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25 juin, 2007 (0062)
le pèlerinage d'arès (reprise de l'entrée #0031)
The Saint's Word HouseEn quittant le maison d'accueil le pèlerin longe la galerie sous l'auvent et entre au fond à droite dans le déchaussoir où il quitte chaussures ou sandales et revêt une tunique. Il passe ensuite du déchaussoir dans la salle où le Créateur se manifesta en 1977 (Maison de la Sainte Parole surmontée d'un clocher à gauche sur l'image) où il prie et médite librement.



Chaque été à Arès en France (33740, Gironde),
46 avenue de la Libération,
du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet
et du 2 au 15 août.

La Maison de la Ste-Parole (lieu où se manifesta le Créateur en 1977, image) est ouverte
le vendredi, de 08h30 à 11h30,
le samedi, le dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,
les autres jours de 18h à 21h.

Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger les autres.

Qui vient en pèlerinage à Arès?

Des personnes à l'âge de la conscience libre (Rév d'Arès 10/10),
qui ont reçu la Parole (Bible, Coran, Révélation d'Arès),
qui connaissent leurs entorses et leurs infractions au Bien, c'est-à-dire qui distinguent le bien du mal,
qui distinguent l'amour de l'indifférence et de la haine, le pardon de l'esprit de jugement (36/16), la paix du conflit, l'intelligence (32/5) spirituelle de l'intelligence intellectuelle,
qui ont entendu la demande du Père et se sont converti à La Révélation d'Arès, la Lumière qui chasse l'ombre des interprétations religieuses,
qui ont résolu de ne plus pécher et d'entrer en pénitence, autrement dit, de pratiquer le bien et ne pas faire le mal, bref, des homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13).
Mais aussi n'importe qui d'autre, même incroyant,
pourvu qu'il ne vienne pas en curieux et donne un sens à sa visite,
pour vu qu'il déclare son respect du saint lieu d'Arès, de La Révélation d'Arès, de la Bible et du Coran, et s'il admet que l'amour du prochain et le pardon des offenses sont les clés du bonheur universel.

Que vient faire le pèlerin?
Prendre le Feu de la Main même du Créateur qui se manifesta et de sa Voix prononça La Révélation d'Arès sur ce lieu, qu'il ne quitte jamais (Je suis ici... Rév d'Arès XLI/1-8, XLVIII/9).
Comment prendre le Feu? Chacun procède comme il le ressent, pourvu que ce soit dignement et discrètement. En général, le pèlerin frappe du front (XLI/4) et baise (sa lèvre prend... XLVIII/9) l'endroit, marqué par un simple cadre elliptique en bois, où s'éleva la Lumière centrale lors des théophanies de 1977. Ensuite, il va s'asseoir n'importe où dans la salle et là il avive ou ravive par la prière et/ou la méditation ses raisons et sa volonté d'entraîner l'humanité, à commencer par sa propre humanité, à retrouver ses sources spirituelles (Rév d'Arès 24/4).

Pourquoi recommande-t-on au pèlerin de se déchausser et de porter une tunique?
(Une tunique est prêtée sur place à qui n'en a pas.)
On enlève ses souliers comme Moïse sur un lieu où le Créateur parle (Exode 3/5). La tunique fait oublier les sexes, les vêtements riches ou pauvres, efface l'orgueil ou la timidité, gomme tout ce qui fâche ou fait rire le monde, tout ce par quoi se divise le monde social (Rév d'Arès 10/13-14). La tunique, qui deviendra la coute ou kitoneth (XLVI/1-4) quand elle servira de linceul, rappelle aussi qu'il faudra mourir tant qu'un petit reste n'aura pas battu le péché (28/12).

À quoi pense le pèlerin?
La religion abrahamique: judaïsme, christianisme et islam, n'est plus que bruit qui a remplacé la Parole à Jérusalem (Rév d'Arès XLVII/2). Le Père a donc élu domicile ailleurs, en France. Le Père aimant (Rév d'Arès 12/7) cependant ne voue pas la religion à l'enfer (N'en déduis pas que ces hommes se sont perdus... 16/13), mais il la critique sévèrement. La religion a notamment faussé la notion du salut. Elle a prêché le salut personnel, alors qu'il est indissociable du salut universel. Elle a prêché le salut comme dépendant d'un jugement du Ciel, alors qu'il dépend seulement et existentiellement du comportement de l'homme. La pénitence, qui n'est autre que la pratique du Bien et le refus de pécher, seule sauve. De plus, de même que le Père ne peut pas vivre sans sa créature humaine, son fils, aucun pénitent ne se sauve sans s'efforcer (dans la mesure de ses moyens) de sauver d'autres hommes, ses frères (Sauve! Ne juge pas! Rév d'Arès 27/3). Comme dit La Révélation d'Arès, tout pénitent est moissonneur de pénitents. Le pèlerin en son for intérieur déclare ou renouvelle son engagement à réveiller la vie spirituelle, c.-à-d. le Bien, en lui-même comme en d'autres hommes.

On ne vient pas à Arès mendier un miracle, qui peut toujours survenir, de toute façon.
On y vient au contraire s'offrir comme miracle, le miracle de sa foi en l'effort autosalvateur (la pénitence) auquel La Révélation d'Arès appelle l'homme. Tout homme peut être fait un Dieu, comme Jésus l'a été, s'il met ses pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12-13).
Ce ré-enracinement spirituel est plus que jamais urgent en ce début de XXIe siècle. Des problèmes, que l'homme croyait derrière lui après les luttes, les guerres et les souffrances du XXe siècle, resurgissent devant lui, sociaux, politiques, économiques et même simplement humains. Le Père revint parler aux hommes à Arès en 1974 et 1977, parce qu'il savait, lui, les périls — rivalité, mensonge, haine, violence et guerre — qu'on allait revoir. Il est venu rappeler à l'homme qu'il est image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/217) et donc producteur de sa propres grâce, de son propre miracle, s'il le veut. Le pèlerin affirme qu'il le veut.

Si chaque année, le 21 juin, n'était pas revenu le Pèlerinage d'Arès depuis 1974, un sentiment d'échec aurait fini par me gagner, même en étant le témoin du prodige surnaturel survenu là en 1974 et 1977. En 33 ans j'ai vu des milliers et des milliers de croyants venir à Arès avec l'espoir d'autre chose que de fortifier leur foi. Ceux-là ne reviennent pas, déçus de ne pas avoir trouvé le "merveilleux" et sans s'avouer qu'il n'avaient jamais vraiment mis leur foi dans les vertus de l'effort (la pénitence). Ceux-là refusent de comprendre que le responsable du mal est l'homme, pas Dieu, et qu'ils ne font qu'abandonner le monde à de grands pécheurs ambitieux et laisser les choses empirer. Je vois aussi tant d'hommes ailleurs, juifs, chrétiens, musulmans, humanistes, qui espéraient que le Bien s'implanterait enfin sur terre, désespérer que ce monde tire jamais les leçons de l'effroyable XXe siècle. Je vois tant de sottises et d'injustices commises par ceux qui prétendent diriger le monde, bref, je vois tant de choses qui portent la foule à penser que le mal restera le plus fort, oui, j'en vois tant et tant que je souffrirais d'un terrible sentiment d'échec, s'il n'y avait pas ce saint lieu d'Arès où je ressource mon espérance. Je sais que le monde de demain est déjà né sur ce mètre carré où se dressa le bâton de lumière en 1977.
Non, le mal ne sera pas indéfiniment plus fort que le Bien.
Non, il n'y aura pas une perpétuité de violence, d'injustice, de domination et spoliation. Oui, l'homme trouvera le bonheur perpétuel. Voilà le sens profond du Pèlerinage d'Arès.

copyright 2007
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Commentaires:
25Jun07 62C1
Arès! [Arès où] je viens mètre par mètre. Je suis parti il y a un an et demi. Ma compagne vient aussi.
Que de bonheur pour nous deux!
Le Père aide.
Merci, frère Michel
Alain B.


25Jun07 62C2
Important: Éloigner [une personne] ne sous-entend-il pas qu'il y a forcément un retour [possible pour cette personne]? Retour sur soi certes, mais aussi retour physique sur le lieu du pèlerinage. Sinon j'appelle cela renvoyer [une personne], sous-entendant sans aucun retour [possible]. Je pense que beaucoup [se]confondent [avec Dieu] et se mettent à la place de Dieu.
Vous dites : "En 32 ans j'ai vu des milliers et des milliers de croyants venir à Arès pleins d'espoir, puis ne plus revenir, déçus, sans s'avouer que perdre la foi est trop facile, et que refuser de comprendre que le responsable du mal est l'homme, pas Dieu, c'est laisser les choses empirer."
Des gens ne sont pas revenus peut-être. Mais certains revenant à Arès, sur le lieu même du pèlerinage ont été refusés, refoulés à l'accueil. Pourquoi? De quel droit et sur quel critère refusez-vous des gens à l'accueil alors qu'ils se sont soit éloignés d'eux-mêmes momentanément et ont décidé de revenir; soit ont été éloignés de l'assemblée par des frères et sœurs, ils ont été refusés par vos sbires lors de leur venue au pèlerinage.
Évidemment, vous n'êtes jamais au courant de rien! Et vous aurez toujours des justifications à ces actes-là. Mais sachez que vous ne découragez personne et que ces gens continuent leur pénitence.
Qu'ont-ils fait pour qu'ils dérangent à ce point ceux qui gouvernent dans les assemblées?
J'espère que vous aurez le courage de me publier.
Tony (Antony pour les intimes)


Réponse :
Comme vous l'avez vu, si vous suivez ce blog, je publie les commentaires qui manifestent un désaccord avec moi ou un grief et même ceux qui sont hostiles. Je n'ai aucune raison ne manquer du "courage de publier" votre commentaire. Je regrette, par contre, de ne pouvoir y répondre, parce que vous ne donnez pas la raison pour laquelle mes "sbires" vous ont été éloigné du Pèlerinage. Votre commentaire n'est pas explicite, il est juste objurgateur, mais peut-être croyez-vous que je vous identifie et ce n'est pas le cas, hélas.
D'une façon générale, chaque année, quelques visiteurs de la Maison de la Sainte Parole sont en effet éloignés. La raison en est toujours la même: assurer la paix, éloigner quiconque perturbe ou peut perturber la sérénité nécessaire d'un lieu dont les visiteurs viennent tous — qu'ils soient ou non Pèlerins d'Arès — prier ou méditer dans le silence et la tranquillité. Autrement dit, nous préférons éloigner les perturbateurs avérés ou potentiels que de voir s'éloigner des pèlerins parce qu'ils craignent les perturbateurs. Ce saint lieu est confronté à ce problème depuis trente-trois ans et le restera longtemps, malheureusement, tant que des hommes auront l'esprit et/ou le cœur agité.
Autrement, je ne me souviens pas qu'aient été éloignés pour des raisons "doctrinales" (qui n'existent pas chez nous) ou des raisons "sociales" (mésentente, milieux différents, etc.) des visiteurs paisibles qui répondaient oui aux questions 1 et 2 ou 2 et 3, questions simples, posées à l'accueil:
1. Croyez-vous que la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès viennent de Dieu?
2. Aimez-vous tous les hommes et pardonnez-vous les offenses?
3. (S'il a été répondu non à la question 1) Si vous ne croyez pas dans la Bible, ni dans le Coran, ni dans La Révélation d'Arès, entrez-vous ici avec une espérance et la paix dans le cœur et avec respect pour ce lieu?
En 33 ans je ne connais qu'une seule personne (et ce n'est pas vous, de cela au moins je suis sûr) que j'ai priée de se tenir en permanence à l'écart du Pèlerinage d'Arès pour lui éviter une rencontre personnelle qui pourrait être pénible ou troublante pour la personne rencontrée. Il s'agit ici encore d'une mesure de paix ou de sagesse et non d'une raison de Fond.
Ceci dit, je suis très heureux de savoir que vous êtes un pénitent. C'est cela l'important.

25un07 62C3
[Suite du commentaire 62C2] Merci de votre publication et de votre réponse.
Je tiens à préciser un point: Les gens renvoyés [dont je parle sont ceux qui] le sont avant qu'ils n'aient pu répondre aux trois questions.
Les personnes que je connais ne sont pas des perturbateurs ni des perturbés intérieurement.
Il a y a des pèlerins, frères et sœurs, qui se sentent dérangés, et cela est une réalité.
Tony

Réponse :
Vous ne me dites toujours ni les circonstances, ni qui parmi les nôtres vous ont mis à l'écart du Pèlerinage, mais vous précisez que cela s'est passé "avant que vous n'ayez pu répondre aux trois questions," donc apparemment avant même que vous ne soyez venu à Arès ou que vous n'ayez passé la porte du 46 avenue de la Libération à Arès.
Si vous n'êtes ni perturbateur ni perturbé, il n'y a aucune raison pour que l'entrée du Pèlerinage vous soit refusée, surtout si le Pèlerinage a un sens spirituel positif pour vous, puisque vous êtes pénitent.
Devant votre discrétion et dans l'ignorance de qui vous êtes et de qui vous avez à vous plaindre, je ne peux rien dire de plus.

26Jun07 62C4
Je trouve que le point à parfaire dans le Pèlerinage d'Arès est l'accueil. Au cours d'une conversation je vous ai dit, l'année dernière, que les hôtesses et les hôtes à la Maison de la Révélation [maison où se fait l'accueil des pèlerins] semblaient dépassés par la double tâche de sonder les intentions et d'enseigner ceux qui arrivent. Il faudrait former beaucoup mieux ceux et celles à qui vous avez confié cette tâche. Vous m'avez répondu ces mots qui m'ont frappé: "On ne remplace pas le temps. Tout viendra. En attendant, tout commence dans l'imperfection, inévitablement." Ensuite vous avez ajouté à peu près ceci: "Je crois quand même que nos sœurs et frères que j'ai chargés de l'accueil ont déjà une bonne intuition — à défaut d'avoir les mots et la psychologie justes — de ce qu'ils doivent percevoir dans le cœur du pèlerin qu'ils reçoivent. Ainsi accueillants et accueillis se formeront ensemble. N'ai-je pas toujours dit que le premier missionné était le missionnaire?"
Il n'en reste par moins que certains nouveaux arrivés au Pèlerinage ne ressentent pas ce qu'ils devraient ressentir: en même temps un lieu ouvert et un lieu qui a un sens sans lequel, si vous permettez ces mots, l'ouverture n'a pas de sens. Il ne serait peut-être pas plus mauvais de laisser faire chacun comme c'était avant. On pose juste les questions et on laisse aller. Chacun se développe comme il peut.
Roland B.

Réponse :
Je ne me souviens pas de la conversation que vous citez. Je ne vous situe pas non plus très bien.
Mais que dire?
Voilà donc un lieu où le Créateur s'est exprimé, par un messager, Jésus, en 1974, puis lui-même en 1977 — Cela fera trente ans dans trois mois —. C'est un événement qui nous dépasse, de toute façon, qui que nous soyons! Comment les accueillants du Pèlerinage ne seraient-ils pas dépassés?
Voilà donc un Pèlerinage auquel on ne vient pas par conviction religieuse, mais qui attire comme la pente attire le torrent qui s'y précipite en bouillonnant (Rév d'Arès XLV/12-17). Nous sommes tous en situation de réveil brutal, jetés dans l'Eau blanche d'écume, après un long ensommeillement, une interminable hibernation stérile malgré les tentatives de la religion pour vous titiller un peu. Un tel réveil ne se fait pas du jour au lendemain et sans lutter contre la noyade.
N'étant pas à la place des nouveaux arrivés au Pèlerinage, il m'est difficile de savoir exactement ce qu'ils peuvent ressentir en écoutant les accueillants et pour cette raison je suis très attentif à ce que vous me dites, pour en apprendre quelque chose moi-même, car comme l'a dit un frère de Paris, je "manque de pédagogie." Je serai probablement mort avant d'en avoir acquis, si jamais j'en acquière. Cette incapacité d'enseigner, dont je souffre, me rend chaque jour plus mystérieux le choix que le Père a fait de ma personne pour une telle mission. Mais c'est comme ça et je fais ce que je peux. Il demeure que je ne crois pas très sage d'essayer de polir la psychologie de mes sœurs et frères accueillants; je pense qu'ils doivent grandir aussi naturellement que possible. Dans les années qui suivirent les apparitions de Jésus, je fut visité par des psychologues qui — qu'ils me pardonnent! — me  dirent beaucoup d'âneries comme: "Ce que vous avez vu, ce n'est pas Jésus, mais votre propre double ou dédoublement…" et d'autres choses apprises à l'université ou dans des livres. Je ne souhaite pas que mes sœurs et frères accueillants tombent dans des formules apprises, "pédagogiques," de ce genre. J'aime mieux les laisser expérimenter eux-mêmes l'autre, le libre sentier de l'autre et les rocailles qui lui écorchent les pieds. Ils finiront bien par trouver les mots qu'il faut pour donner du fruit à tout cela. Je leur ai donné une base suffisante pour qu'ils ne perdent pas le sens de la "direction de certitude" que les nouveaux arrivés au Pèlerinage viennent chercher là.
L'arrêt de la vie spirituelle, une panne qui remonte à loin, a produit deux types d'homme également rejetés par la Parole en général et La Révélation d'Arès en particulier: le conformiste et le rationaliste. Rien ne peut plus évoluer à partir d'eux et depuis longtemps. Les originaux sont restés des exceptions rares, appréciées, mais qui ne font rien avancer. Or, La Révélation d'Arès souhaite nous voir tous redevenir des originaux. C'est ce que nos accueillants doivent faire comprendre aux accueillis et je vous assure qu'il n'est pas facile de faire comprendre à l'enfant du conformisme ou du rationalisme qui arrive à Arès qu'il doit ici prendre le Feu qui fera de lui l'original qu'il n'a jamais été pour se faire bouger et faire bouger le monde, sinon le monde de mal et de médiocrité où nous vivons se répétera à l'infini. Nous venons d'en avoir un prodigieux exemple lors des élections 2007 en France: des discours qui promettent et pour finir un Parlement où l'on retrouve tous les conformistes et rationalistes, les cloportes, qui s'y trouvaient déjà avant. C'est le ré-aplatissement. On ne retrouve à l'infini que les Montaigne, Fénelon, Rousseau, etc. (en évitant soigneusement les Sartre), dont la France s'enorgueillit à l'infini, ce qui la console de ne pas avancer. C'est pour ça que les Pèlerins d'Arès ne percent pas encore, parce qu'ils crient comme les scies: Il faut tout faire ou refaire et pour commencer: nos âmes! Mais les accueillants sont là pour le rappeler, d'une certaine façon, aux accueillis. On voit que la tâche est difficile. Je ne désespère pas d'elle.
Je crois que vous n'aviez pas vu les choses sous cet angle-là. C'est pourtant ce qui est en filigrane sous les trois questions que nous posons à l'accueilli.


27Jun07 62C5
[Cher commentateur 62C4,]
Je ne vous connais pas ce qui me permet de ne pas avoir d’a priori envers vous.
Vous dîtes: "Les hôtesses et les hôtes à la Maison de la Révélation [maison où se fait l'accueil des pèlerins] semblaient dépassés [l'année dernière 2006] par la double tâche de sonder les intentions et d'enseigner ceux qui arrivent."
Selon moi, les frères d’accueil ne "sondent" pas "les intentions" et "n’enseignent" pas la personne accueillie.
Ils sont présents pour s’assurer, en premier lieu, que la personne a une attitude correcte (ni saoul, ni drogué, ni visiblement porteur d’un pistolet ou d’un couteau de boucher). Ensuite ils posent les questions simples, 1 et 2 ou 2 et 3, dont parle frère Michel en 62C2:
Croyez-vous que la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès viennent de Dieu?
Aimez-vous tous les hommes et pardonnez-vous les offenses?
(S'il a été répondu non à la question 1) Si vous ne croyez pas dans la Bible, ni dans le Coran, ni dans La Révélation d'Arès, entrez-vous ici avec une espérance et la paix dans le cœur et avec respect pour ce lieu?
Ensuite ils donnent des renseignements pratiques pour que la personne puisse prier.
Ces accueillants, qui viennent de tous les milieux ont, comme les apôtres, lâchés leur filet et ont suivi l’Appel de Dieu, sans recevoir de formation dogmatique en séminaire ou en école de communication. Aussi peuvent-ils se montrer maladroits dans leur langage ou même dire une bêtise, mais ils ne manquent ni de compréhension ni d’amour envers l’accueilli.
Il n'en reste par moins que certains nouveaux arrivés au Pèlerinage ne ressentent pas ce qu'ils devraient ressentir: en même temps un lieu ouvert et un lieu qui a un sens sans lequel, si vous permettez ces mots, l'ouverture n'a pas de sens.
Il va sans dire que certaines personnes désirent raconter leur vie. Or, nous ne sommes ni "psychologues" ni "confesseurs," nous sommes là pour parler du Pèlerinage et de la prière. Et il existe d’autres lieux pour se confier, car beaucoup de frères sont prêts à dialoguer avec vous en dehors du lieu des Théophanies et du temps de la prière.
Il ne serait peut-être pas plus mauvais de laisser faire chacun comme c'était avant. "On pose juste les questions et on laisse aller. Chacun se développe comme il peut."
Le passage à l’accueil se fait quand une personne soit n'est jamais venue au Pèlerinage, soit n’y est pas venue depuis quelque temps. Quand elle vient régulièrement au Pèlerinage la sœur d’accueil à la porte délivre juste un jeton vert si vous avez votre tunique, ou un jeton orange s’il faut vous en prêter une, sans poser de question.
J’espère que la réponse de frère Michel, et la mienne — bien plus prosaïque et imparfaite — vous permettront de mieux comprendre ce nouvel accueil qui semble vous perturber.
Je vous embrasse fraternellement,
Berni Z.

27Jun07 62C6
À mes frères et mes sœurs ainsi qu’a tous les hommes et les femmes a la recherche du Bien, je souhaite un ardent, ressourçant et beau Pèlerinage 2007 à Arès.
Unie a vous chaque jour par la prière et par le cœur,
Dans la Joie du Pere,
Katia, Royaume Uni

28Jun07 62C7
Pèlerinage d'Arès! Il y a là comme un air d'éternité. En tout cas, le passé et l'avenir en balance. C'est difficile à expliquer. Même les vieux ont l'air jeune. Je me suis rendu compte à Arès que ce qui manquait dans les Pèlerinage classiques: Fatima, Lourdes, etc., c'est la jeunesse; la religion est vieille. A Arès tout le monde est jeune. Un jeune pèlerin à Lourdes n'est pas jeune, il l'est peut-être physiquement, mais pas dans l'âme. Ces pèlerinages (même La Mecque doit être pareille) ont remplacé l'enthousiasme par la doctrine, le sérieux vu sous les traits d'un article de foi, peut-être la pire façon de voir la relation entre humain et Ciel. Les pèlerins de Lourdes ont des têtes de professeurs. Les pèlerins d'Arès m'ont permis d'imaginer les pères du déserts, qui étaient tous jeunes au temps des antiquités chrétiennes (Ce sont plus tard les religieux sérieux et "constipés" qui les ont représentés comme des vieillards barbus et chauves). J'espère revenir prier à Arès cet été. J'ai entendu dire que des travaux d'embellissement avaient été entrepris.
Bertrand

28Jun07 62C8
Je ne pensais pas faire un autre commentaire pour cette entrée #0062 mais je voudrais témoigner de ceci, que le miracle de notre foi mise en l’effort auto-salvateur (la pénitence) est présent chaque minute de notre vie et qu’au lieu d’être des bateaux fous livrés à la mer déchaînée, nous pouvons acquérir la capacité d’être des hommes décidant de leur futur en tenant bien fermement le gouvernail — Ce qui aura pour effet non de calmer la tempête mais d’avoir une meilleure chance d’arriver sain et sauf à la bonne destination.
J’étais un peu triste de ne pouvoir venir cette année au Pèlerinage d’Arès parce que j’ai perdu mon emploi en avril dernier, mais ma nature profonde d’amour et de Joie était ravie pour mes fréres et sœurs de ces moments de paix, de réflexion, de fraternité, de vraie piété... qu'est le Pèlerinage d’été à Arès.
Mon époux m’a appris hier qu’il avait reçu une offre d’emploi d’une Compagnie d’Effets Spéciaux de Londres couvrant la perte de mon salaire + une augmentation.
Non seulement il [le nouvel emploi] va réaliser un rêve d’enfant, mais cela va me permettre de changer la direction de ma carrière professionnelle dans la paix de l’esprit et de mon engagement spirituel.
Mon Bras (attend) au bout du bras d’homme ; (il le saisit s’il veut),’(Rév d'Arès XXX/6).
Unie a vous dans l’effort d’accomplissement,
Dans la Joie du Père,
Katia, Royaume Uni

29Jun07 62C9
Je tiens à dire que je suis revenu au Pèlerinage d’Arès l’année dernière [2006] après quinze ans d’absence et que j’ai trouvé un changement et une amélioration considérables par rapport à mon précédent pèlerinage de 1991. Certes beaucoup moins de monde, mais des pèlerins plus paisible, plus pieux, plus profonds… J’allais dire plus sérieux. De 1991 j’avais gardé le souvenir de gens agités ou crispés (J’étais peut-être mal tombé). Le lieu de prière était étroit, confiné, vous l’avez considérable aéré, éclairé et c’est quand même toujours le même lieu. Il fallait faire la queue pour entrer dans la salle de prière étouffante… Il y a maintenant une ventilation haute (ventilateurs plafonniers discrets), l’admission dans la salle de prière est plus facile par un passage très large et clair, même un jour d’affluence. J’imagine l’ingéniosité dont il vous a fallu faire preuve pour arriver à ce résultat en partant d’une intrication de petits et vieux locaux, qui étaient ceux que Dieu avait élus pour se manifester en 1977, et ces travaux ont été faits sans dénaturer l’endroit. C’est en somme le second grand miracle sur ce Saint Lieu. Tout à coup vous avez donné à cette Maison de la Sainte Parole une dignité qu’elle n’avait pas, quoique, vu du dehors, pratiquement rien n’a changé. On s’explique mal comment vous avez réussi en même temps ce réaménagement et le sentiment différent que le pèlerin éprouve.
Je tiens à ajouter que j’ai trouvé très bien l’accueil également réaménagé et réorganisé. Le filtrage est évidemment plus serré qu’autrefois où l’on se voyait seulement poser deux questions: On passe maintenant devant un frère ou une sœur d’accueil dans un cubicule à l’abri des regard (ça, c’est un plus!). Pour ma part, ça m’a aidé à retrouver mes marques arésiennes, si je peux dire, après quinze ans d’éloignement. Avant, on était livré à soi-même, mais ce n’était pas forcément bon. Ce n’était, je sais, que le respect de la liberté de chacun, mais on se sentait comme abandonné. Bref, tout cela, je le ressens bien, est le résultat d’une longue et profonde réflexion. Je vous dois des compliments.
Georges-Henry O.

30Jun07 62C10
J'approuve totalement le commentaire de Georges-Henry [62C9]. J'ai partagé la même surprise heureuse que la sienne. Je tiens à ajouter que le petit air de mosquée (évidemment, ce n'est pas une mosquée, juste l'air de) que frère Michel a donné à la salle de prière, salle d'apparition du Saint — Père de l'Univers, Toi seul est Saint (Rév d'Arès 12/4)… — ce petit air oriental lui donne un air d'ouverture beaucoup plus large qu'il n'avait avant quand un bouquet de trois lampes à huile, un candélabre à cierges et une icône (peut-être deux?) trahissaient encore, même très discrètement, les origines [chrétiennes] orthodoxes du témoin de Dieu. Maintenant que tout cela a disparu, c'est la pureté, la libération totale. Et ça va même plus loin à mes yeux:
Les religions sont une maladie mortelle de la vie spirituelle, en nos temps comme depuis toujours. Depuis que je suis Pèlerin d'Arès une église, quoique j'y entre avec respect pour mes frères catholiques, me semble comme un temple païen. La religion est une maladie de la foi. Je ne vois plus de religion à Arès, sauf peut-être les tuniques et les pieds nus, mais il y a pour ça des références dans la Parole de Dieu. Donc, rien à dire! La tunique et les pieds déchaussés, vus sous l'angle libérateur du poulain sans harnais (Rév d'Arès 10/10), contribuent même à nous éloigner de la religion. La Maison de la Ste-Parole, la bien nommée, nous éloigne vraiment du monothéisme du marché: christianisme, judaïsme, islam.
L'hérésie n'est pas à Arès, comme le prétendent les religions, surtout chrétiennes, mais elle est dans les religions. C'est maintenant évident. À Rome ou à Jérusalem on substitue à Dieu le dollar, le whisky, le coca-cola ou même Israël créé de toutes pièces pour être en Orient la tête de pont de l'Occident, la main des pétroliers occidentaux sur les puits orientaux (Qu'on se rappelle des déclarations de Lord Balfour: "Israël sera sur place notre mercenaire le moins coûteux!"). À La Mecque, à Baghdad ou à Téhéran on substitue à Dieu le pétrole. Mais à Arès on ne substitue rien à Dieu; il n'y a à Arès rien à vendre, même pas une carte postale du Saint Lieu.
Par là et par d'autres aspects de taille (celui qui se plaint ici, sans dire pourquoi, de ne pas être admis au Pèlerinage d'Arès voit vraiment les choses par le mauvais bout de la longue-vue; il ne voit pas la grandeur extraordinaire que frère Michel a donné à ce Lieu) le Pèlerinage d'Arès dénonce par sa pureté le camouflage théologique dont se peignent les religions monothéistes pour qu'on continue à les croire l'expression des grands prophètes quand ils ne sont que les expressions de diverses politiques qui se disputent les mêmes fruits de la terre. Le grand prophète qui est à Arès est l'authentique continuateur des grands prophètes qui l'ont précédé et il est peut-être celui qui, bien que si modeste, a le mieux compris le sens de la Parole.
Je reprends sans hésitation les mots de mon ami Roger G.: "La doctrine dominatrice de Rome n'est pas fidèle au Christ, l'Islamisme n'est pas l'Islam, Israël moderne est aux antipodes du grand prophétisme biblique." Et j'ajoute: "C'est pourquoi Arès est grand, car le mouvement arésien n'a rien à négocier, et c'est aussi pourquoi Arès est ignoré, passé sous silence, évidemment!" Celui qui se plaint de ne pas être reçu au Pèlerinage d'Arès, en se gardant de dire pourquoi, devrait au contraire dire: "Ce Lieu est grand, parce qu'il ne se vend pas. Qu'ai-je fait que je suis prêt à ne plus faire, dont je suis prêt à faire amende honorable, pour pouvoir y venir ou y revenir, m'y sentir pur?" D'ailleurs, le frère Michel lui a répondu [62C2 et 62C3] simplement et clairement: Si vous êtes un homme de paix, il n'y a aucune raison pour que ce lieu vous soit refusé. La paix et le respect et quand même une espérance, quel que soit son nom, on ne vous demande rien de plus.
Roger M.

Réponse :
"Le monothéisme du marché: christianisme, judaïsme, islam…" Vous y allez fort, mon frère! Je crois pour ma part que la faute des religions n'est pas d'exister avec leurs défauts, mais de refuser d'évoluer, du moins pour le moment. Elles ont existé parce que l'abeille vient peut-être seulement de naître; les religions ont été ses larves (Rév d'Arès 24/2). Nous hommes sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6) et le temps est nécessaire pour revenir à la Vérité comme il fut nécessaire pour s'en éloigner après le mauvais choix d'Adam (2/1-5). Efforcez-vous de ne pas avoir la dent dure. Être fort dans le vrai (Rév d'Arès XXVIII/21) n'est pas faire souffrir ni même blesser.
Ceci dit, il est vrai que je me suis efforcé de donner à notre saint lieu d'Arès un aspect aussi pur et libre que possible, dans la dignité, afin d'y recevoir, quand ils y seront prêts, nos frères des religions autant que leurs scandalisés (28/3-4), parmi lesquels les athées si nombreux. Je suis très touché par l'analyse juste que vous faites de l'intention mise dans notre Pèlerinage. Merci pour ce beau commentaire.

30Jun07 62C11
[En réponse à Roger M. 62C10. Je suis celui qui selon vous "se plaint de ne pas être reçu au Pèlerinage d'Arès, en se gardant de dire pourquoi," mais en fait] personnellement je viens à Arès tous les ans, cette année [2007] aussi je serai là.
J'ai parlé [62C2 et 62C3] au nom de personnes que je connais. L'une d'elle a été renvoyée il y a des années. Cette personne est revenue l'année dernière mais n'a pas été admise. J'exprime simplement, qu'étant tous encore pécheurs, certains ne savent rien discerner. Cela est un drame car des injustices existent. J'ai parlé certes sans citer leur nom, car je voulais noter l'injustice qui existe malheureusement. Personne n'est encore parfait et je pense qu'il y aura encore quelques erreurs. Mais, désormais, c'est à ces personnes [dont l'accès au Pèlerinage est refusé] de s'exprimer. Le feront-elles? Je ne sais pas.
Tout ce que j'avais dit ne remet nullement en question Frère Michel ni toutes les modifications que vous décrivez très bien du lieu de la Sainte Parole.
Il est important de parler de gens (nommés frères ou sœurs) nullement remis en question, parce qu'on tient compte d'une ancienneté. Mais l'ancienneté ne donne pas toujours la légitimité et la vérité. Un esprit religieux règne malgré tout, moins fort qu'avant certes grâce à l'enseignement. En tous les cas il revient. Certains apparemment continuent à faire souffrir les personnes qui reviennent, parce que, par leur ignorance et/ou parce qu'ils discernent mal, voire parce qu'ils ont eu des torts envers les renvoyés, ils croient ces personnes ou cette personne qui revient non changée(s). Ces erreurs existent. De cela il faut en parler et j'ai osé mettre les pieds dans le plat.
Merci de ne pas juger.
Tony

Réponse :
Je suis vraiment désolé de ne pas pouvoir identifier "ces personnes ou cette personne" à qui l'entrée du Pèlerinage aurait été "injustement" refusée. Je ne peux donc pas entrer en relation avec elles. Je ne vois absolument pas de qui il s'agit.
Toutefois, demandez-leur de m'écrire personnellement en précisant les faits. S'il y a refus injustifié, je ferai en sorte que cet abus soit corrigé.

01Jul07 62C12
[De retour du Pèlerinage d'Arès] De tout mon cœur, de toute ma force, de toute mon âme, je vous remercie
pour votre présence à Arès sur les Saints Lieux. [Je suis heureux d'avoir] vu [vos petits enfants,] ce fut une grande joie. Quels beaux enfants! Merci aussi [de nous avoir exceptionnellement parlé de] la prière. Je suis particulièrement touché par votre exemple d'amour, frère Michel, sœur Christiane. Votre vie spirituelle, votre humour, c'est spiritualisant.
Je vous laisse un lien "SALON TV" où j'ai fait un playback dans le personnage de l'ange blanc. L'humour, c'est tellement important:
http://www.plusfortquelatele.com/consultarchives.php?video=4561
Je vous joins aussi le lien ou j'ai présenté GRAND REPORTAGE au salon de la TV. [C'est là que] je lisais le fameux prompteur, dont je vous ai brièvement parlé:
http://www.eyeka.com/group/view/47
Vous trouverez mon nom plus bas côté gauche [Faire défiler la liste des présentateurs-amateurs sur la droite de l'écran]. Je vous embrasse de tout mon être, sœur Christiane et frère Michel.
Didier Br.

Réponse :
J'ai beaucoup ri en vous voyant costumé en "ange blanc" chantant en playback "Non, je ne regrette rien" par Edith Piaf. L'absence totale de rapport entre cet ange, dont pour l'occasion vous aviez revêtu les ailes, et cette chanson de Piaf peut en effet paraître humoristique — "L'humour, c'est tellement important," dites-vous —. Ou paraître tout à fait surréaliste. De toute façon insolite tout comme votre présentation des "Grands Reportages," toujours déguisé en ange blanc. Insolite, mais aussi pour moi attendrissant, parce que je vois que vous êtes resté un enfant, enfant que vous resterez sans doute toute votre vie, ce qui donnera toujours de la fraîcheur à notre mission tant que vous le ferez avec cette mesure que recommande le Père.
Tout cela nous éloigne quand même beaucoup du Pèlerinage et de ce qu'on y vient prendre: le Feu. Le Feu de la Parole, de la foi, de la pénitence, de la moisson (mission, apostolat). J'ai été heureux de vous voir prier sur le Saint Lieu en juin, un mois toujours calme à Arès. Le Pèlerinage s'anime davantage avec le rush des congés payés.

01Jul07 62C13
Vous avez expliqué un jour (je ne sais plus quand, mais cela m'avait frappé et j'en ai gardé les mots par cœur) que dans la prière Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) le terme Ta Volonté n'était pas la Volonté du "Je veux" dans le sens de "J'exige", mais dans le sens de "Je souhaite que vous humains veuillez enfin recevoir la vraie nourriture, pardonner, résister aux tentations et abattre le malin…" C'est cette volonté que nous essayons de ranimer au fond de nous au Pèlerinage d'Arès. En tout cas, c'est maintenant le but exclusif de mon propre pèlerinage, même s'il ne dure que deux heures, parce je nous n'avons jamais [ma femme et moi] trouvé à Arès pour dormir en août.
Dieu ou plutôt le Créateur (j'ai noté que vous aimez mieux ce mot) a pour Dessein — l'homme de Mon Dessein (Rév d'Arès 28/27), c'est vous, frère Michel — de redonner à l'humanité son bonheur, son éternité, ses qualités morales et physiques de voyageurs de l'univers (Rév d'Arès VI/1-4). Ce Dessein n'a pas été accompli, contrairement à ce que nous font croire les églises, par le fils de Dieu sacrifié sur la croix pour racheter les péchés du monde, mais il sera simplement accompli par la longue pénitence d'un petit reste qui se formera en moissonnant le plus de pénitents possible. Tout cela vous l'avez inlassablement expliqué pendant plus de trente ans et j'ai fini par l'assimiler complètement. C'est pourquoi mon Pèlerinage a maintenant un vrai sens, alors que les premières années c'était plutôt une visite sur le lieu d'une apparition, d'un miracle.
C'est pourquoi je n'approuve pas ces missions du genre "Dieu n'a pas de religion" [voir entrée #0044] qui font perdre du temps au monde pour de simples questions de forme: Faut-il ou ne faut-il pas une religion, une politique ou pas de politique? La mission de type "Le christianisme n'existe pas" est meilleure, mais elle devrait permettre au missionnaire de rue d'aborder directement la Vérité que je rappelle plus haut: "Ce n'est pas le croix, mais ta pénitence qui te sauve et qui changera le monde," au lieu d'aborder la question de la charité et de la fraternité sans aborder la question de fond. La question de la charité et de la fraternité non accomplies n'est d'ailleurs pas complètement étrangère au judaïsme et à l'islam ou même seulement à l'humanisme tout autant qu'au christianisme.
L'ouverture du Pèlerinage d'Arès marque l'ouverture d'une ère nouvelle. Aucun doute là-dessus. Le Créateur a conclu ici une alliance nouvelle avec le pèlerin comme il la conclut avec Abraham, une alliance non scellée dans des histoires de "peuple élu" ou dans le "sang du Christ" mais scellée dans la pénitence du pèlerin. La Révélation d'Arès nous rappelle qu'elle a toujours été le plan du Créateur, plan dessiné dès la Genèse et qui n'a jamais varié sauf dans la tête de l'homme. C'est pourquoi, comme vous dites, frères Michel, La Révélation d'Arès lue sur le Lieu où elle a été dictée a une autre allure que lue ailleurs. Le livre à Arès vous brûle dans les mains, il brûle de ce Feu qu'on vient prendre ici. C'est encore plus fort depuis que vous avez fait faire ces travaux qui donnent à l'endroit une solennité maintenant ajoutée à l'intimité entre Dieu et l'homme qui demeure. Je suis d'accord avec tous ceux qui trouvent merveilleuses l'intelligence et la mesure avec lesquelles vous avez planifié ce réaménagement, comme vous l'appelez.
Vous avez 78 ans (80 ans dans deux ans, ce sera vite là!) et, même si le Père allonge votre vie au-delà de ce que votre état de santé permettrait normalement (je suis médecin), vous êtes, comme vous dites avec réalisme, "plus près de la fin que du commencement." Je souhaite qu'après vous l'assemblée, qui par la nature que lui a donnée le Créateur, n'est pas structurelle, n'est pas "enrégimentée" comme vous dites, est donc fragile, ne se divise pas comme à la mort de Salomon les hébreux se divisèrent en deux, Juda et Israël, ce dernier lui-même affecté par des scissions, des coups d'états et même le paganisme (les "sanctuaires" de Béthel et de Dan) contre lequel se battirent avec les armes de la foi des hommes comme Élie et Élisée. Je souhaite vraiment que la triste histoire biblique soit enfin épargnée aux hommes et que La Révélation d'Arès soit enfin le grand mot d'ordre de l'unité par la pénitence. Cela aussi est à mes yeux le sens du Pèlerinage: un Appel à l'unité.
Éminem

02Jul07 62C14
Le commentateur 62C13 signe Éminem, mais il ne peut pas être le fameux rappeur, puisqu'il dit qu'il est médecin, mais peut-être qu'Éminem (rappeur) est aussi médecin?
Laurent

Réponse :
J'ignore si Éminem, le chanteur américain, est médecin de formation et s'il écrit le français, mais je suis sûr à 98% qu'il ne s'agit pas de lui.
Je devine qui emprunte le nom d'Éminem pour signer le commentaire 62C13. C'est un frère de la grande diaspora arésienne (c.-à-d. un frère qui comme beaucoup n'est rattaché à aucun groupe) dont les initiales sont M.M.
Le nom d'Eminem (sans accent aigu sur le E), le chanteur, est en effet une façon d'écrire les initiales M.M. prononcées "M n' M" ou "Em'n'em." Je le sais parce qu'un jour, il y a quelques années, ce chanteur m'adressa depuis les USA un e-mail (en anglais) pour me dire qu'il avait lu The Revelation of Arès et que ce livre l'avait aidé à jouer dans un film, dont j'ai oublié le titre. Dans cet Email il me donna aussi son vrai nom (que j'ai également oublié d'ailleurs).

02ul07 62C15
Suite à votre réponse au commentaire 62C14 et pour ceux que ça intéresse, le chanteur de rap Eminem, de son vrai nom Marshall Mathers (dont le surnom peut aussi se lire comme "ennemi" à l'envers, ennemi du conformisme et de la bien-pensanse, ça va sans dire). Il a joué dans un long métrage intitulé "8 Miles". Ce film raconte l'émergence d'un jeune chanteur de rap de Detroit (USA) et les difficultés qu'il rencontre dans la reconnaissance de son talent et dans sa vie quotidienne (vie très pauvre, situation familiale dissolue, racisme et violence). Fortement inspiré de sa vie personnelle, ce film témoigne des efforts et des sacrifices que tout artiste (et même tout homme) doit faire et de ce qu'il doit patiemment endurer pour s'extraire de sa propre misère ou ténèbre. La beauté de ce film réside dans le personnage incarné par Eminem, qui nous fait bien sentir qu'il a dû puiser avant tout au fond de lui pour y parvenir et que c'est en lui même qu'il a du lutter le plus — contre le doute, le manque de confiance —. Sa solitude (existentielle) perce l'écran et nous touche. Il est né comme individualité face à une grande adversité et il n'a pas renoncé à être ce qu'il voulait être. J'ai vu le film il y a un ou deux ans et j'en garde encore un bon souvenir. J'ai voulu voir le film, parce que j'aimais la musique d'Eminem dans laquelle j'avais discerné une lueur de beauté. Il a un son qui claque et des paroles qui touchent. Derrière la violence et les propos crus (le rap n'est pas une ballade sentimentale), la souffrance et le cri de la vie qui s'insurge contre l'injustice et contre l'ordre, un cri de conscience qui veut dire aux hommes: "Voyez comment est ce monde! Combien de temps ce monde va t-il encore durer?"
La force d'Eminem est qu'il est blanc dans un pays les rappeurs sont généralement noirs et qu'il prend à revers, dans ses chansons, les thèmes que le rap a pris l'habitude de développer. Chanteur engagé en quelque sorte, il pouvait plus facilement renvoyer à l'Amérique une image de ce qu'elle était réellement. Je l'écoute moins aujourd'hui. Je m'attendais à ce qu'il amplifie son cri mais il semble être resté du coté de "l'entertainment" [le show de divertissement, les variétés]. Ne vivant pas aux USA, je ne peux pas me faire une juste opinion de ce qu'il représente. Il y a par contre en France un rappeur qui mérite un intérêt. Il s'agit de Kool Shen (ancien chanteur des NTM). Son dernier album est un bon exemple de ce que le rap peut donner à entendre: Un mélange de force, de cri d'alarme et d'espérance. Né de la rue, le rap s'adresse essentiellement à un public jeune et populaire, et particulièrement à ceux en butte à la société. Il a donc une audience limitée, mais les jeunes ne forment-ils le vivier de l'avenir ?
Dans cette époque estivale de pèlerinage, où l'on vient prendre le Feu pour changer ce monde, raviver sa conscience et sa volonté d'agir, stimuler sa pénitence et son imagination d'apôtre pour parvenir à toucher les hommes, Eminem peut être un exemple à méditer. Reste que sur ce Saint lieu d'Arès on vient aussi chercher la paix, sortir du monde, de son agitation et de sa violence, retrouver les hautes certitudes qui donne calme, confiance et espérance. Je n'emporterais pas la musique d'Eminem (ni de Kool Shen) à Arès. J'y viendrais pour me fondre dans la prière, m'emplir de cette Parole jusqu'à plus soif, l'écouter revenir sur mes lèvres comme un léger rabab.
À tous, je souhaite un excellent pèlerinage, plein de Force et de Vie.
Éric D.

Réponse :
En parlant d'Eminem on n'est pas vraiment dans le sujet du Pèlerinage d'Arès, mais on ne s'en éloigne pas trop non plus, si j'ajoute à ma réponse 62C14 qu'Eminem dans l'Email qu'il m'adressa, en 2002 je crois le film était en cours de tournage ou était tout juste terminé (si ma mémoire est bonne), annonçait qu'il passerait par le Pèlerinage d'Arès s'il lui arrivait de venir en France. Il avait été réellement touché par La Révélation d'Arès, mais peut-être aussi parce que cette Parole est une sorte de rap dans son genre, particulièrement dans sa seconde partie, les Théophanies, ou le Créateur s'exprime lui-même un peu à la manière d'un habitant du monde que révolte le mal dans lequel ce monde est tombé.
Je ne sais pas si Eminem est devenu depuis un "entertainer" (un amuseur, un divertisseur), mais je sais qu'après l'invasion de l'Afghanistan en 2003 il a pris expressément position contre George W. Bush, et que, de ce fait, il s'est trouvé interdit sur les antennes des grandes puissance médiatiques, notamment la télévision, qui avaient alors pris position ouverte pour le président. Elles sont beaucoup plus réservées aujourd'hui, mais le tort qu'elle ont fait à certains artistes a probablement été fatal à certaines carrières. Je pense, pour ma part, qu'Eminem, pour survivre, dut se faire oublier comme rappeur engagé et s'attacher davantage à distraire qu'à lancer des messages.

03Jul07 62C16
Vous aviez dit par le passé que les priants à Arès avaient pour charge d'apporter le Feu de leur prière ravivée à ceux qui parmi nos frères engagés ne pourraient pas s'y rendre physiquement. Si c'est bien exact, je peux témoigner que depuis le 21 juin, bien que je sois resté à Paris, je me sens remis d'aplomb par une force que je crois venir tout droit d'Arès. La synergie entre Dieu et l'homme se répand aussi entre les croyants qui forment un bloc dans le Poing du Père. N'est-ce pas?
José


Réponse :
Si vous évoquez le Poing du Créateur dans (Rév d'Arès XLIII/1), il ne s'agit pas là d'une Main refermée sur la collectivité ou l'assemblée, mais sur le témoin: Mikal est dans Mon Poing… Je suis Ton Poing (XLIII/3), dit le Créateur, en ceci que toi, Mikal, tu rendras le cœur rouge comme le fer rouge dans la braise (XLIII/7). Il ne s'agit pas ici de prière au Pèlerinage, mais du résultat général de la mise en circulation de la Parole par Mikal.
Par ailleurs j'ai toujours indiqué que la piété, telle qu'elle est définie à Arès, n'est qu'un appel permanent fait au pénitent et moissonneur de l'action qu'il doit accomplir en lui-même et autour de lui pour être digne du petit reste. De ce fait, il ne sert à rien de prier pour les autres. On prie non pour les autres, mais avec les autres. Ici, il ne fait pas de doute que quand la prière des uns rejoint, même à grande distance, la prière des autres, une force spirituelle plus puissante émane de tous ceux qui prient. Vous pouvez très bien avoir senti cette force.

00Xxx00 XXC1
Je voudrais réagir aux différents messages de Tony. Il y a l'accueil au Pélerinage mais parlons aussi de l'accueil au local, car à travers l'accueil, en tout cas dans les grandes assemblées, c'est tout un pharisaïsme qui se met en place, tout un pouvoir, et quand le pharisaïsme s'allie au parisianisme, même s'il vient de Bordeaux…
"Les petites cellules de «Madame la Religion» tentent ici et là de se reconstituer, comment elles s’assemblent volontiers dans leur exact similitude, et comment elles rejettent aussi avec force tout ce qui peut être vaguement un semblant d’anticorps." Cette phrase n'est pas de moi; mais d'une sœur qui m'a écrit (Je ne serais pas capable de m'exprimer aussi bien). C'est un peu exagéré, mais bien dit.
Personnellement, je suis venu deux fois au pèlerinage, en 2004 et en 2006. Je n'ai jamais été rejeté. J'ai été bien accueilli en 2004, mais cette année [2006?] par contre j'ai eu l'impression d'une certaine réticence, voire d'une certaine méfiance.
Avant de venir, je crois avoir été rejeté par l'accueil au niveau du local, car une sœur de Paris m'avait dit en insistant: "On n'est pas obligé d'aller au Pèlerinage, ce n'est pas une obligation, etc.". "ON ne voulait visiblement pas que je vienne à Arès!
Et puis les jetons… Mon avis est que ce n'est pas une bonne idée (Je ne me souviens pas si les jetons étaient ou non de différentes couleurs). Je me suis imaginé, à tort ou à raison, que les différentes couleurs correspondaient à différents types de Pèlerins. Je tenais à le dire.
Je n'ai pas aimé la nouvelle organisation. C'était beaucoup mieux avant. C'était plus chaleureux, plus vivant. Je me suis aperçu que cette année [2006] le niveau socio-économique des personnes présentes avait brusquement augmenté. Les gens étaient mieux habillés.
La solution, je la connais, mais il est trop tôt pour le dire.
Yvan B.

Réponse :
Vos observations me paraissent subjectives. Néanmoins, je les publie in extenso avec la plus grand respect. Subjectives, par exemple, quand vous avez eu l'impression que le jeton qu'on vous a donné à l'entrée était destiné à vous "marquer" comme pèlerin de tel ou tel niveau ou qualité. En fait, on donne un jeton d'une couleur verte aux pèlerins qui apportent leur propre tunique et on donne un jeton orange à ceux à qui l'on doit prêter une tunique. La gestion des tuniques à prêter, surtout aux périodes d'affluence, n'est pas aussi facile qu'on croit. Les jetons nous aident à y voir clair pour le nombre, les tailles, la blanchisserie (Les tuniques qu'on vous prête sont propres). C'est aussi bête que ça et un simple jeton évite des tas de paroles inutiles qui troublent la sérénité des lieux. Après la fermeture on compte les jetons et on compte les tuniques, ça permet de voir celles qui ont été emportées (On ne court pas après les étourdis qui sont partis avec) et l'on sait qu'il faudra en remplacer certaines le lendemain, etc. Ces jetons permettent une comptabilité primitive, mais simple et peu bavarde, de cette fonction prêt de tuniques. En vous lisant, j'ai bien ri.
J'ai bien ri aussi en apprenant le "pharisaïsme doublé de parisianisme, éventuellement venu de Bordeaux" (???)  et je vous en demande pardon pour ceux et celles qui s'en seraient rendu coupables à votre égard.
Je ne sais pas qui vous êtes (j'ai juste une petite idée dont je ne suis pas sûr, une idée qui vient de souvenirs lointains et incertains), mais l'impression que j'éprouve en vous lisant est celle de quelqu'un qui n'est pas vraiment Pèlerin d'Arès et sur l'engagement de qui nos sœurs d'accueil s'interrogent peut-être. De là cet air "réticent, voire méfiant," que vous leur trouvez. Je ne crois pas du tout qu'elles soient pharisiennes. Elles sont seulement prudentes.
Ceci dit, nous sommes tous pécheurs, loin d'être parfaits, même les meilleurs pénitents, et vous avez pu rencontrer une méfiance injustifiée. Je ne prétend pas que c'est impossible. Si vous saviez le nombre de gens dans ce monde qui me regardent avec "réticence, voire méfiance"! Je ne crois pas du tout que le Saint Lieu d'Arès soit un lieu où ces désagréments se montrent plus qu'ailleurs. Et puis, comme vous a dit cette sœur: "Le pèlerinage n'a rien d'obligatoire; votre salut n'en dépend pas." Alors, si vous vous estimez reçu incorrectement, vous pouvez sans crainte tourner les talons. Si cette incorrection caractérisait le pèlerinage, croyez que j'y aurais mis le holà depuis longtemps.

04Jul07 62C18
Comme Yvan qui commente [62C17] je ne suis pas un assidu de mon groupe local ni même d’accord avec les procédés des frères qui impriment leur façon de voir à tout le monde, mais cette façon de faire s’explique: les frères en questions se sont installés les premiers il y a longtemps et ils ont eu à protéger leur mission contre un monde hostile et des visiteurs malveillants ou malhonnêtes et ils sont devenus "méfiants ou réticents," comme Yvan dit. C'est probablement la même chose pour les bénévoles qui assurent le service du Pèlerinage. Bien qu'étant une Pèlerin d'Arès en retrait je comprends les difficultés de missions qui s'installent dans un monde qui ne les attendait pas et qui déteste les nouveautés et qui envoie des espions ou des provocateurs. Yvan n'est ni un espion ni un provocateur, mais ce n'est pas écrit sur sa figure. Il devrait comprendre. On a vu avec Jésus et ses compagnons à quoi les a conduit l'excès de naïveté et de confiance et on l'a vu chez les premiers musulmans de Muhammad, mais eux, après quelques années, ils ont carrément réglé la question à coups de sabre. Qu'est-ce qu'aurait dit Yvan!
Pour les jetons, la sœur qui reçoit à l'entrée le dit: "Avez-vous une tunique"? Si vous dites oui, elle vous donne un jeton vert et à la Maison de Prière, ils savent qu'il n'y a pas à perdre du temps à trouver une tunique à la taille de l'arrivant. Si vous dites "Non, je n'ai pas de tunique," à la Maison de Prière quand ils voient le jeton jaune, ils cherchent aussitôt une tunique à la taille de l'arrivant. Ensuite, ça permet au frères de service un certain contrôle. Je comprends; ce n'est pas idiot. Ce sont des bénévoles. Ce ne sont pas des curés ou des religieuses professionnels comme à Lourdes. Yvan devrait comprendre ça.
C'est vrai qu'avant il y avait un petit côté improvisé "à la bonne franquette" et que maintenant on sent que l'expérience de trente ans a entraîné des gestes et des aménagements plus rationnels; ça donne une impression plus administrative, mais je crois aussi que pour les nouveaux pèlerins méfiants et intimidés c'est rassurant. On sent un lieu plus "sérieux." Qu'est-ce qu'Yvan aurait dit il y a vingt-cinq ans quand il fallait entrer par la rue Jean Lebas et qu'on se changeait dans une sorte de garage après avoir passé un sas en forme de guérite en parpaing. C'était propre à soulever une hyper-méfiance. En fait, vous faisiez ce que vous pouviez avec les moyens du bord.
Je ne sais pas si je viendrai cette année, mais je vous souhaite un bon pèlerinage à tous
Adrien

Réponse :
Adrien, vous êtes un vieux de la vieille, puisque vous avez connu les temps héroïques du pèlerinage, et pourtant je ne vois pas du tout qui vous êtes. Mais Adrien n'est peut-être pas votre nom. Merci d'apprécier les progrès faits depuis trente ans. La "guérite en parpaing" (en fait, du syporex), dont vous parlez, avait été faite par notre frère André B., que nous voyons encore de temps en temps en dépit de son grand âge et d'une mauvaise santé.

06Jul07 62C19
Voilà un livre, La Révélation d'Ares, qui m'a marqué plus profondément que tout ce que j'avais pu lire avant, qui m'a inspiré de lire le Coran et de relire la Bible, de réaliser ce geste complètement irrationnel de faire le Pèlerinage jusqu'à ce saint lieu ou Dieu ce trouve, pour prendre le Feu.
Je suis heureux de vous y avoir croisé en ce mois de juin. On ne croise pas tous les jours un juste prophète de Dieu (Rév d'Arès XXXVII/2). Malheureusement je ne vous ai pas entendu le jeudi, mais on m'a rapporté quelques un de vos propos.
Voilà quelque chose d'irrationnel d'aimer et de craindre Dieu, de croire aux mystères, de s'acquitter de la prière, de faire l'aumône grâce aux biens que Dieu nous accorde, de croire à tout ce qui a été révélé depuis le commencement sur la vie future, de jeûner, d'aimer son prochain et de répandre la Lumière apportée par les prophètes.
Croire qu'il y a un temps pour la peine de ceux qui mettent leurs pas dans les Pas de Dieu et une éternité pour leurs gloire.
Beaucoup y voient le démon ou la naïveté. J'y vois le chemin et la Vie.
Je remercie tous les frères et sœurs pour leur chaleureux accueil à Arès.
Je souhaite un bon pèlerinage aux frères et sœurs qui s'y rendront en juillet ou août.
Aminadab.

08Jul07 62C20
Merci noble faucon de tous vos blogs royaux; depuis vingt ans que vous m'(nous) avez donné la becquée... à nous vos sales gosses de marmots!
Votre maternelle attention et celle de votre "forme" (la meuf du faucon) ma sœur bien bien aimée Christiane courageuse et fidèle (dans les tempêtes de votre mission). Qu'elle femme! The big nana, la f'âme quoi!! F'emme exemplaire positive comme Hahoua [Ève], mon top modèle de mon festiv'Al, ne vous déplaise les frangins. Pour certains pélerins (ça rime avec frangins) vot' petit reste, trop faible pour te faire un rempart, dit l'Aigle royal, O.K.!.(sic) Mais pas si nul des fois même que.. j'en vois tout prêts à s'envoler avec mon noble faucon, sa petite garde rapprochée. Oh! mais pas trop, n'allez pas me l'étouffer, hein, mon faucon bleu. Arrêtons de lui faire des blues depuis des lustres! Depuis de plus de vingt ans sur le pavé de Panam à patiner, pardon à tapiner pour le grand jardinier, c'est trop top! Joue-lui ta zizique, montre-lui tes barbouillages et patouillages, mon z'artiste, au lieu de lui raconter le mur de tes lamentacion'. Basta le bureau des pleurs il est fermé. O.K!!!!!
Les médias, ces z'enfoirés, ils se la bouclent depuis trente deux piges! N'empêche qu'Anouar el Sadate et Béghin en 77 avaient signé un con-pro-mis de Paix en vous le faisant savoir par l'ambassade d'Égypte.  Compromis de pêt, en fait, car le peuple n'a pas suivi et, de ce fait, ça péte un max! Jusqu'à quand??? hein max?... Ça sent la merde, quoi, madame la daronne, tu crois???... Un gros tas de fûmier, ça on n'en manque pas mais dedans, Ducon my brother, y' a les roses de demain, plûtot… des fois… d'après-demain pour être franco du coltar.
Votre  petite marmot(e), pas bien prop' que j' suis, essaye tant bien que "mâle" de réunir avec ART 'S, that is:
(A=amour, R=Réconciliation, T=travail sur soi avec les z'autres, 'S au pluriel= soin (guérison de la tristesse ambiante et S= Spirituel (guérison de l'âme) et de réconcilier les mecs avec la F'âme) d'abord en souffrance de ce monde  macho -socialo-,intello, très ego, pas rigolo du tout - comme certainz' artistes qui se prennent pour, en fait mais sont des oufs! Grave!.... Mais où es-tu  Millet ,Matisse, van Gogh, Rembrandt, Paul Klee, Dubuffet, Fra Angelico, Vermeer ,Léonard da Vinci Sans-fourche et les grands de l'art brut de décoffrage… et tous mes jeunes z'artistes d'mon Oasis que je fréquente depuis vingt ans (je sais que j'ai eu d'mauvaises fréquentations!) et qui valent largement ces Môssieurs à casquette de plomb dixit le Faucon-Rimbaud,(ça rime encore!) et qui j' vais vous le prouver  un de ces quat! Mes divins jules courageux, mes:  José, Eric, Patrick, Marie, Jonathan, Rapha'aile qui rime avec Manuel.... […]
Il est grand temps de s'aimer, mes frères, pour la grande fête.
J'ai tenté depuis quinze piges une petite oasis d' eau" dans ce désert de Paname, paname- paname-paname. en 1995... Dans un café très sélect, à Montparno, le même jour qu'y  est né  mon ange Raphaêl (avec deux z'ailes) mon pt'i fils na!  Elle m'a fait le plus beau cadeau du monde (après elle, bien sûr! ma poupée d'amour!) à sa mamy Nico, mon  Emmanuelle ce jour là.
[…] Ça, c'est une autre histoire. Je vais pas vous les gonfler... les pieds(j'suis sûre que vous pensiez autre chose mes cochon!. aujourd'hui avec mes salades où plutôt si, je vais essayer de vous gonfler  les voiles et moi je vais mettre les voiles  avec mes ptîts oisillons de ma maison des Faux-Cons (pas faux-culs) à la rentrée (poil au nez!). Sur le SENTIER de la guéguère avec la HOUE notre joyeuse humeur d'artiste en goguette. Trois maisons des Faux Cons sont nés à Paris (mamy Nico, Limoges, Stressbourg (Ya-aile, bientôt  les z'autres bleds, et les z'USA porqué no? […]
Mon mail: J'suis con... .point comme...un peu plus qu'eux.
Pas la peine de m'appeler sur mon portable j'arriiiiiiiiiiiiiive à mon rythme de salsa si possible...
Une meuf sans teuf-teuf qu'adore les keuf mais non, mais non...
A plus tard.
Votre frangine au bras plissés comme tous les viocs, avec l'âge quoi! à la tête toujours pleine !
Mamy Nico  parfumée à la violette,


Réponse :
Je suis désolé d'avoir dû faire de larges coupes dans votre commentaire. Sans cela, il occuperait trois ou quatre fois plus de place, je ne sais pas très bien. Quoique probablement assez difficiles à lire pour certains, j'ai tenu à vous manifester mon amour fraternel en publiant de larges pans de ce commentaire très particulier, mais venu d'un de nos plus anciens et plus dévoués apôtres. À bientôt au Pèlerinage!

08Jul07 62C21
Depuis quelque temps j'avais perdu ma Révélation d'Arès ainsi que le livre Le Pèlerin d'Arès "Ce que tu auras écrit" 1989 (Je relisais "Conscience Collective"). J'étais très déçu de cette perte. Je savais que j'avais perdu ces livres à l'extérieur de la maison, c'est tout — Souvent je vais lire à l'extérieur de la maison; comme ça je ne suis pas perturbé par tout le rangement que j'ai à faire chez moi.
J'avais fait mon deuil de ma Révélation d'Arès. Mais hier j'ai vécu un moment émouvant… Oui, j'étais ému. En faisant mes courses en ville, je suis passé chez une marchande de fruits — Je préfère manger un fruit dans l'après midi plutôt que des gâteaux de pâtisserie comme beaucoup de Français —. Quand la marchande de fruits me voit, elle dit "Ha! Le voilà!" Elle me tend le sac que j'avais perdu depuis déjà un moment avec les livres dedans.
Elle me tend ce sac, où il y avait La Révélation d'Arès et "Le Pèlerin d'Arès 1989." La dame me dit : "Vous avez eu une absence devant ma boutique. Ensuite vous êtes parti assez rapidement sans reprendre votre sac. Je savais que je vous reverrais, alors j'ai attendu que vous reveniez." Quand je fais une crise [d'épilepsie], il y amnésie totale de ce que je fais. Je ne me souvenais donc de rien [de ce qui s'était passé dans la boutique de fruits]. "Je suis très heureux de retrouver ma Révélation," ai-je dit à la marchande de fruits en lui montrant La Révélation d'Arès. Arrive juste à ce moment une dame. Elle lit le titre du livre et me dit: "La Révélation d'Arès… C'est comme en grec alors!" Voyant mon étonnement, elle ajoute: "Arès veut dire l'au-delà. Je le sais, parce que mon gendre est grec."
Je lui dis aussi, rapidement, que je fais des crises. Je lui raconte la perte de mes livres et l'importance que je donne à ma Révélation d'Arès. Alors elle me dit "Monsieur, vous avez une bonne étoile au-dessus de votre tête."
Et c'est vrai! Je pense que dans tous les déboires que j'ai avec ma santé, j'ai de la chance. Cette année, ma femme a accepté que nous nous arrêtions à Arès en allant en vacances. C'est elle qui sera ma marraine. Mon Pélerinage durera deux jours mais j'aurai prié dans la Maison de la Sainte Parole, et j'en suis par avance très heureux. Je prierai dans ma Révélation d'Arès venue de l'Au-dela.
Alain

08Jul07 62C22
Voilà maintenant presque un quart de siècle, que j’ai fait mon premier pèlerinage à Arès.
Et j’y suis retourné avec ma famille chaque année depuis. Je constate que même si les choses ne sont pas encore parfaites aujourd’hui et loin de là, elles se sont grandement améliorées depuis le départ. On trouvait en effet des personnes agitées qui perturbaient les lieux, et nous-mêmes l’étions aussi parfois.
Des hommes en marche qui découvre La Révélation d’Arès ne sont parfois qu’au tout début du chemin, leur âme est encore un champ plein de broussailles et d’épines et parfois sentent le fumier pas encore décomposé ni incorporé à la terre. Nous sommes encore imprégnés de notre culture religieuse. Et il en faut du temps pour s’en libérer. Je me souviens de mon inconscience et de ma propre agitation voir de mon sectarisme quand j’ai découvert La Révélation d’Arès.
La larve en se hâtant rejoint-elle l’abeille? Elle doit accomplir son temps (Rév d'Arès 24/2).
De pèlerinage en pèlerinage, j’ai dû forger mon âme à la moisson, à la pénitence et à l’épreuve de la vie. Chaque année, je suis revenu à Arès où le Père m’emplissait de son Amour et [où je sentais vraiment la] Grâce [qu'avait développée en moi ma pénitence], comme le dit sa Parole: Appelle le frère, le frère, viens prendre le Feu (Rév d'Arès XLI/7)! Parfois à tel point que j’avais du mal à contenir toute cette énergie qui me montait à la tête.
Je comprends pourquoi Dieu nous recommande de garder la tête froide, de planter notre pied dans la terre (Rév d'Arès XL/1-5). Aujourd’hui je trouve l’équilibre et j’ai dû pour cela bien m’enraciner dans la terre, rester très réaliste.
Bien sûr, il y a encore des frères qui accueillent plus avec l’intelligence cérébrale qu’avec l’intelligence du cœur, et qui ont [tout juste] fait un transfert de la culture religieuse à ce que j’appelle la culture arésienne, mais les choses progressent sous l’œil vigilant et émancipateur du prophète.
Aujourd’hui, même s’il y a beaucoup de pèlerins à venir prier sur le lieu au même moment, cela se passe dans le calme, le pèlerinage est plus paisible et tout le monde en profite.
Nous avons tous encore à évoluer et plus nous retrouverons les qualités inhérentes à notre image et ressemblance (Genèse 1/27-28) avec le Créateur, plus le pèlerinage sera spirituel et plus la moisson sera riche de bons grains (Rév d'Arès 31/7). Il est important aussi de garder son sens au pèlerinage, même si cela peut déplaire à ceux qui y viennent plus en quête de faveurs qu’animés de la volonté de changer sa vie (30/11) en créant et développant son âme et de changer le monde en transmettant cette espérance.
Il serait dommage que le pèlerinage d’Arès se transforme en pèlerinage superstitieux, comme Lourdes et d’autres, où les pèlerins se comportent souvent comme des "oies réclamant la pâtée" pour citer  Charles Péguy, n’attendant du pèlerinage que des miracles pour eux-mêmes. Veillons à ce que le pèlerinage d’Arès soit toujours le Feu qui dynamise les pèlerins sur les sentiers de l’ascension vers Les Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 7/7).
Denis

08Jul07 62C23
C’est vrai que cette période de pèlerinage m’inspire une profonde réflexion après nombre d’année et surtout après quelque petite péripétie (clic ! brouillage activé)… et il me semble que l’on peut se goinfrer de pâtée à l’ornytorinx et autre Konfit de Kanard défaisandé jusqu’à la coigne, mais il ne sert à rien d’aller au tourniquet annuel quand toi et toi ça grêle des fientes à gogo de loin, mine de rien […]
Ceci dit, il est peut être temps que je vienne au pèlerinage aussi, ma foi (Est-elle encore là ?)…
Mes amitiés à vous, frère Michel, et chuuut, ne dites rien… Ça va aller pour moi (rires)
Roger

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14Aou07 62C24
Je m'en reviens de mon premier pèlerinage à Arès. C'est encore tout frais. Mon but était de prendre le Feu pour trouver la force de missionner.
Je partage, brute de pomme, cette expérience vivante, fortifiante, joyeuse, avec mes frères et sœurs d'Arès et d'ailleurs.
Qu'ai je trouvé à Arès?
La liberté si fondamentale (Rév d'Arès XXXVIII/8): Ils vont (ou) ils ne vont pas. Ma Main ne pousse pas le(s) pied(s). La liberté dans la prière, la liberté dans les personnalités diverses et libres des frères et sœurs rencontré, la liberté dans la manière d'être apôtre. Je demande conseil à un groupe de frères afin d'aborder les personnes pour accomplir la mission: Chacun me livre sa méthode, différente de l'autre, et après m'être jeté à l'eau à plusieurs reprises depuis, je retiens en définitive le conseil d'un des frères: "Sois toi-même!." La liberté qui me libère!
J'y ai aussi trouvé la joie (Rév d'Arès 30/11): ...l'homme qui cesse de pécher , même vêtu pour la fête , parfumé , chantant au son des flûtes et des trompettes, et même la joie et la parure ne conviennent-elles pas à celui qui à changé sa vie? La joie qui est une grande force, un espoir, pour lutter pour soi-même et pour le monde.
J'y ai trouvé un renouvellement dans ma prière, laquelle avait été linéaire, parfois pénible. Maintenant que je prie de manière chantée (bien imparfaitement, je me doute), ces moments deviennent agréables et plus pénétrants en moi afin d’accomplir.
Frère Michel aurais tu quelques conseils sur la prière?
Xavier

Réponse :
J'ai beaucoup écrit sur la prière, dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel comme dans "Le Pèlerin d'Arès" livre. Notamment l'article "Pia" dans Le Pèlerin d'Arès 1991-1992. Il existe aussi une monographie "Pèlerinage d'Arès" dont L'œuvre du Pèlerinage d'Arès a fait une édition provisoire et qui reprend les conseils que j'avais donné pour la prière en 1979 dans le "Spécial Pèlerinage."

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