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8 juillet 2013 (3) (0147)
en cherchant Dieu

L'Ancien des Jours, William BlakeDieu m'a parlé, mais depuis lors je ne sais plus dire ce qu'Il est.
J’ai déjà écrit une entrée "Dieu ?" (entrée 65), mais pendant ce Pèlerinage 2013 je souffre plus que d'ordinaire de l'invisibilité et de l'imperceptibilité de Dieu. Alors, je reviens sur le sujet du grand et glorieux Obscur, du miséricordieux et lointain Étalé (Rév d'Arès ii/4), Qui me visita en 1977.
L'Immensurable réduit à un clou (Rév d'Arès ii/21) me parla, là où je prie au Pèlerinage. Au centre d'une fantastique conflagration de brillances et de sons sa Voix jaillit du pommeau d'un bâton de marche, taillé dans la Lumière (12/4). J'avance désormais dans la vie, une main sur ce bâton de marche, l'autre main montrant au monde Le Livre qu'Il m'a dicté — Deuxième partie de La Révélation d'Arès.

Les monothéistes autorisés : juifs, chrétiens, musulmans,voient Dieu comme l'Être suprême,unique, transcendant, universel, le Créateur de toutes choses, parfait Sauveur des hommes, Providence du monde, dont la Parole est révélée ici et là au cours de l'Histoire. Beaucoup de philosophes Le voient comme l'explication suprême de tout. Bref, c'était mon Dieu quand j'étais dans l'Église avant 1974.
À présent, je peux concevoir Dieu bien au delà des représentations théologiques, mais je ne Le décris ni ne Le définis. Qu'est le peu que je peux savoir de Lui, outre la Parole qu'Il m'a laissée pour que je L'accomplisse (Rév d'Arès 35/6) ? Rien comparé à l'insaisissable Tout que je réalisai qu'Il était.

Comment peut-Il, sinon par Amour — un Amour inintelligible puisque tellement frustré —s'intéresser à moi l'infime poussière sur la Terre, une autre poussière dans l'Univers, Lui Qui aura fait mille nouveaux soleils quand notre soleil sera dispersé comme plumes (Rév d'Arès xxii/12) ? Lui Qui parle depuis des 1000 et 1000 ans (xLvii/1), un temps incommensurable, quand sa seule Parole connue ne remonte guère qu'à Noé, qui vécut avant-hier.
Les hommes antiques furent polythéistes, parce qu'ils avaient perdu la notion claire du seul Dieu. Ils le pulvérisèrent en débris qui pussent faire partie du monde lequel, étant foule d'hommes, ne pouvait être selon eux que foule de dieux. En croyant ainsi mieux Le saisir, ils Le perdirent.
Dieu pour et par les Juifs rétablit la notion de son Unicité. Ce fut la Bible. Mais Il resta Celui que l'homme, depuis trop longtemps pécheur, ne pouvait plus saisir.

Or, qu'est le pécheur ? Question capitale : Il est impossible de comprendre ne serait qu'un peu du vrai Dieu si l'on ne comprend pas un peu de l'homme, Son image (Genèse 1/26-27).
Le pécheur, un vivant fugace — 70 ou 100 ans... presque rien — d'une complexité déroutante, qu'on comprend mieux, je prétends, par son contenu spirituel que par sa nature psychique et biologique.
On sait (La Révélation d'Arès l'indique mieux qu'aucune autre Parole) que l'homme ne retrouve pas sa divinité — son Salut — en passant d'une nature inférieure à une nature supérieure par des purifications, des sacrifices, des prières, des sacrement, des ascétismes et allez savoir quoi encore. L'homme ne peut pas changer de nature, mais il peut changer de polarité. Pas par une métamorphose. Par la pénitence, par le changement dont parle La Révélation d'Arès : le réveil de la bonté préexistante mais actuellement en coma chez la plupart des hommes.

Les animaux ignorent le péché. L'homme n'est donc pas un animal et l'on ne comprend pas Dieu si l'on ne voit pas que le péché ou mal est aussi naturel à Dieu qu'à l'homme. Dieu peut faire le mal : Il tua les hommes par le Déluge et décida ensuite de ne plus faire que le Bien : "Je ne maudirai plus jamais les hommes" (Genèse 8/21). Dieu est donc Volonté, Volonté de Changement et l'homme, contrairement à l'ordre chimico-physique de l'Univers, contrairement aux minéraux, aux végétaux, aux animaux, est aussi un être voulant capable de joindre sa volonté à cette Volonté-là (Rév d'Arès 12/4).
Mais les choses se compliquent par l'indépendance. La providence comme gouvernement et prédétermination n'existe pas. Si Dieu faisait le destin de l'homme et du monde, Il ferait les pécheurs. Or, ce n'est pas l'intention créatrice. Dieu fait l'homme absolument libre (Rév d'Arès 10/10). Conséquence ontologique colossale de cette liberté, l'homme peut faire son destin sans Dieu et l'athéisme envahissant montre qu'il ne s'en prive pas, ce qui sera peut-être salutaire à terme en éliminant les religions. Alors, contrairement à ce qu'on croit, le refus de Dieu lie l'homme plus que jamais à Dieu et montre que les rapports de l'homme à Dieu ne sont pas nécessairement conscients.

Dieu n'est pas juge. Son Tribunal c'est l'homme lui-même s'évaluant et la contrition ne sert à rien : Je ne pardonne pas les péchés, dit-Il. Mon salut n'est pas au bout du pardon, mais de la pénitence (Rév d'Arès 30/10). Par suite, quiconque pardonne un homme ne lui pardonne pas tous ses péchés — nul ne peut pardonner les péchés en général — mais seulement le mal que l'autre lui a fait.
Dieu n'est pas concevable dans le passé, le présent, le futur, c.-à-d. dans le temps. Il est hors du temps (12/6). C'est dans ce sens qu'il est l'Éternel, non dans le sens d'un Être sans commencement ni fin, idée plus inconcevable encore pour un cerveau humain.
Dieu est la réalité de tous les instants de ma vie, pour que le Royaume de Dieu , par quoi Jésus désignait la Vie Spirituelle, s'installe en moi et en ceux et celles qui me suivent.

Quand un miracle se produit, les uns disent : "C'est Dieu," mais moi je dis : "C'est l'homme restaurant en lui l'image et ressemblance du Créateur, car un miracle n'est jamais qu'une création ou une recréation de situation, de santé, de vie. La preuve, Jésus n'attribuait pas ses miracles à Dieu, mais à la foi de l'homme : "Va, ta foi t'as sauvé."
Ainsi les hommes ont-ils besoin de Dieu comme Dieu a besoin des hommes. C'est la synergie que je m'efforce, comme pèlerin, de réaliser idéalement par mon Pèlerinage.

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Commentaires:

08jul13 147C1
Vous vous êtes dopé ? Vous restez un moment sans vous occuper de votre blog et puis tout à coup vous affichez trois entrées: 145, 146 et 147 !
Ou bien vous allez avoir 84 ans et vous devenez maboule !
Je pense plutôt que c'étaient des entrées déjà faites en réserve que vous avez décidé d'afficher.
Mais sur le fond rien ne change. Vous êtes toujours en pleine mégalomanie: Vous appliquez l'épître à Diognète aux Pèlerins d'Arès qui sont tout simplement Monsieur et Madame Tout le Monde qui se donnent une petite originalité.
Il y a un monde entre le christianisme et ce que vous appelez votre pénitence.
Vous accusez les Bouddhistes de meurtre (146), alors que c'est l'inverse: Ils ne font que se défendre contre des Musulmans fanatiques de criminels.
Quant à Dieu, ce n'est sûremen pas vous qui savez Qui il est. Là vous avez raison d'avouer votre ignorance.
Je déplore que des gens lisent ces bêtises.
Sigismond


Réponse :
Non, ces trois entrées : 145, 145 et 147, n'étaient pas rédigées et mises en réserve.
Elles sont toutes les trois de stricte actualité.
parce qu'au cours de ce Pèlerinage 2013 Dieu, le Père, l'Éternel, le Saint, appelez-Le comme vous voulez, occupe tout particulièrement mes pensées (entrée 147),
parce que les meurtres de Musulmans et les dilapidations de mosquées par des bouddhistes sont d'actualité en Birmanie et que je suis déchiré de voir un moine bouddhiste oublier la non-violence fondamentale de sa foi et prêcher la brutalité et le meurtre (entrée 146),
parce que l'épître à Diognète, que je relisais à la fin de juin dans une traduction que je ne connaissais pas (l'original a été brûlé dans l'incendie de la bibliothèque de Strasbourg), me rappelle ce que nous Pèlerins d'Arès devons ou devrions être et que c'est une bonne méditation au cours de ce Pèlerinage (entrée 145).
Je n'ai pas cru possible de séparer ces trois sujets.
Nous n'avons pas de dogmes, pas de doctrine, nous n'avons que la Parole de Dieu et nous observons ce qui dans nos vies ou dans la vie du monde d'hier ou d'aujourd'hui se rapporte à elle ou la maltraite au contraire.
Pour savoir à quoi nous croyons et pourquoi nous le croyons, il nous faut avoir lu et relu sans cesse La Révélation d'Arès, mais il nous faut aussi avoir lu ce qu'ont écrit d'autres, qui ont compris cette Parole comme nous la comprenons, et il nous faut observer le monde pour voir ce qui ne va pas là et cela, c'est un sujet actuel qui est immense, les excès criminels des bouddhistes n'étant qu'un exemple au milieu de mille exemples désastreux.
Nous ne faisons pas de religion, pas de politique, pas de philosophie aux sens directs qu'on ces mots, mais dans la trame de ce qui s'est passé et de ce qui se passe parmi les hommes, nous trouvone des sujets de méditation sur le fil rouge qui traverse l'Histoire de art en part. Cette méditation est nécessaire pour nous inspirer la bonne direction de notre mission.


08jul13  147C2
Pèlerin d'Arès ayant grandi avec La Révélation d'Arès, loin du Dieu dominateur supposé prédestinateur de la vie des hommes, encore plus loin du dieu vache kiri ou du dieu de la pluie, j'ai quand même toujours eu du mal à me définir Dieu,
Notre Créateur trop Aimant, Le Tout-Puissant, "L'Immensurable", Celui Qui nous a créé d'une poignée de terre, Qui nous a parlé maintes fois et Qui, inlassablement, nous parle encore aujourd'hui, en France, pour que l'on fasse pénitence.
Je me dis qu'Il est notre Exemple Suprême d'Amour, de Pardon, de Liberté, etc. qu'Il est Celui auquel je veux ressembler alors j'accomplis ma pénitence pour retrouver Son Image et Ressemblance, telle qu'Il a créé la femme.
Il y a tant à accomplir, tant à comprendre, tant à dire, mais à chaque jour suffit sa peine, on avance avec mesure.  
Si ça peut aider les lecteurs qui s'interrogent sur l'importance concrète de Dieu dans sa propre vie, voici ce que je me dis quand j'ai un affreux doute en moi, entre bien et mal : "Et si Dieu, ton Créateur te regarde là, n'aurais-tu pas honte?" Dieu ne juge pas mais la honte est salutaire ! Alors je réfléchis et ça aide ! C'est pas concret, ça ?
Vous me disiez l'autre jour, frère Michel, que lorsque l'on veut se faire des amis, on doit aller vers l'autre et ouvrir son cœur et que pour Dieu, c'est pareil, il faut aller à sa recherche. C'est une très belle parabole, je trouve, c'est si simple.
Je pense que l'on ne sait quelque chose que lorsqu'on le vit et puisque la vie est infinie, on ne sait jamais vraiment... alors saurons-nous jamais qui est vraiment Dieu ?
Mymy la Guéparde (Myriam de Gironde)


08jul13  147C3
Je désapprouve Sigismond [147C1] mais je m'interroge sur les raisons pour lesquelles vous êtes resté un bon moment sans afficher de commentaires pour l'entrée 144.
J'ai eu peur pour votre santé et, à vrai dire, j'ai encore peur. J'ai entendu dire que vous envisagiez une opération du cœur.
84 ans, ça ne rend pas "maboule" comme dit Sigismond, mais ça rend fragile. Mon père est mort à cet âge-là et on ne s'attendait pas du tout à le voir partir.
Jean-Pierre de Picardie


Réponse :
Je suis en effet resté trois semaines sans afficher de commentaires pour 144, mais c'était faute de temps. J'ai fait face à une période de débordement. Je travaille parfois quinze et seize heures par jour sans trouver le temps de tout faire.
Concernant la chirurgie cardiaque dont nous parlez, il est en effet possible qu'elle se fasse à la fin de l'année ou au début de l'année prochaine (la décision sera prise ou reportée en octobre), mais, si c'est une cause de souci, ce n'est pas la cause de mon débordement.


08jul13  147C4
J’ai abordé un jeune frère Juif sur un marché où il tenait un stand.
Il me dit: "Chez moi les anciens (parents grands parents etc.) ne reconnaissent pas Jésus, donc je ne le reconnais pas non plus." Je réplique : "Mais apprenez à penser, à creuser  à réfléchir pas par vous–même. Comment un aveugle peut-il conduire un autre aveugle ? Les deux ne tomberont-ils pas ensemble dans la fosse (Luc 6/39) ?' [Il a parlé] sans vérifier sous prétexte de montrer combien ils [les Juifs] sont attachés à une certaine vérité, 
La crédulité qui accepte tout, sans essayer de  vérifier  est pour moi un risque, car je dois aussi m’instruire. La critique est bonne s’il elle est constructive.
Le prophète Michel Potay, que vous êtes, doit avoir auprès de lui des disciples qui mettent en pratique ce qui leur est enseigné afin de le vérifier, de l’expérimenter, car je pense que c’est avec de tels êtres que l’on pourra fonder le Royaume de Dieu.
Je  vais vérifier ce que vous me dites et je tirerai des limites, on peut compter sur une telle personne, parce que lorsqu’elle vérifiera, elle se heurtera à l’authenticité et ne pourra pas lui résister. Quant à ceux qui sont soupçonneux et qui ne veulent rien vérifier, ils sont plus que contrariants, même dangereux, dirais-je.
Des personnes innocentes du crime dont on les accuse, faute de preuves, d’où l’importance de contrôler, d’examiner, reconnaître, établir par soi-même la réalité si elle est conforme à ce qu’elle doit-être. Donc il nous faut  véritablement étudier.
Dans Le Coran, Sourate II/87, Jésus est prophète après Moïse.
La Bible également met des versets de lui en exergue. Jean le Baptiste qui avait préparé le chemin, afin d’avertir le peuple, [de l'appeler à] se repentir, car le messie  est proche, 3/15 Luc .La prophétie d’Anne qui parlait de Jésus, l’enfant, à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. La prophétie de Siméon, [qui] voit [que] cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël, et qu'il doit être un signe (Luc 2) (Isaïe 7/14 .29/18.)
Dans les évangiles le parcours spirituel de Jésus transmis  par ses propres apôtres ainsi que La Révélation d’Arès 2/11, qui dit ceci, Je suis Celui Qui a parlé par Jésus. 
Daniel Bible 9/24/27 aussi. Il est je le crois aujourd’hui actuellement reconnu magnifiquement par beaucoup de nos frères Juifs comme un prophète de la lignée de tous les prophètes désignés par Dieu.
Maryvonne de Bretagne-Sud.


09jul13  147C5
Il semblerait que l'être humain ait un rapport spécial avec son Créateur parmi toutes les créatures peuplant l'univers.
D'une part, du fait de son libre-arbitre, donc de sa faculté de choisir entre le bien et le mal, entre la vérité ou l'erreur, entre la lumière et les ténèbres.
D'autre part, du fait de pouvoir changer et évoluer par un changement ou une orientation de polarité comme vous dites .
Peut-être l'être humain sur terre est-il la seule créature disposant de ce choix de manière consciente.
Comme vous le soulignez, les animaux n'ont pas ce choix, mais les anges eux-mêmes l'ont-ils ?
Vaste question !
D'une nature différente de la nôtre, ils servent et ne peuvent pas ne pas servir Dieu et Sa Volonté.
Ou alors, ils chutent (?)
La terre est donc un endroit tout à fait spécial dans l'univers, endroit où les courants de lumière et de ténèbres se rencontrent, comme le montre très clairement en signes une éclipse solaire totale par exemple.
À mon avis, l'éclipse solaire, moment où la lune, qui symbolise la nuit et les ténèbres, parait aussi importante que le soleil, qui symbolise le jour et la lumière, [passe entre lui et la Terre], n'est pas le fait du hasard, comme se plaisent à dire les scientifiques qui voient mais ne comprennent rien. L'éclipse montre la place tout à fait particulière de la Terre.
Et donc aussi [la place tout à fait particulière] de la destinée humaine incarnée sur Terre et donc de l'humanité.
L'histoire personnelle d'un être humain sauvé, devenant ressemblance et image de Dieu, est aussi l'histoire et l'évolution de l'humanité en lui, de l'humanité restaurant Éden depuis Adam jusqu'àu Jour de Dieu.
L'être humain doit faire sienne l'histoire de l'humanité, elle doit faire partie intégrante de sa chair, il doit la vivre et ressentir qu'il peut la faire changer, même si ce changement est loin pour lui, c'est comme une promesse et une espérance.
C'est donc ici, sur la Terre, que l'être humain à l'occasion et la possibilité d'évoluer consciemment vers une fusion avec son Créateur, comme le soleil fusionne les atomes en son sein.
Non pas seulement en rêvant, mais en pratiquant... le bien..
Et bien qu'il soit tout à fait probable que l'être humain puisse évoluer aussi dans ce que l'on appelle l'au-delà, il n'empêche que c'est bien sur terre que celà lui est plus façile, là ou il possède sa base solide de chair et d'os, le protégeant aussi plus efficacement des courants "ténébreux".
Et c'est bien sur ce point précis que la plupart des religions se sont trompées.
La Terre n'est pas un endroit d'attente, mais d'agissements et de reconnaissance de la Volonté Divine à travers et par l'être humain et à travers et part Ses Œuvres que nos sens peuvent percevoir.
À chacun suivant ses possibilités, on ne force pas sa nature, on la reconnait en toute liberté.
Olivier G


09jul13  147C6
En cherchant Dieu...
À la mission certaines personnes affirment entendre Dieu qui leur dit qu'ils n'ont pas besoin de "cette" Révélation d'Arès.
À ceci je réponds que lorsqu'Il s'est manifesté à Arès, c'était bruyant — le Dieu des armées —. Il fallait un temps de "nettoyage spirituel" pour que puisse s'exprimer par ce "pommeau du bâton de lumière", le Sublime, le Très-Haut, l'Étalé. L'Étalé se réduisit tellement qu'Il se sentait compressé comme un clou qui s'enfonce dans une planche.
La Parole nous enseigne aussi que le Père souffle dans les poitrines [Révd'Arès 4/11] discrètement pour guider des hommes de Bien, des non-croyants y compris.
Chercher Dieu est de toute notre vie. On peut parfois le trouver dans des moments, ces moments miraculeux de synergie, où s'accomplit la Parole [Rév d'Arès 35/6], symbiose des efforts de chacun et de l'Idéal venu se mettre au bout de nos efforts.
Retrouver l'Image et Ressemblance du Père de l'Univers par la pénitence pour trouver Dieu, un choix de Vie
Merci beaucoup pour cette très belle entrée.
BonHom [Bruno] d'Île de France


09jul13  147C7
Je lis votre blog depuis trois ans. On y trouve quelques bonnes choses, parce que vous êtes un homme intéressant, quelquefois même intelligent, et il y a de quoi glaner pour soi dans vos entrées et vos réponses.
Mais permettez-moi de déclarer que plus je vous lis plus je trouve absurde La Révélation d'Arès, que je n'ai pas lue, mais que je finis par connaître à travers ce blog. Absurde, parce qu'elle vient en contradiction de la Bible à peu près sur tous les sujets.
La Bible, particulièremnt le Nouveau Tetament, ne contient aucune contradiction. Elle est le miroir parfait de la Pensée et de la Parole de Dieu. Pourquoi avoir inventé cette Révélation d'Arès qui vient la contredire ?
L'image que vous donnez de Dieu ici est tout à fait grotesque.
Edgar F. de Lorraine


Réponse :
Telle que nous la trouvons dans l'Écriture, mais sûrement pas telle qu'elle fut prononcée, la Parole serait selon vous sans contradictions ? "Particulièremnt le Nouveau Tetament," dites-vous ? On voit que vous ne le lisez pas attentivement.
L'Écriture dans nos bibles et nos corans est ponctuée de contradictions.
Certaines de ces contradictions sont même si fondamentales qu'elles résultent en l'impossibilité de comprendre.
Je vous cite, dans le Nouveau Testament, un seule exemple parmi d'autres :
Marc 4/10-12: ...ceux de son entourage avec les douze l'interrogeaient sur les paraboles:Il (Jésus) leur dit: "À vous le mystère du Royaume de Dieu a été donné, mais à ceux du dehors tout vient en paraboles, afin qu'ils regardent et ne voient pas, qu'ils entendent et ne comprennent pas, de peur qu'ils ne se convertissent et qu'il leur soit pardonné."
Matthieu 13/10-15: Les disciples s'approchant lui dirent: "Pourquoi leur parles-tu en paraboles?" Il répondit: "C'est qu'à vous il a été donné de connaître les mystères du Royaume des Cieux, mais cela n'a pas été donné à ces gens-là. Car à celui qui a on donnera, on donnera même du surplus, mais à celui qui n'a pas on enlèvera même ce qu'il a. C'est pour ça que je leur parle en paraboles, parce que regardant ils ne voient pas et écoutant ils n'entendent ni ne comprennent. Ainsi s'accomplit pour eux la prophétie d'Isaïe: Vous aurez beau entendre vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas... [Isaïe 6/9-10]"
Marc dit hina (en grec), c'est-à-dire afin que. Matthieu dit hoti (en grec), c'est-à-dire parce que.
Marc parle d'une intention, Matthieu parle d'une conséquence. Différence fondamentale !
Résultat: Face à cette contradiction, on ne sait pas du tout ce qu'a dit Jésus.
Voilà pourquoi, entre autres raisons, je dis que seul le Sermon sur la Montagne est vraiment digne de foi et est le cœur de la prédication du prophète Jésus il y a deux mille ans.
Lisez La Révélation d'Arès. Elle n'est pas une invention. Elle vient du Créateur. Je vous affirme son authenticité.


09jul13  147C8  
Je suis de ceux qui hésitent.
Faut-il croire ou ne pas croire tout ce que vous dites dans ce blog depuis maintenant sept ans ?
Vous parlez de Dieu dans l'entrée 147 d'une façon touchante et convaincante, mais vous n'etes peut-être qu'un poète de talent, un écrivain très habile ?
Tout cela paraît quand même mythologique, primitif. Rien de ce que vous dtes ici et dans d'autres entrées n'est acceptable sous la seule lumière de la raison.
Vous parlez de Dieu comme si l'homme d'un côté en dépendait et d'un autre côté faisait ce qu'il voulait indépendamment.
L'homme selon vous est et n'est pas le maître du monde. Maître ou maître ? C'est l'hésitation qu'on lit dans la Veillée 18 [de La Révélation d'Arès].
Le Royaume de Dieu serait selon vous simplement la vie spirituelle. Cela veut dire que pour un homme qui comme vous vit la vie spirituelle le Royaume est déjà là, mais ce n'est pas non plus ce que vous dites vraiment.
Je suis très hésitant. Comme vous je "cherche Dieu", je cherche la vérité.
J'ai rencontré l'une de vos missionnaires il y a assez longtemps à Strasbourg.
Randolph d'Alsace


Réponse
La proclamation du Royaume de Dieu fut au centre de l'enseignement de Jésus il y a 2.000 ans.
Les uns comprirent le Royaume de Dieu comme devant être une société faite d'hommes et de femmes unis par leur volonté de suivre la Volonté du Père (Rév d'Arès 12/4, Matthieu 6/10) et ainsi d'étendre le champ de leur influence dans le monde. Ils édifieraient de la sorte une société qui tout en étant politique (Royaume) serait spirituelle, agissant efficacement dans le monde et s'inscrivant dans l'Histoire du monde.
D'autres comprirent le Royaume de Dieu, en réfutant l'interprétation précédente, comme un mouvement spirituel pas du tout immanent au monde, ne se développant pas comme une société historique, mais comme une espérance eschatologique, c'est-à-dire uniquement fondée sur la foi dans la fin du monde, quelque chose au-delà de l'ordre historique. Ce ne serait pas l'effort de l'homme, mais seulement l'action surnaturelle de Dieu qui ferait apparaître le Royaume, Dieu mettant subitement fin à l'Histoire et donnant au monde une éternelle félicité.
Nous Pèlerins d'Arès, nous fondant sur La Révélation d'Arès, pensons au Royaume de Dieu comme une combinaison des deux visions précédentes, mais sous la force vertueuse unique des pénitents. Pour nous il s'agit d'une société faite, d'abord historiquement et pendant des générations (Rév d'Arès 24/2) d'un petit reste de pénitents actifs auxquels un reste d'hommes de bien (24/1) apporte son appui. Comme dans le premier cas précédents ces pénitents et ces hommes de bien étendent — notamment par la moisson — le champ de leur influence dans le monde, mais ils visent à provoquer à terme, par leur action de Bien, l'Aube du Jourles jours et les nuits s'arrêteront et où les morts ressuscieront (31/8-12) comme dans le deuxième cas précédent. Mais pour nous Dieu attendra que les hommes méritent ce Jour de félicité ou de l'Éden réapparu. Pour nous c'est donc l'homme le moteur du retour en Éden. Nous comprenons le Royaume de Dieu comme la Vie spirituelle retrouvée (24/5).
Pour le moment, le même monde de mal se perpétue depuis Adam (Rév d'Arès 2/1-5), l'Histoire continue. Pour le moment, les espérances d'un Royaume de Dieu semblent purement mythiques, mythologiques. Pour le moment la science et la masse rationaliste ne croient pas du tout que le cours de la nature: humaine, animale, végétale, puisse être interrompu et qu'une transfomration miraculeuse s'opère sous l'effet de forces surnaturelles venues d'une société d'hommes vivant à fond leur vie spirituelle.
Pour le moment donc, le Royaume de Dieu est, vu du monde, un simple terme de foi, mais pour nous c'est une réalité à venir qui repose sur la croyance en une transformation radicale de l'humanité et des conditions cosmiques de la Terre. Pourquoi ? Parce que cette issue est promise pour prix de la pénitence.
Également parce que Jésus, que la masse croit mort, enterré et réduit en poussière depuis 2.000 ans, est bien réapparu à Arès en 1974 et parce que le Père s'est Lui-même manifesté là en 1977. Le Surnaturel s'est manifesté. Pourquoi ne se remanifesterait-il pas à nouveau au terme d'une lente expansion de la pénitence ?
Il est, pour résumer, impossible de ne garder que la prédication morale ou éthique de Jésus et de rejeter sa prédication eschatologique. Les deux vont ensemble.


10jul13  147C9  
En vacances j'ai plus de temps pour lire votre blog.
D'un côté il vient avec ces trois entrées: 145, 146 et 147, simultanées, comme le soleil après un semestre gris et froid.
D'un autre côté, je me range un peu derrière Edgar et Randolph [147C7 et 147C8] parce que le lecture de ce "en cherchant Dieu" me plonge dans la perplexité.
Je n'ai jamais rien lu qui ressembe  cela sur le chapitre de Dieu.
Vous vous livrez à ce que j'appelle une désidéalisation de l'image faite de Dieu dans la religion, quel que soit la religion.
Dieu vous est apparu et vous a parlé et vous arrivez à une vision de Lui toute différente, je dirais contraire, de celle qu'a eue Moïse qui lui aussi a rencontré Dieu et qui L'a entendu arler.
On dirait que Dieu est devenu un mystère pour votre compréhension, alors qu'il est devenu au contraire quelque chose de très clair pour Moïse, l'Éternel qui est encore et toujours Celui dont la Parole est rappelée dans les synagogues et, plus tard, dans les mosquées (pas grande différence sentre le Judaïsme et l'Islam)..
Je crois que votre liberté est complètement enchaînée. Vous avez perdu votre liberté de voir Dieu en face tel qu'il est.
Nous en parlons avec ma femme Florence le soir en regardant le crépuscule magnifique ces jours-ci.
Je crois que vous avez complètement perdu la trace de l'homme moderne, qui me paraît pourtant aller dans le sens de La Révélation d'Arès. L'homme moderne est comme l'homme n'a jamais été, plus libre que jamais, plus serein et plus en sécurité. C'est dans ce sens que vous devriez aller avec votre mission. Sinon, vous courez à l'échec.
Jacques T. de Normandie


Réponse
Vous me demandez de caresser l'homme moderne dans le sens du poil. Oui, là nous sommes opposés.
Il me faudrait beaucoup de place pour expliquer tout ce que je voudrais vous expliquer, mais je vais essayer de le faire en raccourci.
Je n'ai pas perdu ma liberté. Au contraire, je l'ai trouvée ; je me sens libre (Rév d'Arès 10/10) ! Et la Parole de Dieu n'est pas un mystère pour ma compréhension.
Comprendre la Parole de Dieu ne signifie pas l'expliquer rationnellement comme j'explique un acte humain comme par exemple l'acte d'entreprendre avec au départ un métier, la décision de l'appliquer, l'installation de ce travail, la recherche d'une clientèle, la facturation de ce que je produis, etc.
Il y a dans ce monde quantité de choses qui n'ont pas d'explication rationnelle comme l'amitié, l'amour, la fidélité. L'amitié, l'amour, la fidélité constituent un mystère: Pourquoi aimé-je Untel ou Unetelle plus que d'autres, pourquoi vais-je me montrer fidèle envers eux même si cela me coûte la vie ? Oui, mystère et cependant cela existe absolument !
Je n'analyse l'amitié, l'amour, la fidélité ni psychologiquement, ni anthropoliquement mais uniquement par disponibilité à un penchant incompréhensible en réalité et c'est de cette manière que je m'explique mon amour pour Dieu, son existence qui est pour moi une réalité absolue.
Concernant la liberté, il y a deux points à souligner sur la liberté que l'homme matérialiste moderne croit avoir conquise, ce qui est faux. L'homme moderne matérialiste est en grand danger — tandis qu'il croit que c'est nous croyants qui sommes en danger — parce qu'il oublie deux choses :
a.- Il oublie qu'il ne devrait pas s'abandonner à ses désirs de bonheur, de sécurité, d'efficacité et de succès, mais devrait répondre à l'exigence naturelle du bien, de l'amour, du pardon, de la fidélité, de l'intelligence du cœur.
b.- Il oublie qu'il est chimérique de croire qu'on puisse atteindre une véritable sécurité par l'organisation de la vie sociale et des lois. La vie est pleine d'événements et de hasards que ni vie sociale ni loi ne peuvent maîtriser. L'homme ne peut même pas assurer la continuation de ses œuvres. La mort arrive au bout d'une vie rapide. L'Histoire renverse sans relâche tous les palais, toutes les couronnes, toutes les villes, toutes les instituions, toutes les lois. Il n'existe de sécurité que locale et très provisoire.
D'où cela vient-il ? De l'angoisse dans laquelle l'homme matérialiste vit en réalité. Voilà pourquoi je dis que Dieu nous appelle à nous rendre libres (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés, toutes lois, toutes peurs, toutes angoisses. Dieu nous appelle à nous libérer de notre égoïsme et de notre obsession de sécurité qui n'est pas que provisoire, qui se fait aux dépens d'autres hommes sur terre. Il appelle l'homme à se souvenir qu'il est fils de Dieu, Dieu lui-même s'il est pénitent, et bien plus que la science, parce que Dieu est l'Omniscient (Le Coran). Il l'appelle à retrouver son moi véritable. Il interpelle l'homme dans sa personne, sa vie personnelle, et par là le rend libre à l'égard de la vie du monde, du souci et de la peur qui l'assaillent.
Avec science et technologie l'homme croit s'emparer du monde, mais c'est le monde qui s'empare de lui.
La foi est la sécurité, mais non la science, qui n'est qu'un bel outil. Luther disait que "la foi pénètre en toute confiance dans l'obscurité de l'avenir." C'est pourquoi l'homme qui cherche sans cesse sa sécurité dans le monde ne peut pas voir Dieu Qui lui offre une autre sécurité infiniment plus puissante, celle du Bien. Nos missionnaires rencontrent sans arrêt ces hommes qui croient que la raison les fait tout attendre des lois et des techniques et qui n'attendent rien du Bien spirituel. Or, l'homme est en fait en permanente insécurité et Dieu, Qui voit bien ce problème, l'appelle à la liberté, parce que l'homme ne voit pas que dans sa recherche peureuse de la sécurité il perd chaque jour un eu plus de liberté. Voilà qui explique le verset 10/10 de La Révélation d'Arès.
Il faut passer coûte que coûte de la liberté toute arbitraire et très limitée, donc subjective, que donnent la politique et les sciences dites humaines à la liberté absolue que donne la pénitence qui est le retour dans la Voie Droite du Bien, du Saint... de Dieu, quoi ! Il faut se sentir responsable non face à une politique et une science humaine qui sont aujourd'hui ceci et qui demain seront cela, mais face à la Puissance transcendante du Père qui ne changera pas, qui est immuable.
C'est un dilemme pour l'homme moderne, nos missionnaires le savent bien, mais ils poursuivent dans la Voie Droite, qui est celle de la Vérité et du Salut du monde.


11jul13  147C10
Banderole de Dominique Catalogne


“Ainsi les hommes ont besoin de Dieu
comme Dieu a besoin des hommes.
C’est la synergie que je m’efforce,
comme pèlerin,
de réaliser idéalement
par mon Pèlerinage.”

Voilà que cette entrée 147 tombe à pic
pour “valider” la banderole
que j’ai composée ce mois de Juin,
comme support pour la mission de rue.

Ci-joint photo.



Dominique, un moissonneur en Roussillon.


11jul13  147C11
C'est votre anniversaire aujourd'hui : 84 ans !
Et si j'ai bien compris, vous avez bon pied, bon œil !
C'est bien la preuve que vous êtes un suppôt de Satan, un démon !
Tous les prophètes authentiques sont morts jeunes !
Vous vivez vieux, c'est parce que vous avez passé un contrat avec Méphisto.

Une preuve de plus de votre dangereuse imposture.
Je ne vous souhaite qu'une chose, c'est que le monde s'aperçoive de votre diablerie et vous rejette.
Vous aurez peut-être une chance de pardon.
Vivien R. de Champagne-Ardennes


Réponse :
Vous n'avez pas idée du nombre de gens qui m'ont qualifié de satan, de démon, de diable, depuis trente-neuf ans.
Leur nombre se réduit beaucoup cependant, mais c'est sans doute parce que les gens sont de plus en plus incroyants, qu'il s'agisse de Dieu ou de Satan. On me traite maintenant d'escroc. C'est plus moderne, plus "rationnel".
Il semble que la substance la plus profonde de l'humain soit devenue la sottise ou la méchanceté. Il semble qu'il réside en un nombre pharamineux de personne un quantum énorme de moquerie, de mépris, d'insulte ou... d'ânerie, à tel point que la bonté et la réflexion ne semblent données qu'à une très petite minorité.
Vous n'êtes pas de cette minorité et je le regrette.
Mais vous pouvez y entrer, dans cette minorité.
Ne vous êtes-vous jamais dit: "Et si ce dont témoigner cet homme-là était vrai" ?
Pourquoi ne vous faites-vous pas une idée homogène des réalités qui englobent autant le spirituel que le matériel ? Les deux co-existent dans ce monde, je vous l'assure.
Dans votre vie, dans tous les efforts que vous faites pour savoir et connaître, ne voyez-vous pas que vous laissez passer et déclarez inexistantes bon nombre de choses absentes... absentes parce que vous ne voulez pas les voir, parce que votre culture vous dit qu'elles n'ont pas besoin d'exister pour que vous vous existiez. Ainsi vous creusez sans le savoir un large et profond fossé entre vous et Dieu, entre votre vie matérialiste et votre potentialité ou polarité spirituelle, entre votre chair et votre âme.
Acceptez qu'autre chose que ce que vous croyez puisse exister ! Ouvrez les yeux, diable !


11jul13  147C12
Je serais heureux pour vous que le Père de l'Univers se manifeste à nouveau sur le lieu de la Maison de la Sainte Parole. Pourquoi ? Je ne sait pas. Je serais simplement heureux pour vous.
Je souris à l'idée qu'un jour Il puisse vous dire : "Va sur Mon Lieux !"
Pour ma part j'attendrai après ma mort le Jour de Dieu, ce jour qu'une glorieuse génération future fera naître.
Aujourd'hui, ma pénitence s'élève contre mes forces d'involutions afin de retrouver l'image et ressemblance de Dieu, la seule façon que je connaisse pour aller à Sa rencontre.
J'ai arrêté de chercher Dieu à l'extérieur ou à travers la quête des medias terrestres.
Tony de touraine.


Réponse
Vous me connaissez peu.
Si vous me connaissiez bien — par exemple, si vous m'aviez beaucoup entendu —, vous sauriez qu'il m'arrive de dire: "Je ne pourrais probablement pas survivre à de nouvelles théophanies. Les cinq théophanies de 1977 furent tellement éprouvantes que je mis assez longtemps pour retrouver mes forces et je crois que je n'aurais pas survécu à une sixième. Si je devais vivre à nouveau d'autres théophanies, j'en mourrais, je crois."
Serais-je heureux d'en mourir ? Vous soulevez là une question à laquelle je ne réponds pas, mais après tout, je serais peut-être heureux de disparaître tandis que Dieu me visite... Je ne sais pas.
Il ne me semble pas cependant que vous me souhaitiez de revivre l'expérience directe du Créateur


11jul13  147C13
En parlant de "l'invisibilité et de l'imperceptibilité de Dieu"et en écrivant: "L'homme ne peut pas changer de nature, mais il peut changer de polarité," je me sens plongé dans vos écrits (La Pommeraie - Le Pèlerin d’Arès 1989, p 216) :
[Vous y écrivez :]
"L’inexistence de Dieu, nécessaire puisqu’il existe – partout, toujours, reviendra l’inexistence de Dieu, serait-ce par l’oubli -, est la crise de Dieu.
Dieu ne crée que sur son inexistence, c’est sa puissance sublime.
L’ombre est la crise de la lumière ; la lumière n’est pas appréciable sans l’ombre, nécessaire.
Le contraste structure la Création."
En conclusion (La Pommeraie - Le Pèlerin d’Arès 1989, p 234) vous dites : "Le péché n’est pas une faute morale mais une crise structurelle. Le péché est non-être, parce que être — ou se sauver, c’est-à-dire être à nouveau — est être dans la pleine possession de Dieu, en plénitude excellente. Notion capitale : le péché ne sera pas forcément en contraste avec la vertu, mais il le sera toujours avec le Plan de Dieu. En traitant le péché du point de vue moral et légal, la religion n’aura aucune chance de résoudre le problème qu’il posera au monde, si elle en a jamais l’intention."
Louis-Marie de Belgique


11jul13  147C14
Vos entrées nous emmènent comme toujours à la réflexion.
Merci de nous faire voler haut avec vous.
Le matérialisme nous alourdit, il nous enfonce dans un sol boueux, les sables mouvants du péché ou nous finissons par sombrer.
L’homme  est dans sa vallée grasse (Rév d'Arès 26/4),  il ne voit pas par-dessus les nuages sombres de son ignorance. Il ne se rend pas compte des possibilités que pourrait lui donner son acension vers les hauteurs Saintes.
L’homme est surtout spirituel,  il est un Christ endormi.
Devenons cet enfant prodige qui, après son choix de quitter la maison Paternelle, se rend finalement compte que sa seule survie et son seul espoir de bonheur se trouvent dans la Maison de son Père.
Nous avons tous en nous l’univers. Il est là au plus profond de notre être.
Ma volonté est de participer au travail de Père, le Tout Autre !
Alain et Fatiha de Rhône Alpes


11jul13  147C14  
C'était le 11 Juillet 1929...
Une nouvelle vie voyait le jour.
Un petit garçon que ces parents appelèrent"Michel"
Il traversa bien des aventures durant "sa première vie" qui le conduisirent jusqu'à Dieu.
Le Père de l'Univers choisit de lui parler,en Terre de France à Arès,en Gironde;
Il lui fit alors vivre une approche du monde invisible  situé hors du temps .
Il lui permit de donner naissance à cette vie de l'homme déjà né qui s'engendre lui même en une autre  vie infinie pour prendre le large et rejoindre, le temps venu,la flotte du Roi.
Ce "petit homme " devint prophète du Très Haut et accepta la mission d'enseigner aux hommes de sa génération et des générations qui viennent la Parole d'Amour, que lui confia le Créateur, afin de sauver l'humanité du péché des péchés.
Cet état de conscience perpétuelle divine qui habitera chaque frère à bras ou à cinelle au Jour où la Lumière du Créateur couvrira tout sans cesse.
Il accepta la mission de chercher dans les jambes qui se serrent,des fruits, des frères et des sœurs qui a leur tour acceptèrent de s'engager durant leur vie terrestre afin d'installer en eux la pénitence et de partir à la Moisson de nouveaux frères et sœurs spirituels et bons, car le Saint ne repousse pas le siffleur qui chante avec Lui.
Quand les Pèlerins d'Arès poseront leur faux et se désaltèreront du bonheur d'être redevenus des dieux.
Du bonheur d'avoir eux aussi accepter de s'attacher aux pas de leur prophète et d'avoir engrangé suffisamment de grain,
qui provoqueront Éden et le Jour de Dieu.
L'épitre à Diognète [entrée 145] est très proche de ce que vivent "Les Pèlerins d'Arès"tout comme vivaient les premiers Chrétiens .
Tristesse devant ce massacre de nos frères Musulmans de Birmanie.
L'homme qui se dit être Bouddhiste et qui a prémédité ce massacre [entrée 146] ne peut pas être un véritable Bouddhiste.
Le fond même du Bouddhisme étant celui de la "Non violence" envers autrui.
En cherchant Dieu en nous par l’installation de la pénitence, qui est une joie pour les hommes pieux, Éden reprendra vie.
Le Père se montrera dans son infinitude.
Bonheur pour le Père d'avoir retrouvé "son enfant" dans ceux qui auront choisi de mettre leur pas dans Ses Pas.
Merci, juste prophète, d'avoir la force qui soulève les montagnes.
Merci de nous conduire sur les rivages de la Vie.
Merci de nous ouvrir peu à peu les yeux de notre Conscience Spirituelle qui nous conduit vers le Père en tout notre être .
Bon Anniversaire, Frère Michel, et beau Pèlerinage du Feu de Dieu en 2013 !
Patricia des Hautes Alpes


14jul13  147C15
C'est en citant votre âge ce soir où je recevais Alain à notre local, un jeune homme intéressé par le mouvement des Pèlerins d'Arès, que je me suis dit: "Mais c'est aujourd'hui le 11 juillet !"
Alors je vous souhaite Frère Michel un bon anniversaire.
J'aimerai tant vous offrir une belle gerbe d'épis bien murs, mais chaque chose en son temps, il faut que la larve accomplisse son temps [Rév d'Arès 24/2].
C'est avec tendresse accompagnée d'un immense respect que je pense à vous.
Avec Marie-Odile qui se joint à moi, nous vous envoyons tous nos vœux de bonheur.
Rémy et Marie-Odile de Midi-Pyrénées


Réponse
Je suis profondément touché tant par les vœux d'anniversaire de Pascale (147C14) que par vos vœux, Rémy et Marie-Odile.
J'ai 84 ans et je n'ai pas dételé. Je poursuivrai ma mission, avec vous tous, jusqu'à mon dernier souffle.


14jul13  147C16
Entrée 145  :
Cette épître à Diognète est exagéré dans le sens où tout est généralisé. Tous les chrétiens sont mal aimés, pour paraphraser "tous les Pèlerins d'Arès sont mal aimés". Allons, allons, assez de se croire persécuté ! N'oublions pas que cela fut écrit aux temps où la valorisation de la religion chrétienne était valorisée de façon honteuse et perverse. L'écrit original ayant été brûlé lors d'un incendie, fut réécrit en 1851. Toute la mentalité chrétienne flétrissant tout ce qui ne lui ressemblait pas, se retrouve ici. De même se trouve dans cette épître son fameux slogan ignominieux "hors de l'église chrétienne point de salut". Je missionne depuis des années avec mes frères et sœurs de l'assemblée et nous ne tombons pas dans ce piège. Il vaut mieux écrire nous mêmes qui nous sommes, en ne permettant à personne de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas. En plagiant une œuvres, nous risquons de faire mal voir La Révélation d'Arès. Manque-t-il donc d'esprits créatifs parmi nous pour plagier des textes religieux anciens ?

Entrée 146 :
Vous dites: "En Birmanie des bouddhistes massacrent des musulmans." Et en France de même que partout dans le monde, des hommes massacrent des femmes, ressentez-vous la même douleur que face à celle que vous ressentez pour nos frères musulmans ? Vous ne nous paraissez pas très sensibilisé sur le sujet de nos sœurs qui souffrent ou qui sont mortes injustement. Tout changement intérieur participera de l'éradication (à long terme) de ces violences-là aussi.

Entrée 147 :
Vous dites "Conséquence ontologique colossale de cette liberté, l'homme peut faire son destin sans Dieu et l'athéisme envahissant montre qu'il ne s'en prive pas, ce qui sera peut-être salutaire à terme en éliminant les religions. Alors, contrairement à ce qu'on croit, le refus de Dieu lie l'homme plus que jamais à Dieu et montre que les rapports de l'homme à Dieu ne sont pas nécessairement conscients." Pour une fois, vous ne flétrissez pas l'athéisme au contraire vous comprenez enfin qu'il permettra à terme à éliminer les religions. L'athéisme, nous le rappelons ici, n'empêche nullement d'aimer son prochain. Les athées ne croient pas aux Dieux des religions imposés depuis des siècles, faits à l'image de l'Homme (Dieux au pluriel car chaque religion préfère et croit son Dieu supérieur et véridique par rapport à l'autre). À cause de cela leur démontrer la réalisation de la foi les fera revenir vers le vrai Dieu.
Bon anniversaire et bonne santé.
Christophe M.-L. et quelques sœurs et frères de l'assemblée


Réponse
Merci pour vos vœux d'anniversaire et de santé.
Mais qui êtes-vous donc, Christophe M.-J., où vivez-vous et de quelle "assemblée" parlez-vous ?
Avec quels "frères et sœurs de l'assemblées" allez-vous en mission ?
Je connais une vingtaine de Christophe, mais aucun dont les initiales patronymiques soient M.-J.
Je ne vais pas perdre mon temps à me défendre des intentions que vous me prêtez, parce qu'à l'évidence vous ne me connaissez pas. Si vous me connaissiez, vous sauriez, par exemple, que je dis depuis quelque trente cinq ans et davantage, que l'athéisme procédait à une nettoyage des vieilles croyances et qu'il était finalement moins ardu — toutes proportions gardées — de moissonner un terrain humain sans croyances qu'un terrain miné par des théologies anciennes et tenaces. Rien de nouveau ici. Quant aux Chrétiens de l'époque de l'épître à Diognète, ils étaient traînés dans les arènes, donnés en proie aux fauves, crucifiés ou encornés par des taureaux. Si vous n'appelez pas ça une persécution ! Heureusement, ce n'est pas le genre de persécution que subissent aujourd'hui nos missionnaires, mais persécutés ils le sont à la mode de notre temps. Par exemple, la Mairie de Metz menace nos frères de poursuites s'ils continuent de distribuer des tracts; j'ai lu ce matin même cette lettre du Maire de Metz que mes frères messins me communiquent. Cela me dit que si vous êtes missionnaire — mais où et quand ? —  vous ne l'êtes pas à Metz au moins.
Vous semblez avoir un grand besoin de critiquer et cela vous fait dire un peu n'importe quoi. Alors, vous vous trompez.
La seule voie ouverte à l'homme qui se trompe est d'accuser autrui de se tromper.
Oh, je sais qu'il y a dans presque tout homme cette gémellité qu'il y eut entre Ésaü et Jacob. Vous êtes plus Ésaü que Jacob, mais rien ne vous empêche de devenir Jacob si vous trouvez l'humilité et peut-être un peu plus d'honnêteté pour ne pas prêter à autrui des intentions qu'il n'a pas... et vous le savez bien.


14jul13  147C17
Voilà à nouveau de belles entrées.
Merci pour elles [145, 146 et 147]. Trois grands sujets en même temps, qui sont liés, qui forment un Tout.
L'Immensurable, L’Inconnaissable qui nous dit: J’ai, je suis (Rév. D’Arès ii/1). Mon œil ne voit pas Mon Pied, de Ma Main à Ma Main Je cours (xxii /10) et puis plus loin: Plante ton pied ici ! (xL/1).
Ces trois entrées nous emmènent du Ciel à la Terre, nous rappelle cette nécessaire synergie de Dieu et de l’homme.
Je n’avais pas eu cette information concernant la Birmanie où des bouddhistes massacrent des musulmans. Tous ces massacres sur notre terre me donnent envie de pleurer et quand je vois toutes les souffrances que les hommes s’infligent les uns les autres, oui, notre tâche est énorme.
Le texte de Diognète est magnifique,  remplacer le mot chrétien par pèlerin d’Arès est émouvant et aiguillonne ma pénitence. 
L’invisibilité et l’imperceptibilité de Dieu  me pèsent bien des fois moi aussi et en même temps cela me pousse à chercher en moi-même le Père, le Refuge, la Force, la Liberté, tout en le cherchant dans Sa Parole. Tout est dans Sa Parole et tout est en moi, tout est en chacun de nous.
Au cours de votre enseignement sur la prière, que nous ont retransmis à nouveau Marie et Sara récemment dans notre local toulousain, et dans votre petit livret "Ma prière au Pèlerinage", que vous donniez aux nouveaux venus au Pèlerinage en 2011, vous parlez d’honnêteté, vous écrivez  p.11 "Chercher dans la prière la plus stricte honnêteté mentale … Le péché rend le Père invisible et inaudible." Je trouve cela très important et nous rend humble. Nous sortons totalement là de la prière religieuse et superstitieuse. 
Vos trois entrées me tirent à nouveau vers le haut et m’apportent de beaux sujets de méditation pour  Mon Pèlerinage. J’en ai grand besoin. 
Marie-Odile de Midi-Pyrénées


14jul13  147C18  
Il y a une phrase que je n'arrive pas à comprendre. C'est "Si Dieu faisait le destin de l'homme et du monde, Il ferait les pécheurs."
Je n'arrive pas à faire le lien entre les deux morceaux, me disant que s'Il [Dieu] n'avait pas décidé de faire les hommes libres, Il les auraient fait bons d'emblée (comme les anges), des sortes de robots du bien.
Merci en tous cas, pour cette entrée, fulgurante synthèse de votre enseignement !
Votre humilité, les limites que vous vous imposez par soumission à Sa Parole, nourrissent les simplicité et fulgurance de vos propos. On voit une fois encore  l'importance des prophètes et du nôtre aujourd'hui comme étape décisive pour clarifier l'enseignement (Rév d'Arès 30/7): Mikal libère la lumière! (Rév d'Arès ix/8).
Oui, on voit à quel point vous restez modeste sur le plan des connaissances, respectant de ne jamais aller au-delà de la Parole, pas un pas de plus (Rév d'Arès 32/8) quand de nombreux curieux aimeraient sûrement vous voir confirmer leurs "intuitions", leurs lectures, tout le bruit qui circule et autres doctes propos qui courent sur Dieu, Qui Il est et Qui Il n’est pas, ce qu'Il nous prépare et son retroplanning...
Désormais, plus personne ne peut ignorer le salut par la bonté, par l'amour, au bout de la pénitence (Rév d'Arès 30/10) vers Son Jour qui est entre nos mains.
Oui, c'est bien cela qui nous fusionne avec Dieu, via l'accomplissement de Sa Volonté. Et ce n'est pas le savoir, la science. Dans un monde très intellectuel, barré dans sa tête, de dessus l'œil (Rév d'Arès xix/7), beaucoup croient au salut par la froide connaissance, comme les gnostiques. D'autres voient le salut par la croyance, d'autres par la naissance, par l'initiation, le culte, la symbolique, certains même par le péché. Ces questions de salut, abordées des façons les plus diverses, souvent  dévoyées (faux prophétismes innombrables) montrent comme vous le dites cette proximité de la créature à Son Créateur, "pas nécessairement consciente". Contrairement au dauphin, au chimpanzé  à l’abeille, chaque humain se pose bien cette question du salut, d'une façon ou d'une autre, quitte à l'écarter sans ménagement, quitte parfois à lui donner les réponses ésoterico-rocambolesques.
Cette humilité vous en êtes un signe fort.
Ainsi vous empêchez  une confusion de s’installer, entre petit reste et élite ; car manquant de l'humilité fondatrice que vous évoquez souvent, certains débutants — débutants nous le sommes tous ! — pourraient s'identifier à une élite naissante, communauté prétentieuse de choisis, de chanceux, d'élus. Dans nos rangs cette présomption pourrait exister, dangereuse pour le changement, pour notre avenir, nous éloignant même du champ de la moisson, ou y projetant  une image gênante d'auto-satisfaits qui joueraient alors un rôle de repoussoir des épis mûrs !
Notre mission  c’est: Sur Mes Montagnes entraîne tous ceux que tu peux !
Ce n'est pas: "Moi ça va merci !" et encore moins  "Chez nous vous êtes sauvés."
C’est! Gravissons ensembles le chemin rocailleux et sûr, faisons l'ascension vers le salut qui est au bout de la pénitence! (30/10)" 
Frère Michel, vous avez largement développé cela dans vos articles "Liberté et infantilisme" (Pèlerin d'Arès 1989) ou "Pénitence" (Pèlerin d'Arès 1993/1996). À nous, à votre suite de brûler les épines sans brûler les épis (14/3) ; le risque que la liberté mal comprise et la difficulté de la moisson nous immobilisent ou nous remettent dans les pas de l'apôtre Paul, du salut par la croyance est toujours à se remémorer.
Olivier d'Ile de France


Réponse
Vous répondez à la question de votre premier paragraphe dans votre second paragraphe. Vous faites, comme cela arrive chez tout le monde, les demandes et les réponses.
Merci pour ce très beau commentaire, qui me touche beaucoup.


15jul13  147C19
Cher prophète, cher frère Michel,
Je me joins avec affection et respect, à tous ceux qui vous souhaitent une excellente 85ème année.
Un Michel d’Ile de France


Réponse
84 ans suffisent ! Un grand merci du fond du cœur.
Prières et affection


15jul13  147C20
En relisant cette entrée ce soir, il m'est venu la réflexion suivante :
En fin de compte, chacun de nous redevient un Dieu quand il trouve son énergie de complémentarité de bien, en toute liberté, avec tout en homme en volonté de bien [?].
C'est Dieu en un nous qui trouve et agit avec Dieu dans l'autre.
Il vainc alors le péché dont le terrain est d'antagonisme.
Bernard dlF de Bretagne-Sud


Réponse
Bien sûr, mon frère Bernard.
Mais je suis surpris, vieux compagnon de foi, que vous découvriez... ou souligniez aujourd'hui seulement que Jésus devint le christ ou pénitent de référence, celui dont le Père a voulu faire un Dieu, parce qu'il avait mis ses pas dans Ses Pas (Rév d'Arès 2/12-14).
Oui, c'est ainsi que tout pénitent "redevient un Dieu", comme vous dites, en réveillant l'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27) qui est en lui.


15jul13  147C21
Le Tout-Autre que nous appelons communément Dieu est bien plus que l’Être suprême, transcendant et Créateur de l’univers, dont l’homme garde une faible et vague notion dans les restes de son intuition génésiaque.
En 1977, vous avez fait l’expérience du Créateur et de son Message et dès lors vous nous avez enseigné a développer la vie spirituelle à travers l’outil prodigieux qu’est la Lumière même du Message Arésien.
Mais au-delà du Message vous vous êtes sans cesse efforcé de nous faire prendre conscience de ce que vous avez vu et réalisé sur le coup : Le Tout Autre est expérience avant tout ! La vôtre [d'expérience] fut celle de lumières et forces colossales, mais l'expérience du Tout Autre que nous aurons tous en commun sera d’abord celle de nous-mêmes, parce que lorsque le Tout Autre se manifeste et que chacun de nous se découvre tel que l’on est vraiment, les forces du Bien et du Mal se lèvent en lui et résonnent comme le miroir du combat angélique contre les forces démoniaques.
Cette lutte cosmique du Bien et du Mal est le signe même de la proximité du Tout Autre.
Sa lumière perce alors des ombres qu’on ne soupçonnait même pas en soi. Il s’ensuit même un sentiment de perplexité à vous désespérer, c’est parce que le Tout Autre, auquel nous croyions religieusement, arrive tel qu’il est dans sa Liberté sans influencer la vôtre.
Cette expérience ne nous change pas tout de suite. On souffre de se découvrir  incompatible avec Lui. La crainte de Le voir s’embraser de colère à tout instant devant nos moindres turpitudes révélées, auxquelles nous tenons irrationnellement, nous angoisse, notre cœur bat la chamade, la chair, le corps tremble et s’agite. Combien je comprends les paroles d’Isaie (Isaïe 6/1): Malheur à moi qui suis un pêcheur [6/5 : Malheur à moi, je suis perdu, parce que je suis un homme aux lèvres impures...], j’ai vu la Gloire du Très Haut [Mes yeux ont vu le Roi Yahvé des Armées].
C’est éprouvant. Le Tout Autre nous quitte. Quitte... disons qu’il part sans partir. C’est le drame. Notre première expérience avec Lui semble être un échec, elle n’est en fait que le premier décor du merveilleux plan qu’il a pour chacun d’entre nous.
Les prochaines étapes sont éprouvantes parce que le Tout Autre est toujours — n’en déplaise — l’Éternel  Inattendu. On a beau se préparer à sa présence, à sa rencontre, son irruption soudaine on ne s’y habituera jamais.
Cependant, petit à petit on tient mieux le coup !
D’abord on maitrisera plus facilement son mal intérieur, malgré les innombrables ruses que fera le tentateur externe pour exciter le tentateur interne. On supportera un peu plus la présence du Tout Autre .De mieux en mieux et petit a petit on gagnera en vertu. Les efforts et réflexes éprouvants que l’on faisait pour lutter contre soi-même vont devenir de plus en plus naturels  ; le Tout Autre creusera un peu plus en nous pour {nous permettre d']y voir toujours plus clair, de mieux distinguer la Bête [Rév d'Arès 22/14] et ses catalyseurs (la peur et la colère notamment). Dans les premiers moments qui sont toujours  les plus difficiles, le désespoir peut pousser très loin ; c’est pourquoi le Tout Autre montre quelquefois des  signes de ce que nous deviendrons après notre victoire contre nous-mêmes. Et enfin notre conscience commence à changer petit a petit : Notre conscience de nous-mêmes et celle du Tout Autre. Le Tout Autre nous libère et nous libère jusqu'à nous redonner nos liberté et responsabilité totales.
Cet acte du Tout Autre nous aurait jeté dans un désarroi immense, si nous n’avions pas changé de conscience, mais la Divine consistance de la Liberté vit désormais en puissance en nous, tel l’aigle qui a vaincu le vertige [Rév d'Arès 33/5] et qui regarde le mal s’agiter de très haut. Il le regarde sans peur. Entre temps, on aura compris un peu de ce qui fait le Très Haut. Il est différent de celui qu’on avait cru connaitre a travers la Bible le Coran et aussi un peu La Révélation  d’Arès. On réalise que  notre dégénérescence aggravée l’ont obligé à se présenter tel que notre conscience peut encore vaguement le concevoir.
Ainsi, depuis le péché, le Tout Autre visitant l’humanité doit s’habiller religieusement du manteau de Dieu et doit prendre l’écharpe "Terreur ou Puissante Colère" sans quoi l’homme pêcheur ne se changerait pas. Le Tout Autre doit ensuite se comprimer, se compresser [Rév d'Arès ii/21], s’imposer la souffrance de se réduire a une dimension supportable en rentrant dans la conscience-bruit de l’homme.
Oui nous avons forcé le Tout Autre à créer le génie de sa Parole sur du bruit, donc sur du mensonge*. [Nous avons forcé] le Tout Autre à créer sur du mensonge, donc sur notre merde ! Pour nous cette Parole sublime, sa force d’évocation nous paraissent descendues d’une Hauteur inimaginable. On la concevrait aisément comme la plénitude de la Vérité dans son absolu, alors que le Tout-Autre, frustré, aimerait nous emmener bien plus haut.
Le Tout Autre est bien plus que Dieu. Il est au-dessus de tout ce que l’on peut décrire. Pour ma part, mon expérience de Lui m’a fait réaliser qu’en terme de bruit les mots les plus proches de ce Qu’il est vraiment sont ceux d’un Père de l'Univers |Rév d'Arès 12/4] !
Bernard O. de Leeds (Grande Bretagne)

* Note du blogger : Le commentateur entend probablement par "mensonge" l'incapacité du langage humain, même le français qui est des plus affinés, de représenter la Vérité pure, qui est indicible.


Réponse
O Bernard, qui êtes maintenant un homme vigoureux, que j'ai connu petit garçon au Pèlerinage où il venait avec son père René, sa maman et ses nombreux frères et sœurs, quel beau commentaire vous m'adressez là !
Vous habitez l'Angleterre depuis des années, mais je vois que votre foi de Pèlerin d'Arès n'a fait que croître et s'enrichir.
Peut-être aurai-je la joie de vous revoir tous, famille O, au Pèlerinage cette année.
Continuez dans cette Voie Droite et préparez une mission là-bas !


15jul13  147C22  
La personne même de Dieu est en effet une énigme.
Je trouve que vous ne soulignez pas assez l'unicité de Dieu, qui est absolument primordiale. Elle passe avant tout.
En disant de Dieu qu'il est "l'invisible, l'imperceptible, l'Obscur, le lointain Étalé (Rév d'Arès ii/4), l'Immensurable," vous jetez un doute sur l'extrême simplicité de son unicité. Il est, point final ! Il est et donc il n'est ni obscur, ni imperceptible, ni immensurable, ce qui laisse penser qu'il est peut-être plus flou, moins unique, qu'on ne croit. Vous semblez traîner derrière vous des traces de la trinité catholique.
L'unicité absolue de Dieu et donc son extrême simplicité est la base, le fondement du judaïsme et de l'islam.
Un hébreux disciple d'Abraham, d'Isaac, Jacob, Joseph et Moïse ou un bédouin du déser d'Arabie disciple de Mouhamad étaient branchés, je dirais même totalement collés et en permamence sur la réalité profonde de cette unicité. Il se mettait au diapason de cette note unique de la musique divine, se laissait porter par sa lame de fond.
En parlant d'un Dieu indiscernable vous introduisez une idée de toc, de paillettes multiples, dans sa Nature. Vous manquez alors d'honnêteté.
Pas seulement depuis Abraham, mais déjà depuis Noé et... que dis-je?.. depuis Adam et Ève Dieu est le Simple Unique, tellement simple et unique qu'il n'y a aucune description de Lui dans la Bible.
C'est à cette simplicité que La Révélation d'Arès appelle par la pénitence.
C'est cette simplicité-unicité extrême, absolue, qui fut celle d'Adam avant la chute, que l'homme doit retrouver pour lui-même.
À partir de là toute conversation, tout échange de mots, s'arrête.
Le monde est si loin du concept d'unicité-simplicité absolue qu'il refuse votre Message dans la rue. C'est normal.
Martial J. d'Ile de France


Réponse
Je n'ai jamais dit que Dieu, le Père, l'Éternel, le Saint, n'était pas unique. Duquel de mes propos ou écrits a germé en vous cette idée ?
Votre commentaire, par ailleurs, comporte quelques sophismes. Par exemple celui-ci, que le simple bon sens détecte sur l'instant: "C'est cette simplicité-unicité extrême, absolue, qui fut celle d'Adam avant la chute, que l'homme doit retrouver pour lui-même." Si Adam avait été d'une "simplicité-unicité extrême, absolue", comment se fit-il qu'il trouvât en lui-même les idées et les moyens de refuser le plan de vie que le Créateur lui proposait en Éden pour se créer son petit univers terrestre, sont allait émerger le péché ou mal ? Cela ne put se faire que si Adam fut un être complexe, capable lui-même de recréer par lui-même son propre univers terrestre et non un être d'une "simplicité-unicité absolue."
Ainsi, si Dieu a bien donné à l'homme une image et ressemblance de Lui, comme dit la Bible (Genèse 1/26-27), c'est que Dieu est Lui-même un Être Suprême complexe.
D'ailleurs vous vous trompez concernant la notion que Noé et à sa suite les Hébreux eurent de ce que vous appelez "l'unicité-simplicité absolue" de Dieu.
Cette idée de l'unicité absolue de Dieu ne fut pour la foi juive une acquisition d'importance capitale qu'après l'exil, c.-à-d. grosso modo à partir du VIème siècle avant J.-C. Le monothéisme considéré de nos jours comme le postulat essentiel du judaïsme et son bien propre n'était nullement assuré avant l'exil des Juifs à Babylone, car jusqu'alors le peuple et les rois n'étaient pas toujours convaincus que Yahwé fût le seul Dieu dans l'univers. Ces hésitations continuelles des Juifs entre Yahwé et d'autres divinités ont d'ailleurs été considérées par les prophètes comme la cause profonde des infortunes d'Israël et de Judah. Est-il besoin de rappeler la lutte entre Élie, prophète de Yahwé l'unique et le roi Achab, roi de Judah, et sa reine Jézabel qui entretenaient les prêtres de Baal, le dieu concurrent ? Ces hésitations reposaient certes sur une sorte de rivalité "commerciale" entre Yahwé et les dieux du paganisme d'alors (lequel de Dieu et de ces dieux vendait le mieux ses secours à l'homme ?) que sur la conscience qu'avaient les Juifs de cette époque de la complexité mystérieuse de l'Éternel.
Cette complexité demeure, mais n'est plus qu'une complexité. Je dirais donc que l'unicité de Dieu est bien absolue, mais que sa simplicité absolue n'est pas évidente du tout.
Ceci dit, mon frère Martial, nous ne serons pas sauvés ou perdus selon que nous croirons que Dieu est ceci ou cela — mon entrée 147 n'est pas un dogme ; elle n'est qu'une méditation, un reflet de mes propres pensées — mais selon que nous serons des pénitents.


15jul13  147C23  
Je suis une fidèle lectrice, quotidienne, de La Révélation d'Arès, mais il y a quelque chose que je comprends mal dans votre blog et surtout dans cette entrée 147, c'est que vous vous demandiez tout le temps ce qu'est et qui est Dieu sans voir qu'il est très facile de le voir en Jésus.
Jésus qui vous a parlé en 1974 et le Père qui vous a parlé en 1977 sont le même et unique Personnage !
Je suis d'accord que d'avoir ajouté au Père et au Fils le Saint Esprit a été une erreur ou plutôt ce qu'on appelle un doublon, parce que le Père comme le Fils s'expriment à l'homme à travers un seul et unique Saint Esprit qui est en eux et que La Révélation d'Arès appelle le Souffle. Mais le Père et le Fils sont une seule Personne qu'on appelle communément Dieu.
J'ai déjà discuté de cela il y a assez longtemps avec une réceptionniste de votre mission de Paris, mais nous ne sommes pas parvenues à nous entendre.
D'ailleurs la Veillée 32 de La Révélation d'Arès ne dit-elle pas: L'homme Jésus n'est pas Dieu ; c'est le Christ qui est Dieu ; c'est moi né de Jésus né de Marie ?
Armelle d'Ile de France


Réponse
Je ne peux et aucun homme connaissant bien La Révélation d’Arès ne peut vous suivre.
Vous en êtes restée, ma sœur Armelle, à une vision théologique d'une partie de l’église antique, la partie de cette église antique qui devint plus tard sous l'impulsion et la protection de l'empereur Constantin (édit de Milan 314, concile de Nicée 325) l'église des princes du culte religieux, que la Parole d’Arès vient justement démentir.
Le Christ, selon vous et avec vous tout le système chrétiens des églises (catholique, orthodoxe, protestante), serait à la droite de Dieu et donc, de ce fait, "Roi de tout l’univers" ? Or, Dieu, par le bouche de Jésus, me dit: Je serai sans cesse sur ta gauche (Rév d’Arès 35/15), et donc moi aussi je suis à Sa Droite, mais suis-je pour autant Roi de l’univers et Dieu moi-même ?
Le Père qui parla à Arès en 1977 rectifia cela en rappelant que si Jésus (le Bon) est roi de quelque chose, il est seulement roi en-bas (Rév d'Arès xiii/10), c'est-à-dire un roi sur terre, mais non le roi de l'univers.
La théologie selon laquelle Jesus Christ serait assis à la droite de Dieu remonte aux temps très lointains, bien avant l'édit de Milan, où une partie des premiers chrétiens interpréta le terme Seigneur dans un psaume comme étant appliqué à Jésus: Oracle de Yahwé à mon Seigneur: "Assieds-toi à Ma Droite jusqu’à ce que Je fasse de tes ennemis ton marchepied." (Psaume 110/1). Mais où le nom de Jésus ou de Jésus Christ figure-t-il dans ce psaume ? Nulle part. On ne sait pas qui est le Seigneur en question.
Cette théologie s’est ensuite appuyée sur les épîtres de Paul de Tarse et surtout l’épître aux Philippiens : "Et c’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tous les noms, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les Cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse à la Gloire de Dieu le Père que Jésus Christ est Seigneur." (Philippiens 2/9-11). Or, Dieu par la Voix de Jésus m’a dit Lui-même que
Paul n’est que parole d’homme (Rév d’Arès 16/12, 35/12), donc n’est pas Parole de Dieu. Ainsi l’affaire est-elle entendue. Jésus n’est pas le Dieu incarné et crucifié pour la rédemption des péchés du monde.
Dieu est Dieu et Jésus est son messager comme tous les
prophètes le sont et sa crucifixion ne fut que l'horrible assassinat d'un prophète très gênant qu'on voulut faire taire.

L'interprétation du verset 32/2 de La Révélation d'Arès doit être basée sur le contexte entier de cette Révélation. La signification est:
Jésus n'est pas Dieu ;
c'est le Christ (c'est-à-dire celui qui a mis ses pas dans les Pas du Créateur, 2/12, le pénitent de référence, celui qui a retrouvé en lui l'image et ressemblance du Créateur, Genèse 1/26-27)
qui est Dieu (tout pénitent idéal est un christ, redevient l'image de Dieu, il est glorifié, fait un Dieu 2/12).
C'est Moi né de Jésus
(Dieu se reconnaît alors dans le pénitent idéal, ici Jésus)

né de Marie (né de la Bonté idéale, du Bien idéal vus côté pitié et tendresse, appelé Marie dans La Révélation d'Arès, Marie étant le nom utilisé par la Sagesse pour désigner la face maternelle de Dieu dont la culture humaine très masculinisée fait presque exclusivement voir la face paternelle, alors que Dieu n'a pas de sexe).
Ceci dit, ma sœur Armelle, vous ne serez pas perdue ou sauvée, parce que vous confesserez ce que je viens d'expliquer ici plutôt que ce que dit votre commentaire, mais uniquement parce que vous serez une pénitente, autrement dit parce que vous aimerez sans condition, pardonnerez toutes offenses, ferez la paix, userez d'intelligence du cœur (32/2) et vous rendrez libre (10/10) de tous préjugés et toutes peurs.
Mais je préfèrerais évidemment que vous adhériez à ma pensée afin de devenir membre du petit reste et que vous retourniez à notre mission de Paris pour vous joindre à elle.


17jul13  147C24  
Je sors du sujet de Dieu, parce que je suis angoissé.
Je suis angoissé depuis l'apparition du président Hollande dans les jardins de l'Élysée, le 14 juillet, qui n'a fait que dires des mensonges, me semble-t-il.
Comme vous j'ai été communiste autrefois et je vote socialiste depuis environ quinze ans, mais là je vois que la poursuite d'une idéologie de gauche est une folie. L'État étant incapable de fournir des richesses, tout enrichissement est laissé au secteur industriel privé, le fameux "capital", mais c'est encore celui-là qu'on va pomper dans la personne des classes moyenns où je me trouve. Le souci pour moi, mon avenir, ma retraite (si j'en ai jamais une), ça me préoccupe tellement que ma vie spirituelle en souffre. Je vous supplie de trouver une voie politique à notre mouvement pour offrir à la population une issue, une sirvie... Nous allons payer cher la dette qu'ont fait les politiques, que la base ne lui a jamais demandé de faire.
Le gaz de schiste est une manne possible, mais les socialistes le refusent pour satisfaire leurs alliés écologistes qui représentent quoi ? 4 % de la population votante ! On croit rêver. La raison politicienne est toujours la plus forte. Le gaz de Lacq n'était-il pas du gaz de schiste ? On l'a bien exploité.
La France doit réduire ses dépenses publiques, cela me semble possible. Sinon, c'est nous qui allons payer. Le président et les ministres peuvent réduire leurs salaires... C'est une goutte d'au dans la mer.
À quand la Mer de Dieu, la Mer du Bien ?
Daniel G. d'Auvergne


Réponse
Vous êtes en effet loin du sujet de cette entrée "en cherchant Dieu", mais si nous cherchons Dieu, Dieu cherche les hommes de son côté et les hommes sont liés à la vie matérielle de la planète Terre. Je comprends donc votre souci. C'est pourquoi j'affiche votre commentaire exceptionnellement, parce que je sens en vous une angoisse légitime. Que la vie spirituelle serait plus facile dans un monde qui fonctionnerait bien.
Or, c'est évident, ce monde ne fonctionne pas bien.
Réduire les dépenses d'État en France ? C'est une espérance que tout le monde partage, mais que les politiques ne sont pas prêts de réaliser.
La France, qui a 65 millions d'habitants, a des dépenses publiques qui dépassent de 163 milliards (une somme énorme) les dépenses d'État de l'Allemagne qui a 82 millions d'habitants ! Comment faisons-nous pour être aussi dépensiers ? La réponse est simple et se devine aisément, mais je préfère n'en pas parler.
Nous vivons dans un régime d'économie administrée, d'autant plus administrée que le gouvernement est à gauche, mais les gouvernements de droite ne se sont pas privé d'administrer à peu près tout autant. M. Chirac, qui n'en était pas à un cynisme près, disait des vraies solutions qui pourraient sortir la France du fossé où elle est tombée, qu'elles "font pschitt !"
Comme vous j'ai écouté l'interview ,de M. François Hollande, chef de l'État, le 14 juillet, parce qu'ayant aussi responsabilité d'une mission qui a ses impératifs financiers et matériels, je dois quand même me tenir au courant de l'essentiel des intentions gouvernementales. Je vous le dis tout de go: J'ai entendu le président "faire pschitt." Je suis resté stupéfait sur ma chaise. Habitué à la langue de bois des politiques je le suis comme tout le monde, mais cette langue de bois-là, le 14 juillet 2014, dépassait tout. C'était boniment tout bonnement à peu près d'un bout à l'autre... et je vous assure que je n'ai rien contre ce M. Hollande. Il m'a "cloué" comme disent mes petits enfants.
L'institution d'une "fiscalité confiscatoire" (terme employé par le Conseil Constitutionnel) ne pouvant, comme tout le monde s'y attend, apporter de solution au terrible déficit français, nous savons que les impôts augmenteront en 2014 et que les classes moyenns en feront les frais. Je me souviens encore de l'affirmation de M. Hollande, répondant en s'indignant à une question lui fut posée pendant sa campagne électorale: "Ce ne sont pas du tout les classes moyenns, mais les riches, qui paieront." Ces gens décidément disent n'importe quoi pour être élus.
La folie irrationnelle des lois et règlements concernant les salaires et le travail constitue la principale arme de destruction de l'industrie et de l'emploi en France. Par exemple: On a besoin de 1 million de logements nouveaux, mais le bâtiment ne peut plus fonctionner assez pour les construire. Côté finances: Le foisonnement des instances de régulation et des normes imposées aux banques s'ajoutant aux taxes financières dont le coût va dépasser 70 milliards ne peut pas stabiliser l'ordre financier du pays. Bref, comme le disait déjà M. Fillon en 2007, la France est en faillite financière et la dette publique va atteindre 95 % du PIB en 2014...La France va représenter un risque systémique pour la zone Euro.
Mais M. Hollande dit: "La reprise est déjà là..." Tout va bien, en somme. Où va-t-il prendre ce genre d'information ?
Mais je peux ne pas savoir ce qu'il sait sans doute, je peux me tromper et je souhaite me tromper, de tout mon cœur je le souhaite.
Ronald Reagan disait: "L'économie administrée, que fait-elle ? Tout ce qui bouge elle le taxe. Ce qui bouge encore malgré les taxes elle le réglemente. Et ce qui ne peut plus bouger à cause d'elle, elle le subventionne. Totale inconséquence."
Je suis moi aussi inquiet pour l'avenir, parce que je sais comme vous que l'homme spirituel a besoin d'une base matérielle saine pour développer sa foi active.
C'est la politique qui nous a menés là et le Père a bien raison de fustiger les princes du culte politique. C'est là le problème posé à notre mouvement: Faut-il, comme vous m'en "suppliez", faire de la politique qui ne soit pas la politique qu'on connaît ? Mais quelle politique ? Je ne vois pas. Personne parmi nous ne m'a jamais rien proposé, d'ailleurs.
Je crois que notre meilleure politique est notre mission, rassembler un petit reste solide (Rév d'Arès 24/1), qui puisse par ses aspirations apolitiques rendre peu à peu ce monde apolitique. Bref, la meilleure politique, c'est "chercher Dieu" et on revient à mon entrée "en cherchant Dieu".


18jul13  147C25  
En vacances à Trouville, j'ai un peu de temps pour lire et commenter.
Plus le monde avance dans la science et les technologies plus la question de Dieu ou surtout la question de l'inexistence de Dieu se pose.
On pense que l'univers est né d'un big bang. Mais ce big bang a-t-il fait jaillir les étoiles de rien ?
De nos jours, Dieu est mis en doute ou carrément nié partout.
Mais je vois que vous-même, qui avez l'expérience vécue de Dieu, vous posez des questions. Vous l'appelez l'Obscur (c'est drôle parce que décrivez sa venue dans une formidable lumière), l'Immensurable. Ce qui est sûr, c'est qu'il n'existe pas d'unité de poids et d'espace pour Le décrire.
Une prière que vous avez adoptée du Coran dit: Il est au-dessus de tout ce qu'on peut décrire [Coran 6/100]. Mon Coran dit autre chose: Les djinns, dit-on sont des associés d'Allah, mais ils sont des êtres créés par Allah et sont incapables de Le décrire. C'est assez différent. Il y a quand même l'idée qu'Allah est indescriptible.
Il semble que plus on recule dans le temps moins on voit les hommes se poser la question de la nature de Dieu.
Je pense que Dieu était Quelqu'un de beaucoup plus clair et simple, plus vrai, plus proche aussi, pour les premiers chrétiens qui voyaient Dieu en prise directe (si je peux dire avec le monde). Je sais que Paul n'est pas Parole de Dieu [Rév d'Arès 16/12, 35/12] mais on trouve dans ses épîtres des passages qui associent Dieu aux pouvoirs terrestres qui élaneraient de Lui. De ce fait, les premiers chrétiens assimilaient plus ou moins Dieu à l'État, aux gouvernants et aux gouverneurs. C'est sans doute de là que vient l'humanisation de Dieu comme le "vieux barbu au plafond de la Chapelle Sictines," dites-vous dans une réponse de ce blog.
On trouve peu de textes se rapportant à Dieu proprement dit dans les écrits des premiers chrétiens. Pourquoi ?
Alain-Jacques d'Ile de France


Réponse
Jésus et son enseignement arrivèrent dans un monde déjà ancien, dans le judaïsme qui avait déjà atteint son apogée. C'est donc la notion, au reste très peu développée, de Dieu: L'Éternel; Yahwé, appelé Adonaï dans la prière juive, que les Juifs avaient tirée de leur Bible (Ancien Testament) qui prévalut chez les premiers chrétiens.
Or, le judaïsme ne se répandait pas en explications et descriptions de Dieu, dont le nom Yahwé, le tétragramme YHWH, Jéhovah, n'était d'ailleurs même pas prononcé, parce que considéré imprononçable. C'est assez dire qu'on considérait Dieu comme plutôt indescriptible.
Dieu lui-même entrait peu dans les préoccupations des premiers chrétiens, parce que ceux-ci croyaient à l'imminence de la fin du monde, l'imminence du retour du Christ tromphant. Dieu qu'ils s'attendaient à rencontrer à tout moment ne les préoccupaient pas beaucoup concernant ce qu'Il était. C'est, à mon avis, uniquement dans ce sens qu'on peut penser qu'ils considéraient Dieu comme "beaucoup plus clair et simple, plus vrai, plus proche," comme vous dites.
D'ailleurs, les premiers chrétiens ne s'intéressaient pas davantage aux institutions et valeurs spirituelles, quelles qu'elles fussent (juives, païennes, mazdéennes, etc.) d'un monde dont ils attendaient la disparition à brève échéance.
Une petite partie seulement des premiers chrétiens eurent le souci, que réveille chez nous aujourd'hui La Révélation d'Arès, de mettre en application dans leur vie le Sermon sur la Montagne en pensant que le Jour de Dieu dépendait de leurs bonté et vertu plus que d'une promesse de fin du monde imminente que Jésus n'avait d'ailleurs jamais donnée.
Même après que Paul de Tarse, que vous évoquez, eut changé d'opinion et admis la possibilité qu'il mourrait avant la fin du monde, l'attente de la parousie (second avènement du Christ glorieux) deviendrait la croyance majeure chez les premiers chrétiens. Dieu en tant que Tel avait peu de place dans leurs pensées.
Peu à peu, la foi dans l'imminence de la fin du monde se dissipa, et elle se concentra sur la conviction, qui serait celle de l'église, que Dieu seul provoquerait la fin au moment qu'Il choisirait, et que les croyants ne pouvaient y mettre la main. Dieu passa ainsi au statut de Souverain absolu, maître de tout, du temps, de l'Histoire, etc. C'est donc sur la souveraineté absolue de Dieu, mais non sur sa vraie nature que la foi se fixa.
Concernant ce que vous dites sur "l'État, les gouvernants et les gouverneurs," il est exact que les premiers chrétiens — une majorité d'entre eux en tout cas — admettaient que l'État et les puissants étaient voulus par Dieu. C'est pourquoi ils se soumettaient à "l'État, aux gouvernants et aux gouverneurs" dans la mesure où ceux-ci n'exigaient pas d'eux qu'ils reniassent le Christ. Ils ne s'opposaient pas davantage à l'existence des tribunaux païens. Les premiers chrétiens s'appuyaient sur des paroles prêtées à Jésus, dont j'affirme qu'il ne les a jamais prononcées et qu'elles sont des ajouts tardifs, celles qu'on trouve à la fin de Matthieu au verset 28/18: "Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur terre." Les premiers chrétiens pensaient donc que même l'empereur romain dépendait en fait de Jésus Christ. On croit rêver...
Il est certain qu'on commençait déjà à voir combien regrettable il était que le prophète Jésus eût disparu si tôt avant d'avoir pu développer et préciser son enseignement qui n'avait fait que commencer. Il est certain qu'on commençait à voir là certaines déviations qui allaient s'accentuer dans la théologie de l'église, faciliter les rapports entre les évêques et l'empereur Constantin (édit de Milan, concile de Nicée) et égarer de plus en plus les hommes.
Dans tout cela, et d'une façon générale dans les trois Évangiles synoptiques qui n'en disent rien, il n'est nulle part question de Dieu Lui-Même.
Pour finir, quand on pense à tout cela, on voit très bien l'importance plus que majeure, l'importance extrême, absolue, que revêt La Révélation d'Arès qui fait fi de toute la métaphysique issue du christianisme ecclésial et/ou politique, la raison pour laquelle La Révélation d'Arès est non pas officiellement rejetée — parce qu'officiellement des "gens sérieux" ne peuvent même pas citer de telles "sornettes" — mais magistralement ignorée, parce qu'elle jette les grands de la religion, de la politique et des media dans une secrète et profonde inquiétude.
C'est pourquoi nous avons besoin d'être très nombreux à témoigner de La Révélation d'Arès. C'est pourquoi je vous appelle à rejoindre notre mission de la rue Raymond Losserend. Vous n'habitez pas très loin d'elle, d'ailleurs.


18jul13  147C26  
J’ai retrouvé la foi après vingt ans d’athéisme et ce miracle s’est produit à Arès après que je sois venu prier dans la Maison de la Sainte Parole en mars 1987.
La lecture en solitaire de La Révélation d’Arès m’avait tellement secoué que je voulais en avoir le cœur net (ah ! ah ! c’est le cas de le dire). Après avoir essuyé quelques quolibets de la part d’amis auxquels je confiais mon désarroi et mon questionnement sur l’existence ignorée du grand public d’un tel livre, je  m’étais dit : Si ce livre est vrai alors cette promesse lue dans le Livre est vraie :
Quarante pas nouent Ma Force (et) Ma Faveur où le front frappe la pierre, où l’œil pleure (comme) ton œil pleure,
(où) les piques (de Mon Feu) percent (le mal).
Ma Main blesse l’homme, l’homme vit.
Sa main (é)larg(i)e monte (à) Mon Bras.
(Ici) la main d’homme prend Ma Main.
xLi/9 -13
Je n’ai pas été déçu.
Et pourtant Dieu ? Quel mot étrange et honni pour l’athée que j’étais devenu ! Je préférai penser plutôt l’Homme avec un grand H. Il existait un Parent, un Modèle Humain quelque part dans l’Univers, un Prototype entouré d’une Humanité non dégénérée, comme Jésus qui était passé parmi nous mais sans doute bien d’autres aussi, une Humanité encore attentive à notre sort, capable de parler notre langage perverti — le français ! — et de dire la Vérité à travers lui !
C'était incroyable et c'était merveilleux. Quel sens éclatant soudain prenait la beauté du monde, de la nature, de la création au lieu de la pâle léthargie du quotidien à laquelle les hommes se condamnaient après avoir décrété qu'elle était normalité, rationalité, science, gouvernement,... Comme je comprenais Jésus soudain qui parlait de son Père ! Mais son Père c’était aussi le mien ! Et je n’étais pas moins préféré que lui !
C’était absolument incroyable et pourtant "ça me survenait", ça surgissait de moi, ce Feu, cette Lumière, ce bouillon n’étaient pas que fantasmes ou imaginations délirantes, c’était réel, je sentais le pétillement joyeux de vie partout dans mon corps, dans mes lèvres, dans mes yeux, au creux de mes mains.
C’était là et j’étais comme le félon qui découvre que son Dieu avait été toujours là, plus près de lui que sa veine jugulaire (Coran), qu’il me suffisait d’ouvrir simplement la porte de mon cœur pour qu’Il apparaisse tout heureux du retour du fils prodigue, rempli d’Amour, sans aucun reproche sur mon passé, prêt à m’offrir Sa Grande Main pour le voyage vers Ses Hauteurs et j'étais à la fois l'homme qui découvre sa Puissance intérieure, sa divinité.
J’ai pris la grande Main tendue de Dieu, depuis je L’ai lâchée plusieurs fois, elle ne me retient jamais, liberté oblige, mais comme l’enfant boudeur qui se sent abandonné par sa mère, je cours bien vite La reprendre. Et chaque pèlerinage est pour moi l'occasion de la serrer davantage. Je n’en sais pas plus sur Dieu mais depuis j’en sais un peu plus sur moi-même, sur l’Homme oublié en moi. Quelle complexité ! Quel bonheur !
Claude (Ile de France)


Réponse
Vous dites: "Je n’en sais pas plus sur Dieu mais depuis j’en sais un peu plus sur moi-même."
C'est très beau. Je partage ce sentiment.


21jul13  147C27
La Révélation d'Arès nous détache littéralement des religions, de leurs croyances, elle efface les siècles qui leur donnent majesté (Rév d'Arès 1/3). Pourtant, la complexité de la nature humaine me surprend constamment. Dieu prend un visage si différent d'un homme à l'autre. La logique rationaliste voudrait qu'un croyant reconnaisse plus facilement un message venant du Créateur qu'un athée. Or, c'est bien souvent l'inverse qui se produit.
Au cours du Pèlerinage début juillet, je parle avec un habitant d'Arès, je lui résume très brièvement le message contenu dans La Révélation d'Arès. L'homme conclut en déclarant : "On est à l'opposé de ce que nous ont enseigné les religions." Tout en prenant votre défense (la vôtre, frère Michel). Il se déclare pourtant complètement athée, presque à regret. On sent qu'il aimerait avoir la foi arésienne.
Samedi dernier, je rejoins D. sur le marché. Elle tient un stand de La Révélation d'Arès depuis plus de 20 ans (Je vous joins une photo). Un courage et une constance chez notre sœur qui font l'honneur de Dieu, La femme, la main du Bon (est) dans sa main (Rév d’Arès xxviii/1). Au cours de la matinée, un homme, intrigué par notre stand, s'avance pour parler avec nous. Très vite je me rends compte que La Révélation d'Arès le laisse complètement indifférent. Je lui demande alors s'il est croyant. Réponse : "Je suis témoin de Jéhovah !"
Ah ! c'est pas facile la mission !
" Si c'est facile. Quand on a la foi. Où c'est difficile c'est dans les pays musulmans !"
"Ah bon ! j'ignorais que les témoins de Jéhovah missionnaient au Maghreb. Mais il me semble que vous ne reconnaissez pas le Coran ?"
"Non, non, on ne le reconnait pas."
" Vous l'avez lu ?"
"J'ai un gendre qui est marocain, j'ai lu entièrement le Coran. C'est une mauvaise copie de La Bible."
"Mauvaise copie ? Pourtant le Coran parle des prophètes de la Bible avec respect. C'est d'ailleurs un signe d'authenticité. Chaque prophète a toujours reconnu les prophètes qui l'ont précédé. Il apportent un éclairage nouveau, c'est le cas également avec La Révélation d'Arès."
Alors je sens la rigidité de la pensée de l'homme, incapable de concevoir un autre point de vue que le sien. Notre échange, bien que cordial, doit s'arrêter là. Il ne peut déboucher que sur du vide.
La grande erreur des religions est d'avoir rigidifié la foi et le cerveau humain, alors que la vraie foi est mouvement.
Un jour viendra où il ne restera plus que les pierres pour témoigner de leur existence. Pour ceux qui sont dans une religion, très attachés aux croyances établies, votre enseignement les écorche vifs. Certains ne peuvent pas accepter de tout remettre à plat. Ils s'en indignent et vous le font savoir à travers votre blog. Vous les traitez avec amour, ils vous maltraitent par la méchanceté et le dénigrement. L'homme, au fond, ne peut produire que ce qu'il porte en lui. C'est aussi à cela que l'on voit le chemin parcouru et le chemin qui reste à parcourir.  
Philippe C. de Provence-Alpes-Côte d’Azur


21jul13  147C28
"En cherchant Dieu"... Chercher Dieu, c'est peut-être chercher à restaurer la Vie qu'Il nous a laissé en offrande.
Par exemple, sous forme d'une parabole: Dans le petit village où j'habite je possède un pré. Ce pré est longtemps resté en friche, à l'abandon. Progressivement, grâce à un travail physique, mais aussi de réflexion et de créativité, j'ai le sentiment de donner vie à quelque chose de beau et respectueux. J'ai conscience qu'en toute chose il y a de la beauté dans ce que l'on réalise dès l'instant que l'on y met (certes, avec patience et courage) de l'amour, de l'harmonie, de l'esthetisme.
Ce terrain qui, au départ, n'avait vraiment rien d'attractif (sol en pente et marécageux à 50 %) se transforme sous mes yeux en un magnifique jardin où coexistent une petite cascade, des ruisseaux, des arbres fruitiers et sauvages, des bosquets, un potager, des animaux domestiques etc. De plus, la faune et la flore s'y développent et y apparaîssent plus belles encore.
Redonner vie et beauté dans ce qui a été délaissé (mon lopin de terre) Dame Nature me le rend bien.
D'avance, je ne peux qu'espèrer des saisons à venir toujours plus belles. Alors, à mon rythme, avec mesure, de par cette experience que je vis, je me dis que tout être humain peut également devenir beau et respectueux à force de travail dans sa pénitence.
"En cherchant Dieu", je me dis qu'Il est dans tout ce que l'on est, dans tout ce que l'on fait de bien. En soi, il y a une sensation merveilleuse, de l'ordre de l'intime. Par effet de raisonnance intérieur on sent vivre son âme dans son corps comme on peut sentir battre son cœur...
Toute personne honnête sait bien que l'on ne se réalise jamais en faisant du mal. C'est en cherchant Dieu en soi que l'on se réalise. Chacun sait que lorsqu'on fait du bien on se sent léger, oui, léger comme une âme mais tellement lourd on se sent, lourd lorsque l'on fait du mal, souffrant tout autant de ce poid du mal que l'on peut voir ailleurs, autour de soi et à travers le monde.
La Vérité c'est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7]. Je crois en effet que c'est "Le pivot du Message d'Arès".
Le monde est en proie au mal perpétuel. C'est un fait. Aussi, je finis sérieusement par me demander si ce monde, totalement inconscient, le nez pourtant bien profondément plongé dans une crise de l'homme devenu putride (référence au cadavre d'Adam) ne se complaît, tout compte fait, à aller vers une forme de suicide collectif... Comme dirait l'autre (façon de parler): "Après tout, au point où se trouve la situation économique de la France, nous ne sommes plus à quelques milliards d'euros de dettes près."
"Allez, soyons fous !" ou bien encore et pour finir d'achever la bêtise et l'imprévoyance de l'espèce humaine: "N'importe quoi, pourvu que ça mousse !".
Sur ce, demain, le temps d'un week-end, je file prendre du Feu au Pélerinage d'Arès.
Mon Dieu, je sens que ça va me faire du bien !
David patati et patata du Limousin.


21jul13  147C29
Magnifiques ces trois entrées inspirées !

Vous vous y exprimez avec précision, clarté, légèreté et cet art de vous effacer devant la Parole. Même si certains passages peuvent surprendre, interpeller, voire choquer certains lecteurs, vous les expliquez très simplement et avec bon sens.
J'ai été surpris de la façon dont vous expliquez le lien qui existe entre le Créateur et l'homme en partant du péché.
Avant, je pensais que Dieu était la Bonté Absolue et qu'Il ne pouvait donc pas faire le mal. L'homme était créé à l'image et ressemblance de Dieu mais qu'il avait perverti cette image en lui en faisant le mal: Et vous écrivez :
"Les animaux ignorent le péché, l'homme n'est donc pas un animal et l'on ne comprend pas Dieu si l'on ne voit pas que le péché ou mal est aussi naturel à Dieu qu'à l'homme-Dieu peut faire le mal. Il tua les hommes par le Déluge et décida ensuite de ne plus faire que le Bien : Je ne maudirai plus jamais les hommes (Genèse 8/21). Dieu est donc Volonté, Volonté de Changement et l'homme, contrairement à l'ordre chimico-physique de l'Univers, contrairement aux minéraux, aux végétaux, aux animaux, est aussi un être voulant capable de joindre sa volonté à cette Volonté-là (Rév d'Arès 12/4)."
Dans La Révélation d'Arès Dieu dit par la bouche de Jésus : Non, Ma Colère n'est pas éteinte à jamais (Rév d'Arès 30/9).
Cela change beaucoup d'idées reçues sur Dieu, notamment [l'idée selon laquelle] Dieu est Bon et qu'Il ne peut pas faire le mal.
Autre passage qui interpelle :
"Dieu fait l'homme absolument libre (Rév d'Arès 10/10). Conséquence ontologique colossale de cette liberté, l'homme peut faire son destin sans Dieu et l'athéisme envahissant montre qu'il ne s'en prive pas, ce qui sera peut-être salutaire à terme en éliminant les religions. Alors, contrairement à ce qu'on croit, le refus de Dieu lie l'homme plus que jamais à Dieu et montre que les rapports de l'homme à Dieu ne sont pas nécessairement conscients."
L'athée est proche de Dieu en accomplissant Sa Parole même en Le niant ou Le haïssant, c'est ce qui est dit dans La Révélation d'Arès et notamment dans la veillée 28.
Mais l'homme nie-t-il vraiment Dieu ? Ne refuse-t-il pas plutôt l'image qu'il en a par les religions et la culture ?
Puisque finalement Dieu est indéfinissable, inconcevable pour nos petits cerveaux humains !
On ne peut réellement rejeter que ce que l'on définit ou ce dont on se fait une conception.
"Dieu n'est pas juge. Son Tribunal c'est l'homme lui-même s'évaluant et la contrition ne sert à rien : Je ne pardonne pas les péchés, dit-Il. Mon salut n'est pas au bout du pardon, mais de la pénitence (Rév d'Arès 30/10). Par suite, quiconque pardonne un homme ne lui pardonne pas ses péchés — nul ne le peut — mais le mal que l'autre lui fait, le mal que sa race a créé (Rév d'Arès 2/1-5)."
Je pense que ce passage aussi a dû choquer plus d'un.
Surtout que dans les évangiles au passage du paralysé de Capharnaïm, il est écrit (Luc 5/17, Marc 2/1 et Matthieu 5/17): Voyant leur foi,il dit : "Tes péchés te sont pardonnés," ce qui scandalisa les scribes et les pharisiens qui se disaient: "Il blasphème, Dieu seul peut pardonner les péchés. Jésus leur répondit: "Qu'y a t-il de plus facile ; de dire: "Tes péchés te sont pardonnés ou bien de dire "Lève toi et marche !" ? Et bien afin que vous sachiez que le fils de l'homme a sur la terre autorité pour pardonner les péchés, il dit au paralysé: "Je te dis lève toi, prends ta civière et va dans ta maison."
Mais ce que voulais dire Jésus dans ce passage, c'est sans doute que par sa foi (ou sa pénitence) l'homme lui-même s'autopardonne.
J'ai hâte de me rendre au pèlerinage pour m'y ressourcer.
Denis K. de Bretagne-Sud.


21jul13  147C30
Dieu, je Te cherche !
J'apprends doucement --- probablement plus intérieurement que je ne l'imagine et probablement aussi plus lentement --- Qui Tu es, mais je ne Te vois pas ! 
Un Attribut: La Vérité, te caractérise et cela me réconforte et me conforte dans ce que j'entreprends: Ta Vérité !
Ce Que je ressens lorsque Celle -ci est vécue, et glisse comme une Eau pure en moi et me désaltère .
Je Te rencontre, dans et par mes actes ainsi que par ma réflexion, mes joies, mes soucis et mes peines, parce que Tu es la Vie (Rév d'Arès 24/3).
Tu as choisi cette toute petite planète malade pour parler aux hommes infirmes que nous sommes devenus, Toi, l'Absolu,  Celui Qui n'a ni commencement ni fin et Qui es hors du temps (Rév d'Arès 12/6); mais je me dis encore où es-Tu Dieu?!
Tu ne viens pas à moi tout Seul. Je dois Te rechercher dans et par mes actes, par la Vie Qui bouge.
Pas de crédo en Toi, rien que du construit en permanence dans et par le Beau, le juste, le vrai librement!
Tu es cette Vérité, "cette lourde longue amarre montée du Fond (Rév d'Arès xxxiv/7-9) longtemps avant Adame (vii/1) à travers Ton Eau* mais Tu disparais! Alors oui, je ressens cela que tu es aussi obscure que lorsque Tu m'apparais clair ! Alors je te cherche encore, rien de figé, car tout est à construire vrai, juste ! Tu cours!
Tu es Celui Qui de Sa Main à Sa Main court mille ans d'homme (Rév d'Arès iv/1) pour l'avertir avec Amour et délicatesse, mais aussi avec gravité,
que la Beauté (Rév d'Arès 12/3) changera le monde (28/7) ;
Ta Parole Que je clame dit et répète sans cesse depuis des milliers d'années: patience, confiance, endurance, douceur, courage... et Bonheur, Gloire; au bout de l'effort: le bonheur ne se mesure pas en année mais en éternité (Rév d'Arès 36/23) **
dans un monde qui, malgré l'actualité de notre vie, se terre ou fuit pour ne pas penser ou tomber dans l'angoisse.
Mais Toi, Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), Tu sais que l'homme est libre (10/10) d'accepter Ton Message ou de le refuser;
Alors, moi aussi, j'accepte humblement que "contrairement à ce qu'on croit le refus de Dieu lie l'homme plus que jamais" (entrée 147)
Avec tous mes frères humains, "je cherche Dieu", la Vérité (28/7) par ma pénitence et ma moisson.
Danièle du Nord
 
 *(Article "nous croyons nous ne croyons pas" Bilingue p.722)
** Bon Anniversaire, frère Michel  (je ne pouvais le dire autrement car je peine et cette puissance se dégage)


Réponse
Merci pour vos bons vœux d'anniversaire.
J'ai dû quitter le Pèlerinage inopinément pour un voyage précipité. Je manque de temps et je n'ai qu'un petit portable pas très lisible pour mes vieux yeux. Je ne peux rédiger de longues réponses. Merci pour ce beau commentaire.


21jul13  147C31  
Faire naître Le Christ dans chaque âme comme super conscience, comme amour divin, comme sacrifice.
Le Christ doit naître en nous-mêmes, sentir la chaleur, la bonté, le bonheur, la libération et l’appréciation de toutes les personnages divers, complémentaires de différentes lampes polychromes, un arc en ciel de frères et sœurs dans une compréhension universelle, chacun dans sa personnalité et son identité particulière sans contrevent, sans ombrage.
La naissance du Christ est un évènement cosmique.
Préparons les conditions favorables pour que l’enfant divin naisse en nous.
Celui qui croit en moi fera, lui aussi certaines œuvres  que je fais .Il en fera de même de plus grandes, disait Jésus dans la  Bible. Si le Christ s’élève en nous, l’amour s’exprime naturellement en dedans de nous, autour de nous.
Connaître le véritable amour et le Royaume de Dieu se réaliserait tout de suite.
Sans amour on ne fait rien.
L’amour est une force divine qui nous vient d’en haut.
Je pense que Dieu lui-même nous à créés pour aimer.
C’est le Christ qui est Dieu .  Jésus parce qu’il a mis les pas dans les pas de Dieu est devenu  un Christ un Dieu.
M de Bretagne Sud.


21jul13  147C32
(Extrait du récit de la première théophanie du 2 octobre1977)
"En cherchant Dieu, chaque jour, en toute chose et occasion, chaque regard posé sur le monde, chaque pensées réfléchie, essayant de mieux vivre et comprendre la Vérité : Jardin dans la tête, (Rév d'Arès ii/9), l’accomplissement de son œuvre, son  Dessein, je crois que je ne pourrai l’appréhender de tout mon cœur et de toute mon âme et de toute ma force que sur l’humilité de mon ignorance par effet de "contraste".
"Aveugle, je ne peux Le voir mais Il souffle en silence dans ma poitrine (Rév d'Arès 28/6) et m’arrache déjà des lourdeurs de monde."
"J’ entre dans la maison de prière. Des murs, coule de la lumière. Mais surtout, se joignant au concert des bruits extérieurs, toute la charpente craque grince, émet des bruits indescriptibles comme ceux des projectiles tirés dans la longueur des chevrons et des pannes, que je m’attends à voir exploser à chaque seconde.
"L’air semble former des cristaux énormes, il remue en géométrie pointues, carrées. Spectacle impartageable. Je tombe sur le sol et je crie: Dieu !"
Ô Père, quand je me souviens de Toi, de ce que Tu as montré et fait pour moi "malgré mes fautes envers Toi,"… je deviens silencieux, parfois grave,  je vois ma faiblesse, mes limites, mes désirs de vivre et mes craintes de mourir. Et Ta grâce me redresse, élargis mes épaules (Rév d'Arès x/15), tire sur mon dos fripé (viii/9).
Tu dis dans le Livre : La pierre crie dans mon oreille et sois un en toi ! Tu es le grand Mystère dont on ne voit sans doute que ce que Tu veux ou peut dévoiler par un "changement de polarité" : la pénitence d'un  charpentier à l’écoute du Maître qui acquiert adresse et goût, fournit l’effort (Rév d'Arès 17/4) et  justifie la Voile que le Saint  gardera en vue de perspectives plus haute et meilleures.
Ô Père, dans mon état actuel, Je ne peux qu’essayer au mieux de vivre selon Ta Parole, de croire assez en Elle (Rév d'Arès 12/6) pour me hisser peu à peu et par le milieu des Hauteurs (7/1) vers Ta Sainteté (12/4), Ton Mont où je sais que Tu nous attends depuis toujours.
Car je pressens que ce véritable changement que Toi, le Tout Autre, le Saint, attend de l’homme, passera  par cette Sainteté, cette dynamique aimante qui soulève les montagnes : Force créatrice et évolutive, mystérieuse, solide et insaisissable à la fois qui arrachera et décollera miraculeusement les pas du pèlerin, à la lourdeur de l’ inertie des chemins tracés, usés et fatigués.
Filant éternellement vers le Projet d'une création à la ressemblance d'un Auteur dont l'Œil ne voit pas le Pied (Rév d'Arès xxii/10-11), que contrastera toujours la routine poussiéreuse qui le cherche et happe sans cesse, par d’ innombrables influences et édifices teintés de demies vérités, pour lui donner toute son importance, son sens et lui en rendre cette Beauté, sa merveilleuse vraie valeur, partagé avec l’homme un jour béni, heureux et qui attendra encore et toujours au bout de nos mains jusqu’à ce que le But transfigure tout effort en Ce Jour de Lumière.
Tout autre changement ne pourrait être que très en dessous de cette barre du Père haut placé, mais non infranchissable à cause de l’Alliance, qu’Il a et veut encore partager avec Sa créature quand il dit que la Vérité c’est que le monde doit changer, (Rév d'Arès 28/7) tout en redonnant Son Eau et Soufflant Son Vent pour l’encourager et le soutenir, dans son cœur, son esprit et son corps, par les perspectives de la transcendance qui forgeront son âme afin qu’elle retrouve la vue, les bras et les jambes de la Vie divine sur cette terre.
Je sais que cela dépendra de la persévérance, du courage comme du pourcentage suffisant de tous ceux qui y croiront, de cette pulsion, cette flamme qui poussera vers cette découverte, propulsé par l’espoir d’une réalisation co-créative, harmonieuse, aimante, animé du sage mécontentement qui ne s’installera nulle part, à l'image d'un Père qui court encore de Sa Main à Sa Main, tandis que le vent use mille montagne et ne revient pas encore (Rév d'Arès xxii/10-11).
"En cherchant Dieu", en criant vers Lui dans cette immensité, parce qu’il a laissé en 1974 et 1977 une empreinte active de Sa Toute Puissance, dans cette Parole cet Évangile donné à Arès et dans Le Livre, dont chaque mot porte en lui l’écho comme la Force de Vie depuis laquelle Il s’est abaissé, au mieux, pour que notre nature déchue puisse en supporter l’éclat sans dommage, et que l’émergence de l’ha se souvienne de ce qu’elle a déjà été, jadis, à l’aube naissante, comme le plus beau témoignage de confiance et d’amour qu’un Père puisse donner à son enfant : Le Don de Dieu en un point infime, dans le Champ infini d’une création perpétuelle, toujours nouvelle: Une découverte, droit devant : l’avancée évolutive d’une Vie sur cette terre, éclair de lumière encore camouflée et étouffée dans les routines moutonnière peuplées d’artifices, mais aussi tangible qu’insaisissable dans les premières lueurs du sourire de l’âme : fraîcheur d’espérance pour le monde par la Force qui arrachera le pèlerin à l’inertie et lourdeur des habitudes, et rendra le frère conscis (Rév d'Arès xxii/14), toujours en mouvement où nulle part ne reposera sa tête.
Comme les soleils tournent dans Ta Main (Rév d'Arès ii/2), Ô Père, cette jeune pousse, devient l’arbre aux feuilles, fleurs et fruits, qui sans cesse se renouvelleront et se multiplieront à l’infini dans la symphonie des quatre saisons, pour un beau Jour voir leur ronde fusionner et parachèver l’expression de cette beauté si mystérieuse qui ne pouvait être créée que par "la puissance sublime de son inexistence" (Le Pèlerin d’Arès 1989, "La Pommeraie" p.216).
En l’Amour du Père
Un Guy du Languedoc


21jul13  147C33
"Ainsi les hommes ont-ils besoin de Dieu comme Dieu a besoin des hommes."
Cette assertion n'est pas le credo de notre société moderne.
À l'inverse, ce credo serait celui-ci : Dieu ne parle plus aux hommes, l'homme doit donc se passer de Dieu.
Tout cela fait bien entendu l'affaire des rois noirs et des rois blancs qui occupent la place laissée vacante.
Un commentateur respectable a dit que La Révélation d'Arès était absurde. Tout est dit, car c'est fondamentalement exact, pour peu qu'on prenne le risque de considérer la conscience humaine comme référence universelle.
Les prophètes sont en quelque sorte des contestataires de l'hégémonie de la conscience humaine alors que rien ne corrobore leur entêtement, à un détail près sur lequel on est passé un peu vite : Dieu a créé l'homme.
Nous, nous ne sommes que les résidus de l'homme créé par Dieu, ce qui explique nos piètres performances.
À partir de là, on pourrait se dire : chercher Dieu dans ces conditions n'est que perte de temps ! Un peu comme celui qui irait dans sa cabane de jardin pour voir s'il a ce qu'il faut pour atteindre la lune . Il aura fallu quelques enragés pour isoler l'hydrogène et l'oxygène (dans une cabane de jardin, c'est possible) pour aboutir à une fusée qui l' arrachera de l'attraction terrestre.
L'absurde est ce qui sort de l'entendement humain et c'est peut-être le point commun entre la recherche scientifique et la spiritualité, c'est-à-dire de tenter de faire entrer ce qui est à priori absurde dans la conscience humaine. Les résultats ne sont pas toujours heureux et, même en spiritualité, les résultats ne sont pas toujours heureux. Car dans l'absurde on trouve de tout, et en particulier l'esprit du Mal.
Le témoignage de Raël sur les soucoupes volantes en est une belle illustration. La construction absurde d'un Ovniport à Arès entre les apparitions de Jésus et de Dieu en est une autre.
Oui, il faut s’intéresser à l'absurde pour trouver Dieu, mais avec prudence, car Il n'est pas tout seul.
Je ne crois pas au "chercher Dieu", car je n'ai pas la conscience de l'univers, mais je crois au "chercher dieu" à partir de ma cabane de jardin.
Vous avez mis un petit "d" dans votre titre, c'est peut-être une erreur, mais je l'approuve.
Jacques P. de Bretagne Sud


24jul13  147C34
"L'Immensurable réduit à un clou (Rév d'Arès ii/21) me parla, là où je prie au Pèlerinage. Au centre d'une fantastique conflagration de brillances et de sons sa Voix jaillit du pommeau d'un bâton de marche, taillé dans la Lumière (12/4).
J'avance désormais dans la vie, une main sur ce bâton de marche, l'autre main montrant au monde Le Livre qu'Il m'a dicté — Deuxième partie de La Révélation d'Arès"
 
L' évocation du bâton de marche taillé dans la lumière, et le livre dans l'autre était si belle, que j' ai essayé d'en faire un dessin.
Derrière le prophète Mikal, j' ai ajouté le signe du faucon.
Guy de l'Hérault

Le Bâton du Prophète


24jul13  147C35
Je vous ai adressé un long commentaire le 19 juillet mais vous ne l'avez pas publié.
Il ne vous a sans doute pas paru connforme à votre entrée 147.
Je résume:
Le mouvement des Pèlerins d'Arès sait bien que dans l'avenir il n'échappera pas à la question de l'engagement politique.
C'est aujourd'hui la seule façon d'être entendu, un peu entendu.
Vous méprisez la politique, mais vous n'y échapperez pas.
Maxime S. de Bourgogne


Réponse
En effet, la politique n'est pas le sujet de cette entrée "En cherchant Dieu".
Mais ce n'est pas pour cela que je ne vous ai pas publié. Votre très très long commentaire comportait plusieurs points très intéressants, mais il demandait une réponse que je n'ai pas la possibilité de rédiger.
Je suis en voyage, ayant dû quitter le Pèlerinage d'urgence et je dispose seulement d'un petit portable Sony, pratique pour consulter et faire des petits travaux simples, mais avec lequel j'ai des difficultés pour écrire longuement, parce que je n'ai pas de très bons yeux à présent (j'ai 84 ans).


24jul13  147C36  
Cela fait plusieurs mois que je n'ai pas lu votre blog et ce délai m'a permis de faire le point sur mes propres croyances et mon évolution personnelle.
À vrai dire, cela fait longtemps que je ne raisonne plus sur La Révélation d'Arès qui pour moi est une réalité que j'essaie de vivre au jour le jour, car finalement le message de La Révélation d'Arès est très simple. Il est bien sûr dans la continuité de l'histoire biblique et coranique qui sont le reflet d'un état de connaissance de l'humanité à chaque époque, et La Révélation d'Arès correspond à la mentalité de l'homme à la fin du 20ème siècle.
Mais désormais je m'interresse beaucoup plus à découvrir ce qui ce cache derrière certaines phrases de La Révélation d'Arès, mais aussi aux autres messages venus du ciel et qui ne sont pas rattachés à l'histoire biblique.
Je regrette que vous ne parliez pas davantage d'écologie dans votre blog, mais cela m'étonne qu'à moitié car la France est très très en retard de ce point de vue. Je voudrais juste rappeler au lecteur de votre blog qu'ils peuvent découvrir avec intérêt  la pensée et les actes de Pierre Rabhi qui propose de penser et vivre autrement sur cette planète tout en sachant que la vie continue après la mort ...
Patrick R. des Yvevlines


Réponse
Pierre Rabhi fait de l'écologie bien mieux que je ne pourrais le faire.
L'écologie n'est pas mon domaine. Elle est le sien. Référez-vous à lui !


27jul13  147C37  
Je crois que c'est votre anniversaire de mariage et je vous souhaite encore une longue vie à vous et à votre femme.
Où chercher Dieu, où le trouver ?
Vous-même vous avez trouvé Dieu à Arès tout d'un coup. Ce n'est pas donné à tout le monde.
Moi, je l'avais trouvé avec La Révélation d'Arès et puis j'ai douté.J'ai passé plusieurs années dans l'athéisme. Maintenant, j'y reviens par petites touches mais pas sans mal.
Je me suis donné à ce que vous avez appelé la "mission sociale." Vous en étiez en fait l'inspirateur. Les frères disaient :"Le frère Michel est marxiste (ou a été marxiste) et c'est dans cette direction qu'il faut aller."
Maintenant vous êtes contre. Pas très logique, tout ça.
J'admets volontiers que votre mission est très très difficile et que vous avez du mal à voir où vous allez, mais pour les frères votre attitude double est problématique.
Je ne sais pas si je viendrai en août au Pèlerinage, où je n'ai pas mis les pieds depuis vingt ans. J'en ai quand même bien envie.
Serge H.


Réponse
Merci pour vos vœux de longue vie à mon épouse Christiane et à moi-même. Le 27 juillet est la date de notre mariage civil. Le mariage religieux eut lieu quelques jours plus tard, le 5 août 1968.
Vous m'avez très peu connu, Serge. Je crois que nous nous sommes parlé une fois en 1992. Si mon attitude vous a paru "double", j'en suis désolé, mais je n'ai jamais eu une pensée "double".
Vous vous trompez deux fois, sur Dieu et sur la "mission sociale"..
Je n'ai pas trouvé Dieu "tout d'un coup" et je n'ai jamais inspiré la "mission sociale".
Sur Dieu : Si les apparitions et les premiers messages de Jésus en 1974 bouleversèrent ma vie très vite, le temps que je comprenne que la vérité de l'église dont j'étais clerc n'était pas la Vérité très simple, c'est lentement que j'avais trouvé Dieu auparavant entre 1964 et 1966.
En 1964 (peut-être 1963... j'ai un trou de mémoire) je commençai à passer les idées générales à la moulinette de mes pensées en conséquence d'une confrontation — j'étais alors ingénieur et directeur d'usine — avec des syndicats dont les arguments certes durs m'avaient paru plus idéologique, en somme romantiques, que logiques et raisonnables. Je compris que Marx, dont j'étais encore un fervent, avait rêvé autant que pensé comme font tous les philosophes et qu'on ne pouvait réduire les réalités de la vie planétaire à sa rationalité étroite.
Quelque chose moins exclusif et moins simpliste que la lutte des classes pouvait sûrement sauver l'homme. Mais quoi ? L'honnêteté intellectuelle me fit aussi chercher dans l'irrationnel où tôt ou tard je ne pouvais que trouver Dieu. Le Dieu du christianisme d'église me sembla donner de la façon dont pouvait le percevoir l'esprit humain une version raisonnable. Voilà, très résumé, comment je trouvai et acceptai l'idée de Dieu.
Je passai en somme par une sorte d'autocritique qui me fit remettre en question l'idée de la mission révolutionnaire marxiste et comprendre que la lutte du prolétariat ne ferait pas disparaître l'exploitation de l'homme par l'homme, parce que le progrès pour se faire avait manifestement besoin de tous les hommes, les rationnels comme les prétendument irrationnels. Le christianisme d'église me semblait voir leur complémentarité, qui bannissait le marxisme, mais pas le socialisme, d'une façon acceptable. Si acceptable que sans l'irruption du Surnaturel dans ma vie en 1974 j"en serais resté à l'église, où je me trouvais moins comme un athée repenti que comme un marxiste démystifié et je n'aurais sûrement jamais sauté le pas et atteint ce que La Révélation d'Arès m'a permis d'atteindre.
D'atteindre ou de ne pas atteindre, selon qu'on considère l'événement. Si l'on considère, par exemple, que je compris que Dieu que j'avais cru atteindre dans l'église était en fait inatteignable et que — de mon vivant du moins — je ne Le trouverais qu'au fond de moi, moi son image et sa ressemblance (Genèse 1/26-27) comme peut l'être tout humain pénitent.
De ce fait, je suis pénitent depuis 1974 et je le serai jusqu'à ma mort. Jusqu'à ma mort je prêcherai que la pénitence seule changera l'homme (Rév d'Arès 30/11) et le monde (28/7) en bien.
Sur la "mission sociale", qui a tellement nui à notre mission, et dont j'aurais été, selon vous, l'inspirateur en fait, vous vous trompez également, mon frère.
J'avais cessé d'être un chrétien marxisant après que Jésus m'eut dicté L'Évangile Donné à Arès et je souffris même beaucoup toutes les années où nos missions rationalisèrent leur message sous l'étendard social et même — rappelez-vous de la conférence "Liberté" donnée par un frère parisien à Toulouse en 1998 — sous un voile d'athéisme. À cette époque on ne me consultait pas sur la bonne façon d'être moissonneur et comme je n'étais le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), je ne pouvais pas imposer ma façon de voir.
Toutefois, tout en m'imposant l'humilité de penser que mes frères avaient peut-être raison de procéder comme ils le faisaient et que j'aurais tort de les critiquer, je fis part de mon désarroi ici à certains. En privé, je fis remarquer — sans succès hélas — que le Père avait envoyé son messager et était venu Lui-même en 1974-1977 après que la classe ouvrière eut obtenu par la lutte politique et syndicale les assurances sociales, des standards de vie acceptables, l'accès à la consommation de masse, à la voiture, à la propriété. Oui, je fis remarquer que c'était après que le prolétariat misérable eut disparu que le Père était revenu pour lancer le sauvetage spirituel de l'homme après que son sauvetage matériel eut été réalisé et que poursuivre la "lutte sociale" était tomber dans la mythologie que devenaient alors communisme et socialisme qui n'avaient plus de raisons d'être.
J'insistais sur le fait qu'il fallait maintenant s'attaquer à la fondation d'une civilisation nouvelle que seule le pénitence prescrite par La Révélation d'Arès pouvait amorcer. Certes, au sens idéaliste hégélien, le communisme et le socialisme peuvent poursuivre une mission critique utile, mais de toute évidente ce n'est pas dans cette direction, mais dans une direction de construction, de création d'un homme nouveau, non dans une tâche de chiens de garde des "acquis", que nous orientait la Parole d'Arès.
Notre tâche ? Faire redécouvrir à l'homme ce qu'il est en réalité : l'enfant du Créateur, son image et ressemblance. Permettre à l'homme de voir quel est son bon destin et de renoncer au destin matérialiste grossier qui le mène au péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) et à la perdition universelle. L'espoir que forment la science et les techniques n'est pas un espoir neuf. Ce n'est que la poursuite des erreurs d'Adam (2/1-5). Nous voyons bien que toutes les erreurs recommencent sans cesse, que des nouveaux conflits surviennent continuellement et que tôt ou tard la barbarie resurgit : Voyez le stalinisme, la nazisme, etc ! Les problèmes de la faim reviennent en raison d'une course de vitesse incessante entre la démographie galopante et la production des moyens de subsistance. Bref, la politique et la science ne dominent rien, elles font illusion pendant un temps et le mal les rattrape sans cesse.
Il faut autre chose ; il faut retrouver notre Dieu, notre Créateur, même si pour l'heure il reste l'Obscur. Oui, laVérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).


28jul13  147C38
Je ne prononce pas son Nom mais je marche dans ses Pas.
J'ai foi uniquement en un monde meilleur pour tous, en l'harmonie du cosmos, en l'amour universel et la fraternité.
Ma spiritualité n'a ni dieu ni maitre, je ne me soumets jamais à rien hormis à l'amour, car se soumettre à un être ou à une entité "supérieur" c'est renoncer à sa liberté et à sa clairvoyance (je ne laisse personne me dicter ce que je dois faire, je connais déjà très bien ma mission).
Mesure de précaution oblige: vous l'appelez Dieu, je l'appelle univers (multivers) ou cosmos.
La Révélation d'Arès est rayonnante d'onde positive pour un avenir qui sera traversé d'obscurité avant l’Éden restauré.
Les princes, qu'il soient profanes ou de cultes, ne nous laisseront pas changer le monde sans utiliser la violence contre le reste de peuple libre (le petit reste comme il est cité dans la Révélation, me semble-t-il). Ils ont des milliards d'esclaves très obéissants que nous n'arriverons effectivement pas tous à libérer.
Comme vous, je suis triste pour eux mais ils ont leur choix à faire.
Continuez d'être fort et courageux comme vous en avez déjà fait preuve.
J.R.


Réponse
Que vous l'appeliez "Dieu" ou "Multivers" est sans importance.
Mais vous dites: "J'ai foi uniquement en un monde meilleur, etc."
"Uniquement" ?
Je vous rappelle que la foi seule ne mène pas loin, la plupart du temps elle ne mène nulle part.
C'est la pénitence qui conduit au salut, quel que soit la définition que vous donnez à ce mot.
Parce que vous respectez La Révélation d'Arès, ce dont je vous remercie, je vous rappelle ce point capital de son Message à l'humanité.
Encore un point ! Vous m'exhortez à "continuer d'être fort et courageux", j'en suis très touché, mais je vous rappelle que si je suis seul à être "fort et courageux", nous n'irons pas loin. Vous aussi et tous les hommes de bonne volonté devez être "forts et courageux", c'est-à-dire pénitents et moissonneurs.


28jul13  147C39
Je reviens sur le commentaire 147C10, car une phrase de la banderole missionnaire de notre frère Dominique me semble contradictoire avec la Parole :
"Dieu n'est Dieu qu'avec l'homme" s'oppose à la sourate 112 "al ikhlas", la sourate de "La Foi Pure et Exclusive" qui dit : Il est Dieu unique, Dieu absolu ; Il n'a ni engendré ni été engendré ; nul ne peut L'égaler...
Le Livre dit aussi : J'ai. Je suis (Rév d'Arès ii/1), verset que vous annotez ainsi :"Dieu, comme Possédant et Vivant absolu."
Cet "absolu" de Dieu ne me semble pas compatible avec la restriction plénière d'un Dieu qui ne pourrait être lui-même "qu'avec l'homme", une condition sine qua non qui rendrait l'Existence même de Dieu totalement dépendante de l'existence de l'homme.
Certes en donnant à l'homme sa pleine liberté de conscience et de choix, Dieu se conditionne en quelque sorte aux choix de l'homme, mais ces choix humains ne peuvent concerner que l'existence et la nature de l'homme et non celles de Dieu, sur lesquelles l'homme ne peut rien.
De plus, le choix de Dieu d'offrir à l'homme la liberté et [mot manquant] de se soumettre à l'engagement qu'Il prend ainsi avec lui est bien l'effet de Sa Volonté. C'est souverainement que Dieu choisit de respecter Son Pacte (Rév d'Arès xxxi/14), l'homme ne peut l'y contraindre d'aucune manière, alors que, "s'Il le veut," le Créateur peut refaire le monde avec pour roi l'ortie à la place de l'homme" (votre note dans l'édition 1995) : L'ortie est roi, (si) Ma Larme mouille la fleur (Rév d'Arès xvi/10).
Pour toutes ces raisons, je trouve la première phrase de la formule, certes percutante et brillante, proposée par notre frère Dominique, [mais] excessive, ambigüe et pour tout dire fausse.
Je pense qu'elle déforme exagérément l'expression de la synergie spirituelle à laquelle votre entrée aboutit en conclusion et qui, elle, respecte parfaitement la Parole :
La multitude pour qui fut payée la dette du Sang, prix payé du Père par le fils
à ceux qui ne pouvaient pas user droitement
des Dons Divins qui leur furent faits,
pour la démesure Desquels le Père trop aimant était en dette envers Ses créatures...
(Rév d'Arès 12/7)

Si Dieu et les hommes se trouvent dans un besoin réciproque, c'est dans l'ordre du projet de bonheur que Dieu a formé pour l'humanité. En dehors de ce projet qui est sorti de Sa Volonté et de Son Intelligence, Dieu est Dieu sans l'homme.
Pour respecter cette dimension de la Volonté souveraine de Dieu à laquelle peut s'associer la volonté de l'homme, que Dieu a faite aussi souveraine (c'est le problème mais aussi la solution), il faudrait modifier le texte composé par notre frère Dominique. Je ne suis pas très doué pour ce type de formulation, mais ayant critiqué la proposition de mon frère, je ne peux faire moins que de proposer une alternative en demandant pardon de mon incompétence.  Je propose la formule suivante :

"Dieu est Dieu avec l'homme,
car c'est Sa Volonté.
L'homme n'est homme qu'avec Dieu,
et il peut en faire sa volonté.
Ainsi, les hommes ont besoin de Dieu
comme Dieu a besoin des hommes,
pour qu'aboutisse le projet du Créateur
d'une humanité heureuse et perpétuelle.
Faites-en votre projet !"

Desiderius Faber


Réponse
Je comprends ce que vous voulez dire, mais je ne lis pas la phrase de la banderole de frère Dominique comme vous la lisez.
Dominique, selon moi, part d'un constat que tout le monde fait : Dieu est tout Puissant, comme vous le dites, mais à l'évidence il n'exerce pas sa Puissance concernant l'homme.
En effet, la masse humaine
non seulement rejette le plan édénique du Créateur comme le fit Adam (Rév d'Arès 2/1-5), sans que Dieu n'intervienne, sans que Dieu n'enlève à l'homme la liberté qu'il lui a donnée (Rév d'Arès 10/10),
mais encore rejette Dieu lui-même comme font les païens, les athées, etc, qui composent une bonne partie de cette masse.
En conséquence, sur terre Dieu n'est reconnu Dieu qu'accepté par l'homme, ce que Dominique raccourcit en "Dieu n'est Dieu qu'avec l'homme"
Disons que si la formule de Dominique pose un problème, c'est qu'elle demande à être expliquée ? Peut-être.
Il se trouve que le commentateur suivant 147C40 pose une question parente de la vôtre.


28jul13  147C40
"En cherchant Dieu," dites-vous, mais quel Dieu.
Dieu n'existe pas. La preuve: le mal existe et si Dieu existait il pourrait le vaincre, le supprimer.
Mais il ne peut pas. Il n'existe pas.
Je crois qu'on appelle toute cette discussion sur Dieu est ou Dieu n'est pas une théodicée.
D'ailleurs Jésus s'est décarcassé en vain pour expliquer ce qu'est Dieu.
Il a souffert sur la croix pour des prunes.
Tout ça c'est des bêtises.
Je lis votre blog parce qu'il est intéressant et instructif à propos de beaucoup de choses, mais quand vous attaquez la question de Dieu, alors là non !
Dieu n'existe que dans votre tête.
André et Marie-Louise A.


Réponse
L'argument que vous avancez : Dieu ne peut exister, parce que le mal existe, est ancien.
Cet argument athée fameux est en fait le suivant, que je présente de façon plus complète : L'existence même du mal que Dieu ne peut vaincre prouve que le Dieu Bon et Tour Puissant dont parle la religion n'existe pas, à moins qu'il soit un Dieu trop faible pour vaincre le mal, auquel cas ce Dieu-là est sans intérêt.
C'est la réfutation de cet argument qui a eu pour nom théodicée, un mot fabriqué par le philosophe Leibnitz vers 1710. Théodicée a aussi nommé par la suite d'autres arguments comme la théologie dite naturelle.
Je ne vais m'étendre ici ni sur la réfutation des arguments athées sur l'existence du mal, ni sur leur réfutation, ni sur la théologie naturelle, dite aussi rationnelle.
Je vais seulement dire que si le prophète Jésus dit en parlant de Dieu qu'Il fait briller son soleil sur le bons comme sur les méchants et qu'Il fait pleuvoir sur les justes comme sur les injustes (Matthieu 5/45), ce n'est pas pour reconnaître que Dieu est impuissant à punir les méchants et les injustes, mais c'est pour dire que le mal est une invention de l'homme créé libre (Rév d'Arès 10/10), que c'est l'homme qui fait régner le mal dans la nature (soleil et pluie), et que l'homme est de même libre de renoncer au mal et de revenir au bien.
Jésus "en vain" ou pas en vain ne s'est jamais "décarcassé à expliquer qui est Dieu." La question de la théodicée lui était inconnue. Celle-ci a d'ailleurs très peu préoccupé la chrétienté primitive. Jésus n'a pas davantage donné d'explication de la souffrance, pas plus qu'il n'en a donné de ses propres souffrances. L'exégèse a démontré que les "prophéties" qui présentent sa passion et sa mort comme voulues par Dieu et nécessaires au salut des hommes ont été placées dans sa bouche seulement après coup par la communauté des premiers chrétiens.
Jésus a certes prononcé les paroles fameuses: "Non pas ce que je peux, mais Ce Que Tu veux" mais ces paroles expriment justement le refus catégorique de toute théodicée et signifie précisément l'attitude muette de l'homme devant le Père comme cela avait été très bien vu dans Job. Jésus n'a jamais pensé que la souffrance pût donner à l'homme des raison de douter de Dieu. Ç'aurait été incompatible avec sa conception de Dieu.
Pour Jésus le doute n'avait de sens que concernant l'homme, quand le doute fait comprendre à l'homme qu'une situation est capitale, qu'il joue son destin, qu'il est à l'heure d'une décision.
Je me suis trouvé à l'instant de cette décision et j'ai dit: Dieu existe !


28jul13  147C41  
En cherchant Dieu, au-delà de tous ce que l’on peut décrire (Coran 12 et 6/100).
Chercher Dieu (YAWH) comme l’oiseau cherche l’herbe (i/15).
Chercher en dedans de soi et hors de soi (pénitence et moisson), l’Imperceptible, l’Invisible, Le Grand Glorieux Obscur et Miséricordieux.
Je [me] serre tout contre Lui quand je prie et moissonne, je monte et je sais qu’ici tous est à accomplir et rien n’est interdit.
Quand j’élève les mains, je suis de demain !
Votre témoignage nous montre Son Visage (Bas les masques (28/3, etc…).
Il nous porte à parler Son Langage simple, Parole du Bon et du Sage.
Comme j’aimerais être poète de Dieu, mais j’essaie d’être à votre suite, et là rien de poétique.
Alain M. d’Ile de France.


29jul13  147C42
Depuis des milliers d'années combien d'hommes, de philosophes, de  théologiens, de scientifiques, essaient de définir Dieu, de Le prouver ou de prouver son inexistence, et au bout du compte, rien, niet, nada et même moins semble t-il ; on s'en éloigne sitôt qu'on veut L'enfermer dans une définition, dans une idée.
C'est bien la preuve que Dieu est au-dessus de toute description, insaisissable.
Michel Potay est en fait le seul qui se dégage de tous les autres humains vivants et qui peut en parler, puisqu'il est le seul à avoir vécu le contact direct du Créateur et d'en avoir transmis la Parole au monde. Et voila qu'il dit : "Dieu m'a parlé, mais depuis lors je ne sais plus dire ce qu'Il est"
Quelle Libération ! quelle lucidité, il y a déblocage, comme Socrate se débloqua et pu évoluer dés lors qu'il s'avoua que la seule chose qu'il savait, c'était qu'il ne savait rien.
Enfin ! On peut avancer en se concentrant à présent sur l"essentiel, non pas ce que Dieu Est, puisque c'est une recherche sans fin, mais ce qu'Il nous dit : "La vérité c'est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7]. L'homme peut le faire, parce qu'il est Mon Image et Ressemblance [Genèse 1/26-27], qu'il peux retrouver uniquement par la pénitence que quiconque le veut peut faire et qui consiste simplement en : aimer d'amour sagesse, pardonner le mal que vous font les autres, pratiquer la paix, se rendre libre [Rév d'Arès 10/10] de tous vos préjugés culturels, rechercher continuellement l'intelligence du cœur [32/5] et appeler vos frères humains à faire de même car la vérité c'est que le monde doit changer."

À propos de la banderole de Dominique  commentaire 147C10
Je trouve pour ma part plus intéressent sa phrase "Dieu n'est Dieu qu'avec l'homme" que la phrase proposée par Desiderius Faber : "Dieu est Dieu avec l'homme, car c'est Sa Volonté."
[La phrase de Dominique] me semble plus apte à provoquer des réactions de contrariété et donc des échanges en perspective. Et puis, selon le point de vue où on se place, ça me semble cohérent : Par exemple, dans l’état actuel des choses, ce n'est pas l'ortie qui est image et ressemblance, mais bien l'homme, et Dieu ne dit pas qu'Il a l'intention de remplacer l'homme, si donc l'homme trouve Dieu au fond de lui, la disparition de l'homme est bien la disparition de Dieu en l'homme.

Frère Michel, vous dites :" Par suite, quiconque pardonne un homme ne lui pardonne pas ses péchés — nul ne le peut — mais le mal que l'autre lui fait, le mal que sa race a créé (2/1-5)."
Je ne vois pas bien la différence entre le péché et le mal, ce n'est pas pareil ?
Xavier H de Provence-Côte d'Azur


Réponse
Je ne peux pas vous pardonner vos péchés — tous vos péchés, tout le mal que vous faites contre la Vérité, le Bien, vos frères humains, etc. — mais je peux vous pardonner le mal que vous me faites à moi.
Je n'ai pas écrit: "mais le mal" en général ; j'ai écrit : "mais le mal que l'autre lui fait."
J'admets cependant qu'en ajoutant "le mal que sa race a créé" j'ai porté le lecteur à penser que je pardonnais aussi le péché en général, alors que je voulais seulement dire: "le mal que sa race lui a donné l'idée de me faire à moi."
Vous venez de mettre le doigt sur une ambiguïté, que je corrige en écrivant: "Par suite, quiconque pardonne un homme ne lui pardonne pas tous ses péchés — nul ne peut pardonner les péchés en général — mais seulement le mal que l'autre lui a fait."
Merci pour cette remarque, mon frère Xavier, qui m'oblige à affiner le texte de mon entrée.


29jul13  147C43  
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès. J'ai rencontré, il y a longtemps, des frères de Rennes mais je n'ai pas pu m'entendre avec eux. Ils avaient un local, une base de mission et de rencontre, à l'époque. Elle a dû déménager ou elle a été fermée.
Vous posez la question de Dieu "en cherchant" qui il est.
Je crois pour ma part qu'il y a YHWH [Yahwé] de l'Ancien Testament (Bible juive) qui n'est pas Dieu, mais un Dieu parmi d'autres dieux de l'antiquité païenne et il y a enfin le vrai Dieu, le Père, révélé ou re-révélé par Jésus Christ, le Nouveau Testament. Je dis re-révélé, parce que je crois que Jésus redonnait au Créateur de la Genèse son vrai visage, que les Hébreux avaient totalement escamoté pendant leur esclavage en Égypte et qu'ils ont continué d'adorer sous Moïse.
Ce Dieu de l'Ancien Testament, de Moïse, qui est encore celui des synagogues, est un faux Dieu. La fameuse Loi ou Torah est une pure invention humaine. Les Juifs sont des païens.
Éditer la Bible Juive avec la Bible Chrétienne, sous une même couverture avec dessus le titre global "Bible", a mené à l'erreur fondamentale de confondre les deux.
C'est là en fait que se trouve le vrai problème.
Mais quel Dieu avez-vous rencontré, vous, frère Michel ? À mon avis, ni l'un ni l'autre, mais le vrai Dieu: "l'Invisibilité et l'Imperceptibilité... le glorieux Obscur, le Miséricordieux et lointain Étalé (Rév d'Arès ii/4), Qui vous visita en 1977."
Mais croire à tout cela, je ne le peux... Je suis devenu incroyant. Pourquoi est-ce que je lis votre blog alors? Pour m'accrocher à quelque chose, je ne sai pas... Je me sens perdu.
Jean-François Xavier M. de Bretagne


Réponse
Je ne me pose pas la question de Dieu en comparant le Dieu Hébraïque (ou Juif) de l'Ancien Testament avec le Dieu Chrétien du Nouveau Testament. Je ne me pose aucune question de cette sorte ; je dis seulement: "Dieu m'a parlé, mais depuis lors je ne sais plus dire ce qu'Il est."
Je sais seulement ce que Dieu dit à l'homme et ce qu'Il dit se trouve dans La Révélation d'Arès.
Vous taxez carrément le Dieu Hébraïque de païen et le séparez du Dieu de Jésus Christ. Ce n'est pas nouveau. Ce fut la théorie de Marcion (originaire de Sinope, l'actuelle Sinop turc sur la Mer Noire), un fameux "hérétique" de la chrétienté primitive, qui avait créé sa propre église au 2ème siècle parmi les églises, alors nombreuses, dont celles qui allaient aboutir à l'union reconnue par Constantin (édit de Milan et concile de Nicée, 314-325).
Pour ma part, je ne sépare pas le Dieu de l'Ancien Testament du Dieu du Nouveau Testament ou du Dieu de La Révélation d'Arès. Je dis: "Je ne sais pas dire qui est Dieu," parce que je me méfie de mes perceptions, je m'en méfie d'autant plus que je crois que les perceptions humaines du Tout Autre sont inévitablement très approximatives et changeantes selon les époques, les idées générales qui courent à ces époques, les langues, etc.
Les Juifs avaient et gardent (ou croient garder) de Dieu la perception des disciples antiques de Moïse.
Les Chrétiens qui apparurent dans la société méditerranéenne vers la fin du premier siècle eurent une perception du Père très probablement différente de celle qu'avait eue Jésus qui, étant juif, se représentait plutôt Celui Qui l'avait envoyé comme les prophètes de la Bible Juive l'avaient perçu. Mais les Chrétiens d'aujourd'hui ont-ils la même perception ? Difficile à dire.
Moi-même, comme homme, marqué par les idées de mon époque, de mon éducation, de ma langue, les imprécisions, les parallaxes générées par mes yeux, mes oreilles, mon cerveau, etc.,j'ai une perception du Tout Autre qui ne peut pas être une représentation pure de sa Nature. Je préfère donc dire honnêtement: "Dieu m'a visité, mais je ne sais pas ce qu'Il est. Je sais seulement ce qu'Il m'a dit, que vous trouvez dans La Révélation d'Arès."
La distance prise par un homme du 21ème siècle, situé dans une culture historique, scientifique, tout autre que l'antique, laisse imaginer aisément la distance qui était déjà celle de Jésus lui-même, il y a deux mille ans, par rapport à Abraham, deux mille ans plus tôt (4.000 and de nous!). Bref, aucune créature vivant dans le temps ne peut percevoir avec une précision suffisante Dieu Qui est hors du temps (Rév d'Arès 12/6). Ajoutons que les Évangiles (Marc, Matthieu, Luc) étaient déjà non des récits et des rapports purs de toutes interprétations, mais des témoignages apportés par une communauté confessante, un début de religion ! Déchiffrer la Parole indépendamment de toute interprétation est impossible à l'homme emporté par son époque, ses pensées,  son caractère, etc.
Mieux vaut dire: Je ne sais pas, ou à la rigueur et tout au plus mieux vaut parler de "l'Invisibilité et de l'Imperceptibilité... du glorieux Obscur, du Miséricordieux et lointain Étalé (Rév d'Arès ii/4), Qui me visita en 1977."
Mais cela fait ressortir quelque chose de prodigieux: la Folie de Dieu !
La Folie de Dieu exprimée par les prophètes, par Jésus, par Mikal...
Oui, Folie, Bonne Folie, Folie d'Amour, Folie d'un Tout Puissant qui par Amour, renonce à sa Toute Puissance en rendant l'homme libre, absolument libre, si absolument libre (Rév d'Arès 10/10) qu'il peut Le rejeter, Lui Dieu !
Les athées sont ceux qui ne voient pas cette Folie. Et pourtant, ces athées, ne seraient-ils pas ici et là capables de folie eux aussi, capables de commettre les pires folies pour une femme qu'ils aiment, pour leurs enfants qu'ils aiment, pour une passion qui les habitent ? Ces athées sont bien l'image et ressemblance du Père. Pourquoi ne comprennent-ils pas que ces versets 1/26-27 de la Genèse sont peut-être les plus révélateurs de ce qu'est l'homme ?
Avoir la foi, c'est comprendre plus que l'on ne peut comprendre de soi par la seule raison raisonnante, cette minuscue logique de rien du tout !
Ayez la foi ! La foi, c'est... contrairement à ce que les rationnaliste pensent, qui pensent que croire est une précipitation irraisonnée de l'esprit... la foi, c'est un acte de patience maximale. Parce que croire, c'est s'engager sur un chemin, un très long chemin — les sentiers vers les Hauteurs Saintes — au bout duquel on ne trouve rien de précis, mais une certitude qui, quoiqu'imprécise, floue, obscure, dit que l'homme n'est pas un animal qui obéit aux lois naturelles mais une créature qui peut leur échapper par la pénitence. Heidegger, l'existentialiste, disait que (dit de mémoire) "C'est à partir de la réalité de l'être humain — qui n'est pas la réalité de l'animal — qu'on trouve l'essence du sacré. Ce n'est qu'à partir de l'essence du sacré qu'on trouve l'essence de Dieu." Regardez-vous bien et vous finirez par regarder Dieu, même si vous n'en avez qu'une vision obscure. Une vision obscure n'est pas l'absence de vision.
Avoir la foi, c'est aborder la question de l'être, qui tôt ou tard laisse transparaître derrière l'être l'Être, et quand l'évidence qu'il y a un Être derrière l'être est une déduction logique, raisonnable et, pour l'esprit posé, inévitable, vous abordez la Parole dans un esprit de modestie totale, d'inintellectualisme, donc de Lumière.
Ces choses-là, c'est vrai, ne sont perceptibles qu'à un esprit profondément modeste et honnête.
Si vous n'êtes pas comme un de ces petits enfants..., disait Jésus.

Il n'y a plus de local de mission à Rennes, mais il y en a un à Lorient, rue du Port (je n'ai pas le numéro en tête et comme je suis encore en voyage, je n'ai pas ma documentation). Si vous passez par Lorient, prenez cette rue par un bout et suivez-la, vous tomberez sur la boutique de la mission lorientaise, dont la devanture vient d'être refaite à neuf. Vous êtes peut-être un épis mûr qui s'ignore.


30jul13  147C44  
Dieu ? Mais ceux qui ne veulent pas de Dieu sont indécrottable !
Depuis un an je m'escrime à convertir à Dieu un cousin, athée forcené, et je n'y arrive pas.
Alors, si même l'idée de Dieu est inacceptée, toute explication de ce qu'est Dieu est encore plus inacceptée.
"En cherchent Dieu" ne peut intéresser que des croyants.
Vous perdez votre temps, Frère Michel, à essayer d'expliquer ce qu'est Dieu à des mécréants.
Charles S. d'Île de France


Réponse
Mais je "n'essaie pas d'expliquer Dieu à des mécréants"

Cette entrée 147 est celle d'un croyant qui parle à d'autres croyants.
Ceci dit, le Semeur est passé (Rév d'Arès 6/2). Le Père, de ce fait, ne nous envoie pas convertir, mais moissonner.
Si vous vous échinez à faire croire un incroyant qui n'a pas au fond de lui le moindre germe de métaphysique, la moindre racine de foi, vous martelez sans rien lui démontrer. Dieu et les réalités spirituelles ne réapparaissent que là où quelques signes d'eux, même faibles, demeurent. Sinon la "raison raisonnante" finit par s'indigner.
Le résultat, vous le constatez : Aussi nul que si vous vous démeniez pour masser une jambe de bois dans l'espoir de la déraidir.
Criez avec trop d'insistance que Dieu existe et qu'il faut faire pénitence pour retrouver son image et ressemblace et vous finirez par paraître comique à votre interlocuteur. La croyance est une affaire sérieuse, à la longue risible pour les incroyants.
C'est pourquoi Jésus avertissait: Ne jetez pas les perles sous les pattes des porcs (ou des chiens) !


01aou13  147C45
En cherchant Dieu...
Par une de ces chaudes journées d'été ou aucun air ne circule, ma compagne et moi flânions sur le banc d'un square ombragé du quartier Saint-Genès à Bordeaux. Soudainement, une personne d'un certain âge, sûre d'elle, s'avança vers nous d'un pas décidé, suivie par une demoiselle beaucoup plus jeune — à peine majeure — et beaucoup plus effacée. Ayant parcouru la distance nous séparant, la dame nous tendit une brochure ouverte sur une page intitulée "Comment votre famille peut-elle être heureuse ?" Elle dit, d'un air convaincant (je transcris de mémoire, ce ne sont pas les termes exacts): "Voulez-vous savoir les bonnes nouvelles qu'apporte la Bible ?"
Il me sembla alors reconnaître le style des Témoins de Jéhovah. Je répondis du tac au tac: "Oh mais la Bible on connaît !". S'ensuivit un riche échange sur différents sujets : La validité d'une interprétation mot-à-mot de la Bible, l'existence ou non de Satan, la liberté de l'homme, l'image et ressemblance, le péché, etc.
Il faut savoir que les témoins de Jéhovah sont très expérimentés en mission de rue et la liste de leurs arguments et contre-arguments n'a d'égale que leur érudition sur les textes sacrés et l'histoire des religions. Entendre la vieille dame citer des passages de la Bible (avec les références et tout !) était impressionnant. Ma compagne, attentive, mais peu intéressée par la liste interminable de citations et d'arguments que la dame nous servait, lui posa la question toute simple: "Mais qu'est-ce qui vit au fond de votre cœur ? L'essentiel n'est-il pas de faire le Bien, qu'on soit témoin de Jéhovah, qu'on soit croyant, chrétien, musulman, ou athée ?". Silence gêné. Non, pour être sauvé, il faut être témoin de Jéhovah, enfin... c'est quand même mieux.
Tout en comprenant que cette discussion n'aboutirait à rien, nous parlâmes néanmoins des événements d'Arès, de l'existence d'un prophète authentique vivant, de la pénitence, du changement du monde, etc. Elle semblait découvrir notre existence. Nous vîmes que l'idée même que Dieu fût revenu sur Terre était pour elle inenvisageable, puisque "c'est marqué dans la Bible [qu'il] ne reviendra pas", avec citation en prime. Lorsque je lui disais que nous ne savions pas trop ce qu'était Dieu, mais que le fait que nous soyons image et ressemblance (Genèse 1/26-27) faisait de nous des Dieux en puissance, nous suffisait, elle sembla offusquée : "Il ne faut peut-être pas trop exagérer, là vous allez un peu loin." Oups, blasphème ! Ayant, semble-t-il, épuisé sa liste d'arguments, elle coupa court à la discussion tout en nous gratifiant néanmoins d'une très chaleureuse poignée de main. Peut-être avait-elle apprécié l'échange.
Bref, cette dame semblait avoir trouvé Dieu.
Sa conception étant à des années-lumières de ce que vous décrivez dans cette dernière entrée. Elle avait essayé de nous convertir à sa foi de toute sa force de conviction. Rigide, sclérosée, cristallisée à jamais dans une lecture mot à mot de la Bible, réfutant tout autre point de vue par une citation ou un fait historique, enseignant au peuple ce qu'il doit comprendre (Rév d'Arès 3/8).
[Elle avait] une foi glacée, quasi-mécanique. Je me moque un peu, mais je ne préjuge rien du bien qu'elle peut accomplir dans sa vie. Nous respectons toutes les formes de foi. Vous avez votre religion, ce n'est pas la mienne [Coran 109], et puis de toute façon le Créateur n'abandonne aucun pécheur dans sa pénitence (Rév d'Arès 25/5). Simplement, je préfère ma foi de Pèlerin d'Arès, vivante, ouverte et libre, qui par la Parole révélée à Arès, montre un sentier vers les Hauteurs, lent et laborieux, mais accessible et libérateur !
Le frère (qui) voit clair sort (par) sa tête, monte dans Ma Main. Sa tête (devient de) l'or en feu (comme) le soleil, sa salive verse la pluie, la forêt couvre sa jambe [Rév d'Arès xvi/18].
Cet échange nous a permis de connaître un peu mieux les Témoins de Jéhovah. Étant donné l'essor que le mouvement connaît, et sa présence marquée dans les rues bordelaise, il va falloir que nous apprenions à partager l'espace, et pour cela apprendre à nous connaître.
Comme vous dites souvent, "la mission est une affaire de terrain." Malgré son érudition, elle ne semblait ni connaître La Révélation d'Arès, ni le nom de Michel Potay. Feignait-elle l'ignorance ?
Je profite de ce message pour vous souhaiter un joyeux anniversaire avec retard, et un très très joyeux anniversaire de mariage, en avance.
Une pensée fraternelle pour tous nos frères et soeurs qui ne pourront pas se rendre à Arès pour le pèlerinage cette année.
Florian d'Aquitaine


Réponse
Je ne suis pas étonné que cette dame des "Étudiants de la Bible" (nom originel des Témoins de Jéhovah) fondés aux USA par Charles Taze Russel entre 1870 et 1900 puis refondés par Joseph Franklin Rutherford vers 1920 ignorât l'existence de La Révélation d'Arès et de son témoin, Michel Potay. La raison en est simple:
La foi singulièrement rigide de ces croyants n'a jamais cessé d'être critiquée, même vilipendée, parfois bafouée et insultée, par toutes les religions, tous les mouvements politiques, les antisectes, etc., sauf par nous. Leur Collèger Central le sait.
De plus, j'ai pris personnellement et officiellement leur défense lors des déboires que leur a causés en France l'administration fiscale, je n'ai pas caché ma joie en apprenant leur victoire juridique. Leur Collège Central le sait aussi.
Pas par reconnaissance — ils ne sauraient être reconnaissants au "satan" que je suis —, mais par civilité suite à l'amour fraternel et à l'absence de jugement et de nuisances que nous leur avons montré, quoique nous ne partagions pas leur théologie, il s'en faut de beaucoup, ils nous ont exclus de la liste des mouvements à combattre dont ils informent régulièrement leurs "évangélisateurs". Ils ont adopté à notre égard une attitude de silence, voire d'ignorance.
Nous ne saurions partager l'extrême fondamentalisme de leurs vues, mais il y a quelques points communs entre eux et nous. Le principal me semble être le fait qu'ils sont comme nous des chrétiens non trinitaires. Ils ne croient pas que Jésus est Dieu. Mais ils croient que Jésus est l'archange Michel... Passons !.


01aou13  147C46
Où trouver la force mieux qu'en soi-même — La force de croire comme la force d'accomplissement.
Quand je découvris La Révélation d'Arès en 1990, mon désarroi fut immense, surtout lorsque je vous entendis parler de votre expérience surnaturelle au Palais des Quatre Vents à Lorient : Votre rencontre avec Dieu  Je me sentis tellement terre à terre avec mes idées étroites d'homme banal que je ne pus rester plus longtemps vous entendre. Désemparé, je sortis avant la fin de la présentation.
Le choc fut violent. Certainement un ange m'accompagna à partir de ce moment, car ma foi n'était pas encore plantée dans la parole de Dieu, elle partait d'une évidence que je dirais naturelle, mais qui n'était pas encore rattachée aux messages prophétiques qu'on pouvait lire dans la Bible et le Coran. À ma manière, je dus mettre ma foi à l'épreuve pour faire entrer ce Dieu en moi parce que sa Parole ne se discute ni ne se tait, elle est entière et une. Le passage est étroit donc… et il reste étroit toute une vie — Qui peut savoir qui est sauvé qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3)
Esclave d'une clop [une cigarette ?] en guise d'antidépresseur, qui ne se nomme pas ainsi, mais qui l'est malgré tout, je décidai de stopper net ma consommation et de mettre mes pas dans les pas de Dieu. Père de cette Parole incomparable et prometteuse pour ce monde malade du péché et d'abord pour celui qui s'y fie et engage tout son être, je pris mon destin d'homme en main. Dieu serait mon appui désormais.
Celui qui ne connaît pas le contenu de son cœur ni la teneur de sa foi, je l'invite à se mettre à l'épreuve par la pénitence et la moisson d'âmes. Cette épreuve devient vite une évidence. L'enfant orgueilleux naît des systèmes, ne résiste pas longtemps au réveil du dieu. La conscience salutaire qui décide un jour que tout doit changer en soi témoigne d'une renaissance, celle d'un dieu qui n'est dieu que s'il pardonne, fait la paix, lutte contre ses peurs et ses préjugés, retrouve l'intelligence du cœur (Rév d'Arès 32/5) et devient absolument libre (10/10).
Pascal L. de Bretagne-Sud


Réponse
"Où trouver la force mieux qu'en soi-même ?" Absolument, mon frère Pascal. L'Image et ressemblance de la Force est au fond de chaque homme. La pénitence lui en montre le chemin. Quand il l'atteint dans ses profondeurs, il découvre qu'elle est aussi autour de lui, autour de la Terre, autour de l'Univers. La foi est le va-et-vient entre la force intérieure du pénitent et la Force universelle du Père. C'est ainsi que l'homme est graduellement fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13).
Sachez, Pascal, que si "désemparé, vous êtes sorti  avant la fin de la présentation," c.-à-d. avant la fin de mon exposé à Lorient, moi je m'étais senti tout aussi "désemparé" quand, en 1974, Jésus m'était apparu et m'avait parlé. Pour moi aussi "le choc fut violent". Moi aussi j'ai finalement refusé de fuir et j'ai emprunté "le passage étroit qui reste étroit toute la vie" 
Il faut donc faire le premier pas, de toute façon. Et vous l'avez fait, comme je l'avais fait.
Par ce mouvement de notre volonté non seulement nous avons fait... disons... notre premier miracle, mais d'une certaine façon nous avons mis un pied hors de l'Histoire. Nous sommes sortis de l'Histoire. Parce que l'Histoire, contrairement à une image qui court et qui est fausse, ne bouge pas: L'Histoire, c'est toujours les mêmes mensonges, les mêmes injustices, les mêmes horreurs, qui tournent en rond. Nous, nous en sortons.
Nous n'avons pas répondu à l'Appel de Jésus suivi 44 mois plus tard de l'Appel du Créateur (1977) par goût de la métaphysique ou de la foi vue sous le jour des idées abstraites. Nous avons répondu à quelque chose que nous avons compris confusément puis mieux ensuite, une manière très particulière, la manière une fois de plus manifestée, que Dieu a d'agir sur le cœur de l'homme pour le sortir de l'Histoire, pour le retourner, lui montrer au loin, très loin, très très loin, les rivages d'Éden de l'autre côté de la Mer et souffler dans les voiles de son vaisseau.
Nous avons ainsi hissé une voile qui est la caractéristique la plus évidente de tout phénomène réellement spirituel, à savoir le mouvement, le changement. C'est tout le contraire de la religion qui est fixation d'idées qu'elle se refuse à faire bouger.
Changement, évolution. Je vous ai vus cet été prier, vous et votre épouse Françoise, au Pèlerinage et j'étais dans la joie, parce que vous n'étiez pas là en moumias, mais en pélerins qui bougent, qui changent, qui avancent.
Peut-être un jour, un Jour (Rév d'Arès 31/8), nous redeviendrons immuables comme Dieu est immuable, mais en attendant nous devons bouger beaucoup.
Être Pèlerin d'Arès, c'est voir l'avenir, foncer vers l'avenir et non, comme fait la religion, se tourner vers un passé qu'il faudrait conserver tel quel à tout prix. Être Pèlerin d'Arès, c'est entrer dans un examen critique permanent de l'homme spirituel par rapport à l'homme religieux, et plus encore à l'homme rationaliste, face au changement tel qu'il doit se faire pour sauver l'homme et le monde des hommes.


01aou13  147C47  
Dans ma représentation personnelle et sans doute un peu enfantine de Dieu, je vois mon père, mon père biologique.
Mais Dieu n'est-il pas notre Père spirituel ?
Il nous rappelle encore et toujours à la droiture et au bien. Pourtant il nous laisse libres de ne pas écouter.
Mon père m'a un jour dit une phrase qui pour moi résumait assez bien une facette de nos relations : "Moi, je dis ce que j'ai à dire, et toi, tu fais ce que tu as à faire." Ce qu'il voulait dire par là, il me semble, c'est que l'essentiel était que je suive le chemin de ma conscience spirituelle profonde, tout en faisant ce qui est nécessaire à chaque être humain (études, socialisation...), mais qu'il était évident que souvent il ferait des remarques, il me dirait ce qu'il pense de mon chemin.
C'est son droit de réponse. Et La Révélation d'Arès est, il le dit souvent, le "droit de réponse du Créateur après quelques millénaires de judaïsme, 2000 ans de christianisme et 1500 ans d'islam".
Parfois, beaucoup de personnes qui ne sont pas Pèlerins d'Arès s'offusquent un peu de cette phrase que je cite et qui me paraît importante : Écoute Israel, l'Éternel est notre Dieu (Shema Israel, Deutéronome 6/4). Ces quelques mots tout simples et pourtant tellement obscurs : Ils ne nous apprennent rien sur Dieu. Si ce n'est que c'est "l'Éternel".
Ce que je dis dans la vie de tous les jours pour expliquer comment je ressens ce début de la Shema est : "Dieu n'est pas dans le frigo. Dieu n'est pas dans la mode, dans l'éphémère, dans la jouissance pure et dure qui nous rend euphorique un instant et laisse une vallée de ruine stérile. Dieu est l'Éternel. Si, dans nos cœurs, nous réveillons notre conscience, quelque chose qui va au-delà du circonstanciel, on se rapproche de l'Éternel, d'une certaine manière.
C'est pourquoi les Pèlerins d'Arès ne considèrent les notions de bien et de mal qu'extrêmement peu relatives: le bien et le mal, dans le fond, nous savons tous ce que c'est. Nous pleurons tous quand on nous blesse. Alors pourquoi continuer à tergiverser sur le sens de ces deux mots ?
Pour finir, je citerais une phrase qui n'a peut-être pas grand rapport avec le sujet, mais que j'utilise beaucoup dans la mission, pour ramener à l'essentiel une conversation qui tourne à la polémique: "Regardez Gandhi. Peu de gens savent qu'il était hindou, certes, mais qu'il croyait également dans la Bible et avait un profond respect pour ses frères musulmans qu'il considérait également comme ses frères de foi. Mais tout le monde se souvient qu'il a mené son pays à l'indépendance par la non violence. Qu'il a refusé de prendre les armes pour libérer sa nation, et qu'il était également opposé à la création du Pakistan. Il croyait à la capacité de l'homme à aimer son prochain comme lui-même. Et sa paix, tout le monde s'en souvient. Son "Tous les hommes sont frères", tout le monde le connaît. C'est pareil pour vous. Quand vous serez mort, quand vous ne saurez plus où est la main, où est lœil, où est la jambe, tout le monde s'en fichera de ce que vous aurez pensé et ne le saura peut-être même pas. En revanche, ce que vous aurez fait, le monde s'en souviendra, et c'est cela qui laissera une trace de votre passage sur cette Terre."
Sacha P. d'Ile de France


Réponse
Gandhi n'était pas hindou, mais djaïn. Cela n'enlève pas sa valeur à votre argument basé sur Gandhi comme libérateur d'hommes soumis à un colonisateur.
Mais cela explique la non-violence de Gandhi.
Le djaïnisme aussi bien que d'autres religions de l'Inde a pour base le dogme de la transmigration des âmes accepté comme un axiome par l'Inde tout entière. La vie n'est pas, au regard des Indiens, un accident entre deux éternités; elle est la suite d'une série infinie d'existences. La perspective de transmigrations de l'âme à l'infini, donc de vies sur terre qui n'en finissent pas, ce qui est plus une source de souffrances que de joies, n'est pas réjouissante. Aussi les Indiens ont-ils toujours demandé à leurs guides religieux le bon moyen de s'en échapper afin de goûter à jamais la béatitude du repos. C'est ainsi que le djaïnisme, comme le bouddhisme, résume en trois joyaux (tri-ratna) sa théorie de la délivrance. Ces trois joyaux sont la perfection de la foi, la perfection de la connaissance, la perfection des pratiques. La non-violence fait partie chez les djaïns des conditions de cette perfection, donc de cette délivrance. Ceci dit de façon très simplifiée.
J'aime beaucoup votre commentaire, ma petite sœur Sacha.


02aou13  147C48
Rectification apportée à ma réponse 147C16 :

Un petit mot pour vous saluer et vous dire que j'ai pensé un peu plus à vous le jour de vos 84 ans
[...].
La sœur Anni insiste pour que je vous demande si vous avez bien reçu sa seconde lettre vous expliquant que la lettre de la mairie venait de Nancy et pas de celle de Metz; elle souhaitait que cela soit corrigé dans les commentaires de votre blog 14jul13 ---> 147C16.
Bonne troisième période de pélérinage de Feu 2013 à vous et à sœur Christiane;
Sophie R.--G. de Metz


Réponse
Merci pour vos vœux d'anniversaire.
Sœur Anni de Metz est de ceux et celles, assez nombreux chez les Pèlerins d'Arès, qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas d'abonnement à Internet ou qui ont les deux mais qui s'en servent très peu ou très mal. Elle vous a donc demandé de m'adresser cet eMail.
Dites-lui bien que je suis rentré de voyage hier après-midi 1er août et que j'ai trouvé sa lettre qui me demandait de rectifier l'erreur de ma réponse 147C16.
L'interdit de distribution de tracts concerne la ville de Nancy et non celle de Metz.
Ceci dit, je me demande pourquoi c'est une sœur de Metz et non une sœur de Nancy qui m'a adressé une copie du courrier de la mairie de Nancy ? Simple remarque en passant. Ne vous donnez pas la peine de répondre.


02aou13  147C49  
Je trouve que Dieu est parfaitement descriptible.
Quand je lis cette éntrée 147 je me demande si c'est bien Dieu Qui vous a parlé.
J'ai parlé de Dieu au rabbin de ma synagogue en lui demandant Qui était Dieu et comment pouvait-on le décrire?
Il m'a parlé de Dieu pendant un quart d'heure et il s'est arrêté parce que j'étais pressée, je devais partir, mais je suis sûr qu'il aurait pu en parler une bonne heure.
Vous, en quelques lignes vous dites: "Je ne sais pas ce qu'est Dieu."
Dieu est parfaitement bien connu et si on le décrit peu, c'est seulement parce que les mots manquent.
Je m'intéresse à La Révélation d'Arès depuis que des missionnaires de Marseille m'en ont parlé. Il y a assez longtemps.
Je trouve quelque chose d'assez proche de la foi juiive dans la foi du Pèlerin d'Arès, mais j'ai un peu peur que votre excès d'honnêteté ou votre manque de confiance en vous fait que vous restez sur les doutes, des incertitudes, du vide... enfin presque du vide.

Si vous avez été témoin de Dieu comme Moïse l'a été, vous savez tout sur Dieu.
Tout ce que nous avons besoin de savoir.
Le reste ne nous intéresse pas.
Mireille de Provence


Réponse
Aucun astrophysicien ne niera les mystères, nombreux et profonds, relatifs à l'univers. Idem pour le mystère relatif au Créateur, Dieu. Ce mystère ne sera peut-être même pas élucidé, quand, ayant laissé nos chairs pourrir sur les rivages de la Terre, nous ne serons plus que des âmes parcourant l'espace infini comme des comètes (voiir ch.vi de La Révélation d'Arès).
D'ailleurs, Dieu Lui-même n'impose pas comme un impératif que nous Le connaissions et L'expliquions parfaitement. Il inspire simplement à chacun de nous de retrouver au fond de lui-même ou d'elle-même son image et ressemblance (Genèse 1/26-27) par la pénitence (Rév d'Arès 30/10-11) et de finir ainsi par restaurer Éden.
Dieu existe. Savoir cela suffit.
Il n'est pas interdit de savoir, certes pas, mais en cherchant Dieu on n'apprend pas grand chose, sinon l'honnêteté, et quelques petites leçons comme celles tirées de sa Parole: Le Sermon sur la Montagne, la pénitence, mais ce que nous pouvons apprendre de sa Nature est toujours très tempéré par nos faibles moyens intellectuels comme spirituels et par l'époque métaphysiquement opaque dans quoi nous vivons.
Les petites leçons que nous apprenons "en cherchant Dieu" proviennent de la marmite ou mijotent nos repères présents et nos espoirs pour l'avenir. C'est assez dire si l'imagination peut vite prendre le pas sur nous. Soyons prudents.
D'ailleurs, l'idée que nous nous faisons de Dieu change sans cesse puisque nous mêmes changeons nos vies sans cesse, du moins si nous sommes de vrais pénitents. L'idée de Dieu que peut se faire un Pèlerin d'Arès de 2013 n'est pas la même qe l'idée qu'il pouvait se faire en  2003, en 1993, en 1983 et radicalement différente de celles que pouvait s'en faire un croyant quelconque de 1913 ou de 1813, 1713... 1213... 713 après J-C et 213 avant J-C.
Cela ne veut pas dire que l'idée que nous nous faisons de Dieu aujourd'hui est plus valable que celle que s'en faisait un juif de l'an 213 avant J-C. Nous ne reléguons pas les idées des vieilles générations aux cendres de l'âtre Antique. Nous disons seulement: Ces différences de vision, de conception, montrent surtout que nous ne savons pas grand chose, en fait.
Nous ne savons pas plus de Dieu que nous ne savons de l'avenir dans 100 ans, 1.000 ans. Nous pouvons seulement avoir une idée de Dieu, Qui nous a parlé sur le Mont Sinaï, au Mont Horeb (Muhammad) ou àn Arès, comme nous pouvons seulement avoir une idée de ce que sera le monde dans 1.000 ans.
Dieu ne se décrit pas Lui-même. Il nous parle et nous dit: Revenez en Éden ! Et c'est déjà beaucoup.
Grégoire de Nysse, fameux évêque d'un évêché aujourd'hui disparu (probablement près d'Harmandali en Turquie moderne), très vénéré dans l'église orthodoxe, qui fut mon église, comparait Dieu à une source bouillonnante. Voilà ce qu'il en disait dans une traduction du grec initial qu'un confrère prêtre fit il y a 40 ans: "Tandis qu'on approche de la source, les yeux s'émerveillent voyant l'eau inépuisable, jaillissant constamment. On ne peut pourtant pas dire qu'on a vu toute l'eau. Comment pourrions-nous voir ce qui est caché dans les entrailles du sol ? Qu'en conclure ? Ceci: Quelque soit le temps passé à la source, on n'en pourra jamais voir que le commencement. L'eau (on pense à l'Eau de La Révélation d'Arès) ne cesse pas de couler dans un perpétuel bouillonnement. C'est la même chose quand on fixe son regard sur Dieu et sa Beauté Infinie. On Le redécouvre constamment, toujours comme quelque chose de nouveau et de merveilleux."
Dieu ne cesse pas de se révéler Lui-même et l'homme ne cesse pas de Le chercher. Le Royaume de Dieu, dont Jésus parlait, n'existait pas encore, mais aujourd'hui ce Royaume et... Dieu Lui-même n'existent toujours que dans l'avenir.
Ne vous souvenez pas des vieux événements, des choses d'autrefois, ne réfléchissez pas !
Voilà que Je fais du nouveau.
Ça germe déjà... Ne le voyez-vous pas ?
Oui, je vais tracer en sentier dans le désert,

des rivières dans la steppe (Isaïe 43/18-19).


03aou13  147C50
Je ne suis pas une grande croyante. Je ne suis qu'une catho avec la foi du charbonnier [=croyance naïve de l'homme simple], mais je m'intéresse à La Révélation f'Arès depuis que je l'ai trouvée à Montceau les Mines. Je ne l'ai pas achetée. J'ai noté la référence du site michelpotay.info et je l'ai lue dans ce site.
Mais surtout je suis votre blog qui est une mine de lumière. Oui, pour une fois la lumière vient d'en bas, de vous, frère Michel, un [puits?] dont monte la lumière. Votre blog m'a transformée.
Cette page de commentaires m'a spécialement instruite.
Je suis transformée par sa lecture. Vos réponses à Mireille [147C49}, à Pascal |147C46], à Jean-François Xavier [147C43] et d'autres, Martial [147C22], Alain-Jacques [147C25] et Serge [147C37]. Je vois Dieu et surtout l'histoire des hommes et de Dieu d'une façon toute différente de celle qu'on m'avait apprise.
Vous avez raison de rappeler que l'idée qu'on se fait de Dieu et des hommes qui ont eu des contacts avec Lui varie selon les moyens intellectuels du moment, des mots du moment, des mœurs. Mais en fait, comme vous dites aussi, l'Histoire est immobile, elle ne bouge pas, ce sont toujours les mêmes joies et les mêmes drames sur terre, la même exploitation de l'homme par l'homme. Il faut en sortir !
Il faut en sortir !
Mais comment arrivez-vous à faire comprendre tout ça aux gens ?
Vous mettez dans la vie religieuse ou spirituelle — appelez-la comme vous voulez — une façon de penser toute nouvelle ou peut-être toute ancienne mais qui n'a été digérée que par quelques hommes et femmes par-ci par-là, mais tout autour de nous, les journaux, les romans, les discours à la radio et à la télévision étouffent cette façon de penser et aplatit les monde sous le marteau-pilon des habitudes de penser paresseuses qui permettent aux pouvoirs politiques, [judiciaires], scientifiques de dominer toujours.
C'est peut-être pour cette raison que La Révélation d'Arès parle d'un petit reste.
J'ai trouvé le même problème chez les bouddhistes. Bouddha enseignait d'une façon tout à fait différente des sermons des brahmanes, mais en fait les soi-disant "bouddhistes" d'aujourd'hui fonctionnent comme fonctionnent les cervelles paresseuses qu'exploitent les religions. Voilà qui explique votre entrée 145 "des bouddhistes assassins". Vous vous étonnez que des soi-disant "bouddistes" avec une robe rouge ou jaune tuent ? Ils tuent au nom de Bouddha comme les curés et les moines tuaient au nom de Jésus.
Berlusconi vient d'être condamné à la prison, mais comment imaginer que cet homme, même si c'est un numéro de music-hall politique, qui a redressé l'économie industrielle italienne, qui est assez riche pour se dispenser d'être pick-pocket puisse être condamné à la prison comme un pick-pocket ? Voilà deux états d'esprit, deux façons de lire la loi, l'opposition d'une intelligence très au-dessus de la moyenne et de la haine qu'ont les "juges rouges" pour les intelligences très au-dessus de la moyenne. Bescusconi a quatre fois plus de vitalité que les juges [amorphes]. C'est dans des histoires comme ça qu'on voit le clash entre deux façons de penser, celles supérieures, généreuses et rares comme la vôtre et celles agglutinées les uns aux autres des minus par milliards qui se sentent mieux avec des idées [haricotées ?] dont sont tout juste capables leurs cervelles paresseuses, que l'école a pour mission d'endormir, de rendre dociles.
À sa façon Berlusconi est un prophète et cela ne peut qu'être vomi par la masse. C'est pareil pour vous, à qui Dieu a parlé, je n'en doute pas une seconde, et qui serez rejeté pareillement..
Agnès F.


Réponse
Je me suis permis de corriger les innombrables fautes d'orthogrpahe et de syntaxe qui grêlaient ce commentaire reçu en style télégraphique, probablement composé sur un iPhone ou quelque chose comme ça, à la manière que mes petits enfants appellent "de SMS".
J'espère ne pas avoir déformé votre pensée en la réécrivant en français.
La fin de votre commentaire m'a particulièrement intéressé. Non parce que vous parlez de Berlusconi, dont, j'en ai bien peur, la condamnation fera plus de mal que de bien à l'Italie, mais parce qu'elle parle des "cervelles paresseuses". Quand la loi est appliquée sans discernement, elle aboutit à des sentences sans discernement. C'est comme la guerre, on envoie — par "esprit de justice" tout le monde sans discernement au front où le savant, le médecin génial, le poète merveilleux, l'homme de lumière est tué comme le clochard alcoolique et nigaud, le charcutier prudhommesque, l'emballeur abruti, et on dit: C'est la démocratie!
Oui, les "cervelles paresseuses" sont toujours par milliards assises sur les idées reçues dont la loi, qui décharge les juges de tout effort de jugement réel et couvre leurs perplexités du digne voile de la loi, est une des expressions. Ce n'est pas pour rien qu'on représente souvent la "justice" sous la forme d'une belle femme dont le bras tient une balance, mais dont les yeux sont bandés.
Faire en sorte que La Révélation d'Arès ne soit pas vue par les cervelles comme un produit d'imagination ou produit de superstition, mais comme une réalité qui place l'homme face à la Pensée Créatrice et le pousse à réfléchir à son tour, tel est un des buts de notre mission. Restituer la vérité des sources, l'honnêteté du témoin, la réalité de notre humanité malade, la nécessité d'en sortir, l'indication que la pénitence suffira pour cela et permettra aux hommes de se regarder autrement, etc., voilà qui fait le mérite de nos missionnaires. Il faut redonner aux cervelles une profondeur de champ, une hauteur de vue, qu'elles ont perdues sous "le marteau-pilon des habitudes de penser."
Oui, nous revivifions les pensées, nous essayons de redonner aux hommes "quatre fois plus de vitalité" que l'école rationnaliste n'en donne. Nous montrons de nouvelles fracture transversales pour dépasser l'état actuel du monde et le changer, en nous infiltrant dans l'avenir par la Parole de Dieu. Nous apportons une contre-culture.
Alors, évidemment, nous nous heurons au mur des habitudes, au mur de la citadelle des habitudes.
Notre génération vit à la lumière des écrans de cinéma, des écrans de télévision, des haut-parleurs et des écouteurs, des bandes dessinées, des romans couronnés par des jury qui veillent à ce que tout soit bien dans l'ordre de fonctionnement des cervelles, et là où les écrans, les écouteurs et l'imprimerie ne suffisent pas, à la lumière artificielle des hallucinogènes. Nous avons, nous tous missionnaires, tout à fait conscience de l'énorme obstacle que le monde dresse devant nous.
Nous ouvrons une ère de tous les possibles et le monde ne le voit pas. Nous avons bien conscience que de la faire voir, cette ère nouvelle derrière la porte, est un travail énorme, très difficile.
Il faut absolument qu'avec nous rien ne soit plus jamais comme avant.
Alors, pourquoi restez-vous une "catho avec la foi du charbonnier" ? Pourquoi ne nous rejoignez-vous pas ?
J'imagine que vous vivez en Bourgogne, en Saône et Loire, puisque vous parlez de Montceau-les-Mines. Nous n'avons pas de mission dans cette région. Mais peut-être vivez-vous ailleurs. Écrivez-moi, donnez-moi des détails sur votre vie.


03aou13  147C51  
Hier soir, je disais à D. que je trouvais dommage qu'elle ne soit pas venue aux quatre ou cinq dernières missions mensuelles à Bordeaux.
"Pour la mission, il y a aussi du travail ici dans les Landes, quand aux réunions de l'après-midi trop remplies de critiques et manquant de projet intéressant, je n'y vois pas beaucoup d'intérêt," [m'a-t-elle dit].
Je lui ai répondu qu'il est maintenant prévu une étude du blog et de votre enseignement pour ceux qui le souhaiteront. Elle est d'accord pour y participer.
"Depuis deux ans déjà on aurait dû travailler ensemble sur le blog".
"C'était sans doute un passage à vide nécessaire, pour arriver à des réunions de travail constructives ?"
Je repensais à votre article "Conscience collective et prophète" du Pèlerin d'Arès 1989 p. 210 sur les oies : "Jamais une oie seule. Elles se mettent en mouvement collectivement, irrésistiblement [...] mais toutes conquièrent le ciel ensemble et gagnent ensemble le but qu'elles se sont fixé."
Alors, je disais à D. : "Pour travailler ensemble, il faudrait mieux se connaître, donc se voir plus souvent."
Et D. de répondre : "Et nos frères qui sont un peu partout dans le monde, au Liban, en Australie, aux Etats-Unis, etc... et que nous ne connaissons pas, je ne vois pas comment nous pourrions travailler avec eux !"
Bref, je voulais faire comprendre à Danielle que c'était important de fréquenter régulièrement une assemblée, même si elle n'y trouve pas son compte pour le moment, mais je crois que je n'y suis pas arrivé.
Enfin, peut-être sera-t-elle intéressée par les nouvelles propositions de travail sur votre blog et votre enseignement, et peut-être d'autres actions que je ne connais pas, avec votre approbation.
J.-L. d'Aquitaine


Réponse
Votre commentaire ne concerne pas l'entrée 147, mais j'ai pensé qu'elle formait un complément du commentaire précédent 147C50 d'Agnès. Je l'ai donc affiché.
Oui, le ciel est immense, quasi infini, mais un vol d'oies parvient quand même à y faire son chemin, si ces oies sont bien unies pour ce vol. Leur union est une force. Un vol d'oies vainc des distances qu'une oie seule ne pourrait pas vaincre. On ne sait pas exactement pourquoi puisque l'effort musculaire des ailes est le même pour une oie seule que pour chaque oie d'une troupe en vol. La réflexion nous porte à conclure que l'union des cerveaux parvient à une force psychologique qu'un cerveau seul ne peut avoir. C'est pour l'inviter à se réunir à nous que j'exhorte Agnès à la fin de ma réponse 147C50.
L'aventure arésienne n'ouvre pas seulement un formidable livre de foi. Elle ouvre nos regards sur la Force sortie de notre union. La force d'un homme ou d'une femme seul, c'est bien, dans les Landes ou ailleurs, mais la Force des force, c'est tellement mieux.
Nous sommes encore si peu nombreux que je comprends qu'une femme comme D., que je connais depuis longtemps, quelque vingt-sept ans — je me souviens de notre première rencontre, moi en voiture, elle devant son lieu de travail sur un trottoir de Marseille — ne sache pas trop bien où tourner ses efforts moissonneurs et c'est pourquoi elle dit : "Et nos frères qui sont un peu partout dans le monde, au Liban, en Australie, aux Etats-Unis, etc... et que nous ne connaissons pas, je ne vois pas comment nous pourrions travailler avec eux !"
Mais D. comprendra facilement que Dieu n'est pas venu partout dans le monde, mais Il est venu dans un lieu inattendu et insignifiant, une localité nommée Arès en Gironde, un lieu que personne ne connaît. Dieu montre ainsi qu'il faut commencer quelque part et éviter de se disperser avant que cette dispersion soit celle de forces intéressantes et capables, chacune, de se suffire. On n'en est pas là.
Moi-même j'ai compris après quelques années que la mission que j'espérais lancer aux USA dans les années 90 était une entreprise folle: Le pays est immense, mes convictions et ardeurs missionnaires, aussi fortes fussent-elle, n'y pouvaient suffire. Alors, j'y ai renoncé. Par sagesse. Comme quoi, on ne comprend pas tout tout de suite. C'est l'expérience et la réflexion, qui ne sont pas immédiates, qui nous enseignent.


04aou13  147C52
Ce n'est pas Berlusconni qui a redressé l'économie industrielle italienne, mais Romano Prodi. Berlusconni a poursuivi ce que celui-ci a fait. Différence de taille.
Et dire qu'"à sa façon Berlusconni est un prophète" est scandaleux.
Vous êtes contre le fait de mettre les gens en prison seulement pour les gens qui agissent (même s'ils copient ou perpétuent ce que font les autres), de même pour la guerre à vous lire certains peuvent y aller mais pas ceux qui ont des talents. Mais votre façon de voir accrédite tous les abus et excès (cf Berlusconi) et accrédite même la guerre puisque vous plaignez seulement les talent qui pourraient être détruits. Et les autres alors ??
Vous êtes trop partial.
Maryse


Réponse
Tiens, Maryse ! Il y avait longtemps que je ne vous avais pas vue dans ma boîte à commentaires.
Vous confondez ce qu'Agnès (147C50) dit de Berlusconi: "Redresseur de l'industrie intalienne, prophète", avec la réponse que je lui fais;
À propos de Berlusconi je laisse à Agnès, que je ne connais pas, son opinion. J'ai seulement dit: "Berlusconi dont, j'en ai bien peur, la condamnation fera plus de mal que de bien à l'Italie." Ces mots n'expriment pas une opinion. Ils expriment seulement une prévision d'ordre pragmatique, mais non d'ordre idéologique..
Tout le monde sait que je suis un antagoniste de la politique comme je le suis de la religion. Ce blog le dit et le redit un peu partout.
Alors, Berlusconi ou Ponti ou qui que ce soit de politique en Italie, en France ou n'importe où dans le monde, c'est pour moi la même chose, c'est un même problème pour les administrés que nous sommes, qui n'avons qu'à nous taire, parce que la démocratie n'est jamais que le pouvoir absolu de la majorité sur la minorité. Je suis convaincu, parce que c'est dans tout le contexte de la Parole, que les hommes peuvent se gérer sans princes du culte politique, comme ils peuvent trouver la vie spirituelle et faire leur salut sans princes du culte religieux.
Tout le monde sait aussi bien, et c'est également dit un peu partout dans ce blog, que je suis un antagoniste de la guerre.
La pénitence, que je prêche depuis trente-neuf ans, est fondée sur l'amour actif, le pardon actif, la paix active, l'intelligence spirituelle active, la liberté active, qui sont tout le contraire de la guerre qui est la haine active, l'accusation active, la rage active, l'intelligence intellectuelle active, la contrainte active. Pour le pénitent que je m'efforce d'être la guerre n'est qu'une douloureuse et mortelle calamité humaine antagoniste de la pénitence.
De ce fait, quand j'écris: "C'est comme la guerre, on envoie — par "esprit de justice" — tout le monde sans discernement au front où le savant, le médecin génial, le poète merveilleux, l'homme de lumière est tué comme le clochard alcoolique et nigaud, le charcutier prudhommesque, l'emballeur abruti, et on dit: c'est la démocratie!", je ne veux pas dire que la guerre serait bonne si l'on n'y envoyait que l'humanité considérée inférieure en épargnant l'humanité considérée supérieure. La guerre est toujours mauvaise. Je dis seulement que dès lors que des politiqus se déclarent la guerre (qui n'est qu'une des désastreuses conséquences de la politique), la guerre tout à fait illogique, ils sont tout autant illogiques en n'envoyant pas au massacre que les gens dont ils ne peuvent pas tirer fierté et profit. Ils sont des serpents qui se mordent la queue.
Mais bon ! ma sœur Maryse, si vous voulez à tout prix me critiquer, cette réponse sera pour vous nulle et non avenue.
Cependant, "partial", oui, je le suis, mais pas de le sens que vous dites. Je le suis pour La Révélation d'Arès.


04aou13  147C53  
L’incroyant dit qu'il se fiche de tout ça : Dieu, la Création inépuisable, la vie spirituelle au-delà des apparences et des "connaissances" (ou science). Il s’en fiche mais il peut croire, comme bien souvent, à la quête d’un sens, d’un "fond" à tout cela : L'univers, la vie.
Alors, même s’il ne croit dans l’être humain que comme dans un bout de chair animé par un flux d’idées ou d’énergies qui disparaissent dans ce qu’il appelle "la mort" (loi naturelle absolue selon lui), et que, de ce fait, il croit souvent que "l’homme est mauvais, égoïste et orgueilleux, bon seulement pour un régime de lois et de punitions qu’il s’inflige lui-même, c’est-à-dire [qu'il inflige] "au plus mauvais" (ou au "plus faible"), il peut aussi bien croire, comme il croit souvent à la chance, à l’amour qui remplit sa vie d’espérance, voire à la bonté, et [il peut même] pratiquer celle-ci sous différentes formes avec courage et abnégation.
En même temps, il dit que Dieu, son Appel à la vie éternelle et à l’amour du prochain, sont des contes pour les anciens. Il dit qu’il ne peut que suivre ce que ses prédécesseurs ont fait et recommandé en matière d’éducation et de règle de société.
Je ne vois dans le rapport entre les comportements humains et les certitudes de l’incroyant qu’incohérence.
Pour moi Dieu est, comme Il se décrit Lui-même (Rév d'Arès 12/4), Père de l’Univers, hors du temps (12/6), mais aussi, plus proche de moi : le Créateur de la Vie !
Je ne sais pas plus expliquer la Vie que l’Univers, mais comme elle est en moi, qu’elle m’habite depuis que je suis tout petit, je l’aime par-dessus tout, je la souhaite bonne à tout le monde et, surtout, je ne veux plus la vivre que pour qu’elle triomphe. Bien avant de recevoir La Révélation d’Arès, avant même d’avoir 10 ans, dans mon lit le soir, je trouvais absurde qu’on pût mourir, et si Dieu existe, il est pour moi par-dessus tout l’inventeur de la vie
L’Univers immense, infini dans toutes les perspectives, y compris celle de notre regard sur nous-mêmes si minuscules, représente une quantité, alors que la vie représente une qualité, son sens à mon avis. Il serait en quelque sorte l’écrin (ou la matrice) d’un joyau, aucun mot ne pouvant exprimer ce que je ressens. Qu’en savons-nous d’ailleurs quand, à tous bouts de champ, nous nous exclamons: "C’est la vie !", y compris après un accident ou lors du décès de ceux qu’on aime. Pour moi, ce n’est pas la vie, c’est le résultat du refus des hommes d’écouter Dieu, qui a toujours dit la même chose, depuis des milliers d’années à l’homme, jusqu’à Arès. Je ne citerai comme exemple qu’un verset de la Bible juive: Je ne prends pas plaisir à la mort de celui qui meurt. Devenez bons [ou Convertissez-vous] et vivez ! (Ezéchiel 18/32)
Je suis arrivé hier soir à Arès sous un orage de grêle. Merci pour l’accueil éclatant ! Ma logeuse va très mal depuis qu’elle a perdu son époux il y a quelques semaines "d’une longue maladie", comme disent les media qui ne veulent pas préciser le nom médical d’un mal ni avouer qu’on meurt toujours du péché, c’est-à-dire du refus de l’homme du Dessein de Vie du Créateur pour ses enfants, dotés de son image et ressemblance (Genèse 1/27) de perpétuel "J’ai, Je suis" (Rév d’Arès ii/1). Elle souffre de l’absence de l’aimé, et je pense surtout à l’absurdité de cette disparition. Je dis: Viens prendre le Feu (Rév. d’Arès xLi/7), le Feu du changement, le Feu qui donne la force de se changer en bien dans ce monde qui doit changer (Rév. d’Arès 28/7).
C’est bien pour cela que je suis venu ici [à Arès], pour m’aider et me renforcer à ce que le monde change, au moins par ma propre vie, par la façon dont je mène mon existence.
Quand je suis sorti du service des urgences de l'hôpital, il y a trois semaines avec un bras entièrement "dans le plâtre" (en fait de la résine et du tissus), des moqueurs ont ramenés Dieu dans leur propos à mon égard: "C’est Dieu qui t’a puni" (un homme de culture musulmane), "Jésus t’a puni" (un homme de culture catholique). Dans les deux cas, j’ai dit que je me suffisais à me punir, que la punition était en fait ma bêtise, parce que, pour l’homme pressé que j’étais de faire aboutir mon chantier essentiellement manuel en l’occurrence, je me retrouve bien bête. Ce sont ma hâte (Rév. d’Arès 39/3) à (mal) poser mon escabeau et ma fatigue (Rév. d’Arès 35/8) qui me firent chuter sans que j’eusse le temps d’y prendre garde.
Je lis aujourd’hui "Le Premier Homme", livre auquel travaillait Albert Camus juste avant l’accident de voiture qui a précipité sa mort, où "il parle de ceux qu’ils aimaient", et sur Dieu : "Ce mot-là, à vrai dire, [je]* ne l’avais jamais entendu prononcer pendant toute mon enfance, et [je] ne m’en inquiétais pas. La vie mystérieuse et éclatante, suffisait à [me] remplir tout entier." Camus que je lis, encore un homme "disparu", qui ne demandait qu’à vivre ! Sauf que, pécheur et subissant les conséquences millénaires et multidirectionnelles du péché, il est parti comme nous partirons, aussi longtemps que, sur plusieurs générations, un petit reste de pénitents n’aura pas enclenché le changement du monde et provoqué le retour d’Éden.
Depuis ce matin, j’entends gratter quelque chose dans je jardin à côté. D’où provient ce bruit alors que les volets fermés indiquent que tout le monde dort encore ? Je me rappelle que l’an passé, le propriétaire m’a présenté une tortue centenaire dont l’enclos jouxte notre terrain. C’est bien elle qui passe sa journée à chercher à grimper la latte de PVC blanche au pied de laquelle la terre est piétinée ; le plastique est brun jusqu’à la hauteur de ses pattes avant dressées ; son instinct (de vie) est entièrement tourné vers l’évasion, parce que lorsque je l’ai appelée, elle est tout de suite venue vers moi, comme intéressée, mais elle a continué sa recherche de fuite un peu plus loin. J’imagine qu’elle avait constaté que je ne ferais rien d’utile ; je considère donc que, toutes proportions gardées, la tortue est plus intelligente que l’homme qui ne cherche pas constamment à "s’évader" du péché (du mal qu’il fait de son existence mais aussi de celle des tortues dont il décide du sort).
L’homme use de son génie pour mettre des limites à tout, alors que je vois dans le génie de Dieu un monde sans limite. Même pour la nature, ses limites sont évolutives, comme le sable à la mer (Jérémie 5/22) et franchissables par l’homme: Il eut mieux valu pour eux qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix, mais qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer, comme les vagues se ruent contre le roc qui leur barre leur cours, sourdes, obstinées ; ils auraient battu le péché, l'abomination haute comme une falaise. Mais la multitude qui M'écoutait est restée assise avec ses chefs et ses prêtres. (Rév. d’Arès 28/12).
Alors, effectivement, telle est ma foi: Dieu s’est levé, a posé un Pied à Arès (Rév d’Arès xii/11, xLii/22), a parlé à un homme, l’a appelé à se redresser, à se lever lui-même, à changer sa vie.
J’ai manqué depuis quelques mois de contribuer à ce blog du prophète (à cause de mon chantier pour m’installer à Lorient), mais je suis toujours la Parole de Dieu, l’enseignement de son prophète que je remercie de toute mon âme de s’être levé comme il le fait tous les jours de sa vie pour que le monde change, par chaque moment, chaque geste de sa vie, merci, que Dieu le bénisse.
Bon pèlerinage de Feu à tous où que vous soyez,
Bernlouby de Bretagne-Sud

Note du commentateur : * […] j’ai mis entre crochets la première personne du singulier pour l’auteur qui a écrit son texte à la troisième en s’y donnant le nom de "Jacques Cormery".


Réponse
Je vous ai aperçu hier soir à la prière avec votre bras "plastifié" en écharpe et je vous souhaite un heureux rétablissement.
Je vous ai vu aussi avec des lunettes... Eh oui, nos yeux se fatiguent avec les années.
Vous dites: "Si Dieu existe, il est pour moi par-dessus tout l’inventeur de la vie." Voilà un beau et juste résumé du peu qu'on peut dire du Créateur.
Je pense que l'homme honnête s'est mis à chercher Dieu et avec Lui le sens de la Vie (Rév d'Arès 24/8) après être sorti des la ruine des espoirs apocalyptiques et eschatologiques — espoir de la fin du monde — des tout premiers chrétiens.
Il faut ajouter ici que la ruine de ces espoirs est venue après que Dieu eut abandonné sa ville sainte Jérusalem et l'eut laissé détruire par l'occupant. C'est après ce désastre, plus triste et énigmatique encore pour nos frères juifs, que le croyant monothéiste s'est mis à chercher Dieu. Jusqu'à nos jours...

Jusqu'à nos jours qui, étant donné une autre désastre, planétaire celui-là, le désastre du XXème siècle: deux guerres mondiales atroces, la révolution russe atroce, etc., ont vu s'amplifier le doute, puis l'athéisme à un niveau qu'ils n'avaient encore jamais atteint. Votre commentaire le dit à sa façon.
C'est après tous ces désastres et les logiques doutes et athéismes qu'ils ont engendrés que Dieu s'est manifesté à Arès de nouveau dans l'Histoire.
Et maintenant au travail !


05aou13  147C54  
À la veille du pèlerinage de juillet, vous souffliez sur notre âme par trois côtés : sur notre pénitence, dans ce passage de "l’épître de Diognète", sur notre mission et l’urgence de changer le monde dans "des bouddhistes assassins" et sur notre piété dans "en cherchant Dieu".
Couche-toi sur leur crâne, qu’il frappe le sol où apparaît Mon Feu ! (Rév d'Arès xxx/19), vous dit Dieu.
Ce tout est beau. Il retend mon âme plus fortement dans le Vent du Père.
L’éclatante lumière de votre humilité contraste tellement avec ce monde orgueilleux et satisfait ! Je comprends l’adversité que votre charisme de plus en plus puissant sur les consciences subit et je pressens le combat qui attend un jour les Pèlerins d’Arès.
Aujourd’hui vous faites face à tout, seul, avec tellement de patience, d’humilité et de bonté ! J’apprends. Je mesure la difficile mission, le bruit (le mal, le péché) a remplacé la Voix du Père et règne dans la terre, dans le ventre, dans le fer (Rév d'Arès vii/9) et fait ses ravages dans les cœurs et les sociétés. Je dois renforcer ma vigueur, celle qui se forge dans l’humilité, dans l’abandon total de soi à la Parole du Père.
Bien sûr, quand je prie mais aussi quand je vous lis, je retrouve mon lieu sûr, j’écoute votre voix, la Voix du Père, j’y lis ce qui est beau, le Bien, votre courage, votre humilité, le sacrifice de toute votre vie à votre mission pour que nous retrouvions la Vie —  Bats leur genou, qu’il plie ! (Rév d'Arè xxx/18-20).
Sur ce Saint Lieu, en juillet (avec regret, j’ai pu venir seulement 6 jours et la malchance a fait que je n’ai pas eu la joie de prier avec vous). Je recherche cette synergie, le Père en moi et moi en Lui. Je médite. Je ne sais rien de plus sur Dieu que ce que je prie dans La Révélation d’Arès et ce que vous enseignez : Chercher Dieu !
Ma pensée cherche, je m'interroge sur celle longue chute d’Adam jusqu’à nos jours, si proches du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) ; l'indescriptible éloignement de l’homme de son Créateur ; sur l’Amour et l'angoisse du Créateur pour notre humanité à laquelle Il reparle à Arès, serré comme le clou (Rév d'Arès ii/21), cet l'homme si insignifiant et arrogant au milieu de l’univers, sur votre mission prophétique, pleine de sacrifices ; sur ce monde barbare tombé si bas.
J’y vois de la démesure, du labeur, des peines et des larmes (Rév d'Arès 6/4). Mon petit cerveau humain, très faible lumignon se retrouve plus dérouté que satisfait. 
Le péché partout a fait ses ravages et les efforts devront longtemps être intenses, laborieux pour en sortir.
Mon âme prend alors appui sur votre bonté, votre pénitence et votre piété (Rév d'Arès 36/19).
Je réitère au Père ma volonté d’accomplir. Être bon nous rapproche de Dieu.
Puis sur ce Saint Lieu, ces versets psalmodiés prennent du relief :
[...]

Nota : La suite du commentaire, qui est assez longue, refuse d'être copiée et ne peut pas être collée. Le blogger a essayé plusieurs méthodes, mais il n'a obtenu invariablement que ce qui suit, qui d'ailleurs ne figure pas dans le texte :

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Anne-Claire d'Ile de France

PS. Je m'excuse pour les deux sauts de ligne que je n'arrive pas à effacer dans mon texte.


Réponse
Je suis désolé de ne pas pouvoir afficher en intégralité votre commentaire.
La seconde partie de ce commentaire refuse absolument d'être copiée. C'est la première fois depuis que j'utilise un ordinateur (1984) que je rencontre ce problème.
Je pourrais la recopîer manuellement, mais je n'en ai pas le temps.
Je ne sais pas à partir de quelle source me vient ce commentaire (composé sur un traitement de texte puis transféré sur votre messagerie mais pas entièrement accepté par elle ?). Peut-être y a-t-il une explication à ce "bug" dans le PS final que vous avez écrit: "PS. Je m'excuse pour les deux sauts de ligne que je n'arrive pas à effacer dans mon texte."


08aou13 147C55
Je suis très touché par tous ces frères et sœurs qui "cherchent Dieu". Leur foi et leur ardeur dans cette quête sont vraiment pour moi une source d’espérance et de force à travers le partage de la même voie spirituelle.
Il y a certainemen d’innombrables manières de chercher Dieu, peut-être autant qu’il y a d’êtres humains, puisque chaque
créature faite à l’Image et Ressemblance du Créateur est unique et responsable de son chemin.
Pour moi, « chercher Dieu » a consisté à me chercher moi-même. C’est du moins ce que je ressens lorsque je jette un regard en arrière sur ma foi. Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours "su" que Dieu existait. Enfant, je ne l’appelais pas ainsi, mais je savais qu’Il était "là", partout autour de moi. Je n’avais pas conscience (pas plus qu’aujourd’hui d’ailleurs) qu’Il était aussi en moi, mais à quatre ans j’avais la sensation qu’Il me "traversait comme la lumière traverse un nuage sans jamais s’y arrêter" (Plotin). Cette "présence" qui environnait mes jeux et ma vie (à cet âge les deux sont une seule et même chose) était chaude, rassurante, aimante, attentive comme une mère, toujours compatissante, et quand quelque incident venait perturber mon bonheur, je m’y réfugiais en quête d’une consolation qui ne manquait jamais de survenir.
Plus tard au catéchisme (j’ai failli écrire « caté-schisme »), les choses se compliquèrent : J’ai conçu que cette Présence parfaite s’appelait « Dieu » et qu’Elle était douée de nombre d’attributs qui, de mon point de vue, ne pouvaient que l’encombrer.
J’ai appris aussi qu’on L’avait crucifiée dans un corps d’homme, ce que je n’ai pas cru une seule seconde, car je savais qu’Elle était absolument invulnérable. Mais, les prêtres racontaient aussi de belles histoires édifiantes que je trouvais fondamentales pour que nous nous aimions les uns les autres. J’ai donc pris la foi chrétienne au sérieux, et après ma communion solennelle, j’ai voulu devenir "missionnaire en Afrique".
Avec le lycée (je suis rentré dans un de ces anciens lycées qui accueillaient les enfants et les adolescents de la sixième au baccalauréat) les choses ont commencé à se gâter car l’histoire, la littérature, puis la philosophie ont conduit mon esprit vers des temps et des contrées où Dieu s’avérait méchant, cruel, inflexible et même capable de massacres. Je savais que ce n’était pas Lui, mais que de crimes commis au nom de cette Réalité sublime ! La vocation de devenir moine ou prêtre me passa. Avec les classes prépa et la fac les choses s’aggravèrent et j’appris que Dieu n’existait pas. Carrément ! Je n’ai pas accepté ce "scoop", mais cela m’a douloureusement frappé.
J’ai toujours vécu seul ma foi à la maison. Autour de moi, depuis l’adolescence, la vie virevoltait comme un manège sans freins, que la démesure des émotions, des sentiments et des actions humaines (les miennes aussi, malheureusement) maintenait dans une sorte d’ivresse qui peu à peu faisait disparaître mon identité et s’effacer cette Présence salvatrice.
Alors, je me suis perdu, sans pourtant perdre la certitude qu’Il était encore présent, mais je ne Le sentais presque plus. Et quand, je ne L’ai plus senti du tout, je suis tombé dans une angoisse mortelle. Je n’ai pas cherché à Le retrouver parce que je savais qu’Il était toujours là, hors du temps et de l’espace, et que c’était moi qui avais changé, qui étais tombé dans l’ombre qui envahissait peu à peu ma conscience.
Ne voulant pas mourir, je suis parti à la recherche de moi-même et des hommes qui aiment leur prochain (en principe), sur les routes chaotiques, contradictoires de l’esprit (le socialisme, le communisme, la foi cathare, la foi ba’haï, l’hindouisme, le bouddhisme, la méditation transcendantale et même l’astrologie…). Et puis, à trente-deux ans, un ami m’a offert La Révélation d’Arès comme s’il n’y attachait pas d’importance (il me connaissait bien et m’aimait déjà comme un frère). J’ai lu le livre en trois jours presque sans dormir. J’avais retrouvé mon chemin et je savais que Dieu était au bout.
Je n’étais plus perdu et mes angoisses disparurent. Cela fait trente ans, je me suis remis à mon chantier et je n’ai pas cessé depuis de me reconstruire lentement, puis de me construire par la pénitence et la moisson.
La présence est là avec une force, une stabilité, une paix jamais connue de moi. Je m’unifie chaque jour un peu plus, mes émotions et mes sentiments trouvent doucement leur place dans l’équilibre de ma conscience, ma foi et la connaissance de la Parole en moi régulent mes pensées, mes projets, mes décisions. Ma capacité d’amour devient véritablement fraternelle et spirituelle: je me suis enfin retrouvé.
Aujourd’hui, je sais que cette présence n’est pas Dieu, ce n’est pas moi non plus. Peut-être savez-vous qui elle est : mon ange, mon être, mon image et ressemblance ? Je dirais que c’est comme un canal, une "lumière" (au sens de "trouée", "fenêtre") dans l’obscurité de l’ignorance et de la séparation d’avec le Père par lequel ou laquelle le regard de Dieu sur moi m’est sensible.
Parfois, j’ai l’impression que l’être en devenir que je suis me regarde grandir (ou régresser, si je n’y prends garde), comme si je m’observais et me surveillais par le regard d’un autre moi-même. Je ne sais pas comment exprimer cela clairement. Mais ça n’a pas d’importance, c’est tellement personnel…
Une chose est sûre, absolument sûre pour moi : Dieu existe, je L’aime de tout mon être. Je ne sais pas Qui Il est, hormis ce qu’Il dit de Lui dans Sa Parole, mais je Le "connais" d’une certaine manière, je me sens parent de cet Amour gigantesque, cette Intelligence sublime, cette Puissance sans égale.
Plus jamais je ne Le trahirai, plus jamais je ne m’éloignerai de Ses Chemins. Je marche vers Lui résolument en marchant vers moi-même et vers mes frères et sœurs humains.
Cela, je le dois à la Parole donnée à Arès, mais aussi à vous, prophète Mikal, à votre courage, à votre constance, à votre énorme travail, à votre amour aussi tendre que vigilant à l’égard de vos frères qu’il est si difficile de rassembler et de former à la tâche de salut du monde. Pour cela recevez ma profonde gratitude. Puissiez-vous rayonner longtemps encore de cette clarté et de cet amour pour le Père et Ses enfants.
Desiderius Faber


Réponse
Merci d'avoir joint à votre eMail le même texte que vous pensiez sans doute me donner "au kilomètre" mais qui, en dépit des apparences de lignes continues, me posait plus de problèmes que le texte initital trouvé dans ma messagerie. Non seulement il était comme ce dernier affecté d'un saut de ligne tous les (grosso modo) 80 lettres et espaces mais entre chaque saut de lignes (qu'il me faut sipprimer) il y avait un saut de paragraphe spécial (la valeur de trois lignes de blanc)  entre chaque ligne de texte (saut de paragraphe qu'il m'aurait fallu supprimer de surcroît). Ce texte en pièce attachée me demandait donc plus de correction que le texte direct dans la messagerie.
Ce genre de texte, pour lequel je n'ai pas d'interface d'adaptation à mon éditeur HTML, ne vous est pas propre. Il m'en arrive assez souvent de divers commentateurs. Je suppose qu'il s'agit de textes composés sur un traitement de texte (Word, OpenOffice, sur Apple, iPhone, iPad, etc.) puis transférés par simple copier-coller sur la messagerie d'expédition, mais ils cachent des balises du traitement de texte original et je dois supprimer les sauts de ligne et les sauts de paragrapahes et parfois traduire certains signes, notamment les caractères accentués.
Donc, inutile de joindre un texte en pièce attachée. Merci quand même d'y avoir pensé.


08aou13  147C56
La citation ci-dessous est tirée de votre réponse à Marielle d’Ile de France : "apôtre de l'idéal" 18avr13  142C70),  elle ne dit pas qui est Dieu, mais, en donne une description qui résonne en moi-même .
" Et si vous voulez connaître Dieu ne soyez pas préoccupés de résoudre des énigmes "Regardez plutôt autour de vous et vous Le verrez jouant avec vos enfants. "Regardez dans l'espace et vous Le verrez marchant sur les nuages, étendant Ses Bras dans l'éclair et descendant en pluie,
" Vous le verrez souriant dans les fleurs, puis se levant et mouvant Ses Mains dans les arbres !"
(Khalil Gibran "Le Prophète".

Dieu, je me  pose pas la question qui Il Est, d’où  Il vient,etc.
Je sais qu’Il existe tout simplement, qu’Il est Unique, qu’Il n’a ni engendré, ni été engendré,  je sais qu’Il me parle par Sa Parole : Prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (Coran 112 et 6/100, Rév Arès 35/6),.
Je sais aussi qu’Il me parle par ses prophètes (ceux cités en Rév d'Arès 2/6-15 + Mikal) et par ses témoins, les apôtres, mes sœurs, mes frères de foi, qui croient en La Révélation d’Arès, dont la proximité, les pénitences me font beaucoup avancer dans ma vie spirituelle naissante.
Il parle aussi par tous ceux qui ont la foi créatrice, qui sont pénitents, conscients ou pas, croyant ou incroyants vivant selon le Plan de Dieu pour rétablir Éden.
Dieu, je peux Le sentir, Le voir,  lorsque je suis en mission, quand je prie, quand je suis pénitent, quand je transmets sa Parole en lui prêtant ma voix, lui faisant totalement don de mon être.
Dieu, je cherche à Le Ré-Hanimer en moi-même par moi-même en cessant de pécher, en entrant en pénitence, en devenant un exemple comme Lui, Dieu qui nous appelle tous sans cesse à la Vie (Rév Arès, Veillées 4, 17, 18, xxxix/5 à 11, 30/11, 24/5).
Dieu invisible à nos yeux de pécheurs et pourtant tous les jours Dieu l’Aimant Absolu, Le Tout Autre nous montre sa Foi absolue et Créatrice (Rév Arès 10/4 ) [?]. Il nous enseigne Sa Parole, nous  nourrit, nous habille, nous loge, nous fait vivre. Il aime les bons et les méchants, Il fait briller Sa Lumière sur toutes ses créatures, Il attend avec une Patience qui nous est démesure que nous soyons comme Lui.
Dieu espère le retour de l’enfant prodigue qui sommeille en chacun de nous, car créé à son image et ressemblance (Rév Arès 12/7, Luc 15/11-32, Genèse 1/26-27).
Dieu est partout en tout et dans tout sauf dans le mal, Il est l’Etalé (Rév d'Arès ii/4). Dieu, c’est  commencer par nous aimer, nous-mêmes et par effet de cause, aimer notre prochain, c’est voir, chercher aussi Dieu dans l’autre, dans ses yeux fenêtres de l’âme, dans ses actes exemplaires, spirituels.
Dieu, c’est croire en notre puissante volonté, notre foi que tout homme conscient, réfléchi est capable de s’élever au-dessus  de l’animal, de chasser le mal de lui-même, de changer en bien (Rév Arès 28/7, 30/11), de sortir des ténèbres. C’est faire le ménage à l’intérieur de nous-mêmes, prendre les sentiers vers les Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 7/1-2, 25/4), faire le lien avec l’image et ressemblance.
Dieu, c’est croire que notre prochain, le meilleur, comme le pire, c’est notre sauveur et qu’il peut être bien plus grand pénitent que nous. Alléluia !
Didier.Br. d'Ile de France


Réponse
Je ne crois pas que "notre prochain", quand il est "le pire" soit notre "sauveur" et un "plus grand pénitent que nous", mais je crois que notre prochain, même incroyant, peut être meilleur, plus pénitent que nous.
Notez bien que personne n'est votre "sauveur" sinon vous-même, car personne ne peut faire pénitence pour vous. Jésus a vu sa tare effacée, a été fait Dieu; non par une décision discrétionnaire ou arbitraire de Dieu, mais parce qu'il a mis ses pas dans Ses Pas (Rév d'Arès 2/12-13), il a été un pénitent exemplaire.
Mais vous avez été emporté par votre enthousiasme et les mots ont sûrement dépassé votre pensée. Ces simples remarques que je vous fais ne sont pas des reproches, mais des rectifications.
Faites attention, dans votre mission, de ne pas dire des choses qui dépassent la Vérité.


08aou13  147C57
Frère Michel, vous écrivez dieu avec un ‘d ’minuscule. Vous nous avez enseigné que  l’homme en se changeant en Bien devient peu à peu un dieu à l’exemple de Jésus devenu Christ. En cherchant Dieu, je pars à la conquête de ce que j’ai de plus divin en moi.
De l’infime compréhension  que j’ai  aujourd’hui de La Révélation d’Arès et de l’Enseignement de son Témoin le Prophète Mikal, je retiens que le Créateur est en moi et aussi dans l’autre, par voie de conséquence.
Quand j'étais jeune, l’instruction religieuse, latine et catholique, relayée par mes parents, ou l’inverse, m’apprit que Dieu est un pur esprit, infiniment parfait, créateur et maitre de toutes choses. Je cherchais ou recherchais cet esprit partout sauf en moi-même. Je me souviens que je considérais qu’il était en moi, le jour où je m’approchais de l’autel pour recevoir une hostie, autrement dit pour recevoir la communion. Je vivais donc une foi religieuse, superstitieuse, bancale que je m’efforce aujourd’hui de  transcender peu à peu, aidée de la pénitence, avec une foi pure, vivante pour devenir co-créatrice du monde changé, pour les raisons énoncées au début de ce texte. Merci Frère Michel.
Chacun développe sa propre culture religieuse, ou ses propres conceptions de Dieu, on pourrait dire de son Dieu. C’est  une des causes de l’athéisme, mais aussi de la création et de l’adoration des idoles (Rév d’Arès 23/7,8), des superstitions (21/1), des cultes religieux et même païens (25/6).
La Révélation d’Arès
descendue du ciel, nous appelle à transcender tout cela. Elle  libère la Parole (Rév d’Arès 24/4-5), place chacun de nous devant l’Essentiel : J’ai. Je suis (Rév d’Arès II/1). Prononcer Ma Parole pour l’accomplir (Rév d’Arès 35/6). Changer le monde grâce à l’effort de la pénitence individuelle (Rév d’Arès 30/10-11).
Nicaise d’Ile de France


Réponse
Oui, en effet, j'ai écrit dieu sans majuscule dans le titre. Je ne m'en étais pas rendu compte.
Je viens de corriger.
On changera le monde "grâce à l’effort de la pénitence individuelle (Rév d’Arès 30/10-11) et, j'ajoute, grâce à la moisson.


08aou13  147C58
[Vous dites dans votre entrée 147 :] "Dieu m'a parlé, mais depuis lors je ne sais plus dire ce qu'Il est".
Comme j'aime cette simplicité de votre témoignage sur le mystère divin, que théologie et philosophie prétendent mettre en fiche !
Avec les ans (quinze de moins que vous), et la relecture fidèle de la Bible, du Coran et de La Révélation d'Arès, comme vous, je sais de moins en moins qui est Dieu.
Il nous dépasse: Quelle intelligence, faible lumignon, peut comprendre cela ? (Rév d'Arès 32/5).
Il [Dieu] peut, dites-vous, faire le mal et Il y a renoncé après le déluge.
Mais même cette liberté de Dieu liée au Temps me dépasse.
Quand je lis Ézéchiel, où Dieu annonce à Israël la ruine de Jérusalem par ces mots, J'irai jusqu'au bout de ma fureur (Ézéchiel 6/12, 7/8, 16/42), comment faire la différence entre une colère transcendante de Dieu comme au déluge et, plus tard, une fureur, une colère, qui serait, nous disiez-vous, immanente à la nature ?
On l'appelle le Créateur, mais il vous a dit: Je suis la Mine et l'Eau" (Rév d'Arès xxxv/17). La matière, ce serait donc aussi Lui ou Elle, et parler de création comme les religions ou de panthéisme comme Spinoza, ça me paraît sans importance.
On l'appelle "Il", "Père", mais depuis quelques années vous nous rappelez qu'il a aussi un côté Mère, ce que je sentais avant même de connaître Arès.
Il vous est apparu en bâton de Lumière, en Lumière aussi à Moïse, au bruit des cliquetis en "Dieu des armées", et vous n'êtes pas le seul, mais à Ézéchiel (ch.1 et 10) il s'est manifesté tout autrement.
Les seules choses que j'oserais précautionneusement en dire, par images, c'est qu'Il ou Elle est le grand caméléon qui se montre comme Il ou Elle veut, l'Unique Source de toute Vie, Amour, Bonheur, Matière, Liberté, et là Tout Proche (Coran II/186, XXXIV/50 etc., Rév d'Arès 1/11).
Vous écrivez ensuite "Je souffre plus que d'ordinaire de l'invisibilité et de l'imperceptibilité de Dieu."
Je me mets à votre place, parce qu'il y a un abîme entre l'éclat insoutenable avec lequel "Dieu" s'est montré(e) à vous et à Moïse, et la façon douce et tranquille dont Il ou Elle se montre aux anges et aux élus par Son Souffle qu'Il ou Elle exhale pour (Se) rendre visible" (Rév d'Arès 2/14) aux cœurs purs qui verront Dieu (Matthieu 5/8); à ceux dit-il, qui ont multiplié leurs yeux comme les anges qui en portent tout autour de la tête pour ne pas Me quitter du regard (Rév d'Arès 36/2), malgré la principauté des pouvoirs politiques et religieux, qui, nous dit le Ressuscité, vient dans les Assemblées et leur clôt les oreilles, les yeux, la bouche pour qu'elles ne Le voient plus, pour qu'elles ne L'entendent plus.
Voir et entendre le Dieu qui se rend visible par un Souffle qui en ternit l'éclat pour le rendre supportable aux anges et aux élus, c'est bien un thème récurrent de la Parole, en complément à la vision forte qui fut la vôtre : Tu pourras dire: "J'ai vu Dieu" (Rév d'Arès 37/3).
Ainsi tout ignorer de Dieu ne m'empêche pas, personnellement, d'accéder à cette visibilité intérieure qui me comble quand dans la plus fugitive des impressions, dans le moindre contraste de lumière je reconnais le grand donateur (Coran II,22 etc.).
Ceci dit, la relation difficile à votre mère dont vous nous avez témoigné souligne les divergences de sensibilité entre les hommes (Rév d'Arès 25/6), et je mets à votre place, parce que, me semble-t-il, la vivacité sans voile avec laquelle Dieu s'est montré à vous vous laisse une nostalgie puissante que sa lumière voilée par son "Souffle"ne suffit pas à apaiser.
J'ai un petit-fils que je vois de sa menotte agripper le sein de sa mère en la tétant goulument, et je me dis: s'il était né aveugle, aurait-il moins d'allégresse à la téter ? Sûrement pas.
Et moi, qui n'ai jamais vu l'éclat du bâton de Lumière, moi aveugle-né à cette Lumière, c'est avec la même allégresse goulue que je tète ma Maman Dieu, que je le/la vois de toute la lumière de ma main, de ma bouche et de mon cœur.
Et oui ! mais si j'étais né voyant et que comme vous, d'un coup, la cécité me soit tombée dessus ? N'aurais-je pas alors cette nostalgie du visage perdu qui est la vôtre ?
François D. d'Ile de France


Réponse :
Très beau, émouvant commentaire. Merci, mon frère François.
Vous écrivez :

Il [Dieu] peut, dites-vous, faire le mal et Il y a renoncé après le déluge.
Mais même cette liberté de Dieu liée au Temps me dépasse.
Quand je lis Ézéchiel, où Dieu annonce à Israël la ruine de Jérusalem par ces mots, J'irai jusqu'au bout de ma fureur (Ézéchiel 6/12, 7/8, 16/42), comment faire la différence entre une colère transcendante de Dieu comme au déluge et, plus tard, une fureur, une colère, qui serait, nous disiez-vous, immanente à la nature ?

Dieu n'utilise plus sa fureur, mais elle existe: Non, Ma Colère n'est pas éteinte à jamais (Rév d'Arès 30/9).
Ainsi dit-Il à maintes reprises qu'il tient sa Colère ou Fureur en réserve.
Pour l'heure il y a renoncé et a déclaré à Noé ce Renoncement (Genèse 8/21): Jamais plus je ne maudirai le sol à cause de l'homme... jamais plus je ne frapperai les vivants comme Je l'ai fait.
Alors, pourrait-il un de ces jours revenir sur la Parole donnée à Noé ? Cela aussi fait partie des mystères de Dieu, de tout ce qui constitue sa Volonté (Rév d'Arès 12/4, Matthieu 6/10) mais qui en Lui ou Elle reste inexplicable et pousse l'homme sage à ne pas chercher trop loin ce qu'il ne peut pas comprendre.
D'ailleurs, nous avons tant et tant à faire pour notre propre salut, qu'irions nous nous évertuer à "savoir" autre chose que ce qui peut nous sauver ?
On raconte dans l'église catholiqe que le grand théologien catholique Augustin, évêque d'Hippone, se promena un jour sur une plage et vit là un ange verser de l'eau dans un trou de sable... indéfiniment, l'eau étant perpétuellement absorbée. Augustin était alors, dit-on, en train de réfléchir à la trinité et l'ange lui fit comprendre qu'il perdait son temps, parce que la nature de Dieu était aussi perpétuellement incompréhensible que le trou de sable était perpétuellement absorbant. Malgré cela, l'église édicta en dogme la trinité, le dieu à trois tête (Rév d'Arès xx/18) pour étonner les faibles (Rév d'Arès, 23/7).
Heureusement pour les faibles, ce n'est pas ce qu'ils croient mais ce qu'ils font de bien qui les sauvera.


08aou13  147C59  
Mais Dieu, ça n'existe pas !
D'autres le disent dans cette page de commentaires, mais j'y ajoute ma protestation, si vous saignez la poster.
J'aime beaucoup votre blog pour son esprit, son intelligence, mais quand vous revenez sur Dieu je le lis avec affliction et même une sorte d'écœurement.
Dieu, ça n'existe pas !
Comment un homme intelligent, et même passionnant comme vous, vous pouvez croire en Dieu.
Je crois que les événements que vous appelez surnaturels, qui vous sont arrivés à Arès, vous sont réellement arrivés. Mais je crois qu'ils sont naturels et que tout simplement la science n'a pas encore les éléments nécessaires pour vous le démontrer.

Phénomène psychologique probablement.
Mais ici vous semblez vraiment croire en Dieu en homme crédule... Vous poussez un peu.
Vous gâchez la belle avancée que vous faites faire à l'homme en le poussant à faire le bien.
Il ne sert à rien de chercher Dieu, parce que vous ne trouverez jamais rien, comme vous l'avouez ici, d'ailleurs.
Ne cherchez pas ! Dieu n'existe pas !
Je suis passé vous voir à Nice et vous m'avez conquis, mais ne gâchez pas tout !
Ghyslain R. de Provence


Réponse :
Je crois me rappeler d'une petite conversation que j'eus avec vous en Janvier 2012, je crois, à Nice. Vous m'avez laissé le souvenir d'un homme de culture, plutôt raffiné. Je vais donc me placer sur un terrain de culture en citant deux écrivains qui ont été très écoutés et que vous connaissez sûrement.
Jean Cocteau racontait, je ne sais plus où, qu'une dame de ses amis s'étant rendue au domicile de Debussy pour le voir sur son lit de mort avant la mise en bière. La dame quittait le domicile du défunt quand quelqu'un lui demanda: "Comment était-il (Debussy mort)?"
Elle répondit: "Mais je ne l'ai pas vu."
"Comment ? Ne venez-vous pas de le saluer sur son lit de mort ?"
"Oui, mais je ne l'ai pas vu. Je ne vois que les couleurs."
Comme quoi on regarde une personne, une chose, mais on ne la voit que sous un certain angle ou d'une certaine façon, ce qui revient, comme pour cette dame, à ne rien voir.
À plus forte raison concernant Dieu.
Quantité de gens regardent ou lisent quantité de choses qui attestent de l'existence de Dieu, mais ils ne les voient pas. Partant, ils nient honnêtement l'existence de Dieu.
C'est pourquoi un autre écrivain, André Gide (je suis en verve ce matin, je me rappelle de quantité de choses: Cocteau, Gide, wouahou... que je croyais oubliées depuis longtemps), disait à son ami Henri Ghéon, médecin et écrivain (ce n'est pas le mot à mot): "Tu ne veux pas affirmer que Dieu existe. Mais ne trouves-tu pas plus difficile de dire qu'il n'existe pas ?"
Ai-je besoin, au fond, de citer deux esprits célèbres pour dire ce que des millions d'hommes peuvent dire?
Pas du tout.
Je peux rappeler que j'avais été athée jusqu'à un événement, lié à mes contacts avec des grévistes à Lyon, quand j'étais ingénieur et directeur d'usine (j'en ai déjà parlé ici et là). Pourquoi avais-je été athée ? Je crois pouvoir dire aujourd'hui que c'était parce que je ne cherchais pas Dieu. Cela n'avait pas pu me venir à l'idée vu qu'à Dieu je n'avais jamais vraiment pensé.
Mais quand je découvris que le marxisme et le communisme étaient finalement plus romantiques que fondés sur les réalités humaines, je commençai à me poser des questions de fond sur l'homme, son destin, sa vraie nature, etc. au-delà du marxisme. J'en vins inévitablement à chercher du côté de la métaphysique, ce qui me conduisit à l'hypothèse de Dieu. J'en vins à chercher par quelles approches l'humanité avait fait tant d'hommes et femmes intelligents croire en Dieu. Pour finir je trouvai Dieu.
Ce n'était pas le Dieu qui me visiterait en 1977, le Dieu inconnu mais réel, ce n'était que le Dieu de la Bible et de l'église, mais c'était bien parce que je l'avais cherché je l'avais trouvé.
C'est pourquoi, même si on ne le trouve jamais vraiment, il faut "chercher Dieu".


11aou13  147C60  
Qui cherche... trouve
Un Alain d'Île de France


Réponse :
Dans l'Évangile de Thomas (apocryphe découvert en Égypte en 1945) il y a une citation (logion) qui dit:
Citation 2. (1) Jésus a dit : Que celui qui cherche ne cesse pas de chercher jusqu’à ce qu’il trouve ! (2) Quand il aura trouvé, il sera troublé ; (3) troublé, il sera émerveillé et il régnera sur le Tout.
Je ne sais pas trop ce que "régner sur le Tout" signifie, mais votre commentaire m'a rappelé cette citation..


11aou13  147C61  
Alain (147C60) dit: Qui cherche trouve.
Ce n'est pas vrai pour tout. Est-ce vrai pour Dieu ?
Oui, si l'on a une idée de ce que peut vouloir dire "chercher Dieu" Mais cette idée est impossible à avoir.
Je ne crois pas qu'entre le Dieu de la Bible et les dieux de l'Antiquité les hommes aient fait un distinguo vraiment vrai.
Je viens de relire les "Juges" dans la Bible et j'y lis: Quand Gédéon fut mort, les fils d'Israël se prostituèrent à nouveau avec les Baals et ils prirent pour dieu Baal-Bérit. Et les fils d'Israël oublièrent Yahwé, qui les avait pourtant sauvés des attaques de leurs ennemis [Juges 8/33-34].
C'est la preuve et il y en a beaucoup d'autres dans la Bible que les Israëlites n'avaient pas notion de ce qu'était Dieu et ils passaient facilement du Dieu unique, l'Éternel, aux dieux des gentils, quels qu'ils soient. Je rappelle seulement le cas de Salomon: Salomon aima beaucoup les femmes... Il eut sept cents femmes de rang princier et trois cents concubines, et ces femmes firent dévier son cœur... Il ne fut plus sans partage avec Yahwé, Salomon adora Astarté la déesse des Sidoniens, et Milkom l'Ordure des Ammonites [1 Rois 11/1-5].
Les Hébreux n'avaient pas notion d'un Dieu unique et ne le différenciaient pas des autres divinités païennes et je crois que c'est exactement la même chose à notre époque. Entre le dieu-soleil des femmes qui se bronzent sur les plages et le Dieu "Deus Meus" des messes catholiques, y a-t-il vraiment une différence ?
Il est, en définitive, impossible, de chercher et de trouver Dieu.
D'ailleurs dans La Révélation d'Arès Dieu ne se décrit pas Lui-même.
Donc, vous avez raison de ne pas savoir qui est Dieu.
Jean-David K. de Lorraine


Réponse :
Vous avez raison de dire que les Hébreux de la Bible hésitaient souvent entre Yahwé et les dieux du paganisme, mais ce n'était pas le cas de tout le monde (voyez Job, Moïse, Isaïe, etc !)  et ce n'est jamais le cas de la Bible elle-même.
Quand elle parle des hommes qui délaissaient Yahwé pour les dieux païens, la Bible dit bien: Ils se prostituèrent avec d'autres dieux ou leur cœur dévia vers d'autres dieux, etc. Elle souligne toujours l'erreur et n'approuve jamais cette erreur..
La Bible, sur le Fond, prend l'existence de Dieu Créateur, Unique, pour un axiome. Absolument.
Un axiome ? C'est-à-dire, le Bible ne donne aucun argument pour convaincre qu'il n'y a qu'un Dieu. Pour elle Dieu est, c'est tout.
Pour la Bible disons que l'existence de Dieu est inévitable dès lors que la Terre et l'Univers existent !
Ce n'est pas cela que je mets en doute dans mon entrée 147.
Ce que je mets en doute, ce n'est pas l'existence de Dieu, c'est la représentation que je peux me faire personnellement de Lui. Il est et Il a (Rév d'Arès ii/1), mais il m'est impossible de me le représenter.
On raconte que l'empereur romain Adrien demande au rabbin Josué Ben Khananya: "Fais-moi voir ton Dieu."
"Impossible," répondit le rabbin.
"J'insiste pour que tu me montres ton Dieu," dit Adrien en élevant le ton.
Le rabbin lui dit alors: "Dans ce cas, regarde le soleil !"
Adrien répondit: "Personne ne peut fixer le soleil. Je ne peux pas."
Le rabbin conclut: "Tu ne peux pas fixer le soleil qui est un satellite du Saint Unique, combien plus le Saint Unique échappe-t-il à ton regard."


12aou13  145C62
Je vous suis parce que je veux vous suivre.
C'est existentiel.
C'est ma volonté née de la raison.
Parce que je sais que la vie est courte. Même si comme tous j'espère que la mienne sera longue, car je crains terriblement la mort ; je ne veux pas mourir. Je n'arrive pas à accepter ce destin d'Adam.
Je sais que la seule façon de Vivre [avoir la Vie, Rév d'Arès 24/5] est d'avoir Dieu en soi.
Et Dieu en soi on ne l'a que si on a l'autre en soi, le frère humain. Vous insistez là-dessus, car c'est la seule voie: la pénitence et la moisson de pénitents.
J'avoue, j'ai plusieurs fois eu envie de fuir, car la culture me voile l'esprit et me complique cette relation à Dieu et à son message. Ce Dieu que je n'identifie vraiment plus, parce qu'année après année vous déculturez la relation, l'image que l'on peut se faire de Dieu.
Maintenant je dirais plutôt, que je me cherche en tant que pénitente et moissonneuse, plutôt que je ne cherche Dieu.
Car Dieu sera présent en moi ou ne sera pas tout simplement en fonction de la vertu que j'aurais construite ou que je n'aurais pas construite.
Je vivrais Dieu en m'accrochant coûte que coûte à la volonté d'aimer l'homme, de l'aider à changer en Bien.
Vous avez démystifié "mon dieu personnel," cela m'a parfois troublé, déboussolé...
J'ai parfois cru que je perdais la foi, mais peut-être que je suis finalement en marche pour trouver la vraie foi et que je me dépouille progressivement de la culture de mes pensées, du sentimentalisme. Cela m'a plongé dans un grand vide, étant aussi face au vide du monde et de sa culture, le seul moyen de réduire ce vide, de me sentir homme et non animal, est d'y mettre le Vrai Créateur et l'Action qu'Il demande.
Stéphanie M. d'Île de France


Réponse :
Voilà un très beau commentaire, ma sœur Stéphanie.
Le fondement de notre foi est la foi que Dieu Lui-même met en l'homme. Tel est mon sentiment. Vous l'exprimez ici avec d'autres mots qui témoignent d'un progrès considérable de votre foi, ma sœur Stéphanie.
La foi de Dieu mise en l'homme et la foi de l'homme mise en Dieu sont l'Eau et le silicate-aluminate qui forment le ciment dont on fait le mur de l'espérance, de l'avenir. Si on y ajoute le fer (Rév d'Arès iii/2) de mon enseignement, on fait du béton.
C'est un simulacre de foi si l'homme croit sa foi libre — non au sens de La Révélation d'Arès (10/10) mais libre au sens de sans base, sans les principes de la Vie (24/5) — au lieu de voir le prix qu'elle demande à sa personne: pénitence et moisson de pénitents, comme vous le soulignez bien.
Il faut voir les terrains retournés, bombardés, pleins de ruines et détritus, sur la Terre d'aujourd'hui et la vanité de tout effort de les réparer pour comprendre la vanité ombrageuse des écologistes, sociétabilistes et autres politiques.
La Force du Père deviendra la Force du petit reste si ces derniers mettent vraiment dans leurs vie et action "le Vrai Créateur et l'Action qu'Il demande", comme vous dites. C'est tout un travail d'assemblage qui, j'espère, commence à se faire. Je le sens bien au cours de ce Pèlerinage 2013.
Il faut courage et même entêtement pour ne pas perdre le Souffle, pour n'avoir qu'un seul Souffle.
Nous vivons dans un monde de paillettes, de technologies séduisantes et de grands mots en l'air qui engagent sans cesse à lâcher la proie, qui est le monde qu'il faut changer (Rév d'Atès 28/7) pour l'ombre des opinions et désirs personnels et des prétentions scientifiques qui sans cesse nous disent que ce changement est impossible et qui n'ont de cesse de détruire notre conscience.
Mais vous, Stéphanie, vous avez trouvé cette conscience. D'autres frères et sœurs la trouvent aussi. Alleluia !


12aou13  147C63
Merci Frère Michel pour cette belle entrée parmi tant d'autres.
Dans votre sillage je chemine.
J'ai compris pendant une prière, et dans ma chair, pourquoi Dieu est si insistant dans Sa Parole.
Il nous dit et nous redit dans 40 Veillées [L'Évangile Donné à Arès] par la bouche de Jésus,et dans 5 Théophanies [Le Livre] par Sa propre Bouche, que le monde doit changer (Rév.d'Arès 28/7). Il nous fait comprendre le monde à travers Son Regard 5rév d'Arès 11/1), Il nous montre la Voie Droite (Coran 1/6).
Son Insistance n'a d'égale que Sa Volonté (12/4) de ne pas changer l'homme malgré lui: Il ne peut pas faire le "travail" à notre place. Il nous clame tout Son Amour, Il nous promet tout Son Soutien, pourvu que l'homme se mette en marche. Il s'est conditionné à Sa Création par effet d'identité :"L''idée de l'effet d'identité entre créature et Créateur parait vertigineuse" (Article "Liberté", Et Ce Que Tu Auras Ecrit 1993-1996, p.368)
Adam est "le point ultime de l'Œuvre" (La Pommeraie p.216). Aussi, dans sa chute, a-t-il entraîné tout l'animé et l'inanimé.
L'homme est donc le seul être de la Création à pouvoir librement respiritualiser le monde.
L'enjeu est énorme.
Ce que nous a donné le Père est un héritage immense: Son Image et Sa Ressemblance (Genèse 1/26-27). Il est le Père de tous les hommes, c'est une Parenté unique dans l'univers: (De) Ma Main (gauche) à Ma Main (droite), seul l'homme souffle sur le feu (Rév d'Arès xxi/6)
Depuis peu, quelque chose a changé dans ma relation avec Dieu.
Aujourd'hui je vis cette proximité dans ma chair, et je tache de mettre en priorité, ma vie en accord avec ma foi, plutôt que ma foi en accord avec ma vie. Là est toute la différence.
Claudine de la plaine du Roussillon.


Réponse :
Très beau commentaire que je ne peux que rapprocher de celui de Stéphanie 147C62.
Vous avez comme Stéphanie plus que compris, vous avez incorporé à votre vie le fait que ce monde n'est pas achevé.
C'est à l'homme d'achever le monde que le Créateur lui a donné.
C'est cela, je pense, qui est ce "quelque chose changé dans votre relation avec Dieu."
Vous avez compris que la Vérité est une somme cohérente, mais qui, jusqu'à présent, n'exprimait que l'individu que vous êtiez, ma sœur Claudine, mais qui maintenant veut travailler à sauver l'humanité de sa dissolubilité dans le péché pour la rendre indissoluble et heureuse dans le Bien.
Décidément, ce Pèlerinage 2013 marque une étape importante de notre Vie qui commence à apparaître. Alleluia.


12aou13  147C64
Chercher à définir Dieu ou chercher à devenir Dieu ?
Se fondre en Lui.(Rév d'Arès 2/13)
Rosie de Victoria, Australie.


Réponse :
En fait, chercher à réveiller l'Image de Lui-même que Dieu a mise en nous (Genèse 1/26-27).
Oui, pour finir, comme Jésus chercher à être fondu en Lui sans retour (Rév d'Arès 2/13).


12aou13  147C65
Votre réponse à Jean-François-Xavier M. de Bretagne (147c43) dit ceci :
"Avoir la foi, c'est aborder la question de l'être, qui tôt ou tard laisse transparaître derrière l'être l'Être, et quand l'évidence qu'il y a un Être derrière l'être est une déduction logique, raisonnable et, pour l'esprit posé, inévitable, vous abordez la Parole dans un esprit de modestie totale, d'inintellectualisme, donc de Lumière.
Ces choses-là, c'est vrai, ne sont perceptibles qu'à un esprit profondément modeste et honnête.
Si vous n'êtes pas comme un de ces petits enfants..., disait Jésus."
Cela me rappelle que j’avais lu il y à quelques temps u article dans le pèlerin N°4 de 1978. Je l’ai relu depuis quand vous avez écrit  "en cherchant  Dieu". L’article est "Des bonnes et moins bonnes raisons de la foi."
J’invite donc Jean-François-Xavier à relire ce très bon article de votre enseignement pour comprendre notre foi dans la Parole.
Je cite quelques passages qui m’ont vraiment touchée :

"Nous voulons savoir pourquoi nous croyons. Ce n’est pas seulement une exigence raisonnable — sur le fond social de ce siècle — pour ne pas être sans répondre traités de crédules. C’est une exigence nécessaire à l’âme, car une foi qui ne connaît pas vraiment ses raisons est fragile, disparaît ou devient train-train sans conscience, plus proche de l’hébétude que de l’innocence. Il nous faut apprendre à former les réalités de notre foi..."

page 40 :

"nous pouvons croire en Dieu :
"par éducation
"par penchant irrationnel par expérience
"par réflexion

page 42-43 :

"La transcendance n’enveloppe-t-elle que certains hommes, souvent inattendus, et si rarement ?
"Il faut avoir été témoin des souffrances qu’à l’évidence le Surnaturel éprouve à apparaître, à  se maintenir visible même peu de temps et à parler à l’homme pour comprendre que l’obstacle est l’homme lui-même : Son indépendance  sa volonté images  et ressemblances du Créateur et sources de rivalité avec Lui et surtout son péché qui l’entoure comme une odeur repoussante. Tous les hommes étant pécheur à des degrés divers, mais sans exception, et le choix de soumettre le pécheur à l’expérience de la transcendance venant de Dieu, non du pécheur si pieux soit-il, l’expérience peut varier considérablement dans ses circonstances et dans ses choix."

page 45 :

"La réflexion, envisageons-la lentement, car c’est par elle que nous trouvons la réalité de Dieu, que nous soyons ou non passés par l’éducation religieuse, le penchant pour le mystérieux et l’irrationnel ou par l’expérience du surnaturel. Il s’agit d’une réflexion sur les Écritures, lesquelles forment sous nos yeux un miracle où Dieu est par excellence évident.
Pourquoi évident? Depuis le début des temps un grand nombre de mythologies ont existé. Toutes ont disparu. Toutes sauf la Bible et sa suite le Coran, auxquels on peut certainement ajouter le Message d’Arès. Que les mythologies disparaissent, c’est une loi planétaire, vérifiée par l’Histoire. Ce qui échappe aux lois planétaires ne pouvant être que miracle, la Parole de Dieu: les Ecritures, est miracle."

page 48 :

"Nous voyons que trouver Dieu dans l’Écriture ne procède pas d’intuition, ni d’opinion, mais de réflexion honnête. Intuition et opinion sont des mauvaises voies, qui faussent la lecture, qu’elles modèlent sur les goûts, les choix, les penchants profonds et même les intérêts de celui qui lit.
"Elles ont produit ces mythologies que sont théologie et doctrines, et les organisations ou autorités qu’elles établissent, toutes choses, idées comme personnes, qui forment ce tenant-lieu, l’envahisseur à faire dire à Dieu ce qu’il ne dit pas, à faire vivre les nations comme il ne veut pas (Évangile donné à Arès 3/3)."

Je dois rechercher Dieu, dans tous les instants de ma vie, en pensée, parole action. L’échange avec les autres Pèlerins, avec votre enseignement, prophète Mikal, tous les prophètes et à leurs enseignements, ils nous rappellent la Vérité, la Voie Droite et étudier les Écritures à la Lumière de La Révélation d’Arès. C’est part ma prière, ma réflexion, ma méditation, ma pénitence et ma moisson des âmes que je pourrais avançais dans ma recherche de Dieu. C’est moi totalement qui le peux par ma volonté, mon courage, ma foi, ma liberté et mon choix personnel de faire cette recherche continuelle sans me décourager et en me disant que,si je ne trouve pas Dieu dans ma vie terrestre, j’aurais toujours évolué dans la connaissance de Dieu et de moi même par image et ressemblance. Et peut-être que je pourrais continuer à le chercher dans l’au-delà, si j’ai ma voile, mon Ha (Rév Arès xxxix/5-11, Veillée 17, 18 et 19).
Simone L. du Limousin.


Réponse :
Encore un beau commentaire. Merci, ma sœur Simone.


12aou13  147C66  
Rédigé au pèlerinage d'Arès :
Je ne sais qui est Dieu. Comment le saurais-je sachant que celui à qui Il a parlé ne le sait pas lui-même.
Par Sa Parole nous ne connaissons que certains de Ses Attributs : Il est hors du temps, Éternel, Étalé sur l'univers, partout à la fois, Créateur,....
Et encore ! Nous ne concevons ces notions qu'à travers nos facultés de compréhension limitées.
Si de savoir qui est Dieu, ou de définir Dieu avec des termes précis, n'est pas utile, par contre chercher Dieu c'est autre chose. Mais on peut le rechercher sans pour autant L'enfermer dans un concept intellectuel. Ne dit-Il pas dans La Révélation d'Arès (28/2): Je t'envoie montrer à Mon Peuple ses erreurs, pour qu'il discerne où Je suis, où Je ne suis pas.Voilà Où Je suis...
Il n'est pas forcément où nous pensons Le trouver où chez ceux qui prétendent être ses représentants sur terre. Nous découvrons surtout qu'Il est dans le cœur des hommes bons, qu'ils y croient ou pas.
Cela me ramène à ma propre recherche, comment j'ai cherché Dieu et surtout pourquoi Je l'ai recherché.
Élevé dans la religion catholique comme la plupart des français de ma génération, contraint d'assister aux offices catholiques jusqu'à ma majorité (18ans), je vivais cette obligation comme une corvée tant je m'ennuyais à la messe en entendant les sermons du prêtre. J'avoue quand même que de temps à autre la lecture de certains passages de l'Évangile ne me laissait pas indifférent. Mais l'attitude du prêtre qui saluait les bourgeois de la ville et ne s'intéressait jamais à nous, enfants d'ouvriers, et l'histoire des guerres de religions apprise à l'école firent que je ne croyais pas en Dieu ou pour le moins pas au Dieu qu'on me proposait.
Ce qui nous consolait, mon frère et moi, c'est qu'après la messe nous passions à la pâtisserie choisir le bon gâteau du dimanche. Après mes 18 ans je décidai de ne plus assister à ces cérémonies dont je ne comprenais pas le sens. Je suis parti poursuivre mes études dans une autre ville et ne me préoccupais guère de Dieu, ni de religion.
Un jour, une amie catholique qui étudiait avec moi à la fac de math me demanda si je croyais en Dieu. Je lui répondis que non. Puis elle reformula sa question et me demanda : Est-ce que tu crois que Dieu existe ?
J'allais répondre non, puis je me suis révisé et je lui ai dit : "Honnêtement, je ne sais pas, car je ne peux ni te prouver son existence, ni son inexistence." En fait, à l'époque, je ne m'intéressais pas à cette question, mais plutôt à mes études et à faire la fête avec les copains et copines.
Dans le cadre d'une association étudiante dont je faisais partie, le responsable a décidé d'inviter un hypnotiseur. Puis deux amis qui n'y croyaient pas avaient décidé de se prêter à l'expérience et je restais comme observateur dans la salle. Malgré leur incrédulité et leur désir de résister à l'expérience, l'hypnotiseur avait réussi à les endormir et leur faire faire différentes choses. Très intrigués, nous avons décidé de le rencontrer après le spectacle pour qu'il nous explique comment il procédait. Il nous a raconté qu'il avait ce don depuis qu'il était enfant et que lorsqu'il caressait les poules dans la ferme de son grand père, elles s'endormaient.
Cette expérience en tant qu'esprit scientifique et curieux m'a intrigué au point où j'ai décidé de m'intéresser aux phénomènes qu'on qualifie de paranoramaux. J'ai lu des livres sur le sujet, j'ai assisté à des rencontres de parapsychologie. Et au cours d'une de ces rencontres, alors que je pensais que les personnes qui étaient là faisaient beaucoup de cinéma, j'ai ressenti des forces et des énergies puissantes comme jamais auparavant dans ma vie.
Et c'est ainsi en cherchant à expliquer l'inexplicable (par les connaissances actuelles) que j'ai après quelques années de recherches fini par trouver le Créateur quand j'ai lu La Révélation d'Arès.
Bien sûr, je n'ai pas prouvé l'existence de Dieu par une démonstration mathématique, mais je L'ai d'abord ressenti dans mon cœur en lisant Sa Parole. J'ai ressenti un grand amour qui m'a rempli.
Ensuite, plus je lisais cette Parole, plus je la trouvais sensée et plus je découvrais le Vrai Dieu bien différent de l'image que j'en avais par la religion. Je peux dire que La Révélation d'Arès m'a réconcilié avec Dieu, surtout la veillée 28 qui parle des scandalisés et qui montre où est Dieu et où Il n'est pas (Rév d'Arès 28/2).
C'est pourquoi à la Moisson, quand je rencontre des athées, je leur recommande la lecture de cette veillée. Elle balaie les fausses idées que l'on peut se faire sur Dieu, résume bien le sens de La Révélation d'Arès: La Vérité c'est que le monde doit changer (28/7) et peut réconcilier beaucoup d'hommes avec le Père Aimant dont l'image et ressemblance se trouve au fond d'eux.
Denis K. de Bretagne Sud


Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce beau témoignage. Je le connaissais déjà, mais pas de cette façon-ci.
Là, encore, s'ajoutant, aux commentaires précédant, vous envoyez un commentaire qui dénote une évolution. Vous voyez votre propre passé sous une lumière plus vive.
On dit que l'animalité humaine serait, selon certains, l'immédiateté ou l'immanence propre à la jeunesse. C'est, je crois, dans cette animalité que l'église (comme l'éducation en général) essaie de plonger ses crocs — l'animal qui mange l'autre animal, selon le philosophe —, mais sur vous cela n'a pas eu d'effet. Vous êtes resté indemne, prêt pour recevoir, le moment venu, La Révélation d'Arès. La morsure n'avait pas laissé de marque en vous.
Nous sortons de l'animal. Nous devenons l'homme. C'est ce que notre mission a tant de mal à faire comprendre au monde, mais à force de patience, cela viendra.
Pour comprendre un commentaire comme celui-ci il faut aller au Fond qu'il exprime à sa façon. Ce commentaire et d'autres de pénitents aideront d'autres générations à comprendre ceux qui comme vous ont appris pour eux-mêmes puis enseignent à faire naître et forger l'âme. Votre expérience devient l'avenir. Oh ! Vous n'avez pas fini votre vie, vous avez encore à réussir votre moisson à Lorient, mais je sens que ça va venir.
Bon Pèlerinage à vous et aux votres, mon frère Denis.


13aou13  147C67
Comme certains commentateurs je suis lecteur de votre blog, qui m'a été signalé par un confrère, mais je ne suis pas croyant. Comme certains commentateurs je regrette que la France compte mais ignore (parce qu'on ne sait pas où caser un esprit qui flamboie par des lèvres ou par une plume si absolument modestes et indépendantes, ce contraste déroute) un esprit universel d'une peu commune intelligence, qui dit des choses qui ne peuvent que faire taire l'intelligence moyenne, qu'armer la réflexion, qu'humaniser le monde qui manque d'humanité, que restaurer le Bien comme but suprême de la vie humaine, cette sorte d'homme qui a fait des Socrate, des Pascal, des Gandhi, des Martin Luther King, des Sartre (pour ne parler que de longs poils visibles du velu de la comprenette), tous ces gens morts sans laisser d'empire industriel, politique ou religieux, mais qui ont donné beaucoup plus: À quoi se référer pendant des siècles pour les gens qui ne savent pas quoi dire.
Comme certains commentateurs je ne crois pas en Dieu et je suis gêné que vous en parliez, non comme toile de fond générale comme partout dans ce blog (c'est votre état), mais de la manière particulière de cette entrée 147 et de sa page de commentaires.
Cette entrée est maligne, parce que vous dites: "Je ne sais plus dire ce qu'est Dieu", mais vous entourez cet aveu d'ignorance d'une rhétorique très habile pour faire croire en Dieu. Les gens se disent: "Tiens, pourquoi pas ?" Cette page est une œuvre de mission à la vieille manière des rabbis et des pères qui usaient de leur dépouillement et de leur modestie comme d'un argument. Attention ! Danger !
Vous employez souvent le mot Créateur pour Dieu. Il n'y a pas de création du monde, pas de Créateur.
Je suis d'origine juive et quand j'étais gosse on nous rabataient les oreilles avec les "merveilles de la création" qui selon eux, "prouvaient Dieu." Rien, absolument rien ne prouve Dieu.
Seule votre intelligence prouve que vous êtes un homme intelligent, mais restez-en là !
Régis


Réponse :
Vous avez dû vous concerter, un certain nombre de commentateur, pour me dire le fond de votre athéisme, parce que je crois sentir une sorte de parenté entre ceux que vous appelez "certains commentateurs."
Ceci dit, j'ai dû réécrire quelques passages de votre commentaire qui était très dense, pratiquement sans ponctuation et j'espère que je n'ai pas trahi votre pensée.
L'esprit humain ne peut concevoir quoi que ce soit sans commencement ni fin. Or, l'investigation astrophysique montre, grâce à des instruments de plus en plus ,perfectionnés, que l'univers est d'une inconcevable immensité. De plus, les lois physiques qui régissent notre petit coin d'univers n'existent plus dans d'autres coins d'univers très lointains. L'univers se montre sans limites et d'une diversité déroutante. Pour nous c'est inimaginable comme Dieu est pour vous inimaginable. Cette immensité illimitée fait évidemment penser à L'Éternel, non ?
Autre chose caractérise l'univers: sa perfection. Pas de chaos dans le ciel infini. Chaque chose y est à sa place et même les apparents accidents: heurts entre astres par exemple, se font dans un ordre bien réglé et, pour tout dire, magnifique. C'est en somme la Création en continu. Pour vous c'est donc uniquement, seulement, exclusivement une succession de phénomènes physico-chimiques sans aucune Intelligence pour y présider ? Si Dieu dans tout ça est invisible au sens que nous donnons à ce qui ne peut être vu par nos yeux et nos instruments (les chiens entendent bien des ultrasons que nous humains ne pouvons entendre, pourquoi n'entendant pas tout, verrions-nous tout ?), il est quand même improuvable qu'aucun Intelligence n'ordonne tout cela. L'inexistence de Dieu est improuvable.
Puisque vous êtes juif, je vais citer le Talmud... D'ailleurs je suis juif moi-même, même si je suis breton, puisque le Talmud dit quelque part: "Tout homme qui (rejette les idoles et) confesse l'Unique est juif." Passons ! Dans le Talmud on lit (écrit de mémoire): "Mieux vaudrait que ne fût jamais né celui qui veut absolument réfléchir à ce qui est en haut, à ce qui est en bas, à ce qui est avant et à ce qui est après." Autrement dit: Rationaliser sans cesse n'est pas une œuvre bonne, n'accorder crédit qu'à la pensée immédiate, rationnelle, est trompeur.
Qui donc, selon vous, m'a visité et m'a parlé du 2 octobre au 22 novembre 1977, d'où sont sorties ces théophanies dont Le Livre (deuxième partie de La Révélation d'Arès) est né ? Si vous ne croyez pas à cet événement surnaturel, comment pouvez-vous porter de l'intérêt à mon blog ? Je ne vous suis pas vraiment, Régis.
Je sais que les rabbins et aujourd'hui les prêtres et les pasteurs se sont toujours opposés à la théorie d'Aristote selon qui la matière était éternelle. Les hommes de religion veulent à tout prix que Dieu préexista à tout et qu'il est donc le Créateur de tout ex nihilo, c.-à-d. à partir de rien, du vide absolu.
Personnellement, je crois à l'éternité de la matière comme à l'éternité de Dieu. Je crois la matière et Dieu étroitement liés.
Mais cela ne m'empêche pas de croire dans le récit de la Création de la Genèse, qui n'est évidemment que le raccourci d'un processus qui prit le temps qu'il prit si tant est que le temps eut quelque chose à voir là-dedans — Dieu étant hors du temps (Rév d'Arès 12/6), c'est sans importance —. Il y avait bien quelque chose avant la Création puisque la terre était un chaos et il y avait des ténèbres au-dessus de l'abîme et l'Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux (Genèse 1/2). Il y avait un chaos (il n'y a pas de chaos de rien), il y avait des ténèbres et donc quelque part une lumière pour les discerner, il y avait un desssus et donc il y avait un dessous quelque part et il y avait des eaux... Rien de tout cela ne me dit qu'il n'y avait rien ! Mais il y avait autre chose. Et de cet autre chose le Créateur fit ce que nous appelons aujourd'hui la Création.
Il a fait toute chose convenable en son temps ; il a mis ,aussi la durée dans leur cœur (donc le temps n'existait pas auparavant) sans que l'homme puisse découvrir l'Œuvre faire par Dieu du début à la fin (Ecclésiaste 3/11, traduction Osty). Ainsi la Bible elle-même dit que vous, homme Régis, ne pouvez pas comprendre L'Œuvre de Dieu. Mais peut-on pour autant prétendre que ce qu'on ne peut pas comprendre nexiste pas ?
Mais vous êtes un homme et, étant homme, vous critiquez tout. Tout sauf... vous-même. C'est encore le Talmud qui dit: "Quand on construit un palais, le peuple y entre et... critique: "Ç'aurait été mieux avec des colonnes plus hautes, des murs moins épais, le toit moins penché, etc." Mais un homme s'est-il regardé dans un miroir et s'est-il critiqué en disant: "J'aimerais mieux avoir trois oreilles, trois bras, marcher sur la tête et avoir la tête tournée vers l'arrière" ? Non ! Le Saint Unique assigne à chaque chose sa juste place."
Si vous ne croyez pas en Dieu, Régis, n'en dégoûtez pas les autres, car si Dieu n'existe pas, ce que croient les gens n'empêche pas la terre de tourner, l'Histoire de se faire et le Bien d'essayer de triompher sur le mal (ce que vous approuvez, merci), et si Dieu existe, vous êtes totalement vain.
Or, Dieu existe !


13aou13  147C68  
Nietzsche disait de lui-même dans "Ecce Homo" : "Je suis de la dynamite", mais vous, frère Michel, vous êtes une bombe atomique.
La bombe atomique du Bien. Comme Moïse, Jésus et Muhammad et tous les prophètes, vous déclenchez la déflagration des atomes de vie en l'homme. 
Il en faudra encore combien pour que le monde change?
Nous ne sommes que les irradiés volontaires de cette bombe qui consciemment et le plus possible essayons de l'être. Lorsque je relis vos écrits de 1978 ("Le Pèlerins d'Arès" trimestriel) , cela me fait un peu l'effet d'une puissance qui démarre peu à peu et qui se décuple avec le temps. 
Prière quotidienne, mission de rue, pèlerinage, échanges fraternels au sein des groupes missionnaires contribuent à notre irradiation de Dieu par Sa Parole et la vôtre.
Chercher Dieu pour le vrai croyant c'est chercher la pénitence, donc chercher le Bien.
Qu'est ce que le Bien ? Qu'est ce que faire le Bien ? Voilà à quoi se résume la recherche du Pèlerin d'Ares qui n'a pas besoin d'en savoir plus sur Dieu, mais surtout plus sur lui-même. Vaincre ses contradictions et ses blocages, dépasser ses peurs du monde et de soi-même, se dépasser et libérer le monde. Car au cœur de sa synergie avec Dieu dans l'action de recherche du Bien il découvre Dieu en lui. Il devient le Créateur, le Père de ses frères et sœurs, le Miséricordieux, le Clément absolu (Le Coran)...
Comment irradier à présent le monde du Bien de la Parole pour renverser le mal de la passivité, du jugement, de la méchanceté  et du matérialisme-rationaliste ?
Comment devenir les sages au sein de nos familles, de nos communautés, de nos entreprises? Car nous avons les clés de la Sagesse du monde dans La Révélation d'Arès.
José O. d'Île de France


Réponse :
Je comprends ce que vous entendez par "bombe atomique": puissance, force, mon frère José.
Pourtant, ce terme "bombe atomique" me chagrine, parce que la bombe atomique ne provoque jamais qu'une énorme destruction improductive, alors que je m'éfforce de produire une construction productive. Tout le contraire.
Une construction productive du Bien qui sauvera le monde avant qu'il ne sombre dans l'abîme définitif du péché des péchés.
Pour la religion le monde est essentiellement le monde de la foi, la foi et si possible même la mystique point final. Pour La Révélation d'Arès et donc pour moi le monde est essentiellement le monde des œuvres, des faits, des actions. La foi n'en est pas exclue, loin de là, mais elle n'est pas le moteur principal du Bien.
Je dirais qu'on fait son salut non comme on se fond dans la prière et l'abstinence dans l'obscurité froide d'une chapelle de couvent, mais comme on tond un mouton, comme on tisse une toile, comme on forge une charrue. Comment voulez-vous aimer les hommes si vous ne mettez pas à cet amour le soin psycho-physique que vous mettez à travailler, à créer, à transformer ? La bombe atomique, elle, consume et détruit tout à trois kilomètres à la ronde.
Je ne dis pas que le désir vibrant de salut pour soi et pour les autres, les pauvres pécheurs, ne réserve pas au moine décharné et confit en dévotion une marge de satisfaction intérieure, mais je n'y vois rien de méritoire dans la pratique. Je ne crois ni aux effets de la prière de glorification, ni aux effets de la prière de supplication, mais je crois à la vraie piété qui m'enseigne le travail que je dois accomplir (Rév d'Arès 35/6) en moi et dans le monde pour y établir le règne de la Vie (24/5). La bombre atomique, elle, est le règne de la mort.
L'effet des œuvres: pénitence, moisson de pénitents, est à la longue de réduire l'effet anesthésiant d'une certaine idée religieuse de Dieu, de ramener le Bien à sa nature concrète, profane en somme, car l'homme qui attend mon amour attend de moi quelque chose de matériellement vérifiable, quelque chose qu'il sente avec ses nerfs, l'homme qui attend mon pardon attend de même des actes qui le prouvent, l'homme qui attend ma paix de même, l'homme qui attend mon intelligence spirituelle attend une preuve qu'elle contrebalance bien l'intelligence intellectuelle, l'homme qui m'entend dire: "Je suis libre" (Rév d'Arès 10/10), attend que je sois concrètement sans préjugés et sans peur le concernant.
On voit dans le Jardin Public de Bordeaux, près du musée d'histoire naturelle, un magnifique gingko biloba que mon épouse et moi admirons toujours. Il y a quelque vingt ans il y avait encore au pied de ce gingko une pancarte (qui a disparu depuis) qui disait en gros ceci: "Après la bombe d'Hiroshima tout était rasé, pulvérisé, Une énorme bulle de gaz incandescent de plus de 400 mètres de diamètre avait émis un ultrapuissant rayonnement thermique d'environ 4 000 °C. Les incendies se déclenchèrent, même à plusieurs kilomètres. Les personnes exposées à ce flash furent consumées, brûlées vives. Celles protégées à l'intérieur ou par l’ombre des bâtiments furent ensevelies, tuées ou blessées, quand quelques secondes plus tard l'onde de choc arriva sur elles. Des vents de 300 à 800 km/h dévastèrent les rues et les habitations. Tout près de l'épicentre il y avait un gingko qui disparut totalement avec tout le reste. Ce gingko est le seul être vivant qu'on vit renaître, sortant de terre, quelques années plus tard. Un gingko est comme indestructible."
J'aimerais mieux que vous le disiez: "Vous êtes le gingko renaissant après la bombe atomique."
Ceci dit, merci quand même pour votre commentaire, mon frère José.


14aou13  147C69  
La question posée: Pourquoi chercher Dieu ? n'a pas fini de me rendre perplexe.
J'ai dans l'idée que Dieu en tant que Dieu tout seul est quelque chose qui a cessé d'exister avec La Révélation d'Arès.
Dieu existe avec l'homme !
Il est donc normal que l'homme le cherche au fond de lui, comme vous dites.
Mais à quoi Dieu peut-il servir quand il s’agit de convaincre les gens de changer de vie (Rév d’Arès 30/11) ?
Jasmine du Périgord


Réponse :
"À quoi Dieu peut-il servir quand il s’agit de convaincre les gens de changer de vie (Rév d’Arès 30/11) ?"
Très bonne question.
Si Dieu n’est qu’une idée à laquelle il faut croire, il ne sert à rien. C’est pourquoi l’église avec ses idées de Dieu, du rôle des sacrements, de la nature de l’homme, etc. est en plein déclin. Elle a échoué parce qu’elle est partie d’idées qui sont fausses.
Mais si Dieu est Celui Qui nous a visités à Arès, je réponds sans hésiter : Le vrai Dieu peut servir de dynamique !
Quel but poursuit la mission des Pèlerins d’Arès ? Conscientiser ou rendre conscits, pour user du mot de La Révévalion d’Arès (xxii/14), les hommes pour qu’ils réinterprètent correctement leur vie et leur avenir. Tous les hommes ne le peuvent pas, gâtés par le rationalisme qui a rétréci leur pouvoir de conception, mais certains le peuvent encore, qui peuvent former un petit reste de pénitents efficaces, petit reste qu’il faut moissonner.
Quand l’idée que l'humain est l’image et la ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27), c’est-à-dire quand l’idée qu’il et très difficile de chercher Dieu dans l’univers où il ne peut pas le voir directement, mais qu’il peut le trouver au fond de lui-même, cet humain a vocation — vocation qui peut devenir aussi impérieuse que la faim et la soif — à pousser ses semblables à réinterpréter leur destin pour affronter et vaincre les ravages du mal dans le monde.
Le mal est en effet, de nos jours, vu comme un constituant des civilisations humaines qui s’impose par sa puissance. Puissance telle que le mal est estimé normal, naturel, inévitable.
De ce fait, pour le monde le Bien cesse d’aller de soi ; le Bien est considéré comme aussi illusoire que Dieu.
L’élucidation ou l’éclaicissement des contradictionss entre la conduite devenue réflexe de la société moderne, qui ne croit pas le mal éliminable, et le Message dont nous sommes porteurs, constituera une première brèche dans les systèmes d’évidence qui depuis l’école primaire s’imposent à l’esprit rationnaliste de l’homme moderne, sinon le Bien tout comme Dieu, inséparables dans notre foi, resteront à jamais des "faux dieux" aux yeux du monde, qui continuera de glisser vers le péché des péchés (Rév d’Arès 38/2).
C’est quand on a conscience de cet enjeu qu’on s’aperçoit que les missions qui se fondent sur des rationalisations ("mission sociale", etc.) s’égarent, affaiblissent notre propos, nous conduisent à l’échec.
S’il est vrai qu’un incroyant peut être un
pénitent, le monde ne sera pas changé par cet incroyant-là — que j’appelle le reste — qui restera un auxiliaire précieux, mais seulement un siffleur qui chante avec nous (Rév d'Arès xxxi/19). Par contre, pour le petit reste Dieu, ou le Père, ou le Créateur, restera une réalité aussi dynamique aussi forte que le Bien dont Dieu est la Source, enfouie (Rév d’Arès 24/4) mais incontournable.
Les Pèlerins d’Arès vivent dans le monde et résistent comme ils peuvent à ses dérivent et perversions. Ils cherchent au fond des hommes qu’ils rencontrent dans la rue ou dans d’autres circonstances les restes de Dieu endormis là pour les réveiller et, les réveillant, ajouter ces
âmes qui naissent au petit reste de pénitents et moissonneurs. Les Pèlerins d’Arès cherchent donc Dieu au fond des humains qu’ils rencontrent dans leur mission ; ils savent qu’ils n’y trouveront pas le Bien seul. À preuve, dans nos assemblées les athées sont rares et ne restent pas très longtemps athées.
On trouve plus facilement le courage de parler de Dieu dans la mission en comprenant complètement que le Dieu dont on parle n’est pas du tout le Dieu de la religion, mais le Dieu du Bien... du Bien que l’homme fait, du Bien qui fait un Dieu de l’homme (Rév d’Arèsn (2/13).
Il y a là une différence radicale avec la notion religieuse de Dieu :
La religion voit Dieu comme le maître du destin humain, le Tout Puissant devant qui tout humain s’écrase, le Dieu qui donne ou ne donne pas sa grâce et la pénitence religieuse est remords et autopunition.
Pour
La Révélation d’Arès l’humain est pour ainsi dire son Dieu, l’humain est l’artisan de sa propre Grâce en faisant pénitence, c’est-à-dire en pratiquant le Bien, l‘humain n’est plus le sujet attendant la Miséricorde, mais il est co-créateur de lui-même et du monde.

Dieu est bien notre dynamique au même titre que le Bien.


17aou13  147C70
Passage qui fait écho me semble-t-il à votre réponse 147C69
"Entre les murs de la morale officielle existe la liberté de choisir le Bien. Cette liberté mineure suppose la possibilité du péché. On pourrait faire le mal, mais on s’en abstient car c’est défendu, parce qu’on risque un châtiment, la prison, l’enfer. Ceux qui méprisent les leçons de ces guides bêtes, ceux à qui ces recettes de cuisine spirituelle donnent la nausée, les penseurs, les forts, ceux-là franchissent le mur. Et alors ils se trouvent dans le domaine de la liberté seconde, la liberté finale. Ils ne font plus le bien pour obéir à une règle apprise dès leur enfance, ils ne craignent plus le mal à cause des représailles terrestres ou supraterrestres, ils font le bien ou le mal suivant leur propre volonté, suivant leur instinct. Les uns se prennent pour des surhommes et se cassent les reins des leurs premières expériences. Les autres découvrent la douceur de faire le bien pour le bien. Ce bien libre, ce bien sans nécessité, ce bien par pur amour les amène imperceptiblement dans le sillage de Dieu et les sauve."
Passage d'un écrit d'Henry Troyat à propos de "Crime et Châtiment" de Dostoïevski

Dans l’humilité retrouvée l’homme entrant en pénitence se comprend lui-même et se comprend en Dieu et dans le monde. L’homme trouve sa place.
La conclusion de Dostoïevski pour "Crime et Châtiment" rejoint l’Evangile de  Mathieu: "Celui qui conservera sa vie la perdra et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera."
Je comprends aussi que le rôle de la conscience, la bonne ou la mauvaise, est un signe évident de notre vocation humaine qui est celle du bien. La mauvaise conscience est la preuve inverse que tout un chacun peut exercer, au-delà de la sanction de la société ; un  malaise profond agite celui qui la subit à cause de lui-même, elle pointe qu’il est à côté du vrai, du beau, de la Vérité, donc de Dieu. La paix intérieure vient avec le bien actif, qui est d’amour et d’intelligence spirituelle sans cesse à aller rechercher.
Merci frère Michel de m’aider à toujours creuser au fond de moi pour justement aller vers vous qui êtes "le Chemin" qui mène à Dieu.
Christine J.-M. d'Île de France


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Christine.
Henri Troyat était d'origine russe (de son vrai nom Tarassov... d'où Troyat), il n'avait que 6 ans quand il arriva en France, mais il parla et lut le russe, que ses parents émigrés en France en 1917 lui avaient appris, toute sa vie. Il connaissait particulièrement bien Dostoïevski.


17aou13  147C71
En cherchant Dieu comme vous le cherchez, on se décale de sa nature !
En cherchant Dieu comme vous le cherchez, vous avez aboli toutes les superstitions (Rév d'Arès 21/1) avec cette entrée 147 particulièrement!
Jean-François V. du Midi-Pyrénées


Réponse :
Ai-je aboli les superstitions par mon entréeb 147 ? Du moins, je me suis efforcé d'abolir les habitufes, dont beaucoup sont d'ailleurs des sortes de superstitions.
Ce qui fait la grande difficulté de notre mission — j'espère qu'à Toulouse vous avez rejoint la mission — c'est, entre autres choses, la peur des gens qui nous écoutent. La peur, oui. Les superstitions sont souvent des remèdes contre la peur.
C'est qu'on les projette, ces gens de la rue, hors de leurs habitudes de penser, assimilables à des superstitions, et beaucoup d'entre eux ont peur.  Par la peur ils regagnent l'abri de leurs habitudes et nous fuient.
"Comment ? pensent-ils, Dieu ne serait pas encore trouvé ? Il faudrait Le chercher ?"
Nous demandons aux êtres plus qu'ils ne peuvent donner. Seulement quelques uns le peuvent et encore ! Ils ne le comprennent pas tout de suite.


17aou13  147C72
[Vous écrivez:] "Pour La Révélation d’Arès l’humain est pour ainsi dire son Dieu, l’humain est l’artisan de sa propre Grâce en faisant pénitence."
J'adhère pleinement à cette définition éclatante de La Révélation d'Arès qui se démarque de tout ce qui a été écrit jusque là,  y compris de la Bible et du Coran, qui n'ont pas été assez explicites, sur le pouvoir absolu de l'humain sur son destin.
La Bible y fait pourtant allusion dans une citation célèbre :
"Si tu penses oui, dit oui. Si tu penses non, dit non."
Autrement dit : Si tu crois en Dieu, dis que tu crois en Dieu. Si tu ne crois pas en Dieu, dis que tu ne crois pas en Dieu.
Ainsi, ceux qui croient que Dieu n'existe pas sont conformes à la Bible dans la mesure où ils expriment leur pensée en faisant fi des diktats de toutes natures.
La Bible semble donner la primauté à la pensée de l'homme par rapport à la Vérité.
C'est très étrange ! Mais on remarquera que la pensée de l'homme ne change rien à la nature exacte de la Vérité.
Par contre, cela change tout pour l'homme vivant sur cette Terre, car il se voit autorisé à balayer toutes les dominations et les préjugés qui l'empêchent d'avancer librement.
Il est heureux que La Révélation d'Arès ait réactivé ce thème de liberté de pensée, d'autant que le Coran avait insisté sur le thème de la soumission: les soumis de Dieu [Rév d'Arès 35/11] n'inspirent pas d'emblée une liberté totale de pensée, mais Muhammad avait probablement d'autres priorités.
Je ne peux terminer ce commentaire sans y mettre un bémol, une fois de plus,  en précisant que si l'homme peut être son Dieu, il peut plus facilement être son Diable, car il est plus facile de dévaler une pente vers les vallées grasses que de gravir un chemin qui méne vers les Hauteurs. C'est peut-être cette notion d'effort pour lutter contre des penchants naturels qui justifie le mot pénitence.
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci pour ce commentaire. Je me permets de donner deux indications :
L'exacte citation à propos de oui et de non est: Que votre parole soit oui-oui ou non-non ; le surplus vient du Mauvais (Matthieu 5/37).
Par ailleurs, la possibilité égale que nous avons d'être images et ressemblances de Dieu (Genèse 1/26-27) ou d'être images et ressemblances du Diable n'est pas un bémol. Je l'enseigne depuis 39 ans.
Quand on me demande: Qui est le Démon ? Je réponds: "C'est toi" ou "C'est vous," ou je rappelle une pensée de Léon Bloy, à peu près ceci: "Le démon ? Celui qui ne sait pas ce qu'est le démon ne visite pas souvent son propre cœur."


17aou13  147C73  
Ma pénitence c’est d’aimer l’humanité, c’est aimer l’autre, je devrais dire le Tout Autre qui est dans l’autre. L’aimer pour qu’il aime à son tour. Alors je suis sûr de trouver Dieu.
Jean-Louis Alexandre C. d’Aquitaine.


00Xxx00  147C74
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