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15 mai 2006 (0027)
l'aîné des poissons à pattes
Les Pèlerins d'Arès seraient-ils contre l'évolution, comme le dit une rumeur? Bien au contraire. Paraphrasons La Révélation d'Arès, qui m'adoube frère aîné (16/1), et je suis le tiktaalik aîné. Quekcekça?
Si les Pèlerins d'Arès étaient contre l'évolution, ils ne croiraient pas ce qui est essentiel dans La Révélation d'Arès, à savoir que l'homme a pu déchoir, chuter (Adam, Rev d'Arès 2/1-5 et VII/8-16), mais qu'il peut de même se redresser (1/1), revenir du péché, du mal et du malheur, reprendre sa place spirituelle de fils du créateur et de co-créateur donc.
tiktaalikSi vous, moi, tous les hommes, pouvons évoluer, c'est parce que l'évolution est une capacité générale de toute la création. Une nouvelle preuve de l'évolution vient d'apparaître: Un tiktaalik roseae (photo), poisson à pattes embryonnaires, vieux de 375 millions d'années, récemment découvert dans l'île d'Ellesmere au Canada. Ce fossile, dont le nom signifie en inuit (eskimau) "grand poisson dans le courant", montre que la vie terrestre est sortie de la mer. à certains poissons des pattes ont poussé pour qu'ils se traînent, puis marchent sur la terre. Ce faisant, leur cerveau a évolué.
Pour nous, ce que peut faire un animal physiquement et cérébralement l'homme peut le faire, surtout moralement et spirituellement, parce que c'est le plus urgent. Aussi croyons-nous ces versets, pivots de La Révélation d'Arès: ...(Moi,Créateur,) je souffle en silence dans les poitrines des hommes. Car la Vérité, c'est que le monde doit changer (28/6-7).
Tout change, c'est la vérité fondamentale et, plus fort encore, tout doit changer. Tout peut changer donc. Et même, ajoute La Révélation d'Arès, la joie et la parure ne conviennent-elles pas à celui qui a changé sa vie (30/11)?
Pourquoi, alors, les représentants des poissons sans pattes: Mivilude, Adfi, Ccmm, etc., prétendant éclairer "la jeunesse et la famille" contre certains "dangers", ont-ils récemment répandu dans un "rapport", un avertissement selon laquelle nous serions "une secte guérisseuse" ? —Bévue pas vraiment injurieuse, mais doublement fausse: les Pèlerins d'Arès n'ont ni l'esprit sectaire ni des pratiques guérisseuses —Et pourquoi racontent-ils maintenant que nous sommes "des arriérés, adversaires de l'évolution"?
Je crois cependant deviner pourquoi il répandent ces inexactitudes. D'abord, parce qu'ils n'ont lu ni La Révélation d'Arès ni les ouvrages et commentaires connexes à cette révélation. Ensuite, parce qu'ils ressentent comme une riposte légitime de dire n'importe quelle fausseté contre des idées nouvelles qui les déconcertent. Parce que nous avons quitté les abysses du "religieusement correct", du "politiquement correct" et de "l'athéistiquement correct", en bref, les abysses du "penser correct", et que nous nous sommes mis en marche vers les eaux claires de la Mer (Rév d'Arès 20/4 et ailleurs), vers une évolution qu'ils trouvent très hasardeuse.
Pourtant, nous n'attaquons personne. Nous respectons la liberté et les convictions de tous, nos adversaires compris. Cette paix en nous n'est-elle pas déjà un signe d'évolution en des temps où la rogne se déchaîne facilement?

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Commentaires:
15Mai06 27C1
J'ecrivais ce matin ces quelques lignes a une amie et soeur:
Nous apprenons toujours beaucoup des uns et des autres, et c'est en effet dans une conscience constructive que nous abordons désormais toutes nos relations (et informations sur le monde), qu'elles concernent notre couple, notre vie sociale et/ou professionelle, spirituelle, familiale, amicale, etc.
Cela  positive toutes nos expériences et entreprises, cela fait de notre vie un Souffle  et la tourne vers le bonheur et la joie.
Je ne dis pas que c'est toujours facile d'être au sommet de sa forme et de son mental (voire de son émotionnel aussi), mais [ça permet de] tendre déjà vers est une route joyeuse et plus légère que la négation de tout, l'insatisfaction ou la frustation (comme nous le montrent trop souvent tous les systèmes: politique, religion, TV, magazines, etc. et cette tendance actuelle à la critique de tout, non fondée et vide de vie).
En outre, cela ne nous dérange pas de nager a contre-courant, les routes sont moins "busy" (occupées), ce qui nous laisse le temps d'apprécier les paysages et de parfaire notre pénitence pour aborder le monde avec force et positivité, mais aussi avec notre individualite retrouvée "and a free soul" (et une âme libre).
Non, nous ne sommes pas contre l'évolution, car nous y participons activement.
Katia G.

15Mai06 27C2
évoluer.. évoluer vers les Hauteurs ou vers les eaux claires, c'est accepter de faire face à l'inconnu. Inconnus sont les paysages de l'âme pour celui qui  naît à la vie spirituelle comme inconnues lui sont encore les voies qui lui permettront de changer le monde concrètement.
Faire face à cet inconnu est àa la fois le plus exaltant et le plus troublant. Exaltant car nous nous sentons les découvreurs d'un "nouveau monde"  inexploré, [nous sentons] que sans la foi (certitude que ce que nous faisons) aboutira [quand même] quelque chose — Dans ce sens la foi peut aussi être celle d'un humaniste athée qui lutte à sa manière pour le Bien —. Il nous serait bien difficile d'Å?uvrer pour un avenir que nous ne faisons qu'entrevoir et qui adviendra longtemps après notre passage sur terre. Troublant, car nous comprenons vite qu'il ne nous suffit pas d'avoir la foi, même brûlante, et qu'il nous faut trouver les moyens concrets et réalistes d'accomplir ces changements que nous prônons; nous comprenons que, sans cela, nous perdons pied.
Maîtriser la tension entre ces deux pôles fait de nous des créateurs. Comme les poissons d'antan, qui remontèrent des profondeurs pour rejoindre la terre ferme, nous avançons et agissons par instinct (jusqu'à quel point les mouvements de ces premiers poissons ne sont ils pas inscrit dans nos gènes?), mais aussi, à partir d'un certain moment, par conscience.
évoluer vers les eaux claires, pour l'homme de l'ombre, c'est aussi apprendre à connaitre ses fautes pour mieux lutter contre elles. Le poisson qui remonta des profondeurs a dû affronter sa propre peur primale mais jusqu'à quel point avait-il conscience qu'il devait changer?
Contrairement au poisson, j'ai le sentiment (mais peut-être me trompé-je) que pour nous autres hommes il ne suffit pas seulement de remonter vers la lumière, il nous faut aussi traverser et même affronter notre propre nuit. Curieux paradoxe que celui ci : Celui qui cherche la lumière doit apprendre à connaitre sa propre ténèbre.
Eric D

17Mai06 27C3
De même, s'il y a une mutation notable, que jai la chance tellement chanceuse de vivre en moi, et d'observer autour de moi chez mes compagnons depuis des années, c'est bien celle a laquelle pousse La Révélation d'Arès: L'homme se doit de sortir de la religion, de s'éloigner des prêtres [et autres clergés] et de tous les discours et interprétations qui brident les forces libératrices de l'évangile omme de la Parole de toujours.
Par chance, l'athéisme dans lequel j'étais (et dont je garde la sensibilité) m'avait rendu allergique aux bondieuseries et tout ce qui a trait à l'esprit religieux et donc, de fait, à la fossilisation d'ailleurs toujours [menaçante partout et par conséquent] latente dans la mouvance arésienne [elle-même. Cette fossilisation est] à combattre absolument. Mais ne vous inquiétez pas, je suis un vilain petit canard et je continuerai à faire feu de tout bois sur ça...
De toutes ces années, j'ai pu noter qu'on ne sort pas de la religion facilement et que, souvent, des résidus de sa vieille peau antique pendent encore sur la plupart d'entre nous. Il y a là, vraiment, quelque chose d'une "évolution dinosaurienne". Le changement est lent, comme le pas de ce reptile aquatique sans doute [le tiktaalik roseae, nom scientifique de ce poisson à pattes]. Mais en ligne de mire, pour tous les croyants du monde réduits à l'état de piètres sauriens ânonnant les choses du Ciel, il y a l'absolue logique de la foi même, qui pousse à être large et haut comme l'aigle (Rév d'Arès XXVII/11).
Roger C.

Réponse :
Ce commentaire parle des "bondieuseries", dont il faudrait absolument se délivrer, mais moins de l'essentiel, du fond des fonds, de la pénitence, du changement en bien, de la moisson, qui est recherche des pénitents potentiels dans le monde. Il est vrai que les artifices extérieurs peuvent indiquer un état intérieur artificiel, plus religieux que spirituel, donc peu ou pas évolutif dans le bon sens.
Néanmoins, l'auteur du commentaire ne doit pas oublier que l'Auteur de La Révélation d'Arès, particulièrement (25/6), déclare qu'il apprécie autant les pratiquants de "bondieuseries" (ceux qui crient, qui encensent, qui agitent des grelots, des luminaires) que leur contraire (ceux que l'encens et les cris indisposent), quand ils font ensemble leur ascension sur les difficiles sentiers de la pénitence. L'allergie du commentateur aux "bondieuseries" pourraient donc bien être discriminatoire, un jugement. Pour ma part, pourvu que l'âme naisse (veillées 17 et 18), que la pénitence de fasse même avec des parures (30/11) de "bondieuserie" et des coups d'encensoir, bref, pourvu que l'homme du temps qui vient naisse au-dedans, je considère que la bonne évolution se fait, il pousse quand même des pattes au poisson. Ne soyons pas trop difficiles.

17Mai06 27C4
Ta crache est plus forte! (Rév d'Arès XXIII/7-9)
Trop drôle la façon dont vous racontez les choses, avec toujours l'amour de tous les hommes et la joie. Vous êtes vraiment notre exemple.
Encore une fois merci. Bien affectueusement.
Chantal C.

17Mai06 27C5
Nota: Normalement les commentaires qui répondent à d'autres commentaires ne sont pas publiés, parce qu'un blog est simplement un blog; ce n'est ni un forum ni une tribune de débat. Cependant, celui-ci répond d'une certaine façon au propos de #0027.
Je réagis aux propos de Roger C [voir commentaire ci-dessus]. J'étais samedi à Saint-Michel [dans le quartier latin à Paris] où des croyants priaient [dans la rue] en groupe à genoux sous la pluie pour manifester contre l'avortement. Leur posture avait de quoi surprendre et c'était, je crois, leur but: Interpeller!
Issu d'un milieu athée, je ne suis guère sensible à ces postures, qui pour moi évoquent un autre àge. Mais faut-il y voir un archaïsme [inutile ou ridicule] pour autant, comme me le soufflait un frère? Je n'en suis pas sûr. Il y a des hommes qui ne peuvent pas concevoir leur rapport avec Dieu et avec la vie autrement et qui sans ça seraient peut être perdus. Ils sont eux aussi issus d'une longue chaîne d'hommes et de femmes qui portent une histoire, une sensibilité, une manière de penser et d'agir. Nous sommes tous appelés et nous ne pouvons faire qu'avec ce que nous avons et ce que nous sommes. Dieu lui-même est obligé de composer avec l'état de l'homme[, comme en fait preuve La Révélation d'Arès]. Dieu est même contraint de faire avec ce nous lui offrons de nous-mêmes pour changer ce monde (Rév d'Arès 28/7). Toute évolution est progressive et s'enracine dans les réalités (pas de création ni d'évolution hors des réalités) et la diversité de l'humanité fait qu'il y aura toujours des hommes pour nous surprendre, nous étonner, voire nous contrarier.  N'en soyons pas fâchés, bien au contraire, car ce que nous ressentons (en fait ce que l'autre nous renvoie) nous éclaire aussi sur nous-mêmes. Comment évoluer sans apprendre à se connaître et comment se connaître sans éprouver ses propres limites? Nous sommes tous image et ressemblance [du Créateur, Genèse 1/27] et l'autre est notre mirroir.
Au-delà de cet aspect des choses peut-être un peu trop "philosophico-théologique" (?), il faut bien quelques "intellos" dans notre mouvement [de Pèlerins d'Arès], non? Est-ce l'esprit religieux ou l'esprit de religion qu'il faut faire évoluer? J'entends par esprit de religion: enfermement dans son quant-à-soi et dans ses certitudes, sentiment de supériorité de ses croyances et modes de vie, qui empêchent de s'ouvrir aux autres, [bref, qui empêche] tout questionnement. Cette attitude est-elle propre à ceux qui ont la foi et pratiquent des "bondieuseries"? Certains athées ne manifestent-ils pas un esprit de religion avec plus de véhémence que certains hommes religieux? Notre faiblesse nous aveugle. Elle nous empêche d'apprécier certaines situations d'évolution. S'abstenir de juger m'apparaît comme une sagesse [nécessaire à l'évolution], étant donnée notre ignorance.
Pour sûr, la taupe (Rév d'Arès 23/2) en chacun de nous est encore loin d'être haut et large comme l'aigle, mais s'il a pu pousser des pattes et des poumons à un poisson, pourquoi pas des ailes à une taupe? Soit dit en passant, d'après le Robert, taupe est aussi le nom d'un "squale pélagique mesurant jusqu'à 3 ou 4 mètres, qui vit dans l'Atlantique". Or (toujours d'après le Robert), pélagique signifie "qui vit dans les parties les plus profondes de la mer" Retour aux abysses donc d'où nous partons tous!
Eric D.

18Mai06 27C6
Dans La Révélation d'Arès (XXIII/7-11) le Créateur parle de l'évolution de l'humanité. Ses prophètes (Abraham, Moché ou Moïse, Yëchou ou Jésus, Mouhamad ou Mahomet) ont à travers leurs enseignements fait évoluer l'humanité, chacun en son temps. Le Frère Michel, dernier venu d'entre eux, nous fait considérablement évoluer par son exemple d'amour évangélique, puisqu'il a répondu oui au Créateur et qu'il est monté sur Son Parvis (Rév d.Arès 2/16-17).
Le Frère Michel, à l'époque des manifestations du Christ, était dans l'église Orthodoxe et y croyait fermement. Il déposa sa couronne, descendit du trône sur lequel il était bien installé (Rév d'Arès 3/9 ) et fit bien d'autres choses qui le dépouillèrent du prestige, encore très grand alors, d'appartenir au clergé. Imaginez, pour citer un exemple, que le Frère Michel, qui ne reconnaissait pas Mouhamad comme prophète (cité 28 fois dans La Révélation d'Arès), a dû se remettre totalement en question, reconsidérer les enseignements des "pères" du christianisme d'église. Il est entré en pénitence. Cet humble acte l'a fait évoluer vers un autre niveau de conscience, la Vie Spirituelle.
[Ainsi,] le frère Michel est l'ainé (Rév d'Arès 16/1) des frères, le premier soumis à ses propres conseils et préceptes (16/9). Il est la preuve vivante que ce que dit le Créateur est vrai, à savoir que nous pouvons évoluer par notre libre volonté, passer de notre vie d'animal pensant à la Vie Spirituelle.
À l'exemple du prophète tout homme est prophète (39/10), tout homme peut aussi évoluer, c'est-à-dire que tout ceux qui oeuvrent au changement du monde en bien, combattent leur péchés, pardonnent toutes les offences, donc aiment tous les hommes, deviennent humbles, sages, lucides, réfléchis, qu'ils soient croyants ou incroyants, et sont incontestablement des agents de foi et d'espérance majeure spirituelle.
Didier.Br.
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08Jun06 27C7
Nota: Ce commentaire m'est parvenu très altéré en raison d'un encodage particulier (texte original entrecoupé de longues parties en chinois ou en japonais et de balisages inconnus). Il m'a fallu reconstituer patiemment la partie française. J'espère n'avoir rien oublié:
Ce morceau de Vérité que Dieu nous offre par La Révélation d—Arès est bien la manifestation de l—unité, de la réconciliation, de la paix, du dépassements des contradictions apparentes, bref, de l—Intelligence que le Créateur place et anime naturellement en toutes choses parce qu—Il est l—Étalé (Rév d'Arès II/4), présent dans sa Création, partout et toujours.
Entre les évolutionnistes et les créationnistes, il y a depuis longtemps opposition, rejet réciproque, voire même conflit, inévitable, pense-t-on. Il faut choisir son camp: Soit la création procède d—un acte délibéré de Dieu, soit il n—y a ni création ni Dieu et la vie sur terre et dans l—univers est issue d—une série (tout de même assez impressionnante) de sauts évolutifs dont l—ensemble compose l—évolution. Or, Dieu nous dit dans La Révélation d—Arès que la Création de l—homme procède des deux: L—homme primitif, produit le plus évolué de l—évolution, est l—argile d—Adame (Rév d'Arès VII/1, XVI/16), un être vivant, que Dieu choisit délibérément comme allié et à qui Il donne son image et ressemblance (Genèse 1/27) pour en faire son Premier Fils (Rév d'Arès 1/10, 2/1). La création de l—homme, est donc double! D—une part elle résulte d—une lente évolution dont on peut retrouver les traces dans la Genèse (les jours où Dieu fait les différents règnes et espèces vivantes, apparemment avec beaucoup de plaisir puisqu—Il vit que cela était bon, Genèse 1/20-25). D—autre part, elle est l—effet d—un choix et d—un acte pleinement créateur et volontaire de Dieu. En dernier lieu, la création de l—homme par Dieu est spirituelle. Ainsi, les origines de l—homme et de l—humanité sont-elles matériellement le fruit d—une évolution et spirituellement celui d—une création. Créationnistes et évolutionnistes sont renvoyés dos à dos dans leurs exclusives: Il n—y a pas de raison d—opposer l—anthropologue et le théologien, ils ont tous les deux raison, en exprimant chacun une part de l—intelligence de Dieu, et tort, en pensant que leur conception est la seule valable.
En fait, évolution et création s—entremêlent étroitement dans l—Univers, car Dieu nous dit encore dans La Révélation d—Arès que sa Création est continue: De Mon Pouls sortent les mondes (Rév d'Arès VI/4]), Création amenée à évoluer constamment. Les étoiles qui naissent et meurent pour donner d—autres étoiles le prouvent. La création spirituelle d—Adam et Eve (Adame et Haoua, Rév d'Arès V/3), en réalité tout un peuple, n—était pas achevée. Adam avait à évoluer et à faire évoluer spirituellement les autres humains. Peut-être Dieu lui-même évolue-t-il aussi. Il ne nous le dit pas, mais à coup sûr Il s—adapte à l—histoire de l—homme puisqu—Il lui parle selon l—intelligence de l—époque, à travers des prophètes.
Ce sont d—ailleurs les prophètes et leurs enseignements successifs et progressifs qui montrent le mieux cette complémentarité entre création et évolution, cette nature évolutive de la Création et du rapport entre Dieu et sa créature dont il a fait un co-créateur en lui donnant la liberté de créer. Rien de figé, tout évolue en se nourrissant du Fond éternel de la Vie (l'Oasis) donnée une fois (Rév d'Arès 24/3) par Dieu (Le prophète Jésus en parlait déjà dans la parabole du vieil arbre et du fruit nouveau).
Cette liberté et ce don de création ont un prix: La responsabilité d—assumer les conséquences du sens que l—on donne à l—évolution. C—est tout le dilemme de l—humanité: son évolution ne se fait pas et ne se fera pas automatiquement, [ne se fera pas] sans sa participation et sans choix conscients et délibérés. Car depuis sa création spirituelle, l—homme a le pouvoir de choisir, donc de se recréer ou de se décréer, autrement dit, d—envoyer son évolution vers sa propre construction ou sa propre destruction. Contrairement à ce que l—on enseigne en ethnologie, l—histoire de l—humanité n—est pas qu—une lente et positive progression, culturelle, technologique et sociale, mais une alternance de phases de progrès et de régressions, particulièrement du point de vue spirituel. La rupture d—avec l—Éden a été une régression (la chute), les retrouvailles avec Dieu à travers l—enseignement des prophètes et avec sa Volonté à travers divers courants humanistes (même si ceux-ci ont nié Dieu) ont été et sont encore des progrès. Globalement, l—histoire de l—homme a un compte de résultat positif, mais ce résultat n—est ni définitif ni inéluctable. La tendance pourrait bien se retourner et l—humanité y trouver sa perte. C—est aussi l—avertissement que Dieu vient nous donner par La Révélation d—Arès.
L—Éden offrait à l—homme les conditions idéales, tout bonnement divines, de son évolution. En sautant du balcon d—Éden, l—homme s—est donné des conditions d—évolution de qualité nettement inférieures, des conditions qui pourraient même devenir "infernales". Comme, la double nature matérielle et spirituelle de l—homme est d—évoluer, il faut donc boire le vin que nous avons tiré et continuer d—avancer. Dieu sait la direction de certitude(voir "Nous Croyons, Nous Ne croyons Pas") qui mène à la reconstitution de notre divinité, corps, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7) réunis dans une vie charnelle et spirituelle. Il vient, avec La Révélation d—Arès la rappeler une fois de plus. À nous de savoir vers quoi nous désirons évoluer.
D. Faber

Réponse :
Je laisse entièrement au commentateur la paternité de certaines interprétations et différenciations. Pour ma part, je ne vois pas de différenciation entre création et évolution: Tout simplement le Créateur a créé un monde évolutif. Autrement dit, l'évolution est la nature même de la Création, indissociables donc, parce que unique et même chose. Autrement dit encore, l'évolution elle-même est créée. Le problème est surtout de comprendre dans quelle mesure cette évolution est, disons pour parler bref, "contrôlée" par le Créateur. C'est là, je pense, que vous manquez d'information sur les créationnistes et les évolutionnistes, tels qu'ils se sont historiquement opposés et continuent de s'opposer comme, par exemple, dans certains états américains ou dans certains familles de pensée musulmanes. Les créationistes les plus répandus ne nient pas l'évolution, une évidence, mais le point de départ de l'évolution, ce point de départ étant pour eux ex nihilo, surgi de rien, par la seule volonté du Père. Les évolutionnistes tentent, de leur côté, d'expliquer qu'il n'y a pas eu de départ ex nihilo, mais n'expliquent évidemment pas l'apparition dans l'univers des éléments chimiques nécessaires à sa formation.

00Xxx00 XXCX
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