Commentaires Français de #226
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19 janvier 2021 (226) 
Patience 
Patience

La patience est superposition de couches d'efforts longanimes.
C'est agir sans se plaindre que les résultats se font attendre,
c'est supporter sans révolte devant le temps qui passe,
parce que ce monde cadenassé dans ses hautaines idées
sera long à comprendre que changer en Bien, c'est se
recréer, c'est mourir à soi pour devenir un autre.
(image artistcatalog.wordpress.com·@sharfagersten)

"Quand il faut modifier ou renouveler la doctrine fondamentale, les générations au milieu desquelles s'opère la transformation y demeurent essentiellement étrangères et souvent y demeurent directement hostiles."
Auguste Comte (Appel aux conservateurs)

"L'art moderne :
Impression de paix dans la cour,
Vidéos trafiquées de la guerre du Liban
Et cinq mâles occidentaux
discutent de sciences humaines"
Michel Houellebecq (poème, 1999)

Et pendant tout ce temps rien ne semble se passer, mais nous Pèlerins d'Arès préparons avec patience (Rév d'Arès 39/3) le changement (30/11, 28/7) qui commencera demain, ou après-demain, ou même plus tard, mais qui commencera.

____________________________________


Apôtre de La Révélation d'Arès, qui que tu sois, femme ou homme, jeune ou vieux, "efforce-toi de te présenter à Dieu comme un humain éprouvé, un ouvrier qui n'a pas à rougir, qui dispense droitement la Parole de Vérité. Quant au bavardage profane évite-le ! parce que les bavards s'enfonceront toujours plus dans l'impiété" (Paul de Tarse, 2Timothée 2/15). Paul de Tarse n'est que livre d'homme (Rév d'Arès 16/12, 32/12), mais c'est le livre d'un apôtre qui a appris sur le terrain missionnaire combien courage et patience sont nécessaires pour quiconque travaille à la Moisson prescrite par La Révélation d'Arès.
La vraie foi est prophétique, parce que la pure Parole du Père, par excellence La Révélation d'Arès, s'adresse à des cœurs d'apôtres ; elle ne fait pas que traverser les croyants comme des épisodes religieux fugaces les jours de culte au gré des calendriers religieux. L'école évangélique qu'a fondée Jésus de Nazareth, celui mort sur la croix puis ressuscité, a fait de tous et toutes des apôtres, a établi la mission patiente de tous. Jésus n'a fondé aucune religion, aucun clergé, parce que chaque croyant est apôtre, clergé, une parcelle du Cœur et de la Voix de Dieu sur terre. L'apostolat n'est pas servilité ; c'est une existence hautement  et patiemment créative de soi et du prochain. L'apostolat n'est pas non plus une  passion, car toute passion a une fin, mais c'est une vie virtuellement infinie, parce qu'elle dépasse la mort, elle s'écoule dans le sillage de la Vie, Nom que La Révélation d'Arès (24/3-5) donne au Créateur, dont nous sommes les Enfants (13/5). La patience apostolique est parfaitement conforme à l'intelligence (32/5).

Les religions en général, particulièrement les télévangélistes vendent de l'espérance. Nous, nous ne vendons rien. Nous prêchons la pénitence, qui est l'effort d'aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence spirituelle et se rendre libre de tous préjugés, et nous sommes bien placés pour savoir que prêcher un effort qui n'a ni retour ni résultat immédiats exige beaucoup de patience. Dieu est l'exemplaire Grand Patient et nous, Ses Images et Ressemblances, nous devons à nos frères humains une patience aussi solide que possible. Comment sans elle parvenir à montrer la Lumière à une humanité qui ne voit plus l'immuable Phare, qui ne s'éteint jamais sur le remue-ménage du monde ? Le propre de l'Amour étant de prendre des risques, l'Amour a créé libre (10/10) l'homme, Son Enfant (13/8), comme libre est la nature : les vents qui tournent en cyclones, les volcans qui crachent leur feu, la turbulence stellaire. L'humain devenu impatient est lui aussi cyclonique, volcanique, turbulent ; il veut tout tout de suite, mais sa hâte permanente ne peut ni troubler, ni rompre l'Équilibre de la Vie étalée (Rév d'Arès ii/4) à l'infini avec éternelle Patience, ni décourager la patience apostolique. Les siècles qui viennent forment le cheval que nous enfourchons ; il va se mettre au galop plus tôt que ne le croient les hommes que nous rencontrons sur les trottoirs.

Dans le tonnerre des grands chefs, théoriciens, légalistes et condamnateurs politiques ou religieux on n'entend qu'un "Dieu" synthétique, qu'on l'appelle progrès ou roi du Ciel. Politiques et religions se débrouillent de ce "Dieu" anthropisé, mais de grandes masses humaines ne se laissent plus prendre aux légendes ; ces masses, privées d'une Source pure où retrouver une Vérité crédible, deviennent athées. C'est pourquoi le Père est revenu leur parler à Arès en 1974-1977. C'est La Révélation d'Arès, qui nous permet de refaire le pari de l'Amour inconditionnel, le pari d'une planète heureuse où même la mort serait vaincue. Peu à peu les humains entreront en pénitence, peu à peu ils retrouveront la voie du Salut, de la Vie (Rév d'Arès 24/5), ils découvriront le vrai Dieu qui est tout autre chose que ce qu'ils ont appelé "Dieu".
Mais que de patience il faudra pour désembrouiller le Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6), car ceux des humains encore croyants voient encore Dieu comme un roi et juge qui vivrait au-dessus d'eux comme la girafe broute la cime des arbres au-dessus des piroguiers du Zambèze. Il y aura fort à faire pour leur faire comprendre que la Vie (24/6) est une puissance diffuse du moindre atome au fond de l'homme jusqu'à l'infini stellaire de l'espace. Nos vies peuvent se ressouder à la Vie comme l'amour peut se ressouder à l'Amour. Dans un monde où tout a fini par se vendre, s'acheter, se voler ou se régler par des lois, des récompenses ou des punitions, nous avons la tâche thaumaturgique de ressusciter la conscience qu'existent au fond de nous l'Amour et le Bien gratuits et gagnés sans chefs, ni loi, ni qualification, ni gloire, pourvu qu'un petit reste (24/1) de pénitents patients changent leurs vies (30/11) avant que ne survienne le péché des péchés (38/2).

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Commentaires
19jan21 226C1
Bien aimé frère Michel,
Je me permet de vous adresser en pièce jointe le tract qui vous a plu et que vous souhaitez afficher sur votre Blog. Merci frère Michel!
La réussite de ce tract tient autant de notre frère Vincent O. (graphiste), Nina pour ses bons conseils et regard clair, et moi-même à l'initiative du texte.
Tout ceci est un travail d'équipe que j'ai beaucoup apprécié tant sur le résultat que sur le travail en lui-même.
Avec vous dans la prière, je vous embrasse bien fraternellement
Patrick Le B. de Lorient, Bretagne-Sud
affiche Lorient janvier 2021 - 1Affiche Lorient Janvier 2021-2

Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour ce beau tract qui peut aussi servir comme affiche. Sa simplicité me plaît énormément et je crois à sa force attractive. Mes complipents à frère Vincent O. et à Nina d'Aquitaine et à vous pour le texte.

20jan21 226C2
Vous avez dit beaucoup et il y a largement de quoi comprendre et assurer la direction à prendre pour une grande diversité d’humains dans les générations à venir. Ce pourquoi pour le petit reste il s’agit plus de faire que de dire, encore qu’il ne cessera pas de vulgariser votre enseignement, pour accomplir la Parole.
Quant à votre prochaine vidéo, que pourriez-vous dire de plus ? J’aurais tendance à répondre vous le savez peut-être mieux que personne mais, vous avez raison, notre diversité élargit l’esprit et peut pointer des thèmes négligés voire oubliés.
En ce qui concerne mon ascension personnelle, le thème de ma dé-personnalisation devient plus prégnant. Notre sœur Myriam récuse ce mot dans son commentaire 225C129 ; moi, au contraire, je l’accrédite, mais ça dépend de ce qu’on met derrière le mot "personnalité", puisqu’elle l’accole au don divin d’individualité, tandis que je la mets sur mon identité terrestre.
Je remarque simplement que ma pénitence a tendance à me détacher de moi, de Claude M, né le… à … marié à… domicilié à… etc. Il m’arrive de le regarder, ce Claude M., avec une once d’ironie mêlée de tendresse, à le voir se dépatouiller comme un beau diable (ce n'est pas toujours un ange), faire tous ces efforts sans grand résultat (pour le moment). Bon ! C’est notre condition de pionnier. Sa mort — à Claude M. — sera comme un effacement momentané du jeu terrestre, rien d'autre.
Bref, de cette mise à distance de soi, il y aurait peut-être quelques mots à dire, dans la mesure où, dans les lieux communs spirituels, court l’idée qu’il faudrait lutter contre son ego et même en finir avec lui, alors que le Père, au contraire, nous parle du frère qui rentre l’étoile dans Sa Main (Rév d'Arès xxiv/9). Cette idée rejoint le : Tu n’es plus rien pour toi-même (40/6), qui ouvre la question du prophétisme et sa généralisation pour ne pas dire sa "démocratisation" à votre suite.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Claude, pour votre commentaire (lié à l'entrée 225), mais je ne vois pas dans le commentaire 225C129 de sœur Myriam B. où celle-ci "récuse le thème de la dépersonnalisation". Je suis désolé de ne pas très bien comprendre ce que vous voulez dire ici et donc de ne pas pouvoir vous répondre.

20jan21 226C3
Avez-vous tout dit ?
Il est bien difficile de répondre à cette question, car à chaque nouvelle entrée, à chaque réponse aux commentaires, vous nous livrez un enseignement qui nous permet de mieux comprendre et d'éclairer le chemin qui nous mène vers les Hauteurs Saintes (Rév d’Arès 40/5).
Le projet de vidéo ne s’adresse pas aux frères mais aux épis mûrs, alors que dire qui à la fois soit compréhensible et "parle" à ceux-ci ?
J’ai pensé au thème de la conscience. Vous avez beaucoup écrit sur votre blog sur ce sujet. J’en ai répertorié 9 pages. Ce thème n’est peut-être pas essentiel. On peut faire son salut en ignorant ce qu’est la conscience, mais j’ai été surpris en étudiant votre pensée que vous donniez une définition de la conscience qui nous sort de ce que l’on entend par ce mot. Alors, peut-être ce thème pourrait-il être utile tout de même?
Voici quelques extraits de ce que vous nous avez enseigné:
"La conscience où s’entrechoquent les contraires n’est pas humaine" (223C2).
"Nous ignorons ce qui remplacera la conscience qui, sur terre dépend entièrement de notre cerveau" (220C11).
"Le mot conscience n’apparait pas dans La Révélation d’Arès, parce qu’elle n’est justement pas la seule caractéristique de l’homme" (217C67).
Alain Le-B. Île de France

Réponse :
La conscience ? Voilà un des mots qui montre, de façon affligeante à mon avis, la grande insuffisance du langage humain, car le champ de ses significations est vaste, son sens chez le vivant charnel varie considérablement en fonction du contexte, de la culture, du jeu des transparences. C'est un mot-tiroir avec un gros fond de tiroir où s'emmêlent quantité d'ambiguités et de contradictions ; je ne peux dans un blog m'étendre sur ce sujet immense (toute la philosophie dans la variété fourmillante de ses expressions n'est que travail polyadditif de conscience). Je l'utilise, oui, parce qu'il faut bien parfois exprimer un lien entre le fond moral ou spirituel d'un individu (qui varie d'un individu à l'autre) et le conduite de la vie sur Terre. Mais je l'utilise surtout dans la question sans réponse que pose un tranfert : le transfert de la conscience de l'être charnel, activité de son cerveau irrigué par le sang, vers ce qu'elle sera dans l'âme sans cerveau, sans irrigation sanguine, dans l'au-delà. J'entre dans ma 92ème année et j'approche de la mort, du moment où mon cerveau cessera de fonctionner et où je m'envolerai dans les étoiles à l'état d'âme (si j'en ai une, bien sûr) et j'ignore complètement et très humblement j'ignore totalement ce que sera mon "vécu" alors. Je salue là la sage discrétion de la Bible sur ce thème : le shéol ou l'hadès, nommés mais non décrits, et je m'étonne de la description très terrestre du paradis et de l'enfer dans le Coran, etc.,
Alors, oui, vous avez raison, "on peut faire son salut en ignorant ce qu’est la conscience."
Merci, frère Alain, de participer à la quête des questions dont il me faudrait encore parler dans une vidéo.

20jan21 226C4
Bonjour tres cher prophète Mikal,
Vous qui vous placez dans l'exotérisme que pensez vous de l'ésotérisme ?
Je vous donne quelques auteurs que j'ai lus moi-même et qui parlent de l'éveil de la conscience comme une expérience mystique comme a pu connaître le Bouddha en son temps. Des auteurs innombrables qui donnent les méthodes pour connaitre l'éveil ou encore l'illumination et qui semblent tout ignorer de vous, alors qu'ils parlent et parfois même se permettent d'expliquer les métaphores utilisées par Jésus dans l'Évangile et reconnaissent à leurs profits certaines hautes figures de la spiritualité. Je citerais ici : Eckhart Tolle, Arnaud Desjardins, Samael aun Weor, Mathieu Ricard, Taisen Deshimaru, Thich Nat Han, etc. De nombreux auteurs qui nous parlent de l'éveil de la conscience comme le salut déjà ici-bas, des auteurs qui prétendent avoir atteint l'éveil ou l'illumination, ou encore la vision du Soi, encore nommée la dissolution de l'ego.
Je me permets de douter de ces gens, quand je vous entend parler de votre ego en toute humilité, quand eux prétendent que leur conscience s'est faite si puissante qu'elle a réduit leur ego en cendres. On lit souvent dans cette littérature dite ésoterique que Jésus était de ces êtres illuminés ou éveillés, ce que je croit volontiers pour le Christ ou le Bouddha mais j'ai du mal à comprendre pourquoi vous n'en faites pas cas dans votre enseignement, alors que dans les écrits de ces gens il en est question à toutes les pages ? Méditation, pleine conscience, bouddisme zen, tous prônent l'éveil de la conscience, la découverte du Soi, le bouddisme, l'hindouisme et maintenant le new age. Tous parlent de cette conscience ou âme divine enfermée dans l'égo de la personne mortelle, mais dans La Révélation d'Arès pas une ligne à propos de cet ésoterisme qui se veut non pour la multitude comme l'exotérisme, mais pour les élus !
J'invoque ici humblement vos lumières, car je me sens un peux perdu en voyant le phare de La Révélation d'Arès au loin sur la côte, en me demandant si je peux y adjoindre ces enseignements qui m'ont tant faciné avant que je découvre la Parole du Père recueillie par vos soins ! En bref, je voudrait connaitre votre point de vue a propos de ces auteurs de "petites spiritualités" et plus particulierement à propos de l'éveil du Bouddha accessible aujourd'hui par la voix de nombreux auteurs, en vous reconnaissant comme prophète de Dieu, en vous aimant comme un grand frère, je sollicite ici vos explications sur tous ces courants spirituels que l'on trouve à notre époque dans la joie de nos âmes chantant nos prières à l'unisson ! Je vous aime.
Lény C. de Toulouse

Réponse :
Quand vous parlez du Bouddha, je pense que vous évoquez Siddharta Gautama, car il y a eu un certain nombre de Bouddhas. Pour moi ce n'est pas un ésotériste, mais un prophète ; j'y reviens. Quant aux autres cités dans votre commentaire : "Eckhart Tolle, Arnaud Desjardins, Samael aun Weor, Mathieu Ricard, Taisen Deshimaru, Thich Nat Han," je ne les connais pas assez pour avoir une pensée savante les concernant et surtout je me garde de les juger, mais tous s'éloignent de La Révélation d'Arès, seule Source à la propagation de laquelle je me voue. Mon enseignement, qui est celui de La Révélation d'Arès, est très simple et de portée populaire, alors que les chercheurs d'éveil intérieur s'intéressent surtout à eux-mêmes. Je n'ai d'eux qu'une opinion sûrement mal étayée, mais je tends à penser que ce que j'ai lu (mais non étudié) de leurs livres est plein de spiritualité admirée parce qu'exceptionnelle autant qu'inapplicable populairement, et qui est en fait aussi brillante par son inaccessibilité que confuse et, à mon sens, sans intérêt. Je crains, sans juger — que suis-je pour juger ? — que leurs corps de doctrine spirituels, toujours teintés de tradition orientale, sont tout habillés de langage difficile, peut-être volontairement difficile pour offrir une perspective tentante de "valeur" aux pauvres occidentaux que nous sommes. Il est possible que ces personnes aient vécu une transformation spirituelle authentique radicale à titre personnel, mais ma mission prophétique est l'inverse ; elle est orientée changement du monde (Rév d'Arès 28/7) et donc par principe accessible à tout le monde pour le seul prix de la volonté d'être — pour que nous fassions Ta Volonté (12/4) —. Par là mon prophétisme a peu d'originalité, il est toujours fondé sur l'amour, le pardon, la paix, la liberté ou absence de préjugés, autrement dit sur le Sermon sur la Montagne. Je n'endors pas les souffrances psychologiques, toujours présentes dans la pénitence, qui est une épreuve — du moins chez moi elle l'est —, dont le but n'est pas un éveil intérieur égoïste mais au contraire un souci inapaisé de réanimer collectivement la fraternité jusqu'au Jour de Dieu, même si chez certains elle aboutit à cet éveil personnel par hasard. Je ne conduis pas mon frère humain vers une sorte de vacuité heureuse, mais au contraire vers un souci et un effort permanent de changer sa propre vie dans le but de changer le monde.
À moyen et long terme, quand le retour du refoulé se manifeste, le "pouvoir du moment présent" ne peut plus contenir ni les émotions ni les pensées produisant ainsi l'effet inverse de ce qui est promis. Beaucoup de ceux que vous appelez des ésotéristes commettent l'erreur que, par exemple, l'Église catholique commit envers Galilée, celle de faire  de la psychologie ou de la théologie à partir de simple spiritualité (ou métaphysique), ce qui est une erreur épistémologique qu'a dénoncée Kant.
Je ne suis pas qu'un exotériste, je suis un frères des hommes tout orienté à réveiller à l'amour non mon intérieur mais toute l'humanité, simplement parce que la Vie est Amour et que je ne suis qu'un atome de cette Vie et de cet Amour, dont je reste donc indissociable. L'éveil intérieur ne m'intéresse pas ; c'est l'éveil de toute l'humanité, laquelle est en moi autant que le Créateur est en moi, qui est mon objectif, puisque c'est l'objectif de La Révélation d'Arès.
Je reviens sur Bouddha en tant que Sidharta Gautama. Celui m'intéresse beaucoup, parce que contrairement à moi qui sans mérite trouve la Vérité dans un Message surnaturel, il la trouve par d'autres voies, difficiles. À 30 ans, alors qu'il est prince et se promène hors de l'enceinte du palais, il découvre la souffrance des humains qui lui avait été cachée. Il rencontre un malade, un vieillard, un cadavre et un ermite. Ces quatre rencontres changent sa vie ; la souffrance des humains le bouleverse ; il va en chercher la cause. Il ne part pas d'un souci d'éveil intérieur, mais du souci de l'humanité. Il va chercher les causes du mal. C’est "la grande renonciation" (abhiniskramana) ; il commence alors une vie d'ascèse et de méditation. Six ans durant, il vit avec cinq autres ascètes méditants, mais constatant que ces pratiques ne l'ont pas mené à une plus grande compréhension du monde, il décide de trouver une autre voie. Selon la tradition, il trouve éveil ou illumination à 35 ans, six ans après avoir quitté le palais, mais cette illumination est racontée résumée : Dans la même journée, méditant sous un banian à Uruvelā près de Bodh-Gaya, il cesse ses mortifications, accepte un bol de riz au lait des mains de la villageoise Sujāta, prend un bain rituel et finit par s’asseoir sous un pipal où il fait le vœu de ne pas bouger avant d'avoir atteint la vérité ultime. Il connaît des attaques du péché intérieur que tout homme connaît. Finalement, Bouddha, comme est désormais appelé Sidharta Gautama, donne son premier sermon à Sarnath (près de Bénarès). Il prêche non pour susciter des illuminés, des réveillés intérieurs, mais dans le but d'encourager les humains à changer de vie. Son message est simple. L'homme est identifié aux pensées et aux émotions ; elles l'empêchent de vivre dans le présent, dans la clarté, dans la bonté. Le remède selon Bouddha est la méditation, d'entrer en soi-même comme l'enfant prodigue ; dans mon langage propre c'est la prise de conscience : La vie de péché est courte, de ce fait elle est ou sotte ou inaccomplie, il faut se préparer à un long au-delà ; autrement dit, le bien accompli sur Terre prépare au Bien éternel. Pendant les quarante-cinq années restantes de sa vie, Bouddha voyage enseignant à une grande variété de personnes, allant des nobles aux paysans et aux balayeurs des rues, sans oublier les disciples des philosophies et religions. Bien sûr, j'abrège, mais selon moi, Sidharta Gautama n'est pas la sorte d'idéal merveilleux que font de lui les bouddhismes ; selon moi il réalise dans l'esprit de sa culture hindoue ce que Jésus réalise dans sa culture juive, ce que j'essaie de toutes mes forces de réaliser dans ma culture occidentale : Faire de l'homme et de ce monde un homme et un monde bon pour que la Lumière revienne un Jour, d'une façon ou d'une autre, sur ce monde de mal.
Mon frère Lény, entre votre prochain et vous il y a un pont aujourd'hui complètement délabré. En le réparant et le restaurant par la pénitence vous recréez le monde, mais plus encore l'Univers, car vous êtes co-créateur — l'Enfant (Rév d'Arès 35/2) — et vous mettez la Création aujourd'hui stoppée dans les conditions d'un redémarrage radical vers l'apothéose finale du Jour. Votre petite personne ne compte pas, son illumination intérieure n'a aucun sens vue dans l'ordre cosmique, vous n'êtes qu'un rouage dans l'infinie mécanique compliquée de l'Univers et vous devez le remettre en route. Autrement dit, les perspectives des ésotéristes et les perspectives de votre rôle dans la Création sont sans communauté.

20jan21 226C5
Bien-aimé prophète,
Il me semble en effet que vous avez abordé tous les sujets essentiels pendant toutes ces années. Mais l’important n’est pas seulement ce que vous dites mais ce que vous donnez à sentir lorsque vous le dites. Vous lire est toujours un grand moment, mais vous entendre parler, c’est encore tout autre chose.
Avec le temps, votre langage — il me semble — se fait plus simple, plus dépouillé, quasi impalpable. Comment un souffle aussi léger peut-il avoir tant de poids ? Parce que votre souffle charrie le Vent (Rév d'Arès xxviii/14). Vous ne parlerez jamais trop des sujets de Fond.
Cela dit, j’ai une question : il me semble que vous avez évoqué, à l’époque où vous rédigiez "Le Pèlerin d’Ares" pluriannuel, d’écrire un article sur le travail. Je ne sais plus où j’ai entendu cela, est-ce bien vrai ?  
Quoi qu’il en soit, je profite de l’occasion pour vous souhaitez, ainsi qu’aux vôtres, mes vœux les plus brûlants de réussite et de bonheur en ce début d’année civile.  
Je vous embrasse,
Laurent R. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Laurent, pour vos vœux de "de réussite et de bonheur en ce début d’année civile". Je vous renouvelle mes propres vœux d'année pieuse et heureux pour vous et tous les vôtres.
Parler de travail ? Mais la pénitence est travail, travail sur soi certes, mais travail, parce qu'aucun changement ne se fait sans action transformatrice.

20jan21 226C6 
Bien aimé Frère Michel,
Morgane se joint à moi pour vous souhaiter une très belle nouvelle année civile, qu'elle vous apporte la Force et la Lumière qui vous permettront de trouver toutes les solutions aux problèmes innombrables auxquels vous devez faire face. Nous admirons votre dévouement à la tâche prophétique que le Créateur vous a confiée, puisse-t-il vous donner encore longue vie terrestre !
Vous avez beaucoup dit et nous ne sommes certainement pas de très bons élèves. Hormis un article sur Stephen Hawkings dans un Pèlerins d'Arès trimestriel, et quelques entrées de blog (n°163, "Besoin, désir et raison", n°133 "Savoir", n°128 "Mouvement et logos") et commentaires, je n'ai pas connaissance d'écrits de votre main dans lesquels vous abordez et développez le sujet de la science d'un point de vue spirituelle. Après tout, peut-être que le sujet ne mérite pas que vous en parliez plus.
Pardonnez la longueur de mon commentaire qui, par la suite, ne fait que préciser ma pensée. La requête faisant écho à votre entrée "Que dire que je n'aie pas déjà dit ?" est totalement exprimée dans les lignes précédentes.
Comme vous le rappelez à Jérome H. (225C28) : "Le mot science dans La Révélation d'Arès, où il n'est pas fréquent, me paraît plutôt péjoratif, désignant ce que l'homme croit comme indiscutable et intangible selon le cadre de sa culture [...] On peut être un grand pénitent, faire son salut et préparer le Salut du monde, donc notre retour à la Vie, sans s'inquiéter de ce que sont science et raison. J'ai toujours peur d'une tentation de l'intellect."
Votre mise en garde est donc claire : "Attention à la tentation de l'intellect !" et, en tant qu'enseignant en physique et en maths, je me la réapproprie personnellement au premier degré comme une brûlante recommandation. D'ailleurs, plus j'en sais (je suis un éternel étudiant, toujours curieux de découvrir de nouvelles choses), plus je me sens ignorant, et moins l'édifice scientifique me semble indiscutable. L'histoire de la science est jalonnée de découverte la faisant trembler voire tomber de ses bases. À tel point que nous devrions la cantonner à l'étude des phénomènes physiques/chimiques/biologiques, alors qu'elle s'empare de plus en plus de sujets, à en devenir omniprésente sur tous les plans. Cette crise sanitaire montre l'échec total de la science à trouver une solution spirituelle à des problèmes humains.
La science, au sens noble du terme, c'est à dire dans sa dimension de quête d'explication du monde observable avec justesse et vérité, par l'exercice de la raison, le "logos" des grecs en somme, si j'ai bien compris le sens de ce mot, n'a-t-elle point quelques vertus spirituelles ? Sa pratique, comme exercice de la raison, quand elle est honnête et humble, n'est-elle pas un bon mode pédagogique pour aimer son prochain sans préjugés ? N'est-elle pas, aussi, une opportunité d'apprendre à penser juste et vrai et donc à ne pas mentir ?
Tout le monde ne peut pas devenir scientifique et/ou ne le souhaite pas ; ce n'est pas une nécessité, et en aucun cas le salut personnel comme le salut du monde en dépend. Mais notre intelligence spirituelle ne serait-elle pas plus efficiente, en certaines occasions, dans nos vies personnelles, d'assemblées ou professionnelles, si elle était mâtinée d'un soupçon supplémentaire de logique et de raison ?
Je vous embrasse, et Morgane se joint à moi, très chaleureusement et fraternellement,
Florian L. d'Aquitaine.

Réponse :
J'exulte à l'idée que des moteurs dans quoi on injecte essence, gasoil, alcool, gaz dont la combustion est déclenchée par la pression ou une source d'énergie électrique externe (bougie, trembleur, rupteur, delco, etc.) me permettent d'avoir une bagnole avec quoi je peux parcourir des centaines de kilomètres sur des routes dont le goudron ou le ciment est fourni par d'autres sciences. Ah ! Quelle merveille la science ! Ces moteurs qui changent l'énergie Ondes Radiochimique d'un carburant en travail dans deux, quatre, six, douze cylindres ou coulissent des pistons dont le mouvement est changé en rotation par l'intermédiaire d'une bielle reliée au vilebrequin... Ah ! j'en tombe à la renverse. Et que dire des ondes radio qui transportent la voix, l'image, la musique, les bruits dans mon téléphone sans fil ! J'appuie sur un bouton et hop ! je vous entend et je vous parle. Ah ! ah ! ah ! Euripide, Socrate, Platon, Bouddha, Jésus, Spinoza, Descartes, etc. pauvres types qui n'avaient même pas une pétrolette, même pas un smartphone ! Tocards qui sans la science n'étaient rien. Et je n'ose même pas évoquer les fusées qui transportent sur Mars des petites broulettes roulantes qui prélèvent des petits cailloux... Que sont Moïse, Lao Tseu, Pouchkine, Gœthe, Marx,  et consort face à tant de merveilles. Je me sens réduit à rien. Vive la science... enfin, vive la science même si elle n'est pas capable d'explorer nos fons océaniques, le centre de la Terre, le covid19 qui fait trembler les puissants, d'expliquer pourquoi naît un escargot ou un grain de cassis et pourquoi ils sont différents de l'éléphant et du séquoia géant. Et si la science ne savait tien, en fait ? Si elle ne faisait que gratter quelques molécules actives à la surface des choses et se gonfler comme une grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf. Si La Révélation d'Arès voit la science négativement, c'est parce qu'elle est dérisoire. L'homme vit, souffre et meurt avec sa science, ses avions, ses téléphones, ses IRM, ses fusées, ses navettes, sa médecine, comme il vivait, souffrait et mourait avec sa massue au temps des cavernes.
Il devient difficile de cacher la réalité de la situation : On a été incapable de prévoir les 15 millions de morts de 1914-1918, les 50 millions de morts de 1939-1945, les mors de "Charlie Hebdo" et la décapitation de Samuel Paty à Conflanc-Ste Honorine, l'irruption du covid19 et l'absence de remèdes, etc., etc. Que fait la science dans tout ça ? Ce qu'elle peut, c.-à-d. pas grand chose. Il n'y a aucune réponse pertinente à la question : La science peut-elle tout ? Je ne crois pas que grâce à la science l'Histoire moderne soit plus belle que l'Histoire romaine ou celle du Moyen Âge. Mais il conviet d'éviter que la vérité n'éclate ; alors la science est vénérée comme un Dieu, le Dieu moderne par excellence. C'est vrai que je suis heureux d'avoir de bonnes lunettes qui me permettent de voir à 91 ans, mais pour autant je ne sais pas ce qu'il y a après la mort, ce mystère demeure aussi épais aujourd'hui qu'il y a trois mille ans. Je sais juste, parce qu'une Voix venue de l'Infini me l'a dit, qu'il y a une vie après la mort et que je rejoindrai la Vie. Au fond, j'en sais plus par les Messages du Ciel que par la science.
Merci, ma sœur Morgane et mon frère Florian, pour vos vœux de bonne année 2021 ; ils me touchent et je les crois plus profitables que ce que la science peut me promettre plus l'avenir. Je vous adresse en retour mes vœux chaleureux d'année 2021 pieuse, heureuse et réussie.

20jan21 226C7
Dommage que La Révélation d'Arès bilingue ne soit pas aussi sur le tract, commentaire 226C1, à côté de La Révélation d'Arès française, de manière à ce que ces deux livres se juxtaposent harmonieusement, puisque notre mission arésienne est historiquement universelle. Dans la rue, je croise des étrangers de divers pays qui me disent : "Cela ne nous concerne pas, nous sommes de nationalité russe... anglaise, etc"  Et je leur réponds : "Mais si ! Vous êtes impliqués également dans la mission. Vous avez une  responsabilité dans ce changement du monde. Vous avez La Révélation d'Arès  bilingue en exergue sur mon tract."  Si bien que ces derniers le prennent avec joie et cela me rend heureuse, de la propager cette Révélation d'Arès, même si ce n'est qu'un prospectus. Allez donc savoir dans quelles mains il va atterrir et mûrir de toute sa lumière infinie. Soyons la lumière de Dieu !
Donc,  je me désole que La Révélation d'Arès bilingue ne soit pas sur ce tract. Cela me parait important, prestigieux, d'un intérêt capital pour nos frères européens qui attendent un signe du Ciel et qui ne parlent pas français, afin de savoir comment sortir des ténèbres de ce monde, des régimes autoritaires et totalitaires, etc.  Avant que ne pleuve le péché des péchés  (Rév d'Arès 38/2).  C’est la lumière spirituelle. Ne pas penser seulement à la France, mais à l'Occident, civilisation commune. Tout est lié autour de la Parole du Père de l'Univers, qui dispense droitement la Parole de Vérité. Alléluia !
Révélation d'Arès (5/6-7) : Vois, Je trace la lisière du Champ où Je t’envoie : du côté du soleil à midi jusqu’où descendent les frimas en hiver, du côté opposé jusqu’où flottent les glaces en été, au levant jusqu’où se dresse l’étendard de Mouhamad, au couchant jusqu’aux îles de corail. Comme J’avais envoyé Mes Disciples aux nations d’Israël, Je t’envoie aux nations que borne la lisière que tu as vue, pas au-delà. L'assemblée des croyants n'est pas un lieu géographique pas plus qu'il n'y à de frontière entre le visible et l'invisible, mais la pieuse gente qui bat la terre (Rév d'Arès xLv/13.
Mary de Bretagne-Sud.

Réponse :
Ma sœur Mary, c'est à votre assemblée de Lorient qu'il sufférer d'indiquer l'existence de La Révélation d'Arès bilingue. Le tract dont vous parlez a été créé par votre frère Patrick Le B.

20jan21 226C8
Bonjour cher prophète,
J'attends chaque mois avec impatience votre lumière et votre approche du Créateur qui est si clairvoyant. C'est aussi ce qui m' émerveille en vous : la patience, un devoir envers Dieu sur lequel je dois tant travailler du haut de mes 60 ans.
"La patience est superposition de couches d'efforts longanimes.
C'est agir sans se plaindre que les résultats se font attendre,
c'est supporter sans révolte devant le temps qui passe,
parce que ce monde cadenassé dans ses hautaines idées
sera long à comprendre que changer en Bien, c'est se
recréer, c'est mourir à soi pour devenir un autre."
Ce texte m’émeut au plus profond de moi et je vous en remercie
Catherine de Paris, Île de France

Réponse :
Je connais plusieurs Catherine en Île de France et je ne vois pas laquelle d'entre elles vous êtes, mais je vous remercie avec émotion pour ce commentaire.

20jan21 226C9 
Voilà un  langage de sagesse devant les langages de l’impulsion, de la désespérance, de la confusion où l’inconscience est reine.
Le langage de l’impatience se localise chez ceux qui ne savent pas ce qu’ils disent, ce qu’ils font, qui sont dominés par leurs pulsions (c’est plus fort qu’eux), qui sont dans le brouillard, qui sont dans le brouillard mais qui pensent être dans le vrai, qui se bouchent les oreilles en s’enfermant dans les plaisirs du monde, qui sont endormis par les médias, qui pèchent contre l’esprit (qui savent mais qui font quand même). Ceux-là sont très nombreux dans le royaume de l’aveuglement collectif.
Sans La Révélation d’Arès j’en ferai partie intégrante.
"Marchez intérieurement," nous dit en substance ou sous-entend La Révélation d’Arès.
Veillez et priez sans cesse (Luc, 21/36), disait déjà Jésus, deux mille ans avant son retour à Arès.
Veillez, soyez vigilants, voyez ce qu’il se passe en vous. Restez en connexion avec Ce Qui vous dépasse, les infinies Sainteté, Puissance, Lumière (sans savoir Ce qu’Elles sont).
C’est en somme un exercice, un entraînement de tout instant.
Si la patience est indulgence vis-à-vis de l’extériorité (adversaires, opposants, etc.), elle est endurance dans l’intériorité, par la volonté de ne pas lâcher comme le fait le coureur de fond qui développe son souffle et l’équilibre au moyen du rythme qu’il adopte.
La constance est le moyen de plier l’esprit dispersé par ses faiblesses à la rigueur d’un engagement libérateur et à la conscience d’être toujours plus proche du Royaume — Le Royaume des Cieux est proche (Matthieu 3/2).
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire.
Les politiques ne nous gouvernent pas seuls. Ils ont une alliée puissante : l'impatience des peuples qu'ils dominent. Voyez les promesses faites par les candidats à la présidence ; toutes ces promesses répondent à des aspirations impatientes de la base électorale, mais une fois la présidence achevée, qu'est-ce qui a vraiment été fait ? Pas grand chose. Les puissants disposent de forces de frappe que forment leurs obligés : les media qui manipulent l'opinion, les pourvoyeurs de fonds, les hauts fonctionnaires en place, les banques, etc. sans compter nombre d'organismes et institutions. Le combat est inégal entre les impatients de la base et les puissants. C'est pourquoi on ne peut gagner contre les forces matérialistes qu'avec une patience d'ange.

21jan21 226C10
Bonjour à tous les lecteurs de ce blog traversé de part en part par le Souffle.
J'aimerais partager avec vous la dernière version de la bande d'annonce du premier film réalisé par des pèlerins d'Arès : "Le Retour du Père".
Nous serons heureux de le présenter à Lorient devant un plus large public dés la fin du confinement.
Je profite pour saluer le réalisateur, notre frère Fabrice C. qui a fait preuve de beaucoup de patience.
Algia C. de Bretagne Sud

Voici le lien : https://youtu.be/9RLA4yeNBAQ

Réponse :
Merci, ma sœur Algia, de me communiquer le movie trailer (bande annonce) du film de notre frère Fabrice C.
Je n'avais jamais vu cette bande-annonce ; je me fais une joie de l'afficher ici. Je sais qu'en raison des décrets qui interdisent le regroupement de spectateurs dans une salle de concert, de théâtre, de cinéma, etc., ce film réalisé avec de très petits moyens, mais qui malgré cette indigence est réussi, ne peut pas être projeté en salle. Moi-même je ne l'ai visionné qu'une seule fois dans une période où je croulais sous les tâches et manquais de temps et d'attention aux choses extérieures au Fond des Fonds ; j'ai voulu le revoir il y a quelques mois, un dimanche où je disposais d'un peu de sérénité, mais je ne l'ai pas retrouvé sur mon ordinateur. Croyez que je suis malheureux d'avoir une vie surchargée où je me sens coupé en rondelles de saucisson bouffées par les inattendus et autres fortuités qui passent sans arrêt. Heureusement, ma fille Nina en a une copie et, dès que j'aurai un moment, je le visionnerai de nouveau avec intérêt. Encore merci à Fabrice C. à tous les frères et sœurs qui ont participé à la réalisation du film "Le Retour du Père", à celui ou ceux qui ont réalisé la bande-annonce et à vous, ma sœur Algia, qui me la communiquez.

21jan21 226C11
Bonsoir cher prophète,
Nous nous sommes rencontrés une seule fois à Arès en juillet 2016. J'ai eu du plaisir à dialoguer avec vous, ce fut un honneur que j'oublierai jamais et j'espère le renouveler si Dieu le permet.
Que cette pénitence est difficile à réaliser !
La relation avec ma fille Zvezdana de 23 ans est désastreuse. J'ai beau faire amende honorable, lui faire des cadeaux en argent et en voyage, elle m'en veut toujours pour un passé de plus de quinze ans ! J'ai du mal à pardonner ces agressions. On en est là... Alors je confie ma peine à Dieu pour qu'il me donne la force et le courage. Comment faire pour que notre relation s'arrange ?
Puisqu'on en est aux requêtes, j'en ai une pour le salut de l'humanité: que faire pour faire cesser cette pseudo pandémie et nous libérer des lobbies industriels qui gouvernent la planète ? Que Dieu vous bénisse en vous souhaitant la bonne année. Fraternellement.
Zoran M. non localisé

Réponse :
Bonjour, mon frère Zoran. Je me souviens un peu, et agréablement, de notre rencontre pendant le Pèlerinage d'Arès en 2016. Oui, la pénitence est toujours difficile, parce qu'il nous faut renoncer à l'atavisme culturel qui nous façonne tous, mais avec la patience et l'humilité vous y arriverez et même votre fille vous verra un jour avec un autre regard que celui réprobateur et méfiant qu'elle pose sur vous. "Comment faire pour que vos relations s'arrangent ?" Ayez une patience infinie. Vous êtes d'origine serbe, je suppose, et les Serbes (j'en ai connu un certain nombre dans l'Église Orthodoxe) sont des personnes particulièrement fières ; cette superbe circule dans leurs nerfs comme des chariots de montagnes russes et elle ne ralentira puis ne disparaîtra chez votre fille qu'avec beaucoup de temps.
Merci pour vos vœux de bonne année. À mon tour je vous souhaite une année pieuse, heureuse, réussie.

21jan21 226C12 
Pourriez-vous parler de l'Appel au Bien possible de manière collective sur des évènements critiques tels que guerres, "qui ramènent dangereusement à l'animalité humaine" (113C13), parce que; même insignifiants, nous pouvons parler aux cœurs et les appeler à la Lumière, tenter une action pour éviter de grandes souffrances.
Comme le Père vous a demandé d'écrire au paro [pharaon, chef d'état égyptien] en 1977 [Rév d'Arès xxv/5-6], vous parlez dans l'article "Existentialisme" du Pèlerin d'Arès ("Et ce que tu auras écrit" 1992-1993) au sujet de la guerre en Yougoslavie en ces termes : "Les Pèlerins d'Arès n'ont pas provoqué cette guerre fratricide, mais au lieu d'observer de loin les antagonistes qui se préparaient à s'entretuer, sont-ils aller leur dire le Message du Père yeux dans les yeux? Ont-ils jamais créé un organisme de vigilance pour diriger la Lumière et l'amour sur les lieux où la ténèbre et la haine sont tombées sur les hommes? Certes nous sommes faibles, socialement insignifiants, mais cela peut-il mettre notre conscience en paix ? Le Père ne demande-t-il pas à son insignifiant frère Michel de s'adresser au paro en 1977 ?
Je vous embrasse de tout l'amour qui est en moi.
Marie P. de Loire Atlantique

Réponse :
Bonjour, ma sœur Marie. Êtes-vous toujours l'hôte de notre sœur Victoire ou avez-vous un logement à vous maintenant ? Je ne sais plus très bien où vous situer.
Quoi qu'il en soit, vous avez raison, il nous faut parfois lancer "collectivement" des encouragement à l'amour, au pardon, à la paix, à l'intelligence spirituelle partagée entre antagonistes afin qu'ils se libèrent de tous leurs préjugés. Mais je pense que ces appels communs, communautaires, doivent venir de mes frères, pas toujours de moi qui certes est le frère aîné, mais qui n'est aussi qu'un Pèlerin d'Arès parmi les autres.
L'Appel au Bien se ramène, il ne faut pas l'oublier, à l'Appel à la pénitence lancé à chaque homme pour qu'il change sa vie (Rév d'Arès 30/11) dans la perspective du changement le monde (28/7). Et c'est Sagesse, parce qu'en réalité il ne faut jamais oublier que dans une guerre les combattants ne sont pas impliqués dans le conflit par une raison unique ; chacun d'eux est un individu qui a ses opinions, sa finalité, son obligation ou son volontariat, son enthousiasme, son amertume ou sa tristesse, etc. Bref, chacun à ses raisons qui font que l'engagement dans une guerre est pour certains une sorte de fuite  une fuite dans des directions très diverses, et pour d'autres une sorte de conquête également dans des directions très diverses. Il y a toujours, derrière les diverses visées des combattants, une propension à quelque chose de plus profond et de plus personnel chez chacun d'eux. Ce quelque chose est très variable. Donc, n'oublions jamais que l'Appel au Bien se réduit toujours à un Appel à la pénitence, qui est toujours personnelle. Il faudra donc toujours que ceux et celles de nos frères et sœurs les plus doués pour s'exprimer n'oublient jamais que ce que vous appelez un appel collectif doit toucher chaque antagoniste dans ses propres motivations, car pas plus qu'il n'existe d'amour de masse, il n'existe de sens du Bien de masse : Le Bien n'est jamais que la somme, la polone (Réc d'Arès xxxix/12-13), d'actes de bien, de bonté, d'amour, de générosité, personnels.
Chaque homme est un moyen différent de la façon dont les événements se font. Voyez l'envahissement du Capitole à Washington le 6 janvier par ceux qu'on a appelé les "émeutiers". Ils étaient plusieurs centaines, mais soyez sûre que leurs motivations intimes étaient extrêmement variées, même s'ils partageaient tous à tort ou à raison une certitude, celle que l'élection avait été truquée. Au reste, il me semble que cette invasion du Capitole (Parlement des USA où siègent les Députés (Représentants) et les Sénateurs), était légitime, car dans une démocracie les lieux de débat public appartiennent au peuple, non ? Les gouvernements des grands masses — Chine, Inde, USA, Russie, Brésil, Allemagne, France, etc. — veulent que ces masses se plient comme un seul homme aux ordres d'un seul, mais c'est impossible. Les raisons d'être, de vivre, de faire ceci et cela varient considérablemen d'un individu à un autre et les apparentes soumissions collectives ne sont jamais perpétuelles. Voilà pourquoi il faudra tôt ou tard en venir aux petites unités humaines souveraines et autogérées.

22jan21 226C13
Bien-aimé frère Michel,
Merci pour votre réponse 225C117, qui nous apporte un éclairage fort sur votre mobilisation autour des sauvetages humains.
Dans le contexte de votre requête concernant une future vidéo grand public, je souhaiterais que vous parliez de la pénitence.
Bien sûr, vous avez parlé énormément de la pénitence, sans arrêt, et vous avez écrit sous tous les angles à son propos. Mais nous parlons ici d’un outil complémentaire à tous vos efforts déjà accomplis.
Sur la pénitence, nous disposons, entre autres, de ce formidable article du "Pèlerin d’Arès 1993-1996".  Cet article est extrêmement long, riche et spécifique : Il peut être synthétisé, squelettisé, en quatre mots : Pénitence = humilité + volonté d’être (un Christ) + vigilance + persévérance. Entre cette description sèche et sans vie et votre très inspirant article, il y a une belle place pour un développement — témoignage prophétique filmé enthousiasmant de ce chemin d’ascension qui s’offre à tous.
Par avance merci à vous et ceux qui en faciliteront la réalisation, du fond du cœur.
Olivier de L. d'Île de France

Réponse :
Je peux probablement m'étendre encore un peu sur la question de pénitence, dont j'ai déjà beaucoup parlé depuis quarante-sept ans, comme vous le faites remarquer à juste titre, mais j'arrive à un point de ma mission prophétique où j'ai peur que trop en dire sur le sujet en fasse une sorte de Victoire de Samothrace, statue à laquelle tout le monde tentera (en vain) de ressembler, ce qui est impossible, parce que la nature humaine est faite de telle sorte que sous une communauté de ressemblances, d'aspirations, d'élans ou de retenues, de défauts et de qualités, la réalité humaine est en fait une variété infinie d'êtres différents.
De ce fait, la question de la pénitence est toujours et restera indéfiniment une question difficile. Il n'y a pas sept milliards d'hommes charnellement présents sur Terre mais un seul homme en sept milliards d'atomes dont chacun d'eux a son comportement propre. Au risque de paraître farfelu, j'essaie de faire une comparaison avec la fusion nucléaire. L'aboutisement idéal de la pénitence d'un petit reste de pénitents dans un temps X inconnu —  >4 générations soit 4g + Xx — n'a absolument rien de commun avec une explosion comme c'est le cas de la bombe atomique. La bombe atomique est une application du principe de la fusion nucléaire. Les réactions de fusion nucléaire sont celles-là mêmes qui font, par exemple, que le soleil et une quantité infini d'étoiles brillent. C'est tout bête : la bombe est faite de sorte que les noyaux d'atomes de deutérium et de tritium qu'elle contient fusionnent pour créer un noyau d'hélium ; ce noyau-là créé est plus léger que la somme des deux noyaux mis en jeu ; c'est cette différence de masse qui développe instantanément une colossale d'énergie. C'est au fond très simple, même si la réalisation pose quantité de difficiles problèmes pratiques. Mais le Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8) qui cloturera la pénitence du petit reste une fois celui-ci devenu important ne sera pas du tout une explosion contrairement à ce que certains croient. Ce sera quelque chose d'infiniment — infiniment au sens d'addition sans fin —  complexe, complexifié de telle sorte que l'aboutissement ne sera pas une explosion mais au contraire la fusion à la Vie inépuisablement composite.
De ce fait, dès aujourd'hui, la pénitence vue collectivement à l'échelle de l'humanité passée, présente et à venir, est d'une complexité illimitée. Autrement dit, il n'y a pas deux pénitences humaines qui puissent se ressembler. Passés les points communs, qui ne sont pas forcément  "humilité + volonté d’être (un Christ) + vigilance + persévérance", comme vous dites, mais qui sont forcément "amour, pardon, paix, intelligence et nature libre", les variances dans ces qualités acquises par la volonté d'être sont indénombrables. Je crois par amour partager la souffrance ou la joie de mon prochain, mais en fait je n'en reçois dans mon cœur qu'un écho ; pour moi la seule réalité dans ce partage est l'écho, qui se traduit par une émotion, par empathie. Dans la bombe atomique les noyaux d'atomes de deutérium et de tritium se ressemblant ; dans les échos que produisent les souffrances et les joies de l'autre aucun ne ressemble à un autre d'un pénitent à un autre. Les résonances de l'image et ressemblance de la Vie (Genèse 1/26) au fond de l'humain sont aussi variées qu'il existe de pécheurs passés, présent et futurs. Il y a ipso facto une limite aux points communs entre pénitents et tenter de la dépasser est comme commencer à mannequiner, robotiser, déshumaniser le pénitent, et alors on est hors sujet. On tombe dans l'erreur des grandes religions qui ont voulu standardider leurs fidèles. La "Passion selon st-Jean" de Jean Sébastien Bach engage dans une œuvre catholique fameuse un chœur aux très nombreux chanteurs mais je nie que chaque chanteur ressente au fond de lui la même émotion artistique ; ici comme ailleurs l'apparente collectivité n'est que le résultat d'une infinité de vécus artistiques ; aucun des choristes n'est identique aux autres. De même, aucun pénitent n'est identique à un autre. Il est impossible de fixer les qualités du pénitent idéal, car chaque pénitent ressent son propre idéal accompli outre que chacun a inévitablement des moyens de changer différents des autres. Si l'on sort de là, on va commencer à juger ceux et celles qui ne sont pas conformes au canon qu'aurait fixé le prophète. Or, tu ne jugeras pas.
Faire une vidéo, c'est pour moi avoir le souci de vulgariser ; il me faut donc me fixer des limites assez vite atteintes. La substance spinoziste est un élément que chaque humain reflète, certes, mais ne peut s'appliquer  universellement que sur un champ limité ; Spinoza a sa vision de l'univers mais nous Pèlerins d'Arès tout en traversant le champ de la pensée spinoziste, sommes appelés à nous étendre très au delà. L'œuvre de Spinoza est magnifique de lucidité et admirable en cela qu'elle est extraculturelle, mais elle n'est pertinente qu'en deça des limites des réalités tangibles. La pénitence appelle à dépasser ces limites — de là sa grande difficulté autant que le danger de trop s'étendre sur ce point —, même si nous ne particulariserons notre changement de vie (synonyme de pénitence dans La Révélation d'Arès) que beaucoup plus tard, dans les générations futures, qui seront vite là, de toute façon, car la vie humaine est très courte ; ce n'est qu'un soupir à l'échelle cosmique, échelle dans laquelle entre tout pénitent sans le savoir. C'est une chose de dire ou d'écrire, c'en est une autre d'être pénitent. Entrer en pénitence est comme entrer dans une abstraction ; même si dans cette génération mes frères et sœurs ne voient ou ne ressentent pas les choses ainsi. Dans le avie présente il y a le ciel, l'eau, la terre, l'herbe, la fleur, la montagne, le désert, le rouge, le bleu, le poireau, le poivre, etc., auxquelles on peut donner par convention des valeurs de signes. Ainsi parle-t-on du chant d'un torrent qui bruisse, du langage des fleurs, de l'impression d'écrasement ou d'envolement sous le ciel, etc., mais dans la pénitence on est au-delà des mots, des valeurs terrestres, on est dans un tout autre domaine parce qu'il nous conduit à la Vie, à Dieu, au Tout Autre, à l'Éternel. La pénitence est un apprêtement de l'être dont les subtilités seront découvertes dans les génération à venir ; il faut laisser libre ce champ-là.
J'arrête. Je m'aperçois que j'ai déjà trop écrit, donc trop dit, j'ai peur de troubler plutôt qu'enseigner.

22jan21 226C14
Bonsoir Frère Mikal,
Vous nous avez tout dit et c'est à nous de nous interroger, [de voir] si nous avons su écouter et comprendre la Parole. Paix dans votre cœur de prophète !
Dans cette période particulière de crise sanitaire, ayons confiance dans les forces vives de l'intelligence humaine pour vaincre cette pandémie. Je suis un peu choqué d'entendre tant de critiques sur le vaccin, en toute méconnaissance et absence de compassion. J'ai vu trop de gens mourir, jeunes et moins jeunes.
Prenez soin de vous et faites vibrer l'appel à l'amour véritable de notre prochain .
Merci à vous .
Franck B. du Limousin

Réponse :
Grand merci, mon frère Franck, de penser que j'ai "tout dit". Je pourrais dire plus, mais je ne suis pas que je doive encore beaucoup dire, parce que ce que nombreux sont ceux de mes frères et sœurs qui ont à peine commencé ce que j'ai déjà dit enseigné...
Concernant le vaccin, j'ai déjà assez vécu pour avoir compris qu'il faut prendre du recul par rapport aux nouveautés et attendre qu'elles fassent leurs preuves. C'est du moins ma position pour moi-même, et pourtant j'entre dans ma 92ème année et je fais partie des "sujets à risque". Si je meurs, la belle affaire ! J'étais hier chez mon cardiologue qui au final était très content de moi et me disait : "Vous êtes un centenaire en puissance." Côté cœur peut-être, mais d'un autre côté mon hémoglobine glyquées vient de faire un fort bond en avant et je vais peut-être mourir de diabète. Un autre toubib me le dira lundi ou mardi prochain (je ne sais pas exactement, parce que c'est sœur Christiane qui organise la veille médicale sur moi, qui ai autre chose à faire). Pourtant je suis sobre en sucre et en alcool. Bref, je vais de toute façon mourir un jour ou l'autre de quelque chose... De quoi ? Cela ne me préoccupe pas vraiment. Je mourrai peut-être ce soir en passant sous un autobus (ou un camion, ou un tracteur, ou une Harley Davidson... pas mal ça, la Harley Davidson, j'ai toujours rêvé d'en avoir une, c'est peut-être dans le chou que je l'aurai !), ou je m'éteindrai de vieillesse cette nuit peut-être, ou je mourrai  peut-être seulement dans trois ou huit ans. Qu'est-ce que ça change pour moi qui ai élevé mes enfants, toutes trois aujourd'hui autonomes, qui laisserai sans doute mon épouse en pleurs mais pas dans le besoin, du moins je l'espère, et qui laisserai un enseignement prophétique déjà très abondant, comme le dit votre commentaire ? Certes, certains meurent pendant ce temps laissant derrière eux des êtres dont l'existence dépend d'eux et cela me préoccupe autant que ça vous préoccupe, mais sur le Fond je ne vois pas dans la mort quelque chose qui touche à l'intégrité du Bien. Nous mourons tous, car nous sommes tous victimes du péché global.

22jan21 226C15 
Cher Frère Michel, "patience et longueur de temps..." Jean de la Fontaine !
Merci, Frère Michel, de nous rappeler que pour réussir dans notre difficile mission la patience sera plus que nécessaire. C'est une arme absolue contre le mal, car dans l'exaltation des humbles à la vue des prodiges de Dieu nous nous sentons pousser des ailes et on voudrait que le monde nous suive mais la vraie beauté, pour la retrouver aura besoin d'au moins quatre générations et sans la patience notre pénitence, si forte soit-elle dans l'effort continue de se changer et de changer le monde en bien, ne peut aboutir ; ce serait même catastrophique.
Encore un grand merci pour tout ce que vous nous léguez. Vous avez plus que tout dit dans l'essentiel.
Marie-Jo et Paul S. de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Jo et mon frère Paul, pour ce commentaire.
Ne me remerciez pas moi, remerciez le Père pour tout ce qu'Il vous "lègue" ! Je ne suis que son prophète, un petite scribouillard qui gratte le papier dans l'immense Étude du super-Notaire de l'Univers. Je mets Ses Messages sous enveloppes et je les poste... Même pas ; c'est ma fille Nina qui met sous enveloppe et qui va à la poste. Au fond, je ne fais pas grand chose. Mais je le fais sans impatience. Depuis quarante-sept ans je suis assez sorti du temps... enfin, un peu sorti du temps... Cette toute petite fuite hors du temps est assez pour m'apprendre que la patience, c'est aussi quelque chose comme la relativité du temps.
Le Père, la Vie, le Tout Autre a l'habitude qu'on Lui résiste. Il me fait, de surcroît, l'honneur de m'assimiler à Sa Patience infinie face à la résistance en me disant : À toi la mesure, la patience et la piété (Rév d'Arès 39/3). Ainsi la Patience doit se faire chair ; derrière moi vous êtes tous invités à la patience. Ne doutez pas que c'est par votre patience que le Père vous teste !

23jan21 226C16 
Je procède sans hâte ! (Rév d' Arès 24/2)
Pour vite afficher sur notre vitrine tournaisienne le tract plaisant de Lorient, que vous, frère aîné, croyez
"attractif" {226C1] comme nous-même, qui voulons être à vos côtés, voulons le croire. Nous verrons bien. Nous
vous faisons confiance et nous vous remercions tous (l'aîné et les Lorientais), nous qui nous sentirions si
isolés si vous n'étiez pas déjà là.
J'ai de nouveau pris le temps de lire Paul de Tarse, un livre d'homme. Temps perdu ou pas ? Sur ce, j'ai relu le Sermon [sur la Montagne]. Ce n 'était pas loin : quelques pages avant. Trois petits chapitres de rien du tout (Matthieu 5, 6 et 7), dont le cœur, ou le centre, pour commencer au meilleur endroit. Le chapitre 6 donc ! Tiens ! Le Père de l'Univers est là, au verset 9, il vit encore, lui ? Retrouvé pur à Arès. Ça nous fait une
belle jambe. Et juste après cette immense prière : Quand vous jeûnez, ne prenez pas la mine défaite
etc...
Oh là là, que c'est négatif tout ça ! C'est vrai non ? "Prenez !" mais non pas "Ne prenez pas !" comme
on dit. "Redresse-toi", on ne dit pas : "Ne sois pas courbé ou avachi."
Au fait, c'est quoi jeûner ? C'est évidemment... Ah ! problème de langage comme dit souvent notre aîné... C'est cesser la jeunesse, y mettre fin, parce qu'ensuite c'est la vieillesse au mieux, sinon la sénilité — attention, faut-il encore approcher la vieillesse pour jeûner ? —, sinon c'est évidemment stricto sensu être "plein" de Dieu ou de Vie, le nouveau Nom que s'est donné Dieu à Arès. Cette "plénitude" est la joie du "secret" partagé. Zacharie
déjà disait : Le jeûne... Allégresse, joie, gais jours de fête... mais (par dessus tout) aimez la vérité et la paix ! (Zacharie 8/19). La Vérité est retrouvée à Arès : Le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7].
Empédocle, philosophe d'Agrigente, médecin, prophète et magicien en même temps que chef du parti démocratique, qui a conçu une cosmogonie fondée sur les quatre éléments, dont les rapports sont régis par l'amour (éros) et la haine (polémos) mourut en se jetant dans l'Etna. Sans doute, voulait-il trouver le Feu ? Dans son Fragment 144, il implore : "Jeûnez du mal !" Oh je ne le cite pas pour ça, Zacharie. Jean le Baptiste et d'autres suffisent, mais parce qu'italien, je me plais à penser qu'il botte la France. Alphonse de Lamartine, poète français : "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé," vous annonce la couleur : "Français ! Vous laissez mourir le Feu !" [?]
D'un Mot de Moi, ils ont écrit des livres (Rév d'Arès 23/7), j'ai eu l'occasion de lire "Le jeûne", du Docteur H.M. Shelton. Quel livre d'homme remarquable. Et dire que cet homme s'était présenté aux élections américaines ! Mais où va le monde ?
Fabian D. Belgique

Réponse :
Merci, frère Fabian, pour ce commentaire. J'apprends que vous avez une "vitrine tournaisienne" et que donc vous avez un local avec une vitrine ou tout du moins un affichage à Tournai en Belgique ? Je l'ignorais. Je m'en réjouis. Quand je dis que le tract que m'a permis d'afficher dans mon blog frère Patrick Le B. de Lorient (226C1) est attractif, je veux dire que son libellé court et amical : "Mon ami(s)..." résumé en phrases qui coulent,  c.-à-d. faciles à lire, peut attirer l'attention de personnes sensibles à ce genre d'appel. C'est bien, puisque notre mission ne consiste pas à convertir, mais à moissonner. On ne moissonne que des épis mûrs.
Écrire un tract est quelque chose de plus en plus difficile. Je m'y essaie depuis quelque quarante et quelques années. D'un lieu à l'autre, d'une époque à l'autre, l'impact psychologique du tract varie sans cesse (en tout cas paraît varier sans cesse) selon les réadaptations et si rapidement qu'on n'a plus le temps de réfléchir à ce qu'il faut ré-écrire. Je pense que cette difficulté tient à la fatigue attentionnelle qu'a fini par provoquer l'abondance incroyable des publicités commerciales. Le public ne lit plus ; il regarde, c'est différent ; le tract s'apparente à l'idéogramme. Néanmoins, le tract reste une carte de visite. Il ne donne pas à tous les donataires ou disposants envie de vous rendre visite, mais cela arrive quand même de temps en temps.
Déjà, à l'époque où mon interview avec Jacques Chancel a été réalisée, celui-ci au cours du repas que nous avons pris juste avant d'aller au studio m'a redemandé le chiffre de tirage de La Révélation d'Arès. Ce chiffre était à l'époque de l'ordre de 300.000 et je faisais remarquer : "Oui, 300.000, mais pas en trente mois, en trente ans !" Et à ma surprise, Jacques Chancel a répondu : "C'est quand même remarquable. L'immense majorité des livres disparaît en quelques mois ou quelques années." Que dire, alors, des tracts, car depuis des décennies nous en avons distribué des centaines de milliers, petit-être des millions... Et cependant l'impact reste faible. Il n'est pas nul, non, mais il est faible. La Vérité que transmet au monde La Révélation d'Atès me paraît une digue en passe de céder aux cyclones de la publicité et des média hertziens (radio, télévision). Même l'Église Catholique, qui dispose encore de gros moyens sans commune mesure avec nos très faibles moyens, n'est presque plus entendue en Europe. Pourtant, le Père, Auteur de La Révélation d'Arès, a rappelé que Ses Appels sont placés sous l'égide de la liberté : L'homme est le poulain agile libre des harnais que lui mettent les docteurs de tous acabits (Rév d'Arès 10/10) et la liberté me paraît bien être ce que les Français, dans la langue desquels la Vie, le Père, Dieu, l'Éternel, Allah, Brahman, le Tout Autre, el Shadaï, Adonaï, etc. (Il a mille noms) a parlé, considèrent comme la dimension républicaine majeure. Clairement la Vie, dont découle notre vie terrestre, tient à protéger la foi du Pèlerin d'Arès de toutes les offensives religieuses,politiques, philosophiques possible. Une seule Voie : la pénitence, le bien accompli ; pas de dogmes, pas de lois ! Sur le bandeau de la devanture de notre mission lyonnaise j'ai suggéré d'écrire : "Pas la religion, la Vie". J'aurais peut-être dû leur suggérer de mettre aussi "pas la politique..." Mais on ne peut pas écrire trop long ! Bref, il ne faut pas se voiler la face : la langue n'est plus le moyen majeur de communication. Alors, l'image ? Mais l'image, c'est pareil, il y a chaque jour des avalanches d'images nouvelles, de couleurs nouvelles. Plus rien ne possède de force mobilisatrice. Il faut attendre patiemment que quelque chose de fondamental survienne, qui tout à coup refera de notre Appel un point focal. Pour l'heure faisons de notre assemblée un foyer de qualité ; cela attire encore des frères et sœurs humains en quête d'excellence.

23jan21 226C17
Extrait d'une lettre postale :
Comme je ne sais pas comment bien souhaiter les vœux de nouvelle année, je m'arrête là.
Je préfère partager avec vous et votre épouse...
un morceau de musique classique que j'affectionne, une sérénade de Tchaïkovsky que vous connaissez peut-être déjà, dirigée par le chef d'orchestre japonais Seiji Ozawa :

Antoine F. de Corrèze

Réponse :
Merci, frère Antoine, pour vos vœux notamment formés par cette très belle musique dirigée par Seiji Ozawa qui sort cette œuvre, exécutée (je pense) par le Saito Kinen Orchestra, de son côté sérénade en lui donnant une vigueur et un relief particuliers. Je me permets d'en faire profiter tout le monde.

25jan21 226C18
Voilà bien un rappel important comme le souligne la Parole : Répugne à la hâte et à la science ; ce sont les portes par où entre le mal dans le monde ! À Moi la Puissance et la Connaissance ; à toi la mesure, la patience et la piété. (Rév d'Arès 29/3).
Dans ces trois mots (mesure, patience et piété) je sens cette même retenue de cette énergie intérieure chaotique que je dois canaliser pour me méfier de toute impulsivité pilotée par mon faible lumignon. À la fois, La Révélation d’Arès m’appelle d’un côté à agir et en même temps semble m’inviter à m’arrêter. Ce paradoxe je le retrouve dans d’autres extraits comme : Sois assis dans Ma Maison (et) va sur la route ! (Rév d'Arès xxviii/27). Je vois la patience comme le frottement entre mon mental galopant et la réalité. Choisir de frapper juste (xxiii/6) est sans nul doute plus efficace que de s’agiter en tous sens. L’agitation conduit à l’épuisement et au découragement car mon bras est faible comme une tarière qui voudrait percer une montagne (31/6). Ma force est dans la patience et dans les conseils que je prends (35/7).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce commentaire plein d'humilité, c.-à-d. de réalisme, car l'humble voit clair. Je l'affiche avec retard, parce que j'ai été submergé de courriers de vœux dont certains sont si fraternels que j'ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux. J'ai notamment vu réapparaître dans des signatures au dos de cartes de bons vœux 2021 des noms de frères ou de sœurs qui avaient disparu depuis des années. C'est toujours une grande émotion de constater que La Révélation d'Arès n'a pas été oubliée.
Mais ce matin je suis bouleversé par l'image que voici :
Tabassage d'un jeune hommeÀ quoi sert-il de mettre partout des caméras de surveillance si l'on ne peut pas porter secours à un pauvre jeune homme malmené par neuf individus ? Dérison du progrès technologique ! Une capture d'écran par une "caméra de surveillance" (on se demande ce qu'elle "surveille") montre l'agression de Yuriy ou Youri. Neuf individus cagoulés s'acharnent sur ce jeune homme de 15 ans à coups de poing, de pieds, de batte de base-ball et de marteau. Ensuite, ils repartent tranquillement, laissant leur victime à terre ensanglanté. Ces images de l'agression de Yuri sont insoutenables, elles ont fait le tour des réseaux sociaux et ont ému jusqu'à la place Beauvau et l'Élysée. "Plusieurs questions se posent : Pourquoi un tel acharnement de violences ?" se demandent les autorités... Comme si on ignorait que ce monde est violent depuis des millénaires. Un pédopsychiatre, Maurice Berger, fait une révélation : "Beaucoup d'agresseurs ne connaissent que la loi du plus fort." Stupéfiant ! Comme si le monde ignorait ça ! Je crois rêver quand je lis de tels propos... Depuis ma naissance j'entends mes oncles parler de leurs affreuses années de guerre (1914-1918) ; des horreurs. Ensuite j'ai vécu moi-même des années de guerre (1939-1945) avec plein d'horreurs, puis la guerre d'Indochine pendant mon temps militaire dans la Marine, puis des guerres par-ci par-là... J'ai même vu un membre de Daech décapiter un journaliste américain devant une caméra complaisante il y a tout juste quelques années... Horrible ! Et un pédopsychiatre enseigne au monde comme si c'était une nouveauté que "Beaucoup d'agresseurs ne connaissent que la loi du plus fort." La victime, Yuriy, qui est dans un état grave, n'est pourtant pas un adolescent à problèmes. Son collège et sa mère le décrivent comme un bon élève, ouvert d'esprit, cultivé... Mais quand le pouvoir comprendra-t-il qu'il faut, dès l'école, enseigner l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et l'exercice de se rendre libre de tous préjugés ? Combien de temps encore le Père, qui laisse Son Enfant (Rév d'Arès 13/5), l'homme, libre (10/10) comme Il l'a créé, restera-t-Il inécouté ? Je vous l'avoue, je pleure. Mais je reviens à votre commentaire, mon frère Louis-Marie.
Oui, Répugne à la hâte et à la science ; ce sont les portes par où entre le mal dans le monde ! À Moi la Puissance et la Connaissance ; à toi la mesure, la patience et la piété. (Rév d'Arès 29/3) est une de ces grandes phrases de La Révélation d'Arès, mais ces Paroles disparaissent dans l'oubli immédiat comme l'écho d'un vol d'outardes qui passe en criaillant. Notre mission est vraimet urgente, mes sœurs et mes frères !

25jan21 226C19
Que ce soit Jermaine Jackson, Pia Zadora... Tiens ! à ce propos est-ce d'elle que vous tenez votre "Pia", votre écrit sur la piété ("Et ce que tu auras écrit" 1991-1992) ? Avec leur "When the Rain Begins to Fall", ou que ce soit "Holding Out For A Hero". Tiens , à ce propos que veut dire "Holding Out For A Hero ?" Parce que je m'interroge à la vue du clip qui accompagne cette chanson, comme une supplique, un Père-pitié ? Un appel à quoi ? Mais quelle beauté cette maison qui brûle, ce "vasista"s, comme vous dites, frère aîné, ces fenêtres qui explosent et toutes ces femmes-anges comme Didier Br. déguisé en ange — ah ! mon ami Didier, puisses-tu voir ce clip ragaillardissant et [que] je t'aime —. Nous, ici, à Tournai nous allons l'afficher en permanence dans notre vitrine.
Frère aîné, dites-moi ce que vous pensez de ce clip qui, je pense, en vaut la peine... Cette Bonnie Tyler... N'est-elle pas Bonne sans son i ? Au reste, nous avons la place pour tout écrire sur le bandeau : "Pas la religion, pas la politique, la Vie". Ce n'est vraiment pas un problème. Mais les 999 autres noms, nous les trouverons... avec Patience. Au y de Lyon, nous substituons un bête i pour rugir comme des lions à l'approche de la Vie.
Merci à vous. Oui, à nous la mesure la patience et la piété (Rév d'Arès 39/3).
Fabian D. de Tournai, Belgique

Réponse :
Je ne connais pas du tout Pia Zadora. Mais ce n'est pas ce "Pia" qui m'a inspiré le titre "Pia" dans "Et ce que tu auras écrit 1991-1992". Mon pia à moi est le féminin de pius (latin) : Pieuse doit devenir notre race (Rév d'Arès xii/5). Quant à la chanson "When the rain begins to fall"  (Quand commence à tomber la pluie), la voici :
Je déduis de votre commentaire que vous avez un local de mission à Tournai en Belgique et que vous pouvez écrire sur le bandeau : La Révélation d'Arès, pas la politique, mais la Vie. J'en suis très heureux. Pourriez-vous me faire connaître l'adresse de ce local, afin que je la communique aux personnes qui pourraient m'écrire depuis cette région ?
"Holding out for a hero ?" (Réclamer un héros ?) Voici le clip :
Les paroles de cette chanson, interprètée par Bonnie Tyler (que vous me faites connaître ; Bonnie est un prénom féminin, parfois écrit Bonny, pas rare aux USA) me plaisent assez, mais leur rapport à La Révélation d'Arès est très vague, hormis la vigueur. Quel effet feront-elles sur les passants qui s'arrêteront devant votre vitrine ? Je ne sais pas. La mission est si difficile qu'il est tout aussi difficile de savoir exactement ce qu'il faut montrer et/ou faire entendre. Faites l'essai. Vous verrez bien.

25jan21 226C20 
Bien aimé Frère Michel, l'ainé (Rév d'Arès 16/1),
Les jours, les semaines, les mois, les années passent et vous êtes toujours présent avec l'intensité que doit receler la Vie qui crée sans cesse, et par laquelle vous nous aidez à nous identifier : le passage lent mais progressif de la vie à la Vie, quoi !
Je suppose que la patience n'était pas une vertu qui caractérisait notre ancêtre Adam, puisque ce dernier vivait hors du temps [avant la chute, Rév d'Arès 2/1-5]. Il ne pouvait donc être ni patient ni impatient, il devait tout simplement être en plénitude avec le Tout, avec la Vie (Rév d'Arès 9/6, 24/3-5), en ne faisant qu'Un (xxiv/1). Pour nous redevenus animaux pensant, la patience serait donc un des moyens, peut-être même la clé, pour retrouver l'Intelligence par l'amour.
Quant à moi, je suis très, très impatient de lire votre réponse à mon commentaire dont je vous remercie d'avance.
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour votre commentaire.
Nous vivons dans un monde, spécialement une France, considérablement désappareillé ou désassorti, tout particulièrement en cette période de confinement, confinement qui semble en passe d'être durci dans quelques jours. Hier, sœur Christiane faisant ses courses, a été conspuée par un monsieur à la caisse d'un supermarché, un homme scandalisé et encoléré parce qu'elle ne respectait pas les "deux mètres" de distanciation décidés tout récemment par un décret... Mais les décrets fusent à une telle vitesse en ce moment qu'il est impossible de savoir ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire d'un jour à l'autre. Il demeure que cela commence à rendre les gens méchants et impatients au sens de "qui ne peuvent pas supporter". Ah çà ! mais comment les pouvoirs ne comprennent-ils pas qu'il faut bien mourir un jour ou l'autre, parce que la vie est de toute façon très brève, mais que pour les vivants la vie à un autre sens que le fait de vouloir à tout prix éviter la mort quand l'économie s'effondre, quand la gaîté disparaît, quand on ne sait plus quels projets faire ? Quand je circule (peu, du reste) je crois voir la monde tourmenté à la Van Gogh... Toujours est-il que le monde me semble affligé et que ce serait pour nous une heureuse occasion apostolique de rappeler aux humains de rencontre qu'il faut ne pas désespérer, ne plus penser au Covid (comme moi qui n'y pense pour ainsi dire jamais... "Mettez votre masque" me tance Christiane qui sait que je pense à autre chose quand il faut entrer dans une boutique et qu'achter des chaussons, c'est plus sérieux qu'être dans la lune... Là où habite Dieu, comme chacun sait). Chaque nuit, avant de m'endormir, je me bats contre les assauts des pourquoi. Pourquoi, mais pourquoi ce confinement, cette prison où l'on boucle tout un peuple ? À quoi sert d'expliquer ? Nous sommes des millions.. des milliards... que  pourraient écraser sous leurs pieds comme des puces les décréteurs, les gouvernements, deux pelés et trois tondus couronnés ; mais non mais non, les millions et les milliards s'écrasent ; les exceptions sont rares ; j'ai appris qu'il existait des restaurants clandestins... Ça me rappelle la guerre, quand nous tremblions à l'idée qu'un flic pétainiste ou un SS allait nous ordonner : "Ouvrez votre valise (Oufrez fotrö [eu] falisse), votre serviette... votre sac.." où se cachait un saucisson clandestin. "Ach (son de gorge), marjé noir !" J'avais cru tout ça fini, évacué, après 1945. Mais non, aucun mal ou problème n'est jamais évacué aussi longtemps que le péché sur cette Terre engendre le mal sous toutes ses formes. Au fond, tous les gouvernements sont nazis ! (tous les koufernements sont natzis). Mais votre commentaire est gai, enjoué. Merci.
Vous êtes comme moi, vous vous sentez le courage de vivre. Peut-être sommes-nous inconscients.... ou niais ? Vive la niaiserie, alors ! J'espère que la niaiserie n'est pas comme ces mamans-our blancs qui gardent leur petit trois ans puis, ouste ! les éloigne d'un brutal coup de patte. Seigneur, gardez-moi bien niais sans maman-ours blanc ! Au fait, dit-on ours blanc femelle ou ourse blanche ? Passons ! À bientôt, mon frère.

26jan21 226C21
Bonjour, cher prophète,
Une question correspondant plutôt à l'entrée précédente.
S'il vous plaît, pouvez vous développer : Quel frère s'attachera au pas de celui-ci pour le détourner de l'erreur ? Sauve ne juge pas (Rév d'Arès 27/3) ?
Il n'y a pas que le cas de l'adultère, du meurtre ?
Recevez aussi mes vœux de santé pour 2021 pour vous et pour tous ceux qui lisent ce blog. Joie, bonheur... Longue vie à vous ! Nous ne nous lassons pas de vous lire. Merci de nous conforter dans la patience ! Merci pour vos belles entrées qui nous emplissent de sagesse.
De tout mon cœur je vous embrasse ainsi que sœur Christiane
Monique C. Aquitaine

Réponse :
Je suis très touché par vos vœux, ma sœur Monique. Vos souhaits ont pour moi grand prix, parce que je crois aux effets invisibles mais concrets, effectifs des vœux sincères et je reçois les vôtres comme un très beau cadeau. Je vous renouvelle mes propres vœux pour l'année 2021, pour vous-même, votre maman, votre frère Jean-Luc et tous ceux que vous aimez.
Ceci dit, vous me demandez de m'étendre un peu sur le verset Quel frère s'attachera au pas de celui-ci pour le détourner de l'erreur ? Sauve ne juge pas (Rév d'Arès 27/3). D'abord, je peux dire au sujet de cette incitation à aider quiconque commet ou est près de commettre une "erreur" — mot qui ici a le sens général de péché —, qu'elle ne se limite pas à empêcher quiconque appartient à l'Assemblée ou à l'entourage personnel de quitter la ligne de Bien. Le sens de cette incitation est plus général. Il s'agit d'aider quiconque pèche à ne pas pécher ; c'est donc une incitation faite à tous les pénitents de s'inquiéter de ce que les frères et sœurs humains, qui qu'ils soient, où qu'ils soient, ne pèchent pas, ne pèchent plus ou pèchent le moins possible.
Ensuite et par voie de conséquence, le Pèlerin d'Arès, outre qu'il est un pénitent, a donc un double rôle dans la société humaine : Il doit d'une part moissonner les épis mûrs afin de grossir le petit reste ; d'autre part il doit — autant qu'il peut — empêcher les péchés les plus socio-nocifs. Là, l'horizon qu'ouvre le Père devant les Pèlerins d'Arès s'élargit brusquement. L'exhortation Sauve ne juge pas ! n'a pas que le sens restreint d'assurer le salut d'un frère ou d'une sœur particulier de l'Assemblée ou du monde, parce que la Parole d'Arès dit par ailleurs : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7). Les Pèlerins d'Arès ont donc un rôle d'assainissement social global. C'est bien la raison pour laquelle je n'ai jamais découragé les initiatives comme par exemple les PUHCs (Petites Unités Humaines Confédérées) dont nos frères bretons ont pris l'initative tout en réfléchissant à trouver la bonne façon de ne pas se perdre dans la politique. Le comportement sociétal des Pèlerins d'Arès, tel que le définit La Révélation d'Arès, est quelque chose de difficile et délicat, parce qu'il doit s'exercer dans l'amour tout en s'attaquant à des péchés socio-nocifs comme, par exemple, le péché de jacobinisme. Il faut donc agir en dehors de toute ambition de domination sur les autres tout en défendant tant des visées territoriales — entre autres, promouvoir des petites unités souveraines, donc diviser les grandes masses — que des visées administratives — auto-gestion pour remplacer les pouvoirs politiques —. Il s'agit en somme de réalisser des aspirations politiques sans avoir d'ambitions politiques. Cela ressemblance à l'impossible quadrature du cercle ainsi, d'ailleurs, qu'y ressemble toute La Révélation d'Arès dans tous les domaines qu'elle aborde en s'opposant à l'ordre établi, qu'il soit religieux ou politique.
J'explique tout cela de façon abrégée, mais je pense que les Pèlerins d'Arès ont bien compris cela das leur ensemble..

26jan21 226C22 
Patience… Vous avez écrit un jour : "C’est par la patience plus que par la passion que chacun témoigne de son amour... envers l’autre, les autres, envers la Vie, envers soi-même. Une patience couplée de foi en la réalisation de la reconstruction d’Éden, le pari de l’amour inconditionnel."  
Aujourd’hui, les héros attendent (Rév d’Arès xxxv/10), ils attendent et veillent, toujours actifs ! J’ai repris ci-dessous sous forme d’affirmation et de courtes phrases, certains propos que j’ai particulièrement appréciés dans votre entrée :
- Nous préparons le changement qui commencera demain ou après-demain…’   
- Nous sommes chacun une parcelle du Cœur et de la Voix de Dieu sur terre.  
- C'est une existence hautement  et patiemment créative de soi, et du prochain.
- Ce n'est pas une  passion, car toute passion a une fin, mais c'est une vie virtuellement infinie, parce qu'elle dépasse la mort.
- C’est une vie qui s’écoule dans le sillage de la Vie. Vie est le Nom que La Révélation d’Arès donne au Créateur.
- Les religions en général, et la politique en général aussi, vendent de l'espérance.
- Nous ne vendons rien. Nous prêchons la pénitence, l'effort au quotidien d'aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence spirituelle et se rendre libre de tous préjugés.
- Aimer exige beaucoup de patience, aussi solide que possible.
- Par amour, l’homme a été créé libre. Le propre de l'Amour est de prendre des risques.
- Les siècles qui viennent forment le cheval que nous enfourchons ; il va se mettre au galop…
- La Révélation d'Arès, qui nous permet de refaire le pari de l'Amour inconditionnel, le pari d'une planète heureuse où même la mort serait vaincue.
- Peu à peu les humains retrouveront la voie du Salut, de la Vie (Rév d'Arès 24/5).
- Ils découvriront le vrai Dieu qui est tout autre chose que ce que nous avons appelés "Dieu".
- Nos vies peuvent se ressouder à la Vie, comme l'amour peut se ressouder à l'Amour.
- Dans un monde où tout a fini par se vendre, s'acheter, se voler ou se régler par des lois, des récompenses ou des punitions, nous avons la tâche de ressusciter la conscience qui existe au fond de nous.
- L'Amour et le Bien gratuits, sans chefs, ni loi, ni qualification, ni gloire.
Merci Mikal, pour ces Paroles pleines d’espoir, de sens, et de réalisation, possible.
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Je suis heureux de voir que ce que j'écris est soigneusement noté. Merci, ma sœur Véronique, pour votre commentaire. La patience est aussi une qualité que je souhaite au lecteur. Beaucoup de choses échappent au lecteur impatient d'arriver au bout du texte.

26jan21 226C23
Le Professeur Didier Raoult aujourd'hui :

Le Webmaster, Michel Potay

28jan21 226C24
Cher Mikal, prophète du très haut en l’amour du Père,
Éric et moi nous nous unissons pour vous souhaiter une très bonne année 2021 à vous et votre épouse, sœur Christiane. Nous vous souhaitons du fond du cœur une année de bonne santé. Nous vous souhaitons une année riche spirituellement et beaucoup beaucoup de moments heureux, entouré de ceux que vous aimez. Nous souhaitons aussi une très bonne année à tous ceux et celles qui lisent ce blog. Bravons ensemble l’ambiance morose de cette vie pour endosser le manteau (Rév d’Arès 1/1) de la joie, de l’espérance de la confiance que frère Michel n’a cessé de nous montrer à travers ses écrits depuis des années.
Merci, prophète, pour cette nouvelle entrée et pour ce blog si important pour nous tous et pour l’avenir de notre moisson (Rév d’Arès 4/12) et de notre pénitence (16/17). Le Coran nous enseigne que Dieu est avec ceux qui patientent (Coran VIII/46).
Je me souviens que vous avez dit, un jour lors d’une allocution dans la Maison de la Sainte Parole dans les années 90, que "la patience fait gagner du temps, la prudence évite bien des erreurs" et, lorsque je lis votre blog, je vois dans vos réponses ce bon parfum de patience et de prudence. Mon pas est lent et mon talon est lourd (Rév d’Arès xii/2). Quelle belle image pour nous enseigner la patience active qu’il va nous falloir pour avancer sans s’égarer sur les friches et maintenir cette voie droite jusqu’au Jour (31/8). La patience que Dieu nous propose d’avoir pour changer ce monde est collée à l’amour que nous devons avoir pour chacun. Je veux dire : pas de patience sans amour et pas d’amour sans patience. J’ai remarqué que ma patience se développe quand je suis un en moi (xxiv/1).
Oui, il va nous falloir beaucoup de patience pour changer ce monde sans jamais oublier que la patience fait gagner du temps et qu’elle est source de sagesse.
Je profite de ce message pour vous envoyer une vidéo d’Alexis Trouillas. Ce jeune homme de 34 ans a créé le mouvement "Émergence". C’est un homme politique, il aimerait être le prochain président de la république. Ce jeune homme parle de spiritualité. Le bouddhisme l’a réconcilié avec le christianisme… il parle de l’islam et du judaïsme. Il dit avoir appris de nos frères Juifs qu’il ne fallait jamais s’endetter, que l’endettement est asservissement. Il dit qu’il faut retrouver sa souveraineté, il parle de liberté et de fraternité….
Voici le lien de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=SFzJLUh8Ar4
Marielle J. d’Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Marielle et mon frère Éric, pour vos vœux de bonne année. Je crois à l'effet effectif, objectif des vœux et je les reçois comme un don fraternel. Je vous envoie en retour mes vœux de très pieuse et heureuse année 2021, riche en santé notamment, surtout pour Marielle et en réussite de vos projets.
Je ne connaissais pas Alexis Trouillas et je n'ai pas le temps de regarder sa vidéo (27 minutes) mais je vous fais confiance en ce qui concerne la parenté de ses idées et projets avec notre idéal arésien.
L'espérance de dépasser la vie charnelle jusqu'à s'évader de sa carcasse impatiente de muscles, de nerfs, de sang et d'os est probablement aussi vieille que le mauvais choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), dès que des humains ont réalisé que l'introduction du péché dans la vie humaine avait réduit la chair de l'homme à l'animalité brutale et avide ; ils se sont efforcés de rester dans l'amour patient. La patience est en effet avec l'amour ou comme acte d'amour — "pas de patience sans amour et pas d’amour sans patience," dites-vous avec justesse — une question métaphysique capitale. La patience, qui souvent demande un gros effort, permet à l'humain charnel de "se désincarner en imagination", comme disait Simone Weil, cette grande mystique chrétienne d'origine juive. Plus l'homme est impatient plus près il est de sa carcasse animale tant que son cœur bat et plus près du spectre il est quand son cœur ne bat plus. Plus l'homme est patient plus l'homme est capable d'amour et réciproquement plus l'homme se voue à l'amour plus patient il est. Patience et amour s'accroissent l'un l'autre.

28jan21 226C25
La Révélation d’Arès appelle à la patience.
Ta force sera dans ta patience (Rév d'Arès 35/4), nous dit le Père aimant, le Patient par excellence. La patience est certainement ce que le pénitent apportera, entre autres, de plus indispensable et vital à ce monde nerveux, peureux et susceptible qui quasi ne vit, ne pense, ne projette qu’à la hâte.
L’homme commun n’a plus la patience de se faire lui-même une opinion, de réfléchir, de former sa pensée. Ainsi, il subit et répète les idées de masse relayées en continu par les spécialistes, les idéologues, les politiques, etc. L'homme sonne comme la casse [la casserole] (Rév d'Arès xviii/6).
Nous sommes une génération particulièrement impatiente et la Vie nous invite à maîtriser cela.
La masse n’est pas patiente. Seul l’individu, image et ressemblance (Genèse 1/26) du Père Patient, peut l’être par sa volonté de réveiller en lui-même l’attention, la persévérance, la réflexion, l’endurance. Sortir de l’impatience peut être long, c’est un travail à quoi s’oblige le pénitent qui, au fur et à mesure, découvre que son impassibilité face au temps, sa constance, sa maîtrise, sa patience l’éloignent du temporaire et le rapprochent un peu plus de l’immensité et de la continuité de la Vie, de l’Amour.
Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), dit le Père, soulignant qu’il nous faut non seulement être patients mais aussi aider le monde à comprendre que c’est de la patience et de la persévérance dans le bien qu’il trouvera la voie vers le salut et le bonheur.
Annie L.-J. de Paris, Île de France

Réponse :
Un grand remerciement, ma sœur Annie, pour ce juste commentaire.
Vous dites : "Il nous faut aider le monde à comprendre que c’est de la patience et de la persévérance dans le bien qu’il trouvera la voie vers le salut et le bonheur," et ces mots sont d'une grande pertinence particulièrement en ce moment ou cette affaire de covid-19 a fait de la part de ceux qui nous gouvernent l'objet de décisions aussi hâtives (impatientes) qu'incohérentes ou inutiles. Pour moi, de toute façon, le covid19 est désormais un virus de plus parmi ceux, très nombreux, qui causent les rhumes — plus de deux cents virus du rhume, les rhinovirus — ou parmi ceux qui causent des grippes — virus à ARN, celui la grippe A, celui de la grippe B, celui  de la grippe C, celui de la grippe D... 290 000 à 650 000 décès selon les années dans le monde — et, à moins d'envisager des confinements ad vitam æternam, il n'y aura désormais plus d'autre moyen d'en réchapper que le vaccin. La patience, mère d'une réflexion posée et intelligente, est plus que jamais nécessaire. Machiavel qui avait bien compris que le plus grave défaut du prince était l'impatience, parente de la brutalité, recommandait à ceux qui gouvernent de ne pas asseoir leur pouvoir sur l'armée, la police, les lois, les riches, qui de toute façon les trahissent tôt ou tard pour prendre leur place, mais sur les "passions moindres", celles du peuple. On retrouve cette recommandation chez Thomas Hobbes qui dit que la situation de l'humanité est celle d'une permanente guerre de tous contre tous, ce qu'il appelle "l'état de nature". Ces penseurs n'ont pas eu tort de penser que l'homme est partout impatient et fébrilement passionné des classes hautes aux classes basses et que, tant qu'à faire, c'est sur ces dernières qu'il faut fonder les espoirs d'un monde meilleur, mais c'est là que nous Pèlerins d'Arès différons de la pensée socio-politique en vigueur ; nous avons pour tâche de changer le monde (Rév d'Arès 28/7), à savoir de dépasser cet "état de nature" et de changer les hommes tous impatients et avides du haut en bas en hommes de Bien, c'est-à-dire d'amour et de patience.
Grosso modo, il existe quatre sentiments répandus au point d'être calamités, plus graves que le covid-19, qui sont selon moi le ressentiment, la peur, l'envie et l'impatience. Il nous faudra, de génération en génération, enseigner au monde à changer ces calamités en quatre qualités : l'amour, le courage, le désintéressement et la patience.

28jan21 226C26
Merci de cette entrée 226 qui nous invite à ne pas baisser les bras !
J'aurais beaucoup de choses à dire, plusieurs points à soulever, à propos du post de Frédéric H. 225C116  de Vendée que j'ai beaucoup apprécié, le post également de Patrick de st-Malo 225C133 que je crois reconnaitre
et aussi celui de Vincent L. 225C107 qui pose la bonne question.
Mais pendant que nous discutons le monde va à la catastrophe avec ce coronavirus 2.142.526 décès dans le monde à ce jour...
Les décès, ce n'est rien ; c'est vous qui l'avez dit.
Alors qu'un troisième confinement se profile, le nombre de patients hospitalisés pour cause de covid-19 a continué d'augmenter lundi 25 janvier. 26.888 patients ont été admis, dont 3.031 en réanimation.
Face à ces chiffres qui ne baissent pas et à la présence sur le territoire français des variants  britanniques et sud-africains notamment, bien plus contagieux, parait-il, la vaccination fait ce qu'elle peut...    
Les responsables scientifiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirment que l'épidémie ne sera pas endiguée par les campagnes de vaccinations et que le monde doit se préparer à vivre avec le covid-19 de façon permanente. "Le destin du virus est de devenir endémique," disent -ils !
Je ne le crois pas personnellement, je me refuse à le croire.
Dans les circonstances actuelles je ne me vois pas la force de discuter missions et "changement du Monde" puisque... Est-ce la fin du monde ?
Même si ce genre de virus devient endémique — c'est en fait notre impénitence qui est endémique — et qu'il ne prenne pas des formes aussi dramatiques qu'aujourd'hui, dans le cas le plus favorable, il y en aurait quand même pour six mois minimum (évaluation personnelle) or six mois les gens ne vont pas pouvoir supporter un confinement. En tout cas moi je ne le peux pas.
Je partirai, je sais pas, sur un bateau, sur une barque sur un radeau, loin de ce monde pourri. Qui veut m'accompagner ?
Est-ce la fin du monde ? On peux se demander si ce n'est pas le péché des péchés dont il est question dans La Révélation d'Arès (38/2).
Yvan B. d'Île de France

Réponse :
Vous êtes terriblement impatient, mon frère Yvan. Gagnez en patience ! Cela demande un gros effort, mais c'est comme l'amour qui lui aussi demande une forte lutte interne contre soi. La patience et l'amour ne sont plus depuis des temps immémoriaux des qualités naturelles chez l'homme, mais elles peuvent le redevenir par l'effort et la volontépour que nous fassions Ta Voloté (Rév d'Arès 12/4).
Vous voulez fuir. Vous dites : "Je partirai, je sais pas, sur un bateau, sur une barque sur un radeau, loin de ce monde pourri. Qui veut m'accompagner ?" Personne parmi les Pèlerins d'Arès ne vous accompagnera. La Révélation d'Arès ne nous suggère pas de fuir devant le Mal, mais au contraire de changer nos vies pour devenir des hommes de Bien, car seul le Bien accompli chassera le Mal.
Libéraux, marxistes et peureux sont réunis dans une même erreur, celle qui consiste à croire que seul l'intérêt, que ce soit l'intérêt pour les moyens d'existence ou l'intérêt pour la sécurité, mène le monde. Il existe toute une humanité, dont on a fini par très peu parler, quasi invisible, mais réelle, dont nous sommes, qui n'est guidée que par des sentiments nobles de dépassement et par la recherche des accès à l'amour, à l'intelligence libre, à la fécondation du Bien, bref, des valeurs sacrées et dignes de sacrifice. Je trouve d'ailleurs que la covid19 (il paraît que c'est féminin) est infiniment moins dangereuse que la guerre : 50 millions de morts en 1939-1945 ou que la communisme : 120 millions de morts pour assurer un avenir radieux qui ne s'est jamais montré. Kant écrivit quelque chose comme : "Même un peuple de démon parviendrait à la paix et au bonheur, s'ils était tout bonnement intelligent." Chassons les sentiments aveugles, comme la peur qui semble vous aiguillonner. Cherchez l'intelligence du cœur, pratiquez l'amour, libérez-vous des entraves de la frousse.

28jan21 226C27
Merci, frère Michel, de nous enseigner inlassablement et toujours en renouvelant vos manières de présenter les choses pour les rendre vivantes.
J'ai relevé cette dernière phrase de votre entrée qui résume l'essentiel de belle manière :
"Mais que de patience il faudra pour désembrouiller le Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6), car ceux des humains encore croyants voient encore Dieu comme un roi et juge qui vivrait au-dessus d'eux comme la girafe broute la cime des arbres au-dessus des piroguiers du Zambèze.
Il y aura fort à faire pour leur faire comprendre que la Vie (24/6) est une puissance diffuse du moindre atome au fond de l'homme jusqu'à l'infini stellaire de l'espace. Nos vies peuvent se ressouder à la Vie comme l'amour peut se ressouder à l'Amour. Dans un monde où tout a fini par se vendre, s'acheter, se voler ou se régler par des lois, des récompenses ou des punitions, nous avons la tâche thaumaturgique de ressusciter la conscience qu'existent au fond de nous l'Amour et le Bien gratuits et gagnés sans chefs, ni loi, ni qualification, ni gloire, pourvu qu'un petit reste (24/1) de pénitents patients changent leurs vies (30/11) avant que ne survienne le péché des péchés (38/2)."
eh ! oui, nous aurons besoin de beaucoup de patience comme le souligne Dieu a plusieurs reprises dans La Révélation d'Arès. Ta force sera dans ta patience et les conseils que tu prendras (Rev Arès 35/7), Répugne à la hâte et à la science ; ce sont les portes par où entre le mal dans le monde ! À Moi la Puissance et la Connaissance ; à toi la mesure, la patience et la piété (39/3), Mikal monte dans la patience, Je serre l'artère, les ennemis (s'en) vont morts, l'heure et l'heure (xxxiii/3).
Donc l'important ce n'est pas d'aller trop vite mais de prendre un bon départ comme dans la fameuse fable du lièvre et de la tortue.
C'est nous qui donnerons l'orientation aux générations qui viendront, la direction de certitude. D'où la grande responsabilité de cette génération. Heureusement, vos enseignements seront toujours là aussi pour guider les générations futures. (Mais si) le gland de fer couche Mikal, il dort sans paupière. (De) sa mâchoire pousse l'arbre (à) la pointe toujours verte (Rév Arès xvi/13).
Vous trouverez à la fin de ce commentaire un lien vers une  interview du chanteur Francis Lalanne par FranceSoir. (1)
Cet homme est en colère, c'est certain, mais il dit aussi des vérités et il a du courage.
Mais l'idée de demander la destitution de Macron ne changera pas grand chose à mon avis. Il sera remplacé par un autre qui ne sera pas forcément mieux, même si c'est difficile de faire pire, il faut le reconnaître.
De toute façon la seule solution c'est de faire éclater la France en petites unités humaines confédérées et souveraines, les PUHCs [Petites Unités Humains Confédérées] comme vous le rappelez souvent  .
Projet sur lequel nous sommes un petit groupe en Bretagne à réfléchir.
Nous avons une page facebook et un site en chantier : puhc.net
Merci d'avoir encouragé cette initiative dans votre réponse à Monique C. au commentaire 226C21.
Pour ceux que l'idée intéresse je recommande fortement le livre de Léopold Kohr : "L'effondrement des puissances," qui vient d'être traduit en français en 2018 ainsi que  vos articles dans le blog : Confraternité d'économies 1 et 2. Entrées 180 et 181.
Je vous renouvelle mes vœux de grande force spirituelle pour cette année 2021.
Merci pour tous les efforts que vous faites pour être près de nous et nous guider sur les sentiers chevriers.
Denis K. de Bretagne Sud

https://www.youtube.com/watch?v=pBMC43OQ1iI&feature=share&fbclid=IwAR3ywXEp4U2WirJKvdqvoh2opPiX2xN7VHV1XDxax-fWP_BwoXM76cHSkJw&ab_channel=FranceSoir

(1) Précision à mon avis importante car j'avais fait la confusion:

Selon un article de wikipédia:
"Le site FranceSoir, ne doit pas être confondu avec le journal France-Soir (1947-2019) dont il est issu.
FranceSoir est un site web français d'information, dirigé par l'entrepreneur Xavier Azalbert.
Reprenant en 2019 la marque et le site web (francesoir.fr) du journal quotidien France-Soir, mais dépourvu de tout journaliste et du statut d'entreprise de presse, il publie des contenus rédigés par Xavier Azalbert ou par des bénévoles, dont certains sont anonymes. Le site est critiqué pour diffuser des fausses informations, notamment sur la pandémie de Covid-19, et relayer très fréquemment des éléments relevant du complotisme."
À mon avis, aujourd'hui dès que vous ne soutenez pas la thèse officielle, celle du gouvernement et des médias mainstream qui la diffusent, vous êtes tout de suite traité de complotiste. C'est une manière de discréditer et de censurer.

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour votre commentaire.
"C'est nous qui donnerons l'orientation aux générations qui viendront, la direction de certitude. D'où la grande responsabilité de cette génération," écrivez-vous, mon frère, et c'est très beau, juste, capital et principal quand on parle à ceux que nous attirons et que se demandent ce qu'ils viendraient faire parmi nous. On peut ajouter : "Être un Pèlerin d'Arès, c'est d'abord être un homme au sens le plus sacré et le plus riche du mot homme. Ça ne se verra pas quand vous marcherez dans la rue, ni sur votre lieu de travail, ni même dans votre famille si celle-ci ne vous suit pas, mais c'est déjà une figure de lumière ailleurs, dans l'éther. En étant pénitent (ou pénitente) vous vous rapprocherez de la catégorie des bon esprits qui peuplent l'espace jusqu'à l'infini. Vous commencerez à reconstruire cette planète et la vie qui y loge. En rajoignant les Pèlerins d'Arès, nous n'entrons pas en religion, mais nous reconstruisons l'édifice métaphysique quasi disparu."
Qui plus qu'un Pèlerin d'Arès peut comprendre que ce que le Père appelle changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) signifie devenir conscient du pouvoir cosmique, sidéral, du Bien accompli ? Notre mission abolit les choses, car l'espace infini n'est pas empli de choses, mais de Vie. Nous avons la certitude du rachat, qu'on appelle aussi rédemption, et du recommencement de la carrière divine pour laquelle nous avons été créés (Genèse 1/26-27). Notre activité spirituelle est une fin en soi, parce qu'elle réveille en nous l'image et ressemblance du Père de la Vie. Alléluia !

28jan21 226C28 
Une goutte d'eau

Comment remplir le temps
Entre l'espace du tic-tac !
Moment ténu et suspendu
Par mon souffle retenu.

Comment vivre l'instant
Entre va-et-vient incessant
Du roi des temps, maître
Dans sa maison de bois.

Ma patience était d'or
Devant la grande horloge
Entre l'aiguille sauteuse
Et le balancier lumineux.

Sur les spirales engluées
Les mouches résistaient
Encore quelques instants,
Bruits d'ailes essoufflées,
Remplacés par les tic-tacs.

Ma patience était impatiente
Dans la trop longue attente
Du déclenchement mécanique
Et annonciateur du temps.
Tout était incompréhensible
Mais planté devant, j'étais
Comme un soldat de plomb
Sursautant au premier gong.

Aujourd'hui,
Je me sens plutôt dans l'eau
Qui entraine la roue de Vie,
Qui tourne et tourne encore
Depuis la longue voix de fer
Au Moulin de Sa Pure Parole.
Je ne suis qu'une goutte d'eau
Dans la Mer de Tous les Mots
Qui retrouvera les Fleuves Célestes.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Oui, mon frère Jean-Louis. Je dis que la vie de chacun de nous est un atome de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), mais on pourrait aussi dire comme vous dites, cher poète, que chacun de nous est une goutte d'Eau de la Mer sur les Hauteurs !

29jan21 226C29 
92 millions de dollars ont été payés hier pour ce portrait de Botticelli. Autant ce portrait m'émeut par sa beauté/simplicité/perfection autant le prix payé par on ne sait qui pour le posséder me fait lamenter sa disparition aux yeux du monde, car Botticelli n'était pas un produit de lui-même ; il était un produit du monde. L'excellence de ce tableau est due à toute l'humanité, non à un humain qui n'était qu'un, certes émergent, mais guère plus qu'un des milliards d'Enfants (Rév d'Arès 13/5) du Père passés, présents et à venir. Ce portrait quasi asexué est le portrait d'Adam (2/1-5, vi/1-6) ou d'Haouha (v/3), c'est le portrait du père-mère de l'humanité, à laquelle il appartient sans conteste.
Jeune Homme par Botticelli

Réponse :
Lorsque j'étais adolescent, j'avais droit comme étudiant à l'entrée gratuite du Louvre. J'y allais souvent. Une année, peu après la guerre, la Galerie des Offices de Florence prêta au Louvre quelques œuvres de Botticelli. Je courus pour les voir. Je tombais en extase devant "Le Printemps". D'abord surpris de la petite taille du tableau (3 m x 2 m) que je m'étais imaginé beaucoup plus grand, vaste comme certaines toiles de Rubens, en le voyant sur des images imprimées, je fus stupéfié en constatant de près la beauté de la composition, du dessin et la finesse du pinceau. Depuis lors, Botticelli a été certainement jusqu'à aujourd'hui mon dessinateur-peintre-modèle de la Renaissance Italienne et plus encore : quelqu'un ayant exprimé idéalement l'humanité. Je n'étais pas croyant à l'époque et pour moi l'homme était le dieu de la Terre. J'étais à mille lieues de penser qu'un jour, quelque vingt-huit ans plus tard, je comprendrais à Arès que l'homme est réellement l'image et ressemblance du Créateur.
Il se trouve qu'aujourd'hui, 29 janvier, c'est le 22ème anniversaire de mon petite fils Samson, élève de l'École des Mines de Paris, qui poursuit actuellement ses études d'ingénieur à Dublin, Irlande, où les vents de tempêtes de la covid-19 l'ont provisoirement expédié, et la vision de ce portrait de Botticelli me porte en pensée vers lui pour lui souhaiter une bonne fin d'études et lui souhaiter de loin un heureux anniversaire.

29jan21 226C30
Je viens de faire une recherche sur "Effondrement des puissances, Khor" comme proposé par notre frère Denis (226C27). J'ai été surpris de voir que la deuxième image est celle de la couverture de La Révélation d'Arès Edition 2009. Elle provient du site puhc.net qui permet à Google de faire le lien entre les deux livres. Il semble donc intéressant de créer ce type de lien. Une recherche pouvant en amener une autre...
Louis-Marie J. de Belgique
"Effondrement des Puissances" Kohr

Réponse :
Eh oui, mon frère Louis-Marie, on commence à trouver La Révélation d'Arès ici et là parmi les grandes pensées capables d'habiter l'esprit de nos frères et sœurs du monde. Le faible lumignon qui commence à se ranimer en réveillant l'intelligence spirituelle et divinement créatrice de l'homme fait qu'il devient difficile de garder enterrée ou placardisée la grande Parole de la Vie parvenue à Arès, France, en 1974-1977. Alleluia !

29jan21 226C31
Actuellement la patience de tous les Français est mise à rude épreuve.
Dans ce temps couvert, noir, pour des raisons très obscures, ils sont suspendus à la foudre de Jupiter ou de son khalife pour savoir si on les emprisonnera à nouveau ou pas, chez eux.
Positionné dans le temps long, le pénitent apprend à laisser glisser ce temps court très chargé sur sa vie sans en être affecté. Par rapport à la multitude, sa patience se dilate jusqu’au Jour, car il sait qu’il porte la Lumière, le plein Soleil, qui reviendra avec son entrée dans l’histoire.
Pour tous, l’humour, le rire (un thème pour votre vidéo ?) est un bon imperméable contre la pluie acide des gouvernants. En voici un exemple avec la très talentueuse Sandrine Sarroche.
https://www.facebook.com/francis.connesson/posts/3820271214703540?notif_id=1611908211699665&notif_t=notify_me&ref=notif
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire et pour la chanson interprétée par Sandrine Sarroche, que je ne connaissais pas, très amusante. Sa manière de chanter me rappelle les chansonniers de ma jeunesse. J'ai eu beaucoup de difficultés à copier la vidéo ; je n'ai obtenu qu'un résultat médiocre, mzis chacun pourra éventuellement la visionner à partir de l'adresse https que vous nous donnez.

29jan21 226C32
C’est la première fois que je vous écris sur le blog. Au cours de ces dernières années, j’y ai songé plusieurs fois et puis je me disais qu’ai-je de plus à apporter. Ce n’est pas vraiment intéressant et finalement je me disais que ce serait pour plus tard, j’aurais peut-être quelque chose à partager. Et le temps passe et je trouve toujours une excuse pour ne pas écrire. En échangeant avec ma sœur Marie au sujet de votre nouvel entrée, je lui partage la petite réflexion que je pouvais avoir autour de ce sujet. Elle me partage que mon regard ouvrira peut-être d’autres portes et que finalement le fait de témoigner ce qui nous touche peut amener d’autres réflexions pour d’autres. Alors je me dis et pourquoi pas et j’ose prendre ma plume mmmmh enfin mon clavier pour vous partager les pensées et réflexions qui me sont venues en vous lisant.
Je pense que cette notion de patience commence par soi. Sommes-nous assez patients envers nous-mêmes quand nous sommes amenés à faire certains changements ? Avons nous suffisamment d’amour car finalement la patience que l’on s’accorde est aussi celle que nous accordons aux autres. Et inversement en cultivant la patience et l’amour pour l’autre nous la cultivons aussi au fond de nous dans notre jardin intérieur.
Et au fond qu’est ce que la patience, est-ce une attente passive ? Est ce avoir un état d’esprit un peu mou ? Je ne le pense pas, la patience est quelque chose de plus subtil. J’y vois une certaine forme d’action, mais qui est non visible. Qui se situe dans le cœur et dans les pensées que nous pouvons avoir sur l’autre et sur soi. Par exemple, on peut attendre dans une file d’attente et bougonner à l’intérieur de soi parce que l’on est pressé. Or est-on vraiment patient dans ce moment ? D’extérieur on pourrait le croire car nous sommes toujours dans cette file d’attente. Mais sommes-nous profondément patients ? Et si la patience serait de se dire je suis là à attendre et peut-être que je peux juste me déposer ici. Observer la vie autour de moi qui continue d’être. Et de moi-même continuer à être et de m’apaiser dans ce moment. En retrouvant cet espace de paix intérieur, je viens réveiller cette part divine en moi, je me rends compte que je suis plus disponible à la Vie. Et à ce moment je peux par exemple parler à l’homme ou la femme qui se trouve devant moi et si le cœur est présent, être dans un partage authentique et d’ouverture. Et lui partager ce message d’Amour dont vient témoigner La Révélation d’Arès. Ainsi par ma patience je viens raviver au fond de moi et peut-être de l’autre un peu de Vie et d’espérance. À travers mon exemple, je vois la patience comme quelque chose de dynamique. Et [je] me dis à moi-même que la patience n’est pas une voie d’inaction (car par moment le courage me manque). Mais qu’elle soit une voie de conscience que les choses prennent du temps : Quatre générations ne suffiront pas [Rév d'Arès 24/2]. Sans oublier d’agir à ce en quoi je crois profondément qui amènera amour, paix, pardon "en tout temps, maintenant et dans les siècles des siècles." La patience est aussi celle de regarder en soi et de se poser la question "Qu’est ce que je souhaite nourrir pour cette vie ?" En réveillant au fond de moi l’appel du Créateur, je réveille quelque part en l’autre cette image et ressemblance. Cela prend parfois plus de temps car nous sommes dispersés par nos propres pensées. Cela demande un courage et une force d’action nécessaire pour chercher au fond de soi, l’Amour du Tout Autre.
Je vous partage également un poème que j’avais écrit au mois d’Avril dernier en plein confinement. Il est revenu en cherchant le texte que j’avais commencé à écrire pour votre blog. J’avais appelé ce poème "Appel à la Paix" :
Tu la cherches, elle est surement là dans la nature, dans cette feuille par exemple ou bien dans cet insecte qui remonte le long de ton bras.
Pourtant au fond de toi ça s’agite encore, les idées se superposent et l’air commence à manquer. Alors tu te dis où se cache t-elle ?
Tu entends alors une voie venue au loin : "Libère-toi de tes peurs, elles ont créé une barrière qui t’empêche de rejoindre la lumière."
La lumière de la Création qui se trouve dans la Terre Mère et le Divin à l’intérieur de toi.
Ressens cette connexion infinie à toi, à Lui qui n’est autre que toi dans cet univers infini.
Retrouve la fusion de ce grand tout et dépose tes inquiétudes.
Laisse toi porter avec confiance par la grandeur de la création.
Elle t’a créé par amour pour scintiller à ses côtés.
Alors, ose toi aussi faire jaillir cette lumière qui au fond ne t’appartient pas car elle est le fruit de la Vie. De cette Vie infinie qui ne cesse d’exister à chacun de tes pas, à chacun de Ses Pas.
Je vous renouvelle mes vœux pour cette année 2021 que cette année soit lumineuse afin que les épis soient de plus en plus nombreux sur le vaste Champ du Père. Merci du fond du cœur pour votre enseignement.
Ève N.-K. de Nantes, Loire Atlantique

Réponse :
Merci, ma sœur Ève, pour ce beau commentaire. Merci pour vos vœux, qui me touchent. Je vous renouvelle mes vœux, déjà envoyés par la poste, pour vous et votre époux pour l'année 2021.
Patience est de ces mots qu'on peut voir tantôt à l'échelle basse de la vie terrestre quotidienne, comme l'exemple que vous donnez de l'attente dans une file où l'on s'impatiente, ou tantôt à l'échelle haute de la vie terrestre quand celle-ci se projette, par la foi, vers des domaines où le temps n'a plus d'importance pourvu qu'on parvienne à la création ou à la recréation spirituelle de l'être. C'est la patience dont je parle dans mon entrée 226. Ainsi puis-je avec ferveur souhaiter chaque matin que notre mission porte des fruits et nous apporte de nouveaux épis, mais je ne m'impatiente jamais sachant que le succès final ne surviendra pas de mon vivant terrestre, parce que je sais que quatre générations ne suffiront pas et que le Jour viendra de toute façon. "Quand ?" me demandent des impatients ou des curieux, et je réponds : "Le Jour viendra, c'est tout."

30jan21 226C33
Bien cher Frère Michel,
Cette vidéo, que j'apprécie, n'a pas de rapport direct avec votre dernière entrée, ainsi je vous l'envoie à part car elle vous intéressera peut-être.
https://www.youtube.com/watch?v=FexsVGdnafU
Dans le contexte actuel, il nous faudra beaucoup d'amour et de patience pour avancer toujours, éclairés par l'Appel du Père et tout votre enseignement qui sont l'oxygène indispensable à notre vie/Vie.
Je vous embrasse bien affectueusement avec sœur Christiane,
Chantal C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Chantal, pour cette vidéo de FranceSoir où le présentateur cite Fernando Sánchez Dragó, écrivain espagnol en effet très connu et traduit dans de multiples langues. Je me fais un plaisir de l'afficher ici.

30jan21 226C34
Pythagore
Je vois dans cette citation de Pythagore la patience :
"Aucun homme n’est libre s’il ne sait pas se contrôler."
J’aime aussi celle-ci : "Dieu a tiré la Terre du Néant comme il a tiré le 1 du 0 pour créer la multitude" (Citation gravée sur le fronton de l'école fondée par Pythagore (580 - 490 avant Jésus-Christ) à Crotone.
Cette école dura neuf ou dix générations.
Les derniers Pythagoriciens sont Xénophile, Phanton de Phlionte, Échécrate, Dioclès et Polymnastos.
Nous sommes depuis la chute d’Adam (Rév Arès 2/1-5) devenus des 0 que le Père appelle à devenir Un, parce que nous sommes son image et ressemblance (Genèse 1/26) et la chair de la chair des uns des autres.

Didier Br. d'Île de France.

Réponse :
Théorème de PythagoreJe vous félicite de vous intéresser de très près aux grands penseurs et découvreurs antiques parmi lesquels Pythagore que vous citez ici. Là, vous allez assez loin dans les temps présocratiques, car en réalité en connaît très peu de choses de Pythagore, mais il a donné naissance à une école ou façon de penser rationnelle qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours. Il s'ensuit que tout ce qu'on lui attribue ne vient peut-être pas directement de lui, mais est très probablement issu de de la manière d'utiliser l'esprit qu'il enseigna en son temps.
Ce serait du vivant de Pythagore qu'il aurait été associé à la fameuse relation qui porte son nom, et une légende rapporte qu'il en fut si fier qu'il sacrifia aux dieux une une centaine de bœufs. L'école de Pythagore a probablement été la première à donner une preuve du fameux théorème. La propriété de Pythagore est : "Dans un triangle rectangle, le carré de l'hypothénuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés."
On est évidemment loin ici de la métempsychose à laquelle il se serait également intéressé, doctrine selon laquelle une même âme peut animer successivement plusieurs corps humains ou animaux, et même des végétaux. C'est ce qu'on appelle ailleurs la réincarnation, à laquelle nous Pèlerins d'Arès ne croyons pas, mais nous ne sommes pas sans savoir que nous avons une relaition avec la Vie perpétuelle, laquelle n'a jamais eu de commencement et n'aura pas de fin. Nous avons en effet une relation avec une perpétuité de l'Être comme des êtres que l'Être engendre.

30jan21 226C35
Bonjour mon cher frère aîné,
La Vie [Rév d'Arès 9/6, 24/3-5, 25/3, etc.], la Puissance de l'Univers [12/4] est en train de faire la démonstration de Sa Patience à votre égard et à notre égard à tous en maintenant la vie, la lucidité et le courage en vous, par vous, avec vous depuis toutes ces années et encore maintenant, et demain probablement aussi.
La Vie est en train par cela de nous montrer à tous le Bien que peut engendrer la patience, en l'occurrence votre façon sans cesse renouvellée et toujours édifiante pour moi — pour tous certainement aussi — de dire les modes infiniment différents et pourtant tous convergents d'accomplir la Parole [Rév d'Arès 35/6].
J'aime l'Univers, j'aime le Père de l'Univers, Sa Sainteté pure et absolue, sa Puissance et Sa Lumière.
Je vous respecte et je vous aime infiniment, mon très cher frère aîné [Rév d'Arès 16/1], ainsi que votre épouse, ainsi que tous mes frères et sœurs humains.
Philippe R. d'Aquitaine

Réponse :
Je vous remercie, frère Philippe, de tout mon cœur pour ce commentaire chaleureux.
Merci de reconnaître dans mes pensées, telles que je les exprime, ma "façon sans cesse renouvellée et toujours édifiante... pour tous... de dire les modes infiniment différents et pourtant tous convergents d'accomplir la Parole [Rév d'Arès 35/6]." Oui, je m'efforce de présenter une vérité très simple de cent façons différentes ; je me dis à chaque fois que ce qui n'a pas été compris comme ceci le sera peut-être comme cela. Nous vivons depuis très longtemps depuis des millénaires, une interminable saison de vents contraires ; nous sommes tous des bêtes blessées ; nous ne savons plus très bien quoi croire et quoi faire. Et puis survient une Parole qui d'abord paraît creuse, ne rien dire d'intéressant, La Révélation d'Arès, mais plus on la lit plus on découvre que la Pensée Qui est derrière pose sur nos plaies de bêtes humaines blessées une Main chaude qui apaisent nos tourments et qui introduit dans nos cœurs une autre façon de battre. Nous, qui croyions ne jamais guérir de nos incertitudes, nous sommes maintenant mis sur un sentier qui monte vers les Hauteurs Saintes et va nous redonner la Force de la Vie. Nous sommes sortis de la marée grise de l'humanité qui clapote, de la brume épaisse, qui semble inaltérable, de la pensée culturelle, qui ne nous permettait de voir que des barrières imprécises. C'est maintenant la Vérité très simple mais très précise ; tout devient clair : Faites le Bien, car il est une composante de la Vie et il vous ramène à elle.

31jan21 226C36
Bien aimé frère Michel,
Comme je suis à l'instant en échange avec des sœurs et frères à propos de Jean Giono, je retombe sur une de vos réponses à Françoise L. de Bretagne-Sud lors de l’entrée "La pénitence dispersera les masses" (juillet 2015, commentaire 166c32). Avec cette citation on retombe sur la patience, thème de cette présente entrée et sur les "petites unités" que la pénitence rend encore plus réalistes, je vous cite dans cette réponse :
"Comment ne pas aimer Giono, une lumière ? Pacifiste intégral autant qu'un intégral ami de l'homme, Giono l'éclairé, que vous citez, est un guide. Si j'en avais le temps je reprendrais la lecture de ses œuvres. Dans son journal Giono, qu'on disait non croyant, a écrit : "Je suis aussi patient que Dieu (Dieu qu'il écrivit ici avec une majuscule)." Par là Giono nous disait ce que nous savons nous-mêmes, que tout sera long et demandera de la patience, des générations, mais que le Bien peut finalement triompher, même dans la vision du mécréant qu'il était. De plus, il n'était pas un philosophe et quand il philosophait — ça lui arrivait — il se trompait, mais il était bien plus que cela : il était un homme tout court dans la plus belle définition de l'homme: un homme d'amour. "Tout le bonheur des hommes est dans de petites vallées. Bien petites, il faut que d'un bord à l'autre on puisse s'appeler" écrivait Jean Giono, oui, et vous avez choisi là une magnifique citation."
Cher frère aîné, je vous renouvèle mes vœux de belle ascension cette année, accompagné de sœurs et frères pénitents fondant des assemblées sur le sentier de la Vie, et toujours et toujours de votre chère épouse,
Bernard L. de Lorient, Bretagne-Sud
Image de Bernard L.

Réponse :
Ah, Giono ! Je l'appelais le peintre des mots. Certaines des histoires qu'il racontait étaient de superbes polyptyques de poésie en prose, des descriptions à vous faire battre le cœur, pleines de couleurs, de vents, de parfums, de profondeurs. Je ne trouve jamais le temps de le relire. Giono ne s'en laisserait pas conter par les écologistes aujourd'hui ; il avait bien compris que le bonheur n'était pas dans l'analyse de l'air et des sols, mais dans la joie d'être — d'être ! — et cela l'avait remis, tout mécréant qu'il était considéré (comme je suis considéré moi-même par les autorités catholiques, protestantes, orthodoxes, musulmanes, juives, etc.) ; il avait compris qu'au-dessus de l'herbe des prés provisoirement empoisonnée il y avait le Vie.
La Vie est bien plus belle, plus vaste, plus vivante et moins empoisonnée quoi ! que le Dieu, juge et roi rikiki, des religions. Elle est pure et Giono mettait la Vie, même s'il ne La connaissait pas comme Celle que nomme la Parole d'Arès, dans le bois des pins, les calcaires, les dolomies et les  brèches du Trias, de l'Eocène et de l'Oligocène qui tapisse le sol de sa chère Haute Provence ; il était sans le savoir une sorte de prêtre de la Création, qui n'a jamais cessé et qui ne cessera jamais, et dont nous sommes les co-créateurs sans le savoir nous non plus. C'est la sensation que la Vie est là dans nos artères, dans les tronc des arbres et dans l'océan, qui caresse vos côtes lorientaises, qui a fait un homme comme Giono. Tout ce qu'il a écrit n'est pas digne d'admiration, mais il y a parmi cette masse écrite des joyaux.
Nous avons besoin d'une altérité pour savoir qui nous sommes — on ne sait rien sans comparaison — et Giono a su comme pas un qu'il était enfant de la Nature comme reflet de la Vie, de la vie qui baille, dort, se réveille, mange, va et travaille, comme reflet de la Vie. Ce n'est pas vraiment la pensée — on ne trouve pas la Vie en réfléchissant mais en vivant — qui découvre la Source, mais la sensation, le sentiment. Quand je lisais Giono, j'étais alors athée, athée structurellement parlant, je pensais à Platon. Je n'ai jamais tant cru que Platon réfléchissait que cru qu'il sentait. Giono idem, quel ressenteur ! C'était bien un homme de la Méditerranée, qui outre italien, grec, etc., aurait sûrement mérité d'être breton.
Merci, frère Bernard, de me remettre en selle sur l'âne de Giono quelques instants.

31jan21 226C37
Cher frère aîné,
Je pense que l'on peut parler à l'âme de l'épi mûr, chatouiller en lui-même sa part d'indicible en passant le moins possible par les mots.
Ceci quitte a avoir une "écriture bègue" à force de retirer les faites-ceci ! et faites-cela ! Vous, vous vous, et de tendre à des formulations moins "donneuses de leçon", moins lénifiantes.
Ça donne ceci dans le remaniement de mon dernier projet de vitrine vidéo :
https://youtu.be/8a2RRPIxUUs
Ce qui me fait vous proposer une suggestion pour répondre à des questions dans votre prochaine vidéo :
Avons-nous poussé assez loin nos prospectives pour trouver ce qui pourrait mieux parler à la part indicible en l'épi [Rév d'Arès 13/7, 14/1-3, 31/6-10, 35/1] mûr(i) [5/2, 6/4]. Bref, qu'est ce qui pourrait toucher l'ha [Rév d'Arès xxxix/5-11] en l'épi mûr que nous peinons à chercher et trouver comme l'oiseau cherche l'herbe [i/15] ?
Aboutirons-nous un jour à une sorte de langage non verbal quelque chose d'au-delà des mots, peut être d'un rayonnement qui sort de soi et qui va bien plus loin que les piètres et fades formulations terminologiques que nous utilisons pour l'instant ?
C'est ce que j'ai tenté dans cette vidéo de vitrine, mais ça doit sans doute être une quête vaine allez vous me répondre, raison de plus de vous poster cette question.
Additif :
J'ai oublié de vous mentionner le code embed du lecteur vidéo pour mon dernier projet de vidéo-vitrine. Le voici [...]
Je prie avec vous,
Roger C. d'Île de France

Réponse :
Très belle réalisation, de surcroît brève comme il faut pour une vidéo de vitrine afin qu'un passant qui va d'un pas vif puisse l'entrer dans sa tête d'un regard. Vous avez fait là quelque chose qui ne peut qu'attirer le regard de personnes sensibles à la beauté (Rév d'Arès 12/3). Je suggérerais seulement de ne pas cacher ce qui doit être lu et qui, évident pour nous qui devinons instantanément le propos, est moins clair pour le passant qui la plupart du temps est très loin de ce genre d'évocation.
Merci, mon frère Roger, pour ce remarquable travail. Il n'est jamais facile d'harmoniser la vie moderne avec ce qui nous vient de la Vie qui s'étend du moindre de nos atomes en nos fins fonds jusqu'à l'infini ; le cerveau humain est devenu géométrique, mathématique, chimio-physique, et il nous faut le renvoyer aux paturages de l'immense ciel où les âmes, aussi appelées hâs, vont et viennent, peut-être s'étalent, dans l'éther sans fin. Les fleurs sont peut-être, brèves vies de bauté, un reflet fugitif de cette éternité. Je crois que même l'eskimau dans la glace de son igloo connaît l'éternelle chaleur du bonheur ; j'espère que le piéton qui passe devant nos vitrines recevra un Souffle chaud revivifiant de cette brève vidéo. Alleluia !

31jan21 226C38 
Vénus de Botticelli✨"Ah! si le monde pouvait être aussi beau et doux que le visage de la Vénus de Botticelli," m’écrivait mon amie Brigitte au dos de cette carte postale qu’elle m’envoya voilà quelques années avant qu’elle ne s’envole vers l’au-delà ,emportée par une mucovisidose.
Que de patience et de travail a-t-il fallu à ce peintre Italien 👩‍🎨 de renommée mondiale pour faire transparaître la beauté dans ses œuvres ?🎨
Que de patience et de travail il fallut à Mozart pour arriver jusqu’à composer son requiem qui vous touche le cœur 💓 dans ses profondeurs.
Que de patience et de travail il fallut à Maria Callas pour élever sa si belle voix de cristal vers des hauteurs infinies .✨
Que de patience et d’amour faut il pour
qu’un couple qui s’aime se fonde l’un dans l’autre dans une consécration qui le relie dans l’apothéose à la Vie
Que de patience et de travail faudra-t-il pour effectuer notre pénitence de re-création intérieure du bien conjuguée à notre ✨mission-moisson spirituelle d’apôtres de La Révélation d’Arès pour que notre humanité trouve un Jour la force ascensionnelle qui la reliera à nouveau à la Vie ?🌈
Notre vaisseau qui vogue au travers de notre galaxie 🌎 redeviendra, je l’espère, grâce à beaucoup de patience de la part de générations qui se succéderont, un Éden de Bonheur, ✨ de Sainteté, ✨ de Puissance ✨ et de Lumière(Rév d’Arès 12/4).
Je vous renouvelle mes vœux , frère Michel 💕soeur Christiane de belle année spirituelle ensoleillée ☀️
Je vous embrasse et vous serre bien chaleureusement dans mes bras 💫 sur mon cœur 💓
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci du fond du cœur, ma sœur Patricia pour ces vœux, merci pour cette belle litanie de la patience !
Il n'est pas si facile qu'il paraît de penser, en nos temps modernes, que des existences apparemment opposées comme l'art d'une part et la vie spirituelle d'autre part puissent s'harmoniser et engendrer une âme qui rejoindra la Vie. Oui, qu'elle est belle, cette vénus, belle au point d'être assexuée, de ne pas être imaginée dans le lit d'un homme, mais dans la corolle d'une fleur !
Comme vous le rappelez par votre litanie, avec la patience et l'amour l'idéalisation de l'humain est possible. C'est la non‑dualité fécondante, parturiente de la suite de jours qui nous séparent du Jour du Créateur (Rév d'Arès 31/8) ! Les obstacles relationnels, les adversités culturelles, les agacements continuels, les problèmes sociaux et l'appauvrissement artistique — que pauvres sont devenus nos peintres, nos musiciens, nos architectes — forment le breuvage toxique qui fait ce monde qui court, court, court vers le péché des péchés (38/2), le point de non retour du mal et pour finir la disparition.

01fev21 226C39
Bonjour frère Michel,
Je vous demande pardon parce que j'écris trop rarement. J'ai du mal à écrire, et je trouve presque toujours réponse à mes nombreuses questions au travers des commentaires de mes frères, et des réponses que vous leur faites. Il y a tellement de nourriture dans les commentaires et les réponses qui se déroulent au fil de ce lieu plus que lumineux d'enseignement qu'est votre blog. Merci pour tout ce que vous représentez, votre travail prophétique de titan, et merci à mes frères d'être là !
Alors je me lance au moins pour vous dire mes sincères bons vœux plein d'amour pour 2021. J'espère pour vous, du fond du coeur, tout le meilleur que vous puissiez souhaiter. Que ce "meilleur" à mille facettes se réalise ou avance en réalisation ! Que l'Amour, la Force, la Paix, la santé (et j'en passe) vous accompagnent à chaque pas ! Restez encore parmi nous, s'il vous plaît, et parlez-nous encore !
Je souhaite aussi tout le meilleur espéré à sœur Christiane, et à vos proches.
J'envoie mes meilleurs vœux pour 2021 à tous mes frères en France et de par le monde.
Avec Jeff P., nous avons conçu un petit tract de bons vœux 2021 (Jeff assure la rédaction/idée, moi la conception). Nous (moi et Jeff) vous l’envoyons ici. Si vous publiez ce commentaire, peut-être aurez-vous des remarques sur ce tract de bons vœux ?
Notre groupe de "jeunes" en a imprimé un petit nombre pour cette semaine passée.
J'ai eu récemment un moment difficile avec beaucoup d'angoisses (je suis de nature super-émotive de toute façon). Avec patience, j'intègre définitivement combien la peur (entre autres) est inutile au cours de cette vie qui ne dure qu'un battement d'aile, dont le seul sens tangible est de reconquérir millimètre par millimètre le Bien dont nous sommes capables.
J'intègre pas à pas ce que vous m'aviez dit il y a longtemps quand j'étais venue vous voir en larmes : "Ayez confiance en la Vie. Vous avez les épaules. Patience !"
Je me permets de vous demander en retard le sujet, l'angle sous lequel vous pourriez nous parler encore...
Jésus disait : Heureux les artisans de paix (ou les réconciliateurs) (Matthieu 5/9). Ou bien le Coran dit, par exemple : Il n’y a rien de bon dans la plus grande partie de leurs conversations secrètes, sauf si l’un d’eux ordonne une charité, une bonne action, ou une conciliation entre les gens (Coran 4/114). Et vous dites dans l'article "Conscience Collective" (Pèlerin d'Arès 1989, p. 182) : "Le jour où les regards se croiseront, s'échangeront, même et surtout ceux qui se regardent de travers, ce jour-là ils verront qu'ils aident beaucoup mieux le prophète en s'aimant et en se recherchant les uns les autres qu'en aimant et en recherchant le prophète seul".
La réconciliation est une manifestation collective, même à deux, de pardon et de paix.
Parfois, on peut vouloir se poser en réconciliateur et n'être qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Pourriez-vous nous reparler encore de réconciliation, d'être un réconciliateur et de conscience collective ? Mais je suis peut-être à côté de la plaque. Parce que tout transpire la paix, le pardon, la réconciliation, l'amour quoi ! dans votre enseignement...
J'arrête ! Je voulais faire court, c'est loupé!
Je vous embrasse de tout mon amour fraternel, ainsi que sœur Christiane et je prie avec vous.
Colette V. d'île de France

 Tract Voeux 2021, Paris, RectoTract Voeux 2021, Paris, Verso

Réponse :
Merci, ma sœur Colette, pour vos bons vœux, pour le commentaire, pour le tract. Ce tract est assez bavard et j'ai peur qu'il ne soit pas entièrement lu — lu au sens de discerné, pénétré — mais le texte dit bien le fond de notre appel au monde. Je me demande ce que signifie au verso, à droite de "YouTube", une sorte de tache d'encre comme celles que psychiatres ou cartomanciennes présentent à leurs clients pour déchiffrer leurs maladies mentales ou leur dire la bonne aventure. J'ai déjà vu ça, mais je suis un vieux birbe très en retard sur tout ce qu'il lui faudrait connaître à notre époque.
Vous écrivez : "Avec patience, j'intègre définitivement combien la peur (entre autres) est inutile au cours de cette vie qui ne dure qu'un battement d'aile, dont le seul sens tangible est de reconquérir millimètre par millimètre le Bien dont nous sommes capables." Ce que vous exprimez là est beau et profond et cela rend votre commentaire plutôt contradictoire. Je me dis que si vous pensez souffrir de "super-émotivité", vous avez par contre récupéré une bonne part de l'intelligence spirituelle que le péché a chez l'être humain réduit en faible lumignon (Rév d'Arès 32/5). Je ne crois pas que vous soyez aussi "super-émotive" que vous le dites. Un être super-émotif est très peureux, ce qui ne semble pas être votre cas. À l'évidence, vous êtes surtout super-sensible au bon sens du qualificatif. Mais bon ! Il y a probablement chez vous, comme chez beaucoup, cette lutte intérieure qui fut la lutte inaugurale de la philosophie telle, du moins, que nous connaissons les origines de la philosophie.
Deux Grecs antiques, qu'on oppose généralement, mais que pour ma part je vois comme complémentaires — ils le sont en vous, ma sœur Colette, en tout cas — sont semble-t-il aux origines de la philosophie : Parménide, qui vécut vers 500 avant J.-C., et Héraclite, qui vécut, semble-t-il, un peu avant Parménide, vers -520.
Parménide est le père de l'ontologie — ontologie : ce qu'est "l'être en tant qu'être" (Aristote) en dehors de toutes particularités personnelles —. Il définissait l'être par la parfaite identité à soi-même, un être d'un seul tenant. Son poème fameux dit : "Apprends donc... Que dans les opinions des mortels il n'est rien qui soit vrai ni digne de crédit." Il insiste sur la "force de la certitude" face aux bavardages innombrables des humains, qualifie le cœur de la vérité "d’inébranlable" et s'oppose aux opinions toujours aussi variées que dépourvues de pouvoir de conviction. Il oppose ainsi la logique à l'expérience ; la raison est pour lui le critère de la vérité. La logique établit que l'être est, et qu'il faut lui prédiquer des attributs non-contradictoires : L'être, même s'il est devenu invisible et n'est plus que croupissant chez l'homme commun, reste virtuellement intelligible, non-créé et intemporel, ne contient aucune altérité et est parfaitement continu. Cette conception de l'être semble théorique, mais Parménide le représente comme une réalité physique, finie et sphérique qu'il faut s'efforcer de voir. Cette doctrine fait de lui le penseur de l'Être par excellence, et tranche par sa rigueur avec les autres penseurs grecs. L'Être parménidien ne saurait donc changer. C'est celui qui gît au fond de chaque homme et que le Père nous envoie ressusciter. L'homme actuel comme son avenir ne sont que des illusions, des apparences. À travers Jésus qui me parla en 1974 je vis quelque chose de Parménide ; Jésus me parla de l'homme inchangé que cache le péché, l'homme vrai est à retrouver sous le péché qui est le générateur d'illusions.
Héraclite, lui, voyait l'être tout différemment. Pour lui c'est identité qui est une illusions et l'avenir qui est fondamental ; pour lui tout se transforme sans cesse sur Terre, tout peut devenir le contraire de ce qu'il avait été. Pour Héraclite le temps lui-même devait être pensé comme la réification ou chosification d'un perpétuel devenir, même s'il admettait qu'existât quand même un logos "qui est de toujours" — Alain disait que les Grecs appelaient "logos, qui est discours, l'entendement de l'entendement" —. Héraclite allait jusqu'à enseigner que le logos pouvait expliquer le devenir justement parce qu'il lui échappait. Il finissait même par dire, selon un de ses extraits (on ne connaît Héraclite que par de brefs extraits cités par d'autres) : "Il est sage d'entendre non moi, mais le logos, pour admettre que tout est Un." Aussi différent de Parménide est Héraclite, il prophétisait à sa manière le Sois Un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1).
Je raconte tout ça, parce que je vois rejaillir en vous, ma sœur Colette, une façon de réconcilier, du moins d'associer Parménide et Héraclite. L'homme est complexe et vous êtes un bel échantillon de cette complexité. Quand je vous lis, je vois bien qu'une part de Vrai peut ne plus être la même tout en restant identique à elle-même. Ainsi, changer n'est pas être remplacé par quelqu'un d'autre, changer n'est pas cesser d'être soi. C'est être soi autrement. Vous changez mais vous gardez votre identité et dans la contradiction de votre commentaire aujourd'hui vous gardez d'un bout à l'autre votre personne intacte ; vous restez Colette. Je suis sûr que vous pouvez être une missionnaire précieuse en cela que vous êtes apte à bien comprendre la complexité des humains de rencontre, complexité qui les enchaîne et les réduit à des choses — n'avez-vous pas remarqué que les gens de rencontre sont des êtres chosifiés, paralysés par cet insoluble méli-mélo que nous avons à dessouder ? De là leur rigidité face à nos propos —. L'énorme problème auquel notre mission doit faire face est qu'elle fait face à un humanité qui n'est plus qu'une foule de choses. Il nous faut extirper l'être qui gît au fond de chacun d'eux.
Moi aussi "je voulais faire court, c'est loupé !" J'arrête. Encore merci pour vos vœux.

01fev21 226C40
Meilleurs vœux pour cette année 2021, bien cher frère Michel.
En guise de commentaire je vous envoie ce projet de tract (il faut que je le retravaille encore).
Bien fraternellement.
Jean-Luc C. de Bordeaux, Aquitaine
Tract de Jean-Luc C.

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Luc, pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens, fraternels et chaleureux, en retour pour 2021.
Merci pour le tract. Il est bien, mais je n'en dis rien encore, puisque vous devez "le retravailler encore". Je vous laisse donc à votre travail de création.

01fev21 226C41 
Et pourquoi pas encore moi ? La mort vit. "Patientez tant que vous voulez !" nous dit-elle.
Oui, encore moi... bêtement Fabian, bête très meurtrie... Entouré de tant de plus meurtris encore. Alors je
m'appuie sur le Père, je Le supplie.
Merci de nous conforter dans cette idée que la mort est une délivrance pour ceux qui veulent vivre... quoique cherchant sans cesse leur chair, une fois mort.
À quoi sert-il de dire que ce n'est pas la Mort qu'il faut craindre puisqu'elle a toujours été là hier, aujourd'hui et demain ? Ce qu'il faut craindre c'est la peur de la mort.. Tu ne me fais pas peur, la mort. C'est une peur qu'il faut
vaincre d'abord...Substratum de toutes les peurs ; Aiguillon à enlever comme une punaise.
Armé d'une armée, je n'en suis pas à me demander ce qu'il faut faire. Attendre votre mort ou pas.
Ici en Belgique, nous allons braquer les projecteurs sur vous. Ne serait-ce qu'au regard de Mr Charlie du Nord. Fabian du Nord aussi. Fraternellement, ou piteusement, ou pieusement ou l'inverse.
Fabian D. de Belgique

Réponse :
Bien sûr, mon frère Fabian, on peut "craindre la peur de la mort", c.-à-d. on peut s'efforcer de n'y pas penser... Mais je me demande si vous ne vouliez pas plutôt dire : "Ce qu'il faut vaincre (plutôt que craindre) c'est la peur de la mort." La peur de la mort est instinctive, quasi inévitable, dans notre partie animale — vous êtes "une bête très meurtrie", mais quel humain n'est pas animal et comme animal n'est pas toujours "meurtri" par le peur ?
Mais il est des moments où la mort proche ne fait pas peur à l'animal humain. Je me souviens, en mon temps militaire, avoir, une nuit, été à la passerelle avec l'officier de quart, Mr Martini (je crois), pendant une épouvantable tempête du côté du Yémen. Nous avions quitté notre route, intenable, et mis à la cape pour étaler le vent et les lames énormes. Soudain, à la machine, l'un des deux gros diesels tombe en panne ; le navire abat, prend la mer par le travers. Nous roulons bord sur bord très dangereusement. Impossible de remettre à la cape, le moteur qui tourne encore n'est pas assez puissant pour nous redresser. Martini m'envoie aider le commandant à monter à la passerelle. Le commandant est  habillé, me dit : "Je monte à la passerelle tout seul. Potay, il faut parer à abandonner ; descendez dans les postes ! Que tous se préparent !" Sur le pont deux gabiers venus là tout seuls, poussés par le bon sens, lâchent déjà les saisines des radeaux. Dans les postes personne ne m'a attendu pour se préparer. Je passe devant mon armoire, je prends mon portefeuille que je recouvre d'un caoutchouc en me disant : "Si l'on trouve mon corps on saura au moin qui je suis." Je suis, je ne sais pourquoi, d'un calme olympien. Je gravis les échelles jusqu'à la passerelle en m'accrochant à tout ce qui peut m'éviter d'aller à la patouille. Et à peu près au moment où j'arrive, la sonnerie de la machine résonne dans le wououf de l'ouragan et la cinglure des embruns : "Allo, la passerelle ! On a remis tribord en marche." J'ai une pensée attendrie pour l'école de st-Mandrier où la Marine forme ses mécaniciens. Nous remettons à la cape ; le commandant redescend se coucher. J'ai des bleus partout, mais à aucun moment je n'ai eu peur ; j'ignore pourquoi.
Dites-vous que l'ouragan souffle sans arrêt sur ce monde de pécheurs. Nous allons tous sombrer ; la mort, un jour ou l'autre, va tous nous noyer. Ce sera ainsi jusqu'à ce que nous vainquions le Mal. Soyez en paix, la mort n'est qu'un passage. Notre chair lourde et encombrante nous empêche de voir ce qu'est l'au-delà, mais celui-ci existe. Au début il y a sûrement désarroi ; de là la recommandation de faire mortification (Rév d'Arès 33/25-34), d'accompagner celui ou celle qui est parti dans sa possible détresse, mais pour finir, je crois que peu finissent comme spectres, c'est-à-dire comme rien.
Ayez espérance et patience et faites pénitence !

01fev21 226C42
Des grandes voix commencent à se faire entendre. On apprend beaucoup à les écouter si l'on a le temps, évidemment. Voici une interview d'Hervé Juvin, écrivain, essayiste, député européen, dont la compétence en plusieurs domaines est indiscutable. On apprend beaucoup sur la crise de la covid19 si l'on a le temps : 49 minutes, pour écouter son interview d'aujourd'hui par André Bercoff.
Le webmaster, Michel Potay

02fev21 226C43 
Bien aimé prophète de la Vie,
Merci, frère Michel, pour tout ce que vous donnez par votre blog.
Même à distance, vous restez parmi nous et cela n'a pas de prix, surtout dans cette période particulière que nous vivons depuis un an.
Ce matin, je viens d'écouter cette vidéo du journaliste Ricardo de FranceSoir, courte et percutante.
https://www.youtube.com/watch?v=9JP3x5cdxw8
Je vous embrasse bien affectueusement avec sœur Christiane.
Chantal C., Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Chantal, pour ce commentaire bref et saisissant ainsi que pour la vidéo YouTube tout aussi brève et saisissante. J'ai écouté Ricardo. C'est le bon sens même ! "Qu'est-ce que la vie ? demande-t-il, est-ce simplement de durer le plus longtemps possible entre quatre murs, comme semble le considérer notre gouvernement, ou est-de trouver la vie dans la joie, le mouvement, la passion, la curiosité intellectuelle. la bonne chère, l'entreprise, l'échange, l'amitié, l'amour, bref vivre pleinement ?" Toute la question est là. Je suis pour ma part convaincu qu'on peut vivre pleinement en prenant des précautions pour limiter les risques de covid19 comme on évite déjà et depuis longtemps les rhumes, les grippes, l'alcoolisme, la mort des poumons par le tabac, les risques inconsidérés de la vitesse, etc.
Chaque homme est l'inventeur de sa vie et sait que de toute façon la mort charnelle survient un jour ou l'autre ; le débat que soulève le"1984" de George Orwell est celui d'une autre vie imposée à l'individu par Big Brother, l'autorité absolue ; c'est ce que les gouvernements de la Terre font actuellement vivre aux peuples qu'ils dominent. Ce n'est pas à M Castex de façonner nos cerveaux ; ses droits s'arrêtent où commencent nos personnes et, du reste, nous changeons nos cerveaux plusieurs fois au cours d'une longue vie. On dit que vivre ne peut pas s'apprendre. C'est faux. J'étais un homme avant que Jésus vînt me parler en 1974 ; j'ai appris par la pénitence à en être un autre très différent aujourd'hui. J'aurais pu, inversement, ignorer la visite de Jésus et même, qui peut savoir ? plonger dans le démon de midi (Psaume 91/6), boire, m'empiffrer, courir les grenouilles. Mais je suis dans les deux cas inventeur de moi, de ma vie, de mon salut comme de ma perte. Je désapprouve Adam (Rév d'Arès 2/1-5) et je m'efforce de sortir de l'atavisme qu'il m'a transmis, mais je peux le comprendre, parce que je sais que j'étais capable du mal autant que du bien. Je n'ignore pas que "le cerveau sécrète des idées comme le foie la bile", disait Pierre Jean Georges Cabanis ; je n'ignore pas que l'un de mes problèmes quand je suis missionnaire est de rencontrer une foule de cerveaux où grouillent des idées d'une incroyable diversité et tout autres que celles que j'essaie de leur faire entendre. Mais je respecte les idées des autres, même si je ne les partage pas. Qu'un bonhomme comme Jean Castex, aussi peu méchant que peu futé, ne comprenne pas ça ; ça me sidère de la part d'un premier ministre censé savoir et respecter l'extrême multiplicité des cerveaux, des comportements, des aspirations de ses concitoyens, bref, censé respecter ce qu'on appelle la liberté. Pourquoi, au lieu de confinement et de vaccination, notre gouvernement ne ressort-il pas l'idée de la lobotomie d'Egas Moniz qui voulait par là guérir les homosexuels ou je ne sais quoi d'autre pour mettre au pas la nation comme on met au pas le "fou" ?
Nul doute, la structure du milieu entrave ou favorise le développement du cerveau. C'est probablement sachant cela, mais préférant ignorer que ça ne se fait pas en quelques mois ni même quelques années, que le gouvernement a pensé que le confinement allait en restructurant la vie sociale modifier la façon de vivre des citoyens qui accepteraient finalement avec joie leur engeôlement monacal. Même l'âme, quand la pénitence la crée, n'existe pas sans liens sensoriels et sociaux. L'homme est un être très complexe qu'il faut aimer complexe, parfois même incompréhensible, et chaque fois que dans l'Histoire un gouvernement a ignoré cela, tout a mal fini.

03fev21 226C44
Voici une très courte mais intéressante vidéo de l'émission "On est en direct" de Laurent Ruquier qui reçoit Karine Lacombe infectiologue.
Les survivants à la covid19 en France sont de 99,965 % ...
Patience la aussi !
Bien affectueusement
Dominique M. de Genève Suisse

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour cette vidéo qui nous donne le chiffre des survivants à la covid19. C'est l'histoire du verre à moitié vide pour les pessimites ou à moitié plein pour les optimistes. Je suis optimiste et je n'ai jamais perdu de vue la très faible létalité de la covid19. J'ai toujours entendu dire par le Pr Didier Raoult : "La gravité d'une épidémie se mesure au nombre des morts. Pour la covid19 ce nombre est très faible, c'est une toute petite épidémie." Sous-entendu : Il n'y a vraiment pas de quoi préjudicier à l'économie et à l'organisation  éducative et nuire à tant de monde. Si encore il y avait un profit spirituel à ce chambardement ! Celui-ci est au contraire générateur d'amertume, de découragement, d'aboulie morale autant que comportementale. Hier les restaurant d'Italie étaient autorisés à ré-ouvrir... Eh bien, ils n'ont pas eu de clients. Or, pour être pénitent comme pour être bon vivant, il faut de la joie de vivre, car le joie est une manifestation de la Vie éternelleet c'est pourquoi même la joie et la parure conviennent à celui qui a changé sa vie (Rév d'Arès 30/11).

03fev21 226C45
Un peu de beauté, bien aimé frère aîné : Le projet “#YoCanto” a mis en ligne en décembre 2020 une vidéo mettant en scène "l’Alléluia" de Haendel, interprété de façon totalement inédite dans la basilique gothique Santa María del Mar à Barcelone.
La vidéo a récolté plus de 1,5 million de vues. Pour l’occasion, 352 choristes d’Espagne et du Portugal, âgés de 14 à 82 ans se sont réunis virtuellement pour chanter le célèbre morceau composé par Haendel en 1741. Leurs enregistrements ont ensuite été accompagnés par l’Orquestra Barroca Catalana et la chorale Barcelona Ars Nova, afin que cet "Alléluia" puisse résonner dans les murs de l’édifice vieux de sept siècles.
Filmés depuis leur domicile, les choristes apparaissent projetés sur les colonnes et les voûtes du monument multiséculaire dans un étonnant vidéo-mapping, offrant aux spectateurs un véritable kaléidoscope bigarré et une explosion d'Alléluia !
https://youtu.be/NXFhkmyVRgM
Bernard L. de Lorient, Bretagne-Sud

Réponse :
Mille merci, frère Bernard. C'est tout simplement magnifique.
L'humanité a depuis longtemps découvert à quel point l'art, notamment l'art musical comme c'est le cas ici, taille et retraille notre volonté de sortir de l'animalité pour retourner à la divinité, qui gît au fond de nous, pour ouvrir nos invisibles yeux spirituels et nous permettre d'entrevoir la Vie, le Tout-Autre, l'Un, le Père de l'Univers dont nous sommes les Enfants. Chaque humain peut ainsi anticiper l'Autre Monde, le nôtre vrai, en fait.

03fev21 226C46
Il y a parmi les écrits de votre blog ceux qui nous seront essentiels à relire quand vous ne serez plus là. Pour moi, cette entrée 226 en fait partie.
Votre exhortation à la patience est intemporelle. Teste ! Donne (la Parole) aux fils de tes frères (Rév d’Arès xxi/10) ; vous nous enseignez à nous, mais aussi à la postérité.
Si tu ne perds ni ta paix ni ton courage par des pensées vaines, il ne te sera pas demandé comptes des épis restés debout malgré toi (Rév. d’Arès 13/8). Par courage, j’entends aussi patience. Nous devons et devrons être courageux et endurer avec patience. "Rome ne s’est pas faite en un jour", l’humanité n’est pas devenue pécheresse en un jour, l’humanité ne vivra donc certainement pas la Vie en un jour...
Beaucoup d’hommes […], une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne […], des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie (Rév d’Arès, 24/3-5).  
Quatre générations ne suffiront pas ! (Rév d’Arès, 24/2). Naïvement, je pourrais faire des calculs pour avoir une idée approximative du temps que nous prendra de retourner en Éden... Pourtant, ces quatre générations ne sont pas une estimation mais un avertissement du temps long que nous prendra la moisson des rares épis mûrs, de battre la gerbe, à étaler son grain, à le retourner dans la grange (Rév d’Arès, 6/3). Temps qui éprouvera notre patience, notre paix, notre courage... Que de temps faut-il aux vagues de la mer pour éroder la falaise, que de temps faut-il au ruisseau pour creuser la montagne ! Nous ne défonçons pas la vallée (Rév d’Arès xx/8), mais nous construisons avec patience pour et par notre pénitence.
Béni le jour où la ronce laissera le(s) piques, le mort (re)viendra, la mâchoire (se re)lâchera, le sang (redeviendra) clair […], l(es) homme(s de)vien(dron)t les frères (Rév d’Arès xix/21-22). Ce jour ne peut être espéré que si nos actes sont sans relâche patients et vaillants face à ce monde désabusé.
Et, en plus, nous avons l’aide promise du Ciel ! Alors, sois un dans toi, si ta dent mord Ma Lèvre, elle tient (Rév d’Arès xxiv/1-2), et avec mesure, patience et piété (39/3), nous vaincrons.
Aurore B. d'Île de France

Réponse :
Merci, merci, merci, ma sœur Aurore, de nous donner ici une liste de citations bien choisies de La Révélation d'Arès qui toutes évoquent la nécessaire patience de tous ceux et celles qui ont ou qui auront compris que devenir pénitent, rebâtisseur du Bien, c'est déjà, d'une certaine façon, sortir du temps (Rév d'Arès 12/6). Ce monde vit sur une mémoire traumatique, sur une vue de la vie toujours fixée à ce qui s'est passé au lieu de se fixer sur ce qui peut se passer. Le pénitent quitte la mémoire du trauma de l'Histoire et s'engage sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes. L'homme oublie que la mémoire est comme la vie possible à changer et que la perspective n'est pas nécessairement celle du passé, dont il ne faut retenir que l'utile de l'expérience, mais celle de l'avenir. Quand, un beau soir d'été, je lève les yeux et contemple la noire voûte étoilée je me dis : "Là est l'avenir, là où il n'y a plus ni pesanteur, ni obstacle, ni distance." C'est par l'espérance, la foi, mêlées de patience, que le pénitent acquiert l'aptitude à percevoir un autre type de monde, d'avenir donc, même si, au départ, il n'a pas la bonne vision, pourvu qu'il accepte d'avoir confiance et commence à aimer, pardonner, pacifier, avoir l'intelligence qu'il veut libre de tous préjugés, ce qui est possible même si on est naturellement ou culturellement plein de préjugés.
Très beau commentaire. Merci encore, ma sœur Aurore.

03fev21 226C47 
Je suggère de visionner ce film:  "Le chemin du pardon" ou "La cabane" titre américain : "The Shack", issu d'un best seller de William Paul Young (1977). Relire aussi "Le pardon" (entré 206). Le pardon de toutes les offenses libère le pardonneur et le pardonné, fait cesser la vengeance sans fin, car l'amour du prochain, quel qu'il soit, est créateur du Bien infini et la pénitence consciente ou pas nous permet de dépasser l'atavisme hérité d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), renoncer au mal et cela avec la patience de l'image et ressemblance du Père de l'Univers vivante en nous, qui ne demandent qu'à s'exprimer et faire refleurir Éden.
https://youtu.be/J0PokxxQpAs
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
"The Shak" est plutôt la hutte. La cabane, c'est plutôt The Cabin. Mais il est vrai que les deux sont souvent confondus en anglais américain. Je traduirais alors plutôt "The Shak" par "La Baraque". Passons !
Je n'ai jamais vu le film. Je n'ai même jamais entendu parler de William Paul Young et de son livre "The Shack". L'URL que vous nous donnez ici est celui d'un film de deux heures un quart. Je ne pourrai le voir que quand je disposerai de ce temps. Il est vrai que le pardon peut dans bien des cas être un substitut de patience. Les impatients pardonnent très rarement.
Merci, mon frère Didier.

04fev21 226C48 
Bien aimé prophète du Très-Haut,
bien aimés sœurs et frères,
En l'Amour du Père,

Le comité parisien vous souhaite ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui démarre. Qu'elle nous apporte, à vous, comme à nous tous le Feu, l'intelligence et la patience d'accomplir toujours plus et toujours mieux notre mission.
Nous souhaitons placer cette année sous le signe de l'unité.
Que nous soyons unis derrière vous au sein du petit reste pour vous être un relais des plus fidèles.
Soyons unis dans le bien — sortons du "je" pour embrasser le "nous" — pour enfin voir "les Enfants du Père au delà des apparences comme Il les voit Lui-Même et ainsi ne voir que le bien en chacun." (215C95).
Travaillons chacun patiemment à nous unir tels les organes d'un même corps qui n'existent et n'agissent pas pour eux-mêmes mais simplement pour que ce corps entier puisse accomplir l'ascension vers les Hauteurs le plus loin possible.
Soyons unis en pénitents humbles, pieux et fraternels pour sortir de notre individualisme, cause ou effet de notre arrêt de l'évolution et commencer enfin à "faire la fusion entre Dieu et nous, entre Dieu et l'homme et entre Dieu et la Vie" (193C2), bref unis dans l'amour pour commencer à faire naître au sein de notre grande assemblée "la vie spirituelle pure" (215C49).
Soyons Un (Rév 'Arès xxiv/1) à l'Image de la Vie. Ce n'est que comme ça que nous pourrons "monter plus haut dans la transcendance ou transfiguration" (193C2) et se rapprocher de l'unité avec le Tout. Sors là où... ta main a vingt doigts comme la queue du soleil... où le fer bout dans ta main... dans les mondes où les poissons tournent dans Mon Eau (Rév d'Arès vi/1-3).
Nous savons que l'amour seul est la solution. Mais "L'amour n'est pas un fait de pure conscience abstraite, c'est un véritable travail, parce que notre animalité se replie sans cesse sur elle-même et a besoin d'être redéveloppée sans cesse, retravaillée pour passer de la pure matière organique à l'angélisme que le Père a voulu pour elle en Éden. Voilà pourquoi l'amour n'est pas celui des romans-photos, mais le produit d'un vrai et souvent très difficile travail sur soi." (207C31)
Travaillons donc — avec patience — mais chaque jour intensément à nous dépasser toujours plus pour puiser au fond de nous cet amour et le faire jaillir à l'échelle sociale, d'abord au sein de notre assemblée, notre laboratoire du monde de demain, puis dans le monde.
Nos vœux s'envolent vers nous tous, vous prophète pour que nous ayons votre aide encore longtemps, également vers nous, pour que nous trouvions l'unité dans notre comité, pour que nous puissions nous mettre en marche avec cette assemblée parisienne, pour qu'elle s'unisse à la suite de ce comité, pour que l'amour et la confiance règnent enfin, dans la paix et la sérénité d'une vie spirituelle enfin pure.
Nous prions avec vous et vous embrassons bien chaleureusement, ainsi que sœur Christiane.
Le comité de foi et de piété de la mission de Paris et d'Île-de-France

Réponse :
Je suis très touché par ce message de vœux, mes sœur et frères Wardia, Bernard, Vincent, Alain, Randy, souvent difficile dans une famille de croyants libres qui s'efforcent, chacune et chacun comme elle ou il peut mais aussi comme elle ou il sent ou perçoit, d'exercer la pénitence et la moisson que le Père, par le voix de Jésus, a recommandé au petit reste.
Vous avez raison de souhaiter l'unité dans votre assemblée comme petit reste. Je cite Michée 4/6-7, prophète contemporain d'Isaïe et Osée : En ce jour-là — Oracle de Yahwé — je veux rassembler les éclopés, rallier les errants et ceux que J'ai tourmentés. Des éclopés Je ferai un petit reste, des dispersés une communauté forte. Yahwé les dirigera à la Montagne de Sion, dès maintenant et à jamais. Vous êtes ces éclopés, ces errants, et chacune et chacun de vous s'efforce de devenir Un en soi (Rév d'Arès xxiv/1), mais cet effort ne sera pas couronné de succès avant des générations (24/2). C'est pourquoi je vous demande de toujours vous rappeler que l'unité signifie non-dualité, mais non uniformité. La non-dualité est une disposition qui rapproche la pensée et l'action de chaque humain de la Pensée et de l'Action Créatrice de la Vie, enseignée par le prophète, mais ce n'est pas une disposition d'uniformité.
Une forêt est faite de milliers d'arbres, dont aucun n'est pareil à aucun autre. Le Père a mis au milieu de la forêt un arbre à la pointe toujours verte (xvi/13) et les autres arbres ont aussi chacun une pointe verte mais impossiblement identique à l'arbre de référence ; c'est par cette variété qu'ils font Vivre le Feu comme le feu dans la cheminée est un incessant remuement de flammes. La Vie n'est pas comme comme l'Olympe une montagne à douze dieux : Zeus, Héra, Poséidon, Arès, Hermès, Héphaïstos, Aphrodite, Athéna, Apollon, Artémis, etc., ni comme Janus un dieu à deux têtes, ni comme la Trinité des Églises un dieu à trois tête (23/7), mais c'est Dieu fait d'indénombrables personnes, dont nous sommes : "Lève les yeux au ciel et dénombre les étoiles si tu peux ; telle sera ta postérité," dit Yahwé à Abraham (Genèse 15/5). L'humanité passée, présente et à venir est une quantité infinie comme les étoiles dans le ciel infini.
La Création, dont nous sommes, n'est pas un système conceptuel ; c'est un échange infini. Pour nos cerveaux très limités c'est une apparente confusion, mais en Vérité c'est un Ordre qui dépasse nos petites chairs cérébralisées. Nous ne pouvons pas le concevoir, aussi malins ou intellectuellement intelligents pensons-nous être. Il nous faudrait devenir intelligents spirituellement, mais pour l'heure notre intelligence spirituelle n'est qu'un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5). À nous de faire lentement changer cette situation d'indigence mentale : cela viendra mais quatre générations ne suffiront pas (24/2). Notre frère Patrick B. a été longtemps le président de votre comité de gestion à Paris, puis il s'est éloigné et répand aujourd'hui l'hypothèse que je ne suis pas l'homme intègre qu'on pourrait croire, ou bien notre frère Antoine B. pense que je n'aurais pas dû transmettre La Révélation d'Arès de telle ou telle façon, ou bien d'autres en grand nombre pensent chacun et chacune à sa façon que ma personne ou notre mouvement font plus ou moins fausse route, mais c'est non seulement sans importance, mais nous aimons ces frères et sœurs comme nous aimons tous les hommes, nos ennemis compris (Matthieu 5/38-48). Leurs reproches, justifiés ou non, forment de toute façon un apport précieux ; c'est l'huile dans les rouages, car chacun de nous est pécheur et mérite des reproches. Les reproches apportent leurs pierres à notre bâtissage d'un monde changé. C'est la même chose à l'intérieur de votre assemblée, où il ne peut pas y avoir d'uniformité d'opinion sur tout. L'extrapolation dont sont faites les religions, toutes dogmatiques, ne correspond pas à notre réalité.
Nous avons certes un projet idéologique précis : répandre la pénitence dont la base indémontable est l'amour pour une raison simple : Seul le Bien peut chasser le Mal, la Bête (Rév d'Arès 22/14) et ramener le Jour du Père (31/8) ou de la Vie (24/3-5) non seulement sur Terre mais dans l'Univers (12/4). C'est la leçon générale que nous fait La Révélation d'Arès. Ce n'est pas un projet religieux, parce qu'il est Vivant, non figé dans le dogme et les rituels ; il est libre au sens maximalement riche que donne à ce qualificatif La Révélation d'Arès (10/10). Par là nous avons une notion paradoxale du Bien, mais toujours fondé sur une seule base : l'amour, parce que la Vie est Amour, la Création est Acte d'Amour ; c'est sur cette ligne que nous trouvons la non-dualité. Tout ce qui est Bon remonte à la Forme du Bien. Notre fraternité ne peut pas être uniformément faite de Pèlerins d'Arès accomplis selon une idée fixe, car s'il y a une idée fixe, elle a inévitablement quelque part son ou ses contraires et alors elle n'est pas non-duelle. La non-dualité est variété, parce qu'il est nécessaire, au niveau bas de nos cerveaux débiles, que nos pensées couvrent un large espace de tendances, de positions, de conjectures. Ce qui donne à cette non-dualité apparemment paradoxale son point commun, c'est l'amour. Soyez donc des enseignants obstinés de l'amour comme j'essaie de l'être moi-même, qui ne suis pas le chef, mais seulement le frère aîné (16/1).
Nous ne sommes ni des instructeurs, ni des docteurs, ni des systémiers "spirituels". Nous sommes des frères et des sœurs de l'humanité s'efforçant de redonner à l'humanité ce qui fait sa Grandeur originale : l'amour. La défaite de l'humain face au Mal a amené le Père à agir, et donc nous amène, à Sa Suite, à agir en produisant une œuvre magistrale : la reconquête de l'amour. Ce n'est pas (si vous me permettez cette familiarité) un petit boulot. D'autres que nous, certes, s'efforcent de faire revivre l'amour ; nous les rejoignons et nous prendrons peut-être, si nous avons excellé, une place prépondérante dans cette entreprise qui peut sauver l'humanité du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), c'est-à-dire du triomphe absolu du Mal. Nous essuierons des échecs, certains même cuisants, mais jamais nous ne nous découragerons. Pourquoi le Père n'installe-Il pas Lui-même l'amour, demandent les persifleurs  ? Mais parce que nous sommes Ses Enfants (13/5), libres et toujours pour l'heure co-créateurs. C'est à nous humains de nous refaire, de nous re-créer. Vous êtes, sœurs et frères de Paris, mais aussi de Lyon, Marseille, Toulouse, Tours, Metz, Strasbourg, Lorient, Bordeaux, Belgique, Suisse, etc., de ceux qui sur cette Terre constituent l'espérance d'un monde changé. Veuillez-le avec toute la générosité possible ! Pour que nous fassions Ta Volonté (12/4).

04fev21 226C49
Cher Frère Michel,
Voici un article du journal du "Centre de recherche sur la mondialisation" qui, je crois, fera date dans l'Histoire.
La grande pandémie de la covid-19 : Christian Drosten poursuivi par la Justice allemande pour avoir faussé le protocole des tests PCR.
Drosten, l'homme le plus recherché d'Allemagne... pour crimes contre l'humanité.
https://www.mondialisation.ca/la-grande-pandemie-du-covid-19-christian-drosten-poursuivi-par-la-justice-allemande-pour-avoir-fausse-le-protocole-des-tests-pcr/5653029
Bonne mission à toutes les assemblées.
Chantal M. de Maine et Loire

Réponse :
Merci, mon frère Chantal, pour ce document. Pour des raisons inconnues je n'ai pas pu le faire en copie écran.
J'ai quand même un doute sur l'importance actuelle, en février 2021, de la publication dont vous nous communiquez l'URL. J'ai noté que le magazine allemand très connu "Der Spiegel" (Le Miroir) qui montre Klaus Schwab verehrt une verhasst (vénéré et détesté) est du 30 mai 2020... vieux de huit mois.

04fev21 226C50
Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit :  Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d’effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible,
Le plaisir vaporeux fuira vers l’horizon
Ainsi qu’une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.
Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens-toi ! – Rapide, avec sa voix
D’insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !
Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or !
Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.
Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard,
Où l’auguste Vertu, ton épouse encore vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard !
Charles Baudelaire ("Les fleurs du mal")
Quel chef d’œuvre!  Découvert grâce à la magnifique  interprétation de Mylène Farmer (https://m.youtube.com/watch?v=LappmzbAsXA).

La formule d’Aurore B. (226c46.) : "patients et vaillants", est belle et peut paraître paradoxale, voire incohérente à l’impatient entêté. Car il y a toujours un problème d’appréciation... de tube… Ainsi le lâche voit le vaillant comme un impatient, un imprudent ; à l’inverse Judas l’impatient s’exaspérait de la patience du Christ qu’il prenait pour une invraisemblable erreur tactique pour libérer les Hébreux du joug romain. L’impatient est bas de plafond, sa trahison est de dépit, même si elle se fonde sur une sensation juste que la mort, désastre qui nous attend tous, a quelque chose d’inacceptable, d’injuste, nous réduisant à presque rien temporellement. Le pénitent-patient a ceci d’héroïque qu’il s’oppose à la pression du temps, il tend par son dépassement à naître jour après jour à l’objectivité : Le regard de Dieu au-dessous de l’œil, quand l’impatient est coincé au-dessus de l’œil... (Rév d'Arès xix/7).
Emprisonné dans ce monde si bizarre, j’essaie de cultiver la patience et la vaillance en me rappelant de vivre comme si j’allais mourir demain et comme si j’allais vivre 100 ans. Pas facile, équilibre instable, mesure à trouver. Les propos nombreux sur le péché des péchés,  loin de nous pousser au stress, (je souhaite tellement que les défunts retrouvent la vie pleine et entière !), doivent nous porter à la pugnacité apostolique et à la dynamique de moisson, mais sans tomber dans cette impatience qui peut nous porter à l’intellectualisation ou la rationalisation. À ce jour, je me dis que j’ai apporté une partie de ce que je pouvais apporter, mais c’est si peu par rapport à ce que je veux et pense pouvoir apporter que j’en pleure.  
Je reviens ici sur mon travail graphique qui est purement une recherche du Regard de Dieu. J’ai la chance de n’être pas pressionné par la nécessité de vendre, laquelle peut vite transformer un artiste (travailleur chercheur du vrai et créateur, avec ou sans talent) en artisan (travailleur reproducteur et serviteur du regard du public). Lens Contecto (détail)Cette recherche passe par l’honnêteté, j’essaie que mon imagination ne soit pas mensonge, c’est à dire m’en tenir à ce qui est révélé par le Grand Objectif, le Créateur, la Source, d’être attentif à ne pas tricher. Je me répète : cherche le vrai, il devrait être beau... par surcroît.
Ce petit tableau (à gauche : détail, ci-dessous : tableau complet) est la suite du précédent que vous avez bien voulu poster sur ce blog (224C35), dans la même veine. C’est ce même projet fou d’embrasser toute la Création divine incessante de l’Univers, la chute permanente, les sentiers chevriers de la pénitence et même Jour de Dieu et le monde changé. Un détail : j’ai voulu exprimer le Jour de Dieu, mais sans mentir par extrapolation, mais je doute de ma proposition : Les hommes en nombre sur les multiples sentiers de la Montagne Sainte, rendent alors possible ce Jour de la Vie dans une conflagration cosmique dont nous ne savons rien, sinon que Sa Lumière couvrira tout sans cesse [Rév d'Arès 31/8]. Alors j’ai traduit ce passage inconnu, par du non visible : une petite partie cachée qui m’évite d’aller trop loin (voir la photo de détail), cette part du mystère qui débouche sur le monde des ressuscités voguant joyeusement dans un éther lumineux qui les porte. Alors ayant l’honneur et la chance de pouvoir recevoir la critique de mes frères et du premier d’entre eux, le prophète de l’Objectif, je me permets de me soumettre à votre regard que je sais imperturbablement sans concession quand il s’agit de défendre Son Honneur.
Olivier de L. d'Île de France
Tableau Lens Contacto par Olivier de L.

Réponse :
Vous me demandez, mon frère Olivier, ce que je pense de votre tableau "Lens Contacto" (lentille de contact).
Je suis très ennuyé, parce qu'au premier coup d'œil autant j'ai trouvé l'ensemble plaisant à l'œil autant je me suis trouvé devant l'œuvre comme une poule devant un ordinateur... J'ai vu, en fait, trois lentilles de contact, si (bien sûr) les trois points noirs représentent des pupilles d'yeux. Cette image, me suis-je dit, "embrasse toute la Création divine incessante de l’Univers, la chute permanente, les sentiers chevriers de la pénitence et même le Jour de Dieu et le monde changé," mais quelque chose m'a intrigué : l'Univers est infini et la Terre, dont il s'agit ici puisque vous représentez une multitude de petits humains, n'est qu'une infime poussière dans cet Univers immense et sans fin. Peut-être, me suis-je dit, frère Olivier a-t-il voulu représenter la prépondérance de l'Enfant du Créateur sur tout le reste ? Comme vous ajoutez : "Un détail : j’ai voulu exprimer le Jour de Dieu, mais sans mentir par extrapolation, mais je doute de ma proposition." Ces petits bonshommes, me suis-je dit ensuite, sont donc des ressuscités. Je dis cela avec tout le respect que je dois à votre œuvre pour rappeler que je ne suis pas très futé et que quelque chose du symbolisme de cette belle image m'échappe. Mais pour finir, en réfléchissant, j'admets volontiers que ce que avez voulu représenter n'est pas, en fait, représentable par des formes, l'œil ne voyant inévitablement que des formes limitées.
C'est une œuvre artistique, me suis-je enfin dit. Il y a là ce qui surprend dans les représentations cubistes des visages par Picasso, qu'on comprend mal mais qui est une transposition de l'indicible réalité, en fait une anagogie. Oui, vu ainsi je commence à comprendre l'impossible anticipation dans laquelle vous vous êtes lancé avec courage et votre sens artistique.
Je ne sais si notre sœur Elisabeth L. regarde toujours mon blog, mais j'aimerais avoir son avis, elle qui est une très bonne observatrice de l'art graphique.

05fev21 226C51

05fev21 226C52
Bonjour, M Michel Potay.
Belle année à vous et à votre épouse !
On ne s'est jamais vus, et je ne suis pas pélerin d'Arès.
2021 rejoint et s'accouple avec 2020. Les années se suivent et se ressemblent en surface, mais le chemin sera long pour un réelle changement.
Patience ! Voila un mot qui dure depuis plus de 2000 ans.
Le changement, voila se qu'attend l'humain avec patience.
Le message des Pèlerins d'Arès en mission est clair pourtant : Pour un changement total et radical il faut commencer par soi !
Et de la patience, il va en falloir, car le changement ne se fait pas seul.
C'est la que le mot patience prendra son envol, quand nous aurons compris cela.
Et la patience sera récompensée par un bien être, la bonté, l'amour.
Voila ! C'était mon ressenti.
Sans jugement et critique, mais avec beaucoup de patience, [c'est ce] que j'essaie de transmettre.
Cordialement.
Laurent L. de Bretagne Centre (département 22)

Réponse :
Merci, mon frère Laurent, pour ce beau commentaire. Vous n'êtes "pas pélerin d'Arès" ? Mais si, vous l'êtes ! Tout ce que vous dites ici est digne d'un pèlerin d'Arès. Vous ne faites pas partie du petit reste, c'est tout. Enfin... Pas pour le moment, mais peut-être rejoindrez-vous, un jour, soit notre belle mission de la rue du Port à Lorient, soit nos plus petites missions ailleurs en Bretagne, notamment en Côte d'Armor.
Oui, "de la patience, il va en falloir, car le changement ne se fait pas seul." Vous avez raison. Et cette patience, vous semblez l'avoir, mon frère Laurent. Alleluia ! Depuis des millénaires un vent autoritaire, voire parfois autocratique, court sur le monde : des chefs, des rois, des princes, des président censés être des démocrates provoquent de façon plus ou moins oppressive l'instabilité des vies humaines en se les soumettant sous divers prétextes : sécurité, autorité nécessaire du souverain, loi, etc. L'avenir est toujours présenté au peuple comme un idéal de la soumission à une souveraineté polaire.
Chez nous la soumission à la loi est enseignée comme l'attitude exemplaire, son contraire comme l'attitude à réprimer. Mais nous devons déduire de La Révélation d'Arès que l'autorité absolue du souverain ou de la loi sur la population est contraire à la vie d'humains libres des harnais que leurs mettent les docteurs (Rév d'Arès 10/10) de la loi, de l'administration, de la religion et dans certains pays de la tyrannie. Il tombe sous le sens, sans que La Révélation d'Arès dût le préciser, que seuls des petites unités humaines autogérées correspondent à la vie de société où puissent se développer l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre. Nous n'avons pas à faire de politique — et d'ailleurs on ne nous laisserait pas en faire avant un temps très long — pour entreprendre de changer le monde en commençant, comme vous le rappelez, par se changer soi-même. Il nous suffit de rappeler au monde qu'il possède une arme souveraine contre l'asservissement : "la bonté, l'amour", comme vous le rappelez dans votre commentaire. L'amour seul peut parvenir à provoquer une tempête qui balaiera les chefs (16/1) et la loi des rats (xix/24) et qui laissera derrière elle un monde de plus en plus heureux que couronnera le Jour de la Vie (31/8).
Peut-être admettrez-vous, un jour ou l'autre, que c'est en nous groupant que nous pouvons effectuer une mission efficace ? Peut‑être donc rejoindrez-vous le petite reste ? En attendant, merci pour vos vœux, mon frère, et recevez mes propres vœux d'année heureuse.

05fev21 226C53
https://www.youtube.com/watch?v=Z5hszZQRbC0
Cette vidéo est alarmante ; elle appelle aussi à la patience, car nous entrons dans un tunnel obscurantiste qui pourrait être long.
Il va nous falloir être patients.
J'ai confectionné ce tract que j'ai testé sur moi, j'en supporte la lecture, donc il y a de l'espoir. Il ne me reste plus qu'à le tester dans la rue.
Bien à vous,
Frédéric H. de Vendée
tract Frédéric Hesse février 2021

Réponse :
Merci, mon frère Frédéric, de nous proposer cette vidéo de Fabien Moine, naturopathe connu, qui dénonce les obstacles dressés par le gouvernement et ses fidèles devant l'information libre. Nombreux sont aujourd'hui les informateurs libres qui parviennent à passer jusqu'à nous, quelques courts instants, à travers la massive muraille de l'information officielle à laquelle, du reste, la société dans son ensemble croit de moins en moins.
Votre tract m'intéresse par son originalité. En effet, nos tracts qui, généralement, présentent l'essentiel de notre message : la pénitence, la moisson des épis mûrs, ne s'expriment pas de manières très variées, parce que notre message au monde est très simple. Il est, du fait de ce dépouillement qui est le dépouillement même de La Révélation d'Arès, difficile de faire varier nos expressions d'un même appel à changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) par l'amour pour changer le monde. Vous essayez par ce nouveau tract, que vous allez tester, de sortir de notre habituelle simplicité et de présenter les choses autrement. Je ne pense pas que ce tract soit, tel qu'il est, d'une clarté saisissante pour celui ou celle qui le reçoit, mais il faut un commencement à tout, et vous avez commencé. Vous améliorerez sûrement ce tract. Pour l'heure, je pense que plusieurs de nos frères et sœurs missionnaires s'y intéresseront et essaieront de leur côté d'apporter leurs idées à un éventail de variations diverses de notre façon de nous exprimer.

05fev21 226C54 
En l'amour du prochain je vous salue, frère Michel,
Trop d'amour nuit à l'amour.
La preuve : Le Père trop aimant était en dette envers Ses créatures (Rév d'Arès 12/7).
Je vous embrasse bien affectueusement ainsi que sœur Christiane.
Dominique C. de Nice, Alpes Maritimes

Réponse :
Nous vous embrassons aussi bien affectueusement, mon frère Dominique.
Pour moi le verset : Le Père trop aimant était en dette envers Ses créatures (Rév d'Arès 12/7), ne fait pas la preuve que "trop d'amour nuit à l'amour." C'est tout le contraire, selon moi. Ce verset est la marque d'une Générosité sans borne, Celle-là même qu'on peut attendre de la Vie. J'essaie de mon côté de suivre cet exemple, tout piètre mais fervent et dévoué serviteur de la Vie que je sois ! Plus j'aime mon prochain sur Terre plus je me sens redevable envers lui de tout ce que je lui dois, plus je pardonne, moins je critique, plus je comprends que le poids du péché a étouffé, médiocrisé mon frère humain et plus je dois l'appeler à espérer s'en sortir. Oh ! je ne suis pas parvenu à la Générosité absolue du Père, je garde encore au fond de moi des restes de réflexe culturel, que je n'arriverai sûrement pas à totalement effacer d'ici ma mort, mais je m'efforce chaque jour d'avoir plus d'amour pour mes frères et sœurs humains, bref, plus j'avance dans l'amour plus je me sens moi aussi en dette envers mon prochain.
Un amour qui mènerait à une nuisance — "trop d'amour nuit à l'amour," dites-vous — serait-il l'amour ? Évidemment, tout dépend de ce qu'on appelle nuisance, c.-à-d. tout dépend de la position de celui qui prétend ou qui croit aimer. Mais nous ne parlons pas ici de prétendre ou de croire aimer, mais simplement d'aimer tout court comme le Père aime et je pense qu'il ajoute l'adverbe trop pour bien indiquer qu'il aime tout court, qu'il aime absolument — Insuffisance du langage humain qui demande des ajouts trompeurs pour hausser une idée, ici l'idée d'aimer, à un niveau idéal.
La rigueur métaphysique du langage en son état actuel est rêche, grossière, faute de disposer de mots spécialement métaphysiques. Comment nos formes logiques du parler peuvent-elles s'imposer à tout le Vrai ? Impossible ! L'homme se bat contre ça depuis la plus haute antiquité ; les philosophes ont tenté de mille façons de rendre compréhensible la métaphysique — car dire le Père trop aimant est pure métaphysique, pure plongée dans l'indicible, l'inexprimable —, mais en vain. Notre langage a atteint ses limites ; il ne les dépassera, si langage il y a encore, que le Jour du Père (Rév d'Arès 31/8). C'est dans la prière muette et plus encore dans la méditation que nous pouvons amorcer un dépassement. Amorcer seulement.

07fev21 226C55
La crise sanitaire atténue le clivage entre pays développés et pays émergents.
Un classement publié par un think-tank australien, le "Lowy Institute", place la France en très mauvaise position par rapport aux autres pays quant à sa gestion de la crise sanitaire. Dans cette étude, l’efficacité des États ne dépend plus réellement de leur richesse, relève Maxime Tandonnet dans "Le Figaro".
"J’ai volé trop loin dans l’avenir. Un frisson d’horreur m’a assailli," raconte Zarathoustra, sous la plume de Nietzsche. L’histoire contemporaine est marquée par de profondes ruptures qui interviennent tous les dix ou vingt ans et bousculent les certitudes et les équilibres de la société internationale. Le 8 mais 1945 ; la décolonisation ; la défaite américaine au Vietnam en 1975 ; la chute de l’URSS en 1991 ; le 11 septembre 2001. La crise planétaire du Covid-19, sur le plan sanitaire, comme sur celui de son impact moral, économique et social, est une nouvelle secousse mondiale dont chacun pressent que les conséquences seront titanesques.
Face au brouillard de l’avenir, tous les efforts d’analyse et de prospective méritent de retenir l’attention. L’institut australien "Lowy publie" un classement des États au regard de la qualité de leur traitement politique de la crise du Covid-19. Son approche présente sans doute des imperfections tenant aux sources hétérogènes des statistiques utilisées. Toutefois, cette étude comparative a l’intérêt de fournir un panorama global fondé sur des critères objectifs. Elle repose sur plusieurs paramètres, dont le nombre de cas confirmés et celui des morts par million d’habitants, celui des cas confirmés par millier de tests et celui des tests réalisés pour 1000 personnes. Chaque pays se voit décerner une note entre 0 et 100 points.
Cette étude peut être révélatrice de ce que seront la capacité de résistance et le potentiel d’influence des États dans le monde de l’avenir.
L’étude australienne revient, de fait (avec toutes les limites s’attachant à l’exercice), à mesurer les facultés d’adaptation des Nations face à une épidémie globale et ses conséquences psychologiques, c’est-à-dire une crise typique de la mondialisation. Ainsi, elle peut être révélatrice de ce que seront la capacité de résistance et le potentiel d’influence des États dans le monde de l’avenir. Ses résultats bouleversent les certitudes et les évidences au regard de l’échelle traditionnelle des puissances.
Ainsi, ils relativisent le clivage entre pays développés et pays émergents ou en développement. Parmi les plus spectaculaires réussites, se trouvent des États traditionnellement classés au bas de la hiérarchie du développement : le Rwanda, 6ème ou le Sri Lanka, 10ème. Certains grands États industriels se situent en queue de classement, dont la première puissance mondiale, 94ème sur 98... La densité du peuplement des uns et des autres n’est évidemment pas comparable, mais pour la première fois, face à la tempête de la Covid-19, l’urbanisation massive se présente comme une fragilité.
Selon la moyenne établie par le "Lowy Institute", les pays développés conservent certes un avantage, mais avec une marge réduite, et sans le moindre rapport avec l’écart des richesses: 57,4 points contre 44,5. Ces résultats mettent aussi en question le lien entre la réussite et la dimension des États (surface, population). Une leçon évidente se dégage de la crise de la Covid-19: "Small is beautiful" [C'est ce qui est petit qui est beau]. Les six premiers succès reviennent à la Nouvelle Zélande (94,4 points), le Vietnam, Taïwan, la Thaïlande, Chypre, le Rwanda. En revanche, les grands pays font naufrage: la Russie, à la 73ème place, l’Inde à la 86ème, Les USA à la 94ème, le Brésil à la 98ème.
Cette étude établit enfin la supériorité des organisations politiques fondée sur le respect de la démocratie et les libertés sur les systèmes autoritaires.
L’avenir, dans le monde global, appartient aux petites et moyennes nations — susceptibles de se coaliser [ou de se confédérer] — face aux superpuissances et aux empires. L’étude le suggère sérieusement attribuant une moyenne de 56,5 points aux petits États, 47,2 aux moyens et 31,7 aux grands. La Chine quant à elle n’est pas évaluée en raison du manque de fiabilité de ses statistiques.
Cette étude établit enfin la supériorité des organisations politiques fondée sur le respect de la démocratie et les libertés sur les systèmes autoritaires. De manière emblématique, elle oppose la Nouvelle-Zélande, en tête du classement, à l’Iran des Ayatollahs, parmi les derniers, justes devant le Brésil. Au total, la moyenne des pays démocratiques est de 50,8 points et celle des systèmes autoritaires de 49,2 points. Ce résultat peut sembler paradoxal : un système autoritaire est présumé adapté aux situations de crise en raison de sa capacité à imposer des contraintes.
Dans les faits, face à une situation épidémique, face aux crises de demain, le secret de la réussite semble davantage tenir à la cohésion des peuples, à l’esprit de confiance qui les anime qu’à la rigueur bureaucratique.
Elle met enfin en lumière la faillite de la politique française, comme si la crise de la covid-19 était révélatrice d’un spectaculaire déclin.
Elle met enfin en lumière la faillite de la politique française, comme si la crise du Covid-19 était révélatrice d’un spectaculaire déclin. La France se situerait au 73ème rang pour la qualité de sa gestion politique de la covid-19, derrière l’Allemagne (55ème), l’Italie (59ème), le Royaume-Uni (66ème), la Belgique (72ème).
La responsabilité de cette débâcle est sans doute le fruit d’un effondrement de long terme. Elle procède, au moins en partie, d’un mode d’exercice du pouvoir politique fondé sur le culte de la personnalité, le spectacle narcissique et manipulateur et la grandiloquence stérile, l’obsession de la réélection au détriment du bien commun et le mépris des gens qui détruit la confiance populaire.
Par-delà les échéances électorales, la déroute française face à la crise du covid-19 pourrait être l’occasion d’un questionnement national sur les causes de l’échec et d’une remise en question salutaire d’un modèle qui de toute évidence, conduit à l’abîme. Mais pour l’instant, l’heure est à l’aveuglement et au déni.
Le Figaro, Île de France

Réponse :
L'absence de commentaires depuis trois jours me donne du temps et me permet de rendre visite à la pensée des hommes telle que la réflètent des journaux, notamment "Le Figaro", dont je publie ci-dessus un article, qui m'a paru honnête et intéressant, qui est en fait une analyse de l'étude récente faite par le "Lowy Institute" australien sur les diverses manières dont a été gérée la crise de la covid-19 dans le monde..
L'idée qui émerge de cet article de Maxime Tandonnet est que l'intelligence et le souci de la liberté authentique (non des autorisations que donnent les lois) résident manifestement dans des petites unités humaines et je me réjouis que se vérifie la thèse des petites nations souveraines dont l'idée ressort d'une lecture attentive de La Révélation d'Arès. Je crois que cette étude intéressera particulièrement l'association PUHCs créée par nos frères et sœurs bretons et prendra place dans leurs archives.
La crise de la covid-19 a fait entrer la politique dans une ère nouvelle. A contrario si je peux dire, puisque cette ère est celle du déclin. Les grandes masses : Chine, Russie, Brésil... France, recourront évidemment à l'hyperautorité ou même à la dictature pour contrecarrer ce sort pitoyable de la politique mais cela ne dure jamais, l'Histoire le confirme. Pendant le premier confinement en mars-avril 2020 j'allais chaque jour me promener avec sœur Christiane dans une endroit de Bordeaux peu surveillé par la police verbalisante et je regardais avec une affection nostalgique les arbres sur quoi s'épanouissaient, chaque jour un peu plus, les fleurs printanières en me disant que cette pandémie — pas la pire crise, la pire est peut-être la crise de la sottise matérialiste-reine et de l'argent-roi — était le témoin le plus marquant d'un monde bientôt révolu. Pour moi bientôt signifie quelques mois ou quelques décennies, de toute façon un temps très court à l'échelle du cosmos et de la Vie qui le parcourt, sur la trajectoire de Quoi nous ne sommes qu'étincelles.
Je savais que ce que faisait le gouvernement en stoppant la vie de la nation pour sauver quelques vies, principalement de vieillards (dont je suis), était folie et montrait que "ceux qui savent" en savent de moins en moins et ainsi va faire s'écailler à court terme la dorure des sièges sur lesquel ils sont assis. Je soupçonnais même le gouvernement d'avoir, parce que c'est la logique de leur sottise savante, interrogé l'impératrice des bêtises techniques, à l'étincelante couronne LasVegasesque, qu'on appelle Intelligence Artificielle, afin de fixer le temps et les modes du confinement, qui, du reste et comme il était prévisible, n'a pas servi à grand chose. Ce qui a pris le pouvoir, c'est une nouvelle religion que j'appelle HPP — Hégémonie Politique Prépotente — dont les grands prêtres ont pour chaire la télévision où leur grands airs ont pris la place des effets de manche d'autrefois. Mais c'est la splendeur qui précède la fin, me semblait-il, car l'insignificance ne peut présager d'un grand avenir...
J'étais, marchant sous les arbres en fleurs une heure à moins d'un kilomètre de chez moi comme prescrit, consterné d'avoir vu le visage tragico-artificiel de M. Macron concluant son annonce du confinement, en mars 2020, par "C'est la guerre." Je m'étais, ce soir-là, tourné vers Christiane, lui murmurant d'une voix éteinte : "Mais la guerre, c'est le courage devant la mort, ce n'est pas la mort dans un trou de souris." Ainsi la sottise politique est-elle sortie de sa boîte comme un pantin puissant, mais pantin. Je ne veux pas de mal à ces hommes qui nous gouvernent ; ils sont mes frères humains, mais ce n'est pas moi qui les ai comprimés dans leurs boîtes et qui ouvre leurs couvercles. Le ressort de l'amour qui est en moi à force de pénitence n'est peut-être pas encore bien fort, mais je le préfère au ressort politique qui les fait jaillir comme des dei ex machina. En fait, cela démontre que personne n'est capable d'anticiper le sort humain. Tout au plus, certains le manipulent-ils un petit moment. Mon vœu est que ces hommes qui, après tout, ont un cerveau aussi petit que le mien comprennent après s'être trompés que la covid-19 n'est pas la fin de l'humanité, qui en verra d'autres, et nous rendent notre liberté.

07fev21 226C56 
La patience en ces temps de bouffées délirantes rend le moissonneur que je suis plus prolixe, ce que je pratique régulièrement sur Facebook. Je vous fais "profiter" d’une de mes entrées qui a l’air de plaire dans les groupes où je l’ai partagée, assez remaniée pour le blog, avec la vidéo qu’elle accompagnait.
Nous avons vu apparaître une nouvelle maladie, rien de plus, pas si grave au demeurant, puisqu'elle laisse vivants en moyenne au minimum 99,94% de la population, mais qui a créé la panique des gouvernants en même temps qu'éveillé leur sournoiserie politique : Comment en profiter ?
On a désormais le recul suffisant pour voir de quoi il retourne en terme de dangerosité réelle et de soins possibles. Il est temps d'en finir avec les mesures idiotes de "l'Union Coviédique" qui créent beaucoup de problèmes sans jamais résoudre celui qu'elles prétendent résoudre : éradiquer le virus, une entreprise aussi vaine que vouloir arrêter la mer avec son bras (docteur Louis Fouché). Il faut vivre avec ce virus, sars-cov2 comme l'homme vit avec des millions d'autres depuis des milliers d'années et accepter que, désormais, on puisse "être encovidés" (Michel Potay) comme on est enrhumés ou grippés, et accepter également qu'on puisse parfois en mourir comme on peut mourir d’une grippe ou de milliers d'autres causes sans renoncer pour autant à se soigner intelligemment.
Le vrai problème : L'humain actuel.
Le vrai problème qui est apparu, bien plus grave, c'est des gouvernants obtus, manquant d'intelligence (bon sens) et incapables de reconnaître leur erreur, les médias serviles qui pilonnent la doxa officielle et des "experts" achetés. Ceux-là n'ont rien de vital, ils ont montré leur nocivité profonde, fondamentale (même hors temps de crise) bien supérieure à tous les Covid. C'est de ce chancre-là, bien plus préoccupant, qui prolifère comme un parasite sur les hommes depuis des millénaires, dont il faut se débarrasser en priorité. Mais s'il peut faire autant de dégâts, c'est parce que le corps de l'humanité, lui aussi, est malade. Le peuple, qui est surtout naïf, se laisse prendre au mensonge politique et à la peur, parce qu’il n’est guère plus brillant que ses dirigeants. Le peuple, dans sa grande majorité, à quelques exceptions près, quelques gilets jaunes, quelques médecins intègres, quelques très rares politiques, une poignée de pèlerins, etc., est devenu abruti, crédule, lâche, cupide, vulgaire, revanchard et peureux. Pourquoi ? À cause de l'absence de vie spirituelle, qui est la vie du cœur d’abord et de l'esprit ensuite, de la pensée qui sort du cœur, seule antidote à la fabrique du crétin de base.
Ce pourquoi si nous, humains, voulons vraiment nous en sortir, il faut engendrer une nouvelle espèce, faire renaître le prototype d'origine, la race d’Adam, qui se sera libérée de toute culture, superstition et fausse croyance, qui aura retrouvé les yeux objectifs de l'Amour. Des femmes et des hommes vraiment libres, sans pouvoirs sur le dos, sans lois, car la loi est toujours celle de rats (Rév d’Arès xix/24) entre eux, retrouvant l’unique loi de l'amour vivant des femmes et des hommes vraiment fraternels, qui ne seront plus les éternels dupes d'un système politico-religieux. Et en finir avec les États-nations, cette monstrueuse imposture, refaire société dans de petites unités de population, où l'on peut se connaître, même de loin, s’apprécier, se stimuler à la vertu, au Bien, au Juste, au Beau, au Vrai, où la vraie démocratie pourra prendre vie, ne sera pas qu'un mot, une pirouette constitutionnelle de système rempli d’arrière-pensées de domination.
C'est possible parce que cet humain idéal — qu'on peut appeler Dieu (le Vrai, pas l'idole religieuse qui n’existe pas) — attend toujours au fond de chacun de nous qu’on Le réveille. Et on peut commencer à tout moment, ici et maintenant ! C’est aussi simple que ça. Ça demandera plusieurs générations [Rév d'Arès 24/2] ? Qu'importe le temps ? Cette Œuvre-là est hors du temps. Patience. Nous mourrons ? Ce n’est qu’un détail devant l’Éternité. Patience. Seul le résultat compte puisqu’il est sublime, puisqu’il s'agit de la Victoire finale, d'autant qu'il suffit d'y avoir contribué. Patience ! Oui, mais patience de fourmis travailleuses, actives, dans la grande fourmilière du monde, patience d’hyménoptères de type nouveaux, du genre abeilles, qui tout à la fois, forent les milliers de tunnels qui mineront le vieux monde et font le miel pour nourrir tous les princes et princesses capables de survoler la vague qui bave (Rév d’Arès xLv/21).
Claude M. d'Île de France

Vidéo associée:
https://odysee.com/@Health:77/alliance_mondiale_des_medecins:9?fbclid=IwAR21MHwLi70-k4K7VP1GczQNJ7n5iqN-Tj2qCRH8KNulDWXG2HU5CoEuS4I

Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire. Merci aussi pour la vidéo que je ne peux pas afficher sur le blog faute de trouver comment la partager. Je pourrais la copier mais je suis en déplacement et je n'ai pas ce qu'il faut pour y parvenir.
Oui, il est clair que la covid19 est un virus de plus parmi les virus de rhume et de grippe qui existent déjà. Il faudra vivre avec. Mais il y a plus :
Je ne saurais prétendre que cette crise, à moins que les politiques la fasse follement durer, va saper le fond civilisationnel du monde comme il y a trois mille ans l'effondrement de l'âge du bronze vraisemblablement changea certaines perspectives de la vie humaine, mais il y aura certainement à tirer des leçons pour nos actuelles sociétés transnationales. Je pense que nous allons avoir beaucoup à apprendre d'un examen attentif de l'après-covid19. Étudier les déclins subits ou les effondrements des nations, des empires, des civilisations, n'est pas nouvau. Les historiens s'y appliquent depuis le 18ème siècle environ.
Ce que j'espère, c'est que nous Pèlerins d'Arès serons capables de trouver notre place dans l'ordre nouveau qui peu à peu va s'installer, ne serait-ce que parce que la politique vient de montrer sa grande fragilité. Vu mon âge, je ne sais pas si je verrai seulement cet ordre nouveau apparaître, mais je souhaite que le petit reste y fasse, un jour, figure de référence.

09fev21 226C57 
Prise de parole pleine de bon sens d’une Québécoise Lucie Mandeville, qui fait référence à de nombreux lanceurs d’alertes et groupes actifs contre la gestion internationale de la crise sanitaire.
Elle parle avec espérance de petits groupes ou collectifs à définir, en lien avec les PUHCs arèsiens.
De la patiente il en faudra, mais cette patience doit être active.
Je me permets de vous en laisser le lien :
https://youtu.be/4q6E5FyzQVs
Bien fraternellement
José O., Île de France

Réponse :
Merci, mon frère José, pour ce commentaire.
Cette Québécoise Lucie Mandeville aux lunettes de travers est très sympathique, mais son allocution dure trente-cinq minutes et je n'ai pas aujourd'hui le temps de l'écouter en entier. Je l'écouterai peut-être demain ou après-demain soir.

10fev21 226C58 
Bonsoir frère Michel.
J’ai aimé cette entrée 226. Elle entretient notre patience (Rév d'Arès 39/3), notre espérance (16/16), notre paix et notre courage (13/8) : notre moisson en effet, celle des générations des générations qui viennent (13/7) ne peut s’évaluer dès ce jour avec l’œil du dehors qui compte les fleurs (ii/10), je veux dire les personnes que notre mission a rencontrées et qui viennent à notre local, mais bien avec l’œil du dedans qui voit les fleurs et qui sait, comme disait récemment Claude M., que nous progressons déjà par "capillarité" (224C63).
Et puis, quatre de vos réponses aux commentaires ont retenu mon attention : d’abord celle à 226C3, où vous vous vous interrogez sur la conscience sans cerveau. Là, me revient un souvenir de la Poterne des Peupliers à Paris où vous nous avez livré votre enseignement pendant près de trois ans dans les années 1990. Un jour,  vous nous avez raconté le moment où vous  vous êtes senti soulevé par Dieu et avez vu votre corps restant au sol. Là, nous disiez-vous, votre grande angoisse, c’était de ne plus trouver aucun mot. Ça me paraît donc  simple : l’outil cérébral, qu’à ce moment vous aviez perdu, ne crée pas la conscience, mais il lui donne les outils nécessaires pour communiquer, notamment par le langage. Mais peut-être je m’aventure un peu en comparant cet épisode momentané avec la mort durable… Comment voyez-vous cela ?
Ensuite, en réponse à 226C4, vous nous relatez la vie missionnaire de Bouddha, et j’ai eu plaisir, vous qui avez vécu l’expérience si déroutante à laquelle Dieu vous a soumis, de vous sentir comme peut-être apaisé par la compagnie de Bouddha. Si exceptionnel soit-il, le prophétisme me paraît en effet une aventure plurielle. Même Jésus se retrouve, dans la Transfiguration, en compagnie de Moïse et d’Élie (Matthieu 17/1-8,  Marc 9/2-9, Luc 9/28-36), mais cet épisode a été négligé par le roi blanc (ix/3, etc.), qui n’a vu en Jésus que l’Unique Fils de Dieu et Dieu lui-même (32/1-5).
À ce pluralisme des prophètes fait quelque écho votre réponse à 226C48, où vous citez "Michée 4/6-7, prophète contemporain d'Isaïe et d'Osée" ; cette idée de pluralisme prophétique m’obsède et m’évoque aussi Rév d'Arès 24/5, où le Ressuscité vous dit à propos des scandalisés : C’est d’eux-mêmes que je fais des prophètes. Elle m’évoque enfin la notion "d’autonomie prophétique", lancée par vous en 1983, et depuis réapparue périodiquement sur ce blog… Mais, curieusement, depuis trois ans à l’initiative quasi exclusive de Claude M. et Antoine B.
Or Il se trouve que ces deux frères sont mes correspondants les plus réguliers. Le premier m’a beaucoup aidé à mieux connaître l’histoire de notre mouvement et de votre enseignement, et c’est lui qui m’a fait découvrir cette notion d’autonomie prophétique. Je découvre, à travers eux, que j’ai moi aussi à développer mon autonomie prophétique, soucieuse notamment d’aider chacun à développer la sienne.
J’ai donc admiré, en 226C48, votre merveilleux éloge de la diversité, y compris quand elle se veut contestatrice, y compris aussi chez tous ceux qui "s’efforcent de faire revivre l’amour" que "nous rejoignons", et parmi lesquels "nous prendrons peut-être, si nous avons excellé, une place prépondérante". Vous concluez logiquement : "Ce n'est pas un projet religieux, parce qu'il est Vivant, non figé dans le dogme et les rituels."
J’oserais ajouter que ce n’est pas un projet religieux justement parce qu’il ne se présente pas comme l’unique voie possible du salut refusant toute remise en cause, comme les scribes et pharisiens refusaient, malgré les prophètes, de voir remise en cause la voie du salut unique à leurs yeux : l’obéissance scrupuleuse à la tradition religieuse issue du prophète Moïse. Ainsi, au lieu de clore le prophète dans le rôle de berger unique et infaillible d’une nouvelle religion qui serait définitive, La Révélation d'Arès encourage à autonomie prophétique que je mentionnais (Rév d'Arès 40/4), leçon de Moïse trop oubliée quand il appelait de ses vœux un peuple  de prophètes (Nombres 11/26-29) : ce but me semble resté en tout cas bien  étranger aux religions chrétienne et musulmane, mais vous,  tel l’aigle volant haut (xxviii/11), vous nous en montrez la voie. Puissions-nous donc dans la patience contribuer efficacement à susciter ce peuple de prophètes... cette multitude dont les os ajoutés  dresseraient une montagne  [et qui] trouvera la vie (24/3).
Ainsi, dans cette réponse à 226C48, je vois un encouragement non seulement à oser dans ma moisson cette "autonomie prophétique" que je discerne en moi-même, mais plus encore à améliorer ma pénitence en me sentant comme tout un chacun  invité, par les derniers mots de votre réponse à "toute la générosité possible".
Je terminerai par votre réponse à 226C55  où à propos des PUHC vous écrivez ceci : "Je me réjouis que se vérifie la thèse des petites nations souveraines dont l'idée ressort d'une lecture attentive de La Révélation d'Arès. Je crois que cette étude intéressera particulièrement l'association PUHCs créée par nos frères et sœurs bretons et prendra place dans leurs archives." Sachez que sur cette question je suis entré en lien avec l’assemblée de Lorient, qui avait eu connaissance du feuilleton mensuel PUHC que depuis près d’un an je produis sur l’intranet ODLMIF, organe de liaison des Pèlerins d'Arès d’Île de France.
Quant à La Révélation d’Arès, ma "lecture attentive" y "vérifie la thèse des petites nations souveraines" dans les divers passages où elle mentionne les assemblées humaines, souveraines d’elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1) et donc à taille humaine, et aussi par son évocation au début de la Veillée 22 des empires constitués par des ambitieux pour tenir les peuples sous leur pouvoir : Des béliers montèrent des ténèbres […] puis rassemblèrent mes brebis en troupeaux et se les partagèrent, […] Les béliers sont les princes et leurs prêtres. Certains princes se soumirent un grand nombre d’autres princes et leurs troupeaux ; avec eux ils formèrent des hordes innombrables ; ils marchèrent à leurs têtes pour étendre sans cesse leurs conquêtes […].
Un très grand merci, donc, frère Michel pour ces écrits actuels, qui nourrissent encore notre foi évolutive toujours en désir d’ascension.
François D. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère François, pour ce commentaire. Il m'émeut non pour les compliments que vous me faites à moi, qui n'en mérite pas à titre personnel, mais parce que ces compliments me rassurent comme prophète. Il m'arrive de douter d'être bien compris, d'être à la hauteur de l'enseignement que le Père compte que je donne.
Vous me dites : "L’outil cérébral, qu’à ce moment vous aviez perdu (en 1974), ne crée pas la conscience, mais il lui donne les outils nécessaires pour communiquer, notamment par le langage. Mais peut-être je m’aventure un peu en comparant cet épisode momentané avec la mort durable… Comment voyez-vous cela ?" Certains à propos de mon envol dans les étoiles (Rev d'Arès vi/1-5) me disent à peu près ceci : "Dieu vous a fait faire l'expérience de la mort ; l'âme s'envole dans l'espace infini. Nous avons donc exactement ce qui nous attend en mourant, si nous avons une âme." Je leur ai toujours répondu : "Je n'en sais rien, parce que j'ai vécu cette expérience alors que j'étais charnel et que la conscience de ce que je vivais venait, j'imagine, de mon cerveau de chair, de mes yeux, de mes sens. Or, j'ignore comment je ressentirai cet envol dans l'infini stellaire quand mon cerveau, mes yeux, mes sens seront morts. Quelle sera alors ma conscience ? En aurai-je seulement une ? Peut-être le Père m'a-t-Il mis, le temps de cette expérience, dans l'état qui sera le mien quand mon âme s'envolera, mais je n'en sais rien. Peut-être que la conscience est en fait totalement indépendante de mon fonctionnement charnel ? Peut-être que je vivrai tout cela dans un état complètement différent de sensation ? En toute honnêteté, je ne peux pas répondre à votre question."
L'Histoire biblique commence-t-elle à la Genèse : Au commencement Dieu créa le ciel et la terre (Genèse 1/1) ? Non. La Genèse jusqu'à Abraham n'est pas l'Histoire ; c'est un raccourci tellement raccourci qu'il est dans notre mémoire comme un soupir qui voudrait dire : À quoi bon narrer l'inénarable ? Passons ! L'Histoire commence à Abraham... Et encore ! Et encore, parce qu'Abraham n'est peut-être pas un seul homme mais plusieurs hommes, plusieurs générations même. Tout est rupture, de toute façon. La Création est rupture d'avec un ordre de choses précédent : le chaos (Genèse 1/2) ; dont nous ne savons rien. La chute d'Adam est rupture. Le mythe de Caïn et Abel est rupture. Abraham est rupture, puisqu'il rompt avec Sumer et Haran et s'en va. Il est particulièrement intéressant de noter qu'il rejette la civilisation sumérienne qui avait été le cadre de la tour de Babel, d'un paganisme épais. Abraham eut la révélation du Dieu unique, du Père, de la Vie, il partit à sa recherche. Abraham est le pont entre l'ancien et le nouveau. Rappelez-vous que quand je vis Jésus pour la première fois, la nuit du 14 au 15 janvier 1974, je crus d'abord qu'il s'agissait de quelqu'un d'autre, un bédouin, un homme du désert, peut-être Abraham. La Révélation d'Arès est, à son tour, rupture. La Révélation d'Arès est un pont de singes au-dessus d'un abîme. Mon très difficile travail est de permettre à ceux qui en ont le courage, comme vous frère François, de passer cet abîme en équilibre sur un tronc d'arbre ou sur des cordes...

11fev21 226C59
Voici un homme, Arnaud Upinsky, mathématicien, essayiste, qui est depuis toujours à la recherche de la vérité, qui parla hier 10 février à l'antenne de Francesoir. Il parle très vite avec sévérité, paraît ici et là un peu confus, n'a probablement pas toujours raison parce qu'il semble par endroits oublier que la vie humaine et ses circonstances sont complexes, peuvent même être indémontrables, mais l'homme contestable que je suis et qui comprend qu'on le conteste, voudrait n'être contesté que par des humains de cette rigueur.
Je suis par nature non-conformiste et à tendance audacieuse, ce qui depuis ma jeunesse me range parmi les gens discutables ; de surcroît je fus témoin de Jésus en 1974 et du Père de l'Univers en 1977, dont personne d'autre que moi ne fut témoin, je suis par conséquent le contestable par excellence et, si j'ai été parfois très peiné, je n'ai jamais trouvé inadmissible qu'on arguë comme si je n’avais été qu'un menteur pour ceux qui me nient complètement ou comme si j'avais été un mauvais et maladroit prophète pour ceux qui me nient à demi. Pour moi l'important n'est pas qu'on me conteste, mais qu'on soit pénitent.
Il faut qu'il y ait une logique dans la contestation pour que celle-ci soit recevable. J'aime la logique contestataire d'Arnaud Upinsky. Mon sentiment ne sera peut-être pas partagé par tous les spectateurs de cette vidéo, mais j'aime le souffle de sincérité de cet homme, j'ai plaisir à l'entendre parler et je suis heureux qu'il soit écouté par les lecteurs de ce blog.
Le blog master, Michel Potay

11fev21 226C60
La patience s’inscrit dans le processus du faire et du laisser-faire : amour et liberté — faire et laisser faire — reconstruisent lentement "pour se ressouder à la Vie". Ainsi, l’homme tombé dans la dimension-piège du temps, c'est la pénitence qui l’en sortira et qui l’ouvrira à une "cinquième dimension" — l’éternité — la seule dimension en définitive, puisque la soudure avec la Puissance de la Vie "diffuse du moindre atome au fond de l’homme jusqu’à l’infini stellaire de l’espace."
Témoignage : Je suis un frère aux contours rugueux et je ne m’accorde pour cela aucune excuse. Mais je ne suis pas méchant pour deux sous. Je demande seulement la patience à ceux que j’aime et qui m’aiment dans mon effort de changer. En l’absence de repère depuis l’enfance, j’apprends à lâcher prise, à me faire aimer pour aimer en retour comme on m’aime. Quel meilleur exemple que celui venu de mon épouse, mes enfants et mes frères et sœurs de cœur. Tout un apprentissage : Les endurants auront leur pleine récompense sans compter (Coran 39/10).
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Pascal, pour votre commentaire.
Il y a dans Le Livre un personnage cité une seule fois, auquel les lecteurs paient généralement assez peu d'attention ; c'est Sarsouchtratame (Rév d'Arès xviii/3). Autrement dit Zoroastre ou Zarathoustra. La Révélation d'Arès le situe au soleil levant, une façon de dire qu'il est le plus ancien prophète cité. Ce qui confirme les études récentes qui situent Zoroastre vers le XVème siècle avant Jésus-Christ au lieu du VIème siècle où l'on le situait auparavant. Pourquoi le plus ancien prophète cité ? Parce que c'est celui qui le premier (ou qui parmi les premiers) a dit non aux institutions humaines comme la religion et la politique. Zoroastre vécut, en effet, bien avant d'autres qui dirent non : Moïse, Élie, Isaïe, Bouddha, Jésus, Mouhamad, dont les mouvements prophétiques se sont éteints, remplacés par des religions. À son tour La Révélation d'Arès survient et dit non à la religion et à la politique et suscite un prophète, première étincelle d'un nouveau mouvement prophétique qui, lui, n'est pas près de s'achever, qui durera jusqu'au Jour (Rév d'Arès 31/8) de la transfiguration du monde. Et dans la chaîne prophétique depuis Sarsouchtratame (J'ignore l'origine de cette forme du nom de Zoroastre ou Zarathoustra) vous êtes, mon frère Pascal ainis que votre épouse Françoise, de ceux et celles, qui deviendront innombrables, appelés à former la longue chaîne prophétique qui changera le monde (28/7).
Dans "Ecce homo" Nietzsche écrit : "Ma formule pour ce qu’il y a de grand dans l’homme est amor fati [amour du destin] : ne rien vouloir d’autre que ce qui est, ni devant soi, ni derrière soi, ni dans les siècles des siècles. Ne pas se contenter de supporter l’inéluctable, et encore moins de se le dissimuler — tout idéalisme est une manière de se mentir devant l’inéluctable -, mais de l’aimer." Vous avez tous les deux, Pascal et Françoise, choisi le destin que vous demande de suivre La Révélation d'Arès et vous avez rejoint vos frères et sœurs du petit reste, de la mission de Lorient. Vous avez accepté ce que j'ai accepté après avoir écouté Jésus en 1974 ; nous sommes maintenant faits du même bois. Nous aimons nos destins. Merci.

11fev21 226C61 
Comme il semble que vous manquez en ce moment de commentaires, comme vous le précisez dans une de vos récentes réponses j'en profite pour vous poser ces quelques questions.
Dans l'entrée 225 le 6 janvier 2021, vous utilisez le terme rétribution que vous n'avez utilisez que trois fois depuis l'ouverture du blog (entrée 102 le 17/12/2009 et entrée 71 le 25/10/2007)
il s'agit bien sûr de rétribution spirituelle. Qu'entendez-vous par rétribution pour l'avoir si peu utilisé?
Dans cette même entrée vous écrivez:" La Révélation d'Arès montre que la souffrance ne résulte pas nécessairement du péché : "Que notre souffrance ne résulte pas que de notre pêché oui, mais de ce que j'avais compris elle devait résulter en plus du péché du monde qui nous entoure dans des proportions que nous ignorons." Mais d'après votre phrase ci-dessus il y aurait une souffrance qui n'aurait pas le péché personnel ou celui du monde comme origine ?
Vous pouvez peut-être dire un petit mot concernant la loi sur le séparatisme qui cause bien des remous au sein des religions présentent sur notre territoire.
Denis M. de l'Aude

Réponse :
Mon frère Denis, le mot rétribution signifie rémunération, paiement, récompense, gratification, etc., bref, son cadre est le donnant-donnant plutôt que l'amour, qui, lui, ne correspond absolument pas à un échange entre valeurs équivalentes ou conventionnellement équipolentes. Rétribution n'est pas un terme qui a le sens généreux de rédemption, pardon, salut, rachat, etc., lié à l'amour. L'amour ignore tout calcul d'équivalence entre effort et salaire de l'effort. Si j'aime mes semblables, ce n'est pas pour leur donne rétribution de ce qu'ils me donnent eux, car non seulement ils peuvent ne rien me donner, mais ils peuvent même me voler quelque chose : mon honneur, ma réputation, me nuire comme c'est le cas de mes ennemis. Je ne peux pas dire que je rétribue mes ennemis, mais je peux dire que je les aime. Rétribution est donc, dans le cadre de la vie spirituelle selon le Sermon sur la Montagne, un mot qui n'a pas souvent sa place dans mes pensées.
Quant à la souffrance, elle est de l'ordre du mal, cela va sans dire. Or, le mal vient du péché, tant le péché personnel que le péché général de l'humanité, car nous sommes tous frères aussi bien dans le mal que dans le bien, ce qui explique que des bébés innocents puissent souffrir.

12fev21 226C62 
Réflexion d'un pélos bridé taré profond...
Finalement, chaque vie d'homme sur terre ressemble un peu à un sablier...
En effet, c'est seulement vers la fin de sa vie que, stupidement, l'on commence à regarder tomber les derniers grains de sable dans le sablier... Alors, vient une petite voix, limite sournoise, qui te dit au creux de l'oreille : "Alors, mon p'tit père, qu'as-tu fais dans ta vie pour construire ton âme ?" Et là, tu te dis : "C'est pas vrai ! Déjà ?! Comme la vie passe ! Putain, Merde !..." 😨😰😱😈😣😢😇
David B. du Limousin

Réponse :
Merci, mon frère David, pour ce commentaire. Le recours à la création et au développement de l'âme par la pénitence et le regret de ne pas l'avoir fait ont à peu près complètement disparu de la terre. Je ne vois pas où les vieillards, sauf rarissimes exceptions, iraient chercher les raisons d'avoir "une petite voix, limite sournoise, qui leur parle au creux de l'oreille."
Il demeure que s'ils ont les regrets que vous évoquez, s'ils sont des ouvriers de la onzième heure (Matthieu 20/1-16) et trouvent le bien sur le tard,
ou si même sans vraie conscience de ce qu'est le bien ils ont été des braves gens, n'ont pas détesté les autres,  ont pardonné ou oublié assez facilement, n'ont pas créé de conflits et fait la paix et ont tenté d'avoir par ci par là l'intelligence du cœur,
il s'est formé en eux quelque chose comm une âme — même si ce n'est pas une grande âme,
et ils doivent trouver le salut.

12fev21 226C63
Pouvez vous me dire comment attacher une vidéo sur un commentaire ?
https://youtu.be/untMrW4BTCU
J'étais en train de rédiger (je rédige très lentement) un commentaire pour cette entrée 226, quand par hasard je suis tombé sur cette vidéo de Stéphanie Bataille : Le témoignage glaçant de Stéphanie Bataille qui raconte la mort de son père entré pour autre chose à l’hôpital et y a attrapé la covid.
Je me demande si tout ne serait pas... de l'eugénisme.
Qu'en pensez vous ?
Yvan B. d'Île de France

Réponse :
On qualifie de nosocomiales les maladies qu'on attrape à l'hôpital, qui est évidemment, malgré les précautions prises, le lieu où planent dans l'air ou se fixent sur tout (poignées de porte, rampes, lits, chaises, etc.) tous les germes pathogènes possibles et imaginables. Ce problème existe depuis qu'existe l'hôpital. J'ai moi-même à Bordeaux en 1993 attrapé une maladie nosocomiale qu'on put heureusement guérir dans les semaines qui suivirent. Voici un article publié dans une Revue de la Pharmacie Suisse : "... Avec 6 victimes par jour, l’hôpital est une cause majeure d’infections dites nosocomiales ou attrapées à l’hôpital. Les infections nosocomiales affectent 5 à 15 % des patients hospitalisés, soit 50.000 à 70.000 cas d’infections par année. Leur taux varie en fonction des secteurs de l’hôpital : de 20 à 30% en réanimation et aux soins intensifs, à 64 % chez les grands brûlés. Elles sont responsables de 2.000 décès en Suisse, soit près de 10 fois plus que la route ! Les complications les plus fréquentes sont les pneumonies, les infections urinaires, les infections du site chirurgical et les bactériémies (bactéries pathogènes dans le sang ou infections généralisées). Pour qu’il y ait infection nosocomiale, il faut trois éléments : un germe infectieux, un mode de transmission, un sujet réceptif. Etc."
Les maladie nosocomiales n'ont rien à voir avec l'eugénisme. L'eugénique est la science qui étudie et qui met en œuvre les moyens d'améliorer les caractères propres des populations fondés sur les connaissances de l'hérédité et l'eugénisme est l’ensemble des méthodes et pratiques visant à sélectionner les individus d'une population en se basant sur leur patrimoine génétique et à éliminer les individus n'entrant pas dans un cadre de sélection prédéfini. L'eugénisme peut être une politique comme en Allemagne Nazie par exemple. Il peut aussi être le résultat collectif d’une somme de décisions individuelles convergentes prises par les futurs parents dans une société où l'on cherche à créer "l’enfant parfait" ou "l'enfant exempt d'affections graves".
Pour "attacher une vidéo sur un commentaire," il suffit de faire ce que vous avez fait.

12fev21 226C64
Que dire que je n'ai pas déjà dit ? L’entrée 225 est passée vite, et je ne partage que maintenant ma réflexion sur ce sujet qui me tient particulièrement à cœur depuis la première fois que m’a été donné la chance de vous entendre parler — C’était l’allocution de clôture de la seconde période du Pèlerinage 1988 — et prendre conscience que j’étais contemporain d’un prophète vivant porteur d’un Message du Père de l’Univers et de ce fait, l’homme le plus important de la planète où je vivais. Ce sentiment ne m’a jamais quitté.
Je me revois chez l’imprimeur pour le BAT de "Frère de l’Aube" (trimestriel réalisé par des Pèlerins d’Arès de 1988 à 2005) à l’époque où vous nous aviez aidé à le spiritualiser et où vous rédigiez ou réécriviez tous les textes publiés (2004/2005). Je prenais le métro et regardant autour de moi les gens qui lisaient la canard ou un bouquin (on n’avait pas de smartphone à l’époque), je me disais : "J’ai dans ma sacoche le BAT de l’écrit du moment le plus important pour l’avenir du monde.". Bref ! Revenons à nos moutons et autres vidéos…
Ma réflexion s’est d’abord appuyée sur l’analyse de notre patrimoine audio et audiovisuel prophétique. Il y en a quand même quelques-unes qui, même si elle ne sont pas toutes accessibles aujourd’hui, le seront à l’avenir. À ma connaissance :
- L'Œil S'Ouvre 1988, 1989 et 1990 au Cirque d’Hivers à Paris (qualité variable, à restaurer, notamment au niveau du son)*
- Radio Ici et Maintenant : frère Michel témoigne et répond aux questions des auditeurs (1988)*
- "La Voix de Fer" (1989), vidéo rélisée par frère David N.***
- Histoire Vraie (émission diffusée sur la cinquième chaîne, janvier 1991)*
- Interview de Jacques Chancel (2010)**
- Vidéo tournée pour la page d’accueil du site www.michelpotay.info (20??)****
- Vidéo tournée pour votre blog : Le Sacré, Le Pèlerinage d’Arès (2013), La Didachée (2014)***
- Vidéos tournées pour la mission de Nice (2010) : Présentation des événement et du message***
- Vidéo tournée pour la mission de Nice (2010) : Présentation de La Révélation d'Arès veillée par veillée)****
- Conférence publique, 16 octobre 2016 (dont un montage a été diffusé dans le cadre de l'opération nationale du 18 novembre 2017)*
- Test de Talkshow, 17 octobre 2016 (qui donnera lieu à l'addendum de l'entrée 225, Parole de Mikal, décembre 2020)**
- Un Prophète (Versions longue et courte, tourné en janvier 2018 et diffusée en 2020) **
- Parole de Mikal, décembre 2020**

On peut classer ces vidéos en quelques grands types :
*Captation d’un événement, le Prophète "Live".
**Tournage en studio, niveau professionnel avec mise en situation.
***Tournage d’une vidéo scénarisée, avec mise en situation.
****Tournage d’une vidéo scénarisée, sans mise en situation.

Tous ces documents audiovisuels sont passionnants par le tout qu’ils forment ensemble autant que par ce que contient chacun d’eux. Ils montrent que le prophète est particulièrement à l’aise dans la vraie vie (*) ou dans une mise en situation permettant d’oublier le "cadre" artificiel (**) voire quand il est seul face à la caméra (****) et que s’il l’est moins dans le cadre de vidéos très scénarisée (***), quelque chose de la Vie passe quand même comme si elle ne pouvait pas rester enfermée dans l’image.
Il y a donc dans ce patrimoine existant un témoignage fort pour l’avenir, qui donne à voir quelque chose du faucon perpétuel, de ce prophète que le peuple aura la charge plus tard d’incarner : "Le prophète, ce sera vous tous, mes frères et sœurs, tous indéfiniment et jusqu'au Jour du Père !" (225C35).
Oui, ce patrimoine fait bien le pont entre le prophète incarné par l’homme Michel et le prophète incarné par le peuple. Elles vous montrent en mouvement permanent autour du Vrai, tournoyant à hauteurs diverses, s’élevant toujours sans jamais se rendre inaccessible, populaire bien que soulevant des notions qui renvoient à l’absolu, aux origine et finalité de l’être et de la Création. Le fil rouge : "Que dire ici et maintenant pour toucher le cœur de ceux à qui je m’adresse directement ou indirectement en tenant compte du contexte et de l’époque ? Comment inciter ces hommes qui m’écoutent à se mettre en marche, se faire une âme, se sauver et inviter d’autres hommes à en faire de même ?" Rien d’abstrait, rien qui renvoie à la catéchèse, à la théorisation… à la théologie. Tout pour la Vie.
Alors… "Que dire que je n'ai pas déjà dit ?" Rien. Rien d’autre que ce qui habite le prophète depuis qu’il témoigne et enseigne. Donc l’essentiel accessible, ici et maintenant. Et pour le coup, vu l’ici et maintenant dans lequel la France et le monde pataugent depuis un an, on se dit qu’il n’a jamais eu autant besoin d’entendre la voix de l’écho du tonnerre (qui précède d’ailleurs "Et ce que tu auras écrit" en 33/10).
C’est pourquoi il me semble intéressant qu’en complément des requêtes de l’entrée 225 et début 226, nous repartions aussi de ce que vous nous avez confié lors de notre Skype du mois de mai 2020, où vous nous aviez réuni Nina, Nasser et moi pour évoquer la finalisation de la vidéo "Un prophète" et sa diffusion sur notre chaîne "l’Île Bleue".
Voici ce que j’en ai retenu à l’aide des notes prises sur le moment :
"Cette vidéo "Un prophète", c’est un tout. C’est très bon comme ça, il n’y a que des questions de fond, et en même temps il y a des faiblesses. Je commence par “Qu’est-ce que Dieu ?” Mais ce n’est pas une question essentielle dans La Révélation d’Arès. Ce qui est essentiel c’est la pénitence, qui est le cœur de La Révélation d’Arès et la mission, que je n’aborde pas vraiment sur le fond. Ce n’est pas ce que tu crois qui est important, c’est ce que tu fais de bien qui est important, pour rétablir le Bien en toi et le Bien dans le monde. Alors, j’évoque bien sûr tout cela dans cette vidéo mais c’est disséminé. Alors je me demande si pour des débutants, cela ne sera pas trop long, ou ennuyeux ?
Contrairement à vous, je ne me fais pas d’illusion sur l’effet que je produis sur les autres, je vais vous dire quelque chose qui va vous choquer : Mon souffle, je crois que le public n’en a rien à faire. Je ne crois pas du tout à cela. Le souffle ce n’est pas ce qui frappe les gens. Ils attendent autre chose… Mais très franchement, je ne sais pas très bien quoi, parce que l’humanité est tombée très bas. Elle a repris une certaine animalité de microbe, de rat, de souris, de fourmi, je n’en sais rien et c’est pour moi l’objet d’une profonde inquiétude…
Si je pense au nouveau, à l’homme de la rue qui viendra voir cette vidéo, alors peut-être se dira-t-il : cet homme ne parle pas comme tout le monde, il ne parle pas comme les curés… Ce qui n’est pas prouvé, car si vous lisez ce que Madal et Keudal écrivent sur moi dans la lettre que j’ai publiée sur mon blog, et bien justement il m’appellent “Monseigneur”, je me demande quand même pourquoi ces deux frères qui ne sont pas sots, qui ont soif de quelque chose, n’ont pas été convaincus, et au contraire même, ils me prennent pour un théologien, un curé, un dogmatique. Ce n’est pas du tout comme ça que je procède mais c’est l'impression que je leur ai laissé. Au fond à travers ce que je dis, ce n’est pas tant ma personne qu’il faut montrer que La Révélation d’Arès qu’il faut faire ressurgir, avec un autre accent.
Moi, ce qui m’obsède, c’est l’homme de la rue, celui qui passe. Chaque fois que je croise quelqu’un dans la rue, je me dis : que faudrait-il lui dire à lui ? Comment lui parler ? Même si je me sens étranger à ce monde qui est autour de moi, que j’aime, ces hommes sont mes frères, et pourtant dès qu’on aborde le sujet de la vie spirituelle, car il s’agit de faire renaître la vie spirituelle, elle est morte chez eux, et la façon dont je peux leur parler, même avec le souffle, je n’ai pas vraiment l’impression que c’est ça qui va les impressionner. Il y a quelque chose d'autre à trouver… Il y a quelque chose de mort dans le monde, que La Révélation d’Arès nous appelle à ressusciter et nous cherchons comment y parvenir. Alors, je reviens à cette question : Qu’est-ce qu’on peut dire à un nouveau, à quelqu’un qui découvre pour la première fois La Révélation d’Arès ?
Il faudrait pour cela faire une vidéo plus courte, qui aille à l’essentiel, sans chercher à ménager mon audience. Pendant très longtemps, j’ai peut-être trop ménagé les préjugés des uns et des autres, ou j’ai feint de les ignorer et je crois qu’il faut pour ma part, dans la dernière partie de ma vie, probablement parler autrement. Je me fixerai comme but de parler à un nouveau quel qu’il soit, pour lui dire les choses comme je les vois, sans le ménager ».
Voilà selon moi l'axe ! [L'arbre à] la pointe toujours verte, qui pourra être utilement irriguée des requêtes de l’entrée 225 et début 226, dont nous avons fait une synthèse au sein de notre groupe de travail de L’Île Bleue.

Restera alors le cadre « technique » sur lequel nous avons aussi travaillé ces dernières semaines : quel(s) type(s) de réalisation peut-on vous proposer pour atteindre dans les meilleures conditions l’objectif fixé ci-dessus, en préservant votre temps et votre santé d’une part, et en vous mettant dans les meilleurs conditions d’expression prophétique, si je puis dire, d’autre part. Nous avons exploré plusieurs pistes : retour au studio parisien, mise en œuvre d’une solution équivalente sur Bordeaux, équipement chez vous. Sur ce sujet apparemment moins fondamental, nous vous préparons un dossier qui vous parviendra à Nina et vous dans les jours qui viennent.

Et le jour J, si ce projet vient à se réaliser, nous serons prêts.

Jean-François dit Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire.
Je ne sais pas (et saurai-je jamais ?) quoi vous répondre, parce que je suis encore abasourdi après mon entrée 225 et sa page de commentaires et je risque de le rester. Il y a 143 commentaires affichés pour l'entrée 225 "Quoi dire que je n'aie pas déjà dit ?", mais en fait j'en ai reçu beaucoup plus, par divers moyens : formulaire de commentaire, Email, lettre postale, etc., dont une grande quantité de commentaires faisant double emploi avec ceux déjà affichés ou me suggérant de parler de choses sans aucun rapport, même lointain, avec La Révélation d'Arès et ma mission prophétique. Si je suis, comme je viens de dire, abasourdi, c'est que la liste des sujets qu'on me suggère d'aborder dans une nouvelle vidéo est telle que je me demande ce que mes frères et sœurs ont retenu de ce que j'ai déjà pu dire et écrire depuis 1974-1977. J'ai noté trente sujets parmi tous les sujets qu'on me suggère d'aborder. Mais sur ces trente sujets j'ai parlé ou écrit pendant quarante-sept ans et je suis abasourdi qu'on me demande encore d'en parler. Il est normal que tout le monde ne m'ait pas vu et entendu, mais je pensais que tout le monde m'avait lu.
La parole n'est captée qu'occasionnellement par ceux et celles qui l'entendent quand elle est prononcée ou diffusée et elle n'est pas facile à retenir, étant par nature fugitive. Mais l'écrit ? Magazine ou livre ? L'écrit demeure ! On peut le reprendre, le relire, y réfléchir. L'écrit est par sa permanence physique plus précieux que l'enregistrement ou la vidéo ; il est de surcroît traduisible dans toutes les langues. Oui, frère Jeff, vous seriez surpris du nombre de sujets qu'on me suggère d'aborder alors qu'il s'agit de questions sur lesquelles je me suis parfois longuement étendu dans mes écrits ou dans mes allocutions. Je suis abasourdi.
Je réfléchis beaucoup à la bonne façon de témoigner de façon sonore et cinématographique. D'un côté, je pense aux clips publicitaires qui envahissent la télévision. Il m'arrive de vouloir voir quelque chose sur une chaîne TNT où le film est interrompu tous les quarts d'heures ou toutes les vingt minutes par une suite insurpportable de publicités dont je ne retiens rien, voire même moins que rien, parce que ça ne m'intéresse pas du tout et je me dis que ce qui n'intéresse pas n'est ni écouté ni vu. C'est comme un livre qui n'intéresse pas ; il n'est jamais lu, il ne laisse rien dans l'esprit, même ouvert. C'est alors que je me dis que seul ce que j'appelle le cinéma-spectacle, un captivante histoire bien racontée en images mouvantes et parlantes, peut laisser une trace : "Ben Hur", "Et au milieu coule une rivière", "Le jour le plus long", "Pirates des Caraïbes", "Chantons sous la pluie", etc., mais un vieux barbu qui débite son enseignement abstrus, tout seul devant la caméra ? Jésus attira l'attention, parce qu'en ce temps-là rien d'autre qu'un bon conteur (l'attrait des paraboles est évident dans l'Évangile) ne pouvait attirer l'attention. Mais aujourd'hui dans un monde tout fait de sons, de musique et d'images magnifiques ?
Je réfléchis. Je ne veux rien enlever à votre mérite, non, vraiment rien. Ce que vous avez voulu faire dans ce studio à Paris était le plus que vous pouviez faire, mais cela ne laisse, à mon avis, qu'un document d'archives qui n'a pas, je le crains, grande valeur missionnaire et qui n'intéressera plus tard que ceux déjà intéressés par le bonhomme "vidéofié". On pourrait dire de même du film "Le retour du Père" de notre frère Fabrice C., encore qu'il y ait là le souci de raconter une histoire. C'est déjà un progrès, même si les moyens de réalisation étant pauvres, le résultat est nécessairement pauvre, ce qui, nonobstant les mérites, est très désavantageux à notre époque d'éblouissement et de haute technicité. Ce qui me ramène à mon abasourdissement devant les carences de mes propres frères, leur pénurie de connaissances, mes propres frères et sœurs qui n'ont pas, pour beaucoup d'entre eux, retenu une plus ou moins grande part de mon enseignement. Il y a certes des exceptions, mais elles ne font que confirmer la seule règle que je vois : Il faut que tout soit très simple, mais cette simplicité doit être aussi éblouissante que possible pour rester gravée dans les mémoires comme l'image reste gravée sur le cuivre de l'héliograveur.
La simplicité, qui dans La Révélation d'Arès est le salut obtenu par la pénitence fondée sur l'amour — pardon, paix, liberté, intelligence ne sont que des applications de l'amour —, est la seule voie capable de conduire l'esprit hors de l'ambivalence de la vie. L'ambivalence de la vie vient elle-même simplement de l'existence du Bien et du Mal en son sein. La vie est la meilleure et la pire des choses. La Vie, dont a découlé notre vie, la Vie qui nous parle par La Révélation d'Arès nous dit tout simplement : Il y a le Mal et le Bien, choisissez le Bien. Le problème quand il s'agit de représenter artistiquement, vidéotiquement, sonorement, le Bien, c'est de rendre particulièrement celui-ci assez éblouissant pour s'imprégner dans le cerveau plus que ne s'y imprègne le Mal, ce qui est donc un travail simple, mais aussi difficile qu'aléatoire comme tout ce qui est simple et ambivalent. Avec un couteau on peut éplucher une poire ou tuer son voisin, en regardant un enfant on peut être émerveillé par sa candeur, sa pureté, sa beauté angélique, ou, si l'on est pédophile, être excité et vouloir en jouir comme d'une image pornographique, la poudre à canon peut produire un feu d'artifice qui réjouit l'œil ou une bombe qui tue et détruit, etc. Ce n'est même pas un problème moral, c'est un choix élémentaire qui ne vaut que s'il éblouit, qui tient moins au libre arbitre qu'à la tendance naturelle de l'être. C'est comme ça dans l'état actuel des choses sur terre ; ça changera — et nous sommes agents de ce changement — mais actuellement c'est la fruste vérité. Certes, la technique vidéotique n'est pas neutre. C'est pourquoi au départ il faut faire un choix, le bon choix étant la grande simplicité du Bien, mais éblouissante. Comment parvenir à ce Bien éblouissant dans une simple vidéo ? J'y réfléchis, mais j'ignore si ma réflexion aboutira à quelque chose de réalisable.

12fev21 226C65 
Homme, ta vie est éphémère sur terre. La loi de ton espèce, c'est d'aimer, d'être un christ à l'image et ressemblance de la Vie (Genèse 1/26).
La mort charnelle est le fruit du mal que nous faisons tous. Ne meurs pas sans âme, sois pénitent (Rév d'Arès 30/11). Œuvre au service de la beauté servante du Bien (12/4) pour toi et toute l'humanité. Quelle sera ton œuvre avant de mourir ? *
Étant nul en dessin, je cherche tant en image qu'en texte court de toucher des épis mûrs ou en phase de mûrir.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Didier Br. Île de France
Dessin de Didier Br.

Réponse :
Je verrais bien ce dessin en affiche dans la vitrine.
Merci, mon frère Didier.

13fev21 226C66
Je vous transmets cette excellente et juste vidéo d'un contact, Michel.W.
Merveilleuse  journée à vous, je vous embrasse tous.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Didier. Beaucoup de monde connaît ces chiffres et ce qu'on peut en penser.

14fev21 226C67
Cher prophète,
Comment parler aux hommes ? Comment toucher les épis mûrs ? Il faut chercher avec beaucoup de patience et expérimenter avec audace.
Pas évident d’avoir de l’audace, d’être inventif. En tout cas pour moi !
Notre tâche est immense et ardue comme chacun le sait. Nous devons transformer ce monde à un point tel que cette transformation confine à une véritable re-création. Comment cette Œuvre pourrait-elle ne pas exiger grande patience, grande vivacité, dans la paix (Rév d’Arès xxii/21 ) et l’espérance, l’infatigable espérance.
Je me permets de joindre deux tracts sur lesquels je crois avoir travaillé autant qu’il m’était possible. Que c’est difficile de traduire un ressenti en mots…
Je vous embrasse fraternellement,
Laurent R. Île de France

         Tract "vie et Vie" Laurent Rebeyrat Tract Laurent Rebeyrat "L'Homme"

Réponse :
Merci,mon frère Laurent.
Vos très beaux tracts sont d'un format non reconnu sur mon ordinateur ; je n'ai pas pu les enregistrer directement. Pour les montrer j'ai dû les réduire puis en faire une capture d'écran et les réagrandir un peu avec "paint". D'où le flou ! J'aurais pu procéder autrement et avoir un meilleur résultat, mais je n'en ai pas le temps. J'en suis désolé.
Encore merci pour votre commentaire.

16fev21 226C68
Ouvre le Bon Livre... ta voix est le fer…  le Vent relève le fer... ta parole est Mon Jardin (Rév d'Arè ii/6-21).
Le 28 mars 2013 vous écriviez l'entrée 142 : "l'apôtre de l'Idéal " dont voici un extrait :
"[…] Lâchez tout ! Lâchez peur et doutes ; laissez vos affaires, votre ménage, votre vaisselle, votre bricolage, la lettre que vous écrivez, le livre que vous lisez, vos soucis. Lâchez votre petite vie et partez ! Partez une heure, deux heures, souvent, très souvent, et abordez dans la rue les gens ; expliquez-leur — de la façon que vous sied — qu'ils ne sont pas qu'os et chair menés par la politique, la religion et leur loi comme chiens en laisse."
Nous ne devons pas regarder en arrière (39/6) mais "sortir de la grisaille", embrayer, "tailler la route" comme disait la jeunesse il y a... déjà (très ) longtemps, ne pas se laisser reprendre sauf par la vie qui mène à la Vie, et ce, dans la patience.
La Parole révélée (Genèse 1/26) Qui a traversé beaucoup d'époques rudes, semble frayer un chemin qui fait imaginer un "autre monde", possible. Un monde de paix ?
Nombreux sont ceux qui ont espéré, souhaité un Signe du Ciel. Ce Signe est là. Vous en êtes le représentant vivant : situation unique dans l'histoire de l'humanité.
L'humain, l'homme, la femme, peut, voir venir le jour d'une vie meilleure en y travaillant, non seulement une vie sans la haine, qui engendre la violence, sans mensonge, mais surtout une vie où l'amour est le phare.
Cette espérance, n'est pas vaine, elle a comme vous l'enseignez, bien aimé prophète, construit son sillon dans les cœurs, cette espérance est souvent exprimée par les plus jeunes, même si elle peut paraitre muette parfois.
Je dois accepter de me plier à cette vie rude tout en sachant que l'exemplarité est celle d'un travail de patience ;  je sais qu'au fond de moi existe cette espérance, car elle évolue en mon être,  comme une maternité.
Ainsi, ce que j'alimente avec soin et réchauffe, doucement de mes efforts, même s'ils sont parfois écorchés, légers, parfois invisibles comme ceux de l'enfant qui ne sait orthographier sa production, corriger tel ou tel accord, ou bien celui du musicien qui adapte son jeu musical à celui des autres musiciens, je me nourris de votre enseignement.
Je sais  qu'aucune vision de l'esprit de peut féconder la vie.
Nous avançons doucement, sans hâte,  dans un monde tellement fouetté depuis tant d'années ! (Rév d'Arès 35/7, 35/14, 39/2-3).
La pénitence crée un mouvement, un élan de l'âme qui dérange.
C'est à ce que son pardon et sa tunique feront sourire le monde qu'il reconnaîtra qu'il est séparé du monde selon Ma Volonté (Rév d'Arès 10/14). Ainsi,  malgré la peine, la Vie accompagne la vie de l'apôtre dans un monde qui — c'est très clair — cherche une façon de changer (28/21) :
Le Semeur est passé et c'est  sans masque, qu'il accompagne tous ses fidèles (Rév d'Arès 3/9)
Parce qu'il touche l'âme qui est le soleil-énergie de nos vies, Il blanchit et mûrit la graine.
Alors  procédons sans hâte,
La larve  en se hâtant rejoint-elle l'abeille?
Non ! La larve encore fragile doit accomplir son temps ;
et le temps ne se mesure pas (Étienne Klein, physicien)
Ajouterai-Je des jours à tes jours qu'ils ne suffiront pas !
Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2)

Merci, cher prophète, de nous permettre, avec votre grande patience, d'avancer dans Ses Pas avec vous et sœur Christiane, sur le chemin avec tous, nos sœurs et frères (Rév d'Arès Veillée 25).
Danièle G. du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce beau commentaire.
Vous soulevez là une question intéressante. Je connais très mal l'œuvre d'Étienne Klein, très superficiellement en fait, mais je ne suis pas sûr qu'il ait écrit comme une vérité absolue que "le temps ne se mesure pas". Il a été plus prudent, je crois, en pensant que la physique ne résout pas directement la très difficile question du temps. Quelle est la vraie nature du temps ? La physique cherche, c'est tout pour le moment. L'homme a eu l'idée de mesurer le temps parce qu'il y a la succession du jour et de la nuit, les mouvements apparents du soleil qui le font culminer à midi et il t a aussi les saisons. À notre époque moderne il y a également, si ma mémoire est bonne, la question du temps qui ressort de l'expérience imaginée (jamais réalisée) du chat de Schrödinger qui fait ressortir que le temps ne préexiste pas à la mesure, au chronomètre ; c'est la mesure ou le chronomètre qui le fait exister.
C'est de toute façon une très intéressante remarque sur le temps que vous faites ici, ma sœur Danièle, car en effet nous savons que le temps est une notion déclenchée par le péché, car Dieu, le Père ou la Vie ne connaît pas le temps (Rév d'Arès 12/6). Platon ou son école définissait l'éternité comme "Ce qui existe de tout temps, aussi bien autrefois que maintenant ou que demain, sans être détruit". Platon, il y a vingt-six siècles, dans le "Timée" dit que les Idées éternelles ne sont ni changeantes ni mouvantes et qu'elles s’appliquent aux formes intelligibles sans origine à Dieu comme aux hommes, formes fabriquées dans le temps par le "démiurge". Aristote dit que Platon croyait en l’éternité du mouvement. Quand nous mourons, où est le temps ? Il n'existe probablement plus. L'éternié est donc la durée indéfinie par rapport à la durée définie de la vie charnelle. C'est aussi ce que les poètes ont appelé l'éternel retour. Ainsi, pour en revenir à la présente entrée, pouvons-nous dire que la patience est, comme d'ailleurs son inverse : la hâte, un relativisation du temps. Il faut s'évader de l'esclavage du calendrier et de l'horloge ; c'est déjà par là se rapprocher de la Vie. J'avais hésité à ajouter à mon entrée 226 un paragraphe sur cette relativisation du temps, mais il m'aurait fallu trop m'étendre et j'aurais rompu la nécessaire brièveté du texte.
Notez bien que ce n'est pas moi, pauvre et piètre frère Michel, qui "permet, avec ma grande patience, d'avancer dans Ses Pas (Rév d'Arès Veillée 25),"  c'est le Père Lui-même par La Révélation d'Arès qu'Il nous a donnée il y a quarante-sept ans déjà. La Révélation d'Arès est est ainsi entrée dans l'Histoire pour permettre à l'humanité de sortir de l'Histoire.

16fev21 226C69

Réponse :
Je pense que cette courte vidéo de Natacha Polony qui reproche au gouvernement d'étouffer l'intelligence humaine et de prendre les citoyens pour des enfants intéressera les lecteurs de ce blog.Ce que dit ici Natacha Polony n'est pas propre à elle. Elle parle, parce qu'elle a l'heur de se voir offrir un micro, au nom des millions de Français qu'on force à se taire, mais qui pensent exactement la même chose qu'elle. On nous prend pour des débiles incapables de prendre par eux-mêmes les précautions nécessaires de se protéger de la contagion par le covid-19. Cette crise du covid-19 pose une question fondamentale : Qu'est l'homme ? La réponse est évidemment très différente selon qu'elle vient des gouvernants et de leurs affidés et fidèles ou qu'elle vient d'une très grande partie des citoyens. Cette question n'est pas nouvelle ; elle est vieille comme le monde ; c'est la question que pose Spartacus, tous ses prédécesseurs comme tous ses émules, dont on ne peut ici dresser l'interminable liste ; bref, c'est une question qui n'est pas résolue, même si elle ne provoque plus de violence pour le moment. Elle ne le sera que par l'éclatement des grandes masses en d'innombrables petites unités humaines.

16fev21 226C70
Notre vie est dans le temps (Rév d'Arès 12/6) ; rien ne se crée et ne se fait sur l’instant. Il en est de même pour la vie spirituelle telle que La Révélation d’Arès nous y reconduit. Le Créateur, le Simplificateur conditionne le Salut individuel et le Bonheur du monde seulement à notre absence de découragement à être pénitent (Rév d’Arès 13/8) et à construire dans la progressivité, sans impatience un monde de Bien.
Chez le pénitent la patience est un signe d’intelligence spirituelle retrouvée et partagée, un signe de sa constante espérance.
Annie L.-J. de Paris, Île de France

Réponse :
Voilà un percutant bref commentaire. Merci pour lui, ma chère sœur Annie.
Oui, "chez le pénitent la patience est un signe d’intelligence spirituelle retrouvée et partagée, un signe de sa constante espérance." C'est très bien dit. Encore merci.

16fev21 226C71
Bonjour,
Ce matin je redécouvre le nouveau Gandhi que je porte en moi.
Face à l’oppresseur ignorant les souffrances de ses opprimés et pourtant capable de cœur et de raison, comment mener, comme Gandhi, un combat patient, digne et non-violent ?
Parler à la raison de l’oppresseur en argumentant… Mais auparavant parler à son cœur en montrant les bleus des coups reçus : Tendre la joue gauche comme vous l’avez si bien expliqué, frère Michel, en réponse à 225C135, ou, à la Gandhi, jeûner publiquement, ce qu’on appelle "grève de la faim", mais qui exprime simplement le vécu : je subis une autre souffrance plus dure que la faim, et je perds l’appétit, le goût de vivre.
Frère Michel, frère Didier, ce matin, après une journée de marche hier, j’ai bien faim. Mais non, mon petit déjeuner attendra. Ma souffrance morale à lire et méditer 226C66 surpasse ma faim.
Avant que vous puissiez ouvrir votre raison à mon argumentation, il me fallait déjà vous faire entendre ma souffrance, et le pardon qui l’accompagne.
Je peux maintenant vous en parler: ma souffrance, c’est, en 226C66, de trouver chez vous cet "à peu près intellectuel" que, frère Michel, vous dénonciez à la Poterne des Peupliers au cours des années 1995-1997, et cette crédulité par laquelle "chacun croit aisément ce qu’il craint ou ce qu’il désire".
Vous et moi et bien d'autres désirons montrer à nos gouvernants que nous ne sommes pas dupes de leurs propos alarmistes sur le coronavirus. Mais est-ce une raison pour oublier la simple honnêteté des balances justes (Le Coran), la simple honnêteté mathématique dont parlait Arnaud Upinsky en 226C59,  et se jeter, tête la première, dans la première des fake news qui nous arrange ?
Je ne sais dans quelle mesure, frère Didier, vous pourrez me comprendre, après les ravages des maths modernes dénoncés par Arnaud Upinsky, mais je me lance tout de même dans un petit cours de maths niveau huit ans.
Question : quel est selon les "chiffres officiels", parmi les gens contaminées par le coronavirus, le pourcentage de ceux qui décèdent ? Est-ce  bien, pour la France "0,035%", chiffre  obtenu par "soustraction" à partir des "chiffres officiels" concernant "ceux qui ont survécu" parmi les "personnes contaminées" ? À mes yeux, ce chiffre de 0,035%, voilà une erreur assez lourde pour décrédibiliser sérieusement notre blog si elle n’est pas rectifiée.
Révenons simplement au mot pourcentage. 1%, c’est 1 pour cent. 0,1%, c’est 1 pour mille, 0,01 pour cent, c’est un pour dix mille, et donc 0,035%, c’est 3,5 pour dix mille, soit 35 pour cent mille, ou 350 par million, ou 3.500 pour dix millions.
Dix millions ? Ne mégotons pas, et admettons que ce soit en France le nombre approximatif de personnes contaminées sur une population de soixante-dix millions. Il y aurait donc eu, selon la vidéo, 3500 décès en France.
Est-ce bien 3500 décès que donnent les "chiffres officiels" ? Non !  environ 80.000 : quatre-vingt mille.  Plus de vingt fois plus. Allez y voir vous-mêmes si vous ne voulez pas me croire.
Bof, direz-vous.
Mais franchement, comment réagiriez-vous si pour une bagnole d’occasion que je vous ai proposée à trois mille cinq cents euros, j’en exige quatre-vingt mille? Vous goberiez ça ?
On me dit souvent que je suis honnête, et vous comprendrez peut-être que 226c66 avec la vidéo citée sans prudence m’ait révolté. Si ce commentaire devait rester sans réponse, j’y verrais, je le redis,  un sérieux handicap  à notre crédibilité, premier outil de notre mission.
Bien fraternellement
François D. d’Île de France.

Réponse :
Rappelons d'abord ce que signifie un pourcentage. X% (X pour cent) veut simplement dire X divisé par 100. Exemple : 15% est tout simplement égal à 15 divisé par 100, soit 0,15. 150% est donc égal à 150/100, soit 1,5. S'il y a 99,965 % de survivants dans la population française (qui était de 67.000.000 en 2020), cela veut dire 99,965/100=0,9965 de la population.
Il y aurait donc selon le calcul présenté en 226C66 : 67.000.000x0,9965=66.976.550 survivants du covid en France en 2020. Le nombre de morts du covid serait 67.000.000-66.976.550 = 23.450 en 2020. Tout le problème est là, parce que le chiffre officiel le 31 décembre était de 64.000. Or, ce chiffre est très discuté. D'assez nombreux experts (dont le Professeur Didier Raoult) affirment que tous les décès attribués au covid ne sont pas, loin de là, dus au covid, parce qu'il s'agissait très souvent de gens morts d'autre chose : âge (belle mort), cancer, maladie cardiovasculaire, accident vasculaire cérébral, gangrène, etc., qui avaient aussi parfois le covid, lequel n'était pas le cause prime du décès. Vous remarquerez, mon frère François, que ma réponse à 226C66 est très laconique :"Merci, mon frère Didier. Beaucoup de monde connaît ces chiffres et ce qu'on peut en penser." Vous, mon frère François, en pensez ce que vous voulez ; c'est votre droit. En fait, personne ne connaît vraiment les chiffres et l'on sait que le gouvernement a eu une fâcheuse tendance à les exagérer, histoire d'alimenter la peur. Peut-être la moyenne serait-elle acceptable : 64.000+23.450/2= 43.725 ? Ce qui reste quand même faible et qui, à mon avis, ne vaut pas de mettre le pays et quantité de citoyens en grandes difficultés économiques quand ce n'est pas en grand désarroi.

16fev21 226C72
Frère Michel, merci pour votre réponse si profonde, si incroyable, à mon commentaire.
Cela m'ouvre une porte extraordinaire. Je ressens ce que vous dites presque comme si cela pouvait venir d'une zone inconnue en moi-même, si c'est vous qui le dites.
Merci pour les réponses qui suivent aussi... j'ai besoin de lire et relire. Merci !
Colette V. d'Île de France

Réponse :
Ne me remerciez pas, ma sœur Colette. Soyez une pénitente et une missionnaire vaillante. Mon rôle prophétique est d'ouvrir mes frères et sœurs à d'autres perspectives que celles que leur offre ce monde ligoté dans son matérialisme étroit.

16fev21 226C73 
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En mode création sous le Souffle de la Vie.
J'en profite pour dire que j'aime beaucoup le dernier Slam de Nina "Je vous aime avant de vous connaître".
https://youtu.be/o_8TDvViuF0
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
J'aime bien votre petit tract ou petit carton : "Cherche Hommes Femmes qui pardonnent, etc." Je trouve ça très bon, mais il me semble qu'il manque l'adresse où peuvent s'adresser les personnes que ce tract ou carton intrigue ou intéresse.
Nina sera heureuse que vous appréciiez son dernier slam, que moi aussi j'aime beaucoup.

17fev21 226C74
Merci, frère Michel, de m'avoir publié et répondu en 226C71, mais vous confondez le nombre "des personnes contaminées", termes de la vidéo [226C66] répété cinq fois, et le nombre total d'habitants en France. Déjà il y a quelques mois vous aviez commis la même erreur à propos de la Chine, et je vous en avais alerté en vain.
Je vous avoue être profondément déstabilisé par cette situation. Vous envoyer un mail privé ?
François D. d'Île de France

Réponse :
Mon bien aimé frère François, je suis désolé de vous voir "déstabilisé" mais il ne faut pas l'être. Dans ma réponse 226C71 je n'ai pas dit que vous aviez tort. J'aurais sans doute dû préciser que vous aviez raison. Votre raisonnement était juste à partir des affirmations de la vidéo que frère Didier Br. a adressé à mon blog, affichée en 226C66, dont l'auteur serait un certain Michel Weber. J'ignore de qui il s'agit, mais je ne pense pas qu'il s'agisse du philosophe. Cette vidéo style "chansonniers" rapporte, en effet, le chiffre de 99,965% au nombre de contaminés, ce qui est purement irréfléchi ou volontairement facétieux pour la simple raison qu'on ignore complètement le nombre de contaminés par la covid19, qu'il y a eu en France. Les statisticiens ne connaissent que le chiffre, du reste douteux — beaucoup de morts sont erronément attribuées au covid-19 — des malades traités officiellement, donc principalement à l'hôpital, mais ils ignorent le chiffre des contaminés, c.-à-d. de ceux dont on n'a et n'aura jamais entendu parler ; là, c'est l'inévitable trou noir, puisque tous les contaminés ne sont pas malades, loin de là. À preuve que les statistiques officielles ignorent qui et combien ont été contaminés en réalité, c'est que pour diverses raisons on exige des gens qui se présentent dans tels ou tels endroits (embauche, voyages, visites dans certaines endroits, etc.) un test PCR négatif ; c'est bien, par déduction, l'aveu qu'en fait les pouvoirs publics ignorent combien de citoyens sont contaminés.
C'est pourquoi, pour ma part, dans ma réponse 226C71, je suis parti, pour mes propres calculs (226C71), du chiffre de 99,965% de survivants rapporté à la population totale, comme l'a fait Laurent Ruquier (animateur et producteur de radio-télévision, de théâtre, etc.) dans une déclaration qui a récemment déclenché une énorme polémique. J'aurais peut-être dû le préciser et je vous demande de me pardonner cet oubli, mais j'ai écrit ma réponse rapidement comme je dois toujours faire, hélas, étant débordé de travail.
Ne soyez surtout pas déstabilisé. Gardez votre paix, mon frère François. Vous avez toute mon estime outre mon amour fraternel, il va sans dire.
Concernant la Chine à propos de laquelle vous m'auriez "alerté en vain", je ne m'en souviens pas. Je n'ai pas le temps de chercher, mais si j'ai omis de vous remercier de votre alerte, je vous en demande pardon. Ce blog est un énorme travail pour moi et je n'ai pas toujours, hélas, le temps que je souhaiterais pouvoir lui consacrer ; je dois souvent abréger mes réponses, surtout quand elles portent sur des questions qui n'intéressent pas directement la foi et le salut. Merci d'avance pour votre indulgence.

17fev21 226C75
J’ai lu le message 226C64 que notre frère Jeff P. a envoyé et votre réponse avec beaucoup d’intérêt. Vous exprimez dans la réponse :
"Si je suis, comme je viens de dire, abasourdi, c'est que la liste des sujets qu'on me suggère d'aborder dans une nouvelle vidéo est telle que je me demande ce que mes frères et sœurs ont retenu de ce que j'ai déjà pu dire et écrire depuis 1974-1977. J'ai noté trente sujets parmi tous les sujets qu'on me suggère d'aborder. Mais sur ces trente sujets j'ai parlé ou écrit pendant quarante-sept ans et je suis abasourdi qu'on me demande encore d'en parler. Il est normal que tout le monde ne m'ait pas vu et entendu, mais je pensais que tout le monde m'avait lu. "
Personnellement, je pense que beaucoup de frères et sœurs vous lisent mais que votre enseignement n’est pas suffisamment partagé entre nous, nous ne nous recherchons pas suffisamment les uns avec les autres dans ce sens. Ce travail vous ne pouvez pas le faire à notre place, d’où ces nombreux sujets que des frères et sœurs vous proposent d’aborder dans une nouvelle vidéo.
Étudier votre enseignement pour le partager entre frères, c’est vous mettre au milieu de nous car vous êtes l’agent d’unité. C’est en allant les uns envers les autres que nous vous aiderons à faire connaître cette Parole et cette direction de certitude au monde, vous nous l’avez enseigné de nombreuse fois.
Nous sommes les acteurs de notre énergie prophétique les uns pour les autres et lorsque nous nous fécondons les uns et les autres avec votre enseignement. Nous avons un but commun, celui de mettre en pratique cette Parole révélée à Arès en 1974 et en 1977 par la pénitence (Rèv d’Arès 30/11).
C’est seulement en nous changeant en Bien chacun, en ayant chacun le cou tendu (Rèv d’Arès 25/10) et en nous aidant les uns les autres à avoir ce cou tendu (Rèv d’Arès 30/11), toutes générations confondues, que nous franchirons l’étape nécessaire pour agir en polone (Rèv d’Arès xxxix/12), mais pour cela nous devons nous efforcer de prier (Rèv d’Arès 35/4) avec honnêteté et volonté d’accomplir pour trouver la force de  sortir de nos tubes. Oser aller les uns vers les autres (notamment dans nos groupes de travail) et même en-dehors de notre assemblée pour nous parler les yeux dans les yeux avec confiance, patience et non-jugement.
Je vous embrasse frère Michel et toutes les personnes qui lisent ce blog.
Marielle J. d’Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Marielle, pour ce commentaire, qui m'intéresse, parce qu'il ne correspond pas vraiment à ce que je pense. A priori, je ne vois pas très bien pourquoi "beaucoup de frères et sœurs me lisent mais que mon enseignement n’est pas suffisamment partagé entre vous," parce que "vous ne nous recherchez pas suffisamment les uns avec les autres." Si beaucoup de mes frères et sœurs me lisent, ils savent donc ce que j'écris, mais vous voulez sans doute dire qu'ils me lisent mais ne me comprennent pas nécessairement bien et qu'ils me comprendraient mieux en discutant entre eux mon enseignement ? Vous avez peut-être raison. Mais dans ce cas, le problème demeurera quand j'aurai réalisé les vidéos qu'ils me demandent, car ils ne comprendront peut-être pas forcément bien ces vidéos et cette mauvaise compréhension ou cette mauvaise connaissance de mon enseignement demeurera tant qu'ils n'en parleront pas entre eux. Or, en discuter entre eux est affaire d'assemblée ; ce n'est pas une affaire entre eux et moi, puisque je resterai malheureusemen toujours éloigné d'eux jusqu'à ma mort. De plus, imperceptiblement, le nombre de Pèlerins d'Arès s'accroît, il deviendra un jour ou l'autre pratiquement incontrôlable. Il n'est pas évident que tous les frères, même s'ils le veulent, pourront échanger facilement entre eux à propos de mon enseignement.
De toute façon, le Fond demeure : Pénitence = amour, pardon, paix, intelligence, liberté, et c'est sur ce Fond simple que l'apostolat se fait et se fera toujours. Nous ne sommes pas parfaits. Notre Victoire sera une Victoire d'imparfaits.

17fev21 226C76
Voici une interview par le magazine Nexus de Carlo Brusa, pratiquement le seul avocat qui utilise le Droit contre les mesures sanitaires démesurées actuelles. Très arbitraires, celles-ci font pleuvoir sur le petit peuple amendes, injustices et obligations pénibles diverses. Maître Brusa s’est donné pour devoir de les défendre par le truchement de son association "Réaction 19". Je ne sais si vous aurez le temps de la visionner mais cet homme de cœur, intègre et courageux, me semble digne de figurer dans cette mine si précieuse qu’est votre blog, où, nul doute, viendront fouiller allègrement les générations à venir.
A l’instar des grands médecins comme Raoult ou Perrone qui n’oublient pas qu’ils sont d’abord humains, Carlo Brusa, italien installé en France, met l’avocat qu’il est au service de l’humain. N’est-ce pas ce que semble avoir oublié quantité d’autres médecins, hommes de loi, policiers, spécialistes, politiques, et la foule des hommes sourdes à notre message ? Et, au fond, n’est-ce pas ce que nous, pèlerins, voulons relancer ? L’humain dans ce qu’il a de plus noble et ce, jusqu’à la transcendance ?
Toujours est-il que ce qu’il dit de l’égarement des pouvoirs actuels, corrélatifs à la chosification des hommes, résonne avec ce que nous crie Dieu dans La Révélation d’Arès depuis plus de quarante ans [quarante-sept ans en réalités]. La glace [Rév d'Arès vii/15, xi/6, xxviii/23, xLiv/8, 16/15, etc.] a saisi le monde. Glace que seul le Feu de l’amour fera fondre pour permettre à nouveau à l’Eau de circuler : la Vie ! Sans cesser d’être pratique, de concevoir des dispositifs basiques, comme, ici, se munir d’un oxymètre pour mesurer le degré d’hypoxie des enfants (ou des adultes) après une journée sous masque, Carlo Brusa dévoile souvent une pensée plus profonde, habitée, inquiète sur le plan métaphysique du sort même de l’humanité. Sa réflexion passe aussi par l’éloge d’unités plus petites quand il mentionne les États américains, à l’encontre de tout ce qui massifie sans distinction. Il termine cet interview par : "Que chacun soit un ambassadeur de la liberté !" et il aurait pu ajouter sans problème "et de l’amour", car je l’ai entendu vanter l’amour du prochain dans une autre vidéo, peut-être bien parce qu’il est chrétien.
Carlo Brusa pointe également sur le peu d’efficacité globale des "résistants" à cause de leur manque d’unité, pour le moment éparpillés dans diverses associations : "Réaction 19", "Réinfocovid", "Bon sens", "Laissons les médecins prescrire", etc., s’exprimant à travers des médias eux-mêmes démultipliés qui, pour beaucoup, naissent, sortent de l’anonymat ou prennent de l’extension par opposition avec la propagande mainstream : "TVL", "RT", "FranceSoir", "Nexus", "L’info en question", "Antipresse", "Quartier général", Sylvano Trotta et d'autres.
Ce problème de l’unité absente révèle pour moi un vide que nous, Pèlerins d'Arès, devrons remplir. Nous sommes le liant ! Car enfin, c’est le souci de l'homme d’abord qui fait se lever tous ceux-là, de l’homme dans ce qu’il a de vivant, libre, joyeux, généreux, chaleureux, créatif, aimant la vie, la rencontre, l’amour, les tablées, les embrassades, la fête, l’aventure…, tout ce que soulève le Vent en dépit des administrations qui voudraient tout plomber, interdire, empêcher, au nom d’une raison sanitaire qui ne tient pas debout, en réalité pour continuer à dominer. C’est bien l’inquiétude envers l’Homme total qui fait se lever les résistants, mais sur un combat singulier qui les isole aussi. Il manque l’étendard général métaphysique de la Pensée spirituelle. Nous. L’Eau Vive. L’enseigne du faucon ne porte-t-elle pas très haut cet élan de Vie ? Un élan naturel et sensible à beaucoup qui se manifeste dans les vortex d’air au ras du sol, sur les terrasses des bistros, dont nous devons montrer qu’ils sont les amorces d’une Trombe [Rév d'Arès 25/7, 30/6, 31/5], bien plus puissante qui peut traverser la terre éperdument ? Oui ! Car, au-delà de toutes ces batailles locales nécessaires, il s’agit de faire remonter en surface la ligne de Front Générale de Dieu gisant au fond des cœurs comme un aigle blessé (28/06) !
Vous nous dites : "Patience !" Certes, collectivement nous ne sommes pas prêts à jouer notre carte spirituelle spécifique dans la mêlée publique, mais je vois dans cette résistance multiforme qui se lève, une opportunité dont nous devons être, un mouvement que nous devons imbiber, un peu comme avec les Gilets Jaunes, d’autant que bien des leaders qui en sortent ne cachent pas leur motivations religieuses ou spirituelles. N’est-ce pas ce que vous dessinez en réponse à mon commentaire en 226C56 : "Ce que j'espère, c'est que nous Pèlerins d'Arès serons capables de trouver notre place dans l'ordre nouveau qui peu à peu va s'installer, ne serait-ce que parce que la politique vient de montrer sa grande fragilité," puisque le petit reste doit faire, "un jour, figure de référence" vers le monde changé ? Nous portons la grande réponse rassembleuse qui, pour le moment, flotte comme un brouillard au-dessus du chaos, sans être clairement repérable : vapeur avant l’aurore (Rév d'Arès xix/18). Il nous faut désormais incarner bien davantage cet Élan de Vie à mon sens, qui devrait montrer une patience pleine, décidée, plutôt qu’attendre, n’est-ce pas aussi ce qui provoquera ce "quelque chose de fondamental, qui tout à coup fera de notre Appel un point focal" (226C16) ? La Voix de Fer du prophète se fera plus évidente, plus dure, plus rigoureuse, faisant tomber sous son rabot l’homme sourd en copeaux (ii/7) ?
https://www.facebook.com/magazine.nexus/videos/950853832118605
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Je comprends, mon frère Claude, que vous bouilliez, que vous rongiez votre frein. Mais nous sommes encore loin d'avoir les moyens de lancer un mouvement capable de rassembler un nombre important de partisans prêts à se battre pour que ré-mergent des limbes sombres où ont été placardisées la grandeur, la dignité, la liberté, les possibilités spirituelles, bref, la divinité de l'humain face aux pouvoirs des chiens (Rév d'Arès ix/1-4, xxi/1, xLiii/11, etc.) qui les dominent depuis très longtemps. Nous ne pouvons pas lancer un mouvement qui attend de naître depuis des millénaires,  mais le temps de cette virevolte viendra. Oui, patience, patience !
Qu'est que le Père ou la Vie nous demande ? Vous avez raison ; Il nous demande de réunir assez d'hommes et de femmes pour redonner, en commun, sa réalité à ce que le rationalisme (la plus dangereuse de toutes les religions) a déclaré mythe : L'idéal de l'humain capable de se conduire dignement, droitement, librement sans chef ni loi. Cet idéal considéré aujourd'hui comme une utopie de rêveurs est, en fait, une dimension irrécusable de l'expérience humaine.
Nous remettons en chantier la forme génésiaque de la divinité humaine, l'état de l'homme comme Enfant du Père. Mais pour ça, il ne faut pas extravaguer, nous sommes encore loin de pouvoir réunir une légion d'apôtres décidés en nombre suffisant pour s'opposer de façon efficace au matérialisme vaste et épineux au milieu duquel nous ne faisons encore que prendre naissance. Notre foyer d'expérience exige une attitude éthique propre à la mesure, à la patience, aux exigences du temps dans lequel nous vivons (Rév d'Arès 12/6), comme nous le rappelle le Père. Certes, nous vivons dans un monde — qu'on analyse encore mieux dans cette crise du covid19 — où tout est hasardeux, transitoire, fugitif, contingent. Voyez l'étendue des défenseurs des attitudes gouvernementales au cours de la crise présente et l'exiguïté, outre la division, des gens de bon sens qui ont compris qu'il faut passer outre pour que l'homme garde quelque grandeur et force face au mal. Voyez la difficulté que nous avons à grossir le petit reste ! Nous allons être en prise avec des administrations, des conformismes et des algorithmes aux automaticités redoutables, aux armes desquels il nous faut échapper pour ne pas être détruits avant même d'avoir acquis le force nécessaire pour faire face avec amour et raison.
Nous vivons dans une période où, tout en missionnant de façon qui fasse plutôt sourire que craindre nos adversaires en puissance, il nous faut prudemment effacer les traces de nos intentions conquérantes. Même conquérir pour l'amour sera considéré comme une adversité à combattre par les tenants des pouvoirs. Je tends à me réciter ce poème de Bertold Brecht :
Si tu rencontres tes parents à Hambourg ou ailleurs,
Passe à côté d'eux, étranger, tourne la rue, ne les reconnais pas !
Baisse sur tes yeux le chapeau qu'ils t'ont donné,
Ne montre pas, ho ! Ne montre pas ton visage !
Au contraire,
Efface tes traces !
Il est trop tôt pour être fichés comme des gens à surveiller et contredire. Soyez prudent ! La prudence va avec la patience.

17fev21 226C77
Cher frère Michel bien aimé en l'Amour de la Vie,
Voici une nouvelle qui prend de court le monde entier venant de la Guadeloupe du D. Henri Joseph du laboratoire Phytobokaz qui annonce une découverte mondiale pour contrer l'évolution des virus dont le covid-19 et bien d'autres, tout est dans la nature, elle est la Vie !
C'est notre frère Alain J. de Lyon qui m'en a fait part et je me permet le proposer sur votre blog, cela fait chaud au cœur et désargumentera toutes les privations et interdictions que l'on nous impose.
Merci Alain. Il sera intéressant de suivre l'évolution de cette extraordinaire découverte afin qu'elle arrive dans nos organisme au plus tôt !
Je n'arrive pas à ajouter le fichier où vous le proposez pour ajouter un commentaire, excusez-moi. Voici le lien, un peu plus de 6'
https://vk.com/qanonghostinternational?z=video624870861_456239022%2F2
ef05633ab766faa59%2Fpl_wall_-195349951
Michel J. de st-Étienne, Loire

Réponse :
J'ai enregistré la vidéo, mais je n'ai pas le son. Je pense que l'éditeur de vidéo "Éclair-News" ne veut pas être copié et a fait en sorte que l'enregistrement du son soit impossible. Alors, j'aime autant ne pas afficher ma vidéo muette et laisser chacun la regarder à partir de l'URL que vous donnez.
Merci, mon frère Michel, pour cette nouvelle. Curieusement, on ne la trouve nulle part ailleurs dans les média, mai je n'ai pas beaucoup cherché.

17fev21 226C78 
Je patiente

Comprends-tu l'être
Qui rayonne en moi ?
Comprends-tu cette folie
Avant tout, harmonie
De ma pauvre vie ?

Comprends-tu au moins cela ?
Au-delà du monde meurtri
Qui déchire, sépare et tue.
Comprends-tu mes Larmes
Qui brillent de Lumière
Mais qui meurent ici-bas.

Où es-tu Patience ?
Dans le vol des âmes
Qui prennent le Vent
Dans l'Eau Bienfaisante
Qu'apportent les anges.

Où es-tu Patience ?
Dans le vol furtif
Du faucon Céleste
Qui encre ses griffes
Sur ma chair imprimée.

Il n'y a pas de Beauté
Quand tombe un ciel
Sur un océan malmené.
Il n'y a que danger
Qui a tout moment
Peut prendre une vie.
La Beauté est ailleurs,
Quand je décide de laver
Le profond mal au cœur
Entre abîme et Ciel Bleu.

Il y a de la Beauté
Dans la patience,
L'œil est tout autre
Dedans pour dehors.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème consacré à la patience.

18fev21 226C79

18fev21 226C80
Bien aimé nabi Mikal,
Voici le fichier mp4 de la vidéo (226C77). Ainsi vous pouvez l'insérer dans votre blog si vous le désirez.
PS. : À partir de YouTube, il suffit de mettre "ss" (sans le "'point"') devant l'url de youtube pour obtenir le téléchargement de la vidéo (patienter un peu, puis une fenêtre s'affiche invitant au téléchargement : cliquer dessus pour le download ) => "ssyoutube.com………"
En prière avec vous,
Vous êtes dans mes pensées quotidiennes.
Danny G. de Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Danny, pour cette vidéo. Je suis heureux de l'afficher.
J'ignorais d'une part que "Eclair-TV" était aussi sur YouTube, d'autre part qu'on pouvait charger une vidéo YouTube en plaçant "ss" avant l'url de YouTube. J'en ai fait le test ce matin avec une courte vidéo de Natacha Polony (voir 226C79). Comme quoi, même si je ne suis pas totalement nul, je ne suis pas fort en informatique. J'apprends tous les jours. Encore merci.

18fev21 226C81 
Merci encore pour cette nouvelle entrée qui comme chacune nous pousse à entrer en nous-mêmes un peu plus. Les jours suivants, je médite souvent sur le thème abordé, pendant la journée. Il me vient parfois une image.
Cette fois ci, d’une pièce noire dans laquelle je suis, et que, par précipitation je voudrais traverser, alors que, en montant dans la patience (Rév d'Arès xxxii/3), je commence à voir les dessins de cette pièce et ainsi voir où je suis réellement. Voire ! comment vais-je m’y prendre pour évoluer dans cette pièce et pouvoir ainsi m’y investir royalement ? En tout cas, pas du tout comme je le pensais au début en entrant dans la pièce. Cette patience illumine (30/16) la pénitence et ses effets. Même si pour le moment les idées reçues continuent de dire : Dépêchez-vous ! C’est malsain de vouloir rester ici, je ressens cette impatience qui cloisonne nos pensées et qui est si dure à changer.
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, mon frère Henri, pour ce commentaire qui nous fait part d'une pensée qui vous a traversé après la lecture de mon entrée 226.
Oui, il y a chez nous, les hommes modernes toujours pressés, des rapports inévitables entre nos structures mentales, notamment les impressions que nous avons des choses, des lieux, des circonstances, et les structures réelles. Nous pouvons dire que nous éprouvons des pensées, des imaginaires, par l'incorporation de formes mentales alors que les réalités en temps, en distance, en lumière, etc. sont autres, mais ne nous apparaissent qu'ensuite. Énormément d'êtres, de choses, de faits, de mouvements, existent souvent sous deux formats, celui de la réalité et celui que nous donne le cerveau. Cette double vision est commune.
Ce peut être l'effet de l'impatience, comme vous le soulignez, mais aussi un effet optique ou un effet cérébral. Tenez, maintenant que je suis entré dans ma 92ème année je marche encore à peu près normalement, quoique plus lentement, sur le plat, mais si je descends des escaliers, je dois faire très attention, car il y a la réalité des escaliers et, simultanément, l'impression que je suis au bord d'une piscine et que je vais plonger. Cela vient, je crois, qu'il n'y avait pas longtemps encore je descendais les escaliers quatre à quatre, à toute vitesse, mais que je ne peux plus procéder de la sorte. Mon cerveau fonce, mais mes pas ne foncent plus ! Cette discordance entre les deux formats de mon ressenti crée une sorte d'effet vertigineux. Il y a rencontre entre mon impatience à descendre et mon impossibilité à le faire et, si je ne fais pas attention, je peux tomber.
En fait, je pense qu'il y a presque toujours..; disons :souvent... une transition cahoteuse entre la rationalisation telle que la dicteraient les réalités — par exemple la réalité du temps qu'il faudrait rationnellement envisager pour faire quelque chose — vers la rationalisation du désir — par exemple le désir d'obtenir tout tout de suite, une dangereuse manie de notre époque —. Cette scansion du temps crée des images défaillantes ou illusoires. Aussi faut-il passer outre, se reprendre et dire : Faisons saillir la raison, oublions les impressions, il tombe sous le sens qu'il faut prendre son temps... et ses repères. Ce travail sur notre cerveau fait partie de la pénitence.

19fev21 226C82
https://youtu.be/aAjqsbr4zi4. La vérité, c'est que le monde doit changer ! [Rév d'Arès 28/7].
Mais... "Patience", un jour viendra... Après de longs siècles de christianisme, de bouddhisme, de judaïsme, de mahométisme et autres mensonges, les cœurs humains sont encore pourris de méchanceté, les individus se déchirent, poussés par la folie du meurtre, par l'égoïsme, la cupidité, l'orgueil de race, la bêtise et la superstition !
L'idolâtrie est une vieille guenille. Pendant que les éblouis s'agenouillent aux pieds de leur maître à penser, la servitude et la pauvreté courbent le peuple sous la cravache des puissants. Décidément l'homme adorateur aura toujours la laisse au cou !
Axel D. non localisé

Réponse :
Mon frère Alex, comme vous quiconque lit La Révélation d'Arès comprend vite que cette Sainte Parole annonce la fin des religions, dont vous déplorez l'existence. La religion c'est la Vie enchaînée dans des dogmes, dont nombre de leurs fidèles croient malheureusement que le respect qu'ils leur vouent exige d'eux qu'ils méprisent, haïssent, voire même tuent ceux qui ne les respecte pas. Les dogmes religieux comme les lois politiques n'ont pas rendu la masse humaine meilleure.
Je ne crois pas que tous les cœurs humains soient "pourris de méchanceté" ni que tous "les individus se déchirent, poussés par la folie du meurtre, par l'égoïsme, la cupidité, l'orgueil de race, la bêtise et la superstition," parce qu'il existe quand même des niveaux dans le mal où l'humanité est tombée. Il y a beaucoup de braves gens, regrettablement incapables (pour l'heure) d'évoluer vers la Lumière sur les sentiers spirituels ; les frères humains tombés dans une médiocrité agressive ou meurtrière à l'égard des humains qui ne croient pas comme eux ne sont quand même pas majoritaires. Les uns et les autres cependant, pour l'heure je vous l'accorde, sont négatifs.
Oui, "l'idolatrie est une vieille guenille", mais tous les idolâtres ne sont pas des destructeurs des non-idolâtres. Je connais une bonne quantité d'idolâtres, d'adorateurs et de superstitieux qu'on n'arrive pas encore à faire évoluer vers l'intelligence du cœur, pas méchants cependant. C'est le vivier dans lequel nos missionnaires nagent. Actuellement, la Terre est spirituellement au point mort, oui, c'est vrai. De là l'Appel de La Révélation d'Arès. Nous avons à sortir l'humain de sa médiocrité. Nous nous y employons. Venez nous aider, frère Axel, devenez pénitent et rejoignez une de nos missions ; nous avons besoin d'apôtres.

19fev21 226C83 
Notre comportement comme missionnaires est fondé sur la patience, le respect, la délicatesse  afin de ne pas nuire à nos âmes ni nuire à nos frères humains. Il nous faut en mission aborder les gens avec amour.
Nous prenons quand même des risques malgré notre sagesse harmonieuse. Concernant les apôtres La Révélation d'Arès xvii/4 dit : L(eur) oreille (a) le nerf, le(ur) jarret (a) le genou du cheval, le(ur) poignet tient la scoute ; il(s) parle(nt) dans le guichet.
S'entourer d'une protection céleste. Ne pas laisser les esprits négatifs s'installer autour de nous. Nous sommes des optimistes  (notre parole est d'espérance) ; nous savons quelle direction donner à notre mouvement. Devenir grands et accomplir un travail sur nous-mêmes . Purifions-nous !
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire.
Oui, "nous prenons quand même des risques" et les risques sont une sorte de préfiguration de l'impuissance. Pour l'heure nous missionnaires acceptons ces risques, mais à petites doses. Le monde pécheur — dont nous faisons partie, il faut le dire avec humilité — est pour le moment trop rocailleux pour que nous courions pieds nus sur lui sans prudence ; nous mettons des souliers. Faute de souliers nous serions stoppés, ensanglantés. Quand les rocailles seront un peu adoucies ou dispersées, nous pourrons être plus actifs. Notre mission ne peut pas réussir sans précautions. Georges Bataille disait avec sagesse : "Il faut se tenir à distance de l'abattement comme de l'espoir", et c'est bien pourquoi il faut y aller doucement, avec patience.
Comment la pénitence comme l'apostolat deviennent-ils supportables ? Par la foi, l'espérance... et la patience. C'est la patience qui nous garde la force d'espérer. Sans patience nous sommes pris dans l'intrication de situations très difficiles, proches de l'impossible.

20fev21 226C84
Dessin de Didier Br. paru sur ma page Facebook.
Didier Br. a un beau talent !
L'arbre à la pointe toujours verte, par Didier Br.

22fev21 226C85 
Bien aimé frère aîné [Rév d'Arès 16/1],
Ces derniers jours je surveille l'arrivée d'une nouvelle entrée...
À chaque fois je me rappelle vos mots : "Patience !"... et à chaque fois ça me fait rire... (Enfin j'aime bien rire, je ne suis pas trop impatiente.)
Merci.
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Ma prochaine entrée n'est pas en retard ; je n'ai jamais fixé de périodicité à mon blog. Depuis quelques temps il y a eu une nouvelle entrée mensuelle, mais c'est pur aléa. Mon âge est celui d'un retraité, mais retraité je ne suis pas ; j'ai beaucoup de travail, lequel varie en exigence. Il a même été très exigeant ces temps derniers. L'entrée 227 n'est pas en avance. Mais elle viendra. Oui, patience, ma sœur Rachel-Flora. J'aime bien votre double prénom fort de signification : Rachel-Flora. Rachel (רָחֵל, raḥel) fut l'épouse qu'aima le biblique Jacob, petit-fils d'Abraham. Flora fut une chrétienne du IXème siècle décapitée (en Andalousie, je crois) pour avoir refusé de devenir musulmane. La religion dans son atroce splendeur, se faisant, aujourd'hui encore, le bras vengeur de son "Dieu" ! On confond beaucoup progrès technologiques et progrès de l'homme ; celui-ci n'a pas tellement progressé depuis les temps dits barbares. Ainsi les mesures "sanitaires" prises dans l'illusion que puisse disparaître un coronavirus ne sont certes pas des sacrifices humains pour apaiser la colère des dieux, mais elles sont tout aussi inutiles, car mourir de ci ou de ça il le faut toujours tôt ou tard. La superstition, à laquelle succède la "raison" politique (=ignorance) en notre siècle, est toujours là ; l'avenir est toujours masqué aux rationalistes par une imprenable citadelle (13/7-8) et l'ouverture sur le futur que représente La Révélation d'Arès est toujours ignorée, jugée illusoire.
La politique et la religion sont des systèmes qui croient dans leurs concepts. Il suffit pourtant de suivre d'un coup d'œil l'horizon chaotique de l'Histoire pour se convaincre raisonnablement de la médiocrité de ces concepts. Cela me paraît très simple à dire, mais les politiques et les religieux ne démordent pas de leur importance. Ils ont foi dans leurs systèmes et ne cessent pas d'y sacrifier. Si moi j'ai foi dans la Parole de la Vie, si je vois la tragique fragilité de l'homme tombé dans la péché, si je crois que l'amour peut me sortir du péché et me donner une âme perpétuelle et même changer le monde, je me situe aux yeux des politiques, religieux et de leurs armées de fidèles en position d'étrangeté, quand ce n'est pas d'hostilité, voire de danger. C'est de ce conflit qu'il nous faut sortir l'homme pacifiquement. Merci d'être des nôtres, ma sœur.

22fev21 226C86
Frère Michel, bonjour.
La vitrine de la mission de Paris a reçu les nouvelles affiches ce jour.
Merveilleuse journée à vous.
Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous et sœur Christiane.
Didier Br. Île de France
Mission Parisienne 22 février 2021

Réponse :
Vous avez édité en formats d'affiches et exposé dans les vitrines de "L'Eau Bleue" les dessins que mon blog a déjà affichés. C'est bien.
Merci pour la photo de la devanture de la mission parisienne, 32 rue Raymond Losserand, 75014 Paris.

22fev21 226C87 
Bien aimé prophète et frère Michel,
Vous écrivez : "Il y aura fort à faire pour leur faire comprendre que la Vie (Rév d'Arès 24/6) est une puissance diffuse du moindre atome au fond de l'homme jusqu'à l'infini stellaire de l'espace. Nos vies peuvent se ressouder à la Vie comme l'amour peut se ressouder à l'Amour."
L'Amour, la Vie (Rév d’Arès 24/6) que nous tâchons de retrouver est cette éternité, ce Souffle en nous, image et ressemblance divine (Genèse 1/27). Parfois un espace s'entrouvre en soi et élargi notre horizon intérieur et c'est toujours lorsque nous aimons vraiment, pardonnons vraiment, faisons la paix vraiment, mettons des étoiles plein notre cœur et recevons l'autre sans préjugés, libre dans l'espace infini de notre cœur comme l'oiseau qui s'envole de la gorge emportant avec lui la force de la Vie et l'espérance de la voir fleurir en d'autres en de myriades de couleurs et vibrations.
Un espace infini, hors du temps (12/6), co-existe avec notre temps de mortel et nous forgeons un pont pour le retrouver par notre pénitence (28/25), changement de notre être nanisé (Rév d'Arès xi/4) en un Être infini. Cela prendra du temps et il nous faut garder le cap. Patience, oui.
Cela me donne le vertige lorsque je songe à cette éternité, cet espace hors du temps, ce Souffle qui gît quelque part en moi comme dans tous les hommes comme il existe quelque part en dehors de moi sans que je ne puisse l'atteindre. Je souffre comme bien d'autre, de ce désir d'être/Être tout en étant encore ce faible lumignon [Rév d'Arès 32/5] collé à ma chair alourdie par le péché, qu'il soit général ou personnel, car au fond de moi je sens cet Appel.
Adam parcourait les mondes sans heure [Rév d'Arès vi/3] avant que par ses mauvais choix il ne chute précipitant la terre avec lui. Le péché donnant naissance au bruit de la chair lourd (xxxii/9), Adam s’est fait chair et la terre, assujettie à son co-créateur l’homme, l’a suivi vers le matérialisme épais (Genèse 3/14-19). Alors lorsque l'homme changera suffisamment, la terre le suivra dans sa transformation et portera, un Jour [Rev d'Arès 31/8], à nouveau ses fruits jusqu’à sa bouche sans qu’il n’ait plus à lutter contre elle (article "la Pommeraie" du Pèlerin d’Arès 1989). Peut-être que la progressivité du changement de la société par la Force du Bien se verra aussi d’avantage localement ? Lorsque de petites unités dont la dynamique de Bonté et d’Amour permanents et durables créeront autour d’elles et dans leur lieu de vie une autre Vie dont la nature sera aimante elle aussi. Le Bien retourne dans le frère (xxxiii/11). Le frère est co-créateur et responsable de la terre, cadeau du Tout Autre. Alors le Bien retournera dans la terre.  Nous sommes liés à elle.
Je vous aime de tout cœur, nabi (Rév d'Arès xx/1). Parfois, je suis comme une enfant qui ne voit en vous que ce que vous incarnez, la jeunesse du prophète éternel, l'arbre dont la pointe toujours verte (xvi/13) me guidera toujours. Et j'oublie que vous êtes aussi un homme harassé de travail et toujours dans l'effort (XXX/17). Pardonnez-moi d'avoir manqué de délicatesse lorsque dans mon précédant commentaire (225C132) je vous parlais d'un projet ambitieux. Vous êtes, il est vrai, un homme qui fatigue et même si je vous vois autrement, tel l'aigle qui se rit du vertige (33/5) vous ne pouvez plus faire ce qui était encore possible il y a quelques années. Je n'ai jamais pensé qu'une vidéo puisse remplacer la Vie ou que l’Appel (28/14) du Tout Autre ne puisse être suivi que par un moyen matériel. Aucun matériel ne le peut, aucun outil ! Je pensais que comme vous aviez déjà tout dit d'essentiel mais que cela se trouvait dispersé (différents écrits et vidéos) il pouvait y avoir une vidéo pour rassembler les concepts fondamentaux de La Révélation d’Arès et que de vous filmer dans votre environnement avec votre épouse ou dans la maison de la Sainte-Parole par exemple serait un témoignage fort pour les générations à venir qui se poseront la question de qui était le prophète et de comment était sa vie.
Vous êtes un exemple de pénitence pour les siècles et les siècles. En lisant votre réponse à mon commentaire, je me suis rendu compte que je craignais votre départ de ce monde, le fait qu’un jour, que j’espère le plus lointain possible, nous devrons poursuivre sans vous. J’ai confiance en la Vie, au miracle de la pénitence que nous portons en nous mes frères et moi et à l’enseignement que vous n’avez pas cessé de nous apporter et que nous redonnerons à notre tour pour fertiliser d’Amour cette terre desséchée par le mal que nous avons créé. Mais en allant au fond de moi, vos propos m’ont fait prendre conscience d’un tout autre espace encore pour ma foi en la Vie porteuse de Merveille et de Miracle. J’en ai pleuré. Mais pleurer n’est qu’un petit mal (Rév d'Arès xL/10), si la main tient Ma Main, l’œil peut pleurer, l’Eau reste dans l’œil. (xL/16). Je vous remercie pour votre enseignement cher père spirituel. Vous apportez la Vie à ceux qui savent entendre et écouter vraiment. Pardonnez-moi encore d’avoir été si peu réfléchie.
Yaël P. d’Alsace

Réponse :
Oh ! mais pardonnée vous l'êtes, ma sœur Yaël. Je n'en veux jamais à personne... de rien. Nous allons nous efforcer de faire renaître et prospérer sur Terre, à grand échelle — car à petite échelle des hommes bons et sages de toutes religions l'ont fait depuis des siècles — ce champ du Bien laissé en friche depuis des millénaires. Vous-même avec votre compagnon Fabrice et un poignée de frères et de sœurs d'Alsace vous avez commencé de prêché l'amour, miroir de l'Amour. Il y a un énorme vide à combler.
Je crois que depuis des décennies j'enseigne ce point central de notre mission. Alors, je peux mourir tranquillement ; sur ce plan j'ai fait ce qu'il fallait, je pense. Il faudra, de toute façon, des générations et des générations pour ressouder la pensée humaine à la Pensée Divine, parce que la pensée humaine a perdu son or initial et n'est qu'un qu'un vague alliage de toutes sortes d'idées, qui ne sont pas celles de la magnifique théorie des idées de Platon, mais qui sont celles disparates — quel salmigondis, une montagne ! — de tout ce qui a passé par les têtes humaines depuis des temps immémoriaux. Cet alliage est devenu une sorte de magasin de fétiches, dont on peut d'ailleurs voir quelques uns nous faire ployer aussi inutilement que coûteusement pendant cette "crise" du covid. Je n'ai pas attrapé le covid, mais cela ne me sauve pas la vie pour autant ; je vais mourir un de ces quatre matins comme tout le monde. Ce qui me paraît très significatif du très dangereux déclin de l'humanité, c'est que les fétichistes qui nous font ployer sont à peu près mondiaux. C'est une situation... comment dire ? fantasmatique. Le monde a perdu plus de sagesse que je ne croyais et je comprends mieux encore pourquoi le Père est revenu nous appeler en ces temps de sénilité générale de l'homme... Paradoxe pour moi ; je me sens proche de mourir jeune au milieu d'une énorme masse de sots.
Si le Père vient appeler les hommes, c'est qu'il reste au fond de leur cervelle un peu de bon sens à racler. Distribuez partout les racloirs et les raclettes ; quelques uns s'en serviront ; le petit reste prospérera peu à peu.

23fev21 226C88
Je reprend une de vos phrases  : "C'est la patience qui nous garde la force d'espérer. Sans patience nous sommes pris dans l'intrication de situations très difficiles, proches de l'impossible." C'est tellement vrai !
Je vous communique une petite vidéo du Dr Louis Fouché. Je ne pense pas qu'il connaisse le message de La Révélation d'Arès. Mais il est un frère à côté de nous. Après un an d’étude en philosophie, il se consacre à la médecine  pour soulager les souffrances humaines. Et aujourd’hui, comme il le dit, il sent l'appel intérieur de se lever. Je Souffle en silence dans leur poitrine (Rév d'Arès 28/6).
Véronique C. de Belgique

3 mn. :    https://odysee.com/@FlowerPower:b/Dr-Louis-Fouch%C3%A9---Il-y-a-un-appel-%C3%
A0-la-r%C3%A9sistance:3
Ou sur 3 min. :  youtube : https://www.youtube.com/watch?v=w1tcifKm17Q

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire et la vidéodu Dr Louis Fouché.
Ce médecin est un sage au sens de philosophe. Il explique calmement ce que nous, Pèlerins d'Arès, savons déjà, que nos libertés disparaissent, pour des raisons moyennageuses, sous une toute-puissance, qui se veut mathématique et bienveillante, de quelques hommes qui soumettent l'humanité à leur concept faux que le covid19 est soluble au prix de quelques mois d'efforts pour l'empêcher de se propager. C'est Gribouille se jetant dans la rivière pour éviter la pluie. Le covid-19 ne se propage, ne varie, ne mute pas de façon mathématique ; il obéit, c'est évident, à une autre dynamique vitale. Notre gouvernement ferait mieux d'encourager les citoyens à s'aimer les uns les autres, à se pardonner, à faire la paix, à chercher l'intelligence du cœur libre de tous préjugés plutôt qu'à mettre des masques, rentrer chez eux à 18 h, à faire des gestes barrière. Les gens qui s'aiment se respectent et prennent naturellement garde de ne pas se nuire. Je regardais à la télévision, ce matin en mangeant ma soupe, un très bref reportage sur le Mexique, où il n'y a pas de confinement, où les cafés, les restaurants, les cabarets sont ouverts mais où on ne voit nulle part de convois funêbres, de camions-bennes pleins de morts roulant vers les fosses communes. Pas davantage en Suède, en Espagne, etc. qui vivent aussi sans confinement. Je pense que dans ces pays le confinement ne fait pas l'affaire de la politique.

23fev21 226C89
C’est la foi le moteur de l’espérance active, c’est elle qui nous motive et la Main du Créateur qui nous guide, son Souffle qui nous inspire. Sur un cœur-ardoise, j’ai inscrit à la craie "Urgence du Bien" pour une moisson circonstancielle en cheminant sur les "sentiers" de cette journée particulière du 20/02/2021 en Belgique, où les artistes se sont mobilisés pour réclamer l’ouverture des activités, le retour à la vie. Le monde évolue progressivement et dans les circonstances sanitaires, l’absurdité des décisions absurdes du roi noir sont criantes comme la flûte au son aigu ; c’est intéressant car cela ouvre les yeux de beaucoup, comme j’ai pu le constater lors d’échanges.
Ainsi, sur la passerelle à Liège (je vous joins quelques photos de la passerelle, choisissez celle que vous estimez les plus appropriés à votre blog) ont été affichés des panneaux avec des messages qui clament le besoin d’un autre monde : "Troquons nos âmes molles contre des forces vives", "Nous sommes ceux que nous attendons", "Besoin d’être fiers de nous", "Soyons ceux qui pensent qu’il y a bien une vie avant la mort", "C’est le printemps, on se réveille", etc.
La vertu repose sur le travail patient et opiniâtre de générations qui feront se lever le Jour du Bonheur, par un changement progressif qui passe par l’accomplissement de la Parole de Vie avec patience pour installer cette nouvelle civilisation du Bien, sans brûler les étapes de la recréation du monde car la larve doit accomplir son temps [Rév d'Arès 24/2]. Dans cette évolution, les hommes de bien ont besoin de se recommander mutuellement la Vérité et la patience ; c’est notre exemple de pénitence et la moisson des épis mûrs qui fraye la voie au monde changé.
Cette journée était radieuse et les gens ont dansé tant à Bruxelles qu’à Liège ; beaucoup l'ont dit : "On revit."
En prière avec vous, je vous embrasse très chaleureusement
Danny G. de Belgique
Sur la passerelle de Liège 21-02-2021
Sur la passerelle de Liège 21-02-2021 - 2

Réponse :
Bravo pour ces placards attachés à la rambarde de la passerelle à Liège !
Et par la même occasion je pousse un "Ouahou !" Je n'étais pas allé à Liège depuis soixante ans, quand j'étais ingénieur, envoyé en mission chez Solvay... Eh bien, ça a rudement changé !
Pousuivez votre mission !

23fev21 226C90
Je vous suis très reconnaissant, frère Michel, d’avoir dans votre réponse à 226C74, reconnu le manque de fiabilité de la vidéo présentée en 226C66, et d’avoir maternellement apaisé les vives inquiétudes que me causait l’aval apparent que vous aviez donné  à celle-ci.
Votre réponse me paraît instructive par votre exemple d’attention à la souffrance d’autrui, mais aussi parce qu’elle souligne une fois encore notre diversité. Pour vous, notre degré de fiabilité "n’intéresse pas directement la foi et la salut". Pour moi il est primordial pour que notre foi devienne une référence publique.
Mais en soulignant ainsi que ce qui est important pour l’un ne l’est pas pour l’autre, je rejoins en 226C75 l’appel de  notre sœur Marielle à échanger entre nous sur vos écrits, car dans ceux-ci, ce ne sont pas les mêmes aspects que les uns et les autres nous retiendrons, et donc notre dialogue entre sœurs et frères nous permet de mieux appréhender votre pensée dans sa vaste étendue.
Bien fraternellement
François D. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire qui m'émeut. Notre diversité est grande, mais elle ne doit pas être un handicap. Nous devons au contraire en faire une richesse !

23fev21 226C91
Bonjour Frère Michel,
La patience est une vertu parmi tant d’autres. Un jour viendra où la vérité éclatera par notre détermination et notre pénitence journalière. Mais il y a aussi des personnes comme dans ce lien vidéo, une démarche de vérité dans certain domaine et je leur tire mon chapeau. Dans ces moments difficiles de censure, ils osent.
Ce lien vidéo nous permet de mieux voir la vérité sur des vaccins ARNm, cela fait froid dans le dos et terrifiant. Heureusement des femmes et des hommes se mobilisent pour vaincre le mensonge.
Dr Lee Merrit : "Les vaccins ARNm sont potentiellement des armes biologiques."
Je vous embrasse de toute mon énergie et mon amour.
https://cogiito.com/a-la-une/dr-lee-merrit-les-vaccins-arnm-sont-potentiellement-des-armes-biologiques/
Chantal M. de Maine et Loire
VidéoClôturée

Réponse :
Comme on peut le voir ci-dessus, la vidéo que vous nous proposez a été clôturée, autrement dit, censurée.
Cette vidéo a été très probablement considérée comme une "fake news" (fausse nouvelle) tombant sous le coup de la loi adoptée par le Parlement Français le 20 novembre 2018 et promulguée le 22 décembre 2018. Qui ne trouve ce genre de loi dictatorial, puisqu'on se demande bien qui juge qu'une nouvelle est vraie ou fausse. Pourquoi, dans ce conditions, l'édition de La Révélation d'Arès ne tomberait-elle pas sous le coup de cette loi et serait interdite ? Il suffit que je ne sais quel fonctionnaire (juge, policier, etc.) ou politicien en place considère qu'il n'y a aucune preuve que Jésus puis le Créateur m'aient rendu visite en 1974-1977 et que donc leur Message soit un faux.
Que nous sommes loin de la sagesse, miroir de la Sagesse de la Vie, source de bonheur ! Dans un des derniers livres écrits par Jean d'Ormesson dans sa vieillesse, quelques années avant sa mort, il parle de Parménide dès le premier chapitre. Je ne me souviens même pas du titre... Peut-être "Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit" ; je suis actuellement en déplacement, loin de ma bibliothèque, et je n'ai pas le livre sous les yeux, mais je suis de ceux qui comme d'Ormesson songent encore par ci par là à Parménide, ce penseur de la Grèce antique né à Élée (ville appelée Velia par les Romains) sur la côte tyrrhénienne, en Campanie, près du golfe de Salerne. C'est là qu'une célèbre école philosophique fut fondée par Parménide et Xénophane, suivis par Zénon d'Élée et Mélissos. On va me dire : Mais pourquoi, vous frère Michel, témoin du Père et de son Messager, témoin d'une Parole d'absolue Vérité, citez-vous si souvent les penseurs et philosophes antiques ? Je les cite parce que je n'ai pas cessé d'être frappé, en profondeur, depuis quarante-sept ans, par une certaine similarité de concept entre la sagesse antique et la sagesse de La Révélation d'Arès. Comme si, Éden ayant disparu sous le péché, invention adamique, avait quelque peu subsisté dans des petits coins de la Terre et y avait laissé quelques traces.
Des raisonneurs — le monde n'en manque pas, hélas — ont considérablement tronqué, atrophié, la pensée de Parménide, qui appartint à une civilisation occidentale radicalement différente de notre actuelle civilisation et malheureusement disparue, nous éloignant plus encore des temps édéniques qui déjà au sixième siècle avant J.-C. en était loin, rendant encore plus difficile notre tâche de restaurateurs du Bien initial. Mais comme nous ne pouvons nous référer qu'aux lutteurs passés de la sagesse, qu'ils fussent les Grecs, les Indiens d'Inde ou les apôtres juifs, j'essaie de puiser à leurs pensées et expériences, car que suis-je moi-même, homme du XXème siècle, fils d'une humanité terriblement déclinante, corrompue ? La sagesse radicale que Parménide acta, enferma dans son grand poème initiatique se démarque complètement du monde où nous vivons aujourd'hui. Parménide est le type même de la sagesse tombée dans la médiocrité matérialiste de ce qu'on appelle aujourd'hui les intellectuels. Parménide pratiquait l'enstase, probablement venue d'Inde, qui est contraire à l’extase. On appelait cela, je crois, ησυξια, immobilité, quelque chose proche du samadhi indien. Platon appellerait plus tard Parménide "notre père". Son poème  fameux est pure conaissance. "Il y a" est possibilité. "Il n'y a pas" est impossibilité. Il y a l'Être ; son contraire est impossible. Son contraire, c'est la pseudo-sagesse, le non-Être, que nous vivons aujourd'hui. C'est quelque chose qui s'agite mais à l'ombre de la mort.
J'abrège. La Révélation d'Arès nous dit déjà tout ça, mais autrement.
Avant de clore ma réponse, j'affiche ici un extrait d'un des commentaires faits à cette vidéo aujourd'hui interdite, quand on pouvait encore la voir? Ce commentaire est écrit par un certain Pit, qui semble un homme bien informé : "Bon quand on écoute le Dr Lee Merrit, on est quand même dubitatif. Néanmoins, quand on revient quelques années en arrière sur le site du Sénat: http://www.senat.fr/rap/r11-3781/r11-3781_mono.html (2012), "Les enjeux de la biologie de synthèse", bizarrement, tels les éléments épars d’un puzzle, en recombinant les articles, tout semble étrangement cohérent. Dans l’usine à gaz du rapport du Sénat il faut aller dans la deuxième partie, puis au chapitre 1.- Les divergences au titre du rapport bénédices-risques et enfin dans la rubrique b) L’évaluation des risques en matière de bio-sûreté : entre surévaluation et évaluation circonspecte > 1° Le risque d’un détournement de la biologie de synthèse à des fins malveillantes. Là ça devient intéressant, car on y parle des armes biologiques. J’extrais quelques passages qui parlent d’eux-mêmes: "A la différence de Jonathan Tucker et de Raymond Zilinskas, le professeur Pier Luigi Luisi souligne la dangerosité des programmes militaires de l’ensemble des pays (France, États-Unis, Russie et Chine notamment). Il estime que les produits fabriqués par les laboratoires militaires de biologie de synthèse de ces pays peuvent tuer une population ciblée, ce qui le conduit à douter de la réelle portée de la convention sur les armes bactériologiques ou à toxines. Jonathan Tucker et Raymond Zilinskas se posent la question de savoir si des scientifiques possédant cette expertise pourraient utiliser la BS en vue de concevoir et de fabriquer un pathogène entièrement artificiel qui soit, de façon significative, robuste donc plus dangereux que ceux qui existent déjà dans la nature, voire mortel."

23fev21 226C92 
Frère aîné,
Cette entrée nommée Patience me fais méditer, parce qu’il en faudra beaucoup (de la patience) pour qu’un jour il y ait une notable refloraison d’âmes  en ce monde. J’affectionne particulièrement le thème de l’âme dans La Révélation d’Arès (l’ha de Rév d'Arès xxix/5-10).
Pourquoi ? Parce que, d’une part, je ne sais pas si j’ai une âme, d’autre part j’aime son côté insaisissable tout en sentant au fond de mon être que l’âme (l’ha du Livre donc) n’est pas du domaine du mythe, mais quelque chose de bien concret, qui caille (Rév d’Arès xxix/10) par la volonté d’installer en soi le Bien actif, ce que nous nommons la pénitence, ce qui peut paraître un épiphénomène parfaitement individuel pour beaucoup, lesquels trouvant d’avance cela infaisable et s’en décourageant sans l’avouer, s’avèrera être le résultat d’une héroïque patience (Rév d’Arès 31/6). Celle des générations repentantes qui auront accepté de camper sur le désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie (Rév d’Arès Veillée 24). Et pourtant à la portée de toute et tous (Veillée 7). C’est en ce sens que ce nouveau projet de vitrine-vidéo — nommé "Mon âme" —, aboutit à sa finalisation en ayant longtemps cherché (avec la team [l'équipe] que je remercie) à devenir un tamis à peu près potable. J’ignore si ça vaut quelque chose, vous me le direz.
(vidéo : par exemple ici)
Je vous embrasse affectueusement.
Roger C. d’île de France

Réponse :
Oui, non seulement l'âme est un des passionnants sujets de La Révélation d'Arès, mais c'est un sujet qui en soi est une authentique révélation, c'est-à-dire l'apparition de quelque chose dont aucun livre, aussi antique soit-il, n'avait parlé sur Terre. Du moins à ma connaissance. Il est notable que ce que les "livres saints" ou les théologiens de toutes religions appelaient âme est en fait appelé esprit dans La Révélation d'Arès. Pour celle-ci l'âme ne naît pas avec l'homme (Rév d'Arès 17/3) ; c'est l'homme qui se la crée. Comment ? Par la pénitence ou recherche du Bien. Le destin que se fabrique chaque homme est donc beaucoup plus qu'un choix de vie, c'est la prolongation ou la rémanence de sa propre création comme être. En créant son âme l'homme se complète en s'adjoignant l'élément volatil qui lui permettra de perpétuer sa vie ou quelque chose de sa vie après la mort. L'âme est donc concrètement la renaissance d'une point vital de l'organisme humain que le péché avait fait disparaître. Spirituellement parlant, La Révélation d'Arès voit l'humain autrement qu'on ne le voyait auparavant.
Il s'ensuit que la manière de voir la vie dans La Révélation d'Arès est un empilage d'états et de causes de ces états que l'humanité n'avait pas vu ou avait oublié, placardisé. L'homme qui naît n'est pas un homme au sens où cet homme-là finit sa vie selon qu'il a orienté celle-ci dans un sens matérialiste ou dans un sens spirituel. Le sens spirituel ne lui est pas donné à la naissance, il l'acquiert par son orientation vers le Bien, mais la conscience de cette orientation est très variable ; elle est très souvent imperceptible. Autrement dit, pour abréger ce point délicat, ce qu'on croit être la Miséricorde qui assure le salut d'humains qui n'ont apparemment pas mené une vie pénitente, n'est pas vraiment miséricorde — d'ou le N'évoque pas à tout propos Ma Miséricorde (Rév d'Arès 16/15) —, parce qu'en fait beaucoup d'humains, sans avoir clairement conscience qu'il ne sont pas mauvais, ne sont pas mauvais parce qu'ils ne veulent pas l'être, comme çà, naturellement, quelle que soit la clarté de leur volonté. C'est la masse qu'on appelle les braves gens. Il y a donc dans ce monde plus d'âmes qui se créent qu'on ne croit.
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Signature.

Réponse :
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