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19 mars 2012 (0127)
où en sommes-nous ?

 difficiles rocailleux sentiers vers les Hauteurs
Paths to the HeightsBeaucoup croient dans La Révélation d'Arès déjà, mais en font une affaire personnelle. Ils reconnaissent en leur for intérieur l'origine divine de cette Parole, du moins sa haute valeur logique, mais y puisent souvent plus d'optimisme que de foi, cette sorte de confiance indéterminée qu'on puise au ciel bleu par beau temps. Pour les uns La Révélation d'Arès est céleste, pour d'autres seulement vitale ou  roborative, le simple adjuvant d'autres idéologies. Certains d'entre eux, cependant, ne se dissimulent pas le fait que, dans La Révélation d'Arès, croire (1/5-7, 33/3, 12/6, 32/1, 38/7, xiii/12) ne va pas sans changer sa vie (6/1, 30/11, 28/7), voire même que changer sa vie en bien sauve du mal si croire est impossible. De-ci de-là ils se montrent pénitents (16/4, 28/25, 30/10, etc.). Quand ça ne les gêne pas trop, ils pensent à aimer, à pardonner, à faire la paix et parfois même à se montrer spirituellement intelligents (32/5) et libres (10/10) de préjugés. Quelques uns apportent leur soutien au frère aîné (16/1).
Mais les autres, le petit reste que je travaille à rassembler (24/1) autour de moi, les pénitents et moissonneurs, que j'appelle Pèlerins d'Arès ?
Tant de questions se posent aux Pèlerins d'Arès :
Comme les constantes questions de la vraie piété, de la pénitence, de la moisson, de l'assemblée, etc.
Comme la déculturation, que j'ai soulevée dans l'entrée 126.
Comme la question inépuisée, sur laquelle je reviens plus loin : "Qu'est-ce qui distingue un Pèlerin d'Arès du reste des croyants ?" Question dont quiconque change sa vie et travaille à moissonner des humains qui changeront leur vie, cherche sans cesse a affiner la réponse.
Comme la société…
Vers quel type de société orienter nos frères humains ? "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (La Révélation d'Arès, éd. 1995, Appendices) dit : "Nous croyons que le monde changé (Rév d'Arès 28/27) désigne un cadre spirituel, mais non un monde économiquement et socialement défini et assigné d'avance. " J'ai avancé l'espérance, concordant avec l'entier contexte de La Révélation d'Arès, que les frontières politiques disparaissent et que les hommes s'éparpillent librement selon leurs natures, talents, vocations, les formes du bonheur qu'ils recherchent, en petites unités ("Ce que je crois, Ce que j'affirme" §72). Seuls les membres d'une petite unité peuvent vivre harmonieusement dans la vertu et le bonheur et se gérer d'un commun accord sans loi de masse = loi des rats (Rév d'Arès xix/24). L'humanité n'évitera la corruption et l'imbécillisation et pour finir l'extinction qu'en se disséminant en microsociétés de types très divers, chacune absolument libre intérieurement, toutes se côtoyant avec libres circulation et installation des hommes des unes dans les autres, avec une seule caractéristique commune : le Bien.
C'est en rappelant que le Bien est à la fois l'objectif et l'outil de la pénitence (Rév d'Arès 30/11), le seul sentier vers le Salut et la Vie retrouvée (24/5), que j'insiste sur notre position dans le concert mondial des nombreuses formes de la foi et de l'idéologie.
J'ai ici et là pleuré notre mission "sociale" (ou " morale", ou " philosophique"), ce vieux manteau couleur de désert, tellement plus confortable, comme toute vieille nippe, tant que nous tardions à revêtir le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). Mais pourquoi ainsi cacher nos cœurs ? Garder bien enfouie la Source absolue (24/4) ? Dissimuler la pénitence (30/11) comme si elle était honteuse et incapable de guérir (4/5, 30/4, 33/13) l'homme de l'envie, de l'orgueil, de la bêtise, de la colère, de la violence, de la mort ? Pourquoi se dispenser de rappeler à l'homme qu'il ne sortira jamais du mal par des idées, une philosophie, une science, une politique, ni même par une religion, mais qu'il est, comme le poulain naît libre du harnais (10/10), tellement plus libre d'échapper au système, au mal, à la souffrance et à la mort en renaissant dans l'image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26-27), dans l'absolue jeunesse de la vie spirituelle originelle ?
Pourquoi même cacher La Révélation d'Arès dans le cadre d'une mission pour La Révélation d'Arès et ainsi tomber dans l'absurdité outre l'inopportunité ?
Pourquoi ?  Ce put être par peur du monde, certes, mais ce fut peut-être aussi parce que la Raison dont fait preuve La Révélation d'Arès porta certains à la rationaliser complètement. La Révélation d'Arès est une langue de Raison ; elle n'est pas du tout la traduction passionnelle de textes préalablement conservés par la mémoire émotionnelle des hommes avant d'être écrits comme la Bible et le Coran. Le ton de Raison de La Révélation d'Arès, nouveau pour notre culture faite à la foi émotionnelle des religions, a amené certains Pèlerins d'Arès à la rationaliser au point d'oublier que la Raison du Père n'est jamais subliminale, ne va jamais sans transcendance, sans anges, sans Jour de la résurrection, et que l'homme qu'elle raisonne, ne peut aller sans foi, sans pénitence, sans piété, sans travail à la moisson des pénitents qui changeront le monde
Comment définir le Pèlerin d'Arès ? Il y a plusieurs bases de définition possibles, mais, la brièveté étant la règle du blog, je choisis de situer le Pèlerin d'Arès dans le cadre d'un bruit qui court actuellement : "Il y a un retour du religieux." Je ne crois pas que le religieux soit de retour ; pour moi le religieux n'a jamais disparu ; il est seulement passé par des éclipses et des permutations. Je ne pense pas non plus que la grande étendue de l'athéisme et de l'agnosticisme soit nouvelle ; ce qui est nouveau, c'est leur visibilité, leur négativité déclarée, voire leur militantisme tel que par endroits ils forment des sortes de religions.
Voici certaines observations qui étayent le bruit du "retour du religieux" : Des Russes et des Centrasiatiques, qui furent des Soviets athées, deviennent chrétiens ou musulmans et des Occidentaux tombés dans l'indifférence ou l'incroyance deviennent musulmans et même salafistes (Islam radical). Les églises Évangéliques prennent pied partout, même dans le Maghreb dont l'Islam est devenu routinier et elles envahissent l'Amérique Latine ravigotant un christianisme ronronnant. Le pentecôtisme connaît un essor qualifié de "fantastique". L'église anglicane se répand en Afrique et, au Royaume Uni où son primat, à Canterbury approuve l'usage de la charia (loi musulmane). L'islam tyrannique des ayatollahs a abouti à la désislamisation silencieuse de l'Iranien moyen et à son intérêt muet mais grandissant pour d'autres spiritualités. Le réincarnationnisme et notamment sa branche bouddhique progressent en Occident. Etc., etc. Mais personne ne mentionne l'expansion des Pèlerins d'Arès.
Pourquoi ? Parce que la foi du Pèlerin d'Arès, bien qu'elle se rattache au Dieu de Raison et dynamise une espérance transcendante et une eschatologie, qui pour les rationalistes n'est qu'un conte de fée, ne suit pas la foi émotionnelle de la religion. Partant, les faiseurs d'opinion la voient non spirituelle, inclassable ou bizarre, alors qu'elle exalte, en fait, la vie spirituelle la plus naturelle, la plus libre qui soit et annonce le changement le plus radical à l'horizon de la foi.
La foi du Pèlerin d'Arès ne s'appuie pas sur une figure centrale ou un sauveur comme le Moïse et la Loi de la synagogue, ou le Jésus-Dieu pantocrator et les sacrements du christianisme d'église, ou l'Allah bandeletté dans un Coran réduit à la dévotion et à la charia, ou le Siddhārtha Gautama réduit à la métaphysique du bouddhisme à la mode.
Bref, le Pèlerin d'Arès n'a pas de religion ; il a seulement le Bien.
Il n'a de sauveur que lui-même.
Il a entendu l'Appel à la pénitence de Dieu, mais ne trouvera vraiment Dieu qu'au bout de sa pénitence, parce qu'un homme ne peut réveiller en lui-même l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) du Bien qu'en accomplissant le bien.

copyright 2012
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Commentaires:

20mar12 127C1
Comme un présent délicat, vous revenez à nous dans une telle simplicité !
Sous le Souffle (Rév d'Arès xii/10), nouvellement rafraîchi de l'Eau de notre Créateur, vous venez étancher ma soif de vous lire sur ce blog.
Ce Souffle empli de Bonté, invite au partage du pain (Rév d'Arès xxi/10) à l'étape de l'ascension par le milieu des  Hauteurs qui mène à la Montagne Sainte (Rév d'Arès 7/1), par le simple et lent, difficile mais accessible accomplissement du Bien (12/3) !
Oui. Plus nous viderons nos têtes des science vaniteuses sous le Souffle, de notre Créateur dans l'éclat de Son, plus nous discernerons Ses Merveilles... car c'est bien de la bouche des doux et des petits que partent les flammes (Rév d'Arès 33/8-9).
Soyons Ses enfants ! (Matthieu 18/3, Luc/18/17). Humblement.
Danièle du Nord-Pas de Calais


20mar12  127C2  
Les articles [de "Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès] "Nous Croyons nous ne croyons pas" et "Vertu" font partie de mes lectures en ce moment.
L'article "Nous Croyons Nous Ne Croyons Pas," je le lis et le relis pour mieux comprendre ma foi, car malgré les années je n'ai pas encore une pensée claire (page 40 "Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès 1991-1992). La culture, l'esprit religieux, l'inconstance me rattrapent. J'ai souvent dû lutter intérieurement pour avoir une pensée claire sur la simplicité de la Voie Droite (Coran 1 "Al fatiha").
La simplicité de la pénitence et de la vraie moisson.
Toujours je remet mon travail sur l'établi. Rien n'est jamais acquis et j'avoue avoir désespéré d'aquérir le bien.
Mais je vois autour de moi des gens qui désespèrent encore plus et n'arrivent pas à se rendre heureux, qui se compliquent la vie car ils ne sont pas libres de leurs caractères, de leurs peurs... comme moi... sauf que je me libère grâce à la pénitence et que c'est pour cela que je peux enfin les moissonner sans leur faire la morale, car je vis ce qu'ils vivent. Je choisis juste une autre voie, celle du changement en bien que me montre La Révélation d'Ares. Je me dis que c'est ça la simplicité de la moisson. Je ne suis pas intellectuelle si je suis pénitente, je leur parle de mon expérience de changement ; ils sentent si je dis la Vérité ou pas. Je leur fait partager ma vie spirituelle Individuelle, le jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17) que je veux cultiver.
L'article "Vertu," je l'ai relu une première fois — je ne l'avais pas lu depuis très longtemps —, je me suis sentie "écrasée." Je me suis dit: "Comment est-il possible de changer à ce point ?!" Je l'ai relu une deuxième fois, j'ai vu que la première fois c'était la culture qui m'avait fait croire qu'avoir la vertu était impossible, à la deuxième lecture ma pensée était un peu plus claire pour me dire qu'acquérir la vertu et la garder en soi est possible.
J'avance, je recule, j'avance un peux plus, je cherche. C'est parce que je cherche et qu'au final je choisis d'avancer dans la voie de La Révélation d'Arès (La voie du Bien) que je suis pénitente.
J'utilise le prophète (vous, Michel Potay) à travers ses écrits, faute de pouvoir agir physiquement à vos côtés.
Je crois aux petites unités humaines, dont vous parlez, depuis toujours. C'est comme cela que je vois l'avenir et le bonheur humain. Nous (Pèlerins d'Arès) avons beaucoup de travail de pénitence à faire en vivant au milieu des hommes et femmes de tous les horizons pour leur faire sentir, leur faire vivre qu'un autre monde est possible.
Il nous faut faire des expériences relationnelles variées pour moissonner les épis mûrs. Concrètement, je ne peux pas dire que je fais ces expériences. À part des contacts de rue occasionnels, je ne revois pas les gens, je ne peux pas dire que j'accomplis la moisson du Père. Sauf si moissonner, c'est vibrer de foi, de pénitence et dire aux autres: "Je le fais ! Et ça me rend heureuse ! Faites pénitence aussi, nous changerons le monde ensemble."
En observant ma vie je ne fais pas assez d'expériences relationnelles humaines dans la fête et la joie (Rév d'Ares 30/11) et  c'est pour cela que je n'ai pas encore porté de fruits (Matthieu 7).
Dans l'article "Nous Croyons Nous Ne Croyons Pas" dasn "Le Pèlerin d'Arès 1991-1992", page 46, vous dites:  (...) ce qui compte c'est que nous soyons transportés de foi, de joie et d'esprit de décision en sachant que si la Vérité plénière nous échappe, le salut est quand même assuré aux hommes de bien, croyants et incroyants et le monde peut changer (28/7). Un peu de Vérité pour changer tout un monde."
La Vie spirituelle se choisit et demande du travail, elle est existentielle et je finirais bien par me rapprocher suffisamment des hommes pour vivre l'amour évangélique. J'y travaille et j'essaie ici d'expliquer un peu mon ascension, car justement La Révélation d'Ares n'étant pas une religion, elle forme des hommes et femmes qui veulent le Bien, qui se changent en Bien, justement parce qu'ils ne sont pas auto-satisfaits.
Nous réalisons que le péché est actif, qu'il s'introduit dans toutes nos relations humaines et que nous devons lui opposer le bien, la pénitence, si nous voulons ensemble être heureux, dans le couple, dans la famille, dans la société. Nous sommes dans le temps, dans la peine de l'effort sur soi-même pour lentement nous déculturer. C'est à ces condition: la déculturation, la pénitence, que nous pourrons moissonner les hommes, en faire des pénitents.
Voilà où j'en suis, je recherche une pensée claire, une pénitence active, effective pour expliquer clairement ma foi aux hommes, qu'ils voient que ce n'est pas une religion mais la conquête d'une Vie. La  Vie spirituelle. La Vraie Vie tout simplement, telle qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être.
(Une) Stéphanie d'Île de France


20mar12  127C3  
La religion est une vie spirituelle de substitution. Elle offre un cadre qui contourne la problématique centrale de toute la Parole, dont le point de départ est : Homme, toi qui a chuté par toi-même, tu ne pourras refaire le chemin inverse vers Éden que par toi-même ! Même le Dieu auquel tu te réfères n’a d’existence qu’à partir du moment où tu vas le faire vivre en toi, par ta pénitence (Rév d’Arès 30/11), c’est-à-dire par le Bien que tu vas accomplir, avant de le faire exister dans tes relations et échanges avec tous les autres, dans la société donc.
Sinon, Dieu reste dans le domaine des idées, du rêve, de l’illusion. Le Pèlerin d’Arès passe progressivement du domaine des idées à celui de la Vie. Autrement dit : du domaine de la religion à celui de la vie spirituelle. Dans ma mission, je pose régulièrement cette question : "À votre avis, comment se fait-il que dans un monde dans lequel nous voyons des milliards d’hommes se réclamer du bien, souvent à travers leur foi religieuse, espérant dans un monde de plus d’amour, de justice, de fraternité, de liberté … Comment se fait-il donc que dans un tel monde, cette espérance ne semble peser d’aucune force sur le destin général (il suffit d’ouvrir un journal pour le vérifier) ?"
La réponse de mon interlocuteur me permet la plupart du temps de lui faire passer cette idée simple : "Pour que cette espérance pèse sur le destin de l’humanité, elle ne peut en rester au domaine de l’idée ou du vœu pieux. Il faut lui donner une existence, une réalité. C’est à cela que sert la pénitence : Installer dans l’individu, et par voie de conséquence dans la société, une force effective : le Bien vécu.
C’est en cela que nous avons, chacun d’entre nous, un rôle essentiel à jouer dans le changement du monde (Rév d’Arès 28/7). C’est là toute la dimension spirituelle, divine de l’homme : (Re)devenir son propre créateur, co-créateur du monde avec le créateur.
La religion, comme la politique, a tant occulté cette dimension qu’elle a fini par l’anéantir chez la plupart des hommes: Dans la quatrième Théophanie {La Révélation d'Arès: Le Livre], le Père compare les croyants des religions à des pendus (Rév d’Arès XXIX/7) ! Alors, la première raison d’être de La Révélation d’Arès est  de réveiller chez son lecteur la conscience de cette dimension spirituelle — potentielle tant qu’il ne lui donne pas Vie, contrairement aux dimensions charnelle et intellectuelle dont il hérite à la naissance — et des moyens qui s’offrent à lui pour développer cette dimension : Aimer, pardonner, se rendre libre de tous préjugés, réveiller l’intelligence du cœur, bref faire pénitence au sens le plus positif, dynamique et constructif.
Lorsque j’explique cela, j’insiste toujours sur le fait que La Révélation d’Arès n’est pas soustractive — il ne s’agit pas de renoncer aux progrès, à la pensée, à la science, aux bienfaits du matérialisme — mais additive : Il s’agit d’ajouter à ces progrès un autre progrès essentiel : le progrès spirituel. Sur ce point, votre entrée ne manquera pas de soulever questionnement chez les hommes que nous missionnons, lorsque vous écrivez : "J'ai avancé l'espérance, concordant avec l'entier contexte de La Révélation d'Arès, que les frontières politiques disparaissent et que les hommes s'éparpillent librement selon leurs natures, talents, vocations, les formes du bonheur qu'ils recherchent, en petites unités ("Ce que je crois, Ce que j'affirme" §72). Seuls les membres d'une petite unité peuvent vivre harmonieusement dans la vertu et le bonheur et se gérer d'un commun accord sans loi de masse = loi des rats (Rév d'Arès xix/24)". Comment dans un tel contexte de société pourrons-nous continuer de bénéficier de prestations nécessitant un service public minimum (construction et entretien des routes, hôpitaux, écoles, etc.) ou de biens nécessitant une production industrielle à plus ou moins grande échelle (voiture, avion, train, ordinateur, électro-ménager, électronique, etc.) ? À tout cela, j’imagine que l’humanité ne renoncera pas totalement. Retrouvant la mesure (Rév d’Arès 7/1), elle sortira de la course en avant technologique de nos temps de consommation effrénée, sans pour autant plonger dans l’austérité. Il se pourrait donc, qu’au-delà de ces "petites unités" subsistent, par exemple, des unités transverses prenant en charge des biens et services très spécifiques pour le compte d’un certain nombre de petites unités souhaitant bénéficier de ces biens et services.
Ce fonctionnement en "petites unités" ne signifie donc pas que l’humanité revienne à l’état tribal qui entraîneraient une régression par l’isolement, mais qu’au contraire se multiplient les échanges et interactions entre "petites unités", se poursuive même la marche du progrès mais dans une autre finalité que le profit, pour que continue de circuler la Vie, pour que la glace redevenue progressivement de l’Eau ne se fige jamais (Rév d'Arès xLiv/8).
Mais peut-être ne suis-je pas assez déculturé et peut-être ai-je tort de me poser de telles questions qui ne trouveront leur réponse que dans l’avenir, lorsque l’humanité aura suffisamment progressé spirituellement?
Je profite de ce commentaire pour vous remercier encore et encore pour l’aide que tout ce que vous apportez et continuerez d’apporter à l’humanité qui cherche et veut contribuer au Bien dans le monde.
Jeff d'Île de France


Réponse :
Le Père a fait de moi un prophète de la vie spirituelle. Il n'a pas fait de moi un extra-lucide.

Chaque petite unité vivra et se gérera comme il plaira à ses habitants fondateurs et aux immigrés qui viendront habiter avec eux plus tard, attirés par l'expérience du lieu. Si une petite unité intronise un des siens roi pour la gérer et si cela convient à tous ses habitants, elle aura un roi, pourvu que celui-ci fasse régner le bien par son exemple dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et le libre renoncement à tous préjugés. Si une autre petite unité, limitrophe, s'organise en communisme intégral, ou en tribalisme intégral, elle vivra en communisme ou en tribalisme intégral, pourvu qu'y règne le bien de la même façon. Si.. si... si... etc., Qu'importe les gestions, les goûts, les modes de vie, pourvu que la joie et la fête (30/11) du bien règnent et que la libre circulation se fasse sans formalités entre les petites unités.
Si une petite unité gérée par un roi ou gérée par un communisme ou un tribalisme intégral veut s'éclairer à la chandelle et se désintéresse des technologies pour vivre naturellement, si une autre gérée de même façon ou de n'importe quelle façon qui convient à ses habitants veut de l'énergie et des technologies, libre à elle de les avoir et de produire ou d'acheter celle-ci, mais il tombe sous le sens — sous le sens de la sagesse — que cela sera une somme d'énergie suffisante, l'énergie pour le nécessaire, parce que la production d'énergie importante, de masse, fait courrir le danger d'une soumission à un gros producteur central qui risque de redeveni la Bête par encore morte derrière l'horizon (Rév d'Arès 22/14), le grossium de l'électricité comme il y a un grossium de la cocaïne, le grossium de la démocratie, etc..
Ce n'est pas à un pénitent que je vais apprendre que la vie de Bien demande des renoncements à une énorme quantité de superflus, particulièrement le renoncement aux besoins de masse toxiques, euphorisants, hallucinogèns (la télévision, le jeu, la politique, quantité de plaisirs, etc. sont des hallucinogènes produits à dose massive actuellement): L'énergie à elle seule peut vite redevenir une de ces drogues génératrice des conduites compulsives de la névrose générale dans laquelle l'humanité moderne vit aujourd'hui en esclavage soumis aux pouvoirs de masse.
Il ne s'agit pas de renoncement au progrès mais de renoncement au progrès hors de mesure, ce qui implique le renoncement à la soif technologique.

Avant de clore cette brève réponse, j'attire votre intention sur le fait que l'énergie, l'électricité notamment, est loin d'être le seul problème de répartition entre petite unités qui se posera. Il y aura l'eau, les transports, l'enseignement supérieur commun à tous les hommes de bien: sciences, médecine, monnaie, etc. Il y aura nécessairement de ce fait une certaine forme de confédéralisme économique entre les petites unités ou certains groupes de petites unités.
Ceci n'est qu'une petite esquisse sur un coin de feuille. C'est évidemment un sujet énorme.


21mar12  127C4
Depuis que je croise La Révélation D'Arés et son témoin je ne voyais... à part un idéal absolue et la culture du Bien, ce qui n'est pas rien quand même... je ne voyais rien d'autre qu'une nouvelle religion sans prêtre, sans églises mais ou chacun collé à Dieu vie en communion avec ses compagnons.
Mais je ne voyais rien de nouveau au sens pratique, alors que c'est avant tout de notre civilisation et culture qu'il faut sortir, pas seulement dans l'idée comme vous le dite, mais dans la pratique.
En utilisant les lieux et les outils du système nous ne pouvons lui échapper et ainsi je ne voyait aucune espérance dans vos discours, discussions ou conversation, de ce que j'en percevais au loin.
Je cherchais un manuel d'assemblage d'une nouvelle société et je ne trouvais que la bonne conscience de Dieu qui vient poser un éniéme discours depuis les début de la créations, rien ne change en vrai et nos illusions valent bien nos ivresses.
C'est la raison même pour laquelle je voyais dans la prière et la mission une astuce de Dieu pour nous permettre d'espérer et de nous distraire et d'apparaître soumis ou fidèle en attendant son Jour, mais où rien ne pouvait changer concrètement sur cette terre peuplée de souffrances, d'erreurs et de terreurs.
J'étais revenu dans la citadelle des hommes que je ne voulais pas combattre et que je ne pouvais pas accepter.
Ce que j'ai accepté, c'est que je devais m'occuper de mon salut alors que face aux souffrance des autres je ne voyait pas l'avantage à se penser sur le sentier du salut dans un océan de misère et de cris.
J'ai évolué sur ce point par la répétition incessante de vos missionnaires au local de Toulouse. Mais je vois poindre quelque chose [d'autre], j'espère y trouver de la Force et de l'Amour.
Je cherche — en me comprenant — à comprendre d'autres hommes, car s'il s'agissait que de moi je n'en voit pas la nécessité.
Même si je ne précise pas tout, je tiens à dire que je n'ai jamais douté de vos explications et de l'Absolu de La Révélation [d'Arès], mais un idéal et quelque piété ne conviennent pas nécessairement à tous.
Thierry H. de Midi-Pyrénées


Réponse :
"Un idéal et quelque piété ne conviennent pas nécessairement à tous," dites-vous, mon frère Thierry.
Si l'on considère la foi mise dans La Révélation d'Arès sous l'angle de la convenance, alors oui, elle peut ne pas convenir, mais La Révélation d'Arès ne m'envoie pas rassembler un petit reste (Rév d'Arès 24/1) d'homme et de femme auxquels le fait d'être pénitents et moissonneurs de pénitents convient, mais qui entendent la Parole d'Arès comme un Appel à n'être plus rien pour eux-mêmes à ma suite (Rév d'Arès 40/6), à accepter d'entrer en pénitence et de moissonner des âmes comme je le fais depuis 1974, car c'est par la pénitence que l'homme sort de ses habitudes culturelles et civilisatrices et ce sera par une certaine addition (un petit reste) de pénitences individuelles que le monde changera.
Comment ne pas comprendre que La Révélation d'Arès appelle à sortir de la culture et de la civilisation choisies par Adam (Rév d'Arès 2/1-5), alors qu'elle dit : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7) ?
Le monde !
L'homme est co-créateur du monde et le pénitent, aussi modeste soit-il, comme vous ou moi, est co-créateur d'Éden.
Je développe aussi cette assertion dans un texte intitulé: "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" qu'on trouve dans "Et Ce Que Tu Auras Écrit, Le Pèlerin d'Arès 1991-1992" et en appendice dans La Révélation d'Arès bilingue (éd 1995).
Le monde a besoin, donc, notre assemblée et notre mission ont besoin de pénitents et moissonneurs actifs.
Puissiez-vous nous rejoindre,Thierry, que cela vous convienne ou non !
Croyez-vous que ce que me demandèrent Jésus en 1974 et le Créateur lui-même en 1977 me convenait ?
Non, cela ne me convenait pas du tout, mais j'allais trouver plus tard dans ce destin difficile que j'acceptai la joie et la fête promises au pénitent (Rév d'Arès 30/11). Vous les trouverez aussi.


21mar12  127C5  
Je ne comprends pas pourquoi vous dites "nous":
Vous dites "J'ai pleuré sur notre mission "sociale" (ou " morale", ou " philosophique")... tant que nous tardions à revêtir le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). Mais pourquoi ainsi cacher nos cœurs ?"
Étiez-vous finalement le complice et peut-être la cause de cette mauvaise mission sans foi?
Quand je lis votre page de commentaire 126 je n'ai pas l'impression que vous l'avez approuvée.
Il y a dans votre façon de dire ou d'endosser le paganisme des autres quelque chose que je ne comprends pas.
Je me mets à la place de certains commentateurs [de l'entrée 126] qui disaient: Mais alors à quoi ça sert d'être un bon disciple de La Révélation d'Arès si celui qui vous outrage en vous "enjoignant grossièrement" de vous taire et qui fait devant le public et devant vous par-dessus le marché un discours sans Dieu, sans foi, sans La Révélation d'Arès est finalement aussi bien vu que votre sœur respectueuse ?
Est-ce que vous avez peur devant ces "frères" libertaires ou est-ce que vous avez peur de les perdre parce que vous n'en avez pas d'autres (pas d'autre assemblée que celle que vous appelez de "fragile") ? Je ne m'explique pas que vous disiez "nous" dans cette entrée 127, si vous n'acceptez pas d'être l'otage des libertaires.
D'ailleurs, quand vous parlez de changer la société, vous oubliez de dire qu'il faut sortir de cette société de pétochards, qui se laissent mener par le bout du nez par la frousse, comme vous devant les hypocrites et les faiseurs [?].
Arrêtez de dire "nous", si vous n'êtes pour rien dans les fautes graves. C'est aussi grave de soutenir ceux qui nient La Révélation [d'Arès] en étouffant ce qu'elle dit au monde et ce que vous dite, vous son prophète, comme si l'assemblée était une sorte de mutuelle où être libre [Rév d'Arès 10/10] est se considérer libre de dire n'importe quoi.
Moi, je me suis éloignée de ceux qui ont égaré l'assemblée en 1994 pour cette raison et je me trouve comme une pauvre conne toute seule au-dehors alors que les saboteurs sont toujours dedans.
Vous avez un problème à résoudre là, frère Michel. Moi, je ne suis pas trouillarde, mais je ne me sens pas la force de revenir en justicière pour dire à frère C. et consort: "Je n'ai jamais cessé de parler de Dieu, de son prophète Mikal, du respect qu'on leur doit, de la pénitence qu'il faut faire. Alors, toi, où tu pars ou tu te fais tout petit dans ton petit coin."
C'est à vous de le dire au lieu de chercher des excuses aux traitres en leur disant qu'ils n'ont pas vu clair, parce que La Révélation d'Arès est une Parole de Raison et que ça leur a inspiré de la "rationaliser complètement". Ben mon vieux, en lisant ça je me sens comme une pauvre conne qui avait cru comprendre que les légions d'anges [Rév d'Arès 29/6, 31/6, 37/7] nous étaient envoyées justement parce que nous serions rembarrés par le monde en affirmant haut et fort le retour de Jésus et de Dieu.

Vous voulez sortir le monde de cette culture de la peur, frère Michel, commencez vous à ne pas avoir peur d'appeler les traitres par leur nom !

Bénédicte d'Île de France


Réponse :
Votre commentaire est très dur, mais je le publie intégralement.
Je ne me voile pas la face.
Dans mon entrée 127 je dis "nous", parce que je ne peux pas, comme disait Zola, "m'innocenter de l'effrayante débâcle des faits", en l'occurence les faits et méfaits de la mission sociale, même si je n'en mesurais, du fait de mon grand isolement à Arès, ni l'ampleur ni la nocuité.
J'affirme cependant, une nouvelle fois ici, que je n'ai été ni "la cause" ni 'le complice", comme vous dites, de la mission déspiritualisée, mais cela ne met pas ma conscience au repos.
Ne pensez pas que je ne me pose pas la question: "Que devais-je faire à l'issue de la conférence de frère C; le 18 avril 1998 ? Devais-je me lever et déclarer: "Je suis le frère Michel Potay, le témoin de La Révélation d'Arès dont la conférence que vous venez d'entendre ne parle pas tout en s'inspirant manifestement d'un de mes écrits "Liberté" qu'elle a déspiritualisé, trahi. Voilà de quoi il s'agit en fait: Jésus m'apparut 40 fois en 1974 et Dieu me parla en 1977, et vous n'avez pas d'autre liberté absolue que celle d'avoir une âme et de changer vos vies et de changer le monde, etc." ?
Devais-je déclarer cela face au public en m'opposant à mes frères et sœurs de Midi-Pyrénées et en les mettant dans une situation plus que difficile, absurde ? Inversement ne me condamnai-je pas, en restant silencieux, à me solidariser avec eux ? À espérer qu'ils avaient raison, alors que je doutais nécessairement qu'ils eussent raison ?
Ce n'est pas par la peur que j'ai opté pour une voie intermédiaire, par le milieu des Hauteurs (Réf d'Arès 7/1).
Non, ce n'est pas par peur du public, ni par peur de contredire mes frères.
Il m'a au contraire fallu le courage de me dire autant "Je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et les assemblées sont souveraines d'elles-mêmes (8/1)" que "Ne dois-je pas faire confiance aux frères qui semblent compétents pour affirme ce qu'il faut dire et faire et ce qu'il ne faut pas dire et faire en ce monde moderne, duquel mon séjoue dans l'église m'avait tenu éloigné ?"
J'ai aussi dit, et je le confirme ici, que si j'avais eu assez d'informations pour mesurer l'ampleur et la nocuité de la "mission sociale" je m'y serais opposé beaucoup plus tôt que je ne l'ai fait.
Je comprends votre position. Vous vous dites: "Bénédicte, tu es partie, alors que tu étais sur le bon Sentier spirituel et que ceux qui restaient étaient dans la vallée grasse déspiritualisée. Ils ont fait beaucoup de tort à l'assemblée, mais y sont toujours, alors que toi, ô cruelle contradiction, si tu reviens après dix-huit ans d'absence, tu vas faire figure de rénégate qui revient penaude ou de bizut..." Je comprends que c'est pour vous une sorte de crève-cœur.

Mais je vous dis: Ne jugez pas, car la l'ascension à laquelle nous invite le Père est très difficile et les déroutements ont été inévitables au début ! Revenez ! Vous avez gardé la foi, vous n'avez pas quitté l'assemblée. Vous vous êtes seulement absentée. Revenez, car ceux-là même qui se sont égarés ont aujourd'hui besoin de vous !
Ceci dit, vous soulevez un problème à l'évidence inhérent à notre société moderne, auquel il est bon de s'arrêter un instant: "La société de pétochards, qui se laissent mener par le bout du nez par la frousse..." Sortir de cette pétoche — je garde ici votre expression — n'est pas le moindre point de la déculturation (entrée 126) à laquelle nous devons conduire nos frères humains.
Oui, c'est certain, le monde moderne, surtout en ce XXIème siècle après la chute du bloc communiste, n'a plus d'idéologie à proposer. Sauf Mélanchon, dinosaure qui récupère pour son compte 1789 ou 1917, et qui, oubliant que le communisme politique a fait entre 70 et 80 millions de morts, fait à nouveau et sans vergogne brandir les drapeaux rouges de la mort (je fus communiste, mais je bats ma coulpe de cette erreur politique), l'actuelle campagne présidentielle prouve que la politique n'a plus d'idéologie à proposer.
Mais ce que la politique propose à la place n'est guère plus rassurant: La protection des populations qui maintenant vivent dans la peur après avoir vécu dans l'espérance des idéaux. Que disent les discours ? En gros, Moi Sarkozy, moi Hollande, moi Le Pen, moi... moi... moi, je vais pour protéger de vos peurs du chômage, des soucis, de l'insécurité, de la disparition de vos "droits", de la mondialisation, de l'immigration (et probablement plus tard des "sectes" qui menacent on ne sait pas quoi, mais qui font peur on ne sait pourquoi, ça suffit pour condamner).
En proposant la meilleure régulation du bien-être et de la sécurité, ils exploitent la peur, ils n'exaltent plus les grands idéaux. Eh oui, quand il n'y a plus de grands idéaux, que peut-il rester à ceux qui défendent leurs carrière politiques, sinon la gestion prétendument la meilleure, la plus efficace, d'une existence devenue frileuse et tremblante ? Pour la politique, pour la presse, pour l'administration, le seul moyen d'insuffler encore un peu de passion, de frisson, dans le débat et de mobiliser les foules est de recourir à la peur, élément-clé de la subjectivité qui traverse aujourd'hui les foules.
Voilà un aspect de plus de tout ce qui sépare La Révélation d'Arès, son Appel essentiellement émancipateur, de la culture politico-économique essentiellement aliénante qui traverse tout le discours électoral que nous entendons et allons entendre jusqu'aux élections présidentielles. Nous crions "N'ayez pas peur ! Faites-vous confiance, faites pénitence et vous deviendrez forts contre la mal !" et ils crient: "Ayez peur, car il y a de quoi, mais moi, Untel, si vous m'élisez, je vous protégerai."


22mar12  127C6
Quand j’ai lu cette nouvelle entrée 127, j’ai eu l'image du faucon (Rév d'Arès xvi/14-15) qui prend de la hauteur et regarde le monde de tout là-haut après avoir réprimandé les oisillons (xLv/14-21) qui avaient peur de déployer leurs ailes ou n’avaient pas encore bien compris le sens de l’Appel.
Après être entré en lui-même et avoir souffert de l’étroitesse de vue de ses marmots qui parfois se plaignent (Rév d'Arès xxx/13-15), le faucon porte son regard sur le lointain. Il  nous donne une autre vision de notre mission, la situe dans l’histoire de l’humanité et nous aide ainsi à nous situer dans le contexte des spiritualités de notre temps.
Nous sommes  englués dans la culture ambiante dont les lambeaux — comme par exemple la "mission sociale" — s’accrochent encore à nos ailes qui peinent à se déployer sur le monde.
Après 15 jours de silence, j’attendais avec impatience cette nouvelle entrée, pour sentir à nouveau ce Vent (Rév d'Arès ii/5) qui pousserait encore plus loin mon âme vers les Hauteurs (Rév d'Arès 25/4).
 
J’ai  dû prendre mon dictionnaire, pour éclaircir certains termes.
Je les cite ici au cas où d’autres seraient dans le même cas que moi.
Voici les termes que j’ai recherchés et une brève explication :
Roborative : Réconfortante, qui redonne de l’énergie.
Agnostique : Sceptique, qui met en doute la croyance.
Eschatologie : Doctrine qui parle des fins ultimes de l’humanité, de la fin des temps, de la destinée humaine.
Jésus Dieu pantocrator : Qui représente le Christ en gloire, comme tout puissant, majestueux, par opposition aux représentations plus humaines du Christ.
Siddhārtha Gautama: c’est le Bouddha, l’éveillé, le chef spirituel qui vécut au VIème ou Vème siècle avant J.C., qui donna naissance au bouddhisme.
 
Subliminal : inconscient, qui n’atteint pas le stade de la conscience. Du coup, je ne comprends pas bien le sens de ce passage : "La Raison du Père n’est jamais subliminale, ne va jamais sans transcendance", j’y trouve une contradiction, car la transcendance justement peut être subliminale.

Maintenant j’ai relevé quelques erreurs par ci par là.
D’abord je voulais vous signaler un petit problème technique: Cette nouvelle entrée n’apparaît pas sur la page d’accueil quand je tape accueil.(http://www.freesoulblog.net/index.html ). Il faut taper retour au blog pour y accéder sur mon ordinateur en tout cas. (ou l’adresse:  http://www.freesoulblog.net/).
 
Quelques fautes d’orthographe : Ligne 10  (de) rassembler )
Ligne 40 (la cadre)
Ligne 48 (des pénitent)
Ligne 65 (Partant, les faiseurs d’opinion..….) manque-t-il quelque chose après Partant ?
Ligne 70 (du pèlerins d’Arès)
 
J’ai trouvée très belle et très évocatrice la fin de cette phrase au début de votre entrée: "Ils reconnaissent en leur for intérieur l'origine divine de cette Parole, du moins sa haute valeur logique, mais y puisent souvent plus d'optimisme que de foi, cette sorte de confiance indéterminée qu'on puise au ciel bleu par beau temps."
Très juste aussi votre analyse sur une des raisons qui nous a fait adopter la "mission sociale", le fait d’avoir rationalisé la Parole en oubliant Sa transcendance: "Ce put être par peur du monde, certes, mais ce fut peut-être aussi parce que la Raison dont fait preuve La Révélation d'Arès porta certains à la rationaliser complètement. La Révélation d'Arès est une langue de Raison."
Je trouve aussi que la dernière phrase de cette entrée résume de façon lapidaire le fond de la Parole depuis son origine: "L’homme ne peut réveiller en lui-même l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) du Bien (de Dieu) qu'en accomplissant le bien."
Denis de Bretagne-Sud


Réponse :
Olivier dlG d'Île de France m'a déjà signalé des fautes mardi matin 20 mars et je lui ai répondu, en le remerciant, que je m'étonnais qu'il n'y eût pas davantage de corrections à faire, car j'avais écrit et posté cette entrée 127 en voyage de mission, dans des conditions d'inconfort particulièrement mauvaises: portable sur les genoux, Wifi (liaison .ftp) faible et vascillant, sans compter ma vue qui, avec l'âge, s'affaiblit et l'écran que par moments je devine plus que je ne le lis... Ah,ah, ah! Je ris de mes infirmités de vieillard, parce qu'elle me surprennent toujours... Je me sens tellement vaillant intérieurement.
Hier j'ai dû consulter un angiologue à Narbonne, parce qu'une douleur avec œdème et une difficulté de marche à la jambe droite (je boite, je clope... Rév d'Arès xxii/3/18) me portait à m'assurer qu'il ne s'agît pas d'une phlébite, toujours dangereuse. Non que ma vie vaille grand chose et que je craigne la douleur, mais si je peux encore prolonger ma mission, pourquoi pas ? Bonheur ! Il s'agit seulement, apparemment, de suites malheureuses de crampes terribles à la jambe qui ont dû causer une ou deux léson(s) musculaire(s). Bon pour le service, alors ! Boiter et avoir mal, ce n'est rien.
Et vous, Denis, vous arrivez avec de nouvelles corrections de texte à faire? Cela ne m'étonne guère. Je viens de les faire, à l'instant, grâce à vous et je vous en remercie infiniment.
Concernant les mots que vous avez dû chercher dans le dictionnaire, là encore je présente toutes mes excuses aux lecteurs, car j'ai écrit cette entrée en voyage, plutôt à la va-vite. Je tenais à ne pas laisser trop longtemps mon blog inactif.
J'ai utilisé le vocabulaire qui est celui de mes propres pensées... Écrivant comme je pensais, je n'ai pas assez veillé à écrire pour tous les regards. J'essaierai de corriger ces mots qui vous paraissent difficiles quand je serai revenu chez moi à Bordeaux.
Concernant "Partant", ce mot est correctement seul. Il s'agit de "Partant" conjonction avec le sens de "par conséquent" ou "ainsi".
Quant à "subliminal", ce qualificatif ne signifie pas "inconscient" — sinon, j'aurais écrit "inconscient" —, mais il désigne un niveau entre conscience et inconscience, il signifie "au-dessous de l'expression consciente ou du niveau de conscience" et aussi, comme c'est le cas ici, "qui existe sans pouvoir manifester sa présence." En disant que Dieu n'est jamais subliminal, je veux dire que la Parole ne cache ou ne sous-entend jamais qu'elle est de Dieu, qu'il est le Créateur de toute chose et de l'homme, qu'il espère le retour au Bien, en Éden (son Jour), et qu'il ne cache pas à 'homme qu'il doit faire pénitence, prier, etc. Par conséquent (partant !), penser qu'on parle au nom de Dieu sans le citer ni citer sa Parole et ce qu'elle dit, est toujours un retraitement irréfléchi (outre absurde) ou malhonnête de son Message. Mais peut-être faut-il que je développe mon idée plutôt que de la réduire à ce mot pratique qu'est subliminal.
Merci pour les compliments que vous faites, malgré tout, à mon entrée. J'ai en effet pensé qu'après l'entrée 126 et sa flopée de commentaires une petite mise au point s'imposait.


22mar12  127C7  
Je viens de lire votre réponse à Bénédicte (qui vous assaisonne rudement) et je ne sais pas pour qui vous allez voter, mais je sais que vous ne voterez pas pour Mélanchon.
Et pourtant, il est le seule qui propose au peuple d'en finir avec le système, de tout casser dans ce socialisme "de pédalo" pour couler une fois pour toute le capitalisme tentaculaire et les mondialistes de l'argent-roi et de l'écrasement des faibles et des pauvres. Il faut sortir de la pauvreté et de l'injustice. Mélanchon est le seul à vouloir vraiment un changement et pas seulement un ré-aménagement des routines comme proposent les autres.
Est-ce que nous Pèlerins d'Arès ne voulons pas aussi changer le monde comme dit La Révélation d'Arès ?
Les ouvriers ont voté en France depuis 1848, mais ils n'en ont pas pour autant gagné leurs droits sur la direction dans entreprises dans lesquelles ils travaillent. Les travaillent restent en marge de la société. Ils restent des esclaves,mieux traités qu'en 1848, mais c'est comme les machines sont mieux graissées et mieux alimentées en électricité aujourd'hui... C'est toujours des machines! La prospérité économique n'est pas pour les ouvriers; elle est pour les patrons.
Moi, je vais voter Mélanchon et je vais voter en Pèlerin d'Arès, en disant: "Je veux changer le monde. je vote pour celui qui veut changer le monde."
La lutte des classes, qu'on aime ou qu'on n'aime pas le mot, est encore une question de fond posée à la démocracie.
C'est vrai que le drapeau rouge a couvert des violences par dizaines de millions, comme vous le dites, mais c'étaient quoi, ces gens-là, des chiens d'ennemis du progrès. Il y a eu sûrement des injustices, mais le progrès ne peut pas les éviter. Traiter cas par cas est impossible quand la cause de l'humanité entière est l'objet du souci politique.
Jaurès a cité Mirabeau (je crois) en disant: "C'est le peuple qui produit tout. Alors, ne le mettez pas en colère en lui disant, au nom de la loi et de l'ordre, qu'il ne sera un grand peuple qu'en restant tranquille!"
Moi, je ne reste pas tranquille et je le fais en brandissant une pancarte avec dessus la couverture de La Révélation d'Arès.
Jeannot, Pèlerin d'Arès gréviste d'ArcélorMittal


Réponse :
J'ai été ingénieur et communiste. Je n'étais pas dans la production d'acier,mais je sais le drame que peuvent vivre des travailleurs, ouvriers ou cadres, de la métallurgie quand les machine s'arrêtent faute de commandes, ou quand les hauts-fourneaux s'éteignent faute de client pour la fonte et l'acier.
Je crois tout bonnement que la direction de l'usine de Florange aimerait mieux gagner de l'argent que d'en perdre par je ne sais quel obscur invraisembleble complot capitaliste. Si elle avait des clients pour son acier, elle rallumerait ses hauts-fourneaux, ses fours et ses laminoirs dans une joie absolue.
Mélanchon a été sénateur et ministre. Qu'a-t-il fait pour préserver l'industrie française au temps où il partageait les responsabilités gouvernementales ? Rien, parce que vous ne pouvez pas obliger les consommateurs d'acier ou de n'importe quoi d'autre d'acheter vos produits, s'ils sont trop chers. Nous produisons cher. Cela permet certes de conserver beaucoup de nos acquis sociaux, qui coûtent cher eux aussi, mais cela nous met graduellement hors compétition commerciale.
C'est un dilemme dont aucun des candidats à la présidence ne parle franchement, Mélanchon pas plus que les autres, sauf en faisant des promesses qui ne reposent sur rien de solide  Quand on n'a rien de simple et de raisonnable à proposer au peuple pour le sortir de ses difficultés, mais qu'on veut à tout prix faire carrière politique quand même, ou bien on ment, ou bien on parle de révolution, laquelle, l'Histoire l'a montré, ne conduit qu'à un transfert de pouvoir et à la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9).
En brandissant au milieu d'un piquet de grève votre pancarte La Révélation d'Arès, vous mentez vous aussi. Vous faites de la "mission sociale" ou de la "mission matérialiste". Votre mission n'est pas spirituelle. Je ne vous connais pas ou je ne vous remets pas, Jeannot, mais si vous êtes un Pèlerin d'Arès, vous ne pouvez pas ignorer que la changement que le Père propose ne peut se faire que par la pénitence de chacun, c'est-à-dire que justice et bonheur ne viendront que si chaque homme se fait une âme par le bien, l'amour, le pardon, la vérité, la paix, l'intelligence et le fait d'être libre de tous préjugés.
Alors, bien sur, vous allez faire rire Mélanchon à gorge déployée, vos camarades vous diront: "Tu veux nous endormir avec tes bondieuserie, mais cela ne nous fera pas échapper au chômage et au souci du lendemain." Mais de toute façon, même si je leur souhaite le contraire de tout mon cœur, avec ou sans Mélanchon je pense qu'ils n'échapperont pas au chômage et au souci du lendemain, et je leur souhaite alors plus fortement encore de se mobiliser pour changer complètement ce monde par le fond, le Fond, pas seulement par l'économie, parce qu'ils feront réellement avancer le progrès qu'en l'aiguillant sur une autre voie: les sentiers vers les Hauteurs Saintes
Vous êtes un Pèlerin d'Arès autoproclamé. Vous n'ête pas un Pèlerin d'Arès au sens que La Révélation d'Arès donne à ce nom: le pèlerin en grande détresse (Rév d'Arès 12/9) parce qu'il réalise sa misère spirituelle, il réalise que sa misère spirituelle est inséparable de sa misère matérielle et que cette dernière ne se résoudra pas sans résoudre la première.
Toute la culture, notamment la culture ouvrière, hurle que ce que je viens de dire est une niaiserie énorme et coupable, et pourtant la Vérité est tout l'inverse, dit La Révélation d'Arès.
Voilà qui rend notre mission très très difficile, puisque nous passons pour des jobards répandant des jobarderies, mais voilà cependant ce pour quoi nous devons travailler pour trouver des arguments, une façon de présenter les choses de sorte qu'elles réveillent au moins un petit reste.
Il m'est arrivé, au cours de la décennie 1995-2005 de songer à une ORCO: Œuvre de Respiritualisation de la Classe Ouvrière, ou à des TP: Travailleurs Pénitents, mais je n'ai jamais eu le temps de m'y attarder, de structurer l'idée, étant tout seul dans mon petit coin, déjà débordé par le minimum qu'il me faut faire pour faire connaître La Révélation d'Arès. Ma mission personnelle est plus fondamentale et plus générale. Je me suis quand même parfois demandé pourquoi nos frères partisans de la "mission sociale" n'avaient pas, quitte à faire du social, au moins créé une sorte de mission de spiritualisation du travailleur.
C'est peut-être vous, le métallurgiste syndiqué, qui allez le faire ?


22mar12  127C8
Où en sommes-nous le 22  mars 2012 ?
La dualité est un concept qui doit totalement s'effacer de notre conscience.
Tout est unité.
Nous sommes des frères et des sœurs, tous de l'Un, du Créateur.
Réveillons-nous notre divinité [native] !

Maryvonne de Bretagne sud


22mar12  127C9
Entre deux [lavages de] vitres, en ce deuxième jour du printemps, je m'arrête et d'un cyber[café ?], je récite ici de mémoire ce que j'ai appris par cœur de votre bouche et qui figure au pied de La Révélation d'Arès depuis.la répétition qui rappelle ce qu'il reste à accomplir [mot(s) manquant(s)] est bonne et salutaire.
Père, tu m'as enseigné depuis des millénaires à aimer l'humanité comme toi tu l'aimes et comme tu l'aimes trop [Rév d'Arès 12/7]. Et tu attends de moi que j'aime mon prochain comme moi-même [Lévitique 19/18] et que je répande cet Appel à l'amour pour moissonner ceux qui reconnaissent ta voix et qui y répondent.
Je prends chaque jour devant toi l'engagement de devenir ton pénitent et ton moissonneur.
Brice, le jeune garçon aux oreilles bordées de clous, mais avec quelque chose dans les yeux, et dont je vous avais parlé, n'a pas accepté de manger avec moi prétextant un rendez-vous, il y a quinze jours. La fois d'aprés il m'a semblé qu'il faisait semblant de ne pas me voir. Mais mardi il est venu me dire bonjour et nous avons parlé un peu. Affaire à suivre.
Aujourd'hui c'est une musulmane, Waria, qui a pris volontiers deux de mes tract aprés que je lui ai demandé si son mari était d'accord pour qu'elle lise en plus du Coran avec lui La Révélation d'Arès. Je lui ai dit que le frère Michel est toujours vivant et lui ai donné le lien du site.
C'était un moment hors culture, hors du temps. Les petites gens du mènage [mot(s) manquant(s)] que nous étions sous le ciel. J'avais peur me m'adresser aux femmes musulmanes. Une peur ancestrale lièe sans doute à mon passé en Algérie dans le ventre de ma mère pendant qu'elle et mon père étaient lynchés pendant les événements de 1962.
Les frères de Mouhamad [Rév d'Arès xv/2-6] viennent souvent me demander quelque chose. Ils doivent sentir une affinité. Aprés tout le petit laveur de carreaux est sympathique .
La semaine dernière, c'était le mari d'une témoin de Jéhovah, qui est venu vers moi pour me parler. Daniel, retraité. Il se disait libre de toute religion. Je lui ai répondu que c'est ensemble, Dieu et nous deux, qui allions changer notre vie [Rév d'Arès 30/11] et de proche en proche changer le monde {28/7]. Parcequ'il croyait que c'était le Père qui allait tout faire, n'est ce pas... Sa pauvre femme s'était fait agresser la veille par un jeune qui a voulu lui arracher sa chaîne en or pendant quelle missionnait. Comme elle était solide (la chaîne), elle est tombée par terre.
Il y a aussi les évènements derniers de l'assassinat d'une famille juive qui font du tapage. Encore le Mal qui utilise ce qu'il peut pour enflammer sa rancœur: Avance ton bras frappe [Rév d'Arès 26/16] ! Le fanatisme fait beaucoup de mal à la spiritualité qui doit émerger de la religion. La plus belle récolte du Père.
Romps avec tous le corps de mon sacrifice, dans leur rang, fait circuler le calice, apporte ton offrande à leur temple, donne tes filles à leur fils. La mesure et la douceur et la foule innombrable dont le Père connait les noms et qu'Il aime, ma sœur Bénédicte [127C5].
Quand le cadre ne cadre pas, il faut se rappeler que l'homme est plus important et que tout peut encore et toujours évoluer  par l'exemple du Bien à co-créer, la libération des préjugés qui sautent à notre insu sur notre langue [Rév d'Arès 36/16].
C'est la paille et la poutre qui attend chacune de nos condamnations. La contrition vaniteuse qui affaiblit le cœur et redonne au péché l'existence que l'on croyait avoir laissé loin derrière. Personne n'est à l'abri de ce piège, car la vie moins morte que le mort n'est pas figée, elle apprend et évolue sans cesse ou se décompose.
Je me rend compte que je ne suis peut-être pas dans le cadre idéal pour vous écrire, bien aimé Frère ainé, car deux enfants avaient le nez collé à la vitre qui se trouve à ma gauche et quand je me suis retourné pour regarder ce qu'ils regardaient, j'ai vu que les deux gars derrière moi sont sur des sites pornographiques [dans le cybercafé].
Voilà les nouvelle qui me permettent de garder le lien avec vous au milieu de la balène [Rév d'Arès xL/4] et de la perversion.
Je retourne à mes vitres...
Guy Y de l'Hérault


22mar12  127C10
“Faut missionner ! Faut missionner avant que le ciel nous tombe sur la tête !"
Samedi dernier, lors de la permanence au local de (ville du Roussillon), un compère qui fut jadis des nôtres, mais qui, néanmoins, continue de nous honorer de sa présence par des visites régulières, me dit ceci : ”J’économise l’eau ; je fais donc le bien.”
Je lui rappelle que La Révélation d’Arès nous appelle à dépasser ces choses élémentaires, puisqu’elle nous demande d’aimer même nos ennemis (Rév. d’Arès xxii/8). À cela il répond que c’est difficile pour lui, et il ajoute que nous allons léguer à notre descendance une planète en très mauvais état.
"Oui, lui dis-je, mais nous léguons, nous, Pélerins d’Arès, à nos enfants, un fabuleux message d’espérance et de salut du monde qu’il ne faut surtout pas taire."
Je fus stupéfait que, pour certains, l’écologie parût plus raisonnable que La Révélation d’Arès, au point de lui donner la première place en pensée et en action.
Oui ! La Vie a un prix, c’est le prix de la pénitence !
Dominique du Roussillon.


Réponse :
Non, mon frère Dominique, il ne faut pas être "stupéfait que, pour certains, l’écologie parût plus raisonnable que [le Bien dont parle] La Révélation d’Arès." La Parole d'Arès revient avec des mots ou des concepts dont les hommes ont oublié le sens, comme Bien, pénitence, péché, etc.
Nous ne devons pas être stupéfaits, mais nous devons nous sentir en devoir d'expliquer, d'enseigner, ce qui a été oublié par les générations dont nous sommes.
Comment les hommes que nous recherchons se réveilleront-ils à la Lumière de La Révélation d'Arès, si nous ne braquonspas sur eux, si nous ne leur montrons pas, cette Lumière avec douceur et patience ?
Ne soyons pas stupéfaits que le monde soit ce qu'il est aujourd'h'ui.
Il me paraît normal qu'à un quidam dépourvu d'inquiétude métaphysique profonde un savant ou un politique moderne qui dit à la télévision, à la radio, dans les journaux, que l'écologie est le bien suprême passe pour le pinacle de la vérité et de la sagesse. Si nous Pèlerins d'Arès avions droit de parole à la télévision, à la radio, dans les journaux, comme les écologistes y ont droit, je pense que votre "compère" croirait sans mal que le bien est dans l'amour, le pardon, la paix, l'intlligence et la libération spirituelles.
Si l'homme moyen d'aujourd'hui n'était pas victime du discours à sens unique, politique, rationaliste, matérialiste et (le dimanche matin) religieux, que lui destinent pouvoirs, idées générales et media, le Père serait-il revenu le réveiller à la Vérité muette et l'appeler à la vraie pénitence ?


22mar12  127C11
La déculturation est ce que n'avaient pas vu les missionnaires de la mission sociale.
Cette entrée 127 vient encomplément de l'entrée 126 d'une façon percutante.
Je vois tout à coup les choses tout autrement que je les avais vues jusque là.
Pourtant, quand j'y réfléchis, je crois bien que vous n'avez jamais cessé de parler de déculturation, et je me souviens d'une allocution que vous aviez faite au Pèlerinage, il y a longtemps, où vous parliez déjà de la différence entre "la poésie émotionnelle" des Écritures (Bible, Coran) et le réalisme (ici vous dites la Raison) de La Révélation d'Arès.
Cela montre bien que les fréres et les sœurs n'entendent sur le moment que ce qu'ils veulent ou peuvent bien entendre. Jésus disait déjà ça, avec d'autres mots, dans les Évangiles bibliques.
Donc, rien de nouveau ici, en fait. Vous en avez déjà depuis longtemps donné les déterminants.
Je pensais, je l'avoue, que La Révélation d'Arès appelait seulement à une adatation de la foi au monde moderne, alors qu'elle appelle à un rupture avec le monde tel qu'ils est encore, puisqu'il faut le changer (28/7), c'est-à-dire il ne faut rien laisser moralement, religieusement, politiquement, de ce qu'il est.
Pouvez-vous vous étendre un peu là-dessus ?
Barthélemy de La Réunion.


Réponse :
Vingt ans au moins que nous n'avons pas communiqué, c'est un bail !
La déculturation est évidemment perçue comme une folie par tous ceux dont les intérêts temporels reposent sur la culture.
Les grands partis politiques, les corps constitués, les religions qui ont pignon sur rue, les autorités scientifiques ont tous ensemble horreur de tout ce qui rappelle ou qui met en avant des valeurs oubliées ou des nouvelles valeurs et références en opposition avec les valeurs établies. L'accord des pouvoirs économiques, politiques, religieux, moraux, éducatifs, etc., sur le principe d'une "lutte contre les sectes" vient de l'intérêt totalement commun qu'ils ont tous, en dépit de leurs différends, sur le principe qu'il faut décrier et déclarer folles et/ou dangereuses toutes les idées nouvelles visant à remplacer les leurs.
Il y a une infiniment plus large différence, un antagonisme mille fois plus aigu, entre la foi du Pèlerin d'Arès et la culture actuelle qu'il n'y avait, récemment encore, entre judéo-christianisme et marxisme qui, mise à part la question de Dieu, étaient symétriques. Le judéo-christianisme et la marxismes répondaient de façons décalées mais proches aux même questions: autorité et peuple, propriété personnelle et propriété collective, richesses et pauvreté, équité et iniquité, etc., alors que la Parole d'Arès ne s'appesantit pas sur ces questions tout simplement parce qu'elle propose le retour à un tout autre monde, dont l'organistion hiérarchique, juridique et matérielle n'est pas son souci, son souci étant l'âme, la qualité du cœur, la recherche de l'image et ressemblance du Créateur, bref, tout ce qui fait Éden.
"Le déculruration", comme vous le dites, "est ce que n'avaient pas vu les missionnaires de la mission sociale." J'ajoute: qu'ils n'avaient pas vu ou avaient eu peur de prôner, entrant ainsi en contradiction avec eux-mêmes sauf pour ceux qui ne voyaient pas vraiment "La Révélation d'Arès comme céleste, mais plutôt comme seulement vitale ou roborative, le simple adjuvant d'autres idéologies."
Les paradigmes ont changé, mais en fait la culture n'a pas beaucoup changé. En apparence, dans notre monde moderne l'humain a remplacé complètement Dieu et même le croyant de nos jours tend à penser infiniment plus aux créatures : homme, animaux, nature verte et minérale, qu'à leur Créateur, tout ordre transcendantal et toute supériorité du spirituel sont objets de risées. Mais ces nouveaux paradigmes sont en fait peu décalés par rapport à ce qu'étaient auparavant les valeurs religieuses, morales, politiques, parce que ce sont toujours les mêmes autorités, les mêmes instances et agences qui sont en place. Ils ne perdent pas grand chose à ces nouvelles façons de voir.
Par contre, la façon de voir arésienne leur ferait tout perdre ! Elle pose une façon de voir les natures de la vie, du bonheur, du mal et du bien, comme tout à fait différentes.
Elle montre que la notion d'homme libre (Rév d'Arès 10/10), libre de tous préjugés, libre de son destin, libre de tout chef (16/1), libre de toute loi (28/8, xix/24), libre d'aimer son ennemi (Matthieu 5/44), etc., remonte à des Appels dont aucun n'a été accompli, sauf très localement et très brièvement, qui tous ont été détournés, les grands Appels prophétiques. La Révélation d'Arès repose complètement la question de l'origine des concepts. Ceux-ci certes peuvent être vus, dans ce monde de discutailleurs, comme discutables, mais le seul fait qu'ils soient discutables prouve que la thèse avancée par la Parole d'Arès est fondée et ne peut pas être niée et balayée d'un geste du bras.
Ce n'est pas sans sagesse et connaissance de la lenteur de la compréhension humaine que La Révélation d'Arès dit que quatre gnérations ne suffiront pas (24/2). Mais nous, génération présente, sommes le fer de lance de ce grand mouvement. Notre rôle est le plus difficile mais aussi le plus glorieux.
Mon frère Barthélemy, avez-vous toujours la même adresse à La Réunion ? Si oui, me permettez-vous de donner votre adresse à de nos frères là-bas ? Autrement dit, souhaitez-vous revenir à l'engagement pénitent et missionnaire avec nous, comme votre présent commentaire me permet de le penser ?


22mar12  127C12  
Je suis à mon local de Bordeaux, je fais la permanence et en même temps j’en profite pour me nourrir de votre enseignement.
Merci pour ce blog qui me touche profondément, comme tous d’ailleurs ici, et comme tout ce qui vient de vous, notre prophète. Le monde que vous décrivez, je le porte en moi, et je le sens vivre, pour le moment, il est virtuel, mais notre mission une fois réussie, ce monde existera. De cela , je n’ai aucun doute.
Je voudrai répondre à notre sœur Bénédicte (127C5) qui dit : "Étiez- vous finalement le complice et peut-être la cause de cette mauvaise mission sans foi ? Je ne m’explique pas que vous disiez nous dans cette entrée 127, si vous n’acceptez pas d’être l’otage des libertaires. Arrêtez de dire nous si vous n’êtes pour rien dans les fautes graves.. Vous avez un problème à résoudre là, frère Michel. Vous voulez sortir le monde de cette culture de la peur, frère Michel, commencez à ne pas avoir peur d’appeler les traitres par leur nom."
Ma sœur, je m’adresse à vous et aux Pèlerins d’Arès qui parlent au prophète de cette manière là.
Sommes-nous assez pénitents pour faire des remarques et dire au prophète ce qu’il doit dire, comment le dire et comment faire. J’avoue que là, je fais un effort de pénitence pour garder ma paix et ne pas juger mes frères, car je ne suis pas meilleure qu’eux,mais ce que j’ai est un grand respect pour le prophète, car Dieu lui dit: ta parole Ma Parole, Justice de juste, et pour moi — mais je peux être dans l’erreur — un pèlerin d’Arès est un frère ou une sœur qui ne conteste pas le prophète et qui ne lui dicte pas sa ligne de conduite.
N’oublions pas que c’est Dieu qui a parlé à Michel Potay et que cela est un grand Évènement qui n'arrive que tous les millénaires. Soyons conscients de cela. Remercions le Créateur de l’avoir, car il est notre exemple.
(Une) Nicole d'Aquitaine


23mar12  127C13  
La faiblesse de la République est qu'elle prend Dieu pour un rigolo.
Or, les Renseignements Généraux français ont des informations sur Dieu quasi uniques au monde. En n'utilisant pas ces informations, ils laissent le champ libre aux terroristes qui n'hésitent pas à se réclamer de Dieu. C'est une faute historique très grave que les pays amis reprocheront sévèrement à la France.
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La caste politique se partageait déjà avec délices les dépouilles du futur Anders Behring Breivik toulousain, mais face à Mohamed elle est brusquement devenue aphone.
Espérons que bientôt elle sera vraiment sans voix, dans tous les sens du terme (Michel Geoffroy).
Jacques P.


Réponse :
Je viens de re-déballer mon ordinateur portable, parce que je ne peux pas rentrer à Bordeaux aujourd'hui, je suis coincé par une sciatique qui se réveille (j'ai eu une sciatique paralysante côté droit il y a onze ans, qui dut être opérée et dont je n'ai jamais totalement récupéré) et j'ai un rendez-vous médical à 11h45. Avant-hier l'angiologue avait détecté une lésion suite à de fortes crampes, lésion qui existe, mais n'avait pas vu (à chacun sa spécialité !) que le mal remontait aussi aux vertèbres. Normal, si je peux dire ! En voyage il faut porter les bagages et je m'étonne même que cela ne me soit pas arrivé plus tôt. Merci, Père, de m'avoir aidé jusqu'à présent. Bref, j'ai un peu de temps pour répondre à votre commentaire.
J'ai un peu suivi cette triste affaire de terroriste à Toulouse qui a tué deux militaires et blessé gravement un troisième puis, ô horreur des horreurs, tué à bout portant des jeunes enfants israëliens et leur rabbin. À ce double drame s'ajoute un troisième, c'est que le meurtrier, Mohamed, est ici considéré comme un ignoble assassin alors que quelque part dans les rangs d'Al Qaida on lui décerne la couronne du martyre, il est un vengeur, un héros. On ne peut évidemment pas nié que dernièrement encore l'armée israëlienne a causé la mort d'enfants dans la Bande de Gaza. Ce Mohammed s'est fait un devoir de les venger... Vengeance sans fin, dit La Révélation d'Arès (27/9) sur le ton d'alarme. J'hurle de douleur.
La bonne attitude n'est pas de fustiger, stigmatiser le terroriste à sens unique à grands cris d'indignation et de condamnation sans dire aussi que la mort répandue là-bas est, même indirectement, la cause de la mort répandue ici. Dès lors que l'on prend parti contre ici et pour là-bas, il y a quelque chose d'essentiel qui échappe à cette humanité méchante et que cache son affreuse malice, à savoir que le meurtre est le meutre ici ou là-bas, à savoir que l'humanité se cache en quelque sorte derrière elle-même en prenant parti pour des morts qu'elle considère comme normaux en Irak, en Afghanistan, en Palestine, et anormaux à Toulouse au lieu de crier: "Assez de meurtres partout, partout, ici et là-bas !"


23mar12  127C14  
Je devine que vous souhaitez des commentateurs qui soient des vôtres, même pas d'accord avec toutes vos positions, plutôt que d'autres qui soient comme moi des observateurs intéressés par les questions que posent La Révélation d'Arès et  les Pèlerins d'Arès, mais qui n'entreront jamais dans votre confrérie.
En 2002 je vous écrivis pour vous demander de nous recevoir, un collègue et moi, pour un petit débat de nature informative  sur le sens que vous donnez à La Révélation d'Arès et l'orientation que vous donnez à ses débouchés pratiques. Vous m'avez répondu très courtoisement que La Révélation d'Arès était ce qu'elle était et ne se discutait pas et que la mission qu'elle avait promue sous votre conduite lui était en tous points conforme. Je n'aurais pas dû user du mot "débat". L'entrevue n'eut pas lieu.
Aujourd'hui, je ne souhaite pas débattre, mais seulement souligner quelques points que m'inspire cette entrée, qui me paraît résumer vos prises de position depuis longtemps, et qui, bien qu'éparses mais souvent plus précises, me font dire qu'ici — dans cet article 127 — vous restez volontarement dans les limites de ce qui est compréhensible pour l'ensemble complet des Pèlerins d'Arès. Clairement, vous ne cherchez pas à former une élite, de telle sorte que vous restez bien dans le sillage populaire de Jésus de Nazareth, vous êtes bien un apôtre évanglique (au sens biblique, pas au sens protestant).
Pourtant, il y a certaines choses qui me paraissent sauter à l'esprit,  même si elles ne sautent pas l'esprit de tous.
Je ne crois pas en Dieu et je ne crois pas que Dieu soit l'auteur de La Révélation d'Arès, mais en même temps je ne crois pas du tout que vous l'avez inventée. Il s'est passé quelque chose en 1974 et 1977. Quoi? Je n'ai pas de réponse.Ce n'est ici ni ma spécialité ni un point sur lequel je souhaite aller plus loin. Je dis ce que je pense, c'est tout.
Par contre, j'observe d'autres choses et je vous saurais gré de me dire ce que vous en pensez.
Dans toute l'Histoire le vaincu a dû se soumettre au vainqueur.
Si Hollande devient président, Sarkozy et son parti subiront la loi du vainqueur. Et vice versa. Le vaincu vit dans une stratégie d'intégration à la loi du vainqueur ou, selon les moments, dans une position de révolte ou contestation impétueuse.
Vous, Frère Michel et les Pèlerins d'Arès, vous êtes pour le moment en position de vaincu, mais vous ne vous attaquez pas à ceux qui vous veulent du mal (amour de l'ennmi, pardon, etc.). Néanmoins, les agences d'idées et de forces dominantes vous écorniflent sans scrupules en vous traitant de "secte", voire même de "secte dangereuse" alors que symptomatiquemet vous n'êtes manifestement ni sectaires ni dangereux.
En effet, le mouvement sorti de La Révélation d'Arès n'est ni syncrétique (il ne vole rien aux églises et religions en cours), ni hybride (il ne se réfère en rien à deux, trois ou plus de religions en place, petites ou grandes), ni dévoyé d'autre valeurs identifiables religieusement  Il semble tout au plus retourner contre le christianisme ses propre arguments (Sermon sur la Montagne) mais il ne s'agit pas de dévoiement, puisqu'il part d'une tout autre Source: le Ciel, Auteur supposé de La Révélation d'Arès.
Vous formez donc une idéologie tout à fait originale. Les lobbies acharnés à combattre les religions étrangères, qu'elles flétrissent sous le nom de "sectes" — quand les devoirs de la diplomatie officielle ne les contraignent pas à en ménager quelques unes (islam, évangélisme protestant, bouddhisme) — prennent de gros risques devant la Justice en vous rangeant parmi ces "religions intruses dangereuses pour la jeunesse" (Scientologie,Témoins de Jéhovah, etc.), puisque La Révélation d'Arès est indigène. Vous représentez pour en finir un énorme embarras dans l'Hexagone et cela ne va pas aller en s'arrangeant.
De plus, vous confirmez ici une théorie de la société en "petites unités" qui est tout à fait contraire à la globalisation qui progresse, notamment européenne, et une opposition de la "Raison spirituelle" à la religion "émotionnelle",qui vous situent également en dehors de toutes les tendances actuelles.
Les observateurs suivent donc tous passionnément l'évolution de votre mouvement. Quand passera-t-il de vaincu à la position de vaincu respecté puis, peut-être, de vainqueur potentiel dans les temps futurs?
Je voudrais nuancer tout cela, mais si mon commentaire est trop long vous ne le publierez ni n'y répondrez, si je peux espérer quelque réponse.
Christian J. (de la Région Rhône-Alpes)


Réponse :
Ce blog est public, apparemment lu autant sinon plus par nos ennemis que par les Pèlerins d'Arès et leurs amis.
Je suis donc prudent et incomplet dans ma réponse, vous le comprendez.
J'ai un peu de temps cet après-midi en attendant de passer ce soir un scanner de la colonne vertébrale avant de repartir, je m'en espère capable, demain matin pour Bordeaux où beaucoup de travail m'attend.
Nous Pèlerins d'Arès sommes principalement citoyens de pays européens francophones: France, Suisse, Belgique, Luxembourg, et peu visibles dans le tableau religieux général, mais nous sentons-nous vivre en "vaincus" ? Je ne sais pas trop ce que vous entendez par là, sinon que nous sommes évidemment minoritaires — ce qui semble signifier vaincus à vos yeux — et que nous opposons à ceux qui nous défigurent l'amour de l'ennemi, le pardon et la non-violence (la Justice est une arme, donc une violence), même quand nous pourrions juridiquemet argumenter contre eux. Nous ne le ferons qu'en cas de menace très dangereuse que nous pourrions alors assimiler à la légitime défense de survie.
Nous cohabitons en paix avec la culture ambiante, notre mission ne critique ni ne discrédite des autres. Si nous avons des positions défavorables à la religion, à la politique, etc., nous n'avons pas de têtes de Turc; nous croyons bon pour l'humanité en général que les princes du culte religieux, du culte politique, du culte financier, etc., disparaissent un jour pour laisser place à d'autres procédés de gestion du spirituel, du social, de l'économique, etc.
Nous n'empruntons rien aux paradigmes des grandes religions en place, nous n'usons d'aucun "cultural oxymoron", selon une expression qui se répand, et l'espèce de conférence spirituelle déspiritualisée (oxymore s'il en est, je l'avoue), dont il a été question dans les commentaires de l'entrée 126, n'a été qu'accidentelle, ni voulue par moi ni par le Fond de notre foi.
Si nous avons parfois commis des maladresses, il n'y a chez nous ni paradoxe, ni contradiction, ni bizarrerie, comme vous l'avez très bien vu et je vous en remercie.
Les marqueurs trouvés dans notre mission (dans les textes de tracts, affiches, discours missionnaire) sont tous aujourd'hui — après une certaine époque d'erreurs, je l'avoue aussi — issus de La Révélation d'Arès et quand nous parlons d'autres marqueurs: juifs, chrétiens, musulmans, ce n'est que pour en faire remarquer les similitudes avec La Révélation d'Arès, mais jamais pour les copier.
Je pense donc que votre analyse est bonne. Elle souligne en tous points l'authentque originalité, venue de Dieu — oui, de Dieu, je vous l'assure — de la foi et de la misison arésiennes, même si parfois nos missions, par excès de prudence face au anti-sectes ou aux idées générales, ont tendu à prendre un ton plus familier aux oreilles du public qu'il n'aurait dû l'être s'il s'était exprimé de façon arésienne stricte. Mais tout cela est en cours d'amélioration.


25mar12  127C15
Cette entrée 127 ne semble pas suivre le rythme et les péripéties de la précédenbte entrée 126.
Mais peut-être êtes vous simplement empêché de poursuivre vos travaux habituels. Vous parliez dans vos réponses 127C6 et 127C13 d'une claudication douloureuse, d'une visite chez un angiologue puis d'un scanner de la colonne vertébrale. J'espère que rien de pathologiquement très grave ne va venir réduire vos activités que vous avez assumées, semble-t-il, à plein temps jusqu'à maintenant.
Je ne suis pas un de ce que vous appelez le petit reste. Je ne suis qu'un pèlerin d'Arès petit "p", ma foi dans La Révélation d'Arès étant en butte à l'hostilité familiale (je ne peux lire la Sainte Parole d'Arès qu'à l'hôpital, car chez moi elle prend le chemin de la colonne d'ordures).
Je ne vous ai jamais rencontré. Je n'ai jamais pu faire le Pèlerinage d'Arès. Je ne peux pas participer au grand mouvement de foi des Pèlerins d'Arès qu'à travers ce blog, mais je m'inquiète de votre âge, de votre santé, en résumé de votre disponibilité comme si j'étais engagé dans la mission. Je suis infirmier anesthésiste et je sais, de profession, qu'à 83 ans un homme, même volontaire et vaillant comme vous, rencontre les inévitables pathologies du vieillissement qui épargnent rarement le rachis [la colonne vertébrale], laquelle conditionne tellement d'activités humaines.
J'espère que ce n'est pas trop grave.
Les ecclésiastiques (prêtres ou pasteurs) qui ne supportent plus le poids de la doctrine et qui quittent l'église ne sont pas rares, mais vous, vous occupez une place à part. Ce n'est pas le poids de la doctrine qui vous a fait fuir l'église — vous étiez au contraire très attaché à elle, je crois —, mais un événement surnaturel qui a bouleversé votre vie.
Vous êtes pourtant resté un homme courtois, cultivé et tellement humain, qui ne se cache jamais derrière l'extraordfinaire consécration qu'il a reçue. Votre humanité qui éclate si fort dans vos réponses aux commentaires 126 m'a bouleversé. Vous créez un climat d'amitié non seulement entre Dieu et l'homme, climat qui change tellement de celui d'adoration et de soumission de la religion, mais aussi entre les hommes. Je ne sais pas qui sera votre biographe, et j'imagine qu'il y en aura beaucoup — et aussi tardivement que possible, car nous avons besoin de vous vivant très longtemps — mais vous avez une personnalité impossible à confondre avec une autre. Je crois que longtemps après vous des hommes se demanderont dans des circonstances difficiles, cornéliennes: "Qu'aurait fait, qu'aurait dit le Frère Michel an pareil cas ?"
Ce blog permet de répondre à beaucoup de ces dilemmes que nous hommes de l'ordinaires rencontrons.
Ce que nous, qui croyons dans La Révélation d'Arès, entendons par être Pèlerin d'Arès ou seulement pèlerin d'Arès (petit "p") comme moi, paraît tellement limpide quand on lit ce blog, mais il ne lui manque que d'être vrai. Nous ne serons "vrais" qu'une fois vraiment déculturés. Je m'efforce d'aller dans ce sens.
Merci pour tout ce que vous m'apportez.
Ludovic de Bourgogne


Réponse :
Je ne vais pas m'étendre ici sur ma santé, mais disons que, oui, le scanner a révélé un nouveau problème du côté rachidien (sans rpport avec la hernie discale cause d'une sciatique paralysante dont je fus opéré il y a onze ans) et je vois de nouveau voleter au-dessus de moi le scialytique de la neuro-chirurgie sans savoir encore si elle sera possible pour différentes raisons, notamment en raison de mon âge et d'autres problèmes de santé. On en est pour l'heure aux examens et hypothèses face à un problème de vieillissement, comme vous dites.
Ceci dit, j'ai en effet ralenti mon activité côté blog, mais c'est seulement parce que je viens de rentrer à Bordeaux et que je me trouve devant un gros travail de courrier. Mes difficultés à marcher ne m'empêchent pas de m'asseoir devant mon ordinateur.

Et puis, même avec une canne et moins vite que mon habituelle propulsion galopée, je peux quand même marcher.
Je suis heureux que mon blog compense quelque chose dans votre vie spirituelle frustrée, empêchée par "l'hostilité familiale". Vous vivez dans une région où nous n'avons aucune mission où vous pourriez trouver le réconfort de rencontres fraternelles. N'hésitez pas à m'écrire en cas de nécessité.


25mar12  127C16
Comment amalgamer la foi pure islamique ? Comment pourrait-elle être portée par un délinquant et malfrat multirécidiviste ?
Dans les faits, qu'est-ce qu'un délinquant multirécidiviste ? C'est quelqu'un qui choisit d'être un nuisible (un mauvais) de façon confirmée, mais qui ne fait volontairement que des effractions qui n'encourent que des petites peines.
Sinon, comment pourrait-il être multirécidiviste ?! C'est une sorte de yoyo pénitentiaire qui amène les nouvelles de dehors: Un messager. C'est un personnage important dans le monde carcéral parce qu'il a eu le loisir de fréquenter et de connaître des condamnés à de longues peines. C'est le talonneur d'une équipe de rugby... du mal.
C'est pour celà que je dis que les bonhommes ayant une nature consistante, il leur faut une lutte consistante; et ne pas se lasser de répéter (Freesoulblog est peut-être lu par des détenus et je précise : je n'ai jamais vu autant le mot "Dieu" gravé sur les murs des mitards des prisons).
N'ai-je pas commencé de lire La Révélation d'Arès dans un cellule de prison ?
La leçon que j'ai tiré de mes expériences: Partout où il y a des humains (sur la banquise comme dans les plus profondes banlieues du monde), il y a de l'espoir. J'explique cela dans un livre à paraître: "De Jeanne d'Arc à nos jours", une réflexion sur la liberté absolue.
Mais nous devons aussi affirmer haut et fort que la France n'a tué aucun enfant palestinien sur son territoire et de ce fait  vouloir les venger sur son sol est une parfaite absurdité, doublée d'un acte beaucoup plus grave: Celui d'ennemi de la bonne terre de France.
Frère Michel, vous dîtes qu'il faut arrêter de tuer partout : vœu très pieux, mais si des forces étrangères de la haine réussissaient à créer une guerre civile en France, avez-vous pensé au sort de milliers ou de millions de familles françaises innocentes ? On est bien là dans une logique de tyrannie de l'étranger (28/13) qui doit être fermement dénoncée.
Guy P. d'île-de-France


Réponse :
Oui, bien sûr, la France n'est pas coupable de la mort d'enfants dans la bande Gaza et "vouloir les venger sur son sol [de France] est une parfaite absurdité" au sens étroit, mais ce n'était pas une absurdité dans l'esprit de Mohamed Mehrad, car il partait d'un esprit de croisade générale contre tout ce qui opprime le peuple de l'Islam, y compris contre tout qui ne condamne pas ouvertement cette oppression. Il ne partait pas d'un esprit de vengeance au sens étroit, sur le terrain. Il partait de l'idée générale de vendetta qui sévit par toute la terre que La Révélation d'Arès entend et déplore dans l'expression vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9).


25mar12  127C17
Dans cette entrée, vous comparez la "mission "sociale" (ou " morale", ou " philosophique")" à "ce vieux manteau couleur de désert, tellement plus confortable, comme toute vieille nippe, tant que nous tardions à revêtir le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1)."
[Comme réponse au fait que] nous fûmes tant de frères à avoir despiritualisé la mission (peut importe sous quelle forme cela fut fait, ainsi que son intensité), vous suggérez : "Peut-être aussi parce que la Raison dont fait preuve La Révélation d'Arès porta certains à la rationaliser complètement… Le ton de Raison de La Révélation d'Arès, nouveau pour notre culture faite à la foi émotionnelle des religions, a amené certains Pèlerins d'Arès à la rationaliser au point d'oublier que la Raison du Père n'est jamais subliminale, ne va jamais sans transcendance."
Vous venez de m’offrir un élément de réponse très important au leurre dans lequel je me suis trouvé pendant une vingtaine d’années au sein de l’assemblée, dont je me suis éloigné il y a quelques années — cinq ans je crois —, car je sentais bien que quelque chose n’allait pas, qu’il y avait là un mensonge, mais quoi ?
Je n’ai pas participé à la mission sociale (groupe sécurité social, groupe Yougoslavie, groupe logement avec le DAL (Droit Au Logement), etc.), ni à la mission philosophique ou morale, mais je despiritualisais ma mission, parce que je n’arrivais pas à l’appréhender avec la bonne intelligence (10/12).
C’est avec mon vieux mental de révolutionnaire, d’homme souffrant (Rév d'Arès xvi/9) de ce monde et qui se (dé)battait comme il pouvait, que je coloriais ce verset: La Vérité c’est que le monde doit changé (Rév d'Arès 28/7). Ce vieux mental qui ne voit son changement comme une incidence dépendante du changement du contexte dans lequel se trouve l’individu. Je schématise, mais c’est par ce jeu que finalement la pénitence (30/10), le changement, s’emplissent de notion de potentiel et se remettent à un avenir plus ou moins proche et non à se fouiller comme une mine (24/5) ici et maintenant.
Je ne suis pas un tartuffle (vous vous souvenez peut être que vous m’aviez à juste titre déconseillé il y a 2 ou 3 ans d’entreprendre la création d’un café spirituel). C’est honnêtement que j’ai mené ma vie de pèlerin d’Arès. Mais je roulais dans ma dent (Rév d'Arès xvii/3) La Parole et votre enseignement (39/1), je ne me savais pas si opineur (23/3), être à ce point taupe (23/2). C’est tout naturellement que cette rationalisation me permettait de raccrocher les deux bouts et de perdurer au sein de l’assemblée. Cette despiritualisation de la mission et par extension de la vie de l’assemblée (elle ne peut pas ne pas en avoir subit les effets), est quelque part ce menteur qui rassure le mauvais (Rév d'Arès iv/06), mais elle m’a permis de ne pas couper le fil avec La Révélation d’Arès.
Dans l’entrée 113 vous écrivez: "Du 13 avril 1974 au 2 octobre 1977, je n’eus d’autre secours spirituel et moral que celui de ma conscience. Ce fut de ma vie la période la plus tourmentée : Quarante mois de lutte intérieure et d’irrésolutions et résolutions se succédant… Mon tourment était de renoncement à tout ce que à quoi j’avais cru et qui avait fait mon bonheur, mais beaucoup plus d’autocritique, de constat de ma piètre valeur." Dans un ancien numéro du « Pèlerin d’Arès » trimestriel, ou dans une allocution, vous parliez de "lambeaux de chair".
Ce travail de curage, afin d’abandonner son vieux manteau pour en revêtir un neuf (Rév d'Arès 1/1), je ne l’avais à peine entamé et seulement sous un angle moral. Aussi les sentiers (7/1) que j’empruntais, leurs pentes (7/2) étaient abruptes, les rocailles (25/5) qui les couvraient, c’était du silex, et encore je ne vous parle pas des épines (31/7), les miennes. Je voyais les autres frères et sœurs sereins, alors que moi, c’était souffrance et solitude.
Ce travail je l’entreprends aujourd’hui, curieusement il me semble plus léger (Rév d'Arès 28/25).
C’est pour toutes ces raisons que je dis que je me suis leurré pendant vingt ans et que je me suis finalement éloigné.
À la fin de ma lecture de l’entrée 126, de tous ses commentaires et de vos réponses, je me suis senti roué de coups de poing et j’en ai longuement pleuré. Je n’ai pas lu frère C., j’ai lu frère D.
Aussi, prophète Mikal (Rév d'Arès xxxi/10, xxxvii/2), je vous demande humblement pardon pour tout cela.
Si vous permettez j’ai une question à vous poser : dans votre réponse au commentaire 126C59 vous dites: "Il ne m’a pas échappé, à l’époque, que la fameuse campagne "anti-sectes" fut, un temps durant, une des forces extérieures composantes de la "mission sociale", mais, comme vous dites, ça ne nous excuse pas." Si dans la tempête nous abandonnons le vaisseau de peur qu’il sombre, si nous perdons confiance dans sa solidité face aux vagues et aux mugissements du monde, c’est que nous avons peur de notre propre ombre sur la Mer. Le Père a promis que les légions de Saints seraient avec nous. Quel bel équipage, pour invisible qu’il soit."
"Nous avons peur de notre propre ombre sur la Mer..." Que voulez-vous dire exactementénbsp;?
Pour terminez, prophète Mikal, je ne peux m’empêcher de penser à cet homme Michel (1/1) qui a eu le courage de se curer, sans qui vous ne seriez pas, sans qui il n’y aurait pas de marmot (xi/13, xxx/13-18), et de lui en être reconnaissant.
(Un) Dominique d'Île de France


Réponse :
Qu'est-ce que j'entends par "Nous avons peur de notre propre ombre sur la Mer..." ?
Un exemple: Frère C. au temps où il donnait des conférences déspiritualiséesi (voir entrée 126) avait la foi. Il croyait en Dieu, dans La Révélation d'Arès, etc. Si, dans ces conditions, il donnait des conférences d'incroyant, sans Dieu ni Révélation d'Arès, c'était comme s'il avait eu peur de sa propre foi, peur de lui-même, peur de sa propre ombre métaphoriquement parlant. Tous ceux qui  suivaient la même voie déspiritualisée, en cachant leur foi, en ayant peur de nommer les objets mêmes de leur foi, semblaient eux aussi vouloir cacher au monde leur propre ombre.


25mar12  127C18  
La déculturation est un très long processus, qui passe d'abord par soi, en tenant compte de notre éducation, de notre nature, de notre caractère, de la vie qui a façonné notre vie, de nos aspirations, de notre courage, de nos peurs, de nos inhibitions, de nos angoisses, de nos joies, de nos communautés, de notre nationalité, de nos névroses, de nos principes, de nos hormones, de nos a priori, de nos résistances au qu'en-dira-t-on, de notre méconnaissance de nous même, du temps qui change et qui nous change, etc., mais avant tout de notre manière de nous aimer nous mêmes.
Autrement, comment aimer les autres comme soi même si l'on n'est pas parvenu à s'aimer soi-même ?
Autant dire que c'est titanesque et que donner un coup de pied dans la fourmilière n'est pas si simple, quand on sait à quel point la société nous impose sa culture, ses cultes, son prêt-à-penser, sa pensée unique.
Alors pétochards ? Non, nous sommes endormis, [endormis] par l'hyperconsommation, la manipulation, les lois et les devoirs, les mensonges, une nutrition qui laisse à désirer et influence forcément notre condition mentale et physique. 
Voter ? Mais pour qui, diable ? Pourquoi allez voter puisque nous savons que chacun des candidats est le clone de l'autre, que la finance est aux commandes ? Robespierre n'est pas encore arrivé...
Voter, parce qu'on nous rétorque que c'est un devoir, que c'est civique, qu'il faut le faire pour ceux qui se sont battus pour obtenir ce droit ?  Quelle farce ! Plus c'est gros, mieux ça passe. C'est le grand show de la télé réalité.
Où est la Liberté ? Nous n'avons que des libertés dans cette société.
Frère Michel, vous avez évoqué à [ville du Sud-Est] le drame du 11 septembre et vous avez cité le président US de l'époque.  Des millions de personnes dans le monde pensent que le 11 septembre n'est qu'une fabrication, un "inside job" et il y a suffisamment d'évidences pour étayer cette théorie. Pourquoi donner un quelconque crédit à cette famille qui détenait pendant la deuxième guerre des actions chez IG Farben ? [imporatente industrie allemenade à l'époque nazie].
Voilà pourquoi je suis Pélerin d'Arès, parce que cette société n'est faite que d'illusions, mais surtout faite de mensonges énormes. Il n'y a rien de vrai et pour répondre à cette personne qui s'étonne que l'on soit pétochards, il faut savoir qu'aujourd'hui si l'on s'oppose au "politiquement, économiquement, religieusement correct", on est à deux doigts d'être considéré comme un terroriste.
Je suis actuellement très impliquée dans le mouvement anti-gaz de schiste. Combien parmi ceux qui se disent pour savent-ils de quoi il en retourne exactement ? La plus grave erreur s'est l'Ignorance. Gaz de schiste, une manne financière incroyable pour les pétroliers qui forcent leur chemin sur nos territoires,..des compagnies étrangères qui veulent exploiter ce gaz sur notre territoire pour nous le revendre ensuite. Il y a comme un problème dans l'énoncé..Sur un département français il faudra s'attendre à quelque 600 000 forages ! Les collectifs chargés de collecter et de rassembler les gens ont beaucoup de difficultés à faire bouger tout ce monde endormi. Mais les Ardéchois sont parvenus à faire reculer les pétroliers, lorsqu'ils sont descendus à 15.000 dans la rue ! 
Ces lobbys pourront revenir à la charge pendant les 15 ans à venir. Extraire du gaz de schiste dans un pays grand comme un timbre poste, c'est de la folie furieuse. Ah! mais c'est le lobby pharmaceutique qui doit se frotter les mains, les médicaments pour le cancer, les lésions cérébrales irrémédiables doivent déjà être déjà dans les pipettes de fabrication.
Et puis, les vétérinaires ont de beaux jours devant eux aussi (super débouché professionnel) car les animaux deviennent impropres à la consommation. Et quand l'eau potable aura été polluée pour des milliers d'années, ce sont les populations qu'il faudra déplacer parce qu'on ne peut pas vivre sans eau.
Voilà ! Je donne cet exemple du gaz de schiste qui est d'actualité et l'organisation [contre  lui] des populations et des élus concernés est aussi une forme de mission.
Excusez moi de vous parler de ce sujet qui n'a pas grand chose à voir avec votre entrée, Frère Michel. La Révélation d'Arès nous parle intérieurement, selon notre entendement, simplement, peu importe qu'Untel fasse des conférences sur la Parole, ou qu'un autre prêche pour sa propre paroisse, l'unicité est intérieure.
(Une) Brigitte du Sud


26mar12  127C19  
Depuis quelques jours je médite sur votre entrée 127, qui donne beaucoup à penser.
C'est peut-être la première fois, depuis que j'étudie votre enseignement, que je vois de façon aussi aiguë ou concentrée la différence entre l'homme de ce monde et l'homme qui change sous l'influence de La Révélation d'Arès.
On retrouve bien dans cette entrée 127 des représentations déjà trouvées dans vos écrits depuis longtemps, mais ici elles sont réunies dans ce que j'appellerais le squelette du Pèlerin d'Arès.
Vous commencez par dire qu'il y a beaucopup de "pèlerins d'Arès petit p" pour parler comme Ludovic [127C15], qui croient dans La Révélation d'Arès, mais pour des raisons ou avec des résultats pas vraiment dans la ligne de ce que Dieu et son prophète attendent — ceux que j'appelle les tièdes ou les dérivés —, puis vous définissez en quelque paragraphes ce que vous appelez "Pèlerins d'Arès grand P" (entrée 0097) dès aujourd'hui mais dans la perspective du très lointain avenir où les fronrières des nations-masses s'effaceront sous l'influence de la pénitence, moteur d'une nouvelle civilisation, quand les hommes s'uniront en "petites unités" indépendantes qui, je suppose, ne seront plus liées par une langue, une famille de sang, la loi du sol, une religion ou un draperau, mais liées en "familles d'affinités" comme vous dites déjà, frère Michel, par des idéaux, des choix conscients, tous axés sur le Bien.
C'est fascinant mais complètement utopique.
En même temps, vous avez raison: Comme je vous ai entendu dire (ou comme je l'ai lu): Il n'existe pas d'amour ni d'intelligence de masse, il n'y a d'amour et d'intelligence qu'entre individus qui vivent ensemble ou qui du moins se discernent très bien."
On pense à la Suisse et ses petits cantons. En somme, la petite unité 'est le village ou la vallée, quelque chose de vraiment petit. Mais il faut encore que ces "petites unités" s'entendent entre elles d'une part pour accepter leurs différences de "gestion" comme vous dites et en même temps pour échanger entre elles. Quand, comparé à l'harmonie suisse, qui est exceptionnelle, on voit la guerre entre la Palestine et Israël, deux petites unités, on se demande si ce que vous dites est vraiment possible.
En tout cas, votre entrée 127 est dans le droit fil de la précédente "déculturation" (126) qu'elle complète. On ne voit pas, c'est vrai, comment des petites groupes humains peuvent s'entendre s'ils revendiquent chacun une culture considérée supérieure à celle du voisin, considérée illégitime ou nuisible.
Vous me donnez le frisson quand je mesure la dimension de l'utopie que vous préconisez, bien que je la reconnaisse conforme au Souffle de La Révélation d'Arès, et en même temps vous me donnez un immense espoir. La Révélation d'Arès donne indiscutablement naissance à la seule solution possible pour ce monde au système complètement usé, comme tout le monde le voit dans la présente campagne présidentielle: "La politique n'a plus rien à dire, comme vous dites Frère Michel. Il ne s'agit plus que d'embaucher des gestionnaires. Le problème est dans les immenses et terribles pouvoirs qu'on donne à ces simples gérants ou intendants. L'antique loi des lions ne devient plus que l'actuelle loi des rats [Rév d'Arès xix/24) mais en garde la violence sans plus jamais en égaler la grandeur humaine." C'est à peu près ce que vous m'avez dit en me recevant au Pèlerinage l'année dernière [2011]."
Signature oubliée


Réponse :
Je ne me souviens plus très bien de ceux et celles que j'ai reçus au Pèlerinage l'été 2011 et comme vous avez oublié de signer votre commentaire, je ne vous situe pas du tout.
Vous semblez, en tout cas, bien connaître ma pensée à présent, quoique vous la précipitiez trop. Le bien est l'objectif du pénitent dès maintenant mais ses conséquences sociales se feront longuement attendre: quatre genérations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), c'est-à-dire qu'une longue patience sera nécessaire aux générations de Pèlerins d'Arès venues après les nôtres.
Quand je parle de "petites unités" je parle d'un résultat très lointain, du très lointain changement en bien qu'aura provoqué un reste de pénitents certes petit (Rév d'Arès 24/1), mais assez conséquent pour influencer la masse humaine autour de lui et la désintégrer de façon intelligente, constructive,.au lieu de la laisser se désintégrer de la façon méchante, funeste, destructrice, que La Révélation d'Arès prévoit sous le terme général de péché des péchés (38/2).
Les "petites unités" dont je parle s'entendent uniquement comme constituées d'hommes de bien, d'homme du temps qui vient, et toutes comparaisons avec des petites nations actuelles sont très hasardeuses.

L'exemple que vous donnez: Palestine et Israël, donne à réfléchir, précisément.
Il montre, d'une part, que dès que le voisinage de deux groupes humains n'est pas d'avance convenu et accepté par les deux parties, mais est le résultat d'une violence, d'une occupation forcée du sol par l'un des deux, il ne peut en résulter que des malheurs.
Il montre, d'autre part et corollairement, que la solution de la cohabitation entre Palestine et Israël n'a pas de solution politique, mais n'a qu'une solution spirituelle comme le prescrit La Révélation d'Arès. Les deux parties doivent entrer en pénitence (Rév d'Arès 8/6, 31/2, 33/13) et se voir l'une l'autre avec l'œil du dedans (ii/10) ou œil du bien: de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence et de la liberté absolue, non avec l'œil du dehors (ii/10), l'œil faux des raisonneurs religieux et politiques.
Le premier Premier Ministre d'Israël, David Ben Gourion, avait très bien vu le mal: "Tout le monde voit le problème qui pèse sur les relations entre Juifs et Arabes. Mais personne ne voit qu'il n'y a aucune solution au problème. C'est une faille aux deux bords impossible à ressouder. Nous Juifs voulons que cette terre soit la nôtre. Eux Arabes veulent qu'elle soit la leur." Ben Gourions voulait dire qu'il "n'y a aucune solution" politique "au problème," mais il se gardait de dire qu'il y a une solution spirituelle, laquelle est déjà inscrite dans la Bible Juive: Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Lévitique 19/18).
Ce n'est pas sans raisons spirituelles profondes, "dans le droit fil de La Révélation d'Arès" comme vous dites, que j'ai appelé à armer un nouvel "Exodus" pour la Palestine et Israël lors de L'Œil S'Ouvre 1988 à Paris !
La revendication par les Israëliens de la terre de leurs ancêtres ne tient pas, parce que la Terre Promise est toute la terre pour tous les hommes, tous enfants du Créateur.
De plus, si tous les groupes humains qui quittèrent, à une époque lointaine, leur sol ancestral pour s'installer ailleurs ou se disperser se mettaient soudain à revendiiquer un droit au retour à ce sol, la terre entière deviendrait la lisse d'une gigantesque guerre des revendications.
La planète Terre est à tous les hommes et n'importe quel homme peut revendiquer n'importe quel territoire pour y vivre et la paix ne peut régner entre groupes s'installant ou nomadant (j'entends par "petites unités" aussi bien les nomades que les sédentaires) que si la pratique du Bien soude les âmes entre elles.
La lutte qui est devant nous, Pèlerins d'Arès, est donc une lutte titanesque, une lutte créatrice au sens génésiaque — D'où mon affiche de "L'Œil S'Ouvre" 1988: "Reprenons la Lutte (Matthieu 10/34)", que mes frères aveugles ou peureux et manquant de confiance en moi ont bêtement supprimée pour "L'Œil S'Ouvre" 1989 et 1990...
Une lutte titanesque entre deux visions de l'homme :
Celle qui aujourd'hui contrôle le monde: l'homme comme animal pensant et athée (ou athéïforme, comme je dis)
contre
Celle, vue comme archaïque et déclinante, de l'homme spirituel que le Père nous envoie ressusciter, l'homme avec une âme (Rév d'Arès 4/5-8, 17/4, etc., xxxix/5-11) qui survit à la mort et qui est co-créateur de ce monde qu'il peut restaurer comme Éden, comme monde de bonheur où la mort même sera vaincue et qui, comme le Père m'en permet la prévision, ne pourra qu'être faite d'une multitu de "petites unités" humaines.
C'est une lutte fondamentale que n'avait pas vue un autre frère aveugle ou peureux, qui promut des missions et des conférences déspiritualisée (voir commentaires 126), alors que le réveil de la spiritualité humaine, le réveil de l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27) au fond de l'homme, est centrale dans notre foi.
Ceux qui, ayant étudié La Révélation d'Arès, n'ont pas encore vu ou n'ont pas encore carrément proclamé cet enjeu formidable sont complètement à côté du Fond des Fonds (xxxiv/6).


27mar12  127C20
Ce commentaire me parvient sous pli postal. Il concerne "déculturation" (entrée 126) mais n'est pas inopportun dans la page de commentaires de l'entrée 127 "où en sommes nous?"

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Je ne suis pas restée détachée de tout ce qui a été révélé sur votre blog sous l'article "déculturation" [126] même si je me suis tue, et à plusieurs reprises j’ai voulu y apporter ma voix. Mais malheureusement après chaque relecture je n'étais jamais satisfaite de mon commentaire que je ne trouvais pas à la hauteur de la vie spirituelle que vous y insuffler et auquel j'apportais des corrections sans fin.
Mais le temps passe et aujourd'hui je pense important de rompre ce silence même si c'est avec maladresse.
J'imagine que vous me savez dévouée à la Parole donc évidemment à son prophète et à la Vérité qu'il nous enseigne et que je défends. Mais, comme je ne missionne pas à vos côtés et que vous ne pouvez pas apprécier ni ma mission ni ma pénitence jour après jour, comment pourriez-vous en être sûr ?
De plus, j'ai conscience que ce que je vous donne à travers mes courriers, ce sont plus des mots que des actes et la confiance absolue que j'ai en vous comme en Dieu n'est peut-être pas vérifiable par mes actes qui ne sont malheureusement pas exemplaires et par conséquent ne témoignent pas de ma foi. Mais j'y tends.
Je n'ai connu ni frère C. [voir commentaires 126] ni cette époque de la "mission sociale" [et] donc je ne me sens pas directement concernée — peut-être à tort — et je ne conçois pas un seul instant être Pèlerin d'Arès sans suivre son prophète, mais je suis pécheresse et donc co-responsable avec tous mes frères et sœurs pécheurs.
Et à ce titre j'ai honte de nous pour tout que ce que vous avez subi ce dernier mois sur le blog [commentaires 126].
Demander à notre prophète de se justifier ?! Préférer défendre l'impiété d'un frère et l'égarement d'une mission despiritualisée qui a entraîné d'autres frères envers et contre le prophète ?! Et apprendre que vous avez été tenu à l'écart depuis longtemps, vous qui avez choisi librement de nous donner toute votre vie pour nous enseigner la Vie spirituelle et nous guider dans cette mission de recréation du monde... Je vous demande pardon au nom de notre impiété, même si je me range auprès de vos unis.
L'homme est porteur d'une sublimité, nous dit notre Créateur, que chacun de nous peut retrouver en accomplissant sa Parole avec constante et patience. Alors, je pardonne, et j'essaye de tirer les leçons de cette erreur pour progresser dans ma pénitence et ma mission avec mes frères et sœurs de Genève, et dans mon cœur.
Et pour progresser, en plus de La Révélation d'Arès et de tous vos écrits, il y a votre blog dont je suis une fidèle lectrice depuis sa création.
C'est une mine d'or pour nous les Pèlerins d'Arès, pour moi.
Ce blog me donne les outils indispensables à ma mission que je retrouve dans vos réponses aux commentaires et que j'utilise dans mes contacts dans la rue ou ailleurs.
Et-des outils indispensables à ma pénitence, comme; par-exemple, convernant l'humilité dont il faut faire preuve, que je croyais connaître mais que je survolais seulement...
L'humilité dont vous faites preuve dans ce dernier article suite à la conférence de Frère C. à laquelle vous avez assisté [dans une ville de Midi-Pyrénées, France, en 1998].
Comme le frère aîné [Rév d'Arès 16/1] souffre d'être loin de nous, nous souffrons d'être loin de lui.
Mais ce blog me permet de suivre votre enseignement en "live" [comme on dit à la Télé], d'être liée à vous et à cette recréation continue. Cela me permet d'être en éveil au quotidien par ce lien, bien que pauvre puisqu'il passe par l'Internet, mais en "live",» c'est-à-dire presque en instantané et donc très utile à ma pénitence quotidienne.
Il rompt également avec ma solitude et me lie à tous mes frères et sœurs qui par leurs commentaires alimentent ce blog et participent à son existence.
Alors, puissent ses dernières révélations assainir nos assemblées et nos cœurs !
Puissions-nous être dignes de vous, et, au lieu de vous voir "trembler" de peine, ce bien triste vendredi matin en vous lisant, vous voir frémir de joie devant la victoire du petit reste que vous avez formé et qui prend enfin le large sur la Flotte du Roi  emportant avec lui les hommes et femmes de demain, du temps qui vient.
Karin de Suisse


Réponse :
Le mois dernier, parmi les très nombreux commentaires que je n'ai pas publiés pour ne pas alourdir la page de commentaires de l'entrée 126 "déculturation", il y en avait un d'une sœur Maryse d'Île de France, qui dénonçait ma soif de louanges ou de compliments.
Je ne sais plus par quels mots exactement Maryse s'indignait que je fusse aussi friand de gloire. Néanmoins, tout en respectant la mauvaise opinion que Maryse a de moi — une humiliation n'est jamais inutile —, je trouvai, d'une part, bizarre que son reproche tombât dans une page de commentaires (entrée 126) où je n'étais pas particulièrement flatté, et d'autre part plutôt irréfléchi de reprocher au témoin et prophète involontaire et indigne d'un événement surnaturel aussi important que La Révélation d'Arès ce qui est aussi évident qu'inévitable, à savoir qu'il ne peut évité d'être considéré et respecté pour ce qu'il est : le témoin et prophète, même involontaire et indigne, d'un événement surnaturel aussi important que La Révélation d'Arès.
Ma sœur Karin, ce ne sont pas les louanges — si l'on regarde comme louanges ce que vous me dites — que je retiens de votre très touchante lettre. Ce que j'en retiens, c'est sa chaude affection fraternelle pour celui qui, par delà le citoyen Michel Potay, l'homme ordinaire, le pécheur, sans mérites en tant qu'homme, est malgré tout le témoin de La Révélation d'Arès, l'homme aux bras bleuis par les coups et griffés par les épines (31/7) tout comme le sont les bras de ses frères et sœurs moissonneurs. Vous me traitez seulement en frère aîné (16/1), en père (xxxiii/14).
Merci, merci du fond du cœur, pour ces lignes qui me touchent profondément, ma sœur Karin.
Ne pensez pas que j'ignore que vous êtes une pénitente et une missionnaire fidèle sur votre terre helvétique.
Vous êtes en droit de protester cela. J'emploie ici le verbe protester dans le sens transitif qui forgea le mot Protestant sur la terre qui abrita les parpaillots réfugiés de France, dont Jean Calvin; aux jours de la Réforme. Une réforme qui ne fut pas achevée, puisqu'elle ne sut pas revenir assez loin en arrière, aux sources évangéliques, ne sut pas oublier les conciles qui donnèrent naissance aux églises et à leurs dogmes.
Voilà une réforme qu'aujourd'hui vous poussez plus loin, jusqu'au simple et pur Sermon sur la Montagne auquel nous renvoie implicitement La Révélation d'Arès.

Genève n'est-elle pas un lieu approprié pour reprendre la Réforme commencée aux XXVIe et XVIIe siècles et l'amener jusqu'où le Père nous demande aujourd'hui d'aller ?
Saluez pour moi toute la vaillante mission de votre canton ainsi que d'autres cantons, notamment celui de Neuchâtel !


27mar12  127C21
Je trouve que cette entrée à des accents nietzschéens.
Pas étonnant que les "anti-secte", qui ne savent pas où vous classer dans leurs idées, ne sachent pas qui sont les Pèlerins d'Arès.
Je suis étonné que vous soyez un anti-nietzschen notoire.
Nietzsche fut le premier rationaliste moderne et vous vous êtes quelque chose comme le premier rationaliste spirituel.
Pour autant qu'on puisse décrypter votre pensée complètement sous le raccourci d'un article de blog inévitablement court.
Il y a quelque chose de contradictoire en vous, une contradiction qu'on ne retrouve pas dans La Révélation d'Arès dont vous vous réclamez.
Je dis parfois à ma femme: "Ce Michel Potay, il a dû assassiner le vrai témoin de cette Révélation d'Arès pour se l'approprier et la mettre à sa sauce."
Jojo le Pyrénéen


Réponse :
Un anti-nietzschen notoire, moi ? Il est faux que je sois un anti-nietzschéen.
Certes, je ne suis pas nietzschéen non plus. Comment pourrais-je l'êtree ? Nietzsche ne partageait pas ma foi en un Créateur soucieux de sa créature humaine, ma foi en un salut transcendant, en un retour au paradis terrestre, Éden, par la voie de la pénitence, mais je partage certains aspects de la déconstruction que fit Nietzsche du système religieux, philosophique et moral dans lequel ce monde baigne encore, parfois même sous des apparences athées ou rationalistes, système qui n'est pas le moindre agent du mal qui affecte ce monde.
Je considère Friedrich Nietzsche comme le promoteur de la philosophie de la déconstruction bien avant Jacques Dérida, dont on croit à tort qu'il fut le premier philosophe de la déconstruction.
Par ailleurs, je ne crois pas que Nietzsche fut "le premier rationaliste moderne". On qualifie plutôt de modernes les penseurs du Siècle des Lumières. Par contre, Nietzsche est sans doute le premier rationaliste postmoderne.
S'il a cassé beaucoup plus que ce que le Créateur appelle les idoles de l'esprit (Rév d'Arès 23/8), puisque Nietzsche alla jusqu'à "tuer Dieu", son propre Créateur, dont il ne comprenait pas qu'il recelait l'image et ressemblance, il "cassé" bon nombre "d'idoles" que le Créateur lui-même casse dans La Révélation d'Arès.
La Révélation d'Arès
est une œuvre divine de déconstruction.
Nietzsche est allé trop loin, nul doute. Il est allé jusqu'à juger sottement idéalistes les idéaux de l'humanisme comme le progrès, la philantropie, le souci de développer le bien social par la connaissance, la science, la technique, souci qu'il assimilait à une sorte de religion, bref, à son refus du salut spirituel il ajoutait son refus d'un possible salut terrestre, bien qu'il ne se montrât pas toujours, sous cet angle, sans contradiction, puisqu'il admettait l'existence de ce qu'il appelait amor fati, amour du destin chez Marc Aurèle (philosophe antique), plutôt amour de la vie présente chez Nietzsche.
Bref, Nietzsche rompait même avec les idées athées et rationalistes (il aurait été un ennemi farouche du communisme politique s'il n'était pas mort en 1900), quand il les estimaient trop idéalistes, trop proches du rêve. Mais Nietzsche était quand même bien un homme avec une sensibilité d'homme: À Vienne n'alla-t-il pas jusqu'à prendre par le cou, dans un geste de tendresse, un pauvre cheval battu par son cocher ?
L'homme restait au centre de la pensée et du souci de Nietzsche... et je passe sur le très beau style d'écriture de Nietzsche comme écrivain.
Je ne suis pas nietzschéen au sens qu'Albert Camus donnait au nietzschéisme: "Le nietzschéisme, théorie de la volonté de puissance individuelle, était condamné à s'inscrire dans une volonté de puissance totale," mais je ne suis pas quand même anti-Nietzschéen, parce que je ne crois pas que l'homme puisse atteindre au haut niveau de pénitence qu'il faudra pour changer le monde (28/7), s'il n'a pas quelque part au fond de lui une certaine "volonté de puissance"  pour vaincre le mal et faire triompher le bien, comme le Père nous le demande.
Autrement dit, rien n'est aussi simple que le croient "les bonnes âmes" anti-nietzschennes ; tout n'est pas à rejeter des pensées de valeur, celle de Nietzsche comme celle de beaucoup d'autres très proches ou très différents de lui. Ce sont tous les hommes qui changeront le monde, Nietzsche avec une multitude d'autres aussi inattendus. Même si le petit reste de Pèlerins d'Arès devient le fer de lance du changement du monde par la pénitence, ils auront toujours assez d'humilité et de lucidité pour savoir que ce n'est pas à eux seuls, petit reste, que l'humanité devra son salut, mais que c'est à elle-même, humanité, qu'elle le devra.


27mar12  127C22
Les petites et moyennes entreprises (PME) actuelles peuvent-elle être un espace de création, un embryon, des microsociétés dont vous parlez dans cette entrée ? Au moins, elles doivent être un espace de travail pour que chacun puisse expérimenter la pénitence arésienne.
Je travaille dans un petit commerce. Nous sommes une poignée dans l'équipe. C'est mon terrain d'expérimentation quotidien. La promiscuité dans laquelle nous vivons provoque immanquablement des tensions. Les petits détails qui exaspèrent, les rancœurs malsaines, les vengeances mesquines, la mauvaise foi, les non-dits, le regards mauvais, les frustrations diverses, en bref, la bêtise, le péché dans sa plus simple et archaïque forme.
Misérable condition spirituelle, à peine un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5), mais malheureusement tellement répandue. Lorsque le dialogue est coupé, la confiance perdue, ces tensions s'amplifient, elles se comportent comme un mauvais germe qui pousse en nous et devient une mauvaise herbe. Au moment le plus inopportun, cette mauvaise herbe ne manquera pas de sauter sur la langue (36/16) pour proférer un jugement, médire, se moquer, faire circuler des rumeurs, ou plus pernicieux, se parer de bonnes intentions pour masquer une rancœur et balancer une saloperie, l'air de rien... la boucle est bouclée.
Le cercle vicieux et sa vengeance sans fin (27/9) sont en route. La pénitence apparaît alors comme la seule alternative pour briser le cercle vicieux. Elle permet de se débarrasser de la mauvaise herbe pour y substituer le Vrai, un jardin dans la tête (II/9), et engager un cercle vertueux, sans loi ni chef.
Le contexte professionnel est donc une occasion permanente de dépassement et de pratique active de la pénitence. Comme dans toute la vie me direz-vous... Certes, sauf que si on peut encore choisir ses amis et ses relations, on ne choisit pas nécessairement ses collègues ou ses patrons. Qu'ils nous exaspèrent, nous jugent, ou nous haïssent, nous leur devons l'amour évangélique. Et c'est là toute la différence. Mais qu'est-ce que c'est difficile ! D'aucuns me rétorqueront qu'il suffit de rester "professionnel", neutres et bienveillallants. Dans la théorie oui, dans la pratique, c'est une autre paire de manche.
Ce disant, une question me vient: Si l'on sent que l'environnement professionnel nous nuit profondément — ne t'encombre pas de parents et amis impies (39/7) — doit-on s'en extraire ou au contraire l'affronter en le considérant comme une occasion de dépassement ?
À la question que vous posez "où en sommes-nous ?", je vous réponds humblement ceci : pauvre pécheur, mauvais élève pénitent, néanmoins rempli d'espérance et de courage, j'essaye dans mon travail (et ailleurs aussi, mais c'était ce point de vue que je voulais mettre en avant dans mon commentaire) de ranimer le Bien en moi, en jugulant les pulsions destructrices qui pointent le bout de leur sale nez lorsque tel ou tel collègue m'exaspère (une réaction de l'orgueil?), et en essayant d'y substituer le mot vrai, les bonnes attitudes, les justes décisions, dans le sens de l'amour de tous mes prochains. Concrètement, dans mon cas, c'est l'humour et l'auto-dérision qui marchent le mieux. À chaque fois que c'est possible, je substitue l'humour à la colère. Pourtant, malgré moi, le mal surgit, dans la majorité des cas, et, de-ci de là, de temps à autre, le Fond surgit. 1 fois sur 100, le Fond surgit. Demain, je souhaite le faire passer à 1,1 sur 100, après-demain à 1.2...
Lorsque nous serons suffisamment pénitents, à quoi pourront bien ressembler ces petites entreprises qui tisseront l'activité économique de nos microsociétés ? Je sais que certains de nos frères ont leurs entreprises et tentent d'y accomplir la Parole. Ressemblent-elles déjà un peu à ces micro(nano?)-sociétés que vous décrivez ?
Florian de Bordeaux.


Réponse :
Tous les problèmes de relations humaines sont affaires de terrains, de terrain humain, de travail, etc. Je ne peux donc répondre pour vous à des questions qui concernent votre milieu de travail que je ne partage pas et que je ne connais même pas. Mais vous me semblez faire les demandes et les réponses plutôt bien. Vous réalisez, au contact des autres, combien est difficile la pénitence, mais aussi, par voie de conséquence, combien elle est devenue nécessaire si nous ne voulons pas que ce monde devienne littéralement un enfer.
Poursuivez votre pénitence, poussez chaque jour un peu plus l'amour du prochain, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et devenez chaque jour plus libre de préjugés et autres préconçus.
Vous gagnerez en humilité, c'est-à-dire en clarté. Ce sera lent, inévitablement lent, mais vous me semblez plutôt bien parti.
La petite entreprise qui vous emploie ne me semble vraiment, a priori, le modèle de la microsociété du futur.
Mais n'anticipons pas. Il est encore loin le monde des "petites unités" humaines que j'évoque ici.
Je crois que je vous verrai à la mission de Bordeaux samedi. Je pars demain matin pour passer un IRM dans un hôpital du Sud où l'on a bien voulu me donner un rendez-vous sans trop tarder (à Bordeaux il faut trois mois pour passer un IRM). Je boite de la jambe droite devenue raide et douloureuse et je dois rencontrer la semaine prochaine un neuro-chirurgien en vue d'une laminectomie (élargissement du canal médullaire vertébral) grâce à quoi je retrouverai, j'espère, l'usage de mes jambes dont j'ai grand besoin dans ma mission. Mais je serai samedi de retour à Bordeaux spécialement.
La question la plus difficile va être pour mol le calendrier, parce que j'ai un planning plein et le Pèlerinage commence dans moins de trois mois... Et j'ai ma mission mensuelle dans le Sud-Est, etc. etc. Je sais que la convalescence d'une laminectomie est assez pénible et longue. Mais peut-être le chirurgien hésitera-t-il à m'opérer en raison de mon âge et de mes conditions cardiaques pas idéales et alors mon souci se résumera à l'achat d'une canne et à l'apprentissage du boitement.
C'est quand même bête que, pendant mes années de vaillance physique, quasiment personne ne faisait appel à moi et qu'à présent que je suis vieux et plus très solide, on me sollicite de tous côtés, ce dont je me réjouis bien sûr,  surtout quand il s'agit de jeunes comme vous, la génération qui va me suivre, mais bon... Il faut faire avec, comme on dit. En tout cas, je suis prêt à affronter tout ce qu'il est nécessaire de faire pour rester vaillant.
De votre côté, mon frère Florian, faites l'impossible pour être l'homme que le Père attend que vous soyez.


27mar12  127C23  
Il y a une différence fondamentale entre la vie religieuse et la Vie spirituelle (Rév d'Arès 24/3).
Où en sommes-nous ? J’ai choisi librement la Vie spirituelle.
Ce cheminement est une vie d’efforts consentis avec des moments de haut et de moins haut, mais aussi de joie (Rèv d’Arès 30/11) — la joie — d’avoir choisi de suivre la Voie du Père.
Vous nous rappellez que le Pèlerin d’Arès, membre du petit reste, est pénitent (Rév d’Arès 30/11): Il décide d’aimer y compris ses ennemis, de  pardonner en toutes circonstance, de retrouver la liberté spirituelle et l’intelligence du cœur et de moissonner (Rév d'Arès 31/6). Il cherche inlassablement d’autres âmes aptes à se changer aussi en Bien.(Rèv d’Arès 12/3)  parce que le Bien crèé le Bien.
Autrement dit, il ne suffit pas de croire en La Révélation d’Arès, mais il nous faut accomplir (Rév d'Arès 28/7-16) son contenu en suivant  naturellemenrt l’enseignement de son témoin, le prophète Mikal (Rév d'Arès xxxvii/2), agent d’unité, qui donne la direction de certitude, celle qui conduit sur la Voie Droite.(Le Coran 1/6).
Vous abordez entre autres sujets dejà traités sur ce blog, "Nous croyons, Nous ne croyons pas" (La Révélation d’Arès, éd.1995 Appendices). Je m’y replonge  avec plaisir et m’attarde (entre autres) à la page 748: "Nous croyons que, dans ce Dessein, le petit reste n’est pas constitué d’élus (Matthieu 24/22) attendant simplement d’entrer au paradis. Les élus sont des frères des hommes, des pécheurs, qui remplissent, sous toutes les motivations possibles de la foi ou de l’humanisme, un devoir et un travail très difficiles de pionniers: Changer leur vie et frayer la voie du monde changé."
Merci, frère Michel.
Nicaise d’Ile de France


30mar12  127C24
Merci pour cette nouvelle entrée.
Je suis navrée que vous ayez à nouveau des souffrances somatiques, qui vous font boiter.
Depuis 1993 vous n’avez pas été ménagé de ce côté-là. Je me souviens d’une rencontre avec vous rue Montorgueil à Paris, ou vous nous annonciez votre terrible maladie, ce fut un choc.
Sans en dire plus que vous pensiez ne devoir, au fil du temps ou a posteriori, en direct ou dans vos écrits, vous avez malgré tout utilisé cette "chose" pour nous déculturer. Vous nous parliez de la médecine en termes nouveaux ; pas dans les mots,  simplement par votre humilité et reconnaissance envers cette science qui s’est mise au service de la santé, au service de l’homme. Science de l’homme qui a aussi ses perversions. Pour autant vous vous êtes confié absolument, entièrement, à la médecine, vous parliez par exemple des médecins comme étant un des bras de Dieu (ce n’est pas vos mots exacts mais le sens). C’est encore à partir d’un temps de vie, d’une expérience aussi douloureuse était-elle,  que vous nous enseigniez.  Vous m’avez là appris l’humilité, ou plutôt vous m’avez appris à  l’apprécier à sa juste valeur. 
Vous nous avez aussi appris, par là, à avoir moins peur de la maladie, de la mort, à avoir confiance dans ceux qui savaient mieux que nous, bref à retrouver un certain courage.
Je comprenais que malgré une souffrance évidente vous gardiez votre paix, votre sérénité et votre force spirituelle face à l’avenir, aussi vous étiez encore bien souvent au boulot.
Comment mieux toucher notre faible intelligence spirituelle ? [Comment mieux toucher] mon faible lumignon ? Votre exemple m’est salutaire. Il touche mon âme, le fond de mon être. En plus de la place de Témoin où vous place évidemment les événements d’Arès votre inlassable exemple a contribué a engendré une confiance indicible qui me relie à vous. Vous êtes bien mon (notre) père (Rév d'Arès xxxiii/14) (voir réponse à Karin de Suisse 127C20)
Votre démarche d’enseignement est très spéciale, unique dans ce monde, car elle est spirituelle, c'est-à-dire qu’elle est raisonnable — absolument raisonnable- et transcendante — tout comme La Révélation d’Arès est un livre absolument raisonnable.
Pour moi ce raisonnable est le merveilleux et me touche dans mon tout mon être de la racine des cheveux au bout des orteils, ce qui en fait un raisonnable non intellectuel. Je comprends que cela puisse paraitre oxymore pour la grande partie de l’humanité, mais c’est un fait La Parole de Dieu et celle de Son Prophète est ainsi Elle ouvre les portes au véritable merveilleux, parcequ'elle est Raisonnable.
Je  porte en moi cette Parole mais je n’ai pas l’à-propos à brûle-pourpoint, comme vous. J’aimerai acquérir cela. C’est difficile. Je suis plutôt d’après coup comme on dit ! Je ne travaille pas assez certes.
Alors, nous pèlerins, vos frères, vous sommes touchés bien sûr émotionnellement lorsqu’on vous sait souffrant, car nous vous aimons, mais pas seulement, cela va bien au-delà.
Christine M. d'Île de France


30mar12  127C25
Nous apprenons que vous avez des ennuis avec votre jambe droite, que vous risquez de passer à nouveau sur la table d'opération.
Puissiez-vous vous trouver entre les mains de médecins très compétents !
Ne sommes-nous pas nous-mêmes entre vos mains pour ce qui concerne la Voie à prendre pour faire notre salut ?
Sachez que nous sommes de tout cœur avec vous dans cette épreuve.
Nous savons que vous avez la force intérieure pour surmonter cela, mais nous voulons ajouter la nôtre pour vous rendre plus fort encore.
Nous vous devons tant !
Marie-Christine, Vincent et Natan.d'île de France


30mar12  127C26
En lisant cette antrée 127 et quelques commentaires déjà publicés je retrouve
ma curiosité pour cette conduite spirituelle si particulière que vous donnez au mouvement que vous appelez "des Pèlerins d'Arès" et que j'appelle plus simplement "de La Révélation d'Arès", parce que je ne suis pas Pèlerin d'Arès, mais je place mon espérance dans la Parole qui a donné naissance au mouvement,

mes transports de joie, d'admiration et de reconnaissance pour La Révélation d'Arès et pour vous qui savez si bien la faire vivre, vous qui savez si bien montrer l'avenir qu'elle nous réserve si nous l'accomplissons dans nos comportements et dans nos cœurs et de nos cœurs dans nos âmes qui nous faisons naître grâce à elle,
et mon inquiétude pour vous, frère Michel, que je ne connais pas mais qui devriez être tellement mieux connu pour apporter à des millions d'hommes et femmes le réconfort que vous m'apportez. Je ne comprends pas pourquoi ce frère C. dont il a été beaucoup question dans les commentaires 126 plutôt que de parcourir la France en donnant des conférences déspiritualisées qui n'ont servi à rien, sinon à vous faire du tort, ne s'est pas démené pour vous faire connaître et entendre en France. Peut-être se considérait-il plus attrayant et intéressant que vous, plus apte que vous à accomplir la tâche que Dieu vous a confiée ? Admettons ! Mais alors pourquoi ne parlait-il pas de La Révélation d'Arès et de vous-même, son miroir sur terre, sans vous montrer ?
Mon inquiétude va aussi à votre santé, parce que vous vieillissez et que vous trouvez sur les rocailleux sentiers des têtes blanches les inévitables douleurs gériatriques: L'usure et l'arthrose des vertèbres lombaires sont très communes chez les gens de votre âge.
D'après ce que vous avez dit et quelques informations que j'ai pu prendre vos souffrances dorsolombaires et leur reverbération dans les membres inférieurs, survenues depuis peut, sont sérieuses, peuvent entraîner d'autres infirmités, et vont peut-être demander une nouvelle chirurgie pour réduire la hernie discale cause de la sciatique paralysante, sinon une décompression de la moelle épinière qu'on appelle laminectomie. Ce sont des interventions très sérieuses sur la colonne vertébrale qui demandent une main chirurgicale experte. Je pense que vous saurez vous faire indiquer la bonne adresse.
Comme vous dites, votre mission n'est pas terminée et il vous faut rester ingambe.
Je vous souhaite un complet rétablissement. Je ne suis pas Pèlerin d'Arès mais j'ai besoin de vous. Nombreux sont les hommes et les femmes qui ont besoin de vous.
Hervé B. de S.


Réponse :
Je suis de retour à Bordeaux aujourd'hui après deux jours passés dans le Sud pour passer une IRM et prendre un nouvel avis médical. J'aurais certes pu passer l'IRM à Bordeaux mais les délais d'attente sont très longs, pratiquement trois mois. Il n'y a pas assez d'appareils IRM dans la ville.
L'IRM a confirmé ce que le scanner, la semaine précédente, avait révélé: Rétrécissement du canal médullaire et compression de la moëlle épinière avec, comme vous dites, reverbération dans les membres inférieurs. Pour le moment seule la jambe droite est affectée (je marche en claudiquant, j'ai l'impression qu'on m'a sectionné le jarret), mais le médecin m'a dit que la jambe gauche boitera à son tour, inévitablement, puis viendront d'autres problèmes... Passons.
Je retourne dans le Sud dès le début de la semaine prochaine pour voir un neuro-chirurgien, réputé, qui a eu la bonté, sur recommandation, de me recevoir exceptionnllement hors délais d'attente. C'est lui qui me donnera un avis quasi décisif sur ce qu'il est possible de faire ou... impossible de faire. Pour le moment les médecins consultés ont des avis assez partagés sur la question, qui semble très délicate.
Je crois me souvenir que vous êtes vous-même médecin. Je vous remercie pour vos conseils.
Mais rappelez-vous que l'important, c'est l'âme et, en amont de l'âme, la pénitence qui lui donne naissance.
J'ai besoin de frères et sœurs gaillardement engagés dans la mission. J'ai besoin de vous, mon  frère Hervé.
Devenez un Pèlerin d'Arès actif.


30mar12  127C27
Je ne comprends pas bien pourquoi la disparition des frontières et la formation de "petites unités humaines".
Je comprends que la pénitence rendra les hommes bons et que, de ce fait, ils perdront la notion de patrie et de culture, parce que le patriote est celui qui pense que là où il vit les hommes, la culture et les choses sont meilleurs qu'ailleurs et ne doivent pas se mélanger avec ceux d'ailleurs, jugés moins bons.
Mais pourquoi les pénitents se désagrégeront-ils en petites unités auto-gérées plutôt que de rester en nations constituées comme avant la pénitence ?
Je devine que vous voulez dire que les petites unités de pénitents seront plus facilement à gérer.
J'hésite à vous demandez de me préciser votre pensée, qui, je l'ai bien compris, n'est qu'un projet proposé.
Je viens de relire "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" où vous dites que, tout compte fait, Dieu ne propose aucun type de société précis, pourvu que les types de société cohabitent dans la bonté, la paix, le non-jugement.
Même si ce n'est pas pour demain, nous devons élever nos enfants dans l'idée de refaire le monde comme vous l'inspirerez, puisque Dieu vous donne le droit de couper la perche courte ou longue [Rév d'Arès xx/6).
Carlo G. de Provence-Côte d'Azur


Réponse :
Il est bien sûr plus facile d'être pénitent en petit groupe, c.-à-d. de s'aimer, se pardonner, faire la paix, montrer de l'intelligence du cœur et être libre de préjugés et influences en petit nombre qu'en grand nombre.
Un petit nombre se forme plus facilement à partir d'humains d'affinités harmonieuses.
Le nombre en augmentant rend plus difficile la réunion d'affinités harmonieuses, parce que, d'une part, la pénitence comme tout effort physique ou moral, même grand, connaît des limites, et parce que, d'autre part, les natures, les talents et les caractères cohérents sont plus difficiles à réunir et risquent de former dans certains cas des collectivités de pénitents cachant des familles d'inimitiés ou de désaccord.
Voyons cela d'un peu plus près :
La pénitence, c'est évident, a ceci de particulier qu'elle n'est pas une culture — À la différence d'une religion par exemple.
La pénitence, pour parler rustiquement, est une machine de bien neutre par elle-même c.-à-d. ni culturelle, ni idéologique, ni théologique, etc. Pour cette raison la pénitence est capable de se combiner avec quantités d'activités et valeurs humaines très spécifiques quant à elles, par exemple : artistiques, nomadiques, dévotes, fermières ou pastorales, poétiques, artisanales, communistes, libérales, tribales, industrielles, etc., ce que je qualifie parfois d'affinitaires.
Autrement dit, la pénitence sera commune à toutes les petites unités humaines d'un monde changé, mais chaque petite unité se caractérisera par une qualité affinitaire.
Avec la pénitence comme anti-culture, trait d'union, valeur d'universalité entre petites unités affinitaires, aucune de celles-ci n'aura  à réprimer en son sein ce que toutes les cultures ont réprimé jusqu'à présent en leur sein par des lois, des contraintes, des répressions : le déséquilibre incessant entre le particulier et le collectif, cause continuelle de déstabilisation intérieure d'une culture. Tout cela schématiquement parlant.
La pénitence rendra superflues les lois intérieures à chaque petite unité ou communes à un groupe d'unités humaines, parce que les lois consacrent en réalité les droits de ceux qui les ont édictées contre ceux qui, étant minoritaires, ne veulent pas de lois ou en voudraient qui soient différentes.
De là aussi le bien qu'apportera la gestion en petites unités qui ne comporteront pas de minorités soumises à la loi d'une majorité, parce qu'une minorités, si elles apparaît, sera invitée à former pour elle-même une nouvelle petite unité indépendante.
Même les lois non intérieures, celles communes à un ensemble de petites unités, par exemple nos actuels "droits de l'homme", seraient superflues, car les "droits de l'homme" aussi cachent l'esprit et les mœurs de leurs édificateurs. À preuve, les orientaux et asiatiques ne comprennent pas qu'on leur impose des "droits de l'homme" qu'ils ne conçoivent pas à notre façon occidentale.
Chaque petite unité laissera vivre ses membres comme ils entendent vivre entre eux, pourvu qu'ils soient pénitents et, pour ce qui ne concerne pas la pénitence, tous librement consentants.
Le vrai test de réussite d'une petite unité pénitente sera dans sa capacité à survivre aux déséquilibres intérieurs survenant inévitablement entre ses membres ici et là, selon les circonstances et les générations, en libérant les différences invitées chacune à se constituer en petite unité pénitente indépendante. En d'autres termes, la formation (ou la disparition) de petites unités nouvelles sera un processus continuel.
Au risque de me répéter, je pense que la charte des petites unités sera un pacte entre des aspirations affinitaires qui peuvent être entre elles très différentes en ce qui concerne les talents, les expériences humaines, la créativité, la production, les liens et intérêts intellectuels, etc., mais identiques par la nature pénitente qui les traversera toutes, un idéal supérieur, le plus haut que l'homme puisse retrouver depuis Éden.
Les hommes d'un ensemble de petites unités garderont tous, quelles que soient les différences entre elles, en permanence conscience que la Bête qui agonisera derrière l'horizon (Rév d'Arès 22/14), le mal, l'ennemi commun fondamental.
Pour chaque membre des petites unités humaines le refuge sera non sa petite unité spécifique, mais la pénitence. Alors ce sera le Jour (Rév d'Arès 31/8) ou ce sera après le Jour, mais quelque chose proche du Jour, de toute façon.


30mar12  127C28  
Bien que ce blog ne soit pas un forum je souhaiterais dire un grand merci à Florian de Bordeaux [127C22] pour avoir décrit le contexte de travail qui est le sien et que je comprend bien, puisque c'est le mien aussi !
Je vie ma pénitence sur le lieux du travail tout comme vous, Florian. Mission difficile, mais possible.
Juste une intuition: Vous n'avais pas l'air d'être un pénitent en petites pantoufles.
Luigi T. de Suisse


31mar12  127C29
Je sais que vous n' êtes plus rien [pour vous-même, Rév d'Arès 40/6] ni ne demandez quoi que ce soit pour vous même.
Alors, permettez que ce soit les autres qui le fassent.
S' il est vrai que j'ai une âme et que par elle le Père entend notre conversation, s' il est vrai que ma pénitence vaut quelque chose, je prie le Créateur à partir d'aujourd'hui, au pied de La Révélation d'Arès, pour qu'au mieux le rétablissement de votre santé advienne. Je poursuivrai ainsi à chaque proclamation trois fois le jour et une fois la nuit (Rév d'Arès 12/5).
Je souhaite que toutes les assemblées en fassent de même de toutes leurs âmes, de toute leur force et de tout leur esprit.
Puisse le Père exaucer cette Prière.
Guy I de l'Hérault


Réponse :
Je profite de votre commentaire, mon frère Guy, pour remercier tous ceux et toutes celles qui m'adressent leurs vœux de bon rétablissement et dont je ne peux publier tous les messages.


31mar12  127C30  
En lisant votre réponse à Carlo [127C27] je me dis que vous n'avez pas qu'une vision de la vie spirituelle, comme La Révélation d'Arès la suggère en plaçant la pénitence, la bonté, au-dessus du culte. Vous avez une vision politique, en fait.
Ce qui me frappe dans votre réponse à Carlo est la mobilité que vous envisagez entre ce que vous appelez "petites unités humaines".
Ces "petites unitrés" seront en fait les nations revenues vers Dieu |Rév d'Arès 28/21], qui ne seront plus distinguées entre elles par des cultures, des frontières et des lois intérieures, mais par des affinités pratiques, sentimentales et gestionnaires évidemment, chaque petite nation avec ses propres affinirtés, avec un point commun entre elles: la pénitence permanente de tous les habitants de ces petites nations ou "petites unités" ? Ai-je tout faux ou ai-je tout vrai jusqu'ici ?
Mais vous envisagez la mobilité ou la formation ou la disparition continuelles de ces petites nations.
Et là je vous trouve plutôt sceptique ou manquant de foi dans la stabilité de cette nouvelle société répartie en ce que vous appelez aujourd'hui "familles d'affinités".
Vous ne croyez donc pas que la pénitence deviendra comme une force ou santé perpétuelle, mais pourra être affaiblie ou malade par moments et qu'alors il faudra inviter les malades ou les affiblis à s'isoler entre eux pour former une nouvelle petite unité ou nation?
Vous enlevez beaucoup à l'espérance idyllique du changement du monde [Rév d'Arès 28/7]...
Nicolas B.


Réponse :
À sa créature humaine le Créateur a donné cinq de ses Attributs: la parole, l'amour, la liberté, la créativité, l'individualité.
Avant que le monde change comme après que le monde aura changé, je ne vois pas pourquoi la créature humaine perdrait ces cinq dons que lui fit le Créateur à l'origine, puisque cette disparition équivaudrait à la disparition de l'humanité, ce qui n'est pas du tout dans le Dessein que rappelle La Révélation d'Arès.
Donc, je ne vois pas pourquoi des hommes devenus bons, des pénitents, perdraient leur liberté, leur créativité et leur individualité pour ne parler ici que de ces trois-là.
Le monde changé, la société d'hommes idéale dont Dieu parle, ne sera jamais une société d'anges robotiquement bons, qui porteraient indéfectiblement soudés à leurs entrailles et leur esprit l'image et ressemblance divines des origines (Genèse 1/26-27).
La société changée restera une société d'hommes, c'est-à-dire une société de consciences libres, créatives et individuelles, donc conservant au fond de chacune d'elles la possibilité qu'eut Adam à l'origine de choisir, de choisir bien ou de choisir mal (Rév d'Arès 2/1-5), mais aussi libres de la peur des pouvoirs, des lois, des préjugés, de l'envie, de la jalousie, etc., jouissant par là de l'exercice absolu et non d'un exercice autorisé de la liberté.
La conservation de l'homme volontaire, conscient et libre, la conservation de l'homme tout court donc, implique que,

d'une part, la pénitence, une fois vue par l'humanité comme aussi précieuse que la Vie (24/3-5) sera commune à toute la race (Rév d'Arès xii/5), mais demandera un effort permanent chez des hommes en permanence libres (Rév d'Arès 10/10) en conscience, même quand la pénitence générale sera rendue possible dans une société où les enfants seront tous élevés dans l'esprit de pénitence,
d'autre part, la liberté, la créativité et l'individualité laisseront à chaque créature humaine sa possibilité de choix de vie sociale et pratique, qui par là restera créatrice d'une infinité de choses et d'expériences dans le cadre d'une Vie spirituelle unique, unique comme l'est la vie tout court — le fait d'être.
en d'autres termes, le monde changé (Rév d'Arès 28/7) restera un monde en changement perpétuel potentiel ou actif, mais toujours modéré, pacifié, rendu heureux, harmonieux, par la source commune de bonheur: la pénitence permanente.
Après des siècles de sévère rigidité morale et culturelle, Georges Hegel — dont j'ai déjà parlé dans d'autres entrées — écrivit ceci qui est extraorinairement prophétique (Cours de philosophie ou Discours sur la philosophie 1818) :
"Il est facile de voir que notre temps est un temps de naissance et de transition vers une période nouvelle. L'Esprit est en plein travail de transformation... En vérité Il ne se repose jamais; Il est saisi dans un mouvement qui progresse sans s'arrêter... Tout ce qu'il y a dans la vie de vrai, de grand et de divin est l'œuvre de l'idée et l'objet de la philosophie [de la vie à venir] consiste à saisir l'idée dans sa forme véritable et universelle. Dans la nature, l'œuvre de la raison est enchaînée à la nécessité. Mais le royaume de l'Esprit est le royaume de la liberté. Tout ce qui forme le lien de la vie humaine, tout ce qui a un prix pour l'homme est d'une nature spirituelle et ce royaume de l'esprit n'existe que par la conscience du vrai et du bien... L'essence cachée de l'univers n'a pas le pouvoir de résister à l'amour de la vérité."
Quelle remarquable anticipation... ou même peut-être prescience !
Bien choisir et vouloir... Voilà ce que doit faire notre espoir: Bien choisir et vouloir ! Le reste, l'action, le pratique, suivra.
Non, Nicolas, je n'enlève rien "à l'espérance idyllique du changement du monde [Rév d'Arès 28/7]." Je garde cette espérance idyllique, mais je sais qu'elle ne peut pas reposer sur l'espérance rêveuse et émotionnelle de la foi religieuse. Elle ne peut reposer que sur le foi existentielle, voulue, constructive, non la foi mise dans la Miséricorde, mais la foi mise dans nos efforts.
Voilà pourquoi La Révélation d'Arès est bien une Parole de Raison, qui laisse derrière les petites raisons de nos discutailleries et les rêves de la religion autant que ceux de la "mission sociale" qui a reposé sur des idéologies dont aucune, aucune, n'a réussi malgré les moyens énormes dont elle a pu disposer comme le communisme politique de l'URSS et de ses états satellites.
Non, Nicolas, je n'ai pas de "vision politique", parce que la politique, c'est le pouvoir de quelques uns sur la masse. J'ai une vision existentialiste considérée dans un partage des efforts par tous les hommes de bonne volonté pour changer le monde.
Utopie ? Bien sûr. Toute grande réalisation a commencé par une utopie.


02avr12  127C31
Je comprends que le commentateur 127C26, qui de plus est médecin, décrive de façon alarmante votre état de santé chez une personne qui approche ses 82 ans.
Mais vous n'êtes pas une personne ordinaire, frère Michel, vous êtes le prophète, vous êtes un pénitent.
La pénitence est simplement, pour reprendre l'actuel texte qui est en vitrine à Paris, et que nous allons bientôt mettre dans la nôtre, se munir de la Force du Bien contre le mal et le malheur.
Je m'accroche toujours à cette phrase entendue de vous en 2000 ou 2001: "La pénitence recule les limites de l'impossible."
Et puis, tout récemment, vous concluez le texte qui figure en vitrine parisienne par: "Votre pénitence peut faire des miracles".
Alors oui, j’ai confiance que votre pénitence grossie de celle de vos frères (même si de temps en temps, à nous vos frères, il nous arrive de faillir, cela m'arrive, parce qu'il n'est pas facile de remonter des abîmes où notre race adamique nous a plongés, mais  nous savons que nous pouvons toujours nous redresser) fera des miracles.
Armons-nous chaque jour d'avantage de la Force du Bien, qui reculera encore pour vous, frère Michel, et pour nous aussi, les limites de l'impossible. Nous avons besoin pour longtemps encore de notre prophète.
Madeleine de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, ma sœur Madeleine, pour vos paroles réconfortantes qui s'ajoutent à toutes celles que je reçois de tous côtés en ce moment.
Si je publie votre commentaires plutôt que les autres, c'est parce qu'il contient deux petites erreurs.
D'abord, je ne suis pas "une personne qui approche ses 82 ans," mais une personne qui approche ses 83 ans. Une année paraît peu de chose, quand on a 40, 50 ou 60 ans, mais c'est par contre une valeur de temps considérable quand on est entré dans la vieillesse. Dans la vieilllesse, en l'espace d'une année beaucoup d'organes et de fonctions qu'on croyait satisfaisants la veille s'avèrent soudain, un beau matin, parvenus à un point de dégradation alarmant. Ce n'est pas toujours irréparable, mais les probabilités d'irréparabilité grandissent exponentiellement.
Ensuite, vous avez tout à fait raison de rappeler que "La pénitence recule les limites de l'impossible" et que "la pénitence peut faire des miracles", mais qu'est-ce qui me dit que, en ce qui me concerne, ces limites de l'impossible n'ont pas déjà été atteintes et que ces miracles n'ont pas déjà eu lieu ?
J'ai déjà échappé miraculeusement à des maux dont certains auraient pu être fatals, et il me faudra bien un jour me coucher pour ne plus me relever qu'au Jour de la résurrection (Rév d'Arès 31/8-11).
Je suis sincèrement ému de voir tous ces frères et sœurs qui me disent qu'ils ont besoin de moi, mais j'ai eu de longues années de vaillance au cours desquelles mes frères ne faisaient pas appel à moi, ne me tenaient même pas au courant de ce qui allait ou n'allait pas dans leurs pénitences ou leurs moissons, et où, même parfois, certains se sentaient visiblement plus heureux de me sentir loin que proche et/ou pensaient que mes actions et interventions étaient plus néfastes que fastes.
Je ne leur en veux nullement. Je ne les juge pas. C'est leur conscience qui répond ou ne répond pas d'eux et c'est ma conscience qui répond ou ne répond pas de moi. Je ne suis le chef de personne. Sauf quand mon avis était sollicité, ce qui n'a pas été très fréquent, j'ai respecté partout avec humilité la façon de faire de mes frères et sœurs, même si elle ne me seyait pas personnellement.
Ceci étant, oui, un miracle est toujours possible. Je ne baisse pas les bras. Je repars demain pour un rendez-vous avec un neuro-chirurgien qui me dira dans le courant de la semaine si la laminectomie peut me secourir ou si elle ne servira à rien comme les radiologues (scanner, IRM) le pensent vu le dessin du rétrécissement du canal rachidien chez moi. Si cette laminectomie ne sert pas à grand chose dans mon cas, il me faudra bien m'en remettre au miracle ou tout simplement faire au mieux avec le corps que j'aurai.


02avr12  127C32  
En lisant votre entrée 126 je me dis que l'humanité a déjà eu des "petites unités humaines" comme celles que vous préconisez.
Je pense évidemmment à Athène, l'antique république ou démocratie athénienne.
Il n'y a qu'à étudier l'histoire grecque antique et y puiser les idées nécessaires.
Quand je vois Mélanchon, je me dis que nous avons là un Athénien dans sa pureté républicaine.
Vous dites dans une réponse à un commentaire que vous ne voterez pas pour Mélanchon... Je ne comprends pas cette position de la part d'un homme comme vous qui a cultivé l'espértance communiste une grande partie de sa vie.
L'homme Michel que Dieu est venu appeler en 1974 et 1977 était d'espérance communiste. C'est donc un communiste que Dieu a choisi et si vous ne suivez pas Mélanchon, vous êtes pris en flagrant délit de trahison de la Volonté de Dieu.
Dans ce cas, ne devons-nous vous éloigner tout de suite (Rév d'Arès 37/9) ?
Richard-Henri D.


Réponse :
Je ne vous connais pas, vous qui parlez de m'éloigner tout de suite comme un traitre (Rév d'Arès 37/9), parce que je ne veux pas voter Mélanchon (je reviens sur lui plus loin).
Votre signature me fait penser à un pseudonyme, derrière lequel vous vous cachez, en empruntant peut-être le nom du Richard-Henry Dana, auteur de "Two Years before the Mast" (en français le titre semble être "Deux Ans sur le gaillard d'avant" ou "Une voix sur le gaillard d'avant") (moitié du XIXe siècle).
Quoi qu'il en soit, je vous crois en pleine confusion, mon frère.
L'Athènes antique n'était pas du tout une petite unité humaine au sens que je donne à ce terme.
D'abord, elle avait 300.000 habitants en des temps où, par exemple, Lutèce n'en avait que 20.000. Toutes proportions gardées, l'Athène antique était, au cœur d'une humanité encore peu nombreuse sur terre, une énorme métropole — elle serait seulement dépassée par Rome qui aurait le million d'habitants à son apogée —. Bref, l'Athène antique n'est pas à mes yeux  une "petite unité humaine".
Loin de voir l'Athènes antique comme un modèle de "petite unité," je la vois comme un chaudron où bouillonnait en permanence une soupe de politiques et de politiciens, un bouillon de rivalités et d'ambitions que notre pauvre France imite particulièrement dans la présente campagne électorale.
Platon, qui a beaucoup parlé de la république athénienne, disait que les politiciens formés dans les écoles de rhéteurs et de sophistes s'évertuaient à séduire le peuple par la démagogie. Quand un citoyen sage et honnête voulait s'adresser au peuple pour qu'il comprît où étaient la raison et l'intérêt collectifs, les politiciens professionnels faisaient du vacarme, refusaient de l'écouter, bref, l'empêchaient d'être entendu — C'est le travail que font aujourd'hui, de la même façons, les candidats qui s'opposente et les media qui augmentent ainsi le chiffre d'affaires de leur industrie —. Si bien que les gens valables, quels que fussent leurs désintéressements premiers, étaient à Athènes obligés d'user tôt ou tard de démagogie, donc de fausseté et de promesses politicardes. On vit ainsi à Athènes des gens tout à fait valables au départ, comme Alcibiade, sombrer. Les mérites qu'on tend à attribuer à des Thémistocle, Miltiade, Cimon, Périclès, sont sans nul doute exagérés et affabulés par la propagande dont déjà ces gens-là savaient se doter. La politique que condamne le Père aujourd'hui en rejetant les princes du culte du pouvoir, le roi noir, était déjà à Athènes la politique condamnée par les prophètes antiques.
Non, la "petite unité" à laquelle je pense n'est pas une unité politique; c'est une unité humaine de pénitents qui se gèrent.
La différence est très importante.
Quant à Mélanchon, sauf le respect que je dois à ses idées comme aux idées de tous les hommes, je le vois comme un démagogue rouge, qui tente de se pousser vers l'Élysée ou, du moins, vers un bon ministère, si Hollande est élu et forcé de considérer le succès de campagne de son rival plus à gauche. Mélanchon voit la solution de la situation difficile de la France dans ce qu''il appelle "la révolution civique", qui n'est ni plus ni moins que l'isolement de la France dans un processus de soviétisation: rejet ou mise en doute des dettes contractées par les gouvernements précédents, autarcie, dépouillement de ceux qui ont encore quelque chose légitimement, etc. Tout cela a totalement échoué et n'a abouti qu'à la misère ailleurs au cours du XXe siècle en URSS, etc. On ne va quand même pas recommencer !
Quant à ce que vous considérez comme ma trahison du communisme qui avait ma sympathie à l'époque des apparitions de Jésus, pourquoi n'envisagez-vous pas de me considérer aussi comme traitre à l'Église Orthodoxe à laquelle j'appartenais alors ?
Ne voyez-vous pas que l'Appel de L'Évangile Donné à Arès était un Appel à abandonner tout ce en quoi je plaçais mes espérances, tout, pour prendre une autre direction, celle de la pénitence, en tous domaines ?
Certes, je continue de voter aujoujrd'hui, mais ce n'est pas par goût pour la politique. C'est pour éviter d'exposer ma mission et celle de mes frères à une hostilité politique trop grande. Je voterai donc pour celui qui semble avoir tout à la fois une bonne chance de l'emporter et une moindre nocivité pour les hommes qui, comme nous, n'appartiennent pas au "politiquement, intellectuellement et religieusement correct".


05avr12  127C33
Mon épouse Florence me fait part de ce complément alimentaire stimulant la production des cellules souches de la moelle osseuse.
Tout est expliqué dans le site voir le témoignage d'Eric Dussieux
La personne est dans la région de Bordeaux.
Guy Y de l'Hérault


Réponse :
Merci à votre épouse Florence.
Mon problème de santé ne concerne pas la moelle osseuse, mais la moelle épinière, ce qui n'est pas du tout la même chose.
Pour parler simplement, disons que la moelle épinière est le cordon nerveux central qui part du cerveau et descend le long de la colonne vertébrale, abrité dans le canal rachidien ou médullaire constitué par l'empilage des trous au centre des vertèbres. La moelle épinière et l'encéphale forment le système nerveux central. Rien à voir avec la moelle osseuse.
Ma moelle épinière est comprimée dans le canal rachidien de ma colonne vertébrale.à un certain niveau de la partie lombaire (bas du dos). Cette compression est due à un rétrécissement, dû à l'arthrose et à l'âge (j'ai bientôt 83 ans), du canal ou, si vous préférez, des trous au centre des vertèbres. C'est cette compression, par elle-même indolore et seulement décelable par le scanner ou l'IRM, qui cause la douleur et le boitement à un niveau inférieur, le long de ma jambe droite et qui affectera la jambe gauche un de ces jours.


05avr12  127C34
Depuis la semaine dernière, j'aurais dû vous informer de ce que Pierrot, un de mes amis qui lit La Révélation d'Arès et suit votre enseignement, m'a conseillé de vous signaler comme palliatif à "nos" problèmes de dos: un neurostimulateur.
Sa belle-sœur qui a subi une opération, qui lui a fait plus de mal que de bien, va beaucoup mieux depuis qu'il lui a été installé [un neurostimulateur].
Comme je vois dans votre réponse à Madeleine (127C31) que vous voyiez un neuro-chirurgien mardi, je regrette de ne pas vous en avoir parlé avant, mais Pierrot me l'a rappelé ce matin. Et je réagis maintenant.
Que Dieu vous bénisse, je souhaite que votre santé s'améliore, d'une manière ou d'une autre.
Pour ma part, béni soit Dieu, les traitements, et surtout la kiné, la gym et la piscine que j'ai pu faire ensuite, et que je poursuis sans cesse, me permettent de me comporter à peu près normalement.
À vos côtés aussi dans la pénitence et à la moisson,
Bernloub de Bretagne-Sud


Réponse :
Je ne crois pas que Pierrot "suive mon enseignement", sinon il serait du petit reste et je le connaîtrais.
Or, je ne le connais pas, mais merci quand même à l'ami Pierrot.
Mon cas ne ressort pas de la neurostimulation. Je vous renvoie à ma réponse à Guy Y (127C33).


05avr12  127C35
Ma mère, Arlette, lit chaque jour La Révélation d'Arès et prie comme vous lui avez enseigné.
Elle n'a pas d'ordinateur, mais je lui imprime les pages de commentaires de votre blog.
Elle a bien connu les problèmes qui sont les vôtres et, assez alarmée, elle me demande de vous dire d'urgence qu'ils ressortent peut-être (en partie tout du moins) d'une méthode freudienne d'analyse, mais que vous pouvez vous éviter tous ces voyages pour chercher un neuro-psychiatre en buvant dans la journée un litre et demi d'une forte infusion d'ortie blanche et de queue de rat (elle ne se souveint plus du nom botanique de la plante, mais l'ancien phytopathologiste que vous êtes doit voir de quoi il s'agit).
Les médecins à peu près tous des charlatans. Ne vous laissez pas charcuter par des neuro-tout-ce-que-vous-voulez qui en ont plus après votre portefeuille qu'après le mal dont vous souffrez.
Nous prions avec vous.
Thomas G. de Normandie


Réponse :
Je suis vraiment très touché, voire même bouche bée.
Voilà contre le mal dont je souffre une troisième recette après les deux précédentes (127C33 et 127C34) parmi la bonne vingtaine que je reçois depuis quelque trois jours (je ne peux pas les publier toutes).
Je suis une fois de plus éperdu de reconnaissance pour le soin que tout le monde prend de ma santé, mais aucune de ces recettes ne me paraît appropriée.
Dire que mon cas "ressort peut-être (en partie tout du moins)" d'une psychanalyse freudienne a à peu près autant de sens que de dire que la solution de la dette publique de la France ressort peut-être (en partie tout du moins) de la pratique du patin roulettes et de la tarte à la fraise.

Je ne suis pas un ancien "phytopathologiste", même si j'ai eu autrefois une bonne connaissance d'herboristerie, mais pour autant je ne crois pas que le litre et demi de "forte tisane" d'ortie blanche et de prêle (nom botanique de la queue de rat) puisse me soulager de mon boitement douloureux.
Mais votre désir de me soulager et de me permettre de durer me touche au plus haut point. Vous cherchez à aller plus haut dans un bel idéal humaine, même si notre Père du Ciel ne vous en demande pas tant, car il vous suggère seulement d'être pénitents et moissonneurs — L'êtes-vous, Thomas et votre maman Arlette ?
Oui, c'est dans la pénitence et la moisson que vous réussirez le mieux la fusion de votre foi avec notre idéal commun et que vous me donnerez la joie qui fait supporter les peines du vieillissement, parce que là seulement réside une action qui n'est pas fantasmagorie, mais mise en ordre de cette société qui vit dans le désordre d'idées et de comportements qui ne la mènent pas loin.


05avr12  127C36
Excusez-moi, si je me permets de penser à la lecture du commentaire 127C31.
Ma sœur M. dit que vous n'êtes pas quelqu'un d'ordinaire, vous êtes le prophète, vous êtes un pénitent.
Je me dis: Oui vous êtes le prophète. Oui, vous êtes un pénitent. Mais j'aime à vous voir comme quelqu'un d'ordinaire, puisque c'est ce vous nous enseignez.
Vous êtes quelqu'un d'ordinaire qui à dit "oui" à un événement extraordinaire, comme Marie à dit "oui" à une naissance extraordinaire, comme tous les prophètes ont dit "oui" au Père de l'Univers pour travailler à recréer le lien entre l'homme et Son Créateur.
La beauté servante du Bien (Rev.d'Ares 12/03) est la beauté de ce "Oui" (C'est aussi votre enseignement).
Et j'aime à penser que vous êtes ordinaire, comme Jésus l'était aussi, car enfin on ne fera plus de vous (les prophètes) des idoles mais des exemples à suivre.
Oui, nous pouvons suivre votre exemple de pénitent et de moissonneur, chacun à la mesure de nos possibilités et c'est formidablement libérateur et motivant, n'importe qui du moment qu'il fait pénitence participe à changer le monde.
Il y a plus d'une dizaine d'années je vous avait écrit, frère Michel, en vous disant: "J'espère que nous vous garderons longtemps." Vous m'aviez répondu quelque chose comme: "Rappelez-vous que le prophète est l'arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Ares xvi/13)". Toujours une force sortira de votre enseignement.
Je vous souhaite de tout cœur un bon rétablissement.
(une) Stéphanie d'Île de France


Réponse :
Mais oui, vous êtes toute excusée de vous permettre de penser.
Votre commentaire me touche profondément par son ingénuité. Merci de tout cœur.


05avr12  127C37
Je prie, je travaille, je m'efforce de gagner en Bonté.
Au Père je dis : "Entre en moi !" Et Sa Présence Forte entre.
Alors, j'ai encore plus conscience de cette dégénérescence dans laquelle notre humanité est tombée et à quel point il (nous) me faut accentuer la lutte, l'effort en soi. À quel point c'est un poids qui pèse sur les épaules ou sur le dos, à quel point les muscles, le jarret, peuvent se tendre et souffrir parfois, je le ressens.
Quand le Père dit: C'est Ma Main Qui ouvre le Livre, et parce que j'étais inquiète, un peu triste aussi, mais en même temps confiante, ma main est tombée (parce que je cherchais un passage qui me redonne particulièrement Force (dans le sens espérance au sujet de votre santé): Voilà Ce Que dis le Père dans ma prière: Je suis la Mine et l'Eau. Sur le froid, J'appelle le feu(et sur) la sueur je flère 
Adame va alors comme l'onde (de) la main à Ma Main
Sur son chaume bouillon(ne) la moelle, (se re)plante la jambe encore, la flamme revêt la peau. (xxxv/17-20).
À cette lecture j'ai ressenti — avec plus de certitude — qu'il est possible de contribuer à l'amélioration de votre état de santé. Je souhaite que vous ne boitiez plus, que vous cessiez de souffrir aussi.
Nous sommes tellement proches, moulés et enveloppés de Son Amour (1/11).
Par nos efforts améliorés, puissions nous contribuer au miracle de l'amélioration de votre santé, voire celui de votre guérison, si telle est la Volonté du Créateur qui accompagne nos efforts.
Danièle du Nord


05avr12  127C38
Je souhaite réagir au beau commentaire de Florian [127C22] sur l'importance de la progressivité de la pénitence.
Comme beaucoup d'autres, j'ai longtemps tourné en rond, rêvant de propulser immédiatement, par magie, mon être et ma vie vers les Hauteurs.
J'ai fini par comprendre que la pénitence ne commençait qu'avec la lucidité et la progressivité qui permettent de construire son âme, non plus en rêve mais par la vie véritable et concrète. À la progressivité il faut ajouter la constance, pour ne pas être le lion qui retourne dans sa cage (la cage de la soumission aux cultures et à ses propres illusions) comme dit Nietzsche de Kant.
Florian s'interroge sur la qualité de son entourage professionnel :
Pour progresser vaut-il mieux être entouré d'hommes et de femmes de Bien ou avoir l'abnégation de répandre le Bien au milieu des égarés ? Vaste question qui me semble tourner surtout autour de l'équilibre : ne pas se sacrifier inutilement loin de la fraternité spirituelle, mais ne pas se couper des hommes: "Si le sel s'affadit (ou devient absent) avec quoi le salera-t-on ?". D'où l'idée de communautés d'affinités, où aucune minorité ne sera écrasée et où la diversité des talents pourra s'exprimer et en faire profiter toute l'humanité, le bonheur permettant de renforçer la puissance de la pénitence. Les talents sont divers: des artistes, des gestionnaires, des personnes douées pour l'écoute, des intellectuels, etc. et nous devons tous donner selon nos talents.
Par peur de mal faire j'ai souvent été inactif, ne comprenant pas que le malheur n'est pas dans l'erreur mais dans le refus de cultiver ses talents pour en faire profiter l'humanité.
J'ai aussi mal compris la Parole, comprenant que le rejet de l'intellectualisme impliquait que les activités des scientifiques ou des philosophes étaient contraires au développement spirituel. Au contraire, le prophète m'a fait comprendre que ce sont la ratiocination, la fébrilité mentale, le déséquilibre qui étaient rejetés, pas la connaissance ni la rigueur de la pensée.
Bien sûr, les femmes et les hommes pénitents n'ont pas un besoin essentiel de métaphysique et les penseurs se trompent plus souvent qu'ils n'ont raison, mais sans métaphysiciens l'humanité en serait sans doute resté à une métaphysique implicite pauvre et fausse, affirmant par exemple que tout est cause et conséquence, ce qui a empêché pendant des siècles de commencer à comprendre la complexité d'une chose aussi naturelle et simple que le mouvement, qui est, en très schématique, la variation d'une variation.
Sans métaphysiciens, l'humanité serait peut-être aussi restée à des principes comme "le tout est plus grand que la partie," ce qui empêche de comprendre la réalité de l'infini et de la continuité.
Pour revenir à l'essentiel, la pénitence concrète, progressive et constante, n'oublions pas notre devoir d'assister le prophète tant qu'il est encore temps; si les (50.000 ?) personnes qui croient à La Révélation d'Arès faisaient parvenir au prophète 10 Euros par personne par mois, ce dont la majorité est capable, cela décuplerait les moyens concrets du prophète et donc la dynamique spirituelle collective des Pèlerins d'Arès.
Merci à Florian, au Prophète et à Dieu.
Jérôme de Montréal (Canada)


05avr12  127C39  
Depuis l’entrée 126 on me qualifie régulièrement de peureux ou de pétochard.
Si seulement c’était vrai !
Mais ce n’est même pas le cas, quand j’examine mon for intérieur ou mon parcours.
N’allais-je pas avec quelques autres dès mon premier pèlerinage en 1987 crier sur les plages de l’océan Atlantique que Dieu avait parlé à Arès en brandissant l’intégrale à couverture bleue ? Ce n’était peut-être pas la meilleure forme de mission, mais il fallait un certain cran. N’étais-je pas prêt à m’enchaîner devant le ministère des finances quand vous étiez en butte à un contrôle fiscal ? N’étais-je pas tout aussi prêt à aller fièrement en prison en tant que président de l’association "L’Œil S’Ouvre" qui avait été répertoriée dans la liste des sectes en 1995 ? Et j’en aurais même été honoré. Pour répondre à 127C26 j’ai contribué à la fin des années 80, début des années 90 à l’organisation de trois manifestations du type "L'Œil S’Ouvre" au Cirque d’Hiver à Paris où le frère Michel s’adressa aux Parisiens.
Non, si j’ai honte aujourd’hui ce n’est pas à cause de la peur, je n’ai pas peur, mais bien plus à cause de ma trahison involontaire de notre mission fondamentale, alors même que j’étais arrivé à Arès avec une foi à déplacer les montagnes et que je souhaitais pouvoir dire à l’instar de David: Aux nations j’annoncerai que Tu existes, je chanterai pour Toi devant les hommes (Psaume 57). J’aime Dieu. Si j’ai honte, c’est aussi de m’être laissé aveugler et de n’avoir pas été foutu "d’utiliser" le prophète à bon escient, alors même qu’il n’arrêtait pas de nous poser la question: "Un prophète pourquoi et pour quoi faire ?"
En fait, j’étais venu pour la mission spirituelle et, insidieusement, au contact de la culture des groupes missionnaires, j’ai évolué vers la mission sociale. Et comme je ne fais pas les choses à moitié j’apparais aujourd’hui comme un de ses porte-drapeau — Je n’en étais pourtant pas un promoteur convaincu, mais passons). Cruelle ironie !
À cette évolution négative je vois comme cause, comme vous, outre une faible pénitence personnelle après quelques années, l’immense Raison présente dans La Révélation d’Arès, mais aussi quelques autres qui en sont des corollaires: Faire par facilité de la Parole une affaire d’idées et non de Vie — la pénitence considérée comme "évidente" chez toute personne engagée —, le fait que même quand Dieu nous abandonne (ne nous inspire plus) il faut continuer en quelque sorte "techniquement", soit intellectuellement, dans la cohérence de son engagement — et la recherche d’une mission civile comme accomplissement et fer de lance de notre visibilité auprès du "grand public".
La grande Raison ou Logique de La Révélation d’Arès offre la Parole de Dieu non plus sous les arcanes du mystère et du miracle comme le fait le christianisme d’église mais sous des apparences quasi anodines, directes, rationnelles à l’aide de conseils et préceptes simples: Pour se faire une âme, il "suffit" de ne plus pécher, d’accomplir le bien, de faire pénitence.
De là, l’envie de transmettre sous une forme banalisée, non sentimentale, à ses frères humains, en dépit des innombrables préjugés véhiculés sur Dieu par la culture et la religion, la "modernité" surhumaine de cette Parole, juste un peu plus transcendante que rationnelle, une sorte de trans-modernité.
De là, le piège d’en faire une affaire d’idées et non de Vie.
La pénitence est la plateforme intime sur laquelle chaque frère travaille dans son for intérieur afin de déployer son propre changement de vie dans le monde (Moisson au sens large).
La chose paraît si "évidente" tant elle est rappelée à toutes les pages, que dans les premiers temps du mouvement arésien, il semblait "inutile" ou peu courtois d’en rappeler le rôle vital à tout bout de champ.
En fait, on se gardait bien d’en vérifier la réalité chez l’autre frère parce qu’on n’était pas sûr soi-même de bien la pratiquer. C’était une affaire individuelle (ça l’est toujours), mais vue comme privée, chacun sur son sentier, avec sa mesure, en face de Dieu: Une question de conscience, qu’occultait encore plus la peur de juger ou celle d’avoir recours aux raccourcis du système qui aurait figé les choses, antinomique dans son essence avec une foi dynamique et évolutive.
Cette absence de vigilance qui prit une forme caricaturale avec "les examens de l’âme" à une époque sur Paris était le berceau de bien des malentendus et fut aussi celui de la mission sociale, laissant se propager une forme ordinaire d’hypocrisie, puisqu’il faut bien donner le change tant qu’on reste nominalement engagé.
Aujourd’hui encore, on est assez loin du stade n’être plus rien pour soi-même (Rév d'Arès 40/6). Or il me semble que c’est à ce stade-là qu’un vrai changement pourra s’amorcer et que l’assemblée naîtra.
D’où, en ce qui me concerne, et certains autres comme moi, une certaine impatience de démarrer une mission dite civile qui aurait été la traduction de notre engagement spirituel dans le champ social, nous aurait fait connaître comme des éducateurs et libérateurs d’un autre type, bien au-delà de tous les discours sociaux ou politiques existants, et nous aurait aussi astreints à une pénitence plus rigoureuse face à l’adversité.
Par le terme accomplir (Rév d'Arès 35/6), je voyais moins à l’époque les résultats de mes efforts de pénitent que des actions spectaculaires qui auraient traduit aux yeux de tous, et en particulier des épis mûrs, sans démagogie, sans faux-fuyants, sans fausse promesse, sans violence, une grande nouveauté dans le champ de la lutte: "L’insurgeance", terme forgé par le Mikal du "Pèlerin d'Arès". Le frère aîné n’avait-il pas créé, bien avant que j’arrive, une association "Sentiers" dans ce but-là ? Martin Luther King ou Gandhi, ne nous apparaissaient-ils pas comme de grands aînés, des modèles à suivre ?
Bien au-delà du côté "pétochard", cette recherche trop hâtive d’investissement civil de la mission spirituelle — avant même d’avoir installé en soi une vie spirituelle stabilisée, l’hâ — fut aussi, de mon point de vue, une des causes, quoique dans une "bonne intention" (mais on sait que l’enfer en est pavé), de la mission sociale.
Ajoutez à cela la campagne antisecte et la nécessaire prudence qui s’imposait et vous aurez les ingrédients des "conférences liberté" de la fin des années 90 mises en exergue comme contre-exemples à l’entrée 126.
Sans doute pour la première fois dans l’histoire un peuple découvre-t-il — grâce à votre abnégation et votre colossal travail frère Michel, parce qu’aucun récupérateur religieux n’est encore passé mais on était déjà dedans avec la mission sociale — que la Parole du Père ne prône ni une foi sentimentale, ni une croyance, ni l’adhésion à une doctrine, pas plus qu’une morale ou une philosophie, mais qu’elle tient toute entière à un changement qualitatif, existentiel, à l’âme forte, solide, au passage à un autre niveau d’être, libre et aimant: Dieu en soi. Une autre race (Rév d'Arès XII/5). Et ça, ça fait toute la différence de la même manière que l’image et ressemblance  du Père fit Adam à partir du terreau de l’homme animal (Rév d'Arès VII/1). D’autant que c’est avec une urgence qu’on ne lui a sans doute encore jamais connue non plus (avant que ne pleuve le péché des péchés (38/02).
Je souhaite de tout coeur que vos médecins vous trouvent de bonnes solutions et un prompt rétablissement.
Un Claude d’Ile de France


Réponse :
Je vous ai lu avec attention et je publie votre commentaire qui parle de toutes les questions qui se posaient à vous pendant les années au cours desquelles vous en étiez arrivé à donner un peu partout en Frane ces conférences déspiritualisées, qui non seulement n'ont servi à rien, mais ont aussi stoppé net le bel élan de la mission et ont, par surcroît, défiguré notre mouvement de foi.
Mais je dois avouer que cet exposé circonstancé me laisse assez froid, parce que vous parlez de toute cette période de la mission sociale comme si vous aviez été livré à vous-même, réduit à vous battre tout seul pendant de longues années contre les pièges de la pensée intérieure autant que par ceux de la "modernité" et que, tout en vous en sentant aujourd'hui très contrit, vous ne pouviez pas ne pas courir le grand risque de la déspiritualisation ou rationalisation.
Et moi, n'existais-je pas ? Étais-je si incapable ou sot qu'il ne vous vînt jamais l'imprudente idée de faire appel à moi, de vous ouvrir à moi de tous ces problèmes dont vous me parlez aujourd'hui ?

Je n'aurais peut-être pas trouvé les solutions, mais qui sait ? je les aurais peut-être trouvées.
Je vous le dis sans rancune ni amertume, mais je vous le dis, frère Claude: Vous m'aviez carrément mis au placard.
Vous étiez assez sûr de vous pour ne "pas "utiliser" le prophète". Remarquez: Vous n'avez pas été le seul. D'autres se sont bien gardés de s'ouvrir à moi de leurs projets et problèmes pendant de très longues années et les conclusions catastrophiques sont venues: Strasbourg... Je passe. Tout cela me fait quand même très mal. Même si je n'en veux à personne et ne juge personne.
Je crois à votre contrition, mais je ne crois pas à ce que vous développez ici, après coup, d'une façon habile mais spécieuse.
J'aurais préféré que vous me disiez ce qui me paraît beaucoup plus évident: Plus éloigné j'étais de vous, plus à l'aise vous vous sentiez, quitte à faire n'importe quoi. Pendant toute cette longue période vous n'en avez jamais référé à moi. Je ne crois pas que ce soit tout à fait inconsciemment que vous ne m'avez jamais demandé le moindre avis, parce que vous saviez fort bien que je n'aurais pas approuvé, par exemple, le texte de votre conférence.
Vous n'aviez pas confiance en moi ; à preuve, quand vous m'avez mal accueilli en me priant de me taire à Toulouse. Vous ne m'aimiez pas beaucoup non plus et vous pensiez que vous voyiez beaucoup plus clair que moi et que vous alliez réussir tellement mieux que moi et montrer à toute l'assemblée comment on faisait réussir la mission.
N'en parlons plus. Je ne vous en veux pas. Je porte aussi une certaine responsabilité: Je ne suis pas intervenu assez tôt. Je publie votre commentaire in extenso.


06avr12  127C40  
Quant quelqu'un souffre, je ressens presque la même douleur.
Je sais de quoi je parle, c'est vrai, parceque dans les "dictons" orientaux, on dit (j'interprère de l'arabe au français):  "Nul ne sent la douleur du brasier, que celui qui a le pied dessus." 
C'est à peu prés mon interprétation personelle, mais aujourd'hui, c'est vrai que la médecine à progressé et je vous souhaite un prompt rétablissement, frère Michel.
Cela fait longtemps que je n'ai pas osé bloguer avec vous, pour diverses raisons personelles, mais en attendant la rénovation du local [de Marseille] avec impatience, je n'ai raté aucune entrée de votre blog.
Aujourd'hui, une information de dernière minute dans le journal de 20 heures [Télévision], m'a fait réagir: En Grèce, un  retraité s'est suicidé parceque on lui avait supprimé sa retraite, j'ai eu trés mal et j'ai ressenti une grande douleur.
En attendant le nouveau monde, quatre générations de suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Je pleure aujourd'hui pour cette personne.
Youcef de Provence-Côte d'Azur


Réponse :
Merci, Youcef, de me souhaiter un prompt rétablissement
et merci à tous ceux, nombreux, qui m'adressent leurs vœux de santé.
Mais, je le répète ici à l'attention de tous ceux qui me plaignent de souffrir du dos: Je ne souffre pas du dos.
Je n'ai pas de douleur lombaire.
Certes, ma moelle épinière est comprimée dans la partie lombaire de la colonne vertébrale, mais cela n'entraîne de douleur au niveau de la compression, ni dans le dos ni dans le bas du dos. Ce sont les nerfs dans la jambe droite (reliés à la moelle épinière mais loin d'elle) qui me font souffrir et boiter. Autrement dit, l'origine du mal est certes dans le bas du dos, mais la douleur est dans la jambe et même le plus souvent dans la bas de la jambe. D'ailleurs, cette douleur se promène plus ou moins le long de la jambe et par moments s'atténue considérablement, comme c'est le cas au moment où je vous écris, à 5 h 20 du matin, ce 6 avril. Je ne souffre que si je marche et la douleur ne m'empêche pas de prier. Alleluia!


06avr12  127C41  
Je me contiens devant l'autocritique avantageuse d'Un Claude en Ile de France (127C39). Lire ça, c'est pour moi un bon exercice de pénitence, parce que ça me soulève le cœur.
Vous dites toujours: Pardonner et ne pas juger n'est pas s'empêcher d'avoir une opinion.
J'exprime donc mon opinion. Je suis quand même un ancien de la mission de Paris, que j'ai quittée comme d'autres (voir certains commentaires 126) parce que je n'étais pas de ceux que séduisait le beau parler, qui en ce qui me concerne ne m'a jamais séduit, qui m'empêchera de revenir au groupe de frères aussi longtemps qu'il continuera.
Je pense que ce frère aurait pu vous épargner cette sorte d'analyse.
Que vous dit-il là que vous ne pouviez pas ignorer ? Rien (Pardonnez l'expression, mais il vous prend pour iun c.., frère Michel). À quoi cela sert-il ? À rien, sinon à parler de lui. Cela lui donne à lui-même l'occasion de se remettre en scène (salut, l'artiste !), une occasion de pleurer sur lui-même, de battre sa coulpe, mais sous les feux de la rampe tout en rappelant — c'est évident derière les lignes ! — qu'il fut un modèle quand même pas très loin du pinacle. Il s'en fallait de peu, à l'entendre, qu'il gagne la guerre missionnaire.
Il dit "Je n'ai pas été foutu "d’utiliser" le prophète à bon escient..." Il faut quand même du culot pour écrire un truc pareil ! Il vous aurait donc "utiliser" à mauvais escient ? Il dit ça comme le grand maréchal qui était à deux doigts de gagner la guerre, mais qui seulement "n'a pas été foutu "d'utiliser" son artillerie à bon escient." L'artillerie, c'est vous, frère Michel, rien de plus, mais le grand maréchal, c'est lui.
Et puis son commentaire qui commence par des coups de trompette qu'il s'envoie à lui-même, c'est le ton de la sonnerie aux morts, mais pas sans grandiloquence visible: "N’allais-je pas avec quelques autres dès mon premier pèlerinage en 1987 crier sur les plages de l’océan Atlantique que Dieu avait parlé à Arès en brandissant l’intégrale à couverture bleue ? Ce n’était peut-être pas la meilleure forme de mission, mais il fallait un certain cran. N’étais-je pas prêt à m’enchaîner devant le ministère des finances quand vous étiez en butte à un contrôle fiscal ? N’étais-je pas tout aussi prêt à aller fièrement en prison en tant que président de l’association "L’Œil S’Ouvre" qui avait été répertoriée dans la liste des sectes en 1995 ?"
Il trompète ça comme s'il avait été l'exemple "number one" dans ce domaine.
Mais qui de nous tous Pèlerins d'Arès n'a pas fait la même chose ? Qui d'entre nous n'était pas prêt à organiser "L'Œil S'Ouvre", à courir "avec un certain cran" des risques pour défendre notre cause ? Lequel de nous tous missionnaires n'est pas allé partout "crier que Dieu avait parlé à Arès" ? Lequel d'entre nous est jamais allé sur la place publique sans "un certain cran ?" Et puis, lui avez-vous reproché, quelqu'un lui a-t-il reproché d'avoir manqué de cran ? D'avoir été "pétochard ?"Non. Personne. Il exhibe une défense sans motif, un plaidoyer que personne ne lui demandait... ça me soulève le cœur.

Mais puisque vous avez cru bon, frère Michel, de publier son commentaire, eh bien moi, je revendique exactement la même chose. Parfaitement ! Non seulement j'en ai fait autant ou j'étais prêt à en faire autant que lui, mais moi, je n'ai pas pas saboté la mission, je me suis retiré du groupe parisien quand j'ai vu se développer cette espère de "mission athée" (que vous appelez "mission sociale" par gentillesse, pour atténuer la vérité).
Et le clou ! Si Un Claude d'Ile de France n'était pas "pétochard", s'il ne vous craignait pas, s'il n'a pas perdu les pédales en vous voyant, pourquoi vous a-t-il rembarré grossièrement à Toulouse ? Parce qu'il vous méprisait.
Au fait... Je n'ai pas lu l'ombre du commencement d'une contrition pour vous avoir mal reçu. Ah oui... j'oubliais... Il ne s'en rappelait pas.
Je vous le dis: Ça me soulève le cœur et en même temps je me sens bien malheureux, parce que moi aussi je suis comme vous tout seul dans mon coin. J'habite maintenant en Champagne-Ardenne.
Manu de Champagne-Ardenne


Réponse :
J'ai publié le commentaire 127C39 in extenso. Je publie le vôtre in extenso.
Cela me paraît équitable.
Mais ce blog n'est pas un forum.  S'il vous plaît, considérez cette affaire comme close.
Vous avez vidé votre sac. Pardonnez et ne jugez plus !
Reprenez votre correspondance avec moi, mon frère.
Un frère Claude en Ile de France n'a plus du tout sur la mission l'ascendant qu'il eut à une certaine époque. Les choses ont changé. Je ne sais pas où vous résidez en Champagne-Ardenne, mais peut-être n'êtes-vous pas si loin de Paris, si vous habitez en bordure de la Marne. Si c'est le cas, dites-le moi et je vous donnerai rendez-vous un jour que je monterai à la mission à Paris.


06avr12  127C42  
Je pense que si vous préconisez l'organisation de la société par "petites unités" c'est par souci de l'ordre.
Dans les grosses unités humaines l'ordre est difficile à maintenir, c'est la "chienlit" et il faut tout de suite des lois et de la police.
Vous ne voulez pas de lois et de police. La "petite unité humaine" est logique.
Et puis l'esprit d'entraide s'éteint avec le nombre. Les hommes ne peuvent s'entraider qu'en petits nombres.
Avez-vous entendu parler de Madrid au Nouveau Mexique [USA], une localité qui n'a ni maire, ni conseil municipal, ni shérif, ni rien qui ressemble à une autorité. L'autorité, c'est le cœur.
C'est possible aux USA. C'est impossible en France où il est interdit de vivre en villages ou bourgades sans organisation politique et administrative.
Mais il faut quand même faire attention, parce qu'il y a les dingues, les drogués, les illuminés: Rappelez-vous de Charles Manson qui tua cinq personne dans la villa de Roman Polanski. C'était un marginal qui vivait en dehors de toute autorité avec toute une communauté de drogués et de dingues comme lui, une "petite unité humaine."
Patrice de Poitou-Charentes


Réponse :
Je n'ai pas parlé de "petites unités" de tout-venant primesautier, de personnes de tous acabits qui vivraient en petits groupes simplement parce qu'elle détestent les grands rassemblements humains.
J'ai déjà dit que je parlais uniqement de "petites unités" de pénitents.
Vous parlez d'ordre et, en effet, je pense aussi à l'ordre quand je réfléchis aux "petites unités humaines" du futur.
Mais je ne pense pas à l'ordre pour les motifs que mentionne votre commentaire, parce qu'une grosse unité humaine ce serait "la chienlit" à laquelle il faudrait "tout de suite des lois et de la police."
Je pense à l'ordre comme Auguste Comte y pensait: Parce que sans ordre il n'y a pas de changement possible.
L'ordre dont je parle est donc celui de l'amour, de la paix, de l'harmonie, de l'intelligence. Pas celui de la politique et de la loi.
Je crois que c'est seulement en "petites unités humaines pénitentes" qu'on peut durer assez pour inventer en actes une Vie radicalement nouvelle.
D'ailleurs, ne voit-on pas déjà par quelques signes que nos vieilles sociétés de nations aux populations trop nombreuses et denses commencent à douter de leur capacité à durer et à progresser ? Ne voit-on pas cela pour l'Europe qui, sans que cela soit encore avoué tout haut, voit bien les difficultés de décider un même ordre pour des Lettons, des Bulgares ou des Grecs que pour des Allemands ou des Espagnols ? Il est clair que l'Europe perd la foi en une énorme unité humaine où tout le monde marcherait du même pas. Ce grand rêve politico-matérialiste est impossible, parce qu'il n'est même pas humaniste, il est idiot. Le meilleur des humain n'est pas fait pour fonctionner de cette façon.
Concernant Madrid au Nouveau Mexique, USA, j'en ai entendu parler dans un documentaire sur "Arte" (la chaîne de télévision n°7) tout récemment. Cette ancienne ville de mineurs, abandonnée quand furent abandonnées les mines après la Seconde Guerre Mondiale, devint une ville fantôme qu'ont peu à peu occupée des margineux de tous horizons qui ont pour unique règle de s'accepter tels qu'ils sont sans s'occuper de ce que les uns et les autres pensent et font. C'est une "petite unité humaine", mais qui me semble plutôt un camp de libertaires qui s'ignorent, qui n'ont pas de projet commun. Ce n'est pas une "petite unité humaine" dans le sens pénitent constructif, évolutif, d'une famille d'affinités.


07avr12  127C43
"Utiliser le prophète" [allussion à une phrase du commentaire 127C39].
Voilà l'exemple d'une affirmation cruciale ! 
Voilà le cœur de l'echec relatif de la mission d'Arès.
Pensant bien faire, les pénitents ont mis leurs compétences personnelles au service du prophète et de Dieu, comme si le prophète et Dieu étaient frappés d'une infirmité que les pénitents étaient  seuls en mesure de traiter.
Attitude louable et charitable, mais totalement dépourvue d'esprit logique.
Quand, quelque part, il y a un médecin et un malade, c'est logiquement le médecin qui se met au service du malade et non l'inverse. De Dieu et du pénitent, qui est le médecin, qui est le malade ?
En réalité la question n'est pas si simple, car l'orgueil et la vanité des fils d'Adam que nous sommes nous laissent croire que nous ne sommes pas malades. Après tout, pourquoi faire appel à un médecin, si on se sent bien portant ? Pourquoi faire appel à un prophète, si on se sent capable de conduire la mission soi-même, d'autant que le prophète n'est le chef de personne [Rév d'Arès 16/1] ?
À la suite de cette réflexion, je vois beaucoup de frères Claude [127C39] dans la mission d' Arès. Mais, n'est-ce pas un crève-coeur pour les pèlerins d'Arès d'utiliser le propète, alors qu'ils savent pertinemment que le prophète est débordé de travail et ne peut donner partout.
Loin de toutes ces préoccupations, j'ai moi-même utilisé le prophète en 1995.
Je lui exposais mon problème et il a pris le temps de me répondre, moi qui ne suis pas pèlerin d'Arès. Dans sa réponse, il n'y avait pas de solution à mon problème, mais je compris que j'avais accompli une démarche spirituelle fondamentale que j'ai évoquée dans un  courrier adressé au procureur de la République en 1996. Le procureur, intrigué, a repris cette évocation spirituelle dans la réponse qu'il m'a adressée (copie jointe). Le temps a passé et la solution de mon problème est survenue le 4 Mai 2001, contre toute attente, et au delà de toute espérance.
On notera par ailleurs que le procureur fait allusion à la question terroriste. Cette question trouvera aussi son épilogue en 2001, le 11 septembre. Il serait trop long de m'expliquer ici sur ce sujet, mais on peut penser que si les hommes de bien n'utilisent pas Dieu, d'autres peuvent le faire.
En conclusion, j'invite ceux qui liront ces lignes à "utiliser le prophète" pour guérir le prophète, pour guérir Jésus de Ses Plaies.

Lettre Procureur de la République à Jacques p. 1996

Jacques P.


Réponse :
M. le Procureur de la République de Vannes comprit que vous donniez à votre plainte un tour spirituel plutôt qu'un tour vengeur. Il comprit que les termes que vous utilisiez: "terrorisme, combat" étaient des mots désespérés de défense dans la situation particulière d'un citoyen face à une "Administration, un appareil bien lourd", mais non des mots de vengeance sans fin (rév d'Arès 27/9). Si la réponse qu'à cette époque je vous avais faite fut à l'origine de cette belle réponse, j'en suis heureux.
Mais pourquoi n'êtes vous jamais devenu un Pèlerin d'Arès ?
Pourquoi cet intérêt que vous portez toujours à ma personne sans vous engager dans la Voie Droite (Coran 1/6) de la pénitence et de la moisson des pénitents ?
En tout cas, je peux maintenant vous identifier au milieu des milliers et milliers qui m'ont écrit pendant les 38 années passées et dont je ne saurais me souvenir. Merci.


07avr12  127C44
Je m'associe à tous les commentaires en vous souhaitant un prompt rétablissement.
Au cas ou la science ne puisse pas grand chose, vous dites qu'il faudra vous en remettre au miracle, ou tout simplement faire au mieux avec le corps que vous aurez.
N'ayant pas de recette miracle, je fais appel à ma conscience, conscience qui me dit que quand vous commencez quelque chose vous allez au bout, donc vous irez au bout de votre mission à Nice, qui peut durer encore quelques années.
Simplement, il vous sera à vous et sœur Christiane plus difficile et peut-être plus douloureux de faire les déplacements.
Je me dis alors que nous pourrions être déjà les faiseurs d'un petit miracle, celui comme le suggère notre frère Jérôme de Montréal d'associer nos moyens, qui par exemple serviraient à vous offrir un pied à terre à Nice.
Sur plusieurs plans ce serait des plus bénéfique (proximité, climat... etc).
Je m'engage à participer, si celà est envisageable et souhaitable pour vous, à la mesure de mes moyens.
Je souhaite que cet appel soit entendu par le plus grand nombre, assurant que nous avons parmi nous les compétences pour l'aspect pratique.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)


Réponse :
Merci, mon frère, pour cette offre, mais me fixer à Nice n'est ni "envisageable" ni "souhaitable pour moi".
Posséder des murs, c'est bien, mais je n'ai pas la veine propriétaire. J'ai mon appartement et mon petit bureau à Bordeaux sur le même palier et cela me suffit.
De plus, j'ignore combien de temps encore je pourrai consacrer à Nice avec autant d'assiduité que je le fais actuellement: une semaine par mois (voyage aller et retour compris) et, franchement, je ne crois pas rentable un appartement pour la présence de quelques jours mensuels.
Il y a d'autres missions que Nice et, entre autres, celle de Paris qui se réorganise en petits groupes-tests qui seront chacun une petite mission-test (comme nous procédons à Nice), car pour la mission comme pour le futur monde, je crois dans les "petites unités humaines". Mais Paris est un énorme réservoir humain et un seul local à Paris ne suffira pas longtemps si, comme je l'espère, la mission commence enfin, après plus de quinze années de stagnation, à réengranger du bon grain (Rév d'Arès 31/6-7).
Merci pour vos vœux de prompt rétablissement, mais de toute façon je ne me rétablirai pas de mon âge. Souhaitez-moi plutôt de pouvoir, en dépit des problèmes de l'âge, faire pour la mission ce que je peux faire et qui m'est maintenant demandé après que je fus laissé pour compte si longtemps. Je reste isolé à Bordeaux, qui reste une ville isolée et excentrée en France.


07avr12  127C45  
J’insiste !
Je ne peux pas faire autrement.
J’ai le coup [?], le cœur en fête, une joie qui me traverse qui me transperce, par touts les pores de ma peaux, une vibration, une plénitude une certitude ! 
Oui, Père, Tu es de retour (Rév d'Arès i/1) .
O
ui, j’ouvre ma gorge (i/4, xxviii/19).
Un jour, dans quelques générations, quelques..., Mikal n’aura plus besoin du courrier pour communiquer à ses frères (xxxvii/6-9). 
Décidément, je referme "Le Pèlerin d’Arès 1993-1996" à la page 250: "Existentialisme", je pose mon stabilo de côté.
"À quoi bon, me dis-je, souligner encore ce qui est important ? Ce livre tout entier est porteur de l’Enseignement du Père, de la première à la dernière page.
À quoi bon, me dis-je, continue la lecture de ce livre ? Il est en moi ! Il est dans mon sang !"
La Révélation d’Arès, elle, je l’ai introduite dans ma génétique tant est si bien que je me sens Vivre et uniquement Vivre, quand je suis pénitent, moissonneur de moi-même.
Au contact de mes sœurs et frères dans la vie de tous les jours.
Père, Tu m’appelle à un effort sur moi, à connecter ma liberté à Ta Liberté orientée vers le Bien, orientée vers le retour en Assour (Rév d'Arès 35/2). 
Lentille du Canton de Neuchâtel (Suisse)   


07avr12  127C46  
Je m'excuse de vous relancer, prophète Mikal ou homme Michel (je ne sais jamais lequel choisir), mais je vous rappelle que vous avez subi des examens médicaux en vue d'une opération appelée laminectomie. Personne ne vous obligeait à nous en parler, mais puisque vous en avez parlé, pouvons-nous savoir de quoi il retourne ?
Le Grand Robert donne cette définition de l'opération chirurgicale en question: "Résection des segments vertébraux qui limitent en arrière les trous vertébraux (lames vertébrales) afin de décomprimer la moelle épinière (inflammation, tumeur) ou d'accéder à la dure-mère lors d'une intervention sur la colonne vertébrale et la moelle épinière."
Il est dit ici "en arrière des trous vertébraux" et vous sembliez dire qu'en ce qui vous concerne, il faudrait une résection en avant ou sur le côté des trous vertébraux pour déprimer la moelle épinière.
Est-ce finalement possible ? Ou ne l'est-ce pas ? Je sais que la chirurgie est en progrès constants.
Autrement dit: pourrez-vous vous déplacer longtemps encore sans souffrir et sans boiter ?
Je ne sais pas si vous me répondrez, parce que je sors du sujet "où en sommes-nous ?", parce que ne suis qu'un sympathisant, et parce que j'avoue que le sujet m'intéresse, me trouvant moi-même dans ce cas, quoique je sois bien plus jeune que vous.
(Un) Didier de la Région du Centre


Réponse :
Vous savez, mon frère, je suis revenu à Bordeaux hier après-midi seulement après des allers et retours entre Bordeaux et quelques villes du Sud où j'e suis en effet passé par diverses imageries médicales et, pour finir, par un assez long examen de mon cas par un neurochirurgien mercredi, il y a seulement trois jours.
D'abord, pourquoi ne suis-je pas passé par ces divers stades à Bordeaux ? Parce que les délais pour Scanner, IRM et neurochirurgien sont très longs: environ trois mois au plus tôt, quatre mois quand vous avez fini tout le cycle pré-opératoire.
Dans le Sud, j'ai pu bénéficier de délais raccourcis et le cycle m'a pris un mois environ, ce qui me permet d'avoir une idée précise de ce que je dois changer ou de ce que je peux conserver de mon emploi du temps.
Il se trouve que je peux pour le moment conserver mon emploi du temps.
En conclusion, pas d'opération chirurgicale immédiate.
Raison: Pour le moment les risques sont plus grands que mes douleur et boitement dans la jambe.
Le neurochirurgien, un bonhomme pas commode mais compétent, estime la laminectomie faisable par le côté, mais risquée. Il m'a conseillé de vivre avec mes actuels problèmes, quitte à prendre une canne et de me faire faire des infiltrations si je souffre trop. Les risques ne sont pas qu'opératoires, il y a aussi mes problèmes d'âge, notamment cardio-vasculaires. Bref, nous nous reverrons, le neurochirurgien et moi, dans quelques mois ou davantage selon l'évolution.
Voilà où j'en suis côté santé. Je vais donc, après ce week-end à Bordeaux passé à faire ma correspondance, repartir pour ma mission dans le Sud-Est comme prévu la semaine prochaine.
D'ailleurs, la douleur et le boitement dans la jambe droite se sont considérablement atténués depuis 48 heures. Je sais qu'ils reviendront et, de plus, affecteront tôt ou tard la jambe gauche, mais pour le moment les choses s'améliorent. Alléluia.


08avr12  127C47
Oui, où en sommes-nous ? J'ai le vertige rien qu'à penser à toutes les questions qui se posent à nous qui allons tant bien que mal dans la direction que Dieu nous montre par La Révélation d'Arès, mais on dira ce qu'on voudra, c'est quand même une grande prétention: Sommes-nous vraiment capables d'être seulement des pénitents ?
Vous avez vous-même limité la pénitence à la conquête de cinq qualités: l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté.
Là vous avez exercé votre plein droit de définition. Vous avez taillé la perche ! Vous avez dix cinq pas... pas quatre, pas six, cinq (Rév d'Arès xx/6-7). Vous l'avez fait avec la mesure qui vous caractérise, et qui à mon avis deviendra légendaire: On dira "Mesuré comme Mikal."
Mais c'est quand même très difficile et pour beaucoup c'est impossible.
Je ne vois pas naître les petites unités humaines demain... Ouïe, ouïe, ouïe, non, je ne vois pas ça demain.
Et puis où ? Où pensez-vous que puissent se développer demain les premières petites unités ? Il n'y a pas un seul coin de territoire français où l'on puisse faire ce qu'on veut sans qu'une municipalité, une gendarmerie, se mêlent de ce que vous faites.
Léo W.


Réponse :
D'abord, je n'ai ni dit que la pénitence était parfaitement réalisable ni que les petites unités humaines verraient le jour dans cette présente génération. Quatre générations ne suffiront pas (24/2).
Dans la présente génération nous commençons la pénitence et, dans nos assemblées, nous commençons à former des petites unités balbutiantes.
Ce que nous savons de l'homme aujourd'hui ne permet pas de tirer gloire et fierté de ce que nous sommes. Nous savons que les qualités requises pour former des pénitents capables de se regrouper en petites unités humaines exigent une humilité et une modestie clairvoyantes. Pour l'heure nous ne verrons percer comme grands pénitents que des individus isolés.
D'ailleurs, jamais les hommes n'ont vécu plus isolés les uns des autres qu'aujourd'hui. Dès l'enfance la famille nous isole.
Or, les qualités de la pénitence : amour, pardon, paix, intelligence et libertés sont des qualités qui ne peuvent s'exercer qu'au contact des autres
Nous avons donc un gros et difficile travail à faire sur nous, mais ce que nous léguerons à nos premiers descendants, ils l'amélioreront et ce qu'ils lègueront à leur tour à nos seconds descendants sera encore amélioré et ainsi de suite.
Patience et espérance. Faites tout ce que vous pouvez et vous aurez fait ce que vous avez à faire.


08avr12  127C48  
Je lis ce matin "Le Pèlerin d’Arès n°1 de 1980" prêté par une sœur belge.
J’y découvre en page 10, ce que vous y écriviez déjà trois ans après les théophanies en lien avec les petites unités de cette entrée #127 : "Il n’y a d’Église que hiérarchique, oligarchique, tout le contraire de ce qu’a établi la Parole. Ce que veut la Parole, à l’image de la diversité apparente, c’est l’entrelacement étroit des nécessités de natures, de races, d’âges, de métiers, de climats. Dans ce tissu serré est l’amour. L’amour ne descend pas d’un trône, ne monte pas vers un trône, avec le vide entre."
La Parole nous invite à la pénitence et non pas à devenir le grand architecte du monde changé.
Notre mission ne consiste pas à soumettre des frères à notre vision du monde de demain, mais simplement à parler de la Parole autour de nous et de laisser naître et grandir ces liens dans la patience et la paix. C’est donc bien la Parole, la Salive du Père qui, à travers nous, nous guide vers ces petites unités.
(Le frère,) il répand son sang, (mais) sous sa peau Ma Salive (coule). (Rév. d’Arès xxx/8)
J’imagine que les pouvoirs hiérarchiques seront pas à pas remplacés par une structure organique à l’image des cellules du corps humain qui lorsqu’elles occupent chacune leurs rôles, forment un corps humain sain. Il n’y a pas une cellule centrale qui dirige les autres. De même la beauté d’une forêt n’est pas la soumission à un arbre plus grand, plus fort ou mieux situé que les autres. Chaque arbre prend sa place d’arbre dans l’ensemble.
Aujourd’hui, nous ne savons pas comment seront ces "petites unités", nous en avons juste le chemin d’accès (le sentier vers les Hauteurs Saintes) : la pénitence et la moisson de pénitents avec la Parole comme Guide.
Louis-Marie de Belgique


09avr12  127C49  
Pourquoi le couple (puis la famille) n'a pas été cité comme une de ces "petites unités" dans les quelles nous pouvons exercer la pénitence et préparer le changement du monde ?
Bernloub


Réponse :
Vous parlez, je pense, pour la période avant le Jour.

Éliminons tout de suite la famille de votre question, parce qu'une "petite unité" ne peut comporter que des pénitents de mêmes affinités.
Or, la famille est un couple d'époux + leurs enfants, que le couple d'époux élève, mais dont il n'est ni maître ni propriétaire. Ces enfants, même s'ils sont pénitents, peuvent ne pas avoir les mêmes affinités que leurs parents et désirer vivre, à l'âge de la conscience, dans une autre "petite unité.".
À plus forte raison les enfants veulent-ils vivre ailleurs dans le monde, s'ils ne sont pas pénitents.

Le couple lui, s'il est vraiment un couple d'époux, constitue une entité ou un individu complet, seul capable des trois amours: l'amour romantique, l'amour évangélique et l'amour parental.
Or, toute "petite unité" est constituée d'entités ou d'individus, deux au minimum, beaucoup plus normalement. Une seule entité ou un seul individu complet ne peut constituer une "petite unité".

Il n'est pas inutile, à ce propos, de se rappeler que La Révélation d'Arès envisage la liberté, la parole, l'individualité, la créativité, l'amour (les cinq attributs divins donnés à l'homme), mais non l'égalité.
L'absence d'égalité est l'essence même, la richesse incomparable, la caractéristique divine première de l'espèce humaine (le Créateur est sans égal).
Tandis que ce monde voit dans le mariage l'union de deux égaux, La Révélation d'Arès et sa Raison voient dans le couple la consécration d'un individu complet fait de deux êtres complémentaires, non égaux — L'égalité serait ici l'appauvrissement par excellence de la race. Les époux sont bien une entité complète de deux êtres complémentaires.
Les problèmes qui pour la plupart séparent un couple, comme l'adultère ou l'ambitions séparées ou antagonistes, viennent de ce que le mari et/ou la femme se considère comme ayant un droit égal à l'adultère et à l'ambition. Chacun se considère comme ayant un droit égal à vivre selon ses caprices, à se pourvoir des moyens qui lui paraissent bons de les satisfaire, à appeler bien ce qui lui plaît et mal ce qui lui déplaît, etc. Ils retombent par là même à l'état d'isolement.
Pour qu'ils puissent vivre en paix, s'entraider, ils doivent prendre conscience qu'ils ont besoin l'un de l'autre, qu'ils sont complémentaires. Ils réalisent qu'à la passion du moi répond la passion du nous et par là se donnent en même temps la possibilité de construire avec d'autres, car le moi est unique, mais le nous est indéfini et ne conduit pas à la cité des esclaves dont parlait Spinoza, mais à la somme des créativités, au complément des paroles et donc des pensées (dont aucune enfermée dans le moi n'est capable d'universalité), etc.


12avr12  127C50
"Où en sommes-nous ?"
Réponse de Toto (illustre cancre et comique de l'école) à son instituteur, au milieu de ses petits camarades tout sourire de plaisir dans la classe :
"Je dirais que nous sommes bientôt à deux mois des grandes vacances d'été ! Pour le reste, je n'en sais rien, il me semble que nous sommes tous d'un niveau différent les uns des autres."
Plus sérieusement, je relis le chapitre "Enfants" dans "Le Pèlerin d'Arès 1991-1992" où, page 398, je redécouvre, avec une certaine émotion, cette phrase écrite par vous, Frère Michel :
"Innombrables sont les jeunes qui rêvent de changer le monde; c'est finalement le monde qui les change, et la Parole n'est pas réalisée."
David et Patati et Patatras (Limousin).


12avr12  127C51  
Comment parvenir à ce monde changé, dont parle La Révélation d'Arès ?
Un monde fait de petites unités toutes différentes les uns des autres, mais se respectant toutes les uns les autres, ça parît absolument impossible sur une Terre dont la population est en perpétuelle augmentation: Un milliard d'habitants en plus tous les quinze ans et, bien sûr, cela va suivre une progression géométrique.
De plus, se monde se perd, mais se perd depuis très longtemps et de plus en plus.
Non, non, je me dis que c'est impossible où alors une catastrophe nous attend qui va tuer les trois quarts ou plus des hommes vivants...
Et pourtant vous parlez dans votre entrée 127 avec une lucidité qui convainc. On y croit quand même.
Jamais je ne me suis autant inquiété de vous, frère Michel. Jamais je n'ai tant compris que vous êtes la force qui tient notre petite assemblée à bout de bras... mais vous avez déjà 83 ans bientôt ! C'est déjà un miracle que vous soyez encore parmi nous et engagé dans une mission dans le Sud-Est pour sauver celle-ci, ce qui a donné un coup de fouet ailleurs où on ne fichait pas grand chose, tout compte fait. Mais vous avez 83 ans... et vous vous bagarrez contre le vieillissement, l'athrose, l'usure, l'artérosclérose, etc.

La mission est primordiale. Je ne l'ai jamais compris à ce point, mais je me sens emporté dans un tourbillon de doutes.
Que faire et comment faire ?
Signature oubliée


Réponse :
J'ai repris ma route vers le Sud-Est où, par bonheur, je ne cesse pas ma mission, puisqu'aucune chirurgie n'est nécessaire pour l'immédiat. Samedi je serai de nouveau à ma mission dans le Sud-Est, je ferai mon exposé devant le public, comme je le fais chaque moi depuis dix-neuf mois et personne de ceux qui m'écouteront n'auront la moindre idée de mes incessantes pérégrinations (quelque 4.000 Km, je crois, en trois semaines) pour savoir... ce qui me fait, certains jours, très mal dans la jambe et claudiquer et me coucher le soir avec un gros œdème au bas du mollet droit   Je suis heureux d'avoir pu de mars en avril faire tout ce qu'il fallait faire pour savoir où j'en étais côté rachis et déambulation.
Mais bon ! c'est vrai, je suis fatigué... si j'y pense... mais je ne suis pas homme à trop penser à sa fatique. Je pense surtout au "monde qui se perd."
Or, c'est vrai, "le monde se perd depuis très longtemps."
L'homme est bizarrement un homme sans passé.
Son passé est dans ses livres d'Histoire, qu'il lit (quand il les lit) comme si le passé n'était pas un sempiternel recommencement et comme si l'avenir commençait aujourd'hui, alors que c'est le passé qui recommence aujourd'hui.
Il n'y a qu'à voir la campagne électorale actuelle pour s'en convaincre, si l'on n'est pas déjà convaincu.
N'a-t-il pas vu, l'homme, que la barbarie s'était portée au XXe siècle mieux que jamais avec ses moyens perfectionnés de torture et de meurtre en masse ? Et cette barbarie au nom de quoi ? D'idéaux ! L'homme n'avait jamais vu encore comme au XXe siècle, c'est-à-dire hier, la sombre et sinistre puissance de l'irrationnel, des idées (le communisme, le nazisme, etc.), et la déroute complète de la religion, autre armée d'idées, devant cet irrationnel auquel elle avait de son côté apporté sa contribution meurtrière un peu plus tôt: inquisition, guerres de religion, etc.
Je cherche à comprendre le mal de mieux en mieux afin de mieux le combattre et, pour ce combat, afin de covaincre les hommes que le seul moyen de lutte contre le mal est la pénitence personnelle ou quête personnelle du bien.
On a parlé de triple meurtre du roi, du père et de Dieu pour nous faire croire que les temps anciens étaient meilleurs que les temps modernes ou vice-versa, mais c'est faux. Le roi est toujours là, même s'il s'appelle république, le père est toujours là, même s'il est aujoud'hui un père choisi plutôt qu'un père de sang, et le Dieu de la religion est toujours là, même sous d'autres noms. Il n'est pas le Dieu que j'ai rencontré, qui nous a donné La Révélation d'Arès, que le monde dans son immense majorité continue d'ignorer.
Le travail qu'a notre mission à effectuer est énorme, mais nous avons une arme: La Révélation d'Arès, dont la force explosive est intacte. Debout ! Que cesse ta honte ! Je t'ai mis nu (homme) pour te revêtir d'un manteau neuf (1/1). Le destin de ce livre est unique. Tellement que je n'arrive pas à comprendre (je m'excuse d'y revenir un instant) pourquoi frère C. n'en parlait pas non seulement dans sa conférence de Toulouse, que je croyais être un cas singulier, isolé, mais dans ses conférences identiques ou similaires données un peu partout en France... Raison pour laquelle j'écrivis à sœur Elisabeth: "Plus que tout dans cet événement, c'est son absurdité qui me laisse encore à présent un sentiment de grosse erreur, de gâchis" (126C109).
Il faut rattraper cela et ce n'est pas un travail facile.
La Révélation d'Arès démontre mieux que tout autre livre le mécanisme du mal.
Encore faut-il la lire dans sa simplicité, ce que l'approche rationnelle et et scientifique moderne ne permet de découvrir que laborieusement. C'est pouquoi la mission est si précieuse et demande beaucoup de réflexion et de tact.
Récupérer notre héritage édénique, voilà la thème central mais qu'on ne peut pas toujours présenter directement comme tel à des hommes devenus presque sourds et presque aveugles et que l'évocation des Écritures fait rire ou laisse indifférents. Du moins devons-nous garder dans nos propos adressés au monde la force de notre foi et de la Lumière aveuglante de La Révélation d'Arès.

Que pouvons-nous devant le désastre qui attend le monde et qu'évoque votre commentaire ? Vous êtes "emporté dans un tourbillon de doutes," mais nous le sommes tous.
Faites tout ce que vous pouvez aussi souvent que vous le pouvez et petit à petit la clarté viendra.
Vous n'êtes pas seul. Une légion d'anges invisible mais tout équipés est là derrière vous, pourvu que vous n'ayez pas peur d'appeler les choses par leur nom le Père de l'Univers est le Père de l'Univers, le péché est le péché, la pénitence est la pénitence, etc..


17avr12  127C52
Frère Michel, en lisant votre enseignement spirituel je lis ceci, je cite: "Ne pas confondre islamisation avec arabisation." Pourriez-vous m'éclairez sur la contradiction entre les 2 mots, sur leur sens, sur l'orientation a donner.
Je n'ai pas d'explication claire de ce que ça veut dire.
En tant qu'apôtre je m'informe afin de retransmettre dans le vrai.
Maryvonne de Bretagne-Sud


Réponse :
La réponse est simple: L'Islam est certes né en Arabie et le Coran a certes été révélé à Muhammad en langue arabe, mais l'Islam est une religion universelle qui sur le fond n'a pas de rapports particuliers et uniques avec l'Arabie.
Des hommes qui ne sont pas arabes: Iraniens, Albanais, Bosniaques, Turcs, Indonésiens, Malaisiens, Sénégalais, etc. sont musulmans mais ne sont nullement arabes ni même arabisés, ils sont tout bonnement iraniens, albanais, bosniaques, turcs, malaisiens, etc.
D'où ce que ce dis: Il ne faut pas confondre Islamisation (conversion à l'Islam) et arabisation. Un homme peut devenir msulman, mais il  n'est nullement tenu de parler arabe, de vivre et de s'habiller comme un arabe, etc.


17avr12  127C53
On vit, depuis longtemps, au sein de nos groupes l’inefficacité créatrice par la déresponsabilisation molle, dû à un groupe qui veut assumer dans son ensemble la créativité, brimant inconsciemment les possibilités individuelles d’évolution.
Même au sein d’un tout petit groupe.

C’est comme cela, je crois du fait, de l’oubli de marquer cette importance créatrice de l’individu — individualité, don sacré — qui, s’il est pénitent, ne tournera pas en chef et que si les autres individus du groupe  sont pénitents, aussi, ne laisseront pas seul avec son projet. Ils l’aideront et peut-être y créeront-ils  à leur tour, ajoutant de leur individualité leur richesse et cherchant la complémentarité parfaite ?
Donc je crois qu’un des buts de ces petites unités créatrice est d’aider à faire sortir des individus leurs potentialités créatrices individuelles, sans rivalité.
Il doit donc y avoir un temps où l’individu — en tant qu’individu créatif — trouve sa place d’expression privilégiée, c’est-à-dire bien marquée comme fondamentale, non optionnelle, parce que toute création est toujours portée au début par un individu.
Et cela restera comme cela en Éden, puisque l’individualité est un don sacré.
Je le répète sous une autre forme, parce que cela me semble important.
Ce n’est pas une option, c’est la vérité de notre nature qui est en jeu. Et les créatifs sont encore marginaux, où vu comme tel, dans nos groupes, alors que cela devrait être la normalité. Dans les milieux dit culturellement "créatifs" on bouillonne d’idées, de projets, d’expérimentations, mais c’est encore loin d’être comme ça chez nous.
Comme je suis célibataire, on va peut-être encore me dire que c’est une réflexion de célibataire (sous entendu d’individualiste louche et forcené), mais je ne crois pas. Je réfléchis juste comment débloquer l’action créatrice heureuse et évolutive de manière complémentaire.
Il ne s’agit pas de l’orgueil de se mettre en avant.

C’est un devoir sacré de sortir sa créativité tout autant que d’aimer son prochain.
Dans la relation du groupe à l’individu, d’un point de vue créatif, la culture pleine d’immobilisations bat son plein et nos groupes ont beaucoup de difficultés à en sortir.
Le "nous" ne doit pas rivalisé avec le "je". Pourquoi le "nous" ne devrait-il pas évoluer en fonction de l’évolution des "je" ?
Si les "je" sont pénitents tout cela doit fonctionner, non ?. Pourquoi le "nous" devrait-il empêcher les "je" d’évoluer encore ?
Quelque part, la parole de Dieu, c’est le projet créatif de l’individu Dieu, dans lequel on peut vivre sa part créatrice en y recherchant sa complémentarité parfaite. Dieu a lancé le premier son projet, mais n’attend-t-il pas de l’homme, quand les hommes se connaîtront enfin comme divins, qu’ils lancent à leur tour leur projets auquel il pourra participer ?
Le système est le projet de l’homme qui fait presque totalement l’impasse de sa nature spirituelle, mais en tant qu’initiative créatrice, il n’a pas tout faux.
Je disais à une sœur l’autre jour: "Le système, ce n’est jamais qu’une méthode." En y réfléchissant aujourd’hui, je me dis que c’est une méthode où les hommes acceptent de jouer un rôle ; cela m’avait frappé, surtout à l’armée, où, par exemple, un pauvre bougre promu caporal chef, je crois, s’obligeait à gueuler la semaine et pleurait le week-end, et [jouait] ce rôle qui ne lui convenait pas du tout, en prenant une "cuite monumentale". D’autres malheureusement se prenaient au jeu et laissaient le mal prospérer en eux.
Il faut donc passer d’une méthode animale — proche de celle des rats — et théâtrale — celle du système — à une méthode spirituelle, les "petites unités" où les hommes seront simplement eux-mêmes, créatifs, aimants, libres, parlants, individuels.
En passant, je signale qu’un développement sur le thème des familles d’affinités  avait déjà été fait par frère Michel dans l’article "Laïcité et Europe" dans la revue "Frère de l’Aube" n° 68, p.40. Je ne résiste pas à [l'envie de] citer ici le passage, qui n’est pas si long, et que je trouve très clair, et avec des explications qui n’ont pas encore été re-développés ici:

"Depuis l'aube des temps, il n'est aucun groupement humain qui n'ait eu à résoudre des casse-tête comme les difficultés de relation entre individualités aux aspirations et motivations infiniment diverses. Notre époque moderne a cru les résoudre par un système qu'elle pense de plus en plus perfectionné, alors qu'il est seulement de plus en plus compliqué, et, par suite, en réadaptant à tout bout de champ ce système qui est toujours en retard, sinon toujours à côté des vrais problèmes.
"La Révélation d'Arès nous montre une piste qui mène à la solution de ce dilemme : Elle désigne au singulier l'assemblée idéale des hommes de bien, mais au pluriel les assemblées réalisables des "inévitables familles d'affinités" [comme dit frère Michel, le témoin d'Arès].
"Toute organisation unique qui veut s'imposer à un nombre, que ce soit une poignée d'hommes ou l'Europe, est vouée à l'échec — Songez à l'échec du bloc soviétique —. Il faut qu'un nombre se laisse naturellement diviser en organisations naturelles de variétés indéfinies ou plutôt définies par la seule réalité, laquelle est que chacun dans sa variété se sente bien pour y acquérir amour, justice, paix, intelligence spirituelle, et ainsi se sente efficace dans la poursuite du changement du monde.
"La laïcité idéale est l'état de coexistence naturelle de ces variétés, parce que, si la séparation de la religion et de l'état est la première solution trouvée aux USA, puis en France, à la laïcité naissante, on devra bien un jour, peut-être bientôt, l'étendre à la séparation d'autres variétés, puis un jour de toutes les variétés, entre elles."

Bernard de la F. de Bretagne-Sud


17avr12  127C54
Frère Michel, dimanche prochain le 22 avril 2012, les élections présidentielles, je n'ai jamais voté, car depuis mon enfance, je n'ai pas été attiré par la politique. Mon oncle gaulliste, mes parents votaient à gauche...
J'ai honte, car des femmes et des hommes se sont battus pour cela et nous savons bien que le monde ne changera pas demain d'un coup de baguette magique, mais que seule la pénitence est la solution au mal sur terre.
Je vais donc y remédier et pour la première fois voter aux présidentielles. Lorsque, j'entend les candidats, dont certains connaissent votre existence, ainsi que La Révélation d'Arès, il est clair que c'est vide, que du blablabla !
Auriez-vous, Mikal, une consigne de vote à nous donner ? Notre peuple prophétique est une force et nous pouvons clairement peser dans la balance.
Je souhaite voter Sarkozy, il est le moins pire et, pendant son premier mandat, les Pèlerins d'Arès n'ont pas eu de soucis avec la police, des contrôles lors de mission, etc. Avant lui, c'était tout autre. D'autre part, sa première expérience, sa connaissance de la situation font de lui le candidat idéal. Qui qu'il en soit, le prochain président est à plaindre, car nous savons bien que la crise qui nous vient dessus est très grande.
Je vous remercie d'avance pour vos précieux conseils si vous nous en donnez au non de notre peuple prophétique, soyez sur que je mettrai en application votre consigne. Je clame avec tous les priants, dans la voie de la certitude, car la Vérité c'est que le monde doit changer (Rev d'Arès 28/7) et nous savons bien que se sera long, je réalise de plus en plus l'importance de l'action des générations de votre vivant, nous posons les fondations d'une nouvelle civilisation, le retour d'Adam en Éden.
Didier.Br. d'Île de France.


Réponse :
Je pense de M. Nicolas Sarkozy la même chose que vous:
Durant son quinquennat nous n'avons jamais été tracassés dans notre mission publique, notre liberté d'expression a été respectée, les associations antisecte n'ont été ni sollicitées ni sponsorisées par le pouvoir. C'est la principale chose qui m'intéresse et c'est pourquoi mon vote ira à cet homme.
Par ailleurs M. Sarkozy n'est certes pas un lion politique, mais il prendra dans la crise qui nous frappe des mesures socio-économiques qui ne seront ni meilleures, ni pires que celles proposées par les autres candidats.


17avr12  127C55
Mon épouse, essaie depuis quelques jours un nouvel appareil basé sur une thérapie à base de champ magnétique pulsé :  Régulation de l'énergie bio-électro-magnétique avec la thérapie Bemer dont voici le lien:
http://www.therapie-bemer.fr/medecine-moderne/demonstration.php.
Cette thérapie est reconnue par l'institution médicale pour agir sur toutes les formes d'arthroses et il paraît qu'ils ont même des résultats sur les sciatiques.
Elle m' a aussi reparlé des cellules souches en précisant que cette algue bleue du canada stimule le développement de toutes les cellules souches du corps et non uniquement celles de la moelle osseuse comme dans le témoignage qu' elles travaillent donc sur toutes les formes de dégénérescence.
(Un) Guy du Sud


Réponse :
Merci pour ce conseil.
Pour le moment j'ai un répit très apprécié entre deux crises de douleur et claudication. Je viens de terminer ma mission à Nice dans de bonnes conditions. Je repars tout à l'heure et j'espère que le répit se maintiendra un certain temps encore.


17avr12  127C56  
Une notion importante, indispensable pour cimenter notre Vie spirituelle me parait "trop oubliée", elle est pourtant d'une grande qualité, parce qu'elle est celle de l'écoute du cœur, celle de l'âme, celle qui accepte de s'abandonner à l'autre pour lui offrir d'elle même le regard du dedans (Rév d'Arès ii/10), cet œil d'une grande profondeur qui est celui de l'amour de notre Créateur . Ce Regard qui nous permet de percevoir chez l'autre, l'indicible de sa qualité dans toute sa richesse; l'indicible variété de reflets des roches contenue en chacun. Qualité à laquelle l'œil du dehors,(Rév d'Arès ii/10) échappe, faute d'effort de pénitence.
Nous voyons tout autour de nous de plus en plus de gens malades, de visage creusés, fatigués, fermés, visages apparemment 'sans vie.'. Comment ne pas prêter attention à cela ? Comment ne pas être sensible à ces humains qui n'osent même plus se manifester ? Cela à cause de l'abstraction qu'occasionne, entre autres, le manque d'attention qui leur est dû en tant qu'être potentiel,en tant qu'image et ressemblance de notre Créateur ?
Le plus souvent, le manque d'écoute avec le cœur en est la cause, c'est le manque d'écoute qui amène au manque de se comprendre et de se faire confiance. Est-ce par peur, par préjugé ? D'où la grande difficulté à entrer en communication, et d'y trouver l'affinité, cet indicible note de joie qui colore la vie et qui résonne au fond de soi.
Au contraire, ce monde qui veut tout précipiter sous prétexte d'efficacité ou de rentabilité, un monde devenu économe du geste gracieux qu'est celui de la patience, ou celui du regard vrai et juste, celui du sourire — de la joie en fait ! — s'abuse, se frustre ou se prive, et perd ainsi son sel, la saveur, ce qu'il a de plus précieux.
À l' inverse, un tel ou un autre sera plus créatif ou productif, si justement, il se sent être l'honneur de Dieu ! Par une profonde humilité acceptée de tous, au prix d'un certain renoncement, car pour l'Œil du Créateur, rien n'est creux, même sous l'œil de la simplicité !
Mais pour en revenir à la richesse variée  de notre humanité, invitée à vivre en "petites unités" ou assemblées nouvelles (Rév d'Arès 21/6) y a t-il une quelconque économie d'écoute lorsque le Père dit: Tu déchiffreras leur cœur avant de peser leurs fautes, car leurs intentions sont variées comme le reflet des roches (27/6) ?
Non. Car, redonner de l'amour à la prudence, à la précaution, à la progressivité, est indispensable et même nécessaire. Prendre la mesure d'une situation difficile: un temps tellement précieux qui permet la réflexion construite à partir d'informations vérifiées, quel temps gagné ! Un temps précieux permet d'éviter tout jugement hâtif et son précurseur le préjugé.
Le préjugé de chacun détruit ce qui en l'homme pourrait améliorer en lui sa mémoire, celle de ces liens précieux qui nous réchauffent le cœur et permettent de bâtir ou de rebâtir sur d'autre bases, un monde juste et heureux .D'où l'importance, de considérer ce fait tout simple, parmi cette 'existence de "petites unités",que je souhaiterais voir vivre comme de petits poumons,ou comme de petits jardins de fraicheur évoluant ainsi sous le Souffle de Son Créateur.
Unités qui, par leur simplicité permettraient à notre imagination de s'étoffer, de se reconstituer par enrichissement de l'autre en soi.
Unités faites d'âmes parfois très discrètes, trop peut être pour être comprises mais tellement riches et généreuses !
Ainsi, par notre regard qui s'ouvre au monde, un peu plus neuf chaque fois, il nous est possible de le reconsidérer avec plus d'intelligence et d'y découvrir de nouvelles ressources.
Mais comment dire  tout cela, autrement que sous le Regard du Père ?
Danièle du Nord-Pas de Calais


19avr12  127C57
En cours de lecture de l'article "Existentialisme" du "Pèlerin d'Arès 1993-1996" et sur le chemin de la pénitence,
voici ce que je mûris aujourd'hui :

"Aimer ce tissu humain dont chacun est un fil,
en voyant dans les faiblesses humaines toutes nos faiblesses.
Comprendre, absorber,
pour attiser en soi l'intelligence de l'acceptation
et faire renaître dans la liberté,
la bonté créatrice du changement qui met en-vie."

Merci frère Michel d'élever nos âmes.
Myrtille


19avr12  127C58  
Vos réponses 126C28 et 127C44 me font penser que vous regrettez pour votre mission que vous ne soyez pas installé à Paris, et que la raison principale est financière.
Est-ce exact ?
Pensez-vous qu'il serait utile à la mission que les frères et sœurs s'organisent collectivement pour dégager les fonds nécessaires à votre déménagement à Paris ?
Quelqu'un parmi nous pourrait se charger de collecter les promesses de dons afin de vous soumettre ensuite un projet financé; le souhaitez-vous ?
Autre sujet, concernant notre capacité à moissonner, et plus particulièrement à parler à ceux, assez nombreux, qui épris de spiritualité, se tournent vers le bouddhisme.
Je pense que la Parole et vos écrits nous font bien comprendre les égarements souvent narcissiques des mystiques orientales, mais il me semble aussi qu'il y a une vraie richesse spirituelle dans le courant bouddhique.
D'ailleurs, je crois que vous considérez Bouddha comme un authentique prophète, n'est-ce pas ?
Y a-t-il un texte bouddhique qui est assez proche de l'original pour faire partie de l'Écriture ?
Même si l'aire délimitée demeure la famille abrahamique, savez-vous s'il y a déjà eu une réflexion missionnaire (et cela est-il souhaitable ?) sur la façon de présenter la Parole aux fils d'Abraham qui, déçus par le religion, sont tentés par le bouddhisme ?
Je pense, par exemple, que l'on pourrait bénéficier pour cela d'une réflexion sur les 7 piliers de la pénitence que Jésus vous révéla en juillet 1977 (1 non-jugement; 2 non-respect humain; 3 non-confusion; 4 non-agitation; 5 non-alternative; 6 non-lourdeur; 7 Prière, Gloire et Sommet).
Qu'en pensez-vous ?
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
Merci, mon frère Jérôme du Canada, pour le souci que vous prenez de ma personne.
Des tentatives de collecte pour m'installer à Paris ont été faites, je crois: Une à la fin des années 80, une autre au début des années 90. Aucune de ces collectes, si elles ont vraiment eu lieu, n'a réuni les fonds nécessaires, semble-t-il.
A fortiori, réunir les fonds nécessaires à mon installation serait plus difficile encore aujourd'hui, car les prix de l'immobilier sont devenus pharamineux dans la capitale, et je ne pense plus du tout à y déménager. Je fais avec ce que j'ai là où je suis.
Quant au bouddhisme, oui, je considère Bouddha comme un prophète, mais j'ai tellement à faire avec ma seule Révélation d'Arès, je n'ai jamais eu le temps de lire assez attentivement les sûtras de Bouddha et d'y réfléchir pour déterminer ce qui m'y paraît conforme à la Vérité telle que je l'ai reçue en 1974 et 1977. Beaucoup de croyances orientales sans spécificité bouddhique pure ont envahi et gâté les religions d'inspiration bouddhique, comme dans le bouddhisme tibétain.
Je ne vois pas très bien, de toute façon,ce que le bouddhisme peut ajouter à l'enseignement que je répands, qui est beaucoup mieux adapté aux réalités auxquelles m'adresse La Révélation d'Arès (5/5-7).


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Text
Signature


Réponse :
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