vie spirituelle. Chaque année c'est différent. Je vis toujours des moments intenses mais différents d'une année sur l'autre. Je sens énormément de choses sur le Lieu, mais je sais que de sentir n'est pas l'important, c'est prendre le Feu pour toujours, mieux accomplir la Parole qui importe. De devenir un meilleur pénitent et moissonneur de pénitents.
La première fois que j'ai été à Arès (1982), je n'avais pas lu La Révélation d'Arès et je venais en curieux avec quelqu'un qui m'en avait parlé. Vous m'aviez offert sur le lieu L’Évangile donné à Arès car le Livre n'était pas encore édité. Il n'y avait pas d'accueil à l'époque. Ce qui m'a surpris c'était bien sûr la tunique et la prière, car je n'étais pas habitué à prier. Je vous avais trouvé très simple et très sympathique. Pas du tout le genre maître et gourou que je m'étais imaginé.
Rentré chez moi , j'ai lu le livre rapidement, mais sans bien comprendre. Plus tard après avoir parlé avec des pèlerins j'ai fait une lecture attentive qui m'a convaincu que ce message venait de Dieu. J'ai reçu un petit coup de pouce du Ciel , il faut bien le dire.
Ensuite quand je suis retourné au pèlerinage, le vécu intérieur a été très fort — Pas de mots pour raconter cette intense vie intérieure !
Vous êtes vraiment le prophète qui va féconder la foi abrahamique. Mikal lève l'étoile de Moché et de Yëchou, celle qui dort dans la nuit (Rév d'Arès xx/15). Dans ma mission je constate que les autres croyants (catholiques, protestants, témoins de Jéhovah, mormons, ….) nous sont de moins en moins hostiles.
Quand les croyants de toutes les religions se rendront compte  que vous êtes le prophète que Dieu a choisi pour conduire Son Peuple enfin dans la bonne Voie, ce jour-là nous aurons besoin des anges. Comment allons-nous faire pour accueillir tous ces frères ? Dieu nous aidera. Alléluia !
Votre mission est essentielle. J'ai beaucoup aimé vos réponses aux commentaires 156C15 , 156C16 et 156C24.
Denis K. de Bretagne-Sud

PS: J'ai remarqué 2 petites erreurs de frappe dans vos réponses aux commentaires :
Dans "Vous voyez bien que l'accès sur le Saint Lieu n'est * réservé uniquement à ceux que La Révélation d'Arès appelle le petit reste (24/1)" (156C13), à mon avis il manque * pas.
Dans "Rien n'est pas* obligatoire chez les Pèlerins d'Arès (156C22) je crois que le * pas est en trop cette fois."


Réponse :
Merci de me signaler deux fautes. Je viens de les corriger.
Je suis en voyage ; je me sers d'un ordinateur à petit écran et, comme mes yeux ne sont plus aussi bons qu'auparavant, j'ai beau me relire, je ne vois pas tous les remaniements de phrases qui laissent derrière eux certaines coquilles et erreurs grammaticales.
Merci pour ce très beau commentaire. Je me souviens de votre premier passage à Arès. Vous étiez venu avec notre frère Marc. B. de Lorient qui m'avait dit à votre propos: "Vous verrez Denis... Il est comme l'oiseau tombé du nid," et je lui répondis: "L'oiseau tombé du nid découvre l'immensité infinie de l'univers et en est stupéfié."
Étant le témoin de Jésus puis du Père, je ne fus pas le fondateur du Pèlerinage : C'est le Père qui l'a fondé en me disant: Appelle les frères et les frères: "Viens prendre le Feu !" (Rév d'Arès xLi/7), faisant seulement de moi l'exécuteur de ce point parmi d'autres points (pénitence, moisson, etc.) du Grand Dessein qu'Il concevait à Arès. Je n'ai jamais été que le récep­tionnaire de l'idée de Pèlerinage puis le réceptionniste du Pèlerinage, m'y recevant moi-même le premier, et c'est pourquoi je comprends mieux que personne ce que représente pour les Pèlerins l'acte de venir à Arès et de prier là, puisque j'en suis le plus ancien Pèlerin.
Je dirais que ma première découverte, qui reste ma découverte chaque fois que je reviens là depuis trente-six ans, c'est celle d'un infini d'infinis en moi ou à partir de moi, ma dimension spirituelle qui dépasse infiniment ma dimension charnelle et me permet de courir vers l'Étalé (Rév d'Arès ii/4), qui signifie l'Illimité, et de me fondre en Lui. Autrement dit, qui me permet d'être sacré par excellence dans ce moment-là (voir entrée 155).
De là l'idée de Bien, que je souligne particulièrement cette année, comme vous m'avez remarqué, mon frère Denis.
Or, il faut rappeler que le Bien n'est pas un concept fixe, mais dynamique, un concept que nous sommes invités à faire sans cesse évoluer tout comme le Créateur procède sans cesse à la Création et la fait évoluer dans l'univers. De là la différence fondamentale entre le Pèlerinage d'Arès et les pèlerinages religieux. Les pèlerinages religieux sont des lieux où l'on fixe, affermit, maintient, bref, immobilise ou momifie par excellence la doctrine de la religion qui préside au pèlerinage, quel qu'il soit: juif, chrétien, musulman, hindou, bouddhiste, etc. Le Pèlerinage d'Arès est le pèlerinage où, différemment, on relit et relit la Parole et où on la comprend toujours mieux et donc toujours d'une façon nouvelle, enrichie. À Arès, il n'y a pas fixation ou renaissance du dogme, puisqu'il n'y a pas de dogme, mais au contraire évolution du sens de la Parole dans le but de toujours mieux l'accomplir. Le Pèlerinage d'Arès est bien la source infinie, accomplie mais indéfiniment inachevée, de Vie.
"Nul ne doit nous exclure du paradis que Cantor a créé," dit je ne sais plus qui pour défendre Georg Cantor, mathématicien, contre ses détracteurs au XIXe siècle. Georg Cantor faillit même être excommunié à Rome pour avoir proclamé l'existence mathématique d'un nombre indini d'infinis. Bien sûr, nous ne faisons pas le Pèlerinage d'Arès en mathématiciens, mais nous trouvons bien à Arès une sorte de "paradis", parce que nous procédons là à une fuite infinie vers l'Infini des infinis. Cantor prouva que les ensemble sans dernier élément (par exemple les suites de nombres pairs ou impairs ou de nombres premiers) n'étaient pas de taille égale, comme les mathématiciens le pensaient alors, mais qu'il y avait des ensembles de nombres indénombrables, des séquences numé­riques que même une récitation infiniment longue ne pouvait pas épuiser.
Eh bien, c'est la même chose à Arès. Le Pèlerinage d'Arès durera aussi longtemps qu'une récitation infiniment longue de La Révélation d'Arès ne pourra pas en épuiser le sens dynamique, tandis qu'aux pèlerinages religieux on continue de croire qu'il y a possibilité d'arrêter la Parole à un dogme immuable, dénombrable.
Je crois sentir que c'est vous-même ce que vous ressentez au Pèlerinage d'Arès et je m'en réjouis, car de même que je dis que la foi évolue chaque matin, je dis que les Pèlerins à Arès évoluent de Pèlerinage en Pèlerinage.


17jun14 156C35 
Il y a trois ans, juste après une période de remise en question très difficile, je décidai après une longue absence de revenir au Pèlerinage. C'est vous-même qui faisiez l'accueil cette année là. Ces quelques instants passés avec vous sont gravés à vie dans ma chair. Nous avons parlé des raisons de mon retour, échangé quelques mots à propos de ma maman, envers qui vous avez manifesté beaucoup de bienveillance. Vous avez posé votre main sur mon avant-bras, en signe d'encouragement. Vous m'avez accueilli avec une Bonté manifeste. Je refaisais le choix de devenir un Pèlerin d'Arès.
En sortant je fondais en larmes, envahi par la joie d'un nouveau départ et par l'appréhension mêlé des doutes concernant le chemin qui s'ouvrait.
Cette année là, en juillet, j'étais seul au camping "Les Goélands". Le temps était maussade, gris et pluvieux. Tout d'un coup, la mélancolie me prit et le doute m'envahit. Dieu existe-t-il vraiment ? S'il existe, pourquoi est-il unique ? Une partie de moi — mon propre tentateur — résistait et rationalisait. La promesse de bonheur prenait moins de poids que le labeur apparent de la pénitence. La honte me tordait les tripes. En sortant de la prière, lors de laquelle, je tombais dans la Bible sur le passage de l'alliance de Noé et de la symbolique de l'arc en ciel, cette question me taraudait toujours : Dieu existe-t-il ? Quelle ne fût pas ma surprise de voir en sortant, au beau milieu du ciel torturé entre soleil et nuages, un majestueux double arc-en-ciel ! Comme un rappel de ce que je venais juste de lire... Je prenais ce signe comme une réponse : "Ok ok ! Dieu existe, et en plus il a de l'humour !".
Malgré cet événement (anodin), cette période de doute a duré plusieurs mois, jusqu'à ce que je fasse taire mes démons en méditant une de vos citations ! "La foi est un choix". Je faisais alors le choix de croire et prenais comme vérité axiomatique l'existence et l'unicité de Dieu. C'était après tout le choix le plus rationnel puisque je ne doutais aucunement de la véracité de votre témoignage et des événements de 1974 et 1977 et que j'étais fermement convaincu que la seule solution au mal sur terre était bien la pénitence et la moisson. Si je prenais ça pour vrai, alors comment douter du reste ? Mais le menteur rassure le mauvais (Rév d'Arès iv/6), le rêve cache la nuit (ii/14). Le tentateur, la veille du départ (Rév d'Arès 26/2), se pare de Vérité pour nous détourner des sentiers chevriers (25/5).
L'année suivante, je revenais et je rencontrais la femme qui est aujourd'hui mon épouse. Je revoyais des pèlerins que j'avais connu petit. D'autres qui avaient grandi, de nombreux, plus que je ne l'imaginais, de la seconde génération (je suis fils de Pèlerin d'Arès) avec qui j'ai aujourd'hui des liens très forts.
Trois ans plus tard, beaucoup de larmes (au sens propre) et de sang (au sens figuré) versé (Rév d'Arès 36/4), je ne compte plus les preuves reçues de l'existence de Dieu et de l'effet réel du Feu (Rév d'Arès xLi/3) inexplicable que j'ai pris cet été 2011, entretenu régulièrement par la prière, la pénitence et la moisson (Rév d'Arès 12/2).
Il me semble aujourd'hui bien loin derrière moi ce temps où, perdu, je doutais de tout. Je m'épanouis professionnellement, matériellement et spirituellement. Je vis plus dans mon cœur (pas encore assez) et moins dans ma tête (encore trop).
L'ha caille en moi.
Je suis toujours, ô combien ! pécheur, et je le resterai tout ma vie terrestre (et au-delà ?) mais j'ai confiance en ma capacité, en la capacité de chacun, d'évoluer, de rebondir, d'avancer malgré les peurs, les doutes, les difficultés. Oui ! La Parole accomplie sauve. Elle change nos vies, en mieux.
Je voudrais dire à tout ceux qui hésitent : Venez ! Cessez de rationaliser et venez prendre le Feu au Pèlerinage à Arès ! Soyez confiants comme les enfants (Rév d'Arès 33/8). Mettez la Parole en application du mieux que vous pouvez et vos vie changeront. Vous y puiserez la force de reprendre en main votre destinée.
Je suis impatient de venir prier ce 21 juin à Arès. Ma prière accompagnera tout ceux qui prieront à distance.
Florian d'Aquitaine.


Réponse :
Comme je suis heureux que nous ayons pu nous rencontrer à Arès en 2011, mon frère Florian.
C'est à une véritable naissance que j'ai assisté depuis. En 2011 vous me disiez que vous étiez... vendeur dans un magasin de produits bio. Vous, que je savais couvert de diplômes, vous étiez descendu à ce niveau social minimum; je n'en revenais pas. Et je vous vois encore hochant la tête pour dire: "Eh oui, c'est comme ça."
Maintenant vous enseignez les mathématiques, vous avez une épouse qui vous aime, que vous aimez, vous êtes heureux, vous commencez d'organiser un groupe de jeunes Pèlerins d'Arès pour partir à l'assaut de ce monde qu'il nous faut changer (Rév d'Arès 28/7). Oui, c'est à une véritable naissance, naissance par la foi, foi en Dieu, foi en sa Parole, foi en vous-même, foi en votre épouse Morgane, que vous m'avez permis d'assister. Alleluia.
Dans son "De Veritate" Thomas d'Aquin dit: "Comme le gouverneur gouverne, le pilote pilote son navire." Vous avez trouvé votre navire et vous pouvez maintenant le piloter. C'est dans ce sens que Thomas d'Aquin écrivit encore: "Dieu est pour ses anges ce que le vide infini est pour une création infinie." Il appelait cela "similitude de proportions." Vous commencez à comprendre que chacun de nous est bien l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27) et doit devenir co-créateur de cette Création infinie en commençant pour se recréer lui-même par la pénitence. Chacun de nous est un univers et je suis heureux que vous en ayez maintenant conscience.
À bientôt au Pèlerinage, là où nous venons prendre conscience que nous sommes de dimension infinie !


18jun14 156C36
Je vous ai envoyé un commentaire le 10 juin suite au commentaire de John Steppes [156C13] et vous ne m'avez pas répondu. Je crois que vous n'aimez pas beaucoup aborder le sujet de la barricade que vous avez installée à l'entrée du Pèlerinage d'Arès pour épurer les têtes et ne laisser pénétrer que les gens qui vous plaisent.
Je vous renvoie mon commentaire aujourd'hui 18 juin en espérant qu'il recevra une réponse cette fois.
Un ami à moi est allé au Pèlerinage et a été évincé, déclaré indésirable.
Je confirme ce que vous reproche John Steppes. J'ai entendu dire que ce n'est pas le premier pèlerin que vous empêchez de passer la porte du Pèlerinage et que renvoyez...
On ne dirait pas que Dieu qui est venu parler à Arès est le Dieu de tout le monde. C'est un Dieu que vous vous réservez, un Dieu à la tête du client !
Éric C. de Normandie Maritime


Réponse :
Je suis en voyage de mission. Je ne me souviens pas de votre commentaire. J'ai été depuis une semaine empêché de poster un certain nombre de commentaires, faute de temps et de commodités pour les afficher et y répondre. J'ai pu supprimer votre commentaire avec un certain nombre d'autres que je ne pouvais pas traiter.
Vous ne me dites rien des circonstances du refus de notre "portail" — c'est le nom que je donne à notre sœur d'accueil — de laisser entrer votre ami. Il m'est donc impossible de vous donner un avis sur les causes de ce refus. Sans pouvoir exclure une erreur de notre sœur d'accueil Ghyslaine, je vous fais tout de suite part de mes doutes sur une erreur possible. Les refus d'entrer sont très rares et toujours très justement motivés.
Le Créateur descendu à Arès en 1977 est bien "le Dieu de tout le monde". Ce n'est pas du tout "un Dieu que nous nous réservons, un Dieu à la tête du client !" Le Pèlerinage est ouvert à quiconque, incroyant ou croyant, quelle que soit sa religion, ne vient pas en curieux et s'engage à respecter le lieu et la paix des pèlerins.
Pour nous la curiosité n'est pas du respect. Ce n'est qu'indiscrétion et badauderie qui n'apporte rien à l'indiscret et badaud.
Pendant de nombreuses années, quelque vingt-cinq ans, nous laissions entrer à peu près tout le monde, indiscrets et badauds compris, sans prendre beaucoup de précautions. Pendant cette longue période nous avions, outre les badauds, régulièrement les visites de forcenés, de violents, de malades mentaux, de saboteurs, de ricaneurs bruyants, de détracteurs se lançant dans des sermons insensés, d'alcooliques avinés, etc. J'ai dû, pour en finir avec ces perturbations et donner aux pèlerins la paix dont ils avaient besoin, me résoudre à installer un filtre à l'entrée du Pèlerinage.
Ce filtre est constitué d'une sœur de premier accueil simple, assistée de deux Pèlerins d'Arès de second accueil plus élaboré, auxquels la sœur de premier accueil ou "portail" envoie les visiteurs inconnus qui ont clairement besoin d'informations sur les raisons d'exister du Pèlerinage, sur La Révé­lation d'Arès, sur notre mission dans le monde.
D'autres dispositifs existent pour renforcer ce premier barrage, mais je n'en parle pas ici ; ceux qui cherchent à nuire à notre mouvement lisent aussi ce blog.
Il nous faut avoir une vigilance discrète mais permanente et prévenir chaque jour tout ce qui peut troubler la paix de ce Saint Lieu. Ceux et celles qui cherchent à empêcher le Pèlerinage, à nous nuire, à dégrader les lieux (nous avons même eu droit à un cocktail Molotov qui, grâce à Dieu, n'a pas causé d'incendie) ne sont pas aussi rares qu'on pourrait le penser.
Depuis que les dispositions d'accueil décrites ci-avant ont été prises, une paix pieuse et heureuse règne au Pèlerinage d'Arès, les pèlerins de toutes origines y prient en toute tranquillité. Je sais que certains, même parmi les Pèlerins d'Arès, n'aiment pas beaucoup ce train de précautions, mais je ne suis pas près de le supprimer. Je sais que la paix a un prix. Je sais que l'erreur est humaine et que des visiteurs peuvent être erronément empêchés d'entrer, mais nous ne vivons pas au milieu d'une humanité unifor­mément respectueuse et sensée.


18jun14 156C37 
C’est difficile de s’exprimer sur le Pèlerinage, car ce que l’on peut y vivre est très personnel et n’est souvent pas partageable, je veux dire pas compréhensible pour quelqu’un qui ne l’a pas vécu.
Un témoin extérieur ne voyant que la matérialité de choses ne pourra que dire : "Je n’ai rien vu si ce n’est des gens lisant, psalmodiant ou méditant dans une pièce." C’est pourquoi le simple curieux à de forte chance de ressortir extrêmement déçu. Par contre celui qui s’y rend avec foi, sincérité et espérance à de forte chance de vivre intérieurement quelque chose d’extraordinaire, même si cela est parfois inconscient ou insensible.
Ce fut mon cas il y a maintenant 25 ans. Ce fut pour moi un tel bouleversement que mon petit esprit eut du mal à résister à la puissance du Souffle divin.
Le pèlerinage peut se transformer en Grâce et/ou en épreuve aussi.
En fait, on ne sait jamais trop à quoi s’attendre quand on fait le Pèlerinage d'Arès. Parfois calme et serein, parfois tempétueux. Mais il me semble d’après le témoignage nombreux, que l’on en ressort rarement identique à ce que l’on était avant d’y entrer. C’est d’ailleurs un des buts, enfoncer le clou divin en soi, trouver la force, la conviction, la résolution indestructible que changer en bien est la Voie, prendre le Feu d’Amour universel à partager.
Daniel C. d'Aquitaine


Réponse :
Merci, frère Daniel, de nous rappeler que le Pèlerinage peut décevoir bon nombre de ceux qui y viennent en curieux et souvent plein d'idées préconçues ramassées dans les bobards qui courent sur le Pèlerinage d'Arès.
À Arès les Pèlerins vivent des moments de ferveur intense, spirituellement tonique, enrichis­sante, mais comme le Feu qu'ils prennent là est "tempétueux" à l'intérieur, au niveau de l'âme invisible, le curieux sans foi qui les observe grossièrement ne voit que des humains qui lui semblent marmoner là des prières comme n'importe où dans le monde où l'on marmone des prières. Ce curieux repart en disant en gros: "Rien de spécial à ce pèlerinage, rien que des bigots !"
Parfois la petite Maison de la Sainte Parole, où le Créateur se manifesta et parla en 1977, me fait penser à l'univers infini qui aux yeux humains paraît cependant très limité quand on contemple le ciel étoilé, une belle nuit. Et je pense à Frank Drake, le radioastronome, et à sa fameuse équation pour estimer le nombre de civilisations intelligentes dans notre galaxie.
Je me dis que parmi les observateurs venus du dehors ceux qui connaissent La Révélation d'Arès essaient comme Frank Drake de tirer leurs propres équations en nous observant au Pèlerinage, des équation elles aussi aussi pleines de nombreuses inconnues : "Quel avenir pour ces croyants ?" se demandent-ils. "Combien parmi eux peuvent comprendre les problèmes du monde et changer celui-ci ?"
Drake s'était dit que sur terre des centaines de milliards d'animaux et d'insectes avaient rampé, volé, nagé, marché, durant des mlillénaires, mais que cependant une seule de ces espèces s'était posé des questions philosophiques, techniques et sociales : l'homme ! Cette unique espèce avait montré de l'intelligence. Drake en déduisit que l'intelligence n'avait rien d'universel, puisqu'elle s'avèrait unique au milieu de milliards de vies instinctives mais inintelligentes. Je pense qu'un observateur qui nous regarde prier au Pèlerinage peut se poser la question de la même façon : Parmi les milliards d'hommes voilà une espéce différente qui naît à Arès, point microscopique sur le globe terrestre, une espèce qui naît d'une Parole descendues du Ciel. Cette espèce nouvelle non seulement n'est pas universelle, mais pour l'heure elle est à peine terrestre, si peu nombreuse qu'on peut douter de sa terrestralité ; et donc que représentent exactement ces gens-là... les Pèlerins d'Arès ? "Quels sont les signaux que diffusent ces Pèlerins d'Arès et qui va et combien vont les capter sur terre ?" se demandent-ils.
Comme quoi, le Pèlerinage d'Arès représente une immense inconnue aux yeux du monde observateur. Voilà pourquoi les curieux ne sont pas souhaitables au Pèlerinage d'Arès, parce qu'ils ne comprennent ni ce que nous sommes ni ce que nous faisons là et se posent des questions qui ne peuvent que les égarer et les faire diffuser des informations erronées, parce qu'ils ne vibrent pas sur la même longueur d'onde que nous.
Nous aimons tous les hommes. Aussi le refus des simples curieux n'est-il pas discriminatoire, mais il est sage. Il est sage pour les curieux comme pour nous-mêmes.


18jun14 156C38 
En seconde primeur, inspirée de vos enseignements, de mon vécu moisson des âmes, de ma recherche d'autres pénitents, réflexions, prières, voici une vitrine que je travaille par anticipation pour la rentrée septembre 2014 à Paris.
Je pense qu'avec le Pèlerinage de Feu, je la ferai évoluer.
Didier Br d'Ile de France

Cherche âmes libres Didier Bretonès


Réponse :
J'aime bien cette présentation de la pénitence.


18jun14 156C39 
J'ai lu tous les commentaires et je suis dans l'indécision.
J'ai envie de faire le Pèlerinage d'Arès, mais vais-je être accepté. En principe oui, d'après ce que vous dites, même si je ne suis pas un Pèlerin d'Arès, mais je pourrais le devenir ?
Que vais-je trouver là-bas ? J'ai tout juste parcouru La Révélation d'Arès, à laquelle je n'ai pas compris grand chose.
Je suis quand même presque irrésistiblement attiré.
Je ne sais pas si je dois croire en Dieu ou si je continuerai de ne pas y croire... enfin, pas trop.
Arès me paraît fait pour des croyants décidés. Je suis un croyant indécis.
J'irai en principe en août (je n'ai pas de congé avant).
Dites-moi ce que je vais trouver là-bas. J'ai quand même un peu peur. Je ne peux résister à l'envie d'y aller... Pourquoi?
Je vous ai entendu dire à Nice: On n'est jamais tout seul. Il y a tout autour de nous un monde invisible actif. Ce ne sont pas vos mots exacts.
Oh ! parlez-moi, dites-moi quelque chose, frère Michel !
Je ne sais pas si j'aime ou déteste l'idée d'aller à Arès.
Un auditeur à Nice, région Paca.


Réponse :

Croyant, quoi que tu sois : juif, chrétien, musulman, autre, tu as de fortes probabilités de chérir le Pèlerinage d'Arès. Ou de le vomir ! Mais tu as peu de chances d'y ressentir de l'indifférence, même si à l'intérieur des murs, tu ne trouves rien d'extraordinaire. À Arès point de grandes envolées architecturales, point de grandes orgues, point de ces grandioses cérémonies narcotiques des grandes religions !
Que tu détestes ce qui s'est passé là en 1974 (Jésus) et 1977 (le Créateur), parce que ta foi personnelle s'en trouve mise en doute, ou que tu l'aimes, tu ne croiras plus jamais, quoi que tu croies, sans l'avoir à l'esprit. Parce que c'est là qu'advint La Révélation d'Arès et que tu apprends son langage, sa vision du monde, son appel au salut par le seul Bien.
Entre ses quatre murs blancs, derrière ses petites vitres vertes, jaunes, rouges, bleues, sur les sièges de lin blanc ou les tapis colorés, autour d'un modeste petit cadre marquant au sol le lieu où parla le Créateur, tu découvriras dans La Révélation d'Arès l'idéal simple qu'a enseigné là le Père de l'univers : la pénitence.
Ainsi renoueras-tu, probablement sans le savoir, avec tes ancêtres d'Éden, qui devisaient avec Dieu dans la brise du soir (Genèse 3/8). Tu renoueras aussi, à genoux, avec la terre-mère éplorée après le péché de ton grand-père Adam (Rév d'Arès 2/1-5). Comme Éden fut l'optimum de la fécondité créatrice, tu retrouveras là la fertilité de l'âme, ce qu'elle peut produire pour que le monde change (28/7).
Dieu et l'humanité ne se sont plus aimés depuis la mauvais choix d'Adam, sauf quelques rares hommes qui, d'époque en époque, avaient gardé ou retrouvé l'image et ressemblance du Père en eux (Genèse 1/26-27). Mais entre les quatre mur du lieu des Théophanies à Arès, ils s'aiment à nouveau. Les religions momifiées ne peuvent pas reconquérir le Cœur Paternel fermé, parce qu'il vit et a besoin de la transfusion du sang, de vie palpitante de la foi renaissante. Le Père retrouve ses vivants enfants partout où la pénitence remet des hommes en marche et les fait monter vers les Hauteurs Saintes, leur Ciel d'origine. Ce peut être partout, certes, mais là à Arès plus qu'ailleurs.
Ici la religion est déconstruite et la Vie reprend. Ici renaissent ceux qu'une vindicte complexe irrationnelle avait éloignés ou au contraire ceux qui avaient simplement clopin-clopant continué de chérir le Bien.
À Arès on n'édicte pas de loi ou de dogmes sur la génération des "saints", chacun ou chacune entre et ouvrant La Révélation d'Arès la laisse chanter à son oreille la Parole, la Parole qui le ou la sauvera s'il ou si elle l'accomplit.
Tout à Arès est affaire de construction de soi. Individuellement. Toi, croyant, tu n'y trouveras donc que ce que tu viendras y chercher, c.-à-d. toi-même devenu pénitent ou pénitente. Ici tu reprends ton pouvoir sur toi-même. En t'appropriant le Pèlerinage tu te fais vivre. En t'en éloignant tu te tues. Le Pèlerinage témoigne depuis près de quarante ans de milliers de résurrections qui se sont faites là, et de quelques petites morts, celles d'âmes qui ont cru qu'elles pouvaient le mépriser.
Venez avec confiance, frère auditeur de Nice !


19jun14 156C40
J’ai hésité avant d’envoyer ce commentaire, le trouvant simpliste.
Après une semaine d’hésitation, je pense que mon expérience n’est pas plus stupide qu’une autre.
Que dire ? Les mots ne peuvent expliquer la Vie qui habite un homme ! Le Pèlerinage, pèlerinage de Feu que vient prendre le frère !
En 1991, j’ai trouvé La Révélation d’Arès dans une librairie, là sur une étale. J’ai lu ce qui était au dos de ce livre, et je l’ai reposé en me disant: "Encore des bobards." Repartant en voiture, un doute ou la crainte de passer à coté de quelque chose m’a fait retourner dans cette librairie où j’ai acheté le livre.
Je l’ai dévoré. Mes certitudes se sont écroulées ou plutôt ont parut dérisoires et écrasantes par rapport à ce que je découvrais ou comprenais de ce Message d’Arès. Je lisais 30 minutes, je descendais de ma chambre, bouleversé puis je remontais lire la suite comme à allant l’attaque d’une montagne. J’ai du lire La Révélation d’Arès en trois jours.
Appartenant au monde, je partis plusieurs mois à Vesoul pour des raisons professionnelles tout en me promettant d’aller sur ce lieu [d'Arès] dès que je le pourrais.
Le 10 juillet 1992 je finissais mon contrat à Vesoul, et malgré les mises en garde de ma famille sur le risque de secte, le 12 juillet, je me trouvais sur ce Saint Lieu.
Quel changement ! Seul parmi ces frères et sœurs  inconnus, je restais là sans vraiment savoir quoi faire et en même tant, touché par je ne saurais le décrire, une force, une certitude de vrai. J’ai senti qu’à cet endroit, toute l’humanité y était attachée, sa survie en dépendait !
Rentrant à mon hôtel, je me mis à genou, mon immense orgueil se trouva dévoilé avec tout mon passé d’individualiste et de pauvre mec, je me mis à pleurer en sanglot moi le prétentieux. Je m’excusais devant  Père comme un enfant surpris par sa trahison immense.
Chaque année, il me faut aller au Pèlerinage, cela est un besoin vital pour ma mission. Là je recharge mes batteries de pénitent pour une nouvelle année de moisson, j’y puise avec mesure ce que je peux prendre pour l’année suivante, connaissant ma faiblesse et le besoins de cette Ressource dans ce puits Divin sans m'y noyer.
Sur ce lieu je trouve la plénitude, le temps se ralentit, le monde du dehors s’efface un instant, je me sens chez moi dans la maison de Père. Quant il me faut partir pour retourner dans la vie de tous les jours, le monde commun, je sais qu’il me faudra tenir, avancer, grandir, mais le pari ou plutôt l’appel du Tout Autre en vaut plus que la peine, il est sublime, indéfinissable dans la promesse d’une nouvelle humanité.
Alain J. du Rhône


Réponse :
Comment pouviez-vous craindre que votre expérience fût "plus stupide qu'une autre" ? Elle est magnifique. Ce commentaire non seulement est très touchant, mais il est très beau. Merci pour lui, frère Alain.
Nous sommes des milliers, moi frère Michel le premier, comme vous à venir "là recharger nos batteries de pénitents pour une nouvelle année de moisson." Ce lieu ne ressemble en rien à une église, à une synagogue ou à une mosquée,
À Arès on ne se tient pas face à l'Orient à écouter ou à reproduire les mots et gestes d'un célébrant ou d'un conducteur de prière.
À Arès chacun est seul devant Dieu et son propre destin ; chacun seul dans sa chambre, ayant fermé sa porte sur lui-même (Matthieu 6/6) au milieu d'autres pèlerins devenus invisibles, se tient debout ou s'assied ou s'agenouille pour un moment de vraie piété (Rév d'Arès 35/6) face au centre du lieu, marqué au sol par un très simple cadre en bois fabriqué par notre frère Yannick C., émérite menuisier, là où le Créateur a parlé à travers un "bâton de lumière" éblouissante.
Le Pèlerinage d'Arès, c'est le centre de la Création.
La Maison de la Sainte Parole ? Le Palais de Dieu sur terre !
C'est notre Royaume, dont Jésus dit voilà deux mille ans : Cherchez le Royaume et le reste vous sera donné de surcroît.
Oui, prendre là la force de la pénitence, que Dieu appelle le Feu (xLi/7), c'est chercher le Royaume, prendre la Vie. Cette transfiguration, je la vis comme chacun de mes frères et sœurs sur ce lieu, le Lieu du Saint.
Le sol est fait de carreaux de grès "pain grillé", un lot soldé de grès de Saintonge (qui ne se fabriqait déjà plus) que nous avions acheté à bas prix, car nous étions tombés dans une grande pauvreté en acceptant de Jésus la mission prophétique. C'est sur ce grès de la Maison de la Sainte Parole que chaque année depuis trente-six ans je viens recharger ma pénitence qui n'est pas faite que de l'effort d'être homme de bien et apôtre, qui est aussi faite de confiance... renouvelée ici à Arès... de confiance dans le monde, de mon optimisme qui pourrait être sans cesse battu en brêche par les tristes réalités que je vois dans le monde.
Cette confiance, sur le grès d'Arès je la maintiens coûte que coûte au fond de moi. Les réalités du monde me feraient tellement récréminer, douter que le monde puisse jamais changer, que sans le Pèlerinage j'aurais peut-être fini par retomber dans la religion et comme l'ermite chercher mon seul salut personnel.
J'ai bientôt 85 ans. Je n'ai rien d'exaltant ni de glorieux, j'ahane toute l'année sur ma mission, je tire la langue sur ce blog pour écrire des entrées et des réponses pas trop bêtes, pas trop maladroites, en disant au Père: "Pourquoi es-Tu venu chercher dans ce bled paumé d'Arès le pauvre type incompétent que je suis  ?" Je "deale" avec ma mission sans même espérer une petite retraite, sans perspectives de repos, et je pense que ma reconversion, si j'en ai jamais une, se fera dans l'au-delà quand j'aurai mis dans mon cœur un peu de bien, un peu de cette thune, pour payer le prix du passage. À Arès je viens chaque année chercher un peu de ce bien d'ici-bas et de ce Bien de Là-Haut dont j'ai tellement besoin, moi un pécheur.
Vous voyez, nous en sommes tous au même point, frère Alain.


19jun14 156C41 
Vous voilà, mon frère Aimable (156C24), dans un dilemme que nous avons tous plus ou moins connu, par lequel vous opposez encore "croyance" et "rationalisme" et vous nous voyez (nous les Pèlerins d'Arès) encore comme "une religion" et des "propagandistes" de cette "religion".
Pourtant, sous les coups de butoir de bon sens du prophète dans son blog, vous commencez à douter de votre propre croyance, car vous avez vous aussi une croyance. Celle pas très originale que distribue généreusement le monde en cette France du début du XXIème siècle : rationalisme, athéisme, politique, plan social, etc. Croyance commune que tout un chacun professe comme une vérité admise, qu’on acquiert aujourd’hui par transmission culturelle, parce qu’on baigne dedans et qu’on s’en imprègne naturellement, exactement comme on était religieux il y a encore cinquante ou cent ans. Croyez-moi votre "irritation" a du bon.
Je vous dis ça parce que j’ai été dans la même situation que vous longtemps. Athée, rationaliste, progressiste, discuteur,… ce qui ne m’a été d’aucun secours devant la dépression et la mort quand elle s’est profilée devant moi. Toutes mes "vérités", mes "croyances" pour le coup, se sont alors évanouies comme un mirage. La lecture de La Révélation d’Arès m’a alors aussi troublé, j’ai questionné des gens autour de moi à son sujet, parfaitement incapables de me répondre, mais je savais qu’ils n’avaient fait comme moi que suivre les voies "normales", c’est-à-dire moutonnières, des croyances rationalistes  communes. Je n’ai eu la confirmation de l’existence de Dieu qu’après ma première prière dans la Maison de la Sainte Parole.
C’était en mars 1987, en dehors des périodes de Pèlerinage, mais pour moi, et je ne le savais pas encore, c’était la première étape du grand Pèlerinage que sera ma vie. J’avais lu dans Le Livre :
Quarante pas nouent Ma Force (et) Ma Faveur où le front frappe la pierre, où l’œil pleure (comme) ton œil pleure,
(où) les piques (de Mon Feu) percent (le mal).
Ma Main blesse l’homme, l’homme vit.
Sa main (é)larg(i)e monte (à) Mon Bras.
(Ici) la main d’homme prend Ma Main. (Rév d'Arès XLI/09-13)

Je crois que je l’ai déjà raconté dans ce blog. J’ai pleuré. J’avais mal dans la poitrine et en même temps j’étais dans une félicité extrême. Exactement ce que Le Livre disait !
Alors, j’ai réalisé qu’il y avait un Dieu vivant intérieur à chacun, dont nous étions l’image et ressemblance qui avait été masqué par le Dieu-idole créé à "l’image et ressemblance" de l’homme, celui des religions. Et il suffisait que je l’accepte pour que cela soit ! (pour que la Lumière fut !)
Pour autant, cette découverte n’éludait pas la raison, elle lui donnait au contraire une extension infinie, la dotait d’un R majuscule, la refondait dans l’Amour, bien au-delà du rationalisme prétentieux que nous vendent des scientifiques besogneux.  Que valait alors mon athéisme devant ce déferlement de Vie en moi  ? Rien. Ou plutôt il reprenait sa place de simple outil. Dieu existait. Dieu s’inquiétait des hommes, ses enfants. Non, La Révélation d’Arès ne pouvait être l’œuvre d’un homme aussi génial fût-il ! Par quelle impossible magie aurait-il créé ce lieu de Pèlerinage miraculeux où l’on se rencontre soi-même ? Ce n’était pas une œuvre de l’esprit humain mais bien Celle de l’Esprit. Ou bien le Message d’Arès venait de Dieu ou bien il n’en venait pas. Ou bien je le prenais tout entier ou pas du tout. Et croyez-moi, au-delà des doutes et des tribulations qui viennent inévitablement tout au long dans votre cheminement, en 27 ans jamais cette Parole n’a été pour moi en défaut. Au contraire ! Car tout est évolutif.
Comme le souligne plusieurs fois le frère aîné [Rév d'Arès 16/1], la notion de Bien elle-même évolue avec votre ascension. Et ce texte écrit, fait de signes morts couchés dans un livre continue d’être le révélateur sûr de soi-même !
Et le prophète : un guide et un rappeleur infatigable et sans faille "avec son bon sens et sa croyance" et qui n’est pourtant ni un chef ni un gourou.
Et chaque Pèlerinage l’été devient "une étape dans votre ascension", dans votre auto découverte.
Comment s’expliquer un tel prodige ? Sinon par le fait que cette Parole vient bien de Dieu, du Grand Vivant. C’est tout simple. Aussi simple que : "Seul le Bien vaincra le Mal". Alors ça vaut le coup de devenir un "propagandiste"… du Bien !
En réalité, sous les apparences de la propagande, vous ne prônez plus à la personne rencontrée en mission en face de vous l’adhésion à une doctrine figée, ou à une idéologie, ou à une croyance extérieure à lui, à un culte, ou à un Dieu — idole qui le distinguerait et le séparerait d’autres humains —, mais vous lui proposez de partir à la reconquête de lui-même, du Fond en lui, de sa possibilité infinie de chercher le Bien sans cesse à son tour, de grandir et de participer ainsi au changement du monde [Rév d'Arès 28/7], qui dépassera tous les "plans sociaux" que vous pouvez imaginer.
Vous n’êtes donc plus propagandiste, vous êtes un révélateur des hommes, un moissonneur, même si seulement certains seront capables de vous entendre.
Mon frère, Osez le Pèlerinage ! Osez la rue Raymond Losserand !
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Voilà qui est bien dit: "Vous ne prônez plus à la personne rencontrée en mission en face de vous l’adhésion à une doctrine figée, ou à une idéologie, ou à une croyance extérieure à lui, à un culte, ou à un Dieu, mais vous lui proposez de partir à la reconquête de lui-même, du Fond en lui, de sa possibilité infinie de chercher le Bien sans cesse à son tour, de grandir et de participer ainsi au changement du monde [Rév d'Arès 28/7]..."
Frère Aimable, écoutez Claude, il a raison ! Le Pèlerinage d'Arès permet ce lien entre réel et irréel, entre ce qui est irréel à vos yeux et qui deviendra réel, tandis que ce qui vous paraît actuellement réel dans le monde passera à l'irréel. Réel parce que comme obser­vateur de foi — et de bonne foi — dans ce que vous croyez être l'irréalité du Pèlerinage vous vous laisserez prendre vous-­même au Réel, au Vrai, qu'il héberge. Vous y serez, sans vous y attendre, à l'abri des tentations d'erreur, des mirages, des rêves. Le Pèlerinage d'Arès, le creuset d'une réalité solide : Seul le Bien vaincra le Mal.
C'est peut-être là, je ne sais pas mais c'est possible, que vous deviendrez un Pèlerin d'Arès, un vrai. C'est arrivé à d'autres.
Écoutez frère Claude ! C'est peut-être lui que vous rencontrerez rue Losserand à Paris. Ou peut-être un autre, qu'importe, car ce sera une voix humaine de La Révélation d'Arès tombée du Ciel.


20jun14 156C42
Demain le Pèlerinage.
Quand E.T. (l’extraterrestre de Steven Spielberg) regarde le ciel il pointe le doigt et dit : "Maison !"
Je fais pareil, quand je viens à la Maison de la Sainte Parole. Je me sens chez moi et je pense toujours à cette scène du film.
Je  ne pourrai pas être là le 21 comme depuis de nombreuses années et je le regrette, car l’ouverture du Pèlerinage est dans ce que je connais de plus beau sur cette terre, tant je sens en moi  la fête de jeunesse spirituelle que cela représente. Mais je serai là, si tout se passe bien, le 28 et normalement jusqu’à la fin de la période de juin.
Bernard  dlF de Bretagne Sud


Réponse :
Je suis rentré de voyage aujourd'hui.et je me prépare à l'ouverture du Pèlerinage demain.
Je n'ai jamais vu le film "E.T.", mais mes enfants qui l'avaient vu et beaucoup aimé m'en parlaient souvent. Si E.T. dit : "Maison !" en montrant le ciel et si vous le dites vous-même, je vais le dire à mon tour.
Demain en prenant place sur le siège du passager à côté de mon épouse au volant je pointerai mon doigt vers l'Ouest et lui dirai: "Maison !" — Sœur Christiane me laisse conduire de temps en temps sur les longs parcours, sinon elle s'attache maintenant au volant comme la patissière à sa pâte à choux en prétendant qu'elle "a quinze ans et demi de moins" que moi et qu'elle "peut faire ça pour moi" et que j'ai "besoin de repos pour penser".
Je me résigne à mon sort de véhiculé, mais grâce à Dieu j'ai le Pèlerinage !


21jun14 156C43
Je trouve passionnante cette entrée, même si le temps m'a manqué pour la lire entièrement.
Concernant notre langage à trouver, je découvre que le mot "bien-pensant" a été sans doute inventé populairement, par ironie. J'ignore ce qu'il en est du "politiquement correct", mais je me doute que c'est comparable.
Comme sont comparables "hégémonique et majoritaire". Dans le premier mot, il y a un terme jeune, dans le second un terme majeur. Mais si on prend ces mots à la lettre, on découvre que l'on peut considérer leur conception avec bienveillance.
Dans ma vie, j'ai appris à comprendre les désastres causés par les bien-pensants-politiquement-corrects. J'ai eu une chef dans ma profession qui était manipulatrice, au physique très ingrat, culturellement originaire d'un pays mineur, voire minable à l'échelle mondiale. Pour vous dire, l'intégralité des employés d'une grande entreprise, balayeurs compris, s'étaient mis en grève pour l'expulser.
Or cette femme était animée par des intentions louables. Bien qu'assez agée, je ne crois pas qu'elle fût ou pût être mère — détail qui rappelle la différence entre la psychologie maternelle et la psychologie phénomé-féminine (pardonnez ce jeux de mots ! — Elle n'était pas non plus une "nationaliste", mais avait une forte culture de classe sociale et peut-être quelques vagues pratiques religieuses (je n'ai pas abordé ce sujet avec elle). J'imagine que sa principale religion était la laîcité (peu rationnelle dans son cas)...
J'ai compris qu'à une autre place de direction, dans une entreprise délocalisée, elle aurait été plus à son aise. Je vous passe les détails de quelques années éprouvantes sur le lieu de travail, j'étouffais, j'ai tout fait pour que cette dame ne redevienne pas le bouc émissaire d'une meute. J'ai montré la confiance que j'avais en elle, contre vents et marées. Bref, il y a eu un peu de casse, des démissions-dépressions, mais rien de tragique. L'histoire s'est plutôt bien terminée.
Je cherche désormais à déceler ce qui peut être bien dans les intentions des biens impensés impensablement corrects, les reflets de lumières sur les roches sombres, lisses, parfois ruisselantes.
Vous me direz, aucun rapport avec le sacré ?
Sacré prophète ! Mais que la grâce a éprouvé, je crois ?
J'avais une question à ce sujet, mais peut-être ne vous ai-je pas assez écouté ?
Je trouve parfois que la grâce éprouve. Je me dis que c'est normal au début, mais c'est quand même assez difficile à gérer parfois. ce va-et-vient entre le sacré et le non sacré n'est pas de tout repos. Bon, mais je suppose que c'est le lot des apôtres ?
Je comprend que dans l'hégémonie, il y a une intention d'expansion, de colonisation et de conquète, tandis que dans majoritaire, il n'y a guère d'intention, sauf peut-être de montrer la masse, son étendue donc sa force. C'est une autre façon d'en découdre, et les empires ont sans doute cherché à naître dans ces deux dimensions...
....
J'ai dû perdre l'esprit un instant, je me suis trompé sur le thème de cette entrée !
Je viens d'apprendre que je pourrais contre toute attente aller au pèlerinage.cette année. Alléluia !
Laurent L'H d'Ile de France


Réponse :
Oui, vous vous êtes trompé. Le sacré était le thème de l'entrée précédente 155. Ce n'est pas grave.
Est-ce "le lot des apôtres" que de recevoir "la grâce qui éprouve"  ? Si vous me posez cette question, c'est parce que vous ne m'avez "pas assez écouté", en effet.
La grâce éprouve toujours, puisque la grâce n'est pas une force reçue de Dieu, mais de votre pénitence, et puisque la pénitence éprouve toujours.
J'ai toujours enseigné que la pénitence produit la grâce et que le pénitent est ainsi producteur de grâce pour lui-même, mais aussi autour de lui. La pénitence est source de miracle comme on l'a bien vu chez Jésus, Christ (Rév d'Arès 32/2) et donc pénitent par excellence et pour nous le pénitent de référence.
Je rappelle que le mot grâce au sens de "faveur ou force spirituelle conférée" est absent de La Révélation d'Arès — On n'y trouve le mot grâce que dans l'expression "crier grâce" (34/5).
Toutefois, selon le contexte de ce que je dis ou écris, il m'arrive faute d'alternative d'utiliser le terme grâce au sens figuré ou au sens que lui donne la chrétienté d'église. Il ne m'est pas toujours facile de distinguer très clairement le mot grâce quand je l'applique à la foi du pénitent du mot grâce quand je l'utilise au sens figuré ou au sens de la foi d'église. C'est peut-être ce qui vous a trompé et j'en suis désolé.


21jun14 156C44 
Votre entrée 156 réveille en moi, bien plus que les années précédentes, mon impatience à aller au Pèlerinage.
Comme un enfant avant Noël, je compte les jours qui me séparent de l’instant où je me retrouverai dans ce Saint Lieu.  Comme le frère auditeur du commentaire 156C39, j’ai eu dans le passé moi aussi mes moments de peur parfois suffisamment forts pour trouver des excuses à ne pas faire le Pèlerinage.
J’ai arrêté aujourd’hui de voir ce Lieu comme tout à la fois angoissant et attirant. Oui, aujourd’hui je ressens bien entre les quatre murs du lieu des Théophanies cet espace où  "Dieu et l’humanité peuvent s’aimer à nouveau" comme vous l’expliquez  dans votre réponse au frère auditeur. Plus que partout ailleurs je sens au Pèlerinage pendant la prière "cette conscience duelle d’être homme et Dieu" (entrée 153).
Le Pèlerinage donne surtout du carburant à ma pénitence et démultiplie en moi l’envie et la nécessité de me changer et changer le monde en Bien, de devenir cet apôtre de l’idéal  dont vous parlez dans votre entrée 142, d’avoir le cœur affamé de cet idéal de Sainteté, Puissance et Lumière, de devenir ce courageux croyant insurgeant désembourgeoisé toujours pacifique et sympathique (entrée 84), fuyant "l’obéissante et sécuritaire des grands muraux politiques, religieux académiques commerciaux artistiques qui décorent les murs de notre prison terrestre (entrée 119).
Alors je ne vais pas m’en priver, dans quelques jours je lâcherai mon stylo,  je prendrai avion, rail et route pour me rendre à Arès et  prendre un maximum de Feu  durant ces quelques moments de parts chaudes (Rév d'Arès xLviii/9-10).
Pardonnez mon emballement qui part dans tout les sens mais votre entrée, Frère Michel, me pousse à courir cette année  au  Pèlerinage mais alors vite…vite… vite !
Cyril de M. d'Éthiopie.


Réponse :
Je suis heureux que mon entrée 156 vous donne envie de faire le Pèlerinage d'Arès "bien plus que les années précédentes".
Comme me l'a dit un commentateur: "Vous avez toujours dit la même chose à propos du Pèlerinage, mais vous le dites autrement cette année."
Merci, Père, de m'avoir inspiré de le dire autrement.
Le Pèlerin d'Arès à Arès a quelque chose de Diogène. Quelque chose seulement, car Diogène était un cynique grossier et insolent au sens antique de dénonciateur des conventions sociales er de prêcheur du retour à la simple nature, mais quelque chose qui a son poids. Il revêt la tunique et se déchausse, marquant son rejet du conformisme du vêtement et du confort, il est dans la Maison de la Sainte Parole comme Adam devait être en Éden face à lui-même et au Père, se revêtant pendant une heure, deux heures, trois heures, outre de la tunique, de la Parole et de la Vie telle qu'il la souhaite pour le monde changé.
La Maison de la Sainte Parole est un peu le tonneau de Diogène. Notre attitude de "sauvage" ou de "fou" de Dieu, si je peux dire, explique l'inappétence ou l'antipathie irraisonnée de beaucoup d'humains pour le Pèlerinage d'Arès. Cette attitude montre à quel point nos espérances sont loin des espérances du monde, ne serait-ce que parce que nous ignorons complètement l'esprit de sarcasme qui est celui du monde.
Nous vivons pour servir. Pour servir le Créateur qui voudrait retrouver sur terre sa Création idéale et pour servir l'homme, cette créature dont le Créateur espère le retour à l'idéal. C'est donc en optimistes que nous nous agenouillons à Arès et non en mystiques pleurant sur le péché des hommes.
Nous allons imprimer notre marque sur l'Histoire avant de faire disparaître celle-ci. Nous sommes les pères et les mères du monde futur.
Nous n'avons jamais fini notre pénitence, notre moisson, notre tâche. Le Pèlerinage n'est qu'une étape sur notre longue ascension vers les Hauteurs Saintes, le Pèlerinage n'est chaque année qu'un départ nouveau d'un autre point de notre vie, meilleur que celui des années précédentes et qui sera meilleur encore les années prochaines.
Il nous faut aboutir à l'indépendance de l'homme de la religion, de la politique, des lois, des sciences et des arts (comme religions, non comme savoir ou comme beauté) et c'est à Arès que nous venons prendre le Feu de la chaudière qu'a rallumée en nous le Père, c'est à Arès que nous faisons remonter la pression de la foi active.
Bon voyage et à bientôt, frère Cyril.


22jun14 156C45
Je comprends que la prudence soit de mise...
Cela est nécessaire. Mais les erreurs commises sont-elles réparées  ?
Car outre la pénitence, la notion de réparer ses erreurs est complètement occulté (ce repentir dont Dieu parle dans La Révélation d'Arès), ce qui explique l'auto-excuse proclamée des erreurs et fautes commises...
Je suis d'accord, l'erreur est humaine, mais réparer les torts et erreurs est nécessaire...
Vous ne pouvez demander aux autres ce que vous mêmes ne faites pas !!!
Pourquoi ne pas mettre un mot sur votre blog pour les faire revenir ? (une façon de s'excuser tout de même).
Que ceux refoulés par erreur puissent de nouveau venir sans être inquiétés...
John Steppes


Réponse :
Votre commentaire est du 19 juin, mais j'ai voulu attendre le 21 juin, l'ouverture du Pèlerinage, pour m'entretenir avec notre 'portail", notre sœur Ghylaine, principale et première réceptrice du Pèlerinage.
Elle a passé en revue, de mémoire, les refus d'entrer qui ont été signifiés à certains visiteurs.
Elle a bon souvenir de six personnes précises auxquelles l'entrée a été refusée, mais admet qu'il a pu y en avoir une ou deux de plus, mettons au total huit personnes refusées...   depuis 2005, soit de 2005 à 2013, donc en huit ans.
Cela fait, en moyenne et de toute façon, moins de 10 personnes en 10 ans.
Notons que le refus d'entrer est le plus souvent décidé par le second accueil, en particulier pour les inconnus ou curieux, au cours de l'entrevue dans la salle voisine de l'entrée où à lieu le premier accueil de sœur Ghyslaine.
Donc, moins de 10 personnes sur combien d'entrées ? Impossible de dire le nombre d'entrée, car nous ne faisons pas de comptage. Mettons quelque 20.000 entrées en 10 ans.
Il y a donc eu, mettons, 4 à 5 personnes refusées sur 10.000.
Cela fait environ 0,5/1000. C'est vraiment très très peu.
Ce très très peu montre que, si nous sommes très prudents, nous sommes très ouverts. Je peux vous affirmer que le refus d'entrer a été à chaque fois très amplement justifié.
Si ces huit personnes en huit ans se représentent au Pèlerinage dans les mêmes dispositions l'entrée leur en sera de nouveau refusé.
Ce refus a toujours été fait poliment dans le respect des convictions de ces personnes.
Reste le cas de cet ami à qui, quand vous vous vous êtes présentés à l'entrée du Pèlerinage, l'entrée a été refusée. Notre sœur Ghylaine ne voit pas de qui il peut s'agir. Pouvez-vous donner une date ? Un nom ? Et surtout la raison du refus telle qu'elle a été donnée à votre ami ? S'il a été, cas unique ou presque, refoulé abusivement, je ne manquerai pas de lui présenter des excuses, si vous me donnez son adresse.
Votre commentaire, quoiqu'il admette le besoin de prudence, est quand même écrit comme pour me dire: "Ces huits personnes  refusées à l'entrée sont huit de trop !" Ces dispositions de filtre à l'accès du Pèlerinage, il est d'usage que les donneurs de leçons et moralistes comme vous, pseudonymique John Steppes, nous y enferment. La prudence que je recommande à nos frères et sœurs d'observer, je leur recommande de la poursuivre après ma disparition. Il nous faut embrasser la Vie qui naît ou renaît sur le lieu du Pèlerinage comme quelque chose qu'on peut toujours perdre. Aussi notre prudence repose-t-elle sur notre conscience qu'il faut mettre de la mesure en tout sans jamais rien perdre de vue. Cela s'appelle sagesse.
Certains ne savent voir dans le filtre mis en place à l'entrée du Pèlerinage qu'une manifestation autoritaire. C'est une vue un peu courte des réalités. Je n'y vois pour ma part qu'une application de la prudence (Rév d'Arès 35/10) que nous recommande le Père. J'y suis pour ma part fidèle.


22jun14 156C46 
Les premières années, en me rendant à Arès, c’était pour avoir la confirmation que quelque chose de surnaturel s’était bien passé là.
Seul au milieu d’autres, cela m’a été confirmé plusieurs fois dans la maison où le Saint est venu parler aux êtres humains. Cela c’est passé d’une manière tout à fait bouleversante, émotionnellement forte, mais toute fois agréable et aimante, et qui m’a laissé à chaque fois au bord des larmes ou en larmes pendant plusieurs heures ensuite !
Aujourd’hui après deux décennies de pèlerinage je ne me rends plus à Arès pour vérifier la réalité de ce qui c’est passé sur ce lieu, visité par le Créateur, mais pour mieux me comprendre et mieux comprendre ce monde qui m’entoure. Les hommes n’ont pas compris ou mal compris et pour d’autres totalement refusé — Adam, Mon Premier fils, qui a choisi d’être maître de la terre et de M’en payer tribut en passant par les plaies de Job et par la fosse (Rev d'Arès 2/1) — la proposition que Le Père a faite aux hommes et nous sommes partis dans un délire qui nous conduit à la souffrance, la maladie, la mort, et même maintenant au péché des péchés et donc à l’anéantissement de cet être extraordinaire qu’est l’homme empli de la Vie Spirituelle, dont le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité (36/23) à condition qu'il s'investisse pleinement dans la pénitence.
J’y vais donc comme le paysan besogneux, qui bêche profondément sa terre pour en extraire les racines de chiendent que sont mon manque de discernement, mon orgueil, ma satisfaction de moi, ma susceptibilité, ma paresse… et mieux comprendre mon histoire que les cultures religieuse, politique, parentale, artistique, morale ont incrustée en moi et, couche après couche, aidé de votre fer, je me rabote peu à peu chaque jour et un peu plus, un peu mieux, un peu plus justement à chaque Pèlerinage.
Et pour moi le Pèlerinage est indispensable pour revenir sur Mes Sentiers vers les Hauteurs Saintes (Rev d'Arès 36/19) qui mènent à la belle Image et Ressemblance que le Père nous a donnée et convaincre ceux qui y sont encore sensible de nous rejoindre pour ce retour vers notre véritable nature !
Bon pèlerinage à vous tous.
Rémy G de l’Avignonnais


Réponse :
Merci, frère Rémy, pour ce beau témoignage et vos vœux de bon pèlerinage ! .


25jun14 156C47
Arès, c'est d'abord le lieu où le Créateur nous tend la Main.
C'est le point de départ d'une nouvelle civilisation qu'il nous faut construire.
Venir au Pèlerinage d'Arès, c'est venir à la source pour chercher l'Eau de Dieu, une Eau qui nourrit le pénitent de Vie Spirituelle et lui redonne l'énergie pour avancer vers le bien, une force qui irrigue nos cellules et irriguera l'humanité.
Ici le pécheur acquiert l'humilité, son œil et son oreille s'ouvrent à la Parole du Créateur, Elle lui redonne l'intelligence du cœur.
Arès, le seul endroit — à notre connaissance — où le juif, le chrétien, le musulman, et même l'athée qui vient avec honnêteté, se retrouvent côte à côte, prient dans les mêmes Écritures qui s'éclairent mutuellement, méditent sur leur vie, sur les hommes et sur le monde.
Ici, pas d'intermédiaire, pas de prêtre, pas de rabbin, pas d'imam, pour dire comment il faut vivre, ce qu'il faut croire et ne pas croire. À Arès, le pénitent se retrouve seul face à lui-même, seul face à Dieu. Venir à Arès c'est venir boire à la source l'Eau Forte, l'Eau Bleue. L'Eau qui fortifie l'âme et donne la force de vouloir changer sa vie dans la joie et l'espérance, la force d'affronter la Vérité face au monde. Le monde, ces hommes à qui nous avons le devoir de faire connaître cet extraordinaire événement qui a bouleversé déjà bien des vies, dont la nôtre.
Comment allumer un Feu dans leur cœur sans brûler leur espérance sinon en cherchant à devenir image et ressemblance du Créateur. Dieu lance sa Main sur celui qui fait le pèlerinage, que ce soit sur le lieu des Théophanies ou dans son cœur.
Et, plus terre à terre, venir à Arès en pèlerinage, c'est aussi, pendant quelques jours, la rencontre avec une grande famille spirituelle venue de toute part et œuvrant dans la même direction, sous l'égide de son prophète, Mikal.
Et n'y a-t-il pas plus belle espérance que de rencontrer des êtres humains qui veulent devenir bons ?
Arièle et Philippe des Alpes du Sud.


Réponse :
Vous dites : "Arès, le seul endroit — à notre connaissance — où le juif, le chrétien, le musulman, et même l'athée qui vient avec honnêteté, se retrouvent côte à côte." et c'est tout à fait vrai. Il y a un autre lieux où des croyants de divers horizons abrahamiques se retrouvent : Jérusalem ! Mais ils n'y prient pas ensemble dans un seul endroit, alors qu'à Arès ils sont ensemble entre les mêmes murs où le Créateur de tous se révéla à nouveau aux hommes en 1977.
Croyants ou espérants incroyants de tous horizons qui écrivez ce nom: Arès, sur votre carnet de voyage, vous tous qui partagez l'espoir que le monde sera bon un jour et que le Bien tromphera, ainsi qu'on ouvre un Appel fondamental à l'amour entre tous les humains, voilà le moment où votre espérance, l'attente du retour en Éden, s'unit à la réalité :
Dieu, que des hommes par milliards nient, s'est re-manifesté là, a re-parlé là, et je peux vous assurer que ce qu'Il a dit est dans La Révélation d'Arès dans toute sa pureté.
Vous allez prier ou, si vous ne priez pas, méditer, sur cet étroit lieu qui portera des millions et des millions de pas après les vôtres. Vous voici sue le sol si modeste que le Créateur de l'univers a choisi pour vous dire: Viens prendre le Feu ! Ici des générations d'hommes et de femmes ont décidé, décident ou décideront de changer leurs vie et de changer le monde. Qu'importe le temps que cela demandera : À Arès le temps est comme déjà arrêté, on pose son pied sur quelque chose de relié à l'éternité.
Arès n'est qu'une modeste bourgade sous le ciel de l'Aquitaine maritime, une bourgade pareille à des milliers d'autres en France et ailleurs. La mer, le sable et les pins s'étendent tout autour, riches de leurs embaumements, l'odeur de Dieu, si l'on peut dire.
Il existe dans le monde quelques lieux, pas beaucoup, très peu même,qui sont les carrefours rares où l'homme a rencontré son Créateur. Arès est désormais de ceux-là. Arès ainsi sort de la nuit des temps et entre dans la Lumière et cette Lumière pour l'heure est confinée sur un tout petit point de son sol à un endroit où les pèlerins viennent, mais que la population même d'Arès ignore ou fait semblant d'ignorer. C'est d'ici que partent les troupes d'apôtres, que La Révélation d'Arès appelle moissonneurs,  qui pour l'heure récoltent le petit reste de pénitents qui pour finir changeront le monde.
C'est ici que se termine déjà l'Histoire, l'Histoire des hommes qui n'est qu'une histoire de malheurs.


25jun14 156C48
J’ai hésité à communiquer mon témoignage au sujet du Pèlerinage d'Arès, mais je me dis que je ne suis, finalement, peut-être pas un cas isolé et que mon propos peut rejoindre positivement le vécu d’autres frères et sœurs.
Longtemps, le pèlerinage fut pour moi une épreuve.
Durant plusieurs années je me suis rendu à Arès à reculons.
Incapable de prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/3-7), je prenais surtout une grosse claque, réalisant mon incapacité à me maintenir dans une dynamique pénitente et missionnaire digne d’un Pèlerin d’Arès. S’en suivait un sentiment d’indignité et de médiocrité qui m’alourdissait davantage qu’il ne me dynamisait pas. Longtemps, j’ai vu revenir le temps du Pèlerinage avec appréhension, renonçant certaines fois à me rendre sur le Saint Lieu, ou quittant Arès prématurément, emporté par une tempête de chagrin et de culpabilité.
Aujourd’hui, les choses ont bien changé.
Je vais à Arès sans enthousiasme, mais sans peur et sans pensées vaines (Rév d'Arès 13/8).
J’envie parfois les frères et sœurs qui se rendent à Arès irrésistiblement poussés par le désir et la joie spirituelle. Ce n’est pas mon cas et j’ignore si cela adviendra un jour. Je vis le Pèlerinage comme une démarche de logique rationnelle, comme un acte de nécessaire dépassement, dont je perçois maintenant les retombées constructives et stimulantes dans ma vie.
Cette année, je viendrais au mois de juillet. En toute honnêteté, je ne me sens pas poussé vers Arès. Je ne me sens porté par aucun élan spontané. Mais ma décision de faire le voyage est mûrie, construite en conscience. Je sais que le Pèlerinage fait parti du plan du Père et je l’intègre comme tel, laissant de côté mes sentiments immédiats.
Il y a deux ans je suis venu dans cet état d’esprit et ce fut pour moi très fécond. Cette année encore, je fais le choix de ne pas trop "m’écouter" et de répondre à l’Appel du Créateur. Je réalise que, dans une société où la liberté est souvent synonyme d’impulsivité et de subjectivité, ma façon de vivre le Pèlerinage peut apparaître comme peu attrayante, mais je témoigne que le Bien peut naître en nous comme un accouchement fastidieux, pénible, et pourtant porteur de vie.
À mes frères et sœurs qui ne ressentent pas le besoin de venir à Arès, où même qui craignent ce lieu comme ce fut mon cas durant des années, je veux dire ceci : "Ne soyez pas trop attentifs à vos impressions négatives ou à vos expériences peu concluantes vécues à Arès. Si vous croyez que le Père de l’univers est venu parler à Arès, venez et revenez ! Venez prendre le Feu qui vous est promis. Vous ne percevrez pas forcément cette Grâce dés votre premier Pèlerinage, peut-être même repartirez vous déçu ou plus perplexe encore qu’avant votre venue. Mais insistez et vous ne le regretterez pas. La Promesse du Père sera tenue. Cela se fera peut-être d’une façon inattendue, d’une façon difficilement concevable à ce stade de votre ascension. Mais cela se fera. J’en témoigne avec force. Confiance !"
Bon pèlerinage à tous.
Thierry M. de la Drôme des collines.


Réponse :
Frère Thierry, nous sommes déjà de vieux compagnons et, malgré les hauts et les bas où vous avez cheminé, dispa­raissant et réapparaissant, cherchant, cherchant toujours, vous êtes encore un Pèlerin d'Arès.
L'homme, tout homme, étant inégal à ses idéaux, parce que le péché l'a rendu plus amoureux, plus fou donc, des choses de la terre que de Dieu, tout homme étant inconstant, vous n'êtes pas le seul à avoir traîné les pieds pour faire le Pèlerinage à Arès. Si ce n'est pas tous les jours, cette lassitude ou ce vide se manifestent par moments et le Pèlerinage devient alors une corvée.
Mais l'essentiel, c'est de faire la corvée, parce que le Feu qu'on vient prendre(Rév d'Arès 13/8) n'est jamais éteint, lui, et nous ne devons pas négliger de le prendre, même quand nous nous éteignons, nous.
Que croyez-vous ? Croyez-vous que je n'ai jamais moi-même traversé des moments de lassitude, de questionnement ? Oui, j'en ai traversé, parce que même si Dieu m'a visité et m'a parlé, est entré dans ma vie physiquement par les yeux, par les oreilles et même par la peau — ouille ! la gifle magistrale que je reçus à la fin des Théophanies — le doute ne m'a pas pour autant quitté, parce que le doute fait comme le péché partie de mon humanité depuis l'ancêtre Adam.
Eh dame ! C'est bien pourquoi je suis un pénitent, qui ahane en tirant sa pénitence comme les haleurs et bateliers tiraient leur lourde péniche,
Qui peut vous comprendre mieux que moi ? Moi qui ne cesse de lutter non contre le fait que Jésus puis le Père me visitèrent en 1974 et 1977, mais contre l'effort permanent que me demande depuis lors leur Appel, leur immense Message.
Votre mérite est donc grand, bien plus grand que le mien, parce que, bon an mal an, je n'ai jamais été absent du Pèlerinage contrairement à vous. Je vous dis humblement mon admiration non seulement pour l'effort que vous allez consentir cette année encore, mais aussi pour l'appel encourageant que vous adressez à vos "frères et sœurs qui ne ressentent pas le besoin de venir à Arès, où même qui craignent ce lieu."
Tout Appel Divin ou appel humain au Pèlerinage est un appel à la pénitence et à la moisson.

Bon Pèlerinage à vous aussi !


25jun14 156C49 
Réponse complémentaire à John Steppes 156C45.


Réponse :
John Steppes, dans ma réponse du 23 juin je vous disais : "...nous ne faisons pas de comptage" du nombre de pèlerins" à Arès, ce qui est exact.
Toutefois, notre sœur de premier accueil, Ghyslaine, que nous appelons le "portail", vient de procéder à des calculs en se basant sur les prêts de tuniques aux pèlerins de passage ou peu fréquents + le nombre de nos frères et sœurs pèlerins habituels qui possèdent leurs tuniques personnelles. Cette estimation l'amène au chiffre de 16.390 entrées en cinq ans.
Le chiffre de 20.000 que j'ai avancé à vue de nez pour une période de dix ans est donc très inférieur à la réalité.
En fait, quelque 32.780, mettons 33.000, entrées ont eu lieu en dix ans.
Nous nous trouvons donc devant le rapport de 4 à 5 refus d'entrée sur 33.000 entrées,
ce qui fait environ 0,013 % de refus d'entrée ou 0,13/1000. C'est vraiment très très peu.


26jun14 156C50
Ce n'est pas avant mais après mon pèlerinage que je vous laisse un message.
Un pèlerinage différent des six derniers puisque j'ai été blanchi — [rendu] blanc tandis que le noir [Rév d'Arès xvii/13] était tombé sur moi comme un voile — et que les regards ont changé ; ils se sont éclairci.
Pourquoi le regard que nous portons les uns sur les autres est-il important ?
Car nous ne trouverons pas notre salut personnel sans participer au salut général, de la même manière que nous ne sommes pas libres sans participer à la libération générale. J'ai donc été emprisonné durant six ans. J'ai été libéré et les barreaux des fenêtres de nos regards sont tombés.
Non pas un homme montre la Voie, non pas un autre homme trouve la Vie, mais beaucoup d'hommes se succédant au tombeau montreront la Voie, une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie, parce que le Père ne donne plus la Vie ; Il L'a donnée une fois, l'Oasis." (Rév d'Arès.24/3).
Mais le pèlerinage n'est-il pas aussi un Oasis ? Notre Oasis  ? Pour prendre le Feu de Dieu, ne frappons-nous pas tous le front au même endroit — la Vie ?
En posant nos lèvres sur le même lieu, une fusion fraternelle ne se produit-elle pas — la Voie ?
Depuis toutes ces années de Pèlerinage, de renaissance — les dernières six années incluses — en posant mes lèvres sur le Saint Lieu, j'ai toujours pris conscience que le frère baise Ma Lèvre (quand il) baise la lèvre de l'homme, la lèvre (d'où) sort le pus (ou) le ver (comme) la lèvre (qui) cache l'hameçon ; le frère les baise (Rév d'Arès xxii/8). Ainsi j'embrasse aussi les lèvres de tous mes frères.
J'ai donc fait aussi de belles rencontres cette année, car le Pèlerinage est fait aussi de rencontres : rencontres avec les autres mais aussi avec soi-même.
Le vrai (est) un jardin dans la tête. L'œil (du) dedans voit les fleurs ; l'œil (du) dehors compte les fleurs ; (alors) le jardin est fauché, vendu (R.A. II/9,10,11).
Cessons de polluer le jardin et de nous laisser polluer ; seul le Bien compte : Sans la volonté d'aimer, de pardonner, de ne pas juger, nous ne pourrons pas résister au système primitif et aliénant du roi noir (la politique) et du roi blanc (la religion) qui engendre injustice et souffrance jusqu'à la mort.
Bon pèlerinage à tous.
Frédéric M. d'Aquitaine  .


Réponse :
Je suis très heureux pour vous, frère Frédéric.
"Les regards ont changé" ? Peut-être. Mais peut-être est-ce seulement la connaissance qui s'est accrue.
Rien ne s'apprend en un jour, pas plus la connaissance qu'on a des choses concrètes ou abstraites que le connaissance qu'on a des humains. Il y a aussi des connaissances plus longues à se faire que d'autres et le regard suit cette progression comme l'aiguille du manomètre.
Ce qui entre en jeu ici est le temps, pas forcément la versatilité ou l'adaptabilité du regard ou de la chose ou de l'humain regardé, mais ce peut être aussi les deux. Dieu seul est hors du temps (Rév d'Arès 12/6).
Vous avez peut-être et/ou nous avons peut-être seulement acquis plus de philosophie, plus d'amour, plus d'intelligence.
L'essentiel n'est pas dans l'inévitable progression des choses, puisque nous hommes sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6) et, pour ce qui est des Pèlerins d'Arès, des pénitents. L'essentiel est que "seul le Bien compte", comme vous dites, frère Frédéric.

Merci pour vos vœux de bon Pèlerinage.


26jun14 156C51
Magnifique, merveilleux... Vous me dites [156C49] "Nous nous trouvons donc devant le rapport de 4 à 5 refus d'entrée sur 33.000 entrées, ce qui fait environ 0,013 % de refus d'entrée ou 0,13/1000. C'est vraiment très très peu."
Mais alors si c'est si peu, pourquoi un tel péage à l'entrée et vérification de la foi (au faciès?) ?
Vous êtes un malin et un manipulateur....
J'espère qu'à votre mort les choses changeront, car vous avez fait d'Arès une religion, qui a bâti aux frontières de Mon Royaume un porche de douane, un péage, pour ... délivrer des passeports illusoires, juger en Mon Nom, couvrir Mon Peuple de ténèbres et d'effroi [Rév d'Arès 22/11].
Vous en avez fait une religion sectaire, puisque absolument tout doit être à votre façon, dans les actes et dans les dires (typique des sectes)......
Bien fraternellement
John Steppes


Réponse :
Vous n'êtes pas le seul de mes frères et sœurs qui pense que je n'aurais pas dû établir ce filtre à l'entée du Pèlerinage, mais vous êtes le seul à penser que ce filtre est un péage (Rév d'Arès 22/11) et qu'à cause de ma prudence je suis "un malin et un manipulateur". Mes frères et sœurs n'usent pas de mots aussi flétrissants. Ils pensent seulement que je pèche par excès de prudence.
L'important pour moi, de toute façon, n'est pas ce que vous pensez et ce qu'ils pensent de moi, qui ne suis qu'un pécheur, l'important pour moi est que vous priiez et qu'ils prient toujours en paix, que la paix leur soit garantie au Pèlerinage d'Arès, car c'est une prière très importante pour leur pénitence et leur moisson. La paix n'était pas garantie auparavant.
"Alors, si c'est si peu [de refus d'entrée, de perturbateurs possibles], pourquoi un tel péage à l'entrée et vérification de la foi (au faciès?) ?"
Votre question contient sa réponse et c'est très simple: S'il y a si peu de refus d'entrée et de perturbateurs possibles, c'est  parce qu'il y a un filtre à l'entrée. Avant ce filtre il y avait de temps en temps des perturbateurs et, comme vous ne savez rien et n'avez pas la moindre idée de ce qu'un seul pertur­bateur peut causer de désordre, de bouleversement, de peur, de dégâts — à plus forte raison 8 ou 9 perturbateurs en dix ans — vous dites n'importe quoi. Je ne veux plus, comme cela arriva auparavant, devoir appeler la gendarmerie au secours, laquelle gendarmerie fait ensuite un rapport à la Préfecture, qui assure la tutelle de toute association Loi 1905, disant que "le Pèlerinage d'Arès est un endroit sans ordre ni sécurité."
Une religion n'est pas un ensemble de croyants dont l'aîné agit par prudence tu leur refusera l'entrée de Mes Assemblées... car tu ne peux disposer de Ma Force, mais seulement de ta prudence (Rév d'Arès 35/10) — pour protèger la paix et la pérennité du Pèlerinage.
Une religion ou une secte est un système, qui a une doctrine, des dogmes, des lois, des obligations : culte, prière, etc.
Il n'y a pas un tel système chez nous.
Il n'y a pas de religion à Arès.
Que vous soyez Pèlerin d'Arès ou Catholique, ou Protestant, ou Juif ou Musulman ou n'importe quoi d'autres, y compris le pseudonymique John Steppes avec ses idées, vous êtes admis si vous respectez le Saint Lieu d'Arès sur lequel le Père a parlé au monde.
Frère John, si vous nourrissez contre moi des préjugés négatifs, une antipathie évidente, l'opinion que je suis un égaré, vous vous estimez dispensé de réfléchir et vous vivez dans l'attente de ma mort. C'est une attitude fréquente ; j'y suis habitué.
Mais pourquoi, bigre, lisez-vous mon blog ? Un blog est personnel, ce blog m'est donc personnel. Personne n'a obligation de le lire et vous allez me dire: "Vous, frère Michel, n'avez pas d'obligation d'afficher les commentaires de John Steppes", ce qui est vrai, mais j'ai affiché vos commentaires concernant le filtre à l'entrée du Pèlerinage, parce que c'est un sujet qui intéresse tout le monde, je crois.
La route sera longue jusqu'au Jour de Dieu et, durant ma vie terrestre, j'ai le devoir de tenir la perche, de la tailler longue ou courte, de dire trois jour ou trente jours, trois pas ou trente pas (Rév d'Arès xx/6).


26jun14 156C52 
Le Père a dit, dit et dira toujours la Vérité.
Et vous aussi, frère Michel, vous avez dit la Vérité et l'avez retransmise fidèlement depuis quarante ans pour la rendre accessible au commun des mortels dont je fais parti.
Vous avez redonné la Lumière et l' espérance au monde.
L' espérance, ô combien d' entres nous ont pu se rendre compte que la Parole dit la Vérité, que bon nombre de choses qui y sont inscrites sont des Paroles de Vérité qui se sont passées, se passent et se passeront effectivement en nous et autour de nous, pour le meilleur et pour le pire !
Si je regarde mon ombre comme Bucéphale dont vous m'avez parlé, le cheval indomptable du grand Alexandre, je pourrais prendre peur, douter  et perdre ma foi devant la situations de ma femme, dont la santé se dégrade de plus en plus, qui passe la plus part du temps allongée, malgré tout nos efforts communs, qui ne pourra pas venir cette année au Pélerinage alors qu'elle le voulait, à cause de ses douleurs osseuses aiguës, qui ne pouvait parler hier que difficilement pour me répondre au téléphone quand je prenais de ses nouvelles depuis mes chantiers, qui ne peut marcher tout autant difficilement ces jours derniers, parce que les nombreux anti-inflammatoires la soulage et la détraque en même temps au point que même garder la nourriture devient difficile et que les nouveaux traitements l'affaiblissent d'avantage.
De surcroît, pas plus tard qu'hier soir; finissant mon labeur à 20 h, rentrant et repartant aussitôt parce que ma fille (24 ans) entre temps est en pleine dépression (chaque été il en est de même) m'appelle à l'aide et ne trouvera la paix qu'à 22 h où je pourrais enfin rentrer et essayer de faire un soin sur l'estomac de mon épouse étendue et silencieuse, histoire de dire que je ne l'ai pas abandonnée, avant de m'écrouler vers 23 h.
Oh ! je n' exagère rien, c'est le rythme que l'ombre de ce cheval de bataille m'impose et qui pourrait me me faire douter, y réussir parfois même jusqu' à un certain point quand je suis fatigué, si je ne choisissais  de regarder le soleil de la Vie, pour le dompter,  nourrir et abreuver à l'Eau de cette Vérité, qui montre que tout est possible et reste encore à accomplir ravivé chaque année par le Feu du Pélerinage !
Que cette Vérité transforme le bruit en Parole de Vie et deviennent aussi flagrante que les forces de Mikal qui partent vers les quatre horizons du Champ pour relever et rassembler les troupes, comme les actes de Jésus par la Puissance du Père  il y a déjà deux milles ans !
Alors, le soleil me redonne le courage dans la paix, me montre le chemin et renforce encore plus ma foi qui dit qu'elle est  aujourd'hui, face à ce défi, l'acte juste à créer pour que le Bien s' accomplisse et que dans son sillage il fasse des merveilles.
Trouvons-le ensemble pour que disparaisse le péché afin qu'il ne reste plus trace de mes plaies, pour que de la droite de la puissance je revienne sur les nuée du ciel au milieu des miens (Rév d'Arès 8/7-8)
En l'Amour du Père !
Guy du Languedoc


Réponse :
Je sais ce que c'est. Sœur Christiane, mon épouse, est depuis longtemps polyarthritique est doit parfois prendre des anti-inflammatoires qui, comme vous dites, "la soulagent et la détraquent en même temps." Tous, à cause du péché, notre péché et les péchés de tous, nous déclinons, nous souffrons, nous mourons, et moi-même, qui aurai 85 ans dans deux semaines, je décline et je ne suis pas exempt de problèmes. Et cependant tous, vous, Florence, Christiane ou moi nous travaillons sur nous-mêmes pour être moins pécheurs, changer nos vies, et sur la monde pour qu'il puisse un jour changer et pour laisser à ceux qui viendront derrière nous quand nous mourrons la suite de la tâche et ainsi de suite jusqu'au Jour béni du Père.
Il y a en chacun de nous deux éléments: l'animal et l'homme, la chair et l'âme.
Ces deux éléments se décomposent en deux problèmes distincts mais solidaires.
Il y a le matériel, patent et fatigable, souvent douloureux, toujours mortel : la chair.
Et il y a l'immatériel, mais tellement plus important, parce que c'est lui qui est l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) : l'âme.
Le développement du matériel et le développement de l'immatériel marchent de pair.
Il y a simultanément sensibilité et souffrance du matériel et formation de l'immatériel par la pénitence du matériel.
Le matériel met au monde, influence et nourrit l'immatériel, mais l'immatériel conditionne aussi le matériel.
Il y a un jeu d'actions et de réactions si complexe qu'il est souvent impossible de reconnaître où est la cause et où est l'effet et de discerner si l'immatériel s'exprime dans le matériel ou s'il le reflète seulement. De là l'impossibilité de savoir sans erreur si l'on a une âme ou si l'on n'en a pas.
Et cependant le matériel et l'immatériel sont inséparables, si bien que la mort, mais même avant la mort la souffrance, est l'éclatement anormal de l'ensemble qu'ils forment, et que la résurrection au Jour du Père est une conclusion logique.
Je ferme les yeux et je rejoins en pensée Florence, votre épouse souffrante dans l'espérance de partager sa peine et d'ainsi l'en soulager partiellement. Ainsi avançons-nous sur cette terre d'épreuves !


29jun14 156C53
Il y a si  longtemps que je suis pas intervenu par manque d'arguments, mais aujourd'hui, je profite de l'annonce du Ramadan,  dés Dimanche 29 Juin 2014, annoncé par l'Observatoire Islamique de France, pour parler du Pélerinage en général et du Pélerinage à la Mecque, surtout pendant le mois de Ramadhan, faisant partie des cinq Obligations de l'Islam.
Je profite de l'occasion  pour lançer un appel à tous mes frères musulmans du monde entier pour leur rappeller que le jeûne, pendant le mois de Ramadhan, son  but n'est pas uniquement l'abstention de nourriture, qui ne concerne bien entendu pas les personnes malades, les femmes ençeintes, les enfants en pleine croissance ou les personnes qui sont en voyages, s'agis­sant là d'un problème de santé publique, recommandations à prendre au sérieux.
Mais, mes frères et sœurs, le jeûne à lui seul n'a aucun sens, s'il n'est pas accompagné par l'amour du prochain pour tous les humains du monde entier ;  "Aimer son prochain comme soi-même, pardonner à son prochain si on veut qu'on nous pardonne aussi le jour de la résurrection", faire la paix autour de soi, se libérer de tous préjugés et peurs, enfin avoir l'intelligence du cœur. Ça s'appelle la pénitence, le vrai sens du mot pénitence, c'est ça. Il faut arrêter de faire le mal : "Si tu fais du mal même à n'importe qui, ce mal serait ton capital-épargne dans l'au delà. Le mal détruit l'âme. Le mal c'est aussi les véhicules qui ont été brulés à l'occasion du match de foot Algérie/Russie. C'est ça l'Islam ?
Alors, que fait-on des onze mois de l'année restant hors Ramadan ? Faut-il comprendre que pendant ces onze mois on a le droit de tous faire : Le Ramadan n'est plus là, je fais ce que je veux. Arrêtez le délire !
Mes chers frères et soeurs du monde entier, devons-nous revenir aux anciennes croyances avant l'arrivée du Prophète Mohammed SWS, qui parlent de djins enchaînés pendant le mois sacré, puis libérés à la fin de ce mois ? Non, voyons ! Soyons réalistes !
Youcef du Sud de la France.


Réponse :
Merci, mon frère Youcef, pour cet appel à nos frères musulmans.
C'est l'Appel de Dieu à Arès qui s'adapte à toutes les habitudes religieuses actuellement en vigueur dans la partie du monde délimitée dans La Révélation d'Arès (5/6-7). Ces habitudes, comme celle du Ramadan, ne disparaîtront que lentement pour faire place; un jour, à une pénitence très simple, mais vous avez raison de souligner que la pénitence peut et doit commencer dès maintenant ; la pénitence peut très bien s'adapter au Ramadan comme aux onze autres mois de l'année islamique pour un Musulman.
Un de nos frères du Moyen-Orient vient de terminer un travail considérable sur le Coran pour montrer qu'il peut être lu sous la Lumière de La Révélation d'Arès. Ce n'est encore qu'un très gros brouillon, que j'ai commencé à lire et dont nous parlerons lui et moi avant qu'il peaufine cette tâche, mais je crois que ce frère qui connaît très bien l'Écriture issue du prophète Mouhamad a comme vous compris que toute la famille d'Abraham : Judaïsme, Christianisme, Islam, est concernée par La Révélation d'Arès.


29jun14 156C54
Je me dis que par le manque de sacré "épuré" (grand merci pour votre article) découle un manque de spiritualité qui nous amène un jour au Pèlerinage pour entamer une recherche dans la Voie Droite (Coran "Al Fatiha"). 
Aujourd’hui, notre homme dans ce monde se projette dans tout avec ses faiblesses et ses failles qui deviennent des confusions telles qu’il en arrive à sacraliser à peu près tout. Il voit des choses sacrés là où elles ne sont pas et il sacralise des choses et des animaux sans fondement. Il ne voit plus ce qui est de la vie est sacré.
Par la perte de liens et de connaissance des plans différents divins, des lieux (rencontre spirituelle : Yerouch’lim, Val d’Hanouka) de l’histoire de l’homme et de son Créateur, les hommes se sont perdus. C’est un vrai sujet de remettre l’homme en unité avec sa nature idéale.
Merci cher prophète. Vous êtes notre repère, la boussole salutaire du Père de l’univers.
Le pèlerinage, c’est comme une partie de soi-même que l’on ne connaissait pas et que l’on découvre un jour, elle est d’une ampleur infinie, elle n’a pas de fond ! J’aime bien l’idée de ne pas être seul car, effectivement, je sens dans cette conscience "nouvelle, rafraichie" une "présence" de moi-même, mais renforcée depuis.
Nous sommes dans une société où l’on a peur de ce que l’on ne connaît pas, de ce que l’on ne comprend pas, mais c’est notre existentiel qui se manifeste là. Nous devons nous libérer, nous détacher viscéralement des ancrages, des lois et en fin de cette constitution (pour faire court je résume !) écrite par et pour les intérêts de quelques-uns et qui laissent les miettes pour les autres et qui nous parque, nous encadre comme des moutons — J’écoute les conférences d’Étienne Chouard et d'Henri Guillemin sur le sujet en ce moment, très intéressants.
Comme vous en parlez souvent, les citoyens regroupés en petites unités pourrait former ce terrain créatif et repartir sur une base d’homme à homme libres  de tout harnais (Rév d'Arès 10/10). Ainsi, le frère, qui appelle le frère :Viens prendre le Feu! (Rev. d’Arès xLi/7), permettrait  de réaliser une constitution d’hommes vigilants et heureux dans leurs richesses intérieures et dans leurs diversités : L’homme du temps qui vient (Rév d’Arès 28/27).
Les témoignages sur le Pèlerinage sont emplis de bonté créatrice. J’ai ressenti ce Fond divin en pleurant sur les lieux en y allant  les premières fois en 1998, c’était comme  une forte pression créatrice faite pour briser une montagne de glace et recevoir un réconfort de l’intérieur.
Le Pèlerinage est une expérience personnelle qui nous fait grandir de l’intérieur.
À tous force, courage et Beauté. Bon pèlerinage !
Véra Resse d'Ile de France


Réponse :
Déjà du temps de Jésus ses disciples n'étaient vraiment unis que lorsqu'il leur parlait et qu'ils se rangeaient ainsi à son enseignement. La résurrection de Jésus renforça les liens entre les disciples et leur confiance dans le Sermon sur la Montagne, qui est le Fond même de l'Évangile.
Chez les Pèlerins d'Arès le même union se réalise par le Pèlerinage quand nous venons retrouver l'Enseignement du Père sur le lieu même où il fut fonné au monde en 1974 puis 1977. Par là le Pèlerinage est déjà une résurrection, la résurrection de notre foi et de notre espérance dans nos capacités à devenir de vrais pénitents et à changer le monde peu à peu.
Nos liens deviennent plius étroits par le Pèlerinage. C'est dans le Pèlerinage que nous comprenons clairement que nous formons une société nouvelle, un petit reste (Rév d'Arès 24/1), qui montrera au monde une Voie Droite toute nouvelle, une vie sociale sans religion, sans politique, sans loi, le triomphe du pari que les hommes sont meilleurs qu'on le prétend et qu'ils sont in fine capables de former une société heureuse, paisible et créatrice sans les pouvoirs qui leur impose leurs visions autoritaires.


Toutefois, je profite de votre commentaire centré sur ce que représente le Pèlerinage pour les Pèlerins d'Arès pour rappeler que le Pèlerinage n'est pas seulement la rencontre du Père et du petit reste de Pèlerins d'Arès qui viennent chaque été à Arès prendre son Feu.
Les Pèlerins d'Arès ont aussi conscience que le Père manfesté là en 1977 est Celui de tous les hommes. De ce fait, le Pèlerinage est aussi la rencontre de toute créature humaine avec son Créateur et ils se sont donné comme obligation, outre les obligations de pénitence et de  moisson toute l'année, d'ouvrir l'été ce Saint Lieu à toute personne, d'où qu'elle vienne et quelle que soit sa foi ou absence de foi, qui ne vient pas là par simple curiosité mais qui vient là pour méditer l'Événement Surnaturel qui est à l'origine du Pèlerinage, nonobstant l'interprétation que chaque personne peut donner à cet Événément ou de son Message : La Révélation d'Arès.
Une seule condition à cela: le respect de la paix du lieu et de tous ceux qui y prient ou méditent, la profondeur de vue.
Ainsi, par exemple, il y a actuellement un croyant du dehors, un certain Sylvère,qui vint prier ou méditer à la Maison de la Sainte Parole pendant des années bien qu'il ne fût pas Pèlerin d'Arès, mais que pour finir nous avons dû congédier parce qu'il voulut un beau jour faire des discours et allait ainsi troubler la paix des pèlerins.
Sylvère, cette année, vient jusqu'à l'enceinte sacrée mais reste au dehors et s'assied, adossé au mur d'enceinte, face à la route. Il distribue là des petits papiers, sur lesquels il a écrit ses convictions, aux pèlerins qui arrivent et vont entrer.
Ce frère du monde, assis dehors sur l'herbe, me fait pitié et j'ai demandé à notre sœur Ghyslaine et à frère Jeanick de le faire entrer dans la première cour, avenue de la Libération à Arès, pour qu'il soit moins perturbé par les voitures qui passent sans arrêt devant lui. Que dirais-je à frère Sylvère, s'il ne me méprisait pas et daignait m'écouter ? Ceci :
"Frère Sylvère, vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès et ce n'est pas pour cette raison qu'on vous empêche d'entrer sur le Saint Lieu des Théophanies. C'est parce que vous voulez y faire des discours ou prononcer des sermons et que que vous romperiez ainsi la paix nécessaire en ce lieu où prient et méditent librement des hommes et des femmes.
"Il faut que vous compreniez qu'il y a ici deux choses qui se superposent mais ne se confondent pas, ou, si vous préférez, deux sortes de pèlerins qui se côtoient sans se mélanger :
"D'une part, il y a les Pèlerins d'Arès proprement dits, actuellement très majoritaires, qui viennent chaque année prendre le Feu auquel ils restaurent leur pénitence et leurs forces apostoliques.
"D'autre part, il y a toutes les créatures humaines qui viennent rencontrer ici leur Créateur.
"Ces priants et méditants semblent se confondre parce que tous revêtent la même tunique et sont pieds nus, mais en fait ils peuvent être variés en convictions et motivations intérieures et cela impose que la paix du lieu soit totalement respectée. Si vous vous engagez à la respecter comme vous le faisiez autrefois, vous pourrez de nouveau entrer."


29jun14 156C55
Je viendrai avec toute le joie de mon coeur,
prier avec vous et mes vrais frères humains,
prier notre bon Père à Arès.
Anne-Marie C.


Réponse :
Je reçois beaucoup de commentaires qui en fait, comme le vôtre, ne font qu'annoncer un Pèlerinage et le bonheur de le faire dans la prière, la méditation, l'amour, la paix, le liberté spirituelle.
Je ne peux pas afficher toutes ces annonces, mais j'affiche au hasard la vôtre au nom de toutes les autres.
Bon Pèlerinage, ma sœur Anne-Marie.


29jun14 156C56
Dans le pèlerinage, il y a un peu le Retour (Rév d'Arès i/1) d'Éden. Comme si le temps et l'espace abolissaient leurs limites, je remonte aux sources de l'Universel.
Nous n'avons pas encore vaincu le péché (Rév d'Arès 10/2), mais nous trouvons déjà la Force (Rév d'Arès xLi/9) d'ouvrir la porte (Rév d'Arès xiii/1) de la prison pour respirer l'Air (Rév d'Arès xxxii/4) du grand large.
Jean-Luc C. d'Ile de France


Réponse :
Bien sûr, le Pèlerinage est un Retour au Père venu parler là.


29jun14 156C57
Pour la première fois, je vis un Pèlerinage d'un ton nouveau, voire déstabilisant.
J'ai le sentiment étrange de trouver là un Dieu que je ne reconnais pas. Il vit pourtant avec moi toute l'année, je prononce Sa Parole, Il m'accompagne, Il est celui auquel je pense devant le ciel, les bontés humaines, l'amour de mes frères et là je ne Le reconnais plus.
C'est étrange de dire cela comme ça, et cependant...
Alors je replonge de la Parole du Saint à moi et me dirige vers la probabilité que je me serais trafiqué un autre Père au fil des mois passés ? Est-ce possible ? Cela me fait mal. Il y a aussi une absence de sensations qui ont toujours plus ou moins accompagnées les Pèlerinages passés comme une réponse à une question sourde en moi : "Oui, Je suis là."
Je découvre Un Dieu largement inconnu et qui est au cœur de La Révélation d'Arès. Je suis comme étonnée de cette réalité. J'ai besoin du Feu (Rév d'Arès xlv3/7, xLviii/9), Père. Je sais que Tu lances Ta Main sur nous ! (xxx/19) De toutes façons, je continuerai à marcher en découvrant d'autres Visages de Dieu à Arès, dans mon cœur, à être encore plus pénitente par une piété renforcée, plus intelligente spirituellement, plus moissonneuse dans notre belle ville de Toulouse avec tous mes frères et les bien-aimants de toute la Terre.
Bon Pèlerinage à toutes et à tous.
Marie-Hélène de Midi-Pyrénées


Réponse :
Depuis quarante ans je dis sans cesse: Il n'y a pas de dogme, parce qu'il n'y a pas de foi fixe et définitive.La foi est vie, c'est-à-dire que la foi évolue chaque jour. Chaque matin ma foi est un peu différente de la foi que j'avais la veille. Ainsi, de différence en différence au bout des années, ma compréhension de Dieu change.
Il est normal que votre conception ou compréhension de Dieu soit cette année différente de ce qu'elle était auparavant.
Merci pour vos vœux de bon Pèlerinage.


29jun14 156C58
Alors que je revenais d'une semaine de Pèlerinage de Feu, j'écoutais une émission sur France Culture intitulée "Pèlerinage et consumérisme", en référence à l'exposition (co-produite par la France et l'Arabie Saoudite) actuellement installée à l'Institut du Monde Arabe (IMA), à Paris et consacrée au Hajj (pèlerinage à la Mecque).
Le Hajj y est présenté à la fois à travers l'Histoire, mais aussi par son espace, tel qu'il se pratique aujourd'hui : un espace intégralement rénové et en cours de transformation permanente, devenant un immense enjeu technologique et administratif destiné à accueillir 10 millions de pèlerins à horizons 2025 (contre 3,5 millions actuellement).
Le flux, rendu incessant et qui oriente les millions de monades, impose, à tous, le temps technologique, qui ne laisse pas place aux temporalités propres à chaque individu : 3 minutes chrono pour le rite de la lapidation de satan, les déplacements et arrêts entre Arafât, Al Muzdalifa et Mina sont rendus obligatoires par TGV, la circumambulation se pratique sur quatre niveaux couverts et climatisés, etc.
Il existe un ministère du pèlerinage, avec des départements entièrement consacrés à la gestion du pèlerinage qui se fait au travers du hight tech, du BTP et bien sûr, de la vision hanbalite de l'Islam (sunnite), telle qu'elle fonde le wahhabisme, déjà présente en Arabie Saoudite (le musulman n'a qu'à croire et à pratiquer le culte dans l'obéissance et la soumission, sans se poser de question).
J'ignorais cette réalité factuelle précisément... qui renferme, je trouve, une certaine violence à l'égard des monades à la foi sincère!
Je remercie alors d'autant plus Dieu d'être venu parler à Arès, d'abord par Jésus puis Lui-même, pour redonner le vrai sens de la vie spirituelle et de ce qu'est l'homme par essence, image et ressemblance [de son Créateur, Genèse 1/26-27].
Par toi [homme Michel] Je viens renvoyer l'Eau Vive.
Combien de fois devrai-Je vous abreuver avant que vous n'accomplissiez Ma Parole ? (Rév d'Arès 30/3)
Néanmoins, cette question de la gestion du pèlerinage et en particulier de la temporalité m'a aussi donné l'occasion de poser mon regard sur le lointain, lorsque les prochaines générations de Pèlerins d'Arès auront, elles aussi, à accueillir, dans cette petite bourgade d'Arès, sur le Saint Lieu, de très nombreux pèlerins et pénitents. Bien évidemment, cela n'aura rien de comparable à La Mecque, mais la prudence à laquelle vous faites référence (156C45) sera sans doute de mise et sans commune mesure avec ce que regrette notre frère John Steppes.
Stéphanie C. d'Ile-de-France


Réponse :
Oui, le Pèlerinage de La Mecque est devenu comme tous les Pèlerinage un lieu de convictions, prières et comportements obligatoires, un lieu de momification du croyant dans les bandelettes du dogme.
Vous avez très bien vu que ce n'est pas du tout l'orientation que je veux donner au Pèlerinage d'Arès, qui suit le mouvement de Vie, dont d'évolution continuelle vers les Bien, que donne La Révélation d'Arès aux hommes . Merci.
Ma réponse 156C54 le rappelle bien.


29jun14  156C59 
Merci de votre réponse. C'est vrai j'ai été très dur...
Désolé
John Steppes


Réponse :
Merci, mon frère John. Je vous avais pardonné avant même que vous m'adressiez ce bref commentaire, que j'accepte avec joie de toute façon.
Mais ce n'est pas la dureté que je regrette en vous. Des adversaires ou même des frères durs, et souvent beaucoup plus durs que vous, je n'ai pas cessé d'en rencontrer depuis quarante ans. Vous n'avez pas idée de toutes les avanies, injures et menaces qu'on m'a adressées. J'en serais mort d'affliction si le Père ne m'avait pas réappris la sagesse du pardon des offenses, quelles qu'elles soient.
Ce que je regrette en vous, c'est votre apparente manie de parler avant de savoir, de critiquer avant de réfléchir, parce que ce n'est pas une attitude de pénitent qui s'impose d'appliquer l'amour, la paix, l'intelligence du cœur.
Je ne vous juge pas. Seulement, je cherche sans cesse des pénitents et vous n'en êtes pas, mais vous le deviendrez peut-être.


02jul14 156C60
Si je reconnais Dieu dans mon cœur au moyen de l’amour vivant que je Lui porte et si je Le prie en esprit et en vérité selon La Révélation d’Arès, je me débarrasse de certains extrémistes qui me soumettraient à une croyance forcée comme on le voit dans certains pays. Laquelle [croyance forcée] ne m’aiderait aucunement à y faire mon salut d’où la bonne réponse que vous faites à notre sœur Stéphanie 156C58.
Je  passe à une foi vivante  je m’unifie à l’Éternel. L’homme ne peut agir sans réfléchir : Car sur Mes Assemblées Je n’ai établi aucune principauté (Rév d'Arès 3/1).
Bannis les docteurs dont l’ignorance M’est un dégoût, qui emplissent de vent les têtes faibles de Mon Peuple (Rév d'Arès 23/4)
Que ta descendance se souviennent de Ma Parole : Plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs et la Bête qui agonisera longtemps derrière l’horizon mourra (Rév d'Arès 22/13).
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.


Réponse :
Très belle phrase : "Si je reconnais Dieu dans mon cœur... et si je Le prie en esprit et en vérité selon La Révélation d’Arès, je me débarrasse de certains extrémistes qui me soumettraient à une croyance forcée."
Cette phrase est un hymne à la Parole libératrice courant sur nos lèvres, dans nos pensées, dans nos cœurs et nos âmes, comme un poulain agile libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies que dressent devant lui les princes du culte (Rév d'Arès 10/10). La foi telle que la restaure La Révélation d'Arès est un continuel mouvement de libération des carcans intellectuels, religieux et politiques, dans lequels on nous a entravés.
La but (10/10) de cette libération est clair: le Bien, le Bien comme vainqueur du Mal, et le poulain libérateur, difficile à enfourcher sans harnais, mais simple : la pénitence, l'acquisition du bien, du fait d'aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir libre de préjugés et peurs, et de chercher — le Père dit moissonner — d'autres pénitents qui acquerront le bien, le fait d'aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir libre de préjugés et peurs, et de chercher — le Père dit moissonner — d'autres pénitents qui acquerront le bien, le fait d'aimer... etc., etc.,  et ainsi de suite. Ainsi déclenchons-nous la chaîne sans fin du bien qui vaincra le mal et changera le monde (28/7).
Avant-hier soir à Arès vinrent pour leur premier Pèlerinage à Arès cinq femmes du Tarn et du Tarn et Garonne, que j'ai réunies après leur prière. Je leur ai dit ceci :
"Mes sœurs, vous êtes entrées une à une sur ce Saint Lieu et qu'avez vu ?
"Des priant tous revêtus d'une tunique de toile, pieds nus, priant à genoux, debout, assis.
"Apparemment rien de différent des autres lieux de culte et prière de toutes les religions du monde.
"Mais il n'y a pas de religion ici. Et moins encore de mystique.
"La dynamique invisible qui anime tout Pèlerin d'Arè  est tout le contraire de la religion et de la mystique. C'est une dynamique de Vie. Or, la Vie bouge et évolue sans cesse. Notre piété est une dynamique intérieure libératrice. Se libérer du mal pour devenir un homme ou une femme de bien.
"Les pèlerins des religions sont ligotés dans les dogmes, les cultes obligatoires, rigides de leur religion. Chaque religion bandelette la vie spirituelle, en fait une momie spirituelle (Rév d'Arès xLix/7), interdit toute évolution de la foi considérant la sienne inaméliorable, définitive, réduisant la prière à la glorification ou à la supplication.
"Ici, c'est le contraire : La foi est évolutive, fondée sur la seule conscience qu'encadre La Révélation d'Arès : La tunique libère du poids des sexes et des inégalités de fortune, les pieds nus sont libérés des souliers, et chacun prie librement redécou­vrant chaque jour la Parole de Dieu qui n'en finit pas de l'instruire pour devenir un pénitent libre du mal, du péché, du poids des lois du monde, par l'amour.
"Ici vous retrouver un peu, un peu plus chaque jour, un peu plus à chaque Pèlerinage, de l'image et ressemblance de votre Créateur.
"Ici le monde commence à changer (Rév d'Arès 28/7)."
J'ai senti ces cinq femmes plutôt abasourdies. Je ne suis pas sûr qu'elles m'aient compris sur l'instant. Cependant, si elles m'ont compris ou si elles me comprennent plus tard, elles feront peut-être d'excellents Pèlerins d'Arèss.


02jul14 156C61
J’ai hésité longtemps avant de vous envoyer ce récit de mon premier pèlerinage à Arès que ma mémoire m’a restitué après
lecture de témoignages de certains frères et sœurs. Je comprendrai  très bien qu’il ne soit pas publié
Ce que je vécus là fut un baiser du Père inoubliable.
Mes années de catéchisme m’avaient laissé une image de Dieu effrayante, incompréhensible, je l’avais donc rejeté
ne gardant que Jésus que j’aimais comme un ami, un  merveilleux pote à qui l'on peut tout dire.
Dieu je l’ai beaucoup engueulé, je Lui faisais beaucoup de reproches du genre: "Toi, tu t’en fous du monde qui pourrit. Tu viens quand ça Te chante, ça fait combien de temps que tu n’es pas venu ? Où t’es passé ? Si tu existes, montre-toi ! Il serait temps que tu reviennes."
Quand, en août 1987, j’appris le retour de Jésus et de Dieu, je vécus cette nouvelle comme une sorte de sauvetage, je trouvais de l’air à mettre dans mes poumons.
Mais venir sur le Lieu où Dieu s’est manifesté, c’était quelque chose tout à la fois de difficile et merveilleux.
C'était en 1988, j’avais enfilé une tunique mais le vêtement qui me gênait le plus était intérieur. Je me sentais comme une momie enfermée dans les bandelettes du quant-à-soi, d’un ego géant qui vous trouble jusqu’à en oublier que Dieu est là qui vous attend.
J’étais comme impotente.
À l’époque, Frère Michel, vous commenciez les périodes de Pèlerinage par un enseignement à la prière.
Lorsque j’ai vu tous ces hommes et femmes dans leurs tuniques, sans un sourire, presque tous figés dans leur bulle  je me suis soudain mise à rire intérieurement, rire de détresse parce que je me disais :  Toi qui ne voulais plus entendre parler de religion ni de prière qu’est-ce que tu fais là ? Je voyais des religieux partout. J’aurais voulu m’enfuir, mais je n’osais pas.
Puis nous nous sommes assis et je me suis trouvée à coté de vous sans l’avoir voulu. Je vous écoutais quand même attentivement, mon oreille buvait vos paroles puis tout à coup une chaleur d’une grande intensité  s’est fait sentir en moi, c’était un peu comme si je prenais feu de l’intérieur. Quelque chose m’a fait comprendre que ce Feu venait de vous.
Il me semble vous avoir regardé timidement du coin de l’œil. Mon tumulte intérieur s’est effacé d’un coup.
J’ai compris qu’il n’était pas du tout question de  religion, mais de liberté totale, voulue, absolue, assumée  jusqu’au vertige pour retrouver le Père de l’Univers en soi.
J’ai beaucoup pleuré ensuite : Ma Main blesse l’homme, l’homme vit (Rév d'Arès xLi/11).
Ici la main d’homme prend Ma Main (xLi/13).
Je la voulais Sa Main. J’avais  juste à La prendre, mais on n’efface pas de son esprit l’image d’un Dieu terrible en un seul pèlerinage. J’ai du apprendre à aimer Dieu. J’apprends toujours d’ailleurs. Je garde en mémoire le conseil donné dans  un courrier du "Pèlerin d'Arès" trimestriel : "Pour aimer l’homme, commencez par aimer Dieu !"
Alors je me suis fait une petite prière pour me sentir son enfant tout contre Sa Joue pour qu’il soit mon Père Idéal. Aimer Dieu c’est aussi s’aimer soi-même puisque je suis son Image et Ressemblance.
Le premier  Pèlerinage a fait une brèche dans ma muraille, mais le travail de pénitence, c’est l’ouvrier qui le fait, appuyé sur le message de Dieu et l’enseignement de Son Envoyé. C’est grâce à votre courage, votre foi,votre liberté que vous nous avez  livré le Message de Jésus et de Dieu (d’autres en grand nombre se sont dérobés). Ce sont vos mains, vos bras, votre sueur et de celle de votre épouse, alors enceinte de votre fille Sara, qui ont bâti la Maison de la Sainte Parole. Cette Maison d’une telle sobriété que les yeux ne peuvent pas se perdre dans des icônes ou dans des objets quelconque, les murs blancs vous renvoient à vous. Ces murs qui coulèrent de lave blanche pendant les manifestations du Père [1977] marquent la séparation d’avec le monde, des fenêtres aux vitraux colorés donnent une lumière chaleureuse, des sièges recouverts d’un tissu blanc et des tapis aux couleurs douces vous offrent le confort nécessaire le temps de votre prière. C’est  tout.
Frère hésitant, si tu ne viens pas à Arès par curiosité, le Père est là. Il est partout, comme disent certains, oui, mais là Il a allumé le Feu, le Feu Sacré que tu prends ici vient du Créateur des étoiles et des mondes dont nous ne savions plus qu’ils souffrent de notre état de mal qui se répercute sur nous et dans l’univers. Ce Feu dont nous avons tant besoin pour activer notre pénitence.
Arès est le phare du monde et Mikal son gardien.
Le frère bénit Mikal, tu leur donnes la Vie [Rév d'Arès xix/25-26].
Très Bon et Fort pèlerinage à tous.
Andréa J. d'Ile de France


Réponse :
Ce commentaire est une belle illustration de ce que dit notre sœur Maryvonne et de ce que je lui réponds (156C60).
Très beau témoignage, ma sœur Andréa, je ne pouvais pas ne pas l'afficher, bien que le temps du Pèlerinage, pour moi un temps de débordement et suroccupation, m'empêche de consacrer à mon blog tout le temps que j'aimerais lui consacrer.
La religion et la mystique, qui est l'excès de religion, ne font pas toujours de Dieu un "Dieu effrayant et incompréhensible", comme ce fut votre cas, mais elle font de lui un Dieu pesant d'autorité, un Roi et un Juge.
Ni les Évangiles Palestiniens ni La Révélation d'Arès ne vont par là.
Jésus ne parlait que de Père et nous lui emboîtons le pas. La Révélation d'Arès dit même Père trop aimant (12/7).
Mais ce que La Révélation d'Arès dit surtout, c'est que ce Père est libérateur. Et vous l'avez très bien compris.
Sauf les jeunes nés de parents déjà Pèlerins d'Arès, nous arrivons à La Révélation d'Arès porteurs du paquet lourd de notre culture, quelle qu'elle soit, croyante ou non croyante, et quand la Parole d'Arès entre en nous, nous comprenons qu'il faut le défaire et en étalier le contenu pour voir ce qu'on peut en garder (pas grand chose) et ce qu'il faut en jeter (beaucoup).
Nous refaisons ce tri au Pèlerinage, car nous si d'année en année nous nous débarrasons de l'inutile, nous voyons vien que d'année en année nous devons encore en jeter.
Certes, pour avoir la foi qui convient pour deveni un pénitent libre, il faut savoir douter. Cela fait de la foi tout à la fois une belle porte d'évasion et une porte dure à pousser et à garder ouverte, ne serait-ce qu'entrouverte. Mais il n'y a pas de ligne droite d'évasion sans liberté de croire, sans bien acquis par la pénitence, sans construire un destin nouveau — La Révélation d'Arès dit changer sa vie (30/11) — et pour cela nous avons besoin du Pèlerinage et ceux qui ne comprennent pas cela ne compren­nent pas pourquoi il y a un Pèlerinage à Arès, parce qu'ils ne comprennent pas ce qu'est le Feu.


02jul14 156C62 
Je suis allée avec ma grand-mère une fois à Lourdes et une fois à Jérusalem.
À Lourdes je n'ai vu que des éclopés et des malades pâles venus là en espétant la guérison.
Jérusalem, je l'ai surtout visitée en touriste. Rien, à vrai dire, ne me rappelait vraiment Jésus et Abraham encore moins, parce qu'à son époque il n'y avait presque rien là. D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi l'Éternel dit à Moïse: Dis aux Anciens d'Israël : Je vous ferai monter de votre misère en Égype au pays des Cana­néens, des Hittites, des Amorites, des Périzites, des Hiwites et des Jabouséens, un pays où coulent le lait et le miel [Exode 3/16-17] (je fais un copié-collé), et pourquoi Il ne leur dit pas simplement: "Je vous ferai retourner au pays de votre père Abraham, votre pays."
Je me demande s'il y a vraiment quelque chose à apprendre à Arès comme je me demande s'il y a vraiment quelque chose à apprendre de l'Exode, parce que le pays où coulent le lait et le miel est pour le moment le pays où l'on s'entretue, ou l'on s'assassine comme ces trois jeunes Israëliens qui vinent d'être tués par des Musulmans du Hamas en revanche de ce que leur ont fait subir les Juifs. C'est un pays de vengeance et de crime, oui ! D'ailleurs, la Bible est l'histoire de ce pays et pleine de crimes.
Alors, évidemment, j'ai lu La Révélation d'Arès (en 2006 !) et je me dis : Tu devrais aller là-bas, Amélie ! C'est peut-être tout autre chose que ce que tu as vu à Lourdes et à Jérusalem. Ils ne sont pas à s'agnouiller et se relever à la clochette, à dire des "Kristé éléison" tous ensemble à Jérusalem comme des enrôlés qui chantent : "Allons enfants !". Ils sont libres de prier comme bon leur semble, d'après ce qu'on m'a dit.
Mais est-ce vrai ? Est-ce que le frère Michel a vraiment quelque chose à nous apprendre ?
Finalement, je crois que je n'irai pas à Arès. J'ai lu votre entrée 156, mais je crois que je n'irai pas. Ça me paraît du pipeau.
C'est quand même affreux de se dire: Il faut y aller, il ne faut pas y aller sans arrêt.
Qu'est-ce que vous pouvez me promettre ? Je ne suis qu'à trois heures de voiture d'Arès, mais j'ai un petit garçon de trois ans. Les petits enfants sont-il admis au Pèlerinage ?.
Amélie D. du Périgord


Réponse :
Oui, les petits enfants sont admis au Pèlerinage, s'ils sont paisibles.
Mais votre commentaire soulève la question bien plus importante de votre motivation : "Il faut y aller, il ne faut pas y aller." Je ne peux pas vous cacher que vous ne trouverez à Arès que ce que vous y apporterez vous-même.
Si vous apportez sur le Saint Lieu votre personne assoiffée du Feu de la pénitence, vous y prendrez ce Feu (Rév d'Arès xLi/7).
Si votre personne, que vous apporterez à Arès, attend tout ce qui peut lui faire du bien, sans intention d'être elle-même dans la vie une femme de bien, une femme du temps qui vient, une pénitente quoi ! vous ne trouverez rien à Arès.
Voilà ce que le Pèlerinage peut vous promettre.
Mais moi, personnellement, que puis-je vous promettre ? À vrai dire, pas grand chose.
Votre commentaire tombe dans ma boîte la nuit après une journée de 1er juillet qui m'a montré par trois fois (belle insistance du Ciel pour me rappeler ma médiocrité) que je ne suis pas une grande lumière pour mes frères et sœurs.
Dans la journée une personne de mon entourage m'a reproché de ne rien lui avoir appris et j'ai découvert que depuis quelque trente-six ans, "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel, "Et Ce Que Tu Auras Écrit", mon courrier, mes allocutions, mon blog, mes vidéos, nos conversations, etc. n'avaient rien laissé d'utilisable pour composer quelques mots à dire à un inconnu entrant pour la première fois dans la salle de prière.
Le soir, j'ai fait une réunion autour d'un sujet qui me préoccupe : une mission quelque part en France, mais je me suis attardé un peu au-delà de 21 heures, heure de fermeture du Pèlerinage, et mon épouse est venue me rappeler qu'il était 21 heures 15, grand temps de partir. Je me suis tu, j'ai interrompu la réunion, je me suis levé, suis allé me changer pour rencontrer un peu plus tard les frères et sœurs de service me faisant comprendre avec véhémence que c'était l'heure non de penser et parler, mais de faire place aux balais et serpillères. J'aurais pu espérer, moi si peu coutumier de ce genre de contretemps, qu'on m'aurait plutôt dit: "Vous devez être attardé par quelque chose d'important pour avoir pris cet exceptionnel retard. Nous ferons pour une fois le ménage demain." Mais non ! Nous sommes au bord de cet enrégimentement que je croyais avoir vaincu : "Avant l'heure c'est pas l'heure, après l'heure c'est plus l'heure," dit l'adjudant-chef ou le prieur du monastère qui connaissent le règlement.
Et pour clore cette journée et me faire prendre d'avantage conscience de ma nullité, une des sœurs de la réunion en partant à dit à mon épouse: "Je n'ai rien compris de ce qu'a dit le prophète." Elle aurait pu me le dire à moi, mais non, me le faire dire souligne mieux l'ennui d'une réunion inutile. Je ne méritais sûrement pas plus. Sœur Christiane et les frères et sœurs du ménage avaient eu raison de me rappeler qu'il fallait déguerpir, puisque mes propos étaient de toute façon incompréhensibles.
Que peut vous promettre un homme aussi nul ? Je ne m'en formalise pas, parce qu'il n'est jamais mauvais d'être placé face à sa consternante réalité.
Venez toujours au Pèlerinage, nous verrons bien ce que nous pourrons faire ensemble.


04jun14 156C63 
Bof, un pèlerinage à Arès, un de plus !
Il y a des quantités de pèlerinages. Ce matin un de mes amis me disait: Je suis heureux de pouvoir faire cette année encore, malgré la grève des intermittents du spectacle, mon pèlerinage à Avignon [Festival du Théâtre].
Il y a eu le 6 juin le pèlerinage sur la plage d'Arromanches où eut lieu le débarquement en 1944.
Bref, il y a des pèlerinage en veux-tu en voilà !
Il n'y a pas que le pèlerinage de La Mecque, de Fatima, de Lourdes, de La Salette, de Bénarès, etc.
Qu'est-ce que c'est que ce pèlerinage d'Arès ? Je m'intéresse à votre blog, parce qu'il dit des choses intéressantes sur pas mal de choses, des choses qui sont différentes des rumeurs et des opinions générales. Je ne suis pas sûr que vous soyez dans la ligne de La Révélation d'Arès. J'ai lu ce livre. Nulle part on n'y dit qu'il faut un Pèlerinage à Arès.
Edmond L. du Nord


Réponse :
On appelle pèlerinage, c'est vrai, tout retour sur un lieu qui a marqué la mémoire des hommes, pas seulement de façon religieuse. Même si les religions disparaissent demain de notre planète, on verra encore affluer sur le lieu de naissance ou de travail d'un penseur, d'un savant, d'un humain éminent, des foules aussi recpectueuses et méditatives que celles qu'on a vues jusqu'à aujourd'hui sur les lieux fondateurs de religion ou aux endroits d'apparitions surnaturelles.
Concernant Arès, le mot pèlerinage n'est pas utilisé dans la Parole donnée par Jésus ou par le Père, en effet. Mais quel nom voulez-vous donner au mouvement des croyants qui répondent à l'Appel que voici : Je suis ici, tu y viens, les frères y viennent. La lèvre prend le Feu dans Ma Main... Appelle les frères et les frères : "Vien prendre le Feu !"... Quarante pas (périmètre du lieu des Théophanies) nouent Ma Force, etc. (Rév d'Arès xLi/1-10) ? Je ne vois pas, pour ma part, d'autre mot que le mot pèlerinage.
Cependant, j'enseigne que le Pèlerinage d'Arès n'est pas justifié à propremnt parlé par le lieu de Manifestations de Jésus redescendu du Ciel (1974) ou du Créateur réduit de sa dimension universelle à un clou (Rév d'Arès ii/21, 1977). Il résulte d'un Appel à prendre le Feu (xLi/7), c'est-à-dire des forces spirituelles pour la pénitence et la moisson de pénitents, et pour cette raison il peut se faire n'importe où et n'importe quand dans l'intimité de l'âme, même si le rassemblement des croyants sur le Lieu même de l'Appel est une bonne chose, puisque nous sommes des êtres sociaux en besoin de communiquer et que nous nous enrichissons spirituellement au contact les uns des autres.
Le Pèlerinage d'Arès est donc plus une exigence de
l'âme qu'une exigence du lieu. la profession de foi qu'il représente est plus importante que le voyage. C'est un mouvement de foi trop complexe pour tenir dans une simple définition. La Parole que Jésus puis le Père ont laissée à Arès : La Révélation d'Arès, est l'empreinte-racine de ce Pèlerinage, elle mêle tant Arès que la Terre entière, tant l'individu qui a foi en La Révélation d'Arès que l'humanité entière : sept milliards de créatures devant leur Créateur.
Le magnétisme ou rayonnement spirituel reçu du Pèlerinage à Arès, chez soi ou n'importe où, est universel. Il suffit pour cela de concentrer sa foi et vraie piété sur le
Feu promis, mais ce Feu est évidemment plus facilement représenté dans le cerveau (la chair), l'esprit et l'âme que dans un autre lieu, compte tenu de la fugacité de la pensée instable de l'homme pécheur.
Gerardus van der Leeuw, historien et philosophe des religions néerlandais, dans sa fameuse "Phénoménologie des Religions" (1933), dit : "Un pèlerinage est une sorte de pays natal élevé à la deuxième puissance." Un pèlerinage et tout particulièrement celui d'Arès est en effet un mouvement loin d'être élémentaire. C'est le retour d'un humain aux propres racines de sa foi, qui est son véritable domicile, d'une dimension aussi immense qu'indescriptible, comparé au logis matériel n'est qu'un lieu de subsistance élémentaire. On est, dans cette définition, très loin spirituellement des pèlerinages antiques qui n'étaient que des pérégrinations matérielles aux dieux locaux comme en Égypte antique le pèlerinage d'Abydos, un des plus anciens et des plus fameux, où, croyait-on, était conservée dans une châsse la tête du dieu Osiris. Même beaucoup de juifs d'aujourd'hui espèrent la reconstruction du Temple de Jérusalem qui est, selon eux, le véritable habitat de Yawhé, l'Éternel, montrant ainsi des réminiscences du paganisme pré-israëlite.
Le Pèlerinage d'Arès, lui, est réellement et avant tout localisé dans l'âme du Pèlerin d'Arès. Cela ne veut pas dire que le lieu physique d'Arès en Gironde, France, Europe, est sans importance, mais c'est une importance relative. Nous ne sommes décidément pas une religion.


06jul14 156C64
Je viens de lire avec une peine immense votre réponse à 156C62.
Je viens témoigner que vous nous avez transmis avec un grand courage cette Parole, vous n'avez pas eu peur de monter sur le parvis et d'enseigner : Quand Mikal parle la poussière devient le miel. Le miel fait le fort. Parle ! (Rév d'Arès xii/4)
Pour moi et pour mon entourage proche, épouse, frères et sœurs très engagés qui suivent le prophète sans arrière-pensée, vous êtes un phare, une lumière éclairant le chemin pour nos faibles lumignons.
Je pense que la soif de changer se manifeste par la soif de comprendre et d'intégrer, de métaboliser la Parole à travers votre enseignement et votre pensée prophétique si riche.
Par ailleurs, ayant assisté à votre entretien avec ces deux sœurs, suite à votre invitation comme observateur, je peux également témoigner de tout l'amour que vous avez mis dans vos questions, toutes les précautions que vous avez prises pour être bien compris, ne pas choquer, inviter à une conversation et un échange, dans la plus grande confiance avec toute la délicatesse que vous êtes capable de déployer pour être bien compris …
Quant à la remarque faite pour le ménage, elle n'avait pas lieu d'être. Elle a fait l'objet de désapprobation d'une partie du groupe présent.
Votre entretien avec ce petit groupe était d'une telle importance pour la mission que le ménage et toute autre activité d'ordre personnel ou matériel ne pouvait que s'effacer, d'abord par respect dû au prophète de Dieu, à son "travail" de prophète, déjà très difficile, et tous, dans la patience, auraient dû vous remercier de tout pour ce que vous avez apporté d'enseignement aux sœurs que vous avez reçues, ainsi qu'a moi.
Pour ce qui me concerne, je vous suis d'une grande reconnaissance pour ce temps que vous nous avez donné, n'étant plus rien pour vous-même, mais tout pour la moisson et pour vos frères, tout pour cette Parole !
Vous êtes un grand prophète et rien ni personne ne pourra l'empêcher. Nous sommes avec vous dans ce chemin difficile qu'est le retour au Bien, à la reconstruction d'Éden dans nos cœurs !
Francis M. du Centre


Réponse :
Merci, mon frère Francis, pour ce que vous me dites là, qui me touche beaucoup.
Oui, je m'efforce de monter sur le parvis pour enseigner, comme vous dites — et merci d'en témoigner — mais je ne suis dupe ni de moi-même ni de ceux qui m'écoutent et qui ne sont pas toujours parvenus au moment de comprendre. Quand dans ma réponse 156C62 je dis que je suis nul, je le suis, puisqu'incompris, mais celles qui ne me comprennent pas le sont aussi, et celle qui m'a fait remarquer que j'empêchais le ménage de se faire était nulle. Ce fut une journée nulle où tout le monde parla pour ne rien dire. Il y a des jours comme ça.
Il suffit d'attendre qu'un autre jour plus faste vienne. Il viendra.
La Lumière du Créateur, doublée de Puissance et de Sainteté (Rév d'Arès 12/4) qui tombe sur nous fait plus que nous éblouir, elle nous dévore parfois tellement qu'elle obscurcit tout comme une nuit. Nous ne voyons plus rien et tout se déforme comme dans la nuit : un escalier la nuit devient un abîme sans fond, des arbres une armée de géants. On reste immobile sans plus avancer. On ne comprend pas. Dans l'éblouissement comme dans la nuit nous sommes comme des aveugles. Il faut un certain entraînement pour se mouvoir dans l'éblouissemnt comme dans la nuit. Voilà pourquoi il faut attendre que ceux qui ont peur, qui ne comprennent pas, prennent un peu d'assurance et commencent à comprendre et à bouger.
Vous avez "une peine immense", et j'en suis désolé, mais moi non, je n'ai pas de peine. J'ai conscience que je suis un nul qui attend le jour où je le serai moins pour ceux qui ne m'ont pas compris. Ce n'est pas de l'humilité. C'est du réalisme.
Je garde une espérance d'autant plus forte que je sais que l'éblouissement et l'aveuglement que comme le nuit il provoque sont plus humains que les lumières du jour normal ou des allumages électriques nocturnes. Plus humains, ils seront mieux compris un jour ou l'autre.
Nous avançons vers une magnifique consolation que nous réserve Dieu. Il n'y a qu'à continuer de prier pour accomplir. Le Pèlerinage est un temps fait pour cela.


06jul14 156C65
[suite à 156C62] Frère Michel, non seulement vous êtes une grande Lumière pour bon nombre de vos sœurs et frères,
mais l'histoire du ménage des Lieux Saints d'Arès ressemble un peu à celle de Marthe et de Marie.
Alors que Jésus est là à enseigner la Parole qu'il faut accomplir, Marie ne se lasse pas de l'écouter, tandis que sa sœur Marthe s'affaire au ménage et à la cuisine sans porter grande importance aux Paroles du prophète Jésus, préférant son balai à l'Eau de Dieu qui coulent des lèvres de Jésus.
Parce qu'il est tout naturel qu'un prophète ne se lasse pas de parler à ses frères sans que ceux ci ne l'interrompent pour une histoire de balai, parce que si le prophète ressent le besoin de parler à ses frères, c'est que le moment est grave.
Frère Michel, je ne me lasse pas de vous entendre parler, parce que le temps n'existe plus quand on est avec vous à vous écouter nous enseigner.
Parce que Notre mission à laquelle Dieu nous envoie dans le champ voit bien que notre monde s’interroge ou ne s'interroge plus du tout, ce qui est plus grave encore.
Il se trame [quelque chose comme] un grondement dans notre humanité, tel un volcan qui gronde et qui ne va pas tarder à entrer en éruption.
Je rentre tout juste du Pèlerinage de Feu.
Je m'interroge car je m'inquiète.
Trois jeunes Israéliens viennent d’être retrouvés tués par des Palestiniens du Hamas. Il va forcément y avoir un grave retour de vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) de la part du peuple Israélien. Comment arrêter le mouvement de vengeance de ce peuple qui est dans "notre champ de mission" ? Que faisons nous Pèlerins d'Arès pour l’arrêter ?
Vous, Frère Michel, qui êtes le prophète de Dieu n'êtes pas insignifiant.
Vous êtes l'envoyé de Dieu et ceux qui ne comprennent pas,même des sœurs et frères Pèlerins d'Arès  qui viennent au Pèlerinage mais qui ne s'imprègnent pas de l'eau de Vie que vous faites couler en nous ont perdu conscience qu'un prophète est parmi eux, afin de nous préparer à supporter et à ne pas défaillir face à l'explosion du monde qui se prépare.
Que ceux qui ne voient pas qu'un prophète élu du Créateur de l'Univers éprouve le besoin de parler longuement à ses frères,
parce qu'il se trame un événement qui dépasse notre entendement, que ceux-là s'interrogent : "Un prophète pour quoi et pourquoi faire ?"
Pourquoi sont-ils venus prendre le Feu à Arès, s'ils n'ont pas la force d'écouter leur prophète qui s'interroge, qui se soucie de l'avenir de notre monde et de la moisson qui nous attend : Les gerbes riches en bon grains, dans ce monde qui bascule doucement vers le péché des péchés ?
Patricia C. des Hautes Alpes


Réponse :
Qohélet dit :Toutes les paroles sont usées, personne ne peut plus parler... Ce qui fut cela sera, ce qui s'est fait se refera (Qohélet ou L'Ecclésiaste 1/8-9)... Il y a un temps pour se taire et un temps pour parler (3/7).
Il y a un temps pour écouter sans comprendre et un temps pour écouter et comprendre. Aucun d'entre nous n'a le même temps qu'un autre frère ou sœur. Voilà pourquoi je dois être patient, voilà pourquoi je dois comprendre que certains sont mûrs mais d'autres pas mûrs.
Il n'y a pas de valeurs constantes et identiques selon les moments de l'existence humaine, celle des pécheurs et des pécheresses. Il y a des jeunes qui parlent aujourd'hui très sûrs de ce qu'ils disent qui est faux, qui le disent même parfois avec arrogance, mais je sais que ce qu'ils ne comprennent pas aujourd'hui ils le comprendront demain. Alors, ce qui n'a pas été compris le 1er juillet le sera un autre jour, cette année-ci ou une autre année. C'est à moi d'attendre. Qu'est mon attente comparée à celle de Dieu qui dure depuis des millénaires ?
Comme Qohélet je fais des constats d'apparence pessimiste, mais je ne suis pas pessimiste, car comme lui je reste constructif. Comme lui suggère comme solution la crainte de Dieu, je suggère l'amour de nos frères et sœurs insuffisants aujourd'hui mais qui seront suffisants demain.
L'essentiel est d'aller toujours dans la même direction. Tout le monde ne peut pas avancer à la même vitesse.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Patricia.


06jul14 156C66
J'ai lu votre réponse 156C62. Comme vous le savez, je fais au Pèlerinage d'Arès partie du service d'accueil à la prière. Je souhaitais faire le ménage le lendemain matin. À la demande de mon frère, j'ai accepté de le faire le soir même. L'un comme l'autre aurions attendu, quelle que soit l'heure de votre départ, pour le faire et savons très bien que si le prophète reçoit des sœurs et frères exceptionnellement, c'est d'une grande importance et que l'on ne dois pas déranger le prophète.
Je témoigne aussi que notre sœur Chantal aussi prête à attendre quelle que soit l'heure, nous a témoigné hier soir un cas exceptionnel, qu'un jour vous étiez resté en réunion jusqu'à minuit avec un frère qui par la suite est devenu un Pèlerin d'Arès et que Sœur Christiane et Sœur Chantal vous avaient attendu.
Et non, vous n'êtes pas nul ! Aucun d'entre nous n'a fait ce que vous avez fait en quarante ans et que vous continuez à faire. Vous avez aidé beaucoup de sœurs et frères en difficulté, vous avez ramenez au Père beaucoup d'âmes. Sans cesse vous nous enseignez, vous êtes patient, vous êtes notre modèle de pénitence, vous êtes un frère exceptionnel par votre pénitence, aucun d'entre nous vous arrive aux chevilles.
Parfois, vous m'avez dit des choses que je ne comprenais pas tout de suite, alors comme les enfants, je vous ai fait confiance et je vous fais toujours confiance et je témoigne qu'à chaque fois, vous aviez raison, car, je compris plus tard.
Si, j'avais un entretien avec vous, c'est oreilles, cœur, âme que j'ouvrirai, car c'est un honneur d'être reçu par Mikal qui lorsqu'il le fait à de très bonnes raisons.
Voici une image qui a été modifiée à ma demande par notre frère Jeff.
Avant La Révélation d'Arès nous étions dans une profonde ténèbres et par votre prophétisme, exemple de pénitence, d'enseignement, [vous assurez] l'accomplissement de La Révélation d'Arès,
La Parole Pure par la prière, la moisson des âmes, notre pénitence, nous sortons de plus en plus des ténèbres terrestres pour nous sacraliser, nous élever vers les Hauteurs Saintes, entrer dans la Lumière.
Béni(s) Dieu Qui sort l'homme des ténèbres, Qui lui parle à l'étape de son pèlerinage, sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes ! Cela ferai une belle affiche vitrine.
Didier.Br d'Île de France

Entrer et sortir du Livre


Réponse :
J'aime beaucoup cette image. Merci à vous Didier et à Jeff pour ce travail.
Merci pour votre commentaire.
Soignez-vous bien. Je sais que vous avez été envoyé au CHU de Bordeaux par le petit hôpital d'Arès. J'espère de tout cœur que vous allez nous revenir plein de santé.


06jul14 156C67
Depuis 1985, année de ma découverte de La Révélation d’Arès, du pèlerinage du Bien à Arès, vous n’avez cessé d’être pour moi une grande lumière.
Vous m’avez appris à prier, à me libérer du carcan religieux, du dolorisme, des pensées vaines, à gagner en réalisme et en réflexion.
Par vos écrits (j’ai lu, relu et lis et relis aussi bien "Le Pèlerins d’Arès" trimestriel — aujourd’hui seulement quelques articles — qu’annuels).
Par vos courriers, vos conseils, vous ne cessez de me guider pour être une meilleure pénitente et une apôtre efficace. Votre enseignement est accessible à tous ceux et celles prêts à jeter leur vieille vie pour la vraie Vie spirituelle, prêts à n’être plus rien pour eux-mêmes (Rév d'Arès 40/6).
Votre parole m’est plus que compréhensible, elle vit en moi et me fortifie dans mon ascension (Rév d'Arès 36/14).
Je vais faire mon 29ème pèlerinage à Arès, j'y serai pour une longue période, pour prendre le Feu de la perfectibilité et du don de soi et ce sera encore une grande joie pour mon cœur et mon âme de vous revoir et de vous entendre.
Annie L. d'Île de France


Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour ce compliments. Je ne suis pas un artiste qui mesure son succès à la vigueur et à la durée des applaudissements ou à la recette de ses films ou de son théâtre. Je ne prête pas attention au succès ; je ne perds pas mon temps à l'évaluer. Je poursuis ma mission avec ma foi, mon cœur, ma volonté de servir la Parole du Père. Mais quand des frères ou des sœurs me disent à l'occasion que je les ai aidés à faire l'ascension des Hauteurs Saintes, je suis heureux. Heureux non pour moi, mais pour le Père, pour l'humanité qui ne sait pas encore que nous sommes pénitents pour eux.


06jul14 156C68 
Votre réponse au commentaire d'Amélie D du Périgord (02juil14 156c62) nous donne beaucoup à réfléchir.
Vous êtes le très grand prophète envoyé par le Père pour sauver l'humanité en perdition et pourtant votre humilité nous confond.
Le Tout Autre dans son message de 1974 et de 1977 vous donne toute sa confiance, mais nous les marmots (Rév d'Arès xxx/13-15) avons bien du mal à vous suivre, coincés dans nos peurs et les habitudes du monde, quoiqu'en recherche de l'équité (Rév d'Arès 28/10-11) et de l'intelligence (32/5).
Nous avons bien besoin du Feu (Rév d'Arès xLviii/9) du Pélérinage pour poursuivre cette difficile, mais en même temps heureuse et exaltante ascension de pénitent (Rév d'Arès 12/9) et moissonneur.
Merci du fond du cœur, bien aimé prophète du Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), pour tout l'amour, l'enseignement et tout le vrai (Rév d'Arès ii/8-9) que vous nous donnez sans vous lasser, n'étant plus rien pour vous même.
Extraits de la Première Théophanie
Première Théophanie (extrai
ch. 1
2 Comme le Bon donne la Parole, tu la donnes
4 Ouvre ta gorge, dis la Parole, Elle est.
12 Parole de Mikal Ma Parole .
14 (À son tour) Mikal lave ses frères ; il donne l’Eau.
ch. 2
5 …. Mikal (est) Mon Vent .
17 Ta voix est le fer.
18 Ta parole (est) Mon jardin.
ch. 8
4(Et) Mikal (est)la figue (qui se fend ) sous le soleil
le suc coule (de lui), le frère de l’oreille (le) boit.
Elle est bénie.
ch. 9
1 Mikal,ton poumon est chaud. Souffle !
ch.10
(Mais toi,) tu viens sur deux pieds.
Mon Chant (est) à ta barbe.
ch. 11
13 Mikal est Mon Fils.
Il germe les fils de l’Eau
ch. 12
4(Quand) Mikal parle, la poussière (devient) le
miel. Le miel fait le fort. Parle !

Marie-Reine J. du Limousin


Réponse :
Oui, ma bonne sœur Marie-Reine, Dieu me "donne toute sa confiance".
Mais une énorme quantité d'hommes ne me la donnent pas.
C'est bien là tout le problème entre les créatures humaines et leur Créateur.
Croire est un fardeau pour une très grande majorité d'humains. Dieu le sait et ne demande pas plus qu'un petit reste de pénitents pour sauver le monde. Mais de combien de pénitents faudra-t-il pour faire le petit reste ? Dieu ne le précise pas, parce que là encore tout dépend de l'intensité et de la dynamique de leur foi. Relativement peu de pénitents avec une foi d'une intensité active extraordinaire suffiront, mais si leur foi active reste de force moyenne, il en faudra bien davantage.
Croire est un fardeau, parce que croire pour la masse des hommes équivaut à une gesticulation dans le vide. Quand l'homme mord dans un sandwich il se dit: Voilà du pain bien croustillant, du jambon et du beurre bien goûteux, que sentent mon palais et ma langue au passage, que je mastique "Crouic, crouic !" avec joie, mais croire en un  Dieu invisible et dans un avenir totalement incertain  ?
Dire "Non !" ou "Ça n'existe pas" est la revanche maline de l'incertitude.
Voilà pourquoi dans l'énorme club des non-croyants les adhérents innombrables se reconnaissent sans se nommer. Ils n'ont même pas besoin de se reconnaître, d'ailleurs. Ils ne font qu'une seule grisaille. Tandis que les croyants s'appellent par leurs noms ou prénoms, se savent tous différents. L'assemblée de foi n'est ni anonyme, ni confortable, ni invisible. Qu'il est au contraire douillet, sécuritaire, ano­nyme, malin de se savoir une molécule dans la masse des "J'suis comme tout l'monde" Bref, être incroyant (à la rigueur un paroissien anonyme) est une passion très jouissive qui donne l'invisibilité. Pourquoi des invisibles croiraient-ils en un Dieu invisible ? Pas besoin. Ils ont leur non-existence, tandis que les croyants, les vrais, les durs, les actifs, ont une existence d'une visibilité hurlante...
Voilà pourquoi la mécréance, la non-croyance, est devenue une passion partagée par tant de monde !
Voilà pourquoi les faire passer de leur passion à la nôtre est un tel problème.
Merci d'être une grande croyante, vous Marie-Reine.


07jul14 156C69
Frère Michel, bien aimé en l’Amour du Père. S’il vous semble que mon commentaire est maladroit ou inutile, ne le publiez pas s'il vous plaît. C’est sans soucis pour moi. Merci !
Je ne comprends pas, lisant le commentaire 02jul14 156C62, comment on peut se permettre cela. Ce n’est pas l’impatience qui me choque ; ce sont les débordements. Oublierions-nous qui vous êtes ? Une routine s’installerait-elle, créant la désinvolture ?
Vous écriviez : "Nous sommes au bord de cet enrégimentement que je croyais avoir vaincu : "Avant l'heure c'est pas l'heure, après l'heure c'est plus l'heure," dit l'adjudant-chef ou le prieur du monastère qui connaissent le règlement. Que peut vous promettre un homme aussi nul ? Je ne m'en formalise pas, parce qu'il n'est jamais mauvais d'être placé face à sa conster­nante réalité."
Ce qui est consternant frère Michel, c’est ma réalité devant vous, donnant cent fois moins de mon énergie, de mon temps à La Révélation d’Arès que vous n'en donnez, alors que j’ai tout le temps de le faire !
Après quarante années d’un enseignement jamais donné à une tel niveau dans l'histoire du prophétisme, notre prophète Mikal y consacrant toute sa vie, tout son amour pour chacun, même pour le détracteur, comment en arrivons-nous là ?
J’espère simplement qu’ayant compris votre peine, bien que vous ne vous en formalisiez pas, chacun de nous se dise: Que deviendra-t-il dans dix ans, cent ans, du bel esprit arèsien qu'auront formé les sœurs et les frères ? Une religion ! Car d’une simple graine d'ivraie un beau Champ de Moisson pourrait doucement s’étouffer, et le Jour reculera encore !
Je ne viens pas, une fois de plus au Pèlerinage de Feu, lisant les commentaires et vos réponse, je me sens "exilé", contraint à rester à la maison, à accomplir mon le Pèlerinage du cœur loin du Saint Lieu !
Je sais l’importance d’y aller, je souhaite qu’en 2015, si tout va bien, je pourrai faire le voyage ! Je pense à tout ceux qui comme moi, ne peuvent venir pour X raisons et lire votre réponse au commentaire 04jul14 156/63 fait beaucoup pour adoucir ce manque.
Que cette nouvelle année de Moisson nous soit belle et vous emplisse de joie !.
Michel J. de la Bresse


Réponse :
Lequel d'entre nous, connaissant votre handicap, pourrait une seule seconde vous reprocher de ne pas faire le Pèlerinage en 2014 ? Bien au contraire, nous vous admirons d'avoir fait le Pèlerinage les années précédentes autant de fois que vous avez pu et d'envisager de la faire en 2015 !
Pour moi, mon frère Michel, vous êtes de cette beauté servante du Bien (Rév d'Arès 12/3). Au musée archéologique de Madrid il y a un Appolon antique en bronze, la moitié du visage effacée par le temps, comme il y a au Louvre de Paris une Vénus de Milo en marbre sans bras. Ces deux êtres mutilés — qui ont quelque chose de l'être immortel — nous disent: La beauté est dedans ! Ces deux êtres sont magnifiques. À mes yeux, vous l'êtes aussi. Nous avons d'autres Pèlerins d'Arès comme vous magnifiques: Marie-Élise, Marielle, Nathalie.
Il faut avoir parcouru par la pénitence et la moisson la grande distance qui nous sépare du Bien pour comprendre ce que je veux dire ici. La beauté de la mode et de l'art ou celle des athlètes qui ont des bras et des jambes musclés, est sans cesse bousculée et redéfinie par la vraie beauté, celle de la foi qu'a réveillée en nous La Révélation d'Arès.
Vous faites cette année le Pèlerinage du Cœur, je serai pour ma part sur le Saint Lieu mais je le ferai avec vous de loin.
Nous sommes indéfectiblement unis. le Feu va jusqu'à vous, mon frère Michel.


07jul14 156C70
Je peux témoigner que l'on peut ressentir une énergie plus forte se développer en soi au cours du Pèlerinage d'Arès. Cela ne m'était pas arrivé lors de mon premier pèlerinage à Arès, mais [cela m'est arrivé] très clairement lors du dernier pèlerinage. C'est un signe de la venue de Dieu en ce lieu, même si c'est un signe invisible.
Je souhaite rapporter un incident au pèlerinage lorsque la sœur d'accueil a refusé l'an dernier l'entrée du pèlerinage à mon épouse, je crois que c'était le 26 juin 2013. Je ne sais pas si elle a bien fait ou non, mais il est peut-être utile d'en parler pour le futur de l'accueil.
La sœur d'accueil me connaissait un peu et nous avions eu une courte et amicale conversation la veille. À la sortie de la maison de prière je vais voir la sœur d'accueil, qui était accompagnée dans la salle d'accueil d'une autre sœur et d'un frère et je lui demande si mon épouse pourrait rentrer sur le lieu des théophanies. Elle me répond qu'il faut d'abord qu'elle passe par l'accueil. Je lui dis que mon épouse souhaiterait aller sur le lieu des théophanies sans passer par l'accueil afin d'y méditer.
La sœur d'accueil me dit que l'accueil a été institué par le prophète, que l'accueil est individuel et non en couple, et que je ne devrais pas inciter mon épouse à venir au pèlerinage si elle n'en pas envie. Je m'incline sans discussion car je suis dans une maison de prière et je ne veux pas troubler la paix. J'en informe mon épouse et elle me dit qu'elle trouve que cela est contraire à l'esprit non-religieux de liberté dont je lui parle, car même dans les églises et les mosquées on peut rentrer sans passer par un accueil.
J'essaie de lui expliquer que l'accueil est là pour protéger la paix du lieu des gêneurs mais elle me répond que la sœur d'accueil me connaît et n'a pas de raison de supposer que mon épouse allait troubler le lieu. Mon épouse ne souhaitait pas passer par l'accueil car elle n'aime pas le fait d'être interrogée pour obtenir une autorisation; mais peut-être aurait-elle dû s'imposer de passer par l'accueil pour rassurer sur son comportement sur le Saint Lieu ?
Bref, au-delà de cet incident particulier, j'aimerais savoir si pour le futur vous souhaiteriez que la personne chargée de l'accueil agisse de la même manière ou différemment ?
Fraternellement.
Anonyme
(Je souhaite que ce présent témoignage soit anonyme par égard pour mon épouse, même si je donne mon nom au frère Michel pour qu'il puisse, si cela est utile, le transmettre à la sœur d'accueil que je salue fraternellement).


Réponse :
Merci de décrire très clairement les circonstances et les raisons pour lesquelles la sœur de premier accueil, Ghyslaine je suppose, a refusé à votre épouse l'entrée de la Maison de la Sainte Parole.

Cette sœur d'accueil a eu raison de refuser à votre épouse l'entrée su Saint Lieu. Rien de discriminatoire vis-à-vis de votre épouse, mais cohérent avec le sens que je donne au Pèlerinage d'Arès.
Je vois que les raisons que j'ai données du refus, qui est cependant rare, sont insuffisantes dans mes réponses précédentes. Je vais essayer d'expliquer les choses autrement, parce qu'on est au Pèlerinage d'Arès dans une zone de transcendance et que ce n'est pas clair pour tout le monde ; nous le savons.
Moi-même, quand je suis à Arès accompagné d'un ami ou d'un membre de ma famille, je n'entre pas avec lui.
Si l'ami ou le parent n'est pas prêt à me comprendre, je lui dis qu'il vaut mieux pour lui de différer sa visite en lisant La Révélation d'Arès et les textes de moi qui en expliquent le sens.
S'il est prêt à me comprendre, je lui dis ceci :

"Passe par l'accueil, parce que dès lors que tu entres sur le Saint Lieu où ton Créateur s'est manifesté et a parlé, tu n'es plus l'ami ou le parent de personne.
"Tu es l'enfant unique, la créature, l'ami unique du Créateur ou Père.
"C'est seulement ton rapport au Père qui compte, que tu croies en Lui ou que tu Le cherches sans L'avoir encore trouvé, car même sous le beau ciel bleu d'été nous marchons dans une nuit spirituelle.
"C'est seulement par un cordon particulier, le fil jaune (xxxix/3), que passe le Feu qu'on vient prendre ici (xLi/3-7) dit La Révélation d'Arès. Le fil jaune du nerf de l'homme au Nerf de Dieu est le lien entre le Créateur et le prophétisme actif ou potentiel du pèlerin.
"Il faut donc être pèlerin, toujours pèlerin, pèlerin dans la grande détresse (12/9) de la recherche du Tout Autre, prophète en puissance, qu'on soit croyant ou non.
"Les curieux, les chercheurs d'information, les journalistes (ceux-ci essaient parfois d'accompagner un pèlerin pour ensuite photographier en douce, préparer un papier, etc.), les simples badauds même inoffensifs, etc., n'ont pas leur place en ce lieu et ne perdent rien à ne pas y entrer — il n'y a rien de particulier à y voir — car on peut prier et méditer n'importe où hors de ce lieu, puisque le Créateur est partout dans sa Création.
"Ce lieu-ci à Arès, il faut le comprendre, a une fonction particulière.
"Ton nom; ton identité, ta religion, ton origine ne te seront pas demandés, ils ne nous intéressent pas. Ils intéressent peut-être le Père, mais ce n'est pas notre affaire. Notre affaire, c'est de veiller (xxxv/13) à ce que la Sainteté, la Puissance et la Lumière (12/4) perdent ici tout rapport avec la logique intellectuelle du monde. Nous veillons à ce qu'ils ne soient pas reçus comme des mots, mais soient ressentis au-delà, perçus comme l'échafaudage (17/4, 18/1) du Vrai (xxxiv/1-4), parce que ce qu'ils représentent a été perdu par Adam avec l'Éden. C'est ce monde perdu que nous Pèlerins d'Arès nous efforçons de retrouver par la pénitence et même chez l'incroyant nous nous efforçons de détecter la pénitence, qui existe et fonctionne au-dela des concepts religieux, philosophiques, sociaux.
"Nous savons que cela est obscur pour le visiteur qui n'est que visiteur. Nous savons que cela peut être considéré comme arbitraire, mais nous considérons comme plus arbitraire encore de vouloir entrer seulement pour voir, pour se rendre compte, pour s'informer. La Maison de la Sainte Parole  n'est pas un lieu pour ça. C'est un lieu de dépassement, un dépassement qui peut être ressenti par un incroyant autant que par un croyant. Le premier indice du dépassement est l'humilité."

Votre épouse, mon frère, "ne souhaitait pas passer par l'accueil car elle n'aime pas le fait d'être interrogée pour obtenir une autorisation; mais peut-être aurait-elle dû s'imposer de passer par l'accueil pour rassurer sur son comportement sur le Saint Lieu ?" Je ne comprends pas très bien votre question car chez nous votre épouse n'était pas confrontée à une autorité, un pouvoir, mais seulement à l'entrée d'un pont spirituel qui garde au Saint Lieu, au delà du pont, son sens profond de transcendance, de rencontre avec le Tout Autre par delà toute logique.
De toute façon, le fait de ne pas entrer sur le Saint Lieu du Pèlerinage ne conditionne nullement le salut de votre épouse qui est peut-être, et nous le souhaitons, bien meilleure que nous, plus justifiée que nous qui ne sommes que des pécheurs. Après tout, si elle ne se sent pas assez pécheresse pour accepter le second accueil, c'est peut-être qu'elle n'a pas besoin d'entrer au Pèlerinage d'Arès qui n'est ouvert qu'aux humbles pécheurs. On est à Arès ailleurs que dans les logiques qui font l'actuelle société humaine ; on entre dans la Raison toute autre de la Parole, même si on ne La voit encore que de manière très floue.


07jul14 156C71 
Je veux me faire l'écho d'une Vie, d'une Vie magnifique, Belle, celle d'une découverte toujours plus vraie, toujours plus honorable et Belle, celle d'un nouveau-né qui ouvre son regard tendu vers la Lumière, chaque fois plus vraie et compréhensible,
car "La Révélation d'Arès est un Appel à la Vie : création ou recréation de l'âme, par le Bien accompli  ".
En prononçant la Parole pour accomplir (Rév d'Arès 35/6), "une renaissance éclatante du christianisme originel" se découvre à soi.
C'est pour amorcer ou parfaire en soi cette renaissance, le Retour à Dieu en soi (Rév d'Arès i/1)  que nous venons prendre le Feu à Arès, la Force, l'Eau: Source de Vie (20/4-5, 18/5, 24/3-5).
Ce Message est une invitation à l'Amour . Sans Amour l'homme meurt , il tombe malade et dépérit ....
Ce Message d'Amour nous invite à trouver la paix en la recherchant tout au fond de soi afin de pardonner toutes les offenses;
il nous invite à devenir totalement libre (Rév d'Arès 10/10) c'est-à-dire libre de toute peur, de tout préjugé, de tout ce qui peut dresser une ombre entre soi-même et son prochain (entrée 139).
Il nous invite en somme, à retrouver en soi l'Intelligence qui recrée l'Image et Ressemblance de notre Créateur.
C'est par la pénitence que l'homme parvient peu à peu à retrouver la Force en lui pour aider son frère, sa sœur à en faire autant, comme une Aumône de Dieu (Rév d'Arès 20/2).
C'est pourquoi nul n'a besoin des règles, ni dogmes qui divisent  lesquelles règles et dogmes ne peuvent qu'être continuel­lement modifiées, car jamais suffisamment claires et justes, jamais unifiantes de toute façon.
Seul le langage de l'âme — le Bien vivant nous réunit entre prochains.
Mais qui est mon prochain ? Le prochain est celui que l'on aime naturellement et aussi celui que l'on n'aime que par devoir évangélique; ce qui fait que mon ennemi c'est mon prochain, parce que celui-là m'oblige à sortir de mes habitudes, afin de voir et comprendre au-delà des idées routinières qui s'imposent à moi au quotidien.
Mon ennemi, c'est ce frère inattendu dans le désert, qui m'observe un instant et qui me donne à boire; ce Bédouin du désert de Libye"Quant à toi qui nous sauve...tu es l'Homme et tu m'apparais avec le visage de tous les hommes à la fois. Tu nous as jamais dévisagé et déjà tu nous as reconnus. Tu es le frère bien aimé, et à mon tour je te reconnaitrais dans tous les hommes.. .(Antoine de Saint-Exupéry : "Terre des hommes").
En donnant Vie à l'Image et Ressemblance du Créateur — Al = Lumière — au Fond de soi par le Bien, nous nous unissons sans règle ni dogme; c'est pourquoi, Dieu dans Sa grande Sagesse a donné une épouse à l'homme pour avancer dans la mesure, sur les chemins difficiles de la Vie.
Dieu voit le chaos, Il lui parle, Il l'aime et la Lumière vient. (cité de mémoire  de"La Pommeraie" Le Pèlerin d'Arès 1989)
Merci, juste prophète, vous êtes notre guide et vous nous guidez pas à pas dans les Pas de notre Créateur, votre enseigne­ment ne m'a jamais lassée, et l'idée que vous seriez nul m'est impossible à accepter.
Nous avançons dans un désert spirituel où les humains se battent depuis des milliers d'années. Je souhaite que de plus en plus d'hommes courageux déposent leurs armes et nous suivent à la Moisson.
Avec vous et tous nos sœurs et frères pénitents de tous bords de tous horizons, nous avançons pour la Vie.
Danièle G. du Nord


Réponse :
L'amour nous élève au-dessus de nous-mêmes pour se porter même sur l'ennemi qui est, comme vous l'avez bien perçu, notre prochain : Vous avez entendu dire: "Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi," en bien ! moi je vous dis : "Aimez vos ennemis et priez pour vos persécuteurs (Matthieu 5/43-44).
Nous sommes, en effet, d'autant plus portés à aimer ceux qui nous combattent ou tout simplement ne nous aiment pas que nous les voyons clairement comme ils ne se voient pas eux-mêmes, comme des personnes arrachées à leur arrière-plan très lointain, qui est divin, puisqu'ils sont eux aussi, et sans le savoir, enfants du Père. Par là l'amour nous cultive puisqu'il nous rend curieux de ceux dont les autres hommes ne sont pas curieux : ceux qui leur sont indifférents.
L'amour nous ouvre donc à l'univers qu'on perçoit si bien à travers les autres.
Sans amour nous sommes nos propres prisonniers, prisonniers de notre ego bien personnel. L'amour évangélique, c'est vivre pour les autres, tandis que l'amour romantique c'est vivre pour un seul ou une seule autre. Les deux sont compatibles, pourvu qu'elles, ces amours (féminin au pluriel), ne se séparent pas.
Vous avez, cette année, fait de grands progrès dans la pénitence qui est notre continuelle école de l'amour.


08jul14 156C72 
Danièle du Nord dit : "Je veux me faire l'écho d'une Vie, d'une Vie magnifique" (156C71) et elle continue sur le ton éploré de la sentimentale qui parle d'amour avec des grands mots et, je devine, des larmes dans la voix... ou plutôt dans le clavier.
Ce blog dit de temps en temps des choses intéressantes et je le lis aussi de temps en temps à cause de ça, mais il y a vraiment des moments ou tout déraille. Le sentimentalisme déraille toujours.
Si on s'intéresse par moments à La Révélation d'Arès, on la fuit à d'autres, ou plutôt on fuit ses disciples qui n'arrêtent pas de parler d'amour, de pardon, de paix, dans votre sillage, comme des dauphins suivent le bateau.
Vous n'en avez pas marre, vous aussi, de ces "sentimentalités de cheveux, de fleurs et de médaillons" dont parlait Gustave Flaubert ? Votre foi que vous appelez "arésienne" me rappelle la tablette de cheminée de ma grand-mère avec un dessus en dentelle et des photos défraîchies dans des vieux cadres en fer blanc doré et la couronne de mariée sous un globe.
Quand on parle des Pèlerins d'Arès on parle de gens qui rêve d'un monde changé où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
Au contraire ! Le monde est "dur", vous le dites vous-même. C'est un monde de guerre: les blanc contre les noirs, les arabes contre les juifs, les latinos contre les yankees, al-qaeda contre le reste du monde. Vous vous trompez complètement sur l'interprétation de La Révélation d'Arès, qui est un livre "dur", très "dur" même, que je comprends comme préconisant le salut par la haine et la cruauté contre ceux qui ne nous aiment pas.
Les Nazis avaient quelque part raison. Nous sommes dans un monde de malades, ou d'ultra-malades et déficients, des races en fin de vie (comme les juifs) ou des races qui s'affutent les dents mais qui ne valent pas mieux comme les arabes: Voyez le conflit entre Israël et la Palestine, c'est le conflit de deux malades qui s'étripent en se sautant dessus d'un lit à l'autre dans leur hôpital du Moyen Orient.
Ce que les Israëliens comme les Palestiniens ne voient pas, c'est qu'ils sont des peuples usés, bouffés par leur lèpre jusqu'aux os, qui se haïssent parce qu'ils se ressemblent et que ça les horripile. Je veux bien devenir Pèlerin d'Arès si nous nous dressons contre le reste de l'humanité qui n'est pas pécheresse, mais qui est tout simplement malade, usée, finie, tombée dans l'imbécilité et l'avachissement et c'est pour ça qu'ils font de la musculation, des abdominaux, en espérant redevenir des hommes, mais c'est fini, terminé. Les Pèlerins d'Arès, c'est la race des forts qui survivra comme les mammifères ont survécu aux dinosaures pourris jusqu'à la moëlle d'avoir trop longtemps vécu.
La haine n'est pas un mal, contrairement à ce que vous croyez, c'est un remède pour accélérer la disparition des faibles et des médiocres. Voilà à mes yeux le sens de La Révélation d'Arès. D'ailleurs le mot "aimer" est quasi inexistant dans ce livre.
Billy-Jones qui vous connaît bien.


Réponse :
Billy-Jones, que je ne connais ou ne reconnais pas, me "connaît bien", dit-il, mais pourquoi suit-il mon blog, s'il ne suit pas mon enseignement ? Parce que, explique-t-il, mon "blog dit de temps en temps des choses intéressantes." Merci. Mais le reste du temps ce blog ne tombe pas dans le "sentimentalisme", parce que parler de pénitence, d'amour, de pardon, ce n'est pas du "sentimentalisme", c'est la porte du Salut.

Vous dites : "Les Nazis avaient quelque part raison. Nous sommes dans un monde de malades, ou d'ultra-malades et déficients, des races en fin de vie (comme les juifs), etc." C'est affreux et c'est faux, mais je ne vais pas polémiquer sur des arguments de ce genre.
Que répondre à votre commentaire, qui n'est pas le premier que je reçois affirmant que La Révélation d'Arès appellerait à la haine comme l'Éternel avait appelé au Déluge plutôt qu'à l'amour ?
Je réponds que vous êtes dans l'erreur par ignorance. Une ignorance voulue ?
Vous confondez la sévérité de Dieu à Arès avec un encouragement à la guerre plutôt qu'à la paix. Vous semblez prétendre que Dieu fait seulement une distinction entre antagonistes: les aimés de Dieu et les bannis, les premiers devant vaincre les derniers considérés malades, lépreux. Je sais depuis plus de trente ans que d'aucuns répandent une interprétation négative et même belliqueuse de la Parole d'Arès, mais c'est une tragique tromperie ou tout simplement une désinformation calculée.
Que puis-je répondre à cela, sinon que c'est l'interprétation de certains qui croient dans La Révélation d'Arès comme un Appel au combat qui élimine les pécheurs en les tuant ou les réduisant à l'esclavage de leurs faiblesses plutôt qu'un Appel au combat spirituel (autrement plus dur d'ailleurs) de la pénitence contre le péché ?
Je vous l'affirme : Vous n'avez pas lu La Révélation d'Arès. Vous en avez juste retenu quelques passages qui, isolés du reste, confortent vos idées violentes et revenchardes.
Le Moyen Orient, c'est vrai, présente dans nos médias une image proche de celle que décrit votre commentaire, mais c'est là encore une tragique tromperie, parce qu'il existe au Moyen Orient de belles forces vives, actuellement étouffées, mais qui de part et d'autre expriment sans arrêt leur espérance que les antagonistes deviendront les protagonistes d'une solution pacifique heureuise, un jour.
Il se trouve que, ce matin même, j'ai pris connaissance, grâce à l'un de nos frères du Moyen Orient, d'un magnifique texte signé Nadia Ellis, une Israëlienne, paru dans "The Times of Israël".
Voici ce texte. Nous Pèlerins d'Arès ne pouvons que l'approuver :

J’en ai marre de lire qu’il faut raser Gaza au sol. J’en ai marre de lire que ce sont tous des animaux.
Marre de lire, post après post, que « voilà les gens à qui on à faire, et le monde nous demande de faire la paix? »; marre de voir encore et encore la citation de Golda Meir qui dit que la paix arrivera quand les Arabes aimeront leurs enfants plus qu’ils ne détestent les nôtres. Parce que clairement, ceux d’entre nous qui n’arrêtent pas d’écrire qu’ « un bon Arabe est un Arabe mort » dégoulinent d’amour envers leurs enfants.
J’en ai marre de lire toute la panoplie de commentaires simplistes et victimaires, à commencer par l’omniprésente déclaration que nos trois adolescents ont été tués seulement parce que juifs. Non bordel, non.
Ils ont été tués parce qu’ils se sont retrouvés, victimes innocentes, piégés dans un conflit long et complexe où les deux parties impliquées ne voient que l’ennemi à éliminer derrière un miroir qui ne leur montre que leur propre (et unique) humanité : un conflit où nous, tout comme eux, nous pensons être les seuls êtres humains dignes de ce nom, alors que les autres ce sont les « animaux ».
Oui, il y en a qui détestent les Juifs chez eux et ils sont peut-être même la majorité; mais ce n’est pas seulement pour cette raison que ces trois garçons ont été assassinés. Et soit dit en passant, ce n’est pas un droit que de faire du stop, à 16 ans, dans des territoires où la haine et le conflit transpirent à tout coin de rue; j’en ai marre de lire aussi que c’est chez nous, et que nous avons donc bien le droit d’y faire ce que nous voulons.
J’en ai marre de voir que nous sommes devenus des partisans d’un match de foot de bas étage. Que tout ce qui compte est de battre (dans tous les sens du terme) l’adversaire, car nous appartenons à l’équipe des bons, eux celle des mauvais. Des méchants. Des barbares. Des extrémistes. Eux, ce sont ceux qui distribuent des bonbons et veulent danser sur nos tombes. Eux. Tous. Un peuple (quand on veut bien leur accorder le statut de peuple, car nous n’arrêtons pas de dire qu’ils se sont inventés rien que pour nous emmerder), tout entier, de bétail ayant pris une apparence humaine.
Mais les humains, je n’arrête pas de le lire, les humains c’est nous. Nous! Nous qui demandons à ce que l’armée en détruise encore et encore des maisons palestiniennes, et qui regardons à la télé le feu démembrer leurs appartements comme autrefois on regardait les flammes engloutir les sorcières.
Nous prétendons être les seuls porteurs d’humanité alors même que l’on déclare, fiers de notre Judéité qui selon nos sages se résume dans l’amour du prochain, que nous sommes tellement meilleurs qu’eux. Car le racisme, quand il vient de nous, est tout à fait humain.
Que ce soit clair, j’aime Israël et le fait même que je doive le spécifier est symptomatique du mal qui nous ronge: si l’on critique, c’est que nous ne sommes rien de plus que des « self-hating Jews », des juifs honteux. J’en ai marre de ça aussi. De la peur de m’exprimer sur cette toile imbibée de préjugés, où supporter Israël signifie se taire sur ses défauts, ses problèmes, ses injustices, ses crimes.
On traite Israël comme on commente la Torah : si quelque chose dans nos Textes n’a pas de sens ou n’est pas juste, il faut partir du présupposé que c’est un fait exprès pour nous révéler quelque message. Car la Torah est juste par définition. De la même manière, même lorsque l’on est confronté à des comportements ou des choix qui sont clairement injustes ou illégaux de la part d’Israël, il faut leur trouver une justification car par nature, Israël a toujours raison et n’agit que pour le bien. Mais Israël c’est nous, et clairement, nous n’avons pas toujours raison.
J’ai pendant longtemps fait partie de ce type de supporteurs d’Israël. Je ne voulais pas m’avouer que parfois Israël aussi se trompe, et que les Juifs aussi savent être racistes, violents et injustes. En fait, je ne voulais pas voir ce que la plupart des Juifs s’attribuent, tout en le niant aux autres: notre humanité. Mais l’humanité, c’est ce qui nous rend faillibles, pas ce qui nous rend parfaits.
Nous naissons tous avec la même prédisposition au bien et au mal; ainsi, les Juifs et les Arabes naissent avec les mêmes instincts, les mêmes besoins et plus tard, les mêmes envies. Les conditions dans lesquelles on évolue sont celles qui déterminent, en grande partie, l’adulte que l’on devient. Et même si chacun a la responsabilité de ses actions, il faut aussi essayer de comprendre le contexte qui nous amène à devenir ce que nous sommes. Cela vaut pour les Palestiniens, les Juifs, et tous les autres.
Nous ne faisons que demander que l’on comprenne notre souffrance, mais nous n’arrivons même pas à voir (encore moins comprendre) celle des autres. Elle existe, et elle n’a pas moins de valeur que la nôtre.
C’est un conflit sale et complexe, ce n’est pas un match de foot. Il est temps de descendre des tribunes et de regarder de plus près « le camp adverse ». Et puis, de nous regarder dans la glace et de nous rendre compte que nous avons bien plus en commun avec eux qu’on ne voulait bien le croire pendant que l’on hurlait, avec tapage, des chants de stade.
Voilà c’est fait. C’est dit, et maintenant je suis prête à me faire traiter de sale gauchiste, de pacifiste utopique, d’ignorante qui n’a rien compris au conflit, et plus si affinité. C’est parce que j’ai eu peur de ce genre de commentaires que je n’ai pas osé m’exprimer sur Facebook jusque maintenant. Mais ça y est, cette première entrée de mon blog représente ma sortie du placard : je suis une juive israélienne, et je ne demande pas vengeance.


09jul14 156C73 
Votre réponse à Billy-Jones est très habile.
Vous avez répondu en faisant un copier-coller d'un article de Nadia Ellis, une chercheuse scientifique israëlienne à Tel Aviv, qui n'est pas Pèlerin d'Arès — du moins je ne le crois pas —, que vous approuvez en montrant de cette façon que l'idéal des Pèlerins d'Arès rejoint les plus nobles, les élevées idées du monde et que, donc, Dieu prétendu réapparu à Arès en France a bien semé le monde comme dit sa prétendue Révélation d'Arès (5/1).
Vous êtes décidément trop intelligent pour avoir été incapable d'inventer cette Révélation.
Pour moi vous l'avez inventée.
Savez-vous que ce livre [La Révélation d'Arès] est bien connu en Israël ? Je suis né et éduqué en France mais, juif, j'ai émigré en Israël où j'ai eu la surprise de trouver une liasse sortie d'imprimante de bureau puis reliée, qui portait La Révélation d'Arès, éd 1987, en entier et qui avait été lue et relue, parce que les pages était cornées et noircies ?
Toute la branche israëlienne de ma famille est attachée à ce texte que j'ai lu ainsi pour la première fois (je n'avais jamais vu le livre en France). Mon cousin Naftali — même prénom que l'un des trois gosses assassinés dont parle Nadia Ellis — croit à votre histoire de message surnaturel, il y voit le lien entre juifs, chrétiens et musulmans, le lien perdu et retrouvé. Je lui ai demandé si ce livre [La Révélation d'Arès] était lu par d'autres et il m'a dit que des copies circulaient un peu partout où le français était compris. Il m'a dit qu'il existait une traduction en hébreu mais qu'il ne l'avait jamais vue.
Savez-vous qu'il y a eu échange de déclarations entre deux organes de presse — "The Times of Israël" (Nadia Ellis) et "Alyaexpress News" — où l'on retrouve la même exclamation "Y'en a marre" mais dans des sens ibverses.
Voilà le texte de Alyaexpress News :

Le peuple juif en a marre : d’attendre que cesse l’insupportable, d’attendre une paix qui n’arrive jamais, de devoir accepter que les Juifs soient nés pour mourir. Israël ne doit pas être un pays où l’on trouve normal de retrouver les cadavres d’enfants retrouvés en décomposition dans des grottes.
Des hommes, des femmes et enfants innocents ont été enterrés dans la guerre de 66, afin de mettre fin aux agressions arabes, mais aujourd’hui, nous sommes choqués que de jeunes Juifs meurent simplement parce qu’ils sont passés par la ville de Hebron.
Israël et les Juifs ont en marre de la vue de Juifs morts. Marre de Palestiniens, dont les médias auront toujours un motif pour justifier leurs attentats, marre d’un monde qui se livre à l’antisémitisme depuis des milliers d’années, et Israël qui continue à être le bouc émissaire et dont tous oublient les Juifs assassinés.
Marre de la désinformation des occidentaux qui ne font que leur couverture sur le dos des Israéliens pour un ou deux appartements construit à Jérusalem-Est pendant que 150 000 Arabes sont tués en Syrie.
Marre de l’ONU et des droits de l’homme, condamnant la seule démocratie au Moyen- Orient tout en ignorant les horribles abus de ses voisins arabes.
Marre de regarder les mères juives et les pères pleurer devant les cercueils de leurs enfants.
Marre de Palestiniens, des terroristes islamiques qui pensent obtenir des relations sexuelles avec 72 vierges dans le ciel en tuant des enfants sur la terre.
Marre de ceux qui haïssent Israël étant plus préoccupés par comment les terroristes palestiniens sont traités dans les prisons israéliennes humainement que les familles des victimes du terrorisme dont les vies ont été détruites à jamais.
Marre d’un gouvernement américain, ou français, qui, avec les meilleures intentions pousse Israël à reconnaître un gouvernement palestinien d’union nationale avec le Hama quand on connaît la relation des  États-Unis avec  Al-Qaïda, qui a tué tant d’Américains innocents.
Marre de voir les communautés israéliennes en Judée Samarie entourées de barbelés et de gardes tandis que les villages palestiniens vivent ouvertement et sans crainte, car ils savent que les Israéliens ne vont pas cibler leurs enfants.
Marre de ce grand mensonge des colonies israéliennes qui entraîne la terreur palestinienne .
Marre du Hamas qui a lancé des milliers de roquettes sur Israël, même après qu’Israël a donné le Gouch Katif.
Marre de ces églises comme la "Presbyterian Church USA" qui initient aux boycotts contre Israël pour simplement protéger ses citoyens contre les terroristes.
Marre d’avoir à enseigner à nos enfants de craindre le voisinage qui était autrefois si commun en Israël, comme faire de l’auto-stop, devenant une crainte que nos enfants n’arrivent jamais à la maison.
Marre de cette rivière sans fin de larmes juives.

Moché T. d'Israël


Réponse :
Je publie votre commentaire avec l'extrait de "Alyaexpress News" par souci d'équité, afin de donner le change à ma réponse précédente 156C72 dans laquelle j'affichai le texte de Nadia Ellis dans "The Times of Israël".
Ainsi nous voyons s'exprimer deux ressentiments opposés en Israël.
Vous en avez "marre" des Palestiniens et de ceux qui les soutiennent, mais où peut vous conduire votre lassitude face à la Palestine et à leurs soutiens ? À rien.
La réalité de la Palestine, du terriroire de laquelle Israël a fait son territoire, occupant les villes et les maison des Palestiniens et bâtissant un nouvel état sur leurs terres, leur réalité est là et comment l'effacer ? Par les armes, en massacrant les Palestiniens ? On n'efface pas un peuple aussi concentré, intelligent et moderne que les Palestiniens par un génocide, même s'ils sont désarmés et désargentés pour le moment.
Vous rêvez des Américains qui ont effacé les peuples améridiens pour entièrement prendre leur place, mais ces Amérindiens avaient contre eux leur considérable retard, vivant encore dans la Préhistoire, leur considérable dispersion, leurs propres dissensions, non leur manque d'intelligence mais leur ignorance, leur manque d'armes, etc. Or, ce n'est pas du tout le cas des Palestiniens.
Il faut regarder la réalité en face et opter pour la Sagesse que le Père vous recommande en préconisant l'amour, le pardon, la paix, bref, la pénitence dans la partage avec des frères humains que vous avez spoliés.
Vous n'en sortirez pas autrement, mais hélas pour le moment c'est l'état de guerre qui permet à Israël d'exister. Cela dure, mais ne peut pas durer perpétuellement. Vous devez en sortir.
Les nouvelles du Moyen Orient sont sans cesse alarmantes. Voici, concernant le conflit Palestino-Israëlien les nouvelles parues dans Le Figaro aujourd'hui 9 juillet :

Entre Israël et le Hamas [branche armée des Palestiniens], les hostilités tournent à l'affrontement général
Répondant à des tirs de roquettes sur Jérusalem et Tel-Aviv, l'aviation israélienne a mené des dizaines de raids.

Conflit israëlo-palestinien : l'échec des nombreuses médiations américaines
Les unes après les autres, les médiations américaines ont été incapables de rassembler Israéliens et Palestiniens autour de la création d'un État «viable» de Palestine, aux côtés d'un État hébreu vivant dans des frontières "sûres et reconnues", etc.

C'est Nadia Ellis (voir ma réponse 156C72) qui a raison.
À Arès nous sommes en Pèlerinage jusqu'au 15 août. Je peux vous assurer que chaque jour je prie sur le Saint Lieu — que je n'ai pas "inventé" plus que je n'aurais "inventé" La Révélation d'Arès — et j'ai une pensée pour ce qui se passe entre vous, mes frères juifs d'Israël, et les Palestiniens, mes frères musulmans de Palestine. Je souffre de voir tant de souffrances là-bas. J'implore vos dirigeants à Tel Aviv d'ouvrir avec les Palestiniens un vrai dialogue.
Votre seule solution : la pénitence.

Ceci dit, je sais qu'il existe une traduction de La Révélation d'Arès en hébreu. Cette traduction, m'a-t-on dit, aurait été faite par Nathan André Chouraki (traducteur de la Bible et aussi, quoique moins connu, du Coran), Français d'Algérie devenu Israëlien, vice-maire de Jérusalem en 1965.
Je vois, d'après ce que vous me dites, que La Révélation d'Arès est connue en Israël où elle a des disciples.
D'ailleurs, je crois me souvenir que, de temps en temps, ce blog a reçu des commentaires d'Israëliens.


09jul14

INFORMATION DE LA PART DU BLOGGER :
Faute de temps, je ne pourrai pas changer d'entrée jusqu'en août.
Les commentateurs de l'entrée 156 "Pèlerinage du 21 juin au 15 août" peuvent continuer d'adresser leurs commentaires.
Je continuerai d'assumer l'affiche des commentaires intéressants et d'y répondre.
Puisque nous sommes en Pèlerinage, cette entrée reste d'actualité.


10jul14 156C74 
Je suis d'accord avec ceux qui vous accusent d'avoir institué à Arès un Pèlerinage qui n'est pas du tout prescrit par La Révélation d'Arès.
La Révélation d'Arès dit : Appelle les frères et les frères: "Viens prendre le Feu !" [Rév d'Arès xLi/7], qui n'institue pas de Pèlerinage, mais qui a une signification spirituelle : Le Feu de la vie spirituelle est à prendre par la foi, pas par le voyage à Arès.
Vous avez interprété ces Paroles comme le commandement d'établir un Pèlerinage sur le lieu où Dieu vous a parlé sans doute dans l'idée de faire un profit et de profiter du rassemblement qu'est un Pèlerinage pour vous placer au milieu de tous comme le guide suprême qu'il faut aduler.
Mais le guide suprême ne peut pas être vous dont la mission a lamentablement échoué. Où en sont les Pèlerins d'Arès depuis quarante ans ? Le mouvement n'est pas allé loin. Vous avez tout juste réussi à être interdit de médias et condamné à un isolement presque total. Le Pèlerinage lui-même isole complètement le mouvement en lui donnant un "hub" [anglais : moyeu ou centre] au diable vauvert où personne ne peut le repérer. Tout cela est minable.
Vous avez raison d'avouer de temps en temps dans ce blog que vous ne vous considérez pas comme le meilleur pour être le prophète d'Arès. À mon avis et en lisant bien La Révélation d'Arès vous n'avez été choisi que comme récepteur de la Parole sonore, le magnétophone en somme, que vous auriez dû confier ensuite à quelqu'un d'autre pour en être le prophète et rentrer dans la rang comme un vulgaire Pèlerin d'Arès et pas le meilleur encore !
Gaëtan R. d'Ile de France


Réponse :
Gaëtan, rappelez-vous de Moïse ! Il descend de la Montagne Sainte, voit son peuple adorer le veau d'or et que fait-il ? Il laisse exploser sa colère, jette les plaques de pierre au sol et brise ces tables qui portat des prescriptions gravées par le Créateur Lui-même (Exode 32/16-19). Les prescriptions écrites par Dieu que portent ces tables brisées seront remplacée par d'autres qui, elles, seront écrites par Moïse (Exode 34/27). Autrement dit, le Père renonce à la Vie pendant trois millénaires et, dans sa Sagesse, en reste à la religion, un pis-aller.
Quelles étaient les prescriptions gravées sur les premières tables  ? On n'en connaît pas les mots, puisqu'elles furent brisées, mais on en devine aisément le Fond tout spirituel, malheureusement prématuré vu l'esprit barbare des Hébreux dont le veau d'or faisait preuve.
Prématurées, ces premières tables furent brisées pour être remplacées plus tard (Exode 34/5-35) par d'autre tables, cette fois demandées par Moïse et non plus données spontanément par le Créateur, portant la loi dite de l'Alliance, une loi terre-à-terre, une religion pour peuple arriéré (Exode 34/1-26) et qui répond de ce fait à un esprit brut et simpliste.
Ce que je crains, en lisant un commentaire comme le vôtre, Gaëtan, c'est que vous ne vous rendiez pas compte que vous êtes encore un croyant arriéré, une sorte d'Hébreu exodique du XXIème siècle, un homme en besoin de religion, et que vous ne compreniez pas que La Révélation d'Arès est un chemin très clair vers le Fond spirituel, la Vie tout court, sans dogme, sans chef, sans loi, avec la seule pénitence à laquelle tout humain croyant devra tôt ou tard se rallier dans les générations qui viennent.
La Révélation d'Arès, c'est en somme le Fond gravé du Doigt de Dieu sur les premières tables brisées.
Vous êtes plutôt entre deux états et de ce fait contradictoire.
D'un côté, vous rappelez que "La Révélation d'Arès dit : Appelle les frères et les frères: "Viens prendre le Feu !" [Rév d'Arès xLi/7]", et que cela " n'institue pas de Pèlerinage, mais a une signification spirituelle : Le Feu de la vie spirituelle est à prendre par la foi, pas par le voyage à Arès." Vous avez tout à fait raison et c'est pourquoi le Pèlerinage d'Arès n'est pas obligatoire. Il est bien dommage que vous oubliiez de mentionner que le Pèlerinage d'Arès est facultatif et libre. Il n'est pas plus que la démarche volontaire, l'exigence personnelle de quiconque veut renforcer sa foi arésienne — prendre le Feu — sur le lieu même où elle a été instaurée.
D'un autre côté, vous considérez — et c'est contradictoire — qu'il est "minable" d'avoir instauré ce Pèlerinage "au diable vauvert", implicitant par là qu'il demandait l'éclat d'une localisation plus prestigieuse : Paris ? Rome ? Jérusalem ? etc ? sous la direction d'un personnage brillant, jouissant d'un fort éclat public, une star capable de passer le barrage des medias, quelqu'un autrement moins "minable" que ce pauvre Frère Michel, simple "magnétophone" de Dieu. Autrement dit, pour vous le prophétisme doit garder tout l'éclat d'une grande religion. Vous êtes bien un Hébreu arriéré, qui veut un beau gros veau d'or sur un piédestal prestigieux au lieu de ce pauvre petit faucon (Rév d'Aeès xv/21-26) ou aigle (xxviii/11) qu'on ne voit pas là-haut dans les airs.
Mais ce veau d'or, cette star religieuse dont vous rêvez pour faire triompher La Révélation d'Arès dans le monde, où est-elle prescrite dans La Révélation d'Arès ? Nulle part, à ma connaissance. Je suis bien d'accord qu'il y aurait meilleur que moi, un pauvre pécheur, un homme ordinaire sans entregent ni moyens, pour remplir la mission très difficile que j'ai acceptée, mais je ne vois pas à qui d'autre que moi s'adressent des versets comme : Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12)... Tu tiens la perche, tu la tailles longue ou courte (xx/6)... Juste prophète, va les mains devant (xxxvii/2), etc.
Si vous avez une réponse à cela, s'il y a quelque chose que je n'ai pas lu, pas compris dans La Révélation d'Arès, vous devez le dire au lieu de vous contenter de faire des remontrances sans fondement précis.


10jul14 156C75
Nous ne savons pas qui est Billy-Jones du post 08jul14 156C72, disant bien vous connaitre et assez lâche pour rester dans l'anonymat... Comme c'est bien triste ! On peut ne pas être d'accord certes, mais avoir le courage de dire qui l'on est, c'est tout de même plus loyal, en espérant que cet homme qui n’a pas subi le Surnaturel, ni vu Jésus, ni subi les cinq Théophanies, puisse avoir l’humilité de vous faire totale confiance, vous le juste prophète.
On peut dire la même chose de beaucoup d’autres qui ne mesurent pas le Surnaturel que vous avez vécu dans votre chair et votre âme, vous qui avez voyagé dans l’univers, vu le séjour des spectres en 1974 et 1977. Je leur suggère de lire "Notes et réflexions en présence de Dieu" de la Révélation d’Arès Intégrale (éditions 1977 et 1979). Cela leur feraient peut-être prendre conscience de faits qui leur échappent, sans parler que depuis quarante ans, vous ne cessez avec amour évangélique de transmettre la Parole que Dieu vous a confiée et qu'Il vous a demandé de transmettre à nous vos apôtres pénitents moissonneurs d'autres pénitents, le petit reste en formation sous votre guidance sur plusieurs générations pour la vie infinie et éternelle.
Ta voix sonne (à) la cloche.
Pure, (ta voix) sonne.
juste prophète, (va) les mains devant!
(Tes mains) donnent, (mais l')argoule prend.
(Re)jette l'encens(! Il) brûle.
(Un) chant (sur) ta langue (est Ma Parole accomplie) avec zèle!
Tu parles aux frères, tu parles au Saint; ta voix (est) étalée.
L'air vole (comme) une vague (jusqu'à Moi); Mon OEil (s')ouvre.
L'air, ta voix (en) est le maître; l'air porte ta voix au(x) frère(s).
Le(s) frère(s) pren(nent) ta voix; le Bon (t')écoute aussi, il dit: «Tu es le
juste, la bonne pensée.» (xxxvii/1-9).
Merci pour l'extrait de Nadia Ellis qui m'a fait pleurer, j'ai senti sa souffrance, la profondeur spirituelle de cette sœur pénitente à travers son écriture, sa grande foi,  son âme, son héroïsme, je ne doute pas un instant que La Main du Père se pose sur elle pour l'aider dans son ascension vers les Hauteurs Saintes, confirmant ces si merveilleux passages du Livre:
Épais le cheveu de femme, sa main (s')ouvre sur le frère, sa dent mord la
braise (et) fait le fil.
La femme (a) la paix. Entre les dents (de la femme) coule la Parole, le soleil
descend (de) son sein;
sa gorge parle, l'oeil ferme l'œil. (Rév d'Arès xxvii/12/14)

et
La femme, la main du Bon (est) dans sa main.
Yëchou tremble, la femme tremble;
Yëchou pleure, la femme pleure.(Rév d'Arès xxviii/1-2).

Didier.Br d'Île de France


Réponse :
Merci de citer la Parole, frère Didier.
Cependant, rappelez-vous bien que dès lors qu'un homme comme Moché ne croit pas que La Révélation d'Arès soit authentique et pense que l'ai "inventée" (156C73), il ne sert à rien de lui rappeler la Parole d'Arès.
Le meilleur moyen que nous ayons de lui prouver, à terme, que cette Parole est vraie et porteuse de beaux fruits, est de réussir notre pénitence et de devenir des hommes d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et de liberté spirituelles.


10jul14 156C76 
Je sais que ce blog n'est pas un forum et c'est pourquoi je n'écris pas pour argumenter mais pour essayer de faire se complémenter cette entrée "Pèlerinage du 21 juin au 15 août" et son sens.
Mon propos souligne un reproche de Moché T. (156C73) dont je ne comprend pas le fond.
Il dit que vous (prophète et par là tous les Pèlerins d'Arès dignes de ce nom), vous approuvez que l'idéal des Pèlerins d'Arès rejoigne les idées les plus nobles et le plus les plus élevées... comme une récupération.
Bien sûr que oui, sans aucun doute, c'est l'idéal et même plus : Nous souhaitons que ce ne soit plus un idéal et que nous puissions dépasser l'idée d'idée afin d'être capable de restaurer Éden par les actes, par le fait même de se surpasser dans les bonnes actions.
Même si le Créateur Lui-même n'avait pas semé le cœur ou la raison humaines, celles-ci peuvent reconnaître le Bien où il se trouve lorsqu'il est clair comme le jour que ce Bien provienne d'un croyant ou d'un mécréant !
Pourquoi ne pas le reconnaître ?
Pourquoi les Pèlerins d'Arès auraient-ils eu des scrupules à souligner qu'ils approuvent tous les actes découlant du Bien ou créant du Bien ? Pourquoi tergiverser ? Yawhé ne dit-Il pas Lui-même : "Soyez Saint comme Je suis Saint" (Lévitique 19/2) ? Alors pourquoi ne pas reconnaître tout simplement que Nadia Ellis, par son dépassement et son amour, s'est surpassée ? Pourquoi ne pas voir qu'ainsi elle se rapproche de la Sainteté recommandée si expressément par le Père de l'Univers et que les Pèlerins d'Arès désirent instamment se rapprocher de l'exemple qu'elle représente dans ce moment-là ?
Mon frère Moché d'Israël, n'en avez pas marre de perdre votre temps ? Le Ciel est ouvert ; Nous avons un prophète vivant au milieu de nous et vous discutez broutilles.
Parfois, ne pensez-vous pas au prophète Moise qui devait lui aussi supporter chaque jour les petits esprits qui l'entouraient discutant sur tout et n'importe quoi ?
Au moins, soyez à la hauteur de son nom même si vous ne reconnaissez pas l'Appel de Dieu à travers La Révélation d'Arès.
N'avez-vous pas encore assez souffert ? Même loin, profitez de ce moment de Pèlerinage : Je suis au milieu de tous ceux réunis en Mon Nom pour accomplir Ma Parole depuis toujours et jusqu'à Mon Jour (R. d'Arès 40/4)   
Frédéric M. d'Aquitaine     


Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Frédéric.
Comme je le dis à Didier Br (156C75) il ne sert pas à grand chose de rappeler à Moché ce que vous lui rappelez dès lors qu'il croit que j'ai "inventé" La Révélation d'Arès.
Nous sommes là au cœur du conflit perpétuel qui divise l'humanité sur toute la terre : Ceux qui croient ceci contre ceux qui croient cela, car même ceux qui ne croient à rien croient à quelque chose, parce que rien est quelque chose quand on oppose rien à la croyance d'autres humains.
Néanmoins, Moché nous apporte quelque chose de très positif dans son commentaire: Il nous apprend que sa famille israëlienne dispose d'un exemplaire de La Révélation d'Arès "bien connue en Israël." Il précise que chez ses cousins israëliens La Révélation d'Arès existe sous forme d'une "liasse sortie d'imprimante de bureau, reliée..." et qui a été "lue et relue, parce que les pages sont cornées et noircies." N'est-ce pas encourageant ? Peut-être que Nadia Ellis est elle-même une Israëlienne qui a lu La Révélation d'Arès ?
Je ne crois pas que Moché, contrairement à d'autres, prétend ne pas croire dans La Révélation d'Arès pour avoir l'air avisé et élégant comme on met le petit doigt en l'air pour boire le thé en société. En nos temps de naturalisme ou réalisme triomphant il est possible que Moché soit simplement un athée, un incroyant comme il y en a beaucoup en Israël où tout le monde est juifs, mais où le judaïsme n'est pas la religion de tout le monde, ne serait-ce que parce que les circonstances font douter que l'Éternel veuille vraiment protéger Israël contre Allah dont les Palestiniens implorent la protection.
Nous vivons des temps où rien plus n'est clair de prime abord, parce que de moins en moins d'hommes vivent isolés dans l'illusion d'être des privilégiés du Créateur.
C'est pourquoi La Révélation d'Arès est un livre qui doit se lire en trois fois au moins. La première fois, la plupart des lecteurs ne compren­nent rien. La deuxième fois, le brouillard se lève un peu, le lecteur perçoit des ombres, un remuement. La troisième fois la lumière peut se faire. C'est pourquoi je recommande à tous les nouveaux lecteurs ceci : "Lisez la première fois La Révélation d'Arès sans vous arrêter, vous ne comprendrez pas grand chose, mais vous serez comme le jeune enfant qui écoute ses parents sans bien comprendre ce qu'ils disent, mais il écoute... C'est comme ça qu'il apprendra à parler. La deuxième fois, je vous recommande de faire la même chose. C'est seulement la troisième fois que vous pourrez vous arrêter, réfléchir, saisir." C'est ce que j'ai recommandé à Moché de faire par un eMail privé. Ne dispose-t-il pas de la "liasse sortie d'imprimante de bureau, reliée, lue et relue," dont il cornera et noircira les pages un peu plus ?
La Révélation d'Arès est comme des osselets qu'on jette en l'air et qui y restent ! Elle se lit dans le Ciel. C'est aussi pour cela qu'il est bon de la lire au Pèlerinage.


11jul14 156C77
Certains disent que "tous les chemins mènent à Rome", alors peut-être que ce poème amènera les lecteurs de ce blog à La Révélation d’Arès et au Pèlerinage ?

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Frères de l’Univers

À mes frères, palestiniens et israéliens

Qu’ils prennent conscience
Ceux qui tuent leurs enfants
Ils oublient qu’ils sont pères
À l’image et ressemblance du Père

Ils se battent pour une terre
Où la Vie et le sang se vident
Ils deviennent fous, car ils tuent
Comme les coqs tueront les poules
Si le monde ne change pas.

Frères de l’Univers
Prenez enfin conscience
Que le désert reste désert
Avec les cœurs pleins de sable
Les larmes de vos femmes
Ne suffiront pas pour créer l’Oasis.

Frères de l’Univers, Unis vers le Père.

Jean-Louis Alexandre C, d’Aquitaine


Réponse :
Merci pour ce poème, frère Jean-Louis.


11jul14 156C78
J'ai été heureuse de venir prier du 21 au 28 juin sur le Lieu où Dieu s'est manifesté en 1977.
Heureuse de venir y prendre la force et l'intelligence de la pénitence et de la moisson, au milieu de mes sœurs et frères et de vous, frère Michel.
C'est mon 21ème pèlerinage à Arès.
Le premier pèlerinage à Arès, je l'ai fait en juillet 1994. Ce pèlerinage 2014, grâce sans doute à l'entrée 155 “le Sacré” et à l'entrée 156 “le pèlerinage” riches toutes les deux de commentaires de frères et de vos réponses dont je me nourris, ce pèlerinage je l'ai vécu libérée, dans la simplicité.
Mais en même temps, j'ai ressenti, et je ressens toujours de l'amertume, parce qu'il y a le Pèlerinage, le Feu que nous venons y prendre [Rév d'Arès xLi/7], mais il y a aussi ce que l'on va pouvoir en faire.
Or, en rencontrant à Arès des frères proches du prophète, des frères qui ont choisi de suivre le prophète sans le discuter et qui ont une relation rapprochée avec lui, j'ai perçu la différence de niveau spirituel qui existait entre eux et beaucoup d’entre nous, qui n'avons pas de relation directe avec Mikal. J'ai senti à travers eux le souffle prophétique de Mikal, son poumon chaud. Souffle ! (Rév d'Arès IX/1). Les frères qui bénéficient de ce souffle avancent plus vite, voient plus juste, captent la pensée prophétique, prennent de la hauteur.
Je sais bien que la pénitence n'est pas une affaire de niveau, que l'important pour le Père est que chacun fasse ce qu'il peut avec les moyens qui sont les siens. Mais les frères qui avancent donnent envie d'avancer. Aller vers la Lumière est plus attirant que de rester dans les ténèbres (Isaïe 9/1). Et puis, sur le plan apostolique, suivre la direction prophétique parce que  nous l’intégrons est tellement plus facile plutôt que tâtonner dans le brouillard. Les quelques frères qui ont repensé le local à Lorient en ont fait l’expérience.  
Je sais bien que ce que j'écris ne sert pas à grand chose, parce que le temps est passé où tous les frères auraient pu profiter du prophète, mais voilà j'ai eu envie d'exprimer ma peine.
Je vous souhaite de tout mon cœur un bon anniversaire, frère Michel. Je souhaite que le Père vous garde encore longtemps parmi nous. Même si tous les frères ne pourront pas bénéficier directement de vos conseils, ils rejailliront cependant sur nous. Nous en avons fait l’expérience en Bretagne.
Demain, commence la deuxième période du Pèlerinage d'Arès. Ma prière rejoindra la vôtre frère Michel et celle de tous mes frères.
Je vous souhaite ainsi qu’à tous mes frères une bonne année spirituelle
Madeleine T.de Bretagne-Sud


Réponse :
Je ne comprends pas votre "amertume", car les Pèlerins d'Arès sont des milliers pour ceux que j'appelle "la première ligne" et des dizaines de milliers pour la "deuxième ligne" et vous, Madeleine, vous n'êtes pas de ceux qui ont le moins bénéficié de mon enseignement direct, même si d'autres en ont bénéficié davantage.
Il m'est impos­sible d'enseigner directement à chacun. Il me faudrait plusieurs vies et elles seraient même probablement insuffisantes, car au fur et à mesure de mon enseignement le nombre total des Pèlerins d'Arès augmenterait sans cesse.
Pensez aux milliers qui ne peuvent ni venir au Pèlerinage ni me rencontrer, qui ne peuvent que m'écrire de temps en temps et auxquels je dois répondre avec précaution car dans ce beau pays de France, la soi-disant France des droits de l'homme, vous n'avez pas idée du nombre de croyants, absolument majoritaires parmi les disciples de La Révélation d'Arès, qui doivent espérer et prier en cachette de leur entourage hostile à leurs adhésions de foi.
Ceux-là ont heureusement, grâce à la bienheureuse invention de l'Internet, mon blog pour garder le contact avec moi.
Mais ce blog, si riche en enseignement, vous l'avez vous aussi.
De toute façon, concernant l'enseignement que je dispense forcément plus souvent et plus facilement à ceux qui vivent dans ma proximité, je ne pense pas que regretter de ne pas être des leurs soit positif. Positif serait plutôt que vous leur demandiez de s'organiser pour se faire dépôts de mon enseignement et le transmettre à leurs frères et sœurs plus lointains. Je pense que cela se fera tôt ou tard.
Merci pour vos bons vœux d'anniversaire, ma sœur Madeleine.


11jul14 156C79 
Bon anniversaire, frère Michel, bien aimé prophète, dans l'amour du Père comme vous nous avez appris à aimer .
Je ne mettrai pas d'appréciation, car tout qualificatif (serait-il laudatif) accolé au nom du prophète me parait toujours déplacé, même si je peux en comprendre les sentiments sous jacents.
Vous êtes le juste prophète appelé par Dieu (Rev d Arès xxxvii/2) et qui a accepté cette exceptionnelle mission .. point !
Notre humanité vous devra éternellement de pouvoir retrouver le sens du Salut  (Rev Arès  28/2)
Si l'humanité le décide et s'en donne la peine; et quoi qu'il arrive, le prophétisme que vous incarnez aujourd'hui réussira ; il est éternel et dort sans paupière (xvi/13).
Mais, par la grâce que vous générez chaque jour par votre pénitence, par les soins d'amour que Sœur Christiane vous prodigue et par tout le dévouement de vos frères connus et inconnus, qui ont tant  besoin de vous, que Dieu vous permette la plus longue et plus belle présence terrestre possible !
Soyez heureux, frère Michel !
Je me permets de vous embrasser
Pascale B. de Rhône-Alpes


Réponse :
Aujourd'hui 11 juillet 2014 j'ai en effet 85 ans.
Je suis depuis ce matin rafraîchi sous une cascade de vœux d'anniversaire, qu'il m'est impossible d'afficher, vu leur trop grand nombre.
J'ai décidé d'en choisir un parmi eux — le vôtres, ma sœur Pascale —, de l'afficher au nom de tous ceux qui comme vous aujourd'hui m'apportent des souhaits chaleureux de prophétisme accompli aussi longtemps que possible et de remercier tout le monde à travers vous..
Je suis très touché par vos vœux et les vœux de tous ceux qui m'ont adressé des vœux similaires.


13jul14 156C80
"Je suis nul" et "Y’en a marre" sont deux volets du vécu du Pèlerin d’Arès,
C’est comme ça pour le moment.


"Je suis nul" (156C62) : Je me le dis tous les jours, parce que plus j’avance plus je m’aperçois combien je ne suis pas à la hauteur de la tâche, combien je faillis, combien je ne suis pas tout entier tendu vers le Jour, combien je reste incompris, combien ma mission reste stérile, etc. Notre lot de premiers frères ne peut être qu’une forme extrême de solitude, comme vous-même la connaissez bien (cf. article "Option solitude", Et ce que tu auras écrit, Le Pèlerin d’Arès 1989). Paradoxe ! Alors qu’on voudrait embrasser toute l’humanité ! Oui, Mikal, tu es nul. OK. Tu es déçu. Tu n’as pas su faire passer le grand Vent de liberté du Père ? De simples consignes pratiques prennent force de lois ? Tes conseils deviendront peut-être même un jour des obligations de foi ? Une nouvelle culture religieuse en résultera  ? Ben oui, c’est le risque, que certains continueront de perpétuer.
Mais, crois-moi, d’autres auront saisi le mouvement perpétuel de l’âme libre, la mise en route de l’ha. Mikal est Mon Fils. Il germe les fils de l’Eau (Rév d'Arès xi/13). Et quelques mises en route de fils de l’Eau ici ou là te suffisent pour réussir ta mission de prophète. Certes, tu n’es pas Moïse ouvrant la Mer Rouge, pas Jésus faiseur de miracles, pas Muhammad général d’armée chevauchant Bouraq. Le monde ne te voit donc pas, prophète Mikal, parce que, génial "mécanicien" de l’âme, tu bricoles dans la salle des machines de la Création, au fin fond de l’Invisible, ce que ce monde est parfaitement incapable de voir, ce que tes prédécesseurs dont il résulte des religions n’auront pas pu faire, toi qui es fort dans le Vrai (xxviii/21). Ton miracle à toi est dans ton incroyable constance, ta guerre est dans ton infatigable travail, ta Mer Rouge est dans la Voie que tu ouvres pour les âmes des générations et des générations qui finiront par te suivre.
Qui, derrière la balène (Rév d'Arès xL/04), peut mesurer l’ampleur de la tâche déjà accomplie aujourd’hui ? De la plantation de l’arbre (à) la pointe toujours verte (xvi/13) ? Car le pèlerinage ressemble effectivement à tous les pèlerinages, la prière à toutes les prières, le modeste clocher sur la Maison de la Sainte Parole à n’importe quel modeste clocher, le Pèlerin d’Arès à n’importe quel autre pèlerin, l’homme du dehors aussi bien que les autorités ne peuvent y voir que nouvelles bondieuseries, le cynique qu’un nouvel attrape-nigaud, ils ont le ver dans l’œil,… leur œil (ri)boule, (ils) ne voi(en)t pas le Mont (xLv/10) que tu grimpes avec ton peuple.
Mais certains de tes marmots disent déjà que tu es "un grand prophète." Certes il y a sans doute une part d’adulation, mais il y a aussi qu’ils voient le boulot considérable, l’effort, la mesure, le scrupule, la prudence, le courage, la persévérance, la ténacité, la piété, la réflexion, le don de soi, l’amour, la justice et la justesse, l’intelligence, que tu as mis dans tout ce que tu as entrepris depuis quarante ans sans être un chef, sans armée, sans organisation, sans serviteurs, sans gardes du corps, seul avec ton épouse — Qu’elle soit bénie !
Bref, c’était mission impossible et tu réalises ce miracle plus grandiose que toutes les mers du monde s’ouvrant parce que tu viens sur deux pieds (Rév d'Arès x/7) avec "seulement" le Chant (de Dieu) à ta barbe (x/8) et que tu le mets à la portée de tout un chacun ! Oui, vraiment, tu donnes la Vie (xix/26). Et ta force n’est pourtant que celle du mulet (Rév d'Arès 36/14) qui ahane dans la montée mais qui ne s’arrête jamais et qui entraîne tous ceux qu’il peut (26/15).
C’est pourquoi ta mission sera si puissante.

"Y’en a marre" me visite souvent.
Combien de fois je le marmonne entre les dents quand j’entends les grandioses "solutions" balancées par les sauveurs du peuple pour sortir notre pays de la faillite ! Combien de fois n’ai-je pas envie de le clamer sur les toits à l’instar de Nadia Ellis (156C72) à propos du conflit israélo-palestinien et de la ritournelle de justification israélienne, mais sur un mode plus général qu’elle, du genre : "Vous n’en avez pas marre de vos petites vies insignifiantes qui finiront dans le trou ? Pas marre des mêmes discours creux qui ne changent jamais rien  ? De vous plaindre sans cesse ? De mendier à l’État ? De faire des lois et des structures inutiles et, pire, nuisibles, parce qu’elles ligotent un peu plus notre liberté et alourdissent notre fonctionnement ?  De râler sans cesse ? De n’être pas heureux  ? D’être bernés, pressurés, tondus par les plus malins qui "profitent" de nos servitudes volontaires ? De demander l’autorisation pour tout et n’importe quoi ? D’être prisonniers des normes à n’en plus finir ? De toujours vous écrier : "C’est pas moi, c’est sa faute !" ? De préférer la guerre à la paix ? De ne pas écouter ? D’en vouloir à je ne sais qui ? D’être en colère sans savoir pourquoi ? De l’hypocrisie ordinaire et instituée que vous entretenez ? De brailler "Plus jamais ça ! " sur un mode grandiloquent et que ça recommence à ton grand dam plus tard inévitablement ? De ces contorsions du grand culte religieux ou politique qui ne changent pas un iota à nos vies, à nos habitudes, à nos façons de penser ? Qui nous tuent, nous font souffrir et dont vous redemandez sans cesse ?
Alors, vous n'en avez pas marre de faire semblant de vivre, de toutes ces conneries, ces moulins à vent qu’on charge orgueilleusement, ces vanités d’action et de fausses luttes qui ne s’attaquent jamais à la vraie cause du mal, au péché, en entrant en pénitence ?
"Y’en a marre" me visite souvent mais je n’y cède pas. Il me faut bien assumer la prison du monde, la connerie généralisée à laquelle je collaborais il y a peu encore et dont je participe encore trop souvent, mais je me soigne, je travaille désormais à la pointe extrême du combat, à l’ultime bataille, contre moi-même, et j’en cherche d’autres comme moi qui auront compris, au sens fort de compréhension, de ce qui nous constitue, de ce qui caille en soi par le jeu de sa propre quête, de ses expériences et de sa pénitence, grâce à vous Mikal qui m’avez montré l’exemple.
Seul, avec quelques soeurs et frères, comme des saules rabougris et ignorés au milieu des steppes, nous montons dans la patience (Rév d'Arès xxxiii/3). C’est notre lot, mais je ne pleure pas, je ne trépigne pas, je ne me plains pas, je ne manifeste plus, j’attends tout de moi, rien des autres, je suis déjà d’un autre temps, une île dans la baie de Mikal (xLii/2) pour qui "Je suis nul" et "Y’en a marre" s’évanouissent totalement pendant sa prière de Pèlerinage.
Non, pas un homme montre la Voie ; non pas un autre homme trouve la Vie, mais beaucoup d’hommes se succédant au tombeau montreront la Voie, une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie, parce que le Père ne donne plus la Vie ; Il L’a donné une fois, l’Oasis (Rév d'Arès 24/3).
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Je suis très ému en lisant votre commentaire, frère Claude. Merci du fond du cœur pour lui.
Beaucoup de mes frères m'ont adressé des encouragements semblables pour mes 85 ans, mais, me sentant plus touché par la façon dont vous les exprimez ici, je crois que votre commentaire est un majeur, peut-être le sommet, parmi les plus beaux cadeaux d'anniversaire qu'on m'ait faits.
On définit l'Écriture comme la collection des écrits que les grandes religions tiennent pour inspirés de Dieu. Mais pour moi La Révélation d'Arès est l'Écrit par excellence, c'est-à-dire la Parole par excellence, parce que je peux certifier qu'elle n'est encombrée d'aucun livre d'homme. Elle est aussi pure que je l'ai reçue. Ipso facto, elle est la Lumière qui permet de bien distinguer dans l'Écriture la Vérité sous les livres d'hommes.
Je n'ai suivi aucun des conseils qui m'étaient prodigués par les experts en publicité et en réussite mondaine de réécrire La Révélation d'Arès sous une forme qui la rende attrayante aux hommes de ce temps de brillant et coloré superficiel. Dans le même esprit de rectitude, nous n'avons adopté aucune façon de de mission d'une façon qui pourrait certes recruter du monde, mais qui déformerait la foi d'effort que La Révélation d'Arès préconise pour retrouver la Voie du Salut et du Bonheur.
Nous ne sommes pas des recruteurs, mais des pénitents moissonneurs.
Je suis reconnaissant à tous mes frères et sœurs de foi de m'avoir suivi dans cette voie âpre et austère, qui pour le moment masque l'immense espérance qu'apporte La Révélation d'Arès et la fait passer aux innombrables regards frivoles, futiles, légers du monde pour une religion de plus — ce qu'elle n'est surtout pas —, mais qui lui garde toute sa valeur de libération : un irremplaçable trésor encore invisible pour la masse.
Votre commentaire le dit autrement, mais d'une très belle manière.
La Révélation d'Arès revêt la forme d'un contrat . Un contrat se signe. Vous l'avez, avec quelques milliers de frères et sœurs de foi, signé avec le Père et vous l'avez suivi. Il y a eu des zigzags, des temps d'erreur ou d'arrêt, mais c'était inévitable ; nous sommes des hommes. La direction générale, lente ou rapide selon les possibilités de chacun, a été gardée envers et contre tout pendant ces quarante années et nous poursuivons notre apostolat, le prophétisme majeur, sur la bonne Voie.
À 85 ans je sais que mon temps est biologiquement compté, mais je suis dans la paix. À ma mort certains diront: "Bon débarras ! Ce prophète n'avait pas fait ce qu'il fallait. Nous allons remettre la foi dans la bonne voie," mais ils partiront sur des mers miroitantes, des océans de rêve, mais sans issue. Comme les agences de voyage et leurs superbes catalogues polychromes sur pâpier glacé, vous font partir, séjourner puis revenir, ces gens feront partir leurs fidèles dans des illusions dorées puis revenir chez eux, à la bonne vieille religion. Moi, j'ai tenu la barre sans retour, j'ai gardé le cap sur une Mer difficile, mais j'ai maintenu cette Mer âpre dans la vessie (Rév d'Arès xxi/12) de chacun de mes frères, de chacune de mes sœurs ; je leur ai fixé la route sur la boussole de Dieu, route très simple : Cap sur la pénitence et toujours la pénitence !
C'est au bout de la pénitence que se lèvera le Jour.
Merci, frère Claude, d'être parmi tous ceux et toutes celles qui maintiennent et maintiendront ce cap.


13jul14 156C81 
Depuis des années j'envisage d'aller en Pèlerinage à Arès, mais ce qui m'en empêche, c'est votre position hostile à l'égard de Jean et de son évangile.
Pour moi Jean est non seulement un évangéliste authentique, mais sans aucun doute le fleuro, des évangiles.
Comment pouvez-vous rejeter un évangéliste qui est le seul a donner à la prédication de Jésus un tour spirituel ?
Sans Jean il n'y a plus de christianisme.
Jean-Honoré W. du Centre


Réponse :
Ou bien l'on accepte tout de La Révélation d'Arès ou bien, dès lors qu'on en exclut quelques passages, on peut l'exclure entièrement. Alors, on ne sait plus où l'on en est et l'on recommence à se poser des questions d'authenticité comme pour la Bible ou le Coran.
J'affirme que ma transcription est aussi honnête que possible et que La Révélation d'Arès est un tout authentique.
De ce fait, si Jean est seulement parole d'homme (Rév d'Arès 16/12) — ce qui ne veut pas dire qu'elle est sans intérêt — et n'est pas Parole de Dieu, l'Évangile de Jean et l'Apocalypse sont des interprétations strictement humaines de la Parole de Jésus et ne présentent qu'une valeur accessoire. On peut donc lire Jean comme on lit les pères de l'église. C'est tout.
Donc, quand Dieu par la bouche de Jésus dit: Tu ne prendras pas pour ma Parole la parole d'homme, celle de Paul ou de Jean, de Pierre et d'autres (Rév d'Arès 16/12), il dit simplement que les écrits de Jean ne sont pas le miroir de la Parole divine. C'est tout.
Ceci dit, Jean fut apôtre de Jésus et la façon dont il interpréta dans ses vieux jours l'Évangile de Jésus est quand même intéressante, mais pas plus qu'intéressante: N'en déduis pas pas que ces hommes (Paul, Jean, Pierre et d'autres) se sont perdus (Rév d'Arès 16/13). Parlons de lui puisque vous en parlez.
On ne sait pas en fait qui est l'auteur de l'Évangile dit de Jean. La tradition patristique n'est pas unanime à ce sujet, même si elle penche en faveur de Jean l'apôtre. Quand je fis ma théologie dans l'Église mon professeur penchait pour un Jean qui aurait écrit son évangile et son apocalypse dans l'ile de Patmos (il disait aussi "peut-être à Κύπρος (Chypre)") où il fut en effet exilé. L'évangile aurait été en fait rédigé par son secrétaire, car Jean aurait été analphabète. Mais ce n'est pas une opinion très répandue. L'opinion la plus répandue est qu'il aurait rédigé son évangile à Éphèse (en Turquie moderne). En fait, on ne sait rien et l'on peut tout juste suggérer que Jean l'apôtre intervint d'une façon ou d'une autre dans la rédaction de l'Évangile dit de Jean. Le principal témoin de la tradition qui tourne les regards vers Jean rédigeant son évangile à Éphèse est Irénée de Lyon. Dans son "Adversus Haereses" (vers l'an 180) Irénée dit: "Après que furent écrits les autres évangiles, Jean, le disciple de Jésus, qui avait reposé sa tête sur la poitrine de Jésus, publia son évangile à Éphèse en Asie." Irénée dit aussi que Jean vécut en Asie jusque sous le règne de Trajan (98-117). Ce témoignage fut avéré par Polycarpe, évêque de Smyrne, qui aurait été personnellement en contact avec Jean. D'autres écrivains chrétiens de l'antiquité chrétienne parlent aussi de Jean vivant très vieux à Éphèse.
Mais dans cette même antiquité chrétienne d'autres hommes ont rejeté ces allégations: Certains antimontanistes, Eusèbe qui cite un prêtre Caïus qui niait que Jean fût à Éphèse, Épiphane qui parla d'Aloges qui n'acceptaient pas l'évangile du Logos, etc. On parla aussi (Polycrate, Irénée, Papias, etc.) d'un Jean qui n'était pas l'apôtre, mais un prêtre.
Vous me direz que, pour les trois évangiles synoptiques, sauf concernant Matthieu qui avait été un des douze apôtres, on n'a pas non plus beaucoup d'information concernant Luc et Marc qui n'avaient pas été apôtres.
Oui, mais c'est l'évangile de Jean que Dieu demande d'écarter. Voilà !


14jul14 156C82
Je viens de recevoir la vidéo Youtube en lien: Une journaliste s'énerve sur la désinformation du conflit palestine israel !
À voir à #freepalestine 
Je pleure et je suis pas le seul pénitent à avoir des larmes de voir se qui se passe en Palestine et partout dans le monde ou des hommes s'entretuent au nom de l'argent, du pouvoir, de la spoliation, du calcul, du mensonge, de la domination, du mal. J'en profite vous remercier de la publication du si beau commentaire 13jul14 156C80  de notre Claude M. d'Ile de France qui me parle, oui, "y'en a marre" du mal et nous savons que la seule solution est spirituelle. C'est la pénitence.
Plus nos pénitences seront grandes plus elles agiront en nous, autour de nous par effet de rayonnement, de synergie partout sur terre. Je vous embrasse et clame avec vous.

https://www.youtube.com/watch?v=teQb33IyFkc&feature=share.

Didier Br d'Ile de France


Réponse :
Je suis heureux de savoir que vous allez mieux après avoir été hospitalisé à Arès, puis à Bordeaux avant de regagner Paris.
Merci encore pour le service que vous avez assuré à l'accueil de la Maison de la Sainte Parole en juin.
Votre commentaire est de ceux qui ne peuvent que nous toucher tous face à la guerre que se livrent Israël et la Palestine.
Israël exerce une riposte extrêmement violente et sans proportion avec les attaques relativement faibles du Hamas à coups de rockets, mais il faut quand même reconnaître que le Hamas palestinien a frappé le premier.
Cette situation est vraiment dramatique.
Voici le texte d'un éditorial écrit ce matin dans le journal du Liban "Orient Le Jour" qui dénonce la folie côté musulman autant que la folie côté juif israëlien.

Allah, réveille-Toi ! Ils sont devenus fous.
Il y a déjà bien longtemps qu'Il ne reconnaissait plus les siens, mais aujourd'hui Il [Allah]serait tout à fait en droit de les renier : C'est désormais par le sabre et l'épée qu'ils entendent répandre Sa "bonne parole", c'est par les razzias et les massacres qu'ils veulent aider les "hérétiques" à retrouver le droit chemin, le dieu vengeur et vindicatif qu'ils ont façonné à leur propre image.
Oubliées les promesses d'une "oumma" nouvelle [d'un peuple nouveau] dont le cœur battrait au diapason du XXIe siècle, dynamitées les promesses d'un Printemps salvateur qui réconcilierait l'Islam avec la démocratie tout en abattant les murs des dictatures et des théocraties. Face à l'avancée des nouveaux barbares c'est le sauve-qui-peut et ceux qui, jusqu'à présent, brandissaient l'étendard du changement ont soudainement découvert les bienfaits du profil bas, un cocon sécurisant au milieu de la tempête dévastatrice.
"Wait and see" est devenu leur credo : Entre temps, la machine à assassiner fraye son chemin au milieu d'un silence complice rompu par les seules clameurs des combattants du jihad renaissant... Les "mal dans leur peau", les frustrés, les excités de la gâchette, et même les "nouveaux indignés", ceux qui ne voient dans l'Occident post-chrétien que la négation des valeurs islamistes auxquelles ils croient, ont trouvé leur terre de prédilection : un califat renaissant aux frontières chaque jour un peu plus confirmées, un califat aux couleurs d'Abou Bakr el-Baghdadi dans le Moyen-Orient de tous les fantasmes fondamentalistes.
Voici donc venu le temps de l'intolérance, des oukases et autres firmans, le temps des exclusives et de l'obscurantisme, des abjurations forcées et de la dhimmitude. Et pourtant dans le haut clergé musulman, un peu partout dans le monde, c'est le silence radio : Ni dénonciation radicale ni fatwa de condamnation. C'est comme si face à l'ampleur des dérives c'est désormais "chacun pour soi" et tant pis pour les autres.
Et c'est ainsi que d'Asie en Afrique, du Moyen-Orient au Golfe, le même scénario déroule ses pathétiques et hallucinantes intrigues : Des dictatures qui s'enracinent, des pays qui se désintègrent et un islamisme qui se nourrit de l'arrogance et de la tyrannie des régimes. Des effets boomerang qui enfoncent chaque jour un peu plus les populations dans le dénuement et le fanatisme. Entre-temps, les théocraties se portent à merveille et font des émules. Dernier converti, le richissime sultanat de Bruneï qui vient d'instaurer la charia. Gare donc aux amours clandestines et aux petits chapardeurs des jours de misère.
Et pour ne pas être en reste, voilà que la Malaisie franchit le Rubicon de l'absurdité : par décision de justice, les chrétiens se voient désormais dénier le droit d'écrire et de prononcer le mot Allah, traduction arabe du nom du Créateur... Quand on en arrive là, quand Dieu lui-même devient sujet de surenchères et d'ostracisme c'est qu'il n'y a plus rien à espérer ni des hommes ni des dieux vengeurs qui les inspirent.
Ces mêmes dieux qui attisent les haines entre sunnites et chiites, pulvérisent la Syrie, l'Irak, le Yémen et la Libye, menacent la Jordanie et l'Arabie saoudite de leurs foudres et qui viennent, aujourd'hui, de rouvrir les portes de l'enfer entre Israël et Gaza, ambitionnant d'entraîner le Liban dans la mêlée générale...
Allah, réveille-toi, ils sont devenus fous !

Naguib Aoun


14jul14 156C83
Je constate que Gaëtan R. dans son commentaire 156C74 ne connaît pas La Révélation d'Arès ou la connaît très mal et n'a jamais fait le Pèlerinage d'Arès .
Il est clair que le Créateur vous a bien choisi comme prophète, et non comme simple magnétophone et qu'Il savait ce qu'Il faisait !
La Révélation d'Arès (2/20) : Toi homme Michel, Je t'ai reconnu avant que de ton père tu n'entres dans les entrailles maternelles, Je t'ai réservé à Mon service. J'ai éloigné de toi les récompenses et les honneurs du monde, les degrés et les succès auxquels porte le monde....Je t'ai consacré, J'ai étendu Mon Bras vers toi pour oindre ta bouche de Ma Main, y déposer Ma Parole....

La Révélation d'Arès (4/3) : Avant que tu entres dans le ventre maternel, Je t'avais élu, .

Il y a aussi bien d'autres passages de la Révélation d'Arès qui confirment le rôle de prophète du frère Michel à l'égal de Moïse, Jésus et Mahomet, qu'il serait bien long de tous citer ici. Voici quelques références : (i/12) ; (ii/5) ; (v/3) ; (viii/5) ; (ix/8) ; (xiii/2,18) (xvii/14) (xix/25) ; (xx/15), (xxxi/16) : Tu es Mon Honneur.
(xxxvii/ 2) : Juste prophète, (va) les mains devant.
Quand au pèlerinage à Arès Le Créateur l'évoque à plusieurs reprises dans le Livre.
Notamment dans ce passage très clair (Rév d'Arès xLi):
1. Je suis (ici).
2. Tu (y) viens , le(s) frère(s) y vien(nen)t.
3. La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
4. Le front brûle.
5. Le Feu entre dans l'homme.
6. L'aragne (la mort) suce(rait-elle) le Feu ?
7. Appelle le(s) frère(s) et le(s) frère(s), viens prendre le Feu !
8. (Quand) ton pied descend(ra) , ton cri (s'en)vole(ra) haut.
9. Quarante pas nouent Ma Force (et) Ma Faveur où le front frappe la pierre, où l’œil pleure (comme) ton œil pleure .
10. (Où) les piques (de Mon Feu) percent (le mal).
11. Ma Main blesse l'homme , l'homme vit.
12. Sa main (é)larg(i)e monte (à) Mon Bras.
13. (Ici) la main d'homme prend Ma Main.

Et dans ce passage (xLviii/5-10) Il en fixe même les périodes.
4. Appelle le frère, le frère , le frère !
5. Quarante (fois) sept jours, le voile (est) sur Ma Tête, ton pied dans le lacet ;
6. ta langue sèche court sur le voile, mais l'huile blanche monte (dans) le voile comme l'huile dans le vin.
7. Douze (fois) sept jours (c'est) le Ciel, le voile (s'en)vole.
L'huile blanche entre dans l’œil du frère.
8. Sous Mon Pied, le frère a sa main, le cal (de sa main) brûle, sa main (devient comme) la soie.
9. Le frère, sa lèvre prend le Feu.
10. (de) douze (fois sept jours) deux part chaudes, (de) douze (fois sept jours) une part froide.

Voilà trente-deux ans que je me rends chaque année au Pèlerinage d'Arès et ce serait très difficile pour moi de manquer ce rendez-vous annuel avec le Père Qui me donne — sur le Lieu où Il vous est apparu et vous a parlé, frère Michel — la Force de poursuivre mon ascension (pénitence et moisson) vers Les Hauteurs Saintes.
Voilà 31ans que j'ai rencontré mon épouse sur la route du Pèlerinage d'Arès et 30 ans que nous avons eu la grande chance de célébrer nos épousailles sur le Lieu Saint.
Je garde un merveilleux souvenir de cette journée exceptionnelle.
Bon pèlerinage à tous !
Denis K. de Bretagne Sud


Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce très beau témoignage.


14jul14 156C84
C'est drôle, vous dîtes : "La Révélation d'Arès est un livre qui doit se lire en trois fois au moins" (réponse 156C76).
En ce qui me concerne, je l'ai plutôt lu en trois ans au moins.
D'abord scotché par les "Et ce que tu auras écrit" (vos écrits qui sont une parole d'homme bien que prophétique), ensuite lorsque j'ai abordé "L'Évangile donnée à Arès" (qui peut difficilement être une parole d'homme quand on a lu un peu tous les styles auparavant), seul en Irlande, je n'ai fait que pleuré. J'ai pleuré ainsi pendant trois ans dès que je tournais les pages des Paroles du Père transmises par la bouche de Jésus.
J'arrivais à suivre et à comprendre petit à petit ce que je lisais mais pendant trois années jamais mes doigts ne cornèrent les pages du Livre ; sûrement la peur de découvrir ce que Dieu Lui-même était venu nous dire. Je me disais que si le Créateur, le Père de l'Univers était venu Lui-même nous parler c'était sûrement pour aller à l'essentiel, c'est à dire droit au cœur. Vraiment au cœur de l'homme ! Avais-je quelque crainte à me découvrir moi-même ? Ou à me mettre véritablement à nu ?
"Redresse-toi, homme Frédéric, debout ! Cesse tes pleurs et ton tremblement ! Que cesse ta honte ; Je t'ai mis nu pour te revêtir d'un manteau neuf." (paraphrase de Rév d'Arès 1/1)
Les trois années sont un pur hasard car je n'ai jamais fait le lien entre 1974 (première apparition) et 1977 (deuxième apparition).
Quoiqu'il en soit, lorsque j'ai abordé, à mon deuxième pèlerinage, la Parole de Dieu en ouvrant le Livre, j'ai lu alors en une seule fois sans comprendre, en tremblant : Tu vois le Retour. (Rév d'Arès i/1)... Ouvre ta gorge, dis la Parole, elle est". (i/4)... Tu ouvres le bon Livre enfin (i/11)... J'ai. Je suis (ii/1)... La bouche fait le bruit. Le bruit (est) à côté du vrai (ii/8)... La bouche d'homme J'entre (de)dans (ii/21)... Je serre, Je serre comme le clou (ii/21)
Aujourd'hui vous dîtes à travers cette image : "La Révélation d'Arès est comme des osselets qu'on jette en l'air et qui y restent ! Elle se lit dans le Ciel" (réponse 156C76)
Oui, aujourd'hui ma compréhension de La Révélation d'Arès n'est liée qu'à mon ascension spirituelle. C'est ce qui fait aussi toute la Force et la Beauté du Livre car cette Parole n'est pas faîte pour des initiés (comme certains pourraient le penser en l'abordant) mais pour tout homme prêt à cheminer sur les sentiers qui mènent vers les Hauteurs.
"C'est aussi pour cela qu'il est bon de la lire au Pèlerinage".(réponse 156C76)
Frédéric M. d'Aquitaine


Réponse :
Il existe à notre époque moderne un rabâchage qui dit: "On ne peut pas se changer".
"Rien n'est plus faux," peut affirmer chacun et chacun des pénitents et pénitentes que sont les Pèlerins d'Arès.

Certes, un musicien doué pour la trompette ne l'est pas pour le piano et ne passera pas d'un instrument à l'autre par la seule volonté de faire cette mutation, mais un homme ordinaire; mauvais à l'occasion, peut devenir un homme bon, un vrai pénitent qui aime, pardonne, fait la paix, réfléchit avec le cœur autant qu'avec l'intellect et se rend libre de tous préjugés.
La Révélation d'Arès m'a transformé, non par elle-même, mais par mon propre effort sur moi-même qu'elle m'a suggéré de faire depuis quarante ans. Il en est de même pour vous, frère Frédéric.
Nous pouvons tous vaincre nos faiblesses et atteindre des capacités de bien dont nous nous croyions incapables. Dieu dit que ce n'est pas le degré de bien atteint qui compte ; Il dit que c'est le découragement à l'atteindre qui est impiété.
Chaque humain peut viser à son changement ontologique, qu'on peut appeler "éveil" ou "libération", mais que La Révélation d'Arès appelle pénitence. Il ne s'agit pas de suivre une doctrine et des règles comme dans la religion, mais d'une réalisation personnelle. Par là nous prouvons que nous ne sommes pas une religion.
La Parole d'Arès nous conduit à une nouvelle naissance.
La capacité d'une graine de sénevé ou de moutarde (Luc 17/6, Matthieu 17/20) n'est pas d'atteindre une dimension de 1,5 à 3 mètres, mais de faire une plante pouvant être vigoureuse et dépasser 1,5 m de haut à la floraison. Chacun de nous est cette graine de moutarde et peut devenir une grande plante. Le monde en sera changé (Rév d'Arès 28/7).


14jul14 156C85 
Je vais me rendre au Pèlerinage d'Arès cet été. Je ne sais pas encore quand, je suis hésitant.
J'ai écouté deux fois votre introduction parlée à la première page du blog, celle où l'on trouve la table de matières.
Bien sûr, c'est court, parce que vous vouliez ou deviez faire court, mais je reste sur ma faim.
La Révélation d'Arès, que je relis actuellement avnt d'aller en Pèlerinage me paraît un héritage, l'héritage de quelque chose ou de quelqu'un de la famille que j'avais perdu de vue. J'ai l'impression que j'ai été retrouvé par un généalogiste commis par un notaire, mais qui ne me dirait pas de qui je tiens cet héritage.
Dites-moi quelque chose pour l'aider à me décider, frère Michel !
Florent B. de Provence


Réponse :
René Char quelque part a écrit: "Notre héritage n'est précédé d'aucun testament."
René Char écrivit cela après les années de guerre 1939-1945 au cours de laquelle il avait été résistant. Il avait le sentiment d'avoir été aspiré par le vide pendant ces années de lutte et souffrance. La résistance en était venue à constituer une seconde nature, étrangère à toute inclination consciente. Nous Pèlerins d'Arès de même étions probablement avant de connaître La Révélation d'Arès sans le savoir résistants à quelque chose de non identifié que la "civilisation" nous imposait. La Révélation d'Arès nous est tombée dessus en 1974 comme un héritage de nulle part, peut-être même immérité et, s'il était immérité, il montrait quelle immense Miséricorde peut être celle du Créateur.
Nous savons aujourd'hui que nous portions en fardeau avant d'être Pèlerins d'Arès, le fardeau de notre médiocrité, de notre auto-satisfaction, de notre culture, tout le vide du train-train, sur ce que je ne sais plus qui appelait "l'épaisseur triste d'une vie axée sur rien d'autre qu'elle-même."
Et soudain La Révélation d'Arès arrive non plus comme une idéologie nouvelle, mais comme d'énormes tenailles qui coupent net nos chaînes. Elle arrive comme "un héritage qui n'est précédé par aucun testament". Elle arrive comme une libération que vous retrouvez au Pèlerinage d'Arès.
 À Arès nous découvrons chaque année que les licornes, les princesses endormies et la fée Morgane des conte pour enfants ont plus de réalité que n'en avaient nos religions, nos penchants politiques, nos hobbies, etc. C'est à ce vide où nous nous agitions avant La Révélation d'Arès que l'absence de testament précédant l'héritage selon René Char fait allusion.
Venez au Pèlerinage d'Arès. Si vous avez fait votre âme sous le ciseau, le rabot, le marteau de la pénitence, vous allez comprendre ce que je veux vous dire ici.


15jul14 156C86
Oui, il faut aller au charbon et à la Forge !
La Maison de la Sainte Parole, là où le Créateur s'est manifesté par cinq fois en 1977, est le Lieu Fort.
Il n'y a certainement sur terre pas d'autres lieux plus puissant que celui-ci, là où toute pensée humaine élevée trouve la source de sa réalisation de changements intérieurs et extérieurs.
En restant sourd aux bègues, avec mon épouse nous allons nous rendre au Pied du Père et prendre Son Genou, Sa Main pour que Sa Parole soit accomplie.
Moi aussi il m'arrive de désespérer du comportement des hommes ; je suis de ceux-lá.
Dans la chapelle d'Arès, on y entre avec notre plus grand espoir et on y sort avec un espoir encore plus grand, et avec la certitude que l'on accomplira ce pourquoi on est venu.
Merci frère Michel d'ouvrir le Lieu à ceux qui ont choisi et choisiront de répondre à l'Appel de Dieu.
Céline m'a dit hier qu'elle souhaitait vous rencontrer, afin que vous puissiez lui poser vos mains, sans plus d'explication. Alors peut être vous fera t'elle sa demande quand nous viendrons samedi pour une semaine.
Tony L. de Touraine


Réponse :
Dites à votre épouse Céline que sa pénitence fait bien plus pour elle que toutes les impositions des mains. L'imposition des mains ne remplace pas la pénitence  L'imposition des mains, c'est tout autre chose.
Venez à Arès, Céline et vous Tony, pour affermir, consolider, fortifier votre volonté d'être pénitents, deux êtres de bonté et d'apostolat. Tony dit : "Il n'y a certainement sur terre pas d'autres lieux plus puissant que celui-ci," c'est vrai, mais c'est votre puissance de changement à vous deux que vous venez renforcer à Arès par la prière et la lecture de la Parole d'Arès sur le Lieu où elle vous a été donnée.
La foi dont parle Dieu à Arès est foi active d'effort et de volonté, ce qui rend si difficile notre mission auprès d'une population superstitieuse qui, quand elle croit dans le Ciel, attend tout du Ciel, croit encore aux miracles que peut produire la foi passive de simple croyance des religions. Les hommes doivent finir par comprendre que le miracle, c'est eux-mêmes ; ils sont les miraculeurs quand ils sont pénitents et moissonneurs de pénitents ; c'est en cela qu'ils sont images et ressemblances de Dieu (Genèse 1/26-27) ; leur premier miracle sera leur propre salut individuel et, à terme, le salut du monde qui lui est corrélatif.
À bientôt et bon Pèlerinage !


15jul14 156C87 
Je viens vous annoncer une triste nouvelle qui va vous endeuiller.
La mort de Nadine Gordimer dimanche à Johannesburg [Afrique du Sud].
Elle était certes très âgée, 90 ans, mais elle était encore très vigoureuse.
Je crois que vous avez connu cette femme de plume qui avait eu le prix Nobel pour son œuvre anti-apartheid.
Vous lui aviez adressé The Revelation of Arès en anglais et elle lisait souvent des passages de ce livre.
Je ne sais pas si elle était vraiment Pèlerin d'Arès mais elle crotait dans votre aventure spirituelle. J'habite à Cape Town et je vais rarement à Johannesburg et là-bas je n'ai jamais pu la rencontrer.
Si vous souhaitez adresser un message à sa famille, je vous envoie l'adresse par eMail séparé.
Son âme s'est envolée pour Arès où c'est le Pèlerinage et accompagne les Pèlerins en France.
Je prie avec vous, je vous affirme ma foi profonde et le profond respect que je vous voue.
Stephanus J. Province du Cap (Afrique du Sud)


Réponse :
Je n'ai pas du tout mémoire de contacts que j'aurais eu avec Nadine Gordimer.
Je n'ai pas non plus souvenir de lui avoir envoyé un exemplaire de The Revelation of Arès en version bilingue.
Je vous fais même l'aveu de n'avoir jamais entendu parler d'elle, à moins que je perde un peu la tête.
Si Nadine Gordimer possédait un exemplaire de The Revelation of Arès, j'ignore comment elle se l'était procurée, parce que je ne suis pas sûr qu'ADIRA (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès) ait étendu sa diffusion jusqu'à l'Afrique du Sud. Je viens de jeter un coup d'œil sur une notice parlant de Nadine Gordimer sur l'Internet et j'ai vu qu'elle était un écrivain de langue anglaise et non afrikaner. Sa famille maternelle était britannique et elle a pu trouver l'ouvrage en Grande Bretagne.
Je suis heureux d'apprendre qu'une militante anti-apartheid engagée lisait La Révélation d'Arès régulièrement. Peut-être en a-t-elle parlé autour d'elle et ainsi contribué à répandre au Transvaal la Parole libératrice, l'Appel à la pénitence, que Dieu a adressé au monde en 1974 et 1977.
Par la même occasion, après un très long silence, je reprends contact avec vous, frère Stephanus, et je vous adresse mon salut fraternel. Vous étiez venu au Pèlerinage d'Arès dans les années 80. Peut-être y reviendrez-vous un jour.


16jul14 156C88
Je joins à ce commentaire un lien vers une vidéo qui pourra intéresser un certain nombre des lecteurs de notre blog en cette période de Pèlerinage qui est aussi une période où l’on peut méditer sur cette grande question du salut.
https://www.youtube.com/watch?v=vnR-cotcp3k
Voilà donc une émission de 26 minutes qui évoque cette part invisible de l'homme, esprit et/ou âme.
Dans un monde qui perd la foi, et notamment la foi dans le devenir post-mortem, Anne Deligné que je ne connaissais avant de voir cette vidéo pas pose un témoignage qui n'est pas sans intuition et affinité avec ce que La Révélation d'Arès dit sur ce sujet, au moins pour le début de l'émission. C’est le type d’interview qui ne trouverait pas facilement sa place dans notre PAF (Paysage Audiovisuel Français).
C'est aussi l'occasion de rappeler que le salut post-mortem est d'abord et avant tout la résultante d'une existence : Vous avez vécu bon, vous emporterez votre bonté et vous vous serez fait une âme qui vous permettra de vous élever vers la Lumière, vous avez vécu mauvais, vous emporterez votre mal et sans âme, votre esprit errera sans force ascensionnelle.
On se demande d’ailleurs si Anne Deligné ne rencontre pas plus d'esprit errant que d'âmes, lesquelles n'auraient pas besoin d'aide, passée le premier temps toujours difficile de l'adaptation à cette nouvelle "vie". Dans tous les cas, pas besoin d'un tribunal divin pour statuer de cet état, le "jugement" — qui est plutôt "auto-jugement" — est organique, naturel.
C'est pourquoi La Révélation d’Arès incite son lecteur à rappeler à ses frères humains, qui peuvent l'oublier — pris par les soucis du quotidien, quand ce n'est pas par les mensonges de la religion et de ses rejetons superstitieux ou mystiques, de l'athéisme bourrin ou du matérialisme épais, bref tous ceux qui cherchent le salut ailleurs que dans l'accomplissement — que cette vie est courte !
Le bonheur ne se mesure pas en année mais en éternité ! Chacun a juste le temps du repentir, car les regrets du spectre (l'homme mort sans âme) ne font que s'ajouter à ses tourments ! Écoutez la Parole que j'ai reçu et sauvez-vous ! (Rév d'Arès 36/23).

J'ai hésité à laisser ce passage, qui parait sévère et condamnateur en première lecture, mais qui est en fait tout le contraire : un cri d'amour du Père à son enfant pour le rappeler à la Vie. Jésus déjà il y a 2000 ans, et bien des prophètes oubliés ou peu lus de nos jours, s'adressaient à leur peuple avec des tels accents.
Et pour finir sur une notre positive, rappelons aussi que ce que le Père nous dit à Arès encore à l’adresse de ceux qui ne se décourageront pas dans ce changement ininterrompu qu’est la pénitence : J'en ferai une constellation éclatante sur Mes Hauteurs Sacrées. Il y aura un temps pour leur peine et une éternité pour leur gloire (Rév d’Arès 37/9).
Dans la joie de revenir prier sur ce Saint Lieu au mois d’aout et probablement de vous y revoir, je vous souhaite encore une fois et après l’avoir fait sur votre page Facebook, un très très bon anniversaire.
Jeff P. d'Ile de France


Réponse :
La vidéo dont vous donnez l'URL dure 26 minutes. J'en ai écouté 6 minutes et je me suis arrêté.
Je laisse à la personne interviewée: Anne Deligné, la responsabilité de ce qu'elle avance dans son livre "L'Emprise des Âmes", à savoir que, selon elle, des âmes d'humains qui, morts prématurément, n'ont pas rempli dans leurs vies terrestres les projets qu'ils avaient et qui ont quelque chose à parachever peuvent se réincarner pour terminer leurs besognes.
Non seulement je ne crois pas à la réincarnation sous la forme grossière du réincarnationnisme, même sous la forme particulière plutôt rationaliste (je n'ai pas finit mon boulot, donc je le poursuis) dans laquelle Anne Deligné la conçoit, mais je ne connais pas grand chose de ce qui se passe après la mort.
Je n'y connais pas grand chose, tout simplement parce que je n'ai pas totalement expérimenté la mort, et parce que le Père ne dit pas grand chose sur ce point. Il ne dit pas grand chose, parce que des réalités reliées à un état de vie non incarnée ne sont, à mon avis, pas conceptualisables pour des personnes incarnées.
Certains me disent: "Mais Dieu ne vous a-t-il pas donné par deux fois l'expérience de la mort ? La première fois une expérience du séjour des spectres (Rév d'Arès 17/1-2), le seconde fois par votre envol désincarné dans l'espace (Rév d'Arès vi/1-5) ?" Oui, c'est vrai, mais quand Il m'a fait passer par ces expériences, je n'étais pas mort en fait, j'étais toujours relié à mon cerveau irrigué par mon sang, c'est-à-dire relié à ce que nous appelons la conscience.
Or, pour moi, une question reste posée et sans réponse : Ma conscience fonctionne-t-elle seulement ou ne fonctionne-t-elle pas seulement avec ma circulation sanguine ? Autrement dit, quand je meurs et que ma circulation sanguine cesse, ma conscience qui fonctionne avec mon cerveau demeure-t-elle même sans cerveau ou disparaît-elle pour faire place à autre chose, un autre chose dont je n'ai pas la moindre idée tant que je suis un animal pensant limité, même couronné d'une âme ?
Je n'ai pas de réponse à cela, je le répète.
Anne Deligné a peut-être une réponse, mais je n'en suis pas sûr. J'ai peur qu'il y ait dans ce qu'elle dit un peu trop d'imagination. Je préfère être honnête et montrer mon ignorance.
Je me dispense donc de suivre les affirmations d'Anne Deligné, mais, puisque je me déclare ignorant dans ce domaine et comme je ne suis pas doctrinaire, je publie votre commentaire et je laisse chacun en penser ce qu'il veut.
J'ai 85 ans et je pense forcément à ma mort, qui ne peut plus être très lointaine, mais je n'y pense pas en me posant des questions sur ce qui se passera après que mon cœur aura cessé de battre. J'y pense seulement en me disant: Ai-je laissé à mes frères et sœurs assez d'éléments qui leur permettront de poursuivre dans la Voie Droite ? Tant que je vis dans ma chair, je m'efforce d'être pénitent et d'accomplir ma mission prophétique. C'est tout.


16jul14 156C89
Je suis heureux que mon commentaire 156C80 soit arrivé le jour de votre anniversaire et que vous le receviez comme un "beau cadeau". Il y a des hasards qui font bien les choses, car je savais que vous étiez né en juillet mais pas spécialement le 11, sinon je vous l’aurais souhaité.  Cela effacera peut-être définitivement l’idée que vous aviez à une époque que je ne vous aimais pas.
Ceci  dit, j’ai peut-être mal exprimé que "Je suis nul" et "Y’en a marre" sont deux volets parmi bien d’autres vécus par le Pèlerin d’Arès que je suis.  Oui je vous ai suivi — et je ne le regrette nullement — mais je ne considère pas pour autant que ce soit dans une "voie âpre et austère". C’est l’expression que vous employez dans votre réponse, juste d’ailleurs du point de vue du monde, ce sont les pommes aigres des montagnes (Rév d'Arès 26/05).
Mais je tiens à préciser pour tous les hésitants qui lisent ce blog que le paradoxe du Pèlerin, quasi surnaturel, c’est qu’il peut lâcher parfois "Je suis nul" et "Y’en a marre" tout en conservant une extraordinaire sérénité d’esprit.
Nous subissons la bêtise d’un système qui s’impose à nous et qui nous rend malgré nous esclaves des idées et des agir communs, notre lit est fait de carde (Rév d'Arès xxxvi/9), mais le fait de se découvrir frère dans l’aube d’un monde nouveau, dépouillé des faux soucis (Rév d'Arès xLix/3) du monde actuel, nous assoit sur notre front léger (xxxv/7).Voilà comment se vit en profondeur "l'immense espérance qu'apporte La Révélation d'Arès" non encore perçue par ceux "du dehors" mais à laquelle bien de leurs enfants viendront !
Ce monde parle beaucoup de bonheur, mais il en connaît peu la Source.
Le fait d’y boire déjà comme une mouche (Rév d'Arès xix/18) apporte beaucoup de joie, qui, comme chaque lecteur de La Révélation d’Arès le sait, fend l’escape comme le coin (xxiii/5).
Aller prier au Pèlerinage d’Arès c’est goûter la vapeur avant l’aurore (xLix/3) c’est aussi, déjà, boire à la Source (24/04).
Je le souhaite à tout un chacun.
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Notre mission est très difficile — et vous un missionnaire très engagé en savez quelque chose — parce que l'entreprise de la pénitence, quoique très simple, semble à la masse être une entreprise désespérée. Tout se passe comme si des contra­dictions, des antinomies, des absences de preuves sans âge attendaient ici l'esprit depuis l'Antiquité... que dis-je ? peut-être depuis la Préhistoire. Pour la plupart des mortels, les "Je suis nul" et "Y'en a marre" règnent manifestement sur l'esprit de l'homme depuis des temps immémoriaux et il est fatal qu'ils réagissent négativement, quand ils nous écoutent dans nos moments mission­naires, face à ce que vous appelez "le paradoxe du Pèlerin." Bref, nous sommes à leurs oreilles des prédicateurs incroyables.
Pour la masse des humains il est devenu depuis des millénaires aussi impossible de concevoir la pénitence comme solution du mal que de résoudre la quadrature du cercle. Le monde en parle, parce que ça le distrait, mais il n'y croit pas. C'est assez dire combien notre paradoxe est quelque chose de très difficile à faire entrer comme une vérité dans les esprits d'aujourd'hui comme d'hier... Mais de demain ? Là vous partagez notre certitude à tous, "leurs enfants y viendront."
Si dire "J'en ai marre" et "Je suis nul" va de soi, espérer une issue radicale hors du Mal vers le Bien par la pénitence va tout autant de soi pour nous et c'est dans le Pèlerinage que nous ranimons le mieux dans nos âmes cette vérité encore totalement invisible aux yeux des masses.
Il nous faut faire sortir la pénitence du mirage dans laquelle la masse la voit encore, fumeuse et improbable, à l'horizon lointain du désert où crapahute l'humanité. Il nous faut faire entrer cette idée dans ce que la psychologie générale a de plus intime. Nous ne sommes encore que des exceptions avec toute la bizarrerie des exceptions. Nous devons devenir des exemples.
Je compte sur vous, frère Claude, et sur nos frères comme vous très engagés dans la mission, pour le faire comprendre au monde.
J'aurais dû dire : "Je suis nul comme rationaliste" et "Y'en a marre de voir les hommes poursuivre ce qui a fait leur malheur depuis des millénaires." Le monde croit encore que la liberté que nous leur proposons est celle d'Épictète qui voulait se libérer de tous ses désirs, mais non ! Au contraire ! As-tu, homme, un désir plus terre-à-terre que celui d'être heureux? Bien sûr que non. Alors, suis-nous, c'est la Voie que nous te proposons par la pénitence. Qu'y a-t-il de plus plaisant que d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de réfléchir avec le cœur autant qu'avec la tête, être libre de tous préjugés — Au diable les lourdes idées préconçues ! Allégeons-nous !


16jul14 156C90 
Il y a vingt-deux ans, je frappais mon front et mes lèvres pour la première fois sur ces quelques pavés de grès d’où quinze ans plus tôt le Père était venu lancer son Grand Appel à l’humanité : "Faites pénitence et trouvez d’autres pénitents afin de vous créer une âme et afin que le monde change et qu’Éden soit restauré !"
Je m’y étais bien préparé en écoutant sagement les conseils de de mes sœurs et frères du groupe missionnaire [de Paris]  que j’avais rejoint quelques mois plus tôt.
C’était l’époque où il y a avait encore un peu de mysticisme et beaucoup m’avait prévenu : "Tu vas voir tu vas sentir tout un tas de choses. Tu sentiras ton front brûler,  tu te sentiras "sale", plein de péchés en entrant, etc."
Je n’ai jamais eu une nature mystique, mais j’écoutais.
Je suis donc entré sur ce Saint Lieu et là, hormis une grande émotion, rien !
Non, je n’ai rien ressenti. J’ai même trouvé le sol assez frais en posant mon front. Il est plus juste de dire que je n’ai pas ressenti tout ce qu’on me prédisait, mais il y a quelque chose que j’ai vraiment ressenti et dont on ne m’avait pas parlé, c’est la rencontre avec moi-même, je veux dire avec ma vraie Nature divine. Je n’arrivais pas à mettre des mots [pour expliquer cela], mais en tout cas c’était bien plus beau que ce qu’on m’avait dit.
En prononçant la Parole j’étais vraiment le Créateur qui parlait et la créature qui écoutait. C’est grâce à l’enseignement de frère Michel que j’ai pu mettre des mots sur cette impression.
J’ai la chance de pouvoir venir prendre le Feu vingt-huit jours par an depuis de nombreuses années.
C’est une période essentielle pour moi et pendant ces quelques semaines, je me sens vraiment coupé du monde afin de prendre cette Force essentielle de la pénitence et de l’apostolat. Je fréquente peu de personnes et je me sens loin de l’agitation du monde, hormis les voisins du camping et les quelques commerçants — Même si comme Jésus disait : L’homme ne se nourrira pas que de pain, il y a de bonnes boulangeries à Arès et les huîtres y sont excellentes ! Et avec un p’tit verre de vin blanc (de Bordeaux, région viticole oblige) je ne vous dit pas ! (Décidemment, je ne serai jamais un ascète !)
Mon Pèlerinage est un véritable ressourcement en compagnie de mes frères de foi, de mes lectures de l’enseignement du prophète — Aïe, je viens de terminer l’article "Pénitence" (Et ce que tu auras écrit, Le Pèlerin d’Arès 1993-1996) — et de mes moments de prière dans la Maison de la Sainte Parole.
Je reviens respiritualisé et fort.
Pourtant, je sais que le retour sera difficile. Chaque année c’est la même chose. Je me sens comme Daniel jeté dans la fosse aux lions. Ce monde me semble bruyant, agité, agressif. Ce qu’il est aussi.
Mais je sais qu’il me faudra l’affronter à nouveau et l’aimer sachant que moi aussi je porte ce mal en moi, qu’il me faut continuer à le vaincre, qu’il me faut continuer à chercher les épis mûrs prêts à reprendre la lutte (Luc) avec nous.  Sinon à quoi cela aurait-il servi que je vienne prendre le Feu ?
Alain Le B. d'Ile de France


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire. Vous restez un homme modeste, frère Alain, et vous vous dispensez de préciser que vous assurez chaque année au Pèlerinage depuis de nombreuses années, avec toute ma confiance, un service important d'accueil et de maintien de l'ordre dans la Maison de la Sainte Parole. Pour cela merci aussi.
Le Pèlerinage est une brèche dans le temps auquel nous humains et pécheurs sommes voués. C'est en tout cas ce que je ressens à chaque Pèlerinage, une suspension du temps entre le passé et le futur. Dans cette brèche nous retrouvons la Force de Dieu hors du temps pour replonger dans le temps après le 15 août. Je crois que vous partagez ce sentiment.
Le Pèlerinage, c'est cette région de l'âme, une portion de l'ascension frayée par nos prières et pensées, un petit chemin de non-temps, que l'activité de notre pénitence inscrit à l'intérieur de l'espace-temps des mortels, dans lequel notre vie, du souvenir d'hier à l'attente de demain, sauve quelque chose de capital dans les ruines de l'Histoire.
Autrement dit, le Pèlerinage est un moment où nous réalisons que nous somme réellement quelque chose de divin, quelque chose de cette Image et Ressemblance qui a passé dans le temps avec le péché, avec l'orgueil d'Adam que tous nous partageons encore plus ou moins, mais qui n'est pas très loin, tout compte fait, de retourner hors du temps, si nous en avons la volonté. Car nous ne venons pas au Pèlerinage d'Arès comme des êtres conditionnés par la culture religieuse, mais comme des âmes, des êtres de conscience libre et de raison ranimées par l'indépendance de l'esprit, des êtres en qui s'est rallumée la flamme divine: le Feu.
Pourtant, nous ne paraissons ni préparés ni équipés pour ce moment du Pèlerinage vu de cette Hauteur. Nous ployons chaque jour, dans le travail, dans nos habitudes d'existence, sous les obligations de la culture et des traditions, même si intellectuellement et spirituellement nous les rejetons, parce que nous avons opté pour la libération, mais cette libération n'est encore que virtuelle... Oui, elle n'est que virtuelle, sauf au Pèlerinage où nous vivons quelque chose qui n'appartient pas au présent, mais à l'avenir. L'avenir que préparent nos pénitence et moisson.
Je sais que cela vous le ressentez. J'ai ouvert dans votre âme une lucarne par où je vois cela.
Bon Pèlerinage, frère Alain !


17jul14 156C91 
Je suis musulman mais j'ai envie d'aller au Pèlerinage d'Arès.
Peut-être parce que je ne peux pas aller au Pèlerinage de La Mecque ?
Peut-être aussi parce que je suis attiré par La Révélation d'Arès qui me paraît faire la soudure entre une Parole de Dieu passée et comme vous dites momifiée et une Parole de Dieu vivante qui ouvre la porte de l'avenir de Son Peuple.
Je lis La Révélation d'Arès depuis sept ans et je la lis même plus que le Coran. Ça met ma mère en colère.
Ma mère ne veut pas que j'aille en Pèlerinage à Arès. Elle ne peut pas m'en empêcher (j'ai 26 ans) mais elle est palestinienne (mon père est marocain) et elle crie que les Pèlerins d'Arès n'ont pas fait pour les Palestiniens plus que n'ont fait les Européens et Américains.
Et en ce moment la Palestine subit à nouveau les attaques d'Israël. Il y a beaucoup de morts, beaucoup de destructions de maisons et contrairement à ce que les Israëliens cherchent, les bombardements rapprochent beaucoup plus les civils du Hamas armé qu'ils ne pourraient les en éloigner. Je crois que les résultats sont à l'inverse du but recherché.
De toute façon, ma mère a raison, les Européens et les Américains n'ont pas fait beaucoup plus que parler en faveur des Palestiniens autant qu'en faveur des Israëliens : 1 - 1 = 0.
Mais je lui dis: "Les Pèlerins d'Arès sont une petite communauté qui comme d'autres petites communautés occidentale n'a pas de gros moyens financiers, n'a aucun moyen militaire, ne peut pas faire grand chose, sinon prier."
J'ai lu [156C73] qu'en Israël il y avait des gens qui lisaient La Révélation d'Arès et qui y croyaient. Savez-vous si en Palestine c'est la même chose ? Si La Révélation d'Arès ne peut pas être un trait d'union entre juifs et musulmans ?
Finalement, je vais peut-être venir à Arès en août.
Ibrahim B. H. de Région Parisienne


Réponse :
Non seulement nous Pèlerins d'Arès ne pouvons rien faire pour les Palestiniens, mais les Israëliens, plus nombreux qu'on ne croit, qui sont partisans d'une solution pacifique et amicale du problème que leur installation a posée dans la région ne peuvent rien non plus dans la situation actuelle. La loi démocratique, c'est la dictature de la majorité, serait-elle petite, sur la minorité. M Beniamin Netanyahou a été élu.
Nous ne perdons pas de vue la situation actuelle qui me tourmente beaucoup personnellement. Il faut être conscient que l'antagonisme  Palestino-Israëlien a débordé de sa région et devient sensible jusqu'en France notamment. M. Hollande a dit : "Le conflit israélo-palestinien ne peut pas s'importer en France," mais M. Hollande retarde. Il n'y a qu'à voir les attentats contre des établissements juifs en France, en Belgique et ailleurs. Dans le quartier de la Bastille à Paris, c'est aux cris de "Mort aux Juifs" que des centaines de manifestants (oui, des centaines) s'en sont pris à deux synagogues. Importé, le conflit l'est depuis déjà pas mal de temps.
C'est l'héritage d'un aveuglement politique de cinquante années dont nous payons aujourd'hui le prix. Encore la politique ! Les politiciens nous assuraient que "l'intégration à la française" était un modèle que le monde entier nous enviait et chacun était prié d'y croire comme s'il s'agissait d'un aboutissement incontournable partout dans le monde. Or, il n'y a pas eu d'intégration des Palestiniens en Israël, pas plus que d'intégration de tous les Français d'origine musulmane en France. Ceux qui en France agressent les Juifs sont certes encore minori­taires, mais ils deviennent chaque jour plus nombreux et se fichent pas mal du noble idéal républicain. Oui, j'ai toutes les raisons d'être tourmenté par la situation. Nous payons l'aveuglement des politiques qui sans précautions et conditions bien réfléchies votèrent la création de l'État d'Israël. Il faut se rappeler qu l'indépendance d'Israël a été proclamée le 14 mai 1948, après le vote du plan de partage de la Palestine le 29 novembre 1947 par l’ONU qui mettait fin au mandat britannique. Le problème dure donc depuis 67 ans.
Il n'est plus question aujourd'hui de prier les Israëliens d'accepter au Moyen Orient de nouvelles conditions de vie qui les obligeraient à partager la région équitablement avec les Palestiniens, mais il ne saurait pas davantage être question d'un génocide des Palestiniens ou de traiter ces frères humains comme des sous-hommes, un peuple inférieur.
À l'heure actuelle, c'est un problème sans solution possible. Il faut attendre une évolution des rapports de force dans la région. J'entends ici les forces spirituelles et morales autant que les forces matérielles. Ne pensez pas que nous n'y travaillons pas au plan spirituel. Nous y travaillons, mais nos moyens sont très faibles pour le moment.
Mais si vous venez en Pèlerinage à Arès, ce ne peut être dans le but d'un règlement du problème Palestino-Israëlien. C'est pour renforcer votre volonté d'entrer en pénitence, de devenit un homme de bonté.


21jul14 156C92
Je pense me rendre à Arès en pèlerinage depuis trois ans, mais je ne trouve plus de vos missionnaires pour m'expliquer ce que je vais y trouver.
Je suis un agnostique, ancien catholique, et je voudrais revenir à la foi, pourvu qu'elle soit très simple.
La simplicité semble être la foi de vos adeptes (les Pèlerins d'Arès) mais comment se passe leur Pèlerinage à ce qu'on pourrait apperler La Mecque de La Révélation d'Arès ?
Il doit y avoir un culte très simple et, je suppose, aussi simple qu'il était dans les débuts du christianisme.
C'est comme ça que je m'imagine le Pèlerinage d'Arès. J'espère qu'on ne tourne pas autour de la maison où Dieu parla comme on tourne à La Mecque autour de la Kaaba et qu'on ne jette pas des cailloux à Satan.
Je crois que c'est une eucharistie très simple comme pratiquaient Pierre et Paul au début du christianisme. Êtes-vous revenu à la lirutgie très simple de l'archéochristianisme ?
Bertrand G.


Réponse :
Où habitez-vous, Bertrand ? S'il y a une mission près de chez vous, je vous l'indiquerai, vous pourrez y passer pour avoir des informations sur le Pèlerinage d'Arès.
Vous parlez de liturgie "archéochrétienne" ou primitive, mais il n'y a pas de liturgie à Arès. Chaque pèlerin prie ou médite individuellement afin de trouver ou retrouver le Feu de sa pénitence et de sa moisson de pénitents.
C'est dans la prière qu'une religion, ou un courant spirituel de Vie comme c'est notre cas — nous ne sommes pas une religion —, s'exprime le plus clairement, s'affirme, projette ses réalisations. Le Père en a bien conscience puisqu'il définit notre prière en quelques mots: Prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (Rév d'Arès 35/6).
Cependant, et de toute façon, on ignore à peu près complètement quel culte était celui des premiers Chrétiens. Il y avait sans doute un partage de pain et de vin, partage auquel La Révélation d'Arès ajoute l'huile et qu'elle appelle Mémoire du Sacrifice, mais comment cela se déroulait-il ? On ne sait pas. Pour ma part je crois que cette Mémoire du Sacrifice est la mieux représentée par la vie de pénitence et de moisson de pénitents, deux action, l'une intérieure et l'autre extérieure, qui sont de toute façon beaucoup plus difficiles que de simples geste symboliques qui rappellent une messe.
Si vous êtes intéressé par les cultes chrétiens  primitifs, sachez que le contraste est saisissant entre l'importance que la prière a sûrement eu pour les Chrétiens primitifs et la rareté, voire même l'absence des informations dont on dispose.
La Didaché (voir ce que j'en dis probablement ici et là dans le blog ; Διδαχή signifie "enseignement") donne quelques indications sur le culte primitif mais très sommaires. De ce texte retrouvé à la fin du XIXe siècle, bien que rédigée en grec, le style hébraïsant montre que son auteur fut probablement un juif converti au christianisme. C'est l'indication d'une grande ancienneté, quoique la datation de la Didaché fasse toujours l'objet de grands désaccords entre spécialistes. Comme je le dis, ces informations restent très incertaines concernant leur universalité: Il n'y a qu'à se souvenir de ce passage des Actes des Apôtres (3/1) : Pierre et Jacques montaient au Temple à l'heure de la prière... et l'on constate que ces deux apôtres, quant à eux, continuaient de fréquenter la prière judaïque au Temple de Jérusalem. Après qu'ils durent quitter la Palestine pour fuir la persécution, ils ne pouvaient plus aller au Temple, mais je suppose qu'ils continuaient de prier à la manière juive, qui était leur culture.
Quoi qu'il en soit, on peut en déduire qu'il n'y avait pas de règle uniforme et généralisée concernant la piété des premiers chrétiens et c'est ce que nous confirme La Révélation d'Arès qui ne fixe pas de rite et donne seulement une prière: Père de l'univers, qu'elle suggère de réciter trois fois le jour une fois la nuit (Rév d'Arès 12/4-5). Je me suis fixé personnellement une manière de prier à partir des trois sources de la Parole: Bible, Coran et Révélation d'Arès, et beaucoup de mes frères et sœurs s'en inspirent pour eux-mêmes, mais d'autres on leur façon propre de prononcer la Parole pour L'accomplir.
L'essentiel est de souvenir qu'il faut accomplir et non réciter pour réciter la Parole.
La foi d'Arès n'est pas une foi de simple croyance, qui consiste à se répéter sans cesse ce à quoi on croit et à glorifier et supplier. La foi arésienne est une foi d'effort de changement ou pénitence et prier à Arès, c'est simplement prendre le Feu de ce changement, ainsi qu'il est largement expliqué dans cette page de commentaires.


21jul14 156C93
Petite anecdote.
Début juillet je rends visite à ma sœur aînée. Elle a au moins 72 ans il me semble. Je prends de ses nouvelles, puis je ne sais plus comment la conversation s’engage très vite sur le terrain religieux. Elle me dit en substance : "Il n’y a qu’un endroit sur terre qui vaille la peine de s’y rendre et c’est la Mecque." Je lui dis que je la comprends, car j’éprouve la même chose à propos d’Arès."Mais non !" me dit-elle, "Arès est un truc qui n’a rien à voir avec la Mecque."
Ah mais c’est que j’entends bien sa réponse ! Elle s’est déjà rendue deux fois à la Mecque et il n’y a qu’à la voir à chacun de ses retours, elle rayonne d’un enthousiasme, d’une force de paix et de foi. Peut-être ce que le Très Haut qualifie Lui-même de Feu ? Je prends la parole elle est très attentive, s’assied et son regard plonge dans le mien.
"Voilà," dis-je après lui avoir parlé des visites de Jésus et des théophanies, "Dieu a promis de ne plus frapper l’humanité (Genèse 8/21) qui s’égare dans le péché comme il le fit à l’époque de Noé. Pour ramener son peuple dans la Voie Droite (Coran 1/5) Il n’a pas d’autre choix que de susciter des prophètes. Michel Potay est de ceux là, c’est un prophète (Rév. d’Arès xxxvii/2). Oui je sais, ça peut paraître fou, mais c’est comme ça et quand je me rends à Arès, à l’endroit même où Dieu se manifesta en 1977, j’ai l’impression de retrouver un lieu que je n’aurais jamais dû quitter."
Je poursuis : "Je me rends en Pèlerinage non pour l’homme Michel, mais pour retrouver Dieu qui me donne la force de pardonner, de faire la paix, de me libérer des préjugés, d’aimer et de retrouver l’intelligence du cœur, car enfin le monde se porte mal. Ce monde doit changer (Rév. d’Arès 28/7), à commencer par les hommes."
À mesure que je lui parlais elle faisait des liens entre mes propos et le Coran. Elle réagit au fait que je me rende à Arès pour Dieu et non pour l’homme Michel, "mais bien sûr," lui dis-je, "frère Michel ne pratique pas la séduction (Rév. d’Arès 20/2), le Pèlerinage d’Arès est un pur pèlerinage à Dieu." Comme rassurée elle découvre dans mes propos des points communs avec les prêches entendus à La Mecque.
Je ne sais pas grand-chose des prêches mecquois.
"Ardu est le vrai," avez-vous écrit quelque part. Je connais ma sœur, veuve depuis longtemps elle n’est pas trop enfermée en elle-même, mais même si l’amour agit, ça reste toujours difficile de faire passer le concept de foi libre, il y a la barrière de la langue, des générations, des différences liées aux prospectives du salut, pour ne signaler que cela.
De toute façon, un jour, sans doute encore lointain, l’humanité reconnaîtra qu’elle a enfanté un fils nommé Michel Potay, homme humble et moderne soumis (Rév. d’Arès 16/9) à sa mission à la jonction du XXème et XXIème siècle, véritable héraut de Dieu et dont le réalisme et le rayonnement contribua grandement à nous transformer en Bien.
Salah B. Île de France.


Réponse :
Vous avez parlé à votre sœur avec modération et sagesse. Il ne faut pas trop en dire à chaque rencontre avec des hommes et femmes forgés sous le marteau violent de la culture. Ils ont besoin de passer maintes fois au Feu et, pas trop fort à chaque foi, sur l'enclume de la Parole avant de comprendre que le Créateur ne saurait se taire et considérer l'islam ou le christianisme ou le judaïsme comme satisfaisants. Le Père veut les souder, les réunir dans un creuset d'amour, de pardon, de paix et d'intelligence.
Cet été j'ai eu comme pèlerins à Arès une famille libanaise, venue en avant-garde d'une communauté de musulmans du Moyen Orient qui deviennent Pèlerins d'Arès et qui évoluent dans le sens du Bien.
Le Bien seul sauve l'homme et sauvera le monde. Alleluia !
Merci, frère Salah, pour ce très beai témoignage. Embrassez votre sœur de ma part, quand vous la reverrez.


21jul14 156C94
J'ai vue un frére "punk" à crête rose venir prendre le Feu (Rév d'Arès xLi).
J'ai vu un frére littéralement s'enflammer, et par sécurité les lampades furent remplacé par un arc (en ciel) de bois.
J'ai vu un frére frapper si fort son front sous la lanterne (xvi/19-20), qu'il résonna !
Arès est le val Hanouka (Rév d'Arès xLvii).
Quy a-t'il de plus beau que d'étre apôtre de la lumiére et de l'amour, d'incarner la simple salutaire pénitence ou l'incompléxe salvatrice vie spirituelle, areligieuse, apolitique, alégaliste ?
Meilleurs vœux a tous pour cette nouvelle année spirituelle 2014-2015.
Alain M. d'Ile de France


Réponse :
Merci du fond du cœur pour vos vœux, frère Alain !


21jul14 156C95 
J'écoute et j'observe ce qui se passe sur l'aire Israelo-Palestienne. Ce qui est extrêmement douloureux, c'est de constater l'absence d'empathie du gouvernement Israélien et d'une partie de la société civile Israélienne. Certes, ils veulent vivre en paix, tout en marchand sur la tête de leurs voisins arabes, nier leur alter-ego c'est je pense une forme d'auto-mutilation du cœur.
En provoquant cette énième incursion dans ce grand ghetto à ciel ouvert qu'est Gaza qui est en vérité victime d'un blocus depuis plusieurs années, Israel a probablement réactivé le cercle infernale du mauvais pour mauvais. Je n'oublie pas que les deux populations sont pris dans un étau, les causes ne sont pas essentiellement religieuses, elles sont économique, par exemple l'eau, la terre et probablement les ressources gazières.
Je regarde très souvent la chaîne d'information Israélienne et j'ai le sentiment terrifiant de regarder une bande de vieux adolescents qui jouent au jeu vidéo qui s'intitule "Opération du Dôme de Sécurité." La froideur de cette opération guerrière asymétrique est simplement à mes yeux le fruit d'un orgueil inouï. J'ai parfois le sentiment qu'ils sont coupés de la réalité et de toute forme de sagesse, car que sera l'avenir de leurs enfants ? Seront-ils voués à circuler dans l'avenir la peur aux ventre de croiser sur leur chemin un homme ou femme qui n'aura pas pu accéder au pardon parce que découragé par la lâcheté à peine voilée de tous les états ? Le Hamas est une armée majoritairement constituée d'hommes et de femmes pris dans l'amertume d'un conflit. L'armée Israélienne ne pourra jamais mettre fin à cette haine tant qu'il y aura des hommes et des femmes qui se sécheront leurs larmes avec le linceul de leurs enfants.
Savent-ils seulement qu'ils ne font pas seulement pleurer les vivants mais aussi tous les défunts piégés par les flots des guerres ?
Savent-ils qu'ils font aussi pleurer tous les prophètes Abraham, Jacob, David, Moïse, Jésus et sa mère Marie et Mouhammad ?
Savent-ils que chaque fois qu'une mère qui hurle de douleur de voir son enfant emporté dans la fosse, c'est l'univers entier qui a mal et par surcroît toute la création qui est perturbée ?
Mon vœu le plus cher, frère Mikal, est celui de me réveiller un matin et d'entendre tel un chant la paix se réaliser entres Juifs et Musulmans et par extension dans le monde entier.
Je rêve d'une immense table où nous serions tous ensembles réunis pour retrouver l'unité en Dieu, les un réciteraient "Chéma Israël" et les autres des versets du Coran.
Je puise ma force dans le projet qu'un jour Jérusalem regagne avec l'aide du Père et de tous les anges l'aire céleste et il est vrai qu'il ne faut pas se lasser de dire aux riches, aux puissants, aux impudiques et aux prêtres et aux autres qu'ils tirent maintenant abondance de la terre, de l'or, du fer et du feu, du salaire de l'ouvrier, de l'humilité des petits, des faiblesses des pêcheurs, et qu'ils ont mis en lois leurs rapines, leur injustice et toutes abominations en alliances qu'ils font habilement sceller par ceux qu'ils dominent pour les corrompre, les tromper,les voler (Rév d'Arès 27/8).
Tout ce qui est en dehors du champ de Dieu et de la volonté de réaliser avec la conscience de l'amour de son prochain et voué à pourrir comme l'épave d'un bateau couché par les vagues et les colères de la mer.
Merci, frère Michel, car grâce à vous je peux m'imaginer un autre monde, investi pour l'équité, la conscience que l'enseignement de l'amour est le médicament le plus puissant.
Vous nous avez avec le soutien de Dieu prouvé que l'homme est avant tout un architecte des belles âmes pour produire des cités sûres.
Fraternellement.
Hakima d'Alsace


Réponse :
Il y a de quoi pleurer, oh oui, hélas ! Mais il y a aussi de quoi espérer !
Voyez ces deux hommes, l'un israëlien et juif, l'autre arabe et musulman, qui ont chacun perdu un enfant mais qui ont choisi l'amour plutôt que la haine pour exprimer leur chagrin !

Deux pères en deuil


22jul14 156C96 
Après le mur la balène (Rév d’Arès xL/4).
Les frappes israéliennes contre la bande de Gaza ont fait plus de 500 morts dont près d’une centaine d’enfants de 18 ans à 3 mois. Les images diffusées sur internet sont terribles.
En Ukraine, un Boeing 777 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines s’écrase avec à son bord 298 personnes, probablement abattu par un missile sol-air.
En Inde un viol a lieu toutes les 22 minutes, en France toutes les 6 ou 7 minutes.
L’ONU a bien du mal à trouver un milliard de dollars auprès de ceux qui le lui ont promis pour combattre la famine dans la corne de l’Afrique victime d’une nouvelle sécheresse. Mais BNP-Paribas paiera aux Etats-Unis une amende de 9 milliards de dollars (6,45 milliards d'euros) pour avoir contourné l'embargo US sur l'Iran, Cuba et le Soudan entre 2002 et 2009. Le directeur général de cette banque assure que la sanction n'aura "aucune incidence sur sa capacité opérationnelle ou commerciale" à répondre aux besoins de la "quasi-totalité" de ses clients.
Les persécutions religieuses continuent d’exister un peu partout dans le monde. En Corée du Nord, il est interdit de croire en Dieu.
Et ce ne sont que quelques exemples de ce qui se passe sur terre.
Après le mur, les crudes couchent les femmes, le(ur) râble tire l'argent,
(ils) mangent la crème de la terre ;
(ils) couvrent Ma Main (comme) la blatte, (ils L'é)cachent ;
(ils) attellent (le peuple comme) les chiens (Rév d’Arès xxxii/14).
Face à ce déferlement de malheurs que restituent les média et qui s’ajoutent par la pensée aux difficultés quotidiennes de travail, de logement, de finances, de tensions relationnelles ordinaires, peut-on aller au Pèlerinage d’Arès dans la joie ?
Oui, certainement, avec une joie emprunte de gravité.
La joie vient de la foi et de l’espérance en acte que portent la pénitence quotidienne et la moisson régulière.
La gravité vient de la conscience de la situation spirituelle très dégradée de l’humanité (le péché) et de la résolution de contribuer à améliorer cette situation avant qu’elle ne devienne catastrophique (le péché des péchés)
Le Pèlerin d’Arès est un réaliste.
Mais son réalisme n’est pas le réalisme froid et calculateur, parfois jusqu’au cynisme, de ceux qui ne se préoccupent que de gérer la matière et les relations humaines (sociales et individuelles).
Son réalisme est l’effet d’une double conscience : la conscience de la nature et de la qualité de l’homme qu’il est et la conscience du processus de création de cet homme ; en fait une co-création alliant sa propre action sur lui-même à l’action de Dieu de la Main de Qui tombent deux pieds, quatre pieds, les pieds (qui) courent (Rév d’Arès xxxvii/6).
Ce réalisme inclut aussi une troisième dimension, le sens de la vie, une vie qui s’est égarée loin de sa Source et de sa nature heureuse par décision de l’homme et qui peut revenir à sa Source et à sa nature heureuse par décision de l’homme. Le Pèlerin d’Arès est en projet et en marche vers un avenir de changement constructif qui concerne aussi bien sa nature que celle de l’humanité dont il se sent solidaire.
Le réalisme du Pèlerin d’Arès comprend donc une part d’irréalité actuelle, mais qui contient, par l’action qu’il met en œuvre à travers son changement actif en bien et à travers son appel à ses frères humains de changer de même, le germe de la réalité de demain. Car son espérance et sa foi forment des certitudes raisonnées et non des croyances théoriques, des illusions mentales sur un voyage qui se finira bien de toute façon parce que c’est ainsi ou que le Dieu d’une religion en a décidé ainsi et que l’homme est impuissant face à ce destin individuel ou collectif tracé d’avance.
Le Pèlerin d’Arès est responsable de son futur et du futur de l’humanité. Il est "puissant" au sens de capable, c’est-à-dire acteur, même si cette puissance, comme son intelligence, est faible (Rév d’Arès 32/5). Il est puissant parce qu’il n’est pas seul, d’autres que lui agissent dans la même Direction de certitude et Dieu aussi. L’irréalité en devenir de réalité constitue ici les confins du réalisme.
Le réalisme du Pèlerin d’Arès est donc complet : présent et futur, spirituel et matériel, divin et humain à la fois. Il déploie une force : son engagement accompli qui le transforme.
Assis, le frère voit la fleur (se) fane(r et) la rouille (se former), (il sent) son os (qui se) tord;
(alors dans) sa tête la houe entre (pour faire) le jardin (qui) ne fane pas.
Le frère (qui) voit clair sort (de) sa tête, monte dans Ma Main.
Sa tête (devient de) l'or en feu (comme) le soleil, sa salive verse la pluie, la forêt couvre sa jambe (Rév d’Arès xvii/17-18).
De ce fait, l’espérance dans les Promesses de Dieu (Rév d’Arès 33/36) s’associe à la volonté de la promesse de l’homme en retour.
Alors il vient au Pèlerinage d’Arès pour trouver les moyens de tenir sa promesse, pour que sa main (et) la Main de Dieu tien(nen)t (ensemble) la houe (Rév d’Arès xxx/7).
Il y a d’autres lieux physiques et psychiques où il peut aussi rassembler ses forces spirituelles, sa chambre, son cœur, sa moelle :
(Mais) le frère a (déjà) le Feu (quand il a) le bouillon dans son cœur, le tison (de la Parole) dans sa moelle.
Le frère (qui) monte (dans) sa chambre monte (après) Ma Hanche (Rév d’Arès xxx/20-21).
Mais Arès où quarante pas nouent la Force (et) la Faveur de Dieu, où "le Feu qu'on vient prendre n'est jamais éteint" (votre réponse au commentaire 156C48), où "nous comprenons clairement que nous formons une société nouvelle" (votre réponse au commentaire 156C54), "d’où partent les troupes de moissonneurs, qui récoltent le petit reste de pénitents qui finiront par changer le monde" est le lieu spirituel par excellence. "C'est ici que se termine déjà l'Histoire, l'Histoire des hommes qui n'est qu'une histoire de malheurs" (votre réponse au commentaire 156C47).
Alors je viens heureux et grave, rempli de joie spirituelle et de résolution à Arès prendre le Feu.
Mes frères et sœurs du monde qui souffrez et mourrez, lorsque je viens prier au Pèlerinage d’Arès, je ne m’éloigne pas de vous, au contraire je me rapproche, je viens tout près de vous.
Mes frères et sœurs du monde qui souffrez et mourrez, lorsque je viens prier au Pèlerinage d’Arès, je ne vous oublie pas, je vous emporte avec moi, dans mon amour fraternel revivifié par la vraie piété.
Mes frères et sœurs du monde qui souffrez et mourrez, lorsque je viens prier au Pèlerinage d’Arès, je "me fais vivre" (votre réponse au commentaire 156C39), je reprends Vie pour éveiller cette Vie chez d’autres hommes et femmes, afin qu’un jour, au Jour de Dieu, nous retrouvions ensemble la Vie heureuse et perpétuelle que Dieu donna une fois, l’Oasis (Rév d’Arès 24/3).
Didier du Roussillon


Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce beau commentaire.


24jul14 156C97  s
Je vais faire mon Pèlreniga en août. Ce sera mon premier.
Je vais faire ce Pèlerinage à titre personnel (je crois que vous ne vous y opposez pas) pour demander au Père de faire cesser les horreurs qu'on voit partout au Moyen Orient.
C'est affreux.
J'aime mieux faire mon Pèlerinage à Arès qu'à Lourdes ou à Rome. Je crois qu'il y a plus de conviction.

Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, mais je vois que vous acceptez tout le monde sous réserve de respect. Après tout, comme vous dites, le Créateur qui a parlé là est aussi bien le mien que le vôtre.
Alice T. d'Ile de France.


Réponse :
Les horreurs ne cessent pas au Moyen Orient, en effet.
Voici une vidéo de 21 secondes qu'on m'a fait parvenir montrant un homme crucifié en Syrie le mois dernier.



Nous acceptons tous les pèlerins de toutes convictions sous réserve du respect et de silence.
Je vous rappelle que vos prières ne feront pas cesser les horreurs dans le monde (il n'y en a pas qu'au Moyen Orient) car ces horreurs sont le fait des hommes créés libres et non le fait du Père.

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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.


Réponse :
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