Commentaires Français de #212
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7 octobre 2019 (212) 
Pourquoi changer ?

Les hommes fondent les religions, que La Révélation d'Arès appelle superstitions (21/1).
Mais la Vie absolue (Rév d'Arès 24/3-5, 25/3, 38/5, xix/26), qu'on la nomme Père, El Shaddaï, le Tout-Autre, l'Un, Elohim, Yhwh, Brahman, le Dharma,
Esprit du Feu, Dieu, etc., n'a jamais fondé aucune religion.
La Révélation d'Arès ne fonde pas de religion, donc ; elle n'est qu'un long Cri (ii/19, 28/11, 23/2) d'angoisse du Père pour ses Enfants (13/5) égarés dans le mal, un Appel anxieux de la Vie absolue pour son dérivé : la vie humaine. La vie humaine, aussi appelée Adam ou Adame dans La Révélation d'Arès, a fait le libre (10/10), mais malheureux choix (2/1-5) du risque des risques : lier son génie divin aux basses jouissance et voracité de son animalité d'avant sa création spirituelle. Ce mélange détonant de génie divin et d'animalité a déjà détruit la durabilité de l'homme et l'a rendu mortel, mais elle  pourrait tourner à l'extrême douleur du péché des péchés (38/2).
La Révélation d'Arès ne fonde pas plus de religion que la Parole du Père n'en a jamais fondé. Elle rappelle à l'homme qu'il peut changer en destin sublime le piètre destin qu'il a choisi (2/1-5). Elle rengage, une fois de plus, la lutte fondamentalement existentielle (Matthieu 10/34) entre l'homme pécheur et le possible homme sans péché, entre ce monde mauvais et le possible monde changé (28/7) en bien (xxxiii/11, xxxviii/3), entre ce monde de jour et de nuit (31/8) et le Jour (31/5) permanent où reviendront l'inextinguible Lumière et le Bonheur.
À l'heure où naît une nouvelle religion : l'écologie, nous voyons avec joie que l'homme reste ouvert à une espérance métaphysique. Mais ce que ne voient pas les écologistes, c'est qu'empêcher les hommes de mourir trop tôt au prix d'un énorme processus physico-chimique quasi-impraticable ne va pas loin : l'homme mourra encore et encore. Le dieu écologiste : l'air pur, ne leur donnera qu'un court surplus de vie. Ils ne voient pas qu'est possible une autre vie infinie (17/3) : la Vie absolue, qui dort déjà en eux et qui peut, s'ils la réveillent, les empêcher de mourir dans le néant du spectre. L'âme que crée la pénitence s'envolera dans la Vie sans limites ; l'âme sauve.

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Sisyphe poussant son rocher

Le cycle indéfiniment répété des vies courtes et des morts,
des actions toujours recommencées des hommes qui veulent un monde
meilleur, mais qui ne le rendent jamais meilleur, ont aussi peu de
sens que l'effort sans fin de Sisyphe poussant son rocher
en haut d'une montagne d'où il retombe sans cesse.
Cette punition éternelle que s'inflige l'homme pécheur peut cesser,
s'il prend conscience de la Vie éternelle logée dans ses tréfonds.

Une hallucination collective saisit, sauf rares exceptions, toute l'humanité depuis des millénaires : Le pécheur se croit une finalité, alors qu'il n'est qu'un accident alogique et calamiteux sur la ligne de la Création, que sa mortalité causée par le péché a interrompue.
L'homme a reçu du Père des Attributs (Rév d'Arès 21/4, 26/17) qui font de lui un co-créateur. La Révélation d'Arès lui rappelle qu'il peut, s'il est pénitent, reprendre sa place dans le processus génésiaque interrompu.
Nous sommes sans cesse en mouvement, certes, mais c'est une erreur de penser que nous nous déplaçons entre passé et futur. En fait, nous faisons des allées et venues entre mal et bien. Le chemin du futur est stoppé ; le Jour (31/8) ne viendra jamais et le péché des péchés (38/2) arrêtera tout, figera l'Enfant (13/5) et le détruira, si l'Enfant (l'homme) par la pénitence ne réactive pas en lui les Attributs du Père : l'amour accompli, la parole de vérité, l'indivi­dualité honnête, la créativité bienfaisante et la liberté (10/10) constructive.
La Révélation d'Arès nous dit à sa manière que, pour l'heure, nous ne sommes que les rouages, en plus ou moins mauvais état, de la réalisation d'un avenir que nous imaginons déjà écrit dans les étoiles. Grave erreur ! De ce fait, aucun effort de réel et continu discernement de la réalité n'est fait, aucun travail pour paver la bonne route jusqu'au bout ; le Bien n'est abordé qu'en pointillé, par brèves velléités. Ce qui paraît seulement compter aux humains qui font l'Histoire, c'est d'améliorer sans cesse leur avance dans la direction supposée immanquable, celle des monnaie, médecine, technologie, jouissances, et de se délivrer des ombres du passé supposé s'effacer pour un avenir considéré comme lumineux. On ne quitte pas le mirage et son lyrisme ; on oublie l'erreur de foncer dans le noir et pourtant dans le noir foncent les gouvernements et leurs antennes espionnes braquées sur le monde. En fait, ceux censés savoir ne savent rien. Quelques jours avant qu'apparussent les Gilets Jaunes, le gouver­nement de France ne savait rien d'eux et les Gilets Jaunes eux-mêmes, aujourd'hui encore, ne savent rien de leurs futurs aboutis­sements, parce qu'en fait ils réclament la restitution de leur humanité, dont ils ont été dépouillés, et qu'un dépouillement de telle ampleur échappe à l'analyse, donc aux mots, donc à la pensée. Les preuves s'accumulent sans cesse pour confirmer que l'avenir des grands absolus est une totale inconnue. 1968, Chaban-Delmas promet la "nouvelle société" ; 1974, Giscard d'Estaing annonce "le changement sans le risque" ; 1981, Mitterand assure qu'il va "changer la vie" ; 2007, Sarkozy proclame "la rupture" ; 2012 Hollande proclame : "Le changement, c'est maintenant." Quoi de plus opaque et dangereux que l'inconnu ? Nous, Pèlerins d'Arès, nous connaissons un avenir qui ne pourra qu'être bon, celui qu'apportera la pénitence.
La disparition du mal nécessite la disparition du mensonge, du cynisme, de la religion, de la politique, de la finance, de l'exploitation de l'homme par l'homme, etc. Pour La Révélation d'Arès la seule rationalité possible est le refus du mal. La gestion raisonnable du monde consistera à servir sans autre ambition que servir. Il faudra que tout change en bien par la pénitence et la vie sociale ne pourra qu'avoir pour plate-forme éthique la pratique de la pénitence. De là la souhaitable réduction des grandes masses en petites unités humaines autogérées dans lesquelles la pratique de la pénitence en société sera possible.
Ce qu'il faut aussi foncièrement comprendre dans La Révélation d'Arès, c'est que quiconque la suivra n'aura pas l'angoisse de l'identité. Celui ou celle qui par sa pénitence se change en homme ou femme de bien reste ce qu'il ou ce qu'elle est autant socialement que fondamentalement. Un pénitent ne perd pas ses repères. C'est l'humain changé par la loi, la contrainte ou par sa propre perversité, qui ne reste pas ce qu'il était et qui devient autre chose, autre chose qui d'ailleurs n'est pas meilleur, même s'il est révolté. Nous Pèlerins d'Arès sommes des "insurgeants", pas des révoltés.
Quel destin voulons-nous ? Nous voulons le destin, qui par la pratique du bien, de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur libre de tous préjugés fonde un autre monde, un monde changé (Rév d'Arès 28/7) en Bien. Ceux qui nous observent et nous étudient ont bien compris notre prospective, mais n'en veulent pas. Alors, ne vous étonnez pas, apôtres, si votre mission est dure. Elle ne peut que l'être. Mais n'oubliez pas que votre pénitence est auto-réalisatrice ; elle est comme le chêne qui part d'à peu près rien, d'un tout petit gland et qui devient lentement un arbre énorme et beau.
Pour finir, nous changeons pour reprendre comme co-créateurs le cours de notre Création, à tout le moins la Création de l'homme, interrompue depuis des millénaires, pour renaître et à nouveau ne plus faire qu'un avec le Créateur dont nous sommes les miroirs (Genèse 1/26-27).

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Commentaires
07oct19 212C1
Bien aimé frère aîné,
Après le Pèlerinage, je souhaitais revenir sur les questions de soumission ou liberté, comme j'aime me prosterner, poser mon front au sol... Bien que, comme vous le rappelez, nous ne cherchons pas à nous soumettre à Dieu, dans le sens de nous réduire à l'obéissance, ce qui peut renvoyer à une vision primitive du salut, alors que nous nous créons nous-mêmes, que nous avons à réveiller notre image et ressemblance avec Dieu [Genèse 1/26-27].
Et pourtant, lorsque je m'incline (je vais peut-être un peu plus loin que ce que vous conseillez en appréciant que la prière soit évidemment libre), je ne me prosterne pas seulement pour me rappeler la terre qui nous a été donnée, mais je me prosterne bien devant mon Créateur. Non pour indiquer mon obéissance à quelques panneaux indicateurs que j'aurais perçu à travers Sa Parole (ces compréhensions ayant un intérêt surtout dans les actes). Je m'incline dans un mouvement où je cherche à m'offrir au Créateur, en aspirant à l'Unité, pour réveiller cette Vie en moi. Dans un mouvement d'amour, comme on viendrait déposer un baiser, s’abandonner dans le cœur. Je baisse la tête pour passer en un instant dans l'ouverture et le silence, et permettre au Feu de descendre fortement. Je me prosterne comme on ouvrirait une cruche (ça peut faire sourire mais j'essaie aussi d'expliquer sérieusement), pour choisir très pragmatiquement un mouvement d'humilité et d'ouverture, où je laisse rentrer la Vie. Pour plonger dans ce mouvement d'humilité, encore et encore... Se soumettre à la Vie est alors une simple intelligence, devenir cette Vie, rentrer dans son mouvement et la partager, ou faire écho au Créateur, rentrer dans la résonance de la Vie, dynamiser notre ressemblance, et développer la créativité du cœur... La soumission à la Vie ne peut être que liberté, comme la Vie est Liberté, une simple confiance qui pousse à l'accomplissement.
(Je n'en oublie pas non plus le redressement qui l'accompagne.)
Tout peut être dit avec le langage, tout et son contraire sans que ce soit forcement contradictoire, pour apporter différents éclairages. Bien que je ne sache pas si je vais être comprise ici. Dans le même temps je comprends aussi que l'emploi du mot soumission reste délicat et que vous n'insistiez pas sur la relation à Dieu, comme cette Vie nous tombe dessus spontanément ou se développe en nous lorsque nous cherchons à accomplir. Le Merveilleux [Rév d'Arès 33/8] est là même si nous n'avons pas besoin de le rechercher.
Et en plongeant dans la non-dualité, ce qui semble opposé l'est probablement encore moins, même si ça nous dépasse.
Enfin tout ceci rejoint les problèmes de langage face à la Vérité. L'être humain semble souvent conditionné aux conflits, en accentuant les divisions au lieu d'avoir la souplesse de regarder de différents points de vue ou de chercher ce qui rassemble. Et lorsqu'il est question de Dieu, étonnement, l'échange peut devenir encore plus difficile, jusqu'à la dureté.
Je cherchais à comprendre encore ces incompréhensions, nombreuses sur ce blog ont probablement été utiles pour vous pousser à expliquer et clarifier d’avantage. Mais tous ces conflits semblent révéler l’orgueil de l'homme à vouloir comprendre Dieu et être proche de Lui — Absurdité absolue —. Cela montre la forte volonté de l'homme à vouloir comprendre Dieu jusqu'à tomber dans l'aveuglement. Ici c'est au delà de l'aspiration du cœur mais une forte volonté de la tête qui éloigne dramatiquement du Créateur. Même si on peut apercevoir des fragments qui s'approchent d'une vérité, quand c'est récupéré par l’orgueil ça ne peut qu'être contraire à Dieu, incompatible.
L'orgueil semble être ce qui est né de la chute, ce qui s'est placé dans le vide créé par le repliement sur soi, en brisant l'unité. Dans ce vide d'être, on peut voir un mur de lourde conscience se créer (orgueil). Ce mur qui semble plus solide que la matière peut nous séparer de notre Créateur. (Soit dit en passant pour la pénitence, on n'en sort pas par la fermeture, les fermetures pouvant créer cet orgueil, mais on s'en libère plus aisément par son expression, quand ses illusions deviennent visibles elles tombent d'elles-mêmes, on peut même en rire ; ou en plongeant dans l'humilité.)
L'ouverture à l'autre dans la paix et l'humilité est un passage incontournable pour que renaisse en nous la Vie/Dieu.
De votre côté je ne vois pas d’orgueil, mais du devoir. C'est comme si le Père vous avait un peu allégé du problème de l'orgueil et qu'en même temps en réponse à votre force d’accomplissement Il ne vous quittait pas et vous brûlait continuellement dans un Feu qui transcende. D'où la profondeur de Vie dans vos yeux...
Mais je vais peut-être trop loin dans ce commentaire, il est difficile de trouver les mots. Ça peut sembler manquer de douceur, celle-ci est pourtant là dans le choix de prendre soin de la Vie, en rappelant la nécessité d'une humble détente qui rapproche du vrai dans la communication, le cœur avant tout.
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire, dans lequel vous exposez avec une émouvante sincérité — émouvante pour moi, du moins —  la façon dont vous vivez au fond de vous votre quête de la Vie dans votre exercice personnel de la foi. Je vous rappelle, en cette occasion, que chaque croyant vit sa foi, sa prière, sa mission d'une façon spécifique est impartageable, parce que nos âmes ne sont pas les clônes les uns des autres, chaque âme a sa richesse spirituelle propre.
Je vous rappelle que ce n'est pas ce que vous croyez, mais ce que vous faites dans l'exercice de la pénitence, ou du Bien, qui vous sauve et qui, au cours de votre vie terrestre avant que ne vienne ce salut, dynamise votre foi propre et votre apostolat. Tout ceci vous est donc personnel, mais je vous remercie de nous en faire part.
Quand je m'agenouille et m'incline vers le sol en priant, ce n'est pas pour "me prosterner devant mon Créateur", mais pour prendre conscience que je suis responsable de cette terre qui m'a été donnée avec tout ce qu'elle porte, un peu comme Ulysse se pencha sur son chien Argos, seul être vivant sur son île à le reconnaître depuis son retour à Ithaque où tout le monde le prenait pour un mendiant. Le vieux chien Argos meurt après avoir reconnu son méconnaissable maître ("Odyssée") et j'ai l'impression que la Terre se meurt, mais que j'ai et que tous mes compagnons et compagnes ont ce que n'avait pas Argos, le moyen de la faire revivre dans le Bien.
Votre commentaire, lui, me fait plutôt penser à Thérèse de Lisieux et à son "Histoire d'une Âme". C'était une façon de vivre sa vie spirituelle à l'époque de Thérèse. Thérèse fait ce qui est sa propre ascension, son sentier vers les Hauteurs, sa quête du Bien, même si les règles religieuses lui interdisent de partir dans la rue comme apôtre, ce qu'elle aurait certainement très bien fait étant des nôtres quelque quatre-vingts ans  plus tard. C'est son expérience personnelle, pas celle de toutes ses consœurs carmélites. Son livre explique ce qu’elle appelle la "petite voie", la seule qu'elle put suivre à l'époque, son petit cheminement spirituel pour aller au Bien et à Dieu, que La Révélation d'Arès appelle aussi la Vie, le Père, sa "petite voie" faite d’humilité et d’absolue confiance dans la Puissance paternelle salvatrice, un chemin praticable par tous. Cette autobiographie est sous-titrée "Histoire printanière d'une petite fleur blanche" à cause de l'image de la petite fleur utilisée par Thérèse pour parler d'elle-même : "Je vais écrire l'histoire de la petite fleur cueillie par Jésus..."

07oct19 212C2
Très cher Frère Michel tant aimé,
Quelle belle femme était sœur Christiane, quand vous l'avez rencontrée en 1968 ! [211C91].
La pensée non-duelle du jour : "Dans la Voie de la Non-dualité il n'y a aucune hiérarchie, aucun système ! Un rebelle est appelé un Bouddha ou un Christ !"
Jésus confrontait sans cesse les autorités religieuses et politiques : il nous faut faire pareil ! Pour renaître il vous faut mourir à vous-même et toujours toujours transmettre la Voie de l'amour universel pour tous les êtres (= moisson) !
"Quand je vous regarde, je suis vous !" (Mooji*, enseignement de 2018 devant 1500 personnes).
Quelle est la différence avec le Fond simple de La Révélation d'Arès ? Pour moi aucune !
Je vous serre contre mon cœur et je proclamerai jusqu'à mon dernier souffle que votre parole est la Parole du Père (Ta parole est Ma Parole, Rév d'Arès i/12).
Je suis de très très près toutes les entrées et vos commentaires sur votre blog.
Philippe R. de Strasbourg.

* Note du  blogger : Mooji (Anthony Moo Young), Indien écrivain spirituel né en 1954, auteur de "Avant je suis - La reconnaissance directe de la vérité" et "Plus vaste que le ciel, plus grand que l'espace".

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire.
Oui, mon épouse Christiane était une belle femme en plus d'être surtout une femme bonne ; elle ne disait jamais de mal de personne, elle était naturellement pieuse. Elle est toujours une belle femme à bientôt 75 ans et toujours naturellement pieuse. Je ne l'ai pas rencontrée en 1968 ; je la connaissait depuis 1966. 1968 est l'année où nous nous sommes fiancés et mariés.
Merci, mon frère, pour ce commentaire.

07oct19 212C3
Photo magnifique de vous et sœur Christiane, Nabi ! [211C91]
Bonne soirée
Léon Amos O. de Leeds, Grande Bretagne

Réponse :
Merci, mon frère Léon Amos, nous sommes très touchés, sœur Christiane et moi.
7 avril 1968. Sœur Christiane était, ce jour-là, de passage à Lyon où j'habitais et comme c'était le dimanche des Rameaux (catholique), j'avais l'intention d'aller au Baux de Provence, je lui ai proposé d'y aller avec moi (J'avais une Renault R16 alors). Je profitai du voyage pour lui dire que je me préparais à entrer dans le clergé orthodoxe et que mon intention personnelle était d'entrer au Monastère st-Nicolas dont l'higoumène, Benoît, était mon ami, mais que mon évêque de Paris m'avait demandé de rester dans le clergé séculier, ce qui m'obligeait à me marier, car on ne peut ordonner un diacre ou un prêtre de paroisse qui n'est pas marié — Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, à moins d'être moine et d'avoir fait des vœux de célibat, un prêtre orthodoxe séculier ne se marie pas, on ordonne diacre ou prêtre séculier un homme nécessairement marié déjà —. Quand nous avons été aux Baux, je demandai à Christiane si elle accepterait de devenir mon épouse. Elle me répondit "Oui" avec joie. L'image que vous voyez fut prise peu après que nous nous soyons promis amour et fidélité et que nous ayons scellé nos destins. Notre amour n'a jamais fléchi depuis cinquante-deux ans bientôt.

08oct19 212C4
Votre bras qui entoure votre fiancée, notre bien aimée sœur Christiane (211C91), vos mains qui prennent ses doigts longuement (211C59), les enveloppant comme la bogue veloutée de l’amande, vos regards qui s’offrent l’un à l’autre, surpassent tous les maux, tous les mots. Ce langage du silence qui en dit plus que les mots (211C59) est comme le "Chant du monde" de Jean Giono, la fusion de l’être et du Tout. Ce langage-là vient à mon secours quand, sur le Champ du Père, les mots ne suffisent plus à dire l’amour infini, l’amour créateur, l’amour sans cesse recréé.
Mes mains prennent les mains de mon autre, mon prochain, parfois, mes bras l’enlacent. Puis, reviennent les mots dits et déjà perçus tout autrement : "Libérons-nous de nos préjugés, de nos peurs, de nos méfiances, pardonnons, aimons, aimons, aimons sans condition ! C’est urgent ! Le monde n’a jamais eu besoin des pouvoirs pour trouver le bonheur, mais de grands cœurs et de belles âmes !"
Annie L.-J. d'Île de France

Réponse :
Je suis  très ému en lisant ce beau commentaire, ma sœur Annie.
Tout à l'heure, pendant que nous déjeunions, nous évoquions sœur Christiane, sœur Nina et moi quelques moments émouvants des films de Charlie Chaplin et notamment ce passage, à la fin des "Lumières de la Ville" quand l'ancienne aveugle guérie, devenue fleuriste, croit que Charlot, qu'elle n'avais jamais pu voir, n'est qu'un pauvre clochard lui faisant ridiculement la cour. Elle lui donne une rose et lui prend la main pour lui donner une pièce, mais au toucher de la main elle reconnaît soudain l'homme auquel elle doit d'avoir pu être opérée et recouvrer la vue : "You ?" (vous !)... Charlot acquiesce et dit timidement : "You can see now ?" (vous voyez maintenant ?), elle, émue aux larmes : "Yes, I can see now" (oui, je vois maintenant), puis c'est la fin du film. C'est une scène brève mais extrêmement émouvante. Il m'est arivé maintes fois devant des gens de la rue me regardant durement, au temps où j'étais missionnaire en ville, de repenser à cette scène en espérant qu'à quelque chose de moi des personnes reconnaîtraient l'amour du prochain, simplement l'amour du prochain.
Poursuivons notre mission avec courage et patience, il arrivera un jour où des gens commenceront à reconnaître en nous des humains qu'ils croyaient disparus.
Merci, merci, ma sœur Annie, pour ce commentaire.

08oct19 212C5
Dans le 5e groupe missionnaire de Paris nous avons eu un débat à propos du petit écriteau sur la porte du local de la mission parisienne qui mentionne : "...disciple de La Révélation d'Arès."
Certains frères étaient choqués par le mot disciple (personne qui suit la doctrine d'un maître).
Après réflexion et de par ma tradition judéo-chrétienne, le mot "disciples" à propos de Jésus est un mot que j'approuve dans les Évangiles Palestiniens. Jésus n'avait qu'un seul maître : le Père Céleste et il n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, ce que  le clergé à repris plus ou moins hypocritement.
Cependant, concerant le terme "adepte de Jéhovah", par exemple, je suis encore réticent — "Ce n'est catholique," disait-on dans les chaumières —. La culture nous emprisonne ; il nous faut revenir au vrai sens noble du mot.
Fraternellement à toute votre famille et dans la volonté de devenir le vrai disciple du Créateur !
Bernard W. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire.
Vous avez raison : "disciple" est un mot parfaitement légitime concernant des fidèles de La Révélation d'Arès, mais, pour ma part du moins, j'évite le mot en première approche à cause de sa connotation religieuse. Quand des gens qui ne connaissent rien à La Révélation d'Arès et aux Pèlerins d'Arès lisent "disciple(s)", ils pensent aussitôt et inévitablement à une religion, la soumission à une règle ou à un système, etc. Donc, pour ma part, j'évite le mot en première approche, ayant déjà fort à faire pour faire entendre le mot pénitence, qui lui est par contre d'un emploi inévitable chez nous.
Merci, frère Bernard, pour ce message.

08oct19 212C6 
Le Vrai est au-delà du langage, insaississable et permanent... mais que cela ne nous empêche pas de parler, et même de jouer avec le langage.
Après le Bon Jésus, le sage Mahomet, voilà que l'ha caille (Rév. d'Arès xxxix/8 et 12) par accomplissement de l'enseignement de l'ha-Mikal prophète, Michel Potay, Mikal, l'ami (Rév. d'Arès xxxix/16), ami du Créateur et ami des hommes. Comme vous dites, le langage structure la pensée. Mais dans ce cas précis, la Pensée du Créateur vous baptisant Mikal a-t-elle acceptée d'être, non pas structurée par la langue française, mais simplement guidée dans le choix d'un nom ? Mystère.
Je vous rejoins dans votre "joyeuse et admirative surprise devant ce film" (211C85) de nos frères Éric D. et Fred M. Certains épis mûrs seraient-ils plus sensibles à un tel feu missionnaire qu'à un exposé posé et didactique ? Je le pense, mais avons-nous les moyens de les toucher, dans l'espace mental où ils sont ? C'est une question que je me pose. Pour le moment, les frères et sœurs autour de moi semblent faire confiance à une relation "structurée". Mais je ne vois pas de "structure" dans Le Livre, et je pense que seul son contact intime peut nourrir certains épis mûrs . Je cherche les moyens — forcément multiples — de mettre en relation les épis mûrs et Le Livre. Après tout, un jeu de mot sur ha-Mikal (jeu plutôt médiocre) est un moyen comme un autre, comme ce film.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire.
Ce que je trouve très intéressant dans le film dont vous parlez, c'est qu'il "déreliogise" ("déreligioser", verbe de mon invention) notre présentation. Ma fille Nina a fait, à ma demande, une version raccourcie à 5 minutes du film des frères Éric et Fred. J'ai testé cette version lors de ma conférence de samedi dernier à la mission de Bordeaux devant une dizaine d'auditeurs. Après la projection du film j'ai dit à l'auditoire : "Ce film a priori farfelu, dingue, comique, est pourtant entièrement fait de paroles tirées de La Révélation d'Arès, mais il a une qualité que j'apprécie : il est tout sauf religieux, il fait preuve que nous ne sommes pas une religion et que la vie spirituelle, la pénitence quoi !, peut très bien s'accomoder d'une apparence burlesque." Les auditeurs faisaient une drôle de tête, je l'admets, mais cinq d'entre eux, à la fin de mon allocution ont demandé à me revoir. Je pense qu'ils avaient compris que nous ne faisons pas l'apologie d'une nouvelle religion, mais que nous promouvons une autre façon de retrouver le Bien, de changer la vie et de changer le monde. Ma fille Nina, qui elle aussi aime beaucoup le film, était présente, mais n'est pas de mon avis ; elle pense que le film a jeté un froid, en tout cas une note d'incompréhension. Elle a peut-être raison. Il est encore trop tôt pour avoir une idée exacte de l'effet produit par cette sotie filmée, mais je vais continuer à la tester. Je serai à l'assemblée de Nice dans quelque jour et en Suisse, à l'assemblée de Genève, la semaine suivante. J'y poursuivrai mon test.

22oct19 212C7
Bonsoir cher Frère Michel,
Je viens de lire assouffé de votre enseignement et de la Vie, que je perçois à travers celui-ci comme à travers la Parole du Père, votre dernière entrée 212 "Pourquoi changer?".
Je vous remercie du fond du cœur pour le message que vous m'avez récemment adressé.
Sans faire dans la superstition, les Signes du Père sont perceptibles à qui veut bien les voir, et là, avec votre message récent, une fois de plus je me suis senti appelé à n'être plus rien pour moi-même (Rév d'Arès 39/10, 40/6) et à mettre ma main sous la Main (ii/21, iv/6) du Créateur.
Je tiens ici à vous faire part d'une expérience vécue cet été au sein de ma famille :
Dans les grandes lignes, chacun de nous, mon père, ma petite sœur, ma mère (mon frère absent à ce moment-là) et moi souffrions depuis un certain temps, à l'image du monde dans l'état actuel, chacun, isolé, aveuglé par le péché, se sentant seul avec sa souffrance, déconnecté les uns des autres, dans la fuite et probablement le mensonge. Cet été, nous avons brisé la glace, osé nous exprimer sur ce que nous ressentions, nous nous sommes parlé les uns aux autres de cœur à cœur, de la franchise, des paroles quelquefois dures mais probablement justes, chacun à fait part de ce qu'il ressentait au fond lui-même dans sa relation avec les autres membres de la famille. J'ai surmonté à ce moment-là une de mes plus grandes peurs, parler à mon père, lui faire part de ce que je ressens et ce qui me fait souffrir dans ma relation père-fils, la fausseté et l'hypocrisie entre lui et moi, dont nous étions co-responsables. J'avais peur de le blesser aussi dans les paroles dures de ma franchise avec lui. Il s'est montré à la hauteur de notre échange, à ma grande joie. Dans ces moments-là, j'ai senti de la Vie, du mouvement, quelque chose de nouveau advenait au sein de notre famille, le silence était interrompu et les faux-semblants de "je vais bien, tout va bien dans le meilleur des mondes" sont tombés, dans la douleur, certes, mais une étape nécessaire pour laisser place à l'honnêteté de chacun, et dans le même mouvement, au pardon, à la liberté à la paix et à l'amour. Nous avons osé entrer dans le Vrai ! Ensuite, c'est comme si toute cette colère, ces peurs et cette tristesse du passé que chacun de nous avait au fond de lui-même avaient été balayées pour laisser place au présent, à la joie et à la redécouverte de chacun.
Cette expérience vécue au sein de ma famille m'a prouvé dans des faits que le monde peut changer, si à l'échelle d'une famille cela se fait, alors à l'échelle plus grande de toute l'humanité aussi cela se fera, la Loi Qui sera (Rév d'Arès 28/4, 28/9).
Lors de cette expérience familiale, j'ai repensé à ce que vous m'aviez dit dans l'exèdre de la Maison de la Sainte Parole, lors d'un Pélerinage voilà quelques années en arrière : "Vous savez mon frère, on ne se sauve pas tout seul, c'est en sauvant d'autres hommes qu'on se sauve avec eux". Ces mots que vous aviez exprimés, ont résonné en moi cet été, à ces moment-là avec ma famille. Mon père, ma mère, ma sœur, mon frère, je me suis senti, plus que jamais lié à eux, nous nous sauvions les uns les autres dans le pardon, l'effort de nous libérer de nos préjugés les uns envers les autres et l'amour.
En toute honnêteté avec vous, Cher Frère Michel, j'aime lire votre enseignement dans les entrées du blog et les "Pélerins d'Arès, et ce que tu auras écrit", cependant je lis vos entrées de façon trop éparse dans le temps. C'est aussi le cas pour la Mission, j'y vais de façon encore trop irrégulière. Pour la suite, je poursuis mes efforts pour suivre votre enseignement avec davantage de constance et de régularité car j'ai conscience qu'il est aussi précieux que la Parole du Père. J'entends bien aussi renforcer mon engagement dans la Mission.
Merci à vous pour tout ce que vous faites, cher prophète.
Areski D. de Strasbourg

Réponse :
Je suis rentré d'un long voyage de mission hier soir 21 octobre et, comme à l'habitude, je me trouve submergé de travail. Je tombe sur votre commentaire parmi les nombreux commentaires qui me sont parvenus pendant mon absence et je l'affiche, très touché et même plus que touché, ému, par le récit du bienfait et du bonheur que vous avez ressentis, père mère, sœur et  frères, en passant d'échanges "durs" en échanges tendre, en changeant votre défiance en confiance, bref, en vous aimant.
Puissiez-vous pousuivre ces échanges affectueux à jamais !
Comme je suis heureux de vous savoir aussi déterminé à toujours mieux servir notre mission en Alsace !

22oct19 212C8
Salutations, Frère Michel,
J'ai une question sur le péché des péchés [Rév d'Arès 38/2]. Et j’aimerais partager ici mon opinion sur le rôle de l'écologie dans sa forme contemporaine.
Pouvez-vous nous donner plus de précision sur le péché des péchés. Je me demande depuis que je l'ai lu dans La Révélation d'Arès à quoi cela correspond. Est-ce l'auto-destruction de l'humanité et sa disparition définitive, son échec total ? L'arrivé de l'antéchrist ?
Vous parlez d'écologie et de sa place dans la société, et vous utilisez le terme "métaphysique" en en parlant. Je pense que le problème justement, est que ce n'est plus que physique et que la dimension céleste (méta) en est absente. C'est en fait la morale qui remplace la spiritualité, une loi sans dimension spirituelle.
Et cette dimension spirituelle, est le liant indispensable à une société humaine qui, comme nous le constatons est en voie de destruction définitive dans nos sociétés occidentales, et où c'est même le satanisme qui est promu. N'est-ce donc pas là la nécessaire et indispensable invention d’un nouveau liant de la société sans lequel elle s’effondrerait ?
Et où finalement on nous réduit à des bêtes irresponsables et malfaisantes coincées sur une masse tellurique (matérialisme), et fait disparaître la dimension universelle et spirituelle de cette œuvre prodigieuse qu'est la planète terre et donc aussi notre place dans la Création. Cela participe aussi à cette culture du mépris (l’homme est un porc, malfaisant fondamentalement), loin du message fraternel de La Révélation d'Arès.
Nous sommes tous naturellement pour la protection de la planète et de notre bien être. Il n’est pas nécessaire d’en faire une idéologie dominante et écrasante. Ma conclusion est que cette invention idéologique participe aussi à la destruction de la spiritualité, parce que dans le contexte et sous sa forme actuel, intrinsèquement elle l’exclue.
Grégory de Bruxelles, Belgique

Réponse :
Vous concluez votre commentaire par : "Nous sommes tous naturellement pour la protection de la planète et de notre bien être. Il n’est pas nécessaire d’en faire une idéologie dominante et écrasante. Ma conclusion est que cette invention idéologique participe aussi à la destruction de la spiritualité, parce que dans le contexte et sous sa forme actuel, intrinsèquement elle l’exclue," et voilà bien, mon frère Grégory, la conclusion la plus vraie qui soit. Autrement dit, l'écologie est une nouvelle religion qui comme toutes les religions tue la vie spirituelle ou l'enchaîne de telle sorte qu'elle ne peut plus être ce qu'elle doit être : libératrice ! L'écologie immobilise la vie dans des dogmes étouffants ; elle fait perdre toute confiance dans l'existence de l'amour qui est au-dessus des poisons ou autres nocivités exclusivement matérialistes, déspiritualisantes, à la chasse desquels l'écologiste se lance, oubliant que le première préoccupation qui devrait être la sienne est l'homme comme principal ennemi de l'ui-même par le péché.
Quant au péché des péchés, je me suis étendu sur maints points de ce blog sur ces mots de La Révélation d'Arès 38/2, mais bon ! je pense que vous êtes nouveau parmi nous. En bref, le péché des péchés est le péché dans sa forme extrême, maximale, non encore atteinte mais assez proche, semble-t-il. C'est le mal à son point de non-retour, point à partir duquel l'homme perdra totalement son humanité ou, si vous préférez, ce qui lui reste de l'image et de la ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) et retournera à l'animalité totale. Par là; oui, l'homme disparaîtra en tant qu'être doté des Attributs de Dieu : parole, individualité, créativité (dans le Bien), amour et liberté.

22oct19 212C9
Bonjour, grand frère bien aimé du Père/Mère!
Quelle joie de savoir que vous serez/tu seras dans une ville suisse dans quelques jours ! Je suis informé que je ne peux pas être avec vous/toi pour t'embrasser, t'écouter de vive voix, mais, que cet entretien est pour les sœurs/frères de l'assemblée. Mon humilité m'a fait comprendre cela. Ce qui ne m'empêchera de faire la mission/moisson d'épis dans le parc de la dite ville de suisse [Genève].
Dans l'intervalle, accepte/acceptez mes salutations fraternelles et je vous embrasse/t'embrasse ainsi que la sœur Christiane pour son dévouement, sœur Nina pour son abnégation et son talent artistique pour ses affiches comme celles du commentaire 125 de 2012. Eh oui, en attente patiente de lire le commentaire de 212 eh bien ! je me suis permis de relire les anciens commentaire de 114 à 126 !
Daniel A. de Genève, Suisse

Post-Scriptum : Je sais que je suis un piètre pénitent, piètre moissonneur et pélerin d'Ares mais, que avec confiance j'avance dans cette certitude du changement, car, comme le dit La Révélation d'Arès, c'est que l'homme et que le monde doivent changer!
À bientôt peut-être !
En l'Amour du Parfait trop Aimant ! Salam, Shalom, Peace, Pace, Amani (en swahili). Que la paix/Paix soit en moi, que la paix/Paix soit en vous !
Je ne suis point sur mon ordinateur ; je n'en ai plus ; je fais avec ! Bon ! Je stoppe de me plaindre.

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Daniel.
Je suis revenu de Genève hier soir 21 octobre. Samedi 19 octobre, j'ai eu, plusieurs heures durant, la joie de me trouver au milieu du groupe de frères et sœurs actifs de cette ville et de ses environs. Je me suis bien aperçu, après avoir salué tout le monde, que vous n'étiez pas parmi eux. J'ai d'abord pensé que vous étiez pris par votre travail, mais plus tard dans la soirée, un frère m'a expliqué que vous étiez absent simplement parce que vous n'étiez ni un frère régulier ni un frère cohérent dans le témoignage et qu'il était, de ce fait, quasi impossible de vous mêler la mission genevoise, faute de comprendre où vous en êtes.
Comme je ne suis pas moi-même engagé dans la mission de Genève, parce que je ne suis que le frère aîné (Rév d'Arès 16/1) de passage dans cette ville pour apporter à sa mission mon soutien et, si possible, mes lumières, j'ai écouté sans rien dire. J'ai compris que vos frères et sœurs de Genève vous aimaient mais ne savaient pas trop comment incorporer à leur mission, qui demande une certaine cohésion, l'indépendant outrancier que vous semblez être, mon frère Daniel. Pour ma part, je pense aussi que vos difficultés avec la mission genevoise vient de ce que vous êtes un frère d'origine italienne souffrant d'assez grandes difficultés avec la langue française (j'ai dû corriger dans votre commentaire plusieurs fautes, maladresses ou difficultés de vous exprimer).
Quoi qu'il en soit, je ne suis pas là pour instruire un procès entre vous et vos frères et sœurs de Genève, mais pour souligner la difficulté souvent rencontrée dans nos missions de créer un mouvement cohérent de témoignage public, parce que nous vivons dans un monde qui a des difficultés à comprendre le sens de La Révélation d'Arès, même si ce sens est très simple et sans doute parce que ce sens est très simple : Ce n'est pas notre croyance mais le Bien que nous faisons qui nous sauve et qui sauvera le monde ; autrement dit, l'amour est la seule condition du Bien et du Salut. Or, pour y arriver de façon claire, nous devons éliminer de nos propos publics tout ce qui rappelle la religion et c'est très difficile, parce que les gens auxquels nous nous adressons ne comprennent pas qu'on puisse croire en Dieu et viser à la vie spirituelle sans être dans une religion. Ils ne comprennent pas que Dieu est aussi simple, aussi proche ou lointain que le ciel bleu au-dessus de nos têtes ou que l'air que nous respirons et qu'il suffit d'aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tout le monde, se libérer de tous préjugés pour sauver notre vie personnelle du néant post-mortem (les spectres sont néants) et contribuer à sauver le monde du mal. Je crois que si vous vous ramenez à cette idée très simple, vous parviendrez à trouver votre place dans la mission de Genève.

22oct19 212C10 
Pourquoi changer ? Pour passer de l'état d'animal pensant à l'état divin, pardi !
Comment ? Par la pénitence. Quoi de plus naturel ?
Merci pour ce beau coup de projecteur sur la transcendance, frère Michel !
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Dominique.
Vous dites : "Pourquoi changer ? Pour passer de l'état d'animal pensant à l'état divin, pardi ! Comment ? Par la pénitence. Quoi de plus naturel ?" C'est très bien et très succintement dit. J'aurais dû réduire mon entrée 212 à vos quelques mots.
Faites de cette définition du changement votre cheval de bataille missionnaire. Ajoutez seulement : "Bon ! On peut quelque peu compliquer cette déclaration, mais ce n'est pas toujours à son profit. Venez nous voir au local, ru... n°... Nous avons besoin d'homme bons pour nous aider à prêcher la bonté, l'amour, la liberté. Merci d'y penser."

22oct19 212C11

"Pourquoi changer ?" (entrée 212) Mais pourquoi cette interrogation ? Car, tout simplement, nous n'avons pas le choix de changer, sinon nous allons droit dans le mur -----> [paf !]
Ne devrions-nous pas plutôt nous demander: "Pourquoi ne changeons-nous pas ?.." "Pourquoi affectionnons-nous tant l'argoule (xxxvii/3) ?.." "Pourquoi rester prisonnier de nos miroirs ?"
Le deuxième épisode de "M&K" (vidéo 211C85) aborde aussi ce sujet. D'ailleurs nous joignons à ce commentaire, sur votre demande (réponse 211C85), la version retravaillée par nos soins de cet épisode "pilote", nouvellement sorti de notre "lab-oratoire à images". Celle-ci respecte les cinq minutes que vous avez suggéré avec une fin remaniée. Elle est donc, pour nous, aboutie.
"Changer !? - J'aime l'amour comme la liberté libérée lorsque l'Individualité Une de la Parole qui parle crée la Création ! Bref, j'aime la Création." s'exclame Frédéric ! "Et la Créazionne aime la libertad" lui répond Éric.

Éric D. & Fred M. les chameaux crieurs

NB : Nous signalons une grossière erreur de notre part dans le commentaire 210C57 : « Quelque part dans l'inachevé » n'est pas de Milan Kundera mais de Vladimir Jankélévitch et Béatrice Berlowitz. 

Réponse :
Merci, mes frères "chameaux (ou dromadaires ?) crieurs" (ou "blatéreurs" ? Blatérer est crier comme un chameau), pour ce commentaiere et la vidéo réduite à cinq minutes. Je m'en servirai à Limoges où je dois me trouver prochainement. En attendant, les Limougeauds pourront voir un avant-gout de la projection en visionnant votre vidéo ici même sur mon blog.
J'aime cette vidéo parce qu'elle déreligiose (déreligioser, verbe de mon invention, je demande pardon pour ce barbarisme !) radicalement notre foi sans porter atteinte à notre foi qui reste intacte. Donner au Verbe reçu en 1974 et 1977 un style sacré compassé type Église n'est que le replacer dans le cadre d'une culture, c'est retomber dans la religion ; vous avez en créant cette vidéo fait appel à une autre culture, celle du burlesque, et c'est comme faire passer la Lumière chantée à la manière des oratorios de la Renaissance aux gueulantes de Lady Gaga, cela n'enlève rien à la richesse du cœur, quand cœur il y a. Votre burlesque surprend, mais n'est pas moins légitime, car il n'y a rien d'offensant dans ce que vous montrez. Il faut se décider à comprendre qu'on peut croire en Dieu et viser à la vie spirituelle sans être dans une religion. Il faut montrer que Dieu est aussi simple, aussi proche ou lointain que le ciel bleu au-dessus de nos têtes ou que l'air que nous respirons, même avec des filets de fumée d'usine, et qu'il suffit d'aimer tous les hommes de toutes les façons possibles, y compris la vôtre, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tout le monde, se libérer de tous préjugés pour sauver notre vie personnelle du néant post-mortem (les spectres sont néants) et contribuer à sauver le monde du mal. Vous vous ramenez à cette idée très simple à votre manière. Merci.

22oct19 212C12
Fecit qui prodest !
"C'est écrit dans nos livres en latin" (J.J. Goldmann, Encore un matin)
Le scandale a tué le Père en leur cœur (Michel Potay/Jésus le Nazaréen)
Préambule : Je n'écris pas ici pour que soient jugés les vivants ou les morts mais  pour que chacun se délivre des serments illusoires qu'il se croit obligé de tenir envers les représentants des rois, qu'ils soient blancs ou noirs.
Par des voies relevant de ma vie privée, j'ai appris que Mme Françoise Petir [Petit ?] née Rinsvelt, tuée de dix-huit coups de couteau le jeudi 14 juin 1984 dans l'enceinte du lycée dénommé alors "Jean XXIII" brûlait des chèques dans la cheminée de son domicile et que son père, mort prématurément de chagrin était au courant. Je le sais car il était ami du père d'une amie qui me l'a raconté.
Vous savez aussi bien que moi que si vous êtes un parent d'élève et donnez 1000 euros par chèque à une association reconnue d'utilité publique, l'état vous remboursera 660 euros. Mais si cette association décide de brûler le chèque plutôt que de l'encaisser, que se passe t il ?
L'état vous verse 660 Euros sans que vous ayez déboursé 1000 Euros.
À l'église de la très sainte consommation, c'est un secret de polichinelle : vous n'avez qu'à demander au PAP40 lors de sa prochaine représentation.
Laurent T. du Nord

Réponse :
À ma connaissance ou à mon souvenir (qui peut être mauvais), le véritable proverbe latin est "Is fecit cui prodest", signifiant : "Le crime profite à qui a commis le crime". Passons !
Je connais très peu de choses du meurtre commis au Lycée Jean-XXIII, mystérieux à jamais. Cette pauvre femme était jeune, elle avait 26 ans lorsqu'elle a été tuée.
Je ne vois pas le rapport entre ce crime et mon entrée 212. Toutefois, je pense que mes frères et sœurs lecteurs de ce blog verront le rapport. C'est pourquoi je vous affiche.

22oct19 212C13
Je découvre votre nouvelle entrée alors que j'allais vous expédier le commentaire ci-dessous suite à votre venue à Lorient fin septembre.  Elle confirme bien clairement ce que vous nous avez dit lors de votre venue.
Que peuvent dire les mots de la vie que vous nous avez transmis lors de votre visite. Votre simplicité, votre humanité, votre naturel, votre bonhommie, votre recherche scrupuleuse d'honnêteté. Et puis il y a votre manière de parler directe qui peut ne pas plaire.
Vous êtes vous-même.
Au delà des mots, j'ai retenu de cette journée [du 29 septembre], plusieurs choses essentielles si je pouvais condenser.
Nous ne savons rien de notre vie après la mort sinon qu'elle continue sous une autre forme.
Nous ne savons rien de Dieu ou presque et qu'il nous est irreprésentable.
Nous savons que nul ne se sauve seul dans son coin, que les autres et nous c'est pareil, nous formons un tout.
Les hommes aujourd'hui ont tendance à rester chacun dans son coin au lieu d'aller  vers les autres.
La priorité absolue de notre moisson c'est de faire renaitre la vie spirituelle dans l'homme et ainsi tous les problèmes du monde trouveront leur solution, notamment, la pollution, la souffrance, la maladie, les conflits, etc... et même à terme la mort disparaitra.
Ce n'est pas l'écologie qui sauvera l'homme de la mort, mais la vie spirituelle, car on meurt tôt ou  tard de toute façon et qu'importe puisque la vie terrestre est très courte.

J'ai senti vraiment pour la première fois que, quand vous dites que Dieu a tiré au hasard votre nom d'un grand chapeau, vous ne plaisantiez pas. J'ai senti vraiment que vous pensez réellement ce que vous dites, comme par exemple qu'ont été choisi Mahomet ou d'autres prophètes. Dieu a parlé à d'autres hommes, la différence c'est que Mahomet ou vous, avez eu le courage de transmettre Son Message au monde, alors que beaucoup se sont dérobés [Rév d'Arès 2/16-17] pour diverses raisons (notamment la crainte du monde).
Quand chacun de nous lit La Révélation d'Arès, Dieu s'adresse à lui directement et que vous ne "voulez pas être le seul à porter le chapeau", comme vous dites. Vous allez peut-être bientôt quitter cette terre et c'est à nous de prendre nos responsabilités.
Je ne sais si ce que j'exprime ici avec des mots peut-être bien compris tant les paroles que vous prononciez étaient porteuses de votre vie. Auprès de vous sœur Christiane qui vous surveillait et que vous regardiez de temps à autres, surtout quand vous utilisiez l'expression :  "Les bonnes femmes", comme vous aimez les appeler . Et vous vous repreniez. C'était vivant. Comme une discussion au coin du feu que nous aurions aimé poursuivre. Car ce que vous avez dit a aussi réveillé des questions au fond de moi, bousculer encore des fausses croyances inconscientes.
Vous avez essayé de partager avec nous votre ressenti et l'honnêteté. Merci infiniment à 90 ans de venir auprès de nous pour nous apporter votre enseignement et vous efforcer de partager l'impartageable.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire. Je profite de l'occasion pour vous redire toute la joie que j'ai eue de me retrouver à Lorient au milieu de vous tous, mes sœurs et frères bretons, le 29 septembre dernier.
Vous semblez avoir très bien compris tout ce que je me suis efforcé de rappeler pour chasser les derniers effluves de religion qui traînent encore dans vos cœurs bretons.
Je suis profondément touché par ce que vous me dites à propos de "ma simplicité et de mon honnêteté". Comme quoi il faut beaucoup de temps pour connaître un homme. Nous nous connaissons depuis longtemps, plus de trois décennies déjà, et je crois comprendre d'après ce que vous me dites aujourd'hui que mes "simplicité et honnêteté" ne vous étaient pas évidentes par le passé. Mais je ne vous en veux pas du tout, frère Denis. Je sais mieux que personne que l'homme est lent à découvrir, déchiffrer, pénétrer, concevoir, bref, réaliser.

22oct19 212C14
Cet été, alors que je commencais à lire "Homos deus" qui fait suite à "Sapiens" de Yuval Noah Harari, ma lecture m'a renvoyé au chapitre xxxiv de La Révélation d'Arès :
xxxiv/15-19 : L’homme noir n’a pas la paupière. L’homme noir lèche l’étal, son cil (le) balaie. Il guérit le bubon, il monte (sur) le nuage. (Mais il n’est) debout (qu’)un matin après le matin de mort. La mort couche dans l’homme. La mort (se) lève avant (ou) après.

Cela m'a inspiré ce petit texte qui fait écho à votre introduction, mais que je dois retravailler pour en faire un tract :
Les racines du mal sont plus profondes que ne le croit la science.

La Vie* n'est pour rien dans le malheur des hommes.
Le malheur vient du mauvais choix de vie des hommes.
La conséquence la plus tragique de ces mauvais choix est la mort. La mort même est dans l'homme, car elle est une création de l'homme.
Tant que l'homme niera l'existentialisme de son âme, qui naît de l'homme bon**, en se laissant gouverner sans prendre son destin en main, désenchantement, maladie et mort domineront l'homme alors que c'est pourtant lui, l'homme, le maître de la terre. L'homme maitrisera la matière, en plénitude, lorsqu'il se maitrisera lui-même en totalité, c'est-à-dire en créant son âme, son vrai corps. La science et l'écologie amélioreront notre quotidien mais ne résoudront pas ce problème de fond qui est un choix individuel qui doit se multiplier d'individu en individu.

* La Vie : l'Amour, le Tout Autre...
** L'homme bon est l'homme qui s'entraîne à réfléchir avec amour et paix sans préjugé, qui fait l'effort d'aimer, de pardonner, de rechercher la paix, de se libérer de tous préjugés et peurs, qui se prépare à partager tout avec tous.

Éric J. d'île de France

Réponse :
Merci, mon frère Éric, pour ce commentaire.
"Tant que l'homme niera l'existentialisme de son âme" imprimé sur un tract court, j'en ai peur, le risque de ne pas être compris par la plupart des personnes à qui vous donnerez ce tract. Combien de gens de la rue savent ce qu'est l'existentialisme ? Peu. Sur un tract il faut s'efforcer d'être clair pour le commun des mortels. Pourquoi pas plutôt : "Tant que l'humain ignorera qu'il naît sans âme et qu'il crée son âme par la bonté..."
"L'homme maitrisera la matière en plénitude..." ne veut pas dire grand chose. Dites plutôt : "L'homme maîtrisera son propre bonheur et le bonheur du monde en créant son âme, son vrai corps, dit le Père."
Quant à Yuval Noah Harari, je l'ai entendu en me rendant en Bretagne, il y a quelque trois ans, dans ma voiture sur "France Culture" ou "France Inter" et j'ai ri, mais d'un rire tremblé face au danger que fait courir aux jeunes gens de bon sens cette absurdité triomphante, qui m'a alors paru quasi prudhommesque. Cet homme semble se faire philosophe de l'Histoire humaine, mais il est en tous cas à l'opposé, quasi absolu, de la Pensée d'Arès ou simplement de la sagesse. La renommée de ce jeune professeur d’histoire israélien est à la mode, je sais, mais justement, face à ce monde intellectuel qui semble se reprendre à aimer d'extravagantes inepties, je ne m'étonne pas que notre mission ait tant de difficultés à être entendue. Je ne connais pas toute l'œuvre de Yuval Noah Harari, loin de là, et j'imagine qu'il y a quand même là-dedans des choses intéressantes. Je me garde bien de vous empêcher de le lire.
Je vous embrasse, vous et votre épouse Marielle, mon frère Éric.

22oct19 212C15
Vous dites que Dieu est en nous, mais il est important de dire que c'est seulement une partie de Dieu (attributs) qui sont en nous. Dieu est partout et autour de nous.
Nous sommes quelques uns à penser que ce n'est pas clair.
Merci de bien vouloir répondre, si vous aimez transmettre, afin que cela soit clarifié.
Quelques missionnaires

Réponse :
Qui sont donc ces "quelques missionnaires" qui ne disent pas leurs noms ? Passons !
Vous me reprochez de dire que "Dieu est en nous", alors qu'il vous paraît "important de dire que c'est seulement une partie de Dieu (attributs) qui sont en nous." Mes frères et sœurs, si vous dites que l'humanité est en vous, vous dites vrai, quoique vous ignoriez énormément de choses de vos anatomie, physiologie, psychisme, mental, histoire, etc., qui sont très longues à apprendre pour ce qui est de ce qu'on en sait, et qui, pour ce qui est de ce qu'on en ignore, ne vous empêchent quand même pas d'être hommes et femmes à part entière. Croyez-moi, bien que vous ne connaissiez qu'une petite, voire même très petite partie de votre humanité, vous êtes des humains totalement humains.
Aucun et aucune de vous n'est Dieu, évidemment. Vous n'en êtes pas moins créés à son image et à sa ressemblance, comme dit Genèse 1/26-27.
Voilà qui me semble clarifié. De plus, je me permet de vous rappeler, puisque vous vous qualifiez de missionnaires, que ce n'est pas d'enseigner aux hommes que chacun d'eux n'est que partie ou totalité de Dieu qui leur donnera le salut et contribuera au Salut du monde. Ce n'est pas ce qu'on sait ou qu'on croit qui sauve, c'est ce qu'on fait de bon : l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et le fait d'être libre de tout préjugés.

22oct19 212C16
Cher frère Michel, chères sœurs, chers frères,
Bienheureuse j'ai été de prier avec vous, durant ce Pèlerinage 2019.
Bienheureuse, j'ai été de vous rencontrer.
Je vous remercie, frère Michel, pour vos saluts chaleureux qui nous touchent droit au cœur, pour votre courage, pour La Révélation d'Arès...
Je remercie vos proches, les sœurs, les frères, pour leur dévouement, leur bienveillance, leurs sourires, leurs partages...
Pour l'Amour de Dieu, de l'Unité
Paix et Joie dans nos cœurs,
Virginie  D. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Virginie, pour ce commentaire, un très beau cri de reconnaissance que, j'espère, nous méritons. Vous étiez, je pense, la Virginie présente parmi les frères et sœurs réunis à la mission de Bordeaux, rue Montbazon, le 5 octobre dernier, tous ceux et celles auquels je me suis adressé cet après-midi là. Nous devons nous revoir le 2 novembre prochain. Alléluia !

22oct19 212C17
Je souhaite brièvement revenir sur le commentaire de Didier D. (212C8) qui concernait, au moins au départ, l'entrée 211. Quelles relations entretiennent le langage et la pensée ?
Quand on aborde cette problématique, il est prudent de garder à l'esprit que le langage est un signifiant et que la pensée est le signifié. Les imperfections du langage et sa limitation impliquent que le signifié, la pensée, est bien plus vaste que lui. Il faut aussi savoir qu'il existe une pensée sans langage, je ne peux pas développer plus ici, je donne juste l'exemple de l'intuition de la solution d'un problème de mathématique ou de géométrie, sorte de pensée fulgurante que nous ne formulons en langage que dans un second temps.
Pour toutes les personnes curieuses des rapports du langage et de la pensée je livre la référence d'un ouvrage remarquable qui s'appuie largement sur des faits et non pas sur des positions intellectuelles de principe, émancipées de la réalité, comme on pu le faire nombre de penseurs et de philosophes de l'antiquité jusqu'au vingtième siècle.
Il s'agit du livre de Dominique Laplane :  "Penser, c'est-à-dire ? Enquête neurophilosophique" Éditions Armand Colin. 2015.  Environ 200 pages.
Bonne lecture !
Henri R. de Bourgogne

Réponse :
Merci, mon frère Henri, de nous instruire par ce commentaire.
Je ne suis pas, loin de là, un spécialiste de la pensée et, pour cette raison, je ne suis pas au top du sens que la science académique donne au mot pensée. Cela me donne l'occasion de préciser ce que pour moi signifie la pensée et qui explique pourquoi je dis que penser est se parler en silence ou que penser est former dans son cerveau un langage, les mots et les phrases d'une réflexion. Donc, pour moi jusqu'à présent il n'existait pas de "pensée sans langage". J'appelle idées, mais non pensées, ce qui me traverse le cerveau sans parler, sans langage donc. Je suis heureux que vous rectifiiez ainsi ma façon de parler. Je prendrai garde à ne plus dire (si j'y pense, c'est le cas de le dire !) que penser est toujours langage silencieux.

22oct19 212C18 
Bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père,
Je viens de lire les derniers commentaires que vous avez mis sur votre blog et je me suis aperçu que les anciens commentaires (7, 8 et 9) ont disparu.
Est-ce volontaire ou une erreur de manipulation ?
Je vous embrasse bien affectueusement ainsi que sœur Christiane.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Un immense merci, mon frère Denis, pour ce commentaire.
Quand, ce matin 22 octobre, je me suis remis à travailler sur mon blog, après une absence de dix jours pour visiter plusieurs missions lointaines, j'ai vu que le dernier commentaire affiché était le 212C6, alors que je pensais que j'en étais déjà à 212C9 en quittant Bordeaux le 12 octobre. J'ai tiqué, je me suis torturé la cervelle, me disant : "Ai-je la berlue ? Ma mémoire est-elle à ce point altérée et erronée que je croie que j'avais non pas six, mais neuf commentaires avant de quitter Bordeaux ?" Et puis je me suis tristement abandonné à ce que j'ai cru être l'évidence : "Bah ! Je ne suis plus qu'un vieux chnoque qui perd la boule." Alors je suis reparti de 212C6. Mais voilà que je trouve votre commentaire et j'explose : "Mais non ! Ce matin, je ne perdais pas la boule, j'étais génial !" Je suis allé sur mes copies où j'ai trouvé les commentaires du 10 octobre 212C7, 212C8 et 212C9, que vous allez revoir, renumérotés, à la suite de celui-ci.
Pourquoi ces trois commentaires ont-ils été effacés sur le serveur de mon blog ? Je l'ignore. Il ne peut s'agir que d'une mauvaise manipulation, mais qui n'est pas de mon fait.
Encore un immense merci, mon frère Denis, pour votre commentaire très opportun.

22oct19 212C19 (ex 10oct19 212C7 effacé par accident) 
Emprunté à l'intranet de la Mission de Lyon :

Bonjour à tous,
Concernant le questionnement sur la création d'une sorte de livret de présentation pour compléter la dernière édition de La Révélation d'Arès, je vous donne quelques nouvelles.
J'ai commencé à contacter différents Pèlerins de différentes assemblées pour savoir s'ils s'étaient posés ce genre de question ou si ils avaient réalisé quelque chose d'approchant.
Un Pèlerin d'Arès de Marseille m'a dit avoir déjà entendu parler de ce genre de travail, mais que ça ne semble jamais aboutir, que c'est toujours en réflexion. Un autre, Pèlerin d'Arès, de Lille est intéressé de savoir ce que nous allons faire.
Notre frère Jeff P. de Paris m'a envoyé différentes propositions, assez proche des miennes et avec d'autres textes en plus (tout en rappelant que ce n'est pas un fascicule qui est théophore, mais le frère).
Notre sœur Marie-Odile de Toulouse m'a dit que dans leur assemblée ils avaient déjà réalisé ce genre de livret (sans copyright), avec toutes les entrées, préfaces et liminaires de l'édition bilingue, mais qu'ils trouvaient que ça faisait trop de textes avec des répétitions. Du coup ils ne semblent plus l'utiliser, mais ils sont intéressés pour se joindre à notre travail pour un livret centré sur les récits des apparitions ou autres textes choisis, cette fois avec copyright. Ils vont en discuter sur Toulouse et nous faire des propositions.
Notre sœur Nina de Bordeaux m'a envoyé l'opuscule réalisé par son époux, Gérard. C'est plus une présentation de La Révélation d'Arès qui reprend les thèmes de base très résumé. (Ça semble très bien réalisé, bien que je ne sache encore quoi en penser, je ne sais pas si il est intéressant de dévoilé le contenu de La Révélation d'Arès avant sa lecture.)
Donc, je vous transmettrai dans quelques temps les propositions des uns et des autres.
Très heureuse que cette question fasse naître une réflexion partagée.
Bien fraternellement,
Rachel Flora G. du Jura

Réponse :
Je me suis permis, ma sœur Rachel Flora, d'emprunter à votre Intranet de Lyon (la plate-forme informatique qui permet aux frères et sœurs de votre mission de communiquer entre eux) ce message, qui est un appel à vous fournir des idées pour rédiger un petit livret de présentation de La Révélation d'Arès, édition 2009, dont l'introduction, je pense, ne vous paraît pas susceptible de bien présenter cette Parole de Dieu. C'est tout à fait possible, je ne suis pas écrivain et je suis souvent un mauvais rédacteur de petits textes.
Je ne peux vous fournir un texte assez étendu pour remplir ce que vous appelez un "livret de présentation", mais, bien que je sois en voyage et sans grande commodité pour réfléchir et travailler, je vous propose un petit texte, que voici, qui reprend ma manière actuelle de présenter verbalement La Révélation d'Arès à des personnes intéressées ou à des nouveaux frères ou sœurs :
La Révélation d’Arès est difficile à lire et difficile à suivre.
Ne nous cachons pas la face ! Nous ne sommes pas une religion, nous n’avons ni dogme ni chef, nous n’avons que nos consciences libres (10/10), mais justement pour cette raison devenir et être Pèlerin d’Arès, changer sa vie (30/11) pour changer le monde (28/7) est certes une gloire promise à l’éternité (37/9), mais un volontaire et difficile destin d’efforts.

La Révélation d’Arès est difficile à lire et difficile à suivre.
La raison principale en est simple : Dieu, qui dans La Révélation d’Arès s’appelle aussi la Vie, le Père, le Souffle, etc., a un Dessein (28/27), et l’humain qui est son miroir, son image (Genèse 1/26-27), a un autre dessein. Ce Dessein et ce dessein se perturbent l’un l’autre, opposés en divers points.
La raison secondaire de cette difficulté est qu’elle s’adressa à moi, dans la situation ecclésiastique qui était le mienne alors, et qu’il n’est pas toujours clair pour le lecteur de comprendre que cet Appel au monde passe par un Appel à un individu, à l’un des atomes de ce monde, au pauvre bonhomme que j'étais, sans talents particuliers, que le Créateur prit au hasard en 1974.
Cette situation n’aide pas tout de suite la clarté, mais la clarté viendra.
Lisez !
Merci de lire ce livre.

Le dessein de l’homme, sauf chez quelques individus isolés, n’a jamais socialement rencontré le Dessein du Père ou de la Vie. La religion, quelle qu’elle soit : judaïsme, christianisme, islam, hindouisme, etc. ne partage pas le Dessein du Créateur libre s'adressant à son Enfant libre, deux libertés qui se sont éloignées, contrairement à ce que la culture nous porte à penser.
De ce fait, la lecture de La Révélation d’Arès paraît généralement au nouveau lecteur une sorte de bredouillage religieux de plus et est vite abandonnée. Mais si vous persistez à la lire, avec volonté, d’une traite en passant sur ce qui vous paraît obscur — vous comprendrez plus tard — comme l’enfant apprend à parler en écoutant ses parents, même s’il ne les comprend pas toujours sur l’instant, vous allez recevoir un Appel impératif, un Appel magnifique à changer votre vie (30/11) ou a changer le monde (28/7) en commençant par vous-même.
Moi-même, face à Jésus en 1974 et au Père en 1977, ne vous imaginez pas que j’ai compris sur l’instant ce qu’ils me disaient. Soyez comme moi, faites confiance, soyez patients, Nous ne sommes pas les phénix d’intelligence que nous pensons être. Nous ne cessons pas d’apprendre.
L’homme a hérité tous les Attributs de Dieu : parole, amour, individualité, créativité et liberté, mais il s’est accommodé et s’accommode toujours de son animalité intelligente intellectuellement, religieusement, mais pas spirituellement.

Le spirituel, quoique très simple, est la clé du Bien et du Bonheur. Il faudra quand même que le monde y vienne un jour ou l’autre. Qu’aujourd’hui soit pour vous ce jour-là plutôt que l’autre !
Comme toute intervention du Créateur depuis toujours La Révélation d’Arès est tombée sur moi, Michel Potay, toujours vivant, et quoiqu’écclesiastique, je n’étais pas prêt pour la suivre. Il m’a fallu quitter la religion et faire sur moi-même de gros efforts pour en devenir le prophète. Ce sera la même chose pour vous, si vous me suivez, et vous en deviendrez peut-être aussi le prophète un jour.

Michel Potay, témoin de La Révélation d'Arès, 10 octobre 2019


22oct19 212C20 (ex 10oct19 212C8 effacé par accident)
Cher frère Michel,
Éprouvé par une grosse angine, j’ai tardé à écrire mon commentaire sur l’entrée 211 "Langage". Au moment où je le termine, je m’aperçois que vous avez publié une nouvelle entrée : 212 "Pourquoi changer ?". Je ne l’ai pas lue ni n’ai voulu la lire, car mon commentaire se termine sur le thème du changement et de la pénitence et je souhaitais garder ma ligne d’écriture. Peut-être mon commentaire fera-t-il le grand écart entre les deux entrées et trouvera-t-il sa place sous la dernière en date.

Pensée-langage, langage pensée. C’est le problème de l’œuf et de la poule : Qui des deux est la source de l’autre ? Qui des deux conditionne l’autre ? De très nombreux philosophes et chercheurs anciens et nouveaux (Platon, Guillaume d’Ockham, Antoine Arnaud, Rousseau, Hegel, Bergson, Alain, Russel, Piaget, Lacan, Merleau-Ponty, Ricœur, Derrida, etc., etc.) ont réfléchi à cette question. Il y en a des dizaines, si ce n’est des centaines, depuis l’antiquité et très probablement sur tous les continents et dans toutes les cultures. On pourrait presque dire que tout penseur d’envergure s’est à un moment ou un autre intéressé à ce domaine de manière plus ou moins sérieuse et approfondie.
Certains optent pour une priorité du langage sur la pensée (Hegel, Alain, Lacan), soutenant que c’est dans le langage ou plus précisément les mots que la pensée prend corps, se trouve, devient réalité intérieure.
D’autres (Platon, Bergson) considèrent que la pensée précède ou nourrit le langage par le sens qu’il lui donne, l’extrayant par cette profondeur (décrite parfois comme universelle) des superficiels bavardages qui ne sauraient sans cette conscience être autre chose que des cris articulés de la chair en quête de la satisfaction de ses besoins les plus divers.
D’autres encore (Rousseau, Piaget, Merleau-Ponty), mais au bout du compte presque tous (car très peu ont dans ce domaine une position tranchée), conviennent d’une interaction structurelle entre pensée et langage : "La pensée fait le langage en se faisant par le langage," écrit Henry Delacroix [pas plutôt Henri ?], philosophe et psychologue contemporain qui s’est par ailleurs beaucoup intéressé à la psychologie des mystiques chrétiens. Merleau-Ponty précise : "Pensée et parole s’escomptent l’une l’autre [comptent l'une sur l'autre]. Elles se substituent continuellement l’une [à] l’autre. Elles sont relais, stimulus l’une pour l’autre."
Je m’arrête là, car le champ est trop énorme et se perd en de multiples chemins d’investigations qui finissent sur maints étals léchés par l'homme noir et balayés par son cil (Rév d’Arès xxxiv/16). Mais pour l’humanité il est primordial, puisque depuis au moins 2.500 ans elle s’interroge à son sujet. Dame ! la pensée et le langage, qui la caractérisent au plus haut point, est [sont ? ou forment ?] un enjeu majeur comme repère mais aussi comme pouvoir. D’où la recherche effrénée d’une vérité. Ceci dit, exceptée une petite poignée de penseurs et de spécialistes, l’immense majorité des hommes se fiche complètement de la façon dont elle pense ou dont elle parle. Donc, comment pourrait-elle s’intéresser à changer cela en bien ? Elle considère que c’est impossible ou inutile, sauf pour des raisons triviales ponctuelles (emploi, études, voyages). J’y reviens.
Votre réflexion traverse l’ensemble de ce champ en un coup d’aile et c’est vous qui donnez cette Vérité ou du moins un principe de Vérité qui suffit à apporter la paix de l’origine, le marqueur qui avec la filiation divine apporte la sérénité, du moins à ceux qui sont sensibles à La Révélation d'Arès : "Le langage n'est pas un aboutissement des balbutiements que furent, suppose-t-on, les premières tentatives de communication entre primitifs ; le langage a pour origine la parole qui est, avec l'individualité, la créativité, l'amour et la liberté, l'un des cinq Dons ou Attributs (Rév d'Arès 21/4, 22/11, 26/17) que le Créateur donna à Adam en le créant par la spiritualisation d'un animal au cerveau bien développé (vii/1-5)."
Tout est dit dans cette source de notre intelligence qui dépasse les rapports entre pensée et langage (dépassement de priorité entre l’un et l’autre dont Piaget avait eu l’intuition). Et après tout, peu importe que le don de la parole inclût ou non la pensée. À partir de là, un petit bonhomme comme moi, intellectuel curieux invétéré qui pourrait être tenté de faire un pas de plus en avant de la Parole, au risque de choir dans l'abîme, peut se tenir comme l'homme pieux (Rév d'Arès 32/8) nourri par l’enseignement du prophète. Et comme cela fait du bien !
Il suffit de vous suivre dans les repères pratiques que vous proposez pour la réflexion sur la Parole et pour la moisson. Le simple constat de : "Nous ne pouvons penser que dans des formes héritées du langage. Cela signifie donc que penser est aussi déficient que parler, et même plus faible quand s’y mêle l’intuition", permet de s’intéresser non à la source de la pensée mais à ce à quoi elle s’applique. C’est à la fois une manière de mieux comprendre nos contemporains et de vérifier en quoi nous sommes pénitents et moissonneurs attentifs.
Et à quoi s’applique cette pensée ? Aux besoins de la chair et aux moyens de les satisfaire, pour 90% des pensées qui viennent à l’esprit de nos contemporains… et de nous-mêmes. J’ai passé quelques temps à observer là où [= tout ce à quoi] mes pensées et celles des autres s’appliquaient et je dois bien constater que les pensées non utilitaires, généreuses, tournées vers le beau ou vers l’amour non sentimental (le sentiment et les émotions sont typiquement produits ou au service de la chair, au moins en partie pour les sentiments) sont rares, eu égard aux dizaines de milliers de pensées quotidiennes. Presque toutes les pensées visent la vie physique (nourriture, vêtement, abri, santé) et la vie sociale (travail, administration, loisirs) qui est lourdement conditionnée par la vie physique, puisque le matérialisme est dominant. Ce qui ne laisse de fortifier l'ego. Evidemment, la prière, la moisson, la réflexion sur la Parole, les relations spirituelles sont d’un tout autre ordre, mais combien de temps y passons-nous chaque jour ? Et, question immédiatement succédante [corrélative] : combien de ces pensées spiritualisées sont-elles l’objet d’un accomplissement ?
La pénitence qui œuvre à changer notre comportement et notre nature doit contribuer également à changer nos pensées et à les orienter vers la Vie spirituelle :
Pas le plus petit jugement au fond de la tête,
car tu ne le piégeras pas plus qu'une puce,
à ton insu il sautera sur ta langue.
(Rév d'Arès 36/16).


Il y a là une occasion "d’espionnage" de soi et d’observation de notre mission qui me paraît importante. Car plus nos pensées s’orientent vers et se nourrissent de la vie spirituelle, plus celle-ci transforme et enrichit notre façon de penser et de nous exprimer et plus notre ego s'amenuise.
Ainsi s’attacher à réfléchir à ce que l’on dit, quand on le dit, à qui on le dit, dans quel but permet selon moi de mieux maîtriser son expression missionnaire, à condition évidemment d’être présent à l’autre par le cœur, de faire la place aux sentiments à l’aspect "lunaire" de la vie (comme vous nous avez conseillé d’y travailler dans notre assemblée du sud, ce qui est toujours en cours, après la parenthèse des gilets jaunes). Les deux se complètent. C’est comme dans la nature : toute la Création doit pouvoir être mise en équation, pour peu que l’on ait accès aux clefs de son fonctionnement. Dieu est le premier géomètre. Mais également toute la nature regorge de beauté d’harmonies, de spectacles absolument indéfinissables, impossibles à analyser et qu’il convient simplement de laisser respirer en nous.
De même, la nature procède par progressivité : la transformation de la chrysalide, la construction des dunes de sable, l’usure des galets, la dérive des continents. Mais d’autres fois, elle agit par brusques changements, par "catastrophes" : les éruptions volcaniques, les orages, les crues, les tremblements de terre qui, si l’on y regarde de plus près, ne sont que le résultat cataclysmique d’une lente accumulation d’énergie ou de matière.
Ainsi dans la mission, il existe des mots qui peuvent progressivement nous permettre d’approcher la personne, des mots comme ceux du kérygme : changement, amour, pardon, paix, non jugement. Mais d’autres mots tout aussi forts comportent une charge explosive qu’il convient d’amener avec la conscience de cette charge, tout en acceptant que celle-ci explose : pénitence, enfer, spectre, théophanie, avec quelques mots intermédiaires peut-être comme âme, Dieu, religion, spiritualité. Et ces deux types de langage ne peuvent être séparés l’un de l’autre, doivent être articulés, car c’est sa capacité à encaisser les « cataclysmes » linguistiques et conceptuels qui signale en partie l’épis mûr. Bien sûr, chacun dose comme il l'entend et selon son caractère...

Depuis que je me suis attaché à m’observer dans ce domaine, je parle moins vite, moins fort, moins tout seul et avec plus de douceur. Bref, je me suis posé, sans perdre mon enthousiasme. Ainsi, la pénitence doit-elle entrer partout, atteindre les zones les plus profondes de notre construction, langage et pensées. Tout est transformable, tout peut être objet de pénitence et de changement en bien.

Didier D. du Pays Catalan

Réponse :
Je ne pense pas que "la pénitence œuvre à changer notre comportement et notre nature." Je pense que la pénitence est un changement de comportement qui œuvre à changer nos vies (Rév d'Arès 30/11) en les délivrant du péché ou du mal. Mais il y a très probablement là une question de langage.
Je ne comprends pas très bien : "Plus nos pensées s’orientent vers et se nourrissent de la vie spirituelle, plus celle-ci transforme et enrichit notre façon de penser," qui me fait penser à : "Plus ce mur est  blanc, plus il se transforme en blanc."
Je suis en voyage. Il me faudrait relire deux ou trois fois votre commentaire pour bien me pénéterer de son sens, mais je n'en ai malheureusement ni le temps ni la commodité. Mais beauoup de frères et sœurs, lecteurs de ce blog, pourront se pencher sur votre travail.
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.

22oct19 212C21 (ex 10oct19 212C9 effacé par accident) 
Découvrant ce matin votre nouvelle entrée, je me sens d’autant plus interpellé par votre deuxième paragraphe, d’autant que ma réflexion, ces derniers temps, se portait sur la croyance illusoire que  l’humain porte  sur lui-même, base, socle, conséquence de tout ce "bordel" extérieur et, comme je l’avais écrit dans un commentaire précédent, il y a nécessité première de dépasser le "bordel" intérieur qui est en soi.
Évidemment les mots peuvent être considérés comme vulgaires par certains et si je disais la même chose sous une autre forme, par exemple : "lle pécheur doit d’abord se délivrer de son péché," ce serait vu comme religieux par d’autres. De toute façon dans un cas comme dans l’autre, si  réaction il y avait, elle montrerait que l’on se considère comme étant quelque chose, de plus, "quelque chose" qu’on peut définir, nommer (je suis ceci ou je suis cela, donc je n’accepte pas ce qui ne correspond pas à ce que je suis ou ce que je crois être), tout en oubliant que tout bouge tout le temps et que se figer dans une position mentale paraîtrait simulé ou déplacé.
Et pourtant tout humain devrait  se positionner sur un plan métaphysique, car sur le plan physique, il sait qu’il va mourir et face à la mort, il y a un refus viscéral sans même faire intervenir le mental. Sur le plan métaphysique, on se place au-delà du physique, donc de la psychologie, du conditionnement, du sentiment, des sensations, des émotions, de l’espace et du temps, bref de tout ce qui fait l’homme qui naît, qui vit, qui meurt. La métaphysique introduit la notion de "ce qui dépasse la physique", c’est-à-dire pour le dire simplement, Dieu. Et c’est là qu’il faut beaucoup creuser.
Comme on ne peut pas comprendre Dieu, on ne peut pas comprendre l’homme, puisqu’il est considéré comme Son Enfant [Rév d'Arès 13/8]. Il nous reste, malgré nos incompréhensions, les grands Textes pour nous dépatouiller avec nous-mêmes, mais beaucoup de ceux-ci sont vus tels des catéchismes, des manuels de croyances, qui figent la pensée. Ce qui n’est pas le cas de La Révélation d’Arès qui a cette faculté de s’adresser à "ce qui sommeille au fond de soi" pour le faire émerger — J’ai envoyé Mon Souffle sur toute la terre, par Lui, toute vie, dès la graine, dès l’œuf, reconnaît sa nourriture et les lois de son espèce. Par Lui, tout homme reconnaît Ma Voix (Rév d'Arès 4/10)... Je souffle en silence dans leur poitrine (28/6), etc. — et bien d’autres versets de libération de sa solitude intérieure, ce qui devrait libérer la conscience des cages matérialistes, idéologiques, religieuses et surtout égoïstes… Le verset (40/6) : Tu n’es plus rien pour toi-même, vient décaper ce qui restait de soi quand il y a une recherche personnelle.
Erreur d’identification : Tu n’es pas ce que tu crois être, quelque chose pour toi-même, alors qu’est-ce que je peux être, se demande le bonhomme après avoir beaucoup étudié La Révélation d’Arès ? Tu es l’épée, pas le Bras qui la soulève (35/14).
Ainsi, La Révélation d’Arès ne convoque pas la croyance mais la pensée, ne demande pas de croire dans un credo quelconque, mais de se voir comme participant à l’Action Créatrice du Père. Étant donné qu’on pense Dieu comme le Créateur, ce que font toutes les religions, le Bras de la Création (qui soulève l’épée) fait de l’homme Son Épée, dit autrement Son Outil. L’homme est le Moyen que la Création Se donne, il est donc  un processus créateur, pas une finalité, pas une fin en soi. Image et Ressemblance du Créateur, que pourrait-il être d’autre qu’un fonctionnement créatif (pour bien enfoncer la chose dans sa tête, pas un "moi-je") ? Image et Ressemblance [Genèse 1/26] du Père trop aimant [Rév d'Arès 12/7], ce serait une absurdité que de ne pas s’allier à cet Amour Absolu, quand on sait que le besoin absolu de l’homme est le besoin d’amour et comment ne pas  faire de la pénitence (aimer, pardonner…) le moteur de sa vie ? Avec cette pratique de la pénitence, l’humain s’aligne sur le Père et activé par le Père (Qui lui insuffle Création, Amour), il reprend sa place dans le processus génésiaque, comme vous dites dans votre entrée.
Sans la pénitence, il retombe avec ses cinq dons [ou attributs du Père] (parole, liberté, individualité, amour, création) dans la conception dite normale des choses. Il crée quand même, il aime quand même un petit peu, mais en ramenant les choses à la finalité qu’il se croit être, parce qu’il se croit quelque chose pour lui-même, il ramène à lui-même. Produire et en tirer profit, telle devient sa pratique. À tous les niveaux, ça fonctionne de cette façon-là. Les industries produisent des biens de consommation, les politiques produisent des idéologies, des lois,  les religions produisent des credos et tous en tirent profit en dominant les consciences (c’est toujours pour votre bien, messieurs dames ! ). Quant à soi-même, dans l’état actuel des mentalités, quand on produit quelque chose, l’ego en tire profit. Voilà bien pourquoi, la pensée (pas la croyance) arèsienne [n']est [ni plus ni moins que] la pratique de la pénitence et le prophète Mikal est le prophète de la pénitence.  
Ne rêvons pas, pour l’instant, nous sommes les mécanismes qui font tourner les systèmes, parce que nous nous croyons encore des "petits quelque chose", des "moi-je", que nous nous donnons telle ou telle importance, telle ou telle  identité, alors que nous pourrions être des milliards de co-créateurs, aux talents uniques (car chacun a sa vision unique du monde) qui en les faisant converger, pourraient enrichir le monde,  de milliards de créations utiles pour l’évolution et la compréhension que le Tout est Un.
Est-ce que le pommier se croit quelque chose pour lui-même ? Non, il est un créateur de pommes. C’est la vie qui nourrit la vie. Penons exemple sur la nature chère aux écologistes.   
Charlie F. du Nord

Réponse :
J'aime ce commentaire, frère Charlie, et je vous en remercie tout en craignant qu'il ne soit pas compris par tous les lecteurs de ce blog. C'est toujours un problème que de devoir faire part de son ressenti en profondeur sans pouvoir simplifier vraiment ce qu'on exprime. On crée alors des textes que surplombe un brouillard. C'est bien pourquoi le Père parle du Fond des Fonds [Rév d'Arès xxxiv/6] sans expliquer plus avant ce qu'il entend par là. Et c'est bien là, de même, que nous constatons une fois de plus que notre langage est insuffisant, non seulement parce qu'il manque des mots nécessaire pour exprimer la métaphysique de la vie spirituelle, mais encore parce que les mots par lesquels nous tentons de l'exprimer ne sont pas compris par tout le monde.
Mais il peut être bon d'écrire en profondeur en octobre, quand les jours rafraîchissent et que la nature ralentit, Les mots de votre commentaire sont comme les diamants scintillants que soulève le soleil d'octobre sur les rosées des prés que je vois derrière ma vitre, ce mois-là, tandis que file ma Peugeot. Ce n'est pas par lassitude que tout paraît ralentir en octobre, mais parce que tout se charge d'une sorte de poids chevaleresque — l'armure ! — après les soleils trop fous de l'été, les soleils qui déshabillent. Oui, nous sommes des chevaliers du Père. Si nous ne l'étions pas, nous dirait-il : Tu es l'épée ! ? (35/14). Vous n'auriez pas écrit ce commentaire en juillet ; vous l'écrivez en octobre. Vous êtes prêt pour la mission d'automne. Je le suis aussi, étant en voyage de mission, justement.
Merci, Charlie, pour ce commentaire.

23oct19 212C22
Frère Michel, bonjour,
J'ai reçu ce jour Aïcha et sa fille, qui a découvert La Révélation d'Arès intégrale il y a quelques semaines. Elle a tout lu, un épis mûr. [Elle est] touchée par la Parole, rayonnante de vie, non religieuse.
Elle m'a parlé de Madjid Tucson vous connaissez peut-être !? Qui aurait fait une traduction quelle apprécie particulièrement à d'autres. Voici le site :
http://masjidtucson.org/
Voici lien pour Madjid Tucson en français : https://www.masjidtucson.org/french/quran/
Pour faire suite à  Madjid Tucson, notre frère François S. d'Alsace vient de me transmettre ce lien YouTube
https://youtu.be/B1a_1tHZxag
Je vous embrasse. Didier
Que La Paix du Saint soit à vos côtés ainsi que sœur Christiane et votre famille.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Bonjour, mon frère Didier. Merci pour ce commentaire.
Bienvenue à Aïcha chez nous, si elle est un épis mûr comme vous le dites. Mais soyez patient et prudent, ne vous précipitez pas trop vite, car nous avons eu, anciennement comme récemment, quelques déceptions avec des frères ou des sœurs venus de l'Islam, certes attirés par nous, mais qui arrivent à penser que les frères de La Révélation d'Arès seraient appelés à devenir musulmans plutôt que les frères du Coran sont appelés à devenir Pèlerins d'Arès. Ne nous faisons pas d'illusions, nous vivons encore des temps de plomb où, par réflexe ou tropisme, presque toute situation érigée sur la foi tend encore à être tirée peu ou prou vers la religion, vers le bas donc, alors que notre mission a pour but l'opération contraire : Libérer de la religion, quelle qu'elle soit, par la pénitence, c.-à-d. par-dessus tout ce qu'on peut croire aimer tous les hommes, pardonner toutes les offense, faire la paix avec tous, avoir l'intelligence du cœur plus que celle de la culture et de l'intellect, être libre de tous préjugés. Vous pouvez dire à Aïcha qu'elle peut rester musulmane, mais qu'elle sera Pèlerin d'Arès si elle est totalement pénitente, pénitente sans condition, parce que ce n'est pas ce qu'on croit, mais c'est le Bien qu'on fait, qui sauve.
Il m'arrive de paraphraser la réflexion fameuse de Guy Debord : "Depuis que l'art est mort, nous savons qu'il est très facile de déguiser les flics en artistes" (de mémoire) en me disant : "Depuis que la religion est semble morte, il est très facile de déguiser n'importe qui en P(p)èlerin d'Arès. Ne soyons pas soupçonneux, mais soyons précautionneux, dans leur intérêt même, envers tous ceux qui viennent à nous. Les entraîner très vite à la participation et à la mission est souhaitable et ce n'est pas faire d'eux des Pèlerins d'Arès du petit reste, mais c'est voir peu à peu s'ils sont capables de devenir un jour des Pèlerins d'Arès." La religion se meurt de mort très lente et cela dans l'athéisme même ; je dirais même que les athées auxquels je parle me font l'effet d'esprit plus rigides encore que les croyants que maints déboires historiques ont rendu plutôt souples.
Quant à Masjid Tucson, fondateur de la "Communauté Mondiale de Ceux qui soumettent à Dieu Seul et préconisent l’Adoration de Dieu Seul" (j'ai même son eMail : info@masjidtucson.org), j'ai entendu parler de lui, mais comme je ne préconise l'adoration de personne, pas même l'adoration de Dieu (où Dieu dirait-il : "Adorez-moi !" dans La Révélation d'Arès ? Nulle part. Il parle en Père, non en Roi et Juge), je ne suis pas de ses condisciples.
Il dit: "Que Dieu soit loué, Seigneur de l'univers !" et moi je dis : "Que Dieu soit loué, Père de l'Univers (Rév 12/4) qui a fait de nous Ses Enfants (13/8) ou Créateur de l'Univers qui a fait de nous des co-créateurs."

23oct19 212C23
Cher Frère Michel,
Un grand merci pour cette nouvelle entrée.
Quelle merveilleuse expérience pour l'humanité qui à travers un petit reste retrouvera ses véritables racines spirituelles : les Attributs de Dieu grâce à la pénitence ; ce mot dont nous essayons dans la mission de rue et à toute occasion de faire comprendre le vrai sens.
Samedi 12 octobre, nous nous sommes mêlés aux gilets jaunes qui reprennent le flambeau. Nous sommes très bien perçus par la plupart. Nous avons même accordé quelques interviews. Pendant longtemps nous avons stagné dans cette ambiance mi-figue mi-raisin ce qui nous rendra de plus en plus crédibles vu les problèmes du monde si ne nous décourageons pas et si notre comportement est exemplaire.
Marie-Jo et Paul S. de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Jo et mon frère Paul, pour ce commentaire.
Je suis heureux que vous vous mêliez aux Gilets Jaunes, ces frères et sœurs du monde qui cherchent à retrouver leur humanité digne et libre, et heureux que vous soyez "bien perçus par la plupart" d'entre eux. Partout notre participation au mouvement des Gilets Jaunes nous a permis de marcher sur la chaussée du monde alors que jusqu'ici nous étions condamnés à nous faufiler sur les trottoirs. Nous prenons ainsi de l'ampleur, nous participons au mouvement des idées générales.

23oct19 212C24
Bonjour frère Michel,
Notre pénitence qui est changement doit nous permettre de rester ce que nous sommes, de stabiliser notre identité. L'acquisition de l'âme par nos efforts est un ajout qualitatif, mais ne touche pas à notre identité, à nos fondamentaux, si j'ai bien compris. Le mouvement n'est pas le changement.
Il y aurait deux flèches du temps, l'une illusoire, passé, présent, futur qui serait liée au mouvement et l'autre que l'on devrait appeler autrement que flèche du temps, peut-être flèche spirituelle, qui va du mal au bien et plus vite nous acquérons le bien, plus vite nous sortirons de l'illusion de la flèche du temps.
J'ai remarqué, c'est peut-être un oubli de votre part, que dans la liste des noms pour exprimer Dieu, vous ne citez pas Allah.Subiriez-vous des pressions de musulmans mal-intentionnés qui vous aurez interdit de citer ce nom de Dieu?
"L'espérance métaphysique de l'écologie" ne leur permet pas pour autant d'être lucides dans le monde physique. Dans une réponse de votre dernière entrée 211 "Langage" vous soulevez le problème de la surpopulation mondiale.
Le Nigéria par exemple comptait 40 millions d'habitant en 1950, aujourd'hui le pays en compte 200 millions, 5 fois plus en 70 ans, les écologistes ne voient-ils donc pas que d'essayer de faire baisser le taux de pollution par exemple de 5% en 10 ans ne mènera à rien si dans ce même temps la population augmente de 5% ? Le problème de fond n'est pas écologique mais spirituel comme tous les problèmes d'ailleurs. C'est votre enseignement. La stabilisation de la population en occident me paraît être liée en premier lieu à la consi­dération de la femme, laquelle étant plus libre, choisit sa maternité. Il y a des aspects négatifs de l'origine de la stabilisation, l'individualisme, une certaine désespérance ou pour le moins un manque de confiance dans l'avenir. L'air, l'eau, les plantes, les animaux et les humains d'ailleurs font et feront de plus en plus les frais de cette population croissante, l'espace terrestre et les ressources sont limités, le partage de ceux-ci seront de plus en plus problématique, cela débouchera sur de nouvelles guerres.
Les écologistes ont-ils mesuré l'impacte de la pollution du récent attentat d'une faction yéménite-chiite soutenue par l'Iran selon les journalistes sur les infrastructures pétrolière de l'Arabie saoudite ? Les guerres polluent  et on n'en parle jamais, comme si c'était des sujets étanches. L'écologie n'a aucune solution face à ces problèmes qui à l'évidence la dépassent.
La Révélation d'Arès et votre enseignement qui en découle répondent à toutes les questions et problèmes auxquelles l'humanité est confrontée.
La pénitence nous rendra plus libre de tout ce qui divise le monde, religions, états, finances, amoindrira le temps passant leurs effets nocifs, fera diminuer par la même occasion les risques de conflits et au bout d'un certain nombre de génération le jardin planétaire retrouvera son harmonie édénique qui enchantera toute l'humanité.
Denis M. de l'Aude

Réponse :
Un grand merci, mon frère Denis, pour ce commentaire qui reprend sous votre lumière fraternelle les problèmes qui soulèvent notre inquiétude pour l'avenir et le salut des hommes, inquiétude partagée par beaucoup mais dont les causes perçues par les uns et par la autres varient terriblement. Oui, pourquoi la cause matérialiste est-elle la seule perçue par les écologistes dont on parle dans les media, alors que la cause spirituelle, qui pour nous est fondamentale, est passée sous silence sur les ondes comme sur les papiers de presse ?
Votre finale est un beau chant d'espérance : "La pénitence nous rendra plus libre de tout ce qui divise le monde, religions, états, finances, amoindrira le temps passant leurs effets nocifs, fera diminuer par la même occasion les risques de conflits et au bout d'un certain nombre de génération le jardin planétaire retrouvera son harmonie édénique qui enchantera toute l'humanité."
Quant au nom d'Allah, non, je ne l'omets pas dans toutes mes énumérations des Noms du Père. Allah apparaît dans certaines de ces énumérations, mais comme je ne veux pas privilégier certains Noms il est omis dans d'autres énumérations qui, toutes je pense, sont terminées par etc. Un etc. qui implique le Nom d'Allah parmi les innombrables Noms que le Créateur a reçus des hommes au cours des temps et dans tous les lieux de la Terre. Le misbaha ou masbaha (en arabe : مسبحة), aussi appelé sabha, sebha, subha, tasbih selon les régions, est le chapelet musulman utilisé pour réciter les quatre-vingt-dix-neuf noms d'Allah de l'Islam. Quatre-vingt-dix-neuf noms, rien que pour l'Islam... Si nous devions réciter tous les noms que les hommes donnent au Créateur, il faudrait un chapelet de milliers de grains. De là l'etcætéra !

23oct19 212C25
Pourquoi changer ?
Nous, apôtres du petit reste, nous avons choisi la pénitence, le sentier du Bien vers une autre vie [la Vie, Rév d'Arès 24/5], plus belle et heureuse avec notre Créateur.
La pénitence, qui encourage l’effort sur notre impulsivité destructrice, re-divinise notre humanité par les hommes qui la pratiquent et  accomplissent le Dessein du Père (Rév d'Arès 36/8), recréer le jardin qui ne fane pas (xvi/17).
Transcender l’homme animal pensant que nous sommes devenus, et devenir le frère spirituel, qui ajoute le langage divin à sa Vie, c’est  Changer vers l’Image et Ressemblance du Très-Haut (Genèse 1/26). 
"À quoi bon changer," pense le monde, "puisque cela fait des millénaires que nous agissons ainsi ?"
Visiblement, faire le mal n’effraie plus et devient la normalité, l’exemple du mensonge est frappant.
La Révélation d’Arès parle de ce que l’homme est devenu en s’éloignant de Dieu. L’homme navigue en permanence entre Mal et Bien, mais  hélas, il fait le plus souvent le mal qui le fait régresser vers l’esclave ou le maître, dominateur ou dominé.

Pourquoi pas se changer et changer le monde avec la pénitence ?
Prendre la bonne direction de certitude : Aimer, pardonner, être en paix, se rendre libre des préjugés et peurs, et vivre l’intelligence du cœur. Ce changement en Bien provoque une métamorphose de la moindre cellule du corps et transformera aussi toute l’humanité et l’Univers
L’Appel du Père est simple à vivre. Voici quelques extraits qui demandent, certes des efforts, mais qui sont réalisables par tous ceux qui le veulent.

Révélation d'Arès 27/3  : La honte est salutaire. Leur honte, expose-la sur les places et dans les conseils, mais ne juge pas, ne dis pas Celui-ci est perdu ! Dis Quel frère s’attachera aux pas de celui-ci pour le détourner de l’erreur ? Sauve ! Ne juge pas !
28/10   :Tu enseigneras la Vérité, tu aimeras Mon Peuple, tu aideras l’opprimé contre l’oppresseur, le spolié contre le spoliateur…        
32/3  :  Jésus s’est embrasé de Mon amour pour l’homme, son frère…
36/15-16  : Tu prêteras ton arbitrage à la querelle entre frères, tu réprimanderas le menteur, tu exhorteras le voleur à restituer, le méchant à réparer. Mais tu ne jugeras personne, ni publiquement, ni en secret ; pas le plus petit jugement au fond de la tête, car tu ne le piégeras pas plus qu’une puce, à ton insu il sautera sur ta langue.
xi/12-13  : Tes frères boient l’Eau Forte (De) l(eur) lèvre coulent les torrents ; les frères (qui) ont soif boivent. Mikal est Mon Fils. Il germe les fils de l’Eau.
xvi/17  : Assis le frère voit la fleur( se) fane(r et) la rouille (se former), (il sent) son os (qui se ) ; tord (alors dans) sa tête la houe entre ( pour faire ) le jardin (qui) ne fane pas.
xvi/18  : Le frère (qui) voit clair sort (de) sa tête, monte dans Ma Main. Sa tête (devient de) l’or en feu(comme) le soleil, sa salive verse la pluie, la forêt couvre sa jambe.
xvii/3  : ( Re)pose ton pied, pose ton oeil (sur le) loin(tain) !
Le(s) frère(s) vien(nen)t, (ceux qui ont) le jardin dans la tête (où ) l(Eau monte (comme) dans l’arbre, (dans) la fleur.
xix/22  : L(es) homme(s de)vie(en)t les frères, (le monde devient) le nuage (d’)or (où) les nations (s’)embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine.
xxvi/4  : Le frère (est) mort (quand) sa main (se) ferme.
xLii/22 - 23  : (Par) Iyëchayë (J’ai) parl(é) : "Mikal bâtit Ma Maison sur Ma maison. J(‘y) pose mon Pied. Mon Œil (se) ferme sur Mikal. Je fais les frères de Mikal."
L/1  : Je lave ton cœur,(et toi, )tu laves le cœur du frère.


Ces versets ne devraient jamais laisser personne indifférent par leurs Vérité et Beauté métaphysiques.
Votre nouvelle présentation de La Révélation d’Arès est simple et réactualise ce que vous aviez écrit dans les quatre éditions précédentes, elle va nous être utile.
Un très grand merci, bien aimé prophète Mikal, je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.   
Simone Le C. et J.-P. de Touraine.

Réponse :
Merci, ma sœur Simone et mon frère Jean-Pierre, pour ce beau commentaire.
Qu'appelez-vous ma "nouvelle présentation de La Révélation d’Arès... simple, qui réactualise ce que" j'ai "écrit dans les quatre éditions précédentes" ? L'édition sur papier 2009 ou l'édition que nous avons, sœur Nina et moi, conçue pour la lecture informatisée, l'ebook maintenant en vente sur Kindle (voir Amazon.com : Bibliothèque (ou Library) Kindle). Cette édition pour Kindle est d'ailleurs basée sur l'édition papier 2009.
Je rappelle que le Kindle est une liseuse peu encombrante qui permet de se connecter à Internet pour télécharger des contenus (livres numérisés, journaux et magazines…) dont la licence d'utilisation est vendue en ligne par le site américain Amazon.com. La lecture se fait sur un petit écran sur lequel apparaît page par page tout livre vendu sous le format électronique.

23oct19 212C26
Oui, une nouvelle religion, l'écologisme, naît. Le fait d'être une religion ne la dispense pas de quelques vérités basiques : à savoir que l'humain, par son péché, crée la mort et la diffuse dans tous les aspects de sa vie. Beaucoup de passages de la Parole nous rappelle cette vérité très simple : Le feu lourd tombe (dans) le bec de fer sous la mer (Rév d'Arès xii/8).
Mais les vérités que déclament les écologistes (au milieu de beaucoup de bêtises comme toutes les religions) ne sont que des conséquences du péché. S'attaquer à ces conséquences revient à mettre un pansement mercurochrome sur une plaie ouverte et sanguinolente. Aujourd'hui on parle du climat. Et demain on trouvera une autre conséquence du péché à laquelle s'attaquer.
À Paris, depuis quelques jours, l'association Extinction Rebellion occupe différents lieux, mettant en avant des "actions pacifiques" et la "désobéissance civile". Le centre commercial Italie II a été investi le week-end dernier [5 octobre] et a été le théâtre de tout ce qui fait notre monde : des assemblées générales, de grands discours et de la destruction (le stand d'une jeune start-up a d'ailleurs été saccagé, leur matériel abîmé et volé). Hier, en voulant aller acheter un KFC (fast-food de poulet frit, le comble !), je me suis retrouvée bloquée devant la porte par des militants qui avaient fermé de force le restaurant. La place du Châtelet est également bloquée depuis le début de la semaine. Un comble, l'association a même reçu la bénédiction de la maire Mme Hidalgo !
Que réclame cette association ? Un petit tour sur son site et on a la réponse : Des lois, des lois, encore plus de lois. Encore plus de politique. Pourtant, cela fait un bon moment que la politique et la religion existent. Qu'ont-elles apporté à l'humanité ? Des guerres, des systèmes encore plus déshumanisants, bref, le péché massifié, mais dans un joli packaging de "progrès", de "changement" [politique].
Mardi soir, alors que j'étais en mission publique, j'ai rencontré un homme qui m'a demandé comment j'avais connu La Révélation d'Arès. Je lui expliquai alors que j'étais "tombée dans la marmite étant petite". Surpris, il m'a demandé pourquoi je n'avais pas rejeté — comme beaucoup de jeunes gens — une foi qui appartient à mes parents. Je lui ai alors répondu : "D'abord, La Révélation d'Arès ne fonde pas de religion, donc je ne ressentais aucune obligation à être Pèlerin d'Arès. Mes parents m'ont d'ailleurs toujours encouragée à lire, à me cultiver, à écouter, à prendre ce que les autres pouvaient m'apporter. J'ai eu des amis chrétiens, musulmans, juifs, athées, anarchistes, communistes, royalistes, et j'ai toujours écouté leur point de vue. Mais la triste réalité, c'est que je n'ai trouvé dans le monde aucun mouvement ou aucune idée qui aille aussi loin que La Révélation d'Arès. Ni la politique, ni la religion ne visent à créer un monde réellement changé, parce qu'elles reposent sur la dualité du bien et du mal. Or, La Révélation d'Arès dit que le mal, nous pouvons nous en débarrasser, et retrouver notre nature divine. Alors j'ai préféré m'engager dans cette voie et au lieu de penser à ce que pouvait faire d'autres pour changer le monde, de me changer moi."
Tous les mouvements politiques et religieux du monde visent petit et ne s'attaquent qu'aux conséquences visibles et à la mode : climat, viol, terrorisme, etc. Mais comment imaginer un monde d'air pur et de nature si l'humain continue à y mentir et à y tuer ? Comment imaginer un monde sans viol, si nous continuons à écouter nos préjugés et nos pulsions ? Comment imaginer un monde sans terrorisme si nous n'aimons pas notre prochain, même notre pire ennemi ? Bref, le monde est un reflet de nous-mêmes, j'y vois d'ailleurs toutes les traces de mon péché passé et présent. La faiblesse que je reproche à ce monde est ma propre faiblesse, son manque d'amour, mon manque d'amour, ses préjugés et mes préjugés. Cette vie est désespérément courte, mais il n'appartient qu'à moi de la rendre moins mesquine, en la mettant au service du Père, par la pénitence et la moisson [de pénitents]. Alors oui, c'est plus compliqué que de poser un jour de congé pour aller brailler place du Châtelet. Mais tant pis, Dieu nous rappelle en long, en large et en travers que nous pouvons le faire. Alors sauvons ce monde !
Alexandra P. d'Île de France

Réponse :
Voilà un très beau et très éloquent commentaire, ma sœur Alexandra ! À le lire je suis tout ému. Merci pour ces lignes, merci du fond du cœur.
Je n'ai pratiquement rien à ajouter à ce que vous nous écrivez là.
Merci de m'informer sur ce mouvement : "l'association Extinction Rebellion", dont je n'avais jamais entendu parler. Ils font du bruit, le plus de bruit possible, et cassent par-ci par-là, ce qui est malheureusement la seule façon d'être remarqués, mais ils restent inconnus de l'ensemble de la population, puisque "Le Figaro", "Les Échos", etc. dont je lis les titres rapidement chaque jour, même en voyage, ne m'en ont jamais parlé. J'ai ouvert le site extinction-rebellion sur l'internet et j'ai trouvé un fond de page jaune avec, dessinés en rouge, des têtes de mort, des abeilles et des arbres (curieux mélange de mort et de vie) et le texte suivant :
"Nous exigeons : 1. La reconnaissance de la gravité et de l’urgence des crises écologiques actuelles et une communication honnête sur le sujet. 2. La réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone en 2025, grâce à une réduction de la consommation et une descente énergétique planifiée. 3. L’arrêt immédiat de la destruction des écosystèmes océaniques et terrestres, à l’origine d’une extinction massive du monde vivant. 4. La création d’une assemblée citoyenne chargée de décider des mesures à mettre en place pour atteindre ces objectifs et garante d’une transition juste et équitable."
Il n'y a là rien, absolument rien sur "la reconnaissance de la gravité et de l’urgence de la crise de l'homme tombé dans le mal, le mensonge, la violence, la haine, l'adversité, etc. et une communication honnête sur le sujet" (paraphrase de leur programme). À tout prendre, j'aime mieux les écolos plus mesurés dans leurs propos. Ces associés d'Extinction-Rebellion me font plutôt l'effet d'être des agitateurs par vocation d'agitation. Quand un monde a perdu tous ses idéaux nobles, c'est ce genre de gesticulation qui reste sous mille formes. C'est ça, la "deuxième" France de nos jours, la France qui se croit révolutionnaire en lançant des dogmes qui oublient jusqu'à l'homme pourvu que soit "réglé" autre chose, par exemple les gaz à effet de serre, autre chose d'absolument inréglable sauf de supprimer l'homme pour que règne "l'air pur". Au nom de l'intolérance au gaz carbonique on réclame, sans le dire, la disparition de l'humain. Oui, il s'agit bien d'une nouvelle religion. Tout comme au nom de l'intolérance à ceux qui refusent l'Écriture religieuse plombée on réclame la disparition des hommes libres, on veut la victoire de la censure et l'égorgement des non-soumis. Nous Pèlerins d'Arès proclamons le droit à la pensée critique de chacun, même de celui qui ne nous aime pas, et déclarons que c'est à ce prix que, contrairement aux apparences, l'amour renaîtra, parce que la tolérance, le respect de l'autre, y compris de l'adversaire, et de sa liberté sont les bases de l'amour. Nous travaillons à déterrer le Sermon sur la Montagne et ce n'est pas, vraiment pas facile. Merci, ma sœur Alexandra, de rester fidèle à la mission. Nous réussirons non à coups de gueule et de violence, mais à coup de patience.

23oct19 212C27
Pourquoi changer ?
Ce qui est venu à mon esprit c'est pour la Paix, pour un Monde Meilleur, pour être heureux et surtout parce que cela en vaut la peine.
Ce n'est pas facile de faire comprendre l'importance vitale de la pénitence.
Dieu dit que cela est possible alors je continuerai à le faire jusqu'au bout.
Merci, Frèro, de transmettre la voie à suivre.
Je t'embrasse ainsi que ta famille. Prends soin de toi. À bientôt.
Malika B. de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Malika, pour ce bref mais beau commentaire.

23oct19 212C28
Change est mon ange

Sans mon ange je ne suis.
Alors pourquoi changer ?
Pour ne plus déSacraliser
Le Père qui m'accompagne.
Je change pour Le déshabiller
De cette nuit noire et lointaine
Car Son Image est Lumière
Et Sa Ressemblance mienne.

Sans mon ange je ne suis.
Je ne peux tout vous dire
Je change depuis toujours
Car ma vie est bien vivante.
Je suis un chasseur de nuit
Pour éviter la fin de venir.

Avec Change je donne
Ce que j'ai d'espérance
À ce monde en déshérence
Sur une terre de promesses.
Je suis un porteur du Cri
Pour ceux qui entendent.

Avec mon ange, je change
Et je serre les plumes de fer
Du faucon, qui du plus Haut
Plonge du Ciel blanc infini
Sur les bousiers qui puent,
Crochés aux boules de bouses
Qui désenchantent Ses Enfants
Loin des parfums, O célestes.

Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Voilà, mon frère Jean-Louis, un poème qui, à mon avis, fera date, surtout si quelqu'un s'attache à le mettre en musique et à en faire une chanson. Peut-être une musique de rap ?
Très beau ! Je suis profondément touché en le lisant. Merci du fond du cœur.

23oct19 212C29
Pourquoi changer ? Ben, parce que nous sommes tous faiseurs de mal et de Bien, tantôt Bêtes, tantôt Divins et que nous sommes images et ressemblance de l'Éternel Aimant (Genèse 1/26), crées pour la Vie Éternelle et Infinie.
Prestation : Je ne veux pas être une start[-up ? ou star ?] du show bizness.
Mardi 22 octobre 2019. Nous sommes tous image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26).
Testé hier soir dans une nouvelle salle parisienne avec un autre public. Des dames du public ensuite m’ont encouragé, elles ont aimé le côtés déjanté. Filmé par le Frère Gurvan, étaient présent de jeunes sœurs et frères d’Île de France pour me soutenir.
Je vous embrasse Frère Michel ainsi que Sœur Christiane.
https://www.youtube.com/embed/KenTs5nol3Q
Didier Br. de l'ïle de France

Réponse :
Alors là, frère Didier, vous m'avez bien fait rire. Votre prestation dans ce petit théâtre me fait itasciblement penser au film "Les Dromadaires" d'Éric D. et Fred M. dont on peut voir une version raccourcie au commentaire 212C11. C'est en effet tout à fait "déjanté". Vous "dériliogisez" (dériliogiser, verbe de mon invention pour dire : enlever toute nature religieuse) complètement notre foi tout en émaillant votre verbe de mots issus de La Révélation d'Arès.
Évidemment, on peut se demander ce que l'auditoire retient du Fond de ce que vous dites ou braillez ici. Sans doute pas grand chose. Il y  certainement quelque chose à affiner ici pour inciter le public à se rappeler de ce que vous évoquez sans renoncer au côté "déjanté". Avec la pratique vous arrivez, je l'espère, à faire de ce qui n'est encore perçu que comme une grosse rigolade un apostolat de type particulier. J'ignore comme tout le monde ignore comment Jésus récitait certaines de ses paraboles, sur un ton docte et sacré ou sur un ton comique parfois ? Les deux sont possibles, parce que Jésus indiscutablement sortait du style religieux.
Merci, frère Didier, pour ce commentaire et merci au frère Gurvan pour sa prise de vue.

23oct19 212C30 
Ô combien cette entrée vient comme une aumône (Rév d'Arès 20/2) non pour séduire comme le font les docteurs et les marchands, qui reprennent sans scrupule de leur main de crude (xxxii/1) ce qu'ils offrent avec tant de conviction de l'autre main (xxviii/18) déformant Ce que le Père Donne avec tant d'Amour. "L'Amour n'est pas un sentiment, l'Amour c'est la Matière même du Père," avez vous écrit frère Michel.Tu écris, le frère parle (xxxiii/13).
"Petit gland", fruit du chêne, apparemment  médiocre, mais quoi qu'il en soit, je te sais fruit du maître de la forêt !
Par ta frêle coupelle tu nous offres un fruit sans fard, insignifiant,  mais tellement prometteur !
J'aime cette entrée qui répond à mes inquiétudes. Car, confrontée de plein fouet à des situations tellement journalières, maintenant, (...) tout ce qui fait le quotidien, et de ce que l'on appelle pompeusement "la société" (un sac fourre-tout bien maché, bien rabougri pour devenir sans humanité) et qui est, heureusement celle que nous formons nous, les hommes, les femmes, leurs enfants, celle d'une humanité capable de vivre, d'aimer de pardonner et de faire la paix en toutes circonstances, capable de réfléchir à la Justice qui cesse d'ouvrir la tempe qu'entretient le compte, la vengeance sans fin (27/8-9).
"Dire qu'on ne sait pas ce qu'est l'homme et faire semblant... dire que l'homme est inévitablement société, ce n'est pas très honnête..." (commentaire 210C32)
L'homme n'est pas le fils du ver, l'homme est la buée de Ma Bouche (Rév d'Arès xxi/5-6), nous dit le Créateur à Arès, Son Enfant (33/8-10), capable de créer un monde de Vie, d'Intelligence, de Sagesse ; capable de cesser de mentir... La Vie appelle la Vie, celle de l'homme qui se regarde sans complaisance et va vers le Fond Qui libère (10/10) pour créer un monde d'amour, de paix et de justice, des assemblées qui retrouvent leur souveraineté par le Bien, la pénitence qui unifie. C'est ce que je porte humblement avec force dans ma Moisson depuis ma rentrée.
Merci d'être là, juste prophète (Rév d'Arès xxxi/10). Merci au Père de vous donner ainsi qu'à votre épouse la santé, la protection nécessaires pour poursuivre votre ouvrage, tâche ingrate mais tellement vitale pour le monde qui ne le sait pas encore. Avec vous et tous sœurs et frères je prie et fais en sorte d'avancer vers le sentier de la Vie.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Cette entrée 212 semble beaucoup inspirer les commentateurs et de la meilleure façon qui soit ! Votre commentaire est beau, inspiré, profond. Merci pour lui, ma sœur Danièle.
Ainsi, cette entrée "répond à vos inquiétudes" ? Voilà qui me rassure sur la clarté de ce que j'ai souhaité faire passer vers mes frères et sœurs apôtres. C'est d'ailleurs le thème de ce que je m'efforce actuellement d'enseigner à nos frères et sœurs partout où je vais. Je vois bien que, quand je parle, certains front se plissent encore, mais je sens que mes frères et sœurs dans leur ensemble ont passé le barrage de la culture religieuse ou de la culture morale tout court. Nous pouvons donc faire un bond en avant qui n'était pas encore possible il n'y a pas si longtemps. La Révélation d'Arès est une libération, mais aussi un appel à la fête (Rév d'Arès 30/11) de la vie, un appel à la fête de la vie que l'humanité moderne ne comprend qu'avec difficulté, quand elle le comprend. Non, La Révélation d'Arès n'envoie pas au monde le cri de désaveu et de défiance que certains croient entendre ; au contraire elle renoue la Parole du Père avec la parole du monde sur tous les modes d'expression du monde — sauf sur le monde religieux déshumanisant —. Non, La Révélation d'Arès ne brandit pas des pancartes d'interdits de passer, de parler, de nager, de descendre ou de monter, de manger ceci ou cela, etc., elle rappelle à l'homme qu'il est libre (10/10) et que c'est sans importance, s'il est pénitent. Non, La Révélation d'Arès ne fonde aucune religion... Elle fonde et refonde l'homme ! Dieu ne veut pas pour une stupide affaire de loi, que des scribes ronchons et infatués ont cru devoir ajouter à la Parole dans la Bible ou dans le Coran, se couper de son Enfant, l'homme. Rien de doit s'opposer à la marche triomphale de la foi créatrice, voilà ce que déclare La Révélation d'Arès.

24oct19 212C31
Cher Mikal,
Pourquoi changer ?
J'ai très envie de partager un extrait des écrits d'Etty Hillesum, qui m'ont beaucoup impressionnée quand je les ai découverts. Juive néerlandaise, Etty Hillesum tient un journal intime et écrit de nombreuses lettres pendant la seconde guerre mondiale. Ses écrits ont une valeur historique, mais ils témoignent aussi et surtout (pour moi) d'un fantastique réveil spirituel dans un contexte où règnent la haine, la terreur et la bassesse. Etty Hillesum était totalement lucide sur l'extermination programmée des juifs. Elle choisit pourtant la voie de l'amour.
"Atmosphère lugubre au cours, ce matin. Pas complètement pourtant : il restait une petite lueur d’espoir, et ce fut une brève conversation avec Jan Bool, inattendue, comme nous passions par l’étroite et glaciale Langebrugsteeg, puis à l’arrêt du tram. 'Qu'a donc l'homme à vouloir détruire ainsi ses semblables ?' demandait Jan d’un ton amer. 'Les hommes, les hommes. N’oublie pas que toi aussi tu en es un,' lui dis-je. Il voulut bien en convenir, pour une fois, ce bougon de Jan. Je poursuivis mon sermon : 'Et la saloperie des autres est aussi en nous. Et je ne vois pas d’autre solution, vraiment aucune autre solution que de rentrer en soi-même et d’extirper de son âme toute cette pourriture. Je ne crois plus que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur, que nous n’ayons d’abord corrigé en nous. L’unique leçon de cette guerre est de nous avoir appris à chercher en nous-même et pas ailleurs.' Jan semblait de mon avis, il était ouvert à la discussion. Il s’interrogeait au lieu de se réfugier derrière des théories sociales en béton armé, comme autrefois. Il dit : 'C’est tellement facile ce désir de vengeance. On vit dans l’espoir de ce moment de vengeance. Mais cela ne nous apportera rien.' Nous étions là dans le froid à attendre le tramway, Jan avait une rage de dents et les mains violacées. Mais nous ne proclamions pas de théories. Nos professeurs sont internés, un ami de Jan venait de mourir sous la botte, les sujets de détresse ne se comptaient pas, mais nous nous disions : 'C’est trop facile ce désir de vengeance.' Voici la lueur d’espoir de cette journée."
Journal 1941-1943, trad. P. Noble, Le Seuil

Bénévole au camp de transit de Westerbork à partir de 1942, Etty Hillesum est déportée à Auschwitz en 1943 avec sa famille . Elle y est morte à l'âge de 29 ans.
Christelle L. d'Île de France

Réponse :
Je dois attaquer mon travail de courrier qui s'est accumulé sur mon bureau pendant mes onze jours d'absence (pour missions lointaines), mais je tombe sur votre commentaire qui me remémore une sœur humaine que j'avais oubliée — mais pourquoi oublie-t-on tous ces humains auxquels on doit tant ?! —, Esther Hillesum, plus connue sous son diminutif Etty Hillesum.
Oui, j'avais oublié Etty Hillesum, l'élève de Julius Spier, qu'elle appela "l’accoucheur de son âme", son maître spirituel, lui-même élève de Carl Gustav Jung. Tous ces souvenirs, ces humains oubliés, me reviennent en foule tandis que je lis votre commentaire, ma sœur Christelle.
Néerlandaise, Etty fut victime du marteau pilon antisémite nazi, de la restriction des droits puis de la persécution qui poussèrent les juifs de tous pays européens vers les camps de transit, puis vers la mort en déportation. Dans son journal, Etty Hillesum parla de son évolution spirituelle qui, à travers lecture et prière, la rapprocha du christianisme, mais pas du christianisme d'Église. Elle se rapprocha du christianisme pur exprimé par le Juif Jésus dans son Sermon sur la Montagne jusqu'au don absolu de soi, jusqu'à l'abnégation la plus totale. Elle brûlait cependant d'un torride amour de la vie, elle continua d'avoir foi en l'humain, bien qu'elle vît quotidiennement s'accomplir les crimes parmi les plus inhumains au camp de Westerbork où elle était chargée d'enregistrer les noms des personnes envoyées en déportation, parmi lesquelles la carmélite juive Édith Stein, en religion sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix, elle aussi arrêtée par la SS, déportée et morte "pour son peuple" à Auschwitz.
Je retrouve dans un écrit de Catherine Chalier, chrétienne convertie au judaïsme, philosophe qui a écrit sur Etty Hillesum cette citation d'Etty : "Je retrouvais le contact avec moi-même, avec ce qu'il y a de plus profond en moi et que j'appelle Dieu." Ce "plus profond" relie Etty à Dieu et à l'immense fraternité humaine comme à l'Unité (Rév d'Arès xxiv/1), à tout ce qui vit partout et à Celui qui est "la source du grand courant de vie" dont elle reconnaît la Force créatrice au fond d'elle-même, Celui à "proximité de Qui elle se tient." Etty Hillesum a disparu de la Terre au camp d'Auschwitz en croyante et espérante d'une force peu commune. C'est en pensant à ces exceptionnels croyants et apôtres que je réponds à ceux qui me demandent comment il se fait que je sois encore vaillant et au travail à 90 ans : "D'autres ont soufflé la Parole d'Amour vers le monde jusqu'à leur dernier soupir ; je ne peux pas faire moins."
Merci, ma sœur Christelle, de nous rappeler Esther Hillesum.

25oct19 212C32
Il y a beaucoup de phrases puissantes et directes dans cette entrée que j’aime lire et relire.
La Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) peut être compris d’au moins deux façons différentes et complémentaires.
D’une part, pour passer de l’état A d’un monde mauvais à un état B d’un monde de Bien, le Jour permanent où reviendront l’inextinguible Lumière et le Bonheur comme vous l’écrivez.
D’autre part, pour faire du changement en bien le principe fondamental de nos choix et de nos actes, un monde où rien n’est figé : ni loi, ni dogme, ni religion, ni politique, ni idéologie, ni pouvoir, ni jugement, ni préjugé, ni peur, ni vengeance, ni superstitions, ni sciences rigides.
On retrouve ce principe de changement permanent dans les images du poulain agile (Rév d'Arès 10/10), de la taupe et de l’aigle (23/2), de l’Eau (28/3, xxxi/18,…), de l’arbre à la pointe toujours verte (xvi/13), des sentiers chevriers (25/5). Plus que de bons gestionnaires de projets ou des gens pleins d’idées, il nous faut surtout être des personnes de cœur, de dialogue, d’écoute, de patience, de douceur, de mesure, de créativité au service du bien de tous (25/9). En un mot, des pénitents.
Le sentier vers les Hauteurs Saintes s’ouvre alors lentement pas à pas.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour les compliments que vous me faites pour cette entrée que, du coup, je viens de relire et qu'en effet je ne trouve pas trop mauvaise. Je dis "pas trop mauvaise" parce que j'ai reçu, comme toujours, des commentaires de lecteurs qui trouvent cette entrée 212 "mauvaise, nulle, insignifiante, bafouilleuse, galimatias..." et j'en passe. Je n'affiche pas ces commentaires qui ne sont que critiques, réquisitoires et autres réprobations et d'avance n'admettent aucune réponse. Aux rares réprimandeurs qui me donnent leur eMail (en général les censeurs et autres critiques gardent jalousement leur anonymat) je réponds : "Si ce blog est obscur et bête, pourquoi le lisez-vous ? J'ai quand même dans un petit coin de mon piètre cerveau l'idée que vous y trouvez quelque chose qui vous fait espérer... Espérer une lumière que vous verrez un jour, je l'espère. Alors, continuez de lire et pardonnez-moi si je ne vous publie pas."
En effet, il y a pour comprendre comment changer le monde " deux façons différentes et complémentaires," mais pour moi ces deux façons se mêlent, co-existent.

25oct19 212C33
La Révélation d'Arès annonce dès 1974 que l'imposture des princes est déjà révélée (22/12). À cette époque, la mentalité commune était encore très loin de cette vérité, la droite gouvernait, l'espérance populaire se tournait vers la gauche. Plusieurs aller-retour droite-gauche (et inversement) avec la déception systéma­tiquement au rendez-vous jusqu'à l'incolore Macron, ont été nécessaires pour que le soupçon naisse que ce n'était pas lié à tel ou tel parti, programme ou personne, mais bien plus profond, qu'une bonne source des problèmes était peut-être bien le pouvoir lui-même, en tant que mal chronique.
Votre rétrospective des caps annoncés par les rois qui ont défilé à l'Elysée est éloquente : Tout a échoué. Il a fallu 45 ans à la petite phrase de Jésus pour faire son chemin dans les cerveaux, pour qu'elle prenne forme dans l'esprit populaire, quoique de façon encore nébuleuse. C'est dire combien Dieu voit la virtualité de toute vie dès la graine, dès l'œuf (Rév. d'Arès 4/10). Les Gilets jaunes en France témoignent d'une prise de conscience en ce sens, leur simple présence encore affirmée chaque samedi (j'y étais samedi dernier) même très atténuée près d'un an plus tard, va bien plus loin que leurs revendications proclamées, elle gronde sourdement : "Vous nous avez dépouillés de notre humanité, rendez-nous notre liberté et dignité !"
Cette incurie chronique des pouvoirs étatiques ne se révèle pas qu'en France, on la retrouve un peu partout dans le monde sur des prétextes divers : Hong Kong, Chili, Algérie, Liban, Catalogne Liban,... avec des manifestations de grande ampleur d'une classe moyenne cultivée, informée, qui revendique que la rex publica marche vraiment, qu'elle soit fonctionnelle, au service du peuple, sans être constamment rendue folle et compliquée par l'idéologique, l'arbitraire, le parti pris, la bureaucratie, la hiérarchie, la loi, le contrôle, l'orgueil, quand ce n'est pas la bêtise directe du dirigeant, son impulsivité dans le genre des revirements capricieux à la Trump. Tous ces manifestants veulent implicitement que la politique revienne à la simple gestion de la cité, au bon sens, et non à la conquête du pouvoir, et à la conduite arbitraire du troupeau.
De façon concomitante à cette aspiration, un mouvement s'amorce vers le local, là où l'on peut encore faire quelque chose, avec un regain d'intérêt pour le "municipalisme", libertaire ou pas, comme c'est le cas dans des zones qui ont pu échapper au contrôle des États centraux, à cause de circonstances particulières, par exemple au Rojanda (Turkestan syrien) dont on parle actuellement, parce que la Turquie l'agresse. Ici, en France, dans la foulée des Gilets jaunes, des "listes citoyennes", dites encore "participatives", se forment en vue des prochaines élections municipales, parfois sans programme, qui sera élaboré avec les habitants, parfois sans tête de liste, qui sera désignée ultérieurement, souvent sans s'inquiéter des étiquettes politiques traditionnelles, le RN [Rassemblment National ?] pouvant travailler avec l'Insoumis sur des problèmes techniques concrets locaux. Qui plus est, ces mouvements sont sans leader déclaré, s'auto-organisent, un signe de plus d'une défiance envers le chef (Rév d'Arès 16/1) et le système qui en découle. Sans être encore clairement conscientisé, dans ces expériences s'amorce une alternative aux États-nations, un jour remplacés par de petites unités de population, qui se profilent comme fonctionnelles avant d'être "d'économie", dans la perspective d'une démocratie rendue à nouveau possible alors qu'elle n'est à l'évidence qu'un mensonge éhonté sous la coupe de la grue à trois banos (xxii/02), titanesque mais de plus en plus claudiquante, valgue (xLv/05), diplodocus agonisant des temps modernes.
Les rois noirs se rendent compte du danger, leur existence est en jeu ! Une belle et grande peur millénariste ne tombe-t-elle pas à point nommé pour redorer leur blason ? Et voilà l'écologie tournant à l'écologisme, cette religion montante, pour laquelle ils postulent à jouer encore les grands prêtres. Ils n'hésitent pas à mobiliser la jeunesse, à envoyer l'enfant (Rév d'Arès xxxvii/14) Greta Thunberg ou à tolérer et même encourager "Extinction Rebellion"œ, qui croit œuvrer au bien collectif et faire œuvre contestatrice en se targuant de désobéissance civile ! Comme, dans ce domaine plus encore que dans d'autres, les rois sont particulièrement impuissants, la déception sera à nouveau au rendez-vous qui hâtera leur perte. Les rois ne nagent pas contre l'Eau (xix/12). Avec la défiance généralisée envers les pouvoirs, le doute généralisé sur leur justification même, nous entrons dans l'âge d'un nouvel acquis dont L'Évangile Donné à Arès nous avertit qu'il va rendre des formes plus radicales : Pour cela on tirera de leurs palais et de leurs temples les hypocrites qui ont fait faussement de Ma Parole la loi qui est. Elle est la Loi Qui sera. Encore quelques princes à Rome, ailleurs aussi, et le dernier sera tiré de son lit à l’aube. Ne pleure pas sur les malheurs qu’on verra ce jour-là, car J’ai laissé aux princes le temps d’écouter Ma Parole, et même plus que le temps du repentir ! (Rév d'Arès 28/8-9).
"Pourquoi changer ?" Parce que, de toute façon, "ça" change, mais sans changer vraiment, "ça" change en recommençant toujours la même chose, en tirant toujours la même queue de vache qui mugit (Rév d'Arès xxxv/02). "Tout change, parce que rien ne change," pour paraphraser le titre d'un livre de Jean-François Kahn. Le frère doit infléchir le changement dans le bon sens et de la bonne façon, par le changement de l'homme lui-même. Ce mouvement de défiance plus ou moins planétaire envers les princes et les prêtres est précieux. Sans que la foule des hommes en soit encore bien consciente, quelque chose d'une aspiration commune et légitime est en train de s'amorcer vers l'enseignement du prophète de La Révélation d'Arès. Mais, une fois encore, tout peut être récupéré : Une crise aiguë, une "bonne" guerre détourneraient bon nombre d'humains vers la course à la survie, et la graine serait rejetée sans profit (Rév d'Arès 13/3). Les frères doivent profiter de ce moment où la vie matérielle est encore plutôt confortable, mais où la lassitude envers la politique et les médias se fait sensible, où leur flûte (xix/13) devient clairement du pipeau, où beaucoup de consciences n'en peuvent plus de l'éternel recommencement et s'interrogent sur le comment vivre-ensemble et, par extension, sur le pourquoi même de l'existence humaine. Le muet lasse l'œil (Rév d'Arès i/3).
Il nous faut saisir ce temps de mûrissement pour clamer que le changement ultime, solide, bâti sur le roc (Matthieu 7/21-29), ne peut se faire que par la pénitence. En admettant même que le réchauffement climatique soit bien lié aux activités humaines, ce qui n'est pas démontré, et qu'il soit une véritable catastrophe, ce qui n'est pas davantage certain, à quelle fin se prolonger ? À quoi bon sa survie d'un matin (Rév d'Arès xxxiv/18), si c'est pour recommencer encore et encore le même humain qui finit de toutes façon par mourir ? La vraie question c'est : "À quoi bon prolonger l'homme pécheur ?" Pourquoi perpétuer celui qui a coupé sa main, rasé son rire, qui écrit dans son œil (xxiv/8) et qui en est malheureux ? Pourquoi nous resservir encore et encore un système usé comme un vieux cheval éplié, à bout de force (xxx/9) qui serait soi-disant seul à pouvoir contenir les effets du mal ? Puisque le mal vient de l'homme (de son cœur, ce dont il nous faut convaincre) n'est-il pas tellement plus simple que chacun se mette à cesser de faire le mal ? À l'évidence, le vrai changement ne peut plus venir du dehors de l'humain, des décors repeints, des lois, des institutions nouvelles, de la technologie, et encore moins du changement de personnel politique... Tout ça apparaît de plus en plus clairement comme de la poudre aux yeux jetée pendant des millénaires à des esprits qui n'avaient ni le temps ni la connaissance pour réfléchir. Quelque part, les manifestations actuelles dans le monde nous montrent que l'homme commence à pressentir l'immense supercherie du pouvoir.
Les fleurs sont à cueillir dans l'œil du dedans (Rév. d'Arès ii/10). La pénitence, longtemps boudée par haine du religieux, par ignorance de ce qu'elle est réellement, se révélera tôt ou tard dans son incontournable nécessité, dans ses noblesse et beauté, bien plus indispensables à la vie en société que la politique à laquelle elle se substituera, devenant de surcroît à l'échelle populaire l'enjeu d'un héroïsme reconnu. À ce mouvement en profondeur, la Grande Main du Père n'est sans doute pas étrangère mais c'est à nous, pèlerins, sœurs et frères de tous, d'infléchir le mûrissement des mentalités et des événements à venir dans le sens de la résurrection de la Vie, du changement pour de vrai et... pour le Vrai, d'être comme le levain qui fait lever la pâte dans le pain doré du monde changé.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Claude, pour ce commentaire. Vous y annoncez l'hallali de la politique qui est, c'est évident, en piteuse situation. Voyez le brexit... quelle pitrerie politiquement pénible, encore que je ne voie pas d'un mauvais œil ce reploiement de la Grande Bretagne, premier signe des petites unités à venir.
Depuis des millénaires la politique se fait passer pour l'indispensable plateforme morale de la société, alors qu'il est clairement impossible de chercher le perfectionnement moral ou la vertu à des fins politiques. La simple pratique de la vertu, appelée pénitence dans La Révélation d'Arès, rend l'homme apte à se diriger lui-même sans avoir recours à des pouvoirs. Or, la politique n'est autre que la recherche du pouvoir. Politique et pouvoir depuis toujours vont de pair.
Confucius disait : "Un disciple de la sagesse se dirige en veillant attentivement sur lui-même." Il n'est de sagesse que personnelle ou, tout au plus, en très petit comité, et seul un sage travaille au bonheur des autres. Par la pénitence nous travaillons à la régénération du Bien dans le monde. Quand on me demande : "Que sont les Pèlerins d'Arès" je réponds généralement par ce raccourci : "Une anarchie de pénitents", mais je pourrai répondre : "Une anarchie de sages." Je me dispense de cette dernière réponse de peur qu'elle semble prétentieuse. Elle est juste, cependant.

25oct19 212C34 
Bonjour,
Dans les primitives Cosmogonies, on expliquait le mécanisme de l'Univers par l'action d'une force émanant des astres incandescents. Cette force n'est autre que le dynamisme inhérent à la radiation des astres, surtout du soleil, dont l'action est la plus puissante sur la terre, puisque c'est l'astre le plus rapproché de nous.
Cette force reçoit dans toutes les langues un nom qui est presque toujours une onomatopée, c'est-à-dire un mot qui représente imitativement une force.
Chez les Hindous, c'est "Brahm".
Chez les Égyptiens, c'est "Ptah".
Cette radiation solaire n'est pas seulement une force, c'est un principe chimique. La radiation est un courant d'atomes d'oxygène, qui génère la lumière blanche qui nous éclaire.
Mais cette force radiante ne vient pas seulement du soleil ; elle vient aussi des étoiles, qui sont multiples et rayonnent dans l'espace sept autres principes chimiques qui génèrent les sept couleurs du prisme. Telle est l'origine du septénaire.
Le principe radiant, considéré comme force cosmique, a été appelé :
Chez les Phéniciens : Ilus ; El ; Elion.
Chez les Chaldéens : Ilaï ; Ilah.
Chez les Assyriens : El ; Ilu.
En Arabie : Il ; All ; Allah.
Enfin chez les Hébreux : Élohim, mot qui est le pluriel de Eloha. Le premier verset du Sépher (la Genèse), si mal traduit, dit : "Berechith bara Elohim eth ha chamaïm veeth ha aretz."
Traduction : "En principe les Élohim ordonnent ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre."
Si ce mot est mis au pluriel, c'est parce qu'on savait qu'il n'existe pas une force cosmique, mais qu'il y en a plusieurs.
Et, d'abord, on expliquait ce qu'est une force cosmique en montrant que c'est le principe actif qui entretient la combustion des astres incandescents, lequel est transporté dans l'espace par les radiations astrales. On le représentait par un point dans un cercle : ⊙
Chez les Grecs, la puissance cosmique est appelée Ouranos ; son nom vient de Varouna, un des noms hindous donnés à la même puissance et dont la racine var signifie couvrir.
Ouranos couvre toutes choses, et ordonne les cieux et les terres, par les Hécatonchires, êtres aux cent bras qui représentent les radiations.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
Cordialement.
Étirév Anwen (non localisé).

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère ou ma sœur Étirév Anwen, nom visiblement fait de deux anagrammes, dont un et Vérité. Pourquoi changer votre nom ?
Quoi qu'il en soit, ma sœur ou mon frère, nous connaissons beaucoup des choses que vous nous rappelez ici, mais je ne vois pas comment ces particularités linguistiques pourront rendre les hommes vertueux, pénitents (Révélation d'Arès 30/11), en leur donnant le goût de l'amour du prochain, du pardon des offenses, de la paix, de l'intelligence du cœur et en les rendant libres de tous préjugés.
Votre commentaire parlant d'Élohim ou des Élohim me rappelle des échanges que j'avais, voilà quelque trente ans, avec des Raëliens qui défendaient déjà votre thèse. Voici ma thèse, laquelle, qu'on y adhère ou non, ne rend pas meilleur de toute façon :
Élohim ou des Élohim, c'est en hébreu ancien quelque chose d'à peu près pareil, car il s'agit d'une langue synthétique et très pauvre, non d'une langue analytique et riche comme la nôtre. L'hébreu ancien, en quoi est écrit le Bible, est une langue primitive qui, en gros, n'a que 2.000 racines et 10.000 mots (à la même époque le grec avait déjà 100.000 mots) dont les sens varient avec le contexte. Il arrive en effet dans la Bible qu'Élohim, qui est un pluriel, ait un sens pluriel, mais dans le cas que vous citez : ...בראשית (Au commencement..., Genèse 1/1) אֱלֹהִים  (Élohîm) ne peut être que singulier vu la construction de la phrase. L'hébreu ancien étant une langue très pauvre recourait à des formes grammaticales idiomatiques pour exprimer ce que sa pénurie de vocabulaire et l'indigence de sa grammaire l'empêchait d'exprimer plus ouvertement. Ici Élohim est une forme superlative, une forme d'accentuation par un pluriel qui garde un sens singulier. De toute façon, ça ne change rien au sens : Qu'on dise Dieu tout court, ou le Dieu des Dieux, ou le Suprême Divin, ou même les Dieux dans un sens collectif indéterminé, il s'agit toujours d'une Puissance non humaine (élohim peut parfois signifier fantôme ou fantômes, c'est assez dire la pauvreté de la langue et l'irrémidiable difficulté de la traduire comme les anciens l'entendaient selon le contexte).
Vous n'êtes visiblement pas un Pèlerin d'Arès, mais c'est avec joie que j'accueille dans mon blog un frère ou une sœur qui rejette le matérialisme pesant de notre temps et cherche une voie vers la Lumière.
Nous autres Pèlerins d'Arès ne pensons pas que l'homme est sauvé par ce qu'il croit. Pour nous seul l'amour accompli conduit au salut. De là notre voie très simple : celle de la pénitence. Nous ne sommes pas une religion. Nous n'avons pas de dogmes, de chef, de calendrier, etc.

27oct19 212C35
Je suis absorbé par mon courrier, mais je ne peux m'empêcher de montrer cette vidéo.
Cette vidéo montre que les grands moments d'amour fraternels peuvent encore exister ! J'ignore où cette scène révente de foule où tout le monde s'embrasse a eu lieu, mais j'en pleure d'émotion :

Michel Potay, le blogger

27oct19 212C36
Bien aimé Prophète,
La vidéo que vous avez publiée [212C35] est celle du peuple chilien sur [une] place [de] Ñuñoa (commune de Ñuñoa de Santiago du Chili [province de Santiago]) le 24/10/2019, le peuple qui se prend dans les bras montrant que "le feu" de l'amour est le brasier qui consumera le mal ; cela m'a donné la même émotion que vous, quel chant d'espérance : l'amour et la fraternité retrouvés. Ainsi que vous nous le dites dans votre enseignement, ce ne sont pas les révolutions violentes qui vont faire bouger, "la solution est dans l’amour, le pardon, la paix et le non-jugement, qu'il faut rendre effectifs dans une partie croissante et significative de la population (le petit reste dont parle La Révélation d'Arès 24/1, 26/1), entraînant le reste (ceux moins engagés, mais gens de bonne volonté quand même) dans une synergie de Bien," (Blog, entrée 208).
Il est temps que Je libère les nations;
dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants, des princes et des riches,
elles ont compris, elles se sont levées,
elles ont rompu les chaînes, de leur fer elles ont forgé des armes,
de leurs faux elles ont fait des épées,
elles ont capté le feu qui lances les traits,
elles ont grondé du fond des steppes,
comme le galop des chevaux marqués de Mon Signe,
elles ont repris leur héritage aux voleurs.
(Révélation d'Arès 28/20)

Voilà pourquoi changer : pour/par/avec l'amour, pour le Bonheur, pour faire se lever le Jour ! Parce que la pénitence construit l'âme, cette puissance invisible qui triomphera du mal et par synergie, le monde changera ! Alléluia !
Je vous embrasse de tout mon cœur et prie avec vous,
Danny G. de Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Danny, de mettre la lumière sur cette très belle scène d'embrassade. Ainsi, cela s'est passé au Chili. J'avais bien entendu parler espagnol, mais les drapeaux agités au loin semblaient français (je suis vieux et parfois je vois mal). Et puis je viens de regarder la vidéo de plus près et ce sont bien des drapeau chiliens. J'étais désorienté ; pardonnez-moi ! Je poste votre commentaire et je reprends mon travail de courrier.
Encore merci.

28oct19 212C37
La religion continue vainement de promettre le salut, le paradis, le sel des étoiles, de désigner qui est élevé et qui est abaissé, etc., de canoniser, d'excommunier etc. Mais elle n’a reçu de Dieu aucun pouvoir de cette sorte, et de plus elle se trompe totalement sur le sens et sur le processus du salut (Rév d'Arès ch. xxx). Tout prétendu ministre de Dieu : Prêtre, pasteur, rabbin, mollah, est illégitime ! Dieu appelle, instruit, élève et sauve l’homme et sauvera le monde sans religion interposée (Rév d’Arès L/1).
Donc, me voilà  terrestrement et célestement responsable de moi-même devant notre Divin Créateur individuellement et collectivement, je sors de mon enfermement. Je me libère des attachements, des besoins, des peurs, des manques… qui me retenaient. j’analyse mes pensées, à savoir ce qui entre en moi et ce qui sort de moi, donc je me surveille. Si j’écoute la Parole du Père j’arriverai à de grandes réalisations : la première condition c’est de m’observer. J’analyse mes pensées, mes désirs et sentiments qui m’envahissent en même temps, ceux qui me quittent et que je perds. Il me faut être consciente. C’est toute une science transcendantale qui se découvre déjà devant moi, le bien, le mal, je dois être maîtresse de moi-même. Un travail très positif sur ma personne, parce que je recherche toujours ce qui est constructif, donc c’est une bonne pénitence. Mary doit être vigilante, éveillée pour savoir à chaque instant ce qui se passe en elle, savoir exactement et sans se leurrer ce qui est diabolique et ce qui est divin, le disciple que je suis se lie à des entités et des intelligences sublimes qui viennent s’installer en elle et la rendent capable d’assumer de lourdes tâches, de résoudre des problèmes,de triompher de nombreuses difficultés et de venir enfin directement un Enfant de Dieu sans intermédiaires. Puisque sur Mes Assemblées Je n’ai établi aucune principauté (Rév d’Arès 3/1) — imposture des chefs de religion, d’église et de secte, de leurs clergés et de leurs théoriciens, et même de leurs rebelles qui, croyant se purifier, se comportent de façon semblable. Dieu ne parle qu’à des prophètes et leur révèle historiquement des vérités importantes à des époques bien déterminées. Dieu lance contre tous clergés de toutes les religions, églises et sectes une condamnation sans appel. Non seulement les ecclésiastiques et les théologiens sont inutiles, mais encore ils nuisent à la vie spirituelle (Rev d’Arès 3/1,  Isaïe 57/15 [?]).
Car ainsi parle le Très-Haut, dont la demeure est éternelle et dont le Nom est Saint : J'habite dans les lieux élevés et dans la Sainteté, mais je suis avec l'homme contrit et humilié, afin de ranimer les esprits humiliés, Afin de ranimer les cœurs contrits.
Jean 8:51
En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.
Mary de Bretagne-Sud .

Réponse :
"En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort," est une parole de Jésus rapportée par Jean (Jean 8/51), qui, je vous le rappelle, n'est pas Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12). Autrement dit, tout humain meurt parce qu'il est pécheur, état auquel aucun humain n'échappe encore, car tout humain descend d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5).
Vous êtes, ma sœur Mary, une femme d'une très grande foi, mais votre foi garde une résonance de mystique catholique, que je vous encourage à effacer en vous, car s'il est vrai que le Père blâme les prêtres, pasteurs, rabbins, imams, parce que leur dogmatisme passe souvent avant l'amour hélas, vous devez, vous les aimez ! Vous avez entendu dire : Œil pour œil et dent pour dent et moi je vous dis que... vous aimerez même votre ennemi (Matthieu 5/38-43).
Vous oubliez de dire que la pénitence est avant tout d'aimer tous les hommes — votre prochain, c'est tous les hommes —, de pardonner toutes les offenses, de faire la paix avec tous, de parler avec l'intelligence du cœur et non avec l'exaltation du mysticisme, et d'être libre de tous préjugés même de vos préjugés contre prêtres, etc.
Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire, même s'il est par trop exalté, car je sais que votre cœur est bon.

28oct19 212C38
Bien cher prophète de l'Amour,
"50 millions de morts par la guerre 1939-1945, combien à la prochaine ?" écrivez-vous dans ce blog en 211C72.
Mais pourquoi cette guerre a-t-elle été possible ?
J'ai vu récemment un documentaire montrant un enchaînement de circonstances qui ont entraîné cette guerre :
En 1918, l'Allemagne avait perdu la guerre avec la France. Le pays était dans la misère. Alors les États Unis leur ont prêté des capitaux pour reconstruire l'économie. Suite au crac boursier de 1929 aux Etats-Unis, entraînant famine et misère, les États-Unis ont rapatrié leurs capitaux d'Allemagne, entraînant la misère en Allemagne. C'était alors plus facile à un tyran comme Hitler de faire des Juifs et des homosexuels les responsables de cette misère, en tant que bouc-émissaires, en opérant une manipulation de l'opinion publique par le mensonge et la calomnie pendant des années.
Mais Hitler n'aurait pas causé tous ces morts, tous ces estropiés à vie, toutes ces douleurs et toutes ces souffrances, avec la peur, la faim , toutes ces destructions innombrables, tous ceux qui sont morts de froid, toutes sortes de calamités, s'il n'y avait pas eu, non seulement des hommes pour le suivre, mais des capitaux (Wall Street, Ford, les banques Suisses, etc.) pour financer la fabrication des armes pour ses armées, et le pape de l'époque [Pie XII] bénissant l'armée allemande attaquant l'URSS [marxiste et athée].
On voit bien là que les pouvoirs politiques, financiers et religieux sont la cause de tous ces malheurs, et se liguent entre eux.
"C'est quand même aux pouvoirs, qui ne concernent qu'un petit nombre, qu'on doit que le Mal persiste (deux guerres mondiales au siècle dernier, 75 millions de morts, des destructions et souffrances, mutilations, innombrables), parce que la politique s'affirme depuis des millénaires comme le rempart contre le Mal, qu'elle veille à laisser se perpétuer afin de donner un motif à l'existence de la politique ou de la religion, ce qui est à peu près la même chose." (votre enseignement : michelpotayblog 187C60)
C'est pourquoi Dieu dans La Révélation d'Arès demande aux humains de se libérer de tous les pouvoirs (religieux, politiques, financiers,etc.).
Comment ?
1) en les rendant inutiles, par le vrai Bien accompli (= la pénitence), qui suffit pour se sauver et contribuer à sauver le monde — car celui qui fait le mal risque de tomber dans les ténèbres glacées après sa mort, même s'il est croyant (Rév d'Arès 33/33).
"C'est le Souffle du Bien, doux et pacifique, qui, au final, rendra inutiles les pouvoirs religieux, politiques, financiers, etc., que la violence n'a jamais pu abattre." (Vos annotations : Rév d'Arès 35/14).
"Imaginez l'incidence globale de la pénitence (= le Bien accompli) sur la société future : il nous faut bâtir une société d'hommes et de femmes responsables pratiquant le Bien, ne serait-ce que pour notre descendance. Des hommes et des femmes changés, c'est moins de mal à gérer, moins de prisons, moins de police, moins de magistrats. La pénitence est gratuite, la politique nous coûte cher. Imaginez donc une société où on ne légifèrerait plus, parce que l'homme a fait le choix d'aimer (fraternellement) et de pardonner, de faire la paix." (michelpotayblog.net 150C234)
2) par l'autosuffisance matérielle : des petites unités humaines autonomes et autogérées sur des petits territoires, comme Marinaléda en Espagne, pour qu'on ne voit plus des milliers de misérables sur les trottoirs n'ayant rien à manger à cause de l'incompétence des pouvoirs.
"Si Dieu condamne tous les pouvoirs, étatistes, religieux, financiers, industriels, etc., ce n'est pas seulement pour la morale. Cela s'entend aussi d'un point de vue pratique : faim ,chômage, pris ici en exemples, et d'autres calamités, ne disparaîtront que quand disparaîtront les pouvoirs, en commençant par les plus forts. Éden sera retrouvé dans la liberté absolue, qui commence par la liberté spirituelle." (Faim, chômage et pouvoirs : Le Pèlerin d'Arès n°27, septembre 1984)
"La vie spirituelle (amour, pardon, paix, liberté absolue, etc.) que devrait être la vie sociale, est réduite en religion, politique et loi." (Vos annotations : Rév d'Arès ii/10-11)
3) En nous donnant un cadre social favorable à l'accomplissement du Bien : laisser éclater la France en une Confédération de... mettons... deux cents petits états souverains, car le Bien ne peut être pleinement accompli que dans des petits groupes sur des petits territoires, car aujourd'hui la société contemporaine est bloquée, et une catastrophe approche (michelpotayblog.net 180C103 et entrées 180 et 181)
Et pourquoi pas refuser de voter dès maintenant pour des professionnels de la politique, et faire des pétitions pour demander de les remplacer par des gestionnaires révocables à tout moment s'ils ne donnent pas satisfaction, ayant par ailleurs un emploi leur permettant de vivre et de connaître réellement comment fonctionne l'économie, comme en Suisse ?
Oui, je veux faire le Bien, mais comment m'y prendre s'il y a un déferlement massif de millions de pauvres Africains fuyant la guerre, la misère, la famine, le chômage, les destructions, l'insécurité ? En partie parce que la France vend des armes aux belligérants ?
Je me dis qu'on risque des affrontements sanglants — sans parler de la guerre civile possible car l'État Français risque fort de faire faillite, comme l'URSS qui s'est effondrée en 1990 — "une catstrophe approche", avez-vous écrit en 180C103), et qu'il faudra apprendre à partager — partager tout avec tous" (votre enseignement), et "apprendre à gérer l'indigence" (votre enseignement).
Les conflits sont déjà dans certaines familles et seront très difficiles à apaiser, mais contribuent à aggraver le mal social.
De même la construction d'une assemblée fraternelle, bienveillante et joyeuse sera très difficile, car on ne nous a jamais appris à vivre intelligemment [Rév d'Arès 32/5] les uns avec les autres — sauf à ma connaissance dans les écoles Finlandaises ; voir le film "Demain" de Mélanie Laurent —, mais c'est indispensable si nous voulons donner envie au monde de nous suivre, nous, les Pèlerins d'Arès. Le monde des média, télévision, cinéma, informations, vantent l'esprit de compétition, de lutte, alors que la sagesse est dans la bienveillance et l'entraide, le fort qui aide le faible  (Révélation d'Arès 26/9).
"Le Mal menace le monde du pire, mais le Bien et le Mal ne sont plus discernables" (votre enseignement). La Révélation d'Arès nous aide à discerner le Bien du Mal.
"Les maux (de chacun de nous) contiennent tous les grands maux du monde, et c'est en nous corrigeant de ces maux que nous guérirons les grands maux du monde" (Introduction du Pèlerin d'Arès 1989).
"Sans spiritualité (droiture, amour, pardon, paix, liberté, etc.), on est dans un grand désordre".
Est-ce que ce monde vit dans la droiture ? Non.
Est-ce que ce monde vit dans l'amour (fraternel) ? Non.
Est-ce que ce monde vit dans le pardon ? Non.
Est-ce que ce monde vit dans la paix ? Non.
Est-ce que ce monde vit dans la liberté ? Non.
C'est pourquoi les violences continuent, les injustices continuent, les malheurs continuent.
"C'est aux humains à revenir au Bien", nous dit Dieu dans La Révélation d'Arès.
"Un certain nombre d'hommes et de femmes bons, grossi de génération en génération, fera basculer l'humanité vers le Bien un Jour" (votre enseignement)
Voilà !
À cause de votre allusion à "une prochaine guerre mondiale", je viens de vous écrire ce à quoi je pensais pour avancer ensemble, qui découle de La Révélation d'Arès, et je voudrais terminer sur une note optimiste de votre enseignement :
"Nous Pèlerins d'Arès semblons perdre la bataille de la rue où nos missionnaires se dévouent et doivent toujours plus se dévouer, mais en fait nous ne faisons que commencer ce qui va être une autre guerre mondiale entre Mal et Bien. Quelles sont les "forces immenses qui n'ont pas encore donné" et qui viendront épauler notre action pour faire entrer les hommes en pénitence (= renoncer au Mal et revenir au Bien) ? J'ai quelques idées là-dessus, mais je préfère n'en pas parler trop tôt. Mais je peux vous dire qu'il y aura des "forces immenses". Que feront-elles ? Elles redonneront à l'homme sa liberté, sa liberté au sens absolu de La Révélation d'Arès (10/10) (michelpotayblog.net 165C50).
Bien cher prophète, encore merci d'avoir accepté cette mission très difficile de sauvetage de l'humanité, et de nous enseigner encore et encore.
Je vous embrasse bien fraternellement, ainsi que votre épouse bien-aimée, sœur Christiane.
Jean-Luc Q. des Landes

Réponse :
"Voilà !", mon frère Jean-Luc, vous venez d'expliquer pourquoi changer.
C'est un plan gigantesque, puisqu'il concerne toute la terre, et nous nous sentirions ridicules de défendre un pareil plan, nous quelques faibles humains quasi inconnus de surcroît, si ce plan ne nous avait pas été inspiré par le Père. Nous reprenons ainsi le plan des grands prophètes qui tous ont été envoyés pour dénoncer et abattre les grands pouvoirs, causes des grands malheurs humains même quand ils se présentent comme capables de contenir et de faire disparaître ces malheurs. Jusqu'ici les appels prophétiques n'ont pas réussi, sauf très petitement et très localement, à déclencher un mouvement de Bien accompli capable de faire disparaître le Mal. Cet échec pourrait nous décourager, mais en fait ces appels au Bien sont tous récents, même s'ils remontent à, disons... 3.000 ans. 3.000 ans c'est très peu de chose à l'échelle du temps cosmique, du temps de la Création en somme. Si je divise 3.000 par mon âge 90, je trouve seulement 33 vies comme la mienne. Oui, seulement 33 vies comme la mienne ! Ce n'est rien à l'échelle cosmique.
Nous sommes trompés par les progrès techniques qui nous donnent l'impression que les temps lointains sont colossalement lointains alors qu'ils sont brefs. Une vie d'homme est très courte ; je n'ai pas que l'impression, j'ai le certitude que mon enfance se passa hier, que tout a été dans ma vie d'une grande rapidité. Ma vie n'est qu'une vie de moucheron. Quand je serai mort, vous direz : "Tiens, le moucheron est mort. La tapette du temps qui court, qui galope, qui fuit comme l'étoile filante, l'a écrasé. Couic !" Oui, croyez-moi, 3.000 ans c'était hier... Que dis-je ? c'était ce matin ou tout à l'heure ! Nos rapports avec la Vie sont donc, par voie de conséquence, très très étroits, très très proches, mais les humains aveugles ne les voient pas. J'ai maintenant l'aperception du temps vrai, je me suis délivré de la perception inconsciente que j'en avais. Je me suis approché de l'hors du temps de Dieu (Rév d'Arès 12/6). De ce fait, je ne porte plus sur les choses une attention en rapport avec ma propre volonté, je la porte sur la Volonté qu'il nous faut faire (12/4) : Pour que nous fassions Ta Volonté !
"La connaissance des idées est nécessairement intuitive ; elle n'est pas abstraite," a dit, je ne sais plus où, Schopenhauer (Arthur de prénom... Pourquoi ne donne-t-on jamais son prénom ?). Oui, grâce au réalisme, au vrai réalisme, qui nous fait sortir de cette impression que le temps traîne interminablement qu'on les enfants qui s'ennuient, je sais que  le temps n'a pas l'importance qu'on lui donne. Alors, je vois plus clair... Le temps est un voile. C'est encore pour moi une notion intuitive, mais elle n'est plus abstraite. Le voile s'est déchiré. L'Histoire est une affaire de quelques minutes dans le temps cosmique. Les dinausaures qui vécurent de 280 millions d'années de nous à quelque 66 millions d'années de nous n'ont pas vécu un temps interminable, mais juste le moment nécessaire pour préparer le terrain à l'homme, l'Enfant (Rév d'Arès 13/8) du Père. Je passe les dernières années de ma vie à comprendre qu'on ne sait rien, que le Père est venu à Arès tout nous dire. et que donc, l'avenir et ses réalités, dont nous n'avons pas idée, sont devant nous !
Alleluia !

28oct19 212C39
Bonjour Nabi,
L'écologisme et autres doctrines s'attachent aux conséquences, alors que nous, pélerins de ce monde, cherchons les causes de la "crise", pour les transcender, et ainsi créer de nouvelles conséquences, bien plus positives.
Selon moi, l'écologie est tout de même un facteur de changement, certes superficiel, mais annonciateur, comme vous l'écrivez au sujet des Gilets Jaunes, d'une volonté des hommes et femmes du monde  — sûrement inconsciente globalement — de retrouver leur humanité.
La question fondamentale : Où se situe l'humanité de l'homme ? a pour miroir la question que vous posez dans cette nouvelle entrée : Pourquoi changer ?
Pour répondre rapidement, l'humanité de l'homme se situe dans sa capacité et sa volonté de changement. Changement qui implique une liberté qui a fait sortir l homme des habitudes animales. Changer, aussi vaste soit ce v(V)erbe, lui permet et lui permettra de (re)trouver son humanité.
Donc, changer = humanité.
Mais quel changement ?
La pénitence ! répondrons-nous.
Mais les hommes, aussi sincère et vraie soit cette réponse, n'en aiment pas le terme. Si nous parlons d'amour, de pardon, de paix, de liberté, de partage, qui en sont la définition même, alors pourquoi parler de pénitence ? Parce que le langage est trop faible pour traduire le changement qui s'est opéré en nous, quand nous parlons de pénitence.
Par souci d'être le plus précis possible, je dirai que l'éternité est entrée dans le pénitent et que c'est cette même éternité, intraduisible, que l'homme cherche ou réfute assez désespérément. Ce désespoir, je l'aime, car il annonce le Retour.
Changer pour retrouver son humanité, aussi bien dans le temps qu'hors du temps.
Change !
Balthazar E. non localisé

Réponse :
Mon frère Balthazar, vous tenez là le bout d'une longue corde philosophique mais malheureusement je ne suis pas assez malin pour la suivre de point en point, mais la conclusion m'est plus claire, quand vous dites : "Je dirai que l'éternité est entrée dans le pénitent et que c'est cette même éternité, intraduisible, que l'homme cherche ou réfute assez désespérément. Ce désespoir, je l'aime, car il annonce le Retour." Là vous entrez dans l'arcane métaphysique dont nous ne connaissons pas en ce bas monde la véritable texture, mais que nous suivons, même si c'est plus ou moins à l'aveuglette, par la pénitence.
C'est justement en avançant à l'aveuglette, en aimant, pardonnant, faisant la paix, mettant du cœur dans son intelligence qu'il veut libre de préjugés, sans trop savoir pourquoi il se comporte ainsi, que l'homme annonce le Retour sans même trop savoir le Retour de Quoi. De la Vie certes, mais qu'est la Vie absolue ? En ce monde nul ne le sait, parce que l'autre monde est autre, justement. Si l'octroi du Salut, de la Lumière, dépend de la Vie, la préparation à cet acquit incombe à l'homme. Des obstacles, nous ne le savons que trop, obstruent la Voie, et c'est pourquoi le temps nous semble si long, mais c'est un sentiment, pas une réalité. Mais c'est une tâche régénératrice, recréatrice, et il nous faudra beaucoup de patience : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).

28oct19 212C40
Essai :
Vous voyez, moi j'ai Dieu en moi. Et les autres n’ont rien du tout. Alors disons que c'est une force pour moi, que mon but, c'est de le garder en moi coûte que coûte, mais c'est loin d’être facile, car Dieu c'est la Vie et la Vie passe dans tout, passe partout. Elle se faufile c'est impressionnant ! Alors rapidement, j'ai mis des chaînes solides, pour stopper toute volonté qu’Elle avait de sortir, de se répandre, je l'ai fait en procédant à des jugements, des intimidations, des certitudes de compréhension permanentes sur tous sujets, alors je pouvais régner, oui régner. Et aujourd’hui, je suis fier de L'avoir avec moi.
Je suis donc arrivé à cet état de fait et je L'entends respirer un peu mais Il ne bouge pour ainsi dire plus ! Quand je pense qu'il y a un prophète qui parle de Dieu en parlant de partage, de sortir de la prison intérieure. Mais de quoi parle-t-il ? On ne va quand même pas faire le travail de permettre de répandre la Vie sur la terre. Vous vous rendez compte du travail considérable qu'il faudrait faire !
Désenchaîner chaque chose (comme la prière), oublier de surveiller Dieu et penser à vivre simplement, à répandre la paix et renoncer à cette force de certitude qui fait que vous savez tout sur tout !
Jamais je ne changerai, sinon, il me restera quoi : la vie donc rien, du vent !
Moi je possède je maîtrise, je m’enchaîne, j'existe dans mon enchaînement. Avec le but d’enchaîner mon prochain.
Voilà notre folie : Emprisonner Dieu au lieu de le libérer en chacun de nous ! (Rév d’Arès 10/10).
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Oui, frère Henri, c'est libérer Dieu en nous qu'il faut, Le sortir de la prison où nous avons celé son image et ressemblance là tout au fond de nous. Quand vous dites : "Vous voyez, moi j'ai Dieu en moi, et les autres n’ont rien du tout," vous voulez dire que vous avez pris conscience qu'Il est là, au fond de votre être... L'Être dans l'être... et que vous avez entrepris de "Le désenchaîner" en changeant votre vie (Rév d'Arès 30/11). Oui, frère Henri, pour considérable que soit l'entreprise de la pénitence, elle n'empêche nullement de "vivre simplement".
Voilà bien qui nous fait comprendre que ce n'est pas ce qu'on croit, mais ce qu'on fait, qui sauve, car la pénitence est factuelle ou n'est pas. C'est elle qui fait vivre Dieu en vous.
Merci, frère Henri, pour ce commentaire, sur lequel je pourrais longuement m'étendre, si j'en avais le temps, si j'avais le loisir de faire comprendre que vivre en Enfant du Père c'est commencer de Vivre... Mais je crois que nos frères et sœurs missionnaires ont compris ça et commencent à changer peu à peu leur discours de la rue.

28oct19 212C41
Bonsoir, Frère Michel,
La majorité des gens ne veulent pas et certains ne peuvent pas changer en Bien. Je parle de la majorité.
Tout ce monde est embarqué dans une sorte de ruée vers  l'Ouest [ou une sorte de Western ?], une course à qui possède plus que l'autre, plus de biens, plus d'argent, plus de notoriété, plus de pouvoir, plus d'autorité, etc... Moi, je m'aperçois que je ne peux plus regarder la télévision comme je la regardait avant, parce que ce qui me choque le plus ce sont les mensonges des médias, des partis politiques, et tous les gens qui croient que tout ce système va leur régler leur problèmes et dit la vérité. J'observe, mais je ne veux plus écouter n'importe qui et n'importe quoi. Et les religions ! Chacune fait son discours mais qui ne correspond pas du tout à la réalité. Il reste beaucoup de travail, beaucoup de travail, beaucoup de travail à faire.
Youcef des Bouches du Rhône

Réponse :
Frère Youcef, vous avez bien raison de nous rappeler ici que ce monde n'a plus de communication, ondes hertziennes, internet, etc., que pour répandre des mensonges, des à-peu-près, des futilités. Comme vous nous ne "pouvons plus écouter n'importe qui et n'importe quoi". Pour mettre fin à cet état de chose il faudra une régénération de tout, la régénration spirituelle, l'oiseau immortel sorti de sa cage pour faire voler avec lui l'honnêteté, la vérité, la générosité. Mais la cage est pour le moment bien fermée, verrouillée. Patience, nous arriverons à forcer la serrure !
Merci, Youcef, pour ce commentaire.

28oct19 212C42
Bonjour Frère Michel,
Je n’écris pas souvent. Je le fais peut-être aujourd’hui de manière impulsive et sous le coup de la colère.
Denis M. de l’Aude dit que "Notre pénitence qui est changement doit nous permettre de rester ce que nous sommes, de stabiliser notre identité. L'acquisition de l'âme par nos efforts est un ajout qualitatif, mais ne touche pas à notre identité, à nos fondamentaux, si j'ai bien compris."
Il y a quelque chose au fond de moi qui rejette cela comme si une espérance ne voulait pas s’éteindre en moi. Depuis que je suis pénitent (piètre pénitent certainement), j’ai littéralement, quoique très progressivement, changé. Je le ressens dans mes tripes. Je ne réagis plus de la même manière avec autrui. Notre identité ne nous a-t-elle pas été imposée par nos parents, nos enseignants, nos médias, nos cultures, etc ? Ne s’agit-il pas, pour l’humanité, de s’émanciper de la culture pour devenir libre ?
D’ailleurs, à la lecture du commentaire de mon frère Denis M, je ressens comme une grande distance culturelle. La multiplication des Nigériens semble être un problème (là il s’agit de compter). Un écologiste (qui comptera différemment, mais qui comptera toujours !) rétorquera qu’un Européen consomme 1.000 fois plus d’énergie qu’un Nigérien. Je pourrais même dire (en comptant différemment) que cette multiplication de Nigérien à l’esprit plus gai et moins guerrier répond positivement au niveau spirituel à l’égrégore négatif occidental. Le raisonnement est une impasse, car il s’appuie sur la "science", le compte et nos préjugés. Au final, nous jugeons.
De même, les Yéménites sont des terroristes. Oui certainement pour certains. Mais qui sommes-nous pour les juger ? C’est un peu comme si nous disions que les résistants étaient de vils terroristes face à l’occupation nazie. Mettons-nous un peu à leur place. Cela fait quatre ans que l’Arabie Saoudite et ses amis attaquent ce pays. Tout est question de perspectives.
Mais bon ! laissons le Yéménite et le Nigérien. Je n’en connais pas. Je ne connais même pas de français d’ailleurs ! Finalement, nous ne sommes que des individus. Il semble que certains d’entre eux se baladent, malgré eux, avec une étiquette indiquant : "Je suis mauvais, je suis coupable, haïssez-moi, excluez-moi."
Ces jugements me touchent. Je ne sais pas comment et ce à quoi ils touchent. Mais ils me blessent. Je n’en veux pas à frère Denis M. J’ai bien conscience que nombres de mes actions s’inscrivent dans ma prison culturelle, qu’ils s’appuient sur des préjugés et qu’ils blessent mes congénères. J’en ai seulement une vague conscience, car celle-ci est encore trop faible pour pouvoir encore distinguer ce qu’elle fait de bien et ce qu’elle fait de mal.
Une lumière est née en moi avec la pénitence. Cependant, elle n’éclaire pas encore bien loin.
Kevin de Bretagne-Sud

Réponse :
Mon frère Kévin, nous sommes tous en évolution, tous nous ne serons pas demain ce que nous sommes aujourd'hui, parce que la pénitence nous change chaque jour un petit peu. Vous-même, et je  m'en réjouis, reconnaissez que par la pénitence vous avez changé, pas assez certes, mais vous avez changé et cela ne s'arrêtera plus. Vous avez raison : Que sommes-nous pour juger les Yéménites ? Que sommes-nous pour juger mon frère Denis M. ? Que suis-je pour juger n'importe qui, car juger c'est supposer a priori que rien ne bouge, que tout est fixe, irrémédiablement bon ou mauvais, alors que c'est faux, tout est sans cesse en mouvement.
Et si tout est sans cesse en mouvement, c'est qu'il y a une espérance de voir les humains s'améliorer un jour.
Vous êtes un pénitent, frère Kévin, et c'est très bien. Poursuivez votre pénitence et donc ancrez dans votre esprit et dans votre cœur qu'il faut aimer tous les humains, quels qu'ils soient. Pour cela commencez par ne juger personne.
Merci pour votre commentaire, qui est une sorte de cri de douleur devant ce monde qui a tant de mal à s'expliquer ce qu'il est lui-même. Gagnez en amour !

28oct19 212C43
"Lorsque tu as fait tout ce que tu pouvais... tout, parfois la meilleure chose à faire… la seule chose à faire, c'est de se retirer et d’observer Dieu !"
(Message de Sali dans facebook)
Voici la Réponse que j'ai donné à Sali et qui rejoint, frére Michel, la nouvelle entrée 212 de votre blog : "Pourquoi changer ?"
Observer Dieu... se fondre en Dieu...
Dieu 🤔
Soyons honnête... On ne sait pas qui est Dieu !
Dieu c'est vous.
Il est la Vie qui s'éveille en vous quand vous vous habitez de Son Amour pour Ses Enfants [Rév d'Arès 13/8] qu'Il a faits à Son Image et Ressemblance [Genèse 1/26].
Sauf que l'humanité s'est servi des Attributs du Créateur pour faire le mal, pour dominer d'autres hommes.
Dominer la femme qui comme l'homme qui [mots manquants] ont-ils été créés à l'Image et Ressemblance de Son Créateur ?
Les Chrétiens disent et proclament toujours que Jésus est Dieu ce qui est faux, un "fac news" depuis plus de 2.000 ans, depuis l'avènement de Jésus en Palestine.
Jésus est un prophète, un avertisseur comme tout prophète sauf qu'il s'est empli de l'Amour que le Créateur porte à l'homme et à la femme.
Par là il est devenu un Christ de référence à l'Image et Ressemblance du Créateur.
Il nous dit que ce qu'il a fait en devenant un Christ, beaucoup de femmes et d'hommes peuvent aussi installer en eux cet Amour-là et devenir des Christs.
Jésus étant un christ de référence, il y a eu aussi le prophète Élie venu avant Jésus, qui s'est élevé directement vers les Hauteurs Saintes sans passer par la mort [Rév d'Arès 2/10].
Ainsi, si une humanité installe cet amour en elle, elle sauvera notre humanité du néant Spirituel qui actuellement est tel un envahisseur de la ténébreuse, un trou noir qui engloutit tout dans un néant absolu.
D'où l'urgence de sortir de notre sieste (sexte, Rév d'Arès xx/16) 😴 et d'accomplir en nous le bien absolu, l'amour absolu, le pardon absolu, le non jugement absolu, la liberté absolue afin de nous fondre en Dieu dans l'Absolu.
Alors notre humanité connaîtra le Jour de la Vie, le Jour oú Dieu sera à nouveau au milieu de ses Enfants remplis de Son Amour 🌈
L'Univers explosera alors dans une apothéose de Lumière ✨✨✨✨
Patricia C. des Hautes-Alpes

Réponse :
Quel beau commentaire, ma sœur Patricia, vous nous envoyez là ! Merci pour lui du fond du cœur.
Il est vrai que "les Chrétiens disent et proclament toujours que Jésus est Dieu ce qui est faux, un "fac news" depuis plus de 2.000 ans, depuis l'avènement de Jésus en Palestine," et il est ipso facto vrai que "Jésus est un prophète, un avertisseur comme tout prophète" et rien de plus. Mais qu'importe que les Chrétiens croient cela, car s'ils sont des pénitents, ils formeront pour le monde un immense espérance, puisque ce ne sont pas ce qu'ils croient et les sacrements qu'ils prennent qui les sauvent, mais c'est seulement leur amour du prochain, leur pardon des offenses, leur paix, leur intelligence spirituelle libre de préjugés qui assurent leur salut post-mortem et qui contribuent au changement du monde. Quand le Père cite le jars (François d'Assise Rév d'Arès xxxvi/3), Il ne s'inquière pas de ce que croit le jars, mais Il est heureux que le jars soit fort et beau, soit une force de rédemption comme chacun de nous essaie de l'être.

28oct19 212C44 
Pourquoi changer ?
Parce que si cela ne se fait pas, l'homme ne reviendra pas au Plan Créateur et le malheur continuera à pleuvoir sur lui.
Pour me botter le cul dans cette bonne direction, je me suis concocté un petit texte pour la signature de mon Profil en l'intranet de la mission parisienne. Le voici in extenso :
"Ma place dans le petit reste (Rèv d’A. 24/1), c'est de ne pas avoir de place. Ma fonction ? C'est justement de ne pas en avoir. Mon salaire d'ouvrier de la moisson (Rév d’Arès 13/9), c'est de ne récolter aucune reconnaissance et de n'en chercher aucune. Puis, ensuite de ne point en concevoir du dépit.
Père, ai-je ainsi suffisamment ouvert mes veines pour que Tu puisse entrer (xxxiv/12) ?"
Roger C. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Roger, pour ce commentaire qui dit très simplement et directement pourquoi il faut changer.
Et merci pour votre belle résolution en prenant place dans le petit reste à Paris : "Ma place dans le petit reste (Rèv d’A. 24/1), c'est de ne pas avoir de place. Ma fonction ? C'est justement de ne pas en avoir, etc." Bel effacement devant la Cause Prime du Père : il faut en effet ré-ouvrir le Royaume devant les hommes et devant cette tâche sacrée, le tâcheron que vous êtes montre son abnégation. Elle ne sera pas toujours facile à tenir, mais il fait avoir de l'ambition, mon frère, vous avez raison, et l'ambition de n'être plus rien pour soi-même (40/6) est, de très loin, la meilleure. Que la Main du Père, Qui s'est déjà posée sur votre tête, demeure sur vous et ne cesse de vous communiquer la Force.

28oct19 212C45 
Cette vidéo accompagne une entrée de notre frère René M. d'Île de France sur ma page facebooK
Le blogger

29oct19 212C46
Dans le temps la vallée du Rhin était appelée la Pfaffenstrasse, la rue des prêtres, parce qu'elle était bordée de monastères et de couvents et moi j'appelle votre blog, ce fleuve où coule la plus belle Eau, la Lichtstrasse, la rue de la Lumière, parce que vous ne laissez jamais rien sans explication ou enseignement, mais là vous collez une vidéo et vous partez [212C45]. J'ai écouté la vidéo qui m'a laissé mi-figue mi-raisin, et j'ai cherché votre réponse, mais il n'y a pas de réponse. Yves Cochet est le type de chaud-froid écolo qui me donne un malaise.
Je vous croyais anti-écolo. Vous n'allez pas nous dire que vous êtes écolo maintenant ?
Voilà pour moi l'occasion de vous redire combien je vous aime.
Serge W. d'Alsace

Réponse :
Bonjour, frère Serge. Je ne me souviens pas de vous. Ma mémoire, hélas, n'est pas toujours au top ! Merci, en tout cas, de me "redire que vous m'aimez". Je vous rappelle cependant que c'est La Révélation d'Arès, dont je ne suis que le ménestrel, qu'il faut aimer et servir. Nous avons besoin d'apôtres... En êtes-vous un ?
Ceci dit, il est vrai que je n'ai pas fait de réponse à la vidéo d'Yves Cochet, 212C45, mais j'en ai donné la source : ma page facebook, qui s'appelle tout bonnement Michel Potay. Je pensais que les lecteurs de ce blog que la vidéo intéresserait iraient y retrouver l'article assez long écrit sur cette page-là par Claude M. d'Île de France, article que la vidéo publiée ici ne fait qu'illustrer.
Non, je ne suis pas devenu écolo, ni au sens politique ni au sens religieux. Yves Cochet, lui, est écolo et je n'adhère pas à sa traduction platement écologiste du déclin socio-économique qui menace la Terre. Je ne crois pas qu'il suffirait d'arrêter la production nucléaire d'énergie pour empêcher que survienne ce qu'il appelle "l'effondrement". Je suis seulement d'accord avec lui sur le fait que nous menace un fort déclin, une ruine socio-morale, la débâcle quasi totale de la solidarité humaine, l'extinction quasi absolue de l'amour et de l'intelligence, qui n'est déjà plus qu'un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) ou de ce qui reste d'humanité (au beau sens du mot) sous le règne dragonné, qui s'annonce, de la loi des rats et de la Bête, qui achèveront la ruine spirituelle déjà très large comme chacun sait, ruine aux conséquences économiques mais pas seulement économiques.
Le feu lourd qui essuiera la mer comme la sueur (Rév d'Arès xii/8) est l'explosion mentale qui étouffera la vie sous sa fumée bien plus destructrice que le CO², lequel ne fait que tuer, que faire passer de cette vie à une autre — la mort n'est qu'un passage —. La fumée du feu lourd fera disparaître, s'éteindre ici-bas comme au-delà notre humanité non en ce qu'elle a de physiquement mortel, mais en ce qu'elle est, en ce qu'a créé le Père : notre nature divine profonde — l'image et ressemblance (Genèse 1/26) —, dont l'apex est l'amour, atome égaré mais encore pour l'heure lié à l'Amour Créateur, ce lien qui met face à face la foule des alter egos, la source la plus vive et la plus belle d'humanité, qui fait encore des humains des êtres près de l'Être absolu, même si la plupart d'entre eux ne le savent plus depuis longtemps. Cette disparition, si la renaissance spirituelle ne l'empêche pas, n'aura de toute façon pas lieu dans les années 2020 comme le prédit ce catastrophiste Yves Cochet.

29oct19 212C47
Pourquoi changer ?
Je crois simplement que le Bien nous rendra vraiment heureux,
Et que le Bien rendra heureux les gens autour de nous,
Que c'est ainsi que nous activerons le Jour (Rév d'Arès 2/6-9, 16/16, 17/7, 22/13, 25/6, 30/4-16, 31/8, 33/9, 33/29, 40/4).
Qu'Il donnera à la terre son Éclat de Bonheur,
Et qu'il rendra les étoiles autour d'elle fières du Nouvel Éden.
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce commentaire et pour la brève vidéo qui l'accompagne. J'aime l'un et l'autre.
Votre vidéo est totalement allégorique, et comment représenter autrement la floraison de Bonheur que ce sera le Jour, puisqu'il nous est impossible de seulement l'imaginer, à nous descendus trop bas pour apercevoir même sous une brume ce que pourra être ce Bonheur-là ? La modestie de votre allégorie est donc des plus honnêtes. Merci.

29oct19 212C48
Les nuits (Rév d’Arès xvii/9) qui nous surprennent et nous envahissent, le péché des péchés (38/12) qui guette ce monde, la peine pour trouver les bons mots, le langage pour s’adresser à l’humanité et trouver les épis mûrs (13/7-8, 14/1-3, 31/6, 35/1), la difficulté de vaincre son propre péché, participent à l’angoisse que vit le Pèlerin.
Mais "l’angoisse de l’identité", comme vous le rappelez dans votre si belle dernière entrée, non, un Pèlerin d’Arès ne la vit pas.
Nous apprenons à nous "transposer" vers Éden, l’Île bleue que l’on voit au loin (Rév d’Arès xiv/13), à nous sentir un maillon du changement du monde, faible mais utile et nécessaire et à toujours nous rappeler que l’Image et Ressemblance, les Cinq Dons Divins que le Créateur partage avec sa créature, nous, l’amour, l’individualité, la liberté, la parole, la créativité sont là, latents au fond de chacun et que de génération en génération, si nous faisons vraiment ce qu’il faut, si nous sommes véritablement pénitents, le monde changera (28/7).
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
Votre commentaire, mon frère Alain, est une belle image de la précession du changement dont nous commençons doucement, presque invisiblement, le mouvement dans cette génération. Les flots tumultueux de l'énorme tempête matérialiste battent les rives de l'humanité, mais nous avons déjà trouvé une petite plage sur quoi nous avons commencé de dresser l'échafaudage au centre de quoi nous bâtissons nos vaisseaux, les vaisseaux de nos âme, qui vont se lancer sur cette tempête pour rejoindre la Flotte Céleste en laissant nos os blanchis en attente sur le rivage (Rév d'Arès 17/4). En attente, parce que nous ressusciterons. Sous quelle forme ? Je n'en sais rien, mais, je suppose que ce sera sous le forme qu'avait Jésus m'apparaissant du 15 janvier au 13 avril 1974 à Arès. Pour l'heure nous vivons et, en tout cas, moi, votre frère aîné (16/1), je vis accablé par ce monde obsédé par l'argent. De quoi parlent radio, télévision, presse, affiches, syndicats, G8, G20, chefs d'État, etc ? De l'avenir spirituel du monde ? De l'amour fraternel ? Non. Ils ne parlent que d'argent qu'ils appellent économie. L'argent passé de bienfaisant statut de simple et pratique outil à l'exécrable statut de but final, de monument, d'idole. Oh, certes, certains essaient d'embellir le décor : Allez à Bali, en Thaïlande, aux Seychelles, etc ! Mais ce n'est là que le guichet fleuri par où passe quoi ? L'argent. C'est de ce monde en forme de coffre-fort que nous "apprenons à nous 'transposer' vers Éden, l’Île bleue que l’on voit au loin (Rév d’Arès xiv/13)", comme vous dites. Nous renaissons comme un nouveau monde, pour l'heure tout petit, mais plein de la santé, que nous donne la vie spirituelle, dans ce vieux monde qui pourrit alcoolisé par l'argent sous ses frusques de diamants ou de la jalousie envers ceux qui ont les diamants, car les jaloux sont aussi matérialistes et mauvais que les enviés. Oh ! je n'ai pour ce vieux monde, dont la riche agonie commence, que de l'amour, car si le Père n'avait tiré mon nom au hasard d'un grand chapeau, que serais-je moi-même aujourd'hui ? Je serais de ce vieux monde. Je suis le frère des mauvais comme des bons.
Être le frère de tous... Voilà notre but ! Ce n'est pas le but du monde, mais un long travail permettra de changer ce monde (Rév d'Arès 28/7). Il y a deux jours, huit hélicoptères chargé de commandos armés jusqu'aux dents parcourent en Syrie 780 kilomètres pour parvenir à une maison où l'on sait que se cache Abou Bakr Al-Baghdadi, le calife de Daëch. Là le commando surprend cet homme et l'accule à la mort et Mr Donald Trump triomphe. Je n'ignore pas qu'Abou Bakr Al-Baghdadi est un idéaliste criminel, mais l'amour et le pardon ne doivent-ils pas être donnés à ce criminel aussi (Matthieu 5/43-44) ? L'amour et le pardon n'ont-ils pas plus de prix, de valeur, de signification et probablement d'heureuses conséquences, même au prix de difficiles négociations, précisément parce que cet homme-là est un chef criminel ? N'y a-t-il pas plus de soin à apporter à la paix qu'à la vengeance qui va s'abattre, qu'au terrorisme qui va se perpétuer ? Le Sermon sur la Montagne n'est-il pas une Parole d'une immense Sagesse ? Oui, il l'est et en oubliant de le rappeler la chrétienté se fait hélas la complice des pouvoirs politiques. Nous sommes dominés par la sottise aussi grossière que mercantile et par moment, quand je ressens de brefs moments de faiblesse, je demande au Père de me prendre, de me faire quitter ce monde cupide, dur, et cruel, mais je me reprends, je Lui dis : "Tu me donnes encore quelque vaillance à mon grand âge et ce n'est ps pour rien, c'est parce qu'il y a une magnifique espérance accrochée à la foi que nous donne ta Révélation d'Arès. Je continuerai jusqu'à bout à servir cette espérance qui changera le monde (28/7)." Merci, frère Alain, d'être à mes côtés.

29oct19 212C49
Ce court discours [qui suit] a été prononcé en anglais le 29 août 2019 lors du tirage de la League des Champions par celui qui est connu par son football et son verbe :
"Quand les mouettes suivent un chalutier, c'est qu'elles pensent qu'on va leur jeter des sardines.
"Ce que les mouches sont pour des enfants espiègles, nous le sommes pour les dieux : ils nous tuent pour leur plaisir (Shakespeare "Le Roi Lear"). Bientôt, la science ne sera pas seulement capable de ralentir le vieillissement des cellules, elle va aussi les réparer et ainsi nous rendre éternels. Seuls les accidents, les crimes, les guerres vont nous tuer, mais malheureusement, les crimes et les guerres vont se multiplier. J'aime le football. Je vous remercie." Éric Cantona
Tony L. de Touraine

Réponse :
Je ne suis pas émerveillé par le discours d'Éric Cantona que nous apporte votre commentaire.
Éric Cantona est un homme très sympathique, mais là, même si je devine sa générosité foncière dans ce discours, je reste plutôt étonné devant ce qu'il a de creux et de décousu. Je l'affiche pour que mes frères missionnaires comprennent ce qu'il ne faut pas être en mission... nébuleux !

29oct19 212C50 
Très cher Frère Michel,
La vidéo que vous diffusez [212C45]  par Yves cochet est très bonne : je pense qu'il serait pertinent d'y mettre la référence sur chacun de nos tracts pour réveiller les consciences de ceux que nous missionnons car aujourd'hui les gens et surtout les jeunes (qui sont la génération de l'avenir) préfèrent aller sur internet voir une vidéo de 20 minutes que de lire un livre par exemple.
Mais ce que vous devriez aussi faire c'est poster sur votre blog la vidéo de 12 minutes de Matthieu Ricard (moine bouddhiste) qui s'intitule "Survivre à l'effondrement de la civilisation ! Matthieu Ricard" car Matthieu Ricard étant un grand spirituel il n'utilise pas comme Yves cochet des formules "laïques" comme "la coopération", il dit les choses carrément, spirituellement, sans détours. Il dit entre autre que si l'Homme ne se transforme pas spirituellement, s'il ne retrouve pas la Bonté et l'amour alors la civilisation va s'effondrer : son discours me semble beaucoup plus proche de la mission des Pèlerins d'Arès et de tous les êtres spirituels de l'appel à la pénitence, parce que la solution au mal est la Vie spirituelle et non seulement un appel à la "coopération" comme l'appelle de ses vœux YvesCochet.
De plus, Matthieu Ricard est "une star" très spirituelle, mondiale, qui est mille fois plus écouté que les Pèlerins d'Arès : le nombre de vidéos où ils parlent de l'importance du changement spirituel comme solution au mal et aux immenses malheurs qui en suivront sont vues et écoutées par des milliers et des milliers de personnes. Alors pourquoi ne pas s'appuyer sur un être comme lui en attendant "l'heure" des Pèlerins d'Arès ? Il est même mille fois plus écouté dans le monde que le Dalaï-Lama dont vous avez dit sur votre blog : "J'aime beaucoup le Dalaï-Lama. Il ferait un très bon Pèlerins d'Arès."
Voilà frère Michel. Je vous serre contre mon coeur !
Philippe R. de Strasbourg (Alsace)

Réponse :
Sans nul doute, je préfère la vidéo de Matthieu Ricard à celle d'Yves Cochet. Mais même Yves Cochet est "mille fois plus écouté" que moi et que mes frères et sœurs apôtres et si l'on pense au pape François, n'oublions pas qu'il est, lui, des millions de fois plus écouté que moi.
Pour autant, ni Matthieu Ricard ni le pape François, que j'aime aussi ne peuvent remplacer le témoin de La Révélation d'Arès et ses compagnon de mission, dont l'indépendant que vous êtes n'est pas le fleuron. Je ne veux pas sous-estimer l'apostolat de l'individualiste missionnaire que vous êtes, mon frère Philippe, mais dans des heures où je regrette tant le manque de force collective de notre mission de Strasbourg, je ne peux que regretter davantage votre solitude dans cette mission.
Ceci dit, merci pour votre commentaire. Ce que nous Pèlerins d'Arès avons de plus vrai que ce qu'a un moine bouddhique ou qu'a la pape, c'est que nous n'avons pas de religion. La religion est une forme dépassée du progrès spirituel, parce que sa dogmatique, inévitable en religion, le limite, l'encadre. Notre discours missionnaire arésien paraît pauvre, voire minable, mais c'est parce qu'il est libérateur, vraiment libérateur. Certes, tous nos frères et toutes nos sœurs, parce qu'ils ou elles sont tous et toutes en évolution, ne sont pas tous au niveau optimum de la libération, personne ne se libère vite et facilement des haillons de sa culture, mais ils y accèderont un jour, dans cette génération ou dan une autre, et cela est justement caractéristique dans la simplicité de leur bref discours de la rue. Il faut, pour être libérateur, beaucoup, beaucoup d'abnégation, de dépouillement, il faut n'être plus rien pour soi-même, dit La Révélation d'Arès 40/6. Matthieu Ricard dans sa vidéo prend un ton professoral avec son tableau noir d'esprit scientifique derrière lui, je ne suis pas sûr du tout que ce soit la bonne méthode. Je ne le juge pas. Je dis qu'il devrait se délivrer du mors qu'il s'est mis lui-même un mors ; c'est dommage qu'il l'ait gardé. Il serait tellement plus authentique en quittant son uniforme rouge et en rejoignant nos rangs dans lequels un clochard vaut un docteur, parce que ce qui compte, c'est le Feu dans le cœur, non la quête d'une renommée. Il faut s'appeler Lentille ou Chèvre (36/19). J'en profite — si toutefois il lit mon modeste blog — pour appeler mon frère Matthieu Ricard. Et tant que j'y suis j'appelle aussi François de Rome — Laisse tomber au sol ta robe blanche, frère ! — et, pourquoi pas ? Yves Cochet. Nous mettons une tunique au Pèlerinage, certes, mais au Pèlerinage seulement et c'est dans la recherche de l'effet inverse, pour mettre tous la même peau, ce que, je l'admets, tout le monde ne comprend pas toujours. Mais ça viendra.

30oct19 212C51
Bonjour Frère Michel et merci pour cette entrée géniale, vraiment.
De la lumière linéaire pour la "Lichtstrasse", comme dit Serge W. dans un précédent commentaire. Je l'ai enregistrée sur WhatsApp en deux parties, et je me la passe en boucle, entre autres avant d'aller à la mission, mais aussi le soir. Je l'ai envoyée aux frères et sœurs avec lesquels je suis en contact. Il y a tout dedans, le fondamental :
"La Révélation d'Arès n'est qu'un long Cri (ii/19,28/11, 23/2) d'angoisse du Père pour ses Enfants (13/5) égarés dans le mal, un Appel anxieux de la Vie absolue pour son dérivé : la vie humaine."
L'origine de la crise adamique :
Adame a "lié son génie divin aux basses jouissance et voracité de son animalité d'avant sa création spirituelle. Ce mélange détonant de génie divin et d'animalité a déjà détruit la durabilité de l'homme et l'a rendu mortel, mais elle pourrait tourner à l'extrême douleur du péché des péchés (38/2)."
Le rappel du sublime destin que peut se construire l'homme, la sortie de l’alternance de jour et de nuit (31/8) et le Jour (31/5) permanent où reviendront l'inextinguible Lumière et le Bonheur."
Mais aussi l’écologie comme nouvelle religion, les Gilets Jaunes pas conscient eux-mêmes de leurs futurs aboutissements, de la disparition du mensonge etc. jusqu’à l’absence d’angoisse de l’identité dans la pénitence accomplie." Je fais court, nul besoin de vous redire, mais oui, c’est génial. Je me le passe en boucle pour m’imprégner. C’est une aide précieuse en mission, surtout le fameux : "Alors, ne vous étonnez pas, apôtres, si votre mission est dure. Elle ne peut que l'être."
Je moissonne en ce moment au centre de Strasbourg avec un panneau (j’essaie de nous rendre visible) avec d’un côté :
C’est du fumier
que sort
le jardin
Et de l’autre côté :
Une anarchie
de pénitents
Et c’est passionnant de rencontrer ce peuple qui déambule dans le centre de Strasbourg : Chrétiens, Juifs, Musulmans, Athées de tous âges et de tous pays et de leur parler chacun en l’écoutant pour savoir quoi lui dire. Cette force, cette lumière, on sent qu’on la touche en chacun (pour ceux qui veulent bien s’arrêter, il y a aussi beaucoup de refus et de moqueries). C’est grisant.
Le verset xxii/9 nous met dans le vif du sujet tout de suite avec les gens qui s’arrêtent d’eux-mêmes intrigués ou d’autres que j’interpelle directement. Les deux niveaux réels et figurés de la métaphore du fumier et du jardin permettent d’agir efficacement à l’intérieur des gens, qui donc découvrent le sens de ces versets lors du contact avec moi. Oui, avec nos tous petits moyens, c’est bien nous qui allons rallumer le Feu de la Vie en appliquant : Ouvre la gorge, dis la Parole. Elle est (Rév d'Arès i/4).
Oui, il manque une force collective à notre mission de Strasbourg.
Encore merci du fond du cœur pour votre travail exemplaire. Car avec la vie de crise ininterrompue que je vis sur cette terre, heureusement que Dieu vous a dit d’écrire et surtout heureusement que vous avez accepté de le faire, comme ça on peut vous lire et la Force pour accomplir entre en nous.
François S. d'Alsace

Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire qui m'explique en même temps comment vous moissonnez à Strasbourg. Je suis heureux de vous voir actif comme apôtre et j'espère que nos frères et sœurs de cette région arriveront à se regrouper et à former une mission plus efficace.
La grande difficulté de notre mission est dans l'impérieux besoin de rappeler au monde que ce qu'il croit suranné, dépassé, tout juste bon à enfermer dans les vitrines des musées, est plus que jamais d'actualité. Notre difficulté est dans la lutte contre la mode, les idées du moment. Le quidam auquel vous vous adressez dans la rue se dit qu'il n'y a plus aucun intérêt à s'intéresser à ce qui est révolu et qui n'appartient auqu'aux contes de fées. Nous vivons à une époque où les progrès technologiques qui ne cessent de remplir les journaux, les écrans, les oreilles, nos étagères à la maison, les rues, les routes, la mer, le ciel, exaltent la plupart des humains et ne font qu'accabler les deux pelés et trois tondus que nous sommes. En quoi la Parole de Dieu ou même seulement la parole de la raison nous parle-t-elle encore ?Je regardais hier soir "28 minutes" sur la chaîne Arte où l'on parlait de l'intelligence artificielle et j'étais atterré. Comme si ce que pondra un ordinateur pourrait être plus intelligent que l'intelligence du zigoto qui dort, se gratte la tête le matin, se lave les dents, défèque, pisse, mange, baille, se gratte le ventre, rote, qui pointe chez Dupont-Durand Informatique à 9 heures et introduit un algorithme dans sa mémoire d'acier ! Je repensais à une lettre que m'adressait il y a quelques jours un frère de la région parisienne qui me disait que dans sa classe des élèves de collège ne savent même pas écrire. Je criais à l'écran : "Au lieu de passer du temps à pondre cette intelligence artificielle, passez du temps à faire simplement de ces jeunes gens des humains capables de lire, d'écrire, de s'instruire, de se faire un avenir !" Eh bien, nous en sommes là ! Nous avons envie de crier au monde : "Plutôt que de penser au transhumanisme, à la technologie, commencez par penser à vous-même et à voir en vous si tout fonctionne bien, si vous avez une âme." La difficulté, c'est que la distance paraît trop grande entre les soucis de l'instant et ceux de l'éternité, ou, si l'on préfère, entre l'immédiat matériel et le Fond de la vie. Le monde abandonne le plus important — Chirac : "La maison brûle et nous, nous regardons ailleurs !" — à des vétilles qui étonnent sur l'instant mais ne forment rien de vrai et de vital sur le Fond. Les gens nous écoutent mais n'accordent pas plus d'attention à ce que nous disons qu'ils n'en accordent à des problèmes de mots croisés, de belote (oh ! pardon, de bridge, c'est plus cérébral). Les gens meurent-ils en se disant : "Je m'éteins comme un cigare consumé; Il n'y a plus rien bientot. Que cendre !" ? Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête d'un mourant, mais il ne se passe plus grand chose. Tout est là. L'homme en est réduit à croire que sa vie et celle d'un microbe, d'un virus, c'est kif-kif. Alors, redonner à l'humain conscience qu'il est l'Enfant de Dieu, qué boulot ! Ce n'est pas nouveau en fait. Lisez le Coran : "Quoi ? Quand nous ne serions plus qu'ossements, nous vivrions encore ? Ah, ah, ah !" Le "ha, ha, ha!" n'est pas dans le texte, mais on le devine aidément.
Vous avez raison de persister. Il faut réveiller le monde et pour commencer détecter les épis mûrs. Vous avez raison de rappeler que notre vie n'a pas la fin d'un os dans la terre. Vous avez raison de dire à l'homme de rencontre ce que je lui dis : "Tu ne crois pas en Dieu ? Mais Dieu, c'est toi ! Tu ne te vois donc pas ? La vie, ce n'est pas une allumette qui brûle et qui s'éteint ; la vie a rempli les bibliothèques de sagesse et les musées de beauté qui sont toujours là et tu crois qu'il y a continuité des choses et qu'il n'y aurait pas de continuité à la vie qui a fait ces choses ? Il y a une continuité. Elle s'exprime ; elle parle ; elle appelle ! Non, tu n'es pas un cancrelat qu'on écrasera, non ta pensée ne mourra pas avec toi, elle se poursuivra parce qu'elle est énergie, a dit Einstein qui n'avait pas de religion." Nous sommes d'abord des témoins de la Vie et de la vie, sa cadette. Qu'importe que nous vivions en des temps de décadence politique, philosophique, métaphysique, nous avons pris conscience de notre éternité dont la clé  est simple : l'amour et l'amour est la base de ce que nous appelons pénitence.

30oct19 212C52
Je reviens, et je m'excuse de revenir si tôt, sur le blog pour vous dire quelque chose que je n'ai pas osé vous faire remarquer hier [212C46] :
Il y a un changement très marqué, et probablement très remarqué, du Fond qu'expriment vos réponses depuis un certain temps, un temps plutôt récent.
C'est la radicalisation... comment dire ?.. pressante, insistante, des idées que vous avez toujours eues mais que vous exprimiez plus timidement ou plus prudemment.
Je parle de la nature drastiquement, fondamentalement, absolument non religieuse, areligieuse, pas athée, mais totalement laïque ou profane de notre foi, et comme l'unité, que vous appelez aussi non-dualité, entre ce qu'on peut appeler Dieu et que vous appelez de plus en plus souvent la Vie et nous, mortels. Je parle de la foi libre qui n'a ni dogmes, ni chef, ni prière imposée, ni participation imposée, ni calendrier, ni obligations "sauf celles naturelles de la conscience de l'homme qui aime son prochain comme lui-même, qui pardonne toutes les offenses, qui fait la paix avec tous, qui ne laisse pas son intelligence intellectuelle dominer son intelligence spirituelle libre de tous péjugés, et donc sauf les actes que cause ce que La Révélation d'Arès appelle pénitence ou ce que recommande le Sermon sur la Montagne" (extrait d'une lettre que vous m'avez écrite en 1993).
Vous répétez beaucoup plus souvent qu'avant : "Ce n'est pas que vous croyez, mais ce que vous faites qui vous sauve" et, évidemment, vous repoussez l'idée fondamentale de saint-Paul (Éphésiens 2/1-10), sur laquelle se fondent toute les églises chrétiennes fondées sur le credo de Nicée-Constantinople. Vous dites à ce propos quelque chose comme : C'est l'homme qui crée la grâce par sa pénitence et non Dieu qui donne Sa Grâce.
Pourquoi cette radicalisation ?
J'ajoute tout de suite que je ne suis pas contre, mais que le Luthérien que je suis a encore du mal à s'y faire.
Serge W. d'Alsace

Réponse :
J'ai toujours dit que les Pèlerins d'Arès étaient des croyants libres, ne formaient pas une religion, n'avaient donc ni chef, ni dogme, ni loi, ni calendrier, ni obligations, etc. autres que celles de leur conscience de pénitents, simplement parce qu'on n'a pas besoin de religion pour croire en Dieu comme Père, comme Vie, comme Tout-Autre qui est aussi, c'est vrai, le tout-nous ; on n'a pas besoin de religion pour croire dans le miracle créateur ou recréateur que peut provoquer l'amour dont nous sommes capables, étroitement lié à l'Amour du Créateur.
Cela je l'ai toujour dit. Alors, est-ce que je le dis maintenant de façon plus fréquente, "pressante, insistante", plus "radicale" ? C'est probable, simplement parce que j'arrive à un âge (90 ans) où le loi biologique du vieillissement et de la mortalité qui frappe tout pécheur, tout humain donc, va me frapper. Mourir il faut, et donc partir, se taire il faut, et j'ai sans nul doute beaucoup plus conscience de mon absence prochaine que je n'avais auparavant et, de ce fait, j'insiste davantage sur l'essentiel.
Devant l'insignifiant, le minus que je suis, que comme Jésus on enverrait volontiers crever sur la croix sans procès, se dressent, hautes, imposantes, péremptoires, les nouvelles religions : l'écologisme, le scientisme et surtout l'argent, qui ne daignent même pas battre un cil pour jeter, une seconde, un regard sur moi. Si l'on n'est pas de leur côté, on n'existe pas. Écoutez ou réécoutez Mathieu Ricard (212C50) et vous verrez qu'il veut exister, et que, donc, il parle parle de... De quoi ? D'écologisme.
Or, l'écologisme ne fut pas le souci de Bouddha dont Mathieu Ricard se présente comme le disciple. Mais bon ! il est vrai qu'en son temps Bouddha, Siddhārtha Gautama n'exista pas beaucoup, ce que veut éviter son disciple Mathieu. Bouddha ne fut que le premier d'une fraternité de moines errants, qui en leur temps ne soulevèrent pas l'enthousiasme, furent peu entendus et même parfois considérés comme des nuls.Tout comme nous, Pèlerins d'Arès.
Je vais rappeler quelques traits de Gautama Bouddha. Après avoir atteint l'éveil, autrement dit la conscience de ce qu'il était comme humain souffrant et mortel, et peut-être comme moi à la suite d'une Visite Surnaturelle, il hésita à enseigner, se disant qu'il serait peu entendu, rabroué. J'ai connu les mêmes hésitations. Mais il se mit à prêcher quand même. Son premier sermon, qu'on appelle "la  roue de la loi", énonça quatre nobles vérités, la compréhension totale de la nature et des causes de la souffrance humaine et des étapes nécessaires à son élimination. C'est en gros avec d'autres mots, derrière un autre scénario apparent, ce que La Révélation d'Arès nous dit. L'illumination, le bodhi (qui  donné Bouddha), que nous appelons le salut, est possible pour tous les humains. Chacun et chacune de mes frères et sœurs qui a entendu La Révélation d'Arès est aussi une sorte de Bouddha dans le sens très simple d'Éveillé(e).
Comme Gautama Bouddha en prit conscience et l'enseigna, chacun et chacune de mes frères et sœurs n'est ni Dieu au sens religieux, ni un messager de Dieu au sens religieux, il ou elle sait que son éveil ne résulte pas d'un processus surnaturel, mais résulte seulement de l'attention particulière portée à La Révélation d'Arès, qui réveille l'homme à sa véritable nature, qui est transcendante. À partir de là on sait qu'il est possible à chacun de suivre l'enseignement, d'atteindre l'éveil et de sortir de la succession par générations des existences soumises à la souffrance et à la mort, à l'ignorance, etc. On sait aussi que tout être sensible possède en lui la nature d'éveillé ou bouddha, appelée parfois "graine d'éveil", parmi quoi on trouve ce que nous appelons les épis mûrs.
Gautama Bouddha présenta son enseignement comme la redécouverte d'une vérité autrefois enseignée par les Bouddhas du passé, vérité qui continuera d'être enseignée par les Bouddhas du futur, mais nous avons l'équivalence de cet enseignement en nous ralliant aux prophètes, y compris Sarsouchtrame (Zoroastre). Le message de La Révélarion d'Arès est aussi simple que celui de Bouddha : L'homme est identifié aux pensées et aux émotions, qui l'empêchent de vivre dans le présent et dans la clarté. Le remède : la méditation pour Bouddha, la pénitence pour nous. Deux voies apparemment différentes mais toutes deux de même nature, propres à transcender.
Pendant les quarante-cinq années de sa vie qu'on peut appeler vie de pénitent, Gautama Bouddha voyagea dans la plaine gangétique en Inde, enseignant comme nous à une grande variété de personnes, à des riches comme à des pauvres. Nous Pèlerins d'Arès, quoique sous de tout autres apparences, nous sommes par notre existence même des éveillés ralliés à ce que le bouddhisme appelle “sangha”, la communauté des croyants libres. Gautama Bouddha mourut, selon la tradition, à quatre-vingts ans, en méditant, couché sur le côté droit, souriant, ayant atteint la volontaire extinction du soi (Rév d'Arès 40/6) refusant comme chaque Pèlerin d'Arès s'y refuse de fonder une religion. Il semble que les derniers mots du Bouddha furent : "À présent, moines (nous, nous dirions pénitents), je vous exhorte : il est dans la nature des choses de ce monde de se désagréger — Alors, faites tout votre possible pour réveiller le monde, inlassablement, en étant à tout moment pleinement attentifs, présents et conscients." Oui, la vérité est que le monde doit changer (28/7), ce que chacun de nous peut dire au moment de rendre son dernier soupir.
Je n'ai rien, absolument rien trouvé de tout cela dans la vidéo de Mathieu Ricard. Cela dit, je me garde de juger ce frère, je suis heureux que cet homme ait la foi dans un monde qui sombre dans la mécréance, mais je crois que ce que nous avons à dire est beaucoup plus important que ce que dit sa vidéo.
Les différentes formes de langage comme de culture font que nous croyons autres que les nôtres les différentes formes de foi, d'espérance, de réveil dans le monde, mais il n'existe qu'une seule Vérité et c'est ce que nous nous efforçons de rappeler au monde par notre inlassable mission.
Pour en revenir à votre commentaire, je pense qu'à l'approche de ma désagrégation je sens la nécessité d'appuyer sur ce qu'il y a d'essentiel dans la Vérité. C'est pourquoi vous me voyez plus radical qu'autrefois.

30oct19 212C53
Je voudrais apporter quelques précisions suite à l'intervention de frère Kevin 212C42 concernant mon texte 212C24.
Je vous cite frère Michel (entrée 212) : "Ce qu'il faut aussi foncièrement comprendre dans la Révélation d'Arès, c'est que quiconque la suivra n'aura pas l'angoisse de l'identité. Celui ou celle qui par sa pénitence se change en homme ou femme de bien reste ce qu'il ou ce qu'elle est autant socialement que fondamentalement.Un pénitent ne perd pas ses repères." C'est ce passage dans votre entrée qui m'a incité à écrire. Ce qui est cocasse c'est que avant de lire ce bout de texte j'aurai dit la même chose que frère Kevin : "Notre identité ne nous a t-elle pas été imposée par nos parents, nos enseignants, nos cultures ?" mais après lecture et relecture un tel point de vue ne me paraît plus possible.
Je suis étonné que peu ou pas de frères jusqu'à présent (212C50) n'ont pas relevé ce passage, lequel est pour moi une nouveauté,peut-être l'ont-ils compris aisément ou ils n'y ont pas prêté attention.Je ne me souviens pas que vous ayez écrit sur l'identité de cette manière.Je n'ai certainement rien compris et pour me ménager vous ne m'avez pas répondu sur ce sujet.
Pour les autres remarques de ce frère, ma manière de m'exprimer débouche à l'évidence sur des incompréhensions, je m'en excuse.
Vous m'avez fait remarquer aimablement que je n'avais pas le bon ton quand j'écris, formulé autrement de votre part. La réaction de ce frère et peut-être d'autres fait office de preuve. Est-ce que ce présent courrier est le bienvenu dans sa forme je n'en sais rien, mais ce frère ou d'autres me le feront remarquer et j'essaierai de me corriger.
Même si vous ne le publiez pas faute de temps, d'intérêt et aussi parce que c'est simplement un blog et ça n'est pas sa vocation, je le comprendrai,
Sachez frère Michel que je vous remercie pour tout.
Denis M. de l'Aude

Réponse :
Merci, frère Denis, pour ces précisions.
C'est de toute façon sans grande importance, car ce n'est pas le fait de comprendre ou de ne pas comprendre ce que j'entends par "angoisse de l'identité" qui nous sauve ou qui nous perd. La seule chose qui nous sauve est la pénitence.
Votre "présent courrier est le bienvenu", évidemment. Ma remarque à propos de l'angoisse de l'identité n'était qu'instrumentale, comme un accompagnement de contrebasse, dont on peut se passer si l'orchestre est réduit au très simple mais si beau violon de l'âme, l'élan vital qui nous propulse hors de la mort de la chair, du figement du sang, qui montre combien dérisoire est ce que nous sommes sur terre, comparé à la gloire qui nous est promise dans l'infini de l'Univers.

30oct19 212C54 
Vous écrivez dans votre entrée : "Ce qu'il faut aussi foncièrement comprendre dans La Révélation d'Arès, c'est que quiconque la suivra n'aura pas l'angoisse de l'identité. Celui ou celle qui par sa pénitence se change en homme ou femme de bien reste ce qu'il ou ce qu'elle est autant socialement que fondamentalement. Un pénitent ne perd pas ses repères. C'est l'humain changé par la loi, la contrainte ou par sa propre perversité, qui ne reste pas ce qu'il était et qui devient autre chose, autre chose qui d'ailleurs n'est pas meilleur, même s'il est révolté. Nous Pèlerins d'Arès sommes des 'insurgeants', pas des révoltés."
Vous mettez des mots sur quelque chose que je ressens très fort dans mon quotidien. Lorsque je m’appesantis sur mon rapport au monde, je me sens comme dans un pull trop serré, qui gêne aux emmanchures. Toutes ces lois, qui s’insinuent dans la vie privée, ces contraintes qui ôtent la liberté, le bon sens à l’homme, ont tendance à m’épuiser, à miner parfois mon moral. Et je sais alors que la meilleure réponse, la seule réponse en fait, à apporter à ma morosité est de renforcer ma pénitence, mon dépassement, et encore plus d’aller en mission. Là, sur mon bout de trottoir, je me sens grandie, je retrouve de la joie et une force qui effacent toute lassitude.
Merci, cher frère Michel, de porter cette Parole et de l’accompagner de votre enseignement si précieux ! Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane et votre famille.
Marie A. du Rhône

Réponse :
Merci, ma sœur Marie, pour  ce beau commentaire. Je suis touché. Je suis heureux de vous avoir pour sœur.
C'est à l'intérieur du cadre du Bien que le pénitent se meut et agit, mais ce n'est pas ce qu'il est et ce qu'il fait qui fait son identité, mais c'est la manière dont il est et dont il fait qui fait son identité. Le Père bannit Mammon comme maître (Matthieu 6/24) et tous ses serviles chiens et, pour cette raison, Il bannit par exemple la banque en tant qu'elle est religion de l'argent, couloir de la cupidité, mais il ne bannit pas la banque en tant que gardienne du bien légitime. Nous avons parmi nos frères des employés de banque qui sont des pénitents accomplis et qui n'ont pas l'angoisse de l'identité comme banquiers, parce qu'on peut aussi garder et sauvegarder ce qu'économisent les hommes de leurs salaires ; on peut être derrière le guichet et ne pas pratiquer l'usure ni avoir la religion de l'argent. L'argent est aussi l'outil nécessaire des échanges honnêtes.
L'identité est ce qu'on est moralement ; ce n'est pas le nom qu'on porte ou le métier qu'on fait. On peut s'appeler Dupont et être policier, mais l'identité de celui qui est Dupont et policier vertueusement n'est pas l'identité de celui qui est Dupont et policier vicieusement. L'identité dépend de la conduite, non de la carte d'identité ou du bulletin de salire. Mon identité est celle d'un prophète honnête, je pourrais être un prophète malhonnête. Mon identité est d'homme droit ; en devenant par exemple artificieux, cupide, j'aurais une autre identité, tout en étant prophète, titre que ne m'aurait pas retiré le Père, puisqu'il l'a dit et que c'est gravé dans le marbre. Le drame fondamental de la religion est d'avoir Dieu pour origine, dans le marbre, mais d'avoir fait perdre à des hommes honnêtes et vrais leur identité en leur donnant une autre identité, celle de serviteurs d'un système, dont le Père Qui est Liberté et Lumière ne peut pas être l'inspirateur.

31oct19 212C55
L'homme naît sans âme...Affiche ou image trouvée sur le site de mission de Lyon.
"L'homme naît sans âme. Son âme est sa bonté" est un des quelques dévoilements qui font de La Révélation d'Arès une véritable Révélation, parce qu'il n'a jamais apparu, à ma connaissance, dans des "sources" religieuses précédents : Bible, Coran, Vedas, etc.

02nov19 212C56 
Je ne sais pas... et savez-vous vous-même... ce qu'il y a de vrai ou de faux dans ce que vous avez appelé La Révélation d'Arès ? Vous demandez pourquoi changer (changer au sens que vous donnez : devenir bon), mais on ne peut pas répondre à cette question tant qu'on ne sait pas ce qu'il y a de logique ou d'illogique — ou d'alogique, comme vous l'avez écrit une fois — dans ce "message" qui est peut-être sorti de vous-même, ce qui serait plus logique d'imaginer.
Même si l'on admet qu'une inspiration venue d'en dehors de vous est intervenue, on continue de se poser la question : Qu'est-ce qu'il y a de logique là-dedans ? Pour moi pas grand chose ou à peu près rien. S'il existe des être invisibles et immortels (ou supposés tels) qui parviennent à nous communiquer des "messages", pourquoi ne seraient-ils pas illogiques ? Pourquoi ? Et comment le savoir ?
Y aurait-il une logique convaincante, fonctionnelle, dans la cadre d'un événement dit surnaturel ? Y a-t-il quelque chose qu'on peut appeler logique surnaturelle ? Ma réponse est non.
Vous ne proposez rien de moins que de vivre dans l'amour des autres, dans le pardon des fautes humaines, dans la paix totale, dans l'intelligence "du cœur libre de préjugés" ? C'est un satané virage à prendre ! On voudrait d'abord savoir si ça en vaut la peine... Autrement dit, qu'elle est la logique derrière tout ça ?
Sixte R. d'Île de France

Réponse :
Logique ou illogique La Révélation d'Arès ? Je réfléchis rarement à cette Parole sous l'angle de la logique, parce que chaque auditeur ou lecteur a sa logique en fonction de ses appétences profondes.
Il ne s'agit évidemment pas de logique mathématique, 2 + 2 = logiquement 4. Il s'agit de logique sur fond métaphysique.
Si mon appétence est de haine, il me paraît logique qu'on coupe la tête d'un coupable vu comme un ennemi de l'humanité, quelles qu'en soient les conséquences logiques que seront les actes de revanche des partisans du coupable. Si mon appétence est d'amour, il me paraît logique de pardonner, parce que tuer le coupable entraîne ou perpétue le cycle infernal de la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) et cette logique-là me paraît supérieure à la précédente, mais c'est mon point de vue métaphysique ; ce n'est pas le cas dans le monde.
La logique dont vous semblez parler ne peut donc se déduire que d'un préalable variable : Dois-je aimer en toutes circonstances, c.-à-d. aimer au sens évangélique, ou dois-je appliquer la loi du talion ? "Œil pour œil, dent pour dent.". Cette loi est très vieille. On la trouve à Babylone dans le Code d'Hammurabi vers 1700 avant J.C., loi qui probablement n'était que la continuité d'une loi plus ancienne encore, dont le but était d’éviter que les hommes fassent justice eux-mêmes et donc d'introduire l’ordre dans la société. Pas illogique, mais fonction des aspirations de l'homme du temps, le préalable dont je parle plus haut. Cette loi de réciprocité subsiste dans le monde. Nul n'ignore que dans la Bible Exode 21/23-25 dit : Tu paieras vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure, et Lévitique 24/17-22 : Si un homme frappe à mort un humain, quel qu'il soit, il sera mis à mort. S'il frappe à mort un animal, il le remplacera. Nul doute que si l'on veut suivre cette logique-là, on ne trouve aucune logique dans l'amour, le pardon, dont parlent Le Sermon sur la Montagne et La Révélation d'Arès.
La logique ou l'illogisme de La Révélation d'Arès dépend donc du préalable, fixé par votre appétence personnelle, que vous acceptez ou refusez. Et encore ! La chose se complique en fonction du langage, car même si vous avez comme préalable l'amour, la logique va dépendre du verset qui forme le pivot de La Révélation d'Arès : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7). Dans cette phrase se trouve le verbe devoir. Mais quel sens a ce  verbe devoir ? Signifie-t-il : Le monde a l'obligation de changer ? Signifie-t-il: Le monde est dans la nécessité de changer et tant pis pour lui s'il ne le fait pas ? Signifie-t-il : Il va immanquablement arriver que le monde change ? Ou bien : Il va peut-être arriver que le monde change ? Le Messager du Père en 1974 ne peut qu'utiliser mon langage, mais ce langage est lui-même ambigu. C'est donc à moi, de par le charisme que j'ai reçu, de fixer le sens — ta parole est Ma Parole (Rév d'Arès i/12)  — et je dis que le monde doit changer signifie : Le monde est dans la nécessité de changer et tant pis pour lui s'il ne le fait pas. Mais vous pouvez alors répliquer : Oui, mais ça, c'est un humain qui le dit et je ne suis pas dans l'obligation de le croire et, ipso facto, vous avez une autre logique que la mienne.
Suivre ou ne pas suivre La Révélation d'Arès ne dépend pas de logique ou d'illogisme, mais de foi.

03nov19 212C57
L'âme est la bonté ? C'est simpliste. Cela se serait su dès le début du mouvement à Arès, non ? L'âme que Dieu nomme l'ha est tout ce que Dieu a mis en chaque humain afin qu'il puisse s'en servir et redevenir Ressemblance avec le Créateur.
Image on l'est déjà. Cette étincelle divine que l'homme possède en commun avec Dieu — puisque Dieu lui a offert, mis sur son cœur, voir Jérémie 31/33 —  et qu'il peut réanimer s'il écoute, comprend et met en pratique la Parole.
L'humain n'a pas à créer l'âme, puisqu'il a tout en lui. Il doit juste mettre en pratique. Pourquoi simplifier bassement les choses ?
Michel M. (non localisé)

Réponse :
Mon frère Michel, je ne sais pas qui vous êtes, mais ce que je sais, c'est que vous n'avez pas lu ou pas compris La Révélation d'Arès. Or, ce blog, qui est le mien, est évidemment fondé sur La Révélation d'Arès.
Notez tout de suite que la question de l'âme est sans importance prime, parce que selon La Révélation d'Arès, ce qui fera votre salut et contribuera au salut du monde n'est pas de savoir si l'âme est née avec l'homme ou si elle est sa création par la bonté ou la pénitence (au sens arésien), mais votre salut et le salut du monde découlent du Bien que vous accomplirez.
Vous parlez ici de votre foi, qui est la foi commune juive, chrétienne, musulmane et je la respecte, mais elle n'est pas la mienne sur la question particulière de l'âme, que je puise simplement à La Révélation d'Arès.
La Révélation d'Arès
dit que le vrai corps de l'humain n'est pas la chair, les entrailles, les os, mais que son vrai corps est aussi léger qu'une fumée pure qui ne naît pas du ventre de la mère, mais (qui naît) de l'homme déjà né qui s'engendre lui-même en une autre vie infinie qu'il bâtit comme un vaisseau pour prendre le large (17/2-3).
Ce que confirme dans son langage si particulier La Révélation d'Arès xxxix/5-11).
Autrement dit, l'âme ou l'ha — au sens que La Révélation d'Arès donne à ce mot : principe ou force d'immortalité, bien sûr, car le mot âme a été utilisé par les religions ou philosophies avec d'autre sens —, donc l'âme ne naît pas avec le bébé. Elle naît, à l'âge où l'humain distingue entre bien et mal, de tout ce à quoi La Révélation d'Arès appelle et notamment la pénitence, autrement dit la bonté, autrement dit encore l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés, autrement dit encore l'application du Sermon sur la Montagne.
Quant à Jérémie 31/33, ce verset ne parle pas de l'âme, mais de l'Alliance et de la Loi : Mais voilà l'Alliance que Je conclurai avec la Maison d'Israël après ces jours-là — oracle de Yahwé — Je mettrai Ma Loi au-dedans d'eux et sur leur cœur Je l'écrirai, Je serai leur Dieu et ils seront Mon Peuple (Traduction d'Émile Osty). Je rappelle ici que la Loi dont il est question dans Jérémie n'existe pas encore, car elle aussi dépend du Bien qu'accomplit l'homme. Cette Loi n'est pas la loi qui est, mais la Loi Qui sera (Rév d'Arès 28/8).

03nov19 212C58
Il ne s'agit pas d'un commentaire, mais d'un eMail. J'ai toutefois pensé qu'il avait sa place dans les commentaires, parce qu'il pose des questions qui peuvent intéresser un certain nombre de lecteurs.
Le Blogger
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Mon cher frère Michel,
Je viens de recevoir votre lettre du 24 Octobre. Je vous remercie pour vos réponses à mes questions nombreuses. En commençant de lire Le Livre, je continue d'apprendre la Vérité de la Parole. Après avoir fini Le Livre, c'est mon intention de me baptiser : Non, pas l'eau de Jean le Baptiste, mais Ton Eau! [Rév d'Arès 20/7].
Serait-il trop pénible de vous poser quelques autres questions ?
Marie (sens Arèsien) : Peut-on dire qu'elle est un christ (sens Arèsien) ?
Les Pèlerins observent-ils des fêtes, comme le Noël, Pâques, etc.?
Vu le verset 29/5 de L'Évangile [Donné à Arès], peut-on dire que Dieu est mort, puis ressucité ?
Je vous remercie pour votre patience avec tous mes questions.
Deux autres commentaires:
J'ai trouvé qu'il y a deux localités appelés "Kerak", l'une au Liban, l'autre [près du] Jourdain, et les deux sont des shrines [saints lieux ou lieux de pèlerinage en anglais] à Noé !  On dit qu'il y est couché en terre (Rév d'Arès 2/7). Si vous vouliez rechercher ces villages, ce sont: (1) Karak Nuh, Zahlé, Beqaa, Liban; (2) Karak, Jourdain.
Le quête pour Azor continue... Dans ma lettre du 29 septembre, j'ai demandé si Azor pouvait être Lehi, le prophète Mormon. J'ai réalisé que cela n'a pas de raison... L'histoire d'un autre personnage vaut mieux! J'ai complètement oublié l'histoire de Khidr, aussi épélé Hizir (contenant le même racine z-r d'Azor). Cet homme est le même Melchisédech ! Selon le 2ème livre d'Énoch, Melchisédech était pris par Dieu durant le Déluge... Azor, qui M'a fait connaître au-delà de l'immense mer, portant Mon Message pendant 40 jours...(2/6). Le Déluge de 40 jours et 40 nuits... Je crois qu'Azor est Hizir est, Melchisedech.
Et, oui, je sais que je ne dois pas devenir discoureur... J'aime simplement trouver ces petits miracles de la Parole de Dieu.
Merci bien pour lire tout ça. J'ai confiance dans le Message que Dieu nous a envoyé [à Arès].
Sibille G. du Massachusetts, États Unis d'Amérique.

Réponse :
Bonjour, ma sœur Sibille, je me permets de poster votre eMail comme commentaire dans mon blog pour que d'autres profitent des réponses que je fais à vos questions.

1. Marie :
Ceci n'est qu'un blog. Il serait trop long d'y parler en détail des diverses occurences de Marie dans La Révélation d'Arès, occurences où l'on discerne ici et là des glissements de sens où la Marie, mère de Jésus semble peu différente de la Marie ou Mère qui est le Nom que Jésus en 1974 donne au Père pour En désigner la phase féminine inséparable de la phase masculine. Il faut bien garder à l'esprit que le Père, ou Dieu, ou le Créateur, ou la Vie (24/5) n'a ni humanité ni sexe. Il n'est ni masculin ni féminin, mais la langue française (comme une grande quantité d'autres langues) ne dipose d'aucun moyen grammatical pour Le désigner comme n'étant ni humain, ni masculin, ni féminin, comme étant le Tout Autre. Il est ce que j'appelle parfois le Père/Mère. Quand La Révélation d'Arès parle de Lui dans Sa Phase féminine elle Le désigne par Marie ou la Mère.
Cela dit, votre question ne porte pas sur Marie désignant le côté Mère indissociable du côté Père de Dieu, mais elle porte sur Marie, la simple humaine juive qui fut la mère de Jésus. Pourquoi dans La Révélation d'Arès le même nom de Marie désigne-t-il tant la Mère qui est en Dieu qu'une simple femme de la Terre ? C'est, selon mon avis charismatique, pour rappeler qu'il y a bien en l'humain l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27). Vous demandez si cette Marie-là, l'humaine maman de Jésus, fut un christ au sens que donne à ce mot La Révélation d'Arès. C'est possible, mais je ne peux rien dire de plus, car qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Je ne peux pas oublier que la maman Marie n'a pas toujours approuvé son fils comme prophète, si elle l'a jamais approuvé. N'oublions pas : "Ta mère et tes frères sont dehors et demandent à te voir." Et Jésus répond: "Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent et pratiquent la Parole de Dieu" (Luc 8/20-21). Donc je ne sais pas plus si Marie fut un christ que je ne sais si je le suis moi-même, car je suis aussi un pécheur, ou si mes frères et sœurs pénitents sont des christs, car ils sont aussi des pécheurs.
Si vous priez Marie, vous priez Dieu. Vous ne priez pas la mère de Jésus, parce que Dieu dit : Tu t'adresseras à Moi seul, tous feront de même. Contre le péché d'adoration ceux qui s'adressent à d'autres esprits que Dieu... aux morts qui ont laissé un renom de piété et de sacrifice. Ceux qui prient les morts sont morts (Rév d'Arès 39/4).
2. "Les Pèlerins observent-ils des fêtes, comme le Noël, Pâques, etc.?"
Non. Les Pèlerins d'Arès n'ont ni chef (Rév d'Arès 16/1), ni dogmes, ni obligations autres que celles de la conscience, ni calendrier, etc. Bref, ils ne forment pas une religion. Mais il ne leur est pas interdit de fêter ce qu'ils souhaitent fêter.
3. "Vu le verset 29/5 de L'Évangile [Donné à Arès], peut-on dire que Dieu est mort, puis ressucité ?"
Non. Ce verset veut seulement dire que Dieu peut s'offrir en sacrifice, ce qui ici n'est pas la même chose que de s'offrir à la mort. Dieu est immortel. Je crois que le Créateur s'offre en sacrifice, ce qu'on peut traduire par s'offrir en souffrance en permanence comme un Père:père souffre pour l'Enfant/jeune homme égaré (Rév d'Arès 1/8, 13/8), en permanence depuis qu'Adam (2/1-5) a choisi de vivre autrement que le Créateur n'a souhaité qu'il vécût. Je crois que c'est de la part de Dieu un sacrifice que d'envoyer son Messager ou de descendre parler à un pécheur comme moi en 1974 et 1977.

Concernant le Kérak, il en a déjà été question dans ce blog. Si vous avez un logiciel de recherche, vous trouverez où et quand il en a été question dans le blog. Oui, nous connaissons déjà les localités dont vous parlez au Liban et en Jordanie. Il n'est, de toute façon, pas très important de savoir où se trouve le Kérak.
Concernant Al-Khiḍr (arabe), aussi appelé en turc : Hızır ("Le Vert" ou "Le Verdoyant"), s'agit-il d'Azor dont il est question dans La Révélation d'Arès (2/6) ? Je n'en sais rien, mais je ne crois pas. On trouve aussi Al-Khiḍr sous d'autres noms : Al Khadir, Khidr, Khidar, Khizr, Khizar, ou Khoudar, Khezr, Kwaja Khizir (en Inde). C'est aussi le surnom d'un personnage énigmatique du Coran, parfois identifié à un autre personnage de la Bible, Melchisédech (roi de Salem et prêtre du Très-Haut, voir dans la Bible l'histoire d'Abraham). Selon Mahomet, c'est Al-Khidr que Moïse a rencontré au cours du voyage pendant lequel il sera témoin d'actes apparemment répréhensibles de la part d'un individu dont l'identité n'est jamais déclinée dans le Coran, qui, de guerre lasse, finit par lui révéler l'intelligence cachée de ses actes. (Coran, Sourate 18 "Al-Kahf").
C'est également sans grande importance.

03nov19 212C59
Rose par Christelle A.Pourquoi changer ?
Je me suis beaucoup interrogée sur cette question, pourquoi changer ? Changer quoi, individuellement, collectivement, qu’entend-on par-là, qu’est-il  important de dire, d’aborder, m’adresser à qui, à vous, au monde extérieur, à moi…
Pour moi, changer ce serait devenir consciente, ce serait que l’humanité devienne consciente de ce qu’elle est, et que, comme par enchantement, elle retrouve la vue et l’ouïe. Ce serait, je pense, le changement le plus bénéfique et le plus urgent, et se serait aussi le plus beau des miracles…
Se serait, que nous, êtres humains, assumions une autre réalité que celle à laquelle nous participons, se serait, arrêter de nous voir comme des personnages secondaires du film collectif, arrêter de nous voir comme quantité négligeable.
Se serait arrêter de dire : "Après, après…"
Qu’est-ce qui nous empêche de voir vraiment, vraiment mieux, et d’entendre vraiment ? Qu’est-ce qui empêche nos yeux de s’ouvrir et nos oreilles de se déboucher ? Qu’est-ce qui nous empêche de sortir de l’hypnose collective ?
Il y a là un nœud métaphysique clé pour ma compréhension des choses. L’amélioration de la situation, ne pourrait, selon mon ressenti, ne venir que d’une maturation de ces questions, une macération, bien dans leur jus, jusqu’à la mue de l’homme. L’homme doit muer, oui, il doit laisser sa peau de rampant au sang-froid, pour reprendre sa peau d’homme spirituel, debout, au sang chaud, et retrouver toutes ses capacités initiales.
Pourquoi ? Pour échapper au triste sort qu’il s’est créé,  en rejetant les outils de la Vie, par je ne sais quelle "fausse modestie" où il semble trouver quelque honorabilité, une bonne image de lui-même, mais il se trompe. La "vraie modestie" serait plutôt d’assumer humblement ces bienfaits dont la Vie souhaite nous gratifier, nous, ses Enfants [Rév d'Arès 13/8], pour faire face à la balein et ne pas être ces petits poissons qui sont engloutis par les gros, mais devenir des centièmes singes* un peu partout sur la planète assez rapidement et efficacement pour enfin passer à autre chose, à une autre histoire ? La bonne histoire ? Une bonne histoire vraie ?
Pourquoi changer ?
Pour se libérer de l’ego ?
De la déshumanisation ambiante ?
Pour le bon sens,
Pour s’écarter de "l’enfer" ?
Pour avoir autre chose à créer ?
Pour se libérer de la domination des puissants ?
Je souhaite approfondir cette question plus qu'épineuse... "La religiosité", création humaine, vise à enfermer, à contenir le "navire humain", à maintenir un cap imposé par ceux qui en ont les moyens,  et cela, au détriment de tous les autres.
J’ai vu, il y a quelques jours, je ne sais plus quand exactement, toute la ville bloquée par une armada de CRS, de camions, de policiers partout, on ne pouvait plus aller au parc, ni rentrer chez soi, tout ça parce que Monsieur Macron devait venir, et on ne savait pas non plus, combien de temps cela allait durer… C’était comme pour nous dire : "Vous voyez ! Croyez-vous vraiment que cette puissance soit illusoire ?"
Ce que ne semblent pas comprendre Monsieur Macron, et tous les adeptes de la peur infligée à autrui, c’est que tout ce beau monde, s’est créé une histoire, qu’il impose illégitimement au peuple, il nous force à jouer dans un film qui ne nous intéresse pas et qui de surcroît, n’est réel que pour lui.  Ce que semblent oublier ces "puissants", c’est que la jouissance de cette puissance n’est due qu’à la comparaison avec la masse, qui elle, est impuissante. C’est à dire, que si nous n’étions pas là, nous, pauvre peuple, ils pourraient tout détenir et tout décider, la jouissance, d’un coup, serait beaucoup moins forte. S’il n’y avait plus que les riches et les décideurs sur Terre, en tireraient-ils le même plaisir ? C’est alors que peut-être, tous ces "gris", je dis bien peut-être, comprendraient leur perversité, et commenceraient enfin à percevoir, la lueur du danger se rapprocher, non pas de nous, le peuple, mais d’eux-mêmes ?
Je vois la perversité comme l’aveuglement qui permet la propagation du mal, qui, même s’il n’est pas ressenti comme danger immédiat pour la personne dont il émane, est "engrangé". La jouissance abusive des biens terrestres, cette "puissance" maintient l’aveuglement, ce en quoi, elle est bien illusoire. Le mal, lui, même non ressenti comme danger immédiat pour la personne dont il émane, est bien réel et bien "engrangé".
Même si la majorité d'entre nous est comme dans une "hallucination collective", en effet, je dirais aussi sous hypnose généralisée, il faut que nous dormions profondément, les yeux bien fermés, pour  continuer à accepter d'être traités comme du bétail, pour ne pas nous apercevoir, que nous n'en sommes pas, en fait.
Nous, nous sommes bien là, bien vivants, et nous ne sommes plus décidés à jouer dans ce mauvais film, pire que le plus mauvais  films d'horreur.
Nous, nous préférons inventer notre nouveau film de "Paradis Terrestre" et nous écarter de "l'enfer", mais nous ne voulons et ne pouvons l'imposer à personne, encore moins par la force.
La perversité semble être à peu près l'état général de l'humanité, nous sommes conditionnés à ne pas accéder à la connaissance, j'entends par là, la bonne perception du monde, de soi, de la vie.
L'homme reçoit des bienfaits et il reçoit des mes-faits [méfaits], mais il n’attribue pas la cause de ces bienfaits et de ces mes-faits à la bonne source. Lorsqu'il reçoit un bienfait, il pense que cela vient de lui, il est content, et lorsqu'il reçoit un mes-fait, il cherche un coupable pour se venger, pensant trouver là un soulagement et une justice. L’homme se raconte l'histoire idéale pour soutenir son système de pensées, pour être le héros de son histoire. (Cette dernière idée est de Don Miguel Ruiz)
Ce que l'homme semble ne pas savoir ou avoir oublié, c'est qu'il est responsable du mal qu'il reçoit comme du bien, parce que c'est la Vie qui le lui permet. Ce qu'il semble avoir oublié, indubitablement, c'est que s'il reçoit du mal, cela vient de lui mais qu'il ne le voit pas, et que, s'il renvoi du mal en retour, c'est encore à lui, qu'il fait du mal.
Ceux qui œuvrent contre l'amour et l'homme (qu'ils sont eux-mêmes) ne pensent peut-être plus possible un changement de cap, ne croient peut-être plus en leur changement et en leur salut ainsi que dans celui de l'humanité. Pourtant, le Père vient leur rappeler, à eux aussi, que les choses peuvent reprendre leur bon cours, que la création est suffisamment abondante pour tous. Je pense qu'ils pourraient même posséder plus que les autres, s'ils le souhaitaient, dès lors qu'ils laisseraient les gens vivre et respirer...
Qui peut décider du droit de vie et de mort des autres en toute impunité? Ceux qui le font ne doutent de rien, ne savent-ils donc pas que l'illusion de leur puissance leur sera finalement révélée mais il sera trop tard pour eux, pour se changer et se sauver ? Qu’ils risquent d'être contraints de supporter leur condition, mais sans leur corps physique et cela jusqu'au Jour de Dieu ? Autant dire que le temps risque de leur sembler très long, même avec l'espoir d'être finalement sauvés, car si le Père nous demande de faire ce que nous faisons, c'est bien pour sauver tout le monde à la fin ? Donc, ceux qui feront l'effort de sortir de leur égarement avant, le plus tôt serait le mieux, s'épargneront la longue souffrance du spectre, ils devraient y réfléchir tant qu'il est encore temps, comme nous devons y réfléchir nous aussi.
Il est tout de même malheureux de constater, que nombreux, trop nombreux sont ceux, qui ne peuvent supporter que d'autres respirent, qu'ils n'intuitent [?] apparemment pas le retour de  leur actes sur leur personne, tôt ou tard, se vautrant dans la jouissance abusive de leur supériorité illégitime, occultant toute cette saleté par les ténèbres qui cachent tout. Oui mais voilà, on ne peut effacer la Vie dans l'occulte, il ne suffit pas de dire : "Ceci n'existe pas", pour l'effacer. La Vie existe bien, le Vrai aussi, et cela nous aide à y voir plus clair.
Il serait peut-être bon de leur demander de mettre leur intelligence [Rév d'Arès 32/5] à bon escient,  désormais, de leur dire qu'ils en verraient très vite les bienfaits, et ne regretteraient pas leur choix.
De leur dire, que si parfois le malin implore la Main de Dieu pour abréger ses souffrances, il semble ignorer que le Père le laisse vivre aussi pour lui laisser sa chance. La mort ne le soulagerait en rien, c'est cesser de faire le mal qui lui permettrait de se sentir mieux plus rapidement et pour l'éternité.
Disparaître rendrait son agonie plus longue, mais ça, il ne le sait pas, ou il ne le sait plus... Visiblement...
Merci de m’avoir permis de me rappeler que le Père aimant ne détruit pas la construction de l’homme, ni n’entrave ses projets. Il laisse l’homme libre, absolument, de construire ou de détruire, d’aimer ou de haïr, de revenir vers Lui, ou de se perdre.   
La seule autorité, c’est l’homme qui l’exerce sur d’autres, plus faibles ou qu’il affaiblit, alors qu’il devrait l’exercer sur lui-même pour changer.
Changer en bien, bien-sûr, c’est-à-dire aimer, pardonner, faire la paix, trouver l’intelligence du cœur libre de tout préjugé, ou entrer en pénitence, mais cela, il ne le sait pas encore…
Pour l’instant, il est comme "la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf" (La Fontaine).
Pourquoi changer ?
Pour la couleur, pour la construction, pour l'innocence de l'enfance ?
Pour les abeilles, pour le miel ?
Pour la dignité d’être un homme ?
Pour avoir la joie de ressentir le bonheur jouissif qu’est la Vie qui circule en nous et autour de nous ?
Pour rêver une autre réalité et qu’elle soit… ?......
Christelle A. de Touraine

Note par le blogger : * Centième singe : L'idée du centième singe est une idée laquelle une technique se serait répandue depuis un petit groupe de singes à toute la population des singes de la même espèce, sans aucun apprentissage, après que les 99 premiers singes aient acquis cette technique par un processus d'apprentissage par imitation. Dans le courant New Age, l'expression se rapporte à une propagation d’une idée, d’un savoir ou d’une capacité au sein d'une population humaine (comme dans le concept de résonance morphique de Rupert Sheldrake) sans qu’il y ait de transmission visible et une fois qu’un nombre clé de personnes aurait acquis ce savoir ou cette capacité.

Réponse :
Ma sœur Christelle, je ne suis pas sûr du tout que les humains "se voient comme quantité négligeable". La plupart d'entre eux, pétris de matérialisme même quand ils sont croyants, se considèrent comme la forme la plus élevée de la vie sur Terre. "Qu’est-ce qui empêche nos yeux de s’ouvrir et nos oreilles de se déboucher ?" C'est tout bonnement le péché, dit La Révélation d'Arès, le Mal en compagnie duquel les humains vivent et pensent qu'il est impossible de ne pas vivre.
Oui, "ce que l'homme semble ne pas savoir ou avoir oublié, c'est qu'il est responsable du mal qu'il reçoit comme du bien, parce que c'est la Vie qui le lui permet", parce que la Vie l'a créé libre de ses actes (Rév d'Arès 10/10). "Ce qu'il (l'homme) semble avoir oublié, indubitablement, c'est que s'il reçoit du mal, cela vient de lui mais qu'il ne le voit pas, et que, s'il renvoie du mal en retour, c'est encore à lui, qu'il fait du mal." Exact.
J'ai gardé en entier votre long commentaire, quoique la réponse soit quand même un peu différente. Toutefois, votre façon de voir est intéressante. Merci de nous en faire part.
Je note vos observations sur les "puissants" qui nous gouvernent et votre insistance sur la liberté qu'ils ignorent ou pensent nocive, visiblement convaincus que seules des "bonnes" lois peuvent faire le bonheur d'une population. Dieu ne manque pas de faire remarquer par La Révélation d'Arès qu'il n'existe pas de "bonnes" lois, que la loi des rats (xix/24), la loi religieuse ou politique, n'est pas la "bonne" loi, et que seule la Loi Qui sera sera bonne (28/8), mais c'est à nous de la faire ré-apparaître. Diderot écrivit : "Avoir des esclaves n'est rien ; ce qui est intolérable, c'est d'avoir des esclaves en les appelant citoyens," ce qui est, semble-t-il, de plus en plus le cas dans notre République. Être libre (Rév d'Arès 10/10) ne veut plus rien dire de précis en soi dans notre société, où l'on ne peut qu'être libre de faire ceci, ce qui implique qu'il nous est interdit de faire cela.
Autrement dit, de nos jours, être libre n'a de sens que si le fait d'être libre de faire ceci ou cela est déterminé par une loi. Or, être libre au sens de la Parole d'Arès (10/10) veut dire être absolument libre, faire ce que dicte la conscience du Bien, non faire ce qu'autorise la loi. Le Père nous rappelle que contrairement aux idées générales de la société humaine, la liberté absolue est très loin de n'engendrer que le mal ; elle implique que des hommes absolument libres peuvent majoritairement engendrer le Bien absolu. Il faut y croire ; c'est évidemment un pari pour les hommes, un pari auquel il faudra tôt ou tard se risquer. Dans La Révélation d'Arès l'adjectif libre garde son extraordinaire jeunesse génésiaque, son pouvoir créateur. Il faut noter que le mot libre soulève toujours une nostalgie exceptionnellement forte, car tous les discours sur la ou les liberté(s) restent généralement bien reçus. Pourtant, le nombre d'humains réellement libres reste petit, tout comme dans l'Antiquité le terme "d'homme libre" n'était accordé qu'à certains. On nage en pleine hypocrisie dans ce domaine. C'est sans doute pourquoi Friedrich Engels, ami et co-auteur de Karl Marx, traitait la liberté de "grue métaphysique". Bref, nous vivons dans un monde où le fait d'être libre au sens que lui donne La Révélation d'Arès n'existe nulle part encore et est même considéré comme folie.
De plus, la liberté absolue ne suffira pas à changer le monde, d'autres actions, complexes, seront nécessaires, mais c'est le courage d'être libre qui permettra aux hommes de les accomplir.
Nous vivons dans un monde où sévit partout le volonté des pouvoirs, ce que vous appelez les "puissances", de réduire la liberté, autrement dit de ne donner que des autorisations. Lamartine disait déjà que "la politique est la perpétuelle déconvenue de la liberté" (de mémoire). Partout, depuis toujours, le pouvoir cherche à se fixer solidement et pour y parvenir il s'oppose toujours à la liberté. Il s'ensuit qu'un voit régulièrement dans la rue des sursauts de liberté contre la répression politique. C'est le cas avec les Gilets Jaunes. Ils ont "souillé" l'Arc de Triomphe, ce dont tout le monde se moque bien, mais la politique en a profité pour durcir la répression. Il en sera ainsi aussi longtemps que dureront les grandes masses humaines. Je prescris l'éclatement des masses en petites unités humaines et, du reste, je suis loin d'être le premier à y penser. Rousseau ne pensait déjà à la démocratie qu'en petit nombre. Mais la liberté a du mal à s'établir de façon solide, parce qu'il est plus facile, même si ça fait râler, d'être soumis que d'être responsable, gestionnaire. Mais ne nous décourageons pas, surtout pas. Cela prendre du temps : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).

03nov19 212C60        
Bien aimé frère aîné dans l'Amour du Père,
Ce que je retiens de la vidéo en 212C45 avec Yves Cochet, c’est que la primauté (loi naturelle ou religion) de la croissance matérielle dans l’évolution humaine se substitue à la croissance spirituelle et fait s’effondrer l’humanité dans des ténèbres que nous cherchons à illuminer de paillettes électriques ou à la lueur du pavot. Yves Cochet parle de l’impossibilité de passer des "grandes mauvaises nouvelles" dans les media, mais il ne parle pas de l’impossibilité de passer de "grandes bonnes nouvelles"… Il ne fait qu’une allusion à Jésus (à 5 minutes et 8 secondes) pour dire que, lors des grandes souffrances de l’effondrement, une des "principales préoccupations des populations sera de s’aimer les uns les autres". Il parle "d’agir collectif" toujours sur le développement durable ou la permaculture, mais jamais avec la pénitence, jamais avec la culture de l’amour…
Depuis que l’homme a choisi le péché, de régner en maître hautain sur la planète et sur ses congénères il lui faut une compagne à sa botte, mais le péché jouant pleinement son rôle, cette compagne soumise, cette création déformée de l’homme pécheur devient sa maîtresse et, lui, son esclave : Cette compagne peut s’appeler religion, science, drogue… En fait, c’est le péché lui-même, la prétention, l’ignorance, la superstition, l’obscurité, l’erreur de l’homme, le mal en un mot.
L’humanité est malade sous de multiples aspects et à de multiples degrés, nous sommes tous "malades", mais sans nous rendre compte de quel mal, ne s’agissant pas que de cancer, de pollution, de guerre, nous sommes malades de prétention, d’ignorance, d’erreur sur nous-mêmes, et c’est pour cela, je sens, je vois, j’entends, qu’il faut changerchanger de plan, de réflexion, de nature, de vision, d’objectif. Nous redresser comme nous appelle La Révélation d’Arès de sa première veillée jusqu’à son dernier mot (pierre de feu, puissance de l’Amour), pour que la Force entre à nouveau en nous.
Votre entrée "Pourquoi changer ?" est, comme beaucoup d’entre nous le disent, d’une très grande clarté, l’explication claire de notre sens de vie entre mal et bien vers le monde changé au lieu d’un futur écolo qui serait meilleur qu’un passé religieux. Tout ce que l’homme s’acharne à faire n’est pas très sérieux et surtout superficiel, ignorant et dangereux parce qu’il veut ignorer sa part spirituelle, son fond divin, créateur, constitué d’amour. Ce n’est pas l’air ou la terre qu’il faut sauver. C’est l’amour, celui qui constitue, sous-tend tout, crée l’avenir en Bien. Je vous passe une photo de notre petit outil de mission bien visible où nous sommes avec Phil D à Lorient, nous allons l’améliorer. On peut voir à droite de la photo, de l'autre côté de la rue, nos frères témoins de Jéhovah dans leur mission.
Avec vous dans l'effort de changer par l'Amour du Père pour Ses Enfants,
je vous embrasse ainsi que votre chère épouse,
Bernard L. de Bretagne-Sud
Mission Bretagne Novembre 2019

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire.
J'affiche volontiers l'image qui accompagne votre commentaire, parce qu'elle est celle d'une rue quasi déserte. Où est la société ? La société censée remplir la terre semble absente. Il y a d'énormes espaces déserts couverts du travail de l'homme, comme ici le pavage du sol,le bitumage de la rue, les immeubles qui la bordent, mais sans hommes. Les hommes ont comme disparu. Deux piétons passent. Sur le trottoir du fond les Témoins de Jéhovah s'adressent au vide. Et vous, avec votre petite borne jaune à gauche : "Anarchie de pénitents" vous êtes vous-mêmes face au vide. Certes une voiture passe, mais elle ne fait que passer, vite. Où est le système ici ? Invisible, mais il règne, il règne dans toute la matière déserte du sol et des immeubles, mais il fait table rase de la société. Les cavernes des temps paléolithiques semblaient, je le sens, plus humaines, plus emplies de joie, de bonheur, que cette rue déserte et triste.
Il va nous falloir mettre de la vie... de la Vie (Rév d'Arès 24/5), dans tout ça !
Voilà pourquoi changer... entre autres raisons de changer.

04nov19 212C61
Peut-être ne pas confondre Marie la maman de Jésus et la Mère divine, Qui est la part féminine du Créateur.
Pour qu'il y ait création, manifestation, il faut qu'il y ait polarisation, c'est à dire présence [plus exactement concentration dans la même entité = polarisation] d'un principe masculin et d'un principe féminin [plus exactement d'une vie masculine et d'ne vie féminine].
Pour Se manifester Dieu doit être à la fois masculin et féminin.
Pourquoi les pères de l'église ont-ils supprimé la Mère divine ?
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous dites, ma sœur Maryvonne : "Pour Se manifester Dieu doit être à la fois masculin et féminin." Non, en Se manifestant Dieu est nécessairement à la fois masculin et féminin.
"Pourquoi les pères de l'église ont-ils supprimé la Mère divine ?" Ce n'est pas que certains n'y aient pas pensé, j'imagine, mais ils auraient été taxés d'hérésie et ils se sont tus. Au reste, ils ont remplacé l'idée de Mère Divine dans le cadre du Père-Mère, idée suggérée (non développée) par La Révélation d'Arès par l'idée de mère de Dieu en pensant évidemment à la mère de Jésus considéré par l'Église comme Dieu Lui-même, mais nous savons que c'est un concept faux : l'homme Jésus n'est pas Dieu (Rév d'Arès 32/12). Quoi qu'il en soit, la mariologie ou théologie mariale ou étude théologique de la place de Marie dans l'économie de la foi et du salut, est d'une grande complexité. En gros : L'idée de la théologie mariale a pour origine la présompption que Marie aurait été vierge au moment de l'annonciation :  "Tu concevra et enfanteras un fils, que tu appelleras Jésus..." Marie dit : "Comment cela sera-t-il puisque je ne connais point d'homme ?" L'ange : "L'esprit saint surviendra sur toi et la Puissance du Très-Haut te prendra sous Son Ombre et c'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu" (Luc 1/31-35, traduction Émile Osty). Rien ne dit ici que Marie n'allait pas plus tard connaître d'homme pour concevoir Jésus. C'est un propos parent de ce que Jésus me dit en 1974, parlant au Nom de Dieu : Avant que tu n'entres dans le ventre maternel, Je t'avais élu. Dès ce moment, toutes les voies que tu as prises, sauf le péché, un Guide t'y as conduit. (Rév d'Arès 4/3). Pour autant, ma mère ne m'a pas eu virginalement ; mon père fut bien mon père biologique comme je crois que Joseph fut le père biologique de Jésus. Il est semble seulement que Marie ne connût pas encore Joseph au moment de l'annonciation. Notons que Paul de Tarse, qui reçut les confidences des apôtres, et qui écrivit ses Épîtres vers l'an 50, ne donne même pas l'identité de la mère de Jésus, disant seulement que Jésus était "né d'une femme" (Galates 4/4). Marc de parle pas de l'annonciation et de virginité et dit seulement que Marie était inquiète de voir son fils prêcher : Il est hors de lui (= il a perdu la tête) (Marc 3/21, traduction Émile Osty). L'idée de la naissance miraculeuse de Jésus n'était donc pas partagée par tous les apôtres. Cependant, c'est sur elle que la mariologie a pris naissance. Il est impossible de faire état complètement de l'aventure de la mariologie dans un simple blog. Rappelons au moins que la mariologie a hélas pris la forme regrettable d'une excroissance de la foi de base, tout comme, préalablement, la théologie trinitaire (Dieu en trois personnes: père, fils et saint esprit), et je ne parle pas du culte marial... Les Protestants ont complètement écarté cet aspect de la foi chrétienne.

04nov19 212C62
Bonjour, frère Michel,
Le changement… Par où commencer ?
Pour moi, devoir changer a le même sens que pour Christelle A. en 212C59, changer sa conscience. Car changer pour devenir un être d’amour, ça  va faire 70 ans déjà que c’est pour moi l’essentiel.
Chaque jour, ma conscience change, évolue. De quinze ans plus jeune que vous, je ressens pourtant  moi aussi cette accélération à l’approche de la mort, ce besoin de regrouper en chant du cygne ce qu’on a à dire, et comme pour un accouchement, de rassembler toutes les forces  de notre dense identité (votre réponse à 212C54)  pour être ce feu bleu, cette main à vingt doigts comme la queue du soleil (Rév d'Arès vi/1).
Et dans ma "foi évolutive", je suis en train de vivre un seuil, un regard parfois moins"mental", grâce à votre propre accélération, "radicalisation" (212C52, Rév d'Arès i/5), qui me fait, comme sur un manège d’enfant, percevoir en vos dires des couleurs en fusion, et grâce aussi à d’autres rencontres providentielles: sur ce blog notre frère Thierry M. de la Drôme et des collines (211C72), notre frère parisien Roger C., que vous avez invité à rejoindre notre mission parisienne malgré son excentricité "d’électron libre" comme il dit, et puis Yves Cochet (212C45)… Avec eux et vous, avec l’assemblée de Paris dont quelques fortes identités nourrissent ce blog,  nous participons à cette multitude qui trouvera  la Vie (24/3), dont Arès est la meilleure voie (ii/12-14, etc.).
En vous replaçant (Rév d'Arès 40/3-4), vous frère aîné (16/1), parmi cette multitude, je n’oublie pas votre dimension de père (xxxiii/14), mot par lequel je vous ai spontanément salué lors de notre dernière rencontre à Arès alors que je déteste dire "mon père" à un curé.
Le seuil que je suis en train de passer concerne notamment le mot "non-dualité". D’un coup, ce mot  jusque-là obscur a pris sens pour moi, en éclairant soudain un tas d’idées qui grouillaient dans ma tête.
Par exemple la Vie, non duelle, est le but d’une vie de combat duelle, boostée par les tensions d’une "nature" en loi de la jungle, que l’homme a la vocation propre d’élever par la pénitence, l’amour… et où mon "identité" privilégie le dialogue entre des extrêmes non duels en profondeur.
Autre exemple, la dualité spirituelle et non originale qui m’habite, entre notre combat (Rév d'Arès x/19) et l’abandon (9/2) d’un Élie (2/10), ver infime réchauffé à jamais par l’éclat de (La) Gloire… Inch’Allah… Nirvanah.
Autre exemple, la dualité entre le prophète Mikal (xxxvii/2) et les scandalisés faits prophètes (28/4-5). Quelle voie ici et maintenant vers une non-dualité ? J’y reviendrai.
Autre exemple, l’apparente dualité, comme outil du salut, entre l’âme sans (laquelle) le spectre erre, tourmenté  (Rév d'Arès 4/7) et la mortification (33/34), qui semble pallier l’absence d’âme (33/32-33) et ce que vous en dites.
Autre exemple, la dualité, dont se plaint Jonas (Jonas 4/1), au sein de la parole prophétique au futur, qui peut aussi bien s’autoréaliser que servir d’utile avertissement. Jonas est envoyé dire : "Encore quarante jours et Ninive sera mise sens dessus-dessous" (Jonas 3/4). Or les habitants se convertissent et la ville n’est pas détruite. De même, on peut espérer que votre prédiction sur le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), relancée récemment sur ce blog, connaîtra le même sort. Idem pour "l’effondrement" moins grave annoncé au futur par Yves Cochet avec ses trois ou quatre milliards de morts dans les deux décennies à venir. Cet emploi menaçant du futur chez Jonas peut paraître mensonger dans la forme, mais cette forme de promesse à l’envers dont on ne sait dans quelle mesure elle est de Dieu ou de son image humaine, j’y vois comme un rite (12/1 et 20/9) pour exorciser la catastrophe.
Autre exemple de pensée alternativement duelle et non duelle, votre réponse à 212C52.  Aux lignes 30 à 32  on lit ceci : "Chacun et chacune de mes frères et sœurs (…) sait que son éveil (…) résulte seulement de l'attention particulière portée à La Révélation d'Arès. Ici vous donnez aux mots frères et sœurs un sens restreint, vos proches par la foi, un peu comme moi qui parlais en 211C80 alinéa 22 de ma "sœur Elisabeth" au sens retreint de "sœur par le sang". Ça sous-entend, entre nos proches et les autres, cette frontière, cette dualité qu’écartait François d’Assise, le jars de Rév d'Arès xxxvi/3, quand il s’adressait à notre frère soleil et à notre soeur la mort.
Et puis voilà la non-dualité aux lignes 41 à 43 quand vous écrivez : "Le remède : la méditation pour Bouddha, la pénitence pour nous. Deux voies apparemment différentes mais toutes deux de même nature, propres à transcender." 
Mais nous, êtres de chair, nous ne nous maintenons dans la non-dualité que par éclairs, et il n’est pas sage de l’ignorer : "Qui veut faire l’ange fait la bête," disait Pascal.
Dernier exemple de dualité, les croyances dont le pluralisme religieux offre l’exemple. En ce sens Arès n’est pas religieux. Mais en même temps dans ma pauvre dualité personnelle, je crois devoir aller, par le dialogue, vers la non-dualité entre toutes croyances, avec espérance. C’est pourquoi je souffre de votre posture par rapport à la croyance écologique. Je comprends votre gêne à voir qu’une Greta Thunberg (votre réponse à 211C80, i/13-15) ou un Yves Cochet bénéficient d’une scène médiatique que vous mériteriez bien plus qu’eux,  mais j’opterais néanmoins pour l’alliance fraternelle (Rév d'Arès35/11) avec Yves Cochet dans une coopération prophétique à la Jonas, avec un message commun qui pourrait se formuler ainsi : "En voulant, vous les hommes, être maîtres de la terre (2/1) voyez dans quel état vous vous êtes mis, et dans quel état, bien pire encore, vous allez vous mettre encore. Ce but, de maîtrise de la terre, son alternative, c’est "l’amour" (vidéo d’Yves Cochet à 5 minutes 8 secondes).
Vous-mêmes, vous vous dites d’ailleurs en "accord avec lui sur le fait que nous menace un fort déclin, une ruine socio-morale, la débâcle quasi totale de la solidarité humaine, l'extinction quasi absolue de l'amour et de l'intelligence, qui n'est déjà plus qu'un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) ou de ce qui reste d'humanité" (votre réponse à 212C46).
Mon "identité" d’homme de dialogue me fait vous dire ces choses, mais Yves Cochet, après avoir lu son dernier livre, je souhaite le joindre lui aussi pour lui lancer le même message. À lui plutôt qu’à Matthieu Ricard, dont vous relevez le ton professoral (réponse à 212C50), et dont le rôle de gourou supporterait sans doute mal la concurrence avec vous sur le plan spirituel, tandis que là, Yves Cochet s’avoue demandeur. Voir ce qu’il dit, p. 116 de son tout dernier ouvrage, sur "le système de croyances actuellement prédominant dans le monde : le modèle libéral-productiviste : 'Cette idéologie est si prégnante, si invasive, qu’aucun assemblage alternatif de croyances ne parvient à la remplacer tant que ne s’est pas produit l’événement exceptionnel de l’effondrement imminent.' Mais quel meilleur "assemblage alternatif de croyances" que le Message d’Arès ?" Je crois que si on lui en parle, son honnêteté le poussera à regarder ça, notamment si nous soulignons nos convergences mutuelles  sur les dangers de la surpopulation terrestre et sur  le nécessaire et inévitable éclatement des Etats en petites unités, qu’il appelle biorégions.
Et puis un honnête esprit cartésien peut-il négliger le phénomène sociologique d’Arès ? Descartes disait, dans sa quatrième règle de la Méthode, "faire partout (…) des revues si générales que je fusse assuré de ne rien omettre". Pour comprendre le réel on a besoin à la fois de médecins, de savants, de bonnes ménagères comme votre épouse et de prophètes.
Pourquoi ce livre d’Yves Cochet m’a-t-il ainsi secoué ? Parce que, tandis qu’on nous clôt la bouche (Rév d'Arès 3/2), il a il a pu, lui, vulgariser les fragments importants de notre message dont j’ai parlé ci-dessus, ce qui contribue(ra) à nous donner une image moins extraterrestre. J’irai plus loin : nous appuyant sur sa notoriété, sur ses questions, sur vos complémentarités lui de chercheur et vous de prophète, j’ai conçu, après Jacques Chancel, le projet de vous interviewer simultanément vous et lui sur l’avenir de l’humanité, et d’éditer ça en bouquin avec le titre de "Jonas". J’ai des tas de questions prêtes.
Voilà ce que mon  abandon à la Vie  non-duelle me suggère avec insistance, et il va de soi que j’essaie de joindre Yves Cochet. Inch’Allah.
Je n’en dis pas plus pour l’instant et garde sous le coude, pour un échange privé, le long commentaire que j’ai cru devoir envoyer à votre blog à la suite de votre réponse à 211C80, dont m’avait choqué le "vroum, vroum !" (avant dernier alinéa) et diverses ignorances.
Je vous accompagne donc, avec ma propre identité, dans cet accouchement du monde nouveau auquel vous avez été appelé d’une manière si exceptionnelle.
François D. d’Ile de France

Réponse :
"L'accouchement du monde" ! La maïeutique (μαιευτική) ! Maïa ne mourra jamais, parce qu'il faudra toujours aider aux accouchements de tout, y compris de la Création continue (Rév d'Arès xxii/12) qui se fait dans la Sainteé, la Puissance et la Lumière (12/4) de l'infini, lesquelles n'ont pas la clarté sensible à l'œil, car l'œil meurt quand L'Œil S'Ouvre, mais qui rèvèlent tout dans la nuit de l'espace sans fin, de la non-dualité, mot misérable pour désigner quelque chose que seule l'âme pourra voir et dont nous n'avons pas idée en ce monde.
Je n'ai pas lu Yves Cochet. Je n'ai fait que l'entendre pendant vingt-trois minutes et j'admets très facilement qu'on ne peut se faire une idée réelle d'une pensée quand ella a beaucoup à dire et qu'elle doit se résumer dans une interview de moins d'une demi-heure. J'ai connu ça quand je fut interviewé par Jacques Chancel. Je viens de consulter la bibliographie de Kindle et je découvre qu'on y trouve un livre d'Yves Cochet : "Devant l'effondrement: Essai de collapsologie". J'ai immédiatement, commandé le livre. Je le lirai en m'interdisant tout préjugé. Prendre contact avec lui me paraît une bonne idée de votre part, même sans imprudemment présumer de ce qui peut sortir d'un échange. Merci, mon frère François.
Au début de votre commentaire, vous écrivez : "Pour moi, devoir changer a le même sens que pour Christelle A. en 212C59, changer sa conscience. Car changer pour devenir un être d’amour, ça  va faire 70 ans déjà que c’est pour moi l’essentiel."  Changer sa conscience ? Voilà qui mérite réflexion. J'hésite. J'hésite parce que vous dites qu'il y a 70 ans que vous vous efforcez d'être "un être d'amour" et qu'à mes yeux c'est un admirable état de conscience que vous n'avez pas à changer ! Je vous encourage en n'en jamais changer. Je dirais que vous étiez un Pèlerin d'Arès émérite avant même que ne nous parvienne La Révélation d'Arès.
Chaque humain, quelque niveau de cérébralité il ait, vit dans un espace perceptif. Pour moi (ce n'est peut-être pas l'avis des psychologues) c'est cet espace perceptif qui détermine sa conscience. Je me souviens d'une couple de l'Aveyron, aujourd'hui partis ad patres, qui furent parmi les premiers Pèlerins d'Arès et qui avaient un fils atteint d'une monstruosité rare : Homme très fort et étrangement très beau, il était une bête féroce, mordait jusqu'à enlever le morceau de chair mordu et le mâcher. Il avait ainsi mordu depuis qu'il avait été bébé faisant ses dents. Quand j'ai connu cette sœur et son mari, le fils avait déjà une trentaine d'années et était enfermé dans un établissement psychiatrique spécialisé. Le papa me dit un jour : "Il n'a pas de conscience. C'est une bête." Je répondis : "Non, mon frère. Votre fils a une conscience puisqu'il n'est pas inconscient, mais sa conscience est totalement différente de la nôtre. Dans son espace perceptif il voit les autres humains comme du gibier et cherche à s'en nourrir."
Vous, frère François, vous aimiez... Magnifique ! Vous étiez d'avance ce que le Père descendrait nous demander d'être. Moi, je n'étais pas ainsi, j'étais un rationaliste pécheur, même dans l'Église où je voyais la théologie comme une pensée rationaliste aussi convenable qu'une autre. Je dus passer de rationaliste convenable à spirituel transcendant et je peux vous assurer que ce fut très difficile. Je dus changer complètement d'espace perceptif et cette migration d'un ciel dans un autre ciel, si je peux dire, me prit du temps exigea d'énormes efforts. Il doit en rester des bribes... À preuve peut-être la façon dont je perçois Yves Cochet. Mais je ne suis pas borné, je vais étudier la question. Je ne dis pas qu'Yves Cochet me paraît déjà, d'après ce que vous me dites, un être raisonnable, mais je m'interdis l'a priori.

04nov19 212C63
Pourquoi changer ?
Car "tu honoreras ton père et ta mère" , le Père/Mère, Créateur de l'univers.
Panser Ses Plaies afin qu'il ne reste plus traces de Ses Plaies, que le monde soit heureux et que nous soyons co-créateurs de la Création dont nous sommes issus.
Maxime W. d'Île de France

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Maxime.
Vous reportez à Dieu, à la Vie, au Tout-Autre, le terme du décalogue que vous évoquez : Tu honoreras ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne (Exode 20/12). Pourquoi pas, si vous êtes pénitent ? Car vous pouvez être pénitent et ne pas croire en Dieu : Il eut mieux valu pour eux qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix... qu'ils ne prononcent pas Mon Nom... mais qu'ils se lèvent comme les vagues de la Mer... (Rév d'Arès 28/10-12). L'important est d'être pénitent, l'important n'est pas d'honorer spécialement le Père/Mère.

04nov19 212C64  
ÉPITAPHE
Pour ce paragraphe,
Effacer les histoires
Et recouvrer le Savoir,
L'Histoire de l'Origine.
L'Éternel Jardin dORt
Sur les jardins des morts
Et sur la nuit des tombes
Qui tourne sur le monde.
Comment trouver le Lien
Quand on s'extasie de rien ?!

PÉNITENCE
Pour retrouver L'Essence
De la Vie par Son Livre
Pour Vivre et non survivre
Grâce au Témoin porteur
De la Réalité toute redonnée
Dénaturé par les menteurs
Et spécialistes couronnés.

RÉSURRECTION
Pour continuer l'action,
Réveilleur du Beau Sermon
Sur l'indéfinissable Mont,
Malgré la foule endormie,
Enfumée de malignes magies.
Il scelle Tout sur l'imposture
Au Bras la Céleste Monture.
Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis pour ce poème.
Je vois la poésie comme une façon de voir avec des mots au-delà des mots. Encore merci.

08nov19 212C65 
Nouvelle vidéo au local de mission de Bordeaux :
Nejma H. d'Aquitaine

Réponse :
Bonjour Najma. J'ai très peu de temps à consacrer à mon blog en ce moment, mais j'aime beaucoup cette vidéo que vous avez affichée sur ma page facebook Michel Potay et je me permets de la montrer aux lecteur de mon blog. Merci.

08nov19 212C66
Pourquoi changer ?
Parce que ça ouvre indéniablement pour l'homme un champ immense de prospective et de créativité et que ça rend heureux. Oui, heureux d'être utile et appelé à une tâche d'une grande noblesse...
Si je n'avais pas croisé ce fabuleux Message qu'est La Révélation d'Arès, je ne me serais pas investi au sortir de l'INA, puis de l'école Les Gobelins, dans cette passionnante discipline des arts vidéographiques qu'est le "Motion Design".
Vingt-ans après mes premières armes sur le logiciel Adobe "After Effects", ce dernier reste toujours aujourd'hui comme ma palette 🎨 d'artiste-peintre.
Alors, pour signifier ma reconnaissance au Père, à son prophète et à mes sœurs et frères, j'ai concocté ce Best Of de tous les projets "After Effects" que j'ai réalisé pour La Révélation d'Arès. Et ce en opérant un "refresh" de vidéos déjà très anciennes. Bref, un "Hommage à l'éternel" comme j'ai intitulé cette page YouTube:
https://youtu.be/VFCNOsLIsx8
Vous êtes affectueusement dans mes pensées et prières, frère aîné.
Roger C. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Roger, pour ce commentaire et la vidéo.

08nov19 212C67
Pour le monde aimer ses ennemis c’est pas logique, c’est dangereux, ça n’apportera pas la paix, c’est risquer de se faire dominer par lui. Pour nous, qui pratiquons la pénitence, c’est logique : Car la Vérité, c’est que le monde doit changer ( Rév d’Arès 28/7 ).
À bientôt à Limoges, heureux de vous accueillir, frère Michel et sœur Christiane.
Prophète vivant, votre enseignement provenant de la Vie absolue, Mine, Eau formant une Mer, revenue à Arès, est entrée dans votre vessie (Rév d’Arès xxi/12 ) pour que nous le vivions et le transmettions, pour le Bien de l’humanité. Alleluia !
Louis F. du Limousin

Réponse :
Merci, frère Louis, pour ce commentaire, qui est aussi un message de bienvenue que vous nous adressez à sœur Christiane et à moi-même qui serons bientôt à Limoges.

08nov19 212C68
Bonjour, Frère Michel, merci pour votre réponse à Maryvonne C. (212C61). Merci pour votre bonne pensée (Rév d'Arès xxxviii/2) de juste prophète (xxxvii) à propos de la naissance de Jésus, car j’étais resté sur une compréhension littérale du verset 2 de la Veillée 9 : ... et n’est-ce pas l’une d’entre elles qui a prêté ses entrailles, qui en a fait abandon au Père, Qui les a remplies de Sa Puissance pour que le fils y germe en homme ? (9/2)
et surtout de l’annotation éd. 1984 et 1989 dite bilingue n°2 : "Confirmation de la fécondation sans coït de Marie (Luc 1/26-38)".
J’étais resté bloqué sur ce verset avec sa confirmation mikalienne [?], mais il y avait comme un truc qui n’allait pas sur ce sujet, quelque chose d’encore culturel concernant Jésus. Il était créé directement par Dieu, c’était son second Fils (Rév d'Arès 2/11) dans une création directe, dont Adam avait été le premier, et que l’on retrouve aussi dans le Coran ou Jésus est le verbe de Dieu et Marie conçoit aussi sans coït. Bien que le passage ne soit pas clair.
C’est pour moi une grande libération, car qu’on attribue, si on reste dans l’état d’esprit religieux, fatalement les miracles et la transcendance christique, non à la pénitence, mais à la nature divine de Jésus, donc à sa filiation, et on a beau essayer de s’améliorer on pense ne pas jouer dans la même catégorie.
Mais là avec le terme de naissance non virginal vous faites mouche et en même temps vous rejoignez le bon sens populaire, que j’avais souvent entendu : "Si elle a un mouflet dans l’tiroir c’est bien qu’y a un type qu’est passé par là, c’est pas possible autrement."
Votre commentaire abroge donc, pour ceux qui adhère à cette pensée, l’annotation des éditions 1984 et 1989, concernant la conception de Jésus. Cette progression de votre esprit qui, comme une ascension pas à pas sur le sentier chevrier, développe une pensée puis progresse et en développe une autre, plus juste, plus cohérente reprend à mes yeux la dynamique du verset 106 de la Vache, 2ème sourate du Coran : Quand nous abrogeons un verset ou que nous le faisons oublier, nous le remplaçons par quelque chose de meilleur ou de semblable.
Ce verset, lu dans son essentialité, donne en fait autorité à notre conscience pour abroger ou remplacer nos pensées qui évoluent par pallier (remplacer par quelque chose de semblable) lors de notre ascension vers les Hauteurs Saintes.
Merci aussi d’avoir mentionné que concernant la Mère divine : "Certains y auraient sans doute pensé, mais ils auraient été taxés d'hérésie et ils se sont tus." Car peu savent que les chrétiens persécutés d’avant le concile de Nicée étaient persécutés par un pouvoir romain païen, alors que les persécutés d’après Nicée étaient considérés comme des hérétiques, car non conforme à la doxa et persécutés par un pouvoir catholique romain imposant un dogme absolu et tuant la liberté de croyance.
Ces deux coulées de pierrailles stériles (Rév d'Arès 14/1) : la virginité de Marie et la désignation comme hérétique sont encore totalement présentes dans les têtes aujourd’hui dès que l’on quitte les zones superficielles et que l’on rentre un peu dans la structure mentale de nos frères et sœurs humains à la mission où lors de rencontres privées.
Fraternellement.
François S. d'Alsace

Réponse :
Les éditions 1984 et 1989 ne sont pas "dites bilingues". C'est l'édition 1995 qui est la bilingue.
La note 9/2 de l'édition bilingue dit en effet : "Ce verset confirme la fécondation de Marie sans coït (Luc 1/26/38)", voulant dire : Ce verset confirme la fécondation de Marie sans coït tel que Luc 1/26/38 la présente, c.‑à‑d. confirme ce qui est généralement compris comme grossesse et accouchement d'une vierge. Mais ma note n'affirmait pas que j'y croyais. Mais j'avoue que c'est laconique et ambigu. Mon laconisme laissait entendre que l'interprétation restait libre et n'avait aucune importanjce de toute façon, puisque ce n'est pas de croire que Marie fut vierge ou non qui assure le salut, mais la pénitence qui est sans rapport avec les circonstances de la naissance de Jésus. Ce point (et d'autres points) n'est pas précisé dans le livre édité, parce que la mise en page complexe et difficile de la bilingue m'obligeait parfois à raccourcir ou même parfois supprimer du texte pour gagner de la place.
Merci, frère François, pour ce commentaire.

08nov19 212C69
Il y a encore de l'espoir dans ce monde,
et il y aura de l'espoir tant que l'homme aura conscience qu'il n'est pas un passant, un simple invité ou un accident dans le cycle infini de la vie,
Est-ce aussi longtemps que l'homme n'est pas ici pour attendre une autre vie dans un autre ailleurs, car même un arbre, une fleur ou un oiseau attendent-ils de mourir pour se réaliser ?
Chacun se réalise intensément dans la vie qu'il capte au fond de lui-même.
N'en est-il pas infiniment plus pour l'homme qui, lui, est habité par des forces qui le dépassent et qui l'interrogent, qui n'auraient point de limites s'il n'y mettait sa propre crainte comme modérateur ?
L'homme qui cherche désespérément un espace à sa mesure, car il se sent relié à quelque chose de beaucoup plus vaste que lui mais qu'il n'arrive pas à maîtriser.
Dieu et l'homme ne font qu'Un, il manque juste à l'homme de s'ajuster à l'image de son Créateur, non plus dans le péché ou le mal, qui ne tient que de sa propre création, mais dans l'amour, le pardon, la paix accomplis et l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés, car l'homme et l'humanité ne sont qu'une seule et même chose qui elle-même est part de Dieu, et ce ne peut-être que dans cette dynamique que l'homme changera et changera le monde et ainsi se rendra à lui-même pour le plus grand bonheur de la Vie.
Meilleurs salutations, frère Michel, merci infiniment d'être venu nous voir et nous enseigner à l'Assemblée de Genève en compagnie de votre épouse Christiane.
Angel C.-D. de Genève, Suisse

Réponse :
Croyez bien, mon frère Angel, que ma joie de vous rencontrer à Genève fut aussi grande que votre joie de ma recevoir. Nous avons gardé, sœur Christiane et moi, un souvenir riche et radieux de cet après-midi passé ensemble, nous deux et vous tous, frères et sœurs de votre mission genevoise, auxquels s'était joint notre frère Didier de Sallanche (Haute Savoie), qui est un de nos plus anciens frères.
J'espère pour votre mission une belle moisson dans les années à venir.
J'ai pu voir quelques jours auparavant nos sœurs et frères de Neuchâtel, eux aussi très anciens compagnons de foi.

08nov19 212C70
Votre réponse au commentaire 212C54 me paraît lier fondamentalement identité et pénitence. L’identité a probablement été — et est plus ou moins encore — un chemin labyrinthique dans ma vie et seule la pénitence en progression me permet petit à petit de ne plus ressentir une "angoisse" à son sujet.
Au début de la prise de conscience, elle ne se manifestait pas comme une angoisse mais par un comportement, une manière d’être qui tendait à interpréter les événements par rapport à soi. Ce que les autres faisaient, ce qu’ils disaient mais aussi les événements plus collectifs étaient différemment ressentis selon le degré de valorisation d’une image que j’aimais donner et aussi selon qu’ils suscitaient ou non peur, désir, souffrance, altruisme. Indigné par l’injustice, je me croyais un homme de cœur. Aimant lire et écrire, je me croyais un sage et un érudit. Je me suis crû aussi un pèlerin accompli parce que j’étais d’accord avec La Révélation d’Arès et votre enseignement. Mais avant d’entrer vraiment en pénitence, je refusais les manifestations de l’évidence du contraire qui montraient la grossièreté de mes illusions : je n’étais un homme de cœur, un sage et un pèlerin d’Arès qu’en devenir.
Une fois passé les premières frayeurs, j’ai aimé (et j’aime toujours passionnément) la mission. Mais je me demande parfois si je ne me contente pas d’un dépassement facile. La joie d’aborder les passants dans la rue de leur parler de l’essentiel arésien (nature divine de l’homme, kérygme, Événements d’Arès, changement vers le Bien), me donne sans doute l’image d’un missionnaire accompli, mais quels fruits ont poussé sur cet arbre missionnaire ?
Entre un missionnaire qui n’est plus rien pour lui-même (40/6) et un autre qui mêle à sa mission les piques et la bave (Rév d'Arès xx/11), quelle est la différence, sachant que les deux sont sincères ? Je la vois dans deux intentions profondes difficilement accessibles. C’est ainsi que je comprends votre phrase, tirée de la même réponse (212C54) : "C'est à l'intérieur du cadre du Bien que le pénitent se meut et agit, mais ce n'est pas ce qu'il est et ce qu'il fait qui fait son identité, mais c'est la manière dont il est et dont il fait qui fait son identité."
J’ai importé de ma vie anté-arésienne le goût d’une approche de la vie et d’un travail qualifié par simplicité "d’intellectuel". Pendant longtemps, ma faculté d’analyse m’a servi de paravent derrière lequel se cachaient une grande peur du monde et des hommes, une difficulté à laisser affleurer la sensibilité, un malaise face à la simplicité et les manifestations de chaleur et d’amour.
La pénitence m’apprend le réel. C’est pourquoi je veux changer. La pénitence donne le goût d’aimer et d’apaiser -comme on prend la main d’un enfant qui a peur — la souffrance que ressent l’être humain quand ses certitudes sur lui-même se dérobent et qu’il se retrouve nu (Rév d'Arès 1/1) —. Bien que j’aie une prière régulière, je ne suis pas encore un homme pieux, car la pénitence est une joie (28/25/) pour lui et je n’en suis pas là. Mais je regarde maintenant sans grand tremblement (juste quelques frissons) le travail à accomplir pour que mon identité soit celle d’un vrai Pèlerin d’Arès. Je veux dire pour que ça se sente, que ça se repère de l’extérieur.
Le changement crée lentement chez celui qui s’y adonne un état inestimable psychologiquement. Il fait entrer dans l’humilité, porte de la Lumière – comme vous l’avez expliqué. En observant mon péché pour le transformer en vertu, j’entre dans une autre dimension, je passe de la vie à la Vie. C’est inimaginable pour celui qui se trouve bien comme il est. Je deviens le frère au sens du Livre, principe actif de la fraternité universelle, partie infime et incontournable du Tout. Sous cette autre Lumière, je vois différemment. Mon œil s’ouvre (xxviii/27). Je passe de valeurs théoriques (politiques, philosophiques) ou de croyances à une perception intime du monde animée par l’espérance : Tous les hommes portent en eux une forme de Bien étant fils du Père de l’Univers. La marche vers le bonheur universel et éternel n’est donc pas un combat contre les réfractaires ou les récalcitrants (à mes idées) mais l’apprentissage de l’intelligence (Rév d'Arès 23/4) qui fait jaillir le sang dans les têtes vides et les fertilise (23/5).
Je n’aurai pas assez d’une vie terrestre pour explorer cette voie jusqu’au jour où je laisserai mon échafaudage (17/4) sur la grève de mon quotidien et je m’embarquerai pour un futur que j’aurais bâti de mes propres mains. J’espère alors que je puiserai la source de mon identité directement au Grand Cœur Battant le rythme la vie de l’univers. Déjà La Révélation d’Arès me fournit un modèle d’identification pas évident à assumer mais infaillible. Voilà pourquoi je change.
Salvator B. d'Île de France

Réponse :
Très beau commentaire, qui est aussi une sorte de confession, par quoi l'on voit que le sentier chevrier de la pénitence est long, long, et rocailleux. Il est ainsi difficilement praticable pour tout le monde. De plus, au fur et à mesure que l'homme change, sa psychologie s'enrichit, rend son regard plus perçant (Rév d'Arès 33/4), lui permet de voir la vie et ses difficultés de façon beaucoup plus nette et impose à son adaptation au Bien les variatioons nécessaires. Il s'ensuit que, dans les premières générations, nul n'arrivera à la mort en ayant achevé sa pénitence.
Merci, frère Salvator, pour ce commentaire.

08nov19 212C71 
Le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) signifie : "Le monde est dans la nécessité de changer et tant pis pour lui s'il ne le fait pas (212C56)."
La Parole du Père, enseignée charismatiquement par son prophète Mikal, nous met face à notre liberté et notre responsabilité. Elle nous demande seulement de redevenir bons, images et ressemblances (Genèse 1/26) du Bien. Elle nous appelle à une lente et constante "migration d’un ciel à un autre ciel" (212C62).
Si nous ne le faisons pas, nous perdrons définitivement notre génie divin pour nous soumettre uniquement "aux basses jouissance et voracité de notre animalité d'avant sa création spirituelle" (Entrée 212).
Changer ou ne pas changer, aimer ou ne pas aimer, ce n’est pas une option plus ou moins agréable juste pour améliorer, adoucir le quotidien, c’est une question d’être ou de ne pas être, une question de vie ou de mort.
Annie L.-J. d'Île de France 

Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour ce très sensible commentaire.
"Heureux celui qui a su résister au refroidissement progressif qu'apporte la vie," a écrit Alexandre Pouchkine, admirable poète russe et je vois dans votre commentaire la même chaleur, restée vive et constante, que je vous aviez le jour où vous êtes entrée pour la première fois dans la Maison de la Révélation.
Vous n'avez, pas plus que votre époux Bernard bien sûr, jamais failli à votre engagement spirituel. Votre vie a passé, elle est dans sa grande maturité, mais vous avez parfaitement "résisté au refroidissement progressif."
Il y a comme vous des humains qui portent en eux une adolescence éternelle. Du reste, notre Créateur n'est-Il pas une sorte d'éternel adolescent, voire d'éternel enfant ?
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