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24 octobre 2010 (0112)  
fugace Surnaturel, fugace terrestre

En observant de ma fenêtre les manifestants d'octobre 2010 :
Est-ce là le sublime rationalisme braillard et çà et là haineux, dont autrefois
je fus partie prenante, qu'on oppose à mon "mensonger et risible" Surnaturel ?
Octobre 2010

Il y aura trente-sept ans le 15 janvier que Jésus m’apparut et me parla. Il y a eu trente-trois ans le
2 octobre que le Créateur se manifesta à moi et me parla.
J'ai retrouvé l’un de mes témoignages. Il remonte à une vingtaine d'années, mais sa valeur est perpétuelle :

"Le Surnaturel surprend et stupéfie. Il surprendrait et stupéfierait même le mystique qui n’a pas cessé d’espérer sa visite, parce qu'aucun humain n'imagine ce qu'est le Surnaturel. Alors, moi qui ne suis pas mystique, qui n'imaginais ni n’attendais rien de tel, vous pensez…
"Le 15 janvier 1974, le Surnaturel me prêta une âme pour que je pusse le voir et l'entendre. Quarante-quatre mois plus tard, le 2 octobre 1977, j'avais, je suppose, une âme pour le voir et l'entendre puisque j'avais fait pénitence entre temps, sinon il m'en prêta une encore. De toute façon, en 1974 et en 1977, ce fut comme s'il me transbordait sur un vaisseau d'émotion et de peur flottant sur une Mer d'inconnu, tellement impressionnant que, brûlant d’une curiosité effarée, mais extrême, je supportai émotions et peurs. Tant que le Surnaturel durait : 88 jours en 1974, 51 jours en 1977, le terrestre n’était plus présent à moi que comme le fond de l'Eau au-dessus de quoi je voguais et vers quoi je me penchais parfois.
"Le 13 avril 1974, le Surnaturel s'en alla et m'abandonna. Le 22 novembre 1977, il s'en alla et m'abandonna encore et cette fois complètement aux problèmes énormes que son Message me laissait résoudre. Je coulai, je rampai à nouveau comme un crabe faible et maladroit sur le fond terrestre. L'âme, que le Surnaturel m'avait prêtée pour que je pusse le voir, l'entendre et même parcourir l'espace (Rév d'Arès vi/1-5), se résorba et depuis lors j'ai dû me recréer et développer moi-même une âme par la pénitence.
"Du moins, mon âme, j'espère l’avoir. De cela j'ai douté dans de rares mais pénibles accès de criticisme ou de relativisme. Alors, j'ai douté non du Surnaturel, tellement visible, sonore, tangible, mais de sa connaissance des réalités terrestres. J’ai parfois pensé que tout comme le terrestre est vrai et vécu, le Surnaturel est vrai et vécu, mais que ses idéaux semblaient comme d'énormes vagues innavigables pour l'arche de l'humanité en l'état de sa lourdeur et de sa médiocre connaissance du Vent de Dieu. Je me suis dit, dans ces moments de doute angoissant que, sur cette Mer-là, peuvent rouler et tanguer seulement quelques âmes comme des voiles (Rév d'Arès 17/4-5, 18/4-5, 20/4), trop rares pour constituer la flotte du Roi (Rév d'Arès 18/4, 19/2 ; je me suis dit que le petit reste de pénitents censé porter le monde à changer (28/7) serait à jamais trop petit petit pour avoir jamais quelque influence.
"Toutefois, mes accès de criticisme et de relativisme n'ont jamais duré longtemps, parce que La Révélation d'Arès m'a toujours vite rattrapé. N’est-elle pas tout à fait claire ? Le pénitent est n'importe quel humain, qui change sa vie (Rév d'Arès 30/11) non dans un ashram, un monastère ou un ermitage, mais dans le tohu-bohu du monde contradictoire et brutal pour l’amener à changer lui aussi (Rév d’Arès 28/7) en l’imprégnant peu à peu de l’esprit de pénitence. Personne ne fait son salut personnel sans se soucier du salut général, social. Grand paradoxe : La pénitence n'est pas un refuge comme le sont religion, idéologie et même politique, mais un exode. Un exode spirituel ! Le Créateur nous envoie dans le vaste désert des pécheurs pour les aimer, seraient-ils exécrables, leur pardonner, seraient-ils impitoyablement durs, faire la paix avec tout le monde, être libres des préjugés et préoccupations du monde, rechercher et pratiquer l'intelligence du cœur.
"Dans le monde le Surnaturel n’apparaît et ne parle que fugacement, mais le terrestre y est tout aussi fugace ; le bien et le mal y alternent aléatoirement. C’est dans ce paradoxe  que l'homme retrouve sa nature sacrée. C'est dans l’instabilité du monde que tournera le petit reste (Rév d’Arès 24/1) de pénitents, moteur du salut, ce n'est pas dans l'isolement et l'élitisme religieux ou idéologique, qui ne donnent que l’illusion d’être durables et prometteurs, parce qu’ils font confondre inertie et immobilisme avec durabilité."

Simple est le chemin vers le jardin de bonheur et d'éternité : la pénitence, qui n'est rien d’autre qu’aimer, pardonner, faire la paix, être spirituellement libre et intelligent. C'est se surnaturaliser, mais se surnaturaliser est curieusement impossible sans continuel va-et-vient entre surnaturel et terrestre, entre les sentiments de possible et d'impossible.
Ô fugace surnaturel, ô fugace terrestre ! Trente-six ans après que Jésus m'eut parlé, je me sens encore incapable, moi la taupe à quoi poussent des ailes, de rester en l’air comme l’Aigle (Rév d'Arès 23/2). Je monte et descends. Je dois inlassablement faire face à l'inattendu de la vie.
Heureusement, le paradoxe, en y regardant de plus près, est plus favorable au Surnaturel qu’au terrestre.
Le terrestre est beaucoup plus fugace, tellement plus que je plains la masse rationaliste qui ne croit qu’en lui et ne compte que sur lui.
Le Surnaturel se matérialise et se dématérialise, mais il désaltère mon espérance sans discontinuer ; sa fugacité n’est qu’apparente.
Le terrestre, quand il se matérialise, est une eau miroitante, mais qui ne dure pas. Il s’évapore et laisse un désert au sol durci et craquelé par les problèmes qu’il a causés, il laisse l'homme assoiffé d’acquis, dont il n’a jamais assez, et des idées tracées dans le sable qui s'appellent rêves, incrédulité, insatisfaction, revendications, mort.
Le Surnaturel est, c’est vrai, absent de mon regard depuis trente-trois ans, mais il n’est pas, lui, absent de la réalité ; il m’a prouvé qu’une autre Vie est accessible, vaut la peine que je gravisse ses sentiers pour une ascension difficile, mais qui m’épargnera de mourir bête… bête et Bête (22/14, xxxiii/6).
Bête,
je l’ai déjà été bien assez, quand je me suis dit : "Si je n'avais pas  laissé le Surnaturel bouleverser ma vie en 1974, si je l'avais tenu caché, je n'aurais pas eu à subir les théophanies en 1977, on ne rirait pas de moi, je n'aurais ni ennemis ni frères qui posent souvent autant de problèmes que les ennemis, je serais un être socialement bien catalogué."
Pauvre de moi ! Par peur de chercher le vrai bonheur (36/23, 37/9) choisirais-je le trompe-l’œil du bonheur social ? Trompe-l’œil, oui, puisque je ne vois que gens critiquant, vilipendant, assaillant ou fuyant ce monde, la seule chose à quoi ils croient. Trompe-l’œil, que nous avons tant de mal à chasser de nous et dont j'ai et vous avez, mes frères Pèlerins d'Arès, plus de mal encore à délivrer les hommes.
Bête je l'ai été bien assez dans les affres du questionnement, même sans me cacher du monde, en me disant : "Comment présenter ce Surnaturel improuvable, mais qui, même s’il était prouvé, serait  rejeté, parce que son message déplaît ?
Ne le traduire qu’en termes qui plaisent au monde comme font depuis toujours ces hypercirconspects qui se gardent bien de monter sur le Parvis du Père (Rév d'Arès 2/16-18), c’est-à-dire, qui n’en répercutent que les perspectives par avance socialement et culturellement acceptées ? Non.
J'ai surmonté ma peur du terrestre, parce que j’ai compris que la fugacité du Surnaturel n’a pour cause que mon aveuglant péché, tandis que la fugacité du terrestre est démontrée par l’Histoire d’une humanité qui court après un type de bonheur qu’elle ne trouve jamais, perpétuellement insatisfaite ou déçue, perpétuellement vieillissante et mourante, mais pas encore consciente que sa chimère, c’est ce qu’elle appelle rationalisme, s'est avéré plus fugace que le Surnaturel.
J'ai surmonté ma peureuse bêtise terrestre et je me suis mis à la pénitence et à la moisson des pénitents et je n'en démordrai pas.
Frères et sœurs, même quand vous croirez viser trop haut, vous serez encore au-dessous de ce que le Père attend de vous. Aidez les hommes à assumer de vrais espoirs !

copyright 2010
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Commentaires:

24oct10 112C1  
J'ai toujours en tête la chanson de Brassens "La mauvaise réputation".
Le bonheur du conformisme social n'est pas du genre éternel !
Excellente mise au point!
Guy (de Belgique)


24oct10  112C2  
Vous êtes resté longtemps sans poster de nouvelle entrée dans votre blog, un mois et demi !
Je croyais que vous étiez occupé à manifester avec ces millions de pauvres gens qu'on va frustrer de leur déjà maigre retraite et qui avaient bien raison d'être "braillards" dans la rue et même d'être "haineux" envers les riches qui leur prennent la vie.
Vous êtes vraiment contre le peuple avec vos airs de petit saint. Je m'en doutais bien un peu, mais là c'est flagrant.
Je surveille votre blog et je vous prends de temps en temps en flagrant délit de réaction, mais là, vous avez le pompon.
Je ne suis pas à la veille de rejoindre votre mouvement de faschos réacs.
Anonyme


Réponse :
Il y avait longtemps que je n'avais pas de commentaire d'Anonyme. Celui-ci est gratiné.
Je ne pouvais pas me ranger du côté de ces défilés pour le maintien du statu quo des retraites.
Les braillements haineux que j'entendais dans la rue ne pouvaient que résulter d'une manipulation politique, parce que le problème des retraites est d'ordre arithmétique ou, si vous préférez, d'ordre comptable, mais nons d'ordre politique.
Pierre Bérégovoy, premier ministre de François Mitterrand qu'on ne pouvait pas soupçonner d'être "contre le peuple" avait déjà ouvert le dossier et soulevé le problème: "Les caisses de retraite seront en faillite vers 2010, disait-il. Il faut absolument ouvrir le dossier Retraite et revoir les calculs sans tarder." Certains pensent qu'il se suicida à Nevers en 1993 parce que le Président Mitterrand lui avait répondu: "Laissez ceux qui nous succèderont se débrouiller avec ce dossier épineux."
Qui, en réfléchissant, ne sent pas un malaise face la manifeste manipulation des foules dans une affaire qu'il fallait, à gauche ou à droit, un jour ou l'autre mettre au clair avec courage ?
Qui, surtout, ne sent pas qu'on approche des limites du possible matérialiste ? On ne peut honnêtement pas faire croire à des hommes qu'ils peuvent demander toujours autant quand les problèmes économiques qui s'accumulent ne peuvent aboutir qu'à de moindres profits et des restrictions. Les hommes de nos pays très gâtés, comparés à la médiocre condition humaine ailleurs, ont déjà beaucoup, beaucoup d'avantages, pour "pauvre et frustrant" que leur condition vous semble.
Voilà qu'approche le moment où le matériel et l'argent auront donné tout le bonheur relatif qu'ils peuvent donner.
J'ai vécu autrefois les temps des revendications légitimes et j'ai socialement milité pour elles. Ce n'est pas vous qui m'apprendrez ce qu'est la lutte sociale, mais La Révélation d'Arès chaque jour me rappelle que ce temps est révolu et qu'il va falloir passer à un autre concept de bonheur.  Si ces cortèges passant sous mes fenêtres me rendaient songeur, c'est aussi parce que je me disais: "Et nous, Pèlerins d'Arès, sommes-nous prêts à faire comprendre à ce peuple que son vrai bonheur ne sortira pas d'une retraite à 60, 62 ou 67 ans, mais d'un concept et d'une pratique de la vie complètement différents ?"


25oct10  112C3  
J'apprends à vous connaître à travers votre blog qui est un miroir de votre âme.
Je suis bouleversé en lisant cette entrée 112, parce qu'on y sent un homme en crise, pas spécialement en crise actuellement, mais continuellement. Vous vous remettez en question sans arrêt avec une modestie et une limpidité de conscience qui ne peuvent que bouleverser. Je crois que c'est le plus beau témoignage d'authenticité que vous pouvez donner au monde.
Un homme qui aurait inventé La Révélation d'Arès dans le but, que certains petits esprits vous prêtent, de vous faire une situation confortable dans le monde, ne pourrait pas écrire ce que vous écrivez ici comme vous l'écrivez ici.
Votre tâche n'est pas facile et on a l'impression, si on lit seulement votre blog, que c'est maintenant, mais non. Quand on lit la série des "Pèlerins d'Arès" depuis 1978 on voit que dès 1978 vous vous posiez des questions de base sur ce que vous êtes et sur l'événement surnaturel qui a bouleversé votre vie qui n'était pas du tout préparée à l'assumer.
Mais comme vous dites, même si le Surnaturel qui vous a apparu à Arès et La Révélation d'Arès étaient scientifiquement prouvés authentiques, le monde les refuserait de toute façon, parce que le "message déplaît."
Votre tourment vient de la superficialité et de l'aveuglement du monde.
Aucun prophète n'a échappé à l'ingratitude de son destin
Disons aussi en passant que pour moi, qui ai pour profession d'écrire, votre écriture magnifique et d'une précision rare est toujours une leçon. Vous dites que vous n'êtes pas écrivain, ce qui est vrai fonctionnellement, mais qui n'est pas vrai essentiellement. Vous l'êtes sans le savoir.
Je pense que vous avez tort de publier des gens comme Anonyme (112C2) et de leur répondre, mais Anonyme dit en effet quelque chose qui m'a frappé aussi: Vous n'êtes jamais resté aussi longtemps sans publier d'entrée dans ce blog. Ce long intermède a-t-il pour raison des tourments particuliers, qu'on pourraiot sentir dans l'entrée 112? Jespère que vous n'avez pas trop de problèmes et que votre santé va bien.
Jean-Jacques


Réponse :
Non, l'espace de temps inhabituellement long entre l'entrée 111 et l'entrée 112 n'est pas dû à des problèmes de santé ou à des tourments particuliers, mais seulement à un travail considérable dans cette période, entre autres tâches une mission dans le Sud, et en voyage, surtout quand mon éloignement est long, j'ai moins de temps et de facilités pratiques pour préparer et installer une nouvelle entrée de blog.
Je suis seul et s'organiser seul pour des tâches multiples n'est jamais facile.
Ceci dit, je suis très touché par ce que vous me dites. Merci.


28oct10  112C4
Merci de toujours nous montrer la voie de la pénitence et de la moisson des pénitents.
Où aller ou ne pas aller ? Sans votre enseignement j'aurais été mille fois perdue dans mes pensées vaines et dans le bruit du monde. Mais toujours je me suis raccrochée à la Parole, qu'elle rejaillisse de ma prière, de la bouche de mes frères ou de votre enseignement.
J'ai et je résiste à la tentation de fuir, de me réfugier dans une foi statique. De cet effort de pénitence je tire toujours un grand bonheur et je construis mon amour pour mon prochain.
Là encore, dans cette entrée vous me montrez la voie à suivre et je sens que j'ai encore beaucoup de chemin à faire pour faire exister mon âme aux yeux du monde, dans ma moisson, dans ma vie quotidienne. Le pénitent comprends, voit, dans sa vie de tous les jours, ce qui le mène au bonheur et ce qui le détruit. Il voit donc l'importance de la pénitence.
Vous parlez de ceux "qui se gardent de monter sur le parvis du Père" en se contentant de ne répercuter dans leur mission que les perspectives par avance acceptées par le monde. Je comprends mieux pourquoi nous sommes tombés dans la mission sociale, en ne commençant pas notre mission par le bon bout, celui de la pénitence, [en omettant de] redonner le sens de ce concept au monde et aussi dire que la mort peut être vaincue. Discours qui nous fait passer pour des dingues. Mais je résiste à la tentation d'avoir peur de me faire passer pour une dingue. Je veux assumer le vrai espoir qui nous fera un jour revivre Éden et donner ce vrai espoir au monde.
Merci mille fois.
Stéphanie (d'Île de France)


28oct10  112C5
Monsieur Anonyme qui est contre le peuple ? Celui qui décrit la réalité brute ou celui qui décrit une réalité imaginaire ?
La France doit des milliers de milliards à des pays étrangers et tous les ans la somme augmente. À ce rythme-là, un jour viendra où la France ne pourra plus emprunter d'argent. Alors il n’y aura plus de retraite, de sécurité sociale, d’augmentation de salaires, etc.
Ce matin, une personne qui revenait du Canada expliquait sur une radio — RMC, je crois — que les Canadiens travaillent 42 heures, ont droit à 3 semaines de congés, dont 2 seulement sont payées, et travaillent jusqu’à 67 ans pour avoir la retraite au taux plein. Les Canadiens sont-ils donc des fascistes ? Je pense qu’ils ont simplement du bon sens, car leur pays ne court pas à la faillite et, curieusement, leur taux de chômage est de 8%, alors qu’en France il est de 10%.
Mon ex-beau-père [père de ma première épouse décédée], un conducteur de train à vapeur, communiste, plaidait comme beaucoup que les riches devaient payer. Sa fille lui demanda un jour s’il était prêt à partager, avec un pauvre de sa commune qui ne savait où se loger, le terrain qu’il avait reçu en héritage… Curieusement, il n’a jamais plus demandé que les riches paient.
Dernièrement, un observateur de la vie courante faisait remarquer que les agences de voyages faisaient le plus gros de leur recettes avec les retraités.
La retraite est une fausse raison. La vérité, c’est qu’il n’y a plus assez de travail parce que la machine fait le travail de l’homme. L'âpreté à posséder ou recevoir le plus possible en en faisant le moins possible en est la cause principale et ce défaut est partagé par tout le monde: pauvres et riches, gens de droite comme gens de gauche.
Berni Zacharie


28oct10  112C6
Ah, Frère Michel ! Le sujet épineux que vous abordez là. La réforme des retraite !
Évidemment un sujet on ne peut plus terre à terre qui engendre des passions à des années-lumières du sublime idéal spirituel auquel  nous convie La Révélation d’Arès. Oui  mais on a beau essayer de prendre de la hauteur, il est difficile de se dégager de l’actualité pesante qui nous englue et qui fait notre quotidien.
C’est le dilemme d’une âme éclatée entre le spirituel et un quotidien qui constitue aussi la réalité de tous les jours.
Vous avez entrevu le surnaturel et, bien sur, les manifestations de la rue s’agrippant à ses avantages sociaux peuvent sembler dérisoires et bassement matérialistes. Évidemment, je n’ai pas vécu ce surnaturel et mon ascension, si  celle-ci se réalise, prendra je le crains, le temps de plus d’une vie. Car j’ai manifesté… non en braillant haineusement, mais résolument en désaccord avec cette réforme. Pourquoi ?  Peut-être que dans 20 ou 30 ans, il n’y aura plus de retraite, de sécu, d’allocations car le système est à bout de souffle, c’est arithmétique dites-vous, mais des exploiteurs de pauvres types, j’ai peur qu’il y en ait encore. [Ces profiteurs disent] : Que les plus malins deviennent riches, qu’ils gouvernent les nations, la science l’a dit (Rév d'Arès 28/19) et bien d’autres citations dans La Révélation d’Arès illustrent cette situation.
Aujourd’hui, une grande partie des richesses produites par le travail ne va plus à ceux qui travaillent, mais aux marchés financiers et à ceux qui les dirigent et ces marchés sont tellement fluctuants et capricieux qu’ils exigent toujours plus de rentabilité et rendnt le travail de plus en plus précaire, stressant, mal payé.
Comment s’étonner que la plupart des gens soient pressés de quitter leur boulot. La foule est manipulée politiquement dites-vous. En effet, hormi les espoirs de récupération électoraliste, comment faire confiance à des politiques qui à gauche comme à  droite refusent de se remettre en cause eux-mêmes — il n’y a qu'à voir pour cela le régime de protection sociale des parlementaires —, mais je crois, pour ma part, que question manipulation le pouvoir en place, avec les média à sa botte remportent le cocotier. Cette réforme, pour aussi austère qu’elle paraisse, ne résoudra rien, sauf à faire porter l’effort aux plus modestes. C’est surtout ce dernier point qui ne passe pas. Mais, bien sûr, je peux me tromper …
Richard (d'Aquitaine).


Réponse :
Je vais vous répondre par une anecdote:
C'était en décembre 1995. M. Alain Juppé étant Premier Ministre et appliquant une politique d'austérité qui provoqua un mouvement considérable de contestation sociale.
Je passai place Jean Moulin à Bordeaux et me trouvai au milieu d'une concentration de cheminots en grève avec banderolles au vent et mégaphones hurlant.
J'entrepris de traverser cette masse pour rentrer chez moi et me heurtai à un groupe qui m'empêcha de passer; ils criait quelque chose comme: "On en a marre d'être exploités" (je ne me souviens plus de mots exacts, mais c'était le sens). Ils me lorgnaient d'un œil réprobateur comme si j'étais un de leurs "exploiteurs". Peut-être étaient-ils quelque peu avinés, ce qui excusait leur hostilité envers mon aspect "bourgeois".
Je ne me démontai pas. Je les regardai droit dans les yeux et leur demandai d'une voix forte pour me faire entendre au milieu des vociférations: "Combien êtes-vous de cheminots en France ?"
Pour aller plus vite je répondis moi-même à ma question: "180.000 !" et je posais aussitôt une autre question: "Combien y a-t-il de cheminots retraités ?"
Ils semblaient incertains, mais avaient l'œil de plus en plus... disons... antagonique.
Je répondis encore à ma propre question: "360.000 ! Autrement dit, un cheminot actif pour deux en retraite," et j'ajoutai dans le sillage: "Ce sont les chiffres que j'ai lus dans la presse pas plus tard qu'hier."
C'était en effet les chiffres publiés à l'époque.
Je haussai le ton: "Croyez-vous que les 180.000 qui travaillent puissent payer les retraites des 360.000 qui ne travaillent plus? Non. Ces retraites sont payés par tout le monde en France, moi compris, en voyageant par le rail ou en payant des impôts. Autrement dit, vous êtes les meilleurs bénéficiaires du système dit de répartition. En quoi êtes-vous exploités ?"
Leurs regards hyper-méfiants montraient qu'ils n'avaient pas du tout envisagé les choses sous cet angle-là."
Je continuai rapidement: "Le seul moyen de faire disparaître les exploitreurs et autres profiteurs dont vous vous plaignez est le communisme intégral. Alors là, je suis partant, je suis votre homme." Je leur tendis la main. Ils la regardèrent sans la serrer, mais surpris.
Je poursuivis: "Mais attention, pas le communisme politique soviétique ou autre, pas le communisme des prisonnier de la loi! On a vu où ça menait: au poteau d'exécution ou ou bagne. NNon, je parle d'un vrai communisme qui ne peut venir que du cœur, de l'amour, etc."
La moitié d'entre eux se mit à rire, l'autre moitié à me traiter d'illuminé, de fou, etc.
Pour conclure : Ils n'avaient pas plus compris ce que je leur disais que vous ne semblez comprendre ce que signifie mon entrée #112, c'est-à-dire, ce qu'il y a de commun, de très proche — pas du tout des "années-lumières" — entre eux et moi.
Comme vous, qui êtes cheminot, ces cheminots étaient des braves gens, mais qui ne voyaient pas le passage immédiat entre eux et moi, simplement parce qu'ils étaient politiquement conditionnés et que cette politique, pour se les accaparee et en faire son bétail, avait fermé — sous prétexte de rationalisme — le passage vers leur trésor spirituel intérieur, l'image et ressemblance du Créateur qui est en eux!
Notre mission s'emploie à ouvrir ce passage, ce qui est une tâche très difficile, mais qui part d'une certitude absolue: ce passage, ce n'est pas par la politique, pas par la mission sociale donc,qu'il s'ouvrira mais en rappelant à l'homme qu'il a déjà la clé de ce passage, une clé d'or, son propre trésor spirituel intérieur, celui de l'amour, du pardon, du partage naturel, de la paix, de l'intelligence et de la liberté spirituelles, bref, de ce que La Révélation d'Arès appelle la pénitence.


28oct10  112C7
La foule qui manifeste est manipulée, c'est évident, mais tout autant que la foule qui ne manifeste pas. Toutefois, il est largement méprisant de juger les foules sur ce seul critère, car il y a, de part et d'autre, des individualités qui réfléchissent.
À tout prendre, je préfère la foule qui se lève devant la fatalité à la foule qui va à la messe sans rien dire.
Je ne cherche pas à savoir qui a raison ou qui a tort. C'est juste une question d'attitude. C'est peut-être parce que vous avez été formé à cette attitude d'insurgence que vous avez été choisi comme prophète, dont le propre est de se lever quand tout le
monde se trouve de bonnes raisons de rester assis.
Quant aux questions de retraites et de comptes publics, les autorités sont parfaitement conscientes que les points de non-retour sont dépassés. L'objectif n'est plus maintenant que de rassurer les créanciers du pays qui s'apprêtent à relever les taux d'intérêts. Les politiciens pensent qu'ainsi, ils pourront sauver une élection ou deux.
Sur le fond vous avez raison : les valeurs du rationalisme fondent comme les glaciers du Groenland. Si nous ne voulons pas connaître le sort des ours blancs, il faudra trouver son bonheur ailleurs.
Si j'étais trader à la Société Générale, je conseillerais à mes clients d'investir dans La Révélation d'Arès sur le long
terme, c'est le seul investissement qui tiendra debout.
La Révélation d'Arès est un échec dans l'instant, mais un succès dans le temps. À l'inverse de la mission de Jésus qui, à grands coups de miracles avait été un succès dans l'instant (un an), mais un échec dans le temps, car le miracle a éteint le Message.
Jacques P.


28oct10  112C8
Curieusement, les gens semblaient heureux de s’unir et de manifester leur mécontentement de fond, leur ras le bol, leur lassitude. Je les ai vus de prés et les jeunes se sont bien défoulés aussi.
Mais mon utopie me dit que tous devraient militer pour que tous aient le même salaire, des rois noirs aux balayeurs, les mêmes capacité d’utiliser le beau et le bon matériel. Chacun y trouverait son goût, sa forme, ses besoins. Plus de jalousie, plus d’envie, plus d’ ambition, plus de convoitise ne viendraient troubler la Vie que le Père a donné en abondance à tous depuis si longtemps. Les critères d’ orientation, de sélection des professions seraient plus ajustés aux vocations de chacun dans l' éducation et les désirs satisfaits du corps feraient place à ceux de l’âme, parce qu'alors l'illusion du manque prendrait fin.
Nous passerions alors aux vrais problèmes. Au partage avec les pays pauvres, par exemple, et le mot "retraite" serait inutilisé, parce que plus personne ne songerait à se retirer de l’action, mais au contraire chacun s’y engagerait toujours plus profondément, apportant ses compétences, sa sagesse, ses talents qui fleuriraient jusqu’à ce que le Mont et le Fond se rejoignent dans une reconnaissance éternelle par la synergie réalisée de l‘Intelligence Divine et de l'intelligence humaine, qui rendrait possible ce Miracle de la transformation, si nous le voulons.
C’est-ce que j’ai pensé tandis que je marchais à contresens de la manif avec mon seau et ma raclette à vitre. Je l’avais noté  et je m’ étais dis que je l’écrirai sur votre blog si vous abordiez le sujet.
Les allers et retours entre la terre et le Ciel, les parfums du merveilleux et la tristesse du sentiment de séparation, comme monter et descendre doivent sûrement orchestrer les va-et-vient d’un initial élan surnaturel, évolutif et ascensionnel toujours plus contrasté, sans doute pour nous apprendre à unifier les deux jusqu’au Jour où, à l' ultime transformation, nous plongeront loin par la pluie noir au fond tandis que la barque de croubis attendra haute (Rév d'Arès vi/5)
La jument du Soleil (= la terre, le monde, Rév d'Arès xix/15) deviendra à son tour une étoile de vie ailée qui, propulsée par la Ressemblance, voguera vers sa sainte destinée.
Guy Y.


28oct10  112C9
Je lis votre blog et je fais "Waouh ! C'est l'homme-frère qui parle."
Vous dites : " Frères et sœurs, même quand vous croirez viser trop haut, vous serez encore en dessous de ce que le Père attend de vous. Aidez les hommmes à assumer les vrais espoirs." Bientôt je vais avoir quarante ans et je me dis qu'il est sûrement temps de faire avec mes espoirs quelque chose, comme rebâtir avec ceux qui vous font confiance une Assemblée vraie, comme avec une poignée ou deux de frères et sœurs partir dans n'importe quel lieu à la recherche de "n'importe quel humain" prêt à changer sa vie pour se joindre à la Flotte du Roi.
Certains me diront qu'il faut rester prudent dans nos actions, réféchis, mais je penserai toujours que je suis en dessous de Son Attente.
Vous et beaucoup d'autres prophètes ont connu le surnaturel qui n'a rien avoir avec la fiction de TF1 "Joséphine ange-gardien." Votre vie relève du surnaturel, car vous êtes toujours à nos côtés. Le Père nous demande d'entrer dans la pénitence sans se retourner afin que le monde change, que l'univers change. N'est-ce pas surnaturel ça ?
La pénitence... aussi simple et efficace que la roue accomplissant son travail.
Et un plateau monté sur quatre roues, quel travail ! Ça permet de ramasser les épis murs de la moisson.
Comme le glorieux surnaturel peut paraître simple, il n'y a rien à attendre de Lui puisqu'Il attend de nous le Vent Fou levé d'Arès [après s'être levé de Nazareth] (Rév d'Arès 25/7).
Tony du Val de Loire.


28oct10  112C10
Tu tiens le Livre fort(ement). (Quand) tu parles, le Livre parle.
(Tu es) l'uni, l'oeil (qui s')ouvre (et) l'oeil (qui) ferme, le mêlé, la lèvre jaune (et) la lèvre noire, la pluie (et) la grêle.
(Tu es) devant (et au) revers, fils de père (humain et) de ventre, (et pourtant) fils de Mon Bras (et) de Ma Parole.
Debout (sur) ta jambe, entends (et) parle !
(Rév d'Arès xxxvi/11-14)
Ce n'est pas que je pense, frère Michel, que ce passage soit le plus important ou le plus beau de toute la Révélation d'Arès, mais c'est celui que je viens de rencontrer au cours de ma prière quotidienne (Bible, Coran et Révélation d'Arès) et que j'ai ressenti, après avoir pris connaissance de votre nouvelle entrée, comme étant un de ceux qui font un pont merveilleux entre le surnaturel et le terrestre, le Créateur et Son prophète.
Liliane Y.

P.S. Quelle belle harmonie entre vos propos et la photo !     


28oct10  112C11
Je suis toujours aussi heureux de vous lire et j’attends avec impatience vos entrées et les commentaires.
Dès que j’ai commencé à lire cette nouvelle entrée je me suis dit : "Aïe, dans quelle galère va-t-il s’embarquer en critiquant les manifestations ! Curieuse chose d’être un homme et un prophète ! Un homme qui a eu le courage de monter sur le parvis mais qui en même temps semble avoir oublié les idéaux de sa jeunesse. Le communisme n’était-elle pas une belle espérance, construire un monde de paix, d’amour, de partage. Bien sûr, Dieu est passé par là, il vous a élu avant que vous n’entriez dans le ventre de votre mère (Rév d'Arès 4/3). Phrase bien mystérieuse pour moi et certainement pour tous ceux qu’ils l’ont lue et qu’il l’a liront un jour (je n’en doute pas).
Le couperet est tombé par le commentaire de cette anonyme : Vous êtes un vieux con facho et réac !
Je sais que vous avez déjà pardonné à cette anonyme qui cherche à s’accrocher à quelque chose qui ressemble à de l’amour qui manque tellement dans ce monde. Ne lit-il pas votre blog de temps en temps, c’est donc qu’il y a au fond de lui, une interrogation et une recherche de ce que Dieu a inscrit en chacun de nous: l’Amour.
Je ne suis pas d’accord avec ces qualificatifs, mais je les comprends et vous aussi je n’en doute pas c’est pourquoi vous prenez la peine de le publier et d’y répondre, mais je ne suis pas d’accord avec vous sur ce qui semble être une sage pensée que le problème est comptable ! Vous oubliez la mise en garde de Dieu: Attention à celui qui fait abus de richesse, qui fixe le salaire de l’ouvrier, etc.
Avez-vous pensé au pauvre travailleur qui tient le marteau piqueur dans la rue ? Avoir une retraite à 60 ans est très largement mérité au vu de l’ingratitude de son travail.
Quand vous prenez l’avion, avez-vous pensé que vous rendez à moitié fou les gens qui ont eu le malheur d’habiter près d’un aéroport ? N’ont-ils pas droit à une retraite à 60 ans dans l’espérance de pourvoir quitter ces lieux infernaux dus au bruit des avions qui décollent ?!
Je pourrais continuer longtemps à énumérer les raisons pour lesquelles je suis pour la retraite à 60 ans. Bien sûr, le changement se fera grâce à La Révélation d’Ares, c'est-à-dire avec Dieu. C’est peut-être pour cet raison que le communisme russe a échoué. Quelle folie de vouloir interdire aux gens de croire en une vie futur meilleure qu’ici bas !
Mais l’homme a aussi son destin en main et, malheureusement, on peut noter que tous les progrès sociaux n’ont été acquis que parce que l’homme a pris son destin en main, quitte à descendre dans la rue avec un fusil comme en 1789 ou bien pendant la commune, pour ne parler que de notre histoire française. Mais n’oublions pas la parole de La Révélation d'Arès qui nous dit: Il est temps que Je libère les nations (Rév d'Arès 28/20). Encore une phrase bien énigmatique.
J’ai été au siège de la mission parisienne Samedi dernier où j’ai discuté avidement avec des êtres humains qui croient comme moi dans la parole d’Arès. On en ressort tout ragaillardi et plein d’espérance.  On m’a parlé d’un DVD où vous avez été enregistré au Cirques d’Hiver, j’ai donc le projet de visionner ce DVD mais j’aimerais aussi que ce Dvd soit mise en ligne sur votre site.
Croyez vous que cela soit possible ? Et donneriez-vous votre accord ?
Patrick (des Yvelines)


Réponse :
Oui, je pense à l'ouvrier qui tient un marteau-piqueur, mais pas à l'ouvrier français qui a pour le protéger un nombre impressionnant d'institutions sociales actives et efficaces, dont la médecine du travail. Quand j'étais ingénieur, il y a un demi-siècle, un ouvrier au marteau-piqueur était déjà spécialement suivi par la médecine du travail et éloigné de ce burin pneumatique et reconverti à d'autres travaux de chantier moins éprouvants dès que le médecin du travail diagnostiquait chez lui une fatigue particulière. Non, je ne pense pas à celui-là, qui n'est pas à plaindre chez nous, mais à l'ouvrier au marteau-piqueur en Albanie, en Turquie, en Chine, en Afrique, etc., où il n'existe qu'une protection sociale élémentaire, quand il en existe une, et souvent pas même de retraite.
Quand je me penche sur la condition humaine, je me dis que comparativement à la condition ouvrière ailleurs, l'ouvrier français est très protégé — bien que contradictoirement ce soit lui qui se plaigne le plus —. Je ne lui souhaite pour autant de ne pas améliorer encore sa condition, je dis simplement que c'est quasiment impossible et que d'envoyer dans la rue des hommes avec des espérances devenues irréalisables est hautement irresponsable, voire même malhonnête, politiquement parlant, parce que le progrès matériel est quasiment parvenu à ses limites: Voyez le fantastique endettement de la France ! Le problème de la retraite est bien problème comptable, je le maintiens, quand on voit cette retraite, comme elle l'était dans la rue la semaine dernière encore, seulement du point de vue matérialiste. Je ne vois pas qui va payer la retraite à 60 ans par répartition en vous rappelant que la notion de répartition est purement et strictement comptable: Recettes/Dépenses. Savez-vous que dans un demi-siècle, quand les lycéens qu'on envoie dans le rue protester aujourd'hui seront à la retraite, il y aura plusieurs centaines de milliers de centenaires et des millions de nonagénaires ?
Où trouvera-t-on l'argent pour les faire vivre, sinon par un étalement de la durée du travail ?
C'est là qu'on en arrive à mes espérances absolues,qui vont beaucoup plus loin que celles de grévistes. Je ne crois pas que ce que cherchent ces grévistes soit illégitime, humainement parlant, mais je ne crois pas que ce soit jamais obtenu autrement que par le communisme intégral, pur, naturel, consenti, fondé sur le cœur de l'homme enfin sorti de la barbarie du quant-à-soi et gagné à la générosité fraternelle, à un communisme intégral dont je suis partisan comme l'Évangile l'était déjà voilà deux mille ans, pas par le communisme politique dont on a vu ce qu'il pouvait donner: l'arbitraire. Je vous invite à lire ma réponse 112C8 ci-dessus.
Je n'oublie pas la condition humaine; je ne fais même que penser à elle.
Quant à donner la retraitre à 60 ans à des gens sous prétexte qu'ils habitent à proximité d'aéroports bruyants, c'est les condamner à rester chez eux pour entendre les avions 24 heures sur 24 heures au lieu de les faire bénéficier du soulagement des heures de travail loin du bruit des réacteurs. Pardonnez-moi ce sourire. Vous conviendrez avec moi que ce n'est pas un argument.


28oct10  112C12
Être capable de sagesse, de dignité et d'amour, qui élève et fait de chacu(e) un honneur, un exemple et surtout une espérance pour l'humanité : l'essence du Surnaturel offert pour résoudre le problème de l'humanité : le mal.
Espérer implique travailler, informer le monde de la vérité, récuser les mensonges ou les amalgames de la "raison". Espérer, comme Dieu envers les pécheurs, agir envers l'homme mauvais avec amour, sans le laisser faire, et en lui criant sans cesse: "Ne te perds pas ! Escalade avec nous les Montagnes du bonheur ! "( Rév d'Arès 26/15).
Le Père s'adresse à tous, y compris aux faibles et aux mauvais, et parce qu'il nourrit l'infatigable Espérance qu'ils réussiront à changer leur vie, à se sauver. Ceux qui échouent ou qui croient combattre cette espérance, ne décourageront jamais le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), de toute façon.
De la cloche du petit clocher de la Maison de la Sainte Parole à Arès qui sonne vive et claire, s'envole une espérance universelle, l'espérance de reconstruire un monde changé (Rév d'Arès 28/7) si espéré, Éden.
BonneEau


28oct10  112C13
Je reviens d’une conférence où l’orateur invitait les parents à aider les enfants à accepter leur "incertitude, finitude et solitude." C’est tout ce que le tentateur peut proposer à l’homme d’aujourd’hui (Rév d'Arès 26/8) lorsque celui-ci lâche les lèvres du Créateur (Rév d'Arès XXII/16). Trois mots qui raisonnent chez moi comme ce « fugace terrestre » et en même temps comme un cri de révolte, et puis les larmes quand je sens que je participe aussi à cette désespérance. Un de mes fils, âgé alors de 14 ans, me dit : "Dans la nature, finalement le seul échec, c’est l’homme." Est-ce tout ce que nous avons à proposer à nos enfants ?
Pourtant, le Créateur par la bouche de Jésus nous dit clairement :
Crie partout: "Cette vie est courte. Le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité ; chacun a juste le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s'ajouter à ses tourments ! Écoutez la Parole Que j'ai reçue et sauvez-vous ! (Rév d'Arès 36/23)
Il nous appelle à vivre dans la certitude de l’éternité en lien avec Sa Parole. Ne sommes-nous pas déjà des spectres, lorsque nous vivons dans l’incertitude, la finitude et la solitude?
En retrouvant l’image et ressemblance du Créateur, ne retrouvons-nous pas la certitude, l’éternité et l’unité ? N’est-ce pas une meilleure base pour nos enfants ?
Heureusement que le Souffle travaille dans les cœurs (Rév d'Arès 5/1). Mon fils, maintenant âgé de 16 ans, me dit: "Ne te plains pas de l’obscurité, deviens une petite lumière !" (du chinois Li Van Pho).
Oui, mon fils, devenons image et ressemblance du Créateur sur cette terre pour que notre nature profonde vienne éclairer le fugace terrestre. C’est le projet et la solution pour l’avenir.
Louis-Marie


28oct10  112C14
Paroles d'un petit blue's rock que j'ai écrit au début des manifs :

Bien en rangs serrés, ils passent dans ma rue.                                                                                                                Tous là à clamer, toujours plus fort, un peu plus.
Mais regarde-les donc ! Dis-moi à quoi croient-ils donc ? Ces gens-là?

Des slogans idiots en guise de mantras.
Tous les mêmes mots, mais pourquoi défilent-ils là ?
Tous contre ceci, à vouloir plus de cela... C'est comme ça.
Troupeau d'oies affamées qui crient pour leur patée
Je n'attends rien, rien de  tout ça.
Dieu dit: "Vous abritez un cœur plus grand que cela."                                                                                                     Défilons, oui, défilons pour que l'amour guide nos pas !
N'attendons rien du vieux monde !
Laissons-le, quittons sa ronde et ses lois.
Nous sommes nés pour être des dieux, la tête touchant les étoiles,                                                                                   Pour vivre en ce monde heureux devenir des immortals,                                                                                                      Ce système moribond,n'accouchera plus rien de bon, ça ce voit.
Ô réveille-toi, réveille-toi, mon âme, et lie-toi aux âmes de ceux qui ont pris la Route !                                                         Ô réveille-toi, explose en cris de joie !
Bâtissons ensemble une Nouvelle Jérusalem !

Philippe du Dauphiné


Réponse :
Vous êtes dur pour ceux que vous appelez "ces gens-là !"
Pour le coup, les premières lignes de votre chanson vont nous faire passer pour "fachos réacs". Anonyme (112C2) va ricaner: "Vous voyez, dira-t-il, ce Philippe-là est un pur produit de ces Pèlerins d'Arès obscurantistes."
Il faut quand même faire attention aux mots, mon frère Philippe!
Ceci dit, vieux compagnon, je sais que vous avez renoncé depuis longtemps à la carrière du "travailleur syndiqué" et, pur baladin, vous avez vécu en jouant de la guitare et chantant aux terrasses des cafés. Il faut peut-être plus de courage pour vivre ainsi que pour militer dans le syndicalisme ou au parti, et de ce fait votre témoignage, bien qu'apparemment un peu méprisant pour "ces gens-là", a aussi le droit de s'exprimer.
Je connais aussi votre cœur, qui est gros. Je sais que vos pensées ne sont pas aussi dures que les premières lignes de votre chanson.
D'ailleurs, la fin de votre chanson est belle. J'espère que ceux qui la liront ne renonceront pas à la lire jusqu'au bout sous prétexte que le début les fait tiquer.


28oct10  112C15
Nous sommes tous des pécheurs et nous cherchons d’autres pécheurs pour restaurer Éden.
Vous avez raison d’appeler l’humanité à la pénitence (Rév d'Arès 30/11), de nous pousser à dépasser nos peurs, à nous faire craindre de mourir sans âme (Rév d'Arès 4), à sortir des invectives, des préjugés, des jugements, des critiques, des dénigrements, des haines, etc, à nous libérer du mal, par le simple fait de travailler sur soi en chassant le mal par l'amour, le pardon.
La Révélation d’Arès ne s’adresse pas à une élite mais à la conscience du peuple de la terre (Rév d'Arès 5/5).
Elle nous appelle à l’amour évangélique, amour constructif, qui élève, respecte l’individualité, la conscience, la liberté de tous les êtres. La Révélation d’Arès appelle à triompher du mal:  la bête que nous sommes tous (Rév d'Arès 17-18), par l’action de la pénitence, à créer notre âme (Rév d'Arès 4/6 à 12), à passer à sa phase active: l’ha, la transfiguration, et la synergie des has (âmes), la polone (Rév d'Arès xxxix).
Cela demande renoncements, humilité, amour, altruisme, dépassement, mesure, patience, conscience, identification avec notre prochain et avec le Créateur en nous, l’unité avec Mikal , la conscience collective.
Je réalise à quel point je suis orgueilleux. Plus je travaille sur moi-même, plus je découvre des péchés que je me refusais de voir, c’est un fait et je sais que la solution c’est la pénitence.
Je crois depuis la lecture de La Révélation d’Arès que vous avez vécu des évènements surnaturels, je crois que La Révélation d’Arès, la Bible, le Coran sont des messages que le Père de l’Univers nous transmet par les prophètes et par vous Frère Michel, prophète vivant.
Je crois au Créateur et j’ai la foi et alors me dis-je intérieurement: "Didier ce n’est pas seulement croire et avoir la foi qui te sauvera des ténèbres glacées !(Rév d'Arès 16/15 à 16) C’est ce que tu fais de ton vivant, tu dois aller au-delà des mots, de l'écriture, par la pénitence, commencer à ré-Hanimer Dieu en toi (Rév d'Arès 2/13) et par tes actions créatrices l’ha en phase active, s’unir aux autres pénitents, aux âmes, aux ha et transmettre la Parole, les enseignements de Mikal et les vivre, faire le Bien, nous sommes l’honneur de Dieu ; croire et avoir la foi sont les moteurs dans ma vie pour accomplir le Bien."
Pour ceux qui ne croient pas aux surnaturel d’Arès, au prophète Mikal, je pense à Gamaliel: Dcteur de la loi, estimé de tout le peuple, il se leva dans le sanhédrin, et ordonna de faire sortir un instant les apôtres. Il déclara alors: "Et maintenant, je vous le dis, ne vous occupez plus de ces hommes et laissez-les aller ! Si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle se détruira; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d'avoir combattu contre Dieu (Actes des Apôtres 5/39)"
Tous les systèmes, comme le prophétise La Révélation d’Arès, disparaitront. C’est bien la preuve qu’ils ne sont pas l’œuvre de Dieu! La Bible, le Coran, La Révélation d’Arès ont été et sont transmis par les prophètes et les apôtres, l’œuvre du Créateur passe, car le Semeur est passé. À travers les filets des princes du culte, les pièges des prêtres, Ma Semence est passée, portée par Mon Souffle jusque dans les cœurs (Rév d'Arès 5/1).
Je pense aussi à Hiram (Rév d'Arès 34/9). S’il y a un ou des Gamaliel, un ou des Hiram, qu’ils nous rejoignent !
Le Créateur aide ceux qui œuvrent à la restauration d’Éden.
Les faits sont pourtant simples et nous les voyons tous les jours: Le mal sous quelle que forme qu’il se présente détruit tout. Ça, c’est pas fugace, c’est permanent. Il nous divise en nous-mêmes et autour de nous. Puissent des voix ou une voix, une seule reconnue se fasse entendre! Nous sommes pécheurs et mourrons pécheurs, nous pouvons éviter les ténèbres glacées (Rév d'Arès 16/15 à 16) à ceux qui croient pas  Lorsque je missionne je dis: "Aimer et pardonner, vous pouvez aussi le faire et puis dans le doute faites le Bien!"
Je pense à François Mitterrand qui a ouvert des portes vers la Lumière, preuve que qui que ce soit a la liberté de chasser le mal, de faire le Bien. On [Elkabbach] lui posa cette question : lorsque vous allez mourir si Dieu existe lorsque vous serez de l’autre côté que direz-vou !? il répondit: "Enfin je sais!"
Je suis un homme ordinaire vivant et je sais, car Le Créateur, je l'ai vu et je Le vois à chaque fois que je vois le Frère Michel le prophète, l'ainé des frères (Rév d'Arès 16/1) la force du pénitent, donc la Lumière de Dieu envoyée à l'humanité des 20e et 21e siècles et par la pénitence en changeant mon regard avec le regard de Dieu en moi, je peux le voir aussi chez mon prochain. Cela me suffit pour entrer en pénitence, faire mon salut.
Soyons de grands pénitents, cherchons d’autres pénitents à l’écoute de Mikal ! Unissons les richesses de nos personnalités ! Aimons, aimons, aimons comme Le Créateur nous aime, lequel a les yeux sur la conduite de tous les hommes en permanence et qui attend le retour de l’enfant prodigue (Luc 15/11 à 32 ). Alléluia !
Didier Br.


28oct10  112C16  
Oui, le schofar [trompette des Hébreux] a sonné. Il résonne dans les vallées grasses. Le tonnerre des bruits des bottes de la multitude s'est joint à lui pour former un vaste orchestre. Les chants entonnés sont les soupirs et les lamentations sourd d'un peuple qui commence enfin à comprendre tout doucement dans quel monde il vit vraiment et dans quel monde il a engendré ses enfants.
Que dire ? Avant vous, frère Michel, il y a eu des prophètes qui ont parlé et les signes de la Parole sont toujours dévoilés, mais l'humanité est restée sourde et parfois parleuse juste quand cela pouvait l'arranger.
Combien de temps dureront les larmes des mères et combien de temps encore durera l'assassinat de leurs enfants jetés comme de la marchandise dans la grande cité de toutes les faiblesses ?
Je pense aux Haïtiens qui sont laissés et abandonnés comme tant de peuples et cela depuis trop longtemps.
Ce monde fabrique de la poudre aux yeux,  il rassure le menteur, il rassure le fort pour qu'il écrase le faible. Une main pour donner et une autre pour arracher le pain de la bouche d'un enfant ou bien pour spolier ses parents de leur terres et leur maisons.
Aujourd'hui, les Français manifestent parce qu'ils ne sont pas enchantés par la réforme de la retraite, mais la réalité c'est que ce monde n'a jamais vraiment été enchanté. Les iniquités et les répressions sont devenues pour beaucoup de nos concitoyens une réalité quotidienne ou bien à l'angoisse de l'avenir.
Toutefois, ce qui se déroule en ce moment ne m'effraie pas parce que c'est un grand moment pour que les femmes et les hommes qui étaient frileux jusque là puissent engager un dialogue constuctif autour de la parole et agissent pour transmettre à la future génération le goût du bonheur.
Ce goût du bonheur, vous nous l'avez transmis même si pour le moment ce n'est pas palpable pour nous autres enfants gâtés et pourris par les multitudes de chances que nous avons reçues de ce système économique qui est en train de s'essouffler, mais qui malgré tout nous a permis d'aller à l'école et de manger.
Vous nous avez aidés à reprendre contact avec Dieu et à nous remémorer tous ses prophètes, et votre courage rassemble tous les ans sur le lieu du pélérinage à Arès une foule importante d'hommes et de femmes issues de toutes les obédiences : judaïsme, christianisme, islam et même des agnostiques qui avaient juste soif d'équité et qui se retrouvent rassemblés dans une chapelle pour trouver l'unité spirituelle et fraternelle.
J'invite tous ceux et celles qui souhaitent trouver la solidarité fraternelle et l'équité à venir se rendre à la grande manifestation organisé par le Divin Lui-Même, à Arès et dans les rues pour moissonner.
Merci Frère Michel.
Hakima


28oct10  112C17  
Merci, Monsieur Potay, de nous témoigner votre capacité à comparer le fugace terrestre et le fugace surnaturel.
Non seulement nous n'avons guère d'expériences du surnaturel, quoiqu'il se perçoive quotidiennement dans d'infimes détails, mais en plus nous ne réfléchissons pas bien. Le monde réfléchit de moins en moins, et la terre s'assombrit de ne pas assez refléter la lumière spirituelle.
Enseignant, je sais plus que quiconque combien notre système n'apprend pas à réfléchir.
Toujours attiré par le surnaturel, j'ai dévoré des livres de sciences-fiction, fantastique, avant de m'adonner à toutes les drogues qu'on pouvait trouver dès le lycée, quand on était baigné dans une ambiance de chercheurs, un peu dans le style californien.
De toutes ses expériences, je n'ai pas gardé grand chose, quelques milliers de neurones brûlés, et parfois du mal a abandonner quelques comportement d'addiction, en les remplaçant par la prière, par exemple.
C'est ainsi que j'ai pu vérifier toute la vérité de l'affirmation: Nous (les êtres humains) n'avons pas besoin d'absorber quoique ce soit pour être réceptifs à l'au-delà.
Si nous changeons notre façon de percevoir, si nous nous approchons de la perception des anges (qui portent parait-ils des yeux tout autour de la tête pour ne pas perdre le Créateur du regard), alors nous pouvons percevoir des faisceaux de convergences, quelques signes ténus d'une Présence Forte...
Bien sûr, ce n'est pas l'extraordinaire "conflagration" surnaturelle dont vous avez été témoin.
Et je suis sûr que certaines personnes qui connaissent les événements d'Arès nourrissent en secret quelques envies, malgré le fait que ces événements furent pour vous éprouvants.
L'envie est un poison. De celui-ci, je me suis sevré, je ne cherche pas Dieu où il n'est pas, et mes petites révélations perso me suffisent, en plus des conseils trouvés chez les gens ou dans les Livres.
Par exemple, un jour j'ai perçu la "lumière au delà de la lumière" (comprenne qui pourra, ce n'est compréhensible qu'en l'ayant vécu), une autre fois j'ai vu un ange, un ciel nuageux et lourd qui s'ouvre en moins de temps que ne l'admet la physique terrestre et météorologique, sans parler d'un autre cas où j'ai compris l'omniprésence et l'humour possible du Tout-Puissant (quand il Lui prend l'envie de rigoler, ça doit bien lui arriver).
Tout cela reste cependant fugace.
Mais en bon scientifique et ingénieur que vous fûtes, vous rappelez ici nos limites de perception et d'observation.
Même la fugacité peut se mesurer.
Et ce n'est pas la fugacité d'un événement qui permet de dire qu'il est quasiment nul.
Contre la plupart des idées reçues, ça peut être absolument l'inverse, ce que vous dites, comme la Torah, l'Évangile, le Coran et d'autres paroles le disent ici et là. Ne vous fiez pas à la fugacité, elle peut signaler la plus grande pérennité !
Nous avons tous et toutes tendance à n'accorder d'existence qu'à ce que nous percevons, un peu comme saint Thomas...
Par exemple, des pèlerins d'Arès qui ne voient pas tel ou tel frère missionner à leur coté, ou participer à "leurs" réunions, ont tendance à penser que tel ou tel frère ou sœur n'existe pas comme missionnaire, et même guère comme pénitent.
Le rappel de certains faits fugaces ne change parfois rien, puisque la fugacité est synonyme d'une quasi inexistence pour des esprits qui se limitent à leurs perceptions et à leurs idées qui veulent se figer...
Et l'on se permet alors de supposer que ce frère ou cette sœur n'est pas digne de se joindre à l'assemblée.
C'est ainsi que peut renaître une religion, même sur le jardin de votre nouvelle révélation.
Réfléchir !
Il faudrait que tous les hommes se forment à ne jamais supposer, sauf en conscience, (ce qu'on appelle alors une hypothèse, vérifiable ou pas).
Et que tous les "bien-pensants entre eux" s'ouvrent un peu à l'altérité, à l'étrange et à l'étranger, à l'invisible, au "non-conforme", bref, au fugace qui cache parfois une audace qu'ils ne soupçonnent pas !
Sinon, nous ne décollerons pas plus que la taupe sans les ailes...
un hôte parmi d'autres


29oct10  112C18  
"...le sublime rationalisme braillard et çà et là haineux..." [légende de la photo]
Je n'ai pas senti de haine parmi le cortège, pour ma part, lorsque j'ai manifesté.
Le problème de la retraite dénote l'incohérence du système, incohérence qu'aucune politique ne défend ou ne soulève, car il y a un vrai problème ici: C'est l'incohérence de l'âge — même si on devait travailler jusqu'à 70 ans !
Incohérence parce qu'il est demandé de travailler plus, certains le désirent comme moi, mais à 50 ans et souvent même moins, les entreprises n'embauchent pas ou très difficilement.
Je pense que vous ne connaissez pas les problèmes qui se vivent aujourd'hui. On ne peut rester dans votre temps et aussi valoriser comme vous le faites un homme qui chante dans la rue avec sa guitare (qui ne travaille pas, donc qui ne connaît rien aux difficultés, et qui apporte quoi ?), glorifiant ainsi qu'il n'est pas complice du système. Dame, il l'a quitté ou s'est mis de côté... Facile ! Votre façon de voir et de diriger les regards me semblent pour le moins arbitraire.
Vous n'êtes pas au fait de la société.
Derrière la manifestation de la retraite se cache le ras le bol des gens, qui sont les porte-monnaie des ces rois noirs engraissés, ne l'oubliez pas, par ceux-là même que vous jugez "braillards et haineux".
Ce roi noir qui s'est augmenté presque de 200% de salaire dès son installation sur le trône, ce même roi qui apporte son soutien financier aux organismes qui partagent ses valeurs soit la concurrence, la dérèglementation, les incitatifs matériels et autres approche du marché, ceci au détriment de l'être humain.
Je ne parle pas du trou de la sécu (Le déficit de la sécurité sociale était de 15,8 milliards de francs en 1998, soit 2,4 milliards d’€, 9,5 milliards d’€ en 2007 et de 12,6 milliards d’€ en 2008. Actuellement 23 milliards d'€. Ce trou de la sécu s'est agrandi de 10 fois en 10 ans minimum. Quant on sait que les grosses entreprises, ne paient pas les charges concernant la sécu, et le déficit donc qu'elles provoquent...
Ce roi noir qui a laissé s'expatrier des entreprises qui étaient en énormes bénéfices, mais qui se foutaient de laisser les gens dans la mouise.
Culpabiliser les gens pour leur mettre tout sur le dos n'est pas très honnête.
J'entendais à la radio dire que les grévistes faisaient provoquer d'énormes déficits, etc, De qui se moque-t-on ? On sait (cela a été dans des journaux que vous ne lisez certainement pas) que le déficit de l'Etat était en 2007 de 42 milliards d'€ et en 2010 de 149,2 Milliards. Vous pouvez voir la différence. Vous n'allez pas me faire croire que ce sont les braillards qui pillent la France.
Et les banques, je ne parle pas des banques qui ont fait des bénéfices astronomiques !
Si on mettait plus d'équité et si on pressurait moins les gens, ceux-ci s'organiseraient pour amener justement un monde fraternel et solidaire, n'en doutez pas ! Mais vous doutez des gens s'ils ne passent pas par vous seulement. Ils ne passeront pas par La Révélation d'Arès ou peut-être ne passeront-ils par elles. Mais des gens se lèvent, ont compris qu'il faut libérer les nations :
 
Révélation d'Arès 27/05 :
car J’ai interdit qu’on s’empare de l’héritage de Mon Peuple et de son gouvernement, que J’ai donnés à tous, qu’on détourne vers l’échoppe du banquier et du marchand la récolte du paysan et le salaire de l’ouvrier par toutes sortes de séductions et de corruptions...
C'est exactement ce que nous vivons avec la concurrence au détriment des plus faibles !!
 
Révélation d'Arès 28/20
Il est temps que Je libère les nations ; dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants, des princes et des riches, elles ont compris, elles se sont levées, elles ont rompu les chaînes, de leur fer elles ont forgé des armes, de leurs faux elles ont fait des épées, elles ont capté le feu qui lance les traits, elles ont grondé du fond des steppes comme le galop des chevaux marqués de Mon Signe, elles ont repris leur héritage aux voleurs.
 
Dieu a soufflé dans les poitrines (Rév d'Arès 4/11). Et ces poitrines-là ne se convertiront pas nécessairement (ce n'est pas le but de La Révélation d'Arès de toute façon).
Faites confiance et croyez davantage aux gens.
Vous ne pouvez leur demander de changer et en même temps les mépriser. Il y a une incohérence dont vous n'êtes plus conscient à mon avis, sans parler que vous ne tenez pas compte des problèmes qu'ils vivent.
Bien sûr, les gens doivent s'éveiller, mais beaucoup font un travail de changement sur eux, silencieux, qui ne se fait pas entendre, qui est là, mais qui ne se nomme pas Pèlerin d'Arès. Il faut cette richesse qu'est la diversité. Et cette diversité se joindra aux Pèlerins d'Arès, tout comme les Pèlerins d'Arès se joindront à elle.
Seul vous ne pouvez rien, certes, mais cela ne veut pas dire que c'est seul que vous mènerez ce changement. Des gens en silence bougent, qui ne se convertiront peut-être jamais, c'est plutôt cela qu'il vous faut accepter et que vous refusez pour l'instant !
Je vois le monde, les gens, plus positivement que vous. Si demain ils n'avaient rien, certes ce serait dur, il y aurait des choses dures qui se passerait, mais il y aurait aussi de grands élans de générosité, qui seront dus à leur élan du cœur, pas à vous.
Un isolé de l'iceberg arésien.
Charles H.


Réponse :
"Faites confiance et croyez davantage aux gens," me dites-vous, mon frère Charles.
Je ne vous connais pas, mais qui que vous soyez,
d'un côté votre commentaire me touche et je le publie avec respect,

d'un autre côté, je ne comprends pas pourquoi vous lisez le blog de quelqu'un qui se dérobe à "faire confiance et à croire aux aux gens". Qu'est-ce qu'un homme comme vous, Charles, qui aspirez au progrès, peut-il bien trouver dans le blog d'un homme comme moi, "incohérent", qui "demande aux gens de changer et qui en même temps les méprise" ?
Que me dites-vous que je n'aie trouvé dans les journaus, ou entendu des cortèges de manifestants, ou lu sur les tracts qu'ils laissaient derrière eux pendant ce mois d'octobre ? Vous êtes sincère et bon, empreint d'humanisme, c'est évident, mais il me paraît aussi évident que vous êtes manipulé par la politique, car votre commentaire inconsciemment me tient le discours "braillard et çà et là haineux" envers ceux qui "pillent la France" et jettent les travailleurs dans la "mouise", ce discours de "sublime réalisme" syndical que trompetaient les mégaphones hier encore sous ma fenêtre.
Oui, le Père fustige les rois blancs et les rois noirs et, certes, il ne nous demande pas de les aimer au sens affectif, ce qui serait aberration et sottise, parce qu'ils suivent le mal théocrate et ploutocrate aussi sincèrement et inconsciemment que vous suivez le mal politicocrate à travers les syndicats dont vous me répercutez le discours.
Mais le Père nous demande de les aimer, ces rois noirs et rois blancs, au sens évangélique, parce qu'il nous faut aimer de cette façon tous nos frères humains, même ceux qui ont le pus ou l'hameçon à la lèvre (Rév d'Arès xxii/8), qui sont aussi des enfants du Créateur.
Pourquoi ? Parce que ce n'est pas de pourparlers autour d'une table entre hommes qui se détestent et ne parlent — d'un bord ou de l'autre — que contraints par des nécessités antagonistes, c'est de l'amour, du pardon et de la paix avec l'intelligence et la liberté spirituelles (le syndicat atteint à votre liberté et à votre intelligence autant que l'argent atteint à la liberté et à l'ntelligence du banquier, ne le voyez-vous pas?) qui des adversités sociales d'aujourd'hui feront naître les fraternités sociales de demain, lesquelles graduellement aboutiront au communisme pur et naturel auquel, sans prononcer ces mots, La Révélation d'Arès nous conduit. Relisez attentivement le Sermon sur la Montagne et vous verrez que ce que dit, à sa façon, La Révélation d'Arès a déjà été dit il y a longtemps.
Vous citez ce qui convient au syndicalisme politisé dans La Révélation d'Arès, mais vous oubliez tout son contexte, vous omettez l'unique moyen qu'elle nous inspire d'utiliser pour libérer les nations: la pénitence.
La pénitence, pas la révolution.
Le Père de l'Univers m'a de longtemps, en 1974 et 1977, détaché des espoirs mis dans la religion, dans la politique et ipso facto dans l'action syndicale, mais ne m'a pas invité à en ignorer les réalités, bien au contraire.
Pourquoi m'imaginez-vous détaché des réalités ?
La "mouise" dont vous parlez, je l'ai connue dans ma jeunesse et pire, car les temps étaient beaucoup plus durs. Par la suite,cette "mouise", nous l'avons de nouveau traversée, mon épouse, mes enfants et moi, et pendant des années sans protection sociale d'aucune sorte: ni chômage, ni sécurité sociale, ni allocations familiales, ni secours d'aucune sorte, car le paria que l'Appel du Père avait fait de moi n'avait aux yeux de la société plus la moindre existence, plus la moindre identité sociale qui lui donnât droit à quoi que ce fût. J'étais de surcroît la risée du monde, du monde ouvrier dans sa "mouise" comme du monde des banques dans ses "bénéfices astronomiques." Je travaille toujours, à 81 ans, sans retraite, et, croyez-moi, la mission de Dieu demande autant de labeur et d'énergie que votre propre travail, quel qu'ils soit. Nous vivons seuls, mon épouse et moi, en ville et il nous faut comme vous aller à pied acheter le pain et les pommes de terre en passant au milieu des hommes. Je ne vis pas entre les murs d'un monastère. Je lis aussi les journaux.
Mais je ne vous en veux pas d'imaginer n'importe quoi. Vous êtes simplement mal informé.
Si vous avez le courage de manifester dans la rue, vous avez sûrement le courage de témoigner de la foi en l'avenir tel que le Père nous recommande de le préparer pour les générations qui viennent, par la pénitence. Puisque vous citez La Révélation d'Arès, vous la respectez, vous savez donc que nous avons besoin de moissonneurs ou missionnaires.
Mettez-vous à la vraie piété (Rév d'Arès 35/5-6) ! Rejoignez notre mission ! Je vous en remercie par avance au Nom du Père.


29oct10  112C19
Mon père était communiste, pur et dur.
Je me souviens, lorsque Georges Marchais parlait à la télé, c'était à la maison un silence royal !
Il a voté "rouge" toute sa vie, comme il aimait à le dire.
Moi, je sais, qu'avant tout, il m'a transmi une générosité sans bornes, le meilleur de ce que l'on pouvait donner était pour les autres.
En fait, son cœur aspirait au vrai et simple communisme, le communisme intégral comme vous dites.
Je me souviens d'une de vos phrases dans un des premiers "pélerins d'Arès", "les hommes partageront les biens aussi naturellement qu'ils partagent l'air qu'ils respirent, le chemin sur lequel ils marchent".
Annie (Île de France)


29oct10  112C20  
Je voudrais que vous soyez plus connu.
Quel malheur que votre communité fraternelle n'ait pas su ou pas voulu vous donner une estrade publique !
C'était possible, je le maintiens. Il fallait pour ça faire antichambre, avec sens et surtout beaucoup de patience (Rév d'Arès 35/7) et de constance (Coran 103) dans les radios, les télévisions, il fallait forcer la porte des producteurs, des présentateurs. Ça n'a pas été fait, mais j'ai compris que ça avait peut-être été souhaité, mais pas vraiment voulu.
Les cinq ou six Pèlerins d'Arès — je ne peux pas généraliser, c'est vrai — que j'ai rencontrés, à l'époque où j'ai trouvé La Révélation d'Arès en librairie, m'ont parlé avec foi, mais certaine suffisance, soit imbus d'eux-mêmes — ils ne semblaient pas me considérer comme étant à la hauteur de La Révélation d'Arès —, soit attendant tout du Ciel, soit voulant vous encoconner tel que vous étiez, inconnu, sans laisser se développer le beau papillon prophétique. Quelle que soit leur raison, ils ne m'ont pas frappé par leur dynamisme.
Ils disaient que vous ne vouliez pas ou que vous ne pouviez pas faire une carrière publique ou des choses comme ça.
C'était assez vague, mais j'en ai conclu qu'ils n'avaient pas eu ce que j'appellerais l'élan de l'Histoire ou seulement le sens de l'Histoire. Je suis dur. Pardonnez-moi ce jugement dur, mais je crois que si je vous avais connu il y a vingt ans ou seulement dix ans comme votre blog me permet de vous connaître aujourd'hui, j'aurais fait ce que ceux de la première génération-là n'ont pas fait.
Je me suis lassé des Pèlerins d'Arès. De ceux que j'ai connus. On sentait en eux une foi méritoire, mais peu de goût et moins encore d'emballement pour l'extérioriser. Ils ne m'ont pas attiré plus qu'ils n'ont attiré les hommes de radio et de télé vers vous — C'est par là qu'il faut passer. La presse écritre est pourrie par l'esprit de rentabilité et bloquée par des préjugés incroyables: Elle donne dans la dérision et repousse tout ce qui, selon elle, déplairait aux annonceurs [publicité].
Les Pèlerins d'Arès que j'ai connus : mêmes codes sociaux, mêmes comportements, mêmes peurs que le monde. C'est en lisant ce blog que j'ai découvert en vous un esprit d'une formidable originalité. 
Quand je lis cette entrée 112 qui couronne toutes les précédentes et que je vois non seulement votre sûreté de touche, mais la richesse de ce que vous avez à dire, je me dis: Aucun doute, aujourd'hui la contre-culture est incarnée par Michel Potay !
Il faudrait qu'on vous entende. Ce blog est très bien, mais il y a beaucoup à lire et les gens d'aujourd'hui n'aiment pas lire.
Il faudrait qu'on vous entende parler.
Voilà le hic; vous avez 81 ans (2010 - 1929 = 81, pas de doute). Caser un vieil homme dans une émission, c'est plus que difficile; ça provoque la méfiance des chefs d'émission qui se disent qu'ils ne feront pas d'un vieil homme ce qu'ils font de jeunes hommes friands de micro et de caméra et qui acceptent d'être plus ou moins "conduits", pourvu qu'ils "passent à la télé".
Je ne promets rien, mais je vais essayer. Il faut d'abord savoir si vous accepteriez.
Denis G.


Réponse :
Oui, bien sûr, j'accepterai si l'émission en question convient et accorde la place qu'il mérite au témoignage que j'apporte.
Si c'est pour faire de la figuration ou être tête de turc, non, je ne peux pas accepter.
Je ne cherche pas à "passer à la télé" pour passer à la télé.
Le vedettariat ne m'intéresse pas, mais je suis un homme respectable qui souhaite simplement être respecté.
Concernant mes frères qui, c'est vrai, n'ont pas su créer un pupitre de communication au public pas seulement pour moi, mais pour ceux et celles d'entre eux qui ont le talent du témoignage, je suis moins sévère que vous. Ils ont sans doute manqué de patience et de constance, ils se sont laissé affaiblir par la timidité et la peur, la campagne odieuse des "anti-secte" dans les années 90 les a tétanisés plus qu'il n'aurait fallu, mais pour des profanes en matière de communication, l'entreprise n'était pas facile, croyez-moi.
De toute façon, c'est du passé. Je ne me laisse pas gagner par le regret les concernant, je les aime de tout mon cœur. Nous avançons sur d'autres terrains.


31oct10  112C21
Je lis et relis votre nouvelle entrée, toujours instructive concernant la pénitence.
Votre blog est un rendez-vous plein de bonheur incommensurable.
C'est un peu comme deux personnes qui s'aiment et se retrouvent pour partager un moment spirituel: Vous le surnaturel et moi le terrestre...
Il y a tellement de choses qui me traversent l'esprit et que j'aimerais vous dire à travers mon écran. J'ai du mal à faire un tri, sachant déjà que je tombe dans le baratin ou le discours terre à terre. Vous dire chaque fois merci ou bien vous dire à chacune de vos entrées que c'est beau, merveilleux, bouleversant etc., qu'apporterais-je de plus ? Sans être présomptueux.
L'admiration, le respect et l'amour fraternel que j'ai pour vous sont perpétuels vous le savez, tout comme l'effort de me recréer dans la pénitence.
Dans le monde du travail se "surnaturaliser", c'est du boulot — du secteur primaire au secteur tertiaire j'ai travaillé dans différents métiers, dans divers services —, parce que le milieu des soins ne connaît pas la crise de l'emploi, je change régulièrement d'endroit, croyant trouver une meilleure ambiance professionnelle ailleurs. Je constate, bien souvent, que ce n'est pas le travail à proprement parler, ce n'est pas non plus la machine, ce ne sont pas également les outils que l'on tient dans ses mains, voire ses fesses posées sur une chaise qui sont pénibles et usants...
Aussi, quand j'apprends dans les média que des employés en arrive au suicide, je doute que ce soit à cause du travail en lui-même, mais plus à cause des relations humaines qui ne sont pas humaines justement et ce, de la base à la hiérarchie...
Si le travail est bon à l'ouvrier, il en reçoit sont salaire (Rév d'Arès 16/8), c'est parce que, à ce niveau, je suppose que l'homme a déjà acquis cette notion qu'il faut être spirituellement bon avec son voisin ou son collègue de travail et réciproquement.
Dans ma réalité, qui n'est pas de la fiction, ni du rêve. Je ne vois, bien souvent, que division, jugement, arrêts maladies, burn-out, stress, absentéisme, bassesse, individualisme, clan social, clan professionnel, clan générationnel (phénomène plein d'avenir là aussi et ça ne va pas être triste !), peur de tout et de n'importe quoi, etc., afin de pouvoir mieux régner les uns sur les autres. Alors, évidemment, demander à des gens usés physiquement, psychologiquement, moralement, de travailler plus longtemps dans de telles conditions... "les boules !".
"Repenser le Travail autrement", voilà un chantier de réflexion immense et qui ne date pas d'hier..
Si la rue est un "cimetière spirituel" le monde du travail l'est tout autant. Alors, je pense que c'est le mal en général et sous toutes ses formes qui use l'homme, en réalité.
N'est-ce pas usant et destructeur d'être un pécheur dans un monde de pécheurs? Soyons honnêtes ! Au travail comme ailleurs.
Encore une fois, tant que le fond de l'homme ne change pas, tout retombe à plat.
J'ai parfois l'impression d'être sur un radeau, le fameux "Radeau de la Méduse". Je trouve l'histoire de ce radeau sordide. Du reste, j'ai souvent la nausée quand je vois ce tableau de Géricault.
Dans mes moments pessimistes je me dis que l'on est bien loin de rejoindre la Flotte du Roi et bien plus près de croiser le fantôme du Titanic !
Bref, dans ce monde je me sens comme un "naufragé" qui boit souvent la tasse, qui coule et remonte comme un bouchon au gré des vagues. Fugace surnaturel, fugace terrestre !
Aider les hommes à "assumer de vrais espoirs", n'est ce pas également leur dire qu'il faudrait commencer, sous forme d'exode, à se prendre en charge matériellement, spirituellement, économiquement, alimentairement... surnaturellement quoi ! tout en étant solidaire les uns des autres: les forts au service des petits et des faibles.
David Patati et patata.


31oct10  112C22
J'ai constaté avec une immense joie que vous aviez mis en ligne Le Livre.
Gageons que des articles vont bientôt fleurir dans les blogs et dans les autres médias internet, articles où figureront des liens vers le site ou vous avez inscrit la Parole.
Au fil du temps, le maillage de l’information sur la toile se mettra en place et permettra de porter au plus grand nombre la Parole.
Concernant les retraites, il est clair qu'une catégorie de gens qui sentent confusément que notre société est cousue de mensonges, mais qui n’ont pas forcément la lucidité de faire la part des choses s’opposent à la réforme par opposition au monde dans lequel ils vivent.
Il est néanmoins certain qu’un régime de retraite par répartition ne peut pas éternellement produire de la dette publique, dette qui elle-même réclame de l’intérêt, intérêt dont l’acquittement engloutit la totalité de l’impôt sur le revenu.
Ce qu’il faut faire, c’est maintenir ce foutu régime des retraites à flots, et, dans un deuxième temps, envisager une organisation économique où les richesses seraient répartie d’une façon plus équitable, d’où l’on aurait expurgé les mécanismes dangereusement instables qui la régissent aujourd’hui, et dans laquelle la monnaie redeviendrait l’intermédiaire permettant d’échanger biens et services, ce qui n’est absolument pas le cas aujourd’hui, puisque les devises sont le siège d’ardents phénomènes de spéculation qui ne créent absolument aucune richesse.
On pourrait encore aller un peu plus loin pour se dire que si, en 1973, il n’avait pas été décrété que la France ne pouvait plus battre monnaie, car trop peu vertueuse dans ce domaine, mais qu’au contraire on avait imposé des normes budgétaires strictes et laissé la création de la monnaie aux mains du peuple, le résultat aurait probablement été le même sur l’inflation, mais qu’il n’y aurait tout simplement pas eu de dette publique..
À noter que la loi de 1973 a été entérinée au niveau Européen par les accords de Bâle 1 et 2, et figure dans la Constitution Européenne.
Tout ce travail de recherche, d’enquête, d’information, la parole nous y amène, puisqu’elle nous fait chercher la vérité et nous commande de la rétablir partout.
Nous devons vivre les yeux ouverts et nous le pouvons puisque la Parole du Père ravive notre intelligence.
Thierry Besson-Imbert


31oct10  112C23
Pouvons nous enfin sortir du monde,nous distinguer du monde, monter sur Son Parvis pour s'adresser au monde en Son nom, sans craindre les incrédules et les moqueurs,les princes du culte et leurs docteurs, les chefs des nations et leur justice,les discuteurs de toutes sortes ?
Pouvons nous enfin livrer Sa Parole,sans taire ce qui déplait au monde (Rév d'Arès 2-16/18) ?
Pouvon-nous le faire tout en gardant la mesure,la réflexion,la sagesse et sans pour autant nous offrir en sacrifice, car nous n'avons pas pouvoir de nous ressusciter (Rév d'Arès 29/5) ?
Oser vraiment nous lever et devenir le Vent Fou levé d'Arès comme le Vent Fou levé de Nazareth qui va traverse la terre,mais pas éperdument pour qu'Éden" soit enfin  restauré.
Depuis plusieurs années, je travaille avec un syndicat qui s'intitule" Union Nationale des Syndicats Autonomes" — UNSA —
touchant particulièrement à la branche professionnelle des" Services à la Personne" dans laquelle j'évolue depuis une quinzaine d'années.
J'ai pu ainsi travailler en Commission Paritaire Nationale de l'Emploi en "intersyndicale" face à" l'interpatronale", afin d'améliorer les champs de formations possible dans ces branches de l'aide à la personne âgée et handicapée ou à mobilité réduite.
Ce secteur professionnel touche les femmes en particulier qui sont nombreuses à y travailler. Ce secteur est actuellement en grande difficulté par manque de moyens financiers.
Actuellement, je travaille en Commission Paritaire Régionale de l'Emploi et de la Formation dans ce même secteur et toujours grâce à l'UNSA.
Ce secteur est en grande difficulté financière et voit beaucoup d'associations qui doivent licencier.
Penser, afin de trouver des solutions qui tendent plus vers le coopératif.
Penser, afin de trouver des solutions de reclassement professionnel pour que ces femmes gardent ou trouvent un nouvel emploi où chacun se responsabilise.
Les manifestations ne m'ont jamais intéressée.
Et encore moins à l'heure actuelle en ce qui concerne les retraites.
Je n'en vois vraiment pas l'utilité.
Il faudra accepter de travailler plus longtemps tout en gagnant moins afin de soutenir ceux qui ne peuvent plus travailler.
Je me dis que ma nature n'a rien de syndicaliste.
Je ne vais absolument pas dans le sens de ces "manifs"qui n'apporteront ni bonheur ni paix dans les cœurs de ceux qui défilent.
Bien souvent, je suis allée aux "manifs" avec un panneau,que je montrais à tous les groupes qui défilaient en me mettant sur le coté  du défilé afin que chacun le voit.
Le panneau parlait de "Changer le Monde en Bien en aimant et en pardonnant."
Il parlait d'une "civilisation nouvelle à reconstruire en installant le Bien en chacun."
Je distribuais des tracts qui parlaient de ce Livre à découvrir : La Révélation d'Arès.
Beaucoup qui me connaissaient s'interrogeaient ; nous échangions quelques mots.
Mais ,je n'ai pas peur, pas honte de leur dire que le monde peut évoluer autrement que par des "manifs" qui font monter la haine et la pression d'un peuple qui est déjà sous pression,par manque d'amour.
C'est un lieu bizarre pour missionner, me direz vous.
Nous étions deux à missionner face aux "manifs". Des fruits, nous n'en avons pas récoltés de ces "manifs" pour le moment, mais c'est une question de temps et de patience. De confiance aussi ; .le Message s'installe doucement dans les cœurs.
Ma priorité, notre priorité, trouver un petit reste de femmes et d'hommes de Bien capables de changer le monde en Bien.
L'esprit de notre démarche n'est pas la provocation, mais l'information : Informer autrement sur le monde à recréer... à recréer en installant le Bien, en faisant pénitence.
Patricia


31oct10  112C24
Voici encore un terme: criticisme, que je ne connaissais pas.
En voici la définition de Wikipédia :

Théorie de la connaissance pensée par Emmanuel Kant permettant de dépasser l'opposition
Empirisme/Rationalisme et d'y apporter une solution. Le criticisme, brièvement résumé,
postule que si l'être humain ne peut connaître la vérité des choses en soi (noumènes), il
peut connaître la vérité de ce qu'elles sont pour soi (ce qu'elles représentent pour lui -
phénomènes).
Toute connaissance serait formée de la combinaison d'observations issues des sens (et donc
incertaines) et de catégories de pensée universelles (identiques pour tout être pensant) a
priori (préexistant à toute expérience), tel que le principe de causalité par exemple. De cette
universalité des catégories de pensée découlerait le fondement « certain » des connaissances
(des phénomènes) a posteriori.

Donc, le criticisme est une porte par où entre le doute, si l’observation issues des sens l’emporte, car c’est aussi une observation qui n’anticipe que par rapport aux constats faits aujourd’hui ici et maintenant, la vision peut être alors pessimiste.
Alors, vous vous êtes dit "que le petit reste de pénitents censé porter le monde à changer (28/7) serait à jamais trop petit petit pour avoir jamais quelque influence."
Si j’ai bien compris le sens de ce mot [criticisme] on peut le décliner aussi dans la rue, lorsqu’on missionne.
Souvent, lors de l’échange avec une personne, il ressort un gros doute dans l’espérance de l’amour pour autrui dont est capable l’autre. En partant de l’observation de ce qui est vu, vécu, entendu ici et maintenant, il y a une désespérance, car on n'a pas confiance dans les remises en question qui se passent dans l’autre ; en soi oui mais pas dans l’autre.
Cet état contraint à ne pas faire confiance au changement de vie, cet inconnu, et à vouloir rester sur les "fameux acquis"... Un tien vaut mieux que deux tu l’auras.
Cette façon de voir l’autre qu'a “tout le monde“ engendre une méfiance terrible (plus qu’un doute) qui est paralysante et les syndicats en font leurs choux gras.
L’amour évangélique, autre façon de vivre, est universel mais pas observable tout de suite. C’est encore très abstrait. Même si faire la paix, pardonner, ne pas juger, etc. ont déjà fait leurs preuves de-ci de-là, c’est à une petite échelle.
Le Pèlerin d’Arès met sa confiance dans le Père, la Révélation d’Arès et en son Témoin, il a compris que c’est salutaire. Comme un petit enfant il fait confiance dans la Vision Universelle qui vient du Surnaturel. Il fait confiance dans leur grandeur, leur Hauteur de Vue, alors petit à petit il comprend que le changement ne peut se faire que par la bonté ou la pénitence :
la seule façon d'arriver au bonheur ou au communisme simple et vrai. C’est le bon sens que l’on retrouve aussi dans la rue, mais souvent absorbé par le criticisme.
D’ailleurs, comme solutions aux doutes, que voyons-nous aujourd’hui pour nos centenaires ?
Quelles solutions humaines et fraternelles... Des maisons de retraite !
Tout un monde à réinventer ! Ce n’est pas de chômage que souffritont les pénitents.
Frère Michel merci encore pour cette entrée
Christine M.


31oct10  112C25  
Vous me faites irrésistiblement penser à Tolstoï. Vous êtes un homme de cette veine-là.
Votre entrée 112 montre un penseur tourmenté mais qui finira par être un génie universellement acclamé, comme Tolstoï.
Vous n'avez pas écrit de romans, mais on retrouve en vous tout ce qu'on trouvait dans Tolstoï: une remise en question drastique du tissu social et des relations sociales, le rejet et même le mépris de l'état, qu'il soit politique ou religieux, et l'exécration de toutes les formes de bourrage de crâne et d'oppression, y compris de l'oppression syndicale dont les syndiqués ne se rendent même plus compte. Comme vous sans doute, j'ai été frappé, ce mois d'octobre, par la nature plus que jamais "troupeau de moutons" des manifestants. Tolstoï, qui avait pourtant si grand souci de la condition humaine, aurait détesté.
Je me souviens d'une conversation avec vous à Arès au cours des années 90. Vous aviez posé vos deux mains sur les têtes de mes jumeaux et vous me disiez: "Je rêve d'ouvrir une école pour des enfants dont on ferait de vrais savants, car savoir est connaître la Création que le Créateur nous a donnée, des enfants auxquels on apprendrait vraiment à réfléchir sans préjugés, avec intelligence, et qu'on délivrerait en même temps de tout le conditionnement que nos enfants subissent à l'école de l'Etat pour en faire des humains enfin conscients de leurs grandeur et possibilités extraordinaire, et auquels on enseignerait la sagesse qu'il y a dans l'amour d'autrui, la pardon, l'intelligence, la paix, la liberté absolue." Et puis vous avez soupiré et finalement dit: "Mais c'est pourquoi la loi étatique interdit l'ouverture d'écoles vraiment libres: L'État sait que c'est par là, par l'éducation, que nous pourrions changer le monde et il ne veut pas que ça change." Tolstoï vivait dans une empire russe finalement moins dictatorial que notre faussement innocente république, puisqu'il put ouvrir dans son village une école d'où étaient bannies toutes contraintes et favorisées les curiosités des enfants.
Gorki appelait Tolstoï "l'homme-humanité". Vous êtes comme Tolstoï un chercheur de Dieu et de la beauté du monde (Rév d'Arès 12/3), de l'amour et du pardon. Peut-être Toldtoï eut-il comme vous une vision du Surnaturel, peut-être seulement plus fugace que la vôtre ?

[...]
Par-dessus tout vous préconisez le retour au christianisme ultra simple du Sermon sur la Montagne comme Tolstoï le préconisait. Sans avoir été lui-même un Doukhobor, il avait défendu les Doukhobors persécutés, déportés, traités de "secte dangereuse" par l'état tsariste et par l'église orthodoxe comme le sont aujourd'hui les Pèlerins d'Arès par les églises catholique et protestante et les associations affiliées à ces églises et au gouvernement français. Les Doukhobors, aussi appelés "Lutteurs de l'Esprit", étaient marginalisés comme les Pèlerins d'Arès parce qu'ils rejetaient toute autorité temporelle en faveur de l’esprit divin dont on trouve une parcelle divine dans chaque individu — votre théorie de l'Image et ressemblance de Dieu en tout homme —. En conséquence, ils refusaient toute idée de médiation entre Dieu et les hommes, ce qui les conduisit à abandonner les doctrines et pratiques des églises orthodoxes russes telles que la liturgie, les icônes, les églises, les sacrements, les prières et le baptême. Le paradis et l’enfer avaient été intégrés à leur système de croyances comme un état d’esprit, rien de plus — vous, vous dites: "On emporte dans la mort ce qu'on a été, rien de plus." — et, à cause de cette croyance, les Doukhobors enterraient leurs morts sans cérémonie tout comme les Pèlerins d'Arès. Les mariages étaient également considérés comme un consentement mutuel — vous dites "C'est l'amour qui consacre les épousailles" — entre individus et ils ne pouvaient être imposés contractuellement par l’église ou l’État. Les Doukhobors étaient pacifistes et leur mot d’ordre « Labeur et vie paisible » reflétait leur façon de vivre simple. Ils condamnaient l'excès de possessions matérielles associées dans leur esprit à la vie moderne. En 1894, ceux émigrés au Canada sur les consignes de leur leader de l’époque, Peter Verigin, surnommé « Peter the Lordly », s’abstinrent de consommer de l’alcool et du tabac puis, en 1895, ils devinrent végétariens en vue de la "destruction des armes par le feu"
[...]
Igor


Réponse :
Il y a certes quelques ressemblances entre Tolstoï, les Doukhobors et moi et les Pèlerins d'Arès, mais alors il faudrait considérer tous les grands penseurs et réformateurs et leurs disciples qui, depuis l'Antiquité — j'ai dans ce blog parlé des Cathares, mais aussi de Socrate et de beaucoup d'autres — ont rejoint l'ensemble d'idées que l'on retrouve, partiellement du moins, dans La Révélation d'Arès, qui n'est pas une Parole nouvelle en son contenu, mais un Rappel de la Vérité escamotée, déformée, oubliée, jamais mise en pratique depuis des millénaires.
Toutefois, si vous regardez les choses de plus près, il n'y a pas plus d'identité entre Tolstoï et moi qu'il n'y en a entre les Doukhobor et les Pèlerins d'Arès, sinon quelques convergences, inévitables, parce que des hommes ont de tout temps recherché et retrouvé partiellement la simplicité de la Parole Créatrice et se sont ainsi heurté à l'hostilité persécutrice des pouvoirs religieux et politiques installés qui, eux, veulent rester les créateurs du monde où ils dominent (Rév d'Arès 2/1-5).
Mais les Pèlerins d'Arès n'ont pas pour tâche d'ajouter à ce faisceau de convergences purifiantes une nouvelle convergence purifiante ou, si vous préférez, à ce faisceau de tentatives d'évangélisme pur et dur une nouvelle tentative d'évangélisme pur et dur.
Il y a beaucoup plus chez les Pèlerins d'Arès dont je suis le frère aîné. Ils se fondent sur un événement de valeur grandissime et absolue: le Surnaturel survenu à Arès en 1974 et 1977. C'est le Créateur, le Père de l'Univers qui a envoyé à Arès son messager Jésus et qui y a ensuite parlé lui-même.
Alors, il n'y a plus de comparaison possible. On est dans un toute autre cadre.
Le prophétisme né à Arès est né d'une Volonté exprimée, dictée sonorement, du Père, pour que nous fassions cette Volonté (Rév d'Arès 12/4). Il n'est pas né de la pensée d'un génie.
En conséquence, l'importance et l'universalité de notre mission sont sans rapport avec les intuitions, même géniales et méritoires, des groupes de croyants et de leurs maîtres à penser qui ont recherché la pureté évangélique, souvent avec un mérite extraordinaire que nous ne pouvons que saluer, mais qui n'ont pas eu de véritable mission prophétique et qui, pour cette raison, ne se sont pas développé ou ont disparu.
Ceci dit et pour en venir à ma personne, je suis bien loin d'avoir la puissance intellectuelle et le talent d'un Léon Tolstoï. Il n'y a là aucune ressemblance entre Tolstoï, homme d'une carrure métaphysique et mystique impressionnante, et moi, un pauvre homme très moyen, nanti d'une mission qui ne lui serait jamais venue à l'idée sans le Surnaturel dont il fut témoin.
Au reste, je suis loin de ressembler à Tolstoï par beaucoup de côtés au plan spirituel, notamment dans la dernière partie de sa vie quand il refusa à sa femme Sophie — qui lui avait donné une dizaine d'enfants (je ne me souviens plus du nombre exact) et qui l'avait tellement aidé et appuyé  ! — tout amour et même la méprisa pour son bon sens pratique féminin, et qu'il prêcha la chasteté, une abherration, car l'homme, s'il doit être chaste toujours, ne doit pas être chaste dans le mariage où il a l'obligation inverse d'être le moteur des joies réservées aux époux (Rév d'Arès 2/3, 9/7), non seulement sexuelles, mais aussi les joies de la tendresse et du respect qu'il doit à l'épouse, des moments de bonheur, quels qu'ils soient, qu'il lui doit. Tolstoï a fini sa vie derrière la barbe d'un "prophète", mais comme un vieil égoïste allant jusqu'à refuser à sa femme l'accès à son lit d'agonie.
Non, par beaucoup de côté, je ne ressemble pas à Tolstoï.


02nov10  112C26
Merci pour votre entrée simple et belle.
Comparer le surnaturel que vous avez vécu avec les manifs contre la réforme des retraites cela surprend.
Mais, en fait, c’est comparer deux formes d’idéal ou de bonheur. Ceux qui manifestent attendent leur retraite, qui est devenue un symbole fort de bonheur, de rêve pour les gens après une vie de soumissions, de sacrifices et de labeur. La retraite dans la tête de beaucoup de gens est devenue un but, l’aboutissement de leur vie, alors que l’aboutissement de la vie c’est de se créer une âme. Deux projets, deux conceptions différentes de la vie. Le travail est devenu dans notre société source de tension, synonyme de stress, de pénibilité et la retraite est le symbole de la libération d’une vie d’esclavage.
Mais le travail ne pourrait-il pas devenir une source d’épanouissement qui ne nous ferait plus penser à la retraite ?
Ne pourrait-on pas travailler dans la joie, en entretenant entre nous des relations fraternelles d’entraide au lieu d’une concurrence.(Je rejoins ce que dis précédemment Patati et Patata concernant le travail,.112C21)
Je trouve qu’il y a danger à voir sa retraite comme un temps pour rêver.
Pour moi, nous devons contribuer à rendre chaque jour comme un moment de vie agréable.
Arrêtons de nous projeter ! La vie spirituelle, c’est ici et maintenant.
S’il est vrai qu’à la fin de notre vie nous sommes fatigués, alors tout naturellement nous travaillerons moins. Il y a sûrement des moyens pour adapter la pénibilité du travail à l’âge des personnes ; un peu de bon sens et d’intelligence du cœur y suffirait. Mais aujourd’hui combien d’hommes qui sont encore en forme et qui ont des compétences et des savoirs partent  à la retraite avant d’avoir pu transmettre à d’autres leur savoir et qui laissent certaines entreprises dans des grandes difficultés.
Quand arrêterons nous d’opposer patrons et ouvriers ? Quand trouverons-nous nos intérêts communs, quand penserons-nous à bâtir une société fraternelle ?
La vie spirituelle, dont la pénitence est le ressort, voilà la clé ! Ce n’est pas seulement un bonheur promis dans l’au-delà, c’est aussi une vie terrestre heureuse dans l’amour du prochain, la fraternité, le partage naturel des ressources, le travail dans la joie.
C’est bien la vie spirituelle qui est la priorité parce que d’elle dépend aussi notre bonheur sur terre : C’est ce qu’est venu nous rappeler le Créateur à Arès en 1974 et 1977 et nous pouvons Lui faire confiance.
Denis K.


02nov10  112C27
En revanche, la bête n'est pas fugace.
Par bête je n'entends pas les animaux sauvage que nous croisons dans nos forêts comme le chevreuil, et encore moins les loups qui sont revenu dans le parc naturel du Mercantour à l'état sauvage et visible en semi-liberté dans la parc Alfa à l/2h de Nice que j'ai visité cette été.
Par bête j'entends la bête qui est en nous, individuellement et collectivement, capable d'une absence total d'amour, de compassion, de partage de ce qui l'entoure, possédant un appétit sans fin qui détruit tout, car elle est devenu très puissante.
Pourtant, par certains cotés je l'adore cette bébête, mais il suffit d'ouvrir les yeux pour voir que si nous continuons comme ça, il n'y aura plus rien ici-bas, sinon surexploitation, crise, extrémisme, génocide, guerre, famine, extinction des espèces, pollution.
Il y a, c'est sûr, une autre façon de vivre beaucoup plus humaine sans cette bébête antique et son pouvoir. Ce ne sera pas la mort, mais une renaissance.
Dans ce contexte la réforme des retraites me parait dérisoire.
Aminadab.


02nov10  112C28
Vous aimez vivre dangereusement... 
Je plaisante à peine.
Je veux dire que vous avez le courage, par commun à notre époque, de contredire les idées et les espoirs populaires.
En particulier, vous laissez carrément entendre dans votre entrée 112 que dans les manifestations des grévistes contre la réforme des retraite pendant ce mois d'octobre vous ne voyez qu'une agitation inutile — puisque selon vous il ne s'agit que d'un "problème comptable, arithmétique" (votre réponse à  Anonyme 112C2) — et même une agitation nuisible, puisqu'elle ne fait, selon vous, qu'approfondir la déspiritualisation des Français.
Vous ne voyez pas du tout que cette réforme est complètement injuste. Vous n'avez pas peur d'aller complètement à contre-courant. Qu'auriez-vous dit si Mme Aubry avait été entendue, quand elle exigea du gouvernement une totale remise à plat du dossier.
J'ai beau croire dans La Révélation d'Arès, je vous vois complètement vous égarer. Vous manquez de délicatesse.
Edmond (de Saintonge)


Réponse :
Où ai-je dit que je voyais le système de retraite français comme juste ? Ai-je dit que je ne le croyais pas injuste ?
Il est injuste. Il est injuste en cela que ceux qui commencent à travailler tôt, dans leur adolescence, seront désavantagés. Il est injuste, parce que quantité de nos concitoyens sont mis à la retraite très précocement et même ont l'autorisation d'occuper un emploi à mi-temps tout en touchant leur retraite, alors que d'autres se voient instantanément privés de leur pension s'ils sont surpris à arrondir leurs fins de mois de retraités en travaillant. Il est injuste parce que les paysans qui ont travaillé dur toute leur vie ne touchent que des pensions misérables. Il est injuste pour d'autres raisons que je ne vais pas continuer d'énumérer ici.
Remettre le dossier à plat, comme l'exigeait Martine Aubry à la mi-octobre ? Mais je suis le plus ardent partisan de cette remise à plat. Une "exigence de remise à plat" que j'ai, par contre, considérée comme la dernière des bourdes dans la bouche de la première Socialiste.
Quand je lus cette "exigence" de Mme Aubry à l'adresse de M; Sarkozy, je ris, je ris aux larmes, je ris à ne plus pouvoir m'arrêter. Demandez à sœur Christiane qui ne pouvait pas m'arrêter de rire (et s'inquiétait pour ma santé, à cause des hoquets) ! Je lui dis: "Ils en feraient une tête beaucoup de ceux qui dans ce pays constituent l'électorat socialiste, si M. Sarkozy répondait: "Je vous ai entendue, Mme Aubry. Nous allons tout remettre à plat, repartir à zéro et mettre tous les Français à la même enseigne, quel que soit leur statut socia!, fonction public et secteur privé, employés de l'industrie et paysans, militaires et policiers, etc. Tout le monde au même taux !" Oui, j'appellerais ça une remise à plat.
Je pense que c'était la sagesse que de ménager la paix sociale et de ne pas trop toucher aux plus avantagés, qui ne sont pas toujours ceux qui manifestent le moins, et de simplement recalculer la répartition, donc revoir le problème sous son aspect comptable, arithmétique.
Il y a d'ailleurs un autre système moins injuste que le nôtre, sur lequel Jacques Attali vient d'attirer l'attention. C'est le système par points, comme le système suédois. Vous prenez votre retraite quand vous voulez, à n'importe quel âge, et vous touchez ce à quoi le nombre de points pour lesquels vous avez cotisé vous donne droit.
Je suis désolé que vous pensiez que je suis en train de "m'égarer complètement", mais mon rôle n'est pas de pousser la "délicatesse" envers les hommes jusqu'à abonder dans des erreurs qui aggravent un peu plus encore leur "déspiritualisation".
Je dis la vérité comme je la connais et toute personne qui défend la vérité plutôt qua sa personne et sa position sociale est, c'est bien connu, soit portée aux nues, soit sévèrement critiquée ou traînée dans la boue.
Vous ne me traînez pas dans la boue, mais vous me critiquez sévèrement. C'est votre droit. Je souhaite seulement que vous ne perpétuiez pas la "mission sociale" qui a déjà fait tant de tort à notre image arésienne, parce qu'elle ne correspond pas à ce que dit La Révélation d'Arès, laquelle ne nous donne pas une direction politique.
Si nous faisions vraiment une mission sociale telle que l'inspire La Révélation d'Arès, nous irions sur la ligne perspective de l'égalité, du partage et de la fraternité, telles que la pénitence les préparera de génération en génération, beaucoup plus loin que ne vont les partis politiques de gauche et les grands syndicats, tous politisés. Nous serions encore plus mal vus par eux.
Pour le moments nous devons avec sagesse présenter le changement de l'homme et du monde dans les réalités circonstanciées des possibilités actuelles. C'est en tout cas dans ces limites de sagesse que je conseille notre mission quand et là où, bien sûr, elle accepte que je la conseille.
La Révélation d'Arès est une Lumière trop monumentale et aveuglante pour que nous l'approchions encore de plus près et pour que nous la projetions telle quelle sur un monde pas du tout préparé à voir la choses sous cette Lumière-là.
Oui, je prends une distance critique par-rapport aux événements sociaux d'octobre, mais croyez-moi, c'est une distance encore très raisonnable par rapport à ce que je pourrais faire. Mon entrée #112 est plus mesurée que vous ne le pensez.
Si vous avez bien compris La Révélation d'Arès et consentiez à y réfléchir à nouveau, vous le verrez facilement.


02nov10  112C29
Je découvre avec cette entrée que le 15 janvier 1974 "le Surnaturel vous a prêté une âme pour que vous puissiez voir et entendre", puis vous avez commencé votre pénitence pendant le printemps 1974, mais je découvre encore que, si votre âme n'était pas prête à entendre et voir le Message du Créateur le 2 octobre 1977, le Surnaturel vous a peut-être à nouveau prêté une âme pour que vous puissiez l'entendre. En tout cas, quand le Surnaturel vous a abandonné le 22 novembre 1977, l'âme qu'il vous avait peut-être prêtée pendant les théophanies se résorba et de cela vous êtes sûr puisque vous vous êtes activé à créer votre propre âme depuis lors.
Cet aveu est touchant pour moi.
Je vous en remercie Frère Michel.
Votre aveu témoigne de votre humilité active.
Pratiquante de l'église catholique, mes premières lectures de La Révélation d'Arès m'avaient conduite d'abord aux veillées 32 et 17. J'apprenais par elles que le Coran était Parole de Dieu, que Muhammad disait vrai en affirmant que Jésus n'était pas Dieu, que Jésus avait créé son âme pour devenir Christ et que chacun de nous naissait sans âme, puisque l'âme ne naît pas du ventre de la mère mais de la vie de l'homme déjà né (Rév d'Arès 17/3).
Je me suis préoccupée de créer mon âme, de la sentir cailler (Rév d'Arès xxxix/10), résistante comme le lait transformé en fromage compact; une façon de mettre de l'ordre, du calme à l'intérieur de soi et sentir une direction.
La Révélation d'Arès n'est pas compliquée à comprendre, mais elle fait appel à un retour de notre sensibilité, étouffée par la religion qui nous clôt les yeux et les oreilles (3/2). Cet effort là n'est pas facile parce qu'il creuse profondément en nous. Comme vous l'avez écrit : "La Révélation d'Arès n'est pas un refuge, mais un exode."
Vous nous faites comprendre que vous nous aimez, que vous nous stimulez vers cet exode; même quand nous croyons faire beaucoup, nous sommes loin de ce que le Père attend de nous. Je constate cela avec tristesse, il faut se redresser sans cesse (Rév d'Arès 1/1).
Marcelline


02nov10  112C30  
En résumé, la Parole nous appelle à un pragmatisme éternel que les discours "politico-psycho-esoterico" ont du mal a admettre, puisque le "réalisme" scientifico-materialistico-mesurable" en laboratoires "agréés", donc indiscutables et d'une fiabilité "éprouvée" n'approuvent pas, parce que c'est pas "passé à la télé".
Je caricature un peu, mais bon tant que des théophanies ne feront pas l'objet d'une télé réalité en direct au "prime time", la "masse" aura des doutes...
Donc, effectivement, d'autres canaux se révèlent nécessaires, notamment le contact d'être humain à être humain sans l'intermédiaire d'écrans filtrants anesthésiques.
Eric J. (des Bouches du Rhône)


03nov10  112C31
Vous allez me dire que ce n'est pas le sujet.
Pourtant...
Vous commencez votre entrée 112 par "J'ai retrouvé l’un de mes témoignages. Il remonte à une vingtaine d'années, mais sa valeur est perpétuelle "
En janvier 2011, dans deux mois, il y a 37 ans que Jésus vous est apparu ; j'imagine que vous avez accumulé un nombre considérables de témoignages, de notes, de pensées, en 37 ans.
Quand vous aurez disparu — plaise au Ciel que vous restiez avec nous longtemps encore ! — j'imagine qu'on retrouvera un nombre impressionnant de notes et d'écrits de votre main jamais publiés. Cela pourra faire l'objet d'une édition spéciale, mais qui réalisera ce travail d'édition ? Un pool d'enquêteurs impartiaux et neutres ? Un pool d'enquêteurs partiaux qui profiteront de ce moment pour faire disparaître de vos pensées ce qui gêne les dominateurs, les princes du culte religieux, politique et intellectuel ? Votre famille qui fera disparaître tout ce qui peut l'embarrasser ?
Vous avez 81 ans. Il y a là une disposition que vous devriez déjà prendre testamentairement.
Lorraine


Réponse :
Ce n'est pas vraiment le sujet, en effet. Toutefois, je peux répondre très simplement à votre commentaire qui n'est pas non plus complètement hors sujet, puisqu'il cite une phrase de cette entrée #112.
On ne trouvera pas grand chose — pour ainsi dire rien — de ma main après ma mort, parce que, contrairement à ce que vous croyez, j'écris très peu et le peu que j'écris, je ne le conserve pas, même si je ne l'ai pas publié.
Quand j'aurai disparu, on ne trouvera quasiment rien dans mes tiroirs en dehors de ce que vous avez lu dans La Révélation d'Arès, "Le Pèlerin d'Arès" ou ce blog, que je rédige directement sur l'ordinateur. Il arrive certes, peu souvent d'ailleurs, qu'une idée me vienne loin de mon ordinateur, en voyage ou la nuit; je la note alors sur un de mes carnets, si j'en ai un à ma portée. Je ne conserve pas ces carnets une fois qu'ils sont pleins. En partant d'Arès en 1992 j'ai brûlé je ne sais combien de carnets, considérant que soit j'avais publié les notes qu'ils contenaient, soit, si je ne les avais pas publiées, elles étaient sans intérêt. Je n'avais pas le temps de relire tout ça. Je suis sans cesse pressé par le temps, j'ai toujours trois fois plus à faire que je n'ai le temps et la possibilité de le faire.
Je ne prépare pas le culte de ma mémoire comme font les grands hommes, soucieux de leur vivant de l'image qu'ils laisseront morts. Ma personne ne m'intéresse pas beaucoup. Non que je me méprise, puisque curieusement le Créateur a cru bon de ne pas mépriser l'homme que je suis et l'a choisi comme témoin du Surnaturel — saurai-je jamais pourquoi ? —, mais je me limite, par nature autant que par la force des choses, à la mission que j'ai acceptée de remplir.
Dans le cadre de ma mission, il y a aussi mes lettres, bien sûr, mais ce ne sont que des lettres, des ailes blanches, dit La Révélation d'Arès (xvii/11, xxv/4-6) voulant dire qu'elles mourront avec le faucon (xvi/14-15, xLv/20) qu'elles avaient porté, élevé dans l'air l'instant de son vol terrestre.
Je ne suis pas écrivain. Un écrivain a, j'imagine, un irrésistible besoin de jeter des idées, ébaucher, brouillonner ou achever sa pensée sur le papier ou aujourd'hui dans un disque dur. Il écrit compulsivement et garde normalement tout, puisque sa raison d'être est là. Autrement dit, la conservation de son écriture participe de son instinct de conservation.
Je ne suis pas dans ce cas. Je n'écris pas par goût de l'écriture. D'ailleurs, avant 1974 je n'écrivais pas, je n'avait nulle envie d'écrire. D'écrire quoi, d'ailleurs ? Ingénieur, je remplissais des fiches de calcul, je traçais des abaques, je rédigeai des mémoires à caractère scientifique ou technique et toute cette paperasse a disparu. Ecclésiastique, j'écrivais très peu dans l'exercice de mon sacerdoce et n'écrivait probablement rien d'intéressant.
Après 1974 — j'avais déjà 45 ans — je me mis à l'écriture seulement par nécessité, parce que, rejeté par la société, me retrouvant tout seul privé de porte-parole et de représentant, je ne pouvais faire connaître le Surnaturel dont j'avais été témoin et son Message, que par tracts dans ma mission de rue, par lettres dans ma "mission postale" comme je l'appelais, ou par articles dans "Le Pèlerin d'Arès" à partir de 1978.
En général je rédige et publie sans brouillon, sur l'instant, d'un seul jet, en corrigeant sur place, s'il y a lieu.
Quand je fais un brouillon — fait rare  — je me débarrasse du brouillon et des notes dont le brouillon est parti une fois réalisée la publication.
Il est rare que je tombe sur un brouillon non utilisé et, alors, c'est par hasard, parce que ce brouillon s'est trouvé conservé fortuitement, a été laissé accidentellement au fond d'un tiroir. C'est le cas pour le témoignage cité dans cette entrée #112. Mais, une fois publié ici, ce témoignage est passé dans la déchiqueteuse. Pas plus de place ici pour la paperasse que pour la poussière, que sœur Christiane enlève au chiffon ou à l'aspirateur ! J'habite un appartement, je n'ai pas de place pour archiver sauf le strict nécessaire, utile ou obligatoire (factures, papiers des impôts, etc.) dans quoi je ne place pas mon propre scribouillage.
Si, il y a un manuscrit que j'aurais dû conserver sur disque dur. Hélas, figurez-vous que je ne le retrouve même pas. C'est un écrit de quelques centaines de pages: le récit du Surnaturel et de ma vie dans les périodes (1974 et 1977) de ce Surnaturel (1974 et 1977), rédigé en anglais en vue d'édition aux USA sur les conseils pressants d'Américains qui m'avaient dit en gros: "Les Américains, sauf exceptions, ne sont pas attirés par une bouquin comme The Revelation of Arès, mais ils seront friands des récits de l'événement merveilleux que vous avez vécu. Commencez par là !" J'ai changé deux fois d'ordinateur depuis que j'ai effectué ce travail, qui était d'ailleurs inachevé, et je pense que j'ai perdu ce dossier lors d'un transfert de données.
Que voulez-vous ?! Je suis tout seul dans mon petit coin pour assumer une tâche considérable, universelle. Nous nous répartissons les tâches, ma fille Nina et moi, et le travail de Nina, déjà très occupée, n'est pas concerné pas ce que j'écris. De toute façon, même si ce manuscrit a disparu, ce n'est pas un drame. Les hommes ne seront pas sauvés ou perdus, parce qu'ils auront lu le récit du Surnaturel et connu ma vie et mes pensées personnelles dans cette période. Ils seront sauvés s'ils accoimplissent le Message du Surnaturel et cette Parole que, par contre, je n'ai pas cessé de la publier et d'en parler.
La présente réponse est, comme tout ce que je publie, rédigée d'un seul jet, sans notes, ni brouillons, ni archives encore moins.


03nov10  112C32
Je trouve que cette entrée 112  " fugace Surnaturel, fugace terrestre " a un parfum différent [des autres entrées?].            
On dirait que tout à coup la réalité sociale nous rattrappe et que l'arèsien et le non-arèsien se mêlent tout à coup dans une espéce d'étourdissement ou d'éblouissement qui donne mal à la tête.
L'articulation entre le probléme des retraites (et par extention toutes ces difficultés sociales) et le surnaturel fugace n'est pas facile à suivre et il faut un grand effort de lecture pour la saisir.
Concernant les gréves et manifs je suis d'accord avec le frére Michel, on ne peut pas maintenir le statu quo des retraites. Il faut travailler plus longtemps puisqu'on vit plus longtemps et il faut bien trouver l'argent quelque part ....
Et certes vous avez raison  l'ouvrier français est très protégé, trop peut-être, mais tout le monde n'est pas cheminot, ni employé d'EDF, ni conducteur à la RATP, qui pour conduire une rame de métro gagne une fortune...
Mais au delà des retraites un vrai malaise social s'installe. Les gens me semble t-il ne manifestent pas que pour les retraites.
Derrière la manifestation de la retraite se cache le ras le bol des gens qui voient leurs économies se fondrent, l'inquiétude s'installer et les grosses entreprises faire des énormes bénéfices.
Ce qu’il faut faire c'est créer des emplois. La mondialisation, dernier stade du capitalisme empêche de créer des emplois en France. Si par exemple les chemises que achetons étaient fabriqués en France au lieu d'être fabriqués en Chine, si l'industrie du textile était rapatriée en France, ne serait ce qu'en partie, le probléme des retraites serait en grande partie résolu.
Certes je sais vous n'oubliez pas condition humaine, vous ne faites même que penser à elle, mais vous la regardez de trop haut.
yve.bar   


03nov10  112C33
Vous répondez à Charles dans 112C18: "Mais il me paraît aussi évident que vous êtes manipulé par la politique (…)"
Cela m'a renvoyé à ma pénitence.
Je ne crois plus dans la politique, je suis plus dans la politique ou la religion depuis bien des années à la suite de votre enseignement, mais je me suis rendu compte qu'il peut encore m'arriver de tenir des propos politiques.
Notre conditionnement au système est si fort que sortir des modes de pensée qu'il instille insidieusement en nous, en permanence, est d'une très grande difficulté et exige un effort de "déculturation" et une vigilance sur soi-même permanents. Cet affranchissement n'est jamais acquis tout comme se délivrer d'un péché n'est jamais définitivement acquis.
Sortir du conditionnement politique ne relève pas simplement d'une option intellectuelle, c'est intégrer à sa vie une autre pensée, un autre état d'être et de vivre qui se tire de la Parole de Dieu redécouverte à la lumière de votre enseignement, c'est-à-dire dans une dynamique d'accomplissement, celle de la pénitence.
À une époque, j'ai seulement cru en vous. Je vous ai suivi tant bien que mal, avec beaucoup de difficulté. Des années plus tard, je constate simplement que je n'ai depuis rencontré personne, ni aucune pensée, ni aucun auteur qui ait poussé la notion de changement de l'homme, la révision de sa vocation et de ses perspectives aussi loin que vous le faites.
Un ami, à qui je parle régulièrement de La Révélation d'Arès, me disait dernièrement: "Finalement, ce que tu me racontes, ça relève de la super-utopie." Je lui ai répondu: "Oui effectivement, une utopie telle qu'elle constitue selon moi, une des preuves que sa source n'a pas pu être inventée, fut-ce par un homme super-intelligent."
Un des Patrick de la Région Parisienne


Réponse :
Vous pourriez aussi répondre à cet ami ce que répondait Théodore Monod à ceux qui lui reprochaient de poursuivre une utopie: "L'utopie n'est pas l'irréalisable, mais l'irréalisé."
En paraphrasant Monod, j'ajouterais: La super-utopie n'est pas le super-irréalisable, mais le plus urgent à réaliser, parce que cela va être à terme une question de vie ou de mort pour l'humanité.


03nov10  112C34  
Un pont dans le froid (de) toi à Ma Main (Rév d'Arès xLiii/9).
Ce pont, dont vous faites déjà probablement partie par votre vie et votre enseignement, comme les prophètes qui vous ont précédé, est profondément et solidement ancré dans l’humanité par votre exemple et votre intelligence prophétiques.
Mais gare ! Le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) déjà présent dans notre humanité lourdement déspiritualisée pourrait bien survenir en tempête, et c’est à nous, vos compagnons, de faire en sorte que les piles terrestres de ce pont ne soient pas sapées par l’inconscience de l’homme redevenu animal pensant et destructeur de sa propre divinité.
Votre entrée est salutaire en ce sens que nous ne disposons pas comme vous de l’expérience du Surnaturel.
Quand bien même certains d’entre nous pourraient frôler cette Réalité, jamais ces frôlements ne pourront atteindre la dimension de votre rencontre du Surnaturel et surtout ils n’auront pas comme origine la Volonté du Père de former un prophète pour le temps qui vient (Rév d'Arès 16/10).
Je retrouve dans votre entrée 112 les perspectives proprement cosmiques que j’ai découvertes, lors de la transmission de votre enseignement et qui ont paradoxalement ancré ma foi dans ma chair. Ramener de temps en temps devant notre esprit la matérialité des origines et des fins eschatologiques de l’humanité n’est pas superflu.
Vous dites en effet : "Le Surnaturel est, c’est vrai, absent de mon regard depuis trente-trois ans, mais il n’est pas, lui, absent de la réalité ; il m’a prouvé qu’une autre Vie est accessible, vaut la peine que je gravisse ses sentiers pour une ascension difficile, mais qui m’épargnera de mourir bête… bête et Bête (Rév d'Arès 322/14, xxxiii/6)." Or, quant à nous, le Surnaturel a toujours été absent de notre regard et le restera jusqu’à notre mort. Ce n’est que par votre exemple terrestre et votre enseignement spirituel que nous pouvons pressentir les vibrations, les appels, les nœuds qui parcourent la lourde, longue amarre montée du Fond (Rév d'Arès XXXiV/7-9) longtemps avant Adame (Rév d'Arès Vii/1) à travers l'Eau de Dieu, et disparaissant dans les soutes profondes et obscures des fins dernières » à laquelle vous comparez la Vérité, dans l’avant-propos (Ville) du "Pèlerin d’Arès 1991-1992" [et dans l'avant-propos de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas."].
La Vérité est surnaturelle bien plus que naturelle dans notre monde de pêcheurs et il n’y a que le miel que vous faites en mâchant la poussière des mensonges et des illusions débités par les bègues (Rév d'Arès Xii/4-5) que nous pouvons devenir des frères forts et faire la race (terme bien dangereux à utiliser aujourd’hui !).
Dieu merci, il n’y a pas que ceux qui sont sensibles à l’éventualité de l’existence du Surnaturel qui contribueront au changement du monde en bien, mais je vois à cette sensibilité deux avantages qui peuvent devenir deux moteurs de pénitence et de moisson :
Le premier consiste en l’humilité qui découle du simple constat que l’immensité, la beauté, la munificence du Surnaturel que vous rapportez dépasse infiniment ce que nous sommes devenus. Cette humilité ne se fait pas par dépréciation ou constat d’échec ou d’impuissance, elle émerge naturellement de la conscience de l’absolu de Dieu, de Son Amour, de Son Intelligence, de Sa Bonté. Ètre humble n’est plus alors un effort, mais l’effet du simple bon sens qui discerne entre la petitesse humaine et la sublimité du Créateur, de sa Création et des perspectives qu’Il offre à l’humanité. Car la conscience de la petitesse devant le Tout Puissant renvoie à la potentialité de croissance de l’homme, son enfant, et à l’espérance de dépassement qu’il porte en lui : L’humilité est joie ! Frisson de transcendance, chanté si superbement par Victor Hugo dans son poème "Magnitudo parvi".
Le deuxième moteur est celui de la déculturation. Se "surnaturaliser", c’est se déculturer par une pénitence qui prend l’Image et Ressemblance (Genèse 1/26) comme Direction de Certitude. De la même manière, la puissante relativisation de nos repères par la Vérité et par le témoignage que vous faites de sa manifestation surnaturelle amène naturellement à se dégager des repères "banals" (c’est-à-dire contraints) qui font notre quotidien.
Les théophanies et le cortège de substance et d’histoire divines qu’elles charrient fauchent toutes les philosophies et toutes les psychologies, montrent que leur savoir et réflexion tiennent des disputes du siècle (Rév d'Arès 22/12) et que l’on peut se suffire de se désaltérer de la Parole (Rév d'Arès 32/9) sans avoir besoin d'autres nourritures indigestes, pourvu que l’on prie et que l’on accomplisse la prière, c’est-à-dire qu’on fasse pénitence et moisson. Nous partons alors d’un point de départ radicalement différent. C’est l’Exode dont vous parlez, mais c’est aussi un nouveau monde qui s’ouvre à notre devenir, et c’est encore de la joie, la joie de tout recommencer dans un enthousiasme de petits enfants (Mathieu 18/3), mais lucide. « N'ayons pas de credo, mais une pensée claire », dites vous encore dans l’avant propos du "Pèlerin d’Arès 1991-1992" qui précède "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas".
Le Surnaturel et Sa Parole peuvent paraître irrationnels, ils sont mille fois plus sensés et cohérents que la psychanalyse qui, improuvée aussi, représente pourtant aux yeux des sociétés occidentales des fondamentaux de pensée tellement irréfutables que la loi dispense les psychanalystes des preuves de leur compétence. Ce privilège ne nous sera pas accordé. On nous accusera plutôt de mensonge, d’illuminisme, de folie ou, pire encore par une loi que d'aucuns souhaiteraient accoucher, de "manipulation mentale".
Mais, notre esprit chevillé à la référence du Surnaturel que vous nous transmettez, faute de pouvoir cheviller notre chair au Surnaturel lui-même, nous pouvons avancer vers nos contemporains dont les valeurs et les repères s’effondrent lentement mais surement (retraites, revenus, loisirs, confiance dans les institutions…) pour leur proposer d’autres valeurs et repères, spirituels mais tellement plus "porteurs" et qui remplaceront peu à peu les planches pourries du système.
Grace à votre inlassable et multiforme témoignage de ce Surnaturel qui vous habite, nous pourrons assumer le "continuel va-et-vient entre surnaturel et terrestre, entre les sentiments de possible et d'impossible et aider les hommes à assumer de vrais espoirs" !
Désidérius Faber


03nov10  112C35  
Quand j'ai lu votre entrée 112 "fugace surnaturel, fugace terrestre" c'était encore les cortèges de manifestants dans la rue et je fus frappé par ce courage, dont parle Edmond [112C28], que vous aviez de faire face à la tempête du moment en déclarant haut et fort, mais sur fond de Surnaturel — c'est en somme Dieu qui a écrit cette entrée 112 — que les réalités et les alarmes étaient toutes différentes de celles "braillées" par les grévistes.
Vraiment, ce que vous dites a de la gueule !
Ce qu'ils "braillaient", c'était d'une grossièreté, lourderie, bref, d'une connerie (pardonnez le mot) qui m'ont cloué. J'avais déjà vu et entendu (ou même participé, eh oui) des manifs pas reluisantes, mais aussi nulles que celles-là jamais encore. J'ai dû lire votre réponse à Edmond pour avoir une idée de ce que le système des retraites pouvait avoir "d'injuste". Je n'ai rien, rien sur les pancartes ou dans les mégaphones des meneurs de cortèges, rien lu ou entendu qui dise simplement ce que vous dites: "C'est injuste parce que simplement ceci et cela."
Pourquoi cette absence d'argumentation lisible ? Était-ce seulement un coup de colère sans raison ? Ça voulait simplement dire: "Sarkozy, ôte-toi de là qu'on s'y mette à ta place !" C'était une tentative de prise de pouvoir en foutant la frousse (plutôt en tentant de foutre la frousse) au Président à et son gouvernement.
Je crois que c'est pour cette raison que Ségolène Royal a appelé les lycéens à manifester aussi. Elle a dû se dire: "Les arguments des syndicats dans les cortèges sont tellement cons et nuls, les étudiants vont y ajouter un peu, ne serait-ce qu'un peu d'intelligence et on aura peut-être une chance de provoquer un nouveau Mai 68."
Ça n'a pas marché, mais ils ont tenté.
Oui, vraiment vous avez apporté de la Lumière dans une nuit délirante de bêtise et de gueulantes. Et quand on pense à une grève totale de 33 jours du port de Marseille ! Qu'on m'explique à quoi ce désastre économique a servi !
Ce qui m'a frappé c'est que ces manifestations brutales, pour ne pas dire violentes, et stupides n'effrayaient plus personne dans la population. Vous seul, mais pratiquement pas lu, avez dit qu'il y avait danger et surtout une solution plus intelligente aux peur et colères populaires du moment. Tout le monde comprend mieux pourquoi on n'est pas près, côté media, de vous amener devant un micro ou une caméra de télé.
Plus vous livrez votre pensée prophétique sur ce blog et moins les media ont envie de vous inviter, parce que je parie qu'ils vous lisent. Vous élevez le débat très haut, mais même très haut, vous avez l'extraordinaire intelligence de présenter les choses les plus divines d'une façon lisible, claire, vraiment compréhensible pour la masse.
Vous êtes un homme dangereux pour le système.
Vous arrivez à parler d'un débouché spirituel pour l'homme sans faire de sermon. Vous dites les choses si clairement que chacun a l'impression d'être plus intelligent quand il vous a lu.
C'est formidable, cette photocopie du Surnaturel sur papier humain que vous su faire ici.
Stéphane U.


04nov10  112C36  
Équipée depuis peu en informatique, j'éprouve une grande joie de pouvoir vous joindre ainsi.
J'ai découvert votre blog et je le trouve remarquable.
Votre âme lumineuse fait preuve de prouesses de toutes sortes pour répondre à tous ces frères assoiffés de Vérité.
C'est genial !
La Source est bien là qui s'écoule inlassablement de la "vielle fontaine".
Nous les hommes du temps qui vient, nous ne vous remercierons jamais assez.
Je vous embrasse de tout mon cœur.
Une soeur fidéle et persévérante dans son ascension spirituelle.
Maïté du Sud-Est


Réponse :
Ce commentaire n'a rien à voir directement avec l'entrée 112 "fugace surnaturel, fugace terrestre", mais je le publie, car j'explose d'une joie singulière en vous retrouvant ici après un si long silence, vous qui étiez autrefois si fidèle au courrier.
Votre subite apparition confirme que mon blog, outre qu'il nous attire graduellement plus de sympathisants, qui souvent commentent, fait aussi réapparaître par-ci par-là des frères et sœurs qui se sont éloignés pour des raisons diverses (déménagements, maladies et mises sous dépendance, problèmes familiaux et professionnels, tiédissement de la foi sous la pression sociale, familiale, amicale, etc.), quand ils acquièrent un ordinateur et un abonnement Internet évidemment.
Les personne avec un ordinateur et une adresse Email représentent moins de 20% de mes correspondants habituels, contrairement à ce que mes frères enthousiastes d'Internet semblent s'imaginer. Je leur dis quelquefois: "Ne croyez pas que l'Internet soit entre Pèlerins d'Arès le terrain de communication idéal et universel ! En France, tout le monde ne pratique pas l'Internet, loin de là. En tout cas, minoritaires sont ceux de mes correspondants qui ont une adresse Email et encore ! ils ne consultent pas ou consultent rarement leurs boîtes de courrier électronique."
Mon meilleur exemple d'allergie à l'informatique est ma propre épouse, sœur Christiane. Elle a un ordinateur, puisqu'elle fait la comptabilité, mais n'ouvre jamais l'Internet (sauf depuis peu et uniquement pour lire mon blog, qui est l'unique URL figurant dans ses "Favoris"; oh! elle n'encombre pas les disques durs du réseau), ayant, comme elle dit, "un dégoût naturel pour ce medium sur lequel il paraît si facile de mentir et de faire du mal."
Mais vous, Maïté, vous me donnez une grande joie et même vous tombez bien, puisque depuis plusieurs mois je viens dans votre région pour aider une de nos mission du Sud à améliorer son apostolat et à prospérer. Prenez contact avec cette mission, que vous connaissez bien, puisque nous nous y sommes vus autrefois, et l'on vous dira quand nous pourrons nous rencontrer là-bas. Bientôt, je pense.
Encore merci pour votre commentaire.


04nov10  112C37  
Il me semble avoir compris, si tant est que j'ai retenu quelque chose de votre enseignement, que c'est le comportement quotidien et la mise en pratique des valeurs "fondamentales" c'est à dire "bibliques" au sens très large, c'est-à-dire monothéistes révélées, ou pour le moins humanistes, qui pourront apporter le bonheur éternel.
Encore un concept "surnaturel" cette notion d'éternité, alors que tout biologiste pas trop obtus peut aisément le concevoir s'il considère que toute matière vivante a pour origine les molécules fabriquées par la conséquence du Big-Bang, venant lui même d'on ne sait pas encore où...
Tout ça pour dire que c'est pas les défilés qui rendent heureux indéfiniment, même si quelque part ils peuvent avoir l'apparence d'un désir de fraternité et de justice.
Eric J. des Bouches du Rhône [voir 112C30]


Réponse :
Il est rare que je publie coup sur coup deux commentaires d'une même personne.
Vous avez déjà commenté, récemment, comme on peut le lire en 112C30, mais ici vous révélez ou semblez révéler soudain un tel risque d'écart entre votre pensée et le sens de ce blog, entre votre rationalisme — vous parlez de "biologiste", de "Big-Bang", etc. —, entre le Fond de La Révélation d'Arès et donc de mon enseignement et la direction que prend votre recherche d'une Voie spirituelle hors du rationalisme, que je pense utile d'intervenir aussitôt.
En parlant de "valeurs fondamentales, c'est-à-dire bibliques... monothéistes révéles... pour le moins humanistes" vous mélangez beaucoup de choses et dans ce mélange vous allez du mal à progresser. De la Bible et donc des rapports entre la Bible, livre vaste, hétérogène, caviardé, émendé et trafiqué par l'homme, où l'on trouve tout et pas mal de contraires du tout, et La Révélation d'Arès, Parole précise qui ramène ce tout à la notion de bien accompli, vous semblez n'avoir qu'une notion vague, en tout cas assez vague pour être risquée.
Les choses ne sont pas si compliquées.
La Voie de votre salut personnel comme du salut du monde auquel participe votre salut personnel, telle que la montre La Révélation d'Arès est très simple :
Ce n'est pas ce que vous croyez mais le bien que vous faites qui vous met sur la Voie du salut.
Quelles que soient votre foi ou votre absence de foi, votre religion et votre prière, etc. (voyez la liste, Rév d'Arès 25/6), c'est seulement votre pénitence = en aimant, en pardonnant, faisant la paix, cherchant l'intelligence spirituelle et vous rendant libre (10/10) de tout préjugé (y compris de tout préjugé biblique, humaniste, rationaliste, etc.) que vous retrouvez en vous l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27) et contribuez à recréer votre personne et le monde pour l'éternité.
Mais peut-être vouliez-vous tout simplement dire cela avec d'autres mots, d'une façon que je n'ai pas comprise. Si c'est le cas, cela montre une fois de plus que je ne suis pas très futé et je vous demande partdon.


05nov10  112C38
Une information lue [dans le journal] :

"30 millions d’emplois ont été détruits par la crise mondiale, a estimé le
Directeur général du Fonds Monétaire International, Mr Strauss-Kahn.
Selon lui, près de 400 millions d’emplois sont menacés au cours des prochaines années."

Nous devons prendre conscience que le problème urgent n’est pas celui des retraites ou celui du trou de la Sécu, mais celui du PARTAGE du travail.
D’ailleurs, Dieu parle du travail mais pas des retraite, car le travail est bon à l'ouvrier et il en reçoit son salaire (Rév d'Arès 16/8).
Par manque de travail des millions de gens meurent de faim... et une nouvelle fournée se prépare.
Il me semble qu’à cela existe une solution utopique, mais urgente, que l’homme retrouve le courage d’utiliser ses mains : Fortes sont la main, la roue (Rév d'Arès xxvi/21.
Dernièrement, j’entendais : "Il n’y a pas si longtemps, en septembre les gens faisaient les vendanges. Maintenant ce travail disparaît, car une seule personne avec sa machine, fait la récolte."
Hélas, la machine ne contribue pas à combler le trou de la Sécu et celui des retraites ! Et en plus le patron (ce pourri, n’est-ce pas ?) va faire travailler la machine quand l’ouvrier aura fait ses 35 heures, parce que lui en fait le double.
Bernard R.


05nov10  112C39  
Je suis de ceux qui suivent ce blog sans être ce que vous appelez un Pèlerin d'Arès ou un pénitent.
D'autres blogs s'expriment avec courage contre la bêtise..."la bête et Bête (22/14, xxxiii/6)"... les idées qui mènent non toute la masse, dont je suis moi-même un atome, mais une partie de la masse aujourd'hui. Mais vous, vous le faites non au nom des idées de droite, des idées "facho-réacs" comme dit Anonyme (112C2), mais au Nom du Très-Haut, au nom de l'idéal le plus sublime que peut retrouver l'homme : retrouver sa divinité.
Enfin... la bêtise dont je parle n'est pas bêtise pour tout le monde, parce que les incitateurs à la grève et aux troubles sociaux ont leur idée derrière la tête qui ne s'exprime pas du tout dans les cortèges: Faire la révolution et prendre le pouvoir. C'était particulièrement visible ce mois d'octobre.
Vous, vous efforcez de vider la marmite de bouillon doxal dans duquel nous mijotons, particulièrement dans la période de revendication sociales, de revendications, que nous venons de traverser et qui n'est pas finie, puisque sept centrales syndicales appellent à de nouvelles grèves et manifs du 22 au 26 novembre en précisant que, cette fois, ce ne sera pas que pour les retraites, mais aussi pour les salaires et la pénibilité.
Cela revient, comme chacun l'a compris, à un mouvement politique pour mettre M. Sarkozy et le gouvernement en difficulté en vue des prochaines élections. Une fois de plus, il faudra éviter de se déplacer, car les transports seront évidemment affectés.
La question, à ce propos, qui viendrait à l'esprit : Pourquoi un homme comme vous n'est-il pas entendu ? Pas par tout le monde, évidemment, parce que l'église a dégoûté les gens de la foi, mais par un bon nombre d'hommes de cœur ?
Poser la question est y répondre: Vous secouez la doxa en haut de son cocotier. Elle est encore bien accrochée, et malgré sa masse énorme — c'est la culture populaire — elle tient, mais quand même, se disent les pouvoirs de gauche ou de droite, elle pourrait bien se décrocher un de ces jours à force.
René L.


Réponse :
On m'a beaucoup reproché d'utiliser des mots peu communs considérés comme "inutilement intellectuels" et je m'efforce aujourd'hui de leur trouver des remplaçants en français quotidien, ce qui n'est pas toujours heureux, car il y a beaucoup de mots "inutilement intellectuels" qui n'ont pas de synonymes.
Alors, je souris en lisant votre commentaire, parce que vous employez un mot: doxa, et l'adjectif dérivé: doxal — "bouillon doxal", belle image ! —, que j'ai toujours évité d'employer, parce qu'il est un de ces termes encore plus "inutilement intellectuels", puisque rarissime, mais qui ne sont remplaçables que par des périphrases — Périphrase, ouille ouille! encore un mot "inutilement intellectuel".
La périphrase de doxa, c'est "la masse des opinions reçues sans discussion comme des évidences naturelles dans un règne mental donné". Dans un cas quatre lettres. Dans l'autre cas une centaine de lettres et espaces.
Vous dites "culture populaire", périphrase plus courte, mais qui n'est pas la plus exacte.
Eh oui, les manifs d'octobre (et probablement celles que vous annoncez en novembre) manifestent la doxa du milieu mental des "travailleurs", comme disait Arlette Laguiller, que nous espérons remplacer un jour lointain par la Vérité que nous donne La Révélation d'Arès.
C'est ce transfert de doxa à Vérité la difficulté prime de notre mission. Mais la difficulté n'est qu'apparente, parce que dans son immense Sagesse le Créateur ne nous envoie pas convertir, c'est-à-dire faire passer le monde de la doxa à la Vérité, mais moissonner dans la masse doxale les humains chez qui, souvent sans qu'ils s'en doutent, la Vérité, de toute façon semée depuis la Genèse, a germé. Ensuite, ce petit reste de bon grain germé recultivera, par effet de voisinage, la masse doxale et, un jour, ce sera le Jour.
Nous manquons d'autant moins de courage dans cette mission, qui demandera des générations, que nous ne sommes pas seuls, nous le savons. Des légions de saints tout équipés (37/7) nous accompagnent. L'intérêt de cette information sur ce qui nous accompagne est double:
Primo, elle est exacte. Secondo, elle fait rigoler la masse doxale, qui nous considère comme des doux dingues, et qui de ce fait ne prend pas garde à nous tandis que nous avançons doucement.
L'intérêt de cette information est même peut-être triple: Tertio, si elle lit ce que je viens d'écrire, la masse doxale — dont Anonyme, que vous citez (102C2), est l'archétype — ouille ouille! encore un mot "inutilement intellectuel" — va rire encore plus fort et nous laissera plus tranquilles encore pour circuler et moissonner le bon blé au milieu d'elle.


05nov10  112C40
Ce n'est pas ce que vous dites des retraites qui m'a interpellé dans ce poste.
Je vous suis depuis longtemps maintenant et je connaissais votre point de vue sur ce dossier épineux. Point de vue que je partage. Même si je pense que pour un grand nombre de ces manifestants, c'est d'abord la peur de l'avenir autant que la joie de se retrouver dans la rue avec l'espoir confus de pouvoir changer les choses, qui les ont fait descendre dans la rue.
Quand vous parlez avec les hommes et les femmes, à part, dans un contexte apaisé, vous vous rendez compte qu'ils savent que cette situation (l'État-providence) ne durera pas. D'ailleurs, beaucoup de ces personne convaincues qu'il faut se battre pour conserver "les droits acquis" prennent individuellement leurs dispositions (achat d'une maison, placements, retraites complementaires...), pour s'assurer une retraite "confortable", quand ils en ont les moyens.
Il y a comme un divorce dans cette société, entre ce que l'homme pense, ressent et construit individuellement et ce qu'il manifeste collectivement. J'ai davantage entendu dans ces "braillements" comme un baroud d'honneur lancé à l'Histoire et au monde.
Les français qui ont manifesté ont peut-être voulu s'ennivrer une dernière fois de "l'esprit révolutionnaire" dont ils se réclament alors qu'ils sont devenus très majoritairement conservateurs. Je ne m'explique pas autrement la faiblesse des arguments lancés par les manifestants contre le projet du gouvernement — projet nécessaire et très en dessous de ce qu'il faudrait vraiment engager comme réformes — et, en définitive, leur faible impact sur le cours des choses (la loi a été votée in fine).
Ce qui s'est passé en France ces dernières semaines nous montre à quel point ce système politique est dans l'impasse : Le bien et la vérité ne peuvent pas sortir d'un débat contradictoire fut-il "démocratique" ou "républicain".
Le pire dans tout cela, c'est que ce sont les jeunes — avenir de la société — qui vont subir le poids de cette situation d'inertie. Car dans 10 ou 20 ans les retraites de leurs ainés pèseront lourdement sur leurs revenus (au train où vont les choses, on prévoit en 2015 1,5 actif pour 1 retraité, et en 2050, 1 actif pour 1 retraité). Le clash que l'on prépare en refusant de regarder les choses en face, ce n'est pas un clash entre droite et gauche, patrons et ouvriers ou gouvernants et gouvernés. C'est un clash entre générations.
Mais j'en viens à ce que je voulais écrire au début. Le mot qui m'a touché dans votre poste c'est "l'extrême peur et curiosité" que vous avez ressenti face à un évènement tout aussi "extrême". C'est peu dire que le Surnaturel nous surprend toujours et qu'il est complètement hors de notre cadre de pensée et de vie... et pourtant si proche !
Quand votre article a paru, je m'interrogeais justement sur le caractère extrême de certaines manifestations artistiques et attitudes sociales et humaines qui se font de plus en plus nombreuses dans notre monde aujourd'hui, mais qui hélas, tirent l'homme le plus souvent vers le bas, et ne sont que des exutoires qui lui permettent de tenir dans un monde qui uniformise et emprisonne chaque jour davantage la liberté et la créativité. Je me disais que si Dieu s'est manifesté de manière extrême (en venant lui même après vous avoir envoyé Jésus transfiguré), c'est peut-être pour répondre à ce besoin qu'à l'homme aujourd'hui de provoquer en lui même des chocs, ou plutôt parce qu'il n'est plus capable de percevoir et de ressentir les choses que dans des oppositions violentes et brutales. Son regard et sa sensibilité se sont emoussés au point que Dieu doit faire montre d'une certaine Force pour intéresser l'homme. N'a t-il pas fait de vous son Messager fort (Rév d'Arès 26/7) ? Je retiens de votre article que c'est votre "extrême curiosité" qui vous a fait tenir face à l'évènement que vous avez subi et dont vous avez été témoin. Et que c'est un point d'espérance pour nous tous, car elle vous a permis de surmonter une "extrême peur".
Il y a dans le contact avec l'extrême la recherche et la possibilité d'un dépassement.
Le monde produit de l'extrême peut-être parce qu'il sent confusément que ce à quoi il est appelé est extrêmement différent de ce qu'il vit aujourd'hui.
Reste que ce à quoi nous invite La Révélation d'Arès, c'est davantage à l'extrême mesure, à l'extrême douceur, à l'extrême paix et à l'extrême pardon, en bref, au Bien extrême, qu'à l'extrême mal dans lequel l'homme est en passe de se complaire. L'homme n'a pas encore complètement anéanti son intérêt pour le Tout-autre (même s'il le manifeste parfois curieusement), ni sa capacité à se resaisir.  Mais ce n'est pas dans les effusions de masse qu'il trouvera son Salut (pour revenir au sujet de votre entrée, les manifestations sur les retraites). C'est dans la recherche et la manifestation de son extrême individualité.
Je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre. Je n'ai pas votre aisance pour manier les mots. Contrairement à vous, je dois revenir longuement sur ce que j'écris pour m'assurer de ne pas dire de bétises, corriger les fautes et, même après maintes relectures, j'ai toujours l'impression d'être en déçà de ce que je voulais dire.
Mais suivre votre blog et y participer est un moyen de me maintenir en éveil et de me sentir relié à vous et mes frères.
Je vous remercie de poursuivre avec autant de générosité ce blog, riche comme une mine.
Éric Souldigg


05nov10  112C41
Les humains qui peuplent la planète alternent entre bien et mal du matin au soir et 365 jours par an.
Nous, nous sommes maintenant conscients que tout ce mal qui est fait met  l’homme en danger ainsi que la planète, et conscients qu'il ne sera jamais résolu par l'homme politique, mais par l'hommes qui choisira de faire le bien en lui et autour de lui continuellement.
Notre mission de Pèlerins d'Arès, c’est de faire prendre conscience à qui voudra nous écouter qu’il faut changer en bien et retrouver la Vie spirituelle (pénitence et moisson).
Croyants, humanistes ou athées, ne voient plus l’importance de réfléchir à fond sur eux-même pour y discerner le mal et les dégâts qu’il provoque, où s’ils le voient, ils ne  travaillent pas forcément à se changer.
Les Pèlerins d’Arès croient et changent en bien grâce à La Révélation d’Arès et de l’enseignement du prophète Mikal, afin de détruire définitivement le mal en eux, ce qui prendra du temps — Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Nous devrons nous armer de patiente, d’enthousiasme, de foi dans l’homme pour dépasser toujours le fugace terrestre.
Chaque nouvelle entrée de ce blog nous fait prendre un peu plus de Hauteur, de Lumière et fait mieux vivre Dieu en nous, dans notre faible lumignon (Rév d’Arès 32/5).
Nous sommes liés les uns aux autres et nous devons nous aider à sortir de cette souffrance, parce que l’espoir d’une autre vie, est dans ce Message.
Dans les revendications des grévistes (concernant les retraites) les hommes trouveront toujours des causes pour être "braillard et haineux" parce qu’aucune politique ne pourra satisfaire tout ce qu’ils demandent. Nous sommes tous uniques et nous avons des désirs, des besoins qui sont différents.
Dans la Bible l’exemple de l’ouvrier de la onzième heure est parlant. Quand les hommes se plaignent d’avoir travaillé toute la journée au même prix que ceux qui ont travaillé une heure, la Parole nous dit : Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux de mon bien ? Faut-il que tu sois jaloux de ma bonté ? (Matthieu 20/14-15)
La Parole divine est sur un autre plan que celle des hommes vivant sans spiritualité.
Accepter la différence du prochain et dépasser la jalousie, pour enfin vivre l’amour fraternel, nous y arriverons; si nous vivons tout ce que nous comprenons de cette Parole et, jour après jour, nous évoluons dans cette intelligence spirituelle retrouvée.
Il ferait bon de se souvenir que Dieu a donné à l’homme l’amour, l’intelligence, le corps :
Je lui ai donné la chair, les entrailles et les os pour échafaudage (Rév d’Arès 17/2) pour qu’il reconstruise en lui l’homme global corps, esprit et âme (17/7).
Qu’est-ce que nous avons fait de tous ces merveilleux dons que le Créateur nous a donnés ?
Avec le don de liberté l’homme peut recréer le miracle, le miracle de se sauver en construisant son âme. Il en a le pouvoir, il peut  faire ce chemin du bien pour son bonheur et celui des autres.
Simone L.


05nov10  112C42  
"Et nous, Pèlerins d'Arès, sommes-nous prêts à faire comprendre à ce peuple que son vrai bonheur ne sortira pas d'une retraite à 60, 62 ou 67 ans, mais d'un concept et d'une pratique de la vie complètement différents ?"
Serions-nous à notre place dans ces manifestations avec une pancarte signalant à ceux qui veulent bien nous lire que le bonheur est ailleurs, que s'engager dans une pénitence, qui une joie pour les hommes pieux, est moins lourde que le souci de l'usurier, plus légère que le joug du riche et du puissant (Rév d'Arès 28/25) et qu'au bout du compte nous goûterions au vrai bonheur ?
Comment apporter des arguments spirituels à des gens assommés de slogans politiques mieux qu'en défilant à leurs côtés pour être lu et entendu ! Peut-être parmi ceux-là se trouvent-ils des épis mûrs qui voudront savoir qui nous sommes ?
Mais je suis partagé, car notre mission est avant tout une moisson d'âmes et je me suis demandé si le contexte des manifs se prête à la moisson dans ces grands bains de foule très encadré ?
Pascal L


Réponse :
Ma réponse est non.
Il faut respecter la liberté de conscience, d'opinion et d'expression de nos frères humains et ne pas tout mélanger.
Il me paraîtrait inconvenant que nous profitions des actions engagées par d'autres pour leurs idées et espérances socio-politiques pour lancer nos propres actions de nature spirituelle, même s'il y a entre les deux actions un lointain point commun humaniste : la recherche du bien de l'homme.
Souhaiterions-nous les voir, les syndicats, dans la rue se mêler à nos missions spirituelles pour lancer leurs propres idées politiques ?
Non, bien sûr. Ne faisons pas aux autres ce que nous ne voudrions pas qu'ils nous fassent.
Par contre, brandir nos pancartes depuis le trottoir en direction de la manifestation qui passe, pourquoi pas ? C'est quand même à bien réfléchir, car alors les manifestants peuvent prendre ça pour de la "réaction" politiquement parlant, voire même pour de la provocation.


09nov10  112C43
Pêle-Mêle (n°..?) par datzoom
Superbe entrée, inspirée et.. nécessaire (comme toutes les autres, j'imagine) !
Content de vous savoir en bonne santé Frère Michel! ô yeah !!
Merci à la sœur ki vous posa cette question concernant vos écrits personnels !
Toujours surpris ke les frères et sœurs oeuvrent dans l'audiovisuel... "Je me souviens d'un homme "habité" — se balançant d'une jambe sur l'autre — qui missionnait en free-style à la fnac des halles." Vous avait entendu au Cirque d'Hiver (Paris)"
Mort de LOL [?] à la lecture du témoignage "les cheminots" :  "izont du halluciner !"
Enchanté par le billet "Tolstoï" !
Ravi de voir le syntagme "doxa" ( "le frère Michel cite Roland Barthes dans la maison de la Sainte Parole à Arès ; le lendemain à la radio dans le car BOOM !  Attentat à St Michel à Paris baby !
"Sur Internet l'épouse du prophète ne lit que son blog !" Tu m'étonnes ! LMAO ! [rire]
* & **: "archives ou engrammes du clan m" [?]
Une question tout de même — de s & c — mais à laquelle il faut répondre tout-de-go sans détours, si possible, frère Michel : Y a-t-il de la malice en Dieu ? Est-il malicieux ? Fait-elle [la malice] partie ici ou là de sa Grâce, de sa Lumière, de sa Puissance, de sa Sainteté ?
et bien le bonjour aux frères et sœurs visibles ou invisibles du monde entier !
datzoom


Réponse :
"Y a-t-il de la malice en Dieu ?"
Oui. Seulement Il l'a totalement neutralisée en Lui. Il n'exerce plus que sa Bonté. J'explique:
Puisque moi, l'homme, je suis l'image et la ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27), le Créateur a en lui toutes les qualités et tous les défauts que j'ai, c'est-à-dire le meilleur et le pire et tout ce qu'on peut trouver entre le meilleur et le pire, dont la malice.
La différence fondamentale entre le Céateur et moi, la créature, l'homme, c'est qu'il a, le jour où Noé et sa famille sortirent de l'arche (Genèse 8/16-18) décidé de ne plus jamais exercé sa malice — méchanceté, malignité — sur la terre à cause de l'homme et de ne plus jamais frapper les vivants (Genèse 8/21), et que depuis ce jour il s'en est tenu et s'en tiendra désormais à la Bonté absolue. Ce n'est pas le cas de l'homme, qui exerce toujours sa malice — méchanceté, malignité — et ce retard qu'a l'homme sur Dieu s'appelle péché. C'est à combler ce retard que La Révélation d'Arès appelle l'homme.
L'effort de passer du pire au meilleur ou, si vous préférez, de la malice à la bonté, s'appelle pénitence dans La Révélation d'Arès.
Maintenant, si vous entendez par malice facétie, humour, alors oui, le Créateur a de la malice.
La Révélation d'Arès est pleine de malice. Exemple :
Le singe, de ses deux mains il mange;
l'homme a une main qui mange, une main qui donne,

(Mais Moi) Mes deux Mains donnent (Rév d'Arès xxviii/18).



Concernant la doxa, ce n'est pas moi qui ai utilisé ce mot ici, mais René L. (112C39). Je n'ai fait que repéter le mot dans ma réponse à ce commentateur.
Certains dictionnaires citent Roland Barthes comme origine du mot, en effet, mais j'avais entendu ou lu ce mot, très rare, sur les lèvres ou sous la plume d'autres hommes, au lycée, à l'université, bien avant d'avoir vu les ouvrages de Roland Barthe apparaître dans les raysons de librairie.
Je pense que Roland Barthe n'a fait, par son exceptionnel prestige, que livrer ce mot au monde intellectuel en général en attendant qu'il se popularise et passe dans le langage courant où, à mon avis, il a sa place. Je ne lui connais pas d'équivalent, rien qui résume en quatre lettres tout ce que signifie doxa.


09Xxx00  112C44  
Le surnaturel (pardonnez-moi si je l'écris avec une minuscule; ça ne m'empêche pas de croire en Dieu et dans La Révélation d'Arès) et le terrestre sont fugaces, tout du moins en apparence, mais la grande différence entre eux tient à tout autre chose.
Le terrestre est un vol, larcin, pillage, continuel, et le surnaturel ne l'est pas.
Qu'est-ce que les manifestants CGT, CFTC, FO et compagnie réclamaient? Qu'on subtilise, qu'on vole à quelqu'un, n'importe qui — ils disent "aux riches" mais ils se foutent à qui on le volera — l'argent qu'il faut pour leur assurer à eux, les "travailleurs", la retraite à 60 ans. Les "travailleurs" ont des revendications parfaitement égoïstes et même à la limite, ils se verraient très bien ne plus travailler mais toucher salaire.
C'est pourquoi nous les anarchistes, nous ne participons pas à ce genre de manif.
Pour nous anarchistes — oui, je suis anar — l'impôt et même la taxation sociale est un vol. La différence avec le vol dans le Code Pénal est que c'est un vol énorme, tellement gigantesque que même le Code Pénal (conçu et écrit par les voleurs) ne l'envisage pas, que même le pire malfrat (sauf peut-être Fantomas) n'en rêverait pas. Les retraites (d'ailleurs incroyablement inégales) sont payées à partir d'un vol colossal. C'est la confiscation violente — tu paies pas ? Je saisis tes biens ! — par les hommes d'État de la propriété de la population bêlante. Une société saine déboucherait sur une notion plus saine de la retraite:

Que chacun économise toute sa vie sur ses revenus, n'importe lesquels, de quoi assurer sa vieillesse !
La Révélation d'Arès, vous l'avez souvent expliqué, préconise la reprise en main totale par l'homme de son propre destin. La reprise en main de son destin à la retraite y compris.
Les manifestants — sauf les naïfs qui croient encore à la lutte sociale comme d'autres naïfs croient encore au pape — sont des cyniques qui se foutent complètement d'où vient l'argent, pourvu qu'ils aient l'argent. Eux, ils veulent simplement être officiellement agrégés à la liste des privilégiés (politiciens, fonctionnaires, militaires, etc.) qui profitent du vol général en toute impunité. Vous avez déjà vu des manifs CGT, CFTC, FO et Cie réclamant comme en octobre, avec autant de violence, de "haine" comme vous dites (la fermeture du port de Marseille pendant 33 jours est un excès de pure haine), un traitement plus juste des vrais pauvres? Parce que des vrais pauvres il y en a. Non, jamais vous n'avez vu les syndicats défendre la vraie misère... et moins encore la vraie misère morale.
Je parie que vous ne vous souvenez pas de moi, mais moi je me souviens bien de vous.
Je vous connais assez pour savoir que si vous avez "déploré la mission sociale" dans laquelle les missionnaires se sont égarés, c'est parce que vous ne pouviez pas dire sans tout de suite attirer sur vous les représailles des "acteurs sociaux" d'en-haut (pouvoirs) comme d'en-bas (syndicats) que s'il fallait faire une "mission sociale", ce n'était pas une mission de genre syndico-politique à la mode, mais la vraie lutte sociale, de fond: Homme, reprends ton destin en main complètement ! Homme, assume-toi ! Homme, chasse tes envies et tes rancunes égoïstes, de "classe", et développe ton amour, ta générosité, ton pardon — ta pénitence — et tu n'auras plus besoin de gouvernement, d'impôts, de lois, de manifs !
Norbert


Réponse :
Je crois bien me souvenir de vous.Votre prénom, Norbert — si vous ne signez pas votre commentaire d'un prénom d'emprunt — n'est pas si courant que je vous aie oublié. Je me souviens des heures, au début des années 80, passées ensemble à refaire le monde dans ce qui était alors la petite exèdre de la Maison de la Sainte Parole.
Oui, vous proclamiez votre anarchisme. Vous aviez découvert de La Révélation d'Arès l'anarchisme et, bien que le côté spirituel et pieux du Pèlerinage vous gênaient, pour ne pas dire vous répugnaient au début, vous reveniez chaque année à Arès, et je vois aujourd'hui que de cette époque-là vous avez gardé la foi que j'ai pu faire naître en vous.
J'en suis très ému.
Vous êtes de ceux et celles que ce blog fait réapparaître.
Mais ne réapparaissez pas pour redisparaître ! Rejoignez notre mission !
Effectivement, si je lançais mes frères et sœur dans une vraie mission sociale, comme nous Pèlerins d'Arès pouvons la concevoir, ce serait une mission sociale de totale libération de l'homme de tous les pouvoirs — commençant par le pouvoir du péché — qui l'enchaînent et non une mission sociale au sens "syndico-politique" comme vous dites, qui est fondée sur la malice pour reprendre le mot du commentateur précédent (112C43), que je n'identifie pas, quoiqu'il semble lui aussi bien me connaître.
L'un des outils principaux de la malice est le mensonge, qui est, si l'on y réfléchit bien, le péché prime, le péché-type.
Or, ce monde, y compris le petit monde des syndicats qui n'est qu'un petit miroir de l'immense monde politique, est indiscutablement fondé sur le mensonge.
De ce fait, si nous nous lancions dans une mission sociale vraie, ce serait celle dénuée de mensonge qui ressort bien de vos apostrophes: "Homme, reprends ton destin en main complètement ! Homme, assume-toi (= Ne laisse pas les pouvoirs t'assumer) ! Homme, chasse tes envies et tes rancunes égoïstes, de "classe", et développe ton amour, ta générosité, ton pardon — ta pénitence — et tu n'auras plus besoin de gouvernement, d'impôts, de lois, de manifs !"
Mais il y a un temps pour tout sous le soleil, comme dit Qohélet (l'Ecclésiaste dans la Bible catholique) et nous ne sommes pas encore assez forts, notamment pas encore assez pénitents, en qualité comme en nombre, pour placer notre mission à ce niveau. Pour le moment, je laisse cette mission sociale vraie en contrepoint, sachant qu'elle est discernée par ceux qui écoutent bien la musique de La Révélation d'Arès.
C'est du moins mon sentiment actuel qu'il nous faille exercer cette prudence, mais je me trompe peut-être. Peut-être faut-il maintenant y aller.
Je me demande quand-même si nous ne donnerions pas à ce monde pas finaud, tout fait de stéréotypes, de truismes, de clichés, l'impression que nous nous classons parmi les mouvements politiques, alors que nous ne plaçons notre foi et notre espérance pas plus dans les princes du culte politique que dans les princes du culte religieux.
Je pense qu'il faut procéder par ordre. Nous expliquons ce que nous entendons par pénitence. Cela me paraît un stade nécessaire avant que nous expliquions ce que nous entendons par mission sociale vraie, parce que celle-ci repose sur le pénitence de l'homme. Si nous ne procédons pas ainsi, nous déspiritualisons la mission sociale, nous trahissons notre engagement.


13nov10  112C45
Frère Michel, merci,
Je remercie aussi Norbert pour cette intervention. Ma réflexion est très proche de la sienne.
De mon côté, je réfléchissais à utiliser le mouvement politique "le Parti de Gauche" afin de donner un départ à l’approfondissement de ce qu’il promeut: "La Révolution Citoyenne", pour l’amener à une "Civilisation Fraternelle".
Je n’en suis qu’au début, ce début est en ligne mais — personne n’en à l’adresse [URL] —, encore trop plein de fautes d’orthographes et avec un grand besoin de remaniement.
Mais, dans votre réponse à notre frère Norbert vous vous demandez si le moment était venu ou pas "d’y aller". Je pense qu’il est temps de se préparer très concrètement à pouvoir "y aller" dés que le moment sera le plus opportun.
Je vous laisse [en document attaché] un petit début de ce que j’ai fait pour que puissiez si vous en avez le temps et que vous le trouviez nécessaire,  me dire ce que vous en pensez.
Vous pouvez ou non publier ce commentaire, qui arrivé à son terme ne me semble plus être, je crois, au bon endroit. Je me sens toujours un peu gauche,
Je le suis surement, mais bon, faut faire avec.
En tous cas, Frère Michel, je suis de tout cœur avec vous.
François J.


Réponse :
J'ai parcouru le document attaché à votre commrntaire, mais il me faudrait le relire à tête reposée. Je suis en mission loin de chez moi et je manque de temps et d'aisance (ordinateur portable peu commode).
Il me semble seulement que vous affaiblissez la devise "Liberté, Égalité, Fraternité" en y ajoutant "Laïcité". Ne peut-on être fraternel qu'entre laïcs ? Et entre laïcs et religieux pas de fraternité, pas de liberté, pas d'égalité ?
Je trouve que plus on ajoute à "Liberté, Égalité, Fraternité", plus on donne une impression de restriction, bien qu'il ne s'agisse que d'une devise, d'un vœu pieux.
Et pourquoi pas "Liberté, Égalité, Amour" ?
Mais je livre mes impressions à la diable, faute de temps. Comme, de toute façon, il s'agit d'une devise, d'un vœu pieux et gratuit, non d'une loi, pourquoi ne pas la spiritualiser ? Je trouve que La Révélation d'Arès comporte quantité d'idées qui formuleraient mieux l'idée républicaine sur laquelle vous semblez vouloir asseoir votre projet. 


13nov10  112C46
Je viens d'apprendre que ma grand-mère nous a quittés. C'était une femme exceptionnelle, parce qu'elle a porté jusqu'au bout et sans colère sans haine les plaies de la torture à la gégène pendant la guerre d'Algérie et à l'oppression de son mari.
Ma grand-mère a œuvré toute sa vie pour rassembler et pour rassurer.
À travers son départ je réalise l'absurdité des frontières, des porches de douanes et les murs de ciments du dogme religieux. Je suis coincée dans une souricière, celle de l'administration et des préjugés de ma famille, car je suis une apostasie. Je me suis livrée à la rébellion contre tous les murs de la bêtise humaine et maintenant je suis là !.
L'homme qui se sent humain est un être qui est conscient qu'il vit entre deux frontières, ses bagages sont remplis de la mémoire de ceux qui ont lutté pour briser et effacer les lignes inhumaines.
Vous parlez, prophète Mikal, de fugacité. Oui, le monde est fou ; il prend deux chaises pour une jambe, alors qu'en même temps les cimetières se remplissent de femmes et d'hommes fauchés comme l'herbe dans cette existence fugace.
L'homme ne possède qu'un temps, qu'un soleil, qu'une jeunesse pour se livrer à l'insouciance. Le temps est indéfinissable.
Mikal, vous le prophète de cette génération, le Créateur vous a livré l'essentiel, qu'il faut vivre pour être le charpentier du bien. Il vous a sorti de vos illusions et vous nous avez rappelé que la réalisation de l'âme est l'un plus grand chantier de la vie de l'homme.
Je mesure et j'arrive au milieu d'un vie aussi vulnérable que les feuilles mortes que je foule sous mes pas en automne.
Je me dis que même ces feuilles d'arbre ont eu une existence sur trois saisons. Dieu n'a jamais échappé à sa promesse de gérer sa sublime création. Il donne des deux mains et sa générosité est infinie comme l'univers.
Ma famille m'a raconté qu'à la veille du départ de ma grande-mère, qui était une femme très pieuse et vraisemblablement pénitente, un vent a soufflé très fort, accompagné d'une pluie battante et quand les hommes de la famille l'on porté jusqu'à sa tombe, la pluie et le vent se sont arrêtés et le soleil a illuminés leur prière.
Il est dit que dans la tradition musulmane qu'il faut trois jours pour que l'âme quitte sa dernière demeure de chair et ensuite l'âme salue pour une dernière fois tout ceux qu'elle a connus dans cette existence fugace et il y 40 jours pour la mortification.
Frère Michel, à mes yeux vous êtes l'homme qui m'a permis d'authentifier la Parole comme étant le seul chemin possible pour nous sortir des ombres et pour nous encourager à rejoindre les conseils du Père. Mouhammad, votre Frère qui a vous avait précédé vous soutient pour aider ses descendants à accomplir le dessein d'Allah le Tout Puissant, effacer les frontières, supprimer les haines, alléger les cœurs et encourager le partage des biens terrestres.
Mach Allah,
Hakima


Réponse :
En vous lisant je suis très ému. Merci.


13nov10  112C47  
J’ai passé 18 mois dans un centre de formation géré par la CGT, un QG  identifié sous le label "association", centre de réadaptation professionnelle pour travailleurs handicapés. J’ai dû intervenir auprès de responsables pour leur faire comprendre que nous étions là pour suivre une formation d’agent administratif d’entreprise et non une formation de syndicalistes (certains formateurs pendant les cours faisaient du recrutement).
La formation initiale dure 6 mois, celle-ci a été prolongée à 18 mois. Les stagiaires présents sont reconnus travailleurs handicapés (des handicaps très divers). Le montant de ma formation à coûté à la collectivité environ 115 milles euros et nous étions environ 285 dans ce centre.
Le budget annuel des subventions de l’état versé au centre étant de 10 millions d’euros annuel. Ce n’était pas une formation mais une autoformation: Les formateurs venaient, ils nous donnaient des documents photocopiés et nous demandaient de faire les exercices, sans explication : une mise sous pression qui générait des états de grand stress. On ne les voyait pas souvent: Des cours étaient annulés, reportés. Lors des corrections, ils nous expliquaient ce que nous n’avions pas compris. L’un des formateurs n’avait aucune pédagogie. À plusieurs reprises, il humilia des stagiaires, en fit pleurer, les résistants étaient menacés d'être renvoyés s'ils ne se pliaient pas à leurs exigences, la soumission.
Afin de justifier les 18 mois de formation, ils nous occupaient avec des cours que nous n'avions pas à l'examen. Lors des épreuves nous avions à notre disposition tous les cours que nous pouvions consulter (facile d'avoir le diplôme !), le taux de réussite était donc élevé (du maquillage!). Tout cela pour obtenir les subventions. Lorsqu’une fois par mois nous devions signer la feuille sécurité sociale, afin qu’ils soient payés (un montant entre 3400 à 4500 Euros/mois), je faisais de l’humour : "Je vais écrire à Mr Sarkozy. Je vais faire un deal avec lui: Voilà, ma formation coûte 115 milles euros à la collectivité, je vous propose de m’en donner la moitié afin de créer ma propre activité et l’autre partie pour rééquilibrer la crise économique." Je sais, je suis naïf ! Why not0160? Je n’avais pas en retour des regards d’amour ! On me pria de cesser cet humour.
On nous proposait de participer aux manifestations. Je disais: "Nous sommes dans une situation économique très grave. Ce que vous faites n’arrange rien. Vous êtes subventionnés par l’État et vous allez dans la rue invectiver. Rien de positif ne sortira de cela. C’est le serpent qui se mord la queue !"
Il est évident qu’il y a entre le gouvernement et les leaders des compromissions. Combien de fois ai-je entendu au centre de formation: "Nous sommes des humanistes, des communistes !" S’ils étaient des humanistes simples et vrais, eux ou tous les systèmes sur terre, ils commenceraient à libérer leurs assemblées des princes du culte (Rév.d’Arès 7/4). 80% des ressources des syndicats sont issues des caisses publiques, donc de nos impôts et seulement 20 % des cotisations de syndiqués. Les syndicats sont les partenaires sociaux (syndicats et patronats) qui gèrent les caisses de l’assurance chômage ou de la formation professionnelle. Ce sont eux qui négocient les accords de branche sur les grilles de salaires. D’après des sondages, supprimer les subventions publiques aux syndicats aurait pour effet de se redresser économiquement. Les syndicats hormis les budgets de l’état ont des moyens. La loi  pour les retraites a été votée hier soir. Que de bruit  (Rév.d’Arès vii 8 à 16) pour rien. Dépenses inutiles, manifestations fugaces. Après les retraites d’autres aussi fugaces. Ces polémiques, nous le voyons, ne font pas avancer, mais régresser l'humanité.
La solution: un pur existentialisme. L'homme qui reprend son destin en main, qui entre en pénitence avec ou sans nous, sans chef, et qui œuvre concrètement à la restauration d'Éden en lui et sur toute la terre.
Pour info : Du côté syndicats, ce sont 50 à 60.000 Euros de pertes par jour de mobilisation et par organisation syndicale!
Oui, le monde marche sur la tête, les hommes sont des "lions empaillés".
Dire que le rugissement d’un lion s’entend jusqu’à 9 km ; où sont passé les lions courageux, audacieux, ces hommes nobles, sages, réfléchis, humbles, vertueux ?! Quatre générations ne suffiront pas. Ah ! Si les syndicats invitaient le Frère Michel et une délégation de Pèlerins d'Arès autour d'une table, afin de réfléchir à comment améliorer intelligemment, ce serait l’amorce d’un vrai changement. Ah ! Si tous ceux qui sont à la tête d'associations, de radios, TV libres, etc. nous donnaient la possibilité de nous exprimer, de transmettre la Parole, ils tireraient un immense bénéfice de votre charisme, frère Michel. Redresse-toi, homme (1/1) qui lit ce modeste message !
Qui que tu sois, reprend ton destin en main, deviens un être purement existentiel.
Tu as le pouvoir de créer le mal, le pouvoir de créer le Bien, le pouvoir de l'amour, de te transfigurer, de devenir un christ. Homme, ne laisse personne choisir ta vie !
Tu peux par ta pénitence être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13).
Rejoignez-nous, nous avons besoin de vous.
DB


14nov10  112C48
Je me permets de faire un commentaire sur le commentaire de François [112C45], lorsqu’il signe "de tout cœur avec vous"
Il m’apparraît là que "le tout cœur avec vous" est sentimental, mais que, dans les faits, dans le concret, dans la pratique, "le tout cœur..." n’y est plus. Je m’explique.
Dans ses réponses précédentes, Frère Michel clairement décrit une stratégie de conquête [apostolique] avec des étapes et le pourquoi de ces étapes. En bref :
d'abord, on va en mission dans la rue avec le mot pénitence pour imprégner la société du vrai sens de ce mot [et de ce que sont les Pèlerins d'Arès: des pénitents],
ensuite, la mission sociale vraie sera d’autant mieux comprise que le mot [et le vrai sens] de pénitence auront rejoint les idées ambiantes.
C’est une conquête spirituelle.
Un commentaire comme celui de François et d'autres préconise une conquête de la société parallèle à celle purement spirituelle recommandée par Frère Michel, lequel fait de nous des apôtres, des priants, des pénitents. Le commentaire de François et d'autres part d’une bonne volonté qui demande du travail et qui pense être aussi spirituelle[, mais je m'interroge...] Je ne connais pas le texte du site Internet de François — François que j’aime beaucoup sentimentalement — mais cela paraît être beaucoup d’énergie à côté de la Moisson avec un grand M.
Certes, c'est de ma part un avis personnel, mais je me pose la question suivante: Pourquoi, lorsqu'on se dit pèlerins d'Arès, ne pas penser à unir ses forces dans une direction donnée par le Témoin de La Révélationd'Arès ? Côté spirituel, n’est-ce pas ce Témoin qui a les clés ?
Il est vrai que Frère Michel n’est pas un chef (Rév d'Arès 16/1), donc n’ordonne pas. Il propose, comme un frère parmi les autres, une stratégie de mission...
Mais voilà, Frère Michel n’est en fait pas un frère comme un autre !
Je peux en parler, car je suis tombée dans le piège de la speudo-créativité et cela à répétition tout au long de ces années. J'ai pensé être créative en ayant des projets missionnaires qui se veulent originaux, mais bof ! En fait, je n'ai fait que me priver du prophète, voulant l'épater, le dépasser— Je ne sais pas pourquoi: Était-ce ma culture individualiste ?
Aujourd'hui, je souhaite seulement être efficace, donc me placer derrière le prophète et puis c'est tout.
Christine M.


14nov10  112C49
La puissance de cette entrée 112 me touche profondément depuis sa parution, à tel point que je me sens muette à l'intérieur, comme dépassée, par ce qu'elle exprime.
Sa Beauté, sa pureté, je veux laisser cela intacte comme un joyaux que l'on protège avec précaution. Et puis viennent, un commentaire, puis un autre, puis à nouveau un développement de notre frère aîné, tout cela agit un peu comme des petits filets d'eau, d'une eau pure désaltérante au travers des émergences fugaces de la Vie spirituelle, de la vie où "le crabe" se met à ramper, à muer, à nouveau et la vie reprend pour se recréer.
À une vie quotidienne-terreau une autre Vie, légère mais perceptible avec ses risques, ses fragilités, s'accroche... La Vie entière corps âme et esprit. Et le vaisseau [de l'âme] repart.
Comme bien des commentaires, qui me nourrissent, me fécondent de leur Vie, de leur joie, de leur profondeur, de leur simplicité surtout, le commentatrice [112C46 ?]m'a beaucoup touchée par la simplicité et l'admiration avec laquelle la commentatrice parle de sa grand mère qui vit au travers de ce qu'elle exprime.
Celle -ci me rappelle l'admiration que j'ai gardée en mon âme pour ma grand mère qui était d'un milieu sobre.Elle vivait avec mari, avec peu de moyens financiers. Sa famille était unie, mes deux familles étaient unies, chacun épaulait l'autre. Malgré les soucis du quotidien, les imperfections, il y avait de la joie, de l'amour, il y avait la Vie.
La plupart vivaient sans média, sans radio. Certains allaient chez le voisin [avec] des partitions prêtées ou achetées pour pas cher, parfois recopiées à la main ; les uns chantaient, les autres se parlaient et racontaient la vie. Tous  travaillaient durement, mais on communiquait, on se voyait et il était possible de se dire les choses, ce qui allait et ce qui n'allait pas.
Il y avait bien des moments d'incompréhension, mais la vie avait appris à se dépasser, à ne pas se plaindre; la vie reprenait son cours. J'ai beaucoup appris par ces échanges simples .
Aujourd'hui, je me frotte les yeux et j'ai bien de la peine à comprendre quelle page a été tournée et à quel moment. Que sont devenus ces hommes et ces femmes de l'après-guerre ? Que sont devenus ces gens courageux, aimants et respectueux de l'autre décidés à vivre en paix ? Où sont ces gens de bon sens qui par un regard, une pensée, une aumône avaient tout donné ? Où sont-ils? Où les plaçons-nous dans notre quotidien ?
Devons-nous prévoir de grand discours pour aimer ce qu'ils nous ont légué, travestir par des mots, des discours cette âme qui vit en chacun de nous ? Étaler des chiffres sur une table pour savoir comment s'aimer et pardonner ?
Ne doit-on pas plutôt prendre la peine de se parler, simplement, sans peur et sans détour, pour se reconnaitre vraiment l'un en l'autre ?
N'est -il pas temps de laisser parler le cœur ?
N''y a -t-il pas dans la personnalité du Créateur, une part totale comprenant chaleur, consolation, amour, joie, détente ? Dieu serait-il froid ? 
Pourquoi le Créateur de l'Univers serait-il alors venu physiquement et sonorement parler à l'homme à Arès en Gironde ?
Autrement dit, pourquoi Sa Matière nous aime -telle à ce point ?
Pouvons-nous, en nous écoutant, les yeux dans les yeux, d'âme à âme — braillard ou non, peureux ou non — pardonner, écouter cette matière aimante et rassurer la Vie en nous, ce cœur qui bat et qui est Vie et matière tout à la fois ?
Est-il possible de s'aimer simplement comme Dieu nous aime ?
Le Père, lui, nous dit: "OUI, c'est possible"  .
Alors aimons-nous, pardonnons et cessons de conjecturer !
Danièle G.


14nov10  112C50  
Je suis de l'avis de Charles [112C19], même s'il y va un peu fort dans le sens lutte sociale, et de François [112C46].
Vous, frère Michel, en déviant, c'est-à-dire en orientant la mission "tout spirituel" sur des bases irréalistes comme pénitence, changer le monde par la foi, prière pour accomplirVictoire (Rév d'Arès 10/7) sur le péché intérieur, etc., et pourquoi pas, pendant que vous y êtes, par baptême et mémoire du sacrifice (Rév d'Arès 10/4, 20/7), le Pèlerinage (Rév d'Arès xLi/1-13), au lieu de l'orienter sur une lutte sociale réaliste, vous faites fausse route, vous affaiblissez la mission.
Bien sûr, La Révélation d'Arès prescrit la pénitence (les rites (prière, baptême, mémoire du sacrifice), le Pèlerinage), mais c'est pour la vie spirituelle personnelle, intérieure du Pèlerin d'Arès grand P ou du pèlerin d'Arès petit p.
Pour la mission, ce ne peut pas être autre chose que la mission sociale dans une société complètement laïcisée où plus personne ne parle de croyance intime et où l'espérance, quand elle existe, du salut et de la vie après la mort se cache dans l'esprit et même dans le cœur de l'homme de la rue. Pour cet homme-là seuls des objectifs concrets, sociaux, sont perceptibles.
Pour ma part, je continuerai ma mission sur des thèmes réalistes comm je le fais depuis quinze ans.
Vous égarez vos frères non dans l'erreur (tout ce que vous dites est vrai), mais dans une action publique idéaliste (chimérique aux yeux du public) sans issue.
Je ne peux pas recommander au public auquel je parle la lecture de ce blog qui nous fait passer pour des nostalgiques de la vie contemplative. Nous sommes là pour construire un monde nouveau.
Non signé


Réponse :
Vous ne signez pas ce commentaire, mais par votre adresse de messagerie je vois qui vous êtes.
Vous faites de la "mission sociale réaliste" depuis quinze ans, dites-vous ? Je n'ai pas entendu parler d'un seul nouveau frère ou d'une seule nouvelle sœur que vous ayez, par votre "mission sociale réaliste" pendant quinze ans, rallié à notre assemblée.
Si vous estimez votre mission "réaliste", convenez avec moi que, comme moisson, elle est tout à fait inefficace.
Voilà pourquoi : Parce que votre "mission sociale réaliste" n'est pas la misson d'un homme qui se réclame de La Révélation d'Arès. Le public auquel vous vous adressez le flaire ou l'entrevoit et même le voit, si ceux auxquels vous avez parlé ouvrent La Révélation d'Arès  et, sans même le lire, le parcourent trois minutes, ils comprennent qu'il s'agit d'une livre saint, que le fond de ce livre est spirituel d'un bout à l'autre et se demandent pourquoi vous les serinez à contresens avec un idéal socialiste ; ils trouvent ça bizarre ou même suspect.
Il est temps que vous montriez ce que vous êtes: un croyant, un pénitent (du moins, je l'espère), un homme du temps qui vient, qui est un temps spirituel !
Il est temps que vous cessiez de vouloir "faire sérieux et raisonnable" (c'est ce que disent certains partisans de la "mission sociale") en reprenant les thèmes de la presse de gauche ou des syndicats, parce que contrairement à ce que vous espérez, vous n'êtes pas bien vu de cette façon. Le mélange des genres est généralement très mal vu.
Certes, l'homme de la rue opine rarement à l'idée de pénitence ; il hausse les épaules ou vous rit au nez, mais, croyez-moi, il vous apprécie bien mieux ainsi, en sachant ce que vous êtes: un croyant qui a choisi la pénitence comme sentier vers les Hauteurs Saintes, qu'en étant un janus qui montre une face socialiste en cachant sa face spirituelle. Pour l'homme de la rue vous êtes un rombier branché qui cache un bigot.
Ceci dit, si vous pensez avec ferveur que la mission qu'inspire La Révélation d'Arès ne peut s'exprimer qu'en termes politiques, syndicalistes, écologistes, etc., vous avez mal lu La Révélation d'Arès ou votre vocation propagandiste n'est pas celle apostolique d'un Pèlerin d'Arès. Dans ce cas, rien ne vous empêche de fonder une mission d'esprit "lutte sociale réaliste" — c'est votre liberté — ni même de dire que vous vous inspirez plus ou ou moins de La Révélation d'Arès, mais ne le faites pas au nom des Pèlerins d'Arès, au nom du Fond, des principes spirituels que rappelle cette Sainte Parole, principes qui relient entre eux les Pèlerins d'Arès, le petit reste de pénitents, principes qu'ils viennent chaque année rafraîchir au Pèlerinage.
La mission spirituelle n'ignore pas les réalités sociales, puisqu'elle s'adresse à la société, mais le mal sur lequel nous attirons la conscience publique n'est pas spécifiquement celui que dénonce la "lutte sociale réaliste". Le mal que nous dénonçons est beaucoup, beaucoup plus que ça ; c'est le mal absolu opposé au bien absolu. Nous sommes bien au-delà des problèmes de société auxquels vous réduisez votre mission depuis quinze ans.


15nov10  112C51  
Fugace spirituel et fugace terrestre, mais plus fugace encore la foi ou plutôt le courage de la foi.
Le commentateur 112C50 oublie de signer, mais je sais aussi qui il est, reconnaissable par ses arguments que je connais et qu'il ne cache pas, car il a été et est encore, je vois, très critique de vous.
Mais pourquoi n'admet-il pas plutôt — ce blog n'est pas un forum, mais je m'adresse à Non-signé si le blogmaster le veut bien — qu'il n'est pas du tout à l'aise dans le spirituel et la piété et qu'il préfère parler de La Révélation d'Arès en gauchiste engagé (je crois qu'il est plutôt écologiste, admirateur de Kohn-Bendit) qu'en croyant de dépassement ?
Il pourrait simplement avouer qu'il est croyant, mais pas disposé pour la dévotion spirituelle et vous demander conseil pour orienter sa moisson personnelle dans un esprit philanthropique ou social (les soucis quotidiens du gagne-petit). Vous avez toujours admis qu'il pouvait y avoir des "familles d'affinités" différentes dans l'assemblée.
Mais je sais (et Non-signé sait) que vous entendez par "affinités" des affinités de méthodes, mais pas d'interprétations. Pour vous il n'y a qu'une interprétation de La Révélation d'Arès: Elle invite l'homme à se spiritualiser, pas à en rester à la politique, parce que faire dans la "lutte sociale", c'est quand même en rester à la politique et servir les caciques politiques: Besancenot, Kohn-Bendit, Aubry, etc., les princes du culte de gauche. Vous diriez la même chose des princes du culte de droite. C'est évident dans votre réponse [112C50], très claire sur la fin, quand vous dites: "Nous sommes bien au-delà des problèmes de société auxquels vous réduisez votre mission depuis quinze ans."
La "mission sociale" est de toute façon et dans tous les cas réductrice par rapport au Fond de La Révélation d'Arès.
J'approuve ce que dit Christine M. [112C48] et je peux faire exactemen le même aveu: "Je suis moi aussi tombé dans le piège de la speudo-créativité tout au long de ces années. J'ai pensé être créatif en ayant des projets missionnaires qui se veulent originaux, mais bof ! En fait, je n'ai fait que me priver du prophète."
Bof


Réponse :
Je n'ignore pas, bien sûr, que c'est parce que qu'ils se sentent ridicules en parlant d'idéal spirituel, de pénitence, d'âme, etc., que beaucoup de missionnaires ont versé dans la "mission sociale". Ils se sentent plus à l'aise et même chargés d'une mission humaine des plus hautes en reprenant les termes d'espérance de l'idéologie de gauche. J'ai toujours laissé mes frères penser et pratiquer leur mission à leur idée et m'en suis mêlé aussi peu que possible, parce que, d'une part, j'ai toujours considéré avec humilité que les autres étaient aussi capables, voire même plus capables que moi dans le domaine pratique de l'apostolat, même si je n'adhère pas personnellement à tous leurs projets, et d'autre part, je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1). Si je suis intervenu au début des années 2000 pour prier l'assemblée de ramener au "tout spirituel" l'esprit de leur mission, c'était par devoir, parce que le prophétisme de Vérité est ma tâche fondamentale.
Je ne vois pas, d'ailleurs, ce qui empêche un missionnaire de se placer sur le terrain "social" pour souligner l'urgence de la vie spirituelle.
Dans les années 90 je me suis trouvé dans une ville de France où un couple de frères allaient par les rues avec des tracts tout "syndico-politiques," comme dit un des commentateurs.
Je leur dis: "Pensez-vous que votre souci de justice sociale par l'argumentation politique traduise le sublime Message d'Arès? Vous le trahissez par l'exiguïté même de vos arguments."
Ils me répondirent à peu près ce que me dit Non-signé dans son commentaire 112C48: "Il n'y a que ça que les gens comprennent."
Je répliquai en substance: "Pensez-vous que Jésus et le Père à Arès nous ont envoyés à un monde qui aurait compris depuis longtemps la Parole et qui l'auraient seulement un peu négligée ? Non! Mon peuple ne comprend plus, crie déjà le Créateur par la bouche d'Isaïe! C'est pourquoi notre mission est difficile. Parce que notre foi n'a pas ou n'a que très peu de points communs avec la mentalité rationaliste et idéologique en vigueur. C'est un difficile retournement des esprits que nous sommes envoyés faire. C'est un travail dont on sort les bras bleuis quand on a accepté La Révélation d'Arès et qu'on s'est engagé comme moissonneur."
Je relus rapidement leur tract et je conclus: "Vous êtes des hommes et rien ne vous empêche de citer des hommes que vous croyez être les seuls guides que, selon vous, les assoiffés de justice sociale — les gens — reconnaissent, mais citez-les pour montrer qu'il y a au-dessus d'eux un meilleur Guide de justice, un Guide suprême qui a pour souci leur Vie totale, pas seulement leur salaire ou leurs avantages sociaux. Écrivez par exemple:
"Oui, le destin de l'homme légitimement assoiffé de justice sociale doit beaucoup à Marx, Jaurès, Jospin (alors premier ministre), la CGT et FO, mais ce ne sont pas les pionniers du destin humain, ce ne sont que les épiciers d'un superproduit: l'humanité, cultivé ailleurs, cultivé au fond de vos tripes, de votre cœur, de votre âme. Votre destin, votre bonheur, le bonheur de vos enfants, ne dépendent que de vous-mêmes, que de l'amour, du pardon, de la paix que vous donnerez, de l'intelligence spirituelle que vous réveillerez en vous, de votre liberté absolue qui seule vous permettra de passer les barrières sociales, les barrières du mal. C'est ce que le Créateur appelle tout bêtement pénitence et salut. Ça ne se trouve pas dans une bénitier, mais en vous-mêmes!"
Je n'ai jamais su si ces deux missionnaires avaient suivi mon conseil.
Tout dernièrement c'est dans le même esprit que j'ai recommandé le libellé suivant à une autre mission, qui, elle, a honoré mon conseil :
"On le voit, la démocratie elle-même ne solutionne plus
l’injustice, l’exploitation, les guerres personnelles et sociales.
La solution est d’une autre nature, spirituelle :
la pénitence non au sens que la religion donne au mot,
mais que La Révélation d’Arès lui donne !
La lutte sociale, même légitime n’a pas vaincu et ne vaincra pas
le mal tant que l’amour n’aura pas transformé le débat
des intérêts en dialogue entre hommes d’âme et de cœur."
Nous pouvons montrer que nous ne sommes pas des rêveurs éloignés des vérités du monde, mais que nous connaissons l'existence d'une Vérité au-dessus des vérités du monde et qui est la solution suprême du mal.


16nov10  112C52  
Je sais que vous êtes en ce moment en mission dans le Sud. On m'a dit sur la Méditerranée. J'espère que ça marche !
Je salue l'homme de 81 ans, qui pourrait s'isoler dans son honorabilité de vieillard sacré dans un palais spirituel comme dans un palais de cristal d'où il rayonnerait par l'esprit, mais qui va encore au charbon, au contact du monde rugueux et sourd.
C'est ce que faisait Jésus, mais il avait 30 ans !
Fugace surnaturel, fugace terrestre, mais pour vous le souci de la moisson n'est pas fugace. Vous êtes incroyablement persévérant. On commence à comprendre, en voyant votre tempérament actif, brave et encore entreprenant à 81 ans, que vous avez dû bouillir dans votre jus, là-bas dans votre prison forcée d'Arès et ensuite dans votre isolement forcé de Bordeaux, en pensant à nos missions nulles et routinières — Vous disiez dans une allocution au Pèlerinage: "Attention à la routine ! En apostolat c'est le commencement de la fin. Regardez Dieu ! Il ne cesse pas de créer l'univers, de l'agrandir. Toute vie spirituelle est création ininterrompue."
Vous avez dû bouillir en pensant à nos "missions sociales". Vous en parlez dans quelques commentaires en termes pas très flatteurs, mais vous avez longtemps respecté ce choix des missionnaires en espérant qu'ils avaient raison et qu'il voyaient mieux que vous ce qu'il fallait faire. Pour finir ces "missions sociales" ont été, comme je vous ai entendu dire cet été en captant ce que vous disiez à un frère dans l'exèdre, "stérilisantes et défigurantes". J'en ai été gelé sur place, parce que j'y avais cru et j'avais cru que vous étiez d'accord avec ce type de mission. Laisser faire, c'est comme être d'accord pour des frères qui oublient que vous ne commandez personne et que vous avez, comme on dit, une obligation de réserve.
Vous avez dû bouillir en attendant qu'on vous appelle pour donner des avis, des conseils et même un coup de main, mais personne ne vous appelait. Vous avez respecté la souverainté des assemblées (Rév d'Arès 8/1), et votre neutralité forcée parce que vous n'êtes le chef de personne (16/1).
Mais, en fin de compte, vous n'avez pas pu vous empêcher d'intervenir dans l'urgence de situations déchirantes, certaines désespérées [...] et pour finir récupérer in extremis une mission dans le Sud à laquelle vous redonnez vie de toutes vos forces spirituelles et physiques. Vous montrez ce que vous êtes: Le prophète dont le prophétisme ne s'arrête pas et que s'il faut se jeter à l'eau pour sortir le noyé, vous le faites sans dépit et sans reproches, vous le faites gaîment.
J'en profite pour poser une question concernant vos répones 112C50 et 51. J'ai l'impression que vous répondez comme s'il s'agissait de convertir le monde, mais ne disiez-vous pas qu'il fallait seulement moissonner les épis mûrs?
F. D.


Réponse :
Bien sûr, quand je parle de mission, il est toujours sous-entendu que je parle de moisson des épis mûrs, de moisson dans le monde déjà semé, mais non de mission de conversion.
Je quitte aujourd'hui le Sud, je reprends la route pour regagner mon bureau de Bordeaux où m'attend beaucoup de travail avant de revenir ici avant la fin de l'année. À votre souhait: "J'espère que ça marche !" je réponds: Oui, ça commence à marcher et j'espère que ça continuera.
Je le répète sans cesse à mes frères et sœurs, avec lesquels je viens de passer plusieurs jours, toute mission est effort, travail, bien préparé d'abord dans l'âme et le cœur, puis ensuite soutenu.
Le tract compte mais est secondaire en tant que papier imprimé ; l'homme qui tend le papier fait partie du tract, est le tract ! Nous missionnons sans relâche sur un seul thème: la pénitence, et sans changer de tract aussi longtemps que durera la campagne actuelle. Donc travail bien préparé dans la foi, la prière, la revitalisation de la Parole au fond de soi, puisqu'on est la Voix du Père, puis travail concerté, persévérant, soutenu, patient et qualitatif, parce que très faible et très lente est toute remontée du spirituel des fonds de la grande mare déspiritualisée du monde.
Il n'y a pas d'autre recette de mission que la foi brûlante,conquérante, bien instruite par la Parole. Tout le reste est modalité, non sans importance, non irréfléchie, mais on ne prépare pas une mission comme une campagne publicitaire ou politique ; la mission c'est d'abord et avant tout l'âme et le cœur qui s'ouvrent au monde dans un Feu continu, non un feu de paille par-ci par-là qui ne réchauffe personne, ni le moisonneur ni le public.
Le spirituel est fugace, le terrestre est fugace, mais seule une mission non fugace, permanente et tenace servira le surnaturel et dégèlera le terrestre.


17nov10  112C53
Les deux messages que vous publiez des sœurs Danièle G. (112C49) et Christine M. (112C48) me réchauffent le cœur. Quand je pense à ce que je voudrais faire de ma vie, je me dis que j'aimerais mieux vous connaître pour changer le monde à vos côtés de près ou de loin en sachant tout l'amour que vous nous portez ; [je me dis] que je voudrais devenir prophète comme vous et ne pas passer par la mort  ; [je me dis] que je voudrais rencontrer d'autres prophètes comme vous et comme plein d'autres que je ne connais pas ou que je connais, mais ils ne doivent pas le savoir ; et [je me dis] que je voudrais être heureux de partager dans la pénitence avec mes frères prophètes une bière, du pain, du vin et de l'huile dans la joie du monde qui change ; [je me dis] que je voudrais que dans mes vieux jours je puisse raconter aux nouvelles générations votre histoire et celle du monde dans son glorieux exode.
Voilà ce à quoi je pense avant d'aller me coucher.
Tony du Val de Loire.


17nov10  112C54
Qui sait si, un jour, les constructeurs d’automobiles ne peindront pas sur les carrosseries des plus belles berlines des slogans tels que PÉNITENCE = SALUT, ou bien des phrases tirées directement de La Révélation d’Arès ?
Sans oublier le présentoir à tracts comme sur la photo ci-jointe .
Dominique de la Côte Vermeil

Voiture de missionnaire


17nov10  112C55  
Dans la vie, ce qui devrait être action enthousiaste — joie et fête comme la pénitence (Rév d'Arès 30/11) —, toute action de foi en Dieu qui a parlé à Arès et d'amour du prochain, devient parfois une source de tourments.
C'est comme ça que si, d'un côté, le surnaturel est fugace, mon spirituel missionnaire à moi est aussi fugace !
C'est ce qui m'arrive chaque fois que je pars à la moisson, d'abord enthousiaste et aussitôt que je suis dans la rue je suis souffrante, transie de peur, au contact du public. Oui, mon courage d'apôtre est fugace. Il fond. Alors, j'agis quand même, mais je suis une mauvaise missionnaire.
En fait, je n'ai pas assez la foi. "Vous ne priez pas assez. Prier comme le prescrit la religion, c'est entrer en soi-même, mais prier comme le prescrit La Révélation d'Arès (35/6) c'est le contraire, c'est sortir de soi, c'est se mettre à la place de Dieu, c'est trouver Dieu en soi, c'est être Dieu," m'avez-vous dit un jour.
Ma peur est, je crois, ce que les psychologues appellent "anxiété sociale" et c'est une émotion paralysante largement partagée dans un monde où les contacts directs entre inconnus ont disparu.
C'est vous, Frère Michel, qui donnez l'explication de cette paralysie. Vous l'avez un jour appelée dans une causerie à Arès "la mort de la communicabilité, un cimetière où les tombes ne communiquent pas, un gros problème pour le moissonneur."
Vous disiez (ça m'est resté gravé dans la tête): "Contrairement à ce qu'on croit, ce monde dit de communication n'est pas un monde de communication ; c'est un monde d'isolés, de monologuistes: Le présentateur de la radio ou de la télévision paraît communiquer, mais c'est faux, vous ne pouvez pas communiquer avec lui. Il vous impose son discours sans réplique possible. Les hommes ont comme ça perdu l'habitude d'échanger."
Je ne veux pas dire que le surnaturel qui vous est apparu a été fugace parce qu'il a été lui-même arrêté par l'angoisse qui saisit Celui Qui parle dans un monde d'incommunicabilité. Il doit être au-dessus de ça. Je dis que vous, vous n'avez pas répondu. Vous avez toujours dit que vous ne pouviez rien dire, comme paralysé. Jésus ou Dieu étaient comme le présentateur de la radio ou de la télé auquel vous ne pouvez pas répliquer ou demander des précisions. Alors, devant votre silence, le surnaturel s'est arrêté de parler. C'est le fugace surnaturel qui répond au fugace terrestre.
Merci pour cette entrée 112 qui me force à reconsidérer mes faiblesses.
Adèle


18nov10  112C56  
Vous ne me connaissez pas.
Je suis des sûrement nombreux pèlerins d'Arès qui ont peur de se montrer, de s'avouer publiquement.
Je suis dans la partie la plus basse, la plus immergée et invisible, de la "masse immergée de l'iceberg humain" qu'a formé La Révélation d'Arès, comme vous avez écrit deux ou trois fois dans des réponses. Iceberg est une image juste: Sa masse immergée est énorme et reste gelée, sa partie émergée est belle et se dégèle, mais est très petite.
J'ai décidé de me dégeler.
J'ai bien relu trente fois l'épilogue de votre belle entrée 112.
J'aime tant cet épilogue que je ne peux m'empêcher de la rappeler ici, par cœur: "J'ai surmonté ma peur du terrestre, parce que j’ai compris que la fugacité du Surnaturel n’a pour cause que mon aveuglant péché [...] J'ai surmonté ma peureuse bêtise terrestre et je me suis mis à la pénitence et à la moisson des pénitents et je n'en démordrai pas. Frères et sœurs, même quand vous croirez viser trop haut, vous serez encore au-dessous de ce que le Père attend de vous. Aidez les hommes à assumer de vrais espoirs !"
Mon père et ma mère, que vous ne connaissiez pas non plus, récemment décédés dans un accident, étaient allé en 1987 à l'Athénée de Bordeaux pour "L'Œil S'Ouvre" et m'avaient parlé du thème de votre conférence: "N'ayez pas peur !" Un thème repris par la pape une dizaine d'annes plus tard (N'importe qui qui vous suit voit bien à la longue que vous tenez le rôle très ingrat de la grande âme dont on s'inspire, mais qu'on ne nomme jamais).
Dans cet esprit, j'ai adapté l'épilogue magnifique de cette entrée 112. J'en ai fait mon premier tract, que je glisse en douce entre les dossiers de mes collègues sur leurs bureaux — Je suis fonctionnaire à la Communauté Urbaine.
Voici mon tract (juste un texte sur une feuille A5):

Surmontons notre peur !
Si le Surnaturel ne se voit plus, c'est à cause de notre aveuglant péché.
L'Histoire n'est est qu'une suite de malheurs, parce que nous courons après un type de bonheur que nous ne trouverons jamais.
Nous sommes perpétuellement insatisfaits ou déçus, vieillissants et mourants.
Surmontons notre peureuse bêtise terrestre !
Mettons-nous à la pénitence et à la moisson des pénitents !
Même quand croirons viser trop haut, nous serons encore au-dessous de ce que Dieu attend de nous.
Assumons de vrais espoirs et aidons les hommes à assumer de vrais espoirs !
(Adapté de l'entrée 112 du blog http://freesoulblog.net/index.html,

blog du témoin de La Révélation d'Arès. Écrivez-lui, il a toujours bon pied bon œil à 81 ans grâce à Dieu: Frère Michel Potay, B.P.16, 33740 Arès)

J'espère que vous recevrez beaucoup de courrier.
Aménophis


Réponse :
Peut-être êtes-vous bordelais, puisque vos père et mère assistèrent à L'Œil S'Ouvre à Bordeaux — Était-ce bien en 1987 ? Je n'en suis pas sûr, mais ma mémoire n'a pas "toujours bon pied bon œil."
Si vous êtes bordelais, rendez une petite visite au local "L'Eau Forte" des Pèlerins d'Arès de Bordeaux, rue Monbazon ! Ce n'est pas très loin de la tour de la Communauté Urbaine.
Surmontez votre peur ! Votre obligation de réserve de fonctionnaire sera totalement respectée, mais vous apporterez au groupe missionnaire de cette ville le réconfort de votre fraternité.
Surmontez votre peur ! La Révélation d'Arès, quand elle convainc, fait souvent subir au lecteur convaincu un racornissement de ses dispositions métaphysiques. Il se cache sous le grand chapeau gris de "l'indifférent monsieur tout-le-monde", comme si brutalement sur son front s'était tatoué: "Je crois dans La Révélation d'Arès." Il n'a pas seulement peur d'être repéré comme pèlerin d'Arès potentiel, il a également peur que sa foi passe par l'entonnoir de la Parole du Père dans la cuvette de la mission active, car pénitence = salut, mais aussi pénitence = moisson de pénitents.
Surmontez votre peur ! Chez nous personne n'est forcé à rien. La plupart d'entre nous, sauf nos novices, ont dissous en eux cet enthousiasme vulgaire qui consiste à ne pas tenir compte de la sensibilité de celui ou celle qui pousse leur porte. Seule votre propre conscience vous forcera peut-être un jour à devenir un pénitent et un apôtre. Je l'espère bien. Alors, vous entrerez peut-être dans ce petit reste que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès 24/1).


18nov10  112C57  
Magnifique entrée comme une confidence glissée à notre oreille. Légère et bonne pour l'oreille du pied corné qui reconnaît les brumes de son Mont analogue, de son Île bleue, par ses propres fugaces incursions vers les Hauteurs en prière ou en pèlerinage. Lourde, déjà, du poids des ans pour le fugace terrestre, à peine quelques battements d'ailes, mais lourde, déjà, d'une vie tout entière ré-orientée, redressée, par ces quelques dizaines de jours en présence du Surnaturel, lestée désormais d'un travail inouï, d'un labeur de géant des temps nouveaux — béni sois-tu prophète pour le don de ta vie ! — malgré et grâce aux aller-retours continuels, aux navettes fugaces, et parfois comme incertaines, toujours insaisissables entre la vie rêvée des hommes et le Réel qui la déchire par endroits, fugace bien sûr.
Quelle est alors, au regard du vieil homme qui peut dire: "J'ai vu Dieu" (Rév d'Arès 37/3)", la réalité des manifestants qui vocifèrent sous sa fenêtre pour leur retraite ? Ne passent-ils pas comme des ombres sur le fond de la Mer inconnue, sans réelle consistance, sans savoir où ils sont ni qui ils sont ? N'est-elle pas pathétique la vaniteuse présomption à vouloir se garantir une pâtée suffisante pour ses vieux jours, fort de "son bon droit", quand le bonheur (réel) ne se mesure pas en années mais en éternité (Rév d'Arès 36/23) ? Mais paradoxe, montagnes russes du spirituel, comment ignorer les vociférations "braillardes et haineuses" de ces frères que nous aimons, puisque nous devons leur ouvrir l'œil pour continuer à ouvrir le nôtre ? N'en déplaise à Anonyme [112C02] je les connais bien moi aussi pour en avoir été. Facho? Réac? Du bruit de bruit. Mots insignifiants. Non valides.
Je me revois le poing levé vociférant contre l'autre, mon frère, le puissant, le riche, le chef, porteur de tous mes maux, totalement aveugle à mon propre péché, irrémédiablement absous à mes yeux par ma faiblesse, ma paresse, ma peur et mon ignorance. Et voilà que du fond du désert (spirituel) où je grouillais avec les autres, peut-être parce que j'avais fait quelques efforts de pénitence sans savoir ce que c'était vraiment, l'écran des apparences se déchire fugitivement dans l'obscurité où j'errais, mais assez pour que se révèle en moi la vérité de mon néant et la possibilité de ma gloire, que Dieu me prête une âme (cette notion de prêt d'âme m'a beaucoup frappé, est-elle, frère Michel, plus qu'une image ?) pour monter au créneau, aider le prophète un temps (L'Œil S'Ouvre au Cirque d'Hiver, Paris, 1988, 1989 et 1990), puis me laisse livré à moi-même, comme abandonné, pour que je poursuive seul, par mon propre effort, mon ascension.
Il m'en aura fallu du temps pour comprendre qu'il n'y avait rien à comprendre, intellectuellement parlant, et que la raison raisonnante est vaine à saisir la Vie, qu'il n'y avait que le vertige prodigieux, fugace, de ma Surnature quand je la réanime en moi et le labeur inexorable, et dérisoire, des jours qui s'ajoutent aux jours, de l'homme soumis au temps.
CRM


Réponse :
Mon frère, je suis très ému en lisant votre commentaire. Merci pour votre témoignage, cet acte de grande humilité, donc de grande lucidité !
Concernant le prêt de l'âme, oui, je parle au sens propre de prêt.
Dans l'état où j'étais en 1974, esprit ecclésiastique étranger à l'Esprit du Surnaturel entré chez moi sans frapper la nuit, non souhaité, méconnaissable, devant qui j'aurais pu m'enfuir au lieu de tomber à genoux, qui d'aspect et de paroles contredisait à peu près totalement ce qu'était alors ma foi d'église, je ne vois pas comment j'aurais pu accepter Jésus et son Message et monter sur le Parvis du Père (Rév d'Arès 2/16) si Celui-ci n'avait précédé ma pénitence en me prêtant une âme, provisoire, en attendant que je fasse le choix libre d'entrer en pénitence et de me créer ainsi la mienne d'âme, plus tard.
Dieu ne force personne à le recevoir ou à recevoir son messager, mais si, dans l'urgence, il veut absolument se manifester, il doit mettre l'homme, même le prêtre qui imagine Dieu tout autrement qu'il n'est et pour qui il est le grand Inconnu, en état de l'accepter. Je ne vois pas comment il peut le faire autrement qu'en collant au témoin une âme imméritée, provisoire donc, puisque c'est l'âme le pont, le vaisseau, nécessaire entre l'humain et le grande Mer de Vérité (voir Veillées 17 et 18).


23nov10  112C58
Le bruit de la rue fait écho aux bruits des palais et des princes.
Il n'y a pas à s'en étonner ou à s'en émouvoir outre mesure.
Ce sont les deux facettes de la même pièce, c'est à dire le matérialisme comme seule base, sans aucune notion transcendantale ni spirituelle.
Mais plus les princes discuteront et légifèreront, plus la rue réagira. C'est pourquoi prendre partie pour l'un ou pour l'autre n'a pas vraiment de sens, spirituellement parlant.
Que les gouvernements successifs le fassent avec "l'apparence" du bons sens ou non, les lois votée par une majorité, "représentative" ou pas, entraîneront toujours des mécontents. 
Et plus ces lois passeront en force, plus la réaction sera violente — effet de boomerang, plus vous le lancer haut et fort, plus il revient vite — et le sentiment d'injustice enflera.
Les uns aveuglés par leur colère, les autres par leurs égos, se battent chacun pour son propre matérialisme, sa propre idéologie, bref, ils battent tous pour leurs propres intérêts. Chacun pense à sa carrière.
Ce sont les deux facettes du même péché, tout le reste — les "justification"s de chaque camp — est  bruit d'homme.
Si notre "raison" nous pousse à prendre partie pour un camp ou un autre, ce n'est que par rapport à notre propre point de vue, lié souvent à notre contingence matérielle et sociale du moment ou à notre propre parcours, que nous défendons, comme l'animal défend son territoire.
L'objectivisme social n'existe pas, puisque le social sera toujours lié aux périodes de l'Histoire, aux différentes idéologies, aux modes de gouvernement du moment et aux problèmes économiques.
De plus, transposer un modèle social d'un peuple à un autre n'a pas de sens non plus, chaque peuple ayant sa propre culture, sa propre évolution, etc., ce qui fait aussi la richesse de l'humanité et devrait au contraire nous faire grandir dans nos conceptions.
Le spirituel et le surnaturel, eux , transcendent et dépassent ces concepts et permettront à l'homme de naître à nouveau, libre de ces propres entraves, qu'il s'est lui-même infligées, telles le prestige, la réussite sociale, les possessions matérielles, etc....
C'est bien ce que tous les prophètes, sans exception, ont martelé au monde depuis des lustres et que le monde n'a pas entendu (ou n'a pas voulu entendre)...
C'est vrai, on peut comprendre en vous une certaine lassitude...
Olivier G


23nov10  112C59
Je viens vers votre blog comme vers le Miel (Rév d'Arès xii/4-6), comme si mon appétit revenait peu à peu, heureux à chaque fois de vous lire, de vous retrouver intact, frère aîné, sûr et présent.
Je me vois toujours pendu à mes peurs, à certaines de mes certitudes, et bizarrement accroché à d'autres certitudes dont je sais qu'elles sont la manifestation de leur propre déclin: Ce monde là touche à sa fin, son enveloppe se fissure de toutes parts et nous sommes encore pendus à ce maigre tissu ; nous nous battons pour cette peau de chagrin, étrangement.
J'ai l'impression que cette fameuse réalité n'est que l'absurdité grandissante et chétive qui fuit le Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1-4), malgré la troublante certitude qui devrait gronder en chacun de nous: Nous sommes pendus tous ensembles au rêve, à la Buée, nous tenant éloignés de la rosée de l'Aurore (Rév d'Arès xix/18) qui arrive.
Alors oui, à la Fête pour laquelle nous devons nous préparer [mots pas clairs] cette croyance que le monde ne peut se faire sans le Souffle du Père.
Que la Paix et l'Amour restent en vous frère Michel !
Ahmed de L'Indre


Réponse :
Merci. Grande émotion en moi de voir revenir un frère demeuré silencieux de si longues années !


23nov10  112C60  
Vous publiez les commentaires de cette entrée #112 à intervalles de plus ne plus longs. On voit bien que vous êtes très occupé en ce moment. Ce doit être cette fameuse "mission dans le Sud", dont vous parlez de temps en temps dans vos réponses, assez souvent en tout cas pour qu'on sente que cette tâche vous préoccupe beaucoup. Peut-être êtes-vous, en même temps, en train de préparer la prochaine entrée #113.
Il n'est pas douteux que La France soit un pays beaucoup plus atteint par l'athéisme ou l'indifférence religieuse que d'autres en Europe et dans le monde. C'est pour cela qu'il est impossible de ne pas comprendre pourquoi le Créateur s'est adressé aux hommes depuis la France.
Vous titrez ici "fugace surnaturel, fugace terrestre". C'est un signe. Il est évident que vous êtes très préoccupé par le fait que le Créateur et son Messager vous aient au total parlé quelques heures seulement — fugace, donc! — et par le fait que sur terre rien ne dure, tout est continuellement remis en question — fugace terrestre! — et vous vous demandez comment, à l'inverse, donner à votre mission une efficacité constante sur le fil de cette lame de scie.
Il est sûr qu'un honnête homme comme vous — ceux qui doutent de votre honnêteté partent de parti pris, pas de psychologie, n'ont pas grand chose dans la cervelle — ne peut que se remettre et remettre sa mission continuellement en question.
Bientôt trente-sept ans [en janvier 2011] après avoir éprouvé le "surnaturel fugace" vous n'êtes pas tombé dabs la routine des gens qui en ont trop vu ou qui pensent qu'on ne peut pas faire mieux qu'on a fait jusque là. Vos propos montrent la fraîcheur d'un pionnier perpétuel, infatigable, d'un homme jamais las de la mission qu'il a acceptée du Ciel. Pourtant, le fait est là, clair et moche, les hommes croient de moins en moins qu'ils puissent se créer une âme éternelle et changer en bien, mais nous ne perdez pas l'espérance de les convaincre, du moins d'en convaincre un petit reste (Rév d'Arès 24/1). Vous avez 81 ans. Vous pourriez vous dire: "C'est maintenant à la jeunesse qui me succédera de chercher les moyens de changer le monde ; moi, j'en ai assez fait," mais vous ne dites pas cela. Vous restez le guide dynamique de l'assemblée.
Ce que je trouve formidablement généreux dans votre façon de penser, c'est que vous ne vous dites pas que le petit reste est fait d'une humanité supérieure, supérieurement spirituelle — au sens que vous avez il y a quelques mois donné au mot spirituel: qui a une âme —, mais vous considérez tous les humains, y compris vos ennemis et vos détracteurs, comme égaux en dignité et en droit au salut. La supériorité du petit reste en somme est dans son sentiment de fraternité et d'égalité avec le monde entier et c'est vous l'artisan de ce sentiment noble.
S'il est vrai que le problème de la spiritualisation ou plutôt de la respiritualisation de l'humanité est le plus difficile qui se pose aux hommes, bien plus complexe que les problèmes de régimes de fonctionnement (politique, philosophie, etc.), s'il est vrai que ce problème commande les événements des quatre générations et même plus à venir, il est non moins vrai qu'il ne sera pas résolu si vous n'y mettez pas vous-même, frère aîné, la main jusqu'à votre dernier souffle.
J'ai fini par comprendre qu'il ne s'agit pas de plaider pour un sentimentalisme ridicule qui prétendrait que tous les hommes, méchants comme bons, peuvent accéder au salut dès lors qu'ils sont moins favorisés matériellement, pauvres et exploités (sentiments exprimés dans les manifs), sentimentalisme dont partait cette "mission sociale" ridicule (et opportuniste), que vous avez justement critiquée, parce que tous les "damnés de la terre", ceux auxquels ont refuse cruellement la retraite à 60 ans, seraient tous comme des anges dans la même confusion attendrie. Nous savons seulement que nous ne pouvons pas prétendre évoluer spirituellement et que nous nous ravalons, si nous ne nous sentons pas la chair des chairs, les frères des autres.
Votre blog est une extraordinaire banque de ressources spirituelles. Vous me faites sortir de ma paresse de croyant mou. Je crois que je vais me mettre à la mission, quoiqu'en dise ma femme.

Vous avez un courage et une persévérance communicateurs. Merci.
Julien J.


24nov10  112C61
Sur le radeau de notre monde en naufrage spirituel (à l’image du naufrage de la frégate "La Méduse" en  1816) il y a un tronçon de mat et un bout de toile pour avancer auquel se raccrochent les naufragés qui veulent encore se sauver et crier à toute la terre qu’ils "remercient le Tout Puissant d’avoir daigné porter un regard sur eux" (ils furent 15 sur le radeau, survivants des 150 de l'équipage et passagers de "La Méduse"). Ce regard bienveillant aperçu par un tout petit nombre de survivants, c’est La Révélation d’Arès, point fugace et lumineux dans l’immense écheveau de l’Histoire humaine, et ce bout de mat avec un bout de toile, c’est ce petit blog d’âme libre inconnu du monde que nous, petit reste d’humains naufragés, dressons au vent et aux lames sur quelques bout de planches de la toile mondiale en perdition.
Je reviens aussi vers votre blog avec Ahmed (112C59) comme vers du miel et, pour garder l’image de l’Histoire, j’y viens prendre de l’eau qui sourd entre nous, car ce n’est pas seulement de vous, l’homme Michel, la pointe toujours verte de ce radeau d’âmes, que vient l’eau qui sourd à nouveau pour rasséréner nos âmes, mais c’est aussi de tous ceux qui se rassemblent autour de vous et qui rapportent (par leur pénitence et moisson) l’eau dans le monde.
Je n’ai besoin que de prendre pour exemple trois ou quatre derniers commentaires, dont celui de CRM (112C57) qui m’a tiré des larmes de joie (encore de l’eau). J’en ai embrassé mon écran quand je l’ai lu et que je suis tombé sur le témoignage de votre émotion comme sur celui d’autres qui vous émeuvent.
Que m’excusent ceux qui vous lisent et qui trouvent qu’à parler ainsi je vous suis comme un gentil mouton qui suit son berger. Ils n’ont pas encore goûté au bonheur de retrouver un peu de la vie spirituelle qui passe ici à travers tous et qui vient en fait de l’Hôte et du Pasteur qui est au-dessus de nous (Rév d'Arès 25/5) tout en étant au bord, au fond, en face de chacun de nous.
Je peux l’exprimer grâce à vous qui l’expliquez et le vivez en pionnier “à l’avant“ du radeau.
Ce n’est pas qu’un prophète qui nous guide ici, c’est une rencontre de prophètes à travers des messages tirés du cœur et de l’âme, merci à tous et aux lecteurs silencieux, lecteur que je suis aussi tant que je ne manifeste pas comme maintenant ma jubilation.
Cette lumière et ce bon sens qui transparaissent à travers les messages sont bons pour l’assemblée, pour le monde, mais le monde actuel n’a pas les yeux et les oreilles pour voir et entendre que la force de la pénitence est une force plus grande contre le mal que toutes ses armées et ses lois. La pénitence nous relie à la puissance créatrice surnaturelle qui est en même temps en nous et en dehors de nous, qui nous relie à la vie plus fondamentalement que toutes les théories sur la biologie et les thérapies.
C’est pourquoi je me retrouve dans ce que dit Olivier G. (112C58) du matérialisme représentatif  légal des princes et du matérialisme revendicatif des rues, réponses normales d’un parti pris à l’autre, tous les deux faisant abstraction de la dimension profondément humaine, surnaturel de celui qui se niche au fond du prince comme au fond de l’homme de la rue. Dénichons cette nature au fond de chacun de nous et sortons-la des bureaux, des manifs, des labos !
Vivons l’amour du prochain, le pardon, la liberté spirituelle au grand jour !
Quelle bravoure nous est ainsi permise que le monde soumis au péché attend toujours de nous, de vous, d’un minimum en entraînant d’autres qui n’attendent qu’un signe soit donné !
Et je me retrouve naturellement dans ce qu’écrit Julien [112C60] sur l’égalité qui n’est pas un droit mais une reconnaissance: Je n’ai pas droit à l’égalité, je suis l’égal de tous, et tous me sont égaux devant la vie, la Vie : la Vie attend autant — à égalité — de chacun de nous pour triompher de la mort, des dégâts du péché.
J’aurais encore beaucoup de choses à dire sur la façon formidable dont vous portez l’estocade à la fugacité de notre condition divisée. Vous devenez permanent et j’épouse votre détermination. Ainsi "je surmonte ma peureuse bêtise terrestre et je me mets à la pénitence tous les jours, et à la moisson de pénitents, oui je n’en démordrai pas" non plus.
Merci encore à Dieu, à frère Michel, aux hommes et femmes de bien, au monde en marche pour son salut, vive la pénitence !
Bernard L.


24nov10  112C62  
Il y a deux nuits, j’ai été pris de réflexion continue et, à un moment donné, je me suis rendu compte que le Créateur, en fait, ne pouvait en vous parlant que prendre "un coup d’avance" sur le mal [qui était comme il est] en tous [les hommes], car il pouvait devancer le mal dans les limites du prévisible.
Sinon, ce serait désespérant de n’être toujours qu’à la traîne, de porter nos fautes et les fautes de nos pères comme des boulets.
Souvent j’ai l’impression que la désespérance, le désenchantement, etc., prennent leur source dans un sentiment d’être en retard sur le mal qui a toujours comme une longueur d’avance en quelque sorte.
Avec La Révélation d’Arès c’est le contraire.
Être un homme du temps qui vient (Rév d'Arès 16/10, 30/13), c’est toujours être en avance sur les effets du mal à venir. Fugace le surnaturel ? Oui, mais pas en retard, plutôt en avance donc.
C’est sans doute pour cela qu’on a tant de mal à le comprendre et qu’on est toujours surpris, jamais prêt, même si je dis aussi que Dieu dans sa Sagesse ne peut sûrement nous devancer que dans la limite de ce qui nous est compéhensible.
Quand on attend trop avant de réagir au surnaturel, on se croit en retard... et peut-être est-on vraiment en retard ? Peut-être peut-on dire cela quand on est en mission : "Venez, le Créateur nous fait prendre de l’avance sur le mal !" ?
Mais je me dis aussi que le destructeur est forcément toujours en retard sur le créateur ; c’est pourquoi la création d’Éden est toujours en avance par rapport à ce monde-ci qui tout en détruisant beaucoup n’a pas encore réussi à détruire la création primordiale. Et c’est pourquoi, dès que nous devenons nous-même créateurs de Vie (Rév d'Arès 24/3-5) en accomplissant la Parole (24/1, 35/6), nous reprenons de l’avance sur le mal.
Se libérer de la prison du temps (Rév d'Arès 12/6), en tout cas du poids du temps, en se sentant coupable de ne pas avancer ou de voir le monde qui n’avance pas, c’est arriver, il me semble, à être toujours créateur de Bien (Rév d'Arès xxxviii/3), c'est au moins y tendre de plus en plus. Alors, réaliser l’impossible nous semble envisageable, le temps, fugace ou non, devient notre ami en quelque sorte ; on se dit qu’avec de la patience (Rév d'Arès 35/7) et de la mesure (7/6, 35/7) dans nos efforts continus, on y arrivera.
Bernard dlF.


Réponse :
Vous philosophez sur mon entrée 112, qui, elle, n'a rien de philosophique.

Mon entrée 112 n'est pas fondée sur des déductions venues de la réflexion, mais seulement sur ce que m'enseigne La Révélation d'Arès, à savoir que l'homme trouve la Vérité et son Salut par son âme et exclusivement par son âme, dont il se munit par la pénitence. Par conséquent, puisque je n'étais pas pénitent quand Jésus parut devant moi la nuit du 14 au 15 janvier 1974, je ne pus être en état de percevoir la Vérité qui allait m'être révélée que si j'étais soudain muni d'une âme de prêt.
Je développe :
Je ne vois pas l'opposition entre bien et mal comme relatif au temps qu'il faut au bien pour vaincre le mal ou, comme dans votre commentaire, au temps par lequel Dieu devrait précéder le mal pour faire connaître le Bien à un témoin.
Je ne crois pas que Dieu "devance le mal", même "dans les limites du prévisible" (?), car Dieu après le Déluge a opté pour le Bien absolu (Genèse 8/21) et ce Bien n'est pas dépendant du temps, du temps "devancé" ou du temps en retard.
Dieu est hors du temps (Rév d'Arès 12/6), il ne saurait ni être en retard sur le mal ni précéder le mal comme vous l'envisagez. Dieu est ailleurs, il n'a pas de rapport au mal.
D'ailleurs, s'il était dans la Nature de Dieu de "devancer le mal dans les limites du prévisible", quand (par exemple) un malheur de la dimension désastreuse de la guerre de 1914-1918 ou de la guerre 1939-1945 devient "prévisible", pourquoi dans sa Bonté ne le devancerait-il pas, en l'empêchant ? S'il ne le fait pas, c'est parce qu'il n'a pas, sa Bonté n'a pas, de rapport au mal comme nous autres pécheurs, inventeurs et fauteurs de mal, en avons.

Dieu est hors du mal et nous sommes dans la mal comme Dieu est hors du temps et nous sommes dans le temps.
Certes, l'homme a été créé à l'image et ressemblance de Dieu (Génèse 1/26-27), mais cette image n'est plus en l'homme pécheur que virtuelle. Pour la retrouver effective, réelle, l'homme doit entrer en pénitence.
Certes aussi, l'homme a besoin de temps pour sa pénitence, mais ce temps n'a pas d'horloge fixe et, de ce fait, la perception de la Vérité*  dépend non du temps mais de l'extraordinaire magnanimité que sa propre pénitence montre à l'égard du pénitent. Ce temps peut être très long ou très court, voire même quasiment escamoté. Mais pas du fait de Dieu. Du fait du pénitent. C'est pourquoi le pénitent, mais non Dieu, est producteur de la Grâce même qu'il reçoit et qui le conduit au Salut. C'est pourquoi je dis: La pénitence est productrice de miracle. C'est la parabole fameuse des "Ouvriers de la Vigne": les ouvriers de la onzième heure gagnent le bien en onze fois moins de temps que les ouvriers de la première heure (Matthieu 20/1-16). Ce qui, selon nos critères humains de justice terrestre paraît injuste, mais qui est juste pour Dieu ; c'est la Justice de Dieu.
Mais moi, la nuit du 14 au 15 janvier 1974 je n'étais même pas un ouvrier dans la vigne ; je n'étais pas le moindre commencement du début d'une pénitence ; je n'avais pas le moindre atome d'âme.
Il a bien fallu qu'une âme me fut prêtée, une d'occasion, même une toute petite, une rafistolée.
Il est vrai que je ne suis pas bien malin.
Esprit grossier, je pense comme un gros bêta qu'il fallut me prêter une houe pour désherber et passer sans tarder dans le jardin (Rév d'Arès xvi/17) que je devrais plus tard montrer au monde, parce que désherber à la main, c'est long, surtout pour moi nul en jardinage, et Jésus n'avait que trois mois à me consacrer, pas de temps à perdre donc... Je ne pense quand même pas que, pour autant, Dieu dût faire le boulot et passer devant moi avec sa propre houe pour m'ouvrir le passage entre les rames de haricots.

*
La Vérité est que le monde doit changer, 28/7, montre le rapport direct entre Vérité et Salut, donc entre Vérité et âme, Vérité et pénitence. Il n'y a pas là non plus de rapport entre Vérité et temps.


25nov10  112C63  
Pardonnez-moi, mais je souhaite vous poser une question, certes pas fondamentale au niveau de ma foi, mais dont je me dis qu'elle indique peut-être qu'il y a des choses fondamentales que je n'ai pas bien comprises.
Je vous avoue que dans vos entrées de blog je ne comprends pas toujours tout.
Je ne dis pas qu'il y a des blancs complets, mais il y a des zones qui sont visiblement actuellement au-delà, voire très au-delà de mon champ de conscience. Ça ne change rien à la direction de certitude heureusement.
Dans le dernier commentaire vous écrivez:
Mais moi, la nuit du 14 au 15 janvier 1974, je n'étais même pas un "ouvrier dans la vigne" ; je n'étais pas le moindre commencement du début d'une pénitence ; je n'avais pas le moindre atome d'âme.
Pas "le moindre atome d'âme" ?
Vous dites que vous étiez un homme bon, un homme dans son église certes, avec ses crédos, ses certitudes, ses suffisances mais sans turpitudes, avec des qualités "d'honnête homme" au service de ses ouailles.
Est-ce que ne pas avoir "le moindre atome d'âme" signifie une sorte de noirceur totale ne laissant place à aucune lumière et condamnant en conséquence aux ténèbres post-mortem, conséquence implacable pour les "sans âme", les spectres, à moins de miséricorde (dont on déduit à la lecture de La Révélation d'Arès qu'il ne faut pas trop compter dessus) ?
Un atome de bien ne peut-il produire un "atome d'âme", même hors du champ de la pénitence (que j'entends au sens du Bien qui est voulu, provoqué, "prémédité", donc produit de la conscience) ?
J'aimerais développer mais je ne veux pas abuser.
Bien sûr, si vous n'estimez pas utile de répondre, cela ne me posera pas de problème. Je pourrai aussi bien comprendre plus tard. Mais bon, si je comprends plus vite, c'est mieux.
P. B.


Réponse :
Si, mon frère, j'estime "utile de répondre", car je vous ai troublé. Je me sens en faute.
Jésus ne s'était-il pas senti en faute d'avoir troublé Thomas, auquel entendre parler de résurrection ne suffisait pas, quand il lui tendit ses bras et lui montra sa poitrine pour qu'il y vit de plus près ?
Avant toute chose, je vous demande de me pardonner l'usage, dans "je n'avais pas le moindre atome d'âme" (ma réponse 112C62); d'une expression qui appartient au langage familier, mais ici usage trop léger, usage d'étourdi, puisque ces mots vous ont troublé.
De ce fait, je vais me donner un mal de chien pour m'expliquer.
Au sens propre, mon expression "pas le moindre atome d'âme" est comme "mal de chien", tout à fait impropre, vu que je ne suis pas un chien (si, si, je vous assure, je ne suis pas un chien et je n'ai même pas la moindre idée du mal que peut se donner un chien) et vu que l'âme n'est pas, comme les anges ne sont pas ou que l'esprit n'est pas, de la nature physique atomique expérimentable, pondérable, mesurable, qui permettrait de dire qu'on en a une ou qu'on n'en a pas.
Surcroît de faute de ma part : Que mon âme eût été faite d'atomes ou non esr sans importance, puisque je ne peux pas savoir si j'avais ou non une âme, véhicule du Salut, ainsi que le dit la Parole elle-même : Qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3).
Au sens figuré, cependant, l'expression "je n'avais pas le moindre atome d'âme" pour moi présente une certaine exactitude.
Oui, c'est vrai, quand j'étais ecclésiastique, j'étais comme vous dites "bon, un homme dans son église certes, avec ses crédos, ses certitudes, ses suffisances mais sans turpitudes, avec des qualités d'honnête homme au service de ses ouailles." Je crois que mes mots, pour évoquer le mystère, qui reste pour moi entier, de l'élection faite par le Ciel de l'homme banal et sans sainteté que j'étais, sont plus souvent ceux-ci : "Quand j'étais ecclésiastique, j'étais un brave type, qui ne faisait de mal à personne, mais je n'étais pas un mystique."
Mais n'avez-vous pas remarqué, mon frère, que la rue où nous appelons les passant à la pénitence est remplie en grande partie "d'honnêtes gens", de "braves types qui ne font de mal à personne" comme j'étais moi-même avant 1974 ? Alors, pourquoi les appeler à entrer en pénitence et à rejoindre un petit reste de pénitents ?
Ça ne sert apparemment à rien, puisqu'apparemment le monde est déjà constitué, et c'est vrai, de braves gens, bons au sens commun, qui remplissent leurs devoirs d'honnêteté et de bonnes relations envers leurs familles, leurs employeurs, leurs collègues, leurs voisins. Sans nul doute, beaucoup des hommes et femmes qui vivent aujourd'hui, croyants ou athées, sont même meilleurs que nous, Pèlerins d'Arès et promis au salut. Alors donc, j'insiste, pourquoi leur distribuer des tracts, les appeler à rejoindre le petit reste de pénitents, puisqu'apparemment ils seraient déjà pénitents sans le savoir ?
Vous, qui êtes missionnaire, vous connaissez la réponse mieux que personne. Vous savez que si cela suffisait, le Créateur ne serait pas redescendu parler aux hommes en 1974 et 1977. S'il descendit à Arès, c'est parce que l'enjeu n'est pas le salut personnel (celui que prêche l'église), mais le changement (donc le Salut) du monde (Rév d'Arès 28/7), monde qui se rapproche dangereusement d'un point de non-retour du mal, le péché des péché (38/2).
Le vrai pénitent au sens que donne à ce mot La Révélation d'Arès n'est pas celui qui est pénitent pour lui-même — Je ne cesse de dire: "Nul ne se sauve sans sauver les autres" et/ou "La mort est une épreuve même pour le juste, parce que l'homme n'a pas été créé pour la mort, et tant que nous n'aurons pas fait se lever le Jour de la résurrection (Rév d'Arès 31/8), notre salut ne sera que relatif, une survie interminable sans bonheur."
Le vrai pénitent est celui qui a pris conscience qu'il est image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26/27), donc co-créateur du monde et qu'il doit recréer Éden, le jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17), celui qui dans cet esprit acquiert et développe en lui l'amour du prochain, qui, beaucoup plus que la charité, est l'amour du prochain au point de se soucier du salut des autres, de tous les autres, de tous les humains qui couvrent la terre, bref, du monde, qui est en fait sa vraie famille, sa propre et vraie nature de chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7) qui se sent chair, esprit et âme de chacun des hommes de cette terre au sens qu'il souffre et se réjouit avec tous les hommes qui souffrent et se réjouissent. Ne m'avez-vous pas entendu maintes fois répéter et expliquer tout cela ?
De ce fait, pas plus que le pape, le prince de Rome (Rév d'Arès 28/8) ou n'importe quel roi blanc (x/3-7... xLv/24), n'est un mauvais homme, un homme malhonnête, malintentionné, je n'étais, dans mon église, un mauvais homme, un homme malhonnête, malintentionné, mais j'étais très loin du dépassement — de la transcendance ou transfiguration —, qui est la direction — la "direction de certitude ("Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas") — que se donne la vraie pénitence, celle qu'allait me demander d'accepter et d'accomplir la Parole reçue à Arès.
J'allais, à partir de 1974, entrer en pénitence, pénitence que je poursuis depuis trente-sept ans bientôt et que je poursuivrai jusqu'à mon dernier souffle et qui ne suffira peut-être pas à me sauver — qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (11/3) — et je me crois ainsi en droit de considérer qu'avant 1974, avant d'entrer en pénitence, je n'étais pas pénitent au sens de La Révélation d'Arès et que je n'ai donc pas la moindre certitude que j'avais une âme, quoique j'aie pu en avoir une, mais que j'aie encore d'honnêtes raisons d'en douter.
Pourquoi ?
Parce qu'après 1974, il me fallut changer ma vie (Rév d'Arès 30/11).
Il me fallut devenir bon au sens qu'entend Dieu par ce mot: Vous serez bons (ou saints) comme moi Yahvé, votre Dieu, Je suis bon (ou saint) (Lévitique 19/2).
Il me fallut, éveillant ma conscience spirituelle que j'avais confondue avec ma conscience religieuse, corriger en moi quantité de péchés, que je n'avais pas vus comme péchés jusqu'alors. Notamment, corriger en moi les tendances de quantité de "braves types" à être autoritaire, coléreux, satisfait de moi, voire même immodeste, à ne pas montrer à mon épouse, bien que l'aimant romantiquement comme n'importe quel brave type aime sa femme, plus d'indulgence et de compréhension que je ne lui en avait montré jusqu'alors, à ne pas envisager de sortir du confort qu'avait eue jusqu'alors ma vie pour accepter la pauvreté que j'ai connue ensuite et que je connais encore, toute relativité faite avec les obligations de ma mission à quoi je consacre le minimum de biens que je dois posséder aujourd'hui pour bien la remplir, et surtout à ne pas considérer comme favorables au progrès moral et social et même au salut ceux qui n'étaient pas de mes compagnons politiquement gauchistes ou religieusement orthodoxes.
Il me fallut apprendre à aimer tous les hommes sans exception, mes ennemis et détracteurs compris, à pardonner toutes les offenses sans exception, à faire la paix en toutes circonstances, à comprendre que l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5) est autre chose que l'intelligence intellectuelle, qu'être libre n'est pas liberté si être libre ou ne pas voir les autres comme libres n'est pas absolu (10/10). J'abrège.
Et il m'a fallu accepter ainsi toutes les antinomies dont est faite la vie spirituelle du pénitent, la seule qui puisse un jour conduire le monde au changement et à la Vie.
Quand je vois ce que je suis aujourd'hui, certainement encore bien imparfait, et comme je fut avant 1974, je crois que je peux sans trop grands troubles de conscience, parce que ce n'est qu'une façon de parler, dire que "je n'avais "pas le moindre atome d'âme" avant d'entrer en pénitence.
Et je sollicite encore une fois votre pardon, parce que je vous ai troublé.


00Xxx00  112C64
Text
Signature


Réponse :
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