le BouddCommentaires Français de #233
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23 août 2021 (233) 
la Vérité et le Vrai 

Aucune Vérité absolue n'est accessible aux pécheurs.
Or, depuis Adam (Rév d'Arès 2/1-5, vii/7-16), tous les hommes sans exception sont pécheurs.
Seules des vérités relatives nous sont accessibles ; la Parole d'Arès les appelle le Vrai (ii/8-9, xxviii/21, xxxiv/1-4).
Dans Le Livre, dicté par le Père, le Vrai remplace partout la Vérité propre à L'Évangile Donné à Arès dicté par Jésus.

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Ceci n'est pas une pipe, par Magritte

relativité de la vérité des hommes
par René Magritte

Nulle vérité indiscutable n'est même accessible dans les sciences expérimentales, parce que l'apparition d'un contre-exemple n'est jamais exclue, ni en mathématiques où la cohérence de l'énoncé dépend du choix des axiomes, ni dans l'astrophysique, ni dans l'ordre sans cesse changeant des pensées et actions humaines.
La Vérité absolue est inaccessible en métaphysique. Même si nous acceptons comme vérités, par exemple, les Sainteté, Puissance et Lumière du Père (Rév d'Arès 12/4) ou la Vie (24/3-5, 25/3, 38/5, xix/26) comme nature ou substance du Père, ces points de Vérité sont indéfinissables, inanalysables.
Même, matériellement parlant, les continents et les îles face à la mer, la mort face à la vie, les astres face les uns aux autres ne sont que vérités provisoires, conditionnelles, parce que tout bouge et se déforme partout, toujours, que ce soit prestement ou imperceptiblement.
La Voix qui a parlé à Arès en 1974 et 1977 dit certes la Vérité absolue, parce qu'Elle ignore l'à-peu-près, l'erreur ou le mensonge qui grèvent inévitablement les propos humains, mais décérébrés par le péché, les illusions de notre suffisance, nous sommes incapables de percevoir cette Vérité absolue.

Le problème n°1 du monde pécheur est celui de la vérité, détruite par la liberté de confusion issue de l'orgueil démesuré remplaçant la liberté de Bien issue de l'amour. Une fois l'amour du prochain librement rejeté par Adam, nom donné à la créature humaine il n'y a peut-être pas si longtemps, l'humanité se désintégra, les dominations apparurent (Rév d'Arès 2/1-5, vii/7-16), religieuses, politiques, philosophiques, légalistes, scientifiques ; elles inventèrent des vérités que chaque domination aujourd'hui encore appelle la vérité. Pour finir, aucune loi dans l'amphigouri mondial des innombrables lois n'accepte la contestation ; le monde n'est donc fait que d'une amphigouri d'injustices et, le pire, de l'extinction totale de la notion d'amour et de pardon chez les juges. De là la vie difficile des biofragiles et mortels êtres qu'a fait le nous la désintégration de l'Absolu, lequel ne réapparaîtra qu'à l'aube du Jour (Rév d'Arès 31/8), d'abord de loin puis de façon graduellement rapprochée, au bout d'une multimillénaire nuit de péché que peut seule vaincre la pénitence (30/11).
La Révélation d'Arès dit le Vrai à la place de la Vérité devenue par trop indéfinie. Dans le verset : J'ai conduit leurs pas (des scandalisés) vers la Vérité (28/6), Vérité indique une direction, mais non un but atteint. Dans le verset : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7), Vérité signifie en fait "seule solution future" et n'a pas de sens présent. Même dans le verset : J'ai parlé en paraboles pour affermir ta confiance, déposer en toi la Vérité sans détours (38/5), Vérité n'a pas de sens absolu, parce que les paraboles ne sont que des allégories évoquant l'inappro­chable Enseignement, que cache au pécheur son péché.
Est-il un mot plus insuffisant que le mot vérité dans la langue humaine ?
Une bicyclette se tient verticale en roulant par l'effet gyroscopique, mais ce vrai-là pourrait changer demain, puisque le Saint m'a dit : (Si) Je dis : "L'air (qui était) léger est (à présent) lourd", le navire tombe comme le cerf dans le ravin (Rév d'Arès xvi/11), autrement dit : les lois physico-chimiques sont provisoires et peuvent changer. Ce qui va de bas en haut pourrait aller de haut en bas.
Même l'erreur peut n'être vue comme mensonge que selon le besoin de dire ou d'écouter, la lumière aujourd'hui ou ici pouvant être l'obscurité demain ou là. Il y a aussi la nécessité de résumer ou schématiser et de relativiser, le souvenir erroné, la confusion, la fatigue cérébrale, etc. qui floutent le Vrai et sont jugés mensonges. Le réel mensonge, lui, est tromperie intentionnelle, il est souvent le plus nocif péché parce qu'il est la plus grande cause de mal dans l'état relatif actuel des connaissances et relations humaines, mais il peut lui arriver de devenir le Vrai demain, s'il émane d'une imagination bienfaitrice, de la nécessité d'anticiper.

Si la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) ouvre le Vrai et par ce vasistas laisse passer jusqu'à nous un rai de l'aveuglante Lumière de la Vérité, c'est pour provoquer chez ses Enfants (13/5) un changement salvateur. Mais nous sommes encore trop pécheurs pour trouver comment utiliser ce prodige. Du 15 janvier au 13 avril 1974 Jésus vint à moi et me livra L'Évangile Donné à Arès, et du 2 octobre au 22 novembre 1977 le Père se manifesta à moi dans une extraordinaire fête de lumières, de sons et de la Voix qui me livra Le Livre. Ainsi je témoigne honnêtement et scrupuleusement de deux faits extraordinaires. J'ai très vite découvert, cependant, que la véracité d'un témoignage ne déclenche pour l'heure le ressort de la conviction et du changement de vie (30/11) que chez peu d'humains. Nous sommes trop pécheurs encore pour savoir comment utiliser efficacement le Vrai et le pressentiment de la Vérité. Donnerais-je la preuve absolue que l'entité qui me parla en 1974 était Jésus et que celle qui me parla en 1977 était Dieu, les hommes ne croient que ce qu'ils veulent ou peuvent croire. Dans la masse pécheresse, tout est circonscrit par les idées-force, les idées reçues, les préjugés. Le Vrai et la Vérité sont donc sans lien avec la foi et la décision de changer d'existence et ce fait est très important, parce qu'il signifie qu'il nous faut trouver l'adéquation des choses et faits surnaturels avec l'esprit. La conviction agissante n'est pour l'heure qu'une opération mentale que seuls quelques uns réalisent plus ou moins bien selon leur porosité spirituelle. C'est l'un des principaux obstacles que rencontre l'aspostolat.

Mais il existe quand même des probabilités de passer d'un peu de Vrai à une poussière de Vérité dans des conditions plus grandes que dans d'autres conditions. Quand un athée me dit : "Dieu est une invention de l'homme," je lui réponds : "Vous ne croyez pas si bien dire. En effet, vous êtes Dieu vous-même, tout athée que vous vous vantiez d'être." Il me regarde incrédule. Je poursuis : "La Bible dit que l'homme a été créé à l'image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26-27) ; l'homme et le Créateur ne font qu'un, en somme."
Il peut même arriver que l'erreur, constamment décriée au nom de l'exactitude si chère aux matérialistes, soit profitable aux grandes espérances. Un athée profondément matérialiste de mes relations perdit son épouse, en éprouva un  chagrin ravageur. Aux obsèques, je lui dis : "Pour vous, je suppose, elle n'est plus rien, qu'une chair morte aussi morte qu'un tas de cailloux comme vous le disiez à propos de votre défunte mère. La pleurer n'a par conséquent aucun sens ; remplacez-la comme vous remplacez les cailloux de votre jardin." Il recula d'un pas, imprévisiblement outragé. Je poursuivis alors : "Au fond, vous ne semblez pas sûr que cette vie qui a été enlevée à votre amour ne soit plus guère qu'un tas de cailloux. Si vous pleurez, c'est qu'il y a peut-être une erreur dans votre matérialisme. Or, l'erreur, même l'erreur seulement probable, est formatrice, parce qu'elle alerte l'esprit ; elle pousse à réfléchir. C'est le doute qui fait progresser. L'homme par trop sûr de lui cesse de chercher ; la Vérité lui échappe. Si vous gardez un doute, même tout petit, vous êtes un homme digne des extraordinaires valeurs de l'esprit. Il est des échecs qui nous en apprennent plus que les vérités auxquelles on avait cru. La souffrance, disait Pascal, est une plus grande école que que le bonheur tranquille." Cet ami se fâcha, il y a très longtemps — il est d'ailleurs toujours fâché, je pense  —, mais il se mit à croire à la vie post-mortem, amorce possible d'une conviction plus large, premiers pas sur le sentier qui va du Vrai à la Vérité.

La Vérité n'est pas dicible. Mais, certains jours, je voudrais être muet plutôt qu'imprécis dans le Vrai, parce que je dois souvent m'exprimer vite faute de temps pour préparer mon propos. Parler est souvent un combat, quand il faut dire l'indicible, comme des faits mal mémorisés, ou l'inabordable comme l'au-delà, l'état de l'âme une fois délivrée du cerveau et des nerfs, après qu'auront pourri les cellules qui meuvent l'intelligence. Quand il faut parler en état de dépassement de soi, on brode, on dégoise. Parfois c'est la simplicité de ce dont on parle qui désarçonne, parce que tout dans ce monde est compliqué et que beaucoup de ce qui est trop simple ou simplifié n'est plus perçu que dans une épaisse brume. Or, c'est l'auditeur bien plus que le raconteur qui fait l'œuvre. Le parleur sait moins bien parler que l'auditeur ne sait écouter. Ainsi se forment les légendes. Que sait-on de ce qui survivra ou disparaîtra de ce qui est dit ? Je crois que tout écrit est autant fait par le lecteur que par l'auteur. Ce qui compte, ce n'est pas ce qui est dit, c'est l'expérience qui en résulte. Tout le reste est dilution.

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Commentaires
23aou21 233C1
Je rends grâce à la Vie de vous maintenir parmi nous encore le temps nécessaire... Le plus longtemps possible dirai-je même égoïstement. En tout cas, tant qu'il le faut, car les conséquences de l'inconséquence des gouvernements mondiaux — c'est à cette échelle que l'on se situe — vont donner à tous les apôtres de l'amour un rôle décisif. La résistance à l'Amour, particulièrement depuis que Jésus transmit son message à Jérusalem, a mené à tous les déséquilibres, que seul l'Amour peut résoudre. Je racontais cela hier à un chauffeur de taxi qui me disait que la planète était malade, à quoi je lui répondis : "Ce n'est pas la planète qui est malade. Ne sous-estimez pas la force de la nature, qui ressurgit même sous le béton. C'est bien l'homme qui est malade, et d'abord et avant tout malade du manque d'amour". Il me répondit que l'espoir fait vivre, et je lui dis : "l'espoir fait vivre peut-être, mais c'est d'abord à nous de faire vivre l'espoir !".
A nous de faire vivre l'espoir, oui, par notre pénitence et notre moisson, par la réincarnation progressive de ces image et ressemblance salvatrices. Quelle mission ! Nous voilà plus que jamais comme les vagues de la mer face à la falaise du système, apparemment faibles, mais qui vaincront, si et seulement si elles ne se découragent pas. L'Amour, lui, ne renaît pas de mots, mais d'actes. C'est à ces actes qu'appelait Jésus (il suffit de (re)lire le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) et qu'appellent encore aujourd'hui par cette Révélation d'Arès Jésus et le Créateur.
Pendant longtemps, j'ai sous-estimé sans m'en rendre compte, l'importance de ce court message de la Source, mais quand je regarde le monde, et mes frères humains, désemparés aujourd'hui pour un trop grand nombre, ne sachant plus très bien dans quelle direction orienter leur énergie — car ce monde n'est pas sans énergie —, prisonniers (entre autres) d'un inévitable découragement face à l'ampleur de la tâche et ce sentiment d'impuissance individuelle — à quoi servent mes efforts ? ils sont noyés dans la masse —, incontournables sont les petites unités que vous appelez de vos vœux depuis quelques années déjà.
Oui, dans cette pénombre (buée de plomb dit Le Livre)... les porteurs de Lumière que sont tous les hommes de bien actif — qu'ils soient des Louise ou des François — vont avoir un rôle essentiel à jouer. À nous, Pèlerins d'Arès, revient la charge de les rassembler sans les uniformiser (l'assemblée, une anarchie de pénitents, c'est-à-dire de femmes et d'hommes de bien actifs quelles que soient leur croyance ou absence de croyance), en leur (ap)portant ces Sainteté, Puissance et Lumière que nous réveillons chaque jour un peu plus en nous et entre nous, à la lumière de votre enseignement dispensé par votre blog plus que jamais nécessaire. Pour tout cela, c'est à moi de vous dire merci, merci, mille fois merci !
Je prie avec vous,
Embrassez bien sœur Christiane de notre part,
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Je suis ému en vous lisant. Merci pour ce beau commentaire, mon frère Jeff.
Nous vivons dans un monde en plein désenchantement. C'est un gros problème pour le monde en général et pour notre mission en particulier. La "rationalisation" moderne me paraît complètement sotte, malavisée, dangereuse. À nous de redonner au monde du bon sens. Nous avons l'outil : la Parole d'Arès que je trouve tellement sensée plus je la lis... Mais nous ne savons pas encore comment l'utiliser. La Parole d'Arès a un but clair : Elle est une mise en garde contre la direction que prend ce monde.

24aou21 233C2
Cher prophète Mikal,
Votre entrée 233 nourrit ma réflexion.
Vous écrivez : "Donnerais-je la preuve absolue que l'entité qui me parla en 1974 était Jésus et que celle qui me parla en 1977 était Dieu, les hommes ne croient que ce qu'ils veulent ou peuvent croire. Dans la masse pécheresse, tout est circonscrit par les idées-force, les idées reçues, les préjugés. Le Vrai et la Vérité sont donc sans lien avec la foi et la décision de changer d'existence et ce fait est très important, parce qu'il signifie qu'il nous faut trouver l'adéquation des choses et faits surnaturels avec l'esprit. La conviction agissante n'est pour l'heure qu'une opération mentale que seuls quelques uns réalisent plus ou moins bien selon leur porosité spirituelle. C'est l'un des principaux obstacles que rencontre l'aspostolat."
Je réfléchis à vos propos à la lumière de ma pratique de Pèlerin d'Arès parlant dans la rue pour trouver des épis mûrs, ceux qui s'engageront avec nous. Je présente un tract où le premier message écrit est "Élevez-vous vers le Bien !" et je dis en gros à chaque passant : "Bonjour. Grandir dans l'amour de tous les êtres humains ! Je présente un livre." Si le tract est accepté, je rajoute : "Grandir est difficile, mais c'est votre gloire !" Puis, si je peux : "Il n'y a pas de méthode, pas de recette ! Vous seul pouvez vous prendre en main pour grandir et réveiller vos forces divines. Alors vous constaterez que vous êtes fait pour ça !"
Ce qui est perçu de ma pénitence est alors bien sûr essentiel. Mais peut-être mon erreur est-elle que je ne cherche pas assez à "trouver l'adéquation des choses et faits surnaturels avec l'esprit" du passant. Le très dur boulot de faire un épi mûr, c'est celui du Père-Mère de l'Univers (Rév d'Arès 12/4). Pour le trouver, je cherche quelqu'un ouvert à l'idée de pénitence, et assez curieux pour lire La Révélation d'Arès inconnue. Je me concentre sur ces deux points. L'expérience de ma femme et de mes enfants — que j'aime et qui m'aiment, mais qui ne partagent pas ma foi depuis trente ans — me fait penser que ce serait trop pour moi de "trouver l'adéquation des choses et faits surnaturels avec l'esprit". Autrement dit, je fais peut-être l'erreur de penser que, pour le moment, seule la lecture de La Révélation d'Arès peut commencer à établir cette adéquation. C'est ainsi que cela s'est passé pour moi, il y a trente ans. Mais cela n'a pas suffit...
Ma "conviction agissante" n'a été qu'une "opération mentale" qui m'a fait interrompre mes vacances, quitter ma famille et aller seul en voiture à Arès, et là, le surnaturel est entré en "adéquation avec mon esprit" limité... et cela m'a convaincu. Une fois qu'ils ont lu La Révélation d'Arès, les épis mûrs aujourd'hui seraient-il incapables de trouver d'eux-mêmes cette adéquation avec le surnaturel ? Je ne sais pas. À titre d'exemple, les trois personnes qui la lisent actuellement après m'avoir rencontré dans la rue ont comme caractéristique soit de prier tous les jours pour l'une, soit d'être magnétiseur pour un autre, soit d'avoir été guérie d'un cancer en un seul contact miraculeux pour une troisième.
Vous écrivez que "le Vrai et la Vérité sont donc sans lien avec la foi et la décision de changer d'existence et ce fait est très important". Oui, mais peut-être que le surnaturel sait cela et s'y prend autrement ? Comme vous le voyez, votre pensée m'inspire des questions, sans réponses sûres, mais cela nourrit mon parcours de missionnaire. Merci pour elle.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce commentaire, l'aveu d'un moissonneur qui a compris que les épis mûris sont rares et que, de surcroît, ils ne sont pas toujours capables sur l'instant de reconnaître leur état de mûrissement, parce que nous ne savons pas encore nous-mêmes comment les aider à s'évaluer.
C'est l'expérience qui fera de nous des enseignants avisés. Pour l'heure, nous ne sommes pas encore assez assidus à la moisson ou, si nous sommes assidus, pas encore assez clairs dans nos propres pensées, trop ankylosés par la routine, déjà trop autosatisfaitspour pouvoir plus vite et plus sûrement guider les personnes de rencontre vers elles-mêmes, pour qu'elles découvrent qu'elles étaient déjà sans le savoir assoiffées de changement vers le spirituel — une propriété de l'humain par trop ignorée par l'humain —, parce que ce changement est la seule solution de la rédemption de soi et des autres en devenant son propre apôtre et l'apôtre des autres. J'essaie ici de faire faire à mes frères et sœurs autant qu'à moi-même un bond en avant, car tout prophète (Rév d'Arès 34/8, 36/17, xxxii/2, etc.) que je sois, je ne suis qu'un humain moi aussi avec ses entraves dont je n'ai pas cessé de me délivrer peu à peu. Nous avons avancé, il nous faut avancer encore et considérablement.
La transcendance n'est pas la rupture avec ce dont nous venons, c'est la corde d'infinie longueur, la corde tressée des torons du Vrai et de l'hypothétique Vérité, que nous tirons depuis nos bas-fonds, voire même depuis nos abîmes si nous venons de très bas, vers les Hauteurs (Rév d'Arès 20/4, 25/4, 26/1, 37/9, etc.) et que nous ne coupons jamais, parce que nous ne devons jamais oublier, pécheurs et pécheresses que nous sommes, la boue au fond du cloaque dont nous montons, la boue qui tache toujours nos fonds de culotte et nos semelles de souliers, autant qu'à l'autre bout de la corde la promesse de Sainteté, Puissance et Lumière dont nous appelons le règne sur nous (12/4). Il faut maintenir en soi la tension que l'exigence de spiritualité vivante, créatrice, introduit en soi chaque matin comme moissonneur ou moissonneuse, apôtre donc, apôtre de soi-même autant que d'apôtre des autres. C'est cette transcendance ou fusion ininterrompue des bas-fonds vers les Hauteurs que nous oublions la plupart du temps, car il faut aussi travailler, se battre contre la mécanique, l'ordinateur, les impôts, les rhumes, l'arthrose, les factures, le temps, etc., etc., quand nous partons en mission. Ce ne sont pas nos tracts qui expliquent nos salissures, notre cambouis, nos poids lourds, nos retards, mais les passants que nous arrêtons nous voient bien comme des chiens avec collier, des veaux avec étiquette à l'oreille prêts pour l'abattage, des contraventionnés pour 20 km/heure de trop, des QRcodes, des trop vieux, des trop jeunes, des pas-convaincants, ils voient tout cela avant de deviner, ce qui est rare, que derrière l'esclavage de l'individu il y a déjà quelques traces de la nécessaire transcendance.
Dans votre commentaires vous dites : "L'expérience de ma femme et de mes enfants — que j'aime et qui m'aiment, mais qui ne partagent pas ma foi depuis trente ans — me fait penser que ce serait trop pour moi de "trouver l'adéquation des choses et faits surnaturels avec l'esprit." Vous avez un double devoir marital et paternel, dont on ne peut que vous louez et auquel vous ne pouvez pas échapper, qui vous colle à la terre et vous conserve comme terre, et c'est cette terre sale, boue et caillasse, que vous êtes 90 % de votre temps, à laquelle vous devez rester mêlé, qui vous empêche de devenir assez transcendant pour que cette transcendance... enfin, les traces de cette transcendance, soit perçue par les gens de rencontre. Pour le moment nous en sommes tous là à des degrés divers et de façons diverses. Moi-même, dont l'épouse Christiane est Pèlerin d'Arès contrairement à la vôtre, je retrouve très vite derrière elle... chez le plombier, le concierge, la paperasse administrative, les voisins, les médecins, le besoin de m'informer, de dormir, de manger, de pisser, le temps qui passe, etc., la boueuse terre humaine à laquelle je dois me mêler m'exposant moi-même, inévitablement, à être terre boueuse, et il me faut sans cesse, chaque jour, redescendre dans la boue de la vie et quand je me retrouve face à la personne à transporter au Ciel je suis beaucoup, oui, beaucoup trop lourd pour l'y monter sur mes ailes. Alors, je remplace mes ailes spirituelles trop faibles encore et déplumées par un petit discours, du verbiage, un peu de publicité maladroite, quoi ! Comment m'étonnerais-je de ne pas communiquer à l'autre une transcendance dont je n'ai moi-même encore que des traces ?
Cependant, je ne suis pas sceptique, je n'ai pas de doute sur la possibilité qu'aura un jour notre mission de projeter, par les yeux de ses apôtres, quelque chose de la Lumière qui saisira les épis mûris dans son faisceau apothéotique. Comme vous je viens de très bas, la lumière qui émane de moi n'est encore qu'un lumignon (Rév d'Arès 32/5), au mieux une lampe-torche dans les meilleurs moments, comme vous je sais que nous sommes des apôtres piètres, mais obstinés dans leur "piètrerie" assez pour transmettre à ceux qui viendront derrière nous une expérience petite mais précieuse, qu'ils rendront toujours plus précieuse de génération en génération jusqu'au moment où le petit reste sera assez grand pour provoquer le Jour (Rév d'Arès 31/8). La Révélation d'Arès le dit : Quatre générations ne suffiront pas (24/2).
Toute notre œuvre reste nécessairement animée par la recherche, l'apprentissage, l'amélioration par l'expérience, pour faire vivre dans le monde une vertu, une pénitence, un christianisme qui ne soit pas celui d'un religion, mais qui soit celui du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7). Cette recherche commence forcément par le recherche de nous-mêmes. Notre tâche missionnaire n'est pas encore très efficace, parce qu'elle a encore beaucoup à corriger et beaucoup à apprendre, mais elle est portée par la confiance que nous faisons à La Révélation d'Arès. Nous sommes — qui en réfléchissant ne le voit ? — au commencement de la désagrégation de la civilisation qui a géré la Terre ces derniers siècles. La désagrégation de la religion en est le premier indice, suivie par la désagrégation de la politique qui débute clairement. Il nous faut rendre justice à La Révélation d'Arès qui a dit cela dès 1974, il y a déjà quarante-sept ans.

24aou21 233C3
Mais où est le Mikal du Livre ?
Fabian D. de Belgique

Réponse :
Il est là et bien là, mon frère Fabian. Mikal est bien le prophète qu'annonce Le Livre. Un prophète n'est pas un ange ; c'est un homme. Le prophète n'est pas le Créateur ; il est chargé par le Créateur de rappeler aux humains qu'ils sont libres de tous harnais (Rév d'Arès 10/10) et peuvent ainsi aussi bien tomber dans le Mal, à leur détriment, que dns la Bien, à leur avantage. Le prophète est en somme la démarcation face à toute dogmatique religieuse ou à toute idéologie politique ; il exprime le sentiment tragique de l'homme qui s'est exclu de ses qualités divines pour vivre comme une sorte d'animal pensant indépendant qui ne voit pas son malheur et qui même croit et fait croire que son malheur est une sorte de bonheur... le bonheur du rêve. Nous sommes affectés d'un nouveau virus, qui n'est qu'un virus de plus au fond, mais qui nous permet de nous émerveiller (comme dans un rêve) d'être sauvés par un vaccin qui d'ailleurs commence à montrer sa faiblesse, voire son inanité, et qui probablement n'a pas servi à grand chose. Le prophète est quelqu'un qui dit : Passons ! La vraie vie commence avec des posibilités d'éternité que nous n'avons pas tant que nous ne fondons pas notre destin sur une seule chose : l'amour ! Aussi, quand vous dites : "Mais où est le Mikal du Livre ?" vous ne faites qu'oublier que Mikal ne cesse pas de rappeler qu'il faut aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intlligence du cœur libre de préjugés. N'aviez-vous pas remarqué que je m'applique à cet enseignement sans interruption ?

24aou21 233C4
image transmise par Éric DesneuxJe suis tombé au détour d'un regard
sur cette image* glanée sur la toile
Deux mots levés au milieu de la foule
jetés à tous au cœur de la bataille

"Libérer la Vérité", cœur de la veillée 28
brandi sur une pancarte emportée dans le flot
d'une manif antipass le 7 août dernier à Paris
par un quidam au milieu du peuple incognito

C'est ainsi que les mots libres voyagent
quittent leurs pages voire changent de rive
pour s'offrir à tous et souffler en partage
le grand Vent auquel les âmes aspirent

Ici deux mots, là une image, demain un flot
partout où les jambes serrent (Rév d'Arès i/15) lever haut
Ce verbe qui fend les têtes (viii/6) et interpelle
L'homme et l'appelle à redevenir Oiseau (xxviii/19).

* source:  QG TV "Nos libertés trépassent, le peuple ne veut pas du pass" (youtube)

Éric D. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Éric, de nous communiquer cette image d'une foule anri-pass dans la rue le 7 août.
Oui, c'est très probablement un P(p)èlerin d'Arès ou quelqu'un se référant à La Révélation d'Arès (28/6) qui brandissait cette pancarte. Cette pancarte est brandie comme une théodicée abrégée, réduite à trois mots : "Libérez la Vérité", car le Vérité, aussi indicible qu'elle soit, reste le slogan que se répète intérieurement le pénitent qui souhaite le changement radical que sera le passage de l'obscurité à la Lumière.

24aou21 233C5 
Bien aimé Frère Michel,
Pèlerins d’Arès, nous sommes tous peut-être un peu des Louise Michel et/ou des Francesco Di Pietro Bernadone [voir entrée 232].
Vous trouverez ci-après le lien de la vidéo (30 minutes) de Michel Maffesoli sur TV Liberté qui parle de son livre "L’Ère des Soulèvements" et donne un éclairage intéressant sur l’époque que nous traversons.
https://www.youtube.com/watch?v=BDnbf9Ce8IY
La Révélation d’Arès nous dit que la Vérité c’est que le monde doit changer (28/7) et donc que nous sommes sur le point de changer d’ère.
Michel Maffesoli ne voit pas, contrairement à beaucoup de monde, notre période comme négative, mais au contraire comme une opportunité.
Je pense que nous, Pèlerins d’Arès, auront peut-être, cette fois-ci, notre mot à dire et notre rôle à jouer d’ici peu.
Qu’en pensez-vous ?
Avec toute mon affection,
Dominique M. de Genève, Suisse

Réponse :
Je suis ému en recevant votre commentaire, mon frère Dominique.
"L'Ère des Soulèvements" de Michel Maffesoli est un livre rapidement lu, que j'ai lu il y a quelques semaines : C'est une réflexion plutôt paisible ; le mot "soulèvements" ne m'a pas paru opportun, j'aurais plutôt mis "bouleversement". Passons.
Nul doute, mon frère Dominique, que nous aurons, comme vous dites, "notre mot à dire et notre rôle à jouer" dans ce changement. Mais est-ce "d'ici peu" ? Cela, je ne le sais pas, encore que je ne sois pas fakir et ne prédise par l'avenir. Je ne suis que prophète ; autrement dit, je suis là pour préparer notre participation à ce "soulèvement" — et il y a encore beaucoup à faire —, je ne suis pas là pour le programmer dans le temps.
Mais je vous fais totalement confiance pour y participer s'il survient au cours de votre troisième âge actif.
En 1933 Hitler enflamma les foules allemandes, Göbbels brûla les livres qui gênaient le nazisme. Ça, c'était un soulèvement. Je ne suis pas sûr que les choses se passent ainsi en France. Mais il est possible que nous prenions en pleine figure le chamboulement en vue, même pacifiquement, et que nous soyons impréparés. Il ne serait pas mauvais de lier le changement de vie (30/11) individuel à un changement de vie social encore que je doute que ce changement se fasse sur les bases de l'amour, à moins que nous ayons le temps d'y préparer le public. Je pense que le Vrai ici bas, c'est la préparation de l'homme à aimer le prochain. C'est ce que fit déjà Jésus par le Sermon sur la Montagne. Il nous faut reprendre sa tâche et l'achever ; là est le Vrai pour atteindre l'Amour Universel, dont le Feu nous échappe encore pour un bon moment.

24aou21 233C6
Chacun sait que les idées, c’est-à-dire les mots pensés, écrits, dits, ne sont que pour déclencher des actions.  Ainsi tous les discours, les textes sont des appels à faire ou à ne pas faire. "Ce qui compte, ce n’est pas ce qui est dit, c’est l’expérience qui en résulte," dites-vous dans votre entrée, ce qui me fait réfléchir sur le fait d’expérimenter qui implique le fait de vérifier.
Depuis sa naissance, l’homme expérimente en fonction de son milieu, de son conditionnement, de ses rencontres.
Se peut-il qu’il n’ait pas fait l’expérience de l’amour ? Comme le dit Fabrice Midal [?], l’expérience intérieure de l’amour peut se faire aussi dans la nature, avec des amis, des parents…. C’est une soudaine transformation intérieure.  
Elle vous met dans la confiance, l’ouverture, la détente, la joie, elle vous fait connaître et vivre une intensité et une plénitude de vie, vous invitant à la maintenir et à la rayonner, parce que sans savoir pourquoi, vous vous sentez dans le vrai. Il n’y a plus d’analysable, plus d’explicable. C’est [mots manquants]. Avoir fait cette expérience intérieure au moins une fois dans sa vie, peut faire changer complètement son existence, car vient l'envie de la faire durer.
Le peu de vrai, selon ce que j’en ai perçu, c’est d’être dans un état d’esprit aimant, face à l’inconnu, l’inconnaissable. Bien-être individuel, mais aussi bien-être collectif car on a tous intérêt à être dans cet esprit aimant, qui enlève peurs, préjugés, envies de dominer, de se mettre en avant, qui permet de se nourrir des autres, de s’augmenter des autres, tout en les nourrissant et les augmentant. Il n’y a alors que partage, échange, besoin de l’autre comme l’autre a besoin de moi. L’approfondissement de soi-même, l’épanouissement de soi-même passent par l’autre.
Et pourtant, si souvent je me ramasse avec une impression de ne rien comprendre, tout en sachant qu’il y a du plus grand que moi en moi. La Vérité est un horizon lointain, dont plus je crois me rapprocher, plus il s’éloigne. Tel est le paradoxe dans lequel je me débats, peut-être dans lequel se débat tout être humain.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire.
Je crois avoir déjà entendu le nom de Fabrice Midal, mais je ne vois pas ou j'ai oublié de qui il s'agit. Ayant beaucoup de travail et manquant de temps en ce moment je n'ai pas le temps de chercher. J'en suis désolé.
Pour ma part, je suis toujours, comme vous dites, "dans un état d’esprit aimant, face à l’inconnu, l’inconnaissable. Bien-être individuel, mais aussi bien-être collectif, car on a tous intérêt à être dans cet esprit aimant, qui enlève peurs, préjugés, envies de dominer, de se mettre en avant, qui permet de se nourrir des autres, de s’augmenter des autres, tout en les nourrissant et les augmentant. Il n’y a alors que partage, échange, besoin de l’autre comme l’autre a besoin de moi." Cette façon d'échanger avec le prochain par l'amour est vieux comme le monde et pourtant il nous faut sans cesse rappeler à une humanité qui a oublié l'amour du prochain dans sa simplicité quotidienne que cette pratique de l'amour est la seule source possible du bouleversement qu'elle attend pour changer le monde et trouver le bonheur. Il en va de l'amour comme de la vie spirituelle ; les deux ne font qu'un, du reste. C'est Roland Barthe, si je me souviens bien, qui dans son "Carnet (ou son Journal) de Deuil" écrivit : "Je vois voler des hirondelles un soir d'été et je pense : Faut-il être barbare pour ne pas croire à l'immortalité des âmes ! Qulle sotte vérité que la vérité du matérialisme !" Seuls les matérialistes à tous crins haussent les épaules quand on leur parle d'amour. Mais ce monde est rempli de matérialistes... Quel énorme tâche que la nôtre :

24aou21 233C7
Cher Frère Michel,
Voilà une entrée qui va peut être réveiller ce qui dort en nous.
L'image et ressemblance de Dieu qu'est tout être humain, mais qui ignore en réalité ce qu'il est, un Dieu ou son contraire, par la liberté absolue qu'il a reçu pour gérer sa vie comme bon lui semble, en assumant tous les risques. Il est évident que devant un tel choix il n'y a pas trente-six solutions. Si vous n'êtes pas comme les enfants, disait Jésus en son temps, la vérité et le vrai vous échapperont." Autrement dit, sur le plan pratique si vous ne faites pas marcher votre cœur avec votre tête vous allez vous éloigner de la vraie vérité (celle du retour en Éden) et qui plus est vous risquez de vous perdre dans le dédalle des solutions purement matérialistes ou religieuses trompeuses.
La recréation de l'homme par lui-même s'impose plus que jamais. Soyons de vrais pénitents et avec la "pure" parole divine révélée à Arès en 1974 et 1977 nous redeviendrons des Dieux [Rév d'Arès 2/13], que nous soyons croyants ou incroyants.
Encore un grand merci, frère Michel.
Paul et Marie-Jo S. de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Jo et mon frère Paul, pour ce commentaire.
Il nous faut, pour "réveiller ce qui dort en nous" et nous mettre à la tâche si difficile de réveiller l'humanité environnante veiller à utiliser le plus de Vrai possible dans notre mission, et laisser entrevoir que la Vérité n'est pas si loin derrière le Vrai et que, juste derrière la porte — la fameuse porte étroite de Jésus — flamboie l'inextinguible Feu de la Lumière. Pour ouvrir la porte ? La pénitence suffit, mais pour cela, bien sûr, il faut s'oublier pour reprendre possession de l'amour. Les temps sont durs ; on a plus que jamais besoin de Vrai et d'amour. Lire la Parole d'Arès, c'est reprendre des forces, les forces du Vrai, qui laissent présager des forces oubliées de la Vérité. Et pourtant, cette Vérité oubliée emplit l'Univers ! Elle n'est pas si loin. Contre la sottise matérialiste nous avons le bon sens de la Parole divine, le Vrai, même au cœur des mots les plus ordinaires. Mettez de la conviction dans votre mission, et les gens rencontrés sentiront que votre vibrato porte une Puissance, qui est à leur portée.

24aou21 233C8 
Bonjour frère Michel,
Je suis si heureuse que vous soyez encore parmi nous, si heureuse de vous retrouver après tant d'années... J'ai aussi apprécié dernièrement le slam de Nina sur YouTube...
De nombreux déménagements nous ont fait changer, nous ont ravinés, modelés, mûris et nous voilà arrivés aujourd'hui à C. dans le Morbihan, dans une ancienne maison qui reçoit mon atelier d'art et recevra bientôt ma galerie d'artiste. Deux sœurs sont venues me voir il y a quelques jours, je les ai reçues dans les cartons, l'emménagement étant un peu difficile cette fois. Nos âges ne sont plus tout jeunes.
Les textes de La Révélation d'Arès m'accompagnent toujours chaque jours. La vérité c'est que nous avons tout dans ces textes mais nous sommes toujours détournés, envahis par des futilités, parfois aveuglés par autre chose : Internet, etc.
Mais la Vérité est là qui crève notre âme pour vivre le Vrai là où nous avons choisi d'être, puisque la liberté doit rester le ferment de notre être profond. Sans elle la Vérité ne peut se révéler... Permettez que je fasse ici parler Marguerite Porète, celle qui nommait Dieu "Le Loin-Près" à juste titre, en citant un passage de son livre "Le Miroir" :
"Humiliez donc toutes vos sciences qui par Raison sont assurées ; mettez plutôt votre confiance en celles qu’Amour peut vous donner, et que Foi sait illuminer ; ainsi comprendrez-vous ce livre Qui, par Amour, fait l’âme vivre. ».
L'Évangile donné à Arès et Le Livre sont Vérité.
Et cette fois j'ose vous transmettre un de mes textes : je me souviens de ce moment précieux où la voix me disait — mais je ne voulais pas l'écouter et pourtant elle insistait — : "Tu es comme Dieu, tu es Tout comme Lui, tu es amour comme Lui, tu es issue de sa Source. Vous êtes tous comme Lui, mais vous ne le savez pas ou ne voulez pas entendre... Soyez ! Aujourd'hui est le verbe. Soyez qui vous êtes vraiment... Apprenez à Être. Sois en paix avec ton Soi qui est ta pépite, ton trésor nomade où que tu ailles, Il est en toi, sois !..
Merci de continuer à nous renforcer sur notre chemin lumineux de pénitents..
Je vous embrasse fraternellement ainsi que sœur Christiane.
Andrée M.-R., Bretagne-Sud

Réponse :
J'ai été très ému en vous lisant, ma sœur Andrée. Je vous souhaite une heureuse installation en Bretagne.
Peut-être vous verrai-je à l'automne, si vous avez pris soin de donner votre adresse à notre frère Patrick Le B. qui coordonne la mission à Lorient. Nous voulons remettre le langage spirituel en mouvement, nous voulons lui redonner Vie, et peut-être aimerez-vous participer à cette mission difficile.

25aou21 233C9 
Avec retard, je voudrais revenir sur le commentaire 231C56 de Serge à Lille.
Je pense que vous n'avez pas totalement répondu à sa demande. Serge demandait des témoignages de la mise en pratique de vos enseignements. Vous avez répondu en[tre] autre que ce blog a deux buts encourager la pénitence et encourager la moisson.
Concrètement, pour la moisson votre blog recèle des commentaires (tracts, missions, etc.)
Mais pour la pénitence, je trouve également qu'il manque des témoignages (exemples comment un frère a surmonté sa peur, un autre comment a-t-il réussi a faire la paix avec son ennemi, une sœur a réussi a aimé des hommes sans scrupules, etc.)
Des exemples existent notamment : Votre amour pour votre épouse qui est un exemple de fidélité et nous remplit de joie
Également vos réponses aux commentaires face à vos contradicteurs : Je suis admiratif pour vos réponses faites avec humilité, amour, intelligence.
Si j'avais une suggestion elle serait de demander a nos frères et sœurs des témoignages concrets de leurs petits pas dans leur ascension vers les Hauteurs.
Je vous embrasse ainsi que Christiane.
Bernard W. d'Île de France

Réponse :
Je suis heureux, mon frère Bernard, d'avoir un commentaire de vous. Merci pour lui, mais ce commentaire me laisse perplexe, tout comme j'ai été perplexe devant le qualificatif exployé par Serge Z. : "experientiel". Ce mot n'est pas français, à ma connaissance, et je n'en ai pas vraiment compris le sens ; je lui ai attribué un sens : "basé sur l'expérience." En anglais il existe le qualificatif "experiential" qui a un sens différent : "expérimental, vécu, pragmatique."
De toute façon, mon frère Bernard, je ne peux afficher que les commentaires qu'on m'adresse. Si je ne reçois pas de commentaires qui soient en fait des "témoignages concrets des petits pas" de mes frères et sœurs pénitents "dans leur ascension vers les Hauteurs," c'est d'une part parce que je n'en reçois pas, d'autre part parce qu'obtenir les témoignages de mes frères et sœurs en effort de pénitence n'est pas le but de ce blog, qui, étant mon blog personnel (relire le cartouche sur la page "index" ou "accueil") a été créé pour me permettre de faire part à ses lecteurs de mes propres efforts dans ce domaine de la pénitence et de la moisson, mais non de confédérer les efforts de ses lecteurs dans ces deux actions, au reste conjointes, lecteurs qui ne sont pas tous, loin de là, des disciples de La Révélation d'Arès, ni des commentateurs ; beaucoup sont seulement des sympathisants.
Que suis-je pour demander aux autres de me faire part de leur expérience dans un domaine spirituel dont je ne suis que le prophète, mais pas le chef (Rév d'Arès 16/1), pas le commandant (36/19), et qui n'est pas une religion dont la malheureuse propension est toujours de fixer une manière de faire de nature réglementaire ? Rien de tel chez nous. Je sais que la diversification — laquelle tend à l'infini au sens géométrique, car il y a une géométrie de la Création —, la diversification, donc, qui est la nôtre, déroute parce qu'elle va contre la logique actuellement commune, mais elle est au cœur du Message arésien.
Chaque pénitent est à lui seul le monde et notre fraternité est une union de mondes, qui ne forment qu'un monde — non-dualité — dont l'unité ne peut se faire que sur l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjujés : c'est en cela que nous sommes image et ressemblance de l'unique Père (Genèse 1/26-27). Nous sommes la base, le fondement de l'apparition d'une toute autre façon de voir l'homme, parce que l'homme unique est fait d'un nombre variable d'atomes ou de poussières : un milliard de poussières sous Napoléon sept milliards et demi actuellement, dix milliards en 2050 : Vous, moi, n'importe lequel des humains est un atome,une poussière de l'homme, de l'Enfant qui est aussi Enfants au pluriel (Rév d'Arès 13/5). La Parole de Dieu ne connaît pas les pluriels : Elle dit le Bien, pas les bien, le Mal, pas les maux, l'homme, pas les hommes, etc. Quand Jésus, au Nom du Père, m'appelle homme Michel dans L'Évangile Donné à Arès, il me dit que je ne suis qu'un exemplaire, une réplique des innombrables personnes de l'homme. Comme je dis en riant, je ne suis prophète que par aventure : Le Père s'est dit : "Tous les hommes se valent, aussi médiocres les uns que les autres." Il a mis dans un grand chapeau les noms de tous les humains sur des petits papiers pliés en quatre, bien mélangés, et en a tiré un au hasard. Ce fut nom qui sortit. J'ai accepté ma condamnation à l'enseignement du Bien.
J'ai bien trop de respect pour la liberté, la personne, l'autonomie de chacun de mes frères et chacune de mes sœurs de mission, pour leur demander de me faire, en somme, un rapport de leur prope vie personnelle, intime, de P(p)èlerin d'Arès, car la pénitence et son irrévocable coaction la moisson sont des actes propres au monde qu'est chacun de mes frères et chacune de mes sœurs. Je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), souvenez-vous de cela ! Comment me permettrais-je de demander à mes frères et sœurs apôtres, de porter témoignage, ce qui revient à faire des compte-rendus de leurs expériences de pénitence, des expériences de leurs vies en somme. Tous ceux qui suivent La Révélation d'Arès dont je ne suis que le porte-voix sont des oisillons du faucon (xLv/14). C'est peut-être parce qu'ils ont compris cela que les commentateurs, quand ils sont des P(p)èlerins d'Arès, ne portent pas témoignage de leur pénitence-moisson "expérientielle". Mais le feraient-ils, je les afficheraient comme commentaires. Cela me dispenserait de répondre, parce que je n'ai pas à commenter ce qui deviendrait alors un blog dans mon blog.
Je ne suis pas sûr du tout que l'expérience de l'un dans la pénitence soit, comme vous semblez l'imaginer, vraiment profitable aux autres dans leurs respectives pénitences. Nos âges, les leçons et circonstances de nos vies, nos sensations intimes, nos façons de penser, de comprendre, de ressentir, de vivre l'enchantement ou le désenchantement, d'aimer, d'espérer, etc., me paraissent par trop différentes, hétérogènes, distinctes, voire par moment discordantes, pour qu'une expérience devienne une norme, le prélude à quelque chose qui obtiendrait une valeur universelle. La sagesse me paraît être celle que le Père a prévu dans La Révélation d'Arès : Homme Michel est homme Bernard, homme Jean, homme Paul, femme Claire, femme Anne, femme Élisabeth, homme ou femme parmi les milliards de poussières ou d'atomes qu'a essaimés la Vie. Vous me semblez notamment, vous frères Bernard W., d'une nature assez particulière pour ne pas être outre mesure influencé par ce que font les autres.
Ceci dit, rien ne vous empêche, entre vous, mes frères et sœurs disciples de La Révélation d'Arès, d'échanger vos expériences dans la domaine de la pénitence-moisson et j'imagine que cela se fait. Mais ne vous faites pas trop d'illusions sur le pouvoir des bons conseils. Dans les années 80, alors qu'un assez grand nombre de missions se constituaient, je fis une tournée en France dans une dizaine de missions et dans chacune d'elles je donnai des conseils, dont celui-ci par exemple : "Avant de décider d'actions, de réalisations, de mises en commun, etc., parlez-en entre vous dans une réunion sans émettre sur l'instant d'opinion et quittez-vous sans décider et donnez-vous huit jours ou quinze jours de réflexion personnelle avant de vous réunir à nouveau pour en parler, cette fois, après que chacun et chacune ait mûri le ou les problème(s). Ne vous hâtez jamais ! Prenez l'habitude de réfléchir." Eh bien, mon frère Bernard, ce conseil n'a jamais été suivi par aucune mission. Je pourrais multiplier ce genre d'exemple. Non, je ne suis vraiment pas sûr que les témoignages, les recommandations, les confidences des uns profitent tellement aux autres. Chacun vit sa pénitence et sa moisson comme il peut.

27aou21 233C10
Merci frère Michel, prophète de l'Étalé (Rév d'Arès ii/2), pour cette très belle et très profonde entrée qui nous enseigne toute la difficulté d'accéder à la Vérité et qui nous invite à beaucoup d'humilité.
Elle nous amène à réfléchir, à ne pas être trop affirmatif, à être dans le relatif et à cultiver une part de doute, car comme vous l'écrivez :  "C'est le doute qui fait progresser," car il fait réfléchir.
Vous écrivez dans cette entrée :
"Le réel mensonge, lui, est tromperie intentionnelle, il est souvent le plus nocif péché parce qu'il est la plus grande cause de mal dans l'état relatif actuel des connaissances et relations humaines, mais il peut lui arriver de devenir le Vrai demain, s'il émane d'une imagination bienfaitrice, de la nécessité d'anticiper."
Pouvez-vous donner un exemple ?
Je vous signale une petite erreur de frappe dans l'entrée : De là la vie difficile des biofragiles et mortels êtres qu'a fait le de nous la désintégration de l'Absolu
J'ai trouvé très importante votre réponse à notre frère Patrick Th. (233C2) qui nous invite à réfléchir à l'efficacité de notre moisson en quête d'épis mûrs.
"Le Vrai et la Vérité sont donc sans lien avec la foi et la décision de changer d'existence et ce fait est très important, parce qu'il signifie qu'il nous faut trouver l'adéquation des choses et faits surnaturels avec l'esprit. La conviction agissante n'est pour l'heure qu'une opération mentale que seuls quelques uns réalisent plus ou moins bien selon leur porosité spirituelle. C'est l'un des principaux obstacles que rencontre l'apostolat."
Je pense que vous voulez dire par là que le fait de reconnaître le Vrai ou la  Vérité (par exemple dans La Révélation d'Arès), ne signifie pas forcément que l'homme va les mettre en pratique dans sa vie. D'où notre rôle d'aider les épis mûrs à faire le passage ou [réaliser] l'adéquation comme vous l'écrivez entre le message surnaturel et sa mise en application.
Est-ce bien cela que vous voulez exprimer par cette phrase que j'ai mis un peu de temps à saisir en raison de mon très faible lumignon ?
Cela me fait pensez au Sermon sur la Montagne dans la Bible (Matthieu 5 à 7 ) où Jésus après avoir enseigné ceux qui étaient assemblés autour de lui inssiste sur la mise en application de la Parole en déclarant :
7.24 Ainsi, quiconque entend de Moi ces Paroles et Les met en pratique, est semblable à un homme avisé qui bâtit sa maison sur le roc.
7.25 La pluie tombe, les torrents dévalent, les vents soufflent et se déchaînent contre cette maison qui ne tombe pas, parce qu'elle est fondée sur le roc.
7.26 Mais quiconque entend de Moi ces Paroles et ne Les met pas en pratique, est semblable à un homme insensé qui bâtit sa maison sur le sable.
7.27 La pluie tombe, les torrents dévalent, le vent souffle et bat cette maison qui s’écroule et grande est sa ruine.

Je ne suis pas en total accord avec vous  quand vous répondez à notre frère Bernard : " "Avant de décider d'actions, de réalisations, de mises en commun, etc., parlez-en entre vous dans une réunion sans émettre sur l'instant d'opinion et quittez-vous sans décider et donnez-vous huit jours ou quinze jours de réflexion personnelle avant de vous réunir à nouveau pour en parler, cette fois, après que chacun et chacune ait mûri le ou les problème(s). Ne vous hâtez jamais ! Prenez l'habitude de réfléchir." Eh bien, mon frère Bernard, ce conseil n'a jamais été suivi par aucune mission." À Lorient, je peux vous affirmer que  pour des questions délicates, nous avons à maintes reprises dans nos réunions mis en application ce conseil. Ce n'était peut-être pas parfait mais nous l'avons fait. Je comprends que vous l'ignorer puisque personne vous en a parlé . Cela ne signifie pas pour autant que nous sommes mieux que les autres, mais pour vous dire que vos conseils sont parfois très utiles.
Merci de tout cœur de nous conduire vers les Hauteurs.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce commentaire.
Vous lisant, je me questionne : "Suis-je l'enseignant obscur auquel, parce que le Père me charge d'enseignement, personne n'ose pas poser de questions par déférence, sauf frère Denis ?" ou "Suis-je compris par tout le monde, sauf par mon frère Denis, qui est en général le seul à me demander des éclaircissements, des exemples ?"
Quoique je comprenne votre curiosité, vous me posez des questions auxquelles il m'est difficile de répondre dans un blog, qui n'est qu'un blog, un échange de pensées, remarques, notes, suggestions toujours sommaires, qui ne forment — c'est la loi du genre — qu'un échange de surface. Je me limite notamment à des entrées que je m'efforce de rendre aussi claires que possibles dans leur inévitable brièveté. J'aurais pu, par avance, répondre à vos questions dès mon entrée, mais alors elle aurait pris le volume d'un traité. Je sortais du cadre du de l'échange "blogal". Si je n'avais que cela à faire, j'aurais peut-être pu prendre le temps de le faire, mais je n'en ai pas le temps, d'une part, et je pense d'autre part qu'il me faut introduire mes frères dans divers couloirs de réflexion et de recherches personnelles, car les choses réfléchies profitent beaucoup plus que les choses apprises toutes réfléchies et toutes documentées par un autre. Il semble à certains qu'on puisse s'emparer sur l'Internet de la totalité des connaissances sans se casser la tête à les acquérir ou les compléter, et qu'on puisse entrer dans la multiplicité des savoirs, points de vue et exemples jetés sur le web dans une langue aussi riche que lapidaire, mais c'est impossible.
Vous me me dites : "Vous écrivez dans cette entrée : "Le réel mensonge, lui, est tromperie intentionnelle, il est souvent le plus nocif péché..., mais il peut lui arriver de devenir le Vrai demain, s'il émane d'une imagination bienfaitrice, de la nécessité d'anticiper." et vous posez cette question : "Pouvez-vous donner un exemple ?" Je vous réponds qu'il y a tellement d'exemple de gens qui en tous domaines disent des mensonges concernant l'avenir, dont ils ne connaissent évidemment rien, mais des mensonges qui parfois réalisent des miracles contre toute attente, qu'il m'est impossible de citer des exemples sans me lancer dans un long développement historiques des prévisions mensongères qui se réalisent imprévisiblement un jour. Je vais juste esquisser. Tant qu'à faire je parle des plus anciens d'abord.
Platon, dans "La République", parle de deux sortes de mensonge : le mensonge véritable et le mensonge en paroles. Il voit le mensonge véritable comme fausseté proférée de façon délibérée et qui installe dans l’esprit des gens trompés l’ignorance et l’erreur. C'est absolument condamnable. Platon précise, de surcroît, que le mensonge le plus grave est celui porté contre Dieu (ou les dieux pour un homme de son temps). Platon déclare que Dieu ou les dieux ne peuvent mentir, parce que l’idée même de mensonge est en contradiction avec celle du divin. Il dit : "Ce qui est divin est la négation absolue du mensonge." À côté de ce mensonge véritable, il y a ce que Platon appelle le "mensonge en paroles". Contrairement au précédent, ce mensonge-ci ne porte pas nécessairement préjudice à autrui et ne peut pas toujours être vu comme un mensonge en tant que tel. Dans la définition qu’il en donne, Platon insiste sur les notions d’imitation et de simulacre. Par contre, selon Platon, ce qu'il appelle le "mensonge en paroles" peut être licite, quand il est utile, parce qu'il a notamment parfois un rôle thérapeutique : "Quand et à qui le mensonge en parole est-il assez utile pour ne plus mériter qu’on le déteste ? N’est-ce pas à l’égard des ennemis et de ceux qui comptent parmi nos amis, dans le cas où la folie ou quelque manque de jugement leur fait entreprendre quelque chose de mauvais ? Le mensonge ne devient-il pas alors une sorte de remède capable de les en détourner ?" Platon précise qu'on pourrait être porté à croire que le mensonge en paroles est permis à tout un chacun pour peu qu’on soit porté à se protéger de ses ennemis ou à protéger ses amis, mais il le limite exclusivement aux responsables sociaux, familiaux, etc. à condition qu’ils le fassent dans l’intérêt de la cité, de la famille, de l'amitié, etc. "À ceux qui gouvernent la cité, si vraiment on doit l’accorder à certains, revient la possibilité de mentir, que ce soit à l’égard des ennemis, ou à l’égard des citoyens, quand il s’agit de l’intérêt de la cité. Pour tous les autres, il est hors de question qu’ils y recourent." Platon donne des exemples où les gouvernants peuvent être amenés à mentir comme le mythe de l’autochtonie et des races — Platon l'appelle "noble mensonge" —, ce mensonge consiste à convaincre les citoyens qu’ils sont tous nés de la terre-mère et sont ainsi tous frères, ce qui est évidemment faux, mais qui aide à la bonne entente dans certaines circonstances. il faut persuader les citoyens que "Dieu ou les dieux les ont créés avec des métaux différents : les gouvernants avec de l’or, les gardes avec de l’argent et les producteurs avec du bronze." Autrement dit il y a sagesse à hiérarchiser les responsabilités pour rendre la vie sociale vivable et éviter le chaos. Platon adopte donc une double attitude face au mensonge : D'une part, le refus systématique du mensonge pour tout ce qui touche à Dieu et aux dieux, disons à la vie spirituelle en général ; d'autre part, la possibilité accordée aux meilleurs d’entre les hommes de mentir pour rassurer, encourager, réconforter, éviter des erreurs fatales, etc. Les stoïciens diront que le mensonge est "permis selon le convenable". Les stoïciens pensent que l’homme sage ne peut se tromper ni tromper parce qu’il possède en lui toutes les vertus et qu'il vit en accord avec la nature universelle, mais que, toutefois, "confrontées aux réalités de la vie, il arrive des circonstances où le sage doit conformer sa conduite avec ce qu’il estime être convenable à sa raison" : le médecin qui ment à son patient, la mère qui ment à son enfant pour lui éviter la peur ou une grosse erreur, les sages employant le mensonge à l’égard des méchants pour frapper leur imagination, les amener à s'adoucir, susciter une réaction positive chez des hommes engagés dans le négatif, etc.
Je n'en finirais pas de multiplier les exemples. L'histoire du mensonge, ce qu'au cours des siècles les sages, les philosophes, les métaphysiciens, les religieux, les grands reponsables, etc., ont dit pour excuser certains mensonges quand ceux-ci aboutissaient à un bien, demanderait un énorme livre en de meultiples tomes gros comme des dictionnaires. Mais il me faudrait pour ne produire qu'un très bref résumé de cette longue histoire plusieurs pages de commentaires.
Ceci dit, merci de me dire que mon conseil de réfléchir autour de questions posées afin d'une reparler plus tard de manière bien mûrie a été réalisé en Bretagne. Je l'ignorais, en effet. J'en suis très heureux.

27aou21 233C11 
Cher frère Michel,
Quelle entrée magistrale ! Une nouvelle fois, merci pour elle.
Elle devrait être méditée par les intégristes de tous bords (dont, en fait, nous faisons tous un peu partie, sur un sujet ou un autre).
La Vérité absolue nous est inaccessible, par éloignement de l’homme d’avec sa nature divine. Mais le Vrai, nous devons essayer de le pratiquer en permanence.
Cela fait longtemps que vous soulignez que la cessation du mensonge ("le plus nocif péché") est une des clefs du monde changé. Parce qu’il fausse toute relation, dévie de la Voie Droite, complexifie aussi ce qui est simple au départ. Mentir, c’est toujours faire du mal à l’autre, directement ou indirectement, car cela vicie notre lien, brutalise l’amour. Ce problème solutionné, la voie serait sans doute grande ouverte pour la réussite de la pénitence et de la mission.
Pour compléter votre réponse 233C9, je voudrais ajouter cette citation de vous-même (article "Pénitence", Pèlerin d’Arès 1993-1996, p. 132) : "À la question sur la “recette” je réponds : “On attend de moi une méthode, comme pour se muscler, ou mémoriser, ou se faire yogi. Mais pas de recette ! Sauf votre existentialisme spirituel, c’est-à-dire — si ce mot vous trouble encore — vos poings serrés sur l’outil de votre changement et du changement du monde : votre volonté d’être la créature que le Créateur attend, son image et ressemblance, son fils vertueux, transfiguré, saint parce que le Père est Saint (Lévitique 19/2). […] Chacun de vous est l’image et ressemblance de Dieu, donc un Dieu ; aussi quel maître (18/1) reconstruirait-il votre nature spirituelle à votre place ? Nul maître n’est au-dessus de vous sauf le Père, qui souhaite que vous changiez, et qui vous aide à changer. De là la rigueur avec quoi, et l’unique voie prophétique par quoi, vous devez comprendre et suivre la Parole."
Denis H. de Maine et Loire

Réponse :
Un grand merci, mon frère Denis, pour ce commentaire.
Nietzsche dans "Ecce Homo" a écrit : "Ce n'est pas le doute ; c'est la certitude qui rend fou ! Mais on doit être profond, reculé dans les fonds, philosophe pour se sentir de la sorte... Nous avons tous peur de la vérité." Nul ne peut jouer son destin sur une conviction, car la conviction ressentie intérieurement peut tragiquement tromper. Conviction est rarissimement égale à Vérité. L'intime conviction n'est pas un gage de vérité, parce qu'on n'est jamais absolument sûr de son fait. Ce qui trompe l'homme, c'est que le sentiment d'avoir raison donne un sentiment de puissance. Adolf Hitler, Joseph Staline, Francisco Franco, Antonio de Oliveira Salazar, etc. étaient convaincus d'avoir raison, ont gouverné en puissants, mais ils n'ont rien laissé. Il faut apprendre à vivre en bonne intelligence avec toutes sortes de convictions antagonistes ; c'est la seule façon de forger au fond de soi l'intelligence spirituelle, l'amour, la liberté absolue, parce que sur Terre la Vérité est inaccessible ; elle est seulement existante en petits morceaux éparpillés dans mille convictions différentes. Les convictions sont terriblement têtues ; c'est ce qui les rend redoutables. Les Talibans viennent de reprendre possession de l'Afghanistan mais ils sont des musulmans tellement butés qu'ils ne réussiront qu'à imposer un certain temps un régime très dur fondé sur une lecture grossière et tranchante du Coran. Cela me mortifie, car le Père m'a assigné comme aire de mission jusqu'où se dresse l'étendard de Muhammad (Rév d'Arès 5/6). Cela me tourmente beaucoup actuellement. Bon, passons !

28aou21 233C12
Cher frère Michel, bonjour !
Suite à votre réponse à notre Frère Bernard W 233C9, voici vos si précieux conseils lors d’une réunion que je n’ai pas manqué de transmettre, il y a plusieurs mois à l’assemblée de Paris, lors de réunion. J’ai lu vos conseils, je témoigne que cela permet d’entrer dans des conditions de travail optimales, comparé à des réunions dispersées ou n’étaient pas lus vos conseils. Je les transmets car, il n’est jamais trop tard pour que les assemblées lors de réunions les lisent. Je vous assure de mes bonnes pensées ainsi qu’à sœur Christiane.

Conseils du prophète à propos des réunions :
Écouter, c’est ne pas faire silence, mais apprendre de l’autre.
Quand on répond à une question, il faut éviter d’en faire soulever d’autres.
Poser une question claire, simple, courte, pas compliquée. Par exemple ne pas poser la question : "Est-ce que vous aimez les carottes et les navets ?"
Toute réponse doit être expliquée : Dans l’explication même on peut apprendre quelque chose.
Tout le monde doit s’exprimer, même les plus timides. Le silence est individualisme.
Lorsque quelqu’un ne veut pas s’exprimer c’est qu’il a inévitablement un problème, souvent personnel. Dans ce cas, il faut tenir compte de cela et s’attacher à lui.
Même le frère qui vient à la réunion sans l’avoir préparée, doit parler pour dire : "Je n’ai pas réfléchi." La sagesse dans certaines assemblées fait que le frère qui vient à une réunion sans s’y être préparé sait qu’il est là pour écouter et se taire.
Tout le monde doit s’exprimer avec le même temps d’horaire, avoir un chronomètre. Que le bavard soit gentiment stoppé par ses frères s’il dépasse le temps donné. Il faudrait lui dire : "Mon frère, il fallait que tu viennes à cette réunion avec plus de réflexion et ton travail aurait été plus concis."
Pour toute réunion de travail, y venir en s’y étant préparé avec une grande réflexion et ce sera concis, le plus efficace et le plus précis possible.
Chacun doit être écouté avec la même attention.
Pour une action ou une mission, il faut toujours réfléchir, étudier et analyser : Pourquoi est-ce un échec ? Pourquoi est-ce Une réussite ?
Faire le bilan d’une action : Ensemble se poser des questions claires.
Prendre une semaine pour réfléchir et donner sa réponse. La semaine suffit si on y réfléchit. Cette réflexion devrait être comme un souci particulier durant la semaine de réflexion. Attention à ceux qui veulent repousser la réflexion d’une semaine, parce qu’au fond d’eux ils n’ont pas réfléchi quand il le fallait. La réunion suivante, tous doivent avec le même temps répondre à la question, expliquer pourquoi cette action par exemple leur semble être un échec ou une réussite.
Si plusieurs frères ont une réponse similaire, par exemple : Cette action est un échec, cela peut être un indice précieux.
Ne jamais mener une action sans avoir fait un bilan. Il y a des actions qui ont besoin d’être répétées pour pouvoir susciter une réflexion constructive. Il y a des choses qu’on ne peut pas voir tout de suite.
Il faut sans cesse se remettre en question.
Lorsqu’une action missionnaire, par exemple, est entreprise et que l’on se rend compte que c’est un bide, si celle-ci n’entrave pas la mission du prophète, il faut poursuivre, continuer jusqu’au bout de l’échec car on peut beaucoup apprendre. C’est dans les erreurs qu’on apprend.
Une question n’est jamais nulle. Si elle est posée c’est que la personne qui la pose en ressent un intérêt. À cet égard lorsqu’on rapporte les propos de quelqu’un, rapporter aussi l’esprit de la personne et les circonstances dans lesquelles cela s’est passé.
Compléter du P.A. 89 : Liberté et Infantilisme (Retranscrit par frère Ginès P. à partir d’un ficher PDF)
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Didier, de nous rappeler cette liste de conseils.

28aou21 233C13
Cher Mikal,
Vous dites : "La Voix qui a parlé à Arès en 1974 et 1977 dit certes la Vérité absolue, parce qu'elle ignore l'à-peu-près, l'erreur ou le mensonge qui grèvent inévitablement les propos humains, décérébrés par le péché, les illusions de notre suffisance, nous sommes incapables de percevoir cette Vérité absolue."
Effectivement : Toi seul est saint, nous rappelle le Père de l’Univers [Rév d'Arès 12/4] à travers cette prière qu'il est bon de ramener à nos lèvres quatre fois par jour[, une fois la nuit].
Le Bon va à droite quand je lui dis... Moi Je vais à droite, [Je suis] au milieu, Je suis l’Étalé... (Rèv d’Arès ii/4-6). Incommensurable, pour nous pauvres hères, restes d’une grandeur édénique quasi-oubliée. Heureusement, l’amour lui n’ est pas dimensionnel, il entre dans la fente d’une oreille [ii/6] et permet de combler ce vide immense.
Pour ce qui est de la Vérité, du Vrai, cette entrée m’a tout de suite fait penser au début de l’article : "Nous croyons, nous ne croyons pas" (Le Pèlerins d’Ares 1993-1996), dont voici un extrait : "J'ai comparé la Vérité à la Mer. La Vérité est aussi comparable à une lourde, longue amarre montée du Fond (xxxiv/7-9) longtemps avant Adame (vii/1) à travers l'Eau de Dieu, et disparaissant dans les soutes profondes et obscures des fins dernières."
On y retrouve en filigrane dans la réponse au commentaire 233C2 (que personnellement je trouve aussi importante que cette entrée) cette métaphore filée  ; "La corde tressée des torons du Vrai et de l'hypothétique Vérité" (et oui !  Vous fûtes marins, ça doit jouer un peu dans le choix de vos métaphores tout de même). En 2002, tout jeune étudiant alors seul à Grenoble, j’ai ouvert la parole et elle m’a comme happé. J'ai donc voulu, toute affaire cessante, répondre à l’appel du Père et rejoindre mes frères à la moisson. J’ai commencé par appelé Chantal C. à Bordeaux car il y avait des contacts avec son numéro à la fin de La Révélation d’Arès sur l’ancienne édition. Elle m’a indiqué des frères pas loin de chez moi mais surtout elle m’a offert par courrier ce fameux livre "Le pèlerins d’Arès 1993-1996". Ces articles ont été  un jalon très utile au jeune homme plutôt véhément que j’étais, pour me faire comprendre que la vérité est pour l’heure inaccessible. Une humilité mère de l’intelligence spirituelle [Rév d'Arès 32/5] si elle est couplée à la volonté et à la vigilance, triangle de l’existentialisme Arèsien. C 'est bien cela qui débloquera petit à petit notre état d’Adam déchu. Je recommande cet article et tout le reste de ce livre aux lecteurs de ce blog qui ne le connaissent pas. Ainsi, je n’oublierai jamais ce cadeau et je remercie de nouveau Chantal ici, une sœur déterminée et fidèle en toute chose.
Je reviens à la réponse (233c2) que vous faites à Patrick Th. Elle me fait penser à ce que vous me disiez il y a un mois (232C36) et que je repartage avec ce frère si ça peut l' aider : "Toute votre vie sera un combat entre le bran — disons-le sans peur : la merde — et les étoiles. »" Punchline collector, cher prophète !
Sinon, je repense à mon frère Dominique (233C5) qui ne doit pas être le seul à se poser la question sur le fait que nous sommes peut-être sur le point de changer d’ère. En effet, un tas de choses semblent devenir intenables, voir insoutenables. Je repense à la réponse que vous avez fait à ce propos à notre sœur Sylvie P. (223C9) et j’invite également tout le monde à la relire car elle est précieuse. Oui, comme vous le suggérez, il semble que "se forment des principes détonants", il semble aussi  "qu’il y est de la confrontation dans l’air" ! Mais comme ajoute Mikal : "Actuellement quelque chose se détraque ; ce n'est pas clair, mais c'est sensible. Je ne crois pas que nous ayons déjà nos chances comme principe détonant, parce que ce que nous demandons à nos frères humains est très difficile : la pénitence, mais nous approchons de la croisée des chemins. Néanmoins, nous ne devons pas cesser d'appeler à la pénitence. Le temps passe plus vite qu'il semble et ce sera un jour notre heure."
Pour finir ce long commentaire, je reste du coté de la Suisse mais cette fois en route vers les hauteurs. Je pense subitement à notre frère Michel W. parti il y a déjà un an. Je pense souvent à lui, vieux baroudeur de l’existence, que j’ aimais beaucoup. Au fil des années, on était devenus complices et pour finir des vieux potes en plus d’être des frères. Vous disiez à propos de lui et cela illustre très bien cette entrée : "Michel W. de Suisse nous a quittés voilà quelques jours et je le sens comme exulter de trouver enfin devant lui une immense porte ouverte sur l'infini qui lui permet de découvrir la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) de la Vie. Sur terre et dans notre chair pécheresse nous ne pouvons dans nos pauvres cerveaux qu'avoir conscience qu'il existe une vérité subjective qui nous cache une vérité objective inatteignable."
Hallelou Yah ! (hébreu qui a donné Alleluïa en français)
Abel B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Commentaire aussi plein de ressort, de dynamisme, que vous, mon frère Abel. Vous êtes un atome particulièrement énergique de la Vie. Je suis toujours étonné des fautes d'orthographe que vous pouvez faire, vous un docteur en science,  mais je les corrige avec joie parce que je sais que pour vous la pensée est plus importante et créatrice que la grammaire. Nous ne sommes pas de la même génération. De mon temps une bonne orthographe était le signe indispensable d'un esprit réfléchi, ordonné, mais aujourd'hui c'est une emmerdouillerie et je le comprends... C'est pour cela que j'ai imaginé le Phonalphabet. J'ai imaginé cette écriture fondée sur la prononciation parce que le nombre de commentaires mal orthographiés, sans compter leurs syntaxes et grammaire fantaisistes, que je reçois dans ce blog est pharamineux et que je passe beaucoup de temps pour leur redonner une allure littéraires, si je peux dire, car sachant que ce blog n'est pas toujours génial, j'espère qu'au moins il se présente en bon parler quotidien, c'est-à-dire en bon français barbare. Mais à part notre frère Éric D. qui l'a essayé, je ne connais personne qui utilise ce phonalphabet. Moi-même je n'ose pas l'utiliser pour rédiger mes entrées, alors que le Père Lui-même a montré en dictant Le Livre son détachement des "règles" morphologiques. C'est assez dire si je suis moi aussi encore attaché à des totems. Pauvre de moi !
Merci de comprendre à quel point la distinction entre le Vrai et la Vérité est importante. Les humains ont des certitudes et des incertitudes, des idées qui ne correspondent pas à la réalité réelle, ils imaginent et fictionnent autant qu'ils pensent, et mon travail est de les aider à ne pas s'attacher à ce que leur cerveau déficient leur inspire et leur inspire surtout dans le domaine spirituel, qui est notre séjour éternel. Je me dis que les humains parlent toujours de l'au-delà, fréquence normale car la mort est toujours derrière la porte : une chute en vélo, une tuile sur le crâne, un vilain microbe, une balle perdue, une chute du trottoir, une noyade, quelques dizaines d'années d'âge, etc., et hop ! nous voilà partis ad patres. Ce qui est arrivé à Michel W. que vous citez nous arrivera à tous. La Terre est couverte de routes, de villes, d'écoles, d'œuvres d'art, de livres, etc., mais elle est surtout un immense cimetière pleins d'os et de poussières d'os. Alors les humains imaginent le paradis, l'enfer, le purgatoire, les revenants et autres fantômes, etc. alors qu'en fait ils ne savent rien, absolument rien de ce qui les attend, et pour une raison simple :
Comment imaginer la disparition, l'arrêt brutal, de la conscience telle que le cerveau plein de nerfs et de vaisseaux sanguins l'actionne et son remplacement par une autre conscience totalement inimaginable sans fondements ni appuis, ni mémoire, et ? Comment imaginer se trouver brutalement privé de repères, de notions de distance, de mesure ? Comment s'imaginer être subitement ou très rapidement tout à la fois nulle part et partout, partout jusqu'à l'infini sans plus aucune attache autre que la Vie ? C'est impossible à se représenter. C'est ça la Vérité, non seulement l'inconnaissable, mais aussi l'inimaginable. L'abîme entre le Vrai et la Vérité est immense, immesurable. En croyant vivre sa mort comme on vit sa vie charnelle, mais ailleurs, on se trompe lourdement. Hier, en prenant mon petit déjeuner, je regardais un documentaire sur le télescope Hubble et je regardais, émerveillé, les images des galaxies plus que interminable, situées à des milliards d'années-lumière... Et je me disais : "Le cosmos n'a pas de fin, illimité, inépuisable, voilà la vraie et salutaire découverte de Hubble ! Et nos âmes circulent dans cette inépuisable et illimitable immensité... Voilà quelque chose qui frise la Vérité. Où sont Adam, Héraclite, Socrate, Platon, Kǒng Zǐ (Confucius), Bouddha, Tàishàng Lǎojūn (Lao Tseu), les sages du Koshinto, les Chamanes de partout, Abraham, Moïse, Jésus, Mouhamad, Spinoza, Pascal, etc., etc. et leurs petites idées très étroites, ces tout petits trous de serrure, sur des choses nous dépassent ? Ils sont à l'infini, à l'inimaginable infini, l'espace sans frontières." Quand on pense qu'une certitude est objective, qu'une croyance est vraie, qu'une grandeur, une signification ont quelque valeur, on se trompe, on ne voit pas plus la réalité qu'une fourmi n'a la moindre notion du monde sur lequel elle court en portant son brin de paille.

28aou21 233C14
Cher prophète Mikal,
Merci infiniment pour votre réponse en 233C2.
Vous écrivez "C'est l'expérience qui fera de nous des enseignants avisés", et je sens bien l'immense expérience et l'amour que vous déployez pour faire cette belle réponse, comme pour bien d'autres commentaires, à partir de ce que vous sentez de moi tout en allant vers l'universel.
Quand je lis un commentaire de votre blog, et c'est bien sûr encore plus vrai s'il s'agit de mon commentaire, je "m'amuse" avant de lire votre réponse à imaginer ce qu'elle pourrait être... C'est une façon de s'entraîner à devenir un enseignant avisé par écrit (je pense que l'oral est plus difficile, comme vous le dites dans votre réponse). Tout pèlerin d'Arès peut l'expérimenter, et c'est très instructif en général.
Mais là, cette réponse 233C2 est particulièrement surprenante et nourrissante pour moi et, je pense, tout lecteur actuel et futur de votre blog. Encore merci pour elle. Je réfléchis à l'envoi de ce commentaire avec réponse aux trois lecteurs de La Révélation d'Arès dont je parle dans le commentaire, ou peut-être à certains d'entre eux.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour vos remerciements, que je ne mérite pas. Je suis seulement le porteur d'eau, comme autrefois et il n'y a pas si longtemps (mon père, né en 1901, me racontait quand j'étais enfant, qu'il avait encore vu, quand il était enfant lui-même, des porteurs d'eau dans les rues de Paris, notamment rue Cambronne (15ème arrondissement) où il habitait avec sa nombreuse famille. Ces porteurs d'eau criaient: "À l'eau ! À l'eau !" Oui, je ne suis que le porteur d'Eau, je ne suis pas l'Eau. Je ne fais que crier "À l'Eau !" (Rév d'Arès 18/5, 19/2, 20/1-7, 23/5, i/13-14, vi/5, xi/13, xvii/2-3, etc., etc.).

29aou21 233C15 
Merci, père [Rév d'Arès xxxiii/14], pour cette belle et nouvelle entrée !
Le Vrai, c'est quand chacun cultive avec soin, selon l'enseignement de Mikal, sa part du jardin qui lui est allouée.
L'œil (du) dedans voit les fleurs (Rév d'Arès ii/10).
La Vérité quant à Elle, sortira de la bouche des enfants (13/5) lorsque ceux-ci seront revenus au Père au bout de la pénitence.
D'ores et déjà, Mikal (est) le(ur) père, le(s) frère(s) monte(nt depuis) les (con)fins de la plèbe, (ils) ne bute(nt) pas (contre Mikal) (Rév d'Arès xxxiii/14).
On peut alors concevoir que l'amour à lui seul tient lieu de Vérité.
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce bref mais intense commentaire jailli de votre profonde conscience spirituelle (l'œil du dedans, Rév d'Arès ii/10).
Un jour, je ne sais plus vraiment quand ni dans quoi, vous m'avez écrit : "La racine d'une vigne peut atteindre quinze mètres de profondeur" (je ne suis pas sûr que ce fût "quinze", mais c'était un chiffre étonnant) et je me suis dit en vous lisant : "Frère Dominique a l'œil du dedans comme ont beaucoup d'hommes de la terre." Nous sommes presque en général incertains des choses de la vie — une vigne vit — et quand nous passons le long d'une vigne, nous n'en voyons que le visible : les rameaux, les sarments, les feuilles, les grappes, comment pouvons-nous savoir ce qu'il y a au-dessous ? Nous sommes incertains de ce qu'il y a au-dessous dans la terre comme nous sommes incertains de ce qu'il y a au-dedans de nous dans la chair. D'une certaine façon, nous sommes incertains de nous-mêmes et nous ignorons généralement ce que signifient les signes de ce qui se passe à l'intérieur : une douleur, une chaleur, un grouillement, etc. En fait, nous ne recevons que des signes. Nous ne sommes que des misérables aveugles. Comment nous étonner que la Vérité nous échappe ? Nous ne détectons que le Vrai : une douleur, une chaleur, un grouillement, etc. et ce que voient la radiographie, le scanner, l'IRM, l'analyse, dont nous somms très fiers, mais qui ne voient pas tout, à preuve les morts subites, inattendues, comme inversement les guérisons inexpliquées et les innombrables traits de caractère non classés dans le médical, sauf pour quelques uns en psychiatrie. Nous vivons sous le règne de l'incertain. Une seule chose est certaine à l'échelle humaine : l'incertitude. Cela donne à l'humilité un prix immense. Blaise Pascal parlant de la Passion de Jésus a écrit : "Jésus prie dans l'incertitude de la volonté du Père et craint la mort" ("Pensées").
Peut-on alors "concevoir que l'amour à lui seul tient lieu de Vérité" ? Si dans cette phrase "tenir lieu de" signifie "remplacer", on peut se dire que la Vérité étant pour l'heure inaccessible, il y a quand même des sentiers qui y mènent, les sentiers de l'amour évangélique en font partie. Si dans cette phrase "tenir lieu de" signifie "valoir", alors non, l'amour ne vaut pas la Vérité, parce que ce sont deux choses différentes. La Vie a l'Amour et la Vérité, mais elle a aussi la Sainteté, la Puissance créatrice et la Lumière (Rév d'Arès 12/4), considérant quand même que la Lumière et la Vérité sont parentes. C'est évidemment tout ce que mon pauvre cerveau humain, réduit par le péché à travailler par analyse, peut dire tant que je suis prisonnier de ma chair pécheresse, ce qui sera sûrement différent quand j'aurai, après le Jour (31/8), une chair non-pécheresse ou sainte.

30aou21 233C16
Salem Fréro,
Cette entrée aborde un thème très intéressant : le Vrai et la Vérité.
J'ai relu plusieurs fois de suite ton entrée pour essayer au mieux de comprendre son sens, sa direction, son but.
Je n'ai pas tout compris. Il faut encore que je relise pour comprendre vraiment ce que je dois savoir. Je voudrais savoir ce qu'est la liberté de confusion.
Dans La Révélation d'Arés, je pense comprendre l'essentiel grâce à ton enseignement depuis que je l'ai lue pour la première fois il y a vingt-sept ans. Dieu donne la direction de la pénitence : devenir quelqu'un de Bien et inciter les autres à faire de même. C'est ce que je retiens de la Parole de Dieu.
Ne faisons pas la même erreur que les théologiens ont [en] fait inventé, créé de toutes pièces le Vrai et la Vérité.
Nous ne savons pas tout. Ne soyons pas orgueilleux.
Je t'embrasse ainsi que ta famille.
Ta petite sœur
Malika B. de Lorraine

Réponse :
Je suis très ému, ma sœur Malika, en lisant votre commentaire, qui est un très beau témoignage de confiance et d'humilité.
Qu'est-ce que "la liberté de confusion" ? Vous pensez évidemment à ces mots de mon entrée 233 : "Le problème n°1 du monde pécheur est celui de la vérité, détruite par la liberté de confusion issue de l'orgueil démesuré remplaçant la liberté de Bien issue de l'amour. Une fois l'amour du prochain librement rejeté par Adam, nom donné à la créature humaine il n'y a peut-être pas si longtemps, l'humanité se désintégra, les dominations apparurent (Rév d'Arès 2/1-5, vii/7-16), religieuses, politiques, philosophiques, légalistes, scientifiques ; elles inventèrent des vérités que chaque domination aujourd'hui encore appelle la vérité."
La liberté de confusion est, par exemple et avec évidence manifeste, trouvée dans la Coran dans ses descriptions du paradis et de l'enfer. Le Coran décrit le paradis comme un jardin situé en hauteur, entouré de murs percés de plusieurs portes, un jardin où coulent des ruisseaux. La sourate 47/35 "Mouhamad" précise qu'il s'agit de de quatre fleuves, l'un d'eau, le second de lait, le troisième de vin et le quatrième de miel. Au paradis on trouverait, selon le Coran, des fruits et des mets délicieux dans de la vaisselle précieuse, en or, argent ou cristal, servis par des échansons et des houris aux grands yeux, etc. L'enfer est inversement un lieu épouvantable où l'on doit boire de l'eau bouillante, etc. Or, il est évident que quand on n'est plus qu'une âme, une fois séparé de l'enveloppe charnelle qui seule permet, par le moyen de nerfs, tantôt le délice tantôt le supplice, il est impossible sans estomac pour manger, sans langue pour goûter, sans yeux pour voir, sans nerfs pour avoir mal, etc., de continuer de vivre comme un humain qui se régale ou qui souffre. C'est donc une confusion de l'état d'âme avec l'état charnel, confusion que des hommes ont placé dans le Coran peut-être sans intensions de tromper et seulement pour être compris d'humains frustes, naïfs et simples, mais en inventant ainsi une confusion qui n'aide pas à l'élévation métaphysique de la spiritualité et dont ils ont fait une vérité illusoire. Je pourrais citer tant dans la Bible que dans le Coran quantité de semblables "vérités", qui sont tantôt des histoires de croquemitaines, tantôt des contes de fée pour enfants.
Nous avons un très important rôle de simplification et d'honnêteté à remplir. Nous savons très peu, vraiment très peu de choses en dehors de ce que peuvent voir nos yeux, entendre nos oreilles, sentir notre toucher, et nous savons que l'amour du prochain nous impose entre autres attitudes celle de la probité spirituelle. Il y a ce qui est nommé dans La Révélation d'Arès et il ne sert à rien, sinon à se tromper et à tromper les autres, d'aller au-delà, parce que nous n'avons pas les moyens de percevoir ou concevoir, sauf par de brefs et mesurés mouvements très limités de l'esprit, que le prophète précise, ce que le péché nous empêche de connaître. "Qu'est-ce que Dieu, nous demande-t-on ?" On ne peut que répondre honnêtement : "Je ne sais pas, mais il existe une Entité qui a la Puissance Créative du cosmos, tel que vous pouvez le voir la nuit dans le ciel, Entité indescriptible parce qu'elle échappe à nos très faibles possibilités de voir et comprendre, une Entité qui a la Puissance de l'infiniment grand comme de l'infiniment petit, puisqu'elle a pu parler à Arès, en France, en 1977. Tout ce qu'on raconte d'autre est conte de fée ou histoires de croquemitaine."
Nous avons tous un très fort désir de vérité, mais nous avons que, même dans le domaine de la science,il n'existe que relativité et incertitude. À plus forte raison dans la domaine métaphysique où n'existe qu'une seule indiscutabilité : la liberté d'opinion ou, si l'on préfère, la liberté d'obéir à ce dont on est convaincu. C'est l'écueil gros comme un montagne que trouvent devant eux nos missionnaires, ce qui nous permet de dire que le confrontation même paisible du missionnaire et de la personne de rencontre est fondamentalement politique. La politique étant, comme je le dis et redis, la recherche du pouvoir, la personne de rencontre garde le pouvoir sur elle-même de ses propres opinions. Autrement dit, la liberté d'opinion est la liberté de s'aliéner à ses propres convictions. La liberté d'être incertain en conscience et donc d'écouter ce que lui dit un missionnaire est rare ; c'est celle qu'on rencontre chez les épis mûrs.

31aou21 233C17 
Le Vrai et la Vérité qui nous sont accessibles, je les trouve dans La Révélation d'Arès, Parole Pure, que Mikal transmet à toute l'humanité ainsi que dans ses enseignements.
J'en trouve des traces dans la Bible, le Coran, les Védas, etc. Je trouve le Vrai et la Vérité dans le rayonnement des pénitents, des apôtres de l'idéal, dans le Souffle de La Parole porté à mes lèvres la prononçant pour l'accomplir (Rév Arès 35/6) et  je m'en tiens à cela.
Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous et sœur Christiane.
Didier.Br. d'Île de France.
Dessin30août2021 de Didier Br.

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire et le dessin.
Le Vrai peut-il dire la Vérité par instants ? La question n'est pas saugrenue. Oui, le Vrai peut par ci par là dire la Vérité ou quelque chose très proche de la Vérité, mais le problème qui demeure est qu'on n'a pratiquement aucun moyen de savoir si c'est ou si ce n'est pas la Vérité. De toute façon, cette incertitude ne menace pas le salut et comme ce qui sauve l'âme n'est pas ce que croit l'homme bon mais ce qu'il a fait de bon, savoir si le Vrai est ou n'est pas la Vérité est sans importance.

01sep21 233C18
Cher frère Michel,
Je me permets de vous écrire de nouveau, car la vérité me semble aussi très importante aujourd‘hui d’autant plus avec les réseaux divers qui soufflent tout et son contraire : Raoult serait de l’opposition contrôlée par exemple, Ricardo aussi, Trump, etc., sans compter des positions plus existentielles en ce qui concerne le Bien, le Mal, la mort où les théories abondent, surtout pour nous [faire nous] effondrer en même temps que ce monde.
Je viens vers vous ce soir car il est étrange que le hasard vous ait porté sur ma route (trois occurrences différentes) et je ne me serais pas arrêtée à lire La Révélation [d'Arès] si nous ne traversions pas ce moment particulier. Je vous lis, je trouve des choses à ma portée dans votre blog et dans la première partie de La Révélation [d'Arès], celle où Dieu  vous a choisi comme Messager. J’ai eu plus de mal sur La Révélation [d'Arès] en elle même, mais il me semble qu’elle converge sur de nombreux points avec "le livre de la vie et de l’agneau", qui est plus accessible pour moi.
Désolée, mais il me semble que nous traversons une période extrêmement attendue de transition entre deux mondes annoncée par de multiples messagers. Vous avez été choisi en 1974, Emmanuel en 2000, Eckhart Tollé, Louis Fouché, Aurore Roergiers sont aussi des messagers pour moi. Le "notre monde", "la nouvelle Terre", la séparation des épis de blé de l’ivraie, tous semblent converger vers cette période où enfin, les fils de Caïn vont arrêter de nous asservir et où nous verrons enfin l’éclosion d’un monde plus juste et non gouverné par l’argent ou les sacrifices humains et animaux.
Peut-être restez-vous en vie [pour] connaître cette nouvelle [ère] tant attendue où la Lumière va enfin gagner sa bataille contre l’ombre. Dans "le livre de la vie", la montagne Sion est comparé à notre éveil spirituel et l’abandon de tout ego ou principe matérialiste et Emmanuel nous dit que nous franchirons la Mer Rouge (rouge du sang de ceux qui vont mourir dans cette bataille) en suivant cette Lumière plutôt que la peur ou la haine de l’autre.
Vous parlez du sentier des chevriers pour vous suivre… Je ne sais aujourd’hui s’il nous faut prendre le chemin des montagnes pour échapper au déluge ou si toutes ces prédictions sont des allégories. Je me demande quel est le Vrai message ici. Je pense que toute cette histoire de vaccin est à la fois un génocide programmé et un substitut pour nous marquer au nom de la Bête, et nous couper tout accés au divin et que les enfants de Caïn essaient de nous fourvoyer pour empêcher notre ascension. Même cette allégorie est reprise par Gesara Nesara... Emmanuel a quitté ce monde mais vous, prophéte vivant, que ressentez-vous pour que le Bien après toute cette période de dormition puisse enfin germer et que le maximum d’êtres humains et animaux puissent ne pas périr dans cette bataille ?
Valérie P. Sarah Juste

Réponse :
"J’ai eu plus de mal sur La Révélation [d'Arès] en elle même, mais il me semble qu’elle converge sur de nombreux points avec "le livre de la vie et de l’agneau", qui est plus accessible pour moi.", me dites-vous, et je retrouve là la difficulté de plus en plus grande qu'a le public actuel à lire et comprendre La Révélétion d'Arès. Ce livre est de moins en moins compris, parce que pour le lire il faut un abandon de l'intellect, il faut du cœur, un transfert de la pensée vers la confiance en quelque chose de très simple : l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés. La Révélation d'Arès donne à l'effort d'acquérir ces idées le nom de pénitence, qui prend alors un sens différent de celui qui lui donne la religion. La solution des malheurs de l'homme est dans l'homme. C'est l'homme qu'il faut convaincre de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11). Pour cela nous avons besoin d'apôtres pour aller au-devant des hommes, trouver les épis mûrs c.-à-d. les frères et sœurs humains capables de devenir à leur tour des pénitents et des apôtres, que La Révélation d'Arès appelle moissonneurs.
Bien que La Révélation d'Arès ne comporte nulle part le nom du Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7), il me paraît clair qu'elle nous ramène à cette Parole inaccomplie déjà donnée au monde par Jésus.
Je ne connais que très superficiellement "le livre de la vie et de l’agneau", qui est plus accessible pour vous." Je crois d'ailleurs qu'il s'agit, en fait de "Livre de la Vie" par l'Agneau. Je connais mal ou peu les autres livres que vous citez, livres "d'Emmanuel en 2000, Eckhart Tollé, Louis Fouché, Aurore Roergiers". J'ai déjà beaucoup, beaucoup à faire avec La Révélation d'Arès, que je n'ai pas puisée dans mon intellect, mais que j'ai reçue du Messager du Père en 1974 et du Père Lui-même en 1977.
Apprenez par cœur Le Sermon sur la Montagne et appliquez-le dans votre vie. Faites-le connaître autour de vous, encouragez tous ceux que vous rencontrez à le mettre en application. La solution ne viendra pas par les livres ou par quelque miracle ou changement historique mis en chantier par le Créateur, la Vie, Dieu, le Père-Mère, le Très-Haut, L'Éternel, Brahmane, Allah — appelez-Le comme vous voulez, c'est sans importance et, d'ailleurs, Lui-même, se donne le nom de Nom dans Le Livre (seconde partie de La Révélation d'Arès). La solution viendra de l'homme. Que l'homme aime son prochain, pardonne les offenses, fasse la paix avec tous, cherche à briller par l'intelligence du cœur libre de tous préjugés et le monde changera (28/7). Ce que dit la Parole d'Arès est aussi simple que ça. C'est peut-être à cause de son très simple sens que La Révélation d'Arès reste ignorée par la masse.
J'ignore où vous habitez, ma sœur, mais si vous me le dites, j'espère qu'il existe pas trop loin de chez vous une mission ou un(e) missionnaire que vous pourrez rejoindre. Allez-y et dites-leur ou dites-lui : "Je ne suis pas Pèlerin d'Arès. Je ne sais pas si je le deviendrai jamais, mais je sais que si vous prêchez Le Sermon sur la Montagne, si vous encouragez à aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tous préjugés, je peux vous aider. Donnez-moi des tracts et j'irai avec vous dans la rue au-devant des hommes."

01sep21 233C19
Bien aimé frère Michel, prophète de la Vie,
Merci, frère Michel  pour cette nouvelle entrée si profonde et belle qui incline à l'humilité et à réfléchir beaucoup avant de parler. Ce pourrait être aussi un sujet de philo au baccalauréat.
De la part de Jean-Louis je vous transmets ce poème.
Nous vous embrassons bien affectueusement avec sœur Christiane,
Chantal C.
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Invraisemblablement Vrai

Savoir qu’on ne sait rien
Ou alors pas grand-chose
Est rassurant et exaltant.
Etre à la fois près et si loin
Du Tout infini qui s’ouvre
En vous, en nous et en moi.

Oh ! Combien sont les sentiers
Aux cailloux vifs et blessants
Pour l’homme rempli d’humilité.
Oh ! Combien sont les chèvres
Légères en sabots harmonieux
Au devant de nos pas hésitants.
Oh ! Combien ce monde est fade
Car ici la hâte n’est pas pour Lui,
Mais elle est pour des instants
Trompeurs d’éphémères bonheurs.

Qui ose se précipiter et se jeter
Dans Ses Bras remplis de Ciels ?
Oh ! Pardon, mauvaise est la hâte
Sur les sentiers de la pénitence
Qui ouvrira avec Lui Le Jour.

Mais là-bas, je vois…
Sous les toits de tôles
Evidemment rouillés,
Tous ceux qui souffrent
Et tombent dans la fatalité
Et tous les autres espérant
Se lever comme les vagues

Pour changer de rivages
Loin des déserts brûlants.
Comme les puiseurs d’eau
Dans les trous de sable
Qui à peaux d’hommes
Hissent l’eau précieuse
Pour sauver le peu de vie.
Oui le temps est ailleurs
Ici rien n’est impossible,
Ils chantent en sueur
Pour oublier les douleurs.

Mais ici, je vois…
Qu’on fouille et mesure tout
Les vérités sont légion
Et les libertés contrôlées
Par les chiens du désert.
Tout est sous surveillance
Avec un État bienveillant
Qui soit dit en passant
Comme un phare lumineux
Éclaire nos pauvres yeux.
Surprenant est l’homme
Maître de tout et de rien.
Alors je m’empêche de rire
Car je marche pour lui.

Oh ! Père voilà ton peuple
Eparpillé, apeuré, scandalisé,
Et enfin sens dessus-dessous
Mais fécondé par Ta Vie
Un Beau Jour à Ton Oasis.
Jean-Louis Alexandre C., d’Aquitaine

Réponse :
Merci, Chantal et Jean-Louis, pour ce très beau commentaire.
"Oh ! Combien ce monde est fade
Car ici la hâte n’est pas pour Lui,
Mais elle est pour des instants
Trompeurs d’éphémères bonheurs."
Que c'est beau, mon frère Jean-Louis.
Et ceci :
"Surprenant est l’homme
Maître de tout et de rien.
Alors je m’empêche de rire
Car je marche pour lui."
Il y a, mon frère Jean-Louis, quelque chose que vous comprenez et manifestez par la poésie, et de nos jours c'est plutôt rare, ce quelque chose est que sans nier l'existence sur Terre des couleurs, des formes, des odeurs, des sons, des poids, des mouvements, notamment de ceux de l'humain, il est possible de passer au-delà de la matière. C'est au-delà de la matière d'un homme, d'une femme, que réside son âme. La matière n'existe pas vraiment, puisqu'elle ne dure pas, et le fait que l'on puisse être poète en est une preuve parmi de nombreuses autres. Le monde qu'on voit, entend, subit, n'est qu'une doublure imaginaire. Il m'arrive d'élever devant mes yeux une de mes deux mains, d'en écarter les doigts et de me dire : "Ceci est le monde apparent, que tissent mes sens nerveux, mais ce n'est qu'un doublure imaginaire de ce qui m'attend, car bientôt on me coudra dans une boîte qu'on mettra au feu ou qu'on enterrera et ma vie deviendra tout autre chose, cet autre chose que seuls les poètes osent imaginer en mots, même s'ils l'imagine mal, car cet autre chose est sans mots. Nul ne parle dans l'au-delà, l'Éternité ; la voix n'est que bruit, comme dit Le Livre, bruit qui quelquefois s'efface lui-même derrière un son pour entrer dans une idée...
Seule l'idée que je suis me subsistera. Rien sur terre n'existe en dehors de l'esprit. L'esprit disparaissant avec la chair, il restera l'âme, pas trop moche, j'espère, pour autant que ma faible pénitence l'a créée. Rien sur terre n'existe en fait si ce n'est par l'esprit et les sens nerveux qui perçoivent. Que reste-il des hommes qui nous ont précédés il y a des milliers d'années. Les rarissimes débris qu'on a trouvé d'eux. Il y a au port du Béteye à Andernos près d'Arès un panneau sur lequel est idylliquement dessiné un village lacustre et ses habitants, une scène qui veut avoir valeur d'enseignement. Mais que peuvent-ils enseigner, que savent-ils ceux qui ont pondu ce panneau à prétention historico-scientifique de trois bout de bois pourris et de deux tessons de pot qu'ils ont trouvé dans le coin ? Et le sauraient-ils matériellement, que pourraient-ils nous dire du plus important spirituellement : Que savaient et disaient les hommes de ce temps lointain de la terre, du ciel, de leur vie, de leur destin ? On ne sait rien, absolument rien... Eh bien ! on n'en sait pas davantage de la terre, du ciel, de notre vie, de notre destin. Ce matin, en prenant mon repas du matin (une soups délicieuse faite par sœur Christiane hier soir) je regerdai un documentaire sur Arte : des "savants" travaillant à envoyer sur une comète de quelques kilomètres de long tournant autour du soleil une sonde extrêmement coûteuse "pour découvrir les origines de la vie," disaient-ils. J'ai failli recracher ma soupe tant j'avais envie de rire.... de rire... Un tout petit caillou tournant dans l'espace au milieu d'un cosmos tellement immense qu'il est infini et contient des milliards d'astres gigantesques serait-il l'archive de l'origine de la vie ? Que font-ils de l'explication qu'on connaît, ne serait-ce que par La Révélation d'Arès : la vie est l'enfant de la Vie, Puissance éternelle ? Et combien ça coûte, tout ça, quand des millions d'humains meurent de faim ? Heureusement qu'il existe des poètes pour nous sauver de telles sottises. Le philosophe Berkeley niait l'existence des choses vivantes ou inertes au-delà des impressions des sens. Hume, autre philosophe, niait l'existence au-delà de la perception de changements matériels. Les idées reçues actuelles vont dans ce sens. Je n'ai jamais vu l'homme aussi aveugle. Ô Jean-Louis, chaussez vos lunettes de poète et montrez-nous que l'homme peut tout dépasser.

01sep21 233C20 
Cher prophète,
Désolé de vous avoir posé une question dont la réponse est évidente pour tous et sans doute inutile, parce que je ne fais pas l'effort suffisant d'y réfléchir et que j'attends de vous des réponses toutes faites.
Vous n'êtes pas obscur. Je comprends, rassurez-vous, la plupart de vos propos. Parfois j'ai encore des blocages et notamment sur ce sujet du mensonge. Je croyais encore que tout mensonge était un mal et qu'il n'y avait pas de "bons mensonges" si je puis dire. Et là je vois qu'il est possible de mentir si c'est pour le bien d'autrui. Vous me répondez au 233C10 : "Confrontées aux réalités de la vie, il arrive des circonstances où le sage doit conformer sa conduite avec ce qu’il estime être convenable à sa raison" : le médecin qui ment à son patient, la mère qui ment à son enfant pour lui éviter la peur ou une grosse erreur, les sages employant le mensonge à l’égard des méchants pour frapper leur imagination, les amener à s'adoucir, susciter une réaction positive chez des hommes engagés dans le négatif, etc. Je n'en finirais pas de multiplier les exemples. L'histoire du mensonge, ce qu'au cours des siècles les sages, les philosophes, les métaphysiciens, les religieux, les grands responsables, etc., ont dit pour excuser certains mensonges quand ceux-ci aboutissaient à un bien, demanderait un énorme livre en de multiples tomes gros comme des dictionnaires. Mais il me faudrait pour ne produire qu'un très bref résumé de cette longue histoire plusieurs pages de commentaires."
Par exemple, faire peur à un enfant pour le protéger d'un danger serait un bon mensonge, car ce serait pour son bien ? Mentir pour faire plaisir à un enfant comme lui faire croire au Père Noël, le faire rêver.
On pourrait croire que c'est pour son bien donc un bon mensonge finalement. Mais cela peut devenir, quand il découvrira la vérité,  une déception et une perte de confiance dans l'adulte.
Parfois on peut taire certaines choses pour ne pas faire de la peine à une personne.
Un médecin qui ne dit pas à un malade qu'il a un cancer pour ne pas l'effrayer pourrait être un bien dans certains cas ?
Peux-t-on se demander, si finalement Dieu dans sa Parole aussi nous ment pas d'une certaine façon en parlant des ténèbres glacées, c'est peut-être pour nous faire peur et pour que nous trouvions notre salut dans la crainte si nous ne le trouvons pas dans la joie ?
Les pouvoirs eux aussi justifient leurs mensonges en se disant que c'est pour le bien du peuple comme le fait remarquer Platon. Mais est-ce vraiment pour le bien du peuple ou souvent pour des motivations plus obscures ?
Ce qui différencie  un "bon mensonge" si je puis me permettre cette expression d'un mauvais serait finalement l'intention qui anime celui qui l'utilise.
Je vous avoue que je ne voyais pas du tout le mensonge sous ce jour, pour moi un mensonge était un mal, un péché, point final.
Je vois que les choses ne sont pas aussi simples que je le pensais.
Merci de ne pas vous lassez de nous enseigner.
Je vous embrasse avec toute mon affection fraternelle.
Denis K.  de Bretagne Sud

Réponse :
Notre langue humaine manque d'un mot pour dire mensonge prononcé pour le bien, l'apaisement, etc. de quelqu'un. Il faudrait un mot pour cela. On se rabat sans grand succès sur des mots comme "fable", "boniment", "fiction", mais ils sont insuffisants.
Vous choisissez de mauvais exemples : Faire croire à des enfants que c'est le Père Noël qui leur apporte des jouets est un véritable et très mauvais mensonge, parce que ce conte ne vient pas pour leur bien. C'est une fausseté absolument gratuite.
Mais j'ai connu des parents qui me disaient, les larmes aux yeux : "Notre enfant est atteint(e) de tel ou tel mal dont il ou elle va mourir et nous ne savons comment le lui dire," et j'avoue que dans certains cas je ne savais quoi répondre et les larmes me venaient de ne pas savoir quelle attitude recommander. Je ne recommandais pas de dire simplement : "Dites-lui qu'il va mourir et préparez-le à sa mort prochaine," parce que l'enfance c'est la vie avec un enthousiasme, une vigueur incomparables... Alors je recommandais de ne pas parler de mort à l'enfant, car la mort n'a pas grande signification pour un enfant, mais de lui dire : "Tu as une vie, mais se prépare en ce moment en toi une autre vie, plus belle encore, dans laquelle tu vas entrer," bien conscient que j'étais, malgré tout, qu'un tel propos tenait aussi du "Père Noël" et que c'était aussi un mensonge en cela qu'on meurt à tout âge du péché de l'humanité, mais que la notion de péché et de la catastrophe que le péché a causé à l'humanité est bien difficile, voire impossible à expliquer à un enfant qui ne peut pas comprendre ce que c'est. Nous sommes souvent contraints de maquiller la vérité — euphémisme pour "mentir" — pour être ne serait-ce qu'à la hauteur des capacités de compréhension de la personne à laquelle on ment.
Il est important de se dire que mensonge désigne pour nous une volonté délibérée de tromper avec tout ce que le mot tromper comporte de nocif. Tout le reste est arranger la vérité pour éviter une souffrance, une vengeance, un conflit, et c'est mentir quand même, mais sans les mêmes conséquence sur l'âme. C'est mentir quand même, je le reconnais, mais je ne suis qu'un homme et il y a des façons de dire et faire que je ne vois pas pour humaniser la possible souffrance d'humains qui ne sont pas en mesure de la supporter avec dignité.

01sep21 233C21
Bonjour M. Potay.
Toujours pas pélerin d'Arès ! Mais je regarde toujours le blog, ça c'est vrai !
La vérité, c'est que je ne suis pas assez littéraire pour tout comprendre.
Bonne continuation à vous et à votre épouse.
Trés cordialement.
Laurent L. Bretagne Centre

Réponse :
Je ne pense pas qu'il faille être "littéraire pour tout comprendre".
Mais vous continuez de lire mon blog, je vous en remercie et j'espère qu'un jour vous en comprendez assez pour rallier une mission et devenir un frère actif.

01sep21 233C22
https://youtu.be/LWxDMabt5r0
Voilà, frère Michel,un beau film 🎥, "Exodus", que nous avons regardé sur Canal plus hier soir avec mon époux Roger. Une nouvelle version de Moïse qui libère son peuple hébreu du joug des égyptiens et de leur pharaon , pour le conduire jusqu’en terre de Canaan, la terre promise où coule le lait et le miel 🍯
La vie de chacun des prophètes depuis la chute d’Adam, qui ont accepté de libérer leur peuple demande un sacré courage .
Ils ont accepté la mission que la Vie leur a demandé d’accomplir durant leur passage sur la Terre 🌍
Pour tout simplement reconstruire cette Terre Promise, ce nouvel Éden 🌈
Depuis Noé, Abraham, Moïse, Élie, Isaïe, Yéchoua [Jésus], Mohamed, Mikal, tous ont accepté de partager cette vérité qui conduit chaque peuple de chaque époque dans un mouvement perpétuel vivant, vers le Vrai qui est un jardin dans la tête (Rév d’Arès ii/9).
La Terre Promise qui est la nouvelle Jérusalem en chacun et en chacune de toutes celles et ceux qui mettent leurs pas dans les Pas de la Vie.
La Vérité c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7).
Il changera, notre monde 🌎, grâce aux générations du reste et du petit reste qui se succéderont en installant le Vrai qui est jardin dans la tête (Rév d'Arès ii/9), qu’ils auront puisé dans la Parole que la Vie leur a donnée au travers de Ses prophètes.
[Nous devons] puiser sans cesse à Ta Vérité et la colporter car elle est la clef du bonheur universel qui s’étendra sur le monde 🌎 comme une magnifique fleur à la Lumière d’un Matin Éternel ✨
Nous, vos frères et sœurs de foi et de mission, qui passons pour des victimes crédules de notre prophète Mikal, sommes guidés comme vous par la Vérité (le Vent).
L’Eau de la Vie 🌸circule dans nos veines 💧
Je vous embrasse, cher prophète de la Vie avec sœur Christiane qui est votre source de vie 💦
Votre sœur
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
"Exodus" ! Ce film est pourtant vieux... Je devais avoir 30 ans quand il est sorti sur les écrans, mais je ne l'ai jamais vu. Pour des raisons, dont je ne me souviens pas, j'ai été empêché chaque fois que j'ai projeté de le voir, que ce soit au cinéma ou à la télévision. Merci, donc, de l'avoir vu pour moi, vous et votre époux Roger.
L'Exode n'est jamais fini. Nous Pèlerins d'Arès sommes encore en Exode. Nous Pèleinrs d'Arès sommes encore en train de nous évader de la religion, de la politique, de l'emprise du mal sous mille formes. L'historicité de l'Exode commencé sous Moïse fait l’objet de débats et critiques dans les milieux israélites savants. Le récit de I'Exode dans la Bible ne saurait correspondre à un événement historique. L'archéologue Nadav Naaman, professeur à l'Université de Tel Aviv estime que ce récit de l'Exode et de la conquête de Canaan n'est autre qu'une construction biblique littéraire et théologique évoquant la fin du contrôle administratif et militaire égyptien en Canaan et la libération de ce pays. Pour lui l'Exode biblique n'est rien d'autre qu'une mise en scène métaphorique sous la forme d'une sortie d'Égypte. Nous sommes les continuateurs de cette libération, pour nous l'Exode est purement spirituel. Cela semble évident quand on a lu La Révélation d'Arès, Parole clairement libératrice.
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.

01sep21 233C23 
Cher frère Michel,
Il y à un article intéressant sur la situation en Afghanistan sur le site de Médiapart  "Pandjchir : le mythe Massoud dans la vallée"
30 août 2021 Par Jean-Pierre Perrin.
Peut être pourriez vous les éclairer ou du moins les aider a s'entendre et trouver un équilibre avec les Talibans, en contactant Massoud fils et Amrullah Saleh.
"La célèbre vallée afghane retrouve son rôle de bastion de la résistance. Cette fois, celle-ci est dirigée à la fois par le fils du commandant Massoud et par Amrullah Saleh, l’un des proches. Ils apparaissent bien isolés face à la puissance des talibans, qui ont cependant accepté de discuter avec eux."
Pas forcément nécessaire de publier ce message.
Cédric D. de Paris, Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Cédric,pour cette information.
Je n'ai malheureusement pas l'oreille des Talibans. Ils nous considèrent comme des lecteurs du Coran sans plus, mais non comme des Musulmans stricts, parce que nous considérons que dans le Coran comme dans la Bible d'assez nombreuses parties du texte sont des livres d'homme (Rév d'Arès 16/12, 35/12), c'est-à-dire soit des ajouts de main d'homme, soit des erreurs de transcription et parce que de ce fait nous penson que la charia telle que la voient les Talibans est sujette à caution et qu'une interprétation plus libre, plus large, plus prodigue d'amour, de pardon, de paix, de liberté, doit être faite. Je crois d'ailleurs que c'est également la posisiton spirituelle d'Ahmad Massoud, fils du fameurx commandant Massoud, dans la Vallée du Panchir, contre laquelle les talibans ont lancé une attaque. Mais, très isolé politiquement et militairement, Ahmad Massoud n'a pas beaucoup de chances de réussir.

03sep1 233C24
Illustration de ses deux versets :
Le vrai est un jardin dans la tête.
L’œil du dedans voit les fleurs,
L’œil du dehors compte les fleurs (Rév d'Arès ii/9-10).

Mikal |frère Michel] à La Poterne des Peupliers, enseignement vivant 1996, Paris, (Note) :
Verset 9. Nous allons souvent retrouver l’image du jardin et du fumier qui vient le fumer.
Le mensonge n’est pas un jardin. Seul du vrai sortira quelque chose de fécond, quelque chose capable de créer, capable de faire de nous les recréateurs de ce monde et recréateurs de nous-mêmes pour commencer. C’est là, dans ce jardin de vérité ; il est la fécondité. S’il n’y a pas de Vrai, il n’y a pas de jardin.
Verset 10. Et nous trouvons en opposition les deux manières qu’à l’humanité de considérer les choses de la vie : L’œil du dedans c'est la vie spirituelle, et là on voit les fleurs, on participe à leur existence.
L’œil du dehors, il ne vit pas avec [les fleurs], il les compte.
C’est une image extraordinaire, on voit toute la froideur du sérieux politique. Quand ils disent : ‘’Parlons sérieusement’’, ils commencent à compter les fleurs.
Image Rév d'Arès ii/9-10 par Didier Br.
Didier Br d'Île de France.

Réponse :
Merci, frère Didier, de nous adresser cette note que vous avez prise en 1996 à La Poterne des Peupliers, Paris, pendant mon enseignement. L'Illustration, quant à elle, ne date pas de 1996, mais de 2021 !

03sep21 233C25 
Les talibans se sont emparés de la capitale afghane. Même s'ils garantissent vouloir "protéger le droit des femmes", beaucoup craignent le retour d’une application radicale de la charia, la loi coranique : Fermeture des écoles, port de la burqua obligatoire, interdiction de travailler. L’inquiétude première des défenseurs des droits est l’accès à l’éducation pour les filles. En ville de nombreuses femmes sont désormais scolarisées, et peuvent même poursuivre des études supérieures, chose impensable sous le régime taliban. Je sais que les talibans ne permettront pas aux filles d'étudier à l'école. "Même maintenant, quand ils prennent le contrôle d'un district, la première chose qu'ils font est de fermer les écoles de filles," explique à la BBC Shahla, enseignante à l'université de Kaboul.
Les talibans afghans, "ont désormais découvert le pouvoir magique des nouvelles technologies des médias et l'utilisent largement à leur avantage pour attirer de nouvelles recrues", explique Mohammad Zia Bomia, le directeur de l'agence de presse Mahal, basée à Kaboul.
L’histoire se répète en Afghanistan. Vingt-cinq ans après leur première ascension au pouvoir, les talibans viennent de reprendre le contrôle d’une grande partie du pays. Pour beaucoup, leur présence signifie un retour de la charia, qui valait comme base du droit lorsqu’ils dirigeaient l’Afghanistan à la fin des années 90. Et les premières victimes de cette application stricte du Coran sont les femmes, qui ont pourtant obtenu de nombreux droits au cours des vingt dernières années. "Il est particulièrement horrifiant et déchirant de voir que les droits durement acquis par les filles et les femmes afghanes sont en train de leur être enlevés," a déclaré vendredi Antonio Guterres, le secrétaire général des Nation unies.
Sakiba, Afghane à ParisLe 15 août, la ville de Kaboul [capitale de l'Afghanistan] tombait aux mains des talibans. Images effacées, mariages forcés, lapidations… Les femmes sont en première ligne et se préparent au pire. "J’ai honte de ne pas avoir pu les sauver à temps. Je me sens tellement coupable," dit Shakiba Dawod [voir photo] qui passe ses journées sur son téléphone, à scruter les informations et à attendre des nouvelles de sa famille restée à Kaboul. Cette pétillante Afghane de 36 ans, illustratrice, est arrivée en France en 2009, poussée par un programme d’échange culturel, "à l’époque où il y avait de l’espoir", soupire-t-elle. Et l’espoir, ces derniers jours, se fait rare: Les talibans ont pris le contrôle de la quasi-totalité du pays, installant la terreur au sein d’un peuple déjà traumatisé par ce régime. Comment agir, nous les pélerins d'Arès, envers cette idéologie rétrograde, terriblement  menaçante qui n'a rien à voir avec le Coran ?
Mary de Bretagne-Sud.

Réponse :
Lisez, ma sœur Mary, ma réponse à Cédric D. d'Île de France (233C23).
Non seulement nous n'avons pas l'oreille des Talibans, qui nous considèrent comme de simples lecteurs du Coran mais non comme des Musulmans stricts, mais nous n'avons pas l'oreille de quantité de peuples, pas forcément musulmans, qui dans le monde vouent la femme à un sort inférieur.
Dans ma jeunesse, en Corse — oui, en Corse, en France, quoi ! — j'ai vu des femmes, qui cachaient leurs cheveux sous un fichu, faire la cuisine, servir les hommes à table et se tenir silencieuses debout derrière les hommes assis pendant que ceux-ci mangeaient et parlaient entre eux. Certes, la loi française autorisait les femmes corses à faire des études supérieures, mais leurs familles ne leur en donnaient pas forcément les moyens.
La condition inférieure faite à la femme est encore extrêmement répandue dans le monde. Pas besoin du Coran pour cela. Chez les haredim par exemple (juifs ultra-orthodoxes), le sort de la femme n'est pas enviable. En Inde le sort de la femme n'est pas toujours plus enviable qu'en Afghanistan. L'Inde, pays aux multiples traditions et croyances, est encore aujourd'hui comme le pays le plus incertain et dangereux pour les femmes. Les femmes y manquent généralement de considération, de respect et de sécurité. Malgré tous les efforts du gouvernement indien, il est difficile de changer les mentalités. Même si elles évoluent, les inégalités hommes-femmes persistent. En Inde les petites filles sont vues comme des malheurs, en tous cas comme des fardeaux dans les familles. Je pourrais citer d'autres lieux humains où la femme est considérée comme inférieure, juste faite pour mettre des enfants au monde, être la domestique.

05sep21 233C26
Bien aimé prophète du Très Haut,
Quelle belle entrée qui nous enseigne encore et encore "qu'un peu de vrai (Rév d'Arès ii/8-9, xx/2) sauve s'il est accompli" comme vous l'avez écrit dans cette fabuleuse "Direction de certitude" qu'est votre prologue à "Nous croyons, nous ne croyons pas", adjoint à La Révélation d'Arès bilingue, auquel d'emblée j'ai aussi pensé comme notre frère Abel (233C13).
Mettons nos pas (Rev d'Arès 2/12) dans Ceux du Créateur pour retrouver la Vie en fouillant le désert (24/4) de nos péchés par ce travail patient de changement de soi qu'est la pénitence [30/11], afin qu'au bout de générations accomplissantes attachées à l'arbre à la pointe toujours verte (xvi/13) nous devenions forts dans le Vrai pour hériter le Jardin (xxviii/21). Alors se lèvera le Jour [31/8] du bonheur, de la défaite de la mort et du mal !
Pour la Moisson voici un modeste et court montage vidéo (https://youtu.be/1VP8Sec0zi0) inspiré de votre enseignement pour dire que le Vrai, qui permet de découvrir la Vérité tient à la mise en pratique de la Parole créatrice, qui à le génie de nous faire toucher à l'universalité.
Je vous embrasse chaleureusement avec notre sœur Christiane.
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
Merci pour votre commentaire, merci pour la vidéo, que j'affiche ici avec joie.
Ah, oui ! Le "prologue à "Nous croyons, nous ne croyons pas", adjoint à La Révélation d'Arès bilingue" — merci de le rappeler, ma sœur Danny ! — il y a très longtemps que je ne l'ai pas relu. Je vais le relire.
J'ai écrit "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" en 1992, alors que j'allais être opéré d'un mal dont je pouvais mourir, afin de laisser à mes frères et sœurs une sorte de testament spirituel. C'est un texte écrit d'un seul jet, à la hâte, que je n'ai jamais voulu reprendre par la suite pour l'ordonner afin de lui laisser la marque de la fulguration de foi dont il était sorti, éviter qu'il prenne la forme d'un credo dogmatique, parce que nous ne formons pas une religion et nous navons pas de dogme.
La Révélation d'Arès apporte aux humains malades du péché une médecine de l'âme, mais une médecine naturelle, pas une médecine issue d'un travail de laboratoire. Une belle herbe bien verte et couverte de rosée matinale venue dans la nuit tout près du cristal d'un beau torrent d'Eau pure. La Révélation d'Arès est simple et naturelle, si simple et naturelle que beaucoup de lecteurs la croient compliquée et en interrompent la lecture, parce qu'ils sont depuis longtemps déshabitués de ce langage direct et clair et y cherchent en vain des tropes, des métaphores, des sinecdoques.
Les pécheurs que sont tous les humains attendent du Ciel la manne gratuite pour réaliser leurs rêves vides, leurs attentes vaines de biens et plaisirs impossibles ; ils lisent toute chose venue surnaturellement avec un désir de miracle, sans penser qu'ils sont eux-mêmes des dieux créateurs d'eux-mêmes et que c'est à eux de changer leur destin ; ils ne réalisent pas que leur part de Puissance est dans leur effort de changer. Il faut s'attaquer au mal qu'on est soi-même et le remplacer par le Bien. Pourquoi croit-on que les Français modernes censés être intelligents se laissent mener par les dieux de l'Élysée et de ses ministères ? Parce qu'ils attendent toujours les bienfaits des dieux ; ils ne réalisent pas que faire du pass sanitaire une loi les prive du seul moteur de leur ascension : le fait d'être libres (Rév d'Arès 10/10).
Nous avons beaucoup de travail avant de commencer à sentir les effets vraiment transformateurs du monde que provoque la pénitence.

05sep21 233C27 
Hello,
Mon commentaire est simple depuis mon téléphone.
Il m'a semblé que le contenu du message de La Révélation d'Arès trouve difficilement une médiatisation grand public tout en étant rigoureux.
La Vérité étant que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7] doit nous suffire pour faire connaître le message au travers des médias alternatifs qui sont maintenant très nombreux dans toutes les manifestations. Tous les samedis à Paris comme dans de très nombreuses villes de province.
Je viens de connaître celle [la manifestation] de Paris de cette façon alors que la parole venait d'être donnée à une personne qui défendait un sujet économique avec des documents à la clef. Il aurait suffit d'être présent à ce moment-là sur Montparnasse aujourd'hui samedi pour profiter tout autant de ce média libre et gratuit. Pourquoi personne ne le fait ?
Je ne comprendrais pas que je n'aille pas moi-même sur ces lieux de contestation, dont je partage la légitimité, puisque la Vérité est que le monde doit changer, sans avoir un sentiment d'abandon vis à vis du peuple de Dieu que nous sommes tous.
Et puisqu'il va bien falloir mieux faire connaître le projet de Dieu qui nous anime, les nombreuses occasions vont se présenter bientôt dans tous les évènements qui vont arriver....
Marc E. dans les Alpes du Sud

Réponse :
Dieu, mon frère Marc, n'a pas de "projet". Il suggère aux humains d'avoir un projet pour eux-mêmes avant que ne pleuve le péché des péchés (38/2), un projet que nous nous efforçons de faire partager à nos frères et sœurs humains, comme vous semblez l'avoir fait, hier samedi, dans le quartier "Montparnasse à Paris". Vous n'avez pas, il me semble, à demander : "Pourquoi personne ne le fait ?", puisque vous l'avez fait vous-même. Des frères et sœurs parisiens étaient probablement dans d'autres quartiers de Paris profitant comme vous des manifs anti-pass sanitaire pour colporter notre message.
"Rien au monde ne peut empêcher l'homme de se sentir né pour la liberté," a écrit Simone Weil en 1934 dans "Réflexion sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale". Ce sentiment d'être "né pour la liberté" est ce à quoi vous donnez le caractère de "légitimité", comme dit votre commentaire, frère Marc.
L'idée de liberté se retrouve chez les prophètes bibliques, quoique le mot liberté ne s'y trouve guère, par le seul fait qu'ils prirent tous la liberté, chacun à sa manière, de défendre la Lumière de l'Éternel contre la religion et la politique, fille de la religion. Les esclaves hébreux se libèrent du joug des Égyptiens, mais l'homme biblique libre par excellence est évidemment Jésus de Nazareth. Il mourut, d'ailleurs, sur la croix pour avoir parlé librement et fait peur aux pouvoirs du temps, qu'ils fussent juifs ou romains. Mais, hors de la sphère biblique, d'autres hommes périrent pour avoir non seulement parlé librement, mais pour avoir proné la liberté. Socrate par excellence. Socrate, certes, ne concevait pas exactement la liberté comme nous la concevons, mais il donna naissance à ce qu'on a appelé le paradoxe socratique.
Quand on parle d'un enseignement, par exemple l'enseignement des idée selon Platon — qui enseignait que les concepts, notions, ou idées abstraites, existent réellement, immuables et universels et formaient les modèles des choses perçues par les organes sensoriels — on pense à la structure dans laquelle s'insèrent les disciples de cet enseignement : un maître, une discipline, des condisciples, mais en y réfléchissant on s'aperçoit que ce n'est pas forcément vrai, parce que dans l'enseignement de Socrate il n'y avait ni maître, ni discipline, ni condisciples. C'est le paradoxe socratique. On peut dire de même des P(p)èlerins d'Arès chez lesquels on ne trouve ni maître, ni discipline, ni condisciples. Il y a un paradoxe arésien. Cela nous projette hors de la sphère des religions sans que pour autant nous contredisions La Révélation d'Arès. Nous sommes bien des croyants libres, comme je disais très souvent dans les années 70 et 80. Nous sommes quelque part inclassables tout en suivant une ligne pénitentielle particulière qui est pour nous le bon sentier vers les Hauteurs. C'est bien là une des difficultés de notre mission.
C'est ainsi que nous avons chez nous un nombre non négligeable de frères et sœurs que j'appellerais informels, comme vous, mon frère Marc, qui apparaissez, disparaissez, qui avez votre manière de vivre en dehors des pourtant légers cadres organisationnels de nos missions (pour certaines tâches il faut un minimum de coordination acceptée), comme notre frère Antoine B. qui reste un infatigable chercheur, comme notre frère Patrick B. qui s'est dévoué de façon admirable pour notre mission parisienne mais nous a quittés, parce que, selon ce qu'on m'a dit, je lui aurais menti — je ne sais de quel mensonge il s'agit, je ne mens jamais délibérément, mais comme tout humain je peux me tromper, mal me souvenir, etc. —, comme bien d'autres mais qui restent chers à mon cœur, parce qu'ils sont tous à leur manière héritiers de La Révélation d'Arès.
Je n'ai jamais été le chef, le prince, etc. de personne, tout comme Socrate disait : "Je n'ai jamais été moi-même le maître de personne" ("Apologie" de Socrate, Platon). Je n'ai pas de disciples ; je n'ai que des sœurs et des frères. C'est justement le genre de langage que les politiques en recherche de pouvoir n'aiment guère.

06sep21 233C28
Frère Michel,
Comme vous répertoriez les cas de covid, je peux compléter la liste. Par exemple, ma sœur est actuellement en soins covid à l'hôpital, je l'ai appris hier de sa propre bouche.
Mon atavisme me porte à prier pour elle, je n'ai pas honte de faire cela, j'aurais plutôt honte de le cacher.
Avant de vous exposer d'autres cas je m'attarde sur celui de ma sœur, qui m'a appelé pour me dire d'aller me faire vacciner ; alors que tout au contraire je pense que c'est la double dose d'Astra Seneca reçue il y a six mois qui en serait la cause, je suis d'autant plus inquiet, que ma sœur au test PCR et anti-génique est négative. Je rajouterai aussi à la liste la mort subite de la mêre de ma voisine dix jours après que le vaccin fizer lui soit inoculé. Et en dernier la mort du père de ma belle-sœur qui paraît-il ne croyais pas à l'existence du covid.
Contrairement à vous, je ne suis pas un homme public et je connais aussi quatre ou cinq cas de personnes qui ont été atteintes par un covid bénin.
Maintenant pour conclure, je reste sur cette question : Qui ferait confiance à un homme, à maintes reprises condamné pour fraude, qui vous vend une voiture avec un contrat spécifiant qu'il ne porte aucune responsabilité vis-à-vis des vices cachés, si vous perdez une roue et finissez dans un platane, cela sera purement à vos dépens ? Maintenant si un gouvernement, que j'estime criminel et qui doit répondre de ses actes devant la justice.(cet avis n'engage que moi), vous recommande les vaccins de margoulins, puisqu'ils sont en tous points semblable à ce vendeur de voitures, vous vous faites vacciner, en minorant les conséquences, c'est d'ailleurs, ce que ma sœur et bien d'autres personnes ont fait, c'est une aberration. Je serai [enclin à] recommander à tous la méfiance et de faire valoir leurs plaintes au tribunal. Et cela nous empêchera pas de missionner.
Frédéric H. de Vendée

Réponse :
Mon frère Frédéric, "un homme à maintes reprises condamné pour fraude, qui vous vend une voiture avec un contrat spécifiant qu'il ne porte aucune responsabilité vis-à-vis des vices cachés" est probablement ce qu'on appelle un escroc. Bien sûr, il est difficile de lui faire confiance. Mais un gouvernement, qui est politique, c'est à dire qui sans être escroc, est plus ou moins roublard et inapte comme tout ce qui est politique, doit-il être comparé à cet escroc ? Ce n'est ps mon sentiment. On est, selon mon opinion, dans un autre ordre de parpelardise ou hypocrisie. Je n'ai pas le temps de développer ce sujet qui demanderait beaucoup de précautions morales, parce qu'on peut être porté à calomnier, à accuser, alors qu'on est dans un domaine qui demande surtout de la critique. Ceci dit, je suis vacciné, vacciné au Johnson-Johnson. Si j'en meurs, on verra bien. Nous mourons tous un jour ou l'autre, de toute façon.

06sep21 233C29
Bonjour,
À propos de notre échange en 232C79, un frère m’écrit : "Joie ! joie ! C'est ce que j'éprouve en pensant à la chance que tu as de recevoir une telle réponse, sublime, de la part de Mikal."
Moi aussi j’éprouve une joie profonde à vous voir ici expliciter, à côté de ce que vous n’avez "pas cessé de dire depuis plus de quatre décennies," les relations subtiles de votre enseignement avec le Vrai. Vous vous résumez ainsi : "Je ne peux m'exprimer en Vrai que sur le Fond, je ne peux toucher qu'aux Mystères, mais pas aux insulaires (Rév d'Arès xLii/2-9) des Mystères encore que je ne puisse pas sceller Ceux-ci, puisqu'ils ne sont pas miens, ils sont éternellement les Décrets (33/19) de la Vie."
Je ne saurais dire ça aussi bien, et depuis que je vous avais entendu émettre cette idée à Paris à la Poterne des Peupliers il y a trente ans, j’attendais que vous en reparliez. Je vous ai zappé, peut-être ?
En tous cas, vos propos me semblent éclairants pour deux groupes opposés : les "béni-oui-oui" qui souhaiteraient me voir, comme eux, prendre tous vos propos pour argent comptant, et à l’autre bout, ceux qui comme moi, où je crois Jean-Claude D., vous reprochent d’utiliser plus ou moins inconsciemment votre label prophétique pour parler avec assurance de sujets que vous connaissez mal, influençant ainsi vos fidèles, que le besoin de certitude et la culture religieuse poussent à vous faire confiance en tout inconditionnellement en se donnant tout entiers. Le malheur est que le jour où chez vous ces derniers sentent une faille, ils s’effondrent, effrayés de s’être comme livrés à vous pieds et poings liés, et, comme le chêne de La Fontaine, cette tempête les abat. Je tairai les trois noms que j’ai en tête. Moi, frêle roseau qui, tel Socrate ne sait rien, et, tel Adam avant la chute, ne veux rien, je peux vous suivre dans la durée. Quand  ça va bien, je me retrouve, tel Adam en Éden ou [tel] David "tout occupé à être heureux", pour reprendre vos termes. Quand ça va trop mal, je suis Job, et le reste du temps comme maintenant, je peux gravir mon chemin pénitent qui de fait se répand en témoignage missionnaire.
Un prophète non  infaillible, ça déroute l’esprit religieux, mais justement une des grandes nouveautés d’Arès, c’est de dérouter, alors que l’ancienne feuille de route venue de Moïse, de Jésus et de Muhammad écartait toute critique possible du prophète, qui doit impérativement être aimé et suivi en tout :  de vous à l’inverse il est dit : Beaucoup t’aimeront ; d’autres ne t’aimeront pas ; cela ne leur sera pas imputé à péché s’ils obéissent à Ma Parole (Rév d'Arès 16/3). Ah ! si les chrétiens avaient compris qu’on pouvait ne pas aimer chez Jésus son choix de l’autosacrifice…
Ce qui inspire ce soir mon insistance, c’est celle  de mes frères Morya, Jean-Claude D. et d’autres en chœur qui n’aiment pas vos propos sur la vaccination. Or, dans le dialogue, l’amour et la paix progressent quand on comprend les postulats de l’autre ; ainsi chacun postule inconsciemment que l’autre est dans la même situation que lui, et de fait vous savez déterrer ce postulat en reconnaissant que tout le monde n’a pas comme vous besoin d’aller à l’hôtel pour sa mission : dormir dans sa voiture, dites- vous ? mais on peut aussi camper, dormir chez des amis, moissonner à proximité, y compris ses relations, utiliser l’écrit, comme ce blog ou ma "brochure"…
Sur le niveau de dangerosité du vaccin aussi, les postulats diffèrent, et aussi sur les raisons poussant les médecins dans tel ou tel camp. Ma femme a étudié le sujet en profondeur. Il en ressort que pour un médecin il est bien plus confortable d’appuyer la politique gouvernementale que de publier ses recherches quand elles vont en sens inverse. L’ordre des médecins et l’administration du roi noir se chargent de vous censurer, voire de vous exclure. Ainsi, on tait la souffrance insupportable des victimes des vaccins actuels, probablement au moins dix fois plus nombreux qu’on ne l’admet, et renvoyés à leur détresse par le corps médical cherchant à les persuader que leur mal n’a pas de rapport avec le vaccin, voire les orientant vers l’asile…. Aimer… c’est aussi écouter la souffrance… "charité" direz-vous ? Mais vous-même donnez la pièce ou plus au clochard... Les malades du corona sont maintenant bien écoutés par le corps médical… mais les malades du vaccin ? C’est pourquoi, tout en pensant que je cours un peu plus de risques en refusant la vaccination, je préfère ceux-ci au risque, insoutenable pour moi, de rester indifférent à l’ampleur de ce malaise, voire de me trouver moi-même jeté à la poubelle. Concrètement ma mission n’a pas besoin du vaccin et ma pénitence me semblerait fausse si je fermais les yeux sur cette souffrance qui me touche de près.
François D. d'Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire.
Vous dites que certains me "reprochent d’utiliser plus ou moins inconsciemment mon label prophétique pour parler avec assurance de sujets que je connais mal." Ils ont raison, je ne suis pas un spécialiste de la question du vaccin, mais j'entends les voix discordantes de spécialistes, alors je me dis : "Rien ne semble bien établi concernant le vaccin." Je me permets donc de dire mon opinion. Ce n'est que mon opinion. Je reconnais sans mal que je n'ai pas reçu du Père la charge de régler la question du vaccin. Je respecte totalement la liberté de chacun de faire selon sa conscience.

06sep21 233C30
Mais il faut du courage et un profond et sincère oubli de soi  pour accepter ce "vaccin" pour poursuivre sa mission ! Et ceci vous honore !
Ce qui est sûr est que là où règne l'interdiction, quel qu'en soit les raisons, règne aussi la déraison et les pouvoirs de ce monde.
Le serpent qu'ils réveillent finira par les mordre, et seul l'amour, la compassion, l'intelligence spirituelle  pourront guérir les maux engendrés par ces pouvoirs apeurés qui devront faire place de toute manière, pacifiquement ou pas...
Et si votre mission n'est pas supérieure à d'autres prophètes, elle n'en ait pas moindre non plus, loin de là...
Elle s'inscrit profondément dans notre temps tout en transcendant celui-ci, elle préfigure un futur joyeux inscrit dans le dessein de notre destinée originel d'être humain, qui est d'[être des] images et ressemblances du Créateur,  rendant l'échéance de la  mort charnelle caduque, car elle n'est qu'un passage vers d'autres contrées et d'autres dimensions.
Elle appelle l'être humain à se créer son  âme, la seule force ascensionnelle lui permettant de rejoindre les Hauteurs de l'Esprit.
En ces temps troubles, le message n'a que plus de force, se libérer des pièges des puissants  et voir plus loin.
L'homme cherche le sacré !
Mais il est nulle part et partout !
C'est notre regard, celui du cœur, qui le dévoilera et l'entretiendra, notre regard spirituel et bienveillant qui n'a que faire des conventions et prisons des préjugés et de la morale bien-pensante !
Il peut se trouver peut-être ici comme ailleurs un des meilleurs guitariste jouant gratuitement devant une banque du commerce... Tout un symbole !
https://www.youtube.com/watch?v=7gphiFVVtUI
Fraternellement,
Olivier G. Villeurbanne, Rhône

Réponse :
Merci, mon frère Olivier, pour ce commentaire.
Je vous ai lu avec amour fraternel, et puis j'ai écouté Estas Tonne, que je ne connaissais pas, et là j'avoue que j'ai été cloué sur place, les yeux grand ouverts, bouche bée... Quel guitariste !
Encore merci, mon frère.

06sep21 233C31 
Cher frère Michel,
Nous nous faisions une très grande joie de vous accueillir en septembre avec sœur Christiane. Je vous avoue que je suis déçu — et ne suis pas le seul — que vous décidiez d'annuler votre venue à Lorient en Septembre comme vous l'écrivez en 232C59 dans votre réponse à notre frère Patrick. .  
Plusieurs d'entre nous se sont fait vacciner pour pouvoir assister à cette rencontre. D'ailleurs, vous nous aviez déjà prévenus dans votre réponse à Mary C. que pour pouvoir participer il faudrait le pass-sanitaire.
232C20 "Je n'ai eu aucune indisposition et je pourrai avoir le passe sanitaire qui me permettra d'aller parler à mes frères bretons en septembre. Comme vous n'êtes pas vaccinée, vous ne pourrez pas venir m'entendre, car le loueur de la salle exigera sûrement le passe sanitaire, je le regrette. Question de choix : Que vaut-il mieux ? Refuser de risquer une petit problème (il y a toujours des problèmes possibles partout) et ne pas venir m'entendre (il est vrai que je peux être barbant, rasoir, monotone, pas vraiment nécessaire) ou accepter de risquer un petit problème pour venir m'entendre ?
Je ne juge pas ; il ne me viendrait pas à l'idée de reprocher quoi que ce soit aux absents. Je me garderai bien de reprocher à mes frères la liberté de refuser le vaccin. Je parle seulement ici pour moi."
Vous le rappelez également dans votre réponse à David B. au 232C25 ainsi qu' à notre soeur Françoise L. au 232C53:
"Mon avis est qu'il ne faut pas tomber dans le piège où les pouvoirs veulent enfermer les esprits solides et résistants, dont nous sommes ; pour n'y pas tomber il faut accepter le vaccin. Le risque n'est pas gros, non, il n'est pas gros, j'en suis convaincu.
Je ne fais aucune obligation à mes frères et sœurs de suivre mon avis, je reste totalement respectueux de leur liberté, mais je plante simplement ici ma pancarte "antipiège --->".
Allons-nous tomber dans le piège en refusant le vaccin et ainsi en limitant nos missions?
"Le risque en vaut-il la chandelle ? Je trouve que certains exagèrent les risques liés au vaccin et font peur aussi dans un autre sens. A nous de trouver la bonne mesure et de garder la tête froide.
Je ne suis pas favorable comme beaucoup au pass-sanitaire mais comme vous l'écrivez à José O. il faut savoir naviguer au plus près du vent pour continuer à avancer. 232C54
"Nous naviguons au plus près du vent, comme disent les marins, et cela demande patience et habilité. Le pass sanitaire me fâche autant qu'il vous fâche, mais nous n'avons pas la liberté de le contrer pour l'heure."
À Lorient nous avons organisé une mission pendant le festival interceltique. J'ai dû me rendre en mairie pour obtenir des laissez-passer supplémentaires (car nous n'en avions que 2 dans la boîte aux lettres) pour accéder à notre local qui se trouve dans une zone sécurisée.  Nous sommes obligés d'accepter certaines contraintes si nous voulons poursuivre notre mission.
Je constate maintenant qu'il n'est pas nécessaire de se faire vacciner pour obtenir un pass-sanitaire temporaire, il suffit que les frères et sœurs fassent un test PCR  ou un même auto-test validé 72 heures avant la réunion qui seront encore gratuits comme vous l'écrivez au 232C61.
Vous qui avez 92 ans, vous vous faites vacciner pour pouvoir continuer votre mission et venir enseigner vos frères et sœurs , alors je pense que nous aussi pouvons faire un effort. À ma connaissance, nous n'avons pas fait de sondage dans notre assemblée pour savoir combien de frères et sœurs auraient refusé de se soumettre à cette obligation du pass-sanitaire pour venir vous écouter.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle ainsi que sœur Christiane.
PS : Vidéo d' André Comte-Sponville dans laquelle il déclare que l'amour est plus important que la santé !
https://www.youtube.com/watch?v=WnUKoZnf8gQ
Denis K. (Bretagne Sud)

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire. Je sais que plusieurs de mes frères et sœurs bretons se sont fait vacciner exprès pour pouvoir venir m'entendre le 26 septembre ; je leur en suis reconnaissant. Je sais aussi que d'autres refusent en toute liberté, que je respecte, d'avoir un pass sanitaire, mais je n'ai pas le cœur de laisser ceux-là au-dehors. Voyant mon tourment, la sœur Christiane m'a pressé de renoncer à ce voyage et de le reporter. Ce que j'ai fait. Je ne veux pas être plus précis, parce que j'aime et respecte autant les uns et les autres de mes frères et sœurs bretons et je veux surtout être un agent de paix dans cet épisode des rapports mission bretonne<--->frère Michel. Le vrai fautif dans cette affaire, c'est l'État et ses lois, ce n'est ni moi, ni l'assemblée bretonne. J'ose encore espérer que l'obligtion de pass sanitaire ne sera pas maintenue au-delà du moins de septembre. Je viendrai alors en octobre... peut-être en novembre. Soyons patients.

09sep21 233C32
Cher prophète et frère aîné,
 Depuis 2018, je m’investis dans une mission auprès du public du salon Zen. Je vous mets ci-dessous le bilan que nous vous avions envoyé en début d’année sur cette mission. Une précision : après le salon Zen depuis 2019 et 2020, nous avions plusieurs suivis jusqu’en janvier 2021. Depuis, les contacts semblent difficiles et nous pensons que la situation actuelle liée au Covid n’a vraiment pas aidé. Pour autant, les moissonneurs sont au travail ...  Patience !
C’est au nom de tous mes frères et sœurs qui ont contribué à la préparation de cette mission que je vous écris aujourd'hui.
Cette année, je l'ai organisée avec Véronique D. et les deux groupes concernés pour l’accueil au local Parisien : Le groupe des jeunes pour le samedi 2 octobre, et le groupe des "5x6" pour le samedi 9 octobre. Nous avons opté pour une simple invitation "au fil de l’eau" des missionnés (que nous avons appelé "accueil non-stop" pour faire court) de façon à éviter d’avoir trop de monde à "L’Eau Bleue" [nom du local de mission rue Losserand à Paris] en même temps. C'est encore en réflexion, mais à  l’extérieur, nous pourrions aussi envisager une ou deux personnes, pour informer et faire patienter d’éventuels contacts supplémentaires. Depuis trois ans, cette mission amène environ dix personnes à chaque invitation. Cette année l'affluence au salon devrait être moindre que par le passé, mais les invités auront peut être des oreilles et les  cœurs  seront  plus ouverts.
L’accroche de cette mission est toujours la même, et c’est vrai qu’elle fait sourire les persones contactées : "Le Bien que tu fais recrée ton être" (avec le jeu de mot sur Bien Être qui est le thème central du salon zen). À cela, nous avons ajouté cette année : "...et construit un monde neuf. D’une année sur l’autre, certains nous reconnaissent avec cette accroche et le graphisme de la tête que nous avons conservée. De plus pour 2021 nous sommes heureux d'avoir pu intégrer notre empreinte avec une image de notre frère Didier Br.
Voici notre tract 2021 :
Tract Bernard Wolf
Nous avons mis en avant un thème qui nous semble adapté à la situation actuelle : "ni dominants, ni dominés, juste libres et aimants", thème que nous avons développé au verso du tract, et qui sera encore plus développé librement, les yeux dans les yeux, lors de l’accueil au local.
Nous sommes partis du fait que le public du salon Zen est plutôt familier avec les notions de conscience, d’être, de non-jugement et de paix. Ce sont des choses qu’ils recherchent déjà dans leur démarche, dont ils parlent volontiers et pour bon nombre, ils font déjà des efforts dans ce sens. Ce qu’on cherche à leur dire c’est qu’en poussant ces efforts plus loin : pardon, dépassement de ses préjugés, amour, y compris l’amour des ennemis (souvent vu comme difficile), il se passe quelque chose en nous (construction de l’âme, acquisition de la vertu) qui construit peu à peu notre vraie nature et un monde neuf où le Bien sera naturel. La pénitence enclenche une synergie.
Parler d’amour des ennemis nous semble très utile en cette période de discrimination des uns par les autres, d’accusation ou de suspicion, de confiance aveugle aussi dans les règlements, les lois. Notre appel à la pénitence nous semble pouvoir être entendu par ce public. Nous verrons bien.
Nous avons pris le parti de ne pas évoquer les consignes sanitaires sur le tract en tenant pour acquis que nous les respectons.
Nous ne demanderons pas le pass sanitaire à l’entrée puisqu'à ce jour les lois ne nous y contraignent pas.
Seuls le gel, le masque et la distanciation sociale restent obligatoires.  
Pour ceux qui feront l’accueil il n’y pas, à ce jour et à notre connaissance, d’obligation d’avoir un pass sanitaire. Nous échangeons à ce sujet avec chaque groupe, sachant que pour nous, il serait plus sage de l’avoir.
Nous ne sommes les chefs de personne.  Nous avons à cœur que cette mission que nous proposons ne nous mette pas en mauvaise posture pouvant entraîner une fermeture de notre local. Pour nous, c’est vital.
Ces points ont été vus avec le comité de gestion de l'ODLM.
Nous lancerons un appel à la mission à l’assemblée ODLMIF [Ouvriers de la Moisson en Île de France] Paris et Ile-de-France vers la mi-septembre. Il y aura entre 8.000 à 10.000 tracts pour une distribution de cinq jours autour du salon Zen, puis cinq jours autour du local de l’Eau Bleue.
Nous avons tenu à vous écrire avant pour vous tenir informé.
Nous serions heureux d’avoir un retour de votre part mais nous savons que votre temps est précieux et cette mission n’est qu’un essai parmi bien d’autres.
Nous nous sommes appliqués à tenir compte de vos conseils. Sommes-nous encore trop mous, trop timorés et pas assez percutants ?
Nous avons cherché à apparaitre comme "sympas" tout en éveillant la curiosité, en faisant sentir le vrai de notre espérance à la fois immense, réaliste et accessible.
Notre souci également est de montrer notre spécificité : spirituelle, humaine, devenir pénitents pour changer ce monde et dépasser la seule recherche  du bien-être personnel.
Donner à ce public du salon Zen soif de tout autre chose. Ceci dit, c’est bien au Champ [Rév d'Arès 38/3], dans la rencontre missionnaire que nous ferons la différence. Plusieurs de nos frères et sœurs ont dit se sentir à l’aise avec ce tract et celà nous encourage.
Nous avons prévu d’envoyer les tracts en impression le 14 septembre au plus tard.
Vous avez donc un peu de temps si vous souhaitez nous répondre.
Déjà, nous vous remercions d’avoir pris connaissance de cette information.
Nous vous embrassons de toute notre affection fraternelle.
Cher prophète et frère ainé, nous prions avec vous pour accomplir, chercher et retrouver la Vie.
Que votre tendre épouse reçoive ici aussi toute notre gratitude.
Bernard W. d'Île de France



ci--dessous mon courrier de janvier 2021
Cher prophète,
Je vous souhaite une grande année spirituelle, humaine, chaleureuse où l'Amour sera Roi. Je fais ce voeu également à votre famille et celle de nos sœurs et frères ...
Je vous écris  pour vous faire part d’une mission spécifique devant le salon Zen.
En janvier 2018 lors du symposium, je vous ai parlé de mon projet d'une mission sur le Bien-Être. Mon approche : Le Bien que tu fais recrée ton être.
Ce jeu de mots avec le mot Bien-être est remarqué et apprécié par les personnes contactées. Le tract passe bien, et comme nous en avons gardé la forme au fil du temps (en modifiant surtout le texte), les contacts le reconnaissent !
Mon objectif : Chercher des événements où nous pourrions plus facilement trouver des épis mûrs.
Voici un point sur les actions menées dans ce cadre.
- En octobre 2018, Héliette P. m'a permis de construire mon projet et m'a soutenu. Nous avons réalisé un tract et Nasser B. l'a finalisé. Sur notre plateforme, nous avons invité les "5x6" à la mission devant le salon Zen.
Les missionnaires ont été conquis par les échanges avec les visiteurs, plutôt disponibles, et qui ont déjà pour beaucoup une démarche spirituelle.
Dans notre sous-groupe B des "5x6" nous avions plusieurs projets, puis nous avons décidé d’en associer deux : Continuer la mission devant le salon Zen et inviter à une conférence sur le Bien en s’appuyant sur l’entrée 168 de votre blog "le Bien pour le Bien".
Donc, en octobre 2019, nouvelle mission devant le salon Zen et invitation à la conférence de Sylvie Paraiso au local : "Que savons nous du Bien ?"
Onze personnes  (pour environ 10000 flyers distribués) sont venues de cette mission Zen. Thierry P. de notre sous-groupe B des " 5X6"  a pris la responsabilité de relancer nos missionnés  et plusieurs sont revenues dans nos ateliers de suivi et invitées à regarder les vidéos de "L’ÎIe Bleue" [local de mission de Paris] dès le début du confinement en mars de l’année dernière.
Pour 2020, j'ai d'abord contacté le groupe C (3x10) dont la cinquième semaine correspondait à la fin du salon (Salah B., Claude M.,  Andréa J., et Véronique D. m’ont rejoint ) et pour cette préparation au niveau des "5X6"  Karima C., Patrick T. et Nasser B. pour la réalisation graphique furent volontaires.
Puis la mission fut élargie au groupe B (3x10) dont la semaine correspondait aux dates du début du salon, puis à toute l'assemblée parisienne.
L’accroche a évolué vers quelque chose de plus direct :
"Cherchons volontaires pour changer le monde ! En changeant sa vie par la pénitence."
Deux dates d’invitation à nous rencontrer au local (voir le tract en pièce jointe) sont proposées, environ 7.000 tracts seront distribués par vingt missionnaires.
3 octobre 2020: conférence sur le Sermon sur la Montagne animée par le groupe B des "3X10" (Vincent L. et Marianne L. ) : Un livre a été vendu
Six personnes contactées au salon zen sont venues et deux d’entre elles sont revenues la semaine suivante pour un suivi autour de votre vidéo courte de 30 minutes "un prophète" qui s’est révélée un très bon support d’échanges.
10 octobre 2020 :  accueil non-stop par le groupe C (3x10)  et les 5x6. Ce format d’accueil permettait de mieux respecter les consignes sanitaires .
Sept personnes sont venues dont une qui avait participé à la conférence du 3 octobre et une autre déjà venue à la conférence de 2019. Nous restons en contact avec cinq personnes. Un livre a été vendu.
 Prochainement, il est prévu un suivi avec la vidéo "Parole de Mikal" celle où vous apparaissez sur Fond noir, à laquelle nous inviterons six personnes venues les 3 et 10 octobre et qui ont montré leur intérêt pour La Révélation d'Arès et ses perspectives.
Cette mission s’est mise en place de façon simple et dynamique, en suivant les compétences de chacun pour la préparation du tract, du planning de mission, de l’accueil au local, puis les missionnaires sont venus au Champ porte de Champerret à l’entrée du salon : Mission fluide, naturelle, joyeuse, au milieu de la foule qui faisait la queue… et pour notre plus grand bonheur, ça a fonctionné !
Douze personnes venues pour 7.000 tracts distribués en 2020 ; c’est un bon ratio !
Six personnes à la conférence du Sermon sur la Montagne en trois jours de mission du 1 au 3 octobre c’est encourageant.
Difficile de comprendre pourquoi ça marche :
Nous voyons une conjonction de plusieurs facteurs :
Une dynamique qui perdure depuis trois saisons, un public réceptif, une mission assez qualitative, car les visiteurs qui faisaient la queue étaient curieux et avaient du temps pour échanger, le fait que deux dates d’invitation étaient proposées et peut-être que nos propos missionnaires ces dernières années, plus directs, sont mieux perçus.
Pour 2021, nous continuons et projetons deux missions :
Une au salon Naturally, Porte de Versailles (4 au 7 juin) qui impliquerait des volontaires des Groupes B et C (3x10) avec un public probablement  proche de celui du salon zen : https://www.salon-naturally.fr
La deuxième au salon Zen Porte de Champerret (30 septembre au 4 octobre)  qui impliquerait des volontaires des Groupes Jeunes et 5x6 : https:// www.salon-zen.fr
Nous envisageons de faire également une conférence au salon mais nous avons renoncé à l’idée de faire un stand.
Ce type de public est clairement ouvert à connaitre La Révélation d'Arès et à découvrir notre spécificité. L’est-il autant pour entrer en pénitence ? Nous continuons cette expérience en espérant y rencontrer des épis mûrs.
Cette mission Zen nous permet de nous faire connaitre par un public à priori empreint de spiritualité, celle de l’effervescence  du monde  d’aujourd’hui (bio, écolo, bouddhiste, etc.). Souvent dans nos contacts ils approuvent le changement intérieur, et beaucoup s’organisent déjà localement en petits groupes pour s’affranchir des pouvoirs. Mais ils ne font pas le lien entre  l’effort permanent de changer sa  propre vie et le changement du monde… Pourtant notre amour donné à l’humanité nous change, apporte joies et bonheur. Cette pénitence est le chemin de notre transcendance et prépare le jardin qui ne fane pas [Rév d'Arès xvi/17].
C’est le pas que nous aimerions les aider à franchir dans cette mission.
Nous nous attachons à insister sur notre spécificité spirituelle et humaine de pénitents insurgeants, de construction sociale sur la base de l’amour accompli dans nos vies.
D’après votre expérience, votre prophétisme, et sans vouloir rajouter à votre grand labeur quotidien, avez-vous quelque chose à nous dire ?
Je vous embrasse ainsi que votre tendre épouse,
Bernard W. d'Île de France

Réponse :
Oh combien j'apprécie ce commentaire qui parle de mission, qui parle donc de mon souci n°1. Merci pour ce commentaire qui m'enthousiasme, mon frère Bernard. Oui, il est vrai que je suis hyperoccupé par "un labeur quotidien", mais comment pourrais-je ne pas faire un arrêt tout particulier sur l'exposé que vous me faites ici.
Je me suis permis de remplacer partout dans votre commentaire les mots "les missionnés" ou "les personnes missionnées" par "les contacts" ou "les personnes contactées" — on peut dire aussi "les personnes rencontrées" —. "Missionner" ou "missionnés" que vous utilisez, je le comprends, dans le sens que nous avons donné à ces mots, ont dans la langue française un sens inverse. En français "missionner quelqu'un" signifie "envoyer quelqu'un en mission" alors que nous lui donnons le sens très différent, presque contraire, qui est "rencontrer quelqu'un en mission". Comme beaucoup de lecteurs du blog consultent un dictionnaire, parce qu'ils ne connaissent pas le mot "missionner" ou qu'ils sont des personnes pour lesquelles le français est une seconde langue et qu'ils s'aident de dictionnaires, je préfère éviter dans les textes du blog le verbe "missionner", qui est la source de profondes confusions et erreurs. En anglais le verbe "to missionize" a le sens de "s'efforcer de convertir" et "the missionized" désigne les peronnes contactées par les missionnaires, mais nous ne parlons pas anglais ici, hélas.
Ce qui me réjouis tout partiulièrement, ce sont deux choses qui me frappent dans l'action missionnaire que vous nous décrivez : la réflexion qui a donné naissance à ce projet de mission, car j'ai toujours encouragé à la réflexion, et la persévérance, à laquelle j'ai toujours encouragé de même. Rien ne se fait un en jour, ni en une année, ni même en une décennie. L'opiniâtreté, surtout fondée sur une réflexion permanente, est une condition incontournable de la réussite. Non, je n'ai rien à ajouter à votre exposé ; vous faites les choses comme elles doivent être faites. Continuez ! Surtout, continuez ! J'ai vu trop de missions brèves abandonnées dès le départ parce que considérées comme parties de mauvais choix, alors qu'elles sont très fréquemment bonnes mais exigent d'être reprises et reprises avec patience.
Ce matin 9 septembre, je faisais du courrier et j'ai adressé à l'un de mes correspondants une lettre évoquant la mission ; je vous donne ici une copie d'un des passages de cette lettre :
"Nous ne sommes pas près d'en finir avec la magnifique mais tellement difficile mission que nous a proposée le Père à Arès et que nous avons accepté de remplir. Quatre générations ne suffiront pas, dit La Révélation d'Arès (24/2) ! Comme chaque année la rentrée de septembre en est sûrement une des phases annuelles les plus marquantes. C'est un  moment de préoccupation spirituelle particulier. À l'heure où l'on est englué dans des lois "sanitaires" sévères et la perspective d'un fort remous social notre mission est des plus importantes, même si notre voix est encore comme inaudible dans ce monde de bruit énorme. Nous laissons des traces, cela se constate chaque année plus visiblement. Nous avons beau sembler être inaperçus sur les trottoirs, sur les places, dans les squares, nous représentons dans ce monde un énorme poids spirituel : la Parole venue directement du Créateur. La Révélation d'Arès prend son départ en France et dans les pays francophones limitrophes mais c'est une livre pour absolument tout le monde et tôt ou tard il prendra son essor sur la planète, du nord au sud, de la Patagonie à la Sibérie, chez les jeunes comme chez les vieux. Ce saint livre traversera le temps contre vents et marées et c'est ici que nous avons la très difficile mais glorieuse tâche d'en démarrer la divulgation.
(...)
Maintenir en vie La Révélation d'Arès dans les librairies est un travail ardu qui exige une constance sacrée, un sens aigu de l'indépassable. Notre frère Dominique de Genève et l'équipe des visiteurs de librairie gardent ce sens et le transmettront à ceux et celles qui suivront. Ce n'est pas facile en France où chaque nouvelle génération tend toujours à tout renouveler et remplacer. Peut-être aurais-je dû imprimer au dos de la couverture de la Parole d'Arès : "Dire ce que peut et devrait être l'homme n'est jamais anachronique ni caduque. Ce livre où tout est authentique est hors du temps !" La Révélation d'Arès propose à l'humain non une religion nouvelle, mais une immersion du Bien dans le village global, car c'est sur toute la Terre que la pénitence : amour, pardon, paix, intelligence du cœur libre de tous préjugés, la même très simple pénitence peut remplacer partout le Mal par le Bien. Au fond, la Parole d'Arès pose la question du vide spirituel instauré par la laïcité. Si l'homme ne veut pas sombrer dans le malheur (le péché des péchés, 38/2) il doit se changer lui-même (30/11). Rien ne viendra du dehors. Alain disait "Penser, c'est dire non," et pour moi c'est dire non au Mal si l'on pense comme La Révélation d'Arès propose à l'homme de penser. Le livre n'est pas de prime abord (il le devient par la suite) facile à lire, parce qu'on ne voit pas tout de suite où le Messager de la Vie veut en venir, mais il faut avoir le courage de penser comme il pense. Alors, tout s'éclaire."
Vous avez fait un bon choix en situant la mission dont vous parlez ici, frère Bernard, au Salon Zen. Je ne connais pas ce Salon, mais il me semble probable que les visiteurs de ce salon sont des personnes dont le feu spirituel reste allumé, ou du moins en braise, au fond d'elles et dans ce cadre du spirituel des personnes qui en général ont abandonné la religion dont ils ont compris les limites trop étroites et le nocif esprit d'exclusivité. Le Zen n'est pas une religion, c'est un retour sur le fond spirituel de l'être. Le zen est une branche nippone du bouddhisme mahāyāna. Le Zen met l'accent sur la méditation (dhyāna) dans la posture assise dite de zazen. Le zen se réfère au chan (prononcer channe) chinois, une forme de méditation indienne pratiquée en Chine par Bodhidharma il y a 1.500 ans. Il prend sa source dans la méditation de Bouddha sous l'arbre de la Bodhi par laquelle il trouva l'éveil, il y a plus de 2 500 ans en Inde, mais le zen a été influencé par le taoïsme chinois. On y retrouve aussi une influence coréenne : le son (pononcer sonne). Le zen se réfère principalement à la posture de méditation d'éveil de Bouddha de transmission en transmission dite zazen. En Occident, il s'agit de l'une des branches les plus connues et les plus pratiquées du bouddhisme zen, dans la version soit de l'école Sōtō, soit de l'école Rinzai. Je ne sais pas si le Salon Zen de Paris fait exactement référence à ce zen là, mais en tout cas, il exclut probablement la religion au profit de l'éveil spirituel.Peut-être que le nom Zen donné à ce salon fait plutôt référence au sens plus populaire du mot zen, qui rend ce mot synonyme d'impassibilité et ça, c'est bon, parce qu'il faut une certaine impassibilité pour envisager la pénitence telle que La Révélation d'Arès la recommande, une certaine impassibilité pour aimer le prochain par devoir afin d'éviter les errements de la passion sentimentale, pour pardonner les offenses et donc éteindre la révolte intérieure que provoque le mal fait par les pécheurs, pour faire la paix, pour trouver l'intelligence du cœurs en oubliant la logique légaliste qui place la loi humaine (y compris religieuse) au-dessus de l'Amour du Père, et pour se rendre libre de tous les préjugés qu'a entassés la culture dans nos cerveaux. Le zen ne peut pas être fanatique, la religion peut toujours l'être.

09sep21 233C33
Chère prophète,
Je me demandais, puisque l'amour est une pièce maîtresse dans ce Vrai et dans cette Vérité devenue trop indéfinie, ce qui est le plus important de l'amour du prochain ou de celui ou celle que l'on a idéalement en tête dans le sens romantique.
Car tous et toutes, consciemment ou inconsciemment souhaitons l'amour du prochain, mais sans cette soif si forte d'un amour complice, d'un amour de cœur, d'un amour de chair, qui fait souvent défaut même dans un couple, le pas vers l'amour du prochain semble difficile, ardu, fragile, incertain ; je sais qu'il faut se battre pour l'amour évangélique, pour que ce monde change, en couple ou pas, mais tant de personnes sont seules, emprisonnées dans leurs égos, par manque de cet amour ; ils ou elles vagabondent dans leur journée avec cette soif, consciente ou inconsciente, de trouver l'autre, un autre ou une autre qui les reposera, qui les complétera, qui les libérera, qui les ressuscitera en quelques sortes ; parfois il y a des éclairs, des coups de foudre comme ça, qui frappent l'espace d'un instant et je dirais heureusement parce que cela apaise et redonne de l'espoir.
Cet amour qui, comme vous dites frère Michel, donc l'amour de couple, "est la cellule de base de la société, et que si le couple ne va pas, le monde ne va pas", cet amour qui lui aussi est dans une grande crise, parce que l'homme se distance de plus en plus de l'homme par individualisme donc égoïsme, et que le cœur, la chair elle-même subit cet égoïsme que ce soit au masculin ou au féminin et réduit considérablement son humanité.
Oui, cet amour est aussi très important, et je ne peux que souhaiter que chacun et chacune trouve cet amour si nécessaire et impérieux pour que ce monde change en Bien.
Avec toute mon affection.
Angel C.-D. de Genève, Suisse

Réponse :
Le problème des interactions entre l'amour évangélique, qui est l'amour du prochain, et l'amour romantique, auquel on peut joindre l'amour parental ou l'amour filial (il y a aussi bien des problèmes entre parents et enfants), est très souvent évoqué par ceux qui me parlent ou qui m'écrivent.
Il n'y a pas de problème. En fait, il s'agit d'amours très différents.
La langue française est très pauvre dans ce domaine, puisqu'elle n'a qu'un seul mot : amour, pour désigner des formes d'amour très distinctes qui dans d'autres langues font l'objt de mots différents : En anglais il y a deux verbes aimer : "to love" et "to like", mais en grec antique il y en a davantage : Agapè est l'amour inconditionnel, idéal, spirituel, éros est l'amour physique, storgê est l'amour familial, philia est l'amou social.
J'éprouve pour mon épouse deux amours différents : l'amour romantique et l'amour évangélique, que je ne confonds pas, car mon épouse est certes la personne que depuis cinquante-quatre ans j'aime romantiquement, mais elle est aussi celle que je respecte et vois sous l'angle fraternel selon les circonstances. De même envers mes trois filles : j'éprouve pour chacune d'elles un amour parental (qui n'est pas l'amour romantique) et parallèlement, comme pour mon épouse, l'amour évangélique.
La dissimilitude entre l'amour romantique, que double l'amour érotique, et l'amour évangélique est au centre du tourbillon des émotions et des devoirs jamais confondus mais toujours conjoints de la psyché-toupie qui tourne, tourne dans le cœur d'un humain complet. S'il y a tant et tant de divorces, c'est parce que beaucoup trop d'unions partent d'un amour érotico-romantique mais oublient complètement l'amour du prochain, car le conjoint ou la conjointe est un prochain ! L'amour romantique, lui, fonctionne à l'émotion et à l'imagination, deux états de conscience complexes, souvent brusques, inégaux, accompagné de troubles : tantôt attirance et tantôt agacement, pâleur, rougissement, palpitations, désirs violents, érection ou impuissance, malaises, incapacité de comprendre, etc., bref, états fluctuants qui connaissent des niveaux très hauts et des niveaux très bas et quand le niveu est bas on divorce, si l'amour évangélique, qui est amour devoir — le sens du devoir est constant — est absent, si on ne vient pas dans ces moments dangereux sauver la mise, car le devoir fait qu'on se dit : "Attention ! J'ai promis fidélité, partage, soutien à ma compagne ou mon compagnon, j'ai le devoir d'honorer mon engagement à celui ou celle qui est aussi mon frère humain ou ma sœur humaine, le devoir de comprendre sa fragilité humaine dans ce monde devenu absurde ; j'ai le devoir de sauvegarder le contrat social du mariage, de respecter la personne, de pardonner les offenses, de faire la paix, etc." Et à un moment ou à un autre l'amour romantique, émotionnel donc fluctuant, repart, repart même souvent de plus belle et, au bout d'un certain temps et après quelques crises, devient constant.

09sep21 233C34
Le Créateur se méfie peut-être du mot Vérité, puisqu’Il n’utilise pas ce mot dans les théophanies ?
Peut-être par crainte de l’intellectualisation (Rév. d’Arès II/15) ?
Le Vrai semble d’emblée plus existentiel. Le Vrai demande la concrétisation réelle dans ce monde du Bien comme la pénitence n’a de sens qu’accomplie (Rév d'Arès xxxvii/5). Elle n’est ni théorie, ni discours. C’est son accomplissement qui rend perceptible l’image et ressemblance du Père sur cette terre.
Par le Vrai, le frère rend la Puissance et la Connaissance du Père (Rév d'Arès 39/3), dont celle de l’Amour et de la Vérité, visible aux hommes même si pour le moment cela reste des petites lueurs dans la nuit (32/5). C’est lorsque mon bras et ma parole deviennent librement le Bras et la Parole du Père (14/5) que je permets à la Lumière du Père et à la Vérité de se manifester (ii/18). L’amplification de ce mouvement sur plusieurs générations nous conduira vers le Jour où Sa Lumière couvrira tout sans cesse (31/8).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, mon frère Louis Marie, pour ce commentaire.
Le Créateur évite-t-Il de prononcer le mot Vérité lors des Théophanies "par crainte de l’intellectualisation (Rév. d’Arès II/15) ?" Je ne vois pas comme ça Sa Prudence à user du mot Vérité. Je crois qu'il évite d''employer le mot Vérité simplement parce que le péché a encagé et affaibli notre cerveau à tel point que nous sommes incapables de concevoir la Vérité en l'état actuel des choses. Au reste, dans le verset : La Vériré, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), le mot Vérité n'a pas d'objet ou de contenu, car l'objet ou le contenu de la Vérité n'existeront que quand le monde aura vraiment commencé de changer. Dans ce verset le mot Vérité n'est que transitionnel, n'est qu'une introduction à l'avenir.
Nous sommes vraiment ici en pleine métaphysique ; nous flottons quelque part entre les cailloux qui s'entrechoquent dans le torrent de mots qui jaillit de nos lèvres missionnaires (Rév d'Arès xi/12) et l'infini, mais nous ne sommes pas assez hauts pour saisir la Vérité, en faire le plein au fond de nous, la restituer au monde. Cela n'existera pas avant les temps qui précéderont le Jour (31/8). Pour l'heure nous baragouinons, bredouillons, nos paroles ne sont pas des tintements de cristal aux oreilles du monde. Le monde perçoit ce que nous disons comme des devinettes molles, étouffées ; il est curieux néanmoins; mais poursuivons notre mission et attendons encore avant qu'il soit frappé par nos propos. Nous ne pouvons pas faire mieux, mais c'est déjà un honneur insigne que d'être chargés de transmettre le Message du Très-Haut comme nous pouvons.

09sep21 233C35
Vérité vraie

Vingt mots pour un dire

La vérité est mouvance
Le vrai est vibrance
Le Fond est Silence
Les mots sont insuffisance
Le dire est évidence

Vains mots pour rien dire

Le vide est latence
Le trait est grisance
Le poumon sort le Vent
Les sons soufflent naissance
Les dents évident la danse

La Parole (Rév. d'Arès i/4), Elle,
est ailée

Éric D. d'Île de France

Réponse :
Ce poème est sibyllin, je ne le comprends pas totalement, mais c'est un poème.

09sep21 233C36 
Frère Michel, bonjour,
Samedi 4 septembre, je suis allé à une manifestion aborant le slogan "Liberté-->Vérité".
Nous étions, si, je puis dire escortés par des gendarmes dans une ambiance pacifique, bon enfant. Je pris le micro et et je dis : "Liberté-Vérité-Évolution", clamé plusieurs fois. Il y eut un grand silence et je vis le regard étonné des personnes autour de moi et des gendarmes. Arrivé place du Palais Royal face au Conseil d’État, Alexandra Henrion Caude prit la parole. Cette femme, née le 16 octobre 1969 à Warwick au Royaume-Uni, est une généticienne franco-britannique. Aux cours de sa carrières, ses recherches ont porté sur les maladies génétiques et sur l'ARN non-codant. Elle prit donc la parole, dynamique, vivante, aimante, fraternelle et lança un appel fraternel : "Faire une chaine humaine !"
Je suis bien conscient que faire une chaine humaine ne changera pas l’histoire du Mal, que la solution pour en finir avec l’histoire du Mal et installer l’histoire du Bien sera l’accomplissement de la pénitence (Rév d'Arès 30/11), consciente ou pas, une action collective fraternelle, aimante, libre de tous préjugés, de tous pouvoirs, agissante avec l’intelligence du cœur. Il faut vivre le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7).
Il y a dans les manifestations beaucoup de chrétiens, je leur dis : "N'avez-vous pas remarqué que dans le crédo de l'église on ne trouve pas le Sermon sur la Montagne ? Vous demandez-vous pourquoi ? La réponse est simple : Si l'humanité vivait le Sermon sur la Montagne, nous ne serions pas là à manifester. Le monde, les hommes auraient changé, nous serions fraternels, etc."  Je pris un papier sur lequel je notais : "La vraie crise est spirituelle. Le destin des oiseaux, c’est de voler ; le destin des humains, c’est d’aimer, dit michelpotayblog.net." Je lui remis, le papier, elle me dit : "C’est une lettre d’amour ?" Je répondis : "Oui, c’est beaucoup d’amour," et je la quittai, en espérant qu’elle visitera votre blog et nous rejoindra.
Didier Br. d'Île de France.
Vérité-Liberté

Réponse :
Merci, mon frère Didier. Merci pour ce commentaire.
Je vois que vous êtes toujours à la mission ; vous ne manquez pas une occasion de porter témoignage et les nombreuses manifestations publiques qui ont lieu un peu partout en France en ce moment sont pour vous de très opportunes occasions. Alexandra Henrion-Caude est une figure bien connue parmi les opposants à la politique sanitaire pendant cette crise de covid-19. On parle d'elle comme "l'égérie des complotistes" ou "des covido-sceptiques" (magazine "Marianne"). Elle a participé au documentaire complotiste "Hold-up", réalisé par Pierre Barnérias en 2020.
Mais vous me donnez ici l'occasion de méditer un peu sur notre participation aux manifs. Voilà des années que je publie les témoignages de mes frères et sœurs missionnaires qui participent aux défilés de protestation publiques : syndicats, gilets jaunes,  anti-pass sanitaire, etc. J'observe beaucoup et je réfléchis sur ce que me disent mes frères et sœurs participants. Que gagnent-ils, mes frères et sœurs apôtres, à se mêler aux cortèges de protestataires ? Ils se font connaître comme Pèlerins d'Arès, certes, mais de très peu de monde et de façon très superficielle, parce que les manifestants en général participent en fait à une sorte de foire qui les fait tout ramener à un ras-le-bol global et simplificateur où les particularismes participants sont peu remarqués. Alexandra Henrion-Caude est une généticienne mais je ne pense pas que ce soit par conviction professionnelle qu'elle participe aux manifs anti-covid et anti-pss sanitaire ; je pense qu'elle a en fait comme nous un fond libertaire.
La Révélation d'Arès fait de nous, comme je dis parfois, une "anarchie de pénitents" mais cela ne rend pas compte en fait du Fond réel de notre apostolat qui est de réveiller l'amour, le pardon, la paix, la liberté non dans le but de transformer l'homme en bête sociale recevant son dû de liberté et de bien-être, mais dans le but de changer la nature de l'humain en profondeur. Nous sommes par là bien au-delà de vouloir libérer l'homme du mensonge, des contraintes, des lois, de la religion, de la culture abrutissante de la hiérarchie ; nous voulons refaire de l'humain la Main de Dieu sur Terre. C'est vraiment autre chose. Il en résulte que dans une manif le domaine particulier dans lequel nous militons n'est pas tellement remarqué parce qu'il nous est impossible dans une manifestation de rendre compte de notre espérance de changement existentiel radical. Dans une manif notre domaine n'est qu'un domaine parmi des centaines d'autres et se noie dans ce mouvement de libération. En fait, ce monde n'a qu'une idée globale floue de ce qu'il souhaite, mais il ne sait pas où il va, et c'est ce qui fait la force des politiques qui nous gouvernent.
Je pense qu'il est bon de méditer sur ce point, parce que nous pourrons avec constance et volonté chercher et trouver le moyen de faire mieux connaître ce à quoi, selon nous, l'homme peut prétendre : à un tout autre statut existentiel.

10sep21 233C37
La Révélation d’Ares contient quelque chose qui vient d’ailleurs, un Souffle, un parfum, quelque chose de difficile a nommer … un Parfum d’Éternité qui stimule notre besoin de réactiver les forces universelles qui dorment en nous comme des volcans. L’emploi du langage et des mots me paraissent être des outils, des accessoires pour exprimer le fond même de la chose que l’on tend à désigner et qu’au fond on ne saura jamais exprimer pleinement.
La Révélation d’Ares, elle, parvient à faire passer quelque chose de plus que les mots, j’y ressens un parfum d’Éternité, un Amour indicible et si sensible. En fait, nous poursuivons ce Vent qui court derrière les mots et qui est insaisissable. Vous, cher prophète, vous avez une boussole en vous pour pouvoir suivre ce Vent et vous utiliser les mots comme des outils mécaniques pour toujours vous en approchez d’un peu plus près  car ce Souffle-là  parait toujours s’évader et est insaisissable.
Vous dites: "Parler est souvent un combat," et je souris à ce propos, parce que je vous imagine souvent comme un aventurier qui court après le Souffle. Non vraiment comme un combattant, mais comme un aventurier qui utilise absolument tous les outils et machines qu’il a sous la main pour courir et rattraper le Souffle, qui s’échappe devant nous. Vous écrivez et parlez tout comme un aventurier qui prendrait sa barque et partirait sur l’océan à la poursuite de quelque chose qui fuit devant de lui. Et lorsque vous abordez de l’autre côté du rivage, vous abandonnez votre bateau pour courir après ce Vent qui est déjà loin derrière les forêts. Et vous nous dites en somme : "Quittez le navire, abandonnez-le, ce n’est qu’un outil ! Enfilez vos bottes et enfoncez-vous avec moi dans la forêt pour courir après ce Vent, car si l'on est loin de lui trop longtemps on finira par mourir !" Les mots ne sont que des outils, mais des outils nécessaires et importants.
On change de mots, on simplifie, on schématise, on utilise des moyens de communication pour courir après l’indicible qui est perceptible et approchable par le vécu et non-atteignable par la seule fonction cérébrale de l’animal pécheur. C’est vraiment comme ça que je perçois cette entrée. Le Père a réveillé un peu du Vrai en nous :  Mikal a le Blanc ; voilà le Retour! (Rév d'Arès xLv/25).
Et il nous demande simplement d’être forts dans le Vrai — Tu tiens le Livre fortement (Rév d'Arès xxxvi/11), Tu seras fort dans le Vrai ; tu hérites le jardin (XXVIII/21) : La Vérité. Le jardin (ii/9) est la pureté et la force spirituelle initiales, que le Père pousse l’homme à rechercher, donc de toujours être en marche a la Quête de la Vérité ; c’est pour ça que nous sommes des Pèlerins.
Merci pour cette entrée, Mikal.
Léon O. de Leeds, Grande Bretagne

Réponse :
Très beau commentaire, que je lis et relis avec émotion. Merci du fond du cœur, mon frère Léon.
Je suis notamment ému quand vous me comparez à un aventurier. J'ajoute tout de suite que tous mes frères et toutes mes sœurs lancés dans l'apostolat arésien sont à ma suite des aventuriers et des aventurières. L'aventurier est quelqu'un qui se lance dans l'aventure tantôt par curiosité et goût du risque, tantôt par conviction, sans que les dangers et les obstacles de l'aventure ne l'arrêtent. L'aventurier est plus qu'un explorateur qui ne sait pas vraiment où il va, parce qu'il part à la découverte. Le Pèlerin d'Arès, lui, est un aventurier qui sait exactement où il va, mais qui sait que le sentier de l'aventure apostolique n'est pas une promenade ; c'est un sentier chevrier escarpé et rocailleux (Rév d'Arès 25/5). Charles Péguy disait que "les pères de famille sont les grands aventuriers du monde moderne," et je me permets d'appliquer cela au père, que le Créateur dit que je suis pour mes frères humains (xxxiii/14) et, bien sûr, j'applique ce titre de père ou de mère à tous ceux et celles de mes frères et sœurs qui me suivent dans la difficile mais magnifique aventure spirituelle où le Créateur nous a lancés.
Oui, nous sommes les pères et les mères de tous ceux et de toutes celles qui retrouvent avec nous le sillage du Vent de la Vie !

10sep21 233C38
Extrait de l'Intranet de la mission lyonnaise :
Maryse, Philippe et moi étions à la manif anti-pass de Valence [Drôme].
Nous continuons à expérimenter diverses accroches et en particulier la formule "Et la santé de l'âme ?" (voir photo). Ce mot âme, bien évidemment, est interprété de façon diverses et parfois assez éloignées de notre compréhension arèsienne. Mais d'une façon générale il est compris comme évoquant "ce qui est le plus profond en nous" ou "ce qui est élevé dans l'homme" ou encore "la conscience du bien et du beau".
Étonnement, ce mot est plutôt bien reçu et interpelle, nous avons eu des remarques encourageantes à plusieurs reprises. Il me semble que l'évocation de l'âme est déjà une façon de suggérer la transcendance sans utiliser le mot en tant que tel, mot difficile il me semble, surtout en manif. Mais il faudrait le tester après tout. Dans ma pancarte, j'ai essayé de rendre la transcendance par le mot âme et le verbe "dépasser" (dépasser ses peurs), peut-être plus facile d’accès... Bref, nous cherchons.
Thiérry M. de la Drôme des Collines
Manif à Velence 4 septembre 2021

Réponse :
Bravo ! Voilà une excellente idée. Je suis heureux de voir notre sœur Maryse en "uniforme" de mission participant à une manif à Valence, Drôme, ce samedi 4 septembre.
L'évocation de l'âme, comme mot d'introduction, nous fait en effet sortir des appels beaucoup plus communs à l'amour, au pardon, etc., qui sont propres à un grand nombre de spiritualités et, par extension, de morales. L'âme évoque une des grandes spécificités de La Révélation d'Arès, particulièrement des Veillées 4 et 17 et du chapitre xxxix où elle prend le nom d'ha, une manière d'être de l'âme inconnue dans d'autres Écritures, à ma connaissance du moins. La Révélation d'Arès est, toujours à ma connaissance, la première Révélation qui rappelle à l'homme qu'il ne naît pas avec l'âme, mais qu'il la crée et la fortifie par la pratique du Bien, appelée dans La Révélarion d'Arès pénitence, autre spécificité qui sort le mot pénitence du sens d'expiation par la contrition et qui lui donne le sens de comportement créatif.
Pourquoi ne pas avoir écrit tout bonnement "Et l'âme dans tout ça ?" L'âme peut être souffrance (Rév d'Arès 4/5) et donc vous avez avec raison pensé à sa santé, mais dans une manif on n'entre pas dans les détails ; on taille les idées, les réalités, les révélations, à coups de pied où je pense. L'âme tout court est déjà une évocation inattendue dans la foule en même temps que spécifique pour le lecteur de La Révélation d'Arès.
Alors, pourquoi ne pas écrire ceci, à la fois plus court et encore beaucoup plus spécifiquement arésien  ?
Et l'âme dans tout ça ?
L'homme n'est pas qu'une mécanique biologique.
Il est le créateur de lui-même, du monde
et peut-être même de l'univers.
Il vit au-delà des microbes et virus
Lui seul peut donner l'amour
et l'amour donne l'âme...
Et toc ! Il faut s'attendre à des questions, pour sûr, mais la réponse doit être directe : "Comment ? Vous ne savez pas qu'un homme aussi sensé que vous et moi a vécu à Arès en Gironde une terrible épreuve qui lui a appris que ni la religion, ni la politique ni la loi ne sauvent l'humain, mais l'amour, le pardon, la liberté, qui transforment l'humain en le dotant d'une âme." Alors là, il faut vous préparer en rejetant de votre arsenal tous les arguments mi-cuits mi-crus, utilisés jusqu'à présent avec prudence par tous nos missionnaire pour entrer dans le vif du sujet. Que risquez-vous ? Qu'on ne vous suive pas ? Mais combien vous suivent dans le temps présent ? Je n'ai jamais pensé que c'était en se faisant bien voir ou du moins pas trop mal considérer qu'on ferait la meilleure mission, mais j'ai très bien admis jusqu'à présent que mes frères et sœurs n'aient pas avant trois ou quatre générations l'audace absolue de sortir des critères éprouvés et toujours bien vus pour entrer dans le vif de ce que La Révélation d'Arès apporte de réellement neuf, inusité, voire inconnu comme la création de son âme personnelle par tout un chacun.
Je suis prêt à travailler avec vous à la préparation de cette mission, car c'est donner à notre messge un ton neuf, un ton que vous avez commencé — tout le mérite vous en revient — avec ce panneau génial sur l'âme.
Si vous vous sentez assez forts pour ce genre de mission, dites-le moi. Je verrai comment nous nous mettrons en rapport les uns avec les autres pour une préparation sérieuse.

10sep21 233C39
Ayons la foi ! Ayons la foi ! Notre foi est d'une importance capitale.
Dieu rétablit Sa Vérité, La Révélation d'Arès. Dieu est en chaque atome que nous portons. Peu importe les religions ! Peu importent les croyances ! Maintenant c'est l'heure de Vérité.
Une seule et unique Voie [Rév d'Arès 24/3], celle de l'amour.
Peu importe ce que dit le projet de la Silicon Valley (l'intelligence artificielle) !
Soyons confiants, ayons foi en nous ! Œuvrons dans la lumière ! Rien ne peut changer le cours de notre direction spirituelle. Gerbons et engrangeons ! Guidons et exhortons à l’ascension !
J’ai parlé en paraboles pour affermir ta confiance, déposer en toi la Vérité sans détours, car le langage des sciences est comme l’obscurité et Je suis la Lumière, il est comme la mort et Je suis la Vie (Rév d'Arès 38/5).
Soyons patients ! Le temps viendra pour nous.
Ayons confiance ! Le temps est [celui] de notre avenir.
Croyons uniquement en l'amour ! L'autre certitude n'est que mensonge.
Amour inconditionnel à tous les êtres de la terre.
Je vous joins L'URL d'une  vidéo qui risque de réveiller beaucoup de leur sommeil : Laurent Alexandre "La mort de la mort" ."
https://www.facebook.com/groups/267912761589526/permalink/272619174452218/
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire qui est plutôt une exhortation, une sorte de harangue !
Vous avez absolument raison de rappeler inlassablement que c'est par l'amour et tout ce qui en découle : pardon, paix, intelligence du cœur, rejet de tous les préjugés, que l'humain s'extirpera du Mal.
Sigle du TranshumanismeJ'ai visionné une bonne partie de la vidéo dont vous nous donnez l'URL. C'est du transhumanisme complètement fou. Je rappelle que le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international — dont on peut voir le sigle à droite — prônant l'usage des sciences et des techniques pour "améliorer" la race humaine par l'amplification, la transformation, voire même la remplacement des capacités physiques et mentales des humains et de supprimer le vieillissement et la mort. Je ne sais pas qui sont ces gens : Meftah Raouf, Laurent Alexandre, Raymond Kurzweil, mais leurs propos m'attristent. J'espère pour eux que la conférence dans la vidéo, que peuvent voir ceux que le sujet intéresse, est un numéro de comiques.

10sep21 233C40 
S’il voit le lion et la hyène
Côte à côte sur la couche
Et manger à la même Table.

S’il voit la nature se pencher
Et sentir sur son front le baiser,
De ses yeux coulera la rosée
Et ses joues seront coquelicot.

S’il voit l’ardeur du forgeron
Il imaginera les durs sentiers
Qu’il cheminera pour tremper
Avec patience de Feu son âme.

S’il se parle pour s’aimer
Alors il changera pour parler
Au monde qui lui échappe
Qui glisse entre ses dents
Et deviendra son ange gardien.

S’il voit dans son miroir
L’homme qu’il n’est pas
Mais qu’il osera devenir
Il verra changer l’ordinaire
En Beauté, alors il ralentira
Le carrousel du profond mal
Et sentira l’harmonie Céleste.

S’il voit dans son miroir
L’Image de la Mémoire
Il verra les autres en lui.
Sa misère se dévoilera
Aussi nu que sa venue
Et verra le jour d’avant
Fertiliser son Jardin.

Si l’homme voit toutes les femmes
Comme sa mère, sa sœur, son épouse
Il s’émerveillera de n’en voir qu’Une.

Comment peut-il voir le Père
S’il ne voit pas qu’il est le fils ?
Comment voir dans la brume
Si son poumon ne souffle pas ?
Il ne pourra pas retenir la misère
Qui remplira les failles profondes
Des océans et les mers de larmes
Mais le Père Veille et Souffle.

Mineur de fond
Terre à terre.
S’il voit dans Le Livre
Les couleurs des mots
Il sera alors ébloui
Par la roche étincelante
Et entre Ciel et terre
Du Fond il sera mineur.

S’il se voit rêveur
Et se sent dépassé
Par ce qui l’entoure
Englué par le bruit,
On l’invitera à voir
A la porte du Ciel
Les mots de Mikal
A entendre le silence
Et à vivre la Vie.

Et s’il ne voit rien
On lui donnera nos yeux.
Et s’il ne voit tien
On lui prendra la main
Et il n’en saura rien.
Jean-Louis Alexandre C. d’Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème que les lecteurs du blog apprécieront comme je l'apprécie.

11sep21 233C41 
Extrait de Facebook :
Voilà frère Michel la petite affiche qui est sur la porte d’entrée de notre local [de mission à Gap] que je viens de découvrir ce matin,et que je vous fais partager.Ce doit être sœur Arièle et frère Philippe qui y on réfléchi.
Ce message est vraiment beau 🥰
(...)
Il attire beaucoup les regards et certains ouvrent la porte pour échanger à propos de La Révélation d’Arès.
Nous sommes vraiment heureux d’avoir pu acquérir ce local d’assemblée si bien situé
Je vous souhaite une belle journée 🌸
Patricia C. des Hautes Alpes
Affichage sur vitrine à Gap

Réponse :
Je me permets d'emprunter à l'un de vos groupes de Pèlerins d'Arès sur Facebook ce message que vous m'adressez personnellement et qui est illustré par ce message fixé sur la vitrine du local de mission gapençais.
Je pense que les trois premières lignes du message — "Tout homme... pour avancer" — ne sont pas indispensables. Il faut toujours garder à l'esprit que les gens lisent encore, mais qu'ils interrompent la lecture si c'est trop long.
Si vous mettez "Feu" en italique, il faut mettre "Vrai" de même. Par ailleurs, quel quidam qui ignore La Révélation d'Arès fera le rapport entre le Vrai et l'amour ?
Je propose la rédaction suivante réduite et complétée en même temps :
L'amour sauve de tout ! [très bonne accroche]
Quand bon nombre d'humains placeront
l'amour du prochain au-dessus
de la réussite matérielle et sociale,
le mal, l'erreur et la discorde disparaîtront.
Et j'ajouterais, mais cela ferait un message déjà peut-être trop long :
Pourquoi le Sermon sur la Montagne
de Jésus reste inaccompli ?
La Révélation d'Arès dit qu'aimer crée l'âme !
Il faut se méfier de l'emploi du terme Amour Universel, surtout avec des initiales majuscules, car ce terme est le nom que se donnent et déposent comme marque "technique" des entreprises pas désintéressées. Ainsi Corinne Heyberger, "accompagnatrice dans le Mieux Etre, Guérisseuse et Energéticienne" en a fait son enseigne et annonce ceci : "L’Amour Universel n’est pas un sentiment qui se commande. C’est un sentiment vibratoire instinctif, inné, intuitif qui nait spontanément et sans calcul. C’est un sentiment qui s’installe dès le moment où nous lâchons totalement prise et laissons les rênes à notre Divinité." C'est totalement faux, parce que l'amour du prochain est un amour-devoir, un amour qui n'a rien d'intuitif et qu'on s'impose de pratiquer envers les autres.
Ceci dit, je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et comme vous êtes sur le terrain, c'est à vous d'estimer que votre rédaction convient mieux aux Gapençais. Je ne fais ici que montrer mon intérêt pour votre mission et suggérer une amélioration qui n'en est peut-être pas une.

11sep21 233C42
Extrait de Facebook :
Une rentrée littéraire plus qu'honorable avec près de 20.000 visiteurs sur la seule journée du 29 août !
Que les organisateurs en soient remerciés...
Près de 20.000 personnes pour les 25 ans de La Forêt des Livres devenue Les écrivains chez Gonzague Saint-Bris
Stéphanie C. d'Île de France
Chez Gonzague Saint Bris

Réponse :
Je suis heureux d'apprendre que près de 20.000 visiteurs ont fêté les vingt-cinq ans de La Forêt des Livres à Chanceaux-près-Loches (Indre et Loire) le dimanche 29 août. L'événement, devenu "Les écrivains chez Gonzague Saint-Bris", marque la rentrée littéraire. La Révélation d'Arès était présente parmi les ouvrages présentés. Merci à tous ceux de mes frères et sœurs présents là, notamment notre sœur Stéphanie C. chef de file. Notre frère Dominique M., président d'ADIRA (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès, Genève) n'a pas pu s'y rendre, parce qu'il a perdu son permis de conduire sur une autoroute française en juin, où il était en mission (vraiment une sanction trop sévère pour un excès de vitesse). mais je sais toute l'attention qui'il a portée à cet événement. Alléluia !

11sep21 233C43
Dans le commentaire 232C14 de ce blog je témoignais de l'expérience missionnaire que j'ai engagée depuis mars 2021, m'appuyant sur un poème pour essayer de sortir le passant de son désenchantement (votre réponse à mon commentaire 233C1). Je me permet de reproduire ici les dernières lignes de votre réponse :
"N'oublions jamais que nous n'avons que de rarissimes grains à faire germer dans le tas de graines pas mûres ou gâtées du monde. Trouver les sains épis mûris, rares, demande de viser aux traces qui restent, même vaguement, de la Source : De là, depuis longtemps, ma focalisation sur le christianisme, qui n'existe pas encore, et sur ses dérivées : la pénitence, l'amour, des notions qui n'ont pas encore complètement disparu des pensées qui courent dans la rue. Mais, bien sûr, mes frères sont libres de voir les choses autrement ; c'est peut-être vous qui avez raison et c'est peut-être moi qui ai tort ; cette présente réponse n'est pas un jugement, ce n'est que le pâle reflet de ma pauvre pensée. Toutefois, le temps passant, la mission ayant quelque quarante ans, il me semble que les énormes difficultés de la recherche des épis mûris devraient montrer de façon de plus en plus éclatante que les canaux qui peuvent apporter l'Eau aux cerveaux du tout-venant sont vraiment très peu, très peu nombreux".
Cette réponse a nourri ma réflexion et depuis cette date et j'ai retravaillé mon poème et mon flyer [tract], dont je vous livre ici la version en cours d'utilisation. Le poème prend 50 seconde pour être dit avec vie (à voix haute et participation du corps). Il permet dans l'échange éventuel qui suit de se focaliser sur ce christianisme qui n'existe pas encore, la pénitence, l'amour, le Sermon sur la Montagne.
J'introduis la rencontre en expliquant en gros : "Je suis un apôtre du Bien et j'aimerai partager avec vous un message qui s'adresse à votre cœur. C'est pourquoi je le fais avec un poème d'une cinquantaine de seconde, au titre explicite : "De Jérusalem à Arès, il faut changer le monde. Si le christianisme existait, cela se saurait." Si ce poème vous touche, je vous dirai quelle est ma source d'inspiration et vous laisserai mon flyer [tract]."
Le premier constat — après une cinquantaine de personnes rencontrées — est que le poème reste un moyen d'entrée en matière qui fait tomber des barrières chez celui qui l'entend. Peut-être parce que je donne à travers lui quelque chose qui vient de moi, de mes tripes, et aussi qui n'est pas intellectuel, qui est davantage dans le ressenti et qui pour cela touche celui ou elle qui l'entend.
Je suis parfois accompagné par certains membres de mon groupe missionnaire de Paris, qui suivent avec une curiosité bienveillante ce qui n'est qu'une expérience parmi tant d'autres possibles, mais qui aura eu la vertu de sortir ma mission d'une certaine routine, relançant et vivifiant mon apostolat.
Jeff P. de Paris, Île de France
Tract Jeff Recto août 2021Tract Jeff Verso août 2021

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire et pour les images de votre tract, auquel vous donnez le nom de flyer (en anglais : aviateur, train grande vitesse, et par extension : prospectus).
Je sais que je suis obsédé par l'idée de raccourcir le plus qu'on peut les messages missionnaires et que, de ce fait, je suis quelque peu casse-pied dans mes façons de voir et mes suggestions, mais là encore, je pense qu'autant je n'ai vraiment rien à reprocher sur le fond à cet "assaut" lancé contre la citadelle des cerveaux moderne, autant je me dis que c'est trop disert (disert était un mot qu'utilisait beaucoup ma mère... je le réemploie, c'est une manie) ou, comment dirais-je ?, trop longuement éloquent, qui est le sens de disert. La foule est tellement soumise à l'abrutissement des radio, télévision, internet, smartphone, etc., qu'elle ne lit plus qu'en diagonale et n'écoute plus qu'en bloc, sans se souvenir des béatilles, sans vraiment se souvenir de ce qui est exprimé, qui se trouve souvent dans les détails. Évitons donc trop de détail, jamais ou très rarement remarqué.
N'oublions pas que la grande majorité des gens vivent dans une ignorance arrogante et une étroitesse d'esprit quasi autistique, qui l'une et l'autre s'expliquent : Ce monde est assommé par le bruit (Ré d'Arès ii/7-13, vii/4-16, viii/3, xi/4-6, etc. etc.). Le Message que nous avons à leur donner, pour réveiller soudain ici et là un épi mûri, crève rarement le voile de la cécité et/ou de la surdité produite par le bruit sonore ou écrit. L'enfermement dans l'erreur ou l'ignorance est devenu une sorte d'état naturel parce qu'il y a trop de bruit contre lesquels les gens se sont barricadés intérieurement. Les gens se protègent en plaçant le moi au-dessus de tout. On ne peut pas leur en vouloir. Je comprends ça pour ma part. Quand je regarde certaines émissions ou films sur les chaînes TNT, celles-ci sont à tel point encombrées de publicités qu'il m'arrive souvent de fermer la télévision avant de voir le fin de l'émission ou du film. C'est insupportable. Je comprend que les gens dans leur immense majorité soient fermés à tout ce qu'elles entendent ou lisent. Il faut donc être court, tout du moins aussi court que possible. Je ne veux pas dire que la rédaction de votre tract est fausse, oh non ! mais elle enlève au tract quelque chance d'être lu à fond, au fond,et surtout de donner naissance à une réflexion salutaire chez le lecteur.
Je crois que vous pouvez réduire les textes et poème de ce tract quasiment de moitié. Il aurait une portée plus grande.
Je suis désolé de vous faire ces remarques, mais je veillis, je vois approcher l'heure du départ et j'essaie de laisser à mes frères quelques conseils dont ils se souviendront.

11sep21 233C44 
Cher Frère Michel,
Où en sommes-nous dans notre approche de la Vérité ?
Le 20ème siècle est peut-être le siècle de la plus grande dislocation du langage avec l’être, de la nausée devant l’incapacité du langage à témoigner la vérité de l’être, d’où le refuge dans la musique et, parfois, les mathématiques, qui sont des langages limités mais incapables de mentir et capables d’une certaine forme (assez stérile ou au minimum insuffisant) du sublime.
La musique et les mathématiques sont parfois des béquilles face au désespoir du langage coupé de l’être et de la vérité de la Vie. Le langage peut se disloquer devant la détresse, devant la mort, ainsi à la fin du "Roi Lear" de Shakespeare : "Non, non, non, plus de vie. Quoi ! un chien, un chat, un rat ont de la vie ; et toi pas la moindre haleine ! Oh ! tu ne reviendras plus, jamais, jamais, jamais, jamais, jamais !" Déjà Mallarmé se débattait entre silence indicible et exigence intérieure de faire œuvre poétique, mais le silence du sage ne sauve pas les pécheurs de leur confusion, il faut parler pour sauver. Un peu comme l’échelle du Tractatus de Wittgenstein : il faut parler pour approcher de la vérité et du silence du sage.
C’est peut-être pour nous sauver du désastre du langage coupé de la vérité et de la vie, que Dieu a donné Le Livre dans une langue qui s’efforce de se dépouiller autant que possible des scories des mensonges et insuffisances humains tout en restant compréhensibles. Et c’est sans doute pour éviter le rejet et l’incompréhension de cette langue nouvelle que Le Livre fut précédé trois ans auparavant par L’Évangile Donné à Arès.
Le début 20ème siècle, avec les catastrophes nazies et communistes, nous a enseigné à quel point même les prétendues hautes vérités intellectuelles se sont que pacotilles si elles sont compatibles avec l’inhumain et l’abandon de la spiritualité et de la Vie. Les grands massacres nazis et communistes se sont nourris non pas de déserts intellectuels, mais de la prétendue grande intelligence intellectuelle européenne/russe. Le camp de concentration de Buchenwald était situé là où vécurent Gœthe et Bach. Durant le nazisme se donnaient en Allemagne des concerts sublimes écoutés par des officiers nazis tortionnaires. Picasso a peint Guernica mais a aussi défendu Staline même en connaissant les massacres staliniens.
On peut même se demander si les humanités européennes ne rendent pas parfois [l'homme] plus inhumain, car la force transcendante de la fiction sublime peut faire que la réalité apparaisse pâle et vulgaire pour un esprit dépourvu d'amour pour la Vie et pour l’humain. Ainsi, l’intelligence intellectuelle peut assombrir l’intelligence spirituelle. Par exemple, aller au cinéma en plein jour l’été et ressortir sous le soleil peut donner la nausée devant un monde réel qui semble fade, sans intérêt, les paroles humaines de la rue étant souvent moins intenses, voire un simple bruit, comparées à celles travaillées du grand film ou du grand théâtre. Lévinas, intellectuel pétrit de la Bible, est ici précieux pour distinguer le sens du dit de celui du dire, autrement dit, une conversation banale a un sens spirituel qui transcende la banalité du dit, car dans le dire, au-delà de la banalité possible du dit, la présence, l’amour pour l’autre est le sens de la parole.
Il y a sans doute une manière d’enseigner la grande littérature et les grands arts pour aider à connecter l’humain au réel et rendre activement meilleurs, mais malheureusement la culture rend souvent hautain et indifférent, surtout à l’égard des humains eux-mêmes non cultivés, d’une "classe inférieure", notamment lorsque les grands textes sont laïcs, alors que les textes religieux, même s’ils sont défigurés par les déformations humaines, sont malgré tout pleins de spiritualité vivante.
Pour approcher de la vérité dans le langage, il faut un lien intime entre la parole d’une part, et d’autre part la vie et l’action de celui qui parle, il faut une foi assez forte pour agir et accomplir dans l’amour. Alors que souvent les intellectuels idéologues, par exemple beaucoup d’intellectuels communistes, se sont abaissés à justifier le mal et le mensonge pour l’amour d’une idée mise plus haute que la Vie, que la sincérité et que la vérité.
Mais le monde a bien changé entre l’Europe du nazisme et du communisme et celle d’aujourd’hui. Comme disait Peter Sloterdijk, il y a une perte d’influence des grands textes littéraires, philosophiques et spirituels sur l’élite occidentale et donc sur les communautés humaines en Occident. Notamment la Bible qui était avant connue et étudiée même par les athées — ce qui avait pour conséquence qu’ils étaient ainsi, peut-être malgré eux, éduqués aux grandes questions spirituelles et à une certaine idée d’une vie réussie au-delà de la richesse personnelle —, mais cette influence se raréfie à grande vitesse.
Pour Aristote, l’idiot est surtout celui qui conçoit sa vie comme privée et se désintéresse de sa communauté au point de laisser la mafia gouverner sa communauté et qui se plaint ensuite d’être sous le joug de la mafia.
En Europe aujourd’hui, l’élite intellectuelle se désintéresse de plus en plus du bien commun, elle souhaite avant tout jouir de manière privée en laissant la communauté à son sort, car l’élite intellectuelle de nos jours — ce qui n’était pas autant le cas au temps de De Gaulle, Churchill, Kennedy — voit plus de sens dans sa réussite personnelle que dans une vie au service de sa communauté.
La Parole d’Arès nous enseigne que si l’un de nous ne veut pas se mêler de la vie de la communauté, c’est une faute spirituelle majeure, alors que l’opinion majoritaire aujourd’hui est plutôt l’inverse, que c’est une faute contre le bien-être personnel et familial de se soucier de la communauté. Un indice parmi d’autres du retrait vers le privé et la coupure avec les autres, c’est le nombre de gens qui se tournent vers les animaux de compagnie plutôt que vers les humains, car l’animal de compagnie vous garantit le confort d’une affection certaine, au lieu du risque magnifique d’aimer les humains. Il y a une désespérante fatigue et lassitude devant le drame humain. Les médias nous abreuvent chaque jour de désastres, de drames où l’immense majorité se contente de rester spectatrice et de se croire impuissante pour ne pas avoir à partager, vivre et combattre cette souffrance. Il y a même une perversité qui souvent prend plaisir à savoir que le malheur s’acharne sur les autres mais m’épargne moi et les miens.
Alors comment retourner sur le chemin qui nous mène vers la vers la Vérité et la Vie ?
Il y a une grande erreur métaphysique à dissiper : il faut cesser de penser la transcendance comme rupture radicale, comme l’incomparable sans connexion, alors que la parabole du prophète d’Arès, d’une corde infinie qui va de l’humain pécheur à Dieu, ou même de l’œuf fécondé à Dieu, avec des changements infimes qui s’accumulent en différence infinie mais connectée, permet d’ensemencer la vie humaine vers la Vie et la Vérité future : la pénitence et la moisson :
"Il faut maintenir en soi la tension que l'exigence de spiritualité vivante, créatrice, introduit en soi chaque matin comme moissonneur ou moissonneuse, apôtre donc, apôtre de soi-même autant que d'apôtre des autres. C'est cette transcendance ou fusion ininterrompue des bas-fonds vers les Hauteurs que nous oublions la plupart du temps…"
Chacun et chacune de nous qui comprend et vit cette vérité, participe au bonheur éternel.
Notre époque est celle du mirage de la libération du religieux alors que la majorité est restée au paganisme qui espère que le hasard sera favorable : hasard de la richesse, de la gloire. La recherche de la connaissance scientifique a certes pour elle la discipline de l’effort de l’esprit mais c’est une quête qui ne peut sauver sans vie spirituelle pour la vivifier. Pour nous humains, notre "part de Puissance" n’est pas dans la richesse ou la gloire, et très peu dans la connaissance scientifique, mais avant tout, notre "part de Puissance est dans … [notre] effort de changer ," dans notre pénitence.
Merci pour votre enseignement vers la Vérité et la Vie !
Jérôme H. de Montréal, Canada

Réponse :
Je viens de lire avec grande attention cette longue réflexion sur "la Vérité et la Vie", qui sont devant nous, hors de nous, mais qui sont nos objectifs. Merci, mon frère Jérôme, pour ce beau et profond commentaire.
Nous nous sommes astreints, nous Pèlerins d'Arès, à une besogne difficile : la pénitence, c.-à-d. l'adaptation à l'amour accompli, pour changer nos vies, et la moisson pour trouver des frères humains qui souhaitent aussi changer leur vie et ainsi de disciple en disciple de La Révélation d'Arès créer des âmes et changer le monde. C'est très difficile, mais l'objectif est clair et précis, nous n'avons absolument pas besoin d'hypothèses contrefactuelles. Nous sommes ainsi à l'opposé de la politique qui n'est qu'une longue suite historique d'essais en tous sens qui semblent tous avoir échoué, puisque tout semble remis en question à chaque changement de gouvernance. C'est notre supériorité dont nos frères eux-mêmes n'ont pas toujours conscience. Par là, c'est vrai, nous nous apparentonsà la religion, mais avec une différence considérable : La religion, quelle qu'elle soit, est prisonnière de sa dogmatique. Pas nous. Nous n'avons pas besoin de dogme. Notre objectif est clair et précis par nature.
Nous vivons dans un monde qui n'a pas retenu les leçons des épisodes historiques que vous dénoncez comme le nazisme et le communisme d'état et qui est retombé dans une sorte d'ardeur primaire à profiter du matériel présent sans souci de ce qu'est, au fond, la vie, sans souci de ses origines et de sa destinée perpétuelle, donc sans raisons de se demander d'où l'on vient et où l'on va après l'arrêt du cœur. Cette ardeur primaire incorpore ce qu'on croyait destiné à disparaître : l'envie, le désir bestial, la haine, la violence, la recherche dans des éprouvettes de causes qui sont ailleurs, etc. Nous en sommes toujours au même point historique au point que dans beaucoup de démocracies le mensonge tient lieu de vérité. Les pouvoir sont incompétents mais les citoyens pensent que c'est la norme. Alors quand nous parlons d'amour, la foule ne voit pas très bien à quoi ça peut servir sinon à faire un beau film ici et là. Les gens ne sont pas foncièrement mauvais, mais le scepticisme et le cynisme sont généralisés. Les religieux comme les politiques me font l'effet de vouloir chaque matin réparer le erreurs qu'ils ont faites la veille... Ce monde est fait d'expérimentations ; nous, nous sommes faits de certitudes et la première certitude, que personne ne peut nier, c'est que l'amour seul crée l'âme et mène à autre chose qu'à l'Histoire violente qu'est celle de l'homme depuis Adam (Rév d'Arès 2/1-5).

11sep21 233C45 
Frère, bien aimé prophète du Père en Son Amour,
C'est une joie de pouvoir témoigner ici, ce jour, après une longue impossibilité de le faire (Rév d'Arès 24/2, 25/9, 39/2-3) pour cette entrée qui représente à mon humble sens, une grande profondeur, parce qu'elle nous ouvre plus encore à l'indicible expression de la Vie, qui devient plus perceptible par les échanges qui se déroulent pour exprimer le Vrai, le juste, de trouver le large pour avancer dans l'Eau du Père, la Mer vers les Hauteurs Sainte.
Surtout dans ce monde difficile, où l'erreur, [qui est] faiblesse, qui, si le pénitent n'y prend pas garde et surtout si le sujet de l'erreur est difficile à traiter, puisque que tout va toujours trop vite pour à peine s'entre-écouter, partager, alors que cela parait  si simple pour ceux ou celles qui décident.
Mais si l'effort est, en volonté de constance, tendu vers le Bien, un Bien — très souvent inattendu — s'ouvre à soi permettant la paix recherchée.
Alors, il est un temps plus large, non conventionnel, mais tout autre, permet de monter vers un petit, tout petit bout de la Vie, vers un angle de paix et de richesse inattendu, tout à coup offert, donné.
C'est inouï ! La Vie est  là où nous la cherchons et pouvons La trouver.
Hier, deux jeunes (plus près de vingt que de trente ans) étaient plutôt déçus de la vie qui se présentaient à eux. Ils avaient fait leurs études dans leur pays, leur niveau n'étant pas encore reconnu, considéré.
Mais ils savaient encore s'émerveiller et recherchaient cet émerveillement, ce fut un bel échange missionnaire sur la Vie.
Ce texte, ci-joint, dit l'essentiel qui fait rejaillir l'espérance.
Cette nouvelle rentrée sociale m'est apparue encore plus comme étant un monde, surfait. Ceci est perçu par la jeunesse : les personnes que je rencontre, consternées, parfois dépitée, voire même déprimée, mais qui savent le dire.
Alors, je leur parle avec mon cœur, ma raison, et dis très simplement, ce que je sais et surtout : Chacun est  unique.
L'erreur peut être vaincue par nos simples efforts de ne pas juger, de ne pas condamner qui ne comprend pas qui nous sommes.
Notre courage, nos efforts d'être bon, la paix que l'on offre à ceux ou celles qui nous offensent, l'intelligence que l'on met dans notre recherche à faire le Bien, nous unit au Tout, à l'Univers : l'Amour est grand et l'incomplétude liée à l'erreur peut être guérie peu à peu, si l'homme devient ainsi pénitent ou changeant en Bien.
Le mensonge est un poison qui tue, parce qu'il ruine la base de confiance qui entretient l'amour, la liberté si chère à notre jeunesse, si nécessaire à la guérison de la maladie, si précieuse en ces temps de crises de toute sortes.
Le génie créateur ignore la vengeance, l'exécration (cf : l'article "Nous croyons nous ne croyons pas" / le pardon).
Dernièrement sur le champ avec un frère proche avec qui je partagerai une moisson deux journées durant,  nous a permis des rencontres riches, pétillantes de bon sens. Au retour nous avons eu un échange fructueux avec deux autres frères au local (échanges de tracts, d'avis simples... et vidéo).
Sur le sacré et la formation de la religion grâce au visionnage de la vidéo "Parole de Mikal", qui dit en substance que la religion est née de la démission de la base, elle est née de la paresse .
Souhaitant chaque jour, y travaillant, que cette humanité (re)trouve un frissonnement de Vie, d'amour tendu vers l'Univers pour nourrir le fleurissement de la qualité que beaucoup recherchent.
Cf.  vidéo "Parole de Mikal" : https://youtu.be/gbnVLgt3uU4'
Mon cœur bat avec vous, sœur Christiane, votre épouse, et nos sœurs et frères.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire pas facile à comprendre, car il sort de vos profondeurs spirituelles, dont tout lecteur devine qu'elles forment en vous un immense complexe de sensibilités difficilement dicibles, parce qu'elles sont comme des vaisseaux déjà lointains sur la grande Mer infinie, qui nous attend au bout de la pénitence.
Si l'on vous comprend mal, c'est parce que vous êtes déjà au-delà des mots. Dans la mission certains qui vous écoutent doivent vous sentir logée dans un "autre chose" prometteur, mais mytérieux pour le commun des mortels. Dans les ordres religieux on appelait ceux et celles comme vous des contemplatifs, parce qu'ils avaient dépassé le stade de l'oralité, étaient ailleurs, proches du grand silence, là où le pensif est plus riche que le parler. La lecture ou l'audition est toujours erronée. Aucun lecteur ou auditeur n'est au fond de lui la copie conforme de l'auteur. Nous voguons sur un ressac de mots. Vous le savez et vous prêtez moins d'attention à votre verbe. Nous sommes tous des barques que secouent les vagues. Ce commentaire est votre mer où ondoient des vagues.
Encore merci pour cette mélopée, ma sœur Danielle. Comme d'un léger rabab la Vie entend votre chant (Rév d'Arès xLvii/8).

13sep21 233C46
Cher frère aîné, en réponse à votre propos 233C38,
Vous écrivez : "Si vous vous sentez assez forts pour ce genre de mission, dites-le moi." La question, pour moi, n’est pas de savoir si "je me sens" ou "ne me sens pas" assez fort pour vous suivre dans la direction que vous suggérez. Parce que je suis-je prêt à plonger avec vous dans le grand bain — celui où je n’ai plus pieds —, même si je ne le "sens" pas.
J’apprends, avec le temps, à laisser au second plan ce que "je sens" parce que, spontanément, je sens rarement les choses comme vous les sentez. Par exemple, je ne sentais pas l’utilisation publique directe du vocable pénitence et il est maintenant sur tous mes tracts. De même, je ne sens pas votre suggestion de pancarte, mais je me sens prêt à l’utiliser, parce que je vous fais confiance.
Pourquoi je ne "sens" pas votre texte ? Parce que je ne vois plus dans ce texte de lien directe et explicite avec le sujet de la mobilisation anti-pass. Dans mon texte initial, il y avait le mot "santé", qui en effet se réfère à l’âme souffrante de La Révélation d'Arès (4/5) et qui m’apparaissait comme un pont lancé en direction de manifestants préoccupés de questions de santé, sous une forme ou sous une autre. De même le mot "peur" m’est apparu comme un pont, car la question de la peur — et celle de l’instrumentalisation de la peur par les dominateurs (29/2) — revient régulièrement chez les anti-pass ou anti-vaccin. Enfin le mot "liberté" qui rejoint l’un des slogans les plus scandés dans les rassemblements, et qui m’est également apparu comme un pont avec les manifestant. Dans le texte que vous proposez, il n’est plus question de santé, de peur ou de liberté. Le seul lien explicite que vous gardez est l’allusion aux microbes et virus dans l’affirmation que l’homme "vit au-delà des microbes et virus"… formule très juste mais aussi très abrupte, tout comme le fait de dire que l’homme est "créateur de l’univers" — non pas co-créateur avec le Créateur, Lequel est absent de votre formulation, mais simplement créateur.
"L’homme créateur de l’univers" ! Je me demande qui peut saisir le sens d’un tel raccourcis spirituel dans un cortège anti-pass… De fait, je n’ai pas eu l’audace de reprendre cette partie de phrase sur ma pancarte (qui passe directement de "Il est le créateur de lui-même, du monde" à "Il vit…", ce samedi. S’agit-il de simple couardise camouflée en raison raisonnante? C’est possible...
À tort ou à raison, je pars du principe que, lorsque nous nous invitons dans un événement que nous n’avons pas initié, il nous faut nous efforcer de rester en affinité de références minimum avec les initiateurs. Ce n’est pas le cas de la mission de rue classique car, alors c’est nous qui créons l’événement (micro-événement certes) et nous avons la liberté totale de lui donner la coloration que nous voulons, de chercher les épis murs sans trop nous préoccuper de l’incompréhension que nous suscitons dans le gros du publique. Il me semble qu’il en va différemment dans une manifestation, où nous avons à nous soucier davantage du contexte et des motivations et sensibilités de ceux avec lesquels nous manifestons. Mais peut-être que je me trompe… et qu’il n’y a pas de différence importante entre les deux contextes, qu’il suffit d’aller droit au but, dans un cas comme dans l’autre. C’est ce que vous semblez signifier si je vous comprends bien.

(Peut-être que notre problème est également lié au fait de « monter dans le train des autres » – et d’une façon improvisée et impréparée, donc peu réfléchie et peu sûr d’elle - parce que nous n’avons pas la volonté et l’énergie de provoquer nos propres événements. Mais c’est une autre question…)

Je résume donc : Je ne « sens » pas votre texte mais je suis prêt à l’utiliseron totalité  parce que je veux, par-dessus tout, avancer avec vous et avec tous mes frères et sœurs qui veulent vous suivre. Vous nous tendez la main. Je veux la saisir. Si une mission spécifiquement guidée par vous se fait, j’y mettrais tout mon cœur et je ferais ce qui aura été décidé, que je le « sente » ou pas.

Sur la question du lien avec vous dans une telle mission, il me semble évident que je manque encore trop des qualités requises – en particulier je manque de placidité - pour être le bon interlocuteur. Je suggère que cette tâche soit confiée à un frère ou à une sœur placide et naturellement proche de votre façon de voir les choses. Je pense par exemple à notre sœur Marie-Odile de Toulouse qui a spontanément repris votre texte in extenso en cortège sans trop se poser de questions apparemment (Comme j’envie cette fluidité de vous à elle… je n’en suis pas encore là, mais ça viendra).
Bref, je trouve que vous nous proposez une très intéressante expérience de mission abrupte en contexte de manifestation et je souhaite en être, même si ça me donne un peu le vertige. Par conséquent, je suivrais en confiance les consignes pratiques du frère ou de la sœur qui coordonnera en lien avec vous.

J’évoque pour terminer un dernier point. Le mouvement anti-pass me semble en phase de « redescente », en tout cas sous sa forme initiale. Ce n’est pas l’essoufflement fatal décrit par les media, mais il y a moins de monde, une certaine fatigue (Neuf manifs de suite, ce n’est pas rien!) et un certain découragement.  On voit aussi apparaître – sans trop de surprise malheureusement – des tiraillement politiques et idéologiques, comme ce fut le cas durant les Gilets Jaunes et un déclin sensible d’unité et de cohérence du mouvement. A valence en tout cas. Mais j’ai appris qu’il y avait eu également des tentions entre droitistes et gauchistes au sein des cortèges dans d’autres villes… Le contexte est-il encore favorable pour une mission sereine ? Il faudrait recueillir les points de vues des frères et sœurs « manifestants ».

Je reste attentif, à votre écoute.
Thierry M de la Drôme des collines.

Réponse :
Je suis désolé et je vous demande pardon, mon frère Thierry. C'est moi le fautif dans ce malentendu, car 233C38 n'est pas un commentaire, mais un texte que j'ai emprunté à l'Intranet de la mission de Lyon sans vous en demander la permission.
Vous me dites ici : "À tort ou à raison, je pars du principe que, lorsque nous nous invitons dans un événement que nous n’avons pas initié, il nous faut nous efforcer de rester en affinité de références minimum avec les initiateurs". Je n'avais pas compris cela dans l'Intranet de la mission de Lyon, parce que comme je dis à notre sœur Danièle G. dans ma réponse 233C45 : "La lecture ou l'audition est toujours erronée. Aucun lecteur ou auditeur n'est au fond de lui la copie conforme de l'auteur." Dans la phrase "Et la santé de l'âme dans tout ça ?" vous aviez placé la tonique sur "santé" et moi je l'ai par erreur placée sur "âme", car l'âme, en bonne santé ou pas, puisque la Vie la guérit (Rév d'Arès 4/4) de toute façon, est la clé du salut, du bonheur donc. Autrement dit, vous avez réduit l'évocation de l'âme à l'intention réduite des "initiateurs" qui ne s'attaquent qu'au passe-sanitaire et moi, comme un illuminé, un irréaliste, j'ai vu dans le mot âme l'idée géniale de porter témoignage de la transcendance. La Révélation d'Arès n'est-elle pas libératrice, n'est-elle pas une invitation faite à l'homme de se transcender ?
Mon erreur vient de ce que je ne crois pas une seconde que les manifestations anti-passe-sanitaire, qui sont bon enfant, pacifiques, émeuvent le pouvoir et moins encore qu'elles l'ébranlent et le portent à réfléchir à une révision du décret, mais je crois par contre que ça peut-être pour nous, Pèlerins d'Arès, une bonne occasion de témoignage, donc d'apostolat, donc de dépasser l'intention première de la manifestation.
Ceci dit, je me souviens que je n'ai pas écrit : "L’homme créateur de l’univers", mais "(l'homme) est le créateur de lui-même, du monde et peut-être même de l'univers." Il y a l'adverbe "peut-être" qui lénifie la phrase et indique une possibilité, rien de plus.
Pour finir, je le redis sans hésitation, je suis fautif. Faites comme vous voulez ! C'est probablement vous qui avez raison ; la sagesse implique sans doute de s'aligner sur le niveau des gens et non de tenter de les faire le dépasser.

13sep21 233C47
Bien aimé frère aîné Michel,
Ce monde n'est que bruit (Rév d'Arès xi/4-6), mensonges ou vérités relatives.
"La liberté, c'est le vaccin" est un mythe vide de sens transcendant, mais des autorités politiques et scientifiques nous assurent que c'est vital.
Ce n'est pas les virus qui nous tuent. C'est le mal qui a rendu l'homme mortel (Èzéchiel 33/10-11).
Est vital ce qui nous ramène à la Vie: pénitence et moisson.
La Parole qui touche à la Vérité est la Parole pure rappelée à Arès par la Voix du Créateur. La Voix n'est pas le bruit (Rév d'Arès vii/4).
Écouter et suivre les voix des maîtres du monde (les princes du culte politique, religieux, scientifique, etc.) nous conduit à l'abîme.
Le Vrai Maître n'impose rien, n'a créé aucune loi, aucun passeport pour Son Royaume, le Vrai Maître est Amour.
Ainsi je dois maîtriser l'amour (base du Bien) pour naître de nouveau, ressusciter mon vrai corps, l'âme (Rév d'Arès 17/3).
Ci-joints des textes sur des panneaux que j'utilise actuellement dans la moisson.
Je vous embrasse avec mon amour fraternel.
Patrick G. Québec, Canada

 Panneau 1 Patrick Garcia   Panneau 2 ¨Patrick Garcia

Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce commentaire qui nous donne en même temps des nouvelles de votre mission au Québec, Canada.
En France aussi on entend cet argument dans la bouche des politiques, des scientifiques : "La liberté, c'est le vaccin." C'est en effet "un mythe vide de sens transcendant", comme vous dites. Pendant l'Occupation Allemande entre 1940 et 1944 on entendait aussi un slogan du même genre, quelque chose comme "La collaboration, c'est la liberté" sous-entendant : Si vous ne voulez pas que la Gestapo (Police politique allemande) vous tracasse et qu'on vous jette en prison, collaborez avec l'Occupant. Actuellement on veut nous dire : "Si vous voulez être libre d'aller au restaurant, de boire un coup au café, d'aller au cinéma, de voir un match de football, etc., faites-vous vacciner."
Comme pour le mot amour, unique dans la langue française, le mot liberté est unique dans notre langue et se trouve servi à toutes les sauces. Sur le fronton du camp de concentration de Buchenwald ou Auschwitz était écrit : "Arbeit macht frei", c'est-à-dire : "Le travail libère". C'est bien pourquoi nous ne pouvons que préférer à tout cela : Ma Parole comme un poulain agile courant vers son but, libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies que dressent devant lui les princes du culte, tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter, de l'atteler à eur char (Rév d'Arès 10/10). Autrement dit, c'est dans la Parole du Père qu'on trouve la liberté par excellence.

13sep21 233C48
Cher Frère Michel,
Bonjour ! Vous êtes notre "beautifieur" (article Beauté, "Le Pèlerin d’Arès" 1991-1992). Vous nous l’avez toujours enseigné pour un tract, une vitrine, etc.  Faire le plus court possible. J’ai samedi 11 septembre 2021 eu l’immense joie, et tout à fait par hasard, de voir notre frère Éric.D. Nous avons manifestés ensemble. Claude M. c’est joint à nous en début de cortège. Lors de la manifestation contre le pass-sanitaire, j’ai testé votre proposition :
"Et l’âme dans tout ça ?
L’homme n’est pas qu’une mécanique biologique.
Il est le créateur de lui-même, du monde
Et peut-être même de l’univers.
Il vit au-delà des microbes et virus
Lui seul peut donner l’amour
Et l’amour donne l’âme"
Et sur le verso de la pancarte : "Cherche âmes libres".
Manif 11 septembre, ParisPlusieurs personnes ont pris le temps de lire ; elles étaient touchées. L’âme est une très bonne approche. En fin de parcours place Palais Royal, Jean-François qui vous ressemble incroyablement m’a parlé de Philippe Guillemant, ingénieur physicien français du CNRS qui parle de l’âme. J’ai témoigné des évènements surnaturels d’Arès et je lui ai dit qu’il vous ressemblait beaucoup. Je lui ai suggéré de visiter votre blog.
Un homme la quarantaine est venue me rejoindre, il était très touché par votre texte. "Nous sommes des êtres de lumières, me dit-il, beaucoup de femmes aussi."
Un groupe de CRS que je croisais à la fin, l’un d’eux me dit "très belle veste", j’engage le dialogue, votre tenue doit bien peser 15kg, vous êtes courageux, etc. Je fais lire le texte, il était touché, [je lui dis :] "Le jour où les humains s’aimeront, votre métier n’aura plus lieu d’exister" Lui : "Ah non ! On n'aura plus de travail !" Moi : "L’amour est créateur, nous avons des possibilités incroyables." Ils étaient tous à l’écoute, l’un d’eux après mon témoignage, prononça : "Amen ! Celui qui m’avais parlé et qui a lu, son visage rayonna ; il mit sa main sur son cœur en remerciement. Je les encourageai à visiter votre blog. J’irai ce soir me dit-il.
J’ai été interviewé, pris en photo avec la pancarte par des journalistes, des échanges très riches. Il y a un réel raz le bol de la situation actuelle. Le mot âme les à touchés. Je pense que votre texte pourrait faire une excellente vitrine, un tract, banderole pour manifestations. Peut-être plus court :
L’homme n’est pas qu’une mécanique biologique.
Il est le créateur de lui-même, du monde.
Lui seul peut donner l’amour.
Et l’amour donne l’âme.
Nous pouvons lors des manifestations, toucher des âmes. Mikal cherche les frères; les frères (sont) dans les jambes (qui se) serrent, les jambes serrent... Ils mangent le Fruit (néanmoins); une jambe (te) suit. (Rév d'Arès i/15-18).
Il y a des êtres en recherche.
Si une moisson collective était organisée sur le thème de l’âme, ce serait avec grande joie que j’y participerais.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France.

Réponse :
Mais oui, frère Didier, "il y a des êtres en recherche". Ces êtres sont ce que nous appelons les épis mûrs ou mûris. Depuis le temps que vous êtes missionnaire, vous un vieux de la vieille, vous le savez mieux que personne.
Je suis très heureux d'afficher votre commentaire. Oui, votre raccourci est une bonne idée, mais n'oubliez pas que le raccourci dégage mieux l'idée, mais que trop de raccourci finit par tuer l'idée.

13sep21 233C49
Cher frère Michel, cher prophète,
Je suis heureux, en 233C38, de voir la pancarte utilisée par notre sœur Maryse à Valence  le samedi 4 septembre, évoquant la question de l'âme. Question que vous encouragez à travailler encore davantage pour, dites vous : "entrer dans le vif de ce que La Révélation d'Arès apporte de réellement neuf, inusité, voire inconnu comme la création de son âme personnelle par tout un chacun".
Du coup, cela m'encourage aussi à envoyer sur votre blog, la photo ci-jointe du panneau que j'ai conçu (avec l'appui d'une sœur de Limoges) dans le même esprit, je crois, que la pancarte brandie par Maryse à la manif. de Valence.
Panneau, ci-joint, que j'ai utilisé à la manifestation de Lille le samedi 28 août et qui parle de la nécessité "de se donner une âme et de changer le monde en Bien." Mais en partant de la formule : "La liberté pour tous", pensant bien faire de rester en même temps en lien avec la quête de Liberté des manifestants, qui, si je comprends bien après votre réponse à Didier B. en 233C36, n'est pas encore de cette Liberté dont le but ultime est "celle de changer la nature de l'humain en profondeur".
Et dans ce sens, comme j'aime votre proposition de texte dans votre réponse en 233C38 !!
" Et l'âme dans tout ça ?
L'homme n'est pas qu'une mécanique biologique.
Il est le créateur de lui-même, du monde
et peut-être même de l'univers.
Il vit au-delà des microbes et virus.
Lui seul peut donner l'amour
Et l'amour donne l'âme…"
Merci pour votre inlassable  travail , bien-aimé frère Michel.
Jean Jacques C.  du Nord
Jean-Jacques C. à Lille

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Jacques, pour ce commentaire qui nous fait part de votre mission à Lille (Nord).
C'est une joie pour moi d'afficher tout cela.

13sep21 233C50 
Bonjour Frère Michel,
Comment ne pas connaître "Estane Stone", le fameux guitariste ?
il faut vraiment être inculte musicalement pour ne pas le connaître !
mais il y a dès guitaristes bien plus doués que lui !
Mais comme vous l'avez dit lors de votre enseignement à l'espace des peupliers après avoir parlé de plusieurs philosophes : "Mais mes frères sont des ignorants" (j'étais présent lors de votre enseignement à Paris).
De tout cœur avec vous, Mikal !
Philippe R. de Strasbourg, Alsace

Réponse :
Estane Stone ? Je croyais que c'était Estas Tonne... Bon ! je me corrige. Oui, je suis vraiment un ignorant.
Je connais Vivaldi, Mozart, Beethoven, Rachmaninof, Debussy, etc. et quand même George Gershwin, Ennio Morricone et quelques autres modernes, etc., et je connais même le guitariste Pablo Sainz-Villegas, mais oui, je ne connais pas Estane Stone.
Vous avez raison, mon frère Philippe, je suis "vraiment inculte musicalement."
Merci d'avoir pour moi de l'indulgence.

14sep21 233C51 
Cher frère aîné,
Merci pour votre réponse. Je ne comprends pas bien ce qui, dans mon propos, a provoqué cet épisode de grêle (Rév d'Arès xxxvi/12)
Je l’affirme, c’est bien le mot  âme qui était important pour moi et non le mot santé…  t j’ai bel et bien conçu ma pancarte autour de ce mot qui évoque la transcendance… Je n’ai jamais ni dit ni pensé qu’il fallait "s’aligner" sur les manifestants, j’ai juste parlé de jeter des ponts avec les thématiques des cortèges… bref.
Je n’ai pas non plus compris votre demande de pardon — Il vous arrive régulièrement de prendre des extraits d’intranet de missions pour les publier sur votre blog. Bien sûr, je vous pardonne même si je ne sais pas trop qu’elle faute vous avez pu commettre.
Je ne comprends pas tout dans votre réaction, mais je me dis qu’elle a sa raison d’être. Vous dites ce qu’il faut dire, que je le comprenne ou pas… Je vais donc relire et relire votre réponse et m’efforcer de l’intégrer pleinement.
Je cours derrière vous comme un marmot (Rév d'Arès xxx/13), vous êtes loin, très loin devant moi et je peine à vous suivre, vous le savez, mais je m’y efforcerais jusqu’à mon dernier souffle car vous êtes l’envoyé de Dieu. Je vous renouvelle ma confiance.
Thierry M. de la Drôme des Collines

Réponse :
Quel "épisode de grêle (Rév d'Arès xxxvi/12)" ? La grêle endommage. Moi, j'ai voulu éclaircir, rien de plus, car le ton de votre commentaire 233C46 était plutôt d'explication, ce qui n'était pas nécessaire, et j'étais surpris autant que peiné que vous ayez pris la peine de vous expliquer.
Vous me dites : "Je n’ai jamais ni dit ni pensé qu’il fallait "s’aligner" sur les manifestants", mais ne disiez-vous pas en 233C46 : "À tort ou à raison, je pars du principe que, lorsque nous nous invitons dans un événement que nous n’avons pas initié, il nous faut nous efforcer de rester en affinité de références minimum avec les initiateurs," ce qui pour moi voulait dire que vous vous étiez aligné sur l'intention des initiateurs de la manif", intention qui n'était évidemment pas l'âme, mais la santé.
Ce n'est pas grave. Je n'ai pas moi non plus toujours l'heur d'être clair. Restons-en là !
Merci de me renouveler votre confiance, mon frère Thierry.

15sep21 233C52 
Soeur Gabrielle ForcalquierLa vérité nous échappera encore longtemps, elle reste une direction, une ascension à entreprendre, qui nous conduit à remplacer la liberté de confusion, issue de l'orgueil démesuré par la liberté de Bien issue de l'amour.
Vos entrées de blog sont des pensées très profondes, elles demandent plusieurs relectures pour être bien comprises. Et même entendues et comprises, elles restent à réaliser.
Entre  le déni, l'absence d'écoute, le refus de se remettre en cause, l'homme ne manque pas d'arguments pour se rassurer et se justifier sur son état d'être. Aurait-il héréditairement peur de l'inconnu, de la vie changeante ?  Certains partis politiques se nomment  d'ailleurs "parti conservateur".
Voir plus haut, toujours plus loin, se détacher du passé, semblent inaccessibles pour beaucoup. Quand la société nous sature d'informations, souvent contradictoires, se vider la tête pour réfléchir sereinement devient un bon remède. Le bruit (est) à côté du vrai (Rév d'Arès ii/8).
Ce lundi matin, sous un beau soleil d'arrière saison, je rends visite à ma  sœur Gabrielle des Alpes de Haute Provence. Cela faisait bien longtemps que je ne l'avais pas revue. Malgré les vicissitudes de la vie, rien n'arrête notre sœur Gabrielle. C'est une vaillante missionnaire, toujours soucieuse d'être présente au Champ du Père (Rév. d'Arès 38/3) et qui pourtant ne fait jamais parler d'elle. L'humilité et la simplicité sont sa force.
A 85 ans, elle peut parcourir jusqu'à 500 kilomètres certaines semaines pour être présente sur les différents marchés régionaux. Autant dire que je me sens un bien piètre moissonneur à ses côtés !
Ce lundi, je la rejoins à Forcalquier, un grand marché qui attire beaucoup de visiteurs. Je retrouve son œil vif, la joie qui rayonne sur son visage. Elle me raconte ses belles rencontres, les livres qu'elle vend, l'audace dont elle fait preuve pour contourner le refus des municipalités lorsqu'elle demande une place sur le marché. Ici à Forcalquier, ce sera un simple tabouret aménagé dans une rue passante, à côté d'une commerçante de livres d'occasion. Elle sera finalement acceptée. Impressionnant !  
J'aime ses petits panneaux écrits à la main et inspirés de votre enseignement. J'en profite pour vous dire que je prends note de la correction que vous apportez à l'affichette placée sur la porte de notre local (233C41). L'Amour Universel avec une majuscule avait été lu sur le blog, votre réponse au commentaire de Dominique M. de Genève (233C5), "[…] C'est ce que fit déjà Jésus par le Sermon sur la Montagne. Il nous faut reprendre sa tâche et l'achever ; là est le Vrai pour atteindre l'Amour Universel, dont le Feu nous échappe encore pour un bon moment".
Ce qui confirme que la vérité indiscutable ne nous est pas accessible, les pensées et les  actions évoluent sans cesse. J'écrivais tout récemment : "Ne cherchons pas la bonne formulation intellectuelle qui ne sera jamais parfaite, mais cherchons à transcender l'homme". Ce qui, je m'en rend compte, est faux, car nous devons sans cesse rester vigilant et rechercher la bonne formulation à employer pour être bien compris et laisser le moins de prises possibles aux personnes mal intentionnées. Les personnes mal intentionnées sont toujours source de conflits. Quand il y a l'amour, tout parait clair et beau. Merci de nous aider à discerner le faux du vrai. Le Champ du Père est vaste et rocailleux, le moissonner demande beaucoup de simplicité et d'humilité. Notre sœur Gabrielle est un exemple à suivre. Je ne peux résister à l'envie de la prendre en photo.  
Arièle et Philippe C-C., Hautes-Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Arièle et mon frère Philippe, de me donner la joie de voir notre sœur Gabrielle B.
Il y avait quelques années que je n'avais pas vu notre sœur Gabrielle et je la trouve là, grâce à vous, souriante sur sa chaise au marché de Forcalquier près de son petit stand. Je vous salue de loin, ma sœur Gabrielle, je reçois toujours avec bonheur et émotion vos fidèles petites lettres.
Merci aussi, ma sœur et mon frère, des réflexions pertinentes qui marquètent votre commentaire. Nous n'arrêtons jamais de découvrir, au cours des années de mission, tant les imperfections et maladresses que nous avons faites que les corrections que nous pouvons leur apporter et leur apporter continuellement. "La bonne formulation" change sans arrêt. Sur les tracts, les affiches, il faut modifier régulièrement ce qui aidera les gens de rencontre à mieux comprendre leurs rapports avec l'invisible sève métempirique qui monte sans cesse dans l'imperceptible arbre à la pointe toujours verte, qui est en fait le perpétuel cordon ombilical qui nous relie à la Vie dont nous, humains, sommes originaires. Nous portons en nous l'Éternité, que nous pouvons chasser ou détruire comme ranimer et faire vivre ; cette Éternité c'est l'âme que notre pénitence fait renaître et entretient ou améliore chaque jour.
"La bonne formulation" que nous recherchons sans cesse varie, parce que les mots n'ont pas seulement des sens flottants ou vite insuffisants, la perception qu'en ont les humains varie sans cesse. Notre frère Dominique M. de Genève, président d'Adira (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès), a en projet d'éditer La Révélation d'Arès qui était bilingue en 1995 sous une forme monolingue en français. Je suis bien sûr d'accord avec lui, mais je me rends compte qu'il faut en rafraîchir les annotations, voire en changer certaines, pour tenir compte de la manière de comprendre du lectorat d'aujourd'hui. Je crois que le rapport de l'humain avec le spirituel change à peu près tous les vingt-cinq ans, pour autant que je prenne bonne note des remarques qui me sont faites. C'est la même chose pour les tracts, les affiches, etc.

15sep21 233C53
J'apprécie "particulièrement" (Rév d'Arès 28/16) votre expression synthétisée en quelques mots forts et décisifs (233C38), car par cette "audace" [l'ange qui vous apparut sur la plage en 1985], vous montez sur le parvis (Rév d'Arès 2/16) de la Vérité qui s'est exprimée à Arès depuis les Ciels, pour nous convier à créer notre vraie nature spirituelle d'image et ressemblance de la Vie, en étant des actifs au comportement intense sur base de l'amour qui crée l'âme que le Créateur appelle l'ha (xxxix/5-11), dans la phase active. (Comme) le lait caille, tu chauffes (en toi) le fond (et) l'ha caille (xxxix/8) produit de la conscience et de la volonté d'accomplir le Bien, "rien n'est plus solide que l'ha, puisqu'il peut briser les puissantes forces du mal" (annotation de La Révélation d'Arès, édition 1984).
D'emblée le questionnement "Et l'âme dans tout ça ?" hausse le niveau d'interpellation dans les manifestations qui se déclinent autour de la liberté, vers les Hauteurs Saintes, car l'homme n'est complet que chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7). Or, la liberté telle que le Créateur l'évoque dans la superbe parabole du poulain agile (10/10) est la base essentielle de l'amour. En "sortant" des cadres fixés où nous allons pour nous adresser (Rév d'Arès 2/16) aux hommes au Nom de la Vie, le message se "distingue" comme le Père/Mère est toujours le Grand Imprévu ; cela touche directement, j'ai pu le constater dans quelques publications tout comme les observations de nos frères sont significatives.
Merci, bien aimé frère aîné, pour cette beautification de la moisson.
Je vous embrasse chaleureusement avec sœur Christiane, et tous nos frères et sœurs,
Danny G de Liège, Belgique.

Réponse :
Merci, ma sœur Danny, pour ce beau commentaire.
Nul doute, ainsi que vous le rappelez d'autre façon, il nous faut réveiller chez les gens que croise notre mission le sens de la transcendance, laquelle n'est pas abstraction, mais rétablissement du cordon vital qui nous relie à la Vie qui s'étend à l'Infini. Comme vous le rappelez, l'homme complet est chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), ce qui signifie que notre nature humaine est matérielle autant qu'immatérielle — nous ne sommes pas des anges — et qu'elle est faite de sang, d'os, de nerf, de peau, autant que d'intelligence intellectuelle et d'intelligence spiritelle (32/5), autant que d'une capacité d'expansion (l'âme) vers la Vie infinie. Cette phénoménalité de l'homme a été oubliée. Il m'arrive de dire à des personnes de rencontre : "J'ai reçu un Message du Grand Invisible, que nos frères juifs appellent l'Éternel, nos frères chrétiens Dieu ou le Père, nos frères musulmans Allah, mais je crois que la Puissance incréée, inapparente, qui s'est manifestée à moi, remplit en fait tout l'espace autour de la Terre et jusqu'à l'Infini et que c'est donc en gardant cela à l'esprit qu'il faut lire La Révélation d'Arès. La lire est produire un attouchement avec l'Amour qui nous fait devenir amour, si nous en avons l'humilité, c'est-à-dire la lucidité. Ce livre nous apprend à traiter avec ce que nous appelons l'inexplicable, le hasard, l'aubaine, le coup de pot, bref, ce qui est en fait une force d'accompagnement que découvrent un jour ou l'autre même les matérialistes, les athées. Ce n'est pas un livre moralisateur, mais un livre de Vie."
J'essaie ainsi de faire sortir de l'ombre de la raison matérialiste des hommes qui ne cherchent pas la Lumière simplement parce qu'ils ne savent pas qu'elle existe. La Révélation d'Arès n'est pas une méthode, une mode d'emploi de la transcendance, car c'est selon sa nature que chacun et chacune trouve la Voie vers les Hauteurs — et d'ailleurs la Parole d'Arès parle de sentiers au pluriel et il m'arrive aussi de dire que chaque humain a son sentier ; l'important c'est qu'il le prenne, s'y engage, fasse son ascension ! —. La Révélation d'Arès n'est pas une méthode ; c'est un Appel ! Le 2 octobre 1977 le Père me dit : Tu vois le Retour ! (Rév d'Arès i/1). En fait, je ne voyais que des jeux de lumières, des scintillements, un bâton lumineux dressé au milieu de l'endroit, et j'entendais des bruits de bois craquant comme si la charpente allait me tomber sur la tête, rien qui puisse m'inspirer un Retour. Ce qui revenait ce n'était pas une Puissance partie depuis longtemps s'en retournant d'un long et lointain voyage pour frapper à ma porte, non, car cette Puissance n'était jamais partie. Elle m'avait accompagné, elle avait accompagné mes ancêtres depuis toujours. Ce qui revenait à moi, c'était seulement le Son qu'elle peut faire, cette Puissance sage et respecteuse de Son Enfant (13/5), c'était Sa Voix qui passait du mutisme au verbe, c'étaient Ses mille Mains (ii/2) habituellement cachées qui craquaient tout autour de moi mille boîtes d'allumettes.
Confucius qui habitait en Chine le royaume de Lou dit "royaume des Printemps et des Automnes" à des milliers de kilomètres de nous et en des temps reculés, vers 500 avant Jésus de Nazareth, a écrit, je ne sais plus où : "Le Ciel crée l'homme et lui donne un cœur calme et sans désirs. C'est malheureusement le monde qui a agi sur le cœur et y déclenche ses premiers désirs." La Révélation d'Arès vient non nous interdire le bonheur, bien au contraire, mais nous dire : "Mesurez vos désirs !" Je cite Confucius pour montrer que l"Histoire de la Création par le Maître du Cosmos, de l'infinie Mer sur les Hauteurs ("le Ciel) et des envie d'Adam (le cœur qui perd son calme) qui le font dévier n'est pas unique à nos régions, mais est universelle. Et donc pourquoi La Révélation d'Arès nous inciterait-elle a créer une religion de plus parmi les innombrables religions du monde ? Elle nous incite non à la religion, mais à l'élévation, l'ascension, l'évasion vers les Hauteurs par la pratique dynamique de l'amour. C'est à cette évasion que nous invite la Parole d'Arès, et l'outil que forge l'amour est l'âme. Bon , je m'arrête...

15sep21 233C54 
Cher prophète,
Ici à Genève la mission va bon train. Dotée des multiples conseils que vous avez prodigués, en particulier depuis l'apparition de la covid, le vaccin de la patience commence à faire son effet et le contacté ressent peut-être mieux encore qu'il a en face de lui quelqu'un qui ne compte plus en terme de rentabilité mais en terme d'éternité, de moisson.
Dans le commentaire 233C2 de cette entrée, vous dîtes qu'il nous faudrait "pouvoir plus vite et plus sûrement guider les personnes de rencontre vers elles-mêmes, pour qu'elles découvrent qu'elles étaient déjà sans le savoir assoiffées de changement vers le spirituel."
J'ai fait un essai de texte de tract, dans ce sens là, que je vous soumets :
"La Vérité c'est que le monde doit changer ! (Rév d'Arès 28/7)
Cette Vérité est déjà en nous.
Nous avons tous une puissance exceptionnelle d'amour et de bonté, de liberté et de création qui ne demande qu'à être extraite du fond de nous, qu'à se répandre sur Terre et même Au-Delà, pour la simple peine d'aller la chercher.
La Révélation d'Arès est la Voie sublime pour nous aider à ressusciter cette mine en dedans et autour de nous."
Merci de votre retour.
Je vous embrasse affectueusement ainsi que sœur Christiane.
Tobie de M. de Genève, Suisse

Réponse :
Merci pour votre commentaire, mon frère Tobie.
Votre "essai de texte de tract" est bon. Je trouve seulement que vous pourriez raccourcir et encore enrichir.
Je propose :
"La Vérité c'est que le monde doit changer ! (Révélation d'Arès 28/7)
Cette Vérité est déjà en nous.
Nous avons tous une puissance d'amour, de bonté, de liberté et de création qui ne demande qu'à être extraite, qu'à se répandre sur Terre et Au-Delà, pour la simple peine d'aller la chercher.
La Révélation d'Arès accomplie crée l'âme. L'âme est une mine de Vie"

16sep21 233C55
Bien aimé prophète Mikal en l'amour du prochain,
Sachant que la raie c'est le mal, le verset qui suit est clair comme de l'eau de roche :
Toutes mes espérances sont dans ce verset : La raie ne tue pas le(s) frère(s) (Rév d'Arès xLii/10).
Ainsi donc, ce n'est pas un vaccin qui va me décourager.
Je vous embrasse fraternellement et affectueusement ainsi que sœur Christiane.
Dominique C. de Nice, Alpes Maritimes

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire.

16sep21 233C56 
Frère Michel,
Je pense rester dans le thème du Vrai en écrivant ce raccourci au sujet de l’âme.
Que pensez-vous de cette formulation ?
La construction de l’âme :
Seul l’amour construit une grandeur, une ouverture, une hauteur d’esprit.
Seul l’amour élève l’humain en lui donnant un supplément d’être, ce que La Révélation d’Arès appelle l’âme.
Sans l’âme il ne reste que l’étroitesse de l’ego, les errements du mental, l’inconscience et la violence.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Je ne formulerais pas l'âme selon ce schéma, mais chacun peut formuler l'âme comme il l'entend, vu que La Révélation d'Arès, ni aucune Écriture à ma connaissance, n'en donne de description.
Votre formulation fait de l'âme "un supplément d'être". Cela ne me paraît pas exact. La Révélation d'Arès (17/7) parle ainsi : L'homme [ici dans le sens de l'humain] est de chair, d'esprit et d'âme. Les trois seront réunis en Mon Jour. De ce fait, selon ce que je ressens moi-même, l'âme n'est pas un "supplément" à l'humain, mais l'achèvement, la complétude, la finalisation, l'apothéose de l'humain.
Par ailleurs, je dirais plutôt, d'une part, pour garder les idées de votre formulation : "C'est par l'amour seul que l'homme s'ouvre à sa propre grandeur, trouve la hauteur d'esprit", et d'autre part je proposerais quelque chose comme : "C'est par l'amour seul que l'humain se dépasse, retouve sa ressemblance avec le Père".
Enfin, la dernière phrase, je proposerais : Sans âme l'humain reste dans la prison de l'ego, les erreurs de l'intellect, l'inconscience de la colère."
J'avoue que je n'aime pas trop me livrer à ce genre d'exercice, parce que je me fais l'effet de juger la foi de mes frères. La foi dans l'état actuel des possibilités spirituelles de l'humain ne peut être qu'une affaire privée. La foi d'un Pèlerin d'Arès n'est pas dogmatisée, étroitement encadrée, comme dans la religion. La foi d'un Pèlerin d'Arès est comme le poulain agile courant vers son but, libre de tout harnais (Rév d'Arès 10/10). Vous me dites : "Je pense rester dans le thème du Vrai" ; en fait, vous restez dans le thème de votre Vrai. Chacun a son Vrai ; c'est une des raisons, pas la moindre, pour lesquelles la Vérité ne nous est pas accessible, parce qu'elle ne pourrait être que la même pour tous et que c'est impossible dans un monde pécheur qui est un monde disloqué, un monde où l'éparpillement de l'esprit ne permet pas de se rassembler autour de l'unique Lumière ; nous sommes des milliards de petites lumières ; ce sont les "mille boîtes d'allumettes qu'à l'automne 1977 les mille Mains du Créateur craquaient" (réponse 233C53)  par Amour pour Ses Enfants éparpillés, désunis, antagonistes. La Révélation d'Arès n'institue pas plus de religion que Jésus n'en institua il y a 2.000 ans, parce qu'il n'y a pas de Vérité connaissable dans notre monde disjoint, désaccordé. J'ai passé beaucoup de temps dans les premières années de l'ère arésienne à expliquer cela, surtout verbalement il est vrai, mais mes propos n'ont pas suivi.
Pour moi la définition que La Révélation d'Arès donne de l'homme : chair, esprit et âme (17/7), est synonyme de : masse, pesanteur, apesanteur. La chair, c'est la matière et son poids ou sa lourdeur, l'esprit est sans poids mais reste collé à la raison terrestre comme l'air est collé à la Terre, l'âme, c'est l'apesanteur, la force ascensionnelle, le moteur qui nous ramène à la Vie Éternelle dont nous sommes issus.
Il n'y a qu'une issue vers un monde changé (Rév d'Arès 28/7), c'est la pénitence et l'âme résulte de la pénitence.

17sep21 233C57 
Tout, absolument tout est mouvement, tout est transformation.
La Révélation d’Arès met chacun de nous en mouvement sur son propre sentier d’ascension vers les Hauteurs Saintes (7/1-3).
Le pénitent, tel le poulain agile courant vers son but, libre de tout harnais (Rév d'Arès 10/10), mû par le mouvement intérieur d’aller plus loin, toujours plus loin, propulsé par la force d’élévation de son âme, cherche inlassablement, sur le chemin de son Vrai, à retrouver la Vie, (Rév d'Arès 24/5).
Chacun est un monde à lui seul, chacun a son Vrai (233C56), il ne peut l’expérimenter sans les Vrais des autres. L’union dans l’amour, le pardon, la paix, l’intelligence spirituelle de nos Vrais, de nos différences, de nos inégalités, de nos expériences, est une force collective exceptionnelle pour mettre en mouvement notre destin unique : le changement du monde !
Le Vrai est le chemin qui va de la conscience d’être éparpillé, disloqué, discordé à la conscience spirituelle d’être Un (Rév d’Arès xxiv/1), vivant avec et parmi tout ce qui existe.
Annie L. de Paris, Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour ce commentiare.
Vous dites : "Chacun est un monde à lui seul, chacun a son Vrai (233C56), il ne peut l’expérimenter sans les Vrais des autres. L’union dans l’amour, le pardon, la paix, l’intelligence spirituelle de nos Vrais, de nos différences, de nos inégalités, de nos expériences, est une force collective exceptionnelle pour mettre en mouvement notre destin unique : le changement du monde !" Je suis heureux que vous approchiez la réalité de l'homme tout à la fois un fragment, une poussière de la Vie abondante à l'Infini, et une personne entière créatrice de son destin ou, si l'on veut, infiniment petit microcosme du gigantesque macrocosme, mais volonté aussi forte, parce que libre : Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4). Nous sommes microscopiquement la réplique — l'image et ressemblance (Genèse 1/27) — de ce qu'est immensément le Créateur. Cette réalité, nous le savons déjà, nous sort complètement de la vision religieuse de l'homme, mais nous devons désormais souffler, souffler et souffler encore dans le ballon dégonflé de la conscience humaine.
L'homme, sauf exceptions, ne peut pas bien comprendre l'opportunité de la pénitence, la vraie nature du Vrai qui devra sortir de la Mine dont parle le Père (Rév d'Arès xxxv/17), s'il ne sait pas ce qu'il est. Comment l'homme peut-il changer sa vie (30/11) sans bien se connaître lui-même ? L'homme est une réalité hors de toutes les catégories couramment enseignées jusqu'à aujourd'hui, et par là même un élément de la Vie difficile à placer sous les yeux des gens que rencontre notre apostolat. Pythagore (vers 530 avant Jésus de Nazareth) sut probablement tout cela, mais il sut aussi se taire : "Tout ne peut pas être dit à tout le monde," aurait-il dit. Plus tard, Bouddha et Jésus le surent certainement, mais ils ne purent pas entrer dans des révélations inassimilables par les populations auxquelles ils s'adressaient. Et nous voilà maintenant, nous Pèlerins d'Arès, en possesion de cette réalité vertigineuse et il nous faudra bien commencer de présenter au monde le Vrai tel qu'il est sans passer pour des rêveurs philosophiques ou, pire, ésotériques, car nous ne sommes pas envoyés aux grosses têtes et aux illuminés. Nous sommes envoyés à tout le monde. Nous devons sortir nos frères humains de la nuit matérialistes où ils nagent. Il faut mettre la société humaine en marche vers la Lumière.
Nous sommes les artisans d'une renaissance de la Lumière qui commence, pour l'heure, très petitement mais qui doit étendre lentement son champ de Vrai. C'est, comme chacun le constate sûrement, ce à quoi je m'attache actuellement dans ce blog, que je sors — le temps en est venu, je crois — d'une facture assez accessible jusqu'ici pour entrer dans une façon plus profonde de comprendre ce que nous sommes.

18sep21 233C58
La pénitence est moins dure à supporter à plusieurs.
Est il possible de connaître d’autres personnes pénitentes en Manche ?
France Manche

Réponse :
France est, je suppose, votre prénom.
Il n'y a pas de mission organisée dans la Manche, hélas, mais oui, ma sœur France, il y a quelques pénitents ou pénitentes dans la Manche, mais depuis 1974 je vis comme le garant de la liberté (Rév d'Arès 10/10) de chacun et chacune et je ne donne aucune adresse de frères ou de sœurs sans leur autorisation. Or, pour l'heure, aucun(e) pénitent(e) de Manche ne m'a dit ou écrit : Donnez mon adresse à toute personne souhaitant entrer en contact avec un pèlerin d'Arès. Par ailleurs, je n'ai pas le temps de les consulter un à un, mais s'ils lisent mon blog, certains se feront peut-être connaître. Je leur donnerai alors votre adresse email. C'est le mieux que je puisse faire.
La pénitence, ma sœur France, n'est pas si dure à supporter que vous le pensez. Aimez tous les humains, pardonnez toutes les offenses, faites la paix avec tout le monde, essayez le plus possible de réfléchir avec intelligence spirituelle autant qu'avec intelligence intellectuelle, rendez-vous libre de tous préjugés. Cet effort ne peut venir que de vous-même. Comme c'est, en somme, du tout ou rien, il n'y a pas vraiment de méthode pour y parvenir, donc les conseils des autres font peu de choses pour vous donner la force de cet effort. Par contre, je peux comprendre qu'il est bon de partager l'amitié comme la conversation de personnes partageant votre foi. Dans ce cas, n'hésitez pas à m'écrire. Je suis un frère. Ecrivez-moi à Frère Michel Potay, BP 16, 33740 Arès.

18sep21 233C59 
En France, nous traversons une période où le pass sanitaire crée tranquillement une catégorie de Français de seconde zone, où on n’hésite pas à suspendre certains professionnels (soignants, pompiers…) s’ils ne se sont pas fait vacciner, où l’on va piquer des enfants qui ne sont ni malades ni très transmetteurs. Tout ça pour une épidémie qui est actuellement au point zéro.
Pourtant les Français dans leur majorité croient à la gravité du mal et à l’efficacité des mesures prises. Comme quoi, la vérité en ce monde est d’abord une affaire de croyance.
Or, selon moi, on entretient artificiellement la fiction qu’il y aurait un grave danger qui pourrait toucher tout le monde sans distinction, à grands renforts d’ingénierie sociale, de masques, de spots publicitaires, de médias propagandistes, de files d’attente, de gestes-barrières, de jauge, de mensonges, de manipulations des chiffres, d’incohérences, de tergiversations, de menaces, de culpabilisation, bref le secret comme le rat qui rode le mur (Rév d'Arès xix/8).
Je ne nie pas l’existence de la maladie puisque nous l’avons attrapée, mon épouse et moi, mais il s’agit d’une grippe ou d’un gros rhume qui peut prendre, c’est vrai, des formes compliquées, mais uniquement chez des personnes très âgées ou à risque et surtout parce qu’on ne la soigne pas dès le début avec les molécules existantes avérées efficaces, l’État français ayant interdit de le faire. Sinon pas de quoi fouetter un chat et mettre le pays sans dessus dessous.
Bref, d’un côté il y a une opinion publique formatée qui fonctionne pour une majorité puisqu’Emmanuel Macron va se représenter sans vergogne pour un second mandat de président, de l’autre des gens comme moi qui ne croient pas une seconde que la Covid-19 serait "critique pour le fonctionnement de la société" et pour qui la thèse officielle ressort du mensonge du mensonge (Rév d'Arès 32/7). Qui a raison ? Moi et quelques récalcitrants ou la majorité des Français ? Où est le vrai dans l’événementiel ? La question, sans être hautement spirituelle, a son importance car le prophète vit de son prophétisme, qui n’est certes pas prédiction d’événements précis, voyance à la manière de Madame Irma, mais discernement du vrai dans la confusion générale, parole d’avertissement qui s’accomplira bien plus tard : Ton œil voit dans la nuit (xxxviii/4).
Ainsi vous nous disiez lors de l’enseignement à la Poterne des Peupliers à Paris – il y a plus de 25 ans — qu’il arriverait inéluctablement des événements irrationnels, fous, du fait de l’égarement de l’homme sous le péché. Il pleut des périls quand le Vent on le couche (Rév d'Arès xxxvii/11). Ainsi, plus récemment, n’avez-vous pas conseillé dès le départ, en mars 2020 "qu’entre deux maux, il faut choisir le moindre" ? Autrement dit, qu’il nous fallait vivre avec ce nouveau virus sans confinement tout en se soignant et préserver précieusement l’activité économique, et ne voilà-t-il pas que, presque deux ans plus tard, la réalité (selon moi) est en train de vous donner raison ? D’ailleurs la Suède qui n’a pas confiné vit aujourd’hui normalement. Que de misère, d’énergie, de souci, de morts, de gaspillage d’argent éhonté aurait au pays évité la sagesse du prophète !
Parce que je suis éclairé par la Parole et votre enseignement, j’ose penser être plus près du vrai qu’une masse aussi facilement bernée par les politiques, qui, comme le cheval mange où son pied reste (Rév d'Arès xxiii/12), et qui, a fortiori, voit encore moins la Vérité dans La Révélation d’Arès.
Selon moi, cette crise mondiale n’a rien de sanitaire, elle est les prémices d’une crise beaucoup plus profonde, celle du système d’Adam [Rév d'Arès 2/1-5]. Le système : rois, chefs, prêtres, lois… s’est établi pour donner l’apparence d’un ordre sur le chaos soulevé par le péché. Sous sa coupe, nous nous sommes sans cesse écartés de la Vérité qui à l’origine se confondait avec l’âme omniprésente d’Adam, nous noyant dans notre propre bruit. Le système, au fond, c’est l’affichage de la crise de l’homme affichée qui en masque la cause en même temps. Cette crise remplit toute l’histoire, mais il semble que la grue à trois pattes (xxii/1) soit atteinte désormais d’une claudication plus prononcée : arthrose des articulations ou maladie de cœur ? De plus en plus bancale, elle finira par tomber (xxii/2). Les rois, dont les pieds glissent dans la boue (xix/16) tentent de la redresser, ils veulent sauver leurs privilèges, leur ambition, leur orgueil, le rêve collectif où ils paradent se croyant indispensables, voilà la crise sanitaire, ce qui ne peut se faire qu’au mépris des hommes réels, de leur liberté, leurs droits, leur santé, prospérité... Au fond, pour eux, ce n’est pas la réalité qui importe mais ce que les hommes croient être vrai.
Et cette croyance fonctionne aussi pour le regard métaphysique que l’humain porte sur lui-même qui fait l’ignorance spirituelle, il suffit de la transmettre pour que la grue qui dort chez Nero tienne dans le Vent fort (Rév d'Arès xxii/1). Le système a joué du renouvellement des générations et de la mémoire courte des humains, qui, sous le péché est comme une vallée fertile sous la sécheresse (30/2). Il en résulte une Histoire dont nous gardons en fait très peu l’expérience cuisante dans la chair, voire pas du tout. Il y a bien les livres d’histoire, les films, les commémorations avec leurs incontournables "plus jamais ça !", mais sans le relai de la pénitence tout ça n’est que mots, images, incantations.
Les hommes vivent dans l’instant alors qu’ils portent l’Éternité, ils se font une niche dans un petit pli de l’infini, quelques décennies, le temps de leur vie terrestre, trois petits tours sur la scène du monde et puis, hop, aux suivants ! S’ils n’ont aucune perspective puissante utilisant intelligemment l’inévitable noria des générations, l’échelle qui transcende le temps, ils se laissent aller à la dérive des siècles, dans la confusion générale dont ils sont les inconscients pourvoyeurs permanents. Le système, c’est finalement surtout un cadre mental qui glace le cœur et bloque le cerveau humain sur l’immédiat, et qui est par excellence l’œuvre du religieux avec ses dogmes. Un certain état de l’humain, saisi dans le temps, prend figure universelle, comme si l’humain avait été comme ça de toute éternité. Le religieux c’est du superstitieux auquel on a donné pignon sur rue pour longtemps, c’est le mensonge métaphysique à l’échelle collective qui verrouille l’accès à la Vérité. Sur cette base faussée, se développent quantité d’autres mensonges par les gardiens du temple comme on le voit de façon flagrante de nos jours de la part du roi noir, rejeton du roi blanc. C’est bien à la teste du roi blanc qu’il faut s’en prendre (Rév d'Arès xxxvi/2), le roi noir tombera de fait n’ayant aucune fécondité propre, il n’a plus rien à proposer hormis des utopies de pacotille comme le kit technologique du "grand reset" qui "augmenterait l’homme", mais en fait le diminuerait.
En réalité, tout de l’humain, dans ce monde depuis Adam, ressort, au final, de son rapport à Dieu, à la Vie, à lui-même, à l’âme ; le reste ne tient pas la route. C’est toute la difficulté de notre mission pour qui la phrase de L’Évangile Donné à Arès : La Vérité c’est que le monde doit changer (28/7), est pivot et géniale, car, ne fixant rien, elle est tout entière dans la dynamique potentielle de l’humain, y compris l’échec, la liberté ayant toute sa place.
C’est toute la subtilité de votre enseignement, dans la phénoménologie ambiante, de ne rien affirmer péremptoirement, mais d’avancer pas à pas des vérités partielles, le vrai, fondées sur la Parole et votre charisme prophétique, en restant très prudent, mesuré, réfléchi, méthodique, bien informé, vigile, à distance de l’envie, de l’imagination, du délire, des préjugés intempestifs, des partis pris, des envies de vengeance, et de domination, des jugement et convoitise des yeux de la chair (Rév d'Arès 35/9)… Bref, à distance du péché justement. Ces vérités prises globalement dessinent l’Unité invisible dont elles émanent, l’axe "qui est en fait le perpétuel cordon ombilical qui nous relie à la Vie" (233C52). Il y a la Vérité et le vrai, le libre et les libertés, la vertu et les vertus, l’amour et les amours, etc.
L’Un dans le prophète s’efforce de parler au multiple dans l’homme, au dispersé, pour le rassembler à nouveau. Que les apôtres cherchent toujours "la bonne formulation", parce que les mentalités changent et parce qu’ils changent eux-mêmes. Passons le relai aux générations futures, ne nous lassons pas de leur parler (Rév d'Arès 26/15), surtout montrons l’exemple.
Allonge ton bras, frappe ! (Rév d'Arès xix/3). L'évolution de l'homme vers la Vérité est lente, très lente et sa vie est courte, très courte : voilà l'équation du temps pour notre sublime mission.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Voilà, mon frère Claude, un commentaire qui apprendra beaucoup aux lecteurs de ce blog. Merci pour ce beau texte, clairemen écrit.
Nous ne faisons pas de politique, mais la politique voulant faire de nous les humains qu'elle voudrait diriger, il y a inévitablement des moments où il nous faut nous défendre, où nos propos alors frôlent le débat politique. Il nous faut sans cesse chercher les moyens de toujours mieux aider nos frères et sœurs à comprendre la grande fonction récurante, lessivante, décrassante de la conscience convenant au P(p)èlerin d'Arès comme apôtre du monde qui vient. Nous devons sortir de l'inertie où la politique veut nous plonger par la dynamique spirituelle, parce que l'homme fonctionne aussi spirituellement ; vous cherchez vous-même la bonne façon de le faire.
Quand j'agite en moi l'étendard blanc de La Révélation d'Arès, avec au milieu le parallèlogramme que depuis 2009 nous adoptons comme signe ou griffe de notre espérance, c'est La Révélation d'Arès qui est l'objet de mon espérance, base de ma conscience. Mais La Révélation d'Arès est une Parole brève, qui ne peut tout prévoir et nous n'avons pas en Elle des réponses à toutes les questions que nous rencontrons. C'est l'imaginaire qui prend alors le relais et c'est toujours très risqué. À preuve, la politique et ses idéologies diverses exploite largement à son profit cet imaginaire, comme vous le démontrez à propos de la covid-19. Nous devons donc faire très attention à l'imaginaire que nous Pèlerins d'Arès utilisons pour apporter à nos frères la bonne lumière sur les sentiers qu'il faut ascensionner. Vous faites vous-même attention à tout ce que vous dites ici ; c'est bien. C'est là que l'intelligence du cœur (Rév d'Arès 32/5) doit naître et s'activer.
Merci, frère Claude, de parler de "mon enseignement, dans la phénoménologie ambiante", du soin que je prends "de ne rien affirmer péremptoirement, mais d’avancer pas à pas des vérités partielles, le vrai, fondées sur la Parole." Ce n'est pas finesse et moins encore génie de ma part, car je suis un humain bien ordinaire, mais c'est en fait que je ne peux pas faire autrement. C'est simplement que la charge prophétique que j'ai accepté d'assumer m'oblige à réfléchir, à être prudent, à ne pas envoyer mes frères dans le mur. Pour cela j'utilise souvent le terme de métaphysique pour bien montrer que dans cet imaginaire-là — la métaphysique est un imaginaire nul doute — il y a lieu d'avancer pas à pas et de s'arrêter aussi souvent que nécessaire. Quand je perçois une progresssion métaphysique, il serait imprudent d'aller trop vite. Ma perception de cette progression, même si elle n'est au fond de moi qu'une Lumière qu'y allume la Vie, doit être débitée en langage, c'est-à-dire en mots, phrases, ponctuation, sans oublier un peu de style selon la couleur visée, et dire que j'ai tout ça d'un seul coup dans ma conscience serait absurde. Traduire la Lumière en mots est une tâche difficile. Nous n'avons pas affaire à des images simples, mais à des flux subtils mal captés par l'esprit, pas du tout captés ou en tout cas totalement inexprimables par l'âme, parce que l'âme, nous l'avons comme fruit de la pénitence, mais elle est inactive tant que chair et esprit s'activent ; elle est faite pour prendre leur relais quand chair et esprit meurent. C'est l'histoire philosophiquement bien connue du cube ; je ne peux pas affirmer : "C'est un cube" aussi longtemps que je n'ai pas bien vu ses six faces et mesuré qu'elles sont égales.
Encore merci, frère Claude.

19sep21 233C60 
Pour nous, cela fait des années que nous connaissons la Vérité, parce que nous l’avons recherchée et qu’elle est venue à nous. La Révélation d'Arès dit le Vrai à la place de la Vérité, parce qu’elle est mouvement (Rév d'Arès 28/7).
Notre frère Jean-François B. qui apparaît ici dans cette vidéo témoigne de la lumière que lui a inspiré sa rencontre de l’événement d’Arès sans la citer et joue son rôle prophétique en annonçant le Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1).
La crise du Covid va aboutir à une crise économique mondiale que nous présentions depuis des décennies. J’ai connu ce frère à Strasbourg dans les années 1994/95. Je le salue fraternellement, s'il lit ces lignes et admire sa détermination à résister à la folie d’une poignée de décideurs multi-milliardaires qui veulent empoisonner l’humanité et la création entière s'ils le pouvaient.
De petits résistants tels que Jean-François B. associés à d’autres referont l’espérance que nous propose le Père à Arès et c’est pour cela que je suis pèlerin d’Arès. Minimiser le fléau vaccinal qui vient ne nous rendra pas service. Tant qu’une majorité de "consommateurs" du système ne se réveillera pas, notre destin sera incertain. La majorité entraînera la minorité qui lutte.
Jean-François essaye de les réveiller à sa façon et c’est très bien. Je le soutiens et me prépare à faire de même quand le moment viendra.
Je ne pourrai décrire mieux que vous ne le faites la Vérité : "La Vérité n'est pas dicible. Mais, certains jours, je voudrais être muet plutôt qu'imprécis dans le Vrai, parce que je dois souvent m'exprimer vite faute de temps pour préparer mon propos. Parler est souvent un combat, quand il faut dire l'indicible, comme des faits mal mémorisés, ou l'inabordable comme l'au-delà, l'état de l'âme une fois délivrée du cerveau et des nerfs, après qu'auront pourri les cellules qui meuvent l'intelligence."
https://videos.francesoir.fr/?mediaId=43e553ee-6e36-4f4a-8aa6-aebcff28f436
Jose O. d’Île de France

Réponse :
Merci du fond du cœur, mon frère José, pour ce commentaire et la vidéo qui l'accompagne.
Je suis ému en voyant sur cette vidéo un de nos frères que j'estime beaucoup depuis longtemps, dont j'ai toujours loué la droiture, le sens du devoir, le dévouement qui ne peuvent que s'exercer dans son métier magnifique qu'est celui de pompier comme dans sa vie privée.
Ce frère fait-il véritablement une grève de la faim actuellement ? Si tel est le cas, je l'encourage à cesser de s'affamer, car il a déjà grandement, héroïquement épanché ses sentiments d'homme comme de citoyen et je ne crois pas que sa hiérarchie comme les administrations au-dessus de son corps de métier soient particulièrement impressionnées par la protestation qu'il manifeste en se privant de nourriture comme en refusant de porter ses insignes et galons. Nous vivons dans une société atone, dont la réactivité aux grands sentiments est aujourd'hui faible. C'est d'ailleurs le très gros problème face auquel nous nous trouvons, puisque nous n'avons même plus de représentation dans les assemnlées populaires : chambre des députés et sénat. Je me demande d'ailleurs d'où est sortie la "majorité" à l'assemblée nationale, qui clairement n'exprime plus du tout les sentiments des Français qui les ont envoyés là.
J'ai d'ailleurs trouvé Jean-François fatigué et triste sur la vidéo — je reviens sur ce point plus bas —. Or, le monde a besoin de lui, et il ne le voit pas. Le monde a particulièrement besoin de sa force morale, pas de son vague à l'âme, et il ne le voit pas. Jean-François a suffisamment exprimé ses espérances ; il peut cesser de se mettre à l'écart de son corps et peut retrouver dignement ses fonctions et sa force physique.
Nous ne perdons pas de vue toutes les inquiétudes qu'il exprime pour la société française, inquiétudes qui du reste dépassent très largement nos frontières.
Je n'ignore rien de la désespérance sociale qui envahit actuellement la France. C'est du reste plus que politique, c'est pour ainsi dire organique. On a l'impression que beaucoup de ce qui représentait encore, il y a peu, une raison de vivre, disparaît. La France est en désarroi. Que sera demain ? Nos missions ne sont malheureusement pas encore assez fortes, peut-être même pas prêtes, pour rallumer dans ce pays le feu des grandes qualités de l'homme qui semblent s'évanouir au fond des entrailles de nos concitoyens ou des frères et sœurs humains au-delà de nos frontières. Cet avachissement de l'humanité en ce monde était évidemment déjà bien senti par le Père, ou la Vie, qui nous dicta La Révélation d'Arès il y aura bientôt quarante-huit ans. C'est un mal profond et qui s'étend.
Le travail de s'accomplir avec le conscience généreuse d'être plus qu'utile, salvateur, n'est pas absent du cœur de nos missionnaires, mais leur petit nombre les laisse un peu désemparés. Que le mission soit plus forte que jamais ! Dieu est venu en France pour parler au monde depuis la France et nous devons appeler plus sonorement que jamais nos missions à se faire entendre en criant au monde : Aimez-vous les uns les autres, pardonnez les offenses, comprenez que la paix doit régner entre vous et sentez-vous libres de tous préjugés, c'est la condition de base du renouveau attendu, qui ne se fera pas sans une grande générosité !
Il existe depuis toujours un mot-miracle qui, à lui seul, donne naissance aux avenirs les plus beaux, les plus heureux, et qui n'est jamais aussi opportun que dans les situations difficiles, voire même éperdues. Ce mot est liberté. Libre comme le poulain agile libre de tout harnais... (Rév d'Arès 10/10). C'est, mon frère Jean-François — pardonnez-moi, frère José, de donner la priorité à Jean-François —, ce que vous auriez dû dire à France-Soir. Vous pourriez ajouter : "Dans mon métier de soldat du feu il faut rigueur, discipline, don de soi, mais ce sont justement les efforts du levier puissant qui au bout de l'arduité coordonnée soulève et donne au monde la liberté, la vraie, pas la liberté saccageuse, la liberté qui permet aux hommes de n'être plus qu'un (xxiv/1) au lieu d'être le chaos qui écrase les hommes les uns contre les autres. C'est parce qu'ils sentent cela que les manifestant crient : Liberté ! C'est ce que n'arrivent pas à comprendre nos gouvernants, trouillards blottis au fond du puits du principe de précaution. Cette liberté-là a un moteur inattendu et nécessaire : l'amour. Sinon, la liberté n'est qu'un mensonge. La liberté n'est pas dans l'abandon dans lequel vous vous laissez glisser, Jean-François. Jean-François, mon frère, ne dites pas que vous êtes incompétent ! Si, comme je le crois, vous savez donner amour et joie, vous êtes compétent. Revenez sur vos pas, faites-vous couper les cheveux, rasez votre barbe, arborez vos insignes et galons ! Alleluia !

19sep21 233C61
Le missionnaire se confronte à l’homme de la rue et au potentiel frère qui sommeille en lui et en l'autre.
Toujours mené [le missionnaire] par notre volonté de réussir, d’espérer.
Mais je reconnais qu'aujourd’hui la relation avec le missionné se précise, s’écoute, se pose en intelligence du cœur au service du Bien pour le Bien (entrée 168 de ce blog). Loin du courant de pensée qui fait croire que le bien est plus fort que le mal au lieu de voir l’homme nouveau (Rév d'Arès 1/1) !
Chose qui me saute au yeux : les hommes ne savent pas, ne connaissent pas le sens du changement que donne La Révélation d’Arès, évidement. À nous, de le faire passer !
Car la barbarie de tout chosifier, et croire que l'homme faisant le mal doit être puni par le bien dominateur, sans comprendre que l’aimer suffit pour entamer une relation intelligente, chercher ensemble à gravir les Hauteurs (Rév d'Arès 25/4).
Voilà, je pense que de le vivre sobrement en mission est une étape importante.
Car les idées qui circulent, comme de dire : "Dieu crée le bien et le mal et donc le  mal sur terre c’est Dieu."
En ajoutant gardons la foi en Dieu ! à laquelle, je réponds : Mais, Monsieur, si vous allez parler à M. Macron et qu’il vous écoute, car vous dites qu'il met les uns contre les autres, ne croyez-vous pas qu’il puisse modifier le mal ! Bon il ne vous écouterait peut-être pas. Mais je veux vous dire que vous moi avons une action sur le mal. Pourquoi en douter ? Et croire que c’est l'affaire de Dieu, sans sa créature active ! C'est dire que Dieu et l'homme ne sont pas ensemble, pas fraternels !?
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
J'aime ces paroles vigoureuses, mon frère Henri. Vous prenez à bras le corps le dilemme que pose la mission. J'aime ça et je crois qu'il est temps de nous ressaisir.
Il ne faut pas confondre les résultats attendus à long terme avec ce qu'on peut faire dans l'immédiat. À long terme nous visons la liberté, l'amour, le pardon, etc., mais dans l'immédiat il faut parfois faire le dos rond et laisser passer le mauvais vent, si l'on ne veut pas, par nos exigences trop précoces, nous couper les jambes et la langue, nous empêcher d'aller lentement jusqu'au terme du possible. J'ai dû annuler des visites dans certaines missions cet automne, parce que des frères et des sœurs considèrent inadmissible, au nom de la liberté, de se faire vacciner et d'obtenir un pass sanitaire oubliant qu'en obéissant aux impératifs immédiats de leurs révoltes intimes ils arrêtent net leurs moyens d'agir en s'empêchant de se concerter, de réfléchir aux problèmes qui plus que jamais nécessitent un gros et patient travail de l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5).
Même chose pour affronter ceux qui disent, comme vous le rappelez : "Dieu crée le bien et le mal et donc le  mal sur terre c’est Dieu." On a tellement entendu pendant des siècles que Dieu était le Maître absolu de la providence et du destin humain que la foule n'imagine même pas que ce pouvait être un bobard théologique. Or, c'en était un. Nos frères musulmans n'arrêtent pas de dire : "Si Allah le veut..." Mais Allah ne veut rien. Allah propose, mais l'homme dispose. Le mal est une invention de l'homme que globalise le personnage d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), mais quand on le dit, ceux qui écoutent, athée compris, pensent que c'est un truc pour faire passer le "bobard" d'Arès, qui lui n'est justement pas un bobard.
Merci, frère Henri, pour votre commentaire.

21sep21 233C62
Le missionnaire se confronte à l’homme de la rue et au potentiel frère qui sommeille en lui et en l'autre.
Toujours mené par notre volonté de réussir, d’espérer.
Mais je reconnais qu'aujourd’hui la relation avec la personne rencontrée se précise, s’écoute, se pose en intelligence du cœur au service du Bien pour le Bien (entrée 168 de ce blog).
Loin du courant de pensée qui fait croire que le bien est plus fort que le mal au lieu de voir l’homme nouveau (Rév d'Arès 1/1) !
Chose qui me saute au yeux : Les hommes ne savent pas, ne connaissent pas le sens du changement que donne La Révélation d’Arès, évidement ! À nous, de le faire passer. Car la barbarie de tout chosifier, et croire que l'homme faisant le mal doit être puni par le bien dominateur, sans comprendre que l’aimer suffit pour entamer une relation intelligente, chercher ensemble à gravir les Hauteurs (Rév d'Arès 25/4).
Voilà, je pense que de le vivre sobrement en mission est une étape importante.
Car les idées qui circulent, comme celle-ci : "Dieu crée le bien et le mal donc le  mal sur terre c’est Dieu !" En ajoutant : "Gardons la foi en Dieu." À quoi je réponds : "Mais, Monsieur, si vous parlez à M. Macron et qu’il vous écoute, car vous dites qu'il met les uns contre les autres, ne croyez-vous pas qu’il puisse modifier le mal ? Bon, il ne vous écouterait peut-être pas. Mais je veux vous dire que vous et moi nous avons une action sur le mal. Pourquoi en douter ? Et croire que c’est l'affaire de Dieu, sans sa créature active, c'est dire que Dieu et l'homme ne sont pas ensemble, pas fraternels !?"
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Mon frère Henri, vous posez là une hypothèse qui titille l'esprit et le pousserait à y réfléchir, si l'on ne votait pas rapidement que cette réflexion ne servirait pas à grand chose. La créature humaine est-elle "fraternelle" au Créateur ? Non, puisqu'elle est son image et ressemblance (Genèse 1/26). Un enfant n'est pas fraternel à ses concepteurs, il est leur progéniture. Or, nous sommes les Enfants (Rév d'Arès 13/5) du Père, ou de la Vie, mais étant les images et ressemblances du Père (Genèse 1/26-27), nous sommes aussi le Père de nous-mêmes... C'est dans ce sens que le Père dit : Mikal est leur père (Rév d'Arès xxxiii/14). Il y a comme copaternité entre le Créateur et la créature humaine. Quelle différence cela fait-il avec le fait que propose votre commentaire, à savoir "que Dieu et l'homme (seraient) ensembl... fraternels !?" Différence énorme : Des frères sont des individus qui ont chacun leur nature propre, leur santé propre, leur caractère ; c'est le fait même de l'humanité que la Mal a terriblement divisée en quelque 7.900.000.000 malades qui, chacun ou chacune, est malade de lui-même ou d'elle-même — énorme problème que seul l'amour peut résoudre —. Mais entre le Créateur et la créature faite à son image et ressemblance il n'y a pas de fraternité, il y a Unité de nature. Dans l'appel que me fait le Père : Sois un dans toi ! (xxiv/1), le terme un, que j'aurais pu écrire Un ou mieux encore Uun ou uUn, il y a le Rappel que Dieu et l'homme forment une communauté étroite devenue demi-manchotte, une sorte d'être ou d'Être avec un bras et sa main sains et forts et l'autre bras avec sa main malades ou estropiés. C'est ce boitage des membres qui brise l'Uunité entre Dieu et l'homme.
Rappelez-vous (j'ai raconté ça bien des fois) quand je rencontre un athée qui me dit, tantôt taquin, tantôt rogue : "Dieu ça n'existe pas. Dieu est une invention de l'homme," et que je lui réponds : "Bien dit ! Avec une nuance : Dieu n'est pas une invention mais une intuition de l'homme commun, parce qu'il Dieu et l'homme commun sont plus que proches, parce que l'homme est Dieu. Vous êtes Dieu." L'athée alors s'en va, parce qu'il est dépassé, mais j'ai posé là un Vrai, qui ne fait que traduire tant bien que mal la Vérité, un Vrai qui pose le mystère même de Dieu. La vie de chacun des humains est un atome de la Vie et retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5), c'est ramener à la Vie les atomes qui s'en sont dispersés. Il n'y a rien de fraternel entre Dieu et l'homme, il y a l'Amour (Amour brisé pour l'heure, mais réparable) qui est bien plus que la fraternité.
Je dois cesser de parler de cela. Ceci n'est qu'un blog, mais j'ai conscience qu'il est porteur d'un Vrai qui va probablement entraîner, tôt ou tard, un renouveau d'intérêt pour la vie spirituelle qui est la vie de l'esprit avec la Vie de l'Esprit.

21sep21 233C63
Bonjour cher prophète,
Merci d'avoir eu le courage de nous retransmettre cette Parole pure du Créateur (mais qui ne donne pas de recettes) par votre enseignement inlassable.
Cela m'a aidé et m'aide toujours grandement à supporter ce monde dur et cruel, qui d'ailleurs court à sa perte à cause de ça.
"Deux cent trente cinq substances toxiques contenues dans ces injections expérimentales de substances génétiquement modifiées appelées "vaccins" de Moderna, d'Astra Zeneca, de Pfizer, de Johnson et Johnson (docteur Tall Schaller sur son site "santeglobale.world") qui produisent déjà et continuent de produire une "hécatombe" (Collectif Réaction19) de morts et d'estropiés à vie.
Ai-je le droit de mettre mon Créateur devant le fait accompli en lui disant : "Seigneur, je me suis fait injecter ces produits toxiques, mais si tu penses que je peux être utile à ta mission, sauve-moi en mettant Ta Main dans la faille du mal (Rév d'Arès xxxvi/1) ?
Quand le diable a essayé de tenter Jésus en lui demandant de sauter du haut d'une falaise, Jésus a refusé et lui a répondu : "Tu ne tenteras pas ton Dieu" ou quelque chose comme ça.
Bien fraternellement.
Jean-Luc Q. des Landes

Réponse :
Mon frère Jean-Luc, je ne sais pas qui est Tall Schaller, mais je pense qu'il exagère exagérément, si je peux m'exprimer ainsi. Comme vous savez, je ne suis pas convaincu que le vaccin soit la solution à la convid 19 et pour ma part je ne me suis pas fait vacciner le 11 mai 2021 pour me protéger, mais je me suis fait vacciner pour pouvoir circuler, voyager, aller au restaurant, à l'hôtel, etc., parce que je suis apôtre et qu'un apôtre est nécessairement un cheminot. Comme je le dis : de deux maux j'ai choisi le moindre. Faillir à mon apostolat serait le mal supérieur.
Ceci dit, je ne crois pas une seconde que le vaccin est "produit une hécatombe": Deux milliards et demi d'humains sont actuellement vaccinés dans le monde, qui vont donc, selon Tall Schaller, mourir ou tomber gravement malade (je suis de ceux-là... De profundis clamavi ad te, Domine; Domine, exaudi vocem meam. in vocem deprecationis meae !), ça va faire un vraiment très gros trou dans la population mondiale, d'autant plus grave que c'est la population la plus avancée scientifiquement parlant...
N'exagérons rien, mon frère Jean-Luc.
Ceci dit, ça me fait plaisir de vous lire. Je vous aime beaucoup, de même que Danièle, je vous embrasse tous les deux.

21sep21 233C64
Cher frère ainé,
Le Sermon sur la Montage me parle beaucoup à l'exception de Matthieu 5/31 et 5/32.
Il a été dit également : Si quelqu'un renvoie sa femme, qu'il lui donne un acte de répudiation (bon là, je ne souscris pas à cette parole). Eh bien moi je vous dis : Tout homme qui renvoie sa femme, sauf en cas d'union illégitime, la pousse à l'adultère et si quelqu'un épouse une femme renvoyée, il est adultère."
Mon faible lumignon en conclut que les répudiés et divorcés sont adultères, cela ne me semble pas être une parole de Jésus.
J'espère avoir vos éclaircissements.
Vous avez toute mon admiration et mon amour.
Cédric P. d'Aquitaine

Réponse :
Si quelqu'un renvoie sa femme, qu'il lui donne un acte de répudiation est un rappel que fait Jésus de Deutéronome 24/1. Le passage entier du Sermon sur la Montagne que vous citez est en effet un sujet jusqu'à présent sans solution : le mariage et sa rupture, qui préoccupe l'humanité depuis quelques millénaires.
Le problème, tel qu'il est posé dans La Bible, a une cause profonde qui le rend insoluble : C'est qu'on ignore en fait quelles étaient les conditions socio-juridiques de ce qu'on appelait mariage tant à l'époque du Deutéronome (1300 ans avant Jésus Christ) qu'à l'époque de Jésus. On ne sait notamment rien de ce qu'était exactement socio-juridiquement l'union de Joseph et Marie, parents de Jésus. L'Évangile de Luc dit seulement : Joseph monta de Galilée... pour se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte (Luc 2/4-5). Rien ici ne parle clairement de ce qu'était légalement l'union entre les fiancés Joseph et Marie enceinte... Des fiancés n'étaient pas mariés et n'avaient donc pas à aller se faire recenser, à moins que Joseph ne fit que s'offrir comme accompagnateur de sa fiancée pour qu'elle pût se faire recenser individuellement, mais c'est très douteux parce qu'à moins qu'elle fut orpheline, ce qui ne semble pas être le cas, c'eut été le rôle de la famille de Marie et non le rôle de Joseph de se charger d'elle, qui plus est est déclarée fiancée et enceinte sans être mariée ? C'est obscur. En dehors du cas particulier de Joseph et Marie, j'ai étudié la question du mariage palestinien antique. Eh bien, pour moi ce que les anciens juifs appelaient mariage est inconnu. De quoi s'agissait-il ? D'un mariage consenti entre époux qui se sont choisis ? D'un mariage comme contrat entre familles qui se fichent pas mal des consentements mutuels des mariés ? De mariage enregistré ? De concubinage officialisé ? Avec contrat ou sans contrat ? Etc., etc. On ne sait pas. Ceux qui pensent savoir se basent en fait sur trop peu de choses pour avoir une connaissance réelle de ce que la société antique appelait mariage et donc divorce. On ne peut pas savoir ce que le Deutéronome et le Sermon sur la Montagne appelaient la femme, l'acte de répudiation, etc.
De ce fait, je pense qu'on ne peut que s'en tenir à la façon de voir le couple aujourd'hui : Deux êtres libres (Rév d'Arès 10/10). D'ailleurs, les façons de voir le divorce dans les pays modernes sont fondés sur des droits réciproques et non sur cette sorte de façon encore barbare pour l'époux de voir son épouse comme sa propriété ; cela me paraît conforme à la réciprocité de liberté que La Révélation d'Arès voit dans la couple.

21sep21 233C65 
Il est tout de même formidable que le peu de Vrai que nous discernons, cette lumière prise dans notre piège (Rév d’Arès ix/8) à travers nos nuits (xvii/9-12) de péché (4/3-4; 8/7 + nombreuses références), éclaire autant nos ténèbres (22/2; 31/2; 33/32; 36/18). Nous ne sommes pourtant que de pauvres marmots (xxx/13) à la nuque raide (Exode 33/3), encore trop impatients dans notre moisson (4/12; 6/2; 13/9; 15/7; 38/12) souvent mal préparée et mal réfléchie, voulant des résultats immédiats, ayant des "exigences trop précoces" (233c61) et nous sommes encore trop inconstants dans notre pénitence.
Mais vous, prophète du Très Haut, du Tout Autre, de la Vie, vous nous enseignez inlassablement à sortir de notre médiocrité, à gravir les sentiers de la transcendance en corrigeant sans cesse nos erreurs, en réajustant nos irréflexions, en nous faisant comprendre ce qu’est l’homme et ce que nous devons enseigner aux autres hommes, en nous faisant sentir au-delà des mots les chemins de la métaphysique, en nous donnant un vrai sens aux mots tels qu’amour et liberté, tout en respectant justement notre liberté, mais en bousculant sans cesse nos petites certitudes, notre imagination et nos rêves afin de nous faire évoluer et ainsi nous conduire vers les Hauteurs Saintes (Rév d’Arès 40/5) et qu'ainsi le monde soit sauvé (38/2).  
Alain Le B. (Ile de France)

Réponse :
Oui, mon frère Alain, il est "formidable que le peu de Vrai que nous discernons, cette lumière prise dans notre piège (Rév d’Arès ix/8) à travers nos nuits (xvii/9-12) de péché (4/3-4; 8/7 + nombreuses références), éclaire autant nos ténèbres (22/2; 31/2; 33/32; 36/18)".
C'est formidable, prodigieux, mais ce prodige tient en fait à l'intense mais extrême simplicité de la Lumière et de l'Amour. La Révélation d'Arès est libératrice, mais sur des bases naturelles, sobres, sommaires : Un seul outil pour briser les chaînes très compliquées du Mal : l'Amour et ses dérivés que sont les pardon, paix, intelligence du cœur.
Je suis heureux que vous compreniez combien je m'efforce de "faire sentir au-delà des mots les sentiers de la métaphysique." Métaphysique est un mot qu'on retrouve assez souvent dans mes écrits sur ce blog, mais beaucoup plus rarement dans ce qu'y écrivent ses lecteurs. On a beaucoup parlé dans le monde des intellecrtuels de "l'expérience métaphysique" et quantité de critiques ont dit que parler d'expérience métaphysique était bizarre et même contradictoire, parce que la métaphysique travaille par définition dans l'indémontrable, plutôt logé dans le domaine de la prescience ou du pressentiment, et qui, de ce fait, dépasse le cadre de l'expérience. Mais Bergson a très intelligemment apporté un contredit à ce problème en expliquant que la métaphysique est "l'expérience intégrale" ("La Pensée et le Mouvant"). Je n'ai pas, pour ma part, d'autre mot pour loger le Vrai : prémisses de la Vérité, par exemple par analogie aux sûtras ou soûtras ou soûttas (pali) de Bouddha qui forment une somme métaphysique. Il y a belle lurette que tout ce qui pouvait reproduire sur Terre la Parole du Père s'est volatilisé et que, donc, la vraie métaphysique s'est volatilisée, remplacée par la théologie, la philosophie et leurs similaires.
On peut dire que la religion et sa fille la politique ont fonctionné hors de tout souci métaphysique véritable ; elles ont donné naissance à ces grands égarements appelés preuves de l'existence de Dieu comme celles d'Anselme de Cantorbery dans son "Proslogion" disant que "Dieu est l'être tel que rien ne se peut penser de plus grand, et cela tant dans l'intellect que dans la réalité. Ainsi, en pensant à l'être le plus grand, il est impossible de penser réellement que Dieu n'est pas : la pensée de Dieu implique son existence, etc." Ou comme celle de Descartes disant : "Je ne peux pas concevoir Dieu sans existence, il s'ensuit que l'existence est inséparable de lui, et partant qu'il existe véritablement : non pas que ma pensée puisse faire que cela soit de la sorte, et qu'elle impose aux choses aucune nécessité, mais, au contraire, parce que la nécessité de la chose même, à savoir de l'existence de Dieu, détermine ma pensée à le concevoir de cette façon. Car il n'est pas en ma liberté de concevoir un Dieu, etc." Or, il n'y a pas de preuve de Dieu et voir Dieu sous un jour logique ou scientifique est une erreur, parce que la preuve de Dieu est en tout et pour tout le témoignage prophétique, qu'on croit ou qu'on ne croit pas. Personne d'autre que le prophète n'a de preuve de Dieu. La foi seule apporte la certitude. Pas de foi, pas de certitude. Pas de confiance en la métaphysique, pas de métaphysique ! On est là dans un domaine de dépassement qui n'est perceptible que par celui ou celle qui vit Dieu au fond de lui ou d'elle. Dieu, en somme, est un vécu comme les grandes aventures humaines de l'esprit sont des vécus.
Merci, mon frère Alain, de partager magnifiquement ce vécu !

22sep21 233C66 
Frère Michel,
la Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Là je me sens sur du solide, dans la cohérence entre vos propos, le texte de La Révélation d’Arès et cette idée qui, de fait, guide ma vie depuis plus de soixante-dix ans.
Dans ce blog que je lis régulièrement, je ne sens pas toujours cette cohérence, et lorsque je crois discerner un écart entre ce que vous dites et ce que je comprends du texte révélé, souvent je me résous à vous en faire part. C’est le cas maintenant sur deux points : l’âme et la volonté.
Sur l’âme, votre réponse à un récent commentaire m’a laissé entendre que celle-ci ne serait fonctionnelle qu’après notre mort. Ce propos m’a surpris. Pourquoi ? Je me récite souvent les lignes suivantes, pour moi merveilleuses, de L’Évangile donné à Arès [première partie de La Révélation  d'Arès] : L’âme est le regard, la main, la gorge, l’estomac du spectre. Par elle Je peux le réchauffer de l’éclat de Ma Gloire. Je peux le conduire vers les magnificences infinies. Je peux entendre sa louange et sa conversation. Je peux le nourrir à jamais (4/6).
Avec ma sensibilité spirituelle à fleur de peau, genre Danièle G. du Nord, je peux vous dire que pour moi, tout ça, ce n’est pas de l’au-delà "métaphysique", mais du maintenant en chair et en os… Ce courant chaud qui me passe par tous les membres quand je me concentre, ces "magnificences infinies" données dans ces moments d’émerveillement de plus en plus marqués avec l’âge — tel Adam dont vous avez dit : "tout occupé à être heureux" —, et qui se traduisent chez moi sans mots en louange ni  conversation  avec Celui Qui donne déjà (Rév d'Arès 26/8)… et enfin cette nourriture à une chair qui ne vit pas seulement de pain [Matthieu 4/4], tout cela j’en vis intimement. J’en concluais que j’ai dès cette terre conscience d’avoir construit mon âme, ce qui n’est pas votre point de vue. J’en concluais aussi qu’on trouve ici valorisée notre appartenance heureuse au monde animal et à sa chair, dont le passage à l’état d’Adame » (vii/1- 5) nous révèle le sens profond.
Autre point qui m’a gêné ces derniers jours : à propos de la volonté, vous disiez que Dieu ne veut rien, et si j’ai bien compris, que la volonté est le propre de l’homme, dont le devoir est d’en user au maximum.
Je ne sais dans quelle mesure mon point de vue différent peut avoir un intérêt ou mériter explication de votre part, mais que penser des lignes qui suivent ?
Mon salut n’est pas une aumône, mais le salaire du pénitent, la soumission à Ma Volonté de rétablir le temps où s’écoulaient dans Mes jardins le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour, qu’on reverra entre les chaumes la Moisson faite quand les moissonneurs poseront leurs faux et se pencheront sur leurs rives pour se désaltérer (Rév d'Arès 35/2).
Plutôt que la volonté humaine d’Adam qui a voulu être maître de tout et l’a choisi (Rév d'Arès 2/1-5), nous voilà invités à choisir pour notre salut la soumission à la Volonté qui nous dépasse. Cet appel rejoint, à mes yeux, le sens profond du Coran, qui tient bien, comme le message d’Arès, les deux bouts de la chaîne : respect total de la liberté humaine et appel à l’humilité devant Celui qui donne  (26/8). Respect de notre liberté, car, dit le Coran : Dieu ne change rien en un peuple tant que celui-ci ne change pas ce qui est en lui et en même temps insistance sur l’origine divine de la volonté humaine, don divin, avec la répétition de la formule suivante, qui, je l’avoue, me paraît fiable : Vous ne sauriez vouloir si Dieu ne veut [Sourate al-insan (l'homme) 76/30 : Vous ne saurez vouloir, à moins qu'Allah veuille. Allah est Omniscient et Sage].
Mais depuis longtemps j’ai cru observer une troisième discordance entre vos propos et La Révélation d’Arès : vous citez souvent Rév d'Arès 24/1 sous la forme : Tes fidèles pleureront sur tes mains glacées avant que tu n’aies vu même le petit reste que Je t’envoie rassembler, mais jamais à ma connaissance je ne vous au vu citer en entier ce verset 24/1 : Tes fidèles pleureront sur tes mains glacées avant que tu n’aies vu même le petit reste que Je t’envoie rassembler accomplir la Parole Que Je te livre.
Cette omission des sept derniers mots change le sens du verset, vous en conviendrez. L’important n’est plus le rassemblement quantitatif du petit reste, mais la pénitence de ce petit reste pour changer patiemment le monde. Comment expliquer chez vous cette omission ? Il y a longtemps que je m’interroge.
Je ne doute pas que cette nôtre conversation (4/6) m’aidera à toujours mieux vous comprendre, comme elle vous aidera à toujours avancer dans votre mission d’enseignant.
Dans cette profonde espérance, je vous adresse tous mes vœux de Vie.
François D. d’Île de France

Réponse :
Si je ne cite qu'une partie du verset 24/1 de La Révélation d'Arès, c'est pour raccourcir. Je n'ai pas de scribe. J'écris tout moi-même. Je travaille encore treize à quatorze heures par jour, mais quand je peux raccourcir, je le fais ; ça me gagne du temps. Mais je précise autant que je peux quand je peux ; ainsi ai-je précisé l'origine de votre citation du Coran : Vous ne sauriez vouloir si Dieu ne veut. Si vous l'aviez fait, cela m'aurait gagné un peu de temps. Ceci dit, il va sans dire que le verset 24/1 de La Révélation d'Arès est un verset entier comme La Révélation d'Arès est une Révélation entière.
Quant à l'âme, je confirme que mon âme — si j'en ai une, ce que j'ignore autant que j'ignore le jour et l'heure de ma mort, ce sont des choses de l'ordre de la conjecture — ne prendra sa véritable fonction ascensionnelle que quand mon cœur s'arrêtera et, alors, elle pourra monter jusque dans les galaxies infinies. Ce qui me confirme l'absolue nécessité de créer mon âme par la pénitence et donc la vitale importance des conditions de sa création à défaut de la possibilité de la sentir vivre en moi. Jusque là, si j'ai pu créer mon âme, elle est fragile, insensible (chez moi, du moins), incapable de se défendre elle-même, je peux toujours la perdre par une grosse faute : un mensonge, un adultère, un mouvement de haine, etc. Tant que ma chair et mon esprit vivent terrestrement, mon âme, si j'en ai une, est dépendante de ma pénitence, que je ne dois jamais arrêter. Je ne vois absolument pas en quoi le verset : L’âme est le regard, la main, la gorge, l’estomac du spectre. Par elle Je peux le réchauffer de l’éclat de Ma Gloire. Je peux le conduire vers les magnificences infinies. Je peux entendre sa louange et sa conversation. Je peux le nourrir à jamais (Rév d'Arès 4/6), donnerait à mon âme une fonction indépendante de ma volonté de l'avoir et de l'entretenir sans pour autant me donner la certitude que j'ai pu la créer et qu'elle existe.
Ceci étant, nous voilà vous et moi face à la seule absolue nécessité de faire pénitence. Notre croyance concernant l'âme ou la volonté n'est pas créatrice de notre salut. Ce n'est que pensée, opinion, ça ne sert à rien en fait. Je traduis votre commentaire comme un reproche qui m'est très justement fait d'en avoir parlé, puisque croire que l'âme est ceci ou cela, que la volonté est ceci ou cela — seule la Volonté du Père (Rév d'Arès 12/4) est à imiter — est sans importance pourvu que j'aime. Or, je vous aime. Je suis heureux de vous lire, de vous adresser de loin mon salut fraternel.
Pourquoi me dites-vous : "Je vous adresse tous mes vœux de Vie" ? La Vie c'est Dieu, le Père, Allah, le Très Haut, l'Éternel, El Shaddaï, Adonaï, Brahma, etc. Mais vous vouliez sûrement dire : Je vous adresse mes meilleurs vœux de vie en vue de retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5). Merci, mon frère François. Je vous embrasse.

22sep21 233C67
Bien aimé frère Michel,
image Olivier de L. (1)Merci pour cette entrée 233 qui nous emmène très haut en nous permettant de toujours garder les pieds bien ancrés dans le sol.
Chacun d’entre nous apporte son Vrai, son reflet, pour changer le monde.
Mon Vrai est fait de mon potentiel initial, de ma volonté de briser mes petitesses, de mes efforts de dépassement, de mon écoute du prophète, père [Rév d'Arès xxxiii/14] trop aimant [12/7] à l’image et ressemblance [Genèse 1/26] de Son Créateur. Nous moissonneurs savons qu’il nous faut exister, nous rendre visible-audible par ce qui émane de nous combiné à la justesse de nos mots, justesse entendue comme tentative de la rencontre de mon Vrai et du Vrai de l’autre qui, lui, arrive avec un tout autre bagage, un autre potentiel, une culture métaphysique différente, mais peut-être, si c’est un épi mûr, une même attention à l’autre et cette espérance assez mystérieuse faite de foi en l’homme et en la Vie.
Par ailleurs, nous cherchons d’autres voies bien sûr, par l’image, la poésie, la chanson, et toutes les formes artistiques pour créer cette rencontre aussi avec le Fond de l’homme. Une fois encore je vous envoie quelques images qui sont autant de tentatives de Françoise mon épouse et de moi de donner à voir, à lire, à entendre, autant de signes pour engager un échange destiné à permettre à son tour une découverte de notre Message qui porte en lui les sentiers d'Éden retrouvé.
image Olivier de L. (2)Alors ces images sont des affichettes inspirées de ce blog pour les manifestations de ces derniers mois, manifs contre l'étau administratif et pour la liberté, des affichettes faites pour créer du lien, des questions, des rencontres. Comme vous l'écrivez ici : "Ce qui compte, ce n'est pas ce qui est dit, c'est l'expérience qui en résulte."
Et puis deux petits tableaux, l’un est un cri, qui veut nous porter haut vers l’indicible et les plus hautes espérances, l’autre une fresque qui nous fait voyager dans l’infini des possibles en suggérant à l’homme mon frère, qu'il est grand temps de se chausser pour l’ascension vers Son Jour. Oui tout cela n’existe que pour créer de l’échange, faire se rencontrer des consciences en devenir, susciter des questions.
Olivier de L. d'Île de France
image Olivier de L. (3)image Olivier de L. (4)

Réponse :
Merci, frère Olivier, pour ce beau commentaire et les images. J'en ai affiché quatre et j'aime particulièrement les couleurs de la dernière (tout en bas) que vous appelez "Fresque".
La métaphysique, que vous évoquez, n'est pas dutout représentable graphiquement, ni d'autre manière directement sensible aux sens humains, mais je trouve qu'il y a dans la "Fresque" une tentative de graphisme et de coloration pour représenter, au moins de façon... comment dire ? tropologique, mythique, l'évasion du cerveau dans les sphères du Vrai en tant qu'il est quelque peu évocateur de l'inaccessible Vérité. Picasso était tout sauf, semble-t-il, un homme spirituel ; il était comme sa peinture d'une matérialité presque lourde, surtout dans sa période cubiste, mais je me suis déjà demandé s'il n'était pas à la recherche d'une métaphysique de l'être. Car comment lui reprocher son cubisme ? Tout est, après tout, cubique dans ce monde. Picasso a peut-être tenté de représenter une métaphysique de son temps, sachant que la métaphysique est très simple à penser, mais impossible à réaliser. En métaphysique tout est concrescent, tout est tout ou dans tout, il n'y a pas ce que nous appelons ici-bas le réel. Si je regarde un pot de fleur un réel constitué de trois choses, je vois le pot, récipient de terre rouge, la terre dans le pot et la fleur dans la terre. Rien de tel métaphysiquement parlant, monde d'inséparation. J'ai comme dans l'idée que vous avez eu une même pensée en dessinant et peignant la "Fresque".

22sep21 233C68
Cher Frère Michel,
Je pense que ce sujet de la Vérité et du Vrai sera au cœur de nos vies, de nos réflexions, de nos actions et de notre foi jusqu'au Jour où la Lumière de la Vérité couvrira tout sans cesse, et où chacun verra alors Ce Que le Vrai sera...
Jusque là, nous devrons sans cesse lutter entre nos vérités éclatées et la Vérité Unique.
Pour chacun de nous notre vérité, nos convictions, nos croyances, etc … sont forcément justes puisque ce sont les nôtres ! C'est un fonctionnement naturel de survie, parce que cela nous accroche à ce que nous connaissons et qui nous rassure. Mais c'est aussi et surtout un frein sur les sentiers de nos ascensions...
De mon point de vue, celui d'un pèlerin d'Arès, je me rends compte que ce "biais naturel" me fait préférer certains passages de la Parole à d'autres, certains de vos propos à d'autres !
J’adhère plus facilement à des Paroles qui confirment ce que je crois déjà, je cite plus naturellement des propos qui vont dans le sens de ce que je veux démontrer, etc …
Pourtant, j’ai connu la Révélation d’Arès à 22 ans. Je n'étais pas croyant. Je n’avais pas vraiment de culture religieuse. Et pourtant, depuis ce jour, je me bats régulièrement contre cette culture ambiante qui m’a imprégnée malgré moi.
C’est la confiance et la foi que j’ai en vous et en votre enseignement qui me permet de faire plier cette culture du monde pour l'orienter vers la direction de certitude, le phare que vous allumez au loin pour nous...  

Je retrouve aussi cette façon de fonctionner [de façons très variées] partout autour de moi : débats, informations, discussion de comptoir, etc.
Dans la Mission de rue, c'est un des travers qui, soit empêche le dialogue si la personne commence à répondre : "Je ne crois pas à ceci, cela" ou, à l'inverse, empêche l'envie d'aller plus loin dans la découverte du Message d'Arès, si elle trouve que ce que l'on lui en dit correspond déjà à ce qu'elle croit : "Oui, je suis d'accord ! C'est déjà ce que je pense ! Au revoir et bonne continuation !" 🙂
C'est à ce moment là que j'essaie de me rappeler les conseils que vous nous prodiguez depuis toujours et que j'essaye de faire passer le message que  : "Ce n'est pas ce que nous croyons qui fera la différence dans ce monde, c'est ce que nous pouvons faire ensemble : mettre en place l'amour, la paix, le pardon... pour tous. Librement et patiemment ! Alors, même si cela doit prendre des générations, pourquoi ne pas commencer à nous y mettre maintenant ?!"
Cela me fait penser à toutes celles et tous ceux qui arrivaient devant votre porte à Arès et qui vous déclaraient, la révélation d'Arès à la main : "C'est exactement ce que j'attendais !"
Vous leur répondiez : "Vous avez de la chance parce que moi je ne l'attendais pas du tout !" 🙂

Et bien, permettez-moi d’émettre l’hypothèse que ce qui a fait que votre nom a été ajouté dans le Grand Chapeau du Père c'est que, justement, vous étiez à l’extrême opposé de ce qu'Il venait vous révéler ! Il vous a fallu vous nettoyer/débarrasser de pratiquement tout ce à quoi vous croyiez pour faire toute la place à la totale Vérité qui vous était proposée. Vous ne pouviez pas dire : "Ah oui ! Ça c'est vrai ! C'est bien ce que je croyais déjà, voyons la suite !"
Il vous a fallu faire table rase de toutes vos "vérités et vrais" personnels et y laisser entrer toute la Vérité qui s'offrait à vous !
À nous de reprendre ce processus de "déculturation", de nettoyage intérieur, pour laisser se développer en nous, de génération en génération le peu de Vérité qui, petit à petit, nous rapprochera du Jour où la Vérité éclatera au Grand Jour !

Puis-je finir ce déjà long message en vous demandant justement votre avis sur un projet de tract qui me trotte dans la tête ?
Je voudrais faire un tract qui fait un lien entre les évangiles Palestinien (principalement le Sermon sur la montagne) et l'évangile Arèsien pour mettre en avant le fait que Jésus attend et demande toujours que son message soit accompli !
Mon idée serait de citer des versets qui ont le même sens ou la même intention, par exemple :
Il y a 2000 ans en Palestine : Ce n'est pas celui qui me crie Seigneur qui sera sauvé, mais celui qui fait la Volonté de mon Père !
Il y a 50 ans à Arès : Celui qui m'a oublié sera réchauffé par l'éclat de ma Gloire s'il suit ma Parole !
Je mettrais autour une phrase en avant qui serait : "Le Christianisme est encore réalisable, reprenons la lutte !" ou : "L'amour évangélique est toujours à notre portée, poursuivons la lutte !"
Qu'en pensez-vous ? De mon côté, j'aime bien cette idée puisque c'est mon idée... mais, est-ce le cas ? Justement, cela ne risque-t-il pas de donner l'impression qu'il n'y a rien de nouveau à Arès si cela ne fait que reprendre les idées des Évangiles ?
Merci d'avance pour vos lumières...
À vos côtés dans la prière et la mission,
Christophe G. d'île de France

Réponse :
Vous dires, mon frère Christophe : "Je me rends compte que ce "biais naturel" me fait préférer certains passages de la Parole à d'autres, certains de vos propos à d'autres !" Et c'est tout à la fois absolument vrai et inévitable, parce que nous sommes un monde vivant éclaté, dispersé : Vos yeux, vos oreilles, votre cerveau qui pense ne sont ni mes yeux, ni mes oreilles, ni mon cerveau qui pense... et ainsi de suite entre sept milliards et demi d'humains. Il y a donc autant de visions, de ressentis, de qualités de réception du Vrai qu'il y a d'humains. Raison pour laquelle les visions dogmatiques des religions sont toutes aussi tyranniques qu'elles sont fausses. Les églises chrétiennes ont bien compris cela, puisqu'elles se contentent de voir leurs fidèles suivre fidèlement les offices, prières et fêtes carillonnées en se gardant bien de leur demander ce qu'ils croient intimement, ce qui est évidemment très varié. Combien de croyants voient-ils le Créateur de la même façon exactement ? C'est donc l'énorme mérite du Génie auteur de La Révélation d'Arès de dire : Contentez-vous d'être pénitents et pénitentes : Pourquoi? Mais parce que l'amour absolu de tous les humais, le pardon absolu de toutes les offenses, etc., sont des factualités si simples qu'elles ne peuvent pas souffrir de la diversité des ressentis, des opinions, des gouts et des couleurs...
Votre idée de tract est bonne, mais comme vous dites, elle risque fort "de donner l'impression qu'il n'y a rien de nouveau à Arès, si cela ne fait que reprendre les idées des Évangiles ?" C'est pourquoi je pense que la meilleure façon de présenter votre projet reste l'idée simple qui avait été celle de mes tracts de "L'Œil S'Ouvre" 1988 à Paris : "Le christianisme n'existe pas. Il faut se décider à le mettre enfin en œuvre (ou en chantier), etc."
Je suis très heureux de lire votre commentaire, très heureux de vous voir toujours à la mission.

22sep21 233C69 
L’âme est le Vrai et la Vérité. "On ne la voit qu’avec le cœur," disait le petit prince [Saint Exupéry]. On ne la vit qu’avec l’amour accompli, par l’amour du prochain, l’amour dans chaque geste, chaque pensée, chaque parole, chaque respiration. L’Ecclésiastique, versets 30 et 21-23, écrit : N’abandonne pas ton âme à la tristesse, ne te tourmente pas par tes réflexions. La joie du cœur est la vie de l’homme. Et l’allégresse est pour lui longueur de jour. Aime ton âme et console ton cœur et chasse loin de toi la tristesse. Le chagrin en a tué beaucoup, et il n’y a pas en lui de profit.
Restons des petites lumières virevoltantes dans l’obscurité par monts et vallées.
Aimer et aimer encore est la seule Vérité durable. Arrêtons de nous laisser emporter par des divisions mentales et relatives, inventées par les hommes. Il n’y a pas de pro- ou anti-, pour ou contre, à droite ou à gauche, vrai ou faux, il y a seulement une humanité, un cœur qui se cherche en chacun de nous, qui cherche à retrouver la joie véritable, la Vraie. La petite vidéo ici me met de la joie au cœur ; Une chaine humaine à Genève pour la liberté et la fraternité.  
Véronique C. de Belgique
Genève: les "maillons forts" de la chaîne humaine pour la liberté
https://www.youtube.com/watch?v=15ERpXRrG8M

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, de me faire connaître cette vidéo suisse. Je suis très heureux de voir des frères et des sœurs humains encourager l'humanité autour d'eux à se libérer, à faire passer l'amour avant les considérations sanitaires légales sous surveillance de la police, à humaniser la situation, à chanter le bonheur de la fraternité à des humains qui attendent plus des appels du cœur que des appels de la loi.
Mais il s'agit ici d'objectifs limités qui demeurent dans le cadre étroit de la psychologie et de la camaraderie bon enfant.
N'oubliez pas que l'objectif de La Révélation d'Arès est d'une portée et d'un ampleur autrement plus grandes, je dirais même absolues : Il s'agit de changer le monde (Rév d'Arès 28/7), de revêtir l'homme du manteau neuf (1/1) d'une vie changée (30/11), d'une tout autre humanité œuvrant dans le Dessein d'un retour à un monde d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence du cœur et libre de tous préjugés.
Merci pour votre commentaire.

23sep21 233C70
Bien aimé frère aîné,
J'étais de même que notre frère Cédric (233C64) embarrassé par ce passage du Sermon sur la Montagne (versets 5/31 et 32). Merci pour votre enseignement.
Dans ma version retravaillée du fameux Sermon, j'ai trouvé des passages de la parole de Jésus dans les évangiles qui peuvent éclairer sa position.
Voici ma version complétée des versets en question:

Le couple, unité du monde changé
5.31
Il a été dit aussi :
Deutéronome 24/1
Que celui qui renvoie son épouse lui donne un acte de répudiation.
Matthieu 19.8
Et Moi Je vous dis que c'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier* vos épouses ; au commencement de la création, il n'en était pas ainsi.
Marc 10.6 + Genèse 1.27
Dieu fit l'homme et la femme ;
Marc 10.7 + Genèse 2.24
c'est pourquoi l'homme quitte son père et sa mère, et s'attache à sa femme,
Marc 10.8 + Genèse 2.24
et les deux deviennent une seule chair. Ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
Marc 10.9
Que l'homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni.62
5.32 + Marc 10.11-12
Quiconque homme ou femme répudie son conjoint – sauf en cas d’infidélité63 – est adultère.

* Le divorce qui peut intervenir suite à l’adultère, la malfaisance, la violence, n’est pas la répudiation. Cependant dans le Coran (33/49 notamment), la répudiation est possible, les deux termes étant confondus selon les traductions.
De tout coeur dans la pénitence et à la moisson de pénitents à vos côtés et aux côtés de nos sœurs et frères,
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
J'affiche votre commentaire qui apporte à notre frère Cédric P. des informations complémentaires concernant ce que l'Écriture dit du mariage. S'il est très attaché à ces Écrits il y trouvera des raisons de croire qu'ils peuvent influencer dans une direction heureuse son propre destin marital. S'il s'agit pour lui de trouver une base de discussion avec une personne dont dépend son bonheur présent et/ou à venir et si cela lui est favorable, j'en suis heureux pour lui.
Mais il demeure que, d'une façon absolue, on ne sait pas ce qui était vraiment appelé mariage dans l'antiquité, car le Bible est antique, elle traite notamment de la polygamie principalement, outre qu'elle est muette sur le statut de fond du mariage : Monogamie, polygamie, épouse comme propriété du mari et de son droit de cuissage, etc. Toutes choses dans lesquelles je ne vois que liens barbares. Prenez l'exemple du verset 10/9 (Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas n'est pas 10/11-12) que vous citez : Comment Dieu unit-il un couple ? Mystère complet. Par un prêtre, un fonctionnaire, etc ? Par un système purement culturel, une paperasse légale quelconque, qui déclarerait impie le fait de séparer deux époux socialement déclarés ? Pas du tout pour moi. Pour moi cette phrase de Jésus signifie que ce qui unit un homme et une femme n'est pas une convention, un acte administratif, un contrat, mais l'amour au plus beau sens du mot et qu'il est scélérat de faire en sorte de briser cet amour, une des plus belles choses qui soient, par des mensonges, des manœuvres, etc., pour casser la belle unité amoureuse d'un couple.
Je ne vois pas du tout dans le verset qui dit : Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas quelque chose de clair. En effet, où est Dieu dans la constitution d'un couple chinois, hottentot, papou, etc. car il s'agit là aussi de frères humains ? Sœur Christiane et moi avons été mariés religieusement en 1968, mais je ne crois pas que nous nous soyons, même déjà l'époque, considérés comme unis par Dieu ; nous avions conscience que ce qui nous unissait était l'amour et que tout simplement nous présentions à Dieu notre amour comme un magnifique don en même temps qu'une magnifique réalisation de la vie que nous tenions de Lui, Créateur. Notre amour depuis cinquante-trois ans n'a jamais failli, parce qu'il n'était pas seulement fondé sur une union charnelle, un désir réciproque de s'embrasser, il était fondé sur l'intention ferme et grave de fonder une famille heureuse, une unité consciente de travail et de création, quelque chose de valable en ce monde difficile, intention à laquelle nous n'avons jamais failli. Se marier est un acte grave qui doit être réfléchi par les époux, pas par la société bureaucratique autour d'eux. Le mariage n'est pas un acte qui met fin à la peine de la solitude, qui abriterait du besoin l'un des deux, qui unirait deux intérêts, etc. c'est un acte créateur au sens sublime et noble. Si la conscience de cet acte n'est pas, le divorce menace toujours.
Ce qui unit le couple c'est l'amour : J'ai vu les épousailles dans les cœurs des jeunes gens dès qu'ils se sont aimés (Rév d'Arès 33/21).

23sep21 233C71 
Bien cher prophète de la Vie ✨,
Vous dites dans votre entrée 233 : "Il est des échecs qui nous en apprennent plus que les vérités auxquelles on avait cru. La souffrance, disait Pascal, est une plus grande école que le bonheur tranquille."
Mais faut-il vraiment toujours passer par la souffrance pour accéder à la paix, au bonheur, à la joie, à l’amour, comprendre que la Vérité ne sera réalisable où réalisée que dans les générations qui viennent ?
Le Vrai, ne le ressent-on pas dans nos fibres intérieures ?
Quand nous proclamons la Parole même en silence, elle est en éveil en nous, elle vibre en nous. La Parole dans La Révélation d’Arès ainsi que la Parole proclamée en transparence de La Révélation d’Arès dans la Bible et dans le Coran.
Quand on s’imprègne de votre enseignement celui-ci nous habite peu à peu ce qui fait que nous sommes alors imprégnés et reliés à la Vie (Rév d’Arès 24/3-5), le Vrai qui est en mouvement incessant au fond de nous,dans ce vide que les scientifiques n’arriveront jamais à détecter, à identifier. Mais ce vide est plein de l’Eau Bleue que souffle la Vie 💨 en nos cœurs 💕
Faut-il nécessairement passer par la souffrance pour percevoir, sentir, vivre en soi une parcelle de cette Eau de la Vie qui circule dans nos veines 🧚
Je vous remercie frère Michel ✨
Patricia C. des Hautes-Alpes

Réponse :
Non, ma sœur, il n'est pas du tout "nécessaire de passer par la souffrance pour percevoir, sentir, vivre en soi une parcelle de cette Eau de la Vie qui circule dans nos veines." Et Blaise Pascal n'a jamais dit que c'était nécessaire. Il a dit que quand il y avait souffrance, ce qui est à peu près inévitable par moments dans l'existence, car la vie humaine est vie de travail, de fragilité devant la maladie, de vieillissement, d'épreuves et soucis divers, il ne fallait pas considérer ces souffrances comme des malheurs stériles, mais comme des malheurs, petits ou grands, qui génèrent outre une douleur une architecture constructive de la vie et fait voir celle-ci comme une construction, un chemin, pour sortir de la condition difficile dans laquelle nous a mis le péché. Autrement dit, il peut y avoir parfois un bien dans le mal.
Nous sommes des êtres vieillissants et mortels, et certain d'entre nous sont particulièrement éprouvés et je crois qu'il y a autant à puiser dans la souffrances des autres que dans les siennes. Il y a des ressources inépuisablement utiles tant de l'état heureux ou bien-être que de l'état malheureux ou souffrance. Il y a interaction tantôt annihilante et tantôt bienfaisantes de tous les cas possibles de la vie entre eux, parce que nous sommes des êtres sociaux interagissant les uns sur les autres. Les leçons que nous pouvons recevoir de la souffrance, puisque celle-ci peut toujours se produire, sont innombrables.

25sep21 233C72 
Merci frère Michel de votre réponse à mon commentaire 223C66. Je lui reconnais trois mérites. Elle résume pour ceux qui ne connaissent pas encore bien La Révélation d’Arès  l’enseignement de celle-ci sur l’âme, outil irremplaçable du salut personnel à créer et à entretenir par sa vie pénitente.
Elle [la réponse] répond à mes questions avec précision et honnêteté,
et elle me guide utilement sur le plan pratique.
Vous regrettez en effet que j’aie abusé de votre temps précieux en vous laissant chercher l'origine de ma citation coranique. Je vous en demande pardon, et ce "reproche justifié" a éperonné mon sens pratique : jusqu’à présent je me sentais mal à l’aise dans ce genre de recherche, les index écrits du Coran auxquels je me réfère manquant de clarté.
Et en vous lisant j’ai pensé : "Mais il y a internet !" et de fait en tapant sur un moteur de recherche la phrase concernée, j’ai illico trouvé les deux occurrences , 76/30 et 81/29. Merci donc pour votre rôle d’éveilleur.
Autre suggestion utile de votre part : vous trouvez bizarre mon souhait "bonne Vie", et là encore vous m’aidez. En mission de rue, quand je quitte mes missionnés, je leur dis : "Bonne vie !" Pourquoi en effet se contenter d’un "bon jour", "bon soir" voire "bonne année" qui limite le souhait à un temps court alors que nous sommes appelés à vivre le bonheur hors du temps, dans l’Éden retrouvé. Ainsi, et vous l’avez compris, quand je dis "bonne vie", je pense en même temps au surnaturel appelant un V plutôt majuscule que minuscule. Par oral, on n’a pas à préciser, mais à l’écrit, il me faut bien choisir entre la minuscule, à mes yeux trop limitée, et la majuscule, détonante avec l’adjectif "bon", car "la Vie c'est Dieu, le Père, Allah, le Très Haut, l'Éternel, El Shaddaï, Adonaï, Brahma, etc. »… alors pourquoi préciser que cette "Vie" est « bonne » ?
Je n’oublie pas , pourtant — vous le rappelez souvent — que quelque part Dieu c’est nous, et que Jésus n’est pas le seul "Christ", mais que comme lui devenir un Dieu (Rév d'Arès 2/13) par sa pénitence, cet appel s’adresse à nous tous. Seulement pour l’instant notre vie humaine n’est pas que bonne… même la vie humaine de Jésus n’a pas été que bonne, et quand j’écris "bonne Vie", il y a tout ça derrière…, vous l’avez senti.
Continuer à dire "bonne vie", ça ne me pose pas de problème, mais continuer à l’écrire ? Sinon quelle formule alternative? Vous m’amenez à me poser une question à laquelle pour l’instant je n’ai pas de réponse.
En tout cas, merci encore, prophète bien-aimé.
François D. d’Île de France

Réponse :
Sur le Golfe du Lion la pluie d'automne est au rendez-vous ; elle a dû consulter le calendrier. L'alcool est tombé dans le thermomètre ; il fait frais. Je suis chez ma fille Anne qui vint d'être opérée à la main et que nous venons aider et réconforter et je lis sur mon portable votre commentaire qui me touche beaucoup. Merci pour ce commentaire, mon frère François. L'amour fraternel dresse le mat entre la proue et le poupe, de formes si différentes, du navire humain. J'ai envie de pousser des cris de joie et de rire. Avant-hier soir j'ai assisté au face à face entre M. Mélanchon et M. Zemmour et j'ai été très  très attristé. Deux êtres qui ont sûrement du cœur, le souci de l'humain, de l'intelligence intellectuelle et de l'instruction s'affrontant. Pas un seul mot d'amour l'un pour l'autre ! Ce fut un de ces moments — ce n'est pas faute d'avoir vu de semblables moments depuis 1974 — où j'ai pleuré devant les rivalités d'hommes, d'idées, de rêves... Il n'est pas deux humains de même sensibilité en ce monde, et l'amour est la seule solution entre eux pour vivre ensemble heureux. Une fois de plus j'ai vécu la douleur de ce qui brise le bonheur : les idées ou, pires, les idéologies, les projets, les mythes... bref, des oppositions qui non seulement ne parviennent pas à créer une lumière, mais rendent adverses. Et comme je comprends l'appel du Sermon sur la Montagne : Tu aimeras même ton ennemi. Ces deux hommes par leurs diatribes entretenaient l'espace noir, triste, des relations humaines antagoniques. Nous, modestes Pèlerins d'Arès, nous entretenons, ou mieux encore : élargissons, renforçons, le terrain de vie, car c'est en mélangeant nos glaises différentes que nous formons la seule vie qui puisse converger vers la Vie, le creuset d'origine.

26sep21 233C73 
Bonjour Frère Michel,
Où est le vrai ?
Qui suis-je vraiment ?
 
Lorsque la paix s'installe en moi.
Lorsque l'amour simplifie tout.
Lorsque l'oubli de soi crée la plénitude du vide.
 
Qui suis-je vraiment ?
 
Lorsque mon amour rejoint Son Amour.
Lorsque que ma parole rejoint Sa Parole.
Lorsque mon intelligence rejoint Son Intelligence.
 
Qui suis-je vraiment ? Lorsque mes désirs rejoignent Son Désir et trouvent la Liberté.
Lorsque de ne plus rien posséder me rend possédant absolu.
 
Qui suis-je alors ?
 
Je comprends finalement que je ne suis pas le créateur isolé de ma beauté mais que tout est Lui et vient de Lui. C'est pourquoi hormis le mal, rien n'est vraiment de moi.
 
Je comprends ainsi que : "Peut-être que Dieu en courant après l'homme ne fait que courir après Lui-même." Michel Potay
Alors, est-il possible que je ne sois qu'un prisme, momentanément isolé dans cet univers, qui par l'expérience de la vie déforme et sépare la Lumière ?
Il est tout aussi étrange de comprendre que ce monde ne cherche et n'honore que ce qui n'est pas vraiment moi !
Merci, Frère Michel
Dans l'amour avec vous
Philippe M. G. de Toulouse

Réponse :
Belle facture que celle de ce commentaire, frère Philippe Michel. Elle est littéraire et par là pourrait ne pas être comprise par tous, mais son intention est aussi essentielle... Essentielle au sens d'opposée à primaire. Émile Faguet, qui, quoiqu'antidreyfudard et anti-Hugo, est une pensée dont ne peut pas complètement se défaire, écrivit dans ses "Études Littéraires" : "Il faut, pour donner la sensation du vrai, faire, dans la peinture de la réalité, prédominer un caractère essentiel auquel les autres se subordonnent." Et c'est dans ce cadre que je vois votre commentaire. Vous dites : "Je ne suis pas le créateur isolé de ma beauté mais... tout est Lui et vient de Lui. C'est pourquoi hormis le mal, rien n'est vraiment de moi."
Vous approchez des profondeurs de la métaphysique telle que je perçois dans La Révélation d'Arès. Je dis "vous approchez" parce que la métaphysique véritable de la Parole d'Arès reste au-delà de nous, pauvres humains bloqués par nos idées philosophico-idéologiques cassantes... ou nécessairement réduites. Cette approche seule demande courage, feu intérieur, même si en même temps elle crée des difficultés dans l'apostolat, parce que le monde n'est pas près de se sentir l'Enfant de ces profondeurs qui sont l'infini et parce qu'il nous faut toujours réduire notre discours missionnaire sans tomber dans le libelle à la mode qui tend à faire dire les choses à la manière de la presse, à la manière de charretiers, dis-je parfois. Il m'arrive, en parlant au Père, qui ne me répond que rarissimement, de lui dire: "M'as-Tu, en fait, confié le très difficile problème des idées et de la langue humaine si insuffisantes, à moins que ce soient nos cerveaux qui sont insuffisants ?"
Nous vivons dans un monde ralenti, non parce qu'il vit sous le poids de l'énorme fatigue des siècles, mais parce qu'il est devenu peureux et paresseux. Quelque chose est en train de mourir dans ce monde, et c'est peut-être ce qui rend les humains si apathiques quand nous les rencontrons, quand ils nous écoutent puis repartent sans jamais être revus. Une sorte de fantôme court sur la Terre, il est produit par les pensées négatives ou creuses des humains, nos frères. Il faut un regard différent pour deviner l'humain sous l'apathique, l'amorphe, le cagnard ou l'ultra-tiède que nous arrêtons dans la rue.
Nous ne décelons pas de possible vie nouvelle. Pas de preuve qu'il s'agisse d'une disparition totale de l'homme, mais il y a de ça... Quoi penser de cette sénescence ? Un retrait stratégique de l'être qui se réserve avant de revivre ? Ou une sorte de pré-spectre qui nous tire sa révérence en renonçant à tout ? Il nous faut nous adapter et je cherche, je cherche ce qui peut ranimer le Feu. Viens prendre le Feu ! dit La Révélation d'Arès xLi/7. Peut-être votre façon ici exprimée : "Où est le vrai ? Qui suis-je vraiment ? Lorsque mes désirs rejoignent Son Désir et trouvent la Liberté. Lorsque de ne plus rien posséder me rend possédant absolu. Qui suis-je alors ?" Mais comment décider le quidam de rencontre à se poser ces questions-là ? Si l'apathie actuelle des foules (même les manifs sont molles) est la fin de la mue et laisse présager du neuf, la réouverture de l'esprit à une idée nouvelles : "Je veux être Autre Chose !" C'est bien. J'espère qu'il s'agit de cela, d'une sorte de révolution intérieure de l'homme contre lui-même remplaçant la révolution extérieure de l'homme contre l'homme qui le gouvernait.
Encore merci, frère Philippe, pour ce beau commentaire qui, comme vous voyez, m'a fait penser.
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.

Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xx.