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10 juin 2021 (231)  
Croire

En religion croire c'est considérer dogmes et règles comme vérité absolue, indiscutable et exclusivement salvatrice.
Mais pour des réfléchis (Qohélet 4/14, Proverbe 16/20), plus nombreux qu'on ne croit, parmi lesquels les P(p)èlerins d'Arès, croire c'est s'interroger.
Croire c'est échanger l'aveugle conviction contre l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5).
Le P(p)èlerin d'Arès tire son espérance des Sources : Veda, Bible, Coran, etc., bien qu'enfouies (Rév d'Arès 24/4) sous des livres d'hommes (16/12, 35/12), et la tire surtout de La Révélation d'Arès, mais il apprend aussi de ses errements et erreurs et de son obstination sans cesse rétablie à garder coûte que coûte la foi dans ce principe très simple : le Salut ne vient pas de ce qu'on croit, mais de ce qu'on fait de bien.

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Le douteur vérifie

Thomas vérifie si le crucifié a bien ressuscité (Le Caravage).
Thomas n'est pas un sceptique ; c'est un homme réfléchi.

Il n'existe de sentier sûr vers les Hauteurs que chevrier et rocailleux (Rév d'Arès 25/5), qui oblige le marcheur à bien voir où il va poser le pied. La Vérité ne nous est pas visible au motif qu'elle est éternelle, car nous avons depuis longtemps cessé de la regarder en face. Nous avons à retrouver la Vérité (28/7) ou la Vie (24/5), qui dans La Révélation d'Arès représentent la même Entité : Dieu dans toutes les acceptions qu'entendent les humains par ce mot.
Le Bien, dont l'unique base est l'amour, ne réapparaîtra que s'il est reconstruit après qu'ait fini de nuire le multimillénaire fléau du péché. Dans ce monde de péché seul le relatif Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1-4) reste fiable, parce que la Vérité a disparu. L'homme ne rencontre qu'incertitude.
Croire s'est opiniâtrement s'efforcer de surmonter l'incertitude, mais c'est pour l'heure progresser contre le doute, sans  pouvoir aboutir pour le moment. Je sais l'arduité de cette situation.
La pénitence, que préconise La Révélation d'Arès et qui consiste à aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tous, acquérir l'intelligence spirituelle libre de préjugés, ne peut pas s'en tenir à la seule expérience, parce qu'il n'y a plus depuis longtemps de retours de la part des hommes aimés, pardonnés, acceptés tels qu'ils sont sans préjugé. C'est parce qu'elle ne reçoit que très peu de réponses que l'étoile de l'amour a pâli.
L'Hindou attend tout de la supposée transmigration heureuse des âmes, le Juif attend de l'Éternel rétribution des mitzvot qu'il accomplit, le Chrétien attend le salut d'un Jésus qui serait Dieu, le Musulman trouve en Allah le maître de la providence absolue, du paradis ou de l'enfer. Ça, c'est le train-train de la religion, mieux que rien dans un pis-aller chaotique grâce auquel ce qui subsiste des défunts n'est pas dissous, mais c'est insuffisant pour changer l'homme et le monde.

M'interrogeant depuis quarante-sept ans j'ai compris et je crois que, pour découvrir sa propre fonction co-créatrice dans le Sein de la Vie (24/3-5), l'homme doit d'abord réapprendre qu'il est image et ressemblance du Créateur et qu'il doit s'efforcer d'être plus qu'une molécule ou qu'un débris minuscule de la Puissance Créatrice. Je sais que, dans notre monde spirituellement déchu, l'homme chosifié trouve d'une façon générale insensé de se considérer comme Enfant de la Vie (Rév d'Arès 13/5). Seul, pour l'heure, le rare épi mûri admet qu'il est Enfant de quelque chose lié à l'Univers. De ce lien-mystère même vaguement reconnu l'animal homme peut par la pénitence même confuse et flottante faire naître son âme. Mais, et c'est capital, ce tréfonds a assez de transcendance pour refaire un homme bon de la confuse vapeur (ii/13, xix/18) spirituelle qui traîne dans l'humain comme la brume de l'aube (xxxv/7, xxxviii/12) sur les champs. Par la suite, cet homme bon redeviendra clairement divin de génération en génération, sachant qu'un petit reste d'Eau pure suffira pour sauver toute la Mer humaine. Ce sauvetage ne se fera pas par l'effet de quelque fantastique générosité du Créateur ; c'est l'effet de l'Un (xxiv/1) qu'est tout ce qui vit de la Vie, parce qu'il n'y a qu'Une Vie.

L'incertitude est le problème n°1 de l'humanité pécheresse. Je suis certain, à l'instant même où j'écris cette entrée, que je porte des chaussettes, un caleçon, un pantalon, une chemise, mais demain, ce soir, dans une heure serai-je vivant ? Incertitude. De plus, si je meurs que trouverai-je de l'autre côté du miroir ? Si c'est une autre vie, laquelle vraiment ? Je crois, mais je crois seulement que je partirai dans les étoiles comme la nuit du 2 octobre 1977 (Rév d'Arès vi/1-5). Or, cette nuit-là, me suis-je réellement transporté dans l'Univers ? Oui, absolument oui. Les sceptiques et les négateurs ont voulu m'assommer sous les "Vous avez rêvé !" mais qui pourrait ne pas se souvenir d'une expérience aussi extraordinaire ? Si, au moment où je meurs, ma pénitence n'a pas défailli et tué mon âme, je suis honnêtement certain de survivre. "Mais l'honnêté est-elle certitude ?" va-t-on me demander. Je répondrai oui sans hésitation et je rappellerai qu'on ne peut pas plus atteler honnêteté et certitude à la vérité qu'on ne peut atteler à la même charrette un bœuf et un chien de traction, pour utiles qu'ils soient tous deux.
Ceci dit, rappelons que tous ceux qui ont lu attentivement La Révélation d'Arès et accepté sa véracité — véracité aussi visible mais aussi fragile qu'une fumée — savent qu'elle n'est pas la Lumière allumée tout d'un coup aussi soudainement et crûment que les spotlights sur un stade. La Révélation d'Arès n'est que la porte étroite qui s'entrouvre, le couvercle de la bouillonnante marmite de la Vie qui se soulève un peu sur la Vérité, une pomme tombée de l'immense l'Univers, l'arbre infini. De l'Univers nous humains ne sommes plus que d'infimes graines virevoltantes qu'apporte le Vent (Rév d'Arès ii/3) du Père qui espère que celles qui se planteront (xL/1-5) dans la Terre, finiront par germer et repeupler le Jardin d'Éden qu'elles avaient abandonné (Genèse 3/24). Ce sera alors le Jour, quand la Lumière couvrira tout sans cesse (31/8). Pour croire cela il faut plus que ce qu'en dit la Parole d'Arès. Il faut y réfléchir sans cesse, parce que cette perspective n'est qu'une image fugace aussi immatérielle qu'un conte de fée même dans l'esprit de l'apôtre, qui doit toujours recommencer à l'accepter, en confiance, comme une prémonition assurée.
Dans la société qui n'aime que ses propres idées, quoiqu'elle soit malgré tout aimée par la Vie, et qui, à toute époque, semble se prendre pour le Jugement Dernier de l'Histoire, notre apostolat est très difficile. Comme prophète du Père je dis toute mon admiration aux frères et sœurs qui me suivent. Qu'ils gardent à l'esprit que la réalisation idéale de l'individu humain, son retour sur le sentier du Bien peut vraiment outrepasser le péché d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5). Aucun blocage n'est indépassable. Le Bien peut revenir par un glissement obstiné de l'homme vers ses racines divines. Oui, croire c'est s'interroger sans cesse, c'est lancer la pensée sans cesse à la poursuite d'une Promesse (Rév d'Arès 2/8) qui semble fuir devant nous, mais que nous réaliserons, la Vie et nous, un Jour.

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Commentaires
09jun21 231C1
Croire, c'est aussi réaliser ce que nous Pèlerins d'Arès sommes : des animaux pensants qui se spiritualisent, mais qui sont, que ça leur plaise ou non, des animaux pensants, état auquel nous a ramené le péché, et jusqu'au Jour du Père (Rév d'Arès 31/8), nous devrons assumer notre matérialité.
Nous sommes des renonçants mais dans la mesure ; nous ne sommes pas des moines, moins encore des anges. Les moines chrétiens d'autrefois renonçaient à leur matérialité et le monachisme était, en principe, une sorte d'antichambre de l'au-delà. La bure était comme un linceul. On peut au fond de soi renconcer à son confort et son superflu purement charnels, mais on ne peut pas renoncer aux réalités que sont l'habillement, la nourriture, le logis, la propreté, le travail, le déplacement, etc. sinon l'on risque fort de rater même la moisson, puisque la moisson est la quête de frères humains assumant la même nécessité matérielle.
Il m'a, a cet effet, paru utile de rappeler à mes frères et sœurs qu'il existe un élément absolument inévitable et dont on devrait mieux connaître le fonctionnement dans l'accomplissement de notre matérialité : la monnaie ou l'argent, qu'on ne peut pour l'heure que mépriser par hypocrisie, parce qu'il est nécessaire à notre entretien et à l'acquisition et à l'entretien de tous les outils ou lieux dont notre foi active a besoin. Il ne s'agit évidemment pas de rechercher la richesse, c'est-à-dire, le plus qu'il n'en faut, mais que ce soit pour la richesse ou pour le nécessaire, l'argent a les mêmes caractéristiques et le même fonctionnement.
Il m'a paru, à cet effet, utile, d'afficher ici une vidéo, certes un peu longue (56 minutes) : l'interview récente de Charles Gave par sa fille Emmanuelle Gave, qui nous parle de ce qui survient sans cesse dans la vie économique du monde : l'inflation, et qui, ce faisant, parlent beaucoup de la monnaie d'une manière pas trop rébarbative, me semble-t-il. Il n'est pas inutile de savoir comment fonctionne cet élément que personne ne peut éviter d'utiliser plus qu'il ne peut éviter de manger : la monnaie. La mission en s'élargissant devra elle aussi gérer ses revenus et ses fonds.

Il ne faudra pas tomber, jusqu'au Jour (Rév d'Arès 31/8) qui est de toute façon lointain, dans la métaphysique nihiliste de la dématérialisation. Tout à un coût ; il faut s'y résigner ou disparaître. Le coût de la vie terrestre n'est pas réductible à des théories spirituelles ni même à des idéologies — on a vu l'URSS disparaître pour l'avoir trop souvent mis de côté —. De même que la carte imprimée sur du papier n'est pas le territoire qu'elle représente, la vie que nous commençons à prôner, fondée sur l'amour, n'est pas ce qui est imprimé sur le papier-monnaie, mais nous ne pouvons pas, sans dommages pratiques, oublier le lien existant entre les deux dans l'état actuel des choses. Il est impossible sans se condamner à disparaître de voir la vie spirituelle sur cette terre de péché sans ses réalités matérielles, bonnes tant qu'elles sont vues dans la mesure et la vertu.
La vie, dans un monde matériel, n'est pas égale à elle-même quel que soit le contexte. Les missions ont un coût, le Pèlerinage a un coût, l'édition a un coût, etc. Le siège de notre volonté de changer le monde (28/7) ne réside pas que dans la conscience. Il est, de surcroît, impossible de produire de l'homogénéité à partir de l'hétérogénéité du monde. Je préconise les petites unités humaines qui permettent de mieux approcher l'homogénéité dans un petit nombre d'humains, mais qui ne permettent pas, de toute façon, l'homogénéité elle-même.
Croire ne se résume pas au versant immatériel et spirituel de la vie. Croire a un versant pratique inévitable.
Michel Potay, webmaster

09jun21 231C2
Cher aîné,
Je réagis au rebond de cette nouvelle entrée.
Croire, après avoir découvert La Révélation d'Arès, l'avoir lue et comprise, et s'y être engagé (peu ou prou me concernant, à cause de beaucoup d'épreuves et de difficultés), c’est beaucoup plus qu'une simple motion de conscience. C'est installer en soi la noblesse de la Parole du Créateur, puis opérer de proche en proche (la Moisson) une bénéfique contagion, afin d'opérer une refloraison d'âmes en ce monde qui en a tant besoin.
BizFrat
Roger C. d'Île de France

Réponse :
Mon entrée ne parle pas d'une "simple motion de conscience", au sens que je donne personnellement à conscience qui n'est peut-être pas le sens que vous lui donnez — Le mot conscience a une plutôt large acception, je le reconnais.
Si vous entendez conscience au sens de conviction naturelle, de penchant moral, mon entrée 231 parle plutôt du contraire : Depuis 1974 ma foi ne suit pas tant un penchant, l'émotion suite à l'éblouissement dont j'ai été le témoin, qu'une réflexion et même une longue réflexion.
Je ne sais pas trop, je l'avoue, ce qu'est une motion de conscience. Je sais ce qu'est une motion de censure, une motion d'ordre, une motion de défiance, mais une motion de conscience, je pense que c'est une proposition que fait la conscience à l'humain dont la conscience règle les décisions ; je pense à la conscience comme l'activité psychique dont le sujet a une connaissance intime, personnelle intuitive comme opposée à l'inconscient ? Mon entrée, peut-être mal rédigée, parle d'autre chose ; elle parle de croire en quelque chose de réfléchi, de débattu au fond de soi, par opposition à la conscience comme simple intuition ou comme croyance instinctive.
Mais, pour autant, je ne suis pas du tout opposé à votre façon de voir, qui peut très bien s'ajouter à la réflexion intérieure, cogitée, délibérée au fond de soi. Si vous ajoutez la conviction intime au résultat des supputations, alors c'est idéal. Ce n'est malheureusement pas vraiment mon cas. Tout à l'heure, nous étions, mon épouse Christiane et moi, en train de déjeuner dans un petit caboulot de Bordeaux — dame ! c'est la réouverture des restaurants aujourd'hui — et nous parlions de la question que soulève en moi votre commentaire et Christiane me dit : "Je vous ai toujours connu comme un sceptique." Christiane n'entend pas "sceptique" au sens d'incrédule, mais au sens d'esprit critique, d'analyste. C'est vrai. Je suis un sceptique. Je suis le prophète du Très-Haut parce que l'extraordinaire Événément dont j'ai été témoin en 1974-1977 est impossible à dénier, mais je n'ai pas avancé à l'aveuglette. J'ai réfléchi et je continue de réfléchir à la Parole que j'ai reçue et que je vénère au plus haut point sans me considérer comme aveugle face à elle.

09jun21 231C3
Très cher Frère Ainé,
Je préfère vous adresser quelques lettres pour vous épargner sur ce blog mes banalités. Il est parfois plus simple de partager une œuvre d'art qui vibre à l'œil, à l'oreille raisonnant à la sensibilité de l'âme.
C'est pourquoi, je vous fait partager cette image de la Franc-maçonnerie qui peut être aussi un des chemins chevriers pour comprendre la Vie.
Votre écriture sur "Croire" est d'une clarté très nourricière comme une étoile filante qui illumine un ciel obscur pour éclairer notre pauvre lumignon [Rév d'Arès 32/5] [de la lumière] du message contenu dans La Révélation d'Arès.
Vous nous faites partager votre finitude d'un espoir immense et nourricier.
Je vous embrasse très fraternellement.
Didier D. en Loire Atlantique
Signal

Réponse :
L'œil se perd dans l'apparent fouillis de cette belle image où l'on ne peut pas d'un seul regard voir tout ce qui y figure, car c'est complexe. On y lit "Regarde en toi" — on pense à "Connais-toi toi-même" — et aussi quelque chose comme Perr 761 u 751 sur la ballon de rugby ou l'outre qui se trouve à gauche du vase de fleurs. Il s'agit, semble-t-il d'un triptyque. Merci du fond du cœur pour votre commentaire, qui me rouche beaucoup, et pour cette image.

09jun21 231C4 
Alleluia !
Didier Br. d'Île de France
Deux mains donnent par Didier Br.

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour cette image "Mes deux Mains donnent (Rév d'Arès xxviii/18)".

10jun21 231C5 
Comment vivre ma spiritualité, mon évolution, selon la lumière de La Révélation d'Arès ?
L'éclaircissement ascensionnel glorifie, magnifie sur l'angoisse du présent et de l'avenir. Le bonheur d'avoir épousé le bon itinéraire expose  mes durées  de vivacité vers une attirance incessante de chérir, d'apprécier, d'aimer. Comme le dit si bien "Antonin Artaud et l’amour" ; "Il faut nous laver de cette crasse héréditaire où notre vermine stellaire continue à se prélasser."
C’est à travers la Création que nous pouvons percevoir Dieu.
Donc, aimer la création et ce qu’elle contient, c’est aimer Dieu. La création, c’est la vie, l’univers, les plantes et les animaux, les êtres humains, la Terre, etc. C’est tout ce qu’on peut percevoir. La Création, c’est aussi ce qu’on ne peut pas percevoir.
"Nous sommes comme les graines sous le sable enfouies, Deux millénaires à attendre la pluie. Nous sommes les étoiles prisonnières de la nuit, La lumière fossile d’un passé évanoui. Princes déchus" (Jérôme Matin "Aux fils de Kémèt").
Je ne suis là que pour exalter la flamme céleste. Guerroyons pour nous améliorer dans cet exode, semé d'embûches, contre les aspects nocifs, sombres et noirs de l'égo. Toutefois, ne jamais se décourager ! L'espérance  est à l'image de la paix et si l'on n'espère pas, on ne rencontrera pas l'inespéré. Et rappelons ces paroles : Dieu combattra pour nous, si nous demeurons calmes et en silence (Exode 14). Le sens de notre vie c'est de rejoindre le Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4], le Dieu de notre salut (37/3) et de Le retrouver en apprenant à aimer.
Mary de Bretagne sud

Réponse :
Je vois que vous aimez lire les poètes, et Jérôme Matin en est un bon.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Mary.
Mon entrée 231 parle de croire ; elle ne parle pas de "vivre sa spiritualité", qui est autre chose, car je connais des frères et des sœurs humains qui sont selon moi d'authentiques spirituels, en ceci qu'ils se voient comme plus capables que des animaux intelligents, capables d'exister autrement que physiquement, méthodiquement et logiquement, d'exister par exemple dans l'inspiration artistique : la musique, la peinture, la poésie, l'amour, etc., mais qui ne croient absolument pas en une vie surnaturelle, créatrice, post-mortem, angélique, divine, etc. Ainsi Albert Einstein croyait-il en la vie après la mort, parce que, disait-il, "la vie est énergie et la loi physique affirme qu'aucune énergie ne se perd", mais il ne croyait ni en Dieu, ni en l'évolution du monde vers la transcendance et l'immortalité, etc. J'aurais peut-être dû expliquer cela dans mon entrée 231 mais je pensais qu'étant donnée ma situation prophétique et tout ce qu'a dit et expliqué mon blog depuis février 2006, cela allait sans dire.

10jun21 231C6
"Identité française et souveraineté," sont les mots qui concluent cette "capsule" YouTube que vous nous invitez à regarder sur votre blog [231C1].
Pour quelle raison? Je me le demande. Vous êtes apolitique. La souveraineté de la nation française serait-elle en danger selon vous ? Cela aurait-il un lien de conséquences avec la mission prophétique des pèlerins d’Arès et leur avenir? Quelle relation avec votre entrée sur l’apôtre Thomas le sceptique qui veut toucher ce qu’il voit, en l’occurrence les plaies de Christ ressuscité?
Vous nous invitez sans doute au réalisme d’une économie qui s’échoue dans l’inflation et dont Charles Gave et sa fille mentionnent l’histoire avec un brin d’humour. Les temps de pénurie dont vous parliez en 1978 dans vos premiers bulletins semblent arriver.
Le complot de la monnaie Euro éclate à présent sous le faisceau révélateur du Covid 19 comme un négatif révèle ses couleurs au tirage. Vous nous rappelez que "la mission a un coût" et qu’on ne peut ignorer les crises monétaires qui viendront mathématiquement s’intercaler entre les économies occidentales et asiatiques. Validez-vous réellement le sursaut souverainiste et identitaire de la fille de Charles Gave dans cette vidéo ?
L’état qui nous abreuve d’informations fabriquées (quolifichets) pour nous détourner de la réflexion sur nos valeurs et l’intérêt du peuple, est-il bien selon vous au service des élites de l’Europe et non plus de son peuple ? Est-il "l’ennemi" du peuple et de la liberté d’entreprendre ?
Les pèlerins d’Arès sont de plus en plus conscients de la manœuvre totalitaire mondiale qui augmente sa pression par le biais des gouvernements (souvent illégitimes comme aux USA et ailleurs) sur les peuples depuis la crise du Covid. Leur language doit-il évoluer vers plus de réalisme tout en restant le relai spirituel de La Révélation d’Arès ?
Je crois fermement au Message d’Arès et je crois qu’il ne peut être entendu par le monde que porté par des frères capables de soutenir mentalement le "poids du complot mondial" dont seulement une minorité encore accepte la possibilité.
Comment aurions nous imaginé il y a deux ans être "tracés" par un "QR code" pour changer de pays ou rentrer dans un restaurant ?! Même la peste ne légitimerai pas ces procédés liberticides. C’est une entourloupe totalitaire mondiale et je ne parle pas de leur souhait de vacciner nos enfants pour éradiquer à petit feu les générations futures.
Devons nous détourner le regard comme des agneaux pour ne pas recevoir de coup de bâtons ?
José O. D’île de France.

Réponse :
Merci, frère José, pour ce commentaire.
Il m'a fallu le relire plusieurs fois pour ne pas me tromper sur sa signification. Bien que vous disiez : "Je crois fermement au Message d'Arès" , vous ne parlez pas ici de mon entrée 231, mais de mon codicille 231C1 sans rapport, c'est vrai (j'aurais sû le préciser), avec l'entrée 231 "Croire".
L'idée d'afficher la vidéo de Charles Gave interviewé par sa fille Emmanuelle Gave, dont le sujet est "L'Inflation", mais qui parle aussi dans sa deuxième partie des menaces qui pèsent sur la monnaie, l'Euro notamment, est fondée tant sur l'inquiétude que j'ai moi-même concernant l'aspect économique de notre mission en général, que les inquiétudes de frères et sœurs de France ou d'ailleurs, dont je reçois depuis quelques temps des courriers, lettres postales ou eMails, parce qu'ils sont dans le commerce ou vivent de petites entreprises et qu'ils souffrent — certains avec angoisse — de divers problèmes économiques, qui varient selon leurs activités mais qui tous ont un point commun : l'inquiétude pour leurs possibilités financières à venir. J'aurais probablement dû le préciser au début de 213C1.
Ce n'est pas ce que vous appelez "le sursaut souverainiste et identitaire de la fille de Charles Gave", ni les aspects "identité et souveraineté françaises", que j'ai retenu de cette vidéo, mais le fait que cette vidéo donne un enseignement de fond qui, d'une part, est limpide pour des esprits peu formés à l'économie, et d'autre part intéressant concernant les menaces pratiques qui pèsent sur nos trésoreries. Nous traversons des temps difficiles qui nous demandent autant de foi prophétique que de plomb dans la tête (la tempe) (Rév d'Arès xx/10) pour mener notre barque sans sombrer dans la faillite.
Nous sommes pauvres. Aussi avons-nous, tout P(p)èlerins d'Arès que nous soyons, nous qui croyons comme vous dans La Révélation d'Arès, des inquiétudes pour l'avenir de nos petites finances, notamment en ce qui concerne L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès qui depuis quelques années fait des économies pour permettre à la mission de Paris, trop pauvre par elle-même, d'acquérir un local de mission au nord de la Seine, parce que la mission du sud de la Seine, rue Losserand, est devenue beaucoup trop petite. Et chaque année nous voyons les prix de locaux parisiens augmenter et nous nous demandons si, une forte inflation et une dévaluation de l'Euro menaçant, nous arriverons à acheter un local qui permette tout à la fois d'être une bonne vitrine dans une rue de Paris qui soit passante, une bonne surface pour recevoir du monde et un local adjacent aménageable en salle de prière.
Nul frère ou sœur chez nous n'ignore que la monnaie varie avec ce que vous appelez "le poids du complot mondial", mais le besoin de le déplorer, de changer le monde (Rév d'Arès 28/7) pour que ce "complot" cesse un jour, ne saurait effacer la nécessité de ne pas ignorer que ce complot existe depuis des siècles et qu'il faut faire avec pour des générations encore (24/2).
Au reste, aujourd'hui même je vois sur "Les Echos" (sur l'Internet, je ne suis pas abonné) que l'inflation menace en effet : "Le retour de l'inflation pourrait changer la donne. Avec le retour de l'inflation, l'écart risque de se creuser entre le taux de rémunération de l'épargne et le coût de la vie. Si la tendance se poursuit, le gouvernement risque d'être confronté, en pleine période électorale, à une question hautement risquée politiquement."

11jun21 231C7 
Merci, frère Michel, pour cette riche et profonde entrée : "Croire".
Quel mérite a l'oiseau de voler ? Aucun puisqu'il a des ailes !
Ah ! s'il suffisait d'écarter les bras pour que le monde change ! Mais non, et que ceux qui voudraient croire cela, s'essayent à partir de la fenêtre du troisième étage... Gare à la chute !
"Croire c'est chercher" avez-vous écrit quelque part. Il y a comme ça, des phrases qui marquent l'esprit et qui poussent à la réflexion, laquelle réflexion pousse à l'action et voilà que le monde commence à changer... et la mouche y boit (déjà) (Rév d'Arès xix/18)
PS : Les restaurants ont donc réouvert, ouf ! Après une aussi longue fermeture, je craignais que les gens aient perdu définitivement l'appétit !
À nous maintenant de leur faire découvrir l'appétit pour la Vie !
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Oui, frère Dominique, croire c'est chercher et j'ajoute ici : c'est croire qu'il faut chercher.
Il y a longtemps que je m'efforce d'épanouir l'esprit critique des croyants qui me suivent et dont le mérite est, très souvent, de sortir de l'irréfragable abandon à une croyance pour entrer dans la persistante recherche des raisons de croire. C'est évidemment dans ce sens que le Père parle de ranimer le faible lumignon de notre intelligence quasi éteinte (Rév d'Arès 32/5). Merci, frère Dominique, pour ce commentaire.
Quand j'étais un clerc de l'Église Orthodoxe je lisais un livre de Paul Evdokimov "Les âges de la vie spirituelle", que je viens de retrouver dans ma bibliothèque. Le livre est éculé, preuve que je le lus beaucoup autrefois. Dans la chapitre "La foi", Evdokimov écrit :
"La foi porte en elle-même un obstacle inhérent à sa très énigmatique nature ; il est exactement à la mesure de sa grandeur :  Dieu est au Ciel et les hommes sont sur la Terre [Osty traduit par : Dieu est au Diel et toi sur la Terre, Ecclésiaste 5/1]. Cette distance invivable à la longue, faisait jardis pousser à Isaïe ce cri profondément humain : Ah ! si tu déchirais les cieux et descendais [sur terre] (Isaïe 64/1) — Je fais remarquer : 63/19 dans certaines Bibles —.
L'optimisme souvent forcé de nos cantiques ne résout pas ce sentiment secret d'une absence que l'on craint d'avouer.
Comment d'une connaissance abstraite, lointaine, catéchétique, passer à la rencontre personnelle, à la communion vivante ? Comment la foi en Dieu peut-elle entrer dans la vie des hommes ? "Pourquoi Dieu rend-il la foi si difficile ?" se demande l'homme en proie au doute."
Paul Evdokimov se lance alors sur une perspective, qui est loin d'être fausse, car cet homme était un très intelligent orthodoxe, un des meilleurs analystes de Dostoïevski. Il tourne autour du fait que "toute preuve contraignante viole la conscience humaine", mais je ne pense pas que nous, apôtres, puissions argumenter de cette façon face à un monde tombé très bas dans les couches inférieures de la lumière psychique.
Je prends le problème autrement, je le prend à la façon qu'à mon avis a La Révélation d'Arès d'aborder le très difficile problème de la foi pour ceux, les rares, qui n'ont pas au fond d'eux l'évidence que la Vie Créatrice existe et que nous en dépendons d'autant plus étroitement que nous en sommes une part.
Pour moi, du moins tel que je comprends La Révélation d'Arès, croire se réduit à agir, faire, créer, ce n'est pas un sentiment. Nous vivons dans un monde moderne, qu'à l'évidence l'Auteur de La Révélation d'Arès connaît bien, où le concept de la vie se réduit à la biologie moléculaire qui prétend percer tous les secrets de la chair humaine qui est, il faut l'admettre, la seule chose de l'homme qu'on puisse voir, palper, peser, analyser, etc. Dans ce contexte la cervelle et la pensée qui en émane sont réifiées, chosifiées, objets d'étude ; l'objet de nos affects n'est plus qu'un bout de chair de plus, point final. Que deviennent les profondeurs insondables de notre psychè ?
Nous ne sommes pas des machines plus ou moins perfectionnées qui réagisent à des tableaux de bord plus ou moins complexes. À la question byzantine : "Qu'est-ce que Dieu ? Qu'est-ce que les anges ? Etc ?" nous devons répondre : "D'abord, qu'est-ce que l'homme ? Une machine ? Un Enfant de Dieu ? Une machine fonctionne. Un Enfant de Dieu crée. C'est très différent." L'homme n'est pas une machine, mais il n'est pas non plus un créateur sans réflexion, sans pensée précréatice. Je ne peux pas croire que Dieu, le Père, la Vie, le Très-Haut, etc. ait déclenché la Création sans avoir réfléchi à ce qu'Il allait faire vivre. L'homme digne de ce nom doit s'interroger de même : Je suis créé, mais pourquoi crois-je que je suis créé ? Il ne peut pas croire n'importe quoi sans se poser cette question. L'intention et l'affect ne sont pas des purs signaux, chiffrables, analysables dans des plans théoriques. L'intention et l'affect sont la vie comme molécule, multipliée à l'infini, de la Vie. Je ne suis pas un individu seulement créé comme une marionnette ; je suis un être transparent et prédictible ; je tire moi-même mes ficelles. Des chaînes, oui, j'en ai, mais ma caractéristique est que je peux leur échapper. Je décide, mais pas sans penser.

13jun21 231C8
Je ne suis pas un fidèle de votre blog, parce que d'autres topiques (mot que vous utilisiez beaucoup il y a dix ans et plus et qui a disparu de votre clavier) retiennent aussi mon attention, mais j'y reviens régulièrement. En y revenant après des laps de temps assez long ailleurs, j'y observe mieux la richesse de votre bagage intellectuel et l'évidence de la méthode que vous avez décidée pour, j'imagine, former vos troupes apostoliques.
Vous développez depuis l'origine du blog une conception de la foi qui dédaigne l'extase machinale, la dévotion irréfléchie devant l'événement surnaturel déclencheur de la révolution potayenne de la foi  (1974-1977) pour une méthodologie réflexive, qui n'est quand même pas sans charme. Cet accès à la foi fait de vous quelqu'un qui fera date plus tard, mais qui ne peut pas sur le moment agiter ou confondre les esprits, parce que dans votre métaphysique il n'y a rien de la superficialité et de l'immédiateté qui forment le fond (ou plutôt la surface, hélas) des idées qui courent actuellement.
Je regardais hier le G7 à Londres et j'étais contrit de voir sep esprits creux devant moi : Merkel, Macron, Johnson et Biden et trois autres dont je n'ai pas retenu les noms (Italie, Canada et Japon) autour de la pauvre reine Elisabeth II. Je me disais : Mais pourquoi ces gens vont-ils imaginer des stratégies d'épicier pour contrer la Chine alors qu'il faudrait définir à une philosophie de l'homme, une ontologie existentielle profonde que probablement peu d'humains sont actuellement capables de dresser de façon claire. Je crois que vous, Michel Potay, êtes de ces conseils que ce gens-là devraient consulter.
Je ne suis pas étonné que vous soyez un admirateur de Platon (et de Socrate, mais on ne connaît Socrate que par Platon dont il n'est peut-être qu'un prétexte), mais je suis étonné que vous ne parliez jamais d'Aristote, que vous connaissez inévitablement de même. Pourquoi l'esquivez-vous ?
José-Maria F. d'Espagne

Réponse :
Votre signature me fait penser à José-Maria Flotats, ce catalan qui a été sociétaire de la Comédie Française. Mais bon ! ce n'est probablement qu'une coïncidence. Merci pour votre commentaire qui m'encense plus que je ne le mérite, mon frère José-Maria. En tous cas, vous résidez en Espagne, ce qui n'est pas sans m'émouvoir, parce que dans ce pays j'ai très peu de correspondants.
Est-ce que je "connais inévitablement Aristote" ? Oui, je connais Aristote, mais comment expliquer qu'il m'attire moins que Socrate et Platon ? Je crois qu'Aristote n'a existé par par Platon, à l'Académie duquel il avait étudié. Mais c'est un peu comme les aciéries n'existent que par le feu : feu dans les hauts-fourneaux, feu dans les forges, etc. ; je suis beaucoup moins attiré par les aciéries que par le feu. Pour moi le feu, c'est Platon, qui a eu pour étincelle de départ Socrate. Il m'arrive de dire, injustement je le reconnais, qu'Aristote est le plombier de Platon. En fait, je trouve qu'Aristote a eu tort d'exprimer son désaccord avec la philosophie des "idées" de Platon, car c'est sur ce point qu'ils différaient vraiment.
Ceci dit, Aristote avait quand même été un étudiant de l'Académie de Platon pendant vingt ans, je crois, même si à l'époque les étudiants n'apprenaient et ne répétaient pas comme des perroquets les leçons du maître, mais en discutaient avec lui. L'Académie antique n'était pas l'académie d'aujourd'hui. D'après Warner Jäger, grand helléniste, Aristote fut même, un temps durant, plus avide de spiritualité que Platon, allant même jusqu'au mysticisme : "La meilleure chose est de ne pas naître ; la mort est préférable à la vie" (Éthique à Eudème). Mais Aristote a aussi écrit : "Il n'y a pas de justice dans les prérogatives au nom desquelles chacun réclame le pouvoir pour lui-même et l'asservissement pour les autres."
Oui, vous avez raison, Aristote reste un très grand bonhomme. Mais enfin, je ne peux pas citer tous les penseurs qui méritent d'être cités. Je n'en finirais pas. Je note votre remarque, malgré tout.

13jun21 231C9
Cher prophète,
Croire est donc une "dynamique" ; un état permanent actif, en mouvement constant. Ce n'est pas une agitation, mais une "chose vivante" (comme la nature, un jardin, un couple...), qui nous oblige à être dans ce mouvement pour le sentir et le comprendre.
Si on cherche a le figé [?] (c'est "rassurant") comme on nous a éduqués, formatés... cela meurt et nous avec, n'est-ce pas ?
Est-ce bien cela que vous voulez nous enseigner sur ce qu'est le sens profond de croire ?
Est-ce que je comprends bien ce que vous écrivez à ce sujet ?
Je vous embrasse et vous remercie pour votre lumière.
(la photo, une de plus dans votre collection j'imagine: m'amène à un vœu, celui d'être à la fois épi de blé et coquelicot, nourricier et flamboyant, les deux sont nécessaires à la vie et apportent de la beauté)  
Gaël L., Région Nantaise
Coquelicots par Gaël Langevin

Réponse :
Merci pour la belle image : un champs de coquelicots ! Vous savez donc combien j'aime cette fleur des champs.
Bigre ! Je vous croyais partis loin de nous, mon frère Gaël et sans doute votre épouse Véronika. J'étais sans nouvelles de vous deux depuis des années. Et puis, tout d'un coup, voilà un commentaire signé de vous. Je vous avoue ma grande émotion en vous lisant.
Je suis heureux que cette entrée "Croire" vous ait soudainement réveillé.
Oui, croire est un acte dynamique comme tout ce qui ressort de notre mouvement de pénitence, croire est en somme un acte créateur permanent. Ce n'est pas une situation statique définitive, puisque le croyant est quelqu'un qui s'interroge sans cesse. Je pensais avoir déjà dit cela de diverses façons, mais le Père a raison de me recommander de ne pas me lasser de parler, car le vrai n'est pas compris de toutes les façons possibles. Selon les dispositions intellectuelles des uns et des autres il faut présenter le vrai de toutes les façons possibles et il arrive alors que, soudain, une façon de dire parmi toutes les autres "fait tilt", comme disaient mes filles quand elles étaient gamines.
Nous sommes des vivants charnels humains. Mais qu'est-ce qu'un vivant charnel humain ? Qu'est cet animal pensant auquel chacun de nous, pécheur et pécheresse, est revenu de façons diverses après avoir presque oublié son Fond spirituel, sa ressemblance divine ? Je dirais que le vivant charnel avec ses débris ou résidus de spiritualité qui parfois s'agitent au fond de lui, comme c'est votre cas aujourd'hui, est avant tout un acteur du devenir conscient, de l'agir conscient, de l'autocréer conscient, ce que n'est jamais un animal, une plante, un insecte, un microbe. Le vivant charnel n'est pas seulement ce qui s'exprime dans le temps (Rév d'Arès 12/6) et dans l'espace (32/3), parce que cela les animaux le font aussi, mais le vivant charnel est aussi ce qui produit le temps et l'espace, ce que ne peuvent pas faire les animaux. C'est cela le propre de l'homme comme Enfant du Créateur. Car le temps et l'espace ont été déclenché par le péché. Pour se livrer au péché il fallait être créateur, parce que créer c'est créer le bon comme le mauvais. La Vie ne crée que le bon, parce que c'est sa Volonté (12/4), mais l'homme a créé le mal par surcroît, parce qu'il en avait le pouvoir, comme il a le pouvoir de revenir au bon. C'est cela la dynamique du croire ; le croire n'est pas l'admettre, point final, le croire est l'agir.
Le croire s'exprime, en somme, par l'interaction du vouloir-faire avec la résistance animale.

13jun21 231C10
J'aimerais partager avec vous et les lecteurs du blog ce dessin réalisé par ma belle fille Julie, à l'occasion de mon anniversaire.
Julie m'a dit que contrairement à l'aigle qui a le regard sévère, le faucon a un regard à la fois doux et perçant. C'est bien le regard du prophète.
Avec toute ma reconnaissance pour votre enseignement.
Algia C. de Lorient , Bretagne-Sud
Faucon par Julie

Réponse :
J'aime beaucoup cette représentation du faucon (Rév d'Arès xvi/14, xix/24, xLv/14-26) par votre belle-fille Julie. Il a la tête dans le ciel : étoiles, lune, le "regard à la fois doux et perçant". Je suis profondément touché. Dites bien à Julie que je la remercie.
Le faucon n'a rien à voir avec le processus mythique de l'imagination, qui estompe tout. Le faucon est l'oiseau du grand Fauconnier qu'est la Vie, l'oiseau de la réalité ; il est là, il regarde et voit, il survole le monde et la quotidienneté, il a tous ses frères et sœurs dans son nid, il les nourrit de son enseignement. Le faucon est l'éveillé qui éveille. Héraclite disait que "les hommes endormis ont chacun leur monde ; seuls, les hommes éveillés n'ont qu'un monde," et n'avoir qu'un monde est la condition nécessaire pour pouvoir changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Dans mon entrée 230 "Socrate et Platon" j'ai évoqué de Platon la parabole de la caverne, où le prisonner de la caverne libéré de ses chaînes est arraché au faux-semblant des apparences sensibles auxquelles le soumettait la politique pour parvenir, pas sans certaines souffrances certes, au vrai monde intelligible. Parvenu sur les hauteurs, comme le faucon, il comprend alors que les ombres chinoises qu'il voyait s'agiter sur la paroi de la caverne n'étaient que des ombres très lointaines de la réalité. C'est alors qu'il commence à distinguer les vérités éternelles et qu'il peut voir en face la Lumière. C'est l'espace jaune que Julie a dessiné et peint dans le haut de son image.
Le faucon n'est que le premier d'une longue lignée de colporteurs de la réalité : Ceux qui ne sont encore pour l'heure que les oisillons du faucon (Rév d'Arès xLv/14) et qui deviendront un jour faucons à leur tour. Nous sommes les générateurs d'une longue lignée de prophètes.

13jun21 231C11
Je trouve que c'est une bonne idée de mettre le lien avec la vidéo de Charles Gave [interviewé par sa fille Emmanuelle] sur votre entrée car c'est un homme qui connaît très bien son sujet, la finance, un domaine où la réflexion intellectuelle objective sur des informations fiables est une nécessité, alors que dans le domaine de la foi, l'intelligence intellectuelle n'est qu'un des éléments d'une vie spirituelle dynamique et elle n'est pas indispensable.
Car réfléchir à l'avenir et aux difficultés que nos enfants devront surmonter et donc la mission pour la Parole dictée à Arès est important pour vos lecteurs.
Par contre les idées politiques ou philosophiques de Gave sont très contestables, et sa réflexion sur ces sujets est très limitée.
Je signale deux livres à vos lecteurs :
1 Un livre écrit par Gave, "Un libéral nommé Jésus", facile à lire et décoiffant pour la pensée commune. Il montre à quel point le texte des évangiles pris isolément est interprétable, ici avec un biais de pensée dite "libérale"
2 Un livre beaucoup plus profond de Georg Simmel, "La philosophie de l'argent" qui a influencé beaucoup de sociologues et penseurs modernes. Il est plus difficile à lire, mais le côté parfois "café philosophique de votre blog" est un encouragement bienvenu à stimuler nos neurones qui en ont bien besoin dans ce monde agité qui les stérilise trop souvent. Simmel a également écrit sur la religion.
Antoine B. du Languedoc

Réponse :
Merci, mon frère Antoine, de trouver que l'affichage de la vidéo de Charles Gave — pas Grave, je me suis permis de corriger—, interviewé par sa fille Emmanuelle, était une bonne idée. Oui, nous ne devons jamais perdre de vue les réalités pratiques de la vie, dont font partie les affaires d'argent, de monnaie, d'économie.
Je n'ai jamais lu "Un libéral nommé Jésus" de Gave ni "La philosophie de l'argent" de Simmel. On me propose un tel nombre de livres à lire qu'il me sera probablement impossible de les lire tous d'ici ma sortie de la chair, mais j'essaierai de lire les ouvrages que vous me recommandez ici.

13jun21 231C12  
Ne plus croire et croire

Écorché et accroché j'étais
Tous les jours à ce mot
Croire pour rester vivant.
Seule espérance, croire
Fil invisible mais solide
Du pauvre homme errant.
J'ai cru à bien des choses
Blessé sur des sentiers tordus
Pour donner sens à ma vie.

Croire et s'abandonner
A la Vie qu'Il me donne.
Je n'ai plus besoin de croire,
Parce que je lui dis : Entre !
Alors mon cœur retiendra
Ce qu'il pourra de la Vie.
Je n'ai plus besoin de croire
Car ce qu'il dit est le Vrai,
Comme un oiseau, je mange
Toute la Vérité de ses mots.
Je n'ai plus besoin de croire
Parce qu'Il est tout en moi
Et tout en Lui est de Lui.
Alors je le crois sur parole.

Oh ! Pauvre mémoire
Je ne peux retenir
La Mer de ces mots.
Oh ! Pauvre de moi
Je ne peux bien réfléchir
Et heureux, je ne suis pas
Car Elle entre et sort
Par les grandes mailles
De ma pauvre tête.
Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème qui comme beaucoup d'œuvres poétiques est un aveu.
Je vous propose, si vous en avez le temps, de lire le discours de récepton du prix Nobel de littérature Saint-John Perse, prononcé à Stockholm en 1960.
La poésie, sans vous, ne serait pas souvent à l’honneur. C’est que la dissociation semble s’accroître entre l’œuvre poétique et l’activité d’une société soumise aux servitudes matérielles. Écart accepté, non recherche par le poete, et qui serait le même pour le savant sans les applications pratiques de la science. [...]
Quand on mesure le drame de la science moderne découvrant jusque dans l’absolu mathématique ses limites rationnelles ; quand on voit, en physique, deux grandes doctrines maîtresses poser, l’une un principe général de relativité, l’autre un principe quantique d’incertitude et d’indéterminisme qui limiterait à jamais l’exac­titude même des mesures physiques ; quand on a entendu le plus grand novateur scientifique de ce siècle, initiateur de la cosmolo­gie moderne et répondant de la plus vaste synthèse intellectuelle en termes d’équations, invoquer l’intuition au secours de la raison et proclamer que "l’imagination est le vrai terrain de germina­tion scientifique", allant même jusqu’à réclamer pour le savant le bénéfice d’une véritable "vision artistique" — n’est-on pas en droit de tenir l’instrument poétique pour aussi légitime que l’instrument logique ?
Au vrai, toute création de l’esprit est d’abord "poétique" au sens propre du mot ; et dans l’équivalence des formes sensibles et spirituelles, une même fonction s’exerce, initialement, pour l’entre­prise du savant et pour celle du poète. De la pensée discursive ou de l’ellipse poétique, qui va plus loin et de plus loin ? Et de cette nuit originelle où tâtonnent deux aveugles-nés, l’un équipé de l’outillage scientifique, l’autre assisté des seules fulgurations de l’intuition, qui donc plus tôt remonte et plus chargé de brève phosphorescence ?
La réponse n’importe pas. Le mystère est commun. Et la grande aventure de l’esprit poétique ne le cède en rien aux ouvertures dra­matiques de la science moderne. Des astronomes ont pu s’affoler d'une théorie de l’univers en expansion ; il n’est pas moins d’expan­sion dans l’infini moral de l’homme — cet univers. Aussi loin que Ia science recule ses frontières, et sur tout l’arc étendu de ces frontières, on entendra courir encore la meute chasseresse du poète. Car si la poésie n’est pas, comme on l’a dit, "le réel absolu", elle en est bien la plus proche convoitise et la plus proche appréhension, à cette limite extrême de complicité où le réel dans le poème semble s'informer lui-même. Par la pensée analogique et symbolique, par l’illumination lointaine de l’image médiatrice, et par le jeu de ses correspondances, sur mille chaînes de réactions et d’associations étrangères, par la grâce enfin d’un langage où se transmet le mou­vement même de l’Être, le poète s’investit d’une surréalité qui ne peut pas être celle de la science. Est-il chez l’homme plus saisissante dialectique et qui de l’homme engage plus ? Lorsque les philosophes eux-mêmes désertent le seuil métaphysique, il advient au poète de relever là le métaphysicien ; et c’est la poésie, alors, non la philoso­phie, qui se révèle la vraie "fille de l’étonnement", selon l’expression du philosophe antique à qui elle fut le plus suspecte.
Mais plus que mode de connaissance, la poésie est d’abord mode de vie — et de vie intégrale. Le poète existait dans l’homme des cavernes, il existera dans l’homme des âges atomiques, parce qu'il est part irréductible de l’homme. De l’exigence poétique, exigence spirituelle, sont nées les religions elles-mêmes, et par la grâce poétique, l’étincelle du divin vit à jamais dans le silex humain.
Quand les mythologies s’effondrent, c’est dans la poésie que trouve refuge le divin ; peut-être même son relais. Et jusque dans l’ordre social et l’immédiat humain, quand les Porteuses de pain de l’antique cortège cèdent le pas aux Porteuses de flambeaux, c'est a l'imagination poétique que s’allume encore la haute passion des peuples en quête de clarté.
Fierté de l’homme en marche sous sa charge d’éternité ! Fierté de l'homme en marche sous son fardeau d'humanité, quand pour lui s'ouvre un humanisme nouveau, d’universalité réelle et d’intégralité psychique... Fidèle à son office, qui est l’approfondis­sement même du mystère de l’homme, la poésie moderne s’engage dans une entreprise dont la poursuite intéresse la pleine intégration de l’homme. Il n’est rien de pythique [= apollonien] dans une telle poésie. Rien non plus de purement esthétique. Elle n’est point art d’embaumeur ni de décorateur. Elle n’élève point des perles de culture, ne trafique point de simulacres ni d’emblèmes, et d’aucune fête musicale elle ne saurait se contenter. Elle s’allie, dans ses voies, la Beauté, suprême alliance, mais n’en fait point sa fin ni sa seule pâture. Se refusant à dissocier l’art de la vie, ni de l’amour la connaissance, elle est action, elle est passion, elle est puissance, et novation toujours qui déplace les bornes. L’amour est son foyer, l’insoumission sa loi, et son lieu est partout, dans l’anticipation. Elle ne se veut jamais absence ni refus. Elle n’attend rien pourtant des avantages du siècle. Attachée à son propre destin, et libre de toute idéologie, elle se connaît égale à la vie même, qui n’a d’elle-même à justifier. Et c’est d’une même étreinte, comme une seule grande strophe vivante, qu’elle embrasse au présent tout le passé et l’avenir, l’humain avec le surhumain, et tout l’espace planétaire avec l’espace universel. L’obscurité qu’on lui reproche ne tient pas à sa nature propre, qui est d’éclairer, mais à la nuit même qu’elle explore ; celle de l’âme elle-même et du mystère où baigne l’être humain. Son expression toujours s’est interdit l’obscur, et cette expression n’est pas moins exigeante que celle de la science.
Ainsi, par son adhésion totale à ce qui est, le poète tient pour nous liaison avec la permanence et l’unité de l’Être. Et sa leçon est l’optimisme. Une même loi d’harmonie régit pour lui le monde entier des choses. Rien n’y peut advenir qui par nature excède la mesure de l’homme. Les pires bouleversements de l’Histoire ne sont que rythmes saisonniers dans un plus vaste cycle d’enchaînements et de renouvellements. Et les Furies qui traversent la scène, torche haute, n’éclairent qu’un instant du très long thème en cours. Les civilisations mûrissantes ne meurent point des affres d’un automne, elles ne font que muer. L’inertie seule est menaçante. Poète est celui-là qui rompt pour nous l’accoutumance. Et c’est ainsi que le poète se trouve aussi lié, malgré lui, à l’événement historique. Et rien du drame de son temps ne lui est étranger. Qu’à tous il dise clairement le goût de vivre ce temps fort ! Car l’heure est grande et neuve, où se saisir à neuf. Et à qui donc céderions-nous l’honneur de notre temps ? [...]
Au poète indivis d’attester parmi nous la double vocation de l'homme. Et c’est hausser devant l’esprit un miroir plus sensible à ses chances spirituelles. C’est évoquer dans le siècle même une condition humaine plus digne de l’homme originel. C’est associer enfin plus largement l’âme collective à la circulation de l’énergie spirituelle dans le monde... Face à l’énergie nucléaire, la lampe d'argile du poète suffira-t-elle à son propos ? Oui, si d’argile se souvient l’homme.
Et c’est assez, pour le poète, d’être la mauvaise conscience de son temps.

14jun21 231C13 
Cher Frère Michel,
Merci pour cette nouvelle entrée qui nous rappelle que croire en la vie est d'abord croire en l'homme, car l'homme est image et ressemblance du Père.
Partant de là pour accomplir ce à quoi nous croyons, c'est-à-dire au retour en Éden, nous devons, avec le reste et le petit reste, avoir beaucoup d'humilité par notre exemple.
Devant les difficultés de plus en plus oppressantes de la vie terrestre uniquement accès sur la matière, que nous nous sommes donnée ou que nous avons subie.
L'interrogation demeure : Comment sortir de ce tunnel une bonne fois pour toutes, en amenant avec nous un maximum d'image et de ressemblance de Dieu. Il nous faudra beaucoup de patience dans ce chantier que nous devons mettre en route par la pénitence sans cesse renouvelée par la réflexion spirituelle, qui doit retrouver sa place dans la lucidité et surtout l'amour du prochain.
D'autres horizons s'ouvriront à nous praticables dans le concret puisque nous devons retrouver la vraie Vie. Encore merci frère Michel pour cette magnifique entrée.
Paul et Marie-Josèphe S. de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Josèphe et mon frère Paul, pour ce distingué commentaire.
Lorsqu'un homme moderne s'interroge sur le sens de la vie et sur ce qu'il faut rechercher dans l'existence, les premières choses qui lui viennent à l'esprit sont à peu près toujours le bonheur, la justice, la santé. Mais ces faveurs de la vie ne durent que quelques décennies. Il en existe d'autres plus valables encore, qui sont devenues, hélas, insensibles au commun matérialiste, mais qui deviennent sensibles, voire même très sensibles au rare spirituel qui sent que dans la pénitence s'opère un début de fusion entre sa vie et la Vie, entre son séjour terrestre et un futur séjour post-terrestre qui, lui, va durer beaucoup, beaucoup plus longtemps. Au Moyen-Âge, qui n'est pas si vieux, quelque sept ou huit siècles, l'espérance de vie terrestre était courte — 25 ans au XIIIe siècle — mais ceux de ces humains de vie brève morts avec une âme séjournent dans l'espace infini depuis neuf siècles déjà. Penser à sa vie post-mortem n'est pas vain. Jésus qui m'a visité en 1974, pénitent de très haut niveau, était l'hôte de l'espace depuis plus de vingt siècles ! "La vie est brève, la mort est longue" (Nikos Kamantzakis).
Le pénitent ne prépare pas que sa vie post-mortem ; il contribue au changement du monde (Rév d'Arès 28/7), et c'est là que, comme vous dites : "D'autres horizons s'ouvriront à nous praticables dans le concret, puisque nous devons retrouver la vraie Vie."

15jun21 231C14
Merci de nous enseigner [Rév d'Arès 39/1] et de nous guider [25/1, 38/5] sans relâche sur les sentiers chevriers [25/5].
Dans l'entrée précédente sur Socrate et Platon vous nous invitez à nous remettre en question plus profondément, à aller au-delà de ce que nous ressentons et percevons. car souvent nous en restons là et déclarons : "C'est  vrai," puisque nous le ressentons. Mais nos ressentis ne sont-ils pas conditionnés par notre culture et donc sujets à erreurs ?
Nous croyons parfois fortement et sincèrement à des choses, car nous les avons ressenties au fond de nous mais sont-elles vraies pour autant ?
Seule l'humilité de celui qui dit : "Je sais que ne sais rien", ce que je crois savoir je dois le remettre sans cesse en question, même ce que je ressens, car la vérité est au-delà .
La seule boussole avec laquelle je suis sûr de ne pas me perdre, c'est l'amour ou la pénitence, qui est cet effort constant d'aimer, de pardonner. Dès que je m'éloigne de l'amour je m'égare, car je m'éloigne de la Vie.
Cela me fait penser à cette phrase de La Révélation d'Arès (37/6) : Prends garde au tentateur ; Je te donne la force pour le vaincre mais il redoublera de ruse et d'efforts. Ève y a succombé, mais Marie a triomphé de lui, fais-toi d'elle une compagne de route, ne lâche pas les pans de son manteau..." Marie plus qu'une simple femme, est le symbole de l'Amour, le côté Mère du Créateur .
Dans cette nouvelle entrée vous nous invitez à réfléchir sur notre foi.
Croire ? Pour beaucoup de gens croire c'est ressentir et s'accrocher à ce qu'on ressent quitte à gober n'importe quelle ânerie derrière. On le voit bien avec toutes les croyances inutiles et superstitieuses qui encombrent les religions (chez les chrétiens : Jésus mort sur la croix pour nous sauver, la trinité (dieu à trois têtes, Rév d'Arès 23/7), la confession pour effacer les péchés, etc. Chez les musulmans : un paradis pour les hommes avec de belles femmes... et les femmes, alors, auront-elles des apollons ou des bijoux, etc ?
Si au départ le ressenti, l'émotion  jouent un rôle dans la foi, ensuite il nous faut réfléchir pour rendre cette foi active et constructive, sinon on risque de tomber dans la superstition [Rév d'Arès 21/1] ou le mysticisme qui est pour moi une recherche de sensations et d'émotions spirituelles qui ne sont ni constructives, ni créatrices.
C'est pourquoi l'humilité et la réflexion : Heureux les réfléchis [Qohélet 7/14], est essentielle à l'ascension [Rév d'Arès 7/2, 38/5], si nous ne voulons pas tomber dans le piège de l'orgueil et de l'autosatisfaction.
Je trouve très pertinent ce que souligne ce frère Jose-Maria F. dans son commentaire (231C8) : En gros, qu'une meilleure vision de l'humain entraînerait de meilleures décisions politiques .

PS: J'ai relevé dans votre entrée et le commentaire 231C1 quelques fautes d'orthographe; je m'excuse d'être casse-pieds. C'est très rare que vous faites des fautes dans vos entrées, que vous soignez.
Aussi,  j'aime bien que vos entrées soient parfaites. Il est vrai que dans vos réponses il y a plus de fautes, mais je ne crois pas important de les rectifier sauf s'il s'agit de fautes de sens :
le juifs et le chrétiens
L'incertitude est la problème n°1
Dans votre commentaire 231C1, j'ai relevé :
ne peut pas renoncer à aux réalités
bonnes tant qu'elle sont vues dans la mesure et la vertu.
Autres remarques :
Quand vous écrivez : "Or, cette nuit-là, me suis-je réellement transporté dans l'Univers ?"
le faites vous volontairement ou bien auriez-vous du écrire :
"ai-je été transporté dans l'univers par le Créateur? "
Vous êtes vous transporté tout seul ?
Dans le 231C1 vous employez  le mot codicille . J'ai recherché dans le dictionnaire et j'ai trouvé la définition suivante:
Un codicille est un document qui amende plutôt qu'il ne remplace un testament précédemment écrit.
Vous employez le terme codicille, le faites-vous ici à dessein, en pensant que votre départ pour l'au-delà est proche et que ce que vous écrivez ici est une sorte de testament?
Merci pour tout le travail que vous faites pour nous laisser une mine d'enseignements qui nous nourrit et nourrira les générations à venir.Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle.
Denis K.de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci pour les corrections que j'ai effectuées aussitôt que je vous ai lu. Il me faut souvent écrire vite sans me relire, ou en me relisant trop vite pour voir toutes les fautes, j'en suis contrit. Pardonnez-moi. Dans les maisons d'édition il y a des correcteurs pour donner aux manuscrits retenus une tournure orthographique et syntaxique correcte avant d'être envoyés à l'imprimerie, car tous les auteurs, quels qu'ils soient, font des fautes. C'est inévitable : Quand la pensée importe plus que l'écriture, l'auteur ne peut pas voir toutes ses fautes. Moi, je suis tout seul, je ne jouis pas de l'aide d'un correcteur.
Oui, un codicille est un écrit postérieur à un testament le modifiant, le complétant ou l'annulant. Ici le texte de 231C1 complète mon entrée.
Par ailleurs, j'ai écrit en effet : "Or, cette nuit-là, me suis-je réellement transporté dans l'Univers ?" Aurais-je dû écrire à la place : "Ai-je été transporté dans l'univers par le Créateur? " Vous me demandez : "Vous êtes vous transporté tout seul ?" Mon réponse est : Je n'en sais rien. J'ignore si, soudainement mort pour un petit moment, je me suis retrouvé naturellement dans les étoiles, ou si j'y ai été "transporté par le Créateur". C'est à mes yeux sans importance. Seul le fait de m'être retrouvé dans les étoiles, de quelle que façon que ce fût, compte à mes yeux.
Merci, mon frère Denis, pour ce pertinent commentaire.

15jun21 231C15
Bien aimé frère Michel,
C’est la première fois que j’ose parler sur votre blog.
Car je viens de découvrir une vidéo que je souhaite faire connaître, l’interview de l’économiste Gunter Pauli, un homme remarquable dans le "faire", qui, me semble-t-il, a sorti le bout de son nez de la caverne [de Platon], un homme qui cherche et que "l’impossible" n’arrête pas. Il propose un modèle économique pour le futur, inspiré de la nature, en faveur de "la meilleure solution", dans le partage avec tous, et qui veut tendre à "l’économie du bonheur". Vidéo longue, certes, mais plus j’ai avancé dans la vidéo, plus je me suis régalée… d’espérance et d’enthousiasme contagieux.
https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/gunter-pauli-lentretien-essentiel#.YMZRO7GyzoM.whatsapp
Car comme vous le dites si bien dans votre entrée "Finitude", « la Terre est loin d’être achevée. Nous avons tout juste commencé… »
Quand je crois, alors, l’impossible n’est plus là.
Parce que je cherche les solutions… et qu’elles se concrétisent dans le faire… ce qui ne fait que renforcer mes possibilités.
Ai-je vraiment conscience de mes capacités co-créatrices infinies ? De ma nature, car je suis — nous sommes — relais de la Puissance créatrice infinie, et qui par Son Souffle me relaie et me porte quand je tombe dans le doute ou dans mes fragilités. Ce Souffle de Vie Qui me relève et par Lequel je reprends encore et encore le chemin sur la distance infinie qui sépare la Terre du Ciel. Alors s’ouvre l’inattendu, que mon esprit faible et réduit ne pouvait concevoir, encorseté qu’il était dans ses propres limites. Car en fait, je n’ai pas de limites… hormis celles que je m’inflige — par manque de foi, ou encore par l’étroitesse de ma vue — et celles que m’imposent ma chair et ses besoins (matériels, financiers), et mon temps.
Je veux aussi que vous sachiez, frère Michel, que votre parole est pour moi plus qu’un enseignement, elle m’a "ré-éduquée." Vous êtes mon pont de Lumière. Vous êtes le pont de Lumière entre ma vie, qui court au raz des pâquerettes, et les Hauteurs Saintes Auxquelles j’aspire, auxquelles nous sommes appelés, Que j’entrevois parfois au loin, loin…
Pont de Lumière entre ma petite vie quotidienne et l’Indicible Tout…
Ta parole (est) Mon Jardin.(Rév d’Arès ii/19).
Un Cri le jour, un (autre) Cri la nuit (Rév d’Arès ii/19).
Que de tourments !
Mais cela n’efface pas tout ce que vous avez fait, vos efforts continuels à mâcher la poussière pour le frère (Rév d’Arès xii/5), sans relâche.
Oui, moi qui avais poussé comme une herbe sauvageonne, comment aurais-je compris et vécu cette Parole d’En-Haut si vous ne m’aviez pas si patiemment abreuvée de la Vie, nourrie de la Lumière, Iavée à l'Eau Que votre langue comme une main blanche donne (Rév d’Arès i/13-14) ?
Merci pour cet héritage énorme, qui nous transporte sur le long chemin, infini, qui relie la Terre au Ciel, dont nous ne voyons pas la fin, et ce que vous avez écrit nous aide à avancer pour qu’ensemble nous atteignions un jour le Jour [Rév d'Arès 31/8] !
La Parole et votre parole ouvrent nos cœurs, nos têtes, comme la terre, elles les fertilisent.
Merci.
Merci à vous, nabi, et merci à vous mes sœurs et frères de faire vivre ce blog !
Je vous aime.
Pascale A. d’Île de France

Réponse :
Vous, ma chère sœur Pascale, qui êtes cependant une ancienne compagne de foi, une sœur depuis longtemps avec moi sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes, voilà que vous commentez pour la première fois dans ce blog, que cependant vous semblez bien lire assidûment. Et quel commentaire ! J'en suis tout ému. Merci du fond du cœur.
Je suis d'autant plus fortement touché que vous attestez ici, une fois de plus parmi quelques milliers de preuves similaires pendant les quarante-sept années passées, qu'il est possible à l'homme de changer (Rév d'Arès 30/11). Vous l'affirmez : Ma "parole est pour vous plus qu’un enseignement, elle vous a "ré-éduquée." Je suis votre pont de Lumière." Oh non ! Ce n'est pas mon enseignement qui vous a ré-éduquée, c'est la Lumière dont je ne suis que le trou de serrure qui La laisse passer. C'est vous qui avez mis l'œil à la serrure ! La Lumière se suffit à Elle-même, Elle n'a pas besoin d'un pont pour attendre l'homme ; c'est à l'homme d'ouvrir les yeux et de passer le pont... Disons plutôt de lorgner par le trou de serrure. Oui, vous l'avez fait. Vous lisant, j'en tomberais de bonheur si je n'avais pas derrière moi le dossier de mon fauteuil de bureau. Je ne suis qu'un prophète ; je ne suis pas le Père. Que suis-je comparé à la Vie Qui est sans limites de temps ou d'espace ?
La Vie ne change pas ; Elle est immuable. Nous, nous ne retrouvons la Vie que si nous changeons, c'est-à-dire si nous nous acheminons vers le Bien immuable. Nous Pèlerins d'Arès, dont vous êtes, ma sœur Pascale, sommes des changeurs éveillés, réfléchis, sémillants. Je crois, cependant, que beaucoup plus d'hommes qu'on ne pense changent leur vie de façon seulement instinctive ou somnolente tout au long de leur existence terrestre ; l'immense majorité d'entre eux sont incroyants, d'autres croient à des dogmes religieux fondés sur des écritures douteuses parce que l'homme y a mis sa main (Rév d'Arès 16/12, 35/12). La plupart des belles histoires circulant parmi les humains sont des histoires de changement. En commençant par l'histoire très ancienne — plus de 2500 ans avant J.-C., je crois —, qu'on dit être la plus vieille œuvre littéraire connue : l'histoire de Gilgamesh. Gilgamesh est roi d'Uruk (Ourouk) ou Irak. Mauvais et cruel, il fait souffrir ses sujets. Arourou, une déesse, crée un bonhomme du nom d'Ènekidou, un prophète en somme, qu'elle charge de changer Gilgamesh. Ènekidou affronte Gilgamesh, mais une grande amitié finit par unir ces deux hommes — miracle de l'amour —. Ènekidou meurt, ayant en somme remplit sa mission. Gilgamesh ne comprend pas la mort de son ami et va chercher, à l'autre bout du monde, à s'informer auprès d'un immortel du nom d'Outa-Napishtim qui lui révèle l'existence d'une plante de jouvence. Pour finir Gilgamesh, que l'amitié d'Enkidou a transformé, devient bon et il comprend que l'homme, pécheur, doit accepter sa mort.
Je suis entré dans mon jardin,
ma sœur,
J'ai cueilli ma myrrhe,
J'ai mangé mon miel,
J'ai bu mon vin avec mon lait,
— Mangez, compagnons !
Buvez et ennivrez-vous d'amour !
(Cantique des cantiques 5/1)

15jun21 231C16 
Cher Michel,
Si vous le permettez, je voudrais témoigner ici que vous avez répondu à la totalité des commentaires brouillons, pas clairs et mal orthographiés que j'ai envoyés à votre blog alors que je ne suis pas missionnaire, exprimant ainsi votre égard pour chacun !
Si on m'avait dit qu'un jour je serais associé à une discussion entre un prophète et des futurs prophètes et que cette discussion serait stockée dans un serveur binaire, j'aurais eût du mal à le croire.
Alors merci au labeur humain, à vos frères, à vos sœurs et à vous Michel.
Vianney L. de l'Yonne

Réponse :
Je suis très touché, frère Vianney, vieux correspondant, vieux donateur de notre mission, par ce commentaire.
Vous n'êtes pas missionnaire, je sais. Je n'ai toutefois jamais douté que vous ne vous refusiez pas à l'apostolat, mais que comme de nombreux lecteurs de La Révélation d'Arès vous ne vous êtes pas encore senti prêt à la mission. Je crois savoir que vous avez rencontré notre frère Henri d'Auxerre. Peut-être accepterez-vous, un jour, d'aller en sa compagnie au devant des hommes aveugles et sourds parmi lesquels on trouve quand même par ci par là de rares épis mûris ?

15jun21 231C17
Tract-MarquePage Mission Paris 2021Bonjour frère Michel,
Lors de notre semaine du groupe A (mission de Paris, du 24 au 29/05), nous (sœur Marielle, frère Jeff et moi-même) avons reproduit notre mission intitulée "Cap sur le Bien" de l’année dernière (voir blog 16jun20 219C41). Malheureusement, cette année, nous avons finalement renoncé à faire une présentation, vu les conditions drastiques du protocole sanitaire du moment. Une personne est venue de la mission de notre frère Daniel. Nous envisageons de renouveler l'expérience dans de meilleures conditions d'ici la fin de l'année. Vous pouvez voir en pièce jointe le tract et l'affiche réalisés.
J'aimerais vous faire part d'une anecdote concernant l'élaboration de ce tract.
Le tract en pièce jointe est une deuxième version finale.
Le texte ci-dessous est une première version finale qui concerne le texte de la page 3 :
Ni roi ni juge, le Créateur relance, à Arès (1), le christianisme pur !
Homme, le changement du monde commence par vaincre le mal en toi.
Fais le Bien (= soit pénitent) : aime, pardonne, fais la paix, libère-toi de tes préjugés et de tes peurs, retrouve l’intelligence du cœur.
Vis le Sermon sur la Montagne (2) de Jésus pour redonner figure humaine à la France et participer à son destin spirituel.
Les notes (1) et (2) sont sur le tract.
Pour en arriver à ce texte ci-dessus, moi et Marielle, avons pris conseil auprès de frères et sœurs de province et de quelques frères et sœurs de notre groupe. Nous avons échangé sur son écriture sur l'intranet de notre groupe et nous sommes tombés d'accord sur ce qui pouvait être un reflet des roches y compris avec notre sœur Annie mais finalement ce texte ne lui convenait pas. Ce qu'elle a commenté ainsi :
"Je ne comprends toujours pas pourquoi cela est gênant de dire que vivre selon le Sermon sur la Montagne restaure au fond de soi l'Image et Ressemblance de Dieu et restaure Éden. Il y a des raisons et des réticences que je ne partage pas. Nous cherchons des épis mûrs, pas le quidam ! Pour l'épi mûr qui a déjà en lui le Fond du Message, la dimension universelle, le monde n'est pas un cap infranchissable, même en première étape ! Bref, nous voilà encore en train de réduire l'objectif qui est ; La Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), en croyant être mieux compris et accepté par le quidam ! J'aurais essayé de combattre cette vieille tendance, mais je vois que je n'y peux rien. Je vous embrasse tous et toutes."
Sur le coup j'ai mal vécu ce renversement de situation. Encore une fois, nous ne cherchons pas les épis mûrs ! J'ai attendu que le calme et la réflexion reviennent en moi. Vous nous enseignez en 229C29 que "la vie de l'autre est la mienne." Je me dis bon comment pouvons-nous aller l'un vers l'autre. Si Annie ne peut venir vers moi (puisque, ce qu'elle semblait accepter comme mon reflet ne l'est plus le lendemain de façon forte), moi, puis-je aller vers elle ? Je prends mon téléphone : "Ma sœur Annie, je ne comprends pas ce que tu écris, peux-tu m'expliquer ton point de vue ?" Elle me parle principalement de votre réponse 229C1 et me dis, je répète avec mes mots, l'affiche que nous avons mise en vitrine n'est pas satisfaisante et c'est pour cela que frère Michel écrit : "Dans votre argumentation élevez le cœur à son niveau le plus idéal : changer le monde, préparer une autre humanité, placer l'amour au centre de toute action, retrouver Dieu au fond de soi, car chacun est une parcelle de Dieu." Je réponds : "Mais frère Michel n'a pas écrit qu'il ne l'aimait pas ou qu'elle n'était pas bien." Annie me répond que l'affiche n'est pas bien, puisqu'elle ne s'adresse qu'à la France.
À la suite de cela, je réécris le texte du tract (pour aboutir à celui qui est en pièce jointe) me disant bon je ne fais pas cela pour moi mais je suis tout de même interrogatif.
Le texte de la première version finale qui était correct pour un certain nombre de frères et sœurs, qui considéraient que le Fond y était, se trompaient-ils avec moi ?
Le reflet de ce texte voulait plus s'adresser aux gens et aux chrétiens du quartier, se rapprocher d'eux en leur disant : "Oui, le Sermon sur la Montagne vous pouvez le vivre ici et maintenant en France, sauvez déjà votre pays et ainsi devenez un exemple pour le monde,"
Ai-je bien fait de vouloir un consensus ou ai-je abdiqué mon libre arbitre (Rév d'Arès 10/10) en mettant de côté mon reflet des roches ?
Aurait-on pu garder cette première version finale qui n'était pas le reflet de notre sœur Annie pour qui on ne peut pas utiliser ainsi le Sermon sur la Montagne ?
Est-ce une grossière erreur d’écrire : "Vis le Sermon sur la Montagne (2) de Jésus pour redonner figure humaine à la France et participer à son destin spirituel" ?
Moment de fraternité délicat, s'il n'y qu'une façon d'écrire, d'utiliser certains mots, entre le "n'être plus rien pour soi-même" et être "un reflet des roches".
Je n'exprime pas cette anecdote pour me plaindre mais pour apprendre. Si je juge notre sœur Annie à travers ces lignes merci de me le dire.
L'affiche, quant à elle, n'a pas été retenue par le groupe affiche de Paris.
Marielle se joint à moi pour vous embrasser. Nous prions avec vous.
Éric J. d'Île de France
Affiche "Sois pénitent !"

Réponse :
Je suis heureux que le groupe affiche de Paris n'ait pas retenu votre affiche. Pas du tout parce que je ne l'aime pas, mais parce qu'on est "soit pénitent", soit autre autre que pénitent", ce qui n'est pas clair sur votre affiche, puisqu'on y lit seulement "Soit pénitent..." mais si vous pensiez au mode impératif, c'est "Sois pénitent !" qu'il fallait écrire, c'est-à-dire "sois" avec un s et un point d'exclamation à la fin. Autre chose sur cette affiche : "Vas" est de même une faute d'orthographe ; ça s'écrit "Va" sans s. Eh oui, le français n'est pas facile. Ceci dit, j'aime bien cette affiche : un bateau sur la mer, le vaisseau, la voile (Rév d'Arès Veillée 17). Le texte aussi est bon... les fautes étant corrigées.
Je ne vois pas très bien ce que notre sœur Annie peut reprocher à votre projet. Je ne vois pas en quoi ce tract (qui me paraît être plutôt un marque-page) ne s'adresse pas tant à des épis mûrs qu'à des personne qu'on tente de convertir. Il est vrai que je dis toujours, et depuis très longtemps, que nous ne sommes pas envoyés convertir mais moissonner, c'est-à-dire moissonner ce qui est mûri. Ici, dans l'affiche et le marque-page je ne vois que des arguments polyvalents, qui conviennent aux deux catégories humaines visées.
À moins qu'Annie parle d'un projet différent de celui que vous m'adressez ici, autre chose que je ne connais pas. Annie a raison en cela que je recommande toujours de viser les épis mûris avant tout, car il s'agit avant tout de durcir et grossir le petit reste, qui sera l'irremplaçable fer de lance de la foi et de la mission, le petit reste sans la référence duquel je crains qu'il y ait plus tard une terrible pagaïe due à de très controversées différences dans la compréhension de La Révélation d'Arès. Le petit reste ne sera pas le chef, parce qu'il n'y a pas de chef parmi nous, mais sera le point de référence, l'arbitre des désaccords et des polémiques.
Mais pour en revenir à ce que je dis plus-haut, je ne vois pas en quoi l'affiche et le tract (marque-page) ne s'adresse qu'à la France, ni en quoi ils ne conviennent pas à la moisson des épis mûrs.
Ceci étant, même s'il y a manque de goût commun entre vous concernant cette mission et les outils qu'elle se donne, je ne vois rien ici qui soit contraire au sens de La Révélation d'Arès, et chacun est libre d'organiser sa mission comme il l'entend. Rappelez-vous de l'époque où je rappelais que les familles d'affinités étaient légitimes. Si Annie, qui  n'est le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), n'est pas d'accord avec vous, qu'elle soit missionnaire à sa manière et vous laisse l'être à votre manière à vous, pourvu que rien dans vos arguments ne fausse le sens de la Parole d'Arès. Faire partir d'un même groupe n'impose pas que tous soient unanimement d'accord sur tout. L'important, c'est le sens profond : Ce n'est pas ce que l'on croit mais c'est ce qu'on fait qui sauve ; la pénitence, donc l'amour, est la condition unique du changement de la personne et du monde.

15jun21 231C18 
Merci frère Michel pour cette nouvelle entrée intitulée "Croire".
✨ Ne sommes pas, nous P(p)élerins d’Arès, sans ignorer l’aspect matériel de notre engagement spirituel ? Nous y croyons, ainsi nous y contribuons par esprit de conscience. Nous croyons vraiment que notre humanité se sauvera si elle installe en son sein la pénitence pour le Bien.
Oui, 🧚 croire à un versant pratique inévitable.
On ne peut ignorer l’aspect matériel qui nous permet d’accepter que l’argent où la monnaie, dans le contexte matériel de nos existences, est vraiment nécessaire pour développer la mission dans nos assemblées.
"Parce qu'il est nécessaire à notre entretien, à l'acquisition et à l'entretien de tous les outils ou lieux dont notre foi active a besoin" comme vous le dites si bien frère Michel dans votre commentaire en 230C1.
Jamais vous n’avez demandé d’argent à qui que ce soit. Mais c’est à la liberté de conscience de chacun(e) de comprendre que vous avez besoin de la demi-dîme du prophète, vous qui travaillez depuis quarante sept années en discontinu avec votre épouse, notre soeur Christiane, et depuis quelques années avec notre sœur Nina, votre fille qui fait un travail de secrétariat, dévouée à votre mission prophétique depuis que Dieu vous a parlé par Jésus en 1974 . Notre mission a besoin d’un soutien financier pour avancer et grandir.
"Tout à un coût ; il faut s'y résigner ou disparaître," dites-vous en 231C1.
Si nous voulons vivre, si nous croyons que La Révélation d’Arès est le Message libérateur de notre humanité, alors n’ignorons pas qu’elle a un coût !
"Les missions ont un coût, le Pèlerinage a un coût, l'édition a un coût, etc. Le siège de notre volonté de changer le monde (28/7) ne réside pas que dans la conscience" (230C1). Ne l’ignorons pas.
Croire en notre engagement spirituel n’est pas sans ignorer la nécessité matérielle dont ont besoin pour vivre et continuer d’exister les Saints Lieux d’Arès qui accueillent chaque année des milliers de Pèlerins de Feu 🔥 et/ou de cœur 💓. Grâce l’aide financière que nous donnons à l’Œuvre du Pélerinage qui demande de l’entretien, ce Saint Lieu pourra continuer à vivre.
Grâce à nos contributions financières, des locaux d’assemblées pourront à nouveau voir le jour, à Paris, à Strasbourg, dans les villes où grandissent de nouvelles assemblées d’apôtres de La Révélation d’Arès. Notre prophète, son épouse ainsi que leur fille Nina ont besoin aussi de vivre et de contribuer à développer leur mission (voyages pour aller visiter les assemblées qui sont réparties sur le territoire de France, en Belgique, en Suisse, etc.)
Les manifestations de Dieu indiquent une direction qui rejoint la direction de certitude que vous nous avez transmise en 1991 et dont vous êtes l’auteur, frère Michel. Tu as Ma Parole (Rév d’Arès xi/1)
La Parole qui accompagne ces manifestations, Sa Parole, est un miracle ininterrompu. Depuis des générations de prophètes la Parole a été falsifiée, détournée, son plan retardé par des pouvoirs dominants. La Parole a été trafiquée par des docteurs. Mon Peuple ne sait plus où Je Suis,où Je ne Suis pas [Rév d'Arès 23/8].
Nous n’avons de rapports permanents avec Dieu qu’à travers Sa Parole et le témoignage des prophètes qui l’ont reçue. Dieu s’attache à la purifier régulièrement.
Le salut est moins dans ce que "je crois" ou ce que "je sais" que dans ce que "je fais."
Tout réside dans le mot "faire" en mettant en pratique dans nos coeurs 💕 la Parole du Créateur, en aimant, en pardonnant, en nous libérant de nos peurs et de nos préjugés, en retrouvant la liberté et l’intelligence spirituelle. Sois un dans toi ! vous dit le Créateur dans La Révélation d’Arès xxiv/1.
En faisant pénitence et en cherchant des épis mûrs qui vont croire en La Révélation d’Arès pour installer chaque jour la pénitence en eux.
Car nous sommes créés à Son Image et à Sa Ressemblance (Genèse 1/27).
Oui, croire c’est s’interroger sans cesse.
Nous sommes en éveil car notre volonté est de penser et d’accomplir.
On croit vraiment à cette Parole de la Vie, un cri lancé par la Vie pour que nous puissions redevenir des êtres de lumière grâce à l’amour que nous installons en nous-mêmes chaque jour. L’Amour que le Père /Mère porte à tous ses Enfants qui se succèdent sur la Terre depuis Adam et Ève.
Un jour, quand la pénitence fera partie de notre quotidien, quand nous serons redevenus des êtres à l’Image et Ressemblance du Créateur comme du temps d’Éden, grâce au bien que nous générerons en permanence, la mort 💀 disparaitra et la Vie provoquera le Jour où il n’y aura plus ni jour, ni nuit, où Sa Lumière couvrira tout sans cesse ( Révélation d’Arès 31/8).
Tout comme Jésus nous serons transfigurés.🧖🏻‍♀️
L’Eau de la Vie circulera en permanence dans nos veines. Nous aurons le Feu 🔥 de la Vérité, de la recréation de soi, du Retour (Rév d'Arès i/1) à la Vie Spirituelle.
Nous serons un phare pour nôtre humanité, tout comme Mikal est le phare, mais en même temps la Force Spirituelle qui rayonnera. La Vie nous habitera en permanence ✨
Je vous embrasse bien fraternellement ainsi que soeur Christiane 💕
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire plein d'enthousiasme, qui est comme presque toujours chez vous une revue des fondements de notre foi et de notre apostolat.
Pour tout humain qui, s'éveillant sous le faisceau de Lumière que braque sur lui La Révélation d'Arès, s'engage dans le petit reste des disciples de la Parole d'Arès et de son prophète, la possibilité d'être la Parole de la Vie peut aussi bien se dire le devoir d'être la Parole de la Vie. Dès lors que la conscience d'être un atome de Dieu, de la Vie, du Père-Mère, du Créateur, etc., surgit au fond d'un homme, il a tant la possibilité que le devoir de devenir une épée contre le Mal et de se laisser soulever par le Bras du Très-Haut (Rév d'Arès 35/14). La soudure des mots possibilité et devoir marque l'identité du contenu. Alléluia !

17jun21 231C19
Bien aimé Mikal,
Oui, l'on peut croire en ce qu'on veut. La finalité, c'est l'action au delà des mots, c'est agir, faire le Bien, créer son âme, renoncer au mal et faire le Bien, être pénitent conscient ou pas de la liberté absolue de l'image du Père de l'Univers qui aime tous Ses Enfants capables du meilleur comme du pire.
Je remercie au passage notre Frère Vincent O. d'Aquitaine pour la réalisation de la compilation de votre blog, relire me transporte dans la Mer Éternelle. Le Père à bien raison de vous dire : Et ce que tu auras écrit (33/10).
Infiniment merci de continuer votre blog. Bien plus qu'un testament, c'est une mine intarissable d'amour évangélique, d'enseignements qui fertilisent les âmes, un guide vers les Hauteurs Saintes.
Je vous mets en lien le très beau flyer réalisé par les frères Bernard W. et Patrick T. des 6x5 [groupe de mission à Paris] : "Le destin des oiseaux, c'est de voler, le destin des humains, c'est d'aimer" (Pour les intéressés une vitrine est disponible).
Je missionne avec ce flyer, de bon contacts qui nous amène en 30 seconde à l'essentiel, au Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7), à la pénitence, à l'amour du prochain croyant ou athée.
Je vous mets aussi en lien ma dernière création.
Mes pensées s'envolent vers vous et toutes mes sœurs et frères.
Dans quelques jours le Pèlerinage du cœur. Je souhaite à tous un très grand Pèlerinage du cœur.
Avec vous dans la prière.
Didier Br. d'Île de France
Images Didier 16-06-2021

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour le commentaire et pour les images.
Oui, "la finalité, c'est l'action au delà des mots, c'est agir, faire le Bien, créer son âme, renoncer au mal et faire le Bien, être pénitent conscient ou pas de la liberté absolue de l'image du Père de l'Univers qui aime tous Ses Enfants capables du meilleur comme du pire." C'est un principe fondamental dans La Révélation d'Arès, quoiqu'il y ait des pèlerins d'Arès, des frères et sœurs hors petit reste, qui pensent que je me trompe et que les termes de foi prédominent sur les actes dans la conception du salut. Ce point de vue est typiquement religieux ; longtemps ceux qui ne croyaient pas que Jésus fût Dieu et qu'il fût crucifié pour la rédemption des péchés étaient jugés comme blasphémateurs et brûlés vivants sur un bûcher, même s'ils pratiquaient le Sermon sur la Montagne.
Croire dans certaines religions a toujours valeur d'être au sens fort et qui ne croit pas ou ne croit plus à la doctrine en vigueur mérite de ne plus être, est condamné à disparaître. Nous Pèlerins d'Arès sommes considérés par certains comme impies ou égarés, parce que pour voyons dans la démarche empirique du Bien accompli le seul sentier sur le parcours duquel se crée l'âme, et qui conduit au salut, et qui participe au changement du monde en Bien. C'est le renversement qu'apporte La Révélation d'Arès qui rend non nécessaires les religions, sans condamner ceux qui y demeurent, pourvu qu'ils s'activent à accomplir le Bien : amour, pardon, paix, intelligence du cœur libre de préjugés. La foi n'est ni nécessaire ni inutile, car elle est souvent un bon adjuvant, mais elle n'est qu'abstraction ou inefficience dans l'économie du salut individuel ou général. Pour autant les œuvres de Bien telles que les dessine La Révélation d'Arès ne sortent pas de la métaphysique, car nos perspectives restent au-delà des perspectives matérielles terrestres, mais dans un cadre non dogmatique, en ceci que même celui ou celle dont les concepts restent prisonniers des perspectives matérielles terrestres sont sauvés et travaillent au salut général s'ils sont d'actifs humains de Bien. En résumé : Ce n'est pas ce que tu crois, c'est ce que tu fais qui te sauve et qui sauvera le monde.
La Révélation d'Arès
fait bien comprendre que la foi réduite à elle-même est source de disputes, par nature interminables, parce qu'elle ne porte que sur des mots et des concepts. Seul le Bien effectif fait par amour rejoint l'Amour dont nous sommes les Enfants. Seul l'amour accompli est doué de sens et peut unir : Sois un dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1) n'est réalisable que dans l'amour.

17jun21 231C20 
Ce n’est pas un commentaire en rapport direct avec "croire", encore qu’il traîne partout du "credo" parce que croire semble être inhérent à l’humain comme le souligne le titre d’un ouvrage de Julia Kristéva : "Cet incroyable besoin de croire." Mais, tandis que croire se déposait depuis des lustres comme fange morte et stérile au fond des mares, vous lui redonnez vie avec la foi dynamique, évolutive, du pénitent et moissonneur, qui réaccroche l'homme à son Créateur comme à lui-même.
Je vous joins cette vidéo où Michel Maffesoli dans une ITW à France-Soir présente son nouveau livre "L’ère des soulèvements" :
https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/maffesoli
Cette vidéo me paraît apporter le volet social à celle de Charles Gave qui porte sur la monnaie que vous avez publiée en 231C1. L’auteur, professeur émérite à la Sorbonne, que vous connaissez sûrement, a toujours fait preuve d’une pensée originale, atypique et clairvoyante, à contre-courant des pensées plus convenues. Il annonce depuis cinquante ans la fin de la modernité avec ses trois piliers : individualisme, rationalisme, progressisme qui font encore le credo de la société officielle pour une "postmodernité" (appelée ainsi faute de mieux) d’une société officieuse, mais réelle, synergie de l’archaïque et de la technologie, développant un "nous" à travers différents types de tribus, aspirant à l’émotionnel, à l’affect, à la communauté et vivre, en l’instant présent, quelque chose de plus senti et vivant que la société officielle qui voudrait tout rationaliser, imposant depuis longtemps ce que l’auteur appelle un "totalitarisme doux", sur un mode soviétique light, autrement dit l’asepsie ou hygiénisation de la vie sociale par une rationalisation à outrance qui ne peut déboucher que sur une bureaucratie inefficace. Évidemment, la gestion de la crise dite sanitaire offre aujourd’hui une démonstration particulièrement éclatante des thèses de ce sociologue. En réalité, c’est parce que la classe politique est désemparée dans nombre de pays développés qu’elle utilise l’épidémie pour reprendre son emprise sur les esprits.
J’aime particulièrement son "cause toujours", que je ressens également dans mon apostolat, même s’il subsiste encore beaucoup de considération ou de servilité de la part du peuple envers ceux qui dirigent, qu’ils croient supérieurs, mais ça se détériore à vitesse grand V. J’aime aussi le passage où il dit qu’il faut voir "le roi clandestin d’une époque" qui m’a aussitôt fait penser à vous : (Toi, (tu es) déjà sous la paille Mon Eau, (tu es) le roi debout sans le fouet, (sans) les fort(eresse)s (Rév d'Arès xix/24), qui me fait mieux comprendre : (Dans) le fossé Je descend(rai comme) l’Eau sur le ronc(i)e(r), ainsi que : Le faucon n’a pas (besoin de) la loi de(s) rat(s), phrases qui encadrent la première.
Mieux que "postmodernité" ne faudrait-il pas inventer pour traduire les idées de notre mouvement pour le monde intellectuel qui aime bien les étiquettes (je sais bien entendu que notre lutte n’est pas d’idées mais notre insertion sur la scène publique passe aussi par ça), quelque chose comme "transmodernité" qui, tout en utilisant le même trans-, racine qui transcende, s’opposerait au transhumanisme qui, lui, dans les faits et les espérances, n’a plus rien ni d’humaniste ni de transcendant ?
Claude René M. d'Île de France

Réponse :
Oui, je connais Michel Maffesioli. Cet homme est un des rares penseurs libres du registre paisible qui nous restent. Je ne connaissais pas la vidéo "France soir" dont vous donnez l'URL ; je l'ai écoutée tout à l'heure. C'est Meffesioli, égal à lui-même. Il a raison, l'ère de la modernité, qui dure grosso modo trois cents ans et qui va du "Discours de la Méthode" 1637 (Descartes) à la fin de la Seconde Guerre Mondiale: 1945, est terminée. On ne sait pas trop ce qui va suivre la modernité, que Maffesioli appelle postmodernité "à la rigueur", mais pour le moment on ne voit pas trop ce qui va dominer dans cette ère où, selon moi, vont dominer deux influence sur Terre :
D'une part, celle de la Chine et sans doute de l'Inde (pas encore bien dégagée du fait du très lourd magma hétérogène du peuple indien) ; je ne pense pas que l'Afrique jouera un grand rôle créateur dans cette postmodernité, mais elle jouera sûrement un rôle économico-social.
D'autre part, nous, les Pèlerins d'Arès, du moins (je l'espère) le petit reste comme fidèle pierre de touche de La Révélation d'Arès, dont je m'efforce de préciser le sens par ce blog avant que je ne meure.
C'est assez dire que cette postmodernité va se former très lentement, puisque nous Pèlerins d'Arès ne sommes encore qu'une poignée d'âmes et que je ne crois pas que la Chine en reste au communisme, mais qu'elle va être très importante.
Il me paraît très probable que l'Europe est entrée en fort déclin, pas seulement politique mais aussi intellectuel et spirituel, et que c'est le cas pour les États Unis d'Amérique — ça fait d'ailleurs un effet bizarre que la descente périclitante des Américains — comme pour la Russie, que le passage par l'URSS a fortement épuisée cérébralement (quel penseur, quel écrivain, quel savant de renom la Russie donne-t-elle au monde actuellement ?). Ce bloc américano-européo-russien est en passe de devenir un vide.
On dit que "la nature a horreur du vide". Est-ce exact ? La question vaut surtout dans le domaine matériel, mais mon âme est-elle matérielle ? Le vide équivaut à absence d'air, à non-existence. Pascal a montré que si l'on renverse une bouteille d'eau, goulot vers le bas, dans un bassine d'eau, rien ne se passe : l'eau ne circule pas ; elle reste dans la bouteille, parce qu'on ne laisse pas l'air jouer son rôle d'activateur. Mais j'ajoute aussitôt que Pascal a fait nombre d'expériences sur le vide qui parfois frisaient le contre-exemple... C'est que je passe pour un méchant contradictoire — Pascal, en fait, voulait surtout contrer les Aristotéliciens — et je crois — croire est ici le cas de dire croire — qu'en fait nous visons à une évasion métaphysique inexprimable en mots, qui va, je l'espère, commencer à se réaliser dans cette postmodernité qui attend encore son nom. Maffesoli reste rationaliste, sinon il ne serait plus professeur à la Sorbonne. Nous, nous ne le sommes pas ou plutôt nous sommes des espèces de métarationalistes, non encore décrits académiquement... Ça viendra avec l'obligation qu'aura l'homme, tôt ou tard, d'admettre que la Terre n'est pas le seul séjour de la conscience humaine, même si j'ignore de quelle façon ma conscience fonctionnera quand je n'aurai plus de cerveau.
Le Seigneur Dieu dit : J'existe. Et qui en dehors de Dieu peut aussi dire :J'existe ? L'homme. Aucun animal, aucun poisson, aucun insecte ne le peut. Cogito ergo sum, dit Descarte (je pense, donc je suis), mais cogito ne signifie pas que "je pense" ; il signifie aussi : "je réfléchis", "je crois", je "conjecture", je "prévois". En fait, Descarte dote l'homme de cette caractéristique qui n'est propre qu'à l'homme : la liberté (Rév d'Arès 10/10), car même le poulain, qui ne sert que d'apologue, n'est pas libre en fait : il est inapprivoisé. Or, je pense que l'homme va vers ce qu'il n'a encore jamais eu : la liberté, la vraie, la liberté réfléchie. Il y a en l'homme une constante, qui n'est qu'en germe, qui n'est pas encore vraiment éclose, qui est la remise en question de son être. C'est dans cette direction-là que nous avons à guider le monde.
Contrairement à ce que vous pensez, il y a une relation entre votre commentaire et le "croire".

17jun21 231C21
Les Français sont appelés à élire dimanche prochain et le dimanche suivant leurs représentants régionaux et départementaux. Une large abstention est attendue, pour différentes raisons, mais peut être que beaucoup qui comme vous et moi ne croient plus dans la politique, l'enjeu plus localisé peut tout de même s'avérer utile.
Au fond, la politique a tous les niveaux, comme mécanique du pouvoir constitue un sénat des morts (Rév d'Arès xxxv/1) spirituel et les élections une passerelle pour les futurs chefs et leurs équipes inféodés à tel ou tel intérêt ou telle idéologie, telle ou telle méthode arbitraire.
Mais dans le contexte relatif du temps et des aléas ou la masse enrégimentée peut se disperser en ensembles moins important en nombre, s'éclater en plus petites unités, à l’instar de l'échelle régionale permettant davantage d’expériences de partage, de proximité et de contrôle d’abus, un dérisoire bulletin de vote peut représenter un tout petit pas. Surtout si, comme je le crois, en lisant ce que promeuvent les listes "Union Essentielle" se présentant en Auvergne Rhône-Alpes et Occitanie, ces listes émergent comme une petite brèche improvisée, laquelle forcément est obligée de se structurer dans les termes auxquels la constitution française les contraint, tout cela semble à première vue à la fois limité et une brève, incomplète occasion de ré exprimer des "fondamentaux" vite jetés aux oubliettes.  
En effet, des hommes et des femmes cherchent une autre voie ou plutôt aspirent à mettre en application les termes mêmes dont se gargarisent les politiciens occidentaux sans jamais les accomplir : la démocratie, les décisions non plus entre les mains de quelques professionnels centralisant tous les choix de la gestion publique et les moyens de mettre en œuvre celle-ci, mais un panel plus largement diversifié [de gens] issus de tous les composants de la société, ce qui paraît encore aujourd’hui une utopie. Au sein d'une sphère humaine moins nombreuse, cette utopie paraît déjà plus facilement praticable.
Alors ce programme d’"Union essentielle", se revendique dans le circuit politico-judiciaire évidemment, mais en rappelant que chacun de nous est essentiel ! Cette liste d'"Union essentielle" par réaction au slogan simpliste et liberticide que le pouvoir central sous la direction d'Emmanuel Macron imposa au pays pendant de nombreux mois décrétant qu'hormis quelques grandes surfaces et quelques produits et services centré sur la santé ou le circuit médiatique... étaient seuls dignes de représenter les commerces essentiels, et par conséquent lesquels devaient s’arrêter de fonctionner et lesquels pouvaient encore avoir cours, tout cela imposé à plusieurs dizaines de millions d’individus ! Un rétrécissement cruel de la vision de l'homme qu’on n’imaginait pas, s'imposa à nous, téléguidé par une équipe rikiki de ce qui ressemblait parfois aux Pieds Nickelés préparant un casse mais attention ! avec une combinaison complexe d'intervenants émanant de hautes instances, hauts conseils et super-experts !
Bref le programme de la naturopathe lyonnaise Shella Gill n'est pas tout à fait celui des vieux briscards et jeunes loups de la politique. Mais son appel simple et nécessaire : "Remettre la démocratie directe au centre de la cité" sonne comme une volonté ni nouvelle ni éculée, mais un principe mis au rebut depuis plusieurs années, et que j'irai personnellement soutenir en remerciant ceux et celles qui en sont à l'initiative pour leur courage. Tout en n’oubliant pas la portée limitée d'un tel geste.
Cette liste n’a aucune chance de l’emporter, archi minoritaire, n’ayant même pas les moyens de fournir des bulletins de vote dans tous les bureaux des deux régions où se présentent ses candidats, elle demande à ses soutiens d’imprimer eux-mêmes leur bulletin de vote en couleur !  Ce qui me pousse davantage à les soutenir !
Il y aurait beaucoup à dire sur le relatif du monde et ses lourdes contraintes et l'absolu lointain que dessine La Révélation d'Ares en images heureuses comme : Le monde devient le nuage d'or ou les nations s'embrassent où le frère ne vend pas le pain et la laine (Rév d'Arès xix/22) et donc les sentiers personnels et collectifs qui permettent l'avènement de ce bonheur.
Quelles étapes possibles et dans quelle mesure telle collaboration avec telle ou telle organisation est temporairement constructive ?  La pénitence ouvrira d’autant mieux les portes, qu’elle s’accroîtra en nombre et qualité. Ce ne sera plus la couleur de la vitrine politique et les cache-misère que s’inventent l’homme qui prévaudront, mais quelque chose d’une lointaine intelligence disparue qui réapparaitra lentement au travers des brumes de l’histoire et des enfumades des rois.
La réflexion que vous avez égrenée sur le sujet et les quelques esquisses tout au long de votre blog et précédents écrits, en constitueront j'espère une précieuse aide dans l'avenir.
Ce commentaire n’est qu'une toute petite contribution à celle-ci.
Je vous embrasse
Jean Claude D.  de Lyon, Rhône

Réponse :
En fait, par votre commentaire vous faites un peu de battage pour ce petit parti "Union Essentielle" qui se présente dimanche aux élections régionales. J'ai hésité à vous afficher, parce que je n'accompagne aucune campagne politique, quelle qu'elle soit, mais finalement je vous affiche, vu les chances minuscules qu'a cette "Union Essentielle" de décrocher un siège ou quelques sièges dans des conseils régionaux, ces assemblées délibérantes des régions. Je ne soutiendrais qu'une liste des PUHCs si celles-ci trouvent un jour le moyen de se présenter aux élections pour défendre le principe d'un éclatement de la masse française en petites unités de type cantonal. Pour l'heure, d'après les informations que j'ai prises auprès d'hommes de loi, tout ce qui tend à diviser "la France constitutionnellement une et indivisible" ne peut prendre part à une élection. Mais je me demande si juridiquement nous ne pourrons pas trouver un jour un juriste capable de trouver une échappée légalement possible à ce programme.
Je ne crois pas que la démocracie, même aussi sincère que l'envisage Madame Shella Gill, ait une chance de se pratiquer hors de petites unités humaines.

18jun21 231C22
https://youtu.be/rM10t36ViFA
Croire... La belle affaire !
Certains hommes ont des valeurs, le sens de l'honneur et du respect et d'autres fervent croyants, rien !
L'humanité ressemble à un grand troupeau dépourvu d'originalité ; on croit, on pense en série, on agit de même. Celui dont le cerveau est engourdi par un mentor, viendra-t-il s'insurger et se battre contre les grands mots qu'il ne comprend pas et qui le dépasse ?
Depuis quand les aveugles montreraient-ils le chemin à ceux qui voient clair ?
L'ouaille est abêtie systématiquement, plongée dans l'imposture et le mensonge. Penser comme les autres, cela épargne de penser par soi-même. Cela dispense de faire des efforts ; c'est un idéal de flagorneur obéissant !
Axel D. non localisé (ou peut-être Culoz dans l'Ain : 01350)

Réponse :
Simon et Garfunkel, le duo qui chante "The Sound of Silence"... Qui n'aime cette douce chanson ?
Il est sûr, mon frère Axel, que "certains hommes [qui sont incroyants ou tièdement croyants] ont des valeurs, le sens de l'honneur et du respect et d'autres fervent croyants n'ont rien !" Comme je n'ai pas cessé de le dire depuis que m'a été dictée La Révélation d'Arès, ce n'est pas croire qui change l'homme et qui le sauve, c'est changer, c'est faire le Bien, qui sauve.
Le Créateur crée l'Univers, y compris la Terre et ce qui trotte, s'enracine et nage dessus, en six jours et se repose le septième jour, dit la Bible. C'est schématique. En fait cette Création dépasse la notion du temps. Mais, indépendamment du schéma et du temps, qui d'ailleurs n'existait pas alors, la Genèse dit clairement qu'il y a eu travail, agir. Il n'y a pas eu croire. Le Père ne dit pas : "Je crois que je vais créer l'Univers" ; Il le crée, point final, et d'ailleurs Il ne cesse pas de le créer : Le jour où le soleil est dispersé comme plumes de pavot, Je cours encopre et entre temps je fais mille nouveaux soleils (Rév s'Arès xxii/12).
On ne peut pas parler de Vie et de vivants si l'on n'entend rien à l'agir. Parménide dit que tout est ou que rien n'est ; aucune situation intermédiaire ! Héraclite, un peu plus tard précise que tout, absolument tout, est mouvement. Telle est la Création : Être et en mouvement. Donc agir. Croire ne conduit nulle part. Tout dans ce qui existe ici ou dans l'infini renvoie à la production continue, donc mouvante, de l'être. Et la Création ne crée pas dans l'espace, le chaos initial étant bien déjà partout, mais elle transforme et donc produit l'espace même que nous connaissons ; c'est-à-dire qu'elle a été l'astral avant d'être l'astral, mais autrement : l'astral chaotique a précédé l'astral organisé . Mais c'est toujours de l'agir ; l'agir n'a jamais cessé, n'a jamais commencé, ne finira jamais. Jésus qui m'apparaît en 1974 a quitté la Terre il y a déjà un peu moins de de 2.000 ans et il est toujours au travail, toujours dans l'agir. La Création de surgit que d'un seul contexte : la Vie... Qu'on appelle aussi Dieu, l'Éternel, le Seigneur, le Père, le Très-Haut, Allah, Brahma, etc.
La Vie ne croit pas. Elle Vit. Nous aussi.

18jun21 231C23
Croire dans l'invisible. Il est vrai que le domaine divin reste inaccessible et insaisissable. Dieu est au-delà de notre connaissance et pourtant Dieu est en nous. La personne que je suis est irrésistiblement attirée comme un aimant par l'irrationnel, la métaphysique. Je crois en Dieu l'infini, en le Créateur, le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), à l'imperceptible, au paranormal, à des civilisations plus petites que le trou d'une aiguille, et bien d'autres dimensions, d'autres fréquences, des mondes parallèles, des autres univers, aux anges déchus, démons ou égrégores, à l'élévation et à la diversification [?] de l'âme, aux prophètes envoyés par Dieu, à Michel Potay et à bien d'autres.
Des guides, des phares éclairants, des archanges aux chérubins, des âmes d'exceptions telles que les prophètes qui ont ensoleillé encore et encore notre humanité, puis la présence de l'homme sur Terre, il y à quelques millions d'années et à qui le Créateur a insufflé la Vie.
Pourquoi je crois : Parce que Dieu a parlé aux prophètes, ou par mon intuition cognitive un ressenti que j'éprouve vivement dans mon âme  ou dans l'esprit ; l'effet d'une cause extérieure ou par des livres dont le but est l'ouverture de conscience qui s'opère grâce à mes lectures spirituelles. Lire des livres qui se lisent avec les yeux de l'âme et se vit dans le cœur comme La Révélation d'Arès.
J'accède ainsi à des niveaux vibratoires plus élevés, facilitant un éveil de conscience en perpétuelle évolution dans la connaissance universelle. Le mental me détruit, si je ne me respecte pas, si je ne me fait pas confiance, si je ne m'aime pas, l'intuition peut me tromper parce que je ne me fais pas confiance, ou si je reste dans la vision négative du manque de croyance.
Je termine avec une citation de François Brune : "On dit souvent 'il faut le voir pour le croire', je crois la formule inverse est encore plus vraie : il faut le croire pour le voir".
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Ah ! Vous êtes attirée par l'irrationnel. C'est bien, mais à la condition de bien mesurer les contours de cet irrationnel-là. Cela me rappelle une pensée de Bergson parlant de "l'intelligence corrompue, c'est-à-dire rationnelle." N'oubliez pas que croire, croire au sens de tenir pour vrai et s'en tenir là, est un acte creux, vide, inefficient. C'est l'agir, le faire et le faire bien, qui est constructif. Surtout le pénitence, basée sur l'amour. Ceci dit, croire n'est pas interdit ; seulement ça ne sert pas à grand chose sauf si l'on emploie croire dans le sens de concevoir, penser, réfléchir à faire, évoquer l'action qui vient.
Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire où apparaît clairement votre connaissance du monde métaphysique qui nous entoure.

19jun21 231C24
Coire que j’ai trouvé ou croire qu’il me faut chercher (Rév. d’Arès 24/4) ? M’interroger sans cesse pour avancer vers le Bien pour réapprendre que je suis l’image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26) ? Suis-je une machine qui fonctionne ou un Enfant de l’Univers qui peut s’il le choisit participer à sa création en permanence, à l’image du Créateur qui ne cesse pas de créer mille nouveaux soleils (XXII/12) ?
Pour y parvenir, le Père redonne sa Parole à Arès (Rév d'Arès 23/4-5) pour que je puisse la lire et la relire, pour y réfléchir sans cesse, pour refuser qu’elle soit juste une pensée fugace (37/2) mais qu’elle puisse prendre racine et devenir en moi comme la vigne bleue (xxxv/8). C’est aussi cette porte qui s’entrouvre devant l’homme qui souvent désespère que je suis appelé à laisser percevoir à celui que je rencontre dans la rue : "Un sentier vers Éden est possible si je m’y engage !"
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour cet éclat d'espérance, qui ne manque pas de poésie, d'ailleurs.
Vous m'amenez à repenser à un philosophe français contemporain, Gilbert Simondon, peu connu, voire même inconnu, sans doute parce qu'incompris et pour cause : ce penseur plongea dans les arcanes ou mystères profonds de l'existence des choses et des vivants, jusqu'à parvenir dans les zones de l'indicible, dans le non-dit de l'existence de tout, au-delà des mots, car l'individu absolu est bien au-delà des mots. C'est ce qu'un Pèlerin d'Arès découvre quand, accomplissant sa foi dans le petit reste, il passe de l'état d'épi mûri à celui de farine puis de pain (Rév d'Arès xvi/4)... de pain pour les hommes. La grande thèse de Simondon sur l'individuation est presque hermétique, mais pas pour tout le monde : J'y ai reconnu une tentative de rationalisation de l'être comme total, je veux dire comme divino-humain, qualificatif que ne pouvait ni prononcer ni écrire Simondon sans risque d'être chassé de l'université et mis au chômage.
J'entends votre question : "Suis-je une machine qui fonctionne ou un Enfant de l’Univers qui peut s’il le choisit participer à sa création en permanence, à l’image du Créateur qui ne cesse pas de créer mille nouveaux soleils (XXII/12) ?" comme étant de l'ordre de l'individuation, sur quoi travailla Simondon, individuation qui n'est pas individualisation. L'individuation différencie un individu d'un autre de la même espèce, le fait exister en tant qu'individu avec des caractères particuliers en plus de ceux de son espèce, à ne pas confondre avec l'individualisation. L'individualisation est le fait de simplement individualiser ou de s'individualiser ; par exemple,  il est dit que le christianisme a apporté une individualisation du destin, ce qui est faux, car le judaïsme l'avait déjà fait.
Gilbert Simondon n'était pas du tout un théologien, mais un rationnel puisque professeur d'université, qui s'était aventuré dans l'au-delà de l'explicable rationnel ; il avait compris qu'il y avait en l'homme une "charge d'indétermination", autrement dit la charge de quelque chose venu d'ailleurs. Ce n'est un domaine facile à aborder... Simondon prolongea, à certains égards, les pensées de Bachelard et de Bergson, deux philosophes qui se sont eux aussi aventurés dans le non-dit métaphysique, mais sans aboutir puisqu'ils n'osaient pas s'aventurer dans la métaphysique absolue de la Vie. De Bachelard Simondon a développé l’idée "qu’au commencement est la relation" et il construit quelque chose d'assez obscur qu’il nomme "réalisme des relations", qui est une pensée anti-substantialiste au sens où les "choses" n’existent pas avant de se mettre en relation entre elles, toutes choses existantes étant faites de relations. C'est ce que nous appelons, nous, l'unicité de tout. Bachelard l’avait donc pensé avant Simondon, à la lumière de la microphysique notamment. Simondon a approfondit cette position en lui permettant de ne pas devenir une doctrine, condamnée par un monde matérialiste, qui dé-réaliserait la chose sous prétexte qu’elle ne serait pas substantielle ; il a montré ou plutôt tenté de montrer que la démultiplication des relations, lorsqu’on passe de l’inerte au vivant, n’est pas ce qui nuit à l’individualité, mais ce qui la renforce. Pour Simondon l’individu, qu'il voit comme unité, n’est pas en relation, mais est la relation. Relation entre quoi et quoi ? Entre des ordres de grandeur. Bachelard avait pressenti cela, sans le penser aussi fortement que Simondon. Pour nous Pèlerins d'Arès l'ordre de grandeur va du simple souci de manger et de s'abriter chez l'ultra-nécessiteux (le clochard par exemple) ou chez l'hyperpersécuté (l'interné d'Auschwitz par exemple) à l'état d'âme volant dans les étoiles (Rév d'Arès ch. vi). Évidemment pas chez une professeur de philo en université, qui est tenu à respecter le matérialisme "scientifique".
De Bergson Simondon a repris, entre autres, la thématique de "l’intuition" propre à la philosophie, mais en poussant plus loin l'idée d’intuition qu'il voit comme explicite autant que paradoxale ; pour lui les paradoxes, depuis l'aube de la philosophie, ne sont pas des contradictions — sauf pour la doxa, "l’opinion" critiquée par Platon — mais une intuition réflexive. Simondon dit que la connaissance du processus d’individuation est elle-même individuation de la connaissance. Il revisite l'intuition philosophique selon Bergson comme un moyen de se connaître soi-même, comme une opération génétique analogue à celle qui fonde tout être. Cette analogie opératoire étant, dit Simondon, la base pour les analogies opératoires entre les êtres physiques, vitaux, psycho-sociaux, mais il n'oserait jamais ajouter spirituels.
Ainsi se construit dans l'esprit de Gilbert Simondon une ontologie générale d'ordre génétique — ontologie : en métaphysique ce qui concerne "l'être en tant qu'être" (Aristote) en dehors de ses déterminations particulières —, toujours anti-substantialiste,  qui évite l’idée "d'élan vital" de Bergson ou les idées analogues de Deleuze — les deleuziens confondent métaphore et analogie —. Chez Simondon l’hylémorphisme — selon Aristote l'idée de l'être comme constitué de deux principes complémentaires, la matière et la forme, mais rien de plus —, théorie profondément matérialiste quand elle arrête l'homme à sa seule chair, son seul cerveau, explique la genèse de l’individu physique, vital, psycho-social, par la réunion d’une matière et d’une forme, mais Simondon en fait un adversaire principiel. Même si dans l’hylémorphisme Simondon voit aussi une certaine genèse des êtres, contraire à l’atomisme qui voit l’individu comme inengendré, Simondon dit que le paradigme de l'hylémorphique, qui est le moulage d’une brique par introduction d’une matière : l’argile, dans une forme, le moule, a été mal analysé par l’hylémorphisme, trop simpliste dans sa lecture de l’opération de moulage. En réalité, pense Simondon — et c'est très important — la matière est déjà préparée et pré-formée, et la forme du moule est déjà une matière définie ; c'est ce que La Révélation d'Arès appelle le Dessein. Cela nous Pèlerins d'Arès le savons, puisque nous sommes images et ressemblances de la Puissance créatrice !  Simondon se limite cependant à dire que les conditions qui rendent possible la prise de forme sont des conditions de métastabilité que ne connaissaient pas les Anciens, et qui nous sont devenues intelligibles grâce à la thermodynamique, mais Simondon ne s'arrête pas là ; il va plus loin, il dit que toute individuation comme véritable genèse de l’individu procède d’un "état préindividuel de l’être" qui est un potentiel réel, dont la métastabilité — propre aux états dits "loin de l’équilibre" — nous donne un premier aperçu. Par là Simondon tente d'aller plus loin que la métaphysique rationnelle et de faire comprendre que cette préformation est autre chose d'immatériel, autre chose comme dans une pensée... une Pensée, un projet... un Projet, conçu hors du mode terrestrement sensible... Il ne parle pas de mode créateur divin, évidemment, parce qu'il se doit d'être matérialiste — dame ! recevoir le salaire d'un prof d'université impose un certain état d'esprit —.  Mais il qualifie cette réalité de "préindividuelle" ; pour moi, ce qui ici affirme la dualité quantique onde-corpuscule est en réalité la tentative d'un rationaliste, qui n'est plus vraiment un chemin vers la non-dualité, la composition divino-humaine de l'humain, la réalité ultime composant toute chose, qui nous livre l’indice le plus troublant : l’état fondamental et préindividuel de la réalité est un état qui tout en se définissant par le "plus qu’un" revient à l'Un — Sois Un en toi ! (Rév d'Arès xxiv/1 — , parce qu’il est sursaturé, et l’individuation est son déphasage en individu et "milieu associé".
Autrement dit, je vois en Gilbert Simondon, inconnu de tant d'humains, quelqu'un qui essaie de dire rationnellement quelque chose comme : Je peux dire "je crois" tant que je ne suis pas croyant, mais dès que je suis croyant je m'assimile à une Réalité ou Vérité autre qui ne me permet plus de dire "Je crois", mais qui pourrait dire "Je suis". Ainsi à votre question : "Suis-je une machine qui fonctionne ou un Enfant de l’Univers qui peut s’il le choisit participer à sa création en permanence, à l’image du Créateur qui ne cesse pas de créer mille nouveaux soleils (XXII/12) ?" je peux répondre d'une façon... disons... batardement rationaliste : Oui, je suis un Enfant de l'Univers qui participe en permanence à sa création, car les modèles sont déjà comme préconçus en moi, même si je suis un homme simple qui ne connaît rien aux blablablas des docteurs en philosophie.
Notons quand même que Gilles Deleuze prit connaissance du travail de Gilbert Simondon avec un grand enthousiasme, mais bon ! ça n'intéresse que ceux qui connaissent un peu la pensée de Deleuze.
J'ai parfaitement conscience que mon entrée "Croire" entraîne des considérations dans lesquelles la pensée humaine se faufile très difficilement, mais cette entrée est la simplification d'un rapport Créateur-Être créé extrêmement complexe, que nous comprendrons probablement mieux à l'état d'âme, si tant est que comprendre ait un sens dans ce qui va remplacer, dans la mort, notre conscience cérébrale limitée.

21jun21 231C25
Bien aimé prophète de la Vie,
Pour la seconde année consécutive, les contraintes sanitaires imposées par la loi nous ont obligent, par sagesse, à fermer le pèlerinage en 2021. Une affichette a été apposée dimanche dernier sur la porte d'entrée au 46 avenue de la Libération à Arès, Gironde, par où entre normalement le pèlerin et une autre sur un poteau du portail de la rue Jean Lebas, devant la Maison de La Sainte Parole.
Bien que le Pèlerinage soit non obligatoire, la privation du Pèlerinage est ressentie comme une épreuve par certains, une  brimade de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24) par d'autres, beaucoup auront le cœur serré car cette situation égratigne sérieusement notre liberté, la liberté étant la caractéristique fondamentale du Pèlerinage d'Arès.
En attendant des jours meilleurs, nous ferons donc un pèlerinage du cœur, tous reliés par le cœur dans une prière non moins fervente, qui effacera les distances physiques avec le Saint Lieu d'Arès.
Notre foi n'est pas entamée et nous renouvellerons à distance notre engagement pour cette nouvelle année spirituelle, d'être toujours plus pénitents et moissonneurs, obstinément mais pacifiquement décidés à retrouver nos racines divines pour installer un monde de Bien bâti sur l'amour évangélique, image de l'Amour du Père, amour qui triomphera des forces du mal.
Le Fer fend l'épée (comme) la noix.
Mille armées contre le Fer, (mais) le Four cuit l(eurs) épée(s, les rend) mou(s) (Rév d'Arès xLix/8-9).

Bonne année spirituelle à tous et toutes !
Je vous embrasse bien affectueusement avec soeur Christiane.
Chantal C., d'Aquitaine, Présidente de l'Association loi 1905 "L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès"

Réponse :
Mais oui, ma sœur Chantal, nous devons nous priver, cette année encore, de la méditation et de la vraie piété : rappel à la mémoire de ce qu'il faut accomplir (Rév d'Arès 35/6) des origines, toujours belles quand elles viennent de la Lumière, des faits fondateurs du Vrai qui font de nous des complices de la Vie sur terre. Sur le saint lieu d'Arès on est dans la fraîche réalité de ce qui nous lie à la Puissance, à la Sainteté et à la Lumière (12/4), la fraîche réalité de l'infini que nous découvrons au fond de nous qui sommes tout à la fois des piètres pécheurs et des Dieux (2/13). Sur ce lieu d'Arès nous faisons la soudure entre nos vies et la Vie mieux qu'ailleurs, sans doute parce que nos sens sont sollicités, mais on peut aussi bien la faire, cette soudure, partout, tout le temps, car le Pèlerinage est toujours avant tout Pèlerinage au cœur.
La fermeture du Pèlerinage pour une deuxième année n'est pas grave pour des Pèlerins d'Arès qui ne cessent jamais d'être des Pèlerins d'Arès, mais pour ceux qui ne le sont que par intermittence, ceux pour qui la vie est dure, roulée comme des pierres dans un concasseur, ceux qui ne peuvent éviter les alternatives de l'oubli, les rémissions et les rechutes, la discontinuité du cœur dans ce siècle perturbé, c'est une privation, un manque. Faire le Pèlerinage est aussi rendre visite aux archives de l'humanité pour y retrouver les archives compliquées et humbles de nos origines lointaines, nos origines d'avant que nous redevenions des animaux. La vie est faite d'accidents, malheureux et heureux, et le Pèlerinage en est un heureux, mais les pouvoirs du monde nous en ont privé et lui imposant des règles impossibles à respecter toutes et nous ne voulons pas voir la gendarmerie, qui n'a rien à voir avec notre piété, venir non vérifier si nous sommes bien recueillis sur un lieu de recueillement, mais vérifier si nous sommes bien masqués, distanciés, les mains bien hydroalcoolisées, les tuniques bien lavées tous les jours, etc. Bref, nous ne voulons pas que les gendarmes viennent vérifier si nous cassons bien les cailloux comme le doivent faire les bagnards condamnés par le juge Covid.
Mais bon ! Tout ira mieux l'année prochaine. On peut se demander cependant ce qu'il faudra faire quand il y aura une épidémie non d'un coronavirus qui cause peu de cas graves et de mortalité mais une épidémie, par exemple, de peste noire. On nous fera alors creuser à la pioche des souterrains sous nos maisons pour aller nous enfouir à trente mètres sous terre.

21jun21 231C26
Je ne suis pas croyant. Je suis peut-être agnostique quoiqu'étant hésitant sur le sens de cet adjectif. Je suis professeur de français aux USA, étant bilingue, né et partiellement éduqué en Suisse Romande. Je lis votre blog depuis une dizaine d'années, après qu'un homme que vous connaissez, Michael F. m'eut parlé de vous en bien. J'aime votre français, le français d'un homme qui n'a pas souci d'être lu comme un auteur souhaite l'être, mais qui a le souci de répandre un concept de Dieu et de la Vraisemblance (je préfère ce mot à Vérité) qui transgresse la tradition religieuse et que vous avez acquis lors d'une rencontre fabuleuse en 1974 et 1977 en France.
C'est d'abord votre langue intelligente qui m'a attiré. En vous lisant je me suis peu à peu intéressé à autre chose qu'à la langue, à la Vraisemblance que vous avez captée et que vous répandez par La Révélation d'Arès. J'ai lu votre traduction qu'on pouvait trouver, il fut un temps, dans les grandes chaînes de librairie aux USA et j'ai d'abord cru que certaines maladresses de votre traduction étaient dues à votre expérience insuffisante de la langue anglaise. Ensuite, j'ai lu La Révélation d'Arès en français et j'ai compris que vous avez en réalité eu le souci de rendre en anglais un texte français très particulier, très difficile à traduire et j'ai compris que ces maladresses étaient en fait des "rendus" dont le côté apparemment malavisé traduisait mieux l'impénétrabilité de certains termes pour finir. On découvre une traduction très travaillée qui  permet de mieux sentir le sens profond de certains passages. Elle sera historiquement irremplaçable.
Mais aujourd'hui c'est votre longue réponse 231C24 qui a retenu mon attention. Je fus d'abord surpris en la lisant. Je me demandai si vous ne commenciez pas à dérailler un peu en vous égarant dans l'étude d'un philosophe français, que je ne connaissais pas, sans rapports avec la ligne spirituelle censée être la vôtre. J'ai finalement compris le but que vous poursuivez et je le trouve hautement courageux. Vous détectez chez des penseurs et des enseignants obligés de suivre une ligne langagière matérialiste pour conserver leur postes sous des politiques sceptiques ou impies — en France on dit laïques — des biais par lesquels ils ont fait comprendre aux esprits fins qu'ils n'étaient pas ennemis d'une recherche dans l'évidente réalités d'une Puissance invisible areligieuse.
La Puissance invisible areligieuse, c'est le propre de la Vie !
Nous disposons de textes : la Bible, le Coran et d'autres, écrits pour des enfants ou des hommes antiques simplets et encore aujourd'hui crus à la lettre. Les croyants acceptent encore une littérature écrite comme la Légende de Gilgamesh, dont vous parlez dans une autre réponse, sans tenir compte de l'évolution de l'esprit humain. C'est comme si le Louvre à Paris ou la National Gallery à Londres n'exposaient que les Rock Paintings of Sierra de San Francisco, les pictographes rupestres (âge 5500 avant JC) de la Sierra de San Francisco dans la Baja California Sur au Mexique ou les peintures (âge 15.500 avant J.-C.) des Grottes de Lascaux en France sans tenir compte des passages ultérieurs de l'art par la superbe statuaire grecque antique, Raphaël et Botticelli en Italie, Monet en France. On ne s'exprime plus depuis longtemps comme les hommes du Mésolithique et du Néolithique.
Comment s'étonner que face à une religion qui est encore préhistorique (la Bible) ou d'historicisme très arriéré (le Coran) et qui est toujours en vigueur aient marqué les esprits si profondément que très peu d'humains encore réagissent positivement à La Révélation d'Arès et à votre prophétisme ?
Orson H. des USA

Réponse :
Oui, j'ai connu Michael F. à Harvard mais je n'ai plus de relations avec lui depuis 1992 ou 1993. Je suis heureux qu'il vous ait parlé de moi en bien, de sorte que vous vous êtes mis à lire mon blog. Merci, mon frère Orson, pour ce commentaire qui m'a d'autant plus ému que vous êtes un "agnostique", autrement dit quelqu'un qui n'est pas ennemi d'une connaissance extra-matérialiste, mais qui n'en trouve pas qui soit digne d'étude. Vous avez trouvé mon blog et La Révélation d'Arès dignes d'étude et j'en suis profondément touché. Merci.
Vous avez très bien vu les raisons pour lequelles j'ai rédigé ma réponse 231C24. Depuis quelque trente années il m'a paru évident qu'un certain nombre de philosophes "obligés de suivre une ligne langagière matérialiste", comme vous dites, n'écartaient pas l'hypothèse d'une pensée active extra-terrestre mais ne s'aventuraient que sous couvert de propos rationalistes dans cette zone à eux "interdite" s'ils ne veulent pas perdre leurs avantages académiques. Gilbert Simondon m'a paru un bon exemple de cette aventure de l'esprit.
Pascal Quignard a écrit un livre que j'ai lu rapidement il y a quelques années, intitulé "Mourir de penser", et dont j'ai relevé quelques propos que je retrouve dans mes souvenirs dont celui-ci : "Soupirer c'est éteindre une bougie au fond de l'âme" en pensant au mot sanscrit nirvana qui signifie extinction. Atteindre le nirvana, c'est souffler la flamme au sens de supprimer souffrance, illusion, désir ; c'est le but ultime recherché par Bouddha, mais je pense que c'est ce qui nous attend dans l'au-delà. C'est pourquoi il m'arrive de dire que j'ignore ce que sera notre conscience quand l'âme s'envolera, car elle ne fonctionnera plus avec le cerveau, c.-à-dire avec nos centres nerveux. C'est ici tout un domaine inconnu de nous tant que nous sommes prisonniers de la chair et de ses nerfs et cela quantité de penseurs censés être rationalistes l'ont aussi effleuré. C'est une connaissance instinctive, intrinsèque, de l'homme, quelque chose qu'il porte au fond de lui aussi puissant que l'instinct sexuel mais aussi caché que cet instinct sexuel qui semble ne pas exister chez la majorité des gens dits corrects, pudiques, ultradiscrets sur ce chapitre.
Vous avez raison, frère Orson, en évoquant les textes fondateurs des religions "la Bible, le Coran et d'autres, écrits pour des enfants ou des hommes antiques simplets et encore aujourd'hui crus à la lettre." Il est certain que le côté infiniment plus sensé, moins fantasmagorique de La Révélation d'Arès, annoncée à des hommes modernes raisonnables, passe pour totalement invraisemblable. C'est elle qui passe pour un conte de fée, alors que tout à fait sensée et vraisemblable est l'histoire des Hébreux nourris chaque matin par la manne tombée du Ciel, l'histoire des murs de Jéricho s'effondrant après que sept prêtres sonnant du chofar en eurent fait le tour pendant sept jours avec de l'Arche d'alliance — les fouilles archéologiques n'ont pas trouvé la moindre trace de murs écroulés —, l'histoire des rois mages venus sans doute en TGV, vu la rapidité du voyage depuis les fins fonds de la Perse, visiter l'enfant Jésus, et j'en passe et des meilleures. Les hommes préfèrent les contes de fée, nul doute, et il y a dans l'histoire de l'Appel d'Arès en 1974-1977 trop de raisonnable ; elle est forcément fausse aux yeux des croyants comme des incroyants qui, eux, tout à la fois nient les contes de fée et ne tolèrent pas que la religion fasse croire à autre chose que des contes de fée. Bon, assez ri ! Je ne veux pas nier que le Père soit incapable de faire des miracles, mais avec La Révélation d'Arès j'ai découvert que les miracles n'étaient pas nécessaires pour que les hommes changent leur vie et changent le monde. Ils s'y mettront un jour ou l'autre. Les hommes sont des miracles par eux-mêmes.
Vous pouvez m'écrire à Michel Potay, B.P. 16, 33740 Arès, France.

21jun21 231C27
Salutations, frère Michel, prophète,
Souvent je me demande qu'elle est la part de Vrai, de réel, de mes croyances, de l'image que je me suis construite à travers le temps, du Père, du Fils, de la Mère, du royaume Céleste.  Quelle est la part de fourvoiement de mon paradigme spirituel finalement.
Paradigme que j’ai constitué à travers des mots que j'ai lus — principalement dans La Révélation d'Arès — de sensation pendant la prière, d'image dans mes rêves, des changement dans ma vie : cette paix.
Vous qui avez vu le Fils et le Père, sa Lumière, cette question ne se pose plus, vous êtes dans le vrai, vous avez vu, c’est écrit en vous. J'aimerais aussi voir…
Ça me rappelle les apparitions de Beauraing en Belgique (https://youtu.be/G_79_X_9MdU), Gilberte Degeimbre dit que lorsque la vierge apparaissait elle était plaquée au sol par la puissance qui en emmenait.
Je pense qu’on a du mal à s’imaginer la force, le degré et la nature de la lumière, de ceux qui sont dans la lumière du Père et encore moins celle du Père, du Royaume. Et finalement la nôtre. "Pauvre lumignon !", vous dites souvent en parlant de l’homme.
Comment le champ de perception de nos croyances peut-il s’élargir et atteindre la vérité ?
Grégory, Belgique.

Réponse :
Mon frère Grégory, il n'y a pas de "Fils" au sens de la trinité : Père, Fils et Saint Esprit. La trinité n'existe pas, c'est seulement le dieu à trois têtes (Rév d'Arès 23/7) des théologiens et du christianisme d'Église. Il y a eu, concernant Arès, un prophète, Jésus, en 1974 ; il y a eu la Voix du Père sortant d'un bâton de lumière en 1977 et, certes, il y a eu toujours en 1977 la Lumière qui faisait comme fondre les murs de la Maison de la Sainte Parole en 1977. Mais, frère Grégory, il y a surtout eu La Révélation d'Arès, car Jésus et le Père sont partis après m'avoir parlé, mais La Révélation d'Arès est toujours là et il faut l'accomplir (35/6).
Pour l'accomplir, mon frère, soyez un grand pénitent et un moissonneur d'épis mûris. Rien de plus.
Merci, frère Grégory, pour votre fidélité.

21jun21 231C28          
Comment progresser de la croyance en des dogmes vers la liberté spirituelle ?
La croyance demeure mais, évolue sous l’influence de l’intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5).
Considérant d’abord les croyances les plus courantes, comment et pourquoi les humains en viennent à avoir les croyances qu’ils ont ? Et ces croyances sont-elles favorables ou défavorables à leur épanouissement spirituel ?
Ce phénomène dans un texte célèbre de la fixation de la croyance peut se comprendre avec Peirce qui  distingue trois manières irrationnelles de fixer sa croyance : 1) La ténacité de continuer à croire même contre toute l’évidence ; 2) L’autorité et la contrainte sociale qui forcent à croire sous la menace ; 3) L’a-priori, qu’on retrouve chez les intellectuels et de nombreux philosophes, qui consiste à croire un système parce qu’il plaît, sans avoir l’honnêteté et l’humilité de remettre en cause ce système. Mais il y a aussi la croyance rationnelle, c’est la méthode de la recherche honnête et humble et communautaire (pas tout seul) de la vérité, qui consiste à chercher la vérité en tenant toute croyance comme révisable et faillible, ce qui veut dire que l’on peut avancer vers la vérité mais en gardant toujours à l’esprit que la vérité complète n’a sans doute pas encore été atteinte et qu’il y a peut-être des erreurs dans nos croyances qui ne sont jamais infaillibles.
Et la croyance a un impact fondamental sur la vie car croire c’est essentiellement avoir certaines dispositions à agir, ce qui est le corollaire du pragmatisme dont Peirce est le fondateur.
En reprenant son argumentation sur la raison Peirce a écrit "Un argument négligé pour la réalité de Dieu" [A Neglected Argument for the Reality of God) :
https://en.wikisource.org/wiki/A_Neglected_Argument_for_the_Reality_of_God]
Le mot "réalité" ayant chez Peirce un sens au moins aussi réel que l’existence (un peu comme Étienne Vacherot et la sur-existence de Dieu), qui explique que toute personne, même d’une intelligence ordinaire, méditant profondément, librement et sans but prédéterminé sur tous les aspects de l’expérience (et méditer pas juste avec des mots mais aussi des diagrammes, etc.), au sens le plus large possible de tous les aspects des Univers de l’expérience (sur les fleurs, les papillons, les mathématiques, les émotions, les relations, les galaxies, etc.), serait raisonnablement conduit, non à la certitude, mais à l’hypothèse de Dieu comme Être probablement nécessaire, et cette croyance grandirait raisonnablement pour devenir de plus en plus forte, bien que restant toujours en partie vague et indéterminée, à la différence des dogmes de la théologie, mais apte à guider la conduite de la vie : 'Désirer par-dessus tout de conduire sa vie et toutes ses actions en conformité avec l’hypothèse de la Réalité de Dieu... c’est ce qui s’appelle la croyance..." Cette hypothèse raisonnable d’une continuité de tous les aspects de la vie — que Peirce appelle synéchisme —, y compris continuité entre la créature et le Créateur, continuité entre les humains, continuité entre la vie et la mort, implique l’hypothèse de la liberté et d’une certaine forme d’immortalité, mais aussi de comprendre que le but de la vie est la croissance de l’amour, que Peirce appelle agapisme.
Bien que la pensée de Peirce soit influente malgré son exclusion du monde académique de son vivant, avec notamment le pragmatisme, la sémiotique et la logique moderne, dont le théorème de Löwenheim-Skolem se base sur la logique de Peirce, les parties plus spirituelles sont majoritairement ignorées par le monde académique, y compris les aspects logiques de sa pensée spirituelle, liés à sa métaphysique et à son réalisme des relations ou des continus, que Peirce a cherché à exprimer avec une logique qui se fonde sur l’indétermination, comme par exemple ses graphes existentiels.
La croyance "métarationaliste" des pèlerins d’Arès se caractérise par la croyance que la vie spirituelle se poursuit sous une forme différente après la mort terrestre, mais sans que l’on soit capable de caractériser avec précision cette vie après la mort. Cette croyance arésienne se caractérise aussi par son existentialisme : notre être n’est pas un donné fixe mais une dynamique en changement qui peut s’efforcer d’évoluer vers le Bien, ou non, selon nos choix, selon la qualité, l’intensité, la constance de nos efforts vers le Bien et selon l’Amour.
Cette croyance arésienne est tendue vers l’accomplissement possible du Bien et de l’Amour, conditions pour qu’advienne la vraie liberté, la vraie raison et le vrai bonheur. Cela implique que la politique — qui propose des changements sociaux mais si peu de changements existentiels — ne comprend pas l’humain et est inapte à engendrer le vrai bonheur, car qui a besoin de politique quand règne l’amour ? Comme disait Charlie Chaplin, le pouvoir [politique] est nécessaire pour faire du mal, mais sinon l’amour suffit pour tout accomplir, car la puissance légitime se fonde sur l’amour. Et c’est ainsi que la croyance arésienne trouve son destin : dans l’amour, c’est-à-dire dans le Bien actif et s’accomplissant.
Merci pour votre enseignement !
Jérôme H. de Montréal, Canada

Réponse :
Frère Jérôme, non seulement "la vérité complète n’a sans doute pas encore été atteinte et il y a peut-être des erreurs dans nos croyances qui ne sont jamais infaillibles," mais il n'y a pas de Vérité absolue accessible à l'homme en ce monde de péché : le voile d'obscurité du mal qui recouvre tout, nous compris, empêche de voir clair. Un seul chemin pour en sortir, celui de la pénitence. C'est l'objet cental de l'Appel d'Arès, La Révélation d'Arès. C'est parce qu'il sait que la Vérité en Elle-même ne nous est pas accessible que le Père dans Sa Sagesse limite la Voie du Salut à l'amour et tout ce qui en découle : pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés.
Ce commentaire est riche d'enseignement. Merci pour lui du fond du cœur, mon frère Jérôme.
Je le vois en deux partie :
La première se développe autour de la pensée de Charles Sanders Peirce, auteur de cet écrit remarquable que j'ai lu à Harvard en 1989 ou 1990 : "The Fixation of Belief" (Je traduis par "Fixation de la Conviction", le sens de belief étant plus large que croyance seule), dont vous parlez ici de façon très claire. C'était du reste, un article avant d'être édité sous forme de livre, je crois. Je n'ajoute rien à votre développement, car sans nul doute vous connaissez Pierce tellement mieux que moi.
La seconde est la partie finale du commentaire qui évoque d'une très belle façon la foi arésienne. Je suis très heureux de vous voir ainsi comprendre notre simple prospective. Ce texte sera d'un grand profit pour tous les lecteurs de ce blog.
Merci pour votre heureux commentaire, mon frère Jérôme.

22jun21 231C29 
Il existe un lieu au-delà des idées de bien faire et de mal faire.
Au-delà de ce lieu qui abrite mon jugement sur le bien et le mal, il existe un champ où nous nous retrouverons.
Au-delà du bien et du mal, au-delà du jugement et de l’égo ce lieu est le cœur de l’homme !
L’œil du cœur qui voit ce qui est, l’œil du cœur au-delà du jugement et de l’égo !
Alain J. de Lyon, Rhône

Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce commentaire qui, je l'avoue, m'intrigue un peu.
"Un lieu au-delà des idées de bien faire et de mal faire" ? "Un lieu au-delà des idées de bien faire et de mal faire".. et qui serait "le champ où nous nous retrouverons... l’œil du cœur au-delà du jugement et de l’égo" ?
Je compte sur votre oubli de "l'égo", sur votre débonnaireté, fruit de votre pénitence, pour ne pas être contrarié par la pensée qui m'a traversé : D'abord, vous lisant, j'ai pensé à Joseph Prudhomme : "Un soldat doit être prêt à mourir pour sa patrie. Même au prix de sa vie" ; "Le char de l'État navigue sur un volcan." ; "Ce sabre est le plus beau jour de ma vie" ; "C’est l’ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d’artillerie, il serait encore sur le trône." Oh, soyez rassuré, mon frère Alain ! Je ne suis pas bien malin ; chacun de nous un jour ou l'autre est Joseph Prudhomme. Ça m'arrive aussi. Dans ce personnage emblématique d'Henri Monnier, le sentencieux Prudhomme, Honoré de Balzac vit "l’illustre type du bourgeois de Paris" appuyé sur le zinc et qui refait le monde.
Donc, très franchement, pour commencer je n'ai pas très bien vu, en vous lisant, ce que vous vouliez dire. Je me suis dit que l'âge commençait à me gâter. Ce qui, de toute façon, doit être plus ou moins vrai. Et puis, parce que je vous aime et que je crois que vous êtes un membre dévoué et actif du petit reste, je me suis efforcé de vous comprendre. J'ai repensé la rhétorique de votre commentaire — Louis Aragon disait : "En France tout finit par des fleurs de rhétorique" —et je me suis demandé en quoi "l'œil du cœur" pouvait être "le champ où nous nous retrouverons." Le mot "champ" me gênait ; c'est le mot qui dans La Révélation d'Arès désigne l'étendue ou l'espace de la Moisson des épis mûris ; c'est le lieu du petit reste par excellence, et puis je me dit qu'au fond vous aviez raison : Idéalement les disciples de La Révélation d'Arès sont en effet censés "se retrouver" dans le petit reste, désigné comme pierre de touche du Peuple (Rév d'Arès 2/12, 3/7, 7/1-7, 23/3, ce mot apparaît quelque trente fois) qu'appelle le Père ou la Vie, autrement dit comme ce qui a pour fonction de connaître la valeur, d'être le critère de l'Appel adressé aux humains à Arès.
"L'œil du cœur", c'est en somme le regard spirituel par lequel nous regardons le monde avec l'espoir et la volonté — pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4) — de le changer (28/7) en changeant nos propres vies (30/11). L'humanité moderne est tout le contraire d'une élite spirituelle propre à être attentive à un Appel de la Vie créatrice. Nous nous attaquons à une citadelle réfractaire à une extension des espérances humaines en direction d'un autre concept de la vie : la Vie. Les vies humaines en leur actuel état sont à peu près toutes tournées vers des projets qui, au mieux, n'ont d'autre but que d'espérer trouver dans l'Histoire des points à conserver ou rénover se rapportant à la société, point final. Ce projet, minuscule pour des regards spirituels, est énorme, quasi total, aux regards matérialistes qui, par dégoût du scandale religieux (28/3), se sont mis à haïr (28/4-14) Dieu et n'en plus faire qu'une irréalité fantomatique, au mieux une hypothèse très improbable. Ce monde est quasi totalement fermé à un questionnement de Fond sur ses origines et sa véritable finalité. Tous nos missionnaires en sont conscients quand ils sont face à l'indifférence, à l'incompréhension, voire même l'hostilité qui courent sur deux pattes dans les rues de nos villes. Nous ne perçons que très peu, très très peu, la grille psycho-méthodologique de la société. Nous sommes aux yeux des personnes rencontrées un tout petit tissu d'abstractions étrangères à la vision qu'a de l'homme le monde post-moderne.
Et cependant, Lui le Père ou Elle la Vie descendu(e) parler au monde à travers le tout petit bonhomme que j'étais et que je suis toujours, qui savait fort bien quelle terrible résistance nous allions rencontrer, ne doutait pas que nous pussions réussir à changer le monde à terme, au bout d'un nombre indéterminé de générations (Rév d'Arès 24/2). Les gens rencontrés semblent croire — c'est le cas de dire "croire" — que nous parlons de choses abstraites et sans la moindre importance ; le monde semble penser que nous conceptualisons des rêves qui restent des rêves. Mais est-ce bien ce qui se passe ? Nous prennent-ils vraiment pour des gobe-mouche ? Depuis dimanche, depuis que j'ai appris que 68 % des électeurs avaient boudé les urnes pour les élections régionales, je me suis pris à penser qu'il y avait peut-être autre chose : une profonde fatigue de la société face aux engagements, car participer à un scrutn, c'est quand même s'engager. Je me demande maintenant si la société des humains, en France du moins, en France où le Père a fait parler Jésus puis a parlé Lui-même en 1974 et 1977, n'est pas profondément fatiguée des engagements qu'elle n'a pas cessé de faire depuis des siècles et des siècles sans résultats vraiment probants. Et si nous rencontrions plus de gens fatigués que de gens indifférentes et hostiles ? Si nous rencontrions des gens qui confondent encore un peu tout et qui sentent avec justesse que politique et religions ne sont pas les vrais moteurs des progrès sociaux faits, mais que ceux-ci se font de toute façon par le bas, non par le haut ? N'est-ce pas là la raison de Fond qui fait la Parole d'Arès nous éloigner de religion et de politique et nous encourager à redonner à l'homme sa liberté et son indépendance... Mais sous quelle forme ?
Alors, une nouvelle réflexion commence en moi : Comment défatiguer le monde ? Comment sans faire de politique donner à l'homme l'idée d'une société organisée tout autrement ?
"L’œil du cœur au-delà du jugement et de l’égo," voilà ce que nous devons ré-ouvrir chez l'homme. Comment ?
Merci donc plutôt dix fois qu'une, frère Alain, pour votre commentaire d'apparence sentencieuse et ambiguë qui, pour finir, relance ma pensée.

22jun21 231C30 
Dimanche en fin d'après-midi mon frère m'informe que ma maman est hospitalisée. Suite à un échange avec le médecin, je lui demande : "Dois-je venir ?" "Oui, me dit-il." Je prends illico des affaires et me rend en voiture.
Arrivé à 3 h du matin, le médecin m'annonce le départ de maman vers l'infini a 1h du matin.
J'engage un échange, je parle de ma foi en la vie après la mort, des événements d'Arès, du Sermon sur la Montagne. Lui me dit : "J'aime votre philosophie." Moi : "C'est spirituel."
J'ai senti la présence de maman, une énergie enveloppante. Je suggère au médecin de lire La Révélation d'Arès. Lorsque, je suis allé au funérarium, je regardais, le corps de maman, sans vie charnelle. Plus tard dans mes pensées, [je pense que] le péché tue la partie animale, mais que le temple est indestructibles (Rév d'Arès 2/12). De là l'importance de créer l'âme (Veillées 4,17,18, chap xxxix) en attente du jour de la résurrection (31/8-13).
Les retrouvailles avec ma sœur Irène, un épi qui s'ignore, sensible à mon langage. "Tu sais, Didier, me dit-elle,  tu as toujours été spécial." Après des années, elle est à présent rassurée de mon engagement. Je vais aussi avoir l'immense joie de revoir mes oncles, tantes, nièces, pour la plupart vendéens. Puisse maman avoir rejoint la flotte Céleste.
Très grand Pèlerinage du cœur à tous !
Slam joué samedi 19 juin 2021, filmé par frère Gurvan, très bien reçu par le public :
https://youtu.be/YsnNVurwkwE
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Votre maman n'est plus dans sa chair ; elle est partie pour les étoiles. Mon bien aimé frère Didier, je vous dis toute ma tristesse, car la chair assume les larmes, mais je vous dis aussi toute l'espérance que je partage avec vous. L'esprit spirituel assume l'espérance. Je ne peux pas douter que votre maman ait une âme et soit partie pour la Lumière, car vous ne seriez pas devenu le Pèlerin d'Arès que vous êtes sans qu'elle ait préparé en vous le tabernacle favorable à votre foi, à la Vie. Votre maman est partie rejoindre la Vie. Je vous embrasse.
Alléluia !
Merci pour le slam, que j'affiche.

23jun21 231C31
Je crois que je vais changer, mais je n’en suis pas sûr.
Alors, j’y travaille fortement. Ainsi suis-je sûr que je vais changer à un moment ou un autre et si ce n’est pas moi, ce seront les suivants.
Car j'entre en pénitence et vois bien que la situation se complexifie et que petit à petit je n’arrive plus a fonctionner comme avant. Je dois changer ; la situation m’impose de devoir changer, ce qui est difficile, je crains de ne pouvoir faire face.
Mais bon ! la prière, la moisson et autre nourriture céleste permettent de garder le cap malgré les faits du moment qui sont pas jolis-jolis. Alors, je patiente, je crois que patienter est bien, car je [fais ma] pénitence au mieux, mais mes souffrances diverses surgissent, je perds pied, [à certains] moments je ne dors plus et l’aveuglement se fait comme un nuage noir qui obstrue. Bon ! Où suis-je ?
Je crois que je passe une zone de turbulence. Puis vient une éclaircie, je crois que le temps est meilleur. Pourquoi ? Comment ? Je n’en sais rien. Je reste sur la pénitence seule chose fiable, j’en suis sûr.
Mais pas de précipitation ! Le ciel est clair, mais ne veut pas dire : "Fonce, car la voie paraît libre ! Reste tranquille la route est longue, très longue. Et si tu te précipites à des plans que tu crois justes, tu perds vite la pénitence."
Voilà ! [le Père dit :] Je serre l’artère (Rév d'Arès xxxiii/3)
Bon Pèlerinage du cœur pour ceux qui le vivent !
Henri S. d'Auxerre, Yonne

Réponse :
Je ne sais pourquoi... Peut-être en raison du ton ? Je pense à François Villon en vous lisant. Qui ne connaît son poème célèbre, écrit en 1462 alors qu'il attend en prison son exécution par pendaison : "La Ballade des Pendus" ? Pour ma part, il est vrai, je ne me souviens que du début :
Frères humains, qui après nous vivrez,
N’ayez les cœurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous merci.
Vous nous voyez ici attachés, cinq, six :
Quant à la chair, que trop avons nourrie,
Elle est piéça dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s’en rit ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
Mon frère Henri, nous sommes des humains, donc des êtres inconstants, instables et pour nous gratifier d'un qualificatif flatteur : ondoyants, et il va sans dire que notre pénitence est toujours variable. Comment votre pénitence pourrait-elle être autre ? Ce qu'il faut rechercher, ce n'est pas la pénitence horizontale, linéaire, parce qu'elle est impossible, mais c'est l'inépuisable intention d'être pénitent. Je ne doute pas que vous gardiez cette intention inchangée. Je sais aussi votre solitude depuis le départ de Carole et je ne doute pas qu'elle contribue à vous déstabiliser. Pour cette raison je pense souvent à vous et, sans jamais savoir s'Il répondra à ma prière, je demande au Père d'étendre sans cesse sur vous Sa Main !
Merci, frère Henri, pour ce commentaire et pour votre souhait de bon Pèlerinage du cœur.

23jun21 231C32
Bien aimé prophète de la Vie,
D'abord, je vous souhaite ainsi qu'à tous les frères et sœurs du petit reste un puissant Pèlerinage de Feu, qui est encore un Pèlerinage du cœur cette année à cause du délire des puissants, des princes et des riches (Rév d'Arès 28/20), malheureusement en proie à la vanité en croyant éradiquer un coronavirus qui fait ridiculement peu de malades (l'activité virale étant saisonnière, on est dans le calme plat), sans parler des effets secondaires (parfois graves) des thérapies géniques qui n'ont d'autre but que d'alimenter Mammon (le dieu argent, le matérialisme, Luc 16/13). Vous ne pouvez servir la Vie et l'argent, rappelait Jésus (Matthieu 6/24). Tout en caressant la chimère d'une gouvernance mondiale, quand le contraire est nécessaire comme le démontre magistralement cette gestion catastrophique de la crise politico-sanitaire, quand il fait faire éclater, comme vous l'avez dit maintes fois, les masses en petites unités libres souveraines autogérées sur base du réveil de la vie spirituelle qui garantira une organisation réfléchie annonciatrice d'un monde changé (Rév d'Arès 28/7).
C'est ma foi en la Parole de la Vie qui me stimule pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6). Seuls les actes comptent et non les credos. Le résultat, l'accomplissement en synergie est observable, un état concret par mon propre changement, une résultante visible, tangible médiate et immédiate qui affermi ma confiance en Dieu (qui se nomme la Vie dans La Révélation d'Arès) et relie ma vie à la Vie infinie ; il y a "fusion" dans l'Un, car je ne suis plus rien pour moi-même (Rev d'Arès 40/6) et car l'Être est de nature divine ; en ce sens, je peux «croire et affirmer que "l'Être est un Tout" (Parménide, votre blog 180C25 "Confraternité d'économies") dont je suis un atome parmi 7 milliards d'atomes.
Cette crise à ceci de salutaire, que les hommes ne peuvent que voir par effet de contraste médiatisé en partie, la situation d'aberration où nous sommes arrivés et qu'il est nécessaire de changer (Rév d'Arès 28/7, 30/11). N'est-il pas révélateur par le taux d'abstention aux élection en France qui affiche 68%, que les hommes sont fatigués, écœurés de ce système (religieux et politique) qui n'apporte pas le bonheur, qui par les préjugés culturels, leur loi de rats (xix/24), leurs dogmes empêchent la vie spirituelle d'être, cadenasse la vie sociale qui ne pourrait s'enrichir que par l'amour, la paix, le pardon, la liberté absolue, dans de petites unités humaines libres autogérées, les PUHCs, lesquelles pourraient gravir le parvis de la Raison. Mes unis roulent la graisse dans l'eau (sale du monde qui deviendra) l'Eau (qui) bout (xLv/19).
Cela, sur le champ est une évidence qui ouvre le dialogue et l'écoute avec ceux qui le veulent (je ne donne un tract qu'après un échange). Mais aussi l'oreille s'ouvre à la Parole du Père qui S'est manifesté à Arès en 1974 et 1977, Qui nous incite à mettre en pratique le Sermon sur la Montagne, qui n'est autre que de se décider à être, à faire le Bien, ce qui construit l'âme, cette puissance invisible qui triomphera du mal
Plus nombreux nous sommes/serons, plus le mal recule/ra comme la lumière chasse l'ombre dans toute l'humanité entière. Oui, croire c'est agir de manière constructive parce que le Bien est naturellement créateur, et "se faisant" agents de l'amour bienveillant, cette force imperturbable qui au bout de générations patientes fera reparaître le Jardin qui ne fane pas" (Rév d'Arès xvi/17), la civilisation du Bien.  
Je vous embrasse chaleureusement avec notre sœur Christiane.
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Danny, pour ce commentaire qui comme toujours se veut exhaustif en reprenant les termes principaux de notre ligne de conduite.
En rhétorique on appelle zeugme ou zeugma — mot rarissime mais irremplaçable — la présence dans une même phrase de deux éléments appartenant à des plans sémantique différents comme si je dis : "Dans mon grenier traînent la poussière et la nostalgie", ou comme dit André Gide : "Damoclès tira de sa poitrine un soupir et de sa redingote une enveloppe jaune et salie," ou comme dit Victor Hugo : "Vêtue de probité et de lin blanc." Dans ces phrases il s'agit de tournures poétiques et ça passe... Mais au temps où j'allais en mission j'avais très souvent l'impression de parler aux passant en zeugmas qu'ils ne comprenaient pas. Dans mon discours apostolique si je disais dans la même phrase l'amour et l'homme, ces deux mots étaient pour moi du même ordre sémantique, mais ce n'était pas ce que ressentait maint interlocuteur. Pour celui-ci c'étaient deux choses totalement étrangères sorties du cerveau d'un débile, un peu comme si je comparaissais dans la même phrase un myosotis à une enclume. C'est d'ailleurs peut-être ainsi que j'ai commencé à comprendre l'énorme problème qu'a posé à la Vie et que pose à son apôtre l'insuffisance du langage. Au cours de l'épidémie de coronavirus qui nous a valu le dysfonctionnement de la société, l'emprisonnement sous masque ou à la maison, l'isolement à deux mètres les uns des autres, les gouvernement ont recouru à des zeugmas en masse... Cela a permis à M. Emmanuel Macron d'enterrer le affaires des GiletsJaunes, des retraites, etc.

23jun21 231C33
Bonjour frère Michel,
Je vous joins affiche et tract corrigés.
Aïe, personne n'a vu ces fautes. Comme vous dites : "Pas simple le français !" L'affiche n'a pas été choisie parce que sœurs Annie et Béatrice du groupe vitrine de Paris font une expérience et que les propositions extérieures les perturbent dans leur travail. Je peux le comprendre, mais comme ce n'est pas clairement énoncé, il y a des frères et soeurs qui viennent tour à tour se casser le nez sur ce point.
Sinon c'est bien d'un tract qu'il s'agit. Un 4 pages format A6. Et notre sœur Annie ne parle pas d'un projet différent.
J'ai lu et relu votre réponse 231C17. J'achoppe sur le mot "polyvalent". J'ai donc aussi relu votre réponse 159C82 ou je comprends mais peut-être à tort que le mot "polyvalent" n'est pas négatif et que nous ne pouvons y échapper dans notre moisson, mais je me gratte encore la tête suite à une nouvelle intervention de notre soeur Annie sur notre intranet :
"Mon frère Eric,
En lisant et relisant la réponse que le frère Michel a fait suite à ton e-mail, je prends conscience que dans ma manière de moissonner, je vise uniquement les épis mûrs et qu'en réalité, je m'accommode maladroitement voire peu ou mal à des missions polyvalentes, pensées  pour s'adresser aussi bien à des personnes qu'on tente de convertir qu'à des épis mûrs, ou à une autre forme de mission.
Ma manière d'être missionnaire est de rester uniquement sur ce que recommande le prophète et en cela j'ai raison : "Annie a raison en cela que je recommande toujours de viser les épis mûris avant tout, car il s'agit avant tout de durcir et grossir le petit reste, qui sera l'irremplaçable fer de lance de la foi et de la mission, le petit reste sans la référence duquel je crains qu'il y ait plus tard une terrible pagaïe due à de très controversées différences dans la compréhension de La Révélation d'Arès. Le petit reste ne sera pas le chef, parce qu'il n'y a pas de chef parmi nous, mais sera le point de référence, l'arbitre des désaccords et des polémiques."
Par contre, j'ai eu tord et je t'en demande humblement pardon, mon frère Eric de ne pas t'avoir laissé libre à travers mes remarques sur ton argumentaire pour cette mission que je pensais collective, dans le sens que nous pouvions y adjoindre nos reflets.
J'ai eu tort de ne pas me taire, puisque ton écrit ne faussait pas le sens de la Parole d'Arès.
J'ai eu tort d'avoir cherché avec toi un accord alors que j'aurais dû ne pas intervenir dans ta  famille d'affinité et ne pas corriger vos "arguments polyvalents, qui conviennent aux deux catégories humaines visées."
Je comprends mieux aujourd'hui que nos manières de missionner sont très différentes et aussi je prends conscience que ma manière est de rester sur l'unique recherche d'épis mûrs sans m'adresser à une autre catégorie humaine.
Je prends conscience que je n'ai pas à dire quoique ce soit, si le fond est respecté, même dans le cadre d'une mission collective.
Je comprends aussi que ne pouvant être à l'aise dans un type de mission polyvalente ou autre et que n'étant le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) je ne puis qu'être "missionnaire à ma manière et vous laisser l'être à votre manière à vous".
Pour tous ces torts, pardonne-moi, mon frère Éric.
Ta sœur Annie"
Ma sœur Annie ne m'a pas fait de tort, je me demande juste si on peut se comprendre. Pouvez-vous m'éclairer sur la différence que fait notre soeur Annie, à qui vous souhaitez de devenir un bon moniteur de plongée (227C61), donc du coup je prête plus d'attention à ce qu'elle me dit, en me disant : Qu'est ce que je ne comprends pas ? Peut-on s'adresser aux épis mûrs uniquement sans s'adresser aux autres catégories humaines ?
Désolé d'insister mais cette question des épis mûrs est un point d'achoppement dans notre groupe depuis bien des années alors que chacun de ses membres est à la recherche des épis mûrs et veut remplir sa mission au mieux. Il existait dans le groupe A et il perdure dans le groupe 1.
Marielle se joint à moi pour vous embrasser. En ce Pèlerinage de cœur pour lequel nous sommes à Arès, nous prions avec vous.
Éric J. d'Île de France

Additif : Un petit mot car je suis tracassé d'avoir oublié de remercier notre frère Vincent O. d'Arcachon pour la réalisation des maquettes. Nous avons eu plaisir à travailler avec lui.
Je prie avec vous.
Affiche Eric Jegou Juin 2021Tract-EricJegou-Juin 2021

Réponse :
Je suis quelque peu consterné quand je lis des commentaires ou des messages où partout on trouve "tord" à la place de "tort". Ici j'ai corrigé, comme je le fais depuis longtemps dans ce blog, les nombreux "tord" semés dans votre texte et celui d'Annie, pour leur donner bonne orthographe. Qu'on se rappelle bien que "avoir tort", "causer un tort à quelqu'un", "à tort ou à raison", "donner tort à quelqu'un", "être dans son tort", etc., s'écrit t-o-r-t avec un t à la fin, pas avec un d, car "tord" avec un d n'est que la troisème personne du présent du verbe tordre !
Ceci dit, merci, mon frère Éric, pour ce commentaire et pour l'affiche, que j'aime beaucoup, car elle est moderne, belle en couleur, très bien composée, simple et claire.
Je ne vois pas pourquoi il serait impossible tout en recherchant des épis murs de tomber par hasard sur des curieux ou des curieuses qui s'intéressent à nos prospectives spirituelles et deviennent simplement par lucidité ou logique des pèlerins d'Arès et parfois même des Pèlerins d'Arès. Il y a quelques convertis naturels de cette sorte dans nos rangs.
Votre affiche et votre tract ici affichés sont susceptibles de retenir l'attention de personnes qui sans être enclines et moins encore préparées à emprunter l'un de nos sentiers vers les Hauteurs, possèdent une intelligence (Rév d'Arès 32/5) qui les porte soudainement à découvrir La Révélation d'Arès. Ceux-là sont mus vers nous par le bon sens, pas par des dispositions naturelles, mais pour finir nous confluons. On me dira que ces convertis naturels sont des épis mûrs qui s'ignoraient, mais le contraire est aussi vrai : des personnes qu'on croit être des épis mûrs ne sont en fait rien d'autres que des intéressés qui se convertissent par choix et discernement. Il n'est pas toujours possible d'avoir une idée exacte de l'embryon spirituel qui sommeille au fond des êtres humains.
Quant à l'épithète polyvalent, il signifie simplement : Qui est efficace dans plusieurs cas différents comme un sérum polyvalent, une lessive polyvalente (qui sert aussi bien à laver le carrelage qu'à laver votre calençon et mille autres choses). Qui offre plusieurs usages possibles : Salle polyvalente où l'on peut tout à la fois donner un concert, jouer au basket-ball, voter, organiser des débats, etc. Signifie aussi : Qui possède plusieurs compétences : Un professeur polyvalent, qui enseigne l'anglais aussi bien que les mathématiques et la gymnastique. On dit aussi plurivalent. Tout missionnaire doit être polyvalent : expliquer La Révélation d'Arès, consoler un affligé avec amour, moissonner des épis mûrs, être attentif au curieux qui, sait-on jamais ? pose des questions et pourrait trouver la foi, etc.
Merci, mon frère Éric, pour ce message.

23jun21 231C34  
Je reprend ici votre réponse au commentaire 231C29.
Oui, l'homme est fatigué, il est fatigué de lui-même plus que tout, fatigué de se voir dans une glace et de ne voir qu'absence de quelque chose, fatigué de courir le monde, d'y appliquer ses lois, d'y afficher ses conquêtes, fatigué de se soumettre à ses plaisirs, fatigué d'entendre, d'être écouté et même de communiquer, fatigué en fait de tourner en rond, fatigué de cette galère qu'il appelle la vie mais qui en fait n'est que la vie qu'il s'est donné.
L'homme, l'homme divisé en milliards d'humains mais qui en fait n'en font qu'un, cet homme s'épuise de plus en plus à la recherche d'un bonheur individualiste qui n'est devenu qu'un gros nuage noir au beau milieu de son cerveau et il tâtonne encore à y trouver des petits espaces de lumière.
N'est-ce pas Dieu tout simplement que l'homme recherche même au delà de toute son arrogance ? Après avoir épuisé toutes ses libertés sauf peut-être celle d'aimer ?
Cet homme-dieu qui ne se voit plus que l'image de lui-même a perdu sa référence première.
Mais comment faire renaître ce Dieu en l'homme, lui remettre ce paradigme dans la tête, c'est-à-dire ce Quelque Chose qui déclencherait en lui la pénitence ?
C'est avec fraîcheur bien évidemment qu'il faudrait remettre ce Dieu au goût du jour, ce Dieu qui visite l'homme mais que l'homme n'a plus visité depuis longtemps à l'intérieur de lui-même.
Il faudrait donner une nouvelle espérance non de foi mais de Sainteté, de Puissance et de Lumière, quelque chose où l'homme se retrouve en équivalence avec sa profonde aspiration, et ça nous autres Pèlerins d'Arès devons l'incarner. Oui, je crois que Dieu est ce grand manque qui taraude l'homme qui s'épuise à le chercher là où le Vent ne souffle plus.
Meilleurs salutations frère Michel.
Angel C.-D. de Genève, Suisse

Réponse :
Merci, mon frère Angel, pour ce commentaire.
Vous vous interrogez : "Mais comment faire renaître ce Dieu en l'homme, lui remettre ce paradigme dans la tête, c'est-à-dire ce Quelque Chose qui déclencherait en lui la pénitence ?"
C'est une question posée à la façon matérialiste comme si vous demandiez : "Comment remplir d'eau, mettre en chauffe et faire rouler cette locomotive sur les rails ? Qui aurait l'idée de répondre : "Il faut mettre sur des rails parallèles une autre locomotive dans laquelle la première locomotive se reconnaîtra et qu'elle se mettra à aimer, puis elles s'aimeront par réciprocité et elles se mettront à avancer toutes seules par irrésistible besoin de rouler ensemble" ? Personne. Personne, parce que c'est impossible pour des machines.
Mais la question concernant la locomotive ne s'applique pas au changement du monde (Rév d'Arès 28/7). Dans la perspective du changement du monde, un seule chose compte : l'exemple. L'exemple est le démarreur et le moteur. Comment envisager l'existence de Dieu, du Père, de la Vie, etc. si l'on ne se sent pas aimé de Lui ? Même chose pour le frère humain, la sœur humaine ! La réponse est : Il faut aimer le prochain ou le monde, de sorte que le prochain ou le monde se sente aimé, se mette à son tour à aimer. C'est pourquoi la pénitence ne consiste pas à faire pénitence pour soi-même ; la pénitence est don de soi au Bien pour que ce Bien ne retombe pas que sur soi, mais retombe aussi sur les autres. Aimez, aimez, aimez, mais aimez vraiment, de façon sentie, vous n'avez pas idée des miracles que l'amour peut provoquer.
L'amour est le clé du changement du monde !

24jun21 231C35
Cher prophète,
Comme tous les lecteurs assidus de ce blog, quels qu’ils soient, je me nourris, je me restaure (dans le sens "me construire ou reconstruire") continuellement par votre enseignement exceptionnel (ce n’est pas de la flatterie, juste un fait spirituellement vital. Sans votre enseignement, prophète du Vivant, je serais mort depuis longtemps !
Je me nourris également du partage de certains personnes, frères ou non, qui vous écrivent sur ce blog (ce qui est toujours un risque, une forme d’exposition d’un soi intime). Mais la Vie nous rappelle à Arès :  Leurs intentions (et sensibilités) sont variées comme les reflets des roches, aussi nombreuses que les étoiles (Rév d'Arès 27/7)
Je ressens ici le besoin de vous partager comment j’ai reçu les quelques phrases de Alain J. De Lyon (231C29) que je ne connais pas. Je suis aussi sans doute un Joseph Prudhomme (n’avons-nous pas tous et chacun toute l’humanité en nous ?) Mais son texte m’a touché bien que brut et simple. J’y rajoute ici entre parenthèses ce que cela a fait résonner spontanément en moi.

"Il existe (en chaque humain) un lieu (un Lieu, une dimension de l’être) au-delà des idées de bien faire et de mal faire (qui ne sont que des idées contextuelles, résultantes d’une culture, d’une morale, variantes suivant les époques, l’éducation et les circonstances).
"Au delà de ce lieu (non universel donc étriqué) qui abrite mon jugement (erroné) sur le bien et le mal, il existe un Champ (une Dimension, un Être infiniment Vivant, un Jardin d’Amour et de pure Beauté) où nous nous retrouverons (que ce soit le Jour de Dieu enfin matérialisé pour tous les vivants sur Terre ou dans l’incertitude post-mortem d’être accueillis dans les Magnificences infinies pour belle persistance de notre pénitence sur Terre (Rév d'Arès 37/9).
"Au-delà du bien et du mal (tels qu’aujourd’hui nous les concevons), au-delà du jugement et de l’égo (qui nous nanisent voire nous tuent spirituellement), ce lieu est le cœur de l’homme ! (Ce lieu est pour moi là où commence la rencontre entre l’Infini et l’homme, là où le coeur est empli de son Dieu (Rév d'Arès 4/11). Ce lieu devient alors Lieu, de par la Présence céleste Qui s’y manifeste en accord avec notre volonté de la faire exister !
"L’œil du cœur qui voit ce qui est (ce regard du re-divinisé que l’amour inconditionnel fait de nous), l’œil du cœur (de Dieu en nous n’apparaît qu’) au-delà du jugement et de l’égo !…"
Mon frère Alain J. de Lyon, nous avons donc la même sensibilité. Merci pour ton texte.
Et merci, Mikal, de cette Vie que vous nous offrez inlassablement de nous ré-approprier pour nous sauver, nous et l'humanité !
Bon pèlerinage à tous, où que vous soyez, car dans les circonstances actuelles, je suis sûr que ce Lieu sacré où la main d'homme prend Ma Main s'étend d'Arès jusqu'à notre poitrine !
Morya T. d'Île de France

Réponse :
Je suis très touché, mon frère Morya, pour ce beau commentaire. Toute ma reconnaissance pour lui.
"Au-delà du jugement et de l’égo (qui nous nanisent voire nous tuent spirituellement), ce lieu [le champ] est le cœur de l’homme !" Je suis heureux qu'ainsi mes frères se complémentent... Alain J. commence à dire et vous Morya T. vous finissez de dire.
Mais tous les deux vous dites ce que vous dites en termes proches de la poésie, c.-à-d. de la voix qui dépasse les barreaux de la prison humaine, prison du péché, pour chercher dans l'infini des oreilles qui captent plus que le langage. C'est le miracle de l'amour fraternel. Lesquels de frères humains sont plus conscients du pouvoir unificateur de la Parole et de la parole humaines que ceux qui s'aiment et trouvent dans l'amour évangélique une complémentarité d'une belle richesse ? Nul plus que l'homme de cœur n'est conscient du pouvoir spatial des mots qui dépassent les mots et que je dirais ailés... Votre commentaire a comme des ailes. C'est bien vous, frère Morya.
Alain J. parle de l'œil du cœur. C'est ça ! L'encéphale descend au cœur, ne fait plus qu'un avec lui. Cette dislocation précède la mort. Le cœur devenu encéphalique, regard, voix, ouïe, toucher, odorat, pensée, rend toute la vie à l'Un : Sois un en toi (Rév d'Arès xxiv/1). Un avec le Créateur : la Vie. Tout est ainsi réduit à l'innocence, au rien — rien comme absence de choses ; pas le néant, mais l'unité, l'absolue soudure —. Hier, je me coupais les ongles des pieds et je disais : Pieds, vous êtes moi, vous disparaîtrez dans la pourriture ou la cendre de mon corps et pourtant vous m'aurez permis de marcher, d'aller, de voyager, vous aurez tracé ainsi votre éternité, car nous avons porté ensemble l'éternelle Parole ! Celui dont le cœur devient l'œil, l'encéphale, n'a plus besoin du questionnement : D'où vené-je ? Où suis-je ? Où vais-je ? Réunir l'œil et le cœur c'est réunir questions et réponses.
Dès lors que l'œil est dans le cœur on n'a plus besoin de se souvenir, parce que le monde recommence à chaque instant. Je me souviens comme si c'était hier du jour où, en mars 1967, je me trouvais à Bourges et rendai visite à ceux que je ne savais pas encore être mes futurs beaux parents. On me dit : "Christiane n'est pas prête, elle viendra tout à l'heure vous dire bonjour." Et nous nous assîmes au salon, devisant pendant un bon moment, quand soudain Christiane entra de sa démarche élégante, elle s'arrêta devant moi, à quelque quatre ou cinq mètres, très droite, les bras le long du corps, plus que belle, irréelle, elle me regarda et rougit, mais rougit comme il n'est pas possible de rougir. Alors mon encéphale descendit dans mon cœur et je sentis que quelque chose, je ne savais quoi, allait nous lier. Et depuis lors nous sommes toujours liés, plus que liés même, notre union est la soudure parfaite, c'est l'œil descendu dans le cœur et qui s'y est installé.
Comment ne pas comprendre qu'il y a dans la vie des moments, des choix, des décisions qui ne sont pas en eux-mêmes des fatalités, mais dont nous faisons des fatalités avec la volonté d'en faire un bloc inattaquable. Nous fabriquons nos destins comme si nous fabriquions des aimants, des aimants attirant tout le créé, toute vie coiffée par la Vie. Un travail et une force interminables d'ordination réciproque s'opère entre les êtres, qui se créent l'un l'autre, et ainsi le monde pourra-t-il se recéer (Rév d'Arès 28/7) quand tous les hommes comprendront que tous ensemble ils ne sont qu'une seule vie sous la Vie qui, là-haut, s'étale sans limites.
Changer le monde ? C'est le réintégrer dans l'ordre naturel que voulait le Dessein créateur. Dessein encore inachevé, parce que le liberté de l'homme, l'Enfant (Rév d'Arès 13/5), a mis la pagaïe, mais l'Enfant qui a pu tomber dans le mal peut grandir et retomber dans le Bien. C'est le temps (12/6) qui nous effraie : "Dans combien de temps ?" demandent les personnes que nous évangélisons (enfin ! car au fond elles ne l'ont jamais été) comme si elles s'inquiétaient de l'heure de départ du Paris-Toulouse ; et nous répondons : "Le temps n'est rien face à l'éternité." Être réintégré dans l'ordre naturel, c'est l'être dans l'ordre spirituel.
Nous avons tous le devoir de nous souvenir des temps du Bonheur. Se souvenir du Bonheur c'est commencer à préparer le futur Bonheur après quelques millénaires de péché. Nous sommes tous enfoncés dans les vie des autres humains ; l'humanité ne s'est pas encore rendu compte qu'elle ne formait qu'un seul ensemble sans rien de semblable dans le cosmos, mais cette prise de conscience peut survenir avant que n'apparaisse le péché des péchés. Ce monde réalisera bien un jour ou l'autre qu'il vit dans une abyssale bêtise et il voudra en sortir.Il faut sortir de ce monde impossible.
"Il n'y a pas de grandeur pour qui veut grandir," a dit Paul Éluard je ne sais plus où. Grandissons et portons le monde à grandir, non d'un bloc, mais de pénitent à pénitent !

24jun21 231C36
Bien aimé Frère Michel,
Merci pour cette belle entrée.
Suite à votre réponse au commentaire 231C29 où vous écrivez : "Alors, une nouvelle réflexion commence en moi : Comment défatiguer le monde ? Comment sans faire de politique donner à l'homme l'idée d'une société organisée tout autrement ?"
"L’œil du cœur au-delà du jugement et de l’égo, voilà ce que nous devons ré-ouvrir chez l'homme. Comment ?" C'est drôle, parce que le même jour, 22 juin, j'ai rencontré en mission un homme de 60 ans, qui me dit qu'il était tout à fait d'accord avec notre Appel (accomplir le Sermon sur la Montagne - Matthieu 5-7) et que c'est ce qu'il fait déjà à son échelle, avec son entourage (je lui ai bien sûr rappelé que c'est tout le monde qu'on doit aimer, pas seulement ceux qui nous aiment), mais dès que je lui ai dit qu'on a besoin de lui, que c'est ensemble qu'on pourra faire de grandes choses, tout de suite il y a (gentiment) un refus de l'engagement. Rien d'inhabituel [ici comparé] à ce que j'entends dans la rue, mais la suite est intéressante :
Cet homme me dit (il était visiblement scandalisé, mais pacifique) : "Bien que je sois baptisé et porte encore un pendentif de ma communion sous le tee-shirt, quand mes petits-enfants me demandent qui est Dieu, je ne sais pas quoi leur répondre parce que je ne crois plus au Dieu de l'Église. Comment croire en celle-ci ? Ça ne va pas du tout ! Je croyais dans le Pape François pensant qu'il était de la même trempe que Jean-Paul II, mais il ne peut rien faire parce que les cardinaux l'en empêchent, eux ils sont tranquilles, c'est confortable leur petite vie... Quel est le pays le plus petit ? Le Vatican. Quel est le pays plus riche ? Le Vatican. C'est l'argent qui domine le monde et eux, ils ont les moyens financiers de faire beaucoup mais que font-ils ? Et nous, on peut rien faire non plus ! Et leur silence sur les sujets brûlants comme le covid et toutes ces restrictions, la guerre en Crimée etc., et la pédophilie... Pourquoi ne parlent-ils pas ? Pourquoi ne réforment-ils pas l'Église ? Pourquoi ne comprennent-ils pas que les prêtres pourraient être mariés ? Quand je vois des enfants partir en camp de scouts, je ne peux m'empêcher de me dire 'Pourvu que...' Pourquoi n'y-a-t-il pas d'évolution dans l'Église ? Ils sont figés ! Alors, moi je suis d'accord avec votre discours [de Pèlerins d'Arès] mais au fond, vous voulez vivre le Christianisme, le vrai, mais comment ?" Je lui explique qu'il est question de décider de se changer soi-même (pénitence) et d'inviter le monde à faire de même comme je le fais là avec lui (la moisson) et de trouver ensemble comment vivre sans aucun système quel qu'il soit, religieux, politique, chef, organisation, que c'est comme ça que nous serons heureux ; c'est nous qui changeons le monde, on n'attend rien des autres, et encore moins des pouvoirs.
Après m'avoir parlé quelques minutes de la politique molle et inutile actuelle, de l'abstention des Français deux jours auparavant, de l'islamisme radical qui s'impose en France, et donc de la perte de sens des choses et de la perte de valeurs chez beaucoup, il me dit : "Voilà, le problème c'est que eux, l'Église, les politiques, ils ne montrent pas l'exemple ! Comment l'Église pourrait-elle encore convaincre ? Moi, je crois en Quelque Chose mais avant tout en moi, moi qui ai montré l'exemple comme j'ai pu à mes enfants et c'est ce que vous faites sûrement. Ma mère m'a élevé seul avec mes cinq frères et ça filait droit. Merci à elle. Aujourd'hui, les enfants sont perdus, ils ont besoin d'exemple, de parents solides, d'autorité exemplaire. Bon, on pourrait parler ensemble des heures... bon courage !"
Et voilà, comment il a tourné les talons, je n'ai pas trouvé d'arguments pour lui donner envie de nous revoir et peut-être de s'engager. Je me suis trouvée orpheline d'un frère humain (mais de tant d'autres rencontrés dans la rue, parfois qui me semblaient même plus aimants et spirituels que moi !) qui pourrait, s'il était dans l'Assemblée, apporter au groupe et au monde. Comment faire comprendre à ces gens de qualité, dans la rue, en peu de temps, combien nous sommes liés les uns aux autres, combien on est plus forts ensemble, combien il est urgent que le monde change et combien l'amour peut faire des miracles.
Oui vous avez raison, si nous sommes vraiment dans l'amour, les gens le sentiront et auront envie de faire de même, d'être proches de nous, de participer. Oui, je dois aimer l'autre au point qu'il le ressente, être un exemple de bonté, je ne vois pas d'autre solution pour les défatiguer de ce monde, pour que quelque chose passe et rende le dépassement des barrières possible, qu'ils réalisent que tout est possible et là, leur engagement viendra de lui même, non par la raison mais parce qu'ils sentiront en eux le moment venu. Ne serait-ce pas un peu comme quand on tombe amoureux, on ne sait pas pourquoi, mais on est sûr qu'on est amoureux et même si on réfléchit, on apprend à se connaître, on finit souvent par s'engager ; ça ne se rationnalise pas, c'est l'amour et puis c'est tout, ça ne s'explique pas.
Ô cher prophète, merci de ne pas vous lasser de nous parler, de réfléchir pour éclairer nos cœurs. Puissions-nous faire de même. Encore merci.
Je vous embrasse très fort, avec sœur Christiane et la famille.
Myriam B. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Myriam, merci du fond du cœur pour ce commentaire, qui est aussi un aveu d'insuffisance dans la mission. Vous n'êtes sûrement pas la seule dans ce cas.
Vous conversez assez longuement avec un passant, vous sentez que d'une certaine façon il approuve notre prospective, mais au moment où vous vous quittez vous oubliez de lui proposer de vous revoir, s'il le désire. Vous n'aviez évidemment pas préparé l'éventualité de vous revoir (pas de carte de visite, pas d'indication écrite de lieu, de jour, etc. de rencontre). Par cette imprévoyance vous avez montré que vous n'êtes pas encore au point pour envisager des rencontres ultérieures qui, de toute façon, se feront ou ne se feront pas, et n'engagent nullement l'interlocuteur. Il fallait certes écouter cet homme déçu par son Église, mais lui dire en substance : "Vous êtes catholique, c'est mieux que rien. Restez catholique, mais ça ne vous empêche pas de travailler sur vous-même et avec d'autres comme nous par exemple, à sortir de la lourdeur historique des religions qui sont toutes en déclin. Il y a chez nous des Catholiques, des Protestants, des Musulmans, des Juifs, etc., qui ont compris que ce n'est pas ce qu'ils croient, parce que c'est ce qu'ils font, qui sauve ! Le Bien, l'amour, le pardon, sont au-dessus de la foi, c'est manifeste quand on lit le Sermon sur la Montagne. Puisque la religion déçoit, c'est à nous comme personnes de la changer en commençant par nous changer nous-mêmes. L'Église est une chose, l'amour en est une autre qu'a enseignée Jésus et qu'il nous faut enfin mettre en marche. Faisons ça ensemble !"
Nous n'arrivons pas comme apôtres dans un monde neutre ou revenu à l'indifférence. Ce monde est au contraire rempli de dadas que chevauchent tous les humains, des dadas innombrables qu'enjambent ceux qui ne croient que dans l'argent ou la loterie nationale, ceux qui ne croient que dans l'alcool ou la drogue, ceux qui ne croient qu'au sexe, ceux qui ne croient que dans la réussite sociale, ceux qui sont complètement désillusionnés et ne font que tout critiquer, ceux qui ont encore une religion, même si elle les déçoit, etc. et dans cet énorme tas d'humains quelques rares qui ont dépassé tout ça et qui sont en recherche d'une autre ligne de vie sous une lumière spirituelle, les épis mûrs. Nous sommes donc, au milieu de la foule, toujours susceptibles d'intéresser même si l'on ne cherche pas spécialement à les intéresser, en dehors des épis mûrs, des chevaucheurs de dadas et nous devons toujours veiller à l'éventualité d'intéresser l'un ou l'une d'entre eux de temps en temps, parce que ce sont surtout ceux-là qu'on rencontre. Il faut prévoir quelque chose pour éventuellement les retenir ou les revoir, bref, pour ne pas laisser complètement tomber une espérance, même si celle-ci est maigre. Sans nul doute, tenter de les revoir est très aléatoire, hasardeux, et si on les revoit on ne cherche pas à les convertir, mais à les aider à mettre l'amour ou en tout cas un peu d'amour à la place de leurs griefs ou de leurs tocades, caprices, passions, etc. Il faut donner de l'amour, oui de l'amour à tout le monde, montrer que nous ne sommes jamais indifférents aux problèmes des frères et des sœurs humains. Nous ne sommes pas que des sergents recruteurs du petit reste, nous sommes tout autant des réveilleurs de l'amour, même si ça ne nous apporte rien à nous Pèlerins d'Arès, ça apporte au Dessein du Très Haut.
La mission se fait dans le monde, au milieu du monde ; on ne peut oublier que le Père nous envoie le changer (Rév d'Arès 28/7). Nous cherchons certes les épis mûrs dans le monde, mais nous n'oublions jamais que le monde est une totalité devant nous ; nous ne pouvons pas ignorer cette vaste totalité en n'y cherchant que les quelques points qui nous intéressent le plus. Nous devons, ne l'oublions jamais, aimer tous les humains, tous ! Oh, certes cette totalité qu'est le monde est souvent proche du totalitaire, mais enfin ! toute exploration est une aventure. Nous ne pouvons pas ignorer cette masse d'énergie autour de nous.

24jun21 231C37 
Très cher frère Michel tant aimé,
Je réitère ce que je vous ai déjà dit : "Je suis si heureux de vous avoir rencontré : un prophète vivant !
Mais vous m'avez écrit sur votre blog la pire "insulte" que je puisse recevoir : d'ailleurs de nombreux frères m'ont téléphoné pour me dire que "C'était une injustice incroyable".
À la suite de cette insulte injuste je n'ai plus pu ouvrir La Révélation d'Arès : un blocage que je n'arrive pas à débloquer depuis des mois  perdure !
Mais bon ! il est écrit : À tes conseils et préceptes tu seras le premier soumis [Rév d'Arès 16/9]. Ce verset vous ne le vivez pas ! Sur votre blog vous avez écrit sur des sœurs et frères des choses fausses incroyables !
Si vous voulez en savoir plus, je veux être sûr que dans votre réponse à ce commentaire vous m'assuriez que vous publierez mon prochain commentaire, ma prochaine réponse à votre réponse à ce commentaire-ci.
Je vous aime très très profondément, frère Michel, mais j'aime par dessus tout la justice (= ce qui est juste).
À très bientôt j'espère.
Votre frère de cœur perpétuel.
Philippe R. de Strasbourg, Alsace

Réponse :
Mon frère Philippe, je ne vous ai jamais "insulté". Je n'ai jamais "écrit sur des sœurs et frères des choses fausses incroyables."
Je réponds avec amour fraternel à votre commentaire, mais je ne saurais vous "assurer que je publierai votre prochain commentaire". J'ai un plan de travail et je m'y tiens.
J'appelle sur vous la Main du Père, qu'Il vous aide à rejeter une contrariété dont je ne suis pas la cause.

25jun21 231C38 
Bien aimé frère Michel,
Il y a tout juste un an, pour l’ouverture du Pèlerinage de cœur 2020, notre chaîne "L’Île Bleue" avait l’honneur de diffuser la vidéo “Un Prophète - Version longue”, qui sera suivie des vidéos “Un Prophète - Version courte” et “Parole de Mikal”. Aux côtés de chacune de ces vidéos, le visiteur de notre chaîne découvre aussi les témoignages de quelques-uns de vos sœurs et frères d'ascension. De cette synergie pleine d’espérance, notre "teaser" (bande annonce de notre chaîne réalisée par Antoine F.) se fait volontairement l’écho. Nous sommes heureux de le partager avec vous et les lecteurs de votre blog comme une étape avant de reprendre la publication de nouvelles vidéos, dont celle où vous pourrez dire ce que vous n’avez pas encore dit (votre entrée 225). Bon Pèlerinage de cœur à tous ! Alleluia !
Jeff P. d’Île de France
auquel se joignent les frères Abel B., Nasser BK. et Vincent L.

Lien vers la vidéo
https://youtu.be/tbYlraNq1Lo


Réponse :
Merci, frère Jeff, de me faire connaître cette vidéo que vous appelez "teaser (bande annonce de votre chaîne".
Une bande annonce, si je comprends bien son utilité, est de rassembler en quelques instants les idées maîtresses d'un mouvement, d'un film, etc.
Je regrette qu'on ne m'ait pas demandé mon opinion avant de diffuser cette bande annonce nunuche. Je ne me reconnais pas dans celle-ci et je ne crois pas que les frères et sœurs présentés, qu'on laisse prononcer quelques paroles d'un moralisme acratopège et mou, avec lequel tout le monde est forcément d'accord, s'y reconnaissent davantage.
Enfin quoi ! L'axe autour duquel tourne La Révélation d'Arès (dont le nom apparaît à peine et à toute vitesse ici) n'est-il pas : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7) ? Ces Paroles n'appellent-elles pas à un bouleversement et ne sommes-nous pas, nous Pèlerins d'Arès, des bouleverseurs ? La Parole d'Arès ne finit-elle pas sur des Paroles puissantes, conquérantes, venues de la Vie Créatrice, à laquelle nous nous rallions comme co-créateurs reconquérants de l'amour dans le monde, certes, mais de l'amour comme flamme de l'extrême volonté de changement, l'amour comme source d'énergie : Tu laves le cœur du frère, (la Vie, le Père, Dieu, etc.) souffle sur ton cheveu qui tombe de ta tête comme la pierre de feu, Il couvre la terre, Il ouvre les portes du monde comme la pierre de feu ouvre le volcan, porte de la terre (L/2-6) ? Bien sûr que l'amour est la base de notre action, mais c'est le moteur du changement... Je souligne bien changement. Il faut que chacun change sa vie (30/11) pour changer le monde (28/7). La Révélation d'Arès est un Appel à l'effort.
Il y a un Souffle libérateur extraordinaire dans La Révélation d'Arès et je l'espère dans mon enseignement (il suffit de lire ce blog pour s'en convaincre, je pense). La Parole d'Arès appelle à un bouleversement ! Je suis médusé en écoutant les propos mous d'un petit moralisme standard et hyperprudents que diffuse cette bande-annonce, faite pour n'éveiller les protestations de personne et éviter les protestations, des refus, les rejets, une présentation pour grands-mères qui tricotent devant leurs pots de géranium. Même les barbares sont sûrement attendris par ces propos, mais ces propos ne les incitent sûrement pas à changer. C'est mignon, quoi !
Bon, je m'apaise ! Si c'est comme ça que vous voyez la dynamique de notre mouvement, c'est que j'ai échoué, ma mission prophétique n'est qu'un raté. Il me faut tout recommencer, mais je n'ai plus l'âge pour ça, j'en ai bien peur. Je ne vous fais aucun reproche ; ne suis pas un pécheur moi-même ? Je me sens aussi insignifiant que cette bande-annonce est insignifiante. Mais je vous l'avoue : Je suis consterné autant par votre ressenti tel qu'il émane de ces quelques instants de vidéo que par mon impuissance à faire comprendre la naissance douloureuse de l'âme, le sursaut du cœur, l'assaut donné à la citadelle (Rév d'Arès 13/7-8) du monde pour en ébranler les remparts, l'ouvrir aux conquérants du Dessein Créateur, que je croyais que nous étions.

25jun21 231C39
Votre réponse sur le teaser de Jeff [231C38] m'a fait réagir. J'ai trouvé le teaser bien. Vous, non.
Voilà un défi qui vient d'être lancé : être digne de votre enseignement.
J'ai en tête une base tout à fait insuffisante sûrement, manquant de références à la parole qui pourront être ajoutées par d'autres à ce qui vient ci-après.
J'imagine un teaser avec une personne principale qui parle d'elle, un Pèlerin d'Arès. Un aveu solennel d'un guerrier actuel de la paix. À adapter au film pour qu'il le reflète bien sûr, je n'y ai pas accès moi-même.
"J'aime ceux qui m'ont fait du mal, pourtant, j'ai mis du temps à leur pardonner. J'y ai travaillé. Je veux changer de l'intérieur, en profondeur. Je ne veux plus juger. Je veux aimer tous les humains. Pour que mon cœur dur et froid s'embrase enfin. Parce que je suis eux. Parce qu'ils sont moi. Nous appartenons au même Tout. Je fais cet effort pour que les nations s'embrassent.(citation de parole autre)."
Solène G. de Quimper, Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci, ma sœur Solène, pour votre commentaire.
Je suis garant de la liberté de chacun (Rév d'Arès 10/10) et je ne suis le chef de personne (16/1). Je ne saurais donc vous reprocher de ne pas être d'accord avec moi ; je n'ai jamais exigé de personne d'être "digne de mon enseignement." Je comprends que vous "trouviez le teaser bien", s'il répond à l'idée que vous vous faites de notre mission, qui est aussi, sans nul doute l'idée de beaucoup d'autres certainement.
Ce n'est pas l'idée que je m'en fais et je ne le cache pas.
Prenez la phrase, que l'on me fait prononcer au début du teaser en question, et qui est celle-ci : "La Révélation d'Arès me fait comprendre que mon destin c'était quelque chose d'autre que celui que ce monde veut faire de moi !" Mais qu'est-ce que signifient ces mots, mts isolés d'une tirade que j'ai certes bien prononcée mais qui s'étend sur bien d'autres choses importantes, pour l'auditeur de ce teaser qui ne connaît rien à ma personne ? Ça ne signifie rien, absolument rien. De plus, Jésus ne m'apparut pas en 1974 pour changer mon destin personnellement, mais pour changer le destin du monde (Rév d'Arès 28/7) ! Ces mots isolés de leur contexte sont non seulement creux, ils font aussi théatral, prétentieux ! Je me suis demandé ce que ce petit bout de phrase de huit secondes sans signification, tiré d'un exposé d'au moins dix minutes (six cents secondes), peut-être plus, peut bien signifier pour ceux qui l'ont choisi face à l'énorme enjeu que soulève La Révélation d'Arès.
De plus, et surtout, si vous avez bien vu et écouté ceux qui parlent dans ce teaser, pourquoi a-t-on choisi de très brefs moments où ils disent des choses plutôt gentilles : "Faites le bien tout simplement" (Didier B.), "Logique d'amour, logique de liberté, logique de partage" (Arnaud Z.), "Je suis une femme d'espérance" (Algia C.), etc., isolées de contextes sûrement plus vigoureux, plus pugnaces ? Où est la dynamique de l'effort et de la lutte contre soi (Rév d'Arès 30/11, changer sa vie n'est pas facile !) pour effacer le mal du monde — Reprenons la lutte, avais-je mis sur mon affiche de "L'Œil S'Ouvre" de 1988 —. Effort et lutte sustentent toute La Révélation d'Arès, mais je ne les retrouve pas dans ce teaser ; être Pèlerin d'Arès, pénitent, n'est pas chose aisée. Où est-il dit, même très brièvement qu'il faut faire vivre enfin le christianisme vrai, celui du Sermon sur la Montagne, laisser mourir religion et politique qui ont trompé le monde durant des millénaires, et cela par le moyen de l'amour alors vu comme une arme encore jamais (ou trop rarement) utilisée, non plus comme un propos de bizounours. Le lien indissoluble de l'amour et de la lutte, déjà clair dans l'enseignement de Jésus autrefois, pour un nouveau monde n'apparaît pas dans ce teaser, alors qu'il est fondamental. Pourquoi croyez-vous que Jésus fut crucifié ? Pour ses propos gentils ?
Oh ! je n'ai pas dit que faire sentir tout ça en 41 secondes est facile.

25jun21 231C40 
"L'État profond" traduit la continuité profonde du système d'Adam [Rév d'Arès 2/1-5], le système des lois [xix/24], prêtres et chefs [16-1, 16/17], installés comme fondation de la maison humaine depuis des millénaires, tandis que les politiques passent, tirent la même queue de vache qui mugit (xxxv/2) et s'en vont, donnant l'illusion d'un changement, tout en racontant les mêmes contes de fées à chaque élection, qui produit le miroir aux alouettes auquel se prennent encore la plupart des humains : l'ingénue multitude (12/8-9).
C'est l'emprise de ce système sur les humains que la pénitence (dans le bon sens du terme : recréation de soi pour le Bien de tous) vient briser, ouvrant la porte à la liberté absolue [Rév d'Arès 10/10], cosmique pourrais-je dire, du Dieu qui gisait dans l'homme et d'un monde vraiment neuf, où il évoluera dans le Bonheur en plénitude.
Quand cette liberté, qui est déjà dans le prophète, essaimera un tant soit peu sur terre, par les frères accomplissant son œuvre civilisatrice — qui n'est rien d'autre que celle-là même de la Vie — le système, l'État profond, explosera de lui-même. L'aiguillon de la pénitence dans la croyance populaire fera péter cette baudruche enflée, infatuée d'elle-même à l'extrême.
La légitimité du pouvoir n'a en réalité pas d'autres fondement que la croyance des peuples en sa nécessité, ce que la race des prêtres de tous bords et de toutes époques n'a cessé de lui enfoncer dans le crâne à grands renforts de répétitions, de "par coeur", de carottes et bâtons : c'est comme ça qu'on dresse les bêtes. L'État profond répond de fait à l'aliénation populaire profonde, c'est là à mon avis que réside "le secret de polichinelle" dont parle Mac Afee. Le règne de la majorité, sanctifié par la "démocratie" à l'occidentale, qu'on nous vendait comme le summum de l'évolution politico-sociale, n'était en fait qu'un mirage de plus exploitant cette croyance ancestrale, toutefois un peu plus sophistiquée car laissant croire que les peuples désormais tenaient la barre.
En réalité ce n'était qu'un nouvel avatar du mensonge que l'homme se fait à lui-même, sur lui-même, depuis si longtemps, depuis la chute d'Adam. Cette imposture (Rév d'Arès 22/12), sans cesse reconduite, sans cesse réitérée, est devenue beaucoup plus flagrante, avec la mauvaise farce du "traitement" de l'épidémie, encore que les peuples, hypnotisés en profondeur, soient restés comme sidérés en dépit de l'imbécillité patente de certaines mesures, n'ayant pas encore l'entendement ni le courage pour penser ce qui restent pour eux impensable. "Faut pas nous prendre pour des cons !" aboient certains avec véhémence, qui comprennent le foutage de gueule énorme, à leur nez et à leur barbe, et sentent là quelque chose de plus profond que l'État profond lui-même. Mais si ! Nous sommes des cons — faibles lumignons (32/5) — dirigés par des cons. Seulement la connerie de l'élite était moins visible avant. De nos jours, non seulement ils ne sont pas plus malins, mais leurs bêtise et infatuation, amplifiées par les médias plus que ne le ferait un test PCR, c'est dire, explose à la face de tous comme un son de flûte (xix/13) criarde ou comme une éructation grossière (Ah ! le virus du pouvoir). D'autres occasions de le vérifier ne manqueront pas dans l'avenir. Que les frères soient vigiles (xxviii/27) !
Les cons que nous sommes sont donc bien obligés de passer par une croyance, parce que la part d'inconnu qui les sépare d'eux-mêmes est abyssale. La bonne question existentielle, à laquelle il faut déjà se rendre, consiste à se rattacher à la bonne croyance, celle qui d'une part, reconnaît et intègre cette part d'inconnu grâce à l'humilité et, qui d'autre part, est sans cesse constructive des fondations neuves pour bâtir la Maison du Père sur les ruines de l'ancien, autrement dit la foi créatrice du pèlerin.
Voici la vidéo prétexte à cette toute petite digression sur pouvoir et croyance :
https://rumble.com/vj037x-mc-afee.-le-secret-de-polichinelle.html?fbclid=IwAR2NPKvl2yTgnwMiC1wYncr-481WVuvuM7jWLl9coOdOsbfxL5Btd9YN7bg
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Voilà un commentaire qui se passe de réponse. Il dit tout par lui-même. Ce Mac Afee que je ne connaissais pas m'a plu. Mais ce qu'il dit est connu depuis des siècles et des siècles et c'est pour permettre aux pouvoirs de lutter en permanence contre l'esprit de Mac Afee, qui est perpétuel, que Machiavel a écrit "Le Prince" (en 1511, je crois). Ce n'est pas pour rien que Lord Acton a dit : "Tout pouvoir corrompt ; le pouvoir absolu corrompt absolument."
Merci, mon frère Claude, pour ce message musclé. Les gens de pouvoir n'ignorent rien de tout cela, mais ils s'en fichent en général, sachant que les révolutions sont très rares et qu'il y a plus de probabilités qu'elles surviennent au temps futur de leurs successeurs que de probabilités qu'elles surviennent durant leur mandat. Je lis actuellement, la nuit, par petits bouts, "L'ère des soulèvements" de Michel Maffesoli. Cet auteur est un homme qui réfléchit, qui écrit bien, qui a raison de penser que les conditions d'un soulèvement ne sont pas loin d'être réunies, mais je crains qu'il ne voie pas que le peuple français est probablement trop peureux encore pour s'engager dans une lutte, même pacifique, de libération. Les progrès de l'imagerie cérébrale et nos progrès en biochimie du système nerveux ne pénètrent pas les profondeurs de la psychè au point de pouvoir dire quand le soulèvement se produira, car cela dépend aussi d'autres circonstances, notamment socio-économiques. Mais bon ! Il n'est probablement pas mauvais de renverser la vapeur et de faire peur au gouvernement.
Quoi qu'il en soit, comme vous savez, je ne suis pas un supporter de la révolution, car l'Histoire montre que les révolutions sont toutes génératrices de luttes sanglantes, de violences, d'injustices et leurs suites ne sont pas forcément des réussites (voir l'URSS et ses satellites, etc.). C'est notre perspective arésienne qu'il faut suivre plus vigoureusement que jamais.

28jun21 231C41
Dès ses premières lignes (1/3-7) La Révélation d’Arès règle le sort de la croyance.
Croire peut bien être une activité intellectuelle, le petit travail d’une conscience en recherche de tranquillité.
Ainsi croisons-nous souvent dans la rue des personnes qui disent : "Je suis catholique", raccourci extrême signifiant qu’ils croient en Dieu et qu’ils s’arrêtent à cette croyance.
Chez moi aussi le corpus d’idées nées de La Révélation d’Arès peut très bien constituer ce que vous avez appelé dans un un "Le Pèlerin d'Arès" de 1978 "une ivresse face au doute". Pour la grande majorité des gens, croire c’est être fidèle à l’improbable.  
Les Pèlerins d’Arès n’ont pas de croyance, mais j’ai besoin d’un mot pour la remplacer. L’action jaillirait-elle d’une génération spontanée ? Il est important de nommer les moteurs qui nous poussent. La conscience pose le constat d’un manque d’amour, de liberté, d’intelligence, etc. Mais pour pousser à agir il faut autre chose. Quoi ?
C’est important car nous avons besoin de connaître la réalité qui nous habite. On voit les ravages que peuvent déclencher les actions mues par des émotions ou des pensées non réfléchies. Personne n’y échappe : Heureux les réfléchis ! (Qohélet 7/14), Exemple : Un orthophoniste m’a dit un jour : "Je vois tous les jours des enfants complètement délabrés. La Révélation d'Arès c’est bien mais il faut agir de suite. Je vote Mélenchon."
"Je veux connaître les réalités de ma foi," avez-vous écrit il y a longtemps. Je veux aussi connaître ce qui me pousse à faire les choses. Comment nommer ce moteur ?
Il y a le mot conviction, mais il me paraît trop banal. Je préfère le mot foi que je ne rapproche pas de croyance, mais plutôt d’espérance. Espérance et foi ont des connotations variées mais aucun mot n’est " propre".
Je vois la foi comme une énergie. Non l’adhésion à des faits invisibles, mais le déclencheur d’un mouvement intérieur qui me pousse à la pénitence et à la moisson. Il sous-entend aussi que dans son sillage palpite une sorte de vide, d’attente, d’avenir. "Il faut avoir soif," disait Thérèse d’Avila [non ! c'est Catherine de Sienne].
Je vois la foi comme la recherche de l’Eau (pénitence), la recherche des assoiffés et le partage de l’Eau (moisson). Cette démarche exige que je la nomme, lucidité nécessaire dans un monde où la confusion permet à tant de Fils de rester assis (28/12).  
La croyance désigne un plein : "Je crois que Dieu Jésus est le fils unique de Dieu", "Je crois Mouhammad est le sceau des prophètes ou que le système démocratique est la seule organisation valable. La foi désignerait un vide à remplir. Je peux croire que la vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) et me contenter de cette assertion. Mais ce verset peut déclencher un besoin de changement, parce qu’au fond de moi est une attente, l’espérance que le monde deviendra le nuage d’or où les nations s’embrassent (xix/22). Rien ne peut me prouver qu’un jour cela adviendra. Mais en moi palpite cette espérance. Ma foi en cette alternative serait le révélateur, de ce vide, le déclencheur de l’ensemble d’actions, de pensées qui vont donner forme à mon attente.
La croyance désignerait l’importance attachée au passé, à la culture des valeurs reçues, aux traditions. La foi désignerait l’importance attachée à l’avenir. Pourtant il me faut affiner encore ma perception :
Celui qui égorge devant une caméra un croyant différent le fait-il vraiment au nom de la foi comme il l’affirme ? Et si oui, qu’ont de différent ma foi et la sienne ?
C’est face à ce genre de questionnement que la Révélation d’Arès se révèle un livre de Vie. Elle soulage et apaise le fait que ma foi et ses pratiques ne comblent pas le tout de mon besoin d’idéal, comme se sent sauvé le croyant qui se satisfait des cultes, des dogmes ou des pratiques. Bien sûr ma prière, ma mission, ma pénitence ne me mobilisent pas 24h/24. Mais ma pénitence est là pour me rappeler que ma vie de foi ne me fait sortir du relatif que très lentement et que jusqu’à mon dernier souffle, le fossé entre mon idéal et ma vie quotidienne restera béant puisque quatre générations ne suffiront pas.
Ce vide que rien ne peut remplir durablement et que tentent de combler par des artifices l’amateur de superstitions [Rév d'Arès 21/1] et d’illusions (23/3), n’est-il pas l’écho de la Présence, du Créé, du Modèle commun à tous les Fils de Dieu et pourtant propre à chacun, qu’il nous appartiendrait de transformer en Beau [12/3] utile et heureux. Ce pré-formage existe chez chacun, puisque nous sommes tous Fils du Créateur de l’Univers, et puisque la Création de l’univers palpite en nous mais rien à l’extérieur de nous ne peut apporter la forme idéale du monde. C’est là notre tragédie : nous sommes condamnés à créer, à trouver une forme toujours en métastabilité (je découvre ce concept et je l’essaye ici). Seule l’activation de notre Image et Ressemblance [Genèse 1/26] le permettra. Il nous faudra aussi rendre vivant, manifeste, désirable le passage de l’intention divine en nous aux formes du monde changé.
C’est ce que je tente par ce commentaire, qui peut-être produira l’inverse de l’effet recherché.
Salvator B. de Quimper, Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci, frère Salvator, pour ce brillant exposé de votre foi. Vous ne confondez pas foi et conviction. Ces mots n'ont pas le même sens en effet. La conviction est en principe (sans égard pour les sens relatifs) l'assentiment fondé sur des preuves évidentes et la certitude ou l'opinion assurée qui en résulte. La foi, elle, se réduit prudemment au fait d'avoir confiance en quelque chose, mais là où vous semblez ne pas être d'accord avec le fond de votre propre commentaire c'est que la foi est le fait de faire confiance à la prémisse improuvée d'une certitude. En fait, on est là dans le problème même de la difficulté de s'exprimer avec des mots de significations glissantes, instables. C'est probablement pourquoi le mot conviction est totalement ignoré dans La Révélation d'Arès et le mot foi n'y est cité qu'une seule fois dans un sens de foi (10/8) mise dans un rite plus ou moins sacramentel, donc religieux, que la Parole d'Arès accepte sans dire qu'il ait quelque utilité ni doive se faire. Ce verset laisse entendre quelque chose comme : Après tout pourquoi pas, si le pénitent a besoin de certains gestes ou jeux de mains, faiblesses humaines, pour donner force à son espérance ? C'est foi dans tout ce qui, sans être indispensable, peut aider la pénitence, le retour à l'amour pur comme arme contre le mal, mais non le retour à la religion qui, comme vous le dites, est déclarée inutile dès la Veillée 1 de La Révélation d'Arès.
Ce commentaire travaillé, bien écrit, manifeste votre ressenti, qui n'est pas nécessairement le ressenti de quelqu'un d'autre parmi nous. Il y a sur ce point bien des sensibilités différentes, toutes acceptables, pourvu qu'elles ne réduisent pas la pénitence, ligne de salut fondamentale. Nous formons une assemblée sans chef, sans dogmes, sans lois ; le lien entre ses membres tient uniquement à l'amour

28jun21 231C42
Je suis ignare en vidéo, mais j'ai un peu réfléchi aux tracts.
Parmi nos Pèlerins d'Arès missionnaires, il me semble percevoir — sans grande analyse — différentes approches dans les messages qu'ils construisent. Il y a ceux qui parlent surtout d'appliquer le Sermon sur la Montagne — disons les "bonifieurs" —, ceux qui parlent de vivre le lien direct avec le Créateur du Dis-Moi entre ! [Rév d'Arès xxxiv/12] — disons les "non-dualistes" —, ceux qui parlent de changer les rapports de domination dans le monde — disons les "insurgeants" —, ceux qui parlent des évènements d'Arès — disons les "factuels" —, ceux qui parlent du prophète Mikal — disons les "mikalistes" —, ceux qui parlent de liberté — disons les "libérateurs" —, et ceux qui parlent d'ascension vers le Bien — disons les "chevriers".
J'oublie sûrement d'autres approches. Pour donner un exemple, la vidéo d'Éric D. et Fred M. en 209C80, 210C81 et 210C90, que vous aimez dans le contexte de vos 90 ans en 2019 (pas faite pour la mission), est pour moi "non-dualiste mikaliste". La vidéo montrée en 231C38, que vous n'aimez pas et je partage votre avis, est selon moi de la catégorie "bonifieur libérateur". C'est la plus consensuelle, alors que les cinq autres sensibilités conduisent à provoquer de plus vives réactions.
À titre personnel, comme auteur de tract j'ai généralement une approche (dans cet ordre d'importance) "chévrier factuelle". Bien sûr, je prends note de votre insistance sur l'importance de la lutte, le côté "chevrier-insurgeance", en 231C39, où "insurgeance" est bien représentée par le propos de mon frère Claude en 231C40.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire.
Nous sommes à peu près tous tout à la fois "bonifieurs, non-dualistes, insurgeants, factuels, mikalistes, libérateurs et chevriers." Vous oubliez une catégorie... et de taille ! celle des "pénitents". Et d'autres aussi : les "aimants", etc. Nous sommes tout cela à la fois. Vous parlez donc seulement des approches qu'adoptent les missionnaires sur leurs tracts, approches forcément toutes différentes parce qu'il est impossible de rédiger un tract en disant tout en même temps. Dans ces conditions, il vaudrait peut-être mieux, pour être plus clair, dire : "ceux aux tracts bonifieurs, ceux aux tracts non-dualistes (je n'en connaît pas), ceux aux tracts insurgeants (je n'en connais pas vraiment non plus), ceux aux tracts appelant à l'amour, ceux aux tracts appelant à la pénitence, etc." Au cours des années où j'allais chaque mois à Nice apporter mon concours à la mission, c'est un tract sur la pénitence que nous utilisions et le sujet ne semblait pas si rébarbatif aux gens, puisque nous avons souvent rempli complètement (jusqu'à trent-cinq personne, si ma mémoire est bonne) la petite salle de la mission le samedi où je m'adressais aux intéressés ou aux curieux.
La Révélation d'Arès nous ouvre à un Univers que nous ne voyions pas vraiment comme elle avant de la connaître. Un Univers, c'est immense, démesuré ! Il ne nous est pas possible, à nous humains aux moyens très limités, de faire des tracts universels, ils seraient évidemment trop longs, mais il y a des missionnaires qui ont fait des petites brochures qui présentent un éventail très large de nos espérances et des actions que nous considérons nécessaires pour changer le monde.

28jun21 231C43
Prendre la mesure d'un évènement hautement historique tel que la Parole donnée à Arès, c'était dire oui à votre très ambitieux projet de "La maison des faucons", c'était dire "oui" à l'association "Sentiers", c'est incorporer la vision du prophète pour mettre nos pas dans vos pas.
Mais, c'est aussi renoncer à nos petites vies d'humains que le péché a rabougris. Le Souffle passe par vos écrits autant qu'en votre présence, fichtre oui ! Mais pour le capter, il faut avoir soif, soif de cet idéal absolu qui gît au fond de chaque être humain, la graine que le Semeur a déposée pour qu'elle y germe et forme de beaux épis.
Croire à l'évènement arésien ne suffit pas. Nous devons nous pénétrer du Souffle sans quoi nous ne ferons rien passer de grand, quitte à paraître un peu fous, des fous de Dieu avec pour seule arme absolue contre le mal, l'amour !
Gare si nous abusons de la Patience du Père : Mon Pas est lent, (mais) Mon Talon est lourd (Rév d'Arès xii/2).
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour votre commentaire.
En Europe, pour la grande majorité des humains la vie spirituelle est une parenthèse dans la vie. Pas pour nous, Pèlerins d'Arès. Il y a là un abîme entre le commun des mortels et nous. C'est probablement là le passage, du plein sens de vie aux parenthèses de la vie, qui est si difficile faire passer dans la mission. Seuls les épis mûris — et encore ! si nos propos sont très clairs pour eux, autrement dit si notre faux passe bien au pied de leurs chaumes — sentent que nous leur proposons d'entrer dans l'assemblée des humains dont l'âme née de la pénitence, autrement dit de l'amour, devient le but ultime de la vie terrestre du pécheur.
Les gens nous ignorent moins que nous pouvons penser, mais ne savent pas grand chose ; après quarante et quelques années de mission nous avons quand même fait connaître nos espérances. Mais comme les gens dans leur immense majorité vivent (au sens de Vie) entre parenthèses, ils ne parlent de nous que vaguement : "Il paraît que les Pèlerins d'Arès croient ceci... ou cela... Il paraît que, etc., etc." Pour l'heure, nous ne sommes encore que la rumeur. Ils ne savent pas que nous aimons la vie voracement ; ils savent moins encore que nous aimons la vie éternellement, que nous nous préparons à poursuivre cette vie dans l'âme que nous nous créons par la pénitence. Nous ne sommes pas d'une charnalité animale qui ne cherche qu'à s'empiffrer et à se reproduire, nous sommes d'une charnalité comme ressort ou tremplin de la vie intelligente (Rév d'Arès 32/5), surnaturelle, interminable, créatrice, anagogique, car c'est en cela que nous sommes voraces.
Nous ne nous conjuguons pas au présent ou futur, pas au mode conditionnel ou subjonctif, nous nous conjuguons au mode éternel.

28jun21 231C44
[Vous dites] :
"Depuis dimanche [20 juin], depuis que j'ai appris que 68 % des électeurs avaient boudé les urnes pour les élections régionales, je me suis pris à penser qu'il y avait peut-être autre chose : une profonde fatigue de la société face aux engagements, car participer à un scrutin, c'est quand même s'engager. Je me demande maintenant si la société des humains, en France du moins, en France où le Père a fait parler Jésus puis a parlé Lui-même en 1974 et 1977, n'est pas profondément fatiguée des engagements qu'elle n'a pas cessé de faire depuis des siècles et des siècles sans résultats vraiment probants. Et si nous rencontrions plus de gens fatigués que de gens indifférentes et hostiles ? Si nous rencontrions des gens qui confondent encore un peu tout et qui sentent avec justesse que politique et religions ne sont pas les vrais moteurs des progrès sociaux faits, mais que ceux-ci se font de toute façon par le bas, non par le haut ? N'est-ce pas là la raison de Fond qui fait la Parole d'Arès nous éloigner de religion et de politique et nous encourager à redonner à l'homme sa liberté et son indépendance... Mais sous quelle forme ?
Alors, une nouvelle réflexion commence en moi : Comment défatiguer le monde ? Comment sans faire de politique donner à l'homme l'idée d'une société organisée tout autrement ? "L’œil du cœur au-delà du jugement et de l’égo," voilà ce que nous devons ré-ouvrir chez l'homme. Comment ?" (réponse 231C29).
Grosse fatigue chez nos frères humains ? Je le crois également mais aussi perte de sens et de priorité dans l’ordre des choses, orchestrée par les médias et les puissants qui amalgament tout et privent l’homme de son libre-arbitre. Il faudrait redonner du sens à la vie, la remettre à l’endroit en quelque sorte, en rééquilibrant l’intellect par l’intelligence spirituelle : La main ne doit pas se prendre pour le pied (Rév d'Arès xxvi/10).
Voici un texte sans prétention, que j’ai écris rapidement pour illustrer mon propos — libérer l’homme de ses tourments de plomb et découvrir la force du pénitent :
On me force à subir le mal… je choisi le bien pour le combattre.
On me force à penser loi ou règle… je choisi la voie du cœur et du courage.
On me dit ce que je dois penser… Mais moi libre [Rév d'Arès 10/10], je pense ce que je dois penser.
On épuise mes forces vitales pour des besoins et des désirs futiles… Je choisis de préserver mes forces vitales pour changer le monde, aimer mon prochain, rétablir l’équité.
On me dit que l’homme est faible… j’entends battre mon cœur aux appels du Père de l’Univers et des ainés bienheureux et je vais vers ceux qui se lèvent.
On m’impose la mort comme finalité à ma vie… Je choisi la Vie avec la mort comme passage à une Vie infinie.
Un jour, la renverse se fera, le "on" deviendra les "je" en puissance qui installeront un monde d’amour, de paix et de vrai partage.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Très beau texte de tract, texte pas trop long, donc vite lu. Mon frère Pascal, je vous encourage à vous faire un tract sur ce modèle et de le tester dans votre mission. La première personne, le "je", que vous utilisez n'est pas égoïste ; ce "je" dit que c'est votre choix idéal, que vous y avez mis toute votre espérance, et il implicite que vous invitez les autres à vous suivre.
Je suis heureux de voir mes frères missionnaires évoluer dans un très bon sens.
Je vois ce texte comme une sorte de porte que vous entrouvrez devant le lecteur du tract. Pour le moins, je pense qu'il faut éveiller la curiosité. Le problème de la mission peut être vu comme une question d'ouvertures ou de fermetures devant l'humain d'un avenir sorti du traintrain des tracas quotidiens et s'élargissant à tout autre chose, à quelque chose qui ne finit pas, quelque chose sur quoi nous ouvrons ou entrouvrons la porte. Au fond, faire un tract est une sorte d'œuvre d'art. Une brève structure littéraire au sens large, parce que c'est une sorte de mise ensemble de deux réalités plus qu'étrangères, antagoniques ! Donc, pas facile de faire un tract. Vous tenez là quelque chose qui me paraît réduire l'opposition. Cela a pour nom transcendance, dans votre cas il s'agit d'une transcendance atténuée, dont vous avez supprimé le vertige, parce que vous dites "je". Vous participez vous-même à ce à quoi vous invitez.

28jun21 231C45
Bien aimé frère Michel,
Merci pour votre réponse à mon commentaire 231C38.
Tout d'abord, après en avoir informé notre petit groupe, j'ai retiré ce teaser de notre page YouTube et demandé à notre frère Nasser BK de le retirer de Facebook.
Ensuite, bien que n'ayant pas participé à la conception et à la réalisation de ce teaser — nous sommes une petite équipe et nous nous répartissons le travail —, le simple fait de vous le transmettre avec mon ressenti me rend indéfectiblement solidaire de ceux qui l'ont conçu et réalisé et, à ce titre, je vous présente toutes mes excuses pour ne pas vous l'avoir présenté avant.
Enfin, je ne suis pas homme à me défiler et je prends d’abord pour moi l'intégralité de votre réponse. Oui ! L'axe autour duquel tourne La Révélation d'Arès est que La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7). Oui ! Ces Paroles appellent à un bouleversement qui fait de nous, Pèlerins d'Arès, des bouleverseurs, des co-créateurs reconquérants de l'amour dans le monde, l'amour comme flamme de l'extrême volonté de changement, l'amour comme source d'énergie. Oui ! L'amour qui est à la base de notre action, est le moteur du changement : que chacun change sa vie (30/11) pour changer le monde (28/7). Oui ! La Révélation d'Arès est bien un appel à l'effort, à reprendre la lutte, faire vivre enfin le christianisme vrai, celui du Sermon sur la Montagne, laisser mourir religion et politique qui ont trompé le monde durant des millénaires, avec le moyen de l'amour vu comme une arme encore jamais (ou trop rarement) utilisée ! Tout cela, à l’évidence, ne ressort pas de ce teaser.
Notre petite équipe, qui vous prépare par ailleurs une réponse commune, ne manquera pas — c'est du moins mon intime conviction — de retourner sur l’établi de ses tables de montages vidéo pour réaliser cette fois le teaser qui soit l’honneur du Père et de son prophète... et qui vous sera, bien sûr, présenté avant diffusion.
Jeff P. de Paris, Île de France

Réponse :
Merci de retirer de YouTube et de Facebook ces quarante-et-une secondes peu judicieuses.
Je suis heureux, soit dit en passant, de vous avoir vus, vous et votre file Élie, hier à Arès. Je vous souhaite une bonne et pieuse semaine de gardiennage.
Il n'est pas nécessaire que votre petite équipe me "prépare une réponse commune". Il est seulement utile qu'elle travaille sur un nouveau teaser.
Maurice Maeterlinck a écrit dans "Sagesse et destinée" : "Si l'être que j'aime le plus au monde me demandait quel choix il faut faire et quel refuge est le plus profond, le plus inattaquable et le plus doux, je lui dirais d'abriter sa destinée dans le refuge de l'âme qui s'améliore." C'est l'âme que nous nous créons par la pénitence ; c'est elle qui passera comme un beau grand oiseau par-dessus les remparts de la citadelle, mais l'âme n'est pas quelque chose de facile à créer, à faire voler, et, de surcroît, elle se crée dans un monde qui lui est adverse, puisque pour commencer ce monde ne croit pas en elle. Il y a donc lutte contre soi-même pour créer l'âme, parce que le soi est étouffé sous ce monde et ses idées et le soi a bien des difficultés à émerger de la tempête de la terre, d'échapper aux vagues de la mer humaine matérialiste.
On sait que l'histoire de saint Georges et du Dragon décrivant un "saint" qui tue un dragon qui réclame des sacrifices humains, un "saint" qui ainsi sauve la princesse choisie comme prochaine offrande. Cette légende a été inspirée de l'histoire embrouillée de "saint" Théodore Tiron, qui fut un soldat romain, décapité parce qu'il était chrétien à Euchaïta dans le Pont — aujourd'hui village d'Avka dans la province de Çorum, en Turquie. Sa tombe est dans une chapelle absidiale de l'église San Salvador à Venise. Le plus ancien récit connu de l'épisode du dragon est un texte en géorgien du XIe siècle. Il a été introduit dans la tradition chrétienne par les Croisés. C'est une légende, dont on a oubié les faits géniteurs, mais retenons que quand on parle de Théodore Tiron il s'agit d'un soldat, un combattant, et que de nos jours encore la victoire de l'âme contre le mal est un combat, certes non sanglant, mais rude, ardu. Depuis les début du christianisme on sait que le Bien triomphera du Mal par sa seule installation sur Terre, mais que cette installation n'est pas une promenade sur les seuls sentiers de l'espérance. La pénitence est une marche difficile sur des sentiers chevriers, rocailleux, qui se fait certes aussi pacifiquement, mais avec une ténacité proche de la pugnacité ; elle nécessite une stratégie comme pendant une guerre. Il faut faire sentir qu'il y a un combat du spirituel contre le matériel, le matériel qui affaiblit même le pénitent, qui ainsi se trouve face à un double adversaire : l'humanité matérialiste et lui-même.

28jun21 231C46 
Vous avez tout à fait raison frère Michel. C'est une évidence. C'est un raté [voir réponse 231C38] et c'est de pire en pire.
Je suis heureux, comme je l'ai déjà été en mars (227C80), que vous vous en rendiez compte, heureux pour La Révélation d'Arès, la mission, le monde).
Je m'excuse de ne pas pouvoir bien exprimer ma pensée, comme tout le monde finalement, mais voilà, je suis heureux que vous vous rendiez compte vous-même de l'échec, de l'impasse... et qu'ainsi aussi ceux qui ne le ou la voient pas encore puissent y réfléchir.
En Janvier, lors de votre entrée : "Quoi dire que je n'aie pas déjà dit ?", je vous posais la question : "Mais où êtes-vous Mikal ?" (225C111), y répondant moi-même de façon ironique, l'air de dire c'est là que vous êtes ! Soit. Je m'en prenais aussi en passant à Dieu, Lui disant : "Honte à Toi ! Etc." et désabusé, je réitérai : "Mais où est le Mikal du Livre ?"
Ici, vous faites preuve d'un grand courage, vous appelez un chat un chat. Vous n'avez pas peur de critiquer, à juste titre, avec humour en plus : "bande annonce nunuche... propos mous d'un petit moralisme standard et hyperprudent, une présentation pour grand-mères qui tricotent devant leurs pots de géranium", je trouve cela très bien, vous avez entièrement raison. C'est l'enfant mort-né.
Et vous rappelez que la raison d'être de La Révélation d'Arès, sa finalité, c'est le changement du monde, son bouleversement, sa reconquête etc. J'aime vos mots : "La Parole d'Arès ne finit-elle pas sur des Paroles puissantes, conquérantes, venues de la Vie Créatrice, etc ?"
À la limite, la pénitence : amour, pardon, paix... isolée de son contexte : La Révélation d'Arès, c'est presque une trahison de celle-ci ! La pénitence sans l'insurgeance, c'est l'acceptation du monde, l'acceptation de son sort, l'acceptation du sort injuste de tous. C'est la mort de La Révélation d'Arès.
À quoi sert tant de bla-bla si c'est pour n'aboutir à rien ou aboutir à presque rien ou juste à plus de bla-bla encore ?
Je voudrais vous poser deux questions. La première sur la hâte à laquelle il faut répugner (Rév d'Arès 39/3), répugner est un mot fort, presque absolu. Croyez-vous avoir trouvé la bonne mesure pour votre blog ? Autrement dit, entre l'impossibilité d'aller plus vite (cela semble être votre situation) et l'impossibilité d'aller moins vite, par exemple Hubert Reeves, astrophysicien réputé, édite un propos sur sa page chaque année, aller plus lentement, ce serait difficile. Ma question dans le sens desservir plutôt que servir.
La seconde à propos de ce commandement : Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Matthieu 22/39, Marc 12/31, Luc 10/27, Lévitique 19/18) qui n'est pas clair. Ce "comme" signifie-t-il "comme s'il était toi-même" ? Ce qui me semble absurde parce que mon prochain n'est pas moi-même et je n'entends pas l'ordre de m'aimer ! Ou bien est-ce un "comme" signifiant "comme tu t'aimeras" toi-même ? Alors pourquoi pas tout simplement "et" : "Tu aimeras ton prochain et toi-même" ? Dans le premier sens, je m'oublie, dans le second, non, je m'aime aussi, j'existe. Finalement, ne vaudrait-il pas mieux dire : "Aime-toi et aime ton prochain ?"
Fabian D. Tournai Belgique

Réponse :
Mon frère Fabian, j'aurai 92 ans le mois prochain. Je ne vous connais pas, mais je me dis que peut-être vous n'étiez pas né ou vous n'étiez pas bien grand quand Jésus m'apparut à Arès en 1974. Il y a quarante-sept ans que j'ai commencé ma mission prophétique. Je n'ai jamais, dans ma mission prophétique, procédé avec hâte.
J'ai poursuivi ma mission avec toute la patience qu'elle demande dans un monde, qui est aussi mon monde, qui m'imprègne car j'y vis, mon monde qui s'est terriblement éloigné de la voie spirituelle qu'avait tracé pour l'humain le Dessein du Père. Alors, ai-je après une mission de quarante-sept ans "trouvé la bonne mesure pour votre blog ?" Je n'en sais rien. Je ne me suis jamais posé cette question. Je suis comme le Père m'a appelé, j'ai été et je suis toujours pénitent et j'ai changé beaucoup de choses dans mon caractère, mon comportement, mon ressenti, je suis un homme sincère, mais je suis toujours un pécheur, j'ai l'humilité du pécheur conscient de son péché. Vu la façon dont vous me posez la question de ma "bonne mesure", vous semblez penser que je n'aie pas acquis ce que vous appelez "la bonne mesure" dans mon blog, qui n'est pas très ancien, seulement quinze ans, alors que ma mission prophétique avait déjà duré trente-six ans au cours desquels j'ai beaucoup écrit, beaucoup voyagé, beaucoup prêché. L'avenir et l'Histoire diront si j'ai été à la hauteur de la tâche que j'ai accepté de remplir en 1974.
Dans le précepte : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, qui est très ancien (Lévitique 19/18, l'Exode s'est déroulé il y a 3.300 ans environ, Jésus n'a fait que rappeler ce précepte) je ne vois pas d'autre sens à comme toi-même que celui que vous trouvez "absurde". Je me nourris, je m'habille, je me loge, je m'observe, j'ai mes opinions, j'ai mes projets, etc., etc. Comme l'amour implique toujours de ne mépriser et ne juger personne et de respecter tout le monde, même celui qui ne se nourrit pas comme moi, qui ne s'habille pas comme moi, qui ne se loge pas comme moi, qui s'observe autrement que je m'observe, qui a d'autres opinions que les miennes, d'autres projets que les miens, je me garde de le mépriser, de le juger, de lui manquer de respect. C'est ainsi qu'il faut aimer le prochain, car il se nourrit, s'habille, se loge, s'observe, a ses opinions, ses projets, lui aussi. Tout le travail de l'installation du Bien consiste à harmoniser entre eux des humains dont l'agir est pour tous les humains le même même si les modes sont différents, divers ou même opposés, car tu aimeras même ton ennemi (Matthieu 5/43).
Si vous connaissiez tout ce que j'ai dit et redit pendant quarante-sept ans, vous sauriez que ce n'est pas d'hier que je pense qu'il y a du "raté" dans toute ma vie prophétique. Il y a longtemps que je me pose ouvertement la question de l'efficacité de ma mission prophétique. Je ne me pose pas la question de la justesse de ce que j'ai enseigné, parce que je crois que je m'en suis toujours, avec scrupule et attention, tenu à la justesse. Mais les ratés ne tiennent pas forcément à ce que j'ai enseigné ; ils tiennent aussi à la façon dont mes frères et sœur m'ont perçu. Disons que ces ratés ont une origine collective dont je ne m'exclus pas. Pour reprendre comme exemple la vidéo dont il s'agit en 231C38, je n'ai jamais enseigné à leurs auteurs, que ce soit Jeff P., Nasser Ben K., Vincent L. ou Abel B. (les signataires), tous des frères anciens ou très anciens, une façon de parler au monde qui ait pu aboutir à ce que montre cette vidéo d'esprit médiocre, mollasson, indolent, mais je ne veux pas faire à mes frères des reproches sans m'en faire à moi-même. Nous sommes tous solidaires dans l'erreur comme dans le Vrai.
Autrement dit, notre façon de voir est autre que la vôtre. Mais je ne vous fais pas reproche de parler comme vous le faites. Vous êtes encore trop proche du monde, avec lequel, à votre stade, vous pensez prendre vos distances par l'intellect et le rationnel et votre réaction est normale, mais vous avez à évoluer pour nous rejoindre. Cela se fera avec le temps. Dans ce monde règne un mal métaphysique d'assez bas étage qu'aucune pensée humaine semble actuellement pouvoir réduire de façon globale. De façon nominale, ponctuelle, La Révélation d'Ars nous a fait nous hisser à un autre étage de la métaphysique, mais cela nous amène à nous comporter et à parler de façon difficilement perceptible à l'étage au-dessous. Il y a quelque chose d'actuellement inaccessible au commun, dont vous avez encore, comme il est normal, la façon de ressentir.
Ne vous en faites pas. Vous nous percevrez. Du moins, je l'espère de tout mon cœur.

29jun21 231C47 
La croyance est un rapport entre soi et l’existence. Elle est donc subjective.
D’ailleurs, personne n’a la même croyance. Si la croyance est positive, elle éloigne de la peur et du doute ; si elle est négative, c’est l’inverse.
L’existence étant mouvement et expérimentation, il est toujours possible de rectifier sa croyance, de passer d’une croyance infantile à une croyance plus élaborée, et ceci grâce à la réflexion (cerveau) et  le ressenti (cœur). Mais il est toujours possible de s’enfoncer dans une croyance irréfléchie, émotionnelle, d’être sous son influence et sous son emprise. Cette attitude d’aveuglement (fanatisme, sectarisme) met en lumière son contraire ainsi que la nécessité de se détacher de ses croyances limitantes ou de les utiliser à bon escient pour faire naître l’amour (c’est le cas du karma, de la religion, etc ….)
Pourquoi l’amour ? Parce que l’amour, on se rend compte qu’il est essentiel quand il n’y en a plus.
Croire, penser, aimer, agir font alors bon ménage.
Malheureusement, on croit toujours plus que l’on aime ; c’est bien pour cela, que plus on cherche à avancer dans une vie spirituelle large et ouverte, plus la croyance devient inutile. L’accent n’est plus porté sur ce qu’il faut croire ou pas croire, mais sur le "penser et le faire", sur l’action de se libérer, de se libérer de ce qui empêche l’amour, à savoir intérieurement, l’emprise physico-psycho-émotionnelle, l’emprise culturelle, extérieurement les lois, les dogmes, les idéologies. En somme, il ne faudrait croire qu’en l’amour, l’expérimenter, l’accomplir [Rév d'Arès 35/6] pour le faire exister sur tous les plans.
La pensée est le premier lien avec ce qui est. La croyance est de la pensée interprétée selon soi, c’est-à-dire selon son intelligence limitée. L’amour est la valorisation de ce qui est, mais aussi l’identification à la Vie (le Père trop aimant, Rév d’Arès 12/7), la Vie Qui transcende le temps, l’espace, le mal, la maladie, la mort. Cette vie aimante que l’on se donne (Dieu et moi),  qui dépasse ainsi la vie première imposée par les organes des sens humains, permet de s’habituer à utiliser les organes des sens divins pour voir, entendre, sentir Sa Présence. Si les hommes avaient multiplié leurs yeux pour ne pas Me quitter du regard, Je Me montrerais aux hommes (36/2).
La Terre est une Création divine. N’est-il pas naturel qu’il y règne l’amour comme type de relation entre tout ce qui est vivant ?
Charlie F. du Nord

Réponse :
Très beau, dense et précis commentaire, que j'ai lu avec grande joie et grand intérêt. Merci du fond du cœur pour lui, mon frère Charlie. Oui, "la croyance est un rapport entre soi et l’existence ; elle est donc subjective."
Croire est un sujet sur lequel réfléchir est important pour plusieurs raisons, mais ce qui me paraît être peut-être la principale est le fait historique, depuis la fin du paganisme et l'apparition du monothéisme, que la croyance a fait verser plus de sang que ne l'ont fait les questions de raison. Autrement dit, jamais concept n'a suscité autant de passion et d'injustice que la croyance. Je me souviens pendant l'occupation allemande avoir lu au lycée une brochure, distribuée par la propagande nazie, où il était dit que "c'est la façon qu'ont les Juifs de croire en leur Dieu qui a contribué à en faire la vermine du monde" (dit de mémoire). Les terroristes islamistes tuent en criant "Allah ou akbar" voulant dire : Mort à ceux qui ne croient pas en Allah. Du massacre des Cathares aux massacres de la Guerre de Trente Ans en passant par la st-Barthélemy, la passion meurtrière a eu pour cause le fait que les Protestants ne croyaient plus comme l'Église Catholique voulait que les gens croient. Le dédoublement ou la dissociation de la croyance "officielle" a été vu depuis quelque douze siècles comme une scission criminelle — Dans l'antiquité le fait de croire à d'autres dieux n'entraînait pas de haine et de condamnation, encore que le condamnation de Socrate...
C'est évidemment parce que la folie criminelle peut obscurcir et criminaliser l'esprit de celui qui n'accepte pas la croyance de l'autre, que l'amour est de plus en plus indispensable pour que le société vive en paix et travaille en commun au bonheur de tous, quels que soient les couleurs de leurs espérances. Or, je suis toujours inquiet quand, écoutant les discours politiques, je n'y perçois jamais, mais alors jamais le mot amour ou amour du prochain. Dimanche dernier 27 juin, nous déjeunions, mon épouse et moi, chez un un homme qui a quelque importance dans la société, et qui me dit : "Au début de son existence la Société des Missions Étrangères de Paris eut un vicaire apostolique (supérieur) qui disait aux missionnaires envoyés en Asie : Ne touchez pas aux religions ! Respectez les religions locales. Contentez-vous de faire valoir l'amour de Jésus Christ." En entendant cela, une grande chaleur envahit alors mon âme et mon cœur et je lui répondis : "C'est exactement la position des Pèlerins d'Arès du petit reste : 'Qu'importe ce que tu crois ! Garde ta religion, crois ce que tu veux, c'est sans importance si tu deviens pénitent, c'est-à-dire aime, pardonne, fais la paix, réfléchis avec le cœur et libère-toi de tous préjugés et deviens apôtre de cet amour-là, même si c'est beaucoup plus difficile qu'on ne croit !' Autrement dit, ce n'est pas ce que tu crois, mais c'est ce que tu fais de bien qui te sauve." Notre hôte me serra les mains. Nous avions jeté entre nous le pont de l'amour. C'est ce que vous dites autrement par votre commentaire.
Il y a supériorité intrinsèque de l'amour sur toute croyance. Les facteurs extérieurs, historiques, traditionnels, religieux, superstitieux, etc., jouent certes un certain rôle, mais très secondaire, parce que la croyance, comme vous dites, est forcément relative, et j'ajoute, parce qu'elle n'est exprimable qu'en mots et que les mots ne sont que des choses, ils ne sont pas vivants. Or, nous, nous vivons ; nous, nous sommes Enfants de la Vie et pour l'heure la vie ne se comprend pas en mots mais en vie... Qu'est que la vie ? Si les hommes pouvaient répondre à cela, le monde changerait bien tout de suite. Pour l'heure le silence est le meilleur conteur de la vie, parce que le silence seul peut, tant bien que mal, donner une forme compréhensible à l'irrationnalité de l'incompréhensible. Qu'est-ce que la vie ? La science elle-même ne peut pas le dire. Aussi, si la croyance ne peut s'exprimer qu'en mots, elle n'est que chose, quelle qu'elle soit, et pur objet de surface ; elle n'a pas de Fond. Le Fond des Fond (Rév d'Arès xxxiv/6) est inévitablement silencieux, muet, inexprimable par un son, irreprésentable par une idée. Le Fond des Fonds c'est l'au-delà de la croyance, car la croyance comme la chair meurt.

30jun21 231C48 
Ce n'est pas que "nous ne moissonnons pas suffisamment et que, de ce fait, nous ne touchons pas suffisamment de gens", c'est, je pense, parce que nous ne donnons pas aux gens l'envie de s'intéresser au Message d'Arès.
Et si je n'ai pas l'élan de vouloir me changer réellement, de refléter la Parole, de rayonner par ma pénitence, j'aurai beau être à la mission tous les jours, 24h sur 24, mes efforts seront vains.
Ce qu'il faut c'est donner faim aux gens de la rue avec cette autre nourriture spirituelle qu'est La Révélation d'Arès.
À chacun de nous de revêtir ce fameux manteau neuf [Rév d'Arès 1/1] de Serviteur tout en présentant une nouvelle carte de menu spirituel qui donne envie aux gens de la rue de s'intéresser à nous, au Message.
J'ai adoré la réponse du prophète concernant la vidéo teaser de Jeff... Il est vrai que je trouve cette vidéo teaser gnan-gnan. Ça m'a fait l'effet de voir une vidéo teaser pour un mouvement politique : "Votez pour le parti du bien... et patati et patata..." Je comprends et j'adhère à la réflexion du prophète. 
David B. de Haute Vienne

Réponse :
Merci, mon frère David, pour ce commentaire.
Comme vous le proposez, mon frère, donnez aux gens que vous rencontrez l'envie de s'intéresser à nos espérances. La meilleure façon de donner aux gens l'idée de changer leurs vie (Rév d'Arès 30/11), c'est en effet de bien changer la nôtre et de le montrer.

30jun21 231C49
Frère Michel, bonjour,
Cherchant une accroche qui puisse interpeller les lecteurs, inspiré par votre entrée 102 "Je suis pénitent" :
https://michelpotayblog.net/jJB/jJBtv.html,
ainsi que les évangiles : Matthieu 9/9-13, Marc 2/13-17, Luc 5/27-32 où Jésus invite Matthieu, un collecteur d'impôt, à le suivre ainsi que tous les pécheurs quelles que soient leur croyances, ou pas, leurs métier, etc. à entrer en pénitence (30/11), créer l'âme, restaurer Éden. J'ai posé le texte ci-dessous sur cette image.
Il ne manque déjà pas de coquins parmi nous : quelques banquiers, magistrats, flics, militaires, politiciens et hommes d'affaires, etc. Nous sommes tous pécheurs, nous cherchons des pécheurs du type pécheur, dont le cœur est empli de son Dieu (Rév d'Arès 4/11), croyants ou athées, égoïstes, menteurs, voleurs, dénigreurs, etc., car la Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7).
Mes pensées s'envolent vers vous, sœur Christiane et toutes mes sœurs et frères.
Didier Br. D'Île de France
Tous pécheurs, par Didier Br.

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire et pour l'image.
Je propose la rédaction suivante (sept lignes comme votre texte) :
Il ne manque pas de pécheurs parmi nous.,
parce que nous sommes tous pécheurs,
mais nous entrons en pénitence,
notre cœur est empli de son Dieu (4/11)
et nous cherchons d'autres pécheurs
qui a leur tour changeront leur vie (30/11),
car la Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7).

01jul21 231C50
Bien aimé prophète de Dieu,
Voici la nouvelle affiche du local parisien réalisée par notre petit groupe "vitrine" avec le dessin de Didier que nous remercions avec cœur. Cette affiche sera en vitrine jusqu'en septembre inclus pour que le public ait le temps de s'en imprégner et de pousser notre porte.
Bon pèlerinage de cœur à vous et sœur Christiane.
La petite équipe "vitrine" de Paris, Île de France
Affiche Paris été 2021

Réponse :
C'est une affiche bien réussie. Un très simple appel direct au public : Donnons vie au vrai christianisme !
Je suis très heureux que vous ayez choisi cette affiche pour l'été 2021.
Merci de nous la faire connaître.

01jul21 231C51
Frère Michel, merci [pour votre réponse 231C49]. Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous
Didier Br. d'Île de France
Didier Bretones 01 juillet 2021

Réponse :
Merci, frère Didier, d'avoir adopté mes suggestions. J'aime beaucoup ce dessin.

01jul21 231C52
Je fais retour aujourd'hui entre vos lignes
Pour vous faire part de ma profonde dubitation
"Croire c'est s'interroger" dites-vous en introduction
Alors même que ce verbe "croire" prend racine
Dans le latin "credere" qui convoque la confiance
Que l'on prête de bonne foi sans preuve tangible
À un propos, une personne ou une action

Dès lors si "croire" est donner foi de manière indéfectible
Quelle place donner au questionnement et à l'interrogation ?
Croire selon moi est davantage comme poser les fondations
D'une réflexion ou d'une action qui se poursuivra
Sur un appui dont j'acterai la validité ou non
Au vu de ce j'aurai tiré in fine comme conclusion

Conclusion qui pourra se traduire selon,
En un propos, une pensée ou une action
Dont je peux mesurer ou vérifier le bien-fondé
Par l'expérience vécue ou l'observation
Si tant est que j'aurais poursuivi ou déroulé
Sans défaillir mes actes ou ma pensée

C'est donc cette conclusion qui révélera in fine
Le bien-fondé ou non de ma croyance posée
Comme simples prolégomènes à ma pensée
Ou comme une base à mon action menée
Vous aurez reconnu là une forme d'empirisme
Dans lequel j'ai désormais choisi de m'inscrire

Empirisme qui selon moi est conforté et confirmé
Par ce que je lis du Créateur quand Il dit qu'Il fait (Rév d'Arès xxii/12)
Et voit (Genèse 1/4) ensuite une fois créé le résultat donné
Comme le rapporte la Genèse de l'Univers
Jour après jour dans la Bible jusqu'au septième
Qui consacra l'homme comme Enfant (13/5) du Père (12/4)

Quand Dieu fit la lumière, la terre et toute la Création (Genèse)
Il marqua chaque pas pour voir que cela était bon (Genèse 1/4, 1/10, 1/12...)
Avant de porter plus haut et plus loin Son Action
Il s'y prit même à deux reprises pour l'animal divinisé
Qu'Il créa à Son Image homme et femme (Genèse 1/26-27) pour le parachever
Après avoir d'abord créé Adame (Rév d'Arès vii/6) d'une seule entité

Il n'est pas bon que l'homme soit seul (Genèse 2/18), dit-il, car il vit
Une fois que l'homme fut créé et se mit à vivre
Quoi ? Nous ne savons pas, mais Dieu acta sa méprise
Lui adjoignant la femme pour l'aider à bien porter (Genèse 2/22)
son destin de co-créateur à qui Il confia la Terre
avant de reprendre Sa Course dans L'Univers (Rév d'Arès xxii/12)

Oui, vous m'avez bien lu, j'ai bien écrit "Il confia"
La Terre à Adam et Ève comme pour rappeler la foi
Qu'Il mit en eux deux pour porter Son Unité (Rév d'Arès xxiv/1) et Sa Loi (28/8)
Ainsi remit-Il entre leurs mains Son Œuvre Créée
Comme pour relancer Sa Création à partir d'un nouveau palier
Au bord d'un abîme avec cette question : Feront-ils Ma Volonté (12/4) ?

Ainsi foi ou croyance et action forment-ils ensemble une dialectique
Ils sont comme les maillons ou les roues d'une même dynamique
Sans lesquels il ne saurait y avoir de Création, même s'il y a risque
Alors croire seulement, même si c'est pour s'interroger
N'a pas beaucoup de sens selon moi sauf si c'est pour préparer
Le terrain sur lequel je vais plus tard m'engager et œuvrer

Saisissez-vous le sens et la portée de ma dubitation ?
Je vous taquine un peu mais j'ai bien lu au fond
Que vous avez acté cela dans vos réponses données
Je ne fais ici que reprendre le fil de notre conversation
Pour signifier à tous que je suis toujours sur le pont
Que si pénitence il y a, elle est dépassement dans l'Action

Venons en maintenant à ce teaser que vous avez taclé (231c38)
Comme vous je l'ai trouvé mollasson, vide et affaissé
Mais si je devais aller jusqu'à supprimer ce qui mauvais
Ce sont toutes les vidéos de cette île faussement bleutée (xiv/13)
Que je fourguerai à la benne sans sourciller pour donner
Une chance à la beauté (12/3) d'éclore et de se manifester

Car à voir ses fades témoignages de poissons dans un bocal
Et ce film "Un Prophète" qui vous statufie devant des planctons
Je me dis... Où sont Dieu et le prophète dans ce vidéomaton ?
La Parole ne dit-elle pas que vous avez les yeux du prophète (Rév d'Arès 35/9) ?
Ce qui m'a amené à cette question à vous durement posée :
Êtes vous le prophète de Dieu ou d'une poignée d'endimanchés ?

Pardonnez mes mots durs, mais je ne peux taire une telle misère
car dans plusieurs de vos commentaires vous dites avoir échoué
Je peux en dire autant à propos des actions que j'ai engagées
notamment avec Frédéric Madal ces quatre dernières années
qui se sont soldées par une rupture brutale bien consommée
et de sa part à mon égard par des propos menaçants et orduriers

Reste que vous êtes toujours là à porter témoignage et enseigner (Rév. d'Arès 39/1)
Or ce n'est qu'au dernier souffle d'un homme que l'on peut acter
sa réussite ou son échec, nous avez-vous dit à la "Poterne des Peupliers" [à Paris en 1996]
Je crois pour ma part que le Ciel est toujours ouvert à la Vérité (28/7)
et que la Révélation ne sera close et votre action en possibilité
d'être à priori qualifiée que lorsque nous nous aurez quittés

Et même après votre départ, il ne sera pas possible de dire
ce qu'il en fut de votre passage sur terre car l'avenir
dépend aussi de ce qu'en feront vos frères (Rév d'Arès i/5) pour finir
Ainsi va la Vie (24/5) qui sans cesse se renouvelle et créé
sans regarder derrière Elle, ni juger (36/16), pour œuvrer
au Retour au Jardin d'Adame (xLix/4) de Ses Enfants tant désirés

Éric D. d'Île de France

Réponse :
Une dubitation est une feinte théâtrale. Je prends donc votre long message pour une simulation de perplexité.
Vous êtes un artiste, mon frère Éric !
Suis-je "le prophète de Dieu ou d'une poignée d'endimanchés ?" Je réponds : des deux !
On peut interpréter La Révélation d'Arès de façons bien différentes. Rien d'étonnant ; le cerveau du pécheur fait ce qu'il peut, c'est-à-dire souvent pas grand chose. Pour moi, en gros, la muette question que nous pose La Révélation d'Arès est : Continuerons-nous à renoncer au renoncement ou finirons-nous quand même par renoncer à ce qui tue l'âme ? Autrement dit, renoncerons-nous à ce suicide qui nous attire comme un délicieux vertige ? J'ai remarqué que ceux qui me disent qu'ils ne croient pas à la vie après la mort le disent avec appétit, presque gloutonnerie.
Oui, mais renoncer à quoi, nous concernant, nous Pèlerins d'Arès ? Il s'agit pour nous de renoncer, avec mesure (Rév d'Arès 7/6, 12/1, 25/9, etc.), à vivre d'une façon qui n'aurait de valeur et ne donnerait de plaisir qu'à l'état charnel, afin de nous garder pour l'éternité, c'est-à-dire de renoncer à vivre de la façon inverse, celle de ceux qui renoncent à l'éternité, en se fixant de préférer n'y pas croire, pour jouir à fond et sans mesure de toute la volupté, serait-elle la plus moche, de la chair. Presque tout le problème de notre mission se résume à se schéma : Quel type de renonçant rencontrons-nous ? Il paraît, m'a-t-on dit, qu'Adolf Hitler jouissait la nuit et mouillait son lit d'une flaque de semence à la seule idée qu'il faisait disparaître des millions de Juifs tellement cette perspective criminelle l'excitait. Mais ce frère — eh ! oui, c'était une frère humain — était naze au point de frôler la maladie mentale et il a pu survivre, la Miséricorde sans limites aidant — qui sait qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3 —, et il se trouve peut-être volant dans les étoiles en compagnie des âmes de ses innombrables victimes, parce que là on est dans un domaine où le bien et le mal, si tant est que le mal y soit, n'obéissent plus à nos lois barbares ; le domaine où Attila et François d'Assise se frôlent avec chaleur dans le grand bain d'Amour de la Vie. C'est pourquoi notre frère "Frédéric Madal" tout "menaçant et ordurier" qu'il puisse être, reste notre frère et peut toujours renoncer lui aussi à sa méchanceté.
Il n'est que très rarement possible de savoir qui a vraiment pris de très dangereux sentiers de traverse, ceux qui ne montent pas vers les Hauteurs et qui s'égarent, ceux qui mènent à l'état de spectre. Se protéger est légitime, aller chercher quelqu'un qui n'est pas prêt à nous suivre ne sert à rien, mais espérer qu'il reviendra sur les sentiers de l'ascension est le Fond même d'un esprit généreux. Nous sommes dans une société de labyrinthe ; nous allons, venons, nous tournons souvent en rond. Le grand miracle du Sermon sur la Montagne pour celui qui l'applique est d'éviter les décisions abruptes, car l'amour connaît notre conscience mieux que notre cerveau.
Merci, frère Éric, pour votre artistique commentaire.

02jul21 231C53
Croire, frère Michel, c’est aussi pour moi  le seuil de tous les possibles et de ses contraires, de tous les impossibles !
Tout ce que je crois possible ou impossible délimite le champ d’action dans lequel j’agis sur cette Terre, actions par  lesquelles je me définis aux Yeux de l’Univers !  Je m’engage consciemment ou inconsciemment dans tout ce que je définis comme étant mon "réel possible", ce qui est "vrai" pour moi bref, ce que je crois !
Si je crois que la couleur bleu peut me faire du mal pour quelque raison que ce soit, alors le bleu me fera mal, parce que mon corps et mon esprit respectent ma liberté de croire et s’y soumettent ! Le bleu me fera mal ! Ou le vert, ou le noir peu importe ! Car je suis un Dieu, petit dieu certes, mais créateur moi aussi, simple surgeon d’une Vie sans limites qui, depuis la nuit des temps nous dit sous toutes les formes possibles, Théophanies, Paroles Célestes et paroles de prophètes dans toutes les cultures, nature terrestre ou synchronicités et même petite voix intime : "Je t’aime mon Enfant, sois Beau de Ma Présence en toi ! Tout ce que Je suis t’appartient déjà ! Manifeste-le dans ton temps de vie terrestre ! Puis tu Me reviendras… ou pas !"
Nous ne sommes pas initialement responsables du mal déjà là sur Terre, mais nous le devenons en perpétuant quotidiennement chacun en nos profondeurs et dans nos actes les turpitudes "normalisées, banalisées" de la non-Vie. Tout ce qui existe en nous, même le plus secret chuchotement résonne dans l’Univers ! Cette Vie indicible et bienveillante, que certains appellent "les lois de l’univers", cet Amour sans limites nous fait naître ici-bas pour que nous en devenions les rédempteurs potentiels ! Par une dynamique consciente d’épuration volontaire que Jésus transcendé, le Christ donc, nomme à Arès pénitence. Re-sacraliser en Vérité notre être et tout ce qu’il touche, physiquement ou en conscience par l’amour ! Là est notre mission de vie sur Terre, le sens de toute existence humaine.
Certains d’entre nous, pas forcément étiquetés "spirituels" s’ancrent plus loin que leur douleur existentielle et la transforment en beauté d’exister. Parce qu’ils regardent intuitivement ailleurs, plus beau, plus haut. Ils sont rares mais ils existent ! On appelle cela la résilience !
La résilience fonctionne parce que le dommagé abandonne sa colère, sa vengeance pour se replanter plus haut dans ces sentiers chevriers de l’Être infini que nous sommes, dont nous sommes ! Lui-même ne définit pas ce vers quoi il avance, mais il abandonne simplement ce dont il ne veut plus en lui. Il laisse place alors en son intimité à quelque chose de plus grand qu’il ne connait pas lui-même… Son âme profonde, j’entends par là sa soif de Vrai, d’absolu, capte une direction de Lumière ascendante tout au fond de lui, totalement subjective, là où il est seul face à l’infini… c’est à dire la mort et la Vie !
Il pardonne alors, bien avant son départ vers l’infini. Pour que le meilleur possible soit vécu de tous, même des mauvais…. C’est le challenge de chacun d’entre nous… La transcendance !
C’est ce à quoi nous appelle de nouveau la Voix tombée des Hauteurs célestes à Arès. J’y crois ! Ce n'est qu'une croyance diront certains. Mais elle dynamise, oriente ma vie. Plus ! Elle m'ouvre un chemin que je ne connaissais pas. Et j’y avance, mon prophète, comme beaucoup des nôtres sur la Terre qu’ils soient pèlerins ou pas. J’y avance sans pourtant être sûr d’y arriver !
Morya T. d'Île de France

Réponse :
"Résilience" est un juste mot, auquel je ne connais pas de vrai synonyme, que j'utilise peu et, je m'en fais le reproche en vous lisant, j'ai tort. J'use peu de ce mot peut-être parce que pour l'ancien ingénieur que je fus résilence, que de mon temps on comptait en kg/cm², avait un sens uniquement scientifique, physico-technique.
La résilience, c'est la résistance, l'élasticité qu'oppose un matériau avant le rupture sous une force, un poids, une pression. Mais le sens abstrait qui en dérive a son utilité.
"La résilience fonctionne parce que le dommagé abandonne sa colère, sa vengeance pour se replanter plus haut dans ces sentiers chevriers de l’Être infini que nous sommes, dont nous sommes ! Lui-même ne définit pas ce vers quoi il avance, mais il abandonne simplement ce dont il ne veut plus en lui." Voilà qui est bien dit, mon frère Morya.
Toutefois, en ce qui me concerne en tous cas, l'amour a fait plus qu'accroître la résilience. L'amour évangélique, qui est amour de devoir sans limites, non amour sentimental, transforme totalement le matériau humain. Hier, dans ma réponse à Éric D. (231C52), je parlais d'Adolf Hitler, que d'aucuns appellent un monstre et monstre il l'était sans nul doute pour ce monde de vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9), mais il n'empêche que ce frère humain épouvantable était notre frère humain, le méchant, l'ennemi que Le Sermon sur la Montagne dit qu'il faut aimer (Matthieu 5/38-44) aussi. Même s'il s'agit, bien sûr, de fraternité évangélique, et non d'amitié, la résilience disparaît ici. En effet, la résilience matérialiste suppose une fin, une limite à la résistance, une rupture à un moment ou à un autre donc, mais l'amour ne suppose pas de fin de l'amour, pas de point de rupture ; l'amour est d'une abolue continuité, parce qu'il est le miroir de l'Amour sans fin du Père ou de la Vie pour tous ses Enfants (Rév d'Arès 13/5). C'est une question qui forme un écueil très difficilement dépassable pour le commun chrétien ; dans notre mission c'est une pierre d'achoppement, je sais, mais même si nous évitons s'insister sur ce point en début de relation avec un nouveau pèlerin d'Arès (il faut lui laisse le temps de pénitence suffisant pour se faire à cette idée), nous ne pouvons pas l'éviter.
C'est un très gros problème auquel je ne cesse pas de réfléchir pour trouver, si je le trouve jamais, le moyen de faire de mes frères et sœurs du petit reste des aimants qui forment le vrai miroir de l'Amour du Père. Nous vivons dans un monde qui se cuirasse de plus en plus dans une logique algorithmique, celle des ordinateurs. Or, l'algorithme qu'écrivent des informaticiens, des politiciens, des administrateurs, des fonctionnaires matérialistes prévoit la punition, voire même l'élimination, du monstre humain, lequel existe dans toutes les cultures, même sa définition varie d'une culture à l'autre. Or, l'amour absolu, l'amour selon le Sermon sur la Montagne, exige le libre arbitre absolu, celui de La Révélation d'Arès 10/10 ; il est sagesse et intelligence parce qu'il brise la triste logique de la vengeance sans fin, il éloigne la sotte fatalité des coups donnés et des coups rendus sans fin ; il est dépassement et par là porte l'humain à retrouver ses origines d'Enfant de la Vie. Il faut absolument dépasser la résilience qui a des limites pour entrer dans l'amour sans limites.
Si l'on ne sort pas du concept que le monde s'est fait des rapports humains, de l'esprit des lois, des procédures d'echanges, etc., la Chine (ou peut-être un consortium Chine-Inde) dominera le monde avant de s'écrouler à son tour. Ça, c'est la géopolitique. Il faut en sortir, même si ça doit prendre du temps.
Je ne sais pas si j'ai bien compris votre commentaire et surtout si j'y ai bien répondu. Si j'y ai mal répondu, je vous en demande pardon. Merci pour le commentaire.

02jul21 231C54
Pourquoi ai-je vu la Lumière dans La Révélation d’Arès ?
Pourquoi d’autres restent-ils hermétiques à La Révélation d'Arès ?
Je n’ai pas de réponse ; c’est comme ça.
Pourquoi la graine virevoltante que je représentais a-t-elle germé dans la terre ? Mon épi échappé aux vers et aux oiseaux ? Pourquoi ai-je élevé sa tige, pourquoi l'ai-je mûri assez pour pouvoir la faucher, il y a maintenant 34 ans ? Quelle part le Ciel a-t-il dans cette maturation, qui s’est donné beaucoup de mal ? Pourquoi n’ai-je aucune idée du labeur, des peines et des larmes (Rév d'Arès 6/4) [qu'il lui a fallu pour mûrir] ? Pourquoi moi, mes sœurs et frères, et pas tel autre et pourquoi pas la multitude qui se perdra (13/4) ? Parfois, il me prend des vertiges nébuleux de prédestination, je comprends Calvin de l’intérieur.
À travers mon prisme spirituel, je décompose tous les reflets des roches, je comprends tous les hommes : "Rien de ce qui est inhumain ne m’est étranger," dit une devise des Lumières, reprise comme titre d’un livre.
Être fauché ne représente qu’un début, une condition sine qua none, après il faut écouter l’enseignement du prophète, le mettre en pratique surtout, vivre la Parole : aimer ! pardonner ! cultiver le vrai dans le jardin de sa tête (Rév d'Arès ii/9) ! Et l’épi transformé en pain finit par donner à son tour du pain. Miracle de l’apostolat, du prophétisme.
Qu’est-ce qui m’a permis de rester fidèle dans ce parcours ? Ma foi (fides). Ma croyance. Certains veulent établir une distinction nette entre les deux, voire une opposition : la croyance serait pauvre, superstitieuse, de basse extraction, tandis que la foi serait noble et digne de respect. Distinction byzantine, l’homme a besoin de croire, c’est vital pour lui. Pourtant, il y a bien foi et foi. En apparence, surtout aux yeux de l’athée, ma foi de P(p)èlerin et la foi religieuse sont de même nature, ne serait-ce que dans leur commune croyance en Un seul Dieu. Monothéisme…
Monothéisme ? En fait tout comme le vrai christianisme, le vrai monothéisme n’existe pas, il n’y a que des paganismes relookés, présentant des caricatures du Dieu unique. Le Dieu unique, Vivant, comme Nature commune, comme Temple indestructible sur lequel s’appuie l’arbre humain poussé contre ses murs [Rév d'Arès 1/11], qui devrait être par essence Universel, qui devrait monter dans quelques humains jusqu’à l’éblouissement (si on Le cherchait vraiment, si les hommes étaient pénitents). Bizarre... on ne Le voit nulle part. C’est qu’à peine s’est-Il montré (40/3) aux hommes, qu’on l’a aussitôt couvert des habits des idoles d’antan. Cachez cette Nudité aveuglante que je ne saurais voir ! Couvrez vite cette simplicité, cette Vertu, qui me font honte. Déclaré unique quand même, à force de le répéter, chaque culture n’a voulu y voir que le reflet de sa propre identité : yhoudi, mousselmi, christane (xxxii/8), bruit d’homme précisant davantage les traits de son Dieu, la manière de Le prier, de L’adorer et de Le servir, mais oubliant le principal : la pratique de l’amour ! Lui aussi universel, qui transcende toutes cultures. D’où les massacres sans fin au nom de l’idole, des totems, des tribus, de l’autre dont l’étrangeté a subtilisé le frère. Paganisme ! Le paganisme est toujours vivant, tout comme la barbarie qui lui est inévitablement associée.
Si la croyance est bien "un rapport entre soi et l’existence, donc subjective" (231C47), c’est parce que croire apparaît comme une fonction psychique essentielle à l’homme, une sorte de réminiscence métaphysique indélébile. La brume d’une origine transcendante demeure malgré tout en chacun. Ce n’est pas pour rien que le monde se partage platement entre croyants et non-croyants, qui, en réalité sont des croyants de la non-croyance. Et, parmi toutes ces façons de croire, il s’en distingue une qui ne s’attache pas au contenu de sa croyance mais à sa propre évolution, parce qu’elle s’attache à l’Être même. Il faudrait deux mots différents pour désigner la façon statique, religieuse ou athée, qui s’expulse sans fin pareille à elle-même, qui dit : "Un point c’est tout" et le "lien-mystère" par lequel la foi devient créatrice, et créative d’elle-même, s’interroge sans cesse, et ne s’épuise jamais à se mieux définir. Jusqu’à la Jonction qu’elle pressent, jusqu’au Jour [Rév d'Arès 31/8] qui viendra comme le miracle des miracles dont l’Ombre gigantesque, pour elle, est déjà un peu là.
La foi religieuse se transmet par culture. Parfois elle s’acquiert en cours de route, et le nouveau croyant accède à celle-là faute de mieux, parce qu’il n’y en a pas d’autres sur la place publique, mais sa foi, souvent, est vivante. On l’a vu chez quantité de convertis. Je pense à Simone Weil par exemple. C’est qu’ils ont fait la démarche existentielle eux-mêmes. Tout est là, à mon sens. Quelle démarche, quelle part personnelle avez-vous dans votre foi ? Un enfant de pèlerin, élevé comme un pèlerin (vient au pèlerinage, fait ses prières quotidiennes, s’attache à être "gentil", voire pénitent…) mais s’il veut devenir un véritable apôtre, il devra lui aussi tôt ou tard refaire une démarche personnelle vers l’Être.
Car l’Être c’est l’Être, si je puis dire, auquel nul n’échappe parce qu’Il est Unique, et Il est le Tout. Mes parents m’ont transmis la foi catholique, bon, j’y ai adhéré par confiance naturelle envers eux. Ça m’étonnait quand même qu’ils nous envoient à l’église (nous étions trois enfants) le dimanche matin sans y aller eux-mêmes, et puis, un jour, voyant le peu d’importance que ça avait pour eux et surtout comparant leur vie à la vie rêvée du chrétien, j’ai fini par faire comme eux, j’ai laissé la messe pour le sport : rugby en club le dimanche matin, oui monsieur l’abbé, à moi l’exultation du corps, des courses éperdues sur les vertes pelouses à la place de mes pieuses dévotions : la Vie n’y perdait pas.
J’ai délaissé mon catholicisme culturel pour me dire d’abord, timidement, déiste, puis 1968 arrive et balaie ces dernières scories religieuses et me voilà athée déclaré, et même virulent, j’apprécie la radicalité. Il m’aura fallu 20 ans d’errance pour chercher à nouveau la Vérité par force, ployant sous son Genou [Rév d'Arès 12/9]. Et que, suite à l’étonnement de ma lecture de La Révélation d’Arès, ma venue sur place, en solitaire, confirme dans ma brume indistincte, ma "confuse vapeur", l’aube du frère (xxxv/7). Moule isolée dans la mer immense des humains, je découvre à Arès le pieu salvateur, une racine de l’Arbre de Vie, pour s’attacher et croître, la certitude d’être au bon endroit. L’aventure ne faisait que commencer.
Même pèlerin, même ébloui un temps, je suis retombé dans une foi statique, force de l’habitude, des préjugés culturels longtemps rémanents, une foi d’idées et sa mission sociale. Ce n’est qu’en devenant vraiment pénitent, c’est-à-dire créateur de moi-même, que ma foi s’est mise à évoluer, aussi naturellement que mon être. J’avais enfin échangé l'aveugle conviction contre l'intelligence spirituelle [Rév d'Arès 32/5].
Pour en revenir à Platon, ma foi sait qu’elle ne sait pas, elle n’est sûre que d’une chose : de son point d’ancrage dans la baie du prophète, là où pâler mon île, un lieu sûr (Rév d'Arès xLii/2). Car le prophète fournit la glu nourrissante entre l’Être et l’humain : son miel. Et, en dépit des apparences intellectuelles, de ce qui se galvaude par culture, ça a toujours été le cas. Derrière toute foi religieuse, à l’origine, il y a un prophète, une Communication du Père, qui féconde la pensée dans tous les domaines : politique, social, psychologique, cognitif, philosophique… qui élève le niveau, même si on oublie ensuite l’origine, et souvent même la renie, mais aussi parce que d’autres l’ont travestie à leur compte : le roi noir procède du roi blanc (xxix/10). Au fond, l’homme, égaré volontaire, n’a jamais appris que de Dieu.
De cette foi créatrice, de ce "lien-mystère", il y aurait tant à dire. La découverte de soi ne cesse plus, du moins tant qu’on avance. Demain j’écrirai à ce sujet autre chose, autrement. Mais le plus étonnant peut-être c’est que cette foi vivante, tant qu’elle reste opiniâtre, surmonte l’incertitude inhérente à sa condition de croyance, et même, s’auto-vérifie, s’auto-certifie, conforte sa propre existence et se renforce pourvu qu’elle reste en mouvement. Plus je "crois" à La Révélation d’Arès et à l’enseignement de son prophète, c’est-à-dire plus je les vis [vivre !], et moins je crois au monde dont la saignante crudité se découvre encore plus, commence à tout couvrir comme les blattes (Rév d'Arès xxxii/14). Mais, moissonneur, je dois mesurer aussi cet effet de vases communicants, car je ne saurais trop me désolidariser des autres au risque de me couper d’eux. Je ne crois au fond qu’en l’amour, mais sa démesure potentielle, qui se dresse dans ma foi comme une montagne gigantesque, exige sa mesure dans ma chair apaisée et dans le temps : patience, prudence, conseils, [vraie] piété, réflexion… De la Montagne coule une fontaine qui ne défonce pas la vallée (xx/8).
Claude René M. d'Île de France

Réponse :
"Rien de ce qui est inhumain ne m'est étranger" avec pour sous-titre "Éloge du combat spirituel" est à ma connaissance un essai de Martin Stiffens, qui est, je crois, professeur de philosophie rue d'Ulm à Normal Sup, mais il a peut-être emprunté ces mots à quelqu'un du siècle de "Lumières"comme vous semblez le suggérer, possiblement d'Alambert (à vérifier).
Ceci dit, c'est un très beau commentaire, en forme de confession, que vous m'adressez là, frère Claude ! Vous êtes vous-même l'objet de ce commentaire ; je n'ai donc pas grand chose à ajouter comme réponse. Je vous ai lu avec toute l'attention fraternelle que je dois à un frère dont j'ai pu voir les oscillations. Mais je vous ai laissé osciller en me disant : "Claude trouvera tôt ou tard son aplomb. Qui n'a ici et là stagné dans les sombres encoignures du château des Merveilles ?" Vous semblez parvenu à maîtriser les oscillations... comme la lumière, phénomène ondulatoire. Ah ! Louis de Broglie... Quand j'étais étudiant c'était une gloire, il avait alors quelque soixante ans ! Prix Nobel de physique en 1929 (année de ma naissance) pour sa découverte de la nature ondulatoire des électrons, qui a fait soudainement progressé la physique en étendant à toute matière le système onde-corpuscule proposée par Albert Einstein pour la lumière. Passons ! Nous somme dans l'ondulatoire humain... Nous sommes tous passés par là. C'est tout à la fois notre pénible appartenance au monde physique et notre richesse de dépassement, car la Lumière de la Vie n'ondule plus ; Elle vit dans l'obsolu. Et là, captant quelques rayons de la Lumière, nous découvrons les sentiers qui montent vers l'Amour du Père dont notre encore piètre amour fraternel de la Terre est le miroir brisé, mais miroir quand même. Nous recollons les morceaux.
Nous avons engagé la lutte de l'individu, pour l'heure la lutte du pénitent, pour retrouver son Unité : Sois Un dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1). Mais ce n'est pas celle du matérialisme, par exemple celle de Yuval Harari avec son universalisme outrancier, son effacement de la psyché individuelle et de la propriété individuelle, parce que si nous avançons vers l'Un dans toi il ne s'agit pas d'une soudure mimétique des hommes entre eux, mais d'une union dans l'amour qui n'ignore pas les individu. C'est tout autre chose : Une union qui les fait s'aimer entre eux ; les individus ne peuvent être individus qu'au nom de l'absolue liberté (Rév d'Arès 10/10), sans être des siamois, ni des clônes les uns des autres, ni des êtres éduqués pour se ressembler et agir ensemble en tout. Ce que semble ignorer Yuval Harari et ses semblables. Le lien chez nous c'est l'amour, c'est la renaissance de Dieu en chacun de nous. Partant, nous ne croyons pas en Dieu, nous savons que nous sommes Dieu, mais que nous avons à retrouver la Vie (24/5) pour rétablir le pont avec la Puissance, la Sainteté et la Lumière (12/4).

02jul21 231C55
J'ai beaucoup aimé et je me suis retrouvé dans  le commentaire de frère Charlie (231C47) que j'ai trouvé clair et précis.
Cela m'a fait repenser à pourquoi je crois en La Révélation d'Arès.
Au départ en la lisant, j'ai senti un Souffle, une très forte énergie qui m'a traversé et m'a gardé éveillé sans fatigue pendant 48h.
À partir de cette expérience,  j'ai cru que ce message était vrai.
Au départ j'ai interprété le message avec ma culture, parfois un peu trop à la lettre et donc j'avais tendance à être dogmatique.
Heureusement que votre enseignement m'a aidé à y voir clair et à prendre conscience notamment que la croyance au plus beau message qui soit ou le plus vrai , le plus pur ne garanti pas mon salut ou que je sois un homme de bien , car si je n'ai pas l'amour du prochain,  je ne suis rien .
Ce sont les actes qui me créent et non le fait de croire à La Révélation d'Arès, à la Bible , au Coran, à la Bhagavad Gitâ ou autres livres considérés comme sacrés.
Dans cette entrée et vos réponses aux commentaires; vous avez écrit de beaux passages très évocateurs sur l'âme et la pénitence qui m'ont touchés :
231C45
"Maurice Maeterlinck a écrit dans "Sagesse et destinée" : "Si l'être que j'aime le plus au monde me demandait quel choix il faut faire et quel refuge est le plus profond, le plus inattaquable et le plus doux, je lui dirais d'abriter sa destinée dans le refuge de l'âme qui s'améliore." C'est l'âme que nous nous créons par la pénitence ; c'est elle qui passera comme un beau grand oiseau par-dessus les remparts de la citadelle, mais l'âme n'est pas quelque chose de facile à créer, à faire voler, et, de surcroît, elle se crée dans un monde qui lui est adverse, puisque pour commencer ce monde ne croit pas en elle. Il y a donc lutte contre soi-même pour créer l'âme, parce que le soi est étouffé sous ce monde et ses idées et le soi a bien des difficultés à émerger de la tempête de la terre, d'échapper aux vagues de la mer humaine matérialiste."
231C52
"Pour moi, en gros, la muette question que nous pose La Révélation d'Arès est : Continuerons-nous à renoncer au renoncement ou finirons-nous quand même par renoncer à ce qui tue l'âme ? Autrement dit, renoncerons-nous à ce suicide qui nous attire comme un délicieux vertige ?"
Je résumerais cela ainsi  : "S'il est important de prendre soin de notre corps, il est primordial de prendre soin de notre âme car le corps nous l'avons pour quelques décennies alors que notre âme nous l'avons pour l'éternité."
Remarque : Votre réponse au 231C41 à Salvator a été tronquée à mon humble avis, il manque la fin.
Merci de ne pas vous lasser de nous enseigner, car votre Eau pénètre au fond de nous et sans cesse nous nourrit sur le chemin de la Vie à l'image d'une plante qu'on arrose pour qu'elle grandissent et donne de beaux fruits.
Avec mon affection fraternelle, je vous embrasse ainsi que votre épouse.
Denis K. de Bretagne Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire.
Oui, il manque quelques mots à la fin de ma réponse à frère Salvator. Cette réponse n'a pas été tronquée ; c'est moi qui l'ai laissée inachevée très probablement, ayant sans doute été interrompu par un appel téléphonique, le propos de quelqu'un entré dans mon bureau pour me parler de quelque chose d'important, etc. Ma vie est tendue par les aléas continuels de ma mission comme les cordes sur le bois d'un violon qui cassent de temps en temps. Si à 92 ans je suis toujours sur la brêche, c'est parce que je n'ai jamais une seconde pour me dire : "Je suis un vieux bonhomme qui n'en peut plus... J'ai mal ici, j'ai mal là, etc." Comme beaucoup de vieilles personnes j'ai des petits problèmes d'équilibre ; alors, j'ai acheté une canne... Il ne m'a fallu que quelque heures pour comprendre que ce n'était pas la canne qui m'aidait à marcher, mais que c'était moi qui apprenait à marcher à la canne ; j'en avais mal au bras. Je l'ai mise et laissée au vestiaire.

02jul21 231C56 
Cher frère Michel,
J'admire toujours autant votre capacité à expliquer en long, en large et en travers le message dense que le Père nous a confié à travers vous en 1977. Et de cela je vous remercie.
Néanmoins, vos explications si riches et détaillées semblent tendre à développer une philosophie spiritualiste, qui m'apparaît trop mentale selon moi, et pas suffisamment "expérientielle". Parfois vos écrits semblent "voler haut", peut-être trop haut, alors que La Révélation reçue à Arès m'apparaît comme davantage pratique, presque terre-à-terre, nous ravissant de nos profondeurs obscures pour nous élever, pas après pas, à travers les multiples symboles que le Père nous propose à travers Elle : ces symboles qui deviennent vivants au fur et à mesure des méditations sur Le Livre.
Je confesse que je n'ai pas le temps de lire toutes vos entrées, et encore moins les commentaires, et peut-être que j'y trouverais davantage de "choses pratiques". Non pas que je cherche des techniques car j'ai trouvé dans La Révélation d'Arès cette simplicité qui me manquait tant dans les autres Écritures Saintes ou certains traités humains. Pour moi en tous cas, cette simplicité est richesse infinie. Quand je parle de "choses pratiques", je fais référence aux difficultés que l'on peut rencontrer sur le chemin, et comment elles ont pu être surmontées par vous, ou par les frères et sœurs. Ou d'autres sujets sur la manière dont La Révélation d'Arès peut révéler la Vie en soi ? Peut-être que des témoignages pourraient cailler vos enseignements. L'idée n'est pas de faire de La Révélation d'Arès une énième technique de bien-être ou de développement personnel, ni un guide pratique, ce n'est évidemment pas le sujet. Mais il me semble que pas mal de gens préfèreraient le témoignage de la mise en pratique de vos enseignements plus que l'enseignement lui-même, d'autant plus dans ce monde où on réfléchit trop. Qu'en pensez-vous ?
Je termine mon message sur ce passage de votre entrée 231 qui semble aller dans le sens de mon propos :
"Ce sera alors le Jour, quand la Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8). Pour croire cela il faut plus que ce qu'en dit la Parole d'Arès. Il faut y réfléchir sans cesse, parce que cette perspective n'est qu'une image fugace aussi immatérielle qu'un conte de fée même dans l'esprit de l'apôtre, qui doit toujours recommencer à l'accepter, en confiance, comme une prémonition assurée."
Réfléchir n'est pas une action du cœur, c'est une action de la tête. Croire peut aussi être mental, et uniquement mental. Réfléchir ne crée pas l'intelligence telle que le Père la demande, me semble-t-il. Car dans le monde d'aujourd'hui, il y a une multitude de gens intelligents, mais combien disposent de la sagesse ou de cette intelligence spirituelle [Rév d'Arès 32/5] dont le monde a tant besoin ? Réfléchir sur ce que le monde pourra être au Jour de Dieu, certes, cela suscite peut-être l'espérance pour les générations futures, mais ne faudrait-il pas incarner cet enseignement dans un travail plus pratique ?
D'avance merci pour le temps que vous prendrez à répondre à cette proposition.
Fraternellement
Serge Z. de Lille, Nord 

Réponse :
Merci, mon frère Serge, pour ce commentaire.
Vous trouvez que dans "ce monde on réfléchit trop" ? Dans le cadre matérialiste, oui, on réfléchit trop, je suis bien d'accord avec vous. Mais dans le cadre spirituel je trouve que l'on ne réfléchit pas assez. Sauf quelques media théologiques qui ne sont lus que par leurs affidés, les media dans leur immense majorité sont rationalistes, matérialistes, et quant à l'esprit servent la soupe à la politique. Ceci dit brièvement, bien sûr.
Vous trouvez que mon blog "développe une philosophie spiritualiste, qui vous apparaît trop mentale... et pas suffisamment expérientielle." Je note votre remarque, car toute remarque doit arrêter l'attention, prêter à une pensée, rien n'étant parfait et surtout pas moi, qui ne suis qu'un pécheur parmi les pécheurs. Mais, de prime abord, je ne comprends pas votre remarque, même si je ne m'en formalise pas. En gros, voici ma position vis-à-vis de mes frères et sœurs :
La Révélation d'Arès,
c'est très simple, demande à ceux et celles qui la suivent quelque chose qui tout à la fois est très simple et très difficile : Être des pénitents et des moissonneurs. Mon blog, dans la très grande majorité de ce que j'y publie, a deux buts simultanés : encourager à la pénitence et encourager à la moisson — qu'on peut aussi appeler mission ou apostolat.
Le commun des mortels non engagé dans la religion n'a aucune formation pour être missionnaire, parce que depuis des siècles des religieux spécialisés se chargent de ce travail. Je m'applique à former mes frères et sœurs de foi, car ils rencontrent dans leur apostolat quantité de gens très versés  dans ce que vous appelez une "philosophie spiritualiste" et ils ou elles ne doivent pas se sentir diminués ou éperdus face à ces verbiages de ton savant ou très informé. Je m'emploie donc à les enrichir, à faire travailler leur cerveau, bref, à leur donner force devant les arguments de la résistance religieuse ou de la résistance matérialiste.
Le commun des mortels n'a pas d'avantage l'expérience de la pénitence au sens que La Révélation d'Arès donne à ce mot. J'ai la charge considérable de former mes frères et sœurs à cette double tâche qui, en fait, n'en fait qu'une. Au plan pratique, vous devez quand même avoir dans mon blog rencontré quantité de commentaires et de réponses très expérientiels, comme vous dites, concernant par exemple les tracts, les affiches (avec des images), les réunions, les actions de toutes sortes engagées par nos missions pour appeler les humains à devenir à leur tour des pénitents et des moissonneurs.
Mais je ne vois peut-être pas ce que vous entendez par "expérientiel". Tout dans notre vie de Pèlerins d'Arès est en tout cas expérientiel. Toute notre vie est vouée à l'exercice permanent d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de trouver l'intelligence du cœur libre de préjugés et je peux vous assurer que ce n'est pas facile dans ce monde qui agit à l'opposé de ces valeurs évangéliques. Toute notre vie est simultanément vouée à l'exercice de la mission, car nul disciple du Père ne peut vivre sans essayer de trouver d'autres disciples du Père. Notre quête n'est pas individualiste comme dans la religion ; elle est sociale, car la Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Nous ne formons pas une religion mais une assemblée d'apôtres de l'amour. Peut-être n'avez-vous pas très bien compris cela ?
N'avez-vous pas pris contact avec notre mission de Lille ?

05jul21 231C57

Annick B. d'Île de France

Réponse :
Un grand merci, ma sœur Annick, pour ce charmant remerciement. Cela me touche beaucoup.
Remerciez pour moi votre cousine qui a composé la musique.

05jul21 231C58
Frère Michel,
Merci pour votre réponse à mon commentaire #231C56. Je vais essayer de définir ce que j'entends par "expérientiel" puisque vous terminez par cette question.
Je tiens à préciser une première chose : loin de moi l'idée de remettre en cause vos actions de prophète et de grand frère.
Mon commentaire précédent et celui-ci ne sont pas des critiques, vos réponses servent à confronter ma propre approche. Votre mission est particulièrement difficile dans ce monde qui marche sur la tête et j'en ai parfaitement conscience. Mais trouver notre propre démarche apostolique sans singer votre approche et sans déformer le Message l'est peut-être encore plus. Car la moisson devrait s'appuyer sur la pénitence, et peut-être que je me trompe, mais vous semblez moins insister sur la pénitence que sur la moisson, ou du moins sur les difficultés de celle-ci. Je m'explique.
Le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7], mais le monde, c'est chacun d'entre nous. Et le changement, c'est maintenant, comme dirait l'autre (sic !). La pénitence, c'est à chaque seconde, dans toutes les situations de notre vie. Et c'est parce que nous incarnons ce "changement en marche" (je ne fais pas de politique pourtant...), même imparfaitement, qu'au-delà du Message, nous témoignons pour ainsi dire "physiquement" de ce Message. Nous devons devenir nous-mêmes le corps (ou un corps) de ce Message, l'incarnation de celui-ci, pour être des humains de première main, et témoigner du changement. C'est la raison pour laquelle j'ai du mal avec cette entrée "croire". Il ne faut pas seulement croire, mais incarner. Sinon, comment véritablement toucher nos frères humains si nous ne faisons que croire et parler, ce qui finalement ne nous distingue pas d'autres missionnaires ?
Dans cette incarnation de ce principe supérieur, dans notre pénitence donc, nous rencontrons obligatoirement des difficultés. il me semble qu'il manque quelque chose, dans votre enseignement, nous permettant de nous aider à dépasser ce premier niveau de difficultés. Ou alors je ne l'ai pas trouvé. Toutefois j'ai lu une réponse à un commentaire dans une autre entrée, où vous disiez à une sœur que ce que l'on vit intérieurement n'est pas racontable (je crois que c'est dans l'entrée de blog "le langage"). Or, ne faudrait-il pas davantage insister sur tout ce que la pénitence peut nous révéler de soi et que les pèlerins peuvent vous confier, pour enrichir votre enseignement sur finalement ce qui constitue l'humain lui-même, dans son quotidien, ses émotions, ses conflits,... ? Un truc du genre : "les conseils du grand frère [frère âiné Rév d'Arès 16/1] pour la vie quotidienne à la Lumière de la Révélation" ? Est-ce que vous voyez ce que je veux dire ? Cette perspective n'est peut-être pas appropriée, c'est pour cela que je vous soumets cet avis.
Dans l'aspect "expérientiel", j'y vois un autre plan qui ne me semble pas être suffisamment développé, c'est le plan surnaturel.
Le Père s'est manifesté à Arès. Nous venons prendre le Feu [Rév d'Arès xLi/7] au Pèlerinage. Ce n'est pas une image ou une figure de style. C'est réel, c'est un fait. Ce Feu brûle le front, c'est physique, même si peu de pélerins le perçoivent. Des purifications profondes se font sur le Saint Lieu d'Arès, grâce à une armée d'anges présente sur place. C'est à chaque fois différent. Cet aspect surnaturel de La Révélation d'Arès est ce qui révèle la Vie, la Vraie Vie, que l'être humain ne connaît plus parce qu'il n'a pas développé son âme. S'il n'y avait pas cela, le Message ne serait que des mots. Or, ce Message est infiniment plus que des mots. Et c'est le Pélerinage qui vivifie les mots. C'est aussi la pénitence qui crée de l'espace en soi pour que l'incarnation du Message soit de plus en plus profonde. Car la pénitence, au bout d'un moment, offre aussi la possibilité de perception des aspects subtils du Saint Lieu, pour peu qu'on en soit conscient.
Par le fait que cette Révélation est récente, à peine 50 ans, que vous soyez encore des nôtres, les énergies présentes sur le lieu de La Révélation d'Arès sont encore pures, contrairement aux religions établies qui ne sont plus que des systèmes mentaux et psychologiques, où Dieu n'y est plus présent que par des mots sans sens. Le Message vivant d'Arès offre cette possibilité de transcendance, elle ranime ce que les religions ont oublié, intentionnellement ou non, je parle de ce surnaturel qui fait partie intégrante de La Révélation. Et c'est bien ce surnaturel qui restera une fois que vous serez parti.
Ne faudrait-il pas en parler davantage ? En témoigner ? Car le changement que La Révélation d'Arès demande ne passe-t-il pas par l'intégration du surnaturel dans notre quotidien ? Toute proportion gardée par rapport au Saint Lieu bien sûr.
De la même manière, vous pouvez poser les mains sur la tête des frères et je ne vous ai jamais vu le faire. Ça pourrait drôlement aider, car Dieu vous a donné cette possibilité de nous aider. De cela les frères et sœurs pourraient témoigner également et donner une dimension plus large au Message. C'est le troisième niveau d'expérience dont les frères et sœurs, ou vous-même, pourraient témoigner.
Le monde est-il moins prêt à entendre aujourd'hui qu'il y a 50 ans ?
Je vous laisse libre de diffuser cete dernière partie de mon commentaire par rapport à la mission de Lille.
Je n'y ai pas trouvé la "famille d'affinité" (cette expression vient de vous et elle est tout à fait juste) dans laquelle je me sens en phase. Quand je voyage et que je rencontre des frères et sœurs un peu partout en France, je n'hésite pas à aller leur adresser quelques mots de soutien et d'amitié. Mais avec les frères et sœurs de Lille que j'ai rencontrés, j'ai du mal. J'en ai rencontrés d'autres avec qui j'échange de temps à autres. Vous me direz que je manque peut-être d'amour évangélique, c'est certainement le cas.
Pour ma part, je pratique la mission en écrivant surtout des articles de blog, en appuyant sur mon vécu et en insistant régulièrement sur ce que La Révélation d'Arès m'apporte, sur ce qu'elle dit sur tel ou tel sujet. J'ai écrit un article spécifiquement sur le sujet et je la mentionne régulièrement :
http://1carnation.overblog.com/ra_lumiere
J'en parle aussi autour de moi, mais de façon plus confidentielle.
Je vous adresse mes amitiés fraternelles, Frère Michel, ainsi que tout mon respect.
Serge Z. de Lille, Nord

Réponse :
Vous considérez que je "semble moins insister sur la pénitence que sur la moisson" ? Mais non ! j'ai toujours rappelé qu'on ne peut pas être pénitent sans être moissonneur. L'un ne va pas sans l'autre.
"Vous dites aussi : "Le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7], mais le monde, c'est chacun d'entre nous." Non, mon frère, le monde c'est nous tous ensemble. L'amour n'existe pas sans les autres. Chacun de nous travaille à ce que nous nous aimions et nous pardonnions les uns les autres, fassions la paix entre nous tous, trouvions ensemble l'intelligence spirituelle et soyons tous libres de tous préjugés ; la pénitence n'a pas de retombée que sur le pénitent ; elle doit retomber sur tous les humains qui entourent le pénitent, qu'ils y soient ou non réceptifs.
Ceci dit, j'ai lu votre article publié sur un site nommé "Alchimie Intérieure, Récit d'expériences spirituelles, vers la transformation intégrale" dans lequel vous parlez d'anges surgis devant vous lors d'un Pèlerinage à Arès.
Tous ensemble, ai-je dit plus haut, tous ensemble dans notre diversité pourvu que nous soyons pénitents et moissonneurs ou, si vous préférez, pénitents-moissoneurs. Tous ensemble qu'on voie ou qu'on ne voie pas de choses surnaturelles. À ma connaissance, personne (sauf vous) parmi les Pèlerins d'Arès qui peuvent venir au Pèlerinage d'Arès, y compris moi qui y vais tous les jours, ne m'a jamais dit qu'alors qu'il "attendait pour entrer sur le lieu de prière, après le déchaussoir, il aurait vu "un ange sortir en trombe de l'espace de prière, donner ce qui semblait être un coup d'épée au-dessus de la tête d'une personne puis retourner promptement de là où il avait émergé," (votre récit sur le site "Alchimie Intérieure"). Au Pèlerinage, personne, toujours à ma connaissance, n'a jamais "vu une multitude (d'anges), dont l'un aurait déposé une épée dans sa kundalini [mot sanscrit du yoga = énergie enroulée trois fois à l'intérieur d'un triangle à la base de la colonne vertébrale]". Vous ajoutez : "Il faut savoir que lorsqu'un ange vous propose une initiation, et le fait de "planter" une épée dans la colonne vertébrale est une forme d'initiation, il vous montre également comment en tirer profit, ce qui constitue un enseignement... L'épée sert également à briser des nœuds psycho-énergétiques, auxquels sont souvent accrochées des entités [?]" Je n'ai pour ma part jamais vu cela au Pèlerinage où je me rends pourtant chaque jour depuis plus de quarante ans. Mais bon! des frères et sœurs, paraît-il, sentent des choses surnaturelles sur ce lieu, c'est ce que me dit un soir à la sortir du Pèlerinage, il y a longtemps, un frère, Vincent O. qui se désolait de ne rien sentir. Je lui au répondu : "Rassurez-vous, mon frère Vincent, moi non plus je ne sens rien. J'ai vécu le surnaturel que j'ai raconté en 1974 et 1977 et puis, depuis lors, plus rien." Cela ne m'empêche pas d'être pénitent et moissonneur depuis quarante-sept ans.
Il est possible que vous ne vous sentiez pas d'affinité avec nos frères de Lille. Quelles que soient les affinités, il y a des points communs fondamentaix entre tous les pèlerins ou Pèleris d'Arès ! Qu'est-ce qui vous empêcherait d'être coude à coude à la moisson avec eux quelques heures par-ci par là, d'être pénitent avec eux ? Le Père ou la Vie a besoin d'apôtres. La Révélation d'Arès n'est pas venue pour vous, frère Serge, mais pour une œuvre infiniment plus vaste que votre seule personne, l'œuvre de changer le monde (Rév d'Arès 28/7). L'affinité n'a rien à voir avec l'amour qui, lui est dû à tous les monde, à plus forte raison dû aux frères et sœurs qui font de La Révélation d'Arès leur ligne de conduite sur Terre.
Mon frère Serge, relisant votre commentaire je vous sens très isolé. Vous ne souffrez pas de cet isolement, vous semblez même penser que vous courez sur la ligne de lumière de La Révélation d'Arès, mais vous me semblez pourtant isolé dans un tube d'airain épais, moulé à votre corps, sans même des trous pour les yeux et les oreilles, et comme convaincu qu'être ce que vous êtes serait ce qu'il faut être. Vous êtes une personne, certes, comme chacun de nous et nous avons tous nous aussi le sentiment d'être enfermés, chacun, dans un tube d'acier avec des trous pour les yeux et les oreilles, relativement peu libres de nos mouvements, mais nous ne sommes pas aussi immobilisé que vous, nos pieds dépassent le tube en bas ; nous allons les uns vers les autres. La personne qu'est chacun de nous est tirée du latin "persona", mot lui-même tiré du grec "prosopon". "Persona" ou "prosopon" désigne en fait le masque autrefois porté par l'acteur en scène — le mot français personnage garde d'ailleurs encore ce sens théâtral — et je crois que notre moi doit disparaître derrière ce masque, quand ce masque devient celui du moissonneur-pénitent. C'est notre masque commun ; c'est avec lui que nous entrons sur le théâtre de la mission pour donner à celle-ci un sens uniforme. Ce n'est pas un masque qui nous dissimule ; c'est un masque qui nous uniformise dans la fonction apostolique. Pour Platon la personne était esprit ; l'esprit comme l'âme (Rév d'Arès 17/7) est invisible, il peut donc uniformiser. Chacun de nous est deux personnes, il y a en chacun de nous une personne humaines et une personne divine. Il y a donc quelque chose qui ne nous appartient pas dans ce concept de nous-mêmes ; il y a une part de nous, et donc de vous frère Serge, qui appartient à Dieu et c'est au service de Dieu que vous devez la mettre, quelle que soit l'affinité à laquelle vous pensez appartenir, si c'est l'affinité ésotérique — si je me permets de vous deviner —, affinité en effet très éloignée de celle de nos frères et sœurs lillois plutôt empiriques. Pour ma part, je m'entends avec tous les frères, y compris ceux qui relèvent d'une affinité très éloignée de la mienne qui est plutôt pragmatique, elle aussi.

06jul21 231C59 
Bien aimé Mikal en l’amour de notre Père,
Je sais que vous avez été prévenu par une des petites filles de notre sœur Anni.
Voici l’annonce funéraire de sa famille.
Juste pour vous dire que nous les frères et sœurs de l’assemblée sur Metz avons prévenu par téléphone les frères et sœurs du reste et du petit reste qui connaissaient Anni; nous aimerions, si vous le voulez bien, publier un mot collectif à sa mémoire sur votre blog.
Tout de bon à vous et sœur Christiane et votre famille de sang,
Sophie G. de Metz, Lorraine
Sœur Annei de Metz
Au local de mission à Metz 2019Frère Michel et sœur Christiane au local de mission de Metz en 2019 (Annie en pull vert tend la main)

Réponse :
Non, je n'ai rien reçu de la famille de notre sœur Anni M. m'annonçant son départ vers la Lumière.
Merci de me faire part de l'aboutissement du séjour terrestre d'Anni M. après quelques décennies, car une vie humaine est très courte. Son cœur s'est arrêté comme le cœur de chacun de nous s'arrête inévitablement un jour ou l'autre et elle a commencé son interminable destin sous la Lumière de la Vie.
Qui n'aimait sœur Anni ? Tout le monde l'aimait, elle qui a été une très assidue missionnaire de Lorraine.
Comment douter qu'un ange porteur de luminaire l'ait déjà visitée dans les ténèbres (Rév d'Arès 33/32) ?
Bon voyage, ma sœur Anni. À bientôt ! Le vieil homme que je suis ne saurait tarder à vous rejoindre.
Merci, ma sœur Sophie, pour ce Message et pour les images que je ne connaissais pas.

09jul21 231C60
Extrait de l'intranet de la mission de Lyon :
C'est Michel J. en collaboration avec Marie A. et Nicole D. qui a retravaillé l'affiche de Didier (cf post 231C51) . Merci encore pour ton travail mon frère Michel .
Marie A. est en train de préparer un vidéo pour accompagner cette affiche.
Nicole D. du Rhône
Affiche Lyon 8 juillet 2021

Réponse :
Merci. Si vous ne spécifiez pas que les références sont extraites de La Révélation d'Arès, le passant qui s'arrête devant la vitrine pour lire va se demander d'où sortent ces (4/11)(30/11) et (28/7).
Pourquoi les citations en italique ne sont-elles pas du même caractère ? "Changeront leur vie" est italique gras, mais "cœur est empli de son Dieu" est italique maigre et d'un corps plus petit.
Simples remarques, dont je m'excuse. Ce "retravail" sur l'affiche doit avoir ses raisons.

09jul21 231C61 
J'ai l'impression qu'aujourd'hui tout passe par la croyance, par le croire.
Quand quelqu'un vous donne une opinion il dit très souvent : "Je crois que… ta ta ta," croire fait partie du langage quotidien et même de la pensée quotidienne ; l'homme à besoin de se persuader à tout moment de ce qu'il vit ou de ce qu'il fait et le plus souvent il remâche ça dans son esprit, il a besoin de certitudes qui ne sont pas toujours les bonnes certitudes mais il lui suffit d'y croire pour apaiser son esprit. Comme le fameux "Je pense donc je suis" de Descartes, qui se pose en certitude mais qui ne l'est pas forcément, il appelle à la réflexion en tout cas.
Le boulanger croit en son pain mais l'avocat croit-il en sa plaidoirie ? En tout cas il va y travailler sinon c'est l'échec pour son client. Je crois qu'il va pleuvoir mais va-t-il pleuvoir ? Le croire nous envahit constamment, et le plus souvent il est accompagné de très près par le doute qui attend son instant.
On philosophe beaucoup sur ce mot, il est très lié à la pensée, mais l'homme a besoin de tout chapeauter par la croyance parce qu'il vit dans un doute permanent. Quelque chose ne l'accompagne plus depuis l'échec de la religion, de la politique de plus en plus et par ricochet de lui-même, alors il s'accroche à des banalités, il inonde son esprit de tout un fatras de connaissances ou il extrémise sa croyance pour ne pas y laisser entrer le moindre doute qui le déstabiliserait.
Voila, frère Michel, c'est juste une petite parenthèse pour exprimer quelque chose qu'il me semblait bon de dire ou d'exprimer.
Avec toute mon affection fraternelle.
Angel C.-D. de Genève, Suisse 

Réponse :
Merci, frère Angel, pour ce commentaire qui soulève la polysémie particulière du verbe "croire".
En effet, croire peut signifier comme "credre" dans la chanson de Roland "avoir totale confiance en", ou peut signifier comme en religion "considérer comme vrai, accepter totalement sans preuve ou sans évidence formelle," mais croire a aussi plusieurs sens atténués dont celui, très très fréquent, de "penser" tout simplement, que vous évoquez, ou celui de "supposer" comme dans : "Votre mari est-il là ?" Réponse : "Je crois qu'il est sorti, mais je vais voir."
Dans mon entrée j'entends croire au sens religieux de "tenir pour absolument vrai sans besoin de preuve," qui a donné naissance au mot croyance.
Vos remarques sur "l'homme qui a besoin de tout chapeauter par la croyance" sont très justes. Encore merci.
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00xxx00 231C2
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.

Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xx.