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30 novembre 2010 (0113)  
surpeuplement

Foule en Haïti

Le surpeuplement a deux conséquences, l’appauvrissement et la déspiritualisation.

La pauvreté et plus encore sa prématuration : la peur de la pauvreté, sous-jacente aux agitations sociales comme celle d’octobre 2010, sont deux composantes de cette faiblesses immenses, cause d’endurcissement matérialiste, que notre mission affronte et dont elle devra de plus en plus tenir compte (Rév d’Arès 36/5).

J’eus déjà cette question à l’esprit entre 1974 et 1977, quand le Père attendait que j’aie compris ce que m’avait dit Jésus avant de descendre Lui-même me parler.
Cette question me poursuit aujourd’hui, surtout au moment où j’apprends que le nombre des pays très pauvres a doublé depuis 1970 et celui des individus vivant dans la misère, tous pays confondus, a également doublé depuis 1980 (Rapport de l’ONU, 2010).
Voyez Haïti ! Un frère haïtien depuis près de vingt ans s’efforce d’y faire entendre La Révélation d’Arès comme la Lumière et la solution. Sans résultat. La raison ? "Comme les animaux en surnombre mes compatriotes ne pensent qu’à survivre," me dit ce Haïtien, un jour au Pèlerinage.
Au taux de natalité impressionnant de 28 contre un taux de décès de seulement 9, il y a maintenant 9.500.000 Haïtiens pour un pays vingt fois plus petit que la France. C’est comme si la France sur son étroit hexagone devait nourrir, scolariser, soigner, bref, faire vivre 190.000.000 habitants, la population du Brésil ! Survivre serait en France — comme c’est en Haïti — si essentiel que l’existentiel et le spirituel y seraient impossibles ; les gens seraient réduits aux expédients, leur attente politique à la quête de quelque main de fer et leurs soucis métaphysiques aux espoirs superstitieux et païens.
Si l’on me dit que les Français, qui ne sont encore que 63.000.000, montrent déjà une déspiritualisation due non à la pauvreté, mais au matérialisme, je réponds que j’ai observé l’Histoire et bien vu que toujours et partout une progression démographique continue commence par installer le matérialisme avant que n’apparaissent le surpeuplement et la pauvreté. La pauvreté ensuite endurcit le matérialisme en asphyxiant les restes de ressources existentielles et spirituelles sous l’urgence de survivre.
Au reste, gardons à l'esprit que le sentiment de pauvreté et plus encore la peur de la pauvreté sont relatifs à un étalon imaginaire de manque (un Français se sent pauvre là où un Haïtien se sent aisé), cause d’inquiétude qui réduit, en attendant qu’elle la dévore (péché des péché, Rév d’Arès 38/2), l’image du Créateur (Genèse 1/26-27) dans l’homme.
Le surpeuplement et ses détresses s’installent dans le monde insensiblement.
L’humanité trouve même le moyen d’accélérer et de perfectionner son autodestruction : Allocations familiales, etc — Oh là là ! Je n’ai pas fini de passer pour un vilain "facho réac" —. Je comprends les soucis des familles nombreuses, vu le coût élevé de la vie, mais puis-je ne pas me demander comment spiritualiser une humanité qui, proliférant infiniment plus vite que ses ressources, se déspiritualise ?
Aporisme ? Le Père se serait-il égaré en lançant son Appel de 1974-1977 ? Je réponds oui, si je rationnalise. Je réponds non, si ma foi prévaut. La foi comme Einstein extrapole et atteint à la relativité qu’est la Vérité absolue. C’est pourquoi aucune utopie n’a été résolue sans foi.
Or, c’est une utopie de taille qu’il me fallut méditer et admettre après ces mots fatidiques : "Désormais tu es Mon Messager, tu n’es plus rien pour toi-même (Rév d’Arès 40/6, 13 avril 1974)," quand le Créateur cessa de m’envoyer son Messager Jésus, que je ne devais plus apercevoir qu’une seule fois, sous les éclairs d’un orage nocturne, le 5 juillet 1977 ("Les Piliers de la Pénitence", Le Pèlerin d’Arès n°1 1978, p.53).
Du 13 avril 1974 au 2 octobre 1977, je n’eus d’autre secours spirituel et moral que celui de ma conscience. Ce fut de ma vie la période la plus tourmentée : Quarante mois de lutte intérieure et d’irrésolutions et résolutions se succédant.
Mon tourment n’était pas de doute fondamental : L’événement surnaturel de 1974 n’avait été que trop réel, j’en avais compris le sens et j’avais édité "L’Evangile Donné à Arès" dès septembre 1974.
Mon tourment était de renoncement à tout ce que à quoi j’avais cru et qui avait fait mon bonheur, mais beaucoup plus d’autocritique, de constat de ma piètre valeur et de mes risibles moyens matériels face à l’hydre d’une humanité en rapide prolifération sociologique et technologique. Cependant, je devinai que le Père ne pouvait pas envoyer un petit reste de pénitents, des avortons (Rév of Arès 23/1), à l’assaut de la citadelle du monde (Rév d’Arès 13/7-8) avec quelque chance de Victoire, si la citadelle ne présentait pas un point faible. Je cherchai ce point faible en lisant et relisant L’Évangile Donné à Arès et son contexte entier finit par me parler. Comme le fameux Pasteur Thomas Malthus, qui avait compris, à l’approche de l’an 1800, que l’humanité subirait tôt ou tard pauvreté et détresses matérielles et morales, parce que sa population s’accroissait beaucoup plus vite que ses ressources, je compris que le Père en personne appelait l’homme à la pénitence à l’approche de l’an 2000, parce que le mal allait empirer et s’étendre plus vite avec le surpeuplement, mais allait inversement causer à l’humanité un affaiblissement de ses garde-fous politiques, religieux et économiques.
C’est alors que je réalisai que l’intensité de ma foi en la Parole que j’avais reçue du Messager Jésus et la qualité de ma pénitence allaient compter plus que des raisonnements fondés sur les nombres et les forces terrestres, parce qu’après tout celles-ci n’avaient jamais résolu le problème du mal quand la terre était encore peu peuplée. Je compris que le mal serait vaincu non par des sacrements ou des lois, mais dans le cœur de l’homme et, pour commencer, dans mon cœur. Alors, ma pénitence devint plus profonde et vaillante, parce que j’avais enfin compris qu’il n’existait qu’un seul cœur humain, dont mon propre cœur ne serait qu’une molécule.
Non seulement tous les hommes sont frères, qu’ils le sachent ou non, qu’ils le veuillent ou non, mais encore dans la discorde et l’inégalité comme dans la concorde et l’égalité ils forment une seule et unique chair — Comme Adam et Ève furent une seule chair (Genèse 2/23-24) et c’est pourquoi l’adultère brise beaucoup plus qu’un couple, l’humanité, comme un meurtre tue plus qu’un homme, toute l’humanité ! Vérité, même si la rappeler au monde n’est pas une moindre gageure pour notre mission.
Si au moins un petit reste de pénitents devient d’abord une seule chair, puis ensuite une seule âme, la polone (Rév d’Arès xxxix/12-13), ils formeront un seul cœur. Alors, ils vaincront le mal, ce mal même qu’aggrave chaque jour le surpeuplement, et feront se lever le grand Jour (Rév d’Arès 31/8) du Bien rétabli.
Quatre générations de pénitents n’y suffiront pas (Rév d’Arès 24/2), car l’humanité revient de loin, des obscurs bas-fonds du péché, et nous-mêmes, Pèlerins d’Arès de cette première génération, sommes plus qu’imparfaits, mais c’est cette pénitence transformatrice et unificatrice menée sans découragement (Rév d’Arès 13/8) qui nous caractérise.
Tout cela, je le compris donc très tôt, entre 1974 et 1977, et malgré les tourments que tout cela me donna, je me mis à rassembler un petit reste de pénitents (24/1) sous les ramparts de la citadelle surpeuplée.

copyright 2010
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Commentaires:

01déc10 113C1  
Pour la petite histoire.
Il y a quelques mois j'ai lu sous la plume de Rémi Brague un éditorial du "Monde des Religions" [Journal] intitulé: "Une absurdité très raisonnable."
Cet auteur, qui est professeur de philosophie médiévale, faisait référence à une formule qu'on prête à Tertullien (évêque africain de Carthage du 2ème siècle) dans son ouvrage "De Carne Christi" : "Credo quia absurdum", qui signifie : "Je crois, parce que c'est absurde." Prenant le contre-pied de l'opinion commune des romains de l'époque à l'encontre des chrétiens, à savoir que la résurrection de Jésus était impossible donc absurde, Tertullien en faisait à rebours le pilier de sa foi, parce que c'était absurde.
Pour nous faire comprendre cet argument, Rémi Brague reprend une argumentation d'Aristote (Organon) qui dit ceci : "Supposons en revanche qu'un autre (témoin) ait véritablement assisté à quelque événement hors du commun, à ce point qu'il en devienne improbable. Il s'attendra à ce que son récit se heurte à forte résistance, qu'il sera ridiculisé, voire persécuté. Si donc il persiste à soutenir sa version des faits, je devrai le croire sincère. L'invraisemblance même du témoignage sera un argument en faveur de sa recevabilité."
Évidemment, j'ai pensé à vous qui, sans désemparer depuis 37 ans, témoignez avec constance avoir vu à Arès dans votre propre maison en chantier Jésus quarante fois en 1974, puis Dieu cinq fois en 1977 dans le bâtiment que vous aviez transformé en chapelle suite aux visites de Jésus, ce surnaturel fugace [entrée 112] qui a bouleversé votre vie et, par contagion, celle de quelques fidèles qui vous ont cru et suivi.
Je me souviens d'une affichette que vous aviez rédigée lors de vos débuts missionnaires, sans doute pour appeler à une conférence, avec en photo votre portrait de barbu blanchi, en tunique me semble-t-il, affichette qui semblait maladroite et comme incertaine de sa communication à l'époque, mais que je reverrai sûrement avec attendrissement aujourd'hui si je la retrouvais, où, après avoir témoigné de l'Evénement surnaturel d'Arès vous disiez quelque chose comme: "Certains peuvent bien en rire, il demeure que c'est le témoignage d'un homme de bien qui ne variera jamais."
"Homme de bien", ces mots m'ont frappé.
S'il n'y avait ne serait-ce que votre seule constance à témoigner du Surnaturel, il y aurait déjà de quoi être troublé devant l'argument de Tertullien. Mais en plus, vous brandissez à la face du monde un livre, qui colporte une Parole qui est bien plus qu'un ovni par rapport à tout ce qui s'édite et se diffuse de nos jours, et qui, en même temps, est tout l'opposé de l'absurde puisqu'elle porte une intelligence pleine de Raison au sens fort, Raison où l'Amour aurait toute sa place, éclairante à souhait au regard des "absurdités non raisonnables" que les hommes ont fait dire à Dieu. Parole, qui plus est, dont vous êtes le porte-voix, l'interprète et dont vous fûtes tout à la fois l'éditeur, le diffuseur, et même, circonstances obligeant, l'imprimeur !
Comme Rémi Brague concluait son article par: "Mais ne pas disqualifier trop vite les témoins de faits exceptionnels est une mesure de prudence et pleine de bon sens." J'ai cru bon de lui envoyer une aile blanche (courrier dans Rév  d'Arès xvii/11, xxv/4-6) qui prenait appui sur son article ainsi que votre entrée #112. Peut-être même pensait-il secrètement à vous ? Je n'ai pas de réponse pour le moment mais mon envoi est encore assez frais.
Pour ma part, plus je considère ce monde, plus j'y pratique la Parole que vous nous avez livrée, plus je me dis que croire, quand c'est croire au bien, croire pour accomplir, en quête de sa surnature, sur un sentier vers la transfiguration même si ma vie biologique sera trop courte pour l'atteindre, n'est pas du tout absurde.
Au regard de la nature humaine que je fréquente depuis plusieurs dizaines d'années, même dans ce qu'elle a de plus sordide et de plus vil, je ne vois plus; partout où je vais, que nature spirituelle, souvent dévoyée certes mais spirituelle quand même, c'est parfaitement logique et cohérent.
CRM


Réponse :
Ce commentaire était hier destiné à l'entrée 112, mais il ne dépare pas cette entrée 113. Je l'y publie. Il a son universalité.
Notons qu'en latin "absurdus" ne voulait pas dire absurde, mais dissonant, deux idées proches de toute façon.
Notons aussi une erreur dans l'article que vous avez lu: Tertullien, considéré le premier apologiste chrétien de langue latine connu (il reprit l'apologétique grecque plus ancienne) et premier théologien latin, ne fut pas évêque de Carthage. Converti tardif (il avait déjà quelque 40 ans), il fut tout au plus peut-être ordonné prêtre (c'est très incertain). Tertullien était marié et il existe même une lettre qu'il écrivit à sa femme, dont j'ai oublié le nom. À la fin de sa vie, Il quitta l'église et se rallia au montanisme.
À propos de "Credo quia absurdum", Tertullien ne fit que reprendre un argument déjà apparent, 150 ans plus tôt, dans tout le contexte des épîtres de Paul de Tarse qui disait: "S'il (Jésus) n'est pas ressuscité, nous perdons notre temps," voulant dire: Si nous ne croyons pas en cette invraisemblable resurrection, nous n'avons rien compris des fondements de christianisme, à savoir qu'il ne venir que de Dieu qui seul a le pouvoir de ressusciter un homme.
La foi et la pensée de Tertullien ont toujours beaucoup intéressé.
De toute façon, avoir la foi, c'est croire en l'incroyable, l'improuvable, l'indémontrable. Tertullien avait compris cela comme avant lui beaucoup et après lui beaucoup plus de grands croyants encore.
C'est la même chose en ce qui me concerne, moi dont le témoignage est incroyable, improuvable, indémontrable.
Merci, mon frère, d'avoir cru et de continuer de croire en La Révélation d'Arès.
Le document que vous citez, sur lequel était inscrit en écharpe: "Quand tout le monde aura bien ri, le fait demeurera" ou quelque phrase semblable, n'était pas une affichette mais un in-folio dont je me servis quelques temps comme tract dans ma mission en ville. Grâce à ce tract j'avais rallié quelques Bordelais, je m'en souviens.


01déc10  113C2
Ne te lasse pas de de leur parler (Rév d'Arès 26/15) !
Merci, frère Michel, par ces blogs renouvelés, de nous ramener chaque fois à l'essentiel de la pénitence qui change le monde.
La surpopulation, comme le réchauffement climatique et la surexploitation de notre terre, la cupidité et le mensonge nous conduiraient droit dans le mur si...
Mais si nous cultivons l'étincelle spirituelle, peu à peu elle éveillera l'intelligence humaine... bien tard peut-être.
Ma fille, par exemple, si droite, simple et généreuse, va bientôt mettre au monde son quatrième et jusqu'à présent je ne l'ai jamais encouragée à aller plus loin qu'elle ne le fait dans la "limitation des naissances"; la culture chrétienne nous imprègne.     
Mais par notre foi nous sommes, nous disiez vous, des "optimistes raisonnables", et sur tous les problèmes que je cite, notre pénitence lente et rayonnante inévitablement renforce le sens du "si tout le monde faisait comme moi", B-A BA de l'amour évangélique et de tout problème.
N.B. Entre nous, frère Michel, (corrigez sans publier cette phrase) 20 fois 9 millions et demi d'habitants ça fait...
François D.


Réponse :
Merci, mon frère, pour ce beau commentaire et merci de me signaler ma bévue en Nota Bene !
Je me suis aperçu hier soir que, dans ma hâte de poster cette entrée 113 qui se faisait attendre, j'avais multiplié par 20 non la population de Haïti, 9.500.000, mais celle de la France: 63.000.000. En me relisant, à tête reposée, quelque deux heures après avoir mis en ligne cette entrée, je sursautai. Je me dis : "1.240.000.000 ? Oh, bonhomme, tu rêves ?! Ça tient pas la route." Je corrigeai aussitôt. Ce matin, je trouve votre commentaire et je vous remercie d'avoir vu cette erreur grossière qui, si je ne l'avais pas perçue hier soir, m'éviterait de passer pour une tête de linotte définitive.
C'est le risque que court toujours l'homme-orchestre, celui qui doit tout faire seul et tout faire vite: faire des fausses notes.
Mais n'est-il pas salutaire de rire de soi, d'avoir sans cesse à l'esprit qu'on n'est pas plus malin que les autres ?


01déc10  113C3
L'homme procrée toujours plus, car la pauvreté et ses conséquences (maladies, malnutrition, mortalité infantile) ne laissent pas beaucoup de vivants adultes. Il faut donc mettre au monde beaucoup d'enfants pour pouvoir subvenir aux besoins des autres membres de la famille et à long terme, assurer la descendance. Bien sûr, les facteurs sociologiques et culturels entrent en ligne de compte, surtout pour nos frères et sœurs d'origine africaine qui voient la fertilité comme preuve de réussite.
Tout comme la surpopulation engendre la déspiritualisation et le matérialisme, le dépeuplement engendre famine, haine, besoins inassouvis, maladies, mort et donc haine et déspiritualisation. À l'inverse, ceux qui s'en sortent se tourneront vers une force supérieure (Dieu pour certains), soit pour remercier, soit suite à l'incompréhension de la sélection "naturelle" due aux événements et le miracle d'avoir la vie sauve, soit parce que ces événements leur ont ouvert les yeux sur le succès possible d'un dépassement du matérialisme.
Au-delà de tout ce que l'homme a créé depuis des siècles et de tout le système échaffaudé par des rois blancs et  des rois noirs pour soi-disant sécuriser, aider et sauver les populations, l'homme a surtout les 5 dons que Dieu lui a donnés à sa création [parole, amour, liberté, individualité, créativité] et surtout le don d'aimer.
Mieux vaut perdre sa vie matérielle, voire même sa vie tout court, plutôt que de rester vivant grâce au système.
J'entends par là qu'il est certainement plus facile de tuer quelqu'un pour lui voler ses richesses et les revendre pour manger et assurer sa survie, mais quel mérite aura- t- il aux yeux de Dieu ? Mieux vaut soit se débrouiller autrement pour manger, boire, se réchauffer, se protéger (besoins physiologiques et de sécurité, beosins de bases de Maslow), soit mourir plutôt que de se laisser aller médiocrement dans la "débrouille" qui ne nous mènera qu'à la barbarie au sens propre et au péché ultime: tuer son prochain et son âme avec. Comme le dit La Révélation d 'Arès, mieux vaut perdre son corps plutôt que son âme, parce qu'une fois dans l'au- delà, ce qui reste, c'est l'âme.
Cette entrée, une fois de plus épatante par la justesse de vos mots et la Vérité qui en émane, me fait repenser à un reportage américain que j'ai vu hier soir sur la chaîne Planète et que j'ai regardé en entier, car il m'a interrogé, malgré son côté "la peur est nécessaire car elle prépare au pire" que les journalistes et l'homme en général utilisent pour attirer l'attention et mieux rouler l'homme dans les méandres du mal.
Ce reportage mettait en scène ce qui se passera (je parle bien au futur, puisque tout le reportage n'était pas au conditionnel mais au futur... quel espoir !) si une ville comme Los Angeles (CA, USA) venait à vivre une crise financière et économique d'ampleur mondiale additionnée d'une pendémie mondiale historique due à un nouveau virus mortel, le tout pimenté par l'arrêt du fonctionnement de l'électricité, de l'eau et de l'approvisionnement des magasins (dûs au manque de personnel de maintenance de tous les systèmes et technologies actuelles). Ce qui nous mène à la famine et à l'insécurité. Inutile de dire que ce senario catastrophe me rappelle curieusement la crise mondiale que l'on vit et la pendémie grippale H1N1 dont on a tant parlé et pour laquelle nos arrières-petits-enfants paieront encore dans 50 ans (mais on nous bassine encore avec l'environnement qu'il faut préserver pour nos générations futures... j'me marre! Passons.)
Eh bien, ce reportage montre une famille qui traverse toutes ces étapes et, une fois arrivée à l'étape de l'insécurité (la pauvreté et la famine amènent les gens à piller, comme après un séisme), quitte la ville tentaculaire pour l'Idaho où ils rejoignent de la famille. Ils croisent des pilleurs armés sur les routes et après avoir tué (légitime défense) pour manger, ils finissent par trouver une bourgade qui les accepte et ils commencent ainsi à vivre de nouveau "normalement".
Même si la crise est derrière eux — en effet, la pendémie est terminée —, la vie ne sera plus jamais la même, car il serait impossible de reconstruire, de relancer l'économie et toutes les infrastructures au point où elles en étaient avant ce cataclysme, sans hiérarchie ni pouvoirs assis ni fiscalité ou économie. Seules quelques personnes, les plus résistantes physiquement et psychologiquement, ont survécu pendant tous ces mois.
Cette bourgade, comme beaucoup d'autres, décide de répondre aux besoins nutritionnels de base par l'irrigation, l'élevage et l'agriculture, comme au temps de la Mésopotamie. Petit à petit, des sherifs sont élus pour"maintenir" l'ordre et la discipline, un système de troc puis de monnaie est établit, le tout dans le but de produire ce qui est nécessaire et de partager.
Mais le plus curieux est que, malgré un taux de mortalité élevé et une espérance de vie faible (les corps américains du XXIème siècle habitués à l'usage des médicaments pharmaceutiques meurent de la moindre plaie: tétanos par exemple et ne réagissent pas au remèdes), les hommes se remettent à prier en grand nombre, avec une foi, une spiritualité, une envie de remerciement envers Dieu et une envie de retrouver cette Force assez impressionnante (tout comme cela fut le cas après les périodes de récession et de guerre ces derniers siècles).
C'est surprenant parce que, au fond, l'Église n'est autre qu'un pouvoir déguisé en consolation et cajolements répétitifs. Rassurer ne grandit pas la foi. La foi grandit avec une ascension à pente douce, mais en montée, pas en descente ! Mieux vaut une personne qui ne te donnera pas un baiser (Rév d'Arès 39/8), mais qui est droite plutôt que des bisous qui ne font que conforter la faiblesse. Les pouvoirs, qu'ils soient politiques et donc fermes et froids vus de l'extérieur ou bien religieux et donc réconfortants et rassurants, n'aideront jamais l'homme à s'en sortir.
L'homme ne se sauve que par sa foi libre.
C'est simple: freesoulblog = le blog de l'âme libre. Y'a pas plus simple!
Conclusion, dans le cas où ce cataclysme à rebondissements se produisait (on n'aurait vraiment pas d'bol !), l'Homme se tournerait vers la foi puisqu'il aurait trouvé sa vraie nature, son pouvoir de se changer en bien et de changer le monde, simplement, sans pouvoirs.
Pourtant, comme vous le dîtes, Frère Michel, lorsque l'homme est dans la misère (famine causée par un accroissement de la population non proportionnel aux richesses) il se base sur la survie et sur le matérialisme et renonce à sa Vie spirituelle telle que Dieu l'avait conçue pour l'homme. Cela, c'est ce que l'homme peut faire s'il est despiritualisé et qu'il se laisse envahir par ses péchés, mais s'il est tombé bien bas et qu'il se rend compte qu'il peut renaître, il retrouve sa beauté créatrice première et est capable de refonder l'humanité sur des bases saines d'amour de l'autre. Sans oublier que là, les pouvoirs religieux et politiques se cassent la figure. Les pouvoirs se contredisent, mentent, démentent, démontrent et se plantent face à la couverture médiatique mondiale.
Nous devons, nous tous Pèlerins d'Arès, et même les non-pèlerins, vivre la crise d'aujourd'hui comme de demain, avec positivité et espoir. Si l'on baisse les bras maintenant et que l'on refuse de faire renaître notre Beauté intérieure, nous ne serons que des corps errants sur Terre. Cela revient à être des morts-vivants. Alors que si l'on se dit que ce n'est pas facile mais qu'on peut changer les choses, en commençant par nous- mêmes (par le fait d'aimer, pardonner, créer) et que l'on participe au co-changement du monde, on aura au moins une chose de gagnée: le salut éternel. Moi, j'pense que ça vaut le coup !
Eh, lecteur ! Si tu as tendance à (te) dire "trop bon, trop con; j'ai l'air débile quand je suis gentil d'après le regard extérieur", je dis une chose: Mieux vaut être con vu du regard des autres et s'assurer son salut plutôt que d'être "tendance" en jurant pour rentrer dans le moule, mais au bout, rester parmi les êtres errants dans les ténèbres glacées.
Moi, j'ai choisi ma destination: le soleil ! Même si je ne suis pas sûre d'arriver aux Tropiques, j'évite les icebergs! À vous de choisir ! Bon vol !
À choisir ou bien...
Les passagers à destination de Iceberg-City sont priés de se présenter Porte Sapin, Terminal Définitif. Nous vous rappelons qu'une offre exclusive vous est proposée par la compagnie Pouvoir Airways. Nous vous rappelons que vous pouvez obtenir notre carte de fidélité à mort pour toute personne qui pèche pendant les Devil Hours. L'inscription est facile et gratuite, sans limitation de durée, ni de nombre de participants. Pour plus de renseignements, contactez la séductrice de votre embarquement.
…ou bien... :
Nous atterrissons à Arès, température extérieure: 25°C, prévoir tunique et livres de prière, le tapis est déroulé! La Compagnie Pèlerins Airways vous envoie ses mille baisers pour cette arrivée toute en douceur vers le Salut Eternel! Longue Vie!
… Y'a pas à tortiller !
Mymy Le Guépard


Réponse :
Ce commentaire est certes celui d'une jeune personne qui l'a rempli d'appréciations hasardeuses ou naïves par endroits — les relever demanderait trop de place ; c'est un effet la jeunesse, une belle fraîcheur tout de même —, mais aussi rempli d'une telle foi dans les miracles que peut faire la Vie spirituelle retrouvée par la pénitence que je le publie avec enthousiasme.
Ce commentaire intéressera et fera sourire plus d'un lecteur.


01déc10  113C4  
"Si au moins un petit reste de pénitents devient d’abord une seule chair, puis ensuite une seule âme, la polone (Rév d’Arès xxxix/12-13), ils formeront un seul cœur. Alors, ils vaincront le mal, ce mal même qu’aggrave chaque jour le surpeuplement, et ils feront se lever le grand Jour (Rév d’Arès 31/8) du Bien rétabli."
Toute la journée, j'étais tourmentée justement parce que je pensais à mes frères et sœurs Pèlerins d'Arès.
Tourmentée par un sentiment d'implénitude à cause de mon incapacité à me relier à certains d'entre eux, à notre problème de communication dans notre grande ville [Paris], elle aussi démesurée par son nombre, pourtant encore petite comparée à d'autres villes du monde. Notre groupe local missionnaire est nombreux, à l'image de la ville.
Est-ce à cause de ce nombre que nous n'arrivons pas à nous connaître dans notre valeur spirituelle ?
L'humain a besoin de proximité avec son prochain pour se révéler.
J'ai ce sentiment de coupure avec un grand nombre de mes frères et avec vous, témoin de La Révélation d'Ares.
Pourtant je suis missionnaire, pourtant je prie, pourtant je recherche mes frères et sœurs, c'est toujours une joie de les retrouver.
Alors, cette année j'ai décidé de m'accrocher aux pas de quelques-uns avec qui je suis proche, avec qui la relation est facile. Nous apprenons à nous connaître, nous aimons nous retrouver pour la mission, nous nous voyons facilement pour un rendez-vous, la communication est plus simple et directe. Nous soignons nos âmes et nous nous donnons envie de grandir en vie spirituelle. Nous réveillons, je le souhaite, notre autonomie prophétique pour avoir un jour de beaux fruits, des épis mûrs, des pénitents que nous n'aurons pas fait fuir par notre absence de pénitence.
Je  recherche cette simplicité des relations fraternelles pour commencer vraiment à faire vivre nos âmes ensemble.
Est-ce cela un début de polone ?
L'assemblée fraternelle est-elle simplement là où nous sommes avec ceux qui sont présents dans nos vies ?
Nous cotoyer sans nous lasser, comme un couple, endurants pour faire entendre la Voix du Créateur. Prendre soin de nos épis, frères humains réveillés, comme nos enfants spirituels et faire ainsi connaître la pénitence au monde.
Et d'assemblées locales en assemblées locales nous ferons des ponts d'amour, des ponts de fraternités, nous marcherons dans la même direction, même si communiquer n'est pas toujours facile.
Cette Parole nous unit, votre enseignement nous unit.
Stéphanie


02déc10  113C5
J’aime beaucoup votre phrase "comme si la France devait nourrir, scolariser, soigner, bref faire vivre X millions d’habitants", qui dit tout de suite le sens collectif et amène aussitôt le lecteur au-delà de son existence propre, qui dit en somme: "On n’échappe pas au collectif, même si on voulait s’en isoler (par toutes sortes de moyens), on n’est pas séparé du collectif", une phrase qui sous-entend que "si une catastrophe vient, et elle est en train de venir, elle vous touchera vous aussi , comme tout le monde."
Je prolonge votre texte en comparant le collectif, ce grand organisme vivant, qui est en train de partir vers le désastre, avec un corps humain. Seulement, si dans ce corps humain il y a une prolifération de cellules cancéreuses qui se développent sans cesse, le corps finit par mourir. Développement anarchique, car il n’y a plus de guide vers une organisation de la vie dans ce corps humain. Tout se développe de partout, part dans tous les sens, cellules de plus en plus nombreuses en augmentation de plus en plus rapide.
C’est ce que l’humanité est en train de vivre sur une échelle du temps autre que celle d’un homme. Tout part sans sens commun, sans une idée commune de conscience du collectif, donc d’organisation saine en fonction des ressources possibles (matérielles, intellectuelles et autres). Même s’il peut y avoir des réflexions sincères pour contrebalancer ce processus, elles ne vontpas assez loin sur la conduite à tenir. Les digues dressées par les systèmes économiques,
politiques, les défenses qu’on s’est constituées ne suffisent pas ; c’est de pire en pire au niveau démographique et matériel avec comme conséquences famines, guerres, pillages, perte de dignité, etc.
Pourquoi ? Parce qu’on ne s’est pas suffisamment élevé sur le plan collectif (même si on a beaucoup de savoir intellectuel), on est encore dans une conception individuelle de soi-même, on est encore à se considérer au fond de soi-même comme
un "moi", moi et les autres (tant pis pour les autres... en gros) ; on se fait passer avant le collectif pour le dire simplement, on n‘est pas dans le "désormais tu n’es plus rien pour toi –même (Rév d'Arès 40/6)".
C’est ce qui se fait individuellement, mais aussi ce que font d’autres "moi" élargis : les familles, les nations, les partis politiques, les clans culturels, les religions, même les associations qui revendiquent des étiquettes et qui pansent les plaies au lieu de couper les racines du mal par la vie spirituelle au-delà de n’importe quel"moi".
Ne voyez pas de jugement dans mes propos. Je parle au niveau des processus d’actions non au niveau des hommes.
Comment les cellules saines — spirituelles — parviendraient-elles à renverser le processus de cancérisation de l’humanité ? Quatre générations (spirituelles) ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Si l’homme avait l’intelligence (32/5) de s’organiser autrement, il n’y aurait pas de désordre. Voilà ce que vous nous dites. Mais pas n’importe comment, vous ajoutez avec une intelligence spirituelle, à l’inverse de ce qui se fait aujourd’hui dont l’objectif sous jacent, le non-dit, est l’individualisme, le profit personnel, la spoliation, l’irréflexion, l’inertie, l’attentisme, le va-en-tous-sens, le coup par coup...
L’objectif des cellules spirituelles (pour rester dans la dimension collective ) est de se constituer une intelligence spirituelle, guidée par le sentiment de responsabilité totale, de se sentir inséparable du tout, d’agir, de donner une autre direction à la liberté de chacun, de mettre en premier dans sa vie de l’abnégation, de la volonté féroce pour dépasser ses conceptions, ses inactions. Ne plus être porté par son "moi" culturé, déficient, insuffisant et pire, son "moi" qui fait de la "contre-organisation" saine, mais au-delà de ce "moi", par son âme, sa volonté de bien, son pouvoir de création de bien. Par ce moyen on freinera l’hémorragie, la surpopulation, la surconsommation, on fera tomber les pouvoirs, la surpuissance, on rétablira naturellement le partage des ressources et des tâches (tout ce qui se fait naturellement dans un corps humain sain).
Le guide c’est le Bien , Dieu conscientisé (Rév d'Arès xxii/14) dans la conscience de chacun, si proche de nous, non pas un Dieu inactif, mais agissant, qui court (Rév d'Arès iv/1, etc.).
Avec ces deux éléments de confiance, en paraphrasant Jésus, je peux écrire pour ceux qui me liront: Cherchez et vous trouverez ! Mais cherchez ! Cherchez vraiment ! Vous vous développerez infiniment. Tout évoluera, le mal sera tenu à distance. Espérance ! Foi ou certitude selon le lieu mental où vous vous situez !
Charlie


02déc10  113C6  
Merci pour cet article.
C’est un sujet crucial mais terriblement angoissant, car nous mesurons facilement l’enjeu devant nous.
Que pensez-vous de la théologie de la libération et des expériences menées par des prêtres avec les plus pauvres au Brésil ? Cette théologie et l’expérience des communautés chrétiennes de bases n’a-t-elle pas permis à ce grand pays d’éviter le pire et d’avancer malgré sa pauvreté et son taux de croissance élevé. Je trouve ce pays très intéressant et il pourrait bien être "l’exemple" de ce que devient le monde ?
L’Assemblée des Pèlerins d’Arès est un cœur qui bat, fait de milliers de cœurs qui battent pour toute l’humanité.
Daniel C.


Réponse :
Qu'est-ce que je pense de la "théologie de la libération" ?
Je suis surpris que vous, un Pèlerin d'Arès, songiez à cette théologie de la libération et surtout me demandiez ce que j'en pense. Je reviens sur ce point à la fin de ma réponse, réponse trop brève, incomplète, certes, car les ramifications du sujet que vous soulevez sont nombreuses et vont loin, mais réponse, je l'espère.
"Théologie de la libération"... Je connais plutôt mal le sujet et je regrette que vous, qui le connaissez sûrement mieux que moi, n'ayez pas dressé un tableau de cette "théologie" de la libération, afin que les lecteurs du blog comprennent de quoi il s'agit. Je vais essayer de le faire en m'aidant de mes souvenirs.
Je crois que cette idéologie qu'on appela d'abord et ensuite par moments "Christianisme de la libération", remonte au début des années 1960. Au Brésil un mouvement de jeunesse estudiantine catholique, inspiré de la pensée catholique française politisante et souvent gauchisante (Emmanuel Mounier, le mouvement "Économie et Humanisme", le "Karl Marx" du jésuite J.Y. Calvez, etc.), conçut un projet de transformation sociale d'esprit communiste sur fondements chrétiens. Ce mouvement allait s'étendre à d'autres pays d'Amérique Latine où des croyants cherchaient aussi une expression valide de politique chrétienne rivale et même adversaire de la politique lénino-marxiste athée (notamment de type castriste) qui tendait à s'étendre sur leur continent. Ce mouvement d'idées fut finalement appelé "Théologie de la Libération."
Les deux principaux théoriciens de cette "Théologie de la Libération" au Brésil furent le dominicain Frei Betto et le franciscain Leonardo Boff — c'est l'un des deux, peut-être tous les deux (je ne me souviens plus très bien) qu'on vit à genoux, vertement gourmandé par le pape Jean-Paul II sur une photo alors largement médiatisée —, considèrés aussi, je crois, comme les précurseurs et inspirateurs de l’altermondialisme. C'étaient des prêtres lancés dans une théologie que je qualifierais personnellement de politique communiste chrétienne. Ce qu'il y avait de chrétien, selon eux, dans leur idéologie peut se résumer par une "option préférentielle pour les pauvres" en toutes circonstances comme réplique au marxisme et à son option préférentielle pour le prolétariat en toutes circonstances. Ceux qui ont étudié la politique discernent bien la différence morale entre les deux, mais la distinction pratique, donc politique, entre les deux était assez floue. C'était bien là le problème.
Le christianisme traditionnel, christianisme d'églises, a, c'est un fait, toujours porté une attention particulière aux pauvres (Secours Catholique, Armée du Salut, etc.), mais la différence avec la "théologie de la libération" venait de ce que, pour celle-ci, les pauvres n'étaient plus perçus comme de simples objets de compassion et de charité, mais comme les acteurs de leur propre histoire, les sujets de leur propre libération" pour reprendre les termes du mouvement alors largement connus partout. Selon Betto et Boff, le rôle des chrétiens socialistes engagés était de participer à cette "longue marche des pauvres vers la terre promise par l'auto-organisation et l'auto-émancipation sociales" (Je cite ici librement ; ce ne sont peut-être exactement les mots).
J'en ai dit assez pour qu'on comprenne ma réponse, qui est simple :
Je ne vois pas de rapport entre cette "théologie de la libération" politisante, qu'il faut en fait appeler "théologie de la libération des pauvres", qui rappelle la fameuse "dictature du prolétariat" de Marx, et La Révélation d'Arès, qui elle reste bien dans la ligne de l'Évangile. À savoir : La valeur spirituelle d'un homme et sa force transformatrice (ou transfigurante), dans les Évangiles Palestiniens comme dans La Révélation d'Arès, ne tiennent pas (pour simplifier) à sa pauvreté ou à sa richesse, mais à ce qu'il aime, ne juge pas, pardonne, fait la paix, recherche l'intelligence spirituelle et la liberté absolue, qui consiste d'abord à être libre (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés non seulement envers tout homme, mais aussi envers toutes idées, toutes façons de vivre, afin que le pécheur qui a conscience qu'il est un pécheur parmi tous les pécheurs du monde puisse réfléchir sans parti pris d'aucune sorte.
Cette libertté absolue est la liberté du pénitent. C'est là la seule vraie source de puissance libératrice. C'est pourquoi la Vérité n'est pas que le sort des pauvres doit changer, mais que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/1). Le monde au sens très large, le monde et tous ses constituants sans exclusion. Peu importe la façon dont vit l'homme, pauvre ou riche — on a vu des pauvres épouvantables et des riches admirables —, c'est l'âme qu'il se crée qui compte, c'est sa vie spirituelle qui conduira l'humanité à retrouver pour toute la planète la Vie (Rév d'Arès 24/4-5).
Si l'ensemble "auto-organisation et auto-émancipation sociales" devient un système, elle engendre une contrainte, un pouvoir, elle est anti-évangélique, elle est étrangère au Souffle libérateur de La Révélation d'Arès. Si, par contre, elle est une façon de vivre locale pour un groupe d'hommes qui l'ont choisie librement pour eux-mêmes sans l'imposer à personne — c.-à-d. sans être le(s) chef(s) de personne (Rév d'Arès 16/1) —, elle peut être une très bonne chose, mais ne peut être qu'un choix libre local. D'autres ailleurs peuvent vivre de façon tout à fait différente, pourvu que ce soit dans la pénitence.
Tout cela, je l'ai écrit, même si c'est avec d'autres mots, dans "Nous Croyons Nous Ne Croyons Pas" et dans de nombreux articles. C'est pourquoi je m'étonne que le Pèlerin d'Arès que vous êtes me demande ce que je pense de la "théologie de la libération", puisque tout mon enseignement répond depuis pluis de trente ans à votre question.
De toute façon, s'il existe une théologie de la libération, La Révélation d'Arès dit clairement qu'il n'y en a qu'une: la pénitence individuelle et la moisson des pénitents individuels, et c'est ici ma conclusion, bien différente des conclusions de Frei Betto et Leonardo Boff.


03déc10  113C7  
Une lecture attentive de La Révélation d’Arès montre clairement que la multitude (Rév d’Arès nombreuses réf. 12/7-9, 26/1, 28,11 etc. ) et sa logique de prolifération exponentielle et démesurée est un souci pour le Père.
De l’évocation d’Ève transformée par Adam en chamelle toujours grosse (Rév d’Arès 2/3), au grouillis (Rév d’Arès iii/2) ou encore à l’évocation tout aussi grouillante de la nèpe ou de la blatte (Rév d’Arès xii/1 et xxxii/14), il est clair que le Père ne pose pas sur la multiplication effrénée des hommes un regard positif. Le "croissez et multipliez" (Genèse 1/28) ne pouvait se comprendre que dans le cadre d’un Projet de Bien impliquant la vie spirituelle équilibrante, la croissance de l’âme et non seulement de la chair.
Nous allons donc vers des difficultés considérables.
Difficultés liées au partage de ressources déclinantes, difficultés liées à la délicate gestion de la liberté et de l’individualité dans une humanité ressemblant de plus en plus à une fourmilière.
Nous aurions facilement tendance à faire la politique de l’autruche face à de telles perspectives, si le Père ne nous rappelait pas que planter notre jambe (Rév d’Arès iix/10, x/19, xv/1) dans le concret des réalités humaines est la seule façon de rendre notre foi créatrice et transformatrice. Sans cesse nous devons nous prémunir contre la foi abstraite, la foi d’évasion, la foi mystique, qui n’est pas la foi au sens arèsien.
Votre blog nous y aide. Il nous aide aussi à nourrir et fortifier en nous la résolution, la capacité à nous maintenir sur la voie droite (le fameux Aş-Şirāţa Al-Mustaqīma  de la première sourate Coranique) avec constance et confiance, sans nous disperser ni "faire le yoyo".
J’ai été particulièrement touché par votre évocation des tourments liés aux "quarante mois de lutte intérieure et d’irrésolutions et résolutions se succédant.". Cette oscillation entre résolution et irrésolution reste encore aujourd’hui mon pire ennemi (n’ayant jamais été confronté personnellement au doute fondamental concernant votre témoigne) et je mobilise toute mon énergie combattante sur ce point, car cette oscillation, qui peut s’installer si l’on n’y prend pas garde, est finalement synonyme de mort spirituelle.
"Jusqu’à quand danserez-vous d’un pied sur l’autre ?" clamait déjà la prophète Elie (1 Roi 18/21) et Jésus nous rappelait que notre "oui" devait être un "oui" [oui à la Vérité] et notre "non" un "non" [non à l'erreur] (Matthieu 5,37).
Votre blog, rappel permanent de la Parole et de votre enseignement, mais aussi de la réalité du monde, inséparablement, nous aide à sortir du "oui et non" pour oser affirmer un "oui" plein et entier.
Merci.
Un Thierry du Dauphiné


03déc10  113C8  
Sans doute, la pénitence ouvrira nos yeux et nos intelligences sur ce problème du nombre :
La multitude n'a engendré que des génération ingrates, pires les unes que les autres dans l'impiété et dans l'hypocrisie de la fausse piété, la dureté du cœur et la rapacité, leurs adultères sacrilèges, car ils sont une tentative d'impudicité contre leur Dieu Lui-même, la multitude n'a pas engendré un seul pêcheur pénitent, à moins que je l'aie abattu de force dans la honte...  (Rév d'Arès Veillée 12).
La Chine, qui, dans les années 70,  a voulu ralentir sa croissance démographique par force de loi a obtenu des résultats significatifs : Son taux de croissance démographique est passé de 1,8 en 1978 à 1,2 en 2007 !
Une vice-ministre chinoise de la Commission d'État pour la Population et le Planning Familial soulignait qu'il existe une forte corrélation entre la croissance démographique et le changement climatique". Une baisse démographique de 400 millions de naissances — c'est la réduction cumulée en Chine durant 30 ans à peu près — serait égale à un peu moins de deux milliards de tonnes d'émission de dioxyde de carbone en Chine et par an.
Par ce biais, des politiques contraignantes d'autres pays, confrontées au même problème, pourraient voir le jour : "Ne faites qu'un seul enfant, c'est bon pour la planète," pourrai-on entendre.
On est loin de notre souci de la despiritualisation que provoque le matérialisme en France et la pauvreté en Haïti. [Notre souci est spirituel tandis que] les politiques résoudront le problème de la surpopulation d'une autre manière, de manière autoritaire sûrement, en invoquant des raisons climatiques par exemple. Mais est-il déraisonnable de penser que cela puisse se passer autrement, par les consciences libres et concertées ? Trop d' hommes et de femmes se tournent vers les pouvoirs pour résoudre les grands défis que doit relever l'humanité — La surpopulation en est un parmi d'autres.
Voilà pour nous encore une bonne raison — les risques de despiritualisation que font peser sur l'humanité la surpopulation — d'appeler à la pénitence, à la constitution d'un petit reste qui pourra même un jour provoquer le basculement du monde vers un changement radical (Rév d'Arès 28/7) et qui ne délaissera pas pour autant le matériel pour le tout spirituel, puisque nous sommes chair esprit et âme et que les trois seront réunis en mon Jour (Rév d'Arès 17/7), dit le Père.
Pascal L


06déc10  113C9
Je voudrais rebondir sur l'entrée #113 et certains commentaires en transmettant le témoignage de Claude Bourguignon, ingénieur agronome qui intervient dans le film de Coline Serreau "Solutions Locales Pour Un Désordre Global" (livre disponible).
On comprend que la collectivité occidentale ne sera pas épargnée par des problèmes comparables à ceux d'Haïti quand on devine les conséquences de la surexploitation de la terre — Nous et notre système avons commencé à "manger" la "crème de la terre" L/32/14.
Que les lecteurs me pardonnent si ce témoignage ajoute une dose de peur de la pauvreté, mais, comme c'est dit plus haut, La Révélation d'Arès nous encourage à voir la réalité en face, sans faire l'autruche :
http://www.koreus.com/video/alerte-babylone
Laurent L.


06déc10  113C10
Napoléon disait qu'une nation forte devait avoir une population jeune et nombreuse pour pouvoir lever des troupes.
Avec les armes de destruction massive nous sommes sortis de cette théorie, mais les politiques natalistes font encore
des ravages, notamment en France, avec les allocations familiales et les déductions fiscales, instituées par l'État et soutenues par la Religion.
Notons cependant que, si les allocations familiales étaient supprimées d'un coup, la pauvreté serait multipliée par quatre. Depuis le choc pétrolier de Janvier 1974, les aides sociales entretiennent une certaine illusion de croissance qui permet
aux hommes politiques de laisser croire qu'ils sont intelligents.
Vous nous dites que la solution se trouve dans La Révélation d'Arès. Je le pense aussi, mais je comprends aussi que cette solution ne peut pas s'appliquer d'ici la fin du mois. Le principe de réalité commande donc de laisser verser les allocations familiales pendant quelques temps encore.
Ce qui est contestable, par contre, c'est que la loi a institué des allocations familiales pour des familles pour qui elles ne sont pas indispensables. Quand on voit le déficit de la nation, ça laisse rêveur.
Associer surpeuplement et déspiritualisation est pour moi une surprise, car en France on a l'expérience inverse entre la campagne à la mentalité bien rigide et la ville où règne un brassage d'idées considérable. Quand j'ai quitté ma campagne du Poitou en 1972, je suis arrivé à Rennes avec les conférences d'Annaick de Souzenelle, la pensée tibétaine, etc... Pas vraiment le même monde.
Vous-même n'avez-vous pas trouvé quelques commodités à quitter la tranquillité d'Arès pour le tumulte de Bordeaux.
Enfin, vous terminez votre exposé, trop bref encore une fois, par une direction spirituelle qu'on a du mal à relier aux propos rationalistes du début : le lien entre l'adultère et le surpeuplement ne me paraît pas évident. Peut-être manque-t-il quelques chapitres ?
Jésus lui-même a été confronté au surpeuplement et au manque de ressources quand on lui a présenté quelques pains pour nourrir des centaines de personnes. Devant l'urgence  il a du faire un miracle . Il a agi ainsi en repartant dans la barque avec les pêcheurs. Sans doute aurait-il préféré que ces miracles soient réalisés par la foule et les pêcheurs eux-même, grâce à leur foi et leur pénitence. Alors, sa mission aurait été réussie ? Le miracle doit venir du miraculé, voilà le but.
Un jour, j'avais choisi un autre nom à La Révélation d'Arès que je trouvais trop proche de la presse à sensation. Je pensais à  "Le Retour" ou, plus percutant "Le Retour des Dieux" au nom de l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) évidemment.
Jacques P.


Réponse :
Vous vous intéressez à La Révélation d'Arès et je vous sais gré pour cette marque de confiance envers l'événement surnaturel d'Arès et son message, dont je suis le témoin, mais  vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès et vous connaissez mal la vie intérieur et collective que se donnent les Pèlerins d'Arès pour lesquels et dans l'esprit général desquels ce blog est conçu. C'est pourquoi vous trouvez  . De ce fait, vous trouvez que je "termine mon exposé, trop bref encore une fois, par une direction spirituelle qu'on a du mal à relier aux propos rationalistes du début : le lien entre l'adultère et le surpeuplement ne me paraît pas évident."
Mais vous habitez, je crois la Bretagne Sud. Le Morbihan? Le Finistère? Si c'est le cas, je vous rappelle qu'il existe à Lorient une mission très active de Pèlerins d'Arès où vous trouveriez des frères ou des sœurs qui se feront une joie de vous éclairer, si vous venez leur poser directement les questions que vous me posez ici.
Passez-moi un E-mail personnel pour me demander leur adresse, si vous ne la connaissez pas déjà. Je vous donnerai cette information.


06déc10  113C11
L’homme, majoritairement animal pensant, pourra-t-il longtemps échapper aux lois de la sélection naturelle qui régissent toute espèce vivante ? Pas si sûr !
D’après une étude menée aux USA (entendu à la télévision), il ressort que les petits Américains devraient vivre moins longtemps que leurs parents.
La science guérit-elle le bubon, il monte sur le nuage (Rév. d’Arès xxxiv/17 ) — Pourra-t-elle toujours pallier à la dégénérescence du potentiel génétique humain, et à toutes les conséquences négatives qui en découleront ?
L’homme noir part avec la pluie, avec l’air (Rév. d’Arès xvii/4-5-11).
Dominique de la Côte Vermeille.


06déc10  113C12
Le problème du surpeuplement est un grave problème qui nous concerne tous.
En y réfléchissant, c' est une conséquence de l' aveuglement, de notre ignorance, de notre vision étroite et égocentrée, de l'irrésolution perpétuelle de l'immortalité, par la transfiguration de cette égocentrisme qui usurpe la place et dissipe la Force de l'Eau nourricière du Père et du Feu de la Création qui crisse dans nos coudes et allume l'ha (l'âme). Usurpateur au cœur de dessus l'œil et tous les maux et remède à court terme comme un trou dans l'eau.
Conséquence des tentatives de contrebalancer par la surproduction, surpopulation, surconsommation, surendettement, adoptant, non des enfants sans parents derrière les frontière de nos différences et dureté de l' indifférence que crée nos fictions, mais plutôt des moyens illusoires de perdurer, dans les conséquences de cette usurpation, étouffement de la vie, avec les solutions crédit de ceux qui profitent des failles pour récupérer les fuites, qu'ils engendrent avec quelques longueurs d'avance, en attendant de voir que nos erreurs, par ce type de clonage multinational et multiforme, ne fait qu'enfoncer le clou qui serre la Grâce, faute de vivre dans une éducation de la justice qui procèdera de la transparence, de l' honnêteté et l' amour dont la liberté est de voir le réel, les faits essentiels et de les traiter directement comme une évidence et non au travers du mirages des apparences de la respectabilité des positions sociales créant la paralysie des antagonismes politiques, aux senteurs de responsabilité et du sentiment de son importance ou bien religieux, aux soulagement et consolation des illusions salvatrices d'élévation sur l'arbre des mots des pendus.
Peut-être devrions-nous réapprendre à envisager que cette tentative, cette diligence de la dernière chance pour ainsi dire, avant que le coq n'ai chanté trois fois ou que le train sifflera tout autant, menant au malaise de l' isolement, dans le paradoxe du modernisme des grandes métropoles ou au cris de la survie dans les taudis de la pauvreté et des mains tendues, ne résoudra pas le problème de la Vie et de la mort, de la maladie et de la folie dans la poursuite effrénée du mirage qui nous aveugle et qu' entretient encore la vision d'Adam, parce que son sang est rouge, que son poid est lourd et que le Père de l'univers et de la Création éternelle est Blanc et léger comme la caresse d'une infinie douceur.
Le Blanc de la transfiguration de cette égocentrisme aveuglé par la peur qu'il édifie au fur et à mesure de son avancée vers la fosse, pour que le corps l'âme et l'esprit de la polone propulse le vaisseau de l'humanité vers des actions plus hautes et meilleurs pour tous.
Alléluia !
Guy Y.


06déc10  113C13
En Belgique, il y a 11 millions d’habitants pour une superficie 22 fois inférieure à la France. C’est-à-dire des conditions qui seraient encore plus défavorables qu’à Haïti.
Je ne dis pas que tout va bien en Belgique, je souligne le fait que malgré le nombre, il est possible d’y vivre.
Ce nombre d’habitants est aussi celui de la zone urbaine parisienne pour une superficie encore plus petite. Ce qui crée l’instabilité, c’est essentiellement un taux de croissance important à Haïti pour des structures précaires qui ne permettent pas d’y faire face. De la même façon, la dénatalité de nos régions pourrait à terme aussi poser certains problèmes dont celui des pensions, de l’accompagnement des personnes âgées, etc. Le vocabulaire très "comptable" parle de masse humaine, de marché de l’emploi, de masse salariale... L'œil (du) dehors compte les fleurs (II/10).
Par ailleurs, n’y a-t-il pas un risque de xénophobie, lorsque nous abordons le thème du surpeuplement ?
Je ne peux pas me résoudre à dire: "Toi, mon frère, ma sœur, tu es de trop !"
Est-ce le surpeuplement qui cause l’appauvrissement et la déspiritualisation ou l’absence de spiritualité qui cause l’appauvrissement et le surpeuplement ?
Comme la pénitence génère l’ha et l’ha nourrit la pénitence, nous pouvons imaginer que la polone régulera les populations et que l’équilibre des populations engendrera la polone : De la boue coule la polone ; la nuit (est alors) finie Rév d'Arès xxxix/12).
Autant dire que l’équilibre des populations n’est pas pour cette génération.
Par contre, le Père nous appelle à la pénitence et à la moisson des pénitents dès cette génération en y invitant à notre tour nos enfants pour que leurs spectres n’errent pas dans les ténèbres glacées (16/15). N’ont-ils pas avant tout besoin d’exemples ? Notre éducation ne doit-elle pas devenir arésienne : Amour inconditionnel, pardon, paix, intelligence du cœur, être libre des préjugés et des peurs ?
Notre pénitence accompagnée par la Parole ne sera-t-elle pas notre meilleur outil pour inviter nos enfants à rejoindre le projet du Père ? Ce n’est pas la quantité qui est en cause dans le surpeuplement mais la "qualité", l’ha de chaque frère qui compose l’humanité.
Travailler sur le nombre c’est perdre son temps, travailler sur la "qualité", c’est investir dans l’avenir : L'œil (du) dedans voit les fleurs (II/10) .
Si tu ne perds ni ta paix ni ton courage par des pensées vaines, il ne te sera pas demandé comptes des épis restés debout malgré toi, mais de ton découragement, qui est impiété (Rév d'Arès 13/8).
Louis-Marie


Réponse :
La Belgique, c'est vrai, est dans un rapport population/territoire encore moins favorable que celui d'Haïti et s'en sort.
C'est parce qu'en fait la Belgique est en adéquation et partenariat avec l'Europe qui l'entoure comme la région parisienne est en adéquation et partenariat avec la France entière au milieu de laquelle elle se trouve et avec laquelle son économie doit être considérée indissociablement. Mais si la Belgique ou la région Paris et banlieues étaient, chacune de son côté, isolée et réduite à ses propres ressources, aucune des deux deux ne serait viable. De plus, la Belgique a été colonialiste et a pu se doter; à cette époque-là, sur le dos de ses colonies de l'industrie qui lui permet aujourd'hui des échanges économiques qui lui apportent les revenus grâces auxquels elle peut acheter au-dehors ce que son territoire ne peut lui donner.
Toutefois, la très grande majorité des pays qui dans le monde souffrent aujourd'hui des problèmes causés par leur surpeuplement ne sont pas dans ce cas-là.
Mon entrée 113 ne sous-entend nullement l'affreuse idée que vous évoquez: "Toi, mon frère, ma sœur, tu es de trop !"
Il est clair que les Haïtiens ne peuvent vivre sans l'aide internationale et nous devons leur apporter cette aide.
Mon entrée sous-entend par contre que la vérité doit cesser d'être passée sous silence.
Mon entrée sous-entend cet Appel sans ambages à nos frères haïtiens : "Frère, vous appelez à l'aide et nous vous apportons cette aide, mais ce n'est pas la solution de votre avenir. Pour retrouver le destin digne que vous avez donné le Créateur dépleuplez-vous ! Cela prendre du temps, mais vous devez dès maintenant prendre les mesures nécessaires pour ce dépeuplement (comme la Chine l'a fait par exemple), car ni le sol sur lequel vous vivez ni la mer qui vous entoure ne permettent de vous nourrir et vous êtes dénués d'industrie dont les bénéfices pourraient permettre l'achat de ressources à l'extérieur. La danger d'être dans le besoin sans cesse urgent de survivre comme le vôtre, c'est que vous aliénez votre liberté, vous êtes de plus en plus dépendants du dehors, de surcroît vous vous ramenez dangereusement à l'animalité de l'homme qui couchait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/-2), car le miracle de la Création de l'homme spirituel n'a eu lieu qu'une fois. À présent l'homme assume lui-même sa vie spirituelle et ses promesses."


06déc10  113C14
Ci-dessous la réflexion de Søren Kierkegaard sur la foule.
http://anarchieevangelique.wordpress.com/2010/12/05/la-foule-cest-le-mensonge/
Bien à vous fraternellement
Laurent C.


06déc10  113C15  
"Quand la terre était encore peu peuplée le mal n’a jamais été résolu," dites- vous dans votre entrée 113.
C’est pour cette raison que le Créateur s’est manifesté à Arès, et nous avons la chance que vous ayez accepté de nous transmettre ce Message afin d’éviter aux hommes le pire, notre anéantissement.
Le péché des péchés. ( Rév. D’Arès 38/2 )
L’Amour du Créateur pour sa créature l’a obligé à intervenir dans la liberté donnée à l’homme, Il choisit encore un prophète (Michel Potay, frère Michel, prophète de la Pénitence et du Salut de l'individu et du monde par la Pénitence) pour inviter et rappeler à l’homme de changer en bien afin de faire revivre en lui l’homme vertueux (Rév. D’Arès 28/7 ).
Nous devons accentuer nos pénitences et chercher et convaincrent les hommes à changer en bien, sinon ce monde court à sa fin.
Pour nous, Européens, nous sommes dans un monde où l’argent est un outil des puissants pour diriger. À l’origine les allocations familiales ont étés instaurées après la guerre 39/45 pour aider les plus pauvre à élever leurs enfants, il ne sont plus nécessaires aujourd’hui, sauf pour aider ponctuellement. Toutes les aides financières ne devraient pas être apportées aux hommes par des lois car elles se substituent à l’amour du prochain.
Les couples qui veulent beaucoup d’enfants sont dans un plaisir égoïste à ainsi satisfaire le désir des puissants, rois noirs et rois blancs.
Les nécessités matérielles diminuent de beaucoup le temps qu’ils pourraient consacrer à leurs enfants. Le système les manipule pour ses intérêts personnels (chair à canon, main d’œuvre pas chère, consommation etc… ) Le système ne prévoit pas l’avenir, car il n’y aura pas de travail pour tous, le matériel remplaçant de plus en plus le travail. Ce qui produit la misère spirituelle.
Il y a peu de lois justes (Rév. D’Arès 28/7-8, x1/1, xix/24, 28/8, 3/5 ; 27/8, 3/4 ) et beaucoup sont contournées par ceux là même qui les promulguent. Les religions ont peut-être encore un rôle à jouer pour éviter un mal encore plus grand en attendant que les hommes se spiritualisent. Le Créateur nous invite à nous libérer de tous pouvoirs. (Rév d'Arès 7/6, 21/2, 7/4) Cela prendra du temps. pour se déculturer et devenir Bons.
Dans La Révélation d’Arès, le Créateur nous invite à un changement radical de l’homme et de notre humanité.
Simone L.


07déc10  113C16
Je vous ai déjà adressé un commentaire le 2 décembre. Vous ne l'avez pas publié. Je vois maintenant paraître des commentaires ultérieurs au mien, datés du 6, et j'ai compris que le mien a été écarté.
Le monitoring est pratique pour des gens comme vous qui trient les communiations selon qu'elles les arrangent ou les dérangent. J'insiste quand même. Voilà ce que j'ai à dire:

Si la Bible est Parole de Dieu, elle vaut en permanence. Si Dieu dit : Soyez féconds et multipliez-vous, emplissez la terre et soumettez-la (Genèse 1/28), c'est que l'homme doit être fécond et se multiplier. Les Haïtiens sont des hommes qui révèrent la Création et qui se soumettent à la Parole de Dieu, point ! Tout comportement différent: restriction volontaire de la fécondité par un autre moyen que l'abstention, notamment en laissant tomber à terre son sperme (Genèse 38/9) ou par usage de contraceptif côté homme comme côté femme ou par avortement, est un défi d'orgueil à la Face de Dieu.
Si les Haïtiens sont en état de besoin, c'est à cause des grands malheurs politiques qu'ils ont dû supporter (l'occupation américaine de 1915 à 1934, la dictature de Duvalier) et des grands malheurs naturels comme le tremblement de terre, ce n'est pas parce que leur pays ne pourrait pas produire la nourriture nécessaire.
Les Haïtien sont des grands croyants, probablement plus croyants que vous. J'en veux pour preuve qu'ils ont élu comme président de leur république en 1990 le Révérend Père Jean-Bertrand Aristide, prêtre salésien, qui fut réélu en 1994.
Vous devriez avoir honte de mettre sur le dos de leur surpeuplement les malheurs que les Haïtiens subissent sans arrêt. Ils subissent les attaques continuelle de Satan justement parce qu'ils sont de très nombreux et prolifiques grands croyants et que le diable et ses légions infernales ne veulent pas voir triompher la foi sur terre.
Jean-Baptiste B.


Réponse :
Ce n'est pas parce que votre commentaire du 2 décembre me dérangeait que je ne l'ai pas publié.
C'est parce que j'ai dû m'absenter de Bordeaux le 3 décembre pour une week-end de travail très chargé à Paris. Je n'ai pas emporté mon ordinateur portable. Faute de temps, je n'aurais pas pu mettre le moindre commentaire en ligne.
Je suis revenu de Paris hier 6 décembre dans l'après-midi. J'ai trouvé ou retrouvé dans ma boîte de messagarie webmaster@freesoulblog.net des commentaires en trop grand nombre pour que je puisse les publier tous, mais ce n'est pas parce que je "trie selon qu'ils m'arrangent ou me dérangent".
Je fais ce que je peux et quand je suis pressé par un emploi du temps trop lourd, je tends hélas à ne publier que les commentaires qui me prennent le moins de temps, notamment le moins de traitement de texte, de corrections syntaxiques et orthographiques (je reçois beaucoup de textes intéressants mais déficients en écriture) et le moins de réponses trop longues à rédiger. J'évite aussi les commentaires qui disent les mêmes choses et qui rendraient cette page ennuyeuse.
Bref, je suis seul pour m'occuper de ce blog et j'ai beaucoup de travail à côté.
Ceci dit, je vous devine haïtien et j'ai reçu trois commentaires, probablement eux aussi d'Haïtiens, qui me disent à peu près la même chose que vous, même si c'est dans des termes assez différents. Ma présente réponse vaut pour les trois.
Votre commentaire ne m'arrange ni ne me dérange. Il reflète votre façon de voir, honorable, mais qui n'est pas la mienne exprimée par cette entrée 113, que je vous demande de considérer comme tout aussi honorable et méritant votre attention.
Je ne fais pas ici de politique ou de sociologie, j'exprime seulement ce que m'inspire la situation malheureuse de votre pays vue sous la Lumière de La Révélation d'Arès.
J'ose croire que ma pensée ne vous était pas inconnue. Vous ne commentez pas mon entrée 113 parce qu'elle vous aurait été signalée par un moteur de recherche à partir du mot-clé "Haïti" — je n'ai pas inscrit "Haïti" dans les <meta contents = keywords (mots clés)> de la source pour ne pas être débordé par les commentateurs —, mais très vraisemblablement parce que vous connaissez et suivez déjà mon blog.
Dieu est par nature illimité et sa Parole est par nature éternelle, mais l'humanité en devenant pécheresse et la terre devenue celle des pécheurs ne sont plus, quant à elles, ni illimitées en possibilités de maîtriser temps et espace ni éternelles.
La terre est un espace dimensionné qui ne peut contenir et nourrir qu'un nombre limité d'êtres vivants et la vie biologiquement et matériellement parlant doit, si elle ne veut pas pâtir de ses excès, se dérouler avec sagesse et mesure (Rév d'Arès 7/6, 25/9, etc.). La pénitence permet, en plus des acquisitions de l'amour, du pardon, de l'intelligence et de la liberté spirituelles, etc., l'acquisition de cette mesure salutaire.
Je ne doute pas que mes frères Haïtiens soient croyants, mais ne forment-ils pas une preuve vivante que croire ne suffit pas et que faire le bien — le faire avec sagesse et mesure — est plus important comme le souligne La Révélation d'Arès ? Encourager mes frères Haïtiens à faire pénitence, dans le sens où la Parole d'Arès entend la pénitence, est mon devoir. Au reste, la pénitence n'est pas tristesse, mais joie et fête (Rév d'Arès 30/11) !
Plus tard, si nous changeons ce monde et faisons se lever le Jour, la condition humaine actuellement sous la domination de la Bête — le péché et le mal qu'il engendre — changera. Quand il n'y aura plus ni jour ni nuit, que le Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8), la situation sera tout à fait différente et le "Soyez féconds et multipliez (en chair, esprit et âme, Rév d'Arès 17/7) !" (Genèse 1/28) pourra vraiment s'appliquer dans des conditions de bonheur et non dans les conditions de précarité que cause le surpeuplement.
Je vous encourage à lire La Révélation d'Arès.


07déc10  113C17
Vous savez bien que tout ce mal de surpopulation vient en tout premier lieu des hommes eux-mêmes qui ont considéré et qui considèrent encore aujourd'hui, malheureusement, les femmes comme de simples objets reproducteurs.
Ceci valorisé, entretenu, imposé par les religions elles-mêmes.
Tout le mal vient de là, de cette coupure avec ce féminin qui est genre certes à réhabiliter (chose dont vous ne parlez jamais sur ce blog), mais surtout genre à rééquilibré dans [l'esprit et le cœur de] l'homme afin qu'il se mette à réfléchir, penser, agir, moins durement et égoïstement.
Quand je lis [écrit] par une sœur que même le fait de ne pas vouloir adopter signifie égoïsme, c'est oublier la complexité des actes des humains.
Il faut savoir que pour adopter un enfant (même bébé) c'est tout un parcours du combattant en France, même pour adopter [un enfant né] à l'étranger, donc les gens se replient vers les technologies les plus "avancées" soi-disant [?].
En fait, nous sommes tous coupables.
Mais je pense qu'on oublie le rôle mauvais et très dur des hommes qui ont fait basculer dans des effets inverses et pervers ce que Dieu a créé. Par exemple en Inde, les filles sont tellement mal vues qu'aujourd'hui, à cause d'un déséquilibre inquiétant (1 fille pour 6 hommes) les publicitaires utilisent leurs outils pour valoriser l'importance de laisser les filles en vie. Pas forcément par amour des femmes, mais par peur de ne pouvoir transmettre une descendance.
Mais les hommes ne se remettent même pas en question devant leur mépris. Ils s'inquiètent mais ne se questionnement pas. Les femmes, quant à elles, préfèrent avorter de fœtus filles non par égoïsme, mais pour éviter le malheur à ces futurs femmes qui seront trés tôt déconsidérées.
Deux regards différents sur un même problème, regard féminin dont il faudra tenir compte aussi.
Tant que le déséquilibre existera entre l'homme et la femme, automatiquement [beaucoup] de choses inquiétantes surgiront. Ce déséquilibre n'est qu'une partie d'une des conséquences de tout ce que nous vivons aujourd'hui, mais quelle partie ! La plus importante à mon avis, dont vous ne parlez jamais, ou ne voulez pas parler, car vous avez une tendance au patriarcat vous-même.
Et je comprends que des femmes (je n'ai jamais lu de femmes soulever le sujet sur ce blog) ne disent rien, vous les considèreriez plutôt mal je pense.
Mais ce relationnel homme/femme, masculin/féminin, en tout être humain, n'est jamais abordé, et est le plus important puisqu'il démontre jusqu'où l'homme (et aussi la femme mais en moins pire) a laissé aller le déséquilibre.
Seul le changement intérieur amènera de belles réponses. Mais déjà des gens conscients à l'extérieur amènent des réponses (pas forcément arésienne).
Charles, un frère du Nord (près de la Belgique)


Réponse :
Si vous êtes un frères, ce ne peut pas être au sens de frère dans l'assemblée des Pèlerins d'Arès, parce que les Pèlerins d'Arès savent très bien que je ne suis pas homme à "considérer plutôt mal les femmes qui soulèveraient le sujet" de leur condition féminine dans mon blog.
Avez-vous jamais lu La Révélation d'Arès, par laquelle le Créateur place dans la femme toute son espérance pour un monde meilleur dans l'immédiat, puis à terme pour un monde changé en Bien?
La Veillée 9 et le Chapitre xxvii dans La Révélation d'Arès sont pour nous des termes de foi.
Vous êtes particulièrement dur, sinon même offensant, envers les Haïtiens qui, selon vous, considéreraient les Haïtiennes comme de "simples objets reproducteurs", ce qui, toujours selon vous, serait la cause réelle de la surpopulation dans ce coin des Caraïbes ? Jamais un Pèlerin d'Arès digne de ce nom ne porterait sur un frère humain un jugement aussi féroce que le vôtre.
La Révélation d'Arès dit, c'est vrai, qu'Adam fit d'Ève une chamelle toujours grosse (Rév d'Arès 2/3), mais elle n'ajoute pas que cela se fit en l'absence de tout sentiment et tendresse et sans le désir et le plaisir d'Ève elle-même. Si, certes, l'homme plus fort que la femme impose ses ruts plus souvent que celle-ci ne les désire, le Créateur ne dit pas que la responsabilité des excès ne fut pas et n'est pas encore aujourd'hui partagée. Les grossesses à répétition sont dues à un débridement du plaisir sexuel, plaisir d'autant plus recherché que les autres plaisirs sont rares dans les pays très pauvres.
Le problème du surpeuplement est de toute façon, moralement comme physiquement, très complexe.


07déc10  113C18
[...] Je suis toujours à New York [...]
Dans les jours prochains, je pars à Haïti pour le compte d’une fondation américaine qui soutien les media de pays en crise en se focalisant surtout sur "l’information humanitaire."
On me demande aussi d'évaluer les besoins des différentes radios haïtiennes et de donner des conseils pour l’amélioration de leurs programmes.
À vrai dire, je n’ai jamais postulé pour Haïti [...] Sur le coup je pars pour deux mois a Port-au Prince.
Je voulais vous demander à ce propos la gentillesse de communiquer mon adresse e-mail au frère qui habite Haïti.
J’aimerais beaucoup le rencontrer s’il a le temps et la bonté de me recevoir quelques minutes et s’il est d’accord de faire une mission ensemble.
J’ai beaucoup de pensées pour vous et je vous soutiens de tout mon cœur. J’ai beaucoup de pensées pour me frères aussi qui sont surtout de l’autre coté de l’Atlantique. Ici je suis seul, petit ouvrier perdu dans une marrée humaine. Je ne sais pas toujours très bien comment m’y prendre dans la mission avec les Américains et il n’y a personne pour me l’expliquer. Je dis parfois au Ciel: "Tu n’as pas beaucoup de chance, tu es dans la catégorie des mauvais ouvriers [les journalistes]. Tu es tombé sur le pire à New York mais tant que Tu ne m’as pas envoyé ma lettre de licenciement, bon ! je continue."
Mes pensées affectueuses sont partout où vous êtes.
CM


Réponse :
Le frère haïtien, dont il est question dans mon entrée #113, n'a pas de liaison Internet, pas de messagerie électronique. Pas que je sache, en tout cas.
Je ne peux pas vous communiquer son adresse. Je ne le fais jamais sans l'autorisation expresse des intéressés. Je suis garant de la liberté de chacun.
Aussi j'écris à ce frère pour lui communiquer votre adresse E-Mail.
J'espère que ma lettre lui parviendra, car il y a beaucoup de courrier perdu avant d'atteindre leurs destinataires en Haïti actuellement. Je pense que si ce frère n'a pas lui-même de boîte de messagerie, il peut disposer d'un ordinateur dans un cyber-centre là-bas.
Je suis très touché par votre offre de faire une mission avec lui sur place. Vous le sortirez de son isolement spirituel.
Comme vous verrez il y a beaucoup de superstition dans le pays: vaudou, etc. Par ailleurs, les missions protestantes qui progressent sont farouchement exclusives en matière de doctrine et ont vite fait de traiter en satans ceux qui, comme nous, ne s'attachent pas aux idées traditionnelles du jésus-christ-dieu sauveur et attirent au contraire l'attention des hommes sur les actes bons et sages, bref, sur la pénitence qui sauve. Le malheur et la pauvreté engendrent des radicalismes qui aveuglent.
Sur ce point, puisque vous allez vous trouver sur place, faites-moi un petit topo sur la situation spirituelle générale. Merci.


07déc10  113C19  
Je vous salue et je me présente, Antoine, 21 ans, concerné par La Révélation d'Arès (édition 2009),
Je me suis identifié à ce livre en bien des points.
Cependant je ne peux pas cacher — c'est la raison de ce mail — que je me sens bloqué en ce qui concerne l'adultère vu par le Créateur. Je cite [dans votre entrée 113] "L'adultère brise plus que le couple, l'humanité,"

et page 82 : Je répandrai sur l'adultère Ma Fureur (Rév d'Arès 33/23) avec dans la marge le commentaire suivant :
"Le couple étant la cellule de la société, tant que le couple n'aura pas la plus haute conscience des liens qui le soudent, aucun lien ne tiendra  dans la société en général."
J'aurais besoin d'être éclairé sur le sens profond de ces phrases s'il vous en est possible de m'en développer d'avantage.
Si cela me bloque c'est que je me représente un homme libre [comme celui] qui aime chaque autre être humain du mieux qu'il peut, en reconnaissant l'unité entre lui et son prochain, et du fait de cet amour inconditionnel et illimitée, une ouverture sexuelle ne le limitant pas à une seule personne.
Toujours dans [le cadre de] cette illusion, si un être pareil vivait avec un autre être, l'autre être cherchant à vivre un amour illimité également, ne serait nullement troublé par "les adultères" de son camarade qui ne seraient d'ailleurs pas des adultères.
Pourquoi le Créateur insiste autant dans La Révélation d'Arès sur ce qui semble être le mal de l'adultère alors que l'adultère n'est qu'un acte matériel [charnel] dans la forme des choses et non dans le fond.
Je veux dire par là : "Pourquoi l'adultère serait mal, si l'homme libre a le respect, la grandeur d' âme et l'amour illimité pour partager des relations sexuelles avec d'autres gens ?"
J'espère que vous pourrez m'éclairer. Je tiens à vous féliciter pour votre travail.
Antoine


Réponse :
Dans La Révélation d'Arès tout se tient. Autrement dit, on ne peut isoler ce que le Créateur dit de l'adultère de ce qu'Il dit du cadre dans lequel se produit, quand il se produit, l'adultère.
Ce cadre, c'est celui des épousailles.
Que dit le Créateur à propos des épousailles ?
Il dit : J'ai vu les épousailles dans les cœurs des jeunes gens dès qu'ils se sont aimés.
Quand ils ont désiré connaître leurs corps, leur vœu secret, Je l'ai scellé.
Mais avant de connaître leurs corps, car c'est une œuvre sacrée... (Rév d'Arès 33/21-22).
Que remarque-t-on tout de suite ici, dans ce concentré de concepts tel et tellement clair qu'il donne à seulement quelques mots une force d'évocation unique, extraordinaire ?
J'ai vu... : Autrement dit, aucune union intime, sentimentale et physique, entre deux corps ne se fait jamais dans l'ignorance ou l'indifférence du Créateur, mais toute union des corps se fait sous son regard.
Pourquoi ? Parce que, si chez l'animal l'accouplement est une union comme vous dites "matérielle", chez l'homme conscient qu'il n'est pas un animal, mais l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) de son Père céleste, elle est un acte sacré !

Comprenez bien la différence :
La multitude des humains se comporte comme des animaux (c'est le concept de la liberté sexuelle ou le libertinage que vous revendiquez), mais alors il n'est plus l'homme au sens que le Père donne à ce mot: l'homme du temps qui vient. Ce n'est qu'un homme du temps passé ou présent, temps du péché, du mal. Est-ce cela que vous revendiquez d'être ?
Donc, tout dépend de ce que vous voulez être !
Si vous donnez libre cours à vos désirs sexuels n'importe quand, n'importe où, avec n'importe qui, vous le faites en toute possibilité et liberté, mais vous ne contribuez en rien à changer ce monde en Bien (Rév d'Arès 28/7), vous perpétuez le mal sans le savoir ni le vouloir en considérant la mesure du désir comme inutile, superflue, et l'immodération du désir comme légitime et anodine sans voir que ce monde de mal vient précisément de ce qu'il subit de tous côtés, à jet continu et en tous domaines les désirs immodérés des hommes : désirs de pouvoir, désirs de possesssion, désirs de plaisir, désirs de violence, etc. Autrement dit, si vous pratiquez le libertinage consciemment, vous décidez en conscience de rester dans cette humanité qui s'enfonce chaque jour un peu plus dans les problèmes, les souffrances, les malheurs. Vous ne contribuez pas à la superbe mission à laquelle La Révélation d'Arès vous offre de contribuer. Vous n'êtes pas un de ces héros qui sauveront le monde du mal. Pour résumer, La Révélation d'Arès n'a pas grande signification pour vous.
Mais si vous voulez mettre vos pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/13), ce qui apparemment vous tente puisque vous vous "identifiez à La Révélation d'Arès sur bien des points", vous devez vous hausser au niveau de comportement supérieur, et même sublime, auquel seul l'homme peut prétendre (aucun animal ne le peut).
Vous devez notamment comprendre qu'en tant que pénitent vous refuserez l'infidélité dans toutes les relations humaines, la tromperie, le mensonge, la superficialité, la futilité et la convoitise du regard jeté sur l'autre.
Donner votre amour et votre corps à l'autre qui vous donnera les siens, vos amour et corps comme gages de votre fidélité en transformant ainsi la "bête à deux dos" (Rabelais) en acte sacré sans pour autant lui enlever la volupté, vous devenez image de la fidélité de Dieu à l'égard de sa Création. Vous commettez un acte de sublimité et, de plus, c'est une attitude qui vous promet au bonheur, c'est une joie, une fête (Rév d'Arès 30/11).
Partant de là vous formez plus qu'une promesse pour l'humanité qui ne se sauvera qu'en maîtrisant ses instincts animaux, vous formez une action qui a ses plus hautes signification et utilité, car elle est prise de conscience accomplie que le respect des engagements — de l'engagement de deux corps comme de n'importe quel autre engagement — est une base du retour des hommes vers le Bien.
À quoi s'engage un Pèlerin d'Arès, sinon à changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) et à changer ce monde (28/7) ?
Inutile d'en rajouter. Si vous vous êtes déjà "identifié à La Révélation d'Arès sur bien des points" déjà, vous vous identifierez sans mal à ce point-là.
Adressez-moi une lettre pour me parler de vous plus intimement et si, par bonheur,  vous n'êtes pas trop éloigné d'une de nos missions, vous pourrez peut-être peu à peu vous y intégrer et en faire partie un jour. Notre Père du Ciel a besoin de vous !


07déc10  113C20
Une des conséquences de la surpopulation est la promiscuité, omniprésente dans tant de banlieues et bidonvilles où les hommes s'entassent sur quelques mètres carrés, et celle-ci entraîne la déspiritualisation.
Le prophète Jésus enseignait: "Avant de prier, tu entres dans ta chambre, tu fermes ta porte (physique ou virtuelle) et tu pries ton Père dans le secret." Comment s'isoler au milieu du bruit envahissant de la foule ou des voisins qui vous touchent presque ?
Je rentre d'un mois de Hadj, le pèlerinage à La Mecque, où j'ai vécu de grands moments de vie spirituelle mais dans des conditions physiques inégales.
Dans l'ordre croissant de promiscuité, prenons trois étapes de ce pèlerinage, la grande mosquée de Médine, la Kaaba de La Mecque et Arafat.
Au plus peuplé de l'année, même pendant les prières collectives, on peut se recueillir sans trop de difficultés dans cette magnifique mosquée calme et propre où est enterré le prophète Mouhamad, on peut y ressentir le privilège d'être sur les pas d'un prophète qui a réussi sa mission et montré constamment la noblesse de son caractère. Grande émotion répétée et belles et longues lectures du Coran en ces lieux.
À la Kaaba, la foule est immense, partout, et malgré les constants efforts de nos frères saoudiens (merci à eux), l'hygiène est inégale. Pendant les circumambulations, on est souvent dérangé par ceux qui crient dans leur téléphone portable ou bousculent pour atteindre la Pierre Noire ou sortir rapidement. Mais cette foule guidée par elle-même (très peu de policiers) reste cohérente avec un but, faire un pèlerinage agréé par Allah, donc dans la paix (slm, paix est la racine du mot islam) et une direction commune, tourner 7 fois autour de la mosquée établie d'abord par Abraham. Foule où pour une fois hommes, femmes et enfants, pauvres et riches sont ensemble dans la prière. Seul ou en groupe, on peut ainsi être à la fois individu et participant de la Umma, la communauté mondiale des musulmans. Grand moment de vie spirituelle partagée qui anticipe le Jour où l'univers tremblera de plaisir (Rév d’Arès 31/9).
Arafat est le lieu où il faut rester toute la journée, un jour précis de l'année (le 15 novembre cette année), et faire les prières rituelles pour qu'il s'agisse bien d'un Hadj et non d'une Umrah. En ce lieu le prophète a prononcé son discours d'adieu en 632 devant 125 000 pèlerins. Il y avait en 2010 plus de 5 millions de pèlerins entassés, immobiles ou marchant en tous sens sur un tapis de cartons et bouteilles d'eau vides. Comment être dans le recueillement plus de quelques instants çà et là ? Pour ma part, je n'y suis pas arrivé et je n'ai pas eu l'impression de beaucoup de recueillement individuel dans cette agitation collective.
Les rites du pèlerinage ont pieusement recopié ce que le prophète avait institué dans un contexte totalement différent en adaptant plusieurs rites pré-islamiques. Sa sagesse à l'époque était de faire évoluer progressivement ses contemporains, mais fallait-il ensuite tout figer au risque de déspiritualiser ? La vie spirituelle est vie, adaptation, changement !
Tout pèlerin d'Arès a quelque part en lui conscience de l'enjeu historique immense que représente une mission prophétique réussie et conscience de sa responsabilité individuelle incontournable dans la réussite de cette mission.
Dans les lieux sacrés de la péninsule arabique, la prise de conscience de cet enjeu s'impose brutalement: Ce que cet orphelin sage d'un peuple ignoré prêchant longtemps dans le désert à La Mecque a réussi est extraordinaire. Plus d'un milliard d'hommes, des millions de pèlerins chaque année baignés dans la certitude du Dieu Unique et partageant la référence d'un Livre commun, le noble Coran comment ne pas y voir le Sceau de Dieu ?
Milang Gompeng


07déc10  113C21  
La démarche arésienne vise la reconstruction de soi (âme) et du monde.
Cela commence par une Aumône : Répandre Mon Enseignement comme une Aumône pour nourrir mais non pour séduire (Rév d'Arès 20/2) sauf vers celui qui ne L'a pas librement choisi (19/2).
Effectivement, nous sommes très pauvres en spiritualité, pour ne pas dire à sec, et un petit pécule de base est nécessaire pour démarrer les travaux qui à leur aboutissement mériteront un salaire: le Salut gagné par un vrai travail [de pénitence], dont un des matériaux est l’amour.
Travail.difficile mais non sans joie : Mon Salut n’est pas une aumône mais le salaire du pénitent (Rév d'Arès 35/2).
Un salaire est plus gratifiant qu’une aumône ; il émancipe.
Même dans  des conditions extrêmes et parfois à cause de conditions extrêmes (surpeuplement, guerres etc…) cet amour peut se révèler chez quelques uns mais c’est trop rare et aléatoire. C’est pourquoi La Révélation d’Arès invite n’importe qui, mécréants inclus, à participer au changement du monde en bien (pour son salut), s’il en comprend l’intérêt et s’il le veut, même s’il se décide tard. De plus, l’aide du Ciel lui est assurée.
La pauvreté spirituelle d’où tout [le mal] découle est à combattre (par la mission) avant le point de non retour du mal, dont nous nous rapprochons dangereusement, avez-vous dit le 25 novembre.
M-H. de L.


09déc10  113C22
Grâce à cette entrée je comprends mieux ce peuple, dont on parle très peu finalement, et je peux ainsi moins isolément réfléchir à l'aspect économique au vu de l'histoire de ce peuple.
Ce qui me touche, c'est l'isolement de ce frère face à sa mission. Je me rends compte de notre misère spirituelle, de ces vides qui nous séparent par méconnaissance de ce que l'autre peut endurer !
Je veux donc remercier Frère Michel de nous ouvrir au monde une fois de plus et de nous ouvrir à la possibilité de faire plus profondément acte d'humilité face à cette situation.
Je sais que la Moisson des épis mûrs nous rapproche, que réunis — même répartis sur l'immense Champ du Père, Celui -ci ne nous quitte pas — que, en dépit de notre peine à nous découvrir filles et fils du Père, même si nos bras sont bleuis et si nous peinons à la tâche, nous sommes moulés à Son Image. La tâche nous relie et efface les vides. Par nos efforts pour nous ouvrir à l'autre nous nous relierons autour de notre frère aîné et formerons le petit reste embryon du monde changé, mais les espaces entre nous sont importants et la steppe rude est peut être encore dans nos cœurs.
Parce que la Vie, la paix, la beauté spirituelle, n'ont de réalité que vécues. Sinon, elles sont abstraites.
Si l'on observe une mère qui a choisi de donner la vie à son enfant, de le nourrir, aussitôt celle-ci l'admire et lui donne les moyens de se projeter, d'avancer ; elle envisage sa vie à venir et l'accompagne vers cet avenir.
Cette mère se souvient des joies tout autant que de la difficulté à mener à bien cet enfantement et l'éducation parfois contraignante dans certaines circonstances, mais ô combien riche de joie et de réconfort à d'autres moments !
Un père ou une mère, qui s'est donné la peine d'accompagner dans la vie un petit d'homme, sait à quel point tout cela est précieux, riche et fort d'espérance. Lorsque ces enfants devenus adultes décident d'envisager une vie de couple, c'est encore aux aînés, de transmettre la voie du Bien, de la Vérité et de l'engagement. Il est du devoir des aînés d'accompagner cette jeunesse vers la raison et le bon sens, la vie qui féconde la Vie, la liberté dans la fidélité.
Aussi, lorsqu'un enfant (ou un adulte) souffre, l'aimer c'est lui faire passer un peu de son souffle, celui du Père, de sa Vie intérieure pour lui insuffler l'espérance qui rallumera la petite braise qui elle-même en éclairera ensuite d'autres et ainsi de suite... une forme de "réhanimation".
Je souhaite que ma pénitence participe à ce souffle de Vie et nourrisse l'espérance qui rafraichira les cœurs et les consciences des pouvoirs .
Je n'ai pas suffisamment de recul pour examiner cette situation, mais je ressens que le monde occidental se doit fondamentalement à l'amour pour ce peuple, qu'il doit reconnaitre comme étant celui qui a accueilli sur sa terre les premier pionniers de l'époque des caravelles.
Si ce peuple donc décide d'améliorer son existence, cela ne pourra se faire autrement que par un choix libre et consenti dans une relation patiente et constructive.
Nous devons donc "recréer la faim, en faire un autre usage" (Frère Michel article "Soupe",  Le Pèlerin d'Arès 1991/1992)
Danièle G.


09déc10  113C23
En abordant de nouveau le problème du surpeuplement, vous dîtes tout haut ce que certains pensent tout bas sans prendre toujours en considération l’aspect spirituel.
La Révélation d’Arès nous apprend que l’homme est de corps, d’esprit et d’âme. (17/7).
Ce n’est pas seulement de pain que l’homme vivra, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu (Matthieu 4/4)
Quand la nourriture manque dans un pays, quel  qu’il soit, avec tout ce qu’entraîne cette situation, en dehors des perturbations biologiques, physiologiques, comment peuvent faire les hommes pour écouter et accomplir la Parole du Créateur, alors que les relations avec l’autre sont plutôt empreintes de suspicion, d’envie, de jalousie, de méfiance ?
Quand son ventre crie continuellement famine, l’homme cherche-t-il à aimer, pardonner, faire la paix, rechercher en toutes circonstances la liberté et l’intelligence spirituelles ?
Le surpeuplement dans un pays pauvre ou appauvri entraîne une misère sociale et spirituelle.
Une prise de conscience pourrait aider chacun à se demander quelle est sa part de responsabilité, quel élément de sa vie  il pourrait  modifier selon ses possibilités, et amorcer les bases d’une haute humanité.
Nicaise


09déc10  113C24  
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès pour la simple raison que je ne peux pas surmonter ma frousse ou, disons, mon extrême incommodité à me joindre à la moisson de rue. Pour cette raison j'admire CM (commentateur 113C18, journaliste comme moi), qui propose d'accompagner votre frère apôtre haïtien dans sa mission à Port au Prince.
Moi, je ne peux toujours pas — ça me viendra, je le souhaite — et pourtant La Révélation d'Arès sans être mon livre de chevet est pour moi une source fréquente d'inspiration et de réconfort et je comprends très bien que Dieu, puisqu'il semble bien que Dieu existe, appelle à un sacerdoce populaire (Révélation d'Arès 36/20).
On ne voit pas comment le monde changera si les croyants, survivants de siècles et de siècles d'obscurité spirituelle sous les masques religieux et idéologiques, ne sortent pas de l'ombre et ne surgissent pas à la Lumière pour appeler les hommes. C'est le fondement même, le fondement logique, de l'Évènement et de La Révélation d'Arès.
Après ce préambule, qui est aussi un acte de contrition, j'en viens au problème du "surpeuplement", titre de cette entrée 113.
Ou plutôt j'en viens au silence des media et de l'opinion sur les vrais raisons de l'inquiétant surpeuplement de régions terrestres entrées dans un rapport population/ressources effroyable.
Longtemps, la bonne mentalité a été de dire : "Tout le problème est de partage: Il faut que les pays riches donnent aux pays pauvres," mais cette mentalité a maintenant montré ses dangers en dehors des situations ponctuelles de famine pour des raisons ponctuelles et occasionnelles.
Comme vous l'avez bien vu, dans le cas de Haïti la situation de fond n'est pas occasionnelle. Le tremblement de terre n'a été qu'une cause aggravante, mais n'est ni l'origine ni la machine, de la misère.
Je connais assez bien ce pays pour y être allé en reportage deux fois. Nourrir les Haïtiens en surnombre est encore possible ; c'est ce qu'assument l'aide internationale officielle et les ONG. Mais, comme le montre le rapport 2010 de l'ONU que vous avez cité, au train où les choses vont les Haïti vont se multiplier à la surface du globe. Ce qui revient à nourrir des vies en surnombre évolutif constant dans des parcs zoologiques où des vies sont entretenues mais n'ont plus de sens pour elles-mêmes derrière les barreaux ou les fossés. Quels débouchés pour ce que l'homme a de plus noble: la savoir, la vocation, la création, la foi ? Pour ainsi dire aucuns.
Conséquence : des pertes irréparables dans les profondeurs de l'humain. Un ermite peut avoir une vue spirituelle dans l'ascèse, parce que c'est son choix, mais celui qui n'a pas choisi l'ascèse devient malade et déficient, parfois enragé, sur tous les plans, physiques, moraux et spirituels. Quand ce malade et déficient se multiplie par millions, qu'est-ce qu'il reste? Un problème insoluble.
En tout cas, insoluble tant qu'on n'aura pas le courage de regarder en face, sans égoïsme, la cause du mal.
Faute de faire bombance on fait l'amour à tout va : ça passe le temps et ça compense l'absence d'autres activités et joies. Je n'ai jamais vu autant d'amas d'humains forcés à l'oisiveté que là-bas. Que faire quand il n'y a rien à faire? On baise, parce que chez l'homme la faim n'éteint pas la libido. Il semble même que c'est le contraire ("Vivre d'amour et d'au fraîche').
Alors, il faudrait au moins que les grandes nations aident au dépeuplement de Haïti en accueillant le plus grand nombre possible d'entre eux et qu'en même temps Haïti impose (comme Mme Indira Gandhi l'avait imposé en Inde) la stérilisation au-delà d'un nombre d'enfants à définir. S'il y a des émigrés auxquels il faudrait donner la préférence de l'asile, ce sont les Haïtiens bien plus que d'autres, que je ne veux pas nommer, qui ne souffrent pas de faim dans leurs pays. Ce n'est malheureusement pas comme ça que les choses sont considérées.
On aimerait que Benoît XVI et les grandes centrales Protestantes des USA aient le courage de voir les choses comme vous et le disent, car ils sont quand même écoutés en Haïti où vous, frère Michel, êtes inconnu, mais ils en sont encore à une vision archaïque du "Croissez et multipliez!", anti-IVG, anti-Condom [capote], anti-Contraception, etc.
H. Q.


10déc10  113C25  
Je suis absolument d'accord avec vous et je salue le courage que vous avez de le dire: Le malheur grandissant — grandissant comme e rapport de l'ONU l'atteste — de certains peuples vient de leur surpeuplement inconsidéré.
Les raisons qu'en donne H. Q. [113C24] sont crues, mais bien réelles: Dans ces pays on "baise à tout va" parce qu'on n'a rien d'autre faire et c'est sans doute le seul plaisir disponible.
La vérité est gênante, alors les "gens bien" se tiennent derrière les arguments "humanitaires" bien-pensants.pour ne pas se sentir gênés.
Je ne sais pas si Wikileaks a raison de faire son déballage sur le web. Ce qui est évident, c'est que son propriétaire et promoteur Julian Assange a été arrêté à Londres, accusé d'avoir violé deux putains en Suède (tu parles d'un viol !), et que ça pue le coup monté contre lui tellement qu'on tend à penser que Wikileaks dit assez de vériés sales pour que la politique et la finance le fassent taire à n'importe quel prix.
Wikileaks essaie au moins, même si ce n'est pas sans arrière-pensées lucratives, de donner un peu de transparence à un chiendent inavouable dans tous les domaines, et ce qui est le plus transparent, c'est l'incapacité de la politique et de leurs administrations à voir clair ou à avouer qu'elle ont vu clair. "Dame! il faut durer et donc il faut se taire," comme vous écriviez je ne me rappelle plus où.
Le surpeuplement doit quelque part arranger la politique et la finance. Sans doute parce que tant qu'on parle des pauvres Haïtiens on ne parle pas de choses beaucoup plus inquiétantes encore comme l'incurie ou l'escroquerie politiques et bancaires.
Alors, on étale les "bonnes intentions" grandioses que seul un gourou fou et dangereux comme vous, Frère Michel, peut dénoncer. On parle avec des trémolos de ce que j'appellerais le "droit des peuples de disposer de leur surpopulation aux frais des autres!"  Mais vous savez, Frère Michel, très bien souligner, avec sagesse, que c'est au prix de l'abêtissement qui va de pair avec la déspiritualisation de ces peuples. Haïti parmi d'autres.
On essaie notamment de camoufler la situation financière catastrophique de pays de pointe, dont la France, dont l'état financier n'est pas, quant au principe, très différente de celle de la Grèce et de l'Irlande (Je le sais, je suis dans la banque). Sait-on que la France paie chaque années 50 milliards d'Euros d'intérêts de ses emprunts et que ça continue ?
Elle paie pour le moment, mais pour combien de temps encore ?
Sait-on que la dette publique pourrait bien atteindre 90% du PIB en France ? La surpopulation encore supportable en France, mais en progression continuelle (77 millions de Français attendus dans 30 ans) et surtout en progression de sa partie inactive, de celle qui vit aux frais des actifs, est résolument en marche vers de gros problèmes.
Voilà en fait pourquoi en haut-lieu on n'aime pas mettre en avant le problème de la surpopulation. Les gouvernements, de droite ou de gauche, diront toujours: Après nous le déluge ! et continueront, pour se conserver leurs électorats, de payer des allocations familiales quand il faudrait au contraire encourager la maîtrise de la natalité.
Il en va de l'avenir spirituel des hommes ! Vous avez vu juste, Frère Michel, et je suis sûr que de toutes vos entrées de blog, celle-ci sera ressortie dans 50 ou 100 ans pour montrer votre remarquable vision et votre courage prophétiques.
Comment s'étonner que les media vous tiennent à l'écart comme la peste ?
Jos-Mria Lh.


XXxxxXX  113C26
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