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30 septembre 2011 (0122) 

la Force logique

Quand la mort est d'un jour la tête repose sur les fleurs douces...

Deux jours, tu cries : "Piège la mort !"...
(Mais) si la main tient Ma Main... L'Eau reste dans l'œil.
(Révélation d'Arès  xL/13-16)

Fleurs

Récemment vers 05h00, commençant ma prière du matin, j’eus une pensée intense pour une personne morte dans des circonstances tragiques.
Quelque chose d’elle tomba sur moi, comme un nuage froid d’amertume et de doutes.
Ce nuage affligeant me confirma dans un sentiment que j’avais, pour avoir depuis longtemps fait mortification pour des défunts : Les morts ne découvrent pas nécessairement Dieu dans l’au-delà. Ils y emportent ce qu’ils firent d’eux-mêmes. Les vivants incroyants font des morts incroyants, mais s’ils n’ont pas ici bas atteint le comble de l’abomination (Rév d’Arès 33/32-34), ils peuvent évoluer spirituellement.
J’embrassai cette présence douloureuse et lui parlai : "Ma sœur, vous ne Le voyez pas, mais ne doutez pas que Dieu existe ! Il m’envoya son Messager en 1974 et il me parlé lui-même en 1977. Ce que vous découvrez dans ces limbes, où vous resterez jusqu’à ce que l’ange porteur de luminaire (33/32) vous guide hors du triste vide (xL/15), c’est que l’existence du Créateur n’est pas plus évidente au défunt de fraîche date qu’à des milliards de terrestres de longue date.
La sentant attentive, je poursuivis : "Réfléchissez ! Vous pouvez encore réfléchir. Vous n’avez plus la chair, mais je vous prête la mienne ici — C’est cela la mortification —. Attrapez-la à pleines pensées, à défaut de mains. Vous avez l’esprit pour appréhender et même quelque chose d’une âme, puisque vous n’étiez pas méchante personne. Réfléchissez et vous saurez que le Père existe. Il existe, parce qu’il existe nécessairement une Force Logique, dont tout dépend hormis nos destins humains dont il nous a laissés disposer à nos guises.
Je le sentais contre moi. Je dis : "Prions ensemble. Voilà comment je prie. Vous n’avez plus de chair pour la proscynèse, pour sentir sous vos genoux et vos mains la Terre que le Créateur vous donnée, mais ma propre chair le fera pour vous. Plus tard, vous fondrez votre piété dans l’espace ; ils ne feront plus qu’un. C’est alors, alors seulement, que vous sentirez la Force logique grâce à Quoi vous survivrez en attendant de revivre un Jour (Rév d’Arès 31/8).
Non seulement la mort n’est pas définitive — le Jour du Père, dont l’avènement dépendra de la pénitence des vivants charnels, les âmes et peut-être aussi les spectres reviendront dans les os et les poussières… qui s’assembleront et se relèveront (Rév d’Arès 31/11-12) —, mais la mort peut être, entre temps, un état évolutif, je l’affirme.
La mort de la chair est anomalie, due au péché universel. La race humaine créée à l’image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26/27), pour vivre éternellement donc (Rév d’Arès vii/5), devint mortelle, parce qu’Adam décida d’une vie qui épuise l’amour et le corps (2/1-5) et en transmit la compulsion à sa descendance. Depuis lors on meurt et, âme ou spectre, on subsiste dans un océan d’espace sans limites comme un naufragé qui, même s’il perçoit les vivants terrestres, les voit depuis le lointain sans pouvoir les toucher ni leur parler jusqu’au moment aléatoire où, s’il est une âme, il se fondra dans l’Univers du Père (Rév d’Arès 12/4), là où les mondes sans heure tournent comme des poissons dans son Eau (Rév d’Arès vi/3).
C’est pourquoi il est vain de prier pour les morts. Mais il n’est pas vain de prier avec eux dans la période du piège (Rév d’Arès xL/14), aléatoirement très courte ou très longue, où tout défunt, qui qu’il soit, recherche encore la chair et où les charnels peuvent l’aider par la mortification. Si l’on peut  prier avec les morts, c’est parce qu’ils poursuivent, parfois commencent seulement, leur vraie piété (35/6). Nous, humains encore complets : chair, esprit et âme (Rév d’Arès 17/7) ne pouvons que parler, toucher, saisir, chérir, pour aimer et aider.
Passée la période du passage ou piège (xL/14), le vivant terrestre ne peut plus rien pour ceux qui s’éloignent.
Point commun entre le vivant et le mort : Il tête sa force dans la Force du Père (Rév d’Arès vii/5), la Force logique dont tout vient et dépend d’une façon ou d’une autre.

copyright 2011
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Commentaires:

30sep11 122C1  
Il serait quand même temps d'en finir.
Il y a sur le web et ailleurs dans les temples, les églises ou la rue des tas de gens qui prêchent leurs croyances, croyances dans leurs dieux, croyances dans l'après-mort, mais vous, vous occupez une place particulièrement dangereuse parce qu'elle retient l'attention. Vous êtes un genre d'homme qu'on croit et qui pousse à croire, à croire n'importe quoi de farfelu, évidemment, mais vu sous cet angle-là, vous ne volez pas votre titre de "prophète".
Je crois qu'il faut concentrer sur vous le tir de la raison.
J'espère mettre en batterie contre vous la grosse artillerie. Vous êtes le plus dangereux d'entre tous les prêcheurs...
On ne va quand même redémarrer une nouvelle grande religion après que les autres commencent à d'essouffler.
Est-ce que les croyances comblent un vide nécessaire au bonheur humain ? La réponse est claire et nette : Non !
On dit souvent que le cerveau renferme un vide qu'on appelle Dieu et vie après la mort. On dit souvent que les hommes ont psychologiquement besoin de croire à un Dieu pour les sauver et à un paradis après la mort. Mais on peut très bien combler ce vide avec autre chose: la science, la poésie, la philosophie, le bonheur de vivre, l'amitié.
Mais comment osez-vous faire croire à une autre vie après la tombe ?
Vous êtes vraiment dangereux.
Foltz


Réponse :
Je ne fais pas que croire. Je suis passé par des expériences qui m'ont tout à la fois livré et la vérité et donné la preuve de cette vérité. On qualifie ces expériences de surnaturelles ou supranormales pour les mettre en doute en partant de l'idée, bien ancrée chez des gens comme vous, qui sont nombreux, que le surnaturel et le supranormal n'existent pas.
Faudrait-il, parce que j'ignore beaucoup de choses, que j'affirme que ces choses n'existent pas ?
Si je suis mal-voyant et si des voyants autour moi ne me disent pas ce qui existe et ne me le décrivent pas, comment connaîtrais-je ce qui existe ?
Je peux aussi ne pas croire les voyants et rester sceptique en pensant qu'ils m'en font accroire.  Il se trouve que les circonstances m'ont fait voyant.et qu'elle vous ont laissé mal-voyant et que vous êtes de cette catégorie des aveugles sceptiques, qui préfèrent ignorer que croire sur parole.
C'est votre droit. Je le regrette, mais je ne le discute pas et le respecte.
Qu'est-ce qui m'empêcherait, m'empêcherait raisonnablement, rationnellement, de déclarer que c'est vous l'homme dangereux, parce que vous préférez rester dans votre ignorance plutôt que faire confiance ?
De  surcroît, qu'y a -t-il de dangereux dans ce que j'enseigne, à savoir que Dieu existe et qu'il nous dit que le salut est au bout de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur et de la liberté ? Si vous pensez que cela est dangereux, c'est que vous avez fait de votre rationalisme une religion qui condamne ses infidèles.
Car non seulement vous pensez que c'est dangereux, mais vous me menacez de "concentrer sur moi la grosse artillerie" des hommes de raison. C'est vous l'homme dangereux.
Ne comprenez-vous pas que le don de ma personne, le risque social de prêcher la foi en des temps d'athéisme, ma fidélité à ce que je crois, font la preuve de ce que j'ai vu et entendu à Arès et que j'enseigne ? Ne suis-je pas en droit d'affirmer que la mission que je poursuis fonde en moi la noblesse humaine autant que la science fonde chez d'autres cette même noblesse ?
Je ne trompe pas les consiences que j'ensemence. Je leur ouvre, au contraire, une superbe Voie de Lumière et de Salut.


01oct11  122C2
Merci d'être aussi précis sur la mortification.
Cela fait des années que j'essaie de comprendre au mieux ce que des défunts peuvent attendre de nous.
Plusieurs questions cependant m'interpellent :
a) Faire mortification pour un défunt ou des défunts a-t-il une conséquence (ou des conséquences) sur notre corps, sachant que notre propre péché et celui de cette humanité nous déciment : maladie, accident (et inversement : guérison... ). Dit autrement : est-ce que notre corps trinque, s'abîme avec plusieurs mortifications en même temps ?
Je sais que notre corps on peut le faire devenir spirituel.
b) La pénitence nous apporte des grâces ; en apporte-t-elle aussi au défunt ?
Peut-être que je m'exprime mal. Ce qui me plaît, c'est d'en apprendre sur la mortification.
Il y a quelques années je suis sortie effrayée d'un atelier [condérence-débat ou groupe de travail] sur la mortification.
Aujourd'hui, avec cette entrée 122 je ne suis pas tranquille. J'appréhende ce que je vais y apprendre (Je me sens secouée comme un prunier).
Grand merci d'avoir dit oui à Dieu et d'être notre guide sur cette terre. Sans vous on n'avançerait pas vite.
D.AI


Réponse :
Je ne me souviens pas de cet atelier sur la mortification, auquel je n'ai probablement pas assisté, mais je pense que le conférencier, qui qu'il fût, dut vous dire ceci pour commencer :
De même que le terme pénitence dans La Révélation d'Arès ne correspond pas à ce que la religion appelle pénitence, le mot mortification dans La Révélation d'Arès ne correspond pas à ce que le religion appelle mortification.
La mortification religieuse est une pratique par laquelle le croyants inflige à son corps, à ses désirs, une sorte de mort, de soumission aux exigences spirituelles de sa religion.
La mortification pour nous Pèlerins d'Arès a au contraire un sens créatif, constructif, heureux, tout comme la pénitence.
Cela consiste à accompagner et aider de tout son être: chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7) un défunt qui, privé de sa chair, devenu une créature incomplète, très affaiblie de ce fait, conscience désemparée — désemparée comme un navire sans voile ou machine dans une tempête soudaine —, parce qu'elle n'a plus la chair, la matière, l'outil, qui lui permettait de mettre cette conscience en pratique, d'évoluer dans sa vie terrestre. Le temps que le défunt se mette à une nouvelle vie dans un état nouveau, baignant dans un élément nouveau, il faut l'aider à faire passage en lui prêtant un peu de notre chair jusqu'à ce qu'il n'en ait plus besoin, quand la Lumière (le luminaire), la Force logique, prend le relais de la matière charnelle, selon ce que nous dit le Père.

Tout cela est métabolique, bien sûr, aussi mystérieux que la fonction de digestion ou de respiration, qui pourtant est.
Chacun a sa méthode, selon sa sensibilité, son don de soi à l'autre, car le défunt est l'autre, le prochain au même titre que le vivant l'est
Ici, je parle de ma méthode à moi, où la prière joue le rôle de pont entre moi le défunt.
La privatiuon est aussi une méthode, plus fruste, mais bonne, parce que la privation purifie la chair et en créant un manque rappelle sans cesse sa matérialité au mortifiant qui peut ainsi se rappelle de la mettre à la disposition du ou des défunts.
Mais les méthode des mortifications sont personnelles et je ne peux pas dans une réponse de blog développer ce point.
Au reste, si vous avez remarqué, je ne parle pas tant ici de ma mortification que de celui ou celle pour qui je me mortifie, c'est-à-dire pour qui je partage des moment de ma vie, notamment celui de la prière.
Il n'y a rien ici qui atteigne à ma tranquillité, non, rien qui me "secoue comme un prunier."
Rien qui me fatigue non plus. Une mère se fatigue-t-elle dans la maternité ? Non. De même, j'aide un humain qui a perdu sa chair à faire le passage vers cette anomalie qu'est la mort, à naître dans le piège.
Avez-vous la foi ? Oui. Tout votre être ne participe-t-il pas de et à votre foi ? La mortification est un acte parmi les multiples actes dont l'ensemble constituent la foi.


01oct11  122C3
J' ai vu des coquelicots aujourd'hui et j' ai pensé à vous.
Hier, j' ai parlé de La Révélation d'Arès à une dame qui avait perdu ma carte pour le nettoyage des vitres.
"Je vous ai guetté" m' a t' elle dit ! "Et vous tombez bien," lui ai je répondu en  lui donnant un tract missionnaire et lui parlant des merveilles que l' homme peut reconstruire en lui s'il se donne la joie de lire le prodigieux témoignage.
J' étais tellement bavard que je ne pouvais plus m'arrêter et quand je me suis aperçu qu' elle était pressée, je me suis arrêté et elle est parti comme un élastique avec son vélo disparaissant dans la foule. Ha! ha! ha!
Elle m' a dit quand même au revoir.
Aujourd'hui, l'idée m' est venue d'entamer le sujet [de La Révélation d'Arès] par la croyance en la vie après la mort et par une intelligence plutôt qu'un pur hasard derrière la Création de l'univers. Mais la personne [à qui je parlais] préférait la moto et les comptoirs de bar où l' on discute de tout et de rien. Ma foi, ces comptoirs ont dû rassembler plus d'homme et de femmes autour de verres et de brèves que je n'ai réussi [à le faire autour de La Révélation d'Arès] jusqu' à aujourd'hui dans une tentative de laisser se poser une question sur la liberté de choix et de direction à prendre tant que nous sommes encore de ce monde et mortel.
Mais voilà que ce soir je découvre votre nouveau sujet, l'entrée 122. alors je me lance en partage avec les assemblées des frères et des hommes issus comme tout un chacun du commencement des temps immémoriaux jusqu'à aujourd'hui.
De l’ électromagnétisme organisant le chaos jusqu’à ce qui a rendu possible la vie humaine, en passant par les étoiles, les règnes de la nature et les espèces, tout montre dans l’univers une Force intelligente à l‘œuvre, logique, ultra logique même qui fait évoluer les mouvements vers la vie consciente et l’élévation vers des actions plus hautes et meilleures, où l’amour apparaît visible et peut ainsi guérir de l’incrédulité celui que la science n’émeut que pour justifier la forme la plus subtile de paresse dans la facilité de l’inattention à toutes ces merveilles qui nous entourent et qui ne peuvent provenir que d’une Source hautement Intelligente et créatrice, le Père de l’Univers, le Créateur.
"Pourquoi toute cette violence et souffrances alors si cette Intelligence est si bonne et parfaite ?" m’a-t-on rétorqué en bonne rationalité raisonnable 
Les scientifiques corrects sont payés tant qu’ils le restent [corrects] aux yeux de ceux qui les emploient, se donnant ainsi le droit de ceinturer la faiblesse de nos esprits abêtis par les vrais faux besoins aux responsabilités de plus en plus lourdes, des nécessités que le péché a engendrées, nos libres erreurs entraînant dans leur chute la nature même sur laquelle elles appuient leurs postulats.
Une Intelligence est à l’œuvre, une Force cohérente fait tourner les mondes.
D’où se sélectionnent les différentiations d’expressions et comment vinrent t’elles à l’existence avant que ne soit quoi que ce fût dans l’espace ? Il faudra d’abord vider la tête des vanités de la "raison" nous dit la Parole, alors les merveilles se distingueront, tandis que d’autres sens prendront le relais pour emplir ce vide, l’illuminer pour redonner l’ouïe à l’oreille, la vue à l’œil, la Vérité à la voix, où poindra l’Aube du réel, la Force du Vie qui transfigure les limites pour nous élever vers les Hauteurs. C’est la lueur depuis ce vide de l’ignorance qui ouvre sur la dimension d’une foi qui surpasse les perspectives des limitations que nous avons engendrées et par lesquels nous nous mouvons péniblement jusqu’à ce que la Force du mulet accompagne le pénitent sincère qui, si sa logique transcendante lui échappe encore, n‘en ressent pas moins la véracité dans sa réalité substantielle.
C’est au nom de cette réalité que la croyance devient foi active et qu’il est entrevu que la merveille des possibilités de l’homme, c’est encore la Vie à reconquérir pour qu’Éden revienne et depuis les nuées du Ciel le jardin de l’Arbre de Vie caresse à nouveau les cheveux d’Adam au milieu de tous ses frères qui activeront le Jour du Dieu, où la liberté absolue ne sera plus une utopie à envisager mais une Promesse réalisée.
Un monde où nous ne nous servirons plus des uns et des autres mais où nous nous servirons les uns les autres.
Avec moins de mérite, certes, pour la défunte de 94 ans qui fût ma grand-mère et que dans un rêve au bout d’une dizaine de jour de mortification suivant son départ, vînt me montrer ce qu’elle pouvait faire de ses jambes dans la Lumière.
e sais que beaucoup de choses reste à découvrir à la ressemblance de d’amour sans limite de Celui Qui donne tout et appelle encore et toujours par le cœur de sa créature.
Guy de l'Hérault


01oct11  122C4
Cette entrée arrive au poil, si je peux dire, puisqu'elle semble, égoïstement, m'être destinée.
Ces derniers jours ont été difficiles et le sont toujours puisqu'un membre centenaire de ma famille est décédé "paisiblement", un autre moins âgé arrive certainement au bout de sa vie de chair, un autre perd la tête, une jeune maman aurait pu tout perdre et une connaissance aurait bien pu mourir. Tout cela en moins de dix jours. C'est ce qui s'appelle cumuler.
Dans ce cas, on peut être négatif et supersticieux et se dire que la série noire continue, la poisse quoi !
Mais on peut aussi se dire que c'est le hasard, un déchaînement du mal dû au mal créé ou engendré par quelqu'un dans le monde, une guerre, un meurtre, ou bien moi, qui ai péché et fait du mal. C'est la conséquence logique de notre attitude, de notre liberté de chaos.
En plus de cette dernière explication, je pense que le malin (Rév d'Arès 12/4) se déchaîne pour décourager mes efforts et ceux de mes proches à moissonner dans vos pas, Frère Michel, et dans les Pas du Père.
Il est vrai, et vous l'avez personnelement vécu, que lorsqu'on fait un effort supplémentaire pour le Père, contre le mal qui survient et le mal de nos poitrines, il arrive parfois que le malin veuille nous dévier de cette bonne Voie en nous déstabilisant. Là, ça touche la mort. Ce qui effraie l'humain depuis toujours ou presque.
Cette sensation est hors du temps, indescriptible ; on sent des forces négatives. On en sort en persévérant dans la Voie Droite, celle qui encourage, porte l'homme de Bien dans ce monde si loin du plan du Créateur, la seule Voie qui Sauve pour le prix d'une pénitence.
C'est drôle, ce que vous dîtes, c'est un peu ce que je dis en mission : Le Créateur existe dans le cœur de chaque homme puisqu'Il nous a donné Vie. Il nous a donné des dons et parmi ceux-ci celui de la Liberté nous donne le choix de faire le Bien ou le Mal tout comme de croire en nous, en Lui, au Bien ou alors de ne pas croire en Lui, de le nier, de le rejetter et donc de refuser d'être un homme, refuser d'exister.
C'est donc mourir. Tout perdre. C'est illogique. L'homme est fait pour vivre, heureux pour l'éternité.
Ce n'est pas une utopie. C'est possible. Aussi possible que d'aimer alors que la haine existe. Aussi possible que de donner la vie alors que l'homme meurt. Aussi possible que de faire ou de ne pas faire. Il est tellement plus facile de ne rien faire, de ne pas croire. Et si nous faisions, nous croirions, pour changer, pour découvrir le bonheur éternel pour une vie de Bien, de pardon, d'amour...
C'est Beau !
C'est La Révélation d'Arès.

Sans elle, je serais désespérée. Chacun devrait connaître ce sentiment de liberté, de réconfort et de fraîcheur.
Allez, mes frères, mes sœurs, appelons chacun à changer en bien, à s'améliorer pour que le mal et la mort cessent pour toujours !
Courage ! Je prie avec vous tous !
Mymy le Guépard des plaines de Gironde


01oct11  122C5
Je viens de  photocopier votre nouveau message [l'entrée 122] concernant
votre "pensée intense pour cette personne morte dans des circonstances tragiques,"
que je vais donner dès ce matin à la maman de cette personne,
en la rejoignant sur le stand La Révélation d'Arès, qu'elle anime chaque samedi depuis une vingtaine d'année dans notre petite ville de province.
Je vous remercie de lui avoir parlé [à la personne morte dans des circonstances tragiques], de l'avoir moissonnée.
Je vous remercie de lui prêter votre chair par votre mortification.
Je vous remercie de l'amour que vous lui donnez en priant avec elle.
Je vous remercie de l'enseignement que vous lui apportez.
Je vous en remercie, car je sais qu'elle vous écoute, qu'elle vous entend.
En revenant du Salon de (...), je la sentais là contre moi et je lui parlais dans la paix.
Comme j'aurais aimé que nous soyons toutes les quatre — sa maman et ses deux sœurs réunies ensemble — à travailler pour ce Retour vers Éden, à entreprendre ensemble cet exode de la pénitence qui nous libère.
Tu aurais retrouvé l’espérance partagée et tu serais toujours parmi nous.
"Ce nuage d'amertume et de doute..." Combien de fois lui avons nous tendu la main !
En 2010 elle est allée jusqu'à Arès, elle est allée dans la Maison de la Sainte Parole par sa propre volonté.
Et puis plus rien...
Merci pour votre message, Frère Michel, qui va éclairer tous ceux qui vivent la douleur de l'absence d'un être aimé.
Il est plein d'enseignement pour chacun de nous, qui vivrons aussi un jour cette séparation d'avec notre chair.
Puisse notre âme être assez forte pour trouver la force de l'ascension vers Les Hauteurs Saintes en attendant la venue du Jour de Dieu, qui dépendra du travail de recréation et de moisson qu'auront accompli  le petit reste et le reste pour reconstruire Éden
Patricia


01oct11  122C6
Pour continuer sur le commentaire 122C1 [Foltz], je ne vois pas effectivement ce qu’il y a de dangereux à ce qu’un homme, qui a un petit plus |?] vu et vécu ce qui se passe de "l’autre côté", en fasse part à d’autres hommes.
Quel vivant peut dire ce qu’est la mort ? Hormis Dieu, ses anges ou son prophète précisément.
Certains rétorquent : "Il affabule !", sous entendu: "C’est impossible !" Mais qu’en savent-ils eux-mêmes ? Et quand bien même ce serait [de l'affabulation] — ce n’en est pas, mais je le dis pour les sceptiques —, je ne vois pas en quoi ce serait dangereux, puisque l’enseignement qui "va avec" est : "Redevenez bons, justes, droits, pacifiques, aimant les uns envers les autres !" Où est le danger !
Ce qui serait beaucoup plus grave, c’est que l’homme qui a une telle connaissance n’en fasse pas part aux autres.
Qu’ils le croient ou pas, c’est leur affaire, c’est leur liberté, mais lui se doit de le faire.
Pourquoi ? Tout simplement parce que la réalité de la mort de l’homme est hélas pour une multitude dans le spectre (l’esprit nu), qui n’est jamais que ce que l’homme a fait de lui-même. Combien d’entre ceux-là, qui errent désespérément, qui viennent pleurer sur leurs os blanchis (Rév d'Arès 16/16), sur leur chair évanouie, doivent regretter qu’il n’y ait eu personne sur cette terre pour les prévenir de ce qui les attendaient ?! Car la vie dans l’au-delà, très faiblement évolutive pour le spectre réduit à un cri qui court sous la terre, attendant le Jour que les moissonneurs feront advenir, est autrement plus longue que la vie terrestre.
En vérité, cette vie est courte, le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité ; chacun a juste le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s’ajouter à ses tourments (Rév d'Arès 36/23).
La question n’est donc pas d’adhérer à une simple croyance, plus ou moins arbitraire, mais bien d’être renseignés objectivement sur notre identité d’êtres éternels, de "petits dieux" déchus, puisque le monde est devenu incapable à travers ses instances officielles et soi-disant savantes, religieuses ou rationalistes, de nous en dire quoi que ce soit de cohérent.
La vérité, l’urgence pour chacun, c’est qu’il faut se faire une âme, s’engendrer dans une vie infinie à partir de l’échafaudage de son corps (Rév d'Arès 17/3) sur cette petite rampe de lancement qu’est le vaisseau Terre.
Ce n’est pas rien !
Et ce n’est pas dangereux d’y croire.
Au contraire !
C’est bien, prophète, de nous rappeler à nous-mêmes, de nous ouvrir l’univers, de nous rappeler la Force logique à laquelle nous pouvons nous abreuver. Non, nous ne sommes pas condamnés aux mornes débats politiques, aux dogmes surannés, aux idéologies, aux superstitions modernes de toutes sortes, à la sècheresse de la science. Il y a de la poésie dans l’homme, il y a de la grandeur, il y a le rire, l’amour, la beauté, il y a l’univers, il y a Dieu…
L’homme finira-t-il par se reconnaître ?
C.-R. M. d'Île de France


01oct11  122C7
Mikal, l’ami.
Quand, de là où je suis aujourd’hui, je jette un regard en arrière, ma pensée n’arrive pas, en général, à percer la brume qui enveloppe mes souvenirs. Cependant, il en est quelques uns qui brillent de mille feux dont celui-là :
Je commençais mes études à l’école de Saint Martin, école de mon quartier. Une petite école de campagne où les classes de maternelles, CE1 et CE2 d’une part puis CM1 et CM2, d’autre part, étaient enseignées par deux maîtresses dans un bâtiment entouré de champs de fleurs : La fleur, cueillie le matin avant que la rosée se soit évaporée (oui comme la manne), mise dans des sacs, était de suite menée, délicatement, au fin fond de la montagne, là-bas ! En fait, il n’y avait que neuf kilomètres qui nous séparaient des parfumeries de Grasse.
Maintenant, je sais que c’était du jasmin, mais il n’y en a plus. Alors, le jardin est fauché vendu (Rév d’Arès ii/11).
C’est dans cette ambiance que se déroule ma première expérience ou du moins la première dont je me rappelle.
"C’est la récréation," nous dit la maîtresse après avoir regardé sa montre. C’est bien, car on peut être un petit enfant et avoir un gros besoin, en fait un besoin dont je n’imaginais pas la taille. En me dirigeant vers les toilettes je me dis: "C’est bien trop difficile, personne ne peut y répondre." Ce qui est surprenant, c’est que de questio  je n’en avais pas ! La chair étant soulagée, je me dis: "Tant pis, je vais la poser [la question]," puis je sors, tourne la tête à droite, regarde ce grand tilleul, très grand tilleul une boulle magnifique, et dis: "Quoi ?" "Amour !" fut la réponse. L’émotion m’étreint encore aujourd’hui. Il n’y avait personne. Après quelques tentatives je compris que les "grands" ne pouvaient pas comprendre.
Cinquante ans après, avec la Force de celui qui le reconnaît devant les hommes (Matthieu 10/32-33 et Luc 8/12-13), en lisant certains passages ce blog et dans les rues, ô combien je souhaite que l’homme soit comme les enfants (Rév d’Arès 33/8) et s’ouvre à son essence divine !
Yves de Bretagne Ouest


01oct11  122C8  
C'est une entrée de prophète.
Aucun homme contemporain n'est en mesure de livrer un tel témoignage qui relève effectivement de la logique de l'invraisemblance.
L'objectif de tous les prophètes est précisément de repousser les limites de l'invraisemblable pour montrer qu'il y a bien une vie réelle, rationnelle et logique de ce côté là aussi. L'invraisemblable est la cataracte de nos consciences due à notre manque de foi et de pénitence. Il est d'ailleurs regrettable que nos consciences ne perçoivent pas les souffrances causées par la non-pénitence, ce qui fait le jeu des athées et des religions.
Au moment où cette entrée était rédigée, je citais une phrase de La Révélation d'Arès sur le blog de RTL (qui fait preuve de bienveillance à mon égard). Je poursuivais ma citation par une remarque qui fera plaisir à Foltz [120C1]: "Si Dieu ne veut pas passer pour un imbécile inopérant, Il devra donner des exemples concrets de ce qu'Il avance." Je n'ai pas écrit cela pour narguer Dieu ou Le provoquer, mais pour montrer que la logique de La Révélation d'Arès conduisait à une intervention directe de Dieu dans les affaires humaines.
C'est le sens du Retour.
Or, cette entrée est bien une intervention de Dieu dans la conscience bien établie de l'humanité. Je la perçois comme un cadeau du Père en direction des Pèlerins d'Arès pour avoir écouté et soutenu le prophète avec constance et ténacité, un cadeau pour la communauté de Freesoulblog, sympathisants ou opposants, et tous les bienveillants qui ne croient pas un mot du prophète, mais qui le laissent parler.
Jacques P.


02oct11  122C9
Belle entrée sur un thème assez délicat.
Il faut du courage pour aborder ces thèmes et vous en avez !
Cependant, j'aimerais vous faire part de quelques points sur lesquels j'ai un point de vue un peu différent, par exemple quand vous dites que la mort physique est une conséquence du péché.
Si la maladie est peut-être une conséquence indirecte du péché, c'est que la maladie devrait normalement nous faire réfléchir à certaines choses, la souffrance étant un moyen de rabaisser l'orgueil de l'homme, mais il est des hommes qui pèchent gravement et ne tombent pourtant jamais malade....
C'est l'absence de la volonté de faire le bien et le découragement qui sont pêchés, la chair n'étant qu'une enveloppe protectrice.
[...]
Olivier G


Réponse :
Des millions et des millions sont les humains qui ont des "points de vue un peu différents" des miens non seulement sur le point de la mort et de sa cause, mais sur quantité de points rencontrés dans La Révélation d'Arès.
Vous suivez subjectivement vos conclusions personnelles.
Pour ma part je suis objectivement La Révélation d'Arès et n'y ajoute aucune idée personnelle.
Si vous vous en tenez à cette Parole sans y ajouter vos impressions ou la gâter par vos impressions, il est clair que le déclin: la fragilité aux agents pathogènes, le vieillissement et la mort de l'homme n'ont qu'une source: le péché.
Dès le début de La Révélation d'Arès, celle-ci expose la fond du Mal, l'origine du péché et de ses conséquences: Adam qui a librement (Rév d'Arès 10/10) choisi (2/1-5) de suivre son plan de vie et qui a même choisi de mourir plutôt que de suivre la plan que lui proposait le Créateur:

2/1- Je suis Celui Qui a parlé par Adam...
2/5 - qui a choisi d'être maître des pierres,

qu'il a érigées pour s'abriter, vivant ou mort,
dans son humidité mouvante et tide
comme das le vbêtement d'os sec et froid qu'il a voulu pour M'attendre au creux de la terre.
Adam a-t-il fait ce libre choix consciemment ou inconsciemment ? La Parole de Dieu ne le dit pas, parce qu'elle ne philosophe pas, ni ne moralise. Elle dit ce qui est.
Puis vient l'espérance de la résuurection, quand le péché sera vaincu par la pénitence:
31/8 - Alors, ce sera Mon Jour.
D'un Geste j'arrêterai l'astre sous vos pieds...
31/11 - ...les os et les poussières frémiront sous lma caresse des âmes descendues avec Moi des hauteurs Saintes,
ils s'assembleront et se relèveront...
Le péché est bien la seule cause de la mort et quand le péché sera vaincu, la mort sera vaincue.
Et si des "hommes pèchent gravement et ne sont jamais malades," c'est du fait de l'inévitable mutualité du mal et des conséquences du mal, parce que les hommes ne font qu'une seule chair (Genèse 2/24). C'est pourquoi les bébés, les innocents sont frappés de maladies terribles et meurent comme les autres, parce qu'il y a dans le monde une trop forte proportion d'hommes mauvais. Chaque fois que je suis méchant, que je mens, que fais le mal d'une façon ou d'une autre, ce mal retombe sur toute l'humanité au hasard comme les retombées d'une bombre.
Tout cela, je l'ai tellement dit, écrit et développé de toutes les façons, depuis trente-sept ans, que je ne vais pas ici, dans un blog, insister davantage sur ce point.
Ce que je résume ici, je le fais pour simplement montré que je ne parle pas de moi-même, je parle par la Parole du Père.
D'ailleurs, cet été 2011, été au cours duquel j'ai participé personnellement à l'accueil des nouiveaux au Pèlerinage du 21 juin au 15 août, j'ai bricolé un petit opuscule, intitulé "Ce Que Je Crois, Ce Que J'Affirme", mon témoignage personnel à l'usage des nouveaux pèlerins, dans lequel j'ai rappelé ceci (copié-collé):

[...]
L’HUMAIN, LE MAL, LE BIEN
25.    Je crois que l’humain adulte dans son état idéal est de chair, d’esprit et d’âme (17/7), interdépendants.
26.    Je crois que l’humain quand il naît du ventre de sa mère (17/3) et jusqu’à l’âge de la responsabilité du bien et du mal est seulement de chair et d’esprit, base de l’animal pensant dans lequel le Créateur a introduit son image (Genèse 1/26).
27.    Je crois que l’âme ou ha (xxxix/5-11), existen­tielle et salvatrice, s’ajoute plus tard à la chair et à l’esprit et fait l’humain spirituel, si de conscient il devient conscit (xxii/14), c’est-à-dire s’il lutte contre le mal qui le tente et pratique la bonté (36/19) ou vertu (28/15).
28.     Je crois que toute chair restera mortelle pendant le présent éon3 du péché et qu’en l’absence d’âme (§27) l’esprit seul subsiste à la mort de la chair sous forme de spectre ou spectre malheureux (4/6-7, 16/15-17, 33/32, 35/3).
29.    Je crois que c’est l’âme qui sauve l’homme, l’élève au-dessus des ténèbres (31/2, 33/32, etc.) après la mort de la chair.
30.    Je crois que la Parole donne le nom d’Adam (2/1-5, vii/1-13) non à un individu créé à partir de rien, mais à la spiritualisation ou divinisation (vii/5) de la race (8/3, 25/4, xii/5) ou glaise (Genèse 2/7) humaine, de l’homme qui couchait sur l’ombre (vii/1) ou animal pensant qui était biologiquement depuis longtemps (vii/1) préexistant dans la Création.
31.    Je crois que le Père ou Créateur spiritualisa ou divinisa la race humaine en lui conférant son image et ressemblance (Genèse 1/26-27).
32.    J’affirme que l’image du Créateur (§26) est dans tout humain reconnaissable à cinq facultés divines : l’amour, la parole (outil nécessaire de l’intelli­gence), la créativité, l’individualité et la liberté, y compris la liberté d’user ou de ne pas user de ces capacités, d’accepter ou de rejeter son Créateur.
33.    Je crois qu’Adam, la race humaine, choisit (2/1‑5) librement (10/10) un mode de vie différent de celui d’Éden4. Ce mode de vie généra le mal (8/3, 23/1, 39/3) et la mort (vii/8-13) que tous les humains subissent par mutualité naturelle encore aujourd’hui.
34.    Je crois que le mal persiste parce que l’humain croit pouvoir, mais ne peut pas distinguer le bon du mal (12/3) par les seuls moyens de la raison (26/3), de la science (39/3), de la loi (loi des rats xix/24) ni par les sentences (28/18) des princes du culte5 religieux (roi blanc5), du culte politique et du culte financier (roi noir5) ; c’est pourquoi le Père à Arès appelle l’humain à réapprendre à distinguer le bon du mal et à créer et développer son âme par la pénitence (§43-47) qui vaincra lentement (24/2) le mal et même la mort.
35.    Je crois que l’humain n’a qu’une vie (v/1-2) sur terre pour faire son salut et que son évolution spirituelle se fait par la pénitence (§42-46) dans cette unique vie et non par réincarnation et karma, croyances d’Orient.
36.    Je crois que les dominateurs et spo­lia­teurs (27/9), idoles (23/8) du monde, seront vaincus (xxvii/4) quand le Père redeviendra perceptible aux peuples par la pénitence mesurée (7/6) de la femme claire et de l’homme du tubra (xxvii/6) ou petit reste (§77).
[...]


02oct11  122C10
Votre entrée m'apporte les réponses aux questionnements récents que je me faisais.
Ma meilleure amie est partie brutalement il y a quelques mois. Comme mortification j'ai choisi de l'inviter chaque jour à venir me rejoindre lors de ma longue prière longue, invitation aux défunts qui n'était pas encore aussi naturelle pour moi qu'elle ne l'est aujourd'hui. C'était un effort à l'époque.
Au fil des jours, je me suis demandé si j'avais choisi la bonne mortification pour elle. Je la sentais comme surprise de me voir me prosterner, de me découvrir dans cette pratique quotidienne, hésitante à partager avec moi ce moment. Je l'a sentais observatrice, parfois de loin, comme par l'entrebâillement de la porte.
J'avais commencé à comprendre ce que vous expliquez très bien ici : on n'est pas différent dans un premier temps en passant de l'autre coté que ce qu'on était sur terre.
Ce n'était pas une priante, plutôt scandalisée dans son adolescence par la religion et par là encore crispée à l'évocation des évangiles alors qu'elle en accomplissait largement les recommandations.
Je n'ai, malgré tout, pas changé ma mortification pour elle en cours de route, parce que c'était aussi partager avec elle une facette de ma vie au quotidien qu'elle ne connaissait pas, même si elle savait que je priais — Mais la prière se fait seul, dans sa chambre chez les Pélerins d'Arès, comme le faisait Jésus qui se retirait toujours à l'écart.
Je n'ai pas changé non plus ma mortification pour elle, persuadée de lui apporter une nourriture dont elle avait maintenant plus que jamais besoin, privée de la nourriture terrestre qu'elle aimait tant préparer et partager dans de grandes tablées joyeuses.
(Une) Nicole d'Île de France


02oct11  122C11  
Je me réfère aux commentaires 122C1 [Foltz] et 122C6 [C.-R. M.] et je suis bien sûr d'accord avec Foltz et tout à fait en désaccord avec C.-R. M. qui doit être un de vos disciples et qui, d'ailleurs, remet ça sur votre réponse à Foltz comme si celle-ci n'avait pas été suffisante. Cela montre que chez vous vous nêtes pas non plus prophète pour tout le monde
La foi est dangereuse, je l'affirme comme Foltz, parce qu'elle empêche l'homme de s'épanouir à la vérité qui ne peut être que celle que nous montre la science. On ne peut croire qu'en ce qui est mesurable, visible, reproductible conformément à des lois établies.
Tout le reste est obscurantisme et l'obscurantisme est la plus dangereuse des denrées humaines. C'est par obscurantisme que des pauvres fanatiques ont jeté deux avions contre les tours jumelles du World Trade Center de New York et commettent des atrocités partout dans le monde.
Seule la science est la base d'une civilisation supérieure et vraiment humaine.
Je suis comme Foltz triste de voir qu'une intelligence et un talent comme les vôtres s'attardent à des calembredaines, que vous coiffez d'une auréole, mais qui ne peuvent que retarder l'évolution de la raison.
Vassili


Réponse :
Voilà un sujet complexe, aussi complexe que l'homme, un sujet bien difficile à aborder d'une façon primaire, mais je vais quand même ici m'exprimer de façon primaire, parce que ce que vous dites m'indigne. Ma réponse n'est, en tout cas, guère plus primaire que ne l'est votre commentaire, ou que le fut le commentaire de Foltz (122C1).
Dernièrement, j'ai observé quelques instants à la télévision l'échange entre les candidats à l'investiture socialiste, candidats tous comme vous athées et parlant de "raison". J'ai trouvé ce qu'ils disaient tellement médiocre, creux, sans hauteur de vue, que je suis passé sur une autre chaîne. J'étais vraiment très triste.
Elle est belle la raison raisonnante et civilisatrice de ces sans-foi ! Mais il n'y a rien, rien qui soit digne d'un humanisme de valeur derrière tout ça.
Rassurez-vous ! Je suis sans illusion sur ce que donnerait un échange similaire entre candidats de droite.
Quand j'étais jeune et communiste et que j'écoutais Thorez, Duclos, Cachin, alors les ténors du parti, eh bien ! il y avait encore derrière ce qu'ils disaient une certaine solidité métaphysique. De même derrière ce que disait Mitterand, qui avait gardé des restes de ces générations de Jaurès et d'autres de gauche.
Maintenant il n'y a plus rien. L'absence de foi n'a pas développé, mais elle a, au contraire, tué peu à peu  ce que l'homme a de plus noble et beau en lui, la psychologie des profondeurs.
Si c'est cela que vous appelez la "base d'une civilisation supérieure et vraiment humaine" !
Quel homme réfléchi peut-il croire un instant que "la foi est dangereuse parce qu'elle empêche l'homme de s'épanouir à la vérité ? La disparition de la foi semble bien au contraire "épanouir" la société à la médiocrité.
Devrais-je rappeler aussi que si les fanatiques de la foi ont "jeté deux avions contre les tours jumelles du World Trade Center de New York et commettent des atrocités partout dans le monde," les Bolcheviques sans foi de Staline ont envoyé au poteau d'exécution ou aux bagnes sibériens des millions de Russes et les Nazis sans foi ont massacré des millions d'innocent au nom de leurs idéologies athées.
Vous semblez dire que la foi, c'est simplement le contraire de la raison, du rationalisme constructif, ce que vous appelez l'obscurantime. Je peux vous affirmer que vous avez là une notion tout à fait obscurantiste de la foi.
Le rationalisme constructif de Foltz et de Vassili ne conduit nulle part. Il est plus empirique que ma foi, parce que celle-ci se fonde sur une expérience, sur un vécu.
Je sais que la vérité issue d'une Révélation est irrecevable pour l'actualisme contemporrain, mais pourquoi un tribunal, qui juge selon un loi estimée rationnelle par vos amis, accorde tellement de prix aux témoignages qu'il condamnera à de lourdes peines sur ces seuls témoiganges, et pourquoi n'accorderait-on pas le même prix à mon témoignage à moi ? Pourquoi n'y aurait-il pas dans mon témoignage autant d'objectivité que dans celui d'un laborantin au-dessus de son microscope ou d'un témoin déposant devant un juge ?
Je trouve qu'il y a là quelque chose d'affreusement disproportionné entre deux façons d'écouter des témoins objectifs, dès lors qu'on déclare par avance que l'un est recevable et l'autre irrecevable sous prétexte que la République est laïque et que "Dieu n'existe pas." Ce qui n'existe pas c'est le Dieu qu'a décrit aux hommes la religion, le Dieu providence et juge. Mais le Dieu que j'ai rencontré, moi, est autre chose. C'est la Créateur de la liberté humaine. On est là dans un tout autre contexte..
Brisons là ! Il n'empêche que la mort garde jalousement son mystère et que vous ne pouvez nier mon témoignage objectivement que si, en bon rationaliste athée, vous pouvez objectivement prouver le contraire. Or, vous ne pouvez pas. Vous n'êtes donc pas plus avancé après m'avoir écrit votre commentaire.
La foi que j'ai en La Révélation d'Arès et en la survie de l'homme peut être niée, vous ne l'empêcherez pas d'avoir de la grandeur et de donner une immense espérance à des hommes souffrants et dont la vie est courte, même quand ils ne souffrent pas. Je vais plus loin, je vais jusqu'à affirmer dans cette entrée 122 qu'elle peut donner de l'espérance à une morte.
Alléluïa !.


03oct11  122C12
Merci frère Michel pour ce message d’espoir
et pour ce qu’il porte de transcendantal
(Je vais au plus court, je ne suis ni philosophe, ni simplement penseur, ni écrivain).
De tout cœur avec vous (il n’est pas bien gros mais il essaie d’être là)  !
François de Gironde


03oct11  122C13
Merci pour cette nouvelle entrée pleine d'espoir.
Je la trouve vraiment belle. Elle me touche profondément sans que je comprenne bien pourquoi...
Je ne saurais dire, si ce n'est peut être qu'elle me rappelle un jour bien particulier où, lors du Pèlerinage d'Arès en 2008, je priais sur les Saints Lieux avec en mémoire le souvenir de ma mère décédée deux ans auparavant.
En sortant de l'exèdre je range ma tunique et je remarque une odeur merveilleuse de fleur que je ne saurais toujours pas identifier. Cette odeur a embaumé la caravane dans laquelle Y. et moi logions pendant toute cette période d'août.
Je me rappelle comme je me torturais et culpabilisais du décès de ma mère à peu près jusqu'à ce jour [de Pèlerinage]. Depuis, mon cœur s'est beaucoup apaisé.
Je garde un souvenir marquant de ce parfum si incroyable, je n'ai jamais retrouvé son équivalent. À l'époque, j'avais la conviction que c'était un signe de ma mère. Maintenant le temps à passé et je ne sais plus mais je reste très troublé quand j'y repense.
J'aimerais vous demander quelque chose :
J'apprends beaucoup comme lors de toutes vos entrées, quand vous nous dites "qu'il n'est pas vain de prier avec les morts dans la période du piège (Rév d'Arès xL/14), aléatoirement très courte ou très longue". J'en comprend que le péché a un tel impact qu'il génère également une période de piège aléatoire qui ne serait pas fonction de ce que nous avons fait de notre vivant ou dit autrement, proportionnelle à la force d'ha que nous nous serions créee ?
Pourriez vous développer un peu ce sujet si vous le voulez bien ?
J'en profite pour vous dire mon soutien et mon affection, combien nous avons tous besoin de vous.
Restez longtemps parmi nous, Mikal.
Fabrice d'Alsace


Réponse :
Si je me mets à développer des faits processuels, comme le piège qui suit le moment où s'arrêtent la respiration et la circulation sanguine, piège que la Parole de Dieu cite sans autre explication, je commence à faire de la théologie, c'est-à-dire à me hasarder à des opinions ou des idées personnelles.
Je ne vais jamais au-delà de ce que la Parole de Dieu ou ce que l'expérience m'ont appris.

Faites comme moi. Contentez-vous de ce que le Père nous dit.
Piège
n'est peut-être qu'une métaphore pour désigner une surprise, une découverte, un état qui ne serait pas celui que le mort avait imaginé de son vivant.
Piège est peut-être autre chose et je ne vois pas, de toute façon, en quoi le savoir nous permettrait de l'éviter.
Le Père m'a montré par deux fois l'au-delà: le séjour des spectres (Rév d'Arès 17/1-2) d'une part , l'espace où vont les âmes d'autre part (Rév d'Arès vi/1-4), mais je ne suis pas passé par l'état de mort, je n'ai pas cessé de respirer et mon sang n'a pas cessé de circuler, je n'ai pas l'expérience de ce sas que la Parole appelle le piège.
Je le répète, je ne vois pas en quoi savoir ce qu'est le piège nous servirait. Soyez pénitent ! Cela suffit, j'en suis sûr.


03oct11  122C14
Je lis votre commentaire, et cela me touche profondément.
Nous sommes très certainement nombreux — croyants comme non croyants, Pèlerins d'Arès ou non — à considérer que la mort est une profonde injustice, que cette échéance ne devrait jamais exister !
Il fut une époque où les plus jeunes vivaient près de leur ainés ; ceux -ci étaient accompagnés jusqu'à la fin. Or, nous avons mis au monde une civilisation où ce sujet devient un tabou. C'est un paradoxe ! Lorsque l'on voit le nombre de séries violentes et les accidents, les chiffre désignant le nombre de morts, le nombre de situations à risque soulevées dans les journaux...
Alors que peut -il rester comme solution face à ce trouble ?
Fuir et ne jamais en parler, ne jamais y réfléchir entre nous ? Et vaincre cette évidence soit en la niant effrontément, en s'installant dans une vie riche de relations de distractions, mais totalement muette sur le sujet de l'au-delà, de ce que devient notre âme, s'il en est une ?
Est-ce peut être parce que l'on en ressent une telle évidence qu'il nous faut la préparer, mais à ce stade l'angoisse ou l'appréhension d'aborder le sujet est si pesante que la négation, la remise à zéro du sujet l'emporte sur l' évidences qu'un dépassement est nécessaire. Et le sujet s'étouffe sous la peur ou le découragement. Quelque chose résiste, et le sentiment d'impuissance et de solitude de beaucoup, face à cette question mal débattue et mal aimée se réfugie derrière je ne sais quelle bonne raison.
S'abrutir, ne pas penser, nier... tout cela revient à vouloir remettre à plus tard un sujet évident, car nous mourrons dans cette génération, quoiqu'on fasse.
Alors oui, pourquoi ne pas penser à cette souffrance puisqu'elle existe bien ? Qui n'a pas ressenti dans sa chair, la difficulté d'affronter un tel passage, lorsque l'un de ses proches s'en va ? Quoi de plus cruel que de vivre pour mourir ?  D'ailleurs qui pourrait vivre dans cette perspective ?
Peut -on imaginer un seul instant, un Père, donnant la vie à son enfant, vouloir la lui reprendre alors qu'il la lui donne de deux mains, totalement corps, âme et esprit ?
Il n'y a donc là rien de plus cruel et d'inadmissible.
Il n'y a rien de plus cruel, d'ailleurs, que d'accepter que des vies et des vies aient pu s'achever ainsi.
Alors pourquoi la vie résiste -t -elle à une telle absurdité ?
Non je ne crois pas un seul instant qu'un Père puisse avoir donné la vie pour devoir la lui reprendre ensuite. C'est impossible.
Il y a donc une cause à l'inachèvement de la vie sur terre, et cette cause, il n'y en a qu'une qui me vient à la pensée, c'est bien la bêtise, la médiocrité humaine à commencer par la mienne qui en est la triste cause.
Alors oui, je dois travailler à accepter de ne pas fuir face à cette évidence et à accepter que je dois le mieux possible gratifier  cette naissance, celle d'avoir été mise au monde pour aimer, pardonner et faire la paix. Dans un monde certes de conflits, d'abus de toutes espèces, mais j'ai au moins cette certitude, qui est celle que je peux, en honorant cette vie biologique, cette carapace qui est mon véhicule, et mon esprit au départ de ma vie, j'honore non seulement ceux et celles qui ont souhaité que je vive, mais j'honore tout entier la création, mes frères et sœurs humains qui, comme moi ont été voulus et vivent biologiquement. Ça, c''est déjà une étape.
À partir de là, je vais chercher ceux et celles qui sont de bons pères ou de bonnes mères, c.-à-d. ceux et celles qui ont la conscience de donner la Vie. Celle qui nous fut donnée pour résister au mal, résister à ce qui nous divise et qui fait que nous mourons. Je vais chercher ceux et celles qui s'entre-vivent — comme dirait J. Prévert — ceux qui veulent cesser de faire le mal , et qui  honorent cette Vie en transcendant toute difficulté.
À partir de là, lorsque l'un ou l'une d'entre elle souffre, et cela je le ressens dans la chair qui m'a été confiée, je sais qu'il m'est possible, lorsque je m'agenouille le matin sur mon tapis de prière, de faire de cette Force qui entre en moi un don pour consoler cette âme en peine.
Se mortifier pour un défunt est un travail, qui oblige, à mobiliser quelque chose en soi et qui n'est pas forcement de ordre de l'habituel, cela coûte. Cela peut paraître prendre un risque, le risque de ressentir très fort la prison dans laquelle l'autre se trouve et vouloir travailler à l'en dégager. Il faut de la volonté. C'est un effort plus profond d'accompagnement, quelque part, d'honorer l'autre, ce qu'il a été dans sa vie, lui attribuer une part de soi en tout amour. C'est dans ces moments de peine, d'ailleurs, que l'on constate que l'on ne donne jamais suffisamment lorsque l'on vit ici bas. C'est si vite oublié. Heureusement que le Créateur est là pour nous le rappeler par la voix de son prophète.
Je souhaite que la souffrance cesse... Je veux y œuvrer. Je souhaite que ce Jour (Rév d'Arès 31/8), celui que nous construisons pas à pas par nos efforts pénitents, permette moins de souffrance autour de nous. Je souhaite que le Jour de Dieu, Jour de cette belle promesse — c.-à-d. lorsqu'il y aura davantage de Bonté sur cette terre — donnent au monde envie d'avancer dans l'Amour, et que ceux-là mêmes qui niaient le sens de cette Parole puissent bénéficier de la joie que ces efforts génèrent . Je suis certaine que même les rationalistes apprécieront.
Il arrive que des hommes engagés, qui ont commencé avec une belle foi, s'arrètent, cessent leur vie d'engagement, ceux-là rationalisent et s'isolent. Mais, par la suite, il se trouve que la foi fasse à nouveau briller leur regard.
Au fond chacun sait au fond de lui Qui  parle depuis des milliers de soleils.
Le Créateur nous dit qu'il ne s'est pas levé tant de milliers de soleils sur les hommes depuis leurs père, Mon Premier Fils,
qu'ils n'aient gardé par la Puissance du Souffle que J'exhale sur eux, souvenir de Moi,
Je suis si proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir, mais qu'ils sont moulés à Moi (Rév d'Arès 1/9-10)
Un prophète nous est donné, dans la lignée de tous les prophètes.
Le Souffle qui vient du Père lui est donné pour que nous puissions saisir la Beauté et la Vie de son enseignement .
Danièle du Nord-Pas de Calais


Réponse :
Quoiqu'un peu long, j'ai publié en son entier ce beau commentaire.
Votre façon d'exprimer votre foi et ces choses subtiles si difficiles à dire s'est considérablement désembrouillée.
C'est peut-être le résultat du temps que nous avons passé ensemble cet été, à l'accueil du Pèlerinage. Si c'est le cas, je suis heureux d'avoir pu vous donner quelque chose.
Nul doute que vous allez améliorer considérablement vos rapports avec quelques nouveaux que je vous ai confiés.


03oct11  122C15
J'ai toujours pensé que vous ne publieriez pas ma contestation, mais j'ai toujours eu tort de la penser.
En fait, si je parcours les pages de commentaires de ce blog (et il y en a des commentaires!) je vois que vous n'hésitez pas à publier les contestataires, parfois même des contestataires très méchants.
Vous ne publiez peut-être que ceux auxquels vous pouvez répondre brillamment et évitez les contestataires dont les arguements sont sans réplique possible.
En tout cas, je me range à la contestation de Foltz et de Vassili (122C1 et 122C11) et j'ajoute à ce qu'ils vous reprochent, que j'approuve: Il y a danger à créer une nouvelle religion comme vous le faites, un réel danger. Je ne comprends pas qu'après deux siècles de dénonciation et de condamnation sans appel de la religion quelqu'un apparaisse et en fonde une nouvelle.
Oui, il est temps que le monde dévolue.
Votre réponse à Vassili est sensée. Il est vrai que le fanatisme athée a produit autant d'atrocités que le fanatisme religieux.
Mais sans vous en douter, certainement sans le vouloir, vous créez un nouveau fanatisme, capable d'atrocités un jour.
Ceux qui croient fanatiquement que l'homme vit après la mort et qu'il existe un Dieu quelque part qui nous donnera le bonheur éternel seront un jour ou l'autre des fanatiques sociaux ou politiques. La crique nous traversons va être propice à l'apparition de nouvelles idéologies religieuses ou spirituelles comme vous dites.
Vous êtes un individu sympathique et certainement bon (et c'est sans doute pour ça qu'on vous lit même sans vous approuver), mais dangereux par son inconscience à fonder mes nouvelles bases d'une imposture qui peut devenir criminelle comme l'ont été toutes les religions dites "grandes religions".

Oui, vous êtes dangereux. Je suis vraiment peiné de devoir dire ça à un homme de valeur.
Jean-Baptiste G.


Réponse :
Ce ne sont ni les religions ni les idéologies qui sont la cause des atrocités fanatiques.
Les religions et idéologie n'en sont que des prétextes.

Les deux méchands bougres qui, dans le Cher, ont enterré vivants — oui, ils les ont ligotés et enterrés vivants — deux homosexuels dans le Cher, pour la seule raison qu'ils étaient homosexuels, et qui viennent d'écoper de trente ans de prison, n'avaient pas d'idéologie, pas de religion. Ils furent horribles parce que dans leur méchante bêtise ils ressentaient les homosexuels comme des horribles qui ne méritaient que l'horreur. Ce qui s'est passé là dans une campagne de France n'est rien d'autre que ce qui s'est passé à très grande échelle entre 1941 et 1945 en Allemagne dans les camps de la mort, parce que les Nazis ressentaient les Juifs, les Tziganes, les Communistes, etc., comme des horreurs. Le nazisme ne fut pas la cause de ce ressentiment ; ce ressentiment entre autres ressentiments fut la cause du nazisme.
Ce furent des ressentiments bas et médiocres (qui se déchaîneraient plus tard dans l'inquisition) et des ambitions politiques particulières qui fondèrent le christianisme d'église, ce ne fut pas le Sermon sur la Montagne !
Bref, pour en revenir aux atrocités fanatiques, c'est tout simplement la méchante bêtise et l'orgueil cruels de l'homme qui en sont les causes. Les idéaux et religions ne sont que les déguisements dont on accoutre ces méchanceté, bêtise et orgueil.
C'est pourquoi par La Révélation d'Arès le Père dit que l'homme, quelle que soit son idéologie, quelle que soit sa façon de prier ou son absence de piété, quels que soient ses motifs de croire ou de ne pas croire, ne sauvera pas la planète du mal qui cause tant de malheurs s'il n'entre pas en pénitence.
C'est pourquoi La Révélation d'Arès ne fonde pas de religion, pas d'idéologie, contrairement à ce que vous pensez.
La Révélation d'Arès n'est qu'un puissant  Appel à la pénitence, c'est à dire à être bon !
Or, comment un athéisme rationaliste qui considère que l'homme est irrémédiablement méchant et qu'on ne peut contenir cette méchanceté que par la force d'une loi, de la police ou de l'armée, va-t-il permettre un progrès des humains ? Il faut plus que des lois et des morales pour pousser les hommes à progresser réellement, à être bons, à consentir l'effort de se changer, il faut une conviction !
La force de cette conviction n'est trouvée que dans un dépassement, dans la foi.
Ma foi, que je m'efforce de transmettre, n'est pas une illusion. Votre athéisme rationaliste, surtout s'il devient un système, donne des illusions que ma foi ne donnera jamais. Ma foi n'est pas un système, contrairement à la religion, ma foi est fondée sur une expérience. La Bible et le Coran rapportent à leur manière cette expérience vécue par certains hommes comme Jésus et Mouhamad et les religions catholicisme ou islam n'ont fait que s'en servir. La Révélation d'Arès est fondée sur mon expérience et ne fonde pas de reliegion. Je n'ai pas eu l'illusion de ce que ce livre raconte. J'ai vécu, c'est-à-dire vu et entendu, ce qu'il raconte.


03oct11  122C16
Puis-je me permettre, frère Michel, de citer un passage du Père à certains commentateurs dont Foltz (122C1).
Mets ta main sous Ma Main !
Le grouillis, le(ur)s bras (sont comme) le boyau ;
il(s) (en)lace(nt) ta côte, (ils é)cache(nt) ton
poumon, (croyant étouffer) Mon Poumon.
(Mais) tu ne siffles pas ; tu as la voix de fer.
Ta côte (est comme) la Pierre Noire. Un baiser,
la Pierre (est comme) le doigt de la (jeune) fille
trembl(ant)e. Un coup, la Pierre monte, (c'est) la
bâcle, (une barrière comme) un pic.
(Le haineux,) il crève ton oeil, tu as (encore)
l'(autre) oeil. Il mord ton bras (et) ta main, tu as
(encore) l'os. L'os écrit.
(Rév d'Arès iii/1-5).
Je voudrais, aussi, vous dire ceci.
Votre entrée me touche d'une manière exceptionnelle car je suis en ce moment au cœur d'une mortification.
Je la vis pour quelqu'un que je ne connaissais pas.
C'était un jeune homme de 27 ans qui habitait la petite commune où je résidais. Il avait disparu depuis le 29 juillet. On pouvait voir un avis de recherche avec sa photo (il avait un regard très doux) presque partout. Il a été retrouvé le dimanche 11 septembre. Il s'était pendu. Son corps est resté ainsi durant tout ce temps. Il avait choisi un lieu difficile d'accès dans les dunes qu'il connaissait bien et aimait depuis son enfance. Une des rares parties où le public ne peut pas accéder.
Mon cœur pleure. Il pleure de l'extrême désespérance de ce garçon.
Je vis ma mortification de toutes mes forces galvanisées par la Force logique dont vous parlez.
Oui, je pleure parce que je lui ressemblais avant.
Avant de connaître cette Force logique qui a transformé ma vie lui donnant un sens existentiel.
Alors, je peux aider un garçon comme Rémy et lui prêter ma chair pendant ces 40 jours au cours desquels je lui donne de mon existence terrestre. Cela veut dire, aussi, que ma pénitence, que je vis toujours dans la joie, doit être à la hauteur de mon devoir pour Rémy.
Vous dîtes, frère Michel, à la fin de votre propos: "Point commun entre le vivant et le mort : Il tête sa force dans la Force du Père (Rév d'Arès vii/5), la Force logique dont tout vient et dépend d'une façon ou d'une autre."
Liliane du Nord-Pas de Calais.


03oct11  122C17  
À Foltz et Vassil [122C1 et 122C11] je dis: Même si vos têtes restent insoumises, remplie d'orgueil, vous savez en dedans de vous que le frère Michel, Mikal, ses apôtres sont des messagers du Créateur (1/9, 4/11) et aussi l'esprit de l'homme hume l'air comme un âne assoiffé, il boit la fange dans le creux des marres, il boit n'importe quoi qui apaise sa soif un instant.Par toi Je viens renvoyer l'Eau Vive (30/12)
En disant que le prophète est dangereux, vous dites aussi que les pénitents conscients ou pas, les Pèlerins d’Arès, sont dangereux.
Jean Baptiste et Jésus furent tués parce qu'ils étaient considérés comme dangereux, mais pas dans le sens où vous l'entendez (manipuler les humains, juger, préjuger, de tuer, faire le mal), mais dans le sens d'aimer, de transmettre la vie spirituelle. Ils étaient si charismatiques que pour Jean Baptiste on allait le voir dans le désert et Jésus dans les villes où il était. Ils dérangeaient les pouvoirs illusoires dont l'orgueil est inouï (Rév d'Arès 14/2) et nous dérangeons aussi et pour cause, nous sommes un laboratoire parmi d'autres de la vie spirituelle, nous travaillons à la restauration d’Éden, de la vie spirituelle, nous travaillons à la transfiguration personnelle et de toute l’humanité [...]
La Révélation d'Arès appelle, si je puis dire, à la réforme totale de l’humain qui en triomphant du mal en lui-même par lui-même, peut passer à un autre niveau de conscience celui de l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27).
Oui, nous pouvons être considérés comme dangereux, car nous sommes des apôtres, prophètes mulitimultiplié(es) de Mikal par la pénitence, des christs en puissance qui appellent leurs sœurs et frères humains, qui qu’ils soient, à sortir des ténèbres vers la Lumière, à se libérer des princes du culte, des rois noirs et des rois blanc, à se déculturer, à retrouver la liberté absolue (Rév d'Arès 10/10). Le danger [que nous représentant en faisant cela] est la disparition sur plusieurs génération des pouvoirs sous quelques formes qu’ils se présentent et l’apparition du Jardin qui ne fane pas (xvi/17): Éden.
Quand je prie, la nuit, la journée, au travail, partout où je vais, ma conscience ne me lâche pas. L’œil de Dieu ne nous quitte pas un instant. En toute logique le monde invisible, lui, voit tout. Je pense au passage de la prière d’arrivée au Pèlerinage de Feu: "Le jour où ma chair ne sera plus une cache pour mon âme." [...]
Didier.Br Ile de France.


04oct11  122C18
Soyons logique dans notre mission !
Pour un Pèlerin d'Arès, dialoguer avec un rationaliste militant, pourfendeur de toute forme de foi, n'est pas très facile. Un rationaliste pense appuyer son opinion sur un constat objectif, sur ce qui est "mesurable, visible, reproductible conformément à des lois établies". C'est sur ce point que j'essaie d'avancer avec lui, lorsque c'est possible. Je lui demande :

"Quand vous prétendez ne vous appuyer que sur ce qui est scientifiquement prouvé, avez-vous personnellement refait toutes les expériences et tous les calculs que la science considère aujourd'hui comme vrais ?"

Le rationaliste réponds que non, bien sûr. Alors j'enchaine 

"C'est donc que votre confiance en la science repose d'abord sur une sorte de chaine de confiance des chercheurs jusqu'à vous, avec en plus, probablement, l'efficacité visible de la science. C'est le côté 'visible' des résultats pratiques, technologiques, que la science a su produire depuis 300 ans au moins. Tout cela vous fait dire d'abord : 'Voilà un outil formidable pour comprendre et améliorer le monde,' et là nous sommes plutôt d'accord. Puis vous arrivez à une seconde sentence : 'La science est forcément la seule voie possible pour comprendre le monde et conduire l'humanité au bonheur.' C'est précisément dans le passage de la première à la seconde phrase que vous faites, sans forcément en avoir conscience, un grand acte de foi !
"Vous êtes là un peu dans la situation d'un Égyptien contemporain de Moïse, qui après avoir entendu son message choisit de croire dans la tradition des pharaons qui a construit les pyramides - indiscutables et bien visibles, plutôt que d'écouter un Hébreu inconnu qui prétend parler au nom du Père de l'univers. Le résultat est connu. Ce Moïse est encore lu 3500 ans plus tard, alors que la civilisation des pharaons n'est plus qu'un amas de pierres pour touristes. Comprenons-nous bien ! Je ne souhaite pas que la science soit un jour réduite à un amas de pierres. Elle sera, pendant encore longtemps, un outil précieux pour l'humanité.
"Tout comme pour vous, la chaine de confiance qui est le support de la science me semble assez solide, du moins pour les sciences dures. Cependant, ma confiance en la science n'est pas une foi. Ma confiance ne va pas jusqu'à lui demander des garanties qu'elle ne peut pas donner. Car, sur un plan purement logique, la science ne peut pas apporter une description totale du monde, à coup sûr. Elle est incapable de garantir qu'il n'existe rien d'autre que ce qu'elle déclare exact et prouvé aujourd'hui. Elle est incapable de prouver qu'il n'y a pas des conditions particulières où telle loi considérée universelle n'est plus valide. Elle est incapable de prouver qu'il n'existe pas une loi universelle qui dépasse et englobe la loi actuellement admise par la science. Elle est incapable de prouver que tout phénomène réel peut toujours être décrit par une loi universelle, ou qu'il est toujours observable dans des conditions expérimentales controllées (sinon, la science ne peut pas l'étudier). Elle est probablement incapable de prouver que la théorie scientifique à la mode est entièrement cohérente, sans incompatibilité logique, sauf à le prouver par une théorie de niveau supérieur mais dont la cohérence restera aussi à prouver (c'est le second théorème d'incomplétude du mathématicien Kurt Godel). Ces limites fondamentales persisteront toujours. Elles sont connues en philosophie des sciences.
"Le passage de la réflexion à la foi, que vous faites en vous, révèle plus sur votre vie intérieure que sur la réalité objective. Disant cela, je pense aussi à ma fille qui commence des études de médecine, et sera peut être éblouïe par la force des vérités scientifiques. Votre choix de la science comme seul espoir est selon moi un acte de foi, donc libre, subjectif et personnel. Pour preuve, l'histoire fourmille de grands découvreurs scientifiques qui ont fait le choix inverse. Ils avaient foi en l'existence d'un Créateur de l'univers, ou laissaient avec prudence la question en suspens en leur for intérieur. Étaient-ils plus 'obscurantistes', moins 'logiques' que vous, qui les admirez sûrement ?"

Quand j'ai fait mortification à la mort de ma mère, je savais qu'elle se posait beaucoup de questions sur la vie spirituelle.
Un an environ après sa mort, l'anniversaire de sa naissance était pour moi un jour de travail comme les autres. Je ne pensais pas à elle. Je revenais du boulot et, seul en voiture, je m'arrêtais à un feu tricolore, la fenêtre ouverte de mon côté conducteur. Il y eut un souffle léger sur ma joue, une sensation de présence, et un bref contact sur ma joue gauche. J'ai senti la présence de ma mère. Elle était revenue de ses voyages lointains pour me faire un baiser sur la joue. Cela a été pour ma chair si terrestre, la pire expérience de sa courte vie...
J'ai connu par ailleurs l'étrangeté viscérale de la présence d'un spectre, ou le désespoir et la colère d'une jeune famille de quatre personnes, 15 jours après leurs morts dans un accident de voiture. Cela faisait peur, alors que ma mortification me mettait en contact avec eux. Mais il n'y avait rien de comparable à ce contact direct sur la joue, où ma chair, et non ma conscience, fut comme révulsée de terreur. Pendant deux secondes, ma chair a perçu un ordre d'existence étranger à la Terre. Ce qui m'effraya n'était pas l'esprit de ma mère, que je reconnaissais aussi, mais le contact de son corps spectral, si je peux l'appeler ainsi. C'était comme faire brusquement sentir à un matériau solide qu'il devient un gaz, ou faire sentir à une particule qu'elle est en fait une onde.
Voilà un vécu que je n'avais jamais envisagé, que j'aurais pas osé imaginer. Si cela avait duré plus longtemps, j'aurais peut-être hurlé au volant de ma voiture. Je le vois maintenant comme un cadeau de ma mère, me disant 'merci' pour ma mortification, et peut-être autre chose que je n'ai pas bien compris. Je me dis que cette trouille instinctive est le signe de la décrépitude de ma chair, due au péché.
Non vraiment, je ne suis pas un rationaliste. Je constate l'existence de phénomènes réels, mais perçus par un seul être humain. Ils ne sont pas reproductibles dans un cadre scientifique classique. Je combats ceux qui dogmatisent leur haine de ce qu'ils jugent irrationnel. J'adresse cet appel à tous les rationalistes vraiment réfléchis :

"Regardez en face votre foi rationaliste !
"Soyez en fier, puisque c'est votre libre choix !
"Mais refusez de la fonder sur la haine des autres croyants, vos frères sur cette Terre !"

La haine est encore pire, lorsqu'elle se masque d'une objectivité impossible.
Patrick JoursDeGris (Île de Francer)


Réponse :
Voilà un beau discours à l'adresse des rationalistes incrédules déclarés.
Il faut bien connaître ce discours et c'est pourquoi je le mets en évidence dans votre commentaire.
Mais, pour ma part, il y a longtemps que je ne perds plus mon temps à expliquer tout ça aux incroyants déclarés qui prétendent haut et fort ne croire qu'à ce qu'ils entendent et voient et à ce que reconnaît la science, parce qu'il y a longtemps que j'ai remarqué que les incroyants déclarés, purs, durs et véhéments, sont en général des ignorants. De ce fait, ils ne vous écoutent pas, tout simplement parce qu'ils sont incapables de comprendre ce que vous leur dites, qu'ils prennent pour un boniment de plus, ajouté à votre boniment de foi, pour les embobiner.
Un vrai scientifique, s'il n'est pas un grand scandalisé, écoute ce que vous lui dites. Même si vous ne le convainquez pas, il ne vous prend pas pour un croyant primaire. Il se dit qu'il doit y avoir "quand même quelque chose". Il ne ferme jamais la porte complètement, parce qu'il sait bien que "sur un plan purement logique, la science ne peut pas apporter une description totale du monde, à coup sûr." Il sait bien que la science  "est incapable de garantir qu'il n'existe rien d'autre que ce qu'elle déclare exact et prouvé aujourd'hui." Tout cela est très bien dit. Merci, Patrick.
Merci aussi pour la confidence de ce contact avec votre maman. Quantité de gens ont vécu des contacts similaires avec des personnes défuntes, même si relativement peu d'entre eux osent le raconter... Rationalisme oblige à ce genre de discrétion..


04oct11  122C19
(Mais) si la main tient Ma Main... L'Eau reste dans l'œil.
(Révélation d'Arès  xL/13-16).
C'est cette force spirituelle qui sauve, qui peut tout.
Ce n'est pas ma tête mais mon coeur qui le vit, le ressent.
Mettre ses pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12) et s'abreuver à son Eau, voilà notre enjeu humain. La Révélation d'Arès est d'une logique incroyable mais simple et vrai.
Merci du fond du cœur, cher prophète, de la transmettre dans votre si juste expérience et de la partager avec nous.
La larme qui est source de vie, voilà ce que ma journée m'a donné à vivre :
Un ami se trouve entre la vie et la mort après un accident, dans le coma (+ coma artificiel ) depuis 8 jours. Je suis allée le voir à l'hôpital et lui ai parlé en pensant qu'il m'entend. En le touchant au bras, j'ai vu son épaule faire des mouvements. Ensuite j'ai vu une larme couler d'un côté de son visage et une autre se former de l'autre côté et couler et puis son souffle est large... sa capacité de bonté est immense ; je le ressens même là. Ses réactions cliniquement s'expliquent: Mini-crises épileptiques, moins de sédatifs...
Mais j'y vois de la vie pourtant, je me prolonge dans cet instant, je ne sais pas, mais je le ressens.
La vie est immense et le mal trop présent, étroit, absurde... pour que l'on continue "à épuiser l'amour et le corps"
En avant avec la Force logique !
Vera Resse (Île de France)


04oct11  122C20  
J'en suis une qui en rajoute. Posterez-vous mon commentaire?
Je n'ai pas tellement envie de vous attaquer sur la question de la foi comme l'ont fait Foltz, Vassili et Jean-Baptiste [122C1, 122C11 et 122C15] que je ne connais pas (je le précise pour que vous, ne pensiez pas à une attaque combinée), mais je me permets de vous demander en toute franchise si vous ne sentez pas un peu barbouillé, morveux, en racontant toutes ces hsitoires de morts qui se manifestent.
Je ne peux pas croire qu'un homme qu'on a quand même envie de lire — vous auriez dû vous faire écrivain au lieu de vous perdre dans cette littérature de propagande religieuse, je lis votre blog pour le plaisir de lire — puisse se sentir immun après trente-sept ans d'histoires à dormir debout. N'est-ce pas trop lourd à porter ? Si, sûrement.
Quand vous parlez de Dieu, ont se dit que vous dissertez sur une qestion qui occupe les trois quarts de l'humanité et ça passe encore. Quand vous parlez de pénitence, on se dit que c'est moral, que ça ne peut pas faire de mal. Mais si vous tombez dans les propos de mémés abonnées aux soirées de l'Institut Métapsychique, alors non!
Est-ce parce que parler sans arrêt de choses qui n'existent pas est un anxiolitique puissant ?
De quoi essayez-vous de détourner vos pensées ? De quoi avez-vous peur ?
Marie de Champagne-Ardenne (Je me localise, convaincue que les Marie abondent parmi vos adeptes comme parmi vos adversaires)


Réponse :
Je n'ai pas "peur". Pourquoi imaginez-vous que je m'abîme depuis trente-sept ans (et même davantage si l'on ajoute mon temps ecclésiastique) dans des propos de foi en Dieu et en la vie après la mort, parce que j'aurais "peur" de quelque chose dont je devrais en permanence "détourner mes pensées" ? Quelle drôle d'idée !
Dans votre commentaire un mot me frappe par sa rareté, rareté imméritée d'ailleurs. C'est l'adjectif immun.
Êtes-vous psychiatre ?
Comment puis-je me sentir immun? Pour vous répondre je vais emprunter une pensée de Virginia Woolf, qui bien sûr utilisait l'adjectif "immune", beaucoup plus fréquent en anglais, mais dans un sens différent de celui de votre commentaire.
Virginia Woolf disait ceci, que je traduis à la volée:
"Être immun, c'est vivre abrité des chocs, des soucis, des souffrances, être hors de portée des flèches, être assez muni pour vivre sans rechercher flatterie ou réussite, être sans obligation d'accepter toutes les invitations (de gens qui ne s'intéressent pas vraiment à vous) et ne pas être jaloux des éloges que reçoivent les autres. (Être immune), c'est être fort, content, c'est sentir que personne ne pense à moi et que je peux avoir la paix. Être immune, c'est chercher à être en paix, exalté, désiré, mais je ne le recherche pas, pas assez. N'être rien, n'est-ce pas la situation la plus heureuse du monde ?"
Si je suis immun, c'est dans le sens que donne à ce mot Virginia Woolf plutôt que dans le sens que vous lui donnez, qui doit être "immunisé contre la peur ou la folie" ou quelque chose comme ça.
Vraiment, je me demande parfois comment les "biographes" me décriront plus tard, si tant est qu'un homme aussi ordinaire que moi mérite une biographie.


04oct1  122C21
Le rejet de la foi par certains et particulièrement le rejet par certains de la vie après la mort ou de la vie au-delà de la mort charnelle est parfois troublant par l’extrême forme de fanatisme rationaliste qu’il montre.
C’est étrange de voir à quel point des extrêmes peuvent converger. Mais ce n’est pas le sujet ici.
Tout de même, ça me frappe qu’un sujet comme la mort puisse soulever des rejets aussi brutaux alors qu’au fond savoir ou sentir l’invisible ou l’au-delà n’est pas en soi — enfin me semble-t-il — même pour la raison quelque chose d’abject et/ou de totalement inexpérimentable ! Je n'ai pas été témoin des manifestations surnaturelles d'Arès comme  vous l'avez été, mais je suis persuadé qu’elles existèrent, parce que je peux aussi d’une certaine façon en témoigner comme priant dans La Révélation d’Arès.
J
e fais partie des innombrables qui peuvent témoigner du lien, du ressenti, du dialogue parfois indicible qu’un homme peut avoir avec un défunt. Il n’y a rien de dangereux là-dedans. Je pense que ceux qui vous traitent de dangereux, poussent un grand cri de désespoir aussi inconscient qu’existent les trous noirs. Mais, au fond, que sait-on de plus de la matière dont on ne voit qu’une toute petite partie? Puisque l’on sait aussi et c’est scientifiquement prouvée que 90% de la matière dite noire ou grise est invisible à l’œil humain et aux télescopes pour le moment.
Des états de la matière d’ailleurs dans l’univers nous échappent totalement. Cela ne nous empêche ni de vivre ni de faire des prospectives, ni de penser et d’expérimenter celle-ci. Ni de ressentir quelque chose des vibrations des milliards d’étoiles qui nous entourent dont peut être certaines sont déjà redevenus de la poussière.
Je ne vois pas ou est le problème ?
(Un) Jean-Claude d'Île de France


04oct11  122C22  
Ah! frère Michel, vos réponses aux rationalistes dans le blog sont extraordinaires !
Elles feront date dans la grande histoire de la foi.
Quel enseignement ! Quel enrichissement pour nous !
Néanmoins, vous écrivez en 122C15 : "Ma foi n'est pas un système" C'est ultra puissant, mais j'ai bien peur que ce ne soit pas facilement compréhensible pour quelqu'un qui n'aurait pas déjà une bonne connaissance de votre pensée. Ça me paraît dommage puisqu'il me semble que c'est un élément essentiel.
Pardonnez cette petite remarque que je vous adresse en toute humilité et qui est peut-être sans intérêt.
Et dans ce cas: never mind!
(Un) Patrick d'Île de France


Réponse :
La foi née de La Révélation d'Arès n'est pas un système. Cela ne découle pas de ma pensée, mais de La Révélation d'Arès.
Bien sûr, le mot système n'apparaît pas dans la Parole d'Arès, qui emploie d'autres mots à la place, notamment culte.
Les princes du culte religieux, du culte politique, du culte financier, du culte scientifique, etc., sont tous les princes de leurs systèmes réciproques: système religieux, système politique, système financier, etc., les rois blancs et les rois noirs.
Quand on me demande: Quelle différence entre la religion et ce que vous appelez la vie spirituelle, je réponds: "La religion et la vie spirituelle sont toutes deux fondées sur la foi, mais la première est un système et la seconde ne l'est pas.
La religion, quelle qu'elle soit, est un système avec ses dogmes et ses pratiques rigides et obligatoires hors desquels elle prétend qu'il n'y a pas de salut.
La vie spirituelle arésienne n'est pas un système. Elle est simplement le vie de foi sans dogmes ni pratiques rigides et obligatoires, car ce qui sauve n'est ni une déclaration de fidélité dogmatique ni une discipline de prière, mais l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles, bref, ce que La Révélation d'Arès appelle pénitence.
Un système soumet. Notre vie spirituelle ne soumet pas. Chez nous point de hiérarchie ni d'excommunication. Le petit reste est le rassemblement (Rév d'Arès 24/1) de ceux et celles qui ont librement choisi de se conformer à l'enseignement du prophète, et cela pour des raisons d'efficacité apostolique dont la nécessité tombe sous le sens. Pour autant les autres ne sont pas voués aux gémonies et à l'enfer.


10oct11  122C23
L’apôtre Paul n’a pas rencontré personnellement Jésus et a commis des erreurs d’interprétation qui ne seront pas sans influence sur l’humanité. Paul séparait dans l’homme le corps et l’esprit. Le corps étant jugé comme mauvais, car il attire vers le bas et l’esprit jugé comme le moyen de se sauver, de s’élever. Il enseigna que le salut est un don de Dieu et qu’il ne vient pas des hommes. La Révélation d’Arès enseigne l’unité à retrouver — corps, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7) —. C’est pourquoi le Créateur venu parlé à Arès nous demande de ne pas considérer l’enseignement de l’apôtre Paul comme parole de Dieu, mais dans sa grande sagesse Il nous demande de ne pas porter de jugement et en déduire que ces hommes se sont perdus (Rév d'Arès 16/13). L’Évangile donné à Arès cite Paul, mais également Pierre, Jean, at-Tabarî et d’autres (35/12) comme étant des livres d'homme,  pas des livres de Dieu. Par humilité sur nos propres erreurs toujours possibles, il n’est pas inintéressant de connaître leur histoire qui éclaire parfois notre époque.
L’apôtre Paul, né en Grèce d’une famille juive fut lui-même au départ un persécuteur des premiers disciples de Jésus, il assista à la lapidation d’Étienne, avant de se convertir sur la route de Damas et il devint par la suite un grand missionnaire — il avait reçu une éducation rabbinique auprès du pharisien Gamaliel et parlait plusieurs langues, il pouvait s’exprimer en hébreu, en grec et en araméen —. Il devint l’inverse de ce qu’il avait été, de persécuteur il devint un pacificateur et de part la foi qu’il prêchait, il dérangea fortement le pouvoir religieux. Pour preuve, lorsqu’il reviendra à Jérusalem, il sera arrêté puis emmené à Césarée pour être jugé.
Un passage des Écritures nous raconte la plainte que le grand prêtre Ananias, aidé d’un avocat du nom de Tertullus, dépose devant le gouverneur Antonius Félix au sujet de Paul :
« […] Nous avons découvert que cet homme était une peste, qu’il provoquait des émeutes parmi tous les Juifs du monde et que c’était un chef de file de la secte des nazôréens». (Actes des Apôtres 24/5)
Paul se défend en montrant la division de leur doctrine : […] qu’ils disent quel délit ils ont découvert quand j’ai comparu devant le Sanhédrin. Serait-ce cette seule phrase que j’ai crié debout devant eux : « C’est parce que je crois à la résurrection des morts que je passe aujourd’hui en jugement devant vous ?» (Actes des Apôtres 24/21)
Le gouverneur le condamnera finalement à deux ans de captivité mais cette histoire rappelle que le peuple juif comptait plusieurs courants (Sadducéens, Esséniens, Zélotes, Pharisiens) et il était divisé sur la question de la vie dans l’au-delà. Les sadduccéens ne croyaient pas à la vie après la mort, ils soutenaient qu’il n’y avait ni résurrection, ni ange, ni esprit, alors que les pharisiens y croyaient.
Aujourd’hui il n’est pas rare de rencontrer des personnes qui ne croient pas à une vie après la mort, comme il n’est pas rare de rencontrer des croyants persuadés d’aller au paradis.
Votre entrée de blog, Frère Michel, est très dense sur un sujet dont notre société occidentale parle peu. En écrivant "Les morts ne découvrent pas nécessairement Dieu dans l’au-delà. Ils y emportent ce qu’ils firent d’eux-mêmes," vous éclairez et mettez fin en quelques mots à beaucoup d’idées reçus.
Ainsi dire:  "Quand je serais de l’autre côté, je verrais bien si Dieu existe" ou croire au "repos éternel" comme le montre parfois les plaques déposées sur les pierres tombales, seraient en réalité un leurre, un piège. On se retrouve tel qu’on était, la chair en moins.
De même, ceux qui choisissent de quitter brutalement ce monde, non par goût de la mort, mais pour mettre fin à leur souffrance de la vie, restent avec leur souffrance dans l’au-delà. Rien n’ai résolu, tout reste à faire. Nous sommes en quelque sorte notre propre juge. Mais La Révélation d’Arès nous appelle à aider ceux qui viennent de nous quitter en faisant mortification pendant 40 jours car le passage de la vie à la mort semble être un passage difficile et douloureux.
S’il (le défunt) n’a pas fait pénitence quand il était temps,
les prières des vivants sont vaines pour celui qui a passé la porte des ténèbres,
mais s’ils se mortifient quarante jours,
et si le pécheur qu’ils pleurent n’a pas atteint le comble de l’abomination,
pour salaire de leur piété un ange porteur de luminaire le visitera dans les ténèbres
pour éclairer et tiédir son spectre malheureux.
Qui sait qui est dans Mon Lieu
et qui est jeté dans les ténèbres glacées?
C’est pourquoi on se mortifiera
pour les repentants
comme pour les pécheurs publics.
Que ceux qui sont nombreux à pleurer un défunt
ne fassent pas tous mortification pour lui,
mais qu’ils portent le deuil et se mortifient
pour ceux qui sont morts dans la solitude,
sans parents ni amis pour les pleurer.
Ce sera l’aumône de leur défunt à son frère (Rév d’Arès 33/32-34).
Puisse ce monde finir par entendre et suivre votre enseignement, il évitera bien des ténèbres sur cette terre et dans l’au-delà.
Philippe C. de Provence Côte d'Azur


10oct11  122C24
J'ai été bouleversé par cette entrée sur la mort et la mortification.
Ce que vous dites là, vous l'avez déjà dit mais je n'avais ressenti aussi fortement le lien qui nous unit tous, hommes passés de l'autre coté, ceux vivants aujourd'hui et ceux à venir. Mutualité de la grande famille humaine que le Père appelle Ses enfants.
Je me souviens notamment de cette allocution que vous aviez faite dans la Maison de la Sainte Parole en juillet 2005. Vous aviez comparé le mort dans le piège à un homme qui aurait soudainement perdu ses bras et ses jambes, et qui voulant saisir un verre ou marcher, se découvre homme-tronc incapable du moindre geste. Douloureuse prise de conscience pour le mort, que sa chair porte son existence et que sans elle, il est comme amputé. Vous aviez ajouté que faire mortification c'était comme prêter nos bras et nos jambes à ses hommes qui souffrent soudainement d'en être privés.
À ce moment là, assis en face de vous, j'ai vu en pensée mon grand-père qui était récemment décédé, assis devant moi, sans ses jambes, sans ses bras, écoutant avec la plus grande attention tout ce que vous disiez. Et chose curieuse, j'ai également vu ma grand mère morte 15 ans auparavant d'un cancer, debout dans son corps de jeune fille, entourée de compagnons sur des hauteurs. Je n'oublierai jamais le regard de sévérité qu'elle me lança alors. Un regard grave et profond, troublant de sa part car elle incarnait dans mon souvenir la tendresse et la joie. J'ai témoigné de cela à mon père, un soir d'été. il est resté sans voix, mélancolique. La mort est pour nous tous une énigme qui nous prend aux trippes, si je puis dire, quand elle fait irruption dans nos vies, toujours quand on ne s'y attend pas.
Je regrette que dans notre monde, on fasse tout pour cacher sa réalité, son drame. Les médias en font commerce, mais cela ne reste qu'une image distante cérébralisée, esthétisée, fait spectacle pour chatouiller nos entrailles.
À 42 ans passé, je n'ai pas vu un seul macchabée. Je ne suis pas morbide, mais je pense que si on apprenait à regarder un mort en face, peut-être qu'on apprendrait à mieux vivre, qu'on sentirait davantage ce lien fort qui fait de chacun de nous, la chair de la chair de toute l'humanité, passée, présente et à venir.
Une dernière chose:
Je déduis de la lecture de votre article, que passé un certain temps, on ne peut plus rien pour l'homme passé de l'autre coté et qu'il est vain de chercher à faire mortification pour des hommes décédés il y a longtemps. Me suis-je trompé ?
Eric D. d'Île de France


Réponse :
La période post-mortem primaire peut être, ai-je écrit dans l'entrée 122, "aléatoirement très courte ou très longue."
Des hommes décédés depuis très longtemps peuvent ne pas avoir décollé de la phase post-mortem primaire.
Si vous avez souvent fait mortification pour des défunts vous pouvez sentir si celui ou celle pour qui vous la faites est encore ou n'est plus dans cette zone "sans bras ni jambes." Merci de rappeler cette image de l'homme-tronc que j'avais utilisée un jour en parlant de ce passage pénible par le piège.


10oct11  122C25
Je tiens à vous remercier de la part de toute ma famille pour cet article dédié à ceux qui s'en vont, parce que ce monde nous fait croire que ceux qui partent ne laissent jamais d'adresse, sont voués à un inconnu, à un territoire étranger que personne ne peut vérifier de manière cartésienne.
Pourtant, ce départ est la seule destination que toute créature connaît depuis sa naissance, mais l'orgueil inouï de l'homme préfère se la cacher avec ses peurs et ses angoisses et se fabriquer un monde de jouissance facile et d'eugénisme. Il faut simplement cacher les vieux dans des mouroirs, ou simplement organiser autour de la mort une ambiance de kitsch et d'absurde. Là les fleurs, les sacrements et les rituels de tous genres contribuent par leur aspect désuet à donner l'impression que l'existence des âmes et des esprits est une invention, une affabulation pour vieille dame.
Frère Michel, vous nous avez livré un texte éclairé par une torche qui ne peut pas se consumer avec facilité, parce qu'elle est la quintessence, la sémaphore de l'existentialisme, la conscience incontournable qu'aucun scientifique ni même le plus grand des théoriciens ne peut piéger par des arguments. Car l'homme qui regarde sa mort en face, sait à quel point il est urgent de changer sa vie.
Vous nous donnez généreusement à la suite des grands prophètes, l'occasion de comprendre et de nous souvenir où va le fruit de la vie.
La famille d'Hakima


10oct11  122C26  
Est-il si difficile à comprendre sans l’avoir vécu, que l’affaiblissement du corps, sa dégradation génèrent un mal, une détresse intérieure ? Alors que dire de sa dislocation ? Il m’aura fallu un cancer pour l’imprimer franchement dans mon esprit.
Je n’ai rencontré personne dans ces moments-là qui tint des discours tranchants sur sa fin définitive. J'ai vu et entendu des "peut-être", des "pourquoi pas?", des "si seulement", en somme j’ai perçu des espérances. L’humain change ses positions mentales dans certaines circonstances.
Probablement suis-je fragile, faible quand mes amis rationalistes, forts, puissants, tout rayonnants de vie, de vitalité, considèrent la mort de leur corps comme la fin ! Sachons que souvent, ces propos sont tenus par des êtres en pleine santé, dans une relativité qui est la leur. Dans la mesure où ils sont teintés de volonté de bien, ces propos se réduisent quand même à l’impuissance devant la mort.
Rationalisme, scientisme, athéisme s’arrêtent face à l’inéluctable. Que faire quand on ne l’accepte pas ? Il reste plus que l’incompréhension, il reste la foi, qui, il me semble, permet d’aller plus loin que la raison qui tombe alors dans le défaitisme, l’obscurantisme surtout lorsqu’elle s’élève en unique outil d’intériorité.
Pas la foi-croyance, mais la foi-confiance, la foi d’accomplissement, la foi de dépassement d’états mentaux. Pourquoi rejeter la foi d’aide, foi d’accompagnement grâce à la mortification qui permet de prêter sa chair, son corps à ceux qui sont en détresse au moment du passage (et comment pourrait-il en être autrement quand déjà on l’est dans la maladie extrême).
Je suis heureux d’entendre le frère Michel décrire humblement sa façon de se mortifier pour aider des défunts. Rares sont les personnes qui nous permettent de rentrer dans une telle intimité. Bel acte d’humilité, d’enseignement ! Bel acte d’amour! !
Charlie


12oct11  122C27
Comme le frêre Éric D. [122C24] je m'interroge sur le sens de la phrase : "Passée la période du passage ou piège (xL/14), le vivant terrestre ne peut plus rien pour ceux qui s’éloignent."
Voulez-vous dire pour ceux qui s'éloignent en entrant dans la Lumière — La Force logique ou  "ailleurs".... Les ténèbres glacées (33/33) ?
Ou bien les ténèbres glacées représentent-elles cette image d'homme-tronc que vous utilisez en parlant du piège ?
La seule réponse que je trouve est dans La Révélation d'Arès (33/32-33):
S'il n'a pas fait pénitence quand il était temps, les prières des vivants sont vaines pour celui qui a passé la porte des ténèbres, mais s'ils se mortifient quarante jours, et si le pécheur qu'ils pleurent n'a pas atteint le comble de l'abomination, pour salaire de leur piété un ange porteur de luminaire le visitera dans les ténèbres pour éclairer et tiédir son spectre malheureux.
Qui sait qui est dans Mon Lieu et qui est jeté dans les ténèbres glacées ? C'est pourquoi on se mortifiera pour les repentants comme pour les pécheurs publics.
Je comprend que: Dans les ténèbres le spectre peut être soulagé de sa souffrance par la mortification d'un vivant. J'en déduis que le vivant terrestre ne peut plus rien pour ceux qui s’éloignent vers la Lumière (?)
Mais je ne suis pas sûr de mon interprétation.
Merci de l'aide irremplaçable que vous nous apporter afin de mieux comprendre cette Parole.
(Un) Thierry d'Île de France


Réponse :
L'interprétation que vous le faites est peut-être bonne, peut-être mauvaise.
Le verset que vous citez ne permet pas de conclure. Il y a des limites à ce que nous pouvons comprendre ; il est sage de reconnaître ces limites, surtout quand elles ne mettent pas en question la sûre Voie du Salut: la pénitence.
Pour moi, seuls resteront dans les ténèbres ceux et celles qui ont atteint le comble de l'abomination, c'est-à-dire, selon moi, un niveau plus bas encore que l'absence de pénitence, qui ne peut concerner qu'une minorité d'humains, ce que, de tout façon, les vivants n'ont aucune possibilité de mesurer.
Pour en venir à votre question, je doute qu'on puisse faire quoi que ce soit pour aider ceux qui restent indéfiniment dans les ténèbres glacées. À propos des ténèbres glacées je rappelle qu'ils ne sont pas l'enfer de souffrance que professent les religions. Le sort du pécheur endurci (Rév d'Arès 27/2, 30/6) n'est pas considéré dans La Révélation d'Arès sous l'angle de la punition. Il faut plutôt considérer les ténèbres glacées, d'après ce que j'ai pu voir (Rév d'Arès 17/1-2), sous l'angle d'un état proche de la non-existence, d'une grisaille lentement mouvante qui inspire l'idée de non-vie, d'obnubilation profonde et triste, non l'idée d'expiation.
Ce que nous, mortifiants, pouvons et devons seulement retenir, c'est que tout défunt, quel qu'il soit, fait le passage des ténèbres tout court ou simples, le passage du piège. La durée du piège est "aléatoirement courte ou longue".
Parce que l'homme ne peut pas tout savoir de l'au-delà, tout comme l'homme ne peut pas savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès 11/3), le Père laisse le verset que vous citez en l'état d'incertitude où vous le trouvez et recommande en conséquence à notre mortification de ratisser large, si je peux dire, c'est-à-dire qu'il faut en toutes circonstances se mortifier pour les repentants comme pour les pécheurs publics.(33/33).
Notons que si vous avez l'habitude de faire mortification pour les défunts, vous finissez par sentir, assez souvent du moins, quand ceux-ci sont encore aidables par les vivants et quand ils ne le sont plus.
Mais sentir, ce n'est jamais savoir et il faut bien mettre une fin à tout acte, mortification comprise (40 jours).
Même quand on s'efforce d'accompagner les défunts quotidiennement, sans interruption, ce qui est mon cas, parce que j'ai fini, à force de discipliner ma vie spirituelle, par inclure le souci de mes frères et sœurs disparus à celui de mes frères et sœurs présents, on n'est jamais sûr. Le mystère de la mort ne lève jamais totalement son voile.
De toute façon, je ne serai pas sauvé ou perdu, parce que j'aurai connaissance complète de ces choses de l'au-delà, mais je le serai si je suis pénitent et uniquement si je suis pénitent. Faites comme moi !


12oct11  122C28
Je reste ému à la lecture de votre entrée intitulée "la Force logique" et du récit que vous nous faites de cette personne morte dans des circonstances tragiques...
Les petits problèmes ou conflits que l'on rencontre dans sa vie sociale deviennent tout d'un coup dérisoire.
On relativise, à la vitesse grand V, tout ce qui d'ordinaire nous tracasse dans notre vie quotidienne.
Plus que jamais on prend conscience de la nécessité d'aimer  — comme il est nécessaire et urgent de se faire une âme —   les personnes que l'on côtoie ou que l'on rencontre.
Par exemple, après vous avoir lu, on a envie de se jeter au cou de ses parents, amis, collègues et inconnus pour les embrasser, leur dire combien on les aime ! Même ceux que l'on aime pas de prime abord. Mais le fait d'avoir partagé un peu de temps avec ces personnes là, fait que, humainement, on fini par développer un sentiment d'amour évangélique pour elles.
Plongé dans mes pensées, je revois défiler ma vie jusqu'à maintenant...
Immanquablement des larmes me montent aux yeux.
Sentiments de regrets et d'amertume en songeant à ce que l'on a été pour les autres et pour soi-même.
Alors, bien-sûr, quel bonheur et quelle chance d'être en vie, afin de pouvoir profiter chaque jour de ce temps de vie qui nous est accordé pour changer dans le bien actif.
Le récit que vous faites de cette défunte donne à réfléchir. D'où l'importance d'avoir la foi et de croire en Dieu.
On se dit que l'esprit de cette personne que vous aidez, Frère Michel, aurait pu être une personne de ma famille ou bien une personne connue. C'est ce qui me bouleverse d'autant plus... Car qui peut dire qui est sauvé et n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3)
De ce fait, on ne peut rester indifférent à l'esprit d'une personne qui se trouve dans les limbes et qui se manifeste à un vivant sur terre...
Je comprends plus intensément  — mais comprendre n'est pas faire —  que c'est de son vivant sur terre que l'on doit se créer son âme, parce qu'on a encore la chance d'être vêtu de sa chair.
Par exemple, je pense aux personnes amputées d'une main, d'un bras ou d'une jambe... Certaines de ces personnes disent ressentir encore leur membre pourtant amputée.
C'est le fameux syndrome du "membre fantôme" (médicalement parlant).
Comment imaginer la sensation de vide que cela doit être quand on cherche son œil, sa lèvre, sa main dans la tombe (Rév d'Arès xL/15) alors qu'il ne nous reste plus rien de tout cela ? Le vide total.
Sur cette terre, si je n'ai pas créé mon âme quand il en était encore temps, alors forcément, je ne peux ressembler qu'à un fantôme...
Sans verser dans une obsession ou un fatalisme désespérant, je suis de plus en plus conscient de ma mort, d'être un mortel parmi les mortels. De ce fait, je m'attache de moins en moins aux choses de la vie, je dirais même, à la limite, pour tout ce qui peut m'arriver de bien ou de mal.
Parce que tous les jours la vie met à l'épreuve la force et l'authenticité de ma pénitence, j'apprends 24 heures sur 24 à pardonner, à aimer, à relativiser, à reconsidérer bien des choses dans ce bas monde. En effet, "c'est une occupation à plein temps dans un monde où les gens sont également occupées à tuer Dieu à plein temps" (voir entrée précédente "branle bas de mission !" 121).
De surcroit, les carcans, les préjugés, les peurs etc. apparaissent surmontable. On prend de la "hauteur", sinon de la distance... en restant humble.
On aspire à aller à l'essentiel, à se consacrer à l'essentiel... avec mesure.
Petit à petit on perçoit les choses différemment, simplement. Tout en étant du monde et dans le monde.
Dans une certaine mesure, il est bon de ne plus "se prendre la tête".
Sachant bien, dans le fond, que la mort est une anomalie, l'aborder positivement m'aide à me libérer de mon état de pécheur pour aller vers un état de pénitent actif.
La mort, omniprésente dans ce monde me rappelle sans cesse que la vie est courte et que nous avons juste le temps du repentir (Rév d'Arès 36/23).
Bref, la mort vue sous cet angle là devient  — paradoxalement —  une alliée, car ce n'est pas de mourir qu'il faut craindre mais de perdre son âme. Alors, on discerne mieux ce que signifie "Pénitence = Salut" dans sa vie de tous les jours...
Sans "tomber" dans un lyrisme soporifique, chaque jour je rends grâce à Dieu pour la vie qui m'est offerte de vivre. Je réalise combien la vie est généreuse à mon égard et combien la nature et l'environnement dans lesquels je vis sont magnifiques.
Par exemple, si je me décourage, il me suffit de relire "la Force logique", d'en saisir le fond, avec ou sans crainte, pour comprendre encore et toujours que c'est par la pénitence qu'on se libère un peu plus chaque jour... Cela sous le regard bienveillant du Père de l'Univers.
Grâce à vous, Frère Michel, et grâce à votre blog, on mûri spirituellement. Étrangement on devient plus grave dans sa façon d'être, dans sa vie quotidienne.
Néanmoins, je ne perds pas ma joie de vivre ni mon sens de l'humour, parfois espiègle et qui, à l'occasion ne manque pas de réapparaitre, Frère Michel, rassurez-vous !
Comme on dit: "Chassez le naturel, il revient au galop !" (sourire).
Enfin merci, Frère Michel, pour cette entrée à la fois bouleversante, extraordinaire, salutaire et pleine d'espérance pour nous qui sommes des mortels, appelés à redevenir des immortels...
Merci infiniment, Frère Michel.
Je vous embrasse depuis le Limousin où les forêts deviennent magnifiques en cette saison d'automne... comme en toute autre saison, du reste.
David Patati et patata du Limousin.


12oct11  122C29
Vous n'êtes qu'un imposteur, un menteur habile.
L'un de vos accusateurs [Foltz 122C1, Vassili 122C11, etc.], dans cette page des gens de pure raison, dit que vous êtes dangereux et je le soutiens, quoique je sois croyant.
En voilà de plus pour égarer les esprits !
Je vous souhaite tous les malheurs possibles. Vous finirez dans le pourrissement du damné.
Tant que vous défendez l'existence de Dieu, même si vous trompez le monde sur l'identité, la nature et la royauté du Très-Haut, on peut se dire avec patience et indulgence que sans le savoir vous agissez dans le bon sens, mais ce que vous prétendez démontrer comme la voie du salut de l'âme est une tromperie, une imposture des plus dangereuses.
Il n'y aura plus jamais d'Isaïe et de Jésus.
Mon devoir est de vous haïr, parce que ma haine est ici salutaire.
Vous ne publierez sans doute pas ce post, mais je porte ici témoignage personnel de mon hostilité complète à votre prédication empoisonnée.
non signé


Réponse :
Le trait caractéristique des détracteurs du témoin, c'est leur stérilité.
Ils dénient et dénigrent, cherchent les pièges qu'ils peuvent tendre, parfois menacent, mais ne proposent rien, stériles et le plus souvent anonymes comme vous. C'est dommage, parce que je sens souvent sous la surface stérile de ces hommes hostiles, qui ne sont pas sans métaphysique ou sans foi, un terrain où la semaille du Père pourrait germer si seulement ils laissaient passer un peu de son Eau.
Vous me faites penser à un brave homme à l'allure de sage — barbe, cheveux longs de moine oriental et canne — venu avant-hier lundi à la mission d'une ville du Sud non pour m'entendre mais, par avance agacé, pour me contredire. Son unilatéralité hostile fut évidente dès le début de la réunion de même qu'il est clair, dès votre commentaire, que vous contredirez indéfiniment mon blog sans le lire. Cet homme, comme quelqu'un qui avait cru tout savoir de moi en entrant et ne s'était pas attendu au témoignage simple et clair que je portais là, renonça, me sembla-t-il, aux objections qu'il avait préparées pour me river mon clou ; il dut improviser et fut maladroit. Il me demanda à brûle-pourpoint ce qu'était un synaxaire (ménologe, martyrologe) pour voir si j'avais bien été ecclésiastique comme on demanderait à un autre ce qu'est un embouchoir (forme à chaussure) pour voir s'il a bien été bottier, ce qui me glaça comme l'arrogance d'un invité glace l'hôte qui reçoit avec politesse et bienveillance. "Qu'est-ce que c'est que ça,  dis-je ? Vous me faites passer un examen ?!" Il emboîta le pas à ma soudaine roideur : "Vous prétendez avoir été dans l'église orthodoxe et vous ignorez ce qu'est un synaxaire ?!" et alla jusqu'à dire que mes images en ecclésiatique sur ma video de présentation (qu'il appelait mon marketing) étaient à l'évidence des photomontages. Ce qui finit par me faire rire.
Je constatai une fois de plus qu'on ne peut jamais faire sincèrement réfléchir, du moins pas sur l'instant, quiconque est par avance assuré que vous êtes un faux-cul.
Depuis que je porte témoignage, trente-huit ans bientôt, j'ai rencontré beaucoup, vraiment beaucoup de contradicteurs et démonstrateurs de mon imposture, méchants comme vous ou moins méchants, ce qui envers un homme comme moi, nature, peu conformiste, peu attaché aux formes et même peu moraliste, est assez facile à des formalistes, des pointilleux, des gens moralisants et donneurs de laçons. Chez tous j'ai deviné que le déni et, parfois aussi la méchanceté, leur plaisaient parce qu'elles écartaient leur responsabilité dans le concert du mal qui envoûte ce monde et que, trop souvent hélas, leur rancœur leur suffisait pour justifier leurs dénégations.
Il est facile de déclarer qu'il n'y aura plus d'Isaïe ou de Jésus, puisqu'ils ont existé, et est-il aussi facile de déclarer que le vrai judaïsme et le vrai christianisme existent ? Le Père peut toujours appeler, et La Révélation d'Arès en fait la preuve, même s'il faut à chaque Appel du temps et du courage pour le répandre et le faire entendre. Selon les dénigreurs comme vous tout aurait été dit et fait. Comme s'il n'était pas évident que la Parole de Dieu n'a jamais été accomplie encore.
C'est vous qui, perpétuant les égarements aujourd'hui entrés dans les idées religieuses générales , trompez le monde "sur l'identité, la nature et la royauté du Très-Haut."
Il y a une autre très grande différence entre vous et moi: La Force logique qui me soutient en ce monde comme elle soutient les défunts désemparés dans l'autre monde est celle de l'Amour et je vous aime comme Dieu vous aime, même si je ne saurais soutenir votre thèse, alors que vous me haïssez d'une "haine salutaire", dites-vous...  Mais comment pouvez-vous au Nom du Très-Haut dire des choses aussi affreuses ?


12oct11  122C30  
" [...] On ne peut croire qu'en ce qui est mesurable, visible, reproductible conformément à des lois établies [...] Seule la science est la base d'une civilisation supérieure et vraiment humaine."
Je m'arrêterai juste sur ces deux phrases du commentaire de Vassili [122C11].
La connaissance, le savoir, sont primordiaux et permet à l'humain d'établir non des lois, mais de mieux appréhender le monde sans lequel il évolue pour lui même [pour] le faire évoluer en bien ou en mal, suivant sa "liberté"...
La science en temps que connaissance est importante, elle me sert tous les jours dans mon métier de jardinier.
Pas de bon jardinier sans une bonne connaissance du végétal, du sol de la matière, de la géométrie...etc.
Pas de bon jardinier non plus sans une forme de poésie, de philosophie, "d'amour" pour le travail bien fait.
L'humain se veut scientifique et rationnel, mais j'ai une ou deux questions pour Vassili :
Comment peut-on mesurer scientifiquement et démontrer les lois établies de l'amour ? L'amour dans tout ses états, car la langue française regroupe sous ce mot une multitude de sens et de variantes.
L'amour ! En tant qu'être humain rationnel et scientifique, vous n'avez donc besoin aucunement de cet élément pour vivre puisque jusqu'à ce jour c'est un élément non établit scientifiquement, donc une croyance dangereuse de plus à faire disparaître.
En m'adressant à vous Vassili (et Foltz [122C1] indirectement), je ne cherche pas la confrontation, mais à saisir votre regard sur la nature humaine, qui à mes yeux est loin de n'être qu'une mécanique bien évoluée uniquement régie par des équations et ou un langage binaire 0 et 1. Je crois que vous comme moi avons besoin de plus que la science pour vivre et évoluer, non dans une civilisation, mais dans une humanité supérieure.
Sans doute un peu hors sujet par rapport à l'entrée (si ce n'est que celui-ci me rappelle l'importance de l'amour de soutien à apporter au défunt), désolé.
Gaël des Pays de la Loire


13oct11  122C31
Que penser, que faire face à la mort, la sienne, celle d'un autre, proche ou lointain ?
Mais qu'est ce que la vie ? Celle du corps, de l'esprit ou de l'âme ?
Et d'où vient la vie biologique, d'où vient la création de la vie, de la planète, de l'univers ?
Pour réfléchir à ces questions universelles, faut-il opposer raison et foi, ce que semblent faire des commentateurs de ce blog ? Ou faut-il utiliser toutes les ressources de notre intelligence, mobiliser en synergie la logique de l'intellect et celle de l'intelligence spirituelle qui se nourrit de la Force logique ?
Ceux qui connaissent mal la science et la vénèrent comme une déesse — comme certains économistes vénèrent la déesse croissance, [une] des idoles de l'esprit (Rév d'Arès, 23/8) —, oublient que la science a des méthodes, mais pas de vérité absolue.
En mathématiques, science fondamentale, on déduit avec certitude des conclusions des hypothèses posées, mais la géométrie de Riemann n'est pas plus vraie que celle d'Euclide pour décrire l'espace. Elles sont toutes deux cohérentes, mais non compatibles. Dans les sciences expérimentales, on observe des phénomènes, on cherche des hypothèses pour les expliquer et on fait des expériences pour valider une hypothèse et la retenir comme la plus vraisemblable. En mécanique quantique on ne peut jamais savoir où est une particule, seulement sa probabilité d'être à un certain endroit.
Appliquons donc la méthode de la logique intellectuelle  et sa recherche de probabilités aux questions fondamentales.
Nous observons la vie, donc la Création. D'où vient-elle ? D'un Créateur Unique (monothéisme), de plusieurs créateurs en concurrence (polythéisme), d'extraterrestres (mais qui les a créés), du hasard (mais pourquoi la science est elle incapable de faire réapparaître la vie même dans sa forme la plus élémentaire) ? En listant et étudiant à fond toutes les hypothèses possibles, ce qui serait trop long sur ce blog, la conclusion intellectuelle est que seule l'hypothèse d'un Créateur unique est cohérente, est la plus vraisemblable et la démarche scientifique ne trouve rien qui puisse la réfuter.
Or, l'hypothèse du Créateur unique est liée à un autre phénomène historique déterminant dans l'humanité, celui du fait prophétique, de ces hommes qui disent avoir rencontré le Créateur ou un de Ses Messagers. Ces hommes sont-ils des fous, des menteurs ou des témoins fiables ? Comment expliquer que leurs témoignages concordent à travers les millénaires ? Comment expliquer que ces hommes totalement ignorés à leur époque avant d'être prophètes aient eu un tel retentissement sur l'humanité ? Qu'ils apportent brusquement un Message qui transcende radicalement leur culture et leurs idées ? Là aussi, à l'analyse froide, on constate que l'hypothèse que ce sont des témoins crédibles, donc des histoires vraies est la plus probable et vient conforter l'hypothèse d'un Créateur unique qui aime ses créatures et leur parle. Et les enseignements des prophètes, comme le Plan Créateur sont d'une grande cohérence logique, par exemple que les morts emportent dans l'au-delà ce qu'ils firent d'eux mêmes.
Après avoir méthodiquement conduit l'intelligence logique à la limite de ses capacités pour répondre aux questions fondamentales, on peut s'ouvrir à l'observation à un autre niveau, celui de l'âme.
Si je retiens l'hypothèse que Dieu existe, je fais l'expérience de vivre dans la direction qu'Il nous donne, celle du Bien, de l'amour, de la piété, et je constate à l'expérience que cette voie est nettement préférable à celle de l'individualisme, de la cupidité intellectualiste et matérialiste, de l'orgueil ignorant.
Si je retiens l'hypothèse que les prophètes sont des hommes sensés et honnêtes, la plus probable, alors j'écoute leur enseignement et je le mets en pratique. Je peux me tromper sur ces hypothèses, mais mon intellect ne peut les rejeter de manière irréfutable.
Alors je fais, j'accomplis, je vis la pénitence, la mission, la mortification...
Contrairement à certains commentateurs du blog, je n'ai jamais fait l'expérience d'un contact plus ou moins précis avec un décédé plus ou moins proche, mais je n'ai pas de raison de douter de leur témoignage ni de douter que mon effort de mortification fasse du bien à eux comme à moi.
Bouddha, un homme qui a bien su utiliser toutes les ressources de sa raison sans s'en faire une idole parle souvent du "noble silence" sur ce qu'il ne peut connaître ou sur les questions ne "tendant pas à édification". Suivant sagement ces conseils, je discipline mon intellect à un noble silence sur ce qui le dépasse.
Que peut dire mon intellect sur l'expérience de la construction de mon âme dans l'Amour de Dieu, l'Amour de mon épouse, de mes enfants, de mes proches, de toute l'humanité, vécue en synergie quotidienne avec la Force logique ? Rien !
Je pense que les "rationalistes", surtout les agressifs, devraient apprendre à mieux utiliser leur intellect, mais je les aime tels qu'ils sont et on en rencontre beaucoup dans la mission.
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Merci, Antoine, de si bien nous démontrer que la foi peut être raisonnable.


13oct11  122C32
Il y a très longtemps que nous ne nous sommes plus rencontrés, mais je vous suis de loin sans m'exprimer.
Et puis, aujourd'hui, de lire le commentaire très méchant de "non signé", référence 122C29, je suis toute retournée. Je ne peux m'empêcher de vous adresser ces quelques lignes..
Je sais que ce n'est pas un cas unique et que vous rencontrez sur votre blog (le commentateur "non signé") comme dans votre apostolat (cet "homme à l'allure de sage") des contestataires aussi agressifs et misérables... Il n'y a pas d'autre mot.
Je me souviens d'un soir d'été à Arès, à la période du Pèlerinage, où vous nous enseigniez sous les pins, dans les années 80, quand un forcené est venu vous interrompre. Vous l'avez chassé avec les poings et pour un peu vous lui bottiez les fesses. J'avais été choquée. Je me dis: "Le Frère Michel serait-il un violent ?" Je vous avais mal jugé et surtout je n'avais pas réfléchi. Nous étions une vingtaine là, peut-être davantage, vous écoutant dans une pinède et pas un seul de nos frères n'a fait un geste pour tenir à distance le forcené, qui paraissait bien éméché. Par la suite, des années plus tard, j'ai réalisé que vous étiez un homme seul. Personne pour vous garantir le droit de parole, pour empêcher qu'on vous interrompe, pour vous défendre. Nous, tous des pèlerins sur place, étions des pleutres, des mous. Nous nous donnions pour triste excuse qu'un forcené à moitié ivre avait autant le droit de parole que vous, le messager de Dieu (Rév d'Arès 40/6).
Je réalise aujourd'hui par où vous avez dû passer de nombreuses fois et par où vous passez encore aujourd'hui... à 82 ans !
Je vous demande pardon pour ma lâcheté.
Agnès


Réponse :
Je ne me souviens pas de vous, Agnès, mais je me souviens bien de l'épisode que vous citez:
Un soir d'août 1987 ou 1988, tandis que je parlais à un groupe de frères dans une pinède d'Arès, un pèlerin de passage vint m'interrompre, en effet. Je dus le chasser physiquement. Aucun frère présent ne me prêta main forte. Mes frères avaient peut-être raison et j'avais peut-être tort. Je ne sais pas. Il n'est pas rare que mes frères aient des réactions différentes des miennes.
Il faut dire qu'à l'époque j'étais habitué à en venir aux mains, non pour me battre, mais pour me dégager. Quand j'exerçais mon apostolat dans la rue à Bordeaux, j'étais de temps à autre agressé par des missionnaires ou des provocateurs évangélistes qui me criaient "Satan !" à tue-tête, parfois me prenaient par le colbac et me coinçaient contre un mur. J'avais l'habitude de me dégager physiquement de ces pauvres frères protestants qui voyaient en moi un blasphémateur à éliminer, parce que j'enseignais que Jésus n'étais pas Dieu, mais un prophète.
Oui, j'ai été ici et là en butte à la contestation, tantôt rigolarde, tantôt méchante, parfois violente.
Je crois que c'est une constante de la vie prophétique depuis toujours.
Notons au passage que je suis le seul soumis aux attaques des détracteurs. Mes frères missionnaires ne le sont pas et j'en suis heureux. Alors, revenez vers nous ! Nous avons besoin de missionnaires.


13oct11  122C33
Bravo pour cette entrée et pour vos réponses aux commentaires qui nous éclairent sur un sujet pas toujours facile à aborder dans ce monde où la mort demeure souvent cachée et taboue.
Comme plusieurs en témoignent ici, il m’est arrivé aussi d’avoir des échanges en esprit avec les morts.
Une année, étant en pèlerinage à Arès, j’ai ressenti mes parents décédés depuis longtemps, très proches et j’avais avec eux un dialogue intérieur intense. Pendant ma prière dans la Maison de la Sainte Parole, j’ai pleuré pendant toute ma prière qui a duré plus de 30 minutes. Mes parents ont quitté cette terre alors que je n’avais que 12 ans,mon frère 10 ans et ma sœur 8 ans. Dans cette relation intérieure très forte, ils m’avouaient se sentir coupables de nous avoir laissés (ma sœur, mon frère et moi) et ils pensaient que nous leur en voulions inconsciemment. Cela ne pouvait venir que d’eux car je n’avais jamais vu les choses comme cela auparavant. Je ne peux pas décrire ici tout ce que j'ai ressenti mais cela m'a beaucoup marqué.
Beaucoup plus de personnes que l’on pense ont eu des contacts avec les défunts, mais très peu en témoignent de peur que l’on se moque d’eux et qu’on les croient débiles. Notre société qui se dit rationaliste, sérieuse et se vante de sa science à laquelle on fait dire ce qu’elle ne dit pas. Comme si n'était vrai que ce que la science est capable de prouver.
Pourtant celui qui réfléchit, qui serait très rationnel, ne pourrait pas nier un phénomène sans le prouver scientifiquement. Or, aujourd’hui, aucun scientifique, aucun savant n’a prouvé logiquement qu’il n’existe pas un Créateur de l’univers visible et invisible. Aucun n’a prouvé que l’esprit n’existe pas.
D’ailleurs, si on raisonne en terme de probabilité, la probabilité de l’existence d’un créateur est bien plus forte que l’inverse.
Je me souviens d’une émission télévisée où étaient présents des scientifiques, les uns croyaient à l’existence d’un Créateur (ou Intelligence Créatrice) et les autres affirmaient que la théorie du big bang impliquait le hasard. L'un d’eux raisonnait en terme de probabilité. Il expliquait que  les chances pour que la vie apparût sur terre en admettant que les particules sorties de l’explosion initiale (big bang) s’associent suivant un hasard sans intervention d’une intelligence supérieure étaient infinitésimales par rapport à toutes les possibilités d'associations. Une probabilité de l’ordre de 1 sur 1 puissance1000000…..  Donc si on raisonnait par la logique, la probabilité d’un Créateur était bien plus plausible.
Ceux qui refusent l’existence de Dieu, nient en fait l’image qu’ils en ont à travers leur culture (la représentation de Dieu qu’ils ont au travers des religions, qui est bien différente du Créateur qui s’est manifesté à Arès) mais ne prouvent pas l’inexistence d’un Créateur avec des arguments rationnels.
J’ai toujours constaté que le refus de l’existence d’un Dieu Créateur est plus irrationnelle, émotionnelle que réfléchie et prouvée.
Samedi 1er octobre, je regardais en compagnie de mon épouse une émission intitulée "Enquêtes extraordinaires" sur M6 avec Stéphane Allix. C’était une suite d’enquêtes dans différents pays du monde, auprès de patients qui ont vécu des morts cliniques avec des visions de sortie de leur corps et de chirurgiens qui à la suite de nombreux témoignages ont décidé d’étudier de plus près ces phénomènes sans préjugés. Ils ont commencé par recueillir les témoignages des patients sans émettre de jugements afin que ces derniers se sentent en confiance et pas jugés. Dans différents pays du monde ils ont constaté que les phénomènes décrits par ces personnes étaient sensiblement identiques. Ils sortaient de leur corps physique, se retrouvaient dans un endroit de la pièce où ils voyaient leur corps sur la table d’opération avec les chirurgiens autour d’eux, étaient capables de décrire les scènes avec précision, parfois rapportaient les dires des médecins et infirmières, puis souvent partaient dans un couloir ou tunnel lumineux puis réintégraient leur corps. Sur une patiente, un  chirurgien a eu l’idée d’enregistrer les activités du cerveau à l’aide d’un électro encéphalogramme,.Il a constaté qu’il n’y  avait aucune activité cérébrale. Dans un autre cas, une aveugle de naissance avait pu décrire des objets qu’elle n’avait jamais vus auparavant.
L’hypothèse des hallucinations a été aussi évoquée, mais vite rejetée, car les personnes décrivaient des choses réelles et, d’autre part, pourquoi toutes auraient-elles eu sensiblement les mêmes hallucinations ? Un des médecins concluait ainsi: "Ce n’est pas le cerveau qui anime l’esprit, mais que c’est bien l’esprit qui s’incarne dans le cerveau et utilise les fonctions de ce dernier."
C’est bien l’esprit qui anime le corps physique. Pour donner une image parlante, je comparerais cela à l’électricité qui anime un robot en quelque sorte. L’homme a donc un esprit indépendant de son corps physique qui peut donc survivre à celui-ci.
Je précise ici que les gens qui effectuaient ces études  étaient tous des scientifiques avec d’excellentes capacités intellectuelles et pas des illuminés. Ils faisaient tout simplement confiance à ce que leur disaient leurs patients, pourquoi d’ailleurs ces derniers mentiraient-ils ?
Je sais qu’ici je ne vais pas convaincre les irréductibles, mais si ce témoignage  permet à certains de se poser des questions et de chercher la vérité de façon objective, je n’aurai pas perdu mon temps.
Moi-même, j’ai eu une culture scientifique ; j’ai été athée dans ma jeunesse jusqu’au jour ou j’ai commencé à chercher à expliquer des phénomènes dit "surnaturels" et pourtant bien vécus par différentes personnes.
Je pense que le vrai rationaliste qui utilise son cerveau peut au minimum être sceptique mais ne peut pas affirmer l’inexistence d’un Créateur car il ne pourra pas prouver celle-ci  rationnellement sinon par un sophisme.
Je relève ici deux passages que je trouve fondamentaux dans cette entrée et dans la réponse au commentaire 122C15:
"La race humaine créée à l’image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27), pour vivre éternellement donc (Rév d’Arès vii/5), devint mortelle, parce qu’Adam décida d’une vie qui épuise l’amour et le corps (2/1-5) et en transmit la compulsion à sa descendance."
Je relève le mot "compulsion", que je trouve très bien employé ici, car il signifie comportement répétitif inconscient (du péché ou mal) auquel il est difficile de résister.
Cela montre bien toute la difficulté de la pénitence dont la première énergie, l’humilité, peut nous aider à rendre conscients ces comportements et ensuite, par la volonté, les changer.
"Ce furent des ressentiments bas et médiocres (qui se déchaîneraient plus tard dans l'inquisition) et des ambitions politiques particulières qui fondèrent le christianisme d'église, ce ne fut pas le Sermon sur la Montagne !
Bref, pour en revenir aux atrocités fanatiques, c'est tout simplement la méchante bêtise et l'orgueil cruels de l'homme qui en sont les causes. Les idéaux et religions ne sont que les déguisements dont on accoutre ces méchanceté, bêtise et orgueil."
Je relève ce passage, car il montre bien le fond du problème. C’est  pourquoi le problème du mal, de la souffrance et de la mort ne sera pas résolu par un système avec des lois, mais bien par l’homme au fond de lui, car c’est là que le mal prend ses racines depuis la chute et comme vous écrivez, il est compulsif, d’où souvent la croyance fréquemment répandue que l’homme est ainsi et ne peut pas changer.
Mais l’homme oublie qu’il a été crée libre donc libre aussi de choisir qui il veut être.
Ou bien il choisit de demeurer un animal pensant même civilisé, ou bien il choisit de retrouver sa nature divine en accomplissant la Parole du Père Qui s’est embrasé d’amour pour l’homme en le créant à son Image et ressemblance.
Denis K. (Bretagne Sud)


13oct11  122C34  
Je lis votre réponse au commentateur "non signé" [122C29] dans laquelle vous parlez d'un contestateur méchant "à l'allure de sage" aux "cheveux longs de moine oriental", mais je me doute que vous êtes habitué depuis longtemps à ces adversaires venus soulever la salle contre vous. Dans toutes les conférences sur tous les sujets des perturbateur cherchent à retourner le public contre le conférencier.
Je me doute dans quelle "ville du Sud" cet incident a eu lieu. J'y suis venu moi-même l'hiver dernier, j'ai vu votre video et je vous ai écouté et j'ai eu un peu de temps pour assister au débat qui a suivi entre le public et vous. Vous êtes un homme très sympathique et très intéressant et vous ne tenez pas de propos agressifs envers qui que ce soit présent ou absent. Donc, l'auditeur menaçant ne peut l'être qu'avec préméditation.
On voit bien que vous n'êtes pas un conférencier professionnel, mais un témoin de cœur, et que votre video est comme vous en préveniez le public: un bricolage. Dire qu'elle est du marketing est manifestement malintentionné et même idiot, parce que ceux qui font du marketing présentent des documentaires parfaitement réalisés et distrayants. Même s'il manque une touche pro à votre présentation, rien n'y est ridicule ou marqué de boniment ou d'intention commerciale. On vous croit ou on ne vous croit pas (je vous crois et je reviendrai vous voir), mais l'honnêteté sur l'écran ou sur vos lèvres est là.
On trouve dans tous les publics des gens qui déjà sur le trottoir trépignent du désir de tuer ce qu'ils vont entendre et voir. Ce n'est pas forcément par méchanceté, c'est parce qu'il y a partout des gens qui ament lancer des tomates ou qui veulent avoir quelque chose à raconter qui soit à leur avantage: "Je lui ai fermé sa gueule à celui-là."
Vous racontez au public un événement surnaturel et un message du Ciel et vous risquez inévitablement d'être contesté.
Comment peut-on parler de quelque chose qui n'a d'équivalent que Moïse sur le Mont Sinaï et la naissance de la Bible (je ne sais pas comment le Coran est né) sans risques? Impossible. Ce qui vous sauve, et je l'affirme parce que je suis venu vous entendre, c'est qu'il n'y a aucune distance entre l'événement que vous décrivez et votre cœur. Vous respirez la sincérité. Dans votre réponse 122C29 vous ne dites pas quelle réaction eut le public, mais je ne crois pas qu'il a suivi ce loup déguisé en moine. Vous savez entretenir avec le public un degré d'intimité suffisant pour le garder de votre côté.
La seule chose qui pince un peu l'âme, qui fait s'interroger (la dame qui m'accompagnait a eu le même sentiment) quand on vient vous écouter est votre absence de moyens, votre déréliction, si vous me permettez ce mot qui, j'espère, ne vous choque pas. On se dit: "Un homme de cet âge avec un pareil message et un cœur gros comme ça forcé de s'exprimer dans une petite boutique devant un public racolé dans la rue !"
On devine qu'aucune organisation ne prépare et n'anime vos apparitions et que vous faites proprement, mais tout seul, ce que vous pouvez. Je ne crois pas que ce côté misère ajoute à la sympathie que vous provoquez. Au contraire. Vous ne perdriez pas votre simplicité et votre authenticité si symapthiques en vous présentant au public dans un autre cadre et avec d'autres moyens d'annonce et de production, vous y gagneriez en écho ou en retentissement. Mais vous ne pouvez pas organiser ça tout seul et je me doute qu'il n'y a pas autour de vous d'initiative qualifiée pour vous donner le public et l'estrade que vous mérite votre témoignage. C'est aussi beaucoup de travail préparatoire, je l'admets.
Quand même et pour résumer je dirais que la seule fausse note de vos apparitions publiques dans cette ville du Sud est ce côté petit artisanat qui indispose un peu.
Bellamy de Cannes


Réponse :
Merci pour ce commentaire.
Il est rarissime que j'aie un témoignage aussi développé d'une personne du public qui vient m'écouter au local de notre mission du Sud où je vais chaque mois depuis le printemps 2010.
J'ai conscience qu'il y a un petit côté misérabilis dans mes prestations et que cela peut surprendre certains, mais cela peut-il "indisposer" ? Je n'ai pas le choix et donc je ne me pose pas la question. Comme vous dites, je fais ce que je peux "proprement, mais tout seul". Ça mériterait sûrement mieux, si ce n'est pour moi, du moins pour Celui Que je représente.
J'espère que mon "côté misère" ne vous empêchera pas de revenir au local de la mission. J'y serai en novembre. Ce qui compte,n'est-ce pas ce que je dis et non la façon dont je le dis ? À bientôt, j'espère.


13oct11  122C35  
Tout d'abord, je dis tout l'intérêt que je porte à votre blog. L'entrée 122 est aussi intéressante que les autres.
Je suis l'associée du commentateur 122C34 [Bellamy de Cannes]. Nous étions ensemble rue [...] un samedi, l'hiver dernier pour vous écouter. Je suis d'accord avec lui: C'est bien dommage que vous n'ayez pas un autre tremplin à [ville du Sud]. C'est ce que nous nous sommes dit en sortant. Nous avions passé un moment passionnant à vous écouter parler des apparitions que vous avez eues et du livre qui les raconte.
Bellamy et moi, nous sommes organisateurs de soirées, banquets, mariages, salons de présentation, etc. Nous avons une certaine expérience de l'impact public ; il y a quand même des techniques, des règles à respecter pour ça. Même avec votre côté candide ou même, si vous permettez, naïf (vous vous exposez à n'importe quel "chien" venu mordre), il faudrait affiner discrètement la lumière sur vous, une séparation d'avec le public plus marquée, mais nous avons bien vu que l'endroit ne le permet pas: Trop de monde entassé dans quelque chose comme 30 m2, ce n'est pas bon. Limitez l'auditoire; il y a une relation prouvée entre le confort et l'attention du public. Ne croyez pas que ce soit sans importance. Nous avions envie de vous proposer quelque chose et le temps a passé, nous vous avons oublié.
Votre vidéo, comme document, pour quelqu'un qui n'y connaît rien (c'est ce que vous avez dit et nous vous croyons sans mal), montre sûrement ce que vous voulez montrer, mais la réalisation pourrait être améliorée. Je pense que vous pourrez le faire vous-même. Vous n'avez pas besoin de flair artistique; vous êtes plutôt comme un explorateur qui se raconte, mais veillez au montage et au rythme. Ce n'est pas là que nous est apparu le problème. Vous oubliez que vous êtes quand même un "spectacle" avec des spectateurs. Même à l'église le prédicateur monte en chaire, crée une distance en lui et ceux qui l'écoutent; il s'en détache, ne serait-ce que par la lumière et le son.
Jenny de Cannes


Réponse :
On est loin du sujet de cette entrée 122 "La Force logique", mais je poste quand même votre commentaire.
Ne pensez pas que je n'ai pas conscience de tout ce que vous me dites — Et je suis très touché par votre sollicitude.
Vous dites: "Trop de monde entassé dans quelque chose comme 30 m2, ce n'est pas bon. Limitez l'auditoire."
Je suis en partie d'accord avec vous, mais nous sommes tous des bénévoles, pas des professionnels et la discipline n'est pas toujours facile à établir dans nos actions de groupe.
Avant même de commencer ma série de conférences-témoignages à (ville du Sud) en 2010, dès la phase préparatoire, j'avais conscience qu'il fallait "donner de l'air" au public du dehors, j'entendais par là qu'il fallait lui donner priorité absolue. J'avais demandé à nos frères et sœurs, qui connaissaient par cœur et depuis très longtemps tout ce que j'allais dire là au public de la rue, de se dispenser d'être présents, mais je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et si mes frères et sœurs veulent eux aussi m'écouter, que puis-je faire ?
Samedi dernier 8 octobre, il y avait 34 personnes dans la petite salle de la mission, y compris des frères et sœurs venus de Marseille et le confinement a été tel que comme les poussins d'une couveuse s'entassent et ne se distinguent pas entre eux, mes frères ne se sont pas distingués du public de la rue et, les conversations allant bon train, celui-ci est reparti à la fin sans même qu'on le voie partir et qu'on prenne leurs coordonnées. J'avoue que j'étais un peu contrarié, car je fais quand à moi le voyage de Bordeaux à l'autre bout de la France pour justement créer de nouveaux liens avec un public local qui avait été trop longtemps oublié et là... hélas,.. ce fut, pour cette fois, un coup pour rien, si je peux dire. Mais bon! on rattrapera ça la prochaine fois.
Je vais réfléchir à ce que vous me dites, mais si vous pouviez entrer en contact avec moi autrement que par ce blog, je vous en serai très reconnaissant. Merci d'avance.


00Xxx00  122C36
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