Freesoulblog - Commentaires Français
retour au blog

18 mai 2012 (0129)  
pèlerinage à la vie spirituelle

Maison de la Sainte Parole

La vie spirituelle, contrairement à la vie de religion ou de secte, n'engage à rien d'autre qu'à chercher le Père et son Bien en fond de soi. De ce fait, l'idée de vie spirituelle paraît indistincte à la société actuelle, qui n'aime pas l'indistinction. Ceci explique qu'on parle de nous, à tort, comme une religion ou comme une secte.
La vie spirituelle, c'est ce qu'on vient chercher à Arès.
Beaucoup de différences, pourvu qu'elles soient dans la nature du Bien, disparaissent dans la vie spirituelle, de sorte qu'un Pèlerin d'Arès, dont la vie est spirituelle, peut lire sans s'en trouver gêné la Bible, le Coran, le Veda, d'autres livres aussi, et considérer La Révélation d'Arès comme l'expression de ce qu'ils ont tous de vrai.
De toute façon, ce n'est pas dans les textes qu'on trouve le salut mais dans la vie orientée vers le Bien, la vie spirituelle.
La société voit les différences, mais le Pèlerin d'Arès ne les voit pas. Ce laminage par l'esprit des différentes formes de la Parole est très difficile à faire comprendre au public ; nos missionnaires le savent bien. Nous semblons incolores, voire inexistants, parce que nous n'avons rien d'extérieur qui soit spectaculaire, voire visible ou distinct, et quand on nous demande : "Mais qu'êtes-vous ? Que faites-vous ?" nous répondons : "Des hommes et femmes avec une vie spirituelle intérieure intense. Tout se passe en chacun de nous et nous appelons cela la pénitence.
Ce qui nous rassemble, c'est la fusion de nos vies spirituelles.
Il n'y a qu'une exception et c'est le Pèlerinage d'Arès où l'on trouve quelque chose de visible et distinct : Le lieu où apparut le Saint, la tunique et les pieds nus du pèlerin, sa prière ou sa méditation."

Pour moi le Pèlerinage est très important, parce que j'y revis ce que je vécus face à Jésus en 1974 et à la Voix du Père en 1977. Pour moi un moment sacré d'extrêmes délicatesse et tendresse. Je pense que, sans avoir été comme moi les témoins de Jésus et du Père, c'est la même chose pour les autres pèlerins, parce qu'ils sont mes propres témoins.
Je dirais que le Pèlerinage est par excellence la course à la Vie (Rév d'Arès 24/3-5). Quand on me dit : "Comment faites-vous pour être à 83 ans en aussi bonne forme ?" j'ai plusieurs réponses, mais parmi elles celle-ci : "Je fais le Pèlerinage."
Le Pèlerinage d'Arès est à part. Il abolit tout ce qu'instrumentalisent les religions dans leurs pèlerinages nombreux sur terre. La religion rend loup, loup au milieu de sa meute. Le Pèlerinage d'Arès rend homme, homme du monde entier, ce monde que le Pèlerin d'Arès sait qu'il doit changer en société d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et de liberté absolue.
La vie spirituelle, la pénitence, le Pèlerinage ne sont pas des actes accomplis à côté de la vie courante. Ils sont la vie courante pour un Pèlerin d'Arès. La vie spirituelle n'est pas comme la religion quelque chose ressortissant de la pensée. C'est la vie tout court.
Le Pèlerinage contribue à donner la vie spirituelle et, une fois cette vie acquise, à la renforcer sans cesse.

L'été à Arès en France (33740, Gironde),
46 avenue de la Libération,

du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet
et du 2 au 15 août. 

La Maison de la Ste-Parole (où se manifesta le Créateur en 1977) est ouverte

lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à 21h

vendredi de 08h30 à 11h30,
samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,

Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger les autres.


copyright 2012
Ajouter un commentaire
Commentaires:

20mai12 129C1
Très souvent — devrais-je dire presque toujours? — ce que vous écrivez dans votrre blog est inattendu.
Soudain paraît cette entrée 129 et elle présente le Pèlerinage sous un jour inattendu.
Ou plutôt vous parlez de la vie spirituelle de façon inattendue par rapport à la vie de religion.
Vous écrivez: "La vie spirituelle, contrairement à la vie de religion ou de secte, n'engage à rien d'autre qu'à chercher le Père et son Bien en fond de soi," et je me sens soudain sur un île déserte, loin du monde, mais avec toute la nourriture nécessaire.
Je comprends la difficulté de votre mission: Avoir si peu, mais si juste, à dire, c'est donner l'impression qu'on n'a rien à dire. C'est tout à la fois aussi subjectif et aussi peu exhaustif que possible.
On ne peut pas se scandaliser que vous ne disiez que cela, parce que c'est la stricte vérité.
Pourtant, tout ce que vous dites ici, même cursif, me plaît et m'intéresse au plus haut point.
Qu'est-ce qu'une vie bonne pour les mortels ? Cette simple vie spirituelle là, que vous appellez pénitence, sans passer par la religion. On se sauve, en comme, avec les moyens du bord. Pas de sacrement, pas de bénédiction, pas d'autre obligation que la pénitence, la lucidité de la raison (que vous appelez logos dans l'entrée 128) et la sincérité du cœur.
Tous mes compliments.
J'ai remarqué que vous espaciez davantage vos entrées depuis quelques temps. Est-ce ce problème de santé que vous évoquiez, ce rétrécissement du canal rachidien qui vous cause une douleur à la jambe et vous  fait boiter ?
En tout cas, je vous souhaite une meilleure santé. Je ne sais pas qie je viendrai au Pèlerinage cette année encore. Il faudra bien que je me décide, mais user de ce saint lieu sans faire partie des Pèlerins d'Arès me paraît un peu abusif.
Gilles G. de Bourgogne


Réponse :
Merci pour vos souhaits de bonne santé.
Non, je vis actuellement des semaines de répit: Ma jambe ne me fait plus mal. Je sais que la douleur et la boiterie reviendront, mais pour l'heure je suis tranquille. Est-ce que j'espace mes entrées de blog ? Je n'ai pas le temps de vérifier, mais je pense qu'il y a déjà eu des périodes comme celle-ci. En tout cas, les retards viennent surtout de mes multiples occupations et préoccupations. Je viens notamment de rentrer de Paris où j'avais une réunion de travail hier samedi.
Votre commentaire me touche beaucoup et je pense que vous pourriez tout à la fois venir en Pèlerinage à Arès et devenir un Pèlerin d'Arès.


20mai12  129C2
Pour moi aussi le Pélerinage est d'une grande importance. Sur le Lieu Sacré où se dressa le Baton le Lumière, je revis toute l'émotion, la joie, l'élan, le souffle particulier qui me souleva la première fois que je vins à Arès, en 1985 où je vous ai rencontré, écouté, intensément. Je n'ai depuis jamais cessé de venir au Pélerinage. Vos paroles, votre enseignement oral et écrit m'ont véritablement permis de comprendre l'Appel du Père. Je prie comme vous me l'avez enseignée aussi bien chez-moi que sur le Lieu Saint, parce que c'est vous seul qui m'avez ouverte à la prière et avez  mis à la portée de mon âme toute la Parole du Père. Vous m'avez enseignée à prier et  je vous ai suivi en totale confiance, comme une enfant. Au Pélerinage, non seulement, je ravive ma volonté d'accomplir la Parole que mes lèvres prononcent, mais je revis au fond de moi  tout ce que le prophète du Père nous  fait vivre, nous tous ses témoins, par sa parole et son amour.
Annie L. d'Île de France


20mai12  129C3
Dans cette entrée, Frère Michel, vous touchez un des points essentiels de la problématique du spirituel dans l'existence de l'individu de nos sociétés "culturées", car celui-ci habitué à une religion décalée du monde et incapable de le changer, a du mal à entendre le spirituel, à le comprendre, à le reconnaître.
Ce spirituel évoqué surprend, gêne et attire tout à la fois. On le voit bien quand on en parle au cours d'une conversation avec une connaissance ou avec l'individu rencontré ou accosté.
La religion a, si j'ose dire, phagocyté le spirituel en le rendant distinct de la vie (comme vous l'expliquez) pour l'éteindre, le vider de son sens premier: Un spirituel existentiel qui seul permet d'assurer le lien (le « religere ») vivant au Ciel et à Dieu. Face au monde, se dire croyant sans religion surprend, spirituel sans être religieux encore plus. C’est l'intuition et la conscience, libératrices et mobilisatrices, du spirituel qui me semblent importantes à faire sentir et vibrer chez mon prochain qui s'interroge ou qui est en quête d'un monde meilleur car elles peuvent allumer en lui une espérance rendant enfin envisageable et possible une transformation du réel par le Bien actif et pour le Bien.
Didier B. de Savoie.


20mai12  129C4
Le Pèlerinage pour moi c'est comme boire, manger, respirer.
Je ne conçois pas ma vie sans mon Pèlerinage de Feu.
C'est vrai que ce Pèlerinage nous donne de la Force spirituelle et physique, puisque l'un ne va pas sans l'autre.
Je n'ai pas besoin de chercher à me prouver que vous êtes un prophète, l'homme que Dieu a choisi et que Lui-même s'est montré à Arès. Pour moi depuis plus de vingt ans l'Un comme l'autre est évident — Rév. d'Arès xLiii/8  L'homme frère voit Mikal, l'homme frère va vers lui ; il s'y attache comme l'écorce au coeur ; l'écorce devient fer affûté - Je tète cette Force comme une nourriture vitale sur ce Lieu Saint.
Sans cette Force, je meurs.
Je n'idolâtre pas ce Lieu, je l'aime, je viens m'y nourrir. Dieu lave mon cœur — Je lave ton coeur (Rév d'Arès (xLvii/13) — et je reparts dans le monde (La Moisson ) pour y déverser cet Espoir, dont nous nourrit La Parole du Père pour accomplir. Je m'y sens chez moi.
Ah! si ce monde savait quel bien-être cela procure que de prendre le Feu  (Rév. d'Arès xLi/3)
Je parle depuis mille et mille ans ; l'oreille se ferme.
En fin d'année spirituelle ce Lieu Saint me pousse tous les ans à m'engager encore plus dans ma vie courante pour faire pénitence pour changer ma vie et changer le monde : car la Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Le Pèlerinage n'est pas obligatoire, mais il est nécessaire, disiez-vous souvent, j'en suis témoin.
Comment pourrai-je vivre sans le Pèlerinage ?
Pour moi c'est inconcevable. Venir prendre le Feu, passer au Four — Le Four cuit l'épée (Rév d 'Arès xLix/1) — est vital pour moi. Là Dieu s'est montré quand même, ce n'est pas rien (Rév d'Arès xLi) :
1   Je suis ici.
2 : Tu y viens, les frères y viennent.
3 : La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
4 : Le front brûle.
5 :Le Feu entre dans l'homme.
Jamais je n'aurai pensé que dans ma vie je goûterai à Dieu d'aussi près et que j'aimerai ça, moi venant d'un milieu athée.
(Rév d'Arès xLvii 5) : Arès est le val Hanouka au ras de la mer, où le frère ne lèche pas le bois.
(xLvii/6) : Hanouka-la-langue-propre, le val béni sous ta paupière large  -
Danielle A. de Bretagne Nord


20mai12  129C5
Cher Papa,
Magnifique entrée sur ton blog ce jour, un vent de paix après les trop nombreux débats "politico-politiques".
Serait-il possible d'avoir la photo de la Maison de La Révélation en HD ?
Nous t'embrassons bien fort.
Sara de Région Paca


20mai12  129C6
Notre frère Antoine (...) est mort hier matin chez lui dans la paix et sans souffrances physiques trop intenses, un peu après que son épouse Jeanne lui eut donné son baiser du matin.
La veille nous nous trouvions chez eux, leurs enfants, petits et arrières petits enfants, pour certains montés de Bordeaux pour le voir une dernière fois en vie.
Le soir venu, j'ai proclamé la Parole donnée par Dieu à Arès pour lui, je lui prêtais déjà ma voix car il n'avait plus de mots, je lui racontais comment nous arrivions en Pèlerinage, lui décrivais la Maison de la Sainte Parole et comment il allait frapper son front là où Dieu vous est apparu, lui disant: "Ça y est là, tu y es! Alors, commençons à proclamer la Parole du Père pour l'accomplir"
Proclamant la Parole pour Antoine, un de mes petits enfants s'est glissé entre moi et son arrière grand-père alité. Antoine s'est montré très actif, des mouvements de son corps sont apparus dès qu'il a entendu la Parole et jusqu'à ce que je termine, alors qu'il était déjà depuis quelques heures statique ne communiquant que très peu.
Je ne sais pas si nous continuons à faire le Pèlerinage quand nous sommes morts. Pour ma part je pense que oui, mais je témoigne qu'Antoine a réuni ses forces pour être présent à l'évocation de la sainte Parole.
Pour lui, seule comptait cette Parole à accomplir, et il vous aimait, prophète.
Nous n'avons vu qu'une suite de grâces pendant les temps précédant sa mort.
Départ qui se produit juste au moment où sa maladie commençait à le faire souffrir, nous avons pu le garder dans sa maison pour sa fin de vie terrestre, ce que son épouse et lui-même souhaitaient ardemment, et il est mort  alors que ses petits enfants étaient chez lui.
Antoine a, tant qu'il a pu, témoigné. Il l'a fait auprès de tous ceux qui l'approchaient, médecin infirmiers, aides soignants etc., et a continué à témoigner par ses actes quand il n'a plus eu les mots.
Il sera incinéré mardi et ses cendres seront jetées dans l'eau courante selon ses souhaits.
Nous vous embrassons soeur Christiane et vous-même Prophète.
Dominique et Ginès d'Île de France


Réponse :
"Nous n'avons vu qu'une suite de grâces pendant les temps précédant sa mort," dites-vous et je suis témoin qu'Antoine, malade depuis des années, n'a été maintenu en vie que par miracle, parce qu'il devait donner l'exemple d'une foi sans faille et que le Père lui a confié cette mission particulière de témoignage.
J'espère qu'en dehors de vous deux, Dominique et Ginès, et de Jeanne, son épouse, toute sa famille rejoindra les rangs du petit reste de pènitents, parce qu'Antoine a été la lumière pour vous tous.
J'étais à Paris hier. J'en suis revenu ce matin dimanche.
Si j'avais connu le départ de ce monde de mon frère Antoine je serais peut-être passé chez lui l'embrasser une dernière fois, mais là où il est, nous allons maintenant prier ensemble, lui là-haut, moi ici-bas, et oui, il peut faire son Pèlerinage mais en aura-t-il jamais besoin ? Comme je l'espère pour lui, l'ange porteur de luminaire (Rév d'Arès 33/32) le visitera rapidement et lui permettra de s'envoler dans l'espace comme cela me fut donné et est raconté dans le chapitre 6 du Livre.
Merci pour ce commentaire. Embrassez pour moi Jeanne comme je vous embrasse tous les deux.


20mai12  129C7
Voici venu le temps du pèlerinage.
La première idée qui frappe l'esprit est la simplicité du lieu par rapport à la démesure de l'évènement.
Comme si Dieu avait voulu inviter chaque pèlerin à titre personnel, non comme une cathédrale où on invite les pèlerins en masse ou comme les monastères où les moines se plient à l'ordinaire, comme des automates.
Il n'y a rien dans ce lieu qui puisse impressionner le pèlerin craintif et il serait dommage de profiter de ce moment émotionnel pour procéder à des opérations d'endoctrinement, comme on le voit systématiquement dans les autres lieux d'apparitions (Dozulé, Medjugorjé, …).
La base de toute spiritualité honnête consiste à respecter la subjectivité de chacun. Sur ce point, la spiritualité est à l'opposé de la science qui lui préfère les lois objectives, considérant que les individus n'ont aucun intérêt, sauf à être indéfiniment interchangeables entre eux, au nom de l'égalité décrétée par les Droits de l'homme.
Pour honorer la fraternité souhaitable entre les hommes, on ne devrait pas parler d'égalité mais de complémentarité qui met en évidence le caractère indispensable de chaque être humain.
Ce qui me plait dans La Révélation d'Arès, c'est qu'elle rappelle que chaque homme est unique comme son Créateur.
Je crois que c'est cette relation simple de dieu à Dieu qui est recherchée dans ce Pèlerinage.
Cette relation n'existe nulle part au monde, c'est pourquoi ce lieu est hors du monde, c'est pourquoi les pèlerins venus de toutes parts portent des tuniques bien séparées du monde.
Une fois le pèlerinage terminé, chacun revient dans le monde comme il était avant (il aura seulement répondu à l'invitation de Dieu). Quelle secte, Quelle religion, quel parti politique peut se plier à un tel désintéressement ?
Jacques P. de Bretagne-Sud


20mai12  129C8
Frère Michel, je suis heureux de découvrir, à travers cette nouvelle entrée, que vous invitez toutes les personnes, susceptibles de lire votre blog, de venir au Pèlerinage 2012.
Au premier abord, lorsque vous dîtes que le Pèlerinage contribue à donner la vie spirituelle, je me dis qu'on ne donne rien à celui qui ne veut pas recevoir. Mais celui qui ne viendra pas par curiosité viendra sûrement dans l'espérance de recevoir quelque chose, ne serait-ce que ce "moment sacré d'extrêmes délicatesse et tendresse".  
Au deuxième abord, je me dis : Mais le pèlerinage, n'est-il pas une Assemblée ?
Et ne vient-on pas à l'Assemblée pour donner et non pour recevoir ? (L'Assemblée que Dieu veut et L'assemblée que Dieu ne veut pas)
Alors, je me pose cette question : Est-ce donner que de venir au Pèlerinage avec l'objectif de faire don de soi car désormais tu es Mon Messager, tu n'es plus rien pour toi-même (Rév d'Arès 40/6) ?
Frédéric d'Aquitaine


Réponse :
Quand on se pose des questions sur le Pèlerinage d'Arès on doit d'abord et toujours se référer à la Parole fondatrice:

Je suis ici.
Tu y viens, les frères y viennent.
La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
Le front brûle.
Le Feu entre dans l'homme.

L'aragne suce-t-elle le Feu ?
Appelle les frères et les frères:

Viens prendre le Feu!

Quand ton pied descendra,

ton cri s'envolera haut.
Quarante pas nouent Ma Foce et Ma Faveur où le front frappe la pierre, où l'œil pleure comme ton œil pleure,

où les piques de Mon Feu percent le mal.
Ma Main blesse l'homme, l'homme vit.
Sa main élargie monte à Mon Bras.

Ici la main d'homme prend Ma Main (Rév d'Arès xLi/1-13)

Apprenez cela par cœur;
Vous remarqurez que l'homme n'est jamais cité au pluriel. L'homme est partout au singulier: Tu y viens.... Quand ton pied descendra, ton cri s'envolera... Ma Main blesse l'homme... Sa main élmargie... prend Ma Main.

Certes, les frères sont pluriels, mais tout de suite la Parole reviens à l'impératif singulier: Viens prendre le Feu !
C'est pourquoi, entre autres raisons, dont la première est que la prière est individuelle et que personne ne fait la pénitence d'un autre, je tiens à ce que chaque pèlerin entre seul, l'un après l'autre, mais non en groupe, non en assemblée.
Alors, bien sûr, l'homme fait don de soi, mais le Pèlerinage n'est pas le lieu de ce don. C'est le Baptême le lieu de ce don (Rév d'Arès 20/1-9).
Bref, il y a ici beaucoup, beaucoup plus que votre question, au-delà de laquelle... loin au-delà de laquelle le Pèlerinage donne son sens sacré et grandiose.


20mai12  129C9
Cette entrée est blanche comme une aile.
On n' y trouve d'abord que le silence de l'évidence qui laisse méditatif devant ce qu'il reste à accomplir. et puis on ouvre son cœur et son âme, parce que le frère est aussi indistinct que parleur pour accomplir la Parole.
L'indistinction est la fleur qui caractérise la Vie spirituelle et la liberté de cro-création qui en émane dans la paix dynamique, le pardon par nature même des fragances de cette Vie, la Beauté qu'elle illumine, servante du Bien, du Bon aux Yeux du Père.
Le Saint trop aimant, s' enracinant comme un Vigne au milieu de nous dans cette Maison à Arès et dont la Parole de Vérité et de Vie redonnant l'Eau Forte restera la pointe toujours verte jusqu' à ce que le but soit accompli et que le monde, ses modes et ses codes circonstanciels évoluent vers cette indistinction où l' homme ne sera plus rien pour lui même et tout pour la Vie à l'Image et Ressemblance de cette expression parfaite ou le Père est tout pour Sa Création.
Le Père de l'Univers, dans Sa Grandeur et Sa Modestie, se rabaissant en Octobre 1977 à la taille d'un bâton de Lumière parlant, malgré les fautes de la créature qui n' entendait plus, qui ne voyait plus et ne savait plus où Il était ou n' était pas, ce qu'Il Voulait et ne voulait pas, a laissé Son Éternelle Empreinte de Feu pour que l'homme apostolique reprenne et pour la multitude dont il se sait faire parti, dans un petit reste de témoins, le chemin d'Éden qui fait de lui le frère.
Éden ou le Royaume des Cieux sur terre, qui activera le Jour de Dieu vu et vécu par l'ha de Mikal : Réalité du Dessein tracé depuis les temps immémoriaux où l' homme couchant sur l'ombre devînt le premier fils de Dieu et de la fidèle Promesse qui accompagne le pénitent qui finira son Pèlerinage devant Sa Face.
Guy Y. de l'Hérault


20mai12  129C10
"Chercher le Père et son Bien au fond de soi,"  dix mots pour créer une faille (Rév. d’Arès xxxvi/1) dans le mental et donner au cœur sa nourriture (Rév. d’Arès 12/4).
Cette entrée me donne le vertige.
C’est comme si toute les références extérieures, j’imagine des restes de culture (Entrée #126 Déculturation) ou d’images religieuses, s’évanouissait, créant à la fois un grand vide (Rév. d’Arès 33/08) et ouvrant sur une grande liberté d’être (Rév. d’Arès 10/10).
Vous nous invitez à prendre conscience que nous avons à tendre vers cette fumée pure (Rév. d’Arès 17/3 – 32/3 – 36/12), insaisissable qui n’est accessible que par la pratique de son Bien, de Sa Volonté (Rév. d’Arès 35/2).
En faisant pénitence, nous retrouvons l’image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27), le rendant à nouveau visible concrètement, existentiellement sur cette terre à nos yeux et aux yeux de ceux que nous missionnons.
Nous devenons la Parole que les mots humains ne peuvent décrire, d’où la difficulté de la mission tant que nous n’utilisons que les mots de notre pauvre langue qui figent, emprisonnent, catégorisent (Rév. d’Arès 2/21).
Nous avons à trouver les mots qui, vibrant de notre pénitence, feront vibrer le cœur de l’autre que je rencontre, comme deux diapasons se mettent en résonnance.
À mon tour je me nourris de cette vibration que je sentirai chez mes frères.
En venant en Pèlerinage à Arès, n’est-ce pas ce grand bain partagé de vibrations, de vies (entrée 128 Mouvement et logos), de pénitences où Dieu se rend visible à travers la pénitence de chacun, faisant de ce lieu le premier creuset où nous venons prendre le Feu (Rév. d’Arès xLi/7), pour rallumer ensuite le feu dans nos lieux de vie sur toute la terre à l’image de ce que nous aurons vécu à Arès?
Louis-Marie de Belgique


20mai12  129C11
Merci pour ce beau texte qui nous rappelle que l’essentiel est l’intensité de la vie spirituelle, et que le Pèlerinage, bien plus qu’un rite, est un moment intense de cette vie spirituelle, du rapprochement avec Dieu et le Bien.
Pourquoi l’idée de vie spirituelle est-elle devenue étrangère à la mentalité ou culture moderne au point qu’elle semble incapable d’envisager un mouvement spirituel autrement que comme "une religion ou une secte" ?
Les Pèlerins d’Arès sont jugés ainsi sans doute à cause de l’habitude de juger les autres sévèrement et soi-même complaisamment, ce qui est incompatible avec la vraie vie spirituelle. Cela explique probablement pourquoi la majorité des gens ne voient pas la nature réelle de la société dans laquelle ils vivent, ou autrement dit la nature de leur propre mentalité ; ils se sentent faussement pleinement libres. Cela explique aussi pourquoi la majorité des gens qui lisent pour la première fois La Révélation d’Arès la lisent de travers.
Des amis Pèlerins d’Arès ont eu la chance d’assister à des conférences du prophète à Paris où il expliquait comment le prophète lisait La Révélation d’Arès, et en lisant certaines notes qu’ils avaient prises. Ce qui m’a beaucoup frappé, c’est que lorsque La Révélation d’Arès dénonce les pouvoirs religieux, politiques ou financiers, le prophète ne lit pas comme la majorité d’entre nous "ceux-là sont vraiment mauvais, bien pires que moi", mais le prophète lit qu’il faut combattre au sein de l’humanité et donc d’abord au sein de soi-même-, puis autour de nous, tout péché, toute tendance par lesquels nous pouvons agir ou penser contrairement à la vie spirituelle.
La pertinence du parallèle roi noir (politique) et roi blanc (religieux) dans La Révélation d’Arès est particulièrement claire là où je vis, au Québec, où il y a 50 ans la population québécoise francophone vivait sous la terreur des religieux (menaces pour faire un enfant chaque année, abus sexuels sur les enfants, etc), qui a conduit à la "révolution tranquille québécoise", d’où résulte le fait que la majorité des québécois sont aujourd’hui scandalisés ou moqueurs à la simple évocation du Nom de Dieu. Pourtant, si toute religiosité apparente a disparu, la culture religieuse antérieure qui consiste notamment à considérer la population comme un troupeau d’incapables à endormir avec de douces paroles et à maltraiter si elle se rebelle, est demeurée sans vrai changement.
Depuis 2 jours, le Québec est sous le choc d’une nouvelle loi, la loi 78, qui encadre sévèrement le droit de manifester son opposition au gouvernement. Cette loi est une tentative pour tenter de mettre fin à la grève étudiante qui dure depuis près de 3 mois. Les étudiants contestent une forte hausse des droits de scolarité, le gouvernement refuse de leur parler, le gouvernement recourt à de nombreuses brutalités policières et maintenant à une nouvelle loi et à de lourdes amendes ; les étudiants revendiquent de façon immature : exigence d’une scolarité universitaire gratuite, blocage violent de bureaux privés car des hommes d’affaire ont dit que les impôts très élevés — pour payer pour les étudiants — appauvrissent le pays. Aujourd’hui au Québec, la population se partage entre ceux qui voient le mal dans le gouvernement liberticide ou dans les étudiants irresponsables, très peu semblent comprendre que le mal ne vient ni particulièrement de l’un ou de l’autre, mais du péché qui s’est confortablement installé dans la culture.
Que s’élève enfin la vie spirituelle en moi, dans ma famille, mes amis, mes collègues, mes concitoyens, dans l’humanité toute entière !
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
Oui, mon frère Jérôme, combien de maux et conflits de ce monde seraient résolus avec la pénitence: l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et le fait d'être libre de tous préjugés concernant l'autre. Une rencontre et un débat sur ces bases suffiraient à résoudre le problème.
Le péché est la cause de tous les maux, des moindres, comme ce conflit entre gouvenement et étudiants québéquois, aux pires comme les guerres.


20mai12  129C12  
Dans le silence de l'aurore — avec le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) — j'ai prononcée de toute mon âme cette prière d'entrée dans le Lieu Saint .
Parole que vous prononciez lorsque vous entriez lors des 3ème, 4ème, et 5ème Théophanie, prière où le Créateur parle de Son angoisse pour Sa Création, angoisse qui nous peut nous traverser à certains moments et qui nous étreint, mais qui  disparait par la présence du Créateur, par la Parole lorsqu'elle est clamée.
Dès que nous la prononçons  toute distinction est gommée, dès l'instant où  l'homme se replace face à son Créateur dans une profonde humilité .
"Me voilà Seigneur,je ne suis pas venu de moi-même.
Je n'ai pas crié vers Toi parce que je me croyais juste et sage.
Tu as du m'appeler.
Mais Ton Amour et Ton Angoisse pour ta créature T'ont fait descendre, Toi le Sublime, le Très Haut, Celui Qui est étalé (Rév d'Arès ii/4) sur l'univers jusqu'à moi, l'infime, l'injuste.
Ta Parole est descendue; par la tête Elle m'a tirée;
Ton Souffle m'a soulevé.
Accueille moi sur Tes Hauteurs, Souverain du Jour, au Jour (31/8) où ma chair ne sera plus devant toi une cache pour mon âme.
Accueille-moi sur le sentier de mon ascension dans le gîte d'étape que tu as préparé pour le pénitent et pour le pèlerin sur ton Saint Lieu, où tu as devancé Ton Jour pour m'y appeler dès maintenant, au Pèlerinage que je n'achèverai désormais que devant Ta Face."
Danièle du Nord


21mai12  129C13  
On parle de pèlerinage aux sources quand on va chercher quelque part ce qu’on considère comme essentiel, fondamental pour sa propre vie, comme par exemple, Lourdes où on espère y trouver des grâces, des faveurs, des guérisons.
Arès, lieu d’une révélation qui appelle à la vie spirituelle ne peut qu’être appelé « Pèlerinage à la vie spirituelle », bien que l’expression me semblât curieuse au premier regard.
Qu’est-ce qu’un pèlerinage à la vie spirituelle, qu’est-ce que la vie spirituelle, pour le quidam ? Si le prophète n’avait pas guidé, canalisé les premiers découvreurs de la révélation d’Arès, n’avait pas véritablement bétonné, jalonné le chemin, de par le libre arbitre, chacun avec La Révélation d’Arès en poche, se serait dispersé sur ses propres friches, et une nouvelle fois, des courants religieux se seraient formés, il faut le dire, d’une façon sincère, comme ils le firent précédemment sur les révélations des anciens prophètes avec les conséquences désastreuses que nous a montrées l’Histoire.
C’est pour cela qu’il est possible désormais d’espérer une civilisation spirituelle à venir.
Le quidam reste toujours sur sa faim ou sort ses griffes, si à notre tour nous ne lui répétons pas la base de la vie spirituelle, le fondement de toute vie spirituelle qui est vivre, incarner, les valeurs spirituelles pour que dans l’humanité, le bien soit plutôt que le mal. Et la façon dont le prophète a toujours exprimé la chose est d’une grande simplicité, accessible à tous, aimer, faire la paix, pardonner, se libérer des préjugés et des pouvoirs qui détournent l’amour, trouver l’intelligence aimante, et laisser la liberté absolue s’exercer dans ce cadre.
C’est la seule structure, colonne vertébrale sur laquelle on peut construire durablement.
Chacun commence, à l’endroit où il est, avec ces éléments. Évidemment, ce n’est pas visible, ce n’est pas non plus, un étiquetage politique ou religieux avec des doctrines, des idéologies.
Quelles que soient les circonstances, on n’a pas besoin d’autres outils que sa propre réflexion accouplée à son amour pour autrui, (là, ça se passe au fond de sa conscience), on n’a pas d’autre but que de rendre réelle dans sa vie de tous les jours par ses actions, ses paroles, cette réflexion aimante, on n’a pas d’autres prêches, d’autres transmissions à faire que celles-là. Vivre avec un cœur intelligent ou un esprit aimant, ou une intelligence spirituelle, c’est en permanence vivre plus haut que l’ego, c’est chercher le Père et son Bien en soi, comme vous l’écrivez. On doit se débrouiller avec ça.
Alors tous les mouvements de pensée qui mettent en primauté leurs croyances, leurs doctrines, leurs dogmes, leurs interprétations, qu’ils soient religieux ou politiques ou philosophiques ou moraux, nous trouvent utopiques, et quand ils veulent bien lutter contre le mal extérieur, l’injustice, par des structures, des lois, des règlementations, sans se rendre compte, ils freinent la conscience collective, ou pire l’empêchent d’éclore, maintiennent une conscience égotique, de clan, partisane, et détournent chaque humain de ce qu’il a de plus fort en lui, un possible amour absolu.
Utopie aux yeux de la normalité ! Dans cette optique, même les normaux peuvent comprendre qu’on a besoin au moins une fois par an de se redonner de l’énergie, de la foi, de l’enthousiasme pour incarner l’utopie. Le pèlerinage à la vie spirituelle sert à prendre le feu, car la vie quotidienne normale (un terme devenu à la mode) nous éteint si souvent.
À Arès, sur le lieu des théophanies, à l’heure où les cœurs s’enflamment, on engrange un projet utopique en sentant au fond de soi-même qu’il est réalisable.
Charlie du Nord-Pas de Calais


Réponse :
Merci pour ce très beau commentaire, Charlie.
Cependant, je ne donne pas tout à fait à "pèlerinage aux sources" le sens que vous lui donnez. Pour moi le pèlerinage de Lourdes n'en est pas un ; ce n'est qu'un pèlerinage (un parmi beaucoup d'autres) sur un lieu où aurait appelé à la prière une "immaculée conception" appelée ailleurs "Marie" ou la "Vierge" (pour nous une image de la Pitié du Père) sur les divers lieux où elle se serait manifestée depuis des siècles.
Pour moi un Pèlerinage aux sources c'est par exemple une relecture, dans un esprit de Pèlerinage, de l'Évangile de Matthieu, ou un Pèlerinage à La Mecque sur les lieux où le Coran prit naissance.


21mai12  129C14
Cette année cela sera mon 23ème pélerinage à Arès.
Plus les années passent et plus, quand arrive cette période du mois de mai, ma langue sèche (Rév d'Arès xLviii/6) attend que le voile s'envole (xLviii/7) comme l'homme qui grimpe la montagne est heureux d'arriver à la Source, s'y désaltère, s'y vivifie, s'y repose et réfléchir à son prochain trajet.
Chaque année, traversant la cour que l'on voit très bien sur la photo, je repense aux manifestations sonores, lumineuses et visuelles qui ont accompagné chaque théophanie.
Méditant sur le Créateur revenu vous parler, revenu me parler, c'est à cette Source-là que j'irai puiser tout au long de la prochaine année. C'est cette Source-là que je ne devrai pas laisser tarir, que je devrai moi-même réactiver en prononçant chaque jour Sa Parole pour véritablement La vivre, et en réveiller le souvenir dans l'esprit des hommes en La faisant couler de mes lèvres vers leur cœur.
Nicole D. d'Île de France    


21mai12  129C15
Oui, l'Appel du Pèlerinage !
Je suis heureuse d'y avoir répondu, voici déjà quelques années.
La Parole du Père qui, en se cantonnant à mon esprit, n'était pas vraiment acceptée, le jour de mon premier pèlerinage elle est descendue en moi, dans mon corps et dans mon cœur. Il n'y avait alors plus aucun doute.
Le Pèlerinage est pour moi comme une fontaine où l'Eau de Dieu coule à flot.
Chacun y vient pour s'y abreuver. Certains, arrivant joyeux et bondissants, s'y jettent de bonheur (surtout le vendredi !)
D'autres arrivent rampant, épuisés, harassés et y trouvent la Force de continuer.
D'autres encore y viennent calmement, boivent sobrement et repartent avec la même tranquillité.
Et puis, il y a ceux qui voudraient ne plus partir, au risque de se noyer.
Et tous les autres pèlerins, tous ceux qu'un flot d'encre ne peut nommer dont le Père connaît les noms (Rév.d'Arès 25/6)
Sarah d'Aquitaine


21mai12  129C16
"Le pélerinage n'est pas obligatoire, mais il est nécessaire."
Votre citation, frère Michel, qui dit si bien la nécessité de se retrouver avec la Parole de Dieu, Parole qui, accomplie, donnera le bonheur sur Terre, le bonheur qui chacun aura réussi à installer sur cette planète.
Ce temps consacré presqu'exclusivement au ressenti de la vie intérieure, mais surtout à la réflexion qui fait reconsidérer les choix de vie pour toujours plus les affiner, trouver les raccourcis qui mènent à la réussite du Plan du Père.
Se retrouver soi, en soi et dans ce monde pour influencer l'avancée de la vie spirituelle qui ne peut exister que dans des individus, ce petit reste capable de cette vie spirituelle déterminante.
Rendez-vous au pèlerinage !
Bon Pèlerinage !
Bonhom d'Île de France


21mai12  129C17
Il est probable que je n'irai pas cette année  physiquement sur le lieu de la Maison de la Sainte Parole.
Ma tunique et mon être portent la marque du Feu des années précédentes.
Chaque fois que cela sera possible, je ferai le Pèlerinage dans ma chambre, le cœur à l'unisson du Père de l'Univers sur son Lieu Saint, du vôtre, comme des frères et sœurs qui seront présents physiquement ou pas en ce point situé entre le Ciel et la Terre.
Mon cœur, ma lèvre, mon pied sont prêts à s'étaler jusque là-bas. J'attends ce rendez-vous comme le renard du "Petit Prince" qui souhaite d'être apprivoisé, pour que se créer ce lien si particulier entre le Créateur et moi.
2013 verra probablement le retour de tout mon être à la recherche de toujours plus de vie spirituelle.
Tony des bords de Loire


22mai12  129C18
En ce moment je regarde des documentaires sur la Mésopotamie, sur les premières traces des grandes civilisations, un peu comme si je recherchais des traces de l'Adam...
Finalement, tous ce que les archéologues et historiens trouvent ce sont ces débuts de civilisations qui avaient déjà leurs lois, leurs chefs, les guerres, les déplacements géographique, les créations technologiques, etc.
Voilà en résumé la quête humaine depuis qu'on a retrouvé les premières traces historiques de la vie humaine.
Vu sous cet angle, je trouve la vie de l'homme plutôt ennuyeuse, mais je crois que le Père de l'Univers nous à créés pour que nous vivions quelque chose de plus grand, de plus passionnant que seule la Vie Spirituelle peut nous faire découvrir.
Nous sommes un petit bout de chair qui ignore que son vrai corps: l'âme (Rév. d'Ares 17/3) peut lui faire vivre une vie infiniment plus créatrice et différente de ce que l'on connaît. Sinon, à quoi la création de l'Homme servirait-elle ?
Notre création n'est pas finie !
Si nous ne vivons pas pour évoluer vers l'infiniment plus spirituel, pourquoi vivons nous ? L'homme ne peut plus se contenter de sa simple évolution matérialiste, il y a trop de vide dans notre cœur et notre esprit, nous devons les remplir de Bien.
Sinon pourquoi vit-on ?
Le Pélerinage nous met en marche pour la vie spirituelle. C'est notre étape le temps de notre vie terrestre. Ensuite nous ne mourrons pas. Notre vrai corps, l'âme, nous fera découvrir un autre aspect de la Création du Père que nous ne connaissons pas. Je ressens parfois au fond de moi qu'on ne meurt pas. C'est peut-être un peu comme on l'aura décidé...
Une Stéphanie d'Ile de France


22mai12  129C19
Cette entrée de blog me trouble, mais il faut dire que je suis un débutant.
Je ne trouve pas le mot pèlerinage dans La Révélation d'Arès. D'où prenez-vous qu'il faut faire le Pèlerinage d'Arès ?
Je croyais que les pèlerinage c'était une affaire finie, terminée, partie avec la religion au placard de l'histoire.
Peut-être y a-t-il une parenté entre le Pèlerinage d'Arès et le Pèlerinage de Jérusalem ou de La Mecque, sur les lieux où Dieu a apparu et s'est exprimé ?
Bref, j'ai du mal à comprendre.
Gaston H. de Provence-Côte d'Azur


Réponse :

En effet, le mot pèlerinage n'existe pas dans La Révélation d'Arès.
J'en ai décidé parce que je Père m'a demandé d'en décider: Tu prescriras le rite selon la mesure que je t'ai ordonnée (Rév d'Arès 12/1).

Ainsi ai-je décidé que le voyage sur le saint lieu des manifestaions du Créateur et les actes de piété effectués sur ce lieu tels qu'ils sont décrits dans La Révélation d'Arès chapitre xLi était un Pèlerinage qui nous était prescrit.
Pèlerin signifie étymologiquement-étranger, voyageur. Le mot vient d'une dissimilation du latin peregrinus en pelegrinus.
En hébreu pèlerin se dit homme qui marche, que je trouve assez joli.
Dans l'antiquité il y avait de nombreux pèlerinages païens tout autour de la Méditerranée, mais le pèlerinage à l'Éternel, au Dieu d'Abraham, se faisait en Palestine dans plusieurs lieux avant la déportation des juifs à Babylone (587-586 avant J.C.). Les lieux de Pèlerinage étaient Silo (1Samuel 1), Jérusalem (1Rois 12/27+, Isaïe 30/29, Lamentations 1/4), Béthel et Dan (1Rois 12/30), Galgala et Bersabée (Amos 4/4, 5/5).
Après la chute de Samarie le roi Josias invita tous les juifs à célébrer la Pâque à Jérusalem (2Chroniques 35). Ce n'est donc que pendant et après la captivité des juifs à Babylone que la montagne du temple de Jérusalem, dont il ne reste aujourd'hui qu'un mur, devint le symbole national du Judaïsme (Zacharie 1/8).
Pour les juifs de Palestine le pèlerinage devint obligatoire pour trois grandes fêtes juives: Pâque, Pentecôte et les Tabernacles et peut-être aussi pour célébrer le Grand Jour de l'Expiation. Pour les autres juifs, ceux qui habitaient loin de Jérusalem (comme Jésus, Galiléen) n'avait d'obligation de Pèlerinage qu'à l'occasion de Pâque, et pour ceux qui habitaient hors du pays (la diaspora) le Pèlerinage n'était obligatoire qu'une fois dans leur vie comme il l'est aujourd'hui pour les Musulmans à La Mecque. L'historien Josèphe parla de deux millions de Pèlerins à Jérusalem pour la Pâque sous l'empereur Néron, un chiffre probablement exagéré, mais qui indique qu'une grande foule se réunissait à Jérusalem à l'époque.
Le Pèlerinage d'Arès n'a rien à voir avec l'esprit du Pèlerinage de Jérusalem de ces temps-là, qui était fondé sur l'intensification de l'esprit national juif autour de la religion fondée par Moïse.
Le Pèlerinage d'Arès est aussi un pèlerinage au Créateur, l'Éternel, le Dieu d'Abraham, revenu parler sur cette côte d'Aquitaine en France en 1977, précédé de son messager Jésus en 1974, mais pas d'esprit religieux, national et mercantile comme l'avait été le Pèlerinage de Jérusalem autrefois. Notre Pèlerinage est d'esprit spirituel, universel et gratuit.
C'est un Pèlerinage au Feu, au Logos (la Raison), à la Sagesse où tout homme vient se recharger en conviction que seule la pénitence ou l'acquisition du bien sauvera l'homme et le monde. On ne revient pas là comme le loup revient à la meute, mais on vient là pour prendre la force de vivre dans la sérénité et la liberté absolues qui changent l'homme.
Ce qui passe par Arès, à la différence de ce qui a lieu dans la religion, quelle qu'elle soit, c'est le salut qui s'appuie non sur l'espoir d'un miracle, mais sur la puissance de la lucidité.
À Arès la Raison de Dieu (Logos) passe là par la raison humaine.
La vie bonne ne peut être qu'en harmonie avec le Bien et sur le Saint Lieu d'Arès le pèlerin vient chercher la force de pénitence qui permettra la conscience de s'approcher du Bien, voire même de l'atteindre. Autrement dit, Arès est pour l'homme de bien, l'homme du temps qui vient, le lieu naturel par excellence. Ici on s'efforce de toujours mieux comprendre la Parole et de toujours mieux comprendre les liens qu'on a avec le monde du dehors.


22mai12  129C20  
Chaque année le pèlerinage offre la rencontre de chacun avec le Créateur.
Je ne me rappelle plus l’année où je suis venu au Pèlerinage pour la première fois, mais je sais que c'était un moment fort en émotions. Et depuis, je vais au pèlerinage d'Arès quasiment chaque année.
C'est un rendez-vous qui fait partie de ma vie de pénitent et je remercie à chaque fois Dieu de pouvoir m'y rendre.
La simplicité du lieu et la prière individuelle libre donne un caractère unique à chaque rencontre.
L'homme se retrouve seul, seul face à lui-même, seul avec sa conscience, seul pour faire le point, seul pour se ressourcer intérieurement et seul à prendre des engagements pour l'année à venir.
Mais il comprend très vite que s'il tient ses engagements, il n'est pas seul. Une force le fortifie dans son ascension sur les sentiers encore accessibles, les sentiers du milieu qui montent mais où la pente est supportable (Rév d'Arès 7/1).
Le Créateur ne l'abandonne pas dans sa pénitence (Rév df'Arès 25/6), il acquiert la volonté de se changer et de faire le bien.
Sur le lieu du pèlerinage, il apprend à se construire une vie spirituelle, à prononcer les mots simples mais authentiques qui tirent vers le haut, les mots que les héros attendent (Rév d'Arès xxxv/10).
Philippe C. de Provence Côte-d'Azur

Je vous joins une photo de l'intérieure de La Maison de La Révélation prise il y a deux ans [2010]. Peut-être l’avez-vous déjà, je ne sais plus.
C’est la seule que j’ai réussie, je l’avais prise pour le projet de diaporama pour la mission du Sud. Mais votre diaporama-videorama, beaucoup plus vivant, l’a rendue inutile.
Elle a trouvé toutefois sa place dans un cadre fixé sur le mur de mon salon en direction d’Arès. C’est désormais vers elle que je me tourne pour ma prière.

Maison de la Sainte Parole Intérieur 2010


23mai12  129C21
Chaque jour, ma prière se vit avec la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès.
Tout récemment, j'ai abordé l'édition bilingue (français/anglais) de La Révélation d'Arès.
Mon anglais est rudimentaire. Aussi, cela apporte quelques changements dans la fluidité de ma prière.
Je ressens un certain bonheur dans les efforts que je dois faire. J'ai la sensation de faire participer, je devrais dire coopérer, l'intelligence intellectuelle avec celle du cœur. Il y a comme un mouvement de va-et-vient entre elles deux.
Ma prière y a gagné en intensité et je suis heureuse de la vivre ainsi.
Vous savez, frère aîné, le premier jour de ma présence sur le Saint Lieu est un peu difficile. Mon cœur bat à se rompre. Je suis au bord des larmes. Malgré ma pénitence vécue au quotidien dans la joie et la fête (Rév d'Arès 30/11), je ressens d'une manière puissante, sur le Saint Lieu, mon état de pécheur et mes manques. Alors, une vague tristesse se mêle à mon bonheur d'être là. Puis, dans les jours qui suivent, la Force installe en moi la paix et la sérénité.
Le Pèlerinage fait grandir et fortifie ma pénitence et la conscience de son utilité pour le monde.
Liliane Y. du Nord-Pas de Calais


23mai12  129C22
Pèlerin d’Arès, je viens au pèlerinage prendre le Feu de la Main même du Créateur (Rév d'Arès xLi/2-7).
Sur le lieu des Théophanies je viens fortifier ma foi dans la Parole [mots manquants] du Père d’Image et ressemblance.
Par ma pénitence quotidienne je m’efforce d’aimer tout et tous d’un amour évangélique, je me déculture du système d’Adam. Je crie comme les scies pour inviter le monde à changer ( Rév. D’Arès xlv/17) et trouver les spécimens rares d’hommes et de femmes prêts à entrer en pénitence.
La prière Père de l’Univers  :
PÈRE DE L’UNIVERS
TOI SEUL ES SAINT
QUE RÈGNE SUR NOUS TA SAINTETÉ
POUR QUE NOUS FASSIONS TA VOLONTÉ
POUR QUE NOUS RECEVIONS NOTRE NOURRITURE
POUR QUE NOUS PUISSIONS PARDONNER ET RECEVOIR PARDON
POUR QUE NOUS RÉSISTIONS AUX TENTATIONS ET QUE SOIT ABATTU LE MALIN
POUR QUE RÈGNENT A JAMAIS SUR NOUS
TA SAINTETÉ, TA PUISSANCE ET TA LUMIÈRE
Trois fois le jour, une fois la nuit car le pécheur doit bien à son salut l’instant d’une prière dans les ténèbres où circulent les démons comme les loups, le pécheur priera comme je le prescris. ( Rév  D’Arès 12/4-5 ).
Cette prière me rappelle tout au long de la journée 365 jours par ans, pèlerinage compris, d’être vigilante dans la pénitence et les dons que le Créateur m’a donnés: Parole, Amour, Liberté Individualité et pouvoir de Créer.
Le pèlerinage est un appel à l’unité du peuple de Dieu dans cette voie du Bien, la vie spirituelle consciente et libre.
Notre prière du pèlerinage et notre prière quotidienne rejoint, même à grande distance, la prière des autres, de tous les autres qui prient et agissent en bien sur la terre, une force spirituelle émane de tous ceux qui prient dans l’intention de retrouver la Vie.
Simone du Centre


23mai12  129C23
Merci pour cette belle entrée 129, qui nous prépare et nous propulse d’un seul coup au 21 juin, date d’ouverture, de ce pèlerinage, que je ne saurais manquer tant il est devenu le moment essentiel de recentrage et coupure avec un quotidien tendu vers le Bien à accomplir, mais en compromis sans cesse avec les priorités matérielles qui m’entourent habituellement.
Vous nous écrivez que "l’idée de vie spirituelle parait indistincte à la société actuelle" !
Faisant partie de cette société, pour moi cette notion n’est pas encore aussi intégrée que, par exemple, faire du vélo ou le temps d’apprentissage n’est pas très long et ensuite la chose, qui est un peu difficile au début, devient de plus en plus facile, au fur et à mesure que l’on peut avancer, et prendre un peu de vitesse. Ensuite on ne pense plus aux pédales ni même au vélo !
Et enfin pédaler est aussi naturel que de respirer !
On peut ainsi échanger si on est plusieurs, admirer les paysages, transpirer si on a un goût prononcé pour l’effort physique !
Mais pour moi, ce concept de vie spirituelle, tel que l’entend le Créateur, traduit par Mikal, n’est pas aussi spontanément lisible et applicable qu’il n’y parait.
La Révélation d’Arès, que je connais, depuis 20 ans* offre un réveil aux multiples facettes que peuvent prendre nos attitudes de vie pour mettre en place la Vie Spirituelle. Et cela me demande vigilance et effort quasi permanent.
Effectivement, le Pèlerinage est un moment fort pour réinstaller cette Présence Divine en nous, et ainsi être plus juste dans notre quotidien, pour ne pas trahir régulièrement le Bien à réaliser... sans cesse.
Rémy de l’Avignonnais

Nota *: 20 ans : voilà une belle occasion pour les donneurs de leçon, de ricaner encore  en trouvant que les Pèlerins d’Arès sont nuls, tocards, qu’ils n’ont pas pu su, par exemple, mettre le prophète au milieu d’eux, …
Ah ! En voilà un qui avoue ses patinages et même parfois ses enlisements !


23mai12  129C24
La Vie spirituelle se vit dans la vie de tous les jours.
Elle est une résultante de la pénitence au sens que le Créateur donne à ce mot dans La Révélation d’Arès.(30 /10-11). Elle est  la dynamique du changement pour retrouver l’Image et Ressemblance du Créateur (Genèse 1/27) et de la Moisson (Rèv. d’Arès 4/12)
Par Amour et Sagesse, Le  Père fonde le Pèlerinage d’Arès:  Appelle le(s) frère(s et) le(s) frère(s) : Viens prendre le Feu ! (Rèv. d’Arès Xli/7).
C’est le Feu pour la dynamique dont il est question plus haut.
Le Pèlerinage est pour moi un moment particulier de piété, de réflexion, de communion d’âmes (Rèv. d’Arès 17/7) sur le Lieu- même où  Le Père est descendu et a parlé au prophète Mikal pour les hommes de sa génération et pour ceux qui lui succéderont.
Ce lieu, gite d’étape pour le pèlerin et pour le pénitent, est un véritable lieu de ressourcement pour celui qui décide librement de faire partie du petit reste (pénitent moissonneur autour du prophète de Dieu (Rèv d’Arès 26/1) et pour tout croyant ou incroyant et/ou humaniste qui y pénètre par espérance d’un monde meilleur. Partir au Pèlerinage c’est partir pour soi mais aussi pour l’autre.
Merci, Frère  Michel d’avoir accepté cette Mission, cet idéal sublime qui rappelle à l’homme sa véritable vocation.
Nicaise d’Ile de France


23mai12  129C25
"Je serre comme le clou"Lorsque je prie
pour prononcer la Parole pour l’accomplir,
la vraie piété (Rév d'Arès 35/6),

où que je me trouve,
le Créateur,
l’Etalé  (Rév d'Arès ii/4)
qui n’a ni dimension,
ni limite,
qui est hors du temps (12/6)
et qui est aussi en nous-mêmes,
et qui se réduisit
à la taille d’un bâton de Lumière
pour vous transmettre Sa Parole :
Je serre, Je serre comme le clou (Rév d'Arès ii/21).
Créés à son image et ressemblance (Genèse 1/26.27),
lorsque nous clamons la Parole,
le Père aimant serre,
serre comme le clou

en nous,
pour nous parler.
Je commence à peine
à prendre conscience de cela.
Voici un modeste montage
réalisé sous votre inspiration.
Je clame avec tous les priants.

Didier Br. d'Ile de France.


Réponse :
Voilà une réalisation intéressante de l'idée que j'ai proposée à notre frère Éric samedi dernier à Paris, en votre présence.
Néanmoins, il faudrait la retravailler en se rappelant que la lumière du bâton de lumière, représenté par un clou comme je vous l'ai suggéré, était beaucoup plus intense en haut.
L'idée est
d'une part, que le clou est venu se planter dans la terre (Je serre, Je serre...), ce que vous pourriez suggérer en plantant le bas du clou dans une masse arrondie sombre grise ou brune (la terre),

d'autre part, que la tête du clou ne reçoit plus le marteau de l'homme, mais l'intense Lumire de la Parole.
Une autre remarque: Toutes les lumières et couleurs, au cours de l'extraordinaire conflagration qui accompagnait les Théophanies, étaient froides. Or, le jaune et le rose que vous avez utilisés sont, par erreur, des couleurs chaudes.
Au contraire, mettez du bleu à la place du rose et bleutez le blanc à la place du jaune, parce que le bleu est couleur froide.
Je pense qu'Éric de son côté travaille sur l'idée pour illustrer son diapo-videorama.
Avec ce clou nous allons enfin sortir des représentations classiques de lumières genre baguette magique de la fée dans les films de Walt Disney.


23mai12  129C26  
Je suis catholique pratiquant, très pratiquant même.
Est-ce qu'un catholique très pratiquant peut venir au Pèlerinage à Arès?
Je m'insurge contre ceux qui dénigrent ou méprisent ce lieu où serait venu Jésus, le Jésus portant les stigmates que vous avez vus, de vos yeux vus, et qui sont bien la preuve qu'il a été crucifié pour la rédemption des péchés du monde.
Je veux venir à Arès rendre gloire à Dieu manifesté sous la forme de son fils Jésus et, semBle-t-il, sous la forme du Père quelques années plus tard.
J'ai lu La Révélation d'Arès que je n'interprète pas comme vous le faites, naturellement.
Je ne sais ce que je vais rencontrer là bas où l'on doit, d'après ce que j'ai lu, revêtir une tunique et se déchausser, mais je viendrai très fort de ma foi catholique.
Je salue en vous l'homme que Dieu a visité sous trois formes de sa Trinité: le Fils, le Saint Esprit et le Père bien sûr, même si l'homme que vous êtes n'a rien rien compris au Message qu'il a reçu. Je vous crois tout à fait sincère.
Pierre-Joseph M.


Réponse :
Oui, si vous êtes catholique vous pouvez faire le Pèlerinage d'Arès, mais je n'en vois pas l'intérêt si vous le faites dans un esprit "catholique très pratiquant".
Si vous pensez que le Père venu parler là a envoyé voilà 2.000 ans son fils, qui serait lui-même Dieu, se faire crucifier pour la rédemption des péchés du monde et que vous trouverez le salut par le secours des sacrements que délivre votre église au nom de cette crucifixion rédemptrice, votre pèlerinage ne présente vraiment aucun avantage pour vous.
Nous respectons votre foi, mais elle n'est pas celle qu'inspire La Révélation d'Arès. Je ne vois l'intérêt d'un Pèlerinage à Arès que dans la méditation de la Sainte Parole descendue là, qui nous éloigne complètement de la doctrine dite "chrétienne" issue des décrets des conciles de Nicée, Constantinople, etc., que perpétuent les églises Catholique, Protestante, Orthodoxe, Copte; Arménienne.
Le Pèlerinage d'Arès est un moment de détachement ou de liberté.
Voyez-le, si vous êtes catholique, dans un esprit de détachement ou de libération des particularismes catholiques, même si ce détachement n'est pas total sur le moment. Sinon, qu'apprendez-vous de votre voyage et de votre prière sur ce saint lieu ?
La vie moderne est de prison: Entre les quatre murs de cette vie-prison vous vous ramenez, outre à votre foi catholique, à l'ambition très restreinte d'une belle carrière, d'une maison, d'une épouse, d'enfants et au bout une belle retraite et tout ce qui vient égayer ce programme (vacances, voyages, hobbies, etc.) y reste circonscrit.
Que le Pèlerinage d'Arès soit au moins pour vous un moment d'évasion, de liberté hors de tout cela !
La vie spirituelle, que donne la pénitence, est un dépouillement progressif, qui n'exclut pas la vie charnelle et matérielle qui est la nôtre, mais qui vous ouvre à un horizon infini.
Même catholique, vous savez bien que ce monde ne fait aucune place aux valeurs spirituelles.
Nous venons de traverser une période de campagne pour l'élection présidentielle. Quand avez-vous, dans les discours des candidats, entendu une allusion même furtive à des valeurs spirituelles ? Jamais !
Comme vous êtes catholique, vous pouvez penser que la religion et le salut sont des préoccupations très personnelles, sans rapport avec la vie du système qui nous réduit à des animaux pensants, mais à Arès ce n'est pas du tout ce que nous pensons. Nous pensons au contraire que ce lopin de terre de 2.500 m2 est le recommencement d'un monde qui refera la reconquête de tout ce que l'humanité a perdu de vie spirituelle, autrement dit, d'un monde qui va changer (Rév d'Arès 28/7).

Pensez-le avec nous !
Vous êtes dans un monde — du moins l'Europe — où le pape, le prêtre, le pasteur, le sage, le mystique, l'homme de foi ne jouent pratiquement plus aucun rôle. Eh bien, c'est pour nous remettre à jouer le rôle essentiel, le rôle qui peut sauver le monde de l'animalisation pensante, que nous sommes pénitents. Alors, tout catholique que vous êtes, venez à Arès au moins pour décider de devenir pénitent, c'est-à-dire d'aimer, pardonner, faire la paix, acquérir intelligence et liberté spirituelles, car c'est par la pénitence et par elle seule que nous sortirons le monde de l'obscurité où il s'enfonce.
Venez au moins pour cela !
Le contexte occidental dans lequel vous baignez et qui vous imprègne plus que vous ne croyez ne vous facilitera pas cette démarche, parce que la culture catholique ressortira toutes les cinq minutes, mais au moins décidez de l'oublier toutes les cinq minutes et de n'être plus, toutes les cinq minutes, qu'un pénitent, c'est-à-dire de mettre un peu de sagesse par saccades dans ce moment d'existence que vous passerez à Arès en vous disant: Si je viens là pour ignorer le Message qui y a été reçu, à quoi me sert mon voyage ?
Savez-vous que la pénitence est aussi le meilleur moyen d'acquérir connaissance de soi ? Aucun des sacrements que vous prenez dans votre église ne vous donne cette connaissance. On peut dire cela autrement: S'il y a un sacrement dans la foi arésienne, c'est la pénitence elle-même, l'effort continuel sur soi, pour soi, pour son salut et le salut du monde.
Le seul principe valable à Arès est que, si nous ne sommes pas des génies de la spiritualité, il est de toute façon nécessaire de s'engager dans la voie du changement de vie (Rév d'Arès 30/11) ou pénitence par laquelle le vieux manteau disparaît et nous prenons le manteau neuf de l'homme sauvé qui sauve aussi le monde. Il faut un professeur pour apprendre le violon ou pour former le prêtre à la théologie de son église, mais à nous la pénitence suffit, qui n'a besoin que de la volonté d'être. Il n'y a aucune erreur possible dans le fait d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de chercher à comprendre intelligemment et d'être libre de tous préjugés. On gagne au contraire en lucidité.
Si vous venez à Arès avec un esprit catholique décidé, voulu, conservé coûte que coûte, vous ne verrez que mieux les différences entre ce que vous croyez, vous mon frère catholique, et ce que nous croyons, nous Pèlerins d'Arès, et pour vous ces contradictions seront plutôt désespérantes. Vous vous mettrez alors à prier pour que la Trinité nous convertisse à votre foi catholique, ce qui ne saurait se produire et cette idée vous poussera plus loin au fond de la désespérance. Non ! Non ! Pas ça ! Venez en dépassant les limitations du mental, en accédant à une expérience personnelle profonde sur un lieu où le Créateur en personne s'est manifesté comme il se manifesta à Moïse.
Vous coyez en Moïse et pourtant votre foi n'est pas juive, vous pensez que Jésus a mis de la distance entre Moïse et Rome. Alors, même si vous ne devenez jamais un Pèlerin d'Arès, croyez dans le Créateur venu à nouveau parler à Arès et dites-vous qu'il a ici même allonger la distance entre le Jésus de votre église et le vrai Jésus, message du Père en 1974 à Arès., croyez-le même si vous avez peur de parcourir concrètement cette nouvelle distance.
Pour conclure je ne peux qu'insister sur l'oubli de votre catholicisme, l'oubli au moins pendant les instants que vous passerez sous la tunique du pèlerin, les pieds nus, sur le lieu même des Théophanies de 1977, parce qu'il a résumé là dans Le Livre tout ce qu'il avait toujours dit par les prophètes. Faites au moins cette démarche personnelle d'oubli de votre catholicisme le temps que vous passerez au centre de ces quarante pas qui nouent la Force du Très-Haut (Rév d'Arès xLi/9).


24mai12  129C27
J'ai fait le Pèlerinage d'Arès. J'en suis revenu comme j'y étais parti... sans rien !
On n'y trouve rien, rien ne se passe, ça ne vous raconte rien, c'est comme le film le plus minable du siècle qui est présenté à Cannes en ce moment: "Sur la Route" d'après le livre de Jack Kerouac.
Adapter "Sur la route", livre sans intrigue, érigé au rang d'œuvre culte (On se demande pourquoi... C'est comme La Révélation d'Arès.. On se demande ce qu'elle dit) relevait de l'illusion. Le cinéaste Walter Salles a voulu relever le défi, mais il s'est pris les pieds dans le tapis. Des personnages dénaturés aux scènes inventées, il n'y a rien à sauver là-dedans.
Avec le Pèlerinage d'Arès vous vous êtes pris les pieds dans le tapis tout pareillement.
Ailleurs, dans les autres pèlerinages, il y a au moins les miracles ou des événements supposés être miracles, mais à Arès, il n'y a rien. Rien non plus dans La Révélation d'Arès dont vous avez tiré une doctrine comme d'autres auraient pu tirer d'autres doctrines.
Les bâtiments eux-même ne valent pas le coup d'œil. Je vois sur la photo que l'endroit a subi des améliorations: la pelouse et l'arbre ont été remplacés par des pavés et on semble maintenant accéder en passant sous l'auvent à droite au lieu d'accéder directement, mais c'est toujours le même clocher, les mêmes vieilles bâtisses.
Je visite de temps en temps votre blog. Je pense que quand vous serez mort les choses vont peut-être commencer à bouger un peu quand même, mais pour le moment nada, nada.
Je viendrai au Pèlerinage quand vous aurez disparu et que quelque chose commencera à vivre dans cet endroit mort.
Le pèlerin bidulé (comme vous m'appeliez)


Réponse :
Je me souviens de vous. Vous veniez au "Bidule" (le Pèlerinage) et, ayant fait le chemin en autostop, vous étiez arrivé à Arès à bord d'une sorte de "bidule" avec votre sac à dis plein de "bidules"... D'où "le pèlerin bidulé", parce que vous ne pouviez pas dire cent mots sans introduire ce mot. Curieusement, "bidule" est absent de votre commentaire.
Vous avez fait des progrès en vocabulaire.
Mais dites donc ! Il y a longtemps que vous avez "fait le Pèlerinage d'Arès"... Je dirais vingt-cinq à vingt-sept ans.
Depuis ce temps, la pelouse et le cèdre doré ont disparu vers 1992 et les bâtiments, sauf la chapelle et la Maison de la Révélation (d'où est prise la photo) ont été entièrement rasés et reconstruits à l'identique mais en neuf et en matériaux qui dureront.
J'ignorais que le Pèlerinage d'Arès vous avait laissé vide de tous sentiments: "Rien ne se passe, ça ne vous raconte rien, c'est comme le film le plus minable du siècle qui est présenté à Cannes en ce moment: "Sur la Route" d'après le livre de Jack Kerouac."
J'ignorais qu'un film avait été tourné et, de surcroît, présenté au Festival de Cannes (lequel ? il y en a un chaque année) sur le thème de "Sur la Route" de Jack Kerouac. J'ai ce livre très particulier dans ma bibliothèque au milieu des quelques livres non spirituels que j'ai conservés. Il ne raconte rien, parce que tout se passe à l'intérieur de l'homme qui raconte ce voyage, cette quête de nulle part, la course d'un drogué à la benzédrine et à l'alcool vers un infini qu'on ne trouve plus sur terre depuis la disparition d'Éden. Au Pèlerinage d'Arès tout se passe de même à l'intérieur du pèlerin, la drogue en moins évidemment, la drogue remplacée par la Vérité... La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Si vous n'avez rien compris à "Sur la Route" vous risquez de ne pas comprendre "La Révélation d'Arès", mais ne désespérez pas. Si vous continuez de "visiter de temps en temps ce blog", c'est sans doute parce que quelque chose continue de vous intéresser ou de vous intriguer du côté d'Arès.
Évidemment, faire un film sur "Sur la Route", c'est comme faire un film sur La Révélation d'Arès qui n'a pas "d'intrigue", qui s'adresse entièrement à l'intérieur de l'homme — l'homme qui cherche — pour lui montrer une piste vers l'évasion loin de ce monde dans lequel il se sent insolite, inadapté, né des siècles trop tard ou des siècles trop tôt, né pour un autre monde.
Je crois que si Jack Kérouac avait rencontré La Révélation d'Arès au lieu de rencontrrer la "bope", la benzédrine, l'alcool, les filles et, bien sûr, la route, la route sans but et sans fin, il serait devenu un grand Pèlerin d'Arès.
Nous avons cette chance extraordinaire de vivre dans les années où cette sainte Parole d'Arès nous est parvenue et où nous pouvons remplacer l'étourdissement, qui ne conduit nulle part, par la pénitence qui nous conduit au salut et qui nous donne enfin un idéal formidable.
Ce n'est pas de ma faute si le cinéaste que vous nommez, Walter Salles, a raté "Sur la Route". Ce livre, qui en effet ne raconte aucune histoire, est bien plus une quête spirituelle qu'un manuel du parfait hepster et hitchhiker (auto-stoppeur). Il faut un très grand talent et un très grand artiste pour toucher l'intérieur du spectateur, parce qu'il n'y a rien à raconter à l'extérieur.
"Sur la Route" est un ouvrage de la culture d'après-guerre (fin des années 40 et début des années 50) quand, fatigués de la guerre et de ses horreurs les hommes cherchaient quelque chose d'autre dans l'immédiateté, la sueur, l'instinct, et commençaient à comprendre que l'apprentissage et le savoir-faire n'avaient conduit qu'à cette guerre et à ses horreurs.
C'est ce que nous vivons actuellement sauf que les générations d'aujourd'hui ne pensent plus à la guerre et à ses horreurs, mais à cette vie sans intérêt, sans idéal, sans conscience. C'est bien ce qui rend notre mission si difficile et qui donne aux Pèlerins d'Arès un si grand mérite.
Réfléchissez et vous nous reviendrez peut-être en comprenant cette fois ce que signifie vraiment le Pèlerinage d'Arès.


24mai12  129C28
Le Pèlerinage d'Arès 2012 approche. Viendront ensuite le Pèlerinage d'Arès 2013, puis 2014, 2015 et ainsi de suite...
Comme chaque fois, avant d'entrer dans la salle de Prière, je réciterai ce qui est écrit sur le panneau [à quelques mètres de l'entrée de la sale des Théophanies]:

Paroles d'arrivée du pèlerin.

Me voilà, Seigneur !
Je ne suis pas venu(e) de moi-même.
Il a fallu que Tu m'appelles.
Je n'ai pas crié vers Toi, parce que je me croyais
juste et sage.
Ton Amour et Ton Angoisse pour la créature qui
s'est arrétée en chemin, T'on fait descendre,
Toi le Sublime, le Très-Haut,
Celui qui est étalé sur l'univers,
jusqu'à moi l'infime, l'injuste.
Ta Parole est descendue.
Par la tête Elle m'a tiré(e),
sous moi Ton Souffle est passé et m'a levé(e).
Accueille-moi sur Tes Hauteurs,
Souverain du Jour du Jugement,
au jour où ma chair ne sera plus devant Toi une
cache pour mon âme.
Accueille-moi sur le sentier de mon ascension
dans le gîte d'étape que Tu as préparé pour le
pèlerin et pour le pénitent,
sur Ton Lieu Saint,
où Tu as devancé Ton Jour pour m'y appeler dès
maintenant,
au pèlerinage que je n'achèverai désormais que
devant Ta Face.

Frère Michel, en réfléchissant à mon commentaire, une question m'est venue, comme ça, dans ma tête : Avez-vous encore ce sentiment de "puer de l'âme" comme vous l'avez dit un jour, quand vous étiez face au Christ lors des quarante Veillées ?
Personnellement, je suis convaincu que, depuis, votre âme doit être plus agréable à sentir pour l'odorat du Christ. Année après année, vu tout le chemin que vous avez parcouru et que vous continuez de parcourir et ce, pour longtemps encore je l'espère, avec nous et pour nous.
Quant à moi et à cette "puanteur de l'âme", je sais bien que mon âme, au quotidien, ne sent pas la rose...
En effet, contrairement à ce que je crois pour votre âme, Frère Michel, en ce qui me concerne, j'ai le sentiment que "la puanteur de mon âme" persiste année après année... Particulièrement à l'approche du Pèlerinage d'Arès.
Certes, je ne dois pas être le seul dans ce bas monde à avoir cette impression. Plus encore lorsqu'on se trouve dans la Maison de Dieu pour prier...
D'ailleurs, pour la plupart d'entre nous, heureusement que, lorsque nous venons prier dans la Maison de la Sainte Parole, "puer de l'âme" est au sens figuré.
Mais alors, que deviendrait cette phrase au "sens propre" ?
Vécue dans la réalité, cette phrase prendrait, à mon avis, une tournure tragi-comique...
J'imagine un truc assez pathétique et surtout "à mourir de rire" !
Après quelques minutes à prier tous ensemble côte à côte, nous nous précipiterions alors vers les portes et les fenêtres du Lieu Saint, afin de pouvoir y chercher un air beaucoup plus respirable au dehors et aussi, afin d'éviter de "tomber dans les pommes" à l'intérieur même de la salle de prière.
Franchement, remercions et rendons Grâce à Dieu et à Jésus qui, eux, arrivent à supporter l'odeur de notre âme, durant la période du Pèlerinage à Arès et tout en continuant de nous aimer quotidiennement, malgré tout.— Alors ? Pas encore en odeur de Sainteté ? C'est pour quand ?
Et dire que nous, pauvres humains, par manque de pénitence, nous osons parfois penser à notre voisin, souvent un voisin que l'on ne connait même pas, à travers des préjugés: "Ce type là, j'peux pas le sentir."
Comble de l'ironie !
Alors, oui, vive le Pèlerinage pour y prendre le Feu, pour se retremper à la Source de Dieu.
Enfin, ce n'est plus : "Me voilà, Seigneur !", mais "Me revoilà, Seigneur, moi l'indécrottable."
David et Patati et Patatras (du Limousin).


Réponse :
Non, je n'ai plus, depuis très longtemps, cette impression que j'eus de "puer de l'âme" en présence de Jésus.
Je ne l'ai plus, parce que ma mentalité de chrétien d'église m'a totalement quitté.
N'oubliez pas que le catholique, le protestant ou l'orthodoxe que j'étais a la conviction qu'il est né "coupable"... "coupable du péché originel" et qu'en dépit du baptême censé le laver de ce "péché originel", il se sent plus ou moins coupable de péché toute sa vie. De là la nécessité continuelle de la confession, des sacrements, des prières, etc. censés aider le croyant à faire son chemin à travers ses fautes jusqu'à la mort que l'extrême onction permettra de passer sans trop d'encombre.
Du jour où je compris que je pouvais me délivrer de ce sentiment de culpabilité simplement en devenant et en restant un pénitent, c'est-à-dire en me faisant une âme et en la conservant, je n'eus plus du tout l'impresser de "puer de l'âme", qui avait été une expression d'autant plus fausse, d'ailleurs, que je n'avais sans doute pas d'âme quand Jésus m'apparut, car c'est la pénitence qui, par la suite, allait me créer celle-ci.
Soyez pénitent, courageusement pénitent, c'est-à-dire avec le courage du témoignage (la vue du Pèlerin d'Arès n'est pas une vie cachée, même sans être exhibitionniste) et vous aurez une âme et aucune âme ne peut puer, parce que l'âme est la création même du bien.


24mai12  129C29
Nombreux les frères qui témoignent  d'un sentiment de plénitude et de gratitude ; souvent ceux qui ont la chance immense de pouvoir se rendre au Pèlerinage chaque année sans créer de conflit autour d'eux, familiaux surtout, en parlent d'une façon heureuse romantique et juste, même si elle peut accroitre le désarroi, voire la douleur de ceux qui n'ont pas leur chance. Un peu comme les couples unis dans l'amour romantique et le profond respect mutuel rayonnent de bonheur. Ces couples essaieront d'adopter une attitude juste et discrète en présence de célibataires souffrants.
Dans cet esprit je voudrais partager une autre facette du pèlerinage:
Chaque année je reviens à Arès avec le souvenir de mes engagements pris l'année précédente en termes de moisson, de pénitence, de comportement, de courage, de force d'engagement ou d'assemblée, de fidélité au prophète, de pugnacité apostolique, etc.  C'est là où, justement, je ne peux plus venir aujourd'hui avec la même sereine tranquillité, le même sourire radieux du novice que j'étais il y a 20 ans qui venait juste prendre le Feu selon l'expression si forte du Père de l’Univers ici manifesté. Non j'y viendrai aussi avec la honte de l'ancien (c'est mon 24ème pèlerinage d'affilée !) qui arrive seul, c'est-à-dire sans les épis mûrs que sa moisson aurait dû faire se lever et prendre cette route, image de l'homme en marche.
Ne suis-je pas un apôtre paresseux, dissipé (Rév d'Arès 17/5) ?
Toute âme honnête sait.
Et j'ose penser que c'est autour de ce type de question que parfois au cœur du grand bourdonnement de la prière libérée, nous pouvons entendre dans la maison de la Sainte Parole les sanglots discrets de tel ou tel priant, sans doute taraudé par une stérilité missionnaire qui devient préoccupante et douloureuse avec les années.
Oui quand j'ai lu votre entrée je me suis dit: "Avec son immense courtoisie et sans proférer le moindre jugement sur personne (Rév d'Arès 16/14), le prophète nous rappelle à nos devoirs à notre engagement."
Et j'ai fouillé dans ma mémoire, mes petits carnets et autres penses bêtes... Avec qui pourrai-je bien venir cette année ?
Et je crains de venir....sans aucun épi mûr issu de ma moisson, sans découragement non plus, mais bien plutôt avec ma honte salutaire grandissante et un certain désarroi.
Mais il me reste deux mois: Qui sait ? Merci d'avoir posté cette entrée aussi tôt dans la saison.
Olivier d'Ile de France


24mai12  129C30  
Qu'est-ce que vous pouvez tirer de ce cri de désespoir (désespoir sur l'homme) qu'est La Révélation d'Arès?
Je ne vois pas pourquoi vous interpétez certains passages comme invitant à faire un pèlerinage.
On ne peut pas dire que ce pèlerinage soir mercantile. Il est gratuit et il n'y a pas de boutique de souvenirs, mais on ne peut pas dire non plus qu'il soit justifié.
Vous feriez mieux de focaliser l'intérêt des lecteurs de La Révélation d'Arès sur autre chose que le Pèlerinage, sur le bon sens de ce livre, comme vous le faites dans d'autres entrées.
Cette entrée 129 n'est pas opportune.
La Révélation d'Arès est impénétrable. C'est une déconstruction du spirituel, mais non une reconstruction de religion bien que vous vous en défendiez et même, dans une certaine mesure, parveniez à faire autre chose qu'une religion, c'est vrai.

Vous êtes un homme très sincère, mais très habile, et là vous allez trop loin.
Léonard Q. de Franche-Comté


Réponse :
La Révélation d'Arès n'est pas "impénétrable". Ce sont ceux qui la lisent qui ont une perception limitée.
Les mots: Appelle les frères et les frères: Viens prendre le Feu!  me paraissent très clairs. Si ce n'est pas un appel au Pèlerinage, c'est un appel à quoi ?

Je n'ai pas rendu le Pèlerinage obligatoire, parce qu'en fait ce Pèlerinage doit être fait dans le cœur du croyant chaque jour à défaut d'être fait sur le lieu physique d'Arès.
Vous allez me dire: "Pourquoi alors aller à Arès, puisque le cœur suffit au Pèlerinage ?" Je vous réponds: "Pourquoi le Père a-t-il envoyé Jésus en 1974 à Arès et est-il venu parler lui-même en 1977 à Arès? Parce que le Père n'est jamais étranger à la matière qu'il a créée et à la créativité, un des cinq dons qu'il a fait à l'homme, créativité par laquelle l'homme a bâti un village nommé Arès. Bref, tout est mêlé et la présence physique même de Dieu spiritualise le lieu. Pourquoi craindre de mêler le spirituel au matériel puisque le Père lui-même ne le craint pas ?
Vous incarnez l'antithèse même du Pèlerinage d'Arès.
Certes, La Révélation d'Arès est un livre comme un voilier vent debout. Le Vent de Dieu n'est pas derrière, pas sur le travers, le Vent est devant nous et il faut le remonter. De là une certaine difficulté de lecture comme le voilier à une certaine difficulté à remonter au près du vent. Mais La Révélation d'Arès est un voilier très fin, avec un bon plan de quille, des belles voiles, très bien taillées, et il est confié à un skipper, l'homme, qui n'est pas si mauvais marin, quoiqu'il l'ignore dans la plupart des cas. D'ailleurs l'âme n'est-elle pas comparée à une voile dans la Veillée 17 ?
"Le pèlerin bidulé" (129C27) dit que La Révélation d'Arès ne raconte rien, un peu comme vous le dites vous-même, mais il oublie que ce livre revient sans cesse sur les causes et effets, sur le mal et le bien qui peut le réparer, ce qui est la forme de toute histoire qu'on raconte. La Révélation d'Arès n'est pas du tout un "cri de désespoir".
Dans toute La Révélation d'Arès palpite l'existence,
l'existence qui est, qui déçoit, qui conduit à la mort,
et l'existence qui peut être: la Vie (Rév d'Arès (Rév d'Arès 24/3-5), d'où l'existentialisme profond de cette Sainte Parole.
Venez relire cette Sainte Parole sur le lieu même où elle a été révélée et vous verrez qu'elle prend tout son sens entre ces quatre murs très simples, peints très simplement en blanc, sous une charpente très simple, sans dorures, orfèvrerie ni décorations précieuses, dont les seuls éléments décoratifs sont des tapis faits à la main par des frères du monde quelque part en Orient, sur lesquels le priant peut s'asseoir et s'agenouiller.
La simplicité même du lieu prend pour sens la simplicité même du livre qui a pris naissance là. Vous avez raison de dire qu'il y a dans La Révélation d'Arès comme "une déconstruction", mais pas une déconstruction du "spirituel", une déconstruction de la religion pour redonner la vie spirituelle à l'homme, la vie spirituelle qui est sa véritable église.


24mai12  129C31  
Je serre comme le clou (Bleu, Dominique F.)











Ceci ne vaut peut-être pas un clou,
mais c’est ce que m’ont inspiré
vos recommandations à Didier Br. (129C25)

Dominique du Roussillon.


Réponse :
Il y a une bonne idée, quoique le clou ressemble plutôt à une épingle.


XXxxxXX  129C32
Text
Signature


Réponse :
Texte

retour au blog