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20 Novembre 2022 (246) 
Dieu et/ou l'espace-temps

Il y a maintes variétés d'athées ; la plupart souffrent du mal aigu de la preuve — pas de preuve de Dieu, donc pas de Dieu — ou bien chassent l'idée de Dieu qui les gêne comme on chasse une mouche de son nez. Il y a aussi maintes variétés de croyants, androïdes qui voient Dieu comme le Superandroïde régnant, ordonnant, jugeant, écoutant, parlant, aimant, abhorrant, secourant, récompensant ou punissant.
Or, Dieu est tout autre chose, un infini entrelacs de Fleuves (Rév d'Arès 35/2-3) dont l'Eau (18/5, 20/1-7, 23/5, i/13-14, etc.) arrose tout de l'incommensurable infini à l'infinitésimale cellule.
"On dirait que le monde est à peine plus âgé que l'art de refaire le monde," écrivit Paul Valéry à propos de cosmogonie. Valéry voyait bien que les hommes étaient encore ignorants d'à peu près tout... et de Dieu, alors !
La masse humaine ne voit pas la nature du Tout, dont seuls quelques savants immémorés ont, au XXème siècle, entrevu la clé : l'expansion de l'Univers, cet Univers dont le Père s'est fait connaître (Rév d'Arès 12/4). L'Univers est beaucoup plus que l'existant : étoiles, galaxies, trous noirs, planètes, matière, lumière, rayons, nature, vivants, etc. L'Univers est tout à la fois le créé et le créant (xxii/12). Supprimez une galaxie ! Sa disparition ne rétrécira pas l'Univers, qui restera intègre, nous a appris Einstein, parce qu'il n'est pas l'ensemble physique des choses qu'il contient et des phénomènes qu'on y observe. L'Univers est l'espace-temps raisonné.
Le Père de l'Univers est le Père ou la Raison de l'espace-temps.

L'immensité

L'Immensité

Donc, l'Univers, dont le Père est notre Père, la Raison d'Être de tout, est malléable, souple, dynamique, et de ce fait sans cesse reconstitué (Rév d'Arès 12/4). L'espace-temps est un contenant que forge et forme sans fin son contenu, aux apparitions, disparitions, mouvements et aventures duquel il réagit sans relâche.
Au reste, pour la relativité générale d'Einstein l'Univers est l'espace-temps, un infini sac sans contour ni fond sans cesse reformé. L'espace-temps a sa propre histoire, qui est bien plus que l'histoire des étoiles, galaxies, trous noirs et planètes.
Un homme en chute libre ne sent pas son propre poids ; ce fait amena Einstein à comprendre la gravitation autrement que Newton. Ainsi que l'avait vu Galilée, tous les corps tombent à la même vitesse quel que soit leur poids, ce qui signifie que, d'une certaine façon, le gravitation annule la gravitation, comme le dit à sa manière le principe d'équivalence d'Einstein qui dit qu'il y a équivalence entre accélération et gravitation — localement indistinguables —. D'où son équation fameuse permettant de décrire la gravitation : équation d'EinsteinPas besoin d'être mathématicien pour saisir, en regardant d'un peu près cette formule, que tout est courbe dans l'espace-temps, qu'il y a des constantes comme G, la pesanteur (valeur moyenne de l'accélération de pesanteur en un point donné), ou la constante cosmologique (sorte d'anti-gravité), et qu'il y a pour finir une expansion dynamique. L'espace-temps évolue, mais la constante cosmologique agissant comme une anti-gravité est compensatrice ; elle permet à l'espace-temps, à Dieu donc (j'y reviens) d'être indéfiniment stationnaire.
Selon Einstein toujours, l'espace-temps ne se déplace pas, seul ce qui est à l'intérieur se déplace. Selon Friedmann, mathématicien russe, et Lemaître, mathématicien belge, l'espace-temps est en expansion, l'espace-temps a une dynamique propre en somme. Des savants américains montrent que par effet Doppler — teintées bleues quand elles se rapprochent et rouges quand elles s'éloignent — les galaxies semblent s'éloigner de nous, ce qu'ils ont appelé "la fuite des galaxies". Lemaître, se basant sur la relativité générale d'Einstein, dit : "Faux ! Les galaxies ne fuient pas, elles sont immobiles, mais l'espace enfle, se dilate. Il y a expansion de l'Univers." La rougeur ne vient pas d'un éloignement mais d'une dilatation ; l'espace temps est dynamique.
Autrement dit, Dieu est dynamique. La Vie est coïncidente de l'espace-temps de sorte que, vu de nos faibles intelligences intellectuelles, on ne peut dire si l'espace-temps est Dieu, ou si Dieu est l'espace-temps, ou s'ils forment un composite inanalysable par nos cerveaux pécheurs. Ce mystère enchemise Le Livre (seconde partie de La Révélation d'Arès) de façon tangible ; Celui Qui parle n'est pas une Personne, mais une Puissance. Comme cette Puissance est aussi Sainteté (Rév d'Arès 12/4), Elle ne peut qu'engendrer le Bien et l'Amour. Par Amour le Père va donner à son Enfant (3/5), l'homme, la liberté (10/10), mais l'homme va user de cette liberté pour rejeter le Dessein du Père et créer son propre système de vie, hélas aussi injuste et mortel que juste et vivifiant, terrible situation disjonctive, à laquelle le Père, la Vie, Dieu, l'Éternel (appelez-Le comme vous voulez) par La Révélation d'Arès et sûrement auparavant par des Appels impubliés ou effacés nous propose de renoncer.
Si l'homme veut retrouver sa vocation génésiaque il doit se remettre en expansion comme l'Univers. Cette expansion est une exponentielle de l'amour sans limite du prochain.
Il y a peu, attablés dans un tranquille bistrot, je m'ouvris à mon épouse Christiane des termes de cette entrée. Christiane, indifférente à l'évocation de l'espace-temps me répondit, la voix minérale, le visage de silex : "Ça n'ajoute rien à ce que je crois." J'écoute mon épouse, même froide comme la "sainte" de granit d'un calvaire breton (j'aime mieux quand elle sourie, mais il lui arrive d'être autrement et j'en reçois tout autant le message). Je pensai alors, entre deux gorgées de bière, que son impassibilité montrait qu'elle avait réussi le dépassement auquel nous incite la Parole d'Arès, alors que moi non, pas tout à fait du moins. Il m'est parfois encore difficile de faire vivre l'Enfant (Rév d'Arès 13/5) avec le Père ou la Raison, qui n'est pourtant pas un Superandroïde, difficile d'abandonner complètement les innombrables croyants androlâtres. Non, Dieu caché derrière les nuages ne m'écoute pas avec compassion. Je dois me suffire, parce que je sais que l'Oreille (xxiv/6) du Père n'est autre que ma propre conscience. Le Père m'a créé tout comme Il a créé les indénombrables astres de la galaxie GN‑z11 distante de 13,4 milliards d'années-lumière. S'impose l'équivalence de modestie. La réponse impassible de ma chère épouse me rappela salutairement qu'il est capital de bien se visser dans la cervelle le fait que l'espace-temps et ma conscience, c'est à peu près pareil. L'espace-temps est aussi la conscience de l'Univers. Ipso facto, se faire une image objective de Dieu est impossible ; notre intelligence n'est qu'un haillon, à travers les trous de quoi nous n'y voyons pas, moi du moins je n'y vois pas... grand chose encore.

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21nov22 246C1
La lecture de cette dernière entrée m'emplit d'un immense sentiment de gratitude, envers vous, prophète, et envers sœur Christiane, prophète aussi, comme nous y sommes tous et toutes appelés — 245C69 : "La Révélation d'Arès fait rejaillir l'Essentiel dans sa pureté indicible et je suis très heureux de saluer parmi nos frères et sœurs tant de prophètes ignorés."
Je n'ai pas l'esprit scientifique, loin de là, mais il m'arrive de m'émerveiller devant les galaxies et nébuleuses pleines de couleurs et d'étoiles naissantes ou mourantes, parce qu'elles sont la Création, de même que je m'émerveille devant les sauts bondissants de Tetsuya Kumakawa (ici on le voit incarner Basilio à la fin de Don Quichotte) :
https://www.youtube.com/watch?v=NBij3JzhRSE
ou bien quand je ferme les yeux de plaisir à l'écoute du Coda de l'acte II du "Lac des Cygnes" :
https://www.youtube.com/watch?v=JcWoZCyJzuA
Mais que ce soit les notes de musique, les couleurs chatoyantes des piliers de la création, les cabrioles d'un danseur, n'est-ce pas la Création et par là même le Créateur que nous admirons ?
Il n'est pas facile de faire comprendre aux athées, aux croyants et à bien d'autres, que nous ne croyons pas au Superandroïde géant, qui juge, punit et récompense. Le destin de l'homme ne dépend pas du CO2, de l'avenir du Soleil ou de la conquête spatiale, mais bien du retour actif vers le Dessein Créateur.
L'Univers, la Conscience, peuvent revivre en nous, même si pour l'instant ils n'existent qu'au stade de soubresauts, n'envoient que de légères vibrations. Un jour, notre Image et Ressemblance [Genèse 1/26] pourra à nouveau éclater au grand jour et rayonner sur la Création. Oui, pour l'instant, nous, Pèlerins d'Arès, pénitents de tous bords, nous sommes comme les enfants qui font leurs premiers pas de danse : des pliés, des dégagés, des pas de bourrée maladroits et brouillons, nos bras battent l'air pour essayer de tenir un équilibre.
Notre pénitence et notre apostolat peuvent paraître bien dérisoires face au monde, mais un jour nous serons capable de bondir, de jaillir en l'air, de faire naître des étoiles d'amour et de paix et de changer le monde [Rév d'Arès 28/7].
Encore merci, frère Michel, pour cette entrée ô combien inspirante !
Alexandra P. de Paris, Île de France

Réponse :
Voilà la coda du Grand Pas des Cygnes (Acte II) ) à laquelle vous faites allusion. C'est celle du Bolchoï de Moscou. Eh oui, les Russes ne font pas que la guerre ; ils sont aussi de très bons danseurs. Il y a quelque chose dans ce ballet qui rappelle les mouvements des étoiles dans l'Univers. Aucun animal sur Terre, sauf l'homme, l'Enfant (Rév d'Arès 13/5) du Père, n'est capable de cela.
Merci, ma sœur Alexandra, pour ce commentaire.

21nov22 246C2
Bonjour frère Michel,
Je n'écris pas de commentaires généralement. Beaucoup écrivent bien mieux que je saurais faire.
Mais ce matin j'ai bien ri. Je me suis trouvé devant la formule d'Einstein comme une poule devant un micro-ondes. Pauvre de moi, je ris de mon ignorance — il faut bien rire un peu —. Le sujet est passionnant; J'ai lu dernièrement "Dieu, la science, les preuves", mais s'il fallait vraiment comprendre tout ce que vous dites, vous seriez encore plus seul.
Je suis un peu comme sœur Christiane : Ça n'ajoute rien à ce que je crois. Un peu comme sœur Christiane, le dépassement en moins.
Moi, je suis plutôt dépassé, mais bon il me reste peut-être un petit bout de vie.
Je vous embrasse, cher prophète.
Merci pour votre courage et votre travail sans lesquels je serais encore plus ignorant.
Jean M. d'Ajaccio, Corse

Réponse :
"La formule d'Einstein", mon frère Jean, n'est pas aussi mystérieuse que pour une poule est mystérieux un four à micro-ondes. Vous n'avez pas à vous faire mathématicien et à résoudre l'équation ; celle-ci veut seulement montrer qu'évaluer les forces qui régissent les rapports des objets cosmiques dans leurs rencontres et leurs mouvements ne demande pas des pages et des pages de calculs. Tout ce qui se passe dans l'Univers est relativement simple. Ce qui nous laisse muets ou nous effraie tient surtout aux dimensions et distances pharamineuses auxquelles on a affaire. Même chose pour Dieu, Allah, Brahmā, Yahwé, la Vie, le Père, le Tout-Autre (appelez-Le comme vous voulez), qu'il est très difficile d'imaginer en même temps Étalé (Rév d'Arès ii/4) partout jusqu'à l'infini et capable de se réduire au faible volume d'un clou (ii/21), capable de simultanément créer mille soleils (xxii/12) et de parler d'une voix humaine à un pauvre type à Arès en 1977.
"Le sujet est passionnant" surtout parce qu'il n'est pas commun de voir le Père comme je m'efforce de le représenter dans le très insuffisant langage humain, mais le sujet demeure une énigme. Cette entrée 246 ne prétend pas représenter Dieu avec exactitude. Ce n'est que l'orientation qui me paraît souhaitable, et possible de par le charisme que j'ai reçu, vers une formulation du divin que je crois plus vraisemblable que, par exemple, celle du Très-Haut qui tiendrait, comme un supergreffier, un registre du bien et du mal perpétré par chaque humain et qui jugerait celui-ci digne du paradis ou mûr pour l'enfer en fonction du bilan final. La relation que j'ai eue avec le Messager du Père en 1974 puis avec le Père en 1977 ne m'a pas du tout laissé l'impression que Dieu était le gérant de la providence et le juge des actes humains. J'ai compris qu'il s'agissait d'une relation beaucoup plus naturelle, inhérente à des rapports communs entre Créateur et créature et qu'il fallait redéterminer complètement les natures de l'Un et de l'autre (l'humanité).
Il y a sans nul doute une explication métaphysique des relations entre le Père et l'Enfant. Pour cela il m'a fallu reconsidérer ma vision de l'Univers. Cette longue réflexion, dont je parle aujourd'hui, mais qui avait déjà abouti il y a des années — je pensais qu'il ne fallait pas aller trop vite pour livrer ma pensée à des frères et sœurs humains mal préparés à la comprendre ou à l'accepter — m'amène à ne pas dissocier le Créateur de Sa Création. Je veux dire que Dieu n'est pas comme un inventeur qui construit un jouet génial sur son établi, puis ensuite le livre aux enfants du public tout en restant l'inventeur du jouet sans relation fonctionnelle et psycho-physique avec lui parce qu'il est un adulte vieillissant qui ne joue plus depuis longtemps. Le Créateur demeure en relation fonctionnelle et psycho-physique avec toutes Ses créatures : tant le cosmos astral que l'humanité terrestre. Il est en nous et en dehors de nous. Il est nous et Il n'est pas nous. Le lien entre Créateur et nous créatures reste tangible pour moi inévitablement — à preuve que le Créateur entre en contact avec la créature (les Théphanies de 1977 à Arès) — et ce lien est inévitablement très proche, je dirais même qu'il crève les yeux et que si l'homme ne le voit pas, c'est parce qu'il s'est imaginé des histoires à dormir debout.
Quand, une belle nuit d'été, je lève les yeux au ciel et voit celui-ci constellé d'astres de toutes sortes,je ne peux pas ne pas me sentir appartenir à ce cosmos. J'en suis. Vous en êtes. Tout le monde, bons et méchants, en est.

21nov22 246C3
Bien aimé frère Michel,
Merci pour cette belle entrée que je laisse doucement me pénétrer, persuadé d’y trouver de quoi nourrir ma vie d’apôtre…
Il y a quelque temps, en cherchant sur internet "Enfant de l’univers", je suis tombé sur de brèves mais intéressantes et profondes paroles d’une chanson de René Joly, sortie en 1977, dont le titre est justement "Enfant de l’univers". Je trouve que ça s’accorde bien avec cette entrée 246.
Nous sommes tous lumière
Un peu plus, un peu moins
Et toute la matière
Suit le même destin

Nous sommes tous matière
Un peu plus, un peu moins
Recherchant la lumière
En tendant nos deux mains

(Refrain : 2x)
Enfant de l'univers
Dressé contre le fer
Dans le dernier combat
Que la lumière soit avec toi

Comme des aveugles fiers
Trébuchant en chemin
Nous disons voir le ciel
Quand nous ne voyons rien
Trouvé sur le site "BIDE et MUSIQUE - La web radio de l'improbable et de l'inouï"
Auteurs compositeurs : René Joly / Étienne Roda-Gil
Vincent O. du Bassin d'Arcachon, Aquitaine

Réponse :
Un grand merci pour ce commentaire, mon frère Vincent.
Voici, trouvée sur YouTube, la chanson dont vous nous parlez et que j'aime beaucoup :

21nov22 246C4
Déstabilisé par le début de votre entrée, j’ai réussi à me rattraper et à retrouver confiance quand j'ai lu : "Celui Qui parle n’est pas une Personne, mais une Puissance et aussi Sainteté et Amour".
Par contre quand vous dites : "Je sais que l’Oreille du Père (Rév d'Arès xxiv/6) n’est autre que ma propre conscience, que l’espace-temps et ma conscience, c’est presque pareil et c’est aussi la conscience de l’Univers", là je suis perdu.
Ainsi je n’écris pas un commentaire mais suis à la demande d’explications.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, mon frère Charlie, pour ce commentaire, que je comprends.
Hier dimanche après-midi, alors que nous nous promenions dans un lieu boisé pour nous dégourdir les jambes et respirer un air plus pur que celui de la ville, la sœur Christiane m'a dit : "Il y a quelques siècles, d'avoir écrit cette entrée 246 vous aurait valu le bûcher !" J'approuvai aussitôt de la tête cette remarque qui venait de tomber sans préalable (nous ne parlions pas du tout de "Dieu et/ou l'espace-temps") de la bouche de mon épouse.
Je n'ignore rien de tout ce qui peut, dans cette entrée de blog, déranger les idées reçues à propos de Dieu. Si cette entrée paraît seize ans après la création de mon blog, c'est bien parce que je savais qu'elle devait attendre.
Que signifie : "Je sais que l’Oreille du Père (Rév d'Arès xxiv/6) n’est autre que ma propre conscience, que l’espace-temps et ma conscience, c’est presque pareil et c’est aussi la conscience de l’Univers"  ? C'est l'aveu apothéotique, achevé, de mon état prophétique, de ce que je sens en moi depuis les événements surnaturels des années 1974-1977. Oui, quelque chose de Dieu, de la Conscience Ultime du Père de l'Univers, se glissa miraculeusement dans ma conscience quand à l'époque je reçus le charisme prophétique, mais en même temps la sagesse régulatrice entra en moi et ce n'est que peu à peu que j'ai révélé la sorte de renaissance, l'état séraphique qui m'avaient été donnés d'En-Haut, osé-je dire en faisant allusion à Isaïe (j'y reviens plus loin), en quoi je m'était soudainement trouvé.
Au commencement, je trouvai imprudent de généraliser le seul terme de prophète, pourtant clairement prononcé dans La Révélation d'Arès. Pendant des années, quinze ou vingt ans peut-être, je n'aimais pas qu'on me l'adressât. Puis cela devint une habitude chez mes interlocuteurs, frères ou pas frères, et j'acceptai finalement qu'on m'appelât prophète, mais ce n'est que peu à peu, au cours des années suivantes, que j'ai laissé glisser au-dehors l'aveu que je savais des choses que le monde ne pouvait pas accepter facilement. Ainsi je pus échapper aux accusations d'illuminé, de dangereux inventeur de balivernes, etc. Maintenant j'ai 93 ans et je suis clairement beaucoup plus près de la fin que du commencement, alors j'y vais carrément : Oui, ma conscience partage depuis bientôt quarante-neuf ans quelque chose de la Conscience du Père. C'est quelque chose de très complexe, mais je me lâche avec précaution. Je suis comme Ali Baba qui a trouvé un trésor, mais qui n'en use qu'avec mesure. Je crois qu'Isaïe a dû progresser dans sa mission prophétique avec la même mesure. On ne trouve le récit de sa vocation qu'au chapitre 6 (Isaïe 6/6-13). Le prophète Iyëchayë (Isaïe Rév d'Arès xLii/14-22) était probablement cousin du roi, mais je me demande parfois s'il n'était pas aussi danseur sacré, parce qe très vraisembleblement impliqué dans le service religieux de l'Éternel. Le Message d'Amos est pathétique et puissant, celui d'Osée est suave et sentimental, mais celui d'Isaïe (appelé Ésaïe chez les Protestants) est richement littéraire, beau, digne, artistique. J'espère que notre mouvement prophétique restera dans la ligne de ces beauté et noble dignité.
Moi, je ne suis rien de ce qu'avait été Isaïe, mais je conçois l'itinéraire difficile qui fut le sien. Je sais seulement, et mon épouse Christiane vous le dira sûrement mieux que je ne peux vous le dire moi-même, combien j'ai été protégé et que j'ai vécu avec la prudence que le Père n'a pas fait que me recommander, Il a aussi souvent placé auprès de moi Aghéla (xxxi/13) pour m'inspirer réflexion, discernement, prudence, et m'empêcher de desserrer avant l'heure les courroies de ces précautions.

21nov22 246C5 
Fabian Defour à M. le Bourgmestre Je finis à l'instant de rédiger un mail qui je pense participe et participera à ma mission et je découvre votre nouvelle entrée "Espace-temps" qui me semble une "évasion" salutaire bienvenue loin de nos vicissitudes.
Bien à vous. J'ajoute pour info ce mail
Fabian D. de Tournai, Belgique

Mail (copie annexe) :
Fabian Dufour à M. le bourgmestre Paul-Olivier,
"La Vérité, c'est que le monde doit changer" (Révélation d'Arès 28/7)
Vous commettez Un Vol Scandaleux.
Ce 22 novembre, je dois me présenter pour la seconde fois devant la Procureure du Roi Laetitia Mainas pour des
faits punissables dont le point D. Marchand de sommeil : "avoir abusé, soit directement, soit par un intermédiaire,
de la situation de vulnérabilité dans laquelle se trouvait une personne en raison de sa situation administrative illégale ou précaire.
Je vous le dis d'emblée Mr Paul-Olivier, cette définition vous conviendrait mieux qu'à moi.
J'ai étudié le Latin et le Grec, je suis Licencié en Sciences Economiques avec une Spécialisation en Révisorat et Contrôle Comptable, j'ai fait mon service militaire en tant qu'Officier de Réserve à Spa et j'ai travaillé toute ma vie.
Je n'en éprouve aucune fierté particulière (Rév d'Arès 16/10).
Ma seule fierté c'est d'essayer d'être un "Chrétien simple et vrai" (entrée 106, je fais ici référence à un blog "michelpotayblog.net").
Dernièrement, j'écoutais Mr André Bercoff, animateur de Sud Radio "parler vrai" à propos du Professeur de Médecine Christian Perronne, réhabilité par ses pairs après avoir été "traîné dans la boue, traité d'ignare et de faible d'esprit".
Mr Bercoff rapportait de la chambre disciplinaire "cette phrase fondamentale : il peut y avoir, il doit y avoir une voix discordante sur un sujet d'intérêt général..."
Considérez par exemple, Mr Paul-Olivier, alors que pour le moment vous souffrez dans votre chair, une autre voix discordante, celle du Dr Batmanghelidj, cet Iranien qui appelle à un changement de modèle — ou paradigme — de la médecine clinique... Humblement, je vous conseille la lecture de son ouvrage phare : "Votre corps réclame de l'eau. Effets méconnus de la déshydratation."
Mais la voix discordante parmi les voix discordantes est bien celle de Michel Potay. (Parole de Mikal Ma Parole i/12). Voix aimante s'il en est.
Tout récemment, j'ai lu dans son blog le commentaire du 7 novembre de Maryvonne (245C43) qui m'a interpellé et devrait vous interpeller. Tout le monde devrait lire ce commentaire comme je l'ai lu moi-même car "qui peut savoir qui est dans Mon Lieu et qui est jeté dans les ténèbres glacées?" (33/33). C'est mon premier devoir de Chrétien simple et vrai de rappeler cette Réalité "post-mortem" qui peut être terrible, dramatique, plus préoccupante que ce vol.
Toutefois, j'en reviens à ce Vol Scandaleux.
J'ai acquis, le fruit d'une vie de travail, une maison d'habitation 150.000 € en piteux état en mars 2012.
Je l'ai réparée et rafraîchie entièrement dans les règles de l'Art (voir photos des pierres, des briques, des
planchers, des poutres, des poutrelles en chêne... mises à jour, débarrassées de leur torchis etc...), lentement à la mesure de mes petits moyens.
J'ai hébergé dès juillet 2014 un ami Philippe Descamps qui se retrouvait à la rue et en novembre 2017 un second ami Marc Moulin qui se retrouvait également à la rue.
Et puis, en mai 2018, vous, Mr Paul-Olivier Delannois, vous les chassez de chez moi... mais sans pouvoir leur proposer autre chose ! en sorte qu'ils sont toujours là.
En mars 2019, c'est à moi que vous vous en prenez en me privant de mes seuls petits revenus locatifs (1500 €).
Vous me plongez ainsi dans des difficultés inimaginables et à devoir vendre mon petit immeuble de rapport pour rembourser la banque, ce qui n'aboutira qu'en... avril 2021.
Entre temps, soit en décembre 2020, vous vous arrangez pour que ce soit moi-même qui doive chasser mes amis que j'ai recueillis — un comble (33/32) — et cela sous astreinte de 500 € par jour si je ne vous obéis pas !
Ce 21 novembre, outre que j'ai à me rendre devant la Procureure du Roi de Charleroi, c'est ce 22 novembre que ma maison est mise en vente publique parce que vous, Mr Paul-Olivier, vous me réclamez plus de 300.000 € parce que j'héberge deux amis Marc et Philippe que vous ne pouvez pas héberger.
C'est Un Vol Scandaleux !

Réponse :
Merci, mon frère Fabian, pour ce commentaire. Je vois, à la lecture de la copie annexe, que vous avez des problèmes avec la justice belge. Je souhaite de tout mon cœur que cela s'arrange.

22nov22 246C6
Bien aimé prophète,
Un très beau film-documentaire a été diffusé sur France-5 : "L'univers, la Voie lactée, notre galaxie". Ce film, accessible à tous, nous aide à comprendre étoiles, galaxies, trous noirs, planètes, matière, lumière, rayons, etc,. Il nous plonge dans l'univers infini et nous montre la place encore inexpliquée donnée à la planète terre dans cet univers avec la possibilité, tout aussi inexpliquée, donnée à l'homme, cette poussière dans l'univers, de pouvoir découvrir l'infini. Les scientifiques qui s'expriment sont des passionnés.
Nous ne pouvons nous empêcher de faire un parallèle entre leur propos et certains passages de la Parole donnée dans la Révélation d'Arès.  
"Les soleils tournent dans Ma Main. (Or,) Ma Main a mille Mains (II.2).", etc.,
Votre entrée de blog, "Dieu et/ou l'espace temps", montre ce qui manque encore dans ce  type de documentaire : le lien entre la Création, son Créateur, ses Créatures. Un langage simple qui aborderait l'inexpliqué et parlerait à la conscience de l'homme sur la nécessité de ce que le Père appelle entrer en pénitence. L'action par le Bien, pour le Bien, avec ses conséquences.
Pour que de la Droite de la Puissance Je (Je, Dieu et par analogie Jésus) revienne sur les nuées du Ciel au milieu des Miens (Rév d'Arès 8/8)... Alors ce sera Mon Jour (31/8).
Dans la Veillée 8 de L’Évangile Donné à Arès, Jésus montre le mal que secrètent les siècles. Le mal c'est le péché. Pour le combattre, la pénitence. En 1974, quand Jésus vous parle, l'homme [doit entrer en] pénitence: Quiconque pèche contre Moi, mais entre en pénitence, sans doute tous encore... (8/6).
Mais le péché des péchés (38/2), c'est l'humanité qui n'entrerait plus en pénitence et se couperait de la Création et de son Créateur.
Pénitence et moisson, deux forces que les pouvoirs (politiques, religions, sciences) occultent, consciemment ou inconsciemment, et qui disparaissent de la planète Terre, mais que La Révélation d'Arès et votre enseignement ramènent au cœur de l'humain pour en faire sa raison de vivre. Les P(p)èlerins d'Arès, ceux qui vous suivent, l'ont compris. Probablement pas les seuls sur cette terre... ni les seuls dans l'Univers.
C'est ce qui nous donne l'espérance ! Alléluia !
Arièle et Philippe C.-C., Hautes-Alpes

PS : Pour ceux qui n'ont pas pu voir le documentaire "la voie lactée, notre galaxie", il est visible jusqu'en mars 2023 sur le lien suivant :
https://www.france.tv/france-5/l-univers/l-univers-saison-1/4278142-la-voie-lactee-notre-galaxie.html
Il est nécessaire d'avoir un compte au préalable sur france.tv. La création d'un compte est gratuite.

Réponse :
Merci, ma sœur Arièle et mon frère Philippe, pour ce beau commentaire.
Sœur Christiane et moi avons regardé une bonne partie, la moitié peut-être, du film que vous citez sur F5. Nous ne l'avons pas regardé complètement, parce que le film, fort bien fait je l'admets, nous a paru être plutôt un descriptif (pour nous assez vite ennuyeux) de la Voie Lactée avec des astronomes parlant avec admiration des étoiles qui s'y trouvent comme des esthètes parleraient d'un magnifique paysage lointain : Voyez les beaux arbres au feuillage vert vif à dix kilomètres, etc. Nous savions que le cosmos est beau à voir et que beaucoup de choses s'y montrent comme des merveilles. Mais, comme on peut le deviner en lisant mon entrée 246, ce sont surtout les rapports entre les objets cosmiques, c'est la physique, les forces invisibles et non filmables mais évidentes par le calcul, qui gèrent leur ordre dans le Ciel, ce n'est pas leur description, qui nous intéressent. Sans nul doute, cependant, ce documentaire sur F5 peut faire passer aux lecteurs de ce blog, une bonne soirée.

22nov22 246C7
Enfin ! Vous vous révélez enfin ouvertement l'anti-Dieu que vous êtes depuis presque quarante-neuf ans, et vous le faites avec une adresse méthodique et imperturbable. J'ai arraché à votre convoitise une de mes filles il y a vingt ans, qui serait devenue ce que vous appelez une pèlerin d'Arès. Depuis ce moment je vous ai surveillé à Paris quand j'étais en activité, puis en Isère où je passe ma retraite.
Votre mission de Lyon n'est pas bien méchante, plutôt sympathique. Mais vous, vous avancez avec en tête une idée négative de Dieu, dont on sent bien la présence dans vos écrits depuis longtemps, dans votre blog en particulier, mais là, avec cette entrée 246, bien préparée par les entrées précédentes, vous déchirez le voile. Vous êtes en fait un athée, un rationaliste avéré après avoir porté un masque d'intellectualiste.
Vous réduisez Dieu à une équation. Vous ne niez pas Dieu, vous le réduisez à un phénomène cosmologique, ce qui est peut-être pire que le nier. Mon père, qui s'intéressait passionnément  à la mécanique quantique et à la théorie de la relativité a bien connu George Gamow. Par filialité je me suis aussi intéressé à cette branche de la physique. L'équation d'Einstein m'est pour ainsi dire familière, quoique je n'aie pas été physicien. Mais je suis un Catholique bon teint et j'ai pour Dieu, la Trinité : Père, Fils et Saint-Esprit, une vénération absolue. Vénération que vous avez certainement eue quand vous étiez prêtre de l'Église Grecque très trinitaire. Je ne sais pas par quelle distillation intellectuelle vous êtes tombé dans l'antitrinitarisme.
Vous semblez encore défendre l'idée d'un Dieu Créateur, l'Éternel de la tradition hébraïque, d'un Jésus prophète et non Dieu incarné, bref, vous m'avez semblé durant un temps redenu un paléochrétien. Vous avez en tout cas très intelligemment et pendant longtemps navigué dans ce domaine en niant de façon charitable, charitable envers les Chrétiens stricts, ceux du Credo, la divinité de Jésus Christ. Mais pour ma part je sentais bien qu'en arrière-plan vous aviez de Dieu une conception beaucoup plus négative. En fait, vous n'êtes pas seulement un Arianiste ; vous êtes un athée qui a trouvé une explication subtile de ce que j'appelle, quand je parle de vous avec des amis, un "bain divin d'étoiles", concept bien reconnaissable dans la chapitre VI du Livre, la soi-disant révélation reçue de ce que vous appelez "les Théophanies".
On retrouve une certaine forme de votre manière de croire déiste dans certaines moissines [?] de la Réforme Protestante chez les prêcheurs anabaptistes comme Melchior Hoffman ou Johannes Campanus, partisans de la doctrine de Zwingli. En réalité, vous ne faites pas que rejoindre les Témoins de Jéhovah ou l'Église de Dieu International ou la Restored Church of God, antitrinitaires proclamés, vous allez beaucoup plus loin, vous rejetez Dieu. Pour vous Dieu n'est autre qu'un énorme phénomène cosmo-physique.
Robert T. de Vienne, Isère

Réponse :
Que non ! mon frère Robert, non, non, je ne nie absolument pas Dieu.
Je Le vois seulement autrement que vous et qu'un grand nombre de croyants, que j'appelle à évoluer, le voient.
De surcroît, il est très important de dire ce que vous vous gardez de dire : Je n'ai pas du tout procédé à une "distillation intellectuelle" qui m'aurait fait "tomber dans l'antitrinitarisme," mais j'ai reçu, par un Choix d'En-Haut dont j'ignore la raison, la visite du Messager de Dieu Jésus de Nazareth ressuscité et éternellement vivant en 1974, et la Visite du Créateur en 1977, à laquelle j'ai en effet donné le nom de Théophanie. Je proteste avec fermeté que je n'ai jamais nié Dieu, mais que l'expérience psycho-physique que Dieu m'a donné de faire de Lui m'a permis de Le voir tout autrement que le Dieu archaïque auquel vous croyez encore, mon frère Robert.
Mais votre façon de voir les choses me confirme que j'ai eu raison de procéder, dans ma mission prophétique, avec une très prudente progressivité.
Les visites de Jésus et la Révélation qu'il m'a laissée en 1974 m'ont bouleversé à un point très difficile à imaginer. Pratiquement, Jésus ne m'avait pour ainsi dire rien laissé de tout ce que j'avais cru, pas même l'idée de Dieu comme seigneur, roi et juge. Ce que je compris dès le premier semestre 1974, quand je mis au propre le Message qu'il m'avait laissé, c'est que la doctrine de l'Église Orthodoxe, quasi identique sur le fond de la doctrine Catholique, qui avait été la mienne n'était ni plus ni moins qu'une gnose de forme modérée. Les concepts de Jésus = Dieu, de Dieu = trinité (Père, fils et saint-esprit), Dieu = juge promouvant le paradis et jetant les pécheurs en enfer, l'eucharistie = corps du Christ, etc., appartenaient bien encore à la "féérie" gnostique.
Mais je compris tout aussi vite qu'en 1974, les Églises avaient encore une certaine force sociale et que promulguer l'extrême simplification à laquelle invite La Révélation d'Arès était prendre un double risque : Celui de me faire tout de suite honnir par le public encore majoritairement catholique en France et celui d'exposer à des dangers le pauvre type que j'étais et sa famille : épouse et enfants. Dès 1974 je pris la décision d'avancer très progressivement dans la mission prophétique que j'avais acceptée, ne fût-ce qu'en ne la refusant pas, en commençant par annoncer l'apparition de Jésus sans trop insister sur sa nature exclusivement humaine, son statut de prophète, mais de ne pas toucher à Dieu avant que le temps n'en soit venu, Dieu qui de toute façon avait dès février 1974 protégé Sa véritable Nature sous le vocable Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4)...
Ces deux mots "de l'Univers" signaient déjà Sa Similitude ou Sa Concordance avec l'Infinie Vasteté au-delà de la Terre seule et sa Présence indiscutable en chaque homme, y compris le plus méchant. Beaucoup de choses pouvaient ainsi attendre d'être précisées. Comme on dit populairement, je décidai de marcher sur des œufs. C'est de cette façon prudente (35/10) que j'ai été pendant de longues années l'apôtre que Jésus avait souhaité que je fusse. Je crois plus fermement que jamais que j'ai eu raison.
Votre commentaire laisse penser que je serais un intellectuel qui se laisse dépasser par ses idées. C'est faux. Je suis un homme qui a reçu directement du Créateur une charge prophétique extrêmememnt difficile et qui l'assume avec prudence, progressivité, honnêteté.
Le moins que je puisse faire est de vous inviter à me suivre, frère Robert. Notre fraternité arésienne a grand besoin d'apôtres.

22nov22 246C8
La masse humaine ne voit pas la nature du tout. Sans la nature l'être humain ne peut pas survivre.
En partant depuis la Voie Lactée, avec ses étoiles et constellations, le système solaire et ses planètes géantes dont la Terre, et ensuite avec la Nature, tout cela est une suite logique du principe de la Création, ou tout se déroule selon un ordre mathématique, avec une Intelligence très Supérieure ! C'est gigantesque.
Malheureusement, de plus en plus fréquemment, l'homme moderne joue dangereusement contre lui-même et d'une certaine manière contre toute l'humanité lorsqu'il ne respecte pas la nature dont la fonction majeure est indispensable et très très importante.
L'espace temps est la conscience de l'Univers et d'une manière générale, il convient mieux d'envoyer, autant que possible, des pensées positives, de belles pensées aussi, à toute l'humanité ! Comme dit le verset (Rév d'Arès 28/11) : l’Éternel préfère ces athées quand ils vivent évangéliquement à ceux qui en Son Nom font ce qu'il a en horreur.
Mais le rêve de l'homme n'a peut être pas de limite ?
Nous savons que chaque être possède un esprit, et que ce dernier est immortel ! Il est même indestructible, et donc il continuera son chemin, après la mort corporelle, en quittant son corps qui ne lui sera, à vrai dire, plus d'aucun intérêt. Par ailleurs, cet esprit prend désormais le nom de "cumul énergétique". Je suppose que les plans supérieurs sont innombrables et que ces plans de diverses fréquences vont chronologiquement vers des valeurs de fréquences de plus en plus élevées, disons, de plus en plus subtiles, au sein de notre Galaxie, dans la Voie Lactée — Si nous sommes des pénitents, car seule la pénitence sauve, continuons d'appeler le monde à la pénitence (Blog 102)
En conclusion je rejoins les dires de sœur Christiane : "Çà n'ajoute rien à ce que je crois," dit-elle ? Et moi de même. Alléluia !
Maryvonne C. Sud-Bretagne .

Réponse :
"Sans la nature l'homme ne peut pas survivre," dites-vous, ma sœur Maryvonne, mais rien n'est plus vrai puisque l'homme, lui-même excroissance spiritualisée de la nature animale, a été créé et mis à vivre dans la nature. Éden était un jardin, dit la Genèse, un morceau de nature. Quant à Dieu, puisque Son Image et Ressemblance est l'homme (Genèse 1/26-27), il ne peut être Lui-même que nature, voire Nature avec un grand N. L'espace-temps est Dieu, parce que la Nature est Dieu, l'Univers est Nature, le Royaume dont Jésus parlait est Nature. Qu'existe-il qui ne soit pas nature ou Nature ?
Ce n'est pas parce qu'elle obéit à des forces ou des Forces (4/9, 7/6, vii/5, etc.) invisibles, suprasensibles, qui ne sont mystères que parce que l'homme a voulu, par excès d'imagination, que le mystère soit toujours mû par la puissance motrice de formes d'existence extranaturelles, que le Royaume est vu comme incompréhensible. Il est parfaitement compréhensible. La Terre et ses habitants supérieurs, les hommes, font partie d'un système d'idées ou d'Idées (au sens de Platon) qui sont tous sur l'espace infini des formes cosmiques personnifiées. Ce n'est pas parce que, quand de mon bras je lance un caillou, le caillou vole dans l'espace mû par une force invisible que la force que je lui ai appliquée n'est pas matériellement existante. Elle est seulement invisible comme un trou noir dans l'espace est invisible. Même l'ascèse de l'ermite, le courage du pompier, l'effroi de la souris face au chat, l'extase de la maman devant son bébé sont des forces matériellement existantes. Ce monde, qu'il soit terrestre, astral, angélique ou divin, se penche vers l'homme, que ce soit à travers son regard, ses outils optiques ou son intuition apparemment immatérielle. L'homme le plus primitif a toujours senti Dieu, toujours senti qu'il n'étaitpas seul ! L'homme est chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), mais les trois fonctionnent de la même façon, avec ce qu'on appelle la sensibilité.
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire.

22nov22 246C9
Il y a une question extrêmement angoissante, lorsqu'on la "touche" :
Si rien n'existait, aucune conscience, ni l'univers dans toute sa vastitude, où le concept même d’existence ou de non-existence ne pourrait exister, [où dans l']au-delà du néant, [il n'y aurait que] du vide. Au delà des ténèbres et de la lumière. rien ne serait permis d'exister, aucune conscience, ni vide.
Cela me rappelle ce que j'ai pu lire dans différents ouvrages que celui qui regarde la face du Père est terrifié, anéanti: puissance de puissance, terreur, volonté inouïe. Au travers de cette question se révèle toute la magnificence de la Volonté du Père [Rév d'Arès 12/4], toute Sa Gloire, qui permit la Création qui se régénère sans cesse. Je comprend cette terreur face à cette Volonté qui tiens tout l'univers.
D'où naquit cette volonté du Père et comment ? Il y a eu un avant-lui.
Grégory, Bruxelles, Belgique

Réponse :
J'ai eu bien des difficultés à rendre lisible et compréhensible votre commentaire. J'espère que j'y suis parvenu sans en déformer le sens.
Ma réponse est simple toute simplement, parce qu'apparemment votre question contient sa réponse.
"Si rien n'existait, aucune conscience, ni l'univers dans toute sa vastitude, où le concept même d’existence ou de non-existence ne pourrait exister, [où dans l']au-delà du néant..." (Réponse :) [Il n'y aurait que] du vide. Au delà des ténèbres et de la lumière. rien ne serait permis d'exister, aucune conscience, ni vide."
Si ce que je dis ici n'est pas ce que vous attendiez, c'est que je vous ai mal compris et je vous en demande pardon.

22nov22 246C10 
Cher prophète Mikal,
Il me semble que vous partagez ici la vision de Spinoza qui voyait Dieu dans la Nature.
Pendant la première Théophanie en 1977, Dieu vous emporte dans un voyage "à travers le lieu de béatitude où la vie ne dépend plus de l'air", selon votre commentaire de l'édition de 1995 de La Révélation d'Arès. Vous y commentez ainsi les versets (iv/3-4) : "Au cours de son transport dans l'univers, le prophète atteint des mondes situés hors du temps (12/6), libres de tout cycle et toute loi d'attraction, évoluant comme des poissons dans l'Eau de Dieu." Cela va dans le sens de votre phrase "Autrement dit, Dieu est dynamique."
Vous poursuivez : "La Vie est coïncidente de l'espace-temps de sorte que, vu de nos faibles intelligences intellectuelles, on ne peut dire si l'espace-temps est Dieu, ou si Dieu est l'espace-temps, ou s'ils forment un composite inanalysable par nos cerveaux pécheurs." L'existence de "mondes situés hors du temps" pousserait-elle à distinguer Dieu de l'espace-temps, sauf à redéfinir ce qu'on entend par là ?
La courbure de l'espace-temps et l'univers en expansion, selon la relativité générale d'Einstein qui modélise l'infiniment grand (univers, galaxies, etc), sont en totale contradiction avec l'autre grande théorie de la physique actuelle, celle de l'infiniment petit avec le modèle standard des "particules" élémentaires. Des milliers de physiciens se cassent les dents sur cette contradiction depuis environ 1930, formulant en vain des dizaines de tentatives de théorie unificatrice. Le problème est vraiment très coriace.
Pour parler de l'espace-temps, celui modélisé pour l'infiniment petit est statique et sans courbure, où le vide contient une gigantesque énergie. Et pourtant, les deux théories physiques du "très grand" et du "très petit" ont toutes deux prouvé leur validité, chacune dans leur domaine expérimental respectif, dans la mesure des moyens scientifiques actuels. Oui vraiment, je me sens comme Valéry qui "voyait bien que les hommes étaient encore ignorants d'à peu près tout... et de Dieu, alors !"
Tous mes vœux d'accomplissement spirituel à vous et aux lecteurs de ce blog.
Additif :
Il y a une erreur de numérotation des commentaires sur votre dernière entrée 246, erreur qui commence au commentaire désigné 244C2.
J'en profite pour approuver des deux mains lorsque vous dites en 246C4 : "J'y vais carrément : Oui, ma conscience partage depuis bientôt quarante-neuf ans quelque chose de la Conscience du Père." De nombreux frères et sœurs l'ont ressenti, voire perçu.
Patrick Th. de Poitiers, Vienne

Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire.
La numérotation a été corrigée. Merci de m'avoir signalé cette erreur.
Vous soulignez les dissociations entre la physique de l'infiniment grand et la physique de l'infiniment petit. Je connais mal ce sujet, parce que le temps de mes études en physique est loin et je sais que les choses ont bien changé, quoique vous me disiez que depuis 1930 les contradictions entre les lois régissant l'infiniment petit et celles régissant l'infinimenet grand sont toujours aussi inexplicables. J'aurais dit 1926 plutôt que 1930, mais bon ! Quatre ans, c'est peu de chose. Je sais cependant que des travaux très récents ont permis de découvrir certaines propriétés d’un atome jusqu'à présent ignorées.
Toute matière, qui ne le sait ? est faite d’atomes (hydrogène, carbone, oxygène, cuivre, argent, etc...) composés d’un noyau de protons et de neutrons autour duquel gravitent des électrons si graviter est le bon verbe... Les électrons sont en orbite autour du noyau comme la Lune tourne autour de la Terre, disait Niels Bohr, mais c'est complètement dépassé aujourd’hui. Le noyau est très petit par rapport à la taille de l’atome ; il est  quelque cent mille fois plus petit que l’atome et les électrons n'ont pas de trajectoires définies autour du noyau, mais cela, je croyais qu'on le savait ou qu'on s'en doutait déjà. Ce n'est évidemment pas du tout ce qui se passe dans la physique de l'infiniment grand où ce sont les petits qui tournent autour des grands. L’électron serait comme une balle de tennis allant et venant. La mécanique quantique nous apprend en fait que l’électron est tout à la fois une particule et une onde libre de ses formes. Bref, cet infiniment petit ne me fait pas vraiment l'effet de ne connaître que la ligne droite. Beaucoup de choses tournent en rond, en ovale, etc. Il va falloir que je trouve un moment pour m'intéresser à cette question, si elle a un rapport avec la Puissance Divine, il va sans dire.

23nov22 246C11
Bien aimés frère Michel et tous les autres frères et sœurs qui lisent ce blog, en l'Amour du Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7).
Merci sœur Danny G.  de nous transmettre ce texte trouvé dans le magazine le "Point" [?], signé Trinh Xuan Thuan, physicien qui en étudiant l'univers de l'infiniment grand à l'infiniment petit; dit qu'il croit au Dieu de Spinoza et d'Einstein, un principe créateur, un principe panthéiste omniprésent dans la nature. Il "pense que les formules mathématiques ont une vie propre, qu'elles en savent plus que leurs découvreurs." 
Nous savons aujourd'hui, ce que certains ont pressenti hier, que ce Principe est le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7) dans la démesure des Dons Divins qu'Il a donné à Ses Enfants [13/5], qui sont tous les êtres humains, hommes et femmes de la Terre, et qui s'est manifesté à Arès en Gironde en 1977 au frère Michel Potay, appelé Mikal dans La Révélation d'Arès.
https://www.lepoint.fr/religion/je-crois-au-dieu-de-spinoza-et-d-einstein-22-12-2011-1429905_3958.php
Louis F. de Corrèze

Réponse :
Merci, mon frère Louis, pour ce commentaire.
Je ne lis pas "Le Point" et je ne connais pas l'article du physicien Trinh Xuan Thuan.
Je ne crois pas que "les formules mathématiques aient une vie propre" ; je crois que les formules mathé­matiques sont simplement une écriture. Ainsi l'équation d'Einstein qu'on peut lire dans mon entrée 246 n'a pas de vie propre à mes yeux, pas plus que les lettres D-i-e-u ont une vie propre. D-i-e-u est simplement une écriture comme l'équation d'Einstein pour désigner par la lecture une Entité créatrice, dont le nom change d'une langue à l'autre, un Père-Mère que le cœur et la prémonition conçoivent mieux que l'écriture.
Pour ceux que ça intéresse, et qui ne sont probabelemnt pas très nombreux parmi les lecteurs de ce blog, il est possible de lire l'article écrit par le physicien Trinh Xuan Thuan à partir de l'URL que vous donnez, mon frère Louis. Je viens de le lire moi-même. Je ne veux pas le commenter et je préfère me ranger derrière mon épouse Christiane me disant sans la moindre émotion : "Ça n'ajoute rien à ce que je crois."
Il n'y a pas de preuve mathématique de l'existence de Dieu ou de la nature de Dieu. La mathématique n'est ici qu'un façon de le trouver dans une écriture appelée mathématique. On peut aussi le trouver autrement.

23nov22 246C12
Transmis par notre Sœur Algia, cette vidéo été mise en ligne, il y a 2 jours :
Dieu est-ce un concept ou une réalité ?
https://youtu.be/lWWy3mKUOdU
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Cette vidéo est intéressante. Je l'ai visionnée d'un bout à l'autre.
Je ne suis pas d'accord avec tout ce que dit Mika Denissot, mais je trouve que la question qu'il pose et l'ensemble de son propos, qui est simple, sont dignes d'intérêt. Ma façon de voir la Vie, le Père, Dieu, etc. et de me poser la question de son existence n'est pas celle-là, puisque j'ai vécu une expérience de Sa Réalité eb 1977, et que je sais mieux que personne qu'Il est une Réalité, mais parce que la question que je me pose à Son Sujet est celle de Sa Nature : Qui est-Il? Qu'est-Il, etc ? Mon entrée 246 est une tentative de réponse qui n'a pas la prétention d'une Réalité scientifique.

23nov22 246C13
Bonjour Frère Michel,
Votre entrée 246 est bousculante, peut-être pas à cause du sujet traité mais plutôt de la façon dont vous le traitez. Où voulez-vous en venir ?
Après plusieurs lectures, je me suis souvenu que vous travailliez à unifier toute la pensée humaine, à condition que cette pensée aille vers le Bien, vous l’avez donc fait avec la philosophie, la sociologie, les différents textes sacrés et maintenant avec la physique/cosmologie.
Dieu vous dit : Tu aboliras toutes les superstitions (Rév d'Arès 21/1).
La religion et sa fille, la politique, issue de la pensée imaginaire et théâtrale des hommes ayant oublié l’amour, ont généré beaucoup de superstitions et de dogmes, comme vous nous le rappelez souvent.
Ces superstitions et ces dogmes figent la pensée, laissent l'homme dans l'état animal, esclave de lui-même et de ses désirs, impuissant face à la puissance de son imaginaire, et l'empêchent donc de courir vers Dieu. ous dites : "Cette expansion est une exponentielle de l'amour sans limite du prochain."
Nous sommes tous empêtrés dans cette pesanteur du monde et de nous-mêmes, nous aider à en sortir est bien votre préoccupation permanente.
Mais comment faire prendre conscience à l’homme qu’il est le créateur de tout ce qu’il vit, de ce qu'il voit, de ce qu'il ressent, bien ou mal, beauté ou laideur, souffrances ou bonheur, de tout ce qu'il perçoit et/ou projette sur l'autre son frère, et donc qu'il n'est pas un être passif posé là comme une plante ou un oisillon demandant la becquée.
L'homme, fils du Père, est un puissant créateur de lui-même et du monde qui l'entoure, il peut se créer tout autre, comme l’Est le Tout Autre. Il peut se créer pour vivre intensément dans le bonheur (la transfiguration) plutôt que dans ce malheur dont il n’a même plus conscience.
Alors, pour nous aider, vous nous ouvrez des fenêtres de pensées créatrices, ce sont des morceaux de votre vie intérieure, mais comme vous le dites dans l’article "Vertu" comment expliquer le ressenti de la glisse du ski à quelqu’un qui n’a jamais skié ?
La pensée créatrice, la métaphysique, nous porte dans notre croissance et questionne tout et tout le temps :
Si le temps n'existe pas, nous pouvons penser que tout existe en même temps et maintenant : de l'Adam à l'homme transfiguré en passant par soi-même ?
Tout existe, comme existent une poupée russe ou un oignon, couches sur couches.
C'est notre imaginaire qui solidifie les couches et nous empêche de nous alléger par l'âme.
D'ailleurs votre façon de vous exprimer montre cette superposition de pensées : Vous ne tranchez pas, hors cas particuliers ; vous englobez, comme une inclusion mathématique, sphères dans sphères, la pensée initiale par une pensée plus haute, vous évitez ainsi toute séparation.
Normal, finalement, puisque tout est Un.
Votre pensée est donc circulaire, sphérique, à tiroirs. Elle s'étale bien plus loin que le mot, votre pensée, même figée par l'écriture, accompagne celui qui la vit dans sa progression.
Mais l'homme sans mouvement prendra vos pensées successives comme une opposition à la pensée précédente, cette erreur engendre beaucoup de confusion, de méprise, de désillusion et peut être au final de colère et de découragement.
Malheureusement, la pensée segmentaire du monde, d'où nous venons aussi, et celle de tous ceux que nous rencontrons où tout est en opposition, mais pas chez vous.
Alors, où voulez-vous en venir ?
Pourquoi le frère Michel parle de cosmologie avec formule mathématique à l'appui ? Est-il physicien ?
Et puis c'est clair — mais pourquoi pas bien sûr ? — libérons la pensée, elle n'est pas réservée à une élite dominante qui en tire jouissance et puissance, elle doit être universelle et doit enrichir notre métaphysique, n'oublions pas que le but est Éden.
Ainsi vous dégelez tout, vous libérez l’homme dans tous les domaines possibles, cette génération n’en profitera pas mais peut être que dans 100, 200 ans, comme pour l’âge d’or du monde arabe après le prophète Mahomet, l’homme nouveau naîtra.
Cet âge d’or durant lequel les artistes, ingénieurs, érudits, poètes, philosophes, géographes et commerçants du monde islamique ont fortement contribué à l'agriculture, aux arts, à l'économie, à l'industrie, au droit, à la littérature, à la navigation, à la philosophie, aux sciences, à la sociologie et aux technologies du monde.  
Quelques physiciens à la recherche de la conscience que vous connaissez surement :
Philippe Guillemant, un ingénieur métaphysicien.
https://www.youtube.com/watch?v=pVHOajIfa8g&t=1107s
Roger Penrose, un prix Nobel
https://www.youtube.com/watch?v=Qi9ys2j1ncg&t=3894s
Étienne Klein, un académicien
https://www.youtube.com/watch?v=nqFkCC-HA7I&t=2484s
Merci, Frère Michel, dans l'amour avec vous.
Philippe Michel G. de Toulouse, Haute-Garonne

Réponse :
Votre commentaire, dont je vous remercie, mon frère Philippe Michel, soulève des questions auxquelles je ne peux pas répondre faute de temps.
La question principale est : "À quoi voulez-vous en venir ?" Je veux en venir à effacer de l'esprit des croyants, en commençant par l'esprit de mes frères, l'idée d'un Dieu comme Celui que Michelangelo Buonarroti (1475-1564) a peint au plafond de la Chapelle Sixtine, le barbu étendant son bras vers Adam mollement allongé, l'Idée d'un superhomme roi et juge autant que créateur. Dieu, qui connaît bien et déplore la façon dont les hommes l'imaginent, parce que cette façon, qui est celle d'un pauvre sujet tremblant devant son roi et juge mais suppliant devant son possible secoureur, fausse complètement depuis des millénaires les rapports entre Créateur et créature. C'est aussi simple que ça.

23nov22 246C14 
Cher prophète Mikal,
Je ne suis pas du tout sûr que vous intéresser à la physique quantique vous apporte quelque chose, mais voici la référence d'un livre de vulgarisation que je trouve assez bien fait, que j'ai relu récemment : "Magique quantique" de Tim James, chez Dunod.
Patrick Th. de Poitiers, Vienne

Réponse :
Je n'ai pas lu cet ouvrage, mais j'en ai entendu parler : "Magique quantique," comment la physique quantique peut tout expliquer ... sauf la gravité, dit l'épigraphe du livre.
Eh oui, sauf la gravité, mais la gravité est le phénomène physique par lequel les corps s'attirent entre eux. C'est la pesanteur, l'attraction, la gravitation, la raison même de l'équation d'Einstein. Dieu est le Créateur de la matière et des forces qui gouvernent cette matière, forces pami lesquelles la gravité occupe la place de choix. Mais il y a dans le microcosme d'autres phénomènes, également créés, qui signent et/ou jouent un rôle dans l'expansion de Dieu dans l'infiniment petit et qui sont le pendant de son expansion dans l'infiniment grand. L'atome est aussi un univers dans l'Univers. Je vais faire acheter cet ouvrage par ma fille Nina. Merci pour vos informations. Je trouverai bien quelques instants pour le lire.

24nov22 246C15
Juste prophète,
Certains diront : "Touche pas à mon dieu !" comme on dirait : "Touche pas à mon pote !" Mais à qui la faute, si ce n'est à la religion qui, en déniant la véritable Identité de Dieu, a dénié en même temps celle de l'homme, au point que c'est le Père lui-même Qui doit rappeler à Son Enfant [Rév d'Arès 13/5] sa filiation ? : L'homme n'est pas fils du ver, l'homme est fils de (la) buée (de) Ma Bouche (xxi/5). Comment s'étonner alors que nombre d'hommes ne reconnaissent pas leur Créateur dans les masques qu'on Lui a façonnés ?! [28/3]
Il va sans dire que, sans connaître sa véritable Identité, il serait impossible à l'homme pécheur, déchu de sa divinité, de retrouver par lui-même le chemin d'Éden.
C'est donc la Parole redonnée à Arès et l'enseignement du prophète qui se chargent de montrer la direction de certitude. C'est une histoire de famille, en somme !
Loués soient Dieu et son prophète ! Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire qui, comme presque tous vos commentaires cite La Révélation d'Arès, que vous connaissez bien. Je dis quelquefois à mon épouse :"Notre frère Dominique de Perpignan nous rappelle que La Révélation d'Arès a tout dit, parce qu'il lit cette Parole avec grande attention, ce qui n'est pas le cas de tout le monde."
"Je connais l'homme qui a rencontré Dieu"Sur ma table de nuit il y a un livre que je ne range jamais, dont le titre est "Je connais l'homme qui a rencontré Dieu." J'aime feuilleter ce livre, l'ouvrir et le lire au hasard, il contient tout ce qu'un humain curieux de ce qui a bien pu se passer à Arès peut apprendre de façon agréable et allègre. Ce livre écrit et édité par vous, mon frère Dominique, a-t-il la propagation qu'il mérite ? Je l'espère. Ce n'est certes pas le premier ouvrage (livre ou brochure) écrit par l'un des nôtres, mais c'est, à mon avis, le premier qu'on ne peut pas refermer après l'avoir feuilleté ; quelque chose de très vivant et sémillant en émane, oblige à le tenir ouvert un moment encore et surtout à le reprendre ici et là.
La Vie, quoiqu'avec grande modestie, séjourne entre les pages de "Je connais l'homme qui a rencontré Dieu." Quand je survole votre livre, ou le parcours, ou le lit, selon les jours, je pense à la "Rondeur des jours", parce que ce livre de Jean Giono est de ceux que j'aime depuis longtemps ouvrir au hasard et lire en diagonale : "Les jours commencent et finissent dans une heure trouble de la nuit. Ils n'ont pas la forme longue, cette forme des choses qui vont vers des buts : la flèche, la route, la course de l'homme. Ils ont la forme ronde, cette forme des choses éternelles et statiques : le soleil, le monde, Dieu..." Vous ne racontez dans "Je connais l'homme qui a rencontré Dieu" rien qui soit de votre invention, non, non, mais, frère Dominique, vous le faites, que ce soit la texte ou la présentation, avec la faconde simple des gens du midi, dont vous êtes.

24nov22 246C16
L'espace et le temps... Bien Aimés vous tous...
Mon petit espace mon petit temps... je ne vais plus les gâcher.
Sur l'instante insistance de Sophie V. j'ai corrigé mon mail, mais celui-ci, déjà envoyé au Bourgmestre et aux 7 échevins, aux 30 Conseillers Communaux et à la Présidente du CPAS (Centre Public d'Assistance Sociale), soit les Princes de La Ville, je dois le réenvoyer. Bien sûr, avec une apostrophe autre pour les Complices du bourgmestre : "Complce... d'un vol scandaleux ?"
Oui, c'est cela ma Conscience... Appeler un chat un chat, quitte au chat ou au rat à s'en arranger avec sa conscience "retrouvée" de chat ou de rat. Soit !
Autre chose : J'aime votre simplification, ainsi le résumé est dans le titre "Un christianisme simple et vrai" (entrée 106). Toutefois, j'ai pris plaisir à relire l'entièreté de cette entrée "hier, attablé dans un tranquille bistrot" en fait au QG [quartier général] pour certains, "La Cour des Miracles" pour d'autres, plus simplement chez Brahim (un Marocain) pour moi, à l'idée que tous les destinataires de mon mail faisaient de même. Et miracle de la Relativité de l'Espace et du Temps, au fur et à mesure que je me plongeais dans votre Eau, je voyais tous les amis de ce bistrot autrement. Une Révélation !
Je les voyais chrétiens simples et vrais ! surtout qu'ils houspillaient (François en tête) aimablement, pardonnablement, paisamment les autres amis "musulmans" qui rechignent à boire une bière, mais qui ne rechignent pas à vendre leurs drogues... Ironie pour moi sachant que c'est la Ville qui leur donne un logement et de l'argent... Soit !
Un passage de cette entrée [106] parmi tant d'autres mérite d'être relu, ainsi votre réponse au commentaire de Jean-Emmanuel L. (106C62) dont voici un extrait : "Loin d'être au départ un individu donné et doué de raison, l'homme n'est d'abord rien, "néant" disait Sartre (son livre "L'Être et le Néant"), le fait même d'exister est donc d'abord dénué de sens ou absurde. Autrement dit, on existe avant d'être — Sartres disait: "L'existence précède l'essence". C'est donc chaque individu qui doit lui-même donner à sa propre vie un sens et une raison ou, si vous préférez, l'homme n'est que ce qu'il fait de lui-même. Ainsi, le vrai chrétien n'est vraiment chrétien qu'en ayant voulu l'être et/ou en ayant conscience de l'être (même né "chrétien" par culture, il doit se reposer la question d'être chrétien, une fois parvenu à l'âge de la conscience; c'est le baptême de La Révélation d'Arès, Veillée 20). Être tout court, être ce qu'on veut être, par exemple ici être chrétien, c'est se choisir soi-même ainsi par un libre engagement, et cet engagement ne peut se faire qu'en pleine liberté, que les philosophes appellent liberté asolue, qui est si merveilleusement rappelée et représente par la parabole du poulain agile libre du harnais courant vers son but (Rév d'Arès (10/10).
Vous-même d'essence masculine, Jean-Emmanuel, Jean-Paul... Je m'y retrouve, mais j'ai, je l'avoue, du mal avec la femme... Considérez qu'hier à Charleroi la Procureure du Roi c'est Lætitia, une femme ; la Présidente du tribunal c'est une femme ; la greffière, c'est une femme... et une multitude d'avocats : des femmes. Difficile de se battre avec une femme ! Je n'ai qu'à me taire... J'écoute et j'apprends que la Procureure ayant appris la mise en vente publique a "mailé" au notaire que la vente est compromise pour le futur acheteur étant donné "le réquisitoire de confiscation" (entendez que je dois rembourser mes pauvres hébergés), bref à bon compreneur, ce pauvre pigeon acheteur n'achèterait que du vent.
"Heuh, Madame la Présidente, je peux dire quelque chose ?" [Réponse :] "Pour le fond, on se revoit le 10 Janvier".
Ainsi, fort de votre enseignement, je retrouve la Vie.
Hier encore, Mr Blaton, commis du Notaire Loix me dit devoir placarder ses panneaux "à vendre"... Aujourd'hui on frappe à ma porte ; c'est lui... Voilà c'est fait... mais en filigrane... J'entends Dieu ou ma Conscience qui me dit "placarde aussi". Je me souviens avoir lu dans le blog votre conseil de faire des références au peuple... ma conscience me taraude ; le regret de ne pas l'avoir déjà fait.
Je voudrais encore parler de notre frère Louis-Marie et son regret aussi de ne pas encore pouvoir vous accueillir, frère aîné, en Belgique, car ton témoignage (Rév d'Arès 40/3) nous aiderait à surmonter les faiblesses de ce siècle.
Je voudrais aussi faire un clin d'œil à notre frère Charly F. du Nord [France], qui me disait avec toute son inquiétude à lui, alors que je visitais leur magnifique salle de prière... comme installée dans une tombe, une cave : " Tu vois Fabian, maintenant, il faut y faire venir des gens" Quel rigolo ce bon Charly ! Ce n'est plus un exploit... C'est un sur-exploit... Eh bien non je serai peut-être le premier à y venir et à prier, à y rester. Quel bonheur cela serait pour moi d'y être entouré de mes vieux amis les prophètes. "Je crois qu'Isaïe a dû progresser dans sa mission prophétique avec la même mesure. On ne trouve le récit de sa vocation qu'au chapitre 6 (Isaïe 6/6-13). Le prophète Iyëchayë (Isaïe Rév d'Arès xLii/14-22) était probablement cousin du roi, mais je me demande parfois s'il n'était pas aussi danseur sacré, parce que très vraisemblablement impliqué dans la service religieux de l'Éternel. Le Message d'Amos est pathétique et puissant, celui d'Osée est suave et sentimental, mais celui d'Isaïe (appelé Ésaïe chez les Protestants) est richement littéraire, beau, digne, artistique. J'espère que notre mouvement prophétique restera dans la ligne de ces beauté et noble dignité." (246C4)
Mélissa L. veut vous lire à voix haute "La chambre double" de Charles Baudelaire (sur YouTube l'Enlivreuse) "... Ô béatitude...ce que nous nommons généralement la vie, même dans son expansion la plus heureuse, n'a rien de commun avec cette vie suprême dont j'ai maintenant connaissance et que je savoure, minute par minute, seconde par seconde. Non, il n'est plus de minute, il n'est plus de seconde. Le temps a disparu. c'est l'éternité qui règne, une éternité de délices..."
Merci pour tout votre enseignement : [Il faut savoir] "que la consigne n°1 que nous a donnée le Père, c'est changer le monde (Rév d'Arès 28/7)" (245C36).
Fabian D. de Tournai, Belgique

Réponse :
Voyant votre signature j'allais dire : "Encore frère Fabian !" et passer outre, quand en parcourant ce commentaire avant de l'effacer je l'ai trouvé drôle, plein de gaillardise, et je l'ai gardé, et je l'affiche.
Quand la religion devient morale, elle devient insupportable. Chez vous pas de morale ! La vie. La présidente du Tribunal à Charleroi est certainement pleine de la morale de la loi, mais je pense qu'au fond d'elle-même elle trouve réconfortant d'avoir en votre personne un citoyen plutôt détendu, si je peux dire. Le malheur, c'est qu'elle ne vous jugera pas en fonction de votre décontraction bonhomme, mais en fonction de la loi qu'elle est payée pour appliquer. Autrement dit, elle n'est pas juge au bon sens du mot, elle est, comme me disait (en soupirant) un commissaire de police qui habitait mon immeuble il y a quelques années, "un fonctionnaire de la loi." Même chose pour la religion qui, comme je le dis plus haut, devient insupportable quand elle devient morale. Chez vous comme chez nous pas de morale. Les Pèlerins d'Arès ne sont pas mus par la morale, mais par l'honnêteté et l'amour. L'Histoire des Religions nous apprend qu'en ses débuts la religion n'a été qu'un effort pour se rendre les divinités favorables. Ce n'est que plus tard que la religion est devenue une conduite obligatoire, une morale. Si l'ont étudie bien la Bible on se rend compte, en effet, que les Hébreux n'eurent pendant des siècles aucune tendance à traiter la foi comme une morale. Et quand la morale commença à montrer son nez, ce fut à l'égard de la communauté au milieu de laquelle vivait l'Hébreu et non à l'égard de Dieu. Quand pour finir l'Hébreu se considéra responsable de sa conduite religieuse devant Dieu et passible du Shéol — monde souterrain, lieu de poussière, séjour de destruction, lieu du silence, ténèbres, lieu de l'oubli, hadès, enfer quoi ! — s'il fautait, il oublia l'amour, la vie et la Vie... Au point que les lois religieuses et les lois civiles furent les mêmes et que, comme je le rappelle souvent, la politique est bien la fille directe de la religion. De sorte que la plupart de nos frères juifs, quand ils ne réfléchissent pas, attribuent à Moïse seul la Torah en oubliant qu'il y avait déjà une loi avant Moïse et que des lois vinrent s'ajouter à celles de l'Exode après Moïse. C'est un peu comme si on attribuait à Pierre Larousse ou à Émile Littré tous les mots de la langue française. Bref, c'est de tout cela que La Révélation d'Arès veut nous délivrer en reprenant l'objectif poursuivi par Jésus de Nazareth et ce n'est évidemment pas pour rien que le Père m'a d'abord envoyé Jésus comme Messager.

24nov22 246C17 
PÆR Æ RÆZON
D'UNE UNI MÆR

OM Æ MAIZON
D'UN UNIK PÆR

FAM Æ MISTÆR
AMOUR-RÆZON
J'ai concaténé en mots-sons transcrits en phonalphabet [https://michelpotayblog.net/Phonalphabet.html] pour évoquer en quelques traits ce que votre dernière entrée soulève.
L'impavidité de sœur Christiane face à la matière dense de cette entrée, que vous relatez avec une force qui m'a laissé sans voix m' à renvoyé à l'Inconnaissable devant quoi l'on se doit de se tenir, lorsque l'on se tourne vers "Dieu".
Pardon, compassion, mansuétude... sont pour entre nous les hommes. Le Père taille sans ménagement. Le Créateur ne fait pas de sentiments. Un artiste sait cela mieux que personne. Rien ne se perd, tout se transforme. Le Bien est force impavide.
La Vie se renouvelle sans cesse, c'est sa force, et nous sommes invités à courir avec elle malgré les peurs les peines les pertes. Il nous appartient en conscience de nous inscrire dans une éternité, le hors temps que nous pouvons rejoindre en pensée, le pied planté dans les réalités premières.
La courbure de l'espace-temps est ce qui rend possible cet enjambement. Mais à quelles noyades quels récifs et quels précipices il faut échapper pour s'élever au dessus des Flots, surfer et voler hors les âges ! "Semelles de Vent", tout se joue dans la tête. Assis, le frère voit. Nous retrouvons là l'immobilité primordiale de l'assis dans la Maison, appelé sur la Route.
Immobilité dynamique. Pensée créatrice. J'aimerai poursuivre mais je ne veux pas anticiper de faux pas. L'espace est courbe ne l'oublions pas et ses eaux tourbillonnent par endroits. Il occasionne bien des retours et retournements pour nous délester de tout ce qui enfreint ce regard nu et serein face à ce qui s'en vient, pour nous emplir de la seule force qui peut faire lien, entendu que nous sommes irrémédiablement voués à être seul en nous-même.
Étrangers, je vous aime avant de vous connaître... Éric D. de Bretagne-Nord

Réponse :
Merci, mon frère Éric, pour ce commentaire.
"La Vie se renouvelle-t-elle sans cesse" ? Oui et non. Non, parce qu'elle est éternellement la Vie, immuable. Oui, parce qu'elle est Lumière, laquelle dans sa phase physique est faite d'ondes électromagnétiques, donc d'une dynamique, d'une énergie, de quelque chose qui bouge. Le spectre visible sur Terre où habite l'humain est la zone du spectre électromagnétique à laquelle est sensible notre œil. De même, y a-t-il quelque chose de Dieu dans l'équation d'Einstein ? Oui et non. On entre ici dans un domaine où le vrai et le faux n'existent plus sous la forme que leur donne notre logique.
Les "savants" qui étudient les religions affirment qu'il n'a jamais existé de communauté humaine qui ne croie pas en une forme de pouvoir divin. Il peut, disent-ils, exister des individus qui ne croient pas, mais il n'existe pas de communauté athée, sauf celles idéologiquement et temporellement fabriquées comme la communauté communiste d'URSS. Par ailleurs, plus les peuples sont primitifs plus simples sont leurs croyances sauf en ce qui concerne le nombre de dieux, car le Dieu unique apparut en religion après que les Hébreux furent sortis du primitivisme. Il est une chose en quoi l'homme a toujours cru, semble-t-il, c'est dans le conflit perpétuel entre Bien et Mal. Par ailleurs, même les monothéistes d'aujourd'hui tendent à ajouter à Dieu d'autres "dieux" comme les saints et particulièrement la vierge Marie chez les Chrétiens Orthodoxes et Catholiques. Le Coran insiste beaucoup sur le bienfait qu'il y a à évacuer de toute tentation de vénérer des "divinités associées". Bref. Avec La Révélation d'Arès nous nous trouvons face à une Parole venue du Créateur qui ne fait qu'Un avec l'Univers : Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4). C'est dans ce sens qu'un Pèlerin d'Arès doit orienter sa quête du Père.

26nov22 246C18
Merci, frère Michel, pour cette très belle entrée et vos réponses aux commentaires 246C2 et 246C4 qui sont très éclairantes. Cela me conforte dans ce que je ressentais depuis longtemps à la lecture de La Révélation d'Arès et que vous laissiez entendre, mais ne disiez pas directement. Ici vous l'affirmez clairement. Je comprends mieux aussi pourquoi votre prudence. Comme dit le livre de Qohélet (3/1) il y a un temps pour tout sous le soleil.
Depuis vos dernières entrées, je comprends de plus en plus clairement notre rôle et le plan du Créateur.
Nous sommes des co-créateurs et  faisons partie d'un grand projet de création alors que le péché nous a réduits à la dimension d'animaux pensants qui ne voient pas plus loin que leur bout du nez. Nous sommes comme le cheval qui mange là où son pied reste (Rév Arès xxiii/12) ou comme dit le verset (30/2) : L'esprit de l'homme hume l'air comme un âne assoiffé, il boit la fange dans le creux des mares, il boit n'importe quoi, qui apaise sa soif un instant. 
Alors que nous ne sommes pas seulement des êtres terrestres mais des enfants de l'Univers et que si nous suivons la voie de l'amour, celle du Créateur, de la Vie, nous travaillons à recréer Éden même si c'est un projet sur plusieurs générations [Rév d'Arès 24/2]. Beaucoup de gens à qui nous disons que nous voulons changer le monde nous trouvent utopiques et sourient. Mais parce qu'ils voient les choses sur un plan terrestre immédiat alors qu'il faut les voir sur un autre plan qui se déroule sur des générations, le retour de l'enfant prodigue vers le Père, vers sa vraie nature que le péché a bien abîmée mais dont il garde au fond de lui le potentiel : L'image et ressemblance divine , la Source enfouie.
Participez avec nous au plan créateur pour changer le monde sur des générations et retrouver la Vie {Rév d'Arès 24/3-5] ! N'attendons pas demain ; cela commence aujourd'hui !
Je suis très heureux de participer avec vous et mes frères et sœurs à ce merveilleux plan Créateur. Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle.
Denis K. de Bretagne-Sud

PS : Je vous avais envoyé un commentaire dans la précédente entrée (245) sur un salon Bien-Être auquel nous avons participé mais vous ne l'avez pas publié.
Peut-être ne l'avez-vous pas reçu ?
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Commentaire du 19nov22 :
Très cher frère Michel,
Merci pour votre réponse à mon commentaire 245C70
Quand j'ai lu votre réponse à ma première question sur la comparaison que vous faites avec Guénon, je n'ai pas vraiment compris pourquoi je vous ai posé cette question, car la phrase est évidente. J'ai du avoir un bug dans mon cerveau...
Je trouve que c'est une grande chance d'avoir ce blog à travers lequel vous pouvez nous enseigner, c'est d'ailleurs pourquoi j'écris des commentaires même s'ils ne sont pas toujours à la hauteur de ce que vous essayez de nous transmettre, que je ressens au-delà des mots.
Marie-Elise ne comprend pas bien la fin de cette phrase ci-dessous (voué à disparaitre .......son couvercle) de votre entrée. J'ai essayé de lui expliquer mais n'y suis pas parvenu car cela n'est pas non plus très clair dans mon esprit.
"Le Pèlerin d'Arès, animal respiritualisé ou se respiritualisant, sait que ce n'est pas ce qu'il croit, mais que c'est l'amour dont il fait preuve qui le ramène à la Vie (Rév d'Arès 24/3-5, 25/3, 38/5, xix/26) et le sauve : Base incontournable et suffisante pour trouver le salut.
"C'est la révélation-clé de la Parole d'Arès, le couloir qui ramène à la Vie, sachant que tout le reste ou à peu près est incomplétude, indécidabilité, voué à disparaître quand le péché des péchés (38/2) laissera retomber son couvercle."
Est-ce à dire que le péché des péchés va tout recouvrir et avoir le dernier mot ?

Nous avons tenu un stand sur La Révélation d'Arès au salon "Bien-être" au quotidien de Lorient (Palais des Congrès), les  5 et 6 novembre. (Brigitte, Marie-Elise, Julien et moi )
Dès l'ouverture, le samedi matin,  une femme qui accompagnait son ami thérapeute a eu un bel échange avec Marie-Elise et est venue au stand avec l'intention d'acheter le livre. Brigitte et moi lui avons également parlé et elle a acheté deux livres. Elle habite à St Brévins les Pins près de Nantes.
J'ai fait une conférence ayant pour titre "Les évènements surnaturels d'Arès" dans laquelle j'ai présenté les évènements et le message  sous forme d'un diaporama commenté. Une douzaine de personnes sont venues, elles étaient très attentives et ont posé des questions. À la fin, un jeune homme est venu me voir et m'a dit que cela a touché son cœur. Plus tard il est passé au stand accompagné d'une femme plus âgée prendre des informations avec Marie-Elise .
Une femme belge venue au stand le matin ainsi qu'à la conférence est repassée au stand prendre des infos et des photos afin de les transmettre à ses amis en Belgique. Très touchée, elle a dit à Brigitte qu'elle achètera le livre et contactera nos frères et sœurs de Belgique.
Une jeune fille ayant assisté à la présentation du matin est venue au stand accompagnée de notre sœur Algia venue faire un tour au salon. Lors d'une conférence, Algia est intervenue et ses propos l'ont touchée.  Vanessa  est restée longuement échanger avec nous et nous lui avons prêté un livre.  Elle a laissé ses coordonnées et  pense venir au local .
Plusieurs personnes de Lorient qui nous connaissaient déjà sont passées au stand et nous ont dit qu'elles passeront au local, notamment  une femme à qui Hélène avait prêté La Révélation d'Arès il y a quelques années. 
Une jeune fille de 18 ans qui se prénomme Chloé, lucide sur ce qui se passe dans le monde et cherchant un espoir pour l'avenir , a été très touchée par le message. Elle a pris les infos et va se renseigner.
En fin d'après-midi, le dimanche, alors que nous étions en train de remballer, un homme qui avait assisté à la conférence la veille est venu nous parler au stand et a acheté un livre, il était très enthousiaste.
En plus des tracts, nous avons donné dix-huit livrets "Les grandes espérances de la Révélation d'Arès". Au total nous avons vendu trois livres et donné un en prêt.
Ci-joint une photo du stand prise par Catherine (la sœur de Bernard L.)
Lors de la présentation des évènements surnaturels d'Arès, un homme m'a demandé si lors des apparitions de Jésus en 1974, sœur Christiane était aussi en état de léthargie comme lors des théophanies et si elle voyait les lumières dans votre chambre. Je lui ai répondu que vous ne dormiez sans doute pas dans la même chambre à ce moment là, mais en fait je ne sais pas précisément. Merci de m'éclairer si vous le jugez utile.
Je vous embrasse de tout mon amour fraternel ainsi que sœur Christiane.
Denis K. de Bretagne-Sud
Salon "Bien Être" Lorient 2022

Réponse :
Oui, j'ai reçu votre commentaire "Salon Bien Être de Lorient 2022" le 20 novembre mais mon entrée 246 était publiée le matin du 20 novembre et comme je suis seul pour assumer ce blog entièrement je suis contraint de laisser impubliés les commentaires qui m'arrivent encore pour l'entrée précédente. Il y a eu onze commentaires ainsi impubliés pour l'entrée 245. Vous savez, mon frère, je travaille encore treize heures par jour en moyenne et à 93 ans j'ai beau ne pas arrêter (je travaille sans repos même le dimanche) je suis devenu lent. Je fais ce que je peux. Toutefois je publie ce commentaire parce qu'il parle du Salon "Bien Être" de Lorient et que les activités missionnaires de mes frères et sœurs sont toujours importantes à mes yeux.
Quand aux nuits où la voix (un ange ?) m'appela trente-neuf ou quarante fois à rencontrer Jésus en 1974, non, nous ne dormions pas dans des chambres séparées, Christiane et moi, nous partagions (et nous partageons toujours) le même lit.
Merci pour votre commentaire du 25 novembre. Ce commentaire m'a beaucoup intéressé et touché.

26nov22 246C19
Cher Mikal,
Ordinateur et bière d'AbelLa journée de travail est finie et je viens de poser le petit au tennis. À mon tour d’être au bistrot devant une bonne bière. Vient la première gorgée, celle du juste ! Dommage, je n’ai pas sœur Christiane en face de moi mais plutôt de solides piliers de bar. Je me suis toujours demander qui tient qui au niveau du comptoir de l’estaminet ? Qu’importe ! Je les aime aussi (voir 243C26) ! Je peux enfin replonger dans cette nouvelle entrée, penser à vous, à mes frères, à l’Univers. Me viennent alors en nombre quantité de choses que j’écrase péniblement sur mon clavier.  (Je m’excuse auprès des lecteurs pour la longueur de commentaire mais je me dis que certains seront heureux de pouvoir creuser le sujet et de replonger avec moi dans vos précédents enseignements en lien avec le sujet)
Ainsi, je réapprends que “Dieu est tout autre chose, un infini entrelacs de Fleuves (Rév. d'Arès 35/2-3) dont l'Eau arrose tout de l'incommensurable infini à l'infinitésimale cellule.” Magnifique ! Vous continuez de nous déplacer jusqu’à l’aire métaphysique. (Voir réponse à Denis 245C70). C'est manifeste ; le prophète comble petit à petit les Blancs métaphysiques laissés par la parole. La main blanche s’y glisse, façonne le pli d’argent qui donne l’eau (i/13-14). Grâce à la crache venue d’en haut (xxiii/9), j’y distingue désormais mieux le Dessein (28/27). Comment ne pas penser à la réponse à Léon 245C56 ? “Ainsi si demain mon cœur s'arrête et mon âme s'envole, que cela se fasse après que j'aie dit tout ce que je dois dire !” Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ! (Matthieu 13/9)
Il se trouve que depuis le choix malheureux d’Adam (voir entrée 245), nous errons par atavisme mutuel dans une forme de nuit. Quitte à cligner parfois (Rév d'Arès 26/16), la “catéchétique moderne” prétend guider l’homme en y traçant quatre voies (xvi/8). Ainsi, la lumière ne parvient ni au bout de nos tunnels (23/2), ni réellement dans l’oculaire du télescope Hubble qui regarde la galaxie GN-z11 (voir entrée n° 244/ l’étalé). L’œil se tend mais il bute (ii/2). Mais ô miracle, grâce à votre travail, un fond de lumière suprasensible se détache de l’ombre surdéterminée qui se concentre sous le poids de vos écrits. Plongé dans ce noir, la barque des croubis n’est jamais très loin (vi/5). L’orage de vie éclatera un jour de ces décombres édéniques qui n’ont de mort et de finitude que l’apparence que la science et ses discuteurs lui donnent. Cette "bouilloire" prise par Hubble, vous l’avez renommé "cubilot". J’ai cherché le sens de ce mot que je ne connaissais pas :  “four d'un revêtement réfractaire et destiné à la seconde fusion de la fonte”. Petit à petit, le frère qui monte avec la voix de fer percera la sole (xLiii/14) de cette imposant édifice.
Millikan, Lemaitre et EinsteinRevenons un peu à l’entrée, votre culture et connaissance du monde m'impressionneront toujours. Vous avez un sacré “background” scientifique, j’y reviens plus loin. Vous venez de lire “D’un siècle l'autre” écrit par Régis Debray, cet homme ultra cultivé qui a traversé les dernières décennies est bon baromètre de notre époque en transition (sur votre conseil, je l’ai acheté et je m’y attèle, ardu à lire quand même !). À votre manière, vous avez aussi traversé les tribulations de ce 20ème siècle avant d’aboutir sur cette nouvelle "période axiale" (237C36) qui amorce la suite de notre monde (bien relire votre réponse 231C20). La différence pour vous est qu’un guide vous y a conduit, on est pas loin d’un tour opérateur : escapade militaire en Indochine, un p’tit détour dans les milieux dirigeant de l’industrie, visite obligatoire au sein de l’orthodoxie du roi blanc mais aussi une solide culture scientifique en l’occurrence dans la discipline reine : la physique, voir 231C54 :
“Louis de Broglie... Quand j'étais étudiant c'était une gloire, il avait alors quelque soixante ans ! Prix Nobel de physique en 1929 (année de ma naissance) pour sa découverte de la nature ondulatoire des électrons, qui a fait soudainement progresser la physique en étendant à toute matière le système onde-corpuscule proposée par Albert Einstein pour la lumière. Passons ! Nous somme dans l'ondulatoire humain.”
Vous ajoutez en 203C8 :  “Mes "paroles ondulatoires", dites-vous ? Le qualificatif m'a d'abord surpris, parce que l'ancien physicien en moi (en fait, j'étais physicien, mais je préférais un travail d'ingénieur à un labeur de rat de bibliothèque, de chercheur scrofuleux ou de professeur radoteur) je sens d'abord ce mot comme, disons, la lumière diffractée par un obstacle prouvant qu'elle n'est que sœur des ondes mécanique et donc ondulatoire, marquée par une vitesse, une fréquence, une longueur d'onde. “
J’ai lieu de penser que cela vous permet aujourd'hui de pouvoir casser le piège (Rév d'Arès ix/8), de dépasser religions & sciences pour nous emmener en campagne ailleurs (voir la réponse que vous me faites en 188C120). Pour ma part, je suis devenu un prof de physique radoteur parce qu’il faut bien trouver socialement une place dans le trafic en surface mais le fond des choses est tout autre :
À 15 ans, j’ai ouvert des livres sur Einstein ce qui d’emblée m'a passionné et m’a plus ou moins mené à passer un doctorat puis à devenir prof de physique. Je n’ai jamais pu aller vraiment loin dans le formalisme théorique car je suis un peu limité intellectuellement et que je n’ai pas ce type de patience. Je suis à peu près l’inverse d’un rat de bibliothèque qui, à l’instar d’un Sylvain Tesson, préfère plutôt le plein vent au formol (223C94). Bref, jeune j’ai surtout préféré m'intéresser à La Révélation d’Arès, à vous, au surf et à la montagne plutôt qu'à étudier des équations sur une chaise. Ceci étant dit, le fond que soulève cette entrée m'intéresse au plus haut point. J’ai toujours pensé que quelque chose "enchemisait” aussi la pensée d'Einstein. Je crois que sa pensée [mots manquants ?] et allait bien au-delà des lourds développements formels qu’il a emprunté aux matheux Poincaré et Dirac.  Comme pour Spinoza (relire l’entrée n°194) qui était bien au-delà de son copieux verbiage dans son éthique géométrique. Au-delà de ces hommes, se hissait un arrière-homme, génie allant à l’essence des choses, l’image et ressemblance, recherche d’une cause immanente mais non transitive".  Je vous cite de nouveau ici : “Dieu n'est pas au-dessus de l'Univers, de l'homme, de la nature ; Il s'y fond. En bref, Dieu est la Vie (voir entrée 193) qui s'étend à tout ce qui existe, Lumière comprise, même dans la matière où ne circulent ni sang ni sève. Ainsi Dieu ne juge ni ne condamne ni ne récompense personne sur Terre, puisque tout humain est son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27) et puisqu'au-delà de l'humain Tout est Lui et Il est Tout.”
Saviez-vous qu’à la fin de sa vie Albert Einstein vivait retiré dans une quasi-solitude, incompris de beaucoup ? Pourtant, il jouissait d’une notoriété sans précédent sur ses pairs doublée d’un statut de star internationale à partir des années 1920 (date de la confirmation expérimentale de la relativité générale, puis prix Nobel). À l’évidence porté par une métaphysique sur la fin, il cherchait quelque chose qui pouvait unifier toutes les théories. Les physiciens contemporains de la fin de sa vie le regardait comme un étrange animal à la fois craint et respecté jusqu’a le surnommer : “l’atom-ystique”. À ce propos, je recommande sans réserve l'excellente biographie de cet homme écrite par François de Closets “Ne dites pas à Dieu ce qu’il doit faire” publier au Seuil. Il retrace toute la vie du scientifique à travers le prisme du projet Manhattan qui a accouché de la bombe atomique, c’est remarquablement écrit et passionnant, on a l’impression d’y être !

Pour finir je repense à sœur Christiane que j’ai en grande estime. Pour être honnête, sa réponse "d'une voix minérale et le visage de silex" ne me surprend pas trop. À titre d’illustration, cela me rappelle deux passages de votre blog :
• (236c41) “Elle qui est mon épouse Christiane et moi prions ensemble, mais pas toujours ; je sens bien que sa prière personnelle est autre que la mienne, que son rapport à la Vie n'est pas le mien.”
• (227c31) “Oui, j'ai l'envie irrésistible de relire Kant. Salut, Emmanuel ! Pourquoi descends-tu des étoiles pour me demander de te rouvrir sur mes genoux, au lit la nuit, tandis que dort paisiblement mon épouse bien aimée Christiane, qui se soucie de Kant comme de ses premières chaussettes ? Et qui a bien raison. etc.”
Confidences pour confidences, mon épouse Caroline me rend bien la pareille quand je m'évade en questionnements métaphysiques. J’ai quand même bien remarqué que les questions sur la science à la Florian L. (226C6), les sorties démiurgiques prométhéenne à la Claude M. (149c8) et les expériences en tout genre comme la chambre tachyoniques de Morya (241c13) pour ne citer qu'eux parmi mes frères émanent quand même plus du côté de la gente masculine. Il y a toujours des exceptions qui confirment la règle, mais je me dis que les femmes ayant moins perdu de leur lucidité originelle (Rév d'Arès xxviii/1) voient peut-être moins la nécessité de brasser ce genre de questions. J‘espère que Sandrine Rousseau ne me blâmera  pas trop pour cette dernière remarque genrée.
Bref, Christiane a raison en substance d’ajouter il y a quelques jours: "Il y a quelques siècles, d'avoir écrit cette entrée 246 vous aurait valu le bûcher ! (246c4)" Comme Jean M. d'Ajaccio, Corse (246C2) j’ai lu "Dieu, la science, les preuves" suite à ce passage sur votre blog (236c21) :
"Dieu, la science, les preuves" d'Olivier Bonnassies et Michel-Yves Bolloré, Trépaniez éditeur, qui consacre un chapitre aux persécutions qui ont meurtri ou fait fuir d'URSS ou d'Allemagne Nazie un certain nombre d'astrophysiciens qui avaient réuni les preuves que l'univers n'est pas éternel, mais a eu un commencement. Aujourd'hui encore les savants qui défendent l'évidence d'une création de l'Univers, sont conspués de diverses façons par les astrophysiciens athées, mais ne sont plus persécutés, heureusement.”
Les bûchers ne sont pas l'exclusive de la sainte inquisition (relire triste politique et pauvre Giordano Bruno, entré n°85). Georges Lemaître dont je mets une photo aux côtés d’Einstein et Millikan était un abbé, il est souvent cité dans ce livre. Ces confrères le traitaient de curé car il y avait une résistance à l'idée d'un univers en expansion qui mettait fin à l'ordre établi d'un univers figé dans une finitude si chère à ce brave ingénieur Jancovici, humaniste rationnel à la mode que je connais bien (coïncidence, j'écoutais l'interview que vous avez posté en réponse 245c68, exactement le même jour !)
De même, notre mouvement d’âme va se confronter à une rude adversité face à la porte de libération que votre enseignement ouvre. Je les sens déjà poindre en nombre derrière l’ecclésiastique qui ne dit pas son nom (243c1) ou plus récemment derrière Robert T. de Vienne, Isère (246c2). C’est à mon avis deux arbres qui cachent la forêt, ils sortiront en nombre après votre mort physique. Il y aura aussi des résistances en interne, il n’y a qu’à voir les problèmes suscités par les annotations sur Marie lors de l’édition 2009… Pour perpétuer la ligne de votre enseignement il va falloir être solide sur les appuis !
Vous nous le disiez le mémorable 25 septembre à Lorient. Ce n'est pas tant l’idée du salut post-mortem qui est difficile de faire voir à l’homme d’aujourd’hui mais l’idée qu’il il y a entre lui et le créateur une communauté de destin : "Je dois me suffire, parce que je sais que l'Oreille (Rév d'Arès xxiv/6) du Père n'est autre que ma propre conscience." Sur ce point on décolle des espérants comme Christiane (tiens une autre !) Singer (245c36) et de tous ceux qui voient Dieu comme un Superandroïde régnant, ordonnant, jugeant, écoutant, parlant, aimant, abhorrant, secourant, récompensant ou punissant.
Nous sommes face à une immensité d'ignorance et portant cette force qui est en nous et en dehors de nous se préoccupe de nous. Comment ne pas repensez aux fameux psaumes de David (144) qui avait déjà compris il y à des siècles à quel niveau il faut voir les choses :
Éternel, qu'est-ce que l'homme, pour que tu le connaisses ? Le fils de l'homme, pour que tu prennes garde à lui ?
Hallelujah !
Abel B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Très beau et intéressant commentaire, dont je vous remercie du fond du cœur, mon frère Abel. Je ne sais que répondre à ce message qui est, en fait, un petit morceau de littérature que j'ai eu grand plaisir à lire.
Oui, vous avez raison : Nos épouses sont des sages. Ce n'est pas ce qu'on croit (et j'ajoute) ni ce qu'on sait qui assure notre salut, qui prépare l'aube du Jour de Dieu, le changement du monde, mais c'est l'amour dont on témoigne. Et de l'amour nos épouses en donnent au-delà de ce que nous sommes capables de donner, nous les mâles, les mecs, les cerveaux tatoués. Je pense à l'ayatollah Ébrahim Raïssi, président d'Iran, à sa police, à sa justice qui condamne à mort, bref ! à tous ceux qui ne veulent pas libérer les femmes de l'esclavage civilisationnel et je me dis que ce monde est encore très loin de l'humanisme que prêche le Coran.
Quand je vois des images des femmes afghanes en burqa ou voile intégral, je suis saisi par un mélange de perplexité et d'effroi ; c'est pire que des oiseaux en cage, car on voit les oiseaux dans la cage, mais là on ne voit rien, c'est la substitution d'Ève par rien, la femme au coffre-fort, la dissolution totale de la naturre humaine de nos compagnes. Ce n'est pas ce qu'on impose aux femmes iraniennes, mais ce n'en est pas très éloigné. l'Iranienne Mahsa Amini meurt pour avoir laissé une mèche de cheveux dépasser de son hidjab. Une mèche de cheveux ! Quand j'y pense je me tourne vers le Père : "Tu as dit, Père, jusqu'où se dresse l'étendard de Mouhamad (Rév d'Arès 5/6). Combien de générations (24/2), Père, faudra-t-il pour que nous changions le monde (28/7) ?"
Être Pèlerin d'Arès, c'est sortir du temps, c'est recommencer à créer l'Univers avec le Créateur. Voilà peu on a mis sous mes yeux le long article, paru sur le web, d'un frère qui a quitté notre mission, mais que nous aimons parce qu'il faut aimer, et dont nous respectons la liberté, et qui aujourd'hui nous accuse de créer une nouvelle religion, ce qui est la plus trompetante absurdité que j'aie jamais entendue. Cela m'a attristé. Nombreux et divers sont les croyants en ce monde et, sans nul doute, nous croyons nous aussi.
Mais à quoi croyons-nous ? Justement à l'inutilité de la religion, qui ne conduit nulle part, mais qui, quand elle est celle du jars (François d'Assise Rév d'Arès xxxvi/3), est une vallée de Lumière, et que donc nous devons respecter et tenter d'imiter, car il y des jars, des hommes et des femmes d'amour partout en ce monde. L'amour est le germe commun à toute âme qui naît où que ce soit dans le monde. Européens de cette génération bête et spirituellement éteinte, nous nous efforçons d'aimer sans toujours y parvenir comme il faudrait, mais en sachant que l'amour viendra, fort et embelli, dans les générations qui viennent si nous nous mettons à appliquer à nos vies le Sermon sur la Montagne. C'est ainsi que nous suivons le Dessein du Père ; nous ne suivons pas une religion. Autrement dit, nous vouons un grand dévouement à l'amour et par là nous ne dévouons pas à Dieu comme fait la religion, Qui de toute façon n'a pas besoin de dévouement, mais aux hommes. Nous nous dévouons aux hommes non par la charité, mais par l'amour, ce qui est beaucoup plus difficile.
La patience de l'homme aimant, patience compensatrice toujours nécessaire pour obtenir la paix, ne peut être une loi tout comme l'amour ne peut pas être une loi ; patience et amour sont des actes librement consentis, qui grandissent l'homme. Nous n'avons pas de loi, donc pas de religion. Nous nous accrochons avec ténacité à la nécessité d'aimer, non comme loi mais comme sagesse, comme le Créateur s'accroche à la nécessité de Sa Nature, Qui est de créer. Nos espoirs et nos aspirations, mais non des Promesses qui, si elles viennent de Dieu, seront de toute façon remplies, jouent le rôle primordial de nos existences terriennes. Nous n'avons ni dogmes, ni chef, ni obligations autres que celle que notre conscience aimante nous dicte. Quand je dis que "l'Oreille de Dieu est ma conscience" j'ajoute ici ce qui va sans dire, à savoir que c'est le cas de tout Pèlerin d'Arès et de tout hommes d'amour sur Terre, quel qu'il soit. Nous n'édifions aucun système, nous nous basons sur l'expérience commune à tous les hommes du monde : Aimer, pardonner, faire la paix, chercher l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés vaut partout mieux que haïr, condamner, faire la guerre, n'obéir qu'à la loi, n'être libre que de ce qu'on veut ou qu'on croit loi communutaire ou divine. Si je dis tout cela, c'est parce que votre commentaire dit : "Notre mouvement d’âme va se confronter à une rude adversité face à la porte de libération que votre enseignement ouvre. Je les sens déjà poindre en nombre derrière l’ecclésiastique qui ne dit pas son nom (243c1) ou plus récemment derrière Robert T. de Vienne, Isère (246c2). C’est à mon avis deux arbres qui cachent la forêt, ils sortiront en nombre après votre mort physique. Il y aura aussi des résistances en interne, il n’y a qu’à voir les problèmes suscités par les annotations sur Marie lors de l’édition 2009… Pour perpétuer la ligne de votre enseignement il va falloir être solide sur les appuis !" Oui, il faudra que nos émules à venir soient "solides sur leurs appuis", mais nous sommes sûrs que la Vie est la Source Une, la Puissance puissance sans limite, et que l'homme est l'étincelle divine, l'image et ressemblance de la Vie. La Révélation d'Arès est un tournant de l'Histoire. Absolue est notre conviction que la Vie ne fait pas l'Histoire des hommes, mais qu'elle la rejoindra après un éloignement de quelques millénaires. Les religions disparaîtront, parce que tout s'enchaînera dans la lignée de la libération.
Merci, frère Abel, pour votre commentaire. Merci pour l'image de Robert Millikan, Georges Lemaître (prêtre) et Albert Einstein.

26nov22 246C20
Info intéressante le fact-checking Idriss Aberkane - Le scandale derrière l’affaire "Facts and Furious"
https://youtu.be/TGWcKOpfuR8.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Cette vidéo est trop longue pour que je puisse la visionner en entier, mais elle peut intéresser des lecteurs de ce blog. Merci, mon frère Didier.

26nov22 246C21 
Bien aimé prophète du Tout Autre, de la Vie,
Waouh ! L’espace-temps, la gravité, l’univers habité par la Puissance Qui est aussi Sainteté et Lumière [Rév d'Arès 12/4], Qui ne peut qu’engendrer le Bien et l’Amour. Dieu comme "un infini entrelacs de Fleuves (Rév d'Arès 35/2-3) dont l'Eau (18/5, 20/1-7, 23/5, i/13-14, etc.) arrose tout de l'incommensurable infini à l'infinitésimale cellule." Vous nous faites toucher là des dimensions vertigineuses, enthousiasmantes, au-delà des mots. Merci.
Merci aussi Frère Michel d’avoir eu la sagesse d’avancer avec patience et prudence dans votre mission accomplissant point à point les recommandations du Père qui vous promettait en 1974 l’assistance d’une légion d’anges (Rév d'Arès 29/6, 31/6).
Avec vous et tous ceux qui vous suivent confiants et opiniâtres, se profile l’espoir de voir un jour refleurir sur notre terre ce jardin d’Éden décrit dans le chapitre XIX du Livre :
La ronce laisse le(s) piques, le mort (re)vient, la mâchoire (se re)lâche, le sang (redevient) clair. L(es) homme(s de)vien(nen)t les frères, (le monde devient) le nuage (d’)or (où) les nations (s’)embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine.
Soyons humbles devant une telle Promesse. Que sommes nous ? Quel mérite avons nous ? Seule la raison permettra de ne pas se laisser écraser par la honte de ce que nous sommes devenus et par la difficulté d’annoncer cela à un monde encore sourd à de telles perspectives. Pas de fausse humilité, nous sommes les Enfants (Rév d'Arès 13/5) de la Vie, créés à Son Image et à Sa Ressemblance. Cet Univers est notre maison, comment pouvons nous refuser ce que le Père a jugé bon de nous donner et qui nous est encore offert pour la simple peine d’une pénitence ?
Nous vous embrassons ainsi que notre précieuse sœur Christiane
Rémy et Marie-Odile O. de Toulouse, Haute-Garonne

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Odile et mon frère Rémy, pour votre commentaire.
Il est impossible dans le trop petit espace d'un blog d'épuiser toute la Lumière qui entre, chaque jour par le voie de la foi, dans nos cœurs et nos cervelles. Mais je sais que vous brûler de cette Lumière, Qui éclaire toute votre existence. La mission n'est pas facile à Toulouse, mais ce que vous commencez là ne finira jamais. Les pouvoirs politiques de votre ville ont à faire place à toutes les familles d'espérance : religions, sectes, assemblées d'expérance comme nous, et ils réduisent les possibilités des unes et des autres de prêcher dans le public, de se faire connaître. Les pouvoirs politiques prennent un peu ces courants de foi pour des herbes folles, mais la constitution française laisse la libreté d'expression à tout le monde..
Notre but, certes lointain encore, mais clair, est de créer un unisson de l'amour avec le monde. C'est cela, au fond, changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Utopie ! crient les sceptiques, mais ce qui a jusqu'à présent échoué peut gagner demain. Nous sommes convaincus qu'il y a consubstantialité rigoureuse de l'homme et de son Créateur, du Terrien et de l'Univers, mais que ce n'est pas l'intérêt des ambitieux, qui ne pensent qu'à eux-mêmes, de nous permettre de rappeler cet indiscutable Vrai au commun des mortels, car cette consubstantialité suppose une générosité totale du Bas envers le Haut et vice-versa. Le monde ne peut pas être vu comme la concrétion purement matérielle d'atomes obéissant à la gravitation, dont certains vivent, se meuvent, se reproduisent et meurent. Le monde n'est pas venu par voie mécanique, même si mes bras bougent mécaniquement, c'est l'évidence même. Le monde est extrêmement complexe mais la vie comme la Vie ne s'expliquent pas. Elles sont et l'officiel de ce monde athée doit avouer, quand il est honnête (ce qui n'est pas toujours le cas) que scientifiquement il ignore d'où elles viennent. La Vie attend d'être retrouvée (24/5) et la retrouver est notre travail. Alleluia !

27nov22 246C22
Bonjour frère Michel,
Le Tout, l'Univers, Dieu serait finalement un ensemble de vibrations porteuses de conscience qui se concrétisent par la production de matière qui encellule cette conscience : J'ai envoyé Mon Souffle sur toute la terre; par Lui toute vie dès la graine, dès l’œuf, reconnaît sa nourriture et les lois de son espèce. Par lui tout homme reconnaît Ma Voix [Rév d'Arès 4/10].
Cette Conscience, ce Souffle donne ainsi la possibilité de tirer profit ou de négliger la vigueur de ce potentiel créateur enfoui et oublié depuis Adam, une myriade de possibilités ou de bien(s) à exhumer par la Pénitence.
Pensées fraternelles
Michel R. de st-Christophe du Bois, Maine et Loire

Réponse :
Mon frère Michel, l'espace-temps, dont parle mon entrée 246, n'est pas un phénomène vibratoire. Lorsque je propose une relation entre Dieu et l'espace-temps : "Dieu et/ou l'espace-temps", je n'affirme pas que "Dieu serait finalement un ensemble de vibrations porteuses de conscience." Je termine mon entrée 246 en disant : "Se faire une image objective de Dieu est impossible ; notre intelligence n'est qu'un haillon, à travers les trous de quoi nous n'y voyons pas, moi du moins je n'y vois pas... grand chose encore." Mais je ne vous reproche pas du tout de penser à un "ensemble de vibrations porteuses de conscience".
Je ne vous le reproche pas, car parler de Dieu, c'est toujours se faire explorateur, c'est toujours chercher.
Dieu existe, c'est absolument certain ; quantité d'humains dans leur vie terrestre vivent des phénomènes, des événements, parfois même des miracles, qui prouvent que les humains ne sont pas seuls. Un Œil, une Oreille, une Main, une Voix, situés on ne sait où, interviennent dans quantité d'épisodes de la vie humaine. Mais l'Œil, l'Oreille, la Main, la Voix de Quoi ? de Qui ? Pour ma part, j'ai vécu par cinq fois, à Arès (Gironde, France) pendant l'automne 1977, une rencontre avec une Entité Qui s'est exprimée dans ma langue mais d'une façon singulière — Le Livre, seconde partie de La Révélation d'Arès — qu'on ne retrouve ni dans les Vedas, ni dans la Bible, ni dans le Coran, ni dans d'autres livres, mais cela peut s'expliquer par le fait que ces différents livres ne sont pas comme Le Livre des transcriptions directes de ce qui a été entendu, mais des remémorations.
Fernando Pessoa écrivit au début du siècle dernier : "Que suis-je ? Le faubourg d'une ville qui n'existe pas, le commentaire d'un livre que personne n'a jamais écrit". Nous sommes tous pareillement  face à Dieu comme face à une réalité sans existence identifiable. Il est et Il n'est pas. Un miracle se produit sans qu'on sache d'où il vient, parce qu'un miracle n'est jamais signé. Dieu est un mystère qui nous fait chercher la clé de sa propre énigme et, pour ma part, je pense que la vie terrestre de l'homme étant courte — quelques décennies — Dieu ne se donne pas la peine d'expliquer à l'Enfant ce qu'est le Père, parce que c'est trop compliqué, ça dépasse par surcroît les possibilités du langage humain, et après le mort nous vivrons indéfiniment avec tout le loisir de comprendre.
Un passage célèbre des "Essais" de Montaigne dit : "Le monde n'est qu'une branloire pérenne. Toutes choses y branlent sans cesse : la terre, les rochers du Caucase, les pyramides d'Égypte... La constance même n'est rien d'autre qu'un branle plus languissant." C'est peut-être ce branle que vous appelez vibrations, mon frère Michel ? L'espace-temps quant à lui n'est autre qu'une représentation mathématique de l'espace et du temps comme concepts inséparables qui s'influencent l'un l'autre. C'est l'un des grands bouleversements introduits en physique comme en philosophie au XXe siècle. L'espace-temps a apparu avec la relativité restreinte et s'est renforcé par la relativité générale d'Einstein. C'est un continuum qui a quatre dimensions : trois pour l'espace : x, y et z, et une pour le temps : t. Mais comment manipuler ces notions incompatibles entre elles ? En donnant à ces quatre dimensions une structure uniforme en multipliant t (le temps) par la constante c (vitesse de la lumière, comme chacun sait : environ 300.000 km/sec). Ainsi le Soleil est-il à environ 150.000.000 kilomètres c.‑à‑d. en gros 8 minutes-lumière de la Terre. Le facteur c sert à convertir des unités de temps en unités de distance. On n'est pas du tout ici dans des vibrations. Mais vous citez la conscience... Comment fonctionne la conscience ? Et la Conscience de Dieu ? Après tout, il y a peut-être quelque chose de vibratoire ici ?
Compliqué ? Eh bien, définir la Nature de Dieu est certainement beaucoup plus compliqué encore, en supposant qu'elle soit possible, et vous avez raison de dire : "Cette Conscience, ce Souffle donne ainsi la possibilité de tirer profit ou de négliger la vigueur de ce potentiel créateur enfoui et oublié depuis Adam, une myriade de possibilités ou de bien(s) à exhumer par la Pénitence." Une chose est sûre : Dieu n'est pas un "Superandroïde régnant, ordonnant, jugeant, écoutant, parlant, aimant, abhorrant, secourant, récompensant ou punissant." Merci pour votre commentaire, frère Michel.

27nov22 246C23 
L’Univers, l’espace-temps, la Vie, la Puissance, la Sainteté sont malléables, souples, dynamiques, sans cesse reconstitués. C’est un contenant que forge et forme sans fin son contenu, aux apparitions, disparitions, mouvements et aventures duquel il réagit sans relâche. En lisant ces mots, j’ai l’impression d’entendre battre le Pouls du Père (Rév d'Arès vi/4) comme l’enfant se laisse bercer par l’écoute du cœur de sa mère. C’est comme si je pouvais sentir que ce qui est malléable, souple, dynamique, sans cesse reconstitué à l’intérieur de moi partageait la même parenté de nature. C’est comme deux diapasons qui accordés à la même fréquence peuvent vibrer à l’unisson. Ici la vibration est celle de l’Amour/amour. Ainsi plus je développe l’amour sans limite du prochain, plus je peux percevoir ce qu’est l’Amour du Père. Et plus je sens l’Amour du Père agir en moi, plus je peux choisir de développer l’amour sans limite du prochain, parce que le prochain et moi ne faisons qu’un aussi.
Je viens de créer une première coute vidéo (3 minutes) que j’ai appelé "Pépite" avec l’intention qu’elle soit accessible à tous. C’est une manière pour moi de chercher les mots pour apprendre à enseigner avec patience (Rév d'Arès 36/20). Voici le lien : https://crowdbunker.com/v/GXAahbZ99W
J’ai reçu quelques retours de personnes qui ont appréciés et qui vont faire suivre à leurs contacts.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, mon frère Louis-Marie, pour ce commentaire et pour la vidéo.
Je n'ai pas pu copier cette vidéo et je le regrette bien, mais les lecteurs du blog pourront sans doute le faire.

29nov22 246C24  
Bonjour cher frère aîné [Rév d'Arès 16/1].
J’espère que vous allez bien ainsi que votre épouse Christiane.
"Chacun de nous est un fragment de la conscience de l'Univers", comme je le comprends de ce que vous écrivez dans cette entrée 246. En tant que fragment moi-même de cet Univers, je veux être dans le Bien et agir dans l'amour, l'abondance et la paix pour que l'Univers aille bien (qu'on L'appelle Univers, Dieu, Nature avec un grand N, Vie avec un grand V, Allah, Tout-autre ... peu importe). C'est pour moi la conscience d’une libération par rapport au sens de ma vie, d’une responsabilité et d’une sagesse.
Et en tant que parcelle de Dieu, je sens la responsabilité de protéger la Création autant que faire se peut, de toutes mes forces, avant peut-être de co-créer des mondes aux côtés du Créateur ? De la place minable où je suis, je me dis que l’élève et le maître, l’Enfant et le Père — nous tous les élèves, tous les Enfants [Rév d'Arès 13/5] — pourraient se surprendre mutuellement, et que ce serait top ! À commencer déjà en ce monde, entre nous, humanité unie…
"Même si nous sommes une parcelle d'une partie de Dieu en devenir, nous ne sommes pas Dieu. Seul Dieu est la conscience de ce Tout et lorsque nous serons tous Dieu, il ne restera plus que Dieu." m'a répondu Sylvia A. du Sud de France avec qui nous avons échangé sur ce sujet.
"Le sage vit comme si on lui avait prêté sa propre existence et comme s’il devait rendre ce prêt sans mécontentement dès qu’on le lui demandera. Mais s’il sait qu’il ne s’appartient pas à lui-même, cela ne le conduit pas à faire peu de cas de lui ; il agira en tout avec autant de soin et de scrupule qu’un homme intègre conserve un dépôt." (Sénèque "De la constance du sage").
Je reste à votre écoute patiente et vous salue avec chaleur ainsi que tous les lecteurs et lectrices de ce blog. Fraternellement.
Philippe R. d’Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce commentaire.
Je suis particulièrement sensible à votre évocation de Sénèque. Vagues restent mes souvenirs des sept années d'étude du latin (sept heures par semaine à Hoche !), fatale destinée du lycéen de mon adolescence, qui faisait immanquablement ses "humanités" : latin, grec. Des paragraphe de "De la constance du sage" étaient étudiés, en effet. Le sage du stoïcisme, Sénèque, un des plus grands, était particulièrement scruté pendant l'Occupation Allemande, période dificile qui nous demandait beaucoup de patience, voire d'héroïque retenue parfois. La sagesse était alors surtout un savoir-vivre qui permettait d’oublier la faim, le froid, la censure, bref, de supporter les aléas de la vie. "De la constance du sage" de Sénèque était une vision stoïcienne de ce savoir-vivre de l'époque. Sénèque disait que c'était un chemin difficile. Sagesse demandait hauteur de vue, pas facile à atteindre. "Comment accéder au sommet par un itinéraire tout plat," demandait-il, "sinon par de grands efforts ?"
Mais le sage est invincible, précisait-il. Non qu’il soit à l'abri des coups durs, mais quand il lui arrive un mal, il n'en souffre pas. Il faut même recevoir des coups pour devenir un sage. "L’âme du sage est solide."
Le sage, notamment, n’est pas vulnérable aux attaques des méchants. Le sage garde sang-froid et passivité au milieu des attaques. Sénèque veut surtout nous protéger de l’injustice et de l’insulte. Le Pèlerin d'Arès doit être un sage et ne pas sentir l'injustice. On n'a rien à soi ! Pourquoi s’émouvoir de la perte de ce qui n’est pas à soi. Si le sage perd ce qu’il possède publiquement, y compris sa bonne réputation, il ne perd rien de ce qu’il est intimement, alors que si le non-sage perd ce qu’il possède, il perd tout ce qu’il est. "Le sage est de l’espèce de ceux qui, par un long et patient exercice, ont la force de supporter la violence de leurs ennemis et de les fatiguer." Quant à l’insulte, elle est beaucoup moins grave que l’injustice. On ne poursuit pas en justice un malpoli, un sournois ou un moqueur. Le sage n’est jamais une personne médiocre qui se croit rabaissée par une insulte.
Le sage, selon La Révélation d'Arès, mais aussi déjà selon Sénèque, reste humain. Il peut tout surmonter. Il repousse les attaques avec sagesse et c'est l'image que veut donner de vous, frère Philipe, votre commentaire. Fustiger l'attaquant est lui donner de la considération. Il faut se dispenser de répondre, si la réponse n'a pas toutes ses chances de réussir. En somme, il ne faut pas considérer les personnes qui commettent injustices et injures. Nous n’accomplissons rien de bon, rien de grand, rien qui puisse changer nos vies (Rév d'Arès 30/11) et changer le monde (28/7), si nous sommes angoissés ou simplement inquiétés par ce que les autres disent de nous. Sénèque dit : "La liberté, c'est placer notre esprit au-dessus des injures, c'est se faire tel que les raisons de se réjouir viennent de soi seul, c'est détourner de soi tout ce qui ne peut que mener la vie inquiète d’un homme qui craint les rires et les langues des autres."
Autrement dit, il y avait chez Jésus comme chez Sénèque du stoïcisme. Soyons nous-mêmes stoïques et j'ai bien l'impression en vous lisant, frère Philippe, que stoïque vous l'êtes déjà aussi. Alléluia !

29nov22 246C25 
Labyrinthe

Oh ! Pauvre Robin des mots
Mon arc se tend et se fige
Mon œil cherche et bute.

Dans la nuit, je cherche
À tâtons, mots en mains
L'Espace sur le papier.
Comment voir l'autre
Par mes sens endormis
Quand je m'éparpille !
Comment boire l'autre et
Le sentir sans échappatoire !
Comment retirer les filtres
Pour recouvrer la vraie vue !

Dans la nuit, l'oreille se tend,
Par la peau et la conscience,
Je respire tout l'alentour.
Le vent n'est pas du vide
Il est de parfums caressants
Et de forces qui me plient.
Sous les cendres noires
L'Œil S'Ouvre et réchauffe
La terre des fleurs de Vie.

La vie est un labyrinthe,
Pièce clair plutôt obscur.
Alors l'Envoyé du Ciel
Égraine page après page
Ces mots qui éclairent
Pas à pas l'étroit passage.
Mon guide est d'Amour.
J'entrevois déjà la sortie
Tout apparaît plus clair.

Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Voici, frère Jean-Louis, un poème qui indique un changement de style, une échappée vers l'explicite. Pour en effectuer une bonne lecture correcte, il faut y trouver un sens univoque, ce qui n'est pas le cas de toute votre poésie jusqu'à présent.
Restent, c'est sûr, le sens symbolique, l'aventure spirituelle, l'aventure humaine s'édifiant dans la foi, mais on sort de l'épique mouvementée des poèmes précédents, le verbe fait un effort de compréhension, prend un tour obvie, quitte les zig-zags équivoques. Ce n'est pas un reproche ; la poésie de la vie, surtout de la vie de foi, passe par des formes inévitablement différentes.
Merci, mon frère Jean-Louis.

30nov22 246C26
✨ Bien cher frère Michel,
Je ne pense pas que le Père de l’Univers [Rév dArès 12/4] vous ait choisi au hasard en piochant un bout de papier dans un chapeau 🎩, puisqu'avant que vous n’entriez dans les entrailles maternelles, Il vous avait élu (2/20).
La vocation du prophète Isaïe fut d’annoncer votre venue comme celle d’annoncer la venue de Jésus et de Mohamed.
Le Créateur étant hors du temps [Rév d'Arès 12/6]. Qu’est-ce que quelques millénaires !?
Certains prophètes ont accepté leur mission ✨
Le prophète Isaïe a accepté sa mission tout comme vous avez accepté de répandre la Parole que vous avez reçue ✨

La vocation d’Isaïe [Isaïe, ch. 6]
1 L’année de la mort du roi 🤴 Ozias, je vis le seigneur assis sur un trône assez élevé. Sa traîne remplissait le temple.
2 Des séraphins se tenaient au dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes : deux pour se couvrir le visage, deux pour se couvrir les pieds et deux pour voler.
3 Ils se criaient l’un à l’autre : "Saint, Saint, Saint, le Seigneur de l’Univers, Sa gloire remplit toute la terre !"
4 Les pivots des portes se mirent à trembler à la voix de celui qui criait et le temple se remplit de fumée.
5 Je dis alors : "Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres 👄 impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’Univers."
6 L’un des séraphins vola vers moi,tenant dans sa main une braise qu’il avait pris avec des pinces sur l’autel.
7 Il m’en toucha la bouche et dit : "Dès lors que ceci a touché tes lèvres, ta faute est écartée, ton péché est effacé."
8 J’entendis alors la Voix du Seigneur qui disait : "Qui enverrai-je ? Qui donc ira pour nous ?" Et je dis : "Me voici, envoie-moi !"

Révélation d'Arès : Le Livre, ch. 2 📖
1 J’ai, Je suis.
2 Les soleils tournent dans Ma Main. (Or,) Ma Main a mille Mains.

L’Univers est en mouvement perpétuel. Ce mouvement vibre, tourne, vit de cette Vie Créatrice qui est en mouvement perpétuel.
Le prophète Isaïe a bien prophétisé la venue de Jésus, qui est revenu vous parler à Arès en 1974. Cette prophétie vous concerne bien puisque :
(Isaïe, ch. 9).
1 Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière ✨ Sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre une lumière a resplendit ✨
2 Tu as fait abondé leur allégresse ✨ Tu as fais grandir leurs joies ✨ Ils se réjouissent devant toi comme ils se réjouissent à la moisson ✨ !

Oui, tout est mouvement hors du temps. Notre Création est comme un coeur 💓 qui vibre dans sa création infinie, qui vibre en chacun de nous, ses Enfants de la Terre. Puisse l’Amour de notre Créateur, l'Amour de la Vie vibrer en chacun de nous pour que le Jour d’Éden sonne comme les cloches 🔔 de la Maison de la Sainte Parole ✨
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane, ainsi que tous mes frères et sœurs bien fraternellement 🌈
Patricia C. des Hautes-Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
Selon vous, "Le Père de l'Univers" ne m'aurait pas "choisi au hasard en piochant un bout de papier dans un chapeau, puisqu'avant que je n'entre dans les entrailles maternelles, Il m'avait élu (2/20)." Mais pour moi, pauvre type désigné au hasard pour répandre la Parole dans toute l'engeance humaine dont je suis, cette élection concerne tout être humain sur la Terre. Tous les humains sont appelés à ne former qu'Un (Rév d'Arès xxiv/1) Enfant (13/5). Il y a huit milliards d'humains comme j'ai deux bras... Je pourrais avoir huit bras comme la pieuvre a huit tentacules et comme l'homme a huit milliards de têtes et de cœurs. Le Père m'a donné le charisme du prophétisme comme Il l'aurait donné à n'importe qui d'autre de l'engeance humaine sur la Terre, parce que n'importe qui d'autre est l'homme. Ceci dit, j'ai le charisme prophétique et je m'adresse à mes 7.999.999.999 frères et sœurs comme n'importe lequel d'entre eux s'adresserait à moi si le hasard l'avait désigné comme prophète. C'est ce que sent bien n'importe quel humain de la rue qui envoie promener l'apôtre de La Révélation d'Arès, qui tente de l'aborder et de lui parler ; chaque humain se sent prophète de lui-même pour lui-même ; la Terre porte huit milliards de petits Dieux qui ont chacun une idée de ce qu'il sont et les sortir de là pour ne plus être qu'un seul Dieu, la Vie, le Père, Allah, Brahma, le Très-Haut, le Créateur, etc., est d'une très grande difficulté. Nous le savons bien. La façon dont circule le Vrai dans la fourmilière humaine est encore pour l'heure une énigme.
Je me souviens de la période où j'allais chaque moi à Nice m'associer à la mission et chercher le fil d'Ariane pour sortir du labyrinthe de la mission. J'ai pu mesurer là l'énorme chicanière complication de trouver un thème, une façon de faire et de dire, qui convienne. Vous pouvez parler pendant deux heures à trente personne attentives et n'en intéresser aucune. Quand vous en intéressez une, vous jubilez ! Paradoxe atroce, labyrinthe extrêmement difficile à passer ! Dans la mythologie grecque, le fil d’Ariane (une pelote de laine qui se débobine) est le stratagème dont use Thésée pour ne pas se perdre dans le Labyrinthe, lui permettant ainsi de vaincre le Minotaure. C’est Ariane, fille de Minos qui offre à Thésée ce fil salvateur. Aujourd’hui le fil d’Ariane représente un fil conducteur propre ou figuré. On utilise ce terme de fil d'Ariane sur le Web, parce qu'Internet et les sites Web complexes peuvent être perçus comme des labyrinthes, mais notre mission aussi. Dans un commerce de vaste surface on aide les clients par un fil d’Ariane ou chemin de navigation pour s’orienter facilement. Mais la Pensée ou la Raison qui traverse ou infiltre toute La Révélation d'Arès n'est pas un vaste commerce. On se trouve hors situation humaine banale. J'ai étudié l’aide de navigation par fil d’Ariane sur le Web, mais n'ai pas trouvé la bonne relation avec ce que nous avons à enseigner. Les moteurs de recherche par exemple ; ils suivent une méthode, mais où est la méthode de la Pensée du Tout Autre et son lien avec la pensée humaine ? Que peut bien être le fil d'Ariane pour nos missionnaires ? Nous cherchons, nous n'avons pas encore trouvé. Bref, s'il est en général possible de créer un fil d’Ariane dans une démonstration philosophique ou scientifique ou sur le Web et de l’intégrer ensuite à un enseignement qui intéresse, c'est loin d'être le cas pour faire entendre le sens vital — oui, vital — de La Révélation d'Arès. Pourtant, nous savons que l’avantage au niveau de l’expérience missionnaire est immense. Continuons de chercher sans relâche ; nous trouverons.
Encore merci, ma sœur Patricia, pour votre commentaire qui m'a porté à beaucoup réfléchir.

30nov22 246C27
Mikal, mon frère,
Il m'arrive, intérieurement, assez souvent, de m'évader à travers l'univers imaginable à la recherche de cet inconnu que l'on appelle Dieu. Parfois, il m'arrive aussi de tenter d'expliquer à Céline, mon épouse, l'inexprimable et cela me rend nostalgique d'un temps dont je ne me rappelle pas. Et là, invariablement, elle me demande de revenir sur terre.
Par vous, Mikal, Sa Parole et votre enseignement sont venus jusqu'à moi. J'ai ouvert ma veine et Sa Salive est entrée. Par la pénitence et la moisson je construis l'ha [l'âme], celle qui m'élève au rang d'image et ressemblance du Père. Et si cela était effectivement le cas, comprendrais-je d'avantage ce qu'Il est ? Je ne pense pas. Je ne peux que Lui faire confiance, travailler à faire survenir Son Jour et à L'attendre après ma mort, et là je verrai le Dessein Qu'il a placé en nous, sans peut-être encore savoir ce qu'Il est.
Nous sommes en train de devenir quelque chose d'autre, quelque chose du Bien qui devient plus grand que le mal de plus en plus visible. Nous sommes des messagers, des hommes du temps qui vient. Inexorablement, nous tendons vers l'Un.
Je n'ai jamais aimé les poupées et il me faut tout de même passer entre les poupes.
Merci, Mikal, de nous envoyer là où très peu d'hommes sont allés.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Oui, c'est bien de parler de Dieu comme d'un "inconnu". Merci pour cela, mon frère Tony.
Si avoir une idée de ce qu'est Dieu ne passionne pas votre épouse Céline — ça ne passionne pas davantage mon épouse Christiane, qui n'a "pas besoin de savoir ça" pour croire et espérer" — ce n'est pas grave. Je pense même que ne pas chercher est bien, parce que ça évite de s'imaginer des choses folles.
Personnellement, je ne m'imagine rien. Quand je prie, je précède souvent ma prière en pensant ceci : "Ô Dieu, je ne m'imagine rien Te concernant. Cela m'évite de Te prendre pour un Superandroïde que Tu n'es pas, ni à l'inverse de t'assimiler à une loi cosmicienne, une Chose faite de la Puissance de l'Univers comme une Superlocomotive, je m'efforce de vider ma tête de toute idée imaginaire. Je sais seulement que je ne suis pas seul. Je parle à l'Œuvre Magnifique Qui m'accompagne. J'ignore à qui et à quoi je parle..."  Et je commence à prier, sachant que notre verbe humain ne peut faire autrement que parler à X, Y ou Z. Il n'est que de voir nos tristes conjugaisons : Je... Tu... Il... Nous... Vous... Ils... La meilleure prière devrait être un silence, un silence de Vie. Mais je ne suis qu'un homme. Comment m'évader de moi-même avant l'heure où mon cœur s'arrêtera ? Impossible. Mon entrée 246 n'est qu'une évasion vers des possibilités. Jésus m'a visité en 1974, mais qu'était-il une fois sorti de ma maison ? Rien, puisque je n'ai pas de mot pour ça. Une fumée se dissolvant dans l'invisible immensité.
N'oubliez pas que nous avons besoin d'apôtres, frère Tony. Nous avons besoin d'apôtres à Tours !

30nov22 246C28 
Cette entrée confirme que le Dieu de la vie a pu trouver chez l’homme Michel, homme parmi les hommes pécheurs, le langage clair pour faire passer la Lumière (Rév d'Arès 3/7).
Je t'envoie montrer à Mon Peuple ses erreurs, pour qu'il discerne où Je suis, où Je ne suis pas (Rév d'Arès 28/2).
Les passages de la Parole sont multiples pour dire que l’homme de son Dieu de la vie s’est égaré (Rév d'Arès 16/17, 31/5, 33/5). Comme par exemple, les multiples idoles de l’esprit (23/8), qui obstruent la Vie. Le Père de l’Univers pourtant existe toujours. Comme dans une pièce noire où l'on vous dit que c’est comme ça. Croyez, ne cherchez pas à comprendre ! Alors qu'il suffit d’ouvrir les volets (du mal vers le bien) doucement pour savoir que le jour est là !
L’homme est habitué au noir des tunnels, pas à la lumière du Jour (Rév d'Arès 1/8) ! Alors qu’elle est en lui. Peut-être une des raisons de sa peur. Trouver la volonté de réaliser la vie d’un royaume plutôt qu’en devenir vide (Rév d'Arès xxx/3). Cette entrée nous précise un espace-temps raisonné accessible dans sa dynamique, nous éloignant de l’esprit de système comportemental de l’homme.
Mais bon ce n’est pas le souci des nations (xLix/3), qui en ce moment se demandent s'il faut allumer les guirlandes de Noël. Question de lumière !
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, mon frère Henri, pour ce commentaire qui me dit que vous avez, comme beaucoup de nos frères, commencé d'évoluer sur le difficile et rocailleux sentier de compréhension de tout ce dont nous venons, dépendons et surtout dont nous vivons. C'est le sentier vers les Hauteurs Saintes.
Je ne sais plus qui a écrit que "l'amour, c'est beaucoup plus que l'amour" (peut-être Paul Morand) voulant dire que ce n'est pas qu'un sentiment, c'est une action vivante, un élan de l'être vers tout qui se nourrit de l'existence, et qui peut même transformer en joie la désillusion et en force la faiblesse. Il ne faut pas se forger une image idéale de l'amour, parce qu'il faut aimer les êtres comme ils sont. Votre solitude mérite cet amour qui vivifie ; vous avez mon amour fraternel, très fort ; donnez le vôtre aux autres !
Dans l'amour du prochain on recherche un écho de l'Éternité et on le perçoit. Je sens que vous le percevez. Ce monde, qui ne le sait, qui ne le voit ?, n'est pas, pour l'heure, à proprement parler humain. Mais il a été créé pour le devenir. Nous sommes envoyés changer le monde (Rév d'Arès 28/7), mais notre force sera dans notre patience : Il faudra des générations, mais le Sermon sur la Montagne n'est pas mort. Il ressuscite avec La Révélation d'Arès, même si Celle-ci n'en parle pas, elle envoie un prophète qui en parle.
Vous avez vu juste en écrivant : "L’homme est habitué au noir des tunnels, pas à la lumière du Jour (Rév d'Arès 1/8) ! Alors qu’elle est en lui." Oui, la Lumière est en nous. En attendant il faut vivre le moins mal possible et j'espère que ce spectacle monologique que vous préparez pour bientôt  sera un succès et que vous sortirez de vos difficultés. Nous ne sommes pas encore face à l'Âtre où brûle jusqu'à l'Infini le Feu du Père. Ce jour arrive tôt ou tard parce que notre chair est pourrissante par vocation pécheresse. Alors, nous saurons pourquoi nous ascensionnons avec peine le sentier des Hauteurs.

02déc22 246C29
Dieu et/ou l’espace-temps… Dieu est polymorphe.
Dieu, est Amour, Sainteté, Puissance et Lumière, le Bien, la Beauté, le Créateur, le Père, la Mère, la Sœur, le Frère, l’ange, je sais qu’Il-Elle Est la Vie, Il-Elle Est indescriptible, l’Étalé (Rév d'Arès ii/4).
Quand on pense que la terre est suspendue dans l’espace, tourne sur d’elle-même et que nous y vivons, quand on voit la lune, le soleil, les étoiles, l’espace infini, quand on observe, cette Terre joyaux du Créateur, sa nature et toutes ses merveilles quand des êtres se pardonnent, s’aiment, se libèrent de tous préjugés, agissent avec l’intelligence du cœur, avec bonté, font et transmettent le bien autour d’eux, quand on a la chance d’avoir un prophète vivant exemplaire, on entre en humilité, on l’écoute, cela me suffit de savoir que Dieu, qu’Il ou qu’Elle existe, qu’Il ou qu’Elle est en moi et ne demande qu’à s’exprimer par ma bouche, pour le prix d’une pénitence, d’une moisson, de prononcer Sa Parole pour l’accomplir, de ne plus rien être pour moi-même (Rév Arès 35/6, 40/6), de participer à la restauration d'Éden, à la recherche des épis mûrs, d'œuvrer pour mon salut et celui de toute l'humanité.
De mémoire, on demanda à François Mitterrand quand vous passerez de l’autre côté que direz-vous ? Il répondit : "Enfin, je sais !"
Me concernant, je sais ce que Mikal dit de Dieu et tout ce qu'il nous enseigne et quand je passerai la porte des ténèbres, eh bien, je verrai (Rév Arès 33/32). Pour l'heure pénitence, moisson, accomplissement de la Parole.
...Car Je suis si proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir,
mais qu'ils sont moulés à Moi comme l'arbre poussé contre le
mur du Temple se moule au contour de ses pierres, se courbe selon
l'arc de son porche. (Rév Arès 1/1),
nous sommes cré(e)s à son Image et ressemblance (Genèse 1/26), invisible, Il est visible par les prophètes, les justes, les pénitents :
Parce que Je Me suis fait Image
pour Mes Témoins, qui ont senti Mon
Haleine, entendu Ma Voix, vu la couleur de
Mon Regard, tu n'aboliras pas Mes Images
Que tu feras fidèlement recopier. (Rév Arès 11/1).

Annotations dans l'édition bilingue de 1995 : "11/1 : La fusion (2/13) de Dieu dans son image et la fusion des Je, Mon et Ma divins dans les je, mon et ma humains ont déjà été expliquées. L'Haleine, la Voix, le Regard sont ceux de Dieu dont nous ignorons la nature — elle n'est pas charnelle et n'est cependant pas abstraite —, mais, par analogie, ce sont aussi l'haleine, la voix et le regard physiques des justes, des prophètes notamment. Dieu communique avec le monde par ces images (Genèse 1/26.27) que sont les témoins : prophètes (Abraham, Moïse, Jésus, Mouhamad, etc. Rév d'Arès Veillée 2) ou d'autres humains chargés de missions particulières (disciples Veillée 5, Marie 33/13-16).
Le prophète n'est plus rien pour lui-même (40/6) ; il représente Dieu ; cependant dans la vie quotidienne il n'est qu'un pécheur, un pénitent, qui peine à changer sa vie (30/11). Dans cet esprit, l'image du juste n'est pas son portrait graphique, qui est secondaire, c'est avant tout la mémoire spirituelle qu'il a laissée. Cette image spirituelle du juste suffit pour inspirer les pécheurs qui veulent retrouver la Voie Droite (Coran 1/5). Les pécheurs ne peuvent pas égaler (7/6) Dieu mais ils peuvent égaler (v. 2) les justes."
Mes pensées fraternelles s’envolent vers vous et sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France

En lien trois toiles :
  Dieu la vie,                                          Dieu Etalé,                                          Dieu le Tout.
Didier Bretones 1  Didier Bretones 2  Image Didier  Bretones 3

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce beau commentaires et pour les trois peintures.

02déc22 246C30 
Frère Michel, bonjour,
Nos sens nous trompent, frère Michel, outre qu'ils sont faibles comparés au monde animal.
En l'état actuel de l'homme, que vaut notre vue par rapport à celle des rapaces (faucon xvi/14-15, xix/24, etc.) notre ouïe, notre odorat et le goût qui lui est associé comparés aux sens de certains autres animaux. Peut-être le toucher est-il le sens de l'homme qui le fait supérieur à l'animal ?
Je ne parle bien entendu que des sens physiques, pas de l'intuition ou d'autres qualités de l'homme. Mais les sens s'aiguiseront au fur et à mesure que le péché reculera pour arriver à des performances dont la Parole parle : Ton œil moud la lumière, (c)elle (qui) brûle la pierre, tu vois la bulle dans le morio. Le fer bout dans ta main, (cependant) ta main frise la fleur, ta main (en) connaît le bord (et) le fond [Rév d'Arès vi/3].
Si je suis assis sur une chaise soumis à la pesanteur de mon corps, ressentant la pression sous mes pieds, sous mes fesses, selon Albert Einstein cela veut dire que je suis accéléré vers le haut alors qu'à l'évidence je suis stationnaire. Mais si je me jette d'en haut d'un immeuble et que je dévale la pente créée par la matière terrestre entre autre matière sur l'espace temps je ne ressens aucune pression sur mon corps comme si je baignais dans l'espace intersidéral (faisant abstraction de la résistance de l'air) je suis, selon Einstein, stationnaire. Du moment que nous ressentons une pression sur notre corps que ce soit dû à la gravité ou dû à une accélération, principe d'équivalence entre la gravité et l'accélération que vous citez dans votre entrée, nous sommes considérés selon la relativité générale en mouvement même si nous sommes en train de dormir dans notre lit.
Si nous ne ressentons aucune pression sur notre corps c'est parce que nous nous en remettons à la gravité, nous tombons dans le vide par exemple, tant que que nous ne touchons pas le sol aucune force nous contraint ce qui vous fait dire "que la gravité annule la gravité". C'est là que nous devenons un référent à partir duquel on peut comparer les autres mouvements, nous sommes libres de toute force, donc considérés comme stationnaires selon Einstein.
Ce point de vue est tellement à l'opposé de ce que nous constatons dans la vie de tous les jours, tellement contreintuitif. Comment comparer cette liberté telle que la décrit la physique à la liberté du poulain agile (Rév d'Arès 10/10). Nous devons spirituellement résister à l'attraction du monde dans ce qu'il a de négatif, en nous rendant aussi légers qu'une fumée pure (17/3), en nous créant une âme.
Mais nous devons vivre dans le monde en influençant celui-ci vers le bien tout en étant inévitablement influencé par lui, tout comme l'espace temps, qui est Dieu et aussi ma conscience est un contenant que forge et forme sans fin son contenu, aux apparitions, disparitions, mouvement et aventure duquel il réagit sans relâche. Parce que l'espace-temps a sa propre histoire indépendamment de son contenu, nous pouvons envisager pour l'homme peut-être un avenir indépendant de la matière étant nous-mêmes conscience d'espace-temps.
Voilà ce que je comprends de cette partie de la relativité générale d'Albert Einstein accompagnée d'une tentative pour la spiritualiser. Pour rééquilibrer l'ensemble je vous cite, d'un courrier personnel : "On ne perçoit  le Bien ondoyant dans l'univers que par métaphysique. Pas par mathématiques. La métaphysique est le libre examen par le cœur de vérités que les mathématiques, dans leur esprit actuel, c'est-à-dire les mathématiques sans Feu (Rév d'Arès xLi/7), cachent.
Denis M. de l'Aude

Réponse :
Oui, frère Denis, nos sens nous trompent. Un homme qui, à l'équateur, flâne au bord de l'eau, sait-il qu'il va à la vitesse pharamineuse de 40 000 : 24 = 1 667 km/heure ? Non. Il a l'impression d'aller à 2 ou 3 km/h. Nos sens dans le concert de toutes les forces cosmiques nous trompent plus encore. Quand le grand poète René Karl Wilhelm Johann Josef Maria Rilke s'échine à s'ouvrir à cette immensité de lui-même qui lui apparaîtra quand il mourra, car il allait mourir assez jeune encore, à 51 ans, il regarde en face ce qu'il appelle l'effroi. L'effroi, pense-t-il est une sensation trop forte pour l'homme mais il garde dans un arrière-coin de son esprit l'idée que la mort n'est pas si éloignée de l'homme, que sa proximité est quand même vivable. Il expérimente ce que les sens humains ne peuvent pas concevoir : l'arrêt du cœur, le figement, l'arrêt de la conscience ou son transfert vers un autre mode d'être. Alors Rilke parle de dominer la mort. Qu'entend-t-il par là ? Il est en plein dans le mystère des sens... On n'en sait rien. Chacun est comme la souris qui ignore ce que sera sa sensation quand s'abattra sur elle la patte du chat. Lire Rainer Maria Rilke c'est percevoir par tous les bouts que l'homme a des sens qui le trompent. Il ne faut pas trop désirer vivre ni trop désirer mourir. Le péché nous a collés à la Terre parce qu'Adam a préféré vivre comme un phacochère que comme l'Enfant angélique du Père et nous ne savons plus trop ce que nous ressentons.
Nous ne pouvons que comprendre l'effroi qui saisissait Léonard de Vinci chaque fois qu'il s'apprêtait à peindre. Je ressens un peu la même chose quand j'ouvre un nouveau livre : "Qu'est-ce qui passait par la tête de l'auteur le jour où il commença d'écrire ce bouquin-là ?" La peinture, l'écriture sont des mondes où ne peuvent pénétrer que ceux qui ont la clé de l'enchantement. Nous ne pouvons, de même, pénétrer l'Univers qu'en ayant la clé de la Maison de Dieu. En fait tout le monde a la clé, mais très peu nombreux sont ceux qui savant où elle est dans leurs affaires. C'est pourquoi nos sens nous trompent, nous avons perdu ou égaré la clé de la Maison des Forces qui, en fait, nous tirent en tous sens.
Mais bon ! Nous sommes ce que nous sommes devenus, mais ce que je trouve enthousiasmant c'est que nous commençons à travailler à repasser du côté des possibilités infinies qui furent les nôtres aux jours d'Éden.
Merci, frère Denis, pour votre commentaire.

03déc22 246C31 
Vous n’êtes pas le premier et certainement pas le dernier à dire que vous trouvez Dieu dans la géométrie sidérale. Toute la pensée moderne depuis le 18e siècle a été traversée par des idées saugrenues pour faire apparaître Dieu sous des formes naturelles ou cosmiques. C’est au fond une thèse matérialiste.
En fait, l’idée de Dieu est une donnée très ancienne de la conscience humaine, irréductible à n’importe quoi d’autre et indestructible. Le matérialisme cherche partout où il est impossible de trouver Dieu sans doute pour pouvoir mieux s’en débarrasser.
En fait Dieu n’est détectable qu’à travers ses hiérophanies, mot inventé par Mircea Eliade pour dire "manifestations du sacré". C’est la seule façon qu’a l’homme de détecter Dieu.
Je crois que vous êtes un matérialiste s’efforçant de matérialiser Dieu en faisant de Dieu l’espace-temps, le grand secret de toute la construction de l’univers. Vous êtes contre la religion, mais vous n’allez faire que détruire chez l’homme le don particulier de détecter la Personne du Très Haut.
Maurice J. de Côte d’Or

Réponse :
Merci, mon frère Maurice, pour votre commentaire.
Je suis d'accord avec vous, Dieu n'est pour nous, pauvres Terriens, vraiment "détectable qu’à travers ses hiérophanies", que j'appelle Théophanies. Le sens est pour moi à peu près le même. N'est-ce pas ce qui m'est arrivé à Arès en 1977 ? J'imagine que vous avez lu La Révélation d'Arès et que vous savez ce qui m'est arrivé en 1977.
Mais je ne vois pas en quoi les cinq Théophanies de 1977 et le fait que l'idée de Dieu soit connectable à l'idée des rapports de forces qui tiennent en équilibre l'Univers tout autour de ce qui entoure notre poussière de Terre seraient incompatibles. Vous êtes, frère Maurice, enfermé dans votre peau ou je suis enfermé dans ma peau humaine, mais cela n'empêche pas nos personnes, nos intellects, nos regards, nos pensées faites des questions que nous nous posons de se projeter ou de se connecter à la Terre comme à l'Univers. Notre œuvre humaine par excellence : notre projection très très loin de notre humanité biologiquement parlant, nous permet de rassembler dans notre seul cerveau — le vôtre, le mien — un espace infini. Par là ne sommes-nous pas déjà l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) ? Rien qu'en pensant, disant ou écrivant cela je montre que je suis bien l'Enfant du Père de l'Univers sans limites. En même temps je découvre cent fois par jour depuis quatre-vingt-treize ans que je ne suis propriétaire (et encore !) que de ce qui m'est immédat : mes souliers, mes livres, mon logis, qui sont fort peu de choses que je n'emporterai même pas dans la tombe ou dans l'urne. Nous ne disposons de rien, parce que comme Dieu nous disposons de tout jusqu'à l'Infini, nous ne faisons qu'Un (Rév d'Arès xxiv/1) avec Dieu, tous les humains ensemble, la planète Terre, le système solaire, l'Univers. Tout, quoi ! La Vie comme dit La Révélation d'Arès qui n'exclut pas de la Vie ce que nous, qui souffrons d'atroce pédantisme, voyons comme choses, pure chimie : les étoiles, les trous noirs, etc. En fait, tout vit, d'innombrables façons sous un seul principe : la Vie.
Tout ce que nous nions au fond de nous est en fait affirmation. Je ne suis pas matérialiste, ou bien, vu sous un autre angle que le vôtre, je ne suis que matérialiste puisque mon Créateur est Créateur de la matière... En fait, je crois que ce qui est éther, pensée... bref, les invisibles courants, sont aussi matériels que la corne de mes ongles. Il y a sûrement en Dieu quelque chose de matériel — je ne sais quoi — outre la prodigieuse Intelligence impalpable, à moins que ce soit Celle-ci Qui soit matérielle, mais d'une tout autre matière que ce que nous appelons matière. Notre langage est si pauvre !
Tout nous parle depuis l'Univers mais sans que nous, charnels, entendions ou comprenions. Notre besoin de parler est lié au besoin de faire du bruit, comme dit Le Livre (Message des Téophanies, justement), et c'est vraiment tout petit, tout petit. Nous vivons dans l'illusion de savoir. Après l'arrêt de notre cœur, quand il ne restera que l'âme, nous commencerons peut-être à vivre vraiment, vraiment. Nous nous rapprocherons de Dieu et les Terriens que nous laisserons derrière nous seront comme aujourd'hui sont ces encombrants cafards qui courent la nuit dans nos cuisines.

03déc22 246C32 
Bonjour à tous et toutes !
En rapport au commentaire de Denis M. : "Sais-tu ce que se dit l'homme qui tombe d'un gratte-ciel demande l'enfant ?" Réponse : "Jusqu'ici, tout va bien".
Trêve de plaisanterie, je voulais vous dire, Frère Michel, que je partage l'opinion de notre sœur Marcelline S. qui dit que votre blog pallie à l'inexistence de la noria du projet de la Maison des Faucons.
Vous me direz, comme dans votre dernière lettre : "Le courrier n'est qu'écriture, des mots toujours insuffisants, qui ne peuvent jamais brûler du cœur, mais je sens lisant votre courrier toute la vie qui est la vôtre.(...) Je ne suis pas poète, mais quelque chose chante parfois dans mon cœur, l'émotion de lire une sœur ou un frère."
Vous m'écrivez aussi une phrase qui m'a fait bondir de joie et d'enthousiasme : "Notre époque, en raison même de La Révélation d'Arès, pour quasi inconnue qu'elle soit pour le moment, est une des plus brillantes que l'humaniyé ait connue."
Mon cœur s'est exalté, exactement comme lorsque j'ai rencontré jeudi dernier un épis mûr et que la lumière redoubla, les sourires surgirent, les langues se délièrent, les contacts s'échangèrent, et toute la journée fut aussi brillante pour elle (une certaine Diane) que pour moi.
Certes, rien ne vaut un dialogue les yeux dans les yeux (c'est ainsi qu'à Paris, vous aviez bien ressenti que j'étais dans une sorte "d'esbrouffe" quand je vous énonçais mes projets de mission").
Mais, depuis lors, ma foi est devenue résolument évolutive, tout comme la mission que je partage à Rennes avec mes sœurs Nicole A., Marie-Thérèse P., Anne V., Corrine H (fruir de la mission de sœur Nathalie C. — Salut très chère sœur angélique, là où tu es, recouvrant la parole, la santé, délaissant ta chaise roulante —, Stéphanie M (ma "douce"), Christiane (trop âgée pour nous rejoindre sur le terrain), et mes frères Daniel P., Patrick M., et Jonathan C. (initialement prénommé Rémy, un frère admirable, encourageant par sa joie, son moral d'acier malgré les chimiothérapies pour un cancer en stade terminal). Bernard L. et Bernard de la F. nous rejoignent aussi parfois.
Dans les faits, mes occupations me permettent de moissonner quasiment tous les jours. J'ai plus ou moins organisé un rendez-vous mensuel d'information dans un local loué (mais la première expérience fût un échec : aucun des onze contacts qui nous avait affirmé qu'ils viendraient, ne sont finalement venus).
Je perfectionne (en suivant vos conseils, ceux de Daniel P. et des bouquinistes rencontrés sur notre lieu de mission) un projet de stand "spiritualité" où je vendrai toutes sortes de "perles" (Tolstoï, François d'Assise, Introductions au bouddhisme (pas la branche où je fus "ordonné" moine bodhisattva), au yoga (la bhagavad gita), au taoïsme, au christianisme (Épître à Diognète, la Bible), au coranisme (le Coran), et, si mon stand est assez grand et solide  à la philosophie (Socrate, Sénèque, Sartre, Camus...), aux "Dialogues avec l'ange" (livre qui m'a préparé à rencontrer La Révélation d'Arès.
J'y ajouterai le "blog d'une âme libre" si génialement édité par notre frère Vincent O. (mais sans maisons d'édition, je ne sais pas comment le commander — il m'en faudrait quatre exemplaires pour commencer — et les livres de Dominique F. (commandés, non encore lus) et de Chantal M. (à condition que je puisse me le procurer).
Et comme l'on échappe pas à sa nature (de musicien et de fils de cinéaste), j'y joindrai des DVDs ("Blindess/Aveugles", "Tant qu'il y aura des hommes", "Les délices de Tokyo" etc) et des CDs de musiques (Zen, méditation, etc...).
Pardon d'avoir été si long et hors propos ; je n'ai pas voulu non plus paraître étaler ce qui ne reste, au fond, que des détails personnels et présomptueux.
Il me reste à m'inscrire comme auto-entrepreneur de micro entreprise, m'inscrire à la chambre de commerce, payer l'assurance, le placier, attendre quatre semaines mon numéro Siret et obtenir l'autorisation de la mairie, laquelle m'est paraît-il assurée, vu l'espace disponible et sa tradition de bouquiner.
Que le Père vous protège aussi, ainsi que toute votre famille
Laurent L'H de Bretagne-Est

Réponse :
Merci, mon frère Laurent, pour ce commentaire qui me parle de votre mission.
Si je comprends bien, vous êtes devenu une sorte de missionnaire à temps plein ou à peu près. Il y en a très peu. Je vois frère Christian T. de Blamont, Meurthe et Moselle, frère Charlie F. de Lille, Nord, mais même peu de nos frères et sœurs à la retraite sont en mission permanente. La mission, sans nul doute, est un souci de la foi ; tout croyant est apôtre par principe, mais la vie moderne compliquée ne permet pas toujours la régularité absolue dans ce domaine. Une mission que la foi inspire en permanence n'est pas forcément plus efficace qu'un mission épisodique ; elle pose les mêmes problèmes et même peut subir les inconvénients de la routine. Je crois que l'important est de ne pas placer la mission au-dessus de tout ; c'est l'apostolat qu'il faut placer au-dessus de tout, c'est-à-dire le fait d'être aussi un homme d'amour, de pardon, de douceur et de paix, d'intelligence libre de tous préjugés, un homme de vraie piété (Rév d'Arès 35/6), un exemple en somme. Si l'on ne voit que la mission, on risque de devenir un propagandiste, une sorte d'homme-sandwich.

04déc22 246C33 
Mon Œil, sa Force se tire du Fond des Fonds.
Les relais des soleils ne trouvent pas le Fond.
Ton œil cherche le Fond, tu ne vois pas le Fond,
Tu vois l’ongle du pied, pas la jambe (Rév d'Arès xxxiv/6-8).

À chaque lecture de ce passage, je me disais de quelle jambe Dieu parle-t-il ?
Eh bien, vous nous donnez la réponse dans votre nouvelle entrée : la dynamique de l’espace-temps. Je cours encore et pendant ce temps je fais mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/12), dit-Il encore. Voilà bien une chose à laquelle j’étais loin de penser.
Aussi le super-Cavalier de l’Univers nous met en garde contre le bruit du monde — l'immédiateté qui nous trompe —, qui court lui aussi, nous lestant et nous enturbannant comme des momies. Quand notre conscience de manière décisive nous donnera-t-elle cette dynamique libre, aimante et créatrice ? La mouche (le cafard humain) y boit déjà (Rév d'Arès xix/18), dit-il ; seulement, ce sera un long processus évolutif.
Je vois là de terribles enjeux, une véritable course contre la montre à l’échelle universelle.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Tu vois l'ongle du pied, pas la jambe (Rév d'Arès xxxiv/6-8), signifie selon moi : "Tu ne vois pas grand chose, tu est sous le pied de la Vie ; tu ne vois que le talon, la plante, les orteils du pied ; tu ne vois pas  plus haut." Ou dit brièvement : "Tu ne vois pas grand chose." Que pouvons-nous voir et savoir, malgré le télescope spatial Hubble, depuis la terre où nous rampons, que pouvons-nous voir et savoir de l'Être, l'Être avec un grand Ê, dont nous résultons, l'Être dont 8 humains sur 10 nient l'existence.
Il faudrait qu'outre l'instrument télescopique nous dispositons d'une intelligence qui nous fasse sortir de notre solitude terrienne. Nous parlons d'exploration de l'espace mais nous n'apercevons qu'un peu de la peau de la plante de son pied. Savoir... qu'est-ce que ce verbe signifie ? Quand voit-on assez pour savoir quelque chose qui échappe, aussi peu soit-il, à l'obtusion ? Nous n'avons pas assez de vraie piété (Rév d'Arès 35/6) pour percevoir quelque chose de la Vie, du Père, d'Allah, de Brahma, du Créateur, de Dieu quoi ! Nous sommes comme le noyau dans le fruit, nous ne voyons rien de l'arbre et de la nature tout autour et nous ne voyons même rien du fruit, nous concentrons en nous un germe dont nous n'avons qu'une vague idée, plus imaginée que réelle.
Oui, nous sommes dans la solitude de l'Œuvre dont nous sommes l'esprit, l'âme, lesquels nous ne voyons même pas, lesquels nous acceptons l'invisible existence parce que nous gardons au fond de nous le souvenir très vague des temps heureux de la Création, qui se poursuit lentement sans que nous sachions comment, car nous avons tout oublié, presque tout en tout cas, que nous rappelle La Révélation d'Arès... du moins ce que nous en comprenons. Nous vivons dans l'isolement complaisant de l'individualisme, cette sorte de lunette noire. Celui qui voit un peu de Lumière à travers ces verres noirs est vite congédié. Je suis congédié... d'avance, parce que je n'entre pas dans le schéma. Voyez vous-même !
Hier, samedi 3 décembre, j'écoutais Madame Chantal Delsol à la télévision, invitée de Matthieu Bock-Côté (chaîne C-News), une disciple de Julien Freund, fondatrice de l’Institut Hannah Arendt, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, catholique, libérale-conservatrice, fédéraliste, éditorialiste à "Valeurs Actuelles", directrice de quelque chose aux éditions de La Table Ronde, auteur d'un livre qui vient de sortir : "La Fin de la Chrétienté". Cette personne, comme tous ses semblables, pense avoir épuisé la question "chrétienté" et pouvoir déclarer que la civilisation chrétienne n'existe plus. J'écoutais et je disais à mon épouse : "Mais nous, les Pèlerins d'Arès, nous existons, nous ne sommes pas absents des rues, nous avons des missions en France dont une à Paris, rue Raymond Losserand, nous sommes disciples d'une Parole venue du Créateur et notre apostolat dure depuis bientôt un demi‑siècle. Nous sommes absolument représentatifs d'une chrétienté qui comme civilisation n'a jamais existé puisque le Sermon sur la Montagne n'a jamais été appliqué, n'est même pas cité dans le Credo. Quand cette dame, sans nul doute très comme il faut, a-t-elle pris contact avec moi ou avec l'une de nos missions ? Jamais. Nous réinstallons le christianisme pur du Sermon sur la Montagne, la vraie chrétienté qui n'est pas une religion, mais une civilisation, c.-à-d. une socialité née et disparue à peu près en même temps, il y a deux mille ans. Et Dieu sait si j'ai parlé de civilisation dans les dix premières années de l'ère arésiennes ! C'est nous, j'en suis sûr, qui allons faire naître la vraie chrétienté." L'infini d'une œuvre est dans l'infini de l'esprit et cet esprit nous le faisons revivre. Mais qui pense à l'infini où réside la Lumière ?
Merci, mon frère Pascal, pour votre commentaire qui me fait beaucoup penser.

04déc22 246C34 
Salon Genève 2022-1Cher Fère Michel, tant aimé prophète,
Mon commentaire n’est pas en lien direct avec votre dernière entrée, mais contient une nouvelle à partager avec vous et mes frères et sœurs si vous le jugez utile.
Après quelques années d’absence sur les salons de Genève depuis que l’on nous avait refusé notre participation annuelle au salon du Livre de Genève en tant que Maison d’Édition Adira, nous voici de retour.
Nous avons pu participer aux Automnales, une grande foire à Genève (143.000 visiteurs), qui se tient à Palexpo une fois par an et qui réunit plus de 400 exposants issus de tous les secteurs économiques pendant dix jours et qui depuis plusieurs années est accompagné de 19 événements qui se déroulent en parallèle.
Comme notamment le salon des thérapies naturelles où nous avons obtenu un stand pour présenter La Révélation d’Arès et Son Message pendant trois jours (du 18 au 20 novembre 2022.)
Quelle joie de pouvoir à nouveau témoigner de la Parole à de nombreux visiteurs qui viennent à nous spontanément et qui veulent en savoir plus !
De nombreux échanges de vie ont vu le jour.
Cinq livres vendus et une dizaine d’adresses emails pour se revoir.
Ces trois jours ont été denses, riches de rencontres et les échanges plutôt saisissants d’après certains témoignages de mes frères et sœurs ; à caractère métaphysique, pourrait-on dire :
Salon Genève 2022 - 2Un visiteur qui dès l’entrée du salon se dirige directement vers notre stand comme attiré par une énergie puissante qui s’en dégage, une visiteuse qui nous apprend avoir été inspirée ce matin à venir au Salon sans savoir pourquoi jusqu’à notre rencontre, une autre qui ne prétend n’avoir rien vu d’intéressant jusqu’à nous trouver, et plusieurs aussi qui m’avouent connaître La Révélation d’Arès et notre local, sans jamais y être entré et sont curieux d’en savoir plus etc.
Et cette phrase affichée sur le roll up "Seul l’amour libère, crée l’âme et change le monde, c’est tout le sujet de La Révélation d’Arès." qui semble aussi avoir attiré spécialement l’attention des visiteurs qui se sont arrêtés et ouverts à nous.
Je me relis et je trouve mon propos un peu terre à terre par rapport à votre article sur "Dieu et/ou l’espace-temps" qui nous élève et je me vois vous écrire un peu comme une enfant qui se réjouit d’annoncer une bonne action à son père.
Mais vous savez à Genève, peut-être comme partout ailleurs, les gens de rencontre sont très peu enclins à nous parler et/ou à nous écouter et cette chaleureuse et prolifique expérience concentrée sur quelques jours a apporté à notre assemblée de Genève, je le sens, un vent de fraîcheur et peut-être un parfum d’éternité que la joie enfantine de mon cœur tenait à vous partager.
Bien sûr, rien n’est joué, tout reste à faire pour faire fleurir le petit reste et refleurir le printemps d’Éden et nous continuons notre œuvre apostolique.
Je vous adresse ma profonde gratitude ainsi qu’à l’assemblée de Genève et vous envoie mon fidèle amour, grandissant pour vous, le prophète, ami du Créateur et de l’homme.
À la joie de vous revoir, sinon ailleurs, à Arès, petit lieu encore méconnu, mais promis à un rayonnement à très grande portée pour l’humanité.
Je joins également quelques photos de notre stand que nous avons pris, mon frère et moi, juste après le montage, la veille du premier jour de l’ouverture du salon. Stand grandement inspiré par le travail de sœur Nina et de Frère Didier que nous remercions.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Karin D. de Genève, Suisse

Salon Fenève 2022-3

Réponse :
Un grand merci, ma sœur Karin, pour ce commentaire et pour les photographies.
Je suis très heureux que vous soyez à nouveau acceptés dans ce Salon de Genève. Vous avez installé un stand attractif, avec un affichage vite lu, des textes brefs qui entrent dans la tête d'un seul coup d'œil. Je reconnais bien là, en effet, l'esprit que Nina a mis dans le stand de la mission bordelaise au Salon "Bien Être" de Bordeaux. Bravo. Vous avez donné là à nos missions une existence objective réussie.
Il ne faut pas séparer le chemin métaphysique qui nous conduit à une Réalité tangible quoiqu'invisible et la solide raison sur laquelle repose notre foi. Cela, vous l'avez réussi et je pense que c'est ce que les visiteurs ont senti. Le défaut fondamental des enseignements religieux est souvent de méconnaître cette vérité que l'Invisible silencieux du Royaume et la matière lourde du monde sont corrélatifs, parce que l'un n'existe pas sans l'autre et même plus que cela : parce qu'ils sont liés dans une compénétration absolue. Ce n'est pas quelque chose de si facile à concrétiser avec quelques affiches et dessins.
Mes compliments. Merci encore pour ce beau travail. Nos frères et sœurs de France arrivent aussi à mieux comprendre cela.

05déc22 246C35 
Couple par Annie Lucas-JolyOn ne peut savoir ce qu’est Dieu, comme on ne peut objectivement savoir ce qu'on est.

C’est par la fusion dans l’Un (Rév d'Arès xxiv/1), la combinaison créatrice de deux V(v)olontés (12/4), Celle de l’Être et celle de l’être que l’on peut parvenir à se connaître soi-même, ouvrir ses invisibles yeux spirituels et entrevoir la vie, l’Inconnu "espace-temps raisonné".

Le pénitent en recherche se pose beaucoup de questions et sait aussi qu’il n’a pas besoin de savoir grand-chose pour ouvrir ses veines (Rév d'Arès xxxiv/12) à la Vie.

Je vous propose ce dessin de couple qui, formant une seule vie, anticipe déjà l’Ailleurs : c’est "un monde qui recommence en pleine connaissance du chaos par quoi il commença et de "l’Univers qui l’entoure" (172c36).

Annie L.-J. de Paris, Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour ce commentaire et pour l'image que vous avez créée.
En même temps qu'un couple s'unit dans l'amour physique un amour immatériel merveilleux surgit ; dans cet instant magique, essentiellement métaphysique, surgit ce que peut-être fut en Éden le bonheur ou sera peut-être après le Jour la félicité éternelle. Sur Terre ça ne dure qu'un instant, mais après le Jour ? C'est peut-être ce que vous avez voulu représenter dans la vaporisation en mille couleurs de votre image de couple. Il n'est pas impossible — je ne fais là qu'une supposition — que le temps ne soit qu'un moment qui ici et là se répète, et que l'éternel bonheur de l'être, la fin du temps, ressemble à une interminable succession de moments soudés.
Tout vouloir est comme toujours vivre dans un besoin extrême, et le besoin extrême ne peut survenir que s'il y a privation extrême, et privation extrême ne peut être sans souffrance. L'assouvissement met fin au besoin, brièvement dans la matérialité de notre chair, éternellement après le Jour (Rév d'Arès 31/8), et peut-être dans l'au-delà avant le Jour, je ne sais pas. On en déduit que le désir est très long mais la satisfaction très courte. La Volonté de l'Être, c'est le Désir pleinement et durablement assouvi ; la volonté de l'être, c'est le désir vite assouvi et aussi vite remplacé par le désir revenu. Sur Terre le péché ne nous permet pas d'espérer plus que la brève satisfaction. Nous ne vivons que des moments ; c'est ça, le temps (12/6) ! Mais nous avons reçu l'extrême faveur de savoir que nous échapperons aux tourments de la vie terrestre et que nous ne serons pas comme Ixion à jamais ligoté à une roue enflammée tournant sans cesse, ou comme Sisyphe perpétuellement condamné à remonter son rocher, ou comme Tantale éternellement assoiffé, parce que la pénitence, c.-à-d. l'amour, va nous sortir de là.

08déc22 246C36
Lorsque je regarde le ciel la nuit et que je le vois parsemé d’étoiles, je suis ému en profondeur.
J’ai toujours eu l’impression que ma conscience avait un lien étroit avec l’Univers mais ici vous le confirmez de façon manifeste : "L'espace-temps et ma conscience, c'est à peu près pareil."
Sauf que dans cette entrée vous nous emmenez plus loin encore. L’univers est plus que le tout de la matière qu’il contient, il est l’expérience vécu de tout ce qui existe dans l’univers à tous les niveaux, que ce soit  biologiques-organique ou minéral-inorganique et plus encore, que sais-je?
Tout chose existant dans l’univers est tiré de l’Être et se reconnaît à Lui. Il est la raison d’être de tout. S’il n’était pas, rien ne serait, mais parce que nous sommes, alors il est. En somme, il faut reconnaitre que l’homme est un miracle absolu de la Création, dont le Père lui-même semble s’émerveiller perpétuellement… Que voit-il à travers l’homme ? Je ne sais pas, mais j’avoue que votre enseignement nous aide a faire un bond radical dans notre appréciation de nous-mêmes : nous avons la conscience — ce truc n’a pas de prix —, c’est phénoménal. L’homme peut se recréer en fils de Dieu grâce à sa volonté libre.
Grâce a votre enseignement, nous nous détachons un peu plus du carcan religieux et nous voyons à quel point l’homme a les outils précieux pour tout recréer, son pouvoir de créateur est très similaire à celui du Père en principe : tout est travail et volonté. Le Père ne fait pas de magie, il bosse dur comme nous, c’est ce que je réalise.
Sur la lignée des prophètes abrahamiques, vous êtes le seul à ma connaissance qui a témoigné de façon manifeste et insistante sur la souffrance du Père de l’univers à se réduire à la dimension humaine et vous êtes le seul qui ait insisté sur le fait que  l’homme est l’image et la ressemblance de Dieu. En somme, vous nous avez fait réaliser que Dieu a un rapport avec l’effort, assez comparable au nôtre. Il est très probablement capable de tout faire, mais cela se fait sur une volonté et une puissance de Création qui sous entendent le travail et l’effort…. Quoiqu’Il semble infatigable…
Bref, je n’arrive pas à totalement me défaire de l’image de Superandroïde gigantesque qui régule tout, j’aimerais avoir la foi comme sœur Christiane, mais cela se fait petit a petit, je le sens.
Léon Amos O. de Leeds, Grande Bretagne

Réponse :
Merci du fond du cœur, mon frère Léon Amos, pour ce beau commentaire qui repose sur une pensée que je crois très partagée, sinon même quasi unanime, dans notre assemblée de Pèlerins d'Arès de première génération. Nous allons, dans trois semaines, entrer dans l'année 2023, que je vous souhaite déjà pieuse et heureuse, et l'année suivante, 2024, il y aura un demi-siècle que Jésus m'apparut et me parla à Arès. J'en parle déjà parce qu'à mon âge on ne sait pas quand on va disparaître ; je peux devenir centenaire (ce dont je doute quand même) ou disparaître aujourd'hui, la nuit prochaine, demain... En tout cas, depuis 1974 je n'ai pas vu le temps passer ; ma tâche prophétique m'a totalement mobilisé.
Quel intérêt pour nos frères humains partout sur Terre plongés dans les problèmes compliqués, sibyllins de notre époque technicienne qui, par contre, est probablement la plus bête politiquement que le Terre ait connue, y a-t-il de se mettre à l'écoute de la Vie toute vêtue d'espace-temps, venue leur parler en 1974-1977 ? Qu'est-ce que peut bien encore raconter aux bipèdes de la Terre après que, des millénaires durant, Dieu, Allah, Yahwé, le Père, Brama, etc., a envoyé des prophètes ? Les Pèlerins d'Arès (et d'autres certainement) le savent : l'Écriture a surtout forgé des couronnes (Rév d'Arès 16/12) à la minorité des religieux et politiques qui encore aujourd'hui gouvernent les hommes, autrement dit, les pouvoirs de toutes sortes ont réécrit les prophètes pour que leurs "révélations" collent à leurs intérêts terrestres. D'où le Superandroïde !
On me répond en substance : "D'accord, mais la distance entre ce que vous appelez la Vie ou Dieu ou le Père et nous les humains est beaucoup trop grande pour qu'un Message puisse être transmis. Les différences de mode de vie, de préoccupations fondamentales du Maître de l'Univers et de nous les Terrien sont telles que toute communication est de toute façon vouée à l'échec. Laissons Dieu où Il est, s'Il existe, et occupons-nous de nous ! De toute façon, la vie est courte et nous verrons bien de l'autre côté ce qu'il y a, s'il y a quelque chose." Cette tournure d'esprit explique qu'on nous écoute quand même, mais qu'on ne nous suit pas encore. La mission sera donc longue, nous le savons ; nos premières expériences d'apostolat le démontrent. Mais nous savons, parce que La Révélation d'Arès le fait très bien comprendre, qu'avec la patience des générations qui viennent nous vaincrons le Mal qui n'est ni plus ni moins que le mode de vie choisi par Adam (Rév d'Arès 2/1-5).
L'espace-temps, aussi bizarre cela nous semble-t-il, pense, réfléchit, parle à Ses Enfants (Révd'Arès 13/5), les humains. Une chose ou une force matérielle peut-elle ainsi penser ? "Comment la Vie peut-elle avoir un cerveau," me demandait il y a peu par Email un matérialiste rigolard ? Je lui ai aussitôt répondu :"Mais votre cerveau, 170 milliards de cellules dont 86 milliards de neurones, 60 000 synapses, un influx nerveux qui se propage de 1 mètre/seconde dans un axone amyélinisé à 100 m/s dans un axone myélinisé, etc., n'est-il pas lui-même fait de matière ? Votre pensée que me communiquent vos mains sur un clavier d'ordinateur n'est-elle pas qu'une force matérielle ?" C'est drôle que même des matérialistes imaginent que le travail cérébral et l'écriture soient des choses hors du domaine physico-chimique, des choses spirituelles en somme ? Ce monde matérialiste vit dans un amas de discordances ! Dieu dans Le Livre (seconde partie de La Révélation d'Arès) dit : J'entends la pierre (xxiv/6) ! Donc, la pierre émet un son, s'exprime, parle, quoi ! Pourquoi la Vie ne serait-elle pas l'espace-temps ?
Non, et je suis heueux que vous le sachiez de la meilleure façon, frère Léon Amos, le retour à Dieu n'est pas qu'un grossier moyen de se détourner de l'essentiel contemporain : la faim, le travail, l'énergie. Non, Dieu n'est pas un prétexte permettant aux croyants d'occulter leurs soucis en les coiffant du voile du sacré. Dieu, et je saute de joie parce que vous le savez, et nous c'est comme Un. Nous ne pouvons qu'entrer en dialogue avec le Père : Père de l'Univers, Toi seul est Saint... Pour que règne à jamais sur nous Ta Sainteté (Rév d'Arès 12/4).
Encore merci, mon frère Léon Amos !

08déc22 246C37
C’était il y a environ quinze jours pendant une nuit blanche où j’avais comme l’impression de participer à la souffrance d’Èva atteinte d’un cancer foudroyant. Cette maman de 38 ans, amie de notre fille, proche de notre famille venait d’apprendre qu’elle n’avait plus que quelques jours à vivre.  
Je me suis levée et j’ai lu une théophanie entière.
Le matin en prenant mon petit déjeuner une voix me dit de l’intérieur : "Écoute Mon Oreille !" Ce fut tellement surprenant que je me suis demandée ce que pouvait bien signifier ce conseil. Ce qui me venait à l’esprit, c’était l’homme crie dans son oreille, il n’entend pas la pierre, Moi J’entends la pierre (Rév d'Arès xxiv/6).
Puis dans la foulée je découvre l’entrée 246. Au fur et à mesure de la lecture, je me suis rangée à l’avis de la sœur Christiane, mais quelle surprise heureuse en lisant plus loin : "Je sais que l’Oreille du Père n’est autre que ma propre conscience. L’espace/temps et la conscience c’est pareil." Puis vous avez développé sur l’Oreille du Père dans le commentaire 246C4.
Donc, si j’ai un peu capté, je suis la conscience de l’Univers ou la conscience du Père comme tous les autres humains, je suis, nous sommes une Puissance de Sainteté, qui ne peut qu’engendrer le Bien et l’Amour. Pour engendrer le Bien et l’Amour je dois me remettre en expansion comme l’Univers. Cette expansion est une exponentielle de l’Amour sans limite du prochain.
Il y a quelque chose qui doit s’élargir dans mon intérieur pour enfin respirer comme les galaxies qui se dilatent, ou s’enflent semblant fuir alors qu’elles ne font que s’étaler. Quand je me relis, je vois que je n’ai pas compris grand-chose,  je pressens juste quelque chose de ça.
Vous avez le don d’embarquer notre pensée encalminée par le péché vers la respiration libératrice de la conscience. Il nous faut prendre conscience qu’une  énorme puissance cosmique règnerait en nous si nous la laissions se dilater sous le Feu de l’Amour Géant, cette Forge où palpite le Cœur de l’Univers.
Je dois fuir l’animal en moi, réaliser que je suis Enfant de l’Étalé, que je suis un adam déchu,  que je dois revenir à la Genèse interrompue à cause de mon péché en faisant vivre en moi la Puissance
Espace-temps, Amour. J’ai bien sûr entamé une mortification pour Èva.
Merci, cher prophète merveilleux, merci d’être notre guide fort.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Andréa J. de Nouvelle Aquitaine

Réponse :
Eh oui, quand soudain nous apprenons qu'un bombe sur le point d'éclater se trouve dans le corps d'un parent, d'un ami, nous réalisons que la vie n'est qu'un bien provisoire qui s'avère soudain très provisoire, et que, d'une certaine façon, la mort commence dès qu'on sort du ventre de la mère. Alors,on se dit : "Pourquoi une vie aussi courte ? Quel sens cela-t-il ?" Ça n'a pas de sens ; c'est simplement le choix fait par grand-père Adam (Rév d'Arès 2/1-5) ! Je me souviens de mes débuts dans la mission, quand j'étais encore seul à aller par les rues de Bordeaux avec mes tracts ronéotypés baveux. J'avais fait alors une expérience ; je demandais aux gens rencontrés : "Il faut mourir, oui, tôt ou tard il faut s'éteindre comme une bougie. Y songez-vous ?" Les gens me regardaient d'un œil ahuri avec une sorte d'étonnement qui voulait dire : "Les autres meurent. Pas moi." La vie a cela de "merveilleux" qu'on la croit perpétuelle, sauf au grand âge quand la fatigue et les faiblesses font comprendre que de faiblesse en faiblesse on va arriver à la faiblesse extrême, l'épuisement absolu.
Chacun de nous n'est que le témoin d'une toute petite fraction de temps et puis, hop !, ad patres ! Mais à cela personne ou presque ne pense. Quitte à n'être que le témoin d'une toute petite fraction de temps, autant être un témoin spirituellement enrichi du savoir que nous communique le Père ! Nous vivons dans un monde dérisoire. Il y a quelques mois ma fille Nina et son époux sont allés visiter de beaux sites historiques autour de la Loire et notamment l'abbaye de Fontevraud. À leur retour je leur ai demandé : "Alors, vous avez vu les gisants d'Henri II d'Angleterre et de son épouse Aliénor d'Aquitaine plongée dans son livre ? Eh bien, c'est ici pour moi l'occasion de rappeler que, sauf la mode vestimentaire, rien n'a changé depuis cette époque. Ces gens gisent là comme nous allons nous aussi gésir quelque part dans un cimetière ou dans des cendres. Le seul changement qui peut nous faire fuir ce sort est l'abolition de la religion et de la politique et l'avènement de l'amour sur Terre, parce que l'amour est la seule chose qui nous relie à la Création, à l'Univers donc." Nous, Pèlerins d'Arès du 21ème siècle, vivons dans un monde dont la décadence spirituelle confine à l'insuportable et les hommes vers lesquels la mission nous envoie vivent dans un monde si convenu qu'ils ne songent même plus à y réfléchir. De là la grande difficulté de l'apostolat. Nous sommes envoyés redonner aux hommes, nos frères, de la fraîcheur. C'est à ce que l'humain a de plus profond au fond de lui que nous nous adressons. C'est tellement profond qu'il faudra du temps pour établir la communication, mais cela se fera, j'en suis sûr.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Andréa. Puisse Èva entrer dans la Lumière !

08déc22 246C38
Bonjour frère Michel,  
Je découvre et je souhaite partager cette vidéo : Alexandre Havard :
https://www.youtube.com/watch?v=pbJEywZtExk
Je pense qu'elle  intéresse les sœurs et frères qui travaillent à notre cause commune : La vérité c’est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7]... et de commencer par soi-même !
 Je ne sais pas si Alexandre Havard lit La Révélation d'Arès, mais il me semble qu'il en est très proche, et qu’il vit selon Sa Parole. Alexandre Havard est d’origine française, russe et géorgienne, il vit à Moscou depuis une quinzaine d’années. Diplômé en droit, il a exercé le métier d’avocat avant de se consacrer au développement du système du Leadership Vertueux : une approche du leadership fondée sur la science de la vertu élaborée par les anciens Grecs. Selon lui, les temps troublés que nous vivons aujourd’hui sont pourtant une occasion de renouer avec notre nature profonde et d’élever notre conception de la vie.
Voici quelque extraits choisit  : "…Le problème du droit … c’est qu’il ne règle pas le problème de l’homme …"  "... Revoir à la hausse  l‘échelle de nos valeurs humaines, nous élever au-dessus du courant matérialiste qui emprisonne le monde…"  "… Le problème avec les émotions….  c’est que le cœur, lorsqu’il n’est plus en contact avec l’intelligence pratique, et avec la volonté, ce cœur cela devient quelque chose de très malsain…" "... Vladimir Soloviev (1900) est le plus grand philosophe russe qui ai jamais existé… Il faut le lire et relire, il est d’une actualité extrême… Commencez par : "Trois entretiens – court récits de l’Antécrist," écrit en 1899, quelques mois avant sa mort."
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Je ne connais pas directement Alexandre Havard, mais je le connais indirectement par quelqu'un, proche ou membre de l'organisme "Leadership Vertueux", dont Havard est le fondateur, et qui sans être P(p)èlerin d'Arès communique de temps en temps avec moi, un de ces nombreux humains qui voudraient bien suivre notre magnifique idéal, mais qui n'en ont pas le cran. Il est plus que probable qu'Alexandre Havard connaisse ma pensée et notamment lise le présent blog ; j'ignore s'il a lu La Révélation d'Arès, mais c'est possible, puisque vous le dites. Je ne peux malheureusement pas visionner la vidéo "On arrive à la fin des mensonges" car elle dure près de soixante-dix minutes  et je n'en ai pas le temps, parce que je pars demain 9 décembre pour l'Assemblée Générale du Pèlerinage d'Arès et une autre réunion de travail à Paris, mais les lecteurs du blog écouteront avec intérêt Alexandre Havard, je n'en doute pas.
Quant à Soloviev, oui, je connais sa pensée. C'est une pensée proche de celle de Dostoïeski avec qui Vladimir Sergueïevitch Soloviev était lié. Était-il un philosophe ? Je ne dirais pas ça. C'était plutôt un penseur très pieux mais d'esprit œcuménique, ennemi du Raskol ou Séparation des "Vieux Croyants" orthodoxes et des Orthoxes plus modernes. Soloviev espérait un rapprochement des Églises séparées : Rome, Constantinople, etc. Il était aussi un réputé poète.
Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire.

12déc22 246C39
Bonjour Frère Michel,
Les informations que peut comprendre notre petit cerveau sont tellement complexes que l'on peut se dire benoîtement : "À quoi bon essayer de comprendre dans quel monde nous sommes, je n'en saisirais jamais le sens total ?"
En effet, comment saisir que notre univers ontologique vient et est créé dans un cadre qui n'a probablement aucune chance d'exister (d'où l'invention du zéro), pas de temps, ni d'échelle mesurable.
Qu'il y a peut être dans l'Univers, avec un plus grand U que le nôtre, 10500 autres univers à touche-touche ?
Ensuite pourquoi notre Univers physique est-il, lui, mesurable, pondérable, descriptible avec des équations ?
C'est celui-là que l'on croit connaitre en le décrivant et qui fonctionne en création continue cycliquement.
Mais, au fond, on ne sait pas vraiment non plus comment il fonctionne et encore moins pourquoi et dans quel but ?
Et puis après avoir fait le tour de cette petite planète vivante et évolutive grâce essentiellement à la lumière depuis environ 5 milliards d'années on en vient à l'homme et toute sa complexité d'être biologique et de sa nature divine en auto création potentiel de lui même.
Enfin, ce microbe appelé humain interagit avec le vivant et même l'univers ou les Univers qui l'entoure... complexité accrue!
De là à lui expliquer que malgré sa vie de microbe pensant, il a une importance majeure dans la beauté de la Création car lui seul peut comprendre l'intention d'Amour qui régit tout le créé et l'incréé, il y a quelque effort à fournir.
Tant que cette Nature Divine ne sera pas une certitude au fond de lui, l'errance est de rigueur [ou plutôt inévitable ?]. Et comme la compréhension de cette Nature Divine ne peut être transmise par la raison mais par l'abandon à l'idée et aux faits que tout vient de l'Amour et que tout n'a de sens que dans ce cadre, il y a loin de la coupe aux lèvres dans une civilisation obnubilée par la compétition.
C'est la raison pour laquelle je me permets dans mes conférences sur le fonctionnement du vivant, d'insister sur le fait que toute la Nature fonctionne avec 85% environ de coopération et que ce sont les humains qui ont jugé la Nature uniquement compétitive pour justifier leur propre monde de compétition... sauf qu'aujourd'hui les biologistes savent que c'est faux !
D'ailleurs un nouveau terme vient d'être créé pour décrire ce phénomène : la coopétition.
Et il est même probable que la compétition de 15% seulement augmente dans l'échelle évolutive au niveau des animaux plus massifs qu'en réponse, par effet miroir, à la compétition humaine.
Jean-Hubert G. de Bretagne-Ouest

PS : Je ne sais pas si ma vidéo va passer et si elle peut intéresser, c'était une conférence sur les liens entre la Nature et la Culture à Nice en Septembre. C'était une conférence grand public sans caractère directement spirituel.

Réponse :
Je viens de rentrer à Bordeaux venant de Paris après une journée de travail avec le comité de gestion de la mission de Paris hier dimanche 11 décembre. J'ai été très heureux de vous voir samedi 10 décembre à l'Assemblée Générale de l'Œuvre du Pèlerinage d'Arès. Je trouve sur mon ordinateur votre commentaire et je suis heureux de constater qu'il forme à lui seul une unité de pensée et d'enseignement et que je n'aie pas de réponse à faire.
J'affiche votre conférence "Le Temps de l'Arbre".

12déc22 246C40
Cher prophète Mikal,
Votre sujet m'interpelle de tout mon être.
N'osant pas affronter les critiques et les jugement de valeur parfois émis sur Internet, je tente une première venue quelque peu farouche.
Pour m'expliquer, ayant toujours été un fervent athée, lorsque votre Parole m'apparut en 2020, la lumière sacrée qui sommeillait en moi, se réveilla, d'une manière absolue.
Je t'envoie montrer à Mon Peuple ses erreurs, pour qu'il discerne où Je suis, où Je ne suis pas (Rév d'Arès 28/2).
Ce passage m'a totalement bouleversé et m'a tout à la fois froissé, tant sa Vérité est transcendante.
J'ai autrefois passé ma licence en physique avec l'intime conviction que le message scientifique était la voix universelle, celle de la Vérité, de la raison.
Aujourd'hui, La Révélation d'Arès a complété toutes les questions qui me laissaient en suspens concernant l'Univers. Dieu est un tout, que le rationaliste et septique ne prend pas en compte dans ses recherches.
Malgré ça, une question subsiste encore dans mon humble intellect ; ceci concerne vos apparitions et théophanies de 1974 à 1977.
Je suis quelqu'un de très cérébral, j'ai besoin d'imaginer la scène dans tous ses éléments, ainsi que ses détails les plus éclipsés et oubliés. D'autant plus que je n'ai jamais pu me rendre sur les lieux saints.
J'ai, peut-être en m'excusant d'avance, imaginé des centaines de fois ces scènes, avec mon imagination, tandis que vous, elle fut réalité.
Quel est le ou les premiers mots que vous leur avez adressé ?
Peut-être vos filles et sœur Christiane dormaient mielleusement [?] ou ont ressenti ces apparitions également peut-être ont-elles témoigné avec vous ?   
Je vous remercie avec amour et bienveillance, frère Michel.
Bilel F. de Bruxelles, Belgique.

Réponse :
Votre prénom est-il Bilal ou Bilel ? Vous employez les deux sur le formulaire de commentaire. Les deux existent de toute façon et sont fort probablement un seul et même prénom en deux variantes, mais je n'en suis pas sûr. Bilel ou Bilal aurait été le premier Africain converti à l'islam, le premier muezzin qui appelle à la prière. Quoiqu'il en soit, je vous remercie pour votre commentaire.
En 1974, quand Jésus m'apparut et me parla, mes petites filles Nina et Anne étaient très jeunes : Nina avait 5 ans et Anne 4 ans ; elle m'ont toujours paru dormir à poing fermé quand, la nuit, je traversais leur chambre en me rendant à l'endroit de ma maison où Jésus m'attendait. Quant à leur maman, mon épouse Christiane, j'ai honte de dire que je ne me suis jamais préoccupé de son état de sommeil ou d'éveil du 15 janvier au 13 avril 1974. Un événement surnaturel de cette importance est terriblement préoccupant et le pauvre témoin que j'étais avait d'autres choses en tête et ne se souciait pas de l'état de sa famille. Mais je pense que mon épouse dormait elle aussi à poing fermé car elle ne se souvient pas de m'avoir vu ou senti me lever alors.
Quant aux Théophanies de 1977, mon épouse et mes filles, qui alors étaient trois, Sara étant née en 1975, étaient toutes les quatres en état de léthargie.
De toute façon, ça n'a aucune importance. L'important est le sens des deux Messages alors reçus et surtout votre comportement de Pèlerin d'Arès, si vous l'êtes : amour du prochain, pardon des offenses, paix avec tous, intelligence sprirituelle libre de tous préjugés.

12déc22 246C41
Cher prophète,
L’homme serait-il la source d’inspiration de Dieu [?], celui par lequel Il crée et décrée ? [?] Peut-être Dieu restaure-t-il l’homme à Sa manière en le prolongeant dans Sa Création que ce soit dans ses aspects bons ou mauvais. Dieu qui est Sainteté, Puissance et Lumière, Créateur à l’infini donc, impuissant à s’immiscer dans la volonté de l’homme puisque [celui-ci est] créé libre, reproduit-il dans l’Univers l’espérance qu’Il a ou qu’Il puise dans le cœur de l’homme pour que celui-ci s'en inspire à son tour ?
Meilleurs salutations.
Angel C.-D., Genève (Suisse)

Réponse :
J'avoue ne pas très bien comprendre votre question, mon frère Angel.
D'après ce que je comprends de votre commentaire, dont je vous remercie, quand vous dites : "Peut-être Dieu restaure-t-il l’homme à Sa manière en le prolongeant dans Sa Création", je fais pour ma part une hypohèse proche de la vôtre : Je ne pense pas que Dieu "restaure l'homme", car l'homme ayant chuté librement et volontairement c'est tout aussi librement et volontairement qu'il peut se relever, car Dieu laisse à l'homme sa liberté. Mais il est très probable que Dieu incite l'homme à quitter définitivement le Mal et à revenir au Bien et lui laisse le temps nécessaire pour cette restauration.

12déc22 246C42 
Cher frère ainé,
Plus je relis votre entrée et plus elle m'emplit de joie, d’un ressenti de vastitude et d’éternité.
La première lecture a été perturbante, je l’avoue. Votre formulation "La Vie est coïncidente de l'espace-temps de sorte que, vu de nos faibles intelligences intellectuelles, on ne peut dire si l'espace-temps est Dieu ou si Dieu est l'espace-temps... " m’a donné l’impression que vous assimiliez le Créateur à Sa Création, que vous L’enfermiez dans l’espace-temps en quelque sortes.
Alors comment comprendre des passages de La Révélation d’Arès comme : Je suis hors du temps (12/6) ou Tu montes (jusqu’où) les mondes sans heure tournent (comme) les poissons dans Mon Eau (vi/3) ?
Comme notre frère Philippe Michel G. de Toulouse je me suis demandé: "Où vous vouliez en venir ?" (246C13)
M’est alors revenu en mémoire le souvenir de vos propos tenus à Arès, lors d’une réunion sur l’accueil au Pèlerinage, à la toute fin des années 1990 ou début des années 2000, je ne sais plus.
Vous aviez réuni quelques frères sœurs en vu d’une concertation sur l’accueil des pèlerins et l’aménagement du lieu d’accueil. Vous nous aviez notamment parlé sur le lieu même des théophanies, où vous nous aviez fait entrer en chaussure – cela m’ a marqué – en évoquant nos conceptions encore superstitieuses du sacré et en insistant sur la non religiosité du mouvement arèsien. Une fois revenu dans le déchaussoir, vous avez dit cela en substance : "Cette Maison reflétera un jour la dimension cosmique de l’Événement d’Arès. Peut-être qu’un frère ou une sœur de talent concevra une fresque ici (vous montrez du doigt le mur blanc) qui permettra de sentir cela. Ce sera peut-être plus proche d’une équation ou du fond diffus cosmologique que d’une icône... Mais il est trop tôt encore. Une certaine connaissance du rapport entre Dieu et Sa création est aujourd’hui entrevue par les astrophysiciens : Dieu se fait aussi connaître à travers leurs intuitions. Vous avez alors cité Hubble et Einstein. Einstein n’était pas seulement physicien, il était aussi métaphysicien. Il lui a fallu le Souffle de Créateur pour oser aller contre les dogmes de la science de leur temps. Les astrophysiciens sont en train de mettre en évidence que l’univers est plus vaste et plus complexe que ce qu’on avait imaginé jusque là. Les lois traditionnelles de la physique et notamment les interactions des forces gravitationnelles et électromagnétiques, ne suffisent plus à expliquer la réalité observée par les scientifiques. On ne peut expliquer la dynamique en œuvre au cœur de certaines galaxies et les mouvements observés dans certaines parties de l’univers en restant dans le cadre traditionnel. Ils sont aujourd’hui obligés de faire intervenir une autre dimension de la matière, une dimension invisible mais réelle qu’ils nomment "matière noire" et "énergie noire". Ils découvriront peut-être un jour que ces "matière et énergie noires", dont on ne sait rien, n’est autre que  l’Invisible Spirituel, le Créateur... De même, ici, sur ce lieu, une dimension non visible mais réelle de l’univers, c’est rendu perceptible. Les monothéismes ont une conception "personnelle" de Dieu. [En fait,] Dieu est personnel mais sans l’être. Notre façon d’approcher le lien entre le Créateur et sa création est, d’une certaine façon, plus proche de celle des astrophysiciens que de celles des religieux. Tout dans ce lieu doit nous faire sentir ce lien. Peut-être qu’un jour, un frère de génie, trouvera le moyen d’aménager ce lieu, on de le concevoir de tel façon que ce lien particulier deviendra immédiatement sensible et évident pour celui qui y pénétrera. Mais nous n’en sommes pas là." (Résumé fait à partir de quelques notes prises a posteriori ; je ne garantis pas le mot-à-mot mais je ne pense pas trahir votre propos.)
À force de relecture de votre entrée et de lecture de vos réponses aux commentaires, je pense mieux comprendre maintenant "où vous voulez en venir". Et je me réjouis.
Je me réjouis que vous commenciez à nous livrer "cette longue réflexion... qui avait déjà abouti il y a des années" et qui vous conduit à "ne pas dissocier le Créateur de Sa Création",  comme vous le dites à notre frère Jean M. d'Ajaccio (246C2) et à parler d’une "compénétration absolue" à notre sœur Karin de Genève 246C34.
Je me réjouis que vous vous "lâchiez", même si c’est "avec précaution" : « Maintenant j'ai 93 ans et je suis clairement beaucoup plus près de la fin que du commencement, alors j'y vais carrément : Oui, ma conscience partage depuis bientôt quarante-neuf ans quelque chose de la Conscience du Père. C'est quelque chose de très complexe, mais je me lâche avec précaution," comme vous le dite à notre frère Charlie du nord (246C4).
Einstein a démontré qu’il n’y a aucun temps absolu, que temps et espace sont indissociables. Le temps est relatif à un référentiel spatial, à la masse et à la vitesse… Il a évoqué à plusieurs reprises sa conviction d’un "univers bloc" où passé, présent et futur existeraient simultanément comme un tout. Ainsi écrivait-il en 1955, dans une lettre adressée à la famille de Michele Besso, un ami de longue date qui venait de mourir : "Pour nous, physiciens croyants, cette séparation entre passé, présent et avenir ne garde que la valeur d’une illusion, si tenace soit-elle." (Albert Einstein, Œuvres choisies, t. 5, 119 , Seuil, 1991).
Einstein osait parfois se dire croyant, mais il précisait vite qu’il n’était pas un "monothéiste religieux". Il se réclamait semble t-il du "Dieu de Spinoza". Comme Spinoza, il considérait que Dieu et sa Création sont une "substance unique" et que la divinité surplombante des monothéismes n’existe pas. Nous sommes là vraiment très proche de la foi arèsienne.
Alors l’équation d’Einstein un jour sur le mur du déchaussoir de la Maison de la Sainte Parole ?
Thierry M. de la Drôme des collines

PS : Pour les frères et sœurs qui veulent en savoir davantage sur la théorie de l’univers-bloc, je conseille ce lien qui est une bonne entrée en matière :
https://www.cairn.info/revue-d-histoire-des-sciences-2018-1-page-79.htm

Réponse :
Merci, mon frère Thierry, pour ce commentaire.
Einstein et Basso

Albert Einstein et Michele Basso

Est-ce que "j'assimile le Créateur à Sa Création" ? Oui et non, car dans l'état actuel des pensées possibles je ne peux pas exclure cette hypothèse sans pouvoir affirmer qu'elle soit la bonne. La Nature de Dieu restant une Sainte Inconnue, comment pourrais-je dire s'il est ou s'il n'est pas l'espace-temps, car d'autres hypothèses sont tout à fait possibles. C'est, du reste ce que dit mon entrée, laquelle est un tout petit raccourci pas très facile à analyser, je l'admets, et j'ai pris soins d'y écrire : "Se faire une image objective de Dieu est impossible ; notre intelligence n'est qu'un haillon, à travers les trous de quoi nous n'y voyons pas, moi du moins je n'y vois pas... grand chose encore," et aussi "Vu de nos faibles intelligences intellectuelles, on ne peut dire si l'espace-temps est Dieu, ou si Dieu est l'espace-temps, ou s'ils forment un composite inanalysable par nos cerveaux pécheurs". Autrement dit, Dieu est la Transcendance absolue.
Nous souffrons de notre méconnaissance de Dieu. Cette méconnaissance est cause des malheurs de la foi sous leurs diverses formes : religion, athéisme, mysticisme, idéologies, etc., et ont pour conséquence l'excessif atta­chement de l'humain à ses curiosités ou soifs sensibles. Or, je rappelle que ces curiosités ou soifs sensibles restent, de toute façon, des curiosités ou des soifs, rien de plus, et qu'elles ne conditionnent nullement le salut, parce que ce qui conditionne le salut est l'amour et cela seulement, mais attention ! Ce n'est pas rien, parce que c'est à la portée de l'homme tandis que la connaissance de Dieu ne l'est pas.
Je pense néanmoins que le fait de trop chercher ce qu'est Dieu, de quelle Nature Il est fait, etc. peut empêcher l'épanouissement actif de l'amour, ne serait-ce que parce que l'amour n'est lui-même pas explicable et que c'est pour cela que je parle d'amour-devoir en l'opposant à l'amour-sentiment : Aimez, même si ça ne vous plaît pas, même si vous ne savez pas pourquoi vous aimez. Il faut faire un détour par l'acceptation plutôt que d'attendre d'avoir la pleine compréhension. Trop chercher ce qu'est Dieu peut égarer plus qu'informer. Je donne à la pensée un chemin qui lui permet de sortir des perpétuelles recherches humanisantes du Créateur. Il faut absolument se dire que le fait que Dieu n'a rien, absolument rien "d'androïdisant", si l'on me permet ce mot que j'invente pour l'occasion. Dieu n'est ni ceci, ni cela ; Il est, pour le moins, tout autre chose. Alors, faute de mots appropriés, dire que le Père est Père de son propre Univers comme vous diriez que vous êtes père de votre propre être me paraît sortir Dieu des rationalités, qui toujours frôlent les mythologies, et en même temps en faire l'Éternel Présent, nécessairement matériel puisque Créateur de la matière, mais en même temps éther, éon ou infini, bref Tout.
La Vérité n'est pas exactitude. C'est la Vérité, point. Dieu n'est pas atteignable dans un concept concis. C'est Dieu, point. Je n'essaie pas de convaincre mes frères. Je m'efforce de les éloigner des curiosités qui visent à l'exactitude et de placer leurs esprits sur la ligne d'une recherche inaboutissable dans une métaphysique dont l'aboutissement recule sans cesse. C'est pourquoi le foi du charbonnier vaut celle de l'astrophysicien qui arrive à le conclusion qu'il y a eu nécessairement un point de départ à tout ce qui existe.

13déc22 246C43
Bien aimé prophète en l'Amour grandiose du Tout créé,
Voilà une entrée qui donne à réfléchir.
Entre le Créateur et la créature, il y a identité de nature.
Dans La Révélation d'Arès, vous décrivez l'apparition de Jésus en 1974 "dans son corps physique intégral passé à l'éternité", duquel émane une lumière. Il y a aussi une luminescence qui émane du prophète sur la montagne lors de la transfiguration devant les apôtres : Ses vêtements devinrent étincelants, tout blancs... (Marc 9/2-9). N'y a-t-il pas identité métaphysique avec la Lumière provenant du Bâton qui se dressa devant vous lors des Manifestations Surnaturelles en 1977, ces Théophanies qui prouvent l'existence de Dieu "noyau physique et vérité de tout" (Rev d'Arès 1984), Celui dont nous sommes l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) ?
La Parole de Dieu est créatrice : "Jésus, fils de Marie, est le prophète de Dieu, Sa Parole qu'Il a jetée en Marie, un Esprit émanant de Lui" (Srt les femmes, Iv/171 [?]). Dans Le Livre (2ème partie de La Révélation d'Arès), Il vous dit :  Ouvre ta gorge, dis la Parole, Elle est (i/4) — verset annoté (édition 1984) : "Que le témoin annonce la Parole telle qu'il La reçoit... Elle s'accomplira !" —. Le premier temps de l'action est la prière : prononcer la Parole pour L'accomplir [Rév d'Arès 35/6] : intention, mémoire, apostolat, et le second temps est l'accomplissement.
Jésus s'est identifié au Père de l'Univers en renonçant à l'héritage de la terre (Rev d'Arès 2/10) qui est le mauvais choix d'Adam en inventant un système différent [Rév d'Arès 2/1-5] pour exercer la domination, la spoliation et le conditionnement de l'homme par l'homme ; par le vécu l'homme Jésus a retrouvé la vie spirituelle et fut glorifié pour cet exploit. Chacun, par l'accomplissement patient, on retrouve(ra) la Source.
Le Souffle de Vie est en nous et en tout, création permanente ininterrompue de ce qui fait le Vivant partout. Cela me fait penser à une gigantesque forge d'amour en fusion ; cependant je sais que nul ne peut voir Dieu et vivre [Exode 33/20]. L'essentiel est la Parole fondamentale qu'Il nous donne, et celle de Mikal dont la parole est la Parole [Rév d'Arès i/12, xxxi/10], pour retrouver par la pénitence notre divinité et par la moisson recréer le monde en jardin d'Éden planétaire. En ce sens, les petites unités humaines libres et autogérées (PUHCs) animées par l'amour du prochain sont un jalon pour rétablir la vie heureuse qui ne peut-être que sans péché.
Quelle immense joie de vous lire : "Dieu est la Transcendance absolue" (246c42). Quand je pense au Père/Mère, c'est avec une tension d'amour vers un Tout existentiel sans savoir comment ni où Il est ailleurs que dans mon cœur, m'efforçant d'être en union avec tout le créé, avec les milliards d'atomes de la Vie infinie, d'être Un [Rév d'Arès xiv/1]. De toute façon, comme vous le dites si bien, Frère Michel, "ce qui conditionne le salut est l'amour"; voilà l'important.
En prière avec vous, je vous embrasse du fond de mon cœur ainsi que sœur Christiane et tous les frères et sœurs,
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Danny, pour ce commentaire qui fait suite au commentaire 246C42 précédent.
Oui, il est toujours opportun de rappeler un trait caractéristique de nos rapports avec le Créateur : la nécessité de renoncer à la logique matérielle animale du rationaliste pour aiguiller vers la métaphysique. On appelle métaphysique la recherche du sens des vies, des choses et des rapports de force en tant qu'ils existent nécessairement au-delà de l’expérience sensible et matérialiste que nous en avons. On attribue l'invention du mot métaphysique à Aristote mais c'est faux ; Aristote n'a jamais écrit ce mot ; c'est le bibliothécaire Andronicos de Rhodes qui 250 ans plus tard a rassemblé et organisé les écrits d'Aristote dits de "philosophie première" sous le titre de Métaphysique. Aujourd'hui, la métaphysique est une discipline de caractère équivoque et qui recouvre autant la connaissance des réalités qui échappent aux sens que la connaissance de ce que les choses sont en elles-mêmes, indépendamment de nos représentations (les chose en soi). La métaphysique est vue comme science de ce qui existe en dehors de l’expérience sensible, mesurable, etc., de tout ce qui se démarque de la physique et concerne des entités ou des processus considérés comme immatériels et invisibles (l'âme, la force vitale, etc.). La métaphysique est la recherche de ce que les choses sont invisiblement en elles-mêmes, elle traite de tout ce qui se distingue des phénomènes empiriques. Contrairement à ce que pensent certains qui considèrent la métaphysique comme fumeuse, sibylline, imaginaire, elle ne s'oppose pas à la science. S'il est un sujet qui relève bien de la métaphysique, c'est bien l'Être, donc la Vie (Rév d'Arès 24/3-5). Chez Platon, par exemple, la métaphysique est le mode de recherche dans les domaines du phénomène de l'idée, de la forme, de l'un, etc. Il faut évidemment rechercher la fraîcheur des concepts, s'évader des concepts que le rationalisme, qui n'est plus guère qu'une idéologie, a fixé dans des mots dont elle a figé le sens. Chez un athée à tous crins Dieu signifie Connerie ; si on lui cite un miracle, un coup de chance, une guérison, etc. absolument inexplicable rationnellement, il répond : "Si, il y a une explication rationnelle." "Laquelle ?" lui demande-t-on. Il répond : "On ne la connaît pas, mais il y en a une." Et ainsi retombe-t-il lui-même sur le sentier broussailleux de la métaphysique, mais sans fil conducteur, dans le brouillard absolu de l'entêtement. Nous, nous savons qu'il y a brouillard, mais pas absolu, en tâtonnant prudemment nous y avançons.
L'être au sens le plus général dans l'esprit de l'homme qui s'interroge sur la totalité du réel n'est pas pour commencer un Être transcendant ; c'est l'être qui contient en lui du non-être. Cela signifie que tous les êtres ont une altérité, sont à la fois eux-mêmes et autres qu'eux-mêmes, et une identité en eux-mêmes. L'être est à la fois, ce qu'il est et ce qu'il n'est pas, n'est pas encore en tous cas. Cette altérité dans l'être distingue facilement la passivité d'un être dans sa relation avec un autre être, et, eu égard au principe de non-contradiction, distingue sa propre activité et celle qui ne le concerne pas. Le principe de non-contradiction est, je le rappelle, fondé sur l'activité de la pensée, qui, elle aussi, n'est pas ce qu'elle n'est pas. Comme Platon on peut alors échapper à l'argumentation sophistique qui affirmait dans "Le Parménide" que l'être est, que l'être c'est l'être, et que l'un seul participe à l'être. En conséquence, il faut interroger les attributs les plus banaux de l'être que sont d'abord le mouvement et le repos. L'être est mouvement ou repos ; tout dans l'Univers comme dans l'infiniment petit est  en mouvement ou en repos. Du reste, sans ce mouvement ou ce repos qui ne sont pas imaginaires, pas des idées en l'air, aucune réflexion n'est possible dans le domaine des relations apparentes entre les choses. La pensée ne pourrait que voir la passivité et l'identité de chaque chose par rapport à elle-même. Mais le mouvement et le repos étant d'une part extérieurs à la pensée, et d'autre part sans communication entre eux — une chose est toujours en mouvement ou en repos, sans un intermédiaire entre eux, et jamais les deux à la fois —, il faut qu'il y ait dans le sujet connaissant des attributs de l'être qui permettent de saisir distinctement, donc sans intermédiaire et sans mélange, le mouvement et le repos. Pour cela face aux attributs de l'être Platon a fait intervenir deux attributs supplémentaires qui concernent aussi l'être de la pensée : le même et l'autre. Ces deux concepts permettent de penser le mouvement (qui est l'autre), le repos (qui est le même), ainsi que le non-être de ce qui est entre le mouvement et le repos : l'autre comme médiation de la relation ainsi que comme intervention de la pensée dans l'être. Cette façon de voir, typiquement métaphysique, embrouille un peu l'esprit qui l'aborde pour la première fois, mais il faut l'accepter même dans la période où l'on tend à la refuser et où l'on  l'accepte mal. Certes, en disant que l'être est à la fois mouvement et repos, Platon ne veut pas assimiler le repos à l'être et le mouvement au non-être, mais il affirme que l'être permet à la fois le mouvement et le repos, alors que l'être du repos ne saurait produire le mouvement. En fait, le mouvement et le repos participent à l'être en tant qu'attributs les plus généraux des choses. Ils sont à la fois, à cause de la finitude de chaque chose sensible, l'être de ce qu'ils sont et le non-être de qu'ils ne sont pas. Ils reçoivent en effet de l'être auxquels ils participent de deux manières possibles : soit comme être (le mouvement est) soit comme non-être (le mouvement n'est pas si la chose est en repos). Cela signifie que le non-être participe à l'être dans la mesure où il n'est pas l'être, bien qu'il soit en relation avec l'être, car, sans ce non-être, nul ne saurait accéder à la connaissance qu'il n'y a "rien" (un non-être) entre le mouvement et le repos. Le non-être est ainsi dans la chose soit en mouvement soit en repos en fonction du genre de l'autre (attribut de l'être) qui se trouve dans la pensée, sachant que cette dernière est toujours (même par rapport à ce qui n'est pas) au moins l'être de sa propre pensée. Dès lors, le non-être, tout comme le non-mouvement, est ce qu'il n'est pas lorsqu'il ne participe pas à l'être. Ce qui revient à dire que l'être peut se priver de l'un de ses attributs en ne conservant en lui que le non-être comme attribut. Par ailleurs, un éventuel Être transcendant, en soi, n'aurait pas de réalité pour la pensée puisqu'il ne saurait être connu. Il est un non-être pour la connaissance, même si je peux le penser en tant qu'il n'est pas connu, notamment comme une hypothèse. Mais parce que la pensée maîtrise les attributs généraux de l'être : le mouvement, le repos, le même et l'autre, elle peut s'appuyer sur le couple qui oppose le même à l'autre et énoncer que l'être est soit ce qu'il est, soit ce qu'il n'est pas. L'être n'est donc ni une réalité absolue en soi, ni un objet pur de la pensée qui s'opposerait au néant, mais ce qui donne nécessairement et suffisamment à la pensée l'un et l'autre, l'un ou l'autre, le mouvement et le repos, et le mouvement ou le repos. On commence alors, si on n'y résiste pas trop, à percevoir quelque chose de Dieu.
En affirmant que l'être est mouvement et repos, Platon ne veut pas dire que les deux attributs de l'être sont des contraires (comme le chaud et le froid qui supposent le tiède intermédiaire), mais des contradictoires qui empêchent toute communication possible entre eux. Il n'y a pas de mélange possible entre le mouvement et le repos, car "l'être se mêle à tous les deux puisqu'ils sont tous les deux." Il y a ainsi communication et participation du mouvement à l'être, du repos à l'être, mais pas du repos au mouvement (ni inversement). Et ces deux attributs n'épuisent pas tout l'être, bien qu'ils ne soient attributs que de l'être, car l'être possède deux autres attributs : le même et l'autre. Ainsi, le mouvement est, le repos est, puisqu'ils participent à l'être, mais ni le mouvement, ni le repos, ni les deux ensemble, ne sont l'être. Leur attribution n'implique pas une identification, même partielle. Il est d'ailleurs facile d'imaginer que si le mouvement et le repos étaient l'être, le mouvement et le repos se confondraient. Pour les mêmes raisons, concernant la pensée, une idée en mouvement est autre chose que l'être, tout en participant à l'être : "Il est donc forcé que, pour le mouvement tout comme selon tout le reste des genres, il y ait un être du non-être : selon tous, en effet, la nature de l'autre, en rendant chacun autre que l'être, fait de lui un non-être." De même, le repos n'est pas l'être mais sa participation à l'être est inséparable de l'attribution de l'altérité qui permet de le distinguer. Dès lors, le mouvement est sans participer à lui-même mais à l'être, sans s'identifier à l'être mais à lui-même. Il en est de même pour le repos, le même et l'autre.
La connaissance des relations (par communication et participation) entre les attributs de l'être suppose qu'une adéquation est possible entre la relation extérieure de la chose et celle de la pensée. Pour cela, la pensée du même est nécessaire pour savoir si Y reste toujours Y (en repos selon le principe d'identité) ou bien devient Z (en mouvement selon le principe de contradiction). Les attributs que sont le même et l'autre permettent en effet, par participation du repos au même et du mouvement à l'autre, la connaissance de leurs relations. Ce qui implique que si l'être est le même de ce qu'il est et l'autre de ce qu'il n'est pas, c'est parce que le même participe à l'être et n'est pas l'être, et parce que l'autre est lui-même tout en s'attribuant à l'être. En déclarant soit que X est blanc, soit que X n'est pas non-blanc, le jugement affirmatif se révèle aussi négatif, ce qui veut dire que toute affirmation suppose une négation. Or c'est l'être en tant que principe générique qui permet cette division (entre mouvement et repos) ainsi que le rassemblement de l'être et de ses attributs selon le point de vue d'une subordination qui discerne une nature unique, rassemblée en une unité à travers une multiplicité d'entiers. En tout cas, l'être possède en lui-même le principe de cette division, notamment grâce au non-être qui participe à l'être, qui n'est pas l'être, mais qui est dans l'être.
Il s'agit ainsi de l'attribut que Platon nomme l'autre, qui n'est pas un pur néant, puisqu'en étant néant il conduirait à la destruction de l'être. En tout cas, le non-être est  parce qu'il participe à l'être, mais l'inverse n'est pas vrai, parce que ce qui n'est pas relève d'une fiction qui ne possède aucune possibilité d'exister. Toutefois, car c'est important, l'autre ou le non-être permet surtout à l'erreur d'être explicable dans la mesure où un attribut participerait à tort à un genre qui ne saurait avoir de relation avec lui (comme le mouvement avec le même).
Dès lors, parce que le non-être est sans être l'être, un discours sur le non-être est possible ainsi que sur l'être. Il y a ainsi cinq concepts nécessaires au savoir, irréductibles l'un à l'autre, et ces cinq concepts sont suffisants pour concevoir les relations les plus générales entre les êtres, sans situer le non-être au même niveau que l'être (il y aurait deux êtres), mais dans l'être, subordonné à l'être, c'est-à-dire à un être générique qui comprend les attributs de l'être d'une chose ou de Dieu et du non-être de cette chose ou de Dieu. Du reste, cette subordination du non-être à l'être empêche la réfutation dite du "troisième homme", qui dépasserait l'un et l'autre.
Il s'ensuit qu'un homme est lui-même sans être tous les hommes, mais l'unité générique de l'homme rassemble l'homme individuel et tous les hommes, car tout existant se compose d'unité et de pluralité, des limites et de l'illimité. En conséquence, dans la perspective de Platon, le non-être n'est pas le néant, n'est pas le contraire absolu de l'être, mais un être autre que l'être qui est un peu dans l'être à la manière de l'alphabet et de la grammaire qui déterminent les rapports entre les lettres. De plus, si l'être contient en lui du non-être — et non du néant ! —, si l'être est à la fois ce qu'il est (le même) et ce qu'il n'est pas encore (l'autre), le concept de non-être est nécessaire pour penser l'être. Or ce non-être n'est pas un rien absolu puisqu'il rend possible le passage de ce qui est à son autre, notamment en modifiant l'être sans être l'être. Il n'est pas l'être, mais il participe à l'être en étant dans l'être.
On peut le dire autrement en faisant intervenir les concepts de vide et de nature. Le vide serait alors le non-être impensable qui permet une modification de l'être puisqu'il est dans l'être en rendant possibles le devenir des choses et la pensée de l'être dans et par leur altération (accroissement, diminution…). C'est ainsi dans un impensable vide qui est sans être l'être que l'être, qui ne saurait participer au non-être, peut se déployer, se modifier et être pensé. La même question s'impose alors : Pourquoi l'être ne participe-t-il pas au non-être ? Tout simplement parce que l'être est générique (= n'a rien de spécial) et parce que le non-être n'est qu'un attribut possible de l'être. Le concept de nature est éclairant à ce sujet s'il n'est pas limité au sens grec de φύσις (qui signifie naissance, génération, croissance, donc altération), mais s'il désigne la totalité infinie et éternelle de l'être qui peut rassembler tous les êtres et leur non-être. Pour comprendre cette assimilation de l'être à l'infini, il faudra simplement admettre qu'il y a du fini, donc du non-être, voire des erreurs et des illusions, dans tout être qui vit dans la nature.
Et c'est ainsi qu'on peut trouver Dieu, par ce chemin métaphysique, qui est ici celui qu'emprunta Platon jadis. Ça vous embrouille. Vous l'avez lu et n'y comprenant pas grand chose vous n'envisagez pas de la relire, mais vous avez tort. C'est en le relisant dix fois, cinquante ou cent fois que vous finirez par comprendre naturellement que Dieu est nécessaire. Certes, il y a des frères et des sœurs sur Terre qui n'ont pas besoin de raisonnements de ce genre, qui peuvent paraître pompeux ou obscurs, pour savoir que Dieu est nécessairement et notamment parce que tout aussi nécessairement Il n'est pas sans jamais oublier que ne pas être n'est pas n'être rien ou être néant. Mais le rationalisme, qui est une simplification qui croit pouvoir éliminer la métaphysique, est une infirmité qui touche de plus en plus largement l'humanité aujourd'hui et sans métaphysique c'est la course vers le péché des péchés. Il faut absolument l'arrêter.
François Châtelet, fameux professeur de philosophie mort, en 1984 ou 1985, utilisait une démonstration originale pour faire comprendre comment Platon voyait l'Être, démonstration qui me paraît astucieuse, mais qui peut ne pas l'être pour tout le monde, et que je cours le risque de rappeler ici. Je viens de retrouver le livre "Platon" de Châtelet dans ma bibliothèque malheureusment en charpie. Je ne l'avais pas ouvert depuis mon déménagement d'Arès à Bordeaux, il y aura bientôt trente ans. Qu'importe ! Traçons un segment de droite divisé harmoniquement en quatre parties de la façon suivante :
Démonstration de François ChâteletAD est la section du visible, du monde perçu. DB est l'intelligible, ce qui n'est sensible qu'à l'œil de l'esprit. Mais à l'intérieur de cette partie il faut introduire une division qui "ressemble" à la précédente au sein du sensible : Dans une des sections de l'intelligible, l'esprit, traitant comme des copies qui précédemment étaient celles que l'on imitait, est obligée dans sa recherche de partir d'hypothèses, en route non vers un principe mais vers une terminaison. En revanche, dans l'autre section : EB, avançant de son hypothèse à un principe anhypothétique, c.‑à‑d. ne dépendant d'aucune hypothèse, l'esprit sans même recourir à ces choses que, dans la première section on traitait comme des copies, poursuit sa recherche à l'aide des natures essentielles prises en elles-mêmes et en se mouvant parmi elles. Et ainsi de suite et, à un moment ou à un autre, on bute sur quelque chose d'impossible à passer quoique bien vivant que l'on ne peut qu'appeler l'Être sans pouvoir le nommer ; c'est Dieu.
J'arrête, parce qu'en métaphysique on peut aller loin, très loin, et si au départ on est vierge ou libre de tout préjugé, vient un moment où l'on tombe sur une Force active, créatrice, impossible à croiser en même temps que vivante parce que trop dépend d'Elle. C'est sur ce moment que sont tombés tous les astrophysiciens qui ont travaillé sur le big-bang malgré les terribles oppositions rationalistes. Les satellites COBE, WMAP et PLANCK dressèrent une photographie précise de l'Univers vu au moment où apparut la première lumière... Lumière. C'est l'astrophysicien et cosmologiste George Smoot qui publia cette image en 1992 et qui, dans son discours de réception du Prix Nobel dit : "C'est comme voir le visage de Dieu." De Platon à Smoot même ligne de recherche.
J'arrête. Je n'en finirais pas de parler de tout ce qui nous contraint, serions-nous des sceptiques acharnés, à parler de la très longue quête dans l'espace infini où trône l'évidence du Père de l'Univers.

13déc22 246C44
Cher frère Michel
Dieu est la Vie, la Vie crée en permanence l’Univers, espace-temps dont l’expansion s’accélère. La Vie est en toute chose de cet univers, à la dimension-même de cette chose : les soleils, les galaxies mais aussi la pierre, la plante, l’animal, l’humain, celui-ci étant étape dans laquelle Elle se réalise le plus pleinement, l'humain qui souffle sur le feu, mais qui Lui échappe en usant de sa liberté de lui échapper, et s’éloigne en choisissant l’imbécilité de la domination, plongeant très loin dans l’obscurité. Le matin, le soir, la mort gave la terre (Rév d'Arès xxxi/5).
La France a la chance d’avoir vu le jaillissement inattendu du prophète du XX-XXIe siècle, le prophète de la sortie de l’imbécilité crasse, par la pénitence, par l’amour, retour à la Vie ! Je tiens à l’occasion de cette très inspirante entrée 246 à signaler en France l’Einstein du XXIe siècle, beaucoup plus rejeté que l’Einstein du XXe siècle, à une époque où les budgets de recherche sont considérables et préemptés par les gens bien en place, c’est-à-dire les conservateurs !
Il s’appelle Jean-Pierre Petit  (J-P. P.) il a écrit des dizaines d’articles dans des grandes revues scientifiques à comités des lecture dont il a le plus souvent acquis la publication de haute lutte. L’équation d’Einstein que vous citez JPP l’a remplacé par la paire d’équation :
Equations de Jean-Pierre Petit
 Il révolutionne le modèle cosmologique de la doxa scientifique, modèle appelé "lambda CDM" (CDM pour cold dark Matter pour matière sombre froide) ; en effet il remplace tout cela par des masses et énergies négatives, s’inspirant d’Andréi Sakharov et du mathématicien Jean-Marie Souriau, son modèle s’appelle le modèle Janus. Je suis un incapable de développer, car incompétent ; je lis les péripéties de sa vie  comme l’épopée d’un chercheur honnête qui inquiéte des institutions très sclérosées. Comme disait de Gaulle : "Des chercheurs qui cherchent on en  trouve, des chercheurs qui trouvent on n’en cherche !" Jean Pierre Petit écrit p. 44 de son livre de 2018 "Contacts cosmiques, jusqu’où peut-on penser trop loin ?" : "La description issue des travaux d’Albert Einstein revient à considérer que l’univers est une hypersurface, les particules et la lumière cheminant le long des géodésiques de cette hyper surface. L’extension de cette théorie, d’un tel modèle à travers le  modèle Janus revient à considérer que cette hypersurface possède un endroit et un envers." Comme j’aimerais une rencontre entre Jean-Pierre Petit et Mikal ! La rencontre pourrait s’avérer hyper-passionnante. J.P. Petit refuse comme La Révélation d’Arès le refuse : le Père des religions, mais pas la Vie créatrice.
Je finis par une citation du livre des frères Bogdanov, leur livre "La pensée de Dieu" (2012) p. 11: "Le 19 septembre 1920 Albert Einstein est en compagnie de l’une de ses étudiantes en physique théorique Esther Salaman. Après un long silence elle demande : "Maître, qu’est-ce que vous cherchez dans vos équations ?" Einstein ne répond pas tout de suite. Lentement il regagne son bureau et s'assied juste en face de la jeune fille. Peut-être troublé par la beauté ambiguë de son étudiante, il soupire puis il lui prend la main et murmure, à mot ces mots à peine soufflés : "Je veux savoir comment Dieu a créé l’univers. Je ne suis pas intéressé par tel ou tel phénomène, tel ou tel élément. Je veux connaître la pensée de Dieu."
Ton frère voit la lumière, il mange dans Ma main (Rév d'Arès xxiii/10).
Olivier de L. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Olivier, pour votre commentaire.
Je ne connais pas Jean-Pierre Petit, mais je suis heureux que vous le connaissiez. Dans Wikipedia je trouve sur lui la notice suivante : "Jean-Pierre Petit, né en 1937 à Choisy-le-Roi (France), est un physicien et vulgarisateur scientifique français. Il est un spécialiste de la Magnéto-Hydro-Dynamique (MHD), dont il a amélioré l'utilisation. Il est aussi connu pour son modèle cosmologique Janus basé sur la bi-gravité, c'est-à-dire les masses positives et négatives. À partir de 1972, il travaille en tant qu'astrophysicien à l'observatoire de Marseille. Il est surtout connu par le grand public pour ses ouvrages de vulgarisation scientifique, par ses livres — surtout la série des bandes dessinées Anselme Lanturlu présentant ses travaux scientifiques. À partir des années 1990, il s’implique dans le domaine de l'ufologie et publie plusieurs livres sur le sujet, notamment sur l’affaire Ummo — reconnue comme supercherie depuis 1992 — et soutient l’hypothèse de l’existence des extraterrestres. Il défend des théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001 contre le Pentagone."
Je ne sais pas si une conversation entre Jean-Pierre Petit et moi aurait un quelconque intérêt. Je ne m'intéresse pas à l'ufologie et je n'ai aucune opinion fondée sur l'existence d'extraterrestres, domaine dans lequel je n'ai vraiment aucune compétence. Je peux seulement dire :  Je n'ai rien ni pour ni contre des vivants sur une autre ou d'autres planète(s). Mais si des extraterrestres existent je n'ai pour ma part reçu aucune consigne du Créateur concernant ceux-ci. Je tendrais donc à penser qu'ils n'ont pas, ces extraterrestres hypothétiques, la même position qu'ont les humains comme Enfants du Père (Rév d'Arès 13/5) et/ou ne présentent sans doute pas le même problème du péché et du Mal.

13déc22 246C45
À quoi bon s'entraîner dans sa baignoire en vue de traverser l'Atlantique à la nage.
Dans ce domaine vous êtes certainement le champion pour cette traversée héroïque.
Je ne ferai jamais le quart, ni le dixième, ni le centième de ce que vous avez fait, si je vous prends comme modèle. Mon imitation serait des plus grotesque.
Sur cinq ans je pourrais peut-être faire quelque chose qui ait du sens pour le changement de  monde. Cela peut aussi durer dix ans, mais je doute que je puisse être encore vivant dans dix ans.
Voilà une simple réflexion que j'expose au lecteur de ce blog :
https://fred-hesse-reflexions.blog4ever.com/
Si ça marche, ça pourrait créer un grand appel d'air pour toutes les personnes qui comme vous on quelque chose à apporter dans la bonification de notre société. Pour l'instant je ne pourrai rien faire de mieux mais de désespérons pas, je vous embrasse.
Frédéric H. de Vendée

Réponse :
Je ne vois pas en quoi et comment je peux être "le champion de la traversée héroïque de l'Atlantique à la nage."  Le travail que le Père m'a confié et que j'ai accepté n'est pas du tout d'ordre sportif. Et puis, la traversée de l'Atlantique à la nage a déjà été réalisée par Guy Delage en 1995. À 42 ans, il lui a fallu cinquante-cinq jours pour parcourir 4.000 kilomètres de l'Afrique à la Barbade aux Antilles, six à huit heures de nage par jour ; le stress et la fatigue à son comble sur les derniers jours. Et dites-moi un peu à quoi cela peut servir pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7) ? Je ne vois pas non plus en quoi la participation des lecteurs de ce blog à vos projets politiques peut avoir un quelonque intérêt spirituel, mais bon ! j'affiche quand même votre commentaire.

13déc22 246C46 
Bonjour frère Michel,
Tout d'abord, je voulais vous faire part du départ de notre frère Jonathan Cherville le 27 novembre dernier, victime lui aussi de cette "bombe" qu'est le cancer.
C'est seulement la deuxième fois depuis l'existence de votre blog que j'adresse une vidéo.
Je sais que vous n'avez pas de temps (et de nombreux pèlerins non plus). C'est pourquoi, sœurs et frères, je vous enjoins d'écouter cet homme Marc Luyckx Ghisi dans un long (1h22) interview sur youtube, quitte à morceler son visionnage. Je crois qu'il serait sage de ne pas passer à coté des étonnantes révélations qu'il fait sur le thème d'un changement de civilisation et (dit-il), plus essentiellement de paradigme (et là je retrouve mes études d'anthropologie à la prestigieuse université de Nanterre : Thomas Kuhn), mais bien plus profondément : il peut s'annoncer un changement de métaphysique. Comment ne pas en douter lorsqu'on est pèlerin d'Arès, ou "homme éclairé" ?
Je passe sur les erreurs de détail de cet éminent érudit (qui confond Saül et Samson ou qui visiblement ne connaît pas les pèlerins d'Arès, ni La Révélation d'Arès).
Cet homme fût prêtre comme vous avant de quitter la religion, puis conseiller auprès de Jacques Delors dans le cadre de la constitution européenne. Il nous parle de Tesla et de son moteur quantique — dont la connaissance a valu à de hauts scientifiques d'être probablement assassinés (C'était, et ce sera un moteur d'énergie libre et gratuite, inventé par Tesla sur la base des "champs de Planck").
Il nous parle de la disparition de nos schémas géopolitiques, évoque une petite critique du transhumanisme (avec un exemple tiré de l'épigénétique) et malgré son grand âge, a gardé son humilité et son sens de l'humour.
Quand je "crie" : "Voici un film, un livre, qu'il faut avoir vu ou lu une fois dans sa vie, je ne suis pas écouté". Ici, jamais de ma vie je n'avais entendu plus grand érudit (mis à part vous, et mes directeurs de thèse peut-être feu Françoise Héritier, feu Éric de Dampierre, feu Claude Levi Strauss).
S'il vous plait, prenez tous et toutes le temps de "rencontrer", même virtuellement, cet homme !
Je vous embrasse avec affection et vous souhaite ainsi qu'à sœur Christiane, bien que je devine sa force, sa résistance et sa paix, bon courage dans les déplacements que vous vous apprêtez à faire.
Laurent L'H. de Bretagne-Est

https://www.youtube.com/watch?v=JDRzEdRQF5s

Réponse :
J'ai entendu parler de Marc Luyckx Ghisi. Je n'ai jamais rien lu ni entendu de lui. Je n'aurai certainement pas le temps d'écouter l'interview de Marc Luyckx Ghisi, mais peut-être quelque frère ou sœur, lecteur et lectrice de ce blog, aura-t-il ou aura-t-elle le loisir de le faire. Les docteurs en théologie ne manquent pas sur cette planète mais jusqu'à présent je n'en connais aucun qui ait rejoint les rangs des Pèlerins d'Arès ou dont l'activité soit allée dans le sens du changement du monde (Rév d'Arès 28/7) par l'amour dont le Père nous demande d'être les apôtres. J'ai écouté le début de l'interview de Marc Luyckx Ghisi jusqu'à ce qu'il dise : "Je suis de moins en moins religieux et de plus en plus spirituel" et je me suis dit que cet homme-là pouvait peut-être aller dans la bonne direction. Alors, j'ai affiché votre commentaire.

14déc22 246C47
Pour nous, vos compagnons du petit reste (Rév d’Arès 24/1, 26/1, 29/2, 33/12), il est simple et facile de ne plus chercher Dieu. Je pense même que nous pouvons dire qu’à travers votre regard: nous avons vu Dieu, le Dieu de notre salut. Maintenant, nous avons confiance, car nous avons vu le Salut du pénitent et sa Force. (Rév d’Arès 37/3).
Le problème est l’image culturelle que les humains se font de Dieu. Qu’ils soient dans une religion ou non, d’ailleurs, cette image est à peu près la même, celle d’un Dieu juge et décideur.
La différence entre les religieux et les athées est que les premiers y croient et les derniers n’y croient pas.
Nous devons chercher ceux qui sentent bien que Dieu est ailleurs, qu’il est autre chose. Toute notre difficulté est de les écouter pour bien sentir là où ils en sont, d’arriver à avoir les bons mots pour les aider à trouver la Sainteté, la Puissance, la Lumière (Rév d’Arès 12/4) qui sommeillent en eux, de les aider à faire le passage vers une autre Vie (Rév d’Arès xix/26). Cela nous ne le pouvons que si nous-mêmes nous faisons ce travail de plonger dans nos profondeurs intérieures et d'aimer, en pardonnant vraiment, en installant durablement la paix en soi, en travaillant beaucoup pour être plus intelligents (Rév d’Arès 23/4). Aimer encore et toujours, aimer et toujours plus.
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
Je vous redis ma joie d'avoir été, dimanche 11 décembre, avec vous et vos frères et sœurs du comité de gestion de l'Assemblée de Paris.
Vous dites avec la meilleure pertinence : "Le problème est l’image culturelle que les humains se font de Dieu. Qu’ils soient dans une religion ou non, d’ailleurs, cette image est à peu près la même, celle d’un Dieu juge et décideur." Cela nous amène directement à la réalité qui se détache clairement d'une bonne connaissance de La Révélation d'Arès : Dieu n'est pas l'étape nécessaire sur le sentier du Salut, que ce soit le Salut du monde ou le salut de l'individu. Dieu peut n'être rencontré que plus tard, après l'arrêt du cœur, après l'arrêt de la vie corporelle.
Ce qui est nécessaire, par contre, c'est la pratique ou plus exactement l'effort de pratiquer du Bien autant qu'on peut par l'amour, la bonté. La Révélation d'Arès appelle Jésus le Bon (i/2-9, ii/3-19, viii/3, xiii/4-17, xxxi/1-4, etc.). L'amour et ses dérivés : pardon, paix, intelligence, liberté, génèrent Dieu par leur seule pratique. De même, dans La Révélation d'Arès, tout le contexte perceptible derrière le nom de Mouhamad indique que ce dernier était un Bon ; ce qui permet de mettre en doute les passages du Coran, qui n'est comme la Bible qu'un aide-mémoire d'origine humaine plus ou moins censuré, biaisé ou surchargé, rendant "légaux" des actes méchants, injustes, meurtriers.
Au reste, nos frères et sœurs P(p)èlerins d'Arès ne font pas tous de Dieu le pivot de leur foi et ceux et celles qui font de Dieu le pivot de leur foi le font de façons très diverses sur lesquels je ne les interroge jamais. La Vérité, c'est que le monde doit changer, dit La Révélation d'Arès (28/7) ; elle ne dit ni : La Vérité c'est qu'il faut vénérer Dieu, ni La Vérité, c'est qu'on fasse de Dieu le but ultime de la vie.
En écrivant ma réponse à Danny G. (246C43) j'ai eu conscience que je semblerais amphigourique à beaucoup de lecteurs, voire même à tous les lecteurs de ce blog, mais je crois nécessaire d'enfermer de temps en temps le cerveau dans un amphigouri car Dieu, la Vie, Allah, Brahma, etc. est amphigouri. Il faut de temps en temps, à défaut de tout le temps, avoir la raison et le courage d'essayer de forcer la serrure de l'impénétrable. Dieu agit peu dans l'intellect parce qu'il ne se laisse pas pénétrer. Si Karl Marx avait écrit un roman intitulé par exemple "Mes délicieuses coquineries avec Dieu" au lieu d'écrire "Le Capital", il serait encore aujourd'hui parmi les choses le plus lues. "Le Capital" a été peu lu, contrairement à ce qu'on peut croire de tous ceux qui prétendent l'avoir lu, mais qui l'ont tout juste parcouru.
Dès que Dieu se mesure à la foi, la foi ne peut que Le défigurer et ainsi se défigurer elle-même. Beaucoup me disent : "J'ai enfin une image de Dieu dans mon esprit..." "Quelle image ?" demandé-je. Là l'autre hésite et généralement finit par dire quelque chose comme : "Celle de mon Père, comme le Géniteur et Contrôleur de ma vie." Je réplique : "Vous vous trompez. Dieu n'est ni l'Un ni l'Autre ; Il ne génère pas votre vie, parceque votre vie et Sa Vie, c'est la même chose même dans la divergence, et Il ne contrôle pas votre vie, parce que vous êtes maître de votre destin."
Le fait de se croire dirigé par Dieu se révèle, en fait, inefficace aux heures décisives de la vie. La foi a beau se concilier avec des exigences absolues comme dans le judaïsme thoraïque, le strict christianisme d'église, l'islam réglementaire, etc., mais ça ne sert pas à grand chose, parce que rien de la foi ne se rattache à des règles, des images, des exécutions précises, etc., tout est dans la vie la plus intime de l'être où vit aussi le non-être, l'Être et le Non-Être. Il y a une exigence universelle de la Vie qui ramène tout à l'Amour ; il y a primauté de la Vie sur tout, en tout, de sorte que la Vie et Tout c'est la même chose. René Char, qui fut un camarade de mon père au sein du Parti Communiste, a écrit ceci : "Certaines époques de la condition de l'homme subissent l'assaut glacé d'un mal qui prend appui sur les points les plus déshonorés de la nature humaine. Au centre de cet ouragan, le poète complètera par le refus de soi le sens de son message, puis se joindra au parti de ceux qui, ayant ôté à la souffrance son masque de légitimité, assurent le retour éternel de l'entêté porte-faix, passeur de justice". Voilà bien pourquoi, entre autres raisons, la religion comme sa fille la politique sont pour nous choses passées. Il m'arrive de plaisanter, de déblatérere pour rire, mais quand je parle de la Vie, de Dieu, de l'Univers, des Sainteté, Puissance et Lumière, je ne parle pas à la légère, même amphigouriquement.
Merci, mon frère Alain, pour votre beau commentaire.

15déc22 246C48 
Article "L'être et le non-être chez Platon" par Claude Stéphane Perrin.
Vous avez siphonné cet article pour consulter votre réponse à soeur Danny G. de Belgique (246C. Et vous l'avez cuisiné à votre sauce.
Par exemple cet article commence : "L'être le plus général que rencontre toute pensée humaine qui s'interroge sur la totalité du réel n'est pas un Être transcendant, mais l'être qui contient en lui du non-être." Votre version, la voici : "L'être au sens le plus général dans l'esprit de l'homme qui s'interroge sur la totalité du réel n'est pas pour commencer un Être transcendant".
Un lecteur d'intelligence moyenne peut très bien comprendre  votre procédé de falsification Un lecteur d'intelligence moyenne peut très bien comprendre votre procédé de falsification. J'ai eu un doute à la lecture de votre commentaire alors j'ai copié cette phrase et je l'ai mis sur Google : "Comme Platon on peut alors échapper à l'argumentation sophistique qui affirmait dans "Le Parménide" que l'être est, que l'être c'est l'être, et que l'un seul participe à l'être." C'est comme cela que je suis tombé sur l'article d'origine. Vous savez bien ce que cela implique ce genre de mensonge, vous vous êtes fourvoyé. Car vous avez mis en gage votre crédibilité, c'est le problème debtout mensonge dans son essence. Il faut absolument se l'expliquer. Car sinon c'est votre témoignage des événements surnaturels que vous narrez qui est remis en cause. Quel frère et sœur qui donne foi à vos propos, et constate votre falsification, ne souhaiteraient pas entendre les raisons profondes qui vous ont ammené à procéder ainsi. Depuis quelques temps vous orienter les frères et les sœurs sur des considérations métaphysiques qui sortent du monde des causes et effets, en faisant cela vous occulter l'aspect existentiel de la spiritualité arésienne telle que vous nous l'aviez présenté auparavant. Personnellement je mon inquiète. Vous revenez à ce qu'on toujours fait les religions c'est-à-dire vendre du rêve. Bien sûr vous nous vendez certainement quelque chose de bien plus proche de la réalité que la croyance au Père Noël au diable , à un Dieu antropomorphique. Si vous me dites on rentre dans une période où l'évolution humaine sera quasiment impossible, alors j'offre des idées pour pallier aux souffrances, évidemment je le recevrai avec beaucoup de tristesse, car quelque part cela est d'un aveu d'échec missionnaire, mais je le comprendrais. À l'annonce de la mort de Jonathan Cherville que nous a fait le frère Laurent, un frère m'a dit il a été libéré, drôle de formule pour un pèlerin. Je lui ai répondu puisque ce frère défunt était actif qu'il manquera à la mission. Il y a 30 ans, dans les assemblées, on voulait repousser la mort, le choix d'adam.  c'était peut-être une conception idyllique, qui nous faisait peut-être passer un peu pour des illuminés, ou pire nous  associer au transhumanisme. Mais actuellement j'ai l'impression que dans la Révélation d'Arès on recherche la consolation. J'aimerais que vous fassiez un point là-dessus. Comprendre le procédé qui vous a amené à faire de la falsification, avez-vous simplement chercher à briller, où cela est-il plus complexe? Je partage ce commentaire avec deux trois frères et soeurs. Car je pense qu'il y a quelque chose à dénouer pour que l'Assemblée en sorte grandi. Comme je le disais dans mon commentaire précédent je reconnais que vous avez fait des prouesses mais moi je ne procédera pas pareillement, car j'aurais déjà l'incapacité à le faire. Mais je crois aussi que quelque chose se gâte, dans vos maniements habiles. Je suis gêné par vos procédés mais je garde un véritable respect que je dois à un prophète.
Frédéric H. de Vendée

Réponse :
Je n'ai ni "siphonné" ni "cuisiné à ma sauce" l'article de Claude-Stéphane Perrin qui a en effet été publié sur l'Internet. Dans ce cas, Claude-Stéphane Perrin a lui-même "siphonné" et "cuisiné à sa sauce" Platon et notamment le "Parménide", ouvrage de Platon qui a lui-même "siphonné et cuisiné à sa sauce" Parménide d'Élée qui avait été environ cent-cinquante ans avant lui dans la Grèce Antique à l'origine des question d'être et de non-être.
Si je cite des occurences se rapportant à l'Exode, vous allez dire que je "siphonne" la Bible et si je m'inspire d'un article bien paru dans le blog "Nos Pensées" à propos d'Isaac Newton vous allez me dire que j'ai "siphonné" "Nos Pensées", etc. etc. Il est des sujets tellement débattus et surdébattus que l'on n'ajoute plus rien de soi à ce qui a été déjà dit et redit.
Platon a écrit sur l'être et le non être et je connais cela depuis longtemps, mais je manque toujours de temps pour faire moi-même un développement et il m'arrive de m'inspirer de vulgarisateurs ou développeurs de questions difficile à présenter de façon relativement brève (un blog est bref). Perrin est un penseur et un philosophe (il n'est pas le seul d'ailleurs) qui a en effet écrit un développement intéressant et peu facile à faire, quoiqu'assez amphigurique, sur l'être et le non-être chez Platon, mais je n'ai pas trouvé de Copyright au bas de l'article en question, qui n'est donc pas déposé, et comme Perrin est un professeur de philo, j'ai pensé qu'il n'avait fait que travailler d'une façon qui me plaisait assez sur un sujet de notoriété publique depuis quelque 2.500 ans. Mais Perrin étant professeur s'arrête à la façon rationaliste de voir les choses là où pour ma part je vois qu'il n'a pas su ou qu'il a eu peur d'aller jusqu'à l'Être de Dieu. C'est ce que vous appelez "cuisiné à ma sauce". Comme je diverge de Perrin sur ce point, je ne l'ai pas cité dans ma réponse à Danny G., et peut-être ai-je eu tort. Je cite par contre François Châtelet pour la partie de son "Platon" que j'ai empruntée, à la suite de Perrin.
Vous savez, quand on parle de Platon, on ne peut qu'emprunter des sentiers déjà très largement battus.
Ma crédibilité, comme vous dites, n'a rien de douteux en cette affaire. Je regrette que vous m'envoyiez un commentaire aussi malveillant, mais bon ! je vous crois sincère et j'affiche ce commentaire que vous partagez, dites-vous, "avec deux trois frères et sœurs" ? Qui sont-ils, pourquoi ne signent-ils pas ?
Vous dites aussi : "Actuellement j'ai l'impression que dans La Révélation d'Arès on recherche la consolation. J'aimerais que vous fassiez un point là-dessus. Comprendre le procédé qui vous a amené à faire de la falsification, avez-vous simplement chercher à briller, où cela est-il plus complexe?" Je n'ai jamais rien trouvé de consolateur dans La Révélation d'Arès. Avez-vous remarqué le ton implacable et âpre de la Veillée 1 pour ne parler que d'elle ? J'ai essayé cette nuit-là une réprimande très dure qui dit en gros : "Bien sûr tu es un homme d'église, mais que connais-tu à Dieu, à la Vérité ? Rien ! Ceux qui ne me connaissent pas savent mieux que toi Qui Je suis." Ça n'avait rien d'une consolation.
Je serais bien curieux de connaître la façon dont vous faites votre mission.

16déc22 246C49
amour = Dieu par Didier Br.Dieu, la Grande Âme, est à la foi temporel et intemporel, Il est Tout, impossible à représenter, Image et Ressemblance nous sommes (Genèse 1/26), Lui et nous ; Il est nous et nous sommes Lui. Mystère de la création, notre vrai corps aussi léger qu’une fumée pure (Rév Arès 17/3),
Jésus lorsqu’Il partait [de chez le frère Michel en 1974] s’élevait par le plafond, comme une fumée, là où Il est par [mots manquants] de terre, de villes, de fruits, d’animaux, de ruisseaux, de miel, etc.
La terre, Vaisseau Céleste ou l’Adam peut à sa guise passer du temps et laisser son enveloppe charnelle pour voyager, parcourir l’infini et revenir dans le Jardin d’Éden se revêtant de son enveloppe (j'imagine).
Dieu dit : Je suis blanc (comme) l’Eau.(Rév d'Arès xiv/3), Adam avait-il avant de pécher [?] un sang et un cœur blanc[s] ?  Je tente une équation, un cœur blanc pour montrer l’Amour Divin, la pureté vers laquelle nous nous dirigeons à la suite de Mikal pour la vie infinie et éternelle : Amour = Dieu [voir image], tout simplement.
Quoi qu’il en soit, ce qui sauve c’est aimer.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci pour le commentaire et pour l'image, mon frère Didier.
En arrivant, dimanche 11 décembre, au local de mission parisien, rue Raymond Losserand, je vis toute de suite dans la vitrine de gauche la grande affiche conçue par vous ou, en tout cas, portant derrière son texte une grande image de vous, frère Didier. Je suis resté un petit moment sur le trottoir réfléchissant sur vos progrès artistiques et votre récente création de l'anthropoïde, tracé sans lever le crayon, aux bras en V = Victoire. Je me demandais : "À quel enchaînement d'expériences et de pensées cette représentation très simplifiée de l'humain, de l'Enfant de Dieu (Rév d'Arès 13/5), est-elle venue sous le crayon ou le pinceau de notre frère Didier ? Didier a beaucoup dessiné et soudainement lui est venu, longtemps après qu'il devînt Pèlerin d'Arès, cette idée aussi simple que profondément originale." Passons sur ce qui vous attends : Vous allez avoir plus de mal pour garder à cette représentation de l'anthropoïde toute sa fraîcheur que pour le créer, vous verrez, mais vous allez travailler pour ça. Passons!
Il y a quelque chose dans ce petit bonhomme sans jambes agitant se bras de part et d'autre d'une tête sans yeux, ni nez, ni bouche, ni oreilles, ni cheveux, qui a comme une signification universelle. Vous ne faites pas dans l'imaginaire, ni dans le merveilleux ou dans le réaliste. Ce petit bonhomme très simple que vous pouvez multiplier facilement a un sens moral puissant ; on ne sait pourquoi mais c'est sans importance. Peut-être ce petit bonhomme qui agite ses bras mollement évoque-t-il ces mots rabâchés : "L'Histoire est un éternel recommencement." Ce petit bonhomme résume l’esprit arésien en la condensant dans un être tracé sans lever le crayon ni le pinceau, car la nature humaine est comme ça tout d'un bloc. Les événements de l’avenir ressemblent alors soudainement à ceux du passé et du futur. Nous somme au cœur de l'aventure humaine répétitive, qu'elle soit dans les cavernes de l'âge de pierre ou sur la lune où certains veulent installer bientôt une colonie humaine (on se demande pourquoi)... Ce petit bonhomme efface le temps.

16déc22 246C50
Bien aimé prophète de la Vie,
Ceci n'est pas un commentaire mais la transmission de la réponse que j'adresse à un frère, Frédérique H., qui m'a consultée (par message privé) pour me demander mon avis, à la suite de votre réponse 246c43 — que j'ai bien captée, et pour laquelle je vous remercie vivement ; je vais la relire plusieurs fois encore comme vous le conseillez (j'ai imprimé votre réponse) — en m'envoyant le texte que je viens de voir publié à l'instant sur votre blog.
Je vous fais part de la réponse que je lui a adressée, pour vous dire que je ne partage pas du tout sa position et les reproches qu'il formule votre égard.
Voici ma réponse à Frédérique H. :
"Vous me demandez un avis à propos d'un homme qui est à la retraite, qui fut professeur de philosophie, Claude Stéphane Perrin. Il a écrit pas mal de bouquins, il a un blog sur le même hébergeur (over-blog.com) que votre projet politique, lequel projet m'a incommodée car le Créateur depuis toujours rejette le système religieux et sa fille la politique ; raison pour laquelle je n'adhère pas à cette démarche où je ne vois pas de fond spirituel.
Il me semble que la philosophie livre des réflexions philosophiques ; parole d'homme.
Le prophète enseigne le sens de la Parole créatrice de la Vie, Qui lui dit : parole de Mikal, Ma Parole. Cela fait toute la différence, car si le Créateur envoie un Messager fort dans la conduite prophétique de la restauration d'Éden au bout de nombreuses générations spirituelles, c'est pour conduire à bien la reconquête du Bonheur planétaire par des efforts réels par la pénitence et la moisson des êtres bons (épis mûris).
Mikal dit :  "L'être au sens le plus général dans l'esprit de l'homme qui s'interroge sur la totalité du réel n'est pas pour commencer un Être transcendant ; c'est l'être qui contient en lui du non-être. Cela signifie que tous les êtres ont une altérité, sont à la fois eux-mêmes et autres qu'eux-mêmes, et une identité en eux-mêmes. L'être est à la fois, ce qu'il est et ce qu'il n'est pas, n'est pas encore en tous cas. …/…" Je souligne : "n'est pas pour commencer …" Suivi d'un développement riche.
Le prophète nous cite la pensée de Platon et d'autres philosophes dans son enseignement "Socrate et Platon accompagnent notre aventure spirituelle, parce qu'ils ont déjà, il y a vingt-quatre siècles, réfléchi à certains problèmes que nous avons à résoudre. Ils sont sans âge, parce que les humains passés, présents et à venir ne font qu'Un." (Entrée 230 "Socrate et Platon"). Il nous dit encore : "Chez Platon, par exemple, la métaphysique est le mode de recherche dans les domaines du phénomène de l'idée, de la forme, de l'un, etc" Il faut évidemment rechercher la fraîcheur des concepts, s'évader des concepts que le rationalisme, qui n'est plus guère qu'une idéologie, a fixé dans des mots dont elle a figé le sens." (246c43).
Mikal est la figue qui se fend sous le soleil, que l'oreille du frère reçoit.
Mikal n'est pas dans le domaine de l'idée mais de la vie spirituelle.
Le professeur de philosophie que vous mentionnez dans le lien transmis, place dans son article la citation : "L'être le plus général que rencontre toute pensée humaine qui s'interroge sur la totalité du réel n'est pas un Être transcendant, mais l'être qui contient en lui du non-être...", laquelle est référencée en bas de page (1) : de Platon dans "Le Sophiste" : l'Être et le non-être.
  Je ne partage pas votre analyse et je regrette cette amertume que vous développez.
Je ne pense pas que le prophète ait “siphonné“ l'article que vous citez. Le prophète n'use pas de procédé de falsification, et tous les reproches que vous lui portez, je ne les partage pas."
En prière avec vous, je vous embrasse du fond cœur, bien aimé prophète de la Vie, et vous dit encore merci pour tout l'enseignement que vous donnez sans cesse.
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
Merci, ma œur Danny, pour ce commentaire.
Je n'en veux pas à frère Frédric H. pour son commentaire 246C48. Je connais d'ailleurs très peu ce frère avec qui j'ai un peu communiqué quand il venait à la Poterne des Peupliers à Paris dans les années 1995/1996 pour m'entendre. Mais en dehors de ce moment déjà lointain et de commentaires qu'il a régulièrement envoyés à mon blog, je ne peux vraiment pas dire que je le connais. Ce n'est peut-être pas un P(p)èlerin d'Arès, quoiqu'il semble faire de l'apostolat. Je ne sais pas. De toute façon, ce blog n'est qu'un blog et les frères ou sœurs qui ne sont pas d'accord avec moi ou qui ont des reproches à me faire ont toujours pu le faire jusqu'à présent. J'ai le bonheur ou l'aubaine de n'en avoir jamais eu beaucoup.

16déc22 246C51 
Juste prophète dont l'œil a le Feu,
Je vous livre ici tout à trac, ce que m'a inspiré, après une première lecture, la réponse en 246C43, à notre sœur Danny G.
En créant l'homme a son Image [Genèse 1/26-27], le Père-Mère trop aimant (Rév d'Arès 12/7) se serait amputé d'un Segment, partie intégrante du Tout, autant indissociable qu'opposable, qu'Il nomma Adam, fils de la buée de Sa Bouche (xxi/5).
Le pôle que choisit ce dernier s'avéra être un plan rival au Plan du Créateur, obligeant l'Un, l'Indonnable donné à assumer le Sacrifice dans la patience (30/9) bien que Sa Colère ne soit pas éteinte à jamais (Rév d'Arès 30/9).
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Qu'entendez-vous exactement par "le Père-Mère trop aimant (Rév d'Arès 12/7) se serait amputé d'un Segment, partie intégrante du Tout, autant indissociable qu'opposable, qu'Il nomma Adam" ? Je ne pense pas que le Père-Mère se soit amputé d'Adam ; c'est Adam qui a délibérément quitté le Jardin d'Éden en se dissociant librement du Dessein du Père-Mère. Le Créateur ne pouvait ou ne voulait pas enlever à Adam la liberté qui a été à l'origine de cette dissociation, parce que ç'aurait été revenir totalement sur sa Création de l'homme spirituel ou spiritualisable, l'Enfant (Rév d'Arès 13/5). De là le dilemme qui demeure encore aujourd'hui. De là vient que l'homme reste l'être contenant aussi un non-être ; cette apparente incohérence est l'Espace dans lequel on peut placer Dieu. On est là en pleine métaphysique.
Merci, mon frère Dominique, pour votre commentaire.

17déc22 246C52
Très cher prophète,
Ceci n’est peut-être qu’un détail mais pourquoi l’équation d’Einstein que vous nous proposez ne contient-elle pas la constante cosmologique (grand lambda Λ ) qui agit en force répulsive en s’opposant au champ gravitationnels ? Vous la mentionnez dans le paragraphe mais je ne la vois pas dans l’équation. Cette constante est pourtant incontournable pour l’argumentaire de l’entrée 246. C’est par elle notamment que vous glissez de la physique a la métaphysique en montrant que l’espace-temps se stabilise en permanence en réaction à la matière et qu’il a aussi une forme d’indépendance puisqu’il poursuit son expansion au-delà de l’infini.
En ce moment, je réfléchis a la difficulté de la mission et au problème que pose a beaucoup la lecture de La Révélation d’Arès. J’arrive a voir les choses de façon beaucoup plus nette qu’avant.
Je suis de nature très bourrin [voir entrée 243 du 5 août 2022] à la base… Missionnaire pugnace, mais bourrin, peut être un brin naïf, trop assoiffé d’absolu et donc inefficace depuis longtemps. Le Père silencieux laisse au temps et a l’expérience le rôle qui est le leur. En fait un frère m’avait déjà donné l’indice — c’était frère Salvator B. — il me disait, si ma mémoire est bonne, que l’écart entre l’humanité et le prophète était immense et que c’était aux frères de combler cet écart et d’aider à faire le passage...
Tout comme les planètes et les astres orbitent autour de leur centre galactique, je crois qu’en orbitant autour de la pensée prophétique de façon très proche, les frères iront dans le bon sens, parce que le prophète connait bien l’humain, et sait que la porte d’entrée au cœur humain ne se force pas. il faut de la douceur, de la clairvoyance, de la patience, une simplicité authentique, un effacement de soi pour gagner peu a peu en intelligence du cœur laquelle va nous donner des lunettes spirituelles très puissantes. Celles-ci arriveront à trouver la bonne distance focale pour repérer avec précision et finesse le point d’entrée dans le cœur de l’épi mûr. Ce n’est ni trop loin, ni trop près. Il faut sentir le point de convergence, lequel d’ailleurs n’est jamais fixe parce que l’argoule intérieure [Rév d'Arès xxxvii/3] se meut sans cesse pour tout éteindre (ou tout avaler). Il faut donc surtout miser sur des missions et des prises de contacts longues, progressives et régulières tout en étant très léger (ne pas peser sur la liberté de l’autre).
Tu devras bruler les épines sans brûler les épis pour l’atteindre et, pour en ployer les tiges, te blesser les mains a leurs barbes raides (Rev d’Arès 14/3)
Par rapport a la lecture de La Révélation d’Arès, je crois que l’homme est très affaibli spirituellement.
Lorsque j’ai lu les premiers extraits de La Révélation d’Arès version Kindle il y a un ans et demi, je n’ai pas amé du tout le format. Je voyais les annotations juste en plein milieu du texte sacré et je trouvais cela étrange et pénible, je me disais que ça brisait carrément le rythme de la parole qui perdait la de sa force, parce que le rythme disparaissait. Et puis les récentes expériences que j’ai eu avec mes contacts de mission qui butent a la lecture de La Révélation d’Arès m’ont fait réaliser ce que vous saviez toujours : L’humain moderne est totalement piégé dans sa raison raisonnante ; il lui est impossible le lire deux ligne de La Révélation d’Arès sans se retourner la cerveau. L’homme n’arrive plus à aller au-delà des mots et a se laisser porter par le Souffle. L’homme ne sent plus le Souffle… L’argoule intérieure a gagné en épaisseur au cour des décennies dans le cœur humain. L’homme cherche constamment des repères dans son esprit plutôt que de s’abandonner avec confiance.
Alors vous lui prêtez votre pensée, qui est la bonne (Rev d’Arès xxxvii/9), pour qu’il puisse garder des repères humains avec un débouché, une évasion possible au-delà de lui-même, vous êtes vous-même une sorte de pont. À chaque fois que le lecteur voudrait s’enfermer dans sa raison raisonnante par pur reflexe vos annotations en plein milieu du texte sont là pour le guider, le rassurer et l’éclairer.
Merci encore pour cette entrée, Mikal.
Léon Amos O. de Leeds, Grande Bretagne

NB : Je suis vraiment très heureux de voir réapparaitre le nom de notre frère Alain Le B en bas d’un commentaire j’ai beaucoup aimé son commentaire et je le partage, car il soulève des points importants.

Réponse :
Merci, mon frère Léon Amos, pour votre commentaire qui m'a beaucoup intéressé.
Vous êtes ingénieur et je comprends que vous soyez attentif à la précision mathématique à apporter à toutes choses, mais mon entrée 246 n'est pas un cours de physique, elle n'est qu'un panneau indicateur qui indique la bonne direction, mais non un traité de relativité générale (monde macroscopique des planètes, des trous noirs et de la gravité). L'équation que je place dans mon entrée est l'équation de base de 1915 sans la constante cosmologique Λ (lambda), en effet. Son but est seulement de montrer l'idée première d'Einstein. C'est deux ans après, en 1917, qu'Einstein ajouta la constante cosmologique Λ (lambda) donnant l'équation que voici :
Equation d'Einstein ComplèteCela, je crois, ne change pas grand chose dans l'esprit de la plupart des lecteurs de ce blog. Pour ma part, ce que je trouve le plus intéressant, c'est qu'Einstein, selon l'hypothèse qui me semble la plus vraisemblable, partit d'une pensée métaphysique pour aboutir à une réalité physique que, pour l'heure, personne n'a mise en doute. Ces formules mathématiques impressionnent mais elles sont l'aboutissement non d'un calcul ou d'un raisonnement strict, mais d'une intuition ! Or, l'intuition est bien le chemin de la métaphysique.
L’intuition se définit par une forme de découverte menant à la connaissance, mais qui au départ — selon moi — ne recourt pas au calcul ou au raisonnement mais à la réapparition d'un "souvenir" atavique ou extranaturel. Elle se manifeste souvent comme la remontée des profondeurs de l'être d'une certitude qui fut, à une certaine époque, une évidence, une compagne de la vie, une réalité. Certains disent que l’intuition n’a rien à voir avec la raison, mais ce n'est pas mon avis ; pour moi la raison est accompagnée d'une bibliothèque invisible de connaissances passée de génération en génération. C'est une faculté oubliée grosse comme une montagne qui réapparaît. Par là l'intuition est un des outils mentaux du monde spirituel. Elle nous inspire la voie à suivre, le bon sentier à emprunter pour vivre une vie en restant fidèle à soi-même. À ceux, assez nombreux, qui m'ont dit au cours des bientôt quarante-neuf années passées : "Ok, vous n'avez pas inventé ce que vous avez vu et entendu en 1974 et 1977, mais quelle preuve avez-vous qu'il s'agit de Jésus et de Dieu ?" Je réponds : "Preuve au sens matériel, je n'en ai pas. Jésus en 1974 ne m'a pas montré son passeport galactique et le Père en 1977 ne m'a même pas dit : "Je suis le Père de l'Univers",  mais quelle preuve donna Graham Bell qu'il était bien, lui, l'inventeur du téléphone ? Il en avait peut-être trouvé la description dans une pochette surprise, mais alors d'où venait la pochette surprise ? Ceux qui ne veulent pas croire ne croient jamais."
Certains autres me prennent pour un réformateur comme Martin Luther (fondateur du Protestantisme), ou Guru Nanak (fondateur du Sikhisme), ou Charles Taze Russel (fondateur des Témoins de Jéhovah), mais je ne suis rien de cela ; La Révélation d'Arès m'a seulement montré le chemin de la très grande simplicité des Sainteté, Puissance et Lumière dont le moteur spirituel n'est guère que l'Amour. Nous venons de l'Amour, notre salut n'est fondé que sur l'amour ; ce n'est pas la croyance qui sauve. Nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas protestants, mais si les Protestants étaient réellement très proches de l'esprit du l'écrit de Luther "Freiheit eines Christenmenschen" (Liberté d'un Chrétien) ils seraient très proches de nous qui pensons que Dieu seul est la source unique de tout état de grâce ou de salut, qui chez nous a pratiquement le même sens, parce qu'il y a effet miroir entre le Père et l'Enfant. Si le Protestantisme a dévié de cet idéal très simple, c'est parce que les soucis de chef d'église nouvelle qu'avaient Luther ont fait que cette simplicité n'est pas resté au centre de ses préoccupations spirituelles. Moi, je ne suis chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et de rien, je ne suis qu'un pèlerin d'Arès parmi les autres, seulement le frère aîné. Je suis abrité du réalisme socio-politique par le seul fait qu'il faut aimer, pardonner, faire la paix, gagner l'intelligence spirituelle libre de préjugés, point final.
C'est tout ce que vous avez vous-même à enseigner au monde dans votre mission, mon bien aimé frère Léon-Amos. Au fond, vous avez raison,c'est un travail très simple de bourrin.

19déc22 246C53

Je crois me souvenir, frère Michel, que vous aimez beaucoup Sylvain Tesson. Je me souviens d'une allocution au cours de laquelle vous avez cité ce voyageur-écrivain avec une très chaude sympathie en disant que cet homme s'exprimait avec un naturel rare à notre époque de télévision-spectacle où les humains y apparaissant se composent un personnage et se fabriquent une voix. Je me fais une joie de vous communiquer une interview de Sylvain Tesson par Matthieu Bock-Côté qui a eu lieu tout récemment, samedi 17 décelbre, sur CNews.
Ceci dit, au Mondial de Foot-Ball la France a perdu hier 18 décembre face à l'Argentine. Vous devez être bien triste.
Julien N. non localisé

Réponse :
J'ai aussi écouté Sylvain Tesson samedi soir 17 décembre sur CNews. J'aime beaucoup cet écrivain et plusieurs de mes frères et sœurs le savent. Notamment Abel et Caroline B. de Bretagne-Ouest m'ont offert une belle édition de "La panthère des neiges" (édition 2021). Sylvain Tesson a cette nature souple du roseau, qui plie en tous sens sous les grands vents qui déracinent les chênes. C'est un étudiant perpétuel qui ne cesse de s'émerveiller du monde qu'il découvre sans cesse et qui pouvait bien s'émerveiller aussi de l'antique Homère, (voir "Un été avec Homère") poète aveugle qui voyait mieux que les bon voyants, poète sans fin, car l'histoire d'Odysséus plus couramment appelé Ulysse se termine à son retour à Ithaque ;  il est un héros également sans fin. "Mais elle revient toujours, cette chanson d'amour adressée à notre part de vie sur la terre. Homère est le musicien. Nous vivons dans l'écho de sa symphonie," a écrit Sylvain Tesson en exergue de son livre.
Sylvain Tesson que je lis depuis longtemps est pour moi, une sorte de François Villon de nos temps modernes. Moi qui ne suis pas écrivain et qui sais à peine écrire — en tous cas, ce que j'écris, bien forcé de le faire puisque j'ai un "contrat" avec Dieu, n'est pas vraiment ce que je voudrais écrire —, qui écrit plutôt comme le chef de quart écrit, la nuit à deux heures sous les étoiles, strictement ce qu'il fait, voit  et décide sur le livre de bord — j'admire un homme comme Sylvain Tesson. J'ai comme l'impression de poignarder la religion et la politique comme Villon poignarda au cours d'une beuverie un certain Philippe Sermoise, prêtre ou religieux pas très comme-il-faut. J'ai l'impression fausse mais bien sentie d'être sans cesse en train de changer d'air, de me cacher. Je vis en marge de la vie normale d'un Français du XX-XXIe siècle, mais sans l'excitation du danger qui doit (je suppose) animer Sylvain Tesson. Je fais face bravement, c'est tout. Mais j'ai un peu par moments la poésie des gens de rien parce que je suis né et j'ai passé mon enfance dans une banlieue ouvrière de Paris avec des copains que ma mère appelait "mes" voyous. Villon, lui, se distrayait en faisant des rimes avec un talent rarement égalé, mais moi non. J'avance dans ma mission comme un bourrin ; je me fouille jusqu'à mes moindres cellules sous l'œil permanent et impitoyanle de l'examen de conscience ; lui Sylvain Tesson se laisse aller aux mouvements de son cœur. Je ne devrais pas me mesurer à ce frère humain ; pourtant je le fais. Je me sens malgré tout très proche de lui. J'avais une sœur, Cécile, de deux ans mon aînée, mais pas de frère et si je voudrais avoir un frère, ce serait Sylvain Tesson, sorte de Jack London.
Quant à la défaite de la France face à l'Argentine, nous avons sœur Christiane et moi vu, en effet, le match à la télévision. Je ne suis pas du tout un fanatique du foot-ball, sœur Christiane non plus d'ailleurs, et nous n'avons pas été déçus. Nous considérons que l'équipe argentine dynamique et créatrice méritait sa victoire. L'équipe de France ou plutôt Kylian Mbappé tout seul a marqué trois buts, mais les joueurs français étaient visiblement épuisés. Un de nos tireurs au but, bigleux et/ou la jambe molle, n'a même pas mis le ballon dans la cage...
Un grand merci, mon frère Julien N., pour votre commentaire et pour l'interview.

19déc22 246C54
Bonjour, cher Frère Michel,
Pourquoi devrions-nous nous efforcer de devenir des êtres d’amour et qu’est-ce que cela veut dire ?
L’abusé devient prudent (Rev d’Arès 28/5) et peut tendre à l’athéisme à la rencontre de ces hommes qui pensent, imaginent et croient qu’ils seraient devant Dieu comme "un pauvre sujet tremblant devant son roi et juge mais suppliant devant son possible secoureur" (246C13). Pourtant dès Élie Dieu se manifesta comme le "murmure d’un fin silence", afin qu’Élie et son peuple ne se forgeassent point de fausses croyances.
Nous vivons et agissons à partir de nos croyances, mais quelles habitudes de croyances permettront aux hommes et femmes de s’épanouir dans l’amour et le bonheur ? Si les bonnes croyances ne suffisent pas, les croyances néfastes sont un obstacle redoutable et je crois très salutaire vos récentes entrées de blog, plus profondément métaphysiques, afin d’aider à s’alléger des habitudes de croyance qui nous retiennent dans les bas-fonds. Cela permet de dépasser l’étroitesse d’esprit des "lumières" qui dans sa lutte légitime contre l’obscurantisme a maladroitement érigé des obstacles délétères contre l’épanouissement spirituel. L’homme fort a quatre côtés de fer, (mais) il rouille sous Ma Larme (Rev d’Arès xxviii/17). Comment, avec Antisthène, nous délivrer des fausses croyances ? Comment apaiser les "malheurs de la foi sous leurs diverses formes : religion, athéisme, mysticisme, idéologies, etc." (246C42)
"L'Univers est beaucoup plus que l'existant... L'Univers est tout à la fois le créé et le créant (Rév d'Arès xxii/12). Le Père de l'Univers est le Père ou la Raison de l'espace-temps." (entrée 246). Nous vivons dans trois univers d’expérience : 1) Les choses existantes, 2) Les potentialités, 3) Les principes ou lois ou Idées à l’œuvre dans la réalité. Se restreindre aux choses matérielles ne permet pas de rendre compte de ce que nous vivons, expérimentons et pensons dans l’Univers.
Mais soyons humbles et mesurés : Ne cherche pas à trop exhorter, tu feras perdre courage, ni à trop convaincre, tu feras douter  (Rev d’Arès 7/3). N’essayons pas de prouver mais de proposer une pensée capable de produire une croyance bénéfique. Si nous expérimentons trois univers, dont deux ne sont pas de l’existence, Dieu ne devrait jamais être pensé ou réduit comme s’il était un être existant dans l’univers, mais nous devrions partager le témoignage de la force et de la richesse de la foi en Dieu dans ces trois univers d’expérience pour la conduite noble et admirable de la vie humaine. Et comme la beauté est servante du Bien (Rev d’Arès 12/3) faire renaître par le témoignage la beauté de cette hypothèse, c’est réveiller le grain enfoui qui se destine à germer et à faire croître la Vie.
Ainsi, méditer l’équation d’Einstein peut aider à concevoir au-delà des objets. Si l’histoire de la spiritualité est plutôt celle d’une chute avec de salutaires exceptions (Élie, Bouddha, Jésus, etc.), il y a aussi des progrès dans la pensée humaine, car si le langage est limité, nous pouvons l’étendre de l’intérieur et lui donner plus de possibilités, le rendre moins incapable de représenter la réalité physique ou/et métaphysique. Si, conformément à la recommandation de Jésus, nous devrions évaluer une parole et une pensée par ses fruits pratiques, à savoir sa capacité à faire naître les hommes et les femmes à un mode de vie noble et élevé, certaines nouvelles pensées sur la réalité (la physique ou/et la métaphysique) sont fructueuses et nous devrions rendre hommage au labeur de l’humanité qui les a accouchées.
Ainsi le monde antique, lorsqu’il pensait le mouvement, le changement et l’évolution qui sont essentiels dans la réalité (voir votre réponse 246C43), était capable de profondes pensées métaphysiques mais dans une langue pauvre souvent restreinte à la dualité de propriétés qualitatives (être ou non, causes et conséquences, etc.), d’où les difficultés de Zénon d’Élée de concilier le mouvement avec les moyens de pensée à sa disposition.
Avec Newton et Leibniz, en même temps sans doute car la pensée n’est jamais individuelle mais nage dans la communauté humaine, le calcul des variations dépasse la sclérose limitative des dualités pour considérer des relations et interdépendances, et permet de comprendre le lien entre la force et l’accélération qui, étant une variation de variation (dérivée seconde) est  difficilement envisageable dans une pensée limitée par un langage qualitatif duel. Avec cet outil du calcul infinitésimal et intégral, on dépasse les apories contre le mouvement de Zénon d’Élée et on dépasse aussi cette idée simpliste que si on met toujours de l’eau dans un vase il finira forcément par déborder. On peut même faire l’hypothèse que le fini qui nous entoure pourrait être le fruit de la rencontre entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, par exemple avec les séries de Riemann pour les nombres pairs : https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9rie_de_Riemann
Mais avec les lois de Newton nous sommes encore limités car si les lois fondamentales du monde physique étaient essentiellement les lois de la mécanique de Newton, alors on aurait une dichotomie brutale entre la matière et l’esprit, on ne pourrait pas expliquer comment un tel univers permet la liberté et la créativité, ni comment l’univers pourrait avoir un destin spirituel si tout est réversible par rapport au temps dans les lois de Newton.
Avec l’équation d’Einstein dont l’idée générale n’est pas si difficile à comprendre intuitivement si on comprend la notion de variation, par exemple avec cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=SGE8T1o0IKs

On a sur la gauche le contenant de l’univers, avec dans l’ordre le tenseur de Ricci, la courbure scalaire et le tenseur métrique qui sont tous liés à la courbure de l’espace-temps, alors qu’à droite on a — après les constantes liées l’intensité de la gravitation dans l’univers ou à l’énergie du vide (selon les versions de l’équation) — le tenseur énergie-impulsion qui est lié au contenu énergétique des objets dans l’univers, à ce qui existe. Comme souvent lorsque une belle pensée s’éveille à l’humanité, son auteur en avait une idée préalable confuse et Einstein pensait d’abord, ce qu’il a appelé plus tard "la plus grande erreur de ma vie" que son équation correspondait à un univers stationnaire et non en expansion continuelle.
Pouvons-nous risquer une hypothèse sur la mécanique quantique en rapport à Dieu et à la vie spirituelle ? Il semble que la belle idée sous-jacente est de nous outiller à penser que l’indétermination n’est pas que dans notre esprit, mais aussi dans la réalité elle-même, ce qui laisse ouvert un champ inépuisable de potentialités, qui est lié à la liberté et à la créativité. Et cette diversité vient équilibrer la tendance à l’unité ; c’est une diversité toute simple au fond, une simple balade dans la campagne témoigne de la diversité foisonnante. Cela n’est pas sans parenté avec l’idée d’évolution (cosmogénèse et anthropogénèse) qui tend vers l’évolution spirituelle comprise par Teilhard de Chardin : la tendance à l’union doit être compensée par celle à la différence, car l’amour ne peut vivre sans à la fois l’union et la différence ; il y aura toujours Michel et votre épouse Christiane, avec vos noms propres : la foule innombrable qu’un flot d’encre ne peut nommer, dont le Père connaît les noms (Rev d’Arès 25/6).
De même que le plus élevé (l’âme) enveloppe le plus bas (la chair), de sorte que c’est le corps qui peut être dans l’âme (et non pas l’inverse comme on le croit trop souvent), l’Univers matériel est enveloppé mais non séparé. On peut ainsi espérer que cette belle idée de l’équation d’Einstein outille certains parmi nous à nous détourner des croyances malsaines de Dieu comme juge sévère extérieur aux hommes et aux femmes, et à nous rapprocher de Dieu pensé comme Vie et Force dynamique qui irrigue Tout, y compris l’Univers, comme l’homme et la femme spirituelles qui s’efforcent d’être des êtres de relation, d’amour et d’expansion, pour que vivent intensément l’union et la différence, la dynamique et la Vie de l’amour : Pour que règnent à jamais sur nous, Ta sainteté, Ta puissance et Ta lumière (Rev d’Arès 12/4) !
Jérôme H. de Montréal

Réponse :
Magnifique commentaire, mon frère Jérôme, dont je vous remercie. Je sais que la plupart de nos frères et sœurs, lecteurs de ce blog, auront des difficultés à comprendre ce que vous écrivez, quoique je sente bien l'effort qu'a fait le professeur que vous êtes pour être compris, mais je les encourage à se laisser aller, à bien lire et relire ce texte en le laissant couler dans le regard et le cerveau comme une source d'eau claire, dont on ne peut pas tout boire, dont on ne peut goûter que quelques gorgées dans un gobelet, mais qui coule et apporte sans cesse ce merveilleux bienfait de la pureté claire jaillie de la montagne ou de la terre. Dieu n'est pas ce supergéant sentencieux avec des air de roi et de juge qu'imaginent de nombreuses religions, Dieu est la supermatière pensante et émouvante aux lignes courbes et forces sublimes, d'une complexité telle que, comme le rappelle la vidéo que vous nous communiquez est que l'équation d'Einstein est l'unique équation qui ne se démontre pas. Nous n'avons pas d'autre moyen qu'une présentation mathématique abstraite pour se relier directement à la Vérité concrète de l'Univers. Cela nous montre l'extrême pauvreté des moyens dont nous disposons pour représenter une Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4) indescriptible, inscriptible. Vous montrez cela très bien, mais je vais essayer d'aller plus loin, de rendre les choses plus "bêtes."
L'équation d'Einstein est extrêmement complexe à résoudre. L'égalité que représente l'équation : à gauche la courbure de l'espace temps et à droite le contenu de l'Univers n'a rien à voir avec la solution de 2+2=4. Elle n'en demeure pas moins la Vérité. Elle nous révèle aussi que chacun de nous est en fait le résultat de sa propre identité sans que cela soit exprimable. Michet Potay = Je suis  ou Jérôme H. = Tu es est vrai, mais non représentable en sa réalité absolue. Ceci est le symbole de la paix : Paix, mais quel moyen ai-je de passer de cette image à la paix comme réalisation sur Terre ? Aucun. C'est un code ; la mathématique est un code.. C'est pourquoi je dis à mes frères et sœurs qui m'écrivent : "Je ne comprends rien à votre entrée de blog 246," je réponds: "Ne cherchez pas ! Laissez-vous aller avec confiance et, le temps passant, la répétition se naturalisant, cela vous deviendra aussi naturel que de boire du lait, la compoisiton chimique duquel la plupart d'entre vous ne connaissent pas. La foi ou le Dieu qui vous redonnera Éden est aussi inanalysable, inexplicable que ça pourvu que vous n'y mettiez que de l'amour."

19déc22 246C55 
Bonjour frère Michel,
À l'heure des voeux, des cadeaux et des chocolats, je vous adresse mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2023, de bonheur, santé, réussite, renforcement de nos liens humains de fraternité, à tous mes frères et sœurs P(p)èlerins d'Arès, ainsi qu'à tous les lecteurs de ce blog.
Nous sommes tous dans le même bateau, n'est-ce pas ? Si nous n'arrivons pas à construire une humanité plus fraternelle, c'est le genre humain qui risque de disparaître dans le péché des péchés (Révélation d'Arès 38/2).
Mais comme vous nous parlez de plus en plus de physique quantique, je me mets à penser que cette humanité heureuse est déjà là, et que j'en ressens déjà le bonheur, la joie, la beauté, la douceur, etc.
À propos donc de physique quantique et de ses applications pratiques, une vidéo à voir : "Gregg Braden : Conférence "La Divine Matrice en Français" sur Youtube (durée : 3.54.02). On y parle de guérison miraculeuse, mais en fait c'est un processus qui obéit à des lois bien précises que nous commençons seulement à découvrir.
Bien fraternellement.
Jean-Luc Q. des Landes

Réponse :
Je suis touché par vos bons vœux, mon frère Jean-Luc. Je vous présente les miens en retour.
Je n'ai parlé que très peu de physique quantique dans ce blog et je n'en parle pas du tout dans mon entrée 246. La physique quantique est la physique du micromonde, du tout petit ; la physique quantique décrit le comportement des atomes et des particules et permet d'élucider certaines propriétés du rayonnement électromagnétique. C'est la physique du microscopique.
Dans cette entrée 246 je parle de l'inverse, de la physique du macroscopique, du gigantesque, des étoiles, des planètes, des galaxies, etc.
Il y a, c'est vrai, des ressemblances entre les deux, mais ce sont deux domaines très différents.

20déc22 246C56
Voilà la vidéo de l'interview de Sylvain Tesson sur CNews le 17 décembre 2022 (voir 246C53) :

Michel Potay, webmaster

20déc22 246C57 
Bien cher frère aîné Michel,
J'essaie une brève synthèse...
Mais n'arrivant pas à former des phrases claires et simples exprimant mon ressenti métaphysique que m'inspire vos dernières entrées, j'en reste avec des mots me semblant tous reliés, tous des images imparfaites de l'indicible Puissance, Sainteté et Lumière [Rév d'Arès 12/4].
"Au commencement,  il n'y avait rien.
Lui Seul existait. " Veda
Rien=vide=Espace-temps=
Espace-Spirituel=conscience=
Jardin-dans-la-tête=Conscience de l'univers=
UN=VIE=DIEU=AMOUR,
Accomplir=LOGOS=
ÊTRE=Origine de Tout=
Jardin qui ne fane pas.
Je vous embrasse ainsi que soeur Christiane avec mon amour fraternel.
Patrick G. Québec, Canada

Réponse :.
Je comprends votre balbutiement au moment où il faut vous exprimer à propos de Ce Qui nous dépasse tous, pauvres humains, mon frère Patrick.
Vous vous exprimez par une suite d'idéations ou conceptualisations brèves, des mots reliés entre eux par le signe =. C'est une énorme équation insoluble, sauf par l'amour. Il m'arrive de penser à vous dans votre village d'Estrie, au cœur du Canada, un village de quoi...? de 200 habitants, je crois. Je n'en sais pas grand chose sinon qu'il est traversé par la rivière au Saumon. J'aurais tant aimé pouvoir vous rendre visite, un jour, dans ce bled un peu perdu mais qui me fait envie, justement parce qu'il est perdu ; je n'en ai jamais eu le temps. Dans une campagne comme celle-là on doit avoir un tel sens de la métaphysique qu'il est inutile de mettre celle-ci en formule. X=Z=Y=W=V=etc est une sorte de suite d'idéations un peu à la manière des idées à la Platon mises en équation.
De nos jours, la philosophie platonicienne des idées n'a plus grand crédit, mais elle exerce toujours une influence notable sur notre façon de réfléchir. Chaque fois que nous pensons à quelque chose d'indépendant des choses et des événements mais rappelant ces choses et événements, nous reproduirons sans savoir quelque chose de la théorie des idées (on dit aussi des formes) de Platon. C'est ce que vous faites dans votre commentaire. C'est Fontenelle, je crois, qui a dit que "les opinions communes sont la règle des opinions saines pourvu qu'on les prennent à contresens," qui sonne comme une prudhommerie, mais la seule façon de comprendre ce qu'est et qui est Dieu a quelque chose de prudhommesque. C'est pourquoi vous ne trouvez que ça pour le dire par votre équation. Je vais faire rire (ou soupirer) en disant ça, mais je ne vous donne pas tort. J'ai toujours dit depuis 1977, depuis les Théophanies d'Arès, qu'on se trompe moins en disant de Dieu quelque chose d'obscur qu'en voulant dire des choses exactes comme font les religions.
Votre formule X=Z=Y=W=V=etc. a cela de bien qu'elle manifeste une certaines intelligence pratique qui montre une totale absence d'illusions : On ne sait pas exprimer en langage humain ce qu'est Dieu. J'honore plusieurs fois par jour le Père parce qu'il m'a donné le Vrai, petite antichambre de la Vérité, une mission très difficile mais qui est en elle-même une idéation, une idée platonicienne parmi les choses les moins lointaines de la Lumière que l'homme puisse approcher, et une admirable épouse. Vous êtes, frère Patrick, une homme de bon sens.
Merci pour votre commentaire, mon frère. Je vous souhaite, à vous et tous les vôtres, votre fille notamment que je n'ai vue qu'une fois, bébé, quand vous me l'avez apportée dans ses langes à la Poterne des Peupliers à Paris, de belles Fêtes et une heureuse nouvelle année 2023.

21déc22 246C58
Très cher frère Michel,
J'ai relu vos trois dernières entrées ("L'Etalé", "la Genèse inachevée", "Dieu ou l'Espace temps") puis votre réponse à Danny (246C43) et j'avoue que vous nous amenez loin, très loin dans la réflexion métaphysique. J'ai beaucoup aimé votre réponse à notre frère Alain Le B. (246C47) qui mérite qu'on s'y arrête. Je me dis parfois pourquoi le frère Michel nous parle de tout cela. Je me sens un peu comme sœur Christiane qui voit les choses simplement comme le petit enfant de la Parole : Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses, sous Mon Souffle dans l'éclat de l'esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles ; c'est pourquoi j'ai dit soyez comme les enfants.  C'est de la bouche des doux et des petits que partent les flammes qui consumeront les méchants, les faux et les cupides. Obéis-Moi comme un petit enfant et avec ta descendance, tu nettoieras le monde et prépareras Mon Jour (Rév d'Arès 33/8).
Et par la même occasion je comprends que vous vouliez nous libérer de tous les contes de fée religieux, qui endorment les croyants, en font le fumier du matérialisme moderne  et ainsi éviter que cela ne se reproduise à l'avenir. J'ai le sentiment que quand vous écrivez vous pensez surtout aux générations futures .
Sans doute êtes-vous inspiré pour aller dans ce sens.
Parfois, j'aimerais que vous insistiez davantage sur la mise en application du Sermon sur la Montagne, comme apprendre à aimer vraiment au sens évangélique du terme, à pardonner vraiment, car j'ai le sentiment que dans ce domaine nous ne sommes pas encore des lumières qui éclairent ou des aimants qui attirent. Sinon il n'y aurait plus de personnes pour nous écouter et nous suivre comme vous nous l'avez fait remarquer à la réunion de Paris [Assemblée Générale 10 décembre 2022].
Certes, nous parlons d'amour, de pardon aux personnes dans la rue, mais ressentent-ils notre amour ? Incarnons-nous ce que nous prêchons ? Je sens que dans ce domaine nous avons encore beaucoup à apprendre. Il m'arrive de rencontrer des personnes que je sens plus aimantes que moi et meilleures et je me dis que c'est d'elles que j'ai à apprendre .
Je sais comme vous nous l'avez dit à Paris que nous avons une ligne directrice sûre contrairement aux religions ou aux différents mouvements spirituels qui ne savent pas où ils vont et ont des projets limités qui s'arrêtent souvent à faire son salut dans cette petite vie terrestre. La ligne que nous suivons : Vivre selon le Sermon sur la Montagne, aimer tous les hommes même nos ennemis, pardonner toutes les offenses sans exception, faire la paix avec tous, car nous sommes un [Rév d'Arès xxiv/1], se libérer de tout préjugé et agir avec l'intelligence du coeur, est la seule qui permettra au monde de changer [28/7]. Pas de dogmes et de superstition là-dedans, mais des efforts permanents pour s'élever, s'arracher à notre nature d'animal pensant que nous devons quand même assumer, et retrouver la Vie.
Je comprends que des frères soient perdus en lisant vos concepts métaphysiques, et peut-être désorientés comme notre frère Frédéric H. Mais je pense que vous savez où vous voulez nous amener .Le temps qui vous reste est précieux et vous souhaitez laisser sur terre tant que vous le pouvez l'empreinte que le Père a mise en vous, quitte à déplaire à certains.
Merci à sœur Christiane pour son intervention à Paris lorsqu'elle a témoigné de son vécu au moment où vous viviez les apparitions de Jésus et surtout les théophanies, c'était très touchant et plein de vie. Je vous embrasse tous les deux de mon profond amour fraternel.
Denis K. de Bretagne-Sud

PS J'ai écouté en plusieurs fois l'interview de Marc Luyckx recommandée par notre frère Laurent L'H. (246C46).
En effet je trouve que cet homme va dans la bonne direction , il se rapproche sur beaucoup de points du fond de La Révélation d'Arès et j'ai vu qu'il a écrit un livre intitulé "Le chemin vers l'être intérieur", que je vais me procurer.
J'ai également écouté l'interview de Sylvain Tesson 246C56. J'ai trouvé son point de vue très intéressant, exprimé avec finesse et clarté et qui donne envie de lire ses livres.
Merci aussi à notre frère Jérôme du Québec (246C54) pour son beau commentaire didactique et la vidéo qu'il propose sur l'équation d'Einstein que j'ai trouvée très pédagogique.

Réponse :.
Vous me dites, frère Denis, : "J'aimerais que vous insistiez davantage sur la mise en application du Sermon sur la Montagne, comme apprendre à aimer vraiment au sens évangélique du terme, à pardonner vraiment." Insister davantage ? Les bras m'en tombent, bien aimé frère Denis. Comment pourrais-je ? Je n'arrête pas d'insister sur l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence, etc. que nous devons à l'humanité. S'il s'agissait de sentiment, je comprendrais que vous me demandiez la bonne méthode pour éveiller ce sentiment, mais ce n'est pas une question de sentiment. C'est une question de vouloir ou de volonté : Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4).
J'aime tous les hommes et pourtant parmi eux il en est beaucoup que je n'aime pas du tout naturellement ou, si vous préférez, que je n'aime pas du tout sentimentalement et même dont je me méfie. Mais je m'interdis de les condamner, de les flageller, de leur souhaiter du mal, etc., je m'oblige à neutraliser tous les sentiments négatifs que je ne peux m'empêcher d'éprouver à l'égard de ces hommes que je n'aime pas sentimentalement, mais je ne me précipite pas à leur cou pour les embrasser, je me limite à neutraliser mon hostilité, à refuser de leur mettre mon poing dans la figure et mon pied au cul, à leur exprimer mon inimitié, à refuser de créer entre eux et moi une animosité active.
C'est pourquoi j'ai toujours dit que l'amour évangélique est un amour-devoir, mais non un amour-sentiment. Il n'est pas nécessaire que les gens que vous rencontrez vous voient ou vous sentent les aimer ; vous vous contentez de les aimer par devoir, de leur pardonner même si vous n'en avez pas envie sentimentalement, c'est un acte intérieur qui a du prix pour vous. S'il n'a pas de prix pour eux ; ce n'est pas grave et de toute façon ce n'est pas possible pour l'heure : quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Ne cherchez pas à vous angéliser ; c'est impossible en l'état actuel. Restez toujours courtois envers tous et ce sera un effort considérable dans la sens d'un amour qui ne sera vraiment remarquable et naturel que dans plus de quatre générations. Retenir en parole, en comportement et en actes — on peut aussi dire amour-retenue au lieu d'amour-devoir —, tout ce que vous ressentez négativement à l'égard de certains humains est tout ce que vous pouvez faire pour l'heure. Certes, certains d'entre nous peuvent aller plus loin dans leurs élans vers les autres, mais si vous ne pouvez pas, restez seulement maître du Bien dont vous êtes le représentant et cela suffira. Vous savez, s'interdire d'être pratiquement hostile et rester courtois avec tous les humains, c'est déjà très bien.
L'amour n'est pas une forge qui flamboie sous le soufflet pour rougir le métal qu'on va ensuite marteler sur l'enclume ; l'amour n'est pas ce volcan humains auquel vous paraissez rêver. Il le deviendra, mais on n'en est pas là dans cette génération. Les idées, les sentiments, les sensations à l'égard des humains rappelant ceux d'une jeune mère folle de son bébé, ne peuvent être que des attitudes auxquelles le vrai chrétien du Sermon sur la Montagne s'oblige sans forcément les ressentir en lui. Il y a en somme un peu de théâtre, de formalisme, de facticité dans votre courtoisie, mais c'est toujours mieux que faire la guerre, faire du mal, cracher son venin. C'est ça que dit le Sermon sur la Montagne. Aimer son ennemi n'est pas lui sauter au cou ou lui faire des cadeaux, c'est s'interdire d'engager le combat contre lui, c'est chercher le dialogue, même difficile.
Je vous souhaite de tout mon cœur, à vous et à votre famille : sœur Marie-Élise et vos trois enfants notamment, une bon Noël et une bonne et pieuse année 2023.

21déc22 246C59 
Frère Michel suite à votre réponse 246C49 :
C'est vous qui m'avez lancé.
Je me laisse guider par l'Invisible.
Voici une esquisse réalisée ce matin et un certificat à ma participation à un concours.
Merveilleuse journée à vous et à sœur Christiane.
Didier Br. Île de France
Adam, par Didier Bretonès
Certificat Art Prize ç Didier Bretonès

Réponse :.
Merci pour l'image "Adam".
Tous mes compliments pour ce certificat que vous a délivré en 2022 la Pinacothèque du Duché du Luxembourg.
Nous sommes aujourd'hui au solstice d'hiver 2022, à partir de maintenant les jours vont recommencer à s'allonger jusqu'au 21 juin, quand s'ouvrira le Pèlerinage d'Arès.
Je vous souhaite, frère Didier, mes meilleurs vœux de bonne santé et de réussite pour l'année 2023 qui arrive !

21déc22 246C60
*********************************************************************************
Bien aimé prophète en Son Amour,
Merci pour cette Présence en vous Que je souhaite honorer
J'espère que ce commentaire qui comprends de nombreuses citations de la Parole,
n'est pas trop longue. Pardon pour cela.
**************************
Un Jour la Lumière couvrira tout sans cesse sans cesse (Rév d'Arès 31/8)

Le regard de l'humain généreux que nous rencontrons est important, il a l’œil du Père (ii/10),
telle l'aube au fond de lui ,
ce regard est Celui du Créateur sur l'Univers,
L'homme, la femme, leurs enfants vivent de ce Regard qu'a le Créateur sur le monde .

Mais la Création n'apparait que sur fond de crise, par contraste ; cependant se sauver sera se recréer en permanence (Extrait de l'article "la Pommeraie" dans "Et ce que tu auras écrit" 1989 p. 212)

Je relisais l'intéressant ouvrage de Jean Paul Sartre "Les Mots", succession d'observations sur son enfance , et déjà sur le monde de l'époque, de ses interrogations sur l'existence de Dieu,
Et vous ouvrez largement cette porte de la vie --->Vie vers l'espace et le temps à un moment où "L'on dirait que le monde est à peine plus âgé que l’art de faire le monde" (votre citation de Paul Valéry),
La Parole clamée trois fois le jour et une fois la nuit dit :

Père de l'Univers, Toi Seul es Saint
Que règne sur nous Ta Sainteté
Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4)

et aussi :
Écoute, homme Michel !
Je suis hors du temps,
Toi qui es dans le temps
Tu sais combien de soleils se sont levés depuis Ma Parole et Mes Œuvres
Et combien d'hommes les ont crues pour vivre selon Elles... (Rév d'Arès 12/6)


Ma prière plus accentuée me mène là où tu ne bois plus l'air (Rév d'Arès vi/1-4 puis vi/5 à un moment où le voyage n'est pas que céleste) où je ressens réellement la nécessité d'écrire mieux ce commentaire (veillée 22) là où il y a eu [mot manquant] il y a cette mise en garde du Père face aux séductions dans le monde de chaos où nous sommes
Cependant dans Le Livre ouvert
Le Père insiste sur Son espace et dans le temps :
Mon Pas Ma tête ne le voit pas.
Mon Épaule ne voit pas Mon (autre) Épaule.
(De) Ma Main à Ma Main, Je cours mille ans d'homme.
De Yéchou à Mouhamad mille ans petits;
De Muhammad à toi mille ans grands.
Mais toi, tu entends la Parole, comme Moché [Moïse] l')entendit.
La terre roule sous ton pied ; courts (sont) les ans d'homme (Rév d'Arès iv/1-4)


Les terriens que nous sommes ont toujours connu des conquêtes, des guerres... la rigidité des lois, l'esprit répressif, la domination.

Mon Œil ne voit pas Mon Pied (de) Ma Main à Ma Main Je cours...
Ma Main passe, Elle éteint les soleils Ma pain fait couler les feux du Ciel comme les écailles
Ma Main couvre le frère qui va conscit. (Rév d'Arès xxii/10-14)
Le soupir de ton soulier se mêle à ton haleine... tu clopes mais ta jambe passe par-dessus le soleil
Le relai de soleil ne trouve pas le Fond (Rév d'Arès xxxiv/7)


Tu le sais, le monde remarque cela depuis toujours, depuis Adam, alors relève ton dos, me dit-Il.
Mikal et tous les frères qui engagent leur vie à se changer en devenant apôtre... Ils retrouvent la Force,
Cette kénose [cet abaissement ou cettehumilité] où Il dit : Je tombe depuis les Ciels à ta face [Rév d'Arès xxxii/13], nous la ressentons, nous en comprenons la Souffrance, lorsque le monde préfère nous voir petits, médiocres, mais la justice de juste est là.
Le Père n'élève pas de force : Mon Bras attends au bout du bras d'homme... et nous ressentons bien que Sa Promesse est Celle d'une Vie perpétuelle.
La Vie ne demande pas, ni n'oblige, ni ne punit,
d'ailleurs "si la vie avait un but, elle ne serait plus la vie." nous dit "Paul Valéry.
Il l'a donnée une fois l'Oasis (Rév d'Arès 24/3).

Tout dépend de notre Décision : Celle de réveiller l'Être en soi par une création permanente dans la paix que donne l'amour.
"Si l'homme veut retrouver sa vocation génésiaque il doit se remettre en expansion comme l'Univers. Cette expansion est une exponentielle de l'amour sans limite du prochain" (Frère Michel, cette entrée 246).
Tu flottes sur le Vent [Rév d'Arès xxviii/3] ; Je suis la Force (xxviii/5). L'espace-temps laisse passer Son Souffle...
Son Souffle, Son Amour… ce Don de liberté qui mène à la Lumière, à la Puissance (12/4), la Paix infinie
C'est le Retour de l'Enfant (33/8-9) en Lui,
Il Vit.

Merci de tout mon cœur de sœur, de nous guider avec tant d'amour et de patience, frère Michel et sœur Christiane
Je vous souhaite une Très Belle fin d'annéz 2022 et un début d'année 2023 auprès des vôtres..
Danièle.G. du Nord

Réponse :.
Merci pour ce commentaire où, dans une gerbe de citations de la Parole, éclate votre grande foi, ma sœur Danièle. Je ne sais plus qui disait que Bossuet était "la moelle des lions trempée dans du bourgogne" (Bossuet était bourguignon). Vous, ma sœur Danièle, vous avez la foi minière des gens du Nord, la foi immense des galeries profondes, mais toujours un peu teintée de charbon. J'ai dû dépoussiérer votre long texte, ouvrir un peu les puits de jour, mais c'est beau. Vous louvoyez, les focs tendus comme des pics à charbon, dans le Vent tempétueux de la Parole d'Arès, mais une fois réglées les girouettes comme je viens de le faire, oui, oui, c'est beau. Vous aimeriez peut-être — du moins je vous sens ainsi — être la citadelle centrale de l'assemblée des Pèlerins, et côté foi vous en auriez la force, mais les frères et les sœurs vous respectent intensément mais ne vous comprennent pas toujours. C'est le cas à Lille et je le regrette, mais bon ! dans le Feu de la spiritualité il faut laisser les choses et les êtres comme ils sont.
Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année et un nouvel an 2023 plus pieux et plus fervent encore que vous n'êtes déjà.

22déc22 246C61
Bonjour frère Michel 🌈
Je viens de lire 📖 le livre de notre frère Dominique de la Catalogne Française [voir réponse 246C15 : "Je connais l'homme qui a rencontré Dieu", et j’apprécie beaucoup ce livre.
C’est vraiment un livre qui peut donner l’envie de découvrir le Message donné par Yéchoua [Jésus] en 1974 ainsi que par le Créateur de l’Univers en 1977 dans La Révélation d’Arès
Je l’ai offert à notre nouvelle sœur Virginie qui vient régulièrement à nos échanges lors de nos "Cafés Spirituels" et qui a fait une première lecture 📖 de La Révélation d’Arès.
Elle est dans la découverte de ce livre 📖 de notre frère Dominique et est vraiment captivée par son contenu.
Virginie est professeur de Gymnastique 🤸🏼‍♀️ dans un des établissements scolaires 🏫 de notre ville des Hautes-Alpes.
Je vous transmets le message que Virginie m’a envoyé en sms :
"Bonjour Patricia, je suis en cours de lecture du livre offert par tes soins, et je ressens une prise de conscience forte que je souhaite te partager: j'ai cru longtemps que tout homme était bon, cependant j'ai omis que pour accéder à cette bonté tout homme doit retrouver en lui la ''parole de Dieu'', tout homme éprouvant cette parole peut alors la partager par ses pensées, paroles, actes, pour la répandre...ainsi  ce n' est qu'ensemble, comme une ronde de mains unies, que d'homme en homme la bonté, fera son œuvre à travers les frères et sœurs que nous sommes tous. Je te souhaite de belles et douces fêtes de fin d'année.
Virginie, fraternellement"
Je souhaite à tous mes sœurs et frères un heureux Noël 🎄 d’espérance grâce à cette pénitence du bien que chacun(e) installe chaque jour dans son cœur 💓 qui permettra à l’humanité de retrouver l’Amour de la Vie Créatrice qui la sauvera 💫
Je vous embrasse bien chaleureusement ainsi que sœur Christiane.
Patricia C. des Hautes-Alpes

Réponse :.
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire. Saluez pour moi et pour sœur Christiane notre sœur Virginie.
Je suis heureux que ce qu'a développé notre frère Dominique F. de Catalogne Française dans son livre "Je connais l'homme qui a rencontré Dieu" : sa foi en La Révélation d'Arès, ait trouvé un écho chez notre sœur Virginie. Certes, La Révélation d'Arès est un couronnement à elle seule, mais pour voir ou sentir cette couronne il lui faut avoir couronné le cœur de l'homme qui la lit ou qui l'entend. Hélas, la difficulté qu'a La Révélation d'Arès depuis presque cinquante ans à trouver un lectorat montre que pour la plupart des humains une vie ne suffit pour en découvrir la Merveille (Rév d'Arès 33/8). Il faut se contenter de faire de son mieux, selon ce qui reste de force spirituelle en chacun, et décider de faire confiance à La Révélation d'Arès. Je trouve que le livre de notre frère Dominique F. y aide beaucoup par la très simple mais puissante conviction de son propos.
Comme beaucoup j'ai cru, des années durant, que la lecture de cette Merveille descendue de l'Univers serait décisive pour convaincre beaucoup, mais aujourd'hui je sais que croire en La Révélation d'Arès comme on croit en soi-même est folie. Folie de "fou de Dieu" ou de fou de la Vie. Rares sont les fous et folles de la Vie. Suivre La Révélation d'Arès est comme accepter une sorte de martyre socio-mental par la discrétion ; aussi accepter cette Parole dans le livre vrai et gai de frère Dominique F. adoucit l'épreuve, la rend même enthousiasmante pour secrète qu'elle soit le plus souvent.
Embrasser la foi issue de La Révélation d'Arès, c'est embrasser un sujet sans fin, sans fin comme l'Univers, sans frontières, et c'est passer pour un rétrograde aux yeux de la majorité humaine, actuellement du moins. Les gens ne voient pas l'extraordinaire libération spirituelle à quoi procède La Révélation d'Arès. Comme celle-ci, par surcroît, fait de chacun de ses disciples un moissonneur, un apôtre, la première chose que doit faire celui-ci ou celle-ci est de ne jamais ennuyer et de libérer de tous lespréjugés. Il faut rendre la mission intéressante ou gaie ou les deux comme frère Dominique de Perpignan le fait dans son livre. Les gens trouvent tout naturel que Victor Hugo écrive des poèmes, qu'Alexandre Dumas écrive des romans et qu'Edmond Rostand écrive "Cyrano de Bergerac", mais pas naturel du tout qu'un inconnu dans un lieu perdu et tout aussi inconnu reçoive un Message du Créateur de Tout. Il faut attendre pour être accepté et c'est encore plus vrai dans un siècle dont Dieu est banni. Au reste, dans La Révélation d'Arès Dieu ne demande pas qu'on croie en Lui ; il demande qu'on croit en l'amour !
Encore merci, ma sœur Patricia, de venir faire la promotion de La Révélation d'Arès.

22déc22 246C62 
L’espace-temps ne serait-il pas trinitaire ? Conscience, temps et espace intrinsèquement liés.
Pas de temps = pas d’espace, car pour se rendre d’un point A à un point B, il faut du temps. Inversement sans espace le temps ne reste qu’un point d’information imaginaire et inutile. Sans observation, c’est-à-dire sans conscience, pas de réalité comme a pu le démontrer l’expérience des deux fentes du physicien anglais Thomas Young en 1801 et confirmée par Alain Aspect, physicien français, prix Nobel de physique ayant reçu la médaille d’or du CNRS en 2005 pour avoir confirmé, par l’expérience lui aussi, cette théorie.
Pour mémoire cette expérience des deux fentes démontre qu’à l’échelle subatomique la matière est duelle, c’est à dire à la fois ondulatoire et corpusculaire et que ce n’est que sous l’effet de la mesure, donc de l’observation, donc de la conscience que cette fonction d’onde s’effondre pour laisser place à son caractère corpusculaire. Nos consciences, singularités de la CONSCIENCE ne créeraient elles pas nos réalités ? De fait nous vivrions dans un monde que l’on mérite, à la hauteur de ce que seraient notre évolution spirituelle aujourd’hui déficiente.
De là l’idée audacieuse du Père/conscience. De l’esprit/temps. Du fils/ Espace.
Le concept de la trinité repris par le christianisme, date des Babyloniens, 4000 ans avant Jésus-Christ ; repris également tout au long de l’histoire antique par bon nombre de civilisations. Cette approche n’en serait-elle pas la source ?
Bon, j’arrête mon délire.
Je vous souhaite une bonne et fructueuse année spirituelle, à vous Frère Michel, mais aussi à tous les frères et lecteurs de ce blog.
Daniel P.  de Bretagne-Est

Réponse :.
Le champ gravitationnel est la même chose que l'espace-temps. L'espace et le temps sont des champs dynamiques, l'espace-temps est lui-même en évolution, etc. Il n'y a pas déplacement de choses, quelles qu'elles soient (astres, trous noirs, forces de gravité, effets de courbure, etc.) à l'intérieur de l'Univers, mais dilatation égale partout de l'Univers dans son ensemble. Tout est lié, en somme. Je ne vois pas de place au trinitaire dans tout cela.
Pour moi tout est Un comme je dois moi-même me faire à l'idée que je ne suis qu'Un (Rév d'Arès xxiv/1) alors qu'apparemment je suis fait de choses très diverses et complexes, mais cette diversité est unicité. Je suis même Un avec mon Créateur dont je suis l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27). L'espace-temps est une représentation mathématique de l'espace et du temps comme deux notions qui donnent l'illusion d'être différentes, mais qui sont en fait absolument inséparables et qui s'influencent totalement l'une l'autre. Je ne vois pas de trinité là-dedans.
En fait, espace et temps sont deux versions (vues sous un angle différent) d'une même entité. Ce concept de l'espace et du temps est l'un des grands progrès survenus au début du XXe siècle en physique, mais aussi en philosophie. Elle est apparue avec la relativité restreinte et  a été renforcée par la relativité générale d'Albert Einstein.
Non, vous ne délirez pas ; vous réfléchissez, mon frère Daniel. Réfléchissant vous avez du mal à vous représenter le Tout dans lequel nous sommes et dans Quoi nos âmes vont s'envoler. De même nous avons du mal à nous représenter la place de l'âme ou de l'ha dans la polone (Rév d'Arès, bien relire xxxix). Nous sommes des êtres éclatés qui, par la pratique du Bien, vont se rassembler, reconstituer l'Un.
Merci, frère Daniel, pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens en retour pour vous et tous les vôtres.

23déc22 246C63 
Bonjour bien aimé Frère Michel,                                                                                                       
Vous abordez là un sujet qui résonne en moi mais qui n’en demeure pas moins abscons dans mon cerveau.
Difficile de voir la Vie dans une équation puisque pour moi Elle ne s’explique pas et j’ignore qui ou comment Elle est. Pour moi Elle est  dans tout ce qui vit. Elle est dans l’origine, c’est une porte d’accès à la pulsation de vie qui anime tout ce qui est. Elle est dans tout homme, dans tout arbre, animal ou chose, bref, dans toute la Création, elle est Équilibre.
Nous aimons tout particulièrement Éric et moi marcher de longues heures en forêt, en pleine nature, et là la Vie vibre en moi, en nous, tout autour de nous, mais Elle résonne également lorsque je suis en effort d’amour vis à vis de  mon prochain, vis à vis de celui qui m’insupporte, lorsque je suis en colère et que je  cherche la paix en moi. Ces moments de solitude et d’efforts m’aident à entrer en moi et à me libérer de ce monde devenu fou, qui trompe, tue, spolie, parce qu’il veut deux chaises pour une jambe, être le plus fort, le meilleur. L’homme compte, l’homme compte, le rêve cache la nuit. Oh ! pourquoi la Vie nous a-t-elle crées sur la base d’une telle complexité, animale et divine ? Mystère !
Certes pas facile d’être en paix dans et avec ce monde. Je dois me surpasser, puiser au plus profond de moi afin de me reconnecter à la divinité qui y git. Pas si  facile de quitter la vallée grasse, les joies certes brèves, mais agréables, retrouver la simplicité, voire la frugalité, sans se  faire passer pour une méchante vieille [Rév d'Arès 16/17], car le monde le voit souvent ainsi, si fier de ses joies et plaisirs terrestres. Pas si facile la route du Père, celle de la simplicité, de la libération et de l’amour, la route des Heureux, parce qu’ils accomplissent Ma Parole (28/16).
Vous, vous êtes habités d’Amour et c’est votre raison d’être, et cet Amour s’évapore de toutes vos Paroles, de votre regard : Voilà que ta tête, ta peau sont la Maison ! Les frères de Yéchou entrent dans ta tête qui est la Maison du Père sur l’île (Rév d'Arès xvii/14-15). C’est d’ailleurs ce qui m’est principalement resté et ce qui m’a le plus marqué lors cette belle journée du 25 Septembre dernier — comme notre frère Alain Le B., lors de votre venue sur Paris.
Votre amour à l’image de la Vie, qui s’étale autour de vous et nous enveloppe pour n’être plus rien pour vous même et tous vos frères et sœurs,  afin que nous fassions la Volonté du Père [Rév d'Arès 12/4].
Vous nous exhortez à entraîner tous ceux que nous pouvons : les épis muris,  les innombrables b’hers (puits, Rév d'Arès xxxiv/7) où nagent quantité d’humains qui forment en puissance de grandes réserves d’amour activable, le gravier des mers (13/7), ces femmes et ces hommes, dont le cœur est resté généreux (28/17), qui ont compris que le  bonheur durable n’est accessible que dans la compréhension de notre interconnexion les uns aux autres, que nous avons l’impression d’être dissociés, mais que nous formons un tout, indivisible. Que derrière la multitude de visages sur terre il n’y a une seule et même unité.
Jésus disait : Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi... Qui aura assuré sa vie la perdra et qui perdra sa vie à cause de moi l’assurera [Matthieu 10/37], afin que nous aussi qui mettons nos pas dans les pas de la Vie, et  à la suite des vôtres, et de ceux de Jésus, et de tant d’autres, nous devenions les aimants de l’extrême.
Merci Frère Michel pour toutes ces lumières, forces et amour, qui activent notre volonté d’être à l’image de l’Être et qui nous emplit de joie. Nous vous souhaitons, moi même et ma famille, à vous et sœur Christiane de joyeuses fêtes et une année vive de paix et d’amour.
Odile G.-R. de Bretagne-Sud

Réponse :.
Tous ceux qui se hasardent à situer Dieu par des mots sont "abscons", ma sœur Odile.
Pour l'heure je m'efforce de sortir la créature humaine de l'idée que Dieu est maître de la providence, roi et juge, une sorte de réplique géante et dominatrice de la créature anthropozoïque, qu'on prierait comme on prierait un archi-archevêque de donner l'absolution, d'éloigner la guerre, le malheur, la souffrance, et auquel on lancerait dans le ronflement des grandes orgues des Te Deum d'action de grâce. Ce Dieu-là n'existe pas. Celui Auquel nous croyons est Tout Autre, l'Inaccessible qui est au fond de l'Infini comme au fond de mes poches.
Le Dieu que les hommes imaginent, ils y croient parce qu'Il parle et que la logique d'humains aux crânes de serin en déduit qu'Il a quelque chose de "serinoïde" puisqu'il pépie dans de grosses caisses de résonance : Bible, Coran, La Révélation d'Arès, etc.
Il ne vient que très rarement à l'idée d'humains que nos propres paroles ne sont guère que le produit de la matière : cerveau, réseau nerveux, poumons, cordes vocales, mais que la vraie source non des mots sonores, mais de leur sens, est la vie, invisible force inconnue, dont personne ne sait ce qu'elle est. Exactement de même, la matière dispersée dans l'espace-temps, d'ici à l'infini, peut produire des sons morphonologiques dont la source créatrice est la Vie, l'Être, Qui est Tout et Qui est Un ; Un avec nous, l'Un indescriptible, inanalysable.
Je ne cesse pas de le dire, de diverses manières, depuis les Théophanies de 1977 : "Qu'est-ce que Dieu ? Qui est Dieu ? Je ne sais pas." L'équation d'Einstein ne représente évidemment pas Dieu ; elle n'est qu'un poteau indicateur qui dit grossièrement : Regardez plutôt par là ! Vous regardez par là et vous ne voyez rien, vous ne comprenez rien, c'est normal : Vous avez vu Dieu, car on ne voit Dieu que si l'on ne Le voit pas !
C'est une idée à laquelle il faut se faire et ce n'est pas facile, oh non !
C'est totalement anti-patristique, et même anticartésien, et je ne suis pas sûr que ce soit ne serait-ce qu'un peu spinoziste. C'est tout autre chose. Une grande Lumière est tombée sur nous avec La Révélation d'Arès. Cela je le compris dès 1974, mais le courage de le dire ne me vint que peu à peu, lentement. Parfois je me demande pourquoi le Père me donne longue vie et je me réponds en pensant que le Père attendait que je me décide à dire :  Dieu n'est pas Celui auquel les humains ont cru à travers leurs religions ; Il est tout autre chose mais même la sagesse ne peut dire Quoi... C'est tellement immense que j'ai peut-être eu peur d'être muet, qu'on me tourne le dos, que je sois silencé par l'impossibilité de dire, faute de mots, de dire que Dieu est tout Tout dans l'Un, dont nous sommes nous-mêmes, Tout dans l'inimaginablement petit comme dans l'inimaginablement grand et l'inimagiblement infini, dans l'inimaginablement proche et l'inimaginablement lointain.
Merci, ma sœur Odile, pour votre commentaire. Je vous souhaite un Joyeux Noël et une heureuse année 2023 à vous et à tous les vôtres. Hozana !

24déc22 246C64
Dieu comme Raison de l’espace-temps sûrement, comme espace-temps tout court, pourquoi pas ? Vous tentez là un rapprochement audacieux entre science de pointe et spiritualité qui ne me déplaît pas mais qui me chiffonne quand même un petit peu. Pourquoi ? Je n’en sais trop rien, c’est difficile à dire sinon que je ressens votre proposition comme un peu plate, pardonnez-moi, trop collée sur nos conceptions scientifiques actuelles de l’espace et du temps qui évolueront sans doute encore.
Je comprends naturellement qu’il faille s’écarter résolument du "Superandroïde". Pour autant, j’aurais plus eu tendance à voir le Père comme l’Être du Non-Être ou Quelque Chose comme ça, si je puis dire (ah ! ah !). Nous savons qu’Il n’est "ni Ceci ni Cela", je reste donc comme vous très modeste mais j’essaie de formuler ici, tant bien que mal, un mélange de ressenti et d’intuition. Outre (et en même temps que) l’indéfectible Ami logé dans mon cœur et Père collé à mon oreille, je vois plutôt Dieu comme Rien, Néant, Vide, Silence, Absence, Super Zéro, Idée. "Avant la création il n’y avait rien, ni visible ni invisible, ni mort, ni immortalité. Le Créateur seul existait (…). Il était enfermé en Lui-Même. Et l’Amour fut à l’origine de la Vie..." (Rig Veda). Dieu comme "Point infinitésimal" Qui aurait choisi de se déployer par Désir en un Univers substantiel, l’espace-temps.
L’Amour ne peut être que partagé. Est-Il Lui-même ce déploiement ou est-il Autre ? Impossible à dire. Vous n’en savez rien, moi non plus, ni personne chez les hommes pécheurs. Auquel cas, s’il y a "Autre", un "Autre" au repos, Immuable en Lui-même qui équilibrerait son propre Vertige d’Amour, sa Démesure existentielle, par l’inconcevable mouvement jailli de Lui produisant l’espace-temps où Il Se plaît à se lover et Se chercherait (?) sans cesse. Cette idée me vient de la troublante fixité des constantes universelles, sans dimension, 26 [?] dans l’état actuel de notre connaissance, qui ressemblent à des nœuds fixes tenant tout l’Édifice, autour desquels "tourne" et "s’active" la "gigantesque forge" où le Père vous a promené (cf.  Livre, chapitre vi). Et, logiquement, le Désir inouï de pénétrer, contempler et jouir de Sa Création de l’intérieur, en "pondant" son plus bel Œuf amoureux dans l’homme-bête pour en faire l’homme-dieu, le Fils : Adam. Autrement dit : un "autre" Lui-même…
Sans tomber dans l’anthropomorphisme orgueilleux d’antan, je vois l’homme au Centre de ce déploiement de Vie parce que cet être singulier porte en lui quelques Attributs spécifiques de la Puissance créatrice que vous nous avez enseignés, les cinq dons divins, image et ressemblance a-t-on coutume de dire (Genèse I/26). Il me semble qu’il y a une intuition de cette sorte dans la représentation de l’homme de Vitruve de Vinci, ou dans les deux infinis de Pascal. De "l'incommensurable infini à l'infinitésimale cellule" nous serions le Milieu, la Mesure, le point de ralliement entre le Mont et le Fond (Rév d'Arès xLiv/1), qui se sont écartés presque jusqu’à la rupture pour se refermer ensuite, une fois l’aventure du péché dépassée, cette Genèse ouvrant à une nouvelle aventure.
Un côté troublant de la science est qu’elle ne cesse d’être agie [influencée] sans le savoir par la métaphysique. Par exemple, pourquoi des physiciens recherchent-ils la théorie qui unifierait relativité générale et mécanique quantique ? D’où leur vient donc cette idée d’une unité sous-jacente du Tout sinon d’un a priori opérant déjà au fond de leur conscience ? La conscience humaine comme Oreille et comme Œil de Dieu ? Sans doute. Voilà peut-être ce sur quoi devrait d’abord s’interroger non seulement les scientifiques mais aussi les philosophes, logiciens, anthropologues, psychologues… et finalement tout un chacun possesseur d’une conscience d’être.
Pourquoi cette propension à l’unité, qui simplifie tout, qui comprime l’infiniment grand dans l’infiniment petit — et inversement — qui ramène à presque rien la complexité du monde, nous paraît-elle toujours si belle et désirable ? Tout l’univers dans un atome. N’est-ce pas ce que La Révélation d’Arès vient enseigner magistralement en ramenant tous les problèmes humains, le souci du monde, à la très simple "formule" de la pénitence : aimer, pardonner, pacifier, réfléchir librement avec l’intelligence du cœur, partager ? Tout l’Homme dans l’Amour. Et Dieu apparaît !
En intégrant l’homme au centre de "l’équation du monde", le scientifique ou le penseur, ou n'importe qui au fond, serait toujours et d’abord renvoyé à lui-même, à sa manière d’être au monde. Au lieu d’être arrogante, dans son objectivité vaniteuse, la science (Rév d'Arès 33/8) de l’homme deviendrait savoir métaphysique brillant de l’éclat de l’Esprit, un savoir-vivre profond, essentiel, tiré du Fond.
Qu’à votre suite, la science intègre dès maintenant la conscience, le sentiment du Beau, l’intuition du Vrai, et elle deviendra servante du Bien (Rév d'Arès 12/3), elle verra peu à peu les Merveilles de la Création. On ne peut avoir une "image objective" de Dieu parce qu’Il surgit en Vérité, en Substance, de la Subjectivité transcendante de l’homme, que soulève une très laborieuse pénitence. Et quand Il est là, en soi, on sait. Foi. Il Est. Et Filles et Fils nous sommes.
"Si l'homme veut retrouver sa vocation génésiaque il doit se remettre en expansion comme l'Univers. Cette expansion est une exponentielle de l'amour sans limite du prochain et elle installera ce qui est aujourd’hui hautement instable : le bonheur universel." Magnifique !
Joyeux Noël et très Bonne Année 2023 à vous frère Michel, aux vôtres, et à tous les lecteurs de ce blog.
Claude M. d'Arès, Aquitaine

Réponse :.
Merci, frère Claude, pour ce commentaire, par lequel vous exprimez votre pensée qui, si je comprends bien, veut donner de la hauteur à mon entrée 246 "un peu plate".
"Plate" l'expression non de ma pensée l'est sans nul doute, mais c'est le peu que j'ai compris de La Révélation d'Arès dans ses mots comme dans ses circonstances surnaturelles de 1974-1977. Mon entrée 246 tourne autour du peu que je peux dire, en quelque soixante-dix lignes, à propos de la place du Créateur, du Père, de l'Éternel, du Très-Haut, de Dieu quoi ! dans l'Univers. Je suis peut-être très au-dessous de ce qu'est Dieu, nul doute... À moins que je m'aventure très au-dessus de ce qu'est Dieu en fait.
Les vraies questions, donc, sont peut-être : Est-ce notre abyssale ignorance ? Ou : Est-ce en raison de l'extrême simplicité de Dieu ? L'éteignoir de la poésie religieuse a-t-il étouffé la flamme de la raison ? Ou : La raison, dont l'homme est si fier, n'est-elle que bêtise et s'éteint-elle où Dieu commence ?
Au moment des Théophanies de 1977, quand je me trouvai au-dehors sous les chocs de fer contre des boucliers et les scintillements ou face à la lumière coulant le long des murs de la chapelle, et au-dedans dans le bruit de bois qui craque, de courants d'air, de chuintements, d'atmosphère de "bagarre", et face à des lumières extraordinaires, je n'ai jamais senti ce chambardement, cette conflagration, comme étrangers à la nature ; l'idée que Dieu et la nature ont quelque chose de commun s'est alors installée en moi et ne m'a jamais vraiment quitté depuis, quoique j'eusse sur le moment en 1977 d'autres raisons d'être ému, ébranlé, bouleversé. Rien ne m'est apparu, depuis lors, plus important que de cultiver ma raison dans le sens du Vrai tel qu'il m'apparut en 1977 et non dans le sens de la logique convenue par la société.
Descartes disait : "Je pense donc je suis," et moi je dis : "J'ai entendu et j'ai vu, donc je suis." J'atteins la lumière la plus pure et la plus simple, lumière sans reflets, sans nuancés, lumière sans les arrière-lumières de l'homme imaginatif. Mon entrée 246 rend compte de l'authentiquement vécu. Je ne cède pas à la tentation de vouloir de quelque façon que ce soit expliquer Dieu, la Vie, cette tentation serait-elle prométhéenne et excusable, parce que je me dis : "Comment les hommes n'ont-ils pas encore compris que Dieu existe devant eux ? Pourquoi ont-ils vu en Dieu tant de complications ?" Si le Ciel au-dessus de ma tête existe, Dieu existe. "Rien n'est beau que le vrai," a dit Boileau.
En apparence nous Pèlerins d'Arès sommes des chrétiens très simplifiés, seulement mûs par le Sermon sur la Montagne. Mais par là nous disposons, grâce à La Révélation d'Arès, d'une puissance fille de la Puissance (Rév d'Arès 12/4), une puissance telle qu'elle ne peut se révéler d'un coup, parce qu'elle risquerait de se faire exploser ell-même ; nous procédons avec la prudence des boucaniers en cachant dans nos soutes le drapeau de la boucanerie et nous allons de génération en génération arraisonner tous les vaisseaux pimpants qui flottent actuellement. Mon parler "plat" n'est pas qu'honnête ; il vient aussi tardivement avec prudence (Rév d'Arès 35/10).
Merci pour vos bons vœux, qui me touchent. Recevez en retour mes voeux les plus chaleureux pour sœur Christine et vous, frère Claude.

24déc22 246C65 
Bien-aimé frère Michel,
Aussi loin que remontent mes souvenirs sur le sujet, vous avez toujours enseigné cette métaphysique, dont il était aisé de comprendre qu'elle venait directement du grand saut vers le Tout Autre que vous aviez vécu durant les manifestations de 1974 et 1977.
C'est simplement que la fréquence de votre enseignement s'est accrue au fil du temps. Nous voilà à présent dotés d'un corpus à la fois simple et subtil, bien loin de ce qu'enseigne notre culture occidentale.
Il est sûr que nous retrouver précipités hors de notre culture religieuse d'un coup eût été problématique à maints égards, et comme à chaque fois, je rends hommage à vos prudence et perspicacité.
Nous sommes plus mûrs pour ce saut vers l'indicible aujourd'hui que nous ne l'étions il y a trente ou quarante ans.
Et comme toujours, même si c'est dans la difficulté, ces propos sont libérateurs. Nous ne pouvons en effet que mieux avancer dans notre pénitence si notre conception de Dieu se retrouve, à défaut d'être claire, libérée des superstitions (Rév d'Arès 21/1) et autres enseignements auxquels les siècles donnent majesté (1/3) mais qui n'en demeurent pas moins faux. Quant je dis conception, c'est bien sûr avec modestie. Disons plutôt intuition ou perception.  
Les P(p)èlerins d'Arès ont toujours été difficilement cataloguables, quoique lents à s'émanciper. Mais là, nous avons tout pour couvrir le grand espace du renouveau spirituel.
Arnaud Z. des Bouches du Rhône

Réponse :.
J'ai grande joie à vous lire, mon frère Arnaud. Nous sommes maintenant de très vieux compagnons de foi et c'est toujours avec émotion que je vois s'ouvrir la porte entre nous.
Oui, bien sûr, j'ai toujours "enseigné cette métaphysique" sans la nommer pour ne pas effaroucher nos frères et sœurs de foi fragile. Il y a peu, à Paris, un frère me racontait qu'il avait rencontré un théologien catholique qui lui aurait dit : "Les P(p)èlerins d'Arès sont des ignorants". "Que lui avez-vous répondu ?" lui ai-je demandé. Il me dit : "J'ai répondu que nous sommes des métaphysiciens naturels, pas des métaphysiciens philosophes diplômés ou agrégés." "Très bien, et la prochaine fois que vous le recontrerez, ajoutez : Ignorants sommes-nous ? Heureuse ignorance que celle qui a simultanément la vraie foi en un événement et une Parole descendus du Ciel, survenus à Arès, Gironde, qui nous donne la Lumière et un prophète."
Et, de surcroît, et au risque que vous vous moquiez de moi, cher frère Arnaud, je crois que les Pèlerins d'Arès ont tous une simplicité qui marque leur intelligence, parce que je n'ai jamais rencontré de Pèlerin d'Arès qui disent de grosses bêtises. En tout cas, s'ils ont des grosses bâtises à dire, ils se tiennent cois devant moi. Pour moi cela représente une chance possible de réussite dans la mission. Oh ! je vous devine sourire... Pardonnez mon audace, parce que cela me porte à penser que le Ciel est pour quelque chose dans le recrutement de nos frères et sœurs engagés. Si je dis vrai, alléluia !
Je vous souhaite d'heureuses fêtes et une bonne année 2023 !

25déc22 246C66 
Merci pour cette entrée [246].
Étant dans ma famille c'est au réveil que je trouve un peu de calme pour vous écrire.
Pourriez-vous dire encore quelques mots aussi sur Dieu hors espace-temps ?
La Vie est Une, vous semblez alors donner un sens très large au mot Univers. Si je vous ai bien compris, vous appelez Univers, cette création matérielle, mais aussi l'Être, la Force ou l'Intelligence Créatrice ou l'Amour infini qui la porte, hors espace-temps. Le Créateur créant à partir de Lui-même, étant aussi sa création [création de quoi ?], le tout réunit dans l'Un.
Je songeais alors au lieu d'Arès, avec les vagues des marées, et voyais peut-être en cela une parabole de la création. Une dynamique dans laquelle Dieu/Vie peut créer, du plein — de sa plénitude d'océan Étalé en tout sens ou sans sens et de toute éternité — se retirer un peu, pour revenir broder sur du vide à la périphérie, donner une forme et revenir encore — avec l'aide des petits coquillages humains comme des encres [ancres ?] ou aimants appelant irrésistiblement son Eau lorsqu'ils arrivent à faire grandir leur nature d'image et ressemblance —, pour peut être finir par revenir avec une force nouvelle qui agrandit et vivifie tout l'océan. Revenir tout en créant dans Sa Puissance quelque chose de totalement nouveau.
Je cherchais ici à partager sur le mystère de la beauté et plénitude hors espace-temps coexistant avec ce monde pourtant inachevé, bien qu'il soit impossible de parler du hors espace-temps avec ces images limitées...
Même si tout cela dépasse notre compréhension, le questionnement tourné vers cette Vie, si il reste ouvert, non comme une recherche de connaissance mais plus un dépouillement, semble dynamiser cette Vie dans la rencontre.
(Les enfants sont maintenant réveillés...)
Merci.
Avec amour,
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :.
Il y a quelque chose de sibyllin dans ce commentaire, ma sœur Rachel-Flora, et j'avoue ne pas bien saisir son sens général, mais je me pense en droit de deviner que ce manque de clarté résulte en fait de l'extrême difficulté de parler de Dieu : Qui est-Il et/ou Qu'est-Il ?
Comprenant mal, voire même ne comprenant pas, le sens exact de votre commentaire, je n'y réponds pas de la façon que vous souhaiteriez peut-être que je vous réponde quand vous me demandez : "Pourriez-vous dire encore quelques mots aussi sur Dieu hors espace-temps ?"
Pour moi Dieu n'est pas "hors espace-temps". Il est en plein dans l'espace-temps. Dieu est, dit La Révélation d'Arès, le Père de l'Univers (12/4) et l'Univers vit dans l'équilibre du continuum qu'est l'espace-temps. Le seul terme d'espace-temps montre qu'il y a en Dieu une nature mystérieuse insoluble dans nos pauvres cerveaux parce qu'elle met en jeu des valeurs qu'il est impossible de mêler entre elles de façon claire. Normal, puisqu'Il est Tout, tandis que nous, humains, avons avec notre père Adam avons renoncé à être Tout.
Pour moi Dieu est dans l'espace-temps, mais il peut également être dans des conditions plus intelligibles pour l'homme comme ce fut le cas lors des Théophanies de 1977 à Arès. Si c'est dans ce cadre d'intelligibilité que vous voulez que je vous parle de Dieu, il vous suffit de relire attentivement le récit comme le Message des Théophanies de 1977.
L'espace-temps, quant à lui, est la seule vraie notion absolue offerte à l'intelligence humaine, mais celle-ci n'est pas installée chez tous les humains... La séparation en deux notions (espace et temps, deux valeurs totalement indépendantes et impossible à connecter arithmétiquement de façon simple et claire ; espace-temps n'est pas 2 + 2 = 4),  n'est possible qu'une fois qu'on a choisi et accepté — il faut un effort d'acceptation, de même pour Dieu il faut un effort d'acceptation — un référentiel spatial ; elle lui est donc relative. Dieu dans sa Totalité, pour moi du moins, n'est pas concevable. Tout comme les notions d'espace et de temps sont des notions vues comme familières à tort, parce qu'elles sont autonomes, insolubles entre elles comme l'eau et l'huile, et l'on voit comme totalement abstrait le discours des physiciens parlent d'espace-temps ou de relativité de l'espace et du temps. On dit que c'est de la physique de pointe, mais il y a dans la quête de la nature de Dieu une connaissance également de pointe si l'on ne veut pas tomber dans la présentation de Dieu que fait la religion : une sorte de Super roi et juge, super-Seigneur et Souverain, ce qu'Il n'est absolument pas, même s'Il peut parler à l'homme. La Révélation d'Arès nous donne l'occasion de réfléchir aux concepts très différents qui conduisent les croyants à modifier leurs conceptions de Dieu comme aussi difficile à comprendre que l'espace-temps.
Ceci dit, vous n'avez nullement besoin de comprendre cela pour faire votre salut, vous pouvez passer outre, puisque seul le fait d'aimer, pardonner, faire la paix, etc., vous fait prendre le sentier des Hauteurs. Pour ma part, je pense que ce sentier est encore plus facile à prendre, si l'on se sent sorti de la religion de papa-maman ou de l'Orient vu comme notion de base de l'abstrait humain.
Je vous souhaite, ma sœur Rachel-Flora, une heureuse journée de Noël.

26déc22 246C67 
Cette nouvelle entrée, comme toutes celles qu’inaugura et qui suivit votre entrée 234 (Être et Non-Être) nous propulse un peu plus loin encore au-delà de la "dimension" dans laquelle les Pèlerins d’Arès évoluent depuis maintenant près d’un demi-siècle.
C’est le passage progressif du parareligieux à la métaphysique existentielle de l’amour (une façon parmi d’autres de le dire). J’aurai pu mettre "dimension" au pluriel, car, au fond, ce passage n’ouvre-t-il pas vers autant de dimensions qu’il y a d’être qui s’y engagent ? Autour du même tronc, chaque branche est unique.
L’u(U)nité, comme vous le rappelez, n’est pas l’uniformité. La "branche" de référence, frère Michel, est bien évidemment la vôtre, plus remarquable encore que ne le fut le Christ en son temps. Lorsque je vous regarde, je n’oublie pas que vous avez vécu par anticipation, lors des théophanies, cette Fusion entre la vie en vous et la Vie en face de vous, les deux ne formant en réalité qu’Une, ce que nous donne à voir (et vivre si l’on est un priant tendu vers l’accomplissement) le Message des Théophanies. Les [mots entre] parenthèses témoignent de cette Fusion de la pensée de l’homme avec la Pensée de la Vie. L’Assemblée n’a jamais pour moi aussi bien porté son nom que depuis cette entrée 234. Dans cette entrée 234, vous rappeliez que pour l’heure, nous flottions sans avancer, que nos mouvements ne produisaient pas (encore) de déplacement, qu’en gros nous clapotions, mais qu’à force d’essayer, nous finirions par réussir.
Votre réponse au commentaire 246C43 (merci à notre sœur Danny pour vous l’avoir inspiré) m’a particulièrement éclairé : "L'être est à la fois, ce qu'il est et ce qu'il n'est pas, n'est pas encore en tous cas…" Cette réponse nous aide à entrevoir ce qui ne nous est pas encore accessible et je me suis dit : Voilà donc à quoi peut ressembler une pensée métaphysique indissociable de son prolongement, de sa compénétration avec la matière, car l’amour n’est pas concept mais actes.
Nous ne sommes pas des métaphysiciens figés dans le pur esprit d’une pensée ininterrompue : nous restons des pénitents et des moissonneurs de pénitents. Mais par ce commentaire, nous distinguons un peu mieux les liens de l’être et du non-être : "L'être en tant que principe générique qui permet cette division (entre mouvement et repos) ainsi que le rassemblement de l'être et de ses attributs selon le point de vue d'une subordination qui discerne une nature unique, rassemblée en une unité à travers une multiplicité d'entiers. En tout cas, l'être possède en lui-même le principe de cette division, notamment grâce au non-être qui participe à l'être, qui n'est pas l'être, mais qui est dans l'être."
La finalité est claire : sortir de cette dualité qui nous éloigne au lieu de nous rapprocher, revenir au tout, à la matrice. Dans la perspective du (changement du monde en) Bien, l’Amour est énergie créatrice et unificatrice dans l’espace-temps (quoi qu’à un certain niveau espace et temps ne sont plus ce qu’on en perçoit dans notre réalité pécheresse. Notre amour, image de l’Amour, regarde fondamentalement devant, donc vers ce temps qui n’est pas encore arrivé. C’est ainsi qu’il peut transcender le regard que nous portons sur nous-même comme sur notre prochain en lui laissant toujours la liberté de devenir ce qu’il n’est pas encore, le regarder non pas seulement à travers ce qu’il est — ou pis, ce qu’on voudrait qu’il soit — mais autant, si ce n’est plus, à travers ce qu’il peut devenir. Cette percée dans la métaphysique unifiante — sans être uniformisante — nous aide à faire le passage : "Il s'ensuit qu'un homme est lui-même sans être tous les hommes, mais l'unité générique de l'homme rassemble l'homme individuel et tous les hommes, car tout existant se compose d'unité et de pluralité, des limites et de l'illimité."
Ainsi chercherai-je dans cette pluralité qui est celle de l’illimité — et donc aujourd’hui dans le peu qu’il en reste sur le plan spirituel — le ou les points d’ancrages possibles pour ce qui est du premier abord missionnaire, et j’essaierai très vite — pourquoi pas même simultanément si je suis doué ou expérimenté — de plonger dans l’unité propre et spécifique à cet être à qui je parle et dont j’écouterais tout particulièrement les espérances comme les souffrances.
Tout cela me ramène à ces propos importants que vous avez tenu début décembre 2022 lors d’une rencontre à laquelle j’ai eu la chance de participer. Vous disiez en substance :
"Nous nous trouvons dans les conditions mêmes qui étaient celles du Christianisme des premiers temps, avec un message qui ne peut pas se transmettre seulement par les mots.
On ne peut pas raconter par le verbe en réalité ce que l'homme vit intérieurement. Et tant que l'homme ne comprendra pas qu'il a un passage psychologique fondamental à faire en lui, au fond de lui pour passer de l'état normal du citoyen lambda à la plénitude spirituelle de ce à quoi l'appel le Créateur.
Aujourd'hui, je comprends mieux pourquoi ça ne pouvait pas prendre ce que Jésus enseignait à ses frères de Palestine, enseignant un Message que les hommes qui l'écoutaient ne pouvaient pas comprendre car il avait une expérience du divin sans commune mesure avec ses concitoyen de l'époque.
Alors moi, je suis de plus en plus chaque jour confronté à cette difficulté et vous allez vous aussi l'être de plus en plus. Il y a nous-mêmes, et il y a le monde. Et le constat que nous faisons, c'est que nous-mêmes nous sommes des infirmes de la fois. Nous avons la foi, nous avons la croyance. Nous savons que nous allons dans la bonne direction. Mais enfin, il faut se poser la question : Sommes-nous capables véritablement de la mission qui nous est confiée ?
Car enfin, il y a 2.000 ans que Jésus a proclamé son Évangile et celui-ci n'est toujours pas entré en application. C'est peut-être nous qui allons faire démarrer quelque chose. Alors, je sens bien que je suis épié, attendu. Beaucoup d'hommes qui ne sont pas P(p)èlerins d'Arès lisent mon blog et s'en inspirent. Les gens semblent comprendre qu'il faut que le monde change, qu'on revienne à la bonté.
Alors, comment redonner à l'homme l'amour et la bonté ? Comment le décider à aimer tous ses concitoyens ? Quand on est dans la rue, avec trente secondes pour lui parler, comment être compris, c'est quasiment impossible... à part du miracle de l'épi mur qui peut toujours arriver ? Alors bien sûr, cela arrive, mais il faut aller plus loin. Nos missions ne peuvent échapper aux choses pratiques, mais ce n'est pas ça le fond de notre existence, pas du tout ! Le fond de notre existence, c'est la transformation du monde par le fond, faire d'hommes mauvais ou indifférents — ce qui revient au même — des hommes bons et ce, alors que ce que nous montre chaque jour le monde ne va pas dans ce sens, il n'est qu'à regarder ce conflit en Ukraine...
Notre souci c'est la transformation de ce monde, de l'homme, le faire sortir de son matérialisme épais — matérialistes nous le sommes tous, nous sommes matière, mais nous sommes aussi plus — et là doit commencer notre vraie mission. L'homme se croit immortel, mais cette vie est courte et pourtant il ne meurt pas, sa vie se perpétue. Et là, nous sommes aux portes de la métaphysique et nous avons une contribution à apporter à ce monde qui se pose quand même des questions, même si cela reste la plupart du temps en surface. Il faut absolument ressusciter cette conscience d'une réalité qui n'est jamais fini, jamais terminée, qui passe par la chair, comme c'est notre cas, très rapidement, mais qui se poursuivra.
Le fait qu'on dise que l'amour, c'est le coeur de la vie, c'est de là que sortira une nouvelle vie, c'est l'évidence même, mais l'homme ne le voit plus. Cela demande de pouvoir plonger au fond de soi, comme au fond du prochain, et notamment qu'il sente que l'on est en capacité de partager ses espérances comme ses souffrances, ce qui le travaille intérieurement.
La religion est dans le temps. Nous, nous commençons à sortir du temps. La religion s'adresse à un individu, jamais à l'humanité totale. Il faut absolument sortir de la féérie religieuse. Le travail devant nous est indéfini. Nous commençons quelque chose qui n'a pas commencé. Nous pouvons lire quelques pères de l'église parmi les premiers et on voit qu'ils avaient réfléchi à la question avant que les pouvoirs n'étouffent leur souffle.
Comment redonner à l'homme l'amour et la bonté ? Comment le décider à aimer tous ses concitoyens ? Il faut aller au-delà des mots, développer cette capacité à plonger dans l'autre, pour en quelque sorte se préparer à devenir des confesseurs, non dans le sens de la religion, mais dans le sens du Christianisme des premiers temps. Cela vous demande un dépassement difficile, faire un passage auquel peu d'entre nous aujourd'hui ont accédé.
Quand des gens qui se posent des questions de profondeurs, il y en a et je suis en contact avec certains d'entre eux, mais je me demande où les envoyer ? Si je les envois à Losserand (le local de la mission parisienne), sur qui il va tomber ? Qu'est-ce qui va se passer ? Car j'ai quand même envoyé du monde dans nos missions, et la question se pose dans toutes nos missions, parce que c'est peut-être par là qu'on devrait commencer : se former dans nos assemblées. C'est une perspective difficile, car cela implique de rechercher parmi nous les compétents, et notamment les compétents pour des fonctions spirituelles. Car la question que nous posons à l'homme est d'une profondeur extraordinaire. C'est là le gros problème de la mission.
Il faut entrer dans le cœur de l'homme, s'asseoir dans son âme pour arriver à aller au fond de l'être. Si on ne le fait pas, il y a quelque chose qui ne passera pas. Il y en a quand même quelques-uns qui ont développé cette capacité à plonger au fond de l'autre. À Paris par exemple, vous avez dans le frère Bernard L., un homme qui a développé une capacité spécifique à plonger au fond de l'autre, un homme que je connais bien, car il a travaillé à mes côtés, qui a développé une capacité à plonger au fond de son prochain, en sentir à la fois les espérances et les souffrances, parce qu'il a commencé à renouer avec cette réalité sans commencement ni fin : aimer les hommes sans les juger, essayer de les comprendre, comprendre pourquoi ils sont devenus aussi bêtes, pourquoi ils ne savent même plus ce dont leur esprit est capable, pourquoi ils se connaissent si peu — car l'homme ne se connaît pas et Socrate l'avait compris — et c'est à ce niveau-là que nous nous trouvons."
Nous avons du pain sur la planche de notre mission — tant interne qu'externe — pour 2023 et toutes les années suivantes, ces générations au bout desquelles nous attend le grand Jour du retour au bonheur perpétuel. Hauts les cœurs ! comme disent les marins.
Je profite de ce commentaire pour vous souhaiter une magnifique année 2023, de santé et de Vie. Que 2023 vous permette de continuer à éclairer les sentiers de nos ascensions. Et que le meilleur arrive à vos proches, sœurs Christiane, Nina, Anne, Sarah, Agar... et Samson !
Jeff P. de Paris, Île de France

Réponse :.
Je vois que vous avez enregistré le propos que j'ai tenu devant l'Assemblée Générale de l'Œuvre du Pèlerinage d'Arès à Paris au début du présent mois de décembre. Merci, mon frère Jeff, pour votre long commentaire de ce jour, merci pour la grande attention que vous me portez quand je parle.
J'arrive à la fin de ma vie et j'affirme chaque jour plus fortement que je suis un homme de Dieu, mais pas du même dieu que celui, assez divers, de la religion. Je suis entré en religion tardivement dans ma vie, après une vie d'athée. Dans ma trentaine, je me fis clerc de l'Église Orthodoxe à l'ombre de laquelle mon grand-père breton Mathurin avait terminé sa vie. Mais je n'étais pas destiné à suivre cette "sainte" filière. En janvier 1974, alors que je m'étais retiré dans une localité perdue, Arès (Gironde), loin d'indébrouillables complications ecclésiales, Jésus descendu de je ne sais où me parla trente-neuf ou quarante fois dans ma maison.
Le Message que Jésus me laissa, que j'appelai Évangile Donné à Arès, forme la première partie de La Révélation d'Arès ; le résultat de ce premier événement surnaturel fut un bouleversement très difficile à supporter, sous le joug d'une terrible perplexité. La seconde partie de La Révélation d'Arès : Le Livre, me parvint de la Voix même du Créateur à l'automne 1977.
L'événement de 1977 apaisa les effets antiproprioceptifs, si je puis dire, de l'événement de 1974, qui m'avaient empêché de voir où j'en étais tandis que je fouillais dans L'Évangile Donné à Arès les failles entre l'exégèse religieuse et le Vrai (seule forme accessible à l'humain charnel de la Vérité inaccessible). À partir de là je ne serai plus jamais le prêtre du Dieu religieux, mais je deviens le prophète (Rév d'Arès xxxvii/2), même si ce titre me gênera des années durant. Je pense que je suis depuis lors un philologue, une homme se mouvant dans la simple connaissance des "produits de l'esprit humain", comme disait Ernest Renan, car l'amour et un produit de l'esprit humain.
Je sais aujourd'hui que le fait de la foi n'est pas fondé sur un besoin de Dieu — la foule des athées montre que l'homme peut très bien se passer de Dieu — mais sur une évidence et double réalité : Dieu existe, d'une part. Si ce n'est pas Lui Qui m'a parlé en 1977, alors qui est-ce ? Dieu, d'autre part, c'est nous autant que c'est l'Univers infini ; Dieu c'est Lui et c'est nous... Nous et Lui c'est l'Un (Rév d'Arès xxiv/1). Dieu et l'espace-temps c'est de même l'Un. En fait, tout cela est exprimé de diverses façons depuis les penseurs de l'Inde, je pense notamment à Adi Shankara. La doctrine enseignée par Śaṅkara est appelée non-dualité, parce qu'il faut considérer le Père, Dieu, la Vie, l'Éternel, etc. dans sa totalité, au-delà de toute dualité, y compris entre Être et Non-Être. Il faut sortir de l'illusion (māyā) que Brahman (Dieu) est séparé de l'Ātman (= pure conscience d'être ou pur "je suis", le vrai Soi, par opposition à l'égo).
Déjà enseignée par le Vedānta, on retrouve cette évidence dans les commentaires de Śaṅkara. Son "Traité aux mille enseignements" dit : "Je suis Brahman (Dieu), je suis Tout. Je suis pur, éveillé, né de nulle part... Je suis l'éternel principe de conscience, dépourvu d'attributs, sans second... Je ne suis ni existant ni non-existant, ni les deux à la fois. Ma vision éternelle ne connaît ni jour ni nuit, ni crépuscule. Celui qui est parvenu à cette connaissance est un parfait croyant." Il est vrai que Shankara a combattu le bouddhisme, mais en fait sa conception de la māyā (= pouvoir de Dieu de créer, créant aussi l'illusion de la dualité dans l'univers phénoménal ; la māyā est aussi la nature illusoire du monde ; pour les mystiques indiens, cette manifestation est matériellement réelle, mais c'est une réalité insaisissable dans sa totalité) s'est beaucoup inspirée du bouddhisme mahāyāna qui ne fait plus de la réalité du monde qu'un fantasme. Ce n'est pas Adi Shankara qui m'a fait découvrir cela, mais les parallèles Shankara-Arès sur lesquels j'ai beaucoup médité en allant au Fond de La Révélation d'Arès et le Fond de l'enseignement prophétique de Shankara que je connaissais sans avoir vu tout de suite sa parenté avec l'Esprit porteur de la Pensée qu'est La Révélation d'Arès. Oui, j'ose dire que les étoiles pensent. Shankara était très proche de l'espace-temps... Bon ! j'arrête...
Encore merci, frère Jeff, pour votre commentaire. Je vous souhaire, à vous et tous les vôtres,d'heureuses fêtes.

27déc22 246C68 
Je ne crois pas que l’homme puisse tenter de comprendre, voire simplement envisager la nature de Dieu sans prendre en compte sa propre conscience. Car c’est bien sa conscience qui est concernée et qui est actrice dans tous les domaines de sa vie et de sa pensée, depuis l’acte réflexe du corps, jusqu’à la quête métaphysique. Le concept d’espace-temps me semble au plus haut point engager cette conscience. Ici, j’appelle conscience non seulement les états de conscience psychologiques (veille, rêve, sommeil) mais encore tous les aspects de la conscience qui approfondissent la conscience de veille en des fonctions pleines de sensibilités fines et créatrices comme l’imagination, l’intuition et diverses capacités extrasensorielles qui ont à voir, selon moi, avec le métaphysique ou la dimension métaphysique de l’existence de l’homme.
De ce point de vue, il me semble juste de distinguer l’espace et le temps vécus comme deux notions séparées de l’espace-temps que vous présentez de manière aussi existentielle que spirituelle. Merci au passage pour cette association du spirituel et de l’existentiel très féconde, qui est d’ailleurs votre marque de fabrique par la fréquence à laquelle vous y recourrez, parce qu’elle donne à chaque phénomène ou concept examiné, non seulement de la vie, mais une vie élargie et expansive qui possède en elle-même une dynamique, une sorte de moteur créatif qui permet à ceux qui le souhaitent de poursuivre par eux-mêmes l’intégration et l’exploration de ce que vous avez mis en lumière.
Si l’on examine l’espace et le temps du point de vue de la conscience que j’ai décrite plus haut, ces deux concepts-phénomènes sont à la fois réels et illusoires.
Voyons l’espace. Personne ne songe à considérer que l’espace n’existe pas. Pourtant, il n’a aucune existence matérielle, ni substance, ni flux, ni énergie, rien qui permette d’en faire l’expérience en lui-même. Ce qu’on appelle espace est seulement la mesure de la séparation ou de la rencontre des objets entre eux. S’il n’existe pas d’objet (point distinct ou horizon) à percevoir par les sens, l’espace cesse d’exister. C’est l’expérience de l’homme que l’on place en apesanteur dans un environnement entièrement uniforme et totalement silencieux. Michel Tournier décrit une expérience approchante dans son roman les "Limbes du Pacifique" : "...tout à coup l’obscurité changea de signe. Le noir où il baignait vira au blanc. Désormais c’était dans des ténèbres blanches qu’il flottait, comme un caillot de crème dans un bol de lait." Cet homme alors se trouve "nulle part" avec pour seul repère sa propre conscience et les battements de son cœur, ce qui permet de recomposer tout de même un espace intérieur et, par le rythme cardiaque, du temps. Ce qui induit par surcroît que la disparition de l’espace entraîne celle du temps, et donc que le temps naît de l’espace. J’y reviendrai.
Donc l’espace n’existe que si j’existe en tant que sujet en relation avec des objet, au moins un. À cet espace le sujet que je suis ajoute de la mesure, du compte (Rév d’Arès xi/4) pour déterminer à quel point je suis proche ou loin des objets observés. L’espace est ainsi une création de ma conscience et de ma volonté de rencontrer ou d’éviter les autres. L’espace est une manifestation de l’être que je suis et de sa liberté. On pourrait écrire à ce sujet un ouvrage qui pourrait s’intituler "L’espace et le goût de la rencontre", quelque chose qui irait bien dans les œuvres de Gaston Bachelard.
Voyons le temps. C’est un concept dont l’existence effective est davantage remise en cause. Einstein, Simone Weil et avant eux tout un pan de la spiritualité extrême orientale considèrent que le temps n’a pas d’existence à proprement parler. Comme pour l’espace, ni substance, ni flux, ni énergie ne permettent d’en avoir une expérience tangible, bien que l’expérience populaire et la littérature le relatent comme quelque chose de fluide qui "passe", qui "s’écoule". Par exemple, Mário Raul de Morais Andrade, poète et romancier brésilien, écrit dans un poème qu’on attribue à tort à André Gide : "Le temps s’est écoulé comme une rivière, je ne l’ai pas vu passer !" Or, ce flux a la particularité d’être non seulement à sens unique mais aussi irrésistible et d’une absolue contrainte. On n’échappe pas au temps.
Comment peut-on être prisonnier de quelque chose qui n’existe pas ? Par la conscience, et notamment la volonté de mesurer ce qui échappe au pouvoir de l’homme : le changement. En fait, il n’y a pas de temps, il n’y a que du mouvement, donc du changement. Rien n’est statique, tout est en mouvement, donc tout change, comme l’homme d’ailleurs. Il apparaît ainsi que le temps soit d’abord une notion purement utilitaire qui permette de s’accorder à plusieurs au moins sur la perception du mouvement, le changement s’avérant une notion beaucoup plus complexe et subjective. Il s’agit "d’accorder nos montres" pour pouvoir se rencontrer de manière volontaire et maîtrisée.
Le temps est ainsi dans le domaine de la rencontre ce que la monnaie est dans le domaine de l’échange : un repère conventionnel censé faciliter l’appréciation des valeurs. En effet, il en est de la valeur comme du mouvement, chacun l’apprécie selon ce qu’il est et selon ce qu’il veut. Le temps compté, celui des horloges, impose ainsi un repère commun et une objectivité contrainte. L’homme passe alors de la rencontre aléatoire et créative au rendez-vous déterminé et encadré. C’est pratique et certainement efficace, mais la liberté et la créativité peuvent en être lourdement affectées. Et en vérité dans notre monde, le temps compté, utilitaire devient un instrument d’aliénation que le film de Charlie Chaplin "Les temps modernes" montre très bien.
Le temps comme flux n’existe pas, ce qui existe c’est la volonté de mesurer le changement pour tenter de le contrôler, de mettre du compte dans le flux des évènements et leur liberté d’advenir avec toutes les opportunités de création et de progrès que suppose leur accueil. Le temps n’est peut-être ainsi que la conséquence, une fois de plus, de la fureur [?] d’Adam de dominer la Terre (Rév d’Arès 2/11), c’est-à-dire ses semblables, mais également les lois qui gouvernent la planète et son environnement céleste immédiat.
Alors, le temps et l’espace, réels ou irréels ? Les deux à la fois ! Ils sont irréels comme phénomènes, ils sont réels comme instruments de mesure, produits de la conscience de l’homme, une conscience commune et collective qui crée ce dont elle a besoin dans l’état de chair et de péché où elle se trouve pour s’orienter et maîtriser les phénomènes. Ce qui est "réel" c’est la Création (dont nous sommes partie prenante) et ses billions de composantes en mouvement incessant dans leurs infinis variétés et changements. Il y a donc illusion sur le temps et l’espace ! Mais le temps et l’espace ont une réalité mentale et cette réalité mentale est très active et même dominante, au point que le langage en est imprégné. Toute langue humaine est structurée dans sa logique et son sens par des invariants qui ont trait à notre besoin d’orientation spatiotemporelle. Si nous supprimions ces invariants présents dans toutes les catégories de mots (adverbes, prépositions, verbes substantifs, adjectifs, etc.), nous serions littéralement "perdus" et non seulement "sans voix" mais sans pensée discursive.
Ainsi l’homme s’est bel et bien enfermé dans le temps après s’être découvert inclus dans l’espace.
Quant à l’espace-temps, tel que vous l’approchez spirituellement (mathématiquement, je n’ai pas de formation pour vos suivre dans l’existentiel de cette approche), c’est beaucoup plus flou ! Ce que je comprends, c’est que l’espace-temps n’est ni l’addition ni la synthèse du temps et de l’espace. Le temps m’y semble plutôt une dimension spatiale né du simple fait que si l’infini se parcourt, si on y place une action qui ne se produit pas instantanément partout, alors nait une séquentialité qui induit de la vitesse et à ce titre du temps. Mais en fait, pour moi, ce temps n’est qu’une forme de relation de l’espace à lui-même. En fait il n’y a que de l’espace dont le temps n’est qu’une composante que notre esprit humain conserve comme repère indispensable à notre intelligence d’homme, faible lumignon (Rév d’Arès 32/5).
Cela n’est vrai que s’il y a manifestation de Dieu, Création. S’il y a non manifestation de Dieu, il y a un Rien qui est Tout. Mais s’il y a manifestation de Dieu, alors il y a bien l’espace. L’espace et ses billions de variations, expansion, rétraction, entrecroisements, empilements, engrenages de dimensions et de phénomènes dont aucun ne reste statique, qui tous évoluent se déploient et se distordent. C’est un immense terrain de jeu qui palpite et se meut en harmonie ou de manière chaotique, en opposition ou en coopération, en jeu de billard ou en ballet aussi bien dans l’infiniment grand des galaxies et des trous noirs massifs que dans l’infiniment petit du champ quantique et des particules élémentaires, quarks et autres fermions. Ce ballet cosmique et microcosmique, les rishis védiques le voyaient comme la danse de Dieu qui exprime sa Joie d’être et qui dans cette Joie crée sans cesse de nouveaux mondes, comme le décrit le chapitre xxii de La Révélation d’Arès :
xxii/10. Mon Œil ne voit pas Mon Pied ;
(de) Ma Main à Ma Main Je cours;
xxii/11. le vent use mille montagnes, Je ne reviens pas encore ;
J('em)porte Mikal.
xxii/12. (Le jour où) le soleil (est dispersé comme) plumes de pavo(t),
Je cours (encore, et pendant ce temps) Je fais mille (nouveaux) soleils.

Et pourquoi ma conscience, à moi animal pensant mais pourvu des dons de l’Image et Ressemblance [Genèse 1/26-27], ne répondrait-elle pas à la Conscience de Dieu ? En effet, si ma conscience est capable de se rapetisser par le compte et de s’aliéner par les instruments de mesure qu’elle crée pour dominer la matière, n’est-elle pas capable de se libérer en s’orientant non plus vers les phénomènes mais vers l’être ? Dans l’expérience de l’homme privé de tout repère spatiotemporel, la seule conscience qui lui reste est celle de ce qu’il est ou de qui il est. La conscience, dégagée de la domination de la corporéité par la volonté de se connaître soi-même, peut réaliser que, lorsque que l’on fait abstraction de tout, y compris du temps et de l’espace, même dans un corps vivant dans son humidité mouvante et tiède (Rév d’Arès 2/5), il émerge une réalité au-delà du physique, une réalité métaphysique. Cette réalité ne se situe pas "hors" du temps et de l’espace mais existe "sans" temps ni espace, de manière "uchrotopique" (préfixe grec οὐ -ou- de sens privatif et noté à la latine au moyen de la seule lettre u, avec τόπος, tópos (= lieu) et Χρόνος, Cronos ou Kronos (= temps).
Je touche alors à l’être ou au moins je tends vers lui, sans pour autant suivre une direction. Et s’ouvre alors un ensemble de "sensations", "d’impressions" mentales, psychiques, intuitives (il n’y a pas de mot juste) de l’ordre de la vastitude, de l’infini, de l’éternel. Quelque chose dans lequel je suis sans repère spatiotemporel et pourtant, je ne suis pas "perdu", j’existe en paix, sans solitude, et même en relation avec une Présence, un Être qui fait écho à l’être que je suis. Le temps et l’espace n’existent plus pour moi et pourtant les deux sont présents en moi comme partout. Il n’y a ni limite ni centre. Je suis non pas étalé mais témoin qu’il y a quelque chose d’étalé. C’est peut-être cela l’espace-temps ou du moins une approche de l’espace-temps. Mais il en est ainsi tant que ma conscience reste dans cet état de simple présence à ce qui est. À la moindre pensée qui s’oriente vers un but (objectif, désir, action) ou un ressenti corporel (sensation physique, émotion, sentiment) l’espace et le temps reviennent instantanément et avec eux limites et contraintes. Pourtant restent, fragiles mais présents, une paix, une joie, une gratitude, un amour qui dansent discrètement dans qui je suis et qui donnent l’élan d’aimer.
Ainsi l’être que je suis peut faire écho à l’Être et ma conscience peut faire écho à la Conscience, parce qu’Être et Conscience ont voulu manifestement s’humaniser, partager ce qu’ils sont avec l’homme. C’est bien pour cela que cet écho est possible. C’est bien pour cela que le retour vers Dieu est possible et que la fusion avec Lui est une véritable espérance, une espérance réalisable !
J’imagine cette fusion de Dieu et de l’homme et son histoire. J’imagine l’homme fondu en Dieu et pourtant distinct, riche de son individualité, exerçant pleinement sa liberté à participer au Dessein (Rév d’Arès 28/27). par sa propre créativité accordée à celle du Créateur. Chacun est S(s)oi-même. L’espace-temps est alors matriciel, unifié, harmonieux, manifestation immanente de l’alliance (de la composition) Dieu-Homme. Mais si l’homme veut plus (croit-il), ne se contente pas d’être "distinct", veut se différencier, veut créer une "distance", veut être pour lui-même une singularité, absente à son Créateur, alors cette simple pensée entretenue crée une ligne d’horizon, une courbure qui finit par masquer Dieu à son regard. L’espace-temps se démembre pour l’homme. L’homme qui vivait l’espace comme une unité qui émanait aussi de lui à travers l’Amour reçu du Père et donné au Père, entre dans l’espace, est contenu en lui, en devient un point. La distance crée génère le temps qu’il faut pour la parcourir, l’homme entre dans le temps, et le changement qu’il chevauchait comme un fleuve joyeux se retourne contre lui. Le changement ne le porte plus, il le dégrade. L’homme vieillit et meurt. La seule voie de retour possible est la pénitence (Rév d’Arès 8/6).
Si l’homme est Dieu fondu en Dieu (Rév d’Arès 32/5), il est dans le bonheur perpétuel, embrasé d’Amour (Rév d’Arès 32/3). Si l’homme est séparé de Dieu, il ne peut faire moins pour revenir à Dieu que d’être dans la pénitence, l’effort consenti pour devenir bon, avec ou sans joie.
Je vous souhaite de belles fêtes de fin d’année 2022 et je vous offre mes vœux les plus chaleureux et fraternels pour 2023.
Didier D. de Catalogne française

Réponse :.
J'ai lu et relu très attentivement votre long commentaire que vous semblez, mon frère Didier, avoir écrit avec beaucoup de soin, mais c'est précisément ce soin qui me fait tiquer sur ma présentation #246 du Père, de la Vie, de l'Éternel, bref, de Dieu, et qui me fait me demander si l'amalgame que j'ai fait de Dieu avec l'espace-temps a été fait de façon claire... En vous lisant, je vois que mes frères et sœurs ont beaucoup de difficultés à comprendre le Tout que représente Dieu.
Vous présentez, dans une bonne partie de votre commentaire, l'espace et le temps à la manière de Newton comme deux valeurs indépendantes. Ce n'est pas du tout de cela que mon entrée 246 parle ; c'est même justement de cela que je voulais sortir mes frères. Isaac Newton voyait l’espace et le temps comme deux notions totalement indépendantes existant l’une sans l’autre, de sorte que pour Newton et d'une façon générale avant Newton (pour Galilée par exemple) il était naturel de parler de la position d’un corps dans l'espace sans faire forcément référence au moment ou au temps où celle-ci était mesurée : position, distance, etc. L’évidence apparue à la fin du XIXe et au début du XXe siècle de l'indissociabilité de l’espace et du temps ont amené les physiciens à les associer pour former un concept plus général. Mais là : difficulté ! Difficulté parce qu'il ny a pas de possibilité arithmétique d'additionner par exemple 2 mètres + 2 heures (j'infantilise les choses pour être plus clair), car si le résultat chiffré est 4, de 4 quoi(s) s'agit-il ? Ici les mots manquent ; la logique de papa est prise en défaut. Newton voyait l’espace et le temps comme deux notions totalement indépendantes existant l’une sans l’autre et c'est de cette notion enfantine qu'il faut absolument sortir.
Newton pouvait donc parler de la position d’un corps dans l'espace sans faire référence au moment ou au temps où celle-ci était repérée. Mais les diverses étapes de la recherche scientifique (j'abrège) qui amenèrent à la découverte de la relativité obligea les physiciens à voir l'espace et le temps comme deux notions allant de pair, autrement dit : indissociables. C'est une révolution dont votre commentaire semble oublier l'importance fondamentale dans l'Univers, parce qu'aujourd'hui parler de l’espace ou du temps indépendamment l’un de l’autre n’a plus de sens. Il faut unifier les deux concepts dans une structure plus générale à quatre dimensions, trois pour l’espace et une pour le temps, et l'on appelle ça l’espace-temps. Le parallèle avec Dieu me paraît évident : Pour moi avant La Révélation d'Arès Dieu était vu comme une Entité indépendante, un Créateur-Roi-Juge surplombant notamment toute la vie de l'homme. Mais La Révélation d'Arès et notamment les Théophanies de 1977 m'ont amené à voir Dieu de façon très différente. Dieu comme l'espace-temps est en fait la solution d'une représentation très complexe, une représentation qui associe ou intègre Tout. Il m'arrive de me dire à moi-même dans mon petit jargon personnel : Dieu est l'absorption absolue. Ce n'est pas en ajoutant des phrases aux phrases qu'on explique cela ; c'est une Merveille absolue amalgamant toutes les Merveilles (Rév d'Arès 33/8).
J'ajoute un point important. Mon but n'est pas de faire de mes frères et sœurs des physiciens ou des philosophes ; c'est seulement de les faire sortir d'une logique qui conduit la pensée de l'homme depuis des millénaires, parce que je crois qu'on parvient à pratiquer l'amour-devoir plus facilement ou plus logiquement si l'on sort la pensée de la cage logique où elle a trop longtemps été prisonnière pour la faire s'envoler dans le ciel philologique, celui de la simple connaissance des "produits de l'esprit humain", comme disait Ernest Renan, car l'amour et un produit de l'esprit humain, ainsi que je rappelais à notre frère Jeff il y a quelques jours.
Je suis sûrement coupable de l'errement loin de nos sentiers qui vous a fait écrire ce long commentaire et je vous en demande pardon. J'espère que ma réponse vous aidera à voir les choses plus conformément à ce que je crois être la bonne pensée.
Merci, mon frère Didier, pour vos bons vœux. Je vous adresse, à vous et à votre épouse Iveline, mes vœux les plus chaleureux pour cette nouvelle année.

28déc22 246C69 
Cher frère Michel,
J’ai décidément un mal fou à me faire comprendre de vous.
Dans mon commentaire j’ai consacré en effet une page à montrer que le temps et l’espace pris séparément n’existaient [pas ?] à proprement parler. Mais cette partie de texte n’est pas du tout le résultat de la défense de la théorie de Newton et de ses prédécesseurs. Ma réflexion n’a aucune base de physique ou de mathématique, elle est le pur résultat de mes perceptions, de mes observations et de ma réflexion à partir de mon vécu existentiel. Vous ne pouvez nier que pour les hommes dans leur vie quotidienne, le temps et l’espace sont bel et bien séparés et constituent des objets aussi réels que leur voiture, leur travail, leurs collègues. Et c’est bien cette illusion que j’ai souhaité démonter en montrant que ce temps et cet espace séparés n’existent pas !
De plus, je n’ai jamais dit qu’il y avait un quelconque rapport entre ces notions d’espace et de temps séparés et Dieu. J’ai clairement dit qu’elles étaient l’effet du péché : ce sont des illusions, "produits de la conscience de l’homme, une conscience commune et collective, qui crée ce dont elle a besoin dans l’état de chair et de péché où elle se trouve pour s’orienter et maîtriser les phénomènes.e
Je ne comprends donc pas pourquoi vous me renvoyez à Newton et à sa conception scientifique dépassée du temps et de l’espace, parce que pour moi, il ne s’agit pas de conception scientifique, mais d’une expérience triviale. Il est très probable que je ne l’ai pas assez clairement précisé. J’aurais d’ailleurs dû éviter d’aborder ces découvertes personnelles qui n’avaient pas directement à voir avec votre entrée qui porte sur Dieu et l’approche qu’on peut en avoir avec pertinence.
Par ailleurs, vous ne dites rien sur la seconde partie de mon commentaire qui porte sur l’espace-temps et dans laquelle je m’efforce de vous rejoindre. Mais je le fais toujours de la même façon, existentiellement parlant. Or, s’il est facile de se servir de ses perceptions pour réfléchir à la nature du temps et de l’espace tels qu’ils sont vécus quotidiennement, il est impossible de procéder de la sorte avec l’espace-temps ; on ne peut qu’en conjecturer intellectuellement certains aspects. C’est ce que j’ai fait certainement très maladroitement et probablement avec des erreurs : « Ce que je comprends, c’est que l’espace-temps n’est ni l’addition ni la synthèse du temps et de l’espace. Le temps m’y semble plutôt une dimension spatiale né du simple fait que si l’infini se parcourt, si on y place une action qui ne se produit pas instantanément partout, alors nait une séquentialité qui induit de la vitesse et à ce titre du temps. Mais en fait, pour moi, ce temps n’est qu’une forme de relation de l’espace à lui-même. »
Le reste du commentaire porte sur l’approche de l’Etre par l’être : « Le temps et l’espace n’existent plus pour moi et pourtant les deux sont présents en moi comme partout. Il n’y a ni limite ni centre. Je suis non pas « étalé » mais témoin qu’il y a quelque chose d’étalé. C’est peut-être cela l’espace-temps ou du moins une approche de l’espace-temps ».
Et porte également sur la fusion Dieu-homme : « J’imagine l’homme fondu en Dieu et pourtant distinct, riche de son individualité, exerçant pleinement sa liberté à participer au Dessein (Rév d’Arès 28/27) par sa propre créativité accordée à celle du Créateur. Chacun est S(s)oi même. L’espace-temps est alors matriciel, unifié, harmonieux, manifestation immanente de l’alliance (de la composition) Dieu-Homme. »
Ainsi que sur ses enjeux : « Mais si l’homme veut plus (croit-il), ne se contente pas d’être « distinct », veut se différencier, veut créer une « distance », veut être pour lui-même une singularité, absente à son Créateur, alors cette simple pensée entretenue crée une ligne d’horizon, une courbure qui finit par masquer Dieu à son regard. L’espace-temps se démembre pour l’homme." Etc., etc.
Dans tout cela, il y a certainement beaucoup d’approximations, peut-être carrément des contresens, mais j’avoue que j’aurais bien aimé le savoir.
Mon commentaire se termine par cette phrase : "Si l’homme est Dieu fondu en Dieu (Rév d’Arès 32/5), il est dans le bonheur perpétuel, embrasé d’Amour (Rév d’Arès 32/3). Si l’homme est séparé de Dieu, il ne peut faire moins pour revenir à Dieu que d’être dans la pénitence, l’effort consenti pour devenir bon, avec ou sans joie."
Est-ce que cela est si loin des sentiers montrés par la Révélation d’Arès ?
Didier D. de Catalogne française

Réponse :.
Mon frère Didier, je suis désolé d'avoir mal compris ce que vous vouliez dire. J'affiche immédiatement votre commentaire rectificatif pour que chaque lecteur de ce blog rectifie votre pensée, s'il l'a mal lue comme il semble que je l'aie fait. Encore que j'hésite...
Pourquoi avez-vous écrit dans votre deuxième paragraphe de 246C67: "Il me semble juste de distinguer l’espace et le temps vécus comme deux notions séparées de l’espace-temps que vous présentez de manière aussi existentielle que spirituelle" ? Dans cette phrase fatidique vous séparez bien les notions d'espace et de temps d'une part, et d'autre part vous introduisez le trouble dans la tête du lecteur en disant "de manière aussi existentielle que spirituelle" qui fait que le lecteur qui devrait, à partir de là, se dire : Attention ! Le commentateur semble opposer "existentiel" à "spirituel" alors que ces qualificatifs ne sont nullement le contraire l'un de l'autre et n'ont rien à voir l'un avec l'autre... Ce qui il y a de fatidique dans votre commentaire 246C67 c'est que le lecteur au lieu d'arrêter là sa lecture continue en se disant : Je vais essayer de comprendre le sens que le commentateur donne à ces mots, même si ce n'est pas le sens courant de la langue française. Et là le lecteur risque, comme ça a été mon cas, de tout comprendre de travers. Ainsi ai-je erré malencontreusement du haut en bas.
Spirituel pour moi signifie : Qui est de l'esprit ou de l'âme indépendamment de tout lien physique ou rationnel, et existentiel a pour moi deux sens : Qui est propre à l'existence et qui est existentialiste. Et enfin pour moi la notion d'espace-temps ne permet justement pas de distinguer l'espace du temps... Mais bon ! Vous avez sûrement écrit des choses sensées et claires et c'est moi, un vieil homme, qui ai mal compris. Je vous en demande pardon.
Reste enfin la question du fond. Vous dites : "L’espace-temps est alors matriciel, unifié, harmonieux, manifestation immanente de l’alliance (de la composition) Dieu-Homme."  J'avoue que je ne vois pas ce que vous entendez par "matriciel, unifié, harmonieux." Ma réponse à votre commentaire 246C67 ne pouvait être faite de questions du genre : "Je n'ai pas compris ci et je n'ai pas compris ça." J'ai laissé courir dans ma tête ce que je comprenais mal. L'équation de l'espace-temps n'est pas matricielle, le calcul matriciel étant une branche de l'algèbre linéaire. Je n'ai pas vu du tout en quoi il pouvait y avoir une "manifestation immanente de l'alliance Dieu-homme." C'est plutôt une manifestation de l'alliance Dieu-Univers, mais bon ! Mais c'est là que je dois me reprocher de ne pas avoir été assez clair dans mon entrée 246 et dans mes réponses à plusieurs commentaires de cette page. Je vous en demande encore pardon. J'affiche votre rectificatif et chacun des lecteurs du blog se replacera comme il le souhaite dans le bon ordre des choses.
Comme vous le dites à la fin du très long commentaire 246C67 : "Si l’homme est séparé de Dieu, il ne peut faire moins pour revenir à Dieu que d’être dans la pénitence, l’effort consenti pour devenir bon, avec ou sans joie." Oui, seul l'amour conduit au Salut. Je ne cesse de dire cela depuis des années.
Pardonnez-moi encore d'être borné.

28déc22 246C70 
Merci pour cette belle entrée, prophète de l’Éternel.
Le texte et surtout l’équation d’Einstein en plein milieu a dû, dans un premier temps, déstabiliser plus d’un parmi vos lecteurs, vos fidèles, vos frères et sœurs. Chacune de vos entrées de blog est une invitation à la réflexion prudente, mais évolutive qu’exige par nature l’apostolat qui ne peut lui-même se départir d’une foi dynamique et toujours plus ʺdéreligioséeʺ, sans quoi l’apôtre se rabougrit et ne voit plus le Tout dont il est un fragment.
Frère Michel, je vous laisse soin de publier ou non ce commentaire-ci qui n’apportera pas grand-chose sur le plan spirituel à vos lecteurs si ce n’est par une éventuelle réponse de votre part.
Il y a deux ans, préparant son déménagement à Arès notre frère Claude M. m’a gentiment donné une importante collection de livres qui traitent de mathématiques et d’épistémologie, entre autres. Sachant qu’Albert Einstein s’était appuyé en partie sur la géométrie Riemannienne pour proposer une théorie de l’espace-temps, j’avais alors commencé à lire un premier livre traitant de la géométrie non-euclidienne sous l’angle épistémologique, et voici ce que raconte un auteur, Joan Gómez, en pages 68 et 69 dans son ouvrage intitulé ʺQuand les droites deviennent courbesʺ à propos d’un discours de Bernhard Riemann prononcé vers 1850 : Riemann, alors étudiant en mathématiques à l’université de Göttingen, commenta à la demande de Gauss l’ouvrage de Nikolaï Ivanovitch Lobatchevski ʺNouveaux Éléments de géométrieʺ : Pendant cette dissertation il fit sa fameuse déclaration : "Euclide dit que par un point extérieur à une droite on ne peut tracer qu’une seule parallèle. Lobatchevski dit qu’on peut tracer toutes celles que l’on veut ; et moi, je dis qu’on ne peut en tracer aucune." Plus loin dans le même discours, Riemann ajouta : "Ainsi, comme la ligne indéfiniment droite n’existe pas, parce qu’elle finit par se transformer en courbe, il n’existe pas non plus de plan droit, puisque, si on le prolonge, il doit suivre la courbure de l’univers. Mais comme il la suivra dans toutes les directions, l’unique plan courbe est sphérique. Il n’existe pas d’autre géométrie que celle qui se décrit sur une sphère."
Qui peut lire cela sans s’écrier : Ah génial !? Voilà qui stimule mon faible lumignon (Rév. d’Arès 32/5). Riemann avant de faire des maths avait entrepris des études de théologie et était titulaire d’un doctorat de philosophie et de plus il connaissait les travaux de ses contemporains János Bolyai et Lobatchevski qui portaient sur la géométrie non-euclidienne, mais quand même je reste toujours émerveillé par l’audace de certains hommes à élever haut leurs raisonnements par intuition au-delà de la perception phénoménologique du monde qui nous entoure. Je ne peux dire autrement que ce que vous dites à notre frère Léon Amos de Leeds (246C52) : "L’intuition est le chemin de la métaphysique."
L’intuition requiert cependant la liberté de la suivre, la liberté d’interagir avec le monde avec l’œil du dedans (Rév d’Arès ii/10), or la métaphysique n’est pas la perception distordue du réel, mais plutôt sa perception prolongée un peu au-delà de ce que nos sens perçoivent. L’œil du dehors, que nous partageons avec les animaux est merveilleux pour nous affranchir du milieu extérieur, en cela il est l’outil du sens qu’on utilise le plus mais c’est aussi celui qui peut nous tromper le plus, si l'on n’y prend pas garde.
Je tiens à vous dire que par vos enseignements successifs et insistants, depuis de nombreuses années (se reporter ne serait-ce qu’à l’entrée 65 du 06 août 2007) et avec la régularité d’un métronome vous avez peu à peu annihilé en moi l’image religieuse d’un Dieu anthropomorphe, juge et roi qui pointe du doigt les fautes du pauvre justiciable censé ne jamais pouvoir vaincre le péché.
Merci encore pour cette entrée que je trouve assez particulière, car vous nous amenez à envisager la réalité d’une façon peu commune, mais plus vraie, plus globalisante j’ai envie de dire. Tout moment, tout instant concret de l’Histoire est enchâssé dans l’espace-temps.
Je vous embrasse affectueusement, ainsi que sœur Christiane.
Bonne fin d’année 2022 et par anticipation bonne et heureuse année 2023 à vous et tous ceux que vous aimez.
Salah B. d’Île de France.

Réponse :.
Je suis très ému en lisant votre commentaire, mon frère Salah, professeur de physique, parce qu'en divers sujets vous me parlez de Bernhard Riemann. Qui ne pense alors aux intégrales auxquelles Riemann a apporté beaucoup. Je lus il y a quelque vingt ans le "Blaise Pascal" de Jacques Attali, livre qui m'intéressa considérablement dans lequel Attali affirme que selon lui Blaise Pascal est l'inventeur du calcul intégral, type de calcul auquel ont contribué d'assez nombreux mathématiciens, dont l'ami Riemann. Passons ! Vous me rappelez ici que Riemann, mathématicien à qui la théorie de l'espace-temps survenue un demi-siècle plus tard doit beaucoup, disait déjà en effet que la ligne droite n'existe pas dans l'espace où tout mouvement suit une ligne courbe. Ainsi notre brave Terre croit-elle partir en ligne droite, mais elle suit en fait une courbe qui la fait tourner autour de notre brave Soleil. 
Oui, Bernhard Riemann s'était préparé à la carrière de pasteur et il resta un grand croyant toute sa brève vie de professeur de mathématiques et disait que selon lui servir les mathématiques c'était servir Dieu. Il mourut de tuberculose, maladie que j'ai eue moi-même mais qui ne m'a pas tué. Je ne prétend pas moi-même que les mathématiques servent Dieu, parce que je crois que ce qui sert Dieu, c'est avant tout l'amour, mais il y a du vrai dans la contribution de la théorie de l'espace-temps qui nous permet, comme vous dites, "d'envisager la réalité d’une façon peu commune, mais plus vraie, plus globalisante."  Il y a longtemps que j'ai moi-même remarqué le parallèle entre Dieu et l'espace-temps.
Je suis ému par vos bons vœux pour l'année 2023. Je vous retourne mes vœux pour vous et toute votre famille.

29déc22 246C71 
J’ai utilisé le mot "plat" dans mon précédent commentaire (246C64). Or, je sens que j’ai été injuste envers vous, et ce d’autant plus à l’heure où vous mettez cartes sur table.
Vos réponses m’ont éclairé sur la platitude en question qui n’est autre que la mienne en réalité, du fait de ma méconnaissance de l’espace-temps. Oui je connais la théorie mais superficiellement, intellectuellement, sans vraiment comprendre le changement de paradigme qu’elle implique, l’immense profondeur sous-jacente.
J’en reste, de fait, comme beaucoup à l’espace et au temps ressentis au quotidien comme des notions séparées et indépendantes. Je me rends compte à la lecture de vos réponses dans cette entrée que l’espace-temps qui ressort de la relativité générale est une théorie qui dépasse mon entendement. Or, cette notion géniale, vous la connaissez bien en tant que physicien et vous connaissez aussi Dieu mieux que personne sur cette terre en tant que prophète pour en avoir eu une expérience directe ici-bas. Qui donc mieux que vous pouvait associer ces deux "notions" ?
Alors que j’ai dû faire un effort, comme une sorte d’arrachement, pour "ramener" le Tout indescriptible, à la fois si proche et si lointain, si banal et inouï Tel que je me L’imagine à une notion d’espace-temps qui, dans mon esprit, se trouvait banalisée, raplaplatisée, remisée dans une science de l’homme, de pointe certes, géniale certes, mais qui reste au fond du bruit d’homme. Êtes-vous "très en-dessous" ou "très au-dessus" de ce qu’est Dieu ? dites-vous dans votre réponse à mon commentaire (246C64). Qui peut répondre ?
Mais je sens combien vous pressez votre charisme prophétique pour nous faire accéder au Tout Autre Qui est aussi nous-mêmes, bien loin des vraies platitudes que sont les bondieuseries religieuses.
Veuillez m’excuser de ma légèreté envers votre effort d’enseignement. C’était injuste de ma part. Je pense que ma prise de conscience aidera aussi, peut-être, quelques-uns de vos lecteurs.
Claude René M. d'Arès, Aquitaine

Réponse :.
Je suis très touché par votre commentaire d'aujourd'hui, mon frère Claude. Merci pour lui, merci du fond du cœur. Vous n'êtes pas le seul à avancer lentement, à avoir quelques difficultés à bien cerner Dieu et la Vie Éternelle vers Qui et Quoi je souhaite faire avancer mes frères et sœurs qui, après moi, dont la vie n'est plus que le contenu d'un compte-gouttes, vont devoir porter l'aigle ou l'enseigne du Vrai très différente de la dogmatique religieuse, infiniment plus simple que cette dogmatique, et qui situe l'Objet de la foi ailleurs. Pour nous Dieu n'est pas, comme l'entend la religion, le Dieu des hommes régnant sur le cosmos, mais le Père de l'Univers lequel va de nos moindres cellules à l'infini, lequel est Tout autant qu'il est Nous. Je pense, quoique cela ne soit pas dit dans La Révélation d'Arès que le Notre Père de la Bible (Matthieu 6/9-13, Luc 11/2-4) était en fait à l'origine Père de l'Univers. Nous n'avons pas de théologie, parce qu'Est seulement Ce Qui Est.
Nous ne sommes pas non plus de simples agnostiques, c-à-d des sceptiques par impossibilité de croire sans possibilité de vérification, mais nous sommes des sortes de paragnostiques, des croyants non-hésitants derrière un prophète décidé et sans dogmes. Comme dit notre frère Arnaud Z. (246C65), nous sommes "difficilement cataloguables."
La foi du Pèlerin d'Arès n'est pas dogmatique ; c'est une puissante sensation de sécurité au fond de soi. Le croyant se sent à l'abri derrrière l'enseignement simple du prophète d'Arès. Si j'aime et pardonne, si je suis agent de paix, si je suis libre de tous préjugés, non seulement mon salut personnel ira de soi, mais tout ce que je fais de bon étant fait pour le monde, pour toute l'humanité, je suis re-créateur du Salut général (Rév d'Arès 28/25) comme Fond du Dessein Créateur. Certes le danger rôde, nous sommes continuellement sur nos gardes, mais nous connaissons le Sentier salvateur : l'amour. Nous refermons le Cycle que le péché avait périlleusement ouvert. Ce n'est jamais la loi qui garantit paix et bonheur, car tous les pays en guerre ou tyranniques ont des lois. C'est l'amour.
Les fauteurs de troubles ou de guerres c'est toujours les autres. Dans la communauté humaine le meilleur c'est soi-même ! L'autre est a priori un salop. Et cela l'homme, le plus arrogant et le plus dangereux des vivants sauf exception, le ressent depuis des millénaires. Voyez les peintures des grottes : Lascaux, Chauvet, Altamira  et d'autres. on n'y voit que les êtres que les préhistoriques voyaient comme les meilleurs : les animaux qui ne sont jamais des salops. Les hommes ? On les cherche sur les parois. Les hommes, féroces pervers, n'étaient pas bons à dessiner et à peindre. Les animaux l'étaient, oui. L'homme est devenu moins que l'animal. Dans la plus ancienne des tragédies théâtrales connues, "Les Perses" d'Eschyle (VIème siècle avant Jésus), il n'est déjà question que de guerre, de conflit, d'arrogance et cruauté humaines, de mise en esclavage, de tuerie. Pourquoi ? Mais parce que l'appétit de domination et de possessiont prévalait partout. Rien n'a changé jusqu'à Poutine convoitant l'Ukraine.
Il y a peu de temps je regardais une vidéo sur la Conférence de Yalta : je n'ai vu qu'un débat autour d'un changement de propriétaires. Au-dessus et même au-dedans de toute cette chienlit s'étale l'Univers jusqu'à l'infini et cet Univers est comme le Sang (Rév d'Arès xxviii/15), la Moelle (xLiii/10-15) du Créateur qui irriguent la moindre des cellules et des atomes. Les protagonistes de Yalta sont tous morts, la chienlit continue, différente en apparence mais infestée des même serpents. Il n'y a que les politiques pour nous faire croire au progrès ; les humains n'ont pas changé. Il faut quand même décider le monde à changer sa vie (30/11), non par un changement qui lui donne passivité, mais par un changement qui lui donne dynamisme libérateur joyeux.
Le changement est déjà là puisque nous-mêmes Pèlerins d'Arès changeons. Reste qu'il faut l'étendre.
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.

Réponse :.
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xx.