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11 juillet 2009 (0097) 

pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès

J'écris cette entrée de blog le jour de mes 80 ans.
J'ai aussi, ce faisant, le privilège d'être photographié
par ma petite fille Agar (reflétée par la vitre).

80 ans !À la fin des années 70 et au début des années 80, le Pèlerinage d'Arès se déroulait dans une extraordinaire ferveur: Trois longues prières diurnes, une longue prière nocturne et, entre elles, de longues et fiévreuses causeries.
Les lieux sont restés aussi modestes aujourd'hui qu'ils étaient alors, mais ont gagné en homogénéité, fonctionnalité et charme, comparés à leur aspect de bric et de broc, plutôt dérisoire, que le Créateur avait curieusement choisi pour parler au monde en 1974 et 1977, comme il avait choisi, trente-quatre siècles plus tôt, une montagne sans renom ni attrait dans la désolation du Sinaï.
L'événement surnaturel de La Révélation d'Arès était récent, le Pèlerinage de ce fait d'une intensité émotionnelle pathétique, le besoin de détente et même de rire, se faisait parfois sentir en proportion. Alors, un été, une grosse plaisanterie circula sous forme d'avertissement solennel: "Qu'on ne dise pas que Mickael Jackson viendra cette année en Pèlerinage à Arès, car on n'en sait rien !" Aujourd'hui Mickaël Jackson est mort et, malgré des obsèques ridiculement dignes d'une Président des États Unis, il est parti et sera oublié. Le Pèlerinage d'Arès, lui, ne fait qu'embellir.

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Aujourd'hui, l'émotion n'est pas retombée au Pèlerinage, mais elle a acquis de la mesure (Rés d'Arès 7/9, 32/10) : Une seule ouverture de trois heures à trois heures et demie selon les jours. Une prière libre. Les curieux et les exaltés de toutes sortes s'étant désintéressés d'Arès, on ne voit plus, du 21 juin au 15 août, que deux catégories de fervents au Pèlerinage :
des Pèlerins d'Arès (avec un grand P)
et des pèlerins d'Arès divers.

J'appelle Pèlerins d'Arès (avec un grand P) le petit reste que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès 24/1).
Au dehors rien ne les distingue des pèlerins d'Arès divers, mais au-dedans et dans la vie quotidienne, ils s'efforcent, chacun selon ses moyens, d'être pénitents et moissonneurs de pénitents et de suivre la Parole de Dieu et la parole de son témoin (Rév d'Arès i/12). Sur le lieu où le Père de l'Univers (12/4) a parlé en 1977, ils viennent prendre (entretenir, attiser) le Feu (xLi/3-7) de leur engagement libre dans la pieuse gente (Rév d'Arès xLv/13), l'avant-garde des hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13), de ceux qui changeront le monde (28/7) en commençant par changer leurs vie (30/11).
Cet engagement des Pèlerins d'Arès (avec un grand P), je l'ai souvent appelé nouvel exode ou exode spirituel par contraste avec l'exode des Hébreux tombé, sous Josué (Bible), dans le matérialisme violent d'une conquête territoriale ainsi que dans une religion et sa loi.
La Maison de la Ste-Parole où nous, Pèlerins d'Arès, régénérons notre foi active, est en somme notre Mer des Roseaux (Exode 13/17-18, Juges 11/16 ), le passage que l'Éternel a ouvert devant l'homme en 1974 et 1977 pour le libérer de ses chaînes: religions,  politiques, lois, us et coutumes, leurs bonnes raisons, etc., tout ce qui en assurant une sécurité relative à l'homme lui cache ses fantastiques possibilités de se recréer et de recréer le monde en changeant sa vie (Rév d'Arès 28/7, 30/11).
Le Lieu  du Saint (12/4, xxv/11, xxxvii/6, etc.) à Arès, c'est l'enseigne (xvi/14) de la Vie (24/3-5).

Les autre pèlerins d'Arès, les divers, sont des hommes et des femmes d'espérances et attentes inégales, hétérogènes, qui prêtent à La Révélation d'Arès des sens, des pouvoirs et des statuts variés.

Les Pèlerins d'Arès voient le mal à son vrai niveau, planétaire: le péché que seul vaincra la pénitence, le péché qui fait de l'homme un loup s'attaquant à lui-même (Rév d'Arès 22/1, Actes 20/29), le péché qui mutile ou tue la vie spirituelle et cause le malheur et la mort, qui interrompt depuis des millénaires le retour de la sagesse et l'ascension des Hauteurs Saintes (Éden).
Les autres pèlerins voient le mal à de moindres niveaux, dans ses formes immédiates, ponctuelles, désespérantes, le mal sur leur personne, leur entourage, leur vie sociale, leur santé, leur au-delà, le mal contre quoi ils espèrent une protection miséricordieuse ou un miracle, sans grand souci du salut universel.

Mais les uns et les autres, Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès, viennent à Arès quêter une force de libération, de délivrance du joug du mal,
qu'ils voient le mal à son niveau universel ou à leur niveau privé.

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Les Pèlerins d'Arès avec un grand P — le petit reste —, outre qu'ils se sont engagés dans la voie ardue de la pénitence personnelle et de la moisson de tous les pénitents possibles dans le monde, se sont engagés à ouvrir devant le monde le lieu désormais sacré, où le messager Jésus en 1974 puis le Créateur en 1977 ont appelé le monde à changer (Rév d'Arès 28/7). C'est le Pèlerinage d'Arès.
Le Pèlerinage d'Arès est ainsi ouvert à tous les humains, de toutes convictions, pourvu qu'ils respectent le lieu et soient amenés là par une logique morale de haut niveau, bien distinguée de la vulgaire curiosité.
D'ailleurs, il n'y a rien à voir qui vaille le déplacement. C'est un lieu pour penser ou prier. C'est un pèlerinage au fond de soi, une quête de la nécessité d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de se rendre libre du monde extérieur, mais non un pèlerinage à des reliques miraculeuses. Tous les hommes sont enfants (13/5) du Père manifesté là et nul ne sait qui parmi tous les hommes est sauvé et qui n'est pas sauvé (11/3).

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La rumeur dit que le Pèlerinage d'Arès est inclassable, comme elle dit que La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès sont inclassables. C'est une manière de les déclasser, parce que, nation biblique se reformant dans un monde où l'on ne croyait plus que cela fût possible, ils gênent.
Que sont ces Pèlerins d'Arès (avec grand P) engagés dans la pénitence personnelle, la moisson de tous les pénitents possibles et dans l'entretien du Pèlerinage d'Arès ?
Une élite qui se croit promise à un salut et une gloire privilégiés?
Non. Ce sont des humains banals, captifs du système du temps, ni supérieurs ni inférieurs, ni plus malheureux ni moins heureux que les Hébreux jadis captifs du système pharaonien, mais qui comme les Hébreux ont entendu l'Appel à se libérer. Seulement, l'exode pérégrin étant devenu matériellement impossible par en bas, ils se libèrent par en haut, par la vie spirituelle, le sentier vers la Vie tout court (Rev d'Arès 24/5, 25/3, etc.). Chaque jour ils se rappellent et rappellent au monde qu'aucune religion ou politique n'a jamais sauvé personne au sens sublime propre à tout homme qui a compris qu'il n'est pas qu'un animal intellectuel, religieux et sociologique.
Les Pèlerins d'Arès laisseront un jour dans le monde l'empreinte ineffaçable de la foi par la conscience que l'homme bon finira par vaincre le mal, le malheur et même la mort (24/5), que le Bien n'appartient pas à une religion, à une politique ou à une loi, mais qu'il appartient à tous, pour la peine de le pratiquer (28/25).
Quelqu'un, sceptique sur La Révélation d'Arès, se déclare-t-il sûr d'avoir la seule religion qui conduise à Dieu et au salut ou, inversement, est-il sûr que croire ne sert à rien et que l'homme finit pourrissant au fond d'une tombe? Le Pèlerin d'Arès lui dit avec bonté qu'il n'y a pas d'autre certitude que celle qui se remet sans cesse en question et que la foi — ou le manque de foi — est toujours en cours d'élaboration ou de fluctuation, jamais définitive.
Ainsi la foi arésienne est-elle évolutive, car croire ne sert à rien en effet, s'il ne s'agit que de croire. Aussi le Pèlerin d'Arès veille-t-il constamment à ne suivre qu'une direction : celle du Bien, ce qui, dans ce monde, où le mal, l'erreur ou la médiocrité revêtent souvent l'habit du Bien, revient à une constante évolution. Tout peut toujours changer.

Les Pèlerins d'Arès n'ont pour dogme et obligation que leur conscience qui a repris librement possession d'elle-même, engagée dans la recherche du Bien comme seule direction de la vie personnelle et sociale, ce que leurs détracteurs taxent de naïf, voire de dangereusement rudimentaire. Un jour, cependant, tous les hommes intelligents (32/5), libres (10/10) et pieux (28/25) du monde se réclameront d'eux, parce qu'ils auront retrouvé la Voie Droite d'une Vérité simple (28/7), l'éthique qui ouvre au bonheur d'une vie spirituelle non fugace ou isolée comme aujourd'hui, mais permanente et universelle. Qui a dit que l'humanité ne retrouverait jamais Éden ?
C'est pourquoi la foi arésienne n'est ni une religion ni même une morale, car elle situe la recréation de l'homme dans une recherche commune du bien fait de la somme des biens (ou pénitences) individuels. Le Pèlerinage d'Arès est la maternité de cette foi, le lieu symbolique où le bien des uns "accouche du bien des autres," comme aurait dit Socrate.

Le Pèlerinage d'Arès sous son aspect sacré et pieux est, sur le Fond, tout à fait différent des pèlerinages existants — Plus de cinq mille dans le monde, dit-on! —. Il n'ajoute pas une nouvelle soumission à de supposées lois que le Créateur n'a jamais édictées, parce que La Révélation d'Arès prouve que le Créateur n'impose rien. Il propose. L'homme libre dispose.
Le Pèlerinage d'Arès n'est pas davantage un lieu de miracles placé sous le pouvoir discrétionnaire d'un Dieu-Roi-et-Juge, Dieu n'est ni juge ni roi, il est Père trop aimant (12/7). Même si des miracles se produisent parfois à Arès comme n'importe où dans le monde, ils sont dus au rayonnement bénéfique et recréateur d'hommes bons concentrés à cet endroit.
Le Pèlerinage d'Arès inaugure une mise à l'épreuve des vies, des pensées, des intentions et des responsabilités de l'homme dans le droit fil de la seule question de foi qui vaille: "Nous pouvons retrouver l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27), mais le voulons-nous?"

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Commentaires:

12jul09 97C01
Les lieux du Pèlerinage d'Arès sont des Lieux Saints spécifiques a cette foi de changement du monde.
Où trouver de meilleurs lieux pour l'introspection?
L'émulation et l'enthousiasme spirituel sont des ingrédients aussi importants au décapage culturel dont il est nécessaire de se libérer.
Encore de "beaux" lieux accueillants cette année!
B.H.


12jul09 97C02  
Cet article de blog m'impressionne. Si on le lit bien, on voit derrière la bonhomie, bonhomie que j'avais confondue avec incapacité, que c'est une sorte de testament spirituel.

Cet article m'impressionne comme mon bref pèlerinage en juin [2009] m'a impressionné. C'est comme si une de ces très belles tuiles, dont vous avez fait recouvrir les toits des lieux sacrés, me tombait sur la tête.
J'ai fait depuis vingt-quatre ans de La Révélation d'Arès mon livre de chevet, mon sujet d'espoir pour ce monde qui court à l'asphyxie, qui se noie dans ce qu'il croit être ses progrès, parce qu'il oublie l'oxygène: le spirituel, mais, comme vous le savez (et sans doute le déplorez sans le dire), je me tenais éloigné de vous que je ne trouvais pas à la hauteur d'un événement de taille biblique. Peut-être aussi parce que vous n'êtes pas le genre d'homme qui m'attire ou parce que je vous ai vu peu et certainement pas vu sous le jour du prophète.

Mais ma visite à Arès en juin et cet article du 11 juillet me font tout à coup réalisé votre grandeur... et ma petitesse.

Ce que j'avais pris pour de l'insuffisance dans la mission qui à mon avis devait être la vôtre, cet tendance à bavarder de choses superficielles... Pardonnez le tableau... C'était en fait de la simplicité, un homme sans déguisement placé face à une tâche avec laquelle (ça ne m'a jamais paru si clair) ceux qui auraient pu l'aider l'avaient laissé se débrouiller. Je n'avais pas vu que le prestige n'entoure que les individus très entourés et exigeants. Laissés se débrouiller, ils déçoivent forcément. Ils ne sont pas les monuments dont on rêve.
Un jour des années 90, vous aviez dit à quelques pèlerins présents: "On n'a que les honneurs et le dévouement qu'on exige. Sinon on n'a rien. Dieu ne me donne pas la possibilité d'exiger." C'est vrai vous n'exigiez pas, vous suggériez et, dans un pays de droit écrit où les engagements non écrits et enregistrés sont par réflexe lettre morte, cette façon de faire, la seule que le Père vous permettait, faisait de vous un guide de tout repos dans un monde paresseux.
Quand j'ai vu en juin comment vous avez rebâti et réaménagé les lieux des Théophanies avec une mesure, une sobriété, une dignité, qui (je le sais) vous doivent tout. Quand j'ai vu l'impressionnante machine à imprimer, un gros outil professionnel que vous avez dû apprendre à conduire, grâce auquel vous avez forcé le blocus organisé autour de La Révélation d'Arès par les faiseurs d'opinion. Quand je lis [#0097] votre évocation des temps héroïques de "l'extraordinaire ferveur" du Pèlerinage, dont vous masquez immédiatement les mérites (qui vous revenaient) par une histoire drôle: "Qu'on ne dise pas que Mickael Jackson viendra cette année en Pèlerinage...", j'ai compris que vous avez toujours eu le souci de ne jamais rien dramatiser, de vous imposer l'essentiel vital: le travail, et de vous effacer derrière une mission dont vous attribuiez les mérites à tous.
En fait, vous avez fait tout seul face à tout avec honneur, persévérance, amour et une grande honnêteté.

Vous êtes d'une race qui n'existe plus d'hommes du passé sans orgueil, sans vantardise, tout fait de courage et de détermination stoïque. Vous êtes allé au plus urgent avec une justesse de choix que je réalise aujourd'hui. Vous n'avez pas perdu votre temps à rechercher le vedettariat, mais nous qui aurions dû le faire pour vous, nous n'avons rien fait de peur de passer pour des illuminés cherchant à faire connaître un illuminé. C'est ça la triste vérité.
Vous êtes digne d'un charpentier de Nazareth, d'un chamelier de La Mecque. Je ne l'avais pas vu avant. J'ai honte d'avoir souhaité que vous soyez un pharisien ou un pape avantageux, un homme de prestige, et d'avoir été déçu que vous ne le soyez pas. J'ai compris que le prestige, qui après tout peut toujours se fabriquer (il suffit pour ça d'un gros égo et d'assez d'orgueil), n'aurait jamais fait ce que vous avez fait sans bruit dans la simplicité de la modestie et une intelligence peu commune, sûrement puisée dans la prière, J'ai compris cette année ce que Dieu appelle un héros (Rév d'Arès xxxv/4-12).
Quelle chance a cette petite fille Agar de pouvoir photographier un grand père aussi simple et aussi grand !
Vous avez tout fait seul ou à peu près seul, avec quelques dévoués dont je ne suis pas, j'en ai honte.

Mais aujourd'hui acceptez que je vous dise combien je suis fier de vous.

Vous avez maintenant 80 ans. Cela aussi m'impressionne. Mais, qu'on le veuille ou non, cela vous rapproche plutôt de la conclusion. Que pouvons-nous faire maintenant pour vous sortir du trou, pour rattraper notre erreur, notre paresse?
Vous allez sans doute me répondre ce que vous ai entendu répondre, en 1999 ou 2000, à un frère qui déjà disait: "Frère Michel, vous avez 70 ans. Qu'est-ce qu'on peut faire pour vous aider et vous donner une tribune?" Vous aviez répondu: "Si vous me posez la question, c'est que vous n'avez pas cherché et si vous n'avez pas cherché, c'est parce que le courage (ou la volonté) de le faire vous manque peut-être encore."

Manassé


13jul09 97C03
À mon tour je suis "impressionné" par le commentaire de Manassé [97C02].
Vous ne lui avez pas répondu, mais vous l'avez quand même publié. Vous n'êtes apparemment pas mécontent de ce qu'il dit et vous pensez qu'il fait les questions et les réponses?
J'ai remarqué que votre blog est resté silencieux depuis le 22 mai "L'Eternel retour des coquelicots".

J'ai aussi remarqué que sur votre photo du 22 mai vous étiez marqué par la fatigue ou peut-être la maladie, alors que celle du 11 juillet, prise par votre petite fille Agar (drôle de nom... arabe, je suppose?) vous montre détendu, rajeuni.
Je m'en réjouis.

Je suis assez d'accord avec ce que dit Manassé (je crois deviner qui il est). Je dirais les choses autrement quand même.
Je dirais que vous n'aviez pas, c'est évident, la vocation de la mission que vous assumez depuis 35 ans, mais que vous avez mesuré très vite après les apparitions de Jésus et de Dieu [1974 et 1977] quel rôle vous aviez à jouer et quelle volonté il vous fallait dans l'accomplissement de ce destin d'exception. C'est cette exception vraiment exceptionnelle qui vous rend "inclassable", comme dit votre article. Il y a dans cette mission et le travail énorme et l'intelligence que vous lui avez consacrés une part irréductible de mystère. Vous échappez forcément à l'analyse et même à la simple compréhension, y compris par vos propres frères.

Ce mystère, n'est-ce pas ce qu'on appelle le charisme?
Jean-Paul


Réponse :
Le commentaire de Manassé, 97C02, est de ceux qui me gênent, parce que je n'ai pas de goût particulier pour les compliments, mais en même temps je pense qu'il dit des choses qui maintenant appartiennent à  l'histoire et où beaucoup de reconnaîtront, moi compris. Je devais donc le publier. Quand à ma réponse à sa question, vous avez vu juste: Il l'a donnée dans son commentaire même.
Concernant les sept ou huit semaines qui séparent l'entrée de blog #0096 de l'entrée #0097, j'ai simplement été débordé de travail: Préparer le Pèlerinage après un chantier de huit mois qui avait bouleversé les lieux, rattraper un considérable retard de courrier, préparer une seconde édition de "La Révélation d'Arès" 2009 (après une relecture attentive et des corrections mineures) pour combler le vide laissé par l'épuisement ultra rapide, imprévisible, de la première édition, etc.
Concernant les différences entre les photos du 22 mai et celle du 11 juillet, oui, une grande fatigue marquait la première et la joie de retrouver toute ma famille: enfants et petits enfants marquait la seconde.
Quant au "mystère" dont vous me croyez empreint, je ne sais pas. Je ne sais qu'une chose, que Manassé a très bien vu: Je travaille, je travaille et je travaille encore. Il n'y a rien de mystérieux là-dedans, me semble-t-il. Pour autant, je ne suis pas inconscient de mes propres contradictions, que relève Manassé, lui encore, puisqu'il me considérait comme "insuffisant" et gâté par par "une tendance à bavarder de choses superficielles", ce qui était probablement ma réalité par moments, et qu'il me donne de la "grandeur" à présent. Je n'ai jamais cherché à dissimuler l'inévitable complexité du personnage que je suis, créé non par moi, mais par une situation complexe: Devoir être en même temps au delà et en deçà de la balène (Rév d'Arès xL/4).


13jul09 97C04
Je suis moi aussi d'accord avec Mannasé. Votre entrée de blog est "une sorte de testament spirituel".
Seulement, du coup, l'attention se porte de votre entrée de blog sur Manassé (moi, je ne vois pas du tout de qui il s'agit, mais son commentaire fait mouche) qui traite d'une question importante: la question des rapports du petit reste avec le premier de ses membres: le frère aîné, le prophète — C'est là que votre entrée de blog va loin, sans en avoir l'air.

Ces rapports me paraissent nuls à 90%. Autrement dit, le petit reste n'est pas gros.
Vous avez pourtant vraiment essayé de le rassembler (Rév d'Arès 24/1). Je suis témoin qu'il vous est arrivé de proposer ou même de demander des collaborations actives à certains de vos projets, mais ça n'a pas souvent marché. Autrement dit, les "Pèlerins d'Arès avec un grand P" ne sont pas légion.
Soit les collaborateurs volontaires retardaient l'exécution sine die, soit ils commençaient et ne finissaient pas, soit, si vous n'aviez pas le temps d'examiner tout de suite leurs ébauches ou si vous leur compliquiez un peu la tâche en leur demandant d'y travailler davantage, ils se lassaient. Je suis témoin que très souvent vos suggestions étaient incomprise ou mal notées ou franchement laissées sans suite.
Sans doute parce que la situation d'isolement géographique d'Arès n'arrangeait rien. Sans doute aussi parce que sans sanction dans un monde habitué à la désobéissance sanctionnée mais pas à l'obéissance sans récompense, le travail collectif est très difficile.

À mon avis il y a autre chose: Des frères et des sœurs ont parlé entre eux de cette solitude et des moyens de la soulager, mais la liberté de parole dans l'assemblée se contredit et se transforme très vite en liberté de dire n'importe quoi ou en dialogue de sourds. Le dialogue de sourds est une certaine façon de rapports de force. Ces forces sont égales dans une assemblée où rien ni personne ne permet de trancher s'il n'y a pas de consensus ou d'arbitre désigné. Le résultat est toujours nul, de ce fait.
Vous aviez bien perçu cet écueil, puisque vous aviez fait une tournée des missions (au début des années 90?) pour recommander de séparer de huit à quinze jours le moment de poser les questions et le moment d'y répondre et de désigner, pour ce dernier moment, un arbitre. À ma connaissance, ce conseil n'a jamais été suivi nulle part.
Il y a tout un apprentissage de la liberté que l'assemblée doit accepter de faire, mais peut-être d'abord un apprentissage de l'écoute, surtout de l'écoute du prophète.

Comme vous le faites bien comprendre, toujours avec courtoisie (qui amortit beaucoup vos propos), dans votre entrée de blog [0097]: Ceux que vous considérez comme les "Pèlerins d'Arès avec un grand P", le petit reste, sont ceux qui vous écoutent. Cela me paraît élémentaire, mais c'est loin d'être le cas chez tout le monde. J'en déduis qu'il y a plus de "pèlerins d'Arès divers" que des autres.
B.L


13jul09 97C05  
Ici vous faites un tri.
Voilà ceux qui suivent la Voie Droite, ce sont les "Pèlerins d'Arès avec un grand P."

Voilà les autres, qui suivent une voie relative, incertaine en somme: les "pèlerins divers."

C'est un entrée qui va avoir un certain retentissement.
Chacun va se demander où il se situe et quelles sont ses chances de salut.

Justin


Réponse :
Non.
D'une part, je ne parle de pèlerins d'Arès et de Pèlerins d'Arès que vus sous l'angle du Pèlerinage d'Arès. Autour du cadre de bois qui marque l'endroit où se dressa en 1977 le bâton de lumière d'où sortit la Voix du Créateur: Voilà ce qui préoccupe les uns — le mal universel et donc le salut universel — et voilà ce qui préoccupe les autres — les souffrances plus immédiates de la vie personnelle et du monde rapproché —. Relisez bien mon entrée de blog ! Cela me paraît hors de doute.

D'autre part, je ne sépare pas du tout certains qui seraient promis au salut d'autres dont le salut serait douteux, car qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/6).
Autrement dit, si l'on me permet ce mot de la pratique matérisliste: Je distingue ici les pèlerins à Arès selon leurs fonctionnalités. C'est tout. Ces fonctionnalités ne sont pas déterminantes de leur salut, parce qu'un "Pèlerin d'Arès avec un grand P" peut ne remplir les conditions du salut qu'en apparence et "un pèlerin d'Arès divers" peut très discrètement dépasser tout le monde par le bien qu'il acquiert et accomplit et sera plus justifié que moi, qui ne suis qu'un pécheur.
Sinon, à quoi servirait-il d'ouvrir le saint lieu d'Arès à tout homme qui s'engage à le respecter comme Message en soi, quelles que soient ses convictions?
Si, à l'occasion de ce Pèlerinage, vous relisez soigneusement La Révélation d'Arès, vous verrez que la foi arésienne, comme d'ailleurs le christianisme original, celui des Evangiles de Matthieu, Marc et Luc, se résume à quelques thèmes simples et élémentaires, mais extrêmement forts et vivaces, autour desquels l'assemblée des hommes de bien se regroupe: le petit reste, mais aussi le reste (voir "Nous Croyons Nous Ne Croyons Pas") des hommes de bien moins strictement engagés dans la lettre de la Parole d'Arès, mais non moins participants du changement du monde.


13jul09 97C06  
Connaissez-vous des pèlerins d'Arès qui arrêtent tout "le mal sur leur personne, leur entourage, leur vie sociale, leur santé, leur au-delà, le mal contre quoi ils espèrent une protection miséricordieuse ou un miracle, sans grand souci du salut universel" ?
S'il y en a, ils ne doivent pas être légion ! Même s'ils viennent au Pèlerinage demander une guérison cela ne veut pas dire pour autant qu'ils ne voient pas la dimension universelle du Message d'Arès. J'ai cru un moment donné que vous parliez des gens du monde ceux pétris de l'esprit de masse. Mais non vous leur donnez vocable de pèlerins d'Arès. Je pense que vous êtes triste de ne pas voir assez de gens engagés comme vous l'entendez. Mais ce non-engagement profond qui manque et que vous espérez tant ne veut pas dire ce que vous dites. Mais souvent, pour paraphraser St-Exupéry, c'est dans des moments cruciaux que peuvent se révéler de grands Pèlerins d'Arès, de ceux dont vous déploriez [l'insuffisance] ou ne soupçonniez pas la grandeur.
 Et pour les gens qui ne peuvent pas aller au Pèlerinage? Puisque "pèlerins d'Arès et"Pèlerins d'Arès" ne sont vus à  vos yeux "que sous l'angle du Pèlerinage d'Arès".
Aller au pèlerinage: C'est évident qu'il y a une dimension universelle dans le changement en allant prier là-bas! Ce n'est pas parce que certains ne peuvent aller au pèlerinage (pour diverses raisons qui leur sont propres mais très souvent elles sont financières ou géographiques) que vous pouvez déduire qu'ils n'ont aucun souci du salut universel et qu'ils arrêtent tout au privé ou à leur petite personne. Ce que vous dites sous-entend aussi cela et c'est très grave.
Certaines personnes peuvent se réaliser Homme de Bien et/ou Pèlerin avec un P tel que vous l'entendez sans avoir été à Arès.
Je ne parle pas des gens qui sont exclus du pèlerinage ou refoulés par l'accueil. Après tout, vous n'avez pas la vérité absolue et pouvez vous tromper! Ou cautionner pas mal d'erreurs sous prétexte que ce sont des Pèlerins d'Arès avec un grand P, ces accueillants.
Qui connaissez-vous vraiment des Pèlerins d'Arès (avec grand P) que vous voyez au pèlerinage? Car ce sont ceux-là même qui ne vous avaient pas suivi ou laissé tomber lors des projets que vous aviez. Et qui refusent que vous vous mêliez de leur décision de l'assemblée envers certains. Ils doivent bien vous cacher des choses. C'est pour cela que vous ne pouvez pas dire avec certitude ce que vous annoncez dans votre entrée.
Il est facile de tromper les gens en mimant l'apparence adéquate pour être bien vu par vous. C'est pour cela il me semble qu'il faut la prudence dans ce que vous avancez !
Charléllly


Réponse :
Je "ne vois les "pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès sous l'angle du Pèlerinage d'Arès" que dans mon entrée de blog, dont le cadre précis est le Pèlerinage.

Sinon, mes frères et sœurs, Pèlerins d'Arès avec un grand P ou pèlerins d'Arès divers, sont des milliers, qui ne peuvent pas venir à Arès, ne serait-ce que parce que ce modeste saint lieu ne pourrait pas les contenir ou parce qu'ils ne peuvent pas loger dans la région.

Vous, à l'évidence, n'êtes pas un Pèlerin d'Arès du tout, ni avec un grand P ni un pèlerin d'Arès divers, puisque vous ne semblez même pas savoir que le Pèlerinage d'Arès n'a rien d'obligatoire, n'ajoute rien aux mérites de l'âme, et que, bien sûr, l'immense majorité des disciples de La Révélation d'Arès n'est jamais venue et ne viendra jamais à Arès, ce qui n'enlève rien à leur foi et à leurs mérites. Le Pèlerinage d'Arès n'est une nécessité qu'à la mesure de la conscience personnelle et n'est possible que si on a les moyens et la liberté de faire le voyage.

Par ailleurs (vous me lisez mal), personne n'est exclus du Pèlerinage, s'il répond aux questions simples qui lui sont posées à l'entrée et si son comportement est de respect pour le lieu et la prières des autres. L'accueil à l'entrée du Pèlerinage est fait pour éviter que de gros problèmes causés par des perturbateurs par le passé ne se reproduisent. Je dois assurer la paix de tous les pèlerins et le respect dû à ce saint lieu.

Vous me demandez: "Qui connaissez-vous vraiment des Pèlerins d'Arès (avec grand P) que vous voyez au pèlerinage? Car ce sont ceux-là même qui ne vous avaient pas suivi ou laissé tomber lors des projets que vous aviez. Et qui refusent que vous vous mêliez de leur décision de l'assemblée envers certains. Ils doivent bien vous cacher des choses. C'est pour cela que vous ne pouvez pas dire avec certitude ce que vous annoncez dans votre entrée." Ma réponse est simple et contenue dans votre question même. Ceux qui n'écoutent pas la parole de Mikal qui est la Parole (Rév d'Arès i/12) ne sont simplement pas des Pèlerins d'Arès avec un grand P. Ils ne sont simplement pas de ceux que je suis envoyé rassembler (24/1). Que voulez-vous que je fasse avec eux? Cela ne les empêche pas de venir au Pèlerinage, où ils sont tous parfaitement admis et largement majoritaires, d'ailleurs, et cela ne les empêchera pas d'être plus justifiés que moi, s'ils sont de grands pénitents, car je ne suis qu'un pécheur, mais je me conforme autant que je le peux à ce que le Père me demande. C'est uniquement dans le cadre de cette fonctionnalité précise que je situe les Pèlerins d'Arès avec un grand P et non dans le cadre du salut qui est ouvert à tous les hommes bons qui promeuvent la bonté en ce monde.


14jul09 97C07
Un grand merci pour cet immense travail. Toute La Révélation d'Arès dans un petit livre 1cm d'épaisseur [entrée de blog 0095] où chaque page est lumineuse. Ma Parole comme un fleuve s'écoule à nouveau... (28/3).
Merci. Mais vite, au travail, au vu de cet "épuisement ultra rapide, imprévisible,de la première édition". Demain je l'apporte aux élus du peuple; les échevins des finances, du commerce, de la culture de la ville de Tournai, Belgique. La pièce manquante au projet européen ("Frère de l'Aube" n°65): l'Amour alias La Révélation d'Arès.
Bref du travail encore du travail pour ne pas être à cours ? Pour tout dire je fais encore travailler ma grand mère qui a 89 ans, mais j'en prend soin aussi.
Avec un autre Michel. Dogna, celui-là. Vous connaissez? "Prenez en main votre santé", 3è édition mise à jour, avec son index: 113 maladies courantes, ses thérapies naturelles hors piste, ses dossiers noirs... limpide! Encore un homonyme que je laisse chanter:

"Dans ma mémoire, seul devant les chars
Un homme debout a fait avancer l"histoire
Et, pourtant, rien n'est différent
La guerre, les gens
Tout se brouille, devant mes yeux
Et je ne comprends plus du tout qui mène le jeu
Cette voix de fer (iii/3), me dit "tout va de travers" ("J'ai zappé" de Lara Fabian).

Fabian


14jul09 97C08
Cette année, je ressentais que ce serait un grand pèlerinage, et je peux dire que j'ai été comblé.
J'ai pu prier sur ce saint lieu durant toute la première période du pèlerinage [deux semaines].
Je voudrais d'abord vous remercier, frère Michel, ainsi que l'Œuvre du Pèlerinage et tous ceux qui y ont travaillé pour la beauté que vous avez donnée à ce lieu. Vous avez su le rendre encore plus accueillant et encore plus imprégné de sacré.
Le Pèlerin sincère sent au plus profond de lui qu'il s'est passé ici quelque chose d'important pour l'homme et pour le monde.
Ce pèlerinage m'a permis de grandir en conscience et c'est ce témoignage que je voudrais apporter dans ce blog.
Cette année, comme les autres années, nous avons pu inviter dans notre [maison de] location des frères et des sœurs dont les modestes moyens ne leur permettraient pas de se rendre à Arès, ou de s'y rendre aussi longtemps, et nous avons également invité régulièrement à notre table d'autres frères et sœurs. Bien que nous fussions de niveau social divers nous avons passé 15 jours dans une ambiance très pieuse et en même temps très détendue où le rire était constant. Et cette harmonie qui régnait parmi nous a créé en moi un déclic, une prise de conscience. Me promenant sur le bassin d'Arcachon, une pensée me traversa l'esprit "c'est cela Éden, un monde débarrassé du péché".
Un monde où le désir d'harmonie, de partager, d'aimer évangéliquement est aussi naturel que l'oiseau qui se met à chanter au lever du jour. J'avais bien lu et entendu qu'Eden est à recréer sur terre mais cela restait pour moi très énigmatique. Désormais je pourrais témoigner avec un esprit plus lucide car je l'ai vécu, même un court instant, "Oui, Éden est bien à construire sur cette terre et c'est possible !".
Le Père de l'Univers a ouvert un pont sur ce lieu où celui qui vient puiser à la source ne repart jamais tout à fait le même.
Loin de la balène (Rév d'Arès xL/4), il peut prendre la mesure de "la nécessité d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de se rendre libre du monde extérieur" comme vous l'écrivez si justement.
Rechercher la direction du bien, inlassablement, avec constance comme le souligne à de nombreuses reprises le Coran et non pas être du nombre de ceux qui désespèrent (sourate XV.55) mais au contraire du nombre de ceux qui redonnent la joie de vivre et  qui redonnent envie de se changer pour devenir chaque jour un peu plus meilleur qu'hier.
C'est cela qui changera le monde définitivement, une mission d'une simplicité élémentaire et cependant ô combien difficile. Oui! nous le voulons vraiment et nous réussirons!
Joyeux anniversaire frère Michel ! 80 ans? Pas sur la photo en tout cas!
Philippe C.


14jul09 97C09
Cette entrée me fait penser — et Dieu sait combien j'y pense — à votre enseignement sur la prière au début du pèlerinage [cette année, en juin 2009], précédé de la visite des Saints lieux, mais surtout et à ce que que vous avez dit sur le petit reste.
Je ne saurais pas retrouver les mots exactes, mais en substance vous disiez, que le petit reste avait une tâche des plus ingrates, qui est celle de son propre changement, qui comme une étincelle enflammera ce monde de Bien et qu'il ne sera même pas récompensé par son héroïsme.
Pour la simple raison qu'il [le membre du petit reste] n'est qu'un pécheur qui choisit d'entrer en pénitence, conscient du travail énorme qu'il doit fournir, conscient que son salaire ne sera pas plus important que celui qui n'aura rien fait, et qui pourtant en sera peut-être plus justifié.
Ce héros se dit en son for intérieur que ce n'est pas grave, peut importe qu'il ait une récompense ou non, pourvu que le monde soit sauvé.
Ce héros est-il soucieux de savoir s'il fait parti des Pèlerin d'Arès avec un grand "P" ou des pèlerins d'Arès un petit "p"?
Son vrai souci n'est-il pas ailleurs?
Merci frère Michel de l'avoir rappelé.
Très affectueusement.
Americo


14jul09 97C10
Je déborde du cadre du pèlerinage...
J'ai toute ma vie débordé par quelque côté des étiquettes qui lui auraient éventuellement le mieux correspondu.
La plus juste, à mon sens, est celle de "libertaire", dans le sens où sans liberté rien n'a d'intérêt, du moins à mes yeux.
Je peux aussi, tant sur le plan existentiel que sur le plan spirituel, me qualifier de "sauvage" et également de "nomade".
Mais l'Etoile est toujours restée à la même place.
Je fais plus que croire à La Révélation d'Arès, et ce depuis longtemps. Il n'y a pas un recoin de moi que je ne lui ai ouvert, à ma connaissance. Pourtant, je ne saurais me dire «pèlerin d'Arès».
Non que je ne vive pas la Parole arésienne — écrits du prophète inclus —, mais pour tout un faisceau de raisons, qui sont les miennes et celles que la vie m'a présentées, mais qui peuvent varier pour d'autres.
Parmi ces raisons, la plus basique est le fait de ne pas pratiquer la prière quotidienne, ni aucun rite d'aucune sorte. J'ai essayé, je me suis forcé longuement ; j'ai arrêté.
Dieu sait ce qu'il en est de chacun de nous: Me concernant, la seule chose que je puis dire c'est que ma vie est entièrement devant Son Regard, et mon désir le plus ardent de Le servir, ce qui, sans être «pèlerin d'Arès» avec ou sans majuscule, inclus l'écoute et le travail d'accomplissement de la Parole, dont le prophète est à mes yeux la meilleure "articulation", si l'expression peut convenir.
Qu'importe les étiquettes! Dieu a (pré)vu que le petit reste serait faible du vivant du prophète.
Mais aussi que nous finirons par déborder.
Fraternellement à chacune, et chacun, quelle que soit son appellation.
Laurent C.


Réponse :

Je me souviens comme si c'était hier d'un soir, à Bordeaux, où vous étiez venu à l'une de ces réunions, rue du Chapeau Rouge, que notre sœur Chantal (aujourd'hui présidente de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès) organisait — Époque maintenant lointaine... Nous nous connaissons depuis longtemps, Laurent —. Au début de la réunion, je me levai et je dis: "Récitons ensemble Père de l'Univers!". Tout le monde se leva et récita avec moi la prière des pécheurs (Rév d'Arès 12/4), tout le monde sauf vous, que je vis, resté assis, gêné ou même un peu crispé au fond de la salle.
J'avais compris, cependant, que vous n'étiez pas là par curiosité, mais par sincérité.
Je me tournai vers le Père et je lui dis: "Tu vois, Père, ce frère reste assis parce que tout comme tes Plaies restent ouvertes (Rév d'Arès 30/4) à cause du péché des hommes, ce frère a dans sa chair et dans son esprit les plaies vives du scandale laissé dans l'humanité par des générations de croyants qui ont prié sans jamais accomplir l'amour, le pardon, la paix..." C'était une souffrance et une rebellion contre cette souffrance tellement évidentes en vous, Laurent.
Mais je vous ai toujours considéré comme un pèlerin d'Arès.
Certes, Pèlerin d'Arès avec un grand P vous ne l'êtes pas pour plusieurs raisons, ne serait-ce que pour votre solitude farouche de franc-tireur, mais je sais que s'il nous fallait pour affirmer notre foi et notre espérance mourir, vous seriez avec nous sur la barricade.

Voilà qui confirme ce qu'indique très bien Americo dans son commentaire 97C09: La différence entre PPPpppèlerin d'Arès avec petit "p" ou avec grand "P" est avant tout d'ordre fonctionnel. Vous avez même, d'une certaine façon, la part belle, car la tâche des Pèlerins d'Arès avec grand P est bien ingrate, comme dit Americo, mais c'est notre vocation et ce n'est pas la vôtre. C'est tout.
Mais si, d'aventure, vous passez par Arès un été, prévenez-moi! Je m'efforcerai de vous accueillir moi-même. Vous vous déchausserez et je vous passerai une tunique (c'est quand même le moins qu'on puisse faire sur le Lieu ou le Créateur de tout l'Univers a daigné descendre nous parler) et vous verrez qu'on n'est pas si mal, assis dans un coin de la salle des Théophanies, ainsi carrément détaché du monde, pieds nus, vêtement cachés sous la toile blanche. On est vraiment ailleurs. Et là, personne ne vous invite même à réciter Père de l'Univers. C'est tout simple.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle.


14C09 97C11  
Qu'elle est belle cette photo prise par votre petite Agar !
Elle reflète bien toute la douceur, la tendresse d'un grand-père envers sa petite-fille et par delà  tout l'amour que vous portez àvotre frère humain, de quelque horizon qu'il arrive. Je sens que cette année, le Pèlerinage 2009 est encore plus empreint d'amour fraternel et de paix, de sérénité, et en même temps prometteur d'un monde changé par l'engagement intensifié de Pèlerins dans la voie du Bien.
À tous je souhaite un vivifiant Pèlerinage pour intensifier notre pénitence et notre moisson et, par là, repousser le mal qui ronge ce monde devenu vraiment malade...
De tout cœur je vous embrasse avec notre merveilleuse sœur Christiane.
Voici un poème que mon époux Jean-Louis a fini avec quelques jours de retard, en hommage àvous bien aimé prophète, car si nous sommes là c'est grâce à vous!


Il est CeLuI
                 qui enfonce le Clou
 
Non pas le clou
Qui perce le pied de Jésus
Afin de lui clouer le bec
Parce que trop dérangeant
 
Non pas les clous usés
Des sacrémensonges
Des rois, des lois.
Passages obligatoires,
Sinon on vous met au clou.
 
Oh ! Père, même ta Montagne
lls L'ont mise au clou !
Sinaï ! Tu étais Le Buisson
Le Clou de La Fête et pourtant
Ta Piété ! Ils l'ont détournée
Accrochée sur un autre mont.
 
Alors, Il est revenu
Pour serrer, encore et encore
Eviter que La Parole
Ne devienne des clous
 
Le Prophète Mikal
Est CeLuI qui enfonce
Le Clou dans nos coeurs.
 
Jean-Louis Alexandre C.


Chantal et Jean-Louis


Réponse :
Je profite de votre commentaire pour vous dire combien j'ai été touché par les deux recueils de poèmes, que Jean-Louis m'offre à l'occasion de mes 80 ans, et combien touché par le cadeau que vous promettez (vous avez lu dans mes pensées): de remplacer par de vraies fenêtres en bois les deux points de lumière en briques de verre teintées dans le narthex.
Briques de verre que nous avions fait mettre là parce que nous n'avions pas les moyens de faire faire des fenêtres en bois sur mesure, copies exactes des fenêtres d'origine dans la Maison de la Sainte Parole.
Vous allez faire ça avec notre ouvrier dévoué, frère Yannick, menuisier de haut niveau, qui a fabriqué de ses mains tous les bancs qui maintenant ceinturent les deux parties de l'exèdre, la nouvelle et la moins nouvelle. À lui aussi je dis toute ma reconnaissance pour ce travail qu'il a effectué sur place pendant deux mois. Quel dévouement!
Pour la petite histoire, Sœur Christiane trouve très seyantes les deux ouvertures de lumière en briques de verre dans le narthex, mais pour ma part je trouve qu'elles font "infirmerie" ou "hôpital". Bien sûr, la Maison de la Ste-Parole est une sorte d'hôpital de nos pauvres âmes... Mais des fenêtres de même type que celles qui équipaient déjà la salle des Théophanies à l'époque où le Créateur vint s'y manifester, en 1977, ce n'est pas mal non plus.

Encore un un grand merci au nom de toute notre assemblée de PPPpppèlerins d'Arès.


14jul09 97C12  
Arès, 14 juillet 2009.
Au Nom de l'Éternel, merci Mikal, toutes les sœurs, frères qui ont participer de quelque façon que ce soit aux travaux pour les Saints Lieux qui sont magnifiques.

Merci à Agar pour cette belle photographie qui confirme que tout homme qui met ses pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12) qui aime, pardonne toutes les offenses, est bon, généreux qui chasse le péché = le mal de son cœur, est un prophète. Cette image montre à quel point Dieu au langage "lapidaire" — voir notes et réflexions en présence de Dieu ( l'Intégrale) et  Le Livre — est simple. Mikal est la simplicité même, l'exemple de pénitence, notre modèle.
Lundi, 13 juillet, j'ouvre mon téléphone portable Iphone avec lequel je peux aller sur internet — "on a tout amélioré sauf l'humain", dites-vous — C'est beau la technologie, ok! Il est vraiment temps que l'homme passe à un autre niveau de conscience, que l'homme chasse le péché de son cœur, le remplace par le Bien actif, répande La Parole de Dieu, nous sommes envoyés au monde. Alléluia pour Mikal de nous transmettre sans cesse La Parole, ses enseignements. Mikal rassemble, cherche le petit reste ( Livre i /15 à 19). Mes sœurs, frères, Mikal est  notre guide spirituel, il me semble grand  temps que les sœurs et frères pénitents, ils se reconnaissent entre eux et où qu'ils soient se rassemblent, que les consciences fassent appel à Mikal pour que s'accomplisse la Parole. Je pense bien sur à l'article "Conscience collective et prophète."
Je préviens mes sœurs, mes frères, les grands P et les petits p, de votre nouvelle entrée "pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès" (#0097).
L'annonce fait vite le tour, je fais imprimer le texte, je le lis à certains, la joie rayonne des mes sœurs et frères, à l'heure où, le 14 juillet 2009, avenue des Champs Élysée, défilent des Indiens avec leur éléphants et j'en passe!!! La démesure du gouvernement français, le miroir aux alouettes, c'est du cinéma tout cela, en ces moments de crises économiques ou certains économistes annoncent un nouveau crash qui devrait survenir au mois d'août 09, des dépenses inutiles, bref, si la nouvelle du Haut Lieux de Pèlerinage d'Arès où eurent lieux en 1974 et 1977 les évènements surnaturels que nous connaissons, la présence d'un prophète vivant et rayonnant de vie spirituelle qui ne cesse de travailler, travailler à la transmission de La Parole, à spiritualiser avec les moyens que nous les frères lui donnons, Mikal est un christ vivant, qui ne le voir pas!?
Quelle chance a l'humanité d'avoir Mikal, si cette nouvelle se répandait aussi vite que la mort de Michael Jackson, que le nouveau Iphone, etc, avec tous ses moyens médiatiques, nous trouverions peut-être plus vite les héros qui attendent cet Appel Sublime du Père de l'Univers à changer en Bien, à accomplir la Parole, à nous donner un ha (Rév d'Arès xxxix/5-11) pour retrouver l'image et ressemblance du Créateur, redevenir un Dieu (Rév.d'Arès 2/13), rétablir l'Eden planétaire.
Je souhaite sincèrement que les âmes se rassemblent, appellent Mikal, se donnent les moyens d'aller plus loin dans la pénitence, la formation des prophètes, trouvent des idées incitatrices de moisson et j'avoue que si la Maison des Faucons pouvait voir le jour du vivant de Mikal et c'est possible, si nous le voulons, tous unis nous avons des moyens matériels, je serai un homme heureux, je souhaite à toutes mes sœurs, mes frères à Arès ou ailleurs sous la voute céleste une grande vie spirituelle, une pénitence toujours plus grande au service de toute l'humanité, un très grand Pèlerinage de Feu: L' Hôte et le Pasteur est au-dessus de moi; Il conduit les pécheurs qui s'engagent dans les sentiers chevriers [...] (Rév.d'Arès 25/4 à 6). Alléluia!
Didier Br.


14jul09 97C13
Vous répondez aux commentaires comme ça vous arrange.

Vous n'avez pas répondu à ma question: "Agar, est-ce un nom arabe?" [97C03]
Qu'est-ce qui vous dérange dans cette question?

Jean-Paul


Réponse :
La question ne me dérange pas. Je pensais que la réponse viendrait tout simplement de votre consultation de la Bible ou, à la rigueur, d'une encyclopédie biblique.
Agar, aussi orthographié Hagar, était tout simplement la maman du premier fils d'Abraham, Ismaël (Genèse 16/1-15).
Je fus heureux que mes enfants, Nina et Gérard, donnent à leur fille le nom d'Agar, que nos frères juifs et chrétiens ont oublié ou méprisé simplement parce qu'Agar était égyptienne et non juive et, de plus, servante et non patronne. Mais ne partagea-t-elle pas le lit d'Abraham, ne fut-elle pas aimée par l'ami de Dieu?
Chacun ou chacune de nous n'est-il ou n'est-elle pas l'Égyptien ou l'Égyptienne de quelqu'un?
Mais qu'était Abraham à l'époque? Un juif? Non. Le judaïsme n'existait pas. Il n'existerait qu'à partir de Moïse, sept à huit siècles plus tard. Abraham n'était qu'un "bougnoule" venu de la région située entre le Tigre et l'Euphrate, un ancêtre de nos frères irakiens, appelé par son Créateur à un grand voyage en Cannan. Qu'avait-il de plus qu'Agar, sinon des chameaux, des ânes et des chèvres, tandis qu'elle était une employée ("servante") à son service?
Agar est un grande femme de la Bible, à laquelle notre frères musulmans ont rendu hommage, un nom symboliquement plein de sens spirituel.


14jul09 97C14  
L'idée qui court, et que les anti-sectes aiment forcer à courir plus vite encore, que les Pèlerins d'Arès et les pèlerins d'Arès ont peu de liens avec le passé est une idée évidente, une conséquence inévitable de la psychologie de l'opinion qui se fonde toujours sur des repères connus.
La Révélation d'Arès? Inconnue! Les Pèlerins d'Arès et les pèlerins d'Arès? Inconnus!
Vous avez donc absolument raison de rappeler en toutes occasions ce que sont les Pèlerins d'Arès.
Ce sont des hommes importants mais sans histoire et qui ont à bâtir complètement leur propre histoire à partir d'éléments "de bric et de broc, plutôt dérisoires", comme dit, en parlant de bâtisses ou de "bicoques" (comme disait une sœur Régine, que vous connaissez sûrement) votre entrée de blog où vous montrez une fois de plus un talent littéraire qui ne pourra pas passer indéfiniment inaperçu.
"L'histoire est non-sens," disait Henry Ford [le fondateur de la firme automobile], qui aurait probablement fait un bon Pèlerin d'Arès. Dans cet esprit, le sens de La Révélation d'Arès, quand on l'étudie bien, est d'une nouveauté... ou d'un renouveau... absolu(e) et quand cette Parole se réfère à des points d'Histoire, c'est pour montrer que peu de points historiques appuient le Message d'Arès. Il est nouveau en ceci qu'il rétablit tout ce que certains hommes ont cherché à effacé pour établir leur domination sur le monde.
Les population n'aiment pas ce qui ne s'appuie pas sur des repères du passé. C'est ce qui fait la difficulté que les Pèlerins d'Arès ont a surmonté dans leur mission. C'est ce qui donne aussi toute leur importances à vos entrées de blog. Y a-t-il beaucoup d'internautes qui s'en rendent compte?
Les Pèlerins d'Arès et les pèlerins d'Arès tendront aux générations qui viennent un flambeau qui ne s'éteindra jamais, grâce à vous. Je ne suis pas Pèlerins d'Arès, ni même probablement pèlerin d'Arès, par manque de courage mondain. J'ai peur de ce que pensent de moi les hommes — je n'ai pas encore surmonté ce barrage psychologique —, mais, parce qu'ils ne se rendent pas compte de l'importance de tout ce que vous dites avec une précision époustouflante je déplore ceux qui dans ce blog commentent de façon négative ou imbécile par agacement ou besoin d'être contre vous, plus ou moins, agacement et besoin bien de notre époque. Ici, je pense à 97C06 [Charlélly].

Vous ne croyez pas à la Providence divine, frère Michel. Vous l'avez écrit plusieurs fois, rappelant que la providence des hommes, ce sont les hommes eux-mêmes. Vous avez globalement raison, mais moi, en lisant La Révélation d'Arès et vos propos, qu'ils soient publiés sur papier ou pixellisés, je me dis que la Providence existe de temps en temps. Elle a surgi en 1974 et 1977 et, je crois, elle a très bien choisi l'homme qui devait la mettre à exécution.
Peu savent, et vous-même frère Michel malgré votre culture étonnante pouvez ignorer, que Condorcet au temps où, proscrit, il devait se protéger des tueurs et guillotineurs envoyés contre lui par la Convention, écrivit un 'Hymne à la Révolution Française" (ce 14 juillet me le rappelle) où il parlait des "possibilités illimitées de la perfectibilité de l'homme." Selon Condorcet il restait à supprimer l'inégalité entre individus, l'inégalité entre nations, et à accomplir le perfection de l'homme. Une viison prophétique que La Révélation d'Arès est venue confirmer.
R.R.


Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire.
Il se trouve, mais ce n'est qu'un hasard qui au passage rattrape sur un point mon ignorance générale sur une multitude d'autres points, que je connais Condorcet, grand ami de Voltaire et dont Rousseau rêva de devenir l'ami.
Condorcet, dont tant de rues de nos villes portent le nom sans que les Français en général sachent qui il fut. Un grand savant (mathématiques), certes, mais, tout marquis qu'il était, un membre de la Convention Révolutionnaire dont il fut banni avec tous les Girondins. Je crois que "l'hymne" dont vous parlez est plutôt un livre: "Histoire des Progrès de l'Esprit Humain" ou quelque chose comme ça, dont je n'ai lu que des citations, mais dont je connais le thème: Une espérance grandiose dans le progrès invincible du bonheur humain.
On parle peu de Condorcet aux élèves de écoles, parce qu'il attribuait toutes les erreurs et tous les maux de la société humaine aux institutions: religion, politique, cours de justice, etc., et que cela ne fait pas, cela va sans dire, l'affaire des gouvernements dont les ministres de l'Education Nationale sont des défenseurs, s'il en est, des institutions.
Oui, il y a chez Condorcet —  mais je n'avais pas fait le rapprochement avant votre commentaire — quelque chose qui annonce La Révélation d'Arès et le mouvement des Pèlerins d'Arès, dont vous parlez avec un très bel à-propos.


14jul09 97C15
On vient au Pélerinage prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/7), dit autrement  l’énergie pour se changer, pour trouver la force de se changer, la force  de ne pas lâcher, trouver la force pour aller porter au monde un message en somme de perfectibilité comme le dit l’un des commentaires, le porter par son exemple et ses mots.
La perfectibilité n’a pas de limites, alors que le péché nous dit le contraire, {nous dit] qu’on peut s’arrêter quand on a pour soi ce qu’il faut, mais le paradoxe, c’est qu’on ne s’arrête pas, on régresse car il n’y a que deux possibilités: Évoluer ou régresser.
Quand on a compris au fond de soi qu’il y a toujours quelque chose d’autre qui va venir, on n’a presque plus le choix. C’est comme le poussin — Le poussin ne pourrait pas retourner dans l’œuf même s’il le voulait et d’ailleurs, s’il y restait par sa volonté, il y mourrait asphyxié.
On n’arrête pas le cours des choses, ce qui veut dire que l’homme qui ne respecte pas ce qu’il peut devenir, ce pourquoi il est créé — aller vers le Bien — s’englue dans le noir, se cherche dans des impasses pour, de toute façon  à un moment donné, se forcer à s’en sortir ou mourir. Un de mes frères qui vient de décéder du cancer me disait l’absurdité de ce mal qui meurt avec la mort .
Alors la perfectibilité, l’homme la sent dans sa nécessité, dans son exigence mais aussi dans sa beauté. Qui n’a pas envie de pousser jusqu’au bout ses potentialités comme le virtuose, ou simplement tout  pianiste  qui progresse sans cesse en travaillant. Mais quand on aime, les efforts sont joyeux.
Quand l’ascension nous amène sur  des lieux toujours plus hauts, personne n’a envie de revenir en arrière. Il n’est d’autre chemin que celui qui monte — Permettez à l’ancien randonneur que je fus de parler randonneur! — Il y a des étapes sur ce chemin, des gîtes d’étape (Rév d'Arès 7/2) comme le Pèlerinage, quelque part, un lieu hors du temps (Rév d'Arès 12/6), où on trouve la chaleur, la nourriture, l’abri :
xLi/1 Je suis ici
xLi/9 quarante pas nous Ma Faveur et Ma Force
Alors, Pélerins avec un grand P ou pélerins divers, chacun selon ce qu’il est, selon qu’il ait fait des milliers de kilomètres spirituels ou seulement quelques dizaines de kilomètres, vient ici prendre un peu de ce Feu pour continuer, car le but n’est pas de savoir qui est qui, mais d’aller le plus haut possible.
Charlie


14jul09 97C16
Je lis à l’instant depuis un camping d’Arès les commentaires du 14 juillet que vous faites paraître sur votre blog.
Cela confirme que l’évolution technique nous sert, y compris les jours de délire festif national.
À côté, sur l’herbe, une femme joue au ballon avec sa petite fille, alors que je commence à vous écrire depuis ma table.
Je pensais ce matin en me levant après une nuit agitée de bal et d’orage, à l’image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27) que chacun porte, que ce soit chaque résident de ce camping qui va à la douche, aux toilettes, chercher le pain du matin, ou que ce soit chaque passant de cette rue (Rue du 14 Juillet...) qui mène au bourg, ou que ce soit chaque commerçant de ce marché d’Arès, ou encore que ce soit ces PPPpppèlerins d’Arès que j’y ai aussi rencontrés, comme moi venus faire leurs courses et... rencontrer du monde.
Je suis en pèlerinage et je suis venu rencontrer le Créateur, prendre son Feu (Rév d'Arès xLi/7) pour gagner en force d’aimer, de pardonner, de faire le bien, d’accomplir sa Parole, pour me ramener à Son image et ressemblance.
Et j’entends toujours comme en écho à ce que je viens d’écrire et à ce que vous écrivez en fin de la présente entrée: "La seule question de foi qui vaille: Nous pouvons retrouver l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27), mais le voulons-nous?"
La remarque que fit Gandhi à Lanza del Vasto — je rapporte de mémoire, à lire dans son livre "Le pèlerinage aux sources" — alors que ce dernier venait aux sources du Gange: "Pourquoi chercher Dieu aux sources du Gange? Tant que vous ne verrez pas Dieu en toute personne qui passe autour de nous dans cette rue (les rues des Indes sont très peuplées), vous ne verrez jamais Dieu!"
Parce que nous ne nous sauverons pas seuls, parce que le bonheur ne se perpétuera et se grandira que partagé et que notre labeur de changement est lié au changement du monde en bien, comme l’écorce est lié à l’arbre qui la porte.
Je suis allé à la rencontre des gens sur le marché comme à la rencontre des âmes qui changeront ce monde, notre moisson est de chaque instant aussi bien sur nous mêmes pour redevenir bons au fond et en totalité, mais de partage de la parole créatrice, de réveil des consciences.
La Parole, je le découvre de plus en plus, a été remplacée par la loi, les théories, le matérialisme et la science (ou technique), alors que le Père nous conseille très ardemment de revenir à la parole, à Sa Parole, celle qui nous fonde depuis la matrice de sa création comme de la matrice de nos parents qui nous ont aussi transmis la vie de toutes les manières.
La Parole considère l’autre et l’écoute, à travers sa parole qui est tout son être, ce qui respire de lui.
La Parole est mille et mille fois plus agissante que toute loi ou théorie, bien plus humainement bonne. Elle vient en nous, elle nous appartient, elle nous crée et nous la créons. Elle se prend, elle se donne. On donne sa parole : on la tient ou pas, c’est un énorme enjeu qui ouvre ou ferme la vie, le monde. On l’accomplit, on met ses actes en accord avec sa parole et sa conscience… On change sa vie (30/11) ou on ne change pas sa vie, le monde. Alors, on "ne fait pas la loi": on vit la Parole avec ses frères en gens de parole comme avec le Père qui nous l’a donnée.
Merci encore, frère aîné, pour l’énorme travail, grand et beau, que vous faites avec l’aide des ouvriers de la moisson et du pèlerinage. C’est  vrai que ces lieux saints sont élargis, harmonisés et d’une telle simplicité au niveau de l’accueil — avec la "machine à imprimer" au milieu du déchaussoir — que nous ne pouvons que nous retrouver en nous-mêmes, vers le jardin dans la tête (Rév d'Arès ii/9), avec le cœur qui lance le feu (x/16).
bernlouby


14jul09 97C17
Yannick et moi vous souhaitons un joyeux anniversaire avec trois jours de retard..
Ouah ! La photo qui décoiffe! Merci Agar.
Je reçois cette entrée comme une invitation faite aux pèlerins d’Arès: [à ceux qui «voient le mal à son niveau universel et à ceux qui le voient à leur niveau privé» aujourd’hui], à vivre autrement le quotidien pour regagner la Mer Qu’on trouve sur les Hauteurs (Rèv d’Arès 20/4).
Désormais tu es Mon Messager, tu n’es plus rien pour toi-même (Rèv. d’Arès 40/6).
Ce texte, porteur  d’espérance, nous rappelle que rien n’est figé. "Tout peut changer", dites-vous.
Parce que le Créateur laisse l’homme libre, tout est donc une affaire de choix.
Après la lecture de cette pensée prophétique, je me dis: "Quel pèlerin d’Arès je choisis d’être?"
Nicaise


15jul0997C18
Un peu de modulation ne fera pas de mal dans ce concert de louanges.

Ce blog, c'est vrai, n'est pas comme les autres. Il serait sûrement plus lu si les commentaires n'étaient pas aussi longs, mais je suppose que vous en faites aussi une sorte de tribune (sous votre monitoring, quand même). Mon commentaire a donc quelque chance d'être publié. Mais ce blog est déjà lu par pas mal de monde. Un ami me l'a recommandé. je l'ouvre de temps en temps. Ça change, c'est sûr, des blogs habituel où les commentateurs sont des onomatomaniaques et dont le contenu est affligeant du vide des échanges "sympa".
Je suis croyant, mais pas croyant dans La Révélation d'Arès. J'ai lu (ou essayé de lire) ce livre, mais j'en comprends mieux le sens à travers vos articles de blog que dans le texte. Il existe, paraît-il, une nouvelle version plus facile à lire. J'essaierai de me la procurer.
Ce que je comprends, une fois de plus, dans cet article 0097, c'est que la foi des Pèlerins d'Arès (j'ai l'impression de trier entre Chrétiens avec un grand C et chrétiens) est un pragmatisme. Ce n'est pas une doctrine.
C'est un prêtre catholique qui m'a dit: "L'arésianisme (le mot semble faire souche), c'est un pragmatisme avec tout ce que ça induit de mépris chez les théologiens et les intellectuels." Lui, le prêtre, ne disait pas ça avec ironie, il semblait regretter les sarcasmes des théologiens et des intellectuels, mais je ne suis pas sûr non plus qu'il ne les approuvait pas un peu.
En tout cas, je suis assez d'accord avec ce prêtre. Je ne sais pas si le pragmatisme est la philosophie que vous personnellement avez tiré de La Révélation d'Arès ou si l'analyse la réduit nécessairement à un pragmatisme, mais il y a dans votre simplisme: "Le salut se tire de la pratique du Bien et de rien d'autre" (lu de vous ailleurs) quelque chose qui obscurcit la grandeur, la profondeur et le mystère de la Parole de Dieu. Cet article 0097 le confirme.
Ludovic


Réponse :
Je rappelle pour mes lecteurs pas très versés en philosophie que le pragmatisme est une doctrine selon laquelle le seul critère ou valeur effective de la vérité, d'une idée, d'une théorie est sa valeur pratique, son utilité.
Qu'est le "Sermon sur la Montagne" de Matthieu (Bible) sinon un pragmatisme? Le pragmatisme de la pratique de l'amour, du pardon, du non-jugement, de la paix, des rapports très simles entre l'homme et son Créateur.
C'est bien parce que le pragmatisme du "Sermon sur la Montagne" (Matthieu ch.5 à 7) ne justifiait pas une institution ecclésiastique — ses principes très simples ne demandaient aucun intermédiaire sacramentel et interprétatif clérical entre l'âme et son salut — que les ambitieux qui ont fondé l'église se sont jetés sur Jean et Paul. C'est bien aussi pourquoi, certainement, le Créateur rappela dans La Révélation d'Arès que les livres de Jean et de Paul n'étaient pas la Parole de Dieu (16/12, 35/12).
Êtes-vous bon et encouragez-vous le monde à devenir bon? Qu'avez-vous alors besoin d'une religion, d'un credo, pour faire votre salut et le salut du monde?

Si La Révélation d'Arès dit cela plus longuement, c'est parce que le Père, le Sage, sait que l'esprit humain s'est terriblement compliqué et fondé sur des critères compliqués qui font l'affaire des "intellectuels et théologiens", les experts dont le monde croit ne pas pouvoir se passer. C'est aussi parce que le Père veut signifier aux "intellectuels et théologiens" qu'il n'est pas ignorant de l'Histoire et des religions et qu'il est parfaitement conscient des étapes tumultueuse qui ont conduit l'humanité à son état de péché actuel. Parlant du tumulte humain, La Révélation d'Arès ne pouvait être elle-même qu'un peu tumultueuse, mais le Fond reste reste très simple. De même, on ne peut pas regarder un film dont on ne verrait que le commencement et la conclusion, il faut un déroulement entre les deux pour bien comprendre la relation entre le commencement et la conclusion.
Les Pèlerins d'Arès avec un grand P s'engagent entièrement dans ce pragmatisme du Bien. Les pèlerins d'Arès divers s'y engagent à des niveaux moindres et plus personnels. Cette distinction aussi est pur pragmatisme.


15jul09 97C18
Cette distinction P ou p [Pèlerins d'Arès avec un grand P et pèlerins d'Arès divers] du Pèlerin d'arès peut-être dangereuse, car elle peut créer une scission au sein même de la mouvance arésienne.
Vous avez une hauteur de vue que je n'ai pas certes, mais il n'est pas difficile de voir que c'est entretenir une hiérarchie — comme dans l'église: chacun devra rester à sa place — une distinction qui, forcément, s'imposera si quelqu'un nous débecte [= dégoûte]. On le mettra dans la vilaine case.
Car cette distinction entretient le mauvais dans l'homme: mépris, orgueil, sentiment de supériorité et d'infériorité (ce qui à mes yeux doit disparaître petit à petit) et peut aller même jusqu'à décider arbitrairement qui correspond à quoi (P ou p).
Pourquoi ne pas voir le meilleur dans les autres?
Les Pèlerins d'Arès ont compris la notion de péché, notre responsabilité face aux malheurs du monde, pourquoi classifier? Vous divisez les pèlerins d'Arès, pourquoi ne pas voir leur meilleur et tirer profit de leurs qualités et dons qu'ils pourraient vous apporter? Demandez-le leur tout simplement. Demander ne veut pas dire s'imposer et abuser de la liberté de l'autre.
Je pense que beaucoup veulent vous apporter mais ne savent pas comment faire. Rencontrez-vous et discutez mais ne divisez pas car il y aura toujours un règne qui s'imposera à cause de cela.
Ce besoin de se définir, les tensions que cela crée, empêchent les actions inexistantes chez les Pèlerins d'Arès (outre la mission). Il y a pour certains cette peur de ne pas être dans le petit reste, aujourd'hui ce sera la crainte d'être un P ou un p. Les actions (je ne parle pas de la mission) qui permettent de démontrer le changement, de vivre la foi, feront aller au-delà de toute division et feront rendre caducs les questionnements ci-dessus (petit reste/reste, P/p).
Je fais connaître (en missionnant) la Parole d'Arès à laquelle je crois et que je défendrai toujours. À cause de cette division (P ou p) je ne me donne plus à partir de maintenant le nom de pèlerin d'arès. J'essaie de devenir un homme du temps qui vient en agissant dans le monde. La foi et la mission pour moi ne sont pas suffisantes, j'essaie de les démontrer.
Charléllly


Réponse :
Je "classifie", en effet, mais je ne hiérarchise pas. Quelque chose, cela m'ennuie, m'empêche de vous répondre en appropriant bien ma réponse à votre commentaire.
Votre commentaire n'est pas assez précis en soi, parce qu'il tient ici et là de la lapallisade ou de l'argument-miroir.
Par exemple, vous dites: "Les Pèlerins d'Arès ont compris la notion de péché, notre responsabilité face aux malheurs du monde..." mais ces pèlerins-là sont précisément ceux que je distingue par un grand P. Les autres, les pèlerins d'Arès divers, viennent à Arès, mais sans ce souci majeur de "la responsabilité du péché face aux malheurs du monde," souvent même par superstition (Rév d'Arès 21/1), étant pour la plupart beaucoup plus attirés par l'événement merveilleux qui se produisit là en 1974 et 1977, dont ils attendent des effets divers sur leurs existences ou sur leurs progrès philosophiques personnels.

Il y a donc autre chose qui vous tracasse. Serait-ce quelque chose qui cloche dans vos rapports avec le prophète par exemple, qui vous empêche de vous accorder le statut de Pèlerin d'Arès avec un grand P, qui cependant paraît vous faire envie? À tort, d'ailleurs, car ce n'est ni un privilège ni un grade.

Je m'appelle Michel Potay, dit aussi Frère Michel, mais vous, qui êtes-vous?
Il m'est difficile de répondre de façon bien appropriée à la question qui vous tourmente sans savoir qui vous êtes, où et comment vous missionnez et comment vous vivez votre pénitence (mot absent de votre commentaire), car je suppose que la pénitence, c'est ce par quoi et en quoi le mission ne vous paraît "pas suffisante" — Quelle coïncidence heureuse, la moisson de même ne paraît pas suffisante à La Révélation d'Arès !
Il m'est aussi difficile de vous répondre si j'ignore quels sont vos rapports avec moi, puisque les Pèlerins d'Arès avec un grand P sont simplement ceux qui se rassemblent derrière moi (Rév d'Arès 24/1), qui m'écoutent, qui me suivent, ceux qu'on appelle parfois les "béni-oui-oui".
J'avoue que je ne peux pas réaliser mes projets complètement, sinon avec des "béni-oui-oui".
Vous vous proposez de m'aider et je vous en remercie sincèrement, mais qui êtes-vous? Que savez-vous faire qui convienne à mes projets? Je n'en sais rien. J'ignore si votre aide me conviendra ou non.
Je me répète, car vous semblez ne pas me lire: Être un Pèlerin d'Arès avec un grand P, ce n'est pas un honneur, ce n'est pas un privilège, c'est simplement une fonctionnalité, un engagement très humble derrière celui qui s'est engagé très humblement à servir le Père qui l'a appelé et demandé de n'être plus rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6).
Si vous ignorez que, contrairement à ce que vous dites, j'ai beaucoup demandé, mais qu'on m'a peu donné de ce que j'ai demandé, c'est que vous n'êtes pas très engagé dans l'assemblée au sens étroit du mot.
Si vous n'êtes pas engagé dans l'assemblée du petit reste — petit reste d'humains qui ne se plaisent pas forcément, mais qui s'aiment au sens évangélique et travaillent ensemble, une union d'amour, de pardon, de paix, que j'ai beaucoup demandée entre autres demandes, mais à laquelle beaucoup se sont refusés (êtes-vous de ceux-là?) —, si vous êtes engagé dans une façon personnelle de vivre votre foi et votre mission, à votre façon, ce qui n'a rien de dégradant et qui même peut être meilleur que ce que je fais, vous faites alors partie d'une "famille d'affinités" qui n'est pas la mienne.

Je vous rappelle que j'ai toujours encouragé la formation des "familles d'affinités" et qu'il vous est parfaitement loisible de fonder une "famille d'affinités" et, si vous le faites, je lui souhaite du fond du cœur de réussir mieux que je ne réussis.

Il semble que vous accordiez beaucoup d'importance à ce statut de Pèlerins d'Arès avec un grand P. Franchement, je n'avais pas vu les choses sous cet angle formel en rédigeant mon entrée 0097. Si c'est ça qui vous tracasse, et si d'autres que vous (vous êtes seul pour le moment) soulèvent la même question de la "classification" — classification inévitable, car il y a au départ ceux sensibles à La Révélation d'Arès et ceux insensible et même hostiles à La Révélation d'Arès, première classification inévitable, et parmi les sensibles à La Révélation d'Arès il y a les sensibles à la parole de Mikal (le petit reste) et les insensibles, voire même hostiles, à la parole de Mikal (Rév d'Arès i/12), deuxième classification inévitable, et ainsi de suite —,  je vais songer à ouvrir une nouvelle entrée de blog en disant que, tout pouvant toujours changer, on considèrera désormais:

les Pèlerins d'Arès avec un grand P comme tous les humains sensibles à la Parole d'Arès et à la parole de Mikal (i/12) sur toute la gamme de discriminations possible, les disciples stricts ou les fidèles relatifs ou même vagues, inconditionnels ou conditionnels, permanents ou occasionnels, etc.,

les pèlerins d'Arès avec petit p comme les humains du petit reste que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès 24/1), ceux qui acceptent de travailler avec l'aîné, le prophète ou Mikal, en suivant ses préceptes tels qu'il y est soumis lui-même (Rév d'Arès 16/9). En effet, je suis selon ce que me recommande le Père mon propre béni-oui-oui.

Ce serait peut-être mieux formulé, non?

Donc, être pèlerins d'Arès avec petit p, minuscule qui marque une humilité bien venue, ne me gêne pas du tout et, j'en suis sûr, ne gêne pas du tout mes frères et sœurs du petit reste, lequel d'ailleurs mérite encore mieux ainsi son qualificatif petit, qui ainsi n'est pas que limitatif en nombre, mais est limitatif en prétentions spirituelles, leur seule caractéristique étant d'apprendre à représenter et éventuellement remplacer le mieux possible le prophète qui n'est pas charnellement éternel, simplement parce qu'il faudra bien que demeure un repère ou une référence prophétique, une sorte de conservatoire pour les générations qui viennent. Rien de plus. Et ça reviendra stictement à la même chose que ce que dit mon entrée 0097 à la majuscule (ou à la minuscule) près.


15jul09 97C19  
Comme est Belle votre entrée sur le Pèlerinage! 
[...] Intérieurement je ne me sens pas en état de venir à Arès, car on vient s'offrir en pèlerinage comme prophète surtout, donc en ayant développé une moisson significative comme je l'ai fait en n'étant plus rien pour moi-même (Rév d'Arès 40/6). L'année passée, j'ai aussi nettement compris qu'une moisson sans pénitence n'est pas efficace et j'ai entamé les "Piliers de la Pénitence."
Comment venir au Val Anouka (Rév d'Arès xLvii/5) en Pèlerin d'Arès quand on n'a pas accompli ses objectifs formulés sur le Lieu Saint: Mon projet de moisson par l'art musical pour toucher, rassembler des pénitents possibles dans le monde, n'a pas encore pu aboutir, cela me travaille beaucoup la conscience. J'en souffre.
[...]
En prière avec vous, je vous souhaite un pèlerinage plein de Lumière et de Force et, avec du retard, un heureux anniversaire!
D.G.


Réponse :
Je ne vois pas en quoi votre souffrance spirituelle vous empêcherait de venir au Pèlerinage. Bien au contraire. Vous avez besoin du Feu plus que jamais!
Il n'existe pas de foi parfaite et satisfaisante. Croyez-vous que je sois satisfait de moi? Pouvez-vous imaginer que je ne fasse pas mon pèlerinage sous prétexte que je suis insatisfait de moi?
La foi n'est jamais accomplie parfaitement. Elle n'est qu'ascension vers les Hauteurs.
Il existe deux types de tension, d'ascension si vous préférez: Celle du petit reste qui s'efforce de faire l'ascension avec moi, et il semble bien que vous soyez de ceux-là, et celle des autres qui font leurs ascensions ou suivent leurs tensions personnelles ou particulières. Les deux, de toute façon, ont besoin du Feu, rechechent la force contre le mal. Relisez bien mon entrée 97!

Merci pour vos bons bons d'anniversaire.


15jul09 97C20
Je réagis à nouveau au commentaire de Charlélly [97C06 et 97C18] et à la réponse que vous lui faites.
Comme je vous l'ai dit, "je ne suis pas Pèlerins d'Arès, ni même probablement pèlerin d'Arès, par manque de courage mondain. J'ai peur de ce que pensent de moi les hommes," mais ma foi penche du côté de la vôtre, frère Michel.

Pourquoi perdez-vous votre temps à répondre, voire même à céder, à quelqu'un qui s'obstine à ne rien comprendre de ce que vous dites, ou qui fait semblant de ne pas comprendre, parce que c'est probablement un des ces humains qui se réclament des grandes idées et des grandes espérances sans trop s'y mouiller eux-mêmes, mais qui ont leur petit orgueil.
Les "scissions" et les "classifications," comme dit Charlélly, ma paraissent inévitables, ainsi que vous le soulignez avec une bonté et une patience qui me frappent d'admiration. Elles se font d'elles-mêmes, de toute façon. Si j'ai bien compris ce qu'est Charlélly, il est lui-même une cause de "scission" justement, mais il n'aimerait pas que ça se voit rop bien. En tout cas, sa réaction correspond assez bien, psychologiquement, à ce genre de "frère" qui se sent un peu morveux.
Il est évident qu'il y a à la base les hommes qui suivent La Révélation d'Arès et la masse qui la rejette ou qui s'en fout et qu'entre les pour et les contre il se fait une "classification" naturelle d'engagement de conscience plus ou moins clairs ou brumeux, plus ou moins actifs ou inactifs et plus ou moins complet ou incomplets.
Vous ne refusez le titre de pèlerin d'Arès à personne "qui respecte le lieu et sa signification". Vous faites seulement une distinction (ce n'est pas une classification) entre ceux qui vous suivent strictement et ceux qui suivent leurs propres façons de croire et de faire: Les P et les p. Je trouve ça très sympathique. Vous ne parlez pas de concours ou d'épreuves, de concours. Chacun se reconnaît lui-même dans une ou dans l'autre catégorie avec sûrement entre les deux une zone d'indistinction ou de glissement assez importante selon les moments de la vie.

Aucune religion n'est arrivée à présenter les choses sous ce jour-là. Les religions parlent de bons et de mauvais.
Je trouve que vous n'avez pas à discuter de ça. La distinction ou la "classification" se fait tout naturellement et vous avez eu raison de le rappeler.
De plus, il vaut certainement mieux que ce soit vous qui fassiez cette distinction plutôt que des critiques du dehors qui disent déjà: "Oh mais il y a à boire et à manger chez ces gens-là (les pèlerins d'Arès)! Il ne faut pas croire qu'on trouve dans toutes les couches de disciples d'Arès la même façon de comprendre, la même soucription de conscience, le même dévouement et la même fraternisation." Ce sont, à très peu de choses près, les mots mêmes d'une personne du CNRS avec qui j'ai été amené à discuter en janvier.
C'est peut-être même pour prévenir ce genre de distingo dans le monde que vous avez rédigé votre entrée 0097?

R.R.


15jul09 97C21  
J'aime beaucoup votre entrée 0097.

Je me souviens d'un temps où vous parliez de "pèlerins d'Arès moins le quart" par allusion à ceux qui ne sont pas tout à fait à l'heure d'Arès. Ici vous parlez de Pèlerins d'Arès avec un grand P et de pèlerins d'Arès divers qui sont en somme les "pèlerins d'Arès moins le quart" d'avant. Je trouve ça moins comique, mais beaucoup plus clair.
Je trouve formidable que vous ne disiez pas "Pèlerin d'Arès ou rien", comme vous pourriez le faire, mais que vous rassuriez en faisant comprendre qu'entre la vallée grasse et les Hauteurs Saintes il n'y a que des pèlerins d'Arès, mais qu'il y en a de plus spécifiques de La Révélation d'Arès que d'autres.
Je trouve normal que vous donniez à ceux-là un P majuscule.
Pourquoi voulez-vous vous diminuer en laissant à une commentateur qui n'a même pas le courage de s'identifier le plaisir de se dire Pèlerin d'Arès en plénitude, ce qu'il n'est pas, à l'évidence? Parce qu'un croyant qui n'est vraiment plus rien pour lui-même et qui est tout pour la Parole de Dieu et la parole du prophète ne parle pas comme ce commentateur.
J'accepte pour ma part la vie de Pèlerin d'Arès comme je suis capable de la vivre, je ne sais pas si c'est bien ou moins bien, si je suis un Pèlerin d'Arès (grand P) ou un pèlerin d'Arès (petit p), et pour tout dire ça ne me préoccupe pas, parce que nous ne sommes pas une religion, mais un courant. Dans un torrent il y a des courants forts au milieu et des courants faibles sur les bords, et ces eaus finissent toujours par se mélanger. C'est toujours un torrent.
Placide


16jul09 97C22
Voilà, à mon avis, une entrée de blog âpre, mais nécessaire.
C’est la première fois, à ma connaissance, que vous distinguez des nuances — deux nuances, mais on sent d’autres distinctions dans le mot "divers" — entre pèlerins d’Arès, bien que je me souvienne de vous avoir lu à propos de "néophytes" ou de "novices", mais ce n’est pas la même chose. Dans 0097 vous parlez évidemment de Pèlerins d’Arès et de pèlerins d’Arès "faits" comme des fromages.
J’en ai entendu se formaliser, un peu comme Charlélly [97C18], dire que vous triez, qu’on va voir apparaître une liste de "bons" et de "mauvais" ou de "douteux" alors que rien ne vous autorise à évaluer la valeur intérieure d’un pénitent et d’un moissonneur. En somme, on vous soupçonne de juger. On oublie que vous avez toujours dit qu’il ne faut jamais juger, mais qu’il faut avoir des opinions, c’est vital, sinon comment sait-on sur quoi ou sur qui on peut compter ?
Nous sommes assez lâches pour faire semblant d’ignorer que La Révélation d’Arès dit distinctement que vous avez toute la confiance de Dieu. Vous pouvez parler pour Dieu et cette chance que peu d’hommes ont eue au cours des âges, nous sommes assez lâches pour la laisser passer. Les moins-disants que nous sommes aux enchères du spirituel doivent au moins déclarer que vous n’en abusez pas, vous n’en parlez même pas avec une pudeur qui devrait nous faire honte.
Ceux qui lisent attentivement La Révélation d’Arès savent que vous pourriez très bien — vous en avez l’autorité divine — réserver le Pèlerinage aux Pèlerins d’Arès avec un grand P seulement, ceux sur qui vous pouvez toujours compter, qui sont disponibles à tout ce que vous leur demandez (on ne peut pas dire que vous abusez), même quand ils voient les choses autrement que vous, ceux qui ne se laissent pas vivre dans leur petit coin, qui ont l’humilité de recourir à vos conseils ou votre avis avant de faire une bourde ou d’aller à l’échec et de vous les laisser sur les bras après, ceux qui en même temps versent la demi-dîme qui vous a permis de faire les travaux qui font honneur au saint lieu à force d’économies et de très bonne gestion de l’argent que les frères vous confient pour le service de Dieu. C’est d’ailleurs la seule chose qu’on vous laisse vraiment faire avec confiance. Pour le reste on dit : "Ce n’est qu’un homme." Vous êtes tantôt Dieu tantôt un "homme" selon que ça arrange, c’est commode. Je crois que si vous n’admettiez que ceux qui ont vraiment transpiré à faire éclore cette espérance qu’est La Révélation d’Arès, à la transformation merveilleuse du saint lieu où elle a été donnée, et à réveiller les âmes au dehors par la pénitence et la moisson de pénitents, il y aurait moins de monde.
C’est tous ceux qui prient à la cloche d'Arès (Rév d'Arès xxxvii/1), les grands P et les petits p, que vous honorez par cette mise en valeur opérée sans dénaturer les lieux tels qu’ils ont été élus pour être la scène de La Révélation d’Arès.
Si j’insiste sur cet embellissement du Pèlerinage, c’est parce que j’ai bien compris que votre article [0097] parle des Pèlerins d’Arès grand P et des pèlerins d’Arès divers dans ce cadre-là, parce que j’imagine assez bien que les pèlerins d’Arès divers, vous n’en entendez plus beaucoup parler entre le 15 août et le 21 juin de l’année suivante. C’est ce que n’a pas très bien vu Charlélly [97C06 et 97C18] qui, au fond, est peut-être plus près des grands P que des petits p. Vous ne l’identifiez pas, mais le mal que vous vous donnez pour lui répondre longuement prouverait plutôt que vous vous doutez que c’est quelqu’un que vous connaissez bien derrière le masque.
Vous faites preuve d’une patience et même d’une abnégation rares de nos jours, même si, ce faisant (comme vous dites dans la légende de votre photo), vous arrivez à ne pas trop perdre votre dignité. C’est une chance aussi pour nous, mais elle est quand même écornée et nous n’avons pas à en être fiers. Votre amour des frères et de toute l’humanité court entre les lignes. Votre intelligence aussi. C’est pourquoi je ne comprends pas des Charlélly ou d’autres commentateurs (dans d’autres articles de votre blog) qui vous compliquent la tâche en vous obligeant à vous défendre au coup par coup. Nous n’avons jamais su vous dire : "Frère Michel, vous ne pouvez pas commander (Rév d’Arès 36/19) ni vous imposer, mais nous pouvons vous demander collectivement de nous montrer le chemin chaque jour, c’est nous qui nous chargerons de réduire nos récalcitrances. Vous avez bien mieux à faire. Donnez-nous le miel (Rév d’Arès xii/4-6) !"
Malheureusement, le mot "nous" ne représente encore rien de vraiment collectif dans l’assemblée, parce que nous nous considérons comme des croyants libres, mais sans réfléchir que si l'on ne devient un Pèlerins d'Arès avec grand P que librement, il serait absurde de l'être en se croyant libre d'en faire qu'à sa tête.
G.B.


16jul09 97C23  
Merci frère Michel pour toutes ces richesses que vous nous donnez.
Très bon anniversaire
François (un pas béni mais oui-oui quand même)


16jul09 97C24
J'aime le prologue amusant, le faux bobard sur Mickael Jackson: "Ne dites pas qu'il viendra cette année au Pèlerinage. On n'en sait rien." D'ailleurs, Michael Jackson à l'époque était témoin de jéhovah, je crois. Il n'y avait aucune chance de le voir au Pèlerinage d'Arès, ce très bel écrin d'idées généreuses toutes contraires de celles secatires que colporte "La Tour de Garde" [journal du mouvement des Témoins de Jéhovah°.
Mais pour le reste du texte certains l'interprèteront comme un réquisitoire, parce que la susceptibilité déforme. Un réquisitoire contre ceux qui se disent "pèlerins d'Arès" et qui ne le sont pas vraiment. Je ne trouve pas que c'est ce que dit ce message [0097]; Je ne trouve même pas que ce message donne des notes comme on note dans l'armée ou dans l'administration.
Je me suis demandé si vous ne pouviez pas donner à chacune des deux catégories un nom différent: Pèlerins d'Arès pour le petit reste et un autre terme pour les autres, mais je me suis vite rendu compte que tous ceux qui viennent prier dans cette enceinte où Jésus et Dieu se sont exprimé sont des pèlerins, fondamentalement parlant, quelles que soient leurs intentions. Vous ne pouviez pas les appeler autrement que vous l'avez fait. Vous l'avez d'ailleurs fait très simplement sans lyrisme ni développements alourdissants. Votre texte est parlant, comme on dit.
Et encore, c'est un monsieurs vénérable à barbe qui le dit. Un prophète habilité à se dire prophète. Si c'était quelqu'un d'autre ce serait très mal pris. Je trouve cette page mesurée comme elle est, mais on devine en arrière-pensée un appel passionné pour un pèlerinage (petit p) qui se décide à devenir Pèlerinage (grand P). C'est votre rôle que de lancer cet appel, que je trouve même trop discret. Il y a quelque chose de plus dans "pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès" qu'une actualité sans message et sans avenir.
Je ne suis pas sûr qu'un engagement à fond soit possible pour tout le monde. De toute façon il n'est possible que s'il commence dans le cœur et s'il est vite relayé par la volonté, cette "volonté d'être" que vous donnier comme définition de la foi arésienne à une certaine époque. On peut dire que vous aurez tout essayé.
Gabriel


16jul09 97C25  
Un frère me dit que vous êtes contradictoire, que le blog 0097 ne dit pas les chose comme, selon lui, vous les auriez dites à d'autres moments ou dans d'autres écrits.
Je n'en sais rien. Il n'y a pas assez longtemps que je suis des vôtres. Je dis qu'il y a des gens qui veulent enfermer un homme dans une seule formule, alors que personne ne peut s'exprimer tout entier dans quelques paragraphes, ni même dans un livre. Si un homme se met tout entier dans un livre, c'est qu'il n'a pas grand-chose à dire. A fortiori un prophète, qui n'a pas assez de sa vie pour tout ce qu'il a à dire. Je viens de relire en entier Isaïe [Bible], les contradictions apparentes n'y manquent pas. C'est sans doute pourquoi des doutes subsistent sur l'authenticité des chapitres 40 à 66.
Je ne suis pas encore vraiment un Pèlerin d'Arès et la mission telle qu'on me conseille de la faire me paraît manquer de punch. Le monde attend-il de nous des petites recommandations morales sur l'amour, le pardon, etc., ou un Appel vigoureux à suivre Dieu en vous suivant, Mikal? J'imagine que c'est vous-même, en personne, frère Michel, qui avez rassemblé la première assemblée et que vous ne m'avez pas donné des leçons de morale, mais vous avez hélé comme les marins d'un bateau à l'autre. Sinon, il n'y aurait encore personne.
Je vous vois, frère Michel, comme quelqu'un appelé, qui a pris l'Appel comme le visage implacable du destin. Je me prépare un tract avec en haut et en gros:
"Sois prêt !" [Rév d'Arès, prologue du Livre 17 sept. 1977]
pour placer le public face à ce même visage implacable du destin. Je mettrai ensuite quelque chose comme:
"Que préfères-tu? Subir ce monde de mal ou subir les difficultés d'aimer, pardonner, être libre?
"Le monde ne changera que si tu commences par changer ta vie et à appeler les autres à changer leur vie."
Est-ce qu'un Pèlerin d'Arès ne fonde pas sa vie sur cet Appel? Ne doit-il pas le répercuter?
Des frères me dissuadent de distribuer ce tract. Ils le trouvent provocateur. Je ne sais plus quoi faire. Ai-je tort?
Éric


Réponse :
Vous avez raison. Dernièrement j'ai invité les frères d'une de nos grandes missions de France à ré-écrire leur tract-bateau, bien fait mais plutôt modéré, dans un sens plus "musclé", plus mobilisateur.
Votre idée de tract est bonne et ce "Sois prêt" ne me semble pas avoir été utilisé. Votre tract ne me paraît pas provocateur.
Des tracts provocateurs, j'en ai utilisé moi-même dans les années 70, mais j'ai arrêté. Je me rendis compte qu'il ne fallait jamais citer les autres comme des contre-exemples du Pèlerin d'Arès.
Notamment, j'avais un tract qui disait, en gros, par inexpérience et manque de réflexion:
"L'illumination des prêtres et le rationalisme inverse des politiques et des scientifiques ne sont pas sources de vérité!
La Vérité se trouve ailleurs: dans le cœur d'un homme résolu à être bon..."

ou quelque chose comme ça.

J'avais déjà distribué un bon nombre de tracts quand je réalisai que je portais là un jugement direct sévère sur tous les prêtres, tous les politiciens et tous les scientifiques et cela pouvait non seulement provoquer chez eux des réactions violentes, mais faire du tort au message même dont j'étais porteur (j'étais à peu près le seul missionnaire, alors).
Il ne faut pas être un polémiste, mais un requérant vigoureux, oui!
Un vigoureux Appel qui, certes, ne mobilise pas la masse — les formules moralisatrices molles ou sociales la mobilisent encore moins, c'est démontré —, mais qui a une chance de mobiliser des hommes et des femmes "qui en veulent", comme on dit, des futures âmes du petit reste, oui, n'hésitez pas à les utiliser. C'est en effet, comme vous l'avez bien vu, le ton même de La Révélation d'Arès!
Les frères qui vous recommandent plus de modération n'ignorent sûrement pas que ce ton d'Appel vigoureux est authentiquement arésien, mais il y a probablement en eux le sentiment mélangé d'une certaine peur sociale et d'une certaine conscience qu'ils ne sont pas prêts pour recevoir des hommes et des femmes "qui en veulent", qui risquent mêrme d'être plus radicaux qu'eux, les anciens. Mais si vous vous sentez de taille à ouvrir vos bras à des âmes fortes et conquérantes, c.-à-d., à suivre vos prosélytes, pourquoi pas? C'est mon souhait le plus vif.


17jul09 97C26
Bon anniversaire, frère Michel, et un grand merci à Agar pour cette photo, la plus belle que j'ai vue de vous, avec ce regard profond où, chez le pénitent de 80 ans que vous êtes, passe un je ne sais quoi de cette image de Dieu que tous nous avons à incarner.
Et merci aussi pour vos mises au point: Charlélly n'est pas "le seul" à s'interroger sur les possibles dérives "hiérarchiques" d'une classification qui au départ se veut "pragmatique" entre "reste" et "petit reste", "Pèlerins" et "pèlerins".
Ce risque de dérive existe parce que nous ne sommes pas libérés d'une culture religieuse faite de hiérarchies.
Comme catholique, je me suis senti culpabilisé de ne pas avoir la vocation religieuse, et vous m'aidez à prendre conscience que je n'ai pas à me sentir culpabilisé de me sentir en porte à faux entre reste et petit reste, ce que de plus en plus je comprends comme ma vocation personnelle: Le reste a besoin du petit reste pour ne pas perdre de vue l'amour universel et le petit reste a besoin du reste pour se donner les leviers efficaces de changement du monde, comme le médecin généraliste a besoin des spécialistes... qui auraient tort d'oublier que l'organisme est un tout.
À un moment, vous dites à Charlelly: "Vous faites alors partie d'une famille d'affinités qui n'est pas la mienne." Ces mots me font réfléchir. D'un côté, l' humilité de cette déclaration laisse soupçonner que le petit reste serait à vos yeux une famille d'affinités parmi d'autres. D'un autre côté, aucune famille d'affinités, et surtout celle du prophète, n'a vocation à rester dans son ghetto. Vous êtes l'homme de votre famille d'affinités, et en même temps le fédérateur de toutes, et nous aussi devons garder cette tension intérieure entre notre famille et le dialogue d'amour et de communion avec toutes les familles.
Et puis votre expression "béni oui-oui" m'a beaucoup éclairé... et me conduit comme vous à classifier par "pragmatisme". Chez le petit reste, il y a d'un côté beaucoup de choses auxquelles je m'identifie, pénitence, mission, demi-dîme, sens de l'universel..., et d'un autre côté un "béni oui-ouisme" auquel je ne peux m'identifier.
L'abusé deven(u) prudent" (Rév d'Arès 28/5), scandalisé par les appels culpabilisants à la foi et l'obéissance sans réserves prêchés par l'Église catholique de ma jeunesse. J'en garde une prudence méfiante, qui me fait me dresser comme un pic (Rév d'Arès iii/4) devant toute autorité se revendiquant comme divine: Si je m'efforce toujours d'obéir à Dieu comme un petit enfant, je reste prudent devant toute sollicitation m'invitant à être un "béni oui-oui". Mon dynamisme, c'est la cohérence entre ma conscience et la Parole et non le renoncement à ma faculté personnelle de critique et de réflexion.
Ma prudence contre toute dérive religieuse rejoint L'Évangile Donné à Arès... mais vous me faites découvrir que je n'ai pas à mépriser plus ou moins consciemment des frères qui n'appartiennent pas à ma famille de pensée prudente et quelque peu scandalisée, que leur obéissance de petit enfant à votre parole à vous et leur choix d'être des béni-oui-oui vaut ma prudence d'abusé, en gros qu'avant d'enlever de leur œil la paille de naïveté, je pourrais bien enlever ma poutre d'incompréhension... Mon refus d'idolâtrer le relatif a un sens spirituel, mais l'adhésion totale à votre relatif à vous, meilleur que le relatif de celui qui choisit de s'y lier, cette adhésion sans réserve a aussi un sens spirituel comme la "foi du charbonnier".
Merci donc de nous aider à acquérir ce sens de la diversité des vocations et de leur égale dignité.
François D.


Réponse :
Vous avez bien compris ce que j'entends par famille d'affinités.
Je souhaite les éclosions de familles d'affinités dans les groupes locaux, notamment quand il est évident que tout le monde n'a pas la vocation d'être dans le petit reste, mais que la petitesse du groupe ne permet pas des adresses et des activités séparées et contraint à la cohabitation et au coexercice de la moisson.
Si ces familles d'affinités ne se forment pas dans le groupe,

d'une part, les vocations différentes entre les sous-groupes ne peuvent pas vraiment s'épanouir et devenir efficaces même au sein du petit reste dont les vocations ne sont pas forcément homogènes (âges et expériences de la vie différents, projets missionnaires différents, vitalités bien tranchées, etc.),

d'autre part, les moins strictement fidèles à tous les termes de la Parole d'Arès et à la parole de Mikal (Rév d'Arès i/12) s'imaginent vivre sous les reproches des plus fidèles (le petit reste local). De là à trouver que le petit reste local est fait d'hypocrites ou d'esprits retardés, pharisaïques, etc., il n'y a qu'un pas, qui a été parfois franchi, hélas. De là des abandons, des départs des moins stricts qui pensent que si l'on n'est pas strict, on n'a rien à faire dans le groupe local.
L'idée des familles d'affinités est de rendre supportable la coexistence de frères des vocations différentes sans que les uns aient l'impression d'être, par exemple, des sous-spirituels ou des alanguis et les autres l'impression d'être des enflures de spirituels ou des superdynamiques agaçants ou des donneurs de leçons et de peser sur les précédents.
Ce projet de familles d'affinités n'a pas encore été bien compris, mais ça viendra.

Quant au terme "béni-oui-oui" je l'emploie par référence à certains qui reprochent à d'autres de rappeler trop souvent: "Le Frère Michel a dit (ou a recommandé ou a demandé) ceci ou cela," et qui qualifient ces inconditionnels du Frère Michel de béni-oui-oui. Donc, je me range moi-même dans la famille d'affinités des "béni-oui-oui", car, même si j'aime d'un amour fraternel égal et si je me garde de juger les non béni-oui-oui ou les anti-béni-oui-oui, ce n'est évidemment qu'avec les béni-oui-oui que je peux développer mes propres projets.
Tout cela est simple et tombe sous le sens.


17jul09 97C27
Frère Michel nous demande: "Nous pouvons retrouver l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27) , mais le voulons-nous?"
Moi, je réponds: " Oh, que oui je le veux !!! Je veux faire partis des justes le jour où je mourrais. Faire parti des gens qui auront contribué a rendre le monde meilleur, parce que je crois en cette Parole. Je crois que le Créateur est venu à Arès parler a l'homme.
MAIS...  j'ai tellement de défauts... EnOrmémEnt de défauts et j'ai l'impression que plus je suis tendue a vouloir changer, plus ils surgissent comme bons leurs semblent comme si j'étais un robot soumis à son impulsivité.
L'amour pour l'autre surtout, l'amour, la bonté sont si durs a créer en soi pour l'autre.
Alors je me dis que je ne ferais jamais un bon Pélerin d'Arès, ça demande tant de qualités et surtout de bonté et parfois je me sens démunie. Seule la prière réactive [ma foi], mais c'est bizzare, car il y a des gens qui ne prient pas et qui sont bons naturellement. Alors, je pense que cette soudaine bonté (douceur) qui revient est superficielle ou religieuse ou sentimentale.
Il s'en passe des choses compliqués dans la tête de ceux qui cherche à changer: Où est le bien? Où est le mal? Comment être?
Mais bon! Je veux faire confiance à Dieu qui dit que l'homme peut changer et je vous fais confiance puisque vous nous dites "Tout peux toujours changer" et je comprends que c'est pour cela que le découragement est impiété (Rév d'Arès 13/08), parce qu'il nie la création et l'évolution toujours possible du bien (article bonheur insurgeant p.530).
Je veux mettre en mon cœur l'essentiel pour suivre cette voie spirituelle, ne plus me décourager à cause de mon changement [trop lent ou in suffisant].
Je viendrais ainsi dans quelques jours prier à Arès avec tous mes frères humains vivants et morts et avec... tous mes défauts et ma volonté de changer, malgré tout.
Les vrais Pèlerins d'Arès ont beaucoup de méritent et le monde ne s'en doutera peut-être jamais.
Stéphanie


17jul09 97C28
Après plusieurs jours de silence, je découvre cette nouvelle entrée de blog, et c’est comme un souffle nouveau qui ranime le feu de mon âme.
Je vous trouve rajeuni par rapport à la dernière fois, peut être est-ce aussi le Feu du pèlerinage qui vous ranime. Il se dégage de vous une force et une vitalité !
Le pèlerinage vous régénère, mais sans doute aussi l’amour de vos proches.
Cette entrée montre bien que vous êtes l’Honneur du Père: Tu es Mon Honneur (Rév d'Arès xxxvi/16).
J’apprécie aussi la diversité des commentaires et vos réponses car elles sont pour nous une mine d’enseignement.
Les frères critiques comme les frères louangeurs ont leur place car ils représentent la diversité de l’humanité que nous devons aimer.
Je trouve que les critiques vous permettent de préciser votre pensée et de la développer en apportant des nuances, cela lève aussi les incompréhensions pour ceux qui ne vous connaissent pas bien.
Vous êtes aussi un exemple pour nous dans la manière patiente et aimante de répondre.
Vous écrivez et répondez aux commentaires avec fermeté et justesse.
Vous rectifiez les incompréhensions. Cette entrée aussi nous amène à nous poser des questions sur notre propre engagement pour le changement du monde. Elle nous ramène aussi face à nous même, à l’essentiel, choisir le retour à l’image et ressemblance. Le passé est le passé et nous ne pouvons pas le changer, mais l’avenir dépend de nous.
Vous avez une immense responsabilité, et vous l’assumez jusqu’au bout avec détermination et humilité.
En ce moment j’ai l’impression d’être comme une batterie usée qui se charge un temps par la prière, mais se décharge très vite dans ce monde déspiritualisé. J’ai besoin du pèlerinage pour régénérer cette batterie,
pour redonner une dynamique renouvelée à ma vie spirituelle.
Bon anniversaire frère Michel et bon pèlerinage ! A bientôt.
Denis K.


17jul09 97C29
C’est votre troisième entrée sur le pèlerinage d’Arès. Les deux premières, au texte identique, présentaient les principes et la vocation spirituelle qui fondent le Pèlerinage d’Arès. Cette troisième entrée s’attache aux hommes. Je trouve cela très bien, car c’est bien les hommes que Dieu appelle à Arès pour prendre le Feu (Rév d'Arès xli/3-7) qui les soutiendra dans leur résolution de changer leur vie (Rév d'Arès 30/11) et le monde (Rév d'Arès 28/7).
Il me semble que le distinguo entre "des Pèlerins d'Arès (avec un grand P) et des pèlerins d'Arès divers" existait déjà en germe dans les autres entrées, mais signalé autrement et comme fondu dans l’ensemble du texte, ce qui explique sans doute qu’il ne fut jamais relevé. En dirigeant à escient le faisceau du projecteur sur cette différence, ce qui me rappelle votre article "Les raisons de croire" ("Le Pèlerins d’Arès" trimestriel de mars 1988), je trouve que non seulement vous ne faites de violence à personne, mais plutôt vous honorez (comme le dit G.B. au commentaire 97C22) chacun dans son effort d’être venu au Pèlerinage tout en plaçant chacun dans la vérité de ses intentions. Qui plus est, vous rassemblez tous les pèlerins dans une même quête, celle "d’une force de libération, de délivrance du joug du mal.".
La suite de votre texte qui définit les Pèlerins d'Arès, et le fait comme toujours de manière vivante et vivifiante, sans rigidité, mais avec toute la clarté qu’il faut pour tracer la Direction (Coran, 2/185 et nombreuses références) de certitude est parfaitement limpide pour qui veut s’engager ou se situer dans sa foi à l’égard de La Révélation d’Arès. J’avoue que je ne comprends pas bien l’importance que certains attachent à cette distinction qui coule de source et encore moins les noises qu’on vous cherche à cause d’elle.
Si l’on vous lit sans ambages (ici comme dans tous vos écrits), c’est la volonté d’accomplir la Parole données à Arès et par conséquent la Parole de Dieu donnée par la Bible et le Coran qui signe l’engagement des Pèlerin d’Arès, pas le fait isolé de venir au Pèlerinage: "Ils s'efforcent, chacun selon ses moyens, d'être pénitents et moissonneurs de pénitents et de suivre la Parole de Dieu et la parole de son témoin (Rév d'Arès i/12)."
Au-delà de cette description à la fois idéale et réaliste des Pèlerins d’Arès, c’est la chute de votre entrée évoquée dans le commentaire de bernlouby (97C16) que je retiens comme déterminante: "La seule question de foi qui vaille  Nous pouvons retrouver l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27), mais le voulons-nous?" Il s’agit donc bien encore de la volonté d’accomplir.
Le problème demeure la qualité de cette volonté et son incarnation dans chaque acte de notre réalité quotidienne.
Vous avez cette volonté, cette volonté sans faille qui vous remet debout chaque fois que nécessaire, cette volonté présente à chaque instant et pourtant endurante à long terme. Non le terme d’une semaine, d’un mois, d’une année mais un terme multi-décennal, une durée viagère! Vous devriez nous apprendre à avoir cette volonté-là frère Michel, à tendre cet arc du changement et à faire qu’il ne se débande jamais. Car qui d’entre nous a une telle volonté existentielle? C’est bien là tout le problème. Le Pèlerinage de Feu est une réponse à ce problème, mais je crois aussi beaucoup au soutien fraternel réciproque et constant des Pèlerins d’Arès à leur aptitude à s’encourager, à s’enseigner, à s’entraider dans l’ascension, à aider chacun à faire pièce à l’inchangement, l’argoule (Rév d'Arès xxxvii/3) intérieure, du titre de votre article dans "Le Pèlerin d’Arès 1989".
Car, Dieu merci, nous avons aussi votre enseignement. Et je pense à cet autre article qu’il faut lire et relire sans modération : "Pénitence" (dans Le Pèlerin d’Arès 1993-1996) où vous décrivez très clairement la nécessité et le bénéfice d’associer humilité, vigilance et volonté, trois "énergies qui animent la pénitence"… et dont la "combinaison produit l’insurgeance".
Mais, il me semble qu’il manque encore quelque chose d’essentiel: L’obéissance à Dieu et à Son Prophète: Dis : Obéissez à Allah et obéissez au Messager. S’ils se détournent, il n’est responsable que de ce dont il est chargé et vous êtes responsables de ce dont vous êtes chargés. Et si vous lui obéissez, vous serez bien guidés. Et il n’incombe au Prophète que de transmettre, en toute clarté, le message. (Coran, 24, 54, sourate An-Nûr (La Lumière)
Pourquoi ne pas écrire sur ce blog quelque chose sur l’obéissance spirituelle? Cela risque d’être « rock’nd-roll », mais ce sera surement éclairant.
D. Faber


17jul09 97C30  
Cette photo de vous en "marcel" [maillot de corps, tee-shirt] le jour de vos 80 ans face à votre petite fille qui a su capter votre présence m’a touchée par sa simplicité, sa vie. Comme Jésus est le prophète de l’Amour, vous êtes le prophète de la simplicité. Dieu nous veut heureux, simplement heureux et je trouve que cette photo incarne bien le verset 5 de la Veillée 16: Tu vivras sans pompe ni artifice auprès de ton épouse et de ta descendance..,
Merci pour cet instant partagé.
Votre réponse à Eric [97C25] m’a inspiré un texte de tract plus "punchi" et orienté vers la recherche du petit reste.
Je vous le soumets en avant première.
En titre : « L’APPEL »
en sous-titre « Redresse-toi homme Debout »
Toi qui a soif de vérité
Qui croit encore en l’Amour et la Justice, qui sais que seul le bien vaincra le mal.
Toi qui sais que les actes comptent plus que les idées, que le pardon et l’équité valent mieux que les lois et les discours.
Toi qui te tournes vers le ciel, entend l’Appel du Père de l’Univers.
Un peuple libre et souverain se lève
Rejoins-le !
Rémy


Réponse :
Ce tract est peut-être un peu long. Un Appel sur tract doit être bref, Ce n'est pas une déclaration lyrico-solennelle déclamée devant un public condamné à écouter au pied de la statue de l'Engagement Arésien (magnifique statue monumentale que nous sculptera un jour l'un de nos artistes) le jour de son inauguration, mais un Appel sur un papelard que le passant lorgnera en trois secondes avant de le jeter ou de le fourrer dans sa proche. Tout y est juste et nécessaire, mais pour le passant qui lorgne il y a au moins deux lignes de trop... Il n'arrivera jamais au bout, et puis, lui, le lorgneur avec ses gros pieds sur terre, croyez-vous qu'il fasse une réelle relation entre votre lyrisme et ce que Dieu attend de lui au ras de la terre?
Il faut tester ce genre de tract oui, sans aucun doute, mais il y manque peut-être aussi quelques mots qui volent certes moins haut que les idées sublimes que vous y avez mises d'un bout à l'autre, mais qui soient plus proches de la terre et des réalités lourdes immédiates, notamment la réalité de votre existence charnelle et matérielle d'humain qui l'invite à le rejoindre.
Ce n'est pas facile de rédiger un tel tract en mêlant la grandeur des termes et l'invitation à nous rejoindre au ras des pâquerettes, parce que c'est là que les pâquerettes, c.-à-d. les pauvres humains, sont justement en train de faner, de laisser leur place aux horties.
Je n'ai pas le temps d'y travailler en ce moment, mais vous pourrez sûrement vous en sortir tout seul.


18jul09 97C31
PPèlerin ou ppèlerin, même évoqué spécifiquement dans le cadre du Ppèlerinage, je n'y vois pas uniquement une distinction entre Ppriants, mais aussi l'expression d'une tension pour chaque priant entre deux pôles.
Vers le pôle de la petitesse, de la pusillanimité, le priant se préoccupe de ses petites affaires personnelles, de ses petits soucis présents ou profite égoïstement de ce lieu de paix.
Vers le Pôle de la pénitence, le Priant se veut image et ressemblance du Père, donc frère de tous ses enfants, préoccupé par l'avenir de la planète et par le devenir de toutes les âmes qui l'ont peuplée et la peupleront, un souci hors du temps.
Entre ces deux pôles, comme la plupart des hommes, nous nous préoccupons dans des proportions variables du mal qui nous frappe et de celui qui frappe au hasard les plus ou moins proches, famille, amis, collègues, voisins, compagnons d'action ou de mission, personnes de rencontre...
Suivant le pôle qui nous attire, notre conscience du mal, notre espérance et donc notre volonté changent de dimension: Qui voulons nous être?
Espérer du Pèlerinage qu'il arrange nos petites affaires, du prophète qu'il réponde aux petites questions qui envahissent notre esprit, aux petites sollicitations auxquelles il peut répondre avec bonté et patience, ce qui le détourne de sa mission universelle?
Ou espérer que nous trouverons plus de Force pour notre travail libre (Rév d'Arès 10/10) au service du Dessein du Père, plus de conscience collective?
Nous avons tous, à chaque instant, nous qui sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6), la liberté de choisir le pôle dont nous nous rapprocherons.
Milang Gompeng


18jul09 97C32
Dans "L'Espoir" André Malraux décrit un de ses héros marchant vers l'ennemi et disant ou pensant qu'il n'a jamais senti aussi sublimement que dans cet instant ce que c'est que d'être un homme. Je ne peux pas aller au Pèlerinage à Arès cette année, mais je peux dire que, les années où j'ai pu être à Arès avec mes frères autour du "bâton de lumière", j'ai eu ce haut sentiment que j'étais un homme... du temps qui vient Rév d'Arès 30/13, ), du sentier (xxvii/6), du Dessein de Dieu (28/27)... un héros (Rév d'Arès xxxv/4-12), autrement dit, ce que vous appelez un Pèlerin d'Arès avec un grand P.
Mais cette sorte d'héroïsme, je le crains, ne vaut que sur le moment. Une fois rentré chez moi et saisi par le monde, j'ai beaucoup de mal à le garder.
De ce fait, vous avez raison de faire la distinction PPèlerins d'Arès et ppèlerins d'Arès dans la cadre du Pèlerinage et non d'une façon générale, parce qu'au Pèlerinage (c'est son but) on peut sentir une exaltation et une sublimation particulières. Ceux qui ne les sentent pas, je me suis toujours demandé ce qu'ils faisaient là, mais vous, qui avez une vue beaucoup plus généreuse des destins spirituels, vous les voyez comme des ppèlerins d'Arès malgré tout. C'est normal, tout homme agit selon ses moyens et tout homme est promesse d'être un héros, de devenir un vrai pénitent. La pénitence est héroïsme et on ne le dit jamais assez. Le moissonneur, comme vous l'avez toujours souligné, va de pair avec le pénitent.
La distinction avec grand P et petit p va de soi et, de plus, est changeante pour un même individu au cours de la vie, de l'année, etc. C'est ce que ne voit pas le libertaire qui se fait une gloire de ne pas écouter le prophète et de s'affirmer indépendant de lui et de ses "béni-oui-oui" sans voir qu'en fait il en est dépendant, puisqu'on ne peut pas lire La Révélation d'Arès et en comprendre le sens que parce que la parole de Mikal (Rév d'Arès i/12) est partout en filigrane dans la papier qui porte Ma Parole en noir sur blanc.
J'ai réussi à faire lire La Révélation d'Arès à deux amis qui, chacun de son côté, m'ont fait la même réflexion: "On ne voit pas le sens de ce livre, sinon que les princes du culte, les rois, les docteurs, les chiens du système sont des calamités, avec quoi tout le monde est à peu près d'accord." Ils ne voyaient pas du tout les appels à changer sa vie, à faire pénitence, qui pour eux se réduisait à se débarrasser des calamités en question. Ils ne voyaient que le côté subversif du livre, ils n'en voyaient pas les vôtés positifs, "civilisateurs", comme vous disiez sans arrêt, Frère Michel, à une certaine époque.
Pour voir les côtés positifs il faut lire le Frère Michel. Il ne fait aucun doute que le sens profond de La Révélation d'Arès ne ressort qu'à travers les commentaires de Mikal (Rév d'Arès i/12), alors je ne vois pas pourquoi il y aurait une gloire à refuser que Mikal s'exprime et refuser qu"il soit écouté en toutes circonstances.
Un commentateur dit que, selon que ça arrange," on fait de Mikal un Dieu ou on le réduit à un homme faillible" (je n'ai pas le mot à mot en tête), qu'il n'y a aucune raison de suivre. Le commentateur dit aussi que ce distinguo mobile et "commode", que justifierait la parabole du poulain agile (Rév d'Arès 10/10), a été une calamité. Je suis d'accord avec ça.
Je suis conscient que le mouvement arésien globalement s'est médiocrisé et n'a pas évolué avec puissance et efficacité à cause des libertés qui ont confondu intelligence (32/5) avec dispersion, individualisme, etc. Il y a au aussi pendant une longue période les roitelets conscients ou inconscients qui ont empêché le recours permanent à Mikal pour ne pas risquer de perdre leurs petites couronnes.
Mais bon! Je commence à polémiquer. J'admets que je n'arrive pas à digérer le fait négatif qu'à une époque on m'envoyait sur les roses quand j'essayais de mettre en discussion la nécessité pour les groupes locaux d'établir un calendrier et une thématique pour se retrouver tous ensemble un jour autour de Mikal, avec son accord, pour recevoir son enseignement à Arès ou à Bordeaux. On attendait qu'il vienne de lui-même, mais non seulement c'est lui qui faisait l'effort du déplacement, mais il ne savait pas très bien pourquoi il venait puisqu'on ne lui demandait jamais à l'avance de venir et de parler de choses précises... C'était la visite formaliste du gouverneur dans la jungle des papous: des langues, des perspectives, des façons de croire différentes, des échanges de sourires. C'est vrai que les missions n'avaient pas elles-mêmes vraiment notion de leurs propres problèmes et le frère aîné ne pouvait que les deviner, pas si mal d'ailleurs, car il y avait parfois dans ses propos un à-propos qui montrait bien qu'il faisait de bonnes dductions du peu qu'on lui permettait de voir. Les années se sont écoulées ainsi dans l'inutilité et personne ne semblait se rendre compte que la mission n'avait été réellement féconde qu'au temps où Mikal avait de la vigueur et de la présence pour autant qu'on la lui permettait.
Maintenant on confond efficacité avec Internet, qui est plutôt totalement inefficace, et Mikal a pris de l'âge et n'importe qui avec quelques notions de physiologie sait qu'un homme de 80 ans, avec un cœur pas très fort, même miraculeusement protégé, ne peut plus faire ce qu'il voudrait encore faire malgré son enthousiasme toujours intact et sa bonne mine (voir photo du 11 juillet 2009, magnifique... mais 80 ans quand même). J'avoue mon admiration pour un homme qui, laissé seul pour tout faire et tout subir, a vraiment fait don total de lui-même à ses frères et qui a réussi à donner une impression de force et de cohérence à toute une assemblée qui, en fait en manque complètement par elle-même. Elle n'a de cohérence qu'en rayonnant autour de l'axe Mikal comme les rayons de la roue de bicyclette autour de son moyeu. Je ne dis pas comme les godets de la noria autour de son moyeu, parce que la noria de "La Maison des Faucons" n'a jamais démarré. J'appréhende le moment où l'axe disparaîtra [...].
Procope


Réponse :
Comme je dis parfois en riant: "Je suis prophète, mais pas fakir. Je ne lis pas dans la boule de cristal." Je sais comment on peut faire un bon ou un mauvais avenir, mais je ne sais pas lequel des deux triomphera. J'espère seulement que ce sera le bon. L'avenir appartient aux homme et non à une prétendue providence.
Malgré cela, je ne prendrais pas le ton pessimiste des deux derniers paragraphes de votre commentaire.
Ce que vous dites est vrai dans l'ensemble, mais ne tient pas compte de la très surprenante réalité qu'a placé devant le cerveau humain La Révélation d'Arès. Il y a seulement 35 ans — c'est si peu à l'échelle de l'Histoire — elle a pris de court des hommes et des femmes conditionnés à des relations de total asservissement tantôt à un pouvoir extérieur, tantôt à leur propre individualisme, deux cas apparemment opposés mais fondamentalement similaires quant à l'absolue dictature du pouvoir ou de l'individualisme. Ils n'arrivent que très lentement à se délivrer de l'un ou de l'autre dictateur, parce que ces hommes et femmes n'étaient nullement préparés à une situation complètement différente: un mariage spirituel consenti et fécond avec un prophète dans un esprit de volonté libre et lucide de changer... de tout changer.
Changer
fondamentalement les rapports humains dans l'intérêt collectif de l'humanité demande... que dis-je?.. exige une capacité d'auto-organisation, d'autodiscipline et un amour évangélique très poussé, dont l'homme a perdu le contrôle depuis Adam (Rév d'Arès 2/1-5). Quelques uns parmi vous ont quand même compris cela et ont appliqué à leur existence et à leur vie d'assemblée ce principe qui fait, malgré sa rareté, toute la force de l'assemblée, à savoir que sa polone, son âme, l'ha du peuple (Rév d'Arès xxxix/1-13), ne naît qu'au centre d'une Lumière dont la lumière du prophète est une composante indissociable (Rév d'Arès i/12). Vouloir garder la Lumière en soufflant la lumière du prophète est souffler la Lumière de Dieu. Jamais le croyant n'avait été informé qu'il pouvait, et pouvait de plein droit, même faire taire Dieu d'une part et que, d'autre part, faire sienne la Parole de Dieu (c'est cela L'accomplir, 35/6), mais non lui obéir comme un esclave, était le condition du retour en Éden. Cette liberté-là, les hommes d'aujourd'hui ne savent absolument pas la manipuler encore.
C'est métaphysiquement une situation de partage Dieu/humanité et prophète/humanité très nouvelle pour notre humanité d'esclavage. Cette situation ne peut qu'évoluer lentement, mais elle évolue.
C'est pourquoi je ne suis pas aussi pessimiste que vous.


18jul09 97C33  
Le sujet abordé par l'entrée 0097 du blog est des plus intéressants. Merci de l'aborder.
Vous rappelez qu'il y a Pèlerins grand P et pèlerins petit p et vous permettez à des membres de ces deux groupes, pas si faciles à distinguer au fond, de se distinguer en élevant leurs voix désaccordées. Il y a aussi une troisième catégorie qui se fait entendre ici, ceux qui croient qu'ils ne sont ni PPèlerins ni ppèlerins.
Mais nous n'avons pas besoin de distinguo entre les deux pour régler nos comptes avec la honte d'être tous en dessous de ce que La Révélation d'Arès et vous, juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2), attendez de nous. Les ppèlerins d'Arès sont en dessous du niveau souhaité par la Parole, mais les PPèlerins d'Arès ne sont pas, pour autant, au niveau!
Nous avons juste besoin du courage d'être des hommes du temps qui vient, quel que soit notre niveau.

Moi, si j'avais un tract d'Appel à faire, j'écrirais:

Écoutez le seul Appel qui vaut la peine d'être entendu!
Comprenez-vous que la guerre entre le bien et le mal est devenue totale au fond de vous?
Il n'y a qu'une seule lutte pour la Vie et l'avenir de vos enfants et du monde et cette lutte se fait au fond de vous. Elle ne se fait pas par religions, partis politiques et syndicats interposés.
Tout ce qui n'est pas pour l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence, la liberté, bref, le bonheur, est contre.
Voilà ce que vous dit La Révélation d'Arès. Rejoignez les Pèlerins d'Arès
 !

Mais pourquoi est-ce que je ne diffuse pas ce tract ?  Parce que je suis bien incapable, pauvre petite dégonflée, de montrer concrètement à ceux qui me diront: "Je te rejoins. Où dois-je signer? Que dois-je faire?" que je suis déjà devenue la vraie pénitente qui combat avec des effets évidents individuels et sociaux le mal au fond d'elle. J'en souffre.
Peut-être que je manque de confiance et de courage tout simplement.
L'espiègle


Réponse :
Oui, vous manquez de confiance et de courage. n'oubliez pas que c'est presque toujours quand l'humain est confronté, défié, qu'il devient un vrai héros. L'héroïsme peut être préchauffé mais il n'est lui-même que dans l'ébullition des événements. En vous exposant à être confrontée, défiée, mise à l'épreuve, vous trouverez peut-être tout à coup au fond de vous, face au défi, les ressources nécessaires pour vous dépasser et même pour épater (avec mesure et amour fraternel) les nouveaux venus, parce que surgiront peut-être en vous les effets d'années de foi, de préparation psychiques à ce moment d'héroïsme.
Jésus aurait-il montré son héroïsme face au Sanhédrin, à Ponce Pilate et la croix, s'il ne s'était préparé par des années de prédication prophétique qui, après tout, n'était que mots? L'essentiel est de ne pas dépasser la mesure, mais je vous en crois capable;


18jul09 97C34  
Dans ce blog il y a un étalage des problèmes internes de votre secte et on est tenté de penser que cette franchise démontre que vous n'êtes pas une secte, parce que les sectes ou même l'Eglise Catholique ne font jamais état publiquement de leurs imperfection et difficultés internes.

Vous êtes seulement une secte d'un style particulier. Vous êtes honnêtes, c'est sûr, mais cela ne vous empêche pas d'être une "secte dangereuse". Quand je lis les quelques projets de ce que vous appelez des "tracts d'Appel", je me dis: Ouille ouille ouille, Hip-hop! Attention! Ces gens appellent à une nouvelle "Lutte Finale". La lutte finale pour la guillotine à cons. J'ai remarqué que le mot "lutte" revient régulièrement dans les textes postés dans ce blog.
Vous appelez à la lutte "contre la mal"... Mais c'est quoi, le mal, pour vous?
Je mens, je [...] tout ce qui écarte les jambes, j'adore un bon rinçage [?], j'em... [envoie promener] tous ceux qui font la morale, je me fous complètement que les uns soient exploités par les autres, parce que je suis sûr que ça a toujours été et que ce sera toujours comme ça. Mon père était un "honnête homme" et il a [rendu l'âme] comme un con en se suicidant après avoir plongé au secours d'un gamin pris dans le tourbillon d'un barrage. Les parents du gamin pour le remercier l'ont attaqué devant les tribunaux en disant qu'il était la cause de la noyade du gamin qui, paraît-il, était un champe de natation (improuvable) et avait été empêché de s'en sortir par mon père trop lourd. Qui peut savoir ce qui se passait sous l'eau?! Les juges, eux, savaient apparemment. Ils ont trouvé louche que mon père s'en soit tiré. Mon père croyait tellement à l'honnêteté qu'il n'a plus supporté de vivre après cette injustice. Jetez-vous à l'eau pour sauver un gosse, après ça!
Pour moi les juges ne font pas partie des hommes. Les moralistes comme vous non plus. Je ne connais qu'une vérité: Les vrais hommes profitent des autres et de la vie à fond en attendant d'être tabassé au commissariat par des animaux ou condamné à n'importe quoi de toute façon injuste pat d'autres animaux ou qu'une pute vous foute le sida. Si l'époque est centrée sur la politique, c'est pas parce que les masses populaires le veulent. Au contraire, elles s'en foutent. C'est parce que les moralistes comme vous, ceux qui appellent la "Lutte Finale" pour le fric ou pour la "justice" (gauche ou droite, c'est pareil, je me fous de pour quoi vous voulez lutter) veulent la protection de la guillotine à cons.
Hip-hop


Réponse :
En général, je ne publie pas ce genre de commentaire grossier. Je me suis permis de corriger votre message qui ne manquait pas de... disons... de pittoresque. Je fais une exception pour vous, Hip-hop, parce que l'évocation de la condamnation subie par votre "honnête homme" de père pour avoir volé au secours d'un "gamin pris dans le tourbillon d'un barrage" m'a profondément ému.
Je n'ignore pas du tout que les grandes iniquités portent beaucoup de mes frères humains à ne pas croire au bien et à tomber dans le cynisme, mais pour en arriver là il fallait auparavant qu'ils s'imaginent que la loi et la justice des tribunaux étaient le bien. Cette déception, nous Pèlerins d'Arès ne risquons pas de l'avoir, car, même si nous ne jugeons pas (au sens évangélique, Matthieu 7/1) les juges, qui sont des hommes entraînés par le tourbillon du système comme le gamin que voulait sauver votre père dans le tourbillon d'un barrage, nous n'attendons pas des tribunaux la justice au sens que nous donnons à ce mot.
Ce ne sont pas toujours ceux qui se vautrent dans de grosses turpitudes (je vous soupçonne d'en rajouter un peu quand même pour me faire suffoquer d'indignation en croyant que je n'en ai pas entendu d'autres) qui sont les moins capables de grandes pénitences
Je crois même que l'épreuve qui vous a scandalisé vous permettrait de comprendre La Révélation d'Arès bien mieux que beaucoup que la vie n'a pas assez éprouvés pour qu'ils comprennent vraiment que le mal menace ce monde.
Envoyez-moi une adresse postale, par Email ou par la poste: Frère Michel Potay, BP. 16, 33740 Arès, et je vous adresserai un exemplaire de la nouvelle édition 2009 de La Révélation d'Arès.


19jul09 97C35
J'adhère à l'opinion d'un commentateur [Manassé, 97c02] qui dit que cette entrée 0097 est un "testament spirituel". Ce n'est pourtant en apparence qu'un écrit léger, un écrit de blog ou de carnet de notes, mais vous y exprimez sous couvert d'actualité (le Pèlerinage qui a lieu en ce moment) des idées fondamentales sorties tout droit de La Révélation d'Arès.
En fait, je pense que tous vos écrits sont des testaments spirituels ou plutôt forment un unique et important testament spirituel.

Le grand problème qui travaille le monde est le problème du mal, en 2009 comme en 1809 ou en 1209 ou en 9, quand le prophète Jésus avait 9 ans — Je suis plus à l'aise avec mes pensées depuis que je sais que Jésus n'est qu'un grand homme comme vous le serez, frère Michel, et comme lui à peu près complètement ignoré du monde de votre vivant.
Mais aujourd'hui le monde ne parle pas de mal, mais d'injustice sociale, de faim dans le monde, de sous-développement, d'atteinte aux droits de l'homme, de pollution, etc. Comme si le mot mal n'avait plus de signification unique.
Le grand problème qui travaille le monde est le problème du mal et votre entrée de blog 0097 (avec tout en haut ce que voient les yeux d'une petite fille, Agar, de son grand-père) en fait son sujet central, en réalité, puisque pour vous les PPppèlerins d'Arès, ceux de Feu ardent et ceux de tison tièdes — tisons dans la moelle quand même [Rév d'Arès xxx/20] — poursuivent tous le mal pour l'éradiquer de ce monde ou de leur vie, quel que soit le niveau auquel ils voient le mal, de l'ulcère à l'estomac tout en bas au mensonge politique et économique généralisé tout en haut..
Vous évitez de dire, pour ne pas donner un ton journalistique querelleur à votre belle entrée, que ce mal vous le connaissez très bien: Le système et ses temples autant scientifiques que religieux qui nous fabriquent un monde de plus en plus absurde et qui, mal suprême, nous fabrique aussi des tourments moraux en nous culpabilisant si nous ne suivons pas ses lois de plus en plus stupides parce que trop de lois et trop de traités tuent le bon sens et ce qui fait l'intérêt de la vie, sa variété, son inattendu. La morale de cette société n'est plus qu'une absurde hypocrisie imposée à tous.

La mission des Pèlerins d'Arès pourra-t-elle jamais changer cela? J'en doute. Je pense que le résultat sera mitigé comme sont mitigés les Pèlerins d'Arès et les pèlerins d'Arès, les grands P et les petits p.
Jean-Michel


Réponse :
Votre commentaire devrait me réjouir et, en fait, il m'inquiète un peu par son insuffisance.
Oui, ce monde est devenu absurde. Oui, son problème est le mal. Vous parlez du mal sous divers aspects, tous vrais, mais insuffisants.

Insuffisants, parce qu'il y a ce plus grand mal encore, que vous oubliez d'évoquer : L'homme a perdu l'amour du prochain, ne sait plus s'identifier à son prochain, ne connaît plus le partage intériorisé des maux ou des joies de l'autre.
On parle avec compassion de la faim qui tourmente les autres, en Éthiopie, au Soudan, par exemple, mais on ne partage plus cette faim au dedans de soi. La faim reste la faim lointaine de l'autre comme la cancer est celui qui ronge l'autre, ce n'est plus ma faim (de justice, de bonheur, de bien-être pour l'autre car si l'autre n'est pas heureux comment puis-je l'être?), ce n'est plus mon cancer virtuel et douloureux réellement ressenti parce que ce qui est insupportable à mon prochain ne peut que m'être insupportable à moi, si j'aime vraiment mon prochain. Inversement, comment me réjouirais-je du bonheur de mon prochain, si je ne le partage pas en moi? Les compliments et félicitations que je lui adresse ne sont que formalités. C'est pourquoi il n'y a pas de réelle recherche du bonheur dans les projets religieux ou politiques du monde.
Ce qu'il y a de plus terrible dans ce monde moderne c'est l'absence d'amour, l'absence d'identification à l'autre. Comme la prière est identification de la créature avec son Créateur, sa soudure au Créateur: Prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (Rév d'Arès 35/6), aimer au sens évangélique, c'est la soudure avec l'humain. Sans soudure, on ne connaît plus que des relations contractuelles et/ou légales.
L'humanité a poussé son système au pire ou, disons plutôt, au stade juste avant le pire — juste avant le péché des péché (Rév d'Arès 38/2) — le pire stade que le système ait jamais eu jusqu'à présent: le rationalisme décrété et décrétant en tout pour tous. De ce fait, l'humanité présente se trouve les mains vides face au mal. C'est pourquoi elle n'ose plus parler du mal en soi, mais parle "d'injustice sociale, de faim dans le monde, de sous-développement, d'atteinte aux droits de l'homme, de pollution" et j'ajoute: de délinquance, de non-régularisation, etc., parce qu'il lui paraît (à tort) possible de pallier définitivement par des mesures concrètes, des lois appliquées, des techniques nouvelles, à la régularisation de tout.
Le mot mal n'est plus utilisé ; le système en le taisant fait penser que ce n'est plus qu'un terme archaïque, voire même de sorcellerie ou de superstition.
À la base: la crise de l'homme! Autrement dit, l'homme perd son humanité parce que les décideurs du système en sont arrivés à la conclusion qu'il est "moderne" et vraiment "social" de refaçonner l'humain en un robot obéissant à des règles et des lois, mais non plus à l'amour et à la recherche du bien.
Vous parliez de mal, dont le monde n'a plus notion et c'est vrai, mais c'est la même chose pour le bien.
Avant, il n'y a pas si longtemps, on pouvait dire que si le bien avait disparu, c'était la faute à Mussolini, Hilter, Staline ou au capitalisme avide, aux multinationales, etc. Mais nous voyons bien aujourd'hui que ces serpents-là ont disparu ou vont disparaître, transformés en autre chose, en araignées, en scorpions? Bref, leur venin est toujours là. Pourquoi? Parce qu'il circule dans notre sang. Mussolini, Hitler, Staline, le capitalisme avide et les multinationales, c'est nous. L'humanité est solidaire de ses calamités comme de ses bienfaits, de ses erreurs, perversions et horreurs comme de ses traits de génie, magnanimités et vertus. C'est bien pourquoi il nous faut faire pénitence de nos propres péchés par la recherche du bien, mais aussi, par là, des péchés des autres qui sont aussi les nôtres.
L'impuissance devant le mal vient de la disparition des valeurs de pénitence... un mot devenu totalement ridicule, signe de refoulement bigot, aux oreilles d'une humanité conditionnée par le parler et les tours de pensée politico-médiatiques qui ont totalement appauvri l'intelligence, au point qu'elle n'est plus qu'un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5). Réhabiliter ce mot, pénitence, dans le sens que lui donne La Révélation d'Arès est une de ces choses qui rendent notre mission aussi difficile que nécessaire.
Pénitence... oui, tout est là, mais c'est maintenant tellement loin de la conscience de l'humain lambda, c'est loin même chez nous, censés être pénitents ! Hier soir au Pèlerinage, dans l'exèdre de la Maison de la Ste-Parole, dans un conciliabule à voix basse avec une sœur, je rappelais à celle-ci la mission de Jean Baptiste qui, déjà, il y a deux mille ans, appelait: "Faites pénitence..." (Matthieu 3/2) et "Produisez (en vous et dans le monde) les fruits de la pénitence..." (Luc 3/8), et cette sœur eut ces mots de surprise: "Ah bon? C'est ce que disait Jean-Baptiste?" Et, quasiment stupéfié en dedans de moi, je me dis que cette sœur n'avait pas dû souvent ouvrir la Bible et s'intéresser à la vie de ce Jésus dont elle venait à Arès célébrer les apparitions. Puis, l'instant suivant, je me dis que, cependant, cette sœur avait assisté de fin 1995 à début 1997 à mon enseignement à l'Espace des Peupliers à Paris... Je ressentis au fond de moi la triste contrition de celui qui n'a pas été entendu ou qui n'a pas su se faire entendre et qui, peut-être, a échoué dans sa mission. Je me dis que cette sœur après quelque vingt ans (un peu moins peut-être) passés parmi nous n'était encore qu'un pèlerin d'Arès avec petit p, car comment une personne si peu curieuse de la Parole peut-elle être moissonneur, c.-à-d. apôtre? Et je me dis simultanément que je manquais d'espérance et qu'elle pourrait peut-être susciter des pénitents mieux que je ne le fais moi-même, bien que je sache et qu'elle ignore ce que prêcha Jean Baptiste.

Tout m'appelle donc à la plus extrême humilité. Ici, j'en viens à craindre que cette humanité ne découvre pas de sitôt les sens de mots comme mal ou pénitence, parce qu'elle a totalement perdu l'humilité justement, l'humilité qui est source de lucidité.
L'état de surdité et d'arrogance du monde est un triste constat, nul doute.
Il n'empêche que notre mission doit toujours partir de l'idée qu'en parlant spirituellement à un homme on en tire des réactions spirituelles. Idée totalement illusoire aux yeux du monde, parce que l'expérience semble bien démontrer que cette idée est fausse. Eh bien, l'expérience est une des faces du mal dans le monde, car ce n'est pas parce que 999 individus ne réagissent pas à notre discours spirituel sur 1.000 individus approchés que la vie spirituelle n'a jamais existé et n'existera jamais. Ce n'est pas parce qu'il y a des déliquants détenus dans nos prison surpeuplées que ces prisonniers ne sont pas fondamentalement des êtres bons et libres au dedans d'eux, des êtres fondamentalement faits pour le bien et la liberté. C'est la liberté la vérité de fond, mais non la prison qui n'est que vérité transitoire. C'est le bien la vérité de fond, mais non la délinquance condamnée par un tribunal qui n'est que vérité transitoire..
Si notre mission perd tout espoir de changer le monde, parce qu'elle déambule entre les tombes d'un immense, mondial cimetière spirituel, elle perd notion d'une vérité fondamentale, à savoir que, ainsi que je l'ai déjà dit et écrit maintes fois, les moissonneurs sont des ressusciteurs. C'est un des aspects de notre image et ressemblance du Créateur.
Le mal dans sa forme la plus spécifique du modernisme vient globalement du remplacement de l'homme naturel, qui est inévitablement spirituel, par l'homme abstrait, l'homme réduit par la puissance d'abstraction du rationalisme qui s'imagine être concrétion, puissance concrète, et qui n'est qu'intellectualisme au sens le plus fabriqué, le plus déshumanisé du mot. De là le triomphe écrasant de la bureaucratie dans le monde, en France particulièrement. De là l'antibureaucratie qu'est l'assemblée des Pèlerins d'Arès en dépit des défauts qu'elle a sans aucun doute dans cette génération.


19jul09 97C36
Je ne m'intéresse pas à La Révélation d'Arès, que j'ai lue, mais qui est pour moi un monument d'inanités [= futilités, propos vides]. Je vous crois honnête et je me demande ce qui a bien pu vous arriver, que vous avez interprété comme surnaturel, qui vous a fait écrire et éditer ce livre; Je me demande pourquoi des philologues [= spécialistes des textes en tant que contenus socio-culturels] ne se sont pas encore intéressés à La Révélation d'Arès qui me paraît un apport précieux pour expliquer l'apparition de la Bible ou du Coran, qui sont de même nature.
Par contre, je m'intéresse à vos écrits. Je me suis procuré des copies de certaines de vos publications ("Le Pèlerin d'Arès" notamment) et j'ai lu votre site michelpotay.info et surtout je suis votre blog quand j'en ai le temps. Les vacances sont un moment propice pour ça. Nous vivons dans un monde gâté par la superficialité et par le recherche des valeurs commerciales, qui se prive au moment où il en aurait le plus besoin d'une réflexion en profondeur comme la vôtre.
Votre blog pose cette question: "Nous pouvons retrouver l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27), mais le voulons-nous?" en faisant référence à un Créateur, auquel vous croyez et auquel je ne crois pas, alors qu'en profondeur votre pensée est simplement: "Nous pouvons êtres bons et heureux, mais le voulons-nous?"
Pour moi, c'est cette pensée simple, mais bien développée dans vos écrits.
Les Pèlerins d'Arès forment-ils la race ou la culture qui permettra la mise en application de ce projet simple?
Vous présentez le projet de bonté universelle d'une façon qui, bien examinée et en oubliant le "spirituel", donne une rationalité réalisable comme réponse à l'effondrement prévisible, qui s'annonce, de l'ère politique, et qui fait de vous l'ennemi n°1 de la politique bien plus que l'ennemi n°1 de la religion. La religion peut s'adapter à votre philosophie, mais la politique ne le peut pas, parce qu'elle ne survit que par la complication, la rivalité, l'opposition. Sans adversaire dont elle doit protéger le peuple, donc sans mal et sans guerre soigneusement entretenus, la politique n'existe pas. Vous l'avez dit bien des fois.

Mais, dans une perspective concrète et réaliste, comment voyez-vous la réalisation pratique de votre projet de bonté?
H.V.


Réponse :
Vous posez deux questions. L'une concerne les Pèlerins d'Arès: Forment-ils la race ou la culture qui permettra la mise en application de ce projet simple [de la bonté]? L'autre concerne la réalisation pratique de ce projet, comment je le vois.
Je vous dis tout de suite que si vous "oubliez le spirituel", il n'y a pas de réalisation possible. C'est comme vouloir puiser à un puits (b'hêr) sans Eau (xxvi/7). Or, vous avez bien raison de parler d'un effondrement prévisible du système actuel, effondrement d'ailleurs annoncé dans le verset qui suit celui que je viens de citer: L'or pourrit, le feu s'étient, etc. (xxvi/8-11).
Parler des Pèlerins d'Arès comme étant la race (Rév d'Arès xii/5) qui remplacera les races et comme l'anticulture qui remplacera les cultures? Je ne suis pas sûr que nous parlions des même choses, puisque La Révélation d'Arès ne vous "intéresse pas". Où est le terrain commun pour nous comprendre l'un l'autre?
Acceptez La Révélation d'Arès au moins comme postulat! Pour cela, relisez-la attentivement.
Ne vous "demandez pas ce qui a bien pu m'arriver" à Arès. C'est très simple et écrit noir sur blanc: J'ai vu et entendu Jésus en 1974 et j'ai en 1977 entendu le Créateur et vu les manifestations de sa puissance qui l'accompagnent quand il s'exprime à l'homme sur terre.
Pourquoi accordez-vous du crédit à ma "philosophie" mais pas à mon témoignage? Qu'est-ce qui vous bouche la vue à ce point?
Parler de race au sens que vous donnez probablement à ce mot, alors que La Révélation d'Arès fait de ce mot l'antithèse de ce que vous voyez en lui, est difficile de la part du témoin que je suis qui s'est rendu libre (Rév d'Arès 10/10) des préjugés racistes. Disons, concernant les Pèlerins d'Arès, qu'ils m'apparaissent comme les hommes de bien qui apporteront leur contribution la plus spécifique, la contribution du "spirituel" que vous voudriez "oublier", au patrimoine de bonté quand l'humanité l'aura hérité de tous les hommes de bien, Pèlerins d'Arès ou non, petit reste ou reste.

Je suis plutôt triste de vous voir n'attendre des Pèlerins d'Arès que ce que les historiens rationalistes disent attendre du christianisme: des progrès moraux, le sens de la charité, etc., en "oubliant" comme vous "l'oubliez" que le christianisme — dont les Pèlerins d'Arès se réclament dans sa forme pure, non ecclésiastique et non théologique — a puisé son amour du prochain dans sa foi, sa confiance que le Tout Autre existe et que l'homme en vient et y retournera.


19jul09 97C37  
Si les hommes avaient  la conscience du mal planétaire à son vrai niveau, une conscience qui les insupporte et les pousse à en faire cesser les causes, ils auraient tôt fait de changer le cours de l’Histoire. Mais voila, le mal et sa conscience chez la grande majorité de nos frères humains, c’est comme le boulet du forçat qui lui rappelle son entrave lorsqu’il tire trop fort dessus, sinon il finit par l’oublier parce qu’il est devenu un autre membre de sa personne. Il a intégré la douleur et sa présence à sa conscience comme l’amputé a encore des douleurs à son membre fantôme, parce que sa représentation est toujours active dans sa tête. Tout forçat, où qu’il se trouve, a la possibilité de limer ses chaînes s’il le désir vraiment.
Mais nous sommes devenus de vieux forçats, presque trop vieux pour vouloir la libération du mal. La libération nous fait peur et nous ne savons plus quoi en faire. Au lieu de cela nous préférons rester à l’abri derrière les murs de nos prisons,  tout en sécrétant toutes sortes d’endorphines: le foot, les vacances au club Machinchose, le sexe frénétique, la console de jeux, le loto, l’idolâtrie Mickael Jackson, les bolides, le dernier George Lucas, les pétards, le crédit revolving, le jardin potager au pied de la barre HLM, etc. bref, ce que La Révélation d’Arès appelle la vallée grasse (26/4).
Si les vieux forçats que nous sommes ont parfois quelques éclairs de conscience du mal qui les ronge et des dérivatifs illusoires, en revanche, nous prenons rarement conscience du mal que représentent tous les pouvoirs de la planète. Il n’y a qu’à lire certaines réactions sur l’entrée 94 de ce blog, lorsque le frère Michel l’évoque. En quoi ces pouvoirs font alliance avec le mal? C’est parce qu’ils usent de toutes les ruses et séductions pour que hommes restent dans la vallée grasse. Quant à ceux qui veulent nous conduire sur les Hauteurs Saintes, les religions et autres philosophies, elles imposent de le faire avec leurs boulets de sorte que les hommes meurent d’épuisement avant de Les atteindre. Laquelle d’entre elles ne prône pas l’exclusivité du salut, où l’obligation de passer par elle et ses idées reçues? Seul Dieu, dans son infini clairvoyance, a pu voir cela, et le dénoncer à Arès. C’est pourquoi les pèlerins d’Arès ne forment pas une religion ni même une philosophie, mais un mouvement ascensionnel.
Alors qu’importe d’être Pèlerin d’Arès où pèlerin d’Arès, l’important est de faire l’ascension vers les Hauteurs Saintes, d’entraîner tous ceux que l’on peut, que ce soit avec le groupe du frère Michel ou avec un autre groupe. Voyageons léger mes frères! En Haut aucun pouvoir ne règne, pas même celui de Dieu. Seuls Son Amour et Sa Lumière illuminent tout sans cesse!
Francis N.


Réponse :
Vous dites: "Qu’importe d’être Pèlerin d’Arès (grand P) où pèlerin d’Arès (petit p), l’important est de faire l’ascension vers les Hauteurs Saintes, d’entraîner tous ceux que l’on peut..."
Je crains que vous n'ayez pas très bien compris que nos frères et sœurs pèlerins d'Arès (petit p) sont ceux qui, justement et pour la plupart, n'entraînent pas avec eux tout ce qu'ils peuvent et qui, donc ne font pas l'ascension vers les Hauteurs Saintes (qui va de pair avec l'entraînement vers les Hauteurs), parce qu'ils viennent surtout au Pèlerinage pour des raisons personnelles, ou en suivant des interprétations (conditionnelles, ésotériques, kabbalistiques, supertitieuses, etc.) et des applications de la Parole d'Arès qui leur sont propres et qui ignorent la parole de Mikal (i/12), ou pour des raisons carrément autres que celles de La Révélation d'Arès.
Comme le dit l'entrée 0097, tout pèlerin est admis sous condition de respect du lieu et de sa signification, même s'il ne partage pas celle-ci, et quelles que soient ses convictions et intentions intimes.


20jul09 97C38
Être pénitents, moissonneurs et inconditionnels du prophète que le Créateur nous donne, pour que le monde change (Rév d'Arès 28/7). Telle est la caractéristique de la famille d’affinité appelée du gentil quolibet de béni-oui-oui.

Revenons sur le passé:
Quand un jour Mikal ont dit: "Moissonnons!", certains ont dit: "Non." C'était clair. Ou bien ils intégraient le reste, ou bien le plus souvent ils s’éloignaient.
Quand Mikal a dit: "Soyons vraiment des pénitents!" Certains ont buté douloureusement sur la première marche: l’humilité, et souvent ont renoncé, poursuivant la mission mais sans changer... ni s’éloigner.
Quand le prophète a dit: "N'’oubliez pas que ma parole est Sa Parole!" (Rév d'Arès i/12)", certains contestataires, pas formatés pour saisir cette nouveauté étrange qu’est l’autorité (le charisme) prophétique, ont pensé: "Impossible! Vraiment cet homme me pose problème." Il existe une catégorie particulière de pèlerins qui veulent sincèrement le changement du monde, le Jour de Dieu, la moisson, mais… qui ne peuvent se situer vis-à-vis du prophète, lequel échappe à leur entendement, parce que leur rapport au pouvoir est tellement dur, leur amertume face à ce monde malade tellement vive, l’idée du pouvoir de l’homme sur l’homme leur est tellement insupportable, qu’ils n’arrivent pas à concevoir l’autorité prophétique comme un "non-pouvoir". C’est un problème de l’abusé devenu tellement prudent (Rév d'Arès 28/5) que sa boussole spirituelle ne tient pas le cap.
Que les frères et sœurs, dont je cite les cas, ne pensent pas que je les juge ou que j’ironise. Ils peuvent être des hommes de bien formidables. Le témoignage de François D. (97c26) est particulièrement édifiant et m’a ému. Je vois qui est ce frère et je le connais mieux en quelques lignes qu’en moultes années de relative proximité géographique, je dirais même que je le comprends enfin !

Les béni-oui-oui, c’est une famille douloureuse, les bras bleuis des coups reçus, car c’est celle qui fait vraiment peur au système. Et, en plus, elle vit douloureusement nos difficultés d’évolution, les critiques si fréquentes dont l’assemblée fait l’objet, l’isolement du prophète, les retards et difficultés dont elle se sent plus responsable que quiconque, dont elle serait prête à s’accuser totalement.
Cela me fait penser à "l’élan vers le prophète" (Le Pèlerin d’Arès 1989, "Conscience collective et prophète"). À l’époque déjà, dans l’assemblée, s’était dessinée cette communauté mal définie des "béni-oui-non", pèlerins d'Arès (petit p), disant que se poser la question du prophète et de sa place: "Un prophète, pourquoi et pour faire quoi ?" était "intellectuel", que "l’élan vers le prophète" était une simple image, etc. C’est leur droit, bien sûr, mais sur cet état d’esprit a buté la naissance de l’assemblée, car la famille mal définie des béni-oui-oui pensant  que le prophète souhaitait une grande cohésion, une grande unité dans cette assemblée, imaginait qu’il y aurait une évolution rapide par la pénitence vers une seule sensibilité, la sensibilité des "béni-oui-oui". Et en fait pas du tout ! Vingt ans après c’est à peu près toujours pareil. Vous le dites plus clairement que jamais: Il y a bel et bien une famille d’affinité de béni-oui-oui.

Ouf ! c’est rassurant ; c’est réaliste, même si ça pose beaucoup de questions, c’est un saut déterminant  pour l’avancée de notre mission. Certainement vous l’avez déjà maintes fois dit, mais là j'ai l'impression de comprendre enfin.

Alors, que ceux qui disent trois fois oui se reconnaissent mutuellement autour d'un juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2) qui les aide, pour que s’épanouisse enfin la modeste, cabossée, mais pourtant déterminante famille des bénis-oui-oui !
Yes we can !

Olivier


20jul09 97C39
J'ai mieux compris à travers vos réponses notamment 97C37 ce que vous entendez par PA (p ou P). Merci.
Vous dites "Comme le dit l'entrée 0097, tout pèlerin est admis sous condition de respect du lieu et de sa signification, même s'il ne partage pas celle-ci, et quelles que soient ses convictions et intentions intimes." Même quelqu'un du reste, ne s'estimant pas Pèlerin d'Arès mais croyant en La Révélation d'Arès, peut venir à Arès ? Il ne sera pas rejeté ? En êtes-vous sûr ? Je n'appartiens à aucune assemblée, je parle de la RA autour de moi.
Charlellly


Réponse :
Vous me demandez si "Tout pèlerin est admis sous condition de respect du lieu et de sa signification, même s'il ne partage pas celle-ci, et quelles que soient ses convictions et intentions intimes. Même quelqu'un du reste, ne s'estimant pas Pèlerin d'Arès mais croyant en La Révélation d'Arès, peut venir à Arès? Il ne sera pas rejeté? En êtes-vous sûr?"
J'en suis absolument sûr. Cela a toujours été, depuis 34 ans qu'existe le Pèlerinage.
Ces consignes sont rigoureusement respectées au "portail" assuré actuellement par notre sœur Ghylaine de Paris et une petite équipe d'accueil — laquelle change chaque jour —, cela est expressément dit dans diverses informations sur le Pèlerinage, notamment dans les entrées de ce blog #0031 du 21 juin 2006 et #0062 du 25 juin 2007 (que je vous recommande de lire attentivement), où il est écrit:

"[...] Mais aussi n'importe qui d'autre, même incroyant, pourvu qu'il ne vienne pas en curieux et donne un sens à sa visite s'il déclare son respect du saint lieu d'Arès, de La Révélation d'Arès, de la Bible et du Coran, et s'il admet que l'amour du prochain et le pardon des offenses sont les clés du bonheur [...]"

Ce "portail" forme évidemment un filtre à l'entrée, que les susceptibles estiment discrimanatoire avant même d'en vérifier le bon esprit. J'ai dû créer ce "portail" par nécessité pour épargner à notre saint lieu les visites de journalistes et d'agents d'associations "antisecte" très malintentionnés, mais surtout de perturbateurs et même de profanateurs venus par la passé faire du scandale à grands cris dans la salle des Théophanies ou se livrer à des actes de vandalisme en croyant effectuer ainsi une œuvre purificatoire.
Tous les ans nous avons les visites de Catholiques, Protestants, Juifs, Musulmans, Humanistes ou autres, certes en petit nombre, qui ne répondent pas oui aux deux premières questions posées, mais qui répondent oui à la troisième: Celle concernant le respect des lieux. Ils sont acceptés sur ce saint lieu pourvu qu'ils le respectent et respectent les convictions de tous les pèlerins présents.


20jul09 97C40  
Je vous envoie ce poême pour votre anniversaire, car j'ai cru comprendre que vous aimez les poêmes.

Celui-ci est bien modeste, mais je vous l'envoie avec mon cœur.
Dans un monde ou les petits et les faibles sont de tout temps méprisés, il faut sans cesse rappeler ce qui a vraiment de la valeur aux yeux de Dieu.
Je suis faible et petite, je l'avoue, pour autant mes efforts pour lutter contre ces faiblesses et petitesses seront-ils jugés insuffisants le jour ou j'aurai passé le seuil de la mort ? Qui peut le dire ? Vous dites que les "petits pélerins d'arès" (je ne sais plus comment vous les appelez) participent aussi au changement du monde, malgré qu'ils n'aient pas une vision aussi globale que d'autres du message arésien.
Merci, frère Michel, de toujours rendre justice aux efforts des plus humbles.

Si tu souhaîtes être quelqu'un,
Pas besoin d'passer à TF1,
Sois toi-même,
N'ai peur de personne
Et pourtant "tu ne jugeras point",
N'aimes pas trop les records,
Préfères leur les beaux accords,
Plutôt qu'à vouloir être un champion,
Va cueillir quelques champignons,
Quand tu sens en toi la colère,
Va respirer un peu l'air,
Au moment d'écraser l'adversaire;
Cherche à en faire un frère,
Et si tu veux vraiment être le meilleur,
Embellis chaque jour un peu plus tes pensées, ton action et ton coeur.

Françoise L.


21jul09 97C41
À propos des Pèlerins d'Arès avec un grand P et avec un petit p, quelle que soit l'altitude que l'on atteint, on n'est jamais à l'abri d'un looping raté ou d'une voile de parachute qui part en torche.
À une époque antérieure, on a essayé de classifier les pèlerins d'Arès ainsi:
— Alors, tu te situes où, dans le "petit reste" ou dans le "reste" ?
— Non, je me situe dans le grand vent de la vie.
Comme disait Zarathoustra (Sarsouchtratame, Rév d'Arès, xviii/3) :
"Va là-haut où souffle un vent rude et fort, ta destinée n'est pas d'être un chasse-mouche !"
 
Personnellement, et à la réflexion, j'aurais préféré que les choses soient présentées autrement : un peu à la façon d'un Aimé Jacquet, ex-entraineur de l'équipe de France [de football], qui poserait la question: "Qui jouera, pour l'anné spirituelle 2009-2010, dans la sélection de
l'équipe A (altitude 25.000 mètres sans oxygène),
l'équipe B (12.000 M en montgolfière),
l'équipe C (3000 M en parachute)
et les autres (les "divers"), en entraînement au sol?"
Le mot "divers" n'étant pas des plus heureux, sachant que derrière un "divers" peut toujours se cacher un grand humble ou un petit "socrate" du coin, qui lui, fût loin d'être un "divers".
Car dans son amour et sa simplicité, le Père n'a fait personne officier de sa Maison (Rév d'Arès 21/8).
Toutefois, il est notable que la première génération des pèlerins d'Arès (à la différence de l'expérience d'Auroville, par exemple) aura manqué de créativité. Cela est un fait historique.
Question difficile, car comment libérer la créativité sans pour autant sortir d'un cadre, par exemple, celui spécifique du spirituel et/ou d'une direction de certitude ?
Il est aussi paradoxal de constater que maintenant que Dieu a Sa Maison (Maison de la Sainte Parole à Arès), ce sont les frères-pèlerins qui, pour nombre d'entre eux, se retrouvent sans toit, à part la cime des pins, qui offrent l'avantage d'entrevoir par temps clair, les centaines de milliers d'étoiles au-dessus de leurs têtes.
Car la foi (des gens) d'Arès, est-ce autre chose que de souhaiter avoir une belle maison au bord du bassin ?
Cette année, pour la première fois depuis près de vingt pélerinages d'été, peut-être suis-je devenu un pèlerin "sauvage" du Grand Crohot [pinèdes et plages sur l'océan à 10 Km d'Arès] plutôt qu'un pèlerin d'Arès ? — "sauvage" avec un petit s car avec un grand S, cela pourrait devenir problématique.
D'ailleurs, je formule le souhait d'un rassemblement annuel: "Grand Crohot Océan, plage de l'espérance et de la liberté" du 21 juin au 15 août, "au nom de l'humain!" qu'il est urgent de remettre au premier plan dans nos sociétés occidentales, Peut-être la première des crises. Une expérience concrète à vivre (et à accompagner dans le temps), avec un accès totalement libre, notamment pour les jeunes (population sinistrée, mes "bisounours" à moi), et autres "jeunes d'esprit" de France et d'Europe.
Grand Crohot Ocean
Avec Johan de Belgique, nous nous sommes mis d'accord, un soir, non seulement pour oser rêver à l'avenir auquel on aspire (vraiment), mais aussi pour oser l'affirmer publiquement, car s'il n'y a rien à attendre des politiques.
Qui proposera? Voilà, c'est fait.
Car je crois que nous n'avons pas fini de tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie :
Non pas un homme montre la Voie,
non pas un autre homme trouve la Vie,
mais beaucoup d'hommes se succédant au tombeau montreront la Voie,
une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie,
parce que le Père ne donne plus la Vie;
Il L'a donnée une fois, l'Oasis (Éden) (Rév d'Arès 24/3)
 
Comme je dis souvent aux jeunes, en ce moment :
Avec la crise, on fera plus... avec moins !

Guy P.  <guy.pracher@orange.fr>


Réponse :
J'ignore si le "camping sauvage avec un petit s" est possible à l'inverse du camping "Sauvage avec un grand S, qui pourrait devenir problématique" — J'ignore tout de la nuance que vous faites ici entre s et S.
Mais, si ce "camping sauvage petit s" est possible, j'imagine que vous souhaitez créer une association dans ce but.
Quoiqu'il s'agisse d'un projet d'association sans rapport (sauf la coïncidence du calendrier: 21 juin-15 août) avec la cadre spirituel du Pèlerinage d'Arès, je publie l'image et l'adresse Email que vous m'adressez pour le cas ou des lecteurs du blog souhaitent vous aider à cette création.
Il doit y avoir quelque vingt ans que je ne mets plus les pieds au Grand Crohot où nous amenions nos filles quelquefois en été, mais à l'époque la gendarmerie patrouillait régulièrement les pinèdes domaniales le long des plages pour en chasser les campeurs sauvages après que quelques incendie de forêt eurent été provoqués par ceux-ci, disait-on. Peut-être la situation a-t-elle changé aujourd'hui et certaines aires de pins ont-elles été aménagées pour le camping libre?


21jul09 97C42
Le commentaire de Laurent C (97c10) dit :
 "...Non que je ne vive pas la Parole arésienne — écrits du prophète inclus —, mais pour tout un faisceau de raisons, qui sont les miennes et celles que la vie m'a présentées, mais qui peuvent varier pour d'autres.
Parmi ces raisons, la plus basique est le fait de ne pas pratiquer la prière quotidienne, ni aucun rite d'aucune sorte. J'ai essayé, je me suis forcé longuement ; j'ai arrêté..."
Cela me fait souvenir de mes premiers temps de prière.
Ça fait 3 ou 4 ans environ, j'ai commencé à m'imposer la prière: Père de l'Univers, trois fois le jours, une fois la nuit (12/4).
C'était complétement nouveau et pas naturel pour moi, pendant longtemps je vivais la prière, la plupart du temps, avec difficultés. Ça m'arrivait souvent de penser à autre chose en la récitant et ça me fatiguait.
Maintenant j'intègre à ma prière, quand je peux, des passages de la Bible, du Coran, de La Révélation d'Arès. Ça n'est plus une récitation, j'écoute, je réfléchis à ce que je dis, je suis plus concentré ; c'est devenu agréable.
Je me souvient aussi de la première fois que je suis allé au Pélerinage d'Arès, il y a deux ans, je m'attendais qu'on me dise de faire comme ceci ou de dire cela, mais on m'a juste guidé pour l'entrée dans la pièce ou Dieu est apparu, et puis on m'a laissé à moi-même.
Xavier H.     


Réponse :
Votre commentaire dit seulement: "...et puis on m'a laissé seul," sans dire comment vous avez ressenti cette solitude. Comme une liberté bienvenue ou comme un désarroi inattendu, non souhaité?
Les deux situations se présentent chez les pèlerins nouveaux, selon les confidences qu'ils m'ont faites, et je pense que, l'année prochaine, je demanderai aux frères et sœurs d'accueil de dire deux ou trois mots sur cette liberté pour éviter le désarroi ou pour qu'il ne soit pas, à tout le moins, aussi inattendu.
Le Créateur par La Révélation d'Arès ne donne pas de directives précises concernant la prière sauf deux:

La récitation de Père de l'Univers, prière des pécheurs (12/4) — pécheurs nous le sommes tous —

et la recommandation: Prononcer ma Parole pour L'accomplir (dans la vie en général), voilà la vraie piété (30/11).
Cette dernière indication est si simple, mais si fondamentale, que nombreux sont les pèlerins d'Arès nouveaux qui, n'ayant pas pu poser de questions à une mission locale, sont en plein désarroi.

La liberté, et singulièrement la liberté de prier, n'est en effet pas facile à assumer dans un monde qui a tout prévu pour nous et qui nous ordonne en toutes choses par la tradition, la culture, les mœurs, etc.

Pour cette raison je propose à ceux qui ne savent pas que faire suivent, quant aux formes, ma prière personnelle qui est indiquée dans les petites brochures sur le Pèlerinage édités depuis 1979.
La solitude dans laquelle est laissé le nouveau pèlerin dans la salle des Théophanies lui découvre une solitude plus essentielle que ce qu'on appelle normalement solitude dans la vie courante. Elle exclut l'isolement complaisant de l'individualisme et elle ignore en même temps la recherche de ce qui se fait ailleurs. On n'est là ni en dedans de soi ni en dehors de soi, on est dans un état d'identification au Créateur venu parler là, parce qu'on est son image et ressemblance (Genèse 1/27).
Celui ou celle qui se trouve face au lieu où le Père est descendu parler aux hommes en 1977 ne devrait donc avoir pour premier réflexe que celui-ci: Lire Le Livre ou lire dans Le Livre (deuxième partie de La Révélation d'Arès) puisque c'est sur ce lieu même que Le Livre a été dicté au témoin. Donc, au moins, on revit à travers Le Livre ce que le témoin a vécu sur le lieu même. Or, bizarrement, ce n'est que très rarement, je dirais même, c'est quasiment jamais, que le nouveau pèlerin à ce réflexe. Comme quoi, il ne sait pas en fait pourquoi il est là, puisque c'est dans Le Livre que le Pèlerinage est institué: Appelle les frères et les frères... (Rév d'Arès xLi/1-13).
Bien sûr, Le Livre n'est en somme qu'une introduction, introduction par la fin, à toute la Parole et il faudra que le pèlerin, s'il prend le sentier qu'empreinte le petit reste, lise aussi L'Évangile Donné à Arès, le Coran, la Bible.
Bien sûr aussi, la prière sur le saint lieu d'Arès a une autre nature essentielle: l'infinitude.
Infinitude, parce qu'on ne vient pas à Arès prier d'une certaine façon le temps de son séjour au Pèlerinage, mais la prière qu'on s'apprend à faire ou qu'on se réapprend à faire là n'est qu'un fragment de la prière qu'on prononce ou prononcera toute sa vie. La prière a la nature de l'infini et à Arès on n'en voit, en somme, que le côté le plus facile, puisqu'on vient là pour prier spécifiquement, alors que dans la vie courante la prière paraît plus insolite, moins adaptée, plus vite oubliée ou négligée, donc. La nature infinie ou l'infinitude de la prière signifie que le Pèlerin d'Arès, dès lors qu'il est Pèlerin d'Arès, est incapable d'y mettre fin, fait de la prière jusqu'à son dernier souffle un lieu de Mémoire sans fin — Mémoire de ce qu'il accomplit et qui demande toute une vie et même plus —, un lieu de travail à la pénitence personnelle et au Champ de Dieu (moisson) dont l'inachèvement dans une seule vie impose à celui ou celle qui prie de se dire: Je dois aussi transmettre. Ce qui explique que le Pèlerinage est aussi une pépinière de moissonneurs, d'apôtres.

L'infini de la prière, laquelle atteint son paroxysme au Pèlerinage, que ce Pèlerinage se fasse à Arès où ailleurs, du 21 juin au 15 août ou n'importe quand, notamment chez soi pour ceux qui ne peuvent pas venir à Arès, l'infini de la prière, c'est l'infini de l'âme du pénitent.
En dehors de cela, la prière n'est rien... dison plutôt qu'elle n'est pas grand chose: des mots, une glorification, une supplication, bref, une prière religieuse, pour respectable qu'elle soit. Alors, le mieux, quand le frère ou la sœur d'accueil à l'entrée de la salle vous a accompagné devant le cadre de bois qui marque le lieu où parla le Créateur, le Père, en 1977, si vous n'avez pas encore notion du vrai rapport de la prière à la Parole, c'est de vous asseoir sur un siège ou en tailleur et de ne rien dire sinon quelque chose comme : "ô mon Créateur, venu là me parler, je ne sais pas très bien quoi faire et quoi dire ici, mais je sais que Toi, Tu l'a fait et Tu l'as dit. Alors, en attendant que j'apprenne ce que Tu es venu m'enseigner, laisse-moi jouir de ce moment privilégié où je suis ici. Que me joie d'être ici soit le commencement de ma prise de conscience, que je croyais avoir commencée et qui, je m'en aperçois par ma gaucherie, demande quelque chose d'autre pour vraiment commencer, pour vraiment commencer à me reconstruire, à me recréer moi-même.."


21jul09 97C43  
Je voulais vous dire combien j’apprécie votre réponse au commentaire 97C35.
Vous nous faites ressentir de façon extraordinaire à quel point il est important d’aimer son prochain. J’ai relu ce texte plusieurs fois car je le trouve d’une portée fondamentale. Il nous montre aussi le premier pilier de la pénitence, si je puis m’exprimer ainsi, l’humilité qui manque tant aux hommes aujourd’hui sans quoi le changement ni l’amour ne peuvent vraiment exister.
Denis K.


Réponse :
Ce thème de l'amour du prochain, je l'ai pourtant développé sans cesse et sur tous les tons depuis 1974.
Et vous semblez le découvrir "de façon extraordinaire" cet été dans ce blog, un peu comme si c'était la première fois.
Comme quoi, le Créateur a bien eu raison de me dire: Ne te lasse pas de lui parler (au Peuple de Dieu) (Rév d'Arès 26/15).
Dans un récent dialogue entre frères, l'un d'eux disait en substance et sur le ton lassé de l'homme qui entend pour la centième fois la même chose: "Le frère Michel a déjà dit ceci, cela..." Mais ce frère, qui est parmi nous depuis plus de vingt ans et qui semble espérer de ma part des propos nouveaux comme on espère d'un poète des idées nouvelles ou d'un cinéaste des scénarios originaux, a-t-il mis en appplication ce que j'avais "déjà dit"? Je ne suis ni un poète ni un cinéaste.
Merci pour votre commentaire et sa lumineuse humilité.


21jul09 97C44  
Cette entrée m’a fait beaucoup de bien.

Ce n’est pas facile de se situer dans le mouvement arésien vis-à-vis des autres.
Mais vis-à-vis de soi, il ne peut y avoir de mensonge. Chacun se connaît bien, il me semble !
Je suis un frère simple, dans le sens que je ne torture pas, dans mon cerveau, les mots, les réflexions et les diverses appréciations des uns et des autres sur La Révélation d’Arès, Mikal, la moisson et la pénitence.
Tout de même, depuis 1991, lorsque j’ai ouvert pour la première fois ce Livre ! Il y avait frère Michel, qui avait accepté de transmettre ce qu’il reçut, d’où l’Enseignement du Prophète que je crois et que je suis de mon mieux. Comment faire sans cet Enseignement donné généreusement sous toutes les formes possibles ?
Ce n’est pas facile pour moi de comprendre comment fonctionnent les esprits dans ce monde ou chacun se prend pour un oracle, où tout est remis en question, discuté, voilé depuis le plus instruit jusqu’au plus illettré qui soit, sur tout sujet quel qu'il soit, dont la plupart des hommes n’en comprennent pas le dixième, mais imposent sans vergogne leur avis.
Les mille reflets des roches (Rév d'Arès 27/6), serait-ce cela ?
Il n’y a plus de discipline ni de respect. Raillerie, moquerie sont monnaie courante. Alors, dans ces conditions, que va devenir le Message Arésien ? Nous tous, qui avons dans les mains La Révélation d’Arès, que voulons-nous qu’il advienne dans 50 ans de ce sublime Message libérateur, qui devrait enthousiasmer chacun après chaque ligne lue?
Une religion ?
Or, tout est bien expliqué, la Parole mâchée et remâchée par notre prophète depuis 35 ans, qui n’est pas un chef (Rév d'Arès 16/1). Comme, pour ma part, je n’ai jamais apprécié l’autorité, je suis la Parole justement parce que je la suis librement, mais j’ai besoin de Mikal pour mieux la comprendre, l’accomplir dans mon cœur.
Mikal a été choisi par Dieu tout de même, souvenons-nous en !
Je commence à me faire beaucoup de souci et il faudra que je missionne plus que je ne le fais, il faudra que je me rapproche plus de mes sœurs et frères et que je m’active encore plus, le cou tendu (Rév d'Arès 25/10). Je lance un appel aux sœurs et frères isolés, qui ne seraient pas trop loin d'un "local" existants, à rejoindre les groupes, quelques fois par an, pour commencer. Mais venez, ne restez pas seuls ! Faites-le pour le Père, pour Mikal, pour vous aussi. Nous vous aimons et nous avons besoin de vous, comme vous de nous, nos années passent tellement vite que nous avons juste le temps d’agir, comme le temps du repentir (Rév d'Arès 36/23) !
Je viendrai quelques jours prendre le Feu Rév d'Arès xLi/7) en troisième période du Pèlerinage. Moi qui devrais espérer un miracle que je pourrais estimer comme légitime, après tout, ce Lieu est Sacré depuis l’apparition du Bâton de Lumière !
Je n’ai pas encore eu ce qui me donnerait une grande joie personnelle ─  je ne vais pas m’étendre sur le sujet, j’en touche un mot pour argumenter ma pensée dans ce paragraphe ─, mais les années passants, je m’aperçois que j’ai beaucoup reçu, parce que justement j’ai ouvert mon cœur, adouci mon regard, aimé mon prochain, perdu l’habitude de préjugés, de mentir, de crier, de colérer.
En entrant dans la Maison de la Sainte Parole prochainement, je vais ressentir comme à chaque fois, la paix, être hors du temps, comme vous le dites si justement frère Michel, me trouver au milieu de sœurs et frères qui jetteront discrètement un regard vers moi, sachant qu’ils m’aiment, comme je les aime, n’est-ce pas le Grand Miracle, celui qui fera de nous une peuple du temps qui vient sur les sentiers d’Éden ?
Alors, mes frères et autres contradicteurs, comme ceux qui se passent de Mikal, d’autres qui lisent superficiellement ce Message et d’autres encore qui pensent je ne sais quoi, il y a tellement de mauvaises raisons à rester assis ! Pourquoi ne verriez-vous pas le Miracle dont vous seriez acteurs? Pourquoi ne pas ouvrir vos cœurs?
Je vous donne un scoop, une Certitude: Pour moi cela ne fait pas mal, mais libère, sauve, épanouit...
Que du positif en somme! Pourquoi s’en priver !?
Michel J.


22jul09 97C45
Une fois de plus, cet article de freesoulblog.net se remarque pour sa qualité et la qualité de ses commentaires et de vos réponses aux commentaires. Insidieuses!
Si quelqu'un n'a pas une idée claire de l'état d'esprit qu'ont l'auteur du blog et son public, il n'a qu'à lire cet article [#0097]. On n'y trouve pas la doctrine de Michel Potay développée, celle suivie par les grands Pèlerins d'Arès — j'ai bien compris que les petits pèlerins d'Arès ne suivent pas sa doctrine —, mais on y trouve l'état d'esprit: un flou très habilement entretenu, qui donne l'apparence de la liberté de pensée, mais qui amorce clairement une classification implacable des valeurs:
— l'élite: les (grands) Pèlerins d'Arès, sur quoi s'appuie le maître du mouvement,
— la piétaille: les (petits) pèlerins d'Arès.
Seule l'innocente victime de la doctrine Potay minimise ce flou entre Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès.
Je ne le minimise pas. Michel Potay, auteur talentueux de cet article comme de beaucoup d'autres dans la centaine d'articles que contient ce blog, est le magicien, l'enchanteur d'un mouvement qu'on n'arrêtera pas de sitôt. On voit réapparaître ce qu'on croyait remisé à jamais dans les caves du passé: un Moïse, un Jésus, un Mahomet. C'est incroyable! Les efforts d'occultation opérés par les grandes institutions de la raison et les media depuis trente-cinq ans pour empêcher de sortir du désert ce que Michel Potay appelle "le nouvel exode", la religion de La Révélation d'Arès, auront été vains. Le mouvement parti d'Arès, en fait un mouvement psychédélique sous la "drogue" Potay, un sublime de pacotille mais bien fait, a un certain avenir devant lui. La raison et la conscience objective reculent une fois de plus dans l'Histoire, il faut avec réalisme le reconnaître. Mais elles aussi poursuivent leur "lutte". Vous n'avez pas fini d'être poursuivi sur l'arèsodrome.
Aristote G.


Réponse :
Une infirmité n'enlève pas sa réalité au sens ou au membre infirme. Vous parlez comme un infirme amer.
Votre commentaire,dont je salue la franchise et la politesse, ce qui n'est pas le cas de tous les commentaires hostiles au mouvement arésien, est une reprise de plus, en termes modernes — j'en ai entendu, vous n'en avez pas idée ! — des commentaires hostiles qu'entendaient déjà Moïse, Jésus et Mahomet.
Un "sublime de pacotille" ? Propos d'infirme de la conscience.
Aucune "pacotille" de mon côté: Ce que j'ai vu et entendu en 1974 et 1977, je l'ai bien vu et entendu. Vous qualifiez "de pacotilles" ce que vous ne comprenez pas. Pas contre, une "raison" de pacotille de votre part. Sûrement, je le crains !

Vous allez me dire: Vous qualifiez "de pacotille" ma raison, parce que vous ne la comprenez pas.
Je la comprends. Je n'ai pas toujours été croyant. J'ai expérimenté longtemps l'incapacité qu'a ce que vous appelez "la conscience objective" de percevoir en totalité sa propre réalité. Invisible et inaudible à l'humanité globalement rendue aveugle et sourde comme les poissons prisonniers des lacs souterrains, est cette réalité. Votre réalité à vous est certes une réalité, mais celle souterraine des gouffres obscurs. La Lumière nous a rendu la vue, nous voyons maintenant la réalité étendue, complète.
J'ajoute: la réalité spirituelle, où et quand elle renaît, est la seule qui donne à l'existence humaine son plus bel idéal et sa plus belle espérance, la conscience de ses sources transcendantes et de ses fins dernières transcendante. Comme vous voyez, j'évite ici le qualificatif "divines", parce que le mot "divin" vous est incompréhensible et parce que Dieu, au fond, c'est la Transcendance créatrice jusqu'aux confins de l'Univers, mais qui sur une poussière du cosmos: la Terre, a fait d'un animal pensant, de l'homme qui couchait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2), son enfant spirituel par Amour...  Vous allez me dire: "L'amour? Une simple réaction physico-chimique!" Disons donc que nous, hommes, sommes le fruit de la plus grande Réaction Physico-Chimique de la Matière.
Les représentations de toutes sortes du "phénomène Potay", je les ai lues ou entendues. C'est un "spiritualisme d'apparence raisonnable en révolte contre la religion". C'est un "spiritualisme marxiste". C'est un "gnosticisme qui ne peut avouer son athéisme et qui s'invente un Dieu impuissant qui donne sa toute puissance à l'homme". C'est une "pensée mutante de plus". C'est un mouvement qui reprend "le rêve de John Lennon [un Beattle] et Yoko Ona: Si on arrive à imaginer un monde sans différences de religions, sans histoires de Mon-Dieu-est-plus-grand-que-le-tien, ce monde de paix et bonheur sera une réalité". C'est un "flower people à la mode du jésuite et cardinal Daniélou, mort dans les bras d'une putain". C'est "pour la France une catastrophe nationale et pour le monde une cause d'obscurantisme qui s'ajoute aux autres". Ce n'est qu'une "contre-culture". Ce n''est "pas une religion, mais l'excrément de la religion". Etc., etc. Toutes ces représentations critiques sont dans l'air du temps, nous ne pouvons pas y échapper.
Il demeure, comme vous le constatez, que nous avançons et que, si nous avançons, ce n'est sûrement pas comme des ânes leurrés par la carotte, leurrés par un "sublime de pacotille" ou par la "drogue Potay", mais au contraire réveillés par la réalité de notre nature spirituelle aussi vraie et concrète que notre nature psycho-physique. L'homme est chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7).


22jul09 97C46  
Je suis un pèlerin d'Arès petit p et même très petit p.
Je suis déjà venu au Pèlerinage d'Arès, je n'y ai rien trouvé d'exaltant ni de passionnant, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'y revenir l'année suivante. J'irai peut-être en août, si je peux m'évader deux ou trois jours. Je suis obligé de dormir sous les pins, parce qu'il n'y a pas d'auberge ou d'hébergement pour les gens de passage, mais, même si je me demande ce que je viens chercher à la Maison de la ste-Parole, j'y vais. Qu'est-ce qui m'attire comme ça là-bas?
Je fais partie des "pèlerins d'Arès divers", mais pas de ceux qui apportent avec eux leur idéologie ou leur superstition personnelle, j'y vais attiré par quoi?
Expliquez-moi ça. Si vous me l'expliquez, je m'engagerai peut-être plus loin. Il y a une mission pas loin de chez moi, dont vous m'avez donné l'adresse sur un dépliant jaune, mais je n'ai jamais pris contact.
Gégé


Réponse :
Vous ne me dites pas si vous avez lu La Révélation d'Arès, mais je suppose que vous l'avez au moins parcourue. Sans cela, pourquoi seriez-vous venu à Arès et projeteriez-vous d'y revenir en août? Par contre, j'imagine que vous n'avez pas beaucoup lu mes écrits, mais vous avez quand même lu ce blog, puisque vous y adressez ce commentaire? Mais peut-être aussi n'êtes-vous que de ces hommes ou femmes attirés par quelque chose d'indicible qui rayonne d'Arès sans que vous sachiez vraiment pourquoi, sans que vous ayez vu autre chose qu'un titre sur un livre: "La Révélation d'Arès". Vous êtes seulement attiré, quitte à vous demander ce qu'il peut bien y avoir là "d'exaltant et passionnant".
Face à un frère humain comme vous — il y en a beaucoup — je me sens dans la situation d'un "premier chrétien", un de ceux qui échangeaient entre eux des mots d'espérance rudimentaires au fond des catacombes et qui y recevaient, à la lueur des torches, des nouvelles recrues comme vous attirées sans trop savoir pourquoi. Comme ces "premiers chrétiens" je me trouve dans la nécessité de couler dans des formes de vérité simples, non développées, une réalité que vous ne pourrez vraiment percevoir dans toute son étendue que lorsque vous aurez comme les anges des yeux tout autour de la tête (Rév d'Arès 36/2).
D'abord il s'est produit à Arès un phénomène surnaturel extraordinaire:
Jésus m'est apparu là en 1974 et m'a dicté L'Évangile Donné à Arès,

le Créateur, qui est également le Créateur de Jésus, s'est manifesté devant moi en 1977 et m'a dicté Le Livre,
et comme deux phénomènes aussi extraordinaires, même longtemps après qu'ils soient retombés dans l'invisible et le silence, laissent à n'en pas douter des traces puissantes sur les lieux et les choses qu'ils ont touchés, vous êtes attiré là sans savoir pourquoi. Mais ils ont aussi laissé des traces lisibles:
L'Évangile Donné à Arès et Le Livre forment La Révélation d'Arès.
Il faut la lire, mais si vous ne vous en sentez ni la force ni la patience, que dit-elle?
Elle vous dit que vous, Gégé, êtes un enfant du Créateur, du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) et qu'il serait temps que vous en preniez conscience, que vous acceptiez avec courage de savoir et de dire que vos sources ne sont pas seulement celles du sperme de votre père et d'une ovule de votre mère comme le raton est fils du rat et de la rate, ni celle de l'école ou du catéchisme qui vous ont formé, ni de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24) qui prétend être votre seule sauvegarde jusqu'à votre mort qui ne serait qu'anéantissement. Elle vous dit que vous êtes capable de voir plus que ce que l'œil voit, d'entendre plus que ce que l'oreille entend et même de vivre au-delà de la mort, bref, de savoir que vous êtes autre chose qu'un animal et que même la mort peut vous êtes épargnée, sinon à vous-mêmes, du moins à vos descendants, si vous avez conscience qu'il faut réveiller en vous l'amour, l'intelligence spirituelle, le dépassement... Autrement dit, La Révélation d'Arès vous propose une autre façon de vivre, ouvre devant vous des perspectives qui s'étendent au-delà de votre peau et des choses qui vous entourent.

La Révélation d'Arès n'apporte pas une idéologie qui s'oppose à d'autres idéologies, une religion qui s'oppose à d'autres religions, elle vous fait dépasser tout cela, elle réveille en vous une aspiration à être un homme total, capable de dépasser le monde matériel visible, mathématique, chimique, un homme total au-delà de l'homme limité à sa propre éprouvette, que notre système prétend que vous êtes irrémédiablement. La Révélation d'Arès vous propose de vous libérer de l'irrémédiable, de la conception purement matérialiste de la vie, conception qui prétend que le monde entier peut être compris, mais qui se trompe. La Révélation d'Arès invite votre propre matière: chair et esprit, à une ascension au-delà d'elles-mêmes, sur les sentiers où vous découvrirez une autre partie, une autre réalité de votre personne humaine et où vous trouverez votre âme... Elle vous ouvre les portes sur l'horizon que vous êtes instinctivement venu chercher à Arès.

Mais l'instinct ne suffit pas. La Révélation d'Arès fait appel non à votre instinct de bête superstitieuse, qui sent vaguement qu'il y a "autre chose" et qui vient à Arès le tester sans trop savoir pourquoi, mais elle fait appel à votre intelligence, elle vous offre un moyen de poser autrement la question de votre existence et, à partir de là, de l'existence du monde. Ce qui fait que, si de pèlerin d'Arès avec un tout petit p vous devenez un Pèlerin d'Arès avec un grand P, vous deviendrez un apôtre de la Bonté, aussi appelée Bien, qui est la clé, seule et unique, d'un changement radical de l'humanité qui peut prétendre au bonheur universel et éternel.

Autrement dit, si la raison du système avait la vérité unique, elle aurait dû depuis longtemps assurer le bonheur à l'humanité. Ce n'est pas le cas. Les trois quarts de l'humanité vivent actuellement dans le malheur, la précarité, l'abrutissement. Si La Révélation d'Arès n'est pas crédible, comme le prétend le sytème, le système n'est pas crédible non plus. Il vous faut faire un choix entre les limites du système qui prétend que l'homme ne peut pas devenir bon et la transcendance du Bien encore improuvable, mais qui vaut l'aventure. C'est l'aventure spirituelle. C'est la difficulté de ce choix par les hommes qui rend notre mission si difficile au milieu des hommes, mais, pour le moins, les alternatives proposées ont chacune beaucoup de tenue et je dirais que l'alternative de La Révélation d'Arès en a davantage.


23jul09 97C47  
J'ai profité des congés pour lire entièrement les commentaires et bien relire l'entrée du blog [0097].
Tout cela est très intéressant et, par-dessus tout, je rends hommage à votre droiture, puisque vous ne craignez pas de dire dans cette entrée et, mieux encore, dans vos commentaires que la compagnie des disciples de La Révélation d'Arès n'est pas faite tout d'un bloc de Pèlerins d'Arès parfaits, mais que le mouvement attire et que le Pèlerinage d'Arès accueille des croyants de motivations variées, soit bien définies et décidées, soit frustes, hésitantes ou carrément déviantes.
Pour moi le problème ou le reproche de "faire un tri" entre Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès soulevé par Justin [97C05] ou Charlelly [97C18] n'existe pas en tant que risque de hiérarchisation ou de catégorisation, parce que, comme vous le dites, la catégorisation se fait d'elle-même. Vous-même n'auriez évidemment pas l'idée — ça tombe sous la raison — de réaliser un projet avec l'aide de frères qui ne soient pas des béni-oui-oui du projet, mais vous n'en déduisez pas que ceux qui ne vous suivent pas sont des hommes perdus. Vous ne jugez pas. Vous avancez avec esprit pratique, logique.
Pour moi, le vrai problème soulevé par votre entrée [0097] est muet mais important.
C'est le problème de la naissance souterraine de "doctrines" — si vous me permettez ce mot — différentes qui prennent forme, sans même que vous le sachiez, entre Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès.
On sait ce que croient et pour quelles raisons précises les Pèlerins d'Arès — le petit reste — vous suivent en tous points, mais on ne sait pas pourquoi les pèlerins d'Arès "divers" ne vous suivent pas en tous points ou même ne vous suivent pas du tout, animés par leurs interprétations personnelles et "diverses" de La Révélation d'Arès. Ces pèlerins d'Arès "divers" ne se contenteront pas tous de se dire: "Nous sommes simplement des amateurs, des disciples incomplets ou paresseux du prophète", ils iront plus loin, ils essaieront de justifier leurs possitions "diverses" en publiant un jour ou l'autre des doctrines ou des métaphysiques différentes de la vôtre.
Quand cela arrivera, si cela arrive de votre vivant, appellerez-vous ces "doctrines" des schismes?
Dans un mouvement libre comme celui d'Arès, qui doit sa cohésion à l'autodiscipline d'un certain nombre derrière le prophète, les indisciplines vont se former très vite et donner naissance à des mouvements séparés.
Biophile


Réponse :
Le mouvement d'Arès est sans doctrine ni théologie. Ce n'est pas un mouvement formaliste ou légaliste comme une religion, par exemple le catholicisme, son credo, ses canons, ou l'islam, son fiqh sa shariat. Les risques de doctrines déviantes ou schismes n'existent pas, parce que La Révélation d'Arès n'est pas d'une nature s'ouvrant à idéologie. Si des théories, qu'elles soient structurées comme des doctrines,des idéologies, des théologies, des philosophies, etc., apparaissent, elles s'éloignent de La Révélation d'Arès, elles ne sont plus des expression de foi sous le Souffle de La Révélation d'Arès. De telles doctrines apparaîtront sûrement, mais n'entreront pas dans la perspective de la Parole donnée par le Créateur à Arès.
"Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" n'est pas une doctrine, mais une déclaration prophétique, charismatique, une manière de testament spirituel, parce qu'écrit spontanément (ce n'est pas un travail intellectuel) à un moment de mon existence où j'avais lieu de penser que ma vie terrestre se finirait bientôt. Je voulais laisser à mes frères et sœurs une table des idées apparues dans La Révélation d'Arès regroupées, plus faciles à retrouver là que dans les textes dispersés que j'avais publiés jusqu'alors.
Plus exactement, la doctrine des Pèlerins d'Arès, si l'on peut appeler cela doctrine, est La Révélation d'Arès elle-même et sur les points sur lesquels le lecteur peut s'interroger il y a la parole de Mikal qui est la Parole (Rév d'Arès i/12). La Révélation d'Arès est un Souffle, une respiration, respiration qui peut être assurée par une diversité de poumons dont cette Parole ne définit ni les formes ni les nombres, pourvu qu'ils respirent l'air léger (Rév d'Arès 39/1) du Bien, l'air dont les composants sont pénitence, amour, pardon, paix, intelligence, liberté.
Ceci dit, il ne fait pas de doute que La Révélation d'Arès en tant qu'expression est confrontée à l'expression ou aux expressions des idées modernes, tout comme la prédication simple de Jésus, seulement spirituelle — c.-à-d. destinée à la seule vie spirituelle, non à une vie doctrinale ou à une religion —, qu'héritaient les apôtres et leurs disciples, les premiers chrétiens, s'est trouvée très vite confrontée aux expressions élaborées, intellectuelles et structurelles de la philosophie dominante de l'époque, la philosophie grecque.
De même, les Pèlerins d'Arès seront maintes fois tentés d'adapter la foi arésienne aux mœurs et à "l'intellectuellement correct" ou au "politiquement correct". Mais s'agira-t-il de doctrines? Tout dépendra de la façon dont les choses seront présentées. Je ne vais pas m'étendre, ici dans un simple blog, sur ce point.
Il ne fait donc pas de doute que certains essaieront des adaptation idéologiques de La Révélation d'Arès aux courants les mieux vus de leur époque. Cela s'est d'ailleurs déjà vu, plus ou moins, avec ce que j'ai appelé "la mission sociale". Un échec, apostoliquement parlant. Un échec évidemment, puisque La Révélation d'Arès ne peut se réduire sans danger d'idéologisation ou d'amalgame, c.-à-d. de nullité, à une "mission sociale".
La Révélation d'Arès dit que le Bien suffit, quels que soient les milieux humains à travers lesquels il souffle, ultra arriérés ou ultra progressistes — Claude Lévi-Strauss nous a d'ailleurs appris que les différences entre les milieux sont illusoires, l'homme étant le même partout, aux modes d'expression près.
On peut me dire que la poussée générale de La Révélation d'Arès est existentialiste et que des doctrines seront conçues dans ce sens. Oui, sans doute plus tard, un jour, parce que pour le moment l'existentialisme n'obéit pas aux idées du temps qui, toutes pliées à la loi des rats (Rév d'Arès xix/24), i.e. aux idées des politiques et des pouvoirs, n'aiment pas l'existentiel, qui implique la liberté existentielle, et que ni les politiques ni les pouvoirs n'aiment la liberté à moins de la contrôler rigoureusement et de lui enlever ainsi tout caractère de liberté existentielle. Il n'existe d'ailleurs pas, philosophiquement parlant, d'existentialisme stricto sensu, mais il existe des philosophes qui déclarent, chacun selon sa vision (optimiste, pessimiste, etc), l'existentialisme du destin humain. Un Pèlerin d'Arès qui démontrerait l'existentialisme de la foi vivante ne pondrait pas une doctrine, mais exprimerait une évidence. Je le fais moi-même.
Les risques d'endoctrinement, d'idéologisation, d'intellectualisation, etc., existent. Certains hommes ou femmes sans nul doute voudront, par ambition personnelle ou par conviction, courir ces risques, ne serait-ce, comme vous le dites, que pour justifier la relativité de leur foi par rapport à la foi du petit reste et à l'enseignement du prophète. Mais le Fond sera sauvé et triomphera à terme, une fois passées les tempêtes doctrinales, les pluies d'embruns qui empêcheront temporairement de voir la Mer sur les Hauteurs (Rév d'Arès 20/4), parce que ce petit reste, le noyau, se cramponnera à ses origines, à sa foi simple en La Révélation d'Arès et en la parole de son témoin. C'est pourquoi ma mission se limite à connaître seulement le petit reste que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès 24/1), parce que, pour finir, le reste rejoindra le petit reste.
Le petit reste, pour simpliste ou béni-oui-oui qu'il paraisse, demeure le repère.


23jul09 97C48
Merci pour la réponse à mon message [97C46]. Je ne m'attendais pas à une réponse aussi longue.
Je ne peux pas dire que j'ai très bien compris ce que vous me dites, mais j'ai compris que devenir un de vos frères n'est pas faire comme faisait ma grand-mère. 
Une de mes grand-mères étaient libanaise et je n'ai jamais su si elle était musulmane ou juive, parce que dans la famille il n'y avait pas de religion et on était même contre la religion. Mon grand-père avait fait son service militaire en Syrie, quand l'Armée Française était là-bas, où il avait connu ma grand-mère, la fille (tellement jolie que j'en était un peu amoureux aussi) d'un marchand qui circulait entre Beyrouth et Damas, mon arrière-grand-père que je n'ai jamais connu.
Mon grand-père avait changé le prénom de ma grand-mère en la mariant. Il l'avait appelée Arlette. Tout le monde se fichait de ce que disait ma grand-mère. Elle était casse-pied, il faut bien l'avouer. Tout le temps elle me disait: "Il ne faut pas faire ceci, il faire cela, il ne faut pas faire comme ça, mais comme ça. Pour tout, même pour cuisiner un poulet ou aller chercher de l'eau dans la cour. Elle imposait aux gosses (les adultes l'envoyaient sur les roses) une façon de vivre qui nous a persuadés que pour être un homme digne de ce nom et ne pas finir comme un chien il fallait obéir à des règles.
Elle avait des règles pour tout. Je ne l'ai jamais vue prier mais elle priait en cachette et avait des règles pour ça, j'en suis sûr. Mon frère et ma sœur aînés me le disaient. Elle est morte, j'étais jeune encore.
Quand on m'a accompagné, à Arès, dans la maison de prière et qu'on m'a laissé là comme Xavier [97C42], j'étais aussi perdu. Pour moi l'absence de règle était l'inconnue.
J'étais quand même attiré par le Pèlerinage d'Arès. C'est un ami qui m'en avait parlé. Il m'avait dit ce qu'il avait compris de La Révélation d'Arès, qu'il avait lue, mais que je n'ai pas encore lue.
Merci pour votre réponse. Merci pour la réponse que vous faites à Biophile [47C47]. J'ai au moins compris que la croyance chez vous n'est pas faite de règles, mais du choix d'une façon de voir la vie et le monde (Ce n'est sûrement pas le plus facile).
En somme, on peut à Arès entrer sans mettre de tunique et sans se déchausser?
Gégé


Réponse :
On peut en effet entrer dans la salle des Théophanies sans se mettre une tunique et sans se déchausser, si on y tient vraiment ou si on ne peut pas faire autrement (pour le service, par exemple). Ce n'est pas considéré chez chez nous comme un sacrilège ou une souillure du lieu.
Mais, pour des raisons de paix et de sécurité, on demande à ceux qui entrent avec la foi du charbonnier de respecter le lieu et la signification qu'il a pour les Pèlerins d'Arès. Or, respecter le lieu et sa signification, c'est respecter tout ce qui se fait là par mouvement de conscience. La tunique et le déchaussement vont donc bien avec le saint lieu et avec sa signification.
Certains, par le passé, tinrent absolument à entrer sur le saint lieu sans cacher leurs vêtements ordinaires sous une tunique — qui unifie en faisant disparaître le sexe et les différences de condition sociale — et sans enlever leurs souliers. On ne les en empêcha pas, mais ils se sentirent tellement insolites, déplacés, au milieu de pèlerins en tunique et déchaussés qu'ils ressortirent presque aussitôt dans un grand embarras, voire même très vexés. Nous avons alors décidé d'épargner aux pèlerins nouveaux qui ne savent pas trop pourquoi ils viennent là cet embarras en les invitant avec insistance à revêtir une tunique et à se déchausser. Ce qui n'est pratiquement jamais refusé.


23jul09 97C49  
Je suis venue pour la première fois cette année à Arès, accompagnée d'un autre frère, D. N.
Je n'ai pas d'autres commentaires à faire que celui-ci: La Révélation d'Arès ne s'intellectualise pas, elle se ressent au plus profond.  De La Révélation d'Arès et des autres articles du "Pélerin d'Arès" ne se dégagent que du bon sens et de la simplicité..Personne ne peut aller contre cela sans se mentir à soi-même.
Pourquoi est-ce que je crois ce que dit le Frère Michel? Je ne le connais pas, je ne l'ai d'ailleurs jamais vu, je ne suis pas en manque de quoi de que ce soit. J'aspire juste à une société humanitaire. Les écrits du frère Michel sont d'une logique et d'un bon sens incontestables.
Donc je crois, mon cœur du moins croit. Je ne laisse pas mon esprit divaguer. Je laisse mon cœur entendre la Parole... ce qu'elle n'est pas [?].  La crise sera peut être assainissante, je l'espère.
Je suis un pélerin avec un petit (p) car je n'ai pas encore trouvé le courage de contacter une mission près de chez moi. Je dois admettre que lorsque je vois dans quel état d'esprit les gens sont, le clair du tant [?], je me dis que c'est un travail titanesque qui nous attend. Mais il faut le faire.
La Révélation d'Arès m'a déjà beaucoup apportée et je ne peux pas garder cela pour moi sans le partager.
B.

P.S. J'aimerais me procurer les autres ouvrages du Frère Michel ("Le Pélerin d'Arès", je me suis procuré l'édition de 89) Quelle est la marche à suivre svp ? Merci.


Réponse :
Allez sur le site http;//www.adira.net où vous trouverez tous les ouvrages actuellement disponibles.


23jul09 97C50  
Je trouve ce blog #0097 et les commentaires passionnants. J'y apprends une grande quantité de choses que j'ignorais où que je n'avais pas comprises.
Il en ressort, comme dit la commentatrice 97C49, que la foi du Pèlerin d'Arès (avec grand P) n'est pas intellectuelle, mais alors on peut se demander si la foi des pèlerins d'Arès (avec petit p) a le défaut d'être intellectuelle. cela leur voile la vrai sens de La Révélation d'Arès et leur cache les sentiers du salut?
Dans un passage de La Révélation d'Arès la Parole dit en effet que la Parole doit être comprise sans complications intellectuelles et que dans sa marge [Rév d'Arès 10/10] il n'y aura pas de gnose. les pèlerins d'Arès (avec petit p) sont peut-être des gnostiques, primaires ou très initiés, des gens qui voient La Révélation d'Arès comme un message médiumnique ou ésotérique.

Pouvez-vous dire un mot sur la gnose? Dans une réponse ou dans un autre article de blog?

Vous avez comparé deux fois les Pèlerins d'Arès aux "premiers chrétiens" dans ce blog. J'ai envie de ne pas me tromper et de prendre les sentiers simples du petit reste.

J'ai reçu l'enseignement d'initiés et j'ai peur qu'ils m'aient déformée.
Juliette


Réponse (réécrite le 24 juillet 2009):
Le passage que vous citez, Révélation d'Arès 10/10, ne parle pas de "gnose", mais de glose.
Dans ce passage, la Parole entend glose comme "un commentaire non inspiré par le prophétisme, mais par l"intellect" (La Révélation d'Arès, édition 2009, p.38).
En conséquence, une glose peut aussi, à l'occasion, être une gnose.

Qu'est-ce que fut la gnose?
La gnose fut, au début de la chrétienté, une manière et une mode d'expliquer intellectuellement plutôt que spirituellement le chemin du salut très simple, pas du tout intellectuel, que Jésus avait prêché. La gnose traduisait l'Évangile dans le language des intellos de l'époque, le langage et la pensée des croyances païennes, de la philosophie, de la morale et de la politique des Grecs et des Romains, alors dominantes.
Dix-neuf ou vingt siècles plus tard, nous Pèlerins d'Arès pourrions être également tentés d'expliquer au monde le message très simple de La Révélation d'Arès avec le langage du communisme, ou du socialisme, ou de l'UMPisme, ou du lepennisme, ou des syndicats, ou du bouddhisme, ou de la scientologie, ou de l'astrologie, ou du spiritisme, ou de la cartomancie, etc., ou plutôt avec un mélange de tous ces langages-là avec des mots ronflants au sens un tantinet obscur empruntés à tout ce qui est fait pour étonner et donner l'impression qu'on est savant et initié à des choses interdites au commun des mortels.
Nous fabriquerions ainsi une gnose moderne.
Certes, comme je l'ai dit dans ma réponse au commentateur Biophile (97C47), nous Pèlerins d'Arès sommes comme les "premiers chrétiens" forcés de d'expliquer au monde le chemin du salut d'une façon qui soit plus claire à l'homme de la rue que ne l'est la lecture directe du langage de Dieu, La Révélation d'Arès. Nous sommes donc forcés d'utiliser un langage moderne et accessible à la compréhension populaire, mais nous devons le faire avec mesure et prudence afin de respecter en tous points la simplicité non intellectuelle du Message d'Arès. Autrement dit, nous devons éviter toute glose, qu'elle soit une gnose ou autre chose: une philosophie, une idéologie, une profession de foi trop compliquée et trop intellectuelle.


24jul09 97C51
Je n'ai rien compris à votre réponse.
Juliette


Réponse :
Message bien reçu ! Je vous demande pardon d'avoir rédigé une réponse hors de votre portée.
J'ai réécrit ma réponse 97C50. J'espère que ce sera plus clair maintenant.


24jul09 97C52
J'ai apprécié le commentaire de Biophile [97C47] qui semble être une personne de l'extérieur et qui pose des questions trés perspicaces.
Je n'ai pas tout compris de votre réponse à son commentaire, parce que ces questions sont difficiles, il est vrai.
En ce qui concerne votre distinction entre les Pèlerins d'Arès avec un grand P et les autres, ceux avec un petit p, [cette distinction] est malheureuse et j'espére que dans quelques semaines tout cela sera oublié !
Certes vous ne parlez de pèlerins d'Arès et de Pèlerins d'Arès que vus sous l'angle du Pèlerinage mais quand même cette distinction est malheureuse et source d'ores et déjà de malentendus.
Beaucoup déjà s'en offusquent et cela risque de nous faire perdre un temps précieux, alors que depuis quelques temps, spécialement depuis quelques mois, la machine s'emballe et cela semble aller de plus en plus mal dans le monde, comme d'ailleurs l'avaient prophétisé des prophétes comme Isaïe ou Amos, je crois, et comme vous même l'avez déjà vu (voir vos entrées 0094 et 0087 entres-autres).
S'agissant des assemblées, vous ne l'avez pas précisé, les Pèlerins d'Arès avec un grand P et les autres, ceux avec un petit p, doivent bien entendu être acceptés également au sein de ces assemblées. C'est le plus important. Mais est ce le cas ?
Quand au petit reste que le Créateur vous envoie rassembler (Rév d'Arès 24/1), pour moi il ne comporte pas uniquement des Pèlerins d'Arès avec un grand P, pour reprendre votre distinction qu'il vaux mieux oublier...
Mais peut-être que je n'ai rien compris.
Joyeux anniversaire, frère Michel ! 80 ans? Mais vous rajeunissez sur la photo !
Yve/l'Abeille


Réponse :
Merci pour vos vœux d'anniversaire. J'y suis très sensible.
Je suis également très sensible aux efforts que vous avez courageusement commencé de faire pour tenter de rejoindre un jour le petit reste, c'est-à-dire les Pèlerins d'Arès avec un grand P, dont les rangs doivent grossir.
Pour l'heure, cependant, de votre propre aveu vous ne croyez toujours pas que La Révélation d'Arès vienne de Dieu, mais vous semblez satisfait par la nouvelle édition 2009 de La Révélation d'Arès et vous m'avez exprimé, par la voie de votre site "L'Abeille", cette satisfaction en des termes qui m'ont permis de comprendre que vous n'aviez pas beaucoup lu cette Parole jusqu'alors, mais que je peux avoir bon espoir que vous en acquerrez un jour tant une connaissance profonde que la conviction que son auteur est bien notre Père de l'Univers. Sans cela, il est bien difficile de devenir un Pèlerin d'Arès grand P, cela tombe sous le sens.
Merci aussi d'avoir cessé de décrier nos frères et sœurs Pèlerins d'Arès (grand P) de Paris comme vous l'aviez fait pendant longtemps et merci de vous joindre aujourd'hui à leur mission de temps en temps. Je connais votre grande timidité, votre tendance à l'hésitation, vos difficultés à vous associer à des caractères et tempéraments différents du vôtre, et j'apprécie d'autant plus vos efforts pour surmonter dans la pratique de l'apostolat vos timidité et appréhension. Nous sommes tous plus ou moins passé par là.
Pour l'heure vous n'êtes encore qu'un pèlerin d'Arès petit p. Cela ne m'empêche pas de vous aimer comme j'aime tous mes frères et sœurs. Être un pèlerin d'Arès petit p n'est pas dépréciatif. C'est simplement pour moi une indication de ce que je peux attendre de vous, une indication de votre "fonctionnalité" au sein de l'assemblée, comme je l'ai dit dans d'autres réponses. Mais tout peut toujours évoluer.
Non, ma "distinction entre les Pèlerins d'Arès avec un grand P et les autres, ceux avec un petit p," cette distinction n'est ni "malheureuse" ni près d'être "oubliée" ! J'ai plus que jamais besoin de savoir sur quel petit reste je peux compter.


24jul09 97C53
Cette notion de petit reste, évidemment elle est incertaine. La nature humaine est inconstante. Vous avez donc raison de ne rien catégoriser nettement. Les limites du cercle des Pèlerins d'Arès grand P et du cercle des pèlerins d'Arès petit p sont naturellement variables. J'avoue que je passe d'un cercle à l'autre assez facilement. Merci de na pas être plus précis, j'en aurais peur.
Votre délicatesse à ne pas hiérarchiser, à simplement dire il y a ceux-là et puis ceux-là, mais tous vont dans le même sens, me plaît. Si vous me le permettez, je dirai que c'est la preuve d'une grande âme prophétique. Il n'y a pas plus de catégorisation là que dans une famille nombreuse où il y a les aînés et les cadets, les grands et les petits. Toujours la même famille, de toute façon.
L'article 0097 est une fabuleuse promenade dans notre petit univers arésien. On y respire la simplicité et ce qui fait le piment de la vie: la variété. La même simplicité que dans ce cadre blanc des locaux du Pèlerinage après travaux, en 2009, ou circulent des tuniques blanches. En entrant dans cette blancheur j'ai été comme saoûlé. Avant d'y entrer j'étais soucieux, parce que j'étais pratiquement fauché et je me disais: "Je vais profiter de me changer là pour compter l'argent qui me reste." Mais, une fois entré, j'avais trouvé une autre fortune, une nouvelle façon d'espérer. Je sais que vous ne roulez pas sur l'or et que l'organisation du Pèlerinage ne roule pas sur l'or, mais vous avez fait un miracle en donnant à ce lieu une allure, une magnanimité... Je me suis dit: "Compte pas ton argent. Voilà devant toi la preuve qu'on peut faire beaucoup et beau avec peu." La preuve, j'ai pu rentrer chez moi, le regard ébloui, le cœur en fête.
Je ne sais pas comment dire: Il n'y a rien mais il y a tout. Pour la première fois j'ai conscience que vous donnez à l'événement surnaturel d'Arès une histoire. Une histoire se fait sur des souvenirs. On peut maintenant dire: "C'était comme ça, tout rikiki. Ensuite, ça a été moins petit. Puis ça a été plus grand. Ensuite, c'est plus grand encore." C'est ça, l'histoire, parce qu'on sait que ça sera toujours plus grand.
À Arès j'ai l'impression que l'instant est toujours neuf.
Encore merci d'avoir donné un si beau toit aux Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès. Quels qu'ils soient, ils sont tous revêtus de la même tunique et reçus dans les mêmes murs.
Elbox


24jul09 97C54  
Bien que cette entrée s'adresse plus particulièrement aux Pélerins d'Arès avec un petit ou un grand p (personnellement, je n'arrive pas clairement à me nommer par une dénomination quelconque, j'ai l'impression de m'enfermer dans un schéma mental.. tout petit, j'étais déjà comme ça....)  j'éprouve de la joie à vous voir tenir une forme physique rayonnante à 80 ans!.
Vous semblez savoir puiser dans la Force Créatrice du Père donnée à tous!
Ceci, en soit, est déjà un enseignement, et pas des moindre.
Il est d'ailleurs amusant de voir trois photos de vous dans les trois derniers posts. Coïncidence ou message caché ?
Olivier G.


Réponse :
Trois photos de moi dans les trois dernières entrées de blog, en effet. "Coïncidence ou message caché?"
Coïncidence. C'est vous qui me le faites remarquer.


25jul09 97C55  
Je retrouve dans votre page de blog #0097 "pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès" le même universalisme non catégorisable qui vous caractérise, Michel Potay, et qui m'a toujours frappé.
Mais cet universalisme n'est pas partagé, pas pour le moment, il s'en faut de beaucoup, par les pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès. Cela se sent dans la variété des commentaires.
Je n'ai pas rencontré Michel Potay et je comprends son refus, sa prudence à l'égard des journalistes — C'est l'encadrement de l'information (la presse et ses propriétaires), mais non les journalistes, ses employés, qui justifie la prudence. Beaucoup de journalistes voudraient bien rendre compte de la vérité en tous domaines.
Mais, l'été 2008, j'ai rencontré quelques pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès. Je ne sais pas les distinguer. Certains m'ont paru plus engagés et plus instruits dans La Révélation d'Arès que d'autres. Même chez ceux-là je n'ai trouvé personne qui parle avec l'universalime non catégorisable du site michelpotay.info — Ce site, c'est un compliment en passant, permet maintenant de consulter La Révélation d'Arès en ligne. Bien utile. Merci —. Ceux avec qui j'ai parlé avaient chacun ou chacune une conscience plus structurée, plus professe, ou inversement plus passive, de ce qui est chez Michel Potay est un courant spirituel très simple, mais très fort, très actif.
Dans la présente page de commentaires, il semble bien que même ceux qui protestent contre la nuance entre pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès ont une peur inavouée de ne pas être rangés parmi les membres du club. Ils donnent l'impression de protester leur liberté d'être dehors tout en voulant être dedans.
La raison en paraît évidente: Dans ce monde moderne chacun a besoin d'une étiquette. J'ai trouvé en quadrillant le web un site d'inspiration arésienne que l'auteur place sous l'égide de l'anarchie (c'est dans le titre) sans voir que, pour sortir des mouvements connus, il se classe dans une idéologie farouche et bien connue. Le site michelpotay.info ne situe pas le mouvement arésien dans une idéologie. Son esprit est celui d'une mouvance, non métaphysique et abstraite, une mouvance de la liberté dans un sens philosophique, absolu ou neutre par référence à un écrit de Michel Potay disant que "pénitence est neutralisation de tout mouvement intérieur violent ou négatif pour laisser place au bien actif et à lui seul."

Pénitence, voilà un concept spécifiquement arésien, "inclassable" dans les catégories religieuses ou judiciaires connues de pénitence.
Dans michel.info rien n'inspire une orientation permettant le conditionnement ni empêchant le libre exercice de la réflexion.

C'est bien quelque chose "d'inclassable," comme dit cette page de blog, parce qu'en plus de la spiritualité, qui permettrait un classement en "spirituel", la mouvance arésienne concerne tout un mode nouveau, encore innommé, d'existence, de pensée, de relation, de civilisation pour user d'un mot fréquemment trouvé dans les premiers écrits de Michel Poayu. Pour le disciple, c'est difficile à vivre dans le monde moderne où il faut être nommé et étiqueté.
J'ai bien compris que de club il n'y a pas. Un commentateur dit que c'est un torrent dont les eaux passent sans cesse du calme au mouvement et par des paysages divers.

Ce commentaire est fait de notes que j'aurais aimé voir publié, si mon rédacteur en chef l'avait accepté.
Théophane


27jul09 97C56
J'approuve l'excellent commentaire 97C45 d'Aristote G, car il pose avec intelligence la problématique de La Révélation d"Arès pour notre génération, y compris pour les petits pèlerins d'Arès.
Au regard de la raison et de la conscience objective, il est évident que le mouvement d'Arès a l'apparence d'une secte qui cherche à "couper" ses adeptes des valeurs de la République et des religions établies.
À la lecture de La Révélation d'Arès, il est évident que la République laïque est une secte qui cherche insidieusement à "couper" ses citoyens de la Parole (absurde, illogique, qui sort de l'entendement). Dans ce domaine, la République n'a pas trouvé meilleur complice que la Religion.
Entre ces deux postures très marquées que symbolisent le commentaire 97C45 et la réponse appropriée de Frère Michel, notre génération n'aura pas le courage de prendre parti et j'en comprends les raisons: après les déboires du XXème siècle, nous sommes devenus allergiques à toute doctrine (communisme, nazisme, intégrisme religieux). Résultat : nous sommes la génération du laisser-faire, de l'advienne-que-pourra.
Pour ma part, je considère que l'éternité de l'homme n'est pas prouvée, mais que l'inverse non plus. C'est pourquoi il me parait essentiel que les deux points de vue soient scrupuleusement respectés, malgré une conciliation impossible.
Les Pèlerins d'Arès [avec un grand P] ont dépassé ses considérations et accordent une confiance absolue à Frère Michel, un peu comme les Nazis accordaient une confiance absolue à Hitler. J'emploie cette comparaison à dessein, pour faire peur, mais il faut reconnaitre aussi la redoutable efficacité des nazis. Sur ce terrain la multitude ne suivra pas, c'est pourquoi la notion de petit reste est bien justifiée.
Frère Michel, vous méritez cette confiance que vous souhaitez, mais vous ne l'obtiendrez pas de l'abusé devenu trop prudent (Rév d'Arès 28/5), qui ne sait plus s'il doit avancer ou reculer.
Mais, j'en suis sûr, les générations à venir feront mieux, car, pour eux, nous auront osé mettre les problèmes sur le tapis.
Jacques P.


Réponse :
Aristote G. est très clairement une personne hostile à La Révélation d'Arès et au mouvement auquel elle a donné naissance: Pèlerins d'Arès (grend P) et pèlerins d'Arès (petit p). Vous approuvez son commentaire, vous êtes donc comme lui parmi les désapprobateurs de La Révélation d'Arès et de ses partisans, mais plutôt parmi les aporétiques ou sceptiques que parmi les hostiles, ainsi que votre utilisation ambiguë du pronom "nous" semble le montrer: "...nous aurons osé mettre les problèmes sur le tapis".
Je ne me trompe pas et je pousse un ouf de soulagement en affirmant que les Pèlerins d'Arès (grand P) ne me suivent pas "comme les nazis accordaient leur confiance absolue à Hitler". Vous n'avez pas conscience de ce qu'étaient Hitler et les nazis.
L'ennui de dire n'importe quoi, c'est qu'on peut finir par croire à ce qu'on dit.


27jul09 97C57
Je reviens d’Arès ou j’ai prié pendant quelques jours.
J’aime beaucoup les travaux que vous avez entrepris. J’ai eu l’impresson que le dallage à l’intérieur de la cour, prolongeait le dallage de l’intérieur de la Maison de la Sainte-Parole et je me suis imaginé que dans plusieurs générations, les hommes qui viendront ici en foule, prieront sur ces pierres après avoir été saluer Dieu.
J’ai également été ému par la tournette (Rév d'Arès xxxvi/9), cette machine à imprimer les livres, que vous avez disposée dans le déchaussoir et dont sont sorties les premières éditions de La Révélation d’Arès.
La vue de cette machine m’a relié aux premiers temps de votre prophétisme. Son imposante présence nous rappelle aussi que le spirituel d’Arès n’est pas mystique. Il s’inscrit dans la matière, il est fait pour vivre avec la matière. Est-ce un hasard si cette machine est située dans l’axe qui vous reliait à Dieu pendant les théophanies ?
Je vous souhaite une très belle 81ème année.
Avec vous à la moisson.
Eric D. (souldigg)

Photo de la Maison de la Sainte Parole (avec clocher), lieu des théophanies en 1977, où fut dicté Le Livre (2ème partie de La Révélation d'Arès), où prient ou méditent les pèlerins aujourd'hui.
Photo prise par le commentateur, en juillet 2009 (probablement tard le soir ou très tôt le matin), depuis la maison d'accueil des pèlerins (Maison de la Révélation où apparut Jésus en 1974 et où fut dicté L'Évangile Donné à Arès, 1ère partie de La Révélation d'Arès). La cour, jardin à l'époque des théophanies (1977), puis cour en pavés autobloquants en 1992, a été entièrement reterrassée et repavée en granit en 2009. En enfilade (à droite) la nouvelle galerie et le bâtiment vu en perspective, qui a été entièrement reconstruit (ancienne imprimerie dont n'a été conservée que la machine à imprimer, la tournette, dont sortirent La Révélation d'Arès, Le Pèlerin d'Arès et nombre d'imprimés divers).

Maison de la Ste-Parole été 2009


Réponse :
La tournette (machine à imprimer, à l'intérieur du bâtiment en perspective à droite de la photo) n'a pas été "disposée dans le déchaussoir", comme vous le pensez, mais a été laissée à la place et dans l'orientation qu'elle avait déjà au temps où elle fonctionnait. Les autres machines lourdes de l'imprimerie: massicot, plieuse 32 pages, relieuse, photogravure, etc., furent démontées et déménagées en deux étapes, en 2005 puis en 2008.
Cette machine à imprimer, seule machine conservée sur place, a juste été soulevée avec des vérins puis déplacée sur des rouleaux de quelques décimètres vers l'Est pour laisser un passage plus large aux pèlerins côté Ouest. Son poids de 6 tonnes nécessita l'intervention d'une entreprise de manutention lourde pour ce petit déplacement. Elle fut ensuite entièrement mise en caisse plastifiée sur place pour l'abriter des intempéries pendant la démolition de l'imprimerie et le construction du bâtiment neuf qui maintenant l'abrite (bâtiment en perspective le long de la galerie à droite).
De nombreux pèlerins s'étonnent de ce que cette machine se trouve en fosse, environ 30 cm en contrebas du sol actuel. Le fond de cette fosse est le sol d'origine; on y voit d'ailleurs encore une partie du carrelage d'origine. La différence des niveaux montre combien était nécessaire le reterrassement de l'ensemble complet des lieux, notamment de la cour, qui furent longtemps très difficiles à drainer lors de grosses pluies.
La conservation pour la postérité de cette machine à imprimer m'a paru nécessaire pour marquer la victoire sur la résistance du monde, quand le Message de Dieu, reçu dans la Maison de la Révélation (d'où a été prise votre photo) et la Maison de la Sainte Parole (avec clocher) fut refusé par tous les éditeurs approchés (47 au total). Preuve que s'il n'existe pas de censure officielle en France, il en existe une, occulte, qui fonctionne très bien par collusion entre les éditeurs.
C'est du lieu même où La Révélation d'Arès descendit du Ciel qu'il me fallut faire partir vers le monde, pour finir, La Révélation d'Arès sous forme de livre.


27jul09 97C58  
Je suis allé plusieurs fois en pèlerinage à Arès. Pour autant, je ne peux pas me prétendre un PPPèlerin d'Arès ni même peut-être un pppèlerin d'Arès. Mon pèlerinage est né d'une souffrance. À son origine un drame, moral, une terrible déception (sans rapport avec La Révélation d'Arès) dont je ne veux pas parler ici.
Comment y ai-je survécu? C'est grâce à La Révélation d'Arès. Elle me miracula, si je peux dire, et, depuis ce moment, le Pèlerinage est pour moi aussi impératif qu'un devoir sacré, un devoir de souvenir.
Mais j'avoue ne pas être logique avec mes convictions. Je n'ai jamais rejoint aucune mission des Pèlerins d'Arès, je n'ai même jamais écrit au frère Michel. Avare ou égoïste, je n'ai jamais envoyé un centime pour l'aider à vivre et aider la mission, le pèlerinage. J'eus peur de me mouiller quand ces frères et sœurs de foi courbaient la tête et poursuivaient leur mission sous l'orage des anti-secte et des moqueurs.
Je n'en suis pas fier. Je suis heureux pour eux que ce temps d'humiliations et d'épreuves soit terminé.
J'écris ce commentaire en forme de contrition.
Être Pèlerin d'Arès, ce n'est pas un titre, ce n'est pas un honneur, c'est plutôt une source d'emmerdements, comme vous le dites, frère Michel, avec des mots plus gentils. Je sais qu'il n'existe pas de carte du parti arésien, ni de diplôme de Pèlerin d'Arès, mais il est évident que seulement pouvoir se dire Pèlerin d'Arès se mérite, requiert une préparation permanente, la consécration de toute une vie. Je tire mon chapeau à ceux qui sont engagés, et engagés sans discussion, dans cette voie et je dis toute ma désapprobation à ceux qui, comme dans les mouvements de toutes sortes (j'ai été militant politique, c'est la même chose), veulent toujours se prétendre membres à part entière tout en en donnant qu'une petite part d'eux-mêmes, et encore...
Mon Pèlerinage est comme le cri d'une conscience indignée et même d'un cœur déchiré après un drame dans ma vie. La Révélation d'Arès m'a permis de retrouver l'espoir et de survivre, mais je n'ai pas pu faire plus pour elle jusqu'à maintenant, j'avoue cela avec humilité.
J'irai à Arès au mois d'août. Je demande à Dieu de me donner le courage de faire plus ensuite pour la grande cause que le frère Michel défend avec son petit reste. Je leur tire encore mon chapeau.
Aubert H.


27jul09 97C59
Dans tout groupe qu'unit un idéal il y a des militants et des sympathisants et entre les deux des gens plus ou moins actifs selon les moments, selon comme ils voient l'idée défendue et son maître à penser ou selon ce qu'ils croient personnellement devoir faire ou ne pas faire. C'est partout pareil, comme dit Aubert [97C58] qui était engagé dans le militantisme politique. J'ai été bénévole dans l'humanitaire et il y a, tout pareil, ceux et celles qui mesurent leur charité et leur travail à l'aune de leurs opinions, de leurs vaillances ou de leurs esprits critiques.
Vous constatez la même chose chez les Pèlerins d'Arès et comment pourrait-il en être autrement?
Tout est question de foi, d'abord. Reste à savoir au juste ce qu'est la foi.
Votre définition, je m'en souviens, est "Avoir la foi, c'est croire en des choses improuvables," mais cela, les Pèlerins d'Arès (avec grand P) et les autres (avec petit p) doivent l'avoir dans leur ensemble. L'improuvable dans l'abstrait n'engage pas beaucoup.
Il y a la foi militante, ensuite. Elle engage, par contre. On peut manquer de foi militante tout en ayant la foi tout court.
C'est là que les tièdes sont pris au piège de leur tiédeur. Il n'y a qu'à lire les commentaires pour voir que ça ne leur plaît pas. Ils voudraient qu'eux qui ne se décarcassent pas soient considérés comme ceux qui se décarcassent. C'est ce qu'ils appellent "l'égalité" sans voir que les différences qu'ils revendiquent sont très souvent des inégalités.
Que pensez-vous honnêtement de tout ça?
Raymond


Réponse :
Ce que je "pense honnêtement de tout ça" a été développé dans mon entrée de blog comme dans mes réponses aux commentaires.
Je ne parle pas d'égalité de foi, parce que la foi est difficilement mesurable. L'égalité dans l'effort et/ou l'étendue de l'engagement actif à mes côtés est la seule chose que je peux mesurer ou plutôt évaluer, mais je n'exclus nullement que d'autres, hors du petit reste, se donnent du mal pour moissonner les gerbes d'hommes de foi que le Père nous envoie récolter et monter dans ses Granges (Rév d'Arès 31/7-9).
C'est cette récolte, faite par petit reste et reste, ce bon grain réuni par tous les moyens, qui nourrira le monde et le sauvera de la famine et de la mort spirituelles. Comme témoin de Dieu, je suis seulement envoyé rassembler un petit reste (Rév d'Arès 24/1) et souvent je me demande pourquoi des hommes et des femmes qui fonctionnellement se refusent à être de ce petit reste semblent tant vouloir rester dans mon sillage dont ils n'aiment pas le remous, c'est clair.
Pour moi s'activer à la pénitence et à la moisson n'est pas s'activer à une croyance, mais à un nouveau monde.
Cette activité fait la preuve, à mes yeux, d'une confiance quotidienne en l'Appel lancé à Arès en 1974 et 1977 et la foi qui la sustente est nécessaire, parce que ce pourquoi nous nous "décarcassons", comme vous dites, n'est jamais une assurance sur l'avenir immédiat. Nous ignorons si nous réussirons. Donc, nous avons foi en un avenir improuvable en plus d'avoir foi en un Dieu improuvable. Cela nécessite un juste réalisme, car il faut compenser l'improuvé: Pour le petit reste, le réalisme c'est suivre le prophète — pour les autres je ne sais pas, mais il y a aussi sûrement un ou des réalisme(s) —, réalisme accompagné de modestie, de courage et d'effort.
Je suis le témoin de La Révélation d'Arès, j'ai foi en elle, mais je ne suis pas un idéologue. Je suis aussi un croyant pragmatique. C'est de ma manière de me tenir devant Dieu et d'assumer mes reponsabilités, c'est de moi, homme de Dieu, réaliste et responsable de ce que je dis et propose que dépend le mouvement d'Arès.
Je respecte et j'aime fraternellement ceux qui réclament le même statut spirituel pour les tièdes ou pour les froids que pour les bouillants, mais ils idéalisent. Au plan pratique je ne peux pas, pour ma part, idéaliser et je ne les suis pas très bien.
Qui ne sait que ce sont les bouillants, ceux qui ont le tison de la Parole (et de la parole de Mikal, i/12) dans la moelle (Rév d'Arès xxx/20) qui permettront de cuire les tuiles (Rév d'Arès 28/26) du toit de la grande maison du monde de demain. Les autres feront sûrement œuvre utile aussi, car il y a tant à faire pour construire cette grande maison du monde changé (Rév d'Arès 28/7). Il y a du travail, même pour les amateurs, même peut-être pour les "mouches du coche" (rf. La Fontaine) qui nous aident quelquefois à garder notre foi, ne serait-ce que parce qu'ils nous agacent un peu. Nous ne sommes pas anges.


27jul09 97C60
En lisant le commentaire d’Éric, que je trouve remarquable, je pense avec sa permission reprendre ce tract et par la suite le donner aux gens de la rue [Il nepeut s'agit que de l’Éric du 97C25].
Je trouve que grâce à ce tract des conversations intéressantes pourront se créer.
Merci a Mikal pour ce nouveau blog qui ne divise pas les pèlerins d’entre eux, mais qui les rassemble derriere le prophète et sa parole (Rév d'Arès i/12).
Stef


Réponse :
Je pense que vous êtes un frère d'Arles, qui m'écrit assez souvent. J'ignorais ou je ne me souvenais pas que vous vous donniez à la mission. Je m'en réjouis.
Oui, cette entrée de blog permet à beaucoup de pèlerins d'Arès d'engagements divers de s'unir. Merci.


27jul09 97C61  
J'ai passé ma première journée de congés à lire les commentaires de l'entrée #0097. Passionnants et instructifs.
Je signale en passant que mes deux fils ont attrapé la grippe porcine en colonie de vacances (ils sont hors de danger) et je pense à vous, frère Michel, qui avez maintenant 80 ans, et qui pendant le Pèlerinage où passe beaucoup de monde pouvez être exposé au virus. Prenez des précautions, car ça peut être grave à votre âge. Nous avons besoin de vous.
Je n'irai pas à Arès cette année. La crise ! Mais je serai de tout cœur avec vous et tous les Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès, avec grand P ou petit p, je ne me sens pas du tout choqué par ce constat qui ne résulte pas d'une évaluation mais de l'évidence. Nous nous aimons tous.
Nous sommes entrée dans l'ère de la "stratégie du choc" (le livre de Naomi Klein). Le système soumet les populations à des catastrophes sociales, financière et belliqueuses — des guerres un peu partout en Asie, en Afrique ; en Europe ça peut revenir à tout moment — qui désorganisent les vies familiales et personnelles avec pour résultat que les hommes cherchent d'abord à se préserver des malheurs et n'ont plus de temps à consacrer à la foi ni à aucun idéal. Les fameux avantages acquis ne resteront pas acquis longtemps, tout le monde l'a compris. La mission a beaucoup de mal à faire une percée dans cette peur généralisée épaisse. C'est sûrement ce qui avait motivé la "missions sociale" que vous aviez déplorée. Je trouve que l'idée n'était pas mauvaise, mais que nous n'avons pas su garder à cette mission la spiritualité qui peut faire fuir la peur par une faille salutaire à travers la citadelle du système (Rév d'Arès 13/7-8). 

Mais ne soyons pas naïfs ! Le système va s'accrocher. Il s'est déjà doté de lois antiterroristes et il se dotera demain de lois antisecte qui lui permettent ou lui permettront d'agir directement contre tout ce qui le gêne sans recourir aux tribunaux. Sous prétexte de sécurité publique instantanée.
Dans ce domaine, je ne peux que vous féliciter, frère Michel, d'avoir conduit la mission du petit reste par des voies sages qui, sans renier ses convictions et ses buts, lui ont permis de sortir indemne des campagnes antisecte menées avec la complicité de la religion. Ceux qui n'ont pas compris votre mesure dans cette lutte ou qui l'ont même parfois prise pour de la dégonfle n'ont pas compris que vous aviez autant à convaincre le système que les victimes du système et que vous devez montrer la bonne direction sans être l'ennemi de personne.
De même vous devez montrer les niveaux d'engagement: pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès (le titre de ce blog) pour montrer que vous n'êtes pas un gourou aveuglé par des idées triomphalistes, mais un frère aîné (Rév d'Arès 16/1) avisé qui conduit ses frères et sœurs avec sagesse, mais aussi réalisme et détermination. Vous n'avez pas besoin d'ordonner au pèlerins d'Arès de devenir des Pèlerins d'Arès. Cela doit leur paraître évident. Je ne vois pas pourquoi certains s'en formalisent ni même pourquoi vous avez perdu votre temps à leur répondre. Mais bon! La Révélation d'Arès vous dit: Ne te lasse pas de leur parler. Je ne sais pas comment vous faites pour ne jamais perdre patience.
Bertrand


Réponse :
Mais je n'ordonne nulle part, à aucun pèlerin d'Arès (petit p), dans cette longue page de blog, de devenir un Pèlerin d'Arès (grand P). Pourquoi m'encouragez-vous à ne pas ressentir "le besoin d'ordonner" un tel effort?!
Cet effort que je n'ordonne pas, mais que je peux souhaiter certes, est laissé à la conscience et à la décision de chacun. Je ne fais pression sur personne.
Ce à quoi La Révélation d'Arès appelle n'est pas la soumission à une tribu des Pèlerins d'Arès, qui d'ailleurs n'existe pas.
Elle n'appelle pas davantage au nivellement des qualités des membres de l'assemblée, terme d'ailleurs pris dans La Révélation d'Arès tantôt au singulier, tantôt au pluriel et dans des sens assez différents, mais jamais au sens de tribu.
Elle appelle au volontaire et totalement autodiscipliné changement de sa vie (Rév d'Arès 30/11) personnelle. C'est tout à fait différent.
Pour moi le frère ou la sœur qui met ses pas dans les pas du prophète pour prendre pour modèle celui qui, le premier en 1974, a mis ses pas dans les Pas de Dieu comme l'avait fait Jésus avant lui (Rév d'Arès 2/12) est quelqu'un qui n'est pas insensé, tout "béni-oui-oui" qu'il ou qu'elle soit. De plus, je peux trouver un aide dévoué dans ce frère ou dans cette sœur. Mais d'autres ne pensent pas qu'il faille faire ainsi. Je me garde de prédire qu'ils ne feront rien sans moi. Ils ont d'autres vocations. Il faut de tout pour faire un monde nouveau.


28jul09 97C62
Je parcours depuis quelque temps les entrées et archives du blog et je m'instruis, j'essaie.
Vous n'avez pas posté mon dernier commentaire [voir ci-après], ce n'est pas grave. Peut être était-il trop incitatif pour certains lecteurs doutant encore... Enfin, peu importe pourquoi, j'ai tendance à être passionnée, je dois apprendre la mesure.
Je recherche une mission proche de chez moi (Draguignan, Var) pour me joindre aux sœurs et frères locaux. En dehors de Nice et de Marseille je crois qu'il n'en existe pas.
D'autre part, dans le Sud Est, on m'avait parlé de Fréjus, mais je ne trouve rien.
Le blog [freesoulblog.net] m'a permise de vous découvrir Frère Michel. Je n'ai pas de mots pour dire tout le respect et l'affection que j'éprouve.
[...]
Brigitte

Commentaire du 24jul09:
J'aimerais répondre à Juliette [97C50] si cela est possible. Je souhaiterais insister sur le fait que nous devons nous déculturer et déintellectualiser la Parole du Père.
La Parole n'est que simplicité et liberté, Parole d'amour et de justesse... Tout doit être à la juste mesure des choses...  L'amour évangélique n'est pas intellectuel ni psychologique, il est indescriptible ; aucun mot ne peut l'expliquer, il se ressent au plus profond de soi et quand l'esprit, la pensée, viennent rationaliser les choses, c'est la petite voix du cœur qui rappelle que la Parole n'est pas intellectuelle. L'esprit est endoctriné par la société dans laquelle on vit.
À tous les pélerins, ceux en devenir comme moi, [je dis]: Profitez de la présence du Frère Michel ! Profitez de ses articles dans "Le Pélerin d'Arès", riches compléments, ils m'ont beaucoup aidée à lever la brume et le voile dans mes yeux. Le Frère Michel n'est pas éternel, sachez profiter justement de sa présence.
La Parole ne s'explique pas, elle se ressent, nous sommes tous trop différents pour ramener un tel Livre à une simple explication de texte ou un "prêt à penser". Ressentir, c'est d'abord être libre de tout ses harnais (Rév d'Arès 10/10).
Il est très difficile de vivre notre quotidien dans cette société — que, soit dit en passant, nous avons contribué à bâtir — sans être tenté de se faire happer par nos futiles occupations. D'où l'importance chaque jour de se recentrer sur La Révélation d'Arès afin de ne pas perdre pied.
Le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), le Père nous attend. Le Frère Michel a besoin de nous.
Brigitte


Réponse :
Je n'avais pas publié, c'est vrai, votre commentaire du 24 juillet.
Je ne peux pas publier tous les commentaires, sinon il y en aurait beaucoup trop — Par exemple, dans cette entrée de blog #0097 nous en serions à quelque 200 commentaires et la page serait devenue quasiment impossible à lire en entier. Elle perdrait de son intérêt profond.
J'en élimine donc qui font double emploi avec d'autres déjà publiés, d'autres qui sont complètement en dehors du sujet, d'autres qui répondent non à l'entrée de blog, mais à des commentaires déjà publiés, parce que ce blog n'est pas un forum, d'autres, heureusement rares ceux-là, qui sont de pure hostilité ou de pur outrage sans rapport avec l'entrée de blog, etc.
Si je n'ai pas publié votre commentaire du 24 juillet, c'est parce qu'il répondait à Juliette (97C50) d'une part et donnait, d'autre part, à tout le monde des conseils généraux, bons mais sans relation directe avec l'entrée #0097. Toutefois, je fais une exception, je retrouve et je publie quand-même votre commentaire du 24 crt. à la suite de celui que vous m'avez adressé aujourd'hui. Voyez ci-dessus.
Votre témoignage me touche beaucoup, Brigitte. Je suis désolé de ne pas pouvoir vous donner l'adresse d'une mission dans le Var. Entre Marseille et Nice, il n'en existe pas, quoique nous ayons des frères et sœurs disséminés tout le long de la côte méditerranéenne. La dispersion, ce que j'appelle la partie immergée de l'iceberg, est cause d'une énorme perte d'énergie pour l'action qui ne peut se faire efficacement qu'à partir de quelques points de ralliement en France. Mais il y a un certain nombre de pèlerins d'Arès isolés dans le Var avec lesquels vous pourriez peut-être créer une mission à Toulon un de ces jours.


28jul09 97C63  
Je rentre d'Arès ou j'ai pris le Feu pendant la 2ème période [12-25 juillet]. J' ai lu tous les commentaires qui m' apprennent beaucoup de choses.
Je réfléchis: les grands P, les petits p, les PPPppp et n'oublions pas le plus humble: Le Pèlerin d'Arès, le grand P, l'aîné des frères (Rév d'Arès 16/1) — j'y viens plus loin —. Il y a ceux qui  sont conscients de l'importance du prophète vivant, de l'accomplissement, de la transmission de La Parole, des enseignements de Mikal, de leur existentialisme, de la ré-hânimation [néologisme fabriqué à partir de ha (âme), Rév d'Arès xxxix/5-11], si je puis dire de l'image et ressemblance (Genèse 1/27) par la pénitence et de tous les renoncements qu'être un Pèlerin d'Arès grand P implique, ne plus rien être pour soi-même (Rév d' Arès 40/6 et xxx/17) de la moisson d'autres pénitents, des âmes, des héros en attente du message (xxxv/10) [...] conscient que la Moisson, c'est bien plus que de distribuer des tracts dans la rue, conscient que le meilleur tract, c'est le pénitent lui-même qui rayonne de sa pénitence, de son charisme, qui par le fait même écoute Mikal, prie pour accomplir (Rév d'Arès 31/6) et donc écoute Dieu quand il clame (xLviii/1-3), cesse de pécher, etc.
Les Pèlerins d'Arès ne font pas de propagande. Ils cherchent d'autres pénitents, des âmes déjà nées ou potentielles, des hommes et des femmes d'idéal spirituel courageux audacieux pour rejoindre le petit reste, les pieds bien plantés dans la terre,  lucides, qui ont bien compris l'Appel du Créateur à Arès, bien compris que le monde ne changera pas si l' homme ne chasse pas de lui le mal = le péché en le remplaçant par l'amour, le pardon, la bonté, le bien tous les jours de sa vie et cela jusqu' à sa mort physique, en se construisant son âme (Rév d'Arès 17/1-7), en s' unissant à d' autre (Rév.d'Arès 24/3 à 5) pour former le petit reste que Mikal rassemble (24/1), petit reste qui déclenchera le Jour de la résurrection (Rév d'Arès 31/8).
Les Pèlerins d'Arès grand P sont un laboratoire au cœur de la balène (Rév d'Arès xL/4).
Être un Pèlerin d'Arès grand P est clairement un choix libre absolument existentiel. C'est autant servir qu'assumer une grande responsabilité au nom de et pour toute l' humanité. C'est être l' honneur de Dieu, du prophète, je pense aux notes et réflexions sur les heures passées en présence de Dieu (récit des théophanies) ou un défilé de prophètes sous forme de cadavres sans sexes portés par des porteurs invisibles sur le dos, le ventre, le côté, etc, qui défilent devant le frère Michel et une voix lui dit: "Redoutable le sort des prophètes!" (voir: Rév.d'Arès Intégrale pp.84/87).
Tout ce que je suis à ce jour, je le dois à mes efforts de pénitence, d' accomplissement de La Parole, de vraie piété, à mes expériences, mes joies, mes peines, mes bras bleuies (Rév d'Arès 31/7), à l' amour évangélique du plus grand P que je connaisse: le prophète Mikal, un Christ vivant, et à tous mes sœurs et frères inconditionnels du prophète, les Pèlerins d’ Arès grand P, qui sont en marche pour devenir des images et ressemblances, des christs vivant comme Mikal (voir: Pèlerin d' Arès 1991/1992, le chapitre "Pia" ) et les pèlerins d’Arès petit p qui aspirent à êtres des Pèlerins d’ Arès grand P et P en suivant l'exemple de pénitence de Mikal, des autres pénitents.
Tout  est possible. Des grands P peuvent redevenir de petits p et vice versa (Rév d'Arès 39/6). On comprends facilement que tout est question de choix, de vigilance permanente de soi-même et que se poser tous les matins la question que nous a conseiller un jour Mikal: "Que veux-tu être!?" est très stimulante.
Personnellement, je veux être un Pèlerin d’ Arès P et toi, ma sœur, mon frère?
Didier Br.


29jul09 97C64  

Quoique parpaillot [protestant calviniste], j'ai suivi votre blog pendant plus d'un an.
D'abord prévenu contre vous, j'ai changé d'avis à votre sujet en lisant attentivement toutes vos entrées et toutes vos réponses aux commentaires. Ces réponses renseignent parfois beaucoup plus que vos entrées sur votre foi et de votre mission. Dès lors qu'il croit en votre sincérité et en la qualité de votre foi et de votre pensée, que peut faire un honnête homme, sinon se demander s'il ne se trouve pas en présence d'un homme de Dieu qui, 400 ans après Jean Calvin, vient finir de briser, mais cette fois irrémédiablement, les certitudes chrétiennes traditionnelles que représentent encore les antiques églises romaines et grecques et, plus récemment, les églises protestantes.
Il est pourtant plus que difficile, il est hasardeux et même impossible de comparer Michel Potay à Jean Calvin !
Les ressemblances :
L'un comme l'autre est "choisi et envoyé", comme disait Calvin, et renonce à soi (La Révélation d'Arès 40/6).
Des forces de conviction et des radicalismes hors du commun, même s'ils sont opposés par certains côtés.
La même ferveur inexpugnable d'annoncer l'Évangile en défiant l'interprétation ecclésiastique traditionnelle.
Les mêmes victimes de la calomnie et de la caricature.
Les contrastes :
L'un et l'autre convaincus d'avoir retrouvé le sens de la Parole de Dieu dans sa pureté et pour cette raison vilipendés par leurs adversaires, mais l'un et l'autre arrivant à des conclusions diamétralement opposées.
Calvin juge et condamnateur de Michel Servet qui niait la trinité [le dieu à trois têtes de la théologie ecclésiastique, Rév d'Arès 23/7] et qui aurait donc condamné Michel Potay pour la même raison 400 ans plus tard ; Michel Potay qui ne juge et condamne personne et qui estime que les dérives de l'amour, mais non les dérives doctrinales, menacent l'éclosion et la vie de l'âme.
Calvin et sa doctrine de la double prédestination ; Potay qui assure que Dieu n'a jamais prédestiné au salut un homme plutôt qu'un autres et qui déclare tout homme capable, s'il le veut, de faire son salut par la voie du bien.
Calvin, un atrabilaire, chétif, ascétique et migraineux, Potay bon vivant et bien bâti, si j'en juge par la photo qui illustre l'entrée #0097.
Calvin, le modèle du puritain sévère. Potay, peut-être pas épicurien lui-même mais ne voyant pas dans les jouissances de la vie un obstacle à la pratique de la bonté qui seule sauve selon lui, la bonté comme salut de l'individu et du monde, la bonté comme sentier de salut plus sûr que la foi même. On est là au cœur de la différence.
Mais y a-t-il une différence aussi profonde entre les deux hommes ?
J'ai curieusement la même admiration pour l'un et pour l'autre. Calvin aurait-il été l'étape contrastive nécessaire avant l'étape supposée décisive du témoin de La Révélation d'Arès ? Calvin comme point bas et Potay comme point haut de la sinusoïde de la Vérité, la Vérité inaccessible à l'homme dans sa linéarité absolue, comme le pense Michel Potay dans son prologue de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" — un texte qui, à mon avis, fera date dans l'histoire religieuse —. À quels points de la "lourde et longue amarre (de la Vérité) montée du Fond et disparaissant dans les soutes profondes et obscures des fins dernières" (p.722) se situent respectivement Jean Calvin et Michel Potay ?
"Si, comme le dit encore Michel Potay, la part de Vérité accessible à l'homme se révèle moindre que nous pensions, une sensation nouvelle nous réveille. Par tous les atomes de la chair et tout l'éther de l'esprit nous sentons que cette part de Vérité ne se transmet pas, ne se réalise pas dans une doctrine, mais dans une tension de l'être : notre amour, notre humilité, notre honnêteté, notre travail à créer le nouveau monde ; de ces sensation et tension acceptées, dynamisées, se forme l'âme."
Vu comme ceci, je sais que vous ne direz jamais que Jean Calvin n'a pas eu d'âme.
Je sais que l'homme bon et sage que vous êtes, Michel Potay, n'aimera pas ce que je vais ajouter maintenant. J'ajoute, et j'y tiens, que les petits esprits dont vous publiez les commentaires qui discutaillent sur votre entrée #0097 à propos de "pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès", pourtant facilement comprise —même par un parpaillot qui n'est même pas pèlerin d'Arès (petit p) — comme un simple état des lieux, mais non comme un jugement, ne réalisent pas, mais alors ne réalisent pas du tout, à quelle qualité d'homme ils ont affaire en votre personne, quelle chance pour eux de vous avoir et quelle malchance pour vous de devoir les supporter. À notre époque que l'athéisme étouffe, "menacée de mort spirituelle" comme vous dites, un homme comme vous, si l'on met à part les problèmes qu'il pose, est sans prix.
J-P. Y.


Réponse :
J'ai hésité à publier ce commentaire qui a plus ou moins la forme d'une apologie comparative et qui par là me gêne. J'ai d'abord songé à vous y répondre par une lettre personnelle, puis je me suis dit qu'il s'agit en fait d'une apologie contradictoire et que ce point de vue, venu d'un réformé apparemment très attaché à la pensée de Jean Calvin (le dos gris par excellence, Rév d'Arès xvi/3) et plutôt élogieux, paradoxalement, à l'égard de Michel Potay — contradiction même du calvinisme — pouvait intéresser les lecteurs de ce blog.
Mais quel esprit qui s'est élevé par la réflexion dépassionnée, dédogmatisée, ne sait pas que "dans le paradoxe il y a une moralité" — c'est Camus qui disait ça, je crois —, à savoir qu'un homme se définit aussi bien par ses convictions que par ce qui contredit ses convictions.
Nul doute que Jean Calvin aurait envoyé au bûcher Michel Potay comme il y envoya Michel Servet, "mais y a-t-il une différence aussi profonde entre les Calvin et Potay," demandez-vous ?
Il y en a ici une différence de taille : Sauf en situation de légitime défense, je préférerais mourir que de faire souffrir ou mourir un homme, une créature du Créateur. L'inhumanité cruelle de Calvin fut-elle une réaction de "légitime défense" à ses yeux ? Je l'ignore ; je m'interdis de juger Calvin (Rév d'Arès 11/3, 36/16), mais je crois que tout doit être fait pour écarter toute persécution et tout crime commis "pour le gloire de Dieu".
Nul doute que je ne me suis jamais laissé aller aux passions intellectuelles, discussions sans fin et colères "au service de Dieu" auxquels Calvin crut devoir se livrer toute sa vie. J'ai toujours, tout au contraire, toujours cherché à apaiser, à aimer, mes interlocuteurs difficiles et mes ennemis, qui sans doute en ont parfois conclu que je n'étais qu'un personnage insignifiant incapable de leur répondre, mais l'amour, le pardon et la paix ne sont-ils pas les meilleurs arguments de l'honneur du Créateur que je dois incarner (Rév d'Arès xxxvi/16) ?
Même si, au-delà de la "logique d'exécration" de Calvin, que  je ne saurais partager, puisque Dieu lui-même, Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), ne rejette jamais sans laisser espérer qu'il rattrapera, il n'y a aucune différence dans la passion et la sincérité que nous mettons, Calvin et moi, dans la recherche de la Vérité, je ne comprendrai jamais comment Calvin en vint, à partir des Évangiles Palestiniens, que je connais aussi bien que lui, à montrer une voie de salut aussi dure et pessimiste. Confronté depuis que j'ai fait connaître La Révélation d'Arès au USA à l'hostilité d'un certain protestantisme américain et particulièrement de celui le plus proche du calvinisme, je ne peux que déplorer l'état d'esprit transmis à ces églises-là par Jean Calvin.
Mais comme Calvin je me fais du Père l'image d'un Créateur actif, toujours au travail dans la Création — c'est particulièrement évident dans Le Livre, 2ème partie de La Révélation d'Arès — et qui suscite la même activité travailleuse chez ses créatures humaines. C'est notamment dans cette perspective que je vois le petit reste — les Pèlerins d'Arès grand P — engagé dans la mission qui me demande et leur demande beaucoup de travail, dont l'efficacité ne sera maximale que dans l'union de nos efforts, que les revendications des individualiste et libertaires ne peuvent que réduire. Comme Calvin je procède à une valorisation du travail dans l'union (la tâche des unis autour du Père et du prophète, Rév d'Arès xLv/19) et, comme Calvin, bien au-delà de notre mission spirituelle, je crois que l'humanité n'échappera aux crise qu'elle traverse que par le travail. De ce point de vue, nos mouvements respectifs sont générateurs d'une même humanité entreprenante.
Par ailleurs aussi, assez similairement à Calvin, qui insistait sur la nécessité de la sanctification, de la régénération de l'homme par des œuvres, je prêche la pénitence, renoncement au péché et pratique du bien actif, même si la pénitence, bien comprise sous le Souffle de La Révélation d'Arès garde sa force salvatrice dans et hors de la foi, ce que Calvin aurait jugé affreusement blasphématoire.
De même, je crois que les Pèlerins d'Arès introduiront une seconde étape de progrès dans le monde comme les implications pratiques morales, politiques et intellectuelles de la foi calvinienne y introduisirent une première étape très importante, ce qui ferait dire dans son "Contrat Social" à Jean-Jacques Rousseau, qui pourtant ne vivait pas dans l'austérité de Jean Calvin, que "ceux qui ne considèrent Calvin que comme théologien connaissent mal l'étendue de son génie."
Il y aurait tant à dire sur Jean Calvin et Michel Potay dès qu'on veut les confronter, ce que j'aurais pensé impossible jusqu'à l'arrivée de votre commentaire. Il faudrait une large étude, impossible à faire dans une page de blog, pour comparer Jean Calvin et Michel Potay, deux hommes de foi si éloignés l'un de l'autre par tant de côtés, mais l'arrivée inattendue dans mon blog du commentaire de grande qualité que vient d'y envoyer le "parpaillot" que vous êtes me laisse espérer un effort de rapprochement, un jour prochain ou moins prochain.
Merci pour votre commentaire. J'espère à travers lui une fraternisation constructive entre vous et moi.


30jul09 97C65
[...]
Un autre point m’a interpellé, c’est dans votre réponse au commentaire 97c47, quand vous écrivez: "C'est pourquoi ma mission se limite à connaître seulement le petit reste que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès 24/1), parce que, pour finir, le reste rejoindra le petit reste."
Pourtant dans la veillée 25/1, il est écrit: Que deviendras-tu à Mes Yeux si jusqu’à Mes Rivages, tu guides les seules assemblées de ton peuple... Ne dis pas aux étrangers: "Joignez vous à Mes Assemblées, avec elles je vous aimerais, avec elles je vous conduirais sur les Rivages de la Vie, dis leur étrangers, je vous aime avant de vous connaître...
Ce verset n’indique-t-il pas que votre mission est universelle et dépasse le simple petit reste. Déjà sur ce blog vous livrez votre enseignement à tous. Ce blog qui est une mine d’enseignements. Merci à vous  et à tous ceux qui y participent soient par la critique ou la louange. Vous répondez aussi bien au critiqueur et au louangeur avec patience et amour. Et cela est déjà un enseignement en soi.
Denis K.


Réponse :
Pour répondre au dernier paragraphe de votre commentaire, mon frère Denis, je répète, en insistant bien, la Parole que vous citez pour que vous  prêtiez plus d'attention: Que deviendras-tu à Mes Yeux... si tu guides les seules assembées de ton peuple..?" (Rév d'Arès 25/1) Vous confondez guider et rassembler.
J'essaie de toutes mes forces de guider le monde entier, et pas seulement les Pèlerins d'Arès, par la Parole de Dieu et ma parole (Rév d'Arès i/12), que j'essaie de diffuser le mieux possible, avec l'aide de nos frères moissonneurs, par nos faibles moyens.
Mais cela ne signifie pas que le monde entier, ni même tout le monde dans notre cercle proche, se laisse guider. Que puis-je notamment pour les méfiants, des individualistes, des indépendants, que La Révélation d'Arès a touchés, mais qui mettent en doute ou qui refusent la parole de Mikal ou qui estiment qu'ils ont mieux compris que Mikal le sens de la Parole d'Arè?
Je ne peux que parler à ceux-là — en espérant qu'ils me lisent et que je les convainque — par des media universels de type Internet ou publication de grande diffusion (librairie, mission, etc.), ainsi que vous le dites vous-même en faisant, pour finir, la demande et la réponse dans le même paragrapahe.
Le petit reste est fait tout naturellement de ceux qui veulent être directement guidés par moi.
Autrement dit, je ne peux rassembler que ceux qui veulent bien être rassemblés autour de moi et le Père a bien raison de me dire que ce sont ceux-là seuls que je connaîtrai (Rév d'Arès 24/1).
Les autres ne souhaitent pas être connus de moi et même m'évitent soigneusement, parfois même m'évitent soigneusement au Pèlerinage, mais c'est leur liberté et je me dis que s'ils viennent au Pèlerinage, c'est déjà quelque chose: Ils ne croient pas en moi, mais ils croient à leur façon en quelque chose de la Parole d'Arès. Je ne sais pas trop où cette compréhension partielle et/ou conditionnelle de la Parole les conduit, mais je n'ai pas à les juger. Qui sait qui est sauvé, qui n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/3).


30jul09 97C66  
Tout chrétien — les PPppèlerins d'Arès sont des chrétiens — sait que les saintes Écritures sont formées de deux recueils distincts: l'ancien testament et le nouveau testament. Les deux constituent la Bible. Pourquoi se formaliser de ce qu'au Pèlerinage il y ait des pèlerins d'Arès petit p et des Pèlerins d'Arès grand P ? Ne forment-ils pas ensemble le Pèlerinage d'Arès. Ne sont-ils pas les personnages variés de la Bible d'Arès?
De même qu'il y a un lien entre l'ancien testament et le nouveau testament, il y a un lien, que le frère Michel souligne d'ailleurs très bien, entre les pèlerins d'Arès et les Pèlerins d'Arès. Ce lien Jésus lui-même, deux mille ans avant d'être envoyé à Arès par le Père, l'avait rappelé. Au scribe qui lui avait demandé quel est le premier de tous les commandements, Jésus avait répondu: "Le premier, c'est "Écoute Israël, le Seigneur notre Dieu est Un..." Le second, c'est: "Tu aimeras ton prochain comme toi-même..."  [Marc 12/28-32, Deutéronome 6/4-5, Lévitique 19/18].
Autrement dit, Jésus créateur du nouveau testament citait constamment l'ancien testament. Bien que différents, les deux sont liés. Il n'y a pas à se formaliser de ce qu'on voit à tort come une désunion.
La différence entre les deux se situe seulement dans les étapes qu'ils représentent: l'ancien testament est le stade non accompli, le nouveau testament le stade accompli. Le lien entre les deux reste indissoluble.
Avant d'être il n'est pas encore possible d'être, mais il faut bien un commencement. J'aime bien l'image que fait J-P. Y (probablement un pasteur, j'ai reconnu le style, mais celui-là paraît avoir "fait le passage", comme vous dites quelquefois, frère Michel) [97C64], qui parle de "sinusoïde de la Vérité avec un point bas et un point haut". C'est toujours une sinusoïde ininterrompue. C'est la même chose avec les pèlerins d'Arès et les Pèlerins d'Arès, une file ininterrompue de frères et sœurs.
Sylvie


Réponse :
Merci pour cette très belle comparaison.


30jul09 97C67  
Je reviens d'Arès où je me suis fait tout petit mais j'étais bien là. J'en ai profité pour me refaire une force spirituelle.
Je tiens ici à dire mon émotion, grosse émotion, en voyant la machine à imprimer dans l'exèdre où se changent et s'assoient les pèlerins en attendant d'entrer dans la salle des théophanies. Une grosse presse offset. C'est un moins un format d'un mètre? Je n'imaginais pas que frère Michel conduisait une machine de cette taille et de cette complexité (tous ces boutons, ces cadrans, ces manettes!), hautement professionnelle, et manipulait des rames de ce format, très lourdes ! Oui, j'ai été ému, parce que tandis que nous coulions des jours tranquilles en nous prétendant des pèlerins d'Arès, il travaillait, les mains dans l'encre et le pétrole.
Quand je pense à ceux qui l'accusaient de s'enrichir, cet "imposteur", ce "chrétien batard", ce" vaincu d'avance" (j'ai lu ces horreurs) ! Tous ceux qui l'accusaient de ceci et de cela quand il n'avait fait que rester fidèle à l'événement surnaturel qui avait bouleversé sa vie alors que les autres continuaient de pactiser avec les ennemis de La Révélation d'Arès, lui il l'imprimait, la reliait, en faisait des livres qu'il diffusait ensuite comme il pouvait. Et ce "vaincu d'avance" a vaincu le monde qui ne se doutait pas que viendrait un jour où l'événement d'Arès, grâce à la foi et à l'énergie de son prophète, "deviendrait irréversible," comme dit frère Michel.
Merci, Père de l'Univers, d'avoir donné longue vie à ton prophète, ne serait-ce que pour qu'il puisse voir sa victoire au niveau — la terre — où il l'a remportée.

Car, il n'y a aucun doute, quand on entre maintenant dans ces saints lieux à Arès, embellis et agrandis, on a vraiment un sentiment de victoire et lui, frère Michel, toujours gentiment assis à sa place, qui continue humblement de prier comme je l'ai toujours vu prier là.
On reconnaît chez frère Michel beaucoup de qualités, mais je pense que sa plus grande qualité, parce que c'est peut-être celle qui manque le plus au hommes de l'époque, c'est simplement une grande intelligence spirituelle, une énorme capacité à prévoir l'événement et à prévoir ce qu'il peut attendre des uns et des autres, des Pèlerins d'Arès et des pèlerins d'Arès, à anticiper, et une réelle capacité à parer les coups avec mesure, amour et grande modestie. Il a guidé le petit reste à travers la période très dangereuse des attaques des églises et des antisecte, il a évité à ses frères d'être pris aux pièges quotidiennement tendus devant eux.
Oui, j'ai été saisi d'une grande prise de conscience et d'une grande émotion au cours de mon bref passage.
(non signé)


31jul09 97C68
Je suis en paix, dans la sérénité et la certitude, comme vous m'invitez à le vivre, et il se passe des changements profonds dans ma vie et j'œuvre dans ma famille.
Tout va bien.
Je suis de ces pèlerins avec un petit "p", mais vous pouvez compter sur moi pour ne pas dévier et changer de chemin.
Il y a une force en moi qui grandit et me porte et la voie de mon cœur est le Pèlerinage que je pratique aujourd'hui à chacun de mes pas, à chacun de mes souffles.
Merci toujours,
Je ne parle guère, je ne suis pas une femme qui prend la parole et que l'on écoute. Ma personnalité est très effacée et d'ailleurs, je n'ai pas les outils (le mental, l'intellect) pour parler de votre œuvre ici.
Ma seule manière d'y participer sera de témoigner par un changement véritable et par l'amour et la paix en moi.
Très bel anniversaire frère Michel !
F


Réponse :
Je suis très touché par ce message qui me vient de quelqu'un parmi les milliers qui font leur Pèlerinage seuls par la pensée et la prière loin d'Arès, un message qui, en l'occurence, me vient de l'autre côté de la terre, de Nouvelle Calédonie, une de ces îles de corail dont parle La Révélation d'Arès (5/6).
Je sais, parce que vous me l'avez écrit plusieurs fois, votre combat intérieur pour la foi, l'amour, la paix, seule au milieu de proches qui sont hostiles à la foi ou méprisants de la foi, plutôt générateurs d'appréhension, de tristesse, de nervosité, chez ceux et celles qui, comme vous, ne partagent pas leur incrédulité.
C'est pour moi un grand bonheur que constater une fois de plus, comme je l'ai constaté chez un grand nombre d'isolés que l'Appel à la pénitence que lance La Révélation d'Arès n'est pas un appel à des valeurs morales, mais un Appel à ressusciter effectivement, concrètement, de la paralysie ou de la mort spirituelles dans laquelle nous a plongés ce que le monde appelle raison (Rév d'Arès 26/3) et qui n'est pas la raison, la seule et bonne raison, de retrouver la Vie (24/5).
Pourquoi vous considérez-vous comme n'étant qu'un "pèlerin d'Arès avec un petit p". Je ne vous connais pas assez pour le l'affirmer, mais vous me dites: "Vous pouvez compter sur moi..." Vous semblez bien avoir accepté de vous laisser guider par la parole de Mikal (Rév d'Arès i/12) et de vous rallier à ceux que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès 24/1). En tout cas, vous suivez mon enseignement et mes conseils de beaucoup plus près que d'autres qui, bien que géographiquement plus proches de moi, sont moins enclins à me suivre en tout. Selon ce que je sais par nos contacts épistolaires ou informatiques, vous ressemblez plutôt à un Pèlerin d'Arès grand P, puisque, si je comprends bien votre présent message, vous avez commencé à "œuvrer dans votre famille", pourtant hostile à la foi, ce qui est souvent la plus difficile moisson qu'on puisse faire. La valeur du Pèlerin d'Arès grand P ne se mesure pas à la faiblesse apparente de ses "outils (le mental l'intellect)", mais à la volonté et à l'activité de sa foi selon ses moyens.


31jul09 97C69
La pénitence et la moisson est quand même un temps d'épreuves et même de tourments, voilà le temps des Pèlerins d'Arès avec grand P. Je pense que beauoup de pèlerins d'Arès avec petit p croient aux mêmes choses, y compris à la parole de Mikal [Rév d'Arès i/12], que croient les grands P, mais ils ne veulent pas ou veulent beaucoup moins connaître les épreuves de la pénitence et de la moisson.
On sait que, dans cette génération et beaucoup de générations à venir [Rév d'Arès 24/2] les épreuves et les tourments des pénitents et des moissonneurs ne verront pas de fin. La vie du pénitent et du moissonneur est vécue dans un seul souffle, sans interruption, à l'imitation du frère aîné et c'est ce qui caractérise le PPPPèlerin d'Arès, non?
C'est une vie qui paraît comme ça ennuyeuse et sacrifiée pour pas grand chose (les résultats sont petits pour le moment), mais c'est une vie d'une ambition inouïe, une entreprise spirituelle vertigineuse, démesurée, chez des gens discrets et même souvent timides.
Moi, je n'ai pas accepté cette vie sacrifiée, mais je reconnais les mérites de ceux qui l'ont acceptée et je trouve que vous êtes encore bien bon d'accorder le titre de ppppèlerins d'Arès (petit p) à ceux qui comptent (voir le sens de compter dans Le Livre) leurs efforts au lieu de les accorder sans compter au Père qui est descendu parler à Arès. À votre place j'appellerais les ppppèlerins d'Arès simplement les "pèlerins à Arès" ou les "visiteurs du Pèlerinage d'Arès", point final.
Qu'on me trouve trop dramatique m'est égal ! Je trouve que les PPPPèlerins d'Arès, ces acharnés de la Vérité (le monde doit changer, Rév d'Arès 28/7) aux prises avec les dérives matérialistes généralisées de ce XXIème siècle se livrent à un corps à corps acharné avec un monde un million de fois plus fort qu'eux. Vous n'avez pas à nommer PPPPèlerins d'Arès ces purs combattants de la foi, mais ce devrait être nous, qui refusons à divers degrés ce combat que nous assumons quand ça nous plaît et comme ça nous plaît, qui devrions les nommer ainsi et leur être reconnaissants d'être,comme vous dites, "le fer de lance" ou "l'avant-garde" du changement du monde. Je trouve lamentables ces frères ou ces sœurs qui revendiquent l'égalité de mérites comme les boulistes d'un club de boules revendiquent leur adhésion à part entière même s'ils ne jouent aux boules que quand ils ont le temps et uniquement en équipe avec ceux qui leur plaisent. C'est une triste et toute petite vision des choses.
Moi, je frôle sans cesse le bord du précipice du péché et de la lâcheté, mais ma faiblesse me rend d'autant plus fier de ces PPPPèlerins d'Arès forts, dont les yeux brillent au milieu de la grand nuit où le monde qui flirte avec le gouffre est plongé.
Vous êtes trop bon pour les autres, frère Michel, et pourtant je ne crois pas que vous soyez complètement inconscient de la différence entre PPPP et pppp.

Mea culpa, mea culpa !
Sylvain


31jul09 97C70  
Je suis intimidé ou méfiant en tapant ce commentaire qui n'en est pas un, d'ailleurs, mais qui est plutôt une question.
La qualité d'écriture des commentaires et réponses dans ce blog m'impressionne Elle n'est pas courante dans la genre blog. L'un de vos frères (je ne suis ni Pèlerin d'Arès ni pèlerin d'Arès) m'a dit que vous corrigiez et même que vous réécriviez des commentaires. Pourquoi? C'est déformer l'intention du commentateur. Et les réponses? Sont-elles bien toutes de vous?
Je voudrais faire un commentaire sur votre article 0097, mais allez-vous respecter ce que je voudrais écrire?
Le Fauconnier


Réponse :
Je sélectionne les commentaires que je publie, non pour leurs qualités d'écriture mais pour l'intérêt qu'ils représentent vis-à-vis de l'entrée de blog, et j'ai déjà donné la seule raison de ma sélection: Mon souci de garder à la page de commentaires un intérêt soutenu dans le cadre de l'entrée de blog, en évitant autant les onomatopées genre "Sympa !" ou "Pas d'accord !" que les longues dissertations qui s'éloignent du sujet ou cherchent un lectorat pour autre chose, de même tout ce qui fait double emploi avec d'autres commentaires, également les marques d'hostilité et insultes ou, inversement, les compliments ou panégyriques vraiment exagérés.
Mais je ne réécris jamais un commentaire.
Dire que je réécris est totalement faux. J'ai le respect total de la pensée du commentateur.
Par contre, il est vrai que je corrige beaucoup de textes de commentaires, dont un certain nombre sont écrits très vite et emplis de fautes d'orthographe, de grammaire, de ponctuation ou même de français, qui les rendraient difficilement lisibles tels quels. J'ai toujours à la pensée que ce blog est lu par beaucoup d'étrangers qui ne connaissent le français que comme seconde langue ou comme langue scolaire et qui ne peuvent comprendre ou consulter un dictionnaire que si le texte apparaît dans une langue pas forcément simplifiée, mais au moins correcte et claire.
C'est sans doute ce qui donne l'aspect "qualité d'écriture" que vous évoquez.
Quant aux réponses, oui, elles sont toutes de moi. De qui voulez-vous qu'elles soient? Ceci est mon blog.
Vous pouvez sans crainte m'adresser votre commentaire, positif ou négatif, mais je ne le publierai que s'il entre dans le sujet et présente un intérêt quelconque pour l'ensemble des visiteurs du blog.


31jul09 97C71  
Je ne suis ni un Pèlerins d'Arès ni un pèlerin d'Arès, mais je suis venu au Pèlerinage d'Arès il y a plusieurs années. C'était sûrement avant les transformations dont vous parlez, qui ont "agrandi et embelli" les lieux. J'avais vu le frère Michel mais je ne l'avais pas du tout vu comme sur la photo de ses 80 ans, prise par sa petite fille Agar.
Bon anniversaire, frère Michel!
Le frère Michel que j'avais vu ne collait pas du tout à l'idée que je pouvais me faire d'un témoin de La Révélation d'Arès, ce livre qui m'avait fortement frappé. Je vis une brave sorte de moine en robe blanche (vous l'appelez tunique), aimable et sans relief, dans une chapelle plutôt minable où l'on entrait par un petit vestibule sombre, où l'on se déchaussait et passait une robe de toile de type monastique. Tout le contraire des grands édifices d'un grand pèlerinage que semblerait devoir faire naître un livre qui se veut de dimension biblique: La Révélation d'Arès.
Qui pouvait se douter que l'une des grandes œuvres de la littérature religieuse qui fera peut-être parler d'elle pendant des siècles avait pris naissance là ? Je ne prends pas parti. Je constate seulement.
De toutes les prévisions qui surgissent continuellement dans notre époque obsédée par la prévision celle de La Révélation d'Arès n'était pas du tout attendue. Peut-être que c'est de là, de ce lieu inconnu et inintéressant que viendra la transformation du monde, mais qui s'en douterait ? Quand je dis inintéressant je ne fais que qualifier le lieu et l'événement de La Révélation d'Arès d'après les réponses surprises des gens rencontrés à Arès, au restaurant ou sur la plage, à qui j'ai demandé ce qu'ils pensaient de La Révélation d'Arès et de la Maison de la Sainte Parole et du frère Michel et qui ne savaient même pas de quoi je parlais.
Heureusement qu'il y a ce blog, mais les gens d'Arès, habitants ou touristes, n'en connaissent même pas l'existence. Pourquoi autant de discrétion ou de modestie (sauf les cloches de la chapelle) ? Vous n'avez pas à avoir honte de La Révélation d'Arès et de votre Pèlerinage qui n'a finalement rien de mystérieux quand on y entre.
On dirait que vous savez ce que vous cherchez à faire mais que vous ne savez pas comment y arriver. Plus de trois décennies ont quand même passé et je me suis demandé pourquoi le lieu où est née La Révélation d'Arès, œuvre d'inspiration ou réelle révélation, est toujours inconnu dans sa localité. Mais je crois avoir compris: Le Pèlerinage n'est pas le but de La Révélation d'Arès. Ce but dépasse de très loin le lieu d'où il, le but, a été montré du doigt, par vous ou par Dieu. Le Pèlerinage est un point de départ, mais pas un point d'arrivée. Le point d'arrivée est le monde entier. Le Pèlerinage d'Arès n'est pas un lieu géographique, mais l'éclair insituable qui a mis le feu à la longue mèche qui fera peut-être exploser le monde et dont personne ne peut encore voir la flamme. De ce fait, vous n'avez pas souci de faire de la propagande pour le tourisme local.

Ce commentaire est maladroit. C'est le témoignage d'un incroyant qui croit quand même que ce bled sans intérêt (une plage sans eau) qu'est Arès a donné naissance à quelque chose de dimension universelle, trop grand pour que les gens du coin le voient.

Bernard Q.


01aou09 97C72
Dans votre entrée le thème de la vision du mal au niveau universel ou au niveau privé est essentiel, mais ne semble pas avoir retenu l'attention de beaucoup de commentateurs malgré les caractères gras.
Peut-être est ce la difficulté à définir le mal, le péché, à admettre son universalité ? Ou le conditionnement culturel, qui réduit notre sensibilité au mal qui frappe soi ou ses proches ?
Le mal universel, c'est celui que nous devons vaincre absolument et non relativement, que nous devons tenir à distance perpétuellement, qui se définit par son opposition au Bien universel et qui existera toujours potentiellement par la nécessité du contraste entre Bien et mal, contraste nécessaire pour que la liberté existe (sur le contraste créateur, le refus par les hommes créés libres du plan de Dieu pour eux, la Voie du Bien et donc du bonheur, et les conséquences planétaires du péché, la crise existentielle, lire l'article "Pommeraie" dans le Pèlerin d'Arès 89).
Or le grand spirituel, croyant ou athée, se sent "la chair de la chair de l'humanité", pour reprendre votre expression. Son âme le pousse à agir constamment pour lutter contre le mal, d'où qu'il vienne et où qu'il frappe, car le mal se distingue aussi du Bien par ses conséquences hasardeuses, comme celles de la pollution. Voilà une sensibilité qui nous rapproche de nos frères athées humanistes, scandalisés devant les iniquités et soucieux d'établir l'équité (Rev d'Arès, 28/10).
Votre entrée insiste :"Les Pèlerins d'Arès laisseront un jour dans le monde l'empreinte ineffaçable de la foi par la conscience que l'homme bon finira par vaincre le mal, le malheur et même la mort"
Mal universel que cette souffrance de la maladie, du vieillissement et de la mort qui interpella le futur Bouddha et sur lequel brahmanes et philosophes hindous débattaient déjà depuis des siècles. Mais aussi mal universel par contraste, par manque d'amour, de pardon, de paix, de liberté et d'intelligence.
Repousse le mal par le Bien, dit le Coran (XXIII/96) !
 
Peut-être est-ce la difficulté à faire le lien avec le titre de l'entrée, Pèlerins et pèlerins.
Quel rapport entre le choix de suivre librement un prophète et la volonté de contribuer efficacement à la victoire de l'humanité sur le mal ?
Le lien peut être fait avec quelques questions simples.
Première question : Le monde est-il le fruit de la Volonté d'un Créateur ou celui du hasard et de la nécessité ?
Raisonnablement, face aux merveilles de la création universelle et individuelle que le Coran rappelle avec insistance, on devrait répondre: l'hypothèse du seul hasard est peu plausible. Mais beaucoup de grands intellectuels convaincants plaident pour le hasard même si la science vaniteuse [Rév d'Arès 33/8] n'a jamais été capable de produire le moindre signe de vie dans le moindre brin d'herbe.
Questions suivantes: Le Créateur s'intéresse-t-Il à la Création, l'aime-t-Il ? Comment ce Créateur interagit-il avec ses créatures humaines ? Les prophètes qui disent avoir reçu un Appel de sa part sont-il des témoins crédibles ou des mythes historiques, des délirants voire des imposteurs ?
Comment l'humanité au fil des siècles a-t-elle pu donner une telle place à l'enseignement et à l'exemple des Moïse, Jésus, Mahomet et d'autres ? À des hommes ignorés dans leur peuple avant de devenir prophètes, à un assassin en fuite recherché par la police égyptienne, à un charpentier d'une province méprisée d'un peuple insignifiant face à l'empire romain et condamné à mort comme agitateur par la justice officielle, ou à ce chamelier illettré, membre insignifiant d'un peuple insignifiant face aux empires qui l'entouraient ?
Raisonnablement, l'hypothèse que seul le hasard a permis cela ne tient pas vraiment la route.
Ces hommes ont-il contribué à faire reculer le mal ? La réponse varie suivant la culture de celui qui l'émet et le prophète concerné, mais une analyse historique objective permet à mon avis de répondre très largement oui.
 
Enfin on peut en venir à quelques questions plus personnelles: Suis je vraiment sensible à la souffrance de tous mes frères humains ? Que puis-je faire pour l'alléger ? En dehors des actions individuelles bénéfiques que les circonstances me permettent de faire, est-il efficace de participer à des actions collectives et lesquelles ?
Si, après avoir découvert La Révélation d'Arès (grâce au travail des missionnaires) vous en concluez que Mikal est bien un prophète, c'est donc un envoyé du Créateur Qui doit bien avoir une Vision plus claire, plus large que la nôtre. Si le hasard vous a fait naître dans une génération contemporaine et vivre dans cette région du monde, la conclusion parait évidente : suivre non l'homme Michel, sa personnalité et ses idées d'avant La Révélation d'Arès, mais le prophète de notre temps comme guide est un devoir sacré.
Et cela implique naturellement le travail en commun rendu possible par les circonstances et la volonté d'accomplir avec d'autres hommes qui le suivent.
Alors, Pèlerin ou pèlerin ? Dans quelle proportion ?
À chacun de répondre !
Milang Gompeng


Réponse :
Vous faites là une belle démonstration, mon frère Milang Gompeng.
Merci de souligner que peu de commentateurs ont ramené les états respectifs de Pèlerins d'Arès (grand P) et de pèlerin d'Arès (petit p) à... comment le dire autrement ?.. à la distance et à l'étendue auxquelles chacun voit depuis lui-même, depuis sa personne, le mal et ses dangers ou le Bien et ses bienfaits.
Autrement dit, il ne s'agit nullement de hiérarchisation ou "d'aristocratisation" — pardonnez le néologisme, mais c'est assez bien ce que croient voir sans réfléchir les contradicteurs — mais de lunettes... de capacité de vision de la conscience face au mal et donc face au Bien.
Capacité évolutive dans le cheminement de la conscience.
Le Pèlerin d'Arès n'est pas celui qui fait partie de l'Assemblée comme on fait partie d'un club où chacun est membre à part entière selon les droits étroits et médiocres d'appartenance ou d'adhésion.
Le Pèlerin d'Arés, l'homme ou la femme du petit reste, se définit par une qualité intérieure immensurable, parce qu'elle ressort de finalité sublimante, mais non d'adhésion ou de droit d'ahésion.
Le Pèlerin d'Arés, l'homme ou la femme du petit reste, se définit à lui-même ou à elle-même en vivant non seulement dans l'isolement de la conscience qui retrouve sa liberté spirituelle innée — l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27) — et qui se détache des vicissitudes de la vie immédiate — cela beaucoup de pèlerins d'Arès (petit p) le font —,
mais dans le don de la conscience à la pénitence et à la moisson sous la Parole du Père et la parole de Mikal (Rév d'Arès i/12) — le fameux état conscit dont parle Le Livre (Rév d'Arès xxii/14) —,
dans le don de la conscience qui se donne au monde, au monde qu'il faut changer en bien (Rév d'Arès 28/7),
la conscience qui sait que le Créateur a besoin d'elle et qui Lui crie en criant à Son Témoin: Me voilà !
Une telle conscience se range naturellement dans le petit reste.
C'est en cela que le Pèlerin d'Arès est libre, c.-à-d. libéré de ses propres pulsions ou libéré de lui-même — tu n'es plus rien pour toi-même (Rév d'Arès 40/6) —, libre des idées du monde, libre de tous préjugés à l'égard des autres, librement engagé dans une mission universelle et totale dans le sillage du prophète.
Celui ou celle qui garde quelques pans de son ancien manteau (Rév d'Arès 1/1) sous prétexte de liberté ne voit pas qu'au contraire il ne s'est pas encore rendu libre (Rév d'Arès 10/10).
C'est un aspect de la conscience qui, évidemment, entraînera longtemps encore beaucoup d'incompréhensions et discussions, mais c'est l'état conscit (xxii/14) auquel La Révélation d'Arès appelle le petit reste.
Ce qui ne veut pas dire que ceux-là, les Pèlerins d'Arès à grand P, seront sauvés plus que d'autres au sens eschatologique ou qu'ils sont les meilleurs au sens des valeurs morales de l'humanisme, mais qu'ils s'efforcent d'agir selon l'utilité que le Père voit en eux.
C'est donc bien, comme je l'ai dit plusieurs fois dans mes réponses, une question de fonctionnalité — Je n'ose pas dire d'utilité, que d'aucuns prendraient pour un terme peu gratifiant, dégradant, quoique le plus juste.
Ce n'est donc pas une question de grade ou de sainteté. C'est au contraire un état ingrat qui demande beaucoup de renoncement — Tu n'es plus rien pour toi-même (40/6).


01aou09 97C73  
Être Pèlerin d’Arès avec un grand P ou être pèlerin d’Arès avec un petit p peut se tester à la moisson des âmes !
Vannes, ville bretonne et bourgeoise qui, l'été, draine un flot disparate de touristes fatigués, me voilà !
Ce matin, je mets la nouvelle édition, des tracts, un stylo dans mon sac à dos et je file vers le centre ville.
Comme d’habitude les premiers contacts ne sont pas les meilleurs, je suis tenté de faire passer la Parole par mon intellect et là, ça coince. La parole de Dieu ne passe pas par en la tête, mais par le cœur (le siège de la droiture), là où tout homme peut entendre l’Appel du Père de l’Univers.
Il m’a fallu encore du temps et les griffures de gens hostiles ce matin pour me rappeler ça. J’étais un pèlerin d’Arès avec un petit p !
Là, il ne s’agit plus d’échafauder quelques plans d’approche ou de séduction. "Sois vrai et parle-leur comme s'il y allait de ton existence, de notre existence à tous !" me suis-je dit. Ou plutôt, ces mots se sont-ils imposé à moi naturellement ?
Je tourne mon regard vers les hauts étages de la rue (réflexe, ça aurait très bien pu être vers une bouche d’égout) et je m’adresse au Père pour lui demander s’il y a des pénitents dans cette masse humaine, parce que c’est vraiment raide aujourd’hui.
"Je suis à la recherche d’hommes et de femmes qui ont le souci d’être bon," dis-je simplement au prochain passant. Celui-là sent très vite au fil de notre conversation que l’Appel du Père à travers La Révélation d’Arès le concerne et il veut le maximum d’information. Je lui montre la nouvelle édition et lui indique la librairie où se la procurer, lui griffonne mon numéro de téléphone et puis nous nous quittons heureux comme deux frères qui se découvrent une nouvelle parenté.
Le Père n’est-il pas l’agent d’unité de tous les hommes, quand ceux-ci accueillent la vérité de sa Parole dans leur cœur et l’accomplissent ? Oui, sans nul doute. Là, j’étais un pèlerin d’Arès avec un grand P, pas tant parce que le contact était bon — la qualité du contact dépend autant de soi que de l’autre —, mais parce que j’ai vécu un dépassement, je suis passé d’un état à un autre, douloureux mais heureux passage !
Pascal L.


02aou09 97C74
Je retiens des commentaires du prophète sur cette entrée :
— la distinction entre pèlerins dévoués à son service (grand "p") et pèlerins en cheminement (je l'exprime comme ça).
— la distinction entre "guider" (tous les hommes qui s'ouvrent à son enseignement, dont moi) et "rassembler" (les dévoués au prophète).
Bien fraternellement
L. un sympathisant


Réponse :
Nulle part, dans aucun des textes de l'entrée 0097 ou de mes réponses aux commentaires, je ne parle de "dévoués à mon service".
Je vis seul, j'assume ma mission seul et je n'ai aucun Pèlerin d'Arès ou pèlerin d'Arès à mon service, sinon ma fille aînée Nina qui est ma secrétaire, salariée déclarée pour un travail de secrétariat à plein temps, dans lequel elle m'assiste pour les tâches les plus ingrates (courrier administratif, comptabilité, classement et archivage, téléphone, opérations postales, pèlerinage, etc.), qui sont lourdes. Aucun pèlerin avec petit p ou Pèlerin avec grand P n'est à mon service. Quelques uns me rendent service de temps à autre, ce qui n'est pas la même chose.
Les Pèlerins d'Arès (avec grand P) ne sont pas "dévoués à mon service", mais ils vivent de leur côté leur foi active selon les prescriptions de la Parole (La Révélation d'Arès principalement) et selon la parole (éditée) de Mikal (Rév d'Arès i/12) de la manière dont ils décident. Cela n'a rien à voir avec un un dévouement au service de ma personne. Certains me tiennent au courant de ce qu'ils font ou projettent à titre fraternel et informatif, mais beaucoup ne me tiennent au courant de rien.

Quelques uns, c'est encore plus rare, me demandent conseil pour certaines choses. Ainsi fonctionne le petit reste.
Dans une réponse (97C72) je parle de "cheminement de la conscience" en parlant du caractère évolutif de la foi et cela vaut pour tout le monde: Pèlerins d'Arès ou pèlerins d'Arès, y compris pour moi-même. Je ne parle pas de "cheminement" pour les pèlerins d'Arès (petit p) spécialement.

Quant à la distinction entre guider et rassembler, elle ressort de la langue française elle-même.

Vous vous méprenez sur le sens de ce que j'exprime et de ce qu'expriment la plupart des commentateurs.
Ceci dit, je suis sensible à votre sympathie. Merci.


02aou09 97C75  
Je suis l'auteur de 97C70 [Le Fauconnier] et je vous remercie de la réponse accueillante que vous m'avez faite.
Mon point de vue, qu'exprime ce commentaire, est celui d'un observateur, qui a quand même lu La Révélation d'Arès dans sa dernière édition 2009, trouvée en librairie, mais qui n'a du mouvement vivant auquel cette œuvre a donné naissance que l'idée que lui inspirent ce blog et votre site michelpotay.info.
Les autres sites — adresses relevées dans la page "Internet" de votre site michelpotay.info — que j'ai rapidement parcourus sont plutôt des "fiches techniques" ou des "tableaux synoptiques", si vous me permettez ce mot. C'est dans freesoulblog.net et michelpotay.info que j'ai trouvé de la vie, quelque chose de vraiment typé et qui bouge.
L'indiscutable qualité qu'il faut reconnaître à tout ce qu'on y lit est, selon moi, la transparence.
En lisant attentivement toutes les entrées de ce blog (une mine pour un romancier qui donnerait pour héros à l'un de ses livres la naissance d'une religion) on voit à travers vos entrées, les commentaires et vos réponses aux commentateurs, dont l'ensemble constitue une chronique passionnante, une cohorte de personnages arrivés au bout d'eux-mêmes, de leur enthousiasme ou de leurs doutes, tous en quête de dépassement. Mais certains trébuchent sur les obstacle dressés devant leurs espérances et leurs façons de comprendre l'événement extraordinaire qui eut lieu à Arès en 1974 et 1977 et vous ne les cachez pas. Vous les publiez.
Par exemple, les commentateurs que froisse la différence que vous faites entre "pèlerins d'Arès et Pèlerins d'Arès" (dans le titre) restent de toute façon très attirés par La Révélation d'Arès et par vous-même et c'est, en somme, contre leurs propres questions qu'ils butent, par excès de liberté. Le mal d'aujourd'hui est de confondre la liberté avec ses exagérations ou d'user d'une liberté qui ne sert à rien. C'est tout le problème de l'existentialisme: l'usage intelligent de la liberté.
Ils ne voient pas que sans l'interprète désigné, le témoin, s'ils recourent seulement au livre [La Révélation d'Arès], ils ne trouvent pas les liens entre principes et action, ils restent sans fil d'Ariane, et qu'ils ne peuvent rien faire par eux-mêmes, parce que la vie ou la Vie part de l'homme et aboutit à l'homme et que l'homme, dans cette affaire, c'est vous — Ecce homo ! — Un problème les préoccupe et me préoccupe, mais ils voient mal et je vois mal lequel. Vous le leur montrez, vous me le montrez, mais ils sont et je suis peut-être trop fiers pour avouer qu'ils le voient et que je le vois. Ce blog et probablement d'autres choses que vous avez écrites depuis 35 ans, que je ne connais pas, forment vraiment le sentier irremplaçable pour voir où l'on va, à condition qu'on veuille bien regarder.

Je ne sais pas si je deviendrai Pèlerin d'Arès ou si je resterai pèlerin d'Arès et peut-être même pas ça, mais je ne vois pas très bien ou j'irais sans vous suivre.
Votre blog est un chef d'œuvre de lucidité, mais comment devenir et rester lucide dans un monde qui ne l'est pas ? C'est vraiment très difficile. Votre question: "Nous pouvons retrouver l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27), mais le voulons-nous?" est réellement la plus pertinente.
Le Fauconnier


Réponse :
Bien sûr, vous l'avez bien détecté, le problème qui, échelonné en multiples niveaux, va des pèlerins d'Arès (petit p) aux Pèlerins d'Arès (grand P) est le problème de la liberté vue sous l'angle existentialiste. L'existentialisme est la philosophie de la liberté absolue. La porte d'évasion est dans ce qualificatif: absolu, si on le comprend bien, non dans le sens d'excès, mais dans le sens de dépassement, de fluidité, de disponibilité à la métamorphose.
Mais ce n'est pas assez dire, c'est taire certains éléments de donnée, que d'en rester là, car pour le pénitent que Dieu appelle rien ne se mesure plus à la pensée humaine, même à la plus brillante intellectuellement ou mystiquement parlant. Tout se mesure à La Révélation d'Arès, au Souffle du Créateur, au sacré (Rév d'Arès 9/6) qui accouche d'une liberté qui est tout autre que la liberté des concepts comme le ventre qui accouche d'un humain qui est tout autre que l'humain de la biologie, de la sociologie et pour finir de la dissection, mais un prophète.
Les pèlerins d'Arès avec petit p — je parle ici de ceux d'entre eux qui confondent liberté et individualisme — voient leur rapport à la parole de Mikal (Rév d'Arès i/12) à la dimension des idées et valeurs terrestres. Ils ne voient pas que le Fond de leur liberté face à la parole de Mikal est le même que celui de leur liberté face à la Parole de Dieu.
Le Fond, c'est le sacré !
On n'en est plus à considérer une soumission, une rebellion, une idéologie, qu'elle soit collective ou personnelle, philosophique ou religieuse, totale ou partielle. On en est à considérer le sacré, qui est total ou qui n'est pas. Nul humain ne retrouvera son image et ressemblance de Dieu s'il ne recherche pas le sacré en lui-même, s'il ne dépasse pas sa pensée humaine, même la plus brillante, et ne se laisse porter par le Souffle de la Parole. À ce stade, la pensée n'est plus un guide de la conscience, mais c'est la conscience, qui seule peut avoir notion du sacré, qui est guide de la pensée.
Le Tout Autre est Ailleurs. Le petit reste est parti pour cet Ailleurs, qu'il ne trouvera pas dans cette génération, mais dans la direction duquel il guidera les générations à venir, générations qui s'évaderont de plus en plus des contingences terrestres pour retrouver le Bien et recréer Éden.
C'est cette liberté de recréation que nous visons et elle n'a rien à voir, sauf incidemment, avec la liberté vue dans le cadre social, psychologique, idéologique, etc. C'est dans le cadre de cette liberté que le petit reste envisage sa cohésion-force. C'est la liberté tout autre que la liberté politique, légale, philosophique ou religieuse, de celui qui n'est plus rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6) pour être tout disponible à la métamorphose lente initialisée par Dieu dans un cocon dont la soie passe par tous les Pèlerins d'Arès qui accepteront de le composer.

Ces choses-là ne sont pas faciles à expliquer avec les mots de tous les jours.


04aou09 97C76  
Je rebondis sur le précédent commentaire 97C75 Le Fauconnier, que je retiens et soutiens aussi, quand il dit que "votre blog est un chef d'œuvre de lucidité" Et à la question qu'il pose, et aux difficultées que cela implique: " Mais comment devenir et rester lucide dans un monde qui ne l'est pas ? C'est vraiment très difficile"
Je me disais que si plus de 200.000 Livres de La Révélation d'Arès avaient été achetés ou lus et reconnus depuis le début et que si simplement chacun (même si parfois on en achète 2 pour en offrir) vous donnait 1 Euro par mois, je me pose la question: "Quelle Assemblée serions-nous ? ! !" Car cette conscience de frères unis et une force d'Assemblée que rien ne peut arrêter, parce qu'elle existe enfin !
À l'époque de Martin Luther King, les noirs américains et tous ceux qui voyaient leur destin lier aux leurs en avaient conscience, parce qu'il n'y a qu'une seule race sur cette terre, la race humaine. Ce mouvement commençait à faire trembler le pays et sa balance commerciale en boycottant des produits, les transports, en se créant leurs propres banques. Aujourd'hui Obama est élu, c'est le cœur de l'homme qui revient !
Cette question de la fin [de l'entrée #0097]: "Nous pouvons retrouver l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27), mais le voulons-nous?" est vraiment, "réellement la plus pertinente," comme le précise Le Fauconnier, elle est d'une juste réalité. Ce qui me fait penser que toutes forces (matérielles ou spirituelles) qui entrent dans notre maison, qui éveillent une conscience dans cette direction doivent par le besoin viscéral en tout homme, être partagées.
Qu'est-ce que la vie spirituelle, si on ne vient pas aussi la partager avec ses semblables en venant au Pèlerinage d'Arès (magnifique lieu et cette année particulièrement embelli par de formidables travaux ! Merci). Même si le pèlerinage n'est pas obligatoire, cette conscience naît un jour plus forte et créatrice (selon nos possibilités dans cette première génération, c'est sûr!), simplement parce que nous sommes faits de ce potentiel divin et que la vie spirituelle nous emplira de plus en plus... et fera du poid dans la balance de l'homme qui change sa vie et [rendra] sa foi évolutive !
Vera Resse


04aou09 97C77  
Parler de "pèlerins d'Arès et de Pèlerins d'Arès" dans un blog, c'est risqué. Vous montrez au monde la faiblesse number one [n° 1] de l'Assemblée. Tout y va à la va com' j'te pousse. Les lubies et les envies de tout faire ou de ne rien faire, le cache-cache des absents et des présents, ça broie d'avance la stratégie, l'action efficaces, en supposant qu'elle soit sortie d'un "consensus," comme vous dites.
Vous n'avancerez pas sans organisation et sans direction. Je crois que si les frères et sœurs étaient mieux organisés et mieux dirigés, ils présenteraient une force importante et cohérente, la moisson serait beaucoup plus facile, les ralliements beaucoup plus nombreux et utiles, parce que le grain veut savoir pourquoi et comment il est étalé dans les Granges de Dieu (Rév d'Arès 31/7-8) pour faire du bon pain et des bonnes nouilles pour le monde. Les gens qui approchent l'assemblée se rendent vite compte qu'on y fait et qu'on y dit tout et n'importe quoi sans organisation ni direction et qu'il y a pas mal de grain moisi et ça les rend sceptiques. Aucune entreprise, même une entreprise pour Dieu, ne peut fonctionner comme ça.
En même temps, si vous parlez de Pèlerins d'Arès tout court, vous faites croire que les frères et sœurs sont tous pareils. C'est mentir, parce qu'une assemblée sans chefs [Rév. d'Arès 16/1] c'est une pagaïlle. Il faudrait dire les Pagailleux d'Arès. Il y a de ça, mais c'est quand même pas vraiment ça.
Vous venez de mettre le doigt sur une question délicate.
Luc


Réponse :
Cette "question délicate" n'est pas nouvelle. Mais elle est énorme et ne peut être qu'esquissée.
C'est depuis l'origine toute la question de l'Assemblée. La conscience collective ou, plus exactement encore, l'âme collective, la polone. La polone (Rév d'Arès xxxix/12-13) doit naître, parce que c'est elle seule qui pourra remplacer les ordres: "À mon commandement ! En avant marche ! Une, deux, une deux, une deux !" La marche des troupes humaines a atteint ses limites; elle a commencé à se diriger nulle part, à tourner en rond.
Pour sortir de cette marche en rond, de ce cercle vicieux qui se refermera sur l'homme et le détruira, il faut une autre civilisation. Les principes dont vous parlez: "organisation et direction", auront un jour vécu au stade civilisateur. Ils ne seront plus utilisables que comme outils d'entreprises ponctuelles et locales, disons, les métiers sans rapport avec la civilisation, comme le travail du bois par exemple: Il faut évidemment des bûcherons pour abattre l'arbre avant que des scieurs le mettent en planches et que des raboteurs lissent celles-ci, puis il faut des menuisiers pour tailler dedans et en faire des tables, des fenêtres, etc.
Mais cet ordre des travaux et des métiers tombe sous le sens. L'intelligence y suffit, quelle que soit la civilisation où la menuiserie se pratique, mais si l'on y ajoute l'intelligence spirituelle, on passe à une autre civilisationn une civilisation où l'on ne taille pas les hommes comme des tables et des chaises en partant d'un matériau biologique, comme c'est le cas aujourd'hui. Nous avons vu le nazisme et la communisme traiter ainsi le matériau biologique humain et ils ont échoué. Nous devons créer une civilisation du bonheur naturel, mais non du prétendu bonheur imposé et planifié avec "organisation et direction".
Les frères et sœurs ne sont pas vus comme le matériau biologique dont l'assemblée serait la menuiserie.

C'est de l'intérieur, du cœur, de la foi, de l'âme, bref, de la pénitence de chaque frère et sœur que doivent sortir naturellement la stratégie et l'action, que l'intelligence spirituelle, ravivée par la pénitence, ne fait pas varier en tous sens comme vous le dépeignez. L'intelligence spirituell  ne peut pas engendrer une "pagaille", contrairement à ce que vous pensez, parce que l'enjeu est simple: vaincre le péché ou le mal et établir le bien, et parce que la stratégie et l'action qui en résultent sont très simples et déjà données par le Père: la pénitence elle-même. Il faut rassembler le plus grand nombre possible de pénitents.
Nous ne sommes pas un parti ou une troupe en marche aux accents des trompettes idéologiques derrière un chef, ce qui, comme vous le dites justement, demanderait "organisation et direction" comme dans une menuiserie industrielle.
Je ne suis pas un chef, mais j'ai un chef: le Bien.
Croyez-vous que Dieu soit revenu à Arès pour renforcer les lois et la discipline politico-juridico-policière du système ? Non, il est descendu à Arès pour nous dire que le système a donné son maximum, mais que maintenant il devient le serpent qui se mange la queue et va s'autodétruire. Le Créateur est descendu à Arès pour lancer au monde son Appel aux seules "stratégie et action" qui puissent éviter les grands malheurs à venir à cause des excès des princes, du roi blanc et du roi noir et de la loi des rats, qui ont maintenant dépassé les progrès qu'ils pouvaient apporter et qui commencent à se détruire les uns les autres.
Alors, évidemment, tout est lent. L'homme ne peut pas du jour au lendemain sortir de sa condition de matériau biologique façonné par le système. Les tâtonnements, les ratés, les essais, les changements de direction sont inévitables, mais les Pèlerins d'Arès avec grand P sont ceux qui parient sur les raisons impératives qu'a le Père de les pousser dans la pénitence, dont l'aggrégat des pénitences ajoutées aux pénitences formera la polone, la conscience collective, dont sortira une autre humanité. Les autres, les pèlerins d'Arès petit p, peuvent former d'autres entreprises moins radicalisées, parce qu'encore plus ou moins sceptiques sur certains points, mais complémentaires et par là souvent aussi nécessaires.


07aou09 97C78  
Dans votre réponse au commentaire 97C65, vous écrivez ceci :
"Les autres ne souhaitent pas être connus de moi et même m'évitent soigneusement, parfois même m'évitent soigneusement au Pèlerinage, [...] Je ne sais pas trop où cette compréhension partielle et/ou conditionnelle de la Parole les conduit, mais je n'ai pas à les juger. Qui sait qui est sauvé, qui n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/3)."
Je me sens interpellé par cette remarque.
Cette année, je peux enfin revenir au Pélerinage, que j'attends avec une grande impatience depuis plusieurs années, les circonstances m'ayant empêcher de venir avant. J'ai déjà eu l'occasion d'y participer trois fois. La dernière fois, je me suis retrouvé assis à côté de vous lors de votre dernière allocution et j'ai éprouvé une grande joie par vos paroles et par ma présence sur le Lieu qui est comme une fontaine à laquelle on s'abreuve. Je viens pour cette dernière semaine pour écouter votre message et pour prendre la Force. L'impatience augmente quand je vois le jour du départ approcher.
Je suis interpellé parce que je n'ose pas venir vers vous, bien que mon cœur m'y porte dès la première fois que je vous ai vu. Je n'ose pas parce que mes difficultés semblent insignifiantes face à celles que vous brassez au quotidien et en rapport à celles que l'on peut vous soumettre. Vous semblez si préoccupé du monde, vous croulez sous le travail et les sollicitations que je ne me sens pas le droit de vous déranger. Je n'ose pas parce que je me sens pélerin d'Arès avec un misérable petit p. Pourquoi un si petit p ? Parce que je vis la Parole seul et que je n'ai pas franchi la porte de l'Assemblée, bien que je considère les Pèlerins comme mes frères. J'ai pu discuter avec quelques-uns d'entre eux, et je n'arrive pas à adhérer à leur approche et aux discours que j'ai entendus. Je ne me sens pas en phase avec ceux avec lesquels j'ai discuté.
Plutôt que de troubler l'Assemblée, j''ai donc décidé de travailler en dehors, seul et "sans pression".
Je respecte profondément les Pèlerins d'Arès qui se sont engagés fermement dans la moisson, mais je n'arrive pas à m'intégrer dans le travail collectif des frères et sœurs déjà engagés.
Je parle de La Révélation d'Arès que j'approfondis à chaque lecture, à ceux, peu nombreux encore, que je sens prêts à entendre le Message, surtout à mes frères musulmans que je trouve plus enclins à écouter et à comprendre (cette remarque n'engage que moi). Je travaille à un changement profond par l'amour, par le pardon et par la paix que je tente d'établir en moi par une profonde connaissance de soi.
J'essaie humblement de montrer autour de moi que la vengeance est un poison. Dans mon travail, entre autres, j'essaie d'amener par l'exemple que la Vérité et le Bien rapportent bien plus que le mensonge et le mal.
Bref, je fais de mon mieux pour être un exemple, très modeste, de ce que j'aimerais voir dans le monde, et qui me semble être ce que Dieu veut aussi. Je ne sais pas quelle portée ces quelques principes de Vie peuvent avoir sur le monde. De mon point du vue, et vous dites que c'est la différence de vision qui fait la différence entre pélerins et Pèlerins, cette portée est modeste. J'essaie d'être vrai avec moi-même et dans l'axe du message universel qui est passé par Arès. Je me sens tout petit pélerin d'Arès, et ça ne me gêne pas. Au contraire, c'est une humilité qui m'est nécessaire pour continuer à agir à ma façon, être et rester libre.
J'aimerais venir vous saluer, vous dire à quel point je trouve courageux et fort de porter ainsi le Message à une humanité sourde. J'aimerais que vous posiez vos mains sur ma tête pour en faire fuir le malin qui agit très certainement de façon sourde. J'aimerais venir prendre conseil auprès de vous mais je ne saurais pas quoi vous demander.
Je ne vous évite pas. J'ai juste des difficultés à venir vers vous. Je préfère peut-être rester pélerin d'Arès à ma façon ?
Serge
PS: je n'aurai peut-être pas votre réponse d'ici mon départ, demain soir, si réponse il y a.


Réponse :
Je ne fais plus d'allocutions au Pèlerinage depuis l'infarctus du myocarde qui me terrassa en août 2005. Il y a deux au moins quatre ans que vous n'êtes pas revenu à Arès. De toute façon, on ne vient pas à Arès en Pèlerinage au frère Michel, mais on vient en Pèlerinage sur le lieu où le Créateur parla en 1977 afin de ranimer en soi le Feu de sa Parole, comme on réactive le feu de la locomotive pour la remettre en marche.
Le Feu de quoi? Le Feu de la pénitence à laquelle vous semblez vous appliquer et je vous en fécilite, mais aussi le Feu de la moisson, car l'idée du salut par la pénitence seule pour soi-même est inconnue dans La Révélation d'Arès.
Nul ne se sauve en plénitude sans travailler à sauver d'autres hommes.
De ce fait, un pénitent est aussi moissonneur de pénitents. Autrement dit, tout croyant doit être apôtre. C'est du moins la vocation que se donne le petit reste.
Si vous revenez au Pèlerinage, vous trouverez les lieux changés. Notamment, dans l'exèdre agrandie, le lieu où les pèlerins se déchaussent et passent leur tunique, vous verrez la tournette (Rév d'Arès xxxvi/9), la grosse machine à imprimer, d'où est partie La Révélation d'Arès vers le monde. Pourquoi est-elle là? Comme pièce de musée ? Pour qu'on puisse dire plus tard avec des trémolos d'émotion dans la voix: Voilà la machine sur laquelle le frère Michel a transpiré ?
Non. Cette machine est là pour rappeler la nécessité du travail.
Dieu peut peut toujours venir parler, si l'homme qui l'écoute ne travaille pas à accomplir sa Parole, c'est-à-dire à changer sa vie et à appeler de toutes les manières possibles (moissonner) les humains qui eux aussi changeront leur vie et qui ainsi, de proche en proche, changeront le monde, Dieu perd son temps !

Relisez la vocation d'Isaïe: Dieu demande: "Qui enverrai-je? Qui ira (vers le monde) pour nous?" Et Isaïe répond: "Me voici ! Envoie-moi !" (Isaïe 6/8) C'est pour trouver la force de dire "Envoie-moi!", à votre tour, que vous venez à Arès. Et si vous voulez me demander conseil, c'est ce conseil et celui-là seul que je vous donnerai.
Pour que la Parole soit non seulement entendue ou lue, mais accomplie, il faut que l'homme soit le relais de cette Parole vers le monde. C'est donc aussi le Feu de cette mission que vous venez prendre à Arès.


07aou09 97C79
Très bon pèlerinage à tous !
Votre petite fille est douée pour la photo .
Un chanteur avait dit en parlant du rock and roll: "Voilà la musique qui me convient, c'est celle qui vient du cœur, elle sera toujours populaire même sous d'autres formes."
Je pense que cela correspond bien à Michael Jackson, ses chansons que je préfère sont "Earth song", "Heal the world", "They don't care about us"...
À propos des pèlerins, ce que vous dites tombe sous le sens, mais comme tout dans ce monde il faut commencer tout petit, et puis grandir.
Cette année, je ne suis moi même pas pèlerin du tout.
Je ne comprends pas ceux qui ont peur de La Révélation d'Arès. C'est plutôt d'un monde sans elle et sans ce qu'elle est dont j'aurais peur.
Il suffit d'ouvrir les yeux pour voir que nous ne sommes plus que dans un monde d'investisseurs et de profit, de répression et de terrorisme, d'exploitation et d'emprisonnement, de catastrophe et d'épidémie, d'harceleurs et de moqueurs, etc..
L'espoir et l'héroïsme renaissent de l'alternative d'œuvrer pour et dans un monde meilleur.
Je ne sais pas si nous pouvons retrouver l'image et ressemblance dans notre génération, cela donne encore plus de grandeur à ceux qui y travaillent .
Aminadab.


08aou09 97C80  
Je suis mois aussi un parpaillot [protestant de l'Église Réformée ou calviniste, allusion au commentaire 97C64 de J-P. Y.].
Je m'intéresse aussi à La Révélation d'Arès sans être un Pèlerin d'Arès ou un pèlerin d'Arès (votre titre), parce qu'il faudrait être aveugle pour ne ne pas réaliser qu'un "irrésistible" (votre épithète) mouvement religieux nouveau est né, avec lequel il faudra compter. Il est possible qu'il ne dépasse pas l'étendue, modeste dans le monde, de courants chrétiens comme le quakerisme, l'universalisme unitérianisme ou le mormonisme, mais il n'est pas impossible qu'il devienne un facteur de changement politique et économique très important comme l'ont été le luthéranisme et le calvinisme.
Mon opinion est que La Révélation d'Arès envisage un changement du monde [Rév d'Arès 28/7] qui, sur des bases spirituelles bien entendu, aurait quand même des conséquences considérables sur la vie sociale. Pour cette raison, vous êtes en droit de considérer comme catastrophique la "mission sociale" à laquelle vos missionnaires ont cru devoir se consacrer "pendant dix ans", que vous déplorez régulièrement dans ce blog. Cette mission fut catastrophique, parce qu'elle reprenait les idées gauchisantes, le concept de justice sociale, de notre époque sans voir que La Révélation d'Arès envisage la métamorphose sociale sous un autre angle, infiniment plus intéressant et large (Bible, Coran, Révélation d'Arès, quelle addition!). Sans le vouloir, en observant simplement, le protestant que je suis a mieux compris La Révélation d'Arès que beaucoup de Pèlerins d'Arès et de pèlerins d'Arès ne semblent l'avoir comprise.

Reprenons les chose au fond ! Vous avez vu aussi bien que moi la haute barricade qui sépare le Pèlerin d'Arès du Protestant: Pour ce dernier la Grâce est gratuite, la foi seule sauve, à quoi le calviniste ajoute si la seule Gloire de Dieu est envisagée. Pour le Pèlerin d'Arès la pénitence, qui désigne les œuvres du bien, seule sauve, avec ou sans foi (le dogme n'est plus nécessaire), œuvres autant intérieures qu'extérieures, autant la bonté et la vertu actives que l'apostolat actif: la moisson d'autres pénitents.

Tout cela est aujourd'hui bien compris par tous ceux qui ont commencé à étudier l'esprit qui active votre assemblée, dont la concept à lui seul est très étendu, extension que vous avez très simplement mais clairement soulignée par diverses notes de l'édition 2009 de La Révélation d'Arès.
C'est dans ce cadre qu'on doit méditer votre entrée #0097, il me semble. Plutôt que la vigueur et l'achèvement de la foi bien comprises et acceptées chez les uns (les grand P d'Arès) et que la langueur et l'inachèvement chez les autres (les petits p d'Arès), ne faut-il pas voir l'impossibilité de certains de passer d'une catégorie à l'autre, à cause d'une prédestination évidente ? Dieu ne vous a-t-il pas vous-même prédestiné, Michel Potay ? Écoute, homme Michel... Avant que tu n'entres dans le ventre maternel Je t'avais élu; dès ce moment toutes les voies que tu as prises, sauf le péché, un Guide t'y a conduit, dans le lacis des vanités [Rév d'Arès 4/1-3].
Êtes-vous si sûr que la Grâce gratuite n'est pas le moteur du salut ?
Vous en semblez vous-même un bel exemple.
Gérald


Réponse :
Oui, le Créateur, par les lèvres de Jésus son messager, me dit: Écoute, homme Michel... Avant que tu n'entres dans le ventre maternel Je t'avais élu; dès ce moment toutes les voies que tu as prises, sauf le péché, un Guide t'y a conduit, dans le lacis des vanités [Rév d'Arès 4/1-3],
mais je n'interprète pas cette Parole comme une prédestination spécialement conçue pour l'individu Michel Potay qui serait ainsi irrémédiablement placé au-dessus des autres hommes,
parce que le Créateur me prévient aussi, deux mois et demi plus tard: Ne rebrousse pas chemin, ne reviens pas sur tes pas, homme Michel. Le péché que tu y as abandonné est embusqué dans l'ornière de ta trace comme un serpent... Je (Dieu] marche en avant avec toi, Mes Pas ne t'accompagneront pas en arrière (Rév d'Arès 39/6).
Ainsi, mon libre arbitre est total. Je peux accepter ou refuser la mission à laquelle le Créateur m'envoie. Il n'y a pas, en tout cas, de prédestination de mon choix.
Le choix m'a été librement laissé et, je l'avoue, la tentation m'a frôlé, entre les années 1974 et 1977, de rejoindre ceux qui se sont dérobés, les craintifs qui n'ont pas pu sortir du monde, se distinguer du monde... (Rév d'Arès 2/16).
Oui, j'ai été tenté, dès que furent terminées les apparitions de Jésus et même un peu avant, j'ai été tenté de garder le silence sur les apparitions et les messages de Jésus au point que j'ai édité L'Évangile Donné à Arès dès 1974 pour me forcer à ne pas reculer, à entrer dans la mission par autocompromission, si je peux dire, parce que j'avais parfaitement bien réalisé l'énormité ou même l'impossibilité de la gageure que Dieu me proposait. Il m'arriva de dire à Dieu: "Pourquoi n'as-tu pas choisi un mystique ou un illuminé, que son mysticisme ou son illuminisme sauverait des affres du réalisme?"
Et même après l'édition de L'Évangile Donné à Arès, j'ai été à plusieurs reprises tenté de reculer, d'effacer jusqu'au souvenir du Surnaturel qui m'avait écrasé. Oui, épouvanté par une affreuse solitude et la perspective des problèmes qui se dressaient devant moi, j'ai été tenté de rentrer dans le rang du système et de faire une annonce du genre : "Oui, j'ai bien vécu ce que décrit et annonce L'Évangile Donné à Arès (édité dès 1974), mais je reconnais que cela a pu être de l'ordre de l'illusion, de l'aberration." Les psychologues rationalistes n'étaient pas en peine, alors, de me suggérer des explications tout à fait plausibles, scientifiquement parlant, de l'événement qui avait bouleversé ma vie du 15 janvier au 13 avril 1974.
De ce fait, personne mieux que moi ne peut comprendre les hésitations ou les tergiversation, les diverses mauvaises raisons, de ceux qui en restent au stade de pèlerin d'Arès avec un petit p. De même, personne mieux que moi ne peut voir les mérites des Pèlerins d'Arès avec un grand P. Ainsi, personne mieux que moi ne peut aimer les uns et les autres de façon plus égale.
Tout comme votre coreligionnaire J-P. Y (97C64) l'a bien vu et bien dit, je ne crois pas du tout à la prédestination. D'ailleurs, j'ajoute ici que La Révélation d'Arès avertit que les épîtres de Paul, dont ont été tirés certains dogmes protestants, ne sont pas la Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12),  notamment Romains 8/29-30 concernant la prédestination.
Je crois moins encore à la double prédestination dont parla Calvin. Double prédestination signifie que, selon Jean Calvin — je donne cette précision pour les lecteurs du blog peu avertis de la théologie protestante — non seulement Dieu aurait prédestiné ceux et celles promis au salut, mais encore ceux et celles promis à la damnation, ce qui est à mes yeux le comble de l'épouvantable ! Même si le Père m'invite à ne pas évoquer à tout propos sa Miséricorde (Rév d'Arès 16/15), il ne dit pas que sa Miséricorde n'existe pas et qu'elle ne s'applique pas.
Si prédestination il y a, elle ressort de l'image et rassemblance avec lesquelles Adam fut créé (Genèse 1/27). Autrement dit, s'il y a prédestination au salut, elle concerne tout homme sur terre, quel qu'il soit, aussi simplement que tout homme est prédestiné à être tout simplement un homme, c.-à-d. une image et ressemblance de son Créateur. Tout homme qui accepte de faire et qui persiste à faire l'ascension des Hauteurs, peut la faire, chacun selon ses moyens et c'est simplement en distinguant les moyens en question que je distingue les pèlerins d'Arès des Pèlerins d'Arès, ce qui ne présage nullement des destin spirituels des uns et des autres, car qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/3)
Pour ce qui est de la "haute barricade".qui sépare le Pèlerin d'Arès du Protestant, vous avez raison: Le protestant voit son salut dans la foi seule et la grâce gratuite et le Pèlerin d'Arès le voit dans les œuvres bonnes (pénitence et moisson), mais en même temps le Pèlerin d'Arès ne considère pas le Protestant comme sans âme et promis aux ténèbres glacées, car si ce Protestant est un homme bon, ce n'est pas ce qu'il croit, mais sa bonté qui le sauvera. Même chose pour un catholique, un juif, in musulman, un athée.
Par contre, j'ai été traité de Satan, de pauvre être promis à l'enfer, par certains de vos coreligionnaires américains et par certains protestants évangélistes français, parce que je ne partegeais pas leurs croyances. Cela m'a fait hausser les épaules, mais cela m'a fait aussi déplorer ce sectarisme qui, lui, est une "haute barricade", non dressée par La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès, mais par un calvinisme très radicalisé, auquel, je m'en réjouis, vous ne semblez pas appartenir.


10aou09 97C81
Ce que m'évoque cet article:
Effectivement, (réflexe sans doute culturel ?), à la lecture de cet article, une des premières pensées qui m'est venue à l'esprit fut de me demander dans quelle catégorie je me situais: [pèlerins d'Arès ou Pèlerins d'Arès ?].
Victime de ce regard et ce fait que l'on nous éduque dès notre plus jeune âge [à faire la distinction] "des bons et des mauvais élèves"; de ceux qui auront une récompense et de ceux qui seront punis... Oubliant de nous apprendre à chercher à savoir qui nous sommes pour nous aider à avancer.
Cela fait 17 ans que j'ai découvert ce message. Depuis, je chemine, vigoureusement, en piétinant, en tournant en rond parfois (ce qui n'est pas le chemin le plus efficace dans une ascension), et aussi pas à pas. À cette heure, je me considère comme pèlerin ou Pèlerin d'Arès, si l'on définit ainsi les hommes et les femmes qui croient en cette Parole, qui prient en Elle pour l'accomplir, la faire connaître et se changer et changer ce monde...
Plus j'avance et plus je prends conscience que je ne sais pas grand chose pour ne pas dire rien.
Sentant que je ne suis qu'au début de mon ascension, tout au juste ai-je enfilé mes "brodequins" sur mes chaussettes toutes neuves. Je ne sais même pas si je suis un pèlerin d'Arès, (au moins un hommes en marche j'espère), car si ce "titre" définit un état qualificatif de l'homme ou la femme devenu(e) frère/sœur, il me semble encore à atteindre.
Dieu me donnerait-il encore 100 années à vivre, il me semble que j'aurai toujours ce même "sentiment" que le Pèlerin ou pèlerin d'Arès que je tends à être est toujours devant moi et qu'il me faut encore marcher. Alors, je marche et je vais essayer de continuer sans trop perdre de temps.
Ce qui importe c'est que nous avancions et que ce monde change en bien.
Avec un petit p ou grand P, les deux sans doute, car qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/3).
Gaël


11aou09 97C82  
L'entrée 0097 et les commentaires et les réponses aux commentaires sont le plus édifiant blog que j'ai lu dans freesoulblog.net. Passionnant pour quelqu'un qui regarde naître ce mouvement des pèlerins d'Arès et des Pèlerins d'Arès qui, comme le dit Gérald [97C80] est un courant spirituel "qu'il faudrait être aveugle pour ne ne pas réaliser qu'il est un irrésistible mouvement religieux nouveau né, avec lequel il faudra compter."
Mais je me suis dit la même chose à propos d'entrées précédentes dans ce blog. Bref, tout y est très intéressant, mais comment s'y retrouver dans la très grande quantité d'écrits additionnés depuis le 9 février 2006, depuis la première entrée de blog ? Il faudrait maintenant éditer. Il faudrait faire un recueil imprimé, un livre, "Michel Potay, Blog 2006-2009" (et plus tard 2010-2014, etc.), avec un index des sujets et des idées traités, parce que les titres des entrées de blog ne suffisent pas pour s'y retrouver. Les questions et les réponses concernant de nombreux aspects de foi et d'action et de rapports avec le monde se trouvent disséminés dans les commentaires et les réponses aux commentaires.
Ce blog me semble comme une sorte de nouveaux Actes des Apôtres [Bible] et en même temps autre chose de plus fort, une sorte d'Évangile ou de Livre des Prophètes mais écrits sur le terrain de sa mission par un prophète vivant. C'est ça qui a valeur d'Écriture avec un grand E, l'histoire du Pèlerin d'Arès aîné [Rév d'Arès 16/1] par lui-même et par ses frères sur le tas. C'est tout à fait impressionnant.
J'imagine qu'il y a quelques uns de vos frères qui font des copies et des archives de ce blog, qui permettront plus tard de ne rien en perdre, parce qu'il me paraît probable que vous n'en avez pas le temps. D'un bout à l'autre du blog on détecte votre solitude et le débordement ou plutôt la précipitation à laquelle vous êtes soumis sans arrêt, ce qui vous laisse peu de temps pour préparer une édition de vos œuvres dans "La Pléïade" (je plaisante). Mais "La Pléïade", si vous y avez droit un jour, c'est pour dans longtemps, alors que nous avons beoin de votre enseignement tout de suite.
Quelque chose d'important risque de nous échapper, mais il y a plus à craindre, ça risque d'échapper aux générations qui viennent : Quand vous ne serez malheureusement plus parmi nous, des éditeurs et des récupérateurs de vos œuvres plus ou moins malintentionnés éditeront tout en partie de ce blog en y faisant des tris et des retouches à leur façon et on ne saura déjà plus vraiment ce que aurez dit et surtout dans quelles circonstances il faudra comprendre ce qui sera édité par ces ramasse-textes. On verra "se justifier" par des citations de vous des névroses institutionnelles, des interprétations de nature psychosociales, l'amorce d'une religion nouvelle ou d'un romantisme refondu, ce que vous ne voulez surtout pas, frère Michel.
Votre pensée est jugée tellement dangereuse par tellement d'institutions que le déformation, la censure, la récupération et la désinformation agiront inévitablement pour la reformer à leur profit. De plus, il y aura ceux sincères qui n'auront rien compris à votre enseignement mais qui en parleront plus fortement que d'autres qui auront bien compris, mais qui seront trop modestes.
C'est pourquoi je souhaiterais que vous accréditiez vous-même un recueil du blog de votre vivant.
Louis Armand


Réponse :
Je ne suis pas inconscient de ce que votre commentaire exprime, mais, d'une part, je ne suis pas sûr que ce blog soit aussi important que vous le dites, sauf peut-être quelques paragraphes ici et là, et, d'autre part, je n'ai en effet pas le temps de m'occuper de son édition en "tirés à part" comme on disait autrefois.
Nous en parlons parfois avec ma fille aînée Nina, qui est ma secrétaire. Nous ne sommes pas sans comprendre l'utilité d'une telle édition tout en nous demandant si et quand nous trouverons jamais le temps d'y procéder. Ma fille pense que ce blog tient lieu d'une suite du "Pèlerin d'Arès" annuel et qu'il mérite en effet une édition en morceaux choisis qui pourraient intéresser. Je n'oublie quand même pas que ma famille est là pour poursuivre l'édition de La Révélation d'Arès et de mes écrits.
Je suis en effet le témoin d'une Parole du Père renouvelée par le Père lui-même et en même temps je suis le père (Rév d'Arès xxxiii/14) d'une Voie (Rév d'Arès 24/3) nouvelle ou plutôt d'une Voie abandonnée que je débroussaille devant l'homme pour qu'il retrouve la Vie par des sentiers fort différents de ceux empruntés par la société jusqu'à présent.
D'autres que moi, c'est clair, revendiqueront la paternité d''une voie nouvelle en disant (certains le disent déjà) que je n'ai pas vraiment compris ce que La Révélation d'Arès me dit et me citeront, mais comme la voie à ne pas suivre — du moins à ne pas suivre en toutes choses — pour mieux démontrer les corrections qu'ils apporteront à mon enseignement.
Cela s'est vu après tous les mouvements prophétiques, notamment après Jésus sous les formes d'églises qui ont pu apparaître avec l'accréditement et sous la protection des pouvoirs politiques (L'empereur Constantin pour l'église romano-byzantine, les Princes Allemands pour la Réforme, etc.). Cependant, je crois fermement que, sans éviter l'apparition de prétentions à diverses autres paternités, il demeurera cette fois-ci dans le monde un noyau dur, un petit reste, de Pèlerins d'Arès avançant sous la pure dynamique de mon enseignement dont ils assureront la conservation honnête, intégrale et surtout constructive.
L'obstacle devant le petit reste et son ascension sera la politique et ses supports intellectuels: légalisme, juridisme, éducation dirigée, etc.
Pourquoi? Parce qu'on ne trouve dans l'humanité que deux types de vocation : Les créateurs, qui sont aussi les créateurs de ressources, et les autres, ceux qui "gèrent" et taxent les créateurs.
Les autres, c'est d'abord la politique (et jusqu'à une époque récente la religion) et ses supports, qui tirent leur importance, leurs carrières et leurs revenus de l'exploitation des créateurs.
Nous, Pèlerins d'Arès faisons partie des créateurs. C'est peut-être ce qui nous différencie le plus de la religion et, bien sûr, de la politique. De ce fait, l'altérité ou la contradiction est inévitable et peut-être que l'antagonisme, quoique nous l'éviterons le plus possible, sera aussi inévitable. Voilà pourquoi la politique et ses supports seront notre principal obstacle.
Si nous réussissons à créer la société de créateurs (ou recréateurs) d'eux-mêmes et d'un univers nouveau que La Révélation d'Arès nous envoie créer, la politique et la religion disparaîtront. Elles disparaîtront sans violence, sans guerre, sans révolution, par progressive et simple absence d'utilité.
La politique, la religion, et leurs supports ont déjà très bien compris l'enjeu. Ils savent, et c'est bien ce qui contrarie le plus leurs propres projets, que pour les Pèlerins d'Arès rappeler aux hommes semés (Rév d'Arès 14/1) comment ils doivent voir et mener leur vie pour vaincre le mal et même le temps et retrouver Éden et le bonheur, est une question urgente qu'on ne saurait subordonner à l'apprentissage de connaissances et au respect de lois qu'on nous fait croire comme de première importance, mais qui montrent sans cesse qu'ils n'ont pas vaincu le mal et le malheur ni apporté de véritable et durable bonheur sur terre. Autrement dit, il est de première importance de dénoncer et vaincre le scepticisme et le cynisme des institutions du monde, qui se persuadent sans cesse de leur impérative "raison".
Sans nul doute, le mérite de vouloir opérer une telle rupture avec l'Histoire ne revient pas exclusivement aux Pèlerins d'Arès. Ils ne sont que la continuation ou la résurrection de mouvements prophétiques qui ont déjà existé et qui ont été écrasés ou détournés: abrahisme et zoroastrisme véritables, dont il ne reste aucune trace, bouddhisme véritable dont il reste quand même quelques traces, christianisme véritable et islam véritable dont il reste aussi des traces.
Abraham, Zoroastre (Sarsouchtratame, Rév d'Arès xviii/3), Moïse, Bouddha, Isaïe (Iyëchayë, Rév d'Arès xLii/14-17), Jésus, Muhammad sont les pères d'une Révélation et d'une source de réflexion spirituelle d'intérêt capital pour l'humanité. C'est leur enseignement partiellement ou plus ou moins complètement étouffé ou déformé que reprend avec une clarté remarquable La Révélation d'Arès: Ce que Je dis, Je l'ai déjà dit, mes Prophètes et mes témoins l'ont livré au monde. (S'ils pouvaient être encore compris et appliqués), Je ne serais pas descendu vers toi (Rév d'Arès 30/1).
Les Pèlerins d'Arès derrière leur aîné (Rév d'Arès 16/1) ne doivent pas être caviardés ou déformés, vous avez raison, parce qu'ils sont le fer de lance d'une rénovation exigeante des fondements et de l'accomplissement de la Vie spirituelle, qu'ils viennent relancer non comme hobby ou option de conscience privés, mais comme force civilisatrice. Vous avez raison de dire que tout ce qui fonde leur mouvement doit être conservé dans sa pureté, mais je crois qu'il le sera, même si des déformations et des récupérations doivent se faire latéralement, ce qui, je le répète, est inévitable. Plus inévitable encore me paraît la pérennité de La Révélation d'Arès et de l'enseignement de son témoin.


11aou09 97C83  
Je viens de lire 97C82 et votre longue réponse. Je crois que vous vous faites beaucoup d'illusions.
Le terrain du prophétisme est depuis toujours sillonné de pierrailles stériles (Rév d'Arès 14/1): éclatements, schismes, guerres théologiques et philosophiques et même terrorisme. Ce sera la même chose pour le mouvement parti de La Révélation d'Arès. Si ceux que vous appelez "les autres" par rapport aux "créateurs" prophétiques avaient réussi ou seulement prouvé qu'ils avaient raison, ce que vous appelez le système (dans d'autres réponses) ne se serait pas imposé.
Le système n'a pu s'imposer que parce que le prophétisme n'a jamais fait la preuve de sa créativité et même seulement de sa possibilité. "Tout n'est que arpport de forces". Les prophètes ont été sans force.
J'ai La Révélation d'Arès comme livre de chevet. C'est le seul livre que j'ai emporté en vacances, mais contrairement à vous je ne crois pas que ce livre inaugure un mouvement créateur. Je crois, comme les Évangiles étaient un mouvement rectificateur de la loi mosaïque ou du judaïsme, que La Révélation d'Arès n'est qu'un rectificateur du système. La société idéale sans politique, ni pouvoir, ni loi, dont vous rêvez, n'existera jamais.
Vous menez une bataille qui n'a pas d'adversaire. "La politique et ses supports" ne sont pas vos adversaire. L'adversaire, c'est vous-même. Il est d'ailleurs visible, dans vos réponses, que vous vous battez déjà pour la survie de votre mouvement.
On trouve dans La Révélation d'Arès bien étudiée des idées précieuses, une relance de la vie spirituelle, mais on n'y trouve pas le projet de société recréée, de nouveau monde, dont vous parlez. Le monde changé (Rév d'Arès 28/7) sera ce monde-ci rectifié.
Catherine


Réponse :
Votre commentaire est un remarquable exemple de désinformation bien calculée.
C'est une des façons dont les récupérateurs de La Révélation d'Arès présenteront leurs propres thèses.
Que nous nous battions, nous les Pèlerins d'Arès, pour la "survie de notre mouvement", est une évidence. Dès 1974, dès l'instant où je révélai à un public alors très restreint la teneur du Message d'Arès et où je constatai sa résistance ou sa réaction d'hostilité immédiates, je compris que ma mission prophétique serait simultanément double: une mission de bonne nouvelle et une mission de "survie", parce que la résistance à L'Évangile Donné à Arès fut aussi soudaine que la contrariété que son apparition provoqua en 1974.
Si "le prophétisme n'avait jamais fait la preuve de sa créativité et même seulement de sa possibilité" dans l'Histoire, pourquoi le monde de l'Histoire réagirait-il immédiatement comme à une psychallergie ayant pour origine des peurs anciennes psychologiquement traumatisantes (choc des  prophétismes antiques contre les puissances terrestres, situation conflictuelle prolongée après la peur des pouvoirs de perdre leurs pouvoirs face au Bien triomphant), En réalité, le prophétisme jusqu'à présent n'a pas eu le temps de s'installer assez longtemps pour ne plus être sensible aux violences du système : La croix sur laquelle on cloua Jésus après qu'on eut observé seulement un an (le temps d'un battement d'aile, Rév d'Arès 32/4) de sa prédication prophétique montre assez avec quelle précipitation le système peut réagir à sa peur d'un réveil de la conscience spirituelle dans le peuple.
Eh bien, je vous dis, en Vérité je vous dis : Ce n'est pas parce qu'on maintient chez un homme le sommeil ou qu'on le rendort dès qu'il ouvre in œil, que la possibilité de son réveil, de son réveil pour de bon, de son réveil définitif, n'existe pas.
S'il est vrai qu'on n'a jamais laissé au prophétisme le temps de "prouver sa créativité et sa possibilité", vous ne pouvez pas prouver vous-même que ces "créativité et possibilité" n'existent pas.
Depuis qu'il existe des prisons, des échafauds, des billots, des bûchers, sur terre, ceux-ci ont été régulièrement utilisés contre des gens qu'on voulait simplement empêcher de prouver leurs "créativité et possibilité". Si celles-ci étaient improuvables, pourquoi se donner la peine de tant de crimes, de toute façon très indisposants, voire même mal vus ?
De toute façon, de nos jours, le système, pour se maintenir contre le prophétisme justement en le mimant plus ou moins, a dû introduire dans sa constitution la liberté de conscience et il s'est donc ainsi privé des moyens expéditifs d'élimination dont il disposait auparavant. Le Père a profité de ce moment favorable pour relancer le prophétisme.
De de l'autre côté de la ligne d'adversité, dans les cœurs et dans les âmes, il existe toujours des croyants prêts à voler au secours d'un monde qu'on empêche de changer, mais qu'on n'empêchera pas indéfiniment. C'est ce que dit La Révélation d'Arès et vous mentez en prétendant le contraire, en prétendant qu'elle ne vient que "rectifier" une chose ou deux.
Jésus (1974) et le Père (1977) à Arès, tout comme avant eux Bouddha, Jésus ou Muhammad, se proclament annonceurs d'un changement de civilisation pour lequel il est urgent de faire pénitence et de moissonner le maximum de pénitents qui pourront procéder à ce changement. Comment pouvez-vous passer cela sous silence et nous faire croire que Bouddha, Jésus et Muhammad sont simplement venus comme "rectificateurs", crèmes anti-âge ou chirurgiens esthétiques du système dans lequel ils étaient nés et vivaient ?
Ce que vous passez aussi sous silence, c'est que Bouddha, Jésus et Muhammad, si les mouvements qu'ils ont induits ont plus ou moins dévié, ont laissé dans l'humanité des traces ineffaçables, que le système ne s'est pourtant pas fait faute d'essayer d'effacer de toutes les façons, et que donc le prophétisme n'a pas vraiment échoué, ne s'est pas prouvé incréatif et impossible. Vous pouvez seulement dire qu'il a avancé très lentement et que, même si l'on est pessimiste, on ne peut pas dire que les Pèlerins d'Arès ne poursuivront pas cette avancée. Mon espérance est qu'ils soient l'étape définitive du prophétisme.


XXxxxXX 97C84
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