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25 avril 2022 (240) 
Foi et sociologie

Lecteur, s'il te plaît, conçois que je n'appelle pas spécialement P(p)èlerin d'Arès le vivant qui a présentement découvert La Révélation d'Arès et qui fait, de nos jours, un Pèlerinage à Arès.
N'oublie jamais, lecteur, que les P(p)èlerins d'Arès sont, de ce fait, déjà infiniment plus nombreux que ceux qui forment l'Assemblée issue de notre mission.
J'appelle
P(p)èlerin d'Arès tout humain, qu'il connaisse ou non La Révélation d'Arès, de toute époque antique, passée, présente ou future, de toute région de la Terre, de toute race et culture, qui a changé, change ou changera sa vie (Rév d'Arès 30/11) en bien et qui a vécu, vit ou vivra selon le Dessein du Créateur rappelé par la Parole d'Arès qui est de ramener toute l'humanité à un unique BienSois un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1).
La foi du Pèlerin d'Arès est sans âge, transcendante, intemporelle, inculturelle, extra-raciale. Cette foi fonde une sociologie spirituelle ou anagogique très déphasée par rapport à la sociologie scientifique universitaire. Ce déphasage, aussi fort soit-il, est encore loin d'être facilement détectable.

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Lumière du Ciel

Lumière du Ciel unique et pure sur une nature et un humain qui actuellement
tend à la  complexité, mais que nous ferons tendre à l'unicité.

La vie humaine n'est plus que la nostalgie d'un enchantement ou d'une félicité disparus depuis qu'Adam inventa le péché (Rév d'Arès 2/1-5, vii/7-13). L'enchantement ne revient que quand le cœur s'arrête et que l'âme s'échappe dans l'espace infini ; il ne reviendra pas dans la chair et dans l'esprit (17/7) aussi longtemps que le monde n'aura pas changé (28/7), parce que même le meilleur des humains sera solidaire du péché tant que règnera le péché, les hommes n'étant qu'Un.
D'où le besoin de vivre en groupe, voire en masse d'humains s'imaginant trouver l'enchan­tement par le nombre. De là la société et la sociologie.
La sociologie est l'observation de la société humaine. L'université enseigne la sociologie scien­tifique, donc matéria­listique et pécheresse, qui considère et tente d'expliquer les comportements de l'humain en société implexe [au sens de Kant], mais qui s'intéresse peu au mental, aux émotions, à la vie spirituelle et pas du tout à la métaphysique.
La Révélation d'Arès, correctement lue, fait appa­raître une autre sociologie issue d'un immémorial et unique éon — la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) — d'énergie uniciste, qui vise à la remise en mouvements métempi­riques d'une société oubliée dans les abysses du mystère humain, mais toujours vivante. Cette société-là, qu'on peut qualifier d'anagogique, tend à l'Un Sois un dans toi (xxiv/1) — contrairement à la société matérialistique qui tend au multiple, à l'hétérogène ; elle tend à l'Unicité, parce qu'elle a la vocation du Bien fondé sur l'amour, qui toujours rassemble. Cette sociologie anagogique se dessine, pour l'heure pâlement, en contrepoint de la sociologie scientifique ; elle tient compte des mentalités et du sens métaphysique des humains, parmi lesquels les P(p)èlerins d'Arès qui sont certainement très caractéristiques et qui évoluent sur un axe à finalité moniste au contraire de la sociologie scientifique à finalité pluraliste.
L'humanité pécheresse est sociologiquement matérialistique. Les P(p)èlerins d'Arès étant pécheurs aussi, sont donc observables sous deux aspects sociologiques, le matérialistique et l'anagogique. Enjambant la longue longue faille, produite à Arès d'un coup tranchant de la Main (Rév d'Arès xxxvi/1) de la Vie (24/3-5), les P(p)èlerin d'Arès avancent inconfortablement les pieds écartés, l'un sur le bord physique, l'autre sur le bord métaphysique. Cette marche longue mais pas sans fin durera un nombre indéterminé de générations (24/2). C'est tout au mérite de ceux et celles qui s'y engagent.
Un humain anagogiquement social vit, parle, travaille, fait des projets avec d'autres humains tout comme fait un humain matérialistiquement social, mais il le fait sur un axe d'espérance métaphysique de changement du monde (Rév d'Arès 28/7), c.-à-d. au sens où l'humanité tendra vers l'Un, la Source, la Vie, l'idéale Transcendance par l'amour.
En 1989 le mur de Berlin tombe et deux sociologies matérialistiques, l'américaine et la soviétique se mêlent. Vont-elles vers l'unicité ? Non, elles ne peuvent pas. Trente-deux ans plus tard, la Russie attaque l'Ukraine, massacre les Ukrainiens, détruit leurs maisons ; le matérialisme, ses tenaces complications, ses rivalités, ses rancunes persistent. Tout reste réduit au calcul. Georg Hegel disait que l'oiseau de Minerve prend son envol au crépuscule, voulant dire que la conscience s'active toujours trop tard. Pourquoi ? Parce sans amour du prochain, pas de conscience constante. La sociologie matérialistique est l'étude toujours inachevée d'une décomposition permanente. La sociologie anagogique ou spirituelle sera l'étude d'une recomposition permanente certes très lente, mais qui s'achèvera.

Quelques pensées complémentaires que peut sauter le lecteur pressé :
Pour moi la sociologie anagogique ou spirituelle est la connaissance des interactions humaines sur le long rail circulaire du Bien, qui vient de la Vie et va à la Vie, l'observation de la tension de l'être vers l'Unité ; elle vise à comprendre comment l'homme fonctionne et évolue pour une harmonie uniforme, certes encore et pour longtemps entrecoupée de pannes et de déraillements.
Les Pèlerins d'Arès forment-ils déjà un groupe sociologique anagogique ? À cette question je réponds parfois oui, parfois non. On peut être P(p)èlerin d'Arès et chinois, indien, portugais, eskimo, zoulou ou suisse, un humain du IVe, du XIe, du XIXe, du XXIIe siècle, mais une seule propriété sociologique existe entre les Pèlerins d'Arès du monde et de tous les temps : l'amour et ses dérivés : le pardon, la paix, l'intelligence du cœur, la libération de tous préjugés, même si dans la situation actuelle ni l'uniformité d'espérance, ni l'uniformité de pénitence ne sont encore acquises.
Pourquoi Jésus a-t-il été expéditivement effacé, gommé ? Parce qu'il était un juif déviant ? Non, car le judaïsme avait toujours été fait de déviances. Jésus a été effacé parce qu'inclassable ou indéterminable sociologiquement et parce qu'à toute époque il n'y a rien qui fasse plus peur. La réalité des anges est depuis toujours attestée par toutes les mythologies, religions et superstitions ; les humains parlent des anges, les représentent en image, sculpture de bois ou de marbre, etc., mais ils n'en voient jamais, ils vivent seulement avec l'idée qu'ils existent. Mais qu'apparaisse un ange, un vrai, forcément tout autre que l'ange des prêtres, des artistes, des sorciers, des poètes, des charbonniers et l'on tremble, on crie, on panique, on l'attaque de mille façons. Face à l'inconnu les organisations scientifico-sociologiquement les plus élaborées redeviennent rudimentaires, barbares. "Qu'est ce Jésus qui s'exprime comme un Dieu ? Clouons-le vite sur la croix ! "Qu'est-ce que ce covid ? Une nouvelle peste ? Vite le vaccin !" Mais le vaccin n'a pas plus effacé le covid que la croix n'a effacé Jésus.
Donc, nous Pèlerins d'Arès n'existons plus tout à fait scientifico-sociologiquement. Mais le monde qu'il nous faut changer (Rév d'Arès 28/7), quant à lui, existe encore intensément scientifico-sociologiquement ou anthropologiquement et existera ainsi jusqu'à ce que le Jour du Père (31/8) se lève. Or, comment nous, anagogico-sociologiques, pouvons-nous être entendus du monde scientifico-sociologique ? Nous ne cessons pas de chercher le pont entre anagogisme et matérialisme, car même les croyants (juifs, chrétiens d'Église, musulmans) matérialisent Dieu et les fins dernières et il est encore quasi impossible, sauf très brefs éclairs de clairvoyance, de détacher l'humain animal de l'humain spirituel.
Je vais encore employer des mots savants, mais, ô lecteur, crois bien que je ne le fais pas pour avoir l'air savant. Je voudrais ne parler qu'avec mon cœur. Du reste, la plupart des mots savants ont des sens flottants, parfois même incertains ; ne soyons pas admiratifs ! Mais le langage humain, quoiqu'émettant un son grossier, permet de faire quelque peu évoluer la pensée. Or, la pensée est de l'âme la serrure, même grossière et grinçante.
La sociologie et l'anthropologie sont parentes. L'anthropologie sociale, née de l'étude des sociétés dites primitives, a grandi au point de s'étendre à l'ensemble des sociétés traditionnelles, y compris celles du monde industriel. L'étude de la vie contemporaine dans la ville ou dans l'entreprise constitue l'un de ses nouveaux axes de recherche. De ce point de vue, elle a sa place dans la connaissance de la société ; certains veulent même confondre sociologie et anthropologie. Or, ce qui, à mon avis, fonde l'anthropologie, c'est une façon particulière, très intéressante, d'appréhender une même réalité : l'humain. L'approche holiste de l'humain pour y trouver la totalité de la société est possible, mais monographique ; elle contraint l'anthropologue à un résumé de la société nécessairement restreint, tel qu'accessible au regard d'un seul et même observateur. Mais ce résumé suffit pour extraire l'homme de sa version animale et l'entrer dans sa version spirituelle, car l'homme ne peut pas être Un hors de sa version spirituelle — Sois un dans toi (Rév d'Arès xxv/1) —. Cela ne relève pas de l'opinion ou de la réflexion, mais de l'absolu ; l'absolu c'est "Je crois" ou "Je ne crois pas", point. Le paradoxe de la démarche anthropologique réside en fait, comme le souligne Claude Lévi-Strauss, dans le fait que l'on "cherche à faire de la subjectivité la plus intime une démonstration objective." Il existe donc bien déjà, sur cette Terre, deux mondes : Celui des lourd et matérialistes, compliqué, et celui des spirituels, subtil et simple.
Disons quelques mots de l'anthropologie vue comme un des recoins sombres de la sociologie vue sous le regard équivoque de Nicolas Malebranche (1638-1715), grand philosophe grandement oublié. Malebranche fut un prêtre catholique français qui osa réunir comme cohérents entre eux Augustin d'Hippone (saint Augustin) et René Descartes, le théologien et le physicien. Malebranche s'efforça d'édifier une métaphysique remarquable appuyée sur l'idée d'une action divine incessante sur tous les fronts surnaturels ou matériels. C'est aussi la vision qu'a de la Vie le Pèlerin d'Arès. Malebranche affirma que l'âme de l'homme était déchue, peut-être même irrémédiablement chez certains, nous permettant trois cents ans après lui de mieux comprendre pourquoi nous devons recréer nos âmes par la pénitence. Malebranche affirma, encore avec justesse, qu'il n'y a chez les pécheurs que des causes de péché occasionnelles (occasionalisme). Malebranche pensa qu'il n'existait rien qui, pensé avec intelligence, ne nous ramenât irrémédiablement à Dieu. Sa philosophie fut ainsi aussi spirituelle que rationaliste. L'unicité (Rév d'Arès xxiv/1) est l'indiscutable conclusion à laquelle arrive le lecteur attentif de La Révélation d'Arès. Il va sans dire que Malebranche fut violemment attaqué par les religieux, les jésuites, les bigots, etc. Il est malgré tout qualifié de "plus grand métaphysicien que la France ait jamais eu" par Étienne Gilson. Malebranche considéra la métaphysique comme le fondement de la foi et du concept de Dieu vu comme Être rationnel ou matériel autant qu'éonique.
L'expérience ethnologique est unique, en ce qu'elle oblige l'observateur à mettre en question ses propres catégories, à s'ouvrir au raisonnement des autres, à les analyser et à les restituer à la compréhension de sa propre société. L'approche monographique et les remises en question, à quoi cette expérience contraint l'observateur, élaborent de nouveaux concepts dans ses divers domaines : religieux, politiques, juridiques, économiques... et spirituels. Mais la critique de l'ethnocentrisme, qui typifie ces catégories issues de la culture occidentale, conduit à les élargir, à les remodeler. Il est même nécessaire de fonder de nouveaux domaines comme l'anthropologie de la pure et simple spiritualité telle que nous, P(p)èlerins d'Arès, la représentons.
Pour ma part, je ne crois pas que l'on puisse toujours obtenir une pure connaissance par la méthode. C'est le cas tout particulièrement de l'anthropologie, dans un moment où sa méthode est exportée dans d'autres disciplines et où, donc, expulsée du lieu même où certains veulent fonder sa spécificité, elle risquerait d'être vouée à sa propre dissolution, ne pouvant prétendre par ailleurs à l'exclusivité de son existence empirique. Ce statut équivoque jette le trouble dans l'esprit de qui ne considère pas qu'au-delà de l'objet empirique se situe un but spirituel central, fondamental, le souci du retour à la Vie.
La connaissance de l'homme n'est acquise qu'à travers les conditions de ses avènements, de ses hésitations, de ses multiples tentatives et cheminements ; cela rend malaisé de définir en quelques lignes l'anthropologie ou la sociologie spirituelle ou anagogique. Par ailleurs, la curiosité que peut susciter cette connaissance de l'homme entretient un rapport paradoxal avec le désarroi qu'éprouvent ceux qui l'étudient devant la difficulté à définir son objet, à fixer ses limites, à savoir qui est qui et qui va dans telle ou telle direction. Nous-même P(p)èlerins d'Arès en ce début du XXIe siècle opposons en nous plusieurs approches principales, l'anthropologie physique, l'ethnologie, la quête spirituelle et par-dessus tout ce que nous appelons la pénitence : la quête de l'amour, dont naît l'âme. Nous formons donc une sorte de mystère pour le monde actuel ; nous-mêmes avons du mal à nous définir quand on nous demande ce que nous sommes en fait. Néanmoins, puisque l'anthropologie ou la sociologie, prise au sens le plus large, est de rassembler dans une perspective globalisante toutes les disciplines étudiant l'homme, nous allons peu à peu définir notre position précise de P(p)èlerins d'Arès par rapport à l'ensemble des projets humains.

Je me relis et cette relecture me fait tout drôle, comme on disait aux jours de ma jeunesse. J'ai l'impression de revenir aux jours lointains de mes études. Cet écrit me paraît suranné. Pourtant, je n'y changerai rien, parce qu'il n'est pas hors de propos. Il y a bien des chemins pour atteindre le ressenti nécessaire au déclenchement de la métaphysique.

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Commentaires
25avr22 240C1
Bonjour frère Michel,
Voici deux photos de notre stand au Salon "Bien Être" [de Dax, je suppose].
Plusieurs personnes se sont carrément arrêtées pour lire l'affiche parlant de métaphysique.
34 livrets de La Révélation d'Arès ont été pris.
Nous avons donné une Révélation d'Arès à la personne qui est venue à notre conférence. Nous avons échangé nos coordonnées. Elle nous avait vus au Salon "Bien-Etre" 2019. Elle veut venir au Pèlerinage.
Bien fraternellement.
Danielle et Jean-Luc Q.-D. des Landes
Salon bBien Être vue de face, avril 2022 DaxSalon Bien Être Dax, vue de côté, avril 2022

Réponse :
Je suis heureux que vous ayez été présents au Salon "Bien Être" de Dax. Stand simple, simple comme notre foi très simple et très intense. Bravo ! Je serai heureux de rencontrer cette personne qui a prévu de venir au Pèlerinage.

26avr22 240C2
Merci du fond du cœur, frère Michel, pour cette entrée, ô combien profonde et réfléchie.
J'aime quand votre pensée me tire ainsi vers le haut, vers le grand, vers l'Un (Rév d'Arès xxiv/1).
Oui, "les P(p)èlerin d'Arès avancent inconfortablement les pieds écartés, l'un sur le bord physique, l'autre sur le bord métaphysique" et il n'est pas toujours facile de se "définir", de faire comprendre aux gens de la rue comme aux autres, nos frères et sœurs humains, que nous sommes simplement des pénitents, comme d'autres l'ont été avant nous. Certains demandent alors : "Mais que faites-vous ?", s'attendant sans doute à des actions précises, millimétrées : soupes populaires, manifestations, sit-in, pétitions, toutes les actions que ce monde connaît et reconnaît bien plus que le changement de l'individu en bien.
Or, ce n'est pas ce qui apparaît comme "actions concrètes" aux yeux du monde, actions qui créent forcément une âme, un retour à l'Image et Ressemblance du Père (Genèse 1/26-27). Je me dis, à la lecture de cette entrée, que nous oublions souvent que Gandhi n'est sans doute pas devenu "une grande âme" par la marche du sel ou par son combat pacifique pour l'indépendance, mais par son dépassement des préjugés et son amour du prochain qu'il a montré tant pour ses frères indiens, tous bien différents et avec lesquels il avait plus ou moins d'affinités, que pour ses frères britanniques, les envahisseurs, les occupants.
De même, la lecture de cette entrée m'évoque cette phrase que vous avez prononcée dans La Voix de Fer : "La foi ne sauve pas l'homme. C'est un phénomène social qui sauve l'homme ; l'amour est un phénomène social". J'aime beaucoup cette phrase, qui souligne que l'amour ne se vit pas intérieurement ; il se vit au contact de nos frères et sœurs : J'aime quand je me retiens de casser la gueule de celui qui m'insulte, j'aime quand je prends dans mes bras celui ou celle qui me dégoûte, celui ou celle qui me blesse, j'aime quand je pardonne, j'aime quand j'écoute même celui qui paraît abscons ou idiot, j'aime quand je retrouve l'unité, l'Un (Rév d'Arès xxiv/1) avec tous et toutes.
Cet amour évangélique, amour-devoir, est bien un phénomène social. C'est lui qui nous permettra un jour de nous passer de lois, de chefs.
Merci encore, du fond du cœur, pour cette entrée.
Je vous embrasse, ainsi que sœur Christiane, et j'ai hâte de vous retrouver tous deux pour la veillée d'armes de notre Pèlerinage 2022 !
Alexandra P. de Paris, Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Alexandra, de voir "cette entrée" comme étant "ô combien profonde et réfléchie".
Cette entrée, si elle est lue trop vite et sans grande attention, pourrait faire courir à la foi arésienne, à sa source La Révélation d'Arès et à ses apôtres d'être vus comme indéchiffrables, inclassables, voire hurluberlus au sens d'insensés. Mais c'est déjà le cas sans que cette entrée vienne obscurcir le contact entre deux sociétés : La société matérialistique et culturelle du monde et la société anagogique qui est la nôtre.
C'est bien ce que nos missionnaires constatent chaque jour, car très peu d'entre eux provoquent une attention grave et circonspecte. La vie peut être vue sous l'angle des idées, mais je souhaite la porter sous l'angle du regard ; la sociologie anagogique est pour moi regard global et profond sur l'homme, non comme la sociologie matérialistique comme observation et étude des idées et actions humaines.
Il faut absolument faire comprendre qu'il existe outre l'observation statistique de la société dans ses catégories un regard conditionnel et hypothétique de l'humain dans ses mystères. On peut voir ainsi très différemment les origines, la façon d'être et d'agir, et l'avenir de l'homme. Ces deux façons de voir l'existence humaine sont irréconciliables actuellement, mais un pont peut être jeté entre les deux si l'on démathémise le problème, si on le métaphysicise (pardonnez le néologisme !), si l'on ne classe pas l'humain en catégories mais si on le voit comme Un — Sois un en toi (Rév d'Arès xxiv/1) —, car l'homme est Un.
Des exemples dans l'Histoire récente des hommes démontrent cette nécessité de passer de l'être catégoriel à l'être unique : Les Sudistes des États Unis au XIXe siècle voient l'homme en classes étanches entre elles : les blancs et les noirs ou, si l'on veut, les maîtres et les esclaves ; les nazis d'Allemagne voient les juifs comme une sous-humanité à détruire, etc. Jésus et nous à sa suite voyons, tout à l'inverse, l'homme, quel qu'il soit, de quelque couleur, de quelque culture, comme toujours égal à lui-même, l'homme comme Un. La façon humaine d'organiser la société nous paraît totalement secondaire : Ma main gauche peut faire des choses différentes de celles que fait ma main droite. Mes deux mains n'en sont pas moins les miennes.
Il nous faut quand même bien considérer le problème humain sous un jour autre que celui des idées ; il faut le voir sous le jour du tout ! Voir ça sociologiquement me paraît une voie qui tient la route si l'on veut bien étendre le champ de la sociologie matérialistique aux profondeurs obscures communes de toute la race humaine.

26avr22 240C3
Merci Frère Michel 💖
Comme tous vos textes et enseignements celui-ci est aussi, pour moi, très important. 💞
Ceci dit, je dois une nouvelle fois m'aider du dictionnaire 🙂
Je vous embrasse le cœur joyeux.
François J. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère François, pour ce commentaire, dont la rareté augmente le prix !
Oui, je me doute que vous avez besoin d'un dictionnaire parfois. J'emploie des mots : métempirique, ananogique, etc., qui sont loin d'être courants, mais qui sont irremplaçables. Je ne le fais pas pour me donner un air savant, non. Je le fais, parce que je suis un vieil homme qui s'achemine vers la mort physique pour entrer dans la vie de l'âme, et je pense nécessaire de doter mes frères et sœurs de quelques outils.
Par exemple : Anagogique a été forgé par un psychanalyste : Herbert Silberer, qui compris que l'interprétation psychanalytique n'épuisait pas tout le contenu d'un rêve et qu'il y avait une évasion inqualifiable par les adjectifs courants vers des zones spirituelles, célestes, mystiques, surnaturelles, normalement invisibles pour l'homme éveillé. Queneau, dans ses "Exercices de Style" nota que la recherche philosophique se poursuit normalement par la rencontre anagogique du même être accompagné de sa réplique inessentielle, laquelle lui conseille d'intelligiblement transposer sur le plan de l'explication banale le concept de "bouton de pardessus situé sociologiquement trop bas." Quant à métempirique, c'est un adjectif qui signfie "qui dépasse l'expérience, qui n'est pas fondé sur la connaissance positive, prouvable, démontrable". Une réminiscence prénatale (qui fait rire les matérialistes, mais qui peut exister) est métempirique,  un vœu métempirique est un vœu plus grand que tout désir sensible, etc.

26avr22 240C4 
Bonjour, Frère Michel, vous dites : "La scientologie et l'anthropologie sont parentes."
Je pense que vous vouliez dire "sociologie" à la place de "scientologie". (Je pense  que chacun aura rectifié de lui-même du reste, s'il y a lieu.
Je lis toujours avec attention vos propos et les propos des commentateurs.
Je sens toujours un vent frais de libération en vous lisant !
Avec fraternité
Jean-Jacques B. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Jacques, pour cette rectification.
Oui, j'ai fait, en recopiant mon texte, cette grossière et stupide erreur. Je l'ai rectifiée.
Je suis heureux d'apprendre que vous "sentez toujours un vent frais de libération en me lisant." Encore merci.

26avr22 240C5
Bonjour cher frère ainé, bonjour à tous les lecteurs de ce blog,
Voici une nouvelle vidéo de deux minutes, un petit travail autour de cet appel "Redevenir Enfant de la Vie" relevé dans les extraits de vos réponses aux commentaires 56 et 57 de l’entrée 234 "Être-Non-Être". Ces passages m'ont parus simples et suffisamment en lien avec la vie, tout en nous projetant dans cette Vie Qui nous habite au plus profond de nous-mêmes tout comme dans l'infini du cosmos avec lequel Elle est mêlée et étalée sans discontinuité.
Merci pour cette nouvelle entrée 240, très dense et qui intéressera des esprits formés aux notions dont vous parlez, il nous faut pouvoir parler à tous.
Je vous embrasse bien fraternellement avec soeur Christiane.
Marie-Hélène R. du Midi-Toulousain

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce commentaire et la vidéo qui l'accompagne.
J'aime la simplicité de cette vidéo qui rejoint bien la simplicité de notre foi arésienne.
Dans le texte de mon entrée "foi et sociologie" j'ai, dans la phase de ma réflexion, songé à présenter notre sociologie anagogique comme une simplification de la très compliquée sociologie scientifique qui dresse un tableau très touffu des traits observables de la société humaine. J'y ai renoncé parce que j'ai pu observé au cours de ma longue vie que le prédicat "simple" ramenait souvent à presque rien ce qu'on veut dire, alors qu'on peut développer très longuement des choses simples.

26avr22 240C6
Cher frère Michel,
Cette entrée me plaît. Elle suscite ma réflexion sur le non-jugement.
Je suis certainement hors sujet, mais je vous envoie quand même ce commentaire, car c'est une réflexion qui me tient à cœur. Il y a tellement de manières de regarder ou plutôt de voir l'être humain. On peut le faire, en effet, de manière très grossière, sociologiquement, selon le milieu social, la profession, le niveau d'études, l'âge, la santé, la psychologie. En catégorisant le vivant, on pense ainsi y voir plus clair dans le fouillis humain.
Chacun dans une case, c'est pratique, rassurant, il n'y a pas à y revenir.
Ou alors, on le voit beaucoup plus finement, spirituellement, en cherchant une compréhension plus profonde et bienveillante de l'être. Mais on ne perce jamais vraiment le mystère d'une personnalité. C'est une forte intuition, une conviction que j'ai eu très tôt : juger autrui, c'est toujours se tromper. En effet, l'erreur est fatale car nous ne voyons rien de l'essentiel qui constitue un être: ses profondeurs, ses pensées intimes, son histoire et les souvenirs qu'il en garde, ses aspirations, ses désirs, ses regrets, ses rêves brisés, ses peurs, voire ses frayeurs.
Avec l'éducation basée sur la punition, que nous avons héritée de la religion dans ce qu'elle a de plus mauvais (domination, jugement, culpabilision etc...), la peur d'être incompris et rejeté est forte chez beaucoup, d'où la dissimulation de ce qui est sacré en nous, notre vie intérieure. Parler de ses faiblesses, de ses difficultés est difficile. C'est pourtant essentiel pour pouvoir évoluer.
Ainsi, on ne voit en général qu'une infime partie de l'autre, même s'il parle beaucoup (c'est souvent du bruit pour cacher l'essentiel). On ne peut voir que ce que l'autre nous montre. De ses paroles et de ses actions qui peuvent varier énormément en fonction des situations et des personnes avec qui il se trouve, on ne peut pas se faire une idée définitive sur ce qu'il est globalement, sur ce qu'il peut devenir. On peut cependant voir au sens de ressentir quelque chose qui est invisible pour les yeux, une intention, un désir, une vie, sinon une motivation profonde.
Sentir et communiquer l'invisible en soi, c'est cela qui m'intéresse profondément dans la communication humaine. Et de cette part infime qui nous est donnée à voir, telle la part immergée d'un iceberg, on se croit apte à porter un jugement.
Non ! Taisons-nous plutôt que de porter le moindre jugement, en admettant que nous sommes encore ignares sur la profonde  nature humaine.
Au delà de la surface, qu'y a t il ? Une mer infinie, un trésor merveilleux et nous l'ignorons, le Royaume en nous... Car nous sommes Un avec l'Univers ; nous devrions nous sentir Un, mais nous sentons séparés, ce sera ainsi tant que l'amour évangélique ne sera pas pleinement vécue. Le cœur porte cette nostalgie, souvent sans le savoir. Il faut oser plonger dans nos profondeurs, et humblement regarder, nettoyer, rénover. Et [il faut oser] tout aussi humblement regarder ce que l'autre nous donne à voir de lui avec respect, amour et compassion.
Nous sommes encore dans nos rapports humains comme des éléphants dans un magasin de porcelaine et nous faisons beaucoup de dégâts, moi la première.
Voilà mon petit commentaire, pour une entrée qui mérite une réflexion beaucoup beaucoup plus large, je suis même hors sujet, mais pour l'instant je ne peux pas faire mieux, et j'en suis désolée, je ne peux pas rentrer dans ce qui est trop complexe, mais je souhaitais participer malgré tout.
Bien fraternellement,
Françoise, la Quistinoise, Bretagne-Sud

Réponse :
Oui, ma sœr Françoise, d'une certaine façon formelle vous êtes plus ou moins "hors sujet", comme vous dites, mais sur le fond, non, vous n'êtes pas hors sujet, parce que l'humanité est Un et l'éléphant c'est vous-mêmes en vous-même, dans votre propre magasin de porcelaine : Le magasin de porcelaine et les éléphants sont formés l'un comme les autres par l'humanité entière.
La sourate 5 "La Table Servie" verset 32 (35 dans certaines versions) du Coran dit : Quiconque tuerait un homme qui lui n'a jamais tué personne ou fait scandale sur Terre (serait jugé) comme s'il avait tué l'humanité en totalité (et) quiconque fait revivre un homme, c'est comme s'il faisait revivre toute l'humanité (traduction Blachère). Autrement dit, commettre un acte mauvais ou bon sur quelqu'un, c'est le commettre sur tous les humains.
On trouve dans le Talmud de Babylone (Sanhédrin 37a) ceci : "Celui qui sauve une vie sauve le monde entier." En effet, pour les juifs, mais aussi pour tous ceux dont la foi découle de la foi juive : Chrétiens, Musulmans, ce n’est pas seulement la vie de celui qui est tué qui est prise mais aussi la vie de toute sa descendance ("le monde entier"), car un homme n’est pas complet s’il n'appartient pas à une ascendance et une descendance, c'est-à-dire à tous les humains vivants morts ou à venir.
C'est évidemment un point de vie ignoré par les sociologues matérialistiques qui ne voient l'homme que comme la souris voit ses souriceaux. Il y a bien deux manière de voir l'humain au milieu de sa race.
Je peux prendre les choses autrement : L'homme est une entité au sens le plus général, c.-à-d. une réalité, voire un être au sens philosophique, c.-à-d. de nature et de propriétés indéterminées et apparemment dotée d'une forme d'identité ou d'unité. Autrement dit, l'homme est un vivant dont on ne sait rien ou dont on ne souhaite rien spécifier, et qui revêt donc une réalité abstraite sous un déguisement concret, il peut s'agit d'un être humain comme d'un peuple ou d'une institution. Tout ce qui a vécu, qui vit ou qui vivra peut être appelé entité — entrez dans un cimetière et vous aurez conscience que tout ce qui est couché là est mort, identiquement mort, vous êtes dans l'entité mort —. Il n'y a pas plus vague qu'un humain, car il est aussi vague et impossible à décrire qu'est la Vie (Révélation d'Arès 24/3-5).
L'entité est un concept formulant quelque chose de l'espace infini où nous sommes. Elle peut certes être identifiable par certains côtés — par exemple, vous êtes Françoise L. et je suis Michel P. — mais chacun de nous n'est qu'un individu, un membre de la race, un habitant du cimetière des vivants avant d'appartenir au cimetière des morts et après avoir appartenu au cimetière des non-nés, l'Enfant de la Vie dans tous les cas. Tant que nous ne sommes pas retournés à la Vie, nous ne sommes que des êtres virtuels sous différentes formes, poussières ou vacuités.
Non, ma sœur Françoise, vous n'êtes pas si éloignée du sujet que vous croyez.

26avr22 240C7
Bien aimé frère Michel en l'amour des prochains,
Votre nouvelle entrée m'a confirmé ceci : Pour vivre ce verset  : Sois un dans toi ! (Rév d'Arès  xxiv/1), il est vital d'accomplir ce nouveau verset de L'Évangile donné à Arès : Ne réponds rien de toi-même, demande un délai pour la prière, attends que Je te parle ! (39/2) ; c'est grandiose !
C'est la force du petit reste qui sera un guide (ou repère) de la Parole au changement du monde. Tu clames : (C'est) Je (Qui) parle ! [Rév d'Arès xLviii/3]
Je vous embrasse affectueusement et fraternellement ainsi que sœur Christiane.
Dominique C. de Nice, Alpes Maritimes

Réponse :
Oui, mon frère Dominique, je comprends ce que vous voulez dire par : "Pour vivre ce verset  : Sois un dans toi ! (Rév d'Arès  xxiv/1), il est vital d'accomplir ce nouveau verset de L'Évangile donné à Arès : Ne réponds rien de toi-même, demande un délai pour la prière, attends que Je te parle ! (39/2) ; c'est grandiose !" Mais pour ma part je vois les choses sous l'aspect d'une fusion : Si je ne dois rien répondre de moi-même et attendre que la Vie me parle, c'est parce que je dois attendre la fusion de ma vie dans la Vie.
Je dois attendre que l'être et l'Être ne soient qu'un Être sans distinction ontologique. Je dois attendre de devenir une instance du Vivant. Les langues humaines sont totalement insuffisantes pour entrer dans ce concept. Il faut que se crée un Être qui contienne en lui tous les êtres de toutes les déterminations possibles, l'idée (au sens de Platon) d'un être qui n'est aucun être et qui est en même temps tout l'Être dans la suprême perfection de l'Être (summum, Vie absolument transcendante).

26avr22 240C8

Réponse :
J'ai regardé hier soir 25 avril cette vidéo, tournée il y quelques années sur la plage d'Arès, que frère Abel B. de Bretagne-Ouest m'avait adressée et je l'ai tellement aimée que j'ai décidé de l'afficher dans mon blog. Je crois qu'elle peut apporter beaucoup à ceux de nos missionnaires. Je l'ai peut-être déjà affichée, je ne m'en souviens pas, mais je ne crois pas que la ré-afficher, si c'est le cas, soit une surcharge. C'est le très beau témoignage d'un frère apôtre en Bretagne.

27avr22 240C9
Annonce du blogmaster :

Notre sœur Paulette Brouilllet a quitté ce monde ce matin 27 avril à 06:00, à Audenge (33980) à l'âge de 93 ans.
Notre sœur Paulette a été, en dehors de mon épouse Christiane, la première sœur Pèlerin d'Arès, puisqu'elle habitait avec son époux André et son fils Michel sur les lieux mêmes des apparitions de Jésus du 15 janvier au 13 avril 1974 ("L'Évangile Donné à Arès" première partie de La Révélation d'Arès).
Michel Potay, Arès, Aquitaine

27avr22 240C10
Je suis tellement heureux de lire cette entrée que je commente à brûle-pourpoing, même si ce n’est qu’une médiocre paraphrase. Je ne peux parler qu’à la hauteur de mon ignorance.
Je suis frappé par la superbe définition que vous nous donnez du P(p)èlerin d’Arès, en somme de l’homme spirituel de tous les temps, de tous les lieux, qui balaie tous les clivages religieux, culturels, ethniques, sociaux, ceux-ci emprisonnant nos consciences dans des concepts relatifs, subjectifs et figeant ainsi l’évolution spirituelle de l’humanité.
C’est un fait que vous nous aidez à sacraliser toute vie humaine, comme Image et Ressemblance de Dieu, habitée par l’amour infini.
Il me revient à la mémoire ce que vous disiez autrefois à propos des petites assemblées de Pèlerins d’Arès, localisées dans certaines villes, qu’il était important de se rejoindre, mais que la grande Assemblée, elle, n’est pas localisable, car elle est composée de frères et de sœurs qui vivent selon la Parole d’Amour donnée depuis toujours, qui se connaissent ou pas, qui se réunissent ou pas. Voilà ce qui élargissait déjà notre mouvement au-delà des murs du sectarisme ou de l’étroitesse d’esprit et ouvrait la porte à tous, pourvu qu’ils travaillent sur eux-mêmes et cherchent à se construire une âme.
Tout dépend de l’intention, de la volonté, de l’engagement de chacun dans le Bien, ce qui est déjà un point de départ pour se faire des petites ailes. Mais l’Amour de Dieu nous précède. Sans Son Souffle qui vient, aucun envol ne serait possible, l’homme peinerait à sortir de sa coquille égoïque pour rejoindre l’Un.
Oui, la foi du P(p)èlerin d’Arès est bien au-delà de ce qu’on peut en dire.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, mon frère Charlie, pour ce commentaire qui m'émeut.
Oui, j'ai senti dès 1974 puis compris plus clairement par la suite que par La Révélation d'Arès le Père ou la Vie non seulement ne fondait pas de religion, mais tenait à rappeler que tous les hommes sont Ses Enfants et que ceux de ces Enfants qui se perdent n'entraînent pas Sa Colère, mais sa Tristesse (Rév d'Arès 13/5). Certes, le Père dit que Sa colère n'est pas éteinte à jamais (30/9), mais cette Colère n'est pas de celles qui détruisent — les pécheurs et les docteurs qui les consolent se détruisent eux-mêmes —. Cette Colère fait crier au Créateur Sa Volonté (30/10). Toute La Révélation d'Arès est un péremptoire — nul doute sur ce point — mais Puissant Souffle d'espérance il n'y a pas non plus de doute sur ce point.
La culture générale sur toute la planète fait état d'un Dieu punisseur ; même les athées ne voient le Dieu auquel ils ne croient pas que comme punisseur. Ce préalable culturel fausse tout ce que lit le lecteur de La Révélation d'Arès. Demander au futur lecteur de faire table rase de tous ses apriorismes culturels avant d'ouvrir La Révélation d'Arès est généralement vain, car très peu, vraiment très peu d'humains sont capables de pareille remise à zéro. Cela ne facilite évidemment pas notre tâche missionnaire, mais peu à peu nous parviendrons à faire comprendre que c'est le Bien suprême Qui a parlé à Arès.

03mai22 240C11
Cette entrée me tire où ? Je ne sais pas.
Repères disparus. Immense ! Stupéfaction ! Rien pour qualifier... Vertige !
L'homme, l'homme, quoi ! l'homme mutique, vide vertigineux, remplit l'espace du crâne, le force, l'extrait, le casse, absolu de toute interrogation, faim de tout, de cette absence, puisqu'il n'y a rien — je dis : apparemment —, puissance qui saisit, secoue, rien ne tombe et tout tombe ! Immense intemporel regardé dans ce vide tout plein, mouvement immobile entraînant question sans question. Eh quoi, ça ! Eh bien, paralysie ! Et pourtant mouvement, pendule se dissolvant dans le grand questionnent.
Pourquoi questionnement et pourquoi pas ? Vertige et simplicité, confiance, confiance dans cette absence qui entraîne loin loin, et qu'est-ce que loin ? Il n'y a pas de loin, il n'y a pas de près, il n'y a pas de sens aux mots qui définissent, qui qualifient, puisqu'il y a seulement cet étourdissement dans lequel l'esprit s'enfuit, puis s'absente.
Mes deux bras, oui, mais pourquoi deux bras puisqu'il n'y a rien ? Et ce rien, est-il élastique, vase creux dans l'espace sans air et qui n'a pas de nom ? Interrogation du terrien aphone dans sa respiration qui n'existe plus. Oui, oui, je me donne à je ne sais pas quoi. Je dis, je sais, sans l'Amour cela ne serait pas.
Sans vous frère ainé, quoi ?
Jules C. de Catalogne Française

Réponse :
Mais oui, déjà ancien frère Jules et votre épouse déjà ancienne sœur Petra, mes amis, nous sommes "mutiques, vides, vertigieux" devant le mystère de l'homme face à lui-même, immense énigme : Chacun de nous est vieux comme un Dieu, un Dieu qu'a éviscéré le péché ; nous sommes vidés jusqu'à chercher nos propres bras... nos "deux bras" qui en ce qui me concerne, du moins (dame ! j'ai bientôt 93 ans), seront "rien", comme vous dites. Ce qu'on a cru être le mythe socratique — "aimer sert à engendrer une multitude de beaux discours" — et le mythe romantique : la passion ! La passion d'être qui est le propre de l'homme, une des rares choses qui évoquent encore le Père en lui. On dit toujours trop... ou pas assez comme vous dans ce commentaire, qui est comme un indéchifffrable poème, parce qu'il dit des choses qui dépassent notre humanité parlante. Il est impossible à l'homme clairvoyant — vous l'êtes, Jules — de dire ce qu'il ressent, car dans le moment où il ressent il ne sait plus ce qu'il est.
Je comprends très bien votre commentaire : Vous ne savez pas comment vous écrire ! Vous vous dites : "Quel est ce moi qui s'écrirait ?" Ce qui bloque l'écriture, c'est toujours la découverte qu'on n'est qu'illusion sur Terre — notre vie... Vie est ailleurs — découverte qu'on fait chaque jour. Impossible de ne pas réaliser qu'on n'est qu'un... Un ! Blanc, noir, jaune, rouge, ou rendu invisible par la naissance qui n'a pas eu lieu ou la mort qui a eu lieu. "Sans l'Amour cela ne serait pas," dites-vous. Évidence, mon frère Jules. L'Amour est le seul affrontement qui vaille la peine. Alleluia !

03mai22 240C12
Cher Frère Michel,
Le monde métaphysique qui nous entoure, auquel même la science moderne commence à faire allusion, peut il redevenir visible ?
Oui, par la pénitence qui à long terme nous transcendera. Nous savons que c'est le péché qui a enténébré l'esprit humain depuis le mauvais choix de l'ancêtre Adam qui n'est pas un individu mais une nation.
Merci, Frère Michel, pour cette entrée qui nous fait encore avancer.
Paul S. de Lorraine

Réponse :
Bien sûr, frère Paul, la métaphysique peut redevenir visible... Visible n'est peut-être pas le mot le plus approprié. Disons sensible, perceptible, ressenti ! Par la pénitence chacun de nous perd son sexe, devient une mère, une mère non d'enfants, mais de toute l'humanité. Quiconque s'identifie à la souffrance des autres est mère des autres.

03mai22 240C13
Tout est la Présence !
Philippe R. d'Alsace

Réponse :
Je tendrais à dire plutôt "tout est dans la Présence". C'est exact !

03mai22 240C14
Cher Mikal,
Je vous remercie pour ce texte qui me réjouit  :
Lecteur, s'il te plaît, conçois que je n'appelle pas spécialement P(p)èlerin d'Arès le vivant qui a présentement découvert La Révélation d'Arès et qui fait, de nos jours, un Pèlerinage à Arès.
N'oublie jamais, lecteur, que les P(p)èlerins d'Arès sont, de ce fait, déjà infiniment plus nombreux que ceux qui forment l'Assemblée issue de notre mission.
J'appelle P(p)èlerin d'Arès tout humain, qu'il connaisse ou non La Révélation d'Arès, de toute époque antique, passée, présente ou future, de toute région de la Terre, de toute race et culture, qui a changé, change ou changera sa vie (Rév d'Arès 30/11) en bien et qui a vécu, vit ou vivra selon le Dessein du Créateur rappelé par la Parole d'Arès qui est de ramener toute l'humanité à un unique Bien — Sois un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1).
La foi du Pèlerin d'Arès est sans âge, transcendante, intemporelle, inculturelle, extra-raciale. Cette foi fonde une sociologie spirituelle ou anagogique très déphasée par rapport à la sociologie scientifique universitaire. Ce déphasage, aussi fort soit-il, est encore loin d'être facilement détectable.
Alain J. du Rhône

Réponse :
C'est un copier-coller, mais vous me touchez profondément, mon frère Alain. Merci.

03mai22 240C15
Cher Mikal,
Je voulais répondre plus rapidement à votre réponse 240C8 qui "voque la vidéo "Arès café", mais j’ai eu beaucoup de travail pendant la semaine. Ensuite je devais recevoir un vieil ami, venu de loin, que j’ai emmené marcher pendant deux jours pour finir par un bivouac sauvage sur l’île d’Ouessant, la plus à l’ouest de la France, c’était magnifique !
Donc pour faire simple, "Arès café" a été tourné en aout 2020 et mis en ligne sur L’Île Bleue en Septembre 2020. Cette vidéo a été décidée la veille et prise en une fois. Alex qui a accepté d’être filmé me pose ses questions sans détours comme il se les posent dans la vraie vie et je lui réponds tout aussi spontanément. Vous l’aviez déja posté sur votre blog avec un commentaire très juste (voir 222C63) ou vous parliez de notre mouvement comme "une anarchie de pénitents ou d'aprioristes du Bien".  Ce commentaire de mardi dernier (240C8) est très bien tombé, car on avait une réunion avec l’équipe de L’Île Bleue pour réfléchir à la façon de poursuivre l’aventure. L’idée à l’étude est de filmer des frères interviewés en direct par d’autre frères, voire même des gens extérieurs à notre mouvement qui auraient des questions pertinentes pour nous. Le tout serait fait de manière la plus vivante possible, avec un rendu final de type interview radio filmée (comme Sud-Radio que vous avez régulièrement poster sur votre blog durant l’épisode Covid, à suivre …
Dans cette entrée 240 vous nous dites en substance :
"On peut être P(p)èlerin d'Arès et chinois, indien, portugais, eskimo, zoulou ou suisse, un humain du IVe, du XIe, du XIXe, du XXIIe siècle".
Je n’ai jamais autant compris le fameux Les nations reviendront vers Moi (Rév d'Arès 28/21) à travers cette entrée et avec la réponse faite à Yannig  (239C15) :
L'Un, c'est l'énergie uniciste que nous demande d'effectuer La Révélation d'Arés : Sois un dans toi ! (xxiv/1) est une tâche qui, de génération en génération, doit conduire l'homme à être de moins en moins dualiste, et au bout du compte non-dualiste, et ainsi de se ramener graduellement à l'homme unique : Pour le Créateur il n'y a pas huit milliards d'hommes sur Terre, il y a l'homme, point final. Le fait de viser à des petites unités humaines — projet dont nous sommes très loin actuellement, je vous l'accorde — est la nécessaire simplification de l'entité humaine, parce qu'il n'y a qu'un Dieu, qu'une Vie, et que cette Vie n'a qu'un Enfant qui est d'ailleurs un composant de la Vie Elle-même ; de là le verset : Et il le créa à son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27).
Effectivement,  nous évoluons "sur  un axe à finalité moniste au contraire de la sociologie scientifique à finalité pluraliste." Notre époque semble globalement étanche à la métaphysique, car elle est essentiellement formatée à la phénoménologie qui fait de l’humain à peine plus qu’un résidu de lui-même, un sujet procédant uniquement de l’empirisme (Edmund Husserl, bien relire 229C56). Ainsi, notre époque est  rétive aux humains d’évasions (voir 239C49) que nous sommes. Mais cela ne durera pas, le père n’est pas revenu pour rien il y a bientôt cinquante ans. Il nous interpelle, une autre vie est possible ! : Réponds ! Pourquoi Mon Œil voit ton œil ? Ton nerf est le fil jaune de mon nerf (Rev d’Arès xxxix/2-3).
Et puis, il y a bien la moisson lentement murie depuis leur père Abraham (Rèv. d’Arès 5/2) qui virtuellement nous rend vivant ou mort déjà beaucoup plus nombreux que nous paraissons l’être, et qui pour finir aboutira à une descendance plus nombreuse que les gravier des mers…
Notre élan sociétal anagogique, remontera à la cause première (Leibniz), une l’énergie uniciste libre qui aboutira  à revenir à l’être unique, la fameuse image et ressemblance.
Ainsi, la pénitence dispersera-t-elle les masses (voir blog entrée 166), cette transformation de l’homme précèdera la transformation sociale. Un jour, les générations repentantes, après avoir campé sur le sable du désert, auront suffisamment fouillé, tamisé le sable et vont retrouver la source enfouie, la Vie (Rèv d’Arès 24/5).
Pour finir je repense à deux films :
1) "Mission" par Roland Joffé, sorti en 1986.
Dans cet extrait : https://www.youtube.com/watch?v=484cFgk-p1c&t=20s les Jésuites semblent comprendre à la fin (2 min 45) que les indiens Guaranis vivaient déjà d’une certaine manière "dans l’être unique" et qu’il était inutile d’y surimposer les oripeaux et la griffe du roi blanc. Lévi-Strauss — un jalon de la pensée — qui avait rencontré les Indiens du Mato Grosso et d'Amazonie avait bien compris ce piège ethnocentrique des Européens et les errements qui ont suivis (voir entrée du blog  82).
2) "Les délices de Tokyo," plus humble, plus subtil, que vous aviez commenté (180C55). Ici, une simple histoire de "pâte de haricots rouges" dans un petit restaurant, simple mais bouleversante d’humanité transfigure les personnages pour nous dévoiler une pâte humaine, une même chair tournée vers l’Uni. Cette pâte surnage au-dessus de la boue de l’histoire et fait apparaitre les pépites parmi ce minerai qu’est l’humain, l’enfant privilégié, le trésor, une polone (Rèv d’Arès xxxix/12-13) en puissance .
Je m’excuse pour ce commentaire sûrement un peu long et dense à lire. Tout cela tourne dans ma tête, je ne suis pas doué pour l’écriture, je préfère parler : Il me faudrait plutôt refaire des vidéos ou des rencontres avec un public...
Abel B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci, mon frère Abel, pour ce commentaire constructif. Constructif en ceci que vous réfléchissez aux meilleurs moyens de nous évader de la matérialité vers l'antichambre de la spiritualité, cet univers infini où l'espit retrouvera l'Esprit, où le Souffle portera notre souffle...
Maintenant que l'âge me fait m'arrêter tous les deux cents pas pour souffler, parfois même m'asseoir, j'ai une idée concrète de ce que signifie la Souffle portant le souffle. J'imagine le jour, comme vous, comment fuir la lourdeur du temps — l'âge c'est le temps — et j'en rêve la nuit. C'est une force irrépresssible qui me pousse vers l'Infini. Je vis fasciné par cette réalité que j'ai vue en Jésus debout devant moi en chair et en os mais s'évadant de ma maison par le toit, irrépressiblement. La vie  corporelle est courte, très courte même.
Quand je pense à mon enfance, mon enfance c'était la semaine dernière. Alors, la mort c'est demain, dans une heure, dans cinq minutes. Avant de s'interroger sur l'origine de la matière, les "savants" devraient s'interroger sur l'origine du temps. Le temps a apparu avec le péché et s'est amarré à la matière qu'il a ainsi alourdie. Au fond, à y bien réfléchir, je me dis qu'il est heureux que nous mourions. Nous retrouvons ainsi notre légèreté et même davantage : notre impondérabilité. Mais la mort n'est pas un voyage vers l'infini ; c'est un voyage à la poursuite de nous-mêmes, parce qu'une fois mort il y a plus de distance, plus d'infini, il y a quelque chose dont nous ne pouvons pas avoir l'idée. Nous n'aurons plus de curiosité, alors. Revenus à la Source, nous aurons tout... Tout.
Nous sommes l'Univers. Vous étiez en bivouac à Ouessant il y a quelques jours avec un vieil ami. N'avez-vous pas remarqué que, quelque soit l'endroit où nous nous trouvons, il n'y a rien de véritablement inconnu ? Nous avons déjà tout vu, tout vécu, un jour, il y a des temps immémoriaux. Nos déplacements ne sont que fluidité. C'est pourquoi l'immobilité est aussi importante que les grands périples. Je suis là, assis devant mon ordinateur, tapant sur mon clavier ; le réglage de l'assiette de mon fauteuil est cassé depuis longtemps, la siège est penché en avant, je dois sans cesse remonter mes fesses vers le dossier, je ne suis pas immobile et ce mouvement perpétuel me fait penser à Sisyphe... Toute résistance est inutile.

06mai22 240C16
Pour moi, c’est une entrée qui apporte un principe vraiment novateur : la sociologie vers l’Un (anagogique).
La sociologie scientifique est borgne, voire même aveugle comme la taupe. Elle refuse l’Alliance de l’Aigle (Rév d'Arès 23/02). Alors elle se contente de statistiques et finit par réduire l’homme à des chiffres ou à des caractéristiques (âge, sexe, profession, taille, poids, etc.), toutes des données visibles, mesurables, en un mot matérielles. Elle oublie que l’homme est un tout indivisible qui ne peut se comprendre par l’étude de ses différentes composantes quand elles sont étudiées séparément : corps, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7) (holisme). La sociologie scientifique qui étudie l’homme sous ses rapports sociaux fait donc fi de la perspective globale de l’humanité : le retour vers l’Un (xxiv/1), l’Oasis (24/3), l’Île Bleue (xiv/13), Éden.
Pour faire une comparaison, c’est comme si pour venir à Arès au pèlerinage depuis la Belgique en voiture, je m’arrêtais à chaque carrefour pour prendre la direction la plus fréquentée par les autres usagers et oubliant par surcroit ma destination. En donnant une direction à mon voyage, en balisant les étapes. Je pense avoir nettement plus de chance d’atteindre le but.
Il serait donc tout à fait possible à mon sens de repenser la sociologie en prenant comme prémisse majeure, comme axiome (pour rester scientifique), la direction de certitude de l’évolution de l’humanité vers l’Un (monisme). D’une part, la sociologie scientifique a aussi ses prémisses, dont croire qu’en étudiant les parties on étudie le tout ou que seul le visible ou le mesurable est digne de confiance. D’autre part, il semble que l’amour, la pénitence seraient inévitablement les outils de ce chemin vers la Parole accomplie (Rév d'Arès 35/6). C’est bien ce chemin que nous propose La Révélation d’Arès nous donnant une direction de certitude dans laquelle on peut déjà sentir la force du pénitent (37/3).
Merci pour cette entrée qui me fait sortir de ma méfiance face à la sociologie, qui dans sa forme déviante, devient un outil de manipulation des masses et de contrôles des peuples ; pour me faire sentir qu’une sociologie anagogique serait au service de l’humanité en marche vers le Jour (31/8).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
J'aime beaucoup ce commentaire, mon frère Louis-Marie. Je vous en remercie du fond du cœur.
Dans les rues de Marioupol dévastée, les quelques Ukrainiens qui y subsistent se faufilent au hasard des ruines cherchant quelque nourriture. La ville est, au sens scientifique, sociologiquement détruite ; ce n'est plus un monde humain, c'est une jungle minérale éclatée avec du bois : fenêtres, portes, poutres, meubles, qu'écrabouillent les morceaux de béton, les briques,les tuiles... J'ai vu ce chaos, exactement le même, en France en 1944-1945. Ça ne sert à rien. Ceux qui détruisent et ceux dont les biens sont détruits ne savent même pas quel sens donner à cette désagrégation. On a coutume de distinguer l'angoisse qui ignore généralement son objet de la peur qui généralement identifie son objet autant qu'elle en appréhende le surgissement. La réalité que souligne mon entrée est qu'en fait les humains ignorent ce qu'ils vivent dans cette société qui se croit ordonnée et sécurisée, mais qui est déjà détruite comme Maroupol, sans le savoir, comme la récente période de campagne et d'élection présidentielle et la prochaine période de campagne et d'élection législativeen France le montrent. Les hommes ne savent plus avec quelle allure le désordre, la guerre civile, les problèmes — il y en a déjà : rareté de l'énergie, hausse des prix, etc. — vont surgir, mais ils sentent bien qu'ils peuvent surgir parce qu'ils se montrent déjà.
Rien n'est moins prévisible qu'un monde matériellement et scientifiquement bâti ; rien n'est moins prévisible que la sociologie matérialistique. L'Histoire n'est qu'une suite de secousses, de hauts, de bas, de malheurs, de mensonges, et il n'est pas improbable que Paul Ricœur, mort en 2005, philosophe protestant dans le courant de la phénoménologie, de l'herméneutique, des sciences humaines et sociales, qui s'intéressa aussi à l'existentialisme chrétien, sourirait ou baillerait de surprise si on lui disait qu'Emmanuel Macron se pique d'avoir été son disciple. Votre commentaire me porte à relire attentivement mon entrée et je trouve que j'ai eu bigrement raison d'écrire que "La Révélation d'Arès fait appa­raître une autre sociologie issue d'un immémorial et unique éon — la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) — d'énergie uniciste, qui vise à la remise en mouvements métempi­riques d'une société oubliée dans les abysses du mystère humain, mais toujours vivante. Cette société-là, qu'on peut qualifier d'anagogique, tend à l'Un Sois un dans toi (xxiv/1) — contrairement à la société matérialistique qui tend au multiple, à l'hétérogène ; elle tend à l'Unicité, parce qu'elle a la vocation du Bien fondé sur l'amour, qui toujours rassemble. Cette sociologie anagogique se dessine, pour l'heure pâlement, en contrepoint de la sociologie scientifique ; elle tient compte des mentalités et du sens métaphysique des humains, parmi lesquels les P(p)èlerins d'Arès qui sont certainement très caractéristiques et qui évoluent sur un axe à finalité moniste au contraire de la sociologie scientifique à finalité pluraliste."

06mai22 240C17
Cher Frère Michel,
Message personnel.
Je lis à l’instant votre réponse au commentaire de Abel (240C15) : "C'est pourquoi l'immobilité est aussi importante que les grands périples."
Nous sommes ici dans des grandes hauteurs spirituelles. Ce qui n’est pas mon cas.
Toutefois, je me dis : Une immobilité immobile, oui. Mais une immobilité à mobilité permanente "comme Sisyphe", non. Nous ne pouvons pas accepter de vous laisser ainsi.
Veuillez trouver ci-après le lien d’une annonce de vente d’un fauteuil de bureau (avec photo) près de Bordeaux qui pourrait vous convenir.
Je précise que pour ma part, concernant les dits ‘fauteuils de bureau’, une fragilité des pieds (ou ‘’obsolescence programmée’’) semble la règle. Un achat neuf en la matière, ne protège donc de rien.
Votre commentaire a été publié le 3 mai, or nous sommes le 5 mai. Et donc, j’imagine que vous avez déjà reçu pas mal de propositions. Toutefois, recevez ici la mienne. Je suis disposé à vous envoyer un chèque de 100 Euros à votre nom, à l’adresse de votre choix.
Fraternellement,
Guy P.
Fauteuil Bureau
https://www.leboncoin.fr/informatique/2153074511.htm
Très bon état - 70 Euros
Localisation : Ambarès-et-Lagrave (33440)
[au nord de Bordeaux : au-dessus de Carbon blanc, ste-Eulalie]
Livraison possible (à domicile) : Colissimo 32,70 Euros
Mis en ligne le 26 avril

Réponse :
Merci de me proposer l'achat d'un fauteuil de bureau qui n'ait pas, comme le mien, un siège en pente qui me contraint à remonter sans cesse mon postérieur vers le dossier.
Mais vous savez, ce n'est pas si mal un siège en pente. Quand j'étais directeur d'usine dans la banlieue lyonnaise j'avais un beau bureau avec trois chaises pour les visiteurs. Ces trois chaises semblaient identiques mais l'un d'elles avait son siège imperceptiblement en pente vers l'avant. On m'expliqua dès le début que c'était sur cette chaise, invisiblement inconfortable, que je devrais offrir au visiteur le plus rasoir ou importun pour qu'il prenne congé le plus tôt possible. Je suis donc dans ma propre étude et sur mon propre fauteuil mon propre visiteur rasoir, mais j'ai tellement d'acharnement au travail que je me remonte le croupion inlassablement. Ça me tient en éveil ; ça m'affûte le cerveau — J'ai plusieurs techniques : le glissement, le serpentement, le soubresaut, etc.
Merci quand même, frère Guy. Je suis heureux d'avoir quelques lignes de votre main. Vous pouvez toujours m'envoyer un chèque de cent Euros ; ça m'aidera à faire marcher la boutique, de toute façon. Merci d'avance.

06mai22 240C18
J'ai eu très tôt conscience que mon humanité ne tenait pas qu'à la terre.
J'ai toujours eu l'impression que je venais d'ailleurs... de l'Univers. Je me revois vers 3 ans en train de planter un marron sous un marronnier et trouver que cette puissance de vie contenue dans cette chose était de l'ordre du miracle. J'ai même un souvenir plus ancien, quand j'étais dans ma poussette et que je voyais ces dames s'extasier sur le bébé que j'étaist ; je pensais alors qu'elles exagèraient un peu. Je ne sais si l'animal muet n'a pas lui aussi une forme de conscience qui lui fait ressentir l'unicité de la Vie.
Tout ceci peut effectivement faire rire les matérialistes, mais ils ne peuvent donner aucune explication rationnelle de la Création en dehors de : Que cela soit ! [Bible, Genèse 1/3, etc.].
Le ton, apparemment sévère de Jésus dans La Révélation d'Arès mais qui en réalité est un ton d'espérance, prend cette tournure un peu tragique ou sérieuse pour s'adresser plus directement à la hiérarchie chrétienne qui s'érige en morale puritaine : les dos gris [Rév d'Arès xvi/3]. Dieu est dans Sa Parole très factuel et vous conseille de revenir à la douceur et à la transparence légère comme une fontaine qui court [xx/8].
La Vérite n'a pas besoin de sévérité excessive. Les sciences ont pris des tons sévères et presque toujours  autoritaires, alors qu'au fond elles n'expliquent que peu de choses de la complexité de la Création et de la Vie. Ce ton docte masque leur ignorance du Tout. Mais surtout elles ne donnent pas de direction pour un retour vers l'Éden. Pour cette raison la sociologie explicative et raisonnante disparaita doucement.
Expliquer n'est pas donner un Souffle. Dieu réimpulse une Force d'autorecréation de l'homme par lui même en lui refaisant prendre conscience de son image et ressemblance divine. Nous ne sommes pas seuls dans l'Univers malgré l'autocentrisme dérisoire de la culture médiatique. Nous sommes au milieu d'un immense miracle de Vie.
Jean-Hubert G. de Bretagne-Sud-Ouest

Réponse :
"Expliquer n'est pas donner un Souffle." Belle phrase, mon frère Jean-Hubert !  Absolument, "nous ne sommes pas seuls dans l'Univers malgré l'autocentrisme dérisoire de la culture médiatique. Nous sommes au milieu d'un immense miracle de Vie."
Dans votre poussette, tandis que les dames vous faisaient : "Commo i va le peutit gaçon mognon, mognon, mognon ?" en dodelinant de la tête comme si elles parlaient à un débile, vous aviez déjà la clairvoyance du futur botaniste qui découvrirait par les plantes, dont il serait le papa, l'extraordinaire richesse de la vie en comprenant que de la vie à la Vie il n'y a que le seuil à deux marches de la lucidité, que nous appelons foi — "La lucidité, que nous appelons foi..." Je note ces mots-là pour ma prochaine entrée, qui est déjà dans sa poussette.
Comme vous dites, "la Vérite n'a pas besoin de sévérité excessive." Elle a seulement besoin d'exactitude. Quand vous étiez dans votre poussette, vous concoctiez déjà le plan. Vous aviez certes beaucoup de problèmes à résoudre, mais vous aviez le plan. Il y avait déjà plus de lumière que d'obscurité en vous. Quand nous nous sommes trouvés pour la première fois à Menton, vous m'avez dit que votre père avait eu 100 ans et vous nous avez fait visiter des jardins que vous seul et quelques privilégiés connaissaient. En une journée, vous m'avez fait découvrir, à moi, une nullité qui confondait ibiscus et coquelicot, des quantité de choses que j'ignorais... Vous m'avez vu béat devant les cycas mâles et les cycas femelles que j'avais déjà vus sans nul doute sans les avoir jamais remarqués. J'ai compris que vous étiez une homme de la vie, de la vie sous toutes ses formes et dans tous ses secrets.
Merci, merci pour tout ce que vous m'avez apporté, frère Jean-Hubert.

06mai22 240C19 
Très cher prophète et messager de la Vie,

Entrée difficile à comprendre en première lecture. Je l'ai relue trois fois avec l'aide d'un dictionnaire pour le sens d'une dizaine de mots que j'ignorais.
La redéfinition du pèlerin d'Arès [p minuscule] et  du Pèlerin d'Arès (P majuscule) qui entre dans mon cerveau comme une contradiction entre la définition que vous aviez donnée précédemment de ces termes. Vous avez écrit à plusieurs reprises :
Les Pèlerins d'Arès avec un P (majuscule) sont les pèlerins d'Arès qui croient en La Révélation d'Arès et qui suivent étroitement les conseils du prophète .
Les pèlerins d'Arès (avec un p minuscule) sont ceux qui croient en La Révélation d'Arès, mais ne suivent pas forcément vos conseils.
Maintenant vous donnez à ces deux termes un sens beaucoup beaucoup plus vaste.
Mon cerveau, habitué à classer, a du mal à s'y retrouver, bien que je sois très heureux que vous élargissiez le sens de pèlerins d'Arès que personnellement je préfère appeler messagers de la Vie ou de l'Amour en référence à de nombreux  passages de La Révélation d'Arès (2/21) : Pour que tu sois Mon messager non pas un prince du culte.
La Révélation d'Arès 21/8 dit : Ses Messagers, Il ne les a même pas faits majordomes, pas même officiers de Sa Maison, Il les a aimés comme Messagers.
Mais enfin peu importe les mots ! La Vie est au-delà des mots.
Vous avez un regard qui embrasse un domaine dans lequel je n'ai aucune compétence et jusqu'à présent je ne voyais pas l'utilité de m'y aventurer. À quoi cela pouvait-il nous servir ?
Peut-être à nous donner une vision plus large de la situation, à prendre de la hauteur, à voir les choses différemment. Cela sera sans doute utile à l'avenir quand le monde cherchera à mieux se comprendre. Vous voyez bien plus loin que mon faible lumignon : Tu vas haut bonne pensée (Rév d'Arès xxxviii/2).
Vous écrivez : "La vie humaine n'est plus que la nostalgie d'un enchantement ou d'une félicité disparus depuis qu'Adam inventa le péché (Rév d'Arès 2/1-5, vii/7-13). L'enchantement ne revient que quand le cœur s'arrête et que l'âme s'échappe dans l'espace infini ; il ne reviendra pas dans la chair et dans l'esprit (17/7) aussi longtemps que le monde n'aura pas changé (28/7), parce que même le meilleur des humains sera solidaire du péché tant que règnera le péché, les hommes n'étant qu'Un."
J'aime beaucoup cette phrase, mais je la nuancerais, car dans ma vie j'ai déjà ressenti et ressens encore parfois cet enchantement. Mais je vous l'accorde ce n'est pas souvent ; de plus, l'enchantement n'est pas stable dans ce monde de péché qui me ramène sans cesse dans des énergies basses, si je puis m'exprimer ainsi ou des zones d'ombres qu'il me faut sans cesse éclairer.
Pour ma part, je n'aurais pas dit "solidaire du péché" dans le sens ou il n'est pas forcément en accord avec le péché, mais il le subit comme le Créateur dont les plaies souffrent avec nous sans pour autant approuver le mal que les hommes font. Cette part du Créateur qui est en nous souffre aussi de cela. Mais solidaire a pour vous le sens de co-responsabilité même si nous sommes pénitents, nous péchons tous encore.
Je ne sais pas si ces réflexions que je me fais peuvent être utiles ou si, au contraire, elles restent dans le monde des idées. Je suis de tout cœur avec vous et vous embrasse bien de tout mon amour fraternel.   
Denis K. de Bretagne Sud

Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce commentaire.
Vous n'auriez pas dit "solidaire du péché dans le sens où l'homme n'est pas forcément en accord avec le péché," et je comprends que vous donniez à "solidaire" ce sens qui est en effet très commun dans la parler courant. Mais ce n'est pas le seul sens de solidaire sur le fond. Solidaire se dit aussi, comme vous le faites remarquer un peu plus loin au sens de "co-responsable par la force des choses". Solidaire se dit donc aussi de personnes, de pièces, d'organes, etc. liés dans un même destin par contact direct, par engrenage ou par un intermédiaire inévitable : Les ailes du moulin sont inévitablement solidaires de l'axe sur lequel elles sont fixées, même si l'axe n'aime pas les ailes ou n'en approuve pas la tâche qui est d'entraîner la meule, qui roule sur le blé qui préfèrerait ne pas être broyé pour devenir farine mais être replanté pour donner naissance à du blé et perpétuer l'espèce. Innombrables sont les êtres et les choses inévitablements solidaires dans la cycle des transformations.
Nous n'avons pas pour unique mission de trouver, autant que nous le pouvons, des gens assez sages pour comprendre qu'il leur faut devenir pénitents et mener une vie sans péché afin de mourir dans les meilleures conditions de salut et partir dans les étoiles dans l'attente de la résurrection au Jour du Père. Notre mission va bien au-delà ; elle est celle de co-créateurs au sens divin du mot.
Nous avons pour mission d'ouvrir devant les yeux des vivants la porte de la Lumière et de la Vie pour les faire participer à la Victoire du Grand Desssein de la Vie. Le Père nous envoie développer une vision créatrice globale, universelle, et notamment approfondir les questions de la Vie, qui dort en nous mais qui peut reprendre sa route vers l'Infini, approfondir toutes les questions relatives à la vie. Notamment, nous ne pouvons pas ignorer que la Vie dort, oui, dort dans la nuit des entrailles du plus vil des pécheurs. Nous ne pouvons pas perdre de vue que l'Univers gît au fond d'individus passés, présents ou à venir, gît de façon mystérieuse mais réelle, dans tout ce qui vit de telle sorte que tout, oui, tout retrouvera un jour sa route jusqu'à Dieu.
Les "savants" cherchent au-delà de la Terre et ne savent toujours pas ce qu'est la vie. C'est une question qui devrait fasciner tous les humains, quels qu'ils soient, mais ce n'est pas le cas et nous avons, outre à réveiller les pénitents, à réveiller la curiosité — la curiosité comme œuvre salutaire — pour tout ce qui mène à la Vie, même le plus abject des individus. De là, bien sûr, la nécessité de l'amour pour cet individu abject. De là la nécessité de voir la sociologie sous un angle différent de l'angle académique.
La religion, quelle qu'elle soit, se trompe, parce qu'elle oublie que le salut n'est pas au bout d'une dogmatique respectée, mais devant un œil qui s'ouvre enfin. Il nous faut ouvrir les yeux des hommes !

06mai22 240C20 

Jean-Jacques T. d'Île de France

Réponse :
Oui, frère Jean-Jacques, Didier Raoult a raison : Nous sommes en pleine crise civilisationnelle, dont le covid19 a été l'épisode le plus récent, mais sûrement pas le dernier, car nous allons traverser des moments tout aussi difficiles dont la guerre en Ukraine, l'inflation, la hausse des prix, la crise des l'énergie, etc. sont déjà des symptômes évidents.

07mai22 240C21
Je vous remercie, cher frère Michel, d'avoir affiché dans le blog cette vidéo que je vous ai proposé de regarder hier 6 mai [voir 240C20]. Je ne suis pas des vôtres depuis longtemps, mais j'ai lu attentivement tout votre blog (c'est aussi long et difficile que de lire la Bible), et je me doutais bien que vous partagiez les idées de Didier Raoult sur plusieurs points.
Je me permets de vous faire part d'un différend ou d'une incompatibilité que je ressens à propos de la présente entrée 240 : Je crois que vous vous trompez quand vous ramifiez toute l'humanité préhistorique, historique, présente ou future à un seul et unique Enfant du Père de l'Univers et considérez que tous les hommes sans exception sont détenteurs du germe divin et, d'une certaine façon, sont sauvés, même si (je le reconnais) les mots salut ou sauvé n'apparaissent pas dans l'entrée.
Je ne crois pas que Dieu a ramifié le fleuron de Sa Création : l'humanité, et cloisonné tous les hommes de tous les temps sans exception dans un seul Enfant [Rév d'Arès 13/5] dont les milliards sont les atomes d'un seul et même rejeton.
En vous disant : Sois un dans toi (Rév d'Arès xiv/1), le Père de l'Univers le dit à vous, frère Michel, son témoin à Arès, mais il ne le dit pas à tous les hommes, non, non. Je me permets de vous faire remarquer que c'est la première fois que, dans votre blog, vous tenez de tels propos.
Jean-Jacques T. d'Île de France

Réponse :
Je suis tout à la fois heureux de vous connaitre, mon frère Jean-Jacques, et certain de voir en vous quelqu'un qui, bien que studieux — lire mon blog en entier est, dites-vous, "aussi long et difficile que de lire la Bible" et c'est sans doute vrai — a des choses fondamentales à apprendre :
Nous ne sommes pas une religion, notre Source de foi : La Révélation d'Arès, ne dit nulle part, ni dans L'Évangile Donné à Arès ni dans Le Livre, que ne sont pénitents, membres du petit reste, bref sauvés,  que ceux qui répondent à un certain schéma théologique.
Quand La Révélation d'Arès dit : À ceux qui n'ont pas reçu Ma Parole, qui n'ont pas connu leur faute, à ceux qui ont été scandalisés aussi, il sera pardonné, mais à ceux qui ont reçue Ma Parole, qui connaissent leur désobéissance, il est demandé de se convertir à Ma Parole, de ne plus pécher (30/12), elle limite à l'évidence la partie de l'humanité qui ne sera pas sauvée, celle qui finira en spectres, aux rares humains qui ont consciemment, délibérément, intentionnellement refusé de suivre la Parole d'Arès tout en la connaissant bien et en convenant qu'elle est évidente, logique et juste, et qu'elle est bien Celle du Créateur, tout comme Adam refusa consciemment, délibérément, intentionnellement de suivre le Dessein génésiaque tout en le connaissant bien et en convenant qu'il est évident, logique, juste, rempli des meilleurs Intentions, et qu'Il était bien Celui du Créateur. Le péché est bien la faute calculée, intentionnelle, réfléchie et par là très rare.
De ce fait, les mots : Sois un dans toi (Rév d'Arès xiv/1) ne sont pas destinés à ma seule personne, mais ils sont valables pour tous les humains, sauf les rarissimes qui les refusent en toute connaissance de cause. De ce fait, il est impossible de dire si des fauteurs de génocides et de destructions étendues comme ont pu l'être Attila, Prithvi Raj Chauhan, Gengis Khan, Tamerlan, Staline, Adolf Hitler, Vladimir Poutine, etc. sont ou ne sont pas forcément des êtres perdus à jamais, réduits à l'état de spectre ou de rien. Ils ne sont peut-être que des fléaux inconscients, des psychopathes, voire même des fous que le hasard de la vie a portés à des postes politiquement élevés ; ne jamais oublié que le péché qui touche toute l'humanité a fait de celle-ci un être malade ou morbide, dérangé, qui n'a qu'un seul remède : l'amour dans la mesure où chaque atome de l'humanité est capable de l'assumer en soi. Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Cela est un trait caractéristique de La Révélation d'Arès et de la Parole authentique qui L'a précédée dans l'Histoire. L'humanité n'est, pour l'heure, qu'un vaste hôpital.

07mai22 240C22
Cher frère aîné [Rév d'Arès 16/1],
La sociologie académique sépare, trie, catégorise l’humain selon des critères socio-culturels superficiels.  Elle ne voit pas l’Un sous les variations de surface. Elle s’efforce de saisir l’humain, non dans son unicité universelle, mais à travers des classements, des divisions. Elle observe et analyse le multiple — le chatoiement fascinant des différences et des oppositions —, mais elle ne discerne pas l’Être unique à la Source du multiple.
À rebours de la sociologie scientifique, clivante et discriminante, vous proposez une perspective moniste et holistique fondée sur l’humain total, complet — passé, présent et à venir —, solidaire au-delà de l’espace et du temps. Là où la sociologie scientifique met en lumière les catégories et les modalités, vous mettez — à la suite de la Parole dont vous êtes porteur — en Lumière (Rév d'Arès 12/4) l’Enfant [13/5] unique de la Vie [24/3-5], l’humain racine, origine… le Fond humain, identique et perpétuel en chaque individu.
Mais vous allez encore plus loin.
Vous refusez de délimiter l’humain, de le définir trop étroitement et définitivement, mettant l’accent sur le potentiel infini de l’Image et Ressemblance du Vivant (Genèse 1/26-27), potentiel infini d’auto-création, inscrit au cœur de l’entité humaine. L’humain ne peut-être défini puisqu’il n’est pas fini et que nul ne peut prédéterminer son évolution future.
Si j’ai bien saisi le sens de votre réponse à ma sœur Françoise (240C6), l’homme n’existe pas encore réellement, il n’est que virtualité tant qu’il n’a pas retrouvé la Source enfouie en lui-même (24/4) qui est sa véritable nature et sa véritable Vie.
L’Adame de l’Oasis (Rév d'Arès 24/3), l’Adame originel (vii/6), n’est pas qu’une figure de style, il est vivant en nous de façons non conceptualisables et il peut ressurgir dans la physique et la biologie de l’homme du temps qui vient (30/13). Pour cela je crois que la flamme revêtira la peau (xxxv/20) de nos descendants transfigurés au terme de générations patientes et mesurées (39/3) mais aussi sourdes et obstinées (Rév d'Arès 28/12).
Peu à peu nous apprendrons  à tenir en équilibre sur nos deux pieds (Rév d'Arès x/7) et nous assumerons, sans trop chanceler, cet immense mystère : être à la fois une poussière minuscule dans le relatif du temps et de l’espace et une onde intemporelle et non locale, embrassant le Tout de la Création. Adame va (alors comme) l’onde (de) la main à Ma Main (xxxv/19).
Ainsi vous considérez comme pèlerin d’Arès toute personne s’efforçant de rétablir le temps d’avant le temps (Rév d'Arès 35/2), œuvrant au Dessein (28/27) en aimant ses frères, en faisant la paix avec eux et en distribuant entre tous l’ Héritage donné par le père à son Enfant, toute l’humanité (28/15).
Voilà qui me réjouit… mais qui va faire encore longtemps se gratter la tête des sociologues d’université !
Thierry M. de la Drôme des collines

Réponse :
Oh non, "les sociologues d’université" ne vont pas "se gratter la tête" ; ils vont pendant longtemps chasser le problème de leurs têtes par quelques mots méprisants : "Sottises superstitieuses !" en attendant le moment où, le temps faisant quand même son œuvre, certains d'entre eux commenceront à réfléchir. Ce temps viendra, j'en suis sûr, mais il faudra attendre plus de quatre générations (Rév d'Arès 24/2). En attendant, notre tâche consiste à préparer le terrain et ce n'est pas une petite tâche ! L'apôtre que vous êtes y participe. Alleluia !
Comme je l'ai déjà dit, depuis longtemps, sous diverses formes, nous ne sommes pas une religion, parce que chaque religion est un système qui ne considère sauvés que ceux qui répondent en tous points au programme théologique et dévotieux qui est le sien, alors que nous P(p)èlerins d'Arès ne voyons pour nous délivrer du Mal que la pénitence libre à quoi la Parole d'Arès appelle tous les humains.
La Révélation d'Arès ne s'adresse pas à un noyau élitiste ; elle  lance son appel aux milliards d'humains qu'elle voit tous comme pénitents nominaux, possibles, potentiels, virtuels, tous les humain bons, croyants ou non-croyants, qui ne font qu'Un sans le savoir avec les quelques milliers de pénitents effectifs actuels. Les Enfants, dont parle la Vie (Rév d'Arès 13/5), constituent l'Un avec la Vie. Nulle part dans La Révélation d'Arès on ne trouve de passage qui ne promette le salut qu'à des fidèles déterminés à suivre une doctrine et des pratiques précises et uniques.
Je n'ai pas cessé de rappeler que La Révélation d'Arès est une Parole libératrice, tout comme Le Sermon sur la Montagne est une Parole libératrice, car ce Sermon fameux ne dit nulle part que seuls certains fidèles répondant à un ensemble précis et vétillleux de propositions doctrinales — une religion, une église, etc. —, seraient récompensés qu'ils aimaient leurs ennemis ; il appelle tous les humains, quels qu'ils soient, à aimer leurs ennemis.
"Apprendre à tenir en équilibre sur les deux pieds (Rév d'Arès x/7)," comme vous dites, "et assumer sans trop chanceler, cet immense mystère" qu'est l'homme, c'est apprendre et assumer l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés. C'est très simple, parce que déjà, aussi simple que c'est, c'est un effort énorme de la volonté d'être ! — Pour que nous fassions Ta Volonté (12/4). Ta Volonté, Père, doit devenir la nôtre, nous humains, parce que nous ne somme qu'Un, Toi et nous, humains bons conscients ou non d'être bons. Cette situation nous détache radicalement de tout le système de pensée et d'espérance qui pond les religions comme l'oiseau pond des œufs.
Qu'est-ce qu'est la vie ? La science n'en sait rien. Le Créateur, Lui, lance aux humains l'explication : La vie ? C'est ce que la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) a donné à vous humains et, par dérivation, à tout ce qui entoure les humains : Végétaux, animaux, micro-organismes, parce que la vie ne peut se nourrir que de la vie par nécessité de concordance, mais celle-ci n'est pas que matérielle. Il y a aussi la nécessité de se nourrir de vie spirituelle pour que la nécessité de concordance soit complète. Voilà pourquoi La Révélation d'Arès nous demande de retrouver la Vie (24/5), ou si vous préférez, la vie par sa racine divine. Cette recherche de la Vie va être évidemment une tâche aussi ardue que très longue. Il existe nécessairement, inévitablement, une Intelligence extraterrestre infinie, dont notre intelligence humaine, gâtée par le péché, n'est qu'un piètre résidu, mais qui peut retrouver ses marques divines. Celles-ci sont pour l'heure probabilistes, mais très sérieusement probabilistes. Nous ne sommes, pour l'heure, que dans une zone de réalités transitoires ; notre mission a été assez sage pour nous éviter de fonder une religion et assez vague pour laisser ouverte la porte des possibilités de retrouver la Vie.
Nous avançons, prudemment certes, mon frère Thierry, mais nous avançons. Merci pour votre commentaire.

09mai22 240C23
Cette entrée nous plonge dans les profondeurs de la Vie.
Vous écrivez : "La foi du Pèlerin d'Arès est sans âge, transcendante, intemporelle, inculturelle, extra-raciale. Cette foi fonde une sociologie spirituelle ou anagogique très déphasée par rapport à la sociologie scientifique universitaire. Ce déphasage, aussi fort soit-il, est encore loin d'être facilement détectable."
Ce déphasage, me semble-t-il, est lié à la capacité ou l’incapacité d’aimer son prochain. L’amour est hors du temps [Rév d'Arès 12/6], ainsi il est "sans âge". Il nous incite à vivre selon le Dessein du Père, mais, c’est vrai, il a du mal à être senti par le monde… !
Sommes-nous trop centrés sur nous-mêmes, aimons-nous vraiment ? Sommes-nous dans cette synergie de la Parole : Il s’est embrasé de Mon Amour pour l’homme, son frère (Rév d'Arès 32/3) ? Comment aimons-nous, ouvrons-nous vraiment les portes de la générosité, sans arrière-pensées, dans la paix et la liberté créatrice ? Nous pouvons être les exemples de ce changement, parce que nous ne sommes pas que des parleurs [xLix/5] en besoin de reconnaissance. À la moisson, même si nous portons très imparfaitement la Vie, le début de la métabolisation de la Parole et de votre enseignement, change notre état d’être, ce que nous devenons est bien plus important que ce que nous disons.
Aimer son prochain éloigne des illusions du pouvoir, de la vengeance sans fin, du paraître, "démangeaison"  de l’égo, qui pousse à être toujours sur le devant de la scène, etc. ; ce sont des drogues qui tuent le cœur de l’humanité alors qu’aimer ouvre les portes de l’intelligence. Cette intelligence crée des  ponts entre les hommes. La Révélation d’Arès, message à accomplir, nous projettent hors de notre confortable "moi" pour retrouver la force de l’humilité, de l’amour et de la Vie. Le Pèlerinage est un des moments où nous prenons cet engagement vers les Portes que le Père nous ouvre.
Nous sommes avec vous, très cher et bien aimé prophète, dans cette direction de certitude, voie de l’accomplissement et nous vous embrassons très affectueusement ainsi que sœur Christiane, votre fidèle compagne.
Francis M. de Touraine.

Réponse :
Merci, mon frère Francis, pour ce beau commentaire.
Vous avez tout à fait raison, "aimer son prochain éloigne des illusions du pouvoir, de la vengeance sans fin, du paraître, ces "démangeaisons"  de l’égo, qui poussent à être toujours sur le devant de la scène, etc. ; ce sont des drogues qui tuent le cœur de l’humanité alors qu’aimer ouvre les portes de l’intelligence" qui "crée des  ponts entre les hommes." Le moi, l'égo, l'enfermement de l'être au fond de soi-même, qui constituent une terrible infirmité de l'homme moderne, ramènent tout à l'idée unique et toute intérieure, que chaque individu que rencontre l'apôtre a de l'humain, de la vie, du passé, du présent et de l'avenir.
Je suis d'accord avec vous sur tous les points de votre commentaire, mon frère Francis. Ceci dit, vous me pardonnerez si je m'évade un peu, si j'essaie, non pour vous contestez, mais pour ouvrir davantage ma pensée, de m'expliquer plus amplement.
Je ne peux pas qualifier de chrétienne la sociologie d'humains se réclamant de Jésus Christ vu l'inflation, les difformités et les haines historiques que ce qualificatif a subies. Je préfère qualifier d'anagogique la sociologie de ceux qui partagent la conviction qu'ils dépendent d'autre chose que du monde psycho-matériel.
Pour moi la sociologie scientifique est antisociologie, si je peux dire, parce que je n'imagine pas une sociologie qui n'est qu'une addition de vies presque toujours égotistes, souvent égoïstes, parfois rivales ou même antagonistes. Le mot sociologie tel que l'emploie la "science" ne me paraît pas une appellation propre à une société d'humains qui ne s'aiment pas, qui sont même prédateurs les uns des autres. Même si des humains ne s'accordent pas sans débats sur les détails de la vie commune en raison de circonstances, de climats et d'environnements différents : eau et sécheresse, froid et chaud, abondance et stérilité, etc., ils ne peuvent s'appeler société que dans une recherche ou volonté d'union, bref, une propension à former l'Un. Pour moi les habitants du Sahel vivent dans la précarité, la disette, la rareté, certes en raison apparemment immédiate du climat, de la terre avare et de tribulations historiques, mais en raison fondamentale de l'égoïsme de leurs frères humains de régions moins pauvres.
J'admets que les Sahéliens, qui souffrent souvent de famine, aient une sociologie sahélienne, mais je ne vois pas comment ils peuvent être vus dans le cadre d'une sociologie humaine globale. Similairement, pour moi la zoologie scientifique n'existe pas plus que la sociologie scientique, parce que je ne saurais placer dans une zoologie globale l'observation de l'himantolophus groenlandicus (poisson des profondeurs), de l'equus zebra (zèbre des savanes) et du vultur gryphus (condor) dont les existences sont si différentes et étrangères qu'elles n'ont presque rien de commun. Chercher à se nourrir, certes commun à toute vie, n'est pas l'inévitable acharnement propre à la vie contrairement à ce que la science pense, parce que la Vie, telle que nommée dans La Révélation d'Arès, ne bouge pas, emplit tout jusqu'à l'infini, ne mange rien ni personne, n'est pas consommatrice de son propre être, et parce que plus répandue qu'on ne croit est la sobriété dans le monde vivant.
Pour moi la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) est la Mère de la vie humaine, laquelle n'est pas la Vie elle-même, mais seulement l'Enfant de la Vie. Les vies zoologiques ne sont que des éclaboussures voraces de cette Puissance génératrice éternelle. L'homme a une tout autre vocation, qu'on le veuille ou non. Il a quelque chose de surnaturel que l'on ne retrouve nulle part dans ce qui bouge et mange. Comparer Praxitèle, Michel-Ange ou Mozart, Isaïe, Bouddha ou Jésus de Nazareth, à n'importe quel animal supérieur est être aveugle et les classer quelque part dans la sociologie scientifique est impossible ; ces gens-là avaient quelque chose de surnaturel ; ils n'étaient pas des êtres sociologiques au sens académique, ils étaient voués à une tout autre intention d'être.
J'arrête ; cela m'entraînerait trop loin. Pardonner ma réponse trop longue et peut-être un peu obscure, mais je suis si heureux de pouvoir vous parler.

09mai22 240C24
Bonjour prophète,
Voilà un texte [l'entrée 240] dense et probablement ardu pour beaucoup, que j'ai lu et relu avec une attention toute particulière, car il est venu en écho éclairer une expérience que je mène depuis plus d'un an maintenant, celle d'un échange et d'un dialogue soutenu avec des journalistes et des intellectuels, rationalistes et athées pour la plupart, engagés sur le terrain de l'histoire présente, sans me départir de ma foi et de mon combat pour faire prévaloir l'existence spirituelle pour autant, avec en ligne de mire la préparation du terrain humain et politique pour qu'éclosent dans le champ sociétal, les petites unités humaines souveraines d'elles-mêmes.
Tâche ardue et âpre à bien des égards ! Elle ne se situe pour l'heure que dans le champ de la pensée, mais qui m'a permis de vérifier que l'on pouvait parler métaphysique (et même parler de l'amour comme force sociale), jusqu'à faire surgir des éclats de beauté (Rév d'Arès 12/3) remarqués, en empruntant notamment certaines voies du langage, comme l'énoncé poétique.
Votre texte m'a fait penser dans la démarche, à ce que vous aviez écrit pour tenter une jonction avec le monde de l'Islam dans l'article du "pont de singe à la passerelle" [entrée 158 du 26 août 2014], mais cette fois adressé au monde intellectuel rationaliste et athée qui aujourd'hui modèle et gouverne la pensée. Aussi n'exclus-je pas la possibilité d'y avoir recours, nommément parlant, pour permettre à ceux que j'interpelle et que je questionne, de se faire une idée plus juste de ce que je vis et de ce que je suis, et ce, d'autant plus que vous articulez votre texte autour d'une notion clé, l'unité (ou l'unicité) qui renvoie directement à l'Un, clé de voûte de mon expression et de ma pensée. Pour cela je vous remercie, et vous rassure : Votre écriture a peut-être pris un tour suranné, mais en la circonstance elle s'est rendue accessible à ceux qui parlent et usent de ce langage que je nomme pour ma part, le "Haut Français", tournure que j'ai emprunté à l'Allemand "Hoch Deutsch", pour désigner ce langage en passe de disparaître dans l'expression courante et familière.
Pour le reste, je me contenterai de dire que personnellement, les mots pèlerin (Rév d'Arès 12/9), pénitent (30/11) et âme (4/6) me suffisent pour me penser, me créer et me définir, mais que je comprends qu'au regard de l'enseigne que vous deviez donner et avez donné à tout votre enseignement, que vous parliez de "Pèlerin d'Arès", au regard de ce vous êtes, "le prophète de la sortie de la religion", comme vous l'avez écrit vous-même.
Reste le distinguo que vous continuez de faire entre petit p et grand P, distinguo qui existe bel et bien dans les faits, mais dont je ne suis pas sûr que sa mention ait vraiment servi votre communauté au regard de la façon dont elle l'a compris, vécu et intégré en son propre sein, davantage sur le mode d'une "culture", avec tout ce qu'une "culture" comporte de sentiments de supériorité et d'exclusion, d'embryon de hiérarchie, etc. Mais je m'aventure là sur un terrain qui n'est plus le mien, pardonnez-moi. Je continue d'être lié à la Parole et guidé par elle, ainsi que par votre enseignement, dont je vérifie chaque jour la pertinence de vue et la profondeur de propos, en particulier ce que j'ai entendu de vive voix, notamment à la "Poterne des Peupliers", dont les échos me reviennent à la pensée aussi naturellement que le sang qui court dans mes veines, quand je porte mon regard sur tel ou tel sujet, et que je me mets à mon tour à parler. S'il y a une chose à laquelle je suis bien attaché, c'est à ne pas se laisser tarir ni mourir, le Feu scripturaire de La Révélation d'Arès, que je compte bien un jour à mon tour transmettre.
Bien fraternellement,
Éric D. non localisé

Réponse :
Je suis très ému en lisant ce commentaire, mon frère Éric, parce que je vous vois dans l'approfondissement de mon enseignement, enseignement que, comme vous dites, vous "comptez bien transmettre".
Il est difficile de se mettre à l'observation et à l'étude de l'homme. Observation et étude inévitables puisque La Révélation d'Arès s'adresse à l'homme au sens d'universalité humaine, pas seulement à une certaine catégorie grande ou petite d'initiés ou à une communauté de croyants à vocation étroite. C'est sous cet angle qu'il faut lire mon entrée 240. Cela nous conduit forcément à une confrontation avec le pouvoir d'éduquer que s'attribuent ceux qui gouvernent ce monde et croient avoir dégagé de leurs propres travaux un savoir universel irréfutable. Leur savoir est réfutable et La Révélation d'Arès est, pour ainsi dire, le premier Cri (28/11, 23/2, ii/19) venu de l'Infini qui dit à tous ceux qui croient tout savoir : "Vous êtes confinés dans une étriquée et pauvre exégèse de la vie, vos pensées sont chétives, leurs résultats sont médiocres, voire nocifs. Vous ne coulez pas d'un douzil de biopolymères, d'un robinet d'acide désoxyribonucléique (ADN), mais de la Puissance Créatrice qui a fait l'Univers que s'étale à l'infini sous les yeux de vos télescopes."
Il faut dépasser absolument la sacralisation collective qu'a fait de la connaissance de l'homme le pouvoir politico-religieux du monde. La sociologie scientifique, matérialistique, est contestable. La signification et le périmètre des concepts sociologiques officiels sont risiblement réduits. Nous avons à ouvrir devant nos frères humains les portes d'une herméneutique, d'une métaphysique, qui confinent sans le moindre doute à des forces créatrices immenses jadis connues de l'Adam édénique, mais vite devenues inconnues et invisibles sous le fouet du péché. Il va nous falloir reprendre conscience de la diversité et de la richesse des fondements de la vie humaine aujourd'hui noyés dans la nuit de l'Univers. Ce ne sont ni la religion ni la science qui permettront à l'homme de retrouver une idée précise de sa vraie nature. La religion est un phénomène humain ; la conscience d'être un être spirituel n'est pas un phénomène humain, c'est une réalité endormie au fond des brouailles dont seul un certain abandon de l'être à lui-même peut ouvrir les verrous. La voie de la recherche est évidemment tout autre. La riche histoire de l'homme gît au fond de l'homme ; il faut l'humilité et l'amour à un haut niveau pour les retrouver. J'espère que vous acquerrez l'une et l'autre.

09mai22 240C25
Cher prophète,
Nous vivons dans une société, c'est-à-dire un ensemble d'êtres humains vivants en groupes organisés, où l'individu est vu et se voit, est identifié et s'identifie en tant que sociologue matérialistique. Un être de chair avec un cerveau, au milieu d'autres êtres de chair avec un cerveau et où la valeur ajoutée est plus ou moins la lumière qui peut surgir de ce cerveau. En général, ça ne va pas plus loin.
J'en parle depuis mon petit microcosme où j'évolue autour de notre local à Genève avec de toutes petites variantes selon le lieu où le quartier où l'on se rend, mais en général, c'est bien le génie mental qui classifie les groupes, qui crée l'individu, le façonne ou ne le façonne pas, le différencie ou le marginalise, le stock même selon la masse d'énergie qu'il peut ou pourrait produire ; bref, qui recherche la plus-value, mais toujours sans avoir encore vraiment saisi que c'est au détriment d'autre chose.
Nous autre sociologues anagogiques  ou spirituels, nouvelle race en voie d'émergence, cherchons à germer sur ce terreau qui est cet autre chose qui est comme une trainée que le génie mental laisse derrière lui et qui lui pèse de plus en plus.
La finalité n'est pas la destruction du génie mental mais au contraire son réarmement et son réajustement par la voie métaphysique, la voie qui fait place à tous les possibles, et surtout ceux oubliés ou abandonnés issus de la Vie que sont l'amour et le pardon ; l'amour, le pardon et tous leurs dérivés dans leurs dépouillement de toute morale et de toute catégorisation, l'amour dans son essence la plus universelle et transformatrice : l'amour évangélique.
Meilleurs salutations, frère Michel.
Angel C.-D., Genève, Suisse

Réponse :
Je suis heureux de répondre à un frère sur le bon sentier, le sentier sur lequel il se rencontre avec son propre être, où il trouve ses propres racines spirituelles. Ceux qui défendent la légitimité de la religion et de la philosophie académiquement admise, l'une et l'autre dominées par des principes matérialistes, croient dominer le domaine de la recherche herméneutique ou métaphysique et se trompent. Il y a d'autres voies qu'ils n'explorent pas, dont celle que nous ouvrons devant le monde. L'amour et le pardon ne sont pas à eux seuls la Vie, contrairement à ce que vous pensez. Ce sont des fleurs nécessaires sur le bord du sentier vers les Hauteurs Saintes, mais il y a beaucoup d'autres fleurs, une forêt de fleurs impérissables, inflétrissables. L'âme est le fruit d'une horticulture complexe.
Tout énoncé sur la nature spirituelle universelle requiert de l'humain qu'il accepte d'être autre chose que ce que la science et/ou la religion prétend qu'il est, un individu, une conscience. Il m'arrive souvent de dire : "J'ignore complètement ce que va devenir ma conscience quand mon cœur s'arrêtera de battre." La nature corporelle de l'homme, tel qu'on le voit aujourd'hui, ne constitue pas la base de ce qu'on peut étudier si l'on voit l'homme comme il faut le voir : le substrat éternel de l'épaisse réalité divine qui remplit tout sans limites. L'anthropologie n'est pas une connaissance fondamentale, c'est seulement un très bref passage ; ce n'est que la connaissance du déguisement actuel de l'humain. Quand l'âme retrouvera sa liberté à la mort du corps — mytérieuse chair dont le sens ne s'explique que par le Mal dont Adam est l'inventeur — nul ne sait plus depuis longtemps ce qui se passe exactement, mais il n'est pas du tout invraisemblable de penser que l'âme emplit l'espace sans limite, fondue dans l'agglomérat indénombrable des âmes qui ne font plus qu'Un depuis toujours et jusqu'à toujours. C'est dans cette perspective que la nature spirituelle de l'humain doit être comprise.

09mai22 240C26 
Frère ainé,
Cette entrée 240 "Foi et sociologie", peut-être plus qu'aucune autre, est un testament adressé à toute personne professionnelle ou pas qui s'est donné pour mission de toujours mieux comprendre la complexe nature humaine.
Cette nouvelle entrée 240 m'amène à faire un pont avec l'entrée 155 "Le Sacré":
"Le Sacré est tout ce qui se soude au Tout-Autre dans le moment de cette soudure. De 1974 à aujourd'hui, je suis toujours comme chacun de vous de chair et d'esprit — notre coté animal non sacré —, mais je suis aussi d'âme [Rév d'Arès 17/7], parce que chaque fois que j'entre en pénitence, aussi souvent que je peux, je suis sacré.
Être sacré, c'est quitter une heure, un jour, une vie, une façon de vivre qui, même religieuse peut être sans finalité spirituelle afin de muer en image et ressemblance du Créateur."
De fait, la part observée par la sociologie enseignée à l'Université étant "matérialistique" par son approche, n'est pas la part qui nous intéresse car vue sous cet angle-là, que vaut une vie d'homme, que vaut ma vie ? Rien ! Le Sacré n'ayant pas sa place dans cette analyse, je ne sais pas que je dois créer mon âme pour devenir un homme complet ; or, c'est ce qui importe le plus afin que le monde change.
La veillée 32, versets 2, 3, 4 et 5, de La Révélation d'Arès nous dit comment Jésus est devenu Christ en mettant ses pas dans les Pas de Dieu sans jamais s'en écarter et comment nous pourrions en faire autant, puisque les Enfants (Rév d'Arès 13/5) de la Vie (24/3-5) ne trouveront pas la Vraie Voie en croyant rendre plus juste la loi des rats (xix/24) en forçant par des règlements la société à se bonnifier, en imposant une morale, en abolissant la guerre nucléaire, en corrigeant les mauvais, en rendant plus gracieux les policiers et les juges..."
Pour trouver le Salut, il leur suffira de faire un bout du chemin dans la direction du Bien, un cadeau divin en somme, de la part du Père trop aimant à son Enfant.
Parce que Ma Sagesse est dépourvue de science, Elle est démesure pour l'homme Ma Sagesse Que tu ne peux pas comprendre. Dis seulement : "Je T'ai entendu et Je T'ai vu, cela me suffit, je ne pêcherai pas." (Rév d'Arès 33/6-7)
Quoiqu'il en soit, comme le dit ce proverbe ghanéen: "La hache ne s'use pas à couper des bananes !"
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire qui porte la double marque de votre profonde spiritualité et de votre humour : "La hache ne s'use pas à couper des bananes !"
En effet la hache de notre concept de l'homme ne saurait s'user à couper dans la sociologie matérialistique qui me semble molle, en effet. Molle probablement parce qu'aussi incontestée que la banane dans des coins de la Terre où elle est une nourriture nécessaire par rareté des autres nourritures. Heureusement, la banane n'est pas la seule nourriture de l'homme...
Je ne suis pas un savant dans le domaine abordé ici. Je ne parle pas de sociologie parce que je suis un expert en sociologie, mais j'en parle sans complexe, parce que j'ai l'impression que la sociologie a peu de contestataires. Je la conteste dans cette entrée 240.  Il me semble qu'on peut appliquer à l'observation de La Révélation d'Arès les mêmes trois questions qui scindent l'observation des questions de religion (voir, pour ceux que ça intéresse les travaux de David Hume), même si la religion n'est plus, depuis les débuts de la Parole d'Arès en 1974-1975, le problème qui nous intéresse, bien au contraire.
L'approche analytique de la religion passe par les trois cadres suivants : l'histoire de la religion, la psychologie et la sociologie. Nous sommes des barbares, oui, contrairement à ce pensent ceux qui voient l'homme moderne comme raffiné, et il nous faut couper à la hache la banane de l'analyse. J'ai déjà, sous différentes aspects, et de façon acceptable pour ceux de mes frères et sœurs peu versés dans ce type d'exploration, abordé les considérations historiques et psychologiques qui concernant La Révélation d'Arès, mais aborder la cadre sociologique est peut-être plus difficile. Je verrai bien.
Merci de regarder en face la question que je soulève ici : La sociologie anagogique qui seule peut nous intéresser n'a plus grand chose à voir avec la sociologie matérialistique.

10mai22 240C27
Je t’ai mis nu (Rev d’Arès 1/1)…
Jamais autant que depuis ces derniers mois je ne comprend la portée de ce verset qui ouvre la première veillée de L’Évangile donné à Arès.
Nu !
C’est bien ainsi que je me sens après la lecture de l’article "Être et Non-Être" (234), suivie de près par la présente entrée "Foi et Sociologie", pendant "social" de l’entrée 234. La métaphysique spirituelle — ce manteau neuf (1/2) que je vais/nous allons peu à peu me/nous vêtir — n’est-elle pas cette Mer profonde où je ne vois pas guère plus loin que ma Main, mais qui pourtant entre dans ma Vessie (xxi/11-12) ? Cette Mer spirituelle qui traverse l’Univers et me traverse tout à la fois, qui n’a rien de commun avec le pécheur que je suis, rien de commun avec ce monde déchu enfermé dans les limites de ses perceptions sensorielles et rationnelles, hermétiquement fermé au Tout-Autre, serait-il plus proche de lui que la veine jugulaire de son cou comme l’enseigne l’Islam ?
Sur ce chemin du retour à la Vie, je me sens nu, sans me sentir pour autant dépourvu. Je me sens plus proche du Père et de sa Parole, la corde par laquelle je peux m’aventurer dans l’inconnu, plus proche de son prophète et son enseignement qui sont comme les mousquetons qui me permettent de rester bien accroché à la corde [?]. Non loin, mes sœurs et frères P(p)èlerins d’Arès d’aujourd’hui, mais aussi d’hier, et même de demain, autant de compagnons d’ascension et d’aventure spirituelle, car la vie spirituelle est une aventure.
Comme le dit votre réponse à notre frère Jules (240C11) — merci à lui comme à tous les commentateurs de cette page —, les mots nous manquent mais pas la Force (Sainteté, Puissance et Lumière) qui nous accompagne. Nous allons rouvrir les portes de la Vie par l’amour sociologiquement vécu, donc pensé, comme la pierre de feu ouvre le volcan, porte de la terre (Rév d'Arès L/6). Nous héritons pour cela des tentatives passées de percées : Isaïe est un jalon de l’Ancient Testament, mais je relisais ce matin Osée (6) :  Venez, retournons vers le Seigneur !.. Au bout de deux jours, il nous aura rendu la vie, au troisième jour, il nous aura relevés et nous vivrons en sa Présence… Car c'est l'amour qui lui plaît, non le sacrifice ; et la connaissance de Dieu, il la préfère aux holocaustes.
Plus proche de nous, Jésus revenu à Arès, n’a-t-il pas accompli en un an le temps de battement d’aile ce que le monde accomplit dans les siècles, se fondant en Dieu, redevenant Dieu (32/1-5) ? Et les premières communautés chrétiennes ne cherchèrent-elles pas des alternatives à l’organisation sociale de l’empire romain avec la mise en commun des biens au sein de petites unités locales, qui se développèrent suffisamment librement pour que les premières instances du christianisme comme la grande église de Rome ne perçoivent la nécessité de mettre de l’ordre dans tous ça, chasser les hérétiques, et ce bien avant le Concile de Nicée sous l’empereur Constantin (325 après J-C).
La Révélation d’Arès n’arrive pas de nulle part, nous n’arrivons pas de nulle part. Nous prenons le relais, et avec nous, tous ceux que nous pourrons entraîner (Rév d'Arès 26/15) pour se (re)mettre en marche sur ces sentiers de l’amour du prochain, qui ne disparurent jamais tout à fait depuis 2000 ans, mais finirent un peu comme les fils de Noé noyés sous le déluge du péché, prisonniers notamment de cette sociologie matérialistique qui me fait penser aux barreaux de cette cage de laquelle le jars pourtant fort et beau ne put se désolidariser totalement (xxxxvi/3).
J’en viens à me demander si le Père avait d’autres choix que de renvoyer Jésus en 1974 avant de se présenter Lui-même devant l’homme Michel, pour lui permettre de devenir le Messager Fort (26/7), son juste prophète (xxxvii/2)…
Jeff P. de Paris, Île de France

Réponse :
Merci, frère Jeff ; je suis ému en lisant votre beau commentaire. Ce commentaire est en fait votre témoignage. Que puis-je ajouter à un témoignage qui n'appartient qu'à celui qui témoigne ?
Nous ne pouvons pas expliquer la foi qui nous anime autrement qu'en convenant personnellement, chacun de nous convenant seul dans son coin de lumière, qu'on ne peut pas expliquer l'improuvable qui s'avère aussi vrai à nos instincts que le contenu des éprouvettes de Louis Pasteur n'avérait à ses yeux l'existence des microbes. Nous pouvons en revanche regarder les insuffisances que les matérialistes savants voient comme limites absolues de la vérité accessible, parce qu'il est clair et évident à nos yeux spirituels que ce qui se voit, se mesure, se pèse et se "mathématise", n'est pas la seule vie possible. Il en est une autre. Elle s'est montrée et elle a parlé à un homme à Arès en 1974 et 1977 comme elle l'avait fait à d'autres il y a longtemps, mais comme elle dit : "Je suis, mais je ne me prouve pas," elle est niée. La foi n'est ni un cadeau du Ciel ni une illusion ; elle ne vient pas de nulle part et souvent elle prend son départ dans les tourments douloureux de la conviction qui n'est jamais certitude ou flagrance, qui n'est que l'immense démonstration du respect que nous porte la Vie.
La foi est la solution créatrice, créatrice de l'homme complet, à un problème insoluble pour la science que ses critères limitent à ce qu'elle voit, produit ou palpe. Les scientifiques ne voient même pas qu'ils ne pourraient jamais voir, produire ou palper quantité de choses sans avoir eu auparavant l'intuition de leur existence ou de leur possibilité.
Encore merci, frère Jeff, pour ce commentaire que j'ai lu avec plaisir.

10mai22 240C28
Bien cher frère,
En passant, subrepticement, notant en 240C3 :
"Une réminiscence prénatale (qui fait rire les matérialistes, mais qui peut exister) est métempirique... ", mais aussi, de Jean-Hubert G en 240C18 : "J'ai même un souvenir plus ancien, quand j'étais dans ma poussette et que je voyais ces dames s'extasier sur le bébé que j'étais…»
J’ajoute ma touche : Mon frère jumeau, Laurent, et moi éprouvions de temps en temps, en phase d’endormissement et ce jusqu’à peut-être l’âge de dix ans, une sensation extrêmement étrange et indicible autant que poignante ; c’était tout en l’ignorant chez l’autre, jusqu’à ce que je ne sais plus quelle occasion nous a fait nous confier :  C’était identique : plus qu’une simple pensée donc, comme une sorte de "déjà re-vécu." Échanges, descriptions : un souffle, une respiration, ainsi qu’un battement au rythme d’un cœur, une sorte d’oppression "douce", le tout intra-aquatique puis le toucher : un membre d’autrui, plus doux encore que celui d’un bébé : le frangin, sans nul doute, un souvenir intra-utérin sans aucun doute.
Ceci persista quelques années, rarement. Notre mère, psychologue, nous informa plus tard qu’officiellement, quatre ans était la limite reconnue par les spécialistes en-dessous de laquelle il était impossible d’avoir un souvenir.
Pardonnez-moi d’avoir été un peu long, je finis : Nous avons ri, un peu fiers, d’avoir fait mentir les "savants", les "spécialistes", du haut de nos treize-quatorze ans d’alors.
Bien fraternellement,
Jérôme L'H. de Nouvelle Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jérôme, pour ce commentaire qui pourrait, j'en suis sûr, trouver des échos nombreux un peu partout. Oui, les "spécialistes" prétendent que tel ou tel vécu est impossible et se trompent contre l'évidence. Dernièrement, j'ai souffert d'une chute de tension après la première prise d'un nouveau médicament antihypertenseur qu'il venait de me prescrire — pourquoi ? mystère ! l'ancien antihypertenseur fonctionnait très bien — et je lui ai décrit les symptomes de l'incident en lui disant : "J'ai compris que que ma tension s'effondrait. J'ai mis mon Omron (tensiomètre) au bras et j'ai mesuré : 9,5, puis 9, puis 8,5, puis 8, puis 7,5 et ensuite je suis tombé dans les pommes..." Il m'a coupé : Impossible ! Vous n'avez pas pu tomber dans les pommes. Moi : "Si, si, je suis tombé dans les pommes," mon épouse approuvait : "Oui, mon mari est tombé dans les pommes." Lui : "Impossible... Impossible..."Sa "science" lui avait dit que c'était impossible, alors c'était moi qui mentais ou m'illusionnais et c'était la science qui triomphait. C'est comme quand je dus raconter en 1974 : "J'ai vu Jésus. Il ma parlé..." On me coupait : "Impossible !"
"Impossible !" Une énorme quantité d'êtres humains vivent sur ce mode-là ; c'est pour eux la seule façon de donner de la valeur et du sens à la vie. Le monde est encore loin, très loin, de vivre les yeux ouvert.

10mai22 240C29
Je ne retrouve pas du tout dans cette entrée, ni dans les commentaires, la sociologie que j’ai rencontrée lors de mes études d’architecture, [sociologie] qui nous était enseignée à un assez bon niveau (licence). Normalement, la vraie sociologie ne devance pas les faits, ne parle pas d’un homme qu’elle ne rencontre pas. On peut parler de "science" humaine à propos de la sociologie parce que les matériaux du sociologue sont l’enquête, et le sondage et  que le sociologue se contente d’analyser les enquêtes et d’en tirer des conclusions.
Si, dans ses enquêtes, apparaissaient des hommes qui s’intéressaient au spirituel, le sociologue le reflèterait, sans a-priori, comme n’importe quel fait. La vraie sociologie est une lutte contre les préjugés. Il n’y a pas d’opposition à priori dans la sociologie scientifique entre un homme spirituel et un homme matériel. C’est juste que pour l’instant les hommes à projection spirituelle sont rares et ne se retrouve pas dans les enquêtes.
Les sociologues ne sont de toutes façon guère plus écoutés que ne le sont les spirituels. Beaucoup ont montré la nocivité des pouvoirs, notamment celui de la société sur les individus qui est la seule cause scientifiquement analysée du suicide. Emile Durkheim a pris mille cas de suicide, a mené son enquête et il est apparu à l’analyse de ces cas de suicide que le seul point commun était la pression de la société sur les individus. J’ai été il y a une quinzaine d’année à une journée sur le suicide organisée par le conseil régional (l’invitation m’était arrivée dans la boite aux lettre comme à tous les habitants de la région) et j’ai été surpris que personne n’était allé plus loin que Durkheim. Tous les intervenants sur le suicide dans la société étaient représentés à cette journée et je me suis aperçu qu’aucune société n’a écouté Durkeim et s’est dit : "Et si on faisait attention à ne plus peser sur les individus."
La société anagogique pèsera-elle sur les individus ? Normalement non, puisque la liberté est incontournable ; et il en va de la manière d’entrer en contact avec ce monde. Cherche-t-on à conquérir, à envahir le prochain de notre univers, où commençons-nous par l’écouter sans apriorisme. Là, la sociologie scientifique peut en apprendre à beaucoup qui se prétendent spirituels.
Qui se fait envahir ne peut plus rester lui-même très longtemps et se met à jouer un rôle. Qui sait écouter ne va pas plus loin que l’univers  de "l’écouté" et lui répond dans son monde pour le libérer et le faire progresser un peu, il n’impose pas ses vues.
Pourquoi l’homme a-t-il tant de mal avec la liberté ? Parce que la liberté est forcément en libre accès (c’est cela à mon avis que les réfutateurs du libre arbitre ne comprennent pas) et que l’homme commence sa vie en toute soumission. Il doit donc faire le passage entre un libre consentement éclairé (notamment libre consentement à l’amour) et son libre arbitre. Le but étant de rendre harmonieuse cette dialectique entre libre consentement et libre arbitre, dialectique  qui parcourt toutes les progressions humaines. L’homme de demain donnera son libre consentement à la société anagogique présente dans son cœur, ce qui ne l’empêchera pas de s’émanciper encore par son libre arbitre vers de nouveaux horizons.
J’ai toujours senti le rôle du "peuple" dans mon cœur ce qui renvoie pour moi à la société anagogique le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière (Isaïe 9). J’avais d’ailleurs appelé mon forum internet "Peuple en marche" qui serait synonyme de "Société anagogique en marche". Cela avait été un échec cuisant : Pas d’abonné, mais cela avait permis de faire un bilan de compréhension.
La sociologie scientifique ne s’est pas imposée autoritairement, elle est née, à la base, au XIXème siècle, pour faire face à des crises, des problèmes nouveaux, nés de l’important exode rural vers les villes, à cause de la nouveauté industrielle. L’homme des  grandes villes est apparu comme un homme nouveau, différent, de l’homme des campagnes, encore proche du cœur. Pour survivre l’homme des villes à du s’anesthésier émotionnellement (ville trop agressive) et il a évolué en l’homme qu’on connaît, somnolent, dans une grisaille émotionnelle d’apparence indifférente. Des clans, des ghettos, sont apparus dans les grandes villes et les sociologues ont fleuri sur ces problèmes à résoudre. Les premiers sociologues étaient de grands orateurs et en Amérique, leurs vies étaient très aventureuses, en Allemagne ils étaient proche des philosophes et en France très intellectuels, se mettant à réfléchir sur tous  les problèmes apparaissant comme des problèmes de société. J’ai beaucoup aimé découvrir la vie de ces hommes qui étaient celles de précurseurs à leur époque. Aujourd’hui, c’est vrai que le message sociologique est brouillé parce que tous les mondes sociaux  sont  allés chercher les sociologues comme des sauveurs et ils se sont placés et jouissent maintenant de places privilégiées. À mon avis, les politiques ont appris à les gérer et à les parquer dans des rôles de beaux parleurs. Ce sera probablement aux "sociologues anagogiques" d’aller chercher les trésors intellectuels et d’analyses rigoureuses de ces hommes.
Si la sociologie anagogique suit l’évolution de la sociologie scientifique, elle profitera de crises insolubles sans son apparition. Cela se manifestera probablement par un besoin viscéral d’hommes vertueux qui répondront à un dégoût de plus en plus fort de l’homme combinard, voleur tous azimuts, destructeur et cupide, celui qui est prêt à tout pour arriver à ses fins. Je rêve peut-être, mais je sens cela en moi.
Bernard de la F., de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire des plus raisonnables ! Je suis d'accord avec vous, mais il est un point qui vous peut-être échappé, parce que j'ai mal écrit mon entrée (je suis un nul), c'est qu'en affirmant qu'il existe autre chose que la sociologie scientifique ou matérialistique et qu'il existe notamment une sociologie anagogique ou d'anagogistes, je sous-entends qu'il y a en fait une infinité de sociologie, ce que je fais remarquer dans le commentaire 240C23 où j'avance qu'il peut exister une sociologie sahélienne mais qu'on ne peut pas assimiler celle-ci à une sociologie générale.
La force des artistes, dit-on, est leur faiblesse. Notre faiblesse à nous Pèlerins d'Arès, qui consiste à enseigner qu'il existe d'autres vies, notamment la vie spirituelle, autres que la seule vie vue et reconnue par la science est, de même, notre force. La science a cela d'insupportable qu'elle se veut javellisante, récurante, polissante, et quoi encore ? Nous aussi, avec notre sociologie anagogique ou d'anagogistes, nous nous voulons javellisants.

10mai22 240C30
Adame va (alors comme) l'onde (de) la main à Ma Main (Révd'Arès xxxv/19).
Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous.
Didier B d'Île de France
Adam surgissant de son péché

Réponse :
Merci, mon frère Didier pour cette image.
Pour moi je vois en elle un Adam surgissant ou s'évadant de son péché, en route vers les Ciel.
Ce qui, entre autres choses simples et claires, me ravit dans vos dessins, pour lesquels vous avez maintenant trouvé un style reconnaissable entre tous les styles du monde, c'est qu'il n'y a jamais de persiflage, de m'as-tu-vu, de dans-le-vent, de sarcasme... N'importe quel homme de la Terre peut se reconnaître dans ce personnage aux bras élevés comme des ailes, au corps moulé dans un seul trait de crayon et qui, par là, est Un en lui (Rév d'Arès xxxiv/1) ! L'homme que vous dessinez ne peut qu'être bon. De plus, ce personnage bretonèsien est à la fois totalement inoffensif et asexué : Il est autant femme qu'homme. Dès que le contour est flou, mou, flexible, malléable, il se produit une sorte de transsubstantation naturelle qui désenchaîne totalement l'humain. Il est comme s'il n'était plus qu'une âme.

10mai22 240C31
Cher prophète Mikal,
Après, dans ce blog, nous avoir longuement enseignés les aspects spirituels (surtout) mais aussi historiques et psychologiques du Vrai, voilà que vous abordez l'angle sociologique.
Que pourrait bien être une juste sociologie anagogique ? Peut-être que l'observation des rares moments de dépassement collectif, dans la direction du Bien, serait un bon point de départ. L’homme pénitent, donc qui se crée lui-même, sort de son inhibition millénaire et influence son milieu dès qu’il n’est plus dominé par celui-ci, puis le milieu change à son tour, rattrape et domine cet homme à nouveau, puis l’homme pousse plus loin son changement et influence à nouveau son milieu, et ainsi de suite.
Je vais ici partir de la veillée 25 : Rompre le Corps de Mon Sacrifice, faire circuler le calice (Rév d'Arès 25/8) ne sont pas des rituels religieux, mais le sacrifice de soi pour partager avec tous et changer le sang en Salive de Dieu (xxx/8). Contraste entre la puissante Trombe [du Bien] Qui traverse la terre éperdument (25/7), et la mesure et la douceur (25/9) qui unissent ceux qui travaillent pour le Bien. Contraste entre ceux qui pansent les plaies pour dominer (25/7), les pénitents qui refusent les trônes (25/7), et le Père qui lave leurs pieds écorchés pour fortifier (25/5). En aimant tous les étrangers comme Je les aime (25/7), en dressant la table pour les restaurer (25/4), un Vent ascensionnel change le monde.
Quels sont les milieux sociaux qui interdisent, permettent ou facilitent cela, et quelles sont les voies possibles de ce changement collectif ? Ce sera l'objet d'une lente et délicate réflexion pour les sociologues anagogiques, à partir de ce que vous commencez ici.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire. Vous vous posez la question : "Que pourrait bien être une juste sociologie anagogique ?" La réponse est très simple : La sociologie anagogique est celle d'une société comportant une majorité d'humains d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et d'espérance spirituelles et de liberté obtenue par la disparition totale des préjugés, sachant que ce n'est pas la sociologie qui fait le monde, mais le monde qui fait la sociologie. C'est, du reste, ce que nous dit La Révélation d'Arès : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7), ce qui peut être dit autrement : La vérité avec un petit "v" peut revêtir de nombreux aspects, mais la Vérité avec un grand "V", c'est celle du monde que vous changerez en Bien, et ce monde changé sera celui d'une humanité de Bien, laquelle formera ipso facto une sociologie de Bien.
Roland Gary, peu de temps avant sa mort par suicide, déplorait qu'il fût incapable de désespérer. Pourquoi s'est-il suicidé alors ? Apparemment parce qu'il considérait comme sommet de la pensée humaine le désespoir et qu'il lui semblait que le suicide, acte désespéré, était la seule façon de disparaître de ce monde dignement... Monde de Mal, évidemment. Roland Gary, à mon avis, soupçonnait ce monde de ne pas répondre à une sociologie équilibrée ; il se sentait lui-même entre deux états : espoir et désespoir avec l'incapacité d'être dans l'un ou l'autre de façon naturelle ; d'où sa fin non naturelle. C'est le signe du grand malheur dans lequel est tombée cette société de péché. On peut donc dire que, d'une certaine façon, la sociologie anagogique est une société de non-péché, de pureté de mœurs.
Ce monde est fou. Oui, il est fou car si l'on considère, par exemple, la nazisme au temps d'Adolf Hitler on peut dire que dans les camps d'extermination où l'Allemagne d'alors a tué quelque dix millions d'humains (dont six millions de Juifs), dont beaucoup de jeunes, elle a probablement tué un ou plusieurs Dürer, Rilke, Gœthe, Hölderlin, Mozart, Beethoven, Montaigne, Hugo, Gershwin, etc. L'humanité de la sociologie matérialistique, la sociologie académiquement enseignée qu'on croit normale, est dirigée contre elle-même. Ce monde est fou. La sociologie anagogique est celle qui efface la rupture entre humain et inhumain. Etc., etc.

10mai22 240C32
L’investiture du président Macron le 7 mai 2022 lui donne la parole : "Je suis un nouveau président". Il est vrai que chaque assemblée de culte essaie de vivre ensemble, mais il y a un mais, elle se doit de se nettoyer (Rév d'Arès 7/4) des princes du culte pour que l’Eau de la Vie, celle qui s’installera sociologiquement parlant, puisse régner à la place du chaos ambiant.
Même si chacun essayant de changer (Rév d'Arès 30/11) devra un jour comprendre que le dévouement ne suffit pas, comme le sens du devoir non plus, car le sens de la vie rappelle à l’ordre que rien ne se fait par contrainte dogmatique ou superstition — Ça peut aider mais ça ne suffit pas.
Ainsi quelque chose devra sociologiquement analogiquement se faire, d’où l’idée de s’enraciner (Rév d'Arès 31/1) dans le monde, chose que le prophète nous aide à accomplir par son enseignement (39/1). Ainsi par une pénitence, l’accès aux hommes, en douceur, permettra de prouver au monde que par contact de vie se transmettra le virus de l’amour sans quoi la mort physique de la créature gagnera, signe que le péché régnera encore.
Quant deux personnes se parlent, le bien se doit de gagner. Aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tous préjugés et pouvoirs et retrouver l’intelligence du cœur (Quatrième de couverture édition 2009 de La Révèlation d'Arès). Puis peut-être un jour on nous dira : Mais qu’est -ce qui vous anime ainsi ? Réponse : l’humanité  est dans son ensemble un conglomérat de vies actives loin du mal, qui se fera en ascension (38/5) vers les Hauteurs, collectipvement : la polone (xxxix/12).
Mes pensées fraternelles s’envolent vers vous.
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, mon frère Henri, pour ce commentaire.
Pour l'heure, oui, nous vivons souvent difficilement cette mission ingrate qui laisse souvent peu d'espérance. Nous nous disons : "Ce que nous annonçons au monde : Il faut entrer en pénitence, ne l'intéresse pas ; le monde passe son chemin." Alors, quand je parle de sociologie j'ai l'impression que je noie mon incertitude dans un lac de rêve... En fait, je pense seulement que je peux donner cette impression, mais je ne ressens pas du tout d'incertitude au fond de moi. Il y a longtemps que j'ai sauté par-dessus le temps et que je sais, puisque le Père Lui-même le dit par les lèvres de Jésus, Son prophète : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) et nous n'avons même pas passé la première génération, car la génération qu'évoque la Parole n'est pas la génération administrative de vingt-cinq ans, mais celle naturelle des vivants. Je vais avoir 93 ans et je suis toujours vivant, je suis toujours la première génération et les jeunes nés de mon vivant seront eux aussi la première génération jusqu'à leur mort. De plus, nous ne sommes pas déraisonnables : Sachant depuis Giordano Bruno et Galilée qu'il vaut mieux ne rien dire que de dire que la Terre tourne autour du soleil, nous savons bien qu'en disant que viendra une sociologie anagogique ou d'anagogistes on nous considère comme des niais et qu'on nous laisse parler en haussant les épaules. Haussez les épaules, frères humains !
Pour réussir dans une entreprise aussi "impossible" que la mise en place d'une nouvelle civilisation il faut un contexte, un mode de vie, c'est ce que nous établissons doucement sans brusquer personne. Chacun de nous, Pèlerins d'Arès, se sent plus ou moins solitaire, mais comme j'étais seul face à Jésus en 1974 et face au Père en 1977, je sais que chaque apôtre de La Révélation d'Arès se sent solitaire. C'est ainsi que nous réussirons à changer ce monde (Rév d'Arès 28/7). Je pense souvent à vous, frère Henri, tout seul à Auxerre, et je demande au Père de vous assister tous les jours. Alléluia !

18mai22 240C33
Cher frère aîné,
Cette entrée-ci pour moi a un goût de neuf, [il est comme] une brusque poussée vers du neuf.
Je  me suis efforcée de la lire trois ou quatre fois et une fois avec une sœur pour en percevoir le fond. J’ai imposé à la langue de ma cervelle de goûter des mots inconnus pour elle : anagogique, métempirique (celui-là pourtant déjà utilisé plusieurs fois avant mais je ne l’avais pas métabolisé) implexe, et d’autres)
Au fur et à mesure je me dis : Quelle puissance ! Quel renouveau !
C’est comme si un torrent de mots-houes dévalait la Montagne pour en faire une vague de pensées neuves chamboulant tout sur son passage, on se retrouve ici cul par-dessus tête.
Elle dit : Comprenez enfin que ce monde matérialistique est à démolir entièrement pour le reconstruire anagogiquement. Vous, le juste prophète [Rév d'Arès xxxvii/2] transmettez la Pensée du Très-Haut pour tous les vivants de la terre. C’est la puissance d’un geyser qui lave et fertilise les têtes vides [23/5].  Cette entrée 240 nous sort de la religion absolument, de la religiosité totalement. La sociologie classique, l’anthropologie dégoulinent d’ignorance sous la Lumière métaphysique. L’homme est Enfant de la Vie [24/3-5] infinie.
Hier, j’ai dit à mon mari qui n’est pas pèlerin d’Arès, au sens que je lui donnais avant cette entrée :
"Sais-tu que tu es un pèlerin d’Arès, parce que tu es quelqu’un qui cherche à faire le Bien ?"
il m’a répondu : « Ah ! Ça c’est bien !"
Je ne m’attendais pas à cette réponse.
J'ai fait le parallèle avec le verset où Dieu  nous dit qu’il fait de tous ses Enfants en route vers le Bien des prophètes. Ses scandalisés au cœur droit sont aussi des tours escarpées d'où jailliront les éclairs de la Vérité qui souffle dans leurs poitrines.
Question : Comment se situera le petit reste trop faible actuellement pour faire un rempart  contre les dominateurs et ceux qui vous craignent dans un futur lointain ? Dispersé sur toute la planète, [le petit reste de pénitents] se trouvera t-il moins vulnérable face à ses opposants ?  Le risque de voir à l’intérieur du petit reste se former une engeance de princes, c’est-à-dire une nouvelle religion, sera-t-il plus facile à éviter ?
Andréa J. de Nouvelle Aquitaine.

Réponse :
Pour répondre d'abord à votre question, ma sœur Andréa, j'ai toujours dit que le petit reste était le noyau dur de notre Assemblée, le noyau des pénitents qui envers et contre tout ne formeront jamais une religion ni quelle que collectivité que ce soit qui s'éloigne de La Révélation d'Arès et de l'enseignement de son prophète, le noyau de purs vers lequel on viendra indéfiniment se ressourcer, le noyau de référence. Vous parlez donc non du petit reste en évoquant ses dérives possibles, mais de la collectivité évidemment plus large de tous ceux et celles qui seront des pénitents pèlerins d'Arès relatifs. Je ne vois pas ce qui pourrait empêcher, en l'état actuel du monde, que des foyers de princes et autres chefs et des formations de caractère religieux se forment dans le reste.
Pour revenir au début de votre commentaire, je vous avoue mon étonnement de vous voir trouver "un goût de neuf" à mon entrée 240... Les mots que j'emploie pour essayer de donner à mes frères et sœurs une forme plus solide et plus exacte d'argumentation : "anagogique, métempirique, implexe et autres", ne modifient en rien ce que j'ai toujours enseigné : Nous ne sommes pas une religion. Les hommes de Bien — votre mari que vous citez, par exemple — sont les vrais et seuls constructeur du monde changé, car ce n'est pas ce qu'on croit mais c'est ce qu'on fait qui crée l'âme et projette l'homme vers la Vie !
Oui, comme vous dites, "la sociologie classique, l’anthropologie dégoulinent d’ignorance sous la Lumière métaphysique. L’homme est Enfant de la Vie [24/3-5] infinie."
Merci, ma sœur Andréa, pour votre commentaire.

18mai22 240C34
Ma question est sans doute trop rationnelle puisqu’elle se situe plus au niveau de la pensée que de la Vie, alors que le but de la sociologie anagogique c’est de permettre de transcender la vie pour retrouver la Vie. Cependant, il me semble utile et salutaire de permettre aux esprits de connaître toutes les visions de l’humain, y compris celles peu couramment mentionnées, et ainsi leur permettre d’enrichir leurs pensées de nouvelles possibilités à comparer. Le chemin est long mais chaque petit bout de chemin en fait partie.
Par ma profession j’enseigne à penser rationnellement sur différents sujets philosophiques, notamment parfois un cours de quelques mois pour apprendre à penser l’humain en présentant les mérites et les insuffisances du naturalisme (homo sapiens), du rationalisme kantien, du marxisme, de la psychanalyse, de l’existentialisme. Il y a quelques décennies, mes collègues ajoutaient la conception chrétienne de l’humain, mais cela ne se fait plus pour diverses raisons : laïcité, multiculturalisme, etc. Pour remédier à ce manque je peux expliquer une analyse du phénomène religieux avec Mircéa Éliade qui a l’intérêt de proposer de comprendre la vie moderne comme non pas un dépassement mais une déchéance relativement à la vie religieuse et spirituelle passée. Mais cela ne permet d’apercevoir qu’une faible partie de la sociologie anagogique. Je peux compléter par des penseurs apparentés à l’existentialisme qui ont le mérite à la fois de penser que l’humain détermine librement par ses choix sa propre essence et d’appeler à dépasser les préjugés qui restreignent l’épanouissement humain ; mais je ne progresse ainsi que vers une autre partie assez limitée, il me semble, de la sociologie anagogique. Sans doute, pour compléter un peu plus, je pourrai présenter des philosophes, par exemple dans la tradition néo-platonicienne et différents penseurs mystiques et rationnels, qui insistent sur l’Un et sur la recherche de la non-dualité.
C’est une question de noblesse morale et d’honneur de s’imposer de toujours respecter la liberté de ceux à qui l’on enseigne et de toujours les laisser libres et souverains devant les alternatives et il est permis d’enseigner tout texte de la pensée universelle passée qui permet un débat rationnel, à l’exclusion de tout ce qui peut être perçu, à tort ou à raison, comme sectaire ou idéologique, bien que de trop nombreux collègues se laissent souvent aller à enseigner leurs préjugés, notamment politiques.
Désolé encore pour cette question à la fois un peu trop pratique et surtout trop conceptuelle mais chez quelles pensées enseignables dans les académies avez-vous constaté la plus grande proximité avec la sociologie anagogique ?
Jérôme H de Montréal

Réponse :
Rien, selon moi, ne "se situe plus au niveau de la pensée que de la Vie", car on va certes à la Vie par la pénitence fondée sur l'amour, mais notre physiologie veut que nous n'allions à la Vie que par la pensée tant que nous sommes encombrés de ce cerveau, moteur poussif où bringueballes les bielles-manivelles, qui nous n'en finit pas de travailler par analyse, déductions, brefs inévitables cheminements "rationnels" comme vous dites. Si notre vie n'était pas faite de tintamarre et de jets de vapeur intérieurs, il y a belle lurette que de nos cerveaux-locomotives les philosophies et les philosophes auraient disparu. Au reste, notre conscience dans ce corps irrigué par mille vaisseaux où coule le sang que propulse le cœur, est plus un empêcheur de voir vraiment clair qu'autre chose. C'est aussi pourquoi je me demande souvent : Quelle sera ma conscience dans l'au-delà ? Je l'ignore. Or, tout est là  : il faut passer d'une conscience à une autre sans vraie parenté entre elles. Immense programme !
Pour tout dire (mais je ne suis pas très malin), je n'ai pas trouvé la question dont vous parlez au début. Toutefois je trouve votre commentaire, dont je vous remercie, très intéressant et je pense qu'il ne manquera pas de faire cogiter quelques uns des nôtres. C'est pourquoi je le publie avec joie.

18mai22 240C35
Contrairement à la physique, la métaphysique ne s’appuie pas sur des données matérielles, mesurables par des instruments, manipulables comme des choses.
La métaphysique est de l’ordre de l’intelligible, c’est-à-dire qu’elle n’est perçue que par la conscience. Pourtant, la métaphysique n’est pas intellectuelle, c’est-à-dire qu’elle n’est pas une construction de l’esprit. C’est en ce sens que la métaphysique n’est ni une théologie, ni une philosophie (en tant que système).
Je crois comprendre que la métaphysique est la jonction entre la Vie et la vie.
C’est le point de rencontre entre la Vie qui est l’origine de toute matière-vie-énergie, et la vie de l’homme qui est faite de matière-vie-énergie.
Cette rencontre peut se faire dans les deux sens :
- du Créateur vers son Enfant (Rév d’Arès 13/5), par La Révélation d’Arès par exemple : Je tombe depuis les Ciels à ta face (Rév. d’Arès xxxii/13).
- ou du fils vers le Père : Dis-moi : Entre ! (Rév d’Arès xxxiv/12).
Puisque l’homme peut retrouver son unité avec le divin — Sois-un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1) —, c’est qu’il a une identité de nature avec son Créateur. Et cette identité de nature est partagée par tous les humains.
Comment puis-je aimer tous les hommes sans hisser cet amour au niveau métaphysique ?
Si je ne le fais pas, je reste au niveau des choses, matérielles ou psychiques. J’aimerai telle personne parce que son physique me plait, j’aimerai telle personne parce qu’elle est plaisante ou parce qu’elle a de l’humour, ou parce que je la trouve intelligente, ou parce qu’elle peut m’apporter quelque chose au niveau mondain, etc.
Au niveau métaphysique, il n’y a plus rien à compter. L’amour [évangélique] n’a plus besoin de raisons, il existe par principe parce que je reconnais en l’autre son identité de nature avec le divin. Qu’il soit noir, jaune, rouge ou blanc, qu’il soit homme ou femme, qu’il soit jeune ou vieux, qu’il soit riche ou pauvre, etc.
Maintenant que je sais que je peux l’aimer grâce à la métaphysique, je peux plus facilement lui accorder le pardon, établir la paix avec lui, me libérer de tout préjugé envers lui, je peux développer mon intelligence spirituelle [Rév d'Arès 32/5] pour travailler avec lui et surmonter tout obstacle en retrouvant mon regard  métaphysique sur lui.
Et s’il n’a pas conscience de sa nature profonde, c’est à moi, par amour, de lui ouvrir les yeux en l’aidant à découvrir sa propre métaphysique.
C’est ainsi qu’apparaitra une sociologie anagogique.
Vincent L. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Vincent, pour ce commentaire. Vous y posez la question de la métaphysique et vous y répondez clairement. Il n'y a, semble-t-il, rien à ajouter, mais il y a quelques points à compléter.
Vous dites avec justesse : "L’amour [évangélique] n’a plus besoin de raisons, il existe par principe parce que je reconnais en l’autre son identité de nature avec le divin. Qu’il soit noir, jaune, rouge ou blanc, qu’il soit homme ou femme, qu’il soit jeune ou vieux, qu’il soit riche ou pauvre, etc." C'est vrai. J'ajouterai seulement que, pour ma part en tous cas, je reconnais aussi en l'autre son identité de victime du péché et son imperfection, voire même ses terribles défauts et donc ses côtés non-aimables et même détestables comme c'est le cas de l'ennemi que je dois aimer aussi comme le demande le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5/44-45).
Oui, "l'amour [évangélique] n'a plus besoin de raisons"... sauf une, impérative : Je dois travailler à changer le monde (Rév d'Arès 28/7), à le sortir du Mal.
Mais vous avez vu le côté lumineux et heureux de l'amour évangélique et en cela je vous dis merci, frère Vincent.

18mai22 240C36
J'ai beaucoup repensé aux cours que j'ai suivis lors de ma formation infirmière avec la dernière entrée "Foi et sociologie" et la pensée infirmière qui est aussi en moi. Celle-ci est faite des savoirs multiples à la base des actions infirmières très caractéristiques quand nous soignons les personnes, qu'on s'occupe des familles, des communautés et des populations. De multiples concepts jalonnent les pensées infirmières, on y a toutes recours sans toujours le savoir pour soigner. C'en est devenu une science, jusqu'à l'écœurement parfois.
Je ne vais pas vous raconter tous les courants de pensée depuis le début de la profession, car finalement c'est beaucoup de blablabla.. et nous n'avons pas encore changé le monde [Rév d'Arès 28/7]. Je dirais en résumé que la connaissance scientifique est bien, mais ce que l'infirmière est et fait de bien est beaucoup mieux. Car malgré le péché qui nous obscurcis, il y a des infirmières formidables ! Parce qu'elles pensent avec le cœur et essaient de faire les choses avec justesse. Il y a eu Florence Nightingale, anglaise du milieu du XIXe siècle qui a considéré l'homme malade ou en bonne santé avec des composantes physiques, intellectuelles, émotionnelles, sociales et spirituelles qui a basé ses soins sur l'observation et l'expérience qui consiste a mette la personne dans les meilleures conditions possibles afin que la nature puisse restaurer sa santé avec pour loi celle de la vie. Elle a soigné avec d'autres soignantes, elle a organisé les soins dans les hôpitaux militaires pendant la guerre de Crimée. Sa lampe à huile, quand elle veillait, est un symbole maintenant pour les infirmières. D'ailleurs, j'en connait une qui s'est fait tatouer cette lampe sur sa jambe.
Et les autres ! Des hommes aussi [les infirmiers] !
Puis, maintenant, il y a Judith, infirmière ; je lui ai parlé de La Révélation d'Arès un dimanche que nous travaillions. Elle était venu en remplacement en intérim. Je fus ébahie de sa surprise ; ses yeux étaient écarquillés devant une ou deux simples Paroles que j'ai dites ; elle était scotchée et je crois que c'est parce que j'ai dit entre autres que ce n'est pas la foi qui sauve mais le bien que l'on fait. Elle est croyante, de parents athées, mais c'est sa grand-mère qui l'a marquée. Yaël me racontait que la grand-mère de Judith s'était fait voler son porte monnaie et avait dit à Judith que c'était sûrement que quelqu'un en avait besoin, alors que l'on punit ce genre d'acte dans ce monde. Je me permets de rapporter ceci, qui a renforcé à coup sûr la foi de Judith. Je ne pense pas qu'elle m'en veuille, si je raconte ceci. Elle a rencontré Yaël et Fabrice, Bénédicte, David de Marseille rapidement. Elle a déjà parlé plus de  deux heures avec Yaël ; elle compte revenir à la prochaine présentation le juin. Ce fameux dimanche, je lui avait offert La Révélation d'Arès que j'avais par hasard un dimanche de travail dans mon sac à main — Ce livre y est toujours depuis, preuve que la mission est de tous les instants —. Judith a déjà depuis longtemps beaucoup de choses en elle. Je suis émue, nous sommes tous émus. Vingt ne sont pas venus ce 30 avril lors de notre présentation publique, mais quelle joie en nous ce jour là, le 30 avril, où je l'avais invitée. Elle avait à elle seule empli notre cœur d'espérance pour la poursuite de notre mission.
Danielle A. de Strasbourg, Alsace

Réponse :
Je suis ému en vous lisant. Ainsi vous êtes, ma sœur Danielle, l'apôtre d'une sœur humaine, Judith, qui s'éveille à la Lumière qu'apporte La Révélation d'Arès au monde. J'appelle l'ange, le saint (Rév d'Arès 37/7) de la mission pour qu'il contribue à inspirer à Judith le désir de vous rejoindre dans l'apostolat.
Dites à Judith — à moins qu'elle lise ce modeste blog et n'attende pas après vous pour connaître ma pensée — que je serais heureux, dans ce monde agité et bavard mais où se meurt le Feu spirituel, de la voir retouver la vie, la vraie, celle de l'étincelle dans le sillage de la Vie, du grand Feu de l'Univers, la vraie vie qu'il nous faut ressusciter, la vraie vie, image de la Vie, que le Pèlerin d'Arès veut retrouver (Rév d'Arès 24/5), la vie dont même Proust dans "Le Temps Retrouvé" disait qu'il faut la "ressaisir... cette réalité loin de laquelle nous vivons." La vie de l'humain d'aujourd'hui est réduite à des étapes balisées par le matérialisme et il nous faut rappeler à nos frères de la Terre qu'ils sont nés pour autre chose. Réveillez Judith à l'étincelle de la vie dont la vocation est de mettre le Feu au monde !
Merci, ma sœur Danielle, pour ce commentaire que soulève le souffle de l'espérance.

18mai22 240C37
Y avait-il une sociologie en Éden ? Une Pensée laissée par la Vie dans sa course aimante, comme une pluie scintillante et bienfaisante ? La perception des foisonnements, de l'interactivité inouïs de tout dans tout ?   
Adam choisit de devenir maître (2/1-5) des causes et des conséquences et déclenche le temps. Ses fils inventent la science pour essayer de comprendre comment le monde fonctionne et les sciences dites humaines pour tenter de comprendre comment on est arrivé là.
Quelques milliers d'années plus tard les sciences se sont diversifiées, mais nous n'avons toujours pas trouvé la clé de l'énigme : les instances dirigeantes et agissantes se reposent sur des sciences — dont la sociologie — qui prétendent étudier les sociétés comme si c'étaient des mécaniques déterminées par des causes-conséquences clairement identifiables et quasiment étanches entre elles : inflation = action sur les prix, agitation sociale = augmentation du pouvoir d'achat, etc.  alors que les crises sont des effets du manque de Vie et notamment d'amour.
Je n'ai pas assez de références pour l'affirmer de manière péremptoire, mais il me semble que l'anthropologie  voit aussi dans l'homme quelque chose comme une matière — du bois (Rév d'Arès xxxix/4) ou du sang —  en pensant que puisque les vers sont dans l'homme il est fils du ver (xxi/2). En tout cas, les vulgarisations sur les grands média ("Arte" par exemple) donnent à penser que l'homme est sa propre origine et surtout sa propre fin d'où le culte de l'ego. Bref, nous tournons en spirale, nous acheminant lentement vers le péché des péchés (38/2), une sorte d'enfer. Les sciences actuelles sont dans l'impasse.
La Révélation d'Arès relance une alternative pour sortir du piège culturel (Rév d'Arès IX/8) : la pénitence. Que manque-t-il à l'homme pour que sa tête devienne de l'or en feu (xvi/18), qu'il plonge au fond de lui et de son bher (xxvi/7) puise une Eau qui lave la boue de sa tête et fasse apparaître ses plis d'argent (i/13) ? Il manque l'amour. La grande limite de la science actuelle comme de la culture c'est le manque de volonté de supprimer le mal. Sans doute, cette intention d'améliorer le sort des hommes est-elle présente chez beaucoup de jeunes qui s'engagent dans un cursus scientifique. Certains sont motivés par la curiosité et cherchent à connaître, à percevoir les battements du cœur du monde. Mais le système, ses coucous, ses chiens, maître des cordons de la bourse et des carrières, fera longtemps échouer un changement radical, un projet de société basé sur le bonheur universel. Il faut dire que la plupart des membres des élites ont acquis leur rang au prix d'un sacrifice incroyable : celui de leur nature spirituelle pour le prix d'un tombeau glacé où attendre (2/5-11).
Attendre quoi ? Voilà une belle quête pour une nouvelle sociologie. Trouver la clé du mystère, ouvrir les chemins vers les Hauteurs Saintes, réaliser la fusion du Créateur et du créé. Alors les hommes de science qui sont eux aussi image et ressemblance du Créateur, fouillent, leur cil balaie l'étal (Rév d'Arès xxxiv/16), mais rien  Il n'y a pas le Fond (xxxiv/10). "Mais où est-elle cette clé,  s'écrie le chiot d'homme que ni la sociologie, ni l'anthropologie ni l'archéologie n'ont trouvée ?" Et bien, mon frère, tout simplement en soi.
C'est à chacun de devenir son propre archéologue : Qu'est-ce qui me constitue, de quoi suis-je l'héritier ? — Son propre anthropologue : Qu'est-ce que je suis, qu'est-ce que je peux faire avec Ça ? — son propre sociologue : Comment m'imbriquer dans la société avec ce que je suis, comment faire évoluer les ensembles humains ?
Voici les dernières données (provisoires) de mon étude sur un sujet adulte, mâle, occidental :
Le mystère tient à l'intrication de l'héritage combiné de plusieurs forces : le passé et l'avenir.
Le passé, c'est ce dont j'ai hérité. D'abord, une sensibilité divine qui ouvre des perspectives inouïes. Ensuite, un héritage socioculturel limitant l'existence aux modèles préétablis. Puis, un héritage génétique orientant ma personnalité. Ça, ce serait l'héritage disons inné. Mais surtout ma terre (Rév d'Arès ii/5) à l'origine vierge va recevoir une quantité non mesurable, des milliards d'informations qui vont se traduire en moi en impressions, perceptions, émotions idées, ressentis, stockés quelque part sans que je sache vraiment où, et former une certaine végétation, un certain type de jardin. Ce fouillis indescriptible est un magma actif. Il bouge, évolue, se recompose, lance ses éructations nocturnes (rêves) ou diurnes (humeurs) en permanence. Il est quasiment indomptable tant que je n'ai pas atteint l'âge de l'âme qui va le pacifier (article "Je m'espionne" dans Le Pèlerin d'Arès 1990). On peut vouloir plonger dedans, l'analyser mais comme le passé se réinvente constamment, cette démarche risque de nous piéger. D'où le conseil : Tu n'évoqueras pas ta vie passé, il n'y a rien là dont tu puisses être fier (16/10).
L'avenir, c'est le projet que se dessine très tôt quelque part en moi (Alfred Adler, "Connaissance de l'homme"), projet qui représente le volet de mon héritage divin que La Révélation d'Arès décrit comme l'Attente du monde d'Amour, de Liberté, d'Individualité, de Créativité, d'Intelligence-Parole.
Passé et futur se confrontent en permanence dans mon présent. Cette confrontation est le terrain de mon anthropologie. Ma volonté d'être ne peut pas toujours savoir d'où vient telle pensée, telle émotion, telle action, telle impression. Notamment, elle ne peut pas connaître l'origine de la tyrannie qu'une personne jalouse exerce sur celle qu'elle aime le plus (ou le prétend). La science se contente de classer la question dans des tiroirs ; tiroir psychologique, tiroir social, tiroir neurologique, etc. . Elle croit ainsi désactiver  l'angoisse de cet absurde.
Mais mon intelligence peut identifier certaines humeurs, pensées impressions, ressentis, avec des stimuli venus de l'extérieur de soi, et faire le lien avec des conséquences qu'ils produisent en fonction des circonstances. Par exemple l'origine de mon impulsivité est indécelable, mais mon expérience m'indique dans quelles situations elle se déclenche. Sa maîtrise ou non crée des conséquences défavorables ou favorables. Je peux ainsi constater que la peur, la colère, l'orgueil, l'envie, la violence amènent sur mon jardin un microclimat de sécheresse ; l'amour, l'humilité, la patience sont des rosées bienfaisantes. J'entre ainsi dans l'existentialisme.
Je ne suis donc pas maître de tout ce que produit ma vie intérieure au contact du monde, mais je peux acquérir petit à petit la maîtrise de ce que j'en fais. Mon anthropologie devient active. J'abandonne la recherche abstraite des causes (science) pour m'attaquer à la maîtrise de ma vie (pénitence). Cette maîtrise produit des effets gratifiants et active la joie, la sérénité, l'espérance. La non-maîtrise entraîne la sécheresse d'esprit, la peur, le doute, la tristesse mais ces états peuvent aussi être des signes et permettent de mieux changer.
Je n'ai pas inventé de toute pièce mon anthropologie. Elle suit un fil directeur donné par La Révélation d'Arès et l'enseignement de son prophète. Sans repère, il est difficile de s'évaluer (œil du dedans, Rév d'Arès ii/10) mais aussi d'appréhender la réalité. La Révélation d'Arès refonde l'autoévaluation et la réalité. Elle permet de tirer un fil directeur dans son existence. C'est elle qui au départ donne à la pénitence un sens et une utilisation active. Avec elle, je dispose d'un étalonnage. Au départ, l'homme ne sait pas forcément pourquoi il ne doit pas mentir, dépasser sa peur, car les deux apparaissent comme des protections ; pourquoi il doit se méfier de ses envies, pourquoi son autosatisfaction est dangereuse, etc. Le sens que donne La Révélation d'Arès à la pénitence, corroboré par les actes, fait surgir une intensité, une légèreté, une unité qui change la qualité de l'existence et elle permet de se reconnecter avec la Vie et sa Parenté et de ce fait de se reconnecter au Tout. Mon anthropologie devient une force d'avenir.  Elle ouvre la porte à une sociologie d'avenir
Cette nouvelle force qui m'habite de plus en plus, il me faut l'imbriquer dans les mondes humains : famille, travail, engagements, nation, humanité, etc. mais aussi animal, végétal (Rév d'Arès 28/26) ...
Cette expression "sociologie d'avenir" est peut-être inadaptée, car les sciences se bornent la plupart du temps à ce qui existe et s'aventurent rarement vers le futur, forcément imprévisible avec une culture matérialiste.
Que serait une sociologie d'avenir ? Les prévisions de Nostradamus, mais en plus clair ? Pourquoi pas la transposition aux ensembles humains de cette démarche anthropologique ? La perception au plan collectif des interactivités que vont produire les êtres acteurs du groupe, sur différentes échelles de temps et d'espace.
Exemple : Dans une assemblée des frères renoncent à leur quant-à-soi et se dotent chacun d'une personnalité d'échange. Ils aboutissent à une unité de vue, de langage d'action fruit de leur amour. L'interactivité avec le monde extérieur (moisson) sera ressentie comme une force nouvelle au-delà des mots. Celles et ceux qui y seront sensibles (épis mûrs) seront attirés par ce début de polone (temps 1, espace 1) [Rév d'Arès xxxix/12-13).
Un certain nombre de femmes et d'homme  rejoignent l'assemblée et se mettent en quête de leurs merveilles intérieures, encouragées en cela par les anciens. La moisson de cette assemblée va devenir audacieuse, belle, novatrice au point de provoquer des remous dans la ville (temps 2, espace 2)
Les guetteurs des rois locaux vont parler dans leurs cous [?] : Le loup à l'haste rouge a les fils. Que le loup (cette assemblée) soit pendu ! (Rév d'Arès xi/8-9). Les notables de cette ville vont réagir en provoquant par média interposés une propagande outrancière qui va donner plus de force et de réalisme à l'assemblée nouvelle dont la moisson évolutive va provoquer des réactions favorables dans la population. (temps 3, espace 3).
Au bout de plusieurs générations, cette fraternité ouverte est devenue une force incontournable violemment combattue par le conformisme, mais appréciée secrètement par une part croissante de femmes et d'hommes. Dans cette assemblée, on pratique notamment une nouvelle forme de charité, la Mémoire du Sacrifice. Beaucoup constatent en plus qu'il s'y passe des choses étonnantes. On ne sait pas comment ses membres se débrouillent pour nourrir autant de monde. Malgré la crise économique sévère, ils ne manquent de rien. Ils sont joyeux et sereins. Des guérisons sont attestées à leur contact ; des drames, se retournent et débouchent sur des bonheurs ; des situations catastrophiques évoluent en fin harmonieuse. C'est, disent les membres de cette assemblée, la Synergie en mouvement (temps X, espace X).
Un Jour [Rév d'Ar-s 31/8], les frères percevront par transparence tout ce qu'ils sont, de la moindre pensée (en 1974 Jésus voyait dans le frère Michel) jusqu'au processus de digestion ou au trajet du sang dans le corps. La sociologie sera extrêmement pointue et l'éducation consistera à identifier le moindre frémissement et à percevoir ses influences. Nous serons très loin des traités comme de la présente ébauche prospective, frustre et marquée par le mental du temps.
Il me semble que dans ces lignes je n'ai pas assez parlé de la Vie, car nous ne sommes pas seuls. Le sentiment de cette Présence, la confiance et l'espérance qu'elle engendre déboussolera toujours toute science.
Salvator B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci pour ce texte très travaillé, mon frère Salvator, et je laisse à ceux et celles qui le liront le soin de l'étudier, car il le mérite sans aucun doute, mais qu'en feront-ils dans leur mission ? Les quelques instants que nous laissent, pour leur parler, les gens de rencontre permettent-ils un tel développement ? Non, mais il est sûrement possible de faire un abrégé percutant des idées qui courent tout le long de ce commentaire. Je manque de temps pour cela et, franchement, je le regrette.
Il faut enseigner au monde ce qui, plus que tout, doit être réappris par les hommes : l'amour ! Vous citez beaucoup l'amour dans votre commentaire. Je pense seulement qu'il faudrait tirer de votre étude le concentré, les propriétés caractéristiques de l'amour tel que vous le voyez. Apprendre à aimer, c'est, en somme, apprendre ou plutôt réapprendre à vivre pour la majorité des humains.
Oui, vous avez raison, l'envahissement de la science est inquiétant ; elle prétend tout expliquer, tout révéler de la vie. C'était l'idée centrale de ce que nous appelions, quand je fus écolier de 1935 à 1940 puis lycéen de 1940 à 1947, les "leçons de choses". Il y avait encore une pudeur dans ce terme : leçons de chose, qui n'était pas explication de tout. Vous, qui philosophez, vous devriez enseigner que pour apprendre à vivre au sens absolu, il faut apprendre à mourir, car c'est en mourant — ce qui arrive toujours plus tôt qu'on croit — qu'on reprend le chemin de la Vie. Mais comment peut-on éduquer le monde à cela ? C'est quelque chose à creuser, puisque vous semblez avoir le temps de creuser.
Encore merci, frère Salvator.

18mai22 240C38
Frère aîné, merci de vous relire :
Vous dites en le 9mai22 en 240C23 : "Je ne peux pas qualifier de chrétienne la sociologie d'humains se réclamant de Jésus Christ vu l'inflation, les difformités et les haines historiques que ce qualificatif a subies".
Mais ce sont et ce fut des gens comme vous qui avez fait "haïr", avez fait  "déformer", qui avez fait "croître de façon exponentielle, créer cette inflation", comment? par une malignité, une méchanceté, une tuerie, envers les hommes en divisant et salissant le genre humain. Pourquoi votre étonnement ? Pourquoi cette phrase hypocrite : Le christianisme a tant tué et a tant sali ; le christianisme a tant souillé et a tant violé ; le christianisme a tant torturé et a tant rabaissé. Il se fait petit aujourd'hui, mimant l'humilité, mais désirant de toutes ses forces revenir à la 1ere place même s'il se fait doux, attendrissant.
Ceux qui s'insèrent là-dedans ont souvent besoin de reconnaissance ainsi que de maître à penser. Votre phrase est indigne de vous, pleurnicher sur les déformations du mot est tout simplement hypocrite de votre part, vous qui prônez depuis peu la métaphysique. Le christianisme (et par extension les chrétiens) a tant fait reculé l'homme, le christianisme a tant obscurci ! Et vous en fûtes tant complice durant des décennies ! De plus Jésus n'était pas chrétien (dans la religion chrétienne) et n'a institué aucune religion. Vous devez dire aujourd'hui "Jésus, le Christ" (celui qui fut choisi par Dieu même s'il put user de son libre arbitre) et non "Jésus Christ" que les chrétiens prennent pour Dieu lui-même par cette appellation et dont le christianisme a tant embué les cerveaux.
Si vous vous tournez vers la métaphysique, alors quittez définitivement la religion, son esprit de culpabilisation, et dites la vérité. Soyez vrai. Lisez complètement et clairement votre livre (notamment le ch.28 de la 1ere partie : l'évangile). Oui quittez la religion et acceptez en totalité ce que Dieu vous a dicté.
Roger C. d'Île de France

Réponse :
Mon frère Roger, aurais-je été "tant complice (du christianisme criminel] durant des décennies" ? Vous vous égarez, frère Roger. J'ai été communiste athée jusqu'à l'âge de 34 ans environ (ma conversion a été lente, je n'ai pas de date précise) puis chrétien et, c'est vrai, homme d'église jusqu'à l'âge de 44 ans. Cela fait une décennie et non plusieurs et j'affirme que je n'ai rien fait pendant ces années-là pour m'associer à la "malignité, la méchanceté, la tuerie envers les hommes en divisant et salissant le genre humain", comme vous dites.
Je ne m'intéresse pas "depuis peu" à la métaphysique. La métaphysique m'a toujours paru la seule voie possible pour percer l'invisible dans lequel nous avançons.
Mon frère, quoi qu'il en soit, j'ai été pécheur, je le suis toujours et je crains fort de mourir pécheur, ce qui ne saurait tarder, vu mon âge : 93 ans dans moins de deux mois.
Quant à la religion, il y a belle lurette que je lui ai tourné le dos. Vous devriez mieux vous informer.

18mai22 240C39
Tu n’ouvres pas le ventre de l’homme (comme) le(s) roi(s), le(ur)s chiens (et) le(ur)s coucous (l’)ouvrent (Rév d'Arès xxi/1).
Je commence à mieux me comprendre et, par-là, à comprendre tous les hommes, une façon de les aimer.
Aucun ne m’est étranger. Je connais les nœuds dénoués patiemment en moi depuis 35 ans, les détours du sentier par où je suis passé qui m’ont fait découvrir la complexité inouïe et si subtile de l’humain universel, de l’Un dont je suis un infime mais complet représentant, malgré mes dehors grossiers, ma fragilité, ma bêtise, mon ignorance et mon arrogance de barbare soi-disant civilisé. Charpentier à l’écoute du Maître (Rév d'Arès 17/4), j’acquiers adresse, goût et la conscience d’un savoir spirituel qui n’est plus un "bagage de connaissances", porté comme une canne à côté du Soi, mais un sang nouveau qui commence à irriguer mes veines.
Pourtant à cet instant même où j’écris, je serai bien incapable de dire ce que je sais, c’est à la fois trop énorme et indicible, aussi évanescent qu’une fumée pure. Au fond, vu depuis mon animalité pensante, je me sens encore un triple idiot, j’ai toujours l’impression que je ne sais rien, et que c’est la seule chose que je sais vraiment. Impression d’un grand vide dans une tête qui ne sonne toutefois plus comme la casse et le plomb (Rév d'Arès xviii/6) ; un vide heureux en quelque sorte, un peu béat, empli d’une joie simple, légère, encore trop faiblement rayonnante, mais qui adhère en confiance à la Vie Immuable infinie. Bref : la foi.
Je ne suis plus dans l’accumulation des connaissances. Comme, étudiant, je me bourrais le crâne, et comme, enseignant, je bourrais celui de mes étudiants. J’ai même étudié et enseigné la socio ! Que de front rouge d’efforts avec la main fermée comme une noix (Rév d'Arès xxvi/6), pour remplir mon pauvre cerveau de statistiques, ne pas paraître ignorant, passer même pour intelligent, en dépit de la sécheresse d’un savoir cérébral qui collait comme une poussière sur mes neurones mais ne devenait jamais chair et sang, et pas davantage miel par absence d’une horticulture de l’âme (240C25). Que deviendrait mon vaisseau sans l’Eau pour y flotter ? Devant la Mer profonde, je reste un immense ignorant, un vers infime (2/10), mais je réalise avec contentement qu’Elle entre désormais petitement dans ma vessie (xxi/11-12).
J’ai ressenti cette entrée sur "Foi et sociologie" avec un poil de la répulsion instinctive que je ressentais lors de mes études face à la rugosité intellectuelle qui s’attache aux étouffantes complications du savoir humain, mais un poil seulement sans doute à cause des mots du "haut français" (240C24) comme dit mon cher frère Éric D., en saisissant en même temps le sens global de cette entrée avec bonheur, entrevoyant l’horizon élargi qu’elle ouvre à toute conscience qui se laisse traverser par le Vent (xxviii /3). Après la psychologie (le moi, la personne, le solipse ), l’histoire (religion, politique), l’économie (les petites unités), vous continuez à révolutionner les sciences sociales en avançant vers une sociologie non matérialistique, ethnologie et anthropologie comprises, qui annonce au fond une tout autre science de l’Humain en général, celle de demain.
Science avec conscience qu’on peut qualifier d’anagogique, de métempirique, d’holistique, et pour tout dire, plus qu’une science, une métaphysique renouvelée, à nouveau en marche, qui pense, raisonne et accumule un savoir-être et un savoir-avoir sur de toutes autres bases que l’expérience de l’animal pensant, qui à force d'allonger le nerf, s’est rendu hermétique à l’Autre Part, invisible, de Lui-même.
Quelles bases ? La Parole et l’enseignement du nabi, pardi ! Une science qui n’ouvre pas le ventre de l’homme (Rév d'Arès xxi/1) mais qui avance avec prudence et sûreté, avec la force du mulet (36/14), en étroite synergie avec l’homme ré-accueillant peu à peu la Vie, portant juste le fardeau de l’Être en reconquête. Physique, biologie, chimie, … les sciences dites dures passeront aussi au filtre de la Lumière que l’œil du frère n’arrête pas, tout comme sa vie quotidienne : pain, vin et huile (xxi/10), il verra un jour comme vous la bulle dans le morio et entendra la pierre.
P(p)èlerins d’Arès ? P ou p ? Nous sommes tous avant tout des "pèlerins de l’Absolu" (Léon Bloy), conscients ou inconscients, présents, passé ou à venir, excepté les rares qui refusent consciemment l’Être, préférant le néant, eh oui ! notre liberté, vertigineusement divine, va jusque-là.
Merci à tous mes frères pour la très grande qualité de leurs commentaires. Comme dit l’autre, le niveau monte. Et quand il s’agit de l’Eau contre laquelle les rois ne nagent pas, ça promet. Car, pendant ce temps, dans la vallée grasse, de plus en plus sèche, on aiguise les couteaux des législatives : vu des étoiles, ça me fait quand même un peu doucement rigoler.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Voilà, mon frère Claude, un commentaire qui me regaillardit. Je me dis que je ne suis pas seul à "me sentir encore un triple idiot," à avoir "toujours l’impression que je ne sais rien, et que c’est la seule chose que je sais vraiment" comme ce bon vieux Socrate. Merci de vous montrer comme vous êtes, car s'alléger du poids lourd de ce qu'on croyait être aide considérablement à faire l'ascension le long du sentier vers les Hauteurs.
Je suis un vieil homme et, quoique je n'aie vraiment pas à me plaindre car je travaille encore à peu près autant qu'autrefois, je sens quand même le poids de l'âge, contraint de m'arrêter ici et là, voire même de m'asseoir, quand je marche un peu loin. J'ai atteint l'âge où l'on peut disparaître d'un coup : ma grand-mère Dèle, ma mère Lucie sont mortes d'un coup... Enfin presque ; elles se sont senti fatiguées, ont reposé leur lavette de vaisselle ou leur fer à repasser, ont dit : "Je m'allonge un instant" et hop, elles ont fermé les yeux pour ne plus les réouvrir. Elles avaient l'une et l'autre 92 et 93 ans. Alors, je me dis : comme Derrida : "Je vais mourir et ainsi apprendre à vivre enfin." Au fond, apprendre à vivre c'est apprendre à mourir, car à cela nul n'échappe. Je n'ai pas à me laisser convaincre de ce fait, je le connais déjà. Certains, vieux, revivent leur vie dans le souvenir... Pas moi, quand je pense à mon enfance, j'ai l'impression que c'était hier, j'ai l'impression que je n'ai fait que piétiner un peu cette plateforme qu'est la vie corporelle et j'ai la conviction absolue que comme tout humain je suis fait pour la vie éternelle.
Oui, vous avez raison, nous découvrons notre ignorance ; ce qu'avait fait Socrate, si peu perturbé par la perspective de boire la ciguë. Il allait simplement continuer ailleurs, autrement. Vivre ne relève pas d'une préparation, la vie étant trop brève pour se préparer ; le vrai vivre relève de l'intelligence spirituelle.
Encore merci, frère Claude, pour votre beau commentaire.

18mai22 240C40 
Frère Michel, bonjour.
En relisant l'entrée 137 sur "Marie" je constate soudainement que des commentaires manquent à l'appel : le 137/48, le 137/50, le 137/67, le 137/70 et le 137/71, que je voulais relire sur le blog. Heureusement que je les avais imprimés.
Ce n'est pas grave mais il est bien que je vous  le signale. Ainsi que quelques autres commentaires   sans nulle doute qui ceux-ci  ont du être  aussi emportés par un souffle des plus mystérieux ? L'entrée sur Marie ne devait pas se terminer au 137/47 me semble t-il ? mais plus loin ?  Puisque j'ai un commentaire qui se rapporte au 137/83  dans mon dossier. Dans l'attente d'y voir clair,
Que votre cœur baigne dans une lumière tranquille.
Mary de Bretagne Sud

Réponse :
C'est très curieux, ma sœur Mary, car les commentaires qui vous manquent ne me manquent pas à moi quand je les ouvre sur le web. Quand j'ouvre sur le web l'entrée 137, j'ai tous les commentaires jusqu'à 137/46. Le 137/47 n'existe pas, de toute façon.
J'avoue ne pas avoir d'explication pour ce qui se passe. Il me faut étudier la question.

Suite à ma réponse : vers 18 heures
Nina a pu trouver une vieille copie de freesoulblog.net où la 137 "Marie" semble complète. J'ai remplacé la copie tronquée (qui se termine à 137C46) par l'ancienne qui se termine en effet à 137C84. Pourquoi cette permutation? Très franchement, je n'en sais rien.

19mai22 240C41
Cher frère Michel,
Ce texte nous communique de l’intelligence et de la joie. Comme les autres entrées que vous publiez sur ce blog et les autres écrits que le monde lira un jour plus lointain…
Et ce que tu auras écrit, parviendront à ceux qui doivent se repentir (Rev.Arès 33/10).
Comme le dit Spinoza : "Restons dans la joie" pour mieux appréhender notre existence divisée entre le matérialisme et l’anagogique.
Dans ce monde scientifique et animal, ce système qui s’effondre, qui s’intéresse encore à Nicolas Malebranche que vous citez ? Il est, dites-vous "le plus grand métaphysicien que la France ait jamais eu". Je l’ignorais.
Après vous, la pensée humaine va chuter gravement c’est certain. Il y aura comme un grand silence, que vos écrits, je j’espère parviendont à combler.
En attendant de bien comprendre vos écrits, que je lis et relirai, je vous dédie ces deux slams de ma composition sur un texte extrait du Livre.
1/ La Voix de fer
https://youtu.be/-nju8JgGW4s
2/ Le Retour
https://youtu.be/I3fcnnplMqo
C’est un hommage au prophète et à l’homme Michel et une façon agréable de porter la curiosité du grand public sur le message fondamental qu’offre La Révélation d’Arès, à partager.
Car la Beauté est servante du bien (Rév d'Arès 12/3).
Bon pèlerinage à tous !
Bien fraternellement,
José O. d’île de France

Réponse :
Ce n'est pas moi qui ai dit que Malebranche était "le plus grand métaphysicien français", c'est Étienne Gilson (avec qui notre frère Jean-Hubert G. de Quimper a, je crois, une parenté). Oh non ! après moi la pensée humaine ne va pas "chuter." Il existe dans ce pays des philosophes, des métaphysiciens, des penseurs de large envergure ; certains s'intéressent (pour l'heure très discrètement) à La Révélation d'Arès et à son prophète. Les mots rares que j'emploie parfois, parce qu'ils sont plus exacts que les mots relatifs du langage courant, ne sont pas de mon cru ; ce sont ces philosophes, métaphysiciens et autres hommes de pensée et de lettre qui les ont utilisés.
Ceci dit, frère José, merci pour les deux slams que je vais écouter ce soir et merci pour ce commentaire.

19mai22 240C42
Notre humanité est un peu à l’image d’un puzzle géant avec ses 7.784.225.000 pièces éparpillées. Chaque pièce est en miettes. Quel labeur (Rév d’Arès 31/6) pour tout reconstituer!
Chacune de ces pièces est différente, mais l’ensemble fera un tableau de Jardin (Rév d’Arès xxxviii/21) magnifique, non un tableau figé, mais Vivant, mouvant comme les vagues de la Mer (xxx/12; xxxiii/12 ; xlv/22-23).
Ce tableau Vivant existait, nous en avons encore la mémoire (Rév d’Arès 30/12). La main du péché (4/3-4, 8/7, 9/3 et nombreuses références), le mal (xLi/10) ont brouillé le tout, chaque pièce a été découpée, broyée, déchiquetée par les dents noires (xxv/10, xxvi/1).
Le Père nous a donné "le mode d’emploi" pour tout reconstruire: la pénitence (Rév d’Arès 8/6, 9/1, 10/6 et nombreuses références). Nous avons l'aide de Son Appui (Rév d’Arès 23/9), Mikal (Rév d’Arès ii/5, ix/1-8, xi/13 et nombreuses références). Son Messager (Rév dArès 40/6) et nous sommes assistés par une légion d'anges (29/6).
Les quelques épis mûrs (Rév d’Arès 13/7, 14/1-3) dont nous sommes, nous les frères de Mikal (xxii/7, xxxv/15, xLii/23) commencent avec patience (xxxiii/3), paix et courage (Rév d’Arès 13/8), mais aussi intelligence (23/4) à retrouver leur Un en eux (xxiv/1) et à montrer au monde que cela est possible. Ici et là, nos assemblées (16/4) prouvent que le Dessein (28/7) du Père est réalisable.
Et enfin le tout se fondra dans la Vie (xix/26).
Quelle espérance !
Alain Le B. (Île de France)

Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce commentaire. Vous dites : "Notre humanité est un peu à l’image d’un puzzle géant avec ses 7.784.225.000 pièces éparpillées. Chaque pièce est en miettes." Absolument. Il va sans dire que l'enjeu de la compétition qu'engage La Révélation d'Arès dans le monde — oui, dans le monde, ce n'est pas par simple indifférence des media qu'un silence de plomb tente actuellement de nous étouffer —; c'est-à-dire ce que l'on peut gagner ou perdre dans cette compétition du spirituel contre le matériel, l'enjeu pour parler court, c'est évidemment l'humanité. Oui, l'humanité ! Vous le dites autrement que je le dis moi-même, mais nous sommes bien d'accord sur ce point. L'humanité est indiscutablement abîmée, mutilée... Le grand philosophe allemand Theodor Adorno, qui avait beaucoup pensé à ce problème, disait "beschädigt" : détériorée et corrompue. Les guerres autant que la vie moderne facile et immorale ont produit cette dégradation.
Mais, au fait, les hommes ont-ils jamais eu depuis Adam une vie heureuse ? Non. Nous serions plutôt, depuis toujours, plus proches d'un monde d'affliction que d'autre chose. Il y a eu de grands rêves : christianisme idéal, marxisme, etc., mais aucun n'a apporté réussi ni apporté le bonheur jusqu'à présent. Je considère cette vie dans le monde comme un semblant de vie. C'est à nous d'installer la vraie vie heureuse sur cette Terre. C'est évidemment, comme le dit La Révélation d'Arès : un labeur pour les géants des temps anciens. Ce n'est pas pour rien que le Père nous promet l'aide des légions d'anges ou de saints, qui ne se sont pas encore manifesté de façon spectaculaire —  Quoiqu'ils soient présent discrètement.
Il nous faut absolument tenir fidèlement active notre action pour préparer le terrain à une mission plus large et plus active qui va venir, j'en suis convaincu.

19mai22 240C43 
Bien aimé frère Michel,
Nous vous envoyons ce courrier pour vous informer d’une interdiction qui nous est faite de distribuer des tracts sur la voie publique à Toulouse. Nous étions samedi matin 7 mai, six moissonneurs répartis sur un grand carrefour très fréquenté du centre ville, lieu où nous moissonnons plusieurs fois par semaine depuis plusieurs années. Deux jeunes femmes assermentées du service des incivilités de la ville de Toulouse nous ont abordés et menacés d’une amende allant jusqu’à 450€ si nous n’arrêtions pas notre diffusion de tracts. Elles n’étaient pas hostiles, mais en service pour faire respecter un arrêté municipal déjà ancien, mais jusqu'à maintenant nous n’étions pas inquiétés. En cherchant ce que cet arrêté nous laissait comme marge d’expression, elles nous ont suggéré de proposer à nos contacts de prendre le tract en photo. Nous pouvons aussi avoir un panneau, à condition qu’il soit mobile ou porté sur nous, mais leur impératif était : pas de distribution de tracts sauf autorisation de la mairie, ce qui devient très compliqué notamment pour inviter à nos présentations mensuelles au local.
Pour ma part, je suis retourné l’après midi avec un panneau autour du cou sans tract dans les mains et le résultat était satisfaisant, j’ai eu plusieurs très bons échanges avec des personnes à qui j’ai quand même donné mon flyer comme carte de visite.
Nous vous faisons part de ce nouveau comportement de la mairie à notre égard, cela complique un peu les choses bien que cela nous fasse réfléchir sur notre attitude et notre nature d’apôtre, ce qui finalement est positif. Nous sommes sans doute perçus dans la rue encore trop comme des propagandistes.
Nous pensons qu’il faudra être plus légers à l’avenir, en étant par exemple moins nombreux au même lieu, plus mobiles et peut-être aller dans des endroits moins fréquentés. Nous avons une réunion prévue prochainement pour y réfléchir ensemble.
Peut-être d'autres missions vous on fait part de situations similaires, avez-vous des conseils à nous donner pour franchir ensemble ce nouvel obstacle ?
Bien avec vous dans la prière.
Nous vous embrassons bien fraternellement.
Rémy et Marie-Odile O. du Midi Toulousain

Réponse :
Presque toutes les municipalités des grandes villes de France ont dans leurs dossiers des arrêtés déjà anciens qui tous ont pour but de limiter le plus possible le nettoyage des rues et trottoirs, qui sont, il faut bien le reconnaître, souvent couverts de papiers. C'est pourquoi ces dames assermentées vous ont confirmé le droit d'avoir un panneau ou de faire photographié vos tracts. Ce n'est pas pour rien que nous imprimons sur nos tracts : "Ne pas jeter sur la voie publique".
Par ailleurs, quand il y a des changements de municipalité après les élections municipales il y a généralement un sursaut du nouveau maire et de sa nouvelle équipe pour faire respecter ces arrêtés municipaux. C'est probablement le cas avec vous après les récentes élections municipales de 2020. Peu à peu ils seront moins sévères. Mais il existe des grandes ville (c'est le cas de Dijon ou nos frères et sœurs ne peuvent absolument pas moissonner : interdiction absolue) où ce problème est particulièrement aigu. Pour l'heure efforcez-vous de ne pas rester trop longtemps au même endroit, parce que vous n'empêcherez pas les gens de jeter votre tract par terre.
Je suis pour ma part, vu mon âge, moins proche aujourd'hui que je ne l'étais des missionnaires de rue et je suis mal informé sur l'état actuel des choses, mais je pense que des frères et sœurs de France seront heureux d'entrer en relation avec vous pour parler de ce problème qui est, je le répète, général en France.

20mai22 240C44
Mikal,
Quand je vous lis. je suis souvent plongé dans des profondes réflexiond. Ça creuse au fond de moi et je ne peux que vous en remercier. Je n'ai pas un  naturel à aborder les questions comme vous le faites, et c'est bien de vous avoir comme compagnon de lecture.
Après vous avoir lu, je trouve qu'il est très difficile de vous écrire en langage d'humain, qui doit choisir de construire son discours, soit sur un mode humoristique, poétique, analogique, soit sur un plan anagogique ,métempirique... Vous avez construit une psychologie particulière qui nous pousse à nous adresser à vous en combinant tous les plans possibles, mais le langage d'homme ne le permet pas.
Les poussées soudaines de commentaires qui arrivent sur le blog me motivent pour tenter cette prouesse de vous écrire.
Par exemple le commentaire de Salvatore ! Je me dis que beaucoup de choses m'opposent à sa réflexion, mais la vérité c'est que je me place simplement sur un autre brin de l'ADN spirituel qui se vrille autour de sa réflexion. Je comprends, j'apprends de vous, qu'il est toujours mieux de se nourrir que de s'opposer. Car dans ce qui nous paraît contradictoire, il y a toujours quelque chose de bon à prendre. C'est une belle question que de demander d'où vient notre héritage, comme le fait Salvatore.
Je me dis que l'héritage qui vient du passé est moribond. Vous m'avez transmis un autre héritage quasiment de la main à la main et c'est un héritage du futur. Qu'importe le nombre d'années qui me reste devant moi (certainement très peu), nous pouvons par notre effort ouvrir un avenir infini et l'offrir à ce monde. Il faut réussir à faire la jonction entre tous ces plans, c'est certainement celà la marche sur le sentier chevrier dans lequel nous nous sommes engagés, quand nous avons voulu mettre nos pas dans les pas de nos maîtres spirituels qui ne veulent pas qu'on les appelle maîtres, même pas chevriers  fous (anagramme de chef-ouvrier).
Je me prépare à mon départ et je veux laisser quelque chose de concret. Il me semble que cela n'appartient qu'à moi de le faire et personne d'autre actuellement ne s'y engage. Pour moi c'est prioritaire et cela correspond au premier pas de l'Exode de la grande foule dans lequel je vis, et après ce peuple pourra rejoindre votre monde si beau que vous décrivez.
Lorsqu'on est dans la sociologie on est en fait sous la terre, désincarnés comme des sépulcres blanchis [Matthieu 23/27], puis nous rentrons dans un registre archéologique : tibia, phalange, crâne, mâchoire... On est anéantisés. Au-dessus de nous il y a l'ethnologie, l'anthropologie puis la spiritualité.  La sociologie nous met en deçà du plus petit dénominateur commun. Je vis en effet dans une commune et cette commune est analysée comme si nous n'étions que des sépultres blanchis : catégorie socioprofessionnelle, tranche d'âge, tranche de revenus, nombre d'habitants par foyer, type de ménage, etc. Mon but serait de dépasser ceci en deçà du plus petit dénominateur commun , pour aller vers le plus grand dénominateur commun qui est la vision spirituelle de ce que nous sommes vraiment. C'est certainement ce qui motivera les rassemblements humain en petite unité comme vous le  préconisez.
À ce sujet j'ai une question. On peut dire que l'assemblée rassemble des personnes qui ont décidé d'aimer de pardonner, de partager, de ne pas juger, et de corriger ces a priori ; une assemblée existe à partir de ces fondements  de pénitence. Je pense qu'une petite unité doit intégrer des choses plus complexes — plus complexe ne veut pas dire plus fondamental, c'est la vision des matérialistes que de croire que ce qui est complexe est plus évolué —. J'essaie d'exercer une influence sur les futurs dirigeants pour qu'ils intègrent des bons outils démocratiques pour délibérer et gérer les dissensus [dissensions ?]. En fait ce sont les relations humaines qui n'ont pas intégré la spiritualité, qui deviennent complexes. Je suis attaché actuellement à penser à des outils démocratiques fondamentaux afin d'équilibrer les rapports de force entre le peuple et le pouvoir. Je pense que c'est une urgence, puisqu'on est par la réélection d'Emmanuel Macron dans une sociologie régressive qui complexifie intensément les rapports entre les gens. Alors ma question : Ce qui crée une assemblée n'est-ce que la résultante de produits spirituels ? Les petites unités sont-elles des formations intermédiaires produisant avant tout de l'équité, sur quoi les fondements de la pénitence pourront éclore ?
Frédéric H. de Vendée

Réponse :
Oh la la, mon frère Frédéric, vous vous attaquez à une question qui a déjà au cours de l'histoire des hommes épuisé en vain beaucoup d'énergie. Les premières démocraties connues furent athéniennes ou grecques, si vous préférez. Déjà à cette époque des hommes comme Solon, Thémistocle, Périclès ont beaucoup travaillé sur les mille questions que soulève la démocratie et n'ont abouti qu'à des compromis. Je crois bien que nulle part sur Terre, sauf peut-être dans les petits cantons suisses, il n'a existé de système de gestion de la cité ou du territoire qui ait réellement été démocratique. Simplement, à mon avis, parce que l'idée de peuple — démocratie vient de démos (= peuple en grec) et xhratos (= pouvoir en grec) — n'a pas vraiment de sens au niveau organisationnel, parce qu'un peuple est fait d'individus très hétérogènes en goûts, âges, intérêts, visions de la vie et du bonheur. Tout peuple est naturellement par lui-même une anarchie. C'est pourquoi la démocratie, si l'on veut garder à ce mot un peu de réalité, ne peut vraiment exister que dans une petite unité humaine.
On ignore combien d'habitants comptait la ville d'Athène, mais vers 600 avant Jésus-Christ (temps de Solon) on peut considérer qu'il n'y avait que quelques milliers d'individus. Les problèmes étaient forcément très différents des problèmes modernes. Pour moi la démocraties des grandes nations modernes est carrément impossible. Nous votons, mais pour élire qui ? Des représentants ? Mais avons-nous, nous Pèlerins d'Arès, des représentants ? Évidemment non. Depuis quelque quarante-huit ans, âge de notre foi, j'ai écrit trois ou quatre fois à mon député, censé être mon représentant, je n'ai jamais eu de réponse. Voterai-je les 12 et 19 juin prochain ? Sûrement pas pour élire mon représentant à l'Assemblée Nationale, puisque ce représentant n'existe pas, mais peut-être pour faire barrage à ceux que je ne souhaite pas voir s'asseoir au Palais Bourbon.
Non, la démocratie n'a pas de sens spécialement spirituel ; la démocracie est un outil pratique pour décider de choses pratiques. Le spirituel n'a pas de chef (Rév d'Arès 16/1), pas de doctrine (10/10), etc., rien de ce qui fait une religion ou une institution à règles strictes.

20mai22 240C45 
Cher frère aîné,
Voici la troisième édition du tract Cap sur le Bien pour la semaine de mission du mois de juin que le groupe A de Paris a choisi de renouveler cette année.
J'ai été aidé pour cela par nos frères Patrick Le B., Vincent O. et Jeff P. ainsi que par mon épouse Marielle et, pour la finalisation, de quelques membres de mon groupe. La maquette quant à elle a été réalisée par notre frère Vincent O.
Proposant ce tract à mon groupe mi-avril, certains auraient souhaité qu'il soit écrit avec un verbe plus métaphysique, mais je n'ai pas fait ce choix, car j'assimile lentement et je n'y suis pas prêt comme cela au pied levé. Je verrai cela pour une 4e édition si avec mon groupe je choisis de renouveler l'expérience, car j'ai bien entendu votre souhait d'orienter notre mission vers la métaphysique.
Toutefois je ne prends pas ce conseil comme quelque chose de systématique pour tous, car il me semble que vous avez écrit (dites-moi si je me trompe ; je n'ai pas retrouvé le passage dans votre blog), je le dis ici avec mes mots, que ceux qui peuvent orienter leur mission vers la métaphysique le fassent et que les autres continuent à leur niveau.
Sinon, les quelques tests faits dans la rue avec la version bêta de cette édition 2022 avaient suscité une réaction chez un Catholique. Quant à mesurer l'impact de ces tracts depuis le début de cette expérience, je ne sais pas le faire. Depuis le début de cette expérience j'ai toujours rencontré des personnes intéressées mais qui ne sont pas venues malgré quelques échanges avec une personne missionnée. Cela m'a valu de découvrir et de lire le livre de Gérald Messadié : "L'homme qui devint Dieu", qui m'a beaucoup plu.
Avec mon épouse Marielle, nous vous souhaitons le meilleur à vous et votre épouse et aux lecteurs de ce blog.
Éric J. d'île de France
"Cap sur le Bien" par Éric Jégou

Réponse :
Merci, mon frère Éric pour ce commentaire et ce tract que je trouve très bien. L'image ci-dessus est un peu floue, mais je n'ai pas actuellement le temps de traiter chaque page de cet in-folio séparément. J'ai donc dû rapidement faire un cliché zoomé de l'ensemble réduit à 10 % puis ré-grandi. Les lecteurs du blog pourront de toute façon apprécier ce très très bon travail de composition.
Vous dites que vous n'avez pas donné à ce tract un tour métaphysique, mais ce tract est entièrement métaphysique. Quand vous écrivez : "Seul l'amour libère, sauve et crée l'âme qui survit après la chair" vous vous exprimez métaphysiquement. Au reste, nous n'avons jamais cessé de faire de la métaphysique depuis 1974. Vous êtes aujourd'hui comme Monsieur Jourdain s'exclamant : "Alors, quand je vous parle je fais de la prose ?" en découvrant que le parler courant est de la prose. Ainsi je vous fais découvrir que notre foi est de la métaphysique. La métaphysique seule permet la connaissance de l'être et de l'Être absolu, des causes premières de l'univers, des secrets de la conscience et de l'au-delà. C'est pourquoi on donna autrefois à la métaphysique le nom de philosophie première ; c'est aussi pourquoi la métaphysique est modeste, parce que modeste est notre connaissance des fins dernières. Ce qui sort de la métaphysique et devient une sorte de fiction ou de conte de fée, c'est la vision religieuse ou superstitieuse des choses de l'invisible. Nous Pèlerins d'Arès nous efforçons d'écarter cette vision exponentielles de réalités sans valeur et exprimées avec grandiloquence : les Cieux, les archanges, les séraphins et les chérubins, les diables gardant les portes de l'enfer et l'enfer lui-même, Dieu roi et juge pesant le bien et le mal, saint Pierre qui vous attend à la porte du paradis, la neuvaine à saint Pantalémon pour apaiser les douleurs des rhumatismes ou à saint Antoine de Padoue pour retrouver son porte-monnais, etc. La religion est toute faite de ce théâtre fantastique qui n'est pas de la métaphysique.

22mai22 240C46
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Pascal, de me faire connaître cette vidéo que vous avez postée sur Youtube.
J'ai écouté avec beaucoup d'attention cette vidéo de 9 minutes et 38  secondes sur YouTube et, passant sur les quelques défauts d'élocution, inévitables quand on n'a pas l'habitude de s'exprimer en public (retombées inaudibles de certaines fins de phrase, etc.), j'ai énormément aimé cet exposé. La voix est très agréables. J'ai tant aimé cette vidéo que je vais l'installer sur mon blog. Vous pourrez l'améliorer, très peu en matière de fond car elle dit déjà à peu près tout ce qu'il faut dire des PUHCs, mais un peu plus en matière d'audition (il vous faudrait un prompter!), mais déjà tel qu'il est, cet exposé bref (moins de dix minutes) est complet, à mon avis. Excellent travail, mon frère Pascal. Tous mes compliments !

24mai22 240C47
Bien aimés frères et sœurs, lecteurs et lectrices de ce blog.
Des P(p)èlerins d’Arès du groupe de Limoges, aidés par d’autres frères, ont tenu un stand au "Festival du Bien Être et des Arts Divinatoires" qui a duré trois jours du vendredi 6 au dimanche 8 mai à Saint Junien. Camille B. et Louis F. ont animé un atelier dont le thème était "Faire le Bien avec ou sans Dieu".
Il peut paraître étrange que des P(p)èlerins d’Arès soient présents à ce Festival, parce que nous ne prédisons pas l’avenir, mais nous croyons que c’est l’homme qui choisit son avenir, qu’il en est le cocréateur avec la Vie (Rév d’Arès 24/3-5 ) que l’on appelle aussi Dieu, Allah, Yahvé, Brahma, etc. Notre présence ne doit-elle pas être là partout où elle est acceptée ?  
Nous avons eu du monde à notre stand surtout le samedi, quelques bons contacts et nous avons vendu deux livres.
Louis F. pour le groupe de pèlerins d’Arès de Limoges
Salon st-Junien 2022Tract Salon st-Junien 2022

Réponse :
Merci, mon frère Louis, de nous faire part de votre participation au Salon Bien Être et Art Divinatoire de 2022 à Saint-Junien. Soyez rassuré ! Vous n'avez pas eu tort de vous mêler à des exposant qui proposent leurs services divinatoires, car d'une part les exposants de Bien-Être ne partagent pas forcément leurs perspectives et dans n'importe quelle foire il y a autant de sybarithes que de marchands de régimes ; de même nous pensons que l'avenir se construit mais ne se prédit pas.

24mai22 240C48 
"Insupportable Absence" par Olivier de LagausieUne sociologie spirituelle intégrant dans sa propre perspective la métaphysique, la Création qualitative, le Père trop aimant en dette envers sa créature, le retour à la vocation spirituelle, des Appels du très Haut, de l’Incommensurable Absent, la perpétuité potentielle, la résurrection de la chair, Éden, bref du non scientifique, non reproductible, du non matérialistique, tout cela mettra du temps pour faire son chemin, mais quelle passionnante perspective ! Une possibilité de rassembler les épis mûrs qui passe par une réflexion, une approche conscite spirituelle comme d’autres passeront par une approche spirituelle sensitive.
Il y a très peu d’intersection entre l’esthétique et le spirituel, nous avez-vous souvent dit. J'évoque souvent sur ce blog mes recherches graphiques car chacun trace son sillon et espère profiter du regard du prophète via ce blog. Vous avez accompagné Didier Br. dans sa recherche graphique et aujourd’hui il produit pour toutes les assemblées ; grand bonheur pour elles et pour lui ! Alors naïveté, humilité, simplicité, créer pour être compris, sans mentir, car l’imagination peut être un mensonge, mais elle peut aussi être création et modestie, accomplissant alors son maximum toujours évolutif.
Après, il y a le génie… Salieri n’est pas Mozart ! Même avec cent ans de sueur et de larmes Salieri ne sera jamais Mozart. (je me réfère au film "Amadeus" sans connaître l’œuvre de Salieri…)
Alors modestement chacun fait son maximum ; je reviens donc sur un point qui me taraude : représenter Dieu, la Vie, le Tout Autre, "l’insupportable Absence" (cf. p.11 fascicule "Ma prière du pèlerinage"), le Créateur, l’Étalé (ii/4) cette Vie qui parle d’elle-même, à travers sa Parole, de façon enfantine, primordiale, fondamentale, très visuelle.  Mets ta main sous Ma Main (iii/1)... Ma Main a mille Mains (ii/2)... Ma Tête (iv/1), Mon épaule  ne voit pas Mon (autre) Épaule (vi/1),  de Ma Main à la Main, Je cours mille ans d’hommes (iv/1) , Ma Main a vingt doigts comme la queue du soleil ; de Mon Pouls sortent les mondes (vi/4), Mon Bras s’étend (vi/5), etc etc
Dans ce tableau en pièce jointe Dieu-Vie est tout autour mais aussi à l’intérieur des constellations, des étoiles, des êtres. Bref, Il est ! J’ai voulu le faire apparaître de cette façon enfantine, des images qu’il indique Lui-même et voulait vous le proposer à votre regard. Le Créateur y apparaît comme le Blanc qui entoure Sa création, qui crée sans cesse, où sont suggérés fugacement Ses Mains, Yeux, Pieds, Bouches, Épaules, etc. Mais sans tomber dans ce qui vous indiquez à Éric J. (240c45) : "Ce qui sort de la métaphysique et devient une sorte de fiction ou de conte de fée, c'est la vision religieuse ou superstitieuse des choses de l'invisible".
Jamais on ne peut réduire Dieu aux mots, ni aux images, et pourtant les uns et les autres existent pour suggérer, accompagner, porter, encourager, transcender.  On voit que ce sont des allusions à Ses Attributs infinis incommensurables dans un langage insuffisant, dont le moins insuffisant est compréhensible par des enfants : Je serre comme le clou [Rév df'Arès ii/21]  moi aussi j’ai la Parole alors je serre comme un clou infime (Image et Ressemblance) moi aussi, comme notre frère Jean Louis C. de Bordeaux avec ses mots serre comme un clou, comme moi et tant d’autres, comme vous cher prophète, nous souffrons à exprimer ce qui nous semble participer de la Vie ; c’est-à-dire sans intellectualiser, sans forcer les consciences, sans faire douter les épis mûrs et toutes les promesses de Vie. C'est en tous cas mon souhait.
Je vous embrasse fraternellement ainsi que sœurs Christiane et Nina.
Olivier de L. d'île de France

Réponse :
Merci, mon frère Olivier, pour votre commentaire et pour votre œuvre picturale : "Insupportable Absence", merci du fond du cœur. Vous êtes traversé par des pensées  transcendantes ; cela se retrouve dans votre œuvre artistique. Je me souviens d'une réunion de travail à Paris avant la grande mission L'Œil S'Ouvre au Cirque d'Hiver en 1988 ; vous y étiez, amené là par notre sœur Hélène F. qui alors commençait ses études de médecine. Vous aviez dit : "Je pars en Argentine où j'expose mes tableaux..." J'avais senti que vous étiez promu à l'élévation de l'âme, non dans la contemplation mystique, mais dans la renaissance spirituelle de l'être, car personne ne naît spirituel : ceux qui doivent le devenir le deviennent par une sorte de renaissance de soi. Nous donnons un autre nom à cette renaissance : pénitence. Les pénitents sont des renaissants par l'amour. Plus tard je vis pour la première fois vos œuvres picturales : des pieds ! Je me souviens aussi qu'au moment où je découvris vos tableaux, il y avait quelqu'un qui, les découvrant de même, dit quelque chose comme : "Réduire l'homme à des pieds ! Quelle ridicule imagerie..." Et je répondis quelque chose comme : "Non, ce n'est pas ridicule. C'est cohérent. Confucius disait que celui qui veut déplacer une montagne commence par déplacer des petites pierres. Je pense que celui qui veut changer l'homme commence par les pieds s'il n'est pas déraisonnable ; il faut commencer par changer des choses humains apparemment moins importantes que le regard ou les mains ; il faut tout commencer par l'acratopège."
Il faut avoir une vie sirituelle, parce que l'homme certes se différencie de l'animal par la cuisine, comme disent les Espagnols, mais il s'en détache magnifiquement par la vie spirituelle et ce détachement est impossible si l'on ne va pas la chercher dans le Souffle qu'exhale la Vie (Rév d'Arès 28/3-5). Vous l'avez compris et vous n'avez pas cessé, vous et votre épouse Françoise, de consumer l'existence terrestre en veillant à toujours laisser une part de Ciel au fond de vous. Ce qui ne se fait pas sans peu ou prou de déification en l'humain sinon on fausse toute l'œuvre de la Création, dont l'apothéose est l'homme. Réussir sa vie aujourd'hui ce n'est au mieux que couvrir de poussière d'or des ailes de papillon... de papillons beau mais fragile qui meurt totalement, invisiblement autant que visiblement. Il faut réussir sa mort, qui vient vite, c.-à-d. son retour à la Vie ; et c'est tout autre chose et je crois que vous vous y appliquez. Notre vie n'est pas faite de joie, de rire, de bruit et parfois de larmes, mais elle est faite de quelque chose de beaucoup plus intime et riche en l'humain, quelque chose qu'on retrouve dans votre œuvre que j'affiche ici avec grande joie.

25mai22 240C49
"Étranges solitude et afférence de notre foi" (Entrée 120). La distance qui me sépare de la France est pourtant réduite à une peau de chagrin... quinze minutes en train de Tournai à Lille.
Chers amis (Rév d'Arès xxxix/16), j'ai visionné Pascal L. [240C46], son bonjour avenant et à 17'' [secondes], avec lui, j'ai souri, j'ai ri de bon coeur à son : "mais c'est pas là la question !" Mais je ne pensais pas qu' à 37'' [secondes] j'allais presque en mourir [de rire ?].
La distance étant, je n'avais jamais entendu prononcer les "PUCHs" que je prononçais comme on prononce "Beurk !" : les Peucks. Bref, j'ai cru mourir de rire quand j'ai entendu : "...les putes", mal prononcé par honte |?].
Excusez-moi, je ne suis sans aucun doute pas assez déculturé de mes relents de belgitude et le reste.
Personnellement les "AS" [abbréviation d'Assemblées Souveraines] (Rév d'Arès 8/1, 16/4) [?], cela ne m'aurait pas gêné ! Je ne serais pas honteux de dire je suis un "AS" (une Assemblée Souveraine), nous sommes des "AS" des Assemblées Souveraines. Dans notre conscience collective, qui ne connaît pas cette bonne carte à jouer ? Le valet, la dame, le roi et l'AS ?
Il y a certes dans les AS — dans les Assemblées Souveraines — une force, une Puissance (12/4) qu'on ne trouve pas dans les petites, etc... Et c'est peut-être ceci qui explique cela.
Je me demande "humblement" si nous ne péchons pas par faiblesse ? Oui, nous péchons par faiblesse !
Ce 24 juin, il y aura 10 ans que vous aurez écrit "Sainteté" (Entrée 131), un fleuron que je relisais récemment entièrement.  
Vous commencez ainsi : "Le pèlerin qui vient prendre le feu (Rév d'Arès xLi/3-7) dit : "Toi seul es Saint. Que règne sur nous Ta Sainteté !(12/4)" et je m'arrête. Excusez-moi mais c'est contradictoire. "Je viens prendre... et je dis : que règne..." C'est lénifiant, voire mortel. Mais où est la Puissance ?
Sans compter le nombre de fois qu'apparaît le mot Saint dans cette entrée : J'y compte dix-sept fois le mot Sainteté et la seule fois où le terme Puissance apparaît c'est tout à la fin et dilué avec Lumière et comme pour L'en excuser, vous dites presque que ce terme apparaît là parce qu'un seul mot ne convient pas, etc.
Mon impression d'ensemble au visionnage de Pascal L est simple. Je vois un prisonnier, sa solitude, un condamné à mort dans sa cellule, etc... Je me vois ! Pascal est seul dans sa cellule sobre avec ce ridicule petit cadre [au mur derrière Pascal, voir la vidéo] : Même pas une fenêtre qui pourrait donner sur un jardin, au regard de cette grande porte. Réminiscence de Jésus "qui se tenait près d'une porte" [voir apparitions de Jésus en 1974] ? Au fait, frère aîné, vous ne nous avez jamais dit pourquoi ! Pourquoi ?
Tout au long de cette vidéo, je scrute cette porte. Va-t-elle s'ouvrir ? Un compagnon ? Une épouse ? Des enfants ? Ou un complice déguisé en Jésus pour le sauver, lui ouvrir la porte ? Rien.
Mon frère Pascal, je vous complimente pour votre excellent travail d'élevage de poissons.
Je me suis permis de vous paraphraser, frère Michel, et je vous paraphrase encore reprenant les belles envolées lyriques de votre article "Vertu" : « Que vaut la Sainteté sans Puissance ? Moins que rien !"
Je prends encore quelques minutes de votre temps avec le dernier intervenant de l'entrée 131 : Xavier H de Provence-Côte d'Azur qui finit son commentaire par : Ta pante coûte (plus que) le(s) musée(s) (Rév d'Arès xxxvi/23). Mikal, l'ami (xxxix/16)..."
À qui vous répondez : "Louée soit la Lumière du Père que j'ai pu faire passer en vous, Xavier !" 
Je paraphrase à nouveau : "Que vaut la Lumière sans Puissance ? Moins que rien !"
Je trouve le numéro de téléphone de l'assemblée Niçoise pour m'informer mais je renonce à déranger. C'est mon impuissance. Mais Aghéla ou pas, paf ! je retombe sur Xavier, cette fois en 2016, relisant vraie piété [Rév d'Arès 35/6].
De fait, c'est Lumineux ! (173C103)... À Arès, le Père... Par La Révélation d'Arès, Dieu... En plus, vous dites... etc... et pour finir : Excusez ce texte très long (excusez-moi mais il n'est vraiment pas très long!), mais j'ai voulu bien m'expliquer, je ne sais pas si vous comprendrez bien mon questionnement.
"Stupeur et tremblement !" d'Amélie Nothomb [romancière belge d'expression française, membre de l'Académie Royale de langue et de littérature françaises de Belgique, lauréate du prix Renaudot pour son livre "Premier Sang"]...  Le mot puissance (stupeur !) apparaît en fin de votre réponse ... mais (tremblement) en parlant du mal : "la puissance du Mal".
À quand une entrée intitulée : "Puissance" ?  "Faiblesse ou Puissance" ? Ou "Puissance de la faiblesse" ? ou que sais-je ? Ce mot Puissance est même absent de l'index du blog !
Belge iconoclaste, mais pas pour les frites, je n'en reviens pas que vous ayez accepté ce plat de frites concocté par votre épouse à sa mode (c'est un blasphème lol ). Ta pante coûte plus que les musées.
Pour le moment, je jeûne, mais pas du mal (Empédocle), [je jeûne] des "nourritures terrestres" (André Gide).
À l'occasion de l'AScension, je voudrais partager avec vous cette vidéo remplies de cartes : "Documentaire sur le processus prânique de 21 jours" AKAChic.
Bien à vous frère aîné.
Fabian D. de Tournai, Belgique

Réponse :
Il m'a fallu, frère Fabian, relire votre commentaire trois fois lentement pour choisir la bonne façon de vous répondre. La première fois, j'ai pensé, sans me fâcher, que vous brocardiez, voire même ridiculisiez, l'exposé de notre frère Pascal L. de Bretagne (140C46) et quelques entrées de ce blog, car quelqu'un qui, par exemple, semble trouver drolatique que "dix-sept fois le mot Sainteté" apparaisse dans un article du blog intitulé "Sainteté" me cherche apparemment des poux dans la tête. La seconde foi, j'ai lu plus lentement et j'ai pensé qu'il y avait plus d'incohérence et d'hésitations que de persiflage. La troisième fois, j'ai lu plus lentement encore et j'ai compris que tout ce verbe exprimait l'informulable des fruits pas mûrs et qu'il fallait attendre.
J'ai vu il y a peu de temps un film anglais : "The Children Act" (film réintitulé "My Lady" en français) avec la grande Emma Thompson (qui joue un juge de quelque 55 ou 60 ans ayant la charge d'un Tribunal d'Enfants) et Fionn Whitehead, qui joue un adolescent (17 ans) Témoin de Jéhovah. Je ne raconte pas l'histoire, qui est celle d'une de ces amours impossibles, de sincérités absolues mais inévitablement inaccomplissables, que le cinéma a énormément de difficultés à rendre avec pudeur et beauté, mais il y a dans ce film une réussite sans conteste. Je fais finalement un parallèle entre ce film et votre commentaire, sauf que, dans votre cas, l'affaire n'est pas désespérée. Il y a encore un amour impossible entre vous et la Parole d'Arès telle que nous Pèlerins d'Arès tentons de le vivre. Il n'y a rien là qu'on puisse vous reprocher, sauf peut-être un peu d'imprudence, et nous ne pouvons que vous féliciter de tant et tant lire La Révélation d'Arès et mes écrits. Il arrivera peut-être un jour où vous passerez cette montagne abrupte et très difficilement franchissable qu'est le langage, abrupte, rugueux, insuffisant, parfois même périlleux, pour oublier les mots et sentir battre les cœurs. Il vous semblera alors peut-être tomber dans la niaiserie alors que vous trouverez la Lumière du mystère de l'homme.

25mai22 240C50
"Couple" Annie Lucas-Joly
Les hommes deviennent les frères,
le monde devient le nuage d'or
où les nations s'embrassent (Rév d'Arès xix/22) !

Cette société de Bien que vous qualifiez d’anagogique, que rappelle La Révélation d’Arès, ne surviendra dans les faits que dans plus de quatre générations (Rév d'Arès 24/2), mais elle vit déjà en puissance en toute âme née de la pénitence (16/17). La foi du pénitent est patiente et constructive.

Le monde changé (Rév d'Arès 28/7) sera un monde d’unis (xLv/19) : Sois Un dans toi ! (Rév d'Arès (xxiv/1).

Une union dans l’amour évangélique d'hommes et de femmes libres (Rév d'Arès 10/10) et complémentaires; une humanité-bloc à l’image de la Vie [24/3-5] unique, absolue.

Voici l'image de deux êtres : (un couple) fidèlement unis aussi bien par l'amour romantique que par l'amour évangélique, qui ne font plus qu'un (Rév d'Arès xxiv/1) et qui de ce fait forment les prémisses d'une humanité soudée, changée (28/7).

Annie L.-J. de Paris, Île de France


Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour ce beau commentaire et l'image qui l'accompagne. Cette image est votre œuvre comme est votre œuvre, à vous et votre époux Bernard, votre si belle famille : deux filles et un fils, famille que nous avons vu naître à Arès et avec laquelle nous sommes si fidèlement liés depuis lors. Alleluia !
La fidélité ! Le mot est accolé éternellement à la figure de Jésus de Nazareth, revenu parler aux hommes en 1974 à Arès, parce qu'il est resté fidèle aux hommes, ses frères de la Terre. La fidélité nous lie, vous Annie, Bernard, Aïcha (née à Arès), Rachel et Job, nous Christiane, Michel, Nina, Anne et Sara et tous les nombreux frères et sœurs et leurs enfants. Cette image que vous m'adressez, deux êtres sans sexe accolés et qui ne font plus qu'un, est bien l'image de toute l'humanité. Je paraphrase ce passage fameuxdu "Livre de l'Intranquillité" de Pessoa : "Je suis le faubourg d'une ville qui n'existe pas, le commencemet d'un livre que personne n'a encore écrit..." Oui, nous sommes tous le commencement d'un livre, d'un Livre (Rév d'Arès i/5-11), d'une Vie... et Pessoa concluait quelque part par : "... Je porte en moi tous les rêves du monde." Nous sommes le début d'un autre monde que notre (pour l'heure) minuscule confrérie représente.

25mai22 240C51 
Votre entrée "Foi et sociologie" me fait penser à la polone (Rév d'Arès xxxix/12).
Selon l’édition 2009 de La Révélation d'Arès, la polone est "une masse humaine déspiritualisée, comme une boue brute et sans âme", dont la sociologie scientifique actuelle se gargarise.
La note poursuit, avec une très bonne nouvelle qui éveille toujours en moi beaucoup d’espoir :  "mais un peuple qui se spiritualise prend une qualité et une force d’élévation spirituelle, une âme collective en quelque sorte : la polone, quand il compte un nombre conséquent de pénitents,  chaque pénitent ayant par principe un ha ou une âme. La polone est en somme un conglomérat des âmes ou ha." Ce qui me fait penser à la sociologie spirituelle et anagogique de votre entrée. Étant entendu que beaucoup d’êtres humains qui se spiritualisent, même sans connaitre le message de La Révélation d’Arès, sont certainement au fond d’eux-même, de joyeux pénitents sans le savoir !    
Le plus important de tout est de cheminer au delà d’un intellect froid et fermé. Commencer la mutation de l’individualisme vers une conscience collective plus ouverte, avec l’intelligence du cœur, par la douce et joyeuse pénitence qui nous régénèrent à la fois individuellement et collectivement.  
Pour l’heure, priorité et urgence d’en finir avec la vengeance sans fin !  Vengeance très présente encore dans les médias et sans doute dans le cœur de beaucoup de ceux qui les écoutent, ou qui les approuvent. Or, notre monde à besoin d’amour. Pour les lecteurs et moissonneurs de votre blog, voici notre dernière petite “cantilène” assez dynamique — inspirées notamment des notes du chapitre xxxix du Livre —  en relation avec ce thème.  Personnellement, dans mon travail,  je chante et je fais chanter des parties de ces chants, dans des petits groupes, et cela est bien appréciés
Titre : “Seul l’homme peut “ https://www.youtube.com/watch?v=_MgzD54cHlM
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire et la vidéo "Seul l'homme peut" que vous avez réalisée avec une voix masculine, peut-être celle de notre frère Louis-Marie. J'ai écouté ce chant avec plaisir et joie.
Il me paraît normal que cette entrée "Foi et sociologie" vous fasse penser à la polone, puisque la polone est en quelque sorte la société des âmes, quoique cette définition soit au-delà des mots, très difficile en fait, car on se trouve, avec la polone, dans l'insaisissable absolu, dans un pays très lointain tant sur Terre que dans l'Univers l'Un ou la Vie a pour image l'homme vu comme polone... Je suis tout à la fois moi et tous mes frères, mon âme est tout à la fois elle-même et une infime brindille de la Vie, de Dieu. Je peux dire ça autrement : Comme homme je peux être aussi une âme, mais comme homme et Dieu je suis déjà quelque chose de la polone. Je ne suis pas la polone mais la polone est en moi comme je ne suis pas Dieu mais Dieu est en moi. On est là dans une domaine d'imbrication que les mots sont incapables d'exprimer. Seul le silence et le voyage au fond de soi permettent d'approcher cet état et dans ce monde de bruit et de fureur, ce n'est pas chose facile.
Le passé et le futur ne viennent pas jusqu'à nous, mais tout invisibles qu'ils soient ils ont quand même quelque chose de présent, quelque chose qui nous rejoint. De même, la polone ne vient pas jusqu'à moi, mais elle a quand-même quelque chose de présent dans mon âme, si j'en ai une. Autrement dit, même si tous les hommes n'ont pas d'âme, il existe quelque part dans l'Univers de la Vie à mille dimensions les prémisses des âmes de tous les hommes. La polone existe déjà partout dans l'Infini sans exister.

26mai22 240C52
Traversant à toute trombe un ensemble de vidéos informatives, je tombe sur cette nouvelle, dont vous avez eu vent, sans doute.
Dès la première minute est présenté ce message à mes yeux audacieux : le pape François en appelant à la paix sans apparente arrière pensée.
Un développement par l'auteur de la vidéo Jesse Jill (sur YouTube) (...), dont l'évocation, inhérents à la situation d'un rapprochement catholiques-orthodoxes (6'10"), puis Vatican-"Sainte Russie" (6'44"), etc.
S'agit-il ici de signes positifs qui, puisque nous sommes dans la sociologie, apporte une ondée spirituelle à celle-ci, une once infime de volonté de transformation, de changement, de pénitence chez nos frères et sœurs humains englués dans (ne serait-ce que la conscience de) la tragédie de la guerre.
Je me permets d'espérer.
Avec tout mon amour...
Et une dédicace toute particulière à nos artistes graphiques Didier, Olivier qui, je le sens, ont créé et vont continuer de créer un art essentiellement, spécifiquement arésien, dont nous avons besoin.
Jérôme L. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jérôme, pour cette nouvelle dont j'avais eu vent, mais à laquelle je n'ai pas donné l'importance que vous semblez lui accorder. Pour moi l'Église Catholique Romaine et l'Église Gréco-Orthodoxe d'Europe Orientale, c'est du pareil au même, c'est une seule et même religion trinitaire théologiquement homologue, qui ne se différencie que par quelques pratiques cléricales : Prêtres mariés en Orient depuis toujours, mais célibataires en Occident depuis le 11ème siècle, calendrier Julien en Orient mais Grégorien en Occident, Églises autocéphales en Orient, mais pontificat unique en Occident, etc.). Si je me place dans la perspectve de l'évolution de la foi telle que La Révélation d'Arès nous demande, l'Église Romaine et l'Église Orthodoxe sont toutes deux dogmatiques, toutes deux rangées parmi les superstitions (Rév d'Arès 21/1), toutes deux placées sous l'autorité de princes du culte (1/4, 2/9-17, 4/9, 5/1, etc.), etc. La Révélation d'Arès n'institue aucune religion, aucune dogme. 

26mai22 240C53 
Cette nuit 🌔 comme chaque nuit, quand tout est calme, je proclame la Parole du Créateur de la Vie.💫
Le Veillée VI est pure merveille métaphysique.
Ce voyage vers l’au delà,vers la Vie qui ,  à chaque pulsion crée « (De) Mon Pouls sort(ent) les mondes;tu cours devant (eux,comme devant)l’arc ;(pourtant)les mondes ne touchent pas ta barbe.
(Comme) les poissons (ils)sucent le jonc dans l’Eau Forte (qui)coule 💦» (Rév d’Arès vi/4).
La Vie, qui n’est qu’Amour est Beauté, qu'elle est simple ! La complexité ne l’habite pas.
J’ai, Je Suis. Les soleils tourne dans Ma Main. (Or,) Ma Main a mille Mains, ton œil 👁 (se) tend,(il) bute (Rév d'Arès ii/1).
C’est merveille des merveilles ce que dit là la Vie à Son Prophète ! 🌈
Toute Science 🧬,toute philosophie bute parce que la Vie est simple, puisque même un petit enfant peut la comprendre.
Dieu, le Créateur de l’Univers est Libre (Rév d'Arès 10/10). Il est infiniment Libre. Son Œil, qui est métaphysique, sans limite, Se fond dans l’intemporel. Oh comme je voudrais que Ton Amour m’habite en permanence ! Alors, les yeux de mon cœur se riraient du vertige, ne butteraient plus, je serais Toi, féminine et masculine, mais plus encore je connaîtrais l’infinie Beauté de Ta Création qui se nourrit de Ta Vie.
Sois Un en Moi (Le Livre 📖 Rév d'Arès xxiv/1). Je suis Un en Toi, Toi en Moi...
Nous sommes Merveille des Merveilles si la Vie entre en nous ; il n’y a plus que la Vie qui nous transcende ✨ Son Souffle nous habite infiniment de tout Son Amour 💓 🌈
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire.
Ce qe vous appelez ici "Veillée VI pure merveille métaphysique" n'est-ce pas plutôt le Chapitre vi du Livre ?
Vous vous émerveillez, comme je m'émerveille, de ce monde extraterrestre que décrit La Révélation d'Arès... Plus métaphysique on ne peut pas faire. Comme vous je pressens toutes ces saillances, c.-à-d. toutes ces choses et tous les rapports entre elles qui saillent invisiblement, qui échappent à toute idée de localisation et d'alignement, tout comme la saillance des angles des grands monuments de la Terre dénote, saillance qui est hors de la pierre ou du béton, qui est dans l'esprit de l'observateur et qui est immatériel, et qui dénote avec le reste de l'architecture la puissante mais inivisible possibilité d'être point d'appui, avancée ou éminence voilée, transparente mais réelle. La métaphysique fait voir au métaphysicien léger ce que le matérialiste lourd ne peut ni voir ni même deviner.
Le Dieu, le Très-Haut, la Vie, qu'on le nomme ainsi ou autrement, est de l'ordre de cette saillance que vous appelez "pure merveille métaphysique", invisible, plus incommensurable que √2 = 1,414213…) ou π (= 3,141592…), remplissant tout et vide de tout, plus infini que l'immense et aussi petit qu'un clou (ii/21), il est par excellence indéfinissable, inlocalisable, plus invisible que l'invisible et plus réel que le réel. N'oublions pas que quand Dieu ou la Vie se révèle à Moïse dans le buisson ardent, il se révèle comme Dieu inconnu ! Étant inconnu il doit se nommer à Moïse : Je suis Celui Qui est... C'est un nom parfaitement métaphysique.
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.

Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xx.