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28 mars 2009 (0094) 
quand l'incroyable devient le nécessaire

Que le Vent de la pénitence emporte l'Histoire,
ses péchés, ses maux, ses vicissitudes,
comme le vannage emporte la balle du grain!

vannage du grainTout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes matérialistes. Le patrimoine des Français doublait en trente ans, le confort se répandait, les avantages sociaux progressaient, la médecine avançait à pas de géant. Inaperçu était le déploiement de l'industrie asiatique, dont le travail allait peu à peu remplacer le nôtre. Inaperçu était l'allongement de la vie, qui allait alourdir les charges prestataires. Inaperçu était l'endettement général, qui allait déclencher la crise actuelle, le commerce de l'argent de compte (Rév d'Arès ii/10-19, xi/3-4, xxvi/2, etc.), argent emprunté facilement, mais qui n'existait pas en réalité.
Les avantages sociaux régresseront. L'argent, le vrai, sera moins facile à gagner et à emprunter. Le travail se fera plus rare: 80.000 chômeurs de plus en février en France et des précisions alarmantes: 50.000.000 de chômeurs prévus dans le monde industriel dans les deux ans qui viennent, ce qui est énorme!
Dans un pays où l'on fabrique de moins en moins de produits industriels, qui sont de plus en plus sous-traités dans des pays lointains, les grands patrons ne sont plus que des super-agents de relations publiques pour négocier avec Polonais, Tchèques, Roumains, Chinois, Indiens, Indonésiens, etc. La capacité en super-communication n'étant pas donnée à tout le monde, ces grands patrons se font payer très cher. La Bourse et les grands spéculateurs ont acquis un tel pouvoir qu'ils influencent tous les cours et le pétrole en quelques mois passe de 30 à150 Dollars/barril et redescend sans logique apparente de 150 à 50 Dollars. Plus rien n'a de valeur stable, la valeur n'étant plus la marchandise — l'honnête coût de l'exploitation et de la distribution —  mais le maximum qu'on peut sans vergogne en tirer à un moment donné.
Certes, on peut quand même vivre dans l'appauvrissement et les problèmes, mais ceux-ci signalent actuellement le début d'une dégringolade aux conséquences tout à fait imprévisibles sur un humain qui a perdu toute philosophie face aux aléas de l'Histoire, parce qu'il ne voit plus depuis longtemps qu'il peut être plus fort que l'Histoire.
La population croit ne rien devoir craindre du gouvernement d'un pays démocratique sans voir que celui-ci légifère sans cesse et ainsi réduit chaque jour son intelligence, déjà devenue faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) côté spirituel, et ses libertés, de sorte qu'elle devra un jour se rendre à nouveau absolument libre (Rév d'Arès 10/10).
Comment? C'est toute la question.
Pour l'heure, la population déçue s'est déjà créé et se créera de plus en plus ses propres rêves et folies. Elle en exigera, de plus en plus souvent et en pure perte, la réalisation dans des manifestations de toutes sortes, poussée par des machines à penser, politiques, médiatiques, etc., sur lesquelles elle n'a aucun contrôle.
La déception ne peut plus spontanément inspirer à une population désipritualisée les bonnes et justes intentions comme la pénitence, le pardon, l'amour, l'intelligence spirituelle, etc. Pour cela il faut un éveil provoqué de la conscience. C'est l'objet de notre mission.
La déception porte toujours une population déspiritualisée à de mauvaises tentations, certaines violentes comme la vengeance (Rév d'Arès 27/9) contre les présumés coupables, la révolution et la dictature idéologique, voire même la guerre, et d'autres individuelles et pacifiques, mais non moins pernicieuses, comme la tentation de se défausser de ses déceptions sur d'autres — en les critiquant et.ou les abandonnant —,  sur ceux en qui on croit voir les fautifs du marasme ou de l'échec, les soi-disant indécrottables immobilistes, incapables, bornés ou petits chefs, une tentation qui parfois se voit jusque dans nos assemblées de Pèlerins d'Arès, dans notre génération de pénitents débutants qui présentent encore beaucoup des péchés de la population générale. Car la spiritualisation, dont la toujours difficile fraternisation est une clé, doit commencer par nous-mêmes.

L'homme a rejeté la vie spirituelle, considérée comme démythifiée par la science, les progrès sociaux, et ainsi prouvée incroyable. Or, l'incroyable va devoir devenir le nécessaire.
Je ne me réjouis pas du reflux économique. L'homme pouvait retrouver la vie spirituelle sans que sa vie matérielle confortable soit menacée, les deux étant légitimes. Mais, devenu incapable de développer l'une et l'autre en même temps, il est clair que c'est dans la vie spirituelle — que La Révélation d'Arès appelle la Vie tout court (24/3-5) — que l'homme trouvera les bases les plus sûres et les plus solides de bonheur.

L'homme ne croit plus au miracle socialo-communiste évaporé avec le "bloc de l'Est". Maintenant il ne croit plus au miracle capitaliste ou libéral. Il comprend que ces deux miracles ont un seul et même prédateur, le système, qui officie à la tête de la chaîne financière comme il avait officié à la tête de la chaîne collectiviste. Ce qu'il faut remplacer, c'est bien le système, le système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), et non le matérialisme puisque nous sommes nous-mêmes matière. Matière organique qu'il faut respiritualiser comme le Créateur spiritualisa un animal pensant — l'homme qui couchait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2) — pour en faire Adam en Éden (vii/5), l'Adam d'avant la chute (Rév d'Arès vii/7-11).
Nous devons étendre et affiner sans cesse notre mission de spiritualisation, parce que la religion ne le fera pas, puisque depuis des siècles elle ne l'a pas fait. Nous ne laisserons pas les hommes à jamais incapables de comprendre que les bases du bonheur sont ailleurs que dans le système et dans ses lois, de gauche ou de droite, et ailleurs que dans l'espérance passive et résignée de la Miséricorde (Rév d'Arès 16/15) et d'un paradis post mortem.
Faire prendre au vivant terrestre conscience de sa vocation spirituelle est très difficile. L'homme s'en est tellement éloigné que la seule hypothèse du spirituel n'effleure, pour l'heure, que quelques esprits ici et là. Aucun doute, la mission de spiritualisation est chiendent. On demande à des taupes de se changer en aigles (Rév d'Arès 23/2). Devenir des aigles? La taupe n'y voit même pas une utopie absolue, car penser à une utopie, c'est déjà penser. L'homme de la masse ne pense pas plus à devenir spirituel qu'a devenir végétal ou gaz.
C'est pourtant cette gageure que, par La Révélation d'Arès, le Créateur nous envoie accomplir.
Nous serons tous, si nous le voulons, créateurs d'un monde changé (Rév d'Arès 28/7). Les religions ont beau jeu de dire que c'est pure utopie et que le plus qu'un croyant puisse espérer est une mort et une éternité heureuses. La Révélation d'Arès nous rappelle que l'homme n'a pas été créé pour mourir, que la mort est une anomalie, due au péché cumulatif. L'homme a été créé pour être chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7) inséparés sur la Terre. Il a été créé pour un bonheur terrestre que seule la Vie spirituelle (Rév d'Arès 24/3-5), produit de la pénitence, peut animer dans sa complexité vivante.
Que le monde change avant que survienne le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), le mal définitivement triomphant et que le monde ne s'autodétruise !

Copyright2009

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Commentaires:

28mar09 94C01
Quel bonheur de retrouver, ce soir, le prophète sur son blog !
Quel  Feu pour nous réchauffer et entraîner dans notre  mission l'incroyable et le nécessaire ! 
Je  suis (du verbe suivre) !
Et je n’ai pas perdu une heure cette nuit !
Cher  Frère  Michel ,c’est  mon premier  commentaire et il ne mérite pas d’être diffusé, mais j’avais envie de vous remercier.
El L.


29mar09 94C02
Bonjour,
je m'appelle Stefania, je suis italienne.
Je suis en train de lire La Revélation d'Arès
et j'ai trouvé la Vérité que je cherchais et que je continue à chercher.
À propos d'aigle, j'ai un ami italien qui a fais ça...
C'est un petit cadeau de ma part:
http://www.youtube.com/watch?v=yMMM_9oSTxY&eurl=http%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fprofile.php
%3Fid%3D1550603739%26ref%3Dname&feature=player_embedded

Stefania


29mar09 94C03
Nous devons éviter que pleuve le péché des péchés (Rév d'Arès38/2).
Il est nécessaire que le Bien triomphe.
Nous sommes heureux de vous présenter un nouveau site créé très simplement grâce à l’aide d’un Pèlerin d’Arès:
http://www.revelation-ares-gap.info
Puissions nous rencontrer des croyants et des humanistes !
Afin de penser comment nous lever et envisager, évoluer ensemble vers une civilisation nouvelle où le spolié et le spoliateur n’ont plus de raison d’exister et où l’amour, le pardon, la liberté d'être dénué de tout préjugés et l’Intelligence du cœur s’installent en chacun. Définitivement !
Le néant ne doit pas envahir notre planète.
Nous devons la libérer de cette noirceur et du vide spirituel qui l’envahissent doucement.
Aux jeunes qui accostent sur ce rivage de fumier nous dirons: "Vous pouvez en faire un Jardin. Vous avez tant à construire, à inventer. Vous portez l’espérance."
Les Pèlerins d’Arès forment le peuple qui porte en lui la jeunesse de l’Éternité Spirituelle.
Quel que soit leur âge, ils sont l’origine, ils sont le peuple du temps qui vient, le peuple envoyé au monde afin de faire fleurir cette civilisation nouvelle.
Et le porteur de la Parole est leur prophète, l'homme Michel, choisi par le Créateur pour parler aux hommes.
Il suffit de lire La Révélation d’Arès, donnée à Arès par le Créateur de l’Univers en 1974 et en 1977.
Arès est un village d’ostréiculteurs, situé au bord du Bassin d’Arcachon, près de Bordeaux, en France. Et oui ! En France, le pays des "Droit de l’homme".
C’est là que le Créateur est venu parler
Tant la situation est grave.
Soyons le peuple de l’espérance, qui circule dans nos cœurs et qui va prendre Vie (Rév d'Arès 24/3-5).
Que les hommes deviennent des frères dont les nations s’embrassent !
Que le Bien envahisse nos cœurs à jamais !
Patricia


29mar09 94C04
Quel soulagement de voir ce blog vivre à nouveau!

Je guettais l'apparition d'une nouvelle entrée et j'étais inquiet. On m'avait dit que vous étiez malade.
On sait bien que vous avez beaucoup de travail et que vous êtes âgé, mais on ne se fait pas à l'idée que vous pouvez vous taire. Vous êtes tellement disponible par nature.
Vous êtes l'arbre à la pointe toujours verte [Rév d'Arès xvi/13]. Les feuilles de cet arbre ne tombent pas, même en hiver.
Pourtant cinq semaines de silence, ce n'est pas une éternité, mais ça m'a paru une éternité. On vous sentait ailleurs. Je ne sais pas pourquoi.
Vous lancez un appel à dynamiser la mission! Et vous veillez à ce que la mission ne se politise pas à nouveau. Vous voulez au contraire qu'elle se spiritualise pour spiritualiser une population qui arrive au bout de ses rêves matérialistes. Votre texte a été soigneusement rédigé dans ce sens.
Et en même temps quel réalisme! Vous nous rappelez qu'il ne faut pas se faire d'illusions. Ce sera difficile. Les gens ne pensent pas plus à devenir spirituels qu'à devenir "végétal ou gaz". Un sourire. On vous reconnaît bien là ! Le principal est que ce soit possible et puisque Dieu nous le demande, c'est possible.
La mission est si difficile qu'elle provoque la déception par moments. C'est normal.
Les frères qui critiquent et qui s'en vont en prennent pour leur grade, ceux qui "se défaussent de leurs déceptions sur les autres" (très bonne formule) en les accusant d'être "bornés", mais qui, en attendant, se défilent à bon marché. Ils se dispensent de participer en invoquent des raisons irrésistibles d'être au dehors, parce selon eux il n'y aurait rien de bon au dedans, mais que font-ils de leur côté? On voudrait bien savoir.
Heureusement, nous sommes assez nombreux un peu partout en France pour faire une mission efficace, pourvu qu'on ne la fasse pas n'importe comment.
Un mirliton


Réponse :
Oui, en effet, j'ai été malade. J'ai traîné quelque temps un gros rhume compliqué de bronchite attrapés en pataugeant, un jour de pluie glaciale, dans la boue du grand chantier d'Arès sur nos Saints Lieux en compagnie de la présidente si dévouée de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, de l'architecte et de quelques entrepreneurs. Ce chantier nous a causé pas mal de soucis (erreurs ou malfaçons, plans non respectés, retards, etc.) à peu près tous résolus maintenant. Il faut quand même le suivre jusqu'à la fin.
Mais il n'y a pas eu que le chantier d'Arès. J'ai dû encore travailler sur la prochaine édition de La Révélation d'Arès. Celle-ci est enfin chez l'imprimeur. C'est une pré-édition pour tester le livre, que j'ai conçu comme une édition de vulgarisation avec des notes très courtes pour un monde qui ne lit plus et qui, quand il lit, lit très vite. Le résultat va paraître minuscule (160 pages), mais pour moi, qui ne suis pas un professionnel, cela a demandé beaucoup de travail, notamment dans la phase de recherche de toutes les formules possibles. Et puis j'ai aussi mon courrier normal, ma paperasserie normale, beaucoup de travaux ingrats et invisibles qu'il faut bien assumer.
Mais je suis heureux d'avoir pu reprendre mon blog et heureux du bon accueil que cette entrée 0094 semble recevoir. Merci.


29mar09 94C05  
Je relirai ce post, parce qu'il me semble contenir beaucoup de pistes praticables.
Un très beau post de combat !
Je relève deux points qui peuvent se recouper:
Le rétrécissement accéléré des "libertés", qui appelle à mon sens une vigilance active et solidaire — sur un fond bien affirmé de fraternisation — et l'appauvrissement matériel.
Question souvent reprise...
Et chaque angle de vue (de vie) a son utilité et sa réalité.
Cependant, même si un certain seuil critique de dépossession est préjudiciable (votre précédent post), un relatif dénuement permet, selon mon expérience, permet plus facilement "d'oser", et s'enrichit du goût retrouvé des "petites" choses, des gestes simples, ce qui me semble un terrain plus sain et plus propice à une vie spirituelle que le mirage de l'abondance marchande, désormais évanoui.
Finalement, je nous vois comme des oiseaux dans une vieille cage usagée, aux grilles de plus en plus resserrées:
Des oiseaux encore engourdis, qui peuvent néanmoins à tout moment s'apercevoir que la porte est ouverte. De plus en plus s'en aperçoivent d'ailleurs, oui mais...
Reste à apprendre à voler.
Jusqu'à former des vols groupés.
Laurent C.


29mar09 94C06
C'est une entrée de blog qui me donne du peps !
Je suis isolé, loin de l'assemblée (la mission la plus proche est à plus de 300  Km) , mais je vais essayer de porter témoignage. Je ne sais pas comment, mais je vais au moins sortir de ma discrétion.
Vous l'avez toujours dit: Un croyant est un apôtre ou n'est pas un croyant. Je ne sais pas pourquoi on a toujours peur de dire qu'on croit dans La Révélation d'Arès. Mais actuellement on a un motif de plus de ne plus avoir peur. Tout va aller mal, c'est évident. J'ai écouté à la télé M. Strauss-Khan l'autre soir, directeur du Fond Monétaire International, et j'ai été impressionné par ses prévisions sévères, qui rejoignent les vôtres. Il a évoqué les cinquante millions de chômeurs dont vous parlez, mais pas dans deux ans comme vous dites, dans un an ! Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre.
Vous allez me dire qu'il s'agit de spiritualiser les individus et non de résoudre un problème économique.
Chez les animaux, même des vaches, des moutons ou des volailles, les comportements de groupe sont réglés par l'instinct, les émotions et l'état de santé, mais jamais par une pensée. Ils ne réfléchissent pas. Ils ne sont pas spiritualisables. La population humaine dont vous parlez semble vraiment réduite à des animaux. Ils ne pèsent pas le pour et le contre pour modifier leurs conduites si nécessaire. Ils n'ont plus que des slogans qu'ils se répètent: À bas les riches, les banquiers, les patrons! Donnez-nous du travail! Peut-être que les Chinois pourraient leur en donner? Mais ils veulent rester chez eux bien au chaud au poulailler ou à l'écurie.
Vous avez raison de parler de "machines politiques et médiatiques" dangereuses. Vous ne les nommez pas, mais on les voit bien: [...], qui poussent les hommes à devenir un troupeau de bêtes à cornes prêtes à tout défoncer sans réfléchir.
On a l'impression qu'aucune intelligence de masse (vous avez toujours dit qu'il n'y a d'intelligence de masse comme il n'y a pas d'amour de masse) ne peut plus retenir l'agressivité de gens qui se remplissent de haine. Il faut arrêter la montée de la haine. Vous parlez de déception, mais je crois que la déception se finit en haine.
J'ai participé à un cortège de manifestants et j'ai franchement été effrayé par les idées haineuses. Il y avait même un petit groupe qui criait: "À la potence les banquiers, ils mangent notre pain!" Comment rattraper l'amour perdu chez des gens comme ça?
J'ai l'impression que nous avons perdu beaucoup de temps, nous aussi bien au chaud au poulailler ou à l'écurie. Je vais me creuser la cervelle pour trouver comment aborder la question de "l'incroyable qui devient nécessaire."
Jean-Pierre


29mar09 94C07  
Merci pour l'intelligence que vous mettez dans ce blog. Nous avons tous un peu peur pour nos économies et notre avenir professionnel, mais vous soulignez le besoin de spiritualiser sans perdre de vue le côté matériel de la situation. C'est réconfortant. Sauf que vous dites que l'homme de la rue ne peut peut pas faire les deux en même temps et là je ne suis pas tout à fait d'accord.

De toute façon, il n'y a pas à s'inquiéter, si l'homme commence à s'occuper d'avoir une âme ou de la conserver, il ne perdra pas de vue le côté matériel de la vie. C'est instinctif.
Ce qui ressort entre les lignes, quand on lit votre blog 0094, c'est votre sens de la liberté la plus libre qu'on puisse envisager. C'est la liberté de Dieu lui-même, la liberté qui n'a qu'un régulateur: l'amour. En vous lisant j'ai ressenti votre amour pour le monde d'un bout à l'autre. Mais, vous le faites bien remarquer, l'amour aidera à surmonter la terrible difficulté de la spiritualisation, mais ne supprimera pas cette difficulté.
Il nous faut réfléchir, imaginer, les bons moyens de moissonner tous ceux capables de mettre en œuvre la spiritualisation. Dieu ne nous envoie pas pour faire de la propagande, mais pour réunir le petit reste: Trouver tous ceux unis (Rév d'Arès xLv/19) par la même idée, celle de redonner au cœur la première place. Parce qu'il va falloir du monde. Nous devons libérer en nous des forces enfouies, oubliées, ou paralysées par la peur. Votre entrée 0094 nous appelle clairement à nous secouer.
Marc D.


29mar09 94C08
Vous n'avez pas pu pousser l'analyse pour que cet article, délà long pour un blog, ne soit pas trop long, mais les idées qui s'en dégagent sont nettes. C'est un des articles les plus importants de votre blog.
Vous faites bien ressortir la nature primitive des religions. Par contraste, la logique dynamique de La Révélation d'Arès ressort très bien. Les religions se bornent à consoler l'humanité de ses malheurs en promettant une "mort heureuse'", qui est le salut pour elles. Pour la Parole d'Arès le salut est autre chose de beaucoup achevé. Il faut changer, c.-à-d. recréer, la vie et le monde et la situation actuelle nous donne l'occasion d'un bond en avant.
Mordicus


29mar09 94C09
La lune grasse (Rév d'Arès xviii/3) est entrée dans une inéluctable phase descendante.
Lorsque nous aurons achevé de tuer la cane aux œufs d’or, viendra le temps du blé vide et du soleil froid (XVIII/3 et XXVI/8).
Seule la force spirituelle nous donnera la capacité de surmonter les épreuves à venir, parce que cette force ne dépend pas des circonstances, de l’environnement plus ou moins favorable, mais de ce que nous avons (re)construit au plus profond de nous-mêmes: l’image de Dieu (Genèse 1/27), la vertu (Rév d'Arès 28/15). C’est du développement et du renforcement permanent de notre ha (Rév d'Arès xxxix/5-11) que sortira l’énergie spirituelle qui nous élèvera comme une cigogne  (Rév d'Arès 15/4) ou un faucon sans peur au dessus de la vague qui bave (xLv/20-21).
Le retour progressif de Dieu en nous par notre pénitence nous conduira vers l’impassibilité et la paix (Rév d'Arès xxii/21), source de non-agitation et de non-confusion et donc d’intelligence et d’efficacité dans l’action.
Parti de rien, homme fragile, instable, craintif, chaque jour je m’efforce de devenir l’homme que Dieu attend que je sois. Chaque jour je déracine en moi la peur et le doute. Chaque jour je reforge ma cohérence, ma volonté d’être, mon autonomie, je m’entraîne à ne dépendre de rien ni de personne, je cherche mon propre centre dans l’unité reconstruite — Sois un dans toi! (Rév d'Arès XXIV/1).
Chaque jour je me prépare à affronter la tourmente, pour que, le jour venu, je sache rester homme de bien, homme d’amour, homme d’espérance, et cela quelque soient les circonstances.
Merci au prophète de Dieu qui nous inspire cette voie de sagesse et de force.
Thierry M.


29mar09 94C10  
En gros je rejoins Laurent C. [94C05], Jean-Pierre[94C06] et Mordicus |94C07], si on n'accepte pas cette entrée 94 on n'accepte pas La Révélation d'Arès. Il n'y a plus qu'à partir et rejoindre l'église ou perdre la foi et dire: "C'est des conneries."
Dans des circonstances précises et alarmantes, vous nous replacez au cœur de la logique arésienne!
Autrement dit, on ne peut pas être un Pèlerin d'Arès et un lâche ou un discutailleur. Comme on dit: Il faut y aller! Il faut redonner à l'homme foi en lui-même, foi en Dieu qui est en lui.
Nous avons trop longtemps laissé les Pèlerins d'Arès dans leur mystère. Il n'y avait qu'à lire ce qu'on disait d'eux pour constater que personne n'y comprenait rien. Maintenant, si après cette entrée on ne comprend rien aux perspectives de La Révélation d'Arès, ce n'est pas parce qu'on a lu ou écouté quelques Rivarol et autres méchants baveurs (sur Internet par exemple), c'est parce qu'on n'a pas lu votre blog. Dommage qu'on ne puisse pas vous écouter aussi, mais — vous vous en êtes assez plaint — l'assemblée n'a pas su ou n'a pas voulu vous donner une tribune.
Il y a aussi ceux qui, sans le dire vraiment, préféraient que le monde n'y regarde pas de trop près, préféraient que les Pèlerins d'Arès gardent une sorte de mystère, de peur qu'on constate que les Pèlerins d'Arès ne sont pas idéaux. J'ai été de ceux-là. Mais votre entrée 0094 le dit avec simplicité et courage, nous ne sommes exempts de frères ou de sœurs qui "se sont défaussés sur les autres de leur déception, par la critique ou la désertion", face à une assemblée pas idéale. Comment serait-elle idéale dans cette première génération? Vous le dites franchement: Nous ne sommes pas idéaux, mais nous avons une mission. Remplissons-la!

Merci pour cette relance.
A l'Est d'Eden


29mar09 94C11
Pourquoi les Français paraissent-ils si naïfs, alors qu'ils savent que rien de bon ne viendra ni des religieux tous confondus, églises catholiques, protestantes, orthodoxes, anglicanes, et autres dérives intégrises et tendances, nicolaites, baptistes etc... Ils se laissent manipuler par ces derniers pour une hypothétique miséricorde et un post-mortem dans un soi-disant paradis automatique, confession des pêchés, absolution. Tous savent que la vie monastique et les vœux d'abstinences ne servent à rien et une fois qu'ils se rendent compte (parfois jamais) qu'ils ont été les dindons de la farce, ils s'en vont déçus vers d'autres horizons cherchant la vérité, dans un  long desert. Beaucoup tourneront en rond, mais les politiques bien avertis récupérent tout ce reflux et l'utilise comme une main d'œuvre à bon marché.
Pourquoi les français sont-ils si naifs de croire qu'avec la politique tous les problèmes seront résolus?
N'ont ils pas assisté à la chute de mur de Berlin [1990] et à l'effondrement de l'URSS?
Le capitalisme n'est pas la solution, car l'argent profite d'abord aux plus riches, c'est pyramidale et les miettes seront jetées aux classes les plus défavorisées par ce systeme que vous croyez inébranlable.
Le plan de Dieu, c'est Éden, et c'est nous [les Pèlerins d'Arès] qui devons renverser la vapeur et préserver notre âme pour le retour. Ce n'est pas avec des sommes colossales, gérées maladroitement, que le monde pourra sortir de cette crise économique qui résulte de quelques individus qui veulent à tout prix gagner de l'argent pour l'argent sans assouvir leur faim.
Je vous mets en garde contre le péché des péchés et la destruction de notre monde.
Pensez à l'avenir de vos enfants. Merci de votre lecture.
Youcef de Marseille


29mar09 94C12
Merci pour cette entrée lumineuse et claire.
Vous avez trouvé le langage de la clarté et de la simplicité mis au service de la profondeur. C’est un plaisir de vous lire.
Que dire du monde actuel et de sa crise, si ce n’est que nous n’en sortirons pas sans retrouver individuellement notre vocation spirituelle de grandeur, de dépassement, de transcendance?
Un peu plus chaque jour la Vérité de La Révélation d’Arès nous apparaît, prouvant la Vérité de la direction de certitude qu'elle indique au monde.
Quelle Grâce de pouvoir s’appuyer sur cette Révélation pour résister à la tempête de l’Histoire déjà présente dans beaucoup d’endroits, mais qui aujourd’hui touche l’opulent Occident, qui se croyait protégé des conséquences de sa prédation et de son égoïsme.
Heureusement, beaucoup d’hommes et de femmes ont compris qu’il fallait changer le monde (Rév d'Arès 28/7) en commençant par soi-même, aimer, partager, etc. Ces hommes et ces femmes qui sauvent l’humanité chaque jour et à qui nous devons que ce monde ne soit pas déjà devenu un enfer.
La Révélation d’Arès vient au devant de l’homme, portée par ceux qui en ont le courage, pour leur dire: "Votre recherche du Saint (=Dieu, Rév d'Arès x/2), du Bien universel, n’est pas vaine. C’est le réalisme même!" Il n’y a pas de démarche plus responsable, plus réaliste, plus raisonnable que de tout faire pour retrouver l’amour universel (agapé), l’intelligence du cœur ou intelligence spirituelle, la maitrise de soi, la détermination de changer sa propre vie (Rév d'Arès 30/11) et de changer ce monde (28/7) en bien.
Ce monde, encore basé dans les sphères dirigeantes du système, sur la philosophie de la domination de l’homme par l’homme, de la loi, de la vengeance aveugle, s’effondre sur lui-même, se consomme lui-même (vii/14), absorbé par sa propre noirceur.
Mais nous sommes là grâce à vous. Nous buvons l’Eau du Ciel, nous tenons la Main du Père (Rév d'Arès xxx/7) et grâce à Lui nous survolons la vague qui bave (xLii/3), la fosse (xxii/16).
Encore insignifiants [nous sommes], mais jeunes pousses qui demain deviendront les germes d’une nouvelle humanité.  Agissons pour porter cette lumière au monde.
Grandissons et fortifions-nous! Demain nous ferons renaître l’humanité sur de nouvelles bases!
Daniel C.


29mar09 94C13  
Merci d'avoir corrigé mon commentaire [94C10]. En le relisant sans fautes d'orthographe ou de grammaire et bien écrit (j'écris comme un cochon, mais mes idées valaient sans doute vos correction, merci), je me suis dis: Le frère Michel veut nous faire honneur autant qu'il veut faire honneur à son blog.
Je reviens dans cette page de commentaires, parce qu'il y a une heure j'ai rencontré un collègue d'atelier qui se promenait avec sa femme. Il me dit: "Il y a une petite bise qui prend à la gorge. On s'habille léger parce que c'est le printemps, mais le temps d'hiver revient."
Je lui dis: "La bise de la saison n'est rien. Tu verras la bise de la crise. On commence seulement à la sentir, mais dans quelques temps, les choses risquent d'aller plutôt mal."

Il me dit: "Qu'est-ce qui te prend tout d'un coup?"
Je me lance. Je lui dis: "J'ai écouté un débat sur LCI [une chaîne de télévision] et j'ai compris que les problèmes qu'on va rencontrer ont été annoncés il y a déjà 35 ans. Les bonus des cadres supérieurs, ce n'est rien. C'est le pourrissement par en-haut, bien connu. C'est nous tous qui allons pourrir d'envie quand on verra qu'on avait tout et qu'on se plaignait de ne pas avoir assez. Un livre l'a dit il y a 35 ans."
Il demande: "Quel livre?"
Je me lance: "La Révélation d'Arès."
Il ne répond pas, mais je vois comme il me regarde: Il en a entendu parler. Ses yeux questionnent.

Je dis: "Si nous ne changeons pas la monnaie-papier et la monnaie-carte de crédit contre la monnaie spirituelle. Au moins moitié-moitié. On va crever d'envie de ne plus rien avoir. Tu verras la bise." Il ne dit rien. Il me regarde comme le résultat des courses ou du loto.

Je dis encore: "Quand le pinard manque, il faut arrêter de picoler, sinon on crève, la gueule ouverte."
Il m'a serré la main. Sa femme me regardait avec curiosité. Ils ne disaient rien, mais j'ai compris qu'ils pensaient.

J'ai compris qu'on en reparlerait.

A l'Est d'Eden


Réponse :
Oui, j'ai corrigé votre commentaire 94C10, mais ce n'est pas corriger pour corriger ou pour vous faire honneur. Je corrige comme ça beaucoup de commentaires qui me sont envoyés comme des brouillons, parfois des gribouillages, parce que ce blog est lu par beaucoup de monde, parmi lesquels beaucoup qui ne sont pas français et qui ne lisent bien le français que s'il est écrit correctement, clairement. C'est pourquoi je m'attache à donner de la clarté.
Ceci dit, j'aime l'histoire que vous me racontez. Vous vous êtes "lancé" à parler de La Révélation d'Arès de la façon qui vous est passée par la tête, une improvision sur le thème de la bise de mars. Vous vous êtes alors aperçu que ce que vous disiez ne souffrait pas de la maladresse apparente d'une improvisation. Le message est passé. Votre interlocuteur n'a pas soufflé mot, mais il n'a pas eu un geste ou une parole d'agacement ou de moquerie. Il a écouté. Vous en reparlez sûrement avec lui.


30mar09 94C14  
Je vous croyais, l'âge aidant, de plus un plus détaché des affaires du monde et saisi par "le spirituel" intérieur, la recherche de l'absolu: l'amour absolu, le pardon absolu, la paix intérieure absolue, la libération absolue de l'empire des idées qui courent... mais peut-être pas l'intelligence absolue, parce que vous êtes un homme modeste, sans illusion sur lui-même, dont on surprend souvent l'étonnement que le Très-Haut lui ait octroyé le charisme des charismes: le prophétisme, alors qu'il ne se considére pas supérieurement brilliant.
Et je m'aperçois que les affaires du monde sont toujours à l'actualité de vos soucis.

Cette sorte de mélange de quidam moyen qui voudrait "vivre caché pour vivre heureux" et d'apôtre qui doit crier sur les toits fait de vous quelqu'un de surprenant qu'on ne sait pas comment prendre. J'ai toujours attribué l'échec regrettable de la Maison de Faucons à cette nature ambivalente (au meilleur sens de l'épithète: en même temps Dieu et petit homme), parce que les hommes (les Pèlerins d'Arès ne sont que des hommes) ne suivent que les natures dominantes, altières, les grandes  gueules dont vous n'êtes pas. Vous ne pouviez pas être suivi au sens "socio-politique" (votre mot) du verbe suivre. Vous êtes l'homme de Dieu tellement authentique qu'on ne sait pas comment vous prendre.
Je savais que la vie publique ne vous n'intéressait pas personnellement et que vous seriez tranquillement dans votre petit coin, loin de l'Internet et de ce blog, de l'écriture de livres et de lettres, si Dieu ne vous avait pas demandé d'aller vers les hommes. Mais ici vous faites plus que garder le contact avec les hommes. Votre entrée 0094 montre que vous êtes conscient de votre mission non seulement spirituelle, mais historique, puisque vous vous placez par rapport à l'Histoire. Vous ne voulez pas laisser passer la crise comme l'ermite du désert laisse passer la caravane, vous vous mêlez à la caravane, vous enfourchez le chameau.
Dans ce blog vous avez à plusieurs reprises évoqué des affaires publiques, politiques ou financières, mais qui semblaient plutôt des nécessités de circonstances que des choses vous intéressant en profondeur, parce qu'au salon il faut parler de tout, quand on est poli. Mais ici je vous sens concerné au plus profond de vous-même par la situation.
C'est pourquoi je me permets de vous demander votre opinion d'homme spirituel sur des questions que vous ne nommez pas dans cette entrée de blog, mais qu'en vous lisant je devine présentes dans votre esprit: les stocks-options, les bonus, les bénéfices de toutes sortes attribués à certains dans des entreprises. Je suis concerné en raison de ma position professionnelle.
Renaud


Réponse :
Je fus ingénieur dans l'industrie autrefois, appelé, jeune, à diriger une usine. J'eus ainsi connaissance, avec précision, comptablement, des intéressements (c'est ainsi qu'on nommait ce que vous appelez aujourd'hui bonus) distribués à certains, d'abord les voyageurs de commerce, les représentants, les commerciaux, puis ensuite certains cadres des études et de la production, dont la contribution aux bénéfices de l'entreprise était évidente. Il y a des gens particulièrement efficaces et souvent irremplaçables pour apporter des marchés, des affaires, parfois inespérées, pour sauvegarder la fidélité précieuse d'une clientèle que la concurrence courtise, des gens dont le départ peut être très préjudiciable à l'entreprise et qu'il faut tout à la fois fidéliser et récompenser. Tout le monde y trouve son compte.
Cela a toujours existé partout et dans tous les régimes économiques.
C'est pourquoi je ne me laisse pas distraire par le tam-tam politico-médiatique autour de ces bonus et stock-options, parce que je ne sais pas exactement qui cela concerne, dans quelles entreprises, dans le cadre de quel contrat de travail, etc. Je me méfie de tout ce qui globalise pour diaboliser globalement. On ne peut parler de cela qu'au coup par coup.

Tacitement, quoique personne (sauf M. Olivier Besancenot peut-être) n'en parle, tout le débat en cours est, en fait, dans l'alternative: Industrie collectiviste ou industrie capitaliste ? Je n'ai rien contre le collectivisme, n'ayant pas grand chose à y perdre personnellement, mais il se trouve que l'industrie collectiviste a fait la preuve de son incurie et de son immoralité d'un genre particulier dans le bloc soviétique où elle a engendré la pauvreté et la paresse générales, voire même dans des pays comme la Corée du Nord la misère générale. L'opinion actuelle est donc contre les stocks-options et bonus dans un esprit collectiviste, mais en fait tout le monde est bien content d'être dans l'industrie capitaliste, un mauvais système, néanmoins un peu moins mauvais que l'autre, si l'on considère le standard de vie matérielle qu'elle permet aux hommes malgré leurs mécontentements et revendications.
Si, étant un cadre commercial supérieur d'une industrie, je suis contractuellement chargé d'apporter à cette industrie de gros clients et que pour salaire de mes efforts pour arracher ces clients à la concurrence et les faire s'approvisionner dans mon industrie je reçois contractuellement un intéressement (dans le cas contraire je suis viré), que ce soit sous forme de bonus ou de stock-option, je ne suis pas responsable des erreurs dont peuvent être coupables ceux qui gèrent les comptes et les capitaux de mon industrie, travail qui n'est pas le mien. Pourquoi, m'étant brillamment acquitté de la tâche qui m'était confiée, serais-je sanctionné? Par solidarité avec les mauvais gestionnaires de mon industrie, lesquels d'ailleurs sont eux-même dépendants de l'économie générale et de ses lois féroces?
M. Sarkozy comme Mme Aubry eurent raison de rappeler récemment qu'en matière d'économie la morale n'est pas une option, mais une obligation. Mais j'ajoute que cette morale doit aussi jouer dans le respect des contrats de travail quand ceux-ci ont été correctement remplis. La question des bonus et stock-options est très délicate, ne peut être réglée qu'au coup par coup: Ces bonus et stock-options sont-ils ou ne sont-ils pas mérités? Toute globalisation a la fâcheuse conséquence de créer beaucoup de boucs émissaires sans parler de l'hypocrisie de ceux qui accusent. Ce n'est pas justice.
Si je n'ai pas parlé en détails de ces bonus et stock-options, c'est parce que je sais qu'ils ne sont pas le problème de la crise. Une fois qu'on aura repris aux bénéficiaires leurs bonus et stock-soptions, la crise sera toujours là, parce qu'elle porte sur des montants d'argent fabuleux auprès desquels ces bonus et strock-options sont quasiment zéro.
Oui, les sommes d'argent qui concernent la crise sont fabuleuses: c'est le montant d'argent prêté à des centaines de millions de gens ravis qu'on le leur prêtât, mais qui n'existait en fait que dans les livres. De l'argent qui n'existait pas en réalité. Le monde souffre aujourd'hui d'une fabuleuse ardoise, d'un énorme crédit, quasiment impossible à rembourser.
C'est le signal qu'il faut passer à autre chose, à une autre vie, à la Vie!
C'est ce que dit mon entrée 0094. La Vie n'exclut nullement la vie matérielle.
La Vie signifie seulement que notre actuelle façon de vivre cette vie matérielle, ce que j'appelle le système d'Adam, qu'il soit collectiviste, capitaliste ou autre, partira avec la Bête qui agonisera derrière l'horizon jusqu'à ce qu'elle meure complètement (Rév d'Arès 22/14). Ce seul mot d'horizon montre qu'il s'agit bien de la terre et non d'un éther infini ou d'un ciel paradidiaque. Il s'agira donc bien de vivre dans et de la matière minérale, végétale, animale et humaine, matière qu'il faudra gérer, mais cette fois droitement (12/7), par l'intelligence spirituelle autant sinon plus que par l'intelligence iintellectuelle, dans l'amour et la paix en étant libres de toute domination notamment des préjugés et, bien sûr, du péché.
En conséquence, Renaud, en ce qui concerne votre propre problème: prendre ou ne pas prendre les bonus qui vous reviennent, c'est affaire de votre conscience. Je ne souhaite pas que ce soit affaire de la loi des rats.


31mar09 94C15
Vous avez déjà dit dans une réponse à un commentaire (je ne me souviens plus dans quelle #entrée) que vous ne publiiez pas tous les commentaires qu'on vous envoie soit faute de temps, soit parce qu'ils sont à côté du sujet ou font double emploi. C'est peut-être le cas pour #0094 ou c'est peut-être que le sujet n'inspire pas beaucoup de commentateurs.

Un seul commentaire hier, deux jours seulement après votre post! C'est du jamais vu.
C'est un sujet très, peut-être trop, sérieux et qui a comme un arrière-goût politique, alors que quand on le lit bien on voit qu'il reste sur le thème du spirituel. C'est bien un sujet de prophète.
Ce sujet donne beaucoup à réfléchir. Il me fait réfléchir sur mon désengagement (ou ma paresse) dans la mission publique. Je ne me "défausse pas sur les autres de mes déceptions", pas à proprement parler, mais j'admets que je me suis éloignée de l'assemblée en estimant qu'on me traitait un peu en potiche ou qu'il n'y avait pas vraiment de participation collective.
Mais comme vous dites: "la spiritualisation, dont la toujours difficile fraternisation est une clé, doit commencer par nous-mêmes." On se décourage très vite. On voudrait jouer sur le velours, que tout marche facilement, mais en fait on attend beaucoup des autres ce qu'on ne peut pas donner beaucoup soi-même ou qu'on ne peut pas donner avec patience ou qu'on a rien à donner en réalité et qu'on est vexé. C'est à ça que vous me faites réfléchir.

L'assemblée acceptée, c'est un coup au petit orgueil. Il faut s'y faire.
Je suis bien d'accord qu'il faut travailler à rendre le monde spirituel, mais il faut que je commence par moi.

J'ai compris votre appel du pied sous la table, pas un coup de pied d'amoureux, mais de prophète, toujours patient et gentil pour ses sœurs et frères.
Bergamote


31mar09 94C16
J’attendais comme beaucoup, avec impatience votre nouvelle entrée, et pour vous dire la vérité je suis un peu déçu.
Bien sûr, vous parlez de la crise — comment faire autrement ? — d’une manière tout à fait juste en la replaçant dans sa dimension Adamique.
Mais pas un mot sur les récentes positions de l’église et de son prince au sujet de l’excommunication d’une fillette de 9 ans pour son avortement, car violée et enceinte de son beau-père. Pas un mot sur les conneries débitées au sujet du préservatif (qu’on me cite une seule parole, dite sacré, où Dieu condamne le préservatif et l’intelligence de l’homme a inventé un moyen de choisir quand il désire de mettre un enfant au monde pour l’aimer et l’élever convenablement).
Je sais que le devoir d’un prophète est de répandre la paix [Rév d'Arès 36/17], mais il me semble difficile de toujours éviter les sujets qui fâchent. Je rappelle à ceux qui n’aurait pas eu l’info que des jeunes catholiques en sont venue aux mains, car des militants d’Acte Up et d’autres associations ont distribués des préservatifs devant notre-dame à la sortie de la messe.
Certes, ce qu’il y a de positif dans ces déclarations du pape, c’est que même une grande majorité de catholique sont choqués par ces déclarations et que cela contribue un peu plus chaque jour à éloigner du monde de l’église sans pour qu’ils perdent  leur intime croyance en Dieu, car il y a heureusement énormément de monde qui se dit croyant mais pas pratiquant et pour cause.
Patrick R.


Réponse :
Ce n'est pas la petite fille, mais sa mère, qui a été excommuniée par un évêque du Brésil. L'excommunication est une pratique courante depuis toujours dans certains pays d'Amérique du Sud. C'est seulement la première fois que la presse européenne s'est saisi d'un cas d'excommunication parmi beaucoup d'autres, ce qui donne faussement à la nouvelle un caractère dramatique exceptionnel.
Je n'approuve pas plus que vous, mais le monde est encore loin d'être changé: quatre générations ne suffiront pas (24/2) !
En attendant, l'église suit ses convictions. En Islam on lapide encore à mort des femmes adultères et on coupe les mains des voleurs... Ce sont leurs convictions, qui oublient que dans le Coran ces prescriptions sont assorties d'appels au pardon, à la miséricorde. S'il fallait faire la liste de tout ce que la religion, quelle qu'elle soit, où qu'elle soit dans le monde, pratique encore de primitif et barbare, il y aurait de quoi remplir un livre.
Quand aux propos du pape en Afrique concernant la capote anglaise (que les Anglais appelle française), les avez-vous lus? Je les ai lus. Et je n'y ai rien compris. Je crois que ces paroles avaient de plus remarquable d'être discours confus et incompréhensible, un phébus. Le Vatican avait habitué le monde a plus de maîtrise de la pensée. Ceci dit, je pense que Benoît XVI voulait simplement reprendre les idées de Jean-Paul II sur la question, à savoir que le meilleur remède contre le sida n'est pas le préservatif, mais le respect et la maîtrise de son corps. Ce en quoi je suis personnellement d'accord, même si dans un monde où la pulsion sexuelle s'est complètement débridée ce n'est pas pour l'heure très réaliste.
De toute façon, vous avez tout à la fois posé la question et donné la réponse: Une fois de plus la religion se discrédite et perd un peu de son influence sur ses propres fidèles. Nous ne nous en plaindrions pas, si nous étions capables de la remplacer. Ce qui n'est pas encore le cas.

Du reste, pour ma part, je ne suis qu'un pécheur. De ce fait, le Père ne m'envoie pas juger les autres — Tu ne jugeras pas (Matthieu 7/1, Rév d'Arès 36/16) — , mais les appeler à la Lumière. Pour cette raison, j'évite de citer des cas particuliers et personnels afin de rester dans le cadre d'une opinion constructive telle qu'une situation générale l'inspire sans entrer dans l'individuel, le nommément désigné, car j'entrerais alors sur le dangereux terrain du jugement.


31mar09 94C17
La multitude a admis l'hypothèse de l'existence de Dieu, d'une vie dans l'au-delà, à force de Bible et de Coran, et même jusque dans les milieux laïcs.
Je crois que, sur ce point, il y a consensus.
Mais La Révélation d'Arès va au-delà et pose à l'homme d'aujourd'hui la bonne question: "Tu as admis l'hypothèse d'une
vie dans l'au-delà, alors pourquoi dans tes actes de tous les jours tu montres que cette hypothèse n'existe pas. En accumulant les richesses, en courant après la réussite sociale, l'homme s'est engagé, souvent malgré lui, sur une vie de
non-Dieu, sur une vie qu'il faut vite gagner, car elle va vite s'arrêter... dans le néant.
Par là , l'homme est retourné à sa condition de vie animale.
Or, voilà que cet engagement est en crise aujourd'hui. À la sortie de cette crise, l'homme va-t-il retourner à ses engagements du passé ? C'est ce que je pense, à la grande joie des banquiers et des dirigeants du monde, car il est beaucoup trop tôt pour que la multitude comprenne l'engagement sur une vie de plusieurs millions d'années que propose une fois de plus La Révélation d'Arès.
Manger trois fois par jour pour nourrir son corps,c'est une évidence qui s'impose à tous. Prier trois fois par jour pour nourrir son âme impalpable est un engagement qui est proposé à chacun. C'est là le bon fonctionnement de l'être humain, mais il est interdit à quiconque de l'imposer. C'est là la force des décideurs et des pragmatiques qui nous insultent.
Demain matin, il faudra nourrir les hommes de la planète: ce n'est certainement pas des spirituels qui vont régler le problème, car leur solutions ne s'appliqueront, au mieux, que dans quatre générations !
Jacques P.


Réponse :
"...l'engagement sur une vie de plusieurs millions d'années que propose une fois de plus La Révélation d'Arès" ?
J'avoue ne pas saisir ce que vous voulez dire. J'avoue, d'ailleurs, ne pas très bien saisir le sens de votre commentaire en général, qui me paraît celui de quelqu'un qui, tout en citant La Révélation d'Arès, n'a d'elle qu'une notion assez lointaine, mais c'est votre commentaire, je le laisse tel qu'il est.


31mar09 94C18  
Montrer le spirituel comme "le nécessaire" universel n'est pas facile en quelques paragraphes qui, par surcroît, doivent être écrits dans le style d'un blog populaire. Vous réussissez, je dirais même que vous excellez, dans ce genre de rédaction popularisante.
C'est une preuve de votre authenticité prophétique.
La compréhension d'une idée, ici l'idée que "l'incroyable devient le nécessaire", dépasse toujours de beaucoup de premier mouvement de l'intelligence. Il faut quelques relectures et réflexions pour saisir la formidable portée de votre article 0094.
La politique ou la religion, chacune dans ce qu'elle a de limitatif, est fondée sur l'ignorance systématique de l'universalité, parce que l'universalité est généralement la négation de chaque politique et de chaque religion qui n'existe que parce qu'il existe en face d'elle d'autres politique et d'autres religions. Vous, bien au contraire, mettez dans tous les sujets que vous abordez cette universalité.
Alors, évidemment, l'universalité vous neutralise. Vous n'êtes jamais critique, jamais contre, mais vous êtes toujours pour l'idéal qui est la Vie [Rév d'Arès 24/3-5]. Or, le monde n'est friand que de critique et de contre. Vous montrez très bien votre universalité dans l'article 0094. Je ne suis, par ce fait, jamais étonné que votre pensée prophétique soit à ce point ignorée par les media, au moins par les media intellectuels qui, depuis trente-cinq ans, devraient quand même avoir remarqué votre existence?
La raison en est que l'universalité vous banalise, mais pour ceux qui vous connaisent bien, elle est au contraire un fantastique enrichissement. Une grande source d'espoir.
Je suis de ceux qui n'ont pas fait le passage, qui ne sont entrés ni dans l'assemblée, ni sur le champ de la moisson, ni même dans la pénitence. J'ai eu un contact, il y a une dizaine d'années, avec votre mission à Strasbourg, mais le peu de chaleur et d'éclairage que j'y ai trouvés ne pouvait pas réchauffer et ranimer l'âme morte que je suis. J'ai bien pensé que j'étais tombé sur quelqu'un pas très bien fait pour le contact et que j'aurais dû revenir, comme il m'y avais invité, pour renconter des négociateurs plus enthousiastes ou plus convaincants (je crois que toute conviction se négocie), mais je ne l'ai pas fait. Comme je le dis plus haut, la compréhension d'un idée ou d'un idéal dépasse toujours de beaucoup le premier mouvement de l'intelligence. À l'époque je travaillais au Parlement Européen. Maintenant je suis en Autriche. Je ne suis jamais tombé sur une mission d'Arès. Y a-t-il quelque chose dans ce pays, à Vienne?
M. T.


Réponse :
Je vous donne par mail séparé l'adresse d'un contact viennois, qui m'a autorisé à donner son adresse, et aussi l'adresse de notre mission de Neûchatel, Suisse. Voici également l'URL du site d'ADIRA (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès): http://www.adira.net où vous pourrez, si vous en avez besoin, vous procurer l'édition allemande Die Offebarung von Arès ou, dans quelques semaines, la nouvelle édition française 2009 de La Révélation d'Arès.
Actuellement, nous n'avons plus de mission à Zürich.

Merci pour votre commentaire.


31mar09 94C19
Vous redites encore, mais d’une autre manière, combien il est nécessaire que le monde retrouve sa véritable vocation d’amour, de pardon, de paix, d’intelligence, en terminant votre propos par  cette terrible menace de disparition totale du bien, donc la disparition totale de ce qui rend l’humain humain !
Notre mission est aussi d’avertir, et certainement d’une manière encore plus vive, que, si notre génération spirituellement bien affaiblie, le système d’Adame, elle prend le risque de ne pas s’en apercevoir et de laisser le mal se normaliser, se répandre et au fil des générations se fortifier jusqu’à régner totalement et renvoyer l’humanité coucher sur l’ombre (Rév d’Arès vii/2) [c.-à-d. revenir à l'animalité, annuler la création].
La peur d’un terrible désastre peut-être salutaire.
La peur est un levier que nos missions peuvent aussi utiliser pour faire enfin prendre conscience à l’homme qu’il est urgent que des âmes naissent et se multiplient pour que survienne la grande fraternité universelle annoncée par le Père: L(es) homme(s de)vienn(en)t les frères, (et le monde) le nuage (d’) or (où) les nations (s)’embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine (xix/22).
Annie L-J


Réponse :
En parlant de peur, je pense que vous faites allusion à la crainte dont parle La Révélation d'Arès qui dit: Les vivants ne peuvent comprendre ces choses, mais il importe... qu'ils trouvent leur salut dans la crainte s'ils ne le trouvent pas dans le joie (17/7). Néanmoins, il faut comprendre ces mots dans l'esprit général de La Révélation d'Arès.
Autrement dit, le Père nous envoie à la moisson. Il ne nous envoie pas faire peur au monde! Il nous envoie moissonner le petit reste de ceux qui éprouvent naturellement la crainte des conséquences du mal.
Nous ne sommes pas envoyés à une mission terroriste. Nous sommes au contraire des hommes d'amour et de pardon.


31mar09 94C20  
Le monde grandira et changera à chaque victoire de chaque individu sur ce qui le domine.
Mensonge ou cruauté est une notion encore trop nouvelle dans la mentalité de l'homme de la rue.
Créer, se dépasser pour devancer l'ordre etabli par une communauté d'hommes est difficile.
La Vie doit s'infiltrer ou s'immiscer comme le coin dans la bûche.
La moisson est difficile. Pourtant, la plupart des hommes acceptent la pensée de la pénitence comme solution a long terme du mal — égoïsme, famine, guerre, etc. — Informer le monde de l'exceptionnelle Révélation rappelée a l'homme par Dieu pour notre époque est le lot de notre première génération.
Mais il faut aussi lier l'action a cette médiatisation, réussir a créer des entreprises concrétisant l'amour, le pardon, l'equité comme vie sociale. La paix et la liberté permettent la création. L'intelligence spirituelle remet le bien comme projet et comme moyen pour la recréation du monde.
Vous ne vous lassez pas de parler (Rév d'Arès 26/15). Votre intelligence est un exemple. Bravo !
La Vie est Bonne, Paris.


31mar09 94C21  
Je ne comprnds pas votre réponse à Renaud [94C14]. Comment pouvez-vous trouver normal qu'un cadre trouche des bonus et stock-options sous prétexte qu'il a apporté à son entreprise quelques bonnes affaires? Le bénéfice de ces bonnes affaires doit être partagé par tout le personnel à parts égales. Pour moi, c'est la loi évangélique, la loi de fraternisation.
J'ai appris que le directeur de la Société Générale, M. [..], a renoncé à six mois de salaire: 1,9 millions d'Euros pour s'autopunir de la perte de 4,9 milliards d'Euros causée par un des employés de la banque. Outre la disproportion entre le renoncement à six mois de salaires par le directeur, responsable (comme il est responsable de chaque employé) de la perte causée par son employé, vous ne trouvez pas scandaleux que le directeur de la Société Générale gagne 1,9 x 2 = 3,8 millions d'Euros par an ? Moi, je gagne, primes comprises, moins de 16.000 Euros par an!
Vous n'avez pas fini de me surprendre quand vous défendez les profiteurs du système. Est-ce vers ce genre de société que vous conduisez les Pèlerins d'Arès? Je suis heureux de ne pas en être.
J'ajoute: Vous défendez le pape (94c16). Tout va dans le même sens chez vous. Vous restez du côté du manche.

Cédric G.


Réponse :
Attention! De quoi parlons-nous? De la société actuelle ou de la société que nous espérons?
La société que nous espérons n'existe pas encore et n'existera pas avant longtemps et seulement après des générations de travail pour changer nos vies (30/11) et changer le monde (28/7).
La société actuelle existe et nous ne pouvons pas exiger d'elle aujourd'hui ce qu'elle ne sera pas capable de donner avant un bon moment. Au reste, dans le monde que nous espérons, il n'y aura plus d'affaires au sens des affaires qui font aujourd'hui tourner la machine industrielle, qui donnent des emplois, bref, qui font, quoi qu'on dise, bouillir la marmite.
Ceci étant dit, si je suis votre raisonnement: "Le bénéfice des bonnes affaires doit être partagé par tout le personnel à parts égales. Pour moi, c'est la loi évangélique, la loi de fraternisation," il faudrait aussi, en toute justice, que les pertes des mauvaises affaires soient partagées à parts égales par tout le personnel. N'est-ce pas aussi la loi évangélique, la loi de fraternisation?
Mais vous êtes un malin, vous prenez les devants, vous dites: "[le directeur] est responsable de chaque employé, de la perte causée par son employé." Autrement dit, le personnel doit partager les bénéfices, mais pas les pertes.
Je ne partage pas très bien la logique de votre justice. Je ne vous en veux pas pour ce raisonnement, qui est dans l'air du temps en suivant le sens unique un peu roublard de beaucoup de revendications actuelles, mais je fais remarquer que, quoi qu'on dise et quoi qu'on fasse, le système fera toujours des mécontents, qui seront ceux d'en haut quand ce ne sont plus ceux d'en bas et vice versa. C'est bien pourquoi notre espérance va dans le sens de la disparition du système et l'apparition d'une tout autre société, où les outrances des uns n'annulent pas les mérites des autres, où les envies et jalousies ne déclenchent pas des chasses aux sorcières; bref, une société dont le fonctionnement ne donnera plus aux uns et aux autres l'occasion d'entretenir ou de réveiller des piètres sentiments..
Vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès, mais si je vous identifie bien, vous l'avez été et, si ma mémoire est bonne, vous étiez un ultra-rouge, très soviétisant avant la chute du Mur de Berlin. Rappelez-vous qu'en URSS où la notion de bénéfices industriels n'existait pas et la notion de bonus et stock-options existaient moins encore, l'industrie était tombée dans une situation d'incurie, de laisser-aller, presque de ruine dans certains secteurs, faute d'avoir des responsables motivés, c'est-à-dire intéressés.

J'ajoute: Je ne défends pas le pape (94c16). J'essaie seulement d'être juste en disant que, pour moi, le discours de Benoît XVI en Afrique est un phébus (un galimatias, si vous préférez) et que bien malin serait celui qui y comprendrait quelque chose.


01avr09 94C22
Pour corroborer votre réflexion, que je partage totalement avec les commentaires qui complètent ce sujet:
Sujet au fond assez difficile à maitriser en plénitude et toutes occasions.
Je dirais que, d’après mon expérience du moment dans le domaine commercial, même les choses (prestations et produits) exprimées et vendues en notions comptables, doivent  s’apprécier par la conscience. Par exemple si je vends du service, est-ce que je peux le vendre à ce prix? Selon quel(s) critère(s)?  Ma conscience, quand elle est face a ce type de choix, a aussi besoin pour fixer ces tarifs de répondre à ces questions. Par exemple si je sous traite un service ou bien réalise ou partage une marge, mon profit fixé à tel pourcentage est il juste?
J’avoue que ces questions peuvent parfois être pénibles, parce que la mesure matérialiste du compte n’est pas celle de l’âme et de l’amour du prochain. Et le temps et les soucis vous pressent. Mais dans ce monde, même comme Pèlerin d’Arès, il faut tout à la fois gagner son beefsteak et prospérer sur tous les plans et penser à l’autre. L’autre comme partenaire, comme  client et comme soi-même, sans oublier l’État qui vient se servir au passage pour redistribuer ou faire des choses utiles parfois pour tous, tout en se croyant à tort le seul arbitre et dispensateur objectif dans ce domaine comme dans bien d’autres.
J’ai aussi constaté en écoutant un certain nombres de débat à la télé sur le sujet de l’économie et de la crise, qu’il y a une croyance dans les institutions, l’État ou les syndicats entre autres en font partie, comme dans celle attachée à une magie.
Le système est appréhendé inconsciemment comme une vieille croyance superstitieuse.
"On est mieux protégés par l’État et par la loi !" affirment beaucoup. Cela résonne comme un reste de culture, une antique peau, la plus ancrée des certitudes païennes.
Je ne dis pas cela par défi, c’est à la fois un sentiment et une appréciation ou estimation reposant sur de multiples cas vus et entendus et pour lesquels, quoique ne sautant pas forcément tout de suite aux yeux ou à l’oreille, le fait que celui qui défend l’option sécuritaire, l’ordre établi peut aussi être  un prince sage.
Mais un prince qui parfois ressemble aussi à une momie. (Rev d'Arès xLix/7). Et, comme dit La Révélation d’Arès, si ton amour n’est que sagesse de prince (Rév d’Arès 25/7)… tu ne feras pas évoluer grand monde ici bas.
Je crois que vous avez parfaitement pris la mesure de la faille (Rev d'Arès xxvi/1) dans laquelle nous sommes et devons évoluer. Avec paix et réflexion. Bon courage et bonne continuation!
Jean-Claude


01avr09 94C23
Vous nous dites que le communisme, le capitalisme et les religions n’ont pas évité les crises de société.
L’homme cherche le bonheur, bonheur légitime, mais son plan de société ne lui permet pas de le trouver. Il est devenu un zombi, son aveuglement (péché) est son propre déclencheur de crise.
L’Occident n’a pas voulu partager avec les nations pauvres, il n'a vu que par lui-même! Par la force des choses, il faut se rendre à l’évidence, nous avons abusé, gaspillé comme de gros égoïstes. On s’est créé des besoins inutiles qui font de nous des dépendants d’objets sans valeurs.
La Révélation d’Arès nous dit: Assis, le frère voit la fleur (se) fane(r et) la rouille (se former), (il sent) son  os (qui se) tord ;
(alors dans) sa tête la houe entre (pour faire) le jardin (qui) ne fane pas. Le frère (qui) voit clair sort (de) sa tête, monte dans ma Main. (xvi/17-18).
Seule une société fraternelle construite sur l’intelligence du cœur (l'intelligence spirituelle), le bon sens, nous remettra sur le chemin d’Éden, le monde changé (Rév d'Arès 28/7).
Oui, regardons les choses avec simplicité et bienveillance, libérons-nous de nos envies déraisonnées.
Même si beaucoup ne peuvent encore se remettre en question, il existe des personnes qui peuvent nous aider.
Je sais, ce n’est pas facile de changer! Aidons nous les un les autres!
Il ne faudrait pas grand-chose pour que le bonheur de vivre existe.
Notre mission peut aussi se construire sur le bon sens  de la Vie.
Alain J.


01avr09 94C24
Vous dites "La Révélation d'Arès nous rappelle que l'homme n'a pas été créé pour mourir, que la mort est une anomalie, due au péché cumulatif."
La Révélation d’Arès annonce également que, quand viendra le Jour (Rév d'Arès 31/8), on verra la résurrection d’un grand nombre de morts au terme d’efforts patients et opiniâtres de générations de pénitents et de moissonneurs.
Récemment, un de mes proches m’a dit que ce scénario ne tenait pas la route et qu’il était inconcevable que des générations successives d’hommes et de femmes puissent ressusciter sur la terre car elle ne serait de toute façon pas assez vaste pour accueillir tant de monde depuis la Genèse.
Je n’ai pas su trouver de réponse et je suis resté silencieux face à ce raisonnement.
Pourriez-vous, frère Michel, me donner votre éclairage face à ce raisonnement qui, je l’avoue, m’a fortement déstabilisé à ce moment-là ?
Par ailleurs, merci pour cette belle entrée qui donne du pain à ceux qui ont faim de vérité et de pénitence. Je suis de ceux-là.
Fabrice M.


Réponse :
La question que vous posez est une bonne question. C'est toute la question de la foi.
La foi est un acte de l'esprit qui consiste à croire en des choses improuvables, comme par exemple Dieu ou, comme vous le mentionnez, la résurrection des morts.
J'ai rencontré Dieu, mais tout le monde ne l'a pas rencontré et j'ai vu et entendu Jésus ressuscité, mais tout le monde ne l'a pas vu et entendu. Donc, universellement et sauf l'exception que je suis, Dieu et la resurrection sont improuvables.
Cependant, vous y croyez et vous avez raison, car mon témoignage est sincère et que vous vous dites que ne pas croire un homme sensé et sincère sous prétexte que ce qu'il dit ne répond aux critères scientifiques n'est pas très scientifique, au fond.
Votre "proche" disait que la résurrection des morts formait un "scénario qui ne tenait pas la route," mais il se plaçait sur un plan strictement rationaliste, c.-à-d. fondé sur ce que, physiquement, nous connaissons des chiffres, des volumes et de la biologie des êtres mortels, tels que l'observation scientifique les définit. Encore que de ce point de vue, il faut aussi réfléchir et se dire qu'il n'y a pas si longtemps que l'humanité se compte par milliards sur la terre. Il y a aujourd'hui 6 milliards d'humains, mais des estimations font état de 60 millions d'humains seulement sur toute la terre à l'époque de Jésus, il y a seulement 2.000 ans. Au temps de l'homme du Cro-Magnon, il n'y pas vraiment pas grand monde sur la planète. Au Moyen Âge on pense que la population terrestre ne dépassait pas 300 millions. Mais la vraie question est ailleurs.
Certes, l'homme est chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7) et, du fait d'une vie biologique (la chair) il est attaché à son lieu de prédilection: la Terre. Mais Jésus, l'homme ressucité qui m'a visité en 1974, et qui était bien de chair, venait aussi d'ailleurs et, à l'issue de chaque visite, repartait ailleurs. Autrement dit, sa chair était transfigurée (Marc 9/2-10), capable de vie terrestre et de vie extraterrestre.
C'est exactement l'expérience que le Créateur me fit vivre et qu'il décrit lui-même pour la postérité dans La Révélation d'Arès (vi/1-6).
Cette vie mixte du ressuscité, terrestre et extraterrestre, explique que l'humanité ressuscitée, tout en ayant comme base la Terre, peut aussi échanger sans cesse entre la Terre et l'espace infini. Bref, l'humanité n'aura plus de limites de confinement. Je ne peux pas en dire plus, n'en sachant pas plus, mais cela me suffit pour avoir la foi.
De tout cela la science ne rend évidemment pas compte puisque pour elle le récit de la transfiguration de Jésus L'Évangile de Marc ou le récit de ma brève transfiguration dans La Révélation d'Arès sont des fables. La science a aussi ses a priori.
Si vous voulez faire à une question rationaliste une réponse rationaliste, histoire de convaincre votre proche, vous ne pouvez pas et vous vous ridiculisez, mais si vous répondez sereinement par un témoignage de foi, vous le pouvez et, croyez-moi, vous vous ridiculiserez beaucoup moins, parce que vous aurez une réponse.


01avr09 94C25
Je tire mon chapeau.
Je salue votre courage. Témoigner de la vérité extra-tribale demande beaucoup de courage dans une société qui vit en tribus: La tribu de droite, du côté duquel vous vous placez ici par simple coïncidence, et la tribu de gauche, dont vous semblez ici rejeter les idées de même par simple coïncidence. Ne pas avoir peur des coïncidences demande beaucoup de cran et de paix pour rendre témoignage de cette chose très simple: la vérité, la vérité impossible à faire valoir dans une France où chacun s'identifie en termes poitiques et s'y tient au point de défier l'évidence.
Pas vous. En fait, vous n'êtes ni à gauche ni à droite, vous distinguez raisonnablement deux facettes de la vérité, impossible à mixer: Le monde tel qu'il fonctionne actuellement et qu'il nous faut bien assumer et le monde changé après des générations de pénitents. Vous êtes loin des banderoles des cortèges de masse.
On peut dire aussi que ces Français, politisés à fond, suivent chacun sa religion, la religion de gauche et la religion de droite, c'est-à-dire se situent hors du temps (Rév d'Arès 12/6), se prenant pour Dieu (selon le cas Dieu de gauche ou Dieu de droite) et parlent du présent en termes de rêves du futur, alors que vous, raisonnablement, humblement, en prenant simplement les choses pour ce qu'elles sont, les unes après les autres, vous vous situez dans le temps (12/6). Acte d'humilité.
Un commentateur de cette entrée [de blog] dit déjà que c'est pour cette raison trop raisonnable que vous n'êtes pas entendu (ou que le maison des Faucons n'a pas existé), parce que seuls les dictateurs aux discours déraisonnables, excessifs, magalomaniaques, rallient les foules. On a vu ça avec Staline, Hitler et Mussolini. Vous êtes tout le contraire.

Si le discours du pape est un phébus (je ne connaissais pas le mot, le Robert me l'a expliqué) et le discours de M. Sarkozy itou, c'est parce qu'ils veulent à la fois plaire à la droite et à la gauche, faire une croisière sur le yacht d'un grand patron mais priver ce grand patron de ses bonus (donc de yacht), ou s'adresser en même temps aux forniqueurs en préservatif et aux abstinents au point que les forniqueurs se demandent (en langue bantou) s'il ne faut pas forniquer plus pour éviter le sida et les abstinents s'ils ne s'abstiennent pas trop au risque d'attraper le sida. Bref, leurs discours n'ont plus de sens.
Vous évitez cette neutralisation de vos propres déclaration et, bizarrement, c'est vous qui paraissez tomber à plat. Vous n'êtes pas de ce temps, mais patience ! C'est ce temps qui sera de vous, un de ces jours! Il faudrait peut-être bien qu'on se mette à vous faire valoir, à vous "donner un pupitre" comme vous dites quelquefois.
Je tire mon chapeau.
Aristide


01avr09 94C26
"Le monde doit changer !" Tous, politiques, syndicalistes, industriels, manipulateurs de la science, de l’esprit et des bas instincts, semeurs de troubles, de vengeances et d’ignorance, tous reprennent à leur compte ce leitmotiv pour imposer leur point de vue partisan, mais tous en réalité, dirigeants comme suiveurs et attentistes tremblent à l’idée d’un effondrement du système, car aucun d’entre eux, fut-il un fervent religieux ou un humaniste, ne le remet vraiment en cause.
Le système, est pour eux comme l’air ou l’eau, indispensable à la vie. Des hommes, pourtant non dénués de raisonnement, envisagent même l’extinction ou l’autodestruction de la race humaine aussi naturellement que la disparition des dinosaures, mais jamais, au grand jamais, ils ne remettront en cause le système.
Cette mentalité qui se mange la cervelle se piége au fond de prisons culturelles. Elle se nourrit de jugements, de réflexes égocentriques et nauséabonds, se satisfait de solutions généralisantes et d’automatismes, autant d’entraves qui prennent leurs racines dans le monde animal où les rapports de forces sont la règle: Le fort ou le plus malin domine, exploite ou dirige le plus faible. Elle est en fait la marque de la limite de ce qu’un animal pensant peut atteindre.
D’autres hommes qui ne se sont pas satisfaits de ce système ont voulu créer un autre modèle d’existence comme le laboratoire Auroville ; son succès mitigé et très limité démontre une fois de plus qu’aucune entreprise humaine n’atteint la transcendance, si l’homme lui-même ne se transcende pas.
Les hommes n’ont plus conscience de leur conditionnement, ils pleurent sur leurs malheurs, prétendent qu’aucune solution miracle n’existe et doivent se contenter de ce que le monde leur offre des chefs, des lois, des superstitions et des bons samaritains pour adoucir la rudesse de leur existence. Satisfaits de ce constat, ils retournent à leurs gesticulations stériles et le monde continue de courir à sa perte.
Oui, la Vérité c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7), mais sans vie spirituelle, le bonheur collectif est impossible ! S’il est un miracle, c’est celui d’hommes et de femmes qui renouent avec leur nature spirituelle, qui découvrent l’opiniâtre volonté de laisser leurs chaînes mentales pourrir avec leur illusions pour endosser le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1) de l’amour, du pardon, de la paix, et qui retrouvent l’intelligence spirituelle comme le bonheur d’être libres de tout préjugé !    
Le système, c’est d’abord en chacun de nous qu’il puise son pouvoir. Point n’est besoin de renverser tel gouvernement ou tel autre imposteur qui prétend détenir de Dieu ou des urnes le droit d’imposer sa volonté — roi blanc et roi noir, même cuisse, Rév. d’Arès xxxvii/14) —, parce qu'ils tomberont d’eux-mêmes quand ils n'auront plus de sujets pour quémander leurs faveurs. Nous sommes tous appelés à changer le monde, chacun selon ses moyens.
Au fond, ce qui nous sépare des hommes qui s’imaginent désabusés de la politique, de la religion et qui retournent s’enfouir la tête dans le sable [comme les autruches] ou vers d’autres illusions qui adoucissent leur détresse (Rév d'Arès 23/3), laissant les mains libres à ceux qui les corrompent qui les propulsent de crises en tentations et de tentations en déceptions sans fin, c’est qu’eux désespèrent de l’homme et nous pas. Ils pensent que l’homme ne peut pas changer, et nous croyons que l’homme peut se bonifier s’il le veut. Ils croient que le mal est une fatalité et nous croyons qu’il n’en est rien.
À ceux qui ne voient pas ou ne voient plus l’enjeu de la spiritualisation du monde, qui la considèrent comme une option de vie parmi d’autres, ils sont libres de le penser bien sûr, mais que leur liberté ne leur fasse pas oublier qu’ils engagent (qu’ils le veuillent ou non) leur responsabilité devant l’Histoire, car de vie spirituelle ou d’absence de vie spirituelle naissent le Bien et le mal. Bien et mal ne sont pas seulement des concepts moraux ou philosophiques qui fluctuent suivant notre culture, ils ont des dynamiques et des effets bien réels sur les hommes et sur le monde.
Tous nos actes dépassent de très loin le cadre de notre personne, un pouvoir inimaginable qu’aucune autre créature ne possède. Tout le mal que je fais ou le bien que je ne fais pas se répercutent autour de moi jusqu’à des milliers de kilomètres. De même tout le bien que je fais a une incidence jusqu’à l’autre bout de la planète. Nous sommes tous victimes du mal que nous faisons, comme nous sommes tous bénéficiaires du bien que nous faisons. La seule solution pour endiguer le mal et son produit le malheur est donc de faire le Bien (avec ou sans foi), autrement dit d’avoir une vie spirituelle.
Francis N.


01avr09 94C27  
Il y a beaucoup de chose que je ne comprends pas dans cette crise du monde capitaliste [voir 94C16], mais il y a un éclaircissement que vous pourrez peut-être m’apporter au sujet du prêt d’argent avec remboursement d’intérêt.
Est-ce bien cela que l’on appelle l’usure? Il me semble avoir lu dans le Coran et dans La Révélation d’Arès que Dieu interdit l’usure. Est-ce à dire que le système dans lequel les nations vivent va à l’encontre de la pensée divine?
Merci pour vos éclaircissements.
Patrick R.


Réponse :
Dieu n'interdit rien. Il a fait l'homme libre de choisir (Rév d'Arès 2/1-5) le mode de vie qu'il veut. Dieu ne fait que recommander les choix qui conduisent au bonheur, dont le Salut est le point culminant, et déconseiller rigoureusement ceux qui conduisent au malheur.
C'est notre conscience qui nous guide.
Ceci dit, pour être plus clair, je reprends la question à partir de votre commentaire:
La Révélation d'Arès parle, en effet, de l'usurier dans ce passage:
Ai-je fixé un prix à Mon Salut?
Ne l'a-ai-je pas livré à tous pour le peine d'une pénitence...

pas plus lourde que le souci de l'usurier? (28/25).
Néanmoins, il n'y est pas dit que l'usurer fait un métier interdit. Il y est simplement dit que la pénitence donne moins de souci au pénitent que la peur de ne pas recouvrer l'argent prêté à intérêt en donne à l'usurier, autrement dit que la voie de la pénitence est plus sûre et plus facile, contrairement à ce qu'on pense, que la voie de notre système, notamment de la finance, car la finance, quelle qu'en soit la branche (banque, bourse, gestion financière des entreprises, économies familiales, etc.) consiste toujours à faire fructifier le capital, ce qui donne parfois beaucoup de soucis. En effet, on pense toujours à l'usurier (ou banquier) qui s'enrichit sur le dos des autres, mais on oublie les usuriers qui se retrouvent ruinés quand on ne les rembourse pas.
Toujours dans le cadre de votre commentaire: Trois textes bibliques interdisent de percevoir un intérêt sur l'argent ou d'autres manières. Ce sont
Exode 22/24: Si tu prêts de l'argent... tu ne lui imposeras pas d'intérêt,
Deutéronome 23/20-21: Tu ne prêteras pas à intérêt à ton frère... mais à l'étranger tu pourras prêter à intérêt,
Lévitique 25/36: Ne lui prends (à ton frère) ni travail ni intérêt...
Je doute de d'authenticité de ces "lois" prétendues, parce que l'a recommandation d'amour universel — voir la Veillée 25 sur l'étranger dans La Révélation d'Arès —  ne permet pas de distinguer entre celui dont on ne devrait pas profiter (le frère) et celui dont on pourrait profiter (l'étranger).

Le problème est ailleurs, comme le montrent bien les paraboles de Jésus dites des talents (Matthieu 25/14-30) ou des mines (Luc 19/12-27), où l'on voit bien que l'argent peut légitimement fructifier par le jeu des intérêt.

En fait, tout dépend de l'honnêteté ou de la conscience mise dans l'opération.
Prenons un exemple moderne: Vous faites une invention géniale, qui pourrait rapporter gros si elle plaît au public, mais vous ne disposez pas des capitaux nécessaires pour la mettre au point et lancer le produit. Pour ce faire vous me demandez de vous prêter une grosse somme d'argent, mettons cent mille Euros, et j'accepte de vous prêter toutes mes économies ou réserves, acceptant le risque de tout perdre si votre invention est un four.
L'invention étant mise au point et le produit se vendant comme des petits pains, vous gagnez beaucoup d'argent, mettons dix fois la mise, et vous pensez alors qu'il est temps de me rendre la somme prêtée; cent mille Euros, qui vous a permis de faire neuf cent mille Euros de bénéfices. M'ayant rendu l'argent, vous allez même porter un cierge gros comme le bras à l'autel de saint-Dudule en pleurnichant (d'émotion pieuse) cette prière: "Tu vois Seigneur, j'ai respecté ta Parole: je n'ai pas donné intérêt de l'argent!" C'est faux, ce n'est pas ce qu'a recommandé le Seigneur.
Moi, je peux me dire légitimement: "Ce type est contractuellement honnête, mais il n'est pas honnête en conscience! S'il avait échoué, je perdais tout. Ce risque valait bien d'être honnêtement partagé, tout de même! S'il avait échoué, je perdais tout et c'était encore lui le gagnant, puisqu'il n'était plus qu'un débiteur insolvable."
Qu'est-ce que je ferai la prochaine fois qu'on m'empruntera de l'argent pour lancer une autre invention géniale? De l'usure! Je prendrai les devants et je demanderai un partage des risques. Ce partage sera concrétisé par un intérêt. C'est ainsi qu'est né l'intérêt de l'argent, parce que l'avarice des emprunteurs était en conscience pire que l'intérêt que demanderait plus tard  le prêteur.
Peu importe que l'argent soit prêté par un individu ou par sa banque. Il ne faut pas oublier que les banques aussi courent de gros risques et boivent le bouillon. On le voit bien avec la crise.
Mais évidemment, comme en toute chose, il y a aussi des façons malhonnêtes de profiter du désarroi d'un homme en lui prêtant de l'argent à intérêt exagéré, abusif. C'est comme le marchand de légumes qui vous carotte avec sa balance truquée.
Comme vous voyez, tout est question de conscience.
C'est ce que La Révélation d'Arès nous dit en substance: Il serait trop facile que tout se règle par des lois: ceci est permis, mais cela ne l'est pas. En fait, entre des êtres de conscience tout est réglé par la conscience, à commencer par le salut lui-même. Ceci pour les temps que nous traversons.
Pour les temps futurs, dans le monde changé que nous espérons le commerce de l'argent disparaîtra non par une loi, mais du fait de rapports très différents entre les hommes. La question ne portera plus sur l'évaluation de l'intérêt, parce que l'argent ne sera plus une fin en soi, mais seulement un moyen d'échange pratique, mais je sors du sujet...


06avr09 94C28
La crise que nous vivons touche tous les êtres sur la planète.
Je voulais juste mettre l'accent sur un sujet qui me semble important: Pourquoi, en tant que prophète, n'avez-vous jamais mis l'accent sur le respect et l'amour que doivent les hommes aux femmes ? Jamais rien d'écrit ni sur votre blog, ni dans vos écrits. Vous savez bien que lors des crises les femmes sont les plus fragilisées. Aucun sujet non plus sur leurs droits que l'on doit — en tant qu'homme —  respecter. Une femme est violée (cf petite fille dont vous parliez dans une réponse) alors le mot d'ordre est "Tais-toi et pardonne !" tout en lui imposant (pour les rustres) de garder l'enfant. J'espère que ce n'est pas votre regard religieux qui a parlé. Vous cautionnez le pape, jusqu'où iriez-vous si vous aviez un grand pouvoir ?
Je dis cela car, même si je fais parti de cet iceberg arésien, il me semble important de relever ce point qui est essentiel. Et au vu de ce qui se dit sur terre inculte — certain frère se sent "castré" par des sœurs d'accueil, ce sont ses propres termes — , vous ne soulevez pas cette ignominie et petitesse d'homme. Pourquoi ? Le monde est au cynisme et de parler des femmes énerve les intellectuels et hommes qui ont peur des femmes, donc les détestent.
La crise n'est-elle pas dûe aussi à cette séparation homme/femme physiquement parlant — séparation faite pas les religions et entretenue par les politiques — et pire encore cette crise n'est-elle pas due à la séparation que l'homme a fait à son féminin intérieur ?
La spiritualité —  cet "incroyable" —  rétablira cela. Je le crois. Mais en attendant vous devez parler au monde — pas qu'à votre peuple —  pour rétablir partout l'honneur des femmes. La femme apportera sa force pour aider à dépasser cette crise. Je le crois et en tant qu'homme je les aiderai. Pour l'instant ne voyez pas que le mauvais en elles ou tout simplement vous les ignorez ! Quel dommage ! Vous faites freiner la mission.
Charlély


Réponse :
En effet, je n'ai pas consacré une seule entrée de ce blog au respect à la femme par l'amour.
La raison en est très simple: Dans l'assemblée des Pèlerins d'Arès nous ne faisons aucune différence entre femme et homme, nous montrons le même respect et le même amour fraternel à l'une qu'à l'autre.
L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès a pour président une de nos sœurs, une présidente, une femme donc. À Paris l'accueil est effectué par des sœurs, des femmes donc, etc.
Je ne vois absolument pas où et quand les frères manquent de respect et d'amour pour les sœurs au sein de notre fraternité. J'ai bien peur que cette idée soit purement subjective chez vous ou tienne d'un besoin de critiquer quelque chose, mon frère (ou ma sœur?) Charlely.
En un peu plus de trente ans je n'ai jamais entendu un seul homme qui ait rencontré une sœur d'accueil et ait déclaré qu'il se soit senti "castré" par elle. Si cela est vrai, c'est la sœur d'accueil qui a manqué d'amour et de respect pour le plaignant en question, un homme, à moins que ce plaignant, par sa critique ou sa plainte, ait manqué d'amour et de respect pour la sœur d'accueil? Il y aurait alors comme une contradiction dans votre commentaire. Allez savoir! Sourire.


06avr09 94C29
Ce commentaire n’est pas en rapport direct avec le thème de cet article, mais il apportera, je pense, un éclairage particulier aux propos et aux questions de Fabrice M. (commentaire 94C24) concernant la Terre et l’Humanité après la résurrection des morts.
Quelques temps après avoir découvert La Révélation d’Arès et alors que je faisais partie de l’assemblée de Strasbourg au début des années 90, je fis plusieurs songes successifs au cours de l’organisation d’une opération missionnaire à laquelle je participais. Ces songes annonçaient des événements bien précis concernant cette opération, en particulier une moisson très fructueuse, et se réalisèrent en tous points!
Comme pour authentifier ces songes, le dernier d’entre eux me fit voir le Jour de Dieu… À mon réveil, tout ce que j’avais vu et entendu dans ce dernier songe s’effaça subitement de ma mémoire, comme avec "l’ardoise magique" des enfants. Mais il me resta le souvenir d’un prodigieux bouleversement (les mots me manquent pour exprimer vraiment ce que je ressentis lors de ce songe) et une seule image, peut-être seulement symbolique mais extraordinaire, celle de notre planète qui enflait, enflait, enflait… jusqu’à emplir finalement tout l’Univers. Dans ce songe, la Terre était devenue suffisamment vaste… pour y accueillir des milliards de milliards d’Humains ressuscités !
S. V.


06avr09 94C30
Oui, la spiritualité est une force inimaginable. Elle nous aide déjà à dépasser les petitesses et difficultés de la vie. Grâce à elle nous pourrons aider les gens à dépasser leurs peurs et frayeurs légitimes devant ce système dur et implacable.
Je comprends la frayeur des gens qui se demandent de quoi ils vont vivre demain (il est vite fait de se retrouver à la rue) sachant que dans les pires difficultés c'est souvent le chacun pour soi. Leur peur est légitime et le rôle des spirituels — pas que les Pèlerins d'Arès, également les humanistes, ontologues [?] et certains croyants — est de leur apprendre à dépasser cette peur, à lâcher prise et à découvrir leur immense capacité à voler au-dessus de tout cela.
Croyant sincèrement que la politique et lois peuvent seules les aider, on ne peut les blâmer de s'adresser à eux en manifestant. Dans cette situation difficile que nous vivons se réveillent déjà les loups aux dents longues qui récupèreront et exploiteront la détresse du peuple. C'est le moment où notre action en tant que spirituels est plus importante et plus forte que jamais.
Heureusement des gens sont prêts et désirent autre chose. Mais de réveiller les gens peut provoquer aussi une autre crise...
Maryse


06avr09 94C31  
Votre entrée 0094, Frère Michel, laisse apparaître en filigrane, la crise à venir, crise de l'homme, et dont les conséquences, comme vous l'écrivez sont imprévisibles.
Le système d'Adam, qui a bien affaibli l'homme — et qu'il nous faut combattre — il y a bien longtemps qu'il existe: Il existe depuis que Caïn, fils du sorcier, assomma Abel, fils d'Adam (La Pommeraie, Pélerin 1989) . Mais là, pour le coup, le système actuel touche à un degré jamais atteint dans l'Histoire!
Il est clair que pour combattre l'hydre qu'est devenue le système, il faudra bien plus que des mots, mais des actions qui ouvriront la faille (Rév d' Arès XXXVI/1) dans laquelle le Créateur nous promet qu'Il glissera sa Main pour qu'elle ne se referme pas .
Autrement dit mes aïeux.
Pardon, mes frères!  Il va falloir sortir de l'auberge* .
Dominique F.

Nota*: Lieu aménagé dans les châteaux-forts, au Moyen-Age, pour permettre aux soldats combattant sur les créneaux, de prendre du repos


07avr09 94C32  
En lisant La Révélation d'Arès, en effet, j'ai remarqué qu'il n'y a pas d'interdiction formelle de le pratiquer [le prêt d"argent à intérêt], mais on sent bien qu'il faut s'en éloigner.
Le système financier capte l'argent des travailleurs par toute sorte de séductions (Rév d'Arès 27/5) en effet, mais tente aussi de leur prêter des sommes sous tous les prétextes (Il n'y a qu'à voir toutes les propositions de crédits dans nos boîtes aux lettres) car la dette crée l'argent qui se nourrit elle même des intérêts.
Globalement, étant donné le désastre mondiale actuel on peut raisonnablement dire, que ce soit dans la Bible, le Coran ou La Révélation d'Arès, il y a une sérieuse mise en garde.
Mais puisque La Révélation d'Arès met l'accent sur l'homme et son action, à l'origine des bonnes et mauvaises choses et aussi des changements futurs, je comprends parfaitement votre insistance sur la conscience et son action qui peut rendre caduc toute forme d'interdiction ou l'abolir tout simplement par des pratiques honnêtes.
Du point de vue institutionnel (ce qui n'est pas votre propos, j'entends bien), il intéressant de noter le fonctionnement des banques islamiques qui pallient le problème de l'usure par le financement des biens (la banque finance un bien le revend ou le loue ou prend une participation dans une transaction en se rémunérant sur le bénéfice avec risque partagé selon les apports respectifs. produits financiers interdits). Bien sûr, on peut imaginer que la banque cherchera les projets les plus rentables et inventera divers frais de fonctionnement. Usure ou charia le profit est nécessaire, mais les abus limités dans la deuxième solution.
Patrick


08avr09 94C33  
Votre article se veut-il neutre ou est-il dégonflé? En cherchant le jugement de Salomon vous essayez de survoler le problème de la crise en fixant l'esprit de votre lecteur sur la crise de l'homme (déjà l'objet d'un précédent commentaire).
En fait, la crise est typiquement une crise de droite, je veux dire une crise de politique financière de droite, mais vous, qui étiez de gauche, vous êtes maintenant passé complètement à droite et vous défendez Sarkozy et toute la clique derrière lui.
Les mesures économiques qu'a prises Sarkozy sont nulles, et même aggravantes. Elles ne préserveront pas l'emploi, alors que ce n'est pas les banques, les grands patrons et la spéculation qu'il faut protéger, mais l'emploi. Les prévisions pour le chômage, que vous annoncez d'ailleurs, sont catastrophiques, mais vous, vous dites que la solution est la spiritualisation. On ne sait pas s'il faut rire ou pleure quand on vous lit.
Vous évitez aussi de parler des paradis fiscaux, une des cause de la crise.
Alex


Réponse :
J'évite de parler de politique dans mon blog, mais puisque votre commentaire met l'accent sur ce point, je vous réponds du tac au tac.
Ce n'est pas la première fois depuis cent ans que les marchés s'effondrent. De plus, aucune des crises qui ont résulté de tels effondrements n'était inéluctable et imprévisible. Quand la présente crise finira et que l'économie repartira, les mêmes mécanismes financiers qui en ont été la cause se reproduiront, sous d'autres noms, pour une raison simple que voici:
La politique, qu'elle soit de gauche ou de droite, par souci d'être populaire, fera toujours en sorte que la population bénéficie de prêts et de facilités financières de toutes sortes sans qu'on s'inquiète trop de sa capacité à payer ou à rembourser. Ce sont ces prêts et facilités accordées sans précautions suffisantes, aujourd'hui très mal vues, considérées comme "prudence de notaires" ou comme politique du "on ne prête qu'aux riches".
Or, ce sont ces prêts et facilités accordés à tout le monde sans inquiétude ni enquête suffisante sur le moyens dont disposent les emprunteurs, et cela dans le monde entier et d'abord aux USA, qui a provoqué la crise actuelle, parce que les banques, quoique par nature plutôt pingres et hyperprudentes, soucieuses de préserver les comptes, petits et grands, de leur clientèle, ont cédé aux prières du monde politique d'extrême gauche, de gauche, de droite ou d'extrême droite. Le monde politique entier, absolument entier, est responsable. C'est la politique qui a porté la banque à se lancer dans des opérations spéculatives, la recherche des ces fameux "produits toxiques", par le seul moyen desquels la banque pouvait financer le crédit populaire à grande échelle qu'on la priait de mettre en pratique en fermant les yeux sur l'incapacité des emprunteurs à pouvoir rembourser.
Les paradis fiscaux, c'est le bouc émissaire, la poudre qu'on jette aux yeux de la population pour faire croire qu'ils constituent la cachette où se trouverait tout l'argent qu'on cherche pour sortir de la crise, mais c'est faux. Les capitaux détenus par les paradis fiscaux ne sont un secret que pour les pauvres gens comme vous et moi, mais ils ne sont pas un secret pour les ministères des finances qui savent très bien ce qu'y trouve et qui savent très bien que ce n'est qu'une très petite partie des sommes énormes qui ont disparu, volatisées ou plutôt fictives, pour causer la crise actuelle. Au passage, je vous prie de noter que c'est un homme de droite, M. Sarkozy, qui dénonce les paradis fiscaux, ce que M. François Mitterrand ou M. Lionel Jospin, socialistes, n'ont jamais dénoncé, sachant fort bien qu'ils ne constituent qu'un problème mineur pour l'économie générale.
Vous parlez de politique de gauche et de droite, mais nous vivons une époque extraordinaire où les gouvernements de droite mènent des politiques de gauche, par exemple en nationalisant le crédit. Oui, n'oubliez pas que c'est la droite qui a nationalisé le crédit en France !
Cette année je dois changer ma voiture qui a dix ans et qui a beaucoup roulé, laquelle a remplacé la précédente qui avait aussi dix ans et avait beaucoup roulé. Chez Citröen, voilà un mois, j'ai essayé une Picasso et au moment de négocier le prix, le vendeur me demanda: "Comment paierez-vous?" Je répondis: "Je paierai comptant, parce que pendant dix ans j'ai économisé de quoi payer la voiture suivante." Il m'a regardé comme une bête curieuse ou un homme dangereux, puis a fait de la main un signe de totale désapprobation en disant péremptoirement: "Si vous acceptez un financement, on vous accorde une réduction de prix. Sinon, pas de réduction de prix, si vous payez comptant!" Ce n'est vraiment pas encourager la saine économie! Je suis allé chez Volkswagen où, pour un véhicule équivalent, on m'a accordé une réduction de prix même si je paie comptant. C'est assez dire l'esprit financier spéculatif qui règne dans une maison comme Citröen. Il n'y a rien à faire, c'est dans l'air du temps.

Je crois que la présente crise se reproduira dans dix, vingt ou trente ans, parce que l'emploi ne peut fonctionner que fondé sur une société de consommation et donc de prêt et de spéculation financière à grande échelle, puisqu'elle seule dans le sytème actuel peut faire marcher l'industrie et le commerce. Si l'on veut éviter cela, il faut sortir du système par la spiritualisation, c'est-à-dire atteindre le moment où les citoyens attendront une autre source de bonheur que celle aujourd'hui exclusivement basée sur les salaires, allocations, vacances, retraites, joies matérielles ou charnelles, tellement vulnérables comme on le voit, et parce que la seule source possible d'un autre bonheur est l'enrichissement du matériel par le spirituel.

C'est ce que propose La Révélation d'Arès.
Cette crise passera quand les sociétés qui détiennent d'importantes quantités de "produits financiers toxiques" qu'elles ont payés très cher auront apuré leur situation. Quand les fonds de "private equity" et de "hedge funds" auront cessé de vendre leurs actifs, les marchés repartiront nécessairement, mais pour une autre crise plus tard — que la politique soit de gauche ou de droite — simplement parce que la clientèle électorale réclame sans cesse des facilités d'argent.


09avr09 94C34  
En voyant les choses raisonnablement je crois que la religion est raisonnable: Elle console et demande à ses fidèles de supporter ce monde — ce que vous appelez le système — en cherchant des remèdes au pire, mais en sachant que le mal est quelque chose d'inévitable. Il y a des hommes avides de pouvoir et d'argent et vous ne pourrez jamais empêcher ça, vous pourrez tout juste le contrôler plus ou moins par des lois appropriées.
Spiritualiser le monde est totalement impossible. L'homme est un animal qui n'avance qu'à coups de fouet et qui doit être constamment mis sous surveillance. La crise actuelle montre que tout se détraque dès que cette surveillance se relâche.
Vous faites rêver vos adeptes et je trouve que c'est très grave.
La Révélation d'Arès, si elle dit vraiment ce que vous dites qu'elle dit, ne peut être qu'un faux, une fabrication. La Révélation d'Arès se paie de mots. Je ne sais pas si elle vint du démon ou de votre esprit malade, mais c'est un livre qu'on devrait interdire.
Benoît C.


Réponse :
Vous désignez, sous l'angle du rationalisme le plus classique, y compris sous l'angle de la religion rationalisante que sont devenus le judaïsme et le christianisme modernes, tout le problème de la foi ou tout le problème de son contraire: Le problème de la fatalité ou du déterminisme rationalistes contre lesquels La Révélation d'Arès appelle les hommes en leur disant en substance: "Souvenez-vous de ce que vous êtes des Créateurs! Je fais un Dieu (un Créateur) de l'homme qui met ses pas dans mes Pas (Rév d'Arès 2/12-13)."
La foi consiste à prêter attention à l'improuvable du moment, y compris à ce qui défie la raison du moment. L'homme de foi enlève ses œillères rationalisantes. Vous, vous gardez les vôtres, mais pourquoi ne pas les enlever un instant?
De deux choses l'une, ou bien La Révélation d'Arès "se paie de mots", ou bien c'est vous qui vous "payez de mots" en répétant les arguments de la "raison correcte" du moment. Nous n'avons pas, vous et moi, hormis ma foi ou votre refus de la foi, le moyen de savoir de façon absolue lequel du Créateur qui m'a parlé et que je sers ou du "penser correct" que vous servez sera le seul remède contre le mal.
Je veux dire que vous parlez selon votre foi — tout refus de foi est une forme de foi, aussi improuvable que la foi — tout autant que je parle de la mienne.
Vous avancez la vieille rengaine rationaliste, entendue depuis toujours. Inversement, La Révélation d'Arès, de A à Z, n'a qu'une idée: la modernité, le renouveau de la force créatrice en l'homme. Cessons de n'entendre que la vieille voix dans la pente (Rév d'Arès xLv/2)! Que la modernité de La Révélation d'Arès provoque du scepticisme, voire même un rejet comme chez vous, n'y enlève rien. La Révélation d'Arès interroge l'Histoire et interroge notre temps et les confronte. Elle nous rappelle notre possibilité d'être autrement que ce que nous avons été. Elle dit même que le salut se tire de cette possibilité de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) et de changer le monde (28/7) et de cela seul. C'est à cela que vous ne croyez pas et c'est à cela que je crois. Mais pourquoi ne pas y croire, même sous l'angle de la seule raison?
Ne voyez-vous que cette "raison correcte" que vous invoquez est prise dans les chaînes des automatismes que vous croyez immuables? Et ne voyez-vous pas que ce sont ces automatismes mêmes qui sont causes des crises, celle que nous traversons comme celles passées et celles à venir? Ne pouvez-vous pas admettre un instant que ces automatismes ne sont peut-être pas immuables? Ne pouvez-vous admettre qu'il faut en sortir et que l'homme a des moyens d'en sortir? Votre discours est fataliste et par là même, à mes yeux, il n'est pas raisonnable, il n'est pas rationnel, parce qu'il nie sottement (pardonnez-moi ce mot) ce que l'homme a de différent de toute autre créature: la possibilité d'être un autre. Il le fait pour le mal et c'est patent dans toute l'Histoire. Pourquoi ne le ferait-il pas pour le bien? Il faut passer du niveau du réflexe auquel vous obéissez au niveau de conscience, de perception d'une détermination possible: L'homme peut être bon, juste, intelligent, oui.
L'écueil sur lequel l'humanité sans cesse vient se briser est le conformisme. Vous êtes un conformiste et vous souhaitez que l'humanité en reste à ce conformisme rationaliste. Vous avez peur qu'elle bouge et vous criez au scandale si une Parole venue des confins de la Création dit que l'humanité peut et doit bouger Vous dites alors qu'elle est une "fabrication" en utilisant le mot, je le devine, dans son sens anglais: une invention, une forgerie. J'imagine que pour vous toute parole d'espérance n'est qu'un rêve, un faux, au mieux une consolation
À cela je redis: Non! L'Histoire a suffisamment montré ses malheurs pour que nous affirmions enfin notre volonté de ne plus nous laisser guider par les mécanismes des idées reçues, que vous appelez sans doute sens commun. Jamais le verset central de la Parole d'Arès: La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7), ne m'a paru plus raisonnable qu'aujourd'hui.
La Révélation d'Arès définit un horizon, celui derrière lequel nous pourrons repousser la Bête (le mal) et la contenir assez longtemps pour qu'elle finisse par y mourir (Rév d'Arès 22/14). Et cela pour la peine d'une pénitence qui est une joie pour les hommes pieux (28/25) qui formeront un petit reste d'humanité d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle et qui se se rendront libres des automatismes dont vous vantez tant la fatalité, mais qui ne sont pas fatals.
Vous n'avez aucune preuve de cette fatalité. Vous confondez les habitudes prises avec la fatalité.
Vous ne pouvez pas me démontrer que la pénitence ne finira pas par vaincre le mal.

Pour moi vous n'êtes qu'un désespéré, mon frère Benoît. Mais ouvrez La Révélation d'Arès, lisez-la, méditez-là, en vous disant que l'événement et la Parole qu'elle relate sont authentiques.


09avr09 94C35  
Je rebondis sur le commentaire de Benoît [94C34]. Je vois que vous acceptez la contradiction, même si vous y répondez avec une conviction d'une force pas ordinaire, mais pas convaincante. Vous semblez vraiment croire à ce changement du monde possible.
Ce que vous répondez à Benoît, c'est qu'il est impossible de connaître l'avenir. C'est vrai, mais vous oubliez le déterminisme. Vous niez que des faits ont duré assez longtemps, des millénaires, en prouvant que les conditions d'existence d'un phénomène sont déterminées, fixées absolument de telle façon que ces conditions étant posées, le phénomène ne peut pas ne pas se produire. Pour moi Benoît a raison, la vie terrestre sera ce qu'elle a toujours été et vous donnez à rêver à des hommes crédules. Non, les hommes ne peuvent pas changer, le monde ne peut pas changer.

Vous êtes-vous posé sous le bon jour la question de la vraisemblace de votre Révélation d'Arès?
André


Réponse :
J'accepte non la contradiction, puisque j'ai ma "conviction d'une force pas ordinaire", comme vous dites, mais je publie des commentaires contradicteurs. Je ne fais là que ce que fait déjà, à sa façon, La Révélation d'Arès: Répondre "Oui" à un monde qui dit "Non!" Mais qui dit non au nom de quoi? Au nom de pas grand chose.
La Révélation d'Arès n'a jamais qu'apparu dans un chassé-croisé de oui et de non.
Le passé a barre sur nous, sans aucun doute, mais dans la mesure où l'on peut l'observer, c'est-à-dire tout au plus... mettons... sur 4.000 ans. Que sont 4.000 ans? Presque rien! Quand vécurent Adam, Ève et l'Éden qui les abritaient et que le Père nous demande de recréer ? Nous n'en savons rien. Bien sûr, je devine que cela vous fait rire, mais il a bien fallu que l'humanité spirituelle, remplaçant une animalité pensante, apparaisse à un moment ou à un autre. Une humanité confrontée à la distinction entre bien et mal, qu'aucun animal ne peut faire.
Je dis que le passé n'a barre sur nous que dans la piètre mesure où nous savons quelque chose de lui et, comme nous ne savons pas grand chose, les déductions hâtives des rationalises ne sont pas suffisantes pour prétendre que La Révélation d'Arès m'a leurré et leurre tous ceux qui lui font honneur.
Donc, quand le passé est invoqué il ne fait que montrer son imperfection ou, si vous préférez, le peu qu'on en sait.
Aussi sont-ils bénis les Livres qui nous apportent des informations sur ce passé. La Bible, le Coran et La Révélation d'Arès.
De plus, si l'on parle de la crise financière actuelle, on parle d'un passé financier extrêmement récent à l'échelle de 'Histoire économique. Trois siècles tout au plus.
Votre rationalisme n'est qu'un rationalisme bien fragile reposant sur une observation vraiment très courte.
Mais même si je veux comme vous rationaliser, je dois raisonnablement conclure que l'homme doit sans cesse innover, s'il ne veut pas disparaître sous ses propres erreurs. Pourquoi ne pas innover en s'imposant d'entrer en pénitence?
Que proposez-vous d'autre? Voilà deux commentaies qui me critiquent, mais qui ne proposent rien. Ce sont des commentaires de fatalistes, qui disent: "C'est comme ça et ça ne peut pas être autrement."
Rien ne me paraît plus impropre à l'homme que le fatalisme. La majorité des hommes a certes sombré dans le fatalisme, mais elle n'a ainsi fait que sombrer dans la paresse d'innover, d'aller de l'avant, ce qui fait l'affaire de la politique qui a tout intérêt à ce que cette stagnation dure. C'est en cela, par exemple, qu'on reconnait que le Vatican est une entité politique. J'ai lu les discours du pape en Afrique. À aucun moment il n'a encouragé les Africains à prendre leur destin en main, à le construire, à devenir libres (Rév d'Arès 10/10) des emprises politico-économiques qu'on leur a imposés pour changer leur Afrique! Non, en bon politique, il les laisse sous les tutelles que la politique et l'économie de partout leur ont imposées.
Je fais exactement le contraire à l'égard des hommes vers lesquels La Révélation d'Arès m'envoie. Je m'efforce de rappeler au hommes qu'ils doivent souverainement dépasser la loi des rats, y compris les "lois" des sciences dites humaines, et ne pas se contenter d'outrepasser quelque petite idée reçue ici et là en croyant qu'on ne peut pas faire plus.
Pour le moment, ma petite voix est presque inaudible tout comme La Révélation d'Arès est presque inconnue encore et, vu notre quasi silence, l'énorme tintamarre ou bruit du rationalisme qui gouverne ce monde devrait vous rassurer.
Mais vous n'êtes pas rassuré, le doute est sensible dans votre commentaire. Vous vous dites: Et s'il avait raison?
J'ai raison, et c'est pourquoi je ne me lasse pas de parler aux hommes et je crois qu'ils finiront pas comprendre qu'ils ne sont pas les esclaves des sciences dites humaines, qui ne sont que des sciences du moment, mais les créateurs d'une autre humanité s'ils le veulent pour leur descendance.


09avr09 94C36  
Je viens commenter à l'appui de Benoît et d'André [94C34 et 94C35] et ajouter à la note rationaliste qu'ils donnent, à juste raison, et que vous niez, une autre note: la dénonciation de votre incompétence.

Vous n'êtes pas un économiste, mais seulement un religieux.
Restez-en là!
Caroline D.


Réponse :
Je ne sais pas si vous, vous êtes une économiste, mais si c'était le cas, je pense que vous ne vous priveriez pas de me faire une démonstration académique, dans les règles, chiffres à l'appui, de mon incompétence. Or, vous vous réduisez à dénoncer mon incompétence sans explication. Votre reproche est tout à fait gratuit.
Ceci dit, si l'on veut réduire l'homme à la pure passion de dominer la matière, les technologie et l'industrie et à la pure cupidité par le bénéfice, le gain et la thésaurisation, non, je ne suis pas un économiste. Parce que ce n'est pas à mes yeux le fond du problème posée par la crise actuelle ni même le fond de la vie humaine.
Ou plutôt je ne crois pas que l'économie soit l'état d'un univers matériel de relations entre inventivité, production et gain sur lequel l'homme interviendrait compulsivement sans pouvoir s'en empêcher, parce qu'il serait un animal économique comme il serait un être mangeur, dormeur, copulateur et rien d'autre.
L'économie, telle qu'on la considère aujourd'hui, n'est pas à mes yeux un destin socio-biologique. Pour moi 'économie est le résultat psychologique de générations entraînées à l'imitation et à la contagion de produire, qu'on appelle travail — ou emploi pour parler plus moderne —, et de gagner un salaire, une retraite, des prestations, des plaisirs, etc. L'homme se croit fait pour l'économie comme il se croit fait pour jouer au football, pour bricoler, regarder le cinéma et les jeux télévisés, utiliser l'Internet, le téléphone portable, etc. qui sont devenus son univers qu'il ne songe pas à quitter, qu'il croit le sommet de la conquête de l'activité et du bonheur sans voir qu'il vieillit et meurt comme un imbécile après s'être fait à peu près entièrement plumé de tout ce qu'il a pu gagner, s'il a pu bien gagner sa vie, parce que, même s'il a été très économe, l'impôt se charge de prendre à ses héritiers le reste (ou à peu près) de ce qu'il avait laborieusement mis de côté pour eux. Bref, l'économie non seulement ne laisse rien aux hommes, mais le haut niveau de matérialisme dont elle a besoin pour s'activer a fait perdre aux hommes le sens de leur vocation spirituelle et ils meurent sans foi après avoir gagné et consommé toute leur vie. Je suis sûr que l'homme n'est pas fait pour ça. Si je n'ai pas grande compétence économique, je suis compétent en ce qui concerne pour l'homme la possibilité d'un tout autre destin.
Je ne crois pas du tout que l'homme soit spécifiquement fait pour ce genre de vie d'animal travailleur et thésauriseur en petit comme en grand, dans un monde marxiste comme dans un monde libéral. Oui, je crois que le Créateur a créé l'homme pour un autre destin. Je ne crois pas que la vie globale de la communauté humaine se réduise, comme l'ont pensé à peu près tous les économistes, à un destin inéluctable de production, de commerce, de thésaurisation ou de dépenses, avec seulement un petit espace de loisirs et de pensée libre — pour ne rien dire de la vie spirituelle disparue en Occident —. Vous allez me die: Mais les retraités? Tous les retraités que je connais ne font que penser aux choses auxquelles ils pensaient déjà quand ils étaient actifs, comme on dit. Psychologiquement, même les retraités baignent dans l'économie compulsive, planifiée.
Ce à quoi s'emploient les Pèlerins d'Arès, en montrant qu'il y a une autre manière de vivre: la Vie spirituelle, c'est à réduire considérablemen cette compulsion et si possible à l'éliminer à terme, parce que le seul bel héritage que l'homme puisse laisser est celui de l'amour. C'est évidemment très difficile, puisque cela implique que l'homme soit arraché à cette drogue économique pour laquelle il se croit fait en oubliant que ses ancêtres sont passés par d'autres destins depuis la création.
Donc, l'étude de l'économie ne m'intéresse pas dans le détail. J'en sais juste assez pour aider mes frères à faire face à une réalité matérialiste à laquelle ils ne peuvent échapper pendant plusieurs générations et pour évaluer le grand danger que court l'humanité dans sa course à la matière quantifiable et monnayable. Vous avez tout à fait raison: Je ne suis pas un économiste.
Je veux seulement, prophétiquement, arracher l'homme à la fatalité qu'il s'est bâtie des faits économiques en se croyant une machine économique pour l'amener à se considérer comme l'homme spirituel, l'homme fait pour le vrai bonheur, pour la conquête de l'éternité, de l'univers et de l'amour pour lesquels, comme image de Dieu (Genèse 1/27), il a été fait.


10avr09 94C37
Vous écrivez: "Que le monde change avant que survienne le péché des péchés (Rév d' Arès 38/2), le mal définitivement triomphant, et que le monde ne s'autodétruise!"...
L' Italie sous le choc, un puissant tremblement de terre a secoué la région de L’Aquila dans les Abruzzes, situées au centre de l’ Italie. Une secousse de près de trente secondes et d’ une intensité de 6,2 sur l’ échelle de Richter. Un choc ressenti jusque dans Rome, distante d’ une centaine de kilomètres […] et cela continu à trembler "...
Alors, mes pensées s' envolent! Ce sont mes péchés, nos péchés collectifs qui sont la cause des détraquements climatiques, des accidents, de la vieillesse, de la mort. Nous sommes faits Dieu (Rév.d' Arès 2/13), nous sommes filles et fils de Dieu endormis et dotés de dons extraordinaires: "Parole-Amour-Liberté-Individualité-Co-créateur". Si nous activons l'amour, le pardon, la bonté, la conscience, nous réveillons la vie spirituelle, nous créons notre âme, ces actions chassent le mal de nous.
Nos paroles, nos actes, nos pensées ont des effets dans tout l'univers visible et invisible, tous nos actes ont des répercussions immédiates sur tous les règnes: minéral, végétal, aquatique, céleste, toute la matière. Notre "planète bleue", la terre, est vivante. Nous pouvons ré-hanimer (de ha, Rév d'Arès xxxix/5-11) par notre pénitence la vie spirituelle. Si j'étais conscient qu'à chaque fois que je pèche, que je fais le mal, cela se répercute partout, contribue à provoquer un accident, tuer un enfant, provoquer un raz de marée — tsunami décembre 2006 — et d'autres catastrophes, etc.
La pire des maladies dont nous mourrons tous, c'est le péché, le mal, qui est légions (Marc 5/1-13).
[Entrer en pénitence
et faire le Bien] est le remède pour ne pas finir dans les ténèbres glacées. Qu'est-ce que les ténèbres glacées? Le spectre qui vient pleurer sur ses os blanchis, sur sa chair évanouie, auquel il ne reste, dans le tourment des regrets et le froid infini, que l’espérance de Mon Jour, le spectre pour qui l’ instant est long comme un jour, le jour long comme un siècle, tant est cruel le froid qui le transperce, apeurante l’obscurité où il erre" (Rév d'Arès 16/16).
Le remède donc, Dieu l'a envoyé par Abraham, Moïse, Jésus, Mahomet,etc. et à Arès en nous envoyant Mikal, prophète avec la Parole pure — le grand miracle des XXème et XXIème siècles — afin de nous rappeler que l'homme complet, transfiguré est corps, esprit et âme (Rév d' Arès 17.7).
Jésus est celui qui s' est embrasé d' amour pour son frère, celui qui fut un instant transfiguré déjà de son vivant (Marc 9/2-10) et qui fut ressuscité trois jours après sa mort charnelle (Luc 24/36-53). Il est la preuve que nous pouvons nous transfigurer de notre vivant et ressusciter après la mort charnelle ainsi qu'Élie qui fut élevé directement au Ciel (2Roi 2/11-12 et Rév d'Arès 2/10) comme Hénoch, le croyant (Genèse 5/24).
Jésus, qui a parlé à Mikal en 1974, avait accompli en un an, le temps d’ un battement d’ailes, ce que le monde pour son salut accomplit dans les siècles des siècles (Rév.d' Arès 32/4). Jésus est capable comme vous dîtes de "vie extraterrestre et terrestre" (transfiguration: Marc 9/2-10) et cela chacun de nous par sa pénitence peut le faire, Dieu n'impose rien à l'âme qui soit au-dessus de ses capacités. Ce qu'elle aura acquis [par ses œuvres sur terre] jouera pour ou contre elle (Coran, Sourate 2./286, "la vache").

Ensemble avec Mikal pour la perpétuité et l'infini!
Didier Br.


Réponse :
Votre commentaire n'a pas de rapport direct avec mon entrée 0094, mais qu'il est bon de voir le retour, parmi les commentaires, des pensées d'un Pèlerin d'Arès dont les préocupations sont seulement spirituelles!
Je viens de faire face à une petite attaque d'une vingtaine de libres penseurs et penseuses qui avaient dû s'entendre pour m'envoyer l'un après l'autre, le temps d'une journée, cette volée de bois rationaliste. Je n'en ai publié que trois — les autres commentaires étaient de la même teneur — auxquels j'ai répondu aussi fraternellement que possible pour bien faire remarquer à ces braves gens incrédules que nous sommes tous, pauvres pécheurs, condamnés à croire sans preuve ce que nous avançons, que ce soit comme eux par la "raison" rationalisante ou que ce soit comme nous Pèlerins d'Arès par toutes les solides raisons que nous avons de faire confiance à La Révélation d'Arès.
Nous ne pouvons, eux et nous, que croire, simplement parce que nous ne voyons pas l'avenir, nous ne pouvons que construire l'avenir, eux avec leur conformisme rationaliste sclérosant, auquel ils croient comme à une vieille religion, une moumia, et nous avec notre pénitence et notre moisson de pénitents.
La modernité, c'est nous, contrairement à ce que beaucoup pourraient penser en ce monde où l'on assimile la foi à l'arriération. Depuis que les mouvements prophétiques existent, ils ont tous été un signal d'avenir et ce sont toujours les vieilles voix dans la pente (Rév d'Arès xLv/2) qui leur ont résisté.


10avr09 94C38  
Je ne suis pas d'accord avec les commentaires athées (ou peut-être catholiques rationalistes, comme vous le laissez entendre) de Benoît, Alex et Caroline [94C34-35-36] qui, même si on regarde les choses d'un point de vue athée ou logicien, n'apportent aucune proposition constructive. Comme des fatalistes, qu'ils ne croient pas être mais qu'ils sont, ils se contentent de dire: Ce que sont les hommes aujourd'hui, les hommes l'ont toujours été et le seront toujours. La philosophie des sans-Dieu est en panne comme elle ne l'a jamais été autant.
Les politiques ne peuvent rien dire d'autre que: "Il y a un trou dans la caisse de cette banque ou de cette entreprise, bouchons le trou!" Comme vous dites, c'est en attendant que le trou se refasse, mais si ce n'est que ça, ce n'est pas le plus grave. Des problèmes pires que celui-là attendent l'humanité et ce n'est pas en séquestrant les patrons qu'on les évitera. Le gouvernement laisse faire en se disant que, pendant qu'on parle des patrons séquestrés, on ne parle pas du principal.
Par contre, il me semble qu'il y a dans votre opinion face à la crise une contradiction entre ce que vous dites aujourd'hui et ce que vous disiez autrefois, qui me rappelle cette contradiction que je vous avait entendu dire dans une allocution de fin de Pèlerinage à Arès, je ne me souviens plus quand (dans les années 90) où vous parliez en bien de philosophes anciens comme Socrate, Héraclite, Parménide et quelque autres, qui étaient des païens opposés à la Vérité que nous connaissons et qui faisaient silence, un silence complice total, sur l'économie commerciale la plus injuste que l'humanité ait pratiquée : les plus riches écrasant les plus pauvres et faisaient des insoumis leurs esclaves.
Je suis troublé par ces changements dans certaines de vos visions.
Jean-Michel A.


Réponse :
Je ne crois pas, en tant que premier représentant de La Révélation d'Arès, avoir jamais varié dans mon opinion sur le système et son économie. J'ai seulement exprimé mon point de vue en termes différents selon les circonstances. Je pense que vous avez cette impression, parce que vous m'aviez peu suivi dans les années 80 et 90. J'en profite pour vous dire combien je suis heureux que ce blog vous permette de mieux me connaître.
Concernant les philosophes anciens, j'en ai évoqué certains, de temps en temps, dans leurs positions pour ou contre le Fond selon le cas : Platon, Démocrite, Diogène, Confucius, Plotin, Zénon, Averroès, etc., et bien sûr Héraclite, Parménide et Socrate. Mais je les ai surtout évoqués pour rendre hommage à des hommes qui nous ont appris à penser, car je crois que nous ne maîtriserions pas aussi bien l'outil qu'est l'esprit s'ils n'avaient pas existé. Tout, même la Parole du Père, demande à paser sous l'outil de l'esprit comme l'Arbre, malgré la magnifique puissance qui court dans sa sève unique, a besoin de passer sous le rabot du menuisier pour confectionner des meubles et des objets utilisables par l'homme.
Je n'ai jamais évoqué ces penseurs-là d'un point de vue économique. Tous vécurent en des temps où l'économie n'avait que des rapports très lointains avec celle qui cause la grande crise actuelle.
Je les évoqués pour montrer que leurs métaphysiques étaient souvent, par endroits, très proches de la Vérité telle qu'elle nous parvient par la Parole depuis des temps très anciens.
Héraclite et Parménide vécurent avant Socrate. Héraclite, vers 500 avant J.C., fut le philosope du "feu créateur du monde  et des hommes", mais surtout pour moi le philosophe du devenir ou changement constant. Il ne voyait pas nécessairement le changement dans le sens où La Révélation d'Arès prend ce mot: le changement en bien, mais il avait génialement compris que tout pouvait changer et par là il s'opposa aux Éléates (école d'Élée) qu'étaient, entre autres, Parménide et Zénon, qui affirmaient à tort l'immuabilité de l'être, ce qu'affirment les commentateurs 94C34-35-36 et autres rationalistes. Comme vous voyez, l'opposition des deux thèses ne date pas d'hier.
Quant à Socrate, dans lequel on peut voir le fondateur naturel de l'existentialisme, si on voit l'existentialisme comme philosophie de la liberté absolue, c'est naturellement celui vers lequel nos pensées à tous se portent souvent. Critique farouche des idées reçues et des pouvoirs de ce monde, il allait devenir le type du sage dont la sagesse doit tout à son fond de bien et de justice, mais ne doit rien aux circonstanes et au influences. Il se présentait comme "celui qui ne sait rien", interrogeant sans cesse les Athéniens, particulièrement la jeunesse (qu'il allait être accusé d'avoir corrompue), pour détruire par ce jeu de questions et réponses toute l'éducation acquise, les automatismes acceptés sans réfléchir — nous dirions aujourd'hui culture — qu'il considérait comme nuisibles. Il y a chez Socrate une parenté frappante sur le Fond, bien qu'en des termes totalement différents, avec le Souffle des Évangiles Palestiniens et de La Révélatio d'Arès. Contrairement à ce que vous avez cru comprendre de mon allocution des années 90, Socrate n'était pas un païen au sens négatif du terme. La seule prière qu'on connaisse de lui était: "Mon Dieu, donne-moi la pureté intérieure!"


10avr09 94C39
C’est en lisant les trois commentaires de Benoît, André et Caroline [94C34-35-36 ] que je perçois un peu ce que je rencontre sur le terrain missionnaire. Il suffit qu’une personne me prenne un tract pour que les deux ou trois qui sont dans son sillage urbain, comme par réflexe, viennent chercher l’information. Il y a comme une contagion de proximité.
Ici c’est plutôt dans le sens de la déconstruction, et même de l’attaque arésienne (il faut dire que l’union fait la force).
Une fois de plus, je vois des raisonnements façonnés par des siècles d’endoctrinement à la norme — surtout ne pas dépasser la norme! —, raisonnements qui s’appuient sur un conditionnement médiatico-financier, commercial qui se distille au goute à goutte chaque jour via télé, magazines, journaux, internet, etc.
Une question simple: Est-ce que l’économie, le rationalisme,  la religion, la fatalité et le déterminisme ont construit un monde heureux, paisible, aimant, intelligent (dans le sens d’une intelligence "pure", c'est-à-dire dénuée de préjugés, comme on pourrait dire d’un amour pur, sans attente, sans réponse et même sans réciprocité?
Le réponse, il est inutile de l’écrire, nous la voyons autour de nous et en nous tous les jours.
Alors, sans entrer dans une polémique du "vous voyez bien que j’ai raison", il faut chercher ailleurs, c'est-à-dire au plus profond de soi- même, mais véritablement chercher, creuser, fouiller —  Il y a des tas de versets dans La Révélation d’Arès qui invitent à le faire, seulement il faut ouvrir ce livre, se blesser à ses propres épines, ses propres limites, passer au-dessus de ses propres murs, que l’on a construit jour après jour d’une façon totalement inconsciente, gémir sous le poids de ses propres conceptions, pour retrouver ce pourquoi on est fait.
Ce n’est pas en deux ou trois commentaires qu’on pourrait gommer toute une vie d’efforts qui cherche à faire passer  l’homme de son état d’animal pensant, culturel, à un être créateur de lui-même, créateur d’harmonie, de respect, de liberté, d’individualité, d’évolution, de Vie….
Pour revenir encore sur le plan de la raison, tout cet argent virtuel qui n’existe pas, ces milliards qui sont déversés dans le monde économique, cet argent qui n’existe pas et qui va contribuer à produire des tas de gadgets qui ne devraient pas exister, est-ce bien raisonnable? Ne devrions-nous pas utiliser notre énergie, notre pensée ailleurs, autrement, en essayant de chercher une autre façon de vivre, une autre façon d’être heureux autrement que par les choses, l’argent et ce qu’il nous procure? Qui le fait? Ceux qui y sont forcés par les événements extérieurs — ruine , maladie , contrainte, etc. — et ce n’est même pas sûr qu’ils le fassent. Ne cherchent-ils pas par n’importe quel moyen à faire comme les autres?
Plus il y aura de proximité de personnes qui trouvent le bonheur d’être au lieu de celui d’avoir ou d’attendre passivement et spirituellement, moins de contagion [de l'argent] il y aura, plus le monde changera, plus l’homme prendra conscience de sa véritable nature créatrice.
Charlie


Réponse :
J'ai déjà répondu plusieurs fois, en répondant à d'autres commentaires d'autres entrées de blogs, à la question que vous posez: "Tout cet argent virtuel qui n’existe pas, ces milliards qui sont déversés dans le monde économique, cet argent qui n’existe pas et qui va contribuer à produire des tas de gadgets qui ne devraient pas exister, est-ce bien raisonnable?"
Vous avez raison. Tous ces gadgets que l'industrie fabrique ne sont pas raisonnables, mais ils sont pour le moment nécessaires pour donner à beaucoup un gagne-pain, un salaire.
Savez-vous que 75% de l'industrie produit des objets qui ne sont pas nécessaires à l'existence? Ce que vous appelez des gadgets.
Par exemple: Plus de la moitié des gadgets qui se trouvent dans votre voitue automobile ne sont pas nécessaires à son bon fonctionnement. La première 2CV Citroën avait le strict nécessaire à son fonctionnement: Un seul essuie-glace manuel, un seul feu rouge arrière (mais quand même deux phares), des sièges réduits à leur plus simple expression: une toile tendues sur des élastiques entrelacés sur un cadre en tube, pas de vitres montantes ou descendantes remplacées par un simple battant AV sur charnières, portières en tôle brute et sans garniture qui ouvraient vers l'arrière (les dames cachaient leurs cuisses pour descendre), bien moins coûteuses que nos portières ouvrant vers l'avant, un bruit pas possible, la peinture minimale qui laissait la carossere rouiller mais tout le monde s'en moquait, etc.  Et les Français de l'époque — l'époque de ma jeunesse — étaient heureux, enthousiastes même, de rouler à 90 Km/h (à fond et dans les descentes) dans cette "Deuch" rudimentaire, jamais en panne. Mais il y avait du travail pour tout le monde. Les usines d'équipements automobiles (le personnel d'une d'elles vient de séquestrer son patron) n'avaient pas lieu d'exister. Et puis peu à peu il a fallu faire travailler de plus en plus de monde et l'on a équipé les voitures de beaucoup de choses non nécessaires, parfois par textes de loi (deuxième feu rouge, puis troisième feu rouge en attendant le quatrième, etc.) qui ont imposé des tas de gadgets!
Bref si, dans tous les domaines, on arrête la fabrication des gadgets, il faut mettre 75% des travailleurs au chômage. Ils tomberont dans la misère parce que les 25% qui travaillerontne ne pourront pas payer le chômage des 75% d'inactifs + les retraites des retraités + les fonctionnaires, dont vous avez été. La transition d'une économie matérialiste optimale à une économie matérialiste raisonnable dans un esprit de spiritualité ne se fera que très lentement: Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Cela ne peut pas se faire avant que nous, Pèlerins d'Arès ayons donné à un nombre conséquent d'hommes l'envie de voir la vie tout autrement: la Vie. Nous avons une mission historique.


10ave09 94C40
Bravo, si vous permettez ce compliment, bravo pour vos belles lignes sur Socrate [réponse à 94C38], un homme, dans son expression spécifique, bien dans la lignée de tous les libérateurs!
Et bravo aussi pour vos réponses aux fatalistes, en espérant qu'ils se laissent quand même une marge d'erreur et d'évolution:

Je ne crois pas du tout que l'homme soit spécifiquement fait pour ce genre de vie d'animal travailleur et thésauriseur en petit comme en grand, dans un monde marxiste comme dans un monde libéral. Oui, je crois que le Créateur a créé l'homme pour un autre destin. Je ne crois pas que la vie globale de la communauté humaine se réduise, comme l'ont pensé à peu près tous les économistes, à un destin inéluctable de production, de commerce, de thésaurisation ou de dépenses, avec seulement un petit espace de loisirs et de pensée libre — pour ne rien dire de la vie spirituelle disparue en Occident —. Vous allez me die: Mais les retraités? Tous les retraités que je connais ne font que penser aux choses auxquelles ils pensaient déjà quand ils étaient actifs, comme on dit. Psychologiquement, même les retraités baignent dans l'économie compulsive, planifiée.
Ce à quoi s'emploient les Pèlerins d'Arès, en montrant qu'il y a une autre manière de vivre: la Vie spirituelle, c'est à réduire considérablemen cette compulsion et si possible à l'éliminer à terme, parce que le seul bel héritage que l'homme puisse laisser est celui de l'amour. C'est évidemment très difficile, puisque cela implique que l'homme soit arraché à cette drogue économique pour laquelle il se croit fait en oubliant que ses ancêtres sont passés par d'autres destins depuis la création.
Donc, l'étude de l'économie ne m'intéresse pas dans le détail. J'en sais juste assez pour aider mes frères à faire face à une réalité matérialiste à laquelle ils ne peuvent échapper pendant plusieurs générations et pour évaluer le grand danger que court l'humanité dans sa course à la matière quantifiable et monnayable. Vous avez tout à fait raison: Je ne suis pas un économiste.
Je veux seulement, prophétiquement, arracher l'homme à la fatalité qu'il s'est bâtie des faits économiques en se croyant une machine économique pour l'amener à se considérer comme l'homme spirituel, l'homme fait pour le vrai bonheur, pour la conquête de l'éternité, de l'univers et de l'amour pour lesquels, comme image de Dieu (Genèse 1/27), il a été fait.

Laurent C.


10avr09 94C41
Les derniers commentaires [94C34-35-36] montrent à quel point il est difficile de faire comprendre en des termes tout de suite assimilables les changements que permettrait la vraie spiritualité sur notre société. Ce n’est pas seulement deux conceptions du monde qui s’affrontent, mais plutôt deux référentiels.
Nous avons tous été bouleversés par ces dramatiques histoires d’enlèvements d’enfants, de leur viol et de leur séquestration durant des années. Et quelle n’a pas été notre surprise, au jour de leur libération, de les entendre dire un mot gentil pour leur ravisseur: "Il a été bon pour moi, il m’a protégé, nourri et rassuré contre tous les méchants qui me voulaient du mal."
Oui très surprenant, mais cela s’explique et cela porte même le nom de syndrome de Stockholm. En fait ce qu’il faut comprendre derrière ces déclarations, c’est la perte de repère.
Comment expliquer qu’un prophète comme Jésus, qui clamait l’amour le pardon la paix et la libération de tous les préjugés, ait été exécuté par le pouvoir politique et religieux en place sans que cela ne soulève l’indignation de la foule? N’avait-il pas apporté le soulagement des souffrances, n’a-t-il pas ouvert des perspectives inimaginables? Quel mal avait-t-il fait, sinon de dénoncer ce qui était à l’origine du mal? La foule s’est laissée corrompre par ceux qui les dominaient, mais elle s’est laissée corrompre parce qu’elle était attachée à ses repères. Le monde que Jésus prônait n’existait pas dans l’imaginaire du peuple, comme le monde extérieur n’existe pas ou augure de grands bouleversements chez ces enfants séquestrés.
N’est-il pas curieux que des hommes qui prêchent l’amour, le pardon, la paix soient traités d’imposteurs, d’illuminés ou de dangereux, alors que ceux qui mettent la planète à feu et à sang sont qualifiés d’indispensables? Où se situent la raison et la déraison? Où sont les réalistes et où sont les conditionnés?
Des nations entières sont atteintes du syndrome de Stockholm. Des nations entières sont violées, corrompues et séquestrées dans les structures mentales des pouvoirs politiques et religieux, mais elles leur trouvent toutes des séductions, parce qu’elles n’ont aucune autre référence. 
Ils ont beau jeu, tous ceux qui voient en la spiritualité un carcan ou une camisole qui les priverait de leur liberté d’agir comme bon leur semblent. Ils n’ont d’ailleurs qu’à regarder du côté de la religion pour s’en convaincre, elle leur montre des momies.
Mais là où ils se trompent, c’est que Dieu n’aliène pas, bien au contraire. Ce qu’Il nous dit en substance, c'est: "Regardez la liberté que vous vous êtes donnée, n’est-elle pas celle-là même qui vous emprisonne, n’est elle pas la cause de vos souffrances?"
Seulement voilà, nous voulons assouvir tous nos plaisirs, quitte à subir les problèmes qu’ils engendrent, nous voulons jouir inconsidérément, mais nous ne voulons pas voir les conséquences. Où sont les repères ?
Ce monde auquel nous nous accrochons par ignorance et par peur d’une remise en question n’existe pas, sauf dans les rêves que nous font miroiter ceux qui nous corrompent: Tous les faux prophètes (politiques, religieux, affairistes, etc. la liste serait longue). Ils ne le font pas par manichéisme, mais parce qu’ils sont tout autant conditionnés. Ce monde-là n’est pas viable, nous dit le Père, il ne vous libèrera jamais, pas même par la science !
La liberté que le Créateur défend est celle qui sublime le monde pas celle qui engendre les souffrances.
Pourquoi Dieu ne nous ouvre-t’Il pas les yeux alors, cela rendrait les choses si simples?  
Où est la dignité de l’aigle qui traverse les cieux et qui les perce de son regard?
Où est la dignité du lion qui règne sur la savane?
Où est celle du singe qui cure une termitière?
Ils agissent seulement selon les lois de leur espèce.
La dignité de l’homme n’est pas dans sa capacité à concevoir une politique ou une religion de moindre souffrance, pour lui permettre d’attendre la mort, la dignité de l’homme est dans son aptitude à s’élever par sa propre volonté. Il lui a été donné la dignité suprême de recréer le monde!    
Les pèlerins d’Arès ne sont pas des extraterrestres qui méprisent les joies du monde, pas plus qu’ils ne sont de doux dingues ou de doux rêveurs qui n’ont pas conscience de la faiblesse des hommes, de leurs inerties et du scepticisme qu’on leur oppose. De tout cela ils ont au contraire une conscience aigue. Ils pardonnent même à ceux qui les calomnient ; ils leur disent: "Réveillons-nous et faisons que l’amour remplace la haine, que le pardon remplace la vengeance, que la paix remplace la guerre, que l’intelligence spirituelle guide l’intelligence intellectuelle.
Débarrassons-nous de nos réflexes et de nos repères établis par les siècles qui sont en fait notre priso!
Est-ce si déraisonnable et si compliqué à comprendre ?
Francis N.     


10avr09 94C42  
Premièrement, il est indéniable que la crise que nous traversons est due à une course immodérée aux profits matériels immédiats nonobstant une couleur politique plus qu'une autre.
C'est affaire de responsabilité et de choix personnels, si l'on oriente toute sa vie vers l'accumulation de richesses et de plaisirs, et la politique qui aimerais déresponsabilisé l'homme de ces choix pour mieux l'asservir, ne fait que démontrer la tare (Rév d'Arès 2/12) et les limites de ce système de pensées.
Et c'est bien le mal fondamental de la politique (et de la religion) que d'enlever à l'être humain la possibilité de choisir en toute liberté et en toute connaissance de causes, en lui donnant la douce et dangereuse illusion qu'il n'est pas responsable de ses actes et de ces choix.
Mais comme le rappelle le Coran et La Révélation d'Arès (sous d'autres mots): Pas un atome ne sera oublié, tu assumeras le moindre de tes actes ( bon ou mauvais).
Et les meilleurs adversaires de la Bête (Rév d'Arès 22/14) ( le mal, mais aussi la bêtise) sont l'intelligence et la réflexion, piliers de l'amour.
Néanmoins, s'il y a toutefois quelques différences entre les politiques, ce sont surtout maintenant des différences de personnalité et d'égo des différents acteurs politiques. Les idéologies ont disparu pour laisser place à un pragmatisme qui quelquefois ne vaut pas mieux, quand on voit le cynisme de certains de responsables politiques et économiques.
On peut donc, peut-être, mettre la politique, droite et gauche confondues, dans le même sac, mais on ne peut pas dire que toutes les politiques  se valent, car ces politiques sont faites par des hommes et des femmes ayant des convictions et des états d'âmes personnels que l'on ne peut ignorer et qui ont une importance dans leurs choix et donc dans notre vie — Soit dit au passage, je déplore le vote des Français en faveur de "cette personnalité" qui symbolise pour moi le factice, l'esbrouffe, le manque évident de la moindre humilité, aux dernières élections présidentielles, mais ce n'est pas le sujet de ce post.

Deuxiémement, je pense que la science en tant que telle n'est qu'un outil que se donne l'humanité pour construire son avenir .
Donc la science n'est ni bénéfique, ni maléfique dans l'absolu.
Ce qui est important, c'est ce que nous en faisons, le reste est littérature: La science est issue de "la parole qui a deux lames aiguisées".
Je prendrais simplement comme exemple d'actualité le tremblement de terre survenu en Italie ces jours derniers.
Le tremblement de terre qui est un événement naturel n'ayant pas forçément grand chose à voir avec notre pêché — la Terre possèdant un noyau de fer en fusion, nous protègeant des rayons cosmiques mortels dans l'état actuel de notre matérialité, anime les plaques tectoniques qui créent à leur tour des points de tensions faisant naître temblements de terre et volcans — avait été plus ou moins prédit par un sismologue Italien ayant remarqué des excès d'un gaz — le radon pour ne pas le nommer, gaz rare que doivent ressentir les animaux avant un tremblement de terre — les jours préçédants le temblement de terre [des Abruzzes].
Il avait alors alerté les autorités dîtes "compétentes en la matière" et s'était fait ridiculiser par ces mêmes autorités.
L'exemple parle de lui-même: Cet homme (un scientifique) voulait agir pour la sécurité et le bien de ces concitoyens. Les autorités pour leur part agissaient "raisonnablement", uniquement par souci de ne pas se faire mal voir en "affolant inutilement la population" —  ce sont leurs propres termes — ont agi uniquement pour leurs bien-être, pas pour celui des Italiens, pas pour celui de leurs administrés, comme ils se plaisent à dire.
Mais ce scientifique ridiculisé n'est pas le premier — et ce ne sera sûrement pas le dernier —  qui bouleverse certaines idées reçues avec des idées nouvelles et originales n'ayant pour réponses que la moquerie et le mépris de quelques autorités "savantes", décrites par la Théophanie de la pénible transformation en scarabée [s'agit-il du carabe sans force, Rév d'Arès xvi/7 ?]
Moralité: La raison n'était pas cette fois pas du côté du scientifique, mais la vérité, oui.
La Vérité n'est pas toujours raisonnable...
Olivier G.


10avr09 94C43
Nous le ressentons, dans nos liens, lorsque ceux-ci sont mélés au Souffle, ce que le Père entend par Retour, lorsque  ces instants de Retour sont encore fugaces, parce que nous rationalisons encore, si nous gardons en nous la Volonté d'accomplir. Un Jour nos enfant bénéficieront de notre choix .
Souvent, lorque nous manquons de confiance, c'est alors que nos actes perdent leur sens d'amour universel.
J'ai conscience, à quel point le mal, le péché, nous prive du meilleur... mais le Père dit aussi la mouche (Rév d'Arès xix/18) boit déjà à ce changement-là. Et donc si ce petit insecte qu'est la mouche, peut se nourrir du bonheur, c-a-d déjà du bénéfice des luttes de nos prédécesseurs, de ceux qui nous ont transmis la Vie, et relayé aujourd'hui par les hommes et femmes de Bien, donc du Bien de ceux et celles qui ont à peine commencé à bouger intérieurement et/ou ceux et celles qui accomplissent la Parole, qu'ils soient croyant ou athées.
Même si l'image de cet insecte cité dans la Parole peut ne sembler n'être qu'une image, cet exemple est transmis par le Créateur de l'univers. C'est donc la Vérité.
Donc là, nous sommes certains que tout homme a le pouvoir d'absorber cette Eau-là (cette humidité qui rafraichit la mouche); mais le système d'Adame ne la voit pas encore (XIX/21).
Le Père ajoute, en parlant du prophète Mikal: Même le cruel pose sa tête entre tes seins comme sur ceux de la mère (Rév d'Arès XIX/20).
Le prophète est l'envoyé du Père, Qui nous a créés ,nous est envoyés à une époque difficile et troublante. Serait-ce tout simplement pour contrer un système fait d'hommes et de femmes au sein duquel nous fonctionnons, un système créé par nos pères du reste, au sein du quel ils ont combattu pour la vie, la liberté et la justice...
Alors, pourquoi un prophète?
Depuis que le monde existe, l'humain, à cause du mal qu'il fait, a eu plus que son compte de guerres et de sang versé, d'ignominies, de traitrises.
Et nous le savons au plus profond de nous-mêmes que la quête du Bohneur ne devrait plus faire mourir, que l'enseignement transmis de Source divine — qui est justice de juste (xxxi/10) — est primordial, essentiel comme la Lumière ou l'Eau le sont  pour créer la Vie.
Je me sens très petite devant ce courageux exemple, si précieux, de patience et d'amour.
Merci frère Michel.
Danièle G.


10avr09 94C44  
Puisque quelques détracteurs matérialistes-bornés se sont passé le mot pour s'exprimer sur le blog de Frère Michel, je souhaite, même si je ne m'estime ni un pénitent, ni un Pèlerin d'Arès, mais seulement un homme-frère parmi d'autres, dire ici que je récuse totalement les thèses de ces trois commentateurs, et que ce sont eux, (notamment par leur trop grand nombre dans ce monde) qui sont dangeureux! Pour le Bien et pour l'avenir de notre (ma) planète.
Vous en faites, Frère Michel, la démonstration intelligente, patiente et argumentée, mais je souhaite y apporter ma petite note personnelle, car je ne peux m'empêcher d'avoir une vision conquérante de l'amour.
Et je rappelle ce verset de La Révélation d'Arès: Mille armées contre le Fer, mais le Four cuit leur épée, les rend mous (xlix/9)
Dit autrement, dans un monde où l'on "vénère" les statistiques (la vérité considérée comme ne pouvant être que du côté du plus grand nombre), je rétorque avec 150 fois plus de force et préviens: "Je ne suis pas une statistique!"
Mais il est vrai que nous devons l'amour à ces gens-là (avec leurs théories de nains sclérosés et sclérosants).
Mais qu'ils restent au loin et qu'ils ne se manifestent pas trop! Sinon, nous les combattrons, dès maintenant et pour les siècles à venir, sur tous les terrains que l'amour universel et la Vérité appellent.
Soit dit en passant, ces même détracteurs matérialistes-bornés, n'approuvent toujours pas Socrate aujourd'hui, (qui fût un si grand et si excellent homme, qui avait, de surcroît, l'héroïsme naturel), puisqu'ils réussirent lâchement à le faire condamner à mort (Jésus, Gandhi, Martin Luther King, et bien d'autres: les hommes de bien dérangent, au point d'être traités en criminels => très logique, n'est-ce pas !?), ce qu'il accepta avec noblesse. Grandeur ou noblesse qui a le tort de ne pas pouvoir être comprise par la masse stagnante des cancrelats (du désert spirituel) de ce monde.
Quoi de plus tenace qu'une "culture" (de la sous-humanité et du péché) qui traverse les millénaires, ce que La Révélation d'Arès demande d'abattre: abattre les idoles de l'esprit comme furent abattues (avec le grand prophète Mahomet et sa descendance) les idoles de bois (du fétichisme) (Rév d'Arès 23/8),
GV


Réponse :
J'éprouve une grande joie, mon frère, à vous retrouver parmi les commentateurs de ce modeste blog.
Vous dites que vous n'êtes "ni un pénitent, ni un Pèlerin d'Arès", mais je ne vous vois non plus comme quelqu'un de très éloigné. Vous êtes déjà un vieux compagnon, pour qui j'éprouve une chaude affection, seulement un homme très indépendant avec sa manière de faire. Je vous vois plutôt dans une famille d'affinités, mais laquelle? Qu'importe pour le moment. Vous êtes là aujourd'hui. Merci.


11ave09 94C45
Je suis étonné que personne ne parle ici des décisions prises par le G20 pour juguler la crise. Il y a déjà cinq jours de cela.
Bien sûr, le G20 n'est pas allé dans le sens qui est le vôtre. Il n'a pas préconisé comme vous de repartir de l'éducation et de spiritualiser l'homme, le faire renoncer au système. Le G20 n'a pas pu accuser le système uisqu'il est lui-même le système. Pour ma part, même pour parer au plus pressé, je ne crois pas aux effets miraculeux de ses décisions ni même à leurs effets heureux.
Mon attention a toutefois été attirée par les déclarations de l'économiste américain Lyndon Lerouche qui ne s'est pas exprimé au cours des débats du G20, aux décisions duquel il s'oppose complètement, mais qui a fait des déclarations dans des réunions parallèles avant et après le G20.
Je vous en donne une idée:

Le 21 février 2009, Lyndon LaRouche à l’occasion de la conférence internationale de l’Institut Schiller à Rüsselsheim en Allemagne, a dit:
"Nous vivons un moment historique sans précédent depuis l’âge des ténèbres du XIVe siècle.
"Voilà le problème qui se pose, dans la mesure où personne en vie aujourd’hui ou ayant vécu au cours des récentes générations, ait la plus petite idée de ce qui arrive à la planète actuellement.
"Il y a actuellement sur terre environ 6,7 milliards d’habitants. Faute de prendre les mesures nécessaires à l’échelle mondiale, ce nombre ne sera plus, au mieux, que de 2 milliards d’ici deux générations. Des pans entiers de nos cultures peuvent disparaître. J'espère que les survivants se rappelleront du passé suffisamment pour le transmettre à leurs descendants."
Le 2 ou le 3 avril Lyndon Larouche a dit que les accords du G-20 devaient être impérativement rejetés:
"Ce qu’ils [le G20] proposent revient à prescrire du cyanure de potassium pour guérir une migraine. Le remède va achever le malade.
"C’est du fascisme à la manière d’Oswald Mosley. Mosley serait ravi, tout comme le serait H.G. Wells, qui le soutenait en 1933. À cette époque, la City [Centre financier] de Londres et Wall Street à New York soutenaient Mussolini, comme le faisait le grand pragmatiste américain, John Dewey. Ils soutenaient aussi Hitler comme étant un Mussolini allemand.
"C’est du fascisme mêlé de folie. L’esprit criminel se corrompt plus encore dans la folie.
"J’espère qu’il y aura assez d’hommes et de femmes patriotes au Congrès des États-Unis pour empêcher l’adoption de cet accord. Cela entraînerait la mort des États-Unis et même beaucoup plus. Cela doit être tout de suite arrêté."

Notons que son ami en France, Jacques Cheminade, qui s'était présenté aux présidentielles de 1995 et pour lequel, m'a-t-on dit, vous aviez voté, annonçait déjà que cette économie prédatrice aboutirait à un krach financier.
H.Ho!


Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes et comment vous savez que j'ai voté pour Chaminade en 1995, mais, en effet, je me souviens, au cours de mon enseignement à "L'Espace des Peupliers" à Paris de 1995 à 1997, avoir dit que ma famille et moi étions parmi les quelques voix que M Chaminade avaient obtenues des Français, parce que sa déclaration sur les dangers économiques que nous allions courir m'avait paru la plus intelligente.
Par ailleurs, j'ai entendu parler de l'économiste Lyndon Lerouche. Je me garde de juger cet homme, mais tout en approuvanl une partie de ses thèses, que nous n'avons pas le temps de développer ici, je regrette son catastrophisme particulièrement aigu. Son alarme ou son émoi enlève malheureusement beaucoup de force et de profondeur à sa réflexion. Je pense que l'humanité a encore le temps de réfléchir à son destin et d'en changer (Rév d'Arès 28/7), sinon le Père serait venu lancer l'Appel de 1974-1977 beaucoup plus tôt. Ne dit-il pas que quatre générations ne suffiront pas (24/2)?
Je ne crois pas que cette crise économique soit l'ultime, celle après laquelle rien ne pourra être pire, voire même celle après laquelle commencera l'apocalypse, mais elle est très sévère sans nul doute, par son étendue et par la collusion d'erreur et de corruption qui en est la cause.
Je suis, ipso facto, moi aussi de l'avis que les accords du G20 n'apporteront pas la solution, parce qu'ils sont eux-mêmes issus d'une collusion d'erreur et la corruption, puisque ceux-là mêmes qui ont défini et adopté ces accords étaient totalement silencieux sur le sujet il y a seulement quelques mois. La politique est cause de la crise et depuis très longtemps.

Je ne vois pas dans leurs décisions la "prescription de cyanure de potassium pour guérir une migraine" mais plutôt, puisqu'on est dans les métaphores, des acccords passés entre les bacilles de Koch pour traiter la tuberculose dont ils vivent.
Mon espérance, par la Bonté du Père qui m'a ouvert les yeux, va dans un autre sens: Il faut spiritualiser le monde, parce qu'il n'y a pas de solution du mal par le mal. La seule solution au mal est le bien.
C'est à éveiller chez l'homme la consciene qu'il faut changer que s'emploie notre mission. Elle est pour l'heure modeste, mais il faut un commencement à tout. Rejoignez-nous!


11avr09 94C46
Il est rare que le prophète conclue ses écrits publics par les avertissements solennels de Dieu à l’adresse des hommes.
Et en l’occurrence, quel avertissement ! "Que le monde change avant que survienne le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), le mal définitivement triomphant et que le monde ne s'autodétruise !"
'Le mal définitivement triomphant…" Quelle abomination !
J’en ai mal dormi pendant plusieurs nuits, lorsque j’ai pris connaissance de votre entrée, début avril, dans un hôtel de st-Chamond, quasi banlieue de st-Étienne. J’avais toujours lu le verset 38/2 comme une hypothèse lointaine et peu probable si la mission s’accomplissait, et voilà que dans des circonstances, somme toute pas beaucoup plus critiques qu’en juillet 2008 "bientôt le moyen-âge" ou octobre 2008 "la seule crise: la crise de l'homme", vous insistez fortement sur les risques apocalyptiques et irrémédiables d’un échec de la pénitence et de la mission.
Ce rappel, ici et maintenant, m’a renvoyé aux "versets terribles" (Rév d’Arès 26/13-14) toujours non publiés (une exception dans la Parole de Dieu) et tant mieux sans doute, mais j’ai réalisé que nous n’étions peut-être pas si loin des circonstances dans lesquelles vous devriez les révéler, avec toutes les causes abominables que cela suppose: Il n’était donc absolument pas garanti que notre mission réussisse.
C’est dans ma chair que j’ai senti que nous pouvions échouer et que la responsabilité de cet échec était insupportable et incommensurable à l’aune de notre faible lumignon (Rév d'Arès 32/5). Quelque chose a changé d’un seul coup dans l’air que je respirais, dans la texture de la lumière autour de moi, dans le froid de l’air entre ma peau et mes vêtements: J’ai eu peur, très peur, je le confie sans honte et j’ai pris alors des résolutions de pénitence et de mission que j’ai voulu raisonnables, mais sans défaillance.
Je n’oublierai pas ce moment, car il ne m’est pas possible d’imaginer que notre humanité puisse sombrer définitivement dans un mal sans retour et s’auto-anéantir sous un déluge lent de malheurs (Rév d’Arès vii/1, note) et de souffrances. J'ai ressenti alors pour l’humanité un amour que je n’avais jusque là jamais éprouvé. Je ne sais pas très bien qu’en faire maintenant, mais je sais qu’il est le terreau d’actions à venir.
Je crois aussi que votre avertissement donné à escient s’adresse à tous les lecteurs de votre blog, croyants ou non. Ce blog qui est la tribune d’envergure que nous n’avons pas su vous donner, que vous vous êtes bâti seul et qui finalement fonctionne bien, puisqu’en répondant à quelques dizaine de commentateurs, vous pouvez vous adresser à une potentialité planétaire. C’était sans doute ce qu’il fallait faire. Le monde peut entendre cet avertissement associé à la dynamique d’amour, de pardon et de changement que charrie le Souffle qui vous traverse et que nous devons faire passer à notre tour (votre réponse au commentaire 94C19). Il peut s’en emparer… ou le laisser lettre morte. Mais je crois qu’il s’en emparera.
La levée de boucliers rationaliste (commentaires 94C34-35-36) dénigrant votre clairvoyance et les raisonnements économiques de simple bon sens que vous énoncez sont pour moi un signal que d’autres hommes et femmes ont pu sentir cette dimension prophétique qui les violente, certes, mais qui, au fond d’eux-mêmes, peut faire son chemin. Je le souhaite de tout mon cœur, car déjà les quelques "bonnes nouvelles" d’une reprise timide des ventes automobiles au premier trimestre et des déclarations communes du G20 (est-ce mieux que le G8?) poussent les docteurs incorrigibles à monter sur le nuage (Rév d’Arès xxiv/17).
Il faudra en effet bien autre chose que quelques mesures économiques et politiques pour assainir une vie matérielle dégradée et dégradante et lui réinsuffler la part spirituelle qui lui rendra santé, justice et mesure, il faudra des millions de pénitents et de [moissonneurs de pénitents que, par simplification mais pas par clarté, nous appellons] missionnaires.
D. Faber


11avr09 94C47  
Je trouve votre intervention concernant les stock options pleine de bon sens (au sens fort du mot bon) et en même temps une belle démonstration de l'intelligence spirituelle qui s'adapte à la vie. Alors que les lois généralisent toujours et donc par la même se trompent, c'est la loi des rats mais aussi la loi au ras des pâquerettes. Les lois sont des raccourcis qui finalement dépossèdent l'homme de sa conscience et le dispensent d'exercer son intelligence spirituelle. C'est une des raisons pour lesquelles elle est devenue faible lumignon (Rév d'Arès 32/5). L'homme, quand il donne son avis sur une situation, le fait par réflexe automatique en se référant aux lois ou aux traditions au lieu de réfléchir par lui même et de faire appel à sa conscience et sa propre intelligence.
Il est bien temps et vous avez raison de le répéter que l'homme se distingue des rats (à la raison bornée) pour accéder à une autre dimension de sa vie en ouvrant son cœur. Car la véritable intelligence allie à la foi l'esprit et le cœur.
L'intelligence intellectuelle est une belle cage dorée mais de laquelle il est difficile de s'échapper si on n'ouvre pas la porte, et cette porte c'est le cœur de l'homme.
Vous avez beaucoup de patience pour répondre à tous ces rationalistes victimes du système et conditionnés sans qu'ils s'en rendent compte — Et ils se disent libres penseurs! Je dirais plutôt penseurs en roue libre qui tourne à vide.
Pourtant, je suis persuadé qu'au fond de leur cœur il sentent que vous avez raison mais c'est leur tête qui dit non. J'espère pour eux qu'ils écouteront votre sagesse qui est un grand message d'espérance là où eux n'ont finalement rien à proposer de nouveau.
Denis K.


15avr09 94C48
Il n'y a pas longtemps, je passais un moment sympatique avec Jacques Cheminade [voir 94C45] autour d'un repas.
C'était suite à sa causerie organisée dans ma ville par les militants de son parti: "Solidarité et Progrès". Ce mouvement initialement appelé "Parti Ouvrier Européen" (POE) dans les années 1980 s'inscrit effectivement dans le sillage de l'économiste-penseur Lyndon LaRouche (on trouve également un parti identique en Allemagne etc...)
En écoutant cet homme et au contact de certains des jeunes militants de ce parti, je suis touché par l'espérance que certains d'entre eux mettent en l'homme surtout touché par l'accent mis sur la potentialité de l' humain à être un créateur et à sortir du système.
Je regrette cependant que leur action militante (site web, tract dans la rue ect...) soit principalement axé sur la dénonciation et l'opposition.
De plus, leur action restant dans le cadre d'une action politique, elle atteint la limite de sa logique en parlant du changement de l'homme.
C'est sûrement "cette sortie de logique" qui vaut à J. Cheminade aujourd'hui diffamations violentes, attaques des anti-sectes et divers ennuis fiscaux... Dans ce monde étouffé sous les inextricables rapports de force et se sentant mieux exister quand il juge l'autre, ils doivent sûrement trouvé plus d'oreilles dans la rue sur ce terrain là, parce que la rue, ils y vont (à Paris, Lyon Rennes et ailleurs) et croyez-moi, il sont motivés!
Si seulement ils osaient parler en premier de la beauté (Rév d'Arès 12/3) que l'homme peut réveiller en lui et mettre en avant la co-responsabilité de chacun sans quoi il n'y a pas de pénitence et donc pas de changement possible. Ceci, en particulier dans l'exemple de la crise que nous traversons en ce moment. Je crois qu'à ce niveau, c'est à nous de leur montrer que l'amour et la Vie spirituelle, et bien ça marche, que "l'incroyable devient nécessaire", alors ils auront peut-être envie de nous imiter.
Abel

PS: suite à un échange portant sur la mesure à trouver en chacun dans le changement de soi et celui du monde, un jeune militant du parti POE me signalait que LaRouche évalue à 5 le nombre de générations d'hommes en route pour que le monde change [allusion à Rév d'Arès 24/2). Peut être pas si "apocalyptique" que ça Lyndon!


Réponse :
Merci de m'apprendre que le petit parti politique de Jacques Cheminade milite dans la rue, ce que j'ignorais complètement.
Il faut dire que je sors peu, mais il m'arrive de faire des courses à Bordeaux ou de faire une marche, que les cardiologues m'ordonnent, mais je n'ai jamais rencontré les militants du parti "Solidarité et Progrès" dans ma ville. Vous êtes donc le premier à m'apprendre l'action de ces militants sur la place publique en France.
Les militances d'obédiences morales, humanistes ou économistes tendent toutes à politiser leurs espérances pensant les présenter ainsi sous un jour plus sérieux et plus intéressant, ce qui les conduit, de surcroît, à dénoncer leurs opposants bien plus qu'à exposer leurs propositions. Par là ils se font malheureusement négatifs. Notre propre mission de Pèlerins d'Arès a eu, pendant une certaine période, cette fâcheuse tendance sans penser, comme vous dites, qu'ils "sortaient de leur logique en oubliant de parler du changement de l'homme," lequel ne peut que se faire par la pénitence personnelle de chacun et non dans un processus politique de masse qui aboutit inévitablement à des lois, des mises au pas, des répressions, bref, toutes les calamités des révolutions.
C'est là qu'on réalise la grande Sagesse qui anime La Révélation d'Arès: Il faut que l'homme se respiritualise!


15avr09 94C49
Olivier G. (10avr09 94C42) écrit: "Soit dit au passage, je déplore le vote des Français en faveur de cette personnalité qui symbolise pour moi le factice, l'esbrouffe, le manque évident de la moindre humilité, aux dernières élections présidentielles, mais ce n'est pas le sujet de ce post."
Par crainte d'être traités de secte, certains Pèlerins d'Arès ont obéi à Frère Michel pour élire cet homme que dénonce ce frère (alors que les PA ne sont pas taxés de secte !).
Les Français — les Pèlerins d'Arès font partis de ces Français qu'ils vilipendent assez souvent — il faut poser sur eux un autre regard, il est temps.
Pour changer ce monde, dont la crise aujourd'hui est un des premiers reflets distordus apparents, il est important de ne plus montrer du doigt l'autre, mais apprendre à ne pas être soumis, à écouter sa conscience, son cœur et à discerner. à se renforcer en soi et rester droits et non plus être obéissants par crainte, sinon quel changement sera apporté?
Il est urgent de se tourner vers ces Français qui désirent une autre façon de vivre. La crise peut être positive parce que beaucoup de Français au fond de leur cœur se demandent comment apporter, partager et améliorer ce monde. Il faut se tourner vers ces Français qui sont prêts mais qui ne veulent pas obligatoirement d'étiquettes et qui se croient seuls pour oser agir.
Les Pèlerins d'arès sont-ils prêts à accepter de telles personnes, à les rencontrer sans qu'ils adhèrent à leur chapelle?
La vraie question est là. Tournons-nous vers le meilleur de l'autre, les aimer pour ce qu'ils désirent apporter, aussi petit soit-il, pour ensemble construire quelque chose de nouveau.
Mais assez critiquer, généraliser et catégoriser! Ne soyons pas nous-mêmes comme le système. Pourquoi Dieu aurait choisi la France, parce que les Français sont des gueulards et des fainéants? Quelle petite image les Pèlerins d'Arès ont des Français (n'oublions pas que certains droits dont on jouit on le doit aux générations qui ont gueulé).
Je pense que Dieu a une plus grande image des Français que certains Pèlerins d'Arès en ont et Il sait que, dépassé la crainte et l'angoisse actuelle et à venir, ils peuvent produire un changement important et vital. Aimons et construisons quelque chose de beau ne serait-ce qu'une ébauche avec ces Français-là.
Soyez pleins d'amour, mes frères!
Charlély


Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes, Charlély — ou Charly Charly comme vous vous dénommez par ailleurs — et je ne sais pas où vous êtes allé prendre cette fausse information selon laquelle les Pèlerins d'Arès auraient "obéi au Frère Michel pour élire cet homme que dénonce ce frère". Je n'ai jamais donné d'ordres de vote ni d'ordres d'une façon générale. Je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1).
De même, je démens absolument que notre mission française ait pour caractéristique de "critiquer, généraliser et catégoriser" les Français, comme vous dites. Vous semblez graviter autour de notre assemblée sans y entrer ou vous en fréquentez quelques membres (mal informés ou peu réfléchis), bref, vous semblez ne recevoir de nous que quelques échos mal transmis ou mal compris.
À l'époque des dernières campagnes présidentielles il y avait sur le web un think-tank de quelque 80 Pèlerins d'Arès, un panel d'échanges collégiaux, qui réfléchissait à divers questions tant sur le spirituel que sur l'intégration sociale. Tout naturellement, ce panel, qui existait depuis quelques mois à mon initiative, a été amené à se poser la question: Faut-il, dans l'intérêt de notre mission, élire M Sarkozy ou Mme Royal ? La question n'était pas politique, mais seulement pratique. Nous avons, en toute collégialité, cherché ce que nous pouvions craindre de l'un ou de l'autre candidat des deux restant en lisse. Comme Mme Royal, quand elle avait été au gouvernement, avait fait circuler dans les écoles une circulaire pour la surveillance et le signalement des élèves de familles attachées à des "sectes" et comme comme M Sarkozy n'avait, inversement, jamais rien fait de spécialement agressif ou soupçonneux envers les familles de foi et de pensée appelées "sectes" quand il était ministre de l'Intérieur, nous avons pensé qu'un vote en faveur de M Sarkozy était un risque moindre pour une famille d'espérance comme la nôtre. De là la suggestion de voter pour lui, suggestion qui a probablement circulé dans toute l'assemblée. Ceci dit, chacun a voté comme il a voulu. Nous n'effectuons pas de contrôle des consciences.
Quant au "factice, à l'esbrouffe, au manque d'humilité", c'est d'une part l'opinion personnelle d'Olivier G. (94C42) qui commente dans mon blog assez fréquemment, mais que je ne connais pas ou n'identifie pas plus que vous, et c'est d'autre part, il me semble, le propre de tous les politiciens, y compris de Mme Royal. Tout homme politique a toujours plus ou moins les défauts du star system.
Je me permets de relever un autre point erroné et même contradictoire de votre commentaire. Les Pèlerins d'Arès, contrairement à ce que vous dites, ont toujours "accepté de rencontrer des personnes de toutes appartenances culturelles (des personnes "telles" que vous, je pense)," mais cette rencontre faite, que peuvent-ils faire avec des personnes qui "n'adhèrent pas à leur chapelle"? Notre "chapelle" est celle de la pénitence et d'un recherche de la Vie spirituelle, de la recherche au fond de soi de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence et de la liberté spirituelles et si la personne en question n'adhère pas à la pénitence et à la moisson d'autres pénitents, que vous appelez "chapelle", je ne vois pas quel intérêt cette personne aurait à prendre rang parmi nous ?

Ceci étant, le final de votre commentaire, quoiqu'ayant un peu le style "donneur de leçons", est beau! Je crois que tout comme vous, si vous êtes vraiment "plein d'amour", tous les Pèlerins d'Arès s'efforcent d'être "pleins d'amour", chacun à sa manière et à son niveau. Merci quand même pour la leçon; on n'en reçoit jamais assez.


15avr09 94C50  
Je ne me range pas du côté du rationalisme et je ne me range pas du côté des commentateurs 94C34-35-36, mais je pense que votre entrée fait l'impasse sur la quasi impossibilité qu'il y a pour l'homme moyen d'échapper au pouvoir des idées générales et de l'opinion générale selon laquelle il n'y a pas d'autre économie que celle qui consiste à produire, à vendre, à payer, à thésaurser le produit de la vente jusqu'à ce qu'il soit à nouveau dépensé. Le monde n'a jamais fonctionné autrement. Pourquoi les hommes accepteraient l'idée qu'on peut fonctionner autrement? Je ne vois pas pas comment une société spirituelle peut sur la terre vivre de pur esprit comme on vit d'amour et d'eau fraîche.

C'est pourquoi il vous a peut-être échappé que La Révélation d'Arès ne niait pas l'enseignement des religions qui porte surtout sur le fait que la vrai bonheur ne peut pas être terrestre, qu'on l'appelle le paradis ou le nirvana. Le seul moyen d'échapper aux pouvoirs de la terre est de se désincarner.
Je ne fais pas la même lecture que vous de La Révélation d'Arès.

Raymond


Réponse :
Vous vous trompez. Vous lisez mal ou insuffisamment La Révélation d'Arès.
Cette Parole n'est pas envoyée à des créatures destinées à trouver le bonheur au Ciel et qui ne feraient qu'un bref passage sur terre. Dans tout son texte comme dans tout son contexte, La Révélation d'Arès est adressée en 1974-1977 à un homme de la terre, dans un langage de la terre, pour qu'il transmette à tous les hommes de la terre la seule recette du bonheur sur terre: l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles, en un mot la pénitence, parce que l'homme a été créé sur la terre pour la terre, ce que confirme d'ailleurs bien la Bible elle-même: Soyez féconds, multipliez-vous, emplissez la terre... Tout ce qui se meut et possède la vie... je le donne ainsi que la verdure des plantes (Genèse 9/3-6). Dans La Révélation d'Arès c'est le sol de la terre et non le Ciel que l'homme est invité à fouiller pour retrouver la Vie spirituelle (Rév d'Arès 24/4-5).
Il faudra donc bien sur terre que l'homme renverse le mauvais sens dans lequel il a pratiqué l'économie, économie qui n'a pas pour fatalité d'être mauvaise, La Révélation d'Arès nous le rappelle. C'est de cette économie rendue intelligente et juste que l'homme continuera indéfiniment à tirer ses moyens d'existence. La mort n'est qu'une anomalie, un passage provisoire jusqu'au Jour de la Victoire du Bien sur terre: La Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) et non "La Vérité, c'est que le monde doit monter au Ciel."
Il demeure, comme vous dites, qu'il faut surmonter pour en arriver là un énorme obstacle, le pouvoir des religions, des politiques et des idées générales, de l'opinion générale, ce que nous appelons la culture que l'homme croit définitive et incoërcible.
Tout pouvoir est absolu, y compris le pouvoir des idées et des préjugés, et c'est bien pourquoi nous devons contre lui devenir absolument libres (Rév d'Arès 10/10). Notre vie sociale terrestre actuelle fait très comprendre cela. Une action ne peut réussir que par l'accord des exécutants et le système ne peut perdurer qu'avec l'accord des hommes. En écoutant les gens discuter on a l'impressions qu'ils sont tous très indépendants et rebelles (on dit "râleurs") à tout ce qui les contrarie, mais en fait, sauf quelques opposants actifs rares, considérés violents et donc condamnables, tous ces indépendants et rebelles exécutent par millions et millions les ordres du système. Le système n'a pas tellement besoin de forcer l'obéissance. Celle-ci ci est générale.
On peut, en fatalistes, pleurer sur le fait que des gens aussi dociles invoquent à tout propos des idées contraires à celles qu'ils exécutent de leur naissance à leur mort, mais je crois, comme La Révélation d'Arès et donc le Créateur croit, que la seule existence de cette contradiction au fond des gens, bien que théorique pour le moment, est preuve qu'il faudrait sûrement un influx nerveux et psychologique, un événement, un changement, moins importants qu'on imagine pour que le contre remplace activement le pour et vice versa au fond d'eux.
Il faudrait simplement que chacun en entrant en pénitence découvre qu'il peut changer sa propre vie (Rév d'Arès 30/11) et peut même le faire avec joie et dans la fête, s'il y met courage et détermination. Il découvrirait alors que le monde peut changer, après tout. Notre mission consiste à moissonner tous ceux qui ont été semés, car même s'ils ne réalisent pas vraiment que l'image du Créateur a été semée en eux, ils le savent au sens que La Révélation d'Arès donne ici au verbe savoir (1/9).


20avr09 94C51
Raymond (94C50) écrit que l’homme moyen ne peut échapper au pouvoir des idées et de l’opinion générales selon lesquelles il ne voit pas comment une société d’hommes peut "vivre d’amour et d’eau fraîche". Comment peut-on vivre sans amour et sans eau fraîche!?!
Nous ne voyons plus comment, puisque nous avons fait prévaloir la vision de l’œil du dehors (intellectuel et comptable qui catégorise et divise) sur celle de l’œil du dedans (Rév d'Arès ii/10) qui voit les choses et les gens de l’intérieur, qui comprend, qui sent, qui vit par le fond : L’œil du dedans voit les fleur, l’œil du dehors compte les fleurs, (alors) le jardin est fauché, vendu (Révélation d'Arès ii/10-11). Ici nous commençons à  retrouver [la bonne vision], et pourtant je me sens tout-à-fait un "homme moyen", un pécheur.
J’ai toujours le bonheur de vous lire et de lire vos commentateurs, cela me donne l’impression de devenir intelligent ou de partager votre intelligence (du fond, de l’espérance humaine, divine) comme d’autres la partage et font partager la leur. Combien dans ce monde ne voient plus l’amour et l’Eau spirituelle (l’Eau forte, l’Eau grasse, l’Eau vive…) ?
Combien ont-il conscience que nous partageons ici un repas de l’intelligence du cœur, de l’intérieur, spirituelle, qu’ici ce blog vient d'une âme libre (free soul blog)?
La mémoire d’Éden quasi effacée au fond est toujours présente, nous avons à la rappeler, à la réveiller, à la toucher, à l’attiser.
Qui se rappelle des "Révoltés du Bounty" qui viennent depuis la riche Europe structurée chercher des plants d'arbre à pain en Océanie et qui trouvent en fait bien autre chose que des produits à stocker et à revendre: une vie riche, bonne, naturelle, variée, sans contraintes et règles rigides comme en Angleterre et surtout sans le joug du capitaine de ce navire qu’ils ont subi tout le voyage. Qui se souvient que la mutinerie a pour sens, au fond, un retour en Éden possible, une libération des contraintes absurdes, des idées toutes faites telles que l’économie et la hiérarchie doivent dominer sur cette terre, alors qu’il y a moyen de vivre autrement sans thésauriser, sans courir comme des forcenés, sans s’imposer une loi qui n’a que le sens du moment et de l’humeur de celui qui la fait et l’applique sur les autres et non sur lui-même?
"Nous n’avons d’autre paradis que ce monde. Faisons le beau!" Cela fait des années que j’illustre de cette phrase certaines de mes cartes de visite avec une vue de la terre du ciel représentant le bleu de la méditerranée encerclée par le jaune du Sinaï au sud, la courbe de la Palestine à l’est, la crête de l’île de Chypre au nord, ce Moyen-Orient à l’ouest d’Éden où l’homme n’a, pour le moment su qu’imposer sa loi intellectuelle religieuse, politique, économique, guerrière, plutôt que de vivre la loi d’amour du Père de la vie universelle.
Je partage votre espérance et l'action de la réaliser, la pénitence et la moisson des pénitents.
Bernlouby


20avr09 94C52
Je ne suis guère douée en économie et votre entrée m’a surtout frappée par ce passage :
"La déception ne peut plus spontanément inspirer à une population déspiritualisée les bonnes et justes intentions comme la pénitence, le pardon, l'amour, l'intelligence spirituelle, etc. Pour cela il faut un éveil provoqué de la conscience. C'est l'objet de notre mission."
Dans nos rencontres de rue il traîne comme fausse idée que dans les temps de crise, les temps durs, les gens retrouvent la générosité, l’entraide, des rapports humains plus sains, la fraternité... Comme si par magie nous deviendrions bons d’un seul coup . Je me demande si, au contraire, par temps de crise dure, mes efforts pour aimer, pour lutter contre mon égoïsme, pour être généreuse, pour pardonner, pour ne pas entrer en tentation de me désintéresser de tout, si pour tout cela et bien d’autres encore qui font que j’active en moi la pénitence, je ne devrais pas encore plus redoubler d’efforts.
J’ai repensé au passage de Matthieu où l’amour du plus grand nombre se refroidira … Tout dans La Révélation d’Arès nous porte à bien saisir que c’est aujourd’hui, maintenant, que chaque être conscient qu’il peut et doit changer sa vie (30/11) doit le faire et non attendre encore et encore… 
Attendre quoi d’ailleurs? Croire que mon esprit encore plus préoccupé à chercher de quoi vivre ou survivre matériellement
devienne plus disponible à tout faire pour que je grandisse spirituellemen ? Je me leurrerais, je crois.
Nicole


20avr09 94C53
En réponse aux commentaires de Charlely (n°94c49), je voudrais ajouter ces précisions.
Tout d'abord, je n'ai rien à priori contre Mr Sarkozy, ni contre une autre personnalité politique: J'expose simplement mon opinion personnelle qui n'engage que moi, et je ne connais le frère Michel qu'à travers ce blog. Comme réciproquement le frère Michel ne me connait qu'à travers mes interventions plus ou moins judicieuses.
Nulle part je n'ai vu de consigne de vote de la part du frère Michel, mais une explication objective du choix d'un candidat plus qu'un autre, comme le souligne le frère Michel dans la réponse au commentaire n°94c49.
Si, de mon côté, je ne prends plus part à aucun vote pour mes propres raisons, je respecte néanmoins le vote de chacun bien que je ne le comprenne pas toujours.
Je ne suis pas Pélerin d'Arès à proprement dit, ne fait parti d'aucune assemblée, et si je nomme Mr Michel Potay "frère Michel", c'est par affinité de point de vue, même si je diverge parfois, et aussi par une certaine affection.
J'en profite aussi pour remercier encore une fois le frère Michel pour cet espace de totale liberté d'expression.
Olivier G.


20avr09 94C54  
Comment peut-on être Pélerin d'Arès sans l'être tout en l'étant ? Voilà à peu prés la question que pose Charlély dans son commentaire 94C49. Beaucoup de gens comprennent, y compris quand il s'agit d'adhèrer à la pénitence  Je sais que vous allez m'objecter la pénitence, c'est pourquoi pour gagner du temps je la mentionne —. Ils comprennent et sont prêts, mais ne veulent pas obligatoirement d'étiquettes ou de chapelles.
En  lisant ce texte, clair, concis, efficace, comme celui de "la seule vraie crise: la crise de l'homme" |entrée 0087] dont j'ai tiré un tract, je me dis que vous êtes doué pour la communication confidentielle, intime, mais pas pour la communication de masse, la communication médiatique.
Car sans communication médiatique de masse, les gens qui ne sont pas forcés de croire que La Révélation d'Arès vient de Dieu, ne se sentent pas le droit d'intégrer quoi que ce soit   Là j'ai eu du mal à trouver mes mots  . Et la Télévision (ou les grands médias) qui est à notre époque forment le troisiéme Temple, leur donne ce droit, mentalement, psychologiquement, dirons nous.
Le jour ou on verra le frére Michel au journal de 20 heures, ou à la une de grands quotidiens, ce jour là le monde commencera à changer (sourires) ou alors le jour ou on verra un ex-religieux adopter des idées arésiennes (voir Rév d'Arès 14/3 ) et le faire savoir ce jour là le monde commencera à changer.
J'aimerais vivre dans un pays ou quand un bonhomme se présente en déclarant qu'il a été le témoin d'une théophanie ou apparition quelle qu'elle soit, une équipe de télévision se dépéche sur les lieux .... (sourires) mais ne rêvons pas!
Yve L'Abeille


Réponse :
Je ne vois pas à quoi vous faites allusion en disant que "beaucoup comprennent La Révélation d'Arès, mais ne veulent pas d'étiquettes ou chapelles". Il n'existe chez nous ni "étiquettes" ni "chapelles".
Le titre (ou l'étiquette) de Pèlerin d'Arès n'est pas délivré par une autorité vérificatrice. Il n'existe pas de registre ni de fichier de Pèlerins d'Arès. Il n'existe même pas une Association des Pèlerins d'Arès. Chacune de nos associations prend grand soin de prendre un autre nom, afin de ne jamais se poser en autorité centrale, mais simplement en regroupements de certains frères et sœurs qui se plaisent à œuvrer ensemble ou s'y résignent par raison supérieure, car la foi et l'amour demandent inévitablement une libre  et joyeuse (30/11) résignation. C'est leur grandeur. Mais si d'autres préfèrent se regrouper ailleurs pour former une autre mission, ils sont libres de le faire.
Bref, il n'existe pas d'organisme central ou d'adresse imposée. Pas de "chapelle" !
Ceci dit, l'isolement (l'individualisme est un isolement) est à éviter, sauf maladie ou isolation géographique impérative, car si La Révélation d'Arès parle du pénitent au singulier, elle ne parle de moissonneurs qu'au pluriel, ce qui est logique, l'union faisant la force sur le Champ du Créateur.

Il demeure qu'ils doivent tous être des Pèlerins d'Arès, que ce soit en un, deux, dix, cinquante ou cent groupes ou assemblées locales. Pour voir le Pèlerin d'Arès par le Fond, je publie ici un extrait d'une brochure "Pèlerinage" que je suis en train de préparer, mais que je ne pourrai pas publier pour le Pèlerinage 2009, parce que je suis débordé (Elle le sera pour le Pèlerinage 2010):

[...] Pour comprendre dans quel sens la prière du Pèlerin d’Arès est libre il faut se rappeler pourquoi le Pèlerin d’Arès est un croyant libre (10/10).
Le Pèlerin d’Arès, homme ou femme sans distinction, est, par un effort existentiel constant, libre de tous préjugés et de toute domination des idées, car nul ne peut devenir trop aimant, à l’image (Genèse 1/27) du Père (12/7), que s’il s’est libéré (28/21) de toute trace de préjugé envers les autres et nul ne peut travailler à changer sa vie en bien (30/11) et ainsi travailler à changer le monde (28/7) que si d’autres idées ne parasitent pas ce projet ou Dessein (28/27).
L’esprit ainsi libéré des empreintes et conformismes du dehors, le Pèlerin d’Arès, homme ou femme sans distinction, vit une foi libre (10/10) sans dogmes, ni hiérarchie, ni inscription, ni sacrements initiatiques, ni obligations autres que celles de sa propre conscience délibérément logique avec La Révélation d’Arès.
Le Pèlerin d’Arès a librement choisi (19/2) d’être l’homme d’un Dessein prophétique spécifique (28/27), de faire son âme et son salut par sa pénitence personnelle et sa participation à la moisson d’autres pénitents.
Le titre de Pèlerin d’Arès n’est pas décerné par une autorité vérificatrice  il découle naturellement d’une vie qui applique La Révélation d’Arès et la parole de Mikal (le témoin) qui est la Parole (i/12). On n’est pas Pèlerin d’Arès par adhésion, on l’est par vocation — vocation de gloire (37/9), mais ardue, puisqu’autodisciplinée — sans préjugé contre d’autres vocations possibles dans la population humaine, car il y a bien des façons de trouver son salut par la pratique du bien, de l’amour, du pardon, du non-jugement, de la paix, de l’intelligence et de la liberté spirituelles.
Ainsi la foi du Pèlerin d’Arès est-elle un haut niveau de conscience spirituelle libre, dont la valeur ne s’évalue pas à un niveau de connaissance et d’expérience défini et abouti, mais s’évalue à la tension, même débutante et maladroite, pourvu qu’elle soit intense et continue, une ascension du cœur, qui prend du temps comme toute ascension, vers l’amour, l’intelligence spirituelle et l’accomplissement de la Parole.
Ainsi la prière du Pèlerin d’Arès vise-t-elle de même à atteindre librement un haut niveau de conscience de La Révélation d’Arès qu’il faut accomplir.
Tout comme être Pèlerin d’Arès est plus difficile qu’être le fidèle d’une religion qui fixe tout: doctrine, hiérarchie, obligations, etc., la prière du Pèlerin d’Arès est plus difficile que sa nature libre peut le laisser penser. [...] (Copyright © Michel Potay)

Par ailleurs, suis-je "doué pour la communication confidentielle, intime, mais pas doué pour la communication de masse, la communication médiatique"? Je n'en sais rien et je me demande comment vous pouvez vous-même le savoir, puisque ma mission prophétique n'est pas une mission "de masse" et donc je n'ai pas souci de "communication de masse". Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas souci de me faire entendre par les grands media, ce qui est autre chose.

Je ne suis pas envoyé aux Semailles mais à la Moisson (6/21). Autrement dit, ma mission n'est pas de conversion de masse, qui aboutirait à l'éclosion d'une nouvelle religion, que le Créateur veut éviter, mais d'éveil des pénitents potentiels, de pénitents libres.
La pénitence est une action intérieure essentiellement personnelle, qui demande une aptitude ou, si vous préférez, une nature semée. De ce fait, ma mission a toujours été faite de sorte que je m'adresse à l'homme, mais non à la masse. Notre mission agit de même. L'homme ne peut être libre que par lui-même, il ne peut pas l'être pas une décision ou loi de masse. On est bien ici dans une problématique de haute conscience spirituelle. C'est pourquoi je suis envoyé rassembler un petit reste (24/1) mais non une masse, car ce petit reste suffira pour changer le monde.

Je crois que, si vous visez vous-même à créer une famille d'affinités de Pèlerins d'Arès, vous avez encore beaucoup de choses à comprendre, car même en application d'une vocation particulière, ses membres devront être des Pèlerins d'Arès, ce à quoi vous aspirez, mais que vous n'êtes peut-être pas encore, et devront répondre à la description que j'en donne ici.


21avr09 94C55
Je viens de tomber sur votre réponse au commentaire 94C54 et je réagis immédiatement en applaudissant des deux mains. Voilà un des textes les plus importants que vous avez publiés sur votre blog.

J'ai fait immédiatement une copie de cette réponse et je vais l'apprendre par cœur. Il y a peu de textes tombés de votre clavier qui concentrent à ce point et aussi clairement beaucoup de points très importants à propos des Pèlerins d'Arès.
Bien sûr, il n'y a aucune contradiction entre ce texte et les commentaires ou définitions que vous avez donnés dans vos diverses publications depuis 1978: "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel en passant par "Et ce que tu auras écrit", mais la concentré que vous en faites là est génial.
Je ne sais pas sûr de reconnaître Yve L'Abeille (j'ai une petite idée quand même), mais c'est certainement un de ces frères très attirés par La Révélation d'Arès, mais individualistes (c'est assez contradictoire), qu'on peut rencontrer, que leur isolement a tenus à l'écart de ce que vous avez appelé dans un article des années 90 "la vérité organique" et qui parlent "d'étiquettes et de chapelles" parce qu'ils ont vu les choses trop vite et par le mauvais côté de la longue-vue. Ils me font penser à une commerçante de ma ville qui, ayant un jour eu la clientèle d'une couple d'Anglais arrogants qui discutaient les prix, n'arrête pas de dire: "Les Anglais sont des gens arrogants et avares: Ils exigent des rabais comme si nous les Français, nous étions des voleurs patentés." Pour cette pauvre femme désormais tous les Anglais sont "des prétentieux et des malappris" qui voient tous les Français "comme des escrocs." Et voila la généralisation!

Vous avez pris soin de rappeler que l'on peut être Pèlerin d'Arès sans être un pénitent "abouti", parce que toute ascension demande du temps et que ce qui définit le Pèlerin d'Arès, c'est sa constance — vous dites sa "tension" — dans l'ascension, même lente et non son niveau. Je pense à ce verset du Coran que vous récitez à l'heure de midi: ...ceux qui se recommandent entre eux la Vérité et la constance (Coran 103). La constance dans l'acquisition lente de l'amour et de l'intelligence, c'est ce qui définit le Pèlerin d'Arès.

Vous parlez aussi du petit reste, mais le petit reste, c'est celui que vous, prophète, rassemblez (24/1) autour de vous, ceux qui ont compris que s'ils ne vous suivent pas, le petit noyau nécessaire à la formation des générations à venir ne se développera pas. Comment pourriez-vous suivre le développement du fruit arésien si vous ne pouvez pas observer l'évolution de ce noyau, ce petit reste, que certains appellent les béni-oui-oui? Ce n'est pas" faire de l'aplatventrisme", comme vous dites avec le sourire, que de vous écouter et de vous suivre. C'est recevoir une lumière précieuse qui ne restera pas éternellement allumée. Merci pour tout ce que vous nous donnez ici.

Sicli


21avr09 94C56  
Bravo pour votre réponse à Yve L'Abeille [94c54]. Une réponse en même temps ferme et fraternelle. Vous laissez toujours la porte ouverte. Bravo.
Discuter avec bruit des idées qui traversent la France, de gauche ou de droite, ou faire un roman de la menace pédophile comme si à chaque coin de rue se planquait un pédophile, ou comme S. Royal présenter avec bruit des excuses pour les injures qu'aurait lancées le Président à des collègues étrangers, faire mousser tout ça en omettant soigneusement de parler de la lame de fond, de haute tenue morale, qui traverse le pays depuis 1974 (35 ans quand même!), celle de La Révélation d'Arès et du mouvement des Pèlerins d'Arès, c'est ça "l'exception française."

C'est pareil dans nos assemblées. Des frères et des sœurs (en général elles sont moins bêtes) qui se contemplent dans l'eau sale de cette "exception française" en omettant de parler de ce qu'il y a de beau, de magnifique, dans l'engagement du Pèlerin d'Arès (vous le décrivez bien dans votre réponse [94C54]) et en ne voyant que les défauts de pénitents en marche. Aucun pénitent n'est vraiment digne de ce nom, mais il faut bien franchir les étapes, non? Mais ce qui est sûr, c'est qu'il n'existe aucune "étiquette" et aucune "chapelle". On ne peut pas dire ça de bonne foi.
Pour le moment les Pèlerins d'Arès sont purement et simplement gommés des nouvelles du jour. Ce n'est pas parce que vous, frère Michel, vous ne savez pas faire de la "communication de masse" (je suis sûr que vous pourriez si c'était votre rôle), mais c'est parce que "l'exception française" consiste aussi à passer sous silence tout ce qui dérange, ce qui dérange la politique, ce qui dérange l'église, ce qui dérange l'université, ce qui dérange certaines franc-maçonneries, etc. Ou Yve l'Abeille n'a pas encore compris que La Révélation d'Arès dérange au plus haut point, ou il est un peu limité. Pardonnez-moi ce mot pas très gentil, je n'en trouve pas d'autre.
Je rencontre parfois un quidam que je missionne, mais qui ne démort pas de ses préjugés sur les Pèlerins d'Arès. Il fut un temps il répétait: "C'est une secte dangereuse", la calomnie que l'ADFI a longtemps colportée. Maintenant il me dit: "Non, ce n'est pas une secte. C'est pire! C'est des allumés! Ils missionnent déguisés en ange avec des grandes ailes." Vous voyez à qui je fais allusion, un frère qui fait un spectacle de rue. Il n'y en a qu'un, mais pour le quidam c'est "LES Pèlerins d'Arès".
C'est pareil pour ceux qui critiquent tout parmi nous. Il suffit qu'ils aient eu un problème avec un ou deux Pèlerins d'Arès pas très ouverts et ils s'en vont en déclarant que "les Pèlerins d'Arès, c'est une religion... des puritains, etc." C'est "l'étiquette" qu'ils nous collent. Comme vous dites dans un autre commentaire ou une autre entrée: S'ils peuvent faire mieux que nous, être plus exemplaires que nous, nous serons les premiers à nous en réjouir.

Mais pour le moment on ne voit pas venir grand chose. À mon avis ils perdent leur temps, ils échoueront.
Patrick


Réponse :
Doucement, mon frère Patrick! Les critiques dont vous parlez sont aussi des "pénitents en marche". Ils ont cru discerner dans nos assemblées des défauts, des "étiquettes et des chapelles" rédhibitoires qui, selon eux, justifient la création d'assemblées différentes, plus "authentiques", mais c'est leur façon d'évoluer, d'apprendre, en se mettant au dehors. Ils s'apercevront tôt ou tard que les améliorations dont ils rêvent sincèrement n'existent pas, parce qu'il n'y a pas de grandes variétés d'assemblées possibles et parce que les hommes sont ce qu'ils sont, qu'on ne les change pas du jour au lendemain. Nos frères critiques aussi devront accomplir leur temps (Rév d'Arès 24/2) et s'apercevoir un jour que les principes fixés par la parole de Mikal qui est la Parole (i/12) ne sont pas si mauvais et que personne ne se rabaisse en les suivant. Bref, ce qu'ils feront finira par ressembler à ce qu'ils ont quittés, plus ou moins.

On peut regretter leur manque de confiance, le temps qu'ils perdent probablement, bien qu'on leur souhaite de réussir et de nous en apprendre, mais cette génération se traverse inévitablement par rampements ou par sauts, sursauts, soubresauts, tentatives et abandons, enthousiasmes et déceptions. Les hommes de ce temps sont nerveux, sceptiques, susceptibles, craintifs. Il faut faire avec et ne jamais oublier l'amour et la patience.


24mai09 94C57  
Vous dites [dans votre réponse 94C54]: "Je crois que, si vous visez vous-même à créer une famille d'affinités de Pèlerins d'Arès, vous avez encore beaucoup de choses à comprendre, car même en application d'une vocation particulière, ses membres devront être des Pèlerins d'Arès, ce à quoi vous aspirez, mais que vous n'êtes peut-être pas encore, et devront répondre à la description que j'en donne ici."
Que voulez vous dire par "vous avez encore beaucoup de choses à comprendre"?
Ne vous inquiétez pas, frére michel, je crois avoir bien compris ce qu'est la La Révélation d'Arès il y a bien 10 ans de cela!
La famille d'affinités dont vous parlez va bientôt se créer avec l'aide de personnes de l'assemblée de Paris, et ce seront bien des "Pèlerins d'Arès". Je missionne en ce sens, même si ce n'est pas trés facile.
Cela dit, je pense qu'un groupe humain quelconque peut trés bien reprendre à son compte les idées principales de La Révélation d'Arès, je ne dis pas que c'est ce que je fais, mais je dis que théoriquement c'est possible, les Pélerins n'ayant pas le monopole bien sûr des idées de La Révélation d'Arès.
En fait dans mon commentaire 94C54 du 20 avril, j'ai voulu exprimé quelque chose de trés subtil, trop subtil peut-être et malheusement je n'ai pas été compris comme cela arrive souvent sur l'Internet, d'où ce malentendu.
En fait, ce que j'ai voulu dire c'est que les hommes ne savent pas dans quelle catégorie mentale ranger La Révélation d'Arès,  n'étant ni une secte, ni une religion, ni une philosophie, ni un ésotérisme, ni une société secréte (qui justement parce qu'elle est société secréte a une place dans l'univers mental des gens), d'ou ce coté "illégitime et d'interdit" de La Révélation d'Arès que certains peuvent ressentir.
La Révélation d'Arès, son événement et son prophéte, contrairement aux révélations précedentes dans la Bible et dans le Coran, n'est pas entrée dans l'Histoire encore comme cela s'est passé presque immédiatement avec Moïse et Jésus en leur temps par exemple, d'ou ce coté "illégitime et d'interdit" de La Révélation d'Arès que certains peuvent ressentir.
Moïse est entré dans l'Histoire en allant voir le Pharaon, (étant par ailleurs prince égyptien) quelques années ou quelques mois aprés le Buisson ardent (Exode 3/2), en tout cas trés vite. Jésus est entré dans l'Histoire plus directement encore puisqu'il a été tué par Ponce-pilate aprés un ministére qui n'a duré que deux années ou trois je crois. Il y avait des médias à l'époque de Jésus ou de Moïse? Non, mais il y avait des colpolteurs, des caravaniers qui colportaient les nouvelles aux carrefours, aux quatre coins du monde antique je pense, et en tout cas les infos circulaient. Les caravaniers sur leurs chameaux étaient les journalistes de l'époque.
C'est ce que je voulais exprimer quand je disais: "Le jour où on verra le frére Michel au journal de 20 heures ou à la une de grands quotidiens, ce jour là le monde commencera à changer (sourires) ou alors le jour ou on verra un ex-religieux adopter des idées arésiennes (Rév d'Arès 14/3 ) et le faire savoir ce jour là le monde commencera à changer."
Je ne sais pas si cette fois-ci je me suis fait mieux comprendre, je l'espére.
Pour répondre à Patrick, je sais bien que La Révélation d'Arès dérange au plus haut point, il ne m'apprend rien et il m'a offensé [?]. Elle dérange surtout les religions, c'est sûr, mais nous n'avons pas le retour et nous ne savons pas à quel niveau elle est prise au sérieux.
Yve/L'Abeille


Réponse :
Vous insistez beaucoup pour que je poste ce commentaire. Bien que ce blog soit un blog et non un forum, je fais comme vous le souhaitez, exceptionnellement, mais j'y réponds.
"Jésus est entré dans l'Histoire plus directemnt encore puisqu'il a été tué par Ponce Pilate," dites-vous.
Donc, il me suffirait d'être condamné à une peine infâmante pour entrer dans l'Histoire? Je n'y avais pas pensé. Je vais donc me mettre à prêcher aux coins des rues à tue-tête contre le système, la politique, les religions, et j'arriverais bien à me faire arrêter et condamner pour outrage aux pouvoirs publics et aux libertés publiques et j'entrerais dans l'Histoire.
Eh bien, non! Je pense tout le contraire. J'entre dans l'Histoire avec discrétion mais dès maintenant et de façon plus sûre, parce que, justement, je ne fais rien qui puisse faire tort aux pouvoirs publics et religieux et qu'ils ne trouvent pas motif à me couvrir d'infamie et à contraindre mes frères, par peur d'autres condamnations, à se cacher et à fausser la Vérité ou à fuir sur les friches (Rév d'Arès 5/2-5) comme le firent les disciples. Je fais gagner un temps énorme à notre mouvement qui ainsi entre beaucoup plus vite dans l'Histoire. Sinon, comme Jésus, je raterais ma mission, car Jésus n'est vraiment entré dans l'Histoire que le 15 janvier 1974 à Arès. C'est là que la Vérité sur Jésus et sur son Message prophétique est enfin révélée. Sinon, qu'est-ce qui de Jésus est entré dans l'Histoire avant 1974? Un christianisme déjà faussé dès le premier siècle et qui tombe complètement dans l'erreur des conciles du IVème siècle avec les dogmes de la trinité, de la rédemption par la croix, etc., bref la naissance de l'église telle que nous la connaissons.
Quant à Moïse, c'est la même chose. Son entrée dans l'Histoire ne s'est pas faite lors de son entrevue avec le pharaon, puisque la Tora n'existait pas encore. La Tora ne prendrait naissance qu'au cours de l'Exode dans le Sinaï. En fait, l'entrée dans l'Histoire de Moïse ne s'est faie, tant mal que bien, qu'avec la naissance du judaïsme, c'est-à-dire plusieurs siècles après lui et encore, de façon faussée car, entre temps, s'étaient déjà ajoutés à sa parole prophétique des paroles d'hommes ou livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) ou livre des siècles (Rév d'Arès i/11, ii/15, etc.) dont le Pentateuque (Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome) est particulièrement encombré.
Je vous aime bien, mon frère, mais si vous interprétez mal La Révélation d'Arès, notamment parce que vous n'écoutez pas le témoin et prophète (30/1, xxxvii/2), vous n'êtes pas du petit reste que le Père m'envoie rassembler (Rév d'Arès 26/1), vous vous tenez à l'écart, ce que je m'interdis de juger, mais vous n'êtes pas ou pas encore ce que j'appelle un Pèlerin d'Arès.
Ceci dit, "Pèlerin d'Arès" n'est pas une marque déposée et beaucoup se diront Pèlerins d'Arès qui ne le sont pas, pas à mes yeux en tout cas. De même, et cela a déjà été fait, beaucoup de réclameront de La Révélation d'Arès, notamment comme "drapeau de la protestation ou de la révolution", comme dit un commentateur de l'entrée 0096, mais pas comme Parole génératrice d'un petit reste qui n'est plus rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6).

Ceci dit, il n'est jamais trop tard pour reprendre librement, après s'être trompé librement, avec moi et avec ceux qui m'ont pris pour guide les sentiers rocailleux vers les Hauteurs Saintes.

En dehors de ces considérations qui sont les miennes, si vous êtes un homme d'amour, de pardon, de paix, de liberté et d'intelligence spirituelles, vous serez plus justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur.


XXxxxXX 94C58
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