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15 octobre 2022 (245) 
Genèse inachevée : Adam(e) règne toujours

Adam (Rév d'Arès 2/1) ou Adame (vii/1) est encore au tombeau, rabougri et desséché dans un sommeil démesuré. C'est moi, c'est vous, c'est n'importe qui mort, vivant ou à venir. Partout l'homme est la mort d'Adame (vii/13) encore aujourd'hui.
Mais c'est aussi pourquoi l'on peut être Pèlerin d'Arès et ne connaître ni La Révélation d'Arès, ni Michel Potay, ni la mission du petit reste (Rév d'Arès 24/1), ni les antécédents : Noé, Abraham, Jésus, etc. Il y a sur Terre d'innombrables b'hers (puits, xxvi/7) où nagent inconsciemment quantité d'humains qui forment
en puissance de grandes réserves d'amour activable. Nous les appelons épis mûris ou épis mûrs : la chair en attente de respiritualisation depuis Genèse 3/23.
Impossible de donner
une idée autre que schématique de la chair humaine respiritualisée, c.-à-d. déjà activée par l'amour comme celle du jars (François d'Assise, Rév d'Arès xxxvi/3), ou en cours de respiritualisation ou respiritualisable, c.-à-d. apte à faire de l'amour la seule raison d'être. Tourner le regard de l'homme vers cette possibilité est notre rôle prophétique à nous, Pèlerins d'Arès.

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Escalade de la pureté

Escalader la pureté : L'ascension difficile mais possible
de la vie spirituelle vers le Bien supérieur.

Le Pèlerin d'Arès, animal respiritualisé ou se respiritualisant, sait que ce n'est pas ce qu'il croit, mais que c'est l'amour dont il fait preuve qui le ramène à la Vie (Rév d'Arès 24/3-5, 25/3, 38/5, xix/26) et le sauve : Base incontournable et suffisante pour trouver le salut. C'est la révélation-clé de la Parole d'Arès, le couloir qui ramène à la Vie, sachant que tout le reste ou à peu près est incomplétude, indécidabilité, voué à disparaître quand le péché des péchés (38/2) laissera retomber son couvercle.
On ne devient pas Pèlerin d'Arès par gestaltisme dogmatique comme le croyant d'une religion, mais par évaporation spirituelle dans l'espace complexe de tout son être : chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), de sorte que le Pèlerin d'Arès, passé un certain niveau de pratique de l'amour, cherche impulsivement le dépassement ; c'est la divinisation qui commence, l'achèvement de la Genèse devient possible.
Conscient qu'il est la combinaison difficile de l'Adam(e) (Rév d'Arès 2/1-5, vii/1-16) animal (voir #243), et d'un influx de la Vie (24/3-5, xix/26), le Pèlerin d'Arès peut multiplier la force de son amour, donner à son amour et tout ce qui en découle — pardon, paix, liberté, intelligence — une tournure non égale à l'Amour mais inductive de l'Amour du Père dont il demeure l'image (Genèse 1/26). Ainsi renaissant à une typique particulière le Pèlerin d'Arès peut-il étaler loin sa capacité à changer et à apprendre, puiser à la divinité pure et simple qu'il recèle. C'est la Voie (24/3, 33/15) du Retour (i/1) ou de l'accomplissement (35/6), l'achèvement possible de la Genèse, dans laquelle tout le monde a stagné jusqu'ici.
De vastes pans de la religion, de la politique, de la morale, de la philosophie et de la science, bref, du mode de vie choisi par Adam(e), se sont développés sur des leurres et des erreurs, parce qu'Adam(e) et sa descendance ont occulté la Lumière et se sont éclairés aux faibles quinquets de leur invention, notamment à celui qu'ils ont appelé ratio. Une immense majorité d'humains ne sait plus depuis très longtemps penser et parler vrai (Rév d'Arès ii/8-9, xx/2, xxxiii/9) — Antisthène, maître de sagesse, disait déjà 400 ans avant Jésus de Nazareth que désapprendre le mal est l'acte humain le plus difficile —. L'homme spirituel peut sortir de ce grouillis (iii/2) d'erreurs ; il peut tout en y vivant s'échapper du monde où des masses d'humains cherchent à se nuire et à s’évincer les unes les autres, parce que sur Terre tout est compétition, rivalité, concurrence — Que le meilleur gagne ! Mais qui est le meilleur ? Le Mal a quantité de réponses à ça hormis la seule convenable : le Bon (Jésus, Rév d'Arès i/2-*, ii/3-19, xiii/4-17, etc).
Je peux m'efforcer d'aimer tant bien que mal, de pardonner et faire la paix comme je peux, de me libérer des lourdeurs et préjugés du monde, et j'aurai une âme et trouverai le salut. Mais je peux faire mieux, un mieux qui permettra à la Genèse de s'achever un peu plus vite, si je fais grande violence à ma faiblesse (Rév d'Arès 27/8, 36/5, etc.), si je surmonte davantage les résistances de mon organisme, de mon système nerveux, de mes peurs, de ma langueur, de mes rêves. Je dois rendre extrêmes les possibilités de ma volonté dans le dépassement. Je n'ai pas besoin pour cela d'imaginaire consolateur, de prouesses intellectuelles ou de psychose ; la volonté suffit — pour que nous fassions Ta Volonté (12/4).
Qu'est-ce qui mettra fin à la Genèse ? Le Bien revenu ! Qu'est-ce qui freine le Bien ? L'homme, sa socio-culture, son égoïsme, son atonie, sa peur. Je dois alors viser à tous les dépassements possibles en Bien, même si je ne suis pas toujours sûr de ce que j'envisage.
Toutefois, ce n'est qu'avec lenteur et progressivité qu'on achèvera et quittera la Genèse. Impossible de quitter la caverne (cf Platon) à laquelle s'enchaîna Adam autrement qu'en tâtonnant. Entre autres lourds gauchissements des conditions de vie que l'homme s'est infligés se distingue le temps (Rév d'Arès 12/6). Le temps a rendu lent tout changement et a fait que rien de vrai et efficace ne vient plus tout de suite à l'esprit. On tâtonne, on trébuche dans l'ascension toujours difficile du Bien. Le Bien n'a pas de sommet parce que toujours inatteignable ; il est toujours la Vie, le Père, le Saint. Il est le Bien inaccessible parce qu'il ne cesse pas de monter, de s'étendre, de s'étaler (ii/4) et qu'il n'atteint jamais de paroxysme, parce qu'il n'en a pas. Le Bien sur Terre c'est déjà ce qui ne se vend pas, ce qui ne résulte pas de lois, de modes de vie, c'est ce que ne peuvent donner ni la religion ni la politique, ni la morale. Le Bien est besoin inné de l'homme comme il est Besoin inné et éternel de son Père. C'est cet illimité et immensurable Bien qui échappe à toute description et qui, entre autres mystères, fait que ce qui se passe après la mort reste totalement inconnu, inénarrable. C'est l'illimité et immensurable Bien qui fait que Dieu, Réacteur permanent du Bien, est tout à la fois l'Éternel Fugitif et l'Éternelle Vie.
De même que l'homme cultivé est celui qui a le goût et le temps de se cultiver, l'homme spirituel exponentiel est celui qui a la volonté de se dépasser dans le domaine de l'amour, qui est créateur. On n'est plus là dans le Bien à usage interne de l'aimant minimal, mais dans le Bien à usage externe de l'aimant maximal.
Le P(p)èlerin d'Arès est un actif, un co-créateur. Intellectuellement il n'est qu'une sorte d'agnostique.

"L'agnostique dit : La Création peut être comprise comme l'insertion de la durée dans les chaos... La Bible elle-même peut s'interpréter dans ce sens car elle en parle en termes voilés : La terre était informe et vide,  les ténèbres survolaient l'abîme (chaos de la matière) et l'esprit de Dieu planait au-dessus des eaux (durée qui y apporte l'ordre) [Genèse 1/2]. Le commencement n'est possible que parce qu'il y eut un soir et un matin, le premier jour [Genèse 1/4]. Le lendemain il y aura un deuxième jour ; le surlendemain un troisième et ainsi de suite. Ainsi de suite c'est Dieu, car créer c'est faire succéder."
Emmanuel dans "Pour commenter la Genèse".

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Commentaires
15oct22 245C1
Cher prophète, l'ami de Dieu et des prophètes,
(Je suis l')Étalé, nous dit Dieu de Lui-même. Il le dit ainsi : Je descends, Je suis (en-)haut ; Je vais (à) droite, Je suis (au) milieu. (Je suis l')Étalé. (Rèv d'Arès ii/4). Cela m'évoque des mouvements amples, libres, larges et puissants que l'on lit dès le début de la Bible. Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre n'était que chaos et vide. Il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme et l'Esprit de Dieu planait au-dessus de l'eau. (Gén 1/1-2). Dieu est Sa Création. Puis Dieu semble souffrir de Sa Création quand Il revient à Arès en 1977 : Je serre, Je serre comme le clou (Rèv d'Arès ii/21). Entre le moment de la Création et aujourd'hui il y a eu la chute d'Adam, le choix que fit celui-ci en voulant être le dominateur plutôt que le partageur de celle-ci. Chute perpétuée par le système.
Alors que faire ? Dieu envoie ses hérauts parler sans s'imposer. Par Jésus Dieu dit : Je suis Celui Qui a parlé par Adam, Mon Premier Fils, qui a choisi d'être maître de la terre et de M'en payer tribut en passant par les plaies de Job et par la fosse, qui a choisi d'être maître des arbres et de leurs fruits, décidant souverainement (...) qui, de compagnon d'Ève choisi de devenir son maître, lui imposant ses ruts [...] qui a voulu être maître du fer, qu'il a forgé pour ouvrir la terre, sa sujette, [...] qui a choisi d'être maître des pierres, qu'il a érigées pour s'abriter, vivant ou mort, (...) [Rév d'Arès 2/1-5]. Puis constatant les choix de Ses fils Il envoie des prophètes parler aux peuples. Je suis Celui Qui a parlé par Azor, qui M'a fait connaître au-delà de l'immense mer, portant Mon Message [...]  Je suis Celui Qui a parlé par Noé, Abraham, Moïse, Mouhamad, le briseur d'idoles, le plus écouté de Mes Messagers, Élie, le premier échappé au vœu d'Adam, son père, [...] Jésus, (2/6-11) puis Michel prophète d'aujourd'hui (Rèv d'Arès 2/20). Les prophètes sont étalés dans le temps, ils parlent pour toujours.
À la suite du prophète Mikal sont les frères parleurs, c'est-à dire missionnaires. Ils proclament la Parole, la disent aux nations, [disent] où Dieu est et où Il n'est pas, réinvente de façon horizontale (étalée) l'organisation du monde par des assemblées libres souveraines. Par la subsidiarité (terme cher à Proudhon et à la doctrine sociale de l'Église) réinventent les rapports humains, la façon de partager le monde, sa matière, son travail, sa pensée, sa spiritualité la boue, le destin individuel qui n'a de sens que compris dans un destin collectif, redonnant ainsi la place de l'individu, sa place à Dieu.
Dieu intervient dans le monde par ceux qu'il a suscité, disciples (Rèv d'Arès 5/2) et hommes rudes (28/3), mais il laisse l'homme libre [10/10] de l'écouter ou de ne pas l'écouter. Dieu que l'on fait si souvent et faussement passer pour un tyran, alors qu'Il ne fait que parler et laisser libre. Il est écouté par les prophètes, quand le sera-t-il par les nations ?
Cette liberté que Dieu laisse aux nations de l'écouter ou non, les anarchistes aussi le font. Parce qu'ils refusent l'autorité coercitive, ils ne l'appliquent pas sur autrui. Ils préparent comme nous un autre monde qui refuse toute notion de maître, de chef, de pouvoir. Écouter leurs propositions c'est pour nous la façon de ne pas s'inscrire dans la voie qu'Adam a choisie, et d'écrire en lettre d'or l'anarkhia qui reviendra rétablir l'équité (Rèv d'Arès 28/10). C'est aussi cela changer le monde (28/7).
J'ai trouvé cette phrase qui me semble très juste : "Est anarchiste celui qui est" purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences " Armand Robin.
Nous pouvons tout réinventer en commençant par changer le regard que l'on porte sur nous-mêmes, sur le monde afin de revenir comme au commencement, enfin (Genèse 1/1).
Si Dieu, pas de maîtres.
Ginès P. dans l'Ain

Réponse :
Nul doute qu'Adam règne toujours. Or, Adam,  que représente-t-il ? L'autorité, la loi, le pouvoir d'un seul ou d'un petit groupe sur les nombreux autres. Cela démontre que le Père, quand existait Éden, qu'on représente par un jardin, mais qui n'était qu'une manière d'être, n'exerçait pas de pouvoir sur l'homme qu'il avait conçu libre. Comme était le Père en ces temps lointains Il est aujourd'hui, parce que la Vie est toujours la Vie ; elle ne change pas.
C'est l'homme, Adam donc, l'inventeur du pouvoir, de l'autorité, de la loi, bref, de ce que j'appelle coercition. La coercition sous laquelle nous vivons, même si avec l'expérience elle a affiné ses manières et notamment fait croire qu'elle défend la liberté, est évidemment la contrainte qui, pesant sur l'amour, empêche celui-ci de se développer. Toute pouvoir déteste l'idée d'amour du prochain ! Or, le Père fait de nous des anarchistes autant que des aimants : anarchie et amour vont ensemble par inévitable effet d'entraînement.
Julien Freund, bien regretté, décrivait le pouvoir comme "un commandement structuré socialement et partagé en fonctions hiérarchiques." Telle n'est pas la Vie, oh non ! Augustin d'Hippone, le saint-Augustin des Églises, affirmait avec raison que le pouvoir a toujours à voir avec la domination, que la vie sociale est un jeu qui consiste pour chacun à dominer l'autre et que toute la société est structurée par ce jeu. Voilà qui posait déjà la question éthique du consentement : Il faut quand même que les collaborateurs des puissants et des chefs tout comme les masses soumises consentent à être dominées, et cela même si les puissants ont compris qu'il leur faut donner quelques compensations. Nous vivons sous un régime de compensations qui donnent l'illusion de la liberté. Augustin d'Hippone parlait de "libido dominandi", de désir de domination, d'une pulsion rattachée à l'orgueil, signifiant que, comme le chef ou le puissant se préfère à tout autre, il estime normal de pouvoir dominer les autres. Mais il a appris à lâcher du lest pour éviter les rebellions trop violentes et radicales. Blaise Pascal pensait que si le chef est convaincu qu'il est le seul légitime, il sait aussi que ce désir de pouvoir peut être délétère pour son image, il doit donc finasser, louvoyer, manœuvrer. C'est ce que savent aujourd'hui très bien faire nos politiciens, ce qui rend notre travail pour ouvrir les yeux du public très difficile. Allez donc convaincre des Musulmans que la façon de comprendre le Coran est celle d'une hiérarchie qui a distordu le vrai sens de la Parole de Mouhamad ; ce n'est pas gagné ! Bref, on nous a tellement convaincus que sans domination aucun bonheur social, voire même aucune société digne de ce nom, n'est possible que nous devons réfléchir avec sagesse autant que profondeur à la bonne façon d'introduire l'anarkia dans notre mission.
"La force est très reconnaissable et sans partage", dit une "Pensée" de Pascal qui pensait sûrement à la force qu'exerce l'autorité. Rousseau, souvent très ironique, disait quant à lui : "Puisque le plus fort a toujours raison, il ne s'agit que de faire en sorte d'être le plus fort." La Fontaine disait même : "La raison du plus fort est toujours la meilleure." Ces idées sont profondément ancrées dans les pensées de nos frères humains ! C'est pourquoi nous évitons d'envisager sans préparation des esprits à une société sans chefs (Rév d'Arès 16/1) comme condition d'apparition de l'amour dans la mission de premier abord.
Rousseau ne manquait pas d'être parfois perplexe et disait aussi : "Le plus fort n'est jamais assez fort pour rester le maître". Les chefs savent cela et c'est pourquoi ils font en sorte de toujours transformer leur force en droit et et de changer l'obéissance en devoir. Aïe, aïe, aïe, on comprend que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/4) pour incliner la foule à penser autrement qu'elle ne pense encore actuellement.
L'autorité fonctionne toujours sur le mode de la contrainte. Parler d'autorité reconnue est de la redondance. Un capitaine et nécessaire sur un navire, nul doute, mais je ne vois pas sa fonction comme autorité ou pouvoir, mais je la vois comme compétence. Il n'est pas indispensable d'avoir un pouvoir ou une autorité pour avoir de la compétence. La compétence implique naturellement le respect. La compétence peut même parfois court-circuiter le pouvoir en y ouvrant une brèche.
J'arrête, car vous m'embarquez là, frère Ginès, dans un vaste domaine dont l'importance ne me quitte jamais. Je sais que notre rôle prophétique est la réinstallation dans la société de l'amour qui était le cordon sacré unissant sans la moindre contrainte l'humanité dans l'Éden. L'installation dans les esprits d'une tendance marquée à l'anarkia devra se faire simultanément à l'installation de l'amour, mais en espérant que pour éviter les remous l'amour viendra consciemment le premier entraînant derrière lui l'anomie (grec anomia signifiant absence de loi)
Il est en effet bon de rappeler tout cela. Merci, mon frère Ginès.

17oct22 245C2
Transmis par notre sœur Algia :
René Guénon, "La crise du monde moderne" :
https://youtu.be/CYbrdHqnWfo.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
René GuénonAh ! oui, René Guénon. Tout et le contraire de tout a été dit sur la vie et la pensée de René Guénon ; peu d'hommes ont été aussi controversés que lui. En fait, c'était un homme assoiffé de lumière et qui a sans cesse cherché celle-ci quitte à passer par d'apparentes contradictions absolues jusqu'à ce qu'il trouve la paix intérieure en devenant soufi.
Je n'ai pas le temps d'écouter cette conférence de trois quarts d'heures, car je suis seul pour deux semaines, ma fille et secrétaire Nina prenant un congé de repos, mais je me souviens de la pensée de René Guénon qui écrivit je ne sais plus où : "Plus on s'enfonce dans la matière, plus les causes de division et d'opposition augmentent, mais plus on s'élève dans la vie spirituelle plus on rassemble et l'on tend vers l'unité" (dit de mémoire). C'est ce que nous enseigne La Révélation d'Arès. Jusqu'à ce qu'il devint soufi au Caire, Guénon zigzagua dans toutes les directions, parfois de façon déconcertante. Après avoir suivi l'enseignement de l'ésotériste Papus (le Docteur Encausse) il devint un adversaire farouche de l'ésotérisme ; devenu franc-maçon, il devint un vaillant anti-maçonnique, etc. Il demeure que l'intelligence et la fidélité dans la recherche de la lumière de Guénon ont été soulignées par beaucoup.
En fait, Guénon ne fut peut-être pas aussi contradictoire qu'on l'a dit ; dès sa jeunesse il fut concaincu qu'il existait une unique vérité métaphysique commune à toutes les grandes théories spirituelles, une métaphysique mieux conservée en Orient. Il se disait missionné, c.-à-d. envoyé en mission pour aider les humains à trouver la lumière perdue. Il suivit un maître hindou dont j'ai oublié le nom et étudia la non-dualité d'Ādi Śaṅkara (Shankara ou Chankara). Ce n'est pas du tout pour imiter René Génon que j'ai écrit une entrée de blog sur Ādi Śaṅkara (voir 'non-dualité" #171), mais parce que la lecture approfondie de La Révélation d'Arès m'a amené là où parvint aussi, par d'autres voies, ce moine-philosophe dans l'Inde du VIIème siècle. Au reste, Guénon fut un homme plutôt "dans les nuages" selon certains de ses contemporains (Guénon mourut en 1951), alors que je ne suis pas du tout perdu dans des pensées confuses et spéculatives. Il fut parfois décrit comme un homme "diaphane". Sa vie de musulman soufi en Égypte ne fut cependant pas une évasion mais un moyen de vivre en accord sa simplicité intérieure comme extérieure.

17oct22 245C3
Petite dédicace fraternelle :
https://youtu.be/gmqV7-l0CwE
Frédéric H. de Vendée

Réponse :
Merci, mon frère Frédéric, pour cet extrait de "Little big man" (Petit grand homme ou Grand petit homme) avec Dustin Hoffman, film que j'ai vu il y a très longtemps, il y a plus de quarante ans, mais qui est de ces films dont on se souvient. Je devine que vous me voyez dans la personne du vieux chef indien cheyenne (ou sioux ?) Peau de la Vieille Hutte. Comme ce vieux chef cheyenne il m'arrive de me résigner à mourir, ce qui est normal à mon âge, mais la pluie tombe (pour moi la froide pluie des réalités) et je dois me relever pour vivre encore et poursuivre ma mission. Comme vous le voyez, puisque je tape moi-même sur mon clavier cette réponse, je suis toujours fidèle au poste.

19oct22 245C4
Cher prophète du temps qui vient,
Ce matin, je lis votre entrée et je vous écris.
Je sélectionne quelques phrases qui me parlent particulièrement bien. Tellement vrai ! Le monde serait beau si chacun comprenait que l’amour est notre seule raison d’être !  Vous écrivez :
"Nous sommes en cours de re-spiritualisation, c.-à-d. aptes à faire de l'amour la seule raison d'être. Tourner le regard de l'homme vers cette possibilité, est notre rôle prophétique à nous, Pèlerins d'Arès."
Réponse à Ginès P. : "Quand existait Éden, qu'on représente par un jardin, mais qui n'était qu'une manière d'être, ‘l’Etalé — Dieu n'exerçait pas de pouvoir sur l'homme qu'il avait conçu libre… Adam est donc, l'inventeur du pouvoir, de l'autorité, de la loi, bref, de ce que j'appelle la coercition. La coercition sous laquelle nous vivons, même si avec l'expérience elle a affiné ses manières et notamment fait croire qu'elle défend la liberté, elle est évidemment la contrainte qui, pesant sur l'amour, empêche celui-ci de se développer. Tout pouvoir déteste l'idée d'amour du prochain !"
"Aïe, aïe, aïe, on comprend que quatre générations ne suffiront pas pour incliner la foule à penser autrement qu'elle ne pense encore actuellement."
Oui, nous avons à libérer (nos consciences) et les consciences du joug de l’arbitraire inutile.
Pour cela, avançons et soyons le rappel ultime de l’amour, de la bienveillance intelligente [Rév d'Arès 32/5], qui fait bouger les esprits et les cœurs malgré tout, au plus profond et à l’abri des regards. Avant de s’extérioriser et de se voir visiblement et concrètement dans la vie, il en faut faire du chemin à l’intérieur de soi, dans la caverne et le secret du cœur !
Les héros du temps qui vient sont bel et bien, les héros de l’amour, du pardon, du non-jugement, de la liberté (libre du harnais, Rév d'Arès 10/10)  - La liberté implique une haute exigence et une douce humilité, vis-à-vis de soi et des autres. C’est le travail le plus prometteur qui soit, porteur de bons fruits : La  vigne bleue monte jusqu’à sa tête. C’est sur ce thème que frère Louis Marie et moi, venons juste de terminer la présentation du chant "Frères de l’aube" (xxxv), dont voici le lien :
https://www.youtube.com/watch?v=wxDp1rtK_fM&t=114s  
Les Frères de l’aube sont tous les hommes qui cherchent à se re-spiritualiser et à communiquer autour d’eux la douce chaleur intelligente de l’amour, de la bienveillance, même au milieu de toutes les terres glacées.
Véronique C. de Belgique   

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire.

19oct22 245C5
Tisseurs et tisseuses d’Amour

On ne rattrape pas le temps
Mais on peut le changer.
Ce qui est perdu et raté
Appartient au passé
Qui n’est pas dépassé.
Les guerres brisent l’Image
Le mal tue la Ressemblance.
De cristal est le brouillard
Que coupe la voix de fer.

J’étais plié comme les joncs
Sous les vents tempétueux
Mais je me suis redressé
Face au Vent un Beau jour.

Oh ! Tisseurs Oh ! Tisseuses
De fils de chaînes aimantes
Et de fils de trames fortes,
Tous en sueurs et en amours
Sur les métiers du savoir faire
Nous ne sommes plus rien.

Je vois un peuple en  résilience
Maisons et pieds dans l’Eau
Qui va et glisse en silence
Sur un champ de tiges vertes.
Je vois les tisseuses de Lotus
Belles, habillées pour la fête
Enrouler dans leurs bouches
Le lien que tisse le Prophète
De la Genèse à aujourd’hui.
Jean-Louis Alexandre C., d’Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème.

19oct22 245C6
Nous n'avons encore pas achevé notre évolution dans ce plan, et lorsque nous quitterons le plan terrestre et passerons dans un autre plan pour continuer notre ascension [fin de phrase manquante].
Donc La Révélation d'Arès est bien  là, ascendante, la vision que le Père de l'Univers nous donne est optimiste. L'homme ne peut retomber (sauf certains cas : spectres errants (Rév d'Arès 31/2,17/1, etc.) Mais il peut vivre une vie pour rien, s'il n'agit pas.
Tout doit être en progression continuelle pour pouvoir atteindre un degré de développement de plus en plus élevé dans le processus de l'évolution. Il n'y à qu'un seul escalier et nous devrons le monter marche par marche.
Nous sommes tous égaux devant notre salut. Il n'y a ni péché originel ni grâce divine. Seuls nos efforts propres mesurent la rapidité de notre marche. La Révélation d'Arès est un signe de liberté, soit pour avancer [soit pour ?]. Je marche en avant avec toi ,Mes Pas ne t'accompagneront pas en arrière et tu seras sans protection (Rév d'Arès 39/6). Ne ne nous arrêtons jamais. Nous sommes nos propres conducteurs. Pas d’évolution sans les énergies masculine et féminine. Montrons le chemin aux suivants.
Maryvonne C de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci pour votre commentaire, ma sœur Maryvonne.

20oct22 245C7
✨ Bien cher prophète de la Vie
Vous dites dans votre nouvelle (entrée 245 : Genèse inachevée, Adam(e) règne toujours) que ✨ "l'on peut être Pèlerin d'Arès et ne connaître ni La Révélation d'Arès, ni Michel Potay, ni la mission du petit reste (Rév d'Arès 24/1), ni les antécédents : Noé, Abraham, Jésus, etc. Il y a sur Terre d'innombrables b'hers (puits, xxvi/7) où nagent inconsciemment quantité d'humains qui forment en puissance de grandes réserves d'amour activable. Nous les appelons épis mûris ou épis mûrs : la chair en attente de respiritualisation depuis Genèse 3/23."
Oui, nous croisons parfois des épis mûrs qui sont des P(p)élerins d’Arès qui s’ignorent. Ils sont remplis d’amour envers leurs prochains, de pardon, ils aspirent à une paix universelle, mais ils ne souhaitent se joindre à aucun mouvement, même pas à notre mouvement spirituel libre et souverain de lui même.
Ils fuient tout ce qui peut provenir de Dieu.  Ils ont été scandalisés, car l’abusé devient prudent (Rév d’Arès 28/5), parce que les pouvoirs religieux imposent au peuple au nom d’un soi disant Dieu jaloux, Dieu vengeur. [Les religions parlent d]’un Dieu qui favoriserait certains peuples et non l’humanité entière.
(Ils) appellent : "Al !" ; l’œil voit l’œil, (chacun se croit) dans Mon Eau 💧 (et crie) : "Mauvais (pour)mauvais !" (Rév d'Arès xxv/3)
Alors les scandalisés ne souhaitent même pas lire 📖 ce magnifique message d’Amour de la Vie.
Où quand ils où elles le lisent, ils ressentent ce nouvel Appel comme un Message qui a de grandes chances d’être récupéré par de nouveaux pouvoirs et deviendra à nouveau une nouvelle religion qui empêchera la liberté d’exister et d’être vécue en chacun.
Oui, à travers notre humanité existent d’innombrables b’hers (puits Rév d'Arès i/7) qui ont de grandes réserves d’amour en eux-mêmes 💓
Comment leur faire sentir que notre petit mouvement spirituel ne sera jamais figé,enfermé dans de nouveaux dogmes religieux, mais sera un mouvement spirituel en perpétuel évolution jusqu’au Jour où la Vie Créatrice surgira ☄️pour arrêter les jours et les nuits,pour suspendre les hivers et les étés (Rév d'Arès 35/3) afin que Sa Lumière couvre tout sans cesse (31/8) 🌈
Je vous embrasse bien fraternellement ainsi que sœur Christiane.
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Ma sœur Patricia, je ne sais pas si les gens de rencontre qui lisent La Révélation d'Arès "ressentent ce nouvel Appel comme un Message qui a de grandes chances d’être récupéré par de nouveaux pouvoirs", mais si c'est la cas ils ont raison de douter que "notre petit mouvement spirituel ne soit jamais figé,enfermé dans de nouveaux dogmes religieux et soit un mouvement spirituel en perpétuel évolution jusqu’au Jour où la Vie Créatrice surgira", parce que rien n'est sûr dans ce domaine. Voyez le Sermon sur la Montagne enseigné par Jésus lui-même ; il n'a jamais été appliqué : il ne figure même pas dans le credo "chrétien". Les gens peuvent douter.
Ce qu'il faut leur dire, c'est que la mise en application du Sermon sur la Montagne et de La Révélation d'Arès dépend d'eux. Il faut que les hommes cessent de tout attendre d'un pouvoir, du Ciel, que sais-je ? Il faut que chacun entre en pénitence et assure par ses propres efforts l'avenir de l'amour sur Terre, car cet amour est attendu des hommes eux-mêmes ; ce sont les hommes qui peuvent aimer. Cet amour ne viendra jamais d'ailleurs.

20oct22 245C8
Bonjour, cher prophète,
Je vous envoie un exemple pour moi de Pèlerins d'Arès tels que vous les décrivez dans cette entrée.
Si cela vous semble mal venu ou erroné je n'en prendrais pas ombrage.
De même, si cela vous semble un peu long ; il n'est pas besoin de tout écouter pour entendre.
Voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=6Br9ZOwqXZc
Avec tous dans l'accomplissement.
Dominique B. d'Île de France et de l'Ain

Réponse :
Ma sœur Dominique, je suis actuellement seul, ma fille Nina étant absente pour deux semaines et j'ai eu des problèmes divers : informatiques, financiers, etc. qui m'ont fait prendre du retard. Je ne peux pas trouver le temps de visionner cette vidéo de près de 52 minutes. Mais d'autres que moi la visionneront et je l'affiche.

21oct22 245C9 
Cher frère Michel,
Mon propos ne  réagit pas à l'entrée 245 "Genèse inachevée" mais au commentaire 245c2. Dans une contribution postée il y a un an ou deux j'avais déjà cité René Guénon, sans susciter d'écho.
C'est un auteur que j'apprécie depuis assez longtemps, c'est lui qui m'a fait découvrir la métaphysique et j'ai toujours aimé sa manière de dénoncer l'évolution de la société occidentale — maintenant suivie par les autres — vers un matérialisme de plus en plus épais, thème constant dans son œuvre.
Il est bon de se souvenir de ses dates : 1886-1951. Il a effectivement évolué dans diverses sphères intellectuelles, spirituelles voire ésotériques et s'en est éloigné. Peut-être décevaient-elles ses aspirations profondes qui, elles, ne semblent pas avoir varié. En effet, s'il a beaucoup écrit tout au long de sa vie, on ne trouve guère de contradictions entre ses nombreux ouvrages. Le fond me parait tendre vers une métaphysique épurée, toujours en cohérence avec les grands textes révélés ou les grandes Traditions  des Proche, Moyen et Extrême Orient. On le range volontiers parmi les penseurs inclassables !
Si on ne devait lire qu'un seul livre de R.Guénon, je conseillerais "le Règne de la Quantité et les Signes des Temps", pour moi celui qui donne le meilleur aperçu de sa pensée. Pour les curieux d'hindouisme je suggère aussi son "Introduction générale à l'étude des doctrines Hindoues", le seul qui m'ait permis une approche intelligible de ce sujet  particulièrement difficile pour un Occidental.
Je ne vais pas en dire plus, il n'y a pas lieu de faire ici l'apologie de René Guénon dont je ne suis pas un spécialiste ; je me permets juste d'en parler constatant avec plaisir que vous avez ouvert votre blog à cet auteur, toujours très présent sur les rayons des librairie.
Merci pour votre dévouement sans faille à votre Mission et à l'enseignement de vos frères.
Henri R. de la Bourgogne du Sud.

Réponse :
Merci, mon frère Henri, pour ce commentaire, rappel très mérité de la personne de René Guénon.
René Jean Marie Joseph Guénon, aussi appelé Abd al-Wâhid Yahyâ, né en 1886 à Blois sur les bords de la Loire, mort en 1951 au Caire, est en effet un grand métaphysicien, né français mais naturalisé égyptien. C'est, de toute façon, très peu dire à propos de René Guénon, car cet homme eut une vie d'une richesse et d'une honnêteté peu communes, peut-être même uniques. C'est d'ailleurs son honnêteté qui explique ses zig-zags. Il n'est pas aisé d'être honnête dans une civilisation occidentale matérialiste de marchandisage qui met des étiquettes à toutes choses et tous vivants et les contraint à les conserver bien en vue toute leur vie, faute de quoi ils passent pour fous, risibles ou impotables. René Guénon aurait pu rester professeur de philosophie ayant pour hobby ou loisir d'étudier l'orientalisme sans jamais y adhérer et aurait peut-être fini prof très honoré à l'École des Hautes Études ou au Collège de France. J'ai eu moi-même une tentation voisine : Après les apparitions et la révélation dont Jésus me fit témoin en 1974, je traverserais une longue période d'extrême inquiétude, d'angoisse même parfois, à l'idée de devoir quitter l'Église et/ou tout milieu spirituel judéo-chrétien traditionnel, et je caresserais ici et là l'idée de rester dans l'Église sans jamais évoquer le Surnaturel dont j'avais été témoin, en m'y faisant une place de théologien à part proposant une orientation existentialiste (La Révélation d'Arès est de propension existentialiste) qui serait considérée comme irréalisable sans être insurgeante. Mais comme René Guénon je fis honnêtement le passage intégral vers la quête de l'absolu, la quête de la métaphysique fondamentale très simple, salvatrice, dont Jésus m'avait entr'ouvert la porte, que le Père ouvrit toute grande devant moi, face à la Lumière, en 1977, lors de cinq rencontre surnaturelles, que j'ai appelées Théophanies faute de mots plus approprié, où se produisit une sorte de fusion de ma personne avec la Vie... ma Vie, ma Source, le Père...  comme si j'étais devenu un cubilot où bouillonnait l'alliage... Ce que n'arrive pas à comprendre ou à admettre notre frère Antoine S., archétype des milions de refusants, qui voient l'indescriptible Infini comme un chien voit son os dans l'impossiblité métaphysique de voir qu'il se mange lui-même. Résultat, je suis pris par la gente occidento-matérialiste savante comme un zigzagueur croustilleux ou un illuminé hyperalgésique sans intérêt et sans avenir. Mais ça changera... Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
À la fin de la guerre de 1914-18 Guénon était prof au lycée de Blois où il commença à découvrir les imperfections inhérentes aux doctrines occidentales (scholastique, thomisme, etc.) qui, en se réduisant à l'ontologie, s'interdisaient les conceptions illimitées de la pure métaphysique. C'est l'époque où il commença à parler du Non-Être. Il expliqua que la mystique chrétienne n'était qu'une réalisation incomplète incapable de dépasser les limites de l'individuel, tandis que la réalisation hindoue était absolue, la connaissance hindoue confinant, selon lui, à l'Infini. Étape importante après le bond qu'avait fait faire Spinoza. Nous P(p)èlerins d'Arès, savons maintenant que c'est La Révélation d'Arès la porte de l'infini. Je voudrais pouvoir m'étendre sur René Guénon, mais ce serait sans grand intérêt, sauf historique, pour des P(p)èlerins d'Arès qui pour le moment patinent encore dans la boue devant la grande porte de l'Infinie Lumière. Il est quand même bon de rappeler que nous sommes aux échelons supérieurs d'une échelle très ancienne à laquelle ont déjà grimpé des hommes remarquables, qui ont fait l'ascension du Retour au Salut intégral de la Genèse.

23oct22 245C10
De mon côté, c'est l'expérience surnaturelle d'Arès et le texte du Message reçu des Entités qui m'ont visité à Arès. Donc ce n'est pa Dieu Lui-même. Tout change, les stigmantes, Dieu... Auriez-vous l'obligeance de vous expliquer ? Merci d'oser le faire.
Roger d'Île de France

Réponse :
Je suis désolé, mon frère Roger, de ne pas comprendre votre commentaire. Qu'appelez-vous notamment les stigmantes ? Voulez-vous dire les stigmates ? Mais qu'est-ce qui "change" dans les stigmates, s'il s'agit d'eux, et en "Dieu" ? Qu'appelez-vous les "Entités qui vous ont visité à Arès" ? Avez-vous à Arès vécu un événement surnaturel ? Je ne vois ni qui vous êtes ni de quel "Message des Entités" vous parlez.
Quant à "oser m'expliquer", alors là, frère Roger, vous méjugez de moi. J'ai abondamment parlé tant des événements surnaturels d'Arès bientôt vieux de cinquante ans concernant les apparitions de Jésus et vieux de quarante-cinq ans concernant les Théophanies, et j'ai de même abondamment commenté leurs sens.
Je vous serais reconnaissant d'être plus clair. Merci.

23oct22 245C11
Il est compréhensible que sans vous, le poids des cultures, les chaînes des croyances auraient vite enfermé la Parole divine, toujours libératrice, et L’aurait réduite en religion, en pseudo-religion, en morale, ou en doctrine, comme cela s’est fait avec toute Parole divine reçue par les prophètes des générations passées.
Sous la surface des mots (mots dont l’intellect humain s’empare toujours culturellement), vous avez mis en lumière, l’intention finale de La Révélation d’Arès, nous libérant des dispersions, des confusions, pour ne garder que le fondamental : l’amour comme raison d’être, donc l’activation de l’amour comme force de spiritualisation sur le plan individuel et sur le plan collectif comme mode d’organisation de la société, on pourrait ajouter plus encore pour donner à celle-ci, un destin spirituel.
À l’organisation d’une société qui empêcherait toute domination et qui produirait de l’évolution spirituelle, les systèmes du monde répondent par le contraire. Ils installent par contrainte ou plus subtilement par influence, une servitude volontaire, un abandon aux décisions en échange d’une protection de l’état. C’est une vision où troquer sa liberté, sa dignité contre sa sécurité est devenue "affaire courante". L’homme d’aujourd’hui a fini par considérer le bien comme la réussite matérielle ou l’obtention de profits et plaisirs immédiats. Loin de lui, l’idée même de spiritualisation. Activé par la raison, les sens physiques, il est inaccessible à la métaphysique.
Alors que pour nous, qui passons pour des illuminés, notre volonté de Bien est basée sur le cœur, activée par la volonté d’aimer. Il m’arrive d’extrapoler, de vouloir que les humains viennent  sur terre de générations en générations pour ne faire exister que l’amour et rien d’autre, c’est-à-dire pour faire exister Dieu sur terre. Est-ce rêver ?
De toute façon,  il y a un immense fossé entre notre vision et celle de nos contemporains !
Charlie F. du Nord

Réponse :
Pour sûr, mon frère Chalie, "il y a un immense fossé entre notre vision et celle de nos contemporains !" Ce fossé explique en partie la difficulté de la mission, difficulté qui demerera aussi longtemps que nous n'aurons pas construit un pont praticable par-dessus ce fossé. Sous l'apparence d'un codex La Révélation d'Arès est un aéronef qui nous prend et nous emporte jusqu'à l'horizon infini ; elle nous fait voir au loin l'immensité et la Puissance de la Vie. Cela aussi explique en partie la difficulté de la mission ; j'ai connu et je connais encore des personnes à qui La Révélation d'Arès fait peur.
Merci pour votre commentaire, frère Charlie.

23oct22 245C12
Bonjour frère Michel,
Petite rectification : Frère Louis-Marie J. me fait remarquer qu’il y a une erreur dans le lien que je vous ai communiqué en (19oct22 245C4) pour le chant : "Frère de l’aube". Ce lien ne commence pas au bon moment.
Voici alors le bon lien : https://www.youtube.com/watch?v=wxDp1rtK_FM 
Encore merci pour cette entrée nourrissante.
Véronique C. de Belgique

Réponse :
J'affiche votre rectificatif. Merci pour lui, ma sœur Véronique.

23oct22 245C13
💞 "Genèse inachevée : Adam règne toujours",
Mes pensées m'ont renvoyé à Rév d'Arès 2/1-5 "La chute d'Adam", au chapitre xviii "Le Noir" ainsi qu'à votre enseignement donné à l'Espace des Peupliers à Paris en 1995/96/97 et pour couronner tout cela votre entrée sur le Noir :  https://michelpotayblog.net/jPG/jPGtv.html qui m'a ouvert encore plus la conscience pour être plus pénitent, plus aimant (30/11).
Vous avez tout dit, rien à rajouter.
Le Père a bien raison de dire : Et ce que tu auras écrit (Rév d'Arès 33/10).
Lire vos enseignements est source de fécondité, d'ouverture de l'intelligence du cœur.
En lien dernière toile 80x100.
Je vous souhaite bonne santé, forces spirituelles  ainsi qu'à Sœur Christiane, je clame avec vous et tous les priants.
Didier B. d'Île de France. 💞

              Image Didier B. (1)   Image Didier B. (2)

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire et pour les images.

23oct22 245C14
Très cher frère Michel, prophète de l'amour.
Voici une entrée magnifique que j'ai relu trois fois et que je relirai encore tant elle est puissante. Elle nous exhorte à l'ascension, au dépassement, à ne pas nous reposer sur nos lauriers.
J'y ai relevé ces passages forts mais il y en a d'autres qui m'ont touchés :
"Je peux m'efforcer d'aimer tant bien que mal, de pardonner et faire la paix comme je peux, de me libérer des lourdeurs et préjugés du monde, et j'aurai une âme et trouverai le salut. Mais je peux faire mieux, un mieux qui permettra à la Genèse de s'achever un peu plus vite, si je fais grande violence à ma faiblesse (Rév d'Arès 27/8, 36/5, etc.), si je surmonte davantage les résistances de mon organisme, de mon système nerveux, de mes peurs, de ma langueur, de mes rêves. Je dois rendre extrêmes les possibilités de ma volonté dans le dépassement. Je n'ai pas besoin pour cela d'imaginaire consolateur, de prouesses intellectuelles ou de psychose ; la volonté suffit — pour que nous fassions Ta Volonté (12/4).
Qu'est-ce qui mettra fin à la Genèse ? Le Bien revenu ! Qu'est-ce qui freine le Bien ? L'homme, sa socio-culture, son égoïsme, son atonie, sa peur. Je dois alors viser à tous les dépassements possibles en Bien, même si je ne suis pas toujours sûr de ce que j'envisage. Toutefois, ce n'est qu'avec lenteur et progressivité qu'on achèvera et quittera la Genèse. Impossible de quitter la caverne (cf Platon) à laquelle s'enchaîna Adam autrement qu'en tâtonnant.
De même que l'homme cultivé est celui qui a le goût et le temps de se cultiver, l'homme spirituel exponentiel est celui qui a la volonté de se dépasser dans le domaine de l'amour, qui est créateur. On n'est plus là dans le Bien à usage interne de l'aimant minimal, mais dans le Bien à usage externe de l'aimant maximal."
"C'est l'amour dont il fait preuve qui le ramène à la Vie (Rév d'Arès 24/3-5, 25/3, 38/5, xix/26) et le sauve. Base incontournable et suffisante pour trouver le salut."
A ce propos, je voulais partager avec les lecteurs de ce blog cet extrait d'un courrier que vous m'avez adressé récemment  qui m'a particulièrement touché :
"Je crois que beaucoup d'erreur vient de ce qu'on croie que l'amour est inévitablement heureux. Il ne l'est pas inévitablement, si mon frère ou ma sœur souffre, je souffre avec lui ou elle, et pourtant je l'aime plus que tout. L'espace de l'amour ne se limite pas à l'espace heureux de l'autre. Cet espace est partage de sa vie."
"Il y a sur Terre d'innombrables b'hers (puits, xxvi/7) où nagent inconsciemment quantité d'humains qui forment en puissance de grandes réserves d'amour activable. Nous les appelons épis mûris ou épis mûrs : la chair en attente de respiritualisation depuis Genèse 3/23."
A ce propos, je voulais partager avec vous et les lecteurs de ce blog un lien vers une émission autour de Christiane Singer très émouvante et d'une grande profondeur spirituelle qui illustre bien qu'il y a des humains qui ont une grande puissance d'amour en réserve et même en action.
[le lien est erroné : frère Denis le rectifie en 245C19]
Encore merci frère Michel de nous pousser toujours vers les Hauteurs.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire. Ce commentaire est surtout fait de citations de mon blog et donc je n'ai rien à ajouter.
J'ai ouvert le lien https que vous donnez à propos de Christiane Singer. J'ai d'abord été surpris en tombant sur une longue page proposant des vidéos avec beaucoup de dames très déshabillées et je n'ai rien trouvé concernant Christiane Singer, qui n'avait pas du tout le genre pin-up girl. Puis j'ai découvert qu'il y avait tout au début, en haut de page, un case de recherche ; j'y ai tapé Christiane Singer et je suis tombé sur une page qui propose en effet une certaine quantité de vidéos de cette grande femme de foi. J'ai même eu la surprise de trouver une vidéo de ma personne.

24oct22 245C15
Merci pour cette nouvelle entre qui suinte la métaphysique...
Samedi à la moisson avec un frère, nous échangions quelques pensées : "Qu'est-ce qui empêche l'homme respiritualisé de se dépasser, si ce n'est la peur, l'incertitude de savoir par avance ce qu'implique ce dépassement ?"
Je suppose qu'il y a un avant et un après ?
Je cherche aussi a mieux comprendre. Je vous cite : "C'est la divin[is]ation qui commence l'achèvement de la Genèse" et donc sans pour autant vous semblez simpliste, dans plusieurs générations Rev.d'Ares 31/8 Alors ce sera Mon Jour D'un Geste J'arrêterai l'astre sous vos pieds ; il n'y aura plus ni jour ni nuit, mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse [paragraphe de sens imprécis, difficile à redresser]. 
Luigi T. de Neuchatel, Suisse

Réponse :
Merci, frère Luigi, pour votre commentaire. J'avoue n'en avoir pas compris avec précision le dernier paragraphe, mais dans l'ensemble votre message n'est pas obscur ; il suit l'idée générale de mon entrée 245, à savoir que la désertion d'Adam n'a pas encore permis à la Genèse de s'achever, parce que le Créateur a pourvu son Enfant de la liberté absolue (confirmée en Rév d'Arès 10/10) et que l'achèvement de la Genèse ne se fera que quand le frein que présente le co-créateur récusant — pécher est récuser le Dessein délibérément ou incons­ciemment —, qu'est l'homme, cessera de s'exercer. De s'exercer en majorité, du moins. Quand la récusation du Dessein ne sera plus que le fait d'une minorité, l'aube (Rév d'Arès xxv/7), du Jour (31/8) pourra se lever.

24oct22 245C16
[suite à 245C10] Je pensais être clair, désolé.
Si je vous lis bien et pour vous citer entièrement, vous écrivez en 23oct22 245C10 : "De mon côté c'est l'expérience surnaturelle d'Arès et le texte du Message reçu des Entités qui m'ont visité à Arès qui m'ont amené aux considérations que résume mon entrée 244."
Donc si je vous lis bien, ce sont des Entités et non pas Dieu qui vous a parlé ? Merci de votre éclaircissement.
Roger d'Île de France

Réponse :
C'est donc par erreur que, le 23 octobre dans votre commentaire 245C10, vous avez laissé entendre que c'était vous, frère Roger (quel Roger ? Roger C ?) qui aviez fait "l'expérience surnaturelle d'Arès et" qui avait reçu "le Message des Entités qui m'ont visité à Arès." Je comprends maitenant ce que vous vouliez dire par : "Donc ce n'est pa Dieu Lui-même." En somme, vous me citiez, mais cette citation n'était vraiment pas évidente.
Jésus en 1974 ou Dieu en 1977 étaient bien des entités, mot que j'ai écrit avec majuscule par égard pour ces Entités-là dont l'une était le Messager de l'autre : le Père.
Une entité est ce qui constitue l'essence profonde d'un genre, d'une chose, d'une force ou d'un être. Descarte dans ses "Réponses aux objections" a écrit : "Par la réalité objective d'une idée, j'entends l'entité ou l'être de la chose représentée par cette idée, en tant que cette entité est dans l'idée. Tout ce que nous concevons comme étant dans les objets des idées, tout cela est objectivement ou par représentation intellectuelle dans les idées mêmes."
Par moments, nous sentons tous, même les athées sentent qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils sont accompagnés par des entités spirituelles, à tout le moins inexplicables. Par exemple quand vous sentez sans pouvoir vraiment le définir que vous êtes guidé par quelque chose ou quelqu'un généralement (mais pas toujours) indéfinissable, ou par un hasard si rare qu'il peut être qualifié de miraculeux, ou par une énergie inqualifiable qui vous a sauvé dans une situation difficile, etc. Tout au long de leur existence des humains, le plus souvent croyants mais aussi incroyants, peuvent se sentier parfois guidés, protégés par des entités : "Quelqu'un lit dans mes pensées ; il n'y a pas d'autres explication" ou "C'est comme si une main invisible m'avait sauvé la vie,", etc. Ces guides ou protecteurs spirituels, entités spirituelles, peuvent être identifiés de façons très variables selon les époques, les cultures, etc. : les défunts, les ancêtres, les anges, les dieux et les déesses chez les païens, des énergies qui en sont issues peuvent être guidés par les entités des éléments pour atteindre un état de pleine conscience et atteindre la paix intérieure. Certaines personnes qui ont des dons ou des capacités sensorielles plus élevées que la moyenne peuvent sentir des entités sans forcément les identifier. Bref, Jésus qui m'apparaît en 1974 ou la Voix de Dieu qui me parle en 1977 sont des entités d'une type particulier : des Apparitions particulièrement sonores, visibles, sensibles, humanisées et/ou discoureuses sur le moment, etc. mais des entités ou Entités.
Oui, c'est bien Dieu, ou le Père, ou la Vie, ou le Créateur, etc. qui, sous formes d'Entités, m'a parlé directement en 1977 ou indirectement en 1974 (Messager). Le terme Entité me permet de faire comprendre que je ne considère pas qu'ils ont habituellement dans la réalité cosmique les formes et paroles qu'ils ont empruntés à Arès. Même en parlant de vous, frère R., non identifiable ou reconnaissable, qui n'êtes qu'une main qui a tapé un commentaire tout en n'étant pour le reste : stature, visage, nature, etc., qu'uninconnu, pourriez être appelé enité. Je pourraisdire : "Une entité Roger se prétendant vivre en Île de France m'a écrit."

24oct22 245C17
[Hier dimanche] moisson par l’art.
Je me rends sur un lieux, choisi à Paris sur les quais, où il y a un groupe de Colombiens qui font une grande fresque de revendication contre des assassinats dans leurs pays et qui contestent ces pratiques. Certains viennent de Belgique, d'autres sont de Paris. Sympathiques, ils me proposent un bout de mur, qui me suffit largement. Les textes du graffiti que j’ai prévu à l’avance, appellent "of course" à autre chose qu'à des revendications, etc.
Ils ont lu et n'ont peut-être pas réalisé sur le coup la dimension métaphysique : "Fuir l’animal en toi & la guerre, une horreur qui ne résout jamais rien" que j'ai traduit à l'occasion en Espagnol (avec google traduction). Une dame vient vers moi, aime le graffiti et le texte. Je lui dis : "Une guerre ce n’est pas seulement l’armée. Si vous, vous disputez avec votre époux, c’est une petite guerre." Ses yeux se sont illuminé. Des photos ont été prises par les passants, avec la signature, le logos des Pèlerins d’Arès.  En les quittant, ils m'ont offert des bananes et des fruits de Colombie.
Je vous embrasse et prie avec tous les priants.
Didier Br. d'Île de France
Didier Br. et des Colombiens, Paris 23-10-2022

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire et cette image qui nous montre que nous pouvons témoignage de notre epérance de cent façons, ici en participant à une graffiti party avec des Colombiens.

24oct22 245C18
Force et Honneur à vous prophète Mikal, voix de fer de l'Étal_É sur l'Univers en Mer
Juste un prisme de passage pour vous faire hommage.
Je me suis signé de votre Parole et de votre enseignement sur le média libre et indépendant d'Aude Lancelin, QG.media*, média que j'estime être le seul lieu média où ma parole pouvait fleurir en libre et envoyer ses couleurs en parfums et rimes, en versant mes stances de mot-sons compilés en Fonalfa Monde.
Je m'y suis rendu accompagné de DameB que j'ai invitée à me suivre, et depuis un an je multiplie les commentaires. J'y ai pris le parti d'un certain silence et je verse mes stances, comme on verse son sang dans les verres et rompt le pain sur la table, pour boire et manger simplement. J'ai récemment invité Ginès P. de l'Ain à m'y rejoindre et je navigue à vue aujourd'hui en leur douce et forte compagnie.
Je poursuis ma route sur ce site, véritable fer de lance d'une lutte sociale qui s'inscrit dans la foulée des Gilets Jaunes et porte haut l'étendard de la Femme combative et de revendications Légitimes. J'y apporte mon Eau et ma rime. J'y lance mes flammes et mes frises. Je réponds, je participe. J'accompagne le move de mes éclats et de mes crises.
Quoiqu'il advienne, quoiqu'il s'en vienne, je vous salue ici, prophète Mikal, la Révé s'est signée sur le site QG avec votre phonalphabet et mes mot-sons ramanés à l'essence Ciel. Comment, pour qui, pour quoi j'ai fait tout ça ? Pour ILEL très certainement mais surtout et simplement par amour. Par amour pour une femme, et je crois bien qu'in fine comme vous nous l'avez dit un jour à demi-mots, que la raison pour laquelle la Vie est venue, pourquoi elle a lancé tout ça, ce n'est peut-être que pour faire et voir revenir l'Amour dans une Grande Histoire.
J'ignore où mes pas me mèneront. Je poursuis ma route en maintenant ma ligne. J'ai lancé mes mot-sons comme un premier cri sur ce site média. J'attends la suite. Je reste acquis à la douceur, la paix, le pardon, le rire, la joie et la fête. Tout ce que La Révélation d'Arès et vous m'avez transmis.
J'en brasse de la potée sur QG mais je file doux et serré sur le site de ces dames (QG est dirigé par deux femmes). Je polis mon style.
Voilà. Le est donné.
Je vous embrasse
Le lien vers [QG.Media ?] : https://qg.media/emission/ukraine-a-qui-profite-la-guerre-pas-de-quartier-avec-anice-lajnef-et-didier-maisto/
Éric D. de Bretagne-Nord

Réponse :
J'ai voulu jeter un coup d'œil sur QG.Media, mais j'ai vu qu'il fallait s'abonner tout de suite sans avoir la moindre idée de ce que ce site présente. Fidèle à ma prudence et aux économies que je dois toujours faire sur mes dépenses non nécessaires, je ne me suis pas abonné. Donc, je ne sais pas ce qu'on peut trouver dans QG.Media. Mais puisque vous en êtes un participant, me semble-t-il, je pense que c'est un bon site Internet et que je peux laisser le lien dans votre commentaire, afin que ceux des lecteurs de mon blog qui souhaitent visiter QG.Media puissent le faire.
Je peux me tromper, frère Éric, homme que j'estime et que j'aime, mais qui m'inquiète quand il quitte ou semble quitter sa verve rimbaldique — ah ! que vous me faites penser à Arthur Rimbaud — et que je me demande si, une fois de plus, il ne glisse pas encore vers la tempête intérieure :
Comme je descendais des fleuves impassibles...
Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants,
Je courus ! Et les péninsules démarrées
N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots
Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l’œil niais des falots !...
Rimbaud a écrit cela à l'âge de 16 ans ! J'ai parfois l'impression que vous avez 16 ans, frère Éric. Ce n'est pas un reproche, mais, après tout, il n'est peut-être pas possible de garder toute sa vie l'âge de 16 ans. Passé un temps, il faut être un peu moins fou tout en restant quelque peu fou. Comme ceux qu'on a appelés les fous de Dieu ! Tout humain qui plonge dans l'Abîme de la Vie est inévitablement plus ou moins fou au sens particulier où l'on ne trouve pas Dieu sans enjamber la raison raisonnante et entrer dans la Lumière. Mais cela doit se faire, comme dit la Parole d'Arès, avec mesure ! En lisant votre commentaire je me dis qu'il y a une légère dérive... Toute entrée dans la Lumière, que j'appelle parfois dans mon petit jargon personnel le cheval de la métaphysique, mais cela doit être fait avec équilibre. La foi est toujours une œuvre difficile et remarquable mêlant confession personnelle et questionnements intérieurs impartageables, mais si on la charge trop elle tombe ou s'égare. Quel croyant ne traverse pas une crise spirituelle et morale ? Mais crise mesurée. Soyez "l'homme aux semelles de vent", mais ne vous laissez pas porter comme une feuille morte !
"Wo aber Gefahr ist, wächst das Rettende auch," vers intraduisible qu'on peut traduire par "Dans le danger croît aussi ce qui sauve," a écrit une grand poète allemand Hölderlin dans "Patmos"... Je traduis pour ma part par : "Une autre vie est toujours possible." N'échappez pas, frère Éric, aux concepts consciencieux de la foi. La mission est difficile et a besoin de moissonneurs hardis certe, mais maîtrisés. DameB je l'espère, sera pour vous une compagnie équilibrante.
Pardonnez-moi d'être quelque peu moralisateur. J'ai besoin de frères capables de renverser le mur de la "légèreté lourde", comme je dis quelquefois. Je voudrais tant que vous soyez plus qu'un ami, un apôtre.

25oct22 245C19
Cher frère Michel,
Merci pour votre réponse à mon commentaire 245C14.
En effet j'ai testé le lien qu'il y a sur votre blog [pour trouver Christiane Singer] et il est périmé.
Le lien a dû être coupé. Voici le bon lien je l'ai testé [pour atteindre la vidéo "Autour de Christiane Singer"] :
https://www.youtube.com/watch?v=vBN3qkHtKN4
Je vous embrasse bien fraternellement.
Denis K. (Bretagne Sud)

Réponse :
Merci, mon frère Denis, de rectifier l'erreur de votre commentaire 245C14, et de permettre ainsi aux habitués de mon modeste blog de trouver la vidéo que vous proposiez de partager avec vous.
Cette vidéo dure soixante-sept minutes et, faute de temps, je n'ai pour ma part pu en voir que quinze minutes sans que le vrai sujet : la pensée de Christiane Singer, soit vraiment abordé, les participants parlant surtout de leurs rencontres avec cette femme qui fut une profonde penseuse spirituelle. Je ne peux pas mieux faire que de la citer : "J'ai écrit un livre "Les âges de la vie" où j'ai tenté de montrer les métamorphoses de l'être au cours de la vie. Il est évident que tout cela ne vaut que si l'on a appris en cours d'existence à mourir. Ces occasions nous sont données si souvent ; toutes les crises, les séparations, et les maladies, et toutes les formes, tout, tout, tout nous invite à apprendre et à tout laisser derrière nous. La mort ne nous enlèvera que ce que nous avons voulu posséder. Le reste, elle n'a pas de prise sur le reste. Et c'est dans ce dépouillement progressif que se crée une liberté immense, et un espace agrandi, exactement ce qu'on n'avait pas soupçonné. Moi j'ai une confiance immense dans le vieillissement, parce que je dois à cette acceptation de vieillir une ouverture qui est insoupçonnable quand on n'a pas l'audace d'y rentrer" (interviewée par Thierry Lyonnet en 2001).
Je ne pense pas, pour ma part, que la seule façon de faire le grand saut dans les profondeurs spirituelles soit "d'apprendre à mourir", parce que selon ce que j'ai compris de la Parole d'Arès la vraie vie a un avant le vie charnelle, un pendant la vie charnelle et un après la vie charnelle. Toutefois, je pense que la pensée de Christiane Singer montre qu'elle avait compris une vérité fondamentale, détectable à la lecture approfondie (et sans préconçus) de La Révélation d'Arès, à savoir que notre vie charnelle n'est qu'un petit morceau du continuum de vie que chacun de nous représente. Je l'ai peu lue, je connais mal sa pensée et j'ignore si La Révélation d'Arès et mon enseignement l'ont inspirée, contrairement à ce qu'un certain nombre de personnes m'ont dit, mais Christiane Singer est indiscutablement un de ces humains, sûrement plus nombreux qu'on ne croit, qui comprennent que la religion, serait-elle chrétienne, a terriblement rétréci l'idée qu'on doit avoir de la vie, parcelle de la Vie Éternelle, et qu'il faut s'en libérer et trouver dans l'amour le fil qui nous conduit à prendre conscience qu'on n'est autre qu'Un (Rév d'Arès xxiv/1) avec l'Univers et les Sainteté, Puissance et Lumière (12/4) de l'existence.
Nous humains ne sommes en bloc qu'une part de l'espace-temps, de cette existence au sens le plus général à quatre dimensions variables nécessaires pour déterminer totalement l'éternel et infini phénomène de l'Existence, y compris de notre existence terrestre qui n'est qu'une parcelle de l'Existence globale. Je ne sais si Christiane Singer est allée aussi loin, mais elle était bien, je pense, en bonne voie de, comprendre cela... Cela qui est indicile, car là encore le langage est insuffisant.

  25oct22 245C20
Cher Frère Michel en l'Amour du Père,
Nous voilà revenus au temps où il [?] n'existait pas. Après des millénaires de tâtonnement plus ou moins spirituel, ce mot parait tellement peu plausible pour beaucoup qui ne voient que rêverie, superstition, religiosité, etc. [dans le fait ?] que le monde continue d'avancer dans la demi brume de la pénitence (politico-religieuse).
Pénitence et spiritualité deux mots que nous P(p)èlerins d'Arès devrons remettre à l'ordre du jour.
Le bien, le mal, deux sujets antagonistes qui ne peuvent pas exister l'un sans l'autre ; ce balancier infernal où le temps s'épaissit de plus en plus d'un côté et de l'autre, la lumière que l'homme peut réactiver en lui.
L'histoire va démontrer que beaucoup d'hommes se succédant au tombeau (Rév d'Arès 24/3) montreront la voie, celle d'Éden retrouvé, par un choix de vie où la tête et le cœur marcheront ensemble suite à l'enseignement du prophète que Dieu nous a donné en nous donnant La Révélation d'Arès.
Un grand merci, frère Michel, le prophète que nous méritons dans ce 21ème siècle tourmenté.
Paul S. de Lorraine

Réponse :
Merci, frère Paul, pour ce commentaire. La rédaction de ce commentaire laisse quelques incertitudes quant à sa forme écrite, mais laisse clair son sens général : "L'histoire va démontrer que beaucoup d'hommes se succédant au tombeau (Rév d'Arès 24/3) montreront la voie, celle d'Éden retrouvé, par un choix de vie où la tête et le cœur marcheront ensemble suite à l'enseignement du prophète que Dieu nous a donné en nous donnant La Révélation d'Arès."
Où est ce que j'appelle parfois dans mon jargon personnel "le scribe inaccessible" ? Quand on aborde la métaphysique, ce champ idéal sur lequel nous allons planter nos pommes de terre virtuelles, spirituelles, on est (pour l'heure du moins) à court de langage. Ce "scribe inaccessible" est chez moi une sorte de héros indescriptible et, faute de le trouver dans ma pauvre tête, je me dis : C'est peut-être par Sagesse que la Vie rend introuvable cet homme de l'esprit ? ! Il ne faut pas aller trop vite ; quand on va trop vite, les chutes sont mauvaises. Quelle voix peut se faire entendre au-dessus de toutes les autres ? La mienne ? Les difficultés de la mission montrent assez que ce n'est pas encore le cas. Qui peut à présent dominer le bruit des voix assourdissantes de la Terre, le fracas des explosions, le ronflement tintamaresque des rotatives, le grésillement des micros, la Babel des propagandes qui nous submergent ? Où est le "scribe inaccessible" qui sera lu et/ou entendu par tout le monde ? Eh bien, il est quelque part en nous et nous ne l'avons pas encore trouvé. Vous avez raison de le chercher, même si c'est par une expansibilité écrite maladroite.
Hier soir j'avais pu finir de rattraper après un longue période de tracas quantité de retards et en finir avec bien des corvées, me mettre à jour de mon courrier, avoir réglé mes plus gros problèmes. Je sais que le temps des corvées reviendra vite, mais ce matin je me lève en me sentant plus léger, plus libre de penser, disposant d'un peu de temps pour réfléchir, réassoir mes frères et sœurs dans la petite salle de conférence de mon cœur. J'ai écouté plus attentivement les politiques qui m'ont paru, les pauvres, plus prétentieux, en tout cas plus sûrs de leurs erreurs que jamais, et tout ce qu'ils disaient à l'Ouest ou à l'Est m'a paru fait pour en finir avec le genre humain. Qui cherche à adoucir sa propre nature, à entrer en pénitence, à aimer... Qui ? Je m'interdis de juger ; je me dis que je comprends mal, que l'esprit tordu c'est moi, etc. Je me dis quand même que rien, rien de ce qu'on entend à la télévision du moins et aux heures où je peux entendre celle-ci, ne me paraît propre à aller dans le sens de La Révélation d'Arès. Quel travail énorme le Père est venu nous confier ! Comment pourrions-nous trouver facilement les mots nécessaires pour exprimer notre espérance ? Quand entendrai-je des humains à face humaine ? Il s'agitde toute l'ossature du monde ; toute cette ossature est cancéreuse et il nous faut la soigner avec nos faibles moyens, mais vous êtes, frère Paul et sœur Marie-Josèphe, sur la brêche. Nous sommes ainsi quelques centaines avec derrière nous quelques milliers qui s'y mettront quand le Feu (Rév d'Arès xLi/3-7) entrera en eux.
Pour l'heure nous nous remuons au milieu de l'obscurité, de sentiments négatifs qui paraîtrient insupportables à d'autres et c'est tout à notre honneur. Et nous sommes toujours vivants après quarante-neuf ans bientôt. Deleuze avait, crois-je me souvenir, une expression qui voulait dire que ce monde lui paraissait toujours revenir du monde des morts ou y aller, avec "des yeux rouges" ; c'est un peu ce que je ressens. La politique, la religion, les blablablas, dont le vacarme me ferait fuir si je n'avais pas à remplir la mission que j'ai accepté de remplir, n'ont de sens que pour être mis en jeu. Et nos petites voix quasi insonores pour le moment n'y suffisent pas, mais elle sont comme les cailloux du Petit Poucet, elle tracent notre chemin ! Nous sommes toujours prêts à partir en mission et à y partir avec amour. Et nos âmes naissent et se renforcent et alors coïncident avec le Feu de Dieu, qui n'est pour l'heure qu'étincelles, mais le Feu commence toujours comme ça. Nous progressons dans la recherche d'une mission plus efficace que nos balbutiements de départ.
Notre frère Randy, sur une suggestion de ma part faite en 2019, prépare une mise en musique de la Veillée 14 et de son interprétation par un grand groupe de frères et sœurs lors d’un événement à Arès dans l’esprit du groupe de rock "Rockin’ 1000" (voir sur YouTube). Randy fait travailler un groupe de frères et sœurs afin de parfaitement interpréter "en foule", en grand, la Veillée 14 de La Révélation d'Arès en musique : il y aura un groupe pour les chanteurs, un groupe pour les guitaristes, un groupe pour les claviers et un groupe pour les batteurs avec un coordinateur pour chaque groupe, le tout formant un noyau assez conséquent de frères et sœurs maîtrisant le morceau auquel pourront se greffer tous ceux qui veulent même s’ils ne sont pas musiciens ou ne connaissent pas la chanson. Tous ceux qui veulent y participer peuvent s'adresser à notre frère Randy C. à Paris. D'autres ailleurs dans d'autres missions préparent aussi des choses nouvelles, pas musicales mais toutes apostoliques. Nous cherchons, nous trouverons. Nous ne nous abritons pas comme des moines derrières leurs hauts murs ; nous n'avons pas peur d'aller dans le monde.
Quel que soit notre âge, nous ne devons pas tenir en place, sauf quand nous prions. La passion apostolique nous a envahis ; elle ne nous quittera plus. Nos esprits brûlent de foi missionnaire ! Je vis quant à moi dans un éblouissement de visions que je partage avec tous mes frères et sœurs, quel que soit leur âge, ardents à l'assaut du monde. Alleluia !

27oct22 245C21
Je voyais la Genèse comme un lointain passé révolu et notre histoire n’était qu’une étape intermédiaire, une suite faussée jusqu’au Jour [Rév d'Arès 31/8]. Je découvre par votre entrée qu’elle perdure. Mais oui, mais ça, mais c’est … bien sûr ! Vision étalée !
Adam règne toujours
certes mais il n’est plus ce qu’il était. C’est le moins qu’on puisse dire, si nous nous considérons sans complaisance. Nous, humains, vivons la mort d’Adam (Rév d'Arès vii/13). Sans âme unifiée, sans polone, nous sommes devenus souffreteux, chétifs, insensés, rétrécis à notre chair et à un esprit borné par la matière. Il y a bien quelques âmes qui naissent sporadiquement ici ou là, au petit bonheur la chance, mais inconscientes d’elles-mêmes, sans perspective ni projet, sans constructivité collective.
Le vrai problème d’Adam sous sa forme fantomatique, autrement dit humaine, c’est qu’il ignore l’être superbe qu’il a été, dont l’accès est la toute petite porte de service qu’il peut ouvrir librement au fond de son cœur. En même temps, il lui reste une nostalgie de son âge d’or (pour reprendre l’idée de Yougas — âges — cf. supra Guénon), et il aspire quand même à un monde meilleur. Il sait bien qu’il vit comme un idiot, mais il n’a plus l’idée qu’il pourrait en sortir tout bonnement en changeant sa vie [30/11], donc son être. Soit il attend que les choses s’améliorent d’elles-mêmes, soit que Jésus ou un messie se pointe comme le père Noël, soit il n’attend rien et s’est fait une raison de ce monde avec lequel il compose, soit il prend le train d’une nième utopie qui accapare toute son existence.
En attendant, pêle-mêle tout ça et son contraire, il projette son existence sur son écran de croyances, de concepts, d’idées, comme dans la caverne de Platon, faisant taire son intuition et tout ce qui dérangerait sa minable adhésion rationaliste, il vit sa vie animale et intellectuelle sous l’emprise de son rêve qu’il appelle "réalité ". Il ne voit plus la nuit (Rév d'Arès ii/14) où il erre. Pour cela, il fallait bien que Dieu se lève à notre place (28/12).
Revenons aux utopies qui font la partie active de l’espérance d’Adam. Jusqu’à maintenant elles ont toujours modélisé une société pré-pensée par quelques humains, selon leurs inclination et croyance personnelle, donc selon leur bien à eux, et non selon le Bien universel qui seul peut rassembler tous les humains dans une même Unité : Le Second Fils, dont Jésus de Nazareth qui vous visita, inaugure la lignée. Ce pourquoi elles ont toujours échoué.
Aujourd’hui encore, l’idéologie transhumaniste est une utopie — la dernière des terrestres ? — qui voudrait le bien de l’humain par des "augmentations" technologiques. Aïe, aïe, aïe ! Je ne peux m’empêcher de penser à la créature du docteur Frankenstein, il me suffit même de jeter un regard en arrière sur la crise covid, son poison/poudre de perlimpinpin vaccinal imposé et sa calamiteuse gestion. Fait intéressant toutefois dans ce nouveau rêve, c’est moins le mode d’organisation de la société qui prime (à l’instar des communismes, socialismes, démocraties libérales, …) moins la croyance (à l’instar des religions, idéologies …) que l’homme lui-même dont on a fini par comprendre qu’il doit progresser. Quand même oui !
Mais la vision proposée est d’une pauvreté affligeante, plaçant toute sa confiance dans la science et les hautes technologies… de l’homme pécheur pour qu'il perdure comme pécheur ! En réalité, toutes ces utopies font peu de cas de la liberté de chacun et de tous, de la volonté du peuple, de l’individualité irréductible de chacun et chacune. et des immenses ressources en Bonté qui gisent au fond des cœurs. Au fond, toute utopie n’est qu’une nième variante du système d’Adam : morale arbitraire, donc valeurs, ensemble de contraintes, lois, prêtres, princes, chefs et leur armée de mordeurs [Rév d'Arès xvii/7], tous alignés comme des soldats de plomb pour défendre l'ordre où ils se sont fait une "bonne" place. On n’en sort pas.
C’est bien la question de l’être, question métaphysique par excellence, que l’homme n’a jamais le temps — la vie est courte [Rév d'Arès 26/3, 36/23] — et la perspicacité de poser suffisamment en profondeur — le bonheur se mesure en éternité [36/23] — pour en faire un Projet à bâtir sur plusieurs générations. Autrement dit, c’est la question d’Adam — nous ! — qui continue son règne en tant que zombi spirituel.
Pour le dire comme Heidegger, et pour ce que j’en connais (pas grand-chose), l’homme reste prisonnier de "l’étant" et n’accède plus à l’être. Et toutes ses "solutions" depuis l’étant heideggerien n'en sont pas, jamais, ne peuvent tourner tôt ou tard qu’à la caricature, il lui faut retrouver l’Être ! En effet, selon ce philosophe, c’est "l'oubli de l'être" qui fait l’essence même de la métaphysique occidentale depuis les Grecs et qu’il voit de ce fait comme un nihilisme. Je rebondis sur sa pensée car je trouve remarquable l’idée que la chute d’Adam puisse être vue comme un choix nihiliste : Le nihilisme de la Vie !
C’est bien à nous, petits et modestes P(p)èlerins d’Arès, à votre suite, d’entraîner les humains vers l’Un au fond d’eux qui, seul, permet de les réunir tous harmonieusement en Un seul Humain, le nouvel Adam pourrait-on dire, ou Christ, dans le respect total de leur infinie diversité et liberté. Bref, nous portons l’Utopie des utopies. Wouah !
Claude M. d'Arès, Aquitaine

Réponse :
Vous effleurez cette zone métaphysique, toujours un peu mystérieuse, où les étants heideggeriens s'enrobent en l'être. L'être pour Martin Heidegger est le caractère le plus fondamental des étants ; ils ne sont pas, selon ce que je comprends d'Heidegger étrangers l'un à l'autre ; ils s'enfantent l'un l'autre. L'être de l'étant n'est pas lui-même un étant et l'être n'est pas non plus l'ensemble des étants. Un étant est un étant comme un homme est un homme, parce que c'est son humanité. L'humanité n'est qu'un début d'explication de l'homme, la structure générale, ou idéale des humains. L'être est plus que ça, il est sa dérivée métaphysique. Passons ! C'est plus clair en allemand. Nous n'allons pas faire le réveillon là-dessus.
Comme toujours, j'aime bien votre commentaire et je vous en remercie.
Si nous réfléchissons sur la Genèse avec méthode en alignant dans nos esprits les souvenirs que nous y glanons des péripéties de l'existence commençante des humains préhistoriques — l'homme de la Genèse, quelle que soit sa génération, est un homme préhistorique —, nous nous heurtons à une fin en queue de poisson : les funérailles de Jacob et la mort de Joseph à 110 ans : ...on l'embauma et on le mit dans un sarcophage en Égypte (Genèse 50/26). Et puis plus rien. On saute des siècles jusqu'aux Hébreux esclaves en Égypte, mais rien ne changera entre Dieu et ses Enfants (Rév d'Arès 13/5).
En fait l'Histoire commence avec Moïse, si tant est qu'elle soit l'Histoire d'un seul homme. Avant l'Histoire Adam défie le Dessein du Père, mais ne revient pas à de meilleurs sentiments ; certes Abraham, Isaac et Jacob forment une petite famille d'humains qui ont esquissé avec Dieu quelques accords par quoi s'est installé un statu quo acceptable mais qui n'ira pas plus loin ; c'est une négociation interrompue. La Genèse reste comme sur l'eau le bouchon du pêcheur à la ligne, le reste de la ligne est dans les profondeurs invisible et aucun poisson n'y a encore mordu ; les religions ont grignoté l'appât mais n'ont pas mordu à l'hameçon. Et pour cause ! Le Père a envoyé quelques embassadeurs ou émissaires aux humains, les prophètes, mais les puissants, religieux ou politiques, de la Terre ne les ont jamais accrédités encore. Nous reprenons la négociation. La Révélation d'Arès est un préliminaire que, dans sa Bonté, le Père a préparé. Mais la négociation va être double : avec Dieu d'une côté, avec les hommes de l'autre. "Wouah !" comme vous dites !

 27oct22 245C22
Cher frère aîné,  prophète Mikal,
Je viens de vivre une semaine d'apostolat
Intense et riche en rencontres.
Il y a eu d'abord une tournée de librairies de trois jours à Ottawa et Gatineau.
J'ai vraiment été assisté puisque neuf librairies de cette région ont maintenant des Révélation d'Ares dans leurs rayons.
Quelle joie ! De me sentir invisiblement accompagner d'une Présence Aimante.
Puis samedi et dimanche ce fut notre premiere participation à un Salon du bien-être à Granby.
Quatre livres ont été vendus, mais surtout Alain et moi avons pu rencontrer beaucoup de frères et sœurs, écouter et témoigner.
Il y a eu une rencontre étonnante : Serge qui a vécu à Arès jusqu'en 1992 (avant d'immigrer au Québec) et qui ne connaissais pas du tout La Révélation d'Arès !
En plus, ce frère n'habitait pas la ville ni la région où avait lieu ce Salon.
La Moisson est un acte d'amour qui nous relie à l'humanité et rapproche Son Jour.
Je vous embrasse de tout mon amour fraternel.
Patrick G. du Québec, Canada
Mision au Québec, Automne 2022

Réponse :
Merci du fond du cœur, mon frère Patrick, pour ce commentaire et les bonnes nouvelles qu'il m'apporte.
Je ne suis pas étonné qu'un certain Serge qui vécut à Arès jusqu'en 1992, et qui est peut-être même natif de la localité, n'ait jamais entendu parler de La Révélation d'Arès. Aujourd'hui encore l'immense majorité des Arésiens ou des habitants d'Arès ne savent rien de l'Événément Surnaturel d'Arès et de La Révélation d'Arès. Lorsque nous allons voter aujourd'hui, Christiane et moi, comme ce fut le cas pour les élections présidentielles et législatives cette année, nous voyons bien au bureau de vote que plus personne ne nous connaît. Ils connaissent leurs vies, leurs jeux, leurs idées que nous respectons, mais nous connaissons quelque chose de plus puissant qui ne se localise pas, qui est partout et de partout, c'est la Vie ! Si ce n'est eux, ce seront leurs enfants ou petits enfants qui le sauront et qui diront, comme Serge aujourd'hui : Comment avons-nous pu ignorer ce Prodige ? La descente du Créateur de tout sur notre petite terre au bord de l'eau ?
Je suis heureux que vous ayez eu d'assez nombreux contacts. Peu à peu nous gagnons du terrain. L'empire qui s'est ouvert à nous en 1974-1977 est tissu de vivants et générateur de feu jusqu'aux horizons illimités de l'Univers. Sur cette surface sans limites se rencontrent toutes les âmes de hommes de Bien depuis la nuit des temps. Nous sommes quasi inconnus, parfois même méprisés, mais le Tout Autre se dissout dans l'immensité comme dans la moindre de nos cellules. Certains nous croient même déjà disparus et découvrent, étonnés, que nous avons déjà la foi et la sagesse qu'il faut pour croître démesurément.
Dites à Alain que je le félicite d'être votre compagnon de mission. Je vous embrasse tous les deux.

29oct22 245C23
Je sais que les lecteurs de ce blog vont s'étonner ! Mais oui, le webmaster du blog, un homme de Dieu, n'a pas toujours été un homme de Dieu et a apprécié en son temps Jerry Lee Lewis, fameux musicien et chanteur de rock'n roll, qui vient de mourir. Qu'on me pardonne d'afficher ici une de ses œuvres de jeunesse parmi les plus connues : "Great balls of fire" (grandes boules de feu) ; il avait alors 22 ans, j'en avais 28 :

Michel Potay

 29oct22 245C24
Je porte à votre connaissance la mise en ligne d'un nouveau site internet consacré à La Révélation d'Arès. C'est un site très simple qui permet de faire connaître le message dans ses grandes lignes. Il est destiné aux personnes habitant l'Île de la Réunion ou souhaitant s'y rendre pour s'y installer.
L'objectif n'est pas de refaire un autre site généraliste, les sites existants sont bien construits et détaillés. Je les ai mis en lien afin que les internautes qui se connecteraient au site de La Réunion puissent avoir l'idée la plus complète possible du message. L'objectif est de se faire connaître pour que les personnes intéressées par le Message puissent nous contacter à La Réunion.
aresiledelareunion.com
(extrait d'un courrier postal)
Benoît D. de La Réunion
Site Ile de La Réunion

Réponse :
Je souhaite un bel avenir à votre site et à votre mission réunionnais, mon frère Benoît.

30oct22 245C25
"Adame règne toujours".
Oui, le mal créé par Adam sévit toujours puisqu’il est entretenu par ses enfants.
Le mal contre Dieu et le genre humain programmé par les plus vils représentants d’Adame que sont les "politiques" et derrière eux toute la communauté mafieuse et satanique que l’on peut désigner sous les emblèmes: ONU, Forum de Davos, OTAN, AMM, Union Européenne, etc. n’est que Mafia organisée depuis des siècles (par entre-autre les francs-maçons infiltrés d’Illuminati). Qui va nous en débarrasser ?
Je pense que si Trump avait été réélu en 2020 il n’y aurait pas eu de réaction Russe en Ukraine contre le parti nazi de Zelensky qui n’aurait pas reçu les 90 milliards d’aide militaire de l’Occident et donc pas de guerre. Il aurait empêché les laboratoires de fabrication de virus à la frontière Russe et autres stratagèmes de provocation contre l’armée la plus puissante du monde. Mais les démocrates qui constituent 98% de "l’État profond" américain sont des tricheurs et ont volé au peuple américain ces élections pour garder leur emprise sur l’Europe qu’ils corrompent à leur guise. Qui en douterait aujourd’hui ? Biden est une baudruche sénile qui ne sert que les marchands d’armes et Big Farma [et Big Pharma ?].   
La crise du Covid à renforcé les peurs et la solitude du genre humain. La prise de contrôle brutale du monde par les élites maléfiques a commencé et redoublé simultanément partout avec le premier confinement et un énorme mensonge. Nous avons écrit des laisser-passer à nous-mêmes et à nos enfants pour sortir une heure dans la rue à moins d’un kilomètre de notre habitation ! Vous rendez-vous compte? On y a cru ! Même Hitler n’aurait pas cru dans ses rêves de puissance que nous aurions un jour accepté cela !
Nous devons combattre les solitudes en rencontrant les individualités dans la rue ou au travail, ces personnes qui ne se côtoient qu’entre elles par peur ou soumission psychique à leur clan (ethniques, religieux, socio-culturels etc). C’est l’objet de notre mission universelle de brouiller les pistes de l’individualisme. La musique, (les chansons, le slam) peut y aider grandement, car elle réunit les sensibilités le temps d’un concert en délivrant le message d’Arès et atteint tous les foyers.
Le projet PUHCs [Petites Unités Humaines Confédérées] qui semble être à notre portée est cependant loin de voir le jour. Les hommes de ce siècle n’ont pas encore assez souffert pour sortir de l’individualisme et du confort des temps d’après guerre. La crise monétaire qui arrive immanquablement et qui entraînera la pénurie alimentaire et le chômage de masse dans quelques temps va obliger chacun à trouver d’autres issues de survie. Les PUHCs, si ils ont anticipé ce naufrage, auront alors toute leur place. C’est un peuple réveillé et uni qui sauvera le monde de son auto-destruction : la polone [Rév d'Arès xxxix/12-13, la confédération des âmes].
La télévision nous ment. Elle nous a menti sur le Covid (pas si dangereux, mais très utile pour contrôler les populations), elle nous a menti sur les vaccins  à ARN (très dangereux - voyez les myocardites et cancers qui reviennent en masse, très utiles pour tracer et réduire la population), pourquoi ne nous mentirait-elle pas sur L’Ukraine?  Ce n’est pas Poutine l’agresseur mais bien la CIA et l’OTAN qui ont déclenché par proxy la rupture des accords de Minsk entre l’Ukraine et la Russie. (Le protocole de Minsk est un accord signé le 5 septembre 2014 par les représentants de l'Ukraine, de la Russie et des autoproclamées république populaire de Donetsk et république populaire de Lougansk). Depuis 2014 les troupes nazis de Zelensky et de son prédécesseur bombardent et torturent, pour la soumettre, la population pro-russe du Dombass. La Russie a attendu l’extrême limite de l’horreur pour libérer ceux qui se ralliaient à elle plutôt qu’aux soit-disant "libérateurs" de Kiev.
À présent, ils accusent la Russie de vouloir envahir la totalité de l’Ukraine alors qu’elle protège sa population pro-russe qui a voté son ralliement à elle. En résumé, nos véritables ennemis sont dans notre camps — les va-t-en-guerre — Biden, Macron, Van de Leyen et leurs alliés corrompus de l’OTAN et cela en notre nom et avec nos impôts. Poutine ne lancera jamais le premier sa bombe nucléaire sur nous, il n’a pas besoin de le faire, car il va gagner militairement la guerre et débarrasser l’Europe de la plus grosse plateforme de trafic humain et de blanchiment d’argent US qu’est l’Ukraine d’aujourd’hui. Et il faudrait à en croire les médias qu’on soutienne des Nazis ukrainiens et des fous qui envoient leurs soldats vers une mort certaine contre l’armée Russe ? C’est plutôt ceux qui perdent le contrôle de l’Europe, qui dans leur déroute pourraient envoyer une bombe sale et ainsi provoquer une guerre mondiale dont ils reporteraient la responsabilité sur la Russie comme ils l’ont toujours fait. (Après le sabotage de Nordstream 2 et du pont de Crimée ils sont capables de tout.)
Adame règne toujours par le mensonge des médias. Ne nous laissons plus manipuler par la presse vendue en totalité à Bill Gates et Big Farma [et Big Pharma ?]. Certes, nous n’avons pas tous la même compréhension du monde géopolitique et pas les mêmes sources d’information, mais nous travaillons ensemble pour le retour du Bien par la pénitence, avec les hommes des steppes [Rév d'Arès 28/20], qu’ils viennent de Russie ou d’ailleurs. Dieu sera de leur côté.
Bien fraternellement.
José O. d’île de France

Réponse :
Je ne crois pas, mon frère José,que Dieu soit jamais du côté de ceux qui tuent, même en son nom. Mais il y a sûrement des responsabilités partagées concernant la guerre d'Ukraine. Je ne prends pas parti. Je souhaite de tout mon cœur que cessent les souffrances.
Vous n'êtes pas le seul, frère José, qui pense que la rupture des accords de Minsk fût à l'origine de la guerre, mais Poutine n'avait quand même pas raison d'envahir militairement l'Ukraine, de raser Marioupol, de détruire et tuer un peu partout entre le Dniepr et la Pologne. Il y avait d'autres moyens de régler cette affaire. Vous parlez de nazis ukrainiens... Je ne suis pas d'accord. Les nazis c'était tout autre chose, je les ai vus de près pendant l'occupation allemande, j'étais adolescent alors et mes souvenirs, beaucoup très douloureux, sont restés vifs. Une chose me paraît sûre : les Ukrainiens sont beaucoup plus attirés par la vie d'Europe que par celle de Russie-Sibérie et cette occidentalisation de la vie ukrainienne a particulièrement paniqué Poutine, qui ne semble plus très bien savoir comment en finir avec cette situation. Il y a un gros problème et comme la politique n'aime pas laisser faire les mouvements naturels et force souvent les choses avec brualité, allez savoir où l'on va !
Ce matin, je lisais dans "Les Échos" (je ne suis pas abonnés mais de temps en temps je jette un coup d'œil sur les titres) : "Par Jacques Attali : La guerre entre la France et l'Allemagne redevient possible. La France et l'Allemagne ont toujours eu des intérêts stratégiques divergents, mais la peur d'un nouveau conflit entre les deux nations a permis de construire une entente malgré les divergences. Ce n'est plus forcément le cas, et c'est un grave péril pour l'Union européenne." Effrayant ! Les hommes sont fous. Comment fait-on pour ignorer que la guerre n'a jamais rien résolu ?
Merci, mon frère José, pour votre commentaire.

30oct22 245C26
Bonsoir frère Michel, et merci de nous accompagner encore chaque mois malgré la fatigue des ans.
Cette fatigue je la ressens déjà, même si j’ai quinze ans de moins que vous, mais je suis toujours très attentif à vos entrées, que je lis et relis avec grande attention, et où, inévitablement, avec mes pauvres limites, certains passages me marquent particulièrement, comme nombre de vos commentateurs.
Vous nous invitez au dépassement par ces mots :
"Je peux m'efforcer d'aimer tant bien que mal, de pardonner et faire la paix comme je peux, de me libérer des lourdeurs et préjugés du monde, et j'aurai une âme et trouverai le salut. Mais je peux faire mieux, un mieux qui permettra à la Genèse de s'achever un peu plus vite, si je fais grande violence à ma faiblesse (Rév d'Arès 27/8, 36/5, etc.), si je surmonte davantage les résistances de mon organisme, de mon système nerveux, de mes peurs, de ma langueur, de mes rêves. Je dois rendre extrêmes les possibilités de ma volonté dans le dépassement. Je n'ai pas besoin pour cela d'imaginaire consolateur, de prouesses intellectuelles ou de psychose [de psychothérapie, voulez-vous dire ?] ; la volonté suffit — pour que nous fassions Ta Volonté (12/4)."
Que j’émette des réserves sur l’expression "violence extrême" et les interprétations auxquelles elle peut conduire, vous y avez pensé, je n’en doute pas, et je vous épargnerai ici tout ce qui me vient à l’esprit à ce sujet. Simplement, quand je veux aller trop à "l’extrême", je ne fais que des bêtises, je perds mes affaires et mes moyens. "À trop tirer sur la corde à la fin elle se casse" (sagesse reprise Rév d'Arès 28/6 : Tu te reposeras, car la fatigue ôte l’esprit à l’homme.) Cependant mon incorrigible esprit de contestation ne m’empêche pas de reconnaître que votre coup de pied au … sera le bienvenu auprès d’un très grand nombre, et que moi-même la facilité me guette ….
Ainsi à chaque instant, n’étant plus rien pour moi-même (Rév d'Arès 40/6), je cherche la voie médiane entre le Charybde de la facilité et le Sylla du gouffre… non sans hésitations… dans ce deuil de la certitude, comme de toute possession. Ça me renvoie très exactement à votre citation de Christiane Singer, qui m’a fasciné par sa proximité avec mon propre ressenti. Je recopie donc cette citation, sans bien sûr oublier, comme vous le soulignez, que cette phase n’est qu’un moment transitoire.
"J'ai écrit un livre "Les âges de la vie" où j'ai tenté de montrer les métamorphoses de l'être au cours de la vie. Il est évident que tout cela ne vaut que si l'on a appris en cours d'existence à mourir. Ces occasions nous sont données si souvent ; toutes les crises, les séparations, et les maladies, et toutes les formes, tout, tout, tout nous invite à apprendre et à tout laisser derrière nous. La mort ne nous enlèvera que ce que nous avons voulu posséder. Le reste, elle n'a pas de prise sur le reste. Et c'est dans ce dépouillement progressif que se crée une liberté immense, et un espace agrandi, exactement ce qu'on n'avait pas soupçonné. Moi j'ai une confiance immense dans le vieillissement, parce que je dois à cette acceptation de vieillir une ouverture qui est insoupçonnable quand on n'a pas l'audace d'y rentrer" (interviewée par Thierry Lyonnet en 2001).
Nous sommes dans le temps, d’où la formule "bonne année". Dans la rue, quand je quitte le missionné je lui dis : "Bonne vie", mais à vous il me semble pouvoir dire "Bonne vieillesse".
Bien chaleureusement.
François D. d’Ile de France.

Réponse :
Merci, frère François, de me dire : "Bonne vieillesse !" Bien sûr, la vieillesse n'est pas sans m'affecter de quelques maux : Ma vue baisse, ma vaillance baisse, mon appétit baisse, mon sens de l'équilibre baisse (en marchant je pars tout à coup de travers), ma mémoire baisse (heureusement, ma bibliothèque, les dictionnaires, etc., me servent d'aide-mémoire), mais dans l'ensemble mes proches trouvent que pour mon âge je vais bien. Ils me flattent sûrement un peu, mais de quoi me plaindrais-je ? D'ailleurs, je trouve qu'avec l'âge on devient plus ou moins surréaliste et cela m'amuse, car je me dis qu'André Breton était probablement un vieux avant l'âge, quand il découvrit "l'écriture automatique" et glissa vers les surréalisme (vers 1919-1920, je crois). Alfred Jarry et sa "désertion à l’intérieur de soi-même" et son "umour" (sans h)... devait aussi être un vieillard avant l'heure.
Parfois, le matin, je m'assieds à mon bureau et je médite : "Qu'y a-t-il de sérieux dans ce monde ? Pas grand chose. La télé ? Pas sérieux ! Macron ? Pas sérieux ! Poutine ? Pas sérieux  ! Je crois, ô mon Père, que Tu as de nous, P(p)èlerins d'Arès, les seuls gens sérieux du monde ! Puisses-Tu me donner une journée sérieuse !"  Et je me mets au travail. Mon travail me fait penser à Paul Claudel parlant de la perle : "Babiole sacrée nacrée, pétale, pur grêlon comme celui qu'envoie la foudre, mais d'où émane comme un parfum, comme un enfant, une chaleur rose..." Je ne suis pas poète, mais j'aime les poètes ; ils arrivent à dire ce que ne disent pas les mots.
Ce monde est sans Dieu, c'est un monde éteint et comment s'étonner que le Père nous invite à le ré-éclairer : Viens prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/7). Et tout s'allume dans mon bureau. Ce qui doit mourir dans ce monde mourra : le Mal ! Ce qui doit naître naîtra : le Bien. Je suis envoyé semer sur l'immense étang du monde les œufs dont naîtrons l'amour et tout ce qu'entraîne l'amour. Comment vieillir quand on a une pareil programme ?!
Merci, frère François, pour votre beau commentaire.

30oct22 245C27 
Espace de prière, MarseilleCher prophète,
Merci pour cette nouvelle entrée, qui nous fait avancer de plus en plus dans le flou métaphysique.
Quelle chance pour nous d’avoir quasi quotidiennement de la Nourriture dans ce blog !
Voici une petite photo de notre modeste espace de prière dans notre local au 38 rue saint Savournin à Marseille.
Je commence ma prière et puis il ne faut pas longtemps pour retrouver votre enseignement dans celle-ci :
Au nom de Dieu clément et miséricordieux.
O vous qui ne croyez pas!
Je n’adorerai pas ce que vous adorez.
Et vous n’adorerez pas ce que J’adore.
Je ne suis pas a même d’adorer ce que vous adorez et vous d’adorer ce que J’adore.
A vous votre religion a Moi la Mienne.

Et oui nous ne sommes même pas capable d’adorer ce qu’est la Vie, car trop enfouie dans notre monde, que nous nous sommes créés sur des leurres et des erreurs. Il nous faut tâtonner, chercher, fouiller ne serait-ce que ce qu’on doit adorer.
Puis je poursuit :
Il est Dieu unique! Dieu absolu!
Il n’a ni engendré ni été engendré.
Nul ne peux l’égaler, gloire à Lui
Il est au dessus de tous ce qu’on peux d’écrire.

Oh la vache !
Mais finalement on ne sait rien de ce qu’on doit adorer et on ne saurait le décrire.
C’est ça qui est grandiose !
Je sort de mon intellect, et je passe à l’amour. J’entre dans la métaphysique. 

"Qu'est-ce qui complètera la Genèse ? Le Bien revenu ! Qu'est-ce qui freine le Bien ? L'homme, sa socio-culture, son égoïsme, son atonie, sa peur. Je dois alors viser à tous les dépassements possibles en Bien, même si je ne suis pas toujours sûr de ce que j'envisage."
"On n'est plus là dans le Bien à usage interne de l'aimant minimal, mais dans le Bien à usage externe de l'aimant maximal."
Je vous embrasse
Matthieu G. de Marseille, Bouches du Rhône

Réponse :
Voilà qu'un frère, charpentier comme fut Jésus, soudain m'adresse un commentaire qui m'emplit d'émotion. Oh ! merci mon frère Matthieu pour ce message, lu et relu, que j'ai beaucoup aimé.
Je n'avais jamais vu l'espace de prière de votre local missionnaire à Marseille. J'ai envie de m'y agenouiller ou de m'y asseoir et de rentrer en moi-même, comme dit l'Évangile à propos du fils prodigue.
Que cherche-t-on dans un lieu, même tout petit, où l'on s'oublie pour entrer dans l'Éternel Vrai de la Vie ? À quel degré de pureté de l'ange que la prière a mis là en sentinelle là veut-on accéder ? Ce tout petit lieu devient alors immense, chatoyant comme le diamant, traversé par les éclairs sacrés, aussi brillant que l'âme, qui reprend vie dans la vraie piété. Ici rien ne se dérobe au regard ; les prières sont dans leurs cadres sous les yeux. Tout le nécessaire est ici exposé... Dieu est là ! Nous En tirons à la fois du Feu et du lait ! Nous recevons la douche de tendresse qui redonne vie à l'existence. Ce lieu est un cube de Bonté, de Grâce ; c'est un espace vibrant qui donne accès à une planète qui n'est plus la nôtre, où l'amour est tout à la fois le Royaume dont parlait Jésus et le sentier qui Y mène ! Alleleuia !
Encore merci, frère Matthieu. Beau commentaire, vraiment ! Oh ! la vache !

31oct22 245C28 
Le webmaster communique :
Je demande pardon aux lecteurs de ce blog, une fois de plus après 245C23 (Jerry Lee Lewis), si jaffiche ici une vidéo sans rapport avec la sujet "L'Étalé" de la présente entrée.
Je trouve important le témoignage tout récent du Professeur de Médecine Christian Perronne, qui avait été traîné dans la boue, traité d'ignare et de faible d'esprit, parce qu'il était en complet désaccord avec les cris d'alarme et les obligations de se vacciner du gouvernement relayé par le media et qui vient d'être totalement innocenté par la Chambre Disciplinaire des Médecins d'Île de France. Le témoignage du Professeur Perronne montre de façon magistrale que tant les pouvoirs publics que les media (sauf rares media comme Sud-Radio ou CNews) sont des propagateurs de mensonges à propos de n'importe quoi.
Je pense raisonnable d'attirer l'attention de mes frères et sœurs sur la nécessaire prudence qu'ils doivent avoir en lisant ou écoutant les nouvelles, quelles qu'elles soient et concernant quoi que ce soit. Nous pouvons notamment être sûrs que ce qu'on nous dit, par exemple, de la guerre d'Ukraine, qui de toute façon est un grave péché socio-politique, quelles qu'en soient les motivations et implications, est à peu près totalement biaisé. J'ai moi-même très souvent beaucoup de mal à discerner la vérité qui se dessine derrière une nouvelle, un discours, un avertissement, une loi, un mouvement de panique, etc., et je ne me lasse pas d'essayer de trouver la lueur de vrai derrière les mots, le ton, l'ampleur de la diffusion, etc.
Ce n'est certes pas nouveau. Pendant la guerre 39-45 nous écoutions sur notre TSF grisaillante les "informations" qui n'étaient que bobards : Chaque semaine les sous-marins allemands avaient coulé plus de bateaux "ennemis" que la Terre entière n'en pouvait fabriquer en dix ans, l'armée allemande volait de victoire en victoire, des défaites comme Stalingrad ou la retraite en catastrophe des "boches" repoussés par les Soviétiques nous étaient totalement inconnues, le débarquement des alliés en Normandie le 6 juin 1944 ne nous fut connu que par ouï-dire, etc. Nous sommes habitués aux fantômes de "vérités", d'idées, à la lumière qui se dérobe sans cesse devant nous, aux information vagues, féériques, hyper-catastrophiques, etc. C'est un mal que la facilité des ondes rend tellement tentant. Et puis, de temps en temps, surgit une vérité, comme celle qu'on peut connaître en écoutant la vidéo ci-dessous. Ça fait quand même du bien !
Michel Potay

31oct22 245C29 
Je viens de tomber, par hasard sur YouTube, avec émotion, sur cette vidéo qu'a réalisée en 2020, semble-t-il, notre frère Thierry M. de la Drôme des Collines. Ce frère est un homme simple, vrai, profond, qui a placé l'idéal d'une vie pénitente au-dessus de la réussite matérielle, réussite à laquelle il aurait probablemet pu accéder, parce qu'il y a très longtemps que je le connais, pas loin de quarante ans, et je le connus notamment dessinateur de talent. Cette vidéo m'a profondément touché par sa sincérité et sa justesse claires.
Notre frère Thierry a cherché le chemin le plus digne vers l'homme qu'il a souhaité lui-même devenir. Après quelques louvoiements qui sont tout à son honneur, car poursuivre la Lumière est une action honorable, il est définitivement des nôtres, rattaché à notre mission de Lyon. Il est aujourd'hui cultivateur maraîcher, métier rude. Thierry connaît très bien La Révélation d'Arès ; c'est un apôtre assidu qui, quand il peut laisser sa houe ou sa bineuse et ses arrosoirs, va parler aux humains dans les rues de Valence ou de Lyon. Je ne peux pas ne pas l'afficher dans ce blog où il est tout à fait à sa place.
Thierry est de ces hommes qui ne vieilliront jamais, parce que l'apostolat demande un cœur sans âge. Mais il est parvenu à voir ce qu'on voit dans la vie intérieure de l'homme qui porte déjà en lui quelque chose de son éternité. Devant un homme qui cherche son âme, le miroir ne réfléchit rien, parce que cet homme sort du temps. Thierry s'est donné la peine de parler aux humains devant quelque chose capable de le filmer (peut-être un téléphone portable, je ne sais), mais il ne passe pas son temps devant la glace, c'est évident. Il échappe au visible, du moins pour ceux qui perçoivent ce qui brille en l'humain, la vie spirituelle.
Michel Potay, webmaster et descendant de l'ancêtre écureuil Scrat (L'Âge de Glace) dont il est quelque peu question ici.

01nov22 245C30 
Cher Mikal,
Escalade ici-bas...
Aiguille DibonaSemaine dernière ; entre des visites à l’assemblée de Lyon, Genève puis Marseille, je m’arrache quelques jours à mon quotidien, mon travail, ma chère famille pour un trip [une escapade] disons... à la verticale de moi.
Abel et NicoAvec Nico (jeune pote intrépide étudiant en médecine à qui je parle du message d'Arès depuis plusieurs années) nous partons à l'assaut de quelques grandes voies sur les falaises du Vercors et de Chartreuse. Vient alors le dernier arrêt, une cerise sur le gâteau : l’aiguille Dibona, une flèche de granit iconique au cœur du massif de l'Oisans. Cette fois l’affaire est sérieuse, 400 m de pure verticale à plus de 3000 m d’altitude avec une ambiance à couper le souffle ! Après une nuit dans un refuge vide laissé ouvert pour l’hiver, c’est parti : sept heures d’ascension, douze longueurs d’escalade sur une drôle de route pavée d’un granit cuivré sur fond de ciel bleu. Plus on progresse vers la flèche, plus le minéral s’amenuise au détriment du ciel et du vide qui comble l’espace, tout cela me semble irréel tant c’est grandiose.
J’ai beau m'entraîner dur à grimper depuis 20 ans, les rappels qui descendent depuis le fil de l’aiguille me sont un soulagement avant de retrouver le plancher des vaches. J’ai tout donné, je suis cramoisi ! Heureusement, Nico est plus fort et plus rapide que moi, ce qui a été précieux à la fin. N’ayant croisé âme qui vive durant ce moment entre terre et ciel, on communie ensemble sur le chemin du retour dans un moment d’intense bonheur.

Escalader la pureté :
Retour au réel, je lis et relis encore cette entrée 245 dans le train ce soir. Ainsi, je réalise que je n’y suis pas encore mais pourtant "j’aspire à l’évaporation spirituelle dans l'espace complexe de tout mon être : chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7)." J’aspire à épouser la vertu en plénitude, insécable => cf. article pèlerins d’Arès/vertu (avec pour sous-titre "ascension"... encore une !).
Ainsi contrairement à cette récente escalade, si vertigineuse soit-elle, j’apprends que le Bien est inaccessible parce qu'il ne cesse pas de monter, de s'étendre, de s'étaler (Rév d'Arès ii/4) et qu'il n'atteint jamais de paroxysme, parce qu'il n'en a pas.
Ainsi nous devons devenir “l’homme spirituel exponentiel”. Habile escaladeur dans la vie, me voila pourtant lourd d’un gauchissement atavique. Je me tourne en dedans pour voir le dehors, l’île bleue au loin (Rèv d’Arès xiv/13), quand ma caverne aura disparu, quand la caverne aura disparu. Longtemps, mon bien aura la vaste allure d’une gesticulation dans les tunnels (Rév d’Arès 23/2) de l’histoire, du temps, l’allure d’un coup de poing dans la gueule du mal. Pourtant, je sais qu’il ne prévaudra pas sur lui en étant plus fort, mais en étant autre chose : le bien pour le bien (entrée n°168).
Pourtant je sais qu’un nouvel exode de croyant et d'incroyant conquerra la terre, la distribuera entre les hommes et restaurera Éden (3ème de couverture Edition 1988, magnifique !). Au bout de cette longue ascension, au bout de nos efforts, l’Adam desséché finira par transcender sa carcasse rabougrie. C‘est bien dans l’homme que s’achèvera la parole. L’homme, une créature distinguée, un enfant privilégié d’un père trop aimant [Rév d'Arès 12/7]. Comme l’autel étincelant, il ne se redressera du résidu qu’il a fait de lui-même qu'avec les os d’Adam et les os de sa descendance (10/2). Pour finir, vous avez définitivement raison, prophète : "La Création n’est pas une erreur. Elle n’est pas achevée et ne s'achèvera pour l’homme qu’avec le concours de l’homme." (Rév. d’Arès intro Édition 2009)

Note :
- photo 1 : Aiguille Dibona au milieu du cirque du Soreiller (Oisans).
- photo 2 : nous deux sous le pic à l’heure où "la bouche mange le soleil”, soleil qui illumine ici le granit de l'arête sommitale ainsi que nos visages de conquérants de l’inutile…
- photo 3 : Nico (le tout petit point en haut) que je photographie depuis le relai du bas ou je l’assure en plein gaz, plein vide. Longueur 6 ? ou 7 ? Je ne sais plus …
- photo 4 : moi pointant l’aiguille au loin lors de la marche d’approche ( j'ai pas l air, mais en vrai je fais pas trop le malin à ce moment-là quand je découvre le pic après un col …)

Abel B. de Bretagne-Ouest
À pic sur l'aiguille DibonaAbal montrant l'aiguille Dibona

Réponse :
J'aime beaucoup ces images. Très bon skieur dans ma jeunesse, j'allais souvent dans les Alpes quand j'étais ingénieur à Lyon. Je rêvais alors de faire de l'alpinisme, de l'escalade si vous préférez (je crois que le mot alpinisme s'est terriblement démodé) à la belle saison. Je partis plusieurs fois avec des cordées en été, mais affecté de vertige, qui ne s'effaça pas malgré mon obstination, je dus abandonner l'escalade alors. Le vertige ne m'a abandonné qu'à Arès, beaucoup plus tard, quand je dus monter sur les toits pour changer des tuiles, réparer les faîtières, les chéneaux, etc. J'ai 93 ans, mais je vibre encore en voyant vos photos ; j'ai comme envie de bondir sur ces roches. Je ne suis vraiment pas un type sérieux...
Merci, frère Abel, pour ce commentaire et les images.

 01nov22 245C31
Cher aimé Mikal,
Merci pour la vidéo de notre frère Thierry 245C29.
Hier, j'ai retrouvé cette archive Stand-up [en anglais : Levez-vous !] joué en 2019 lors de la crise Gilet Jaune au Celebrity Center de l'Église de Scientologie à Paris.
Je prépare pour décembre 2022 un nouveau Stand-up que j'irai jouer au Celebrity Center.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
https://youtu.be/gN9J9qN08NY
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Didier. J'affiche avec joie ce petit spectacle que je n'avais jamais vu et que vous avez donné au Celebrity Center de l'Église de Scientologie à Paris en 2019.

02nov22 245C32
Comment vous remercier bien-aimé frère aîné d’avoir accepté la mission que le Tout Autre vous a confiée ? Bonheur de s’être rencontrés grâce à vous, dans notre diversité, de partager de bons moments fraternels, simples et profonds autour de votre enseignement, et ce aujourd’hui dans ce magnifique paysage des calanques marseillaises dans lesquelles nous nous baignons. Ce soir nous irons prier au 38 rue Saint Savournin dans le local des pèlerins d'Ares au centre de Marseille où nous rejoindrons  d’autres frères et sœurs, partagerons votre enseignement et irons à la moisson pour chercher des épis murs, des hommes et femmes qui, pour reprendre vos mots, sont aptes à faire de l’amour leur seule raison d'être. Bénie soit la Vie. Vous êtes au milieu de nous et nous vous serrons tous contre notre cœur.
David R., Colin G., Matthieu G. et Sarah O., Abel B., Élia, Guermia et Daniel R.

  Été 2022 près d'Arès

Réponse :
Superbe image ! Mais sur quoi étiez-vous debout (bouée ? plate-forme flottante ? etc ?) pour que l'horizon soit ainsi incliné ? En tout cas, la joie se montre sur tous les visages.
Je suis très sensible à votre salut fraternel et vous en remercie de tout mon cœur.

02nov22 245C33
Bonjour cher prophète,
La Genèse, c’est le récit des débuts de notre histoire familiale humaine difficile et qui n’est toujours pas résolue. Une famille humaine qui aujourd’hui s’ignore en tant que famille et qui ignore sa parenté divine ou qui, si elle ne l’ignore pas, ne l’honore plus. Bien-sûr subsiste encore un peu de levain d’amour chez les hommes, mais il reste encore trop faible et épars pour faire lever le Jour (Rév d’Arès 31/8).  
Chargée du gardiennage des Saints Lieux à Arès cette semaine avec ma mamounette (Karima C.), j’ai la joie de prier dans la Maison de la Sainte-Parole. J’en profite pour relire la Genèse : Adam qui choisit son système au détriment du plan créateur, sans doute inconscient et enivré par sa vertigineuse liberté, la naissance de Caïn et Abel (naissances qui surviennent après le mauvais choix d’Adam. Pourquoi ?).
Le péché naissant qui se perpétue et affaiblit la descendance d’Adam dont la durée de vie s’écourte.
Je tombe aussi sur un certain Hénok [Hénoch] qui vécut 365 ans et "suivit les voies de Dieu" avant de disparaître, car Dieu l’avait enlevé [Genèse 5/24] (enlevé comme Dieu fit monter Élie au ciel ?).
Ce qui me frappe, c’est que très vite, dès la 3ème page de la Genèse, l’histoire de Caïn exprime en des termes assez clairs — ce qui n’est pas toujours le cas dans la Bible, sauf dans le Sermon sur la Montagne — qu’il faut simplement être pénitent, passer du mal au bien : Le Seigneur dit à Caïn : "Pourquoi t’irrites-tu ? Et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu agis bien, ne le relèveras-tu pas ? Si tu n’agis pas bien, le péché, tapi à ta porte, te désire. Mais toi, domine-le" (Genèse 4/6). Nulle malédiction divine n’est à l’origine du malheur et de la souffrance humaines. C’est l’entêtement de l’homme qui ne veut pas renoncer au système d’Adam qui l’est. Je choisis mon destin. Quelle libération ! Quelle responsabilité aussi.
Nous, Pèlerins d’Arès, avons choisi de nous dépasser dans l’amour pour restaurer Éden. Mais avons-nous nous-mêmes renoncé complètement au mal pour laisser toute la place à l’amour qui envahit tout l’être ? Notre volonté — qu’elle soit issue de l’irruption violente du surnaturel dans la vie d’un homme, comme c’est votre cas frère Michel, ou de la confiance ou de la raison ou de l’intuition, après avoir baigné dans la marmite de La Révélation d’Arès depuis toute petite, comme c’est mon cas —, cette volonté doit s’enraciner dans notre cœur, dessous l’œil (Rév d’Arès xix/7) pour ne pas échouer ou dégénérer en religion/politique/morale/idéologie.
Notre volonté doit être vivante et vivace, elle doit pousser l’amour toujours plus haut et irrésistiblement comme les plantes rudérales poussent sous les pavés lourds (pauvres rudéraux que nous sommes ! Blog entrée 223) pour que nous fassions La Volonté du Père (Rév d’Arès 12/4).
Souvent j’ai eu le vertige, l’angoisse de me dire que je n’y arriverai pas, que c’était trop pour moi mais mon obstination (28/12) m’a sans cesse prouvé le contraire. C’est possible ! Nous avons la possibilité et la responsabilité par amour pour l’homme et pour la Vie de rendre notre amour fécond, sublime, lumineux et pourquoi pas plus éblouissant que mille soleils (Rév d’Arès 2/14) ? Comme le Vent fou levé de Nazareth, comme le Père trop aimant pour que notre humanité achève la Création et retrouve le bonheur pour lequel elle a été créée.
Parmi tous les prophètes cités dans L’Évangile donné à Arès (Veillée 2), seuls deux prophètes, Élie et Jésus, ne sont pas morts comme fils d’Adam, ont renoncé au vœu d’Adam et sont associés à la Gloire. Parce qu’ils ont aimé leurs frères plus encore que les autres, c'est ça ?
Katia K. d’Ile-de-France

Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Katia.
Vous demandez : "Hénoch fut-il enlevé comme Dieu fit monter Élie au ciel ?" Oui et, d'ailleurs, selon la tradition il fut enlevé au Ciel de la même façon qu'élie, sur un chariot tiré par des chevaux de feu. Hénoch ( חֲנוֹךְ en hébreu, Ἑνώχ en grec, إِدْرِيس [Idris] en arabe) est un patriarche biblique fameux, fils de Yared, père de Mathusalem et arrière-grand-père de Noé. Hénoch est vu comme une figure messianique à l'instar d'Élie et de Jésus-Christ. Dans La Révélation d'Arès le nom d'Hanoucca (xLvii/5-6) évoque Hénoch. Il ne faut pas le confondre avec un autre Hénoch, fils de Caïn, ni avec un autre Hénoch (ou Enosh), fils de Seth. Dans le judaïsme certains ouvrages voient Hénoch enlevé au ciel mais aussi nommé gardien des trésors célestes, chef des archanges et serviteur immédiat du trône divin ; dans la littérature rabbinique (kabbale, mystique juive, etc.) on dit que c'est Hénoch qui transmit à Moïse les révélations divines. Dans le christianisme Hénoch est cité parJude, Origène, Augustin d'Hippone, Clément d'Alexandrie, etc., et un ouvrage "Livre d'Hénoch" est lu dans les églises arménienne et éthippienne. L'Islam a aussi ses histoires à propos d'Hénoch, qui y est appelé Idris. Je crois que chez les Mormons Hénoch est aussi considéré comme un personnage important. Nous Pèlerins d'Arès, nous ne nous attachons pas à toutes ces évocations extrabibliques. Pour nous le juste ou pénitent est sauvé et faute de précisions dans la Parole nous considérons le salut comme simple et identique pour tout le monde.
Vous me demandez aussi si "parmi tous les prophètes cités dans L’Évangile donné à Arès (Veillée 2), seuls deux prophètes, Élie et Jésus, ne sont pas morts comme fils d’Adam, ont renoncé au vœu d’Adam et sont associés à la Gloire, parce qu’ils ont aimé leurs frères plus encore que les autres, c'est ça ?" Oui, descriptivement, la Parole relate le départ de la Terre d'Élie et Jésus différemment du départ d'autres prophètes, mais cela ne signifie pas que d'autres humains, prophètes ou non, n'ont pas été enlevés à la Terre de façon inhabituelle. Nous n'en savons rien, car des milliards d'humains ont vécu sur la planète Terre depuis des millénaires. Les textes saints peuvent ne citer qu'Élie et Jésus estimant suffisant d'en mentionner deux pour montrer que pour le Créateur, la Vie, la fin de la vie terrestre peut être diverse. C'est de toute façon, à mes yeux du moins, sans importance, car ce qui part de l'homme quand le cœur s'arrête, c'est l'âme et cette âme n'a aucun aspect défini ; à preuve, les multiples façons dont, parfois, les défunts peuvent se manifester aux vivants. "Cela ressemble (quelquefois) à quelque polymorphe sous-marin qu'une tempête surprenante aurait lancé sur le rivage," disait Léon Bloy.
C'est très bien, ma sœur Katia, de relire et relire la Genèse, car c'est un instrument scripturaire très simple comme le sont la poésie ou le violon. Celui ou celle qui ne s'est pas pénétré de ce texte génésiaque écrit dans un hébreu très rustique ne peut pas de but en blanc pénétrer sa nébuleuse. On peut s'essayer à être poète ou violoniste et même on peut croire qu'on l'est, mais écoutez jouer du violon Yhudi Ménuhin, qui m'a plus qu'enchanté, quasi ensorcelé de son vivant, et mon voisin du dessus qui me casse les oreilles, et vous comprenez que l'instrument peut rendre des sons abyssalement différents, aussi beaux, profonds, irréels qu'étonnamment âcres et grattants. La Bible peut de même permettre sa pénétration ou laisser le lecteur au-dehors. Il ne faut pas confondre ce qu'on lit avec ce qu'il faudrait lire. Il semble que vous commenciez, sœur Katia, à pénétrer le mystère d'une Écriture qui cache ses trésors sous des rudiments comme un violon cache ses trésors sous quatre cordes. Dites-vous que même des écritures savantes et élégantes ne sont pas toujours, loin de là, bien comprises. La finesse de comprendre échappe aux mots ; cette finesse apparaît quand des yeux d'ange remplacent vos yeux. Dans la Genèse on peut être tenté de dire que l'homme n'a pas de corps ; presque tout se passe comme s'il n'était qu'esprit, et il faut redonner leur chair aux vivants que décrit ce Livre. Ce n'est pas facile. Ne vous lassez pas de le lire !

02nov22 245C34
Cher prophète de la Vie,
Avec cette entrée, je ne peux pas expliquer pourquoi, vous nous faites entrer encore plus dans la "logique" de l'effort de pénitence. Dans l'ascension vers les Hauteurs !
Comme nous vous sommes redevables de nous "hisser" vers ces Hauteurs !
[Comme nous vous sommes redevables de nous faire] toujours accomplir plus de Bien, avoir plus d'amour...
Cela sera sans fin si j'ai bien compris.
Merci pour votre enseignement.
Monique C. d'Aquitaine

Réponse :
Je suis très ému en lisant votre bref commentaire. Merci pour lui, ma sœur Monique.
Oui, "cela sera sans fin", ma sœur Monique. Cela sera sans fin, parce que rien de beau, de saint, ne peut se résumer et quelque chose qui ne se résume pas est quelque chose qui ne finit pas. Toute fin résume et par là confond accomplissement et éternelle quête du Bien. Dieu finit-il de créer ? Non : Le jour où le soleil est dispersé comme plumes de pavot, Je cours encore et entre temps je fais mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/12). La Création ne finira jamais. Alleluia !

02nov22 245C35
Quant on lit l'enseignement du prophète de La Révélation d'Arès, on comprend que l'Appel invite à une mission présente et future, une dynamique pour achever l'inachevé de la mort d'Adam (Rév d'Arès vii/13).
Dieu est bon au bout de la pénitence (Rév d'Arès 16/17).
Tout est à faire aujourd'hui et demain par le malaxage existentiel du pénitent, autrement dit,  bouleverser le mal par la volonté du frère à faire le Bien. S'asseoir naturellement, légitimement, devant l'homme [Rév d'Arès viii/5]. Elle est bénie. Assieds(-toi à) Ma Place.
Une manière de dire ; tout est là, ici, possible et en même temps, orienter l'amour-devoir (Rév d'Arès 7/5) et son combat (x/14) face à la turpitude de l'homme déchu.
Marcher vers les Hauteurs (7/1), sans peur du chaos intérieur que le pénitent visite et patiemment transforme en vie qui gagne du terrain, bien loin de se lamenter devant le mal.
J'ai noté que le vrai est dans le langage courant, culturellement souvent associé au matériel, une pelle, un râteau, etc. Le parler vrai que nomme La Révélation d'Ares (26/1, 28/10) comme vous le précisez dans cette entrée :  Une immense majorité d'humains ne sait plus depuis très longtemps penser et parler vrai (ii/8-9, xx/2, xxxiii/9). Le langage princier (1/7) inonde l'homme en bruit, et  doit être remplacé par un vrai encore inconnu de l'homme.
Alors, on peut espérer que l'homme grandi, devenu frère pour de vrai,  devienne un bel univers, énergisant de vie animée, chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), que chacun grossisse non nos armées guerrières, mais la plénitude de vie, que Mikal (xx/11) a rencontrée.
Devenir créateur comme le Jésus (de la mort d'Adam) apparaissant à Arès, fut à chaque fois une création vivante et non un simple robot (extra terrestre!), qui serait figé et ne montrerait aucune évolution entre ses différentes venues, à Arès du 15 janvier au 13 Avril 1974.
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Mon frère Henri, l'homme moderne vit dans l'empressement.
La religion écologiste a dit sa grand messe de la fin de l'énergie atomique et les pouvoirs de France se sont empressé d'envisager vite, vite, la fermeture de quatorze centrales. Maintenant la pénurie d'électricité menace et l'on veut presser la réparation des centrales non entretenues.
Poutine ne tenait plus en place devant l'éventualité d'un rattachement de l'Ukraine à l'Europe et a commencé d'envahir l'Ukraine, convaincu que ce pays allait lui tomber dans les bras en deux semaines. Après sept mois qui coûtent à la Russie les yeux de la tête, il ne sait plus comment arrêter de tuer et détruire. Oui, comme vous dites, "une immense majorité d'humains ne sait plus depuis très longtemps penser et parler vrai (ii/8-9, xx/2, xxxiii/9) ; le langage princier (1/7) inonde l'homme en bruit." On vit dans un monde qui ne sachant plus "penser vrai" imagine que ses désirs sont des réalités et ne cesse de se tromper. La sèche réalité est quelque chose qui se médite et la méditation prend du temps. Cette précipitation nous conduit à des erreurs dont les conséquences seront coûteuses et douloureuses. On ne peut penser et parler vrai qu'en en prenant le temps.

02nov22 245C36
Très cher frère Michel,
Merci pour votre belle réponse à mon commentaire sur l'émission rendant hommage à Christiane Singer.(245C19).
C'est vrai que la partie la plus intéressante de l'interview se situe sur la fin. J'ai surtout apprécié l'intervention d'Audrey Fella qui a d'ailleurs écrit un livre sur Christiane Singer que je lis en ce moment et que je trouve très vivant.
Audrey Fella que j'ai aimé écouter récemment en conférence à Lorient a écrit des livres sur les femmes mystiques, comme par exemple Hildegarde de Bingen (Déclarée docteur de l’Église en 2012 par Benoît XVI, sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179) est inscrite en 2021 au calendrier des saints, et sera désormais fêtée le 17 septembre. Qui était donc cette étonnante moniale, fondatrice de monastères, médecin, naturaliste, musicienne, peintre et visionnaire ? (voir article dans la Croix).
Merci aussi d'avoir publié des extraits de livres écrits par Christiane Singer, voici d'autres extraits de son dernier livre "Derniers fragments d'un long voyage" qui m'ont particulièrement touchés :
"Il n’y a qu’un crime, c’est de désespérer du monde. Nous sommes appelés à pleins poumons à faire neuf ce qui était vieux, à croire à la montée de la sève dans le vieux tronc de l’arbre de vie. Nous sommes appelés à renaître, à congédier en nous le vieillard amer ! Bien des jeunes sont dans ce sens de cruels vieillards envers eux-mêmes. […] La plus cruelle vieillesse n’est pas organique : elle est celle des cœurs. Nous sommes devenus de vieux morts-vivants, amers. L’éclat est perdu ; nos espérances sont écornées ; nous nous sommes accommodés de désespérer du monde. Trahison des trahisons."
"Oser aimer du seul amour qui mérite ce nom et du seul amour dont la mesure soit acceptable : L’amour exagéré. L’amour démesuré. L’amour immodéré. Alors, amis, entendez ces mots que je vous dis là comme un grand appel à être vivants, à être dans la joie et à aimer immodérément."
Extrait du livre de Christiane Singer "Du bon usage des crises".
Un vieil homme sage est interrogé sur la trajectoire de son existence jusqu'à ce jour.
Et voilà comment il en résume les trois étapes : "À vingt ans, je n'avais qu'une prière : Mon Dieu, aide-moi à changer ce monde si insoutenable, si impitoyable… Et vingt ans durant, je me suis battu comme un fauve pour constater en fin de compte que rien n'était changé."
À quarante ans, je n'avais qu'une seule prière : "Mon Dieu, aide-moi à changer ma femme, mes parents et mes enfants ! Et pendant vingt ans, j'ai lutté comme un fauve pour constater en fin de compte que rien n'avait changé. Maintenant je suis un vieil homme et je n'ai qu'une prière : "Mon Dieu, aide-moi à me changer…et voilà que le monde change autour de moi !"
Aujourd'hui je découvre que vous publiez dans votre blog 245C28 un interview du professeur Christian Perrone par André Bercoff sur Sud Radio alors que je venais de publier sur ma page facebook une interview similaire faite par le média "France soir" qui, je trouve, se démarque des principaux médias télévisés à la solde d'intérêts politico-financiers divers.
Je pense que cette interview est d'une grande importance car elle vient mettre la lumière sur tous les mensonges dont nous avons été abreuvés par les grands médias au cours de la crise du covid. Vous avez raison de nous alerter sur la vigilance à avoir concernant les informations ou devrais-je plutôt dire la propagande diffusée sur les grands médias et j'espère que cela va aider beaucoup de gens à voir enfin clair sur la manière dont ils nous avons été menés en bateau.
Bravo à des hommes comme les professeur Perrone et Raoult qui ont tenu bon leur cap  dans cette tempête de diffamation financiaro-politico-médiatique à leur égard. J'espère que cela va servir de leçon et qu'à l'avenir les gens vont être plus vigilants et ne pas se laisser manipuler aussi facilement.
Je vous embrasse bien fraternellement.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire.
Vous savez, frère Denis, l'homme n'est qu'une espèce de tour de guet. Il observe tout dans ce qui l'entoure mais à proximité. Concernant le temps présent il n'y voit pas grand chose d'encourageant, ce qui est notre cas. Mais la distance des espérances des milliards de croyants est pour l'heure très limitée. Ce qui n'est pas notre cas à nous Pèlerins d'Arès. C'est un point important qu'il faut bien voir !
Christiane Singer de sa tour de guet ne voyait pas davantage le monde comme une possibilité de jardin d'Éden ; de là ses encouragements à l'amour, à l'amour pour l'amour, point final. Je n'ai pas lu tout de Christiane Singer mais ce que j'ai lu d'elle est partout un encouragement à aimer pour préparer son salut post-mortem. Nous aussi, mais pas seulement. Pas seulement !
Pas seulement, parce que la consigne n°1 que nous a donnée le Père, c'est changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Donc notre perspective n'est pas la mort, point final, c'est la mort provisoirement en l'attente du Jour (31/8) où nous reviendrons à la vie et à la Vie dans un nouveau monde, un jardin d'Éden rafraîchi, sorti de ses ronces et mauvaises herbes. Autrement dit, ce que nous avons en vue c'est la Vie dans la chair revenue mais transfigurée, la chair de Jésus qui m'est apparu à Arès du 15 janvier au 13 avril 1974.
C'est probablement pourquoi Christiane Singer et d'autres, qui connaissaient ou connaisssent La Révélation d'Arès, ne nous ont pas rejoints ou ne nous rejoignent pas. Leur foi s'arrêtait ou s'arrête à la vie dans l'au-delà. C'est quand même curieux, car la dogmatique des églises, synagogues et mosquées envisage la Résurrection finale. Pourquoi n'envisagent-ils pas comme nous un apostolat préparant les hommes à changer le monde dans la perspective d'une vie ressuscitée, transfiguée, qui est une vie d'Éden retrouvé, Éden comme matière vivante baignant dans la spiritualité ? Les religions n'envisagent pas une Genèse actuellement interrompue mais espérant reprendre le cours de sa Création et l'achever ?

03nov22 245C37
Cette semaine est notre semaine du groupe A [groupe de mission à Paris], je devais faire la permanence du lundi et vlan ! je suis cloué au lit par le covid. J'en profite pour finaliser ce commentaire.
Bel enthousiasme que montre cette entrée, qui rassure sur nos capacités enfouies en nous. Bel enthousiasme aussi montre votre réponse à notre frère Paul S. [245C20] que je salue.
Genèse est un livre dans lequel j'aime bien prier.
En relisant les versets autour de Genèse 3/23 que vous citez, un éclaircissement de ces versets m'apparaît.
Genèse 3/20-24: L’homme appela sa femme du nom d’Ève – c’est-à-dire la Vivante –, car c’est elle qui a été la mère de tout vivant. Le Seigneur Dieu fit pour Adam et sa femme des tuniques de peau dont il les revêtit. Le Seigneur Dieu dit : "Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous par la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Maintenant, qu’il ne tende pas la main pour prendre aussi de l’arbre de vie, en manger et vivre à jamais !" Le Seigneur Dieu l’expulsa du jardin d’Éden pour cultiver le sol d’où il avait été pris. Ayant chassé l’homme, il posta les chérubins à l’orient du jardin d’Éden avec la flamme de l’épée foudroyante pour garder le chemin de l’arbre de vie.
Au premier degré, on y voit le Dieu punisseur tel que la religion ou la culture veut nous le faire voir. Peut-être pour justifier et nous faire accepter le droit de nous punir ? Mais ce sens-là je l'ai mis de côté depuis bien longtemps, puisque le Dieu Créateur n'est ni roi ni juge et qu'il est la Vie elle-même.
En fait, l'homme s'est expulsé de lui-même par ses choix en connaissance de cause du bien et du mal sans en mesurer toutes les conséquences. Et l'arbre de vie qui semble être à sa disposition me paraît être l'arbre de l'amour, puisque c'est par l'amour, ou une pratique du bien constante, que l'homme se respiritualisera, retrouvera son éternité à travers l'âme qu'il se sera construite, ajoutée à son corps et son esprit de son vivant, par l'expérience vécue de l'amour et enfin pourra achever la Genèse comme vous nous le dites dans cette entrée. Mais les mots "en manger et vivre à jamais" me sont encore énigmatiques.
Quoiqu'il en soit, la Genèse qui me paraissait achevée à moi aussi (faible lumignon [Rév d'Arès 32/5] je suis) ne l'est pas. Il nous faut maîtriser l'amour ou monter en compétence dans l'amour, tendre à l'amour maximal dites vous ici, pour être capable de l'achever. Je vois aussi dans cette entrée, une façon paroxysmale, de nous dire, d'une autre et nouvelle façon, que seul l'amour permet de retrouver le chemin d'Eden ?
Voilà, je verbalise ! J'espère de façon suffisamment compréhensible ce que je ressens de l'horizon toujours plus grand que vous ouvrez devant nous. Merci pour cela.
Ma chère épouse (malade aussi) se joint à moi pour vous embrasser ainsi que sœur Christiane.
Éric J. d'Île de France

Réponse :
Je souhaite que votre indisposition, due au covid19, disparaisse vite ! Merci pour votre commentaire, mon frère Éric et ma sœur Marielle.
Ces mots du verset Genèse 3/22 : "... Maintenant, qu’il [l'homme] ne tende pas la main pour prendre aussi de l’arbre de vie, en manger et vivre à jamais !" vous semblent énigmatiques. En fait, ils ne le sont pas. Je pense que la traduction d'Émile Osty est plus claire : "... Et maintenant il ne faudrait pas qu'il [l'homme] avance la main et qu'il prenne aussi de l'arbre de vie, qu'il en mange et vive à jamais." Ce qui signifie clairement que si l'homme mange du fruit de l'arbre de vie il vivra à jamais, à moins, bien sûr, que le Créateur ne mette fin à la vie humaine. Autrement dit, l'homme, l'Enfant, a bien été doté — ainsi que je l'enseigne depuis longtemps — de cinq attributs du Père :  parole, créativité, amour, individualité et liberté, ce qui signifie qu'il est bien Enfant (Rév d'Arès 13/5) de Dieu lui-même, même si c'est à un degré de puissance moindre et c'est autour de cette particularité dont la créature humaine est héritière que se joue la confrontation que rappelle La Révélation d'Arès.
Ainsi ces mots qui vous semblent énigmatiques indiquent, s'il le fallait encore indiquer, qu'il y a non égalité mais équivalence entre le Créateur Divin et le co-créateur humain. De là la nature particulièrement épineuse, sensible, de l'indépendance prise par Adam (Rév d'Arès 2/1-5) — cette indépendance est le péché au sens fondamental —. Adam certes paie cette indépendance du prix de la mort (le vêtement d'os secs et froids, 2/5) dont le Père Lui-même ne pourra pas sortir Adam tant que celui-ci ne changera pas (30/11). Le Père n'a de Son Côté qu'une solution immédiate : Faire disparaître l'homme, l'effacer de la Création, mais Il ne s"y résout pas encore. La Père pour l'heure réserve à l'homme une survie provisoire par l'âme.
Le Père espère encore le retour volontaire du fils qui peut effacer par l'amour "l'insurgeance" de son ancêtre Adam(e). Le point de non-retour qui décidera de l'effacement intégral de l'homme est le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), dont la survenue n'est peut-être plus très loin — de là La Révélation d'Arès comme avertissement —. Autrement dit, la mort de l'homme est bien, dans le Dessein Créateur, une anomalie, mais c'est une invention de l'homme qui, par elle, signe sa part de divinité créatrice, ou, si l'on préfère, cette invention, qui a enclenché le dramatique cycle du temps, est une part du dessein créateur d'Adam.
Il me semblait que ces choses-là étaient évidentes pour mes frères et sœurs depuis longtemps. Si les hommes n'y pensent pas, c'est parce que la religion a procédé depuis très longtemps à un lavage de cerveau, une contre-culture, un contre-enseignement en déclarant que Dieu est Tout Puissant, Roi et Juge, qui envoie au paradis ou en enfer selon le cas, et que l'homme est entièrement soumis à Ses Décrets. C'est faux. Le Père a donné à l'humain les moyens de faire de son monde ce qu'il a voulu et quoique le monde humain soit une micro-création face à la macro-création de l'Univers, il a stoppé la macro-création de l'Univers par corrélation ou parenté et accordance de nature. Il y a même courbure de destinée entre micro- et macro-création.
J'abrège, faute de temps. De toute façon, ce n'est pas savoir ou ignorer cela qui sauve. Ce qui sauve, c'est entrer en pénitence, c'est-à-dire aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence du cœur libre de préjugés.

03nov22 245C38 
Cher prophète,
Je vous ai averti par trois fois des méfaits de cette injection C19. Je n'irai pas rechercher les références  dans votre blog ! Vous m’avez reboulé les deux premières fois tout en affichant sur votre blog que vous prêtiez confiance à ces injections. Je vous en remercie de l’avoir fait. J’ai insisté comme "tour de garde" car peu importe que mon âme ou autre se désagrège dans un mensonge. Je ne mentais pas !
Mon âme, si j’en ai une, peut se désagréger en moi pour d’autres raisons intimes !
J’en ai rien à foutre de vivre (dans les conditions actuelles) ou de mourir ! J’ai mal en notre humanité, j’ai mal en moi. Même si j’entrevois l’Île bleue qui au final n’est qu’une île,  j’y voudrais toute l’humanité !
L’Étalé, cette Vie supérieure intelligente infiniment présente et bienveillante dans toutes vies sur Terre et ailleurs nous laisse libres de nous perdre, de nous néantiser tout en nous rappelant dans La Révélation d’Arès que nous pouvons réaliser le contraire, notre pourquoi originel !
Je ne suis pas collé à vos semelles d’homme Michel Potay bien que je suive vos pas, prophète ! Mais plutôt [collé] à votre parfum céleste de Mikal, cette Présence en vous du Créateur des mondes ! Quand vous L’avez et L’êtes !  Je ne La crois pas permanente ! Vous vous trompez certaines fois, et même sur des sujets importants à mes yeux pour la survie physique de l’humanité ou la géopolitique du monde. Sauf que vous avez raison au final ! L’amour absolu est la transition vers un monde changé où la résurrection des corps et des âmes transcendé(e)s ouvrira un monde nouveau inconnu de notre perception actuelle, une nouvelle réalité !
Morya T. quelque part de nulle part

Réponse :
Merci, mon frère Morya, pour ce commentaire.
"Je ne suis pas collé à vos semelles d’homme Michel Potay bien que je suive vos pas, prophète !" me dites-vous, mon frère Morya. Vous suivez mes pas sans être collé à mes semelles, c'est-à-dire que vous êtes un pèlerin d'Arès mais pas un Pèlerin d'Arès membre du petit reste (Rév d'Arès 24/1). Il y a un nombre considérable de frères et de sœurs qui ont trouvé la Lumière dans La Révélation d'Arès dans les mêmes conditions d'indépendance que vous, le petit reste n'étant quant à lui constitué que de quelques centaines d'engagés plus actifs, collectivement engagés dans la Moisson que le Père demande qu'on fasse dans le monde, car la Vérité c'est que le monde doit changer (28/7) et qu'on ne peut pas seul, isolé, procéder à cette très vaste entreprise pour laquelle quatre générations d'apôtres ne suffiront pas (24/2).
Je regrette que vous ne soyez pas engagé dans l'apostolat du petit reste, mais il est plus que jamais vrai qu'il faut de tout pour faire un monde. Vous faites partie de ce "tout" et je m'en réjouis. Si vous aimez les humains, pardonnez leurs offenses, faites la paix, vous ferez votre part du labeur. Je sais, pour l'expérimenter chaque jour depuis quarante-huit ans, que l'individualisme domine partout, particulièrement en Europe. Les nations sont devenues des masses, mais les actions, même apostoliques, n'engagent plus les masses ; les Églises déclinent parce que leurs groupes de piété comme d'action ne sont plus que groupuscules. La majorité des Iraniens ne veut plus du régime des mollahs, mais les groupes activement protestataires sont trop faibles. Les bagarres autour des bassines de sainte-Severine (Deux Sèvres), il y a quelques jours, n'ont engagé que quelques centaines de participants, la plupart venus d'ailleurs, etc.
Il est certain que je me "trompe certaines fois, et même sur des sujets importants à vos yeux pour la survie physique de l’humanité ou la géopolitique du monde." Je ne suis ni un politologue, ni un économiste, ni rien en ‑ogue ou en -iste. Je ne suis qu'un homme de Dieu et je vous remercie de dire que Dieu, dont je colporte la Parole, a "raison au final". De plus, la valeur spirituelle d'un homme de Dieu réside moins en cet homme que dans les développements heureux qu'il permet et dans les circonstances ultérieures. N'étant ni fakir ni extralucide, j'ignore si nous réussirons, mais nous nous efforçons de mettre en place une toile spirituelle susceptible de réussir. L'amour du prochain est en germe chez beaucoup, mais ne se développe que chez quelques uns pour l'heure. Le monde ne sera pas changé par le public ; il sera changé par un public : nous.

04nov22 245C39
Visiblement, "la fête des morts" (Halloween) a bien été célébrée à Séoul en Corée du Sud. Et pour cause, 153 morts stupides à cause de ce folklore d'origine  anglo-saxonne... Les Sud coréens auraient mieux fait de célébrer une fête folklorique locale bien de chez eux... En effet, pourquoi vouloir encore singer cette culture occidentale dégradante dans des pays asiatiques où le folklore est beaucoup plus subtil, séduisant et raffiné... Macdonald, Coca-Cola, des bases militaires américaines etc., qui viennent pollués et pervertir l'Asie cela ne suffit pas apparemment.
Quel dommage de singer la culture américaine..!
Pourquoi se mettre à la remorque d'une fête satanique alors que la Corée possède une culture bimillénaire...sans même parler de la période antérieure Gojoseon...!
Et puis désolé, mais quand on célèbre la mort, qu'on glorifie les sorcières et qu'on invoque le culte satanique, pourquoi s'étonner de mourir dans des conditions horribles ?
Au fond, ils ont obtenu ce qu'ils ont choisi et sont morts en rapport avec ce qu'ils ont invoqué et célébré. C'est triste à dire, mais vrai. On obtient ce qu'on désire.
Pareil pour les morts du bataclan, qui sont morts en 2015, alors qu'ils écoutaient le groupe "sympathy for the devil"...
Si on a de la sympathie pour le diable, on ne peut que recevoir les horreurs qu'il va nous apporter.
Le démon nous hait et se réjouit de nous faire souffrir ! Mieux vaut s'enfuir.
David B. de Haute Vienne

Réponse :
Il y a déjà cinq jours que j'ai reçu ce message de vous par quatre Emails qui, ajoutés les uns aux autres, donnent le commentaire que j'affiche ici. J'ai attendu, pour l'afficher, d'y pouvoir réfléchir. Il s'agit de prime abord d'un Halloween qui a très mal tourné à Séoul, Corée du Sud. Vous avez raison, Halloween n'est pas une fête coréenne mais une fête celte très antique. Halloween est une fête folklorique païenne qui fut et reste traditionnelle dans les îles Anglo-Celtes. Le nom est une contraction de l'anglais All Hallows' Eve (en français "veille de tous les saints" ou "veillée de la Toussaint"), fête des morts parfois appelée Samhain dans l'antiquité, qui était alors célébrée en automne par les Celtes des îles britanniques et probblement d'ailleurs et qui constituait une sorte de Nouvel An dont la signification était, je présume : "Encore une année passée vivants (la vie était courte à l'époque), mais n'oublions pas ceux qui nous ont quittés cette année." Halloween est encore connue aujourd'hui sous le nom de Oíche Shamhna en irlandais, très populaire en Irlande, en Écosse et au Pays de Galles. Jack-o'-lantern, le tradiitonnel lampion d'Halloween (citrouille vidée dans laquelle on allume une chandelle) est d'ailleurs issu d'une vieille légende irlandaise. La mort a toujours plus ou moins effrayé ou repoussé les vivants ; les Celtes, eux, avaient pris le parti d'en rire pour se rassurer peut-être et c'est ce côté comique qui subsiste dans Halloween. Ça nous paraît d'un goût douteux, mais les squelettes qui pendouillent dans les voitures toute l'année ou El Dia de Muertos (Jour des morts) au Mexique ne sont pas plus raffinés. Les vaudous fêtent les morts de façon tout aussi scabreuse (fête des Guédés en Haïti). En Corée du Sud il y a le Chuseok, pas aussi comico-macrabre qu'Halloween, mais qui fête les morts tout comme Halloween. La Fiesta de Los Natitas en Bolivie ressemble beaucoup à Halloween. Tiwah en Idonésie est la fête des morts comme Pchoum Bène au Cambodge, la Gai Jatra au Népal, l'O-Bone au Japon, Quingming en Chine, etc.
Les Sud-Coréens sont restés très reconnaissants aux USA de leur avoir épargné de devenir communistes (Guerre de Corée 1950-1953) et ont adopté volontiers certains modes de vie américains, dont Halloween pour ceux pour qui cette fête a un sens. Cela n'explique pas les 153 morts et 134 blessés dans une bousculade à Séoul le 29 octobre. Je pense qu'Halloween n'a rien à voir directement avec cette hécatombe. Pour ma part, je ne fête pas les morts, car pour moi un mort c'est un moteur tombé définitivement en panne, une enveloppe vide, un sac d'os, la vie n'est plus là et il n'en reste que l'abri terrestre qui tombe en ruine. Pour moi ce n'est qu'une vieille fripe qui tombe en guenille sans intérêt. Ne m'intéressent que les âmes qui sont des morceaux de la Vie se déploient dans l'Univers ou les spectres, qui sont des riens, des ombres inhabitées, mais dont le Père se souviendra peut-être en Son Jour (Rév d'Arès 31/12) et qu'Il ressuscitera.
Soyez bon, mon frère David. Nous Pèlerins d'Arès ne fêtons guère Halloween, évocation pour nous sans intérêt, voire même burlesque, mais comme nous respectons sans les partager toutes les croyances, toutes les opinions, parce que nous savons que l'humain soumis au diktat du temps pécheur passe par des stades grossiers ou erronés avant d'arriver à un concept purifié. Nous devons aimer tous les humains, pardonner toutes les offenses et erreurs, faire la paix avec tous, voir les faits terrestres quels qu'ils soient avec intelligence spirituelle et libre de tous préjugés. Vous êtes encore jeune et moqueur ou critique, mais je sais que vous êtes capable de devenir exemplaire. Devenez-le, mon frère !

04nov22 245C40 
Bonjour prophète,
Vous avez dit "apôtre" ?
Je souscris à la requête de DameB. de vous adresser ce flash info :
https://youtu.be/H716rDcBP9Y
https://youtu.be/cflUZmDtOHA
Bien fraternellement
Éric D. et DameB de Bretagne-Nord


Réponse :
Je ne sais qui vous êtes, DameB ma sœur, mais j'affiche avec joie fraternelle les deux vidéos que vous avez demandé à notre frère Éric D. de m'adresser. Je ne me souviens pas les avoir jamais vues et je suis très heureux de les visionner aujourd'hui.
Pour moi mon frère Éric D. est un peu comme la Villa des Mystères à Pompéi. Je ne parle pas de la villa elle-même comme chose architecturale, mais je pense aux fresques à fond rouge de cette demeure antique, images dont la facture comme le sens restent un mystère pour ceux qui les contemplent. Il y a là tout à la fois une religiosité et une sorte de débauche, quelque chose certes d'esprit romain antique, mais qui pour moi représente l'homme dans ce qu'il peut avoir de bellement transcendant ou sacré et en même temps de terriblement profane et charnel. Éric, frère que j'aime mais dont l'humanité bouillante parfois m'inquiète, parfois me sourit, mais souvent m'embarrasse, reste pour moi le mystère vivant de l'humain luttant sans cesse entre le chaud et le froid, l'attirance et l'éloignement, le brutal et la douceur, bref, entre ces extrêmes qui forment la perturbation centrale de tous les pécheurs, à savoir de tous les hommes, car nul homme descendant d'Adam n'échappe encore au péché.
Merci, frère Éric et DameB, pour ce commentaire et les vidéos très réussies qu'il accompagne.

04nov22 245C41
Bien aimé frère aîné,
Heureux l’homme qui regarde son frère avec le Regard du Père !
Voilà ce qui est monté en moi lorsque j’ai lu votre propos me concernant (cf. 31oct22 245C29).
Heureux ! Bienheureux l’homme qui fait sien le Regard du Créateur sur Ses Enfants et voit la Lumière au-delà de l’ombre, le Dieu au-delà du pécheur, la promesse de résurrection au sein de l’Adam(e) déchu.
En posant votre œil sur le frère à venir (Rév d'Arès xvii/3), au-delà du "petit Thierry", au-delà des limites de l’homme décevant et instable, vous me portez de même à regarder chacun de mes frères avec l’œil du prophète, à voir en eux l’image et ressemblance divine (Genèse 1/26-27) avant tout.
Durant ces presque quarante ans vous avez fait davantage que nourrir mon espérance et ma volonté, vous avez insufflé en moi le goût de vivre. Vous m’avez donné foi en moi-même. Vous m’avez exhorté à ne pas rester au sol après la chute, mais à me relever toujours et encore… vous m’avez appris à voir au-delà… toujours au-delà, à voir l’homme intacte derrière l’homme abîmé, l’homme restauré derrière l’homme blessé.
Vous m’avez ré-enfanté tant de fois ! Votre confiance est devenu ma confiance.
J’en ai acquis la certitude que la Moisson aboutira.  
J’ai beaucoup de mal aujourd’hui à concevoir que la merveille humaine en vienne finalement au point de non-retour — que la Parole appelle péché des péchés (38/2) — , en vienne à l’oubli total de sa Nature divine, à l’amnésie définitive. Je sais que cela est envisageable d'un point de vue raisonnable, mais si le Père est revenu appeler son Enfant, c'est justement pour que nous dépassions la seule raison et relevions le défi de la confiance totale.
Même affreusement défiguré, l’homme reste l’image de son Créateur. Même taré (Rév dArès 2/12) il garde l’empreinte perpétuelle de la Sainteté, de la Puissance et de la Lumière qui régnaient sur lui (12/4) avant la chute. Les dons du Créateur sont l’héritage légitime et inaliénable du Fils (l’Enfant global du Père, passé, présent et futur). Dieu n’est pas jaloux de la Puissance de son Enfant puisqu’elle vient de Lui, l’Étalé qui s'offre généreusement en partage. Ce qu’Il demande à l’enfant, ce n’est pas de renoncer à la Puissance, mais de lui redonner son équilibre, sa finalité vivifiante, génératrice de Bien vécu et non seulement envisagé, désiré ou rêvé.
L’homme compte, l’homme compte; le rêve cache la nuit (Rév d'Arès ii/14). Formule percutante du Livre dans laquelle j’entends : L’homme calcul, projette, escompte mais le bruit qui emplit sa tête n’est que rêve, vapeur de pavot, hallucinogène (xvi/16), voile de déni sur la nuit du non-être. L’homme en est venu à croire que se rêver bon suffit, que ses bonnes intentions tiennent lieu de "meilleur des mondes". À force de se raconter des histoires sur elle-même, l’humanité ne distingue plus ses croyances de ses réalisations effectives.
Pourquoi Adam, qui était un en lui-même (Rév d'Arès xxiv/1), a t-il choisi la dissociation ?
Pourquoi a-t-il fait de "penser" et "vivre" deux actes séparés ?
Comment a t-il généré cette rupture, cette cassure entre potentialité et réalisation, entre possible et réel ?
Pourquoi ce choix de l’intellect comme boussole — l’étoile sous le cil — alors qu’il lui suffisait de tenir la Main du Père pour être guidé (Rév d'Arès xxiv/7) ?
Je n’en sais rien.
Mais cela ne me travaille plus trop, car j'ai enfin compris que la réponse à ces questions ne sera pas nécessaire pour rétablir Éden.
L’être humain garde en lui la racine de ce qu’il fut avant de dire au Père : "Voilà Ta Réalité, voilà la mienne, celle que j’ai choisie et tirée de la Puissance que tu m’as octroyée" (Rév d'Arès 2/1-5). Grâce à cette racine, il retournera à lui-même, je veux le croire. Il retrouvera la Source enfouie (24/4) sous la terre craquelée de sa longue sécheresse spirituelle.
Toute la matière — qui est  la sujette de l’homme (Rév d'Arès 2/4) — a été entraînée dans la chute, y compris la matière de son propre corps, devenu humidité mouvante et tiède (2/5). Mais l'amour accompli ressoudera l’humanité disloquée, refermera la plaie béante du temps et redonnera à la chair sa gloire (xxxv/20).
L’homme est une structure unique dans l’univers : un Dieu greffé sur un corps de primate. La Vie (24/3-5, xix/26) l’appelle inlassablement de l’intérieur à dépasser le primate — qui n’est qu’échafaudage (Rév d'Arès 17/2) pour retrouver sa vocation édénique : accomplir (35/6) enfin ce qu’il est.
Enfin, je ne peux terminer ce commentaire sans évoquer mon épouse, Geneviève, qui, tout comme vous c’est acharnée à voir en moi bien davantage que ce que j’y voyais moi-même. Comme vous, elle a posé sur moi son regard transfigurant.
Ce regard qui change tout, je veux le porter maintenant sur mes frères et sœurs sans jamais douter ni renoncer.
Thierry M. de la Drôme des collines.

Réponse :
Voilà, mon frère, une bien belle suite à nos échanges. Merci pour ce commentaire. J'aurai peut-être un jour la joie de connaître Geneviève qui vous a vu plus vrai et plus riche en esprit que vous ne vous voyiez vous-même.
Vous n'êtes pas le seul dans ce cas. J'ai moi aussi l'extraordinaire bonheur d'avoir une épouse qui n'a pas posé sur moi un "regard transfigurant", mais un regard d'immense confiance et qui m'a puissamment aidé, peut-être sans le savoir parce que l'amour perce sans effort toutes les difficultés, à passer par les terribles moments d'interrogation qu'il m'a fallu traverser après mes expériences du Surnaturel. Je plains les vieux mollahs d'Iran qui prêchent encore la subordination des femmes, au point de les obliger à se cacher sous des voiles, sans voir tout ce qu'ils leur doivent ou leur devraient, s'ils leurs donnaient la place d'humains supérieurs qu'elles méritent.
Les circonstances que nous traversons, astreints que nous sommes à une mission ardue, les épreuves et tentations de renoncement que subissent nos âmes, nous font sentir notre à peine possible participation à un apostolat cent fois plus grand que nos petits moyens, l'apostolat fou du changement du monde (Rév d'Arès 28/7). La Force de Dieu, heureusement, est entrée en nous et nous en venons à ne pas concevoir que nous puissions être autre chose que des apôtres, des moissonneurs.

04nov22 245C42 
Juste prophète,
Merci pour cette nouvelle entrée qui nous amène un cran au-dessus.
Si, comme vous l'avez écrit, "Adam avait probablement la science infuse", c'est que tout son être, ses sens, son cerveau étaient naturellement et continuellement nourris par la Lumière et uniquement par Elle !
En tournant le dos à son destin, "Adam échafauda un plan rival au Plan de Dieu" (Article "La Pommeraie" page 224). Adam est passé de la Vie à la vie, c'est-à-dire de la Vie à l'intellect. Ce retour en arrière a dû se faire par un apprentissage probablement douloureux, passant par la soif, la faim, le froid et plus tard la maladie et la mort.
Pour faire face à tous ces aléas, il a dû apprendre à se protéger, à se rassurer, à implorer et pourquoi pas à se défendre et même à se venger.
Par La Révélation d'Arès il nous est demandé de désapprendre [le mal et de commencer] un apprentissage du Bien qui sera très long et dont vous êtes, cher prophète, le moniteur qui nous fait explorer nos abysses.
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce beau commentaire.
Vous décrivez de façon très brève, mais juste, le destin qui fut celui d'Adam, qui, je le rappelle, n'était pas le nom d'un être isolé mais le nom d'une espèce humaine. Depuis lors, le mal règne dans le monde. Nous recevons pour mission de réinstaller dans le monde le Bien, disparu avec la chute d'Adam, une entreprise qui aurait dû commencer avec Jésus, mais que l'Église apparue très tôt n'a pas poursuivie. À nous de reprendre cette tâche abandonnée. Cela va nous mener là où le monde ne sait point aller. Nous allons redonner au monde le goût et les moyens de vivre dans le Vrai, la justice, la justesse, la bonté, l'amour, le pardon, la paix. Cette perspective réagit déjà nécessairement sur nos esprits et des esprits qui se transforment n'offrent plus les mêmes perspectives et les mêmes directions.
La tâche sera longue, mais il faut la commencer, vraiment il le faut. Hier soir j'ai vu les extraits de l'incident filmé qui a eu lieu à l'Assemblée Nationale : Un député noir de la France Insoumise parle des difficultés qu'ont des navires affrêtés par des passeurs pour transporter des Africains de leur continent vers l'Europe et un député du Rassemblement National lui crie : "Qu'ils retournent en Afrique !" Mais aussitôt les députés France Insoumise font croire que ce député Rassemblement National a dit : "Qu'il (le député noir) retourne en Afrique !" ce qui était forcément une interprétation sournoise. La fourberie et ses mensonges politiques étaient en marche. J'ai eu envie de pleurer, me disant : "La méchanceté et sa complice la plus impitoyable : la perfidie, est en marche. Seigneur, quand donc les humains retrouveront-ils la fraîcheur de l'objectivité ?" C'est plus dans des incidents de ce genre que dans l'indifférences des passants indifférents à nos prêches dans la rue que je vois les grandes difficultés de notre mission. Quand donc l'humanité en aura-t-elle assez de voir chez son frère humain un ennemi, une bête à abattre, parce qu'ils ne voient pas les choses de la même façon ? Quand nous aurons, entre autres choses, convaincu les hommes de réduire les masses nationales en petites unités humaines !

07nov22 245C43
Veillons, car nous ne savons ni le jour ni l'heure !
Retour des abîmes de la mauvaise mort : Expérience impartageable. C'est le témoignage de notre Frère Maurice R. lui-même, qui peut nous rendre pleinement intelligible son passage par la mort.
Le miracle vu par les témoins se réduit au moment extraordinaire. mais bref où ceux qui le pleuraient l'ont vu revenir à la vie !
Maurice R., qui habite alors Toulouse, est atteint en 1972 d'un cancer secondaire des os consécutif à un cancer primitif du rein, lequel avait été soigné de façon satisfaisante. Ce cancer du rein, on le croit vaincu, quand on découvre les métastases osseuses en quoi il a dégénéré. Quand l'épouse de notre frère Maurice R. fait appel au Frère Michel, celui-ci est encore ecclésiastique, exerçant son ministère à Bourges (Cher).
Maurice R. est déjà passé par toutes les souffrances du mal: douleurs terribles, compression nerveuse et même bris spontané des os, Les douleurs résistent à toute chimio-thérapie, comme c'est souvent le cas pour ce type de cancer. Chez Maurice R. il en a même résulté une paraplégie pénible, la colonne vertébrale étant atteinte par les métastases. Il va sans dire que Maurice R. est condamné par les médecins.
Le Frère Michel , qui a reçu à Bourges Angélique R., l'épouse du malade, prie avec ferveur et concentre sur lui ces mystérieuses forces qui lui font alors une réputation de guérisseur spirituel. Mais les prières et le don les plus ardents ne peuvent pas enrayer ce mal là, obtenant cependant un remarquable soulagement de la douleur, dont ceux qui ont eu un dès leurs atteint du cancer secondaire des os savent combien elle est éprouvante.
Ainsi soulagé, notre frère Maurice s'achemine donc quand même vers la mort, jusqu'au point extrême qu'étrangement le miracle attend pour se manifester. Le malade passe par des stades de rémission qui retardent l'issue fatale au point qu'elle ne survient que le 13 Avril 1974, le jour même où a lieu la dernière apparition de Jésus à Arès, et moment capital dans la vie du Frère Michel : celui où, sur l'injonction du Ciel, il renonce à sa vie ecclésiastique pour devenir simple croyant. Pèlerin et pénitent comme tous les autres, il ne cachera pas qu'en apprenant un peu plus tard le miracle du retour de la mort à la vie de Maurice R., il lui sera procuré par là une joie providentielle qui était si nécessaire pour consoler une vie qui s'arrachait — fût-ce sur l'ordre de Dieu — à tout ce qu'elle avait adoré et tout ce en quoi elle avait cru.
Le 13 Avril 1974 pour Maurice R. c'est l'agonie tempérée par la foi sereine et ardente des siens. Le médecin appelé pour la dernière fois constate le décès à 16 heures 30. Autour de Maurice R., bien que préparés depuis longtemps à l'issue fatale d'une telle maladie, pleurent tous les siens, qui remarquent pourtant. ainsi que dit sa mère, qu'il paraît étant mort, moins cadavérique que vivant. On attribue la paix qui détend son visage à la fin des souffrances.
En fait, Maurice R. passe par l'expérience de la mort, qu'il décrira un peu plus tard à sa femme, Qui l'enregistrera. "J'ai (c'est Maurice R. qui parle) bien entendu le docteur et j'ai senti ses mains sur moi quand il a dit à ma femme et mes parents que j'étais mort, Alors là, j'ai plongé dans le noir, C'était affreux. C'était comme si j'étouffais sous un tas de chenilles noires qui couraient en masse sur ma peau et sur mes yeux, Je me suis dit : 'C'est les vers qui commencent à me manger.' Mes oreilles bourdonnaient ; c'est sûrement les chenilles qui m'entraient dedans, C'est affreux d'être mangé vivant, parce que vous, vous croyiez que j'étais mort, mais moi, je n'avais jamais été aussi vivant, sauf que j'aurais voulu me débattre et je ne pouvais pas. Pour ça j'étais raide. Je me suis souvenu de Monseigneur (on appelait alors ainsi le Frère Michel). Je me disais: C'est l'enfer comme il dit. J'avais des regrets de ne  pas m'être assez préparé à mourir. J'avais envie de pleurer. Comme vous (je vous entendais pleurer), mais je ne pouvais pas [pleurer] ; toutes mes glandes étaient sèches. C'est affreux d'avoir envie de pleurer et de ne pas pouvoir. J'avais des remords. Je croyais que j'allais plutôt mourir de remords que du cancer. Je l'ai appelé: 'Monseigneur, ne me laissez pas tomber ! Je vous promets que je me préparerai à bien mourir.' C'était pas tellement de mourir que j'avais peur à ce moment-là, mais d'être dévoré par ces chenilles noires qui m'entraient dedans par la bouche. À un moment donné il a fait moins noir, à travers les bestioles qui me rampaient sur les yeux  je voyais des lumières, mais ce n'était pas plus beau à voir, plus affreux encore. Je voyais des espèces de fantômes blafards qui s'amenaient vers moi. Ou c'est moi que les chenilles transportaient vers eux, je ne le sais pas. Quoi qu'il en soit. ils m 'ont attrapé. Affreux ce qu'ils étaient froids ! Ils parlaient une drôle de langue, qui sifflait. 'Bon Dieu, que je voulais crier, si c'est ça la mort, vive le cancer !' Il y avait aussi une musique affreuse et une main qui m'appuyait sur la vessie en cadence. Un fantôme disait (celle fois j'ai compris) : 'Tu auras tout le temps envie de pisser et lu ne le pourras jamais.' En même temps une femme me touchait le sexe et disait : 'Tu auras tout le temps envie de moi, et tu ne pourras pas.' Je commençais à avoir froid, mais alors froid !"
"Alors, tu vois (il parle à sa femme), le noir, les chenilles ou les vers, bref, les bestioles qui me mangeaient  dehors et dedans, les fantômes, les tripotages, le froid, et là-dessus l'impression de descendre, de descendre. J'ai encore voulu crier :  'Monseigneur, raccrochez-moi ! Où il est, Dieu ? C'est tout noir là-dedans. Où il est ?' Les lumières, tu sais, c'est comme les tubes néon qui veulent s'allumer et qui n'y arrivent pas, Des Lumières qui  n'éclairent rien. Elles  s'éclairent tout juste elles-mêmes."
[Maurice R. poursuit :] "À un moment donné j'ai vu Monseigneur, je l'ai vu, il venait vers moi avec un éclairage à la main, une bougie, je ne sais pas. Les fantômes lui ont lancé lancé comme des fouets. Je me disais : 'Il  ne réussira pas à approcher.' Et puis il a levé sa bougie et les autres ont reculé. Comment ça s'est fait après ? Ce qui se faisait avant. Ce n'est déjà pas facile à raconter, mais après je crois qu'il m'a pris dans ses bras. Je sentais sa chaleur contre moi. Petit à petit je me suis réchauffé et les chenilles ont disparu, j'ai eu comme une brûlure dans le ventre  je me réchauffais, et c 'est là que ,j'ai ouvert les yeux, et que je vous ai vus tous entrains de pleurer. Quand vous m'avez vu les yeux ouverts, là alors, c'était sûrement pas moi qui avais la drôle de tête."
Maurice R. comme le Lazare de l’Évangile, a ressuscité pour mourir à nouveau plus tard. mais cette fois — nous n'en doutons pas — non seulement après une meilleure préparation spirituelle, mais dans la Lumière de L'Évangile donné à Arès, qu'il eut la grâce de connaître dès ce monde, se le faisant lire plusieurs fois avant de quitter définitivement la chair le 27 Janvier 1975, après une longue rémission (Tiré du Pélerin 4/1978).
Que l'échafaudage soit trop sapé et l'éther du vaisseau inachevé disparaît (Rév d'Arès 17/5).
Soyons vigilants.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
Ma sœur Maryvonne, j'ai d'abord été étonné de lire ce récit dont je ne me souvenais pas du tout. Le lisant, je marmonnais : "Mais où donc sœur Maryvonne est-elle allée chercher cette histoire ?" À la fin j'ai lu "(Tiré du Pélerin 4/1978)". Sceptique, je suis allé dans mes archives pour retrouver "Le Pèlerin d'Arès 4/1978" et j'y ai en effet trouvé page 52 ce récit que vous avez repris presque au mot à mot. Eh bien, cette histoire de miracle m'était complètement sortie de la tête. Au reste, je ne crois pas que j'ai eu des nouvelles de l'épouse de Maurice R. depuis 1975 ou 1976. Peut-être est-elle morte, elle aussi.
J'ai bien failli ne pas afficher votre commentaire, mais après réflexion je me suis dit que, de toute façon, le miracle ne pouvait pas m'être dû ;  il était forcément dû au Secours du Très-Haut. Pourquoi tairais-je un miracle accompli par la Vie, dont je n'ai été que l'intermédiaire ?

07nov22 245C44
Cher frère aîné,
Une question me hante souvent : Comment tout un peuple, l'Adam(e), autrement dit l'humanité divinisée, a‑t‑il refusé le Dessein de bonheur du Père de l'Univers pour vivre une vie de m..?
Je sais que cette question n'est pas essentielle.
Je vous embrasse bien fort.
Cédric P. d'Arès, Aquitaine

Réponse :
Il y aurait beaucoup d'hypothèses à formuler pour tenter d'expliquer la chute d'Adam(e) (Rév d'Arès 2/1-5, vii/7-16). Je ne connais pas la bonne hypothèse. Je ne connais que le moteur de la chute : la liberté dévolue à Adam en même temps que quelques autres Attributs Divins que la Vie a partagé avec Son Enfant, même si ce fut à un degré moindre : la parole, l'amour, la créativité, l'individualité.
Mais il me paraît à peu près certains qu'au moment de la chute, Adam(e) ne prévoyait pas que son mauvais choix apporterait à sa descendance "une vie de m..."

07nov22 245C45
Bonjour prophète,
Juste un mot pour apporter un correctif à vos propos sur ma personne. Je n'ignore ni les différences d'âge, de génération et de vocation qui nous séparent et qui peuvent faire obstacle à une claire compréhension et entente entre vous et moi et qui fait tension depuis toujours dans nos relations. Tension que l'on retrouve dans l'article Beauté (ma feuille de route depuis toujours) que vous avez publié dans "Le Pèlerin d'Arès 1992".
Ah ! Ce briquet d'AC/DC [groupe de hard rock australo-britannique, originaire de Sydney formé en 1973 par les frères écossais Angus et Malcolm Young] que vous avez allumé dans votre enseignement. Si vous saviez ! L'année où vous avez rencontré tous les frères de Paris à Arès, vous m'aviez parlé de la Beauté. C'était en 1992 un an avant la parution du dit article, je crois me souvenir. Je venais de faire mon entrée dans l'assemblée parisienne. J'étais jeune alors et fan de rock et tout particulièrement d'AC/DC que j'écoutais furieusement depuis l'enfance et vous m'aviez dit "Le Rock c'est vulgaire" (pour ne pas dire démoniaque). Revenu chez moi, j'ai jeté toutes mes cassettes qui faisaient mon bonheur depuis l'enfance. J'ai eu l'impression de me faire hara-kiri. J'ai pleuré, levé le poing au ciel sur le ton de "C'est pour ça que tu m'as appelé? Pour me retrouver chez les culs-serrés embourgeoisés ?". Mais bon, pour Dieu et son prophète j'étais prêt à tout alors à l'époque, j'ai ravalé et me suis mis à écouter du Mozart et du Chopin.
Imaginez la secousse que j'ai ressenti lorsque que j'ai découvert que vous aussi pouviez lorgner sur ce fer (le Rock, frère Michel c'est du fer en barre musicale !) et en percevoir les beautés. J'ai pu mesurer depuis combien depuis vous n'aviez fait qu'y jeter un œil ou une oreille sans vraiment vous y fondre comme je m'y suis fondu. "T'es un rocker" me disait mon ex-femme sur le ton de "Qu'est ce que tu fous chez les Pèlerins d'Arès ?" en plus de me dire que je n'étais qu'un gosse. mais un rocker et un gosse, carré aux entournures qui n'a jamais fléchi dans ses relations avec les autres dans le sens de la débauche charnelle, sens extrêmement aigu de la fidélité oblige, et qui a toujours respecté ses engagements charnels à la lettre ! Et qui a même poussé l'effort de se libérer de ses pulsions jusque dans le regard.
Et pourtant, Dieu sait si j'en ai côtoyé des spécimens. Quand on est artiste et que l'on fréquente assidument les fracasses, les déjantés, les filous, les barrés... et que l'on a grandi dans une famille populacière où bigotes, péripatéticiennes, braconniers, gigolos, adultères, poivrots, chauds lapins, cheminots débraillés, militants cocos, gendarmes, commandos et j'en passe, mangé à la même table, on a en soi de quoi ouvrir l'œil sur la vie et le monde des hommes, sans juger, et s'ouvrir comme s'offrir dignement à chacun quel qu'il soit. Là est ma force et tout le sel de mon existence.  Vous narrerai-je les deux nuits que je viens de passer à errer dans Saint-Malo, Rimbaud en poche, Parole au cœur et Amour dans les bras pour fêter en solitaire esseulé la Route du Rhum au milieu des humains, que vous en tomberiez probablement à la renverse.
Combien de personnes sont venues s'échouer dans mes bras, partager avec moi quelques mots, quelques pas de danse ou un simple regard, pour l'instant d'un hug à l'américaine, sentir ces chaleur et lumière qui sont au fond, tout ce que l'être humain recherche, en tout bien tout honneur s'il vous plait ! S'il est une seule femme ou homme à qui j'ai manqué de respect ou invité à la débauche depuis trente ans, qu'elle se lève et se signe ! À commencer par celles et ceux qui sont dans vos rangs, qui quoiqu'ils aient pu penser ou dire de moi, ont quoi à se mettre véritablement sous la dent pour étayer leurs jugements ? Comme le dit le Coran, votre chair parlera pour vous au Jour J. Cette chair qui est mémoire et qui ne ment pas. Je suis un pécheur comme vous  me le rappelez, mais un pécheur qui sait ce qu'aimer veut dire et qui connaît de la liberté l'absolu et le couperet de son exigence.
Éric D. de Bretagne-Nord

Réponse :
Je veux à peine commenter ce commentaire. Je me suis d'abord dit : C'est Éric D. tout craché,  il faut laisser ce commentaire tel quel, sans réponse, et puis je me suis dit : Non ! Il me faut dire à frère Éric que c'est lui tout craché. Pas besoin de me "narrer les deux nuits que vous venez de passer à errer dans Saint-Malo, Rimbaud en poche..." Je vous y devine :
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.
– Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
– Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur !

07nov22 245C46
Merci mon vrai prophète pour votre réponse !
Je constate qu’il y a a une catégorisation existentielle des personnes dans le mouvement des pèlerins d’Arès ! les petits p et les grands P.   Est-ce une appréciation , une subtilité ou un jugement ?
Au local parisien, j’y ai amené des personnes rencontrées dans la rue et aussi dans ma vie dont je ne n’ai plus eu aucune nouvelles après qu’elles soient passées par cet accueil parisien ! Malgré les contacts échangés avant avec ceux et celles rencontrés ! J’ai aussi proposé sur Paris de partager mes connaissances professionnelles avec des frères ou sœurs qui auraient voulu communiquer leur vision arésienne en audio/visuel image ! Silence ! Je l’ai même proposé à des assemblées pour un documentaire sur les Pèlerins et La Révélation d’Arès. Seul Bordeaux m’a répondu mais par le silence des autres assemblées je n’avais pas de sensibilités suffisamment différentes pour construire un documentaire étoffé de nuances et subtilités. J’ai abandonné !
Auparavant j’avais fait une simple vidéo avec José O. Et un autre clip sur la veillée 25, "l’Hôte et le Pasteur" , peu relayé par les assemblées souveraines d’elles-mêmes ! Je tiens une permanence d’accueil pour les 5X6 à Paris alors qu’Héliette et Christelle s’épuisent à trouver des frères/sœurs dans tous ces 5X6 pour assurer une simple  relève ! Quelle misère !
Oui, je suis sans doute un individualiste, c’est vrai, un mouton noir ! J’ai osé vous confronter aux mensonges des médias et vous avez réagi comme vous avez réagi ! "L’individualiste" que je suis a voulu par temps de crise sauver et avertir ses frères et sœurs d’un danger à travers votre blog. Vous m'y avez accueilli, Merci!  Un vrai individualiste n’en aurait que foutre ! Continuez à me décliner/jeter de l’Assemblée mon/notre prophète du Vivant et je partirais… comme vous le souhaitez ! Je ne suis pas un juste mais Dieu est Grand ! Personne n'est saint ou parfait, pas même vous ! Bien ou mal, vivant ou mort j'existerai quand même !
Je vous aime, prophète Mikal, merci pour tout ce qui vient de vous... Transcendance enfin possible !
Morya T. (de nulle part parce qu'Il/Elle est partout !)

Réponse :
"Les petits p et les grands P ?" Vous découvrez cela aujourd'hui seulement ? Vous pouvez peut-être vous souvenir que dans ce blog il existe une entrée du 11 juillet 2009 intitulée "Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès" ? Cette "catégorisation existentielle des personnes dans le mouvement des pèlerins d’Arès" n'est pas d'hier. Au reste, ce n'est pas une catégorisation, mais simplement une distinction qu'il m'est commode d'utiliser pour individualiser les Pèlerins d'Arès qui suivent mon enseignement de plus près (le petit reste, Rév d'Arès 24/1) que les pèlerins d'Arès fort nombreux qui prennent de mon enseignement ce qu'ils considèrent bon pour eux et qui voient le reste comme moins essentiel. Je ne les juge pas. Beaucoup sont même probablement de meilleurs pénitents que moi.
Les personnes dont vous n'avez "plus eu aucune nouvelles après qu’elles soient passées par l'accueil parisien" se sont peut-être éloignées de nous parce que La Révélation d'Arès ne leur convenait pas. Tout n'est quand même pas de notre faute, frère Morya !
Je prie avec vous, je vous embrasse.

07nov22 245C47 
La politique entretient et participe "de ce sommeil éternisé" avec cette perpétuelle queue de vache tirée par nos élus qui fait mugir un peuple conditionné à ses idées. Le sénat des morts, le sénat descend en terre. Le sénat suivant prend la même queue de vache qui mugit [Rév d'Arès xxxv/2]. Pourtant, vous écrivez : "Il y a sur Terre d’innombrables b’hers (puits) où nagent inconsciemment quantité d’humains qui forment en puissance de grandes réserves d’amour activable" et les puhc sont un moyen inespéré d’éclater la masse pour réconcilier les hommes et les faire sortir d’un vieux monde usé mais terriblement inscrit dans les esprits.
J’ai réalisé une vidéo de 7 mn (PUHC et la dispute des siècles). Peut-être avez-vous quelque chose à dire à ce propos ?
https://www.youtube.com/watch?v=Ad-R7w2T9p8&t=315s
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Pascal, pour ce commentaire. Je n'ai malheureusement pas pu entendre votre vidéo. Sur mon ordinateur elle commence à 5 minutes 20 secondes, c.-à-d. près de la fin. C'est la première fois que je trouve une vidéo que je ne peux pas faire démarrer au début.
Quand je dis : "Il y a sur Terre d’innombrables b’hers (puits) où nagent inconsciemment quantité d’humains qui forment en puissance de grandes réserves d’amour activable", je veux dire que nous venons tous ou à peu près tous d'horizons qui ne nous préparaient pas à la pénitence  laquelle nous invite La Révélation d'Arès et pourtant nous nous sommes mis à la pénitence, lentement nous nous sommes mis à aimer, pardonner, faire la paix, chercher l'intelligence spirituelle et nous libérer des préjugés. Je suis donc en droit de parier qu'il y a dans les puits noirs du monde des humains pas du tout près à devenir des pénitents mais qui portent en puissance la capacité de changer de vie (Rév d'Arès 30/11). C'est le moyen de les détecter, ces nageurs dans les puits, que nous n'avons pas encore trouvé.

08nov22 245C48
Devant cette Genèse inachevée, plus grand que jamais me semble l'écart entre ce que sont devenus l'homme et l'humanité et ce à quoi la Vie nous appelle.
Plus que jamais les mots me manquent pour exprimer ce qu'est l'Indicible et l'Indéfinissable Force que le pénitent est appelé à faire renaître en lui.
Résurrection ! Je sens combien je dois d'abord, encore et toujours, comme vous l'écrivez dans cette nouvelle entrée "faire grande violence à ma faiblesse (Rév d'Arès 27/8, 36/5, etc.)... rendre extrêmes les possibilités de ma volonté dans le dépassement : pour que nous fassions Ta Volonté (12/4)", que je desserre encore et toujours plus cet étau intérieur qui freine la progression du Bien : "l'homme, sa socio-culture, son égoïsme, son atonie, sa peur" et que je vise à "tous les dépassements possibles en Bien".
Tout est dit. Au boulot ! Encore et toujours, dans cette vie, et peut-être plus encore dans celle qui suivra la perte de ma chair, si je me suis fait une âme assez forte ! Seul le découragement est impiété (Rév d'Arès 13/8).
On en revient toujours à l'existentialisme de l'amour. De ce que j'ai capté de "Être et temps" d'Heidegger, c'est notamment son puissant existentialisme : c'est par l'étant de l'être que l'on peut réaccéder à l'être dont l'étant est l'émanation. Pour autant, Heidegger en reste, comme vous l'évoquiez très bien dans l'entrée 234 sur la métaphysique, à l'étude de l'être à travers les limites que l'homme donne à la réalité observable, pas au-delà.
À la Lumière de La Révélation d'Arès et de votre enseignement, nous allons au-delà, étendre notre pensée créatrice (et donc accomplissante) vers la Pensée sans mots qui caresse la grande Mer sur les Hauteurs, celle-là même qui entre dans notre Vessie (Rév d'Arès xxi/12).
Jeff P. de Paris, Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire qui résume en une petite vingtaine de lignes ce à quoi doit se résumer la vie ou plutôt le changement de vie (Rév d'Arès 30/11) de l'humain qui s'engage sur le sentier qui peut le ramener et ramener la race, celle dans quoi coule le miel (xii/5), avec laquelle il ne fait qu'un (xxiv/1). La "résurrection" que vous évoquez n'est pas celle limitée à la chair, c'est une résurrection totale de l'être aspirant à retourner dans l'Être ou, pour reprendre les mots de La Révélation d'Arès, de la vie aspirant à retourner dans la Vie (24/3-5). C'est une résurrection cosmique, universelle — "J'ai vu le premier navire aérien, le premier navire sidéral lancé dans l'infini par des êtres pensants," chantait Guy de Maupassant, et l'on peut dire que le pénitent prend place dans ce vaisseau aérien qui, sur la Mer de la Vie, va le lancer dans l'infini.
Le problème pratique pour l'apôtre, c'est qu'il est, vu vomme vous le voyez ici, très difficile, voire même impossible, de parler au passant rencontré dans la rue de ce voyage dans l'infini en quoi se lance le pénitent. Votre énoncé doit réveiller un imaginaire chez l'homme de rencontre, le frère humain qu'on aime et voudrait entraîner sur le sentier vers les Hauteurs aborder une réalité oubliée impose de passer par l'imaginaire, écueil pratiquement certain — et dès que l'homme moderne sent naître en lui l'imaginaire, il se croit jeté dans la fiction, le conte de fée. Il peut trouver cela charmant, mais il ne donne pas suite. Il écoute et passe. Nous vivons dans des temps de "pratique" telle qu'il paraît impossible de redonner vie à ce qui est tombé dans la fiction.
Tandis que des réalités passent pour des fictions, la fiction ne manque pas de passer pour une réalité aux yeux de certains. Ainsi la nouvelle religion : l'écologie ! Des humains apparemment raisonnables veulent arrêter la marche de la nature ; c'est commesi l'on criait à des vieillards qu'il sont vieux par leur faute et qu'ils doivent rajeunir. Il est improuvé que l'homme soit responsable de l'enrichissement en dioxyde de carbone de l'atmosphère, du réchauffement climatique, etc. En fait, le réchauffement climatique et la montée des eaux n'ont jamais cessé depuis la dernière glaciation. Il y a à trente mètres sous la mer à Marseille des grottes où vécut l'homme préhistorique (grotte Cosquer dans la calanque de la Triperie) et il y a huit siècles les montagnes de France portaient beaucoup moins de neiges et glaces qu'aujourd'hui où l'on présente comme une catastrophe la fonte des glaciers. Si l'écologie fait des ravages, c'est qu'elle est présentée avec un matérialisme chimio-mécaniste qui paraît d'une logique imparable. Par contre notre Appel : "Aimez-vous le uns les autres et le Bien remplacera le Mal !" paraît purement uchronique, illusoire.
Pourquoi quand je dis : "Aimer mon prochain, c'est faire renaître en moi un être heureux et immortel disparu," je passe pour un religieux arriéré, mais si je dis : "Rouler en diesel c'est me suicider, mais rouler en électrique c'est m'ouvrir à la vie," je passe pour solide et réaliste ? Comment inverser cette méprise, qui est même un sophisme et faire passer la conscience d'un concept passant pour rêve ou illusion à un concept vrai ou du moins vraisemblable ? Pour l'heure, nous pensons qu'il faut ramener ce non-sens à une idée simple : "Voulez-vous être heureux ? Suffisez-vous à vous-même et pour cela aimez, pardonnez, faites la paix, soyez libre ! Se suffire à soi-même, c'est rentrer dans une réalité implacable, c'est réaliser qu'à vous seul vous êtes toute l'humanité." Évidemment un tel propos est empli de métaphysique, mais il est impossible de faire entrer quiconque dans une réalité oubliée sans philosopher un peu.

08nov22 245C49
Bien aimé Frère Michel,
Oui cela fait du bien (245c28), beaucoup de bien même, le fait que le professeur Christian Perronne  soit complètement innocenté dans cette affaire du Covid-19 et même plus, car le jugement le confirme dans le fait que, en sa qualité de l’un des meilleurs infectiologiste au monde il était même tenu d’informer la nation et c’est ce qu’il a fait.
Je fais là avec Christian Perronne un parallèle avec notre mouvement que vous avez eu la sagesse, l’intelligence, la bienveillance, je dirais même la patience métaphysique, de ne pas vous avoir fait et par conséquence nous, vos frères et sœurs, nous avoir fait vilipender et huer et courir des risques non calculés. Vous nous avez mis à l’abri et à l’écart de ce qui aurait pu tout-à-fait vous arriver et arriver à notre mission si vous n’étiez pas intervenu à maintes reprises — Tiens-toi loins d’eux car ils sont dangereux [Rév d'Arès 36/22] — Je suis convaincu que vous avez même inspiré, voire même décidé d’autres mouvements tel que l’église de Scientologie qui à une époque tenait le terrain médiatique, et qui se sont fait vulgairement ramasser, à vous suivre sur ce terrain, car aujourd’hui ils se font beaucoup plus discrets.
Aussi les témoins de Jéhovah qui sont devenus moins rigides et plus ouverts et bien d’autres. Nous ne pouvons que vous admirer de cet amour pour nous, cette sagesse et cette intelligente bienveillance qui vous à beaucoup coûté.
Je repense aussi à ce voyage à Philadelphie (USA) où vous aviez été invités parmi beaucoup d’autres mouvements internationaux par cette importante église américaine qui se demandait bien — lors de notre déjeuner où nous avons eu l’honneur d’être invités à leur table — comment nous avions, et à notre minuscule petite échelle, réussi à pénétrer le marché américain du livre et de la librairie, alors qu'eux-mêmes avaient de la difficulté à réussir malgré une impressionnante trésorerie de plus d'un milliard de dollars, fruit d’un généreux don d’un de leur fidèle donateur... on croît rêver.
[Dans La Révélationd'Arès] la Veillée 28 dit : Dans la nuit Je leur (l’humanité) ai fait entendre le délire des puissants (28/20). Cela me semble le cas ici, lorsque que les politiciens et les puissants  du monde entier ont réussi avec une facilité déconcertante à confiner et faire porter des masques au 3/4 de la population mondiale. Là je me suis demandé si le mal n’avait pas gagné ! Je n’avais pas vu immédiatement ou je n'avais pas approfondi ou (perdu je ne sais) le côté métaphysique de la situation et la réalité métaphysique de l’Éon à savoir que nous ne sommes pas seuls et que nous ne l’avons jamais été d’ailleurs… Ainsi le résultat de la procédure contre Christian Perronne me redonne d’avantage d’espoirs quand à l’issue du changement du monde  en bien.
Encore un mot sur  la chanson "My Way", qui comme vous m’a énormément touché. L’un de ses compositeurs  est Jacques Revaux qui par le passé à été notre voisin d’immeuble et avec qui j’ai beaucoup échangé. C’était aussi l’époque où avec Nicole nous avons produit le pianiste-chanteur Jerry Lee Lewis ; la video que vous affichez a fait resurgir beaucoup de bons et agréables souvenirs dans nos têtes. J’ai retrouvé sur la vidéo avec une grande joie la même ambiance charismatique et endiablée que celle du concert dans notre club de l’époque. Ça c’est la Vie aussi. Il me semble que quand les hommes, écoutent de la musique, rient, chantent, et dansent, ils ne pensent pas à faire le mal.
Bien affectueusement
Dominique M. de Genève

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire que vous avez écrit dans le train de Genève à Paris d'après ce que me dit l'exergue l'accompagnant. Je suis profondément touché par votre évocation de notre voyage à Philadelphy (État de Pennsylvanie, USA), dont j'ai gardé comme vous un très heureux souvenir.
Oui, vous avez raison, la mission est très difficile, voire même désespérante par moments, mais nous avons beaucoup de raisons de croire raisonnablement qu'avec le temps nous pourrons réussir la Moisson que le Père nous envoie faire et le changement du monde à l'extrémité de l'axe que La Révélation d'Arès (28/7) nous fixe.
Avoit une idée de la réussite finale de notre mission, dans X générations (Rév d'Arès 24/2), c'est avoir cette réussite finale dans ma conscience et c'est voir cette réussite dans la conscience de mes frères et sœurs, particulièrement de mes frères et sœurs du petit reste (24/1). Comme le Professeur Christian Perronne garda, à une toute petite échelle de temps, avec fermeté et courage ses idées sur le Covid19 et la médecine à appliquer à ce virus, nous gardons à très grande échelle de temps notre confiance dans la réussite finale du Sermon sur la Montagne qu'il va bien falloir enfin mettre en application après plus de vingt siècles. Comme le disait, je crois, David Hume, le philosophe écossais, qui ne pass pas pour un métaphysicien rêveur, l'objet vaut pour l'idée. L'idée de changer le monde (Rév d'Arès 28/7) est déjà un objet dans nos cerveaux et nos cœurs. Pour nous le monde est fait d'êtres de chair et d'os qu'il faut ramener à l'état de chair et d'os transfigurés qu'ils avaient en Éden avant le mauvais choix d'Adam(e) (2/1-5, vii/7-16). Cet objet de l'homme transfiguré existe déjà au fond de chaque être humain. Reste que réveiller cet objet et lui redonner vie n'est pas une mince affaire. Il demeure que pour moi, pour nous, l'image de l'homme changé est implicitement assimilée à l'être matériel qu'elle représente. Par là nous nous éloignons carrément de l'idée que la religion se fait de l'homme qu'elle réduit à l'âme sans aller plus loin.
Courage et obstination, frère Dominique et sœur Nicole, nous y arriverons ! Il est sans importance que cela arrive après que nous serons enterrés ou incinérés, parce que ce que nous faisons aujourd'hui contient déjà dans nos consciences l'image éternisée du Dessein de la Vie. En fait, nous ne mourons jamais ; notre œuvre est la poursuite de l'Œuvre de Jésus de Nazareth et se poursuivra jusqu'à sa réalisation. Le temps, certes nous pèse et nous fait croire que nous sommes une étincelle de vie très vite éteinte. Mais non, nous somme le Feu jamais éteint (Rév d'Arès xLi/3-7).

08nov22 245C50 
Ceci n'est pas un commentaire mais une information.
Pour la vidéo de notre frère Pascal L. [voir 245C47], voici le lien sans la mention des secondes (en final de l'url "=315s" qui cale la vidéo à ce séquençage) :
https://www.youtube.com/watch?v=Ad-R7w2T9p8
En prière d'accomplissement avec vous,
Je vous embrasse chaleureusement,
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
Une information qui permet de lire un commentaire passé est un commentaire. Merci, ma sœur Danny, de me donner la clé de la vidéo de frère Pascal L. de Bretagne, que j'ai pu écouter d'un bout à l'autre.

08nov22 245C51

Réponse :
Sans commentaire.

09nov22 245C52
À la différence de ce que vous croyez, je ne pense pas que les compagnons, qui vous sont les plus proches soient des débiles. Ils le sont simplement comme tout le monde et comme moi et comme vous de temps en temps. Je partage à 100 % le commentaire 38 de Morya. J'ai traversé un tunnel ténébreux après la mort d'une sœur l'année dernière. Une sœur dont je tairai le le nom par respect pour la famille, mais qui vivait dans la même ville que la fille à Morya. Je pense que lui comprend. Ce n'est pas ma sœur personnelle qui est aussi morte et morte certainement pour les mêmes causes, j'en ai l'intime conviction.
Je ne parle pas à la légère, mais bref ! Passons ! C'est en annonçant le décès de ma propre sœur que j'ai su qu'elle ne supportait pas bien la première injection Pfizer. Alors je lui ai parlé ; elle m'a répondu que vous avez proclamé, et je le savais, que ce vaccin était inoffensif. Vingt jours après sa deuxième année d'injection elle a eu cet effet, tellement récurrent dans notre population, d'une myocardite aprés vaccin qui a provoqué son décès. C'est sinistrement logique puisque elle a eu des effets à la première vaccination qui se sont un peu apaisés et amplifiés à la deuxième vaccination, qui ont [a ?] provoqué son décès.
La réponse de me dire que vous avez proclamé que ce vaccin est inoffensif, était sûrement une réponse de débile vous savez c'est le genre de réponse que vous appréciez [?]. En définitif, ce n'est pas sans conséquence et vous avez alors une implication majeure dans son décès. Je vous vois[, comme] le berger que vous êtes, amener par vos conseils mal avisés la pauvre brebis sur le billot de son boucher pour se faire trancher la gorge. Je ne vous en remercie [pas,] merci ! La Révélation d'Arès qui brillait encore l'année dernière comme une comme l'étoile polaire au milieu des étoiles a disparu dans un ciel d'airain, et vos réponses au frère Morya ravive la plaie. qui s{'est] refermée. Je ne peux pas missionner [aller en mission] avec ce ressentiment.
J'ai compris qu'en ce moment vous êtes dans votre bain et que vous faites des petits pets et des gros pets. Je pense qu'accepter votre tutelle dans cet état d'esprit est de s'avilir. Et, comme dirait Pétain, c'est avec une infinie  tristesse que je vous le dis. Mais voilà, cela va plus loin.
Aujourd'hui vous pouvez parler du projet Adam 1.0 [?] mais il faudrait quand même mettre le logiciel jour, on est au projet Adam 2.0 [?], et après il y a le 2.2 [?] et après c'est sûrement le péché des péchés [Rév d'Arès 38/2] qui remportera la mise, s'il n'y parvient pas avant par exemple au projet 2.0 [?] auquel vous avez donné votre consentement non éclairé. Et cela je vous le reproche. Avez-vous averti les jeunes du danger de stérilité que pourrait entraîner ce vaccin ? Vous savez que dans certaines circonstances la désobéissance civile et de rigueur. Au milieu d'un fatras d'obscurité il y a quelques points qui font de la lumiére :
Des firmes pharmaceutiques qui sont maintes fois condamnées pour des infractions à la déontologie au process. Un monarque qui n'aime pas son peuple. On ne peut pas dire que l'on croise dans les gares des gens qui ne sont rien [mots manquants] sont attirés [par ?] la suspicion d'un très grand manque d'amour vis-à-vis de son prochain. On sait, quand on écoute les professeurs dans le domaine, que les messages ARN destinés à modifier le virus peut dans la cellule écrire les réactions auto-immunes des orages cytokiniques. On peut consulter les graphismes de la mortalité dans les EHPAD (séance  antérieur au vaccin) et constater que sur les courbes durant les campagnes de Rivotril* la mortalité montée en pic à 2,5 x plus haute que la normale. Alors qu'à la normale  la courbe était à l'horizontale. Clairement, on a euthanasié des personnes placé sous la tutelle de l'État. Auparavant on a fait un achat à l'opposé du bien public de Remdesivir** des dizaines et des dizaines de millions de doses ont été acheté ainsi. à la veille de la publication d'un résultat d'études scientifique qui concluait de l'innocuité de ce produit sur la maladie covid. Vous savez que jusqu'à présent les vaccins ont été mis sur le marché moi [?] après dix ans d'observation et pas directement sans attendre comme c'était le cas pour ceux qui devaient traiter le covid et qui sont totalement inefficaces.
Vous avez eu assez d'éléments pour émettre des grandes réticences sur cette vaccination, vous ne l'avez pas fait vous vous ne vous êtes même pas abstenu de vous prononcer vous nous avez encouragé d'aller se faire injecter Heureusement tous vos grands P ne sont pas aussi candides que vous l'auriez souhaité, et se sont abstenus s'ils le pouvaient de se vacciner. Voilà la grande question, c'est [de] combien la natalité va chuter au cours des prochaines années à cause de la folie vaccinatoire ?
Mais ce n'est pas tout. Je vous ai envoyé une petite vidéo là récemment [?] pour parler de ce que je dirais projet Adam 2.1. Cette vidéo était très sérieuse puisqu'elle est mal des observatoire lacanien [?] qui ont une réflexion profonde sur la transition de genre. Cette vidéo s'appelle la fabrique de l'enfant trans. Suite à ce qu'ils ont observé, ils s'inquiètent des réseaux sociaux que les jeunes, les prépubères, et les adolescents fréquentent ; il s'inquiète de la mainmise des influenceurs sur les esprits de ceux-là, pour les amener à faire des opérations chirurgicales inéluctable en France : une fille l'a faite dans la légalité à l'âge de 14 ans ; il s'inquiète aussi évidemment de la consommation d'hormones qui est dangereuse. Ils s'inquiètent aussi qu'aucune loi ne réglemente les opérations faites sur cette tranche d'âge. Ils peuvent aussi s'inquiéter d'un discours wok qui légitimise ces choix sans prendre réellement [en compte ?] les conditions psychologiques dans lequel se trouve l'enfant et l'immaturité de ses pensées. Bref, c'est encore dans la lignée du projet Adam 2.0 [?] je dirais encore une façon de rendre des enfants stériles et en plus les faire devenir bien barges [?] addicts à des traitements à vie. Mais bon vous ne publiez pas cette vidéo par choix. C'est regrettable.
Puis, après, il y a aussi le transhumanisme et ça vous en parler un peu, vous vous en inquiétez en tout cas, car vous savez que Dieu n'appelle pas un prophète si l'humanité n'encourt pas un très grand danger. La bêtise est un très grand danger, alors  ne faites pas des disciples de votre mouvement des idiots ! Comme notre sœur qui est morte en idiote. Dans votre blog vous pouvez jouer au grand maître des destins en mettant certains commentaires dans la totale obscurité, d'autres dans la pénombre et d'autres en pleine lumière comme celui de notre sacré joueur de claquettes à tout-vent qui doit s'abstenir de reprendre contact avec moi, car je ne suis pas d'humeur bouffonne.
Je voulais jusqu'à présent vous épargner tout ce grief et passer à autre chose avec vous, ré-envisager une mission en me remettant dans un bon état d'esprit. Mais la charge que vous avez faite sur mon frère Morya m'est intolérable, et je vous en ai longuement exposé les circonstances. Et j'aurais un sentiment d'ignominie auprès de vous, si vous mettez ce commentaire que j'écris avec mon sang et le sang des êtres qui m'ont été cher et qui ont disparu durant le fol mandat de Macron. Si vous mettez cela à à la trappe, vous m'en verrez des plus affligés. Ceci dit je vous le redis je vous aime et peut-être pas comme vous souhaiterez. Je fais un clin  d'œil à Morya pour dire que je suis de L'Île d'Elle (mon village en Vendée) et de partout.
Frédéric H. de Vendée

Note du webmaster : * Rivotril est un médicament de la famille des dérivés de la benzodiazépine utilisé pour les traitements ou en cas d'apparition d'épilepsies diverses.
** Remdesivir est un médicament créé par le laboratoire Gilead Sciences pour traiter la maladie à virus Ebola et les infections à virus de Marburg3. Il a ensuite montré une activité contre d'autres virus à ARN. Le Remdesivir est le seul médicament efficace pour soigner la péritonite infectieuse féline (PIF), une maladie mortelle pour les chats. Sa mise sur le marché européen est autorisée le 3 juillet 2020, sous le nom Veklury10, mais en novembre 2020 l'OMS confirme que le remdésivir "n'est pas conseillé pour les patients hospitalisés pour le Covid-19, quel que soit le degré de gravité de leur maladie, car il n'y a [à cette date] pas de preuve qu'il améliore la survie ni qu'il permette d'éviter d'être placé sous ventilation artificielle."

Réponse :
J'ai fait de mon mieux pour corriger les nombreuses fautes d'orthographe et de syntaxe dans ce commentaire afin de le rendre compréhensible sans déformer votre pensée. Du moins je l'espère.
Je ne vois pas ce que vous me reprochez : Dans mon entrée de blog 240 j'ai écrit : "Mais le vaccin n'a pas plus effacé le covid que la croix n'a effacé Jésus." Dans ma réponse 239C43 j'ai écrit : "Je ne sais quand même pas si celui qui se propose "d'emmerder" et de "ne pas considérer comme citoyens" les Français (je l'ai entendu, de mes oreilles entendu) qui résistent au vaccin anti-covid soit vraiment un Français de cœur, car, enfin, n'est-ce pas une élection française ?" Je n'ai pas le temps de citer toutes les fois où, depuis 2020, j'ai dit que le vaccin était mieux que rien et sûrement pas la protection-miracle. 
Il est vrai que j'ai écrit en 238C17 à notre frère Pascal L. de Bretagne : "Le fait que vous, frère Pascal, soyez antivaccin radical et que je ne sois que vaccin-bof ! n'entre pas dans nos considérations spirituelles. Je me dis que la très grande importance de notre mission est sans commune mesure avec le très peu d'importance qu'a le vaccin pour l'avenir de l'humanité. Chacun fait comme il en a envie, mais si le refus de me faire vacciner entraîne l'impossibilité de remplir ma mission, alors non ! je me fais vacciner, même si, comme je l'ai dit plusieurs fois et même bien avant qu'on le constate, le vaccin ne me paraît pas la solution du covid. Mais si le vaccin me donne un laisser-passer ou si vous préférez la liberté, si le vaccin me permet d'aller et venir, alors je me fais vacciner. Au reste, je suis actuellement en voyage et je peux aller à l'hôtel et au restaurant grâce à mon pass vaccinal, même si je ne crois pas personnellement à la nécessité de ce papier. Je n'ai plus l'âge de dormir dans ma voiture en hiver et de manger des sandwichs assis sur un banc." Mai bon ! Je faisais ici allusion à ma position personnelle ; je dis bien que je me fais vacciner parce que l'exercice libre de ma mission difficile m'oblige à avoir un pass vaccinal, non que je suis un vacciné par conviction". Je n'ai pas donné de consigne pour que mes frères et sœurs se fassent vacciner. Savez-vous, mon frère Frédéric, que certains frères et sœurs ont failli mourir en 2020 parce qu'ils ont attrapé le Covid19 avant que les vaccins n'arrivent en France ? Notre frère Alain Le B. d'Île de France en a gardé une fragilité qui lui demande d'être sous surveillance médicale cette année encore après le Pèlerinage d'Arès où il était venu assurer le service. Je n'ai jamais déclaré que le vaccin était un remède-protecteur indispensable et j'ai toujours pris la défense du Professeur Raoult et du Professeur Perronne. J'ai dit que pour ma part je m'étais fait vacciner Johnson (vaccin Janssen) en novembre 2020 (je crois) qui est un vrai vaccin, ce qui n'est pas le cas de Pfizer ou Moderna, et que le rappel fait plusieurs mois plus tard en Moderna (Johnson ayant disparu) m'avait causé une chute de tension spectaculaire jusqu'à l'évanouissement. Ceci dit, je l'ai fait pour avoir un pass sanitaire absolument nécessaire en voyage (voyagez-vous pour votre mission ?) : hôtel, restaurant, etc. Je n'ai jamais prescrit le vaccin dans nos rangs ; j'ai toujours dit de diverses façons à mes frères et sœurs : Faites comme vous en avez envie.
Je me demande ce que vous appelez "Adam 1.0... Adam 2.0, et après il y a le 2.2..."
Quant à notre frère Morya, je ne vois pas où je lui ai fait le tort que vous me reprochez de lui avoir fait. Vous avez raison de défendre vos amis, mais je ne suis quant à moi l'ennemi de personne. J'aime frère Morya, que je connais peu, comme je vous aime, frère Frédréic, que je connais peu aussi, et je vous ai toujours traités l'un et l'autre comme si vous étiez des frères proches, ce qui n'est pas le cas.
Quant à cette vidéo que vous m'auriez envoyé et que je n'ai pas affiché, je ne m'en souviens pas du tout, mais je reçois de nombreuses vidéos que, faute de temps, je ne peux pas afficher. N'oubliez pas que je suis tout seul pour assumer mon blog, qui me demande beaucoup de temps ; ainsi il est 06 h 12 du matin tandis que je tape cette réponse, alors que comme tout le monde j'aimerais mieux dormir. À 93 ans je ne suis pas retraité, je vis salarié par L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès et je travaille encore treize heures par jours. Quand la Médecine du Travail me convoque et me voit arriver pour ma visite annuelle régulière, le médecin bat toujours des cils de façon déconcertée... C'est toujours une entrevue non dénuée de comique.
Ceci dit, je respecte les idées de chacun. Je m'étonne qu'étant critique de ma personne, qui est (je l'admets tout à fait) celle d'un pécheur, vous continuiez à lire ce blog et vous m'adressiez des commentaires. Cela tendrait plutôt à honorer le pauvre bonhomme que je suis ; je vous en remercie. J'enseigne par mes entrées ce que le Père m'a demandé d'enseigner, mais croyez bien qu'en dehors de cela je ne me prends pas du tout pour un phénix.

09nov22 245C53 
La temporalité est quelque chose d’étrange dans la métaphysique. Le passé, le présent et le futur semblent tour à tour jouer à la chaise musicale. Cela fait plusieurs années que je me représente le 7ème jour de la Genèse qui semble chose terminée dans la Bible (Genèse 2/2-3) comme correspondant au Jour qui recule sans cesse dans La Révélation d’Arès (30/4). Ce qui me fait voir le 6ème jour comme étant toujours en cours : la création de l’homme à l’image et à la ressemblance du Père (Genèse 1/26).
Car cette création ne peut pas se faire sans la participation librement choisie de l’homme (Rév d'Arès xxxviii/8). Le Père l’appelle sans relâche (2/16) comme l’amant attend patiemment la réponse de l’aimée sans rien forcer, ni précipiter (33/37).
C’est l’humanité librement consentante que le Père attend pour les Noces du Jour où elle criera sa liesse,elle tremblera de plaisir (Rév d'Arès 31/9). Ainsi il me semble que l’humanité peut être vue sous deux visages dans La Révélation d’Arès : Elle est tantôt vue comme Ève qui succombe au tentateur, tantôt vue comme Marie qui triomphe (37/6) en grattant de sa chair les souillures pour renaître pure (12/12). La Révélation d’Arès parle au passé de Marie qui s'est rangée parmi les esprits debout devant le Trône du Père, parmi les luminaires d'or (12/13). C’est aussi le futur de l’humanité quand elle aura fait l’ascension.
Or, l’humanité c’est moi si je ne suis plus rien pour moi-même (Rév d'Arès 40/6), si je suis un en moi, si ma dent mord la Lèvre du Père (xxiv/4). Il ne me reste qu’à répondre à l’appel de l’Aimant, à prendre la Main du Père (xLi/13) pour que le 7ème Jour advienne enfin. Je sens que tout se fusionne, se compénètre quand je médite sur la Genèse en lien avec le Jour.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Quand Yahvé renvoya Adam du Jardin d'Éden pour cultiver le sol d'où il avait été pris, quand Il chassa l'homme et posta à l'Orient du Jardin d'Éden les cherubins et la flamme du glaive tournoyant pour garder le chemin de l'arbre de Vie (traduction Osty) (Genèse 3/23-24), la Genèse fut une Création interrompue, c'est clair, parce que le Père n'avait pas créé Adam pour le chasser d'Éden, mais au contraire pour l'y intaller pour l'éternité. C'est raté. Adam et Ève reprennent leur vie animale : L'homme connut Ève, sa femme ; elle conçut et enfanta Caïn, etc. (Genèse 4/1), etc., etc. jusqu'à la fin de la Bible qui, pour ainsi dire, finit en queue de poisson, parce que la question du Mal inventé par Adam et Ève reste non-réglée.
Pour quoi faire le Père nous renvoie-t-Il en mission par La Révélation d'Arès sinon pour enfin créer les conditions qui permettront à l'homme de régler une fois pour toutes la question du Mal, autrement dit, pour installer enfin sur la Terre l'amour entre les humains ?
C'est déjà ce que Jésus devait réaliser, mais il fut vite exécuté sur la croix par le Sanhédrin de Jérusalem.
Il est moins facile, à la lecture du Coran, ouvrage assez antithétique, d'être sûr que Mouhamad fut envoyé aux humains dans le même but, à moins de considérer que ce livre n'est que la mise en écriture de propos remémorés (la Bible aussi, de toute façon), et contient des contresens, mais finalement je crois aussi que le prophète de l'Islam fut envoyé installer sur Terre le Bien pour effacer le Mal.
En ce qui concerne La Révélation d'Arès je suis sûr que cet Appel est un Appel à établir sur Terre le Bien originellement prévu pour toute la Création, en notant bien que cette œuvre qui dépend présentement de la liberté (Rév d'Arès 10/10) donnée à l'homme avec la parole, l'amour, la créativité et l'individualité, sera inévitablement longue (24/2), parce qu'elle ne peut se faire que dans l'opposition entre Bien et Mal.
Nous somme toujours à la croisée des chemins. Dieu aime Israël et Israël aime Dieu, mais Israël est-ce seulement le peuple juif ? Non. Israël c'est tout ce qu'aime Dieu, c.-à-d. tous les humains car ils sont Ses Enfants (Rév d'Arès 13/5), y compris ceux qui ne prononcent pas Son Nom et qui eux aussi ont droit à l'équité (28/10). L'amour mutuel est dans l'alliance ! L'Écriture tout entière, pas seulement la Torah mais tout ce qui est venu à l'homme depuis le Ciel jusqu'à La Révélation d'Arès, témoigne de l'Amour du Père pour Israël, pour toute l'humanité.
Vous dites "La temporalité est quelque chose d’étrange dans la métaphysique. Le passé, le présent et le futur semblent tour à tour jouer à la chaise musicale." Vous me faites penser à la langue grecque antique qui tendait sans cesse à oublier la temporalité justement. Platon dans le Timée dit quelque chose au sujet du temps en employant plusieurs variantes conjuguées des verbes γίγνομαι, "devenir" et εἰμί, "être" :
Ἡμέρας γὰρ καὶ νύκτας καὶ μῆνας καὶ ἐνιαυτούς, οὐκ ὄντας [temps présent] πρὶν οὐρανὸν γενέσθαι [aoriste], τότε ἅμα ἐκείνῳ συνισταμένῳ τὴν γένεσιν αὐτῶν μηχανᾶται· ταῦτα δὲ πάντα μέρη χρόνου, καὶ τό τ̓ ἦν [temps imparfait] τό τ̓ ἔσται [temps futur] χρόνου γεγονότα [temps parfait] εἴδη, ἃ δὴ φέροντες λανθάνομεν ἐπὶ τὴν ἀίδιον οὐσίαν οὐκ ὀρθῶς. Λέγομεν γὰρ δὴ ὡς ἦν [temps imparfait] ἔστιν [temps présent] τε καὶ ἔσται [futur], τῇ δὲ τὸ ἔστιν [temps présent] μόνον κατὰ τὸν ἀληθῆ λόγον προσήκει, τὸ δὲ ἦν [temps imparfait] τό τ̓ ἔσται [futur] περὶ τὴν ἐν χρόνῳ γένεσιν ἰοῦσαν πρέπει λέγεσθαι. Traduction : En effet, les jours et les nuits, les mois et les saisons n’existaient point avant la naissance du Ciel, mais leur naissance a été ménagée, en même temps que le Ciel a été construit. Car tout cela, ce sont des divisions du temps : le passé et le futur sont des espèces engendrées du temps, et lorsque nous les appliquons hors de propos à la substance éternelle, c’est que nous en ignorons la nature. Car nous disons de cette substance qu’elle était, qu’elle est et qu’elle sera. Or, en vérité, l’expression est ne s’applique qu’à la substance éternelle. Au contraire, était sera sont des termes qu’il convient de réserver à ce qui naît et progresse dans le temps."
C'est une des raisons pour lesquelles le grec antique a été certainement le meilleur langage pour la philosophie dont la métaphysique fait évidemment partie. Mais rassurez-vous, il n'est pas nécessaire d'apprendre le grec ancien (langue difficile) pour savoir se servir de la métaphysique comme on se sert d'un arc et de flèches !
Un grand merci, frère Louis-Marie, pour ce beau commentaire.

11nov22 245C54
J’ai supprimé la vidéo [voir 245C47] que j’ai postée sur mon site youtube. Présenter les Puhc(s) sous l’angle politique n’est pas le plus heureux, il y a bien des manières de présenter ce projet sociétal et qui soit plus heureux — la beauté est servante du bien 12/3 —. Il y a peut-être une vérité dans mon exposé, mais je n’y vois pas de beauté.
À propos de la question épineuse du vaccin, sachez que je ne suis pas un antivax radical, je ne sais pas où vous avez trouvé cela. J’ai seulement dit que j’étais extrêmement prudent sur un produit encore à l’essai mais le vaccin ne m’a jamais posé aucun problème, d’ailleurs, je suis vacciné pour tout. Mon statut de marin me l’oblige et les nombreux vaccins lors de mes séjours en Afrique dans mon enfance ne m’ont jamais occasionné de soucis.
Voilà, je tenais à éclairer certains points. La moisson n’est pas un long fleuve tranquille et des passages étroits et particulièrement périlleux parfois méritent mille précautions. Avec vous dans l'ascension.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Il me paraît bien difficile de ne pas "présenter les Puhc(s) sous l’angle politique", puisque ce projet vise à un acte éminemment politique autant que spirituel : Il s'agit quand même de faire éclater une grande masse humaine nationale ou urbaine (s'il s'agit de grande métropole) en une multitude de petites unités humaines, par exemple Paris : 2.160.000 habitants devient une agglomération de 54 Puhcs de 40.000 habitants, ou la France de 68.000.000 habitants devient une fédération de 1.700 Puhcs de 40.000 habitants ou de 1.000 Puhcs de 68.000 habitants, dont chaque Puhc peut se subdiviser en deux population indépendantes de 34.000 habitants. Si aujourd'hui la politique est pour l'essentiel et grosso modo la recherche du pouvoir, c.-à-d. la politique qu'on peut rejeter, il demeure que ce seul mot très insuffisant de "politique" peut aussi très simplement désigner l'ensemble des affaires publiques : voirie (rues est routes), école, hopital, etc. Donc, répartir une population de 68.000.000 habitants en 1.700 Puhcs de 40.000 habitants est bien un acte politique puisqu'il s'agit de répartir les gestions de la voirie (routes et rue), école, hopital, etc., d'un territoire en 1.700 maîtrises ou régences là ou auparavant il n'y avait qu'une seule maîtrise ou régence générale. Ceci dit, il est certain qu'une tel éclatement de l'organisation d'une population demanderait probablement un vocabulaire nouveau.
Quant au vaccin, vous avez raison. J'ai relu votre commentaire 238C17 et vous vous y présentez comme un débatteur modéré du vaccin. Je ne sais pas pourquoi j'avais interprété votre commentaire comme celui d'un adversaire absolu du vaccin. Je vous en demande pardon. En fait, nous étions comme tant de monde dans l'incertitude, une sorte de oui-non, concernant cette question et c'étaient un commentaire et une réponse pour rien.
À propos de vaccin, le vaccin français de Sanofi contre le Covid19  (qui est un vrai vaccin, mais non une injection de produit basé sur l'ARN messager comme Pfizer) qui était prêt en juin 2021 vient seulement d'être approuvé par l'Agence Européenne du Médicament. En lisant cela ce matin j'ai ri et pleuré en même temps.
Ces petites anicroches entre nous sont inévitables entre humains dont les cerveaux sont malgré tout insuffisants pour tout démêlés avec exactitude, parce que les exactitudes varient selon les moments puisque la sensibilité est toujours une variable. C'est donc à peu près toujours par un enchaînement de perceptions et sensations qui varient, même légèrement, qu'on en arrive à penser ceci et cela avec des variations. D'où d'apparents discordances dans l'expression où le pensée se dissout, se mélange, varie. La vérité demanderait toujours plus que le cerveau ne peut donner ; voilà pourquoi je dis qu'aucune vérité n'est vraiment accessible aux Terriens. C'est d'autant plus notable que la foi s'attache à quantité de choses invérifiables. Ainsi, particulièrement en ce moment, je pense énormément à Dieu. Oui, à Dieu tout simplement, tout bêtement et je me réveille la nuit en murmurant (je voudrais crier mais je ne veux pas réveiller mon épouse) : "Ô Dieu, qui es-Tu, qu'es-Tu, où es-Tu, que fais-Tu, etc !" et par la force des choses, parce que je n'ai pas de réponse, je me neutralise, j'éteins ma pensée tumultueuse, je me dis : Dieu,Tu m'es imperceptible ; c'est pourquoi Tu es Dieu, pourquoi me poser des questions sans réponse ?" Et je me rendors comme un bébé qui se demande ce qu'est ce jeu d'ombres et de lumières venant des fentes des persiennes jusqu'au-dessus de son berceau.

11nov22 245C55
Juste prophète,
Ceci n'est pas un commentaire, mais une information pour celles et ceux que la question du réchauffement climatique intéresse.
Dans son livre intitulé "Réchauffement climatique enquête sur une manipulation mondiale", l'auteur, Alban d'Arguin, démontre à l'aide d'une documentation très  fournie, combien il est aisé de nous faire prendre les vessies pour des lanternes !
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour cette information. J'achèterai ce livre la semaine prochaine.

12nov22 245C56 
Je rends grâce à Dieu de ce que vous continuiez à nous enseigner.
Grâce a votre rabâchage prophétique je commence à entrevoir quelque chose de la Lumière de La Révélation d’Ares qui est au-delà des mots. On dirait que le Père est capable d’insérer l’Infini dans les mots humains : langage au sens étroit, fixé, aux nuances faibles et limitées.
Vous, Nabi [prophète, Rév d'Arès xx/1-8], vous ne voyez pas les mots comme nous. Vous semblez voir directement la Lumière et vous essayer ensuite de la retranscrire en mots humains, et pourtant depuis un certain temps, vous descendez de moins en moins vers l’humain mais essayez au contraire de nous hausser de plus en plus haut à la limite même du langage humain.
Vos nouvelles tournures de phrases, des combinaison de mots pas très habituelles... Il y a quelque chose qui s’étale dans vos écrits et qui fait l’effet d’une conscience de l’homme qui court après une Lumière... Un fleuve de Lumière… Quelque chose en vous, prophète, est comme un fleuve très doux. Ce fleuve-là vient de la Vie et nous y ramène. Et pourtant il y aussi en vous quelque chose qui me semble insondable… Vous êtes le Messager Fort (Rév d’Ares 26/7) ! Vous êtes l’Honneur de Dieu! (xxxvi/16).
Béni soit Dieu ! En tout temps, maintenant, toujourss, dans les iècles des siècles ! Qu’Il soit loué de ce que la pureté de l’Image et Ressemblance soient demeurées intacte en l’homme du fait même de sa nature éternelle (un certain nombres d’hommes au moins). Le règne d’Adam n’est pas inévitable ; il parait puissant, parce qu’il est millénaire et qu’il règne en multitude mais nous, nous avons l’Éternité avec nous, nous sommes plus forts. Le règne d’Adam n’est qu’une question de temps. Nous devons être en force de pénitence maximale dans la durée, car le facteur de durée reflète la puissance de notre volonté (existentialisme) à accomplir la Volonté de Dieu [Rév d'Arès 12/4].
Ce qui me cause un vertige existentiel, c’est la liberté totale qui est la mienne, parce que le Non-Être est nécessairement en moi et je dois à chaque fois choisir ce que je veux. Il vient si proche de ma conscience parfois que je dois m’envoler dans la Vie pour lui échapper en attendant qu’il retourne en potentialité totale, mais petit à petit je commence à mieux m’envoler et à réussir les atterrissages. Dieu est vraiment patient avec l’homme !
Léon O. de Leeds, Grande Bretagne

Réponse :
Je suis, mon frère Léon, profondément touché par votre commentaire. Je vous remercie pour lui du fond du cœur. Ce que vous me dites ici avec des mots simples et justes d'autres me le disent en termes similaires. Il est vrai que je m'efforce depuis quelques temps à élever mes frères et sœurs toujours plus haut au-dessus de tout ce que la religion et les traditions populaires croient expliquer à propos du Père, en se trompant. Dieu existe, mais il nous est impossible de dire, dans notre état de pécheurs, Ce qu'Il est, Qui Il est, comment Il est, où Il est, et comment Il peut être en même temps indéfinissable et capable de nous parler et nous aimer. Il est tout à la fois dans la moindre de nos cellules et étalé à l'horizon infini de l'espace sans limites !
Dans la Bible hébraïque on trouve un mot : olam ou owlam, qu'on traduit généralement par éternel, mais qui en fait a un sens qui dépasse l'entendement et le langage humains. Le grand Basile de Césarée disait que l'idée d'éternité n'existe pas dans la Bible, que cette idée signifie plutôt intensité, paroxysme, surérogation infinie. En fait, pour moi, ce mot olam ou owlam désigne quelque chose d'intraduisible, qui, dirais-je, s'apparente à la Puisance de dépassement, qui est aussi Puissance de création de l'Univers, la Vie qui est plus forte que toute idée que nous humains pouvons avoir de la Vie. Olam ou owlam contient le sens de totalité, absolu, univers, indépassabilité et ces traductions sont encore très au-dessous de l'idée intraduisible impossible à trouver. Il est de toute façon impossible de dissocier l'idée d'intensité ou de paroxysme de l'idée d'univers illimité et il est en même temps impossible de dissocier l'idée d'intensité ou de paroxysme de l'idée d'homme qui se débat dans le brouillard dont l'enveloppe le péché, mais qui aura la force intrinsèque de comprendre s'il trouve la sainteté, laquelle échappe à l'humain pour le moment. L'Univers qu'est-ce, sinon l'espace qui dure indéfiniment et tout ce qu'il contient ?
J'accélère mon enseignement dans le domaine métaphysique, parce que j'ai déjà 93 ans et que je sais qu'à cet âge-là une carcasse d'homme peut s'éteindre à tout moment du jour ou de la nuit. Si demain mon cœur s'arrête et mon âme s'envole, que cela se fasse après que j'aie dit tout ce que je dois dire.
Le Père et les forces célestes sont impénétrables à l'homme pécheur, parce que l'homme pécheur ne possède plus qu'un cerveau très limité, certes capable des plus subtils raisonnements mathématiques mais c'est quelque chose très en-deçà de ce que l'homme devra concevoir dans l'état de sainteté, laquelle est la totale image et ressemblance de l'homme à son Père. Le cerveau humain a déchu au point que l'humain peut se dire que le bien et le mal peuvent co-exister... Oui, mais ça ne paraît vrai qu'à un cerveau pécheur. Non, pas en Éden. Or, c'est à notre retour en Éden que nous commençons de travailler maintenant.

13nov22 245C57
Doux prophète,
Une fois apaisé, j’ai pu réaliser que je vous ai écrit mes deux derniers messages en état de crise émotionnelle, réactionnelle, existentielle ou les trois et je vous en demande profondément pardon.
Le marmot de Mikal (que je suis aussi) s’est plaint (Rév d'Arès xxx/13) et a crisé comme un adolescent reprochant durement/bêtement à son père spirituel de ne pas être "omniscient" et qui, de ce fait, est redevenu un "bourrin" (xxiii/12). Sans doute une réminiscence de mon enfance.
Pardon, frère Michel, je ne pourrais jamais saisir avec mon faible lumignon votre idéation: votre front est une étoile (Rév d'Arès x/15) dans la Main de Dieu. Vous êtes le juste, la bonne pensée (xxxvii/9).
Je le sais depuis la première fois où je vous ai entendu parler un matin dans les écuries du Cirque d’Hiver à Paris. C'est votre présence prophétique qui m'a irréversiblement marqué ce jour-là !
Comme je demande pardon à Frédéric H. que je connais si peu, pour ce passage entropique en moi qui a suscité sa propre entropie. Je le regrette ! Pardon, Frédéric !
Quoique vous puissiez croire, prophète Mikal, vous vivez en mon être et vous êtes indissociable de cette Révélation Vivante donnée à Arès, comme l’écorce l’est du cœur de l’arbre (Rév d'Arès xLiii/8). Vous vivez en moi, mais pas que pour moi mais pour toute l'humanité !
Merci infiniment pour votre fraternel baiser.
Morya T. de nulle part

PS: Je n’attends pas de réponse de votre part.

Réponse :
Vous n'attendez pas de réponse de ma part, mon frère Morya, mais comment pourrais-je ne pas vous répondre que je suis ému en vous lisant ? Nous sommes tous des pécheurs, des humains fragiles qui peuvent se tromper ou criser comme vous dites, employant ici un verbe rare mais bien français.
Merci pour votre commentaire.

13nov22 245C58
Bonjour, cher prophète de la Vie, du Père-Mère,
Voici la vidéo actuelle de Bordeaux qui nous parle de Bien avec les jolis dessins de Didier.
Votre sœur
Monique C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Monique, pour cette vidéo que nous avons vue, mon épouse Christiane et moi, vendredi 11 novembre en passant devant le local de mission, rue Montbazon à Bordeaux. Nous l'avons beaucoup aimée et appréciée pour sa simplicité.

13nov22 245C59 
Cette info [vidéo] m'a été transmise par notre Frère Jeanick :
https://youtu.be/EbI0_HYwEGI
Pensées fraternelles.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
J'ai visionné ou plutôt écouté cette vidéo d'un bout à l'autre et, pour moi du moins, la conclusion qui s'impose est, en fait, un énorme regret et peut-être un léger mouvement d'agacement. Il s'agit ici des conclusions d'une Commission d'Enquête du Parlement Européen, qui déclare avec une implacable fermeté que le vaccin Pfizer n'a été propagé à des centaines de millions d'exemplaires que par des mensonges répandus par le service commercial Pfizer, qu'on peut aujourd'hui considérer comme éhontés, mais aussi (on le devine) par une distribution de pots de vin dans le monde. C'est un peu tard pour faire une telle déclaration.
Ce que je regrette au plus haut point, puisque le Parlement Européen existait bel et bien pendant la pandémie, c'est qu'on n'ait pas entendu de tels propos de 2020 au début de 2022. J'ai bien vu passer dans une vidéo en 2021 un groupe de médecins français hostiles à Pfizer et aux "vaccin" à ARN Messager (qui ne sont pas des vaccins), mais la vidéos a très vite disparu et je me souviens du Professeur Raoult, à qui l'on demandait pourquoi il ne recommandait pas le "vaccin" Pfizer, répondant : "Mais je n'ai vu de ce prétendu vaccin que des notices publicitaires, je n'ai jamais vu de notices scientifiques." Nombreuses étaient les personnes qui doutaient de l'efficacité et de la non-toxicité de Pfizer, mais les doutes étaient sans cesse bousculés et à leur tour mis en doute par la propagande officielle dont il était très difficile d'affirmer qu'elle n'était que boniment.
Rares ont été les réfractaires absolus comme le journaliste Ivan Rioufol qui affirma chaque soir sur CNews (émission de Pascal Praud à 20h) qu'il refusait totalement d'être vacciné, de quelque manière que ce fût. Rioufol est une homme que nous aimons beaucoup, sœur Christiane et moi. Pendant la pandémie nous fûmes elle et moi partisans de sa logique totalitaire. Notons, avec le sourire, qu'Ivan Rioufol est membre de l'Association des descendants de capitaines corsaires de Saint-Malo et de l'Association des amis d'Alphonse Allais, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Passons ! Nous avons été, Christiane et moi, vaccinés au Johnson (un vrai vaccin) avec rappel au Moderna (à notre grand regret), dont nous connaissions les risques, mais nous avions besoin de voyager et donc besoin d'un pass sanitaire. Je comprends que mes frères et sœurs aient eu des avis très partagés, car personne en fait ne savait vraiment à quoi se fier et ce qui était faux ou vrai dans le déclaration officielles. Je comprends qu'en entendant un Ministre de la Santé qui était lui-même médecin on put être troublé, ne plus savoir quoi penser ni discerner le vrai du faux. Autrement dit, la déclaration péremptoire de la Commission du Parlement Européen aurait été la bienvenue il y a un an et demi, mais on n'a pas du tut entendu ce Parlement pendant deux ans !

13nov22 245C60
Oiseau au grand cœurImage extraite de ma page Facebook, où elle a été affichée par un des nombeux amis de cette page.
Je l'aime beaucoup
Michel Potay, webmaster

14nov22 245C61 
Penseur par Annie Lucas-Joli"Qu’est-ce que vivre ? Que suis-je ?
Pourquoi ma mort ?"
Aucune réponse fondée sur la philosophie, les sciences humaines, l’expérience rationnelle ne permet de répondre à ces questions et de partir à la recherche du vrai soi, de l’Adam(e) d’avant la chute (Rév d'Arès vii/1-6).
Par la pensée, libre de préjugés, de dogmes, d’imaginaire, dans les voies floues et imprécises de la métaphysique, notre regard peut se porter sur le lointain de nos origines adamiques. Pratiquement parlant, je mange, je dors, j’étudie, je travaille, je m’abrite, je crée, etc. bref, je vis au sens du quotidien, mais le Père nous appelle à vivre plus haut, plus fort ; à vivre saintement, sublimement, à vivre au sens plein de la réalisation de soi et du monde.
Pour l’heure, nous ne sommes que les images et ressemblances du Père (Genèse 1/26-27), très abimées par le choix d’Adam(e) que nous perpétuons. Deux forces antagonistes, deux volontés, celle d’Adam(e) et Celle du Père (Rév d'Arès 12/4) vivent face à face au fond de nous tant que nous ne décidons pas de toujours coller nos pensées et nos actes à la Pensée et l’Action Créatrice de la Vie.
S’échapper de la mort d’Adame (vii/13) et retrouver, par une sorte de retour sur soi, le sentier (25/5) de sa parenté avec la Vie, c’est devenir un renaissant aimant qui collabore parmi les autres aimants du passé, du présent et de l’avenir, à la construction du grand bonheur du monde.
Annie L.-J. de Paris, Île de France

Réponse :
Oui, la "Genèse est inachevée" parce que l'homme interrompit au fond de lui l'être idéal édénique et retomba dans l'animalité qu'il avait avant d'être empli de la vie spirituelle reçue lors de sa création. Il a beau avoir conservé les Attributs que le Père lui avait donnés en le créant : parole, amour, créativité, individualité et liberté, il ne se sert plus aujourd'hui de ces Attributs que quand ça lui chante.
"Que suis-je ?" demandez-vous. Qu'est mon corps, mon projet, mon esprit, ma pensée ? précisé-je. Quand je dis : "Moi... Ma Vie... Mon corps", que signifient vraiment ce "Moi" et les adjectif possessifs "Ma..." et "Mon..." ? Nous nous plaçons là dans de grandes difficultés de compréhension. Mon corps est-il un encombrant logement que je trimballe avec moi comme la tortue sa carapace ? Est-il l'émetteur-récepteur nécessaire de sensations ? Quel est le rapport utile ou nécessaire de Mon corps avec Moi quand, comme dans votre beau dessin de "Penseur", je ne fait que "penser" ? Mon corps sert à quelque chose si, campant mes jambes solidement sur le sol, j'attrape de mes deux mains une hache et j'abats un arbre. Mais si je dors, si je rêvasse, si je réfléchis ? Mon corps n'est qu'encombrement. Si je regarde un vol de grues passant dans le ciel, mes yeux seuls travaillent. Donc, je ne suis qu'assez épisodiquement l'instrument de mon corps, que je dois quand même nourrir, dégourdir, entraîner, comme une machine, un tracteur, un hachoir, une locomotive. Bref, je ne suis pas sûr d'être identique à mon corps. Et Dieu sait si les philosophes ont philosophé sur ce sujet !
Il est vrai que tôt le matin, quand nous nous réveillons Christiane et moi, assez souvent en même temps, nous nous prenons la main. Et c'est depuis toujours un moment merveilleux. Mais quoi ? C'est du senti ou du ressenti. Si nous n'avions pas de corps, pas de mains donc, ce ressenti n'existerait-il pas quand même ? Je n'ai pas de réponse à ça, sauf de penser que ma pensée peut peut-être à elle seule ressentir. Mais ce n'est qu'une pensée, qui est peut-être celle que votre "Penseur" est en train de tournicoter sous son béret. Vous avez donc tout à fait raison de vous poser des questions, même si pour finir nous pouvons dire qu'en allant un peu plus loin que le commun des mortels ne va habituellement nous aboutissons à d'autre incertitudes, nous continuons de rester sans réponse et nous réalison notre misère humains, sauf...
Sauf si nous nous demandons si le "Moi", "Mon corps", "Ma vie" ne sont pas, en fait, que des sémaphores, des moyens d'envoyer des messages. Un sémaphore est généralement une sorte de haute tour, mais existe-t-elle  vraiment, en fait ? L'existant, ce qui vaut la peine d'une pensée, n'est-ce pas plutôt les messages qui passent par là ? Après tout, les Indiens d'Amérique n'avaient pas de sémaphore, mais seulement des signaux de fumée : un petit feu de bois mouillé et un linge pour donner une cadence significative à l'émission de fumée. Il y a eu moins matériel encore : A bord du sous-marin américain atomique "Nautilus" en plongée prolongée des expériences de transmissin de messages par pure transmission de pensée eurent lieu en 1959 (ou 1960). La  pensée devait traverser la coque métallique, une épaisseur d'eau de mer et la distance à des milliers de kilomètres jusqu'à la réception sur terre. Les expériences avaient lieu deux fois par jour et il y eut 70 % de réussites. La probabilité était seulement de 20 % et donc 70 % de réussites, c'était énorme. Les résultats n'ont jamais été publiés officiellement. Les Soviétiques firent des expériences similaires. Comme vous voyez, il est très difficile de répondre à la question : "Que suis-je ?"
En fait, les questions que vous posez échappent à toute prise objective quand on approfondit vraiment beaucoup la question. Apparaît alors le travail extraordinaire de la conscience quand, par exemple, la prière affine celle-ci. L'homme a à se redécouvrir. À cela aussi La Révélation d'Arès invite l'homme.

14nov22 245C62    
Image par David Bonnaud
David B. de Haute-Vienne

Réponse :
Merci, mon frère David, pour cette sentence que je trouve très belle illustrée par une main donnant une fleur.

17nov22 245C63 
Frère Michel,
Un virus nasal et des hésitations m’ont retardé dans ce commentaire, qui concerne le "réchauffement climatique" évoqué en 245C48 et 245C55. J’ai hésité, parce que tout ce que j’aurais à dire sur ce point pourrait ne susciter des lecteurs que vague condescendance, au mieux quelque instants d’intérêt. Mais vous, frère Michel, chargé d’un message sans commune mesure avec le mien, ce sentiment d’impuissance vous l’avez connu et l’avez dépassé. Après vous, et d’autres, je me lance donc.
À vrai dire j’ai été au premier abord extrêmement peiné par l’implicite de 245C48 et 55. Je parlerais d’abord d’implicite religieux. Vous-même y mentionnez l’écologie comme une nouvelle religion,  à laquelle s’accrochent les gens au lieu d’accepter notre message. En vous aventurant ainsi sur ce terrain, vous me rappelez le discours catholique traditionnel, résumable ainsi : "Les religions sont des idéologies s’appuyant sur l’attrait du spirituel, mais nous, nous ne sommes pas une religion, nous présentons le spirituel  sans ambages."
J’ai été également très peiné par votre façon, qui n’est pas nouvelle, de parler du réchauffement sans rappeler au passage que sur ce sujet, politique et scientifique au sens large, votre parole n’est pas parole de Dieu. Je connais tant de frères oubliant cette distinction quand ils boivent vos lignes que ce rappel m’aurait ici paru indispensable.
Et ce qui m’a le plus irrité, et vous n’êtes pas le seul chez qui je vois ça, c’est ce mélange, fréquent chez d’autres (moi ?), de naïveté et de suffisance dans la façon de présenter des réalité complexes, discutées et discutables. J’avais déjà attiré votre attention quand, à Paris, vous nous aviez dit sur le ton d’un politicien tenant meeting : "Ce qu’on vous raconte sur l’élévation du niveau des mers, ce n’est pas nouveau. Moi dans ma jeunesse on m’expliquait déjà que la mer montait régulièrement." Je vous avais répondu par courrier, que depuis votre jeunesse, ce rythme avait triplé.
Le passage concerné de votre réponse à Jeff en 245C48, il m’a un moment laissé sans voix. Et puis l’intervention 245C55 de Dominique du Roussillon m’a relancé. Chez lui comme chez vous, j’ai cru flairer naïveté et suffisance… Mais en même temps, moi qui fuis le dogmatisme et aime me situer dans le "probabilisme" en écoutant tous les points de vue, je crois qu’acheter ce livre à votre exemple, cela me permettra, en écoutant ce qui apriori me défrise, d’apprendre à aimer mon ennemi. Et peut-être modifierai-je  mon point de vue, selon lequel le plus probable, c’est que le réchauffement actuel s’explique à la fois par des causes naturelles et par l’activité humaine.
J’avais pensé attendre d’avoir lu ce livre pour intervenir ici.
Mais sur mon ordi, par clic sur "vidéo Alban d’ Aguin", j’avais déjà pu écouter l’auteur, interviewé 26 minutes. Je viens de repasser cette vidéo, et elle me paraît assez instructive pour que je vous envoie ce mien commentaire, qu’elle a, de fait, confirmé.  Pourquoi ? parce que l’orateur étaye suffisamment ses reproches au GIEC pour montrer que cette instance manipule et peut manquer de rigueur scientifique, d’où il infère que la thèse contraire d’un réchauffement entièrement naturel vaut bien l’autre, avec ici et là des affirmations péremptoires, à mes yeux beaucoup plus improbables que celles du GIEC. Il sait en mettre "plein la vue" au lecteur, cet écrivain cravaté si habile à donner une impression éd'honnête homme". Je n’ai pas à juger de ses buts, mais suis époustouflé par ce mélange de qualités et de prétention.
Il n’est pas le seul du reste à influencer l’opinion dans son sens.
Je ne mentionnerai ici que la référence à la période des trois siècles suivant l’an mille, où, comme vous dites, frère Michel, les glaciers auraient été encore moins fournis qu’à notre époque. Argument clé des climatosceptiques. Montrer l’invraisemblance de cette affirmation gratuite me prendrait du temps….
Ce sujet ressurgira t-il quand nous aurons lu l’ouvrage ? En attendant, nous  avons un grand champ de moisson avec ses convictions et religions en conflit et où notre rôle me paraît moins de vouloir convaincre que d’aimer assez pour être reconnus.
Je vous aime tous.
François D. d’Ile de France.

Réponse :
Mon frère François, si j'omets, quand je parle d'écologie, de préciser que je n'en parle pas comme prophète de La Révélation d'Arès, il me semble que ça va sans dire. Mais si vous le souhaitez, je peux confirmer ici que je ne parle pas d'écologie comme je parlerais de choses qui m'incombent comme propagateur de la Grande Pensée qui sous-tend toute la Parole d'Arès.
Je parle d'écologie comme religion parce que je connais ou rencontre des écologistes qui enfourchent leur cheval de bataille en passionnés avec une conviction, à tout le moins une éloquence, que je peux qualifier de religieuse, parce qu'elle repose manifestement dans leur esprit sur des rapports entre l'homme et le pouvoir supérieur de la nature qu'ils révèrent comme une chose sacrée. Je leur réponds, quand c'est de vive voix : "Vous voulez arrêter le cours de la nature ? Mais elle est plus forte que tout. L'eau de la mer monte depuis la fin de la dernière glaciation et l'on n'y peut rien. Dans la Marine j'ai lu dans les "Instructions Nautiques" des rapports d'hydrographes remontant pour certains à la fin du XVIIIème siècle, quand il n'y avait que le vent, aucune énergie fossile pour propulser les navires, et tous conseillaient de corriger de temps en temps les sondes sur les cartes en les augmentant régulièrement de quelques millimètres (j'ai encore navigué dans certains coins avec des cartes donnant les longitudes à partir du Méridien de Paris au lieu de Greenwich,mais bon ! j'avais vingt ans à l'époque). Quant à l'absence de glaciers, à l'altitude beaucoup plus haute de la pousse  des conifères, etc. en montagne au Moyen Âge, je ne tiens pas cette information de climatosceptiques, mais d'un de nos frères, ingénieur météorologue. Les physiciens en général disent que la part de l'activité humaine dans le réchauffement climatique n'est pas du tout prouvée scientifiquement ou est minime, si elle est.
Mais ma position vis-à-vis de l'écologie n'est pas vraiment basée sur des informations scientifiques sérieuses ou vaseuses. C'est une position de simple bon sens :
D'abord, ce qui m'inquiète dans le cadre de la vie terrestre, ce n'est pas O=C=O : le dyoxyde de carbone, c'est le péché ou, si vous préférez, l'homme.
Ensuite, pourquoi s'évertuer à supprimer le moteur à explosion, les chaudières à fuel ou à charbon, etc. qui n'existeront plus, quoi qu'on fasse et quoi qu'on dise, dans quelques décennies par épuisement inévitable des ressources en carburants fossiles. Laissons la nature réguler toute seule ces choses-là au lieu de créer de terribles problèmes humains et économiques... voire esthétique (les éoliennes, que c'est laid !). Pour moi le carburant à venir est indiscutablement l'hydrogène, bien plus même que l'uranium qui s'épuisera aussi. L'électricité est un leurre, puisqu'elle n'a pas de ressource naturelle et exige pour être produite une autre énergie, hormis les orages, l'anguille électrique (Electrophorus electricus, Faraday utilisait des anguilles pour étudier la nature de l'électricité).
Ceci dit, je respecte toutes les informations et j'affiche votre commentaire qui intéressera sûrement certains lecteurs de ce modeste blog.
Pour finir, une information qui peut avoir son importance... ou générer une inquiétude ? J'ai demandé à ma fille Nina de m'acheter à Bordeaux chez Mollat le livre recommandé par frère Dominique de Catalogne Française : "Réchauffement Climatique" d'Alban d'Arguin. Notons tout de suite que Mollat est la première librairie indépendante de France, 2 500 m², située à l'emplacement de la dernière maison de Montesquieu à Bordeaux. On s'attendrait à ce que qu'une librairie de cette importance ait un respect intégral de toute pensée et toute l'opinion, pourvu qu'elle soit correctement exprimée. Eh bien, non ! Il a été répondu à ma fille que la librairie Mollat, première librairie indépendante de France, ne vendait pas ce livre. L'employée à laquelle ma fille s'est adressée lui a recommandé de commander le livre dans une autre librairie. C'est à la FNAC que Nina a dû commander ce livre. Je viens tout juste de l'avoir, il est sur mon bureau, je ne l'ai pas encore ouvert ; peut-être n'est-il pas correct ? Je ne sais pas encore, mais je suis en droit de me demander, sauf le respect que je lui dois comme à tout humain, si l'actuel gérant de la Librairie Mollat, M. Denis Mollat, qui siège également au conseil économique et social régional et au Medef, dont il est le trésorier pour la Gironde, décoré de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite, officier des Arts et des Lettres (oui, oui !), respecte bien ce qu'on appelle "la liberté d'expression". C'est peut-être un écologiste ou un sympathisant fort. Êtes-vous bien sûr, frère François, que l'écologie ne soit pas pour certaines personnes une religion ou une idéologie ?

18nov22 245C64 
Cette vidéo saugrenue peut nous interpeller :
Robert Badinter s'adresse aux Arèsiens.
Sommes-nous concernés par ce message ? C'est à se le demander.
https://youtu.be/YjxZrlzTZsM
Frédéric H. de Vendée

Réponse :
J'ignore pourquoi Robert Badinter, humaniste remarquable, né juif de parents bessarabes (moldaves) naturalisés français en 1926, s'adresse aux Arésiens. Adolescent (nous avons lui et moi à peu près le même âge) pendant l'occupation allemande, il ne s'est pas caché dans la région du Bassin d'Arcachon, mais à Chambéry. Mais il peut avoir des amis ou de la famille à Bordeaux ou sur les rives du Bassin d'Arcachon. Ce qu'il dit ici ne me paraît pas "saugrenu", mais plutôt hermétique ou abstrus. Il encourage surtout les Arésiens au laïcisme ; ce serait plutôt pour nous quelque chose de favorable, puisque nous ne sommes pas une religion, nous sommes des laïcs et il existe même des pèlerins d'Arès non croyants.
Mais comme rarissimes, s'il en existe, ceux qui parlent de nous comme une religion ou même une secte n'ont généralement lu ni La Révélation d'Arès, ni mon enseignement (magazine, livres ou blog), il leur suffit d'avoir entendu que j'ai vu et entendu Jésus de Nazareth en 1974 et le Créateur en 1977 et hop ! nous sommes pour eux assimilés à une religion ou secte sans qu'ils se soient le moins du monde inquiétés de savoir comment nous considérons Jésus (simple prophète) et Dieu (Entité créatrice plutôt mystérieuse ou indéfinissable auxquels nous ne vouons pas de culte particulier, la prière (un rappel de l'amour du prochain qu'il faut accomplir), etc. Ils ne s'enquièrent pas le moins du monde du fait, pourtant patent, que nous n'avons aucun dogme, aucune loi, aucune obligation, aucun chef, aucun rite d'initiation ni registre d'inscription, aucun sacrement, etc., bref, que les P(p)élerins d'Arès sont des croyants libres. Alors, quelle idée les autorités arésiennes se font-elles de la Maison de la Sainte Parole, du Pèlerinage, etc ? Nous n'en savons rien. Ils ne nous ont jamais posé la question depuis quarante-huit ans. Nous correspondons à quelque chose qui n'existe pas, alors pour eux nous n'existons pas. J'ai l'impression que Robert Badinter dit des choses soigneusement gardées vaseuses au cas où... Rien de plus.

18nov22 245C65
Adam et moi.
Adam est le fondement ontologique qui draine mon existence comme l’ombre errante d’un ange gardien.
"Moi" enfermé dans son tube, livré à la fausse piété du monde, est son dernier bunker qui, de fait, le camoufle à la conscience infirme qui a pris l'animal comme identité, doté d'une once d’esprit, alors même que la mort démontre tous les jours que la chair n’est pas l’essentiel, puisqu’elle disparaît emportant cerveau, mémoire, culture, conscience d'ici-bas et autres acquis intellectuels.
Adam reste le Dessein du Père me concernant, et à travers moi, ce Dessein concerne tous mes frères passés présents et à venir. Il est ma Vraie Nature, le But [Rév d'Arès 10/10], la transfiguration définitive de ma chair et du tout que je suis, fondu dans le Tout. Hissé sur ce modeste perchoir spirituel, il n’y a plus une action humaine sur cette terre pour rattraper l'autre, plus aucune qui ne m’apparaisse comme ridicule, bornée, absurde et hélas trop souvent tragique, hormis aimer, la pénitence donc et la moisson qui font le pèlerin engrossé du Fils |il ne s'agit pas de la trinité, mais de l'humain].
Adam est donc mon fondement et mon aboutissement, la rave et la fleur, mon ancêtre et ma descendance. Entre les "deux" Adams je suis sans que je sois[. Je suis] un "moi" qui existe, malingre tournesol élevant sa tige depuis le dieu déchu et se tournant lentement vers l’éblouissant Soleil du fils de l’homme.
"Deux" Adams ? En fait, il n’y en a qu’un "qui règne toujours", distendu, écartelé entre mort spirituelle et vie perpétuelle, inconscience et conscience. "Mon "Moi", "Mon corps", "Ma vie" ne sont-ils, en fait, que des sémaphores ?" s’interroge le prophète (245C61). Étant dans le temps [Rév d'Arès 12/,] ne suis-je qu’une planche de salut pour Adam ? Le moyen d'envoyer ses messages post-mort spirituelle, ses SOS, ses appels au secours pour se sortir du tombeau ? Adam inexistant, disparu, explosé en milliards d’individus, livrés à l’esclavage arbitraire d’autant de "moi" égoïstes se déchirant, revendiquant chacun le monde pour lui-même.
Son éternité, la Vie paroxystique donc, le fuit sans cesse depuis qu’il s’est identifié à l'éphémère échafaudage. Cette fuite c’est le temps où nous sommes, un glissement perpétuel par lequel l’Être nous aspire et nous échappe. "Père, Père, Père …" se lamente-t-il. Jusqu’où ira son (notre) élasticité ontologique ? Adam, comme "la substance éternelle" qui seule mérite le mot d’Être (cf. réponse 245C53, citation du Timée de Platon), est inhumé dans l’insaisissable présent. À peine pensé, réalisé, le présent est déjà du passé. Le moment suivant offre un futur neuf, où tout serait théoriquement possible au Dieu (Adam) mais pas au dieu déchu (l’homme), devenu à la fois son propre prisonnier et geôlier. "L’olam" du premier Fils [pas la trinité, mais l'humain], l’éternité heureuse, lui est rendue inaccessible par le péché, par ce qu’il a voulu être. En péchant, il laisse chanter le noir (au son de) la casse (et du) plomb (Rév d'Arès xviii/6) et recule la roue du temps jour après jour, sans le savoir, il nourrit l’ange farouche qui lui interdit l’entrée du Jardin. Conséquence : il faut cesser de pécher. Eh oui, pénitence ! Le temps tissé par le pécheur est aussi l’établi du pénitent. Le présent ne se rattrapera qu’au bout de plusieurs générations projetant leur futur dans la bonne direction.
L’idée de Louis-Marie (245C53) que nous en serions encore au 6ème Jour me semble correcte : Genèse inachevée. Parce que c’est à l’homme en quelque sorte de finir le Père en lui, de se refaire Fils [Enfant] Conscient, assumant enfin la démesure de ses dons divins. N’est-ce pas pour celle-ci que le Père — à cause de ça trop aimant — se sent en dette envers Sa Créature (12/7) ? Aussi pensé-je que le Père avait plus qu’envisagé la chute d’Adam, qu’Il l’avait anticipée comme très probable, mais pour permettre l'indispensable apprentissage au petit Dieu habillé de chair, à l'égard du plus redoutable des dons divins, du plus démesuré, parce qu’il détermine l'être même : la liberté absolue. Nous sommes les maillons de ce très lent apprentissage auquel les P(p)èlerins devraient donner la touche finale.
Ne faut-il pas en effet au dieu doté d'un corps [chair] de s’achever, de s’accomplir lui-même, en prenant la mesure de l’orgueil funeste à vouloir s’offrir lui-même en sacrifice (Rév d'Arès 29/5) à soi-même bourreau ? Oui, c’est bien le pire des péchés, parce qu’il ouvre la porte au péché des péchés [. Sans les prophètes et la grande Patience du Père, il n’y aurait pas de retour possible. La temporalité m’apparaît donc comme la condition de cet apprentissage qui ne peut passer que par le faire, l’éprouvé, l’expérimenté. L’Histoire est la parenthèse qui relie l’Adam naïf à l’Adam chevronné. Le piège (xxx/10, xxxi/2, ix/8) où l’homme s’est enferré est-il autre chose que l’incontournable École des dieux ?
La Moisson est très difficile — c’est rien de le dire ! —, pourtant nous avons déjà gagné si le petit reste, et quelques autres, à votre suite, exhument Adam en eux, se tournant vers la "perspective d’équilibre, (avec) la création comme résultat accompli" ("La Pommeraie", Et ce que tu auras écrit 1989 p.212). Ma Victoire est déjà ta victoire (Rév d'Arès 29/4). À votre suite, la race prophétique s’enracine dans notre génération, elle assumera le rassemblement (moisson), l’Exode (la conduite) pour faire "tourner le regard de l’homme vers l’amour comme seule raison d’être" (entrée 245) jusqu’au Jour où cela sera, le 7ème, que fraye la lance du nabi (xxxix/12).
Tu vois le Retour (Rév d'Arès i/1).
Claude M. d'Arès, Aquitaine

Réponse :
Encore un commentaire qui me porte à penser : "Quoi répondre ? Rien !" Merci pour ce texte bien écrit, complet quant au sens, mon frère Claude. Mais votre message, qui reprend ici et là quelques brefs passages de mes précédentes réponses donne à ma pensée quelques petites ailes.
Il y a quantité de petites histoires petites parce qu'elles se passent avec très peu de monde sur de très petites aires géographiques, qui dans la Bible se déroulent de façons qui permettent de prévoir les tenants et aboutissants, le passé, le rédoulement et l'aboutissement d'autres histoires à d'autres époques avec d'autres gens en d'autres lieux. Au-dessus de ces histoires plane toujours El Shaddaï, Nom de Dieu qui apparaît trente-trois fois dans Job, huit fois dans le Pentateuque, sa première apparition ayant lieu dans la Genèse : Quand Abram eut quatre-vingt-dix-neuf ans Yawhé vint à lui et lui dit : "Je suis El Shaddaï, marche devant Moi et sois parfait !". Shaddaï vint de shaddàou (montagne) ou shaddoua (montagnard), l'Éternel étant vu alors comme demeurant au sommet d'une montagne sainte — les Hauteurs Saintes de La Révélation d'Arès —. Éphrem le Syrien, auteur chrétien, place lui aussi le jardin d'Éden au sommet d'une montagne inaccessible. D'autres disent qu'El Shaddaï provient plutôt de l'hébreu sadèh signifiant plaine incultivable, steppe, et qu'El serait une divinité des steppes. On pense évidemment aux hommes rudes des steppes (Rév d'Arès 31/5).
C'est au Nom d'El Shaddaï que Jacob (ou Israël) confie Benjamin à ses frères. Jacob ! Ah oui, Jacob !... Jacob posa sa tête sur une pierre, s'endormit et rêva d'une échelle allant de la Terre à l'Univers le long de laquelle des anges montaient et descendaient. Le Père se tenait en-Haut. Le Père bénit Jacob et lui promit une postérité innombrables, toutes les familles de la Terre. Comme quoi les juifs ne sont pas les seuls appelés, tous les humains le sont ! Alors ? Alors, nous n'avons pas à nous en faire. Certes nous avons à être pénitents, aimants, bons, pardonnants, mais nous réussirons, quel que soit le nombre des générations de Pèleris d'Arès.
Merci, frère Claude, pour votre beau commentaire.

18nov22 245C66
Cher Frère Michel ! Désolé, ce n'est pas un commentaire mais je n'ai pas votre mail. Ce petit mot parce que je m'inquiète de ne pas voir mon chèque envoyé avant l'été être encaissé. Avez-vous reçu ma lettre qui vous l'apportait ? Si non, je renouvellerai avec un suivi. Bien fraternellement,
David W. du Massif-Central

Réponse :
Oui, mon frère David, j'ai bien reçu votre chèque du 4 juillet qui vous a été débité le 12 juillet comme Nina vient de la vérifier sur nos relevés de banque. Je vous ai d'ailleurs répondu le 9 juillet. Si vous le souhaitez, je peux vous envoyer une copie de ma lettre.
Je profite de cette réponse pour vous remercier encore de votre générosité. Nous sommes maintenant de vieux compagnons de foi, de vieux compagnons de près de quarante ans. Alléluia !

18nov22 245C67 
Bien aimé prophète,
Le message de Robert Badinter aux Arèsiens fait suite à un honneur qui lui est fait à Arès.
En référence : cet article du journal "Sud-Ouest" https://www.sudouest.fr/gironde/ares/ares-robert-badinter-honore-au-square-des-grands-principes-republicains-12469577.php
Je prie avec vous et vous embrasse, ainsi que sœur Christiane,
Frère Bernard Lucas
Monument à Badinter, Arès

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour cette information. J'ignorais complètement que Robert Badinter, qui est un homme que j'estime beaucoup, avait été spécialement honoré à Arès, pour des raison en apparence srictement politiques, au Square des Grands Principes Républicains (que je ne connaissais pas) à Arès. J'ai cherché ce lieu, qui semble se trouver dans ce qu'on appelait (et appelle peut-être toujours) le Hameau de Paco à l'entrée d'Arès à droite en venant d'Andernos.
Merci pour l'image qui est, je pense, celle de l'inauguration à Arès du lieu (tas de cailloux) sur lequel sera dressé (je suppose) un monument à Robert Badinter. À gauche un préfet, puis près du préfet M.Cazeneuve, ex-ministre de l'Intérieur sous M. Hollande, à droite du tas de cailloux représentant (je suppose) le futur monument, M. Xavier Daney, maire d'Arès avec son écharpe tricolore, que je ne connais pas, mais dont j'ai bien connu le père. Plus à droite de la photo une dame avec écharpe d'élu, que je ne connais pas (peut-être Sophie Panonacle, députée). Le moins qu'on puisse dire est qu'il n'y a pas foule. Derrière le tas de cailloux à gauche de celui-ci je vois un barbu, tête chauve, les bras croisés, assis sur une chaise de jardin, que la scène n'a pas l'air d'intéresser, à droite du tas de cailloux une dame qui marche et se retourne avec curiosité semblant se demander ce qui se passe...

19nov22 245C68
Bonjour cher frère ainé, proches et lecteurs.
Je plonge cette fois-ci dans la Mine, tracassé : le regard tourné vers l'avenir, par ce qui nous attend, attend nos enfants, futurs pèlerins (dont dix ans sont à rattraper du fait de notre première erreur de mission sociale), et face aux embrouillaminis de prédictions concernant la marche du monde.
Je reste dans le pragmatisme. Eh bien, j'ai été agréablement surpris par Jean-Marc Jancovici, physicien, auditionné par la commission d'enquête de l'assemblée nationale pendant plus de deux heures le 02/11/2022 :
https://www.youtube.com/watch?v=oweVFXFFh04&t=360s (je suppose le poids numérique trop important pour passer ici ?)
C'est très long, il n'y a évidemment pas d'allusion à un danger créé par l'homme que mentionne La Révélation d'Arès (Iter, dans plusieurs décennies, autre découverte ?) mais tout semble y être, avec moult facteurs pris en compte, pour nous proposer une prospective matérialiste, mais pas que, car cet homme a du cœur, j'en suis convaincu.
Il semble compétent, il a son franc parler, il fait admirablement entrer (à mon avis) le facteur humain dans ses prévisions. Je suis un peu physicien de formation mais quand à vous... ô combien plus ! Aussi vous saurez si effectivement nous avons là haute qualité, fiabilité et utilité pour nous — Commentaire qui n'aurait pas lieu d'être sinon.
En résumé, Jancovici nous explique comment décroître le moins douloureusement possible, tenant compte de nos ressources, de la (géo)politique actuelle, etc. Il a une chaine YouTube à son nom :
https://www.youtube.com/@jean-marcjancovici2537.
Et évidemment d'autres vidéos plus courtes, résumées et/ou plus vulgarisées :
https://www.youtube.com/watch?v=hIZCFBHr4oc
Plus ancien :
https://www.youtube.com/watch?v=Fp6aJZQldFs
parmi tant d'autres, parfois simples et rapides interviews de quelques minutes à la télévision.
Jérôme L'H. d'Aquitaine

Réponse :
Je connais un peu Jean-Marc Jancovici, polytechnicien et ingénieur télécom, mais je ne vois pas du tout en quoi il peut nous intéresser dans la cadre du changement de vie (Rév d'Arès 30/11) de l'homme, changement qui pour moi est essentiellement spirituel. Voici une de ses très nombreuses interviews : Face à face avec Apolline de Malherbe (un quart d'heure), BFM-TV, le 17/11/2022, il y a deux jours :
Quand vous dites, mon frère Jérôme, "il fait admirablement entrer (à mon avis) le facteur humain dans ses prévisions", vous voulez dire, je pense, qu'il est un humaniste. Certainement, mais c'est un humaniste au bon cœur matérialiste tout à fait dans le vent de l'époque. Jean-Marc Jancovici n'est pas un humaniste spirituel.
Pour moi, le danger qui guette l'homme est le danger de tomber dans la péché des péchés (Rév d'Arès 32/5), le point de non retour de la déspiritualisation, pour moi l'objectif terre-à-terre, utilitaire, dont l'humanité doit se détourner.
L'homme serait menacé d'asphyxie par le dioxyde de carbone ? S'il ne change pas sa vie, c'est tout à fait possible en effet ; il disparaîtra comme disparurent les dinosaures. Mais s'il change sa vie, s'il met en pratique, nécessairement graduellement, l'amour du prochain, le pardon des offenses, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés, sa résistance physique aux agents chimiques changera graduellement au fur et à mesure de ses progrès spirituels jusqu'à devienir totale. Le Jour du Père (Rév d'Arès 31/8) sera un Jour autre que le jour actuel de vingt-quatre heures à l'horloge. Ce sera le Jour ou l'Ère de la disparition graduelle du temps, avec au bout la résurrection graduelle, c.-à-d. la non-mort graduelle, la lumière ou la vie graduellement redonnées aux cendres, etc. Et l'homme augmentera graduellement sa résistance aux agents délétères : âge, guerre, gaz carbonique, alcoolisme, maladie, etc. Autrement dit, la vie fragile de l'humain quasi éphémère, dont la vie ne dépasse pas quelques décennies, deviendra une vie se solidifiant physiquement autant que spirituellement et s'allongeant au fur et à mesure quelle se rapprochera de la Vie pour enfin la retrouver (24/5).

19nov22 245C69

Bien aimé Frère Michel, prophète de la Vie généreuse,
La chair respiritualisée, de l'humain "ha"nimé (Rev d'Arès xxxix/9) par la foi active fondée sur la Parole (Rev d'Arès 1/6) de la Vie (24/3-5) donnée aux prophètes au travers des siécles, dont La Révélation d'Arès laboure métaphysiquement l'essentiel sous la paupière large (xLvii/6) de Mikal ou de l'humaniste agnostique guidé par la bonté et l'intelligence du cœur, est celle de l'un (xxiv/1) qui à librement choisi (19/2) de faire "de l'amour la seule raison d'être" pour renouer le dialogue avec le Tout créé et co-créer, co-achever la création d'Adam(e) projetant mille Éden où le Père/Mère peut revenir enfin… au bout de générations de changement par/avec/pour le Bien qui fera se lever le Jour (31/8) de la Béatitude en apothéose : le Retour du Saint, le Retour du Bien, le Retour de la Vie, le Retour de Dieu en totalité… enfin sera !
Je ne sais rien ; je découvre en le vivant sur les sentiers de montagne (Rév d'Arès 26/6) où mes pieds s'écorchent sur la culture d'un système qui a moulé nos réflexes, par le dépassement que demande continuellement la pénitence (8/6), ce que peut être le prémisse de l'Adam(e) originel, commencer à retrouver comme le prophète Jésus l'état de divinité par la sainteté à l'image de la Sainteté (12/4) du Créateur.
Je ne sais rien ; celui qui me montre la Voie (Rev d'Arès 24/3) à suivre est le prophète, sans lequel on ne peut accéder à la sainteté, à la puissance et à la lumière de la vie spirituelle libre ardemment voulue.
Comme est belle cette entrée, bien aimé prophète d'Adonaï [Genèse 15/3, etc.], qui nous fait toucher du doigt l'espérance du monde changé duquel déjà nos consciences sont fortifiées en sortant du temps ; de fait, nous ne mourrons jamais, toujours actifs nous demeurerons jusqu'au "Bien revenu" ! Alléluia !
Quel miel diapré : "On… devient … Pèlerin d'Arès …par évaporation spirituelle dans l'espace complexe de tout son être : chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), de sorte que le Pèlerin d'Arès, passé un certain niveau de pratique de l'amour, cherche impulsivement le dépassement ; c'est la divinisation qui commence, l'achèvement de la Genèse devient possible."      
Je vous embrasse de tout mon cœur, bien aimé Frère Michel, avec notre sœur Christiane, et vous exprime mon infinie gratitude pour votre enseignement abondant dont inlassablement vous nourrissez les Adame et Haouha (Ève) qui seront ce qu'ils voudront être, J'ai, Je suis (Rev d'Arès ii/1) se fondant dans la Vie dont nous sommes des milliards d'atomes.
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
Un grand merci du fond du cœur, ma sœur Danny, pour ce très beau commentaire et la vidéo brève mais particulièrement belle que vous avez conçue et que j'ai la joie d'afficher dans ce blog.
La culture moderne est chimio-physiquement et technologiquement une erreur et une impasse parce qu'on s'apercevra que les modifications qualifiées de scientifiques qu'on veut appliquer à nos vies pratiques sont génératrices d'inconvénients et de problèmes plus graves ou, à tout le moins, aussi graves que les problèmes qu'on croit pouvoir résoudre. C'est ce qui donne à La Révélation d'Arès, pour nous Pèlerins d'Arès bien sûr, mais pour un nombre croissant d'humains dans les temps qui viennent, le statut de merveilleux héritage. La Révélation d'Arès est une Merveille de mesure (Rév d'Arès 7/6, etc.). La culture qui remettra les humains sur le sentier de l'amour, du Sermon sur la Montagne, de la Vie qu'il nous faut retrouver (24/5) dérive de jours très anciens. C'est elle qu'il faut replacer au pinacle de nos soucis. Même une bonne part de nos mathématiques tirent leur origine du monde ancien, notamment le zéro qui a une importance primordiale dans le calcul a été utilisé de très bonne heure par les Assyriens. Les Babyloniens divisaient déjà le cercle en 360 degrés. C'est toutefois dans la domaine du spirituel que les Héreux apportèrent, notamment par la voie des prophètes, voie toujours en cours, des progrès capitaux après la chute, la rebellion d'Adam(e). Ce furent les prophètes hébreux du VIIIème siècle avant Jésus Christ qui rétablirent le Vrai simple de l'existence d'un seul Éternel Créateur. Peut-être Sarsouchtratame (Zoroastre, xviii/3) les précéda-t-il.
Ainsi le prophète Amos nous enseigna-t-il que la Création est spirituelle parce que Dieu est Esprit, Vie, éon étalé sur l'infini. Le prophète Osée souligna Dieu n'était pas seulement spirituel, il était aimant — La Révélation d'Arès dit même trop aimant (12/7) —. Les prophètes Jérémie et Ezéchiel précisèrent que le salut de l'homme dépendait de sa conduite. Puis vint un déclin quand le judaïsme devint religion, donc légalisme et sacerdotalisme, mais il y a eu, par bonheur jusqu'à nos jours, assez de hérauts libres du Père pour continuer d'affirmer qu'il ne fallait pas suivre cette voie "administrative". La plupart des prophètes qui ont jusqu'à présent maintenu l'idéal spirituel sont inconnus. La Révélation d'Arès fait rejaillir l'Essentiel dans sa pureté indicible et je suis très heureux de saluer parmi nos frères et sœurs tant de prophètes ignorés... Alléluia !

19nov22 245C70 
Très cher frère Michel,
Merci beaucoup pour votre réponse à mon commentaire 245C36 qui est très éclairante sur notre spécificité de P(p)èlerins d'Arès. Cela je le savais, mais là vous me l'enseignez d'une façon encore plus claire qui me touche. Je ressens ce message comme celui d'un père qui parle à son fils, car vraiment je vous ressens comme notre père spirituel. Depuis tant d'années que vous nous enseignez..!
Dieu ne dit-il pas de vous : Mikal est leur père . Les frères montent depuis les confins de la plèbe, ils ne butent pas contre Mikal (Rév d'Arès xxxiii/14) ?
Ci-dessous je vous demande quelques précisions, si vous le jugez utile.
Dans votre réponse sur Guénon au 245C2, il y a une phrase que je ne comprends pas, je pense qu'il doit manquer un bout : "Au reste, Guénon fut un homme plutôt "dans les nuages" selon certains de ses contemporains (Guénon mourut en 1951), alors que je ne suis pas du tout perdu dans des pensées confuses et spéculatives."
Dans votre réponse au 245C9, vous écrivez : "Ce que n'arrive pas à comprendre ou à admettre notre frère Antoine S., archétype des millions de refusants..." Je ne vois pas qui est ce Antoine S. (Je pensais plutôt à Antoine B.)
Dans votre réponse à Annie L.-J  au 245C61 vous dites: "Il a beau avoir conservé les Attributs que le Père lui avait donnés en le créant : parole, amour, créativité, individualité et liberté, il ne se sert plus aujourd'hui de ces Attributs que quand ça lui chante." Je pense que l'homme se sert de ses Attributs divins mais pas forcément dans le sens du bien. Par exemple, il utilise bien la parole, mais parfois pour mentir ou dire du mal des autres, son individualité devient individualisme, etc.
Merci encore pour tous vos enseignements. Je vous embrasse bien fraternellement.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
"Guénon fut un homme plutôt "dans les nuages"... alors que [pour ma part, par comparaison, en ce qui me concerne] je [moi frère Michel] ne suis pas du tout perdu dans des pensées confuses et spéculatives."
Oui, il peut aussi s'agir d'Antoine B., mais il existe un Antoine S. que vous pouvez ne pas connaître, avec qui j'ai eu récemment maille à partir (Je n'ai décidément pas de chance avec les Antoine). Il n'y a qu'un petit, voire très petit nombre de nos frères, très souvent les mêmes, qui adressent des commentaires à mon blog. Cela peut laisser imaginer que peu nombreux sont ceux que ce blog intéresse ou même que le petit reste (Rév d'Arès 24/1) ne serait vraiment fait que d'une poignées de frères et de sœurs qui se connaîtraient tous en presque tous entre eux. Ce n'est pas le cas. À Lorient, le 25 septembre dernier, nous étions soixante-seize... Combien de commentaires du blog parmi eux ? Très peu.
Je ne m'inquiète pas du petit nombre de commentateurs. Surtout depuis quelques années, parce que j'ai commencé de me déplacer jusqu'à l'aire métaphysique du Fond de La Révélation d'Arès et le dépaysement des pensées est manifeste. Cela n'a rien d'étonnant ; on ne peut imaginer que le Père se manifeste pour répéter ce que les religions ont réduit à un catéchisme tombé dans la culture générale, une sorte "d'histoire sainte" pour enfants. Tout le monde a remarqué qu'il y a de nomreux silences dans la Parole d'Arès, parfois même des passages sibyllins. Ce sont des "blancs" métaphysiques que le prophète est chargé de remplir sur Terre à partir de ce qu'il trouvera de dicible, bien sûr.
Le Père ne peut pas comprimer dans une Révélation relativement simple tout ce qui tapisse les murs de l'antichambre de la Vérité, même si celle-ci n'est pas exprimable en langage humain, insuffisant, inapte à exprimer l'extrême grandiosité des Forces du Royaume, comme l'appelait Jésus. Il faut tôt ou tard aborder avec courage, quitte à se débattre dans la vide parfois, la réalité suprasensible, invisible à l'œil de chair à moins qu'il trouve comment concentrer la Lumière. Il y a pour l'homme de la planète Terre un mystère dont il ne peut voir que l'ombre ; encore faut-il qu'il la voie bien ! C'est à la concentration de cette ombre, qui se détache sur le Fond de Lumière, que je travaille actuellement. La Vie n'est pas une Puissance atone. C'est aussi une Énergie. Des Forces pas seulement chimio-physiques mais aussi spirituelles, étayées par une immense Sagesse (Rév d'Arès 10/12, 33/6), régissent le cosmos ; c'est quelque chose de cette "bouilloire" ou ce "cubilot" que voit le télescope Hubble.
Merci pour votre commentaire, frère Denis.
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00xxx00 245C2
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.

Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xx.