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6 août 2007 (0065)
dieu?
plafond chapelle sixtineAvec de telles représentations de Dieu (le barbu à droite), la religion ne pouvait que rester superstitieuse et générer l'athéisme.
De plus, ici (Chapelle Sixtine, Rome), on se demande si c'est Dieu qui crée Adam ou Adam qui crée Dieu.



En 1974, quelqu'un me parle par l'intermédiaire de Jésus (2/15). En 1977, quelqu'un — qui se présente comme le Retour (I/1), il s'agit donc du même — me parle sans intermédiaire cette fois. Il y aura 30 ans en octobre. Quelqu'un qui a généré toute la terre, toute vie, tout homme (4/10) et même l'univers (12/4) et que dire de sa paternité sur moi qu'il a réduit à rien (40/6) pour laver mon cœur (L/1)! Quelqu'un qui craint si peu qu'on le confonde avec un autre qu'il se désigne simplement par Moi ou Je (2/13, XXXVIII/3, etc.). C'est Dieu, oui... et non! Dès que des mots humains paraissent, le mot Dieu notamment, tout se brouille: Jésus fut fait un Dieu (2/13), mais n'est pas Dieu (32/2), et le flou s'accroît… C'est un Christ qui est Dieu né de Jésus, ce qui, pris au pied de la lettre, paraît dire que Dieu est né de l'imagination d'un homme nommé Jésus d'une femme nommée Marie (32/2). En fait, il s'agit d'autre chose, que l'intelligence d'homme, faible lumignon, ne peut plus comprendre (32/5).
Sages étaient donc les chrétiens antiques avec leur intuition que Jésus avait quelque chose à voir avec Dieu, mais qui se bornaient à cette intuition. Insensée fut donc l'église qui changea l'intuition, où nage la Vérité vivante, en dogme — trinité (23/7, XVIII/1, croix rédemptrice (XXXI/1) —, où la Vérité n'est plus qu'épave attendant son renflouage. Le renfloueur est arrivé, c'est La Révélation d'Arès. Si l'église, la plus belle récolte de Dieu (14/2-3) avant qu'il moissonne les Pèlerins d'Arès, entend l'Appel (4/4), elle ramènera lentement à la surface l'intuition, la foi d'Abraham, de Jésus, la foi dans le Bien (XXXIII/1) et dans sa servante, la beauté des propos et des actes (12/3). Nous croyons que le Créateur n'a pas vainement parlé à Arès et que la religion s'abandonnera, d'une façon ou d'autre autre, aux mille soleils du Souffle qui fondent (2/14) l'obscur langage du dogme en un langage d'intelligence (23/4), la Vie qui pour l'heure se cache encore sous le désert des mots (24/3-5). L'idée même de Dieu, aujourd'hui largement réfutée, est la première concernée par ce renflouage. En attendant, nous allons voir qu'il n'est pas toujours faux de dire que Dieu sort de l'imagination, mais que Dieu n'en est pas moins vrai.
Avant 1974 je croyais savoir ce qu'était et qui était Dieu. Depuis que j'ai reçu La Révélation d'Arès je ne sais plus. Je sais seulement, à travers ma faible jugeote spirituelle (32/5), certaines choses qu'il dit comme: La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7), et certaines choses qu'il fait comme trop aimer (12/7) l'homme et créer l'univers sans s'arrêter: Je cours (encore et tout en courant) Je fais mille nouveaux soleils (XXII/12), mais je le soupçonne d'être, de faire et de pouvoir nous donner beaucoup plus.
La Révélation d'Arès emploie souvent le mot Dieu avec le pomposo religieux ou un sotto voce sceptique, pour nous reprocher de dire "Dieu" à tort et à travers. On comprend que La Révélation d'Arès préfère le mot Père: Père de l'Univers, Toi seul est Saint (12/4). Dieu se désigne aussi par J'ai, Je suis (Rév d'Arès II/1)… ou bien c'est Je qui parle (XLVIII/3), qui correspondent exactement au Tu diras: Je suis m'envoie du Livre de L'Exode (3/14). "Où donc dans sa Parole, me demandent certains, J'ai-Je-suis donne-t-il la liste de ce qu'il a et de ce qu'il est, afin qu'on puisse plus sûrement l'identifier?" Je réponds: "Il n'y a pas de liste, parce que, possesseur et être absolu, le Père a et est absolument." Cette réponse, je le sais, sent l'argument plus que la lumière. Elle rappelle les arguments ontologiques ou téléologiques des théistes et déistes. Par exemple celui-ci, aussi creux que fameux: "Dieu existe parce qu'il est nécessaire," que j'estimais faux quand j'étais un communiste athée, puis vrai après que je fus devenu chrétien vers 1962, et que depuis 1974 je pense vrai et faux, Dieu étant pour moi nécessaire, puisque je l'ai vu (37/3), mais restant non nécessaire pour les très nombreux qui disent que j'ai eu la berlue.
À propos de communiste athée, mes enfants se souvenant que j'avais beaucoup affectionné René Char dans ma jeunesse m'ont offert, pour mes 78 ans, ses œuvres complètes (La Pléiade). J'y retrouverai sûrement, quand j'aurai le temps de relire Char, quelques protestations de son athéisme, que je partageais. J'en cite une de mémoire: Les hommes se sont cuisiné Dieu et l'ont garni — plutôt mal que bien, notait-il — de leurs phantasmes... Char fut quand même un très grand poète, une intelligence et une sensibilité de haute qualité, preuve qu'on peut être un homme de bien, quoiqu'on ne reconnaisse pas la Voix de Dieu (28/1-12).
Heidegger et Sartre, à l'existentialisme desquels La Révélation d'Arès ajoute et ajoute décisivement son propre existentialisme, étaient-ils athées? Oui, répond le prêtre, le pasteur, le rabbin, l'imam. Non, répond le Pèlerin d'Arès. Heidegger et Sartre réfutaient le Dieu de la religion, mais La Révélation d'Arès, qui n'est pas athée tant s'en faut, le réfute encore plus. Heidegger parlait d'une réalité ultime, mais atteignable: l'Être. Sartre, lui, s'il jugeait impossible l'idée religieuse de Dieu maître et providence de l'homme, parce que cette idée nie l'évidence du libre choix humain, n'aurait pas réfuté le Dieu qui confirme cette évidence en disant: Adam a choisi… (2/1-5). La Révélation d'Arès ne contredit pas non plus chez Sartre l'idée que l'essence ne peut pas avoir été créée avant l'existence — "L'Existence Précède l'Essence" —, parce que l'homme peut à tout moment "décider de son projet fondamental," qui pour les Pèlerins d'Arès est le salut personnel et celui du monde, et peut même "décider de son propre caractère," ce que s'efforcent de faire les Pèlerins d'Arès par la pénitence.
Hegel disait — dans sa "Petite Logique," je crois — que ce qui fait la finité des choses et des êtres, c'est que leur existence se distingue de leur notion, mais que, s'agissant de Dieu, la pensée et l'existence, la notion et l'être, sont inséparables. Je crois que Dieu se reconnaît à ça et se reconnaît à ça dans l'homme même. À défaut de preuve de Dieu, Hegel donna ce que je crois être la bonne façon de le repérer, sa juste image (Genèse 1/26-27), le Tout indivisible qu'est l'être et la pensée de Dieu, ce tout que le pénitent retrouve en retrouvant l'image de son Créateur. Dieu, finalement, est d'abord expérience.
Dieu est expérience pour moi, le témoin de La Révélation d'Arès, mais il l'a été, il l'est, il le sera, pour beaucoup d'autres de multiples façons, prodigieuses ou très discrètes. Seulement voilà, la plupart ont caché leur expérience (2/16-18) à un monde d'idées reçues psycho-socio-politiques où parler librement de Dieu passe pour aussi "irresponsable" et "insupportable" que de parler d'amour absolu ou de liberté absolue entre les hommes. C'est pourquoi La Révélation d'Arès rappelle en substance que ne pas prouver Dieu est sans importance, parce que le but, c'est le Bien. D'ailleurs, qui court après le Bien court après Dieu, même inconsciemment. Les Pèlerins d'Arès recherchent le Bien par la pénitence, mais en dehors d'eux une myriade d'hommes n'en ont cure et les croyants parmi eux ne réalisent même pas qu'ainsi ils font moins qu'ignorer tout de Dieu, ils vivent dans le vide — De là le besoin de théâtre religieux pour remplir ce vide et l'angoisse devant le vide de la mort —. Expliquer ou prouver Dieu n'apporte rien à l'homme qui ignore le Bien. Le petit reste de pénitents qui moissonnent d'autres pénitents ne peut mieux remplir sa mission qu'en testant chez les hommes leur intérêt pour le Bien. La conscience de Dieu viendra ensuite et la connaissance de Dieu plus tard encore.

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Commentaires:
06Aou07 65C1
Mes compliments!
Vous au moins vous n'avez pas peur de dire que Dieu n'est pas évident et que les rigolades des anti-Dieu ne sont pas si bétasses. Votre entrée 0065 est très courageuse. Elle montre que vous êtes un homme droit tout en étant un homme intelligent, c'est-à-dire que vous comprenez qu'un des obstacles devant votre mission est la réfutation de Dieu, tout à fait compréhensible quand elle est une critique du Dieu théologique religieux, un Dieu qu'aucun homme sensé ne peut accepter.
Bref, vous montrez que le Dieu dont le Cardinal Lustiger, l'ancien archevêque de Paris, mort hier ou avant-hier, défendait l'existence en allant jusqu'à exhorter les révoltés de Mai 68 à revenir à la foi traditionnelle, est un Dieu invraisemblable, celui de la Chapelle Sixtine, et que le monde ne reviendra pas au Bien à partir d'une idée pareille du Yawhé biblique. Lustiger avait raison de dire qu'il se sentait toujours juif, bien que converti au catholicisme, parce le Dieu de Rome continue le Yawhé des prêtres du temple de Jérusalem. On ne lui sacrifie plus des taureaux, mais on lui sacrifie la raison et c'est bien plus barbare encore.
Booz et Ruth

06Aou07 65C2
Dieu ? En effet, je crois que je ne pourrais pas l’écrire autrement. Dieu est pour moi un point d’interrogation. Je pense pourtant a ces quelques mots qui décriraient le quotidien auquel je crois et participe:
"N’oublie pas de rechercher chaque jour la liaison avec le Très-Haut. Bien qu’aucun être humain ne puisse L’atteindre, Il existe cependant de nombreux liens, des ponts et des rayons conduisant en Son voisinage. Tout chercheur de Dieu désigne ce qu’il a découvert d’un nom différent. Pourtant, c’est invariablement la même chose: C’est ce qui entraîne l’âme issue des hauteurs a nouveau vers les hauteurs" (Lao-Tseu).
Dans la Joie du Père,
Katia, Grande Bretagne

Réponse :
Pourriez-vous me donner la référence de cette citation de Lao Tseu, que je ne connaissais pas? Merci d'avance.

07Aou07 65C3
Je suis en train de lire un petit livre d'Albert Jacquard qui s'intitule exactement comme votre entrée #0065, "Dieu?". L'auteur y décortique la première phrase du Credo "Symbole des Apôtres" de l'Eglise catholique (*) sous l'angle des connaissances scientifiques actuelles (Que signifie "Je crois"? Dieu peut-il être le Père de toute chose? etc). Je trouve ce livre intéressant, ouvert, non dogmatique, beaucoup plus riche que le simple examen mot à mot d'une phrase. Ce n'est pas du tout la démonstration magistrale et froide, que je craignais de trouver avant d'ouvrir le livre, que la foi est sans fondement et/ou que la science lui est supérieure.
Je n'ai pas terminé ma lecture, mais j'ai déjà remarqué plusieurs passages où Albert Jacquard est finalement d'accord avec ce que vous écrivez vers la fin de votre entrée #0065: "ne pas prouver Dieu est sans importance, parce que le but, c'est le Bien." et plus loin: "Expliquer ou prouver Dieu n'apporte rien à l'homme qui ignore le Bien.". Albert Jacquard, de son côté, pense qu'il importe peu de pouvoir prouver ou expliquer les événements de la vie de Jésus relatés dans les Evangiles, ce qui compte c'est le fond du message livré aux hommes, et la mise en œuvre de ce message, toujours aussi révolutionnaire de nos jours qu'à l'époque de Jésus.
Est-ce que vous savez si Albert Jacquard connaît La Révélation d'Arès?
En préface du livre il y a une citation de Saint Augustin que je trouve jolie: "Mais qu'est-ce que j'aime quand j'aime mon Dieu ? Ce n'est pas la beauté des corps, ni leur grâce périssable, ni l'éclat de la lumière si chère à mes yeux, ni les douces mélodies des cantilènes aux tons variés, ni l'odeur suave des parfums et des aromates, ni la manne, ni le miel, ni les membres faits pour les étreintes de la chair. Non ce n'est pas cela que j'aime quand j'aime mon Dieu. Et cependant il est une lumière, une voix, un parfum, une nourriture, une étreinte que j'aime quand j'aime mon Dieu, c'est la lumière, la voix, le parfum, l'étreinte de l'homme intérieur, que je porte en moi." (Les Confessions, Livre X, chapitre VI).
Caroline

Réponse :
Vous me demandez: "Est-ce que vous savez si Albert Jacquard connaît La Révélation d'Arès?"
Je ne peux malheureusement pas vous répondre. Je sais qu'Albert Jacquard est un scientifique (généticien, je crois?) et un écrivain apprécié, mais je n'ai rien lu de lui ni n'ai eu de contact avec lui. S'il a lu La Révélation d'Arès, ce qui est bien possible, étant donné ce que vous en dites, l'un des nôtres lui a adressé ce livre ou Albert Jacquard l'a acheté en librairie.

07Aou07 65C4
[En réponse à la question que vous posez en 65C2] J’ai trouvé cette citation dans le livre “Lao-tseu, vie et œuvre du précurseur en Chine” au Editions Françaises du Graal, Paris.
En reprenant le livre, je constate que cette citation n’est pas faite pas Lao-Tseu, mais lui est adressée. Pourriez-vous corriger cette erreur?
Merci de votre vigilance.
Bonne fin de Pèlerinage dans la Joie du Père,
Katia

09Aou07 65C5
Je ne comprends pas pourquoi cette représentation de Dieu vous semble déviante. Ne sommes-nous pas faits à son image et ressemblance (Genèse 1/27)? Dans La Révélation d'Arès (Le Livre) Dieu parle de sa Main, de son Bras, de son Œil, de son Pied. L'image d'un Clou aurait -elle été mieux sans explication? Michel-Ange, relativement soumis à l'autorité de l'église, comme le jars (Rév d'Arès XXXVI/3), était quand mème guidé par la lumière d'une connaissance des proportions divines du corps humain qui lui permit une vitesse d'exécution surhumaine impossible sans une certaine transcendance.
Cela dit je croyais que ce tableau ne représentait que le contact avec le Divin. Pour la Création il aurait fallu mettre une grosse boulette d'argile dans Ses Mains car finalement n'a-t-il pas fait là une grosse boulette ? It's a joke!
Pierre C.

11Aou07 65C6
Le plus terrible, c'est que ceux qui connaissent le Message ne pourront pas dire: "Je ne savais pas."
Il ne s'agit pas de juger, ni de culpabiliser, (quoique...), mais de responsabiliser !
Bref de se rendre intelligent (Rév d'Arès 32/5)...
François lib.

11Aou07 65C7
Notre représentation de Dieu évolue au fil de notre évolution personnelle tout en restant souvent fort subjective.
La mienne est passée d'une foi culturelle catholique un peu mystique à la perception beaucoup plus floue de l'agnostique plaçant Dieu dans la catégorie "Question sans réponse possible." Puis les recherches dans diverses religions et livres sacrés m'ont conduit à renouer avec Dieu, mais dans une idée de Lui largement erronée même si j'en étais personnellement convaincu.
La Révélation d'Arès a fait le ménage de toute cette poussière accumulée, en particulier par ma prise de conscience de deux points majeurs:
l'Amour immense que le Père porte à l'homme: Nul ne pourra égaler Ma tristesse devant la perte de Mes enfants (Rév d'Arès 13/5),
sa capacité à être infiniment proche de nous. Plus près de nous que notre veine jugulaire, dit le Coran. Je suis si proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir, dit La Révélation d'Arès (1/11).
Le Père met en oeuvre ces attributs avec une immense délicatesse afin de garder intacte notre liberté de le rejeter ou de l'aimer.
Dorénavant, depuis La Révélation d'Arès, j'ai vraiment soif de servir le Père et totale confiance en lui en raison de ce que je viens de dire, mais je n'en sais pas beucoup plus sur Lui.
J'ajoute quelques précisions et développements sur les commentaires 65C3 et 65C2/4.
Oui, Albert Jacquard connait La Révélation d'Arès. J'ai pris contact avec lui à l'occasion de la sortie de son livre "Dieu?"
Après quelques échanges de courrier portant sur le contenu de son œuvre, j'ai parlé avec lui cinq minutes en face à face à l'occasion d'un forum public en librairie. Je lui ai parlé de diverses conceptions de Dieu avant d'introduire La Révélation d'Arès qu'il ne connaissait pas (selon lui, et je n'ai pas de raison d'en douter), et je lui ai proposé de lui envoyer le livre et de l'appeler après lecture, ce qu'il a accepté. Des propos que nous avons ensuite échangé au téléphone, j'ai retenu que la lecture du livre l'avait fortement contrarié (je crois me rappeller du terme de "répulsion"). C'est mieux que l'indifférence, mais je ne suis pas surpris qu'une personnalité de 78 ans en 2003 se rebelle face à cette Parole remettant totalement en cause la conception de Dieu qu'il s'est patiemment construite avec sa brillante intelligence intellectuelle. Je ne sais quelle influence la Parole aura sur cet homme. Généticien renommé, activement engagé dans l'humanitaire, habile dans l'édition de petits lives à succès, courtisé par les medias, c'est un homme remarquable qui dispose d'une audience, mais il est rare que de tels hommes apportent à la mission un soutien public. On peut au mieux en espérer une certaine bienveillance.
J'étais très sceptique sur l'authenticité du propos attribué à Lao Tseu en 65C2, rectifé en 65C4.
Nous savons qu'il faut toujours se méfier des propos et écrits attribués à un auteur de renom (à l'exemple de l'évangile et de l'apocalypse attribués à un apôtre Jean qui aurait été au pied de la croix et aurait pris Marie mère de Jésus sous sa protection).
Ces parrainages indus sont également fréquents dans les traditions religieuses asiatiques, mais le contexte est très différent suivant les hommes concernés. Prenons l'exemple, parmi les plus fameux, de Bouddha, Confucius, Lao Tseu et Krishna.
Bouddha est un personnage historique, il a passé cinquante ans de sa vie à enseigner à des hommes souvent très érudits, et une volumineuse littérature lui est attribuée autour des sutras, ses discours. En se plongeant dans la lecture des principaux sutras de diverses traditions, on peut discerner assez rapidement une pensée personnelle très cohérente, exprimée pour diriger ses contemporains vers l'action juste, et gardant un noble silence sur certains sujets. Il n'est alors pas très difficile, pour ceux qui veulent s'en donner la peine, d'identifier et d'écarter ce qui est étranger à sa pensée et son enseignement et provient du bruit des nombreuses traditions bouddhistes, ajouté en croyant bien faire ou en voulant profiter de sa notoriété.
Confucius est également un personnage historique, conseiller fort peu écouté de son vivant contrairement à Bouddha, porté vers la renommée par son disciple Mencius et surtout par le soutien officiel ultérieur de l'empereur chinois qui a vu dans sa conception de l'ordre comme valeur morale un atout pour maintenir son pouvoir et un rempart contre le taoïsme populaire, beaucoup plus difficile à maîtriser. La doctrine qui lui est attribuée est simple et cohérente, elle ressort du domaine de la morale ou de la philosophie sociale plus que de la religion ou de la spiritualité, même si l'on parle du confucianisme comme une religion — À mes yeux, le communisme se rapprocherait davantage d'une religion.
Par contre Lao Tseu, pour en venir à lui, est un personnage d'une historicité hypothétique (né vers 600 ou 520 av. J.C., on ne sait pas trop), décrit comme le fondateur du taoïsme, mais le taoïsme lui même est une mouvance d'une grande complexité, typiquement chinoise, où se mèlent des propos mystiques éthérés et des superstitions populaires très terre à terre et antérieures au taoïsme. Les écrits n'ont pas une grande importance dans la pratique du tao qui est devenue parfois indiscernable avec des temples qui servent à la fois aux confucianistes, aux bouddhistes et aux taoïstes. La nature de cette religion et son ancienneté facilitent les initiatives de ceux qui souhaitent pour une raison ou une autre relier leurs propos et idées à cette tradition (de plus l'identité de l'éditeur mentionné ne peut qu'inciter à la prudence).
Enfin Krishna est souvent considéré en Inde comme un personnage historique dont les haut faits sont relatés entre autres dans la Bagavad Gita, sa date et son lieu de naissance sont fêtés en Inde, mais son historicité est au moins aussi douteuse que celle de Lao Tseu. Les écrits considérés comme sacrés en Inde, attribués à Krisna ou à d'autres, peuvent remplir une bibliothèque volumineuse et leur lecture est difficile pour un esprit occidental. La frontière entre d'éventuelles parties révélées dont la proximité avec certains écrits bibliques est manifeste et les interminables écrits d'hommes est souvent difficile à discerner.
Face à cela, l'ensemble constitué par la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès, même comportant encore des écrits d'hommes, est un corpus cohérent et clair, relié à une histoire et à des faits assez précis, à des peuples et à des hommes dont on peut reconstituer le contexte de mieux en mieux grâce à de nombreuses études de diverses disciplines scientifiques.
Cette grande différence dans la base textuelle et l'historicité entre l'Asie continentale et notre champ de mission est probablement une des raisons de donner un champ géographique limité à notre travail.
Antoine B.

11Aou07 65C8
En réponse à Caroline [commentaire 65C3]:
J'ai posé cette question directement à Albert Jacquard, quand il est venu présenter son dernier livre dans une FNAC de notre ville: "Connaissez vous La Révélation d'Arès?" Sa réponse a été: "Oui je l'ai parcourue, mais ça me semble une affabulation."
Au cour de l'échange avec le public, je suis intervenu en évoquant la nature spirituelle de l'homme, et dans sa réponse il m'a dit ne jamais utiliser le mot "spirituel" et s'en méfier.
Mon impression générale, c'est que j'avais face à moi un réel humaniste faisant un constat juste de l'état de notre humanité mais incapable de considérer la nature divine de l'homme. Si le Père n'était pas revenu à Arès pour nous rappeler notre capacité de transcendance, je serai reparti désespéré, les bras ballants.
Rémy O.

11Aou07 65C9
Léo Férré, grand artiste, musicien, poëte et chanteur, n'était pas du tout athée comme on le laissait croire mais il était rebelle à l'image d'un "Dieu enseigné dans son collège en Italie."
Ce Dieu mythifié par l'église, un Dieu démiurge à l'exact opposé du Dieu-Père accueillant, compréhensif et ouvert. Ce Dieu là peut nous parler, il nous habite, il est confraternel, il est compagnon de route.
"Ce Dieu là, je sais qu'il n'était pas étranger à Léo Ferré et qu'il ne le reniait pas," disait de lui son ami de toujours le Père Lambert.
Léo cherchait à construire une société plus juste et plus harmonieuse.
"Pélerin infatigable, porté par sa lucidité, sa générosité et sa révolte," écrira son ami."L'absolu était à sa mesure
pour aller plus profondément au cœur de soi, des autres et du monde.
Léo Ferré était l'ami des jeunes. Il souffrait de l'ordre établi et le dénonçait ouvertement ou répondait par un cri:
"Qu'un homme debout ne se couche que pour mourir!"
Mamy Nico de montparno.

05Sep07 65C10
« dieu ? » En fait je ne me suis jamais posé cette question. Tôt dans mon existence (vers cinq ou six ans), j’ai ressenti en moi et tout autour une présence aimante et puissante ou plutôt une « puissance » aimante, car le mot présence me semble trop étroit et anthropomorphique. Je n’ai eu aucun mérite à cela, car ce phénomène ou cette impression s’imposait à moi, et je suppose qu’une partie de l’humanité se trouve dans ce cas. Petit, je ne donnais pas de nom à cette « puissance » que je sentais profondément bénéfique, mais plus tard, quand j’ai compris le concept de Dieu enseigné par l’église catholique et que ma foi s’est structurée, j’ai naturellement associé mon expérience et le mot Dieu.
Cette « puissance » intérieure et extérieure a toujours existé en moi et « tout autour » (je ne sais comment dire) ce qui ne m’a pas empêché malheureusement de pêcher, gravement parfois, (je t’en demande pardon Seigneur ainsi qu’à toute l’humanité) car je me suis aperçu que j’avais le pouvoir « d’oublier » ou pire de ne pas tenir compte de cette puissance. Et en moi existaient et existent encore des forces de chaos qui peuvent contredire et s’opposer à l’amour et au bien que cette puissance dégage et inspire.
Aujourd’hui, je ressens toujours la même chose, mais avec une conscience et un sens de ma responsabilité beaucoup plus aigus. Grâce à vous et à votre enseignement, j’ai découvert et compris (lentement, trop lentement) la pénitence et le but de ce changement spirituel, et cela change tout, justement. Cela me rend beaucoup plus libre (même si je reste sous influence du péché) et donc plus responsable de mes choix, de mes actions et de mon devenir.
Mais depuis ces dernières années, je commence à penser que cette "puissance aimante," si elle a pour moi véritablement un rapport avec Dieu, n’est pas Dieu. En fait je ne sais pas ce que c’est. Est-ce mon âme, est-ce une dimension de ma personne, est-ce une présence surnaturelle (un ou des anges ou d’autres créatures) est-ce mon image et ressemblance, est-ce une part de Dieu présente dans toute être ou objet créé ? Je ne sais pas. Mon esprit et mon intuition me donnent certaines analyses ou certaines réponses, mais aucune d’elles n’a le goût de la certitude.
De toute façon, cela ne me semble pas important, car je dispose de beaucoup plus: je dispose de la Direction de certitude que donne La Révélation d’Arès ou le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7) ou d’autres passages de la Bible et du Coran. C’est ce qui importe vraiment. Quelle que soit la nature de Dieu ou la manière dont Il vit, je n’ai aucun moyen de savoir si ce que je pense de Lui est vrai ou est de l’ordre d’une projection intellectuelle, même si celle-ci est perspicace. À projeter ainsi sa pensée sur Dieu, et donc à confondre les productions de son ignorance avec la Réalité de Dieu, le croyant risque de se retrouver au nombre des polythéistes (Coran XXVIII/87, XXX/33), de prendre des maîtres en dehors de Dieu (Coran XXIX/41) de Lui donner des associés (Coran XXX/33) ou de Lui associer ce dont on a aucune connaissance (Coran XXXI/15). C’est le problème de la trinité et de toutes les idoles de l’esprit (Rév d’Arès 23/8) que les croyants, particulièrement les docteurs (Rév d’Arès 23/4) peuvent se fabriquer au sujet de Dieu. C’est peut-être pour éviter ce danger que l’islam a interdit de représenter Dieu et Sa Création.
Aussi, pour moi aujourd’hui, c’et le Bien (Rév d’Arès XXXIII/11) qui compte, le Bien éclairé par La Révélation d’Arès et tout ce que vous aurez écrit (Rév d’Arès 33/10) car, ce Bien, je suis capable de l’appréhender et d’agir pour y participer. Cette "puissance aimante" qui m’habite, puisqu’elle est toujours là, me sert encore de boussole montrant le Bien, car quand elle "gonfle" en moi (c’est ainsi que je le vit, comme un poumon plein), je me sens bien, solide et dispos au bien. Mais j’y ajoute toujours une réflexion qui remâche la Parole et votre enseignement. C’est plus prudent!
Ceci dit, je considère que ce ressenti est une chance et que mes frères et sœurs qui s’engagent dans la pénitence, dans quelle que voie que ce soit, par l’effet de la simple confiance en vous, celui de la raison pure ou de la seule volonté de devenir bons sont des héros (Rév d’Arès XXXV/4-5) admirables !
D. Faber

Réponse :
Votre commentaire est du 18 août. Je ne le publie qu'aujourd'hui, parce que j'ai été très occupé et privé d'Internet jusqu'à présent. Veuillez bien m'en excuser.
Je procède à la reconstruction de ce blog. Depuis trois mois, après différents essais avec différents logiciels, que j'ai cherchés simples afin de pouvoir être à l'avenir aidé par ma secrétaire qui n'est pas experte en informatique, j'ai finalement trouvé un composeur HTML d'utilisation simple sans être quand même trop simple, en tout cas simple comparée à GoLive, logiciel professionnel dont je me servais jusqu'à présent, mais il a fallu procéder à un transfert délicat (qui n'est pas achevé), entrée de blog par entrée de blog, en raison d'interférences intempestives et inexplicablement non-maîtrisables de balisages et codages différents.
À présent, mes visiteurs américains ou australiens peuvent à nouveau lire entièrement ce blog, je pense, car ce modeste blog est lu dans plusieurs parties du monde. L'indication (np) après "Comments posted" (Commentaires existants) dans la version anglaise signifie simplement "non-published" (non publié), parce que pour le moment je suis, sauf quelques commentaires de sœurs et frères anglophones très proches de nous (Brian, djd, Greg, etc.), dans l'impossibilité de publier tous les commentaires en anglais, faute de temps. Ce temps qui m'est tellement compté et qui est cause de mon retard à publier votre propre commentaire, ce dont je m'excuse encore.

05Sep07 65C11
Je ne suis pas étonné d'apprendre par l'entrée #0065 que "les humanistes du Mouvement Humaniste sont existentialistes et parlent de spiritualité et de transcendance". Cette assemblée (libre?) d'actifs humanistes du "reste" que j'ai fréquenté dans les années 90 lorsque j'étais dans leurs rangs, avant de connaitre La Révélation d'Arés, proposait déjà à l'époque des réunions trés pointues sur les ouvrages du meneur surnommé Silo, un argentin trés brillant (J'en ai conservé quelques copies). Nous avions pour "mission" en plus de nous humaniser inidividuellement de propager l'idéal humaniste dans la rue, de pratiquer une sorte de "moisson" humaniste que nous appellions "contacts". Faire un "contact" c'était tout simplement appostropher quelqu'un et lui parler de l'humanisation de la terre. Que feriez-vous pour "humaniser la terre," pour "changer le monde, quoi?"
Lorsque j'entendis l'usage fréquent du même mot de "contact" par le Frère Michel en  mars 1990 au cirque d'hiver, mon esprit ne fit qu'un tour. C'était de cela précisment que Dieu parlait à Arés, de "contacts" entre les hommes. Ma vision de Dieu passa d'une certaine "insurgeance", (non respect-humain) humanisante à une "insurgeance" spirituelle. Je quittais le mouvement [humaniste de Silo] parceque je trouvais qu'il manquait de ce spirituel irremplacable pour véritablement changer et changer le monde (Rév d'Arès 28/7) dans le sens où l'entend La Révélation d'Arés, pour un autre "mouvement," celui d'Arés.
Pour ma propre compréhension de l'humain, finalement, je ne crois pas avoir perdu au change.
José

Réponse :
On m'a beaucoup parlé de Silo, ce maître à penser humaniste. J'ai écrit deux fois à cet homme, qui ne m'a jamais répondu.

05Sep07 65C12
Frère Michel, à propos de la nécessité de Dieu, je ne résiste pas à vous transmettre cette belle réflexion de Bergson qui a écrit des choses admirables concernant la vie spirituelle:
"Par le fait, les mystiques sont unanimes à témoigner que Dieu a besoin de nous, comme nous avons besoin de Dieu. Pourquoi aurait-il besoin de nous, sinon pour nous aimer? Telle sera bien la conclusion du philosophe qui s'attache à l'expérience mystique. La Création lui apparaîtra comme une entreprise de Dieu pour créer des créateurs, pour s'adjoindre des êtres dignes de son amour."
Michel-Patrick

05Sep07 65C13
Dieu ?
Je tiens à m'excuser par avance auprès de ceux qui serait choqué par mes propos qui n'engagent que moi, le sujet de Dieu étant très délicat. Ce mail n'ayant d'autre but que de participer en donnant mon avis.
Pour moi, Dieu fait partie de ces mystères qu'on ne peut expliquer, comme la vie après la mort par exemples.
Nous pouvons croire en lui, suite à une intuition personnelle pouvant être confirmée par l'écriture des prophètes, comme cela est mon cas.
Paradoxalement, ça se complique à ce moment-là, comme quand la Bible dit que nous somme créés à l'image de Dieu. Par exemple j'ai discuté avec des personnes qui m'ont certifié que Dieu est noir.
Plus grave, certains interprètent les Écritures à leurs façon, je me demande bien pour qui se prenaient les hommes qui ne suivirent assurément pas les voies du Christ, tout le monde a encore en mémoire l'obscurantisme, l'inquisition, la chasse aux sorcières...
Plus récemment nous avons le terrorisme au non de Dieu par exemple, qui pour moi est semblable au cas précédent dans le sens ou, ce n'est pas les voies de Dieu qui sont suivies.
Il y a beaucoup trop d'exemples contradictoires entre les écrits divins et les actes humains, qui m'amènent à penser que la volonté de Dieu n'est pas comprise.
Je pourrais citer, par exemple, les guerres de croisade au non du Christ, ou bien les moines qui s'enferment dans un monastère pour mieux servir Dieu, les statues des saints qui sont priées comme des idoles, etc...      
Bien sûr, tous mes exemples datent un peu, mais sont dans l'esprit des gens comme l'origine de la perte de la foi dans la religion et donc [de la perte de la foi] en Dieu, pour preuve il n'y a presque plus de prêtres en France où l'athéisme est très important.
Ce qui est dommage c'est que nous pouvons faire le pire avec les meilleurs intentions du monde, c'est ce à quoi m'a fait penser en premier La Révélation d'Ares: Nous pouvons tous nous tromper, et étant créés à l'image de Dieu, mais ne le connaissant pas, nous ne nous connaissons pas nous-mêmes.
Selon moi, dans La Révélation d'Ares, ce qui caractérise Dieu c'est:
    - la confiance qu'il place en nous et la grande liberté qu'il nous laisse dans son infinie Sagesse qui donne de l'importance à nos actes et a nos choix ;
    - sa volonté de nous faire aller vers les autres dans le dialogue, la compréhension et la connaissance de ce que veut Dieu, c'est à dire la Vérité, le Bien, le sentier et la vie;
    - c'est la possibilité pour tous de se tourner résolument vers l'avenir, positivement et dans l'optimisme puisqu'il nous promet son aide et que sa perspective est Éden restauré.
Cela permet l'ouverture sur le monde, la connaissance des autres qui peut enrayer la peur, la haine et l'indifference,etc. De plus, si on ne peut pas voir Dieu en nous, il est peut être plus facile de le voir dans les autres.
Pour conclure, Dieu veut nous rappeler que nous pouvons nous élever dans des proportions qui nous sont encore inconnues, sauf dans l'exemple du Christ ou d'autres, que sa Parole a toujours été la même et que le salaire de l'humanité, du pénitent comme du pécheur, commence dans cette vie et se poursuit dans l'au delà.
Aminadab.

05Sep07 65C14
Je connais La Révélation d'Arès depuis 1986. Je suis venu prendre le feu à Arès l'année suivante. J'ai eu l'occasion de missioner sur Lilles et lors d'un rassemblement à Paris pendant l'opération " l'Œil S'Ouvre". Je dois dire qu'après tout ceci, j'ai eu besoin de prendre du recul pour faire ma pénitence, car je ne me sentais pas prêt et pas assez fort pour défendre cette Révélation dans la rue.
Après 20 années de remise en question, d'assimilation de ce rappel de paroles de vérité, j'éprouve le besoin de me rendre compte  où en est la mission et de voir ce que je peux lui apporter au stade actuel de mon évolution.
Vous parlez de Dieu dans votre entrée #0065. Or, paradoxalement, bien qu'ayant vu deux de ses manifestations, vous ne pouvez pas dire et comprendre qui Il est. Que c'est beau le mystère de la foi! Ce n'est pas une critique, mais un compliment qui honore l'authenticité de votre expérience et de votre mission. Un soi-disant gourou qui ne peut pas tout expliquer, voilà encore un argument pour vos détracteurs.
 J'ai, pour ma part, une approche de Dieu beaucoup plus mystique. Je nous imagine comme ses bébés, reliés à Lui par un cordon ombilical. Malheureusement, notre déviance [péché] fait que ce cordon se coupe, ce qui provoque notre mort. Pour moi, je pense que nous devons préserver ce cordon par notre retour vers l'Amour universel, Amour de Dieu, de nos frères Ses créatures, de notre planète qui nous abrite et nous permet cette vie.
Il me vient souvent en ce moment cette phrase certainement empreinte d'une interprétation déviée par notre soi-disant évolution: "Par Lui, avec Lui et en Lui." Je pense, que nous vivons par sa Force qui nous est envoyée par ce "cordon ombilical," que nous devrions vivre beaucoup plus avec Lui par notre comportement et notre conception du bien et du mal qu'Il est venu recadrer à Arès, car notre gente religieuse nous en a détourné l'image, que nous vivons en Lui car Il est Créateur de toute chose, Il dit qu'Il a et qu'Il est, je l'interprète comme Lui étant le possesseur  et créateur de toute chose (matière) et qu'Il est la Vie (la Lumière qui donne la vie), l'alpha et l'oméga, Il est l'Étalé, omniprésent. Il est l'Univers, Il est ce qu'Il crée, et d'une certaine façon nous sommes appelés à Le faire naître en nous par notre retour vers le bien, dont il nous redéfini le cadre à travers sa magnifique Révélation que vous avez si bien su nous transmettre.
Je ne pense pas que votre œuvre se mesure au nombre de pèlerins, mais plutôt au nombre d'exemplaires de La Révélation d'Arès que vous avez pu introduire dans nos foyers. Car je suis sur que la lecture seule de ces Paroles a une action sur tous ses lecteurs. Qu'elle semble négative ou positive, elle sera toujours agissante pour l'évolution de l'humanité et notre retour à notre nature d'avant Adam.
Merci pour votre élan prophétique et pour l'énergie que vous consacrez à votre mission.
Hervé L.

05Sep07 65C15
DIEU, pour sur, c'est L'AMOUR UNIVERSEL et l' AMOUR UNIVERSEL, c'est la VIE SPIRITUELLE, que je retrouve chez vous frère Michel le Prophète, le Messager de Dieu, par votre pénitence un Christ Vivant.
L'Éternel, Père de l'Univers, qui ne nous quitte pas du regard un instant, qui sait tout sur chaque être humain, attend que l'homme change. Il le laisse faire ses expériences, se réjouir de tout son saoul des joies de la terre, etc., de tout ce que finalement le tentateur par ses légions de mirages, mensonges, etc. (Rév d'Arès 26) veux nous faire croire que c'est ça, c'est la vie!!! Or, tout être humble tôt ou tard dans sa vie, sait ou est la Vérité (Rév d'Arès 1/9), tôt ou tard des prises de consciences se font: Un accident, la perte d'un être cher, une maladie, autand de choses qui nous poussent à réfléchir. C'est alors que l'individu peut changer et ce qui change un individu, c'est l'Amour Universel, celui que Dieu donne en permanence à tous les êtres humains, et c'est cet Amour, image et ressemblance (Genèse 1/27), que nous devons ré-Ha-nimer en nous, pour redevenir un fils de Dieu, un Christ, en réinstallant le Royaume en nous par la pénitence et, quelle que soit notre direction de vie.
Ceci dit, le Message, La Parole révélée à Arès, à une incontestable portée historique. Déjà le monde commence à changer, commence à s'inspirer de la Parole d'Arès. On commence à voir l'Aurore d'une nouvelle humanité, d'une nouvelle civilisation, même si quatre générations ne suffiront pas.
Alors, voilà ce qu'est Dieu à mon sens: C'est l'Amour qui va au-delà de tous les systèmes. L'Amour n'est pas un système, c'est la VIE inverse de la mort, l'Amour est le contraire du mal, le mal n'est que mensonges destructeur. L'Amour contraire de la haine, de l' orgueil, de la spoliation, du profit exagéré. L'amour n'est pas un matérialisme insensé. L'Amour, c'est avant tout s'aimer soi-même, c'est accepter que nous ne sommes pas parfait(e)s, c'est apprendre à être humble, considérer que nous ne pouvons pas exister sans nos semblables quels qu'ils soient, c'est évoluer et faire évoluer nos semblables, c'est partager.
Nous sommes la race humaine dotée d'une structure unique dans tous l' Univers, un corps d'animal dans lequel à été déposé la Vie Spirituelle (Genèse 1/27 ). Tous les problèmes engendrés dans l' humanité sont dus au fait que nous avons ce corps d'animal et que nous restons un animal si on se comporte en animal sans consciences, ni objectifs, boire, manger, dormir, mourrir, etc. Si on se comporte, comme ça sans conscience, nous restons de primitifs homme animaux. L'homme comme dieu déchu, crise existentielle, nous pouvons par des actes quotidiens passer à un autre niveau de conscience, révéler en nous le meilleur, transmettre la VIE et tout ce qu'elle a de si merveilleux. Seul l'homme maîtrise le feu, seul l'homme est capable de remise en question, seul l'homme est capable de prendre conscience de ses actes, d'y réfléchir, de pardonner. Seul l'homme peut décider librement, quel que soit ses croyances ou idéologies, de changer, de bonifier quotidiennement son cœur.
Nous avons tous été des enfants, nous n'avons choisi ni notre mère ni notre père. L'éducation reçue, notre lieu de naissance, l'idéologie, croyances ou incroyances de nos parents, expériences,etc., nous sommes ce que nous avons voulu être et nous serons ce que nous voudrons être, soit un animal pensant, soit bien plus, un être d'Amour, de Lumière, un dieu pleinement conscient de son image et ressemblance avec le Créateur de L'Univers (Genèse 1/27), de ses dons partagés avec LUI: PAROLE, AMOUR, LIBERTE, INDIVIDUALITE, CO-CREATEUR.
L'amour universel, évangélique, donc Dieu, consiste à prendre soin de soi, soin de nos semblables, à s'inquiéter d'eux, à les respecter, qu'ils soient nos ami(e)s ou nos ennemi(e)s et à essayer sans cesse de les connaîtres davantage, en nous connaissant nous-mêmes, pour évoluer spirituellement ensemble. L'amour, c'est la volonté de se dépasser dans le but de nourrir sa propre évolution spirituelle et surtout celle de tous les êtres que nous sommes amenés à rencontrer. C'est exactement ce que fait en permanence Dieu, ça au moins nous en avons la certitude. C'est aussi ce que fait le frère Michel avec nous et les êtres qu'il rencontre. En cela Mikal, le faucon, nous montre la voie de la certitude, du rétablissement d'Éden dans nos cœurs par la voie de la pénitence.
Didier Br.

Réponse :
Très beau témoignage. Quel progrès accompli depuis votre premier pèlerinage à Arès!
J'en suis très ému. Merci, Didier.
05Sep07 65C16
Je vous remercie pour ce texte intitulé simplement "dieu ?"
En deux pages vous apportez un éclaircissement majeur à un peuple jamais indifférent au mot dieu.
Rentrant du pèlerinage, je médite sur les premières lignes qui me touchent particulièrement: "En 1974, quelqu'un me parle par l'intermédiaire de Jésus (Rév d'Arès 2/15). En 1977, quelqu'un — qui se présente comme le Retour (I/1), il s'agit donc du même — me parle sans intermédiaire cette fois."
Le créateur a parlé à nouveau à un homme, un prophète (nabi Mikal, Rèv. Arès XX/8), et c'est à lui de parler à ses contemporains: Le(s) frère(s), je ne (leur) parle pas; tu (leur) parles ( Rèv. Arès XX/12).
Nous sentons bien, quand nous entrons un par un dans le lieu de prière, là où le Père vous a parlé en 1977, que cette parole s'adresse à chacun de nous et que nous sommes, chacun individuellement, responsables de sa proclamation et de l'accomplissement de cette proclamation, puisque le Père a dit, dès 1974: Prononcer la Parole pour l'accomplir, voilà la vraie piété (Rév d'Arès 35/6).
J'en profite pour remercier ici la petite équipe d'accueillants à l'entrée du saint lieu, souriante et discrètement attentive à chacun.
MS

15Sep07 65C17
Ce que vous écrivez à propos de Dieu me réconforte.
Ces derniers mois, je pensais qu' Il était au-delà du bien et du mal, de la dualité, et que je l'étais aussi moi même.
Il est Celui Qui est, Celui Qui a, Celui Qui a parlé par vous.
Il est Celui Qui a choisi de créer le bien. Faire le choix du bien conduit à la pénitence, à l'expérience du Père.
Je comprends aujourd' huit après avoir exploré d'autres voies que la pénitence demeure à jamais la seul Voie conduisant au Père.
Merci mille fois.
T. L.


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