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30 juillet 2010 (0110)  
le silence des media

Le silence des media :
Complot ou paresseuse sagesse des nations ?

Le silence des media

Que nous vivions dans une société de communication, tout le monde l'admet... Et pourtant notre société a basculé dans la communication de rien... On n'a jamais tant donné la parole aux gens — mais à des gens qui n'ont rien à dire... Des gens... qui ont des choses extraordinaires à dire n'ont jamais la parole... Et moi, simple designer dont les faits d'armes sont une brosse à dents, un hôtel, une fusée ou une moto, j'ai l'impression de vivre dans une bulle de totale impuissance... C'est pourquoi quand "Télérama" m'a fait l'honneur de m'inviter à la confection de ce numéro anniversaire (numéro fêtant les 60 ans du magazine) j'ai répondu : "D'accord, mais écoutons ceux que l'on n'entend jamais..." Sortons des idées préfabriquées, ouvrons l'horizon. Invitons les scientifiques à nous parler de leur discipline…
Philippe Starck, designer,
éditorialiste du n° 3155 de "Télérama" du 3 juillet 2010.

D'abord, je fus enchanté qu'un média de masse ait laissé un créateur mondialement connu déplorer que les gens "qui ont des choses extraordinaires à dire... n'ont jamais la parole." Je pensai : "Irait-on vers un journalisme impartial et généreux ?"
Puis je réalisai que l'éditorial invitait "les scientifiques à nous parler" sans ajouter "les scientifiques entre autres gens qui ont des choses extraordinaires à dire." Il semble donc que Philippe Starck tend, consciemment ou non, à faire comme les media son tri du  publiable et de l'impubliable.
Je me remis à réfléchir au silence des media sur La Révélation d'Arès depuis trente-six ans.
Même s'ils préfèrent le silence à l'inféodation aux pouvoirs, à l'intellectuellement correct, au religieusement correct et au scepticisme populaire, les media ne pourraient-ils pas introduire La Révélation d'Arès sous forme de questions comme : Ce livre est-il un gros bobard de plus ou un événement majeur de l'Histoire ? Michel Potay est-il un imposteur, une crapule, ou un prophète biblique ? Mais c'est peut-être, entre autres raisons, parce que de telles questions me permettraient de répondre publiquement, au nom du droit de réponse, que les media ont choisi d'ignorer La Révélation d'Arès.

On me dit : "Les mass media ignorent La Révélation d'Arès et son témoin, mais hors media on entend dire sur eux beaucoup de niaiseries et calomnies. Vous ne pouvez pas y répondre tant que vous êtes condamné à l'isolement, exclu des conversations, sans prise sur les rumeurs, mais l'Internet… Là vous pourriez répondre, en tout cas plus que vous ne le faites."
Voilà ce que j'en dis : "Sur l'Internet mes réponse aux vilipendeurs ne font pas plus d'effet que ne font les vilipendeurs eux-mêmes. L'Internet héberge quelques mass media, mais l'Internet n'est pas en soi un mass media. L'Internet n'est qu'un immense bavardage. La nature d'un mass media est de fonctionnement, donc d'ordonnance des thèmes et des idées. L'Internet, c'est tout différemment l'emmêlement de propos en tous sens, c'est le brouhaha de la rue ou d'un hall de gare. S'il en était autrement, les pouvoirs auraient partout mis l'Internet sous contrôle. Dire tout et le contraire de tout à bâtons rompus neutralise tout, n'a jamais fait ni mal, ni bien, ni rien fait avancer, ni rien reculer. Si les pouvoirs ne bâillonnent pas l'Internet, c'est parce que son influence sur les esprits est statistiquement insignifiante."

Mais il y a autre chose concernant le silence des media.
Parfois survient un événement comme La Révélation d'Arès qui décontenance ou qui fait penser ou rêver, assez inattendu pour être longtemps inassimilable. Il tient du coup de cœur ou, inversement, du coup de colère ou de désarroi. L'inadéquation entre la modernité matérialiste et un événement surnaturel de cette altitude peut embarrasser même des journalistes cyniques, taupes habiles à fouir, mais pas aigles pour deux sous, au point que, pour un temps, ils ne peuvent le traiter. D'où peut-être un trouble du comportement journalistique face à un événement si gros que les media se diraient : "Et si le public mordait à cette Révélation d'Arès après qu'on l'eut dénigrée ? Et si le public la rejetait après qu'on l'eut ménagée ?" Incertitude totale ! La Révélation d'Arès provoque des émois contradictoires. Qui n'a pas rêvé un jour de changer le monde (Rév d'Arès 28/7) et de changer la vie de l'homme (30/11) pour le bonheur définitif ? Qui, inversement, n'a pas rêvé de régler leur compte aux idéologies, aux espérances folles et à la foi ?  D'où, pour finir, le silence prudent des media, qui ne reflète peut-être que la paresseuse sagesse des nations. D'où notre ingrat travail, notre apostolat pour secouer cette paresse et tous les préjugés qu'elle prend pour excuses et rallumer le Feu au cœur de l'homme.
Tout bien considéré, nous seuls, Pèlerins d'Arès, pouvons briser le silence de la bonne façon.


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Commentaires:

31jul10 110C1
Et la bonne façon, ajouterais-je, c'est d'aller sans relâche sur la place publique parler aux hommes pour les informer de manière efficace de l'existence de cet événement et de ses caractéristiques essentielles, c'est de témoigner sans relâche dans notre vie privée de ce que cet événement change dans nos vies, plus par l'exemple que par les discours, donc moisson et pénitence à nouveau et indissociables, car les hommes nous prêtent plus d'attention s'ils nous ressentent comme quelqu'un de particulier, de différent.
Paresseuse sagesse des nations ? Peut-être.
Insondable Sagesse de Dieu Qui s'adresse à un inconnu dans un lieu inconnu et qui ne fait ployer sous Son Genou que des insignifiants comme moi ? Peut-être aussi.
Faut-il qu'un noyau solide du petit reste, en quantité et surtout en qualité, se soit d'abord lentement constitué pour qu'un événement aussi déstabilisant pour le système adamique devienne vraiment connu sans risque de dérive et d'échec ?
Continuons notre travail, pas si ingrat que cela quand on en évalue les résultats sous la bonne perspective.
Milan Gompeng


31jul10  110C2  
Vous alors ! Vous ne craignez pas d'aller contre toutes les idées reçues !
Tout le monde dit que l'Internet est le mass media par excellence, l'hypercommunication entre tous les hommes, et vous, vous dites qu'il "n'est qu'un immense bavardage", "le brouhaha d'un hall de gare", et que son "influence sur les esprits est statistiquement indignifiante."
Je ne sais pas si vous tirez cette conclusion de chiffres en votre possession ou si vous la déduisez du simple fait que "les pouvoirs n'ont pas bâillonné l'Internet."
Mais même dans ce dernier cas vous avez sans doute raison. Nombreux sont ceux qui se rendent compte aujourd'hui que les pensées que transporte l'Internet sont comme les pensées que la Poste transporte sous enveloppes scellées... Elles ne sont connues que des destinataires. Les autres, l'immense masse des autres, continuent de les ignorer.
Il ne faut quand même pas négliger les moteurs de recherche, mais pour rechercher il faut d'abord savoir quoi rechercher et c'est tout le problème,qui vous donne raison...
Mais ce qui me coupe le sifflet, c'est le dernier paragraphe de votre entrée 110.
Ce n'est pas invraisemblable, en effet, que la nouvelle de La Révélation d'Arès soit tout bonnement "inassimilable" par les media (et par le gros du public) dans la période actuelle. Mais là encore, ce n'est pas ce qui vient d'abord à la pensée du commun des mortels.
En somme, ce que vous cherchez à moissonner, ce sont les humains qui "assimilent". Rares.
Je termine en vous louangeant (non, ne supprimez pas cette ligne par modestie! merci) parce que de toutes les entrées intelligentes de votre blog, celle-ci est sans doute la plus intelligente, et j'ajoute que pour moi vous n'êtes pas que l'intelligent prophète de Dieu, vous êtes aussi un très bon écrivain.
On reconnaît cela au choix et à l'exactitude des mots et des phrases.
Remarquable ! Merci.
Il faudrait quand même que je me mette aussi à la moisson.
Walter-Emmanuel


31jul10  110C3  
Je rebondis sur ce que dit Walter-Emmanuel [110C2] pour dire que Michel Potay est plutôt — et c'est si évident — un homme inspiré qu'un homme intelligent, à moins de comprendre intelligent au sens spirituel du verset 32/5 [Rév d'Arès].
Michel Potay le dit lui-même: "Je ne sors rien de moi-même. Je sors tout de La Révélation d'Arès."
C'est un peu comme le chien ou le cheval, qui ne sort rien de lui-même comme cheval de selle ou de trait ou comme chien de chasse ou de garde, mais qui ne serait rien sans le dressage de l'homme. Potay a été dressé par Dieu.
Autrement dit, vous lecteur du blog ou moi nous sommes apparemment libres (10/10 Rév d'Arès), mais Potay n'est pas (ou n'est plus) apparemment libre.
Il a juste été libre de suivre Dieu ou de ne pas le suivre et ensuite il s'est conformé à Dieu comme le cheval et le chien se conforme à son cavalier et à son maître. Autrement dit, il fonctionne sur l'inspiration.
On va penser que je prends Potay pour le toutou de son Papa du Ciel, mais ce ce que je dis n'est pas pour l'amoindrir, c'est au contraire pour le grandir, parce qu'il a totalement opté pour l'existentialisme que lui propose le Père. La Révélation d'Arès est son existentiel, comme dit l'entrée 109.
Potay est quand même libre au sens qu'il faut, à mon avis, comprendre le verset 10/10 [Rév d'Arès]. Il est libre au sens où la liberté absolue, existentielle, efface "la nature ou l'essence humaine" en voulant dire — comme disait Sartre, je crois — qu'il a échappé à ce qui a précédé et déterminé son existence humaine du départ. Il a échappé aux catégories où l'enfermait sa nature humaine avant 1974.
C'est très costaud, ça.
La vie de Potay est un modèle très rarissime et très particulier de destin.

Les imbécillités qu'on dit sur lui ne peuvent que glisser sur lui.
Le Sphynx


31jul10  110C4
Il y a une autre raison pour expliquer le silence des media.
Je travaille dans l'édition. Je n'y suis qu'une gratte-papier, mais je vois passer beaucoup de chiffres concernant la profession du livre.
Sur environ 30.000 livres paraissant en France chaque année (tous genres confondus), dont beaucoup mériteraient une citation, une notice, un article, pas plus de 600 — mettons 700 certaines années — sont mentionnés de façon notable par les medias. Je ne parle pas des ouvrages techniques, scolaires, professionnels, dont les avis de parution circulent dans les domaines intressés.
On peut donc dire que seulement 2 % des livres en première parution ont quelque chance d'être remarqués par les media. C'est très faible. Ce chiffre de 2 % concerne aussi beaucoup de réimpressions, de classiques, de fonds d'éditeurs tournant régulièrement. La Révélation d'Arès entre dans cette catégorie.
De plus, comme on s'en doute, les ouvrages mentionnés par les media ont pour auteurs ou éditeurs des personnes ou des sociétés appartenant au même establishment de lobbies et groupements de production littéraire généralement très proches de la politique, de l'université, des grandes religions, etc., qui se cooptent, qui intéressent la critique qui n'aime pas s'aventurer chez des auteurs et éditeurs considérés "marginaux" ou inconnus.
Les chances de faire parler de soi dans les media, papier ou hertziens, et de percer de cette façon-là sont très minimes pour des mavericks, des indépendants comme vous, frère Michel.
Ceci étant dit, Il faut quand même admettre que La Révélation d'Arès est un ouvrage absolument exceptionnel qui n'entre dans aucune catégorie,sinon celle des grands livres, notamment des sources religieuses ou spirituelles, et surtout admettre qu'après trente-six ans d'édition, rééditions et réimpressions, il paraît vraiment anormal qu'aucune citation — mais alors aucune ! — n'en soit jamais faite.
On peut lire aujourd'hui des livres de spiritualité ou de théologie, catholiques, protestants, orientalistes, new-age, etc. dont les auteurs s'inspirent en partie, parfois en totalité, de La Révélation d'Arès et/ou de vos annotations, commentaires et autres textes de vous, Frère Michel, notamment "Le Pèlerin d'Arès", y compris de ce blog, sans jamais citer ni La Révélation d'Arès ni vous.

Vous êtes typiquement un de ces rares qui ont vraiment "quelque chose dire et à qui on ne donne jamais la parole", comme dit Philippe Starck.
Même quelques uns de vos détracteurs, généralement de très bas niveau, usent de votre propre expression, endossant votre manteau qu'ils retournent tout simplement, mais où l'on reconnaît sans erreur l'étoffe de votre pensée prophétique.
Vous êtes devenu une source vivifiante à laquelle tout le monde puise mais que tout le monde tient bien cachée.
Ce que je dis ici n'explique sûrement pas tout le silence des media. Je crois que votre entrée de blog 110 a raison sur les points qu'elle aborde, notamment sur le point de "l'inassimilation" (j'aime cette idée, très heureuse, très juste) parce que, comme dit l'Ecclésiaste: "il y a un temps pour tout," et le temps de l'assimilation n'est pas advenu. C'est aux Pèlerins d'Arès d'en accélérer l'avènement.
Catherine


31jul10  110C5  
Cette entrée 110 nous arrive, écrite sur un ton un peu nouveau pour les habitués de votre blog.
C'est pourtant bien vous et bien un sujet qui intéresse votre mission au plus haut point.
Vous êtes loin d'être le seul à se plaindre en France de ce que vous appeliez la "censure" dans une des introductions ou préfaces de La Révélation d'Arès. Le nombre d'auteurs, professionnels ou occasionnels, qui se plaignent de ne pas trouver d'éditeur et le nombre d'auteurs édités qui se plaignent d'être passés sous silence sont considérables.
Rien de nouveau, sauf que, quand même, La Révélation d'Arès n'est pas n'importe quel livre et n'a pas cessé d'être éditée depuis maintenant trente-six ans — dernière édition en date sous forme légère en 2009 ! — sans que personne n'en fasse mention dans la presse, ne serait-ce que dans la presse spécialisée comme "Le Monde des Religions".
Il manque dans l'assemblée des Pèlerins d'Arès un service de presse que je qualifierais de minimum, qui arait pu présenter l'édition 2009 au journalisme spécialisé, au moins à celui-là. Mais vous vous êtes déjà plaint dans les pages de ce blog de cette absence de relations publiques. N'en parlons pas.
Je me souviens que vous parliez, à la fin des années 90 ou au début des années 2000, d'un ouvrage auquel vous travailliez, dans lequel vous racontiez de façon très circonstantiée les apparitions de Jésus en 1974 et votre vie dans cette période. Vous disiez que vous l'écriviez en anglais, parce que l'idée vous en était venue aux USA et que vous pensiez l'ouvrage en anglais. Ce qui m'avait frappé le plus c'est que vous précisiez que vous l'écriviez comme un livre populaire, un roman de gare, "un livre à lire sur la plage," disiez-vous.
Qu'en est-il de cet ouvrage ? Voilà bien un genre de livre qui pourrait connaître les faveurs de la presse plus facilement que l'austère Révélation d'Arès.
R. S.


Réponse :
J'avais d'abord écrit l'ouvrage en question d'une traite, en anglais en effet.
Une fois terminé ce premier jet, je m'aperçus qu'il allait couvrir quelque 780 pages d'un format poche avec pages de 35 lignes, ce qui était beaucoup trop pour un livre de proche "à lire sur une plage". C'est ainsi que je le qualifiais, c'est vrai ; vous vous en souvenez bien.
J'ai alors entrepris de l'émonder, et successivement je me suis retrouvé avec 600 pages, puis 500. Encore trop !
Au moment où je m'y remettais pour la quatrième fois j'ai souffert d'un infarctus du myocarde en 2005, suivi de diverses interventions médicales et d'une grosse fatigue. J'ai dû réduire mon activité. J'ai notamment dû réduire les heures de travail nocturnes, ce qui m'a contraint à des coupes sombres dans mon plan de travail et mes projets.
Bref, j'ai abandonné ce livre. Je ne sais même plus où il se trouve, car depuis lors j'ai dû réorganiser mon bureau, changer deux fois d'ordinateur. J'espère que j'ai bien fait les backups. Sans être pagailleux, ma solitude me place sans cesse en situation d'urgence ou de précipitation et je pousse, je pousse les papiers, dossiers et objets archivés comme les CD, etc. On n'a pas idée de ce qu'un homme seul comme moi, seulement aidé par sa fille aînée dont le dévouement est exemplaire, doit abattre comme travail et accumuler comme rangement.
Vous me donnez l'idée de rechercher cet ouvrage et de le relire... enfin, si je trouve le temps de le relire. Je n'ai plus la "pêche" que j'avais à la fin des années 90 et au début des années 2000 et des problèmes nouveaux s'imposent à moi et prennent mon temps, entre autres des problèmes de mission publique.
Ce livre en chantier n'était pas destiné à l'édition française, parce que je ne voyais pas très bien pourquoi dans un pays où les éditeurs refusent La Révélation d'Arès, ils accepteraient une ouvrage personnel du témoin du même événement surnaturel.
Je le destinais à l'édition aux USA. Il me semblait prometteur tandis que j'y travaillais, mais on est toujours assez satisfait de soi sur le moment — Si on ne l'était pas, on ne ferait rien —. Il se pourrait que je découvre aujourd'hui qu'il ne vaut pas chipette. J'ai aussi beaucoup perdu en anglais, que je ne pratique plus.
Vous savez, contrairement à ce que dit Walter-Emmanuel (110C2), non seulement je ne suis pas "un bon écrivain", mais je ne suis pas un écrivain du tout. Je ne dis pas ça par coquetterie, par fausse modestie. J'ai conscience d'être seulement, comme dit Catherine (110C4), "quelqu'un qui a quelque chose à dire" et qui le dit tant bien que mal, comme il peut
Merci, en tout cas, de me rappeler à l'existence de cette écriture inachevée. Il y a peut-être quelque chose à en tirer.


01aou10  110C6
Les media sont à la solde des hommes politiques du moment et des hommes influents aux ficelles du pouvoir — Tel qu'il se conçoit encore aujourd'hui .
La plupart des chaînes de télévision, des journaux, des "tuyaux de l'information" appartiennent à des conglomérats de personnes initiées à la manipulation de masse pour servir des intérêts cyniques et matériels.
Et il y a aussi très peu de marge de manœuvre pour les journalistes, souvent [employés] avec des contrats précaires, pour résister au fil discontinu d'une information surabondante avec si peu de réflexion, d'analyse ou de développement.
Alors, il reste bien les "brontosaures", les quelques rares embauchés avec de bons contrats de travail, qui ont encore un mot à dire et qui ne veulent pas être de la famille de pensée dominatrice, famille qui devient vite cruelle et dévastatrice pour ceux qui leur résistent. Ces personnes deviennent de plus en plus rares et elles peuvent se faire le relais bref de "lumières" au service de l'homme.
Alors, oui, il faut créer de bons outils de communication tel qu'un bon dossier de presse professionnel créé avec sens et intelligence — comme a pu l'être le logo par exemple —. Mais je ne vois aujourd'hui que de très imperceptibles opportunités de présenter La Révélation d'Arès et le projet du Père au monde.
Comment entrer la main dans la faille de ce mur où la pensée est bien tenue ? Difficile question actuelle, à remettre sans cesse sur l'établi.
En attendant, il reste la mission qui offre l'avantage de pouvoir faire sentir une spiritualité honnête créative en appelant à l'espérance d'un monde intelligent où les hommes se libéreront pour retrouver la force de résister, de se protéger pour développer une autre forme de pensée.
Sortir de l'impasse de la pensée dominatrice mène à penser responsable et créer des relations d'une autre nature que ce soit par les émotions, la création d'autres relations basée sur l'amour de l'autre sans préjuger — avec les défauts à abattre —, la pratique du pardon qui construit la paix — sans laquelle rien ne peut se construire —, l'intelligence spirituelle qui place l'homme au centre des solutions et la liberté qui permet d'avancer toujours plus dans cette direction d'évolution de civilisation.
Remplacer le rapport de force d'une pseudo-autorité cruelle pour des rapports de force de proposition, de conseil, qui bâtissent des consciences fortes et résistantes pour qu'aussi souvent que possible, au quotidien, chacun se réapproprie sa vie et change le monde.
Faire émerger La Révélation d'Arès dans ce monde en perpétuelle activité pour qui se redonne les moyens d'évoluer selon le Plan de Dieu est bien une question prophétique.
Mes commentaires sont ceux d'un homme ayant plus de vingt ans d'expérience dans les chaînes de télévision française et internationales. Je connais moins les media papier et je partage votre opinion sur le media Internet.
Je prie avec tous les hommes et femmes de bonne volonté qui ont l'espoir de faire changer le monde.
BonneEspérance


01aou10  110C7
Merci pour cette nouvelle entrée sur l'Appel que nous avons à lancer à travers les cœurs et les rues de nos villes,
Pas vu à la télé !
Il n’y a pas à ma connaissance de gens dans les media qui mettraient du courage au service de leur intelligence, parce le monde qu’ils façonnent ou décrivent, ils le voient eux-mêmes comme cela: plat, borné, juste bon à être gavé (ou charmé) de sensationnel, de sensationnel pour se faire valoir.
Les hommes ont façonné un monde quantitatif, de masses, où ils ne communiquent pas entre eux et aux fleurs et aux étoiles par l’âme (l’œil du dedans qui voit par opposition à l’œil du dehors, qui compte (Rév. d’Arès ii/10), mais où ils flattent leurs egos en se servant des étoiles (des soleils ou des personnes qu’ils dénichent) pour les mettre dans leur petite boîte.
Même si l’écran au cinéma est plus grand, ça ne change rien, nous butons sur l’image qui ne nous donne pas accès au fond qui est en nous et entre nous. (Rév. d’Arès ii/2 et ch. xxiv).
Cela est tout simplement à l’image de ce que vit l’homme en société, en masse, de là l’appellation mass-media.
Ainsi, pour la masse ou pour l'opinion générale tout ce que dit La Révélation d'Arès "On le sait déjà, on n’en a pas besoin" ou bien plus carrément "C’est des conneries." Dieu prophétisait le même genre de réaction à l’annonce du Coran.
De là aussi l’appellation rapide de "secte", publiquement flatteuse pour celui qui la profère, servant à qualifier tout ce qui touche à la liberté et à l’intelligence spirituelles, donc à l’homme simplement et bonnement humain, libre (10/10).
Pour résumer, l’homme du commun, l’homme de la masse, l’homme des media, pensent que tout ce que rappelle La Révélation d'Arès: La pénitence au sens de réappropriation de l’image et ressemblance (Genèse 1/27) du Créateur en soi, la moisson des pénitents, c’est des conneries, et quand je lui réponds: "C’est parce que nous sommes cons", il (ou elle) me répond: "Oui, c’est ça."
Avec un tel manque de foi*, l’humanité s’achemine plus sûrement vers l’anéantissement (ou péché des péchés, 38/2) que vers son salut. C’est pour cela qu’elle pleure et s’enivre de sensationnel.
C’est aussi pour cela, d’une part, que Dieu parle à un seul homme, à sa conscience, et qu’ensuite vous, cet homme, vous nous dites en conclusion de votre entrée: "Tout bien considéré, nous seuls, Pèlerins d'Arès, pouvons briser le silence de la bonne façon."
Il est temps que se fasse un renversement de la drogue, de l’abrutissement, de tous les excès, du jeu, du rêve, du sensationnel, du mythe de la politique, etc. vers le réalisme de la pénitence, une joie de se changer en bien dans l’amour du prochain, le pardon, la paix, la liberté des préjugés et des dominations, l’intelligence du cœur, quelque chose comme une vraie fête de la vie qui ne finit pas, oui.
Vous, frère Michel, et nous les Pèlerins d'Arès, nous ne sommes pas des personnes faciles à mettre dans une boîte, Nous ne sommes pas des étoiles intéressantes (ou avantageuses) à manipuler par les présentateurs vedettes (ou prédateur !?) du star système et c’est sans doute notre chance et leur propre chance vraiment humaine. Parce qu’ainsi nous pouvons grandir et nous affirmer librement, libres de notre croissance, inaperçus dans ce que nous gagnons comme valeur sûre (spirituelle au-delà de seulement matérielle ou quantifiable par le système), forts de notre liberté, sans aucune compromission à la convoitise, à l’orgueil, au vedettariat.
Je ne juge ici ni mes frères du « PAF » (paysage audiovisuel français) ni mes contemporains qui aussi bien les critiquent, les relaient ou leur servent de mentor. N’ayant pas les media pour moi, mais la rue et la rencontre d’âme à âme, je viens dire dans ce coin d’internet (ce blog de l’âme libre qu’est freesoublog du témoin de l’événement inaperçu d’Arès), ce que je dis tout haut avec bienveillance à mes frères quand je les rencontre pour qu’ils réveillent leur intelligence et leur courage ensemble, leur foi de sauver leur vie et sauver la vie du monde.
Alors, au contraire de "vu à la télé", qui veut dire "C’est du bon, du merveilleux, ça !", mieux vaut pour nous tous "pas vus à la télé", comme "pas pris à la télé" ou comme "pas pris au piège" du star système qui a ses règles, les règles du système généré depuis qu’Adam choisit de régner sur ce monde sans le bien du Créateur, ce que précisément nous voulons changer en remettant la Vie, le Feu dans le cœur de l’homme.

Bernard

 
* Note du commentateur : foi, selon la réponse au commentaire 109C61 = l'application optimale d'une capacité propre et unique à l'homme de voir et de s'investir au-delà de l'immédiateté animale.


01aou10  110C8
J’avais failli m’abonner à "Télérama" dans les années 90. Je trouvais ce magazine assez original et anti-conformiste et puis, à force de le lire, on découvre qu’il est basé sur un autre conformisme avec d’autres cases ou références, mais ça reste de l’intellectuellement correct.
Même un canard comme Charlie Hebdo spécialisé dans la satire, avec ses impertinences, a aussi ses codes et sa morale journalistique. Il a viré en 2008, parce que Siné, qui était un de ses plus anciens dessinateurs, avait eu le mauvais goût de faire de l’humour sur la conversion de Jean Sarkozy au judaïsme. Ce dessinateur fut donc taxé d’antisémitisme. Absurde ! La satire, c’était le fond de commerce de Charlie Hebdo. Et Siné vomissait les religions. Comme Coluche qui riait de toutes les attitudes conformistes quelquefois très grassement.
Regardez comment les radios, comme la télé et la presse relaient les scandales ou affaires lancées, par exemple, par "Le Canard Enchaîné" et qui tiennent plus souvent du ragot de concierges que d’une étude ou d’une information digne de lancer un débat public intéressant. Les affaires de Mme Bettencourt et la proximité du ministre Woerth avec le monde de l’entreprise, ce sera le feuilleton de l’été. Alors que chacun sait qu’il faut de l’argent pour faire des affaires et que ce que peut représenter un magot passé entre les mailles du fisc français, même issu de la plus grande fortune de France, représente une goutte d’eau par rapport à l’étendue de la dette de l’état. Tout le monde politico-médiatique sait que l’on joue une comédie. Tous créent puis feignent la douleur, le pathos, l’appel à la grande justicière "opinion publique" sur fond de roulement de tambour sont annoncés l’information jugée digne d’être relayée*. Comme hier dans les villages le garde champêtre annonçait les nouvelles de la commune.
C’est le culte médiatique. On peut en déduire que le cynisme et le conformisme au fond très complices n’éclairent plus personne.
Qu’est ce qui reste de sage dans la sagesse des nations si c’est de celle-ci que l’on parle ?
Cette tartufferie me fait penser à l’herbe noire et aux coqs qui tuent les poules pour de la mousse (Rév d'Arès xvi/15)
Alors La Révélation d’Arès là-dedans ! Sûr que ça forcerait la paresseuse envie de faire autre chose que de la comédie, du sensationnel, de la satire et de la tartufferie médiatique.
La Révélation d’Arès pousse à se repenser, à se remettre en question. Elle permet qu’émerge une autre façon de penser. Le consensuel bruit médiatique n’aurait plus le leadership. Vous avez raison, tout ça se sait comme la taupe sait où se trouve son repère. Devenir un aigle et inviter au dépassement, ça dérange. Vous aviez déjà parfaitement senti et écrit cela dans l’article "Barbarie" dés 1989 ["Le Pèlerin d'Arès"].
Philippe Starck comme beaucoup d’autres espèrent autre chose, mais il ne voit pas encore que ce n’est pas par l’intellect seul qu’on en sort, donc ni par la science ni par la morale. Parce que la force d’âme n’a pas encore suffisamment ouvert de brèches, mais la pluie et la rosée que la mission répand feront lentement reverdir la Vie.
C’est beaucoup plus efficace à long terme que les coups d’éclats médiatiques qui au fond, font beaucoup de bruits pour rien.
Jean-Claude

* Note du blogueur: Probable omission de mots dans cette phrase.


Réponse :
La sagesse des nations n'est pas nécessairement "sage".
Sagesse des nations est une locution française (qui tend à passer de mode mais qui n'est pas remplacée), locution parce qu'intraduisible. Si vous la traduisez littéralement, par exemple "nations' wisdom" en anglais, les anglophones comprennent wisdom comme "sagesse" au grand et noble sens du mot et se trompent, comme vous le faites vous-même, semble-t-il.
Ce qu'on appelle sagesse des nations est en fait le ramassis des idées reçues, certaines fondées, mais beaucoup fausses, d'autres idiotes, d'autres encore dépassées, mais qui ont la peau dure comme "Noël au balcon, saint-Tartampion aux glaçons", "Si tu veux la paix, prépare la guerre", "On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs," "Ce n'est pas très catholique (sous-entendu, c'est donc forcément une secte suspecte)," etc., bref la plupart des prudhommeries garnissent la sagesse des nations. C'est à cette sagesse des nations que les journalistes, qui soignent leur clientèle de Français lourdingues et sentencieux, sacrifient !  Dame! Il faut vivre.
D'ailleurs, sagesse des nations est une expression souvent employée dans un sens péjoratif.


01aou10  110C9  
Nous vivons des temps de déclarations imbécile: "Il faut retirer la nationalité française aux gens d'origine étrangère assassins de policiers ou de gendarmes," déclare Monsieur Sarkozy. Mais les naturalisés français, assassins de pères de familles nombreuses non policiers ou gendarmes ou de femmes, vieillards, enfants sans défense, peuvent garder leur nationalité. Ils font honneur à la France.
Dans la presse même principe d'imbécillité, quoiqu'à l'envers (mais quand il s'agit d'imbécillité... à l'envers ou à l'endroit... quelle différence?). On peut parler de tout ce qui est religieux, mais pas des Pèlerins d'Arès, non, ils ne sont pas religieux. Ils ne font pas honneur à l'humanité. D'ailleurs, qu'en diraient les journalistes? Les membres d'une secte qui sont d'honnêtes gens sans histoire? C'est impossible, il y a quelque chose de détraqué là-dedans, ça ne peut pas exister. Il y a sûrement erreur d'identification, impossibilité de classification... Bref, on ne peut pas en parler tant que le dossier n'est pas bouclé, qu'on ne sait pas de quoi il peut s'agir, parce que secte est contraire d'honnêteté ou l'inverse: honnêteté contraire de secte... Ah! pauvres journalistes! Ils boucleront le dossier à la saint-GlinGlin.
La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès, c'est inassimilable ! Moi aussi j'aime ce mot que vous avez utilisé.
Vous êtes quand même un homme très bon, frère Michel... Je ne dirai pas bon jusqu'à l'imbécillité (à l'envers), mais au moins jusqu'à vous donner une apparence de mollesse. Enfin quand même ! Les journalistes et ces éditeurs qui font silence devant un des plus grands événements du XXe siècle: La Révélation d'Arès, ce sont les derniers des salauds !
Mais non, vous ne voyez pas ça comme ça. Vous leur trouvez des explications. Ils suivent la sagesse des nations, c.-à-d. la bêtise ambiante. Vous trouvez ça une excuse valable et vous ne les jugez pas... Et à ça, on n'est vraiment pas habitué dans ce monde qui n'arrête pas d'accuser, condamner, insulter, traîner dans la boue, cracher sur les tombes, etc. Oui, vous êtes vraiment un homme bon.
Mais vous connaissez la rime de bon ? En trois lettres comme bon. Bon = C... Voilà ce que vous devez paraître aux yeux de la masse. Enfin, bon, c'est ce qu'est Dieu. Vous, un prophète, ne pouvez pas être moins que bon.
Je soupire, mais je vous suis.
Cédric du pays des pruneaux.


02aou10  110C10
Dans la presse tout est d'abord affaire de publicité.
Les journaux vivent de la publicité. Ils ne vivent pas de la vente dans les maison de la presse ou dans les kiosques de rue ou de gare.
La presse suit donc la routine éditoriale qui a fait ses preuves pour attirer les annonceurs et elle a une peur pas possible de sortir de cette routine !
Question de vie ou de mort économique pour la presse.
La Révélation d'Arès, même en en parlant en mal ou pour rigoler, ne peut pas attirer les annonceurs comme l'affaire Bettencourt, parce que les gens achètent les journaux qui parlent d'affaires croustillantes, malsaines, perverses et immorales, pour se délecter des derniers détails, d'ailleurs généralement invérifiés ou faux, mais qui font lire et monter les tirages, donc vendre des emplacements de pub.
Le niveau moral général de la population est très bas, vous semblez vouloir l'oublier.
La Révélation d'Arès ne pourrait intéresser que des esprits de qualité. Ce n'est pas la clientèle des media.
La contrôle de la pensée ensuite !
"Le Monde des Religions"? Pourquoi n'y avoir jamais rien lu à propos de La Révélation d'Arès ? Là, c'est vrai, la pub ne fait pas la loi, mais là on a affaire à autre chose: à un lobby, apparemment catholique à 75%, qui a fondé et qui gère le journal destiné à une clentèle particulière, celle du "religieusement correct" à 75%. Rien qui est mal vu des princes du culte, de leurs docteurs et de leurs fidèles et qui ne sert pas les interrelations religieuses courantes n'a de chance d'y être traité.
Il y a un dernier point: Il est très difficile de parler en mal ou pour rigoler de La Révélation d'Arès.
Rien dans La Révélation d'Arès, qu'on la croie authentique ou fabriquée, approuvée ou désapprouvée, ne prête à ça.
De plus, le journaliste qui serait assez pourri pour dire: "Ce livre est fabrication et crétinisme... C'est de la mauvaise Bible... Ce n'est même pas un attrape-couillon parce que c'est ennuyeux pas possible à lire... etc." (tout ça, je l'ai entendu dire) sait qu'il piquerait la curiosité et ferait vendre La Révélation d'Arès aux curieux. Qu'on dise du bien ou du mal de La Révélation d'Arès, on la fera vendre, par effet de moutonnerie, parce que pour beaucoup de gens "c'est dans le journal, donc il faut suivre". Le lobby de la "pensée correcte" se gardera bien de courir ce risque.
Dire du mal du Frère Michel ? D'une part, ça ne servirait à rien; il est inconnu.
D'autre part, gare aux procès en diffamation ! Le Frère Michel, c'est un homme qui à 81 ans a derrière lui une vie lisse, sans plaintes, sans scandale, sans malhonnêteté, sans affaires de mœurs, inconnu des tribunaux, de la police, du fisc, bref, sans vagues. Il n'y a absolument rien à servir aux lecteurs ou auditeurs sans courir les risques d'une coûteuse condamnation pour diffamation.
Vous savez ce que disait Poivre d'Arvor vers 1990 — rappelez-vous des faux charniers de Timitsohara, Roumanie — dans une émission sur les vices du journalisme: "C'est vrai qu'on ne parle jamais des trains qui arrivent à l'heure. On ne parle que de ceux qui déraillent, qui se télescopent ou qui sont coincés des heures toutes portes fermées."
Même si vous vous jetiez dans les flammes pour sauver un enfant ou même trois enfants, on ne parlerait pas de vous, Frère Michel. Il faudrait que vous commettiez une grosse escroquerie, un bon gros abus, un bon viol ou tripotage de petits enfants, un meurtre, ou que vous insultiez publiquement le pape ou le chef de l'état pour avoir une chance d'être cité dans les journaux.
Moralité: Vous avez mille fois raison de dire: "Tout bien considéré, nous seuls, Pèlerins d'Arès, pouvons briser le silence de la bonne façon."
Fantomas


02aou10  110C11
En 1995 j'étais reçu dans le bureau de TF1 du journaliste Patrick Poivre d'Arvor.
C'était dans le cadre des épreuves que vous nous aviez conseillé de faire [à lEspace Moncassin en 1992] ; notamment, parler avec la personne qui nous semblait la plus abjecte ou la plus éminente. PPDA [Patrick Poivre d'Arvor] était dans ce cadre. Il me semblait la personne la plus éminente, dans le sens fortement médiatisé, socialement posé et faisant un journal télévisé (le 20 h, un pur direct).
Je compris, après cet entretien, que qui que nous soyons, nous sommes tous fait pareils. Éducations, lieu de naissance, idéologie, classe sociale, sont différents, oui, mais tous les humains sont créés à l'image et ressemblance (Genèse 1/27).
Ces épreuves m'ont considérablement fait grandir, rejeter préjugés et jugements, changer de regard.
Patrick Poivre d'Arvor m'invita dans son bureau, il me demanda pourquoi je n'enregistrais pas l'entretien, car dans la demande que je lui avait faite par écrit pour obtenir le rendez-vous, je lui disais que je faisais une enquête sur les média, le traitement de l'information ; je répondis que je venais pour parler de cœur à cœur.
Je posais dix questions : Nous parlions du film "La liste de Schindler" à l'époque d'actualité. Il répondit qu'il n'était pas souhaitable que ce genre de choses revienne. Durant le déroulement de l'entretien, je découvris un homme bon, fortement engagé dans son métier et aussi politiquement. Il y avait à cette époque les manifestations anti-CPE menées par les lycéens, il me dit qu'ils allaient inviter des jeunes en direct pour en parler avec des politiques. Je sautai sur l'occasion: "Quels sont vos critères de sélection?" Il répondit que c'était des jeunes qu'ils [les gens de la presse] connaissaient, en fait des jeunes sous contrôle qui ne déborderaient pas et qui seraient briefés avant l'émission. Cela me confirma que tout est sous contrôle... La censure !
Je demandai comment il traitait l'information. Réponse: Les journalistes, qu'ils soient télévision, radio, média imprimés, reçoivent tous les mêmes infos transmises par l'AFP — Agence France Presse (que j'avais visitée avant l'entretien).
Toutes les informations arrivant à l'AFP passent sous contrôle d'un service à l'époque nommé "services techniques = renseignements généraux". Dans la structure de l'entreprise des membres du gouvernement ont des postes clés (Ministère des Finances, Renseignements Généraux [Police], etc.). Ils décident quelles infos doivent être divulguées au grand public et celles qui ne doivent pas passer.
Lors d'un entretien à l'AFP avec la secrétaire de direction, je lui demandai ce qu'elle pensait lorsqu'on les empêchait de diffuser une info, elle marqua un silence et exprima son désaccord. Bien sûr, les employés peuvent s'opposer, le risque étant de perdre l'emploi. Il en fut de même avec PPDA, lorsque je lui demandai pourquoi il y a des infos qui ne passent pas. Il répondit "Ils ne veulent pas qu'on en parle."
Qui sont-ils les "Ils", lui demandai-je ? Il commença à s'énerver, je touchais une corde sensible. Je changeais de sujet. PPDA me disait que le média est à la recherche du scoop, qu'un scoop cela se prépare. La dernière question que je lui posais fut: "Êtes-vous conscient quelques secondes avant l'antenne, que vous allez parler en direct à des millions de personnes et que vous portez une très grande responsabilité sur ce que vous dîtes?" Il y eut un grand silence, je touchais quelque chose en lui, il reprit ses esprits: "Oui, oui, j'en suis conscient."
Il me remercia de l'entretien. Je le re contactai plus tard, car j'avais un scoop: "Un prophète vivant, La Révélation d'Arès, Les Pèlerins d'Arès." Il accusa réception et comme je m'y attendais, il ne donna pas suite.
PPDA connaît les Pèlerins d'Arès. Moi, grand naïf, je m'étais mis à rêver, ah… un soir regardant le 20 h… et PPDA en direct… se lâcher: " Je suis témoin d'un prophète vivant, le Frère Michel Potay, etc." Il est évident que si les médias donnaient la parole au Frère Michel, il se passerait des choses. La seule émission où vous avez été invité, sur la 5, à fait venir des fruits. On comprend bien vite les effets que pourraient avoir soit l'apparition du prophète sur un média télévisé, soit de sœurs et frères répondant aux questions, parlant de notre espérance, etc. De toute évidence, nous trouverions de nouveaux pénitents. Notre soeur A. et son mari, frère J., ont connu le prophète, les Pèlerins d'Arès grâce à cette émission où l'on vous donna 5 minutes de parole.
De cela les médias sont conscients. Ce n'est pas d'avoir peur de vous donner ou nous donner la parole, peur de perdre leur travail, leurs acquis sociaux, notoriété, degrés et honneurs, argent entassé dans des coffres ou sur des comptes bancaires, qu'ils devraient avoir peur, mais de perdre leur âme: http://freesoulblog.net/jJD/jJDtv.html, car nous pouvons mourir à tout instant.
Les médias, politiques, scientifiques et tous ceux qui vous et nous connaissent, que nous rencontrons sur le champ de la moisson, à qui nous transmettons la Parole savent bien au fond d'eux-mêmes que nous sommes des apôtres, prophètes en puissance, messagers envoyés à l'humanité pour l'appeler à la pénitence:
J’ai envoyé Mon Souffle sur toute la terre ; par Lui toute vie dès la graine, dès l’œuf, reconnaît sa nourriture et les lois de son espèce. Par Lui tout homme reconnaît Ma Voix. Si leur tête reste insoumise, tous ceux auxquels tu porteras Mon Message sauront en dedans d’eux, dans leur poitrine où Je souffle, que Mon Messager est véridique, car si la tête est faible, remplie d’orgueil, le cœur est empli de son Dieu. Beaucoup ne te suivront pas et se perdront ; certains se soumettront à Ma Parole et à ta suite commenceront la Moisson. (Rév d'Arès 4, 10 à 12).

Je pense au péché des péchés  (Rév d'Arès 38/2 ) qui me fait penser à Noé qui appela certainement l'humanité en son temps à la pénitence, mais elle ne l'écouta pas et fut détruite (Rév d'Arès 2/7).
Je rêve éveillé que des hommes connus, médiatisés ont le courage, l'audace de se faire entendre, de nous inviter sur des plateaux TV en direct, radios, manifestations "live", de nous donner les moyens de nous exprimer. Lors de mon Pèlerinage en juillet de cette année, j'ai appris que la ville d'Arès, qui connaît parfaitement les évènements de 1974-1977, créé un rassemblement le 4 septembre 2010, pour fêter l’installation d’une soucoupe volante sur l’ovniport d’Arès. Il est prévu d’installer sur l’esplanade, un espace privatif de 100 m², dédié à l’accueil des VIP. En ce qui me concerne, je cherche ces VIBP : "Very Important Beauty Personnality". Sur l'esplanade d'Arès entièrement décorée sur le thème des extra-terrestres et de l’ufologie, sont invitées des personnalités connues pour leur intérêt pour le sujet (Jacques Pradel, Jean-Claude Bourret, Christophe Dechavanne...). Ce sont des journalistes.
Que de mensonges et dépenses inutiles. Lors d'échanges avec des contacts sur Arès, ceux-ci m'ont dit: "N'importe quoi, rien de sérieux dans tout cela! La Mairie connaît les manifestations de Jésus et celles du Père de l'Univers. C'est de ce fameux ovniport, que lors des évènements, en plein jour un rayon de lumière traversa le ciel et toucha la maison de la Révélation et rendit aveugle quelques jours le Frère Michel. Comme je dis, les extra-terrestres en puissance, c'est chacun de nous puisque nous sommes image et ressemblance (Genèse 1/27 - Rév d'Arès 2/13), filles et fils déchus de Dieu. Nous sommes dotés de pouvoirs extra-terrestres qui, lorsqu'ils seront réanimés, lors de la résurrection, nous donnerons des possibilités qui nous sont encore inimaginables, car nous sommes encore tous pécheurs. La pénitence (Rév d'Arès 30/11) nous permet de réveiller ses possibilités. Jésus en est la preuve: Il fut transfiguré de son vivant sur une montagne et parla avec Moïse et Élie eux-mêmes venus d'une autre dimension. Ses apôtres en furent les témoins (Matthieu 17/1-9). Il fût ensuite ressuscité (Luc 24/36-53).
Le Frère Michel en 1974 témoigne que Jésus rayonnait d'une lumière et qu'il partait toujours en lévitation. Jésus est vivant dans une autre dimension, ainsi que tous ceux et celles qui sont morts. Ils peuplent l'espace.
Enfin, qui sait?, cette manifestation du 4 septembre à Arès attirera les regards sur les évènements d'Arès.
La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) en Bien et c'est ici, maintenant, tous les jours de notre vivant, dans notre chair que nous devons agir, que nous pouvons faire évoluer l'humanité vers le retour en den, vers la vie transfigurée en cessant de pécher, en entrant en pénitence, en nous aimant les uns les autres, pardonnant, répandant la paix en toutes occasions (Rév d'Arès 30/11).
Les médias, politiques ne veulent pas nous laisser nous exprimer. Nous avons l'agora [la rue] et bien plus, la pénitence active, notre âme, notre conscience, l'aide du Père de l'Univers et des anges qui sont avec toi cata [=partout] (Rév d'Arès 29/6, xxxvi/10).
Nous sommes un peuple prophétique. Rejoignez-nous pour l'aventure de l'infini et de l'éternité à la suite de Mikal !
Qui que vous soyez, quel que soit votre métier, entrez en pénitence, rejoignez-nous, il en va de votre éternité (Rév d'Arès 16/15-18).
Didier.Br


Réponse :
J'ai failli réduire ce commentaire vraiment très long, mais je l'ai trouvé intéressant d'un bout à l'autre et l'ai publié en entier. Vous m'aviez fait part, dans les années 90, de votre entrevue avec Patrick Poivre d'Arvor, un parangon du journalisme, mais pas de façon aussi détaillée que vous le faites ici.
Tout le monde est plus ou moins au courant de "l'écrémage" auquel sont soumises les informations, tout le monde sait que la censure n'a pas d'existence officielle, mais qu'elle a une existence occulte très active. On ne parle que de ce qui ne gêne pas ceux qui vivent, du haut en bas, du système ou de ce que les gens veulent entendre.Sur ce point trop souvent oublié votre commentaire nous rafraîchit utilement la mémoire.
Le réseau de communication qui nous entoure nous éblouit et nous aveugle au point de donner l'illusion que tout ce qui mérite d'être dit est dit. Or, le vieil adage "Toute vérité n'est pas bonne à dire" est plus que jamais pratiqué par les pouvoirs et graisse soigneusement tous leurs trains d'engrenages jusqu'à la base.
Quant à l'Ovni-Port d'Arès, il fut créé peu après la première édition de La Révélation d'Arès par un groupe de rationalistes locaux influents, notamment des militaires de l'Armée de l'Air et quelques Francs-Maçons régionaux, m'a-t-on dit, pour apporter sans tarder une touche de rationalisation (voire même de mise en boîte) à un événement surnaturel qui ennuyait beaucoup les édiles et qui probablement continue de les ennuyer beaucoup.
Nous vivons dans une France non seulement laïque, mais athée ou rationalisante, où tout ce qui permet de dénoncer ou de ridiculiser le Surnaturel en lui donnant une explication matérialiste vraisemblable à défaut d'être vraie, est toujours tenté : Ce ne sont ni Jésus ni le Créateur qui se sont manifestés à Arès, mais des Martiens ! C'est encore plus ridicule et moins vraisemblable, mais ça passe plus facilement. 

Je ne suis pas étonné que certains donnent, trente-cinq ans après, une suite commémorative à cette création d'ovni-port.


02aou10  110C12  

Mission dans une petite ville bretonne, juillet 2010

Je vous joins une photo prise par notre frère B. jeudi au marché de [petite ville de Bretagne].
J'ai bien conscience que ça n'est pas grand chose et que je n'ai sans doute pas donné envie à des semés de nous rejoindre parce que la photo prouve que je n'étais pas très à l'aise, mais je suis quand même heureuse d'avoir pu me dépasser, enfin un peu, puisque [petite ville de Bretagne] n'est pas Lorient.
Je pensais y retrouver quelques sœurs et frères pour missionner avec eux, mais après avoir pris la photo B. m'a laissée seule et s'en est allé de son côté. H. est seulement venue me rejoindre à la fin.
De toute façon il y avait tellement de monde qu'il était difficile de se trouver, parce que nous ne nous étions donné ni point ni heure de rencontre.
Cette expérience m'a montré que si pour moi ça n'était pas très facile de me balader avec une pancarte et de dire bien clairement ce qu'est la pénitence, ça ne l'était pas non plus pour les gens que je croisais et qui baissaient le regard. Aujourd'hui je me disais que pour les accrocher je devrais peut-être partir de ce constat avec eux.
De toute façon il faut que j'y arrive.
Aujourd'hui commence la dernière période du pèlerinage, ma prière rejoint la vôtre et celle de tous mes sœurs et frères qui ont la chance de pouvoir prier dans la Maison de la Sainte Parole.
Madeleine


Réponse :
Ce commentaire est probabelemnt destiné à l'entrée précédente #109, mais je le publie ici, sur la page de l'entrée #110, où il n'est pas déplacé.
Il y est d'autant moins déplacé que vous êtes, sur cette image, un media qui parle, qui parle avec sa pancarte et sûrement aussi avec ses lèvres, un media courageux, au milieu de la foule sur le marché d'une petite ville de notre pauvre France dont les grands media sont tellement silencieux quand ils veulent l'être.
La lâcheté des grands provoque l'héroïsme des petits.
Oui, vous êtes ici un de ces héros dont parle La Révélation d'Arès (Rév d'Arès xxxv/4-12).
Si les gens vous paraissaient gênés, c'est que vous aviez en effet "accroché" quelque chose dans leur cœur et le Père ne nous a jamais dit que la mission serait une promenade, ni pour vous ni pour les hommes auxquels Il vous a envoyée..
Bravo et tous mes compliments fraternels !


03jul10  110C13
De tout temps, les pouvoirs politiques et religieux veulent conserver jalousement la mainmise sur l’homme. Ils éprouvent  méfiance et rejet vis à vis de toute insurgeance spirituelle : Abraham, Moïse, Jésus face aux pouvoirs juif et romain, Mahomet qui fut contraint de prendre les armes.
La Révélation d’Arès et son témoin, le prophète Mikal, qui prônent  une société  d’amour, de pardon, de paix, de liberté, de justice n’y échappent pas.
Certains parlent de pouvoir journalistique. En réalité, il n’en est rien. Pour conserver son poste, il faut être politiquement correct, accepter d’être muselé sous l’apparence de la liberté d’expression. Le  journaliste subit bon gré mal gré ce même pouvoir et participe souvent inconsciemment de la résistance générale au changement. 
Comment réagirait la direction [du jouirnal], si l’un d’entre eux, touché humainement par le contenu de La Révélation d’Arès décidait d’en parler aujourd’hui?
Il m’arrive de préférer le silence à la désinformation ou au mensonge et de penser que c'est aux  Pèlerins de continuer la moisson publique  .
Nicaise 


03jul10  110C14  
J'imagine Laurence Ferrari [journaliste de télévision sur TF1] annonçant en direct au Journal de 20 heures que Jésus et Dieu ont parlé à Frère Michel Potay, puis invitant les téléspectateurs/trices à lire et à vivre illico La Révélation d'Arès pour le Salut de l'humanité.
Licenciement sur le champ de la courageuse et héroïque journaliste !
Licenciement commandité, bien sûr, par les instances religieuses et politiques... voire, également, hospitalisation d'office en psychiatrie pour le restant de ses jours.
À l'époque de la sorcellerie elle aurait même eu droit au bûcher.
Le lendemain, gros titre à la Une de la presse :"Suicide professionnel" ou "pétage de plomb" de Laurence Ferrari à l'heure de la grande messe de l'info."
Même si tous les média du monde parlaient de l'évènement d'Arès de façon positive, personnellement je garderai la tête froide.
Certes, nous sortirions plus vite de l'anonymat et ce serait cool, mais, dans ma petite tête, je me dirais : "Maintenant que le silence des média n'est plus et que nous sommes connus et reconnus de tous, est-ce que cela va contribuer à me booster dans ma pénitence au quotidien ?
Honnêtement, j'ai bien peur que non.
Le travail que j'ai à faire pour me changer en bien n'aura pas diminué pour autant, le devoir de pénitence sera toujours là, à m'attendre au tournant, pour voir si je continue de changer en bien et ce, de façon active : pénitence, moisson, prière, etc.
Je pense à la France "Black Blanc Beur" de 1998, Championne du Monde [de football] !"... Qu'en reste-t-il aujourd'hui ?
Tant que le fond de l'homme, individuellement, ne changera pas, ne progressera pas en bien, alors, chaque évènement public, chaque bonne nouvelle, chaque émotion collective retombera à plat.
À la relecture du dernier paragraphe de votre entrée, je comprends que, finalement — et pour rejoindre le commentaire de Milan Gompeng (110C1) — nous ne serons jamais aussi bien servis que par nous-mêmes pour faire passer le Message d'Arès, grâce et à travers notre pénitence, la mission de rue, etc.
D. Patati et patata.


04aou10  110C15  
Les media sont silencieux concernant La Révélation d'Arès tout comme ils sont silencieux concernant Danone ou Nestlé ou Hewlett-Packard. Les media attendent que Danone, Nestlé et Hewlett-Packard paient pour qu'on parle d'eux, je veux dire : les media attendent la clientèle des annonceurs publicitaires.
Je suis sûr que c'est la même chose pour La Révélation d'Arès ou pour vous, Frère Michel.
Si vous payez pour avoir des pavés publicitaires dans les media, ils parleront de La Révélation d'Arès et même de vous.
Tout n'est qu'affaire d'argent.
Je suis sûr que pour Madame Bettencourt et Monsieur Woerth c'est tout le contraire que pour vous, mais que ça revient toujours à une affaire d'argent. Si Madame Bettencourt et Monsieur Woerth veulent que les media cessent de les massacrer, il faut qu'ils paient. Je ne sais pas exactement sous quelle forme (peut-être des pubs de L'Oréal pour Bettencourt, mais pour Woerth ?).
C'est la même chose pour la mission d'Arès. Votre mission ne sait pas exploiter le terrain publicitaire en payant pour l'insertion de communiqués, de publicité pour vos livres, etc., mais je suis sûr que ça marcherait.
Si vous attendez que les media parlent de vous spontanément, sans rien en échange, vous rêvez.
Les media pensent qu'il y a du blé [de l'argent] quelque part derrière la mission de La Révélation d'Arès et attendent simplement que ce blé se décide à sortir.
Dag


Réponse :
Depuis trente-six ans beaucoup de choses ont été tentées et nous n'avons pas attendu 2010 pour que l'idée qui vous traverse traverse certains d'entre nous..
Des frères plus argentés que moi ont essayé (sans me consulter) de faire de la publicité payante pour La Révélation d'Arès dans les journaux en s'inspirant des annonces passées par les éditeurs pour leurs livres. D'autres ont essayé d'insérer des communiqués payants comme notre frère Pierre des Alpes Maritimes qui, au cours des années 80, pensa assez obstinément qu'on pouvait se faire connaître ainsi. Ces publicités ou communiqués ont tous été refusés par les media en France.
Donc, contrairement à ce que vous pensez, tout n'est pas "qu'affaire d'argent".
Maintenant, notre mission, en admettant que les media en acceptent un jour les publicités à titre onéreux, ce qui demanderait de gros moyens que nous n'avons pas, répond-elle à une politique d'expansion de ce genre ?
Je réponds catégoriquement non.
Il est vrai que l'appel : "Cette vie est courte... chacun a juste le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s’ajouter à ses tourments... Sauvez-vous ! (Rév d’Arès 36/23)" résonne un peu comme un argument publicitaire qui serait (rions un peu) : "Le péché comme le cholestérol raccourcit la vie... chacun a juste le temps de se soigner, car l’artériosclérose et l’infarctus menacent... Sauvez-vous grâce à la margarine Rév-d’Arès !" ou "La vie d’une âme fêlée est courte... Un cahot, une hausse brusque de température et c’est la fin... Sauvez-vous avec Rév-darès… Révélation d’Arès répare ! Révélation d’Arès remplace !"
Mais il faut évidemment comprendre cet Appel par le contexte de toute La Révélation d’Arè, qui ne se présente pas au monde comme un produit vante ses mérites: une machine à laver le péché et le mal, un anxiolytique ou un antidépresseur, une trampoline du bonheur éternel, etc., mais comme une rencontre avec la Vie au sens le plus achevé, complet et créateur, un réveil de la divinité qui gît au fond de l'homme, un appel à la conscience libre de recréer ou de laisser en l'état l'être au fond duquel elle s'exerce. La Révélation d'Arès ne vend pas de la conscience. Elle est un test par lequel une conscience se reconnaît libre du choix de son existence spirituelle.
Le contexte de La Révélation d'Arès n'est autre que le lancement d'une moisson de pénitents, qui constitueront un petit reste salvateur, parce que la Sagesse sait que l'humanité entière ne peut être convertie.
Même si dans toute l'humanité la Vérité et la Vie spirituelles ont été semées à l'origine, elles ne peuvent plus être reconnues aujourd'hui que par un petit nombre de consciences. Ce sont elles qu'il s'agit de trouver ou moissonner et rien ne leur est vendu ou accordé en échange d'un paiement quelconque, en échange de pénitence et de piété par exemple, mais au contraire la pénitence et la piété se donnent naturellement à la Vie, quand le test s'avère positif, comme la fleur s'épanouit naturellement quand elle trouve le soleil et la pluie — la Lumière et l'Eau...
Les semailles ont été faites (14/1), le Semeur est passé (5/1), Je ne t'envoie pas aux semailles mais à la moisson (6/2),
dit La Révélation d'Arès. Toute l'humanité a été semée, puisque tout homme sait Qui Je suis (moi, le Créateur) quand Je lui parle (1/9), mais il est depuis longtemps impossible de moissonner l'humanité entière, parce que l'envahisseur (la religion, la politique, la loi, la science vaniteuse, etc.) a clos les oreilles, les yeux, la bouche des nations (3/2) et les a ainsi empêchées de mûrir spirituellement sauf une minorité, le bon grain (31/7), les épis mûrs, ceux qui, quand les moissonneurs leur montreront la Vérité, qui est leur faux, qu'affûtent les anges (31/6), se souviendront qu'elle gît au fond d'eux, qu'ils doivent la réactiver, l'accomplir, et se laisser mettre en gerbes (les gerbes sont les missions) et formeront ce petit reste (24/1) de pénitents qui non seulement se sauveront des ténèbres glacées de la mort, mais changeront = sauveront le monde à terme (28/7).
On n'est donc pas dans une dynamique publicitaire qui est une dynamique d'échange: Je te propose ceci si tu me donne cela (ton argent), mais dans une dynamique de prise de conscience.


05aou10  110C16
La Révélation d'Arès a quelque chose en commun avec les médias: Elle s'adresse aux hommes et voudrait bien retenir l'attention d'un grand nombre d'entre eux.
Cela étant étant dit, presque tout le reste les sépare et je ne suis pas sur qu'une médiatisation de La Révélation d'Arès serait profitable à la mission des Pèlerins d'Arès aujourd'hui, étant donné la manière dont fonctionnent les médias de nos jours.
D'une part, parce que les médias sont de masse, s'adressent à la masse pour mieux la circonvenir et s'imposer à elle, alors que La Révélation d'Arès (un média à sa manière) s'adresse à l'individu, sans chercher à se substituer à lui, pour l'appeler à se libérer, à devenir lui même un média de Vérité, de Lumière et de Vie libérées en lui.
et parce que les médias poursuivent des objectifs à très court terme (capter une audience), alors que La Révélation d'Arès est là pour les siècles à venir. Il y a comme une incompatibilité de nature et de but, voire un antagonisme profond, entre ces deux véhicules.
D'autre part, à supposer que nous autres, les Pèlerins d'Arès, trouvions le moyen de passer par les médias pour délivrer notre Message, qu'en ressortirait-il ? Tout ce qui est médiatisé est ultra simplifié, mis en scène, caricaturé, voire vilipendé. Ne serait-on pas obligé de mener bataille sur bataille pour défendre notre dignité, notre foi, notre espérance, avec en plus des moyens infiniment moindres que ceux dont disposent ceux qui contrôlent la presse, la télévision ? Certes nous gagnerions en visibilité et notoriété. Mais à quel prix ? Ne risquerions-nous pas de voir déprécié et mal compris un Message dont la profondeur est la principale force et richesse ? Nous avons la responsabilité de ce Message. Sommes nous assez forts dans le vrai aujourd'hui pour soutenir une telle exposition médiatique sans risquer de le dénaturer aux yeux du plus grand nombre et par la même d'hypothéquer son avenir ?
D'autre part encore, à supposer que cette exposition médiatique vaille malgrè tout à la mission de nombreux convertis, j'imagine le travail colossal qu'il nous faudrait faire pour accueillir toutes ces personnes et leur transmettre le vrai sens de La Révélation d'Arès, s'assurer qu'il a bien été compris, canaliser les envies trop pressantes d'en découdre avec nos villipendeurs, relever et raffermir ceux qu'une médiatisation effrayerait, lutter contre les interprétations hâtives et trompeuses qui ne manqueraient pas de se répandre... Une lutte qui nous pousserait peut être par soucis d'efficacité, à nous organiser, à fonctionner comme le monde — alors que le Créateur nous invite à un tout autre fonctionnement sociétal —, à répandre le Message avec les mots et les travers du monde, bref, à porter toute notre attention en dehors de nous-mêmes, alors que nous avons tant à faire en dedans, la pénitence, un travail dont tout ce qui inondera le monde de neuf sortira et que nous avons à peine commencé à faire.
Nous ne sommes qu'un petit nombre, trop faibles de surcroît pour nous risquer à être "médiatisés".
En son temps, Mouhammad fut acculé à la réussite politique et militaire. Il dut livrer bataille pour survivre et assurer à sa mission un devenir, et cela se fit au détriment de dimension spirituelle de son message. Notre monde occidental n'emploie plus les armes pour lutter sur son territoire contre ses ennemis potentiels. Il livre aujourd'hui ses guerres (en partie) dans les médias. Je crois que que nous ne sommes pas prêts à une telle confrontation avec le monde. Le silence qui nous entoure est certes pesant, mais il est aussi un rempart contre notre propre faiblesse et nous permet d'envisager les choses à plus long terme, dans la paix.
Malgré tout, nous avons aujourd'hui un grand besoin d'élargir nos bases et de nous faire connaître.
Mais, tout bien considéré, je crois comme vous que c'est aux Pélerins d'Arès de trouver les moyens de faire parler d'eux, de susciter et d'attirer l'attention avec leurs moyens et forces propres. D'autant plus que les médias, pour puissants et influents qu'ils paraissent aujourd'hui ne me semblent pas aussi forts qu'ils paraissent. Qu'est ce que la majorité des hommes de ce monde attendent réellement de l'internet, de la presse et de la télévision aujourd'hui sinon un divertissement, un abrutissement, un dérivatif pour oublier leur problèmes ?
La Révélation d'Arès se présente-t-elle comme un remède de ce genre ? Non, elle est tout le contraire. Elle ne vient pas abrutir l'homme ou le conforter dans ses faiblesses, mais le réveiller et le mettre debout.
Même si nous avons aujourd'hui un grand besoin de renforts, je doute que nous trouverons ceux capables de nous suivre parmi ceux qui font confiance et s'adonnent aux médias. Nous sommes en recherche de ceux qui ont soif du Fond et qui doivent bien sentir que les médias sont conditionnés et conditionnants.
Où sont ils ces hommes qui aspirent à autre chose ?
À quelle eau s'abreuvent ils ? S'attendent ils à découvrir La Révélation d'Arès dans les pages d'un journal ou une émission de télévision ? J'en doute.
J'ai longtemps cru qu'il existait une faille qui nous aurait permis de nous inscrire dans le champs médiatique pour toucher ces hommes là. Je crois aujourd'hui qu'il est vain de chercher cette faille. Et cela d'autant plus que le jour ou nous aurons trouvé le moyen d'intéresser les hommes, les médias viendront à nous, naturellement, tout en se demandant comment parler de nous. Pour cette raison, nous devrions nous préparerà leur répondre.
Mais nous avons surtout à travailler pour devenir nous même des médias.
Souldigger


Réponse :
Il y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites ici.
Votre pensée rejoint la mienne sur bien des points, mais, pour ma part, je persiste à penser que, sous forme d'évocations brèves, même clairement conjecturales, notamment dans des reportages régionaux, des media auraient pu et même dû faire allusion à l'événement surnaturel d'Arès et/ou à La Révélation d'Arès.
Pour la simple raison que l'événement, qu'on y croie ou qu'on n'y croie pas, a une existence définitive ; il est certainement entré dans l'Histoire à présent.
Je ne pense pas que des allusions ou des évocations brèves, comme par exemple "...et à Arès, au milieu des pinèdes du Bassin d'Arcachon, où certains disent que Jésus aurait apparu, les touristes en tout cas profitent de la Fête de l'Huître ces 13 et 14 Août", nous auraient nui, même dubitatives, bien au contraire.
C'est certes une question délicate. Le silence est certes meilleur que des mises en boîte ou des rejets perfides développés, mais l'absolue totalité du silence porte me à méditer. Ce silence absolument total fait question auprès des personnes que notre mission rencontre.
Il me faudrait beaucoup de temps pour développer ma pensée sur ce point et actuellement cela m'est impossible.


05aou10  110C17
Cette entrée est tout simplement géniale, Frère Michel !
Il est certain que beaucoup trop de choses nous sont cachées, dissimulées, mensongées. Outre les informations divulguées ou transformées à travers la presse, la radio, la TV ou Internet, il en va de même pour tout.
Allez, je me lache0160 !
Même si nous, citoyens, souhaitons avant tout de la transparence entre les puissants et le "peuple", sommes-nous prêts à tout entendre ? Tout comme le Père n'a pas voulu divulguer son Message intégralement au monde, puisque nous ne sommes pas prêts, serions-nous prêts à tout entendre de notre vie sur terre, ne serait-ce que par les médias ? Et si le Père Noël existait ? Et si Casimir était un vampire ? Et si on mettait au grand jour les magouilles des princes, des rebelles, des chanteurs tant aimés ? Rien que cela, ce serait atroce! Tout serait remis en cause. Nous serions très surpris si tous les secrets éclataient...
Certains journalistes essaient de se faire un nom dans le métier, volent des images, des vidéos génantes de starlettes à Newport Beach... Au fond, les médias recherchent la vérité que l'on cache, que ce soit purement matériel ou bien caritatif, spirituel ou religieux. Leur message est parfois poignant de vérité. Mais la plupart du temps, l'homme pèche et pense à se faire un nom dans le métier et vendre. Juste en passant, on a fait un pataquès à propos de Tom Cruise et de l'église de Scientologie, mais il vend toujours aussi bien ses films et est toujours une grande icône masculine dans le monde entier.
Alors, la vérité peut choquer mais, au bout du compte, elle n'est qu'à accepter ou qu'à ignorer. Si on ne peut pas tout entendre, notre tête dit non mais notre cœur dit oui, oui à la beauté légendaire de Tom Cruise, oui à Dieu, oui à la capacité qu'a l'homme de redevenir l'image initiale de Dieu (Genèse 1/27).
Les journalistes se font concurrence pour qui divulguera les meilleures infos, les scoops, mais, tout comme l'a très justement énoncé Didier Br. dans son commentaire, tout est censuré par RSA. Toutes les chaînes disent la même chose. Ce n'est qu'une sombre mascarade, de la manipulation d'esprits faibles ! Je dis non aux médias et au 20h des grandes chaînes.
Je me marre quand j'entends : "Oh ces infos... c'est du national, ça ? Mais on s'en fou d'avoir 2 degrés Celcius de plus que l'an dernier et que le village natal de Bérangère fête la 5ème année du passage du tour de France !" et qu'après j'observe, hilare, certains qui restent scotchés à l'écran pour dire qu'Evelyne Dhélia a une belle robe et qui regardent les infos en critiquant la coupe de cheveux de Chazal, tout en espérant une meilleure information à la fin, un scoop !
Soit on désapprouve et on dit non, soit on regarde mais on approuve de A à Z. La presse nationale comparée à la presse internationale donne un très bon échantillon de l'actualité. Nul besoin de toutes ces niaiseries. Enfin, chacun son avis. C'est comme l'eau, y'a du bon et du mauvais, il faut trier, encore faut-il trouver les bonnes sources et prendre le temps de bien faire les choses.
Alors, franchement, je me méfie comme de la veuve noire des médias en général.
Les magazines dits à sensation vendent des images afin d'attiser les blabla et faire monter le tirage, comme ils disent. Mais ces photos sont achetées aux stars. Une célébrité demande à un paparazzi de la prendre en photo à Cancun et de mettre à la Une ses nouveaux seins taille 120 E et ainsi sa pub est assurée. Le but, c'est qu'on parle d'une star, en bien ou en mal, pourvu que ça fasse sa renommée pour son prochain film, c'est encore mieux! Alors tout y passe. On parle du tri sélectif, moi j'instaure le tri info/intox! Parce que plus rien n'a de limite.
En France, en tout cas, on aime ça, le voyeurisme. Suite au commentaire de Didier Br (homme des glaçons parce qu'il doit avoir bien froid avec tous ces Br.) j'apport une info supplémentaire de TF1... J'ai eu l'occasion professionnelle de passer quelques heures auprès d'un présentateur quotidien de TF1 (dont je préfère ne pas décliner le nom — parce que, moi aussi, je fais des cachoteries... hé hé ! — qui m'a informée d'une chose que j'ignorais. Selon lui, le plus gros taux d'audience du 20h de TF1 n'a pas été calculé le soir de la Coupe du Monde de foot de 1998, ni le soir du 11 Septembre 2001. C'était le soir où PPDA [Patrick Poivre d'Arvor, journaliste] a perdu sa fille et que des millions de français ont voulu voir la "tronche de PPDA". Si les médias sont fourbes, nous les alimentons. C'est comme l'État. L'État, c'est nos impôts. Les médias, c'est notre connerie. 
Je ne sais rien en fait, sur ces terriens. Suis-je moi-même une extra-terrienne? On ne sait rien, ou tout au plus, des mensonges, des paroles que nous buvons sans même nous en rendre compte. Mais notre cœur sent ces choses parfois. Heureusement que le péché ne nous a pas enlevé l'intelligence et la capacité de discernement. Si Dieu est descendu, c'est que nous sommes prêts !
Pas de pitié pour les croissants... euh.. pour les médias ! Fonçons ! Clamons haut et fort nos revendications! (dans la paix et l'amour)
[...]
J'ai hâte de voir l'émission télévisée sur l'Ovniport d'Arès. Qui sait, certains iront peut-être sur Internet et taperont dans un moteur de recherche "événements surnaturels Arès" et tomberont sur Michel Potay, La Révélation d'Arès ou encore mieux, sur cette page-même qui dira: "Toi qui me lis, ne cherche plus, Je suis ton Père! Je ne suis pas un OVNI ni un monsieur aux oreilles pointues, Je suis celui que tu cherches. Ton Père de l'Univers. Lis-moi dans La Révélation d'Arès."
Les rois blancs et les rois noirs ne sont rien face à la Puissance et la Lumière du Père Créateur.
Ni les médias ni les hommes ne doivent t'influencer. Tu es seul(e) face à Dieu. Si ta tête dit non, ton cœur ne peut se dérober à Dieu. Tel que tu es, tu peux tout changer !
Briser le silence... Mmm ! Allons-y gaiement ! Les médias, ce sont nous.
Changeons-nous et le monde changera ! Promis, ce soir, j'envoie cet article à Closer et Gala, je vais faire un tabac ! Haha !
Mymy Le Guépard


05aou10  110C18  
Quand bien même les média informeraient le grand public à propos de La Révélation d'Arès, cela ne reviendrait-il pas à jeter les perles aux pourceaux, comme disait Jésus il y a 2.000 ans (Matthieu 7/6) ?
Le silence des média, quelles qu'en soient les raisons, est peut-être en définitive beaucoup moins dommageable qu'on pourrait le penser pour vous-même, pour le mouvement arésien et pour les objectifs spirituels de La Révélation d'Arès.

Par ailleurs, relisant actuellement votre article "Information" dans Le Pèlerin d'Arès 1990, je ne résiste pas à l'envie de reprendre ici la dernière partie du reportage-fiction qu'il contient (pp. 126 et 128) et qui présente sous une forme humoristique certains travers des media :

[...]
LE PRÉSENTATEUR (tourné vers les téléspectateurs, sur le ton de "Enfin quelqu'un qui informe !") : Merci, Monseigneur Baraquet. (En direction d'un gentleman aux mains soignées, lunettes en or, pochette en soie) Georges-Hubert Dudoigt de Pied, vous êtes socio-théologien, parlez-nous de l'apocalypse que prépare ce frère Michel. Il vise à ruiner vingt siècles de culture et de progrès et à plonger l'Occident dans la démence d'une espérance préhistorique, qu'il appelle l'Eden retrouvé. Il peut déchaîner une catastrophe intellectuelle mondiale, sans parler d'une catastrophe économique qui ramènera le monde au temps de Caïn et Abel.
LE SOCIO-THÉOLOGIEN (Ton de "Il serait peut-être temps de retourner ma veste") : Rien ne permet d'affirmer que cet homme est fou. Dieu et le Christ lui ont peut-être parlé (Haut-le-corps du présentateur). Par voie de conséquence, il n'est pas exclu que le prophète d'Arès soit un jour suivi par une majorité de la population. De toute façon, nous en sommes réduits à des conjectures. Que prévoir dans l'état de nos connaissances d'un phénomène socio-spirituel systématiquement occulté ou tourné en plaisanterie par les média depuis des décennies ? (Regard du présentateur signifiant "Et ta sœur ? Elle n'a pas occulté le phénomène ?") Notamment, la société nouvelle, ce monde changé pour lequel les Pèlerins d'Arès militent, mériterait peut-être un examen approfondi. C'est une espérance politique comme une autre, même si elle n'emprunte pas les voies de la démocratie ordinaire, je veux dire : avec un parti, sa propagande, une représentation au parlement. Elle emprunte la voie plus profonde d'une imprégnation des esprits qu'on a tort de masquer, de déformer ou de persifler. Quant à ce qui se passe dans la cathédrale de Chartres, chacun sait que l'assistance aux offices catholiques est quasiment nulle depuis des années, parce que la population catholique chartraine s'est massivement tournée vers La Révélation d'Arès...
LE PRÉSENTATEUR (Lui coupant la parole sur le ton de "Laissons ce pauvre type à ses propos irresponsables") : Il ne faut pas que l'information tourne à la manipulation. Un certain manque d'objectivité égare l'opinion. Nous faisons une pause pour une page d'annonces (L'ignorance et la subjectivité, c'est connu depuis le Moyen-Âge, manipulent l'opinion. Apparaît une publicité objective et instructive conçue pour développer la liberté d'esprit de ceux qui ignorent qu'un certain hélicoptère pliable, remisable sur balcon ou loggia, a des concurrents "moins bien mais plus chers").
On ne reverra jamais le socio-théologien à l'écran.

Sylvaine V.


07aou10  110C19
Je suis d’accord avec vous qu’il faut s’étonner que la presse n’ait jamais parlé de La Révélation d’Arès.
La presse a quand même un peu parlé de vous, il y a longtemps, en termes mi-moqueurs mi-persifleurs, très dépréciatifs et, pour tout dire, diffamatoires, calomnieux. mais sans évoquer La Révélation d’Arès comme si cette révélation était une chose, respectable, et vous, autre chose, méprisable. Ce qui était strictement contradictoire, puisqu’elle vous présentait à demi-mot comme un faiseur, un faussaire, tout en ménageant le faux en écriture dont vous auriez été coupable, La Révélation d’Arès.
Là où je ne vous comprends plus, c’est quand vous montrez, dans l’entrée 0110, à l’égard des media (vous dites media, mais vous parlez, je pense, de la presse uniquement) une indulgence qu’ils ne méritent pas. Vraiment pas !
Vous voyez la situation avec calme, paix, presque indifférence, comme si vous vous refusiez de voir qu’il y a, derrière l’embarras de journalistes devenus incapables de traiter ce genre d’actualité, ce que tout le monde voit : la conspiration du silence.
C’est strictement révoltant !
Je m’étonne que vous ne montriez pas à l’égard de la presse cette insurgeance (avec un "a") dont vous parlez de temps en temps et qui fit l’objet d’un article de vous dans "Et ce que tu auras écrit" [Le Pèlerin d’Arès] 1989. Je me suis procuré cet ouvrage de votre main sous forme de photocopies que diffuse à ceux qui les demande un de vos ennemis, qui en "déconstruisant" vos articles et vos commentaires y voit les preuves de votre forfanterie et de vos mensonges. Vous voyez sûrement de qui je parle.
J’ai évoqué votre mot "insurgeance" et j’ai dit "déconstruisant", mot de Derrida [philosophe français mort en 2004] qui était le philosophe de la "différance" (avec un "a") et de la "déconstruction." Je ne crois pas que vous avez inventé La Révélation d’Arès. Je crois avec Jean-François Meyer [professeur d’histoire religieuse à l’université de Neuchâtel] qu’il "s’est vraiment passé quelque chose à Arès", mais comme lui je me demande "quoi ?".
Je crois que comme Derrida a construit le concept "différance" vous avez construit le concept "insurgeance" en pensant à une autre façon de s’insurger, de se révolter, une façon qui ne soit pas violente et sanglante comme les révoltes ou révolutions classiques. Mais dans cette guerre non sanglante, que vous pouvez déclarer à la presse (que vous appelez par erreur media, mot de sens beaucoup plus vaste comme on le voit dans médiathèque), je crois que vous devez vous engager.
Dans votre intérêt !
Une déclaration de guerre à la presse, c’est la meilleure façon de lui faire prendre conscience que La Révélation d’Arès et son témoin, vous-même, existent et que les passer sous silence est une grave faute de la part d’une profession dont la vocation hautement et même bruyamment revendiquée est d’informer.
Faites une série d’articles carrément insurgeants (avec un "a") contre ceux qui se taisent et vous les verrez réagir tôt ou tard. Ils ne pourront pas rester sans parler de ce qui fait votre vie et la vie de milliers d’âmes déjà. Vous craignez qu’ils en parlent en mal ? Il vaudrait mieux qu’ils en parlent de façon gentille ou neutre, mais ce serait beaucoup demander. Il en parleront plutôt en mal, mais je suis de l’opinion, contraire à celle d’autres commentateurs, que cela vaudra mieux que le silence. D’ailleurs, je crois discerner dans votre entrée 110 et certaines de vos réponses aux commentateurs que vous partagez cette opinion.
Vous cherchez à recruter ce petit reste [Rév d’Arès 24/1, 29/2] que l’Appeleur de La Révélation d’Arès vous envoie rassembler et, croyez-moi, si ce petit reste est vraiment bien fait du blé qui ne s’est pas encore vidé [Rév d’Arès xxvi/8], de ceux et celles qui n’ont pas complètement perdu le sens de la vie spirituelle, ils reconnaîtront la Vérité et vous reconnaîtront comme le prophète de cette vie spirituelle même sous des termes journalistiques persifleurs. Cela vous fera gagner des décennies de mission. Cela aidera votre mission, en tout cas.
Tous ceux qui ont étudié l’influence de la presse sur la foule savent, par exemple, que dans les années 1928-1932 la presse allemande anti-nazie, qui décriait et bafouait Hitler et son parti, a fait autant, sinon même plus, pour le recrutement du parti nazi que la propre propagande nazie. On s’accorde à dire que le presse anti-nazie d’alors aurait mieux fait de se taire, attitude silencieuse que prend aujourd’hui à propos de La Révélaton d’Arès et de son témoin la presse française, bien qu’elle le fasse a contrario, puisque les idées que vous enseignez sont sans rapport avec celles d’Hitler, mais dérangent tout autant.
Jean-Michel F.


Réponse :
Je ne parle pas ou je parle très rarement de Derrida (j’ai écrit un article dans "Frère de l’Aube" au moment de sa mort), parce que la pensée de ce philosophe n’est pas ou est très difficilement accessible à l’oreille populaire, l’oreille à laquelle s’adresse La Révélation d’Arès.
Je parle souvent de Sartre pour la raison inverse, parce que l’existentialisme est facilement saisi par le bon sens commun. Mais je connais Derrida, comme vous l’avez bien deviné, et j’ai pensé à sa "différance" avec un "a" en forgeant mon mot insurgeance également avec un "a".
Ici, une note en passant. Vous semblez vous tromper sur le sens de cette "différance" dans laquelle Jacques Derrida ne voyait pas une autre façon d’être différent ou un niveau supérieur ou plus compliqué de différence, mais un "mouvement qui, disait en substance Derrida, ne survient pas à un sujet transcendental (au sens kantien, je pense), mais qui le produit."
La différance derridienne est aussi peu facile à expliquer en termes communs que l’est mon insurgeance arésienne.
Derrida ! Cela me rappelle ma rencontre avec deux représentants de l’Église Vivante (Orthodoxe Russe) alors en voie (ou seulement en tentative, je ne sais pas) de renaissance en URSS sur fond politique.
C’étaient deux soviétiques, l’un avec un faciès mongolique, sans doute sibérien. Ils connaissaient mes sympathies pour le communisme bien que je fusse ecclésiastique (diacre à l’époque) et commencèrent par me demander si je pouvais leur recommander quelqu’un du clergé orthodoxe français avec des idées proches des leurs, qui accepterait de représenter — dans l’Église Orthodoxe on appelle ça un exarque —cette Église Vivante en Occident.
Lors de cet entretien, l’un d’eux me parla avec ferveur de Derrida et nous eûmes vingt bonnes minutes d’échange sur la philosophie derridienne : déconstruction, différance, etc., ce que je trouvai assez curieux, car Derrida non seulement n’était pas, à ma connaissance, très engagé à gauche, mais il prenait fait et cause pour les dissidents chèques.
Ces deux hommes reprirent contact avec moi et celui au faciès mongolique me dit alors : "Nous cherchions plutôt quelqu’un de 50 ou 60 ans, mais notre entretien sur Derrida nous a porté à penser que c’est vous l’homme approprié pour représenter l’Église Vivante." Curieux quand même qu’une orientation ecclésiastique ait eu comme moteur un philosophe comme Jacques Derrida.
Je reviens à votre commentaire. Merci pour lui dans son ensemble comme pour sa conclusion, dans laquelle sur un ton nettement appuyé vous me recommandez, ni plus ni moins, de provoquer les journalistes en les attaquant sur leur silence de trente-six ans.
Oui, quelques uns, dans des journaux secondaires, ont parlé de moi en termes péjoratifs et moqueurs, mais comme vous je ne me souviens pas qu’ils aient jamais parlé de La Révélation d’Arès en elle-même. Donc silence bien total depuis trente-six ans sur l’essentiel. J’ajoute, par prudence, qu’étant un homme isolé et sans moyens de faire des revues de presse fréquentes et exhaustives, il se peut que des articles ne m’aient pas été rapportés.
Cette provocation que vous me recommandez de lancer, eh bien, j’y ai déjà pensé. Elle est légitime après tout.
J’ai pensé à le faire sous forme, répétitive, de questions de ton satirique sur fond de vrai absolu comme celle-ci :
"Les journaux ont-ils perdu la flamme de cette vocation à informer, dont ils se réclament sans cesse pourtant ? Ils s’en réclament, par exemple, en exigeant la libération de deux reporters enlevés en Afghanistan, victimes de leur devoir d’informer, nous précise-t-on. Pourquoi, alors, ne se sent-on pas le devoir d’informer sur La Révélation d’Arès ? Devrions-nous, nous Pèlerins d’Arès, enlever et séquestrer deux reporters pour qu’on parle de La Révélation d’Arès ? Je pense, en effet, qu’Al Qaida en kidnappant ces deux hommes ne poursuit pas d’autre but que d’attirer constamment sur elle les regards occidentaux."
Oui, donc, j’y ai pensé, mais pour se lancer dans ce genre de provocation, après tout aussi modérée que légitime, je le répète, il me faudrait une structure de base dont je ne dispose pas. Faire cela en étant tout seul pose beaucoup de problèmes.
La sagesse me dicte donc, pour le moment, de seulement laisser notre mission se poursuivre par les quelques moyens, même maigres, dont elle dispose.

Pour finir, vous me parlez d'un "article dans "Et ce que tu auras écrit" [Le Pèlerin d’Arès] 1989" que vous vous êtes "procuré sous forme de photocopies que diffuse à ceux qui les demande un de mes ennemis, qui en "déconstruisant" mes articles et mes commentaires y voit les preuves de ma forfanterie et de mes mensonges," et vous ajoutez: "Vous voyez sûrement de qui je parle."
Ma foi non, je ne vois pas de qui vous parlez. Je sais que mes ennemis sont nombreux, mais celui qui diffuse des photocopies du "Pèlerin d'Arès" avec développement "déconstructif" démontrant ma "forfanterie", non, je ne le situe vraiment pas. Pourquoi ne me donnez-vous pas son nom ?


07aou10  110C20
N'attendons pas des médias ce pourquoi ils ne sont pas faits.
C'est par ce que nous faisons que la Sainteté gagne du terrain, que le Saint Nom de Dieu trouve sa place dans chaque cœur.
Je me sens chrétienne, juive, musulmane et j'espère de tout mon cœur et de tout mon âme que nous pourrons réaliser ensemble le grand projet de voir un jour naître un monde meilleur pour les siècles des siècles.
Le monde attend de nous des actes, des preuves d'amour qui ressembleraient à des fruits gorgés d'amour et de paix.
Merci d'être avec nous patient et attentif.
En lien une chanson en hébreux qui s'appelle le Rachem (le Miséricordieux)
http://www.youtube.com/watch?v=mX99NZx9Mfs&feature=related
Hakima


07aou10  110C21  
Parmi ceux qui ont reconnu La Révélation d’Arès authentique, non l’invention d’un illuminé en mal de métaphysique propre à émerveiller quelques gobeurs — tristes victimes d’une manipulation perfide —, il y a une petite minorité qui s’est essayée à l’apostolat public et une plus petite encore qui s'y adonne avec constance.
Sur le terrain, le Champ (Rév. d’Arès 5/2), elle découvre l’étendue des dégâts, ce que le Père décrit comme un immense cimetière spirituel, le grouillis (Rév. d’Arès iii/2), à tel point qu’une personne rencontrée sur mille (statistique personnelle peut-être trop optimiste) semble encore capable d'intégrer la possibilité que Jésus puisse être autre chose qu’une sorte de concept indéfini, inhumain, une vue de l'esprit embrouillé, et surtout incapable d'accepter la simple idée qu’il [Jésus] puisse parler, idée totalement saugrenue.
Partant de ce constat, je n’ai pour ma part jamais eu de difficulté à accepter qu’aucun journaliste ne prenne le risque de parler de cette "étrangeté" et que pour les rarissimes exceptions qui s’y sont aventurées, ils n’aient pas traité le sujet autrement que sous le poids des lourds préjugés de la culture ambiante dont il faut se réclamer pour survivre socialement.
En tout état de cause, La Révélation d’Arès vient nous dire que notre civilisation intellectualisante n'est qu'une barbarie organisée, composée de Houtous et Toutsis qui s'ignorent (article du Pèlerin d’Arès 1989 "Barbarie"), chacun de nous étant porteur d’une tare dont nous n’avons pas idée. Dès lors, on imagine mal qu’elle puisse être facilement "assimilable" par quelque dévot du système — sans doute tous les journalistes en exercice — qui n'ait de sérieux états d’âme ou un profond questionnement métaphysique.
Qu'en outre La Révélation d’Arès dise que ce grave état de péché soit dépassable pour le seul prix d’une pénitence opiniâtre sur plusieurs générations (Rév. d’Arès 24/2), la range définitivement dans la catégorie des délires (Rév. d’Arès ix/2) à l'abri desquels il est de salut public (salut du peuple, Rév. d’Arès 22/6) de mettre la population qui a déjà bien assez de problèmes comme ça…
Mais les choses deviennent plus compliquées lorsque l'on considère ceci : Celui qui consulte un peu attentivement les écrits du frère Michel aura des difficultés à nier qu’on a ici affaire à une pensée d’une cohérence, d’une solidité et d’une originalité vraiment hors du commun, qu’on la partage ou non.
C’est ici que l’on commence à comprendre que si le fait d’Arès n’est jamais publiquement évoqué, c'est simplement parce qu’il suscite une crainte (Rév  d’Arès xvi/6), parce que laisser la parole à un homme du calibre de ce Michel Potay, c’est prendre de sérieux risques de créer des situations incontrôlables.
De cela il n’est pas question et le système dont les médias sont des zéleurs incontestés (Rév. d’Arès xxii/18) de conclure en souhaitant que l’Aigle laisse la taupe régner au milieu des siens, qu’Il garde le Ciel et nous laisse la terre ! Que nous importe Son Cri Qui traverse les montagnes ; il ne parvient pas au fond de nos tunnels ! (Rév d’Arès 23/2).
Patrick B.


08aou10  110C22
Je ne suis pas d'accord avec Jean-Michel [110C19] qui dit que les journaux qui attaquèrent le Parti Nazi d'Allemagne firent autant pour aider ce parti que pour lui nuire. En effet, le parti Nazi avec Hitler à sa tête gagna les élections en Allemagne en 1933.
Mais les Allemands dans les années 1928-1932 attendaient quelque chose comme ce que proposaient les Nazis: la revanche de la défaite de 1918, la fin de l'inflation ruineuse et le rétablissement de la monnaie forte, la relance de l'industrie, un système social (n'oublions pas que les Nazis étaient socialistes!), etc.
Qu'est-ce que la population française ou des autres pays attend de La Révélation d'Arès? Rien !
Donc, si la presse se met à parler de La Révélation d'Arès en propos négatifs ou très critiques, "dommageables" comme vous dites quelquefois, cela risque de nous faire beaucoup plus de tort que de bien.
Je sais que tout comme le lancement d'un livre ou d'une chanson le résultat d'un thème de presse est totalement imprévisible: On peut produire un bide complet ou un succès inespéré ! Le risque est quand même gros. D'ailleurs, le risque est gros pour les sponsors de la presse autant que pour nous et c'est aussi pour ça qu'elle se tait (Patrick B. 110C21).
Et puis, Frère Michel, il n'y a que vous vraiment capable de faire face jusqu'au bout. Vous êtes le seul pro, en fait ! Nous on est des amateurs et des irresponsables qui n'avons jamais été confrontés à des situations délicates ou scabreuses prolongées. Dès qu'il y a accrochage d'ampleur, ou dès que notre petit confort social est perturbé, on abandonne, on se cache. Les situations polémiques où on vous a laissé vous débrouiller seul pour finir n'ont pas été si rares depuis 36 ans.
Peut-être le risque vaut-il d'être couru, après tout... mais vous avez eu raison de dire dans votre réponse 100C19: "Il me faudrait une structure de base dont je ne dispose pas. Faire cela en étant tout seul pose beaucoup de problèmes. La sagesse me dicte donc, pour le moment, de seulement laisser notre mission se poursuivre par les quelques moyens, même maigres, dont elle dispose."
Lapôtresse


08aou10  110C23
Moi, je crois tout simplement que si la presse se tait, c'est parce qu'elle a un dossier vide sur vous, je veux dire: vide de sensationnel et de petites choses bien sales que le public aime. Elle connaît votre vie irréprochable, solitaire et modeste. Il n'y a rien à dire sur vous, sauf que vous croyez que Jésus et Dieu vous ont parlé et c'est votre liberté de conscience... L'Archevêque de Bordeaux croit bien que Jésus est Dieu et que la Vierge Marie a parlé à Bernadette et comme vous il reçoit des oboles pour faire vivre son église et qui peut y trouver à redire ?
Bref, votre dossier est vide. C'est au moins sûrement le cas de "Sud-Ouest" [journal de Bordeaux, gros titre régional] mais je suis sûr que c'est pareil pour la presse nationale.
Si la presse vous attaque, elle attire les regards sur vous et quand les gens qui cherchent un peu s'apercevront — vite — qu'elle s'attaque à un pauvre vieil honnête homme tranquille de 81 ans, tout seul et vivant en ville comme n'importe quel citoyen, les journalistes qui signeront les articles passeront aussi vite pour les derniers des salauds !
La presse française n'a pas si bonne presse, c'est le cas de le dire. Elle ne peut pas se permettre une mise à mort sociale comme ça. Si elle vous attaque, elle se soustraira à votre droit de réponse, mais elle ne pourra pas s'y soustraire indéfiniment. Il y a quand même des avocats dans ce pays !
Pour finir ça vous fera plus de bien que de mal. La presse le sait. Alors, elle ferme sa gu... et à mon avis continuera de la fermer.
De plus, pour que la presse réagisse, il faudrait que vous provoquiez la presse d'une façon vraiment cinglante et vraiment visible... Comment ferez-vous pour être visible? Par tracts? Le petit libelle qui circule de main en main, c'est fini. Vous allez vous ridiculiser. Par l'Internet? Mais la presse s'en fout de l'Internet. Elle a sur l'Internet la même opinion que vous: du vent, du bavardage, tout et le contraire de tout, une influence zéro!
Jean-Michel [110C19] a raison et tort en même temps.
Le ton modéré de votre entrée 110 rend bien compte de la bonne façon de voir ce genre de situation: C'est comme ça et la presse ne bougera pas plus qu'elle n'a bougé jusqu'ici et la mission des Pèlerin d'Arès est la seule presse dont vous pouvez disposer. L'entrée 110 n'est autre qu'un constat raisonnable en passant... De plus, son dernier paragraphes: "Parfois survient un événement qui décontenance," accorde aux journalistes un cœur et une intelligence. Vous êtes un homme bon et sage. La presse sait ça aussi.
J'aime votre modération. Merci.
Romain d'Aquitaine


08aou10  110C24  
Vous regrettez de ne pouvoir témoigner dans les médias, mais cela vaut peut être mieux, au vu de la polémique à laquelle il faudra faire face, et que vous ne pourrez assumer seul.
Les médias ne diffuseront probablement votre message que lorsqu'il sera impossible de l'ignorer, quand les actions entreprises par les pénitents commenceront à porter leurs fruits de manière visible.
La médiatisation incombe donc actuellement à ceux qui acceptent ce message.
Allez, je lance une idée, à quand un DVD soigneusement travaillé, qui présentera l'événement d'Arès, des frères et sœurs témoignant de leur foi, de leur changement de vie et du nouvel espoir qui l'éclaire ? Voilà un petit projet tout à fait accessible pour diffuser la parole de façon plus vivante qu'un livre, et qui pourra être enrichissante pour ses acteurs.
Clarisse


08aou10  110C25  
La Révélation d'Arès et Michel Potay, ce n'est plus un scoop depuis trente ans.
Ce n'est même plus une nouvelle.
Ça ne peut faire que l'objet d'un reportage.
Un reportage qui serait fait par un free-lance [un journaliste indépendant], qui aurait encore à convaincre un rédacteur en chef que son article peut intéresser les lecteurs sans poser de problème aux actionnaires et aux amis du journal.
Si le reportage clabaude (et il clabaudera), les risques pour le journal d'être attaqué en diffamation ne sont pas nuls.
De plus, la presse a quand même une déontologie, un minimum de règles morales.
Il y a probablement quelques jeunes journalistes qui brûlent de mettre La Révélation d'Arès et Michel Potay en difficulté, mais les professionnels chevronnés ne voient pas ça comme ça. 
Vous êtes un cas très difficile, hors norme, un sujet ultra-sensible.
Je pense que les choses en resteront là longtemps.
C'est la même chose pour la publicité payante. La France a une tradition de contrôle des pensées et des idées (je vous accorde que c'est choquant) et, à part les romans sans fond idéologique, les publicitaires neutralisent au maximum, ils ne laissent passer aucune annonce pour des ouvrages de fond de nature effervescente.
La peur de la vindicte politique, intellectuelle et même religieuse est plus forte que l'appât du gain en France.
Le livre "Le Da Vinci Code" de Dan Brown est une exception. Il ne fut annoncé à grand tapage en France, où il a contrarié le magistère catholique, que parce que c'était devenu inévitable. Il avait fait trop de bruit hors de France dans les pays protestants !
Votre idée (votre réponse à R.S. 110C5) de publier aux USA est bonne.
Si le livre en question faisait un peu de bruit là-bas, ce qui n'est pas sûr, mais moins improbable qu'en France, ce bruit reviendrait sans doute en France après un détour, mais finir le livre et surtout trouver un éditeur là-bas... Vous ne pouvez pas faire ça tout seul. Il vous faudrait un agent littéraire et vous n'en avez pas.
Vous êtes un homme intelligent et habile. Vous menez bien votre affaire. C'est dommage que vous soyez seul pour faire beaucoup et que ce débordement vous contraint à abandonner des projets importants.
Permettez-moi de constater qu'avant d'attendre de la presse qu'elle parle de vous, vous devez attendre de votre assemblée qu'elle vous donne un peu plus de moyens, mais c'était déjà le cas de Socrate.
Si un maître écouté, Platon, n'avait pas parlé de Socrate après sa mort, il serait resté inconnu. Un jour, un homme médiatique écouté parlera de vous et c'est ainsi, je pense, que La Révélation d'Arès et Michel Potay seront pris en charge par les media. En attendant, vous ne vous en sortez pas trop mal, mieux que Socrate en tout cas.
Vous faites en particulier tout ce qu'il faut pour donner au monde la bonne façon de lire et d'accomplir La Révélation d'Arès. Les détracteurs et les polémistes se manifesteront, mais il faudra toujours revenir à votre enseignement.
Dargenne


09aou10  110C26
Je viens de lire avec patience votre entrée et tous les commentaires, dont certains très intéressants, écrits par des personnes qui connaissent bien ou assez bien le problème des media en France.
Je suis moi-même depuis trente-deux ans dans le milieu des media de presse.
C'est surtout celui-ci, la presse, qu'évoque votre entrée 110, je pense, quoique vous parliez aussi de l'Internet, qui est autre chose. Vous avez écrit que "l'Internet abrite quelques medias, mais n'est pas un media en soi" (je cite librement) et vous voyez juste quoique contre l'opinion générale.
Le problème d'un homme comme vous et de ce qu'il représente: La Révélation d'Arès, vu sous l'angle des media et dans leur position mentale actuelle — cette position change avec le temps, tous les dix-huit ans environ (statistiques) — est un problème complexe et votre entrée 110 note très bien cette complexité ou cet embrouillement, en raccourci, en abordant le problème sous trois angles différents, mais il y en a d'autres.
Les media sont très souvent, pour des raisons d'intérêt évidentes, du côté du manche — ils écorniflent ce manche mais restent dans les limites d'une dispute de famille —, mais ils ne sont pas dans la manche des pouvoirs.
La réalité est autre : Les media de presse sont fabriqués par des gens de mentalité voisine de la mentalité des gens qui visent le pouvoir ou qui gravitent autour. Parenté de nature. Pas complicité. Sauf, bien sûr, dans des journaux engagés comme "L'Humanité" ou "La Croix", les rédactions ont leur indépendance d'esprit.
Il faut voir le problème en aval, vers le lectorat, pas en amont vers les pouvoirs qui, d'ailleurs, se plaignent beaucoup plus que vous l'imaginez de ce que les media les desservent.
J'aime ce que vous écrivez et comme vous l'écrivez et pour cette raison je suis votre blog. C'est ainsi que j'ai noté, par deux fois, je crois, cette simple remarque: "La presse est une industrie; elle suit donc la loi du marché" (je cite librement). Vous avez circonscrit le problème des media de presse dans ces quelques mots. A partir de là j'abrège, mais vous allez mieux comprendre ce qui suit par ce qui précède.
Ce qui vous manque, c'est une position politique.
Exemple: Si les media de presse parlent du Dalaï Lama, ce n'est pas en tant que bouddhiste ou leader religieux, mais en tant que chef d'état du Tibet annexé de force par la Chine, chef d'état exilé et proclamant ses droits et ceux de son peuple.
Exemple encore : Les voyages et les discours du Pape sont soigneusement marqués de politique ; le Vatican sait que c'est sous cet angle-là, jamais sous l'angle théologique, que les media modernes répercutent les activités et les interventions papales.
Autre exemple : Sartre. Les media de presse ne parlaient pratiquement jamais de Sartre philosophe. Ils parlaient du Sartre politique ou auteur de théâtre.
La foi religieuse ou philosophique, les idées, n'intéressent pas le lectorat moderne des media de presse. Puisque vous n'êtes ni une politique, ni une distraction, ni un événement captivant, ni même un fait divers, étant quelque chose très haut au-dessus et très loin ailleurs, vous n'êtes tout simplement pas médiatique. Pour les media de presse, vous n'avez pas de lecteurs. On n'est plus à Byzance. La mode n'est plus aux échanges de grandes pensées.
Je finirai en disant que c'est sans doute ce qu'avaient perçu ceux de vos compagnons qui avaient lancé cette "mission sociale" dont vous vous plaignez, parce qu'elle a dénaturé l'image du mouvement. Vous avez raison sur le fond, si vous considérez la mission sous l'angle de l'apostolat de proximité, de porte à porte, de tracts, de rencontres de rue. À ce niveau, d'homme à homme, ne pas parler de La Révélation d'Arès au premier degré était une faute, puisqu'elle s'adresse à l'individu dans ce qu'il a d'espoir intime, mais non d'espoir social.
Par contre, si vos partisans de la mission sociale avaient su monter, hors apostolat, une idéologie spécifique discernable par les critères modernes du repérage politique et l'encadrer d'un parti s'engageant dans le débat politique général pour y défendre des vues fondées sur les principes de La Révélation d'Arès, qui n'en manque pas, les media auraient tôt ou tard parlé de votre mouvement.
Une idéologie pensée — pas facile à penser, parce que vous êtes, comme vous dites, une "anarchie de pénitents", mais pas impossible —, bien rédigée, n'engageant pas votre personne, mais se référant à La Révélation d'Arès, aurait eu votre approbation, je pense, d'autant plus sincèrement qu'elle n'aurait eu aucune chance de réussir politiquement, le but étant seulement d'entrer dans le débat général. Olivier Besancenot et ses proches compagnons n'ont aucune chance de réussite électorale, et ils le savent, mais avec le NPA [parti politique] ils se sont donné une tribune, qu'ils n'auraient jamais eue dans les media de presse, si Besancenot n'avait fait qu'écrire des livres et donner des conférences.
Un ami


Réponse :
Je crois savoir qui vous êtes, contrairement à d'autres commentateurs sur cette même page qui me donnent aussi d'intéressants conseils mais dont je ne peux même pas subodorer l'identité. Si vous êtes celui que je pense, je suis honoré par ce long commentaire, auquel vous avez consacré du temps. Merci, l'ami.
Ces jours derniers au Pèlerinage d'Arès, qui entre dans sa dernière semaine, j'ai échangé quelques mots dans la cour de nos saints lieux avec un frère sur le sujet qui nous intéresse ici. Je lui dis : "Pour le public la grande presse est comme un chewing-gum. Le lecteur la mâche tant qu'elle a du goût, ce qui ne dure jamais longtemps, et la crache quand elle n'est plus que caoutchouc. Tout le problème consiste à se placer dans le sucre, pas dans la gomme, mais notre cause n'est pas assez sucrée pour être du bon côté du chewing-gum." Ce frère a ri. Je ne sais pas s'il a bien compris ce que je voulais dire, cependant.
Je voulais dire ce que vous dites. Le sucre du chewing-gum médiatique est dans la violence, les délits, la luxure, l'argent, le plaisir, le foot-ball... et la politique, le seul créneau où, à  votre avis, nous pourrions nous situer. Nous ne l'avons pas fait. Donc, nous ne sommes nulle part dans ce sucre. Nous sommes dans le caoutchouc insipide.
Toutefois, comme vous la voyez, je crois la question plus complexe. Merci d'avoir perçu dans mon entrée 110 la conscience que j'ai de cette complexité. Je crois que les journalistes sont aussi décontenancés par le sujet de La Révélation d'Arès. Ils ne la repoussent pas seulement par peur de déplaire aux pouvoirs, aux publicitaires et aux lecteurs. Ils la repousent par impuissance de la traiter.
J'ai rencontré cette même sorte d'impuissance chez d'autres que les journalistes. Par exemple, dans les années 80, je cherchai un traducteur pour La Révélation d'Arès en anglais et notre sœur C.C. me trouva un universitaire de haut niveau qui accepta d'abord d'envisager ce travail, mais qui ensuite, après avoir lu le livre, me dit: "Je suis athée, je ne peux pas effectuer cette traduction." Je m'étonnai : "Mais il ne s'agit que d'une question de langue. Vous avez les compétences..." Il me répondit en gros : "Il y a dans ce livre un souffle que je ne peux pas rendre, parce qu'il est au-delà de la langue. Or, tout le livre est dans ce souffle..." Je crois que c'est la même chose pour les journalistes qui envisagent le sujet de La Révélation d'Arès, mais qui n'arrivent à la "circonscrire", comme vous dites.

La politique ? Personnellement, je n'ai jamais envisagé, en tant que témoin direct de La Révélation d'Arès, de m'engager en politique, bien que des frères m'y eussent invité, dans les années 80 surtout. Parce que La Révélation d'Arès ne voit pas dans dans un chef politique une issue pour le Salut ni même seulement pour le bonheur du monde. Je répondais à ces frères: "Quitte à me compromettre avec le monde, ce qui serait évidemment une voie plus facile, je serais plutôt resté dans l'église en m'y forgeant une figure de contestaire ou de réformatreur. N'étant pas resté dans l'église, parce que La Révélation d'Arès n'y voit pas la voie de Salut, je me vois moins encore cherchant une place en politique."
Mais si ces frères étaient sortis des questions a priori, s'ils étaient venus vers moi avec un projet bien "pensé et bien rédigé, fondé sur les principes de La Révélation d'Arès" et qui ménage mon indépendance prophétique personnelle, je m'y serais certainement intéressé et j'y aurais réfléchi. On ne m'a jamais présenté un tel projet.


09aou10  110C27  
Votre réponse au commentaire de R.S. [110C5] a réveillé en nous un grand espoir.
Tout comme son auteur, Peter et moi n’avons pas oubliés ce livre de vulgarisation en anglais. Mais nous croyions qu’il était encore en chantier... pas au placard !
Dans la mesure de nos moyens, nous voudrions vraiment vous aider dans ce projet. Comme vous le savez, l’édition bilingue n’est pas facile à distribuer et pour certains pas facile à lire. La dernière bibliothèque approchée l’a refusée, à cause de son caractère trop ‘scientifique’ nous a-t-on dit, ‘trop de références et trop difficile à lire’ pour le public de la bibliothèque de cette ville. Les gens à qui nous la proposons la trouvent souvent trop lourde, trop chère et la version francaise n’est pas utile pour une première approche.
Vous avez écrit 500 pages et même 780, c’est fantastique.  Nous epèrons vraiment que vous les retrouverez. Ce doit être une mine de matières précieuses. Avez-vous pensé à les éditer sous la forme d’une série de 3 ou 4 livres ? Les gens aiment bien les séries. Peter et moi nous pourrions nous occuper de la distribution et aussi travailler à l’illustration de la couverture.
Nul n’est prophète en son pays, dit-on... Et ici en Nouvelle Zélande comme aux États Unis, la France a une aura particulière,  à la fois rebelle et smart... Il faut employer ce fait à notre avantage et ce n’est pas par hasard si le Père a choisi un Français pour transmettre son message.
Mais nous avons besoin d’un livre d’aspect et de contenu plus digeste que l’édition bilingue pour nous aider dans notre moisson. J’imagine déjà le futur succès de la série dans les pays anglophones et des pélerins venus du monde entier interpellant le public français, encore ignorant ou dubitatif: “Comment vous ne savez/comprenez pas pourquoi nous nous rendons à Arès!?”
Ci-joint notre dernier projet pour une prochaine performance de rue, une illustration librement inspirée par l’image de vous que nous donne le Père dans Le Livre: Sa main (comme) le (bâton de) saule bat (l’étoile comme) le cheval(...) Les médias sont aux mains de puissances occultes, mais votre doigt est si fort qu’il lève l’étoile de Moché (et de) Yechou.(Rév d'Arès xx/15).
Ayez confiance en vous, frère Michou, et en vos talents d’écrivain !
Les bons livres écrits avec le cœur n’ont pas besoin de publicité. Ils font parler d’eux de bouches à oreilles. Les médias conventionnels ne cherchent pas à transmettre la Vérité, tout du contraire et il y a longtemps que nous ne les consultons plus. Nous trouvons un peu plus de vérité à propos de ce qui ce passe sur notre planète par l’intermédiaire des médias alternatifs et sur Internet.
Rosie et Peter
 
PS: Cette illustration est aussi inspirée par ‘Jesus of Malibu’ http://www.youtube.com/watch?v=lqcUgHa5790, un film entièrement interpretté, produit et réalisé par un seul couple d’artistes, Billy Yeager and Anais Gomez qui comme nous a du mal a se faire connaitre.

Truth


10aou10  110C28
Frère Michel, vous écrivez: "D'où, pour finir, le silence prudent des media, qui ne reflète peut-être que la paresseuse sagesse des nations."
Je voudrais ajouter "médias qui entretiennent la paresseuse sagesse des nations."
Silence prudent des médias , silence certes, mais pourquoi prudent ?
Parce que l’événement dérange. Le Message dérange.
Mais surtout, la hauteur d’esprit de celui à qui le message a été donné, dérange encore plus.
Car un événement, on peut le relativiser. Un message, on peut le manipuler, mais un homme tel que Michel Potay, on ne
peut rien contre sa droiture et son verbe.
Alors, ils attendront la mort du prophète car ils en parleront bien un jour de cette Révélation d’Arès !
Et comment en parleront-ils ? Ils en parleront à la hauteur de ce qu’ils sont, c'est-à-dire pétris de suffisance, de culot, de cynisme, d’ignorance, peut-être aussi en le raillant, mais là encore ils piqueront la curiosité.
Ainsi, ils resteront à la hauteur de ce qu’ils sont, c'est-à- dire qu’ils parleront de tout et de n’importe quoi, ils entretiendront la confusion, la dispersion des idées arésiennes, leur émiettement. Ils feront ce que vous dites d’internet, un brouhaha pour que personne n’entende...
Et le cercle vicieux qui s’en suivra, continuera, cercle dans lequel chacun tourne en rond.
Les médias entretiennent une petitesse d’esprit qui, sans qu’ils s’en rendent compte eux-mêmes, rejaillit sur ceux qui fabriquent cette petitesse, tandis que le peuple continuera d’avaler ce qu’on lui donne à manger dans son quotidien hyper médiatisé .
Dés que j’ai vu l’entrée de ce blog, j’ai tout de suite pensé à un poème de Bernard Dimey, dont j’avais oublié les mots, mais que j’ai retrouvé sur internet (merci internet pour la rapidité de l’action).
Quand on n’a rien à dire et du mal à se taire (ce que font par obligation d’exister, les médias).

Quand on n'a rien à dire et du mal à se taire,
On peut toujours aller gueuler dans un bistrot,
Parler de son voisin qui n'a pas fait la guerre,
Parler de Boumedienne et de Fidel Castro,
Parler parler parler... pour que l'air se déplace,
Pour montrer qu'on sait vivre et qu'on a des façons,
Parler de son ulcère ou bien des saints de glace,
Pour fair' croire aux copains qu'on n'est pas le plus con.

Quand on n'a rien à dire on parle de sa femme
Qui ne vaut pas tripette et qui n'a plus vingt ans,
Qui sait pas cuisiner, qui n'aime que le drame,
Qui découche à tout va, qu'a sûrement des amants.
On parle du Bon Dieu, on parle de la France
Ou du Vittel-cassis qui vaut pas çui d'avant,
On pense rien du tout, on dit pas tout c' qu'on pense.
Quand on n'a rien à dire on peut parler longtemps.

Quand on n'a rien à dire on parle du Mexique
De l'Amérique du Nord où tous les gens sont fous,
Du Pape et du tiercé, des anti-alcooliques,
Du cancer des fumeurs et des machines à sous,
Des soldats des curés, d'la musiqu' militaire,
De la soupe à l'oignon, de l'îl' de la Cité.
Quand on n'a rien à dire et du mal à se taire
On arrive au sommet de l'imbécilité

Bernard Dimey

Charlie F.


10aou10  110C29
Cette entrée me fait penser à deux journalistes que j’ai missionnés.
L’un dans la rue (on ne choisit pas, à la moisson, le métier des gens qu’on rencontre!). Juste après lui avoir succinctement présenté notre espérance, il me dit en souriant: "Ça m’intéresse. Je suis journaliste de la rubrique religions spiritualités de (grand journal français) !"  J’étais surpris. Il avait déjà mon tract en main. Nous avons poursuivi la conversation, qui a rapidement tourné sur la possibilité de parler d’une telle Révélation dans les médias. Au bout d’une dizaine de minutes nous sommes convenus qu’il lui serait difficile d’aller plus loin, même s’il le voulait, qu’il y aurait forcément des blocages dans sa hiérarchie pour parler objectivement, "informativement", d’un tel sujet. Et il m’a finalement rendu le tract que je lui avais laissé. Je dois dire que j’étais assez heureux qu’il me le rende, preuve aussi que le courant entre nous était passé, preuve qu’il n’allait pas "rebondir" pour parler de nous en termes amusés ou inquiets. Sans tract il avait désormais en main une information d’une importance centrale dans son propre domaine, qu’il allait taire sans doute, comme tant d’autre, par souci de ne pas nuire, par autocensure, par convention, par expérience, par impossibilité de faire son métier de journaliste. En France où il faut soit cautionner, soit dénoncer, toujours expliquer "ce qu'il faut en penser" ! 
L’autre cas est très différent. Il s’agit d’une présentatrice de télévision française assez connue, avec laquelle j’ai eu l’occasion de sympathiser pour des raisons professionnelles. Une femme de grandes foi et droiture, dont la réflexion personnelle l’a fait évoluer dans sa vie de foi, ce qui est en général le signe d’une recherche active de la vérité. Lors de rencontres, j’ai eu l’occasion de lui parler de La Révélation d’Arès, car je voyais vraiment en elle un épi mûr, et je savais que notre relation d’amitié et d’estime mutuelles était suffisante pour qu’elle ait elle aussi confiance dans ma droiture et passe au-delà de son métier. Elle a lu le livre, mais depuis nos relations se sont distendues, au point que mes derniers mails n’ont pas reçu de réponse sans que je puisse savoir ce que, profondément, ce Livre avait eu comme effet sur elle. Pourtant un jour où je l’appelai sur son portable après plusieurs mois de silence, elle me dit qu'elle y pensait. Mais s'est quand même installée une gêne pour en reparler simplement, qui ne surprendra pas les lecteurs de ce blog, une gêne qui m’a attristé et que j'ai mis sur le compte d'une certaine angoisse liée à sa vie publique.
Olivier


10aou10  110C30  
Qu'on vous aime ou qu'on vous déteste, qu'on vous trouve admirable ou insignifiant, vous êtes, frère Michel, un futur grand homme, qui comme Mahomet ou Jésus, aura d'innombrables détracteurs, car n'oublions pas que Jésus n'eut un renom honorable qu'à partir du 3e siècle et que Mahomet est encore aujourd'hui totalement décrié et considéré comme un imposteur dans plus de la moitié du monde.
Il serait logiquement difficile de comprendre pourquoi il en est ainsi, si l'on ne comprenait pas que les puissants et les ambitieux du monde et leurs personnels n'ont jamais, absolument jamais, accepté l'avènement d'idées nouvelles et se sont toujours dit qu'il n'en resterait rien avant longtemps.
L'église catholique est certainement en plein déclin; elle perd son influence à peu près partout, elle pourra mettre sur le dos d'un homme comme vous et d'autres hommes — les libres penseurs n'ont pas manqué depuis le XVIIIe s. — la cause de sa désagrégation, mais je crois qu'elle a porté en elle-même cette cause depuis plus de trois cent ans déjà... avec ou sans les libres penseurs et avec ou sans vous, qui êtes pratiquement inconnu aujourd'hui.
J'ai déjà entendu sur vous de telles fables ou lu des arguments tellement vides ou minables que ces fables et arguments auront, qu'ils soient catholiques ou d'autres sortes, un effet nul en définitive. Les journalistes, souvent des gens intelligents, même s'ils sont carriéristes, savent cela, parce qu'ils ne manquant pas de culture. Alors, ils préfèrent se taire.
Des préjugés circulent déjà à votre égard. Beaucoup persisteront indéfiniment.
Les journalistes ne pensent pas du tout indipensable que les pour et les contre parviennent à une vue objective de votre personne et de La Révélation d'Arès dont vous êtes témoin. Les journalistes conviennent facilement que vous-même et votre livre soyez des plus honnêtes et même des plus dignes d'intérêt, mais ils se fichent complètement du sort que l'Histoire vous réserve. Ils s'en fichent parce qu'il leur manque ce que vous soulignez quelquefois, quand on a la chance d'une conversation avec vous... "il leur manque simplement dans la cervelle une catégorie" (au sens d'Emmanuel Kant) pour envisager ne serait-ce que l'entendement de la question Michel Potay et La Révélation d'Arès. Ce sont à peu près vos propos, si ma mémoire ne me fait pas défaut.
Dès qu'un grand homme ou futur grand homme meurt, ce qui vous arrivera malheureusement un de ces jours, il fait d'un côté l'objet de dénigrements exagérés et d'un autre côté l'objet d'une idéalisation exagérée. Le monde perdra contact avec votre réalité. C'est pourquoi je suis heureux que vous entreteniez ce blog de votre propre main. Ce blog laissera quand même quelque chose de votre réalité et surtout de votre grande sincérité.
Ce blog est en somme un media mediat qui vous transporte déjà de par le monde, un media bien plus précieux que les media immédiats dont on peut regretter le silence, même si l'on sait pourquoi ils sont silencieux.
L'accusation d'imposture est encore de nos jours lancée contre Mahomet. Elle sera lancée contre vous pendant des siècles.
Mais les gens de valeurs, les grandes intelligences, ne se rangeront jamais du côté de ces accusateurs. Pour en revenir au sujet qui nous intéresse ici, les media de presse, reconnaissons quand même que leur silence signifie très probablement qu'ils ne se rangent pas parmi les accusateurs. C'est déjà ça et c'est déjà beaucoup.
Nathalie B.


11aou10  110C31
Je ne résiste pas à l'envie de citer quelques pensées ou mots du Général de Gaulle (dont vous parliez dans l'entrée 109) à propos de la presse et des journalistes. Comme vous allez voir, De Gaulle n'appréciait pas du tout la presse et les journalistes.

Beuve-Méry, directeur du "Monde" : Mon Général, pourriez-vous m'accorder une entrevue de quelques minutes à l'Élysée prochainement ?
De Gaulle : À quoi bon ? Je sais ce que vous allez me dire et vous, vous savez ce que je vais vous répondre.

De Gaulle, à propos de Beuve-Méry cité ci-dessus : N'est-il pas le tracassin incarné ? Son encre n'est-elle pas du vitriol à peine dilué d'eau bénite... et encore pas toujours ? Un jour vous verrez qu'il portera sa plume à sa bouche par distraction et qu'il mourra empoisonné.

À quelqu'un qui lui parle de presse d'opposition, De Gaulle : Il n'y en a pas d'autre !

De Gaulle : Vous savez bien qu'il n'y a plus de grands journalistes comme les Rochefort, Daudet, Veuillot, Zola. Aujourd'hui il y a l'affût du scandale, de l'incident, une photo et quelques lignes de texte vide, destructeur.

De Gaulle à Alain Peyrefitte (ministre) : On me dit que vous vous entendez bien avec les journalistes. C'est mauvais signe.

De Gaulle à des journalistes au cours d'une réception à l'Élysée : Je pense que vous êtes partagés entre deux états d'esprit. En tant qu'hommes, vous ne souhaitez pas de catastrophes, mais en tant que journalistes je ne suis pas sûr que vous n'espérez pas des événements graves dont vous pouvez tirer quelque ragoût.

De Gaulle (sur la télévision) : Je me détends beaucoup à regarder le journal télévisé. C'est comme les films comiques ; c'est tellement bête que c'en est drôle.

De Gaulle (sur les journalistes en général) : Les grands journalistes, s'il en reste, ne flattent pas l'opinion, mais les grands journalistes sont hélas de plus en plus rares. Pour presque tous les journalistes l'opinion publique est sacro-sainte. Il caressent les instincts les moins nobles, les plus bas, et surtout ils ne veulent pas heurter l'opinion pour ne pas l'avoir contre eux. En ceci, la majorité des journalistes ressemble à la majorité des politiciens.

De Gaulle à un ministre qui se plaint de la presse : Quand on est ministre on ne se plaint pas des journaux. On ne les lit même pas. On les écrit.

Sur ces mots du Général De Gaulle je voudrais conclure en disant que c'est la même chose pour nous.
Si nous Pèlerins d'Arès voulons que le public entende ou lise de nous ce que nous voulons qu'il entende et lise, c'est à nous de le dire et de l'écrire... sur nos tracts, sur nos lèvres, dans nos vitrines, dans nos exposés au public, etc.
Il faudrait qu'on se remue !
J. Anatole


11aou10  110C32  
Il y a tout juste un mois, le 11 juillet, vous aviez 81 ans. Vous passiez dans le quatrième âge. Je n'ai pas eu l'occasion de vous souhaiter un bon anniversaire, j'étais à l'étranger. Je me rattrape aujourd'hui: Bon anniversaire et surtout restez parmi nous longtemps, frère Michel !
Vous allez me dire: Pourquoi me souhaitez-vous de vivre encore longtemps, vous qui n'êtes pas un Pèlerin d'Arès ?
Il y a beaucoup de gens qui vous détestent, mais il y en a aussi beaucoup qui vous aiment et qui puisent à votre foi et à votre pensée, même si, comme ceux qui vous détestent, ils ne vous aident pas;
Rentré en France, je viens de lire cette entrée 110.
Beaucoup de choses très pertinentes sont passées sur cette page de commentaires et je ne vais pas y ajouter inutilement ma couche de peinture. Je veux seulement dire ceci:
Les journalistes ne croient pas un mot de ce qu'ils écrivent. Ce sont des bicéphales. Ils ont une tête qui pense et une autre tête qui écrit. Ils gagnent leur vie et n'ont pas d'autre souci que de gagner leur vie.
Ils me font toujours penser à Jeanne d'Arc prononçant son abjuration. Pour obtenir l'absolution avant d'être brûlée vive, elle devait faire à voix bien haute ce faux aveu: "Vrai, je croy bien que mes voix m'ont trompée," mais tous les témoins ont dit "qu'elle riait en prononçant la formule d'abjuration."
Les journalistes, c'est pareil. Le journaliste qui écrira du mal de vous, parce qu'il ne peut pas en écrire du bien sans risquer doublement de ne pas être publié et de perdre sa place, il ne pensera pas un mot du mal qu'il dit de vous. Il rira en écrivant du mal de vous et de La Révélation d'Arès.
Vous avez raconté de nombreuses fois que, dans les années 1975-79, quand vous deviez dire à vos interlocuteurs, parmi lesquels des vieux amis à vous, que vous aviez eu des apparitions de Jésus et que vous aviez entendu Dieu, vous vous attendiez à ce que vous dise qu'on ne vous croyait pas. Or, à votre grande surprise et à votre grande tristesse, ce n'est pas ce qu'on vous disait. Chacun vous disait: "Cela vous est sûrement arrivé, mais ça ne me concerne pas."
Les journalistes pensent qu'il vous est sûrement arrivé quelque chose et que La Révélation d'Arès est un livre sincère, mais "ça ne les concerne pas."
Ça ne fait pas partie des choses dont on parle dans les journaux.
Zophar


11aou10  110C33
Voilà ce à quoi peuvent réduire le combat d'un homme nos chers politiques, médias et lobbies de toutes sortes quand on ne rentre pas dans leurs plans : http://sosterrien.skynetblogs.be/
C'est un peu long à lire, je vous l'accorde, mais tellement représentatif de nos sociétés.
L'homme de bien se meurt dans l'indifférence général, surtout s'il contrarie les politiques et requins financiers.
Bien que ce combat soit un combat de technologie et n'ait pas grand chose à voir avec votre mission dans la forme, mais sur le Fond, c'est la même chose.
Et des exemples comme ceci sont nombreux...
En tant qu'homme de bien, vous ne rentrez pas dans un moule idéologique, religieux , économiquement et politiquement correct.
Sans parler, en plus, du désintérêt de la masse pour le spirituel que l'on mélange avec le religieux.
Vous n'êtes ni religieux, ni dogmatique, ni attaché à un courant politique, ni comparable à une secte millénariste, ce qui aurait eu plus du piquant, du sensationnel pour les annonceurs et les actionnaires des médias, et qui leur aurait permis de vendre leur espace publicitaire pour la masse gavée...
Assurément, vous n'êtes pas assez "rentable" pour eux.
Aucune chance donc de vous voir dans les grands médias... si ce n'est dans les faits divers... pour peu qu'un évènement catastrophique se déroule près de chez vous.
Ce silence est un silence mélangeant la peur, le cynisme, le mépris, mais je n'y vois pas la moindre trace de sagesse, même en cherchant bien..
C'est peut-être votre trop grande bonté et votre optimisme qui vous font voir une parcelle de sagesse..là où elle n'est pas.
La Révélation d'Arès ne rentre pas dans le moule des pouvoirs et toutes les missions d'informations et de publicité, à mon avis, n'y changeront rien.
Vous appelez à une libération, alors que les pouvoirs jouent sur l'asservissement des masses !
Olivier G


11aou10  110C34  
Je vous connais depuis les années 80. Depuis 23 ou 24 ans peut-être. Déjà à l'époque vous parliez des journalistes dans les mêmes termes qu'aujourd'hui. Les quelques expériences malheureuses que vous aviez déjà faites avec ces gens-là vous avaient très vite fait comprendre à quel genre de lascars vous aviez affaire.
À quoi bon revenir sur le sujet ?
Évidemment à l'intention des nouveaux ou de tous ceux qui n'ont jamais eu la chance de vous rencontrer et de vous entendre. Vous faisiez une peu pitié à l'époque, tout seul dans cette retraite solitaire d'Arès où Dieu vous avait surpris. Ceux qui vous rencontraient n'avaient pas toujours l'intelligence de comprendre l'énorme poids qui pesait sur vous et qui vous faisait parfois parler de façon décevante pour quiconque vous voyait comme un épicier en crise de clientèle et non comme un prophète élu contre son gré, un homme dépassé, encore mal préparé à sa mission énorme.
Un humain comme vous écrasé par une tâche biblique, c'est à la lumière de son état d'esprit du moment que chacun vous juge. Vous êtes appelé à refaire l'histoire, mais qui peut se rendre compte de ça? Peu de gens. Pour comprendre qu'entre la presse, comme "industrie" (ce mot de vous est très juste) et vous il faut prendre en considération l'évolution sociale et mentale du monde depuis, disons, la guerre de 1914-1918. La presse va dans un sens. Vous allez dans un autre.
On ne peut pas réfléchir à la situation entre presse et individu sur la base des constantes des idéologies comme on pouvait jusqu'au XIXe siècle, parce qu'il n'y a plus du tout d'idéologie. La dernière a été le marxisme et les soviétiques eux-mêmes n'y ont pas cru longtemps.
Bref, vous êtes sur une planète. Le monde et sa presse sont sur une autre.
Ce n'est pas pour rien que La Révélation d'Arès vous dit qu'il vous faut maintenant fouiller ce désert comme une mine.
Magnifique idéal, c'est sûr. Tous mes vœux de réussite!
Martial


12aou10  110C35
Oui les journalistes vous boudent, sont indifférents.
Il y a des raisons (données ici) et d'autres que vous taisez [?].
Notamment, de ce côté pratique, qu’y aura-t-il de concret ? Certes amener le Bien, mais cela donnera quoi du côté pratique ?
Libèrerez-vous tous les violeurs (de femmes, d'enfants, d'homosexuels, je ne fais pas de préférence tous se valent) sans les avoir préalablement rencontrés, parler et surtout sans leur avoir expliqué ce qu'est un humain, sa grandeur, sa divinité (dont eux-mêmes ont hérités et dont vous devrez leur apprendre à découvrir en eux).
Libèrerez-vous tous les tueurs en série en disant "Les pôôôôôôôvres ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient" ?
Direz-vous aux hommes (comme vous l'avez fait entendre dans une de vos entrées) que leurs femmes toutes vieilles, dont ils ne veulent plus, devront accepter leur putain (Oh pardon, leur nouvelle épouse !) à la maison, leurs vieilles et anciennes femmes ne souffrant pas ainsi de se retrouver seules et du désespoir de ne pas avoir assez de moyens pour vivre (le monde évolue vous savez, les femmes n'acceptent plus ces mentalités arriérées, votre propre mentalité, vous-même accepteriez-vous la même chose ? Vous savez bien que les hommes imposent ce qu'ils n'accepteraient pas eux-mêmes. Étant un homme, cela je le sais !
Aiderez-vous les hommes à accepter que leurs femmes les quittent sans que celles-ci risquent de se faire tuer (pas une entrée sur ce sujet mais peut-être est-ce mieux, si c’est pour accabler les femmes). Leur ferez-vous comprendre, à ces hommes, qu'une femme n'est pas la propriété d'un homme ?
De même, aiderez-vous des femmes menacées de mort soit par leur conjoint soit par leur ancien conjoint ? Sans morale et rabaissement ? [?]
Qui valoriserez-vous : Les gens ayant fait de grandes études, fortunés ?
Comment traiterez-vous les gens dont les questions vous paraîtront insignifiantes, les renverrez-vous à vos serviteurs zélés qui s’empresseront de répondre à votre place ? Et ceux dont les questions vous gênent ? Les démonterez-vous avant de conclure qu’ils n’étaient pas à leur place ou qu'ils ne comprenaient rien ?
Vous-même quel rôle vous attribuerez-vous ? Celui d’un chef (Ah non ! Dieu ne veut pas) alors celui d’un prophète, mais autoritaire, auquel tous devront obéir : "Bê Bê Bê Bê Bê Frère Michel !" Ou bien voulez-vous ce rôle que vous prisez tant : celui de Mahomed, qui a épousé des petites filles (ici aussi quel scandale dans une des vos entrées vous dites que cela n’est pas grave l’âge de ces fillettes laissant sous-entendre qu'il y a beaucoup plus grave).
Je crains que vous n’encouragiez beaucoup de saloperie (je ne vois pas d'autres mots, au Nom de Dieu évidemment, mais malheureusement contraire à toute la Parole. Par désir de grandeur, de reconnaissance, de pouvoir et de rêve d’autorité. Quand on voit juste l’attitude que vous avez eue sur TI !! [?]
À cause de cela j’ai dit à ma femme : "Pas question de cette mentalité pourrie ! Accomplissons ce que Dieu demande... Pas un pas de plus ou  de moins..." [?]
Mais répondez (au moins personnellement) à mes questions !
Ne vous justifiez pas de votre non-réponse, parce que vous avez peur !
Vous fuyez ce qui vous dérange, vous fuyez toujours la réalité.
Les français veulent la réalité. On leur ment tellement.
Le monde n'est pas aussi pourri que vous voulez le faire croire, par contre ils ne veulent pas de religieux (avec les mentalités étroites qui vont avec). Les gens veulent des actes et non plus être considérés comme des ânes en leur disant une chose et en en faisant une autre !
Quel monde vraiment êtes-vous capables d’offrir ? Réellement ?
Thibaud D. de Toulouse


Réponse :
Tout ce que vous m'attribuez ici est inexact, spécieux. Je le regrette beaucoup, mais tout dans votre commentaire laisse penser que vous me voyez sincèrement ainsi.
C'est là que votre commentaire est intéressant.
Si des journalistes me voient comme vous me voyez, criticable et méprisable, un vilain religieux aux idées étroites, arriérées et autoritaires, alors leur silence est d'autant plus incompréhensible.
C'est ce que dit mon entrée 110 : "Michel Potay est-il un imposteur, une crapule, ou un prophète biblique ?"
Vous, vous posez directement la thèse de la crapule par des questions tendancieuses sur le ton de "Quoi que vous me répondiez, vous ne me convaincrez pas."
C'est le bon vieux défi provocateur, même sincère, lancé à celui qu'on n'aime pas. Si je vous apostrophe ainsi : "Démontrez-moi que vous n'êtes pas un ami des violeurs et des assassins ! Démontrez-moi que vous n'encouragez pas à des saloperies ! Démontrez-moi que vous n'avez pas de désir de grandeur et de rêve de pouvoir ! Démontrez-moi que vous n'avez pas une mentalité pourrie, etc ! " Vous resterez coi. Aucun honnête homme au monde n'a de réponse à cela, sinon celle-ci: "Voyez ma vie. Elle rend témoignage de mon honnêteté."
Un journaliste, après tout, réfléchira quand même avant d'avancer une thèse comparable à la vôtre, parce que s'il prend la peine de s'exprimer sans préconception, il essaiera de mieux connaître La Révélation d'Arès et de mieux connaître ma pensée.
Au passage, je rappelle que je n'ai pas de "serviteurs zélés qui s'empressent de répondre à ma place." J'ai conçu et je gère seule ce blog. Personne d'autre que moi n'y répond.
Ceci dit, je me réjouis de savoir que vous et votre épouse, vous vous "efforcez d'accomplir ce que Dieu demande." Si vous vivez le Sermon sur la Montagne dans sa plénitude, vous serez plus justifiés que moi qui ne suis qu'un pécheur et qui n'ai jamais prétendu le contraire. Mais alors, si vous vivez vraiment selon le Sermon sur la Montagne, et donc sans jamais juger personne (Matthieu 7/1), c'est que vous me voyez réellement comme un individu déplorable.
Que le Père me vienne en aide pour effacer la très mauvaise impression, infondée, que je vous ai laissée !


12aou10  110C36  
Le sort de La Révélation d’Arès l’honore en même temps: Rien de consistant ne s’y est jamais opposé, ni sur internet ni nulle part ailleurs.
Sa Vérité est trop vraie pour ce temps, en quelque sorte.
Mais nous sommes déjà perceptiblement entrés dans le temps qui vient: la libération de la Vérité : La Vérité, c’est que le monde doit changer, Je n’ai rien dit d’autre à Mes Témoins (Rév d'Arès 28/7) est à présent à l’œuvre partout.
Laurent C.


12aou10  110C37  
Cette entrée m'enchante et la plupart des commentaires aussi:
C'est une aide considérable pour notre mission publique.
Vous écrivez, avec une étonnante justesse, au dernier paragraphe de votre entrée que l'événement de La Révélation d'Arès est suffisamment "inattendu pour être longtemps inassimilable".
Effectivement, l'ensemble du public n'attend pas un livre comme celui-là. Il aime les livres faciles à parcourir en diagonale pour s'en faire une idée. Alors que pour comprendre globalement La Révélation d'Arès, il faut la lire entièrement et ensuite l'assimiler au fur et à mesure qu'avance notre pénitence, assimilation qui est en fait "un dressage" consenti, pour reprendre ce mot bien choisi par le le Sphinx (110C3).
Nous-mêmes, Pèlerins d'Arès, avons-nous assimilé ou avons-nous seulement compris ?
Certes, on peut dire que le Père vous a "dressé" pour que vous entriez dans La Lumière, et ensuite vous dressez vos marmots, comme le Créateur vous le demande, (nombreuses références dans La Révélation d'Arès) afin qu'ils se libèrent eux-mêmes de ce qui encombre leur liberté, leur amour, leur créativité, leur capacité de pardon et d'individualité.
Ceux (notamment les Pèlerins d'Arès) qui ont suffisamment approfondi la Parole donnée par le Créateur à Arès s'étonnent tous les jours du minimum d'heures et de mots utilisés par le Père pour décrire toute l'histoire de l'homme déspiritualisé depuis les Adam jusqu'à nos jours et lancer un appel aux hommes d'aujourd'hui pour qu'ils retrouvent le chemin du bonheur, tant qu'il en est encore temps. Ils s'étonnent aussi que, dans notre monde, des gens réputés intelligents osent prétendre que ce texte émane d'un penseur, fût-il génial !
Si donc nous, pèlerins d'Arès, nous assimilions avec nos tripes le contenu de ce Message et plus particulièrement la force des images des théophanies qui portent intrinsèquement une évolution en profondeur de l'avenir universel de l'humanité, nos propres mots nous viendraient à la bouche et notre discours missionnaire ne serait pas plat ! Et peut-être percerions-nous le silence !
J'ai admiré le courage de Madeleine avec sa pancarte sur le marché breton, qui avec peu de mots bien choisis, intrigue.
Il faut maintenant s'entraîner à répondre à la question: "Qu'est-ce que la pénitence ?" 
Il y a là un travail incontournable à faire entre nous et avec vous, Frère Michel.
Marcelline


21aou10  110C38
Le Créateur revenu parler à Arès s’adresse à tous les hommes, journalistes compris, mais ils sont peu nombreux ceux qui ont osé parler librement et objectivement du frère Michel, de son enseignement, du message qu’il a reçu et qu’il doit retransmettre au monde.
Pour tout dire, en 36 ans, ils se comptent sur les doigts d’une seule main.
J’ai retrouvé dans mes archives une publication d’un journal régional « Le Journal du Centre ».
L’article date de 1996, je ne connais pas le jour précis. C’était un groupe de pèlerins locaux, que j'ai perdu de vue, qui avait pris rendez-vous avec le journal. C’était une initiative courageuse, car je sais qu’ils s’étaient retrouvés dans la grande salle de la rédaction avec en face le responsable et derrière toutes les secrétaires qui écoutaient "religieusement".
J’ai eu beaucoup de plaisir à relire cet article.
On sent chez le journaliste la volonté d’informer tout en s’effaçant derrière l’évènement et en vous laissant la parole.
Pas d’opinion personnelle de sa plume, non, simplement les faits tels qu’ils lui ont été rapportés.
Je vous l’envoie, il pourra intéresser les lecteurs de ce blog qui y verront un travail journalistique honnête.
Et s’il se trouve parmi nos lecteurs quelques journalistes, ils ressentiront, je l'espère, que le silence ou le dénigrement ne peuvent conduire vers la grandeur.
Malheureusement la photocopie est de mauvaise qualité et peu lisible après un scan (voir pièce jointe). J’ai donc recopié l’article en format texte. On ne verra pas votre photo (tirée de la vidéo « la voix de fer »), ni la couverture du livre, édition 1987.
Philippe. C.

Article "Journal du Centre" février ou mars 1996

Article paru vers février-mars 1996 dans "Le Journal du Centre" à la page NEVERS:

Titre : PROPHETIES – L’annonce faite à Arès.
Il y a eu 20 ans cette année, un ancien prélat orthodoxe, Michel Potay, installé à Arès, près de Bordeaux, annonçait dans un livre « La Révélation d’Arès » avoir été visité par Jésus et devoir, en son nom, proclamer un nouvel Évangile. Quatre ans plus tard, Dieu lui-même, lui apparaissait, confirmant la Prophétie.
Deux événements, un livre, un homme, qui font grand bruit dans le Landernau spirituel, qui passe ainsi des tentations de l’intégrisme aux inquiétudes du réformisme.
Arès, petit village à 50 km à l’ouest de Bordeaux, sur les rives du bassin d’Arcachon. C’est là que du 15 janvier 1974 au 13 avril de la même année, Michel Potay, un archevêque de l’église orthodoxe, venu fonder une communauté, recevra, à quarante reprises, la visite de Jésus « dans son intégralité physique », venu lui délivrer un nouvel Évangile pour les temps modernes.
Presque quatre ans plus tard, le 2, 9 et 19 octobre et le 22 novembre 1977, c’était la visite (annoncée) de Dieu au même homme, sous la forme d’un bâton lumineux, pour lui confier la prédication « d’un message (plus riche et dynamique) pour tous les hommes capables de changer le monde croyant ou non croyant ».
Ces deux messages, l’Évangile et « Les cinq théophanies » (manifestations directes de Dieu) avec leurs commentaires et parfois leur « traduction », sont réunis, après plusieurs publications séparées, dans un seul ouvrage paru en mars 1989, « La Révélation d’Arès ». Un ouvrage édité à cent mille exemplaires au moins et qui bat des records en librairies, autant que le cheminement du message en France, en Belgique, en Suisse, en Angleterre, en Allemagne, bientôt au USA et que les pèlerinages d’été qui rassemblent chaque année à Arès des milliers de pèlerins.
"insurgeante et souveraine".
Ce message, porté aujourd’hui par un réseau de pèlerins dans près d’une centaine de villes françaises, tient en quelques mots : "La vérité, c’est que le monde doit changer". Michel Potay explique que la révélation d’Arès est « insurgeante et souveraine » en ce qu’elle se place dans le droit fil de la Bible et du Coran. Et qu’elle invite les hommes à se libérer de l’esclavage religieux, politique, matérialiste et intellectuel, afin de mieux rebâtir l’éden originel, dans l’amour et la justice, sans hiérarchie, ni contrainte d’appareil.»
« Deux milles ans après les évangiles, le christianisme n’a pas rempli son contrat, il doit disparaître, la politique et les pouvoirs de même. Nous avons une tâche historique, pour au moins quatre générations : reconstruire le monde sur des valeurs universelles plus proches du bonheur de chaque homme ».
Un mouvement qui monte.
Pour y parvenir, nous avons à nous déculturer, à déstructurer notre mentalité, à nous débarrasser des savoirs qui l’encombrent. Soyons égaux totalement, utopiques, croyons en la grâce et au miracle qui vient de se produire.
La lecture du détail de ces prophéties est à l’origine de ce mouvement appelé, selon le spécialiste suisse, Jean-François Mayer, à gagner en intensité. Un mouvement sans chef, sans cotisation, sans hiérarchie, sans pouvoirs terrestres et cependant préoccupé de la matérialisation sociale de son message. Outre la mission de prophète, qu’il n’a pas choisie et qui lui pèse parfois, Michel Potay qualifié de « Voix de fer » dans la prophétie, soigne aussi et guérit par impositions des mains.
Occultisme et orthodoxie.
Jean-François Mayer* est un des rares chercheurs actuels à lui consacrer une biographie complète. Né à Suresnes en 1929, Michel Potay devient ingénieur et s’installe en 1956 à Lyon, à la tête d’une usine. Huit ans plus tard, il abandonne l’industrie pour l’occultisme et ouvre un cabinet sous le nom de Michel Berkeley.
Athée à 20 ans, il embrasse cependant la foi chrétienne orthodoxe avant d’épouser, en 1968, une restauratrice de Bourges, Christiane Négaret. Ordonné Diacre en 1969, il fonde la paroisse de la Sainte-Trinité-de-Bourges avant d’être fait évêque de « l’Eglise vivante », branche orthodoxe réformiste, non reconnue. Animé d’un idéal de socialisme chrétien, ne cachant pas ses positions socialistes, il s’installe à Arès en 1974 afin de faire le point.
C’est là que les « révélations » lui proposeront d’autres voies lui confirmant son aspiration réformatrice au-delà de l’ « Eglise vivante », en la radicalisant. Il y remplacera le « Notre Père » par le « Père de l’Univers », récuse la Sainte-Trinité et la plupart des interprétations ecclésiastiques des Evangiles, crée un réseau missionnaire important à ce jour, à partir des pôles de Lyon, Paris, Tours, sur la base d’un enseignement qui englobe toutes les religions avec une référence marquée au Coran, la religion selon lui, la plus authentique.
Jean-François Mayer constate que « La Révélation d’Arès contiendrait donc, devant l’épuisement de la société de consommation, la nocivité des pouvoirs, le germe d’une dynamique de bouleversement social en profondeur avec un accent mis sur l’action, la mission civile, même si le mouvement n’en est encore qu’à ses premiers tâtonnements dans ce domaine, comme la définition de son rituel (baptême, mémoire du sacrifice, septième jour, épousailles et funérailles). Un pèlerinage réunit des milliers de fidèles chaque année du 21 juin au 15 août à Arès.

J-M VILLALTA

* Jean-François Mayer est un enseignement chercheur, basé en Suisse. Il s’est spécialisé dans l’étude des minorités religieuses. Ces travaux, réputés neutres, lui valent une renommée internationale. Notons, au passage, que le journal « Courrier International » (n° 604 de juin 2002) consacra un dossier sur les « nouveaux mouvements  religieux ». Le journal publia le témoignage de Jean-François Mayer sur La Révélation d’Arès (Extrait : "Quand j'étudie un tel groupe, je constate d'évidentes similitudes avec la naissance du christianisme et de l'islam, ce que je trouve fascinant, passionnant. Parfois, je me laisse à penser que je suis peut-être en train d'assister à un stade initial".


Réponse :
Votre commentaire est du 12 août, mais, noyé sous une tâche particulièrement accaparante dans cette période de post-pèlerinage je n'ai pas trouvé un instant pour le publier jusqu'à aujourd'hui.

Alors là, Philippe, vous me "scotchez," comme m'auraient dit mes filles, quand, adolescentes, collégiennes, lycéennes ou étudiantes, elles m'enseignaient, à moi complètement arriéré dans ma pieuse solitude, le vocabulaire "branché" : "superchouette", "hyperfortiche", "ça le fait !", etc., qu'elles pratiquaient au collège, au lycée ou à l'université.
J'ignorais complètement l'existence de cet article dans "Le Journal du Centre".
Paru en 1996, me dites ? Personne, même mes frères et sœurs de cette région, de Nevers, de La Charité, de Sancerre ou de Bourges, ne m'en a parlé.
Comment, seul dans mon petit coin, pourrais-je tout savoir ? Je ne sais finalement que ce qui vient à ma connaissance par le hasard ou par ce qu'on me fait savoir et... dont je peux prendre connaissance sous l'avalanche de courrier que je reçois depuis 36 ans. Je n'ai pas le possibilité d'être au fait de tout ce qui concerne, même de très près, La Révélation d'Arès, ma mission et ma personne, comme cet article.
Comment l'auteur de l'article a-t-il pu extraire ma photo de la video "La Voix de Fer" sans m'en demander l'autorisation, puisque je suis détenteur des droits sur cette vidéo ?
Comment vous, Philippe, qui résidez dans les Alpes Maritimes, avez-vous été mis au courant de cet article dans un journal provincial de la Nièvre en 1996, alors que je ne l'ai pas été moi-même ? Peut-être aurais-je trouvé le moyen de découvrir tout ça, si j'en avais le temps, mais je n'en ai pas le temps, étant sans cesse débordé par le minimum qu'exige de moi ma mission spirituelle..
Je me sens tout penaud, parce que, dans ces conditions, mon entrée 110 est inexacte. La presse a quand même parlé de La Révélation d'Arès et de son témoin de temps en temps et ici et là.
Il y a des inexactitudes dans cet articles: Je ne suis pas guérisseur. Je n'ai pas épousé une "restauratrice". Sœur Christiane ne savait même pas faire un œuf à la coque quand nous nous mariâmes il y a 42 ans ; elle dut tout apprendre dans "La Cuisine de A à Z" avec moi comme cobaye (qui ne se plaignait pas; elle était très douée). Je n'étais pas "archevêque" ; le titre n'existe pas dans l'Église Orthodoxe". Quant à l'occultisme, qu'à l'époque où je cherchais une voie hors de mon matérialisme marxiste-léniniste, j'avais en effet testé et rejeté comme faux à 80%, je ne m'y attardai pas longtemps. J'avais été comuniste pendant vingt ans auparavant, et l'article n'en parle pas, comme si ç'avait été une tare honteuse. L'occultisme ne fut qu'une étape dans ma quête d'une métaphysique raisonnable, qui m'amena au christianisme et à l'église. Mais ces inexactitudes n'enlèvent pas à l'article de J.M. Villalta, que je ne connais pas et dont je n'ai jamais entendu parler, sa bienveillance. J'en suis ému et je l'en remercie avec quatorze ans de retard..
Merci, Philippe, de me faire connaître ce moment de presse, qui n'a donc pas toujours été silencieuse, contrairement à ce que je dis dans mon entrée 110.


21aou10  110C39
Le silence qui entoure La Révélation d'Arès pose cette question à chacun(e) d'entre nous :
"De quoi vais-je peupler ce silence ?"
Puisque l'humanité présente semble peu disposée à recevoir les Mots d'En Haut, comment "traduire" cette Force créatrice en actes, en pénitence, en rayonnements d'amour et de Vie spirituelle ?
Et, à cette fin, quelle sera la musique de mon cœur ? Non, pas pour répéter ce qui fut dit par d'autres, mais pour incarner ce Souffle d'une manière absolument nouvelle, unique comme chaque être est unique, image de l'Unique !
Merci d'être un rappel constant de cette volonté,
Frank N.


Réponse :
"Comment "traduire" cette Force créatrice en actes, en pénitence, en rayonnements d'amour et de Vie spirituelle ?"
Tout simplement en étant pénitent, en rayonnant d'amour et en pratiquant la vie spirituelle.
Mais je devine que votre véritable question est plutôt: "Comment être capable de pénitence, de rayonnement d'amour et de Vie spirituelle ?"
Par un effort certes difficile, mais graduel, jamais relâché, dans la pratique quotidienne de la pénitence, de l'amour et de la vie spirituelle, qui ne ressortent pas nécessairement de grands sentiments — vous pouvez aimer au sens évangélique sans aimer personne au sens sentimental — en vous imposant, par volonté de choix lucide, d'être ce que le logique même de la paix et du bonheur imposent à la raison.
Si, de surcroît, vous avez aussi la foi et le sentiment, c'est merveilleux, évidemment, mais pas indispensable.


21aou10  110C40
Je vous cite : "Si les pouvoirs ne bâillonnent pas l’internet, c’est parce que son influence sur les esprits est statistiquement insignifiante." En 1990 vous aviez écrit un article "Information", qui n’était déjà pas brillant pour les médias.
Vingt ans après, le métier de journaliste ne s’est pas amélioré, il s’est encore dévalorisé par plus de bassesse, de mensonge et de désinformation.
Dans l’état actuel des choses, il vaut mieux pour nous de voir l’Événement d’Arès et les Pèlerins d’Arès censurés par les médias que de voir les medias parler de nous et de l’Événement d'Arès pour faire de l’information–spectacle.
Le Créateur le sait et nous recommande de ne pas nous exposer inutilement (Rév d'Arès 29/5). Cela ne nous empêche pas de nous préparer à être forts et clairs le jour où nous serons jetés en pâture sous leur plumes. Nous devrons êtres de grands vertueux pour répondre à leurs attaques avec vérité et amour évangélique.
Quelquefois, dans la mission de rue, il m’arrive de rencontrer des journalistes et là ce ne sont que des hommes à qui nous pouvons parler de cœur à cœur et le courant de l’amour passe de l’un à l’autre. Peut-être qu’un jour ils reconsidéreront leur métier pour donner le vrai et uniquement le vrai dans l’information.
Ce n’est pas pour rien que le Créateur dans sa Sagesse dit que quatre générations ne suffiront pas ( Rév d’Arès 24/2 ). Le temps nécessaire de trouver le petit reste d’hommes et de femmes qui œuvrent dans le bien, et de générations en générations le monde changera (28/7).
Parce que l’homme pécheur manque d’humilité, or c’est cette humilité qui nous pousse à réfléchir et à retrouver de bonnes bases pour la Vie. C’est par la pénitence que nous arriverons à retrouver la bonne voie.
Simone Le C.


21aou10  110C41
Suite au commentaire 110C5, à propos "d'écriture inachevée".
Je m' excuse ici de sortir légèrement du cadre de l' entrée "le silence des médias" pour revenir au sujet des "écritures inachevées" ou en "stand-by" du vivant de Mikal.
Nous, qui avons pour tâche de briser le silence, nous avons désormais en nous un enseignement considérable à diffuser (allocutions, livres, blog, annotations, etc.) grâce à votre inlassable travail prophétique.
Je repense malgré tout a ce livre en anglais dont vous m'avez parlé dès notre première échange de courrier en 2003 quand j'étais étudiant à Grenoble. J'ai toujours espérer le lire un jour et je me dis qu'après tant de travail — vous vous y colliez "pour la quatrième fois" au moment de l'accident de santé en 2005 —  il doit vraiment valoir le coup.
Je viens également de relire votre propre auto-biographie appelé "Souvenirs" ("Le Pèlerin d'Arès"). Malgré un langage plutôt "old-school", ce récit très vivant me touche beaucoup, me pousse à accomplir la parole et doit toucher un grand nombre, je suppose. À la fin de la 3ème partie, éditée dans Le Pélerins d'Arès 1991-92", il est écrit page 508 "à suivre" …
Cela dit, la réponse que vous faites à R.S. est claire et résume bien les problèmes pratiques lié a votre surcharge de travail aggravée par une quasi-solitude qui, de fait, doit vous dicter vos priorités, mais la dernière phrase de votre réponse: "Il y a peut-être quelque chose à en tirer," m'encourage a vous relancer dans la mesure du possible pour vous.
Abel


Réponse :
Oui, il existe une suite à "Souvenirs", mais cette suite aborde mon adolescence et les problèmes qui se firent jour entre ma mère et moi après le décès de mon père en 1942 et, par égard pour elle et pour sa mémoire après qu'elle nous eut quittés en décembre 1996, je n'ai pas publié cette suite. Respect du Décalogue "Tes pères et mères tu honoreras" (Exode 20/12).
De plus, je ne suis pas écrivain et écrire demande, de toute façon, une disponibilit à l'écriture, que je n'ai pas, un suivi que je ne peux pas assurer. Si je commence un récit, le traitement d'un sujet spirituel, etc.,dont le développement demande du temps, je suis sans cesse interrompu par ce qu'on appelle en anglais le "nitty-gritty", qui n'a pas de traduction et qu'on peut appeler la dure réalité quotidienne. Ma solitude m'a contraint depuis 36 ans à ce rôle d'homme d'orchestre qui joue de tous les instruments, mais mal, très mal, et qui ne peut soutenir une longue prestation.
Grâce au Père, j'ai quand même pu, et je vous remercie de le souligner, assumer "un enseignement considérable à diffuser (allocutions, livres, blog, annotations, etc.) grâce à un inlassable travail prophétique." L'essentiel est donc là. Tout le reste, si je peux dire, n'est que littérature.


21aou10  110C42
Si on considère un média comme étant "un intermédiaire transmettant un message (Larousse)", nous somme en tant que pèlerins d’Arès les médias vivants de La Révélation d’Arès.
Pour une Parole vivante, portée par le Souffle, n’est-il pas normal que le Créateur l’ait voulu ainsi ? N’est-ce pas à nous de prendre les "armes", de nous lever, de reprendre la responsabilité de nos égarements pour choisir en conscience la voie du bien et apporter la Parole dans leurs maisons (35/1).
Comment les médias pourront-ils porter la Parole sans la détourner ou la récupérer ?
La Parole travaille comme un levain dans la pâte. Procède sans hâte ! La larve en se hâtant rejoint-elle l’abeille ? (Rév d'Arès 24/2) N’est-ce pas de l’intérieur, des journalistes qui savent et qui se taisent encore aujourd’hui que viendra le changement de la presse ? Ces journalistes que certains d’entre-nous ont rencontrés et ont conduits à lire La Révélation d’Arès, ne seront-ils pas le levain dans la pâte des médias ?
Par ailleurs, ces journalistes ne sont-ils pas à notre image, lorsque la parole nous manque pour oser parler de La Révélation d’Arès ? Qui leur jettera la première pierre ? Mais tu ne jugeras personne (Rév d'Arès 36/16). N’est-ce pas en poursuivant notre travail de pénitence et de moisson que nous pourrons petit à petit toucher aussi des personnes à l’intérieur du système des médias ?  En secret J’ai conduit leurs pas vers la Vérité… Je souffle en silence dans leur poitrine (Rév d'Arès 28/6).
Cela ramène toujours chacun de nous à sa responsabilité de pénitent et de moissonneur.
Regarder où en est l’autre ne fait ni avancer ma pénitence, ni le monde. C’est en moissonnant qu’ensemble, soutenu par le Créateur, les médias changeront leur regard : Tous ceux auxquels tu porteras Mon Message sauront en dedans d’eux, dans leur poitrine où Je souffle, que Mon Messager est véridique, car si la tête est faible, remplie d’orgueil, le cœur est empli de son Dieu (Rév d'Arès 4/11).
Si les médias ne parlent pas de La Révélation d’Arès, c’est que nous ne sommes pas encore prêts, que nous n’avons pas encore assez moissonné.
Pour être descendu en ville [je peux affirmer que] cela reste aujourd'hui si difficile pour moi que je n’ai de leçon à donner à personne. Alors comme le Psaume 57, je prononce la phrase: Je chanterai pour Toi devant les hommes.
Louis-Marie


21aou10  110C43
Je pense comme vous (réponse au commentaire 110C16) qu’un entrefilet du genre "...et à Arès, au milieu des pinèdes du Bassin d'Arcachon où certains disent que Jésus serait apparu, les touristes profitent de la Fête de l'Huître ces 13 et 14 Août", ne nous auraient pas nui.
Seulement voilà, même cette petite phrase apparemment banale et "dubitative" pourrait avoir l’effet d’un coup de tonnerre spirituel dans un ciel serein. J’imagine la tête du secrétaire du cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, à qui un catholique du Bassin d’Arcachon viendrait rapporter cette "innocente" formule.
Par ailleurs, la banalité de la phrase suppose que celle-ci soit répétée sur plusieurs modes et à de nombreuses reprises, si l’on veut qu’elle atteigne un certain degré d’efficacité auprès du grand public, beaucoup moins sensible que les autorités en charge de la vie religieuse. La redite banalisée supposant elle-même de la part des journalistes une connaissance du sujet (ils n’acceptent jamais de se faire de simples relais d’information), on retombe dans la problématique de l’évènement que représente La Révélation d’Arès, inassimilable par la presse et l’opinion publique.
D’où l’impossibilité de voir ce genre d’entrefilet minimaliste dans un journal local, sauf quand il ne servira plus à rien, c’est-à-dire quand l’opinion publique aura au moins assimilé l’existence de La Révélation d’Arès, faute d’en assimiler le contenu.
Le journalisme et l’opinion publique sont liés, comme le marchand est lié aux besoins de la population dans une économie d’abondance. Il existe bien des tentatives d’influencer l’opinion, comme il existe des tentatives d’influencer les besoins des consommateurs (c’est ce que l’on appelle la mercatique), mais cela reste minoritaire.
Je ne crois pas du tout au quatrième pouvoir. À peine le journalisme peut-il représenter un contre-pouvoir ou plutôt un contrepoids aux tentatives d’excès de pouvoir politique, mais il reste totalement démuni face au pouvoir financier et face à la domination de l’opinion générale, face au paradigme de la culture ambiante dont il se nourrit lui-même, tant sur le plan des pensées qu’il véhicule que sur celui de son fond de commerce: l’abonnement de ses lecteurs.
De ce fait, il n’existe pas de véritable liberté de la presse, pas plus qu’il n’existe de véritable liberté individuelle dans la démocratie, censée s’appuyer sur la souveraineté du peuple, alors qu’elle n’est restée qu’au stade d’une réorganisation technique et juridique des pouvoirs en rempart (fragile) contre la tyrannie.
Malgré l’article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen qui affirme : "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement (...)" et sa mise en œuvre (largement encadrée, donc restreinte) par la loi du 29 juillet 1881, les média restent soumis au principe d’’homéostasie systémique: le système les exclut dès qu’ils représentent un danger pour son équilibre et sa survie.
En fait, l’histoire de la liberté médiatique coïncide avec l’histoire de la conquête des libertés publiques (liberté de conscience, d’opinion, d’expression, d’association, de circulation…). Dans cette conquête, la presse et l’édition furent objectivement les alliés des courants politiques humanistes et sociaux qui combattirent pour l’avènement et la défense de la dignité et des droits fondamentaux des peuples et des individus. C’est le temps des Zola, Jaurès, Camus. Les évènements relatés par les journalistes trouvent alors leur fond dans les idéologies progressistes. Une fois ces droits acquis et apparemment sécurisés, les journalistes, toujours en quête d’évènements, mais pas en quête de fond, et qui ont gardé ce réflexe de "sauveur" des droits, soit ils vont chercher la coïncidence évènement/fond partout où ces droits apparaissent menacés (dictatures, scandales, extrémismes…), mais l'intérêt des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs repus à cet égard s’épuise doucement, soit ils se passent du fond et ne recherchent que les évènements propres à satisfaire la curiosité de la masse ou de segments de clientèle (presse people, presse spécialisée).
De ce point de vue La Révélation d’Arès présente un double handicap. Ce n’est ni un évènement "crédible" ni un évènement "exploitable" en lui-même (pas de feuilleton à rebondissements), et le fond, comme vous le dites très bien, n’est pas "assimilable" à la culture dominante. C’est tout le contraire.
Conclusion, on ne peut rien attendre des média classiques pour faire une place à La Révélation d’Arès dans leur espace ou leur temps de parole.
Personnellement, je ne vois qu’une seule manière de devenir pour les média une "cible intéressante" (mais est-ce souhaitable en l'état actuel de l'assemblée ?), c’est de créer des évènements à partir desquels il serait possible de proposer du fond, le Fond.
Je n’ai pas d’idée précise à ce sujet, mais je pense qu’il faudrait trouver quelque chose d’aussi légitime, populaire et non-violent que "la marche du sel" ou le "droit à l’eau" de Gandhi. Il s’agirait d’actes de désobéissance civile ou de soutien à des propositions insurgeantes positives qui permettraient en les étayant par le Fond spirituel qu’ils manifesteraient de faire connaître la Parole donnée à Arès. Cela nécessiterait une réflexion collective importante, une très bonne préparation et coordination spirituelles et logistiques, des volontaires courageux pour l’action et un travail étroit de collaboration avec le prophète. Je pense que ce sera très difficile, parce que, à la différence des droits déniés aux Indiens par l’empire britannique, droits incontestables, vitaux et généraux, l’empire de l’occident industrialisé a morcelé les droits des hommes en des dizaines de catégories qui génèrent des intérêts divergents, voire opposés, et qui mêlent des droits fondamentaux à des quasi-privilèges, ce qui fait que toute action se heurte au risque de se voir accusée de soutenir un intérêt catégoriel, une prérogative de groupe social ou professionnel ou un courant politique.
Mais difficile ne veut pas dire impossible…
Désidérius Faber


Réponse :
Il y a eu, du moins me l'a-t-on dit (comme toujours en coup de vent, entre deux portes et de façon non circonstanciée), des recherches faites par des frères et sœurs de notre assemblée, dans le sens, que vous suggérez, de "quelque chose d’aussi légitime, populaire et non-violent que "la marche du sel" ou le "droit à l’eau" de Gandhi... d’actes de désobéissance civile ou de soutien à des propositions insurgeantes positives."
Mais ces frères et sœurs, en étudiant leurs propres idées et en y réfléchissant, se sont rendu compte que des initiatives de ce type avaient déjà été accaparées et exploitées par des organisme de type écologique comme "GreenPeace" ou philantropique comme "Amesty International", etc., devenus des vedettes en la matière, très difficiles à concurrencer de façon notable.
Les initiatives que j'ai moi-même proposées pour ma part, comme l'association pour la mise à disposition de toutes les croyances et idéologies des églises devenues en 1905 (Loi Combe) des propriéts publiques, ou l'association "Sentiers", etc. ont été en leur temps refusées par l'assemblée.


21aou10  110C44
Clarisse (110C24) avance que "la médiatisation incombe donc actuellement à ceux qui acceptent ce message", et elle lance l'idée "d'un DVD [vidéo] soigneusement travaillé, qui présentera l'événement d'Arès, des frères et sœurs témoignant de leur foi, de leur changement de vie et du nouvel espoir qui l'éclaire".
Ce n'est pas, je crois, une idée nouvelle, et je me rappelle une discussion avec un frère (Bernard d''Ile de France), qui envisageait le début d'un reportage sur l'événement et sur La Révélation d'Arès. Il avait pensé d'abord reconstituer votre fuite en Land Rover dans la forêt (*), peut-être pour accrocher d'emblée le spectateur sur cette tentation de fuir Dieu, pour la désamorcer symboliquement et poser ainsi la base d'un reportage susceptible de concerner davantage de gens.
Il est question plus haut de provocation, puisque "la plupart des gens semble n'être pas concernée" : Émotion, quand tu nous tiens !
J'imaginais pour ma part quelqu'un déambulant dans la ville où habite "l'homme qui a vu Dieu et qui est vivant" (référence à consonnance biblique), questionnant des passants, des sympathisants, et vous rencontrant peut-être au final...
Comprenez, je vois notre monde plein d'égarement et de confusion, avec donc ici ou là des grandes soifs proportionnelles, des gens lassés des mares pleines de fange (Rév d'Arès 30/2), avec une envie du premier goût fort du chewing-gum, car tout autour est mâché, remâché, rabâché.
Moi personnellement, je carbure aux Fisher man © [?], peu sucrés...
La "cible", en langage publicitaire, serait ces assoiffés de quête, ces ânes (Rév d'Arès 30/2) découvrant que l'eau vive existe quelque part,  car on leur montrerait quelques gouttes "d'information vraie", sans rejetter le surnaturel (au demeurant sensationnel).
Bref, la cible serait ceux qui s'identifieraient aux personnages de ce reportage, un badeau chercheur, un prophète fuyant, et tous les autres.
Heidegger parlait de ces chemins forestiers qui ne mênent nulle part, j'y pense par association d'idée : un reportage avec de la narration, et pourquoi pas un développement sur la peur, qui plaît peut-être autant qu'elle égare dans le monde actuel.
Si la crainte de Dieu ne concerne que des croyants, rares, la peur justifie souvent notre refus d'accepter ce message (Rév d'Arès xxiv/3 et note de la dernière édition). Ce serait donc un angle d'attaque.
Mais peut-être que des gens compétents sont déjà attellés à un projet de la sorte, sur une "piste" comparable, peut-être même qu'ils ont dépassé leur propre fuite devant ce projet car ils ont été apaisés et réconforté, comme par un doux parfum de lys ?
Qui sait ? J'ai rêvé, et il m'arrive de continuer...
(*) Le 14/10/77, notes et réflexions sur les heures passées en présence de Dieu)

Laurent L.


Réponse :
Je suis encore plus que vous coupé de tout ce qui peut se faire dans l'assemblée en matière de DVD ou de représentation cinématographique, si de telles initiatives y ont été réalisées.
Depuis "La Voix de Fer", 1988 ou 1989, vidéo réalisée par notre frère David N. — mais d'accroche psychologiquement dépassée aujourd'hui et qui n'est plus qu'un document historique — je n'ai rien vu, sinon un (ou deux) petit(s) film(s) intéressant(s) réalisés par notre frère Fabrice C. mais qui ne parlaient pas directement de La Révélation d'Arès et qui me furent présentés lors d'un atelier dans les années 90.
Moi-même, faute de document de type DVD existant traitant directement de l'événement et du message d'Arès, du moins à ma connaissance, je suis actuellement obligé — et comme je n'y connais rien, ça va être minable — de réaliser avec l'aide de ma fille Nina, qui n'y connaît guère plus que moi, un document de base mi-diaporama mi-vidéo, réalisé avec les moyens du bord (très réduits) pour m'aider dans une mission que je prévois de faire dans le Sud. Le but que je poursuis ici est uniquement de m'aider à ne pas répéter et répéter à un public, amené par la mission de rue, des éléments de base, parce que les cardiologues me recommandent instamment de réduire mes interventions parlées. Mon idée est donc simplement de me présenter moi-même à travers ce document, en m'excusant auprès de l'assistance pour la nullité artistique et technique du document, et de ne commencer à parler moi-même, après sa projection sur écran de télévision, que pour répondre aux questions que le document aura suggérées à l'assistance.
Ce n'est donc pas du tout un DVD dans le sens évoqué par Clarisse ou vous-même, c'est-à-dire, ni un documentaire, ni un reportage, ni rien de professionnel. C'est simplement un petit outil, fabriqué de bric et de broc dans ma solitude, pour aider ma propre mission personnelle.
C'est assez dire ainsi qu'il n'existe rien qui soit à la hauteur de ce que vous souhaitez.


21aou10  110C45
Le Pèlerinage, cette année, est bien différent des autres dans son vécu. Il est moins contrasté. Il est calme [?... les autres pèlerinages n'auraient-ils pas été calmes?], plus concentré, j'en retire beaucoup de paix et d'éclairage pour l'année à venir, des projets avec des frères et sœurs.
J'ai été si heureuse de vous y voir, de prier près de vous sans oser vous aborder. Vous êtes tellement sollicité. Ce lieu est magnifique et simple, vous avez su le réaliser pour que le Pèlerinage de Feu se passe dans les meilleurs conditions. Merci infiniment, j' y pressant les générations à venir, le lieu sent l'éternité, la noblesse, la paix.                
Je propose un témoignage pour votre entrée 110 sans être bien sûre qu'il y ait sa place, alors merci d’en estimer la pertinence. Ce qui est sûr, c’est que j’assume cette réalité dans l’affaire juridique que j’ai engagée pour me protéger des conséquences de paroles, courriers et actes de X. Il me semble que dans cette affaire ressortent les mêmes hésitations qui poussent les médias au silence, mais vous, de votre côté, avez d’autres éléments que je n’ai pas.
À vous donc de voir. Je ne mets pas mon prénom pour ne pas être reconnue de mes frères et sœurs, cela me gênerait.
(...)
Voici un témoignage prudent et concret qui  rend compte du silence qui peut toucher n’importe quelle situation liée à La Révélation d’Arès. Il ne s’agit pas directement du silence des médias mais de celui rattaché à des intérêts bancaires, des tribunaux français et peut être même en local de parcours politiques ne souhaitant pas de mauvaise "pub" dans leur circonscription. Pour mieux comprendre, voici la situation résumée.
Un tribunal français est sollicité pour une situation ne pouvant plus se résoudre autrement  que par la voie juridique (...). Comme moi, cette personne, connait La Révélation d’Arès mais elle s’en sert pour émouvoir tous les protagonistes et éviter ainsi de les faire agir. Cela pourrait passer pour une farce, de folie douce, eh bien non ! C'est pris très au sérieux, la peur en plus : une  banque recule, un huissier aussi. Il demande l’appui des forces de l’ordre finalement même la procureure de la république dont dépend cette décision renonce à l’accordée en 2008. Il s’agit pourtant d’une  situation relativement courante et simple pour les tribunaux: Un bien hypothéqué par une banque peut être saisi pour rembourser l’emprunt et ainsi essuyer la dette.
Cela fait quatre ans que tout le monde renonce, prend des détours, je suis donc bien forcée de penser qu’aujourd’hui tous ces représentants du roi noir ont peur d’ouvrir la boite de Pandore  que représente pour eux La Révélation d’Arès. Ils ne souhaitent pas que la moindre affaire y fasse référence sur le moindre média public. Ils écoutent leurs peurs premières se contentant d’informations rapides et fausses. S’imaginent-ils qu’un dérapage malheureux pourrait amener des journalistes à citer La Révélation d’Arès ? La peur est évidement le point principal de ce silence-là. Ils préfèrent poursuivre une maman avec deux enfants.  C’est lourd, j’assume, car cela fait partie de ces choses dont le monde use contre les changements qui les menacent et contre les prophètes depuis toujours.
Ma pénitence s’y affûte, je porte cela  dans la conscience que peut-être jamais rien ne se débloquera par le fait que La Révélation d’Arès y est mélée. Je serai  la petite part qui témoigne d’autre chose que de vengeance ou de colère, mais de patience, de paix, de non-jugement. Ma foi et l’espérance mise en moi par la Vérité venue à Arès m’accompagnent sans cesse. Quelle justice puis-je attendre ?
Attaqué directement, notre frère ainé lui-même n’a-t-il pas dû prouver sa bonne foi au fisc à plusieurs reprises ? 
Qui dit ou écrit quelque part que c’est un honnête homme et que cette honnêteté renvoie directement à son témoignage et donc aux évènements d’Arès ?
Quel écrivain ou journaliste avoue, aussi, que les écrits de Michel Potay nourrissent sa réflexion, l’aident dans son éditorial ou ses recherches ?
Il est évident pour celui qui en est informé, celui que La Révélation d’Arès et les écrits du Frère Michel éclairent déjà, que des milliers de personnes en France et dans le monde [sont au courant]. Silence direct, oui mais la mouche y boit déjà (Rév d'Arès xix/18).
Les Pèlerins d’Arès sont bien pour l’instant, les seuls médias directs de La Révélation d’Arès ! 
Mon Champ est vaste (Rv d'Arès 35/1) :
il y a tant à faire partout, sous toutes formes servant le bien, la paix, le pardon, le choix libre d’échapper à tous préjugés, l’intelligence du cœur – qu’on soit croyant ou incroyant.
Lentille [du Sud ; il y a une autre Lentille dans l'Est]


21aou10  110C46  
Je suis journaliste.
J'ai lu, plutôt vite, mais j'ai lu les opinions exprimées dans cette page de commentaires.
Il y du vrai et du moins vrai dans ce que disent ceux qui — je devine des journalistes comme moi au milieu d'eux — expliquent le silence des media.
Il y a quand même une autre cause à ce silence, importante, qui n'a pas été vraiment soulevée. C'est ce qui est devenu inacceptable ou quasi inacceptable: le personnage de Jésus Christ, central dans La Révélation d'Arès. Pas seulement parce que la presse est passée sous influence juive — c'est vrai et ça peut être dit sans antisémitisme, seulement sur fond sociologique — mais parce que le dogme chrétien, qui a tellement fait souffrir la presse libre depuis Théophraste Renaudot [1586-1653, fondateur de la presse moderne] est largement devenu inacceptable et que les journalistes encore aujourd'hui expriment cette souffrance, par le silence s'il le faut.
Vous direz: Oui, mais la presse d'Europe Occidentale ne se prive pas de citer les grands événements religieux, catholiques, protestants, etc., et pourquoi ne nous cite-telle pas nous? Je répondrai que la presse générale ne cite qu'un minimum d'événements religieux, ceux populaires et spectaculaire qu'elle ne peut pas occulter.
Vous ajouterez: Pourquoi alors le presse ne cite-t-elle pas La Révélation d'Arès et ses disciples qui rejettent Jésus-Christ, dogmatisé en Dieu incarné et immolé pour le rachat des péchés ? Je répondrai que la presse n'a pas vocation à soulever une guerre de religion, parce que votre déni du dogme chrétien, déni qui n'est pas d'opinion, mais prétendu révélé de source divine, vraie ou fausse, exprimée par votre livre [La Révélation d'Arès], soulèverait cette guerre.
La presse préfère laisser le conflit larvé ou introduit par d'autres voies.
C'est à vous de soulever ce conflit. Ce n'est pas aux journaux de le faire. Après tout, ce ne sont que des journaux.
La presse n'a pas à revenir sur le mystère du fameux tombeau vide [Matthieu 28/5-7, Luc 24/12], "tombeau, confident de mon rêve infini" [Beaudelaire, "Les Fleurs du Mal"].
N'est-ce pas assez dire que la presse, au fond, a conscience, du problème que soulève La Révélation d'Arès ?
Vous devriez en être satisfait.
Il y aurait trop à dire sur le sujet, je choisis de m'en tenir là.
Ludovic


Réponse :
Merci pour ce commentaire.
Je rappelle, cependant, que nous Pèlerins d'Arès croyons aussi au tombeau vide [Matthieu 28/5-7, Luc 24/12], autrement dit, nous croyons aussi à la résurrection de Jésus, mais pour une autre raison que celle invoquée par le dogme de Nicée-Constantinople,
Nous croyons que le Père a ressuscité le prophète Jésus, un homme, parce que celui-ci éliminé trop tôt par les pouvoirs en place: le sanhédrin et la procurateur romain, sa mission remarquable allait être totalement perdue — à preuve, les apôtres qui s'enfuient, Pierre qui renie Jésus, etc.
Les apôtres ne trouvèrent la force de répandre le Message de l'Évangile que parce que la résurrection avait eu lieu. Il n'y eut pas que le tombeau vide. Il y eut aussi Jésus apparaissant aux apôtres et leur parlant (Luc 24/36-49).
Je crois que Jésus m'apparut en 1974 comme il avait apparu aux apôtres et à d'autres par la suite (Rév d'Arès 2/16-19).
Il ne m'a jamais échappé que les journalistes ne tiennent pas à entériner ma foi dans ces apparitions de Jésus à Arès, mais vous, vous en soulignez une cause noble et louable : Le souci de ne pas relancer une "guerre de religion." J'avoue ne jamais avoir pensé à un souci aussi grand de la part des journaux. S'il est aussi partagé que vous semblez le dire, je me sens mieux disposé à l'égard de votre profession. Mais pourquoi montre-t-elle si souvent autant de petitesse?
En tout cas, il y a au moins vous et quelques autres sans doute pour partager ce souci. C'est une explication de votre silence. Cela mérite d'être souligné, même si je ne considère pas cela totalement satisfaisant de la part d'une presse si fière de sa "mission d'information".
Vous informez ou vous n'informez pas? Après tout, vous n'êtes que des journaux.


29aou10  110C47
Heureusement qu’un reste et un petit reste d’hommes ont l’intelligence de penser que le monde doit changer (28/7), car les vieilles voix dans la pente (Rév d'Arès xLv/2) se font l’écho du matérialisme rationalisant et participent de l’intoxication générale des esprits. Peut-on dire que le silence des médias soit aussi de l’intox ?
Oui, un mensonge par omission participe du mal, lorsqu’il est dommageable à quelqu’un, et donc à plus forte raison s’il occulte un évènement de portée universelle comme La Révélation d’Arès. Le Salut de millions d’hommes s’en trouve affecté (le menteur assure le mauvais pour qu’il ne jeûne pas, pour qu’il ne pleure pas (Rév d'Arès iv/6).
Cependant, le traitement habituel de l’info, principalement orienté sur le polémiquement "correct", les déviances et ses conséquences ou le superficiel ne suggère pas un complot organisé, mais plutôt une tournure d’esprit, sa self-approbation et complaisance. Pour des individus qui se réclament aussi de la responsabilité de faire bouger les lignes culturelles, il y a manifestement un problème d’embourgeoisement, pour ne pas dire de complicité passive. Il faudra bien qu’un jour ces hommes fassent leur autocritique et s’attaquent à cette pollution mentale plus dommageable pour l’avenir du monde que la menace climatique.
On en revient donc encore à la pénitence. Quand nous déplorons le matérialisme rationalisant, cela ne veut pas dire que nous prônons le détachement de la matière ni que nous encensons l’irrationnel (terme devenu péjoratif), mais signifions qu’un matérialisme qui ignore le spirituel (qui relève de l’âme) s’ampute du moyen essentiel de faire évoluer ce monde.
Quiconque fait appel à sa raison comprendra que celui qui aime, qui pardonne, qui fait la paix, qui se détache de tous ses préjugés, qui développe son intelligence spirituelle (qui rend bonnes ses pensées et actions), bref qui fait pénitence et qui construit son âme, fera plus pour le monde, que celui qui compte, qui (se) trompe, qui (se) corrompt, etc. bref qui calcule le meilleur moyen de dominer, d’exercer un pouvoir, de tirer profit du faible ou de faire valoir des dogmes, des lois, des théories, des idées, des tentations qui détournent tout un chacun de construire son âme.
Sachant cela, on peut se demander pourquoi les médias ont adopté le silence, car nul doute que certains ont de la sympathie pour les Pèlerins d’Arès, que beaucoup ont "compris" le message arèsien, connaissent les conséquences de leur dérobade (y compris pour leur Salut personnel), et pourtant continuent à remâcher les ficelles usées.
Comme quoi, il ne suffit pas d’entendre la Vérité de la Sagesse même pour adopter sur le champ la bonne conduite. Alors d’où vient ce mutisme? Peut-il seulement s’expliquer par la distance qui sépare la compréhension de l’assimilation? Outre les causes déjà évoquées dans ce blog, la première d’entre elles est l’imprégnation de ce monde et la difficulté (mais non l’impossibilité) à se projeter dans un monde fait de pénitents. Cette difficulté n’affecte pas seulement les journalistes, mais l’humanité entière. La souffrance, la maladie et la mort ne sont pas non plus ressenties comme des états perpétués par nos manquements à la pénitence, ni appréhendées comme des anomalies surmontables.
Que l’amour, le pardon et la paix figurent chez beaucoup parmi les attitudes générant un monde plus serein, cela ne fait pas de doute (encore que nombre d’entre nous soient enclins à y mettre des restrictions), en revanche combien comprennent la nécessité d’un monde absolument libre de toute forme de pouvoir: celui que nous recherchons ou que nous subissons d’autrui comme de nos propres dépendances, toutes ces atteintes à l’origine de rancunes, de vengeances et de souffrances sans fin? Et pour finir, même en comprenant cela, combien vivent leur vie sans rester esclaves de ces mêmes pouvoirs (ou sans y recourir) pour rendre le monde changé possible?
Parallèlement, il y a refus de se projeter dans les conséquences de la non-pénitence. Qui peut s’imaginer privé d’âme, en spectre lamentable, ou refuse de croire malgré ses fautes, que le Père trop aimant ne saurait venir au secours du Salut qu’il ne s’est pas construit? C’est avec notre liberté que nous avons perdu la Vie spirituelle et c’est avec elle que nous la retrouverons.
Contrairement à Adam, nous connaissons l’Histoire, nous pouvons éviter les pièges qu’il n’a pas su voir, mais il nous faut retrouver son amour absolu et son intelligence (avant qu’il ne chute), notamment pour se convaincre qu’une anarchie de pénitents soit possible. Choisir qui nous voulons être, des Dieux ou des esclaves, changer de référentiel est une tâche ardue qui demande de la constance.
Nous aurons pour longtemps encore à composer (mais pas à y céder) avec le mal parce que nous somme tous à la fois victimes et pécheurs (cf : la prière du pécheur Rév d'Arès 12/4). Si nous apprenions autant de nos échecs que de nos victoires sur le mal, il n’y aurait qu’à se dire: «"Le temps fera son effet salvateur", mais hélas, trop d’échecs peuvent se révéler fatals ou finissent par ne plus rien nous apprendre des conditions de retour au Fond, à ne plus distinguer ce qui est mal de ce qui est bien, jusqu’à nous faire perdre la conviction que seul le Bien actif (cf : les nombreuses références à l’existentialisme et à la pénitence) ramène la Vérité (Ma Justice 22/12) et le bonheur.
Une humanité sans Vent et sans étoile pour la guider dans la nuit s’expose au pire. Le risque de perdre la possibilité de retrouver la Vie s’accroît considérablement de génération en génération. Ainsi nous entendons souvent, même d’un silence assourdissant: "Ce que dit frère Michel est génial, mais je ne suis pas concerné." C’est bien là, l’expression de la difficulté à se projeter dans le monde changé, comme de prendre conscience que l’homme qui se coupe du Père n’engendre qu’un système non viable.
D’aucun pourrait objecter: "Alors, nous ne sommes pas réellement libres puisque, si nous n’écoutons pas Dieu, nous subissons nos ténèbres sans pouvoir instaurer notre propre système!"  N’en déplaise aux indépendantistes, seul Dieu est Maître de l’Eau (Rév d'Arès 20/1) et aucun homme, aucune civilisation, aucune intelligence, aucune race n’a installé et ne pourra installer le bonheur définitif sur terre ou ailleurs sans Lui, ni sans Ses Préceptes.
Cet univers est Sa Création ; vouloir créer autre chose n’est que l’expression d’une créature qui se considère distincte du Créateur, qui s’enorgueillit de ses maigres victoires, comme de son étroite rationalité pour se prétendre le rejeton d’une suite de hasards qui défie les lois même du hasard, qui pense ne recevoir de Dieu aucun enseignement et qui vit dans l’illusion de vaincre par ses propres inventions la souffrance et la mort tout en continuant de pécher. Pathétique ignorance. Nous payons cher notre indépendance et notre matérialisme rationalisant. Un jour chacun devra tirer sa révérence à ce monde et l’inconnu s’ouvrira grand devant, chacun comprendra alors vraiment ce qu’est l’absence de pénitence.
Oui, heureusement qu’il y a encore des hommes qui ont l’intelligence de penser que le monde doit changer : les morts, leurs dents serrent (Rév d'Arès i/3).
Francis N.


29aou10  110C48
Considérable est le nombre de gens, dont les journalistes évidemment, qui considèrent La Révélation d'Arès comme un faux ou une une sorte de "voyage" du genre produit par la psychochimie, autrement dit, soit une escroquerie, soit une illusion, un rêve, un délire.
Typique de ce genre de rejet est la suivante, récemment relevée sur un site d'Internet, qui a pour auteur quelqu'un qui semble parler en connaissance de cause, mais qui brille surtout par sa haine envers votre personne, frère Michel, et envers les Pèlerins d'Arès, et qui n'ayant probablement aucun compte à rendre à personne ose écrire sa pensée, ce que n'oserait quand même pas un journaliste qui devrait vous accorder un droit de réponse publique aux termes de la loi. Je vous laisse juge :

La Révélation d'Arès est une belle imposture : Jésus, puis Dieu Lui-Même auraient parlé à un homme, qui depuis ne cesse d'écrire et de réécrire ses livres pour les vendre, bien sûr ; d'empocher la demi-dîme de ses disciples, de s'acheter plusieurs appartements (2 à Bordeaux et une maison secondaire à Toulouse), une nouvelle voiture, etc.
L'entreprise est familliale, et le "prophète" des pèlerins d'arès tourne en rond et radote ses théories depuis 30 ans, à qui veut bien l'entendre et le payer surtout !
J'atteste aussi que ce soi-disant "prophète" ment aux gens et les manipule sans cesse, voir mon site : http://revelationares.discutforum.com/
Bref, lisez la Révélation d'Arès si vous le voulez, mais fuyez les pèlerins d'arès et leur "prophète", petit p. (les pèlerins d'arès qui liront, comprendront)
Ne vous fiez pas aux discours de B. [?] et compagnie, ils sont tous aussi conditionnés les uns que les autres, tous formatés. Ils ne parlent pas en leur âme et conscience, ils ne font que répéter les mots de leur vénéré prophète, ce sont de bons petits chiens qui suivent leur maître en tirant la langue. Et encore, vous ne connaissez pas les chiens de garde du "prophète"... lâches, bêtes et méchants.
Bref, si vous ne voulez pas perdre la foi, si vous voulez garder votre liberté de penser et votre sens critique, si vous ne voulez pas être d'avantage dégoûtés par la nature humaine, et si vous voulez garder votre argent pour des causes vraiment justes, Fuyez!

Ce qu'on a envie de fuir c'est surtout l'auteur de ces lignes haineuses, tellement que son auteur ne voit même pas ses propres contradictions, quand il dit : "Lisez La Révélation d'Arès si vous le voulez, mais fuyez les pèlerins d'arès et leur prophète!" J'étais mort de rire en lisant cela! Comment peut-on dire en somme: "Lisez cette impoture, mais fuyez l'imposteur!" Contradiction, qui semble dire que vous, Frère Michel, êtes accusé d'escroquerie et de lucre, mais que l'escroquerie par elle-même, La Révélation d'Arès, est somme toute acceptable.
N'importe qui qui vous connaît et qui connaît bien le mouvement des Pèlerins d'Arès sait qu'il n'y a pas de lucre en vous et que la fortune que certains vous accusent d'entasser ne forme qu'un petit budget que vous consacrez presque entièrement, et en comptant au plus juste, à votre mission et à celle des Pèlerins d'Arès, comme l'admnistration fiscale a pu le vérifier à plusieurs reprises. Quiconque connaît bien le mouvement d'Arès sait aussi que l'édition a toujours plus coûté que rapporté, bref, que la mouvement d'Arès est des plus honnêtes et des plus dévoués à l'idéal qui soient.
Oh! mais je rêve. des journalistes seraient capables de telles inconséquences.
Tristan


Réponse :
Le texte que vous citez m'a déjà été signalé. Son auteur n'est pas journaliste. C'est une honnête femme, que j'ai connue. Elle crut en La Révélation d'Arès et en moi, son témoin. Elle ne croit plus en l'une ni en l'autre. Le refus de foi ou la perte de foi sont, après tout, moins inexplicables que la foi.
Le peuple juif aujourd'hui ne croit pas unanimement dans la Bible et dans l'enseignement des rabbins, parce qu'il n'existe pas de preuve de l'authenticité de la Bible, absolument aucune preuve archéologique. Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, l'Exode, David, Salomon, Élie, Isaïe, Ezéchiel, etc., ont-ils existé ? Historiquement parlant, la réponse est non. Il n'existe d'eux aucune trace, pas d'autre preuve que celle induite par la foi. Les meilleurs livres savants qui démontrent que la Bible n'est qu'une fable sont écrits par des juifs. Je pense que, de même, les meilleurs détracteurs de La Révélation d'Arès seront des pèlerins d'Arès. Est-ce que j'apporte des preuves directes, matérielles, de l'authenticité de La Révélation d'Arès ? Non. Et quand bien même en apporterais-je, tout le monde me croirait-il ? Non. Comme dit Jésus dans la parabole du pauvre Lazare: "Même si quelqu'un ressuscitait sous leurs yeux, ils (chercheraient une explication rationelle et) ne croiraient pas (Luc 16/31)."
Toutefois, le texte que cite votre commentaire se situe dans un registre particulier de la négation.
C'est une objurgation écrite sur le ton de la haine avec les mensonges, les mauvaises raisons qu'inspire la haine, mais la haine n'enlève pas à sa rédactrice sa sincérité. Je regrette cette opinion hostile, mais je suis avec La Révélation d'Arès un défenseur de la liberté de penser et d'exprimer et, comme disait le philosophe (Albert Camus, je crois): "Votre opinion m'est défavorable, mais je mourrais pour défendre votre droit de l'exprimer."
Ce texte rejoint les nombreux libelles qui m'accusent régulièrement d'imposture et de manœuvres financières sur le web, certains d'origine française, d'autres d'origine belge ou canadienne, d'autres en anglais, car, comme on peut s'en douter, l'édition anglaise qui circule maintenant en quantité non négligeable a réveillé des libellistes violents chez les anglophones aussi, notamment chez les protestants les plus radicaux, qui voient en moi plus qu'un vil imposteur, ils voient Satan en personne..
La plupart des détractions sont de simples dénis. Toutes ne sont pas méchantes, spécieuses ou mensongères comme celle que vous citez, mais quand elles le sont, elles ont toutes ceci de commun qu'elles ramènent La Révélation d'Arès à une affaire d'argent, d'une part, et qu'elles tournent en crimes les actes les plus normaux comme posséder un appartement, une voiture, etc., en exagérant ou en en rajoutant pour forcer les faits, parce que la vérité ne paraît pas assez flétrissante.
Je ne possède aucune "maison secondaire", pas plus à Toulouse qu'ailleurs, alors on l'invente, pour forcer mon côté lucre. J'ai à Bordeaux un appartement pour me loger comme n'importe qui et un bureau pour travailler comme n'importe qui, mais la rédactrice dit "deux appartements" pour forcer l'idée de superflu, donc de cumul, de lucre. Et ma "voiture nouvelle" est simplement venue pour remplacer la précédente qui avait près de dix ans d'âge, laquelle avait remplacé une voiture qui avait elle-même près de dix ans... Rien d'exceptionnel pour quelqu'un que son travail et sa mission obligent à rouler beaucoup et... sans chauffeur. Si je m'étais enrichi comme le prétend l'auteur de ce texte, je me la coulerais douce dans une belle retraite au lieu de travailler, de poursuivre mon idéal avec passion, comme je le fais à 81 ans.
Mais c'est moins de ma personne, qui sait mieux en son âme et conscience que La Révélation d'Arès est vraie et que trente-six années d'hostilité et de déni ont couvert d'un bon manteau de philosophie, que de mes frères et sœurs Pèlerins d'Arès que je me fais ici le défenseur indigné.
Les Pèlerins d'Arès sont tous d'honnêtes hommes et femmes, tous raisonnables et bons. Tous méritent considération. Aucun d'eux ne saurait être traité comme ce texte haineux les traite, m'autorisant le soupçon légitime que sa rédactrice agit sous influence. Je peux croire que la femme que je connus a perdu la foi, car cela peut arriver à n'importe qui et moi-même, bien qu'obligé de par les faits de croire en La Révélation d'Arès, n'ai pas été exempt de doutes terribles sur l'opportunité et la possibilité de ma mission ou sur la façon de la conduire, mais je ne peux pas croire que l'honnête femme que j'ai connue soit capable d'aussi stupide méchanceté à moins d'être sous influence. De quoi, de qui ? D'une médication ? De personnes ou au contraire de la solitude ? D'autre chose ?
Pour en revenir au sujet de cette entrée de blog, je ne pense pas qu'un journaliste, même un journaliste qui voudrait me nuire, irait jusqu'à présenter des choses aussi ordinaires et modestes sous ce jour d'invention. Le journalisme est un art grossier, mais quand même pas à ce point-là.


29aou10  110C49
Je pense que la presse ne peut qu'avoir des difficultés à présenter un message tel que le Message Révélé à Arès, ce message remet en cause tout un système. Il est bouleversant; le journaliste qui présenterait le message, avec l'accord de son Directeur, témoignerait de sa foi, de son audace et prendrait un engagement.(cf. article du Pèlerin d'Arès de Mars 84),
La conscience de celui qui décide de publier un tel message s'impliquerait  utomatiquement.
Ce Message remet l'homme face à ses acquis et cet l'homme en étant lui-même ce qu'il souhaite voir se réaliser,  un monde de changement, par la justice, l'amour du prochain, le pardon des offenses, la liberté spirituelle ; un monde où peu à peu la dureté,la  méchanceté, la mesquinerie, s'estomperaient pour laisser libre cours à la fraternité, à la Beauté qui crée le Bien (veillée 12/3)... cela peut paraitre risqué .
Mais, lorsque l'on connaît ce message, lorsque l'on en ressent la fécondité, et ses heureuses perspectives, le risque de taire un message aussi important devient plus grand encore. Ne rien faire, ne rien dire, alors que ce message est un message prophétique, qu'il s'adresse au monde, le respecter, l'honorer, éviter de l'entraver est déjà un grand Bien.
En acceptant que ce message soit porté à la Lumière comme Jésus l'enseignait il y a deux milles ans (Matthieu 5/15). C'est aussi accepter l'accueil d'un prophète en sa qualité de prophète (Matthieu 10/40-42).
Je suis persuadée que si chacun entraidait son entourage à sortir de l'indifférence, du jugement, de la peur et du mensonge, de cette froideur qui est génératrice de vide, de malheur, et de pauvreté, la difficulté du changement serait bien moindre!
Aujourd'hui, nous avons la chance d'avoir reçu ce Message d'Espérance et de connaitre son Témoin.
Alors, avec cette Voix, que le Père a nommé la Voix de Fer, ouvrons nos âmes vers la Vie de paix et d'amour, en pensant aux générations qui viennent tout comme nos parents et grands-parents ont œuvré pour la liberté en leur temps. À tous ces jeunes baignés dans un monde supra 'High Tech — un monde de recherche assurément — je souhaite de tout cœur, d'aller bien au delà de leur clavier, pour aller chercher cette petite lumière, peut-être par mail ou par internet, ou I-phone, mais surtout au fond d'eux mêmes, pour générer la joie, la bonté, le pardon... la liberté spirituelle!
Un regard, une écoute, un fou rire et la Vie reprend !
Grâce à cette Belle promesse réaliste et réalisable que nous avons reçue du Père, en créant la Vie tous les jours, par l'effort de prononcer la Parole pour l'accomplir,
we are the silence breakers (xLix/5)
Danièle du Nord


29aou10  110C50  
Mon commentaire se contentera d'une citation:
"Le journalisme... crée le mélodrame et annule la réflexion intérieurequi ferait fuir la masse... Le journaliste moyen qui vous a posé une question n'écoute pas votre réponse; il écoute son préjugé.  Il écrira nécessairement autre chose que ce que vous avez dit. Quoique pas totalement autre chose il ne veut pas être démenti. Il ajoutera un adjectif destiné à vous brouiller avec votre employeur ou avec vos amis, il le commentera d'un adverbe pernicieux par vengeance d'avoir à recueillir vos propos et donc à implicitement considérer que c'est vous l'intéressant. Les journalistes colportent des inepties sur l'édition et, je présume, sur tous les métiers. À mons avis, ils analysent tout selon le leur (métier). J'ai rencontré des généraux, j'ai rencontré des musiciens, j'ai rencontré des garagistes, jamais je n'ai vu comme chez les journalistes cette plainte éternelle et ce dénigrement infini. Le chef de rubrique est un con, la secrétaire de rédaction une nulle, le propriétaire (du journal) un mufle, le journal minable, nul."
Et ces lignes ne sont pas de la plume du premier venu. Elles ont été écrites par Charles Dantzig (Dictionnaire Égoïste de la Littérature Française).
Alors, que pouvons-nous, nous Pèlerins d'Arès et notre manifeste La Révélation d'Arès, espérer des journalistes quand un écrivain de la renommée de Charles Dantzig a lieu de se plaindre d'eux ?
Jean-Marc


Réponse :
J'ai lu ou plutôt parcouru — c'est le genre de livre où l'on grappille les paragraphes plutôt qu'on ne le lit — Le Dictionnaire Égoïste de la Littérature Française de Charles Dantzig en 2005 après mon infarctus, quand je dus garder le lit.
L'alitement donne toujours l'occasion de se voir offrir et d'ouvrir des bouquins qu'on n'a jamais le temps d'ouvrir en périodes d'activité.
J'avais, de loin, préféré l'Histoire de la Littérature Française de Paul Guth, dont Charles Dantzig a plus ou moins repris le ton.
Mais le livre de Paul Guth est classé chronologiquement par auteurs, tandis que celui de Charles Dantzig a un classement alphabétique, ce qui lui a permis d'aborder des sujets aussi paralittéraires comme le journalisme que littéraires.
L'opinion de Charles Dantzig sur les journalistes rejoint les innombrables opinions péjoratives sur le journalisme, dont on trouve un certain nombre d'échantillons dans cette page de commentaires.
Il n'y a ici de vraiment neuf et ce n'est pas rien, je l'admets, que les talent et renom de Charles Dantzig.


05sep10  110C51
Je me permets d'écrire que c'est grâce à une revue que j'ai appris en 1988 qu'il s'était passé un évènement qui allait changer le monde et surtout les hommes.
J'étais alors abonnée à une revue qui s'intitulait "Le Monde Inconnu".
Cette revue était vraiment spécialisée sur tous les sujets qui touchaient de près la parapsychologie, l'astrologie,toute manifestation qui paraissaient surnaturelle.
Il y avait une page réservée à la publication de livres nouveaux parlant d'évènement surnaturels.
Celui de "La Révélation d'Arès" paru à deux reprises me semble-t-il.
En tout les cas, c'est bien grâce à cette information médiatique et expliquant bien l'évènement que je suis allée me procurer le livre dans une librairie de ma ville, qui bien heureusement ,l'avait en rayon.
Depuis vingt deux années et grâce à cette annonce La Révélation d'Arès est bien devenue ma raison d'exister, en faisant pénitence et en moissonnant toujours plus de pénitents.
Patricia


Réponse :
Un grand merci pour cette information.
Comme je suis tombé des nues en lisant Philippe C (110C38) je tombe des nues en vous lisant.
Je ne me souviens pas de cette revue "Le Monde Inconnu" et moins encore d'un article sur La Révélation d'Arès qui y fut publié. Avez-vous conservé cette publication ? Si oui, pouvez-vous m'adresser une copie de l'article ? À tout le moins, vous souvenez-vous du nom du signataire de l'article ?
Lisant cette information, je me sens plus penaud encore. Cela m'oblige à corriger encore ce que dit mon entrée 110.
Il y a donc quand même eu des traces médiatiques, apparemment bienveillantes de surcroît, de La Révélation d'Arès.
Pardonnez-moi, Messieurs les journalistes !


05sep10  110C52
Vous écrivez dans votre réponse au commentaire 110C48
"Nous croyons que le Père a ressuscité le prophète Jésus, un homme, parce que celui-ci éliminé trop tôt par les pouvoirs en place: le sanhédrin et la procurateur romain, sa mission remarquable allait être totalement perdue — à preuve, les apôtres qui s'enfuient, Pierre qui renie Jésus, etc."
Permettez moi de vous faire remarquer qu’à plusieurs reprises dans La Révélation d’Arès Jésus parle de son sacrifice, j’en déduis donc qu’il savait qu’il allait être mise à mort, mais je suppose aussi qu’il savait qu’il serait ressucité (si l’on en croit les réponses énigmatiques qu’il faisait aux apotres sur sa mort prochaine) et qu’il pourrait apparaître aux apôtres afin de les
conforter et consoler dans leur foi dans son message.
Je ne sais pas où vous êtes allé chercher cette interprêtation qui me semble en complète contradiction avec ce que l’on peut lire dans La Révélation d’Arès. Je comprends que vous ne vouliez pas soutenir la thèse de l’église catholique qui dit que Jésus s’est sacrifié pour racheter les péchés du monde (thèse qui n’est pas du tout écrite dans les 4 évangiles) mais je trouve bizarre cette idée de Dieu qui intervient pour sauver la mission de Jésus.
Patrick R (dans le 78)


Réponse :
Votre commentaire sort complètement du sujet "le silence des media", mais donne suite à ma réponse à Ludovic (110C46 et non 110C48, comme vous dites) et je pense courtois de vous rappeler que c'est là un sujet sur lequel je me suis beaucoup étendu pendant les trente-cinq dernières années et je ne peux que vous renvoyer à mes multiples allocations et à mes commentaires et annotations.
Jésus envisagea sa condamnation à mort et le dit à ses apôtres, parce que cette possibilité n'était hélas que trop vraisemblable pour un homme prêchant ce qu'il prêchait dans une théocratie — le judaïsme de son temps était théocratique — que la révélation qu'il répandait menaçait, mais je ne crois pas un instant qu'il ait dit qu'il ressusciterait le troisième jour.
Cela fait partie des propos ajoutés par l'église naissante des premiers siècles pour forcer la conviction des fidèles dans le sens théologique — Jésus Fils de Dieu et Dieu lui-même — qu'elle allait faire triompher à Nicée en 325, mais cela ne correspond pas à la réalité. Ce sont des propos qui seront, j'en suis convaincu, retirés du Nouveau Testament, des propos du même ordre que ce "Allez... baptiser les nations au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit" (Marc 16/15 et suite)" qui a heureusement été supprimé des éditions récente de la Bible, alors qu'ils figuraient encore dans la Bible que j'utilisais quand j'étais ecclésiastique. C'est pour que j'efface ce que j'avais adoré que le Père m'a demandé d'écarter les livres d'homme (Rév d'Arès 16/12, 35/12), c'est à dire tous les faux propos et récits qui encombrent les Écritures.
Si vous étiez Pèlerin d'Arès ou si aviez seulement suivi de près le mouvemnt des Pèlerins d'Arès, vous sauriez tout cela.
Vous n'avez pas encore appris à lire La Révélation d'Arès comme il faut la lire et comme il faut la vivre. Vous n'avez pas encore fait le grand passage vers la spiritualité redonnée au monde à Arès.
J'affirme que le Père ressuscita le prophète, probablement le meilleur qu'il pût trouver, parce que sans la résurrection sa mission aurait été anéantie par "le scandale de la croix".


05sep10  110C53  
Je vous ai adressé le 29 août un commentaire faisant écho à celui de Tristan [110C48]. Vous ne l'avez pas publié.
C'est peut-être à cause de la personne, auteur des lignes malveillantes qu'avait citéesTristan, ou à cause du sujet qui ne vous paraît pas approprié à l'entrée de blog "le silence des media", ou à cause de moi qui vous ai connu il y a longtemps quand vous exerciez le sacerdoce (j'étais là, un Canadien de passage à Bourges, pour la célébration de la nuit pascale en 1973), ou à cause des trois, ou à cause d'une perte (des Emails se perdent quelquefois sur le web).
Je trouve que le sujet est quand même approprié au silence des media.
Voilà ce que je disais le 29 août :
Jamais un media journalistique ou romanesque, vidéographique, cinématographique, théâtral, etc., qui veut vous discréditer, comme la femme [110C48] le fait, ne vous présentera comme un filou qui a inventé une apparition et un message céleste pour se faire de l'argent, parce que cette présentation est infantile, elle ne correspond ni à votre personnalité ni à la psychologie d'un homme de 45 ans ayant déjà l'expérience de la vie et de la société et muni d'un fortr bagage académique et intellectuel. Les dénigreurs expérimentés, par exemple les journalistes, ne présenteront jamais vos motifs sous cet angle puéril.
Je me rappelle à vous. Nous nous sommes rencontrés à Bourges en 1973.
J'étais un étudiant canadien à la recherche de ses racines berrichonnes (côté père, mes racines sont russes côté mère). Nous avons parlé pendant les agapes partagées, selon la tradition, dans l'église même, après la liturgie nocturne de la Résurrection. J'étais très étonné de voir l'église pleine à craquer de Yougoslaves, de Grecs, de Bulgares, mais aussi de nombreux Français convertis à la foi orthodoxe sous votre houlette et je m'étais émerveillé de voir qu'à notre époque un homme pouvait réveiller la foi en voie d'extinction, mais vous avez rafraîchi mon enthousiasme par un scepticisme complet sur l'avenir de la foi.
Je vous revois, comme si c'était hier, apôtre au regard bleu d'une lucidité frappante, cassant dans une assiette sur vos genoux pour le manger un de ces beaux œufs décorés pendant le Carême, comme ma mère le faisait. Je vous entends encore me disant des choses mélancholiques ; je m'en souviens presque mot à mot : "Non, partout la foi se dissout dans la perte des illusions et dans la bain de matérialisme où nous plonge cette société industrielle et consumériste. Apprenez qu'ici dans cette région [le Berry] une paroisse catholique sur trois ou sur quatre n'a plus de curé. Il faut se faire une raison, la foi chrétienne va descendre dans de nouvelles catacombes, pas souterraines mais sociales, pas pour la raison antique quand la foi était contagieuse et persécutée parce qu'elle se répandait, mais pour la raison inverse, parce qu'elle est devenue repoussante et sera abandonnée dans un bas-fond. Ce que vous voyez ici [à Bourges] est une exception. Pour une longue période historique il n'y a pas d'avenir pour la foi."
L'homme d'église très averti et équilibré qui me disait : "Il n'y a pas d'avenir pour la foi," ne pouvait pas, un an plus tard, inventer une apparition et une écriture venue de Dieu pour se faire de l'argent dans un domaine sans avenir. Ç'aurait été comme vendre des cailloux à la place de sandwichs.
S'il avait voulu se faire de l'argent — et quand un filou cherche l'argent, c'est la richesse qu'il cherche, surtout quand il en a comme vous les moyens académiques et intellectuels, il ne cherche pas seulement des petits moyens d'existence —, cet homme aurait écrit des romans, des livres politiques, il aurait exploité un idéal ou un humanisme à la mode dont les livres se vendaient, quelque chose à la manière de Régis Debray — un rénégat à sa façon à la même époque —, il aurait inventé autre chose qu'un livre invendable comme La Révélation d'Arès, que tous les éditeurs ont refusé, à mon avis, parce qu'il n'était pas commercialisable. On peut avancer l'hypothèse d'un complot du silence aujourd'hui, mais on ne le pouvait pas du tout en 1974. Ce livre n'était tout simplement pas dans l'air du temps et non seulement les éditeurs le savaient, mais vous le premier le saviez. Vous m'en aviez donné la preuve un an auparavant en 1973.
Cette femme qui vous accuse d'avoir imaginé La Révélation d'Arès par cupidité ignore tout de votre vie et elle est selon toute vraisemblance jeune et inculte, très ignorante. Elle n'a pas notion des réalités psychologiques de l'imposteur cupide. Le temps des Tartufe est révolu et vous le saviez mieux que personne parce que dans l'église vous avez, comme tous les ecclésiastiques, cotoyé un certain nombre de Tartufe.
Jamais un journaliste, même mauvais dans sa spécialité, n'imaginera l'homme de qualité et d'intelligence que vous êtes versant dans la filouterie ou la tartuferie cupide. Ça ne tient pas la route, comme on dit.
Les journaux gardent le silence, parce qu'ils savent qu'il s'est forcément passé quelque chose d'exceptionnel à Arès en 1974 et 1977, mais ils cherchent une interprétation scientifiquement satisfaisante pour le rationalisme ambiant.
Médecin depuis vingt-neuf ans, je conclus en confirmant que la science psychologique et psychiatrique elle-même cherchera longtemps une explication rationnelle à votre expérience à Arès et finira probablement, comme moi, par admettre qu'un fait surnaturel de première importance s'est produit là et qu'il va falloir vivre avec lui. Mais quand ?
Guillaume


Réponse :
Je n'ai pas publié votre commentaire le 29 août parce j'étais en voyage et qu'à partir de mon portable il ne m'est pas facile de mettre à jour ce blog. Je suis rentré à Bordeaux hier soir.
Je ne me souviens pas de vous particulièrement, mais je me souviens bien de cette grande nuit pascale de 1973 où il y avait beaucoup de monde dans mon église de la sainte-Trinité et de Saint-Pantalémon à Bourges. Quand je pense que l'homme si fervemment trinitaire que j'étais alors était seulement à quelques mois d'entendre Jésus en personne lui dire que la trinité n'était qu'un dieu à trois tête pour étonner les faibles (Rév d'Arès 23/7) !
"Cette femme qui m'accuse d'avoir imaginé La Révélation d'Arès par cupidité" ignore, bien sûr, beaucoup de choses de ma vie et de la vie en général. Je ne connais pas ou je ne me souviens pas de son âge, mais comme vous dites, elle est de toute façon "jeune et inculte" et si cela n'excuse pas la causticité de son accusation, cela en explique l'inanité.
Comme me l'a écrit à l'automne 2009 l'un de nos frères, médecin psychiatre comme vous, mais en France, "s'attaquer à une pointure spirituelle et intellectuelle comme le Frère Michel dénote un certain infantilisme de l'accusatrice, mais lui donne aussi une raison d'exister, car elle ne doit pas avoir la simplicité d'accepter ce qu'elle est, socialement à peu près rien. Cela peut être affimé sans la connaître. Elle avait tout a gagner à vous suivre, mais pouvait-elle s'en rendre compte ? J'en doute." Je suis personnellement moins sévère. Cette femme est sans expérience comme vous dites, mais je la crois sincère.
Ceci dit, vous ajoutez aux raisons du silence des media déjà commentées dans cette page, une raison supplémentaire qui n'est pas inintéressante. Merci.
Votre commentaire dit que vous avez "fini par admettre qu'un fait surnaturel de première importance s'est produit à Arès et qu'il va falloir vivre avec lui." Si vous dites cela par conviction, parce que vous êtes entré dans la ligne de foi tracée par La Révélation d'Arès, sachez que nous avons au Canada des contacts, les fils d'une possible toile fraternelle dans ce pays immense (beaucoup de gens ignorent que le Canada est plus grand que la Chine) qui, je le souhaite, se noueront un jour. Demandez-moi et je vous donnerai quelques adresses.


05sep10  110C54
Il y a un autre point qui n'a pas été évoqués à propos des media.
C'est la bêtise.
Je ne sais pas pourquoi tout le monde pense que les journalistes sont des gens intelligents. Ils ne le sont pas, puisque l'intelligence suppose une certaine sensibilité. Les journaliste sont en fait assez bêtes, et en conséquence assez insensibles, dans leur ensemble.
Je le sais, parce que je travaille dans la presse. Je n'écris pas dans les journaux, mais je côtoie tous les jours ceux et celles qui y écrivent. Je peux vous assurer qu'ils sont loin de briller par l'intelligence.
La raison en est d'ailleurs simple. Un journal n'embauche pas de journalistes intelligents. Il embauche des journalistes soumis et donnant satisfaction mais rien de plus — de bons écrivailleurs, aurait dit Stendhal — à des propriétaires et à des rédacteurs en chef eux-mêmes soumetteurs bien soumis.
Je trouve que pour comprendre l'intérêt que présente La Révélation d'Arès il faut de l'intelligence. Ce n'est pas le cas.
Stéphane


Réponse :
Je crois que tout le monde a plus ou moins pensé à la bêtise de la gente journalistique, mais il est toujours très délicat de parler de ça. À notre époque, tout le monde est considéré intelligent. Il suffit d'écouter les discours électoraux pour voir que chaque candidat ou chaque parti s'adresse à des Français qui ont tout compris, qui sauront voter pour le bon et rejeter le mauvais.
Il est vrai qu'on ne définit l'intelligence qu'en définissant le niveau auquel on considère qu'il y a ou qu'il n'y a pas intelligence, ce qui, à ma connaissance, n'a jamais été déterminé qu'au niveau de l'astuce mathématique, le fameux Q.I.
Il est donc difficile, sinon impossible, de dire qui est et qui n'est pas vraimenet intelligent.
Pas contre, on sait que personne n'est bête, personne et surtout pas les journalistes. Je n'ai mémoire que d'un seul journal qui eut le courage de se dire "bête et méchant": "Hara-Kiri". En fait, c'était surtout un journal loufoque, comique.
Jean-Jacques Rousseau disait que l'homme était perfectible, mais que cette perfectibilité même le rendait tout à la fois "civilisé et enclin à devenir imbécile" ou quelque chose d'approchant (Je cite de mémoire). Autrement dit, le civilisé est rendu imbécile par sa civilisation même... par les idées reçues !  Et s'il en est, en ce monde, qui suivent les idées reçues pour ne jamais décevoir leur clintèle, ce sont bien les journalistes.
Ils ne sont bêtes que dans ce sens, mais c'est malheureusement le sens dont nous Pèlerins d'Arès pâtissons.
La leçon que nous pouvons tirer de ce constat est que nous ne sommes pas prêts de voir les media en général citer La Révélation d'Arès chaque fois qu'il serait nécessaire de le faire, c'est-à-dire souvent.
Mais nous avons vu dans cette page de commentaires que, malgré tout, quelques journaux ont parlé de La Révélation d'Arès.
Tous les journalistes ne sont donc pas bêtes.


05sep10  110C55  
Bonjour Michel,
C'est la première fois que je me permets un commentaire, sinon nous nous étions rencontrés lors d'une de vos venues à 'L'Aile Blanche" à Neuchâtel.
Vous m'aviez dit: "Courage !" et, depuis ce jour là, je n'y suis plus retourné, attristé par le poids de l'Appel !
Mais je suis en train de lire "Pénitence" du "Pèlerin d'Arès 1993-1996" et un peu de courage m'est revenu.
Voici mon commentaire :
Vous dites que la solution radicale proposée par notre grand frère Bouddha (renoncer à tout le côté matériel de l'existence) est totalement irréaliste. Cela voudrait-il dire qu'un prophète comme Bouddha ou vous-même puisse proposer des choses irréalistes ?
De plus, ayant lu de sa parole ainsi que surtout celle de Krishnamurti (Jiddu), qui me semble-il éclaircir celle de Bouddha assombrie par les siècles, il m'a été donné de comprendre que ce n'est pas le renoncement à tout le côté matériel de l'existence qu'il prônait mais de simplement renoncer à l'attachement que nous portons au côté matériel de l'existence.
Il ne faut donc pas renoncer au matériel, mais à seulement l'attachement que nous avons pour lui ?
J'espère ne pas vous heurter, j'aimerais seulement comprendre...
Bruno (de Suisse)


Réponse :
Votre commentaire n'a pas de rapport direct avec cette entrée "le silence des media", mais ne ferais-je pas que rester moi-même silencieux comme un grand media, si je laissais votre question sans réponse?
Je vous réponds donc et je vous réponds, soulevé par un double sentiment : La joie de retrouver quelqu'un que j'ai rencontré il y a fort longtemps en Suisse dans le Canton de Neûchatel et l'émotion de le voir lire encore "Le Pèlerin d'Arès 1993-1996", preuve que La Révélation d'Arès, dont je ne suis que le porte-parole, a laissé une trace profonde dans son cœur.
Bouddha ne proposa pas une voie irréaliste en son temps ; la voie de Bouddha est devenue irréaliste en nos temps: Être bouddhiste aujourd'hui n'a plus grand sens pratique pour l'avenir du monde menacé par le mal.
Inversement, je ne propose pas, à travers La Révélation d'Arès, une voie irréaliste en mon temps, mais impraticable et irréaliste elle l'eut été au temps de Bouddha.
Si la Voie Droite est unique comme est unique la Vérité absolue, la Voie qui y mène diffère selon l'époque et le lieu. C'est pourquoi le Père, dans sa Sagesse, revient tous les cinq cents, mille ou deux mille ans appeler les hommes selon une ligne de Vérité unique, mais en variant les moyens selon les variations de mentalité et de forces de caracatère.
La Voie que Bouddha proposa aux hommes cinq siècles avant Jésus était possible alors.
Elle ne l'est plus, parce que le temps — 25 siècles — est passé sur les hommes qui se sont multipliés, se sont modifiés, moins capables de certaines choses, plus capables d'autres choses — Je (Dieu) suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6), tiens-en toujours compte !
Nous vivons des temps où le matériel s'impose beaucoup, beaucoup plus qu'au temps de Bouddha, parce que la population humaine ayant considérablement augmenté en nombre (multipliée par 100 environ), il faut donner du travail et des salaires à tous en fabriquant beaucoup de choses et en les achetant pour maintenir les emplois. L'attachement au matériel ne peut donc plus être le renoncement, qui équivaudrait à une crise mortelle de l'humanité — seulement un humain sur cent peut vivre de son potager, de sa cueillette ou de sa pêche aujourd'hui — et c'est pourquoi le Père préconise aujourd'hui la mesure, seulement la mesure, dans cet attachement : les sentiers du milieu (Rév d'Arès 7/2-7).
Notre mission a besoin de lèvres qui lancent l'Appel de la Pénitence. Venez nous prêter vos lèvres et donner au monde l'exemple de votre propre pénitence mesurée !
Le Créateur a besoin de re-créateurs de ce monde: Rejoignez-nous !


XXxxxXX  110C56
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Réponse :
Xxxx xxx.