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5 mai 2014 (0155)
le Sacré

Aussi longtemps qu'on ne comprendra pas que le Sacré en l'Homme
est aussi fabuleux que cette soudure de deux galaxies des Antennes,
dont les noyaux fusionnent pour devenir une supergalaxie unique,
on ne comprendra rien au Sacré.

Galaxie des Antennes (collision)
Mai ! Le mois prochain s’ouvrira à Arès le Pèlerinage 2014.
Chaque Pèlerin deviendra sacré en se soudant au Père et à son Univers. Si cette soudure se fait mieux au Feu d'Arès (Rév d'Arès xLi/1-5), elle peut aussi se faire n'importe où.

De 1929 à 1974 j'appris comme enfant et adolescent, je servis comme militaire, je produisis des biens matériels et gagnai de l’argent comme ingénieur, je dispensai une foi dogmatique et une prière stéréotypée dans l’église, je collai au système que je crus seul protecteur et prometteur pour l’homme, jusqu’à ce que vinrent devant moi, qui était aussi indigne qu’impréparé, le Messager du Créateur puis le Créateur Lui-même.
De 1974 à 1977, pendant des heures aussi apeurantes que bouleversantes, face au Surnaturel Optimal je découvris que je pouvais, que n’importe qui pouvait redevenir sacré. Je découvris que le Sacré n’est pas un culte ou un lieu de mémoire, serait-ce l’Écriture, une relique, un temple, une église, Jérusalem, La Mekke, Arès, Rome, Bénarès. Le Sacré est tout ce qui se soude au Tout Autre dans le moment de cette soudure.
De 1974 à aujourd’hui je suis toujours comme chacun de vous de chair et d’esprit — notre côté animal pensant, non sacré — mais je suis aussi d’âme, parce que chaque fois que j’entre en pénitence, aussi souvent que je peux, je suis sacré.
Étre sacré, c’est quitter une heure, un jour, une vie, une façon de vivre qui, même religieuse, peut être sans finalité spirituelle, afin de muer en l’image et ressemblance du Créateur.

Des progrès sociaux ont été faits, mais au prix de deux guerres affreusement martyrisantes, meurtrières, dispersantes et destructrices au XXe siècle et de dettes nationales faramineuses au XXIe. Plus grave encore que les guerres et les dettes, le prix du progrès a été l’avilissement et le matérialisme lourds, la perte du sacré en l’homme.
La Révélation d’Arès survient et l’humain entre en lui-même (Luc 15/17), revêt le Bien, le sacré donc.
À première vue le Sacré ne se voit pas plus que le Bien ; rien ne le montre au monde quand vous passez dans la rue, quand vous travaillez à votre bureau, votre établi, votre champ.
À seconde vue le Sacré apparaît à l’œil rare qui perçoit que le Bien vous rend libre, intelligent, pacifique, miséricordieux et aimant. Le sacré redonne sa divinité à l’animal pensant, quand celui-ci tète sa force dans la Force et redevient l’homme qui a la Voix (Rév d’Arès vii/5).
Le Créateur, le sixième jour (Genèse 1/26-31), spiritualisa l’animal pensant, lequel demeure en vous avec ses projets, ses nourritures, ses conforts, ses plaisirs équitables, mais pour retrouver le sacré il vous faut cesser de courir après des chimères, des nourritures, conforts et plaisirs surfaits. La différence entre équitable et surfait ne vous est déjà pas aisément perceptible, mais pour la plupart des humains aujourd’hui cette distinction est quasi impossible — De là, entre autres causes, une cause importante des difficultés de votre mission — Patience ! Les gens verront la distinction un jour ou l’autre.
Vous devenez sacré quand le temps d’un Bien accompli, d’une vraie piété, d’un travail à la moisson, vous oubliez la souffrance de l’impermanence, que Bouddha cinq cents ans avant Jésus avait déjà été envoyé dénoncer. Égarement et caprices, sueur, soucis, adversité, malheurs, maladie, vieillesse et mort sont les étapes de l’impermanence. Est sacré tout ce qui en vous y échappe, serait-ce un instant. Il n’y a, il n’y aura, de permanence que dans le Bien sans âge, sans maladie et éternel.
Le Bien, dans les moments où vous l'accomplissez, suspend dans votre impermanence votre âge et vos maux, et dans ces moments vous êtes sacré.

J'ai cité Bouddha comme j'aurais cité Sarsouchtratame (Rév d’Arès xviii/3), Isaïe, Jésus ou Mouhamad, mais je ne parle pas ici du bouddhisme et des bouddhistes, du judaïsme et des juifs, du christianisme d’église et des chrétiens d’église, de l’islam de mosquée et des musulmans de mosquée. Je ne confonds pas la Voix avec ceux qui l’ont figée, car la Voix est Vie, et donc le Bien et le Sacré sont Vie.
La Vie (Rév d’Arès 24/5) court sans cesse pour, comme le Créateur, faire mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/10) dans nos cœurs, nos âmes, en attendant que nous contribuions à les faire aussi dans l’univers comme cela m’arriva, quelques instants, en 1977 (vi/1-4), , car le Sacré, c’est aussi votre brillant retour à la co-création.
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Copyright Michel Potay 2014

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Commentaires

06mai14 155C1
ô Père de l'Univers, ô frères de l' aube, cette nouvelle entrée si chaude, si belle, si claire et si simple à la fois m'apparaît comme une prière au monde, comme une supplique miséricordieuse, une nouvelle offrande pour lui rappeler que le Sacré est au bout de notre amour pour la Vie qui attend au bout de nos mains.
Je laisse monter en moi le parfum de la Vie dans un élan irrésistible pour jouer de ma harpe et chanter avec vous, frère aîné, ami des hommes et des âmes.
Comme un porche de Lumière sous la voûte céleste depuis laquelle ici et ailleurs nous parle Mikal, le Sacré ne peut se dire mais s' exprime de Lui même comme une Grâce où mille pas répondraient à l'inimaginable pour un seul pas  posé en cette droite et simple direction, la Direction, Sa Direction : Au Pied du Père est notre terre, le Marchepied de Sa Parole.
Quand le front frappe la pierre, la Force du Vent d'Arès soulève le corps, ouvre la poitrine et les cervicales, tandis qu'elle entre simultanément dans les reins et plonge jusque dans le cœur de l'être qui prend appuie en Son Sacré (sacrum).
L' œil s'ouvre alors [Rév d'Arès xxviii/27] et montre les lueurs du vrai Bonheur et le labeur pour les géants des temps anciens [Rév d'Arès 31/6] soutenu par les anges afin de stopper et d'éteindre les ravages de l'illusion qui tue encore au nom du bien et dans laquelle est plongée le monde dont nous sommes pétris depuis des millénaires d'erreur, de peur, de violence et de guerres.
Les épines mélangées aux bon épis, tous deux sont légions. Le Noir glisse d'un camps à l'autre au bout de la langue qui juge, condamne et abdique devant lui au sein d' une même citadelle protégée à l' ombre de la tour de Babel.
Ma faiblesse implore alors ta pitié ô monde !
Souviens-toi du Père de l'Univers et de l'Alliance d'Abraham ! Pardonne et fait la paix ! Retrouve l'amour inconditionnel qui transfigure les prisons de l' ignorance en te recréant pour ressusciter la dynamique du Bien.
Je m' adoucis et m' humilie devant ton potentiel de changement, si tu le veux vraiment de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, ô monde, pour ton prochain qui est comme toi même [Lévitique 19/18] au beau milieu de cette poussière de terre dans l' univers.
Retrouve l'humilité qui ouvre sur la simplicité et donne le discernement du Vivant qui est la seule Vérité et le seul chemin illuminant le cours des échanges entre les habitant de ce monde pour en faire un Royaume où le Ciel entrera au cœur de notre vaisseau planétaire pour en faire un joyaux universel.

Notre monde où les gens, devenus étrangers,  réapprennent et réapprendront à se considérer comme frères et se traiteront comme tels pour remonter le courant de la Vie. ô homme, je vois que tant qu' il y aura de l'ambition d'un côté il y aura des pauvres de l'autre, de l' insécurité et de la souffrance.
Le Père nous a tout et tant donné ! Il renouvelle encore les richesses sans cesse de la Mine et de l'Eau sous l'Alliance de l'Arche par le Serment Sacré de notre plus grand Bien qu'Il a scellé sur la terre comme au Ciel. À nous de saisir ce Bras dans la force de l'âge où le temps se soude à l'intemporel, quand la Beauté de la Lumière contraste avec l'opacité de la poussière de nos pères. Relevons le défi encore et toujours jusqu' à ce que le But Divin soit accompli ! Alléluia !
Guy de l'Hérault


Réponse :
Merci, frère Guy, pour votre beau commentaire très lyrique qui inaugure cette page !
Je me suis permis une correction, car le Tout Autre et Ce qui Le Concerne ou Le touche directement ne sont pas sacrés.
Dire que le Divin est sacré n'est évidemment pas interdit, mais le dire est aussi redondant que de dire que le soleil brille et réchauffe, puisque sa fonction, sa raison d'être, est de briller et réchauffer. Pn emploie "sacré comme on emploi "ensoleillé" pour qualifier ce qui est lié à la Source, mais non la Source elle-même.
C'est moi frère Michel, c'est vous frère Guy, qui devenons sacrés quand nous fusionnons avec le Tout Autre et tout ce qui Le concerne dans les (encore trop rares) moments où cette fusion se fait entre nous et Lui: la vraie piété (Rév d'Arès 35/5-6), la pénitence, le Bien accompli, la Moisson.
J'insiste sur cette précision que j'apporte au sens de sacré, tel qu'un Pèlerin d'Arès peut le ressentir, car c'est un  mot qui a été en suremploi superflu et négatif: musique sacrée, lieux sacrés, vases sacrés, maladie sacrée, etc., comme d'autres mots dont La Révélation d'Arès rectifie et purifie  le sens.


06mai14 155C2
Je transcris la définition de "sacré" dans le dictionnaire: "Qui appartient à un domaine séparé, interdit et inviolable (par opposition à ce qui est profane) et fait l'objet d'un sentiment de révérence religieuse" (Le Grand Robert).
Ce n'est pas ce que vous appelez sacré. Vous prenez décidément toutes les libertés possibles avec des mots dont l'antiquité a sanctionné les sens précis et (c'est le cas de le dire) sacrés.
Le Vatican par exemple est le lieu sacré par excellence. Tout y est consacré à Dieu: L'architecture, le cérémonial, la musique, le clergé qui y officie et y travaille. Il suffit d'approcher du Vatican pour le sentir.
Il devient de plus en plus évident que la prétendue Révélation reçue par vous à Arès est une négation de tout ce que les hommes ont cru, vénéré, servi depuis Jésus Christ.
Votre programme "spirituel" et votre mission sont un "coming out" en faveur de la négation. Vous êtes très proche de l'athéisme tout en défendant Dieu. Vous défendez Dieu en le niant d'une certaine façon.
Parler contre le "sacré" comme vous le faites dans cette entrée 155 et votre petit laïus de la page index est typique d'une non-analyse de la situation religieuse du monde. Les stûpas des bouddhistes sont aussi sacrés, et légitimement sacrés, pour eux que l'est la Vatican pour les catholiques ou que La Mecque pour les musulmans.
Vous êtes un anti-tout et c'est très à la mode. C'est votre hochet. Voilà qui explique votre succès phénoménal.
M. T.


Réponse :
Les ors, les tentures, les joyaux et œuvres d'art, la musique, les cérémonies et le personnel du Vatican sont qualifiés de "sacrés", mais ne sont pas sacrés.Des Catholiques peuvent être sacrés dans le moment où ils prient au Vatican, mais le Vatican ne l'est pas par lui-même. Le Vatican n'est qu'une chose, dorée, argentée, artistique, une chose. Le sacré, lui, est un état, hélas pour l'heure très fugitif dans le monde.
Je ne me considère sacré que quand je m'agenouille pour le moment de vraie piété (35/6) au cours duquel je me rappellerai, une fois de plus, ce que je dois accomplir, dans le moment où je suis missionnaire et lance au public le Message que je suis chargé de lui communiquer, bref, dans tous les moments de ma fonction de pénitent et de prophète.
Mais quand je dors, quand je suis sous ma douche, quand mange mon déjeuner de midi en regardant les nouvelles à la télévision, je ne suis pas sacré, je prends seulement des forces et des infor­mations qui me serviront dans les moments sacrés de ma vie, je ne suis qu'en état de survie matérielle et intellectuelle, je ne suis qu'un animal pensant même si je garde conscience du but que je me suis fixé dans la vie.
Je vais utiliser une image triviale: Quand je suis aux cabinets, je suis aux cabinets, je ne suis pas sacré. Pas plus que je ne passe pas ma vie aux cabinets, je passe ma vie à être sacré. J'ai mes moments sacrés, j'ai mes moments de cabinets.
Quand je rectifie et purifie le sens de sacré, je ne m'infléchis pas à tout remettre en question, manie bien de notre époque. Je crois que le rôle de tout prophète est un rôle de purificateur dans les limites précises que le Père lui a fixées.
Je ne cède pas au phénomène clinquant des anti-tout. Même quand je suis anti-politique comme dans mes entrées 150 et 154, je ne cède pas à la tentation de dire des choses fracassantes qui m'attireraient un "succès phénoménal", comme vous dites. Je dis seulement ce que j'ai à dire, à quoi j'ai beaucoup et longuement réfléchi dans la prière (Rév d'Arès 39/2).
Au reste, je n'aborde ici qu'un mot et son sens et c'est tout relatif, parce que je n'aborde pas le Fond de notre foi, qui est que le Bien seul vaincra le mal, que la pénitence individuelle en est le Sentier, et que la seule et vraie vocation de l'enfant de Dieu est de retrouver l'image et ressemblance du Père.
Tout croyant qui entre au Vatican avec ce Fond à l'esprit, tout croyant ou croyante qui sait que le Sermon sur la Montagne est le manifeste du Fond, est sacré, non dans le moment où il est bon catholique, mais dans le moment où il ou elle prend conscience de ce Fond. Le Vatican lui-même, ses ors, sa musique, son personnel, ne sont pas sacrés.
Je ne crois pas que le disciple du Fond présente un visage unique. Je crois que tout homme de Bien, tout pénitent, catholique, bouddhiste ou athée, est sacré dans l'instant où il est acteur du Bien. Les Pèlerins d'Arès ne forment qu'un groupe d'humains à l'écoute particulièrement attentive de la Parole — ailleurs trop mêlée à des livres d'hommes (Rév d'Arès 35/12) — telle que le Père l'a renouvelée en 1974 et 1977 à Arès.
Ne rejetez pas La Révélation d'Arès. Elle est la Voix authentique de Dieu.


06mai14 155C3 
Je me respecte afin de devenir une bienheureuse.
Bienheureux les cœurs purs car ils verront Dieu, disait  Jésus (Matthieu 5/8).
Faire un avec le Père de l’Univers : Sois un dans toi ! [Rév d'Arès xxiv/1-4]
Ta dent mord Ma Lèvre elle tient [Rév d'Arès xxiv/2].
Si je n’évolue pas vers la pureté des puretés, je n’entre pas dans le monde divin et je ne verrais que les entités ténébreuses qui rôdent autour des humains. Je verrai la méchanceté, la trahison, le mensonge, la jalousie, l’envie, la barbarie. Je ne verrai que des réalités qui correspondent à mon niveau que j’ai atteint ou à peine davantage, je le constate déjà présentement autour de moi que le monde n’est pas clair et qu’il nous empêche de rayonner de toutes les lumières de l’arc en ciel.
D’où l’importance sur cette terre d’enlever par la pénitence cette perversion malsaine et dangereuse tapie en nous. La pénitence est une joie pour l’homme pieux qui n’est pas plus lourde  que le souci de l’usurier  qui est plus légère que le joug du riche  et du puissant (Rév d'Arès 28/25).
[Il faut] travailler sur la pureté et l’amour spirituel. La nature terrestre nous tire vers le bas alors que la nature céleste nous entraine vers les Hauteurs.
Ne pas se décourager. Le frère qui voit clair sort de sa tête monte dans ma main sa tête devient de l’or en feu comme le soleil (Rév d'Arès xvi/18).
Bouleversons les consciences !
Mary de Bretagne-Sud.


Réponse :
Merci pour ce très spirituel commentaire où n'apparaît pas le mot sacré, mais qui est par lui-même, dans le moment où vous l'écrivez et où je le lis, sacré.
Oui, le sacré est chaque moment où vous tendez à échapper aux "entités ténébreuses qui rôdent autour des humains".
Vous dites bien ce choses. Faites-vous partie de la mission à Lorient ? Je pense que oui, mais j'ai un petit doute, parce que vous sens individualiste. En tout cas, restez missionnaire, car je pense que vous avez une expression qui peut profondément toucher des Bretons et des Bretonnes.


06mai14 155C4
Par hasard je vais voir sur votre blog et je vois cette nouvelle entrée sur le sacré.
Elle est tout simplement magnifique et j'en suis particulièrement ému, d'autant qu'en ce moment je suis particulièrement éprouvé dans ma vie.
Mais c'est comme si votre entrée venait me dire : "Continue et persévère à travers ces difficultés ! Garde l'esprit concentré vers ce qu'il y a de meilleur et de plus beau, qui te rappelle cet horizon de lumière qui nous attends si nous ne baissons pas les bras !"
Cet horizon qui peut être là, si nous le réalisons et le vivons dans un grand élan d'abandon à la vie, à l'amour, à la confiance en soi et en l'autre, à tout ce qui nous entourent, bref l'abandon à la volonté du Père de l'Univers qui souhaite notre bonheur . Devenir réellement pénitent en laissant tomber toutes les armures que nous nous sommes fabriquées afin de retrouver ce
sacré en nous !
Merci, Frère Michel, pour cette entrée et pour votre consécration et votre dévouement à éclairer les êtres et le monde pour recréer l'unité du tout.
J'envisage cette année d'aller au pèlerinage pour reprendre des forces et pour renouer avec le sacré.
Je vous aime, Frères Michel, et vous embrasse fraternellement
René W. de la Drôme


Réponse :
Il y a longtemps que nous n'avions plus de contact, frère René. Je suis heureux que cette entrée 155 ait réveillé la foi et l'espérance en vous. Je serai heureux de vous voir, si j'en ai l'occasion, pendant le Pèlerinage 2014.
Soyez un pénitent et un moissonneur de pénitents ! Nous n'avons pas de mission constituée dans la Drôme où nous ne comptons que des frères et sœurs dispersés, mais vous pouvez prendre contact avec la mission de Lyon, rue d'Algérie. Je n'ai pas le numéro en tête, mais ce n'est pas très loin des quais de la Saône.


06mai14 155C5 
Je ne sais plus qui a écrit: "Les politiciens sont comme les conducteurs de train. Ils ne conduisent rien du tout ; ils ne peuvent que suivre les rails. Alors, rien ne va plus, parce que les vrais problèmes sont hors des rails !"
J'allais faire un commentaire sur ce thème pour l'entrée 154, quand arrive l'entrée 155: le Sacré.
Mais la religion comme la politique suit des rails et n'en sort jamais, alors que la vie spirituelle est ailleurs, en dehors des rails. Comment veut-on que les choses changent dans ces conditions ?
La religion comme la politique suit ses rails avec aveuglement et ne peut comme la politique que tuer ses enfants quand ceux-ci essaient de les arrêter et s'approchent trop près de la voie de chemin de fer.
La religion et la politique tuent leurs enfants depuis toujours, à la guerre ou sous les poignards de l'impôt ou de l'idéologie, comme Médée tua ses enfants. C'est une tragédie interminable.
Il n'y a que la pénitence, par conséquence le sacré, parce que la pénitence est la recherche du Bien et donc du sacré qui peut faire sauter les rails comme les résistants pendant la guerre (à votre âge vous avez connu ça).
Il faut restaurer le sacré, tout à fait!
C'est un sujet très peu souvent abordé par les religions elles-mêmes.
Willy T. de Genève (Suisse)


Réponse :
Votre prénom à consonance anglaise me fait penser que vous n'êtes peut-être que de passage à Genève et que vous ne savez peut-être pas que dans cette ville il existe une mission active, dont le siège est rue du Vieux Billard. Allez-y de ma part. Je crois que cette mission (qui a toujours de belles vitrines) est régulièrement ouverte.


07mai14 155C6
"Ma recommandation à chacun de mes lecteurs est claire : Agissez comme si vous n’attendiez plus rien du politique."
Cette phrase publiée le 31 mars 2014 par Jacques Attali sur son blog (http://blogs.lexpress.fr/attali/) est significative d’un éveil de la conscience d’un des plus brillants intellectuels français.
Ceux qui suivent de près freesoulblog.net ne peuvent que constater une influence certaine que les positions apolitique de La Révélation d’Arès, largement expliquées par son témoin le frère Michel, commencent à faire parler d’elles, à cette époque particulière où l’on constate que non seulement la politique n’est pas capable de nous sortir de l’ornière, mais qu’en plus son action ne fait qu’empirer les choses chaque jour.
Quel rapport avec le sacré vous demanderez-vous ?
Mais justement, comment un homme comme Jacques Attali, homme de réputation internationale, très proche des plus hautes instances politiques françaises (conseiller de François Mitterrand de 1981 à 1991, chargé en 2007 par le président Nicolas Sarkozy de présider une commission afin d’émettre des recommandations pour transformer en profondeur l’économie et la société françaises afin de "libérer la croissance", chargé en 2012 par le président François Hollande de présider une nouvelle commission sur "l'économie positive"), comment donc un homme, qui a de telles accointances avec le politique, peut-il écrire aujourd'hui qu’il ne faut "plus rien attendre du politique" ?
Un tel revirement fondamental pour un esprit comme le sien ne peut avoir qu’une cause sacrée. Et cette cause sacrée, c’est certainement l’existence même de La Révélation d’Arès, ce qu’elle dit de l’état de l’homme déspiritualisé d’aujourd’hui, notamment déspiritualisé par la politique et par la religion quand elle n’est que culte, idéologie (la religion préfère dire théologie) et rituels.
Jacques Attali n’a peut-être pas lu La Révélation d’Arès, mais il est certainement influencé par le charisme de Mikal, le prophète d’Arès.
Comment Jacques Attali peut-il affirmer que la politique n’est plus notre avenir, lui qui est nourri par la politique ?
Comment pourrait-il couper la branche sur laquelle il est assis, s’il n’avait pas repéré une autre branche, d’un arbre (Rév d’Arès xvi/13) autrement plus vigoureux que celui de la politique, l’arbre prophétique ?
Et qu’est-ce qu’être prophétique, si ce n’est renouer avec le sacré, ce sacré dont justement cette entrée nous explique la vrai nature.
Vincent L. d'Île-de-France


Réponse :
Merci de citer Jacques Attali à travers http://blogs.lexpress.fr/attali/ que je ne connaissais pas et ne visite jamais, faute de temps. Je me tiens au courant des faits et paroles d'Attali, plus ou moins bien, par d'autres voies.
Je n'ai pas personnellement de relations suivies avec Jacques Attali, mais je sais qu'il est au courant de l'Événement d'Arès et qu'ils a probablement lu La Révélation d'Arès. Après que j'eus lu sa biographie de Blaise Pascal de, je lui écrivis ma grande  appréciation de cette œuvre et lui envoyai un exemplaire de La Révélation d'Arès.
Jacques Attali n'est pas le seul intellectuel français de haut niveau qui réalise que la politique devient une nuisance très problématique. Il semble que la recherche d'une méthode de gérer les groupes humains grands ou petits sans politique soit en cours dans divers pays.


07mai14 155C7
Vos mots sont accompagnés d'un Souffle léger qui réveille le "braisillon" enfoui, mais installé en moi depuis déjà bien des années.
Le temps s'égraine plus vite que n'avance notre changement, d'autant que le monde pourtant assoiffé de "bien et de bonheur" semble en même temps faire tout pour figer l'être.
Rien de mystique dans mes propos, juste mon regard sur le quotidien que nous nous imposons et ou qui nous est imposé par le monde que nous nous créons.
Enfin plus simplement merci pour ce Rappel à la vie (une fois de plus)...
J'en ai bien besoin.
Gaël L. près de Nantes.


Réponse :
Montent en moi, étroitement enlacées, des joies et des interrogations en recevant et lisant votre commentaire.
Je pensais n'être plus rien ni personne jusqu'à ce moment où, soudain, je redeviens le frère aîné.
Je vous croyais sincèrement parti vers d'autres horizons. Oh ! sans vous juger. Simplement c'était la logique que me dictait votre long silence. C'était au point de, quand des frères et sœurs cherchaient à organiser leur mission à Nantes, je n'eus même pas l'idée de vous demander d'y participer.
Vous revoilà. Vous me dites, en exergue, que cette année encore on ne vous verra pas au Pèlerinage, mais vous n'êtes pas les seuls que leurs obligations professionnelles empêchent de venir à Arès entre le 21 juin et le 15 août. Le Pèlerinage par ailleurs n'est pas obligatoire. Mais être Pèlerins d'Arès, c'est être pénitent et moissonneur de pénitents, apôtre donc, c'est être prophète dans le sillage du prophète, c'est ponctuer sa vie de moments sacrés, ces balises qui tracent la route du salut, de votre salut et du salut du monde.
Je vous dis toute ma joie fraternelle de vous voir réapparaître. Embrassez sœur Véronique pour moi.
Alléluia !


07mai14 155C8
Voila une information que j'ai trouvée sur le net sur "Égalité et Partage". Cet homme Poutine n'est pas pire que les autres hommes politiques. Sait-il seulement que vous existé comme le témoin du message du Tout Autre ?
Alain J.s de Rhône-Alpes

Poutine au Monastère de ValaamVladimir Poutine a pris conseil
auprès des moines orthodoxes de Valaam

Vladimir Poutine s’est retiré du monde
quelques jours entre la fin du mois d’avril
et le début du mois de mai 2014
pour se rendre dans un haut lieu
de la spiritualité orthodoxe :
Le monastère de Valaam.
Situé sur une île du lac Ladoga (Carélie),
coupée du continent par les glaces
près de neuf mois par an,
le monastère de la Transfiguration du Sauveur,
qui a rouvert en 1989,compte aujourd’hui plus de 200 moines et une grande vitalité spirituelle.


Réponse :
Vladimir Poutine est un Russe très croyant. Il est très proche de l'Église Orthodoxe Russe.
J'ignore s'il connaît La Révélation d'Arès. Toutefois, même s'il la connaît, je doute qu'il l'apprécie, car la Parole d'Arès n'est ni trinitaire ni propice à l'hagiographie.


07mai14 155C9
Quand je suis en mission, il est évident que je suis par intermittence dans un état sacré.
Cet état sacré, s'il est très difficilement visible, doit émettre une radiation, une fréquence capable d'entrer en résonance avec un autre état sacré (d'une autre personne ayant déjà activé cet état) même en veille. Je pense que je devrais pouvoir le sentir mais pas forcément le localiser
Quand nous sommes en mission à au moins deux pèlerins dans cet état sacré, j'ai tendance à penser que la localisation devrait être plus facile (une triangulation, deux réunis en son Nom), au point qu'une personne peut être littéralement attirée. Ensuite, c'est au sacré de notre voix d'accomplir le changement de conscience chez la personne missionnée.
Cela s'apparente à une télépathie, à la reconnaissance d'un signe qui n'est pas celui de Caïn mais celui de la Vie.
Pourquoi faudrait-il passer par un tirage au sort d'une personne dans la rue et l'inspecter pour s'assurer qu'il y a du bon en elle, tel un chercheur d'or ?
La vie appelle la vie, elle ne peut être sourde mais reste libre de changer ou pas.
Je pense vraiment que ce sacré, ce qui nous rend vivant peut nous aider à trouver les perles rares.
Tony de Touraine


Réponse :
Mon frère Tony, ne cherchez jamais à rationaliser ou "scientificiser" le spirituel en parlant de "résonance", de "fréquence" ou de "localiser". C'est du vocabulaire pseudo-scientifique de magnétiseur.
La vie spirituelle, à laquelle se rattache le sacré, est d'un tout autre ordre.
Soyez simplement un pénitent fervent, un moissonneur dévoué, un grand homme de foi, d'espérance et de prièreénbsp;; la grâce que vous y gagnerez sera votre force.


07mai14 155C10
[Vous avez écrit :] “C’est parce que sous sa simple peau vernie sa magie, énergie aspirée du chaos, est préférée –opposée – à sa plénitude nourricière que la pomme devient mortelle.” (“La Pommeraie” Le Pèlerin d’Arès 1989 p.224).
C’est par un raccourci fulgurant que vous montrez comment Adame, en un instant, est  passé du Sacré au péché c’est-à-dire au désacralisé.
C’est dans cette faille, espace infra-mince que forment les hommes de Bien, que le Père entre Sa Main pour qu’elle ne se referme pas (Rév d'Arès xxxvi/1).
Dominique du Roussillon.


07mai14 155C11
Isaïe 41/6-9 :
Ils s'aident l'un l'autre, Et chacun dit à son frère : Courage !
Le sculpteur encourage le fondeur ; Celui qui polit au marteau encourage celui qui frappe sur l'enclume ; Il dit de la soudure Elle est bonne ! Et il fixe l'idole avec des clous, pour qu'elle ne branle pas.
Mais toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j'ai choisi, Race d'Abraham que j'ai aimé !
Toi, que j'ai pris aux extrémités de la terre, Et que j'ai appelé d'une contrée lointaine, A qui j'ai dit : Tu es mon serviteur, Je te choisis, et ne te rejette point.

(Quelques anges doivent ainsi s'affairer, pour que nous devenions pas totalement triste à l'appel de Dieu)
Mais au fondement de tout cela, Il y a le scandale des petits, ces petits dont Jésus dit que leurs anges ont la face perpétuellement tourné vers le Seigneur.
À ce sujet, le plus beau témoignage que je connaisse provient de cette femme (Catherine Singer), Il faut absolument écouter son témoignage sur l'enfance et le sacré entre la quatriéme et la cinquiéme minutes. Elle nous rallume la braise de ce ciel éteint.
https://www.youtube.com/watch?v=Et_DHTDCNBI&feature=share
J'aurais bien milles choses  à rajouter, mais je préfère vous laissez  à ce témoignage, de cette dame majestueuse.
Frédéric H. d'Ile de France


Réponse :
Je suis heureux d'avoir de vos nouvelles de temps en temps, mon si rare frère Frédéric.
Je pense qu'il y a une erreur  ou un oubli dans la référence d'Isaïe que vous donnez. Je pense que cette référence commence en fait à "Mais toi Israël, etc." Pour ce qui précède je n'ai plus en tête la référence et, débordé actuellement, je n'ai pas le temps de la rechercher.


007mai14 155C12
Vous avez le chic pour mettre des mots sur ce qui flotte déjà dans l’air du temps.
Je veux parler du temps qui vient, du temps déjà nouveau dans lequel s’égrène la petite procession des frères, petit reste en tête, qui vous a emboîté le pas, dorment (encore) dans votre foulée (Rév d'Arès xxii/6) et dont l’ébranlement vers les Hauteurs secoue ceux encore endormis sur la terre, arrache chaque jour quelques âmes au rêve du monde (ii14) pour les inciter à rejoindre les assemblées nouvelles. Et un jour, un peuple plus nombreux que les graviers des mers, car ils sont les générations des générations (Rév d'Arès 13/7) l’humanité entière.
Nous n’en sommes pas encore là, mais ça se dessine et se dessille quand des mots comme sacré descendent du faux piédestal de la culture et reprennent leur juste place.
Ce "chic", pardonnez-moi l’expression triviale, est sans doute une fonction majeure du prophète, parce qu’il est en avance sur le peuple qu’il conduit le cou tendu (Rév d'Arès 25/10) : ouvrir l’horizon en éclairant, en formulant des aspects du vécu du pénitent, ici et maintenant. Dans notre ascension, oui, l’horizon s’élargit au fur et à mesure de la montée, c’est bien naturel, et parfois on commence même à perdre de vue la vallée grasse (26/4).
Oui, le prophète est un ouvreur.
Ainsi ces moments d’intimité avec le divin, encore très fugaces, que j’avais remarqués dans ma vie spirituelle balbutiante, qui prennent par votre entrée leur place véritable : le sacré. Je devrais dire qui retrouvent cette place où la culture, le mensonge institué, avait posé ses faux semblants : lieux, objets, œuvres d’art, superstitions, croyances, institutions, etc. toutes ces idoles de l’esprit érigées pour faire s’agenouiller l’homme, le faire trembler sous leur oracle (Rév d'Arès 23/7), l’atteler comme un chien (Rév d'Arès xxxii/14). Le vrai sacré ne peut être que vivant, vibrant de la Vie même du Créateur. Mais bon sang, mais bien sûr !
De ces moments je me rends compte toujours après-coup, ils sont comme des passages hors du temps, de là la rupture avec l’impermanence. Je m’étais même fait la réflexion que plus il y en aurait plus je regagnerai du temps d’existence, plus j’allongeais ma vie, y compris biologique sauf accident ou maladie, et qu’au fond l’immortalité ce n’était jamais que tresser perpétuellement ces moments-là les uns aux autres, ajouter les jours de repentir aux jours de repentir (Rév d'Arès 10/7) sans jamais faiblir.
Ouais ! La Victoire sur la mort se profile déjà dans ma conscience, merveille à portée de la main, en quelque sorte : Y’a plus qu’à… à… ah ? ah ? Oui ! C’est pas aussi simple. Tout le compliqué, l’inextricable, l’imbriqué, le gigantesque nœud du monde jaillit comme une tentation de découragement. Mince, faut bien se le coltiner !
Mais ce serait donc aussi ça la pénitence ? L’illumination du moment, la fête, l’irruption de la Vie, le moment de soudure, de connexion forte avec le Tout Autre, de la Vie toujours offerte qu’on peut saisir à chaque instant, ce retournement total, cette capacité à sortir des ornières de l’existence, de nager à contre-courant du grand fleuve du monde et à défaut, de prendre racine comme un tupha (Rév d'Arès xix/11). C’est aussi ça n’être plus rien pour soi-même (Rév d'Arès 40/6), tellement plus facile quand on n’y pense pas, quand la mutation s’opère toute seule parce qu’il y a eu accumulation d’efforts avant, magie de la grâce.
Mais vas-y ! Fais-le ! Volontariste en diable le bonhomme ! Mais je n’en ai pas la force, il faut bien me l’avouer, je reste un chétif au milieu des chétifs (23/2), peut-être juste un peu moins, et je reconnais ma honte, honte du rampant qui ahane son existence, à se rabaisse au ver, d’où ce retour à une pénitence plus balisée, plus à portée et où j’entre vraiment par petites touches, par à coups, sur un fond d’acquis de bien, de reconquis, qui, quand même, s’élève. Et puis si d’autres y accèdent aussi, ce sera tellement plus accessible, d’où la moisson.  Et la boucle est bouclée. Actualité de ma vie. J’en suis là.
Pénitence et moisson... Si j’ose dire, les deux mamelles du Pèlerin de l’Absolu, de l’Intemporel et de la Vie.
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Le "chic", c'est l'habileté, le savoir-faire. Ai-je ce "chic" ? Je n'en suis vraiment pas sûr.Je me tourne souvent vers le Père en disant: "Je ne sais pourquoi Tu m'as choisi, moi si insuffisant à accomplir la mission que Tu m'a demandé d'accepter."
Comme vous dites : "Oui ! C’est pas aussi simple. Tout le compliqué, l’inextricable, l’imbriqué, le gigantesque nœud du monde jaillit comme une tentation de découragement. Mince, faut bien se le coltiner !"
Comme vous je me le coltine.
Au mitan de liens fraternels parfois agités, parfois réduits à rien, qui se sont mués en une estime réciproque et un travail commun et unidirectionnel enfin trouvé, pour le plus grand intérêt de la Cause du Père sur terre — Cause si paradoxalement menacée, si menacée que La Révélation d'Arès vient ressouder les liens entre Lui et l'homme — nous voilà, mon frère Claude et moi, à la pénitence, à la prière et au la moisson épaule contre épaule, coude à coude. Je m'en réjouis.
Il nous faut grossir le petit reste et à cela il nous faut travailler dur ! Nous finirons bien par trouver les gens capables de dépasser ce que nous, les pionniers, ne sommes pas capables de dépasser : nos efforts en tous sens parce que nous avons tout à apprendre après des siècles de religion, c.-à-d. de foi momifiée, d'apostolat mort, de pénitence inexistante, d'autosatis­faction sous les sacrements qu'on s'imaginait psychopompes, bref, nous avons la Vie à retrouver.


07mai14 155C13 
Je comprends  aisément, cher Prophète votre exergue de l'entrée 155 et en  choisissant de laisser de côté la dualité entre sacré et profane, je me réjouis de l'image qui l'accompagne où m'apparaît un fœtus de galaxies.
Le mot "sacré" m'attirait comme un aimant.
Ici, le  mot sacré s'écrit en terme divin, le Sacré, qui me comble de joie, d'espérance, d'auto-création dans l'accomplissement de la pénitence. "Étre sacré, c’est quitter une heure, un jour, une vie, une façon de vivre qui, même religieuse, peut être sans finalité spirituelle, afin de muer en l’image et ressemblance du Créateur."
J'y lis  une compénétration possible densifiée entre le Créateur et l'homme, l'adaptation plus évidente à l'incarnation des dons divins en l'homme.
Je pressens dans ce sens un vécu individuel essentiel.
Comment dire ? La Vie de Bonté et de Paix anime de mieux en mieux mon existence. Avec la présente approche de la vie sacrée, une nouvelle force  m'éloigne de l'insignifiance des mots (je pense à la communication dans la mission). Mais la recherche du Dieu vivant passe par des mots et ici le mot sacré a une grande importance. C'est une renaissance de ma tension vers le Bien et sa Beauté qui s'offre.
L'Honneur de Dieu vous habite, cher prophète.
Pour terminer, j'ajoute la réponse de Job à Dieu  (La Bible Bayard  2001) :
Je le sais, tu peux tout, nul ne défait ce que tu trames, qui suis-je pour masquer tes desseins sans savoir ?
Quand je les discutais je n'avais pas compris  ces merveilles dont je ne sais rien.
Écoute-moi, c'est moi qui parle, c'est moi qui t'interroge et c'est toi qui m'instruis.
Je te connaissais par ouï-dire.
Maintenant que mes yeux t'ont vu je me dissous je me console dans la poussière et dans la cendre.

Denise G. de Rhône-Alpes.


Réponse :
Voilà bien un rarissime commentaire, ma sœur Denise ! Merci pour lui.
Il faut, ma sœur Denise, exalter ce que l'homme a de meilleur en lui et si le sacré n'est pas la source, car ce qui est pratiqué est la pénitence et la moisson de pénitents, le sacré est un effet certain de cette pénitence, l'invisible exaltation d'une âme qui est née et qui existe.
Le Sacré transcende les religion comme la politique. Le Sacré accompagne le Bien. Si le Bien est la source de Lumière, le Sacré est cette Lumière réfléchie ou, si vous préférez, ce que la Lumière éclaire. Le Sacré en vous est le sainteté à votre insu, non votre propre sainteté puisqu'il n'y a qu'un seul Saint, mais la Sainteté du Père qui règne sur vous (Rév d'Arès 12/4). C'est assez dire qu'aucune chose ou aucun lieu ne peut être sacré, mais est sacré l'homme ou la femme de Bien quand il ou elle fait le Bien.
Le Sacré, c'est quelque chose comme la silhouette du Père se découpant en vous, Son Sourire sur vos lèvres. Le Père n'est pas charnel ; vous lui prêtez votre chair ; cet instant du prêt est le Sacré.


09mai14 155C14
Vos entrées, frère Michel, stimulent toujours ma réflexion et ma pénitence, depuis 25 ans que je vous connais...
Ce matin, j'ai marché deux heures trente avec un ami de longue date qui, depuis quelques mois, désire partager en profondeur son itinéraire spirituel avec moi. C'était notre troisième promenade, et la première où il a pris le temps de se faire expliquer ce qu'est La Révélation d'Arès, et en une demi-heure je lui ai dit ce que je pouvais et lui en ai laissé un exemplaire.
Quel rapport avec le sacré ?
Étais-je plus sacré au moment où je lui ai témoigné de ma foi qu'aux moments précédents où je l'écoutais avec amour me parler de l'histoire mouvementée de ses convictions spirituelles à lui ?
Étais-je plus sacré lorsqu'en arrivant il m'a souri que lorsque je l'attendais sans savoir la raison de son retard, lui donnant ainsi mes instants dans une attente où l'amour comblait l'anxieuse impermanence ?
Étais-je moins sacré quand plus tôt le matin "à la lisière du Champ" (38/6) comme sœur Christiane, je partageais avec mon épouse quelque tâche ménagère ?
J'avoue être ... non pas dérouté, mais ... réservé... face à votre distinction rigoureuse entre la sacralisation du missionnant et du priant et la non-sacralisation à la "douche" ou "aux cabinets" (votre réponse à 155C2).
Sacré d'un côté, profane de l'autre.
Vous me semblez présenter la sacralisation comme le résultat d'instants particuliers voués à deux pratique répertoriées de piété, la prière et la mission, comme si vous preniez pour argent comptant la logique religieuse d'Adam séparant sacré et profane, cet Adam qui, vous a dit le Ressuscité, a choisi d'être maître de la Terre et de M'en payer tribut [Rév d'Arès 2/1-5], qui a choisi, donc, une vie profane où pour apaiser Dieu on lui réserve une part de sacré, un tribut sur ses récoltes, voire un "sacrifice d'agréable odeur" dit la Bible.
Bien sûr, à vous lire, le tribut de la prière et de la mission doit être le plus gros possible, et puis après Isaïe, Jésus et Muhamad, Arès nous redit bien que ce tribut, ce "sacrifice d'agréable odeur," c'est en fait la pénitence, et Arès insiste sur les deux aspects que sont prière et moisson... Pourtant pénitence et sacralisation, je crois, ne se limitent pas mécaniquement aux moments explicites de prière et de moisson qui s'opposeraient aux autres moments, implicitement conçus comme profanes.
La pénitence me semble dépasser le cadre de ces moments là et constituer en moi un Fond (Rév d'Arès xxxiv/7 etc.) de chaque instant où comme Élie on renonce à payer tribut à Dieu parce qu'on se situe dans un Fond d'islam au sens profond du terme, Fond d'humilité, de reconnaissance, de petit enfant (Rév d'Arès 33/9 etc.), de ver infime réchauffé à jamais par l'éclat de (S)a Gloire (2/10). Le versant actif de La Révélation d'Arès, que vous résumez fidèlement par prière et moisson n'en efface pas à mes yeux le versant "islam", le versant d'intériorité, intériorité qui bien sûr doit rayonner si elle ne veut pas s'enfermer dans une piété "quiétiste" pour parler comme Fénelon.
La pénitence telle que vous la définissez suppose en effet l'intelligence spirituelle [Rév d'Arès 32/5], qui se cultive par la "prière" récitée, mais pas seulement je crois: dans la conscience impuissante de sa détresse, Job aussi me semble cultiver son intelligence spirituelle, et pour développer cette intelligence spirituelle vous-même nous avez invité dans votre enseignement il y a vingt ans à spiritualiser chacun de nos gestes, et ce conseil non seulement m'accompagne tous les jours de ma vie, mais il est profondément imbibé en moi, et quand je "prends ma douche", je la prends non en simple animal, mais en animal à l'image de Dieu qui décide de s'y astreindre par amour pour l'autre dans cette vie de péché où le corps non lavé exhale des odeurs de mort, et quand je suis aux toilettes, je me dis que dans quelques générations peut-être, de la pénitence s'en dégagera une odeur de fleurs, et que ce choix qu'a fait Dieu de greffer Son Image sur des animaux mortels et puants est un mystère d'appel aux Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 31/11 etc.) qui mérite que même les anges se prosternent devant lui (Coran).
Spiritualiser chacun de ses gestes ... et, ajouterais-je, de ses instants et de ses pensées !
Si les hommes avaient multiplié leurs yeux comme les anges qui en portent tout autour de la tête pour ne pas Me quitter du regard, je me montrerais aux hommes (Rév d'Arès 36/2)
Ce détour par la spiritualisation de chaque geste, de chaque instant et de chaque pensée me semble ouvrir une porte vers la sacralisation de chaque instant.
Depuis Adam, les hommes ont gardé par la Puissance du Souffle que J'exhale sur eux souvenir de Moi, vous a dit le Ressuscité (Rév d'Arès 1/10). Ce vif souvenir en moi sacralise a priori chacun de mes instants, mais le monde et le péché tendent bien volontiers à m'en distraire, à me la faire oublier.
Pas grave si je persiste à me souvenir encore et encore que tout instant est à évaluer à la mesure de cet appel :
Désormais tu es mon messager. Tu n'es plus rien pour toi-même (40/10).
François D. d'Ile de France.


Réponse :
Oh, mon frère François, vous vous compliquez bien la vie et finissez, je le crains, par dire n'importe quoi: Le tribut payé par Adam n'est pas la pénitence, mais l'ensemble que constituent souci, malheur, maladie, vieillissement et mort en paiement d'un peu de vie (quelque dizaines d'années) et le quiétisme a un sens précis: C'est la recherche de l'union avec Dieu sans souci des œuvres et même de son propre salut, ce qui est tout le contraire de ce que nous sommes. Vous employez aussi des citations dont le sens est précisé dans d'autres versets que celui que vous cites: Ainsi de ce verset : Puissance du Souffle que J'exhale sur eux souvenir de Moi (Rév d'Arès 1/10 et non 2/10 comme vous l'avez écrit par erreur), dont le sens est précisé dans Mon Souffle que j'exhale pour me rendre visible (2/14) qui réduit l'effet du Souffle aux moments sacrés, réellement sacrés, et très rares où le Père se manifeste de façon sensible à l'homme par le Surnaturel, par la Parole (vraie piété), etc.
Je vais essayer d'expliquer mieux ce que j'entends par sacré.
Le Sacré, tel que notre cerveau peut l'entendre, est terrestre, humain et comme l'humain impermanent, inconstant. On ne peut mieux, à mon avis, le concevoir qu'en y réfléchissant par comparaison de la créature déchue que nous sommes avec le Créateur.
Dire que Dieu est sacré n'aurait de sens que nous avions une idée réelle de ce qu'Il est.
Dire que Dieu est sacré est aussi redondant que dire qu'Il existe ou que de dire que mes pieds me permettent de m'appuyer et de me déplacer sur la terre. Cela va sans dire. Il y a cependant une différence: Dieu est Dieu permanent, l'homme est l'homme spirituel sans cesse amputé de la vie spiritualité, qui ne sera Vie permanente que dans l'avenir, si elle est retrouvée (Rév d'Arès 24/5). Si l'on me coupe les pieds, je ne peux plus m'appuyer sur terre que par autre chose, mes genoux ou des prothèses par exemple, et je ne peux plus me déplacer qu'en me traînant ou sur les genoux, des prothèses ou dans un siège roulant, ce qui est anormal. L'homme de la race d'Adam n'est plus sacré en permanence, c.-à-d. n'est plus la créature spirituelle normale que créa Dieu, depuis qu'Adam choisit une vie anormale (Rév d'Arès 2/1-5) ; l'homme actuel ne peut être sacré ou normal que fugitivement dans les moments où il se ressoude au Créateur par la vraie piété, la pénitence, la moisson, des actes d'héroïsme spirituel. Comme sur terre un héros n'est un héros qu'un moment, le héros spirituel (Rév d'Arès xxxv/4-12) n'est jamais qu'un héros pendant certains moments de sa vie. Il ne l'est pas la plupart du temps. Notre salut est en effet assuré par une addition d'efforts ou d'actes pénitents intermittents, car la pénitence permanence, ininterrompue est impossible, sauf rarissimes exceptions.
Dieu est le Créateur et dire qu'il est sacré est aussi redondant que dire qu'Il crée l'univers et tout ce qui s'y trouve. Un tout dont nous ne pouvons avoir qu'une idée si faible qu'elle équivaut à un état d'aveuglement.
L'idée que nous pouvons avoir de l'univers à l'aide de nos engins les plus perfec­tionnés est aussi minuscule qu'une sphère d'environ 300.000.000.000 années-lumière de diamètre, qui ne représente pas plus de 1/100.000 de tout l'univers visible pendant 13.400.000.000 années ! (Données scientifiques qui donnent la mesure de notre aveuglement, obtenues à partir des supercalculateurs SuperMUC allemand et CURIE français).
Autrement dit, nous ne pourrions dire que Dieu est Sacré au sens absolu que si nous avions une idée réelle de sa Puissance, de sa Lumière et de sa Sainteté créatrices (Rév d'Arès 12/4) et qu'alors le mot Sacré prendrait un sens. Mais nous pouvons dire qu'un homme est par moments sacré par analogie à Celui Qui lui a donné son Image et Ressemblance.
Peut-être êtes-vous sacré sous la douche ou aux cabinets, je ne sais pas ; vous seul pouvez le savoir, mais moi je suis sûr que je ne le suis pas !


09mai14 155C15 
Très intéressante vidéo postée par Frédéric H. (155C11). Outre les propos de Catherine Singer, j'ai été impressionné par la qualité de l'interview du journaliste belge.
Coïncidence heureuse, car j'ai visionné hier sur Youtube une interview de deux heures menée par un journaliste australien . Avec beaucoup d'intelligence et de simplicité, il a questionné ce jeune australien qui prétend être l'incarnation de Jésus.
Bien sûr, on pense ce que l'on veut de ce témoignage, mais j'ai trouvé la performance médiatique très intéressante, là encore.
Tout ceci m'a conduit à faire un test sur Youtube en utilisant votre dernière vidéo (photo d'écran en pièce jointe).
Je m'empresse d'envoyer ce commentaire pour savoir si je dois maintenir cette vidéo sur Youtube ou la supprimer, car, à vrai dire, je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit publiée.
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
La vidéo que j'ai postée sur ma page index et qu'on peut voir actuellement n'a pas été conçue pour YouTube.
Je connais peu et mal YouTube, n'ayant pas le temps de visiter souvent ce site, mais j'imagine que c'est un carrefour public, un lieu social sur lequel n'importe qui va n'importe où voir n'importe quoi, puis il en pense n'importe quoi. Par contre, si quelqu'un vient sur mon blog, qu'il soit en accord ou en désaccord avec moi, il sait ce qu'il va y trouver: un homme que Dieu a visité en 1974-77 à Arès (France) et qui porte témoignage de Son Message,
On voit bien par là qu'il y a quand même entre YouTube et freesoulblog.net une différence très importante.
Aucun Pèlerin d'Arès n'aurait eu l'idée de mettre sur YouTube ma vidéo de freesoulblog.net. Vous, vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès, quoiqu'étant une sympathisant, alors vous avez eu cette idée.
Franchement, j'ignore ce que peut donner ma vidéo de freesoulblog.net sur YouTube. Il y a sans doute risque de méprise, d'incompré­hension, de confusion, etc. Mieux vaut peut-être ne pas l'y laisser ?


09mai14 155C16 
J'y vais de mon petit commentaire à chaud sur le sacré.
Sur le sacré, vous ne cessez de dire que seul l'homme est sacré (y compris dans votre vidéo de présentation) et que rien n'est sacré dans la nature, ni dans la matière, etc. Alors pourquoi faire la comparaison du sacré avec deux galaxies ?
Clé de compréhension manquante : Parce que la Conscience, celle de Dieu, le Créateur, comme celle de l'homme co-créateur, a ce pouvoir sur la matière.
Mais vous vous contredisez et je me demande ce que vos lecteurs en retiennent...
 
Bon ! Sur le sacré, je dois témoigner que depuis que je suis retombé au ras des pâquerettes, voici ce que j'ai découvert et qui ne vous est peut-être plus accessible, vu la hauteur de votre pénitence :
1. L'homme est porteur de vie.
2. La vie est sacrée.
C'est la caractéristique et spécificité de la vie qu'il porte (il : tout homme).
Probablement depuis sa divinisation aux temps adamiques, ...puisque c'est La Révélation d'Arès et vous qui le disent.
Dans le commentaire de Tony (155C9) qui finit ainsi : "Je pense vraiment que ce sacré, ce qui nous rend vivant peut nous aider à trouver les perles rares." Je pense, je peux me tromper pour ce cas précis, mais je l'ai déjà constaté par ailleurs, que Tony parle peut-être de la marque de l'Absolu en l'autre, qui est perceptible comme quelque chose de bien particulier. Cet Absolu qui n'est pas du tout douloureux quand on le rencontre, mais n'en est pas moins très destabilisant, même des années plus tard. Je parle en connaissance de cause, puisque j'avais créé le site AbsoluteLife en 2005 et, je note en passant, que je trouverai plus tard, pour la première fois cette expression de "Vie absolue" dans votre nouvelle édition de La Révélation d'Arès en 2009. Je précise qu'à ce sujet, je finis l'écriture d'un livre dans lequel j'essaye d'aborder ces aspects ; les aspects de ce vécu spirituel, si destabilisant.
À propos du commentaire 155C8 sur Vladimir Poutine, comme l'heure est grave, on est là à l'épicentre d'un front d'une 3ème guerre mondiale possible qui se dessinne, je ne peux donc pas rester insensible. Oui, je savais que Vladimir Poutine s'interroge parfois au plan existentiel de l'amour, de la foi en Dieu, d'une l'intelligence du coeur qui ne lui est pas toujours accessible, pour la conduite de sa vie, comme réflexion préalable à ses décisions.
Puisse Dieu faire avec cet homme, comme avec Paul sur le chemin de Damas ! Avec cette phrase : "Tu Me cherchais sincèrement, eh, bien là...tu M'as trouvé ! Va! ...et fais le bien."
Et c'est là, Frère Michel, que je vais vous pincer encore une fois — la main dans le sac si on peut dire —, dans votre réponse au frère Claude M.(155C12), je cite : "...si menacée que La Révélation d'Arès vient ressouder les liens entre Lui et l'homme..." Attention. Autant j'atteste personnellement que La Révélation d'Arès vient de Dieu, ...on ne peut pas assimiler Dieu à un bouquin ! Un exemple ? Dieu s'empêche-t-Il de souffler en silence dans les poitrines de ceux qui Le haïssent, mais qui paradoxalment forment la grande espérance, par leurs actes, du monde changé qui vient (veillée 28) ? Mais S'empêche-t-Il de bien d'autres choses encore... Non, Dieu n'est vraiment pas un bouquin !
Frère Michel, dans vos quelques 40 ans de mission (1974-2014), donnez-moi seulement trois exemples dans lesquels vous vous êtes trompés. Allez-y, cherchez. Vous n'en trouvez pas. Alors donnez-moi en seulement un... Vous n'en trouvez pas non plus. Eh bien je vais vous le donner. Lorsqu'au tout début de votre mission (1974-1980), vous envisagiez de faire un Grand Baptème à Arès, car l'idée d'un Pèlerinage à Arès vous paraissait totalement saugrenue et à trop forte connotation "religieuse". Qu'est-ce qui a primé ensuite ? Le Pèlerinage d'Arès dans la Maison de la Sainte Parole, jusqu'à ce jour. Vous voyez bien que vous vous étiez trompé...
Actuellement, je lis et découvre la vie de Bouddha, un peu comme, lorsque dans les années 1990, nous découvrions, avec bien d'autres frères et soeurs de l'assemblée de Paris, vos nouveaux écrits des Pèlerins d'Arès annuels. On s'en délectait un peu comme du petit lait et cela était bénéfique, car complémentaire à une Révélation d'Arès parfois un peu trop ardue et pour finir, inaccessible.
Je reviens de la même façon au bouddhisme, avec ce même élan bénéfique et libérateur et votre entrée 132 est une bonne introduction, pour se lancer dans une recherche plus appronfondie à ce sujet. Et voici le message que je vous adresse : Allez-y, baignez-vous dans cette eau-là (la vie de ce Bouddha-là) un peu de lâcher prise ! Un peu de courage pour du lâcher-prise, ce qui doit, je n'en doute pas, vous en demander beaucoup. N'y a-t-il pas une veillée 24 explicite à ce sujet ?
L'héroïsme de poilu dans sa tranchée "qui ne détèle pas", "qui ne lâche rien" est up to go/passé de date. Si l'héroïsme forcené nous dévie de l'essentiel, laissons de côté cet "héroïsme"-là.
Guy P. d'Ile de France


Réponse :
Quand vous dites "La vie est sacrée", vous usez évidemment du mot sacré au sens figuré qu'on trouve partout: "Amour sacré de la patrie...", ce "sacré bonhomme que voilà !", "Sacré Nom de Nom !" etc. Mais ce n'est pas du tout en sens figuré que je parle ici de Sacré.
Guy P. je vous connais peu. Je vous connais peu, parce que nous n'avons jamais travaillé ensemble. J'ai travaillé et je continue de travailler avec beaucoup d'autres: L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, ADIRA, des missions un peu partout, notamment à Paris, Nice, Tours, Lorient, que j'ai relancées voilà quelques années après que les missions de Strasbourg et Nancy eurent disparu. Nous correspondions et je vous voyais certes au Pèlerinage, mais nous n'avons jamais eu de conversation. J'ai participé un peu à votre site "AbsoluteLife", mais pour ce qui est du mot "absolu", je l'ai utilisé bien avant l'apparition du site "AbsoluteLife" ; j'ai notam­ment qualifié d'absolue la liberté (Rév d'Arès 10/10) que le Père a donnée à l'homme dès le début des années 80. Bref, vous êtes un libertaire qui aime son quant-à-soi. Je respecte votre pensée et il est toujours bon que je sois critiqué, car dans ma solitude il m'est bien difficile de m'observer moi-même.
Mais en présumant que je suis incapable de citer "trois exemples dans lesquels je me suis trompé", vous vous égarez complètement. Je me suis trompé, oh oui ! je me suis trompé beaucoup plus que trois fois en 40 ans. Pas sur le Fond, qui est la base spirituelle de ma mission prophétique, mais sur les modalités, le calendrier, les mises en pratiques du Fond, le choix des hommes auxquels je pouvais confier telle ou telle tâche, etc. car étant un homme seul, j'ai sollicité maintes fois bien des conseils d'ordre pratique qui ne me sont jamais parvenus ou qui me sont parvenus très contradictoires et inutilisables, et comme vous savez, "La Maison des Faucons" n'a jamais existé hélas.
Vous me dites: "Lorsqu'au tout début de votre mission (1974-1980), vous envisagiez de faire un Grand Baptème à Arès, car l'idée d'un Pèlerinage à Arès vous paraissait totalement saugrenue et à trop forte connotation "religieuse". Qu'est-ce qui a primé ensuite ? Le Pèlerinage d'Arès dans la Maison de la Sainte Parole, jusqu'à ce jour. Vous voyez bien que vous vous étiez trompé," Vous suivez là les fantaisies de votre pensée, mon frère Guy. Comme il est facile de refaire le monde au fond d'une péniche !
J'avais d'abord, c'est vrai, pensé à un Grand Baptême, quand je n'avais en tête que L'Évangile Donné à Arès, sa Veillée 20 et son avertissement que je n'étais pas encore capable de comprendre: Tu ne feras pas de ce lieu un sanctuaire (40/2). L'idée de Pèlerinage ne me paraissait pas "saugrenue" comme vous dites de façon mal informée ou malavisée, mais me paraissait tout à fait contraire à l'idée de ne pas du saint lieu d'Arès un sanctuaire — ce qu'est en général un Pèlerinage.
Mais quelque quatre ans plus tard m'arriva Le Livre. Le Livre portait un Appel à venir prendre le Feu à Arès (Rév d'Arès xLi/1-13). Le calendrier ainsi se formait: Le Baptême n'est que l'autoconsécration du pénitent, lequel doit être déjà pénitent pour se baptiser. Or, la pénitence demande le Feu de la foi et de l'espérance. Ce Feu, le Père invitait les hommes à venir Le prendre à Arès dans la mesure de leurs moyens. Prendre le Feu, c'est-à-dire prendre la Force qui reste là où Dieu S'est posé et à donné sa Parole directe en 1977, devenait donc bien prioritaire.
Moi-même je ne me sens pas encore, après 40 ans, un pénitent suffisamment confirmé pour s'administer le Baptême.
J'ai simplement mis chaque chose, chaque acte, à sa place.


10mai14 155C17
Votre recherche du sacré ne tient pas compte du dynamisme spontané de la politique, dynamisme sacré comparé au dynamisme de Dieu qui n'est pas spontané. C'est par la politique que la société retrouve son aspect sacré.
Je n'emploie pas ici le mot sacré au sens figuré, mais au sens propre.
Oui, le sacré est la fusion de Dieu et de l'homme, mais dans des actes que seule la politique, ou la religikon dans les pays où son influence prépondère, peut réguler.
Vous êtes contre la politique, mais la politique seule, ou la religion, peut conduire le peuple à des niveauix sacrés.
L'homme seul, isolé, non seulement est miséravle, mais il ne peut pas revêtir le manteau du Sacré.
Agnès B. de Bourgogne


Réponse :
Ce que vous dites là n'est pas clair et me paraît sophistique.
Vous parlez de "dynamisme spontané de la politique, dynamisme sacré comparé au dynamisme de Dieu qui n'est pas spontané." Ce que vous dites est à mes yeux faux — pardonnez-moi, si je me trompe ; ceci n'est qu'un blog où j'échange avec des commentateurs.
Les politiques comme les religieux sont figés par l'idée de leur perfection, qu'elle soit celle du moment, quand ils gouvernent ou officient, ou celle qu'ils promettent, quand ils aspirent au gouvernement ou à l'office "sacré". La politique et la religion ne sont rien d'autre que la quête du pouvoir de gouverner pour l'une ou de pontifier au nom de l'immuable dogme pour l'autre.
Il est impossible à ces gens-là, politiques comme religieux, tous figés dans leurs idées, d'étudier les problèmes sociaux et économiques de leurs fidèles dans une perspective diachronique évolutive réelle. Ils ne peuvent qu'agir par a priori dogma­tiques ou idéologiques. De ce fait, ces gens-là n'ont que l'Histoire qu'ils font écrire par leurs historiens et non une l'Histoire véritable vue par transparence des faits. Les politiques comme les religieux ont horreur des faits de changement continuel à quoi toute société aspire et c'est pourquoi ils figent et immobilisent tout par des lois politiques ou religieuses. Ils sont par définition le contraire de la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Les politiques comme les religieux travaillent toujours sur des idées préconçues très simples et fausses dans un monde qui est en vérité naturellement très compliqué. Par exemple, les communistes ou les socialistes très à gauche, poursuivent la chimère qu'il faut prendre aux riches pour donner aux pauvres sans voir que l'Histoire a démontré au cours des millénaires que chaque fois qu'on a fait ça, les riches sont devenus pauvres ou ont émigré très vites et ont cessé d'être les pourvoyeurs de dynamisme économique et les pauvres sont restés pauvres, voire même sont devenus plus pauvres encore. L'étude du moindre village des Indiens très primitifs de l'Amazone, comme l'a montré Claude Lévy-Strauss, suffit à dénier le raisonnement des communistes et socialistes très à gauche : Toute société même très primitive est très complexe et a besoin de dénivellements et changements de fortune pour fonctionner et se dynamiser en permanence. La bonne gestion d'une société est donc toujours dans la relativité : Faire en sorte que les riches ne deviennent pas trop riches et les peuvres trop pauvres. Toutes les paraboles de Jésus reposent sur cet équilibre : Riches, inévotables riches, mais pas trop, et pauvres, inévitables pauvres, mais pas trop pauvres et secourus.
Ceci dit, je ne vois pas du tout en quoi vous pouvez appliquer à ce sujet le terme de sacré. Pour moi la sacré est fusion, donc action. Les galaxies des Antennes sont en train de fusionner (voir l'image) pour former une supergalaxie, mais cette dernière ne cessera pas pour autant de bouger elle-même pour former on ne sait pas encore quoi. Le Créateur ne cesse jamais de créer cet univers, donc de le faire bouger. Le sacré est mouvement, toujours mouvement, mais toujours dans le sens de la fusion, du rassemblement des forces de Bien. Si l'homme est créé libre et doit retrouver sa liberté dont les lois humaines l'empêchent de jouir, c'est parce qu'il est mouvement, création continue, comme Dieu. Après le Jour il n'y aura plus ni jour ni nuit, mais pour autant le mouvement, la fusion, la Vie quoi ! ne s'arrêtera pas.
J'arrête ici. C'est un sujet immense qu'une brève réponse de blog ne saurait épuiser.
Ma sœur Agnès, ne continuez pas d'observer et discutailler, devenez pénitente et moissonneuse de pénitents et vous apporterez votre énergie aux mouvements qui changeront le monde.


10mai14 155C18
Je réagis au commentaire 155C2 où il est dit qu’il suffit d’approcher le Vatican pour en sentir le caractère sacré.
En fait, les sculpteurs et les architectes plus généralement utilisent des ficelles destinées à impressionner et ça marche.
J’ai souvenir de statues perchées sur une bibliothèque à Berlin plus grandes que nature légèrement penché vers le passant, avec une expression très concentrée et des muscles saillants. Peu crédibles, car il s’agissait de représenter des hommes de lettre qui sont rarement des athlètes (sans vouloir les déconsidérer). Mais ça marche, on est fasciné !
Autre exemple, la Mosquée de Cordoue, avec ses dizaines de colonnes bien alignées et ses plafonds magnifiques en opposition au sol très neutre, en est un magnifique exemple. On passe la visite la tête en l’air et on est vite égaré, les repères perdus, comme si on avait le contact avec les hauteurs célestes. Ce qui n’enlève rien à la beauté du lieu ni ne fait oublier l’histoire de ce site. Il est facile d’en conclure que le lieu est "sacré" pour qui est impressionnable, mais ça n’a aucun rapport avec le véritable sacré tel que vous le décrivez et qui me semble pétri de réalité presque palpable.
C’était un petit aparté que je trouvais nécessaire.
J.P. du Limousin


Réponse :
Bien sûr, l'art: sculpture, peinture, musique, etc., cherche toujours a concrétiser une idée, un sentiment, une émotion. Il est rarement purement esthétique. Le "sacré" en art cherche l'émotion du public dans le sens de l'admiration, du dépassement. Auguste Comte appelait ça "régler le dedans sur le dehors".
Mais un autre philosophe, dont le nom m'échappe, disait que "l'art devait céder aux désirs" et soulignait là un fait: L'art ne cherche pas toujours à fasciner, comme vous dites, mais aussi répond aux désirs du public de voir les forces invisibles de l'esprit, de la foi, de la nature, etc. sous une forme impressionnante.
On pense ici à la Beauté servante du Bien (Rév d'Arès 12/3) qui n'est pas la beauté artistique.
L'art n'évoque jamais le sacré tel que je le conçois et le dis ici, mais n'évoque qu'un "sacré" au sens figuré, un "sacré" religieux, ou philosophique, ou littéraire, ou historique, ou idéel, etc.


10mai14 155C19
Vous écrivez dans cette entrée : "Étre sacré, c’est quitter une heure, un jour, une vie, une façon de vivre qui, même religieuse, peut être sans finalité spirituelle, afin de [se] muer en l’image et ressemblance du Créateur". La lecture de votre livre "Et ce que tu auras écrit" 1990, chapitre "Vertu", me semble un bon complément à cette entrée.
Vous écrivez en particulier, en fin de page 68 :
"Heureux sont-ils à cause de leur vertu, parce qu'ils connaîtront Dieu (Rév d'Arès 28/15). Ici le mot connaître prend le sens extrêmement complexe de l'hébreu biblique: Avoir à l'esprit, appliquer, s'unir à, aimer, vivre avec. Les idées de fusion, d'identité et de production commune entre le sujet et l'objet y sont puissantes".
Voilà le sacré, comme modalité d'être de la vertu, mot immense qui est l'objet de ce chapitre de 1990.
Je pense que la lecture de ce même livre, article "Je m'espionne", aide à mieux comprendre certains effets de ces moments sacrés sur le pénitent. Vous écrivez page 308, à propos de ce que vous appellez le cinquième âge de la foi :
"La force est venue à l'âme. La sérénité a rejoint la force. [...] Pour les poêtes, force et sérénité feraient ré-éclore les fleurs d'Éden; force et sérénité constitueraient le dot de l'âme épousant l'éternité. [...] Mais la condition du salut est dans l'action, l'action qui change le monde ; le salut est dans le corps-à-corps permanent avec le monde et avec soi-même. Il en résulte que force et sérénité ne sont, au stade où nous sommes, que des valeurs tensorielles opposées à d'autres dommageables [...] Rien n'existe dans la Création sans menacer son propre équilibre. Ce rapport toujours fluctuant de forces compensatrices est la source même de la vie. [...] L'excès comme le manque de sérénité menace l'âme. La force et la sérénité doivent s'espionner, puisque le débordement de l'une ou de l'autre compromet l'équilibre animique".
Le pénitent passant par des moments sacrés doit ainsi garder la juste distance avec le Créateur, celle qui donne la force... mais pas trop, et celle qui donne la sérénité... mais pas trop. Vous dites, en réponse à 155C12 : "Je me tourne souvent vers le Père en disant: "Je ne sais pourquoi Tu m'as choisi, moi si insuffisant à accomplir la mission que Tu m'a demandé d'accepter". Je me dis que votre pensée est ici une modalité de la sérénité incomplète dont votre âme a besoin, alors que vous êtes à mes yeux un grand prophète.
Selon votre exemple, il me semble que tous les pénitents qui pensent vivre des moments sacrés — ce qui n'est ni obligatoire, ni toujours conscient — apprennent, à un certain stade, à cultiver ce sentiment d'insuffisance avec la mesure requise.
Patrick JoursDeGris d'Ile de France


Réponse :
Merci de lire encore "Et ce que tu auras écrit" 1990 et notamment "Vertu". Vous devez être le premier à citer cet écrit dans mon blog. Merci, frère Patrick. On m'a tellement dit que c'était compliqué et illisible, ou d'autres qualificatifs similaires, que je n'y reviens plus moi-même.
Je ne suis pas sûr qu'il faille "garder la juste distance avec le Créateur, celle qui donne la force... mais pas trop, et celle qui donne la sérénité... mais pas trop." Je crois que le Sacré à son apex doit être une fusion totale et qu'il faut la rechercher, même si elle me paraît impossible dans cette génération.
C'est cette fusion que je ne suis pas sûr du tout d'avoir accomplie depuis quarante ans et c'est pourquoi je dis parfois au Père: "Je ne sais pourquoi Tu m'as choisi, moi si insuffisant à accomplir la mission que Tu m'a demandé d'accepter."
Mais je garde la certitude qu'à un moment ou à un autre, si j'ai mérité de survivre à la mort dans de bonnes conditions, j'accomplirai cette fusion totale, ce retour à la Matrice Divine, si je peux m'exprimer ainsi.


10mai14 155C20
"Travailler, c’est prier," me disait mon grand père il y a plus de cinquante ans.
Il n’allait pas régulièrement à la messe du dimanche. Il travaillait dur dans sa grande ferme sur le plateau de Langres en Haute Marne, acquise à l’aide de son courage et ses bras, juste après la Grande Guerre, à la quelle il avait participée.
Toujours devant ses ouvriers, prenant les tâches les plus difficiles, il semblait être particulièrement juste et respecter ceux qui l’entouraient. Il m’a transmis le sens du travail bien fait, conscient des tenants et aboutissants du métier d’agriculteur. Son fils et son gendre, mon père, pendant ces fameuses trente glorieuses, n’avaient pas, me semble-t-il, cette rigueur dans leur conscience et leurs discours.
Poursuivant l’élan de mon grand père, je cherche à mettre toujours plus de qualité dans ma façon de m’occuper de mes pommiers, cherchant à faire vivre au mieux la terre, que le Père nous a confiée, diversifiant les variétés de pommiers pour satisfaire la curiosité, les palais et les estomacs de ceux qui mangent leurs pommes, ne mettant qu’un minimum de traitement pour prendre soin de nos santés, vendant directement la production à ceux qui l’aiment, pour établir toujours plus de lien, de sympathie et de responsabilité entre producteur et consommateur.
Mon travail est comme celui de nombreux agriculteurs, artisans, salariés, patrons, qui font leur travail avec cœur, application et intérêt pour tous.
J’ajoute à ma participation à cette petite chaîne du vivant, mon souci tourné vers ma pénitence, mon changement, mon inchangement et ma moisson à accomplir, tout cela entrecoupé du notre indispensable "Père de l’Univers".
Ce travail ou cette œuvre quotidienne de l’homme a-t-il quelque chose qui rejoint le Sacré ?
Rémy G. de l’Avignonnais


Réponse :
L'homme est de chair, d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7) et il est fait pour le travail. Même la prière est travail, parce que si la vraie piété consiste à prononcer la Parole pour l'accomplir (35/6), il faut réfléchir à cette Parole et la transformer en action. Or, réflexion comme action sont des travaux et donc viser à retrouver le Sacré c'est être dans l'action du Bien et donc tout ce qui est travail dans le sens du Bien vise à rejoindre le Sacré.
Je pense que c'est dans ce sens que votre grand-père disait que "Travailler, c'est prier".


10mai14 155C21
Depuis que vous m’avez fait la réponse sur "L’Indonnable donné" (153c22) je l’ai relue peut-être bien 50 fois. Et je commence, je pense, à bien  la comprendre.
En fin de compte le Sacré c’est le moment où l’homme par le Bien qu’il fait, ouvre comme la porte à l’Indonnable, qui peut alors se donner.
L’Indonnable (Dieu) et le Sacré (l’homme agissant comme Dieu veut) me semble très proche — c’est là que s’opère la fusion — et renvoie au mystère de Dieu comme au mystère de l’homme qui prend avec La Révélation d’Arès un sens d’inexplicable pour l’instant, mais sans énigme, car on ne peut comprendre au delà de la manière dont nous sommes fait pour l’instant.
D’où le besoin d’évoluer ! Un cerveau limité ne peut pas comprendre au-delà de sa propre limite.
D’où le besoin de créer qui est ajouter de nouveau, le contact avec l’Indonnable qui nous rend sacré ajoutant en nous du nouveau.
La religion avait cru bon de recréer le mystère de Dieu en créant la trinité pour étonner les faibles (Rév d'Arès 23,7) en disant en quelque sorte: "Nous, religieux, nous avons compris mais vous, la piétaille, vous ne pouviez pas comprendre." Ils ont comme voulu créer des contours à la vérité pour l’enfermer et s’en faire les possesseurs et intermédiaires, impossible fixation engendrant du mensonge.
En fait, il faut accepter, comme vous le soulignez souvent, la part d’inexplicable, accepter ce que notre bon sens comprend facilement de la Parole et grandir en l’accomplissant et laisser l’énigme qui n’est que du mensonge. Pas d’énigme en Dieu, Il a et Il est (Rév d'Arès ii/1) et nous, nous pouvons avoir et être en accomplissant le Bien aussi simplement que le soleil nous chauffe quand on s’expose à sa lumière. Le petit reste, le blé mûr, ce sont les hommes qui acceptent d’évoluer par le Bien, donc par le Sacré.
Autre aspect de cette entrée qui me fait réfléchir : la lutte contre l’impermanence.
Je comprends la souffrance de l’impermanence comme le fait que l’homme souffre de ce qui n’a pas la nature de l’éternité. On comprend alors que la mort qui n’a pas la nature de l’éternité ne peut pas être permanente ; immense espoir !
Recréer la Vie en accomplissant le Bien c’est vaincre la mort, petit à petit réengendrer l’éternité dans le monde: La vérité c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28,7) en réengendrant un homme éternel, capable de se sacraliser de manière continue en faisant le Bien en continu.
Y'a du boulot ! Mais je comprends par votre entrée qu’il faut commencer par se concentrer sur des moments où on veille à se sacraliser de manière concentrée, qualitative et sûre, alors petit à petit on deviendra capable de faire le bien et donc de se sacraliser dans le quotidien. Car vous m’aviez dit il y a longtemps : "Il n’y pas de différence entre la pénitence et le quotidien." Donc il faut apprendre même dans nos rôles "systèmes" à rester dans le quotidien de la pénitence. Quotidien à trouver le contact de vie avec notre frère, de paix, d’amour, de liberté  etc, pour que nous ne restions pas des énigmes les uns pour les autres, donc que nous ne restions pas des hommes en  relations mensongères, comprimés par la barbarie.
C’est donc aussi en se sacralisant, par la pénitence,  dans notre relation à l’autre qu’on contribue à changer le monde. Ce qui n’enlève rien au prime-avantage de se sacraliser par la  prière, de faire le pèlerinage.
Avant-hier, je crois, je me suis dit avant de prier, après avoir lu votre entée quelque chose comme: "Oublie tout, concentre toi sur le Sacré !" et je dois dire j’ai vraiment senti le sacré dans ma prière J’ai senti que le monde, comment on le vivait, comment on le ressentait pouvait vraiment être autrement et bien d’autres choses.
Merci pour cette magnifique entrée. Les vidéos apportent vraiment un plus, même si c'est le même texte qu'à l'écrit, comme précédemment, le fait d'avoir vos intonations, votre rythme permet de vraiment mieux sentir le sens.
Bernard dlF. de Bretagne-Sud


Réponse :
Non, ma vidéo, cette fois-ci du moins, n'est pas "le même texte qu'à l'écrit." Dans ma vidéo je dis les choses autrement que dans l'article... tout en exprimant, c'est vrai, la même pensée.
Voilà, frère Bernard, un commentaire superbe !
Merci pour lui. J'espère que tout le monde le lira.


10mai14 155C22
En réfléchissant et méditant sur vos réponses, il me revient un souvenir et j'entrevois et crois comprendre un peu mieux l'éclairage que vous donnez à la chose appelée le Sacré.
Je me souviens d'une expérience au premier pèlerinage à Arès, le soir au coucher. Il y avait une "sensation", que je décrirais aujourd'hui comme la naissance d' une rencontre entre ce qui vient du Tout Autre et ce qui est de la chair. Je la comparerais à l'image de la rencontre du soleil, dont la chaleur extrême est la nature, qui n'aurait de réalité que pour la planète terre avec le corps de chair qui brûlerait s'il s'en rapprochait de trop prés à cause de sa faiblesse.
Je repense aussi à une vieille analogie rosicrucienne qui disait que le son n' existe que pour l'oreille.
Le soir, donc, je me suis couché avec une douce "sensation" comme devant et dessous, comme extérieure à la poitrine et pourtant c'était bien un "contact" tangible. Réveillé la nuit, mes deux mains s'étaient posées spontanément avec la même délicatesse que cette "sensation", posées au milieu de la poitrine l'une sur l'autre. Elles semblaient à peine la frôler comme pour la respecter ou la préserver, je ne sais pas. C' était  spontanée et non volontaire. Cela n' avait rien à voir avec la force "soulevante" ressentie et que la lecture et proclamation de la Parole déclenche comme une poussée interne tout en redressant la colonne vertébrale. Non, c' était d'un tout autre ordre.
Je crois que c'était Saint, oui, que c'était Sacré. Je n' ai d'ailleurs plus jamais senti cette "sensation" depuis.
Guy Y. du Languedoc


Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce beau témoignage.


10mai14 155C23
Merci, frère Michel, d'avoir compris mon propos de 155c14 puisque vous me dites :"Peut-être êtes-vous sacré sous la douche ou aux cabinets, je ne sais pas ; vous seul pouvez le savoir" Vos propos à vous sur le caractère exceptionnel des moments  de sacralisation... je dirai au moins que je les ai lus avec grande attention.
Merci également d'avoir rectifié ma perception du mot tribut (Rév d'Arès 2/1) à propos d'Adam. Bien sûr, ce tribut, c'est d'abord la maladie et la mort, comme vous l'expliquez, et comme le suggère le contexte: Adam, Mon premier Fils, qui a choisi d'être maître de la terre et de m'en payer tribut en passant par les plaies de Job et par la fosse.
Mais Adam étant aussi comme le dit votre annotation toute une "race", celle de toute l'humanité qui a suivi, il me faut bien constater que cette race a largement choisi de s'approprier la terre tout en versant le tribut de pratiques et gestes religieux alors que peu d'hommes, je crois, ont consciemment choisi les plaies de Job et la fosse pour sauvegarder leur orgueilleuse distance au Père.
En tout cas, pour moi, et sans aucun mérite de ma part, je me sens  à l'opposé de cet Adam-là. J 'ai l'impression que son orgueil est une bêtise monstre et, individu sans ambition ni esprit de lucre, je suis, à l'inverse, spontanément porté vers Élie, renonçant à l'héritage de la terre (Rév d'Arès 2/10) et vers Marie qui a fait abandon au Père (9/2) de ses entrailles.
C'est ainsi. Ayant trop souffert des plaies de Job — dois-je dire "ployant sous le genou" de Dieu (12/9) ? —, je préfère de très loin à l'orgueil adamique l'abandon au Père.
Mais le monde fonctionnant à l'inverse, je me retrouve solidairement dans la situation adamique du mortel soumis aux plaies de Job, et cette solidarité interhumaine qui me condamne, il me faut bien l'inverser par la moisson.
Si donc en 155c14 j'avais oublié la nature redoutable du tribut payé par Adam, c'est-à-dire maladie et mort, c'est bien parce que ma conscience est très éloignée de faire ce choix, qui encore une fois me paraît stupide.
Quant à Rév d'Arès 2/14, vous et moi avons vraiment du mal à nous comprendre, et c'est humain : cette difficulté à se comprendre, vous la connaissez  par votre mère et par votre relecture quotidienne de 25/6.
Vous êtes un impulsif terre à terre et je suis un sentimental très sensible et dans la lune. Votre vie me rappelle Muhammad, la mienne Job. Tout ceci, parfois, me fait lire les versets autrement que vous.
Ainsi vous écrivez qu'en 2/14 la formule Mon Souffle que j'exhale pour me rendre visible (2/14) (...) réduit l'effet du Souffle aux moments sacrés, réellement sacrés, et très rares où le Père se manifeste de façon sensible à l'homme par le Surnaturel, par la Parole (vraie piété), etc.
Je n'arrive pas à sentir les choses comme vous, parce que la façon dont Dieu se rend "visible" n'est pas été la même dans votre expérience et dans la mienne. Cet échange sur la visibilité de Dieu, nous l'avons déjà eu à Paris.
Dans votre expérience, il y a d'un côté la vision aveuglante du bâton de Lumière, et d'un autre l'absence douloureuse. C'est votre expérience, celle de Muhamad aussi sans doute, et elle ne se discute pas.
Mais pour moi et d'autres, qui ont des yeux tout autour de la tête (Rév d'Arès 36/2), la vie même est expérience sensible du Divin, dans un éclat non pas violent comme le bâton de lumière, mais "supportable" parce que Dieu y fait passer son Souffle qui le rend "supportable aux anges et aux élus". Ainsi Dieu a fait du soleil, du tonnerre, des réalités sensibles assez fortes pour se "rendre visible", mais tout juste "supportables" aux sens.   Nier cette possibilité de voir et d'entendre Dieu dans la nature serait, je crois, adopter l'attitude religieuse de celui qui se prétend son tenancier (Rév d'Arès 2/2-3).
Sur cette possibilté de voir Dieu naturellement (Rév d'Arès xviii/12), vous et moi nous avons donc du mal à nous comprendre.
Mais si pour moi Dieu est visible à chaque instant, si mon naturel intime, plus proche du pur islam que de votre expérience à vous, mais pourtant résurgent dans le message arésien, si donc mon expérience intime est d'abord une spiritualité d'abandon (Rév d'Arès 9/2) ou d'islam au sens vrai, alors ma "sacralisation" se lie plus à cette fidélité à l'abandon qu'aux instants particuliers de pratique missionnaire ou récitative, ce qui ne m'empêche pas de reconaître la valeur particulière de ces instants.
Les lignes ci-dessus, très personnelles, sur mes sentiers du milieu (Rév d'Arès 9/1) entre les Livres et ma poitrine (Rév d'Arès 28/6) ont-elles leur place sur ce blog? C'est le vôtre, au service de nos frères, et vous verrez. 
Quoi qu'il en soit, de tout cœur je me mets à votre place autant que je peux; et comme bien d'autres je vous dois beaucoup dans cette ascension où je suis encore bien bas.
François D. D'Ile de France. 


Réponse :
Non, frère François, les hommes modernes ne "versent pas le tribut de pratiques et gestes religieux', mais continuent de verset le tribut du malheur, de la maladie et de la mort en paiement de leurs "pratiques et gestes religieux".
Oh ! mon bien aimé frère, ce n'est pas là une remarque "impulsive" et "terre-à-terre", mais c'est une vérité donnée par La Révélation d'Arès.
Je ne veux pas reprendre d'autres choses de ce commentaire, parce qu'il y a la Vérité, mais les hommes de cette génération ont leur vécu de cette Vérité et le vécu est un voile déformant. Chacun a le sien, qui déforme différemment d'autres. Personnellement je n'ai pas beaucoup d'imagination et je le regrette beaucoup, d'ailleurs.
Je pense que ce que vous appellez "être dans la lune" n'est autre qu'avoir de l'imagination,, ce qui vous permet de ressentir un Dieu que je ne ressens pas pour ma part. C'est pourquoi je dis toujours: "Quand vous priez mettez l'honnêteté au premier tang de vos exigences. Vous ne voyez ni n'entendez Dieu. Vous ignorez s'Il est là et s'Il vous écoute. Le seul endroit où vous pouvez le percevoir c'est en vous-même, dans cette image et ressemblance de Lui en vous."
Mais vous, vous semblez Le percevoir et vous êtes un heureux, mon frère. Allaluia !
Oui, bien sûr, vos lignes méritent tout à fait d'être publiées ici.


10mai14 155C24
De passage au Liban pour y vérifier le dépôt de La Révélation d'Arès, dépôt initié par frère Antoine en 2010, je découvre après quelques jours de présence, votre entrée sur le thème du Sacré.
Ici, avec son emplacement géographique privilégié à proximité de Jérusalem et la Mecque, le sacré prend une place centrale dans le monde des 3 monothéismes, mais je crois comprendre qu'il s'agit bien du sacré que la culture religieuse vous firent découvrir entre votre naissance et 1974 [C'est-à-dire avant l'Événément Surnaturel d'Arès et La Révélation d'Arès].
Le Liban (mon pays natal) est en proie à des problèmes énormes tels les inégalités sociales et économiques, l'augmentation quotidienne du nombre de réfugiés syriens qui fuient cette guerre sans fin, la pollution de l'air et des terres cultivables et le manque d'infrastructures (moindre mal) dues au manque de réformes, le chômage grandissant des jeunes et leur manque de perspectives...
Le sacré tient un rôle primordial dans l'organisation de ce petit pays autrefois biblique, le religieusement sacré est ici un événement des dizaines de milliers de fois répété au quotidien: signe de la croix en rentrant dans un bus (comme le joueur de foot qui pénètre sur un terrain avant d'affronter l'équipe adverse, ablutions minutieuses avant prières, pose de la main droite sur la main gauche lors de la prière et non l'inverse — ça m'avait été reproché dans une mosquée du quartier —, exposition d'un chapelet avec signe christique ou affichage de "Allah est grand et Mohamed est son prophète" dans les taxis conduits dans la capital (le Liban ne compte pas moins de 18 confessions), tenues vestimentaires, etc. Je le vois et le sens très fort dans les habitudes de mes frères et sœurs libanais et en même temps je tente de mesurer l'effort énorme qui attend le petit reste et le reste, demain en France (et au Liban et ailleurs) qu'il lui faudra pour accomplir le Bien pour éveiller, au-delà de ce sacré religieux, le Sacré humain-divin nécessaire pour élever notre âme au delà des fausses certitudes.
Le roi blanc et le roi noir ont divisés la cohésion citoyenne et spirituelle de ce petit pays, avides de pouvoir et de domination. Les dissensions politiques dans ce pauvre pays autrefois un exemple de développement dans les pays arabes pour sa diversité spirituelle, est aujourd'hui devenu, au contraire, une calamité et un frein à toutes réformes et autres avancées. Tout le monde ici, riches et pauvres, jeunes et moins jeunes s'accordent à le dire et le répéter !
Dans vos réponses à mes lettres envoyées au début de ma convention à La Révélation d'Arès vous m'avez répété maintes fois l'importance de se changer soi-même et de devenir un homme aimant, et ce avant toute action sur le monde.
Aujourd'hui et avec la distance acquise grâce à Sa Parole descendue à Arès, je mesure mieux ce que signifie le Sacré et je rend grâce au Père de l'Univers ! Je vous embrasse de toute mon affection frère Michel !
Joseph S. du Nord


Réponse :
Merci, frère Joseph, pour ce beau commentaire et merci de veiller au maintien de La Révélation d'Arès dans les librairies du Liban, votre pays natal.
Au passage, j'ignorais que la minutie maniaque de la dévotion musulmane allait jusqu'à veiller à ce qu'on "pose la main droite sur la main gauche et non l'iverse". C'est ce qu'on appelle ailleurs du pharisaïsme. C'est ainsi que la religion fait de ses fidèles des momies. Merci au Père de nous rappeletr qu'il nous a créés libres comme le poulain agile.
Bon voyage, mon frère ! Revenez-nous vite, car la mission de Lille a besoin de vous.


10mai14 155C25 
Je viens de relire l’entrée 155, ses commentaires et les réponses que vous y apportez.
Vous dites entre autres à notre sœur Denise 155C13 :
“Le Sacré, c'est quelque chose comme la silhouette du Père se découpant en vous, Son Sourire sur vos lèvres. Le Père n'est pas charnel ; vous lui prêtez votre chair ; cet instant du prêt est le Sacré”.
[J'ai pensé parler de] connexion au Créateur, mais [je me suis ravisée, car] dans une connexion nous restons deux, alors que lorsqu’il y a soudure nous devenons "un". Nous devenons Un avec le Créateur. Il y a alors fusion.
Le Père  parlant de Jésus dit:
Je l'ai fondu en Moi ; J'en ai fait un Dieu ; il est devenu Moi.( Rév d’Arès 32/5).
Je crois qu’il y a une erreur dans la référence que vous donnez concernant cette phrase [dans le texte 155]:
“La Révélation d’Arès survient et l’humain entre en lui-même (Matthieu 15/17), revêt le Bien, le sacré donc”.
Il s’agit de (Luc 15/17).
Par cette entrée 155 je découvre ce qu’est le Sacré, l’importance alors de souvent me sacraliser par la piété, la pénitence et la moisson, qui sont des connexions au Créateur, pour mon salut et le salut du monde.
Éden sera, si j’ai bien compris, le monde sacralisé.
Merci frère Michel, pour la simplicité et la clarté de cette entrée 155
Même si l’on peut se sacraliser n’importe où, je me réjouis de pouvoir venir en Juin à Arès sur le Lieu où la Force du Créateur est présente.
Madeleine T.. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci de me corriger, ma sœur Madeleine : En effet, la référence est Luc 15/17 et non Matthieu 15/17. Je rectifie cela tout de suite.

Oui, Éden restauré sera le monde à nouveau sacré, c.-à-d. ressoudé à son Créateur, fondu en Lui.
Merci pour ce beau commentaire.


11mai14 155C26 
Le mot sacré a de multiples sens, que vous semblez vouloir nier et vous tombez dans l'idiotie (Pardonnez le mot).
Je ne comprends pas votre volonté de vouloir — tout d'un coup, comme ça, ça vous prend comme une envie de sucette — à tout prix fixer sur le mot sacré un sens unique, qui est d'ailleurs le dernier des sens qu'on lui donne.
Je lis votre blog qui est dans l'ensemble assez bien rédigé, acceptablement intelligent, mais là, alors ! vous débloquez.
Qu'est-ce que ça peut faire que les gens comprennent sacré comme ceci ou comme cela.
Tout le monde s'en fout.
Revenez à des sujets intéressants et nourrissants.
Je parle de nourritures de l'esprit, évidemment.
Pardonnez mon explosion que je produis dans ce commentaire (mon premier). Je ne veux rien d'autre qu'esquisser quelque chose qui me trouble profondément. Ne partez pas au fond de tuyaux branchés sur l'insoluble.
Vous êtes déjà à peu près tout l'inverse de ce qu'on lit dans la Bible. N'allez pas plus loin, please !
Monique G. des Bords de Loire


Réponse :
Voilà un commentaire qui n'est pas ordinaire, mais bon ! ce n'est pas le sujet.
Si pour vous sacré "a de multiples sens", vous donnez au mot sacré de multiples sens dérivés, tout comme Guy P. (155C16) quand il écrit "la vie est sacrée" en voulant dire : La vie n'a pas de prix, la vie est digne d'un respect absolu et inviolable. C'est pour moi un sens figuré.
Guy ne pouvait pas entendre "la vie est sacrée" dans le sens de : Qui procède de Dieu ou du Bien, parce qu'il ne pouvait pas oublier les millions de vivants menteurs, haineux, violents, méchants, égoïstes, bref, grands pécheurs et artisans du mal, qui n'ont rien à voir avec le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), donc rien à voir avec le Sacré au sens qu'on trouve dans La Révélation d'Arès 9/6, 33/22, 37/9.
Dans mon entrée 155 je redonne à l'épithète sacré le sens de : Qui appartient au divin, qui est consacré à Dieu ou au Bien, qui procède de la transfiguration, qui se soude ou se mélange au Dessein Créateur.
Je vais essayer de mieux me faire comprendre.
En français on utilise cent fois par jour un nombre considérable de mots, d'épithètes en particulier, dans des sens dérivés qui n'ont plus de rapports avec leurs vrais sens d'origine: "inouï", "formidable", "dramatique", "énorme", etc. On se demande ce qu'il faudra dire pour qualifier des choses, des situations ou des personnes réellement inouïes (qui n'ont réellement jamais été ouïes ou entendues), réellement formidables (qui font réellement peur), réellement dramatiques (réellement catastrophiques et causant des émotions insoutenables) et réellement énorme (de dimension réellement hors du commun), etc. Même chose pour sacré.
Je n'empêche personne d'employer les innombrables épithètes hyperboliquement utilisés dans la langue quotidienne, qu'il m'arrive d'employer moi-même. Je me borne à redonner à quelques mots les sens qui nous permettent de faire comprendre au monde notre Message. Ainsi notre mission depuis plus de 30 ans s'efforce-t-elle de redonner au mot pénitence le sens de bien accompli et au mot pénitent(e) le sens de celui ou celle qui accomplit le bien. Il nous faut faire peu à peu oublier au public que pénitent dans la langue commune désigne celui ou celle qui pleure sur ses fautes et qui s'impose ou à qui on impose une punition.
La société moderne est grandiloquante, excessive, démesurée et dit n'importe quoi n'importe comment. Il est bien connu en sociologie que toute société en voie de disparition nie ses propres valeurs, ce qui est ressent par le langage plus que par tout autre chose. La cause : une désagrégation de l'esprit. Des missionnaires me demandent: "Les gens nous écoutent, disent oui, oui, mais ne vont pas au-delà." Je leur réponds : "C'est une société désagrégée." Les littérateurs: romanciers, essayistes, journalistes d'investigation, soulignent souvent cet état d'esprit désagrégé sous d'autres noms. Cette déchéance de l'esprit, cause de la déchéance de la langue, est finalement un absurde qui prend nos frères humains à la gorge. Leur impuissance à prendre une Voie qui peut les sortir de là rend notre mission très difficile.
De là la possible disparition de l'homme comme enfant de Dieu, ce que le Père appelle le péché des péchés.
L'humain devient excessif au point que chez beaucoup chercher à être clair devient une déficience intellectuelle, une faiblesse. Un comble ! Le refuge est le stéréotype, les excès ; plutôt qu'à faire réellement comprendre.on cherche soit à être banal, voire vulgaire, à parler comme tout le monde, soit inversement à étonner, Il y a là une inadéquation radicale à l'égard du réel, du pesé, du vrai... et des mots exacts qui les expriment.
C'est par exemple de cette façon que la politique ou la religion fonctionne hors des réalités, parce que son impuissance à créer des valeurs véritables se double inévitablement de l'incapacité de voir le réel et de parler avec créativité. La politique ou la religion nie les réalités par l'abstrait ou par l'idéologie, mais le pouvoir malgré tout fascine et le peuple n'a plus le courage de chasser l'une et l'autre de ses piédestals. On approche de moments douloureux. C'est à l'approche de ce moment douloureux que le Père nous appelle pour que nous fassions tout notre possible pour redonner à la Vérité un sens.


12mai14 155C26
Les imposteurs ont pris les commandes de la France, de la Belgique, mais aussi des USA et de la plupart des pays (pour ne pas dire tous), mais ils sont en fin de règne et ne tiennent plus que par les escroqueries, les mensonges, les forfaitures, les coups de force, sans même plus avoir à s'en cacher.
Aux USA nous savons qu'après 2008 des banksters avaient construit un faux tribunal pour saisir les maisons, y compris à des personnes ayant remboursé leur prêt, et même pour certaines qui n'avaient pas eu de prêt ! En France et en Belgique, la "justice" n'est qu'une mascarade aux mains d'escrocs qui se croient tout permis et au-dessus des lois. Comme en Belgique, ils utilisent les forces de police pour leurs basses besognes et se maintenir au pouvoir, avec la complicité des merdias. Les masques tombent, combien de temps ces sinistres personnages vont encore nous pourrir la vie ? Cela dépend essentiellement de nous... il faut parler... non, pas parler, crier à qui veut l'entendre ce qu'ils sont vraiment !
Balzac disait : "Il y a deux Histoires : l'Histoire officielle, mensongère, qui nous est enseignée, et l'Histoire secrète, où se trouvent les vraies causes des événements, une Histoire honteuse", et Edgar Hoover disait : "L'individu se retrouve handicapé face à une conspiration si monstrueuse qu'il ne peut pas croire qu'elle existe."
L'élan moral vers les beautés de la nature, dénote la sensibilité de l'âme, qui s'allie presque toujours à l'avancement de l'esprit. Voilà ce qui est sacré ! Même si cette lavande n'est pas sacrée par elle-même — ce ne sont que des fleurs —, il y a plus de sacré dans ces fleurs que dans la majorité de l'humanité qui est mauvaise ou tellement médiocre :
Artémise d'Ile de France

champ de lavande


Réponse :
L'humanité est en effet bien décevante. Notre mission ne consiste pas à rechercher dans les broussailles et épines du monde la lavande — l'image est très belle, mais la lavande ne donne que du parfum —. Nous devons rechercher les épis qui ne se sont pas vidé, le bon blé (Rév d'Arèsn xxvi/8) qui nourrit l'âme.
Je ne sais pas qui vous êtes Artémise. Êtes-vous, cachée sous un pseudo, l'une de nos misssionnaires parisiens qui moissonnent ?


12mai14 155C27
Une magnifique entrée si riche, si belle, qui incite à se "déculturer" toujours davantage, à dépoussiérer des notions encombrées d'erreurs et de vieilles idées fausses.
Paradoxalement, j'en retiens un tout petit fragment… Cette évocation des "cabinets" et des activités très profanes qui s'y déroulent m'a rappelé ma propre histoire. C'est à l'âge de cinq ans que j'ai appris l'existence de Dieu, par le plus grand des hasards, de la bouche d'une enfant de mon âge. Mes parents, séparés, s'entendaient sur un seul point : Dieu n'existe pas. Donc "on" n'en parlait pas.
Plus tard, j'ai appris le "notre Père" des églises en questionnant mes camarades. Mais l'anticléricalisme ironique et mordant qui se proclama refus de Dieu chez mon père et la relégation d'un Dieu mauvais chez ma mère ne m'ont pas inclinée plus tard à proclamer ma foi et à la vivre au grand jour. Je me cachai tant j'avais même peur d'être démasquée ! Où prier quand on s'entasse à quatre dans une pièce ? Il reste "les cabinets", c'est là que ma piété est née, puis heureusement a évolué.
Et le sacré dans tout ça ? J'en ai une conception très simple — voire simpliste : c'est le frère qui est sacré, pas l'homme. Même si l'homme est potentiellement sacré, tant qu'il ne se fait pas une âme, il reste chair et esprit… Le sentier qui mène de l'homme au frère, Dieu nous le montre, par ses prophètes, dans toute Sa Parole, mais surtout pour moi dans ce sublime chapitre XXIV de La Révélation d'Arès :
Sois un dans toi !
Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient.
(Si) ta dent mord ta lèvre, tu es deux.
(Si) ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix.
Sois un !
La tête (qui se) sème les oreilles (est comme) trois sourds.
La pierre crie dans Mon Oreille ; l'homme (qui) crie dans son oreille n'entend pas la pierre ; J'entends la pierre.
L'homme (qui) entre l'étoile sous son cil mange le bruit (comme) le caillot ; (il) coupe sa main, écrit (dans) son œil, rase son rire.
Le frère (r)entre l'étoile dans Ma Main ; il entend la pierre ; il court sur son bras mille ans.

Tout est là ! Magistralement étalé et réduit à la fois : l’amour, la liberté, l’intelligence, la Vie… Et quand il ne me restera plus que trois neurones et deux dents, que j’aurai oublié toute La Révélation d'Arès, il me restera encore dans le cœur ce beau chapitre, avec le Père de l’univers.
Françoise S. de Bretagne-Sud


Réponse :
Ainsi, vous avez commencé de prier aux cabinets. Ce n'est pas mon cas, mais pourquoi pas ?
Les cabinets sont le lieu où il ne me viendrait pas à l'idée de prier, mais je dois me souvenir qu'un frère m'écrivit entre 1980 et 1984 à peu près ceci : "Je lis aux cabinets. Hier, n'ayant trouvé pour lire aux lieux d'aisance que L'Évangile Donné à Arès qui traînait dans un tiroir, j'ai lu... et j'ai été frappé comme Paul sur le chemin de Damas. J'ai découvert la Parole de Dieu dans ce lieu insolite." Comme quoi, tout peut se produire n'importe où où un homme remplit ses fonctions animales.
Merci, sœur Françoise, pour ce très beau commentaire.


12mai14 155C28
Le Sacré ne peut exister dans le frère à bras ou à cinelle (Rév d'Arès xLvi/1) que s'il ou elle retrouve la conscience de Dieu en lui ou en elle
Cette conscience ne s’acquiert que dans la parfaite harmonie de l’être retrouvant au fil de sa propre pénitence la Source enfouie en lui (Rév d'Arès 24/4), qui le relira une heure, un jour,une vie à Yououou.(Rév d'Arès xxx/24).
Cette Lumière finit par transparaitre sur ceux qu'il rencontre au cours de sa mission. Elle attire, elle interpelle, elle surprend, elle permet un échange de paix, de confiance.
Même si celui que rencontre le missionnaire s'insurge contre l’événement spirituel survenu à Arès en 1974 et en 1977, il reviendra doucement vers celle ou celui qui a provoqué en lui le réveil de ce Fond qui veille au plus profond de lui. Car il a été touché en lui tout comme vous avez été touché par la Lumière que dégageait Jésus en 1974 et par l'éclat Lumineux, ô combien plus intense ! qui se dégageait du bâton de Lumière, du Créateur en 1977.
Par le Message spirituel que le Créateur vous a donné à transmettre et qui a bouleversé tout ce en quoi vous étiez profondément attaché !
Le Créateur de l'Univers, de la terre, de tout ce qui vit dans l'espace infini des galaxies, de la Vie,
le Créateur de l'homme qu'Il a imprégné d'une partie de Sa Substance de Vie,
en le reliant à Lui par l'Amour, la Liberté, la Créativité, la Parole, l'individualité.
Tout en Dieu est sacré.
Tout en L'homme peut redevenir sacré si la main de l'homme tient la Main de Dieu.
Cette Source à réintégrer en chacun de nous afin de renaître pur, de construire notre âme, de faire vivre la polone (Rév d'Arès xxxix/12-13).
Vivre le sacré en permanence, être et rester relié en l’Éternel.
Le fondre en nous perpétuellement afin que s'accomplisse Son Dessein.
Le Jour où les moissonneurs poseront leur faux et se désaltèreront.
Alors il n'y aura plus ni jour ni nuit.
Et Sa Lumière couvrira tout sans cesse.(Rév d'Arès 35/2-3)

Alors le Sacré nous fondra au Père, à la Mère en nous, en Lui-Elle perpétuellement.
Patricia des Hautes-Alpes


Réponse :
Merci, sœur Patricia, pour ce très beau commentaire.


12mai14 155C29
Frère Michel, cette entrée confirme que vous mâchez la poussière pour vos frères (Rév d'Arès xii/5).
Vous nous permettez de mettre des mots sur des situations que nous vivons.
Vendredi, avec sœur Andréa, nous avons eu quelques instant de fusion avec Jean-Pi, missionné dans la rue, partageant un verre d’Eau avec lui (Marc 9/41). Jean-Pi a prononcé ces mots étranges : "Vous êtes le signe que j’avais demandé à Dieu."
Il nous a promis, re-promis de passer au local pour une causerie.
Après cet échange, je suis revenu à mon domicile, je suis retourné à mes occupations non spirituelles, m'éloignant du Sacré. J’imagine que Jean-Pi aussi. Il n’a pas honoré sa promesse, mais j‘ai compris qu’il avait pris cet engagement de nous revoir car dans le moment où nous parlions avec lui, il a perçu que ce monde pouvait changer [Rév d'Arès 28/7] et qu’il pouvait participer à ce changement.
Je partage souvent un repas avec le groupe missionnaire [de Paris], et vendredi, j’ai demandé à ce groupe si je pouvais les accompagner au champ… Je n’avais pas missionné en binôme depuis 2011 !
Frère Jérôme de Paris


Réponse :
Comme je suis heureux que vous ayez participé à la mission à Paris en compagnie d'un frère ou d'une sœur, sans doute la sœur Andréa que vous citez. Vous avez ainsi participé à la reconstruction du Sacré sur terre. Alléluia !


12mai14 155C30
Voilà à mes yeux un magnifique et réaliste préambule à un acte fondamental arésien universel et spirituel.
Acte de Fond qui restaure l'Homme, acte non légaliste, basé sur la pénitence, qui servirait de plateforme à toutes organisations humaines.
Soyez assuré de mes plus profondes pensées.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)


Réponse :
Le "magnifique et réaliste préambule" est, je suppose, mon entrée 155. Merci pour ce compliment, frère Bernard.
Comme on dit béa pour bonne action, on pourra dire acfonaruspi pour acte fondamental arésien universel et spirituel.


12mai14 155C31
Merci pour cette nouvelle entrée où je puise l’Eau vive depuis quelques jours (Rév d’Arès 30/3).
Tout comme pour Patrick JoursDeGris [155C19] cette entrée m’a renvoyé à votre article "Vertu" ("Et ce que tu auras écrit" 1990).
Ce chapitre "Vertu", porteur de force et de lumière, n’a pas été écrit en vain contrairement à ce que vous semblez penser. Je crois qu’il figurera parmi ces articles de Fond qui accompagneront les générations futures — tout comme les articles "Beauté" ou "La Pommeraie", textes qui n’ont pas été bien accueillis au temps de leur publication, mais qui révéleront leur richesse aux fils de nos frères (Rév d'Arès xxi/10).
Dans cet article "Vertu" vous écriviez à la page 54 : "Comme l'héroïsme, auquel elle contribue, la vertu à l'état permanent n'est plus naturelle à l'homme depuis des millénaires." Ce qui rejoint votre réponse 155C14 à François D. d'Ile de France. L’enjeu pour le pénitent est de ne jamais se lasser (Rév d'Arès 26/15) de recommencer sa sacralisation ou sa recherche de la vertu, deux formulations qui m’apparaissent comme quasi synonymes.
Accepter une vie spirituelle morcelée, inconstante, clignotante… toujours se relever après la chute, toujours revenir à la lumière après l’éclipse, bref, résister toujours au découragement (Rév d'Arès 13/8), à la tentation du tout ou rien, surmonter cet inconfort de la pénitence en pointillé, cette frustration des demi-réussites et des demi-mesures et cela — qui plus est — sans complaisance.
Voilà qui demande réalisme et sagesse et votre entrée nous aide à les consolider en nous.
Combien de fois j’ai failli renoncer à ce vécu impermanent et fugitif du sacré, sous prétexte qu’il ne me semblait pas naturel et fluide… sous prétexte qu’il engendrait plus de déception que de satisfaction en nous échappant encore et encore...
Je comprends et j’intègre depuis quelques temps, grâce à votre enseignement, que c’est cette obstination (Rév d'Arès 28/12) impavide de tâcheron, remettant sans cesse son ouvrage inachevé et bancal sur l’établi, qui nous conduira à la victoire et non une illusoire marche triomphante à laquelle j’ai beaucoup rêvé en découvrant la foi.
Mais je sais aujourd’hui que le héros spirituel (Rév d'Arès xxxv/4-12) est celui qui accepte son inconstance transitoire, mais refuse toute marche en arrière (Rév d’Arès 39/6), que les petits accomplissements concrets mis bout à bout opiniâtrement portent beaucoup plus de fruits que les grands rêves grandioses jamais transformés en vie.
J'espère pouvoir venir cette année prendre le Feu en pélerinage à Arès mais il est trés dur de planifier quoi que ce soit lorsqu'on est comme moi dépendant de la météo et des alléas de la croissance et fructification végétales.
Thierry de la Drôme des Collines


Réponse :
J'ai été très ému en lisant votre commentaire, frère Thierry.
Comme vous dites ces choses avec justesse !
Un grand merci, Thierry. Je suis heureux de savoir que vous allez en mission à Valence avec Philippe N. et René W.


12mai14 155C32
Image prise dans une librairie d'Allemagne au rayon "Religionen" (Religions) :

Librairie en Allemagne

Marc V. du Canton de Bern (Suisse)


Réponse :
Merci pour cette image d'une librairie allemande où l'on voit "Die Offenbarung von Arès" (La Révélation d'Arès) sur la dernière étagère supérieure.
Merci pour votre mission dans ce très grand pays d'Europe.


12mai14 155C33 
Vous disiez : "Quand je mange, je ne suis pas sacré," mais vous rajoutez en substance que ces moments de "non sacré" vous permettent de préparer vos moments de sacré. C'est bien vrai. Mais cet équilibre est délicat à trouver, il me semble, peut-être à cause de mon jeune âge. Mis à part mes deux heures de mission hebdomadaire et ma prière quotidienne, quand suis-je sacrée ? La prière fait-elle même partie du sacré ?
Un frère et moi nous réfléchissons sur la photographie spirituelle. Personnellement, je ne sais pas trop quoi penser du rapprochement entre ces deux termes. J'aimerais bien sûr pouvoir faire uniquement de la photographie pour la mission et pour le sacré, mais comme cet art est fait pour être visualisé, l'observateur de la photo a besoin de pistes pour comprendre la démarche de l'artiste, me semble-t-il.
C'est le monde de la photo qui m'a appris qu'une photo de nos missionnaires peut être libellée ainsi : "Colporteurs importunant des passants" ou bien : "Croyants libres appelant à sauver ce monde". Comment peut-on faire passer le sacré par ce medium ?
Il me paraît important de rajouter enfin que si manger une assiette de frites chaudes et bien croquantes est un plaisir, si aller à un concert est un plaisir, si faire l'amour en est un aussi, et aller aux toilettes aussi (il faut bien faire fonctionner ces petits corps, nous en avons encore besoin), et si faire du sport en est également un, je fais en sorte qu'ils servent un plaisir encore plus immense, qui les supplante tous : le bonheur que m'apportent ma pénitence et ma moisson.
Sacha P. D'Ile de France


Réponse :
Oui, la prière, si elle n'est ni un rabâchage de mots, ni une sorte de mantra, ni une superstition, et si donc elle est une soudure étroite de l'esprit et de l'âme à la Parole qu'il faut prononcer sans cesse pour garder consciencer de ce qu'il faut accomplir (Rév d'Arès 35/6) par la pénitence et la moisson, oui, la prière fait de vous, dans le moment où vous la dites, une personne sacrée, ma sœur Sacha.
Comment "faire passer le sacré par" l'image ? L'image n'est pas sacrée en tant que telle, mais une photo, une image (Rév d'Arès 11/1) peut être un enseignement qui, s'il est suivi d'accomplissement, fera de celui qui la recevra un être sacré dans les moments où il accomplit.
Il n'existe pas d'objets qui soient sacrés en eux-mêmes ; les objets (une photo, une image, un prêche, un geste d'amour, etc.) par contre peuvent être à la source d'un lien étroit, d'un retour, d'un action, etc. qui font de ceux qui se lient à Dieu, qui retournent à Dieu, qui agissent comme Dieu par amour, pardon, etc., des êtres sacrés dans le moment, alors sacré lui aussi, où ils l'accomplissent.
Le Sacré qualifie l'accomplissement de la Parole de Dieu. Un objet: une photo, une image par exemple, n'est pas sacré mais peut inciter à un accomplissement sacré qui, dans nos conditions actuelles de vie terrestre, ne peut pas être continu, sauf rares exceptions. J'ai vu il y a trois ou quatre ans la photo d'un swami indien qui, disait la légende, ne se nourrirait plus, ne parlerait plus, serait en perpétuelle union avec le Divin, et qui serait peut-être une de ces rares exceptions. Je n'en suis pas là, parce que ma mission me contraint à utiliser sans cesse l'animal que je suis pour travailler, voyager, parler, manger pour prendre des forces, aller aux cabinets pour évacuer l'indigérable, etc.


12mai14 155C34 
Je suis isolé en Auvergne, dans l'Aveyron exactement, mais je ne manque jamais d'aller en mission deux, parfois trois fois par mois à Rodez, à st-Floure ,à Clermont, à Riom.
Mais votre entrée, en plus d'autres entrées me déroute complètement.
Comment puis-je introduire le Sacré dans ma mission ? Pour les gens c'est une notion complètement dépassée, c'est le Moyen-Âge. Je parle un peu de pénitence, mais avec mesure, parce que les gens rigolent quand ils entendent le mot. Je reconnais qu'il figure dans La Révélation d'Arès, mais il est impossible de faire comprendre la nécessité de la pénitence à qui que ce soit d'un peu moderne, alors que c'est d'hommes modernes dont nous avons besoin.
Si je dois parler du Sacré, en plus... Alors, je ne sais plus où je vais.
Je suis envahi par les doutes.
Tout ce que vous nous demandez de prêcher au monde est retardataire, complètement démodé, tropreligieux. La religion est derrière nous !
J'ai la foi, frère Michel, mais je vis dans un monde moderne et il faut adapter notre foi à notre époque.
Adrien F. d'Auvergne


Réponse :
"Retardataire, démodée" notre mission ? Pas du tout ! Futuriste au contraire.
Il y a décidément quelque chose qui n'est pas compris chez ceux-là même qui servent Dieu et sa Révélation d'Arès en la répandant dans le monde. Bien sûr, vous êtes un apôtre solitaire dans votre Auvergne, mais faites un tour dans une de nos missions: Toulouse par exemple qui n'est pas trop loin de chez vous, pour confronter vos idées et vos doutes et affirma­tions avec les idées et les doutes et affimations d'autres frères et sœurs.
Je vais essayer d'exposer notre prospective autrement qu'en termes qui vous paraissent religieux, mais c'est parce que vous connaissez mal la religion. Notre prospective n'est pas religieuse, pas davantage matérielle, politique et légaliste, mais elle est spirituelle et trouve sa source au fond de ce que l'homme a de plus humain, de moins animal, en lui.
Notre pénitence, notre moisson de pénitents et le sacré auquel elles nous permettent d'atteindre constituent, si vous me permettez de parler ainsi, notre capital-risque.
Oui, notre capital-risque. Là où d'autres investissent des milliards d'euros, de dollars ou de yuans, dans les progrès du monde, nous investissons la vertu et croyez-moi, la vertu n'est pas une arme négligeable et désuète.
Nous sommes comme les insaisissables Sicules, Vénètes et autres peuples mystérieux ou barbares qui défièrent la civilisation gréco-romaine et finirent par ébranler l'ordre ancien. Certes ambryonnaires encore, nous savons que si nous restons fidèles aux indications que nous donne le Père, nous serons plus forts que le système technico-économico-politico-rigide, parce qu'il ne pourra, pour finir, rien faire contre des croyants fervents à la foi très simple et très mobile, très flexibles, très libres, qui ne se préoccupent même pas de prendre le pouvoir. Nos valeurs et nos visées sont autres.
Nous resurgissons comme les nomades spirituels des temps modernes et nous vaincrons la civilisation raide et inflexible dans ses principes, lois et organisations.
Nous apportons ou ré-apportons une conception tout à fait différente du monde et des valeurs.
À partir d'un certain moment, le monde actuel et sa puissance technologique et légaliste trop lourde, trop raide, ne pourra rien contre notre fluidité et notre légèreté spirituelles. Nous sommes soudainement une humanité toute jeune face à un monde très fort certes, mais très vieux.
Si Dieu s'est re-manifesté en 1974 et 1977, c'est parce que le monde aura bientôt fait son temps. Ça se voit à bien des signes. Nous n'avons l'air de rien et pourtant nous sommes des innovateurs radicaux en posant des valeurs comme la pénitence et le sacré face aux valeurs matérielles chéries actuellement en vigueur. Les pouvoirs matérialistes ne voient pas que la matière même va les dévorer. Nous donnons au monde un nouvel œil pour revoir l'homme, revoir l'avenir, revoir les voies du bonheur. Nous ne nous soucions pas des conventions habituelles, nous parlons de choses qui font encore rire, qui paraissent antiques, fossiles, mais qui sont au contraire d'une extraordinaire fraîcheur de renouveau, encore imperceptible, mais par pour tout le monde. Les épis mûrs que nous trouvons ont compris ce qu'est notre capital-risque. Ils sont prêts à y investir leur foi.
C'est comme ça que vous devez voir notre action.
C'est en vous que pour le moment gît un concept retardaire et désuet de notre foi. C'est en vous que vous changerez tout en comprenant que nous sommes tout au contraire des hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13).
Courage, frère Adrien ! Révisez... Que dis-je ? Renversez votre façon de voir !


13mai14 155C35
Simplement pour information, j’ai reçu samedi une sollicitation directe, par mail de Twitter.
C’est frère Florian L. qui a ouvert un compte récemment : "Un oisillon de Mikal @oisillonmikal", et m’a invité à le suivre, comme vous l’aviez fait vous-même au moment où votre compte "Michel Potay USAAA" avait été bloqué.
Vous verrez que le premier "avertissement" de twitter est :

Incitation de Twitter
 
On peut dire qu’ils sont incitatifs !
Jeff P. d'Ile de France


Réponse :
Il est possible en effet que mon compte "Michel Potay USAAA @USAAAmpotay" ait été suspendu en avril à la demande d'une personne à qui j'avais envoyé un tweet, quoiqu'il ne semble pas que ç'ait été le cas. Il semble plutôt que le filtre automa­tique de Twitter pour détecter les envois en masse fonctionna à tort ou que je figurais dans une liste de spammers ou de perturbateurs.
En tout cas, merci pour cette information, mon frère Jeff.


13mai14 155C36
Avant de connaître La Révélation d’Arès je cherchais.
Que cherchais-je ? Je ne le savais pas trop. Un sens à donner à ma vie, une direction à lui donner, l’existence de Dieu. Tout cela à la fois, je pense.
Le sacré, je le cherchais dans la nature, dans le silence que j’essayais de trouver en moi, dans la musique que je pensais "sacrée", dans les monuments religieux, dans les livres et les conférences de "maîtres."
Je sais aujourd’hui que c’est le sacré que je cherchais, mais je le cherchais en dehors de moi. J’étais un peu comme Sophar l’ami de Job : 3mais la sagesse d’où vient-elle ? Où donc est-il le séjour de l’Intelligence ?" (Job 28/20)
Et puis, il y a maintenant 22 ans, Josselin (un frère de Melun qui a quitté notre mouvement mais à qui je serai éternellement reconnaissant) me fit découvrir La Révélation d’Arès.
J’ai eu bien plus que les réponses que je me posais.
J’ai trouvé un sens à donner à ma vie, j’ai appris que Dieu existait vraiment et j’ai trouvé et compris surtout que le sacré était en moi.
J’ai la certitude aujourd’hui que je suis Image et Ressemblance du Père, que je peux vraiment les faire revivre, les faire renaître au fond de moi.
Je sens bien qu’en faisant monter à mes lèvres la Parole du Père que je me dois d’accomplir, je suis au moment de la piété à la fois la créature du Père qui écoute, mais aussi le Père qui prononce la Parole : la soudure, la synergie est en marche et je peux donc aller enseigner les nations (Matthieu 28/18), je peux chercher sans relâche les épis mûrs  qui grossiront le petit reste jusqu’au Jour du Père et librement je peux être un pénitent en pratiquant le Bien.
Alain Le B. d'Ile de France


Réponse :
Avant le long voyage de la pénitence il faut savoir pourquoi on se chausse et prend son bâton de pèlerin (Rév d'Arès 25/10, 40/5). Vous, frère Alain, vous le savez parfaitement depuis le moment où Josselin ouvrit devant vous La Révélation d'Arès.
Vous êtes parti pour ce voyage qui ne finira qu'au Jouril n'y aura plus ni jours ni nuits (Rév d'Arès 31/8), qui durera non seulement jusqu'au dernier battement de votre cœur, mais qui pourrait se poursuivre ensuite, parce que je ne vois pas pourquoi notre ascension vers les Hauteurs (7/1-3) s'arrêterait à la mort de la chair, puisque l'âme est une construction, un développe­ment et que rien dans la Parole n'indique qu'il doive s'arrêter avant le point final: le Jour (Rév d'Arès 31/8).
Jésus qui m'apparut et me parla était certes ressuscité et transfiguré, mais était-il abouti, accompli ? Je n'en suis pas si sûr, puisqu'étant un homme, il n'était pas parvenu au Jour. Il en était sans nul doute qu'à un point très élevé de son ascension, mais il attendait lui aussi d'atteindre les Hauteurs Saintes... en notre compagnie.
Le voyage de la pénitence nous est inspiré par le Père, mais aussi par cette passion du Bonheur qu'Il a réveillée en nous et que nous devons retrouver pas seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour le monde (Rév d'Arès 28/7). Ce qui explique pourquoi nous cherchons sans relâche dans les broussailles du monde les épis mûrs qui vont avec nous tout changer ici bas.
Merveilleuse aventure pour les aventuriers du Sacré que nous sommes, frère Alain.
Merci pour ce très beau témoignage !
Un frère pénitent et moissonneur que nous aimions tous, Jean-Claude C., nous a quittés et sera icinéré aujourd'hui. Ni vous, Alain professeur retenu par sa tâche, ni moi retenu par mon prophétisme et reparti en voyage de mission, ne serons présents au moment où Jean-Claude partira en cette cendre dont la Puissance se souviendra pour la ressusciter le Jour où le monde aura changé (Rév d'Arès 33/29). Mais son âme, que nous allons aider à trouver la Lumière par nos morti­fications, va poursuivre son ascension, autrement dit elle va poursuivre son périple sacré.
Hier à Adrien (155C34) je rappelais que pénitence + moisson = valeur sacrée constitue le capital-risque que nous investissons dans la reconstruction du monde qui, selon ce que nous dit La Révélation d'Arès, court à son déclin spirituel et donc à son déclin tout court, puisque sans vie spirituelle la vie humaine redevient animale, serait-elle celle d'un animal pensant.
Si nous réfléchissons à ce problème en termes d'énergie, nous pouvons aussi dire que notre capital-énergie est la pénitence, cette énergie inépuisable que nous extrayons de nos strates intérieures par la pratique du bien, qui produisent l'âme, cette force qui attend son heure au fond de nous, qui a son mot à dire face aux mots politico-économico-rationalistes qui semblent aujourd'hui les seuls raisonnables, parce qu'on ne cesse de nous rabâcher ce faux axiome. Mais de quel feu fonctionne cette énergie matérialiste qui en s'épuisant affole les gouvernements qui ne voient que par elle, elle qui ne survit provisoirement que grâce à un renouvellement des -logies et autres -sophies que l'existence dément aussi vite qu'elles naissent ? Du feu qui s'éteint. Notre Feu à nous ne s'éteint jamais (Rév d'Arès xLi/1-5).
Oui, frère Alain, vous avez parfaitement compris que vous possédiez un gisement d'énergie inépuisable: la pénitence balisée des moments sacrés où les forages que vous y faites s'accomplissent. Oui, vous savez qu'un monde changé en jaillira.
Cette énergie hibernait en nous. Nous l'avons réveillée. Elle produit. Alleluia !


13mai14 155C37
Merci pour cette belle entrée et vos belles réponses.
La semaine passée, nous avons moissonné chaque jour dans les rues de Lorient à la pêche des épis mûrs. Il y a des jours avec et des jours sans. Mardi, par exemple, ce fut une journée sans, pas une touche ; c'est quand même rare.
Mais le lendemain mercredi ce fut un jour de grâce pour la moisson, un jour d'abondance. Accompagné de mon épouse nous ne savions plus ou donner de la tête. Nous étions transportés par le Souffle et nous nous sentions légers, je peux dire sacrés. C'est pour ces moments que je suis accroc à la mission. Ceux qui ont goûté ces moments y reviennent, car même si parfois nous peinons à la faux, il y a de belles rencontres qui nous remplissent de bonheur et confirme la Parole que Dieu donne à Arès par la bouche de Son messager Jésus.
(Rév d'Arès 40/3) :  Je Me suis seulement montré et J'ai parlé d'une voix d'homme, car ton témoignage aidera à surmonter les faiblesses de ce siècle. Mais Je suis au milieu de tous ceux réunis en Mon Nom pour accomplir Ma Parole depuis toujours et jusqu’à Mon Jour
On trouvait déjà des termes semblables dans les évangiles donnés en Palestine par Jésus : Là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, Je suis au milieu d’eux (Matthieu 18/20).
Après que nous nous fûmes sacralisés en priant au local [de Lorient], nous sommes partis au Champ.
Au bout de 10 minutes, nous rencontrons une dame en fauteuil roulant avec laquelle nous avons un échange vraiment profond, et je pense que nous la reverrons.
Arrivés à "L'Eau Bleue" [le local de Lorient] pour notre permanence nous y trouvons notre sœur Maryvonne qui nous a amené une personne née à Arès et qui a été fort surprise d'apprendre que Jésus était venu 40 fois dans sa ville natale parler à un homme.
Elle avait vaguement entendu parler d'extra-terrestres par une de ses filles qui habite toujours à Arès, mais pas de manifestations divines. Elle a visionné la vidéo et nous avons eu de beaux échanges. Elle était tout à fait en accord avec le fond du Message mais elle avait encore du mal à réaliser le fait que Jésus soit réellement venu parler à Arès à un homme et que Dieu s'y soit manifesté trois ans plus tard. Par contre, l'histoire des extra terrestres lui laissait penser qu'il s'y était passé quelque chose. Pour elle entendre parler d'Arès à Lorient était extraordinaire, car elle croyait que personne ne connaissait ce bled paumé sur le nord du bassin d'Arcachon où elle était née.
Ensuite nous allions repartir à la mission quand un groupe de six jeunes franchissent la porte du local curieux de savoir ce que c'était . Peut-être le texte de la vitrine les a-t-il interpellés: "Notre monde moderne est moralement vieux" (texte de l'affiche de Genève que vous avez publié sur votre blog 152C75. Toujours est-il qu'ils posaient des questions fort intéressantes qui nous permettaient de développer notre foi. Si au début certains montraient des sourires en coin, à la fin ils nous écoutaient avec intérêt. Ce fut un moment sacré.
Puis nous sommes repartis dans la rue et à peine arrivés, j'ai interpellé une dame qui nous a écouté attentivement et semblait très intéressée. Nous lui avons proposé de venir au local visionné une vidéo mais elle allait faire une course et ses enfants l'attendaient ; alors nous lui avons donné une invitation pour le samedi, nous avons eu le temps de bien sympathiser avec Gabrielle qui nous a dit aimé beaucoup lire et avoir étudié les religions.
Peu de temps après un jeune homme vient vers nous, Sébastien ou Seb, nous l’avions déjà rencontré. Il était venu au local il y a plusieurs mois et je lui avais prêté La Révélation d'Arès, mais il n'a pas réussi à la lire et l'a rapportée au local.
Nous avons parlé pendant une heure, vraiment un jeune homme atypique très original dans sa recherche spirituelle mais pas prêt pour le moment à lire La Révélation d'Arès. Malgré tout, nous avons eu un bel échange. À mon avis c'est un épis en voie de mûrissement mais il nous faudra être patients.
Après cette journée de moisson intense j'avais l'impression d'être sur un petit nuage et j'ai du redescendre sur terre, car Dieu nous dit bien de garder la tête froide : La tête froide Me parle et la tête chaude est comme neuf têtes [Rév d'Arès xLiii/15). Dans ces moments sacrés j'avoue que j'ai tendance à oublier la réalité terrestre.
Le reste de la semaine j'ai fait aussi de belles rencontres avec deux Sénégalais qui lisent la Bible et le Coran, l'un chrétien, l'autre musulman , tous les deux avec une très grande foi. Chez eux ils vivent en très bonne harmonie entre chrétiens et musulmans. L'un est venu au local et nous a dit qu'il reviendrait, l'autre viendra prochainement car il avait un empê­chement.
Une question revient de temps en temps au fond de ma conscience. C'est le problème de la liberté.
Le Créateur nous a créé libres, mais si on se fond en Lui ne perd-t-on pas notre liberté, notre individualité ?
Que devient notre initiative personnelle ou plutôt quelles sont dans cet état nos possibilités de choix ?
Quelle est notre part et celle de Dieu ? Quand Dieu vous dit :  Désormais tu es Mon Messager, tu n'es plus rien pour toi même (Rév d'Arès 40/6), ou quand nous nous fondons en Dieu comme Jésus.? Je l'ai fondu en Moi ; J'en ai fait Un Dieu ; il est devenu Moi . Quelle intelligence d'homme faible lumignon peut comprendre cela (32/5)
On peut se demander existons-nous encore en tant qu'individualité ? En quoi consiste notre liberté ?
Au fond n'est-ce pas cette inquiétude qui anime parfois les libres penseurs ? Ils ont peur que s'ils se soumettent à Dieu ils ne seront plus libres de penser par eux-mêmes.
La seule réponse que j'ai trouvée pour l'instant c'est : Fais confiance au Père et tu verras bien !
Denis K. de Bretagne Sud


Réponse :
Comme vous avez déjà commenté sur la présente page "Commentaires Français #155" j'aurais pu ne pas vous republier, mais pouvais-je priver nos frères et sœurs lecteurs de ce magnifique témoignage de mission, bien circonstancié, que j'ai lu avec intérêt et joie fraternels ? Pouvais-je aussi ne pas répondre à votre question : "Si l'on se fond en Dieu ne perd-t-on pas notre liberté, notre individualité ? Que devient notre initiative personnelle ou plutôt quelles sont dans cet état nos possibi­lités de choix ?"
Je vous réponds par une autre question : "Comment faites-vous pour rester fidèle à Marie-Élise alors que vous libre de courir la prétentaine et d'aller vers d'autres jupons ?" Je n'attends pas votre réponse, je la connais déjà ;vous me dites: "Je suis fidèle par amour pour Marie-Élise et cependant je garde toute ma liberté de la tromper... Oh ! Ce serait vilain, mais bon ! cette liberté je l'ai, absolue, totale."
Justement, en répondant ainsi vous avez répondu à la question de votre liberté par rapport à Dieu. Par amour vous êtes justement libre de rester avec Dieu parce que vous êtes libre de Le quitter. Vous êtes tout le contraire d'un esclave qui n'obéit pas à l'amour, mais au fouet. Vous Denis êtes un être en pleine et libre possession de sa conscience, de sa foi, de sa raison d'être et de ses décisions.
Quand Jésus me dit le 13 avril 1974: Désormais tu n'es plus rien pour toi-même (Rév d'Arès 40/6), il sous-entend bien entendu ce qu'il a déjà dit depuis le 15 janvier : Tu n'es plus rien pour toi-même aussi longtemps que tu mets tes tas dans Mes Pas (2/12), car libre comme le poulain agile (10/10) tu peux reprendre ta parole et aller vers d'autres buts.
"La terre n'est à personne, le fruit est à tout le monde," disait Gracchus Babeuf, défenseur acharné de l'égalité entre les hommes et du bonheur commun, qui finit guillotiné en 1797 de la façon la plus injuste qui fût. Il était de ces hommes les plus libres qu'on ait pu voir, libres jusqu'à la mort. Je le prends comme exemple parmi d'autres d'une liberté absolue, pour autant que la liberté absolue soit attingible dans nos générations et celles qui nous ont précédés, bien sûr, parce qu'il avait son libre arbitre ou libre choix d'homme fondé sur un authentique amour de l'humanité. Inversement, les "libres penseurs" que vous évoquez, s'ils ont peur de perdre leur liberté en mettant leurs pas dans les Pas de Dieu ne sont pas des hommes libres, mais au contraire des esclaves de leurs idées, parce qu'ils n'iraient pas vers Dieu par amour, mais par une sorte d'adhésion intellectuelle tellement fragile. Ils ont donc raison de se méfier d'eux-mêmes.
Je ne crois pas du tout que ce soit votre cas, mon frère Denis. Vous êtes un fils absolument libre et aimant de Dieu et c'est ce qui donne à votre foi son prix extraordinaire, le prix du sacré.


13mai14 155C38
Je ne comprends pas la soudure des deux galaxies des Antennes, de votre entrée 155 sur le Sacré.
Vous redonnez à l'épithète sacré le sens de : Qui appartient au divin, qui est consacré à Dieu ou au Bien, qui procède de la transfiguration, qui se soude ou se mélange au Dessein Créateur.
Vous démystifiez le sacré tel qu'il est nommé dans la culture, les traditions, les superstitions, le mensonge de la foi.
Je ressens au plus profond de mon être l'impermanence du lien avec mon Créateur, comme avec tous les hommes, comme avec tout ce qui vit sur cette planète. L’amour m’y aide, ma pénitence aussi, la Moisson des âmes que je réveille de leur long sommeil et de leur esclavage loin du Père, me laisse entrevoir que le chemin sera long. Mais nous sommes tous des hommes  à muer vers cet état de Bien. Pèlerins d’Arès, nous avons choisi cette Direction du Sacré et la transmettrons à notre prochain, la Vérité Sacrée doit vivre.
Trois versets dans La Révélation d'Arès nous disent :
Concernant les femmes (9/6)  :
Mais mets-les en garde contre l’adultère et l’impudicité sacrilèges, où elles perdent leur Vie, car Marie a fait de son ventre un temple sacré à jamais !
Sur les épousailles (33/22) :
Mais avant de connaître leurs corps, car c’est une œuvre sacrée, ils viendront à l’Assemblée, qui priera avec eux selon que tu l’établiras, pour que le Père leur fasse don du regard des anges, les yeux qui rendent pures leur nudité, qui les dérobent aux aguets du tentateur lubrique, pour qu’ils soient sur leur lit comme les remous de Bézatha, non pas comme les vagues qui se lèvent et s’abaissent pour engloutir. J’envelopperai leurs joies d’innocence, J’en ferai une œuvre sacrée.
Sur le changement par la pénitence qui changera le monde (37/9) :
Le traître parmi eux, celui qui entre en doute, éloigne-les tout de suite ! Mais ceux qui goûteront jusqu’au bout du bonheur à leur peine, dont l’ardeur et la piété ne failliront pas, J’en ferai une constellation éclatante sur mes Hauteurs Sacrées. Il y aura un temps pour leur peine et une éternité pour leur gloire.

Hier à Tours Janine M. nous a lu un passage de "La Pommeraie" ("Le Pèlerin d'Arès" 1989 ) très important pour notre pénitence p.230 et 232 :
"Qui, remontant les millénaires, oserait déranger, seulement même regarder — en Éden le bonheur se  voit comme l’éléphant au gué — un adame debout, immobile dans les fèves, occupé, simplement et totalement occupé à être heureux ? Quel homme des siècles de ténèbres oserait lui passer ses idées ?
"J’ose seulement le regarder, mais de loin, je retrouve assez de Vie pour contenir les mots qui tuent. Mon cerveau concocte le poison; je crée une chose en en détruisant une autre. Lui crée de rien, de l’ombre il crée sa Lumière quand la nuit tombe, comme Dieu, tel l’os qui crée sa moelle."
Tout simplement magnifiquement Sacré.
Merci frère Michel
Simone L. du Limousin.


Réponse :
Vous ne comprenez "pas la soudure des deux galaxies des Antennes, de l'entrée 155 sur le Sacré" ?
Oubliez-vous, sœur Simone, que tous les mouvements de l'univers sont des créations de Dieu, des phénomène qui sortent directement du Bien qui les ordonne, puisque Dieu et le Bien sont même chose ?
Ces galaxies des Antennes en se mêlant, en se soudant, suivent sans y résister les mouvements que le Bien a prévu pour elles. De même, l'homme qui met ses pas dans les Pas du Créateur, du Bien donc, sans y résister devient sacré dans tous les instants où fait sa marche dans les Pas de Dieu.


13mai14 155C39 
Il me semble que lorsque l'on parle de "sacré", certains voient  le sacré de l'église et ses sacrements. Bien évidemment, ces sacrements n'ont rien de "sacré" , ce sont justes des élucubrations d'hommes infatués d'eux-mêmes, ignorants tout de ce qui est véritablement sacré aux yeux du Créateur, et avides d'accaparer les gens naïfs souvent pour se les asservir.
Tous ces couronnements d'hommes, religieux , politiques ou autres n'ont rien de sacré, mais sont plutôt une insulte au vrai sens du "sacré".
Ce qui est véritablement sacré est la vie proprement dite, rien n'est plus sacré.
Et tout ce qui promeut ou permet de protéger la vie sous toutes ces formes est sacré par extension.
Et donc, tout ce qui tend à détruire la vie ou à réduire ou contraindre sa libre évolution naturelle ne peut être sacré ! .
Et nombre de choses que l'homme prétend comme sacré, c'est-à-dire nationalisme, religion, sciences (le nucléaire !), morale, etc... (la liste est longue ! ) ne sont qu'entraves et chaînes ou pires ennemis du Sacré..
Le Bouddha a aussi enseigné la valeur du Sacré, mais les dérives et excès du Bouddhisme, devenu dogmatique,  et de ces différents courants ont dénaturé le message, en prônant par exemple des privations et renoncements de toute sortes, privations qui vont contre le caractère sacré de la vie.
Priver son corps de protéines ou d'éléments nécessaires a son bon fonctionnement n'a évidemment rien de sacré !.
Nul homme n'a besoin de se priver de quoi que ce soit, mais seulement a besoin de satisfaire ces désirs et besoins diverses avec mesure et sagesse en prenant garde de ne pas se faire de tort à lui-même ni à autrui.....(c'est pourquoi le Bouddha insistait aussi qu'il était très important de se connaitre soi-même avant tout .)
Avec ce principe, il ne peut normalement se perdre par l'asservissement de ces désirs et de ces besoins.
Nul besoin de ne pas manger, de ne pas boire, ou de s'abstenir de relations sexuelles ou de je ne sais quoi , pourquoi pas s'abstenir de respirer !
Au contraire cette attitude est un non-sens, un refus de ce que le Créateur nous a donné à profiter librement avec mesure et en connaissance de cause.
C'est en fait un grand pêché d'orgueil  — Le tentateur les a violés dans leur ignorance !
Pour revenir à votre entrée, l'image de ces deux galaxies en fusion est parlante, on y voit de magnifiques flambées d'étoiles causée par cette fusion, flambées qui permettent à leur tour de faire naitre d'innombrables systèmes solaires, donc d'innombrables lieux propices à l'éclosion de la vie, sous toutes ces formes, pas seulement la nôtre...
C'est l'histoire de ces deux galaxies, l'histoire de toutes les galaxies et celle de la nôtre aussi .
C'est le processus Sacré par excellence ; la vie qui se recrée d'elle même. Qu'y a-t-il de plus sacré ?
Nous pouvons, bien sûr, toujours discuter de ce qui est sacré ou pas dans notre vie quotidienne, dans nos occupations diverses, mais ceci risque d'être une pure perte de temps, un bavardage lié à nos différents concepts intellectuels et aussi à notre parcours personnel.
Je pense qu'avant tout, ce qui est sacré pour chacun de nous se ressent de tout notre être, corps, esprit et âme en même temps.
En l'homme — fils de la buée de Ma Bouche [Rév d'Arès xxi/5] — cette vie sacré est aussi consciente d'exister à la différence des plantes, des minéraux et des animaux.
C'est la vie qui coule en chacun de nous et nous fait entre-percevoir, de temps en temps, en de (trop) rares moments de dépassement , la Vie avec un V majuscule et Sa Plénitude !.
Une musique, un paysage, un visage, une émotion, une rencontre, un souvenir, une prière, etc. peut permettre d'attendre ces moments là d'innombrables façons, d'atteindre l'Ultime et l'Un commun à tout ce qui vit, donc à nous tous aussi.
Nous sommes bien des poussières de soleils appelés à devenir tous, un jour, dans un avenir plus ou moins proche, en mettant nos pas dans les pas du Créateur, soleil aussi...
Olivier G


Réponse :
Comme Guy P. (155C16) vous dites que "la vie est sacrée".
Je vous réponds comme j'ai répondu à Monique G. (155C26). Vous entendez "la vie est sacrée" pour dire que "la vie n'a pas de prix, la vie est digne d'un respect absolu et inviolable." et je réponds que pour moi ce sens de sacré n'est qu'un sens figuré. Nous ne pouvons entendre "la vie est sacrée" que dans le sens d'une vie qui "procède de Dieu ou du Bien, parce que" nous ne pouvons "pas oublier les millions de vivants menteurs, haineux, violents, méchants, égoïstes, bref, grands pécheurs et artisans du mal, qui n'ont rien à voir avec le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7)," et qui n'ont "donc rien à voir avec le Sacré au sens qu'on trouve dans La Révélation d'Arès 9/6, 33/22, 37/9."
Non, la vie n'est pas toujours sacrée ; elle l'est parfois seulement.
Si vous utilisez l'adjectif sacré au sens figuré, je respecte l'usage que vous faites de ce mot, mais alors pourquoi écrivez-vous votre commentaire comme si vous vous sentiez en harmonie avec mon entrée 155 ?
N'est sacré que l'accomplissement du Bien dans le moment où il a lieu.


13mai14 155C40 
À force de vous lire je commence à comprendre.
Je vous lis depuis environ trois ans, parce qu'il y a dans votre blog une qualité et une intelligence, que je ne pourrais pas vraiment expliquer, mais que je sens. Je suis catholique engagé dans un certain activisme (propagation de la foi) et j'ai remarqué que je me comportais mieux dans les réunions préparatoires depuis que je vous lis. Votre logique ou votre bon sens déteignent sur les lecteurs.
Je sais que vous n'êtes pas catholiques. Mais le magistère catholique lui-même sait qu'il ne tiendra plus très longtemps sur ses bases théologiques séculaires. Il va falloir en changer et je pense que c'est la raison pour laquelle on entend le pape François s'exprimer sur la charité, la bonté, l'amour, la simplification, mais jouer en sourdine de la Sainte Trinité Père, Fils et Saint-Esprit, du Salut par le Sang de Jésus Fils de Dieu, des sacrements comme sources uniques de grâce, etc. Je crois que vous allez être et que vous êtes peut-être déjà une source d'inspiration.
En lisant vos deux réponses sur le capital rique et le capital énergie [155C34 et 155C36] que sont la vertu et ce que vous appelez la pénitence pour vous les Pèlerins d'Arès me paraissent fonder un très solide argumentaire.
Je suis sans illusion sur l'absence d'engagement du gros du public envers les forces spirituelles vues comme capital risque ou capital énergie, parce que les gens sont si désabusés que l'apathie les ligote, qu'on les aborde d'un côté ou d'un autre, mais comme il faut bien dire quelque chose à ceux qu'on appelle à la foi, je trouve qu'il y a là quelque chose d'exploitable avec bonheur.
Je sais que vous n'êtes pas le président fondateur d'une officine sectaire qui défend ses produits contre les contrefaçons et que vous ne ferez à personne un procès pour vous copier peu ou plus. Vous êtes certainement le généreux représentant d'un Dieu généreux. C'est en tout cas comme ça que ceux, encore peu répandus, qui vous connaissent vous voient.
Avec vous comme Frère Michel l'Église ne prendra jamais contact — c'est du moins mon sentiments —, vous êtes un personnage impossible à intégrer dans des négociations où votre position ouvertement anti-religion, mais avec vos descendants elle aura sûrement des échanges, si comme tout semble l'indiquer, votre mouvement ne doit jamais cesser avec la même largesse de vue.
En vous lisant j'ai compris que vous réduisiez les conditions du salut non à la foi, mais à l'accomplissement pur et simple du Sermon sur la Montagne. Cela paraît d'abord pauvre, mais quand on y réfléchit bien, c'est génial, c'est manifestement la seule issue.
Hubert de Rhône-Alpes


Réponse :
Vous avez le mérite de ne pas cacher ce que vous êtes, frère Hubert, et je ne peux qu'apprécier votre franchise.
Vous ne me considérez pas comme votre ennemi, j'en suis ému. Je ne suis l'ennemi de personne et moins encore de croyants qui, dans un monde qui s'enfonce dans les marécages du matérialisme athée et va s'y noyer, représentent des ilôts de salut. Vous priez, certes différemment de nous. Nous prions pour nous souvenir chaque jour de  tout ce que nous devons accomplir. Vous priez pour glorifier ou supplier le Père et ainsi cacher derrière les orgues, les Gloria et les Kyrié une théologie que votre commentaire reconnaît comme de plus en plus impraticable. Votre prière de toute façon montre que vous vivez avec la conscience que le Tout Autre est là, derrière la porte. Vous contribuez à maintenir une grande lueur dans le noir tunnel où va le monde.
Ceci dit, il est bien possible que d'ici mon dernier souffle votre Église ne prenne jamais contact avec moi. Je pense ici à des contacts officiels à un haut niveau. Elle a quand même déjà pris contact avec moi officieusement comme par Mgr Jean Vernette avec qui j'ai échangé un certain nombre de lettres.
Mais que voulez-vous ?! Non seulement je ne crois plus en Jésus comme Dieu incarné ni en la croix comme instrument de la rédemption universelle depuis 1974, mais encore j'enseigne que Jésus tant dans ses Évangiles Palestiviens (il y a deux mille ans) que par L'Évangile Donné à Arès (1974) a fondé une anti-religion ou une contre-religion, quelque chose de tout à fait contraire à ce qu'on voit à Rome.
J'enseigne aussi, parce que La Révélation d'Arès le dit et redit, que non seulement les princes du culte religieux, les prêtres et les docteurs ont fondé un système contraire au Sermon sur la Montagne, mais encore ils ont de concert avec les princes du culte politique et du culte financier soutenu, au cours de siècles, des causes qui ont généré l'oppression, la haine, le meurtre, le déglinguage de la planète. Comment ne pas en arriver à la conviction que l'institution catholique est mauvaise ?
Je n'ai personnellement aucune haine ni désir de mal contre le catholicisme, mais je ne peux que garder mes distances, partir dans une tout autre direction et appeler les hommes à me suivre. Je peux aussi, et je le fais, garder l'espoir que l'Église Catholique changera.
Il est certain, pour finir, que votre Église peut difficilement faire de moi un ami officiel et moins encore un allié. Mais elle peut faire de moi un ami officeux et elle l'a déjà fait à défaut de jamais faire de moi un allié, ce que les Pèlerins d'Arès qui après moi représenteront notre espérance ne pourront pas être non plus, à moins qu'à Rome François ou ses successeurs n'amorcent un virage radical dans la bonne direction.


14mai14 155C41 
Bonsoir frère michel.
J'espère que vous vous portez bien. Je vous ai adressé plusieurs mails afin d'échanger simplement avec vous [à propos] du message que vous avez reçu de notre Dieu.
Comme je vous l'ai déjà dit, je suis musulmane et j'ai pu observer combien La Révélation d'Arès que je n'ai pas terminé de lire, regorge de récits, de conseils, de mise en garde et autres informations concernant notre nature humaine.
Je suis agréablement étonnée de voir combien la réflexion est allée très loin dans ce sens.
J'espère pouvoir un jour saisir le sens de tout cela ou du moins d'une partie.
Frère michel, avez-vous des recommandations à me donner quant à des prières ou autres que je pourrais réciter afin d'atteindre la sagesse et me connecter avec notre Dieu que j'aime.
Je vous embrasse frère michel.
Votre petite soeur Aldjia Bouguetof


Réponse :
Oui, vous m'avez déjà adressé quatre eMails.
J'ai répondu à l'un d'eux par l'eMail suivant du 9 décembre 2013 :

Bien aimée sœur Aldjia,
Je rentre de voyage et je relis votre eMail. Votre message m'a profondément touché, petite sœur, et je prie avec vous chaque jour comme avec tous ceux qui vivant sur cette terre se tournent vers le Tout Autre, leur Père pour s'unir ou se réunir à Lui, mais je suis un vieil homme (84 ans) seul pour effectuer depuis bientôt quarante ans une mission spirituelle considérable et je ne puis malheureusement faire de casuistique.
La Révélation d'Arès venue du Sublime Créateur de l'Univers vous parle tellement mieux que je puis moi-même vous parler, de toute façon. Lisez-La et relisez-La toute votre vie. Vous y retrouverez les trésors de de la vraie Vie d'avant que le mal s'installe et se répande sur terre et par ce fleuve de Vérité des Forces insoupçonnées vous viendront peu à peu.
Nous traversons les ombres du souci, de la déception, de la mort, mais il y a derrière elles cette Lumière d'Allah, de Dieu, de l'Éternel, du Père, appelez-Le comme vous voulez, car Il est au-delà de tout langage et si vous vous dirigez sur Lui, il vous tendra Ses Mains. Il Les tend déjà, mais vous ne les voyez pas encore.
Je prie avec vous, je vous embrasse de toute mon affection fraternelle

Il faut donc d'abord finir de lire et relire La Révélation d'Arès afin de bien la connaître.
C'est absolument essentiel. Si vous ne le faites pas, vous ne comprendrez pas l'enseignement que je pourrai vous donner, car la Musulmane que vous êtes et le Pèlerin d'Arès que je suis n'ont pas compris de la même façon le rapport de l'homme au mal et au Bien.
Dieu à Arès rappelle que l'humain ne trouve pas son salut dans la religion, mais il trouve son salut en pratiquant le Bien. De plus, nul ne prépare son salut sans préparer en même temps le salut du monde.
Être homme de Bien ou femme de Bien est appelé être pénitent ou pénitente dans La Révélation d'Arès, c'est-à-dire homme ou femme qui pratique l'amour du prochain, qui pardonne les offenses, qui fait la paix, qui pense et parle avec intelligence spirituelle autant qu'avec intelligence intellectuelle et qui est libre de tous préjugés envers qui que ce soit.
En outre, le pénitent ou la pénitente est aussi un moissonneur ou une moissonneuse de pénitents ; il ou elle est donc apôtre.
Comme vous voyez le Bien ne consiste pas à pratiquer les Cinq Piliers de l'Islam.
Les Cinq Piliers de l'Islam ne sont qu'une forme de piété parmi toutes les formes de piété que Dieu entend (Rév d'Arès 25/5-6), mais ne constituent pas la porte du Salut mais seulement une porte parmi d'autres portes de la compréhension du Bien qu'il faut accomplir pour trouver le Salut.
Comme vous le voyez, la perspective d'une Musulmane et la perspective d'un Pèlerin d'Arès est différente et nous travaillons à ce que le Coran soit lu sous la Lumière de La Révélaion d'Arès.
Quel bonheur ce sera quand nous partagerons la même foi sous la même Parole du Père qu'on trouve dans la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès, quand juifs, chrétiens, musulmans et tous les hommes de Bien de la terre s'uniront pour former une force unique contre le mal.
Je prie avec vous, ma sœur Aldjia. Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle.


14mai14 155C42
Je suis intéressé par  l'Ufologie, et  pour  répondre à l'entrée du 12mai14 155C34 de Adrien F. d'Auvergne qui prétend que vous prêchez des choses retardataires, complètement démodées, trop religieuses. Je conseille à Adrien de lire les extraits tirés de livres qui parlent d'une autre réalité (voir « 50 Years of Amicizia » (Friendship) de Stefano Breccia.

They put their moral in front of their technique while here we do just the opposite.
The very first words they said were “This Earth was made for the good, but the men who inhabit it are transforming everything into bad. We are not here to conquer, we have nothing to conquer; our interests arise from the fact that your Earth lies within our stars, and so we are concerned with it. I do not live on a planet, but everywhere I happen to travel. ”
“This is a critical point in your history, a turning point in your technologies, but because of your childish enthusiasms you are forgetting your moral values. That would be a pity if you forget them, because everything arises from morality, and everything is done because of it.
The image itself of these beings, their civilization, their sensibility, their infinite goodness, and, above all, their strength; with us, goodness is often considered to be a synonym of weakness, of the desire not to compromise oneself; on the contrary, their goodness is a true strength, because in wickedness there is no strength at all. When one gets angry, and may be even violent, he just shows how feeble he is.
They are very ancient people, have got to the highest level of scientific knowledge, of morality, of consciousness, therefore all of them behave in similar ways, and in this sense we might think of them as a unity. They state that their history is like a very long river, whose mouth is known to everybody, but whose sources are hidden.
Indeed there are deep relationships that permeate everything; the root of everything is Good. Were I a saint at the topmost level (and probably it would not be enough!)I would be able to perceive the good that permeates everything, but I am not; I continuously depart from good to evil, and this way I get blinded, and perceive false sensations, the more false the more I’ve abandoned the right path.
Obviously it is the good itself, the purest aspect of reality towards which we all should move. And, getting back to our Indian scholars, each living entity participates, more or less, of the entity of God, according to how much good is able to exploit; just while writing these lines I realized that in English God and Good are words very similar to each other; in other languages it is not so, starting with the Sanskrit Deva, through the Greek Theos, to the Latin Deus, to the Italian Dio.
Christian S. d'Alsace


Réponse :
Je suis en voyage de mission et je n'ai pas le temps de traduire en français le texte que vous m'adressez en anglais.
Je l'affiche ici pour ceux qui peuvent lire l'anglais.


14mai14 155C43
Je comprends que le Sacré est en nous.
Très belles image que celle de la soudure entre deux galaxies, c’est cette soudure que nous devons réaliser en nous-mêmes par nous mêmes, la fusion de l’homme animal avec l’image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26, Rév Arès 2/13-14) qui ne demande pour le prix d’une simple pénitence, mesurée, constante, réfléchie, évolutive, vertueuse, qu’à être rallumée.
Vous nous faites sentir le côté animal, je dirai bout de viandes sur pattes que nous sommes allant et vaquant à des occupations animales et le côté image et ressemblance du Tout Autre invisible en nous que seule la pénitence habillée de la Vertu sacralise dans l’animal.
La sacralisation, œuvre du Bien accompli, par la prière nourriture spirituelle, le pain descendu du Ciel, la moisson des âmes, la pénitence, le changement de notre nature animale en nature divine, en fils de Dieu, faire le Bien à l'exemple de Dieu qui Lui le fait tous les jours en permanence.
La Vertu, vous nous l’avez toujours dit, "c’est Dieu en soi", car la beauté est servante du Bien (Rév Arès 12/3).
Je vie actuellement une remise en question existentielle, qui me fait plonger en moi-même, je réalise à quel point, je suis faible, infime poussière de poussière de l’univers, que je suis loin de la pénitence,  trop de quant-à-soi en moi, de manque de recul, je ne suis pas assez déculturé, pas assez patient, humble, réfléchi.
Je vois de plus en plus mes erreurs, mes péchés, mes faiblesses, mes manquements à l'amour évangélique, je vois mes points forts. Je sais que la Vérité c’est que le monde doit changer (Rév Arès 28/7). Oh ! ça je le sais. Je sais que la fraternité n’existe pas encore mais elle existera un jour, parce que nous y travaillons tous apôtres de l’idéal, nous posons les fondations d’Éden. Ma souffrance n’est pas que la mienne, si, je souffre, elle est aussi celle de Dieu qui pour parler à l’homme se réduit à la taille d’un clou : La bouche d'homme J'entre (de)dans.Je serre, Je serre comme le clou (sous le marteau). (ii/21).
Lui le Maitre des Mondes [Coran 1/1] qui patiemment attend le retour de l’enfant prodigue. Je comprends que je dois retrouver le lien et faire la soudure avec le Père Aimant. Ma souffrance est aussi celle de ceux qui attendent le jour de la résurrection des morts, ceux qui ont rejoint la Flotte Céleste, les âmes, les justes aussi bien que les spectres, tant, celles de mes sœurs et frères de foi, pénitents, que celles de mes prochains qui de par la terre souffrent de tellement d’injustices.
Parfois, j’ai envie de crier à n’en plus pouvoir, parfois, j’ai envie de baisser les bras, parfois, le découragement me guette, parfois, je laisse la bête prendre le dessus, je sens ma désacralisation, mais, ma volonté est là, La Main de Dieu est là, Il souffle invisible sur les cendres posées sur mon cœur pour en rallumer le Feu spirituel, la Vie qu’Il nous a donnée à tous. Alors, je me redresse, je prononce Sa Parole pour l’accomplir [Rév d'Arès 35/6], Il me dit: "Bats-toi Didier ! Je suis là, Je n’abandonne aucun pécheurs dans sa pénitence, tous je les fortifie dans leur ascension (Rév Arès 25/5-6). Si tu accomplis la Parole, comme Je te le dis, avec patience, mesure, constance, comme Mikal te l’enseigne aussi, alors tu me trouveras.
Didier Br. d'Ile de France  


Réponse :
Ce commentaire est une très belle confession.
Merci pour elle, mon frère Didier, de tout mon cœur.


14mai14 155C44
Quand des personnes me demandent pourquoi l’homme en est-il arrivé à exploiter ses frères jusqu’à les compter comme marchandise monnayable, je réponds parfois : "Parce que l’homme n’est plus sacré aux yeux de l’homme."
Cette entrée apporte plusieurs corrections à cette phrase :
1.  L’homme n’est pas sacré de manière inhérente à sa nature, il a la liberté de chercher à devenir sacré. Il peut vivre dans la vallée grasse comme vivrait un chien dans sa niche.
2.  Ce n’est pas tant le regard qui doit chercher le sacré, que l’homme lui-même qui doit chercher à devenir l’image et la ressemblance du Créateur. Un regard indulgent peut même être une abomination : Toi, homme Michel, tu Me seras une abomination si tu prononces la moindre indulgence pour ceux qui volent Mes Attributs et trompent Mon Peuple. (Rév d’Arès 21/4).
3.  Le Sacré est une relation intime et personnelle, un lien direct, entre le Créateur et sa créature : Ton nerf (est le) fil jaune de Mon Nerf. (Rév d’Arès xxxix/3). Ce n’est pas mon regard qui voit le sacré en l’autre mais mon être qui devient sacré lorsque je fais la Volonté du Père.
4.  Le Sacré est fugitif. Chaque fois que je crois le saisir, le maîtriser, il m’échappe déjà comme le poulain agile courant vers son but (Rév d’Arès 10/10). Sa recherche quotidienne balise le sentier vers les Hauteurs Saintes.
5.  À vouloir cueillir le fruit avant de chercher à porter du fruit, nous nous inventons des ersatz figés du Sacré qui nous donnent l’illusion de faire la Volonté du Père : L'esprit de l'homme […] boit n'importe quoi qui apaise sa soif un instant. Par toi Je viens renvoyer l'Eau Vive. Combien de fois devrai-Je vous abreuver avant que vous n'accomplissiez Ma Parole ? (Rév d’Arès 30/2-3).
Merci de permettre ces prises de consciences.
Ouvre tes veines ! Dis(-Moi) : "Entre !" (Rév d’Arès xxxiv/12)
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Vous nous donnez là, frère Louis-Marie, un très beau mémoire de ce qu'est le Sacré, encore impermanent dans cette impermanence dont nous souffrons, nous mi-animaux pensants mi-enfants de Dieu, car nous sommes encore malades du péché.
Par la pénitence nous combattons le péché, mais il ne disparaîtra complètement qu'au Jour de Dieu ou dans la période qui précédera le Jour.
Mais, et c'est là que la Miséricorde joue à plein sans qu'on n'ait à l'évoquer à tout propos (Rév d'Arès 16/15), nous sommes déjà sauvés par notre seul combat contre le péché, par ce que le Père appelle notre pénitence et notre moisson de pénitents.
Alléluia !


14mai14 155C45
Bonjour et Bonsoir !
L'Éternel des Armées [Yahwé Sabaot] a besoin de personnes intègres, moralement d'abord, et c'est Lui qui refondra notre nature première que nous avons tous perdue à cause des vices du "moi-je" !
Avec Dieu l'erreur est si fatale que l'on a besoin à chaque instant de Lui demander conseil et surtout de reconnaître ses signes avant de dire que nous avons la meilleur réponse ! Lui seul connaît la meilleure Voie à suivre !
Voilà ! L'Heure fatidique est bientôt là. Patience !
Gloire à Toi Tout-Puissant ! Donne à ton témoin "Jean" Michel Potay toute l'assurance et le réconfort d'assumer son rôle jusqu'au bout, car la Vérité est venue, l'erreur a disparu, l'erreur doit disparaître !
Que Dieu notre Père nous garde devant l'ignorance et l'orgueil ! Ahla ..Allah...
Erik S.


Réponse :
Oui, nous avons "besoin de Lui demander conseil", mais il suffit pour cela de lire et relire La Révélation d'Arès, car tout est là. Cet Appel suprême est un recueil de Rappels, d'Enseignement et de Conseils. C'est la Parole d'un Père à ses enfants.
Pourquoi, mon frère Erik, dont je suis heureux de faire ici la connaissance, m'appelez-vous "Jean" ? Le Père m'appelle homme Michel ou Mikal, Il ne m'appelle jamais Jean.
Mais c'est peu important. L'important est que vous soyez pénitent et moissonneur de pénitents.


14mai14 155C46 
Je viens d'apprendre que vous venez de perdre un proche très proche, votre sœur Cécile, et je tiens à vous faire part de ma sincère et amicale sympathie dans ce moment douloureux.
J'ai également appris que vous seriez à Nice dans quelques jours et je tâcherai de venir vous écouter. J'ai La Révélation d'Arès, je la lis par brefs passages mais régulièrement. Je crois qu'elle a été inspirée par Dieu. Je lis aussi, comme vous le voyez, ce passionnant blog. Quelle hauteur comparée à la médiocrité du monde où nous vivons aujourd'hui !
C'est d'ailleurs tout près de Nice que vous sœur — qui était, je crois, votre aînée — a terminé sa vie.
Elle n'était pas Pèlerin d'Arès, à ce que je sais, mais elle avait pour vous un profonde considération.
Je prierai avec vous dans ces moments de deuil.
Un ami de Région Paca


Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes — Peut-être Richard dont j'ai fait la connaissance en avril quand je suis passé chez Claude et Philippe, mes nièce et neveu, pour rendre visite à ma sœur Cécile clouée dans une chaise roulante à la suite d'un AVC ?
Je suis sensible à votre amicale sympathie. Merci.
Ma sœur, qui était mon aînée (née en 1927) n'était pas Pèlerin d'Arès, en effet, mais nous étions en bons termes.
Nous nous étions très longtemps perdu de vue sans nous fâcher, simplement parce qu'elle et son époux (depuis assez longtemps décédé) ne savaient pas comment considérer ma conversion à la foi orthodoxe et mon entrée dans le clergé de cette église en 1965, puis à partir de 1974 ce qui pour eux était le comble de l'insolite : L'événement surnaturel qui bouleversa ma vie en 1974 et dont naquit La Révélation d'Arès.
Mais depuis quelque vingt ans nous nous revoyions, Cécile et moi. d'abord chez notre mère à Arès, puis ailleurs après la mort de ma mère Lucie en 1996.
Aussi loin que je puisse me souvenir de Cécile, depuis notre enfance, j'ai le souvenir d'une petite fille, puis d'une jeune fille, puis d'une femme d'une grande bonté, d'une pénitente au sens arésien, qui ignorait qu'elle l'était.
C'est drôle... Il y a trois jours je vis à la télévision un long documentaire sur la France sous les bombardements anglo-américains entre 1942 et 1945 et je repensais aux heures innombrables et longues que nous passâmes, Cécile et moi dans les abris pendant ces années de guerre, car nous habitions dans une banlieue usinière de Paris au milieu d'industries qui étaient visées par les bombardements alliés. Je revivais nos courses jusqu'aux abris au son des sinistres sirènes, sous le tonnerre et les pluies d'éclats d'obus de la Flak (la DCA allemande), sous le vrombrissement des avions, et nos peurs au fond d'une cave sous les bruits d'éclatement des bombes. Il y avait longtemps que je n'avais pas revécu en pensée ces moments passés avec Cécile. Nous sommes sortis vivants de ces bombardements, mais maintenant, quelque 70 ans après, c'est-à-dire si peu de temps à l'échelle de l'Histoire, elle est partie nous devançant là où nous allons tous aller.
Merci encore pour votre sympathie. J'espère vous voir à Nice samedi. J'y parlerai en public à partir de 16 h.


14mai14 155C47 
Je ne comprends pas très bien ce que vous entendez par sacré. Ce que vous dites (il faudrait que je vous relise) me paraît confus.
Des hommes, des vies humaines, je peux comprendre qu'il y en ait de sacrés et qu'il y en ait de pas sacrés, mais sacrés à certains moment et pas à d'autres ?
Si je suis pénitent, je suis pénitent... Pourquoi le serais-je par moments et pourquoi ne le serais-je pas à d'autres moments ?
De ce fait, pourquoi serais-je sacré par moments et pourquoi ne le serais-je pas à d'autres moments ?
Ce n'est pas très clair.
Jean-Sylvain Q. de Bretagne-Centre


Réponse :
Le seul état où, dans les conditions actuelles du monde, vous pourriez apparemment atteindre à la pénitence permanente serait l'état d'ermite.
Je dis "apparemment" parce qu'en fait, si vous êtes ermite, vous ne pouvez pas être pénitent, parce que votre isolement ne vous permet pas d'exercer à plein votre amour du prochain. Votre amour du prochain s'accomplit loin des humains... Ça ne compte pas, comme disent les gosses.
L'amour du prochain est essentiel dans la pénitence et si vous êtes au milieu des hommes, vivant et parlant avec eux, commerçant avec eux, etc., la bienséance, la politesse, l'indulgence, l'amabilité, etc. vous contraignent à des compro­missions continuelles qui rendent votre pénitence impermanente. Votre pénitence actuellement ne peut être au mieux...  disons... qu'un tracé en pointillé.
Rien de ce qui crée n'est un état immobile, toute création au sens divin de création, y compris donc la recréation de vous-même par la pénitence, est mouvement ou action sur la Voie du Salut, mais discontinu.
Le retour à l'image de Dieu, à l'état de sainteté relative (Vous serez saints comme Je suis Saint, Lévitique 19/2) ne peut être continu. Le sacré que nous pouvons atteindre est de même discontinu, impermanent, parallèlement.
Mais il y a plus que votre discontinuité propre, personnelle, à considérer dans ce problème global. Il y a aussi face à vous la résistance du monde qui ne veut pas de votre vertu.

Cette résistance, notre mission la rencontre à chaque coin de rue.
Søren Kierkegard, philosophe créateur de l'existentialisme chrétien, qui eut une formation de pasteur, ne l'oublions pas, a écrit ceci : "Rien ne déplaît plus à l'homme, ne le révolte davantage, que le christianisme du Nouveau Testament: Tel qu'annoncé il ne peut ni gagner des chrétiens par millions, ni rapporter salaires et profits terrestres... Ici réside la difficulté: La difficulté n'est pas de démontrer que le chritianisme n'est pas celui du Nouveau Testament. La difficulté est de montrer comme agréable une chose désagréable à l'homme. Jamais plus qu'en l'année 30 de notre ère la révélation chrétienne ne peut plaire à l'homme. Aussi l'Histoire nous montre-t-elle de génération en génération qu'il existe une classe sociale hautement respectée, le clergé des prêtres, dont le métier a consisté à faire du christianisme exactement le contraire de ce qu'il est."
Autrement dit, l'Église n'a pas eu le courage d'aller au fond de ce problème et La Révélation d'Arès a surgi en 1974 pour appeler une nouvelle génération d'hommes capables de prendre le relais et de réaliser enfin le Sermon sur la Montagne dans le monde. Celui ou celle qui accomplit dans sa vie le Sermon sur la Montagne n'a pas besoin de La Révélation d'Arès. Il accomplit ce qui peut redonner à l'homme son état sacré.
Comprenez-vous, frère Jean-Sylvain ?


15mai14 155C48
Dans ma jeunesse, j’étais mauvais élève, un peu rebelle et distrait, et je n’apprenais pas grand chose.
Avec vous c'est différent, j'ai confiance, j'écoute, j’apprends, je suis souvent silencieux n'ayant pas grand chose à ajouter, mais je reste toujours à l'affût d'un enseignement nouveau, même si je peine à accomplir.
Cette fois-ci c'est le sens du mot sacré que je découvre. J'aurais dû le connaître déjà, mais il m'apparaît nouveau.
Ce mot est bien utile, il permet de nommer un état, qui, n'en connaissant pas le nom, m'était bien difficile à définir. Maintenant le Sacré, c'est l'état de l'homme dans le moment de sa fusion avec le Père, le reste ce n'est pas le sacré.
Peu à peu notre vocabulaire s’enrichit de mots redéfinis comme prière, pénitence, âme, salut, Marie, etc.
Il faudra un jour réécrire le dictionnaire. Ce vocabulaire précis et juste, reconstruit peu à peu le monde par la Vie que le Père met Lui-même dans ces mots. Je comprends mieux maintenant en quoi la Parole est créatrice quand elle est Vraie et comment le Père peut dire à une chose ; "Sois !" et elle est !
À déformer le sens des mots, on déforme aussi la Vie qu'ils portent.
Je suis touché d'apprendre le décès de votre sœur Cécile, et je tiens à vous exprimer toute mon affection dans ce moment de peine, vous nous l'aviez présentée à travers vos écrits, et sans l'avoir jamais rencontrée, elle nous était quelque peu familière.
Rémy O. de Midi-Pyrénées.


Réponse :
Nous sommes tous "mauvais élèves, un peu rebelles et distraits, et" nous n'apprenons "pas grand chose."
Je veux dire que nous sommes tous lents à apprendre et surtout à accomplir.
Voyez le mot sacré ! Il figure dans La Révélation d'Arès depuis quarante ans, mais je n'en avais jamais parlé jusqu'à présent. J'étais "mauvais élève" moi aussi.
Pendant quarante ans je pensais qu'il suffisait d'insister sans cesse sur la pénitence et que le reste allait de soi. C'était vrai, puisque quand vous accomplissez votre pénitence, vous êtes sacré sans le savoir. Mais suffit-il à l'apôtre — car moissonneur vous êtes apôtre — d'être le Bien sans le savoir ? Non, parce que nous sommes des consciences et la conscience a besoin de savoir ; le savoir est son pain, que le Bras du Père lui donne (Rév d'Arès xv/3).
Mon enseignement était insuffisant, donc.
Insuffisant parce que si la pénitence est la clé sans laquelle il n'y a pas de salut assuré, conscient, voulu — il n'y a alors de salut que naturel ou infus, si vous n'êtes pas mauvais homme ou mauvaise femme naturellement — , la clé ne fonctionne pas toute seule dans le vide, il lui faut une serrure, une porte ou un tiroir.
Depuis quelques semaines cette insuffisance me trottait dans la tête et me faisait des reproches : "Tu crois toujours, piètre prophète, que tout va sans dire, que les lecteurs de la Parole ont compris et intégré ce que tu as compris et intégré. Mais non ! Aucun humain ne vibre 24 heures sur 24 au diapason de La Révélation d'Arès comme tu vibres toi, parce que le Très Haut t'a envoyé son Messager à toi Mikal, et est venu Lui-même à toi Mikal. Il y a des rapports certes évidents entre les notions, mais elles ne sont pas perçues comme évidentes par tous. Explique, expose, rappelle ! Ne te lasse pas de leur parler ! (Rév d'Arès 26/15)."
Vous êtes une preuve de plus que j'ai eu tort de croire que tout était d'emblée évident, car j'aurais dû être conscient que La Révélation d'Arès est une école qui n'a que de "mauvais élèves" — à commencer par moi.


15mai14 155C49 
Je viens sur votre blog de temps en temps, pas aussi souvent que je le voudrais. Vous n'y dites pas des choses extraordinaires — rien qui n'ait été déjà dit — mais parce qu'il y a en vous un sens de l'universalité humaine, un amour de l'humanité entière, rarement rencontrés de nos jours, sauf peut-être chez quelques rares comme Claude Lévi-Strauss, que vous citez rarement mais que vous citez par moments et certainement pas sans raison.
De nos jours, le manichéisme est plus répandu que jamais : On ne peut être pour quelque chose sans être contre autre chose. C'est triste. Mais vous, vous n'êtes contre rien, vous ne trouvez aucune différence ou plutôt vous trouvez les liens étroits existant entre les Védas, les Sutras bouddhiques, la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès, et votre doctrine consiste à dire: Nous allons tous dans le même sens, allons-y mais dans la bonté ; elle seule sauve !
J'ai assisté ces années dernières à l'une de vos petites conférences si sympathiques à Nice et une phrase m'a frappée dans le petit film que vous montrez, c'est quand vous dites sur la fin: "La Révélation d'Arès ne dit rien de nouveau au fond, mais nous allons dans une autre direction," ou quelque chose de semblable.
Vous n'êtes pas un propagandiste et, moi qui déteste les propagandistes, je dirais pour la première fois de ma vie que c'est dommage, car pour qui d'un peu intelligent qui vous découvre vous êtes le phare sur lequel le navigateur doit se diriger — mon père était capitaine au long cours... —. Il est dommage que vous ne soyez pas secondé pas un organisme interne qui réfléchit et travaille sur la publicité à faire pour votre mouvement. J'ai écouté vos missionnaires de rue et bien vu qu'ils parlaient ou plutôt qu'ils essayaient de parler comme vous. Le feu les habite, c'est très beau, mais ils ne répandent pas de chaleur, parce qu'il faudrait que ce foyer soit mieux étudié. La publicité obéit à des lois tout comme jadis la rhétorique. On ne parle pas de choses du retentissement de votre idéal spirituel sans avoir la tête dans le Ciel comme vous ou sans s'être soigneusement préparé, quand on n'est qu'à la hauteur de votre nombril (et c'est déjà beaucoup).
Vous êtes, pour qui vous écoute et vous lit c'est évident, un homme modeste. Vous pensez que ce que vous avez reçu les autres l'ont reçu à l'identique et donc toutes conséquences sont égales. Je ne le pense pas. Je suis très étonnée que votre Assemblée n'ait pas (on découvre ça dans le blog) de groupes de travail bachotant sur toutes les manières de faire valoir ce qui est certainement aujourd'hui de plus élevé dans le registre des idéaux.
Ne voyez-vous pas que le seul mot de sacré peut causer autant de découvertes et d'étonne­ment chez les vôtres que s'ils ne l'avaient jamais lu dans La Révélation d'Arès ? Personnellement je n'ai jamais lu La Révélation d'Arès, c'est vrai, mais je ne le regrette pas, parce que je crois que je la connais à travers votre blog mieux que si je l'avais lue. Je devine que si ce livre n'est pas aussi répandu qu'il devrait l'être, c'est parce qu'il est assez difficile ou ennuyeux à lire à moins d'avoir en soi déjà la Lumière, le Grain des épis mûrs dont vous parlez souvent.
Béatrice F. de Provence.


Réponse :
Votre commentaire a soulevé en moi une grande émotion. Curieusement, j'ai l'impression d'y avoir déjà répondu, partiel­lement tout du moins, dans ma réponseà Rémy O. (155C48) immédiatement au-dessus. Coïncidence... à moins qu'un ange passant par là ne m'ait insufflé une prémonition de votre commentaire, Béatrice.
Bien sûr, je ne cite "pas sans raison" Claude Lévi-Strauss. J'ai relativement peu lu ce grand anthropologue-ethnologue, mais je lus et relus "Tristes Tropiques", l'année de mon arrivée à Lyon comme jeune ingénieur ou l'année suivante (1955-56), comme tous les humains qui découvrirent alors ce grand livre qui bouleversait tellement d'idées qu'on avait eues sur les prétendus primitifs.
Lévi-Strauss nous faisait découvrir que s'il existait des mondes qui ne vivaient pas comme nous, derrière ces différences apparemment si importante, derrière les abîmes séparant les réalités visibles, il existait en fait un fond commun tel que l'humanité était reconnaissable partout comme semblable à elle-même partout. Lévi-Strauss nous rendait conscients du différent et de l'universel étroitement liés. Les structures mentales de l'homme fonctionnent de la même manière partout. Il m'arrive de penser que "Tristes Tropiques" est un de ces livres parmi ceux que j'ai lus qui constituèrent le Guide qui m'a préparé, dans le lacis des vanités où je passais (Rév d'Arès 4/3), à recevoir le Livre par excellence: La Révélation d'Arès et à le diffuser avec clarté.
Voilà qui ne peut que me rendre "modeste" comme vous dites. Quand je dis, ainsi que vous le rappelez : "La Révélation d'Arès ne dit rien de nouveau au fond," je ne fais que dire que je n'ai rien personnellement d'original à donner. Je n'ai d'ailleurs aucune imagination — Je n'ai que des intuitions (que ma mère prenait malveillamment pour de pernicieux traits d'imagination) et c'est tout autre chose —. Dieu Lui-même ne dit rien qu'Il n'ait déjà dit. Les hommes, dont nous-mêmes,  avaient tous pris des directions autres que celle que Dieu nous donnait depuis la Création et nous Pèlerins d'Arès l'avons compris et "nous allons dans une autre direction."
Notre Assemblée manque d'un groupe de travail pour bien préparer la "propagande" de notre mission ? Oui, mais comment des hommes et des femmes qui étaient, tout comme moi, partis dans une mauvaise direction et qui, par la pénitence, infléchissaient péniblement, lentement, leur marche pour mettre leurs pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12) auraient-ils pu du jour au lendemain fonder un tel groupe de travail compétent ? Je crois qu'ils en étaient tous où en avaient été deux mille ans plus tôt les premiers apôtres de Jésus quand celui-ci les appela sur les bord du Lac de Génésareth ou ailleurs (Matthieu 4/18-22, 9/9). Avant de bien savoir comment décider le public à entrer en pénitence ne faut-il pas d'abord devenir pénitent... et c'est long ?!
Lisez La Révélation d'Arès. Ne soyez pas comme ceux, nombreux, qui lisent mes annotations, mes livres et mon blog plus qu'ils ne lisent la Parole de Dieu.
Si vous souhaitez me ré-écouter, je serai samedi 17 mai à Nice à l'endroit même où vous m'avez déjà entendu, à 16 heures.
Ce que vous ne voyez pas, c'est que si, comme vous dites si obligeamment, notre mission lance au monde "ce qui est certainement aujourd'hui de plus élevé dans le registre des idéaux," nous sommes aussi quelque part ressentis par ceux qui veillent sur le système comme des requins au milieu des bancs de sardines innocentes que serait le public. Notre prêche de rue provoque presque toujours quelque embarras et inquiétude. Nous nous en tirons bien, parce que la plupart des gens pour finir nous trouvent bien gentils et pensent que nous sommes "un mouvement qui est peut-être plein de promesses" mais une frange de défenseurs du système politico-médiatico-religieux-financier nous voit comme mauvais.
Pour eux nous sommes des trouble-fête ; ils ont compris que nous étions en fait des réalistes. Tant que les gens de foi se perdent dans des rêves doctrinaux, théologiques, fumeux, ça ne les inquiète pas. Mais ce n'est pas notre cas. Nous disons que seul le bien vaincra le mal, point final, et ils ont compris que nous allions droit au but sans rêves et que nous allons le dire de plus en plus clairement.
Une fois de plus dans l'Histoire des hommes, nous démentons le bruit qui court, qui dit que la foi est en crise et finie.


15mai14 155C50
Cette entrée me pousse à la lucidité et à l'humilité.
J'aimerais bien croire que la grande majorité de ma vie soit sacrée et j'y ai longtemps cru.
Je me croyais pas si mal que ça, assez bonne et aimante. Ce sentiment était dû à  l'imprégnation, à l'illusion de la religion qui momifie ses fidèles, les flatte pour éviter qu'ils poussent  leur réflexion, leur confiance en eux au point de ne plus avoir besoin de ces prières quémandeuses, ces remerciements rabachés, ces sacrements illusoires, bref cette béquille qui passe pour indispensable.
Passivité de la religion qui n'a pas poussé ses fidèles à la Moisson : Aurait-elle compris que l'homme qui va au devant des autres leur parler d'amour, de pardon, de paix, de pénitence se sacralise à ce moment-là, sort du cadre religieux, plonge en même temps au fond de lui et plonge dans l'Univers, fusionne avec lui . Une heure de Moisson réveille le sacré plus que des centaines d'heures de messes.
Cette année en mission, j'ai rencontré plusieurs jeunes catholiques à qui j'ai parlé naturellement d'apostolat tel que Jésus l'enseignait à ses apôtres, à ses disciples, les envoyant aux nations, en mission. Plusieurs fois j'ai eu comme réponse : "Il y a des vocations différentes, certains [chrétiens] sont faits pour prier, d'autres pour la mission, etc."  Saucissonage de la foi. La première fois je n'ai rien répondu, mais maintenant je ne peux que citer l'Évangile où l'on voit Jésus prier, missionner , pas de spécialisation ...
La semaine dernière c'est une autre réaction que m'a livré une jeune fille catholique. Elle avait été une fois en mission lors de la "Nuit Blanche" ( manifestation parisienne ), avait perçu la difficulté de monter sur le parvis (Rév d'Arès 2/16) . Elle en avait conclu : Trop difficile ! Elle est retounée s'asseoir (28/11-12) se coucher (26/3-6 ) : Certainement personne dans son Église n'a pu lui faire sentir qu'elle ne pouvait au fond d'elle se satisfaire (Rév d'Arès v/5) de cette conclusion, de cet abandon (26/5), parce qu'elle se lésait elle-même, se privait de la chance d'accomplir réellement les valeurs auxquelles elle croyait. Au bout d'un moment, ce qu'on prêche dans la rue, les yeux dans les yeux, il devient impossible de ne pas soi-même le réaliser : "Le moissonneur est le premier moissonné," disiez-vous souvent dans les années 90. C'est pour cela que pénitence et moisson sont indissociables, si l'on veut qu'elles gardent leur jus et ne dégénèrent pas en idéologies ou en grandes thèses.  
L'Église aurait-elle encore la malice de cela (savoir que si elle pousse réellement à la Moisson elle accélère sa disparition)  ou a-t-elle perdu la pratique de la Moisson au point qu'elle a complétement oublié la puissance d'un seul homme quand il redevient sacré un instant  et sa puissance irremplaçable pour changer le monde ?
Aujourd'hui, avec honnéteté, je dirais que je ne suis sacrée sur une journée que 5,10, allez... 15 % de mon temps maximum . Mais je sais que ce peu vaut pour moi et pour le monde plus que tout (Rév d'Arès xxxvi/23) .
Je vous embrasse bien fraternellement et bien chaleureusement. Que mes baisers adoucissent la peine du départ charnel de votre sœur, vous réconfortent dans cette période où bons et mauvais souvenirs remontent à l'esprit, se mélent et rouvrent des plaies, notamment celles subies lors de la guerre.
Nicole D. d'Île de France


Réponse :
Merci, ma sœur Nicole, pour ce beau commentaire et pour votre réconfort fraternel dans ce moment de deuil.


15mai14 155C51 
Je me sens transporté par cette entrée, ses commentaires et vos réponses, par l'évocation de cette mobilité spirituelle retrouvée surtout, qui nous emmène loin, tellement loin du monde, de sa lourdeur et de sa complication.
Merci pour tous ces mots qui en plus de nous nourrir, nous préparent au Pèlerinage.
Je pense que j'ai bien compris désormais ce que vous entendez par sacré. Vous aviez déjà abordé le sujet dans votre article "Sacraliser le désacralisé" (entrée 144) mais là, vous nous mettez face à l'évidence, vous enfoncez le clou !
Tout ce qui est écrit ici éclaire vivement ce que je ressens assez souvent, à savoir d'être la plupart du temps dans la préparation de ces moments rares où je me sacralise, où je me connecte au Père.
Manger, dormir, me laver, travailler, faire le ménage, les courses... Dieu, que de temps la matière nous prend ! Dire que l'on vit (dans ce monde) le sacré "par intermittence" ou "en pointillé" serait presque un euphémisme, s'il n'y avait cette tension intérieure, ce souci permanent de le rechercher, de dégager temps et moyens pour le trouver, qui fait que même sans le vivre on y pense malgré tout.
Heureusement, ces rares moments où la Vie (Rév d'Arès 24/5) entre dans ma vie laissent une forte empreinte rémanente dans mon existence et "illuminent" pendant un temps en quelque sorte ces autres moments où le monde profane s'impose à moi et reprend le dessus. Je mets "illuminent" entre guillemets non pas pour sacraliser ces moments, mais pour souligner l'interaction permanente que ces moments de sacré, apices [?] de mon existence, entretiennent avec le reste de ma vie. C'est un tout.
Quand je quitte ma prière ou la mission, je reste imprégné pendant un temps des effluves de cette Vie sacrée retrouvée en moi. Et quand les effluves de cette Vie se sont évanouis, il me reste ou bien leur souvenir ou alors le désir de revivre ces moments et les efforts et tensions que ces souvenirs et désirs engendrent. Les allées et venues de ma marche entre la vallée grasse (Rév d'Arès 26/4) et les rares sommets (pas très hauts pour le moment) que ma pénitence peut atteindre dessinent un relief dont j'emprunte les sentiers quotidiennement.
Même si je ne trouve le sacré que parvenu à une certaine hauteur, l'important pour moi est de rester en tension, en éveil, en marche continuellement. Ce n'est pas toujours le cas et ce n'est pas toujours possible étant donné le monde dans lequel on vit. D'autant que la force que je mets à résister au péché se mue parfois en résistance à Dieu, en résistance à l'effort à faire pour Le rejoindre, mais c'est autre chose...
Les moments de sacré justifient en quelque sorte tous les efforts et les sacrifices auxquels je consens autrement et dessinent dans mon existence comme une chaîne de crêtes (ou de collines vallonnées c'est selon).
Nous ne sommes que la première génération à entamer cette ascension, à faire jaillir ce massif de Hauteurs Saintes dans nos existences. Aussi je ne me fais guère d'illusion sur le niveau des Hauteurs que nous sommes capables d'atteindre et de produire. Mais nous traçons des sentiers que les générations qui viennent emprunteront à leur tour. Peu à peu elles se libèreront de leurs attaches avec la vallée grasse (Rév d'Arès 26/4) et dans leurs pas résonneront l'écho des nôtres. Jusqu'au Jour où l'humanité aura rejoint la Mer qu'on trouve sur les Hauteurs (20/4).
Maintenant que vous avez clarifié le sens du mot sacré, pouvez-vous s'il vous plait clarifiez le sens que vous donnez à spirituel ? Le mot ne figure pas stricto sensu dans La Révélation d'Arès mais nous l'employons très souvent quand il s'agit de parler de tout ce qui relève ou procède de la Parole ou qui est propre à l'âme et à la vie qui en découle. Nous l'utilisons même pour qualifier des choses, des propos, des images, qui nous semblent évoquer ou aller dans le sens du Dessein de Dieu. Nous pouvons par exemple parler "d'imagerie spirituelle", alors que nous ne pouvons pas parler à proprement parler "d'imagerie sacrée" (voir la réponse que vous faites en 155C33). "Spirituel" fait-il aussi partie de ces mots auxquels l'on prête, par abus de langage, des sens qu'il n'a pas ? Sacré, spirituel, quand et comment ces notions se recoupent-elles ? D'avance merci pour votre réponse.
Éric D. d'Île de France


Réponse :
Merci, frère Éric, pour ce beau commentaire.
Sur le qualificatif "spirituel" je me suis déjà exprimé, il me semble, dans ce blog ici et là, mais il y a maintenant tellement à lire qu'on ne s'y retrouve plus. De toute façon, vous venez de formuler la demande et la réponse, puisqu'est spirituel en effet tout ce qui se rapporte à l'âme, ce qui produit, développe, conserve l'âme.
Quand le Père crée Adam que fait-Il ? Il donne à un animal pensant une âme en lui faisant don de Ses propres Attributs : Parole, amour, créativité, individualité et liberté. La créature humaine qui en résulte, la race d'Adam, vit en Éden dans le bonheur de l'amour, de l'égalité, de la concorde, de la paix, de la vérité, de l'intelligence du cœur ou spirituelle et de la liberté spirituelle qui y règnent jusqu'au moment où il vire à un système où apparaissent la discorde, l'inégalité, la violence, le mensonge, l'intelligence intellectuelle et ses erreurs et fourberies et l'aliénation, autrement dit jusqu'au moment où la créature humaine se déspiritualise.
C'est cette âme que le pénitent retrouve en pratiquant le Bien.
J'appelle ainsi vie spirituelle la vie de l'homme qui a une âme et je pense qu'on peut qualifier de spirituel tout ce qui contribue à faire naître, développer, conserver cette âme, qui sera, au jour de la mort, l'élément ascensionnel par lequel quelque chose de l'humain subsistera jusqu'au Jour de la résurrection.
Quelle différence alors entre spirituel et sacré ? Pour quelqu'un qui n'y regarde pas de près, il n'y en a pas. De là l'usage de ces mots à tort et à travers comme synonymes: musique ou imagerie spirituelle = musique ou imagerie sacrée.
En fait, ces mots ne sont pas synonymes ; ils ne désignent pas les mêmes choses.
Le spirituel existe en soi, mais le sacré n'existe pas en soi. Je m'explique :
Le sacré déborde largement le domaine du spirituel ; le sacré ne peut qualifier que les moments où l'homme s'identifie à Dieu, se fond en Lui, ce qui ne peut durer dans l'état actuel du péché, parce que l'homme n'est pas Dieu. Vous ne pouvez être Dieu au sens que La Révélation d'Arès donne à faire (d'un homme) un Dieu en le fondant en Moi (2/13) que momentanément. Seul Jésus est fait un Dieu sans retour (2/13). C'est l'apex de la pénitence ! Cela ne me concerne, ni ne vous concerne, ni ne concerne personne dans l'état actuel du monde.
Le spirituel, c'est ce qui touche à l'âme. Or, cette âme, quand vous l'avez, vous l'avez. Vous pouvez la perdre si vous ne pratiquez plus le Bien, mais tant que vous pratiquez le Bien, même avec des hauts et des bas, vous l'avez. Le spirituel existe en soi, parce que l'âme est partie intégrante de l'homme qui est chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7).


17mai14 155C52 
Vous évoquez souvent la conscience, mais je ne crois pas à la conscience.
Vous pensez que les êtres peuvent penser et agir en dehors de leurs instincts, mais c'est faux. Nous sommes tous des chiens de Pavlov ont nous ne nous distinguonns que parce que nous avons la parole et des mains préhensibles qui nous donnent ce que nous appelons l'intelligence et l'habileté, illusion de créativité. Illusion ! L'homme disparaîtra excatement comme les dinosaures ont disparu et la jungle reprendra ses droits et il ne restera rien de ce que l'homme aura créé, rien, vous entendez ? rien !
La sacré qui serait l'état dans lequel vous met ce que vous appelez la pénitence et qui n'est qu'un heureux instinct de meute, d'entr'aide, analogue à l'instinct sexuel qui fait que le mâle introduit sa semence dans le corps de la femelle, n'est guère qu'une certaine intonation d'aboiement. Tout cela ne sert à rien. Quand vous mourez c'est le rien, le vide, le noir absolu comme c'était le rien, le vide, le noir absolu, l'inexistence totale avant que vous naissiez. Un spermaozoïde n'a pas de conscience et l'homme fait n'en pas davantage Il croit en avoir, mais ce n'est qu'illusion.
Jouir ou souffrir, c'est la seule chose qui conduit l'humanité.
Il y a des coutumes et des lois comme les chiens ont leurs coutumes et lois.
Joël J.


Réponse :
La conscience n'est pas une illusion que donnerait l'instinct. La conscience est la force nécessaire pour l'action autre que l'acte réflexe. Toute action volontaire a besoin de la conscience pour se faire.
Ceci dit, il est vrai qu'agir et réagir, c'est toujours jouir ou souffrir selon les individus et les moments.
La seule attitude que puisse prendre la pénitence (renoncement au mal, pratique du bien) indépendamment de toute métaphysique (philosophie, croyance, etc.) est une fin de bien. Oui, le Bien existe par opposition au Mal, même si faire le bien fait parfois souffrir, mais se fait parce qu'on se dit : C'est la seule sagesse qui vaille ! La sagesse vaincra le mal, le temps, l'animalité, et nous fera entrer ou plutôt ré-entrer dans la famille du Créateur éternel : Éden.
Oui, il y a une force d'inconscience dans chaque homme: instincts,  habitudes, perceptions irraisonnées, c'est son animalité, mais il y a tout autant une force consciente : raisonnement, volonté réfléchie, sens du bien, etc. et je récuse absolument ce que vous prétendez, à savoir que nous serions tous des chiens de Pavlov. Non, nous ne sommes pas faits que de réflexes conditionnels. Le seule moyen d'agir sur un axe commun aux deux ordres instinct et conscience est, et c'est le Fond de La Révélation d'Arès, la pénitence.
Ainsi  la pénitence, c'est vrai, nous fait lutter entre instinct et conscience, entre irrationnel et rationnel, mais elle est un levier qui peut, comme disait Archimède, soulever le monde, ou comme disait Jésus, déplacer une montagne.
Vous semblez nier qu'il puisse exister chez l'homme des certitudes qui ne soient pas des illusions. Ces certitudes qui ne sont pas des illusions existent. Nous Pèlerins d'Arès avons la certitude que la pénitence ou acquisition du Bien crée notre âme, nous sauve et sauvera le monde. Vous athées rationalistes avez la certitude, non moins certaines si vous continuez dans la voie des chiens de Pavlov que vous avez choisie, que vous pouvez suivre une autre voie, quitte à finir par "disparaître comme les dinosaures", ce que Dieu appelle le péché des péchés. La certitude n'a jamais empêché la spéculation ou même le rêve.
La forme la plus constante de l'action est le travail et toute l'attention qu'il demande. Notre pénitence est un travail. Travailler est produire. Nous produisons le Bien que nous pensons salutaire à nous et au monde. Vous, vous produisez des expérience de laboratoire genre chiens de Pavlov et vous vous y incarnez. Vous ne travaillez d'ailleurs plus, vous êtes convaincu d'avoir trouvé, de ne pas pouvoir aller plus loin que ne va le chien. Vous êtes un chien à "parole et mains préhensibles". Nous, nous sommes des enfants de Dieu. Vous, vous semblez ne pas vouloir respirer trop fort de peur de vous dépenser dans des illusions. Nous, nous respirons à pleins poumons l'Air du Créateur et soufflons son Souffle sur le monde.
Pour vous donc les coutumes et lois des hommes ne sont que des aboiements perfectionnés, seulement des aboiements. C'est vrai, vous pouvez voir pour vous-même et pour vos semblables les choses comme ça. Pascal disait que coutumes et lois "ne sont respectées que par la seule raison qu'elles sont reçues." Vous les recevez comme les chiens. Nous, nous ne les respectons pas, nous ne les recevons pas, nous les subissons seulement, mais nous savons que ce n'est que pour un temps. Nous entendons vos aboiements, mais de loin, parce que nous sommes déjà sur un tout autre horizon que le vôtre.
Votre monde d'hommes-chiens existe, oui, nous le savons d'autant mieux que nous y pratiquons notre mission afin de rappeler à ce monde-ci qu'il existe aussi un autre monde, dont La Révélation d'Arès rappelle l'existence et que cet autre monde, il ne tient qu'à vous de le construire ou reconstruire.
Cela sera-t-il pour vous un devoir, un jour ? Kant dans une prosopopée célèbre posait la question: "Devoir ! Où trouver la racine de la noble tige qui repousse fièrement toute alliance avec les penchants ?" Kant n'a pas vraiment répondu à cette question, mais La Révélation d'Arès y répond. Faites-vous un devoir de sortir de votre état de bas rationalisme.


19mai14 155C53 
Comprimé cette semaine par le monde de la droite "qui n'est pas sacré", le système, le travail, je me suis souvenu de ce que vous répondiez il y a une semaine à un autre Bernard de Bretagne sud (155C21),
À propos de cette vidéo de la présente entrée qui dit les choses autrement que dans l'article "Le Sacré",
et ce matin, au petit déjeuner, l'ayant visionnée trois fois (mon p'tit déj étant "sacré", il peut bien durer trois de vos videos! allusion au sacré figuré),
la video dit: "Dieu à gauche, pour compenser par son amour et sa bonté notre côté malhabile, notre maladresse. À droite tout ce qui n'est pas sacré, politique, religion, finance, système du monde."
Je suis retourné chercher La Révélation d'Arès, ouverte à la 5ème théophanie (la dernière):
xLiv/10 Tu voles, (alors) Mouhamad vient sous toi; son crin vole à (ta) droite.
11 (À) ta gauche le Bon (Jésus) tourne autour (de la terre)
12 Mikal vole.

Note 1984: "Mahomet fait une escorte d'honneur au prophète d'Arès en volant à sa droite pour l'assister dans sa mission (l'ordre de préséance décroît de gauche à droite, note xxxv/11). Le cheval de Mouhamad, soutien de MIkal, fait penser à la jument ailée Boraq, conduite par l'ange Gabriel, lors du surnaturel "Voyage Nocturne" de Mahomet."
Note 1995: "Mahomet chevauche (à cheval = prêt à l'action) à la droite de Mikal — comme le devraient la judaïté et la chrétienté et tous les hommes de bien."
Note 2009: "Mouhamad, Jésus, ces deux prophètes aideront Mikal à voler par-dessus les difficultés qu'il va rencontrer."
Votre point de vue dans la video éclaire ces versets autrement pour moi aujourd'hui:
Mouhamad son cheval vient sous toi = vous porte dans l'action, le cheval du prophète, son crin qui vole à droite, le crin à droite n'est pas sacré, c'est l'action que les hommes ont fait de la parole du prophète, la religion, les traditions, ce sont peut-être tous les combats que mènent des groupes djihadistes, sans suivre la Parole pure…
Retour à Jésus cette fois: à ta gauche le Bon tourne autour (de la terre),
cela signifierait qu'il poursuit sa mission tout autour de la terre…
merci de vos éclaircissements sur ce que j'ai vu à partir de votre enseignement dans la vidéo…
Érasme dans son "Eloge de la folie": "la folie est sacrée" au contraire du sérieux du monde qui rend sacré ses lois, ses institutions, ses traditions, son inchangement, ses mausolées et ses cimetières.
Nous, nous voyons sacré le vent fou levé de Nazareth, l'homme pénitent accomplissant la Parole, fusionnant au plan Créateur.
Hier matin, en mission dans notre ville de Lorient, Yves un frère de Bretagne, me disait se sentir "à contre-courant":
Oui, nous allons à contre-courant du monde:
Plus déterminés encore que les saumons remontant le courant pour aller "frayer", sous les neiges éternelles,
nous entraînons le monde à ne pas se laisser emporter jusqu'à l'estuaire pollué, jusqu'à tomber dans la fosse (nombreuses références pour dans La Révélation d'Arès pour montrer où aboutit l'erreur de choix de l'homme, la mort d'Adame (vii/13), jusqu'au péché des péchés (Rév. d'Arès 38/2);
nous remontons vers la Montagne Sainte, la Mer sur les Hauteurs, les Hauteurs Sacrées (37/9);
Quand dans la mission quelqu'un me fait "non" de la tête, de la main ou de la parole, je dis "vous ne savez pas à quoi vous dites non. Soyez bon ! Changez de direction, faites aboutir ce monde à la Vie ! Avec vous dans la prière, dans la pénitence et à la moisson de tout ce qui est sacré,
Bernard L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Trois fois en prenant votre petit déjeuner vous m'avez entendu dire dans ma vidéo : "Dieu à gauche, pour compenser par son amour et sa bonté notre côté malhabile, notre maladresse." Je n'ai pas dit cela dans ma vidéo. J'ai dit (je répète de mémoire) quelque chose de différent dans le phrasé comme dans le sens : "Dieu m'a dit "Je te suis sur ta gauche". La gauche désigne le côté malhabile ou maladroit de l'homme (la main gauche) que Dieu compense ou rattrape par son Amour et sa Bonté."
Mais votre commentaire semble avoir moins pour but de rappeler ce que dit ma vidéo du 5 mai (#155) que de me moucher. Votre commentaire souligne les contradictions entre mes annotations publiées dans La Révélation d'Arès et ce que je dis dans ma vidéos.
Vous n'avez pas tort de faire remarquer que je peux bafouiller ou cafouiller, c'est-à-dire que je peux donner à une même chose des aspects différents, voire même inverses.
C'est tout à la fois vrai et inévitable, surtout quand il s'agit d'une définition comme celle du mot sacré qui n'aura aucune incidence sur votre pénitence, car ce qu'il faut observer dans la pénitence, c'est l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et le fait d'être libre de préjugés et peurs. C'est tout. L'usage du mot sacré dans tel sens ou dans tel autre ou dans les deux sens n'est pas du tout instrumental dans la pénitence sur la voie de votre salut..
De plus, comme je le dis quelques lignes plus haut, c'est inévitable. Pourquoi ?
Parce que nous n'avons à notre disposition que la langue humaine pour nous exprimer. Or, celui ou celle qui donne au mot sacré un jour le sens que je lui ai donné dans une annotation et un autre jour le sens que je lui donne ici ne se trompera pas. Deux ou trois sens peuvent être bons. Seulement, notre langue humaine ne permet pas de montrer que ces antinomies ne sont pas illogiques, elle n'a pas la subtilité qu'il faudrait, qui n'est pas à notre portée dans cette vie et dans les générations qui vont venir. Peut-être — et je l'espère — cela sera-t-il possible un jour plus lointain quand la langue aura évolué avec la foi.
C'est d'ailleurs parce que notre langue humaine ne permet pas d'établir les subtilités nécessaires que nous Pèlerins d'Arès nous gardons d'avoir doctrine et dogmes. Parce qu'ils ne peuvent pas exprimer la Pensée du Créateur, toutes les doctrines et tous les dogmes religieux existants sont faux.
Ici, dans cette entrée 155, j'ai seulement souhaité établir entre nous Pèlerins d'Arès une convention, un covenant, sur le mot sacré afin que nous nous comprenions d'emblée à l'avenir quand nous ne prononçons entre nous. Ainsi gagnerons-nous du temps. J'ai adopté dans l'entrée 155 une définition très simple, par là schématique. Ceci dit, il est clair que quand je dis dans ma vidéo : "Dieu n'est pas sacré, c'est moi, c'est vous, qui êtes sacré chaque fois que vous priez ou faites le Bien," je ne saurais prétendre que Dieu n'est pas Sacré Lui-même. Je veux seulement par cette façon de parler montrer que si nos efforts pour retrouver Son Image et Ressemblances sont sacrés, Dieu quant à Lui est toujours au-delà de la notion de Sacré, il est dans une sphère de Sainteté, Lumière et Puissance que nous ne pourrons jamais égaler même après que le Jour sera venu ; seulement, nous n'avons pas (ou pas encore) de mots pour ça.
Ce que je dis de sacré, je pourrais le dire de Marie et d'autres concepts.
Je suis heureux que tout le monde ou à peu près ait compris cela, sauf vous, semble-t-il, puisque vous avez éprouvé le besoin de me faire remarquer mon cafouillage. C'est au fond une bonne chose en me donnant l'occasion de la présente précision.
Concernant notre mission qui "va à contre-courant" des idées générales en cours, ce n'est pas une découverte. Il y a quarante ans que La Révélation d'Arès va à contre-courant de toutes les idées générales, en effet.


20mai14 155C54
Pour réaliser une soudure oxyacétylénique ou a l'arc (en ciel-symbole de l'Alliance-Genése 9/13-14), il faux fusion et mètal d'apport.
La fusion des forces du Bien de ceux qui l'accomplissent et qui ainsi créent leur métal d'apport (matiére spirituel) par leurs actes de bonté, d'insurgence, de paix, de piété, de pardon, de moisson, d'abandon de l'égo (Rév d'Arès 40/6), d'intelligence du cœur ou spirituelle, de liberté (10/10), d'extréme générosité, font l'ascension vers Les Hauteurs Sacrées (37/9) et contribuent à amener le monde à changer en bien (28/7), du moins assez pour que le Triomphe de la pénitence devienne un jour inèvitable et que survienne le Jour de la résurrection et de l'éternité (la vie sans jour ni nuit 31/8) (Extrait de vos annotations de La Révélation d'Arès éd.2009).
Les christs sacralisés co-créateurs du Bien, donc du Sacré en permanence à l'image et ressemblance du Créateur en Éden réstauré seront toujours libres de faire le mauvais choix, mais avec les millénaires d'expérience et la sagesse, l'amour (Rév d'Arès 25/7) retrouvé, je pense que la Bête qui agonisera longtemps dérrière l'horizon, mourra (22/14).
J'ai plein d'éspoir. Nous ferons une seule chair fondue en l'Un, soudée pour l'éternité en Youou (Rév d'Arès xxx/24).
Pour l'heure, et depuis des générations et des gènèrations, nous sommes presque tous déssoudés ! (Rév d'Arès 12/8-9). Mais (si) la main [de l'homme] tient Ma Main [de Dieu... fusion] l'œil (peut) pleure(r), l'Eau reste dans l'œil. L'os (devient comme) la craie, (mais l'homme sauvé est) moins mort (que) la mort (Rév d'Arès xL/16-17).
Sauvez-vous ! (Rév d'Arès 36/23). Soyons sacrés le plus souvent possible, auto-sacralisons-nous par la pénitence (30/11-28/25-25/6)!
Comme Eric.D (155c51) j'ai pensé a votre entré 144 "Sacraliser le désacralisé".
Alain M. d'Ile de France.


Réponse :
Voilà une belle exhortation, frère Alain ! Merci.


20mai14 155C55
J'ai retrouvé le passage de l'Évangile des Veillées qui précédèrent Le Livre (Rév d'Arès 35/15 ) où le Père dit : Encore quelques jours et tu ne me verras plus, mais je serais sans cesse sur ta gauche.
Et dans votre annotation vous précisez à propos de "sur ta gauche : la main gauche est la plus faible. C'est pourquoi Dieu se tiendra de ce côté là du prophète."
Je me souviens que dans la Parole Elle-même le Père a utilisé quelques mêmes mots avec différents sens parfois contraires, mais toujours éclairés selon le contexte dans lequel Il les a employés.
Ce qui compte donc c'est le Fond réel qui Soufflera toujours la direction. Le problème des mots et des apparentes contradictions que montre par exemple le commentaire 155C53, provient du contexte auquel  ces mots sont tirés.
Je crois que si l' on tient compte du cadre dans lequel vous utilisez certains mots aujourd'hui et du sens que vous transmettez à nos cœurs altérés (Rév d'Arès 23/5) qui ne peuvent pas dire : J'ai vu Dieu (37/3), pour ouvrir nos cœurs au Sacré perdu depuis si longtemps, et nous retourner dans la grange (6/3), les apparentes contradictions s'effaceront d'elles même devant la Lumière comme l'ombre de leur harnais (10/10) culturel de préjugés sous le Soleil de la Vie que vous continuez de transmettre fidèlement pour nous conduire vers les Hauteurs Saintes (40/5).
Guy I. du Languedoc


Réponse :
Mais oui, le Père ou son Messager sont contraints d'utiliser un langage humain pour exprimer leur Message ou Appel aux créatures humaines. Or, ce langage, qui avait à l'origine été donné à Adam avec l'amour, l'individualité, la créativité et la liberté aux jours d'Éden, a sans nul doute suivi le déclin de la nature humaine par le péché.
Comme le pécheur ne conçoit plus le Bien qu'avec difficulté, le langage du pécheur n'exprime plus le spirituel qu'avec difficulté. De là sur certains points les contra­dictions et les antinomies inévitables, mais au fond de l'homme de bien l'image et ressemblance du Père a, si je peux dire, plusieurs yeux comme les insectes ont des yeux à facettes et parvient à deviner l'unique sens inexprimé derrière divers mots.
La théologie n'a pas arrangé les choses, bien au contraire. C'est pourquoi Diderot écrivit (je le dis de mémoire): "J'avance dans la nuit noire, une bougie à la main. Un homme dans l'obscurité passe et souffle ma bougie. Je ne vois plus rien. Cet homme est un théologien."
Nous essayons maintenant de retrouver la parole claire des origines, mais cela, dans cette générations et celles qui vont nous suivre immédiatement, ne peut se faire sans que nous acceptions par endroits une certaine imperfection plus vraie que les explications trop précises.
Une seule chose est vraiment absolument claire : le Bien est la clé du salut de l'individu et de la société des individus ; le Bien seul vaincra le Mal et l'outil du Bien est la pénitence.


20mai14 155C56 
Je crois que j'ai péché quelque part dans votre blog et que le Sacré n'était pas forcément spirituel.
Puisque le sacré est une soudure, on comprend bien pourquoi il est dit que le couple est une union sacrée, mais ce qui se vit en son sein n'est peu-être pas spirituel.
Je me la suis ramené il y a une dizaine de jours en postant un commentaire sur votre entrée, évoquant les évangiles palestiniens Où Jésus maudits ceux qui scandaliseraient un de ces petits. J'ai fait depuis ce post face à un cas pratique où j'ai du taire mes objections par respect "non-humain" envers ce qui m'a semblé sacré.
J'ai été convié à participer à une réunion organisée par des évangélistes chez l'habitant. Des jeunes enfants y assistaient et buvaient les paroles de la jeune prédicatrice. Malgré mes différences, je n'ai pas pipé mots pour ne pas scandaliser ces petits et pour ne pas dégrader ce qui se liaient dans cette famille "spirituelle", mais le message était totalement religieux et dogmatique. Est-ce que cela vous semble illustrer vos propos ?
Fred H. d'Ile de France


Réponse :
Je ne saisis pas très bien le sens de votre commentaire.
Ma réponse peut de ce fait ne pas être appropriée au commentaire. Pardonnez-moi dans ce cas.
D'abord je n'ai rien reçu de Frédéric H. ou Fred H. depuis le début le 5 mai, début de cette entrée 155. Je ne vois donc pas par quoi ou en quoi vous, Fred H., avez "péché quelque part dans mon blog."
Ensuite, vous évoquez le terme sacré à propos du "couple". La Révélation d'Arès dit: Avant de connaître leurs corps, car c'est une œuvre sacrée, ils (les futurs époux) viendront à l'assemblée qui priera avec eux (33/22). Mais il s'agit ici d'époux au sens que La Révélation d'Arès donne à ce terme. Autrement dit, il s'agit d'un homme et d'une femme engagés dans la voie du Bien et qui, outre l'amour romantique qui les lie, sont aussi unis par l'amour évangélique et la volonté d'être pénitents et mois­sonneurs de pénitents. Le mot sacré prend donc ici un sens absolument lié au sens du Bien accompli. En dehors de ce cas précis, je ne vois pas l'union physique d'un couple quelconque comme sacrée et vous avez raison de dire que ce couple vit l'union charnelle mais pas forcément l'union spirituelle.
Enfin, je ne vois pas le rapport entre la prédication organisée par l'Église Évangléique chez l'habitant et le sacré. De ce fait, je ne vois pas ce qui dans cette expérience que vous avez faite "illustre mes propos."
En tout cas, merci de suivre mon blog, frère Frédéric.


20mai14 155C57
Un jour, un fleuriste se rendit chez le coiffeur pour se faire couper les cheveux. Après sa coupe, il demanda combien il devait. Le coiffeur répondit: "C'est gratuit, je fais du bénévolat cette semaine." Le fleuriste s'en alla tout content.
Le lendemain, en ouvrant sa boutique, le coiffeur trouva à sa porte une carte de remerciements et une douzaine de roses.
Plus tard, c'est le boulanger qui se présenta pour se faire couper les cheveux. Quand il demanda à payer, le coiffeur lui dit: "Je ne peux accepter d'argent, cette semaine, je fais du bénévolat." Heureux, le boulanger s'en alla tout content.
Le lendemain, il déposa à la porte du coiffeur une demi-douzaine de croissants, avec un mot de remerciements.
Puis, ce fut le député du coin qui se présenta. Lorsqu'il voulut payer, le coiffeur lui répondit: "Mais non, cette semaine c'est gratuit, je fais mon bénévolat !" Très heureux de cette aubaine, le député quitta la boutique.
Le lendemain, quand le coiffeur arriva pour ouvrir, une douzaine de députés et de sénateurs attendaient en ligne pour se faire couper les cheveux gratuitement.
Voilà, la différence fondamentale entre les citoyens de ce pays !
Tiziano C. de Suisse


Réponse :
Cette histoire n'a rien à voir avec le sacré. C'est une histoire pour une entrée de blog sur le politique.
Mais je la trouve amusante et significative et je l'affiche !
Merci, Tiziano !


20mai14 155C58 
Cette magnifique et puissante entrée, ses commentaires (souvent très beaux) et vos réponses me transportent.
"Ce savoir, le pain que le Bras du Père nous donne" (155C48), nourrit ma conscience, l’éclaire et réveille un peu plus l’énergie enfouie en moi.
On sent bien que le monde n’a plus d’énergie, tout du moins dans notre pays. Il y a quelques jours une libraire constatant le désastre actuel, inquiète de l’avenir, me disait : "Les jeunes sont fatigués."
Notre monde est fatigué, vieux et La Révélation d’Arès nous apporte un nouveau Souffle extraordinaire, que vous avez et que vous nous transmettez : Tu as Mon Souffle (Rév d'Arès xii/10).
Vous aviez évoqué le sacré dans votre entrée 136 "amour" et vos mots sont restés en moi. Vous disiez: "Ô jeunes frères et sœurs, rappelez-vous ma leçon du 21 octobre : Vous n'êtes pas propagandistes, mais apôtres. La moisson est un acte sacré. Vous vous sacraliserez avant chaque mission par la prière, parce que c'est La Révélation d'Arès que vous accomplissez et demandez au monde d'accomplir. Vous êtes la Lumière (Matthieu 5/16, Rév d'Arès xxii/7) et j'ajoute ici que vous êtes l'amour. L'amour est la fleur essentielle du sacré."
Ces mots magnifiques sont restés en moi et m’ont rappelé la prière avant chaque mission. Dans ces moments sacrés d’accomplissement de la Volonté du Père, moments trop impermanents encore, je me sens un dans moi (Rév D’Arès XXIV/1). Merci.
Marie-Odile O. de Midi-Pyrénées


Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Odile, pour ce beau et enthousiaste commentaire.
Votre commentaire m'inspire de souligner quelque chose que je n'ai pas encore souligné à propos du Sacré.
Le marché qu'est devenue depuis longtemps notre humanité et la circulation des marchandises entre les humains ont déteint sur le religieux et le mot sacré lui-même s'est modifié pour désigner un type de marchandise ou d'endroit à visiter (avec en arrière plan le tourisme comme marché) : la musique "sacrée", les lieux "sacrés", la section "sacrée" d'un brocanteur, etc. Ainsi le bouddhisme, par exemple, s'est-il protestantisé ou catholicisé dans sa forme pour plaire à l'exportation, mais inversement le christianisme s'est "embouddhisé" pour mieux plaire en se donnant un air exotique. L'œcuménisme, le dialogue entre religions, les cérémonies communes, les festivals de musique "sacrée" me font plus l'effet de marchandises faites pour plaire à un public de croyants fatigués, comme vous dites, que d'authentiques unions ou réunions de foi dans la recherche d'une vie spirituelle simple et vraie. En fait, non seulement avant ce reformatage, le sacré s'était-il déjà éloigné de sa vraie signification, mais le reformatage actuel rend le concept de "sacré" moderne totalement étranger à ce qu'il devrait signifier et que je rappelle ici.
Tout cela dénote un mouvement, actuellement tout à fait sensible dans la société terrestre, pour aboutir ou plutôt pour tenter d'aboutir à une sort de religion a minima, le plus petit dénominateur commun des religions en présence.
C'est en fait un mouvement créé par des religieux plus soucieux de maintenir sous leur coupe le plus de croyants possible à une époque où la masse des fidèles, chrétiens, juifs, musulmans, hindouistes, bouddhistes, etc., est en voie plus ou moins lente de disparition. Les concepts et les mots y ont de même perdu de plus en plus leurs sens.
Mais nous Pèlerins d'Arès n'avons rien à voir avec ce mouvement d'homogénéisation ; La Révélation d'Arès nous envoie dans une direction tout autre que celle de la religion, quelle qu'elle soit. Ce n'est donc pas pour revenir à de vieux principes religieux vus sous l'éclairage de l'Histoire, mais pour revenir à la Vérité toute simple vue sous l'éclairage de la Parole de Dieu que je prends soin de redéfinir des mots comme pénitence, moisson, péché, sacré, etc.
Notre problème est que nous refusons d'accoler notre foi à la catégorie religion dans un monde où être reconnu religion offre des avantages considérables, une sorte de sceau ou d'estampille de l'égitimité. Notre Pèlerinage à Arès est une asso­ciation Loi 1905 qui en France est accordée aux cultes, donc aux religions. À contrecœur nous l'acceptons, quoique n'étant pas une religion, parce qu'il nous serait impossible de fonctionner comme Pèlerinage public sans cela et aussi parce que nous y accueillons n'importe quel fidèle d'autres religions pourvu qu'il se déclare respectueux du Lieu où Jésus puis le Père se sont manifestés en 1974 et 1977. Mais aucune de nos autres associations se placent sous la Loi 1905 et, si cela devait se faire, ce serait comme succursale du Pèlerinage d'Arès. De même nos définitions des mots spirituels, pénitence, bien, mal, etc. ne sont pas de celles comprises sans problèmes par l'administration de ce pays. Nous sommes réellement quelque chose de neuf. Partant, nous remettons à neuf parmi d'autres termes le terme de sacré.


21mai14 155C59
Votre réponse à Marie-Odile me déroute et d'ailleurs elle suit bien le fil dont est fait toute cette page qui s'étend à la suite de l'entrée 155 "le Sacré".
Vous parlez de mouvements des religieux pour donner au mot sacré un sens qui convient à leur "marché" du religieux et pour récupérer le plus de fidèles possible.
Mais ça ne peut pas marcher, parce que, même en supposant que vous ayez raison sur l'intention de ces gens-là, leur intention ne peut aboutir. Les destins des peuples sont scellés. L'Histoire n'est pas faite par les hommes, mais obéit à des lois contre lesquelles les hommes ne peuvent rien.
Il n'y a pas de destin qu'on choisit, il n'y a de destin que subi.
Je lis votre blog dans les grandes largeurs (je ne peux lire en détail, il faudrait trop de temps) depuis quelques années et je sais que vous croyez que le destin est un choix, mais ce n'est pas vrai. Je suis gardien d'immeuble, mais je n'ai pas voulu ce genre de travail (je voulais être pilote) d'une part. D'autre part, je voudrais trouver un emploi de gardien d'immeuble dans les quartiers chics de Paris, où les pourboires et les étrennes sont intéressants, et je n'en trouve pas. Je suis eczémateux et je n'arrive pas à me débarrasser de cet eczéma. Je n'ai rien, rien, de ce que je veux.
Il est impossible de changer de destin.
Le mot sacré, que cela soit vrai ou non, a changé de sens, bon ! mais vous ne lui redonnerez jamais le sens que vous voulez en admettant que ce soit le bon. C'est le destin du mot sacré.
Il y a pourtant quelque chose d'attirant dans votre programme, mais vous suivez une voie trop absolue, vous êtes trop idéaliste. Comment vous suivre dans ces conditions ?
Enguerran M. d'Ils de France


Réponse :
Voltaire écrivit : "Le destin nous mène et se moque de nous" au roi de Prusse Frédéric, je crois. C'est vrai pour la plupart des humains qui se laissent porter par les idées qui courent et les événements, mais c'est curieux qu'un Voltaire, qui sut si bien choisir son destin, comme quand il intervint dans l'affaire Calas, écrivît une telle bourde.
Un Pèlerin d'Arès français est certes né dans un pays : la France où le Créateur dicta au monde La Révélation d'Arès en 1974-77, et non en Mongolie de religion chama­niste au Moyen-Âge. Le destin de ce Pèlrin d'Arès français est ainsi marqué par les conditions de sa naissance: époque, langue, circonstances ; il est fatalement différent du destin d'un Mongol du Xème siècle. Le destin de chacun dépend donc inévitablement des conditions de sa naissance et de sa vie, mais cela ne conditionne pas son destin total.
Dans le cadre de ses conditions de vie l'homme peut très largement infléchir son destin dans une direction ou dans une autre. Ainsi me trouvai-je en 1974 face à Jésus me dictant L'Évangile Donné à Arès et je pouvais accepter ou refuser la mission qu'il me proposa.
Ainsi, au XIIIème siècle, un certain Mongol, Temudjin, prit le nom de guerre de Gengis Khan et décida d'envahir la terre alors qu'il aurait pu s'épargner tout ce mal et rester dans sa youtre à boire du thé et à soigner ses yaks et ses chevaux. Indépendamment des conditions de vie un homme peut choisir un destin. C'est encore plus vrai pour le destin spirituel.
Si nous Pèlerins d'Arès ne pouvions pas choisir le destin qui nous est proposé, pourquoi le Créateur se serait-Il manifesté à Arès, en 1974 par un Messager, puis Lui-même en 1977 ?
Tout dépend de la capacité à regarder tant sa propre vie que le lointain.
En regardant sa propre vie, qui ne voit qu'il a le choix entre plusieurs directions, entre subir ce qui se passe sans songer en sortir et examiner ce qui se passe, voir qu'il se passe plusieurs choses et choisir la plus forte et la plus digne ?
En regardant au loin, très loin, on peut apercevoir l'horizon derrière lequel il sera possible de repousser le mal, la Bête (Rév d'Arès 22/14) et on peut participer à son éjection en devenant pénitent ; c'est quand même plus beau et noble que regarder à ses pieds ou au bout de la rue ou au bout du champ et pas plus loin.
N'avez-vous pas remarqué qu'en regardant les étoiles la nuit ou l'horizon de la mer vous êtes plus détendu et vous vous sentez plus fort sans savoir pourquoi ? Je vais vous dire pourquoi: Parce que vous êtes créé pour les grandes œuvres, non pour la vie étriquée. Regardez au loin, élargissez votre horizon spirituel et vous vous sentirez plus assuré, votre pas deviendra plus ferme, tout s'assouplira en vous, même vos entrailles, votre volonté se fera forte et même puissante.
Ce monde est atteint de myopie et de nervosité intellectuelles. La plupart des livres que vous lisez et des films que vous regardez sont de l'art inquiet, pessimiste, violent ou creux et futile. Vous pouvez choisir de ne pas suivre La Révélation d'Arès ou inversement d'avoir bonne vue et assurance spirituelles en devenant un pénitent et un moissonneur de pénitents. Là vous devenez un faucon.
Il faut délivrer les hommes et les rendre à l'univers. Son Père y attend les hommes pour leur redonner puissance et en refaire ses co-créateurs.
Comment nous suivre ? Puisque vous êtes parisien, poussez un jour la porte du 32 rue Raymond Losserand !


21mai14 155C60 
Étant le dernier prophète encore (vivant) de L'Éternel des Armées, il t'incombe de laver les cœurs du petit-reste, car tu es leur guide spirituel comme Jean (le Baptiste) l'était à l'époque de Jésus !
Bravo homme Michel ! Tu as faiT ton travail du mieux que tu as pu et moi (sem) je t'en suis très reconnaissant !
Que L'Éternel continue de nous réprimer pour que nous nous soumettions à chaque instant à Ses Conseils, Ses Ordres et Ses Commandements ! Que Ta Punition est bonne, Seigneur, car Tu réprimes ceux qui Te craignent !
À Toi la Gloire et à nous tes enfants méritants le Paradis promis !
L'Éternel m'envoie te dire qu'il est temps de se préparer pour l'ascension vers notre destinée céleste.
Tu as déjà fais bouillonné l'Eau Forte dans les cœurs des marmots [Rév d'Arès xxx/13-15], maintenant le moment est venu de souffler les voiles des âmes repentantes pour rencontrer et s'humilier devant la Puissance du Père de l'Univers !
Moisem, je suis le dernier, le vivant, l'esclave du Tout-Puissant, et je suis venu pour accomplir Sa Volonté.
Comme disait Jésus : "Non pas ma volonté, mais Ta Volonté Père ! Notre Père, le Créateur de tout chose.
Moi Sorres Érik Michel (Moisem), je suis celui qui baptise avec le Feu ! (C'est la lumière du soleil ; la porte des étoiles) !
Toi homme Michel (Potay), tu es le consolateur promis ! (C'est Marthe la bosseuse fatiguée et soumise) !
Lui l'Agneau qui n'est plus (Neptune !) nous a fait descendre la vision des cieux ! (C'est Marie l'exaltée et amère) !
(Sans oublier les (anciens) prophètes et (tous) les serviteurs du Seigneur Dieu le Tout-Puissant !
Tout cela grâce à l'Amour du seul Dieu vivant : l'Invisible, l'Indivisible et l'Invincible !
Car Toi seul Père es digne d'élever des loups qui deviendront anges !
En toute repentance nous crions nos louanges vers Toi Père ! Gloire, Honneur et Puissance !
(Parle maintenant !) aux marmailles de (Marthe) et de (Marie) pour qu'ils lèvent leurs yeux vers le soleil (une bague de fiançailles sur le Doigt de Dieu).
C'est la porte vers laquelle "AL" peut communiquer avec nous en toute sécurité et bonté, (mais) aussi par l'affliction si nous persévérons à vouloir le défier ou l'envier ou que sais-je encore ?
(Toi quand) tu regarderas enlève tes lunettes de verre et tiens le Livre à portée !
Nous venons vers Lui naturellement (comme) les enfants vont vers Leur Père (avec respect et crainte) !
Surtout devant Lui pas d'erreur (pas d'obstination), car l'erreur est fatale ("le salaire du péché c'est la mort") !
Pour moi sem, la Vérité est venue, l'erreur a disparu et l'erreur doit disparaître aussi pour le petit-reste.
J'ai essayé d'avertir les hommes noirs de se repentir avant qu'il ne soit trop tard, mais ces incrédules ont préférés m'ignorer.
Ils doivent savoir que Dieu est bon au bout de la repentance ; pour ceux qui cherche la Meilleure Voie, le Meilleur Choix.
Ce monde touche à sa fin ("il dit ses derniers mots") ; et maintenant il est temps d'emballer la (meilleure) semence pour la nouvelle dispensation (le repos de L'Éternel des Armées) qui arrive tout doucement mais sûrement. "Vivez Zion !"
Sa Parole (et la Parole) ne s'accomplit que dans la patience, la persévérance et la prière.
Le Feu fondra l'or et fera monter l'Eau en vapeur jusqu'au Très-Haut et Il dirigera chacun selon son potentiel et surtout selon Sa Miséricorde ! Mais ensuite le feu de l'abomination éliminera sa propre vermine à la surface de la Terre ! Nous serons alors enfin de Retour ! Le z'histoire y recommence sur la Voie droite, finie la zone, finie la honte.
Au levant et durant tout le long de sa course et jusqu'au coucher du soleil (et même dans la nuit), clamez [et] AL vous conduira !
N'essayez pas de vouloir voir Dieu, car si vous voyez Dieu vous mourez !
Gardez-vous, car Il n'aimes pas l'indiscipline, l'envie, etc !
De toute façon, le mensonge disparaîtra et Moisem (personnellement) je n'accepterais aucun voyou-délinquant dans le Paradis terrestre ! Tous (le Petit-Reste) nous devons rétablir l'Éden et faire disparaître la loi des rats noirs.
Humilions-nous (sérieusement et sincèrement) et disons chaque jour : Merci Père Éternel pour cette nouvelle journée de repentir que tu nous accordes.
À Toi seul la Miséricorde : Lance à chacun de tes enfants dont tu connais les cœurs, une corde pour nous tirer vers Toi loin de la misère spirituelle de ce monde de ténèbres et de méchanceté et de fausseté et de ... !
Moisem dit le Papangue


Réponse :
Il y a dans ce commentaire des choses conformes à La Révélation d'Arès et des choses qui ne lui sont pas conformes.
Mais ce commentaire est plein d'une foi certes très exaltée mais devenue si rare aujourd'hui que j'ai vraiment voulu le publier.
Je trouve que, même si vous me paraissez trop enflammé et trop lyrique pour faire un bon Pèlerins d'Arès, qui doit être un pénitent et un moissonneur équilibré, surtout s'il appartient au petit reste, vous êtes au moins un sympathisant fervent. Merci, frère Érik Serres.
N'oubliez pas, mon frère, que la force d'âme ne se trouve pas par les mots, mais par la volonté.
Si vous allez vers les hommes de la rue avec les mots de votre commentaire, ils vous prendront pour un illuminé et passeront leur chemin, mais si vous allez vers eux avec un discours plus retenu, retenu par la volonté d'équilibre, ils vous écouteront et j'en serai le premier heureux.
Tout dans le monde moderne est contre nous, les idées générales contredisent les idées de La Révélation d'Arès, ce que pensent la plupart des humains est indifférent à nous, sans égard pour nous. L'exaltation ne fait qu'empirer cette adversité.
La réussite, quoique difficile, se fera par la mesure. Je crois que votre foi est très grande et qu'elle mérite, de ce fait, plus de mesure.


22mai14 155C61
C’est en 1983 que j”ai décidé de changer de vie, ma vie.
En fait, je m'étais mis à chercher Dieu. C’est en 1982 qu’enfin je trouvais mes réponses. Elles me vinrent de La Révélation d'Arès, qui m’a aidé à changer ma vie, en me donnant la bonne direction, mais aussi en sauvant ma vie.
Mon frère, vous qui critiquez jusqu’à l'insulte le prophète de Dieu, sachez qu’il m’a sauvé d’une vie vide et pleine de rancœur.
Yves T. de Midi-Pyrénées


Réponse :
Je ne sais pas à quel frère qui "critique jusqu’à l'insulte le prophète de Dieu" vous vous adressez, mais peut-être vous adressez-vous à tous ceux qui ne m'aiment pas et me font de grands reproches, parfois insultants, c'est vrai.
Nous nous connaissons depuis longtemps, plus de trente ans. Vous viviez à Paris à l'époque. Je suis heureux que l'homme très modeste que vous êtes, frère Yves, qui maintenant vit retraité dans le Gers, se manifeste dans mon blog. Merci.


22mai14 155C62 
Je sais que ce commentaire ne vise pas le Sacré, sur lequel je n'ai rien de spécial à dire, car je suis tout à fait d'accord avec vous, frère Michel. Je me laisse porter par votre enseignement, qui est très fort, mais qui me donne peu de forces pour être un bon pénitent et un moissonneur. C'est entièrement de ma faute ; pas de votre faute, parce que ce blog est parfait.
Je suis hors de propos, mais peut-être me pardonnerez-vous et me répondrez-vous.
Voilà : Nous allons voter dimanche pour élire les représentants français au Parlement Européen.
Je suis dans une incertitude totale. Je ne sais pas du tout pour qui je vais voter.
Pouvez-vous me donner un conseil ? Merci d'avance.
Jean-Clément E. de Basse Normandie


Réponse :
Mon frère Jean-Clément, il y a longtemps que je n'entendais plus parler de vous. Je suis heureux d'apprendre par votre commentaire que vous continuez de me suivre à travers ce blog.
Vous abordez un sujet : les Élections Européennes, que je ne vois pas sous un jour politique, mais pratique. J'entends par pratique ce qui peut servir à notre mouvement de pénitence et de moisson de pénitents.
Très franchement, je suis comme vous perplexe. Je ne vois pas encore pour qui je vais voter dans une perspective positive pour notre mission et si même je vais voter, si grande est mon incertitude tout à la fois sur le choix du candidat et sur l'oppor­tunité de me déplacer à Arès pour cela.

D'un côté,
Sauf pour des raisons de politique partisane qui ne m'intéresse pas, personne n'est capable de dire s'il faut ou ne faut pas sortir de l'euro. Or, pour moi l'euro est le principal souci, parce qu'il me paraît de plus en plus douteux qu'on puisse agir pour le bien des hommes — bien spirituel mais aussi bien matériel (nous sommes faits de chair autant que d'âme) — dans le cadre de l'euro. Jamais la vie n'a été aussi chère qu'avec l'euro ! De surcroît, les institutions européennes me semblent devenues plus inutiles qu'utiles depuis le référendum de 2005 et le "Non" des électeurs français.
En zone euro la croissance de l'Europe ne démarre pas et même plombe la croissance mondiale. L'euro n'est pas une idée idiote — c'est à mes yeux une très bonne idée (j'y viens à la fin de ma réponse) — mais un échec évident faute de réflexion et de patience. L'Europe semble comme paralysée, parce qu'on manipule une monnaie trop neuve à l'aide de principes trop vieux. Il fallait attendre que les habitudes séculaires financières, bancaires et commerciales s'effacent et qu'une vision plus claire vienne au jour ; il fallait attendre une génération. Les politiques qui sont légers et précipités, parce qu'ils ne travaillent pas pour le bien des hommes, mais pour être élus et faire carrière, en étaient incapables.
Le Marché Commun marchait bien, mais un euro venu trop vite a jeté du sable dans les engrenages. Notamment, il ne fallait pas instituer l'euro tant que la réunification allemande, très difficile, déséquilibrait le système et tant que les états ex-communistes (Hongrie, Pologne, Bulgarie, Roumanie) n'avaient pas atteint un certain niveau économique. Partie d'une ignorance manifeste et sans doute voulue de l'évolution des sociétés, l'euro est venu à contretemps. C'est très difficilement rattrapable. Dans les années 1990-2000, le libre-échange a mal fonctionné, l'arrivée de pays encore arriérés avec des forces de travail très bon marché ont provoqué un durcissement de la compétition entre ces nations. Les rapports entre Européens n'ont pas été ce qu'ils auraient dû être, c.-à-d. complé­mentaires en termes de consom­mation et des forces de production équilibrées entre elles. L'Allemagne, notamment, trop forte allait inévitablement écraser ses partenaires. Internationalement, les pays européens peuvent-ils résister seuls à la puissance américaine ou chinoise? Non. Si l'Allemagne fait de la désinflation compétitive et baisse son coût du travail de 20 %, ce n'est pas pour contrer la Chine, où le coût du travail est vingt fois moins élévé, c'est pour contrer ses partenaires européens. La zone euro n'est pas une zone protégée mais une zone de barbarie économique.

Je ne crois pas que sortir de l'euro plongerait l'économie française dans le chaos, comme l'affirment les économistes à la solde des politiques. L'Europe reste une réalité géographique et, quoi qu'il arrive, nous resterons voisins et garderons des liens. Il y aurait un petit moment difficile, mais ce pourrait être un bien très vite. Cela n'affecterait nullement notre mission spirituelle, de toute façon. Bref, j'ai bien peur que, d'un point de vue économique, l'Europe finisse par un échec retentissant, même s'il est difficile de préciser la forme exacte de cet échec. Voyez comme les Grecs et tous les pays du Sud Européen dépérissent actuellement ! La souffrance de l'Europe me paraît évidente et je ne parle pas de ces fameux "commissaires" de Bruxelles qui font n'importe quoi sans contrôle. Quant à M. Hollande, je crois que l'incompétence abyssale de cet homme ne peut qu'aggraver les choses à propos de l'Europe, mais l'incomprétence concernant l'Europe me paraît beaucoup plus large. J'arrête de parler ici non de ma méfiance des hommes d'Europe, puisque Dieu m'envoie au devant d'eux, mais de ma méfiance de l'Europe que les politiques ont concoctée avec une incomprétence et une précipitation évidentes.

D'un autre côté,
J'ai passé mon enfance à écouter les récits, souvent horribles, des hommes qui avaient fait la guerre de 1914-1918. J'ai moi-même vécu la guerre 1939-1945 à Paris sous l'occupation allemande, la persécution nazie, les bombardements, etc. et je sais, je sais au sens le plus fort du verbe savoir, qu'il fallait absolument fairte quelque chose pour que cessent les rivalités, les racismes et les haines entre les nations d'Europe et la violence guerrière entre elles. Aussi ai-je toujours applaudi à l'idée de faire la nation Europe pour que tous les hommes découvrent enfin qu'ils sont frères et se mettent à travailler ensemble.
J'étais et je suis toujours tout à fait partisan d'une monnaie européenne unique, parce que des hommes qui partagent la même monnaie ont des nationalismes, partant des patriotismes, moins marqués.
Oui, je crois qu'il faut faire l'Europe, mais pas comme les politiques l'ont faite. C'était un travail à laisser aux Sages. Ça n'a pas été fait de cette sage manière. Ce n'est peut-être pas désespéré, mais je crains fort qu'il faille tout effacer et recommencer. Mais est-ce possible ? Je crois que nous Pèlerins d'Arès allons avoir un rôle à jouer dans la formation des esprits qui finiront tôt ou tard à faire ou refaire l'Europe, puis le monde...


Comme vous voyez, je suis très incertain. Je vais beaucoup prier d'ici dimanche, espérant une lumière du Ciel.


23mai14 155C63
(extrait d'un courrier postal)
Transformer sa vie propre, évoluer pour aider à évoluer, en faire la foi qui donne un sens à sa vie, dans le sens de direction, mais aussi comme connaissance de la vie qu'on doit mener ? Sans Révélation pourrions-nous savoir qui nous sommes, vers quoi nous devons aller ? Vers le Sacré ?
J'en arrive au thème de votre nouvelle entrée, le sacré.
Pour moi c'est la vie, dans le sens courant, relatif donc, simplement parce que tuer un homme, une conscience, serait insupportable à la conscience. Il y a quelque chose de sacré auquel on ne peut toucher, un indéfinissable lié à la vie.
Dans l'absolu, le sacré échappe au finissable, au mortel, à la matière, il est plus que la conscience.
Car si l'inconscience tient lieu de conscience encore pour certains, le sacré serait peut-être la sur-conscience, le lien intime, la fusion intime même de la petite conscience humaine partielle à Celle Infinie du Créateur de vie.
En ce sens, on toucherait par intermittence le Sacré quand on est dans Sa Main en train d'accomplir Son Dessein, pénitence et mission. Être et transmettre. Décidément les mots sont petits pour dire les grandes choses.
Charlie F. du Nord


Réponse :
Je ne saisis probablement pas très bien ce que vous voulez dire.
Je suis d'accord avec vous quand vous considérez le sacré comme lié à la vie et non lié à un objet comme une relique, à un son comme une musique ou à un édifice comme une basilique. En effet le sacré, comme vous dites, "c'est la vie", s'il s'agit de la vie appliquée à l'accomplis­sement du Bien.
Par contre, je ne suis pas d'accord avec vous sous d'autres aspects.
Si je tue un humain, je commets un meurtre, un très grave péché, mais mon acte ne saurait être le meurtre du sacré que si l'humain que je tue accomplit le Bien : C'est le cas par excellence si je crucifie Jésus ou tue n'importe quel autre prophète du Bien. Par contre, si pour défendre mes enfants je tue un forcené, un barbare, un soudard qui menace mes enfants, je ne tue pas le sacré.
Le meurtre est un grave péché, mais nous ne pouvons oublier — si je suis bien nourri du contexte et du sens profond de La Révélation d'Arès — qu'un meurtre n'est que l'anti­cipation ou la précipitation de la mort qui de toute façon frappe tout humain un jour ou l'autre et dont l'assassin est le péché. Quand je pèche, je participe à la mort de quelqu'un d'inconnu quelque part sur la terre. Tous les pécheurs sont des assassins qui s'ignorent.
Je ne suis pas non plus d'accord avec vous quand vous dites que le sacré "est plus que la conscience." Si j'œuvre pour la Bien, mon Œuvre par ce fait est sacrée, mais elle n'est que la produit de ma conscience. Ma conscience n'est pas au-dessous du sacré. Conscience et sacré vont de pair, l'une ayant besoin de l'autre.
Mais je n'ai peut-être pas très bien compris ce que vous vouliez dire. Oui, "décidément les mots sont petits pour dire les grandes choses."


23mai14 155C64
Voici quelques questions qui m’interpellent !
Là première suite à votre réflexion sur les élections de dimanche prochain [25 mai].
En priant ce matin [j'ai lu] dans La Révélation d'Arès (22/4) : Voilà ! Les béliers sont les princes et leurs prêtres. Certains princes se soumirent un grand nombre d’autres princes et leurs troupeaux ; avec eux ils formèrent des hordes innombrables ; ils marchèrent à leurs têtes pour étendre sans cesse leurs conquêtes.
[La question qui m'est alors venue à l'esprit est :] Pouvons nous voir dans cette nouvelle Eurocratie avec son parlement européen, son conseil de l’union européenne, sa commission européenne, sa cour de justice européenne, sa cour des comptes, sa banque centrale européenne et même son école d’administration européenne, comme les béliers, les princes et les prêtres des temps modernes qui font marcher leurs troupeaux en hordes innombrables soit prés de 500 millions d’Européens classés dans cette Europe administrative ?
La deuxième [question va] dans le sens de ce blog, particulièrement intéressant pour nous recibler toujours mieux à la moisson à laquelle le Père nous envoie.
Beaucoup de personne ont leur vision du sacré et de l’âme en lien avec le Créateur, mais pas tout à fait comme vous le dites, car pour eux c’est la vie qui en premier est sacrée. Réfléchissant à leur conviction, je constate que la vie physique et l’esprit humains, que mes parents m’ont donnés et qui tentent maintenant de rejoindre la Vie Sacrée du Créateur en y greffant une âme, ont déjà quelque chose de plus et de très particulier par rapport à tout le domaine animal duquel nous venons.L’embryon du Sacré y serait-il déjà ?
L’aspiration au bien est présente chez la plupart des enfants. Pour Jean Jacques Rousseau l’homme est naturellement bon. Où allons-nous chercher cette bonté ?
Peut-on associer les deux mots Sacré et Sainteté, et donc bonté, bien et vertu qui en découlent ?
Rémy G de l’Avignonnais


Réponse :
Dans cette entrée 155 je considère comme sacré l'accomplissement du Bien quand il s'exerce effectivement. C'est tout.
Je n'exprime pas de considération pour les sens figurés de sacré très nombreux dans la langue de tous les jours : Amour sacré de la patri-i-e... La vie est sacrée... les vases sacrés de la messe... les bois sacrés des druides, la Voie Sacrée de la bataille de Verdun, etc.
Par ailleurs, tout humain en gestation est un "embryon du sacré", puisque toute vie humaines est appelée à accomplir le Bien, mais peu de vies humaines accompliront le Bien une fois adultes. Donc, les embryons peuvent toujours êtres des promesses de sacré comme les millions de bébés tortues sortis des œufs pondus dans le sable des plages sont des promesses de tortues, mais peu vont subsister comme adultes. N'oublions pas qu'un embryons n'est pas un être accompli, ce n'est qu'une promesse.
Jean-Jacques Rousseau disait que l'homme est naturellement bon, mais Jean-Jacques Rousseau n'est pas Parole de Dieu.
Jean-Jacques avait son opinion. Dieu a une autre opinion. S'Il appelle l'homme à la bonté, c'est qu'Il sait que l'homme est bon s'il veut et s'efforce d'être bon ; il ne l'est plus naturellement depuis le mauvais choix d'Adam. L'enfant peut être plus doux que l'adulte tant que ses gonades ne sont pas à maturité, mais il y a des enfants méchants. Si vous n'en avez pas rencontré, tant mieux pour vous. À l'École Primaire j'en ai connu un certain nombre pour ma part.
La Sacré est le sacré et la Sainteté est la Sainteté. Ne pas confondre. La Sainteté est l'état naturel de Dieu. Chez l'homme elle ne peut survenir mais seulement relativement et après de très gros efforts dans l'accomplissement du Bien. C'est cet accomplissement qui, à mes yeux est le Sacré. Disons que le Sacré lié à l'homme est l'ascension qui conduit à la Sainteté liée à Dieu (les Hauteurs Saintes).


23mai14 155C65
Je vous suis très reconnaissant, frère Michel, d'avoir dans votre réponse 155C51 précisé la différence entre, d'un côté, le sacré et, de l'autre côté, l'âme et le spirituel.
Je renvoie chacun à ces lignes.
Inconsciemment, je confondais âme et sacré, et c'est une des raisons pour lesquelles nous avons eu du mal à nous comprendre dans nos échanges en 155C14 et C23.
En fait votre idée d'intermittence, je l'admettais mal, parce que j'avais en tête le spirituel, l'âme, qui en attendant de devenir le regard, la main, la gorge, l'estomac du spectre" (Rév d'Arès 4/6) est déjà "le regard, la main, la gorge, l'estomac" de mon esprit, et notamment ce "regard" très stable en moi, et dont il me faudra un jour parler à travers les passages de la Parole où figurent les mots "regard", "œil", "oreille", "voir","entendre", "sentir"...
Mais si, comme je le découvre si lumineusement à vous lire, le sacré, cette fusion avec le divin, renvoie à ce Christ de référence qui est Jésus et qui seul a réussi dès cette terre une sacralisation définitive, alors je découvre qu'au-delà de mon ambition constante, celle d'être un homme de bien, un pénitent, ce qui implique prière et moisson, je suis appelé à une ambition plus haute encore et que je pressens depuis longtemps, celle de devenir un autre Christ.
Même si on sait que cette vie n'y suffira probablement pas, c'est bien sûr exaltant... mais  que dire du cheminement ?
Je comprends votre façon de privilégier la notion d'intermittence, car nos volonté et capacité  d'élévation et de sacralisation fluctuent, parfois douloureusement (155C43, merci, Didier), mais en même temps, il me semble que cette marche vers le sacré, la fusion, se fait aussi progressivement en rapprochement et ascension. Je ne veux pas citer les références du Coran et de La Révélation d'Arès sur ces deux images. Il me semble qu'Élie et Marie sont des modèle intéressants de rappro­chement et de très haute ascension vers ce sacré.
François D. d'Ile de France.


Réponse :
Je suis ému de vous voir vous donner beaucoup de peine pour réfléchir à ce que j'entends par sacré. Je vous en remercie, mon frère François.
Je vous souhaite de tout cœur de devenir un christ à l'image du Christ. Nous essayons tous de le devenir.


23mai14 155C66 
Votre article 155 et les commentaires me font réfléchir à ce que vous appelez le Sacré.
Si l'idée de Sacré est reliée à l'idée d'effort pour devenir un homme du temps qui vient, l'idée de Sacré me semble quelque part reliée à l'idée du travail, du travail pour Dieu et pour changer le monde naturellement.
D'ailleurs, l'idée de Création Divine est reliée elle-même à l'idée d'un travail puisque la Genèse dit que Dieu se reposa le septième jour.
Que pensez-vous des rapports entre le Sacré et le travail ?
Luc Q. de Lorraine


Réponse :
Dans "Souvenirs de la Maison des Morts" que Dostoïevski écrivit après avoir purgé cinq ans de bagne sibérien, on observe les humeurs différentes des bagnards selon la tâche à laquelle on les soumet. Par exemple, quand on leur fait démolir un bateau pour en faire du bois à brûler dans une région du monde où un tel travail est inutile, parce que le bois n'y coûte quasiment rien, ils sont déprimés, tristes, fatigués. Quand on leur donne une autre tâche dont l'utilité est plus évidente, surtout si elle demande une certaine ingéniosité, donc un peu plus d'humanité, ils retrouvent gaîté et forces. Pour moi, c'est l'image du monde.
Les gens que je rencontre dans la rue me font souvent l'effet de bagnards astreints à des travaux inutiles, pas gais et fatigués, et je sais que je ne convaincrai jamais l'un de ceux-là de devenir un Pèlerin d'Arès. Je sais que je ne ferai un Pèlerin d'Arès que d'un des bagnards de l'existence heureux du travail qu'il effectue. Ce n'est pas gagné d'avance, mais au moins je peux espérer.
Accomplir le Bien est un travail, souvent très difficile, voire très pénible, mais exaltant parce qu'il est plein de promesses pour nos frères humains et l'avenir du monde. Ainsi est donc le Sacré !
Le Sacré ne peut s'appliquer qu'à une tâche ou un effort des plus hautement utiles.


24mai14 155C67 
Frère Michel, nous allons voter pour les Européennes demain.
Vous en avez parlé à Jean-Clément dans une de vos réponses [155C62], mais j'aimerais avoir de vous plus de lumière.
Je voulais m'abstenir, mais ce que vous avez dit à Jean-Clément signifie que vous jugez importante notre participation à l'Europe, mais je ne sais pas pour qui voter.
Donnez-moi un conseil.
Jean-Yves de Bretagne-Ouest.


Réponse :
Une chose est sûre, je ne voterai pas pour la gauche dont le gouvernement me paraît inepte. En 2012 la France a envoyé au Parlement un patchwork de godillots qui semblent ne plus croire en eux-mêmes et ont voté sans sourciller des lois qui n'apportent rien de ce que la France attendait d'eux. En 2012 jamais un parti politique n'avait reçu en France autant de pouvoirs du haut (présidence de la république) en bas (mairies) en passant par les Députés, Sénateurs, Conseils régionaux,  mais jamais hommes nantis d'autant de mandats n'ont fait si peu, si mal. Je ne vois pas pourquoi ces gens-là feraient l'Europe que nous souhaitons : une Europe de consciences libres, de spiritualité renaissante, d'entreprises libres, fortes et inventives, plus qu'ils n'ont fait pour la France seule.
Il faut l'Europe, mais je crois pour ma part qu'il faut repartir d'un projet basé sur ce que voulaient Jean Monnet et Philippe Séguin. Monnet eut raison de vouloir l’Europe, mais Séguin eut aussi raison dans les années 90 en avertissant que l’Europe évoluait mal. Il faut donc le courage de refuser l'Europe qu'on nous a fabriquée et de recommencer.
Les listes de candidats sont très nombreuses. Pour Arès j'ai reçu une douzaine de "professions de foi".
Pour moi il faut reculer sagement, repartir d'une base raisonnable (10 nations par exemple) avant d'élargir l'Europe et d'en redéfinir les compétences : On ne peut faire l'Europe entre des pays encore trop arriérés et des pays très avancés: Songez qu'entre la Roumanie et la France l'écart des salaires est énorme, de 1 à 6 ! Et qu'est-ce que c'est que ces commissaires dont on ignore les noms, que personne ne voit jamais, qui légifèrent sans contrôle sur la forme des concombres, la hauteur des escabeaux, la quantité de cacao dans le chocolat ? Il faut renvoyer ces gens-là chez eux et repenser la gestion européenne. Il faut par exemple avoir à l'esprit que la Chine, concurrent industriel redoutable, ferme son marché public à la concurrence, alors que l'Europe ouvre les siens à 80% ! Il faut faire respecter l'équité. Ceux qui décident pour l'Europe sont inconscients et incompétents.
L'Europe reste à faire, quitte à refaire une parrtie de ce qui a été fait, comme l'Évangile reste à accomplir, car le christianisme, le vrai, n'existe pas encore. Ces parallèles n'existent pas pour l'heure, mais pour nous Pèlerins d'Arès l'homme-animal (l'Europe comme base du monde, puisque Dieu a parlé en Europe en 1974-1977) doit suivre l'homme-âme (le monde qui doit changer pour la Vie et le Bien).


26mai14 155C68
Frère Michel, vous ne m'avez pas dit que le Front National allait gagner
Ça change beaucoup de chose !
Ces racistes antisémites qui cherchent un repli sur la France, le retour au Franc comme monnaie, le rétablissement des frontières et des douanes, est-ce ce qu'une majorité de Français veut ?
Je suis désemparé. Ce n'est pas le Sacré qui est menacé, mais ce que ces gens-là veulent comme sacré, c'est la messe catholique ou, disons, œcuménique et le reprise de la chasse aux religions qui sont étrangères à l'œcuménisme.
C'est un terrible choc.
Jean-Yves de Bretagne-Ouest.


Réponse :
Dans votre commentaire 155C67 vous m'avez demandé un conseil. Vous ne m'avez pas demandé des prévisions.
Personnellement j'ai voté "Nouvelle Donne" qui prévoit le retour à une Europe d'une dizaine de nations après que j'eus hésité à voter pour les Gaullistes de "Debout la France" de Nicolas Dupont-Aignan, mais ceux-ci prévoyaient un retour à une Europe de 4 ou 5 nations, qui m'a paru vraiment trop restreinte.
Mais j'étais évidemment sans illusion sur les chances de succès de ces deux listes-là qui dans ma région ont fait des petits scores malgré assez honorables de 3% chacun..
Il faut aussi considérer le nombre élévé des abstentionnistes toutefois moins nombreux qu'en 2009.
Le succès du Front National et la défaite des Socialistes étaient prévisiblee et d'ailleurs prévues par tous les sondages.
Je ne suis évidemment pas du côté du Front National.
Ne vous affolez pas, mon frère. Il s'agit d'élections au Parlement Européen de Strasbourg où les conservateurs vont garder leur majorité. Le Front National Français va y trouver quelques alliés européens, mais à eux tous ces europhobes ne vont pas y détenir la majorité ni même, je pense, y prendre la deuxième place.


27mai14 155C69
Discours de Victor Hugo à l'Assemblée Nationale du 10 novembre 1848 (extraits) :

Tout ce système d'économie ébranle d'un seul coup tout cet ensemble d'institutions civilisatrices qui est pour ainsi dire la base du développement de la pensée française... Quoi ! D'un côté la barbarie dans la rue et de l'autre le vandalisme dans le gouvernement. Messieurs, il n'y a pas que la prudence matérielle au monde ; il y a autre chose que ce que j'appelerais la prudence brutale. Les précautions grossières, les moyens de force, les moyens de police qui ne sont pas, Dieu merci, le dernier mal des sociétés civilisées. On pourvoit à l'éclairage des villes, on allume tous les soirs des réverbères, et on fait très bien, dans les carrefours, sur les places publiques. Quand donc comprendra-t-on que la nuit peut se faire aussi dans le monde moral et qu'il faut allumer des flambeaux pour les esprits ?...

Eh bien ! la grande erreur de notre temps a été de penser, je dis plus : de courber l'esprit vers la recherche du bien-être matériel et de les détourner du bien-être religieux et du bien-être intellectuel... D'ailleurs le bien-être matériel ne pourrait être le but suprême de l'homme en ce monde... Il importe, Messieurs, de remédier au mal, il faut redresser pour ainsi dire l'esprit de l'homme. Il faut, et c'est la grande mission du Ministère de l'Instruction Publique, il faut relever l'esprit de l'homme, le tourner vers Dieu, vers la conscience, vers le beau, vers le juste et le vrai, vers le désintéressé et le grand. C'est là et seulement là que vous trouvrez la paix de l'homme avec lui-même et par conséquent la paix de l'homme avec la société.

Marc V. du Canton de Bern (Suisse)


Réponse :
Merci, frère Marc, pour cet extrait d'un discours de Victor Hugo au Parlement en 1848.
Comme nous voyons tous, aux mots près — Hugo dirait aujourd'hui "spirituel" au lieu de "religieux" — rien n'a beaucoup changé.


27mai14 155C70
Merci, cher prophète, pour cette magnifique entrée qui a provoqué de nombreux commentaires et vos réponses riches d’enseignement.
Dans un mois, le Pèlerinage 2014 sera ouvert. Les frères, de diverses origines, viendront, à l’Appel du Créateur, prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/3-7, xLviii/9) et faire leur veillée d’armes pour repartir pour une nouvelle année spirituelle, le cœur rempli de nouvelles résolutions d’accomplir le Bien par leur effort de pénitence et de moisson, réarmer le monde en l’appelant à retrouver sa vocation spirituelle.
Le pèlerin qui a la chance, dans cette génération, de venir en Pèlerinage, porte souvent dans son cœur et ses pensées les frères et sœurs qui ne peuvent être présents et prie avec eux.
Laissant la balène (Rév d'Arès xL/4), en priant dans les quarante pas qui nouent Ma Force et Ma Faveur (xLi/9) le frère peut redevenir un, se fortifier pour avancer dans la voie du Bien et rester dans le Vrai au moment des épreuves ou des moments douloureux  qui peuvent survenir.
J’ai la foi que ce Pèlerinage sera important dans notre évolution personnelle et celle de notre mouvement.
En parallèle de l’ascension individuelle du pénitent vers les Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 36/19), l’on pourrait peut-être dire que le Pèlerinage lui aussi fait son ascension en acquérant peu à peu un nouveau sens, une nouvelle compréhension, grâce aux conseils du Témoin, Mikal. Cette année, le pèlerin pourra sur le Saint Lieu, se souvenir de cette sublime entrée :
Chaque pèlerin deviendra sacré en se soudant au Père et à Son Univers.
Déjà un jour il y a quelques années, Frère Michel, vous nous avez dit : "Quand vous êtes sur ce Lieu (La Maison de la Sainte Parole), dites-vous que vous êtes dans les Bras du Père »," ce qui crée déjà une réelle intimité avec le Créateur. C’était peut-être déjà une façon d’évoquer cette fusion.
Dans les moments de prière au Pèlerinage, le pèlerin se sent souvent hors du temps, tout comme lorsqu’on accomplit le Bien, en faisant un effort de pénitence ou de moisson. Ce ressenti d’être hors du temps est peut-être le sacré ?
(La) pieuse gente choit, le sein devant, le sein dur (comme) Mon Poing (qui) bat (la terre) ;
Le faucon, (dont) les ois(ill)ons (ont) les serres ;
(par) mille (et) mille (ils) battent la terre,
(comme) les haches (ils s’ab)attent ( xLv/13-14).
Tu fends le souci des nations (xLix/3)
Mille armées contre le Fer          
Mais le Four cuit leur épées (xLix/9).
Chantal C. d’Aquitaine


Réponse :
Merci, ma sœur Chantal, pour ce très beau commentaire.
Oui, bien sûr, la soudure que nous nous efforçons de faire entre nous et le Créateur est un passage, encore incomplet et impermanent, de notre vie dans le temps à notre vie hors du temps (Rév d'Arès 12/6).


27mai14 155C71
Sacrées baffes et baffes sacrées. Quand je prend une baffe dans la rue, je la destine à mon orgueil — à lui de gérer ce genre de chose !
Des baffes il y en a des petites et des grosses. Dans la démarche missionnaire de rue, c'est toujours fréquent de prendre des baffes. Il est même nécessaire de les supporter pour arriver à l'épi mûr. Quelquefois je les compte. Il y en a de toutes sortes : la baffe du méprisant, la baffe de celui qui ne nous comprend pas, la baffe du rigolard, la baffe du trouillard, la baffe du discuteur, etc.
Mais il y a la contre baffe qui me plait beaucoup. Celle de celui qui croit nous moucher en nous disant ironiquement: " Et vous tendez l'autre joue lorsqu'on vous frappe la joue droite ?" Je leur réponds honnêtement que ce n'est pas dans mes habitudes de tendre la joue. Si Jésus à pu tendre l'autre joue face à un homme violent c'est qu'il savait son geste capable de l'émouvoir, il ne l'aurait pas fait face à un sanguinaire. Là, je cite Gandhi qui a pu tendre la joue (théorie de la non violence) face à un envahisseur anglais sensible aux valeurs chrétiennes mais que cette théorie de la non violence s'arrêtait face à la brutalité d'un nazisme qu'il a fallut combattre par la force physique.
Bref, des baffes, on en ramasse des tonnes et c'est notre manière à nous de témoigner de notre amour pour tous ces hommes déçus où trop sûrs d'eux-mêmes.
On reste en contact malgré tout. Un jour ils en auront tellement les mains gonflées qu'ils finiront par nous écouter.
Pascal L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Voilà des baffes qui peuvent être des "sacrées baffes" au sens figuré et parfois des "baffes sacrées" au sens propre, car même une baffe peut nous jeter dans le Feu de la soudure avec le Père.


27mai14 155C72
Cela fait un moment que n’avais lu sous votre plume une parole aussi vivante !
Votre part Maternelle (mais non point "maternante") s’y dévoile avec force.
Sauf peut-être lorsque vous dénoncez quelque peu âprement les juifs judaïsants, les chrétiens d’église, les musulmans de mosquée, etc. comme les principaux agents du figement de la Parole et du Sacré : Or, n’est-ce pas l’humain dans son attachement à la substance opaque du monde qui est l’agent de ce figement ?
Et n’est-ce pas la même humanité dans son amour pour la Lumière qui en sera libératrice ?
Ainsi la Mère ne distingue pas entre ses enfants… Mikal ne fait-il pas de même ?
Frank N. d'Ile de France


Réponse :
Bigre ! Ce ne sont pas les "juifs judaïsants, les chrétiens d’église, les musulmans de mosquée" qui sont les "agent du figement" de la Parole et du Sacré. Ce sont les religions qui les enrégimentent. Ce sont les religieux et les théologiens qui ont momifié la Parole et le Sacré en pharisaïsmes, dogmes, cérémoniaux et prières figés qui font que quand un catholiques entre dans un templs protestant ou dans une synagogue ou dans une mosquée il est complètement dépaysé, se voit en pays étranger, alors qu'il devrait se sentir à son aise.
Nous essayons au Pèlerinage d'Arès de faire en sorte que les gens qui entrent là ne se sentent pas trop jetés dans une culture éloignée, dépaysante, imperméable. Ils prient comme bon leur semble et peuvent même ni endosser la tunique ni se déchausser s'ils n'en comprennent pas l'usage. Ils ne sont pas embrigadés. La seule chose qu'on leur demande est le respect et la paix du lieu.
Ceci dit, je suis heureux d'avoir de vos nouvelles et de voir que vous lisez mon blog de temps en temps.


27mai14 155C73
La Bible à la réputation d’être sacrée, et pourtant, si elle était si sacrée que ça Dieu ne serait pas intervenue pour vous dire de la purifier [Rév d'Arès 16/12, 35/12].
Ainsi sont écartés purement et simplement les livres nommés dans La Révélation d'Arès : Paul, Pierre et Jean l’évangéliste, pour les œuvres chrétiennes. Ce qui revient à rejeter de la Bible les Épitres de Paul et de Pierre, l’Évangile de Jean et ses autres écrits, dont l’Apocalypse.
Et puis  je pense au prophète Moïse ? Le noir parle à Moché : La Parole de Nom va (comme) le pas du rat. Ma Parole à moi est large comme le pied du chameau (Rév d'Arès xviii/4). J’aimerais bien savoir quelle partie, quels versets de l’Exode de Moïse faut-il retirer  aussi de la Bible.
Mary de Bretagne-Sud.


Réponse :
Quels versets de l’Exode de Moïse faut-il retirer  aussi de la Bible ? C'est simple: Sauf le décalogue, vous considérez comme inauthentique où obsolète tout ce qui ne trouve pas de correspondance dans l'Évangile de Matthieu, de Luc et de Marc et dans La Révélation d'Arès. Cela nous fait considérer comme inauthentique ou obsolète énormément de choses à tel point qu'il est plus prudent de s'en tenir aux Évangiles de Marc, Matthieu et Luc et à La Révélation d'Arès.
Pourquoi parlé-je ici de prescriptions obsolètes ? Parce que la Parole du Père est toujours adaptée aux hommes auxquels elle s'adresse. Les esclaves hébreux libérés d'Égypte étaient des êtres abrutis et arriérés et il est possible que des prescriptions comme la lapidation de la femme adultère ou des enfants rebelles à leurs parents, les nombreuses mises à mort pour des raisons diverses , l'interdiction de manger du porc, de l'autruche et de quantité d'autres animaux ou poissons, parmi quantité d'interdits et condamnations, aient eu un sens dans une société de brutes antiques, mais cette justice brutale n'en a plus aujourd'hui. L'homme a évolué. On peut dire la même chose du Coran.


27mai14 155C74   
Vous posiez cette question en 154C73 dans votre réponse à Antoine Bastien
"Demeure la question, que nous remuons sans cesse: Avons-nous fait, tous autant que nous sommes, assez  pour faire connaître l'Evénement d'Arès et ses perspectives ?"
M’est venue naturellement la réponse suivante :
Ce qui manque c’est un outil qui permettrait la prise directe de La Révélation d’Arès sur les centres d’intérêt des hommes qui passent, ce qu’on appelle les modes, en les aimants et en faisant ressortir la vision originales qu’a La Révélation d’Arès, car la mode lance un dénigrement sur tout ce qui ne lui ressemble pas et nous subissons l’une après l’autre les modes qui passent.
Quiconque est un moissonneur régulier sait cela. Or, nous devons tenir plus de quatre générations au contact direct de l’attention des hommes et  Dieu nous demande de devenir des hommes du temps qui vient, donc quelque part des hommes qui devancent les modes qui arrivent, pas comme des devins, mais comme des hommes qui sont au courant des intérêts des hommes qui prennent de l’importance parcequ’ils les aiment et sont à leur contact. C’est ainsi en les devançant ou en étant au diapason que nous pourrons parler aux jeunes qui — je m’en aperçois en cotoyant les 20-25 ans  — s’ancrent dans la mode qui passe.
 Je me suis fait cette réflexion : "Quand je suis arrivé à La Révélation d’Arès en 1988 elle était elle-même "la mode qui passait" ayant été révélée en 1974 et 1977 et étant sortie aux yeux du grand public entre 1983  et 1990 grâce à la publication de L’intégrale du message en 1984 et grâce aux grandes manifestations publiques qui eurent lieu ces années là.
Ainsi de nombreux jeunes dont je fus répondirent naturellement à son appel (moi en 1988). Puis, plus rien, grand vide!
Je viens de comprendre qu’en fait elle était passée de mode en 1991 ne faisant plus parler d’elle et commençant dans les oreilles du public à déjà sentir le vieux. De plus, les moissonneurs d’Arès sans doute confrontés à ce problème de renouvel­lement face à la mode qui avançait ont dévié de l’originalité spirituelle du message pour partir dans ce qui a été appelé "la mission sociale" et cela a été un échec cuisant.
Ce blog (car je compte créer un blog qui s’intitulera "Perspectives originales de La Révélations d’Arès") se lance pour tenter de retrouver le contact direct avec l’attention du public, surtout l’attention des jeunes qui représentent la plus grande espérance pour le changement du monde, sans dévier cette fois du message spirituel. Ce blog tentera aussi de répondre aux mauvaises images que nous pouvons générer au fur et à mesure qu’elles seront repérées.
Donc je voudrais avec mon blog commencer cette dynamique comme un défricheur pour que d’autres plus tard aient un travail déjà accompli et qu’ils comprennent l’intérêt de cette attention permanente.
Voilà le texte de présentation que je comptais mettre (c’était pour m’éclaircir les idées)
 
PERSPECTIVE(S)  ORIGINALE(S) DE LA REVELATION D’ARES
La Révélation d’Arès demande à chacun de devenir un homme du temps qui vient (30/13) — sous-entendu du temps qui vient heureux — pas un homme qui reproduit le passé qui a engendré le malheur.  Elle appelle, dès lors, à une perpétuelle originalité, une perpétuelle créativité par rapport à sa propre vie et au monde dans lequel on vit pour s’engendrer soi-même  et engendrer le monde dans un bonheur (toujours nouveau), toujours renouvelé.
Si elle rappelle un Fond spirituel immortel et inchangeable c’est qu’à partir de ce Fond peuvent s’engendrer une multitude d’avenir de bonheur possible du moment que soient engendrés perpétuellement la paix, l’amour, le pardon, l’intelligence du cœur, la liberté absolue.
Ainsi confronté aux problèmes de tous les jours, La Révélation d’Arès permet d’envisager des solutions toujours originales, pour peu, qu’on se mettent à réfléchir par rapports aux balises qu’elle donne. C’est ce qui frappe toujours quand on suit de près les propositions de son témoin direct, le Frère Michel (Michel Potay).
La Révélation d’Arès lance l’homme dans l’aventure du changement total, profond et superficiel, sur plusieurs générations et doit donc renouveler toujours  son contact avec le présent des hommes. Les modes perpétuellement changent et menacent donc tout maintient des vérités profondes à l’attention des hommes. Ce blog veut résister aux modes qui passent, en les aimant, et en montrant qu’à chaque nouveau sujet soulevé par la mode, La Révélation d’Arès propose sa solution originale cohérente avec son objectif perpétuel ; ainsi elle pourra résister à l’engloutissement possible par les modes qui passent, qui ont tendance à créer  un dénigrement dans le public pour tout ce qui ne leurs ressemblent pas.
Quand je suis arrivé à La Révélation d’Arès en 1988 elle était elle-même "la mode qui passait" ayant été révélée en 1974 et 1977 et étant sortie aux yeux du grand public entre 1983 et 1990 grâce à la publication de L’intégrale du message en 1983 et grâce aux grandes manifestations publiques qui eurent lieu ces années là. Ainsi de nombreux jeunes, dont je fus, répondirent naturellement à son appel. Puis, plus rien, grand vide.
Je viens de comprendre qu’en fait elle était passé de mode en 1991 ne faisant plus parler d’elle et commençant dans les oreilles du public à déjà sentir le vieux. De plus, les moissonneurs d’Arès sans doute confrontés à ce problème de renouvellement face à la mode qui avançait ont dévié de l’originalité spirituelle du message pour partir dans ce qui a été appelé "la mission sociale" et cela a été un échec cuisant. Ce blog se lance pour tenter de retrouver le contact direct avec l’attention du public, surtout l’attention des jeunes qui représentent la plus grande espérance pour le changement du monde, sans dévier cette fois du message spirituel. Ce blog tentera aussi de répondre aux mauvaises images que nous pouvons générer au fur et à mesure qu’elles seront repérées.
Et un autre texte que j’avais fait avant :
La Révélation d’Arès conduit à une originalité perpétuelle parce que Rien n’est programmé. Il y a mille mondes heureux constructibles  Elle appelle à un éclatement des visions imposées pour ouvrir le monde à des visions crées par les hommes eux-mêmes et leurs associations originales. S’il y a un vision spirituelle de fond commune c’est parce que ce fond commun est d’infini non enfermable. Dès lors l’originalité ne peut que marquer toute La Révélation d’Arès même si c’est une originalité discrète et mesurée mais qui se renouvelle sans cesse puisque les hommes évolueront sans cesse et comprendront la Parole de manière sensiblement originale en évoluant.
J'ai beaucoup d'idée pour ce blog et de questions missionnaires à résoudre par son intermédiaire si vous ne voyez pas de contreperformances dans le fait que je le crée.
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud


Réponse :
J'ai un total respect pour votre initiative et pour les initiatives des uns et des autres et vous ferez bien ce que vous avez envie de faire. Il y a quelques formules que j'aime dans votre introduction au blog que vous projetez.
Mais je ne vous suis pas pour deux raisons.

D'abord, je ne suis pas du tout d'accord avec vous sur un point : Vous dites, renversant complètement la causalité, que "La Révélation d'Arès était passée de mode en 1991 ne faisant plus parler d’elle et commençant dans les oreilles du public à déjà sentir le vieux" et que "les moissonneurs d’Arès confrontés à ce problème de renouvellement face à la mode qui avançait ont dévié de l’originalité spirituelle du message pour partir dans ce qui a été appelé "la mission sociale" qui a été un échec cuisant." C'est en réalité l'inverse qui s'est produit : Tout allait bien quand les missionnaires dès 1991 se sont engagés désastreusement "dans ce qui a été appelé la mission sociale... un échec cuisant," qui eut pour résultat funeste de faire disparaître complètement La Révélation d'Arès du paysage des nouvelles et des idées spirituelles que nous nous étions efforcés de  faire circuler au cours des années 70 et 80. Autrement dit, nous lancions La Révélation d'Arès et la mission sociale la fit disparaître en la rendant subitement incompréhensibles.
Ensuite, vous ne citez dans l'introduction à votre blog ni le nom de Dieu, ni le mot pénitence, ni le mot foi, ni le mot prière, d'autres mots qui nous lient au Sacré, et je ne crois pas du tout que La Révélation d'Arès nous demande de devenir des hommes du temps qui vient sans la foi, sans la pénitence et sans lien avec le Créateur.
Pour moi notre mission est sacrée. Le rappeler est précisément le but de cett entrée 155.


28mai14 155C75
Lundi soir, je regarde le "20 Heures" qui fait sa une des élections européennes.
Je n'ai pas voté, par simple étourderie, j'ai oublié de refaire ma carte d'électeur suite à mon déménagement. Je fais donc parti des 57% d'abstentions. Et un chiffre aussi important çà s'entend ! Tout au long du lundi, je n'ai rencontré personne qui parlait des élections ! Alors ce matin, avant de partir au travail, j'ai envie d'écrire ces quelques mots.
Le décalage est aujourd'hui flagrant entre ceux qui tiennent le pouvoir et ceux qui le subissent. Le pouvoir politique est passé maitre dans l'art de diviser les hommes entre eux, d'être dans la critique permanente. Ces pouvoirs ne voient plus qu'il ne peut rien sortir de bon de tout cela, car on ne peut rien construire, de beau et de durable, basé sur la haine de l'autre.
De son côté, le citoyen, comme me le dit Arièle, ne réfléchi plus. Les pouvoirs ont pris en charge non seulement le destin mais aussi la réflexion du citoyen. Alors, lorsqu'il veut dire qu'il n'est pas content, il ne lui reste plus que son bulletin de vote !
Mais nous sommes encore loin d'être sortis d'affaire, et tous ces travailleurs qui attendent impatiemment leur retraite pour se reposer, ne savent pas encore que demain elle sera inexistante, en tout cas, insuffisante pour vivre, faute d'argent dans les caisses de l'État.
Pourtant je reste optimiste, car l'homme a des ressources au fond de lui pour trouver les bonnes solutions. Et, comme vous le dites, frère Michel, c'est peut-être notre heure, c'est-à-dire un contexte favorable à la mission, un contexte qui amène à poser les bonnes questions, à faire réfléchir les hommes, à être entendu des hommes.
Redéveloppons la bonne réflexion par tous les moyens mis à notre disposition. Faisons connaître La Révélation d’Arès pour relancer l’humanité vers les Hauteurs Saintes. Car pas de changement sans s'engager à accomplir et pas d'engagement à accomplir sans réflexion profonde, sans réveil des consciences, et pas de réveil des consciences sans nourriture de l’âme. Rien ne peut se faire sans amour et partage. Rien ne peut se faire sans bonté et liberté. Ne nous lassons pas de parler au monde comme le Créateur ne se lasse pas de nous reparler, de nous aimer.
Ézéchiel (33) dit : La Parole de l'Eternel m'a été adressé […] si je ne parles pas pour avertir le méchant afin qu'il renonce à sa conduite, ce méchant mourra à cause de ma faute, mais L'Eternel me réclamera son sang. Si au contraire, j'avertis le méchant afin qu'il renonce à sa conduite, pour qu'il s'en détourne et qu'il ne change pas de conduite, il mourra à cause de sa faute, mais moi j'aurais délivré mon âme […] L'Eternel ne prends pas plaisir à voir le méchant mourir mais à le voir changer de conduite et vivre.
Comme vous l'écrivez, "nous devons être pénitents et moissonneurs de pénitents et ponctuer notre vie de ces moments sacrés toujours grandissants, pour notre salut et le salut du monde."
Vous êtes le prophète de ce siècle, et nous les enfants à la nuque encore raide, mais nous avançons.
Philippe C. des Alpes du Sud


Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce beau commentaire qui est aussi un appel à intensifier la mission.
Lundi soir au "20 Heures" vous avez comme moi entendu le Président de la République qui, en parfait politique qu'il est, a dit l'inverse de la réalité. "Partout les partis européens progressent," a-t-il déclaré. Or, la réalité est tout le contraire : Il y a en fait une forte progression des partis europhobes à travers l'Union, au Danemark, en Grande-Bretagne, et en France notamment.
Tous les medias (Le Figaro, Libération, L'Express, etc.) ont noté cette "erreur" ou ce "lapsus" (personne n'a osé dire ce mensonge) de François Hollande le 26 mai. François Hollande a officieusement reconnu son "erreur" et a déclaré le lendemain, 27 mai, qu'il avait voulu dire le contraire : "Les partis anti-européens progressent."
En attendant cette contre-vérité a été dite et à ma connaissance elle n'a pas été rectifiée officiellement. Le commun des mortels croit que les europhiles progressent.
Mais la politique dit n'importe quoi qui l'arrange.
Ceci dit, j'avoue que je suis étonné non de la victoire du Front Nationral qui était annoncée, mais du chiffre de 25%, qui est énorme comparé au chiffre de l'UMP 20% et du Parti Socialiste 14%. Je ne crois pas que les gens aient voté pour le Front National et son programmes, mais je pense qu'ils ont de cette façon voté contre la politique, quelle qu'elle soit. Ils ont oublié que, concernant le langage et les vices politiques, le Front National n'est pas en reste.


28mai14 155C76  
À la lumière de la Révélation d'Arès, vous redéfinissez les termes comme pénitence et sacré. Reste une notion qui n'est pas toujours facile à expliciter, c'est celle du bien et du mal.
Voici ce qui m'est arrivé dans la rue en mission :
J'interpelle un jeune homme d'environ la trentaine par cette phrase : "Un appel à changer en bien pour que le monde change !"
Il me répond : "Je fais déjà le bien et je n'ai pas besoin de vous pour cela. Vous êtes même de trop."
Il poursuit son chemin.
Peu de temps après je le vois qui repasse, alors je l'interpelle à nouveau en disant : "Vous prétendez faire le bien et vous voulez nous éliminer, c'est une drôle de manière de concevoir le bien."
Il me répond : "Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Je voulais dire qu'il n'y a pas besoin de gens comme vous pour nous faire la morale."
Je lui réponds : "Nous ne sommes pas là pour faire la morale, mais pour encourager les hommes au bien."
Lui : "Vous vous prétendez meilleur que les autres alors."
Moi : "Non pas du tout, peut-être êtes-vous meilleurs que moi."
Lui : "De toute façon le bien et le mal cela se discute."
Moi : "Le mal c'est ce qui rend les hommes malheureux : la maladie, la souffrance, la mort."
Lui : "Mais la mort est la suite logique de la vie : Les animaux meurent, les humains meurent, c'est naturel, ce n'est pas un mal."
Moi : "Oui, mais l'homme c'est différent. Il n'est pas fait pour la mort, mais pour la vie, c'est le mal qui est responsable de la mort."
Lui : "N'importe quoi !"  Il s'en va  en haussant les épaules.
Je lui lance : "Vous verrez bien !"
Je n'étais pas très satisfait de mes réponses en voulant répondre trop vite et de manière trop abrupt en abordant la mort comme un mal sans plus d'explications. J'aurais pu accepter un échange sur la notion de bien et de mal.
Surtout qu'au départ notre conversation était mal partie, j'aurais pu saisir l'opportunité d'un échange.
D'ailleurs; si nous devons parler du bien et du mal en tant que Pèlerins d'Arès en peu de mots dans la rue que dirions-nous? Est-ce des notions si faciles à définir ?
Voici quelques idées :
Le bien est finalement ce qui rapproche l'homme de Dieu et le mal ce qui l'éloigne de Dieu.
Le mal est ce qui fait perdre à l'homme sa nature spirituelle et le bien est ce qui lui fait retrouver cette nature.
Le mal est ce qui fait souffrir l'homme et le conduit au malheur alors que le bien le conduit au bonheur.
Le bien c'est la pénitence, c'est aimer, pardonner, faire la paix, se rendre libre des préjugés et des peurs et le mal c'est l'inverse.
Denis K.  (Bretagne Sud)


Réponse :
Oui, répondre "Le bien c'est la pénitence, c'est-à-dire aimer, pardonner, faire la paix, se rendre libre des préjugés et des peurs et le mal c'est l'inverse," est une bonne réponse, mais je pense que dans le rue une réponse simple est :
"Le bien c'est de vivre selon le Sermon sur la Montagne (ou selon l'Évangile). Le mal, c'est l'inverse plus le mensonge, la trompertie, la violence, le vol."
Cette réponse a cela de bon qu'elle permet presque toujours de situer l'interlocuteur. S'il demande "C'est quoi le Sermon sur la Montagne (ou l'Évangile) ?" Vous n'avez pas affaire à un chrétien avisé ou même simplement à un croyant, mais à quelqu'un de moins défini. Vous pouvez alors énumérer des maux communs aux croyants et incroyants: "Le mal ? C'est simple, c'est le mensonge, la tromperie, l'égoïsme, le vol, le mensonge, le mépris. Le bien, c'est l'inverse."
Quand on a affaire à des gens de la morale commune mieux vaut qualifier le mal avant de dire "Le bien c'est le contraire" plutôt que décrire d'abord le bien puis dire "Le mal, c'est le contraire."
Quand l'homme que vous avez rencontré vous a dit: "Je fais déjà le bien..." Il fallait le féliciter: "Bravo. Je suis heureux de rencontrer un homme de bien. Ce n'est pas si fréquent. J'appelle au bien ceux qui ne font pas le bien et je peux vous dire qu'ils sont nombreux." L'homme aurait été heureux de vos paroles et vous auriez engagé la conversation plus facilement.

Nous ne devons pas considérér les gens comme nos ennemis ou nos détracteurs, mais comme nos amis, nos frères.


02jun14 155C77 
Voici un journal qui exprime une vérité que nous devons prendre très au sérieux. Rien ne va plus dans notre système social.
Arrêtons de nous voiler la face. Réveillons nos consciences afin de sortir de ce système qui nous enferme !
Chacun...ou en petits groupes d'affinité, pensons à une nouvelle organisation d'électrons libres.
Dans dix-huit mois,notre système va basculer. Il est temps d'ouvrir nos yeux et de retrouver notre liberté de créateurs en puissance d'être et de devenir. Pour le bien et l'épanouissement de chacun d'entre nous. Pour nos enfants et nos petits enfants qui progresseront eux aussi. Pour construire un monde de paix, de partage, d'amour où chacun rayonne... pour le bien être de chacun.
Patricia des Alpes du Sud

Le Contrarien du 2 juin 2014


Jacques Attali est décidemment particulièrement en forme ces dernières semaines. Alors qu’il nous avait gratifiés d’un excellent papier que j’avais repris dans les colonnes du Contrarien Matin et intitulé « Débrouillez-vous », le voilà qui poursuit dans sa veine contrarienne en nous prédisant une énorme crise en 2015 dans son dernier article dont le titre est « La prochaine crise : en 2015 ? ».
Jacques Attali y développe un raisonnement l’amenant à étayer pourquoi il pense que l’on arrive à la fin d’un cycle et donc au seuil d’une nouvelle crise qui ne sera jamais que le prolongement de celle que nous n’avons pas quitté depuis l’épisode paroxystique de 2007/2008.
Il explique surtout ce qu’il faudrait faire pour éviter cette nouvelle crise, et là, permettez-moi d’être dubitatif d’ailleurs sur deux choses. La première étant que même les éléments avancés ne me semblent pas de nature à nous permettre d’éviter ce qui va nous déferler dessus dans la mesure où cela ne répond pas ni à la raréfaction du travail ni à la raréfaction des ressources naturelles, et la deuxième c’est que quand bien même Jacques Attali aurait raison (et moi tort), il est fort à parier que rien de ce qu’il n’avance ne sera mis en place pour la simple et bonne raison que notre Monsieur 3 % (voir le dernier sondage du Figaro à ce sujet) qui siège à l’Élysée n’a toujours pas la moindre conscience de ce à quoi il est confronté et n’a, pour ainsi dire, strictement rien compris à la situation économique de notre pays. Je vous passe également le manque cruel de courage dont il a fait preuve jusqu’à présent et je le vois assez mal mettre encore plus de flexibilité dans le marché du travail alors que dès 2015 nous aurons de facto la suppression du régime (ultra-flexible) des auto-entrepreneurs aligné sur celui de la micro-entreprise avec quelques menus contraintes en plus…
Je vois également mal notre nodocéphale élyséen se changer brutalement en De Gaulle ou en Churchill capable de changer en totalité les modalités de fonctionnement de notre société. Notre situation est fondamentalement au-delà de toute notion de réforme. Encore une fois, nous vivons sur des structures héritées de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il y a 70 ans ! Nous étions en plein exode rural, nous avions besoin de bras pour remplir nos usines d’ouvriers, la mondialisation n’existait pas, pas plus que le transport aérien de masse ou encore les TGV, je ne parle même pas des réseaux informatiques, de la dématérialisation ou de l’informatique et de la révolution robotique qui nous arrive dessus !
Bref, il y a peu de chances que cette « nouvelle » crise – car n’en doutez pas, on vous la « vendra » comme étant « nouvelle » – puisse être évitée, ce qui nous amène donc à ses conséquences potentielles.
Les conséquences de la future crise de 2015

En gros, pour Attali (et je pense exactement la même chose), nous avons atteint des niveaux d’endettement jamais vu en temps de paix dans les pays dits « développés ». Lors de la prochaine crise, il faudra bien passer à la caisse et payer les pots cassés, cela ne pourra se faire que par la ruine des épargnants puisqu’en réalité, ceux qui ont financé les dettes sont bien les épargnants finaux à travers leurs différents supports d’épargne. Effacer les dettes ce n’est pas uniquement « punir » les méchantes banques (qui d’ailleurs le méritent), effacer les dettes c’est surtout effacer l’épargne des gens, une épargne sur laquelle ils comptaient pour tout un tas de choses et de projets.
Jacques Attali vous met en garde contre l’affaire chypriote qui préfigure les « bail-in », c’est-à-dire les effacements de dettes, à venir ainsi que sur la nouvelle législation européenne (encore peu connue selon lui ce qui est vrai pour le « vulgus pecum » mais nettement moins pour le contrarien moyen parfaitement informé) qui donne tout le cadre juridique à nos autorités politiques et monétaires pour nous ruiner au-delà de 100 000 euros, ce qui ne veut pas dire, soit dit en passant, que nous ne le serons pas sous cette fameuse barre des 100 000 euros. Tout dépendra de l’ampleur de la future catastrophe.
Enfin, Jacques Attali évoque à juste titre bien que « trop » pudiquement le véritable risque des pays européens qui est un risque de balkanisation et de guerres civiles.
« D’autre part parce que, à la différence des crises précédentes, le monde est loin d’être en paix ; les guerres et les menaces de guerres, civiles ou entre nations, se multiplient rendant les investisseurs plus frileux encore. »
Traduisons clairement ce que sous-entend ici Jacques Attali. Il faudrait être sourd et aveugle ou un « fasciste » du politiquement correct pour ne pas se rendre compte des fractures qui cisaillent de nombreux pays européens et ces fractures, que cela plaise ou non, sont d’ordre ethnique et religieux sur fond de misère sociale compensée par des aides massives afin de maintenir un semblant d’ordre social. Tout cela peut se déchirer en un clin d’œil en cas de crise grave menant par exemple à l’insolvabilité de l’État français et à son incapacité par exemple à verser les prestations sociales tant attendues dans certains quartiers.
Cette radicalisation de part et d’autre dans une Europe multiculturelle en échec patent se matérialise évidement par le vote massif Front National en France lors des dernières élections européennes. Certains s’en réjouiront, d’autres (dont beaucoup ne sont pas allés voter car ils avaient forcément autre chose de beaucoup plus important à faire) en « pleurent ».
Peu importe tout cela car ce sera balayé par la crise et je vous laisse imaginer l’état de notre pays si demain les « gamelles » étaient vides. Il est fort probable que de nombreux pays européens, dont le nôtre, connaîtraient des situations de violences extrêmes confinant à une forme de guerre civile avec des populations urbaines absolument pas en mesure de s’autosuffire au moins en partie et dépendant en totalité soit des modes de transports et d’approvisionnements soit des aides sociales soit des deux… Si jamais toute cette belle mécanique venait à se gripper, tout ce qui est actuellement contenu par des digues plus ou moins fragiles se déverserait et l’état réel de notre pays apparaîtra crûment à tous, et croyez-moi ce ne sera pas beau à voir.
Alors comment vous préparer ?

Voilà la question que nous nous posons tous et à laquelle chacun, dans notre configuration personnelle et « sous contrainte », nous essayons de répondre.
Lorsque que l’on parle de se protéger de faillite bancaire et d’effacement de l’épargne, il n’y a pas 36 solutions. Il faut évidemment débancariser au maximum et avoir son argent en dehors des griffes de l’État. Il faut donc détenir des actifs tangibles comme l’or, l’argent et même dans une certaine mesure des billets de banque (les retraits étaient très fortement limités à Chypre).
Lorsque l’on parle de possibles ou d’éventuelles guerres civiles, il faut se situer dans des zones rurales et non-urbaines. Cela est également valable pour l’autonomie d’une famille toujours plus facile à la campagne qu’en ville. Un simple potager et un poulailler vous aideront grandement à améliorer l’ordinaire.
Nous avons vécu l’exode rural puisque les villes avaient besoin de bras pour faire tourner les usines. Les progrès technologiques étant passés par là, l’avenir sera rural et nous devrions vivre comme la Grèce qui est précurseur sur ce point-là, un véritable exode urbain.
Quittez les villes tant que vous le pouvez car après il se pourrait qu’il soit trop tard et je vous renvoie à l’article précédent du même Jacques Attali où il vous appelait à vous « débrouiller » ! Oui, n’attendez plus de savoir ce que l’État pourra faire pour vous, car l’État est devenu le problème et ne nous apportera plus aucune solution.
Le temps des demi-mesures est révolu. Il y aura à l’avenir deux types de gens. Ceux qui auront su prendre à temps les bonnes décisions et changer leur postulat de vie, ceux qui en un mot auront décidé de se débrouiller et tous les autres.
Je vous souhaite à toutes et tous bonne chance et beaucoup de courage dans vos prises de décisions car vous allez devoir décider aujourd’hui, sur un risque hypothétique pour demain, de changer de vie tout de suite ! Évidemment, c’est tout sauf facile ou évident surtout lorsque cela engage une famille, un conjoint et des enfants et que vos choix iront complètement à l’encontre du consensus mou qui nous entoure.
En cette veille du 70e anniversaire du débarquement allié en Normandie, je me souviens de ma grand-mère paternelle qui avait été prise pour une grande folle en faisant rentrer 600 boîtes de pâtés début 39. Je me souviens de ma grand-mère maternelle qui avait demandé sa mutation en tant qu’institutrice dans un bled de campagne de 250 habitants car elle avait 3 gamines en bas-âge à nourrir. Je me souviens de ce que l’on m’a raconté sur la réaction de son inspecteur d’académie qui l’a longuement regardée et lui a trouvé l’un des villages les plus reculés de France en lui disant le plus sérieusement du monde : « Si cela devait mal se passer, là-bas au moins vous ne devriez pas voir trop de boches. »
Aujourd’hui, la probabilité pour que les choses se passent très mal augmente de jour en jour. Je laisse donc la parole à Jacques Attali lui-même en relayant ici son dernier article que je vous invite à lire là encore avec attention autant pour ce qu’il dit, que pour ce qu’il suggère ou encore pour ce qu’il ne dit pas, tant les propos d’Attali, un homme brillant, peuvent et doivent se lire sur ces trois niveaux.
« La prochaine crise : en 2015 ? » par Jacques Attali

« L’avenir pourrait nous rappeler très bientôt que, depuis plus de vingt-cinq ans, une grande crise économique et financière s’est déclenchée tous les sept ans :
En octobre 1987, le Dow Jones perd 22,6 % en une journée ; c’est le premier krach de l’ère informatique. La crise s’étend vite ; le 2 novembre 1987, Time Magazine fait sa couverture sur : « La panique s’empare du monde ». La FED réussit à calmer le jeu.
En décembre 1994, alors qu’une euphorie des entreprises fondées sur Internet enfle dans la Silicon Valley, l’Orange County, tout à côté, spécule sur les marchés financiers, et se déclare en faillite ; un peu plus tard, une brutale et brève crise monétaire et financière asiatique se propage en Russie et au Brésil puis aux États-Unis. La FED réussit là encore à maîtriser la situation.
Dès avril 2001, la bulle Internet, qui s’est formée depuis cinq ans, explose ; l’indice Dow Jones perd 7,3 % en une journée. Encore une fois, la FED calme le jeu en inondant le pays de liquidités, qui se transformeront en crédits immobiliers.
À l’été 2008, l’explosion d’une bulle sur la titrisation des crédits hypothécaires déclenche une nouvelle crise, cette fois véritablement planétaire. Les banques centrales et autres prêteurs permettent une nouvelle fois, aux États et aux entreprises, de s’endetter à bas taux, sans pour autant obtenir qu’ils investissent et se réforment.
Nous approchons de la fin d’une nouvelle période de sept ans. Des bulles se sont partout reformées. Et si la croissance n’est pas au rendez-vous, ou si une crise géopolitique vient l’interrompre (en Ukraine, en Chine, au Brésil, ou ailleurs) ces bulles exploseront ; les taux d’intérêt monteront ; le financement des emprunts deviendra très difficile ; la mondialisation fera le reste et les marchés, qui ne disent plus la valeur du risque, seront une nouvelle fois pris de panique.
En toute logique, cette crise devrait se déclencher en 2015. Si on ne s’y prépare pas, elle sera pire que les précédentes, en particulier en Europe. Pour deux raisons : d’une part, parce que presque tous les jokers ont été utilisés – nul ne pourra s’endetter d’avantage – et la BCE, même en utilisant tous les moyens à sa disposition, y compris les plus hétérodoxes, ne pourra pratiquement rien. D’autre part parce que, à la différence des crises précédentes, le monde est loin d’être en paix ; les guerres et les menaces de guerres, civiles ou entre nations, se multiplient rendant les investisseurs plus frileux encore.
Il n’y aura alors plus d’autres solutions que de payer la note ; en clair, de rembourser les dettes ou de les annuler. Et cela ne pourra être fait, en particulier en Europe, qu’en mettant à contribution les détenteurs finaux des créances, c’est-à-dire les épargnants, qui verront leur épargne spoliée, non par l’inflation, mais par une ponction sur leurs comptes, comme cela fut le cas à Chypre (ce que permettent explicitement les accords récents sur l’Union Bancaire, dits de « bail in », même si c’est encore peu connu).
Il est encore temps de s’en rendre compte. Et d’agir. En particulier en Europe, en recréant les moyens d’une croissance saine et durable ; cela ne passe que par quatre moyens, qu’il faut d’urgence utiliser simultanément :
Une action pour faire baisser significativement l’euro relativement au dollar, qui suppose que les ministres des Finances de la zone euro la demande enfin explicitement à la Banque Centrale.
Une relance de l’investissement, qui ne peut venir que par de grands projets publics, en particulier en matière de réseaux d’énergie et de télécommunication, financés par des eurobonds, ou par la BEI, ou par les diverses Caisses des Dépôts nationales. Encore faudrait-il que ces institutions cessent de s’accrocher à leur sacrosaint triple A, qui les paralyse.
Une accélération des réformes de structure dans l’Europe du Sud, en particulier en France, libérant les forces créatrices, comme l’ont fait, chacun à leur façon, avec le succès que l’on sait, les Allemands, les Anglais, les Suédois, et les Canadiens.
La recherche attentive de la paix, en particulier entre les Européens et leurs voisins de l’Est et du Sud.
Si tout cela n’est pas très vite entrepris, avec courage et ténacité, en particulier par les pays européens enfin rassemblés, bien des orages éclateront. Dans les 18 prochains mois.
Personne ne pourra prétendre qu’il n’était pas prévenu. »
Préparez-vous et restez à l’écoute.
À demain… si vous le voulez bien !
Charles Sannat
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes »

Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.


Réponse :
Ceci n'a rien à voir avec le sacré, mais c'est intéressant.
J'aime beaucoup Jacques Attali qui a souvent prédit des événements réellement survenus, mais qui s'est parfois trompé.
Je lui laisse donc la totale responsabilité de ses prédictions pour 2015. Je laisse aussi à l'éditorialiste du "Contrarien", Charles Sannat, la responsabilité de son analyse.
Mais je suis globalement d'accord sur l'ensemble, même si je ne suis pas sûr du tout des détails et du calendrier proposés,


03jun14 155C78
Depuis plusieurs jours je me prends la tête en essayant d'écrire un commentaire.
Sentiment d'écrire pour ne pas dire grand chose...
Alors, j'efface tout et je recommence, je recommence...
En fait, devant une telle entrée qu'est "le Sacré", je me sens comme écrasé.
Heureusement, dans cette entrée, il y a un passage qui donne espoir et enthousiasme. Vous écrivez, Frère Michel: "face au Surnaturel Optimal je découvris que je pouvais, que n'importe qui pouvait redevenir Sacré". Et quand on comprend la signification réelle du mot "Sacré" comme vous nous l'expliquez, Frère Michel, alors, raison de plus pour ne perdre ni sa paix ni son courage en ce bas monde. Ce bas monde qui me donne l'impression qu'il est en train de tomber de plus en plus bas, jusqu'à en toucher le fond...
Enfin, il me tarde de revenir à Arès dès le 21 juin pour redevenir "Sacré" sur le lieu Saint du pélerinage.
David patati et patata du Limousin.


Réponse :
Merci, frère David, pour ce très humble et très beau commentaire.
En effet, au Pèlerinage, squand vous passez sur le Saint Lieu où Dieu parla en 1977 un moment de vraie piété (Rév d'Arès 35/6) vous êtes un homme sacré. De même quand vous accomplissez la Parole dans les moments de pénitence ou de moisson.


03jun14 155C79
Derniérement en mission frére Laurent L'H. m'a enthousiasmé.
Il posa la question: "Pensez vous qu'il y a quelque chose de sacré en vous ?"
J'aime beaucoup cette approche.
Dans ma petite tête je pensai : Un Christ potentiel (co-créateur du Bien donc du Sacré).
Un des Alain d'Île de France


Réponse :
Vous êtes un frère discret, Alain, mais j'aime toujours vos brefs petits commentaires. Merci.


03jun14 155C80
Si je comprends bien :
D'un coté, il y a le Père de l'Univers qui seul est Saint (Rév d'Arès 12/4).
De l'autre coté, il y a tout le reste : les galaxies, les arbres, les animaux, les minéraux qui ne sont pas saints donc, mais ne sont pas non plus sacrés.
Puis, il y a une exception : L'homme ! L'homme, lui, peut devenir sacré.
Mais à notre époque de médiocrité, il ne peut être sacré que par intermittence, car l'homme à dégénéré à force de pécher, et a perdu en intelligence [Rév d'Arès 32/5], en discernement [27/4-6], il ne sait plus où est Dieu où Il n'est pas (23/8), il a perdu la mémoire (Rév d'Arès 30/2), non seulement il ne sait plus qu'il est image et ressemblance de Dieu [Genèse 1/26-27], mais il ne connaît plus les sens réels des mots spirituels, qui ont été, si l'on peut dire, paganisés : reliques sacrées, rituels sacrés, sacré Charlemagne, musique sacrée etc...
Retrouver leur sens est capital, surtout le sens de la pénitence, parce que c'est comme restaurer le chemin qui mène à la Montagne Sainte (Rév d'Arès 25/9-7/7). Comment être pénitent au sens plénier sans connaître et pratiquer la pénitence, comment atteindre les Hauteurs Sacrées(37/9), sans connaître le chemin qui y mène ?
Si le Père n'était pas redescendu et ne vous avait envoyé au monde, Frère Michel, pour lui redonner la Lumière : La pénitence que personne ne connaissait plus + la moisson, car comme vous dites dans votre vidéo : Dieu peut toujours parler, si l'homme ne travaille pas à accomplir et répandre Sa Parole dans toute sa pureté ça ne sert à rien + vraie piété = prononcer La Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6) et non supplier ou glorifier Dieu, dont on ne sait même pas s'Il nous écoute.   
Oui, si le Père n'était pas venu éclaircir sa Parole (Rév d'Arès 16/11), la propagande politico-matérialiste qui amplifie la désacralisation de l'homme, nous aurait assimilés.
Béni soit Dieu qui nous montre la voie pour sortir des ténèbres !
Frère Michel, je me pose quelques questions qui me permettrons de répondre plus justement quand je suis à la moisson :
1- Peut-on dire que l'on est sacré uniquement lorsqu'on est en phase avec la Volonté de Dieu, lorsqu'on fait avancer Son Jour ? Parce que quand on est pénitent, on s’efforce de faire ce que Dieu souhaite, mais on n'y arrive pas toujours, est-ce dans les  moments où on y arrive qu'on est sacré ?
2- Est ce que faire la Volonté de Dieu, c'est faire quelque chose toujours directement lié aux frères humains ?
Je m'explique : Si je combats mes peurs (qui sont des catalyseurs du mal comme vous l'enseigner dans votre magistrale entrée (0104) et mes préjugés, si je maitrise mes nerfs, bref si je suis vertueux, ces efforts de pénitence me fortifient moi, je prend des forces, mais n'ayant pas de relations avec l'autre, je ne change pas le monde [Rév d'Arès .
3- Sur l'impermanence vous dites dans votre entrée " Vous devenez sacré quand le temps d’un Bien accompli, d’une vraie piété, d’un travail à la moisson, vous oubliez la souffrance de l’impermanence, que Bouddha cinq cents ans avant Jésus avait déjà été envoyé dénoncer. Égarement et caprices, sueur, soucis, adversité, malheurs, maladie, vieillesse et mort sont les étapes de l’impermanence. Est sacré tout ce qui en vous y échappe, serait-ce un instant. Il n’y a, il n’y aura, de permanence que dans le Bien sans âge, sans maladie et éternel." Je butte sur : "échapper à la sueur et au soucis", par ce que je me dis que la sueur est bonne, il faut bien travailler à la moisson et que le souci aussi, car comment puis-je aimer, m’identifier à l'autre, sans souci pour lui, d'ailleurs le Père lui-même se souci de nous, même si Lui est hors du temps.            
4- Est ce qu'on peut dire qu'une brebis perdue qui se retrouve est sacrée, et qu'une brebis qui n'est pas perdue, peut ne pas jamais être sacrée ?
Merci
Xavier H. de région PACA


Réponse :
Oui, "on peut dire que l'on est sacré uniquement lorsqu'on est en phase avec la Volonté de Dieu, lorsqu'on fait avancer Son Jour," et cela même si "on n'y arrive pas toujours." La Révélation d'Arès a répondu à cela: Si tu ne perds ni ta paix ni ton courage par des pensées vaines, il ne te sera pas demandé compte des épis restés debout malgré toi, mais de ton découragement qui est impiété (13/8).
Toute ma vie de pénitent est une préparation à l'accomplissement de la Parole. Ma vie de pénitent est, de ce fait, faite d'efforts sur mon caractère, sur mon humeur, sur ma langueur, d'efforts pour surmonter mes peurs, d'efforts pour maîtriser mes nerfs, etc. et mes efforts doivent être répétés et répétés chaque heure, chaque jour et sans cesse et leur répétition est caracté­ristique de cette vie d'impermanence qu'est ma vie humaine de pénitent. Mais dans cette vie de préparation ininterrompue à l'accomplissement de la Volonté de Dieu, parce que je suis un pécheur, donc un pénitent inévitablement impermanent, j'ai des moments bénis, merveilleux où j'accomplis la Parole, où je suis sacré. Ces moments d'accomplissement, ces moments sacrés, ne deviendront un accomplissement permanents qu'au Jour du Père.
Si je vais au Pèlerinage en vélo, je vais appuyer sur mes pédales, fatiguer mes cuisses et mes muscles jambiers (voire me faire une crampe), souffler comme un bœuf, tirer la langue, suer... ah! suer à grosses gouttes, faire sauter ma chaîne, arrêter et m'encambouiser les mains pour la remettre en place, crever, m'arrêter, démonter ma roue et le pneu, coller une rustine et remonter la roue, etc. mais je ne serai sacré que quand je m'agenouillerai et prierai sur le Saint Lieu.


03jun14 155C81
Cet article ne concerne pas directement cette entrée sur le sacré.
Un ami m'a expédié l' article ci-dessous paru dans le Figaro. Voilà ce que je lui ai répondu.
"Merci pour l'info du figaro. C'est toujours mieux de prier ensemble que de ne rien faire ou de se battre.
Mais pour moi la prière n'est pas magique, son vrai sens est de prononcer la Parole (de Dieu) pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6)
La vraie paix n'est possible que si les hommes font l'effort du pardon et renoncent à la vengeance.
Enfin, espérons que ce signe positif sera suivi d'actions pour la paix !
Qu'en pensez-vous?

Article du Figaro :
Mahmoud Abbas et Shimon Peres prieront au Vatican pour la paix le 8 juin
Le Vatican a annoncé jeudi soir que Shimon Peres et Mahmoud Abbas prieront au Vatican pour la paix le dimanche 8 juin prochain avec le pape François.
La rencontre de prière pour la paix aura lieu au cours de l'après-midi, au Vatican. Cette date a été acceptée par les deux parties, a indiqué le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi.
L'invitation du pape François avait été formulée dimanche à Bethléem.
Dans l'interview que le pape a accordé à la presse, lundi soir, à son retour de Jérusalem, il a expliqué comment il voyait le déroulé de cette journée : "Ce sera une rencontre de prière. Ce ne sera pas pour faire une médiation ou chercher des solutions, non. Nous nous réunirons pour prier, seulement. Et puis, chacun retournera chez soi. Mais je crois que la prière est importante. Cela aide de prier ensemble, sans faire de discussions d'un autre type. Peut-être ne me suis-je pas bien expliqué mais ce sera une rencontre de prière : il y aura un rabbin, il y aura un musulman et il y aura moi. J'ai demandé au Custode de Terre Sainte d'organiser un peu les choses pratiques."
Merci pour votre éclairage.

Denis K. (Bretagne Sud).


Réponse :
Ce commentaire fait la demande et la réponse.
Bien sûr, ce n'est pas la prière qui fait la paix, mais les hommes qui font la paix.
La prière, quand elle est vraie piété — je doute que ce soit le cas le 8 juin au Vatican — n'est là que pour rappeler aux hommes qu'ils doivent faire la paix et que faire la paix sans sordides calculs, ruses ou arrière-pensées est un acte de pénitence, un acte sacré !
Ceci dit, je doute que MM Shimon Perez et Mahmoud Abbas fassent le déplacement à Rome uniquement pour prier quelques instants en compagnie du pape François. Je doute qu'on ne parle pas de politique avant ou après la prière dans les appar­tements pontificaux.


03jun14 155C82
[...] Je me sent un peu démuni face a ce qui se passe dans ma vie.
Ma compagne malade — on ne sait pas trop ce qu'elle a — est a l'hôpital.
Et moi je créai des choses indésirables dans mon esprit malgré moi et cela joue sur ma santé. Ces choses sont des pensées négatives en rapport avec des peurs a la base.Actuellement je suis bloqué au niveau des intestins, j'ai développé
un mécanisme inconscient depuis des années et cela depuis que j'ai rencontré un mage dans ma vie, dont je vous avez parlé un jour dans une lettre. J'ai l'impression d'une auto destruction inconsciente.
Pourtant, je veux vivre être heureux. Ma volonté est de servir le grand plan de Lumière pour tous ici bas.
Je pleure sur cette situation que je ne comprends pas. Je prie pour que toute cette négativité autodestructrice cesse, afin que je devienne un agent de paix, de lumière au service du Divin.
Je faits l'effort de me concentrer et d'être actif pour créer la paix et l'harmonie, mais je dois lutter en même temps sur
les pensées autodestructrices .J'ai l'impression d'une impasse, mais le temps presse, mon corps est touché.
Hier, alors que j'écrivais, une sorte de forme sombre sortait comme du mur de mon appartement. Sur le moment j'ai pensé que c'était dû a ma vue, mais j'ai revu ce phénomène une seconde fois et même trois fois à l'hôpital où est ma compagne ; j'ai eu l'impression que quelque chose sortait du sol
Voilà pour vous dire un peu ce que je vis et cela fait du bien de parler de se confier.
Je suis un peu dans une solitude en ce moment
René W. de la Drôme


Réponse :
Je m'étonne qu'à votre âge, frère René, vous ne vous soyez pas encore aperçu que la vie humaine du pécheur, votre vie, ma vie, la vie de n'importe qui, est faite de tribulations, d'épreuves, de peines, de peurs, de situations difficiles, de maladies et, pour finir, de vieillesse et/ou de mort. La pénitence qui doit être la vôtre si vous voulez vraiment "servir le grand plan de Lumière pour tous ici bas", se fait à travers ces inévitables vicissitudes. Ce sont des hommes mauvais mais aussi souffrants que Dieu appelle à accomplir sa Parole (Rév d'Arès 35/6) pour changer le monde (28/7).
Alors, je ne peux que vous dire ce que je me dis à moi-même chaque jour, chaque minute: Courage !
Si vous abordez les inévitables difficultés et peines de la vie avec courage pour accomplir la Parole, alors une légion de saints (Rév d'Arès 37/7) viendra vous aider.


03jun14 155C83 
Cette entrée rencontre un bel écho sur facebook :
https://www.facebook.com/MikalEchoes
(page(réalisée par un frère d’aquitaine),
https://www.facebook.com/jeff.ayface
(ma propre page).
Tout cela ne remplace pas le moment sacré par excellence de la mission, lorsque nous réussissons, le temps d’un court moment, à faire comprendre ou sentir à l’homme de la rue que le Bien que nous prônons est une utopie tant qu’il reste à l’état d’idée mais deviens réalité si nous lui donnons Vie.
Dans cette perspective, une des raisons d’être de La Révélation d’Arès — qui s’étend moins sur les mystère de la Création et du Créateur que sur l’homme et la société — est de rappeler à l’homme son véritable potentiel pour que le Bien qu’il accomplit passe progressivement du niveau de la souris (je ne fais pas de mal, donc je fais le bien, je fais le bien autour de moi, etc.) à celui de l’aigle : le Bien que je fais devient communicatif à tous les niveaux de ma vie quotidienne : famille, entourage, travail, etc. et finit par peser sur le destin collectif.
Les Pèlerins d’Arès, qui prônent la pénitence ou le Bien actif et vécu, ne prétendent pas en détenir le monopole, car personne n’a le monopole du Bien, mais il ont l’ambition de montrer à tous ceux qui les observent que cette Voie du Bien retrouvé qu’ils prônent est praticable, réaliste et réalisable.
Jeff P. d'Ile de France


Réponse :
J'ai pris connaissance des deux sites facebook que vous citez et j'ai laissé un petit mot d'encouragement sur chacun d'eux.
Merci, mon frère Jeff.


03jun14 155C84 
Commentaire posté par erreur et supprimé


04jun14 155C85
"Seul Jésus est fait un Dieu sans retour (Rév d'Arès 2/13). C'est l'apex de la pénitence ! Cela ne me concerne, ni ne vous concerne, ni ne concerne personne dans l'état actuel du monde" (155C51).
Vous parlez là de Jésus le ressuscité, celui qui vous a parlé, méconnaissable pour les disciples d’Emmaüs, pur porte-parole : J’ai  parlé par Jésus et Je parle encore par lui à toi aujourd’hui (Rév d'Arès 2/15).
Si la pénitence se fait bien quand il est encore temps, c’est à dire du temps du vivant, je pense que c’est plutôt vous l’apex de la pénitence ! Jésus a bénéficié de deux coups de pouce magistraux si j’ose dire, dans sa naissance et dans sa résurrection. Vous, vous êtes né normalement, votre choix d’accomplir n’en a que plus de valeur, accepter ou refuser, monter sur Son Parvis, vous avez passé 3 ans au désert (1974-1977, peut-on l’exprimer ainsi ?), 40 ans de mission, beaucoup plus j'espère, vous avez délivré un enseignement absolument considérable, vous avez une vie qui est un exemple de soumission à Dieu, bref votre mérite par rapport à Yëchou (Jésus) prophète me semble… factuellement, existentiellement,  plus grand.
"Je ne me considère sacré que quand je m'agenouille pour le moment de vraie piété (35/6) au cours duquel je me rappellerai, une fois de plus, ce que je dois accomplir, dans le moment où je suis missionnaire et lance au public le Message que je suis chargé de lui communiquer, bref, dans tous les moments de ma fonction de pénitent et de prophète".(155C2). Et justement vous êtes prophète presqu’à temps complet…
Yëchou (Jésus) le sprinteur flamboyant et Mikal le marathonien du Sacré, l’apex de la pénitence. Je sais que vous voulez éviter d'être idolâtré, mis sur un piédestal, bien évidemment, car justement en toute chose vous  préparez l'avenir.
Je ne vous idolâtre pas, je suis même capable de vous commenter avec désinvolture (154C44) et ici d’ailleurs je vous en demande pardon. Non,  vous n'êtes pas une idole, mais un modèle. Comme un père bienveillant et digne n'est pas une idole, mais un modèle pour ses enfants.
Olivier de L d'Île de France


Réponse :
Ce commentaire, qui me fait bien des compliments, m'émeut, mon frère Olivier.
Mais je ne crois pas que Jésus ne passa pas par les affres de la décision à prendre: Est-ce que je refuse, est-ce que j'accepte ? Il y passa tout comme j'y suis passé et ses 40 jours et 40 nuit au désert (Matthieu 4/2) ne constituent qu'une durée nominale ; ce séjour dans la solitude où il s'interrogea dura peut-être aussi trois ans (1974-1977... oui, on peut le dire comme ça). Moi, je ne suis pas ressuscité, mais c'est que je n'ai pas été crucifié. Je n'ai pas été réduit au silence après seulement une année de prédication. Le Père n'a pas été dans la nécessité de me redonner un peu de temps pour ajouter quelques enseignements utiles à mon "enseignement" que vous qualifiez "d'absolument considérable". Je l'espère sans en être certain, car quand je lis des commentaires comme, par exemple, celui de Maryse (155C84) je me dis que j'ai parlé à beaucoup sans être compris.
Merci, mon frère Olivier.


04jun14 155C86 
J’ai suivi les commentaires et vos réponses régulièrement depuis le 5 mai et ces trois derniers jours j’ai relu l’ensemble avec attention. Il se dégage de cet ensemble quelque chose de lumineux et de fort, un coup de projecteur spirituel et pratique sur la pénitence particulièrement.
Un premier point est très clair dans votre enseignement pour ceux et celles qui voudront bien s’en servir pour se déculturer et retrouver l’intelligence du cœur : c’est la désacralisation que vous opérez à l’égard du faux sacré, du "sacré" du système d’Adam dans tous ses aspects (religieux, politique, culturel, artistique et même humaniste). Ce sacré-là n’a qu’un sens figuré, il est au mieux un symbole, le plus souvent, une illusion, une erreur ou une manipulation.
Votre savoir procède à un coup de balai radical et salutaire qui peut permettre aux moissonneurs de déssiller avec douceur et mesure les yeux des épis murs encore aveuglés par la fausse majesté (Rév d’Arès 1/3) des symboles de la vallée grasse (Rév d’Arès 26/4).
Un second point est pour moi capital c’est la "fonctionnalité", si je peux m’exprimer ainsi, du vrai Sacré.
Depuis plusieurs semaines, je vis le sacré comme un outil dédié à ma pénitence, un outil composite qui serait en même temps une boussole, un starter et une alarme.
Une boussole, parce que le sacré se réalise quand on se tourne vers Dieu, donc le Bien. Sur les 360° de l’espace de liberté humaine, il n’y a qu’une seule bonne direction, celle qui montre le nord spirituel, la voie du salut et de l’Éden. Et compte tenu de ce qu’en disait Jésus il y a 2000 ans (la porte étroite) et de ce qu’il en dit en 1974 (les sentiers chevriers), ce n’est pas une autoroute ! Il ne faut pas se tromper d’azimut. Le sacré est le bon azimut.
Un starter, parce que le sacré devient une aide précieuse dans ma pénitence. Le sacré n’est rien par lui-même, il n’est qu’un effet de la pénitence, puisque c’est la pénitence qui nous rend sacrés, mais la volonté de se sacraliser me paraît un levier.
La pénitence forme en moi une pensée quasi-permanente, mais plus ou moins présente, avec des moments de flottement, d’éclipse, ce qui conduit au flottement et à l’éclipse de l’accomplissement. Grâce à vous, la volonté de me sacraliser, de me "souder à Dieu" me ramène instantanément à ma pénitence, m’aide à me réorienter, à me remotiver et à me remettre sur pied en tant que pénitent, après les moments où l’animal pensant que je suis aussi m’a distrait de ma pénitence, par nature — "aux cabinets" par exemple — ou par tentation.
La conscience du sacré que je tire de votre enseignement s’ajoute à la tension salvatrice de ma pénitence en y apportant un surcroit d’efficacité, parce que j’associe le sacré spontanément à Dieu. Le lien se fait immédiatement avec l’Ami invisible Qui m’attend au bout de la pénitence (Rév d’Arès 16/17) et qui me fortifie dans mon ascension (Rév d’Arès 25/6).
Une alarme, parce que la pensée du sacré peut m’aider aussi à prévenir les obstacles. Le lien qu’il revitalise entre moi et mon Créateur accroît ma vigilance, parce que je sais que Dieu m’appelle sans cesse. Oui, avec le sacré je peux m’identifier à Dieu (votre réponse au commentaire 153C65). Le sacré, c’est le laser de la pénitence qui scanne le degré de conscience que j'en ai et l’efficacté de mes efforts vers le Bien.
Je ne sais pas si c’est ce que vous souhaitiez susciter chez vos frères par cette entrée, mais c’est ce qu’elle produit chez moi.
Il me reste un point à vous soumettre. Il est évident que le sacré est dynamique, accomplissement, au contraire du faux sacré inerte et momificateur de la vie spirituelle. Aucun objet n’est sacré, seul l’usage qu’on en fait peut être sacré et, plus exactement, ce n’est pas l’action qui est sacrée, mais l’agissant, au moment où il agit dans le sens du Bien. Le sacré ne perdure pas, à la différence du spirituel (votre réponse au commentaire 155C51), il commence avec l’action et cesse à la fin de l’action.
Poser des actes d’amour, de pardon, de paix, aller à la moisson sont l'accomplissement. Ils forment des comportements et des actions clairement identifiés comme sacralisantes désormais.
De même, la prière, "si elle n'est ni un rabâchage de mots, ni une sorte de mantra, ni une superstition, et si donc elle est une soudure étroite de l'esprit et de l'âme à la Parole qu'il faut prononcer sans cesse pour garder conscience de ce qu'il faut accomplir (Rév d'Arès 35/6) par la pénitence et la moisson, oui, la prière fait de nous, dans le moment où nous la disons, une personne sacrée" (votre réponse au commentaire 155C33). Cela signifie qu’une parole peut faire de nous quelqu’un de sacré. C’est le cas du suivi de mission qui, surtout s’il se fait par mail [courrier] par exemple, est constitué essentiellement de paroles écrites.
Mais je me pose la question pour la pensée. À mon sens, certaines pensées devraient aussi faire de nous une personne sacrée. Vous écrivez dans votre réponse au commentaire 155C20 : "Même la prière est travail, parce que si la vraie piété consiste à prononcer la Parole pour l'accomplir (35/6), il faut réfléchir à cette Parole et la transformer en action. Or, réflexion comme action sont des travaux, et donc viser à retrouver le Sacré, c'est être dans l'action du Bien et donc tout ce qui est travail dans le sens du Bien vise à rejoindre le Sacré."
La pensée pour nous sacraliser devrait évidemment dépasser les simples opérations mentales et produire un "travail", une réflexion. Comme réflexion, je pense par exemple à la vôtre qui médite La Parole en vue de La comprendre et de L’accomplir, qui travaille à la meilleure manière de construire et présenter votre enseignement.
Didier D. du Roussillon


Réponse :
Votre commentaire, après un autre commentaire, celui de Xavier (155C80), me fait battre ma coulpe.
Vous compliquez les choses et c'est sans doute de ma faute. Je suis toujours avec soin resté en deçà de ce que représente le qualificatif sacré et le substantif Sacré, mais je savais qu'aller au-delà et tout compliquer était toujours possible et c'est ce que vous avez fait et j'aurais dû dès le départ préciser certaines points pour éviter d'inutiles complications.
Je ne peux pas faire mon salut sans pénitence, autrement dit sans pratique du Bien, même inconsciemment, mais je peux le faire sans avoir la moindre idée que ma pénitence sort par moments de mon impermanence pécheresse et atteint le Sacré.
Vous avez bien raison de dire: "le Sacré n’est rien par lui-même, il n’est qu’un effet de la pénitence," mais vous avez bien tort de dire qu'il est "un outil." Un outil a une vie propre, mais le Sacré n'en a pas.
Giordani Bruno, dont j'ai parlé dans l'entrée de blog 85, disait aussi que la terre et les astres vivaient une vie propre animée d'un esprit sensitif et intellectif  "autant que le nôtre, plus que le nôtre peut-être", mais ce thème panthéiste et romantique ne collait pas à la réalité.
Le Sacré n'a pas de vie propre ; c'est la pénitence qui en a une. Sacré n'est qu'un qualificatif.
Si je fais le piquet jour et nuit et toute l'année en regardant un arbre au milieu d'un champ, cet arbre sera tantôt magnifique, tantôt seulement beau, tantôt médiocrement gris, tantôt laid, tantôt inexistant, selon que je le regarde quand un brillant soleil se moire dans son feuillage, quand le soleil est voilé, quand il pleut, quand l'hiver le dépouille ou quand vient une nuit noire. Mais l'arbre est toujours là. De même ma pénitence est toujours là, mais tantôt elle est brillamment sacrée, tantôt elle l'est douteusement, tantôt elle ne l'est plus. Cela n'empêche en rien ma pénitence.
On peut voir les choses autrement :
Pour Hegel l'univers était "tout entier le règne de la mort, le sépulcre de Dieu et seul l'homme manifeste et réalise la vie divine." Hegel ajoutait que "même les pires folies de l'homme représentent quelque chose d'infiniment plus haut que le cours régulier des astres, car ce qui erre ainsi est toujours l'esprit" (dit de mémoire). Ainsi l'espace cosmique n'est ni le modèle de rationalité, comme l'avait pensé Platon, ni l'infini qu'avait pensé Giordano Bruno. "L'univers est quelques chose de fini, disait Hegel, et seul l'esprit de l'homme exprime le véritable infini."
Je paraphrase Hegel en disant que la pénitence de l'homme et l'âme qui en naît sont le véritable infini, mais que le Sacré qui les qualifie n'est jamais qu'un qualificatif fini, quelque chose de platonique mais nons réel ou vrai au sens spirituel, seul sens qui nous intéresse comme Pèlerins d'Arès. De la pénitence vient l'âme et celle-ci me sauvera des ténèbres glacées, mais le Sacré ne me sauve de rien par lui-même ; il n'est, comme vous dites, "rien par lui-même." C'est moi qui vous ai sans le vouloir poussé a en dire plus, c'est-à-dire à parler pour ne rien dire, et c'est de ma faute. Je vous en demande pardon.


05jun14 155C87 
Vous ne me connaissez pas. Je ne suis qu'un lecteur de votre blog. Comme beaucoup, je le suppose et je l'espère, j'y puise de quoi comprendre ce que je suis et où je vais... Où je devrais aller en tous cas.
Je n'ai jamais envoyé de commentaire.
Cette nuit je tiens à vous dire que votre réponse à Didier D. [155C86] est certainement la plus forte et la plus impression­nante que j'ai lue.
Jamais je n'ai senti à ce point-là votre simplicité et votre souci de vérité.
Vous citez Hegel, Platon, Bruno, mais vous ne les intellectualisez pas. Ce ne sont pas eux qui vous servent, c'est vous qui le servez. Je ne sais qui est cette dame plutôt arrogante et sans doute très ignorante qui dit que vous manquez de profondeur [155C84], mais moi je dis: Quelle profondeur !
Toutes les religions réduisent leur doctrine à des schémas, des descriptions géométriques, des savoirs absolus faciles (même s'ils ont compliqués) de ce qu'il faudrait croire et ne pas croire selon elles. Vous, vous montrez l'obscurité de no man's land entre ce qu'on peut savoir et ce qu'on ne peut pas savoir, entre le Vrai et le faux et vous savez, sans en vouloir jamais à ceux qui s'y égarent. La pénitence est nécessaire mais savoir ce qui est sacré ne l'est pas, mais vous montrez qu'il vaut quand même mieux savoir ce qu'est le Sacré.
La religion dit que celui qui cherche à s'élever jusqu'à égaler Dieu sera puni. Pas vous. Vous montrez que tout ce que sait Dieu l'homme peut le savoir, seulement si s'élever jusqu'à Dieu ne lui est pas interdit, il ne le peut pas tant qu'il est pécheur, il risque sans cesse d'entrer dans l'obscur no man's land qui le sépare de Dieu, mais le risque encouru n'est jamais qu'une perte de temps. Vous ne menacez pas Didier d'aller trop loin, vous lui rappelez seulement que ça ne sert à rien.
Moi je dis: Heureusement que Didier est allé trop loin, parce qu'il vous donne l'occasion de montrer davantage votre formidable honnêteté et votre possibilité d'expliquer le difficilement explicable.
Ce no man's land que les religions cachent et que vous ne cachez pas, qui réduit à un flou pénible, que vous refusez de dissimuler, à ce qui est en deçà et par delà, c'est la grande difficulté de votre prophétisme, la boue de quoi vos missionnaires ne se dépêtrent pas, parce que cette boue c'est la fardeau de chacun, qui colle à tout être humain. Vous, vous surveillez l'équilibre: Vous ne cachez pas la boue, mais vous ne souhaitez pas qu'elle pèse trop. Votre mission consiste à rappeler aux hommes la mesure nécessaire et j'imagine que ce n'est pas facile d'être compris dans cette zone d'indécision.
Mais vous faites toujours ça dans le respect de soi, les respect des autres, cet amour qui devrait être le mien, celui de tout homme sur terre, et notre incapacité à l'acquérir montre à quel point nous sommes déchus.
La réconciliation des contraires... Quel travail pour un seul homme !
Puis-je vous avouer mon désir secret ? Vous rencontrer et vous serrer la main un jour. Vous êtes un grand homme, mais pas du carton dont on fait de nos jours les grands hommes. Vous êtes de l'acier, du fer dit La Révélation d'Arès, dont on fait les armatures du béton dont vous allez refaire le monde.
Une lectrice de freesoulblog


Réponse :
Sœur lectrice, venez au Pèlerinage ! Là dites à la sœur d'accueil: "Je suis la lectrice du blog du frère Michel qui voudrait lui serrer la main." Si je suis là et si la sœur d'accueil me fait la commission, je vous rencontrerai peut-être.
J'arriverai peut-être à vous convaincre qu'il ne faut pas rester lectrice, mais devenir faiseuse d'âmes.
Je note que vous dites "un lecteur" au début de votre commentaire, mais vous signez "une lectrice".
Je pense que c'est la signature qui prévaut dans ce cas, étant généralement plus consciente.


05jun14 155C88 
Quel commentaire intelligent que le 155C87 !
Oui, je fais partie des missionnaires qui "ne se dépêtrent pas de leur boue" et qui cherchent leur équilibre entre pénitence, moisson et les conseils du frère aîné qui, lui, jongle avec "la réconciliation des contraires"
J’avance pas à pas "dans cette zone d’indécision" avec une poignée d’humains, vers le Lointain qui fait le "Far East"  des pèlerins avec les colts de l’amour et la Winchester  de l’intelligence (encore un peu rétive). Et plus j’avance, plus je monte, plus l’horizon du Ciel recule devant moi, et me voilà tout étonné de réaliser dans ma conscience des choses cachées depuis la fondation du monde (Matthieu 13/35).
Et me voilà enfant ému devant la nuit étoilée et grandiose ! Et c’est cette avancée, ou ascension, qui fait l’émerveillement durable de ma vie spirituelle.
Les moments du sacré de soudure avec Dieu n’y sont encore qu’épiphénomènes, comme des "bons points", des encoura­gements à poursuivre. Au reste, n’importe quel humain peut les ressentir occasionnellement sans en connaître la Nature ou la Source. Mais, ce qui fait toute la différence, c’est que le pèlerin les relie désormais à sa vie, à la découverte de lui-même, à la compréhension du monde, à la cohérence de la Création. Il grandit et, comme l’ enfant découvrant le monde, il se demande ce qu’il va bien découvrir encore. Ah ! comme il aimerait en faire profiter tous ses frères humains, les faire participer de son exaltation ! Mais pour cela il faut qu’à leur tour ceux-là se mettent en chemin, ouvrent la porte des Merveilles dans leur cœur, il n’y a pas d’autre solutions. D’où la Moisson.
Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle, dans l’éclat de l’Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles ; c’est pourquoi J’ai dit : "Soyez comme les enfants !" (Rév d'Arès 33/08)
Commentateur ou commentatrice de 155C87, rejoignez-nous, vous semblez mûr(e). Quoi qu’il en soit, à l’instar de bon nombre de gens rencontrés dans ma mission, qui me serrent la main après que je leur ai parlé, j’aimerais bien vous serrer la main.
Claude M. d'Île de France


Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce beau commentaire qui fera sûrement plaisir à la lectrice de freesoulblog (155C87).
Comme missionnaire vous avez bourlingué, vous avez parlé avec d'autres missionnaires à Paris et ailleurs qu'à Paris, vous vous êtes trompé, vous avez réfléchi, vous vous êtes rattrapé, vous avez pris de la hauteur. Oui, nous avons tous à nous "dépêtrer de la boue" des erreurs ou des manquements, mais nous avançons et je ne crois pas que "le Ciel recule davant" nous. Si vous êtes "étonné de réaliser dans votre conscience des choses cachées depuis la fondation du monde (Matthieu 13/35)", c'est au contraire que le Ciel s'est rapproché de vous et combien je m'en réjouis.
Ce qui nous avait éloignés du Ciel, c'était quoi ? Ce que Camus appelait les "idéologies meurtrières" ou les "utopies absolues". Nous en sortons et nous entrons dans la simplicité, pas facile à gérer et à faire comprendre au monde, parce que nous avons cessé de faire prévaloir des idées, d'hypostasier la raison, de faire prévaloir la politique, le social et le rationalisme de bas étage qu'ils portent sur leur dos. La Révélation d'Arès, c'est la fin des idéologies, des plus anciennes comme le christianisme d'église aux plus récentes comme le marxisme, mais ça, ce n'est pas encore à la mode, alors nous peinons comme missionnaires et nous peinerons aussi longtemps que notre langage paraîtra vide au monde, alors qu'il est au contraire plein de la Vérité.
Nous devons définir les conditions d'un salut très simple par une action très simple, très modeste : la pénitence délivrée de tout messianisme et de tout merveilleux hagiographique, délivrée de la nostalgie du paradis, du fameux "repos éternel" gravé sur les tombes, pour changer le monde par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté à l'état pur. C'est encore trop simple pour plaire à un monde qui attend encore des paillettes, des couronnes, des dorures, des grandes orgues.
Nous avons cessé de fétichiser le mensonge, le pouvoir et la violence. C'est ce qu'a compris la "lectrice de freesoulblog". C'est bien et vous l'en complimentez mieux que je ne le fais. J'en suis heureux, mais si je suis moins aimable que vous envers elle, si je veux bien lui serrer la main, c'est seulement pour avoir une occasion de la convaincre de devenir une faiseuse d'âmes. Les personne qui me font des compliments mais qui ne me suivent pas m'attristent plutôt, je l'avoue. Mais je souhaite avec ferveur que ce soit vous qui lui serriez la main et la convainquiez de devenir un Pèlerin d'Arès actif. Si elle m'écrit encore, je me permettrai de lui envoyer votre adresse eMail.

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XXxxxXX 155CXX
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .