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27 septembre 2006 (0045)
par la seule foi accomplie vaincre le mal
La nuit je me réveille, communiant dans la douleur des peuples du Moyen Orient. D’Irak j’entends les femmes pleurer leurs époux et enfants massacrés et les hommes gémir sur leurs familles mutilées ou disparues. Jésus, d’ailleurs, fut martyrisé dans la région. Jérusalem n’est pas si loin de Bagdad — la distance de Paris à Nice —. L’Islam sanguinaire, cité par le pape à Ratisbonne, n’existait pas alors. Jésus n’avait tué ni menacé personne, mais il avait prêché l’espérance de remplacer la religion et le gouvernement par l’amour, le pardon, la paix et l'intelligence libre. Pour les puissants c’est toujours un terrorisme, une folie contre "l'ordre des choses" passible du pire châtiment qui, pire que la mise à mort, est la privation des droits de la justice humaine — Voir du côté de Guantanamo où doivent bien croupir, parmi de vrais criminels, quelques magnifiques idéalistes.
Frère Michel avec Chapeau et Lunettes Soleil
Mais il peut y avoir pire que la justice déniée à un crucifié vite expédié : La seconde mise à mort que la religion infligerait à Jésus, trois siècles plus tard, en le clouant non à une croix, mais à un énorme mensonge. La religion, bien que d’apparence nouvelle : l’église, n’avait pas pu effacer le souvenir révoltant d’une inique et horrible crucifixion perpétrée par la religion. Des hommes d'église pensèrent qu’il fallait faire croire, par une fable inouïe, que la passion de Jésus n’avait pas été l’énième triomphe du mal, mais avait été bien au contraire le bien extrême, le plan divin pour sauver tous les hommes, sinon le peuple finirait par accomplir le message de Jésus d’amour et de liberté et c’en serait fini des dominateurs (27/9, 28/21, 29/2), de leurs pouvoirs, richesses et privilèges. Cette fable, qui stoppa l'expansion du vrai christianisme, est celle du Dieu incarné et crucifié pour expier le péché du monde une bonne fois pour toutes, mais des fables similaires à celle-là il y en a bien d'autres dans ce monde, religieuses, politiques, culturelles.
Nous avons accepté la gageure non d’engager une polémique sur ces fables, mais simplement de reprendre l’accomplissement du christianisme au point où le peuple l’avait abandonné au IVe siècle. Nous sommes le toujours tout petit David face au gros Goliath toujours debout, mais notre fronde ne lance pas la dispute et la violence. Elle projette l’amour, le pardon, la paix, la liberté, les armes qui, nous rappelle La Révélation d’Arès, donnent non le mal et la mort, mais le bien et la Vie.

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Commentaires:
27Sep06 45C1
Merci, frère Michel. Décidément, en ce moment je ne sais que dire merci!
Mais votre présence de plus en plus forte parmi nous, même si vous ne pouvez y être physiquement à cause de votre âge et de votre état de santé, donne des forces et des idées, pousse à l’action pour parler au monde. Nous ne sommes pas seuls, nous portons le prophète avec nous.
Et, pour reprendre Marie-Odile au commentaire 0044, cela revigore.
Madeleine T.


27Sep06 45C2
En lisant le blog d'aujourd'hui je me disais: Il se répète. Toujours l'amour, le pardon, la paix et le reste, comme si les Pèlerins d'Arès n'avaient rien d'autre à dire au monde. Et puis en parcourant en diagonale le blog entier depuis février je me suis dit: Robert, tu es injuste, ce blog, au contraire, aborde des sujets d'actualité variés, il a quelque chose à dire à tout le monde dans tous les domaines. Alors pourquoi cette impression de répétition aujourd'hui? Sûrement à cause de cette affaire du pape à Ratisbonne. Je pense que le blog 0045 est lié à ce sujet.
Robert G.

Réponse :
En effet, il y a un lien entre cette entrée 0045 et les 0042 et 0043, parce que j'ai reçu un nombre important d' E-mails en provenance de protestataires qui ne désirent pas être publiés comme commentateurs. Ce sont des protestations personnelles. J'ai, du reste, été surpris par le nombre de catholiques ou de chrétiens d'autres églises, mais de tradition conformiste qui lisent mon modeste blog et auxquels je ne peux pas personnellement répondre pour la plupart, parce que leurs adresses d'expédition électroniques ne correspondent à rien de personnel ou d'existant.
Mes entrées 0043 et 0045 sont des réponses globales aux sujets que ces protestataires abordent, dont on devine la nature en me lisant. Mais c'est aussi pour moi l'occasion de rappeler à mes sœurs et frères de foi des points importants de notre direction de certitude. Notamment, par la présente entrée, ce point qui rejaillit de maints passages de La Révélation d'Arès: Le Père nous demande de reprendre l'accomplissement du christianisme très simple du Sermon de la Montagne et de la prédiction connexe de Jésus au point où l'imposition aux chrétiens du 4ème siècle des dogmes de la trinité et de la rédemption par la croix.
Vous me direz que notre frères musulmans ignorent ces dogmes de Dieu-trinité et de croix salvatrice et que cela n'empêche pas nombre d'entre eux de faire le mal, surtout actuellement, par exemple en Irak où sunnites et chiites s'entredéchirent. C'est vrai. Je ne prétend pas qu'une foi délivrée de dogmes discutables débouche automatiquement sur une société d'amour et de paix. Je me contente ici de situer notre foi arésienne par rapport à l'évolution historique, parce que, de toute façon, on n'arrivera ni à l'amour ni à la paix sur des termes de foi erronnés et obscurs. Je rappelle que le bien ne ressort pas de points de foi ou de sacrements ou de prières de glorification ou de supplication, mais de la pénitence.

27Sep06 45C3
Votre "post" de ce jour me remémore une étape qui a fouetté ma conscience. Alors que la griffe dans la vallée du Liban semait la terreur de la barbarie, j'étais à la fenêtre observant les étoiles dans le ciel de la nuit, pensant que chaque acte que nous posons a des conséquences dans l'univers et ici-bas car l'homme est lié à la terre, sa sujette, au point que les répercussions s'étendent partout. Les cris que la nature nous renvoie comme pour éveiller les consciences, et dans la maladie, la vieillesse et la mort qui en sont les fruits pourris — bien que la conscience collective en ait perdu souvenir — et que nous pouvons véritablement ressentir  à cause de l'identification humaine universelle. Cette nuit-là, c'est la première fois qu'avec gravité j'ai réalisé la notion d'assemblée et l'urgence d'entrer en pénitence pour arrêter le système du mal dont nous sommes tous responsables. Mes larmes ont coulé longuement.
La seule voie d'évolution de la civilisation est notre propre changement en bien, en accomplissant la Parole que les prophètes nous ont rappelée pour que disparaissent progressivement pouvoirs (roi blanc et roi noir), castes et privilèges, qui sont les maux de notre société et que fleurisse sur le jardin planétaire le bonheur collectif par nos efforts librement consentis d'appliquer avec forte volonté et constance ces valeurs de la vie spirituelle: amour, paix,  pardon, justice, soit la direction de certitude, et que le monde change.
Cet idéal est simplement existentiel, avec ou sans croyance, car ce sont les actes qui priment. Le monde changera parce qu'il doit changer, dit La Révélation d'Arès, et plus nombreux nous serons plus vite nous rapprocherons le jour de cette liberté spirituelle totale! C'est notre pénitence qui doit donner envie du salut. Notre exemplarité est le meilleur tract.
El Shaddaï demandait à Isaie: "Qui envoyer?" à la moisson des hommes capables de cœur et d'esprit pour entamer l'auto-transformation de leur vie pour changer le monde. Comment, lorsqu'on a pris une leçon d'éveil émotif, ne pas répondre : "Moi, Seigneur!" et se mettre à la tâche avec nos moyens créatifs, dans la diversité. Tous les petits David à bras ou à cinelle [hommes ou femmes] ont cette force que Goliath, lourdeau, ne peut avoir, la conviction de leur foi de Raison, la détermination et l'insurgeance manifestée dans leur imagination et leur audace pour construire ce monde neuf comme s'il s'agissait de leur propre maison, parce qu'ils ne sont plus rien pour eux-mêmes.
Merci pour vos rappels et votre enseignement sans vous lasser pour nous inciter à gravir les Hauteurs vers des lendemains qui chantent déjà dans nos cœurs.
Danny, Vent des Steppes

29Sep06 45C4
Une tromperie, celle de la seconde mise a mort que la religion infligerait a Jésus en le clouant a un énorme mensonge [pour que le peuple ne crût pas que la croix avait été le triomphe du mal, mais qu'au contraire] c'etait le bien extreme[: le sauvetage du monde].Une fable! Des chimères, il y en a à la pelle! Que dire de toutes celles dont on remplit les têtes de nos enfants, peut-être les plus terribles, celles qui les figent preque définitivement: Une mise a mort aussi, celle des play-stations, des game-boys et autres [jeux électroniques]. Mais celle dont vous parlez a imprégné peut-être plus que toutes les autres les mentalités, jusqu'a [faire] croire que, puisqu'il faut aimer, c'est aimer jusqu'au sacrifice de sa vie, en aimant démesurément ses enfants par exemple, acceptant tout d'eux, ce qui se résume souvent par: "Si tu ne me donnes pas ce que je veux, c'est que tu ne veut pas mon bonheur et que tu ne m'aimes pas."
Je sais que ce n'est pas en dénonçant toutes les supercheries de ce monde que le monde changera. Il changera par la penitence. En tout cas, c'est bien sans arrêt que je m'interroge pour trouver les bonnes actions. Comment pardonner, quand sous votre propre toit ou dans votre travail vous n'êtes pas respecté, vous n'arrivez pas a vivre selon vos croyances? Comment gardez votre paix, quand vous êtes enchainé au mensonge, parce que c'est avec tous qui faut changer le monde? Je me sens souvent impuissante et responsable aussi.
Comment entraîner les hommesdans la Voie du bien. Dieu nous a laissé très libres en tout cas. J'imagine la liberté de faire le bien et de le voir accompli a grande échelle et le bonheur qui nous attend, si on le veut. Il n'y a pas un instant de ma vie où je ne me pose des questions, c'est bien ainsi pour tous mes frères, je pense.
Danielle A-L., Espagne.

Réponse :
Bien sûr, ma sœur, nous nous posons tous des questions à longueur de journée: Comment passer au milieu de ce monde ténébreux avec notre petite lumière? Comment rester calme et aimant au milieu des hommes méchants ou moqueurs? Comment ne pas se décourager quand ce monde reste sourd à nos appels? Reste indifférent à notre amour aussi? Et pourtant, je vous assure que ce la bonté, l'amour, la paix, qui parfois passent pour perte de temps, finiront par triompher, car rien de tout cela ne passe complètement inaperçu et n'est complètement inopérant, contrairement à ce qu'on tend à croire par désespérance.
Courage et fermeté!

11Avr06 16C4
Autre aspect de la dette publique: les créditeurs. De leur point de vue, un client qui arrive tout juste à payer l'intérêt (de manière sûre, bien entendu) sur une somme aussi grande que possible est un client idéal. On se pose alors la question des liens entre la politique et ses créditeurs. La question de savoir si c'est une bonne chose est une autre question, qui dépend de ce que les créditeurs font des intérêts qu'ils reçoivent. En tout cas, avec ces sommes ils reçoivent le pouvoir de décider comment les utiliser, ce qui se traduit en des décisions sur l'emploi des forces de travail dans la société et donc sur la vie des gens.
Vaut-il mieux que les créditeurs décident de l'utilisation de cette part des fruits du travail [des contribuables dont les impôts paient les intérêts de la dette], ou que les politiques en décident, ou encore que les individus en décident eux-mêmes, ou encore d'autres entités nommées ou créées par ces derniers? Eh bien, ça dépend, comme toujours, de la qualité de leurs décisions, des motivations qui les sous-tend. Est-ce pour aimer, construire, libérer, éduquer, ou au contraire accaparer, enfermer, etc?
Qu'il s'agisse de sommes grandes ou petites, privées ou publiques, à la fin ce sont toujours des individus qui font leurs choix. La Parole contient des rapports sur les motivations que peuvent avoir ceux qui fixent les prix (Rév d'Arès 28/24-26), et elle donne des conseils et avertissements essentiels sur lesquels on se base ou ne se base pas, avec les conséquences qui en résultent. Elle nous appelle aussi à ne pas juger (Rév d'Arès 27/3, 35/9, 36/16). Chacun décide en pleine responsabilité comment utiliser ses bien, y compris soi-même [comme bien ultime].
Peer

13Avr06 16C5
Concernant l'article sur la dette publique de la France, peut t-on peut établir des liens avec ce qui c'est déroulé en Argentine? A ce sujet, j'ai vu un documentaire saisissant: "Mémoire d'un saccage".
Yaël


Réponse :
Je n'ai pas vu le documentaire en question, mais j'imagine qu'il s'agit de la dette colossale accumulée par l'Argentine. Même chose pour d'autres pays d'Amérique latine, notamment le Brésil. Quant à la pauvre Afrique, les dettes fantastiques accumulées par la plupart des états sont telles qu'il a fallu ou qu'il va falloir les annuler purement et simplement. En France, la dette a pour origine l'inconséquence, mais pas la prévarication, notamment nos politiciens ne s'en sont pas mis plein les poches comme en Afrique. Je ne sais pas si c'est le cas en Argentine.

30Sep06 45C5
Lorsque les actes sont mus par une seule et unique volonté: créer un monde juste, lorsque cette intention est créatrice de Vie, le monde avance, la fécondité revient.
À l'inverse, l'indifférence, le mépris, le jugement, alimentent les guerres, nos guerres.
Certains grands 
hommes ont permis par leur conscience active l'abolition de la peine de mort. Actuellement, des peines graves (tortures, morales et physiques) sont cruellement durcies, infligées auprès de personnes accusées de terrorisme...
Chaque jour me remet en scelle pour lutter avec les bonnes armes contre le terrorisme de la peur, de l'indifférence, du jugement, en moi d'abord.
Je pense au réquisitoire deVictor Hugo devant la haine du pouvoir face à un simple méfait, à l'exagération, à la démesure de la peine à infliger...
Nous sommes dans ce monde par nos ancêtres, nos pères et nos mères qui nous ont donné la vie, tout comme nous y avons mis nos enfants. La démesure de la peine face au méfait s'exerce encore là au quotidien, parfois grande et grave comme la poutre face à la paille.
Je pense aussi à la Force du Pardon tout autant dans nos gènes, qui ce soir me redresse — parce que je sais que les petits méfaits ne doivent pas durer — me permettant de vivre ce passage de la Parole à ce moment de partage.
Heureux les persécutés pour la justice...
Heureux êtes vous lorsque l'on vous insultera...(Matthieu 5/11)

C'est à ce que son pardon... fer(a) sourire le monde ou le fâcher(a), qu'il reconnaîtra qu'il est séparé du monde selon Ma Volonté (Rév d'Arès 10/14).
Yéchou pleure, la femme pleure... (Rév d'Arès XXVIII/2)
La méchanceté finira bien par crouler un Jour sous le poids chaleureux de notre Amour, de notre Pardon.
Danièle G.

01Oct06 45C6
La pensée de l'homme est capable de tous les artifices qui maintiennent l'aberration du désespoir, scepticisme ou cynisme dans l'entretien des malheurs. Pourtant, au nouveau départ, à la nouvelle orientation, dans la pénitence des frères de l'aube, savoir que Dieu à parlé directement à son Témoin et à l'humanité est une aide condidérable qui réactive la vraie foi en Lui.
C'est le renouveau d'une simple foi enfantine, mais non infantile pour autant. La foi qui accompagne l'être qui [construit ouj] reconstruit son âme. La foi dépouillée des arfices de la pensées maligne est un soutien dans les moments de faiblesse. Un réconfort pour les assauts de l'incertitude d'un monde gouverné par l'ignorance du lumignon et du mal qu'il engendre, au nom de ce qu'il appelle encore le bien, et le submerge.
Aveuglé par l'orgueil qui lui voile encore l'évidence d'un faux pas, dans la douleur et souffrance qui est le mal. L'illusion tenace, parce que sans cesse justifiée, que d'un mal peut sortir le bien, dont la vengeance sans fin, l'esprit de revanche, si subtile ou déguisée puisse-t-elle être, de quel cadre ou idéologie qu'elle se réclame, en est le seul résultat et le moteur perpétré. Le Bien vient de Dieu et de Lui seul. C'est avec son soutien que le bonheur poindra au sein des communauté de l'espérance du changement [du monde] et du Jour de Dieu. D'ailleurs, pour celui qui aime Dieu n'est il pas déjà un peu là? C'est Lui et Lui seul qui donne la chaleur dans le cœur, qui libère des tensions et conflits, qui fait glisser les insultes comme de l'eau sur un vase à l'envers, qui donne la patience, la compréhension du cœur,  le courage d'avancer, d'écouter dans l'humilité lucide et de continuer jusqu'au dernier souffle qu'il voudra nous confier ici bas.la Force qui émane de son Fils tout comme Sa droiture infinie de Bonté, de Miséricorde, donne la confiance. Cette confiance et protection infinie que l'on puise dans la lecture de Sa Parole, Esprit de Droiture éternel et de Principe de Bonté par excellence. Il est le Père de L'univers (Rév d'Arès 12/4). Le porteur et donneur de Vie. Le Créateur éternel du Bien.
Guy I.

Réponse :
On sent bien à travers votre commentaire que vous êtes un frère pas encore complètement délivré de sa culture chrétienne traditionnelle. Ce "Fils" avec un "F" majuscule est une réminiscence du dogme de la trinité, que La Révélation d'Arès dénonce: Ils m'ont fait un dieu à trois tête... (Rév d'Arès 23/7). De même le Bien ne vient pas "de Dieu et de Lui seul", mais de l'homme qui, certes, peut restaurer en lui le bien comme il restaure en lui l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27), mais qui est l'artisan volontaire de cette restauration. Le Bien ne lui est pas donné; il a le choix et la possibilité de le réintégrer à son existence; de la nature existentielle de la foi! Toute La Révélation d'Arès nous éloigne des légendes, comme celle de la providence, pour nous rappeler les possibilités qu'a l'homme d'accepter ou de refuser le bien, de pécher ou de refuser de pécher, de préparer ou de refuser de préparer le Jourle Tigre, le Pichône et le Guihône (les fleuves d'Éden) couleront à nouveau en Assour (Rév d'Arès Éden 35/2), c'est-à-dire le Jour où Éden sera rénové. Votre commentaire est celui d'un chrétien de doctrine traditionnelle, mais nous avons tous été quelque chose avant de devenir des Pèlerins d'Arès. Le sentier est long jusqu'aux Hauteurs Saintes.

01Oct06 45C7
Pose ton œil sur le lointain! (Rév d’Arès XVII/3), semble dire cette photo du frère aîné (16/1) regardant vers l’horizon, ce lointain de l’intelligence, de la patience de la mesure et du "non-jugement," tous points de pénitence qui demandent de la distance et de la réflexion avant que l’esprit et le cœur ne se prononcent, ce que vous savez si bien faire.
Revenant de voyage, j’ai découvert le débat plutôt passionné qui s’est engagé autour de vos entrées 0042 et 0043 et que vous évoquez dans vos diverses réponses. Celle particulièrement belle que vous donnez à la question que vous pose très respectueusement et très pertinemment notre frère Eric B. (commentaire 43C4) montre à quel point il est difficile de se montrer mesuré et sans jugement dans un monde où la démesure et le jugement sont monnaie courante, et souligne parfaitement avec quelles justesse et justice vous vous êtes situé par rapport aux propos de Benoît XVI.
Nous, Pèlerins d’Arès, avons choisi de nous extraire de l’esprit de religion qui se caractérise par le jugement, la domination et le mensonge à soi-même et aux autres, mais nous ne sommes pas par nature différents de nos frères et sœurs du monde et il reste en nous bien des lieux cachés à notre conscience où l'impatience, le jugement et la condamnation d’autrui restent tapis. Il suffit d’un évènement, d’une discussion, d’une blessure pour voir le ressentiment et le jugement que nous croyions avoir boutés hors de notre cœur ressurgir évidemment là où nous ne l’attendions pas et là, bien sûr, où nous n’avions pas fait pénitence.
Nous restons concernés par cette culture religieuse que le système a perfusée dans notre esprit depuis notre plus tendre enfance, avec l’apprentissage du langage et des valeurs parentales et nous risquons de la réintroduire au sein même de nos assemblées.
"Reprendre l’accomplissement du christianisme au point où le peuple l’avait abandonné au IVe siècle, […] ne pas lancer la dispute et la violence, […] projeter l’amour, le pardon, la paix, la liberté" se joue ainsi dans nos assemblées, comme cela s'est joué dans les églises du IVème siècle. Il nous faut y trouver un équilibre entre la patience, l’humilité et la nécessité de nous recommander la vérité et la constance (Coran CIII/3) afin de ne pas être complaisants envers nos faiblesses. Il s’agit de nous entraîner mutuellement vers les Hauteurs en étant capables dans l’amour évangélique, dans la prière et la lecture réfléchie et partagée de la Parole, de nous rendre réciproquement conscients de nos manques et des progrès à accomplir, sans nous faire de reproches, avec douceur et confiance, afin que les mensonges ne reviennent pas.
Vous, qui savez trouver cette justesse et cette justice, trouver la mesure en toute chose, répandre l’amour, le pardon et la vérité, vous nous montrez quotidiennement comment faire, Dieu merci! Et merci à vous, car sans vous notre déculturation religieuse serait infiniment plus difficile et plus lente et comporterait "d'énormes risques d'impasses et d'échecs". Comme vous le dites dans votre réponse au commentaire 43C4 (que je trouve vraiment très importante et très éclairante), "Le prophète comme homme n'est pas infaillible, mais la Voie que montre la Parole transmise par le prophète est infailliblement bonne".
C’est pour cela que Dieu vous envoie à nous. En vous suivant nous réussirons à "reprendre l’accomplissement du christianisme" et "à accomplir le message d’amour et de liberté de Jésus et c’en sera fini des dominateurs, de leurs pouvoirs, richesses et privilèges" (votre réponse au commentaire 43C4).
D. Faber

02Oct06 45C8
Je remercie Dieu pour tout ses bienfaits, [pour] le frère Michel [et] tous ceux qui font le bien sur terre.
J'ai constaté que beaucoup de personne ont rejeté la religion avec Dieu à cause de toutes les contradictions qu'il y a entre le système et la simple raison.
Il en est de même pour la politique.
Toutefois, je comprend que l'on soit prêt à accepter beaucoup en raison de la foi et par rapport à nos expériences diverses de ce que nous savons ou croyons savoir.
Mais il me semble que le manque de spiritualité et d'espérance conduit à une sorte de "naufrage mental", avec des maux tels que l'égoïsme, l'indifférence, la surconsommation...
Ceci conduit l'humanité vers des impasses plutôt dramatiques telles que déforestation, pollution, trous dans la couche d'ozone, avenir de pénurie...
Ce qui abouti à des malheurs extrêmes, qui perdurent encore, tels que les guerres...
L'alternative est alors dans le Père, dans la parole des prophètes, dans les bonnes actions de personnes qui agissent selon la conscience collective.
Dans un système d'humains sans chef mais en réseau, qui agissent en bien, dans l'amour et la paix, car le bonheur et le salut restent possibles.
Aminadab

03Oct06 45C9
"faire croire que la passion de Jésus avait été le bien extrême (...)", cette "fable" n'a t-elle vraiment surgi qu'au 4ème siècle?
Une étude historique de la naissance du christianisme converge avec les données de La Révélation d'Arès pour montrer comment à partir de Jean et de Paul l'enseignement de Jésus a peu à peu dévié vers une religion et ses pouvoirs.
À la fin du 1er siècle, l'enseignement des "Pères de l'Eglise" était déjà très différent de celui de Jésus. Cette connaisssance historique peut nous être précieuse, à nous Pèlerins d'Arès, pour nous mettre en garde contre le risque religieux.
Précisions sur demande.
François

Réponse :
Vous avez tout à fait raison. Le thème de Jésus-Dieu, de la trinité et de la rédemption par la croix est déjà sensible dans les écrits de Jean et de Paul. Il se répandit au cours des second et troisième siècles, mais il n'était ni réglementaire ni moins encore universel. C'était seulement une inclination de foi qui touchait une partie de la chrétienté, comme le gnosticisme en touchait une autre et différentes interprétations appelées "hérésies" d'autres encore. C'est une période que j'ai beaucoup étudié comme tout le clergé orthodoxe très friand des antiquités chrétiennes, quand je fis ma théologie. Mais ce n'est pas avant le 4ème siècle que cette inclination de foi se changea au concile de Nicée en un dogme avec statut réglementaire, sur ordre de l'empereur Constantin, qui, en politicien aussi autoritaire qu'intelligent, avait bien compris qu'il ne fallait pas laisser la population chrétienne trop longuement tourner et retourner dans sa tête et tirer des conclusions de l'injustice d'une crucifixion ordonnée par la religion et le pouvoir politique. Les évêques réunis à Nicée payèrent par cette compromission leur titre nouveau de religion officielle.

03Oct06 45C10
Je vous remercie de la réponse que vous donnez à une question, que nous nous posions depuis quelques temps, concernant les mensonges liés au "Dieu trinité" et à "la Croix rédemptrice." Fallait-il, sans rentrer dans une polémique, aborder ce sujet délicat avec toute une communauté de croyants qui, de siècle en siècle, a établi ses croyances sur des mensonges, qui sont devenus des superstitions depuis des siècles et qui trompent le peuple?
Le fait même de reprendre l’accomplissement du christianisme au point où le peuple l’avait abandonné au 4ème siècle, sans engager de polémique sur ces fables permet d’installer encore mieux la pénitence en nous même, en nous servant des armes que sont l’amour, le pardon, la paix, la liberté, qui réinstallerons en chacun et dans le monde le Bien et la Vie.
Patricia

04Oct06 45C11
Un jour, "le plus tard possible, Seigneur!",  Mikal  ne sera plus parmi nous physiquement, mais, ha! un mais! il y a toujours un mais quelque part!!! je disais donc, mais tiens! vous voyez, encore un mais!
Ha ben, ça alors... mais, Mikal restera l'arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès XVI/13).
On dit qu'une personne âgée, c'est comme une bibliothèque qui brûle. Mikal est bien plus que cela, c'est le prophète envoyé à l'humanité des XXe et XXIe siècles. Alors, de son vivant, mes frères et sœurs, profitons de tous ses enseignements, engageons des missions de plus en plus  "insurgeantes" [c'est lui qui inventa ce mot dans son article "Insurgeance"]! Passons de notre réalité judéo-chrétienne conditionnés par des millénaires de culture, de pouvoir, de péché, à la réalité à laquelle Dieu nous appelle à travers Mikal et tous les prophètes. Soyons existentialistes, des pénitents [qui recréent leurs existences], les hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 16/10 ). Passons à un autre niveau de conscience!
Nous sommes la première génération et grâce à Mikal [qui nous donne son enseignement], nous connaissons la religion, la politique, les subtilités de certains pouvoirs dominateurs.
N'oublions jamais ceci: Mais écris, homme Michel, que les princes seront détrônés bientôt, leur imposture est déjà révélée ; leurs prêtres seront renvoyés au champ et à l’établi, leurs docteurs vendront leur art aux disputes du siècle, mais écris pour les enfants de tes enfants que le fléau demeurera derrière l’horizon caché par un ciel pur ; comme l’envie soulève les mamelles d’une jeune vierge, le fléau reviendra d’abord comme un vent léger agréable pour ceux qu’il caresse. Que ta descendance prenne garde à l’ouragan qui suivra, si elle se laisse prendre aux séductions des voix douces revenues de l’horizon, car elles deviendront vite le tonnerre des tyrans, et Mon Jour reculera encore devant eux ! Que ta descendance se souvienne de Ma Parole : Plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs, et la Bête, qui agonisera longtemps derrière l’horizon, mourra (Rév d'Arès 22/12-14 ).
Souvent je me dis: “Le jour où Mikal nous quittera, il nous faudra être très très forts. Aujourd'hui chacun de nous doit être le gardien des Instructions (7/5) du Seigneur, et plus encore après le départ de Mikal. Il est temps pour nous, compagnons et marmots de Mikal, de prendre notre envol (Rév d'Arès XXX/13) et aussi [de devenir] la pieuse gent (Rév d'Arès XLV.12-26).
Didier Br.

04Oct06 45C12
Voilà le problème du mal: le bien n’as pas été accompli et seule la croyance a subsisté.
Mais croire en Dieu ou en Jésus (qui aurait voulu être assassiné sur une croix pour sauver le monde de ses péchés: une invention des docteurs) ne sauve personne et ne construit pas l’âme ni le Royaume du Père.
Devant ce problème il n’y a pas d’alternative[, il n'y a qu'une solution]: Chaque jour apprendre à intégrer l’amour, la réflexion, le pardon... bref, la pénitence dans tous mes comportements, toutes mes pensées, toutes mes relations.
Non, mes frères croyants, Dieu ne nous demande pas de l’adorer, de le glorifier et notre frère Jésus n’est pas Dieu mais il est comme nous l’Image et Ressemblance du Père de l’univers.
Chaque fois sur le Champ du Père combien je me rends compte que mes frères et sœurs rencontrés ont besoin de mon amour, de ma patience, de mon pardon, de ma réflexion. Ils ont besoin de sentir le bien en moi, c’est-à-dire Dieu en moi.
Mercredi dernier a Montreal j’avais repris sur un panneau:
"Dieu n’as pas de religion
God has never retired into religion
et pour changer ce monde tu n’as qu’une seule façon: change ta vie!"
La prochaine fois je vais essayer ceci:
"Dieu n'est ni religieux ni politicien.
Il n'est le chef de personne.
Il ne changera pas ce monde sans toi,
sans ta liberté d'aimer, de réfléchir, d'etre bon.'

[Dans la rue où j'avais posé mon panneau,] une femme chrétienne et un homme musulman semblaient tout à fait comprendre que Dieu était au-delà de tout système (religieux et autre). Et déjà dans notre dialogue nous étions eux et moi au-delà de nos comportements citoyens codifiés. Nous nous sentions frères et nous étions en chemin pour redevenir les fils et filles du Père.
Patrick G., Canada

05Oct06 45C13
Comment en effet ne pas être profondément touché par toutes ces barbaries humaines. Quelquefois je m'arrête, subitement traversée par les innombrables cris de douleur des souffrants partout sur la planète.
Comment, face à tant de souffrance, les hommes n'envisagent-ils pas naturellement le retour au bien comme seule solution aux conséquences du mal? Aucun intellectuel ou philosophe ne parle en ces termes — du moins s'ils existent on ne les entend pas —. Partout on observe la platitude des propos, inconsistants, l'absence de perspective pour l'humanité. Nous n'avons pas d'autre tribune que la rue et l'Internet pour le moment, mais nous avons les Promesses du Père faites à ceux qui ne se décourageront jamais, alors ne nous lassons pas de rappeler aux hommes leur nature spirituelle parce que petit à petit nous ouvrons une brèche dans les cœurs épaissis de folles illusions, ce mur de certitudes que dresse aujourd'hui l'homme de la rue devant le moissonneur s'ébranlera et l'Eau du Père s'y infiltrera.
WP

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