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6 juin 2019 (209) 
Pèlerinage 2019 

En 2018 une nouvelle salle de prière a été bâtie au sud du narthex. Elle prolonge la salle de prière de la Maison de la Sainte Parole historique ; la surface offerte aux priants a pratiquement doublé. Un nouveau clocher latéral double l'ancien dont le poids et le balancement des cloches ont ébranlé le mur nord qui devra être consolidé, mais ce nouveau clocher ne fonctionne toujours pas, les cloches neuves livrées étant désaccordées.
Quelques finitions sont encore en cours.

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Jésus

Cette icône à une ressemblance avec le Bon (Jésus)
apparu à Arès (Gironde) du 15 janvier au 13 avril 1974

La Révélation d'Arès, Parole du Créateur, n’a ni Dieu ni la religion pour propos.
Son propos est l’homme du temps qui vient (30/13), la pénitence (16/17) et la Vie (24/3-4).
Que la Parole fût donnée par Isaïe vers 760 av. JC.,
ou par Jésus en l’an 30 en Galilée (Palestine) ou en 1974 à Arès (France),
ou  par Muhammad en l’an 700 en Arabie,
ou  parle Père Lui-même en 1977 à Arès (France),
deux humains ne la comprennent jamais de la même façon.
C'est pourquoi le Créateur fait du Pèlerinage d'Arès un temps de dépassement,
d’oubli des différences, de repli sur le Fond des Fonds (xxxiv/6) ou sur l'essentiel, d'amour,
un Lieu où les diverses façons de comprendre et de prier disparaissent sous la Vie.

Le petit oiseau du Ciel

Pèlerin en détresse (Rév d'Arès 12/9), écoute !
  Tout petit ou même invisible, l'Oiseau du Ciel te traînera,
peut-être inconscient, jusqu'au Saint Lieu d'où Il lança
au monde son Cri (Rév d'Arès 23/2, 28/11) en 1977.
Le Créateur S'est fait à Arès inaperçu comme l'oiseau
dans l'arbre, mais Ce qu'Il a Crié peut changer ta vie
et même changer le monde :
"Viens prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/7)."
Ce n'est pas la religion, c'est le Feu du Bien en toi
qui chassera le Mal.





Le Pèlerinage d'Arès comme La Révélation d'Arès
n'appar­­tiennent à aucune religion.
Les mots tenus pour fondateurs du Pèlerinage furent
prononcés par le Créateur le 22 novembre 1
977 :

Révélation d'Arès xLi/1. Je suis ici.
2. Tu y viens, les frères y viennent.
3. La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
4. Le front brûle.
5. Le Feu entre dans l’homme.
6. L’aragne [l’araignée] sucerait-elle le Feu ?
7. Appelle les frères et les frères : "Viens prendre le Feu !
8. "Quand ton pied descendra, ton cri s’envolera haut."
9. Quarante pas nouent Ma Force et Ma Faveur où le front frappe
la pierre, où l’œil pleure comme ton œil pleure,
10. où les piques de Mon Feu percent le mal
11. Ma Main blesse l’homme, l’homme vit,
12. sa main élargie monte à Mon Bras.
13. Ici la main d’homme prend Ma Main

Chaque année, le frère Michel, qui aura 90 ans le 11 juillet 2019, fait son pèlerinage à Arès pour revivre l'Événement surnaturel dont il fut témoin là en 1974 et en 1977 et redonner le Feu à sa pénitence et à son prophétisme. Ceux et celles qui ont foi dans La Révélation d'Arès l'y accompagnent pour les mêmes raisons, car ils sont témoins et prophètes à sa suite. La Révélation d'Arès ne crée pas de religion, elle se situe au-delà des religions, des dogmes, des traditions, etc., elle fonde une suite d'humains recréateurs d'eux-mêmes dans l'amour, qu'elle appelle pénitents (Rév d'Arès 30/11), et par effet de voisinage recréateurs du Bien sur Terre (28/7).
Le Pèlerinage d'Arès n’abolit pas les autres pèlerinages. Il leur donne un sens ultime : Il y a un seul Créateur, le très simple Père du Bien, de quelque façon qu’on le nomme (Créateur, Dieu, l'Éternel, Allah, le Père, Brahmā, etc.). Il est le Saint Qu'il faut suivre pour oublier le péché, le temps et l’Histoire, qui ne sont que fabrications de l’homme. Le Pèlerinage d'Arès rappelle à l’humain, quelle que soit sa religion, sa philosophie, son concept de l'humain, bref, sa meute, qu’il est une espèce unique qui doit changer en bien pour ne pas tomber dans le péché des péchés (38/2), dans le mal sans retour.

Pourquoi faire le Pèlerinage d'Arès ?

Ni un Pèlerin d'Arès ni aucun autre humain en quête de salut n'est soumis à des obligations religieuses. Le seul sentier de salut est la pénitence, qui consiste à aimer son prochain, pardonner les offenses, faire la paix avec tous partout, penser et parler avec l'intelligence du cœur (32/5), être libre (10/10) de tous préjugés, et pour l'avenir à se préparer à tout partager avec tous dans le partage et l'anarkia (voir entrée 207 du blog). Le Pèlerinage n'est pas plus une obligation qu'il n'y a à Arès d'obligation de prier de telle ou telle façon. Le Pèlerinage d'Arès n'est autre qu'une puissante nécessité de la conscience personnelle.

Qui peut être pèlerin ?

Tout humain, pourvu qu'il ne soit pas un pécheur ou impénitent entêté (26/11, 36/6) venant pour perturber ou par pure curiosité. Tout humain, quelle que soit sa  religion ou philosophie, respectueux de l'Événement Surnaturel survenu sur ce lieu en 1974 et 1977 est Enfant du Père (13/5) et appelé (4/4). Nulle autre obligation que l'hommage, donc. Il est seulement suggéré au pèlerin occasionnel d'épouser les habitudes de l'endroit : tunique (prêtée à ceux qui n'en ont pas) et pieds nus. La tunique n'est pas un uniforme, elle recouvre les vêtements pour effacer les différences de sexe et de fortune. Les pieds nus rappellent Moïse face au Buisson Ardent (Exode 3/5).

Qui vous accueille ?

Des Pèlerins d'Arès. L'appellation Pèlerins d'Arès fut d'abord un sobriquet donné par les habitants d'Arès aux premiers pèlerins dans les années 70. Elle est depuis devenue le nom habituel des disciples de La Révélation d'Arès qui assument de leurs deniers, gérés par L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès (Association Loi 1905) l'entretien et le service du Pèlerinage.
Ne formant pas une religion, mais un mouvement spirituel libérateur, les Pèlerins d'Arès ne sont pas jaloux de leur sanctuaire. L’Esprit (33/4-8) de La Révélation d’Arès est d'ouverture. Apôtres de la renaissance de la Vie (24/5) en eux-mêmes par la pénitence et dans le monde par la moisson de pénitents, ils accueillent tous les hommes d'amour, de pardon et de paix, libres de tous préjugés, pour qui n'existe qu'une Vérité, c’est que le monde doit changer (Révélation d'Arès 28/7).

Où êtes-vous reçu ?

Vous entrez dans les locaux du Pèlerinage par la petite porte du 46, avenue de la Libération à Arès. Vous entrez dans la maison face à vous, qui est la maison où apparut Jésus en 1974, qui y dicta, au Nom du Père, L'Évangile Donné à Arès (Première partie de La Révélation d'Arès) et vous entrez. Cette maison ne se visite pas — Tu ne feras pas de ce lieu un sanctuaire (40/2), dit Jésus —, elle n'est qu'un lieu de passage pour aboutir, plus loin, à la chapelle où le Père parla en 1977, mais si vous êtes un nouveau pèlerin ce lieu de passage sera votre première étape où la sœur ou le frère d'accueil vous donnera toutes les indications nécessaires. (voir ci-dessous : Informations utiles)

Quels livres sont-ils mis à votre disposition ?

La Révélation d'Arès constituée de L'Évangile Donné à Arès (1974) et du Livre (1977), la Bible (traduction TOB) et le Coran (traduction de D. Masson). Les autres sortes de révélation, vu leurs diversité et imprévisibilité, ne sont pas disposées dans le hall de prière. Toutefois, tout pèlerin peut apporter les livres dans lesquels il est accoutumé à prier.

Prière libre. Aucune cérémonie ou rituel.

Seuls le respect et la discrétion sont demandés aux pélerins. Le Vrai (xxxiv/1-4) s'épanouit comme les fleurs de printemps partout où le Souffle s’exhale (2/14) et où l'humain n'a d'autre intention que le Bien. Le salut n’est pas donné par les mots, qui ne sont que des aide-mémoire, mais par la pratique du Bien ou pénitence (30/11), dont le pèlerin, quelles que soient ses habitudes de foi, vient à Arès ranimer le Feu.
Le fidèle d'une religion, juif, chrétien, musulman ou autre, est parfois étonné de la latitude qui lui est laissée de prier comme il veut autant que du bonheur qu'ont les Pèlerins d'Arès de partager avec lui leurs habitudes de piété (la tunique, les pieds nus, etc.), quoiqu'ils ne l'y contraignent pas. C'est parce qu'il ne perçoit pas tout de suite que le Pèlerin d'Arès n'est autre qu'un homme ou femme de bien, un pénitent sans religion qui ne différencie pas entre eux tous les pénitents sur terre, quelles que soient leurs métaphysiques personnelles.
Les Pèlerins d'Arès sont eux-même divers. Il y a ceux qui ont choisi d’appartenir au petit reste et qui s’appliquent strictement à la mission spécifique du témoin ou prophète de La Révélation d’Arès, mais qui ne se croient pas pour autant supérieurs. Il y a ceux qui, à des niveaux différents et pour des raisons variées, suivent des sentiers moins stricts. Dans tous les cas, cependant, La Révélation d’Arès ramène la foi à la quête du Bien, à la renaissance de l’image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) au fond de chaque créature qui s'est mise à aimer (2/12, 25/2-7, 27/4, 28/10-15), parfois même trop (12/7) s'il le faut, à pardonner (12/4), à faire la paix (xxv/11, 13/8, 15/5, 28/15, 36/17), à retrouver l'intelligence (32/5)spirituelle et à se rendre libre (1/10) de tous préjugés. Voilà comment l’homme fera se lever le Jour (31/8) du bonheur (36/23). Ce qui rassemble les Pèlerins d’Arès, ce n’est ni un registre, ni un dogme, ni un signe visible ; c’est la puissante conviction que le Bien seul vainc le Mal, crée l'âme et sauve l'individu comme le monde.

Où et quand a lieu le Pèlerinage d’Arès ?

L'été à Arès en France (33740, Gironde),
46, avenue de la Libération,

Trois périodes :
du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet,
du 2 au 15 août. 

Pendant les trois périodes, la Maison de la Ste-Parole (où se manifesta le Créateur en 1977) est ouverte
lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à 21h
vendredi de 08h30 à 11h30,
samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,

Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger les autres.

Informations utiles :
À l’entrée, on ne demande ni son nom, ni sa religion au nouveau pèlerin. On lui pose seulement deux questions : "Croyez-vous que La Révélation d’Arès, la Bible et le Coran viennent du Créateur ?" et "Aimez-vous tous les hommes et leur pardonnez-vous leurs offenses ?"
S’il répond oui aux deux questions il est accueilli par des frères ou sœurs qui lui rappellent le sens de La Révélation d'Arès et du Pèlerinage d’Arès.
S’il répond oui à une seule des deux questions, il est accueilli de façon plus attentive.
S’il répond non aux deux questions, on lui pose une troisième question : "Pensez-vous que quelque chose de spirituellement important et respectable s’est passé sur ce lieu ? Venez-vous pour y méditer et respecterez-vous la paix et les habitudes de ce Pèlerinage ?"
S’il répond oui à cette question, il sera reçu de façon particulièrement attentive et explicative par les frères et sœurs d’accueil avant d’être accompagné jusqu’à l’exèdre, qui est l'antichambre de la salle de prière.
S’il répond non, on regrettera de ne pas pouvoir le laisser entrer.

Que savoir, si vous voulez devenir membre du petit reste (24/1) ?
Il n'existe ni registre, ni fichier central, ni rite ou conditions d'admission dans l'Assemblée de ceux qui croient dans La Révélation d'Arès, parce que, par principe, ce seront à terme, au Jouril n'y aura plus ni jour ni nuit, où la Lumière couvrira tout (31/8), tous les Enfants (13/5) du Créateur, tous les hommes de Bien.
De ce fait, on ne peut distinguer que deux sortes de disciples de La Révélation d'Arès : Ceux du petit reste — les Pèlerins d'Arès que le témoin orthographie avec un grand P — et tous les autres, le grand melting-pot des pèlerins d'Arès petit p. Les uns et les autres étant de toute façon des pénitents, le salut n'est pas plus garanti aux uns qu'aux autres, car qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (11/3).
Les Pèlerins d'Arès du petit reste sont les seuls définissables, parce qu'ils comprennent La Révélation d'Arès et la mettent en pratique comme le prophète aussi strictement qu'ils peuvent. Les autres comprennent La Révélation d'Arès et la mettent en pratique de manières nombreuses et diverses.
Mais tous, Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès, sont radicalement différents des croyants traditionnels, qui cherchent leur salut dans les dogmes, lois et préjugés d'une religion. Le Pèlerin d'Arès comme le pèlerin d'Arès est une conscience libre (1/10). Il contribue au salut ou changement du monde (28/7) par sa pénitence (pratique de l’amour, du pardon, de la paix, de la libre intelligence du cœur) et par sa continuelle moisson de nouveaux pénitents. Sa foi est conscite (xxii/14), c.-à-d. basée sur la seule conscience que La Révélation d'Arès explique toutes les Écritures historiques encombrées de livres d’hommes (35/12). Pèlerins d'Arès comme pèlerins d'Arès concourent à la renaissance du christianisme originel du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7).

Le Feu de la simple vie spirituelle, qui est la quête du Bien,
voilà ce qu'on vient ranimer au fond de soi à Arès pendant le Pèlerinage.

copyright 2019

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Commentaires
08jun19 209C1
Que j'aime cette entrée qui revient chaque année en juin !
Elle commence à apaiser ma Soif de me retrouver sur ces Lieux.
Encore quelques semaines et je sais que je donnerai de nouveau toutes les chances à l'Eau de circuler plus fluidement dans ma tête et mon cœur.
Mais déjà c'est comme si j'entrais dans une phase de préparation, je me prépare à dire : Me voilà Seigneur ! Qu'ai je réellement fais cette année ? Où en est ma pénitence ? Dans quel domaine ai-je failli ? Dans quel cas ai-je manqué de patience, d'amour, de fermeté ? Dans quel n'ai-je raisonné qu'intellectuellement, sans cœur, sèchement ? Où ma chair se donne-t-elle encore un faux air ? Où la Vie n'a t elle pas remplacé ma morale ? De quelle velléité suis-je encore envahie ? Oh ! ce n'est plus par contrition que je me questionne, mais par désir de lucidité, et parce que je sais que je n'ai que  ma vigilance ("Je m'espionne", Le Pèlerin d'Arès 1990), pour ne pas rester sur les routes bordées d'auberges (Rév d'Arès 7/1) et ne pas laisser le monde rester l'urne qui pue (xix/15). Dans la joie de prendre ce temps de Pèlerinage, ce temps de prière intensifiée, de réflexion, ce temps hors du temps (12/6).
J'aime les précisions que vous apportez chaque année à cette entrée sur le pèlerinage : cette année l'anarkia , les habitudes de l'endroit plutôt que les bonnes habitudes, le vêtement qui n'est pas un uniforme, plus de  détails sur le lieu d'entrée, détails vraiment adaptés à ceux qui viendront pour la toute première fois. Puissent ils être nombreux à oser venir !
Nicole D. du Rhône

PS : Correction orthographique par Muhammad en l’an 700 [?] en Arabie ou par Le Père Lui-même en 1977.

Réponse :
Très beau commentaire, ma sœur Nicole !
Il triomphera le pénitent — vous êtes une pénitente, comment en douterais-je ? — quand il sortira du cycle de la mort hivernale et de la renaissance printanière, des contraintes qui éprouvent, dilatent, rétractent, usent peu à peu la matière. Mais déjà maintenant, quand l'âme naît dans le pénitent, il approche la ligne droite de Vie. Le Pèlerinage est prémices de ce moment idéal ; c'est un pas dans l'Univers du Père (Rév d'Arès 12/4). La Vie idéalement n'éprouve ni hauts ni bas, mais le pénitent encore loin de connaître l'horizontalité idéale de la Vie à laquelle il n'accèdera que beaucoup plus tard en sortant complètement du temps (Rév d'Arès 12/6), en devenant un segment des Sainteté, Puissane et Lumière Créatrices (12/4), changement encore presque inimaginable pour nous rampants, ressent au Pèlerinage quelque chose de cette renaissance absolue, s'il fait le Pèlerinage en oubliant le mieux qu'il peut sa condition humaine. C'est dans cet oubli qu'il renaît spirituellement. C'est pourquoi nous nous souhaitons "Bonne Année Spirituelle" en juin.
Bonne année spirituelle, ma sœur Nicole, à vous, à votre époux Jean-Claude, à vos enfants.

08jun19 209C2
Enfin ! Voilà le Souffle du Pèlerinage qui revient.
Je quitte l'entrée 208 avec un sentiment de grande libération, non pas libération de la critique qui est heureuse, car elle fait avancer, mais celle du temps.
Votre réponse à notre sœur Rachel Flora (208C51) m'a libéré. Permettez-moi d'en citer ici quelques extraits : "La modernité est radicale, elle sécularise et collectivise quasi entièrement la vie terrestre, particulièrement en Occident, là où est venue La Révélation d'Arès... Nous écrivons, nous éditons, nous sommes apôtres pour des temps qui ne sont pas encore venus... Pour moi le temps ne compte déjà plus..." À ce qui est ici si bien et succinctement exprimé est venu s'ajouter dans le Ciel qu'a ouvert en moi ces quelques lignes, ce court extrait d'un courrier personnel : "Laissons ce qu'il y a de Céleste en nous nous animer". J'ai mis cette phrase sur la page d'accueil de mon smartphone. Depuis, je ne bouge plus d'un micron.
Ah ! ah ! Non, je plaisante. Ce monde nous rattrape comme ce problème d'écran sur votre PC [fond d'écran devenu ocre-rose], qui est venu perturber votre travail ces derniers jours. Mais avec elle, j'ouvre une douce parenthèse, aussi nécessaire que le Pèlerinage, qui ne saurait me faire oublier pour autant l'urgence de la situation face à laquelle ce monde met notre mission.
Oui, il faut sauver ce monde, et nous voyons bien chaque jour qui passe, que rien d'autre que la diffusion de La Révélation d'Arès qui n'est autre que la diffusion de la Vie ne pourra le sauver.
La pénitence est la seule solution ! Allelluia !
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Non, frère Jeff, il ne faut pas "quitter l'entrée 208 avec un sentiment de grande libération", car le travail de diffuser dans le monde La Révélation d'Arès et l'immense espérance qui en émane, comme le parfum d'une rose céleste, fait aussi partie de notre Pèlerinage terrestre. Établir un dossier d'information ou un dossier de presse fait partie de notre tâche difficile, ou plutôt extrêmement complexe, parce qu'elle part de nos ressentis très différents — aussi différents que nous sommes, tous ensmble riches de cent mille reflets (Rév d'Arès 27/6) — de la façon de faire saisir à une humanité devenue très matérialiste la nécessité de nous ouvrir à Autre Chose, au Tout Autre, à la Vie. Pourquoi des écrivains indénombrables publient-ils chaque année dans le monde, dans toutes les langues, des romans, des essais, des pensées tous différents, mais qui, tout compte fait, tournent sans cesse autour des mêmes sujets : la vie, les soucis, les joies, l'amour, la haine, la violence, la paix, les âges, l'espérance, l'avenir, l'éternité, bref, l'humain et la nature où il déambule ? Parce que chacun croit qu'il remplit son rôle d'expliquant ou de conteur mieux que les autres. Nous n'échappons pas à cette désespérance matérialiste de dire ce qu'il faut dire comme il faut le dire sans jamais y parvenir vraiment. Voilà pourquoi l'humilité est nécessaire et est lumière.
Maintenant, ce mois-ci, nous allons entrer en Pèlerinage. Nous allons quelques jours ou quelques semaines habiter le Saint Lieu où se manifesta et parla le Créateur. Nous allons nous habiller de ce lieu et la tunique que nous revêtons pour y entrer est déjà comme ce lieu lui-même sur la peau. Nous allons faire de la Maison de la Sainte Parole du, 21 juin au 15 août, notre super-tunique, la tunique de notre tunique, mais il y a aussi une autre tunique au-dessus : l'Infini. Trois tuniques : le ciel étoilé où s'étale la Vie infinie, qui recouvre les murs de brique et le toit du Lieu où la Vie infinie s'est éclatée en Théophanies, qui recouvrent nos tuniques de toile de nos épaules au bas de nos jambes. Sous ces trois tuniques nous nous sentons chez nous, et partout ailleurs c'est l'étranger, l'inconnu matériel. Là nous nous sentons déjà dans l'infini.
Du dossier de presse sur lequel nous ahanons au Pèlerinage où nous nous idéalisons c'est la même mision que nous remplissons. Je vous souhaite bon Pèlerinage, frère Jeff, ainsi qu'à toute votre famille.

08jun19 209C3
Très cher prophète du Tout Puissant,
Merci pour cette très belle entrée sur le Pèlerinage.
Lorsque je lis, année après année, vos entrées sur le Pèlerinage, je découvre une force supplémentaire dans la manière de dire ce qu'est le Pèlerinage,
Si je ne connaissais pas La Révélation d'Arès, et le Lieu où le Père a parlé à l'humanité, car je dis au quidam que je rencontre : "Mon frère, que ce qui s'est passé à Arés en 1974 et 1977 est un évènement historique, et qui plus est, nous sommes contemporains d'un prophète, ce qui n'est pas rien pour l'humanité."
J'espère cette année venir plus souvent prendre le Feu.
Tous mes vœux sincères à vous, prophète, à notre dévouée sœur Christiane, à touts mes sœurs et frères, je souhaite un très  bon pèlerinage, un bon ressourcement.
Et à mes frères humains qui lisent ce blog, et notamment cette entrée, venez, venez,au Pèlerinage d'Arès prendre le Feu que le Père donne à celui qui veut se changer, et s'engager dans la Voie du Bien, afin de changer ce monde ensemble.
Encore bon pèlerinage à tous.
Nicole L. de Bordeaux, Aquitaine

Réponse :
Merci, fidèle sœur Nicole, pour ce commentaire qui me touche beaucoup.
Le Pèlerinage nous met à l'unisson de La Révélation d'Arès, du sens qu'elle a pour toute l'humanité, du sens qu'elle a tout particulièrement pour nous Pèlerins d'Arès, de la foi et de l'espérance qu'elle cherche à introduire dans le cœur de chaque humain. Entre les quatre murs où le Père S'est manifesté, où Sa Voix s'est élevée, nos cœurs battent à l'unisson du Cœur du Tout.
L'obscurité matérielle tente sans cesse de se frayer un passage partout où il y a de la Lumière et le froid matériel tente sans cesse de s'introduire dans l'Éternelle Chaleur de la Vie. Mais n'est-ce pas parce que l'obscurité et le froid sont eux-même attités par la Vie ? La Vie emplit la salle où le Père descendit en 1977 ; Elle est là, invisible, immatérielle, mais tellement Vivante.
Je suis heureux de savoir que vous viendrez plus souvent qu'à l'ordinaire retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5) à Arès cet été. Je vous souhaite un heureux et spirituellement fécond Pèlerinage, ma sœur Nicole.

08jun19 209C4 
Bonjour Frère Michel,
Le Pèlerinage est un moment important dans la vie de ma foi. Il n’est que ce que j’y apporte, mais il y a un irrémédiable retour du Père en moi comme une énergie positive qui me recharge pour accomplir, aimer donc.
Le Pèlerinage est un mélange de ressentis comme de la joie, de la gravité, de l’amour, mais aussi des pensées vaines et, parce que je suis le fruit complexe de mes contradictions comme un clair/obscur, faute d’être mieux. Mais j’imagine qu’un jour j’aurai supprimé suffisamment de contradictions pour découvrir ce qu’est d’être clair face à Dieu.
La Révélation d'Arès me transforme tous les jours un peu plus, me rend étranger au monde tout en l’aimant toujours plus. Comme écartelé entre un monde qui n’existe pas encore et un monde que je quitte, position inconfortable qui demande une adaptation incessante mais que j’accepte. Tout comme un arbre avec les racines en terre et la frondaison dans les étoiles.
Le Pèlerinage n’est pas que la rencontre avec le lieu où Dieu a parlé, mais c’est aussi la rencontre des frères et sœurs.
C’est donc avec joie que je reviendrai encore cette année.
Merci, frère Michel, je vous aime et prie avec vous.
Philippe G. du Midi-Toulousain

Réponse :
"Tout comme un arbre avec les racines en terre et la frondaison dans les étoiles..." Oh ! frère Philippe, comme c'est bien dit, comme c'est beau ! Merci pour votre commentaire.
Mais nous sommes pécheurs, tous autant que nous sommes, et vous avez raison : Nous imaginons tous qu'un jour nous aurons "supprimé suffisamment de contradictions pour découvrir ce qu’est d’être clair face à Dieu." Même si nous ne sommes plus des pécheurs très actifs dans le péché, nous passons tous par de grandes plages de torpeur, de lenteur, voire même d'abrutissement, d'espace vide entre notre matière mouvante et la Vie, mais nous venons au Pèlerinage pour ne pas nous laisser aller à notre défaite face à la vie ou ce qui paraît être la vie autour de nous et dont nous sommes des parcelles. Que valons-nous ? À quelle Lumière pouvons-nous prétendre si le poison du péché coule encore dans nos veines ? Il nous faut décider d'anéantir le mal en nous et où mieux qu'au Pèlerinage d'Arès pouvons-nous le décider ? Ne rien tenter pour redevenir les images et ressemblances du Père nous paraît inacceptable, parce que le Père nous a doués d'intelligence et qu'il est possible de voir et comprendre les dangers au milieu desquels nos âmes encore faibles et vacillantes commencent à circuler.
Bon, heureux, fécond Pèlerinage, mon frère Philippe !

09jun19 209C5
Moi, ce que je constate, c'est qu'en 2019 vous serez encore là, prophète, avec nous, à ce Pèlerinage sur le Saint Lieu.
L'estimer à sa juste importance est être Pèlerin d'Arès.
Michel M. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Michel, pour ce commentaire qui me touche.
Oui, bien sûr, je serai là comme toujours. Pour moi ce sera mon quarante-sixième Pèlerinage. Jésus m'ayant dit : Ne fais pas de cet endroit un sanctuaire ! (Rév d'Arès 40/2) en parlant de la maison, dont j'avais fait mon logis, où il apparaissait pour la (trente-neuvième) ou quarantième fois le 13 avril 1974, il me fallait bien prier ailleurs. Alors, selon le temps, j'irais dès le printemps 1974 me recueillir, méditer, prier soit dehors dans le jardin, soit dans la maison biarrote qui deviendrait en 1976 la chapelle où se manifesterait le Père en 1977. Eh oui, je serai de nouveau présent en 2019, obéissant à cette recommandation : À la prière tu te rendras le premier (16/9).
Je n'habite plus Arès depuis 1992, parce qu'Arès est un trou, que ma mission exigeait que je sois à proximité de commodités modernes, de moyens de transport, etc., mais les saints lieux où je vécus les confrontations — comment appeler autrement ces rencontres ? — avec Jésus (1974) puis le Créateur (1977) restent pour moi une seconde chair. C'est comme si j'étais fait de leurs briques, de leurs bois de charpente, de leurs tuiles, comme si j'étais dans ces matériaux. Quelque chose les traverse comme la circulation de mon sang. Mon épouse Christiane, nos filles : Nina, Anne, Sara (née à Arès en 1975), et moi sommes irrémédiablement unis à ce lieu. Nous évoquons encore, de temps en temps, le moment où nous avons pris possession de cet endroit en 1973. C'était une ancienne pension de famille, comme on disait encore alors, faite de quatre bâtiments ; des hautes herbes sauvages envahissaient le jardin et une sorte de furie sauvage traversait ce lieu abandonné, grouillante de bestioles de toutes sortes, d'insectes notamment. Je me souviens d'un énorme bâton du diable ou phasme, encore appelé bacillus rossii dans les toilettes, où pénétraient les branchages d'un buisson ; des lézards couraient partout, d'énormes coléoptères volaient bruyamment ci et là, et quand il pleuvait des gros escargots apparaissaient... sans parler des moustiques. Il y avait des arbres que les gens du coin appelaient des érables, mais ces arbres maigres étaient-ils vraiment des érables ? C'est dans cet endroit inattendu, dans une maison que je retapais avec l'aide précieuse de notre frère André B. — puisse-t-il être heureux dans l'au-delà ! —, une maison devenue un chantier, que Jésus descendit, la nuit du 14 au 15 janvier 1974. Là où se tient le Pèlerinage aujourd'hui n'était alors qu'une maison biarrote, comme je le dis plus haut, de quatre chambres d'hôtes. Tout a changé dans ce saint lieu, mais on n'y entend que le présent, un présent immuable, une sorte de temps arrêté là depuis que les Hôtes de l'infini sont venus là poser leurs Pieds (xii/1-11) et faire entendre leurs Voix.
09jun19 209C6
Tout est interdépendant et personne ne peut monter dans la lumière sans travailler pour les autres. Les vrais croyants, les frères, suivent la Parole pour leur salut personnel, mais ils doivent aussi être missionnaires pour la foi, pour un monde meilleur. Toutefois, leur manière de témoigner sera prudente (Rév d'Arès xvii/4). Il faut élever toute l’humanité. Ne méprisons personne, car nous sommes tous responsables et solidaires de tout ce qui se passe sur Terre.
Si notre gouvernement, les programmes télévisés, si nos comportements mécanisés ni nos vies ne nous plaisent pas, c’est notre faute, parait-il ? C’est toujours notre faute c’est bien triste. Toute discorde est notre faute. Même les animaux sauvages sont le produit de notre discorde. Nous les humains n’avons même pas la moindre idée de ce que nous avons créé par nos pensées, sentiments et paroles, même dans nos vies présentes.
Pourtant, toute l’énergie vitale que nous employons nous a été donnée pure et parfaite pour créer et répandre la perfection sur terre. L’image et ressemblance de Dieu ! Si l’humanité appelle Dieu, Celui-ci lui redonnera la profondeur de vue et la douceur d’expression, condition d’un avenir heureux (Rév d’Arès xxi/7).
Nous pouvons choisir d’agir plutôt que de réagir. C’est dans cette liberté de décision que nous avons l’opportunité de transmuer les choses d’une manière positive et qui n’est préjudiciable à personne. Se libérer de tout préjugé intellectuel, culturel, idéologique, philosophique, religieux, légaliste, etc. ("Liberté", Le Pèlerin d’Arès 1993-1996).
Poser une bonne action montre que nous sommes conscients de ce que nous faisons. Quant à nos actes qui portent des conséquences douloureuses à nous-mêmes ou à autrui, ils révèlent que nous allons dans notre existence avec ignorance. Le vrai Fer qui soumettra les nations, cette fois pour leur bonheur, non pour leur souci, n’est pas l’épée des pouvoirs, des lois et des valeurs terrestres, mais la Parole de Dieu que transmettront les frères (Rév d'Arès xLix). La pierre de feu = la lave, l’éruption volcanique en dépit de l’adversité, des pièges des ennemis du prophète et de ses frères, la Parole révélée à Arès se répandra irrésistiblement,comme la lave du volcan par toute la terre,qu’elle purifiera. Les assises spirituelles en se solidifiant et dont elle renouvellera. Nous ne pouvons qu’être expression de la Lumière, en route pour la Lumière, la loi divine exige que les êtres de la surface apportent leur contribution.
Généreux pèlerinage à  vous tous, Alléluia !
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce beau commentaire.
Ici vous parlez du Fond, du Fond auquel tous les frères et sœurs vont en Pèlerinage toute l'année, parce que le Fond est gravé dans le firmament de l'infini, le Fond est hors du temps et par là il est aussi gravé au tréfonds de chacun de nous, images et ressemblances du Père.
Impossible de vivre, même un temps court, quelque part sur la Terre sans que nous vienne à l'esprit la pensée de Dieu, mot au sens multiple, mais qui pour nous Pèlerins d'Arès signifie Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), la Vie (12/5). Pour nous une relation harmonieuse autant qu'affectueuse unit la Nature Divine à notre nature humaine. Qui s'attarde au Dieu vengeur, jaloux, de l'Ancien Testament ne comprend pas qu'entre l'homme et son Créateur il n'y a pas de distance, pas de séparation, de fossé, parce qu'Il est au fond de nous comme Il est dans l'Infini. C'est le mal, le péché, la raison raisonnante, qui voient un fossé, voire même un leurre, une inexistence.
Nous sommes conformes à l'Original qui siège en nous et c'est pour réaliser, presque concrétiser, l'union entre Lui et nous de la meilleure façon, dont nous pécheurs disposons, que nous allons au Pèlerinage d'Arès. Si j'étais un écrivain, un homme doué pour la littérature, j'écrirais des centaines de pages consacrées à l'habitat en moi et ailleurs, tant dans la moindre de mes cellules que très au delà des distances infinies qui nous séparent de la minuscule tache, d'une telle pâleur qu'elle est quasi-invisible, de l'astre le plus lointain découvert par le télescope Hubble, un flocon, une lueur rougeâtre. Dieu s'étale (Rév d'Arès ii/4) très au delà de cette image d'un minuscule champ de ciel, perdu dans la discrète constellation du Fourneau, cet astre extrêmement lointain qui en 2004 a demandé plus de 270 heures de temps de pose, soit plus de onze jours ininterrompus à l'appareil photographique du célèbre télescope spatial installé à 600 km au dessus des nuages. Il n'y a pas de distance mesurable entre moi et la Vie. Elle est en moi et Elle est en Tout. Quand je me prosterne, je ne m'incline pas devant Elle puisqu'Elle est partout, autant derrière moi que devant, autant au-dessous qu'au-dessus, non, je m'incline pas devant mon Père-Mère-Vie Qui m'aime, je reprends possession, donc conscience du sol qu'Il m'a donné. Cette Puissance dynamique est partout.

09jun19 209C7 
Très cher du TrèsHaut,
Pour la première fois de ma vie, je ne vais pas pouvoir venir au Pèlerinage, faute d'argent.
Je travaille depuis l'âge de 17 ans, et mon pouvoir d'achat ne fait que s'amoindrir. Je me sens comme le citron pressé, de plus volé récemment, mais je ferai le pèlerinage avec mes frères et sœurs dont vous, en mon âme (si j'en ai une) et conscience.
Laurent L'H. d'Île de France

Réponse :
Vous ne viendrez pas au Pèlerinage cette année parce que vous êtes fauché. Mais la Saint Lieu d'Arès est dans votre cœur. J'ai été fauché ; mon épouse et moi, après 1974, avons connu des périodes sans le sou, nous savons ce que c'est. Ne vous en faites pas. Vous ferez ce que j'appelle "le Pèlerinage du cœur", parce que le Père qui a dit : Je suis ici (Rév d'Arès xLi/1) quand il est venu à Arès est en même temps partout, et donc en vous. Nous ne sommes pas des païens qui croient que le Créateur est ici plus qu'ailleurs ; Il est partout dans Sa Création.
Si nous allons à Arès, c'est parce que nous sommes matériels et sommes malgré notre foi dépendants de la chair et de son fonctionnement très limité, et que Dieu sachant le péché qui a creusé une distance entre le Mal, c.-à-d. nous, et le Bien, sait que nous avons besoin de marcher pour aller tendre le bras, toucher, sentir, voir, imaginer, et que venir sur le sol où Il s'est manifesté nous donne quelque chose de plus pour refaire fleurir notre foi, un Vent que nous trouvons là. Mais pour un croyant comme vous cette distance n'est pas nécessaire. L'espace sans distance génère chez ceux qui l'habitent tout à la fois, dans les plus lointains astérismes comme dans la motte de terre à mes pieds, la notions, le sentiment de l'inséparable, de l'indistancé, de l'inaltérable. Vous êtes partout vous-même, mon frère Laurent. L'idée de venir se terrer à Arès pour y retrouver les Forces dominantes de l'Univers n'est pas nécessaire pour faire son salut, changer sa vie, changer le monde.

09jun19 209C8
Il me tarde de venir au Pèlerinage et normalement je serais à l’ouverture le 22 juin.
Ensuite quelques jours en juin et juillet mais une semaine complète première semaine d’août.
J’ai parfois vraiment du mal à être l'exemplaire pénitent que je voudrais être. Ainsi le Feu que je vais prendre au Pèlerinage va m’aider à poursuivre mon ascension dans la constance et avec moins de soubresauts dans la voie du Bien.
Je sais que le Créateur à Arès me lance un Appel à me recréer comme Il le lance à toute l'humanité.
Si nous ne sommes pas toujours totalement responsables de ce que nous sommes devenus ou de ce que nous avons subi à un degré ou un autre, nous sommes par contre totalement responsables de ce que nous pouvons devenir malgré les contingences diverses, les soucis et problèmes qui nous tombent sur la tête, la façon d’y réagir nous appartient toujours.
J’ai toujours aimé votre article "Existentialisme" (Le Pèlerin d’Arès 1993/1996) :
"Homme, tu crois trouver la solution du mal dans la religion, ou dans la politique, ou dans les lois, etc. En fait, la seule vraie solution du mal est en toi ! Si seulement une fraction de l’humanité, un petit reste, change en bien (pénitence) et trouve d’autres hommes (moisson) qui acceptent de changer en bien, et ainsi de suite, le mal sera vaincu. Utopie ? Tout progrès est parti d’une utopie. Mais le progrès qu’est l’acquisition de la vertu, de l’amour, de la bonté, de la patience, de l’intelligence spirituelle, n’exige que le consentement de l’effort personnel libre ; il n’appelle pas d’autre moyen que la volonté de changer sans jamais se décourager (Rév d'Arès 13/8)" (p. 246, Le Pèlerin d'Arès 1993-1996).
Depuis plus de 34 ans déjà chaque année le Pèlerinage me donne l’occasion de fortifier ma volonté d’être bon. Pour tout autre croyant ou incroyant, il permet de méditer sur son propre avenir et celui de toute l’humanité en refusant consciemment de faire le mal par l’amour, la paix et le pardon.
Je vous embrasse affectueusement et fraternellement ainsi que sœur Christiane.
Philippe L. de Bordeaux, Aquitaine

Réponse :
Voilà déjà trente-quatre ans que nous nous connaissons...
Merci, mon frère Philippe, pour votre commentaire. J'en suis ému.
Je vous souhaite un heureux Pèlerinage 2019, fécond en forces spirituelles. Chacun de nous a ses raisons personnelles de faire le Pèlerinage d'Arès, parce que ce qui manque à l'un ou l'une pour "fortifier sa volonté d'être bon ou bonne", comme vous dites, est différent d'un frère ou d'une sœur à l'autre. Aucun de nous n'est tout à fait semblable aux autres. Ce qui fait que la paix qui règne sur le Saint Lieu trompe ; en fait, le Pèlerinage est un chahut silencieux ; y règnent les agitations insonores, feutrées, des luttes intérieures... Je ne suis pas venu apporter la paix, mais la lutte, disait Jésus. C'est le silence tonitruant des vies qui se recréent. Cela n'est pas propre à vous, frère Philippe, mais c'est propre à chaque pèlerin. C'est à ça que sert le Pèlerinage.
Je me souviens d'un jour très lointain où vous étiez venu de Saintes. Il y avait du monde ; la salle de prière était comble. C'était dans les années 80. À cette époque je prêchais. Ce jour-là je dis quelque chose comme : "Nous ne venons pas ici comme les oies qui réclament la pâtée, ainsi que disait Charles Péguy en parlant des fidèles catholiques venant à la messe..." et vous avez éclaté de rire, d'un rire très gai, d'un rire heureux. Ce rire me coupa la parole et je vous regardai, parce que je vous connaissais peu, alors. Depuis ce jour, vous n'avez pas cessé d'être des nôtres, missionnaire, frère actif. Continuez !

09jun19 209C9
Le Vrai Pèlerinage, en France, c’est celui d’Arès, sans aucun doute.
Petit garçon, vers l’âge de dix ans (1958), c’est avec ma grand-mère maternelle que je suis allé à Lourdes y faire le Pèlerinage. Ma grand-mère était très pieuse, elle m’a probablement sensibilisé au surnaturel.
La Basilique souterraine, tout en béton, m’avait beaucoup impressionné avec ses grands piliers tout gris, je la revois encore avec la foule à l’intérieur. Et puis la fameuse grotte où Marie apparut à la petite Bernadette, et devant laquelle on pouvait acheter un cierge qu’il fallait allumer et poser sur des chandeliers, en échange de je ne sais quoi ? Certains étaient si gros qu’on aurait dit des poteaux téléphoniques…Ils ne devaient pas être donnés ceux-là ! Nous avions aussi bu de l’eau à la fontaine… peut-être source de miracle…, et rempli une fiole "pour quand on serait revenus à la maison." Nous avions monté les marches interminables du "chemin de croix" pour revivre les souffrances de Jésus et, le soir, nous avons fait quelques emplettes parmi la foultitude de magasins de souvenirs. Nous avions acheté des bonbons sensés représenter les cailloux de la rivière — le gave [nom local des torrents des Pyrénées] — et aussi une boule en verre sur un socle en plastique dans laquelle une statuette de Marie campée sur un rocher, dans sa robe blanche et bleue, baignait dans un liquide qu’il suffisait d’agiter pour déclencher une sorte de tempête de neige, c’était génial !
Mais un Pèlerinage peut en cacher un autre, et c’est bien plus tard (1991 ou 1992) que nous fîmes, Claudine et moi, notre premier Pèlerinage à Arès. Depuis nous n’avons cessé d’y retourner chaque année. C’est une grande chance ! Oh, rien ici de superstitieux, pas de cierge à bruler ni même de statue du prophète... Curieux s’abstenir !
Tu y viens pour prendre le Feu, ce Feu (Rèv d’Arès xLi/3-10) qui t’accompagnera l’année durant. Tu prononces la Parole pour L’accomplir (35/6) en sachant que ta pénitence (30/10) et ta Moisson (31/6) s’ajoutent à celles de tes sœurs et frères et qu’il faudra une multitude d’hommes et de femmes pénitents, pour retrouver le Source enfouie (24/4).
Les hommes deviennent les frères, le monde devient le nuage d’or où les nations s‘embrassent, où le frère ne vend pas le pain et la laine (Rèv d’Arès xix/22).
Béni soit Dieu ! Bénis soient le prophète et tous les frères et sœurs dans l’accomplissement.
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour cet attendrissant commentaire, qui nous raconte votre Pèlerinage à Lourdes quand vous étiez petit garçon. Le jour où Jacques Chancel m'interviewa, en 2010, nous déjeunâmes lui et moi dans un restaurant proche du studio. Pendant ce déjeuner il me dit qu'il était originaire de Bigorre et avait passé son enfance près de Lourdes. Il me demanda si je croyais dans les apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous. Je lui dis que oui, mais qu'en fait il s'était passé peu de choses : Une forme humaine blanche avait apparu à cette jeune fille et lui aurait dit : "Je suis l'immaculée conception..." À ce moment Jacques Chancel me répéta ces mots en bigourdan : "Que soy era immaculada councepciou". Je conclus : "Au fond, ça pouvait dire beaucoup de choses et je crois savoir que l'Église Catholique elle-même a eu des doutes." Je précisai à Jacques Chancel que la forme blanche n'était pas une vision propre à Bernadette mais qu'assez nombreuses sont les personnes, femmes ou hommes, qui ont fait, à toutes époques, la même rencontre avec un être surnaturel habillé de clarté, parce que le Ciel se manifeste de diverses façons et plus souvent qu'on ne croit. Rares, par contre, sont les apparitions comme le Jésus qui me parla en 1974, qui était aussi présent et net que Jacques Chancel pouvait l'être devant moi. Je dis aussi : "Il y a des miracles à Lourdes, oui, mais il y en a partout dans le monde. Le Créateur se manifeste partout."
Il ne sert à rien de lutter contre le fait surnaturel quand il survient. J'ai lutté pour ma part, non contre l'apparition de Jésus que j'eus trente-neuf ou quarante fois en 1974, parce que ça, c'était un fait matériel, mais contre l'importance que pouvait avoir le Message qu'il m'avait laissé. De 1974 à 1977 je suis passé par des moments très difficiles, où je me demandais si j'avais bien compris le Message et, même si je l'avais bien compris, ce que je devais faire. Ce genre d'événement désoriente. Il faut du temps pour se faire à la situation à laquelle le surnaturel vous voue.
Comment dire la grâce, la force, la lumière, l'éveil que peu à peu l'événement surnaturel vécu provoquent dans les entrailles, les viscères, le cerveau, le cœur du témoin ? J'ai dû le dire, ou l'écrire, de cent façons depuis quarante-cinq ans. Le dire ne se termine jamais parce que tellement de choses échappent aux moyens du langage humain.
Je vous souhaite un très bon Pèlerinage à vous Dominique, à votre épouse Claudine, à votre fille Marie.

10jun19 209C10
Pelés et tondus par le système d'Adame (Rév d'Arès vii/13) qui a choisi d'être maître de la terre et d'en payer tribut en passant par les plaies de Job et par la fosse (2/1).
Pélos et tendus, nous vous souhaitons "an happy birth day" (un heureux jour de naissance) car chaque pèlerinage à Arès — La rive d'Arès, la rive a le sel, qu'on met dans le pain, la rosée d'Arès est le vin qui lave la langue du frère. Arès est le val Hanouka au ras de la mer, où le frère ne lèche pas le bois [Rév d'Arès xLvii/4-5].
Hanouka-la-langue-propre, le val béni sous ta paupière large (Rév d'Arès xLvii/6) est une naissance en soi. Pourvu que nous naissions à nouveau les uns pour les autres.
Pèlerins d'Arès et pélos, en quête d'équilibre, au mieux tendus vers un avenir meilleur et prometteur, cherchent à rendre libre. Se rendre libre – Libre comme un poulain agile courant vers son but (Rév d'Arès 10/10) —. Ils tendent à redonner espoir en un temps qui vient (30/13). Alors allons-y ! Hanouka est le terrain de la Victoire [10/7, 26/8, 29/4, etc.], une parcelle de terre où la Promesse [1/6, 2/8, 28/22] s'accomplit.
Des P(p)èlerins, il en viendra de partout, ceux à qui enfin nous aurons ouvert les rangs de notre race pour gravir ensemble les Hauteurs (Rév d'Arès 25/4). La race de ceux qui se reconnaissent dans tous les signes avant-coureurs de la liberté, aussi absolue soit-elle, ainsi soit-il ! — Tout homme, même celui qui n'a jamais reçu Ma Parole, au milieu des arbres et des bêtes sauvages, au milieu des cités bâties avec science, même celui qui M'a rejeté avant de Me connaître sait Qui Je suis quand Je lui parle (1/9).
La race de ceux dont la soif de chercher l'Oasis (Rév d'Arès 24/3) ne tarit jamais. La race de ceux qui comprennent qu'il faut sortir du carré de l'ordre établi pour entrer dans le cercle de la Création.
Mais la porte est étroite (Matthieu 7/13), le juge (qui) mange sa langue ouvre la porte devant toi (Rév d'Arès xi/7) — (Si) le fou (est) dans toi, plante(-lui) la fourche ! (xxxiii/18).
N'était-ce pas une fourche de Lumière (Rév d'Arès ix/8), prophète, qui s'est plantée en vous dès 1977 ? Et qui se plante ensuite en nous ?
Je cherche ceux de ma race (Rév d'Arès xii/5), ceux prêts à se faire et se défaire tels des "funambules qui comprennent qu'il nous faut absolument cheminer sur la corde raide de la Vérité tendue entre le Ciel et la Terre, maintenus en équilibre par le balancier de la foi, de la prière et surtout de la pénitence" (Réponse 203C29).
Des P(p)èlerins, il en viendra de partout. Des pélos et des tendus. Des sédentaires et des nomades. Ayant tous pris plus ou moins conscience que, pour sortir du carré, il nous faut "concourir à la renaissance du christianisme originel du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7)", cet air joyeux et grave de la pénitence (Rév d'Arèsn 12/2,28/25). Un air que nous finirons par siffler sous l'Eau (Rév d'Arès maintes références) créant ainsi des bulles de la Vie (24/5). Comme des poissons nous sucerons le jonc dans l'Eau Forte qui coule (vi/4), qui va dans un pli d'argent (i/4) — Les frères La boivent. Alors de leur lèvre coulent les torrents ; les frères qui ont soif boivent (xi/12).
Le Père/Mère n'abandonne aucun pécheur dans sa pénitence ; tous Il/Elle les fortifie dans leur ascension (Rév d'Arès 25/6). Il/Elle nous fortifie du "Feu de la simple vie spirituelle, qui est la quête du Bien", voilà ce qu'on doit ranimer au fond de soi. Parfois à Arès. Parfois Ailleurs. Le Père de l'Univers n'est-il pas à la fois sédentaire et nomade ? Il dit : Je descends, Je suis (en-)haut ; Je vais (à) droite, Je suis (au) milieu. (Je suis l')Étalé (ii/4).
Ailleurs, comme une Révélation venue d'Ailleurs, la détresse (Rév d'Arès 12/9) apaisante pour la conscience du Grand Tout peut s'éprouver à travers une errance dans le piétinement du sur-place, des batailles (24/4) intérieures ; cette errance qui crie à l'aide : "Je t'en prie, tire-moi de là !" Aussi bien que dans le mouvement incessant de la tête (où) le pavot bout (xvi/16). Ou du front rouge d'effort dont la main reste pourtant fermée comme une noix (xxvi/6). Oui, c'est la détresse du pèlerin : Où est le Saint (Le Livre x/4) en moi ? Dis-le moi, à Arès ou Ailleurs. Dis au Bien : Entre ! Il entre – Le Bien retourne dans le frère (xxxiii/11). Mais le Bien est-il toujours là où on L'imagine ? Là où on L'attend ?
Je cherche mes frères, ceux de ma race. Ceux prêts à faire exister ce qui n'existe toujours pas. Ceux qui cherchent à rendre visible l'invisible.
Les Gilets Jaunes sont tous ces invisibles qui ont cherché à se rendre visibles. Et nous en étions.
On the road [en route, en chemin, en passant], nous vous envoyons cette carte postale animée de la foi, de l'amour et de la créativité.
Fred-Éric, deux rock & roller de la Parole (Frédric M. d'Aquitaine et Éric D. d'Île de France)

Réponse :
Je suis parti (oh! pas très loin) me reposer un peu avant le Pèlerinage, lequel m'éprouve toujours un chouïa — normal ! c'est pèlerinage, pas villégiature —, mais je travaille quand même, parce que si je ne le fais pas, je me retrouverai noyé sous un retard de tâches et ce sera pire... Je m'étais promis de ne pas "m'attarder sur le blog", mais ça m'est impossible — Je me promets toujours des choses impossibles, parce que mon épouse les trouve raisonnables et que je suis si désireux de lui faire plaisir, mais je suis un mauvais mari, je continue de contrevenir à ses sages conseils... —. Je trouve ce matin votre commentaire et la vidéo et j'ai tellement aimé les deux que je me suis dit : "Vieux Michel, vieux couagga, vieille couenne, tu ne peux pas ne pas afficher ça, c'est très bon et ça vient s'ajouter à la page de commentaires de l'entrée 208 pour démontrer que les façons de faire un dossier de presse ou d'information sont infinies. Ici s'ajoute quelque chose d'artistique, de sémillant, de dynamique, que j'aime (pour ma part du moins ; ce ne sera peut-être pas partagé). C'est aussi un peu long pour un dossier de presse, mais je trouve cette œuvre — oui, c'est une œuvre — si récréative, outre si vivante, que mon pauvre communiqué de presse (208C32) me paraît aussi ennuyeux qu'un faire-part de décès, par comparaison.
Messieurs les journalistes, vous n'avez ainsi que l'embarras du choix.
Vous avez habilement ordonné cette œuvre sans que ça se remarque, et vous laissez ainsi éclater quelque chose de sauvage, de faussement désordonné, qui rend à la fois farouche et étonnant ce show où domine l'exprimé (ça, c'est très bien), car vous exprimez à votre manière, mais clairement, la vie qui fraye son chemin vers la Vie — "on the road" to Life — et par surcroît ça ne manque pas d'élégance. Il y a là quelque chose qui arrive... comment dire ? à être dans la vie tout en étant ailleurs. Que de progrès depuis "Madal" ! L'œil d'abord reste ouvert sur le commentaire, puis s'ouvre plus encore sur la vidéo. S'exprimer pour ouvrir l'esprit du monde au Message d'Arès tout à la fois suave et énergique est difficile dans ce monde qui se croit bariolé et qui n'est que médiocre répétition. C'est du moins ainsi que je vis le spectacle de l'information.
On a, à mon âge, envie de se terrer devant la musique actuelle et sa platitude à mes oreilles incroyable et devant les journaux qui lui ressemblent, qui racontent jour après jour la même chose : les chicanes politiques, les résultats sportifs, les progrès technologiques (dont beaucoup sont bidon) et ça repart sur les chicanes politiques, les résultats sportifs, les progrès technologiques, et ainsi de suite. Je baisse la tête contre les appels dominants de ce monde qu'images et couleurs semblent animer, mais qui est devenu d'une monotonie telle qu'on se demande (en tout cas, moi je me demande) comment montrer autre chose que le médiocre commun dominant, montrer par exemple La Révélation d'Arès, une autre perspective de vie où la pénitence n'est plus punition et ennui, mais dynamique fécondante, préparation au bonheur. C'est une idée de ce bonheur qu'on ressent (que je ressens, moi, en tout cas, ce n'est pas frocément partagé) face à votre vidéo. Oui, nous avons la chance insigne de pouvoir dire au monde : Il y a une autre voie, mais nous ne parvenons pas (pas encore) à l'émouvoir pour qu'un nombre notable de Pèlerins nous rejoigne. Eh bien, il n'est pas impossible qu'il y a ait dans votre vidéo quelque chose qui puisse émouvoir. Je le souhaite, en tout cas.
Devant nous un désespérant océan de banalité, de convenu, d'idées qui vont et viennent comme des lions en cage. Comment en sortir ? Ce n'est peut-être pas encore possible. Nous sommes fatigués de ces tétras de la célébrité journalistique qui tambourinent et paradent toujours de la même manière, queue déployée, ailes pendantes, tête fière, cou gonflé, langue en éventail chantant leurs discours "te-lep te-lep te-lep" puis "pocfoc poftoc" comme des bruits de bouchon suivis de "djedzi djedzi" comme des bruits de scie devant les poules, qu'est la peuple. Comme nous paraissons étrangers à cette fadeur. Mais dans votre vidéo rien de fade et en même temps rien de provoquant ; ça reste sympa ! Oui, mais j'ai beau me réjouir de la vie dans votre œuvre, je me dis : Il fallait peut-être être fade. Nous sommes à des distances infinies de ce qu'il faudrait faire, sans doute, mais quelles distances ? Le Pèlerinage 2019 nous l'inspirera peut-être.
Bon Pèlerinage, frère Frédéric et frère Éric !

11jun19 209C11
Je suis étonné par votre double-face : D'un côté des réponses d'une richesse philosophique immense, d'un autre côté un pèlerinage qui est une démarche de l'esprit aussi creuse qu'inutile. Comment pouvez-vous tracer votre route en marchant sur de semblables contradictions ?
Comment un homme aussi intéressant et cultivé que vous l'êtes peut-il se perdre dans cette histoire de pèlerinage. Vous croyez ? Admettons ! Mais le pèlerinage, non !
Je lis votre blog parce qu'il m'apporte beaucoup de réponses intelligentes et même subtiles à des questions basales que tous les hommes se posent sans doute depuis l'âge des cavernes.
Soyons sérieux !
N.B. Pourquoi dans votre réponse à Frédéric M.-Éric D. [209C10] dites-vous que leur commentaire + vidéo "vient s'ajouter à la page de commentaires de l'entrée 208 pour démontrer que les façons de faire un dossier de presse ou d'information sont infinies" ? Je ne comprends pas.
Auxence S. du canton de Bern, Suisse

Réponse :
Je me demande comment recevoir le mélange de compliments et de reproches que vous me faites : "réponses d’une richesse philosophique immense" et pèlerinage qui serait une "démarche de l’esprit aussi creuse qu’inutile". Le Pèlerinage n’est pas nécessaire, c’est certain. Mais inutile ? Non. Je fais ce Pèlerinage depuis l’origine de l’ère arésienne et il m’a toujours apporté ce que j’en attends : un renouveau spirituel. Mes "réponses d’une richesse philosophique immense" ? Non, parce que je ne suis pas philosophe ; je ne fais que citer des philosophes quand leurs layons me paraissent croiser mon sentier, le sentier de ma vie spirituelle.
Le Pèleringae, lui, est une fête. Une fête de l’âme. J’ai l’impression de voir venir à cette fête les anges, les âmes de nos défunts, peut-être même s’y traîner çà et là quelques spectres. Vous allez me dire : Pure imagination ! Mais non, frère Auxence, c’est vous qui avez perdu votre regard spirituel. Je vois les anges, les âmes, les spectres, de mes yeux métaphysiques. C’est le regard anticipé de la résurrection. Je disais plus haut "renouveau", mais résurrection convient, vu la pauvreté de notre vocabulaire et tous les sens qu’on doit donner à un mot. Oui, le Pèlerinage est la signature de la résurrection, dans sa phase annonciatrice, non dans sa phase active que nous ne vivrons que le Jour (Rév d’Arès 31/8) où le petit reste (24/1) des pénitents sera devenu assez fort et aura vaincu le Mal. Ce qui annonce le fait fait déjà partie du fait. Ce n’est pas de la philosophie : Le premier pas du long voyage d’un cosmonaute qu’on va lancer sur la lune, quand il sort de chez lui pour se rendre au cosmodrome, fait déjà partie du voyage. C’est un fait. Quand j’entre dans le hall de prière, là où le Père me parla en 1977, je sens la chaleur du Ciel !
Illusions ! Me criez-vous ? Non, frère Auxence, c’est vous qui avez perdu votre sensibilité spirituelle. Tout homme peut perdre le regard, une sensibilité, le toucher, le sens de quelque chose . Vous aimez peut-être la montagne, puisque vous êtes suisse, mais si vous n’allez pas faire l’ascension du Cervin, encore appelé Matterhorn, Grand' Bèca, Cervino, par l'arête du Hörnli, c’est parce que vous avez peur ou le vertige, parce que vous avez perdu votre joyeuse sensibilité ascensionnelle, votre adresse d’écureuil. Pourquoi ? Parce que vous êtes un terrien lourd et rampant qui a perdu son regard conquérant et le sens de l’envol. Mais êtes-vous sûr de ne pas pouvoir le retrouver ? C’est comme retrouver la Vie (24/5) ; tout le monde peut, mais qui le veut ?
Mais rassurez-vous ! Rien n’est perdu. Il y a au Pèlerinage une sorte de ligne de ruissellement de
l’Eau du Ciel. Le long de cette ligne s’échelonnent par vagues de soif décroissante les pèlerins. Il y a des vieux de la vieille qui vont tout de suite boire à pleine gorge la Présence du Saint au fond du Saint Lieu et puis se répartissent, fonction de leurs forces de conviction, les timides, les indécis, les nouveaux, les sceptiques, etc. Mais d’année en année les sceptiques et les indécis gagnent en conviction. Mais pour tous c’est un renouveau... ou une résurrection, même toute petite, même une simple et légère vibration.
Si vous avez eu la chance de voir progresser votre amour pour quelqu’un pendant très très longtemps, vous pouvez comprendre pourquoi après quarante ans je bois le
Feu à pleine gorge. C’est comme quand je prends la main de mon épouse, que j’aimais déjà quand, il y a cinquante et un ans, je lui ai demandé sa main un jour de Rameaux aux Baux de Provence, elle que j’aime tellement, tellement plus aujourd’hui, parce que le sang qui coule dans mes veines est le sien plus qu’il ne l’était il y a cinquante et un ans, parce que nos chairs, qu’on sentait déjà ne faire qu’une chair au début, ne font plus aujourd’hui qu’une chair immensément malaxée, enchevêtrée, confondue après s’être accompagnées des décennies durant dans un amour fou, toujours plus fou. Vous ne connaissez pas cette folie, frère Auxence ? Je vous plains. Il n’y a de dépassement dans l’ordre de la transcendance que par folie. La bonne folie, cela va sans dire.
Le Pèlerinage arrive chaque année après que, dix mois durant, on a comme peu à peu perdu la Force. La Force
de la Vie, de la Vie qui habite l’Univers. C’est comme le printemps après l’hiver, après qu’on se soit endormi sous une épaisse couche de neige ou dans une caverne comme des ours en hibernation. Tout à coup, dès qu’on entre sur les Saints Lieux d’Arès, tout se réchauffe, les bourgeons et les fleurs sortent, Irrésistible est la Force de Vie qui renaît le 21 juin.
Ce n’est pas le 21 juin, mais entre le 19 et le 21 mars que devrait commencer le Pèlerinage d’Arès, quand l’hiver s’achève et que l’équinoxe de printemps surgit, mais tout le monde travaille à cette époque et il est bon que tout le monde dispose du temps dit des "congés" pour venir. Il est donc plus raisonnable que l’on vienne l’été à Arès. Le Père m’a confié la tâche d’en décider et j’en ai décidé ainsi. Si vous n’êtes pas émerveillé par le renouveau de la vie spirituelle du Pèlerinage, comment pouvez-vous être émerveillé par le renouveau de la nature ? Ne sentez-vous pas le moment où comme on se réapprovisionne en soleil et en fruits, il faut se réapprovisionner en forces spirituelle ? N’avez-vous pas de vie spirituelle ? Ne sentez-vous pas le moment de la réveiller ? Ne sentez-vous pas le moment où il faut reprendre le cycle de l’enthousiasme et de l’énergie du cœur, des émotions, des sentiments aussi nécessaires que les vitamines et les exercices physiques ? Ne sentez-vous pas le besoin de régénérescence de vos forces sensibles et suprasensibles, affectives, aussi nécessaires que vos forces musculaires ou intellectuelles ? Où en êtes-vous donc de votre vie humaine ? Dans quelle vallée vivez-vous ? N’avez-vous pas envie de retrouver la vallée du pays des Merveilles (Rév d’Arès 33/8), de vous sentir infusé du sang joyeux du réveil de tous vos sens, tous, y compris le sens de l’image et ressemblance du Créateur en vous ?
Ceci dit,
pourquoi dans ma réponse à Frédéric M.-Éric D. [209C10] je dis que leur commentaire + vidéo "vient s'ajouter à la page de commentaires de l'entrée 208 pour démontrer que les façons de faire un dossier de presse ou d'information sont infinies" ? Je dis cela parce que je mets au défi qui que ce soit qui prétendrait que le dossier qui aurait le plus de chance de décider un journaliste et son journal à défendre La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès serait le dossier d'Alexandra et Jeff P., ou mon comuniqué de presse 208C32, ou le commentaire et la vidéo de Frédéric M.-Éric D. 209C10. Nous ignorons ce qui présenterait le plus de probabilités de retenir l'attention de la presse. Nous sommes dans le brouillard ou, comme on disait quand j'étais jeune, dans le cirage.

11jun19 209C12
Bien aimé frère Michel, prophète du Père-Mère,
Merci pour cette belle entrée sur le Pèlerinage que je serai très heureux de faire en juin à Arès avec ma chère épouse Marie-Élise et nos filles Ève et Rachel qui sont une belle espérance pour le monde. Nous allons recharger nos batteries spirituelles pour pouvoir redistribuer ensuite cette énergie d'amour à ce monde en détresse qui en a tant besoin en ce moment.
Parfois je me fais cette réflexion : Avec les moyens médiatiques dont on dispose aujourd'hui, si Jésus revenait ou le Créateur se manifestait comme à Moïse comme c'est le cas à Arès, logiquement tout le monde serait informé rapidement. Mais cela ne se fait pas, car ce sont les pouvoirs de ce monde qui contrôlent les principaux médias et qui s'en servent habilement pour créer l'opinion.
Alors qu'à l'époque de Jésus, avec le peu de moyens de communication, la nouvelle a mis du temps à se répandre. Et là encore ce sont les pouvoirs qui l'ont cloué sur la croix pour l'empêcher de poursuivre sa mission de libération par l'amour du prochain.
Ce ne sont plus les moyens d'informer qui manquent mais les esprits se sont tournés vers le matérialisme envahissant qui domine et le spirituel est devenu synonyme d'utopie à part pour une minorité.
Mais ne nous décourageons pas ! Un jour, ils peuvent s'ouvrir. Comment ? Quand ?
Je me souviens au début de l'écologie et du bio, les gens se moquaient et traitaient les écolos dont j'étais, d'arriérés, car le moment n'était pas encore venu. Aujourd'hui, les gens ont bien pris conscience de la nécessité de la sauvegarde de la planète. Mais il faut dire que les médias relaient le message sans arrêt avec le concours des scientifiques et spécialistes de tous bords.
Un jour peut-être des scientifiques vont démontrer la nécessité vitale de la pénitence constructive (aimer, pardonner, faire la paix), parce que nous sommes liés les uns aux autres et que ce que nous émettons influe encore plus sur les autres humains et la planète que la pollution et qu'il est temps d'agir. Je pense à cette astronaute russe Marina Popovitch qui a milité pour le bien, l'amour, la paix, après avoir constaté les dégâts causés par les émotions humaines négatives (haine, peur) sur la planète Terre (Voir commentaire 207C20).
J'ai pris le temps de visionner en plusieurs fois la vidéo de l'interview de Geneviève Delpelch publiée par Marie N.  au 208C71. J'ai tout visionné, mais c'est vrai qu'elle est plus intéressante à partir de la deuxième heure.
C'est un très beau témoignage touchant qui sort du cœur d'une femme ayant vécu une expérience spirituelle très forte qui a changé sa manière de voir la vie et son action dans le monde. Elle dit beaucoup de choses essentielles simples et vraies.
Je la recommande à ceux qui ont un peu de temps.
J'ai été sur la chaîne "Hym Média" et j'ai commencé à visionner une vidéo de Denis Marquet, philosophe qui vient d'écrire un livre intitulé "La véritable philosophie du Christ , Aimer à l'infini". Il dit des choses fort pertinentes.
https://hym.media/denis-marquet-2/
Au plaisir de vous revoir bientôt ainsi que tous mes frères et sœurs sur le Lieu Sacré d'Arès où le vrai travail de purification se fait à l'intérieur de chacun comme vous l'écrivez à Philippe L. 209C8 "par le silence tonitruant des vies qui se recréent."
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle.
Denis K. de Bretagne Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce très beau commentaire.
Je vais être heureux de vous voir bientôt au Pèlerinage avec sœur Marie-Élise et vos filles Ève et Rachel et de prier en votre compagnie.
La plupart des hommes de ce monde traversent la vie comme des vers de terre sans oreilles ni yeux. Dans la rue, quand nous abordons les passants pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Retour du Père et de son Appel à entrer en pénitence, ce sont des vers de terre que nous rencontrons. C'est une évidence absolue depuis quarante-cinq ans et cela empire. Pourtant à qui d'autre aller annoncer ce que le Père nous envoie annoncer ? Sous cette colline de terre noire où grouillent les vers de terre sourds et aveugles un lieu, petit en dimensions mais immense en valeur spirituelle, puisqu'il a la valeur même de la Vie, existe et c'est là que nous allons en Pèlerinage. Comment allons-nous percer les profondeurs de la terre noire du monde ? En venant prendre le Feu à Arès ! Le Feu, c'est aussi la Lumière ! Qu'importe la façon dont un épi mûr vient à nous, pourvu qu'il vienne. C'est bien, même s'il vient comme le clown s'en vient chercher quelque chose à un endroit donné, non parce que c'est là qu'il l'aurait perdu, mais parce que c'est là qu'est la Lumière. Même s'il ne trouve pas ce qu'il a perdu, l'épi mûr trouvera quelque chose qui lui montrera qu'il est autre chose qu'un chien savant, qu'il a quelque chose de l'ange...
Des civilisations, des peuples, des empires, des villes, des cultures, des langues ont passé, mais une chose demeure, sous diverses formes, souvent chargées ou enlaidies par l'humain, c'est la Parole du Père/Mère. Cette Parole se trouve dans l'état le plus pur dans La Révélation d'Arès, je l'atteste, et c'est à Arès qu'on vient de la meilleure manière prendre ou reprendre le Feu de cette Parole. C'est en elle que demeure le plus beau principe de permanence, la permanence de la Vie. Là, sur ce sol où le Père est descendu parler est un autre monde, potentiellement différent.
Alléluia !

11jun19 209C13 
Bien aimé Frère Michel,
Ce petit mot — qui n'est pas destiné à une publication en commentaire pour votre blog — mais simplement pour vous prévenir qu'en voulant partager la vidéo des frères Éric et Frédéric, j'ai eu un avertissement à cause des extraits musicaux qui y sont repris, car il y a des droits d'auteurs dessus. Cela amène la cie Warner Bros à revendiquer la vidéo... du fait des extraits musicaux repris. Il vaudrait mieux en créer une ou y placer une musique libre de droits d'auteurs.
Je vous souhaite un excellent Pèlerinage.
J'ai le désir profond de venir au Val Anouka, mais cela sera probablement un Pèlerinage du cœur, car mes moyens ne me permettent pas de venir vous rejoindre sur le Lieu Saint.
Je vous embrasse du fond du coeur,
Danny G. de Belgique

Réponse :
Si la Compagnie Warner Bros me somme de retirer la vidéo 209C10 de nos frères Éric-Frédéric, elle me fera beaucoup d'honneur, car ce sera la preuve que mon blog est considéré, en bien ou en mal qu'importe, donc considéré comme un media important sur l'Internet. La Compagnie Warner Bros sait sûrement aussi que je n'ai nullement les moyens de lui acheter le droit de faire entendre les quelques mesures (je crois qu'on a droit à quatre mesures gratuites, non ?) de musiques ou chansons (vous ne précisez pas) qui forment une illustration musicale de cette vidéo. Attendons donc que le Warner Bros me fasse cet honneur.
Merci, ma sœur Danny, de votre avertissement.
Mais comment, bigre ! comment pouvez-vous recevoir un tel avertissement, ma sœur Danny? Avez-vous un logiciel qui analyse les musiques qui passent sur votre ordinateur, qui en identifie les auteurs et les ayant-droit ?
On n'arrête vraiment pas le progrès. Mais lesquelles des quelques mesures de musique ou de chanson seraient-elles coupables d'usage abusif de la propriété artistique ? Tout est-il propriété de la Warner Bros ?
Vous connaissez l'histoire des chèvres blanche et noire (comme des notes de musique). Un paysan garde ses deux chèvres qui paissent, une blanche et une noire. Un type passe et demande : "Elles mangent bien, les chèvres ?" L'autre : "Laquelle ?" Le type : "La blanche." L'autre : "Oui, elle mange bien." Le type: "Et l'autre, elle mange pas bien?" Le paysan: "Elle mange bien aussi."
Un moment passe. Le type : "Elles donnent du bon lait, les chèvres ?" Le paysan : "Laquelle ?" Le type : "La blanche." Le paysan : "Oui, elle donne du bon lait." Le type: "Pas la noire ?" Le paysan : "Si, elle donne aussi du bon lait."
Le type : "Mais pourquoi me demandez-vous toujours : Laquelle ?" Le paysan : "Parce que la blanche est à moi." Le type : "Pas le noire ?" Le paysan : "Si, elle est à moi aussi."

12jun19 209C14
Journalistes, nous prenons le parti de ne pas mendier l'intérêt qu'on pourrait nous porter.
Nous croyons que nous pouvons mener des actions qui motiveront les informateurs à s'intéresser sérieusement à nous sans que nous ayons besoin d'aller pleurnicher ou roucouler sous leurs perchoirs pour obtenir audience. C'est à nous de susciter chez eux l'envie de venir nous chercher pour faire un bon papier (comme il en sort trop rarement). Ne sont-ils pas eux-mêmes conscients de la médiocrité et de la répétitivité de leur travail ? Il est légitime de douter qu'ils sont tous inféodés au système ; bien qu'enchaînés par leurs employeurs, certains d'entre eux, gardons-en l'espoir, restent, au fond d'eux, des reporters dignes de ce nom qui chercheront à se libérer (Mr Chancel n'a-t-il pas tenté une petite envolée ?).
Sinon, oui, la dernière vidéo jongle avec les styles et les aspirations de notre époque ; elle a ce potentiel d'attraction. Un terrain sur lequel nous nous devons aussi d'investir avec quelques exagérations et jeux de jambes certes, mais surtout sans mensonges. Il faut bien pratiquer le langage du monde, se mettre à son niveau d'ondes audibles ou du moins perceptibles, pour être plus accessible. Ne passez-vous pas votre temps vous-même, prophète, à vous mettre au niveau où votre petit reste veut vous conserver (avec tous les risques que cela comporte de finir dans un bocal) ? De notre côté, nous empruntons notre voie avec le risque de finir comme larron en foire (ou en cage [Rév d'Arès xxxvi/3]). Gageons que notre obstination à vouloir Vivre nous en préservera, comme votre agilité au jiu-jitsu dans la pratique de l'humilité vous garde au-dessus de toute médiocrité.
Nous voulons jouer avec les ondes, faire vibrer différentes cordes sensibles, alors pour la suite de notre programme, nous ne savons pas ce que cela donnera ; nous avons fait le choix, de votre vivant, de prendre la voie de l'expérimentation, tels des chercheurs qui manipulent parfois des matières délicates, parfois même explosives. Nous pourrions peut-être alors, au moment opportun, promouvoir le prophète avec les outils qu'on donne aux artisans qui savent faire avec ce qu'ils ont sous la main. Nous ne sommes pas de ceux qui vous perçoivent comme un lampadophore qu'on pose là, qui éclaire dans un coin quand on en a besoin et dont on hésite à vérifier l'ampoule quand son intensité faiblit.
Nous sommes "on the road to Life", vous avez parfaitement compris. Nous vous devons une fière chandelle et ça, nous l'avons bien compris aussi ; nous ne sommes pas des ingrats. Justement !
Estimer, à sa juste valeur, votre présence au pèlerinage, à l'âge de 90 ans, cela fait-il un Pèlerin d'Arès grand P ? Cela renvoie à ce que certains vous voient déjà comme une relique. "Un prophète pourquoi et pour quoi faire ?" Une question qui reste encore en suspens.
"Nous sommes à des distances infinies de ce qu'il faudrait faire, sans doute, mais quelles distances ?" (réponse 209C10). Pourvu que ce Pèlerinage 2019 nous inspire mieux encore les raisons de votre présence parmi nous.
Èric D. et Frédéric M. deux apôtres de la Révélation d'Arès.

NB. Ci-joint une carte composite souvenir de notre participation aux Gilets Jaunes de Bordeaux :
Révolution-Révélation Eric D.

Réponse :
Merci pour le commentaire que vous nous adressez ici en complément de votre commentaire 209C10.
Vous voulez "jouer avec les ondes, faire vibrer différentes cordes sensibles, alors pour la suite de votre programme, nous ne savons pas ce que cela donnera." Malgré toutes cordes que vous faites vibrer, pour le moment nous jouons les inexistants. Sauf à Lorient, nos frères et sœurs ont fait partout d'heureuses rencontres pendant ces manifs de gilets jaunes et puis est revenue la marée basse du soir, éteints les feux de nos pancartes et de nos propos dans la foule, nous semblons retombés dans l'indifférence générale. C'est qu'en fait nous n'avons rencontré que très peu de monde... Pensez, dans une population de 66 millions combien y a-t-il eu de Gilets Jaunes ? Très peu de nos concitoyens, à peu près 5/10.000. Mais c'était un bon début. Nous sommes apparemment retombés dans l'indifférence à peu près totale, mais pas tout à fait. Notre participation aux Gilets Jaunes est loin d'avoir été inutile. Combien de nos concitoyens se déclarent-ils vraiment rebelles aux idées qui courent, qu'elles soient culturelles, politiques ou religieuses ? Si peu, si peu. Nous sommes dans un pays de remarquable constance intellectuelle, un pays de serviles ou de résignés qui râlent inaudiblement. Qu'on nous traite de pauvres crédules ou d'imposteurs, combien pour protester ? Quasi personne. Guère plus qu'on n'en vit protester quand Jésus montait au Golgotha, la croix sur l'épaule. C'est le sort de toutes les grandes révolutions commençantes, inaperçues, contestées, vilipendées.
Nous prenons au sérieux quelque chose dont tout le monde se fout. D'ailleurs, même quand le petit reste de pénitents sera devenu assez fort pour amener le Jour à se lever, les humains dans leur majorité ne seront pas encore pénitents. Pourtant le Jour du Bonheur se lèvera. Preuve, s'il doit en être, que le Père n'a pas de rancune contre ceux qui Le méconnaissent ou Le nient (ou renient). Ça s'appelle la rédemption.

12jun19 209C15 
Bien aimé prophète,
En fait, je n'ai pas précisé et, je vous en demande pardon, votre blog n'est pas en question et il n'y a pas de logiciel espion sur mon ordinateur, c'est en voulant partager la vidéo de nos frères Frédéric et Eric (209C10), sur la modeste page : "https://www.facebook.com/L.Art.d.Aimer.Pour.Changer.le.monde“ que j'ai reçu l'avertissement par facebook.
J'ai voulu la partager d'emblée car je trouve qu'elle retient l'attention. Cette originale carte de visite dynamique, bien montée est interpellante : il s'en dégage de l'amour qui avec humour fait un bel effet de surprise et, cela suscite l'intérêt. J'apprécie tout autant votre court communiqué de presse-papier qui, quoique non animé, est percutant.
Merci pour l'histoire des "chèvres blanche et noire (comme des notes de musique)" ; vous avez parfaitement raison, la créativité qui porte la Vie n'est la propriété de personne.
Je vous souhaite ainsi qu'à tous mes frères et sœurs de partout, un magnifique Pèlerinage de Feu.
Je vous embrasse bien affectueusement.
Danny G. de Belgique 

Réponse :
Merci, ma sœur Danny, pour ces précisions.

13jun19 209C16
Cher Frère Michel,
Voilà une vidéo postale.
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane/
Je vous souhaite très grand Pèlerinage de Feu et longue vie avec nous.
Didier Br. actuellement à Nice

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour cette vidéo. Le son ne semble pas marcher. La vidéo fonctionne parfaitement sur mon ordinateur image et son, maiselle est muette depuis le serveur de mon blog.

13jun19 209C17
Salem Frèro,
Le Pèlerinage d'Arès est vraiment une démarche personnelle.
Dieu dit (et tu le rappelle dans ton entrée) : la main de l'homme prend Ma Main.
Lorsque j'ai lu cette phrase il y a plus de vingt ans et même maintenant  j'ai le sentiment de Son Soutien, cela me touche beaucoup. Comme on tend la main à quelqu'un qui a besoin d'aide, pour donner du courage qu'il ne faut pas oublier pourquoi j'y crois. Oh que oui j'y crois ! De tout mon être.
Je ne peux pas faire le Pèlerinage chaque année mais même à distance, je ferme les yeux et je me retrouve dans la Salle de Prière.
Peut être l'année prochaine je viendrai.
Je t'embrasse Frèro ainsi que toute ta famille.
Malika B. en Lorraine

Réponse :
Merci, ma chère sœur Malika, de nous adresser ce beau et émouvant commentaire.
Je sais que très nombreux sont nos frères et sœurs qui ne peuvent pas faire le Pèlerinage d'Arès chaque année. Mais ils font le Pèlerinage du cœur. Le vrai Pèlerinage, en fait, est celui de la pénitence, car ce qu'on vient prendre à Arès n'est-ce pas le Feu de la pénitence ? Si nous venons à Arès, c'est parce que la pénitence fléchit en nous, faibles humains, et parce que nous avons besoin de nous ressourcer, de nous renouveler, voire même de nous ressusciter si nous avons perdu toute force de bien et qu'il ne nous reste plus que l'intention de la retrouver. Pourquoi le Père fixe-t-il un tout petit lieu, si petit qu'il n'est même pas une grain de sable, pas même une poussière au milieu de son Univers infini ? Je ne sais pas. Mystère de l'infini grand et de l'infiniment petit. Avec le Très Haut on sort des rapports dimensionnels, on est toujours ailleurs... ou l'on est toujours dans un atome de Son Cœur... De là la valeur équivalente d'un Pèlerinage du cœur bien fait.

13jun19 209C18
Cher Frère Michel,
Un grand merci pour nous rappeler ce qu'est le Pèlerinage d'Arès.
C'est un moment de communion intime avec le Créateur qui, par Amour pour nous (tous les hommes) s'est réduit à la taille d'un bâton de lumière sur le lieu d'Arès (France), Lui Qui n'a pas de dimension, qui couvre tout, l'infiniment grand, l'infiniment petit, et qui a sûrement versé quelques larmes de lumière pour exprimer son Amour à l'homme son fils de manière à lui éviter le pire.
Paul S. de Lorraine

Réponse :
Oui, frère Paul, c'est "un moment de communion intime avec le Créateur," autrement dit un moment où le temps disparaît et nous nous retrouvons dans l'instant de notre création, quand l'animal pensant qu'était le pré-homme est spirituellement créé. C'est aussi le moment éternel où l'on est épris, éternel parce qu'il se suspend comme une inextinguible torche sitôt qu'allumée... Des quantités d'humains se marient sans être épris. Dans le monde c'est l'immense majorité des humains. En Occident où, dans certains cas, certains se marient par amour, un amour inépuisable — C'est notre cas à Christiane et à moi, de là ce mélange détonant de notre union, qui n'est qu'un sempiternel feu d'artifice. Chaque seconde qui passe est comme l'instant de notre rencontre, une inusable découverte, pof ! boum ! ça explose dans un temps arrêté, l'horloge de notre amour s'est coincée dès l'instant où nous nous aimés ; elle marque perpétuellement la même heure ! —  Bon, assez de romantisme ! Je ne suis pas poète. La vérité, pas le lyrisme, est mon complice. Je suis incapable d'exprimer lyriquement mon inclination tendre, trop explicable (raison pour quoi je ne peux l'expliquer) pour Christiane.
Je dois être sérieux. Le Pèlerinage, au reste, est un moment très sérieux, où je sens l'Amour du Tout Autre et donc un Tout Autre Amour, du Feu... Le Feu est chaleur, énergie, pas rigueur. Oui, je viens là prendre le Feu. Vous venez là prendre le Feu. Point d'austérité du cœur sur ce Saint Lieu. Vénus se lassa de l'amour des inchangeables habitants de l'Olympe, toujours les mêmes. Moi pas, je suis plus fort que Vénus, j'ai complètement abandonné la mythologie, je suis entré dans la Vérité toujours chaleureuse, aimante, tendre, permanente, jamais la même, quoiqu'inchangeable. Comment ne serais-je pas tout à la fois un autre et plus que reconnaissant à Dieu d'être un autre, d'être indéfiniment naissant de Dieu ? Alleluia !

13jun18 209C19 
Bonjour, frère aîné bien-aimé.
Je suis heureux de pouvoir bientôt venir prendre le Feu dans les quarante pas d’Arès pour L’installer en moi dans la durée même, si chaque parcelle de la Création et de l’Univers autour de nous est un puits permanent de Grâce. Je pense à ceux-celles qui ne pourront pas venir et je propose mon assistance à ceux-celles qui le souhaiteraient. Ce Feu est partout ; j’en ressens les étincelles lorsqu’une relation même très brève s’établit avec les passants pendant la mission.
La félicité éternelle après la mort me semble improuvable matériellement autrement que ressentie ; elle est possible mais pas garantie. Il ne m’appartient pas d’accorder cela (Matthieu 20/23). Ressentir cette simple possibilité efface en moi le besoin qu'elle soit garantie, alimente ma paix, ma non-agitation, mon non-jugement, mon non-respect et la volonté de faire ressentir à mes semblables l’intérêt de tout cela pour une Vie heureuse.
On est sur terre pour être heureux. La vie n’est jamais plus belle que lorsque ce Bonheur de Vie est ressenti. La conscience de l’éternité efface la peur de la vieillissure ; la mort n’est plus une fin de parcours mais simplement un épisode.
La vidéo de nos frères Frédéric et Eric m’a fait prendre conscience de l’intérêt d’instiller dans mon contact avec les passants l’énergie et la clarté, la couleur et la joie qui ressortent de leur travail. Des frères et sœurs se sont-ils penchés sur le sujet de créer une webradio arésienne ? La diffusion en est potentiellement mondiale, autant qu’internet ; pas besoin de relais hertziens. On en a brièvement parlé avec un frère et des sœurs hier au local de la mission bordelaise. Je remercie par avance celles et ceux qui ont une expérience en la matière ou la volonté d’y réfléchir de me contacter via eauforte.org, rubrique contact, en mentionnant mon prénom.
Prenez soin de vous, mon frère, ainsi que de votre épouse. Je vous embrasse fraternellement.
Philippe R. d’Aquitaine

Réponse :
Merci pour ce commentaire qui m'apprend certaines choses que j'ignorais, merci, frère Philippe.
Qu'est-ce que c'est une webradio ? Je mets en marche mon moteur de recherche et je tombe sur "30 000 stations de radio dans le monde entier. Gratuitement." Tiens, tiens ! Wikipedia me dit :"Une webradio, ou netradio, est une installation informatique permettant la diffusion radiophonique sur Internet grâce à la technologie de la lecture en continu (?). Comme pour les stations de radio classiques, il existe des webradios généralistes, et d'autres diffusant de la musique thématique. Ceci est d'autant plus facile que les émissions ne sont pas soumises à des quotas comme ceux imposés aux radios FM par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (en France) ou le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (au Canada). Il en existe des milliers (aïe, aïe, aïe !) car, techniquement, n'importe qui peut créer sa propre installation de webradio. D'autre part, certaines webradios ne diffusent que du contenu sous copyleft (?), donc sans obligation de s'acquitter de redevances sur le droit d'auteur. Vu la relative facilité de diffusion par le biais d'internet, qui requiert beaucoup moins de moyens que les radios FM, beaucoup de ces webradios peuvent proposer à leurs auditeurs un contenu sans publicité. Les webradios fonctionnent fréquemment en tant qu'associations et peuvent être financées par un système de donations."
J'ai essayé d'écouter une webradio, mais comme je suis nul... enfin, très médiocre en informatique, je ne sais pas trop comment ça marche. J'ai trouvé au hasard une "Jazz Radio/Jazz & soul" et j'ai entendu de la musique... Avec "30.000 stations de radio dans le monde entier," ne vous écoutent que ceux qui savent que vous existez, évidemment. La radio, par eilleurs, est sûrement un métier... Mais il y a peut-être là une bonne idée. Merci, frère Philippe.

13jun19 209C20 
Vous vous payez des vacances. Vous me direz : À mon âge, c'est indispensable. Je réponds : Non, un prophète (si vous en êtes un) n'a pas besoin de vacances. Vous prenez des vacances, vous vous la coulez douce, comme on dit, aux frais de vos fidèles. Ce n'est pas beau-beau !
J'ai le regard impitoyablement géométrique. Je ne vous accepte pas dans le schéma que vous donnez de vous dans ce blog. On m'a dit : Cet homme a vu Dieu ; respecte-le ! J'ai répondu : Non. Je connais beaucoup de religieux, de vrais, qui vivent dans la méditation des Écritures, qui prient, et ils ne reconnaisssent ni Dieu ni Jésus-Christ dans ce livre qui s'intitule prétentieusement La Révélation d'Arès.
Je n'irai sûrement pas à votre Pèlerinage, même si j'y étais traînée par un condor des Andes.
Vous êtes une secte.
Béatrice O. de Mayenne

Réponse :
Ma sœur Béatrice, si être en vacances c’est abandonner totalement soucis, préoccupations, travail, réflexion, projets,alors, non, je ne prends jamais de vacances. Comment pourrais-je oublier ma mission ne serait-ce que quelques jours ? Votre commentaire n'étant pas fondé, je devrais peut-être le jeter à la corbeille pour qu’il finisse son existence dans un container jaune "papiers, cartons". Mais non, je ne peux pas, je me dis : Cette sœur humaine fait erreur, je dois lui rappeler quelques vérités qui lui échappent, ça réveillera peut-être en elle de bonnes raisons d’être un épi mûr."
Voyons La Révélation d’Arès sous le jour rationnel de votre regard "impitoyablement géométrique". Vous ne parlez sûrement pas de la géométrie au sens du mot géomètre gravé dans la pierre sur le linteau de la porte de l’académie de Platon : Ἀγεωμέτρητοςμηδεὶς εἰσίτω (Que nul n’entre ici s’il n’est pas géomètre). Passons !
Pas plus qu’une fourmi n’écrira jamais un bon livre ayant pour sujet un essaim de guêpes, insectes pourtant tout aussi sociaux, Dieu ne dictera jamais un livre sur la religion qui satisfasse les religieux. Dieu est abondamment cité, avec vénération, tonitruance, hymnes, génuflexions et agenouillements dans toutes les religions, mais pour autant le voilà qui dicte à un inconnu : Michel Potay, dans un lieu plus qu’inconnu, dénué de qualités spirituelles : Arès, tout petit port ostréicole sur le Bassin d’Arcachon, un non moins petit livre : La Révélation d’Arès, où Il dit ce qu’Il pense, Lui Dieu, le Père, l’Éternel, le Tout Autre, de tout ce qu’Il blâme : la religion et sa fille laïque la politique. Cris ou silences de rage côté religion et politique ! "Cette soi-disant révélation ne peut être qu’une imposture ou l’œuvre d’un fou, qui ne sait pas ce qu’il risque : la géhenne du feu éternel ou le mépris perpétuel des hommes de raison !"
Voilà pas, en fait, que le Père en personne révèle les malpropretés et/ou les erreurs de la religion et de ses livres comme de la politique et de ses programmes ! La pâle rage ou le rire forcé que ce saint (oui, authentiquement saint) Livre soulève chez ses adversaires est proportionnelle à l’aplaventrisme des religieux, politiciens, athées, rationalistes devant leurs principes actuellement triomphants. Ne cherchez pas ailleurs les raisons du silence médiatique. Voilà que Dieu ou la Vie, que la religion n’a pas réussi à mécaniser, s’exprime et Il s’exprime avec sévérité mais sans vouer à la géhenne ceux qu’Il sait d’avance hostiles à ce qu’Il dira. À la condamnation des hommes Il répond d’avance par l’Amour certes chapitrant, morigénant, blâmant, voire parfois menaçant, mais Amour. Tout le monde en prend pour son grade. La Révélation d’Arès n’est pas faite pour plaire, mais elle n’est pas faite pour condamner. Elle appelle tous les hommes à la pénitence et charge son témoin de définir celle-ci : l’amour inconditionnel, le pardon de toutes les offenses, la paix avec tous, l’intelligence du cœur libre de tout préjugé pour contrebalancer l’intelligence intellectuelle. Autrement dit, le Sermon sur la Montagne. Il est parfaitement clair que le christianisme n’a pas commencé puisque le Sermon sur la Montagne n’a pas été considéré comme le seul sentier qui monte vers les Hauteurs Saintes.
On a d’abord pris ce Livre pour inoffensif, un bavardage sans utilité ni lendemain, mais après quarante-cinq ans il est toujours là. Refusé par tous les éditeurs, chassé des Salons du Livre, il n’a jamais cessé d’être édité et diffusé par les soins de son témoin et de ses disciples. Il subit aujourd’hui encore une puissante répulsion. Le montre bien la rage avec laquelle une dame Gilet Jaune de Lorient appelle, comme vous le faites, les Pèlerins d’Arès bretons une "secte", au sens le plus méprisant du mot, et leur refuse impétueusement le droit élémentaire de faire partie des Gilets Jaunes, c.-à-d. de tous ceux qui s’estiment abandonnés par les institutions, lesquelles n’ont certes pas à faire sa renommée, mais qui de tous côtés lui barrent le simple chemin de la mémoire populaire.
Mais notre mission est d’abord celle de la patience et du stoïcisme, ce que le Père dans Le Livre appelle l’héroïsme (Rév d’Arès xxxv/4-12). Avec cet ange-là à ses côtés, notre mission fait la guerre à l’indifférence qu’entretient à son propos le système, qui voudrait bien la placardiser dans les ténèbres. La patience est sans doute ce que nous apportons de plus révolutionnaire dans ce monde qui ne vit, ne parle, ne projette qu’à la hâte. Nous maintenons le rythme, attendant notre heure. Nos missionnaires semblent de chétifs annonceurs, peu perçus, débitant un discours pâlot, mais ce qu’ils disent est en fait nécessairement simplifié et réfléchi. Ils savent que leur heure n’est pas arrivée, mais que la pendule du Père fonctionne irrémédiablement au cœur de sa mécanique, dont le prophète remonte régulièrement les poids, avec son blog, son courrier, sa présence. Je me demande quelquefois pourquoi le Père me donne vaillance au grand âge de 90 ans, mais c’est ça, c’est qu’il a besoin d’un fidèle remontoir de pendule.
Nos missionnaires ne sont presque plus hués dans la rue, mais ils le furent au début de la mission. Ce fut assez souvent mon cas, en tout cas. Quand ça m’arrivait, je pensais aux premiers porteurs de parapluie, qui en Europe furent eux aussi malmenés vers le XVIIIe siècle je crois. Ces premiers porteurs de riflard tenaient cet engin portatif pliant, similaire à l’ombrelle et constitué d’une étoffe tendues sur une armature, d’une invention asiatique très antique (déjà existant en Chine douze siècles avantJ.-C.). Je me disais : "Le nouveau comme le parapluie provoque la colère des traditionalistes, c.-à-d. à peu près tout le monde. Donc, rien d’anormal au fond. Dieu n’est pas Dieu pour le commun des mortels ; pour le commun des mortels Dieu n’est que le Dieu de la religion. Ce monde a tout à apprendre !"
Je me suis dit : "Qu'il est étrange que Béatrice O. de Mayenne se donne la peine d'adresser son commentaire
au gourou d'une secte, qu'elle récuse ! C'est donc qu'elle lit son blog. Après tout, elle a peut-être quand même l'envie inavouée, refoulée, de venir au Pèlerinage d'Arès." Si vous y venez, ma sœur Béatrice, je vous recommande de bien lire La Révélation d'Arès auparavant. Une fois au moins, d'une traite...

14jun19 209C21
Cher grand Mikal,
Je réfléchis parfois à l'approche missionnaire "obscure".
Je m'explique : Comme vous l'avez fait remarquer dans l'article "Beauté", la laideur peut parfois se révéler plus prégnante (je cite de mémoire, je veux dire plus pertinente ou accrocheuse) [qu'on ne croirait].
Étant chanteur de rock, je pense à l'ambiance "métal hurlant", ou simplement l'évocation de "héros" du mal, des démons, djinn, etc...
Bien sûr, je sais que je porte potentiellement ces pluriels (ou légion) dont Untel est, selon le contexte, près de moi (ce qu'avait bien compris Bashung, le chanteur)...
Quand je fais le trottoir, j'expérimente cette voie un peu tarabiscotée, car ce qui fait mal peut toucher parfois davantage que ce qui est bon ou bien. Saisi d'une "esthétique de la laideur", je demanderai à mes prochains ce qu'ils entendent par les démons, s'ils y croient, comment les idéent-ils (néologisme). Ils s'en dégage quelques contre-valeurs (par exemple ma sœur & femme, comme moi-même voyons ou entendons en rêve des choses...disons spéciales ! (par exemple, moi je fais "mon" rêve récurrent de fin du monde selon des milliers de variations (parfois douces et prometteuses, plus souvent proches de guerres civiles), et ceci depuis que je suis très jeune.
Ça me permet de vite capter les anti-valeurs, de nous accorder sur quelques unes, plus ou moins malignes, comme "terrain d'entente". Etc.
J'en saurai plus par la pratique et si ça me paraît une voie intéressante, j'en ferai part à mes frères et sœurs.
Je me prépare à quelques petits concerts pour la fête de la musique, maintenant mondiale (mais dont j'ai contribué, très modestement, à sa naissance avant que les médias et la politique ne s'en emparent). Malheureusement, je ne pourrai pas chanter quelques chansons dont les paroles sont les plus "Arèsiennes", faute d'interdiction par les instances qui nous "sponsorisent". La prestation des mes formations seront donc bien ternes, et de plus écourtées (set de 20' en après-fin-midi seulement), mais bon...
Je savais que quelques p(P)élerins d'Arès seraient intéressés (Claude, Jef, Alain Merl(in l'enchanteur)... qu'ils me contactent alors. J'aurai dans l'idéal aussi besoin d'une couverture vidéo, puisque mon neveu est mort.
Je vous embrasse virtuellement ainsi que Nina, Gérard, Christiane, et tout le monde
Pardon ! Un post scriptum 1 : mon n° 2 fix : 09 52 77 32 26
À bon entendeur (dans la limite des places disponibles (gratuites), et du climat (l'un des concerts est en plein air).
Et un post scriptum 2 : La mort rôde ; nous avons perdu un musicien récemment, une de mes cousines (qui mourrait à l'instant précis où je parlais d'elle à des centaines de km de là, tandis que je ne l'avais pas revue depuis), et ma pauvre vieille daronne (mère dans l'argot d'ici) apporte trois cancers comme dot à la mort.
Bref
(Laurent, je suppose) L'H., "Lôlotte", enfin en transition de la rue Pasteur vers la PUHC Bretagne Centre.

Réponse :
Le verbe idéer n'est pas un "néologisme". C'est un verbe bien français, qu'il m'arrive d'utiliser. Il signifie concevoir, parfois aussi itérer.
Je suppose aussi qu'en disant "Je ne pourrai pas chanter quelques chansons dont les paroles sont les plus Arèsiennes, faute d'interdiction par les instances qui nous sponsorisent", vous voulez dire : "Je ne pourrai pas chanter quelques chasons dont les paroles sont plus Arésiennes par la faute d'interdiction..."
Mon frère Laurent, je vous souhaite une bonne Fête de la Musique.
Je pense que ce commentaire n'est pas un commentaire pour mon entrée 209 "Pèlerinage 2019" mais plutôt un message à l'adresse de ceux qui "seraient intéressés" et qui voudraient vous téléphoner.
Je suis très honoré d'apprendre que "les instances" qui vous interdisent de "chanter quelques chansons dont les paroles sont Arésiennes" reconnaissent l'origine surnaturelle des paroles en question et donc connaissent La Révélation d'Arès. Ce Saint Livre est donc beaucoup plus connu que je le pensais.

14jun19 209C22
Voici le commentaire à "poste" sur votre blog de mon commentaire (?).
Alleluia, Frère Michel tant aimé,
Il y a quelques jours mon "égo/mental" m'a "poussé" à ne pas aller eller en mission ce jour là....(je vais en mission quatre  fois par semaine).
J'ai alors ressenti une Main invisible me pousser dans le dos. J'ai tout de suite compris le Message : "Va en mission !". et j'y suis allé bien sûr pour une mission vraiment féconde.
Je ne transmets que deux choses que j'ai écrites sur un petit bout de papier : le Fond-synthétique (et c'est une de vos phrases Frère Michel écrite vers l'an 2000 qui est : "Jésus à parlé à Arès. Il s'est transfiguré et ce qui l'a transfiguré c'est : une totale Bonté pour tous les Hommes (Le Bon parfait (Le Livre) et un refus total de tout pouvoirs terrestres".
Je n'écris donc sur "mon tract de papier" que deux choses : "Être d'une totale Bonté pour tous les êtres — "c'est la Bonté qui crée l'âme" (Frère Michel Potay) — et refuser tous pouvoirs terrestres politiques et religieux qui vous dominent et vous conditionnent totalement mentalement, pour être totalement Heureux!" (Fin de mon "tract" que je fais lire aux personnes que j'arrête et ensuite je leur demande ce qu'ils en pensent et ensuite nous "échangeons" !
Alleluia ! En plus — et même si je ne me considére plus du tout comme P(p)èlerins d'Arès, mais me considère comme "disciple" de la Non-dualité (avec tous les Hommes) — je mets une référence sur "mon tract papier" que j'invite à consulter : votre adresse eMail de votre blog, dont j'ai lu scrupuleusement les 209 entrées et toutes vos réponses aux commentaires.
Voilà... Être ou ne pas être Pèlerins d'Arès : je m'en fous totalement !
À bientôt du 2 au 15 Août 2019 à Arès au Pèlerinage 2019.
Je vous embrasse très tendrement, Frère Michel.
Philippe.R de Strasbourg, Alsace

Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce commentaire.

14jun19 209C23 
Dès son début votre entrée 209 parle de « narthex » et nous replonge dans la poussière de la culture du christianisme d’église, celle de l’homme Michel. Et à la fin de cette entrée vous assignez aux Ppèlerins d’Arès la mission de concourir "à la renaissance du christianisme originel du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7)". Cette orientation christianisante nous éloigne de la Parole donnée en 1977, la Laine (que Je) file sans nœuds (xl/13) qui dit : le bruit d’homme yhoudi, mouselmi, christane  (Rév d'Arès xxxii/8).
La Parole vous donne des Instructions dont vous êtes le gardien (Rév d'Arès 7/5), dont Celle-ci par la bouche du Bon en 1974, rappelée par la Voix en 1977 : Ferme le livre l’homme tu ouvres bon Livre devant les frères (i/5). La Voix ajoute : Ferme le Livre les siècles (i/6) puis : Tu fermes le livre de siècles (i/11). Elle précise en ii/15 : ferme le livre de siècles, tu comptes le bruit de bouche devant le livre et vous met en garde en iv/10 : tu trembles tu es béni tu comprends qui compte fait le livre de siècles et insiste : donne bon Livre un. Messager Fort. Quarante-deux ans après, où en êtes vous de ce travail pour lequel vous seul avez le charisme ?
Vous parlez beaucoup du petit reste, une expression utilisée seulement en 1974. Or la Voix de 1977 vous parle aussi de l’armée devant toi assis sur le fer (Rév d'Arès xxxvii/12), le Fer de la Parole, et surtout de la pieuse gent (xlv/12). Vous la citiez dans l’entrée 17 :"Les Pèlerins d’Arès c’est quoi ?", je ne la vois plus dans les entrées récentes. Pieuse par sa piété !
Prononcer Ma Parole pour L’accomplir, voilà la vraie piété (Rév d'Arès 35/6). La Parole déposée sur la bouche (2/21) du frère aîné [16/1] comme témoin de ce qu’il a vu et entendu (37/4) et qu’il doit publier pure de toute glose (10/10). Alors le juste frère, fidèle à cette Parole donnée, peut proclamer à votre suite : Écoutez la Parole que j’ai reçue et sauvez-vous (36/23) ! Alors il est prophète, un porteur de la Parole moins le discoureur [7/5]. Il n’est pas le cajoleur qui ne sème que la faiblesse [39/8], la faiblesse du témoin et de ses frères. De même l’aîné [16/1] n’est juste prophète [xxxvii/2] que si sa voix est pure, s’il fait taire le bruit de bouche devant le livre.
Au pèlerinage, comme chaque année, des frères à bras et à cinelle [xLvi/1] viendront prier ou se recueillir. Seuls leur conscience et leur Créateur peuvent connaître leurs intentions, leur itinéraire spirituel et les fruits de l’effort qu’ils ont fait pour venir dans les Saints Lieux. Certains suivront l’aîné à la moisson, certains se joindront le moment venu à la pieuse gent dans sa diversité.
La pieuse gent, de haut elle choit, blanc(he comme l’Eau) (Rév d'Arès xLv/15). Alors la Mer noie la raie (xlv/22), venue dans les côtes de Michel avec la vague qui bave (en xLii/3). Alors Mikal aura le Blanc (xlv/25) et le faucon volera. C’est ce qu’annonce puissamment la cinquième théophanie ! Dans cette pieuse gente, peu importe que le juste frère s’appelle lentille ou chèvre ou "Pèlerin d’Arès" ou "pèlerin d’Arès" ou "vieux de la vieille", qu’il se fasse un renom de bonté, de pénitence et de piété (36/19) !
Et de piété ! Vous limitez trop souvent l’Appel donné à Arès à la pénitence, mot utilisé seulement par le Bon (Rév d'Arès i/2) qui précise à (30/11) : le pénitent est l’homme qui cesse de pécher. De plus, vous compliquez avec ce développement laborieux : "aimer, pardonner, faire la paix..." C’est votre "kérygme", un terme typique du vocabulaire chrétien que vous avez introduit dans les entrées 100 et 115 — par ailleurs d’une grande beauté —. Quand allez-vous enfin dépasser votre culture initiale et mordre la Lèvre (xxiv/2) et Elle seule ?
Pour parler plus clairement au monde, ne compliquons pas la définition de la pénitence, mais soumettons-nous à la Parole qui évoque bonté, pénitence et piété sans les dissocier. Ajoutez à votre "kérygme" la bonté, celle du Bon qui s’est embrasé de Mon Amour pour l’homme son frère (Rév d'Arès 32/3), et la piété, celle de la pieuse gent, celle qui accompagnera Mikal en vol.
(Quand) Mikal vole(ra, il sera comme) le Vent chaud. Ta bouche étale la braise de Yëchou, ton bras a la lance de Mouhamad (xLiv/6-7).
Où est cette lance ?
Antoine B., un chemineau du Sud

Réponse :
Un narthex est un portique, un atrium, un vestibule. Il y a aussi des narthex dans certaines mosquées, dans certains temples shintô, hindous, bouddhistes, etc. Narthex est un terme d'architecture, pas spécialement un terme "chrétien".
Ainsi, en parlant de narthex, je "replongerais (mes frères) dans la poussière de la culture du christianisme d’église, celle de l’homme Michel" ? Mon frère Antoine, pour qui j'ai toujours eu beaucoup d'amitié, mais où en êtes-vous ? Vous êtes dans l'ignorance la plus totale concernant "le christianisme d'Église, d'une part, et dans le doute le plus total me concernant, d'autre part. Qu'y puis-je ?
Où enseigné-je la trinité : père, fils et saint esprit ? Où enseigné-je l'incarnation de Dieu dans la personne de Jésus ? Où enseigné-je la rédemption des péchés par la croix ? Où enseigné-je la mariologie, cette branche de la théologie chrétienne qui place Marie, mère de Jésus-Christ, comme reine de salut pour les pécheurs ? Où enseigné-je la vénération et la piété "dues" aux saints ? Où enseigné-je l'eucharistie, la confession, le baptême, bref, les sacrements ? Où enseigné-je l'évangile de Jean et les épîtres des Paul ? Et j'en passe. Je n'enseigne rien de tout cela et vous devriez le savoir mieux que personne, et je souffre à l'idée qui me vient aujourd'hui à l'esprit que vous seriez tombé dans la mauvaise foi. Je considère que le seul christianisme qui vaille, celui du Sermon sur la Montagne, qui est le cœur du l'Évangile Palestinien, est le socle de la pénitence. Vous me dites qu'il faudrait que j'enseigne à être bon plutôt qu'à être pénitent, à être bon plutôt qu'à aimer, pardonner, faire la paix, mais être pénitent, c'est être bon et être bon, c'est être pénitent ! Bonté et pénitence au sens que donne à ce mot La Révélation d'Arès, c'est la même chose.
Je clos ma protestation de foi, ici réitérée, en rappelant que pour moi le vrai Coran, celui que nous ne pouvons pas lire, appelait les Arabes à devenir chrétiens, de vrais chrétiens s'entend, pas des "chrétiens" d'Église. L'Islam trahit l'enseignement de Mouhamad ; l'Islam arabise, alors qu'il devrait désarabiser comme Jésus voulait déjudaïser. Quand je parle du vrai Coran, celui que nous ne pouvons pas lire, je parle de celui qui existe sous-jacent au Coran d'Othman (ou Uthman) ibn Affan, tout comme la Bible, la vraie, celle que nous ne pouvons pas lire, existe sous-jacente aux livres d'hommes ou à la parole d'homme qui l'ont remplacée (Rév d'Arès 16/12, 35/12). J'ajoute que c'est pour cela que La Révélation d'Arès parle de Moïse, de Jésus ou de Mouhamad, mais ne parle pas de la Bible et du Coran.
Au reste, mon frère Antoine, soyez pénitent et vous serez plus justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur. Peu importe ce que vous croyez ou ne croyez pas. Ce n'est pas ce que vous croyez, mais ce que vous faites qui vous sauvera.
S'il vous plaît, mon frère Antoine, ne prenez pas un ton avantageux. Pouvez-vous penser un instant que votre trépignement devant ce que vous entendez comme mes erreurs puisse me convertir à votre vision ? Votre vision, je la respecte, mais en elle-même elle me laisse bien indifférent, pourvu que vous soyez pénitent, mon frère. J'ai des comptes à rendre à mon Créateur, pas à Antoine B. Pensez ce que vous voulez, mais dites-vous que c'est sans importance, l'important, je le répète sans cesse, est d'aimer, pardonner, faire la paix, équilibrer l'intelligence intellectuelle (la vôtre en l'occurence s'égare quelque peu) par l'intelligence du cœur, libre de tous préjugés, préjugés envers moi comme envers qui que ce soit. Alors, vous serez l'homme que cherche le Père. Ne procédez pas à l'autopsie de la Parole d'Arès comme si elle était déjà entrée dans la morgue des Écritures, parce que cette Parole est vivante et contient beaucoup de choses non-dites ou non-explicitées, palpitantes, que le prophète est chargé de livrer, parce qu'il a reçu le don de les sentir comme on sent les veines battre sous le doigt, ce qu'on appelle charisme. Le prophète, pas vous.
J'ai tendance à penser que les autres ont toujours sur moi une supériorité quelconque, car je ne me crois pas comme homme quelqu'un de remarquable, mais enfin, qu'y puis-je ? C'est à moi que le Père s'est adressé. Nonobstant le mystère de ce choix, sur quoi je suis bien d'accord, je suis et je reste le témoin, le prophète, celui dont la parole est la Parole. Vous dites que je ne suis le juste prophète que si je plie le genou devant ce que vous estimez être la Vérité... Mais, frère Antoine, vous n'avez pas idée du nombre de "vérités" que d'autre ont comme vous sonné à mes oreilles, fait briller devant mes yeux. Notre vérité ne compte que dans la seule mesure où nous sommes les images et ressemblances du Père (Genèse 1/26), c'est-à-dire où nous sommes amour à l'image de l'Amour, pardon à l'image du Pardon, qui n'est source de Salut qu'au bout de la pénitence (Rév d'Arès 30/10), paix à l'image de la Paix, intelligence à l'image de la l'Intelligence, liberté à l'image de la Liberté sbolue. Le livre des siècles que je dois fermer, c'est la Bible pleine de parole d'homme et le Coran d'Uthman ibn Affan et le Livre que je dois ouvrir est Celui de l'Amour. Celui de la pénitence, donc. Je me répète, oui. Je réalise que mes répétitions vous paraissent vaines, insupportables, mais ce sont elles que je suis chargé de transmettre, parce que le monde les a complètement oubliées, ayant remplacé l'amour par la charité et les bonnes manières.
Je me demande où vous voulez en venir. Vous avez de la raison et du cœur et vous vous égarez sur des terrains où vous savez que l'homme que je suis, indiscutablement insignifiant (c'est peut-être ce que le Père a cherché en moi, allez savoir !), mais honnête et totalement dévoué à la charge prophétique qu'il a acceptée en 1974, ne craquera pas devant votre exhortation. Ma compréhension de La Révélation d'Arès est bien fourbie. Je suis sûre d'elle. Aucun doute ne me travaille. Je n'irai pas, comme un misérable incertain ou douteur, me traîner d'une opinion à l'autre. Vous n'êtes pas le premier et sûrement pas le dernier, si le Père me prête vie terrestre, à me donner des avis différents de ce qu'est pour moi la Vérité. Pourquoi voulez-vous que je varie ?

14jun19 209C24
Suite à ma vidéo [209C16] j'ai reçu ce commentaire de Fleur de Lutin (voir photo).
La fleur de lutin est aussi appelée orchis italica ou orchidée d'homme nu. Beauté de la Nature.
J'imagine que Fleur de Lutin nous connaît, lit votre blog. J'en profite pour le ou la remercier pour ce commentaire :
Oui Fleur de Lutin, vous nous connaissez donc. Qui êtes vous ? C'est exact ça bouge, ça vit chez les Pèlerins d'Arès grand P & petit p, en espérant vous voir à Arès au Pèlerinage de Feu.
J'en profite pour saluer nos deux rock & rollers. Fraternelles pensées !
Didier Br. actuellement à Nice.
Fleur de Lutin

Réponse :
Je ne connais personne portant le surnom de Fleur de Lutin, mais peut-être que ce ou cette Fleur de Lutin lira votre message.

14jun19 209C25 
Antoine B. a raison. La puissante Parole de 1977 (théophanies) n'inspire vraiment pas votre leitmotiv : Aimer, pardonner, faire la paix... gnagnagna... Aimer, pardonner, faire la paix...gnagnagna. Dieu est une sorte de Michelangelo qui n'arrêterait pas de peindre le firmament aussi beau et illimité qu'il est avec ses astres indénombrables de toutes les couleurs et de toutes les lumières et une sorte de Tonnerre chevaleresque mais terrible, le Dieu aussi Miséricordieux et Clément qu'il est l'Omniscient et le Juge final du Coran. Au cœur de ce Jaloux Terrible il y a un Superange de Bonté. Ce n'est pas le Papa fada que votre façon de voir fait voir.
Vous êtes ce qu'Aragon appelait le "mentir vrai" (je vous crois sincère, mais alors pardon ! quel emplâtre, si vous permettez). Où vos clins d'œil de naïf sans fin mènent-ils vos frères ? Aimer, pardonner, faire la paix... gnagnagna... Aimer, pardonner, faire la paix...gnagnagna.
Jean-Marie P. non localisé

Réponse :
Antoine B. semble vraiment être devenu un chemineau, un errant sans domicile fixe, pour le moment tout du moins, et je ne connais pas le moyen de l'atteindre. Si je connaissais son adresse, je vous la donnerais ; vous seriez peut-être pour lui de bonne compagnie.
Ceci dit, frère Jean-Marie, que je ne connais pas ou que je ne situe pas (je connais un certain nombre de Jean-Marie), je respecte votre façon de voir, mais comme vous l'avez lu dans ma réponse 209C23, je ne vois pas du tout la situation de l'homme par rapport au Mal et au Bien comme Antoine la voit et donc comme vous la voyez vous-même, mais si vous êtes pénitent — ce que je suppose, puisque vous lisez mon blog — vous n'aurez pas de difficulé à être meilleur que moi. Car pour moi tout est là : Changer la vie humaine (Rév d'Arès  30/11 ) et le monde (28/7), c'est les rendre meilleurs l'un et l'autre.
Vous rangez parmi les concepts débiles mon incessant appel à aimer, pardonner, faire la paix... qui n'est pour vous qu'un "gna, gna, gna" qui ne mérite pas l'intérêt que je lui porte. Mais pourquoi croyez-vous, Jean-Marie, que ce monde vit dans le Mal et en pâtit de cent façons : inégalité, injustice, souffrance, souci, vieillissement et mort et même, au bout, l'expérience contingente du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) ?
Je vais vous le dire : Parce que trop rares sont devenus les humains qui aiment, pardonnent, font la paix, respectent la liberté de leur prochain, cherchent l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés. Voilà pourquoi je ne cesse pas de rabâcher qu'il faut entrer en pénitence, parce que de la pénitence dépend l'homme vu comme Enfant du Créateur (Rév d'Arès 13/5), comme Enfant du Bonheur
Il est clair pour quiconque a bien lu La Révélation d'Arès que le Père cherche à vivre de nouveau heureux avec la créature humaine. Il est conséquemment tout a fait clair que la recherche d'une vie de bonté, que La Révélation d'Arès appelle aussi pénitence pour positionner la bonté par rapport au mal, est l'unique et capitale perspective qui jaillit de la Parole d'Arès. Mais il y a plus :
Cette perspective, que nous voyons d'abord rapprochée sous l'angle de la pénitence, nous la voyons vite de façon plus lointaine et générale comme définissant nos vrais rapports à Dieu et définissant pour finir Dieu Lui-même comme Père, Éternel, Tout Autre. On découvre ou plutôt on redécouvre, alors, que Dieu n'est pas un superpersonnage qui plane au-dessus de la Terre en en observant les habitant dont Il règlerait les destins et jugerait les conduites, mais comme la Vie (24/5) qui n'a jamais commencée et ne finira jamais. La Vie sur l'interminable trajet de laquelle, pour des raisons que j'ignore, nous sommes des éléments, auxquels a été donnée la liberté d'être. Il s'agit donc d'être ou de l'Être au sens le plus fort, l'Être dont nous humains sommes des éléments, des atomes, des composants. C'est dans ce sens que la Bible dit que nous sommes images et ressemblances du Créateur (Genèse 1/26). Savoir ce que nous voulons être, tout est là, et une chose est absolument certaine, c'est que l'Être comme Enfant du Père ne peut sortir que du seul fait d'aimer, pardonner, faire la paix...gna, gna, gna.
Cet Appel au retour de l'humain à l'Être initial est aussi vieux que le monde de péché. Pensons par exemple à Parménide. Parménide, Παρμενίδης, fut un Grec présocratique (contemporain d'Isaïe), sans nul doute inspiré par la Vie, célèbre pour son poème "De la nature" qui eut une grande influence sur la pensée de son temps. Il contribua à introduire la logique dans la pensée hellénique à côté de la philosophie milésienne de la nature et des théories arithmétiques de Pythagore. Platon lui a consacré un dialogue qui porte son nom, "Le Parménide", pour traiter la question de l'Être, l'Être dont Parménide a inlassablement répété qu'il est, tandis que le Non-Être n'est pas.
Ne restez pas, frère Jean-Marie, du côté du Non-Être. Soyez ! Passez du côté de l'Être vers lequel, croyez-moi, La Révélation d'Arès et son "emplâtre" de prophète forment tout à la fois le plus simple, le plus puissant, le plus antisentimentaliste guide. Attachez-vous à la seule corde, qu'on appelle pénitence, qui permet à la cordée des hommes de Bien de faire l'ascension jusqu'aux Hauteurs Saintes, et acceptez que faire pénitence ce soit aimer, pardonner, faire la paix...gna, gna, gna !

16jun19 209C26
Je ressens beaucoup de tristesse intérieure à lire les commentaires de notre frère Antoine 209C23 ainsi que celui de Jean-Marie 209C25 qui pensent mieux comprendrent la Parole que le prophète de Dieu, qui la transmet depuis 1974 et 1977.
La pénitence est vraiment un rappel constant que nous donne notre Créateur par son prophète Jésus.
Et il est donc tout à fait juste que vous, frére Michel, Son Prophète la rappeliez à votre tour fréquemment  à notre génération de pénitents.
La pénitence est notre fer de lance.
Ce Rappel [Rév d'Arès 4/4, 28/14], ce Cri [28/11], viendra, nous l'espérons, neutraliser et réduire à néant le péché des péchés (38/2) qui se fait sentir de façon alarmante.
Rappeler sans ce lasser que seul l'amour, que nous installons en chacun de nous, vaincra le péché et un jour l'anéantira pleinement, est votre devoir, mais aussi notre devoir d'engagement à vos côtés.
Me voilà avec notre sœur Évy [de Nice] en voyage vers la Terre Sainte d'Arès.
Nous allons nous préparer en douceur pour cette nouvelle ouverture de  Pèlerinage de Feu à Arès.
Comme chaque  année, les Pélerins qui viennent prendre Le Feu 🔥 de Dieu (Rév d'Arès xLi/7) grandissent en nombre .
Comme d'un léger rabad, J'entends leur chant, dit le Créateur [Rév d'Arès xLvii/8].
Puisse ce nouveau Pèlerinage nous nettoyer le cœur et faire grandir nos actions missionnaire, afin de trouver de nouveaux épis mûrs et nous permettre d'être des pénitents plus soucieux de nous-mêmes et de notre humanité.
Je prie avec vous.
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire. Hier je n'ai eu aucun commentaire, aucune réaction adressée au blog aux commentaires du 14 juin d'Antoine B. et de Jean-Marie P. Ce matin dimanche j'en trouve deux, le vôtre et un nouveau message de Jean-Marie P., très différent du précédent.
Antoine B. semble visiter des assemblées devant lesquelles il développe ses idées. Il a le temps et les moyens pour cela. Peut-être y provoque-t-il certains malaises qui portent mes frères et sœurs à hésiter à réagir d'une façon ou d'une autre. Mais cela ne me préoccupe pas. Nous sommes tous des croyants libres. C'est la Beauté (Rév d'Arès 12/3) de notre grande famille arésienne. Rien ne nous contraint, pas même le Père.
Les idées de notre frère Antoine, qu'il colporte à gauche et à droite, me paraissent soulever une question qui me paraît très importante, fondamentale, à notre époque d'incertitude, surtoutt politique, mais on trouve en politique à peu près le même processus idéationnel que celui de la religion quand celle-ci entre en crise, c'est-à-dire s'interroge. Cette question est : Y a-t-il une idéologie du progrès en matière religieuse comme en matière politico-économique ? Je dis bien matière religieuse, non matière spirituelle, parce que pour La Révélation d'Arès il ne peut y avoir qu'une direction de certitude spirituelle : Il faut quitter la religion et l'appareil de lois, de jugement, etc., que le monde a cru devoir établir pour lutter contre le mal et ne plus accepter qu'un moyen de fixer le Bien : aimer, pardonner, faire la paix, rétablir l'intelligence spirituelle libre de préjugés.
Je réponds : Non, il n'existe pas d'idéologie du progrès dans la domaine religieux et c'est sans aucun doute pourquoi toute forme de religion est à l'évidence bannie par La Révélation d'Arès, aucune forme de religion n'est reconnue par le Père, par la Vie, que ce soit dans L'Évangile Donné à Arès ou ou dans Le Livre. Quand je lus dans son commentaire 209C23 frère Antoine me reprochant de vouloir recoller au christianisme d'Église la foi issue de La Révélation d'Arès, je fus abasourdi. Pourquoi se rangeait-il à un non-sens absolu me concernant ? Pourquoi oubliait-il le Fond qui tapisse toute ma pensée prophétique, notamment telle que ce blog la développe ? Il est tellement évident, à chaque entrée de ce blog, que je laisse derrière moi la religion, quelle qu'elle soit, et que je monte par d'autres sentiers vers les Hauteurs Saintes. C'est tellement évident que je pense que ce que me dit frère Antoine n'a plus grand chose à voir avec une question de foi et que ce qui le domine c'est quelque chose d'autre : un trouble ressentiment, un besoin souterrain de victoire sur moi, je ne sais. C'est le genre de faiblesse qui peut frapper n'importe lequel d'entre nous.
J'en ai beaucoup de peine. Par où est passé Antoine pour en arriver là ? J'ai scrupuleusement respecté sa liberté. Il ne peut pas me reprocher de lui avoir forcé la main pour devenir un Pèlerin d'Arès beni-oui-oui. Je ne comprends pas Antoine, mais ce que je comprends de mieux en mieux, c'est que l'humain est en grande souffrance et que l'amener à voir clair, à choisir le bon sentier, est vraiment une tâche très difficile. Mais ne nous décourageons pas, car découragement signifie perte de l'espérance. Je ne me décourage pas. Vous non plus. Merci, ma sœur Patricia.

16jun19 209C27 
Okay ! Je me ressaisis. Votre réponse à mon commentaire d'avant-hier (209C25) m'a remis debout. Je me suis dit: Cet homme-là (j'apprends à vous connaître et vous ne me connaissez pas) est profond. Ne rigolons pas ! Ce n'est pas n'importe qui. Ces dernières vingt-quatre heures je me suis à plusieurs reprises à lire votre blog (à vrai dire, je n'ai jamais lu La Révélation d'Arès), et j'avoue que votre leitmotiv : aimer, pardonner, faire la paix , etc. est devenu une autre musique. Je comprends. Cette musique n'est pas gnagnagna. Mon commentaire du 14 juin n'est pas digne de vous et (si vous me permettez de le dire) pas non plus digne de moi. J'ai honte.
Vous êtes de ces hommes assez rares qui ont le courage de laisser tout le monde penser qu'ils ont tort, mais qui savent qu'un jour on découvrira qu'ils avaient raison. Ce monde est peuplé de lâches et vous avez raison de le leur reprocher : Aimez, pardonnez, faites la paix !
Vous êtes en même temps sublime et pitoyable, parce que sûrement assez souvent condamné injustement. Mais votre frère Antoine sait sûrement cela. Je ne suis pas pèlerin d'Arès, je peux dire sans crainte ce que je pense pour finir : Vous êtes très mal entouré si, comme je crois comprendre, vous vous êtes entouré de gens comme Antoine B, qui semble vous prendre pour un barbare, une sorte de Clovis qui reçoit la lumière, mais qui s'accroche à l'église au lieu de libérer ses guerriers de leurs superstitions. Vous avez l'air de vous tromper, alors que vous êtes juste. Quand je pense à Antoine (j'ai lu certains de ses derniers commentaires... basta !), je repense à Prosper (je peux citer Mérimée, vous êtes un homme de culture, ça se voit) écrivant : "Nous accusons les barbares, mais ils ont fait moins de mal que les agents de la civilisation, qui détruisent avec suite et méthode." Peut-être que frère Antoine croit devoir poursuivre sa vie religieuse "avec suite et méthode" ? Vous semblez peiné de l'attitude d'Antoine, ce qui s'explique si vous l'avez bien connu, mais moi, pour finir, l'ayant relu, je le trouve dédaigneux. Ça crève les yeux, quand on vous lit, que vous rejetez toute forme de religion. Pourquoi Antoine vous reproche-t-il de revenir à la religion de l'Église ? Quelquefois les dédaigneux deviennent bêbêtes.
Dieu vous tire par la manche pour vous sortir des idées du monde. Après tout, je comprends que vous ressentiez de la fraternité même pour des personnes qui, à l'évidence, vous cherchent querelle. Vous avez sans doute été de ceux-là autrefois.
Vous connaissez sûrement ces mots de Pascal : "Il y a trois sortes de personnes : les unes qui servent Dieu, l'ayant trouvé; les autres qui s'emploient à le chercher, ne l'ayant pas trouvé; les autres qui vivent sans le chercher ni l'avoir trouvé." Je suis de la troisième catégorie : Je ne cherche ni ne trouve Dieu. Vous ne me verrez pas à votre Pèlerinage, mais je commence à éprouver pour vous de la sympathie et je trouve bienséant de vous le dire ici.
Jean-Marie P. d'Île de France

Réponse :
Je ne suis pas sûr que ce que vous dites à propos d'Antoine B. soit juste. Dédaigneux ? Je ne crois pas. J'ai plutôt l'impression qu'il cherche une raison d'être. Il cherche cela peut-être sans trop réfléchir. Je pense qu'il s'est efforcé, mais qu'il n'est pas parvenu à être pénitent, suivant le sens que donne La Révélation d'Arès à ce qualificatif. Je pense que c'est le seul sens qui puisse donner une sorte d'éternité à la pénitence, mais je persiste à penser qu'Antoine peut y parvenir. Je n'oublie pas qu'il a eu le grand mérite de suivre La Révélation d'Arès dès 1986, je crois. Chacun la suit comme il peut. Lui la suit comme il peut, c'est-à-dire pas trop bien, mais je ne le juge pas. Devenir un Pèlerin d'Arès demande des ressources qu'il n'a probablement pas naturellement, mais il n'en demeure pas moins appelé. Attendons qu'il retrouve ses esprits !
Merci, mon frère Jean-Marie, pour ce commentaire.
Vous savez, mon frère, vous pouvez venir au Pèlerinage même si vous n'y cherchez pas Dieu, mais seulement si vous pensez que nous allons dans la bonne direction, celle de l'amour.

17jun19 209C28 
En 2015 j’ai rencontré à Rennes un témoin de votre foi et nous avons longuement discuté. J’étais Témoin de Jéhovah en ce temps-là. Depuis j’ai quitté ce mouvement en raison de l’isolement social qu’il impose à ses adeptes, de leur politique d'exclusion et surtout parce que c’est mouvement schismatique fondé par le pasteur Charles Taze Russel, schismatique qui était auparavant adventiste, mouvement lui-même schismatique de la famille protestante, etc.
Depuis, je m’intéresse beaucoup aux mouvements schismatiques (ils sont nombreux chez les protestants) et avec vous je vois poindre un schisme en la personne d’Antoine B. C’est plutôt étonnant, vu l’extraordinaire largeur de la perspective rédemptive chez vous.
Antoine B., ce croyant qui, si j’ai bien compris tout ce que j’ai lu, a été assez longtemps ce que vous appelez un Pèlerin d’Arès au sens pur, commence à vous considérez comme un traitre ou un égaré, parce que vous auriez méconnu ou exclu des termes de foi de votre mouvement qui, toujours si j’ai bien compris, donneraient à Mahomet et à son Coran la primauté prophétique alors que vous considériez cette primauté comme revenant à Jésus Christ vu, selon Antoine B., comme le Christ-Dieu de l’Église. Je résume. Pour un simple observateur comme moi, ce n’est pas très clair.
Vous contestez cette accusation sans pour autant vous considérer comme musulman. Vous insistez sur le caractère libre de la foi à très large spectre née de La Révélation d’Arès, qui ne fonde pas de religion. Le mot religion n’apparaît d’ailleurs pas dans le Message Surnaturel qui fonde votre foi. J’ai lu ce livre trois fois et je reconnais que, quelle que soit la façon dont on le voit (notamment avec ou sans les mots entre parenthèses), on n’y trouve pas plus les fondements d’une confession ou d’une dévotion de type classique : dogmes, calendrier, commémorations, hiérarchie, etc., qu’on ne les trouve dans les évangiles néo-testamentaires. Comme Jésus vous insistez sur la place de l’amour dans la recherche de la félicité éternelle. Comme vous dites à maintes reprises : "Ce n’est pas ce qu’on croit mais ce qu’on fait qui sauve."
Je suis très tenté d’aller dans votre direction. Je suis en phase d’observation.
Malo non localisé

Réponse :
Mon frère Malo, il n’y a pas schisme de la part d’Antoine B. puisque nous ne sommes pas une religion, nous n’avons pas de doctrine qui conditionne le salut, parce que comme vous dites : "Ce n’est pas ce qu’on croit mais ce qu’on fait qui sauve," et je précise "ce qu’on fait" dans l’ordre de l’amour du prochain. La foi chez nous n’est d’ailleurs pas primordiale "dans la recherche de la félicité éternelle", comme vous dites aussi. Le Messager Jésus fait dire au Père : Il eut mieux valu pour eux qu’ils ne reconnaissent pas Ma Voix (= qu’ils M’ignorent), mais qu’ils se lèvent comme les vagues de la mer... Ils auraient battu le péché (= trouvé la rédemption) (Rév d’Arès 28/12).
Au reste, plusieurs ont été ceux et celles qui au cours des années ont de diverses façons argué des mots entre parenthèses dans Le Livre dès ses premières éditions. J’ai intitulé Le Livre la Parole des Théophanies de 1977 à Arès plus parce que je ne savais vraiment pas comment l’intituler que parce qu’elle dit : Ferme livre de l’homme. Ouvre le Livre l’œil ouvert, .
Ouvre le Livre l’œil ouvert
signifie : Ouvre le Livre qui n’est pas écrit... Ouvre le Livre qui n’est pas une Écriture religieuse sacralisée, réglementaire,.. Ouvre le Livre qui est tout autre chose qu’un des livres d’hommes (Rév d’Arès 35/12), autrement dit : Ouvre le Livre idéal, non écrit, non scriptible, la Parole de l’Amour, de la Vie, que je te fais connaître pour que tu la transmettes au monde, parce que la parole de Mikal (Michel Potay est) Ma Parole (i/12), car le coucou (le prêtre, l’imam, le rabbin, le théologien, l’exégète, le casuiste, le docteur, etc.), sa caresse a le bec (= fonde une doctrine, donc une religion, mais Moi Dieu, Je n’en fonde pas) (Rév d’Arès i/9-10).
Antoine B. n’est pas le premier à s’arrêter aux mots entre parenthèses dans Le Livre. Des frères et sœurs ont depuis 1978 argué des mots imprimés entre parenthèse dans le Livre, donc, et non des moindres. Je me souviens, dans les années 80, de l’embarras de notre Frère Marc D. de la Nièvre, premier président de l’Œuvre du Pèlerinage, qui me disait : "Sans les mots entre parenthèses on comprendrait même le contraire par endroits," ou de notre sœur Lucette P. de Marseille, qui, elle, me demandait de carrément rééditer Le Livre sans les mots entre parenthèses, prétendant qu’il était plus clair ainsi.
Tous ceux qui lisent L’Évangile Donné à Arès ou Le Livre dans la lettre au lieu de le lire dans l’esprit, l’esprit que seul le prophète est fondé à répandre (c’est sa fonction fondamentale) posent le problème des problèmes. Problème insoluble. Ceux-là sont tous des "croqueurs de mots", des dogmatistes, des exégètes, des prétendus inspirés, des débatteurs, qui font disparaître et parfois remplacer les mots qui les indisposent pour accorder ce qui reste à leur interprétation. Ipso facto, ils reviennent toujours à des livres d’hommes (Rév d’Arès 35/12), à des livres religieux.
Le très gros problème que pose La Révélation d’Arès à notre humanité qui depuis Adame voit la religion comme une métaphysique sacrée, c’est qu’elle n’est justement pas, évidemment pas une Parole du Très-Haut qui fonde une religion ou des religions et des sous-religions, mais une Parole de la Vie dont découle notre vie, Elle est faire pour être vécue, non lue.
Si nous lisons, c.-à-d. déchiffrons ce qui est écrit, c’est parce que nous avons perdu la force mémorielle de la transmission de la Vie, de la Voix, c’est par infirmité ou impotence cérébrale, débilité, parce qu’il est beaucoup moins difficile à notre cerveau, ruiné par le péché, de penser que d’aimer ses ennemis (Luc 6/35). Dès qu’il est imprimée sur du papier relié entre deux couverture, un livre devient historique, autrement dit un livre mort. La Révélation d’Arès est ainsi un livre historique, donc ouverte au débat de ceux qui croient l’étudier alors qu’il n’est pas étudiable. Garder à La Révélation d’Arès sa nature vivante, sa souplesse, sa créativité inextinguible, sa variabilité, sa résistance à toute fixité autre que celle de la Vie, est très difficile. C’est ce que nous essayons de faire, nous Pèlerins d’Arès, mais ce n’est pas aisé, j’en conviens. Il ne faut surtout pas s’arrêter d’en ingérer la nature vivante.
Si nous étudions La Révélation d’Arès dans son épaisseur historique, telle qu’elle a été, aussi bien qu’il a pu, transcrite ou notée, par le témoin, le prophète, elle redevient seulement un livre parmi d’autres et donc pose un questionnement inévitablement significatif d’une culture, à savoir que des Chinois taoïstes, des Adeptes antillais du Vaudou, des Bouddhistes cingalais, des Khoïkhoïs (Hottentots) animistes, etc., donneront du Livre autant d’interprétations différentes qu’en donnent des Musulmans comme Nazih H. et Antoine B. (musulman très récent), alors que La Révélation d’Arès tout au contraire ne se range dans aucune culture, aucune religion, et donc pour finir dans aucune Écriture. Sarsouchtratame (Zarathoustra), Moïse, Isaïe, Jésus, Mouhammad et d’autres ne sont pas cités dans La Révélation d’Arès comme des fondateurs de religion, de culture, de courants d’idées et de façons de vivre spécifiques, mais comme des porteurs de Lumière, la Lumière Qui ne s’écrit pas. Il ne faut pas faire échapper La Révélation d’Arès à sa propre visée, qui est le Vrai (Rév d’Arès xxviii/21, xxxiv/1-4), lequel ne peut pas être écrit, ne peut être exprimé que par l’amour et ses modes d’être que sont le pardon, la paix, l’intelligence du cœur. libre de préjugés.
Le Père-Mère, l’Éternel, le Très Haut, la Vie, a l’immense sagesse de prévoir que des hommes s’efforceront de donner à La Révélation d’Arès des interprétations, qu’ils sacraliseront, et Il devance les conséquences de leurs erreurs en faisant bien comprendre et en demandant à son prophète de bien faire comprendre qu’une seule chose compte vraiment : le Salut, et que celui-ci est gagné non par une façon de lire ou de comprendre la Parole donnée à Arès (ou donnée auparavant, hélas déformée, masquée), mais par la pénitence, le changement de vie (Rév d’Arès 30/11) et du monde (28/7). Aussi, le fait qu’Antoine et probablement Nazih H. trouvent que Le Livre doit être lu à la manière qui leur paraît bonne, n’est pas très important en soi, pourvu qu’ils soient pénitents.
N’a-t-on pas remarqué, puisque va s’ouvrir le Pèlerinage 2019, que peut venir méditer et/ou prier sur le Saint Lieu d’Arès n’importe qui, quelle que soit sa religion ou son absence de religion pourvu qu’il ait du respect pour le Message révélé là en 1974 et 1977, Message qui ne fonde aucune religion ? Plus un texte révélé acquiert de signification historique, intellectuelle, religieuse, voire même irréfragable, moins il apporte de Vérité, car, comme je l’ai écrit dans l’introduction à "Nous Croyons, Nous ne croyons pas" il n’existe pas de vérité absolue accessible aux hommes de cette génération. Le possible dissentiment entre les lecteurs de ce qui est imprimé dans La Révélation d’Arès n’a ni importance ni signification en soi. Ce qui importe à mes yeux c’est l’amour dont ils sont capables.
Or, cet amour et donc la prudence que l’amour dicte sont absents de la façon de procéder d’Antoine B. Ce qui me peine dans ce que me dit Antoine B., ce n’est pas qu’il soit tracassé par l’hypothèse que je pourrais être un écclésiastique qui tente de recoller la Parole d’Arès à la religion d’Église ou qu’il veuille à tout prix lire Le Livre sans les mots entre parenthèses. Ce qui me tracasse c’est qu’il n’ouvre pas d’abord un débat. Pourquoi ne pose-t-il pas d’abord quelques questions comme : "J’ai l’impression que vous voulez redonner à La Révélation d’Arès un tour "chrétien" religieux, est-ce le cas ? Je pense aussi que si l’on lit Le Livre sans les mots entre parenthèse il a ou prend par endroits un autre sens, pouvez-vous préciser pourquoi ces mots viennent-ils entre parenthèses ?" Mais non, Antoine exclut d’emblée la dialectique (sans doute parce qu’il connaît déjà mes réponses), il monte tout de suite sur ses grands chevaux, il le prend tout de suite de haut, il veut immédiatement, péremptoirement, imposer sa façon de voir et par là, il se fait fondateur de religion, il se fait prophète. Or, il ne peut pas y avoir deux prophètes, car alors il y en aura ensuite trois, cinq, dix, une infinité à nouveau et l’Histoire des religions continuera. C’est cela que je ne dois pas laisser passer, car je trahirais le prophétisme que j’ai accepté d’assumer, un prophétisme qui qui est, à mes yeux, celui de la fin des religions, des interprétations, des infaillibles convictions. La Révélation d’Arès nous conduit hors de toutes ces alternatives, de ces interminables variabilités.

18jun19 209C29
Salem Frèro,
Le commentaire d'Antoine B. ne tient pas compte de la Parole de Dieu. Il est dans l'erreur.
Ton enseignement est dans le vrai sens de la Parole de Dieu.
Quel autre message Dieu veut transmettre sinon de faire le bien, d'être quelqu'un de bien ? Et Il nous dit comment faire : par la pènitence.
Je ne comprends pas Antoine.
Dans La Révélation d'Arès ceci est dit en long en large et en travers.
Dommage qu'il ne comprend pas que Dieu répète rappel que sans la pènitence il n'y a pas de possibilité de changer le monde. Comme tu l'as rappelé, ne nous découragons pas ! Un monde meilleur est possible.
Je t'embrasses Frèro.
Malika B. de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Malika.
Oui, la pénitence, quoique le mot lui-même ne soit pas fréquent dans La Révélation d'Arès, est, comme vous le rappelez, "dite en long en large et en travers."
Le Père est Amour et voudrait que Son Enfant, son image et ressemblance (Genèse 1/26), soit amour.
C'est l'Esprit même, le Souffle, le Vent de La Révélation d'Arès.

18jun19 209C30
Oui, vous répétez toujours la même chose : gnagnagna (commentaire 209C25).
Normal, puisqu’il faut accomplir [Rév d'Arès 35/6] !
Ce que Jean-Marie P. a dû percevoir. Accomplir, faire, réaliser, agir... Dit trivialement : "se bouger le cul".
Comment ne pas le rappeler sans cesse et sur tous les tons puisque cet accomplissement se fera sur plusieurs générations, au moins quatre [Rév d'Arès 24/2] ? Ce qu’on pense, ce qu'on dit, ce qu’on interprète n’a d’importance que par rapport à cet accomplissement de soi vers Soi : la vraie piété n’est-elle pas prononcer ma Parole pour L’accomplir (35/6) ?
Qu’est-ce qu’il est lent, difficile, l’accomplissement !
Ce en quoi il est tout-à-fait exceptionnel qu’un homme tel que Jésus ait accompli en un an, le temps d’un battement d’ailes, ce que le monde pour son salut accomplit dans les siècles des siècles (Rév d'Arès 32/04). Jésus qui vous apparaît en 1974 en chair et en os transfigurés, qui "transpire d'une lumière blanche" très particulière, est la démonstration magistrale, vivante, en "live" dirait-on de nos jours, de l’accomplissement pénitentiel. Dès lors les frères de Yëchou [Jésus dans Le Livre] apparaissent comme tous les pénitent(e)s par-delà toutes cultures, traditions, pratiques et croyances dans toute l’Histoire : on ne peut plus les considérer comme spécifiquement des Chrétiens. (Les) frères de Yëchou entrent dans ta tête (qui est) la Maison (du Père) sur l’île (xvii/15).
L’accomplissement
du Sermon sur la Montagne n’est rien d’autre, il n’a pas grand chose à voir avec le christianisme d’église auquel fait allusion, soit par naïveté, soit par inconscience, soit avec quelque mauvaise foi le commentaire d’Antoine B. (209C23) ; ce qui ne m’empêche pas d’aimer ce frère que je vois malheureusement creuser un puits sec, chercher de l’eau où elle ne peut pas sourdre (Rév d'Arès 16/13). Votre rôle, prophète, est bien de (faire taire) le(s) bruit(s) de bouche devant le Livre ! (ii/15). Gare au dieu imaginaire que chacun se forge plus ou moins consciemment dans sa tête, il est à l’origine de toutes les religions tant que nous ne sommes pas "arrivés". Que chacun considère lucidement ce qu'il fait ! sa vie !
Nous, P(p)èlerin(e)s voulons réanimer en nous le Dieu Réel, Absolu, le Vrai, le Vivant Qui anime tout l’Univers, Qui est autant dans la poussière sur le sol, là, devant moi, que dans les constellations les plus lointaines. C’est Lui Qui est venu parler à Arès à la suite de Son Messager Yëchou [Jésus]. C’est Lui Qui nous appelle à venir prendre le Feu, là où Il est apparu. Le Sommet est le même pour tous les humains, c'est l'homme transfiguré, victorieux de la mort, dans la Gloire d’Adam retrouvée.
Hélas, il y aura longtemps encore une propension à vouloir "résoudre" la Parole intellectuellement, autrement dit faire de la théologie. Or, il n’y a qu’une seule spiritualité vivante : la pénitence, consciente, inconsciente, ou intuitive. La pénitence est ce qui auto-propulse l’homme vers l’Être, vers le Dieu Réel, le Centre en chaque humain. Rien d’autre. Par delà toute culture ou tradition spirituelle.
Oublions même le mot pénitence, l'action reste la même. Les pratiques cultuelles ne valent que pour autant qu’elles rappellent leurs fidèles au Bien, donc à la pénitence, à minima à une éthique. Les exercices spirituels des yogi aident à la concentration, à la maîtrise de soi, donc à la paix, et par là, ils contribuent à la pénitence parce que la paix en soi nécessite le pardon, qui est lui-même la porte d’entrée de l’amour, etc.
Combien je me sens faible encore par rapport à cet accomplissement que je sens possible en moi, ce feu bouillonnant de l’amour circulant en permanence dans mes veines ! Le Feu que je viens prendre au pèlerinage est-il autre chose qu’une façon de le booster ?  L' Aide sublime et adaptée à chacun pour accomplir ?
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Claude, pour ce commentaire bien-disant et révélateur de la grande simplicité de la Parole d'Arès salutaire — ou "rédemptive" comme dit Malo (209C28), je connais ce mot en anglais, pas en français, mais il est beau —. Oui, "la pénitence est ce qui auto-propulse l’homme vers l’Être, vers le Dieu Réel, le Centre en chaque humain. Rien d’autre. Par delà toute culture ou tradition spirituelle." Voilà qui est si bien dit.
Comme la météo change tout le temps, l'homme change. Antoine, Nazih ont changé, comme ont changé tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre, ne voient pas comme les Pèlerins d'Arès les voient les rapports du petit être humain au grand Être, mais tous peuvent venir méditer et prier au Pèlerinage d'Arès qui commence dans trois jours. Si le Pèlerinage n'est pas le Cœur du Clément et Miséricordieux, ainsi que dit le Coran au début de chaque sourate, qu'est-il ? Rien. Tout le monde peut venir. C'est seulement la violence et la perturbation que nous nous efforçons de ne pas voir entrer en ce Lieu de Sainteté, donc de Paix, afin de ne pas troubler les pèlerins présents là, qui qu'ils soient. Les différences de compréhension de ce qui est écrit dans le misérable langage humain ne peuvent troubler l'amour qu'ils se doivent les uns aux autres, l'amour que ranime le Feu pris sur ce Saint Lieu qui est le Lieu du Saint.

18jun19 209C31
Une petite histoire du jour, fait main !
Sur la plage de sable juste au bord de l'eau,  il y avait un mur de parpaing, enduit de ciment, plutôt un bienfait, oui, bien fait.
Il était là devant nous sur des kilomètres, d'une telle hauteur qu'il était impossible de voir la mer.
Alors tous au pied du mur on attendait, pendant de longue années, certains rouspétaient (ils avaient raison), d'autres cultivaient dans le sable et d'autres peignaient le mur couleur mer, comme si on y était !
Certains disaient : "Mais ce mur ne sert à rien," et aussitôt on nous disait : "S'il est là, c'est que c'est très important." Alors, on y croyait et on se regardait sans rien dire.
Même le soleil disparaissait derrière le mur et nous n'avions que de l'ombre.
Et puis un jour quelqu'un a pris une masse et a commencé à casser le mur dans un petit coin.
Beaucoup lui ont dit qu'il était fou, que le mur devait être respecté !
Mais il insista, car le Très Haut le lui avait demandé.
Et le mur tomba
Voilà une image parlante, mais si je vous dis que les préjugés, les idées reçues, le manque de pardon c'est ce mur, alors vous direz : "Bof ! je ne vois pas le mur."
Pour voir le mur je pense qu'il faut sentir la Mer qui est de de l'autre côté, mais cela se perd de plus en plus !
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, frère Henri, pour cette belle histoire, qui est de votre cru, si j'ai bien compris. Mes compliments

18jun19 209C32
Je suis Celui Qui a parlé par Adam (Rév d'Arès 2/1)...par Azor (2/6)...par Noé (2/7)...par Abraham (Révélation d'Arès 2/8)...Mouhamad (2/9)... par Élie (2/10)... par Jésus (1/11).
J'ai parlé par Jésus
et Je parle encore par lui à toi aujourd'hui (1/15).
Toi homme Michel... Je t'ai consacré. J'ai étendu Mon Bras vers toi pour oindre ta bouche de Ma Main, y déposer Ma Parole, pour que tu sois Mon Messager, non, pas un prince du culte (2/20).


Sur ta trace il (le tentateur) fera pire encore, parce que tu es Mon Messager Fort ; plus avides de biens, de plaisirs, de puissance il fera les hommes, plus impudiques les femmes (26/7).

Va, homme Michel, chausse-toi ! Conduis Mon Peuple sur Mes Hauteurs Saintes où Je l'attends !
Désormais tu es Mon Messager, tu n'es plus rien pour toi-même (40/1-6)


Tu vois le Retour (Révélation d'Arès i/1-2)
(Comme) le Bon donne la PArole, tu la donnes.


Parole de Mikal Ma Parole (i/12)

Je parle à l'homme, l'oreille se ferme.
Je parle au Bon, il (M')entend.
Le Bon parle à Mikal, tu (l')entends (mieux que) le bruit (viii/1-3)


(Et) Mikal (est) la figue (qui se) fend sous le soleil,
le suc coule (de lui), le frère de l'oreille (le) boit.
Elle est bénie.
Assieds(-toi à) Ma Place ! (viii/4-5)


La Lumière (est prise) dans le piège d'homme.
Mikal libère la Lumière (ix/8)
.

Tu as Ma Parole (xi/1).

Mikal est Mon Fils.
Il germe les fils de l'Eau (xi/13)


Le Bon pousse la nuit;
Mouhamad tient le soleil sur la tête de Yêchou.
(Mais, de la) bouche de Yêchou (et de la) bouche de Mouhamad, toi (tu sors comme) le feu (xiii/17-19).

Mikal (Me) voit, (il) mange dans Ma Main ; son frère (est) large (et) haut (comme) l'aigle (xxviii/11).

Je donne la Parole à Mikal. (Qu'il La) Garde !
(Toi, tu seras) fort dans le vrai ; tu hérites le Jardin (xxviii/21).


Mikal annonce le Vrai (xxxiv/1).

Le(s) frère(s) pren(nent) ta voix ; le Bon (t')écoute aussi, il dit :"tu es le juste, la bonne pensée (xxxvii/9).

Mikal est dans Mon Poing (xLiii/1)
L'homme frère voit (Mikal), l'homme frère va (vers lui) ; (il s'y attache comme l'écorce au cœur ; (l')écorce (devient) fer (affûté). Un pont dans le froid (est jeté de) toi à Ma Main (xLiii/8-9)

Ton front (est) le marteau sur les nations.
Je lave ton coeur (xLvii/12-13)
.

Je lave ton cœur,
(et toi,) tu laves le cœur du frère (l/1-2).

Dans quatre jours, le Pèlerinage de Feu ouvrira ses portes, pour fortifier notre pénitence pour accomplir le Bien, par l'amour de tous les hommes (que l'on pratique notamment dans notre difficile moisson), le pardon de toutes les offenses, le refus des préjugés, l'épanouissement de l'intelligence du cœur.
Bon pèlerinage à tous ! Présents dans le Saint Lieu ou au loin, nous prierons tous ensemble.
Et tout particulièrement à vous, bien aimé prophète, qui êtes encore malmené par certains commentaires  — mais cela signe l'authenticité de l'Événement de votre lourde charge —et si précieuse sœur Christiane : très beau Pèlerinage !
Je vous embrasse de tout cœur,
Chantal C. d'Aquitaine

Réponse :
Je suis très ému, ma sœur Chantal, en lisant votre commentaire.
Merci, ma sœur Chantal, digne présidente de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, pour le rappel que vous faites de toutes les Paroles du Très Haut qui, dans La Révélation d'Arès, confirment et reconfirment que le Père a choisi en ma piètre personne le témoin qui doit être écouté, écouté non pour lui-même, mais écouté parce qu'il est le véhicule terrestre de la Parole donnée au monde à Arès en 1974 et 1977.Mais c'est précidément cela que les auteurs et participants d'un site sur le web, qui a pris pour cible ou tête de turc le témoin de La Révélation d'Arès. Dernièrement quelqu'un me demanda : "Lisez-vous tel site sur l'Internet ?" Je répondis  "Non, s'il me fallait lire tout ceux qui me traitent d'imposteur, de fou illuminé, d'escroc, de gourou, de fondateur de sectes, de trompeur, d'égaré, etc. je n'en finirais pas. J'ai beaucoup plus de dénigreurs que d'approbateurs." Le quelqu'un poursuit : "Eh bien, le site en question cite La Révélation d'Arès et dit que le coucou (Rév d'Arès i/10) c'est vous." Je réponds : "Curieux ! Alors donc, le Père viendrait me dire que je ne suis pas l'homme capable de transmettre au monde Sa Parole et que je ne suis qu'un ecclésiastique irrémédiablement attaché à son Église ? Ainsi Dieu Se manifesterait une fois tous les mille ans pour dire à un bonhomme qu'il n'est pas celui à qu'il Lui faut ? C'est tellement absurde ! Mais "il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir," dit un proverbe arabe, repris par Clive Staples Lewis qui ajouta : "Surtout quand ce qui est à voir ne peut être vu qu'avec les yeux du cœur ("Till We Have Faces, a Myth Retold" traduit en français sous le titre "Tant que nous n'aurons pas de visage")." Que pouvons-nous contre les sourds et les aveugles ? Nous ne pouvons qu'espérer qu'ils verront et qu'ils entendront.

18jun19 209C33
Tous les ans j’ai un mal fou à quitter le pèlerinage tellement je m’y sens bien. Je m'y sens à la maison, la vraie.
Je ne vis pas d’épreuve pendant le pèlerinage mais toujours  après le 15 août  la re-rencontre avec le monde est chaque année de plus en plus violente. À tel point que je me demande si je continuerai à aller au Pèlerinage à cause de cet effet rétro-actif pénible. L’année dernière c'était à la limite de l’insupportable.
Depuis déjà plus ou moins un an je me demande si tous les problèmes rencontrés au cours des années avec les cloches ne sont pas un signe de Dieu pour que nous les enlevions. Parce que que je trouve que c’est la seule chose dans l’image renvoyée de la maison de la sainte parole qui fasse religieux. Je ne l’ai pas fait, mais je me dis que si on va dans la rue avec la photo de la Maison et qu’on demande :  "Cela vous fait penser à quoi ?"
Je pense que tout le monde dira : une chapelle religieuse. Je me dis qu’on y gagnerait à mettre les cloches  à coté de la Maison, de manière discrète et à les faire plus petite. Maintenant personnellement cela ne me perturbe pas du tout,  mais je pense cela pour la mission et pour progresser en  simplicité.
Je viendrai à l’ouverture le 21 juin pour quelques jours avec notre sœur Louise  dont je serai le chauffeur.
J’ai bien hâte d’y être. Je ressens depuis longtemps cette fête du renouveau qu'est le début du Pèlerinage chaque année. Cela me fait toujours penser à la beauté de l'enfance.
Voilà un texte que j’ai écrit ce matin pour faire "un papier", je préfère ce mot  à tract qui fait propagande, qui tente de mettre dans le bon ordre de compréhension ce que j’étudie en ce moment dans ma mission. J’ai un homme à Ploërmel qui se nomme Alexis qui est accro à mes papiers  dès que je le croise, il me demande : "Du nouveau ?" pour savoir si j’ai écrit quelque chose à lui donner. Ce qui arrive très souvent, car je le croise presque une fois par jour.
L’humain, c'est nous !

Toute une part est déjà fusionnée entre nous,
Sinon on se comprendrait pas du tout, on se verrait même pas, rien, aucun lien, aucune intelligence ne serait possible. Mais cette intelligence est devenue faible lumignon.
Beaucoup se croient séparés des autres et agissent en fonction, agissent comme s’ils étaient tout seuls sur terre : Tous les malheurs humains viennent de là.
Il y a un revirement contrariant à opérer par rapport à cette attitude et à ses conséquences, un revirement-choix, à opérer depuis notre libre arbitre à chacun.

Vous chutez librement  par intention personnelle d’indépendance,
Vous vous harmonisez librement  par intention impersonnelle de fusion, d'intention  qui devient solidité une fois accomplie dans les faits.

Les pèlerins d’Arès nomme ce revirement heureux pénitence, parce qu’il demande des efforts mais s’accompagne naturellement de joie et de fête intérieure quand il est réussi. Faites l’effort d’aimer tous les hommes, de pardonner toutes les offenses, de faire la paix toujours, de vous libérer de toutes les peurs et de tous les préjugés sur chacun et sur chaque chose, de développer l’intelligence du cœur et votre libre arbitre retrouvera sa cohérence avec votre humanité. Vous cesserez d’être un ennemi de vous-même, ce qu’on devient tous très rapidement dans cette humanité malade d’égoïsme, de solitude et de supériorité.
Si vous pensez que nous sommes une secte accomplissez ce qui est écrit en votre nom propre  c'est-à-dire au nom de votre humanité, c'est-à-dire au nom de toute l’humanité — aimez tous les hommes — la boucle est bouclée, c’est ce que nous vous proposons. Nous vous proposons ce que votre humanité vous propose.
Si vous avez confiance en nous, rejoignez-nous dans nos efforts, car il y a beaucoup à faire pour rassembler dans cette humanité une force de salut et changer nos vies.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Bernard, de me donner votre pensée à propos des cloches, dont la présence vous gêne, parce qu'elles rappellent la religion." Je comprends. Vous n'êtes pas le premier à me le dire depuis quarante ans. Mais à tous j'ai répondu comme je vous réponds aujourd'hui : "Quand le Père s'est manifesté dans cette chapelle à l'automne 1977, le clocher et ses cloches étaient déjà là. C'est pour conserver ce lieu en l'état qui était le sien au moment des Théophanies que j'ai gardé le clocher." De plus, Dieu dit (Rév d'Arès xxxvii/1) : Ta voix sonne à la cloche, pure ta voix sonne. Juste prophète, va les mains devant...
Ceci dit, je pense comme vous que le second clocher est superflu. De plus, je trouve laid l'ensemble avec ces deux clochers... Je songe, en effet, à supprimer le deuxième clocher qui a été voulu par l'architecte qui l'avait voulu au motif que nous n'étione pas suffisamment vus de l'avenue de la Libération, mais ce second clocher, en fait, n'est guère mieux vieux que le clocher historique. Je cherche quelque chose pour le remplacer, un motif en fer forgé (mais quel motif ?) ou je ne sais quoi d'autre. J'ai peu de temps pour y songer, mais ça viendra.
Ceci dit, Dieu n'exprime ni désir ni répugnance concernant les cloches. Il est au-delà de ce détail.
Merci pour le "papier".
Je suis heureux de prier avec vous dans trois jours à la Maison de la Sainte Parole.

18jun19 209C34 
Je voulais, pour introduire ce commentaire, citer une maxime qui circulait entre nous jeunes collégiennes autrefois, maxime concernant le terme "culture" qui est : "La culture c'est ce qui demeure lorsque l'on a tout oublié." Je trouve que cette maxime aurait eu du sens si on avait dit "partage" ou "Vie" ou "amour".
Je recherche l'auteur, ... et je constate que les réponses diffèrent; les uns disent que cette citation est d'Édouard Herriot... et d'autres disent non, elle est d'Henri Henriot. Je constate donc que la culture ne sert qu'à se comprendre; et ce qui sert à quelque chose, ce n'est pas ce qui oppose — de savoir qui a fait cela, qui est élu aux yeux des hommes — mais plutôt ce qui se ressent et qui est harmonieux : l'Oasis (24/3; xxxvii/7-9) qui nous permet de se  rafraichir et qui laisse en nous une Belle Mémoire, celle qui simplifie les relations par nos efforts de patience et d'amour.
Ce constat que rien n'est calculé dans le Plan du Créateur est tellement apaisant libérateur. Le Père vous a placé là sans vous demander votre permission. Vous avez accepté ; pour le pénitent qui rencontre la Parole et choisit de l'accomplir (Rév d'Arès 35/6), c'est pareil.
Vous aimez vos frères, vous êtes le premier (Rév d'Arès 16/1), frère Michel qui êtes le Juste prophète,(xxxvii/2), l'Envoyé pour rassembler le petits reste (24/1-26/1) — le petit reste revient est Mikal — par Celui qui vous appelle aussi l'ami (xxxix/16).
Je suis et Je viens prendre ton pied... Ta bouche étale la braise de Yéchou, dont le  bras a la lance de Mouhamad (xLiv/4-10).
Cet amour, auquel nous nous devons, relié à l'endurance, à la patience, aide tous les cœurs à sortir de l'obscurantisme , des critiques qui ne servent à rien.
L'homme souffre, étouffe en chacun, nous le remarquons dans nos échanges. Il y a une jeunesse qui crie qui n'a plus rien à perdre, cette jeunesse souffre de l'injustice. La Voix Crie en nous (Rév d'Arès ii/19) et la jeunesse crie dans le désert (Isaïe 40/6), mais si nous luttons, luttons en amour, le Bien vit et abat le dévis (xxx/23) .
Vous appelez avec grand amour les frères et les frères à prendre le Feu (Rév d'Arès xLviii/4- 10), mais chacun de nous — y compris  nos détracteurs — savons que le pire ennemi est soi même, lorsque nous péchons ! C'est alors que nous comprenons que lorsque nous faisons un pas, un simple pas, vers l'autre vers sa Vie qui gît en lui, l'autre fait un pas, et le mouvement entraîne le mouvement de la Vie ; et c'est Beau car il n'y a pas de dressage, nul ne normalise cela ; tout le monde peut créer la Vie autour de soi.
Et l 'au-delà ne s'en porte que mieux  lorsque nous nous aimons, nous pardonnons et faisons la paix...
À Arès, dans cette chapelle (Rév d'Arès xLi/1-2) où nous rendons chaque année, nous allons chacun si simplement Enfant du Créateur (Genèse 1/27), que j'ai soif de me placer face à Sa Lumière, d'y puiser la Force (xLi/4-5) en joie de  me me sentir  accueilli(e) telle que je suis, sans distinction de niveau quel qu'il soit, entrer en mes profondeurs de voir ce qui gît en moi, afin de me changer et de pouvoir avancer et à nouveau réparée, libre (10/10) d'aller vers le monde, d'y travailler en moi d'abord pour la paix avec mes sœurs et frères.
Merci, frère Michel, à vous et à sœur Christiane. Merci pour la paix entre nous tous.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce beau commentaire.
Je ne crois pas que "La culture est ce qui demeure quand on a tout oublié" soit d'Émile Henriot (pas Henri, mais Émile). Je crois qu'Émile Henriot l'a simplement emprunté à un très vieux diction japonais qui dit à peu près la même chose avec "civilisation" ou "civilité"à la place de "culture". Mais bon ! Je peux me tromper.
Durant les six semaines du Pèlerinage, du 21 juin au 15 août avec deux interruptions, tout semble s'acouler sans qu'il ne se passe rien. On n'a même pas quelque événement à consigner dans son carnet. Tout paraît plat, horizontal, mais c'est ça l'événement : la paix. Tout semble endormi, en fait tout vit comme il faut vivre. Ce non-événement est la clé de la Paix, de Celle qui règne où nous irons si notre pénitence nous y a conduit. Cette Paix, c'est la matrice où renaît la Vie à chaque instant. Le Feu que nous venons prendre à Arès est un Feu de Paix, C'est la Paix qui éclaire les jours ténébreux du monde agité. Ce n'est pas comme si nous dormions ; c'est comme si nous nous reposions du bruit du monde. À mon âge, quand le départ vers l'autre monde n'est plus très loin, c'est comme une préexistence de l'envol dans les étoiles, que le Père m'a déjà fait vivre (Rév d'Arès vi/1-7). Au fur et à mesure que les jours terrestres s'évanouissent derrière moi je vois venir au loin — oh ! très loin encore — le Jour du Père. Quoi ! Ce que nous venons prendre à Arès c'est la confiance nécessaire pour vivre dans l'espace infini du Père-Mère... La Maison de la Sainte Parole est une zone médiane où s'écrase toute la complexité inutile du monde.
À bientôt, ma sœur Danièle, la joie de prier avec vous dans ce qui n'est jamais qu'une grange avec un petit clocher, là où le Père a choisi de venir parler à Ses Enfants plutôt que dans les magnifiques édifices religieux que les grands sorciers du monde ont bâti un peu partout.

19jun19 209C35
Frère Michel, ne détournez pas l’attention des lecteurs du blog avec des conjectures sur des "flâneries de pénitence" [?] de l’homme Antoine qui valent bien celles des Pèlerins et de leur guide — Que d’amour dans toute l’entrée 188 !
Le péché, la carence en pénitence, nous en rendrons compte (4/4) tous au Créateur et à Lui seul. Les hypothèses émises dans votre blog sur le parcours spirituel, les idées et les intentions de l’homme Antoine sont erronées et hors sujet. Le sujet, c’est la Parole et le témoignage précis du témoin Michel, et ma conscience me dicte d’être fidèle à la Parole dictée à Arès, sans bruit de bouche  [Rév d'Arès ii/15}, ni le mien, ni le vôtre, mais dans la méditation sur la Parole pure pour mieux L’accomplir.
Le pèlerinage est une occasion solennelle de prononcer Ma Parole pour l’accomplir (Rév d'Arès 35/6) car Ma Parole seule sauve (7/4). Je ne crois pas comme vous que les "vieux de la vieille" parmi vos fidèles soient les premiers dans un ordre de soif décroissante de la Parole (réponse 209C11). Ils ont besoin de sévérité plus que de cajoleries [39/8]. S’ils cherchent la paille [Matthieu 7/3-5} chez les autres, qu’ils n’oublient pas que le grouillis qui lace ta côte [enlacent ta côte], la Pierre Noire (iii/2-4) c’est aussi eux et qu’ils prennent conscience de leur responsabilité dans les faiblesses de la mission.
La question que je pose dans la gravité à tous les lecteurs du blog, c’est quel sens donnez-vous à ce verset Ma Lèvre (est écrasée) sous ton pied lourd (Rév d'Arès xxiii/1) ? La Lèvre c’est d’Elle que coule(nt) le(s) fonts (xxxiv/3). Et le pied lourd de Michel Potay, n’est-ce pas ce pied de fer (qui) va sur le papier (xxxvi/7) ? Car il produit une création éditoriale — copyrightée en faveur de vous et de vos héritiers — qui inclut la Parole entendue et le bruit de bouche devant le livre que la Voix vous ordonne de faire taire (ii/15). Notre respect de la liberté d’expression étant total, le seul bruit de bouche devant la Parole que nous pouvons faire taire n'est-il pas le nôtre ? Ainsi je constate que l’ouvrage appelé La Révélation d’Arès par son éditeur est composite, incluant la Parole et ses écrits. Ma Part [?] y manque car la Parole est minoritaire dans la dernière édition et vraiment noyée dans celle de la bilingue, avec des conséquences observables : de piètres résultats apostoliques. Alors que le juste prophète que Dieu appelle est caractérisé par une voix pure (xxxvii/1), donc libéré de toute glose [10/10].
Il ne s’agit pas uniquement des parenthèses, ces soi-disant "corrections grammaticales", mais de tout ce qui dépasse la Parole, ce que ni toi ni aucun homme (Rév d'Arès 7/6) n’a le pouvoir de faire. Ces intertitres placés dans la dernière édition, comment ne pas les rapprocher de la mise en garde contre celui qui découpe pour son plat (viii/11) ? Ma Parole ne se divise ni ne se tait ! Ces annotations, des gloses dans le vocabulaire français, comment ne pas les rapprocher de ce que le Père reproche aux princes qui n’abandonnent pas Ma Parole à Mon Peuple mais qui arrêtent le lecteur dans son zèle pour Moi (3/7) ?
Quand vous écrivez en 209C28 : "l’esprit que seul le prophète est fondé à répandre (c’est sa fonction fondamentale)", voyez-vous une différence avec les faux prophètes de la religion qui prétendent avoir un contrat d’exclusivité avec le "Saint Esprit" ? Vous semblez avoir oublié votre enseignement dans "Le Pèlerin d’Arès" n°24 sur l’autonomie prophétique : "L’efficacité d’action exige que chaque pèlerin d’Arès s’assume comme prophète."
C’est le nœud du problème : la confusion entre votre rôle de frère aîné et de Messager Fort dont vous avez l’exclusivité et votre rôle de prophète, mot que que la Parole met au pluriel en 28/5 en y incluant des scandalisés. Dès la veillée 2, votre confusion est évidente avec un intertitre parlant du "prophète d’Arès" quand la Parole dit : Mon Messager. Nous avons le même problème pour ouvrir l’oreille des Musulmans à la Parole donnée à Arès car leur culture confond Messager et prophète, nabi et rasoul. Nous ne sommes plus à l’époque des prophètes des jours de Jésus et de Mouhamad. Avec la Parole donnée à Arès, un nouveau Jour se lève où Je fais mille (nouveaux) soleils (Rév d'Arès xxii/12). À aucun moment Antoine ne donne une préséance à la Parole donnée à Mouhamad. Mais Celle-ci et Celle donnée à Arès s’éclairent mutuellement. C’est pourquoi le Créateur parle de Mouhamad qui tient le soleil sur la tête de Yëchou et qui est la voix face à l’aurore (xiii/15), l’aurore d’un nouveau Jour. C’est bien au prophète Mikal de clarifier ce qu’est la Laine sans nœud (xlii/13).
Quand la Voix dit : Le roi blanc son fils pend (comme) un sac Je parle à Mikal pas le sac (Rév d'Arès xxx/1), comment ne pas voir que les nombreuses mises en garde de la Parole sont d’abord adressées au témoin qui doit ouvrir sa gorge pour dire la Parole (i/4). Pour vaincre la raie dans les côtes de Michel, il doit faire dégorger le prêtre (xlii/18).
[texte répété :] Frère Michel ne détournez pas l’attention des lecteurs du blog avec des conjectures sur « les flâneries de pénitence » de l’homme Antoine qui valent bien celles des Pèlerins et de leur guide (que d’amour dans toute l’entrée 188 !). Le péché, la carence en pénitence, nous en rendrons compte (4/4) tous au Créateur et à Lui seul. Les hypothèses émises dans votre blog sur le parcours spirituel, les idées et les intentions de l’homme Antoine sont erronées et hors sujet. Le sujet, c’est la Parole et le témoignage précis du témoin Michel, et ma conscience me dicte d’être fidèle à la Parole dictée à Arès, sans bruit de bouche, ni le mien, ni le vôtre, mais dans la méditation sur la Parole pure pour mieux L’accomplir.
Le pèlerinage est une occasion solennelle de prononcer Ma Parole pour l’accomplir (35/6) car Ma Parole seule sauve (7/4). Je ne crois pas comme vous que les « vieux de la vieille » parmi vos fidèles soient les premiers dans un ordre de soif décroissante de la Parole (cf 209C11). Ils ont besoin de sévérité plus que de cajoleries. S’ils cherchent la paille chez les autres, qu’ils n’oublient pas que le grouillis qui lace ta côte, la Pierre Noire (iii/2-4) c’est aussi eux et qu’ils prennent conscience de leur responsabilité dans les faiblesses de la mission.
La question que je pose dans la gravité à tous les lecteurs du blog, c’est quel sens donnez-vous à ce verset Ma Lèvre (est écrasée) sous ton pied lourd (xxiii/1) ? La Lèvre c’est d’Elle que coule(nt) le(s) fonts (xxxiv/3). Et le pied lourd de Michel Potay, n’est-ce pas ce pied de fer (qui) va sur le papier (xxxvi/7) ? Car il produit une création éditoriale - copyrightée en faveur de vous et de vos héritiers - qui inclut la Parole entendue et le bruit de bouche devant le livre que la Voix vous ordonne de faire taire (ii/15). Notre respect de la liberté d’expression étant total, le seul bruit de bouche devant la Parole que nous pouvons faire taire n'est-il pas le nôtre ? Ainsi je constate que l’ouvrage appelé "Révélation d’Arès" par son éditeur est composite, incluant la Parole et ses écrits. Ma Part y manque car la Parole est minoritaire dans la dernière édition et vraiment noyée dans celle de la bilingue, avec des conséquences observables : de piètres résultats apostoliques. Alors que le juste prophète que Dieu appelle est caractérisé par une voix pure (xxxvii/1), donc libéré de toute glose.
Il ne s’agit pas uniquement des parenthèses, ces soi-disant « corrections grammaticales », mais de tout ce qui dépasse la Parole, ce que ni toi ni aucun homme (7/6) n’a le pouvoir de faire. Ces intertitres placés dans la dernière édition, comment ne pas les rapprocher de la mise en garde contre celui qui découpe pour son plat (viii/11) ? Ma Parole ne se divise ni ne se tait ! Ces annotations, des gloses dans le vocabulaire français, comment ne pas les rapprocher de ce que le Père reproche aux princes qui n’abandonnent pas Ma Parole à Mon Peuple mais qui arrêtent le lecteur dans son zèle pour Moi (3/7)?
Quand vous écrivez en 209C28 : « l’esprit que seul le prophète est fondé à répandre (c’est sa fonction fondamentale) » , voyez-vous une différence avec les faux prophètes de la religion qui prétendent avoir un contrat d’exclusivité avec le « Saint Esprit » ? Vous semblez avoir oublié votre enseignement dans le pèlerin d’Arès n°24 sur l’autonomie prophétique : « l’efficacité d’action exige que chaque pèlerin d’Arès s’assume comme prophète ».
C’est le nœud du problème, décrit dans un courrier récent d’Antoine Bastien à Michel Potay : la confusion entre son rôle de frère aîné dont il a l’exclusivité et son rôle de prophète, mot que que la Parole met au pluriel en 28/5 en y incluant des scandalisés. Dès la veillée 2, votre confusion est évidente avec un intertitre parlant du « prophète d’Arès » quand la Parole dit Mon Messager. Nous avons le même problème pour ouvrir l’oreille des musulmans à la Parole donnée à Arès car leur culture confond messager et prophète, nabi et rasoul. Nous ne sommes plus à l’époque des prophètes des Jours de Jésus et de Mouhamad. Avec la Parole donnée à Arès, un nouveau Jour se lève où Je fais mille (nouveaux) soleils (xxii/12). A aucun moment Antoine ne donne une préséance à la Parole donnée à Mouhamad, mais Celle-ci et Celle donnée à Arès s’éclairent mutuellement. C’est pourquoi le Créateur parle de Mouhamad qui tient le soleil sur la tête de Yëchou et qui est la voix face à l’aurore (xiii/15), l’aurore d’un nouveau Jour. C’est au prophète Mikal de clarifier ce qu’est la Laine sans nœud (xlii/13).
Quand la Voix dit Le roi blanc son fils pend (comme) un sac Je parle à Mikal pas le sac(xxx/1), comment ne pas voir que les nombreuses mises en garde de la Parole sont d’abord adressées au témoin qui doit ouvrir sa gorge pour dire la Parole (i/4). Pour vaincre la raie dans les côtes de Michel, il doit faire dégorger le prêtre (xlii/18)... [fin du texte répété]
il ne doit pas pécher dans la mer sans rive (i/10) car elle trouve sa rive avec le val Hanouka (xLvii/4-5). Homme Michel, ton œil mange ta cervelle, tu ne vois pas le Fond (xxxiv/9). Même Mikal ne cherche pas le Fond. Ouvre tes veines, dis entre (xxxiv/12) à l’Eau Forte (ii/20). (Si) le fou (est) dans toi, plante(-lui) la fourche !(xxxiii/18)...
Le webmaster [Michel Potay] écrit : "ce qui me tracasse c’est qu’Antoine n’ouvre pas d’abord un débat. Prenons un exemple simple du problème du filtre éditorial : vous éditez en xix/23 l(eur) crach(at) [?] brûle ton doigt. Qu’avez-vous réellement entendu de la Voix du Père ? La crache, le crache ou le crachat ? Pour rester fidèle à la Parole dictée, on ne peut que faire des hypothèses. Le mot crache dans un sens positif se trouve en xxiii/7-9 (un passage associé à l’expression prépuce Mi’âl qui permet de penser qu’il a un prépuce à circoncire pour devenir fertile, pourquoi pas celui du prêtre que fut l’homme Michel ?). Le verbe brûler est fréquent dans la Parole, plus de 15 occurrences, et il l’est dans un sens positif. Je suppose donc que vous avez entendu crache mais que vous avez pris ici "brûle ton doigt" au sens négatif, d’où votre modification en crachat. Ceci altère évidemment l’exactitude de votre témoignage. Pour d’autres mots que vous avez altérés en pensant sincèrement avoir un "charisme prophétique" vous y autorisant, ce que ne permet pas la Parole en 7/6, il fause référer aux premières éditions. Mais pour ce verset, c’est de votre vivant qu’il faut témoigner ce que vous avez entendu afin de préserver la Parole pure.
Pour les parenthèses, c’est plus simple. Je viens de citer "le prêtre dégorge" et vous aviez corrigé "faux le(s) prêtre(s) dégorge(nt)". En revenant à la Parole dictée, on peut deviner pourquoi vous avez mis le pluriel : pour ne pas admettre que ce verset concernait personnellement le témoin dont le mental résistait à la Parole. Votre posture est de dire que Dieu en 1977 vous a fait comprendre par le cœur en même temps que vos oreilles entendaient Sa Voix. Mais dans ce cas, comment un cerveau simple comme le mien peut-il admettre que la Voix dise « le prêtre » et qu’en même temps ou presque, Il vous fait sentir : « J’ai bafouillé, je voulais dire les prêtres ». En français, le son n’est pas le même alors que pour les diverses occurrences de au(x), l’incertitude peut subsister. Témoignez précisément !
Mon frère, je serai au pèlerinage sur toute la deuxième période de juillet. Nous pourrons à votre convenance et si vous l'acceptez réfléchir ensemble — en particulier sur l’envol du faucon et la manière dont les frères peuvent l’aider —, en face à face et face au Livre ouvert. Il ne doit pas pécher dans la mer sans rive (i/10) car elle trouve sa rive avec le val Hanouka (xlvii/4-5). Homme Michel, ton œil mange ta cervelle, tu ne vois pas le Fond (xxxiv/9). Même Mikal ne cherche pas le Fond. Ouvre tes veines, dis entre (xxxiv/12) à l’Eau Forte (ii/20). (Si) le fou (est) dans toi, plante(-lui) la fourche !(xxxiii/18)...
[texte répété :] Le webmaster écrit : ce qui me tracasse c’est qu’Antoine n’ouvre pas d’abord un débat. Je n'ai jamais esquivé le dialogue. Prenons un exemple simple du problème du filtre éditorial : vous éditez en xix/23 l(eur) crach(at) brûle ton doigt. Qu’avez-vous réellement entendu de la Voix du Père ? La crache, le crache ou le crachat ? Pour rester fidèle à la Parole dictée, on ne peut que faire des hypothèses. Le mot crache dans un sens positif se trouve en xxiii/7-9 (un passage associé à l’expression prépuce Mi’âl qui permet de penser qu’il a un prépuce à circoncire pour devenir fertile, pourquoi pas celui du prêtre que fut l’homme Michel ?). Le verbe brûler est fréquent dans la Parole, plus de 15 occurrences, et il l’est dans un sens positif. Je suppose donc que vous avez entendu crache mais que vous avez pris ici « brûle ton doigt » au sens négatif, d’où votre modification en crachat ? Ceci altère évidemment l’exactitude de votre témoignage. Pour d’autres mots que vous avez altérés en pensant sincèrement avoir un « charisme prophétique » vous y autorisant, ce que ne permet pas la Parole en 7/6, il faut se référer aux premières éditions.  Mais pour ce verset, c’est de votre vivant qu’il faut témoigner ce que vous avez entendu afin de préserver la Parole pure.
Pour les parenthèses, c’est plus simple. Je viens de citer « le prêtre dégorge » et vous aviez corrigé « faux le(s) prêtre(s) dégorge(nt) ». En revenant à la Parole dictée, on peut deviner pourquoi vous avez mis le pluriel : pour ne pas admettre que ce verset concernait personnellement le témoin dont le mental résistait à la Parole. Votre posture est de dire que Dieu en 1977 vous a fait comprendre par le cœur en même temps que vos oreilles entendaient Sa Voix. Mais dans ce cas, comment un cerveau simple comme le mien peut-il admettre que la Voix dise « le prêtre » et qu’en même temps ou presque, Il vous fait sentir : « J’ai bafouillé, je voulais dire les prêtres » ? En français, le son n’est pas le même alors que pour les diverses occurrences de au(x), l’incertitude peut subsister. Témoignez précisément !
Mon frère, je serai au pèlerinage sur toute la deuxième période de juillet. Nous pourrons à votre convenance et si vous l'acceptez réfléchir ensemble -en particulier sur l’envol du faucon et la manière dont les frères peuvent l’aider-, en face à face et face au Livre ouvert [fin du texte répété].
Antoine B.

Réponse :
J'ai lu. Les bras m'en sont tombés. Vous voulez me lancer dans une discussion de pharisien ? Ça ne sert à rien. Je ne serai pas plus sauvé et aucun(e) de ceux et celles, dont vous-même mon frère Antoine, que le Père m'a demander de guider ne sera sauvé(e), parce qu'on aura élucidé la confusion possible entre crache et crachat, etc. Ne placez pas votre conscience dans la lettre, mais dans l'esprit — rien à voir avec le Saint Esprit... où allez-vous chercher ça ? — Rien de ce que vous vous donnez bien du mal à écrire ne change le Fond de la foi et du salut, tels qu'ils ressortent de La Révélation d'Arès. Vous feriez mieux de citer : La Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) ? Et changer comment ? Par la pénitence. Faites pénitence !
La pénitence est la seule chose qui compte.
Les mots, y compris ceux de La Révélation d'Arès sont ceux du langage humain, langage imparfait et insuffisant. De cela non seulement je conviens facilement, mais je l'enseigne. Les mots ne peuvent pas par eux-mêmes avoir de sens absolu.
Les mots ne peuvent évoquer qu'idées contingentes, jamais sans flou. Il a toujours été impossible d’instituer avec les mots de l'homme, que le Père doit bien utiliser, une règle qui ne serait jamais en défaut. C'est- pourquoi le Père demande à un prophète de fixer l'esprit pour qu'on ne s'arrête pas à la lettre, justement et qu'on aille dans une seule direction. Tous les prophètes d'autrefois ont eu cette tâche; tous ont été honnis par les éplucheurs de textes, les coupeurs de cheveux en quatre.
Dans les Facultés de Droit elles-mêmes on enseigne qu'observer les lois de trop près va en maintes occasions contre l’égalité de la justice, et contre le bien commun. C'est la même chose pour ce qu'on appelle l'Écriture. C'est  pourquoi une seule chose sert l’équité : l'amour et ses applications telles que le pardon, la paix. Aussi est-il clair que la relativité est une vertu, mais que l'amour absolu est la seule chose qui ne puisse être relative et qui soit possible dans l'ordre du non-relatif. L'amour est ; il est au sens fort. Ayez l'amour en vous et vous éviterez les terribles écueils que vous bravez là ; vous y allez sombrer.
Vous semblez en colère. J'en suis désolé. Je n'ai jamais cherché à vous fâcher. Je vous réponds, c'est tout. Je vous rappelle que c'est vous qui m'assaillez et que je n'ai jamais fait que vous dire pourquoi je ne pensais pas comme vous et j'ai — c'est ma tâche — mis mes frères en garde contre vos idées que je crois retardées, pharisaïques; doctorales, sermonnaires. La Révélation d'Arès nous lance en avant. J'irai toujours de l'avant.
Cessez d'éplucher le texte. Retenez le sens de l'ensemble !
Au reste, vous évoquez votre conscience, ce que je respecte, mais elle n'est pas canonique votre conscience, elle ne fait pas loi ; je vous rappelle que chacun des Pèlerins d'Arès ou pèlerins d'Arès a une conscience et qu'il peut lire, lui aussi, La Révélation d'Arès et la comprendre comme il l'entend. Si nous nous mettions à discuter des mots; nous y serions encore dans cent ans, mille ans.
Aimez, pardonnez, faites la paix,
gagnez l'intelligence du cœur libre de préjugés et venez au Pèlerinage dans cet esprit. Le Souffle est le Souffle de l'Amour. Au reste, vous pouvez faire votre Pèlerinage quand vous voulez du 21 juin au 15 août. Pas spécialement en juillet. Le Père venu parler là est le vôtre comme Il est le mien et celui de tout humain sur terre.

19jun19 209C36
Cher frère Michel,
Quand je lis cette entrée "Pèlerinage 2019" #209 et notamment les  commentaires 209C20 Béatrice 0. de Mayenne; 209C23 Antoine B., 209C25 Jean Marie P., je suis émerveillé, non par ces commentaires-là, mais par les réponses magnifiques que vous leur faites avec un doigté et un amour absolu qui forcent mon admiration.
Comment donc douter un seul instant que vous êtes le prophète éclairé , courageux, qui  nous a tant donné de preuves de son charisme depuis si longtemps.
Je vous souhaite un excellent Pèlerinage ainsi qu'à sœur Christiane et à tous nos frères et sœurs qui se déplaceront à Arès, je vous accompagnerai tous depuis mon pèlerinage du cœur.
Merci frère Michel, merci à cette grande famille d'amour aresienne qui m'apporte tant de bonheur !
Didier L . de Haute Savoie

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire qui m'émeut. Je sais que vous ne pouvez pas venir en Pèlerinage à Arès mais croyez bien que je prie avec vous et ma sœur Josiane de loin, que je fais aussi, en plus de mon Pèlerinage direct, le Pèlerinage du cœur avec vous deux.
Vous ne quittez pas mes pensées.

19jun19 209C37 
Voilà une entrée — au même titre que toutes les autres bien sûr — qui aidera les générations à venir à ne pas oublier (Rév d'Arès 22/3) ce que vous aurez écrit (33/10).
Merci pour nous et pour elles. Nous voilà de mieux en mieux armés — armes de paix ! — pour faire face à tous ceux qui tenteront de ramener la Parole à la religion, pendant que le petit reste sous votre guidance présente et perpétuelle s'évertueront à l'en préserver. Les sentiers vers les Hauteurs (7/1) montrent qu'il y a bien des façons d'aller vers la Vie pourvu que l'on soit pénitent, c'est-à-dire que l'on aime, que l'on pardonne, que l'on fasse la paix, que l'on se libère des préjugés, que l'on retrouve l'intelligence du cœur. La Vie !
Votre parole fait sans cesse jaillir le sang dans nos têtes vides. Nous laissons derrière nous les idoles de l'esprit abattues (Rév d'Arès 23/5 et 8). Peu à peu se ravivent nos faibles luminions (32/5). Depuis 1974, nous avons beaucoup appris, mais il nous reste encore beaucoup à apprendre ! Quiconque observe le mouvement de notre espérance vivante, son évolution dans le temps, ne peut qu'être frappé par son évolution perpétuelle, et la force libératrice de votre enseignement, qui fait bien de vous le Messager fort (26/7). Je crois que le Père-Mère le sait et vous laissera encore avec nous le temps qu'il faut.
J'ai une question concernant la réponse que vous faites à Malo, ou disons une demande de précision : Quand vous écrivez que chez nous il ne peut pas y avoir de schisme, vous sous-entendez au sein du petit reste, je suppose, car je vous ai aussi entendu dire qu'il était inévitable — notamment après votre départ de cette vie terrestre — il y ait des schisme au sein de notre mouvement. Je me souviens que vous aviez dit :  Il y aura ceux qui verront dans La Révélation d'Arès une simple réforme religieuse, d'autres qui y verront l'écologie, d'autres qui y verront une voie mystique, etc. Vous ne pourrez pas empêcher cela. Mais il faudra toujours que des hommes puissent trouver ceux qui vivent et transmettent La Révélation d'Arès à la lumière de l'enseignement du prophète. Ce sera le petit reste.
Mais comment délimiterons-nous ce petit reste ? Certainement, la question va paraître stupide à certains de mes frères plus éclairés que moi. Mais j'assume ma stupidité, et j'assume de l'exposer pourvu que nous en tirions un enseignement utile. Donc, je développe stupidement : je vois poindre chez "nous", au sein de sœurs et frères se réclamant du petit reste deux grandes tendances quant à la façon de vivre votre enseignement, aussi sincère l'une que l'autre, mais source régulière de tension : ceux qui pensent qu'il faut suivre à la lettre tout ce que vous aurez écrit car sinon cela revient à ne pas écouter le prophète — ceux-là formant plutôt une tendance fondamentaliste — et ceux qui pensent que votre enseignement est vivant, et qu'il faudra bien continuer à le faire vivre et évoluer une fois que vous serez parti — ceux-là formant plutôt une tendance libérale —. Je sais bien que la réponse est contenue dans la pénitence et son accomplissement, dans notre capacité à vivre selon le Sermon sur la Montagne, à établir la paix, laquelle ne va pas sans perméabilité à l'autre, sans capacité à faire vivre l'autre en soi.  
Mais prenons un exemple très concret : en lançant la campagne de participation aux manifestations des Gilets Jaunes fin 2019, certains de mes frères et sœurs ont considéré que ceux qui étaient à l'initiative de cette participation n'écoutaient pas le prophète, qui n'était absolument pas à l'origine de cette initiative, pire : que nous lui faisions subir nos choix même s'il ne le faisait pas voir, puisqu'il n'est le chef de personne (16/1). Les initiateurs quant à eux n'avaient pas l'impression de ne pas écouter le prophète, mais de mettre en application leur vocation, de prolonger dans le monde, d'une façon parmi d'autres possibles votre enseignement (le frère tient l'arc, la pelle, la faux, XX/10). Partant du principe qu'on ne peut prétendre faire partie du petit reste si l'on n'écoute pas le prophète en tout point, je m'interroge encore aujourd'hui sur ce point : les initiateurs de la mission Gilets Jaunes n'écoutant pas le prophète, se sont-ils exclus — au moins provisoirement — du petit reste ? Si je vous embête avec une question stupide, ne perdez pas de temps à y répondre. Je comprendrai plus tard.
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Sur terre tout est inévitablement relatif, sauf l'amour absolu qui est la seule chose qui puisse ne pas être relative. Quand Malo me parle de schisme je sais dans quel sens il entend ce mot parce qu'il était chez les Témoins de Jéhovah, parce que j'ai été dans la religion et que je sais ce qu'on entend par schisme. Mais après ma mort il y aura inévitablement des schismes, c'est-à-dire des sécessions, des scissons; des séparations, mais il demeure que, quelles qu'en soient les nuances nous n'avons pas d'autre mort que schisme dans notre langage humain imparfait, insuffisant.
Et quelle différence cela fera-t-il si chacun reste un pénitent ? Le Père ne demande pas que nous procédions tous ensemble de la même façon ; Il demande seulement que nous soyons tous pénitents. Et qu'est un membre du petit reste ? Simplement quelqu'un qui s'efforce de vivre et d'être apôtre comme l'aura été le prophète. C'est tout. Si d'autres contestent que ce quelqu'un-là suive le prophète, qu'est-ce que ça peut lui faire ? Nous ne sommes pas une religion avec des ordres et des tiers-ordres, chacun suit sa pénitence comme il l'entend. Une seule chose compte, c'est l'amour.
Je vous avoue que votre question me désespère un peu, parce que je crois avoir expliqué tout ça en long et en large depuis quarante-cinq ans. N'ai-je pas notamment encouragé les famille d'affinités, ce qui dans mon esprit ne signifiait pas qu'elles fussent autre chose que membres d'une même grande famille arésienne tout en se comportant de façons spécifiques différentes ?

20jun19 209C38
La feuille et le laboureur

Juste à côté de moi
Une feuille est tombée
Sur la terre noire griffée
Mais dans sa main d'amour
Il la garde pour toujours.

Quand le Vent Fort souffle
C'est sur toutes les feuilles,
Pas une plus qu'une autre
Il souffle pour les fortifier
Car la Vie est déjà donnée.
Alors Il ouvre fleur après fleur
Et à temps la Beauté revient.

Libres elles le sont toutes
Le temps revenu de la sève
Et pour toujours peut-être
Le Jour qui ne sera plus
Quand Il arrêtera le temps.

En attendant le laboureur
Ouvre et retourne la terre
De sa houe aux mots de fer
Lui parle, à l'arbre aussi
Rassemble les autres feuilles
Au labeur jusqu'au bout
Il est et espère le retour
De la feuille au printemps.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème. Je vous souhaite et je souhaite à toute votre famille un heurex Pèlerinage fécond en Feu !

20jun19 209C39
Depuis quelques années, nous faisons le pèlerinage avec ma compagne.
Et c’est avec joie que je me préparais à venir cette année encore.
Cependant, la vie nous fait vivre autre chose. Ma compagne souffre d’une hernie discale l’empêchant totalement de faire le voyage jusqu’à Arès.
Dans ma petite tête d’homme, voyant le pèlerinage approché, je me disais qu’il faudrait peut-être que j’y aille seul. Échangeant à ce sujet avec elle, il y a quelques semaines, j’ai senti chez elle comme un sentiment d’abandon, si je partais seul.
Je suis alors resté en silence avec elle quelques instants n’imaginant pas ne pas faire le Pèlerinage et sentant en même temps l’importance de chercher comment avancer ensemble sur un sentier dont la pente est supportable [Rév d'Arès 7/2]. Je me sentais dans une impasse, écartelé entre deux directions inconciliables pour moi.
Au bout de quelques minutes, elle me dit : "Nous pourrions peut-être prendre un temps ensemble pour vivre ici en Belgique à l’heure du Pèlerinage, un moment comme si nous étions là-bas ?"
En l’entendant, c’est comme si elle venait de me dire une évidence qui d’un seul coup ouvrait une nouvelle perspective à laquelle je n’avais absolument pas pensé avant, tellement simple, que j’en suis resté sans voix :
Rester ensemble et faire le pèlerinage. C’est peut-être aussi ça suivre l’Eau… [Rév d'Arès xxxi/18]
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Très beau commentaire, qui m'a ému, et  dont je vous remercie, mon frère Louis-Marie.
Suivre l'Eau (Rév d'Arès xxxi/18), ce n'est pas spécialement aller prendre le Feu [xLi/7] sur le lieu du Saint (12/4) à Arès. Suivre l'Eau, c'est chaque jour suivre le sentier chevrier (c.-à-d. pas facile, 25/5) de la pénitence, donc du combat intérieur contre le péché, le sentier chevrier de l'amour qui mène aux Hauteurs Saintes, c.-à-d. à la Vie. Mais sur ce sentier il est, quand c'est possible, profitable de prendre le Feu à Arès pour ranimer notre ardeur à la pénitence et à la Moisson. Ça n'a rien d'obligatoire. Rien n'est obligatoire, tout n'est que fermement suggéré dans La  Révélation d'Arès et de ce fait, quand le Pèlerinage est impossible, on peut faire ce que j'appelle le Pèlerinage du cœur chez soi. C'est juustement ce que votre compagne vous a suggéré. C'est formidable ! Au reste, ce Pèlerinage du cœur je le fais moi-même chaque jour toute l'année. Vous deux aussi, je présume.
Mais quand je peux faire mon Pèlerinage sur place du 21 juin au 15 août je prie de loin avec tous ceux, fort nombreux, qui ne peuvent pas pour mille raisons venir à Arès.
Bientôt ensemble dans la prière, qu'importe la distance qui nous sépare !

20jun19 209C40
Frére Michel, votre blog nourrit toujours, même ceux qui ne peuvent pas se rendre au Pélerinage !
On vient ici se "recharger spirituellement" comme vous le dites si simplement. "Gna, gna, gna"... Restons simples, si c'est possible !
Cela nous donne la Voie, simple, juste, au delà des dogmes, des religions et autres shémas étriqués, dont le monde souffre sûrement sans le savoir... probablement... c'est là aussi notre part de souffrance ! C'est cela aimer, n'est-ce pas ?
Notre frére Bernard de la F. aspirerait à rester là... dans cette bulle où nous a parlé Dieu en ces temps où Il nous apparaît comme un triste fantome... voire pire.
Comme nous aimerions parfois aussi en vivre... de cet épisode-là, mais ?
Transmettre... rue du Port [à Lorient] ou ailleurs... C'est à vivre !  
Vie !
Notre frére Henri choisit une parabole : "Derrière le mur". Elle me touche particuliérement... Juste flash évoqué ici. Nous pèlerins, nous battons le Sentier à la rencontre de l'épi mûr. Nous n'avons pas à convaincre !
Il a raison, Henri (209C31). Nous avons à l'entendre...
C'est aussi là la réponse à ce que l'un de nos fréres parisiens évoquaient il y a quelque temps : Mais que me commande l'Amour ?
Avec ou sans pélerinage chacun va de son pas, accompagné et confiant.
Bel été fraternel à tous, à Arés !
Brigitte J. de la T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous êtes, ma sœur Brigitte, une vraie poétesse. Je regrette presque de devoir arranger votre texte pour lui donner une allure de français d'école. Je devrais garder votre extraordinaire manière d'écrire avec abondance de signes de pontuation ... ;;; ,,, !!! qui tiennent la place de vos pensées non-scriptibles, un mépris souverain pour les majuscules, pour les cédilles qui tombent là à peu près n'importe où comme des météorites. Tout celai montre votre formidable élan vers la liberté absolue, votre dédain total pour les phrases grammaticalement bien arrondies, pour les règles (kekcekça les règles ? c'est pas la vie). Je pense que cest un peu la façon dont Céline (Louis Ferdinand) écrivit le "Voyage au Bout de la Nuit" (sauf les vulgarités dont il était amateur) que son éditeur dut sûrement avec beaucoup de peine "mettre au propre", comme on dit, pour que ce fût lisible pour tout le monde. Vous écrivez pour vous-même, pas pour le monde, je comprends et j'aime, mais moi comme bloggeur, donc éditeur, je dois penser à tous ceux de mes lecteurs qui ont des difficultés à lire le français d'école... alors, le français de Brigitte J. de la T., l'évadée du monde, qui a sauté vers le Ciel et est restée suspendue en l'air... vous pensez !
Merci, ma sœur Brigitte, pour ce commentaire.

20jun19 209C41
Vu les publications actuelles sur votre blog, soit vous êtes en train de prendre le large du repos bien mérité avant le Pèlerinage, soit vous n'avez rien à vous mettre sous la dent.
Alors permettez-nous de remettre une petite couche de fond à propos des Gilets Jaunes.
Quel lecteur assidu de La Révélation d'Arès ne serait pas tenté de voir dans le surgissement de ce mouvement (qui répond comme un écho au soulèvement d'une partie de la population grecque) la Main du Père à l'œuvre ? Le temps est venu où Ma Parole s'accomplit. Des Hauteurs qui dominent les Rivages devant Génésareth, Mon Appel est enfin entendu par des hommes qui me haïssent (28/14). Le vent de la veillée 28 ne se fait-il pas bien sentir dans les soulèvements qui se préparent ? Quel Pèlerin d'Arès ne peut y être sensible ?
Les Gilets Jaunes ne sont pas le fruit de la mission des Pèlerins d'Arès. Par contre, c'est un événement suffisamment frappant pour se donner l'occasion de jeter un regard en arrière et de méditer sur ces premières décennies de mission. Quel ton adopter ? Le ton pleinement "évangélique" est-il adapté à ce monde qui bascule, de façon vertigineuse, vers le péché des péchés (38/2) ?
Les vrais Gilets jaunes rejoignent les Pèlerins d'Arès sur plusieurs points :
Leur profil  est apolitiques, areligieux et pacifiques. Ils se méfient de toute autorité et sont mus par une force anarchique spontanée. Nous avons pu sentir dans l'air des cortèges une inspiration humaniste motivée par les exemples de Gandhi, Luther King, Mandela ou encore cette foutue "Déclaration des Droits de l'homme" piétinée par les juges, les "dirigeants" et leurs milices en France comme en Grèce. Marqués par l'esprit de la désobéissance civile et de l'anti-capitalisme, les Gilets Jaunes comme une frange de nos voisins grecs, se soulèvent contre les injustices et l'imposture révélée (22/12) de l'élite ; la "caste" et tous les chiens (Rév d'Arès ix/1-3) qui boivent la fange (30/2) dans l'écuelle des pouvoirs.
Sur le plan sociétal, tous manifestent une rage, exprimée par une colère encore toute contenue. Lorsqu'elle explosera nous verrons se concrétiser ce que nous refusons de voir encore aujourd'hui — Ne pleure pas sur les malheurs qu'on verra ce jour-là, car J'ai laissé aux princes le temps d'écouter Ma Parole, et même plus que le temps du repentir (Rév d'Arès 28/9) !
Leurs réclamations, toutes matérialistes qu'elles soient, ne sont-elles pas légitimes ? N'expriment-elles pas une soif de libération, de dignité, leur aspiration au bonheur qu'ils peinent à formuler ? Comment s'étonner qu'une foule révoltée trouve difficilement les mots pour s'exprimer quand les Pèlerins d'Arès eux-mêmes trouvent difficilement les moyens de s'élever à la hauteur des enjeux historiques de leur propre mission et continuent de perpétuer depuis près de 25 ans les travers d'une mission sociale (rationalisation) qui leur fait perdre leur moelle comme le Sel (Rév d'Arès ix/6) ? N'avons-nous pas tout spécialement pu ressentir cette atmosphère plombée dans l'entrée 208 ? Vous-même, prophète, n'avez-vous pas témoigné que quelque chose de La Révélation d'Arès avait été caché, donc trahi (réponse 208C33) ? Pourtant, "la mission vivra de ce qu'elle aura prophétisé, c'est-à-dire accompli", avez-vous écrit.
Une quarantaine d'année après les apparitions et messages de Jésus et Dieu Lui-même [à Arès, France], les Pèlerins d'Arès se sont présentés en queue de cortège des Gilets Jaunes en brandissant des panneaux improvisés à partir du kérygme et d'extraits de la Parole donnée à Arès en résonance avec les sensibilités du moment. Ils y ont gagné une certaine visibilité, peut-être même leur historicité avec ces quelques mentions obtenues dans les médias. Nous restons derrière, alors que nous devrions, avec les éléments que La Révélation d'Arès met à notre disposition, être tout à l'avant.
Oui, nous direz-vous, "la critique est facile tandis que l'art est difficile" ! La petite assemblée que nous représentons — Je suis au milieu de tous ceux réunis en Mon Nom pour accomplir Ma Parole (40/4) —, critique. Les Gilets Jaunes critiquent et vocifèrent. Et cette même frange de la population grecque critique et souffre.
La Révélation d'Arès propose une solution au mal dans le monde : La pénitence. L'art de la pénitence ; ce beau pari que l'homme est capable de tenir, sinon pourquoi le Créateur viendrait-Il lui le rappeler ? Il ne semble pas si sorcier de dire à ceux qui en rient — Les singes rient (Rév d'Arès ix/2), qu'ils grimacent car ils ont peur de se donner les moyens de s'élever ; ça leur donne le vertige (23/2).
Son témoin, le prophète Mikal, a défini la pénitence en prenant appui sur le Sermon sur la Montagne [Matthieu chapitres 5 à 7]. Le rappel au Sermon sur la Montagne est sage et réaliste, car on ne construit pas une grande et belle maison bien stable sur un terrain mouvant mais sur du roc. Et le Sermon sur la Montagne c'est du roc. Ce même roc que certains voient comme du christianisme d'église (209C23).
Mais, parallèlement, ce n'est pas faux de devoir admettre que La Révélation d'Arès propose une vie intérieure tellement dense, pour qui sait l'accueillir, qu'il est quelque peu frustrant de devoir rester sur une seule tonalité ; cette couleur apostolique qui constitue aujourd'hui le petit reste (Rév d'Arès 24/1). Et qui restera sans doute telle quel tant que ses membres n'auront pas éprouvé le nerf (xiii/8) de la conscience collective ni senti son fumet. Aujourd'hui encore, plusieurs événements ont prouvés que nous en étions loin, très loin. Pauvre de nous !
Essayons de voir tout cela sous un autre angle.
Depuis que le Père a fait de l'homme qui couche sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2), le fils de la buée de Sa Bouche (xxi/5), Il lui a permis de s'alléger (17/3). Mais, semble-t-il, cet allègement ne satisfaisant pas pleinement la créature, depuis le choix d'Adame (vii/1) de dominer (2/1-5), l'homme est pris dans un balancier perpétuel qui le fait pencher, selon son libre arbitre, du plus léger au plus lourd. Le plus léger étant la transcendance pure, soit la Vie, et le plus lourd l'atrophie atone de la matière, soit la mort. Seule la pénitence peut lui permettre de maîtriser ce balancier. Et cela jusqu'à pouvoir arrêter le cliquetis de l'horloge du temps (31/8).
Vous-même, prophète, décrivez cet état : "Nous sommes des créatures qui se débattent au fond de la fosse ou de l'abysse qui sépare la Raison créatrice de la raison "cogitante" humaine" (réponse 207C29).
D'une certaine manière, nous pouvons nous dire qu'à chaque fois que le balancier nous entraîne vers la raison "cogitante", nous allons vers le mal, en direction de l'atrophie, donc de la mort. Et, à l'inverse, à chaque fois que le balancier nous entraîne vers la Raison créatrice, nous allons vers le Bien, en direction de la transcendance, donc vers la Vie.
La religion comme la politique prônent les valeurs de la raison "cogitante", sans se rendre compte que celle-ci même participe à l'atrophie presque généralisée. Tandis que l'existentialisme de la création se veut représenter la dynamique de la Raison créatrice.
Sur ce, nous pouvons annoncer à ceux qui ne perçoivent pas le Sermon sur la Montagne comme le roc de cette même montagne qu'ils sont enfermés dans une raison "cogitante". Mais, de la même manière, nous pourrions dire aussi que ceux qui ne voient pas l'investissement au sein du mouvement des Gilets Jaunes (ou la proximité solidaire avec les grecs) comme une possibilité qui peut annoncer le contraire de ce qu'est l'atrophie, donc la transcendance (au prétexte que les Gilets Jaunes sont de vulgaires matérialistes), sont dans cette même "raison cogitante". Cette raison, répétons-le, qui, poussée à son paroxysme, mène à la rigidité jusqu'à l'atrophie. Une atrophie dont les âmes vivantes peuvent ressentir la lourdeur.
C'est pourquoi "Jésus aurait porté un Gilet Jaune," nous dit un prophète bien vivant, Mikal – Prépuce Mi'âl (Rév d'Arès xxiii/9). Jésus l'aurait porté d'abord par solidarité — Tu aimeras Mon Peuple, tu aideras l'opprimé contre l'oppresseur, le spolié contre le spoliateur ; avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité (28/10) —. Et aussi pour saisir cette occasion unique d'ouvrir l'esprit de l'homme, qui se lève et se met en marche, à la prise de conscience que la transcendance propose : Tu établiras la vraie piété de Mon Peuple, tu enseigneras la Vérité (28/10).
Le Souffle intervient pour qui sait l'accueillir. Et enfiler un gilet jaune par "amour pour l'homme son frère" ne devient plus enfiler un uniforme ou s'abaisser à se mélanger à la plèbe, c'est se fondre dans le ahanement du peuple de la base pour se mêler aux vagues qui se ruent contre l'indifférence de ceux qui font fléchir sous la tyrannie de l'étranger, leur frère, qui se laissent déshériter par les riches, leurs frères, et tromper par les prêtres (28/13) qui leur barrent leurs cours (28/12).
Et où que ces hommes soient, nous devons être —  Les frères sont dans les jambes qui serrent, les jambes serrent (i/15). Ils mangent le fruit, une jambe te suit (i/18).
Voyez-vous, prophète, fruits ou pas fruits sur ce coup-là, même si peut-être nous pouvons humblement féliciter les Bretons (réponse 209C14), s'ils s'avèrent avoir été à la hauteur, nous avons été au rendez-vous de l'Appel. Et nous pensons qu'il nous faut continuer à être à l'écoute et dans cet élan du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) sans chef (16/1) où la masse, pour sûr, continuera à se débattre, certes (réponse 209C14), mais où des hommes devenus influents seront capables de perpétuer la Vie. Malheureusement, à présent encore, nous ne pouvons pas compter sur ceux qui continuent à détourner la piété vers leurs œuvres fausses (28/10) car ceux-là mêmes miment la sagesse patiente (22/9). Les scandalisés (28/3) ont le talent de savoir les reconnaître. Nous sommes de cette race.
Nous avons partagé avec tous une vidéo et photo très explicites (209C14) sur ce que nous avons engagé. Elles signent notre démarche et ce que nous recherchons : Des fleurs qui exhalent joie, courage et générosité ; des fleurs qui ont de l'arôme, pas ces fleurs d'un jardin sans odeurs. Et qui, malgré l'allure de leurs pétales, ne sont que des bouts de papier sur lesquels le parfum chimique de la parole mécanique est aspergé.
Nous joignons à ce commentaire un documentaire instructif qu'un frère nous a transmis. Nous espérons qu'il vous apporte quelques informations.
Éric D. & Frédéric M.

Nota Bene : Pour savoir qui est "fleur de lutin" il faut s'intéresser de près au monde des chèvres, car c'est le nom d'internaute de Sarah, ma compagne, lorsqu'elle navigue sur ses forums à l'esprit champêtre. Je n'aurais jamais pu prévoir que mon petit clin d'oeil puisse bêtement se retrouver sur le blog du prophète (209C24). Si j'avais su que j'aurais pu bénéficier de tant d'égard dans la description d'un pseudo, je ne me serais pas précipité à devenir un pélos. Mais veuillez donc pardonner le petit diablotin que je suis qui souhaite n'avoir blessé personne ; cette fois-ci j'ai vraiment apprécié cette présentation "au prompteur" qui a donné plus d'assise au message transmis dans le halo spécial de mister Didier Br. Après les ballerines, à quand les pèlerines ? Vive la créativité et l'humour ! Frédéric M.

L'amour et la révolution
https://youtu.be/wNSfoTYY3hA

Réponse :
Merci, mes frères Éric et Frédéric, pour ce commentaire que j'ai lu avec beaucoup d'attention et  qui m'a beaucoup intéressé.
J'ai rencontré il y a quelques temps un jeune homme qui me dit : "Est-ce que je mérite d'être sauvé ? Et d'ailleurs qui est sauvé ? Le Gilet Jaune ou le CRS qui le matraque ? Mr Macron ou le condamné à perpète qui se repent... et celui qui ne se repent pas ? Le pécheur chrétien, musulman, juif ? L'athée ? On ne sait plus ce qu'il faut faire ou ne pas faire pour quitter la vie sans dégât."
Je lui ai répondu : "Vous posez la bonne question. Autrefois, il n'y a pas si longtemps, l'homme sauvé était celui qui, dans les sociétés alors structurellement très rétrécies, obéissait aux autorités, aux lois, à la culture, à la religion officielle, etc. Mais aujourd'hui l'humain se libère, circule, va vivre ailleurs ou reçoit beaucoup d'émigrés, voit quantité de manières de penser et de vivre différentes au cinéma, à la télévision, ne sait plus ce qu'est la ligne droite vers le salut. De là l'épaiseur du doute qui l'enserre et l'étouffe : 'Et d'ailleurs, qui est sauvé ?' De là vient sa fuite hors de la foi réglemantire, d'abord (c'est la phase actuelle) pour se réfugier dans l'absence de foi, d'opinion, d'idéal. De là cette sorte de vide où tombe notre mission, mais pas seulement elle : le mouveemnt des Gilets Jaunes. De là, la superbe prescience qu'exprime La Révélation d'Arès, Parole libératrice par excellence."
De là l'énorme difficulté de l'apostolat dans l'époque charnière où nous nous trouvons entre la vision rétrécie, étouffante, qu'avait le croyant cherchant son salut, ou le bonheur, ou la justice, hier encore, et la quasi subite réalité d'un monde presque soudainement ouvert sur la réalité de l'immense galimatias humain... En quelques décennies, quoi ! De là notre place chez les Gilets Jaunes, mais notre participation à ce mouvement de nature libératrice plus encore que matérialiste n'a rien d'obligatoire objectivement, car à côté des frères humains manifestant sous le gilet jaune il y a subjectivement vivante l'autrement plus vaste humanité des silencieux, de ceux qui ne descendent pas dans la rue, mais qui, derrière leurs fenêtres, observent avec intérêt, avec une vague espérance qu'elles réussissent, ces vagues de Gilets Jaunes qui passent. Chez nous aussi il y a beaucoup de ces silencieux. Ils sont nos frères derrière leurs fenêtres au même titre que vous deux, Frédéric et Éric, qui étiez dans la rue.
De là vient, pour finir, que seul l'amour est le moteur du bonheur général à venir. L'amour ? C'est l'objectif de la pénitence. Il n'y a aucun orgueil à aimer. C'est même beaucoup de peine, de travail, de travail forcé, car je dois aimer même ceux que je n'ai pas envie d'aimer, même ceux qui ont le pus, le ver, l'hameçon à la lèvre (Rév d'Arès xxii/8). On est bien loin de la force supposée salvatrice des mots, comme le pensent notre frère Antoine B. et beaucoup d'autres, on plonge au contraire dans l'Eau pure de la Source de la Vie. Il n'y a aucune certitude d'être élu et sauvé en rétrécissant son âme à l'observance de la lettre et c'est bien pourquoi les Gilets Jaunes, de toutes catégories, ont eux aussi compris de leur côté qu'il ne leur servait à rien de rétrécir leur espérance d'une vie meilleure aux termes étriqués de la loi. Le respect de la lettre, qui fait loi, est l'erreur ou, si l'on préfère, l'idéologie de ceux qui se croient arrivés et qui, hélas, ne font que s'égarer davantage. C'est le respect de l'esprit qu'il faut avoir. Et c'est dans l'esprit qu'habite l'amour depuis le commencement du monde, puisque c'est par Amour que Dieu nous créa en disant (non en écrivant) : Que cela soit ! L'amour est cet éternel visage d'Aïeul qui rassure ses Enfants !

20jun19 209C42
Bonjour frère Michel,
Je suis frappé de voir qu’il y a un verset, qui n'a pourtant ni parenthèses ni d'ambiguïté ni ambiguïté,  qui n’est jamais cité par les contradicteurs de votre façon de remplir votre rôle de prophète :
Mikal est Mon Fils. Il germe les fils de l’Eau (Rév d'Arès xi/13).
Dans ce verset c’est bel et bien vous qui êtes cité, et pas n’importe comment d’ailleurs, et ce rôle n’est dévolu qu’à vous et à vous seul.
Pour ma part, j’atteste avoir bénéficié pleinement de l’action du juste prophète (Rév d'Arès xxvii/2) que vous êtes. Verset lui aussi non cité par ces frères qui cherchent là où l’Eau ne peut sourdre (16/13).
Je serai heureux de prier à vos côtés lors de la première période du Pèlerinage, ainsi qu’aux côtés de tous les frères et sœurs.
Merci pour tout ce que vous faites.
Dominique Bo. d’Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire.
S'il n'y avait que le verset que vous citez qui fait de moi, et bien malgré moi, le prophète de la Parole d'Arès ! Il y en a d'autres. Mais, mon frère Dominique, il n'est pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre et pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Mais ces aveugles et ces sourds nous les aimons aussi, car qu'avons-nous de plus qu'eux sur le sentier très difficile de la pénitence ?
Je vous souhaite, frère Dominique, un bon Pèlerinage fécond en Feu de foi et de moisson.

20jun19 209C43
Une petite fable. Le prophète et le consultant .
Il était un prophète choisi par le Créateur de toutes choses, qui s’entoura des frères et sœurs qui furent les premiers à répondre à cet Appel de la Vie. Parmi eux un frère extrêmement intelligent et dévoué. Ce frère était consultant de métier. Il y avait entre eux un respect profond, et une forme d’admiration mutuelle, une amitié prit forme. Le prophète devait se déculturer de sa religion, le consultant de sa vision rationaliste de dessus de l’œil [Rév d'Arès xix/7]. L’un fit le travail, l’autre pas (ou pas suffisamment). Il en résulta un décalage de plus en plus fort. Le prophète était chaque jour davantage au service de son Créateur, le consultant resta au service de son intelligence qui s’épaissit de ressentiment... Devinez ce qui arriva.
Le frère intégra le groupe hétéroclite de ceux qui, au lieu d’apporter leurs questionnement humble et contribution constructive, se posent en avertisseurs, en donneurs de leçons! C’est triste. Tout le petit reste en était désolé.
Oui, je me rappelle quand Antoine B. passait à Paris, il y a pas mal d’années, peut être passe-t-il encore? Je ne sais pas ; c’était un peu comme un auditeur de chez Arthur Andersen, Ernst and Young  ou Price Waterhouse Coopers (grands cabinets d’audit internationaux): il rencontrait des frères, des couples, c'était notre cas, ou des petits groupes, posait plein des questions très organisationnelles et nous avions beau rappeler que l’organisationnel est juste une conséquence plus ou moins heureuse des vitesses ou lenteurs de la pénitence, on s’attendait toujours à recevoir un "rapport d’audit", avec le chapitre "chantiers de progrès". Qui ne venait jamais. C’était bizarre...
Au jour de l’an 2019 je lui avais envoyé un SMS :
"Hello, cher Antoine,
Reçois nos vœux d’une année 2019 belle et constructive.
Par pitié reprends-toi, cher Antoine, fais arrêter sans tergiverser cette initiative "al abdal", et ne reste pas comme le dénonciateur public d’un homme, frère Michel qui n’est pas parfait mais qui est un exemple et un marqueur pour l’humanité du XXIe siècle . Un homme à qui Dieu a confié une tâche tellement lourde.
Entre en toi et cherche la vie spirituelle !
Par avance merci.
Nous t'aimons
Je t’embrasse fort.
Olivier de L."
Il ne m’a pas répondu.
Oui notre frère a sans doute souffert d’une trop grande proximité de ce volcan brûlant appelé Mikal, dont l’œil lance des éclairs mais qui ne fulmine pas. Pour supporter ce volcan, il faut, il aurait fallu que sa pénitence et son ascension soient fortes, très fortes ; elles ne le furent pas de toute évidence. Il poursuivit son cheminement dans une culture d’auditeur à tendance théologique, qui devint errance: Antoine pourtant fidèle lecteur de la Parole semble n’avoir pas assez creusé dans ce sens tellement apprécié chez un nombre important de sœurs et frères : l’humilité, base solide de la vie spirituelle, qui n’est pas anéantissement de la personnalité mais source d’une personnalité nouvelle et renforcée. Il aurait mieux apprécié le miel prophétique [Rév d'Arès xii/4-6]. Relire les pages magnifiques sur l’humilité dans l’article "Pénitence" (Le Pèlerin d’Arès 1993/1996).
Et pour reboucler sur le sujet de cette entrée, je me serais réjoui de croiser Antoine à Arès, mais j’ai lu qu’il y serait en juillet ; je me réjouis de voir bientôt nombre de sœurs et frères au Pèlerinage, même si c’est toujours d’une façon trop rapide et fugace. Oui, il est agréable de penser: après cette année chargée, où j'ai encore galéré, souffert de mes insuffisances, bientôt le Pèlerinage, ressourcement attendu, étape et fête de l'âme (209c11).
Olivier de L. d'Île de France

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Olivier.
J'avoue ma surprise en vous lisant à propos d'Antoine B., parce que vous dites qu'il était "consultant". J'avoue ne pas savoir ce qu'est un "consultant". J'entends parfois ce mot pour désigner une fonction, un travail, un métier qui n'existait pas dans ma jeunesse. Quand j'étais ingénieur il n'y avait pas de consultants professionnels ; le terme consultant ne pouvait désigner qu'un malade consultant un médecin. Aujourd'hui, il semble qu'un consultant soit ce qu'on peut appeler un homme qui fait des conseils qu'il donne une prestation de services (autre terme à la mode), une sorte de "bavard" comme on appelait en argot, toujours dans ma jeunesse, l'avocat. Mais je suppose qu'un consultant dispose d'une connaissance avérée dans un domaine précis. Or, je ne vois pas ce qu'Antoine avait comme connaissance dans le domaine de conseiller de moisson ou de pénitence, les deux domaines qui occupent l'esprit et le cœur d'un Pèlerin d'Arès.
Mais bon ! Nous vivons dans un monde de plus ou plus complexe, un monde que sillonnent en tous sens des inégalités et des différences d'aptitudes ou de moyens matériels de plus en plus profondes. Notre monde est devenu très instable et il n'y a rien d'étonnant, en y réfléchissant bien, qu'une Parole du Père survînt en 1977 pour prévenir le pire et qu'un homme comme notre frère Antoine, que nous aimons tous bien sans nécessairement accepter ses idées, à mes yeux rétrogrades, essayât de s'adapter à la situation.
Toutefois, vous parlez "d'Al Abdal" et là je sursaute. Je croyais que c'était notre frère Nazih H. et son frère Daoud H. qui en étaient les créateurs et les administrateurs. Antoine, je sais, est en bons termes avec Nazih H., mais, d'après ce que vous me dites, il aurait par surcroît partie liée active avec ce site qui tente tout à la fois d'accaparer à son profit La Révélation d'Arès et d'en déformer tant le texte que le sens ? Il y aurait donc toujours la collusion (pas seulement les sympathies) "droits changeurs" derrière tout ça ? Je me sens assez désorienté comme toujours quand j'apprends les choses par bribes et par hasard. Un jour quelqu'un, je ne sais plus qui, il n'y a pas très longtemp, m'a parlé du site "Al Abdal". J'y ai jeté un coup d'œil et j'ai adressé à "Al Abdal" un message par l'intermédiaire de son bouton "contact" en disant très poliment quelque chose comme: "Moi je m'appelle Michel Potay, mais vous comment vous appelez-vous ?" Je n'ai jamais eu de réponse. Depuis lors, je ne suis jamais retourné sur "Al Abdal", les gens qui se cachent ne m'intéressent pas. Je sais seulement par Adira (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès) que le site "Al Abdal" présentait Le Livre sous une forme impropre et j'ai approuvé la procédure juridique nécessaire pour la défense du copyright, dont je suis le titulaire au titre évident de locum tenens. C'est une procédure qu'il nous a fallu utiliser déjà pour nous défendre d'autres "éditeurs" de La Révélation d'Arès sous des formes impropres et pernicieuses.
Je ne sais pas vraiment ce qui soulève chez Antoine B. son animosité contre moi. C'est certes un free-lance, un homme très indépendant, ce que j'ai discerné dès les premiers jours où il habita chez moi, un frère qui mène sa foi et sa mission comme il l'entend, réfractaire par nature aux directives, si elles ne rejoignent pas ses propos assentiments, un frère qui pour cette raison n'a jamais pu me représenter et remplir des missions qui lui demandaient de s'effacer, ne serait-ce qu'un court moment. De ce fait, je lui ai toujours fichu une paix royale.Il n'a toujours fait que ce qu'il voulait faire de lui-même. Je lui ai parallèlement toujours donné mon amitié en plus de mon amour fraternel. Et puis, pof ! tout à coup il s'en prend à moi. Voilà que subitement il s'avise que je ne respecte pas la Parole du Père... Que s'imagine-t-il ? Que depuis quarante-cinq ans j'aurais mal lu cette Parole que j'ai eue tous les jours sous les yeux et qu'il me faudrait changer, m'effacer, ne plus être q'une promesse de prophète ? J'ai vraiment envie de lui parler comme le Père parla à Job ! Je paraphrase : Quel est celui qui obscurcit mon plan par des paroles dépourvues de sens ?.. Où étais-tu quand je fondais le courant qui allait être celui des Pèlerins d'Arès ?... Qui en a fixé les mesures, trouvé les premiers membres ?... Es-tu passé comme moi par toutes les vicissitudes de la fondation ?... Où étais-tu quand, refusée par tous les éditeurs, je dus imprimer et diffuser moi-même la Parole d'Arès ? etc., etc. (circonlocution sur Job, 38/1-41). Quelle prétention le prend ? Qu'est-ce qui lui a tourné la tête ?
Protagoras disait : "Personne, volontairement, ne tend vers ce qui est mauvais," et : "L'homme est la mesure de toute chose." Deux pensées qui, quoique remontant au Ve siècle avant J.C. se retrouvent dans La Révélation d'Arès, parce que, d'une part, si l'homme n'avait pas quelque part en lui une propension à écarter le mauvais et si, d'autre part, tout le Bien de la Création ne dépendait pas seulement de l'homme, le retour en Éden ne pourrait être qu'un rêve idiot. Ce ne sont pas les mots qui, aussi vaste soit la conscience d'Antoine, changeront l'homme et changeront le monde, mais le Bien dont l'homme est capable, donc la pénitence. Et je suis émerveillé de constater que bien avant Jésus et dans des milieux humains considérés comme païens tout était déjà dit par des hommes inattendus, mais des hommes, oui, tout bêtement des hommes,et que comme Ivar Lisner a intitulé son livre "Dieu était déjà là"; Dieu, oui, a toujours été là, mais des hommes plus pétris d'eux-mêmes qu'emplis du Souffle ont retardé sans cesse la renaissance de l'âme dans l'amour. Jamais Dieu n'a demandé à l'homme de croire en la lettre, mais Il lui a toujours demandé, qui qu'il soit, de croire en l'esprit. Et l'esprit va, comme la Vie va.

20jun19 209C44
Nabi,
J'ai lu vos réponses mesurées et emplies d'amour pour le frère Antoine B. qui ne semble pas disposé à venir en paix, mais voudrait en découdre avec vous, pour avoir raison quant à sa positon personnelle qui ne respecte pas du tout ce que vous êtes, à savoir le prophète choisi par le Père de l'Univers qui vous dit : Gard(i)e(n de) l'Eau, tu es (le) lieu haut, l'angle (à) quatre (ren)forts; (tu es) la lèvre, l'œil, l'oreille, la main ferm(é)e sur Ma Parole. Le frère bénit Mikal. Tu donnes la Vie" (Rév d'Arès xix/25-26).
Or, venir en pèlerinage est venir avec la paix et le respect de ce qu'il représente, le respect du prophète y compris, et non chercher querelle avec une certaine colère qui est violence, ce qui vous offense et blesse toute l'Assemblée des frères autour de vous ! S'il n'est pas d'accord avec tel ou tel frère, c'est sa liberté, l'essentiel étant dans l'évolution individuelle mais il faut aussi une cohérence de démarche pour venir en Pèlerinage, sans intention de le perturber (votre entrée de blog 209).
Je me pose une question, n'y a-t'il pas, par conséquence à suivre ce que dit le Créateur :  
 Le frère parle: "L'œil a l'Eau claire, la langue (est) rouge; entre !" (Sinon il dit :) "Le front (a) un trou, la langue (est comme) la cire, le bras (se) tourne (en-)dedans (comme le bras de) la moumia; va-t-en!" (Rév d'Arès xlix/6-7).
Par votre exemple, vous êtes celui qui a le Blanc [Rév d'Arès xLv/25], celui qui montre la voie de l'exemplarité ; je partage tout à fait l'avis de notre frère Didier L. (209C36): "Vous êtes le prophète éclairé, courageux, qui  nous a tant donné de preuves de son charisme depuis si longtemps."
Suivre votre enseignement est sagesse, car il est lié à la Parole de Vie, qui ne se fonde pas sur l'écriture mais le vécu, et que ce vécu en donne la bonne compréhension : "Il n'y a rien de compris qu'accompli" avez-vous toujours dit avec justesse, autrement dit la pénitence.
Je vous souhaite un Pèlerinage de Feu couvert par l'Amour Absolu du Père,
Je souhaite que l'union autour du nabi [Rév d'Arès xx/1-8] se fasse avec leur cœur car notre élan primordial est celui de l'amour à l'image et ressemblance de l'Amour.
Je vous embrasse du fond du cœur.
Danny G. de Belgique

Réponse :
Merci, de même du fond du cœur, pour ce commentaire qui me touche beaucoup, ma sœur Danny.
J'espère que le Pèlerinage sera aussi fécond en Feu de la foi et de la joie pour Antoine que pour chacun de mes frères et chacune de mes sœurs.

20jun19 209C45
Cher prophète du Très Haut,
Nous aussi nous serons à Arès pour la période d’août cette année pour  faire notre Pèlerinage, avec mon époux. Le Pèlerinage a toujours été un moment de dépassement, il peut être douloureux mais c’est aussi un moment de fête, cette année nous changeons de période, nous allons donc revoir des frères et sœurs que nous n’avons pas revus depuis plusieurs années et d’autres que nous ne connaissons pas encore. Petit p, grand P et d’autres qui vont se rencontrer pour ne faire qu’un et s’abreuver dans la Main du Père de l’univers, pour prier, méditer, lire cette Parole que nous entendons avec nos oreilles, que nous prononçons pas nos lèvres pour téter la force du Tout Autre, déterminés à accomplir son plan que nous épousons aisément en tant que Co-créateur.
Nous venons prendre le feu et nous repartons plein de force et d’espérance. Prêts pour la moisson ! Le Pèlerinage ouvre ses portes demain. Je ne peux m’empêcher de penser à mon amie tant aimé Nathalie qui est partie sur son petit nuage début juin (voir commentaire 208C65) à qui je dois de m’avoir transmis La Révélation d’Arès en 1985 avec beaucoup d’amour et de foi. Ce si beau message ! Je me dis qu’elle sera à vos côtés frère Michel dès le 21 juin, elle qui a vécu plusieurs renoncements de par son handicap et notamment celui de ne plus pouvoir venir au Pèlerinage... Elle a su montrer une force visible sur son visage si lumineux, malgré l’épreuve, qui a décidé une amie de longue date qui est venue à Arès dans les années 80 à relire La Révélation d’Arès…
Je voulais aussi vous remercier pour votre enseignement notamment dans cette entrée 209 au message 209C11 et 209C23 puis 209C28 et encore 209C34. Quel souffle je sens. J’y ressens beaucoup d’amour et de force. Votre réponse à frère Antoine B. 209C23 est on ne peut plus claire, avec vous nous avançons vers la montagne sainte, vers la Vie qui ne se décortique pas mais qui prend toute sa force dans le vécu.  
Avec mon époux je vous embrasse frère Michel avec sœur Christiane. Nous prions avec vous tous.
Marielle J d’Iles de France

Réponse :
Je vous remercie, sœur Marielle et frère Éric, pour ce beau commentaire.
Je suis heureux de vous revoir au Pèlerinage en août. Je vous souhaite un Pèlerinage ardent en Feu de la foi et de l'apostolat.
Merci d'aimer mes réponses. Merci d'avoir trouvé claire ma réponse à notre frère Antoine B. 209C23. Malheureusement, ma réponse n'a pas eu le même effet sur son destinataire : Antoine. À preuve son dernier commentaire 209C35. Il me semble de plus en plus en colère contre moi... Parce que je ne suis pas ses idées? S'il savait toutes les idées, aussi différentes les uns des autres que souvent délirantes, qu'on m'a jetées à la figure depuis quarante-cinq ans ! Porter la contradiction semble être une voie aromale, où les nez de beaucoup se délectent, palpitent, mais cela tourne en rond sur soi-même, cela ne mène nulle part, c'est une sorte d'auto-jouissance comme l'est tout égarement, tout rêve, toute évasion que les prisonniers de cette vie ont depuis le fond de leur cellule. La vie humaine est une sorte d'incarcération ; on peut comprendre que beaucoup rêvent d'vasion, quel qu'en soit le tunnel. Je souffre avec mes frères qui rêvent de fuir, parce qu'ils ne voient pas qu'ils ne font qu'en rêver.

20jun19 209C46 
Bonjour Frère Michel,
Voici le lien Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=pgo8KF7Y6ww) vers la vidéo qui annonce l'ouverture du Pèlerinage que j'ai réalisé pour la vitrine du local de "L'Eau Forte", 5 rue Montbazon à Bordeaux. Elle sera affichée dans la télé le temps du Pèlerinage d'Arès.
Je me suis inspirée de la vidéo réalisée par nos frères Éric D et Frédéric M (commentaire 209C10); merci à eux. J'ai beaucoup aimé son dynamisme et sa fraîcheur.
Nous (le groupe vitrine de l'assemblée de Bordeaux : Monique C, Yasmine H, Nina M et moi-même) testons différents styles de vidéos pour trouver quels seront ou quel sera celui ou ceux qui attireront l'œil des passants, nous verrons si celui-ci fonctionne!
Je souhaite à tous mes frères et sœurs ainsi qu'à vous, Frère Michel, et à soeur Christiane, un très bon Pèlerinage.
Nejma H. de Bordeaux

Réponse :
Merci, ma sœur Nejma, pour cette vidéo qui, je suppose, tourne désormais en boucle sur l'écran de la vitrine du local de mission "L'Eau Forte". Au fait, avez-vous fait installer le store qui devait empêcher la lumière solaire d'arriver jusqu'à l'écran ?

20jun19 209C47
Mon frère Antoine,
J'avoue avoir été indisposée en lisant ton commentaire.
Je souhaite te poser une question :
Sais-tu ce qu'est un prophète ? Non apparamment.
Alors, je vais te l'apprendre, moi qui suis ignorante presque en tout.
Un prophète, c'est un homme choisi par Dieu, à qui Il livre un Message pour le monde.
Autre question : Le Créateur s'est-Il adressé à toi pour livrer son Message qui s'appelle La Révélation d'Arès ?
La dernière fois que tu es passé au local de "L'Eau Forte" à Bprdeaux, j'étais de permanence et tu m'as dit exactement les mêmes choses que celles dites sur ton commentaire. Te souviens-tu de mes réponses ?
Tu ne reconnais pas Mikal comme prophète, et je trouve, mais ce n'est que mon point de vue, tu ne le respectes pas. On ne s'adresse pas comme cela au prophète.
Voilà, je n'ai rien à ajouter. je pense sincèrement que tu n'es pas conscient de tout ce que tu dis.
Profite du Pèlerinage pour bien réfléchir à ton attitude.
Je te souhaite un très bon pèlerinage.
Nicole L. de Bordeaux

Réponse :
Meri, ma sœur Nicole, pour ce commentaire.
Je vous souhaite à vous-même, si dévouée à la mission de Bordeaux, un Pèlerinage qui active plus encore le Feu de foi et d'apostolat qui est en vous.

20jun19 209C48
Bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père,
Je suis attristé pour mon frère Antoine et j'aimerais lui adresser le message suivant :

Bien aimé frère Antoine,
La Parole chacun peut l'interpréter à sa manière, je l'ai fait de nombreuses fois. Chacun le fait dans un sens qui lui convient souvent ou en fonction de sa culture. Cela reste très subjectif.
Quand on voit toutes les interprétations diverses de la Bible et du Coran et toutes les divisions et parfois les conflits auxquels cela à donner lieu, on ne peut être que très méfiant quant à la compréhension uniquement intellectuelle de la Parole. Ce qui prouve bien que l'important n'est pas dans l'interprétation, de savoir qui a raison qui a tort, mais dans le vécu.
Jésus disait déjà dans le Sermon sur la Montagne :  Ce n'est pas celui qui crie Seigneur ou comprend mieux  la Parole qui sera sauvé mais celui qui La met en pratique et qui se change, qui devient pénitent ou l'homme du temps qui vient (Rév D'Arès 30/13) au delà des interprétations.
Le rôle du prophète est  justement d'éviter toutes les fausses interprétations et de rappeler sans cesse le Fond.
La Parole n'est qu'un outil pour aider à changer nos vies et à retrouver notre Image et Ressemblance divine.  Les différentes interprétations que l'on fait de la Parole ne décollent pas de l'intellect ; c'est  vivre  la Parole dans son cœur qui donne la Vie.
Parle (de des)sous l'œil ; ne parle pas (de des)sus l'œil (Rév d'Arès xix/7).
Frère Antoine, dans le commentaire 209C23, tu cites des passages de la Parole où le Créateur met en garde le prophète mais tu oublies tous ceux dans lesquels Il lui accorde Sa confiance et l'honore : Tu es Mon Honneur (Rév d'Arès xxxvi/16), Juste prophète (xxxvii/2) et ils sont bien plus nombreux.
Le Père n'a -t-Il pas pris soin de préparer son prophète Mikal ? Nombreuses citations dans La Révélation d'Arès notamment dans la Veillée 2.
Il serait plus humble et plus sage mon frère Antoine de suivre ce conseil que Dieu donne dans la Parole : Il prend ton genou, (il) pleure, Je (lui) prête Ma Voix (Rév d'Arès xxxiii/5).
Les bègues mangent la poussière. Mikal parle ; la poussière (devient) le miel.
Le miel fait le fort. Parle ! (Rév d'Arès xii/4).
Ta bouche mâche la poussière pour le frère. (Tu es comme) l'abeille (qui) vole dans les pins ; le miel coule dans le frère. Il fait la race (xii/5).
Et là tu entendras la Parole de Dieu autrement.
J'ai aussi remarqué que suivant ce que je vis,  je vais interpréter tel ou tel passage de la Parole différemment. C'est pourquoi la manière dont on comprend tel ou tel verset importe peu c'est surtout ce qu'on accomplit dans l'amour pour nos frères qui compte, car pour paraphraser Saint-Exupéry dans le petit Prince : "l'Essentiel est invisible pour l'intellect , on ne voit bien qu'avec le cœur."
Je t'embrasse bien fraternellement mon frère Antoine et te souhaite un Pèlerinage de Feu qui te remplisse de l'Amour du Père trop aimant.

Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire, qui est, en fait, une réponse à Antoine B.
Je profite de ce moment pour vous souhaiter, frère Denis, ainsi qu'à sœurs Marie-Élise, et vos filles, nos sœurs Rachel et Ève un très beau et fervent Pèlerinage.

20jun19 209C49
Dans quelques heures le voile se lèvera (Rév d’Arès xLviii/7) et les frères pourront venir frapper leur front (Rév d’Arès xLi/ 8) sur le Lieu même où le Père est venu rappeler à Sa Créature qu’elle était faite pour la transcendance.
Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec une visite que j’aie effectué il y a quelques semaines au mausolée du Che Guevara lors d’un voyage scolaire à Cuba.
Sur une place immense gardée par des militaires, se dresse une statue géante du Che nichée sur un piédestal de plusieurs mètres de haut.
Sous cette place son corps est là, accompagné d’une quarantaine de ses compagnons. Le lieu est sombre, une petite étoile lumineuse indique sa tombe. Au sol, une flamme brûle comme sur la tombe du soldat inconnu sous l’arc de triomphe à Paris.
Notre guide, pro-castriste, athée convaincu, les sanglots dans la voix recommande aux élèves de respecter ce lieu, de ne pas prendre de photos, de ne pas parler, d’être digne.
Il n’y avait que nous ce jour-là, mais de grandes foules viennent s’y recueillir, nous a-t-ont dit.
Comment alors ne pas penser à ce que dit le Père: Le roi blanc le roi noir, même cuisse (Rév d’Arès xxvii/14). Il y a un côté religieux dans tout cela.
Des lieux comme celui-ci il y a beaucoup dans le monde, de ces lieux dit "sacrés" pour le monde religieux, lieux de mémoire pour le monde profane.
Et pourtant ce n’est pas le fait de venir se recueillir sur ces illustres tombes que le monde change. (Rév d’Arès  28/7).
Arès reste un endroit inconnu. Une petite chapelle blanche est là au bord de la route. Sa surface a doublé l’an dernier et pourtant on ne la remarque pas beaucoup plus.
Nous serons quelques centaines à venir prendre le Feu  (Rév d’Arès xLi/7) et chacun aura l’impression de revenir "à la maison."
On s’y sentira à la fois bien et bouleversé. Même si le Père, le Tout Autre est partout, au fond de nous-mêmes et au fin fond de l’Univers, on Le sentira encore plus proche ici.
Pas de mystique dans tout cela, mais une proximité encore plus grande entre Lui et nous.
Et après, le retour dans le monde, chacun sentira bien le Feu qu’il aura pris, cette volonté encore plus forte d’être pénitent (Rév d’Arès 12/9, 30/11, 35/2, 37/3) et moissonneur (5/2-5) et ainsi grandir d’années en années, puis de générations en générations jusqu’au Jour du Père (Rév d’Arès 31/8).
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
Je me fais à l'avance une grande joie de vous revoir, solidement fidèle au service du Pèlerinage, cette année comme toutes les années précédentes. Je vous souhaite, mon frère Alain, ma sœur Marie-Anne, un Pèlerinage plein de Feu et de Force !

20jun19 209C50 
Azor [Rév d'Arès 2/6] traversa l'immense mer : l'Atlantique. Il affronta les périls du voyage (le léviathan) jusqu'au grand pic (Montagnes rocheuses ou cordillères des Andes).
Azor, dureté et durée de la mission : déserts, peines. Dieu parle d'Azor pour nous dire que nous ignorons beaucoup de choses sur l'histoire prophétique. Nous ne connaissons pas le premier prophète avant Noé ! Le prophète Azor, l’ancêtre de Jésus — Noé 4000 ans avant Jésus ! — donc Azor est un des premiers prophètes avant Noé. Il est inconnu dans les écritures spirituelles. Comment Azor aurait-il été apôtre en'Amérique puisque celle-ci n'a été découverte par Christophe Colomb qu'en 1492 ? D'après Wikipédia, Christophe Colomb n'est pas le premier homme à mettre le pied en Amérique. L’être humain a migré en Amérique probablement depuis l’Asie, il y a de cela 13 000 à 40 000 ans. Ce n'est pas non plus le premier navigateur à traverser l'océan Atlantique depuis l'Europe. Des fouilles archéologiques ont établi que certaines populations européennes comme les Vikings, avaient déjà eu connaissance de ce nouveau continent. Et une autre information : Des musulmans ont découvert l'Amérique cinq siècles avant Christophe Colomb. De nombreux éléments suggèrent que des Musulmans venus d’Espagne et du Maghreb ont débarqué en Amérique au moins cinq siècles avant Christophe Colomb. On note par exemple que vers la moitié du dixième siècle, durant le règne du Calife Omeyyade `Abdur-Rahmān III (929 – 961), des Musulmans originaires d’Afrique, partis du port espagnol de Delba [Palos], naviguèrent vers l’ouest sur “l’océan d’obscurité et de brume”, nom qu’on donnait alors à l’Océan Atlantique. Ils revinrent après une longue absence avec un important butin venant d’une “terre étrange et curieuse”.
Voici que de nouvelles preuves ont été trouvées par une équipe de recherche de l'Université de Rhode Island. Elles confirment que, cinq siècles avant Colomb, des navigateurs musulmans avaient débarqué en Amérique et s'y étaient installés, en s'intégrant dans les tribus autochtones, qui, pour la quasi totalité, seront exterminées par les Européens. Christophe Colomb a été pour les "Indiens" d'Amérique la pire catastrophe qu'ils pouvaient imaginer : leur génocide.  Il est dit dans votre enseignement que le prophète Azor aurait soit disant éré missionnaire en Amérique, on ne sait à quelle date, bien avant Noé incontestablement.
J'aime bien avoir des repères historiques.
Bon pèlerinage à vous dans la prière et la fidélité.
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Mary pour vos souhaits de bon Pèlerinage.
Je suppose que vous n'y viendrez pas. Je vous souhaite donc un pieux Pèlerinage du cœur.
Merci pour votre commentaire.

21jun19 209C51 
Ceci n'est pas un commentaire. C'est un eMail trouvé tôt ce matin sur mon ordinateur avant mon départ pour le Pèlerinage. Cet eMail m'est adressé par un sympathisant que je connais de longue date. Il présente le problème que pose frère Antoine, problème qu'à peu près tout le monde considère incompréhensible, sous un jour que personne n'avait envisagé En même temps, il innocente frère Antoine en quelque sorte.

J'ai lu vos échanges avec Antoine B. et je me permets d'accorder à ce frère une responsabilité très limitée concernant la fixation qu'il fait sur vous comme faux prophète — ce n'est pas encore ce qu'il dit, mais ça va venir ; ce que vous appelez sa "colère" revient au déni de votre prophétisme —. Il peut s'agir de fixation obsessionnelle. Découvrir presque soudainement, après trente ans de fidélité, que La Révélation d'Arès ne ferait pas de vous son prophète, mais seulement son sténographe et que l'interprétation correcte serait dévolue à d'autres, à Antoine B. peut-être, est aberrant et tellement insolite que je vois à cette situation plusieurs explications possibles.
Malgré vos réponses claires et amicales Antoine B. ne paraît pas capable de revenir sur les idées négatives qu'il nourrit à votre adresse, depuis peu semble-t-il. Le voilà clairement embarqué dans une lutte obstinée contre vous. Cette obsession l'assiège et paraît s'imposer malgré lui. Que se passe-t-il ?
Antoine B. attribue à sa conscience, qu'il croit irréprochable (un de indices de la fixation), le devoir de douter de tout ce qui dans La Révélation d'Arès vous désigne comme prophète, témoin, ami du Père. Il étudie tout ça avec scrupule. C'est une position stupide, intenable pour quiconque a bien lu La Révélation d'Arès et en connaît l'historique, mais justement ce bogue mental signe une anomalie qu'il faut envisager, en toute justice au bénéfice d'Antoine. En général, ce genre de fixation chez la plupart de ceux qui en souffrent ne cause pas de tension psychique. mais peut souvent provoquer un besoin de voir le reproche formulé comme un devoir sacré ; c'est manifeste en lisant Antoine.
Il se peut qu'Antoine prenne conscience du ridicule des accusations qu'il vous porte et qu'il ne s'obstine dans l'absurde que par amour propre pour le moment, et il se peut qu'il corrige son antagonisme tôt ou tard. Vous avez été quand même très liés par le passé.
Toutefois, on ne peut exclure qu'Antoine souffre d'une grande fatigue psychique. J'ignore s'il en est arrivé au stade où il ne peut plus s'empêcher de vous voir comme une sorte de faux prophète, peut-être une sorte d'imposteur. C'est très ennuyeux si c'est le cas, parce qu'il n'y a pas de cure véritablement efficace contre ça. Antoine semble bien entrer dans une rumination mentale, qui sera par moments interrogative, mais qu'il ne cessera pas de poursuivre. Il pourrait arriver à l'onomatomanie, c.-à-d. à ne plus pouvoir s'empêcher de répéter partout que vous êtes un hypocrite (ou un incpable) qui se fait passer pour le prophète. Antoine souffre peut-être de psychasthénie ou fatigue psychique intense, souvent à l'origine des fixations obsessionnelles. Sa fixation peut devenir parcimonieuse, rigide, hyperrrationnelle, s'exprimer de façon sèche et pédagogique... J'ai remarqué un commentateur qui trouve Antoine "dédaigneux" ; ça y ressemble. Je ne veux pas aller jusqu'à parler de  complications.
Si le confiance ne revient pas, la psychothérapie et la psychanalyse peuvent obtenir des résultats encourageants dans la cure de ce trouble, mais il faut qu'Antoine en fasse la demande.
Ceci n'est pa un diagnostic, ce qu'il m'est impossible de faire sans examen du frère dont je parle ici, que je ne connais pas. Ce n'est qu'une hypothèse.
[...]
Un médecin, ami de La Révélation d'Arès

Réponse :
Bonjour, mon frère.
Vous êtes médecin et je ne le suis pas, je ne saurais affirmer ou infirmer ce que vous dites ici. Je note que vous ne présentez ici qu'une hypothèse, mais elle a le mérite de présenter les choses sous un jour nouveau pour moi, que je n'avais pas envisagé.
Au passage, je suis surpris de vous voir lire ce blog, alors que je n'avais plus de nouvelles de vous depuis plusieurs années. Je vois que vous vous intéressez toujours à tout ce qui nous concerne, j'en suis ému et je vous en remercie.
Je viens de dire que vous présentez les choses concernant Antoine sous un jour nouveau pour moi, que je n'avais pas envisagé, et j'ajoute : un jour nouveau auquel j'aurais pu penser, parce que toutes ces années dernières j'ai vu, notamment au Pèlerinage, notre frère Antoine extrêmement fatigué, en effet. Il souffrait peut-être de ce que vous appelez "psychasthénie ou fatigue psychique intense." Certains jours je le voyais arriver presque chancelant, les yeux clos, à l'heure de la prière, marchant avec difficulté, et un jour, il y a quelque sept ou huit ans de ça, il m'a dit qu'il souffrait d'un mal dont j'ai oublié le nom, une sorte de fatigue congénitale. Ce mal selon vous pourrait être à l'origine de sa quasi soudaine hostilité ?
J'hésite quand même à vous suivre, car, d'après ce que je sais depuis relativement peu de temps, Antoine a beaucoup circulé dans nos assemblées, apparemment avec vaillance, et y a prêché ses ressentiments contre moi, apparemment avec une vaillance que sa grande fatigue au Pélerinage ne semblait pas avoir réduite. La cause de ces ressentiments était peut-être déjà  cette fixation obsessionnelle dont vous m'entretenez, mais je suis en droit de penser qu'elle pouvait être tout autre chose.
Me raconter tout à coup, sur un ton de donneur de leçon, que je ne suis pas le prophète et ainsi impliciter, je suppose, que je devrais me retirer après avoir bâti pendant quarante-cinq ans tout ce que représentent La Révélation d'Arès, nos assemblées, le Pèlerinage, la ligne de conduite que j'ai fixée, fondée sur la pénitence, etc., cela ressemble plutôt à une velléité de coup d'état : Le frère Michel a fait le plus difficile, maintenant c'est un vieux bonhomme de 90 ans, il n'a qu'à se retirer... Si je devais me retirer pour des raisons de santé, ce n'est pas à Antoine B. que je demanderais de guider l'assemblée de nos frères et sœurs. Parfois je ris de cette situation inattendue qu'Antoine m'oblige à affronter en pensant aux Pieds Nickelés de Forton, que je lisais dans mon enfance, et qui dans une de leurs aventures comiques, se trouvaient dans un pays turkoman dont le sultan Çavamalhoulla avait maille à partir avec un candidat à l'usurpation du nom de Otetoidlaquejmymette. Comme il se trouve qu'à mon âge je suis toujours vaillant, la question ne se pose pas. Je n'ai pas d'ambition personnelle ; je n'en ai jamais eu, je me suis toujours prodiguement dévoué pour la cause du Père venu parler à Arès. Ce qui est certain, c'est que le prophète de La Révélation d'Arès, oui, je le suis et au Nom du Père qui m'a confié cette tâche en 1974, je le resterai jusqu'à mon dernier souffle.
Ceci dit, si vous avez raison, si Antoine fait une fixation obsessionnelle de nature pathologique contre moi, je souhaite du fond du cœur qu'il guérisse.

25jun19 209C52 
Bonjour Frère Michel,
Je ne pense pas que la vidéo ci-après soit particulièrement dans le sujet de votre magnifique entrée 209.
Je tenais malgré cela à partager avec vous la petite interview de sœur Marcelline. Je ne pense pas me tromper en disant que vous aurez grand plaisir à y voir témoigner notre fidèle et dévouée sœur.
Fernanda et moi avons hâte de prier à vos côtés en juillet [au Pèlerinage d'Arès].
Je vous embrasse très affectueusement ainsi que sœur Christiane !
Bon pèlerinage à vous deux.
Christophe E. d'Île de France

Vidéo :
Pour la consulter : https://vimeo.com/341196784
Pour la télécharger (si besoin du fichier source pour votre blog):
https://vimeo.com/christopheernould/download/341196784/427a8c4472

Réponse :
Merci, mon frère Christophe, pour votre commentaire et pour la vidéo.
Malheureusement, je ne peux pas la voir. Je ne suis pas abonné à Viméo et, si je comprends bien ce que je lis sur le site Vimeo, je dois payer pour la voir ou la montrer.
Mais des frères ou des sœurs doivent être abonnés à Vimeo et peuvent la voir, je pense. Alors, je l'affiche quand même.
Je me réjouis de vous voir tous les deux, Fernanda et Christophe, en juillet à Arès.
Addendum :
Il est 11 h 30, je viens de rentrer d'une visite chez mon cardiologue (visite de routine, tout va bien) et je trouve — ô heureuse surprise ! — la vidéo en état de fonctionnement. Quelque chose s'est donc passé durant mon absence. Tant mieux. J'ai pu voir et entendre avec plaisir notre sœur Marcelline, que je salue fraternellement.

26jun19 209C53
Comme le sujet vient de nouveau d'être soulevé, et que j'avais écrit sur votre blog qu'il me semblait que l'emploi du mot "christianisme", même associé à "vrai" ou "qui n'a jamais existé", pouvait entrainer beaucoup de confusions, je vous partage une suite à ma réflexion.
Derrière cela, j'avais surtout une grande envie de tendre la main à nos sœurs et frères musulmans (comme certains rayonnent aussi une belle lumière), entre autres cultures différentes. J'aurais souhaité que ça demande moins d'explications pour faire comprendre que nous parlons de quelque chose de nouveau (ou pas encore compris), qui en plus n'est pas une religion, pas structuré, accompagné d'une liberté peu connue.
C'était aussi en lien à J.Krishnamurti, qui m'a fait prendre conscience que les étiquettes (noms des religions ou autres) n'étaient que des images entrainant des séparations et des conflits entre les hommes. Mais J.Krishnamurti lui-même n'aurait pas fait un dogme de ses propres paroles. Il est tout à fait possible d'employer ce genre de mot, mais ce choix demande encore plus de liberté, encore plus de clarté pour réussir à communiquer cette liberté à l'interlocuteur.
    Dieu vous a donné des responsabilités, des possibilités de choix notamment dans la façon de mener la mission. Il n'a pas fait de vous un simple répétiteur, mais a composé avec votre liberté — Cette nécessaire liberté pour rejoindre notre Créateur — Et dans ce monde, pour être compris de tous, nous ne pouvons qu'essayer de faire au mieux, avec un langage limité. Alors vous avez fait un simple choix, qui ne rentre évidemment pas en contradiction avec La Révélation d'Arès, pas celui de chercher à ménager tout le monde, mais avant tout le choix du sens. (Pour ceux qui n'aurait pas encore compris dans La Révélation d'Arès,  "christane" ne veut pas dire "Christianisme", ou ce mot aurait été employé directement. Lors qu'il est employé il est question de ce qui est déformé dans le christianisme d'église, de la religion à éviter.) Il est donc tout à fait possible d'utiliser le mot "christianisme", surtout si c'est pour lui donner son vrai sens, et inviter à accomplir.
    Le Bon (Jésus dans Le Livre, 2ème partie de La Révélation d'Arès) est indiqué comme exemple à suivre, l'immense pénitent qui s'est transformé jusqu'à la transfiguration, qui s'est fondu en Dieu au point de traverser la mort et de renaitre à la Vie, devenir Christ. Choisir de vous l'envoyer et de le présenter comme exemple n'a rien d'un choix culturel, le Créateur ne peut que baser ses choix avant tout sur l'évolution (la culture est alors prise en compte au minimum comme elle reste une broutille humaine). Des hommes ou prophètes qui se sont transfigurés nous n'en connaissons pas énormément. Peut-être au temps de l’Éden, mais depuis que l'humain est appelé à se redresser, peu encore ont réussi cela — Là j'ajoute tout de suite qu'il est impossible de chercher à comparer les êtres humains, même prophètes. Nous sommes tous comme différents parfums, rien n'est à peser ou mesurer, la beauté d'être est incomparable. Au bout de la main de Jésus se trouve celle de Mouhammad. Ils sont portés par le même Souffle et œuvrent ensemble.
Parler de "vrai christianisme" renvoie au mouvement d'évolution, de redressement pour un nouvel Éden, qu'a essayé de lancer Jésus.  
Mais comme base, je ne peux qu'aimer le mot Christ, qui, lui, est expliqué dans La Révélation d'Arès (32/1-5) et qui désigne l'état de transfiguration, lorsque l'humain devient Dieu, que la moindre cellule de son corps rayonne la Lumière de son Créateur, que ses esprit, âme, corps [Rév d'Arès 17/7] deviennent Un, pour n'être plus qu'amour jusque dans la matière.
Dans ce sens premier, parler de Christ ou de "christianisme" prend tout son sens. Tout homme est appelé à devenir Christ. Au delà de ses cultures, tout homme est invité à se transformer totalement, à rejoindre son Créateur, pour passer dans une Unité avec Lui, avec la Vie. Unité qui donne aussi la place à l'individualité et la Liberté — mystère de la non-dualité aimante —. Unité qui est re-création totale pour aller vers un basculement de cette création vers Son Créateur, pour une recréation de Vie foisonnante.
Le Christ c'est donc aussi le Créateur lorsqu'il se manifeste à travers l'humain, jusque dans sa matière.
C'est la rencontre de Dieu et l'homme.
Il faudra bien réussir à exprimer ce qui doit éclater au grand jour.
Le Créateur appelle tout homme à devenir Christ, à retrouver son Image et Ressemblance. Il appelle à la transfiguration toute l'humanité (même si cela prendra plusieurs générations Rév d'Arès 24/2). Notre Créateur pousse à un bouleversement total !
Donc le christianisme vrai va au-delà de Jésus, plus largement il est ce mouvement de recherche de transcendance pour devenir des Christs. Parler de Christianisme, c'est alors montrer où se trouve le devenir de l'humanité. C'est indiquer le mouvement de retrouvailles du Créateur et de sa créature...
Le Feu d'Arès (avec la pénitence et la moisson) mène à cette transformation, fait renaitre totalement la Vie (Dieu).
    Pour poursuivre sur les derniers commentaires (pas les tout derniers comme j’ai eu des problèmes de connexion), il est absurde de commencer par diviser, pour ensuite chercher la reconnaissance à travers une demande d’association d'un groupe (ou seulement de quelques personnes qui aimeraient que les autres les suivent pour les représenter). Nos sœurs et frères musulmans sont déjà les bienvenus. Mais l'appel de la Parole ne s'adresse pas à un "nous", pas à un groupe structuré et enfermant (encore moins une religion, où nous tombons dans le contre sens). Le Créateur appelle au changement tout individu ou l’humanité (même si nous pouvons nous regrouper pour nous entraider mais dans la liberté, ou que le Champs est pour l’instant limité pour des questions d’efficacité). La beauté de la diversité est aussi présente dans la Parole, mais surtout pour rappeler la nécessité de l’humilité et l’amour fraternel. Nous ne sommes pas plus proche de la vérité ou du Père en pensant être dans la bonne croyance, seuls les actes sont créateurs et élèvent. Il n’est pas ici question de conversion, mais de sortir de tout. Sortir de tout système et autorité est une nécessité, intérieurement aussi, pour sortir de la chute et faire naitre un nouvel Éden.
Sortir de tout pour passer dans l'amour.
    Alors j'aimerais pouvoir passer à la forge le mot "christianisme" pour qu'il soit plus simple de parler de "vrai christianisme", qu'il puisse être lavé de toutes incompréhensions et éclairer. Pour qu'il puisse exprimer toute cette puissance de transformation possible pour l'humanité.
... Nous avons encore à chercher à nous libérer pour comprendre le Vrai.
Liberté !
Je souhaite un très bon Pèlerinage à tous,
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Un grand merci, sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire.
Débordé d'occupations, je manque de disponibilité à donner à ce pauvre blog négligé depuis quelque jours, mais je tiens à afficher ce matin votre commentaire, trouvé ce matin dans ma boîte Drive Form.
Vous avez remarquablement bien compris le  mouvement intérieur que La Révélation d'Arès nous demande de faire, qu'il nous est si difficile à expliquer à partir des vieux mots dont nous disposons, les seuls mots dont le Messager du Père en 1974 et le Père en 1977 ont eux-mêmes disposé pour inviter l'humain à changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) pour passer par la pénitence, dont le noyau est l'amour, non seulement du péché au bien, mais aussi du concept des rapports de l'humain à ce qu'il appelle Dieu aux Sainteté, Puissance et Lumière (12/4) de la Création, dont il est sans le savoir un des segments.
Dans l'instant où j'écris cette réponse, j'entends venant de notre chambre où mon épouse Christiane, très fatiguée en ce moment, se repose un peu ce matin, les bruits de la télévision où des gens parlent sur un ton d'alarme, comme si c'était la fin du monde, de la canicule. Ils en parlent dans les termes de la nouvelle religion qu'est l'écologie où Satan s'appelle maintenant réchauffement climatique et où la taxation de l'oxyde de carbone est devenue le dogme salvateur. Mais je vais avoir 90 ans et je peux assurer sans erreur que des étés de canicule j'en ai connu d'autres dans ma vie depuis mon enfance, certains étés bien pires que celui-ci, mais que je n'avais jamais imaginé qu'on l'exorcise un jour par un culte particulier, la messe ou la théogonie solennelles que j'entends dans cet instant même. Comme quoi, nous ne sommes pas près de convaincre l'humain que le Bien n'est pas dans la condamnation des pollueurs, la texte carbone, etc., et que le Père montre toute Sa Sagesse en prévoyant que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour faire compredre à son Enfant que le Mal est dans son cœur, pas dans l'analyse de l'air. Comme quoi aussi, donc, il est si bon d'entendre ou de lire un commentaire comme le vôtre.
Alors, bienvenue ma sœur Rachel-Flora sur les sentiers vers les Hauteurs. Bienvenue à vous et du fond des millénaires. La Révélation d'Arès nous rappelle que ce n'est pas Dieu qui fait l'homme, mais que c'est l'homme qui fait l'homme et qui fait ce qu'il appelle Dieu, qu'il l'adopte ou le rejette — l'athée n'a qu'un Dieu rejeté, mais un Dieu, qu'il l'appelle matérialisme ou d'autres noms —. Dieu est partout, sauf le vrai Dieu comme sauf le "vrai christianisme", sauf cette image et ressemblance  qui est là, oubliée, emplâtrée au fond de chacun (Genèse 1/26). C'est le règne du Dieu de la religion, quelle qu'elle soit, laquelle est toujours l'homme avec ses idées, car les idées sont le propre de l'homme — aucun animal n'a d'idée(s).
Or, l'homme est artisan de lui-même et donc, par extension, artisan des pouvoirs qu'il a sur lui-même, il est ainsi aussi son propre prisonnier, emprisonné par et dans ses propres pouvoirs. De la devrait logiquement surgir l'affluence vers le Bien des séquestrés incarcérés, captifs, détenus, condamnés par eux-mêmes, vers le Libérateur venu à Arès leur montrer le tunnel d'évasion : la pénitence. Ça attendra (Rév d'Arès 24/2) ! L'humain qui a quitté le Dieu de la religion en trouve un autre, par exemple le Dieu de l'écologie, du "climat", et d'autres tocades à accent politique trop longues à décrire ici. Ceux les plus nombreux à prier les lois chéries de leur apporter l'âge d'or sont tous des prisonniers derrière les barreaux de la vie qu'ils se sont forgés et qu'ils ont scellés aux fenêtres de leur propre existence. Il faudra du temps pour qu'ils réalisent que le ciel bleu qu'ils voient (s'ils ont le courage ou la bonne idée de regarder, bien sûr) entre les barreaux de leur geôle est celui du bonheur et que le tunnel d'évasion est simplement la pénitence. L'amour. Le Christ dont parle La Révélation d'Arès, le Christ que chacun peut être s'il le veut, n'est au fond, qu'un libéré. Un pendu dépendu pour reprendre les termes du Livre.
Oui, il nous faut retrouver cette "liberté peu connue" que vous évoquez. Oui, nous "tendons la main à nos sœurs et frères musulmans (comme certains rayonnent aussi une belle lumière)", dont vous parlez aussi. Il y a parmi nous depuis longtemps un certain nombre de frères et sœurs d'origine musulmane. L'ignoriez-vous ? Ça ne se voit pas beaucoup, parce qu'ils ont tous quitté l'Islam un jour ou l'autre. Ils ont emprunté le tunnel d'évasion que le Père leur a creusé par La Révélation d'Arès. Nous allons vers l'espérance unique, unique à tous les humains.
Nous devenons l'acropole du vrai christianisme, que nous pourrions appeler la vraie espérance. À christianisme nous pourrions substituer évangélisme, mais ce mot a aussi été capté par certains protestants...
Ah ! que nous sommes malheureux d'être entravés par ces mots insuffisants.

26jun19 209C54
Je suis au Pèlerinage, mais vous ne me connaissez pas. Je le sais, parce que vous passez près de moi en me regardant d'un œil questionneur. "Qui est-ce ?" vous dites-vous. Je suis.
Je vous vois prier et lire la Parole dans les livres que vous apportez avec vous. Vous êtes un homme pieux, c'est évident. Vous êtes aussi un homme bon, vous transpirez la simplicité, c'est évident aussi. On ne peut pas douter que l'homme naturel que vous êtes est le témoin authentique de La Révélation d'Arès. On voit clairement que vous n'avez rien à gagner à ce témoignage. Au contraire.
Alors, ne condamnez pas Antoine B. Je ne le connais pas, mais il souffre, ne serait-ce que de ses erreurs. Vous êtes tellement au-dessus de lui. C'est peut-être ce que ses fragiles épaules ne peuvent pas supporter. Ne le condamnez pas. Pardonnez-le ! Que peut-il contre vous ? Rien.
Je vous souhaite un bon Pèlerinage, frère Michel.
Non signé (un pèlerin à Arès en ce moment)

Réponse :
Bonjour, frère ou sœur anonyme, et merci de souhaiter que ce Pèlerinage me redonne le Feu. Je vous le souhaite pareillement.
Où avez-vous lu ou vu que je condamnais Antoine B ? Je réponds à son assaillement, je lui dis ce que j'en pense, mais je ne le condamne pas. Et pardonné il l'est, parce que je suis pénitent et donc j'aime, je pardonne, je fais la paix. Je ne saurais faire à Antoine le moindre mal. Mais j'ai une mission dont la base pratique demande une vision de la Vérité, un clarté et une précision qui ne sont pas les siennes. Il ne peut m'y être d'aucune utilité, il y serait plutôt un handicap. Je le regrette profondément, je regrette qu'il ne soit pas l'homme que j'aurais tant souhaité qu'il fût. Il n'est certainement pas le seul qui manque à la mission ; il y en a eu depuis quarante-cinq ans des centaines qui, pour des raisons diverses, n'ont pas suivi mon sentier.
La Révélation d'Arès
est une représentation du monde. Je m'efforce de la respecter telle que je la vois ; je ne me suis jamais imaginé que tout le monde la verrait de la même façon. Antoine la voit autrement. Qu'y puis-je ? L'image qu'on peut se faire de la Parole d'Arès varie selon les idées que ses lecteurs se font du monde. Dans cette génération, c'est inévitable. Ceux et celles qui me suivent dans le petit reste sont ceux et celles qui ont accepté ma vision prophétique. Les autres sont ailleurs, soit ils y ont toujours été, soit ils sont partis ailleurs, certains depuis peu. Nous sommes depuis des millénaires déshabitués de l'idée correcte de nos rapports avec le Bien. C'est pourquoi le Père dans Sa Sagesse demande seulement à l'humain d'être pénitent, c.-à-d. de ne pas penser que sont salut et le salut du monde dépendent de ce qu'il pense, mais qu'il dépend de ce qu'il fait dans l'ordre de l'amour. Car la Vie — ou Dieu, ou le Père, ou l'Éternel, etc., si vous préférez — est Amour.
Nous ne promettons pas la décapitation, la pendaison ou le bûcher aux insoumis comme le leur promit longtemps la religion (voyez Jésus et la croix !), l'Église ou comme le leur promettent encore les Musulmans ultras et d'autres. Nous n'avons pas d'insoumis puisque nous ne soumettons personne. Nous promettons à tous les hommes, quoi qu'ils croient ou ne croient pas, le salut s'ils sont pénitents ; par surcroît non le salut qui leur serait donné par Quelqu'un d'autre, mais le salut qu'ils peuvent se donner à eux-mêmes. Nous allons, sur cette ligne métaphysique, à l'inverse de l'Histoire. Ne sommes-nous pas, de ce fait, une surprise heureuse ? Qu'importe si je ne vous connais pas ou si je ne vous reconnais pas ; vous demandez le pardon pour Antoine B. Il l'a.
Vous êtes vous-même une surprise heureuse.
Nous sommes là pour réduire en l'homme les dissonances qui le déchirent ou le rendent hostile, l'aider à ce situer par rapport au Bien et au Mal sans excès d'aucune sorte dans la passion de la foi ou l'opposition à la foi de l'autre ni excès de peur, sans lois ni règles. Peut-être que par là ce qui nous manque le plus, c'est d'être passionnants. Je n'ai pas passionné Antoine, parce que je n'ai jamais souhaité passionner personne. J'ai dit ce que je croyais, ce n'est sans doute pas suffisant  aux yeux de certains ; c'est suffisant à mes yeux.

02jul19 209C55
Mikal, l'ami [Rév d'Arès xxxix/16].
Quand le papa, à bras ou à cinelle (Rév d'Arès xLvi/1), tend la main vers son enfant pour l'aider à franchir l'obstacle qui se présente, celui-ci, sans discussion, la prend. Or (Ici) la main d'homme prend Ma Main (xLi/13), mais nous sommes des grands : de faibles lumignons (32/5). Alors pour nous aider la Vie a dit "...tu n'en sortiras pas tant que tu n'auras pas payé jusqu'au dernier centime" (Matthieu 5/26), mais il n’est pas dit quand payer. Alors, autant commencer maintenant ! Voila une Main tendue : la pénitence (28/25), une Autre : la moisson (4/12)…  L’œil du dehors (ii/10) ne voit pas le feu d’artifice qui n’existe pas, mais l’œil du dedans voit les fleurs (ii/10) et mon regard s’embrume.
Cordialement
Yves D. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci, frère Yves, pour ce commentaire qui — c'est votre marque — est d'une subtile profondeur.
Je vois bien à quoi vous faites allusion et beaucoup le verront. Il y a ainsi des perspectives qui n'ont pas apparu à tout le monde. Et aussi des perspectives qui n'existaient pas et qui soudain apparaissent comme chez Maruyama Ôkyo qui, au XVIIIe siècle, introduisit dans la tradition picturale japonaise la pratique occidentale de la perspective avec un point de fuite unique. Le premier il dessina des scènes dans un espace perspectif avec sa vision particulière de l'éloignement, de la distance, et l'on voit bien qu'il faut dans certains domaines — le domaine métaphysique ou spirituel n'est pas le moindre — beaucoup de temps, des siècles et des siècles, à l'homme pour percevoir et reproduire la réalité en épaisseur, en espace.
Or, c'est bien là pour nous la difficulté : Concevoir en même temps notre unité avec la Vie et les étages, notamment ceux du péché, qui nous séparent d'elle pour l'heure. Mais il y a différentes façons de représenter la perspective ; chez Maruyama Ôkyo (peintre japonais peu populaire en France et pourtant que c'est beau... pour mes yeux du moins) c'est plutôt un vide qu'un remplissage et c'est pourquoi je le cite. Je souffre pour ma part du vide qui me sépare du Père; vide d'autant plus douloureux à mes pauvres yeux de pécheur myope qu'il fut remplissage en automne 1977 et que quelque chose me manque terriblement depuis... Ce vide est un grande brume. Une grande brume nous sépare du Très-Haut. Restons bien incorporé à elle, de peur qu'en voulant la chasser il ne nous reste plus rien et que, comme vous le dites, nous n'en sortions pas que nous n'ayions remboursé le dernier quart d'as (ou lepte) (Matthieu 5/26, traduction Osty).
Il nous faut faire fondre l'espace qui nous sépare de la Vie. Cela demandera des générations (Rév d'Arès 24/2), et c'est bien pour ça qu'il nous faut commencer dès maintenant. Dans un livre dont j'oublie le titre sur l'instant, Sylvain Tesson raconte son long séjour sur les rives du lac Baïkal. Par endroits on sent qu'il perçoit sur le lac gelé la distance immensurable qui le sépare de l'origine su monde. Quelque chose s'éloigne sans cesse de lui, fondu dans un lointain inatteignable. Je ne sais plus très bien comment il l'exprima, mais c'est ainsi que je l'ai ressenti. Supprimer cette fuite incessante de l'Objectif est notre travail difficile dans un monde où tout se mesure, un piston de moteur, un baromètre, un satellite, un caleçon, comme un jujube qu'on prend pour calmer la toux, sortir d'une monde de mesure pour entrer dans un monde d'intensité. Du reste, le grand Basile de Césarée disait : "L'éternité n'est pas absence de temps (il dirait aujourd'hui : absence d'horloge), mais intensité." Autrement dit, il nous faut passer à une autre perception du Vrai.
Encore merci, frère Yves, pour ce commentaire. J'ai été très heureux de prier avec vous et votre épouse au Pèlerinage.

02jul19 209C56 
En cette première quinzaine de Pèlerinage, mes pensées et mon être profond vous accompagnent, frère Michel, et nous nous y nous retrouverons en juillet.
Depuis vingt ans que je reste fidèle à ce rite (12/1 et 20/9), je témoigne qu’aucun Pèlerinage n’est comparable à celui d’Arès, parce qu’avec le maximum de liberté, de discrétion et de simplicité possible il invite par la beauté sensible de l’aménagement, les "livres saints" et la tenue vestimentaire qu’il propose à effacer son moi au profit de l’ascension collective vers la Lumière.
Comme vous le dites à Laurent L’H. (209C7) il y a certes d’autres chemins, et par une heureuse coïncidence, j’ai trouvé récemment là-dessus le texte d’une conférence dont la parenté spirituelle avec Arès m’a frappé. On y perçoit, comme chez Spinoza, un regard philosophique et panthéiste, oubliant que le Je divin dont vous êtes témoin après Moïse et Mouhamad a parlé en langue humaine à des prophètes… Mais quelle intuition profonde de cette intime image divine en nous à concrétiser toujours plus…
Ce texte de Marc Rohrbach (1904/1993), chercheur suisse fondateur du mouvement JEAN (voir internet), j’ai hésité à vous le transmettre par ce qu’il est long. J’espère avoir trouvé la mesure dans la sélection ci-dessous que j’en propose pour notre blog.
Mais il me faut d’abord vous témoigner de ma reconnaissance pour votre dévouement à la tâche immense dont vous avez été chargé et dont les fruits mûrissent lentement : Votre retranscription du message, votre accompagnement spirituel, votre mise en œuvre matérielle de nos outils d’ascension, avec récemment ces récents travaux d’agrandissement si propices à la prière…
Voici maintenant les extraits promis :
"La connaissance de soi.
(…)
Les juifs considéraient deux formes d’autorité divine — celle des Lois Universelles et celle de la Conscience d’Être. Celle des Lois universelles était appelée "Elohim", c’est-à-dire les "lois qui commandent" et celle de la Conscience d’Être était appelée Jahvé ou "Je suis Qui suis".
(…)
Lorsqu'on étudie celles-ci [les religions] avec quelque attention et à la lumière, non pas de nos seules croyances, mais à la lumière de ce qu'elles contiennent, nous nous apercevons que toutes les religions visant le même fait, sont victimes des mêmes formes de dégradation connues dans la chrétienté — par exemple, une espèce d'évolution vers l'autorité personnalisée et vers la superstition — mais que nous nous retrouvons profondément dans la même constatation intérieure.
(…)
C'est en élevant notre pensée au-dessus de Ses limites qu'on peut voir ce que contient, ou ce que contiennent les mouvements, les religions qui ne sont pas les nôtres. Cette connaissance au-dessus du moi, nous l'avons dénommée, à juste titre, la connaissance de soi :
"Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'Univers et les Dieux".
Cette Connaissance de soi n'est pas la connaissance de la personnalité et de ses diverses particularités, c'est la connaissance du réel qui l'habite, du soi qui l'habite. Nous revenons donc à la distinction entre le soi  et le moi.
(…)
Ce sont deux choses associées dont découlent le déroulement de notre existence et son acheminement. Le moi, le moi personnel, est un centre de gravité. Il a pour fonction essentielle de coordonner, d'associer, de rendre cohérent ce qui fait notre personnalité. Et ceci, essentiellement, depuis la naissance jusqu'à la mort.
Ce centre de gravité fait que nous pouvons, au travers d'influences diverses, nombreuses, contradictoires, conserver de nous-mêmes une notion suffisante pour ne pas être entraîné par ces courants, par ces cyclones de l'existence et ne pas en être dissociés.
(…)
Il est possible d'agir sur le moi, parce qu'en nous existe autre chose que le moi. Il existe une conscience de soi, et nous sentons très bien qu'au nom de cette conscience de soi, nombre de fois nous exigeons que le moi aille là où il n'a pas immédiatement envie d'aller.
Nous tentons d'agir sur lui. Il a, par exemple, des appétits matériels au moment où nous estimons qu'il doit s'orienter vers quelque chose de plus élevé, et nous faisons taire les appétits matériels, parfois même, en nous parlant comme à une troisième personne, en nous disant : "Mais écoute, mon petit, tais-toi ! Ce n'est pas maintenant le moment de faire telle ou telle chose... Je te donnerai à manger un peu plus tard."
Ce soi, c'est le soi de haute naissance, c'est le soi qui nous vient de l'Univers et qui est Fils de Dieu, c'est-à-dire descendu de Dieu, qui nous vient de l'Univers. Fils de... veut toujours dire  issu de, qui vient de. C'est le sens que les Juifs donnaient à Fils, ce qui était largement employé : fils de l'Orient, fils de l'étranger, fils du mensonge, fils du plaisir et même, ce que j'ai dernièrement vu, fils de la centaine, une manière d'indiquer l'âge.
(…)
Donc, ce qui, en nous, vient de Dieu, est issu de Dieu, ce que, très souvent, en d'autres termes, nous appelons étincelle divine. Ce qui est issu de Dieu est fils de Dieu ou conscience de soi.
Et nous verrons, au cours de nos différents travaux, que c'est la Conscience de Je qui nous habite. Cette conscience de soi est associée au moi, afin que celui-ci puisse conduire la personnalité dans la conscience de lui-même, c'est-à-dire à un niveau notablement plus élevé que ce n'est le cas. Le fait d'avoir cette conscience de soi fait de nous des êtres qui avons, en même temps, conscience de notre état mental et conscience de notre état éternel ; le soi étant issu de l'Univers, n'est pas dominé par la naissance et la mort.
C'est une réalité universelle, comme la Lumière [Rév d'Arès 12/4].
(…)
À partir du moment où l'on se place, où l'on se situe — plus particulièrement au niveau du soi et non plus au niveau du moi — que faut-il faire de ce soi ? Alors là l'Enseignement est très clair, il faut l'élever au-dessus du moi.
C'est un peu à cela que les religions travaillent, tout d'abord d'une manière morale. Elles exigent qu'une personne n'agisse pas seulement au nom de son égoïsme, mais aussi au nom de l'intérêt de ceux qui sont autour d'elles, et par conséquent, qu'elle aime son prochain comme elle s'aime elle-même. C'est déjà une manière de s'élever au-dessus des exigences propres du moi, livré à lui-même. Cette élévation, Jésus ne cesse de nous dire qu'elle doit se faire et il nous exprime, il nous dit que le fils de l'homme, qui est issu de l'homme, qui était associé avec le moi et qu'il faut élever — donc, qui doit être différent du moi — ce moi qu'il faut élever, ce fils de I' homme doit entrer dans sa gloire et régner sur nous. C'est très clair, évident, il doit régner sur le moi personnel car il est Maître du Sabbat. Il doit régner sur le moi de l'humanité à partir du moment où l'humanité aura constitué son moi personnel.
Quand I 'humanité aura constitué son moi personnel — elle est en train de le faire — elle se trouvera dans la même situation qu'une personnalité humaine, avec un moi et un soi et le soi de l'humanité est destiné à régner sur l'humanité. Tous les enseignements de Jésus et de toutes les religions s'éclairent à partir du moment où l'on suit cette voie.
(…)
C'est à ce niveau que nous pouvons comprendre les autres religions, comprendre les autres hommes et travailler à l'unité humaine, travailler à ce qui se forme dans l'humanité, une unité harmonieuse, qui ne laissera plus se produire les conflits de classes et les conflits de nations qui la marquent à l'heure actuelle et qui risquent de beaucoup s'aggraver.
Cette élévation du fils de l'homme était exprimée par les Juifs par ce que Moïse a dit, ce qui est devenu le Nom de Dieu ou le Nom de l'Éternel ou le Nom du Seigneur, suivant les différentes religions qui l'employaient. Très préoccupé de l'insuffisance de la  seule dénomination des Élohim qui faisait de la vie morale des Juifs quelque chose d'assez sec, de rigoureux, parfois même de violent, il a cherché à compenser par une conscience de soi, de l'ensemble du peuple juif d'une part, de la personne elle-même et de quelque chose qui puisse être une conscience dans l'Univers. Il est difficile d'accorder à des Lois Universelles la valeur d'une conscience. Il fallait donc ajouter à cette notion d'Élohim une valeur métaphysique, et c'est alors que lui est apparue cette idée qui ne lui était pas particulière (les tribus qu'il côtoyait dans le désert étaient très préoccupées de métaphysique et cette forme était déjà existante). Mais il l'a affirmée comme devenant et devant être celle du peuple juif, la conscience du Je suis Qui Je suis, c'est-à-dire d'un présent non conditionné par le temps, et c'est pourquoi on a traduit le nom de Yahvé ou Je suis Qui Je suis par le mot Éternel.
C'est assez récent, mais enfin la traduction n'est pas mauvaise, à condition qu'on ne confonde pas le mot Éternel avec un personnage quelconque, plus ou moins élevé. L'Éternel c'est ce qu'on dirait, en philosophie, un "éternel présent". Alors l'Eternel Présent, en philosophie, ne veut pas dire un Bon Dieu qui est à côté de nous, avec lequel on peut converser. C'est le présent qui est éternel, c'est-à-dire inconditionné par le temps.
(…)
Il [Jésus] a dit ce Je suis, c'est le Je suis d'Abraham, le Je suis d'Isaac et le Je suis de Jacob, ce qui est très clair. Mais on a traduit : C'est le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, ce qui cesse d'être clair. Au lieu de parler de la conscience essentielle de chacun d'eux, on dit que c'est un dieu qu'Isaac a dénommé comme tel et a choisi comme tel pour l'adorer. Le Dieu de Jacob, le Dieu d'Isaac, ce n'est pas la même chose que le Je suis de Jacob, le Je suis d'Isaac et le Je suis de Jésus, dont il n'a cessé de manifester la présence, soulignant qu'avant Abraham fût, Je suis. C'est le Je suis d' Abraham, le Je suis d'Isaac et le Je suis de Jacob, cette connaissance de soi qui fait que la lumière habite le moi particulier comme il habite le moi collectif, comme il habite le moi universel.
(…)
Je désire maintenant terminer par une petite audition musicale et je commencerai par un psaume, chanté par le chœur de l'Église orthodoxe russe de Genève. Ce psaume, c'est le psaume 135. Je ne vous donne pas lecture du psaume mais simplement lecture du texte qui est chanté :
Louez le Nom du Seigneur. Hallel-u-ia !
Que de choses dans ces simples termes. Le Seigneur, C'est (…) Je suis Qui Je suis.
(…)
Louez le Nom [Rév d'Arès xviii/2-4]. Pourquoi louer le Nom ? Qu'est-ce que cela signifie le Nom du Seigneur  ? Il s'appelle Jacques, il s'appelle Louis : Louez le Nom signifie "Louez ce qui est dans son essence, et qui va être désigné, c'est Je suis."
(…)
Louez le Nom du Seigneur, vous, personnellement, mais aussi le Dieu et le soi dans le collectif de Sion, de Jérusalem, qui représentaient pour eux presque l'ensemble de l'Univers, car ils oubliaient le reste (…)."
Mark Rohrbach (1904-1993)

François D. d’Ile de France
* Note ajoutée par le blogger :
Marc Rohrbach naît dans le canton de Berne, à Reconvilier.
Il s’intéresse très jeune à la spiritualité, dans un groupe local d’Union chrétienne de Jeunes Gens. S’interrogeant sur l’efficacité de la prière, il cherche à en déceler des règles objectives.
Il suit une formation commerciale, tout en s’intéressant aux sciences, dont la mécanique. Visant son autonomie, il crée une affaire en s’associant avec un mécanicien de talent. L’affaire prospère rapidement, mais répondant à son orientation spirituelle, Marc décide de partir à Paris où, engagé dans la clinique Henri Durville, il traite des patients par magnétisme. Sa pensée se précise et mûrit ; il tente les premières expériences d’une "architectonique musicale", et se préoccupe de l’utilisation de la pensée sur la [conduite de la vie].
A partir de 1926 il travaille avec le Dr Martiny. Muni des diplômes de l’Ecole Durville, il travaille pendant près d’un an à l’Hôpital de La Pitié à Paris, dans le service de neurologie du Professeur Laignel-Lavastine. C’est dans ce milieu hospitalier qu’il crée des groupes de visite aux malades sans famille, principalement à l’Hôpital d’Ivry – ce qui lui vaut un titre auprès du Comité de patronage des Hôpitaux de la Ville de Paris, sur proposition du Président de la République Française Gaston Doumergue. Mais il se méfie, et fuyant les honneurs, il développe une intense activité : son seul but est de servir l’évolution du monde, en continuant son expérimentation et en la faisant partager.
Il crée des « Groupes de Culture harmonique », donne des conférences, fonde un périodique « la Nouvelle Vie »…Un Centre voit le jour à Genève, des cours par correspondance sont distribués dans un cadre rattaché à l’Institution Mondiale de la Vie Impersonnelle . Avec son premier livre « [ la Paix dans la Tempête ] », il apparaît comme précurseur dans un contexte mondial qui devient de plus en plus dramatique .
La même année, un Congrès réunit les membres helvétiques et français, et donne naissance à ce qui, dix ans plus tard, deviendra le "Mouvement J.E.A.N.", dont les membres se considèreront comme des "artisans d’une Vie meilleure." L’extension est rapide ; un secteur "Espéranto" est créé sous l’impulsion de Suzanne Minault. Un Centre est fondé en 1937 au Mûrier sur Grenoble pour des camps d’été. La guerre éclate. L’Association, d’inspiration étrangère, est dissoute en France en 1942, et le Centre fermé. Marc, mobilisé en Suisse comme brancardier, s’installe à Genève avec son épouse Colette, dont il aura deux enfants. Plus que jamais, s’ancre en lui la conviction qu’il doit continuer à diffuser ses idées et ses expériences Après la guerre, le retour en France se fait à Lyon. Une société civile "Institution JEAN" y est créée pour distribuer les "Cours JEAN". Ces "Cours" sont conçus comme une base d’étude et de réflexion liée au donné de vie de chacun.
A la même époque, en Suisse l’Association des Artisans d’une Vie meilleure édite un journal, lien entre les membres français et suisses.
Dans le même temps, Marc Rohrbach collabore avec Paul M.Pol-Simon à l’élaboration de méthodes nouvelles d’enseignement, méthodes qui sont mises en œuvre à Marseille lors de la création du Lycée-pilote Marseilleveyre, dont P.Pol-Simon est nommé Proviseur. Leur collaboration continue à Genève, lors de la nomination de Pol-Simon à la direction de l’Ecole Internationale en 1954.
Après le transfert de la société civile à Paris, Marc partage son temps entre Paris et Genève. Il fait alors paraitre "Devenir Humain", les Collections JEAN, et le livre "la Pensée Vivante".
Il travaille ensuite à un nouvel ouvrage, "l’Eveil spirituel". Il y passe en revue les grands problèmes de l’existence humaine et propose des solutions saines, efficaces, dépouillées d’esprit sectaire.
Puis il rentre à Genève, d’où l’ensemble des Cours JEAN est distribué.
Une [Association JEAN] se forme à nouveau en France dès 1955, tandis que l’Association suisse poursuit son activité. A partir de 1973, ces associations vont peu à peu susciter la création de Centres d‘études JEAN, animer des foyers de vacances.
Marc Rohrbach crée un nouveau cycle d’études "les Vivants Messages", complétant la formation proposée. Il rassemble ses recherches sur "l’architectonique musicale" en un fascicule édité par l’Institution JEAN. Dans le même temps les "Cours JEAN" deviennent "les Etudes JEAN", toujours sur le même principe d’entraînement à la conduite de la vie par la pensée créatrice ; cette formation vise de meilleures relations humaines et un comportement personnel plus efficace, qui naît alors naturellement.
Marc travaille aussi à élargir le champ de la formation personnelle, en développant des "procédés JEAN". Entouré de collaborateurs espérantistes, il élabore une méthode utilisant les structures de l’Espéranto. Cette méthode est dénommée "Rika metodo". A partir d’expériences communautaires, d’autres recherches conduisent au Yoga-JEAN, ainsi qu’à divers procédés visant des approches de sémantique fondamentale. Des Centres d’activités voient le jour.
Marc Rohrbach cesse son activité à 88 ans et s’éteint l’année suivante en 1993.
La recherche qu’il a impulsée, se poursuit désormais en France dans le cadre de l’Association J.E.A.N.

Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire qui fait connaître aux lecteurs de ce blog un homme remarquable, Mark Rohrbach, qui a beaucoup travaillé sur la conduite de la vie par la pensée créatrice s'exprimant en espéranto et beaucoup réfléchi au sens métaphysique profond de la Bible écrite dans un langage très fruste, l'hébreu, pour exprimer des réalités qui échappent au langage.
De là cette variation sur le soi et le moi, pas facile à saisir pour des esprit peu portés au métempirique comme le sont hélas beaucoup de nos frères humains aujourd'hui. Qu'il est difficile d'effectuer une bonne progression dans la compréhension de ce qui relie la vie (terrestre) à la Vie (éternelle), démarche qui demande beaucoup de courage et une grande souplesse d'esprit, peu commune de nos jours, parce que l'esprit est rigidifié par les mathématiques, le chiffrage, les manies diverses du matérialisme épais qui nous environne et qui nous gouverne.
Le Père, ou Créateur, ou Tout-Autre, ou Dieu, ou la Vie passe sans cesse devant nous, invisible, insensible, intangible, silencieux, car il est rarissime qu'il se manifeste et parle comme Il s'est manifesté et à parlé à Arès en 1977, il se mêle à nous puisqu'il est en nous sous l'imperceptible silhouette interne d'une image et ressemblance (Genèse 1/26), mais il reste inaperçu puisqu'il n'est jamais pris dans les mailles de l'immobilité. Il est toujours Vie, toujours là et partout ailleurs en même temps, insaisissable. Il y a un jeu de soi et de moi continuel qui le rendent impossédable. C'est Lui qui nous possède ; jamais nous qui Le possédons. Alors, il est déclaré inexistant par l'immense majorité des humains occidentaux devenus aveugles, sourds et insensibles. Mais Il s'est manifesté par La Révélation d'Arès. C'est donc un événement considérable, cardinal. Nous sommes comme face à un énorme boîte à double-fond dont la profondeur est abyssale ; nous étendons les bras et il n'y aurait rien, rien sinon la pauvre religion, si La Révélation d'Arès n'était pas venu interposer entre nous et le vide quelque chose de palpable et d'un peu compréhensible.
Depuis Platon on accuse les images, les scrulptures, les formes, les ombres et lumières de produire erreurs et mirages. On n'a pas vraiment tort. Nous vivons dans un monde qui a besoin de voir et toucher pour croire. Aussi, des hommes comme Mark Rohrbach et bien d'autres avant lui se sont décarcassé pour essayer avec des mots, des pauvres et insuffisants mots, d'expliquer le fonctionnement de l'invisible infini dont nous émanons sans savoir trop de quoi il s'agit, en fait. Pour comprendre il faut sortir du savoir... parce qu'on ne sait plus rien, ou pas grand chose. Que sait-on de la vie après la mort, la mort qui viendra vite ? Peu. Pourtant c'est là que le trajet du moi au soi deviendra vraiment une réalité vécue pour l'âme, mais comme l'âme n'a ni yeux, ni oreilles, ni mains, bref, aucun sens, comment cela se fera-t-il ?
Merci, mon frère François, pour ce commentaire qui, je l'espère, ne sera pas trop difficile à lire pour nos frères et nos sœurs qui ont pour souci essentiel — et ils ont bien raison — d'être pénitents, parce que sans savoir ce qu'il y a vraiment au bout du sentier, Dieu dans sa Sagesse leur dit : C'est le bonne Voie.

04jul19 209C57 
Frère Michel,
Sur l'Internet a apparu un diaporama d'une vingtaine de vues qui ne contient que du texte et qui vient probablement d'Antoine B. ou qui de toute façon reprend les termes de son attaque contre vous en espérant, je pense, trouver sur le web un public plus large que celui de votre blog.
C'est un long message aussi méchant que bête, parce qu'il ne convaincra jamais un lecteur attentif et sérieux de La Révélation d'Arès et de votre enseignement que vous avez très largement diffusé depuis plus de quarante-cinq ans.
[...]
Jean-Robert P. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Jean-Robert, pour ce commentaire.
Oui, je suis déjà depuis hier 3 juillet au courant de ce libelle que je n'ai pas pu lire en entier, parce que je devais partir à Arès pour répondre à un rendez-vous que me fixait la médecine du travail (je suis salarié et soumis aux obligations de tout salarié en France). Avant de m'absenter, j'ai demandé à ma fille Nina de transcrire en mode .odt ou .html ce texte apparaissant sur l'Internet en vues .mp4. J'ai trouvé ce texte ce matin sur mon bureau.
Le voici avec en gras et entre crochets mes brèves réponses circonstanciées :
Lettre ouverte au Frère Michel et à ses béni-oui-oui
À propos de l’entrée de blog 209

Cher Frère Michel (et chers béni-oui-oui),
Nous savons que cette lettre ne changera rien en ce qui concerne votre arrogance à vous prendre pour Dieu puisque vous avez changé la Parole Livrée par Dieu en Parole de Michel Potay dans votre entrée 209.
[Qui nous ? Mon nom est Michel Potay ; quel est votre nom ?]
En effet tout le chapitre xLi [de La Révélation d'Arès] a été manipulé par vous ! Nous allons nous contenter d’argumenter sur votre premier verset !
Le premier verset du chapitre xLi dit réellement : xLi/1. Je suis.
[Pure présomption. Où étiez-vous la nuit du 22 novembre 1977 ? Je fus le seul allocutaire de ce message. Le Créateur dit : "Je suis (ici)." (Ici) est entre parenthèse parce que l'émission du message théophanique n'était pas que sonore et sa réception n'était pas qu'auditive ; complexe, elle passait simultanément par tout mon être. Expérience impartageable, probablement vécue par tous les prophètes. Dans ma transcription j'ai usé de parenthèses pour donner au lecteur une idée de la complexité du transmis sens<--->son. De là aussi le sens de : Parole de Mikal Ma Parole (ii/12). J'aurais pu écrire : Je suis ici sans parenthèses, c'est l'exactitude même.]
Et vous ; l’homme Michel Potay, faites dire à Dieu : "Je Suis ici".
[Je ne fais rien dire à Dieu. Dieu a dit ce qui est dans Le Livre.]
En plus, l’homme Michel enlève les parenthèses. Parenthèses qu’il avait eu la décence de mettre, pour marquer ses ajouts par rapport à la Parole de Dieu comme ceci : "Je Suis (ici)". Il expliquait alors, que ces ajouts sont là pour clarifier cette Parole "lapidaire" de Dieu, difficile à saisir. [?]
Donc maintenant il faut lire "Je Suis ici" au lieu de "Je Suis" et selon l’homme Michel, "Je Suis ici" est ce qu’il faut comprendre par "Je suis".
Pour rappel, dans Exode 13:14 de la Bible :
- Dieu dit à Moïse : Je Suis Celui Qui Suis. Et Il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle "Je Suis" m’a envoyé vers vous.
[Dans La Révélation d'Arès aussi le Créateur dit : Je suis (ii/1).]
Et vous les Béni-oui-oui, vous n’avez pas réagi. Vous vous êtes dit que c’est normal ! Le prophète a le droit de changer comme il veut la Parole de Dieu puisque sa parole est la Parole de Dieu ! Donc pour vous, c’est normal que "Je Suis" qui représente l’Étalé [ii/4], l’Omniprésence, L’Un, Le Tout, l’Alpha et l’Oméga, Le Premier et le Dernier, soit réduit à "Je Suis ici à Arès, dans la Maison de la Sainte Parole" ?
Donc si votre facteur manipule une lettre qui vous est destinée avant de vous la remettre, vous trouverez cela normal ! Mais où est passé votre sens critique ? Vous êtes pourtant des gens instruits et intelligents ! Vous êtes envoutés par ce mot prophète, et vous êtes comme ensorcelés !
Il va de soi que "ici" n’avait aucun intérêt d’être rajouté pour la compréhension de "Je Suis". "Ici" a été ajouté sciemment pour obtenir quelque chose de précis. Tout le chapitre xLi a été manipulé dans le même but : Encourager les gens à venir à Arès pour faire le pèlerinage ! Pourquoi ? Bonne question ! Réfléchissez-y un peu.
[Ma tâche est déjà très lourde, je me serais bien dispensé de développer le Pèlerinage d'Arès. Ce que vous dites ici n'a pas de sens. De surcroît, le Pèlerinage est gratuit ; il coûte cher et ne rapporte rien].
Voici un verset (10/10) qui vous aidera à ouvrir les yeux :
Leur langue sera sans artifice ; leurs marges seront pures de toute glose, Ma Parole comme un poulain agile courant vers son but, libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies que dressent devant lui les princes du culte, tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter et de l’atteler à leur char.
Comment pouvez-vous encore croire que la parole de l’homme Michel est la Parole de Dieu ? Si un jour il décidait de faire dire à Dieu "Je ne Suis plus" donc Dieu ne sera plus et vous trouveriez cela normal car sa parole est celle de Dieu ?
Sa parole sera Parole de Dieu quand il deviendra Mikal le prophète qui respecte, accomplit et diffuse la Parole Dictée et sans artifice.
Juste et doux, tu accompliras ce que Je Dicte (29/6)
[Accomplir ce que le Père m'a dicté est ce que je fais le mieux que je peux].

Frère Michel, vous avez encore parlé des Al Abdal récemment dans vos commentaires, et vous n’avez pas manqué de les juger et de les accuser de choses et d’autres, mais bien sûr et cela va sans dire, avec bienveillance… amour…, bonté du cœur… et paix… (?) dans cette période de pèlerinage qui vous impose de faire la paix avec votre pire ennemi (ben voyons donc !).
Hypocrites, ils miment l’humilité, se disent indignes de la puissance à eux délégués, mais rappellent que Mon Peuple n’en doit pas moins passer par elle pour trouver Mon Salut (21/3). Cela vous rappelle quelqu’un ?
Vous donnez là, un très bon exemple de christianisme fondamental vu que vous en êtes le représentant autoproclamé.
Les Al Abdal ont toujours été courtois envers vous car ils voient en vous le messager de Dieu, même si vous vous êtes égaré !

Mais de là à manipuler la Parole de Dieu ? cela devient gravissime, inacceptable et scandaleux surtout pour un messager qui se doit de porter le message intact à son destinataire.
Et c’est vous qui n’arrêtez pas de dire que le Coran contient des hadiths ! Mais vous faites pire ! Vous manipulez la Parole livrée qui ne vous appartient même pas. Vous oubliez que vous n’êtes qu’un simple facteur qui a pour rôle de faire parvenir la Parole Originale de Dieu à ses destinataires ou ses ayants droits légitimes. Le facteur ne manipule pas le courrier qu’il transporte et surtout, il ne prétend pas qu’il en est le propriétaire en y imposant un copyright illégitime et il ne vent pas non plus le courrier à son destinataire.
[Quand je vous lis, anonymes Al Abdal, je bénis l'idée que j'eus dès 1974 de protéger par un copyright la Parole du Père dont je ne suis que le locum tenens].

Pourquoi déformez-vous la vérité en parlant des Al Abdal ? C’est vrai que vous avez, une fois écrit au site Al Abdal en vous présentant, et vous n’avez pas reçu de réponse. Nous connaissons vos méthodes. Vos méthodes ne sont pas les nôtres.
[Mes méthodes qui ne sont certes pas les vôtres].
Nous n’avons pas répondu à votre question insistante qui était de connaître notre identité, car nous préférons rester dans l’ombre pour que la Parole et son Fond restent seules dans la Lumière, et demeurent les seuls centres d’intérêt de vos correspondants. Savoir qui nous sommes en personne ne fera que détourner l’attention de l’Essentiel qui est la Parole.
[Sophisme].
D’autre part, pourquoi vous ne dites pas clairement que vous connaissez dans le détail, ce qui se passe dans le site d’Al Abdal puisque dès que nous postons quelque chose qui va à l’encontre de vos objectifs personnels, vous brandissez votre sabre du copyright pour couper notre langue ? Vous avez probablement vu le premier jet de cette lettre qui a été publiée le 26 juin.
[Je n'ai connaissance de la présente lettre que depuis hier 3 juillet 2019. Je ne lis pas votre site. Que répondre à des propos anonymes ? Tous les prophètes, apôtres, disciples, personnes marquantes de l'Histoire spirituelle sous toutes ses formes portent des noms. Pas vous, vous n'êtes pas des correspondants possibles. Mais l'association ADIRA lit votre blog et son rôle d'éditeur, outre l'édition et la diffusion, est de défendre le copyright au nom de toute notre famille de foi.]

Le 27 juin vous avez envoyé, par l’intermédiaire de votre avocate étasunienne, une notification d’atteinte à vos droits d’auteur sur, rien d’autre que… la Parole de Dieu (?) (Rien que ça !). Et ceci à propos de seulement 3 versets en anglais affichés sur notre site, tirés de la Révélation d’Arès, pour tenter de nous fermer le site.
Nous vous rassurons cher frère Michel, notre site a provisoirement été fermé et votre bonne action de paix en plein Pèlerinage a fonctionné ! Bravo ! Mais ne croyez pas que vous nous avez fait taire, nous serons très bientôt de retour et plus déterminés encore, à démolir le concept de la vénération des prophètes au détriment de la Parole de Dieu.
[?]
Vous aviez déjà sévi une première fois de la même manière, en prétendant que nous avions porté atteinte à vos droits d’auteur, car nous avions publié dans notre site, le Livre En Face qui contenait la Parole Pure du LIVRE, soit disant "déformée" selon vous, car vos ajouts étaient supprimés du texte.
Donc, pour vous, la Parole Pure de Dieu sans vos ajouts est déformée. Et donc vos ajouts ne sont plus un moyen de faire comprendre la Parole mais ils en font partie intégrante ! Vous avez même affirmé dans un commentaire, qu’un jour vous publierez Le Livre tel qu’il est actuellement mais en éliminant le symbole des parenthèses et que vous intégreriez vos ajouts à la Parole de Dieu ! Quelle mouche diabolique vous a piqué ?

Revenons à vos actions de "paix et d’amour" répétées à l’encontre des Al Abdal. Vous avez, le 5 juin 2019, à 15 jours du pèlerinage qui est censé être un acte de foi pure dans lequel on est censé faire la Paix, etc… Vous avez fait supprimer 5 vidéos de 3 à 4 minutes chacune, qui parlaient du "Fer", du "Fond", des "Al Abdal", de "ouvre Bon Livre", en brandissant, une fois encore, vos droits d’auteurs "illégitimes" sur la Parole de Dieu. Une affiche sur le Livre en Face – édition 2019 – qui ne contient absolument aucune citation de La Révélation d’Arès a également été supprimée.

Le roi fort Michel sévit en lançant ses avocats aux trousses des Al Abdal pour les censurer mais avec Amour…, bienveillance et Paix… bien sûr ! et en pleine période de Pèlerinage !
Nous ne sommes pas les seuls ! Après recherches, nous avons découvert que déjà, plusieurs bonnes volontés, croyant bien faire, ont été des victimes de sa Bonté… de son Amour… et de son grand cœur… et de son copyright !!

Y a-t-il jamais eu de copyright sur la Bible, sur l’Évangile et le Coran ? Jamais ! et pourtant ces Livres révélés ont traversé les siècles sans dommage !
[Sans dommage ? Plutôt peins de livres d'hommes (16/12, 35/12)].
Et vous, vous vous octroyez un harnais (10/10)
[?]
sous forme de copyright sur la Parole de Dieu pour, soit disant, la protéger. Au lieu de cela, vous la manipuler vous-même ! De votre vivant ! Et vous faites taire toute personne qui va au-delà de votre compréhension de la Parole que vous fossilisez !
Vous empêchez le partage libre de la Parole et vous muselez la liberté d’expression dès que cela va à l’encontre de vos objectifs personnels.
Qu’en sera-t-il lorsque ce copyright passera à vos héritiers ?
[Je n'ai jamais "fait taire quiconque va au-delà de ma compréhension de la Parole", parce que le sens global de La Révélation d'Arès est que ce n'est pas qu'on croit, mais ce qu'on fait de bien, la pénitence, qui sauve. Tenu au courant des procédures juridique qui allait aboutir à la supression intégrale de votre site, j'ai demandé : "Qu'on efface La Révélation d'Arès dans la version déformée que présente Al Abdal qui n'est pas la bonne déposée depuis 1975; 1984, etc., mais qu'on n'efface pas le reste du site Al Abdal. C'est le droit de ces gens innommés de dire qu'ils ne sont pas d'accord avec moi." Mais la procédure juridique ne pouvait qu'aboutir à la suppression du tout par votre hébergeur.]

Si vous nous avez censuré parce que vous avez peur du "Livre en Face" – Édition 2019 – vous avez raison d’en avoir peur ! En effet le Livre en Face révèle que la Parole de Dieu fait voler en éclats le concept de vénération des prophètes et des messagers et affirme que seule la Parole sauve.
Car Ma Parole seule sauve, Mon Bras seul donne force, Mon Pardon seul absout (7/4)
Le messager n’est que messager et le prophète n’est que prophète. Il est juste l’aîné [16/1] et l’aîné ne doit pas faire l’objet d’adoration. Il est comme les autres. Il est juste le premier, c'est tout !
Ses Messagers, Il ne les a même pas faits majordomes, pas même officiers de Sa Maison, Il les a aimés comme Messagers (21/8).
[Me concernant, vous avez bien raison, je ne suis guère plus que ce que vous dites : messager, prophète, aîné. Mais je rappelle que la Parole ne sauve pas en tant que telle. La Parole d'Arès invite l'homme à la pénitence qui, elle, sauve. Être pénitent, c'est aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence du cœur libre de préjugés, c'est vivre selon le Sermon sur la Montagne.]

Nous manifestons toute notre gratitude au messager pour nous avoir livré la Parole de Dieu qui est notre héitage à tous, notre dû, notre droit, mais cette Parole aurait dû être transmise pure telle que dictée ! Et le rôle du messager s’arrêtait là !
[J'ai transmis la Parole "pure telle que dictée", mais c'est le rôle du prophète d'expliquer, d'éclairer. Toute La Révélation d'Arès m'invite à guider bien plus que les assemblées de mon peuple (25/1) sur les bons sentiers.]
Homme Michel, dépose ta couronne, descends de ce trône ; ce sont les Miens, que J’ai donnés en héritage à tout Mon Peuple ; tous sont princes, tous règnent sur la mort et sur l’enfer quand ils vivent selon Ma Parole ; J’ai couronné tous Mes Fidèles. (9/3)
[Je l'ai fait, j'ai laissé ma mître (appelée en effet couronne dans l'église orthodoxe), ma crosse, mes panaguia, mes ornements, je me suis réduit au rôle de frère Michel].
Rendez-nous la Parole Pure, la Parole qui nous est due, qui nous est destinée, dont nous sommes les véritables héritiers et que vous séquestrez !
[Vous avez cette "Parole pure qui nous est due, qui vous sst destinée, dont vous êtes les véritables héritiers." Je ne séquestre rien. Je ne fais que protéger ce Don merveilleux qui vous est fait que que je n'ai jamais déformé. C'est seulement vous qui vous imaginez qu'elle serait autre.]

Vous n’avez pas encore rempli pleinement votre rôle de prophète ni de messager, car vous avez failli à votre mission puisque vous nous avez transmis et vendu une Parole biaisée et qui de surcroît, vous appartient à vous légalement, et dont vous tirez des profits.
[Quel profits ? Je ne touche aucun droit d'auteur. Les bénéfices, quand il y en a ne sont destinés qu'à rééditer et assurer la diffusion.]
Nous exigeons notre dû ! Donnez-nous, rendez-nous, livrez-nous, la Parole dictée, la Parole entendue uniquement.
Juste et doux, tu accompliras ce que Je Dicte (29/6)
Ce Que tu as vu et entendu publie-Le sur les toits… (37/4)
Nabi tu coupes ton ongle (1) écris le Vrai (xx/2)

Gardez le copyright sur La Révélation d’Arès si vous voulez. La Révélation d’Arès est le livre de siècle, un livre l’homme, que vous devez tôt ou tard fermer, et livrez-nous la Parole Vraie, la Parole Pure et surtout abstenez-vous d’y mettre un droit d’auteur, car Elle est de Dieu et Elle nous appartient à nous tous.
[Ah! Si la loi humaine avait accepté (je l'ai propoé... on m'a ri au nez) de mettre le copyright au Nom du Père, quel bonheur c'eut été. J'ai mis le copyright à mon nom au titre de locum tenens. Qui mieux que le témoin pouvait le faire ?]
Juste et doux, tu accompliras ce que Je Dicte (29/6) : Les justes et doux pour Dieu, sont ceux qui respectent et accomplissent la Parole dictée !
Alors les justes frères exigent, que vous leur rendiez leur dû que vous avez tout simplement détourné en votre faveur. Vous avez agi avec abus de pouvoir et maintenant vous êtes découvert !
Nous ne nous laisserons plus faire. Toutes les Justices nous donneront raison, celle de Dieu et celle des hommes et vous le savez.
Rendez-nous la Parole Originale et Pure ne nous l’abandonnant.
Ma Parole, ils La proclament à Mon Peuple, mais ils ne La lui abandonnent pas (3/7)
[Ici il ne s'agit pas des prophètes témoins du Père, mais des faux prophètes (34/3)].

Actuellement, par vos agissements irresponsables, vous entravez l’évolution spirituelle de l’humanité.
Fermez les portes du temple en signe d’expiation (33/3) méditez et priez pour votre Salut avant de les rouvrir selon les ordres de Dieu enfin !
Et vous les béni-oui-oui, sortez de votre envoûtement et de votre torpeur ! il est temps de prendre conscience que votre adoration est mal placée.
Tu t’adresseras à Moi seul, tous feront de même ; contre le péché d’adoration mets-les en garde (39/4) !
[Je ne vois ni n'entend personne m'adorer ; je ne suis que le frère aîné, comme vous le dites plus haut].
Il est temps que vous quittiez les trois-cent gueules, vieille voix dans la pente (xLv/2) car bientôt ceux-là seront complètement perdus, comme le prédit Le Livre.

Pour rappel, si vous ne lisez plus la Parole :
[Je lis la Parole tous les jours]
Le Bras de Dieu, l’ange qui extermine, frappe les âmes qui se sont perdues dans l’orgueil, qui ont dérobé Mes Attributs, qui se sont plues dans toutes les abominations ; comme des déchets le tentateur s’en repaît (26/17).
Ceux qui dérobent les attributs de Dieu sont aussi ceux qui se donnent le droit de manipuler Sa Parole et de faire croire qu’elle est de Lui ! Ils commettent le péché des péchés.
…car tu n’as pas pouvoir, ni plus que toi un autre homme, de dépasser Ma Parole ni d’égaler Ma Force (7/6)
Il est clair qu’aucun homme, le prophète y compris, n’a le droit de dépasser la Parole de Dieu ni d’égaler Sa Force. Celui qui manipule la Parole de Dieu est celui qui dépasse Sa Parole ! Et celui qui fait croire que cette Parole manipulée est celle de Dieu est celui qui s’égale à la Force de Dieu !

Mensonge ! Toi, homme Michel, tu Me seras une abomination si tu prononces la moindre indulgence pour ceux qui volent Mes Attributs et trompent Mon Peuple. (4/21).
[Là je devrais me sentir en faute, parce que vous trompez le Peuple de Dieu et je ne devrais pas avoir pour vous la moindre indulgence. Or, j'en ai, parce qu'avant d'être pénitents vous êtes autre chose comme tous nous l'avons été, ou le sommes, ou le serons si nous rechutons, et que c'est à cause de cela, parce que nous sommes tous espérances, tous considérés dans l'avenir, pas dans le passé, que La Révélation d'Arès est rigoureusement tournée vers demain toujours, c'est pour cela que le Père ne pardonne pas les péchés (30/10), parce que c'est ce que nous sommes capables de devenir qu'Il voit en nous.]
Et vous les béni-oui-oui, si vous avez la moindre indulgence pour celui qui vole les attributs de Dieu en falsifiant Sa Parole et en imposant ensuite cette parole falsifiée comme Parole de Dieu, vous serez une abomination pour Dieu !
Le prophète qui vole lui-même les attributs de Dieu est pire qu’une abomination pour Dieu, car il commet le péché des péchés !
Je ne partage pas Ma Puissance avec Pierre, ni avec aucun de Mes Témoins, ni avec aucun homme (5/21).
Alors, c’est clair maintenant ?
Al Abdal/droits changeurs
Je le répète, et je ne pense pas que cette répétition soit inutile, je ne sais pas qui vous êtes, vous "les Al Abdal". Mais je reconnais là la pensée de mon frère Antoine B. telle que depuis assez peu de temps elle se manifeste — à moi du moins, car des frères et sœurs me disent qu'ils ont depuis assez longtemps détecté chez Antoine B. une autre direction que la nôtre — et je ne peux plus douter qu'Antoine B. fasse partie des Al Abdal, voire qu'il soit peut-être même le seul Al Abdal, du moins concernant la présente "Lettre ouverte au Frère Michel et à ses béni-oui-oui à propos de l’entrée de blog 209."
Vous commencez cette "lettre" par : "Nous savons que cette lettre ne changera rien..." et vous avez raison. Vous avez raison, parce qu'il est patent qu'aucuns humains n'ont les moyens, sauf par la violence (Clovis, les Cavaliers d'Allah, Vladimir, etc. jusqu'à vos menaces de damnation par l'abomination que je serais selon vous devenu), d'assurer la diffusion de telle ou telle croyance au sein d'un peuple, d'une foule. Nous le voyons bien chaque jour depuis quarante et quelques années par les difficultés que rencontre notre mission apostolique. Toutefois, à nous le Père promet l'assistance de légions d'anges ou de légions de saints (Rév d'Arès 31/6, 37/7) si nous réveillons la pénitence chez les épis mûrs susceptibles de former le petit reste (24/1). Mais à vous, que promet-Il ? Rien à ma connaissance, sauf ce que vous vous êtes imaginé, parce que ce n'est pas moi qui ai déformé La Révélation d'Arès. C'est vous qui en supprimez ce qui vous gêne et n'en gardez que ce qui vous arrange, abondammenr cité dans votre lettre. Procédé de déni vieux comme le monde.
Je crois qu'il est difficile de persuader ou d'être simplement écouté, écouté au sens dynamique du mot. Et ce que je peux vous assurer, c'est qu'écoutés vous avez bien peu de chances de l'être. Je n'ai pas souci d'interdire votre site Al Abdal ;  je ne lui vois pas d'avenir ; il ne me gêne pas. J'ai seulement approuvé la défense de La Révélation d'Arès pour qu'elle reste ce qu'elle doit être.
Vous n'avez que peu de chances d'être écoutés. Plusieurs chercheurs et penseurs l'ont dit, parmi eux il en est un bien connu, Gustave Le Bon, s'inspirant de Michelet je crois, qui dans "Psychologie des foules" , peu avant 1900, démontra que l'intelligence lambda, celle du tout venant, rétrécit et parfois même disparaît quand elle pénètre dans une foule. Or, ce que vous dites ne repose pas sur un trait d'intelligence, mais sur votre présomption. Qu'elle soit respectable est une chose; qu'elle mène quelque part en est une autre. Quand on voit la difficulté qu'a à s'implanter La Révélation d'Arès parce que pour s'y ouvrir il faut un minimum d'intelligence : Le Bien accompli seul vaincra le Mal, ce qui est évident, quelle chance d'être entendu a votre appel qui est de type religieux, qui ne repose que sur vos suppositions, votre croyance, comme toute religion ? Oh ! avec votre probablement inconsciente façon de faire impérieuse qui est un des traits que la foule a rejeté de la religion, quelle qu'elle soit, où allez-vous, mes frères ou mon frère ? Nulle part. Vous sollicitez la croyance, mais la croyance par nature mène à l'interdit et d'interdits l'humanité ne veut plus. Rappelez-vous que La Révélation d'Arès ne fait que réveiller la pénitence, que vous soyez croyant ou non (Rév d'Arès 28/12).
Le Pèlerinage, quant à lui (xLi/1/7), et la ferme recommandation : À la prière tu te rendras le premier (16/9), ce que je fais chaque jour du Pèlerinage en venant de Bordeaux pour l'heure d'ouverture et où je retourne, ma prière dite, constituent pour moi une charge à laquelle je ne me dérobe qu'en cas d'absolue nécessité, et cela ne me rapporte rien et me cause beaucoup de souci, car cela coûte cher pour un Pèlerinage qui est totalement gratuit et je suis reconnaissant à tous ceux qui m'y aident par leur esprit de service et leurs offrandes. Ces béni-oui-oui sont les béni-oui-oui du Père ! J'ai, de plus, veillé à ce que ce Pèlerinage ne soit pas obligatoire... Où est l'adoration dont vous me croyez l'objet ?

05jul19 209C58
Bonjour Frère Michel,
Je suis artiste-musicien vivant en Île de France et pèlerin d'Ares depuis 1990 (j'ai 56 ans). J'ai suivi d'ailleurs votre cycle de conférence donné à Paris vers 1998. J'ai aussi fait un pèlerinage en 1997. Depuis, je me suis un peu éloigné des pèlerins d'Ares et j'ai fait mon expérience de vie tout en ayant le message de La Révélation d'Arès comme soutien spirituel. J'avoue au début avoir été un fervent défenseur de La Révélation d'Arès, passant même pour un illuminé devant certaines personnes proches. J'ai pour cela pris du recul par rapport à mon côté "militant" et tenté de mettre le message en pratique sur moi-même plutôt que de chercher à convaincre autrui...                                                                                       
Je me permets de vous contacter, car je suis atteint d'une maladie rare depuis trois ans qui atteint le cervelet (ataxie cérébelleuse ou dégénérescence du cervelet) provocant une perte progressive d'équilibre, un trouble de la parole, et une perte de mes performances musicales, m'empêchant d'exercer mon métier d'instrumentiste sur scène. Je suis actuellement suivi par les plus grands spécialistes médicaux nationaux et internationaux pour certain, et mon cas est une énigme, car la cause reste inconnue.                                                                  Je sais que porter les mains sur les êtres malades n'est pas votre vocation, mais accepterez-vous toutefois de porter vos mains sur moi. J'ai pensé maintes fois à aller voir un des centres de guérison spirituelle (Lourdes, Abadiana...), j'ai toujours remis la visite à plus tard, ayant un doute sur l'authenticité de l'action. Puis j'ai repensé à ma foi profonde, et j'ai repensé à votre don de la Révélation, et je me suis dit que s'il y avait une possibilité de guérison spirituelle, ce ne pouvait-être que par ce moyen.
Voici mes coordonnées : Pascal-Edouard M. (...)
Bien à vous               
Pascal-Edouard M. d'Île de France

Réponse :
Mon frère Pascal-Edouard, vous m'adressez ce message sur mon blog, bien qu'il s'agisse d'un problème très privé. C'est parce que vous ne savez pas ou parce que vous ne savez plus comment me l'adresser autrement. Il y a très longtemps, en effet, que je n'impose plus les mains aux souffrants. J'aurai 90 ans dans six jours... J'ai encore assez de vigueur pour ma mission, mais imposer les mains à des personnes en état d'appauvrissement cérébelleux demande beaucoup d'énergie parapsychique. Je n'en ai plus beaucoup.
Trouvez une personne ou des personnes jeune(s) et vaillante(s) pour vous imposer les mains. Cela ne demande pas des dons rares ; à peu près toutes les personnes en bonne santé et présentant une bonne énergie propre peuvent le faire, même si aujourd'hui on pense que seuls des "magnétiseurs" ou des "guérisseurs" entraînés peuvent le faire avec des résultats. C'est faux. Tout le monde devrait le faire, ne serait-ce que par geste d'amour. Beaucoup qui peuvent imposer les mains à des malades s'y refusent parce qu'elle peuvent que ça ne sert à rien ou parce qu'ils ont peur d'être ridicules, oubliant que l'imposition des mains fut un recours généralisé aux temps anciens, quand la médecine était démunie de remèdes allopathiques ou chirurgicaux.
Demandez à toutes les personnes de votre entourage de vous imposer les mains sans se décourager (la paume à un centimètre de la région cérébelleuse pendant trois minutes chaque fois, une ou deux fois par jour); les résultats ne sont pas souvent immédiats. Vous pouvez en trouver une qui produira sur vous un effet particulier, plus fort et plus rapide que les autres.

05jul19 209C59
Tout Pèlerin arrivant au Pèlerinage fait une découverte inattendue dans le déchaussoir où il lui est proposé de revêtir une tunique — Dieu la recommande pour effacer les différences de sexe et de fortune — et se déchausser, pour se retrouver pieds nus — symbole de liberté car ce Pèlerinage n'est pas un Pèlerinage de glorification ou de supplication, mais un puissant mouvement de libération intérieure que nous appelons pénitence.
Là, sur son chemin, se dresse une grande machine d'imprimerie, celle-là même qui fut utilisée par frère Michel pour imprimer jusqu'au début des années 90 différentes éditions de La Révélation d'Arès, le périodique Le Pèlerin d'Arès, les périodique annuels "Et ce que tu auras écrit." Cette machine d'imprimerie est là pour rappeler à l'homme que rien ne se fait, rien ne se crée sans travail.
C'est à cela que j'ai pensé en découvrant ce matin la nouvelle version du site de l'ADIRA (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès), un nouveau site superbement illustré, aux citations bien choisie pour leur force d'évocation, et qui permet de commander en quelques clics les différentes éditions de La Révélation d'Arès et des écrits du frère Michel.
À découvrir sans attendre à https://www.adira.net/fr/
Jeff P. d'Île de France
Adira

Réponse :
Je savais que le site de l'ADIRA était en cours de refonte totale en Suisse, mais je ne l'ai pas encore vu à l'heure où je trouve votre commentaire dans ma boîte Drive Form.
Merci, frère Jeff, de nous annoncer son apparition sur le web.

05jul19 209C60
Cher frère Michel,
Suite à cette "attaque" de votre personne et, plus grave, de la mise en doute de votre mission prophétique et donc de la nôtre, j'affirme pour ma part que ne puis que me déclarer personnellement et librement en conscience engagé à vos côtés pour répandre la connaissance de la Parole qui vous a été surnaturellement livrée par Jésus ressuscité en 1974 d'une part, puis par Dieu d'autre part en 1977.
Je crois que vous nous avez non seulement donné cette Parole sans le moindre artifice, mais j'atteste que vous avez eu le permanent souci de nous la rendre accessible et efficiente dans notre quotidien. Je ne suis ni un "béni-oui-oui", ni un suiveur, mais un homme croyant en pleine connaissance de mes moyens et de mes insuffisances mais aussi de mes espérances en me changeant et notamment en œuvrant le mieux et le plus souvent possible pour le Bien.
Avec confiance et affectueusement.
Michel M. d'Île de France.

Réponse :
Merci, mon frère Michel, pour ce commentaire, qui me touche profondément.
Il me touche tout particulièrement, parce que vous avez découvert La Révélation d'Arès et vous êtes devenu un Pèlerin d'Arès presque en même temps qu'Antoine B. Il y a quelque trente-trois ans. Je me souviens de ces moments comme si c'était hier. Je me souviens de votre première visite à Arès en compagnie d'un autre Antoine : Antoine T., le musicien, qui nous a quittés pour l'au-delà (en 1998, je crois) ; vous aviez écrit pour lui le livret de "Bocéphale". Et, bien sûr, je me souviens du temps où vous avez, par la suite, résidé à Arès avec votre épouse Nicole.
Oui, votre commentaire m'émeut et, comme vous l'imaginez, j'ai été très heureux de vous revoir à Arès le 21 juin dernier.

06jul19 209C61
Mon frère Antoine devrait dévisser son cerveau un certain temps, vous lire et avancer avec prudence en usant du seul lien intime — le fil jaune (Rév d'Arès xxxix/3) — qui nous relie au Père, dont le prophète est le premier intime d'un longue suite.
Je ne peux m’empêcher de vous citer (extrait de l'article "Le Fond et la surface", Le Pèlerin d’Arès trimestriel mars 1988) en réponse à l’attaque injuste dont vous faites l’objet :
"… Être Pensants, Dieu ne nous demande pas de cesser de penser, mais d’apprendre à nous taire dans l’incertitude et de nous reposer l’esprit pour qu’il ne nous soit pas enlevé à force d’interpréter et de déduire notre "vérité" de nos impressions ou de telle tradition, en les croyant plus lumineuses que la Lumière. Toute certitude dépasse notre pouvoir instantané, elle exige une longue et humble station devant les faits, hormis ce que disent Dieu et sa Création, qui sont le révélé. Le tort de la science est de n’étudier que la Création ; par là elle est une voie de l’incertitude, mais non la voie de toute la certitude. La Parole donne la mesure de la connaissance, chasse les idées importunes. À La longue, nous trouverons la sagesse. Dieu aime le geste de la perplexité, l’œil qui se ferme devant l’immense nuit de notre ignorance. Le rôle du prophète d’Arès est d’enseigner ces gestes, la prudence, et de n’ouvrir devant les hommes que les fenêtres que Dieu a ouvertes devant lui. Il jalonne la Voie Droite — c’est la fonction des annotations —, il ne dispense pas de véritable savoir, inaccessible. Alors le croyant délivré des idées personnelles inutiles — même si elles ne sont pas fausses, mais comment le saurait-il ? — se fera des réserves de force pour l’action et, à son tour, deviendra prophète."
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Pascal, pour ce commentaire.
Vous rappelez ces lignes puisées dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel, mais qui ne sait qu'à cette époque, 1988, notre frère Antoine B. adhérait totalement à mon enseignement ? Or, aujourd'hui, c'est évidemment à mon enseignement que s'attaque notre frère Antoine B. après y avoir été fidèle très longtemps.
À ce que je sais, la fidélité d'Antoine B. à mes enseignements (Rév d'Arès 39/1) dura quelque de trente-et-un ans, parce qu'il n'y aura que deux ans en août que je connais l'affaire des "droits changeurs" (i/6). Au passage, je rappelle qu'à mes yeux les droits changeurs sont ce que devraient être les musulmans, alors qu'ils ne sont que mousselmi, c.-à-d. bruit d'homme (xxxii/8) à cause d'un Coran qui n'est pas la pure parole du prophète Mouhamad mais seulement le livre qu'en a tiré la calife Uthman comme la Bible n'est pas la pure parole des prophètes hébreux et juifs, mais est surchargée de livres d'hommes (16/12, 35/12).
Je reviens à Antoine B. Que dit-il ? En résumé ceci, dit burlesquement : "Vous, frère Michel, n'êtes que l'estafette dépêchée en 1974 et 1977 pour porter le message de l'État Major Céleste au général qui l'exécutera. Le général ce sont "les Al Abdal" (peut-être même Antoine lui-même) qui savent ce que contient le message, mais l'estafette ne le sait pas ; elle a outrepassé ses droits." Dit burlesquement ou autrement, c'est l'absurdité même, parce qu'il faudrait considérer que l'estafette mît une trentaine d'années pour faire le trajet (évidemment du Ciel à la Terre, ça fait une bougre de distance !) et qu'entre temps, par ennui  (trente ans à cheval ou à motocyclette, c'est long), elle lût le pli et se répandît en propos fantaisistes propres à tromper l'armée des bénis-oui-oui.
Ô Dieu ! Tu aurais dût réfléchir avant d'envoyer un Message qui mît autant de temps à parvenir aux éclairés, les Al Abdal. Je sais bien que Tu es hors du temps et que l'homme est dans le temps (Rév d'Arès 12/6), mais où avais-Tu la tête ?
Je vois les choses en plaisantant, parce que c'est mon honneur de répandre la paix, en plaisantant si nécessaire, c'est moins dur à l'égard d'Antoine B. et de ceux qui le suivent, s'il en est, que de laisser mes yeux lancer des éclairs. J'exhorte à la pénitence (Rév d'Arès 36/17) Antoine et ses compgnons et compagnes de pensée, s'il en a.
06jul19 209C62
Après le commentaire de notre frère Antoine je veux renouveler publiquement la confiance que je mets en vous, prophète de la Vie manifestée à Arès, homme de Dieu.
Vous êtes pour moi le juste (Rév d'Arès xxxvii/2) exemple d'un homme qui fait ce qu'il peut — mais tout ce qu'il peut — pour ouvrir devant ses frères l'escalier de la pénitence, mouvement ascendant de libération des consciences.
Votre ouverture sur le monde annonce une nouvelle intelligence [Rév d'Arès 32/5].
La qualité de votre amour force le respect. Ainsi revient une nouvelle Voie vers Éden.
Vous montrez le délicat équilibre entre utopie, réalisme, espérance, patience, confiance en l'homme et humilité, une porte étroite (Luc 13/24) que ceux qui veulent voir, peuvent emprunter.
Soyez en remercié infiniment.
Salvator B. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Salvator, pour cette marque de confiance et de fidélité. J'en reçois de très nombreuses, qu'il m'est impossible d'afficher toutes. J'affiche votre commentaire qui me semble bien représentatif de ce que sont tous les autres. J'en profite pour remercier tous mes frères et sœurs de la foi qu'ils mettent en moi et de leur loyauté.
Au reste, la première semaine du Pèlerinage 2019 qui a vu un afflux de pèlerins comme nous n'en avions encore jamais vu du 21 au 28 juin — les deux salles de prières combles — fait preuve de la dynamique ou vaillance de la créance mise dans l'enseignement que je répands depuis quarante-cinq ans. Alléluia ! Le seul mérite que j'ai dans cette Victoire (Rév d'Arès 10/7) sur l'erreur qui trompe le monde est la constance et l'honnêteté. Pour l'Essentiel, je ne fais que dire à mes frères ce que leur dit le Père.

06jul19 209C63 
Jusqu’à présent, le discours des Al Abdal/droits changeurs pouvait prêter à discussion, à réfléchir. Mais là, comme vous le sous-entendez, nous arrivons à un degré presque zéro de la réflexion.
Des phrases, alignées pour être des coups de poing, mais qui ressemblent de plus en plus au discours de n’importe quel propagandiste qui, en fait, n’accroche que peu l’esprit, parce qu’il ne produit pas de pensée, mais ne produit, ici en particulier, que des accusations. Nous sommes revenus à la religion, qui trie, classe, jette les anathèmes.
Une seule réflexion me vient à l’esprit : comment peut-on affirmer avec un ton si péremptoire qu’un prophète doit être déconnecté du message qu’il reçoit — et en fait qu’il a à transmettre ? — Voit-on Jésus dire : Je vous laisse mon message, débrouillez-vous maintenant tous seuls ? Ou Mouhammad dire : J’ai reçu ce message de l’ange Gabriel, à vous de jouer, je me repose ? Le prophète serait-il (métaphore développée dans le message d’Al Abdal/droits changeurs) un simple facteur, qui passerait une lettre venant du Ciel sans devoir faire plus que la toucher ? Dieu dirait : voici mon message (donné lors de nombreuses nuits, Il aurait tout de même pu donner ce message en une fois et dans une seule enveloppe !), passe-le à ton voisin, et toi, prends des vacances.
Enfin, ayons simplement un peu de bon sens !
De tout temps, il y a eu la conjonction message + prophète, désigné et actif. C’est le principe, puisque le prophète a pour fonction, entre autres, d’adapter le Fond, toujours égal, à des circonstances, par essence différentes. Dieu a besoin de l’homme — d’un homme — pour cela.
Denis H. du Maine et Loire

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire.
Vous soulignez ici tout particulièrement les incohérences qui s'entrecroisent dans les propos de notre frère Antoine et cela me rend malheureux non pour moi mais pour lui. J'ai voué à Antoine B. une amitié particulièrement grande et c'est par amitié que je lui ai fichu la paix, trois décennies durant, la sachant de nature très indépendante, m'imaginant qu'il allait mieux ainsi se développer en valeur spirituelle. Je me suis trompé; la liberté est une charge très difficile à porter et il n'a pas pu l'assumer fécondement. C'est du passé, n'en parlons plus.
Il arrivait que je ne le rencontrasse point d'un Pèlerinage à l'autre et j'étais heureux, comme s'il m'avait accompagné chaque jour de l'année écoulée, de le voir revenir le 21 juin à la Maison de la Sainte Parole, passer sa tunique, prier, puis repartir seul, parfois comme exténué, chancelant. Et puis, subitement — subitement pour moi — je le découvre sombrant dans des propos hostiles et amers un peu à la manière de Cioran, ce drôle de penseur qui écrivait, comment dire ? à coup de masse dans les murs ! Certains aiment ça. Moi, je trouve ça désolant, parce que ça démolit, ça ne construit rien. Ce qui me désole dans ce qu'il écrit, ce n'est pas tant que ça me soit hostile — après tout, pourquoi pas, pourvu qu'il soit un pénitent ? — mais la forfanterie, parce que ça, c'est le vide que laisse la masse dans le mur. Il me fait soudain l'effet de quelqu'un qui fait un passage sans amour, sans passion, tout en se donnant l'air d'en avoir pour donner de la conviction à ce qu'il avance et qui ne tient pas debout. Je ne serais selon lui que le facteur — et il lui a fallu trente ans pour découvrir ça ? —, je ne serais pas le destinataire de la lettre ; "les Abdal" seraient les destinataires — en en vertu de quoi ? —. Mais qu'est-ce que c'est que "les Abdal" ? Des anonymes qu'il semble considérer comme trop humbles pour donner leur identité. Triste non-sens ! Nulle part les croyants n'ont été des anonymes, parce que le Créateur a donné à l'homme cinq de Ses Attributs : la parole, la créativité, l'amour, la liberté et l'individualité, c'est-à-dire la personnalité et donc la dénomination. Non, j'ai longtemps connu un Antoine B. différent de cela ! Quelle mouche l'a piqué ?

07jul19 209C64
Enfin! Voilà le Souffle du Pèlerinage qui revient.
Je quitte l'entrée 208 avec une grande libération, non pas celle de la critique qui est heureuse, car elle fait avancer, mais celle du temps.
Votre réponse à notre sœur Rachel Flora (208C51) m'a libéré. Permettez-moi d'en replacer ici quelques extraits :
"La modernité est radicale, elle sécularise et collectivise quasi entièrement la vie terrestre, particulièrement en Occident, là où est venue La Révélation d'Arès... Nous écrivons, nous éditons, nous sommes apôtres pour des temps qui ne sont pas encore venus... Pour moi le temps ne compte déjà plus..."
À ce qui est ici si bien et succinctement exprimé est venu s'ajouter dans le Ciel qu'a ouvert en moi ces quelques lignes, ce court extrait d'un courrier personnel : "Laissons ce qu'il y a de Céleste en nous nous animer". J'ai mis cette phrase sur la page d'accueil de mon smartphone. Depuis, je ne bouge plus d'un micron. Ha ! Ha ! Non, je plaisante. Ce monde nous rattrape comme ce problème d'écran sur votre ordinateur, qui est venu perturber votre travail ces derniers jours. Mais avec elle, j'ouvre une douce parenthèse, aussi nécessaire que le Pèlerinage, qui ne saurait me faire oublier pour autant l'urgence de la situation face à laquelle ce monde met notre mission. Oui, il faut sauver ce monde, et nous voyons bien chaque jour qui passe, que rien d'autre que la diffusion de La Révélation d'Arès, qui n'est autre que la diffusion de la Vie, ne pourra le sauver.
La pénitence est la seule solution ! Allelluia !
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire.
Vous dites avec à-propos : "Oui, il faut sauver ce monde... la diffusion de La Révélation d'Arès, qui n'est autre que la diffusion de la Vie, ne pourra le sauver. La pénitence est la seule solution ! Allelluia !"
Frédéric Nietzsche dans "Unzeitgemässe Betrachtungen" (Considérations inactuelles) a écrit : "Nous sommes le résultats des générations qui nous ont précédés et donc aussi le résultat de leurs égarements, erreurs, passions, crimes. Nous avons beau condamner ces égarements, nous ne sommes pas libérés d'eux aussi longtemps que nous en restons les héritiers." Ce monde moderne résulte des fautes de nos ancêtres, fautes que nous perpétuons pour la plupart d'entre elles et, sur ce point qui est pour l'humain une question de vie ou de mort, La Révélation d'Arès dit ce qu'il faut dire : Hommes, soyez pénitents, changez de vie (Rév d'Arès 30/11), changez le monde (28/7), oubliez toutes les terribles folies et aberrations qui vous ont précédés, religions comprises, retrouvez le Vie (24/5) et vous échapperez au péché des péchés (38/2).
C'est là toute l'exhortation que nous lance la Parole d'Arès. Nous vivons dans un monde qui se croit déterminé, mais qui au contraire rest indéterminé, parce que le péché : mensonge, avidité, égoïsme, cruauté, injustice, meurtre, emprisonnement, etc., ne fait que rouler au hasard sur ce billard qu'est la Terre des hommes, péché que la science considère comme inévitable, alors que le Père nous crie : Hommes, vous avez inventé le péché, vous pouvez donc le désinventer, il est donc évitable, il vous suffit de le voir et de vouloir qu'il disparaisse. Le moyen est simple : la pénitence !
C'est le message simple et radical de La Révélation d'Arès.

07jul19 209C65
Frère (presqu')inconnu, j'ai découvert hier soir ta lettre aux "béni-oui-oui". Je suis loin d'en être un, mais je m'invite à te répondre.
Tout d'abord, le secret est comme le rat qui rode le mur (Rév d'Arès xix/8).
Tu lâches des "vérités" tout en te cachant dans l'ombre pour, dis-tu, "que la Parole et son Fond restent seuls dans la Lumière"... Mais quelle vérité vraie pouvons-nous accepter d'un visage masqué ? La Révélation d'Arès dit : Je ne me suis pas donné de masque, Je n'ai pas établi un rang de princes devant Moi pour Me cacher la Face (3/4)?
Souviens-toi que la Lumière a besoin de visages qui La fasse resplendir sur Terre. C'est cela la Vraie beauté de l'être. C'est l'Appel du Père/Mère/Amour Infini depuis la nuit des temps. "Que votre lumière brille aux yeux des hommes !" Seul le malin reste tapi dans l'ombre, son regard clignant vers la Lumière... et les démons circulent dans les ténèbres comme les loups (Rév d'Arès 12/5).
Retrouve un visage clair, mon frère d'Univers, parce que pour l'instant ce que tu nous envoies de ta pénombre me paraît sombre et acide.
Tout d'abord, tu sembles avoir rejeté ceci, qui, c'est vrai, ne t'est pas destiné : J'ai étendu Mon bras vers toi pour oindre ta bouche de Ma Main, y déposer Ma Parole, pour que tu sois Mon Messager (Rév d'Arès 2/21). Ainsi, ce messager à la bouche ointe, dans laquelle Dieu a déposé Sa Parole est bien plus qu'un simple "facteur" portant une lettre.
Le Messager fait partie du Message lui-même... C'est sa part d'humanité !
Tu sembles réduire la Parole de la Vie à ta compréhension de lumignon qui  s'annonce soleil de vérités. Je suis désolé que tu ne comprennes pas le "Je suis (ici)"!  
Le prophète enregistre ce que la Vie multidimensionnelle lui communique par tous les sens possibles de l'être quand Elle se manifeste à lui. Même ceux qu'il ignorait auparavant !
Une question, ami caché : La Parole de Dieu Qui S'exprime n'est-elle que sonore ? N'est-elle pas Vie aussi ? N'as-tu jamais rencontré  un autre être vivant, donc extérieur à toi-même qui à ta grande surprise communique directement à l'intérieur  de toi ? Moi si, c'était  une simple et magnifique fleur ! Alors que je m'étais penché sur elle, émerveillé par sa beauté, une voix claire, inconnue résonne en moi: "Tu vois, Il aimerait pouvoir s'émerveiller sur toi comme toi tu t'émerveilles sur moi !" Réalité intérieure, non objective je te l'accorde, mais réalité quand même.
Bien qu'Il puisse être encore capté, ressenti, perçu sur Terre par les rares cœurs humains qui s'ouvrent en permanence au Bien, Je suis, l'Étalé, est devenu imperceptible voire inexistant pour la plupart des hommes.  Déspiritualisés, surmatérialisés, densifiés si loin du Bien et à un tel point de non-retour... que l'Amour absolu s'oblige à tomber des Ciels à la face de Mikal pour Se redonner à Ses Enfants !  Et là Il serre comme le clou [Rév d'Arès ii/21], sacralisant à jamais l'endroit par Sa Présence manifestée dans l'espace et le temps... Cet (ici) que tu réfutes, appelé depuis Maison de la Sainte Parole ! Tout acte du Créateur est création absolue. Toute création garde à jamais l'empreinte de son créateur... surtout Celui-ci !
Pourquoi Dieu demande-t-il à Mikal d'appeler les frères et leur dire : Viens prendre le Feu ! (xLi/7) ?
C'est parce qu'(ici) l'homme à l'œil crevé prend  la force (xxx/22), (ici) la lèvre prend le Feu dans Ma Main, (ici) le Feu entre dans l'homme (xLi/3-5).
Voilà pourquoi le (ici) est aussi fondamental que les mots qui le précèdent : (Je suis).
Le Père donne ce rendez-vous intime et physique à Arès (il y en a d'autres aussi, je sais), parce que beaucoup d'entre nous se sont réduits à leur corporalité. Le mental, tout puissant soit-il, est aussi du corporel ! Une fois le corps éteint, il n'en reste plus rien.
À mes yeux le Pèlerinage d'Arès fait partie de la Physique de Dieu... Perceptible à l'âme et au cœur, parfois même à la chair de celle ou celui qui vient taper le front (ici) pour reprendre cette Force de Bien universel qui n'appartient plus à notre monde actuel.
Oui, le Pélerinage d'Arès tient de la Physique de Dieu !
Le fait que tu n'aies pas compris cette évidence de base, invalide pour moi la véracité de ta logique ou de ton discours !
Peut-être que l'homme Potay a profondément déçu ou blessé quelque chose en toi. Pardonne l'homme, pardonne les hommes, aucun n'est parfait sur Terre !
Ça n'en fait pas moins le prophète que Dieu a choisi pour déployer Son Honneur (Rév d'Arès xxxvi/16), qui est l'identité profonde  et sacrée de l'homme de Bien. Je ne te citerai pas la multitude des versets qui le martèlent, aussi bien dans Le Livre que dans L'Évangile d'Arès. Tu les connais et les valide ou pas, là est ta liberté.
Mais ne doute plus, frère pénombreux, je t'en prie, du choix de l'Omniscient sur l'homme qu'Il a choisi parmi les myrriades de possibilités, Lui Qui est hors du temps et de nos faibles lumignons. C'est une façon de L'insulter que de nier son Intelligence, son Choix, ce qui n'est pas je crois, ta volonté. Mais les faits sont là !
Car l'identité véritable d'un être humain se définit par ses actes.
Ne sais-tu pas que le Frère Michel n'arrête pas d'exprimer son amour fraternel pour toi, tout en souffrant de ta souffrance ? Mais qu'il se doit aussi de préserver la Parole redonné à Arès des attaques de gens comme toi , Al Abdal et consort car vous n'êtes pas les seuls qui méditent avec art Ma Parole pour Y trouver des lois qui assurent leurs trônes et leurs chaires... (Rév d'Arès 3/4). Tu as le rôle facile, frère rebelle, d'accuser avec arrogance le juste prophète (xxxvii/2) tout en lorgnant avec convoitise Le Livre qu'il défend en Gardien de l'Eau, la lèvre, l'œil, l'oreille, la main frem(é) sur Ma Parole. Le frère bénit Mikal. (xix/25)
Voilà pourquoi le prophète est obligé d'utiliser des moyens comme le © Copyright ou Droits d'auteur face à des envieux qui ne craignent que la loi des rats.
Tu sembles te considérer comme étant le destinataire final de cette magnifique Parole donnée à tous, le vrai ayant-droit légitime parce que le prophète, lui, n'est qu'un facteur à tes yeux. La glose dont tu l'accuses suinte constament de ta bouche. Serais-tu devenu le béni-oui-oui de cette nouvelle religion, la tienne, que tu voudrais faire naître ?  
Si l'Expéditeur du Message s'est trompé de destinataire, je t'encourage à protester auprès de Lui.
Que [ton crachat amer, Rév d'Arès xix/23] ne devienne pas ta nature finale, mon frère d'Univers, celle que tu emportes avec toi de l'autre côté de cette réalité. Notre vie est trop courte.
Je te souhaite de reconquérir clarté et lucidité, à tous les niveaux de ton être. Car quoi que tu dises ou fasses, Mikal a le Blanc ; voilà le Retour (Rév d'Arès xLv/25)"
Morya T. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Morya, pour ce commentaire qui traduit bien votre finesse d'esprit.
Le Bien, quand il apparaît dans ce monde médiatisé si médiocre, est une qualité de la vie humaine telle que la plupart de nos frères et sœurs humains oublient qu'il est le Bien. L'humanité a perdu notion du Bien de sorte qu'elle s'en émerveille très rarement. Pas vous. Il est clair que comme la plupart de nos frères et sœurs Pèlerins d'Arès vous vous êtes émerveillé de La Révélation d'Arès, éminent véhicule du Bien, et vous avez compris que le Père et son Messager Jésus ne pouvaient voir leur témoin d'Arès comme un simple facteur. Le Messager Fort (Rév d'Arès 26/7) est nécessairement plus qu'un simple porteur de lettre.
Que répondre à votre commentaire ? Rien. Il est en soi la totalité de ce qu'on peut dire. Je laisse aux lecteurs la découverte de tout ce que vous écrivez ici.

07jul19 209C66
Je suis Xavier H., un béni-oui-oui du prophète Michel Potay dit Frère Michel et donc concerné par les reproches de la lettre ouverte du ou des anonymes Al Abdal/droits changeurs .
Frère Michel,
Tout d'abord, je tiens à vous dire que je vois en vous tout le contraire de ce que dit la lettre, je vous suis éternellement reconnaissant de tout ce que vous avez fait, et faites, pour tout ceux qui n'en ont pas conscience.
Al Abdal, il y a béni-oui-ouisme du monde et Béni-oui-ouisme (que j'écris avec un B majuscule, pour le différencier) de Dieu et de son prophète, même mot, sens contraires. Vous connaissez mal les Pèlerins d'Arès qui sortent justement du béni-oui-ouisme du monde, en s'émancipent du politiquement, du religieusement, de l’intellectuellement correct ; ils se libèrent d'autant plus vivement qu'ils sont des Béni-oui-oui du prophète et donc par extension, des Béni-oui-oui de Dieu.
On trouve cette constante recommandation dans La Révélation d'Arès : Obéis-Moi comme un petit enfant...(Rév d'Arès 33/8), dans  la Bible et dans le Coran.
Al Abdal, vous réprimandez durement le prophète, le Messager Fort (Rév d'Arèsn26/7) de Dieu, celui que Dieu, Allah, le Père de l'Univers a choisi pour donner son nouveau Message de La Révélation d'Arès, en envoyant le prophète Jésus, le Bon (xxxvii/9) par quarante fois en 1974 et en lui parlant de sa propre Voix comme à Moise, par cinq fois en 1977. Vous acceptez cela, me semble t-il, mais vous dites en somme : "Frère Michel a rapporté, diffusé, préservé, rapporté strictement, honnêtement, scrupuleusement La Révélation d'Arès par tout ce qui est écrit sans parenthèses, mais par contre, par tout ce qui est entre parenthèses il a menti, il a manipulé la Parole de Dieu, nous Al Abdal, nous interprétons autrement tout le contenu de La Révélation d'Arès.
Pour ma part,  je rends grâce à Frère Michel, d'avoir fidèlement, retranscrit et retransmis la Parole que le Père nous a donné, d'avoir vécu à notre place, avec Sœur Christiane, ses enfants, toutes les difficultés extrêmement éprouvantes, des événement surnaturels, de sa mort sociale, de la réalisation, de la diffusion de La Révélation d'Arès, de l'aménagement ou de la construction des bâtiments d'Arès, de la Maison de la Sainte Parole, du Pèlerinage, de tout le travail qu'il fournit, de l'amour, la patience, la justice dont il témoigne depuis tant d'années. C'est pour tout ça et d'autres choses encore, que nous le respectons grandement, que nous lui sommes reconnaissant, que nous lui portons révérence, pour tous ceux aussi qui ne s'en rendent pas compte, Ce que vous concevez, Ab Addal, comme étant notre "adoration mal placée".
Pas d'adoration ici comme on adorerait Dieu, juste grands respect et considération.
Votre lettre témoigne qu'on peut faire dire ce qu'on veut à la Parole de Dieu (pour votre exemple vous enlevez ici de Je suis (ici), mais le Père nous appelle à venir prendre le Feu où ça ? Et bien c'est ici, à l’endroit où le bâton de Lumière est apparu, c'est logique ! Et que justement il y a besoin d'un prophète pour insuffler l'Esprit, pour pointer vers la bonne direction. Regardez ! Les religions ont tellement interprété que Dieu a du revenir pour tout éclaircir (Rév d'Arès 16/10). Il faut absolument un copyright par le Prophète pour en finir avec les modifications de la Parole de Dieu, vous tentez déjà un essai d'une transformation de La Révélation d'Arès, nommé "le Livre en face".  
Al Abdal, n'oubliez pas que dans le Coran (xlix/2) il est dit : Ô vous qui croyez, n'élevez point la voix au-dessus de la voix du prophète ! Ne lui adressez point la parole d'une voix haute, comme vous le faites entre vous. Vous risqueriez que vaines deviennent vos bonnes actions, sans que vous le pressentiez.
Al Abdal, il me semble que votre colère vous mine de l’intérieur, vous souffrez, d'un côté vous vous efforcez de dire la vérité, en tout cas ce que vous voulez qu'elle soit, et je vous respecte pour cela — même si vous évitez de citer les si nombreux passages où le Père affirme Mikal, donc Frère Michel, comme son représentant — et de l'autre il se peut que vous soyez aspiré par le rôle que vous vous êtes donné de redresser le prophète, [que vous considérez comme] pris au piège comme un acteur qui  a force de jouer un rôle se mélange à ce rôle.Je dis cela, car j'ai vécu quelque chose de similaire, et cela me faisait pensé à : (Des) soleils et (des) soleils (finissent dans) la fumée, (parce qu'étant) blancs, vient (sur) eux le noir (Rév d'Arès xvii/13).
Allez, laissez tomber le passé, Al Abdal ! Vos histoires de parenthèses sont des moucherons, des enfantillages, Je connais nos enfantillages car je suis un enfant moi aussi, allez venez avec nous, on s'en fout du passé, revenez en vous même(s), changez, et rejoignez-nous pour changez l'avenir avec nous.
Je vous souhaite, Al Abdal, si vous venez prendre le Feu du Bien, un très beau Pèlerinage de forces spirituelles nouvelles.
Je vous souhaite, Frère Michel, ainsi qu'à toute votre Famille, un superbe Pèlerinage du Feu de Dieu.
Xavier H. de Nice, Alpes Maritimes

Réponse :
Mon frère Xavier, merci pour ce commentaire.
Cette affaire des Al Abdal ou Droits Changeurs nous invite par moments à nous interroger sur ce qu'est la foi et à quoi elle sert. La foi est une sorte de surpensée, ce qui dépasse la production de l'esprit humain et qui peut produire l'âme, nul doute, mais est-elle produite par l'imagination, par la réflexion ou même par une sorte de projet qu'on pourrait qualifier d'ambition légitime, ce qui semble être le cas des Al Abdal ? Autrement dit, les Al Abdal sont-ils sincères ou non ? Très difficile de s'en faire une idée honnête, ne serait-ce que parce que leurs arguments sont de toute évidence sophistiques.
D'un côté le Créateur m'adresse Son Messager, Jésus, en 1974 puis Il vient Lui-même en 1977 confirmer et compléter la communication du Messager ; l'Un et l'Autre me laissent libre d'accepter ou de refuser de remplir la lourde tâche prophétique ; j'accepte et commence la grande aventure de la Moisson et des Pèlerins d'Arès. C'est l'acte le moins pensé qui soit.
D'un autre côté, trente ans plus tard, un groupe de croyants qui se nomment eux-mêmes les Al Abdal, pensent que je me suis trompé, me réduisent au rôle de facteur ou d'estafette et s'attribuent eux-mêmes le charisme fonctionnel de Vérité. C'est l'acte le plus pensé qui soit. Mais cet acte est-il pensé par convoitise ou par sincérité ?
Et même s'ils sont sincères, ils se trompent à l'évidence et le souci que nous avons du prochain nous oblige à nous interroger sur le bonne façon de les sortir de là. Alors, ce peut être votre invitation finale : "Allez, laissez tomber le passé, Al Abdal ! Vos histoires de parenthèses sont des moucherons, des enfantillages, etc." Je ne crois pas beaucoup à la force de cette exhortation. Ce peut être autre chose, mais quoi ? Ma tâche prophétique étant de sauver, non de condamner, je m'interroge... je m'interroge... Je ne trouve pas. Je ne trouve pas parce que cela ne peut venir que d'eux. On aimerait quand même les aider. Comment ? Nous ne savons pas. Nous réalisons dans cette affaire le très faible registre d'arguments dont dispose l'honnête homme quand il est face à des pensées contraires.

07jul19 209C67
"Quelle mouche l'a piqué ?" demandez-vous (209C63).
Cela dérange d'avoir le "retour" d'un vrai prophète !
Mikal a le Blanc [Rév d'Arès xLv/25], que Dieu élit pour restaurer la Vérité et préparer le changement.
Le Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4] vous confirme dans la lignée des prophètes à laquelle appartient Isaïe ; nier cela est nier toute La Révélation d'Arès !
Sous nos yeux vous êtes un exemple de pénitence, vous êtes notre frère aîné [Rév d'Arès 16/1] qui nous montre la Voie Droite. Il n'y a aucune adoration du prophète, mais un immense respect et la gratitude, parce qu'il donne la Vie pour aboutir au bout des générations d'efforts à l'Éden de Bonheur. Peut-être est-ce la mouche de la tentation qui le guigne en voulant remplacer le prophète en fonction d'interprétations déduites du Coran comme font ce groupe d'Al Abdal ?
Je suis incommodée par l'attitude de ce frère qui vous blesse et nous heurte par la même occasion.
Même si le pardon, donc l'amour pour essayer de le comprendre, lui sont acquis, comme la pénitence nous le recommande, je trouve que ces harangues répétées finissent par prendre l'allure d'un harcèlement diffamatoire et polémique (donc violent) !
Le comportement méprisant de ce frère pour asseoir "la négation absolue du prophétisme de Mikal" montre une démarche qui s'apparente à celle de vouloir en quelque sorte “remplacer le prophète“ ! Selon Wikipedia, la signification d'Abdal signifie littéralement "substituts"… C'est le pluriel de "Badal" ou plutôt "Badeel" et signifie "ceux qui sont remplacés", "ceux qui remplacent en partie le rôle des prophètes" ou "les amis de Dieu". En parcourant une vidéo (*) publiée sur la chaîne YouTube il y a deux semaines on en déduit qu'il(s) veu(len)t éliminer le prophète sous le faux prétexte qu'il serait “un intermédiaire“ entre la Parole de Dieu et celui qui en prend connaissance, mais remplacé par eux bien sûr avec leurs propres élucubrations. Le secret (est comme) le rat (qui) rôde le mur (Rév d'Arès xix/8).
Ce qui les gêne fortement, ce sont les parenthèses que vous avez honnêtement mises, lesquelles justement permettent de comprendre correctement la Parole telle que vous L'avez reçue et fidèlement transmise pour éviter ce genre d'interprétations douteuse à toutes les sauces ! Ce groupe n'est cependant pas à une contradiction près de leurs revendications quand il présente le guide qui émerge du Coran (éclairé par La Révélation d'Arès) : le prophète Mikal.
Le site internet des Al Abdal a été supprimé, soit il est hors service.— Ce rejet pour l'emploi des parenthèses a aussi été exprimé par Zeinab Abdelaziz sur le site alterinfo.net (**) en 2015, lequel à publié des analyses critiques de La Révélation d'Arès par cette personne (une felle professeur de l'Université du Caire ayant traduit le sens du Coran); ce à quoi avaient répondu patiemment dans la paix des frères (dont Éric D. et Antoine B.).
Je souhaite avec force que cette période de Pèlerinage s'ouvre sur la paix, la bienveillance, l'amour et la grandeur d'âme.
En prière avec vous. Je vous embrasse affectueusement ainsi que notre sœur Christiane,

Les références :
* www.youtube.com/channel/UCF1_vQioftnAzCpCr0D8oMg
** http://www.alterinfo.net/LA-REVELATION-d-ARES_a116927.html ;http://www.alterinfo.net/LA-REVELATION-D-ARES-suite_a117533.html et http://www.alterinfo.net/LA-REVELATION-D-ARES-fin_a118045.html

Danny G. de Belgique

Réponse :
Oui, le site des Al Abdal a été supprimé à la suite de l'action juridique engagée par l'ADIRA (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès) contre leur hébergeur.
Ma sœur Danny, vous dites ici aux Al Abdal, dont Antoine B. est une ou la cheville ouvrière, tout ce que nombre de nos frères leur disent, que je ne peux pas tous afficher.
Vous savez, par moment, je me prends à dire : Loués soient-ils, les Al Abdal, qui nous apprennent comment ne pas être ! La Vérité, toujours plus difficile à exprimer que leurs reproches, est beaucoup plus mystérieuse pour des humains comme nous parce que, malgré tout, nous restons encerclés par toutes les façons de penser de ce siècle. Les causes de la critique et de l'attaque sont toujours plus claires que celles de la vraie foi, la foi des "béni-oui-oui", qui, elle, ne saute pas aux yeux ainsi que notre difficile mission le constate tous les jours dans la rue.
Merci, ma sœur Danny, pour ce commentaire.

07jul19 209C68
Je pense qu'il serait intéressant de poster ce commentaire d'un frère [le commentateur] qui a été Pèlerin d'Arès pendant vingt-huit ans, mais qui ne l'est plus.
Même si je ne suis plus Pèlerins d'Arès — contrairement à Antoine B [?] — j'ai une absolue confiance dans la Vérité sans faille de l'enseignement de Michel Potay, qui est et restera jusqu'à mon dernier souffle ma référence absolue.
Antoine B. cite sans cesse Le Livre, mais a-t-il lu ces deux versets fondamentaux ? :
Parole de Mikal Ma Parole [Rév d'Arès i/12]
et Ta parole est Ma Parole, justice de Juste [Rév d'Arès xxi/10]
Je vous embrasse tendrement.
Philippe R. de Strasbourg.

Réponse :
Je laisse une place dans cette page de commentaire à celui qui, quoiqu'il ne soit plus Pèlerin d'Arès, atteste qu'il reste fidèle à l'enseignement du témoin du Père revenu vers les hommes à Arès.
Merci, mon frère Philippe.

07jul19 209C69 
En gros le texte des Al Abdal revient à l’injonction : "Rendez-nous l'authentique Parole !"
Que cette injonction soit adressée à celui-là même d’où tout est parti, traité pourtant de falsificateur, me semble totalement surréaliste. Elle m'a même fait rigoler à plusieurs reprises par sa stupidité.
Vous n’avez cessé de le dire : "L'émission du message théophanique n'était pas que sonore et sa réception n'était pas qu'auditive ; complexe, elle passait simultanément par tout mon être. Expérience impartageable..."
Je comprends aujourd’hui beaucoup mieux la nécessité de cette double réception. Ce qu’on entend par l’oreille passe par notre mental qui décrypte selon des significations de mots déjà acquises, figées par la culture. Le mental fait filtre : on reste dans le domaine des mots, de l’intellect, de la lettre. Ce qui passe par tout l’être échappe au seul intellect, ressort du domaine de la vie, de l’action. Cela est [au sens fort d'être]. Et c’est bien ce qui est si difficile à accomplir pour le pénitent : faire évoluer son être, changer sa vie (donc ses actes) à partir d’une Parole qui ne se présente qu’en mots, qui vous "tire par la tête" (prière d’accueil au pèlerinage) même si elle vous touche aussi plus ou moins au cœur.
Je crois que beaucoup d’autres "révélations" actuelles données par l’intermédiaire de médiums, par écriture automatique, (Lettres du Christ, La Récitation, etc.) n’ont pas la dimension de La Révélation d’Arès à cause de ça, [à cause d']une présence physique de Dieu et votre réception par tout l’être. Pendant Ses manifestations en 1977 le Père squeeze [serre, presse] en vous le temps (dont celui de votre pénitence) pour vous permettre une compréhension totale immédiate, même si ensuite vous devrez faire face comme les autres à votre péché et à celui du monde ancré dans nos chairs et nos esprits, parce que c’est ainsi que nous, humains, dieux déchus, nous sommes faits et que nous seuls pouvons nous en défaire.
Les Al Abdal (je sais de sa bouche que ce n’est pas Antoine, il m’avait dit à une époque que c’était Nazih H., il me l’a réitéré par mail récemment) tombent dans le piège de la seule lettre. Du mental. Qu'ils veuillent évacuer [du Livre] les parenthèses de la réception par tout l'être, celles qui traduisent l'accomplissement n'est donc pas étonnant. En réclamant à grand renfort de bruit un texte sûr et certifié de celui-là même qu'ils traitent de falsificateur, ils montrent qu’ils n'ont pas encore compris grand chose à la problématique prophétique de l’avènement de la vie spirituelle libre en lieu et place de la religion, de la croyance, de la doctrine. Ils veulent un texte "sûr" ? Pourquoi faire ? Sinon, à l’évidence, une nouvelle religion (la religion s’enferme toujours dans la lettre) dans laquelle ils sautent déjà à pieds joints, à leur grand déni naturellement, parce qu'ils ne le voient pas. Ces vérités qu’on ne voit qu’après un certain temps de pénitence justement.
De plus, ce fameux texte, ils l'ont. Ils n'ont qu'à retirer les parenthèses du Livre. Ils ne pourront pas s'en servir sur Internet ou en publication ? Qu'a cela ne tienne, c'est la Vie qui sort du Livre qui importe, la qualité de leur pénitence. Qu’ils nous en montrent l'exemple. Je dis ça sans ironie.
Tout est là, nous serions les premiers heureux d’une belle réussite dans le domaine du Bien ! Mais si telle était leur véritable intention, ils ne demanderaient pas de cette façon grossière, bébête, sur le ton de l'ultimatum et de la menace, à un homme de 90 ans qui a consacré toute sa vie à sa mission, j’en atteste, comme Michel M (dont je salue au passage le témoignage), ils resteraient discrets, efficaces, modestes, humbles et intelligents [Rév d'Arès 32/5], mais ils changeraient leur vie (pénitence 30/11) en entraînant dans la patience des générations à venir, une armée de pénitents derrière eux... Une armée qui contribuera à changer le monde, non par la sacralisation d’un texte intouchable, mais par sa qualité d’être acquise !
Comme on le sait, vous n'étiez pas[, frère Michel,] obligé de vous engager dans cette entreprise si périlleuse et si ingrate de transmission de la Parole et d'éclairage concomitant de celle-ci. Votre enseignement, rôle prophétique qui vous est clairement dévolu, possible par votre charisme, parce que vous avez été baigné de Vérité lors des théophanies, est indispensable pour faire le passage du mental à l’acte, à la vie, à l’être ! Avoir accepté [de remplir cette tâche] vous a valu de traverser, avec votre famille, beaucoup de tribulations, on le sait. Vous avez été très prudent, très réfléchi, patient, montant en douceur, par le milieu des Hauteurs (Rév d'Arès 7/1), le "niveau" d’un petit peuple divers — dont je suis — aussi ignare que les Hébreux jadis conduits par Moïse, jusqu'à la non-dualité.
Dans l’histoire de ce début d’Exode, vous m’avez recadré à un moment sur la base d’un prétexte, fallacieux de mon point de vue, mais sur la réalité d’une mission sociale stérile qui concernait plus ou moins tout notre mouvement. Si j’étais resté braqué sur l’injustice du prétexte, je serais bloqué comme Antoine qui ressasse encore l’histoire du copyright. Le but n’est-il pas notre pardon, notre amour, notre œuvre, la vie changée ?
Dépassez ! Sortez de tout ça, libérez-vous, Antoine et Al Abdal ! Respirez le grand Air du Large venu d’au-delà des étoiles ! La Révélation d’Arès telle qu’elle est porte le Souffle, et son prophète-mode d’emploi fait un avec elle, j’en atteste, puisque j’ai avancé ! Et je ne serai pas le seul à l'affirmer !
Je perçois une nette évolution de conscience chez moi depuis les temps historiques de la revue trimestrielle "Frères de l’aube" que j’ai lancée en juin 88 sur une feuille A4 photocopiée et combien plus encore depuis ce recadrage de 2013.
Encore que je sois très très loin d'être parfait, je le vois aussi chez d'autres frères. Je ne vois plus de "bénis oui-oui" (j’ai utilisé l’expression à une époque). Je ne le suis pas moi-même, je n'adule personne. Je vois en vous[, frère Michel,] vraiment mon frère aîné qui a conservé sur tous ses frères sa longueur d’avance pénitentielle, pas "seulement" sa compréhension spécifique de la Parole, charisme incontournable du prophète choisi par Dieu, mais aussi son exemplarité, dans les faits, son don de soi, par le sacrifice de sa vie, en n'étant vraiment plus rien pour vous-même (Rév d'Arès 40/6) et sans avoir négligé pour autant les vôtres, vos filles et votre épouse. Quelle magnifique leçon de vie !
Il y en a parmi les frères qui sont plus suivistes que d'autres de la lettre du prophète, c’est vrai, c'est inévitable, tant que la confiance en soi et l'autonomie prophétique véritable ne sont pas gagnées, mais la recherche de l'esprit de la Parole, l'acquisition de l'intelligence (spirituelle, Rév d'Arès 32/5), ont fait des progrès importants "chez nous" ces dernières années, notamment grâce au blog. Le terme de "béni-oui-oui", dont j'ai aussi usé parfois, est par conséquent méprisant, sans fondement, il place celui qui l’emploie dans une position de supériorité, de manière totalement gratuite. D’où viendrait cette supériorité ? Qu’il vocifère que vous, frère Michel, avez escamoté la Parole sans avoir rien fait lui-même ? Et que tous ceux qui vous suivent sont des idiots bernés par votre duplicité ? On croit rêver ! Quelle misère d’arguments !
Que peut peser ce braillage intempestif contre 45 ans de dévouement à votre tâche ? Que peuvent bien dire les Al Abdal de la réussite ou non de votre mission (ils disent : "Vous n’avez pas encore rempli pleinement votre rôle de prophète ni de messager") sans avoir la moindre idée des soucis spirituels qui furent les vôtres, ceux du juste prophète, derrière chaque décision, chaque action ? Nul ne se grandit en lançant des anathèmes sans avoir encore rien montré : comportement de divin(s qui) ont le dos gris, (qui) portent les livres (comme) les cannes (Rév d'Arès xvi/3) ?
Si je peux tenter à mon tour une évaluation quant à la tâche de Frère Michel, vue de l’intérieur du petit reste, je trouve le résultat exceptionnel au regard de l'ambition affichée : La préparation d’un petit reste dans sa mission d'accomplissement apostolique après votre départ de cette terre. Ta tête reposera sur la dalle du tombeau, tes fidèles pleureront sur tes mains glacées avant que tu n’aies vu même le petit reste que Je t’envoie rassembler accomplir la Parole Que Je te livre. (Rév d'Arès 24/1). Une "stratégie de la qualité" choisie depuis longtemps (cf. de mémoire un article du Pèlerin d’Arès trimestriel n° ? pas trouvé la référence), même si, réalisme oblige, tout n'ira pas tout seul.
Nous, bénis-oui-oui, nous nous serions faits avoir ? Mais pas quoi ? Par qui ? Ah ? Par le Bien revenu dans nos vies (Rév d'Arès xxxiii/11) ? Ah ! Ah ! Elle est bien bonne celle-là !
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Avec quelle émotion j'affiche votre commentaire, frère Claude.
Je ne peux pas afficher tous les commentaires de soutien que je reçois — j'en reçois beaucoup —, qui tournent autour du même propos : la dégradition, la déchéance, qui selon les Al Abdal devrait frapper ma personne. J'aurais eu le toupet de prendre leur place pendant trente ans ? Je serais le caporal porteur d'un pli du Ciel qui aurait lambiné trente ans durant avant de le remettre à ses destinataires et qui se serait paré des étoiles du général Al Abdal ? Je serais non seulement le faux général, mais aussi le psychologiquement déficient qui se serait permis d'introduire entre parenthèses des ajouts dans Le Livre...
Mais, si j'avais été à ce point effronté et impudent, pourquoi aurai-je mis des parenthèses ? J'aurais tout simplement fait imprimer sans parenthèses ces mots ! Et les Al Abdal n'y auraient vu que du feu.
Je suis atterré par la niaiserie — que les Al Abdal me pardonnent ce mot, mais quel autre mot employer ? — si évidente dans leurs arguments. Cette niaiserie vous a "fait rigoler", frère Claude, moi j'avoue qu'elle me fait pleurer, parce que je les aime bien au fond ces grands sots, qui restent nos frères humains, dont le Père aurait eu grand besoin s'ils L'avaient suivi, et parce que je me demande encore par quels aberrants couloirs de la pensée ils sont passés.
Nous voilà, vous "béni-oui-oui" et moi votre adoré, invités à nous soumettre aux Al Abdal censés être en possession de la réalité "logique", censés avoir repéré les irrégularités fonctionnelles de mon interprétation qui serait non seulement piètre, mais fausse. Mais j'ai beau relire pour l'ennième fois La Révélation d'Arès je ne peux qu'en déduire que les Al Abdal donnent à le norme qu'ils voudraient imposer un côté qu'ils croient objectif, évident, alors que leurs conclusions ne résistent pas à un examen superficiel et partent en mille morceaux sous un examen profond.
Comment ont-ils fait pour ignorer le sens de La Révélation d'Arès, y être devenus tout à coup aussi aveugles ? Leurs conclusions ne reflètent même pas l'ombre de l'éthique qu'établit La Révélation d'Arès, à savoir que le Mal martyrise l'humanité, l'Enfant du Père, et que seul le Bien apportera la solution et que le Bien sera simplement apporté par la pénitence de chacun.
Pensant à cette affaire, j'en arrive à penser de temps en temps que les Al Abdal tout simplement croient dans La Révélation d'Arès, y compris dans mes parenthèses du Livre, mais ne croient pas que la pénitence soit possible. Ils cherchent alors, par un biais, sur lequel ils n'insistent pas trop pour l'heure, afin de ne pas effaroucher les béni-oui-oui, ramener les Pèlerins d'Arès à la religion barbare de l'homme soumis de Dieu (Rév d'Arès 35/11) qui, s'il se soumettait à quelques règles simples (par exemple, cinq prières par jour, pas de cochon au repas, l'aumône au pauvre, etc.) serait récompensé par le paradis où des houris aux grands yeux viendraient les servir ou être puni de l'enfer où il boirait de l'eau bouillante pour l'éternité. Ils n'ont pas compris que c'est justement de cette vision primitive du salut, sorte de miroir de notre misère terrestre et des maîtres de cette misère (religieux, politiques), que La Révélation d'Arès nous délivre. Les Al Abdal n'ont pas compris que Dieu n'est ni Roi, ni Juge, mais seulement la Vie au sens le plus éternel et sublime, la Vie à laquelle nous sommes appelés à redonner nos vies en évitant, par la pénitence, le péché qui les tue. Cette simplicité semble bien les perturber terriblement.
Il est vrai que le monde est toujours barbare, qu'il voit en la religion ou en la loi la seule norme morale, mais en rester à cette réalité sombre est justement manquer de la vraie foi, de la foi de dépassement à laquelle nous invite la Parole d'Arès. La vraie foi nous sort, quoi qu'on prétexte, de la réalité objective (au sens étroit) à laquelle ce monde croit devoir rester, par "raison". Les Al Abdal incitent les "béni-oui-oui" à déduire de cette "objectivité" les conséquences. Je me demande même s'ils croient sincèrement que j'aurais placé par esprit d'escroquerie ou par folie entre parenthèses les mots qui complètent le sens de la partie sonore du Livre. Simplement ils pensent qu'il faut revenir au B A BA religieux, qu'il est le seul raisonnable pour des hommes qui se sont séparés de Dieu au point de ne plus avoir avec Lui le moindre rapport métaphysique, métempirique, qui ne seraient plus que des créatures soumises au maître (Rév d'Arès 18/1) du destin et de la providence — maître qui pour nous n'existe pas, qu'il faut remplacer par un autre Maître (18/3) —. Ils ne croient pas que les créateurs du destin humains et de la providence, ce soit nous, les humains, simplement nous, images et ressemblances du Créateur. Ils ne croient pas que la religion soit un stade dépassé du progrès. Ils pensent légitime tout prétexte qui ramène l'humanité à leur "raison".

08jul19 209C70
Le Pèlerinage à Arès... Merveille des merveilles... Je n'ai pas les mots...
"L'Indonnable Donné..." ...
Je suis encore dans la douceur du Feu du Créateur, qui explose les cœurs et nous emporte...
Et je passe partager un instant de paix fraternelle qui m'a touché lors de cette première période du pèlerinage :
À un moment donné dans la maison de la Sainte Parole, alors que tout le monde était en prière (prières libres, dans le silence ou dans le murmure ou ou la pslmodie de la Parole), dans une harmonieuse et douce anarkia (sourire), un homme a commencé à vous interpeller, frère Michel, à voix haute. Un autre frère Pèlerin a sursauté prêt à bondir pour intervenir (parce que ça ne devait pas la première fois). Là le frère Michel à levé sa main (dans un geste horizontal en déplaçant sa main et son regard du Pèlerin à l'homme agité), en disant fortement "Paix !"... Du coup le pèlerin ne s'est pas levé [pour s'interposer entre l'homme et vous] et l'homme a seulement dit "Je suis libre...", mais ce devait être un bon résumé et il est finalement resté dans le silence. Les prières ont continué sereinement.
Je ne suis pas sûre de bien raconter par écrit, mais c'était fort, ce geste appelant à la "paix" et créant la paix. Ça m'a profondément touchée. Comme si j'avais été éblouie par un rayon de soleil, aussi une belle fraternité (qui traverse les bourrasques).
Un beau rappel d'ouverture et de paix.
Que cette paix et cet amour puissent se répandre !
Merci.
Rachel-Flora G. du Jura 

Réponse :
J'ignorais, ma sœur Rachel-Flora, que vous étiez au Pèlerinage pendant sa première quinzaine 2019. Pèlerin moi-même d'un Pèlerinage qui, par ailleurs, est libre, je me préoccupe peu de ceux et celles qui viennent prier, méditer ou être simplement présents là. Je suis heureux que vous trouviez "le Pèlerinage d'Arès... Merveille des merveilles" ! Cela montre que vous y avez bien rechargé vos batteries spirituelles et que le mélange liberté/paix — pas toujours facile à stabiliser — que je m'efforce de maintenir là marche plutôt bien, sauf quelques rares petites explosions comme celle que vous citez : le frère Rénato (c'est son nom) élevant la voix pour m'admonester (ce vieux pèlerin veut me donner des leçons pour que je sois un autre à son idée) et moi rétablissant la paix par le simple mot "Paix !"
Rénato est un frères, qui n'appartient pas au petit reste, mais qui me poursuit de ses leçons. Par exemple, j'ai un petit coussin contre le dossier de mon siège au Pèlerinage et ça l'agace, ça l'agace au plus haut point. Cette année, quelques jours avant la petite rupture de la paix que vous citez, je sors de la salle des Théophanies où j'ai prié, lu la Parole, médité, et Rénato se lève, se saisit de mon coussin sur mon siège et me poursuit dans l'exèdre où il m'arrête, me met le coussin sous le nez en me disant sur un ton autoritaire quelque chose qui signifie : "Ce coussin orne votre siège ; c'est un mauvais exemple pour les pèlerins", mais avec des mots qui lui sont propres, dont je ne me souviens plus, parce qu'il aime la métaphore hométique du genre "la mer couleur de vin". Je lui réponds avec douceur : "J'ai ce coussin parce que j'ai mal dans la dos... J'ai 90 ans bientôt." Il me regarde, un peu effaré (il ne m'avait visiblement pas jugé si vieux) et poursuit sur le ton du professeur qui a le déagréable devoir d'admettre que l'élève a raison : "Bon ! Je sais ce que c'est que d'avoir mal dans le dos. Mais alors (là il brandit le coussin) attendez que je vous l'apporte moi-même." À quoi je lui réponds : "Merci, mais vous, Rénato, vous n'êtes pas toujours là, mais moi j'y suis toujours." Ça le laisse muet et comme la sœur Christiane et d'autres frères l'interpellent, je passe... Voilà, c'est Rénato.
Merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire.

08jul19 209C71
En réponse à la vidéo [diaporama] Al Abdal (209C57) :
Le prophète est libérateur. Mais pour le découvrir, encore faut-il en faire l'expérience.
Me laissant glisser avec les Pèlerins d'Arès du petit reste (Rév d'Arès 24/1) dans l'eau de l'enseignement prophétique qui se mêle à l'Eau [vi/3, xxv/3, etc.] du Père, j'ai découvert que non seulement je ne m'y noyais pas, je n'étais pas dépersonnalisé, momifié, mais au contraire je retrouvais un peu plus chaque jour la pleine possession de ma personne et de son destin. Ainsi, suivre l'enseignement du prophète n'a jamais cessé de me libérer un peu plus chaque jour de ma vie.
Plus j'avance dans mon existence, plus je suis l'enseignement du prophète dans la continuité de la Parole du Père, plus je me libère et quelque part, plus je suis moi, découvrant Moi dans moi : Mikal est mon Fils. Il germe les fils de l'Eau (Rév d'Arès xi/13). C'est une expérience difficilement partageable par des mots. Il faut prendre le risque de la vivre. Et en la vivant on découvre que, comme La Révélation d'Arès libère, l'enseignement du prophète libère.
Lire La Révélation d'Arès à la lumière de l'enseignement du prophète ne fait pas de nous des hommes libres du jour au lendemain, mais elle nous place dans une dynamique de libération, et donc d'évolution. En s'en prenant à vous, frère Michel, Al Abdal se trompe d'ennemi. Ces parenthèses font couler de l'encre, mais n'est-ce pas oublier que le Père à Arès a parlé le bruit d'homme (Rév d'Arès ii/20) mais que la Voix (Parole) n'est pas le bruit (vii/4) ?
Dès lors, comment s'étonner que cette Voix ne puisse passer par le canal sonorement entendu mais qu'elle passe aussi par une autre voie, par la chair, l'esprit et l'âme [Rév d'Arès 17/7] de l'homme qui la reçoit, dans une synergie qui est un message en tant que tel pour moi. Lorsque je prie, prononçant la Parole que le Père vous transmit à Arès, parenthèses comprises, je plonge avec vous, et avec tous mes frères qui partagent cette expérience, au Fond de la synergie du Christ : Dieu en moi, qui n'écoute pas les aveux des pêcheurs, mais les appelle à la pénitence, attend qu'ils ne pêchent plus pour que vienne le Jour (30/16) où redevenus Dieu eux-mêmes (32/5), fondu en Lui sans retour (2/13) les parenthèses se fondront avec nous dans la Lumière qui couvrira tout sans cesse (31/8).
Le prophète est bien l'agent d'unité intérieure et extérieure par excellence.
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Notre frère Antoine B. pendant de longues années pensa comme vous pensez ici, frère Jeff. Et puis, tout à coup, je ne sais quand et pour des raisons que j'ignore, il se mit à douter et pour finir par faire partie des Al Abdal/Droits Changeurs, dont je ne connais pas les noms sauf le nom d'Antoine B. qui, je n'en peux plus douter, en fait partie.
Ils abondent les mots de La Révélation d'Arès qui font de moi non seulement le destinataire du Message Divin en 1974 et 1977, mais aussi le prophète désigné pour L'accomplir, et vous en rappeler quelques uns que nos frères et sœurs commentateurs n'ont pas encore rappelés, parce que ces mots et phrases sont tellement nombreux qu'on se demande comment ils ont pu échapper à Al Abdal/Droits Changeurs/Antoine B.
Ce matin, j'ai encore essayé de relire les derniers commentaires d'Antoine B. pour tenter de comprendre ce qui a bien pu se passer en lui. C'est dire si je suis encore sensible à l'amitié que je lui ai vouée et que je lui ai vouée contre les sentiments plutôt gris et circonspects que ma famille : Christiane et nos trois filles, éprouvait à son égard quand il habitait chez nous — Sara qui ne l'aimait pas du tout l'appelait le "mêleur" —, mes quatre femmes contre lesquelles j'ai toujours défendu Antoine B. et qui, je l'admets aujourd'hui, devaient avoir quelques raisons d'être allergiques à lui. Mais j'ai beau le relire, je ne vois qu'interrogations ; pas de réponses. Je lui voue l'amour du prochain, mais s'effacent en moi l'amitié, mes faiblesses pour l'ami, et évidemment ma confiance. Mais j'ai maintenant comme l'impression qu'il s'en fiche. Comme il semble se ficher de son épouse (que je ne connais pas et dont j'oublie le nom) qui lui a donné trois enfants, maintenant adultes et autonomes, son épouse dont il veut divorcer, m'a-t-on dit récemment. En somme, Antoine B. est un frères que j'ai vu une trentaine d'années à travers un voile rose, et que je me trouve tout bête à découvrir autre. Mais, au fond, je découvre surtout que je connaissais peu Antoine, que je l'ai quelque peu créé dans ma tête à partir de ce qu'il n'était pas, que je l'ai vu poétiquement oubliant comme disait Aristote que "la poésie est plus philosophique que l'histoire (la réalité)."
Merci, frère Jeff, pour ce commentaire.

08jul19 209C72
Qui mieux que Dieu par Sa Parole Pure et Son prophète Mikal, Frère Michel, peuvent répondre au frère Antoine B. et aux Al Abdal, que je dirai actuellement frappés de mort spirituelle. Je vous appelle[, Antoine B. et les Abdal,] les frères à venir ou à revenir à la Vie spirituelle.
J'entre un fouet dans ta bouche, Ma Main à ton sein (fait) un mur.
Le fer (entre) dans ton sein (comme) dans Ma Main.
Mikal monte (dans) la patience; Je serre l'artère, les ennemis (s'en) vont morts, l'heure et l'heure.
La gorge (qui commère) sur ton bougon passe l'épaule; (celui dont) la gorge (re)mâche ta langue lace la tille (autour d'elle), il pue ce matin.
(Mais s')il prend ton genou, (s')il pleure, Je (lui) prête Ma Voix.
La langue (qui) entre dans la gorge mange avec la bête.
La montagne sur ta barbe (et la montagne qui) dort avant ta porte, tu vas entre (elles comme entre) les poupes. (Rév d'Arès xxxiii/1à7).

Annotations de Mikal dans l'édition de La Révélation d'Arès bilingue :  1-2. La Parole fouette le monde. Le prophète et Dieu, qui a posé sa Main sur le sein du prophète, ne font qu'un (un mur) contre le monde. Par suite, frapper le prophète est frapper Dieu. 3. Il monte dans la patience: Il redouble de patience. L'heure et l'heure: Peu à peu. Le prophète n'affrontera pas impétueusement ses adversaires; il agira sagement. Les ennemis du prophète et de sa descendance (39/10) deviendront peu à peu moins agressifs et moins dangereux. 4-5. Tille: Chanvre, garrot. Ce matin : Déjà (voir XXX/23). Gorge: Voir VII/13, désigne ici la sincérité de certains opposants. La gorge sur ton bougon…: Celui qui critique seulement le bougon (manière de parler et d'être missionnaire) du prophète peut se reprendre (passer l'épaule). Mais celui qui réfute ou corrompt, c.-à-d. (remâche) la parole de Mikal et la Parole de Dieu (I/12, XXXI/10), même avec sincérité, est frappé de mort spirituelle (il pue déjà); il ne viendra ou ne reviendra à la vie spirituelle qu'en se soumettant (en prenant le genou du prophète). 6. Quiconque approuve le contradicteur ou corrupteur de la Parole ne vaut guère mieux que lui. 7. Avant ta porte: Devant ta porte. Poupe: Poupée, personne sans vie. Marcher sur la barbe du prophète: Réfuter le prophète. Dormir devant la porte du prophète : S'intéresser au prophète sans le suivre. Pour impressionnantes (comme une montagne) que soient la réfutation, la moquerie ou la lâcheté, elles n'arrêteront ni la Parole révélée à Arès ni la parole de Mikal.
Didier.Br. d'Île de France, actuellement à Bordeaux. Photo prise ce jour : une église à Saint Émilion.
Eglise à st-Emilion

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour votre commentaire et pour l'image.
Je me réjouis d'avance de vous revoir le 12 juillet à Arès.

08jul19 209C73 
Je partage entièrement votre réflexion sur l'attitude des Droits Changeurs [209C69].
En réalité, le problème n'est pas pour eux (ou pour Antoine B. seul) de croire ou ne pas croire en La Révélation d'Arès, à l'origine divine ou pas des mots entre parenthèse, etc.  le fond du problème est, comme vous l'écrivez, leur doute ou le doute profond d'Antoine B. concernant le bien fondé de la pénitence ou, si l'on préfère, la capacité de l'homme de se recréer par lui-même parfait.
La foi des Al Abdal ou la foi d'Antoine B. vacille. Elle est encore bâtie sur le sable mouvant de l'esprit de la religion qui depuis des siècles désespère que l'homme puisse refaire l'homme.
La foi des Al Abdal ou la foi d'Antoine B. ne s'est pas encore libérée des chants doucereux de la culture qui ont rempli le cœur et le cerveau humains d'illusions, de sciences vaniteuses (Rév d'Arès 33/8), de rêves suicidaires tout en les vidant de la connaissance simple et naturelle de la Vie. La pénitence leur ou lui semble sans doute trop simpliste, trop populaire, trop accessible pour prétendre bouleverser radicalement le monde.
Il est infantile, jugent les Al Abdal ou Antoine B., d'avoir la simple foi bâtie seulement sur le roc (Matthieu, ch 5 à 7) de la pénitence, sans rien de plus ! Comme vous, cela m'attriste et je me répète à votre suite que le Père trop aimant (Evangile d'Arès 12/7) savait que le changement serait long, qu'il nous faudrait être très patients sans jamais lâcher la certitude que seules des pénitences individuelles fortes, unies, nombreuses sauveront le monde.
Dès le 12 juillet je viendrai chaque jour poser mon front sur le point sacré, là où se dressa le bâton de Lumière en 1977. Je viendrai là prononcer la Parole pour de mieux en mieux L'accomplir, c'est-à-dire de mieux en mieux aimer.
Fervent Pélérinage à tous !
Annie L. d'Ile de France

Réponse :
Un grand merci du fond du cœur pour ce commentaire, ma sœur Annie.
Merci de partager l'hypothèse, qui me trotte dans la tête et dont j'ai fait confidence à frère Claude (209C69), selon laquelle les Al Abdal dont fait partie Antoine B. n'auraient pas vraiment cessé de croire en l'intégralité de La Révélation d'Arès, mais auraient cessé de croire que l'addition des pénitences individuelles des membres d'un petit reste (Rév d'Arès 24/1, 26/1) suffirait pour changer le monde (28/7). Autrement dit, les Al Abdal, dont fait partie Antoine B., refutent le sens profond de la Parole d'Arès. Pour eux je dois donc être éliminé comme héraut et défenseur de la pénitence et ils souhaitent voir revenir à la religion, qu'ils jugent raisonnable, les Pèlerins d'Arès, qu'ils nomment les "béni-oui-oui". Voilà pourquoi ils voudraient tant que La Révélation d'Arès se réduise à annoncer la seule religion qu'ils voient comme capable de donner au monde une éthique applicable : l'Islam.
Si cette hypothèse s'avère, et je pense qu'elle est probablement la bonne, nous retrouvons tout banalement le conflit entre La Révélation d'Arès et la religion liée aux livres : Bible et Coran, qu'elle a altérés.
Hier j'ai reçu parmi les très nombreux commentaire tombés dans ma boîte Drive le commentaire d'un inconnu qui signe D.D. et qui comme de nombreux inconnus s'intéresse à notre foi arésienne. D.D. me demande : "Si la Bible et le Coran sont pleins de livres d'hommes [Rév d'Arès 16/12, 35/12], pourquoi trouve-t-on ces livres dans les salles de prières du Pèlerinage d'Arès ?" Je réponds ici à D.D. :
Nous continuons à lire la Bible et le Coran parce qu'en dépit des livres d'hommes qu'ils contiennent et qui en altèrent le sens ces livres contiennent toujours ici et là la pure Parole du Père. Ces livres imparfaits, encombrés de propos pernicieux ou inutiles, sont donc les miroirs de nous autres hommes insuffisants et, dans l'état actuel du monde, ils sont le reflet de l'Histoire qu'il nous faut changer et à terme supprimer, mais pour l'heure pas plus que nous ne nous suicidons sous prétexte que nous sommes devenus pécheurs et imparfaits ils ne sont à détruire. Nous avançons, inévitablement, dans l'imperfection.

09jul19 209C74
Vous avez évolué depuis peu, découvert le vrai Dieu depuis peu d'entrées, et aussi c'est clair, grâce à vos lectures sur Internet.
Auparavant et durant des années et jusqu'à peu, vous avez outragé le monde, vous avez même outragé parfois des Pèlerins qui vous servaient, vous vous êtes moqué, même de Dieu notamment lorsque vous faites croire que vous ne saviez plus pourquoi Dieu vous a choisi, alors que tout cela est très clairement explicite dans La Révélation d'Arès.
Bref ! Ayant enfin évolué, ceux qui se détournent se rappellent automatiquement vos méfaits d'il n'y a pas si longtemps et votre incapacité à reconnaître vos torts du moins très difficilement. Mais ils ont du mal à voir que vous commencez à enfin aller dans le bon sens.
Il ne faut pas en vouloir à Antoine, même ne plus entretenir des propos à son sujet, sinon vous vous rabaisseriez à son niveau. Quand quelqu'un d'un mouvement devient scandalisé, il est important que tous nous demandions pourquoi il en est arrivé là. Vous écoutez rarement les conseils — vos "femmes" comme vous dites vous ne les avez jamais écoutées — et les conseils féminins encore moins, la preuve.
Votre superbe vous a rendu négligent et donc négligent envers Antoine, lorsqu'il était prêt de vous. Nous en parlions souvent à Strasbourg de tous vos manquements et votre orgueil immense, ainsi que la soumission à votre pensée que vous nous avez imposée durant des années, vous rendait petit et nous rendait petits.
Ouf ! Vous semblez évoluer. Mais, de grâce, pendant la période du Pèlerinage, soyons douceur envers notre frère Antoine et examinons notre conscience en nous demandant qu'est-ce qui en chacun de nous a fait fuir ce frère.
PS : je ne suis pas d'accord lorsque vous écrivez qu'il faut oublier l'histoire, les méfaits d'hier notamment de la religion (les pires méfaits qui soient), etc. Non puisque Dieu lui-même vous demande d'écrire afin que les générations suivantes sachent afin de tenir la Bête derrière l'horizon [Rév d'Arès 22/14]. Vous avez encore des relents religieux.
Richard S. de la région de Strasbourg

Réponse :
Je reçois régulièrement comme il est normal des blâmes, réprobations, reproches, mon frère Richard S., parfois plus sévères, parfois moins que les vôtres ici, car nul humain ne peut vivre et satisfaire tout le monde. L'homme plutôt piètre que je suis, en effet, peut encore moins satisfaire tout le monde, vu la tâche très particulière et très difficile qu'il y a quarante-cinq ans il a accepté de remplir par mouvement de foi, non par mouvement d'orgueil, je vous l'assure. Mais on se voit mal soi-même...
Luxe, ô salle d'ébène où, pour séduire un Roi
Se tordent dans leur mort des guirlandes célèbres,
Vous n'êtes qu'un orgueil menti par les ténèbres
Aux yeux du solitaire ébloui de sa foi (Stéphane Mallarmé, Quand l'ombre menaça).
Ai-je enflé et peut-être même à l'excès l'opposition de ma vaniteuse humanité et de mon salut au point d'en faire, en m'acharnant sur la pénitence, un parcours impossible pour mes frères et sœurs terrestres ? Peut-être... Je ne sais pas. Si je suis "arrogant", comme disent les Al Abdal (209C57), le suis-je comme la grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf (La Fontaine) ou le suis-je inconsciemment ? Je vois vraiment peu clair en moi-même et je vous en demande pardon, à vous qui semblez si lucide.
J'affiche votre remontrance, parce qu'elle me parle du "Pèlerinage où je dois être douceur", de "nous", de "notre frère Antoine". Vous dites : "Nous en parlions souvent à Strasbourg de tous vos manquements et votre orgueil immense..." Mais qui "nous" ? Je cherche et ne trouve aucun "Richard S. de la région de Strasbourg" ni d'autres régions. Je ne sais pas qui vous êtes et je suis cependant intrigué par le ton familier de votre remontrance. Je laisse à ceux qui vous connaissent ou vous reconnaissent le soin d'apprécier votre message.

09jul19 209C75
Bien cher frère Michel,
Ce Jeudi 11 Juillet s'ouvrira la Journée oú vous soufflerez vos quatre-vingt-dix bougies 🎂
Quel Bonheur pour nous de vous avoir comme prophète grâce au Pére  de l'Univers [Rév d'Arès 12/4] qui s'est  adressé à vous par Jésus en 1974 ainsi que cinq fois directement par les Theophanies en 1977.
Le Pére de l'Univers vous adresse Sa Parole : Le prophète n'est pas un chef, mais la Vérité et la Vie.
Le Vent ne (sou)lève pas ton cheveu (comme) une couronne. Je mets le nacar sur ton doigt ; tu ne grattes pas la motte (Rév d'Arès xx/13-14). Annotations : xx/13-14 : "Le Créateur ne fait pas de son prophète un chef ou un souverain (16/1, 36/19) et même cela le réduirait, car la belle nacre (nacar) de la Parole qu'il transmets le place au -dessus de l'autorité humaine."
Frére Michel, avec ma sœur Ariéle ainsi que notre soeur et maman Danièle des Hautes Alpes, nous pensons qu'il vaudrait mieux que notre prophète, Frère Michel, ne mette plus les écrits que lui envoie Antoine sur son blog. Il nous semble que ceux-là le réconfortent et le mettent encore plus en valeur dans son obstination à vous vilipender.
Car il semble qu'Antoine se fasse une gloriole de tout ce tapage dont il en est l'auteur.
Ce que je vous dis là vient de notre coeur, frère Michel.
Je suis bienheureuse d'avoir pu "prendre ce Feu de Paix" avec vous ainsi que tous mes frères et sœurs, dans la Maison de la Sainte Parole pendant cette première période de juin.
Comme j'aimerais, un jour, pouvoir y revenir en juillet ainsi qu'en août.
Pouvoir vivre pleinement ce Pèlerinage de Feu de Paix !
Mon époux Roger, qui est un homme d'amour, m'encourage à venir à Arés.
N'est-ce pas merveilleux de la part de mon époux qui n'est pas pèlerin d'Arès mais qui est aussi mon frère et mon compagnon de vie depuis quarante années et qui respecte l'engagement de son épouse à être missionnaire, à aller soutenir dans leur mission nos Assemblées de France. Au fil des années, grâce à ma pénitence, mais aussi grâce à la pénitence de mon époux Roger, qui font qu'au fil des années,nous cessons de nous reprocher nos péchés réciproques. Nous nous aidons et nous soutenons l'un et l'autre pour en guérir.
C'est là le miracle de l'amour du couple consacré.
L'amour d'un couple, l'Amour du Créateur, c'est une merveille ✨💕
Je vous embrasse mon frère prophète, Michel, ainsi que ma chère sœur Christiane de toute ma force fraternelle.
Patricia C. des Hautes Alpes 

Réponse :
Merci du fond de l'âme, ma sœur Patricia, pour ce très beau commentaire.
Merci pour vos bons vœux d'anniversaire. Oui, j'aurai 90 ans dans deux jours. Nous sommes quelques jours auprès de notre fille Anne pour nous reposer un peu et hier soir elle me demandait ce que je souhaitais pour mes 90 ans, qui sont ses 49 ans à elle (elle est du 10 juillet). Je lui ai répondu : "Rien !" Je lui ai répondu "Rien" parce que j'ai tout. J'ai vraiment tout ce qu'un homme puisse souhaiter avoir à 90 ans : L'invisible Vie Qui S'est dévoilée pour lui parler en 1974 et 1977, une épouse avec laquelle, comme vous Patricia avec Roger, je connais le plus bel amour romantique qu'un homme puisse connaître sur Terre, trois enfants qui ont réussi leur existence et avec qui nous sommes très unis et la vigueur dont puisse rêver un homme de mon âge pour poursuivre sa mission.
Ne fallait-il pas afficher ou faut-il ne plus afficher les messages de notre frère Antoine B ? Croyez-moi, j'ai débattu maintes fois cela en mon for intérieur. Je ne crois pas que notre frère "Antoine se fasse une gloriole de tout ce tapage dont il en est l'auteur," parce que je ne vois pas où ce tapage serait à son avantage auprès des lecteurs du blog qui soit sont contre moi et l'étaient bien avant qu'Antoine les y encourage, soit étaient pour moi et le restent bien après qu'il les incite à me rejeter. Antoine n'a pratiquement rien changé sur la ligne de foi des Pèlerins d'Arès. Je ne crois pas qu'il l'ait fait pour se distinguer, s'afficher à son avantage. Je ne vois en fait chez lui d'autre intention que de dire sa pensée. De toute façon, ce n'est pas sur son intention, quelle qu'elle fût, que j'ai réfléchi. J'ai pensé qu'il allait, absolument à mon insu et depuis assez longtemps, d'assemblée en assemblée dans toute la France, ou presque, pour livrer à nos frères et sœurs les raisons de sa vindicte contre moi. Certains frères ou certaines sœur ont commencé à me le dire il n'y a pas très longtemps et moi je haussais bêtement les épaules et prenant même quelquefois la défense d'Antoine... C'est assez dire mon inattention au mal qu'il tentait de répandre. Jusqu'au moment où j'ai réalisé, quand il s'attaqua à moi directement — il y a peu de temps — que je ne pouvais pas le laisser faire, non pour défendre ma personne, celle d'un pécheur, mais pour défendre la Parole du Père et ma mission prophétique. Je crois que j'ai eu ainsi raison de lui répondre comme je devais lui répondre.
J'ai, je l'avoue sans me surfaire, oh non, beaucoup souffert de l'attitude d'Antoine. Je l'aimais non seulement comme frère humain ou frère de foi, mais d'amitié. Mais là, maintenant, il est sorti de mon cœur d'ami, il n'est plus pour moi que le prochain que je dois aimer en dépit du pus, du ver et de l'hameçon à sa lèvre (Rév d'Arès xxii/8). Je ne cherche à lui faire aucun mal. Mais il me semble légitime de me garder de lui et des Al Abdal auxquels il appartient, je n'en doute plus. Alors, je l'afficherai ou ne l'afficherai plus selon ce que je devrai lui répondre dans le cadre de ma mission et de l'Honneur que je dois défendre (xxxvi/16).

09jul19 209C76
Pourquoi faire le Pèlerinage d'Arès ? (entrée 209).
"Ni un Pèlerin d'Arès ni aucun autre humain en quête de salut n'est soumis à des obligations religieuses. Le seul sentier de salut est la pénitence, qui consiste à aimer son prochain, pardonner les offenses, faire la paix avec tous partout, penser et parler avec l'intelligence du cœur (Rév d'Arès 32/5), être libre (10/10) de tous préjugés, et pour l'avenir à se préparer à tout partager avec tous dans le partage et l'anarkia (voir entrée 207 du blog). Le Pèlerinage n'est pas plus une obligation qu'il n'y a à Arès d'obligation de prier de telle ou telle façon. Le Pèlerinage d'Arès n'est autre qu'une puissante nécessité de la conscience personnelle." (Frère Michel Potay)
Le pèlerinage contribue au changement du frère ou de la sœur qui s'y rend, il y vient librement, comme je l'ai fait humblement en juin, non pour  réformer ceux et celles qui ont commencé leur vie spirituelle, se sont libérés déjà  des dogmes et rigidité religieuse, mais pour me fondre dans la Vie et m'en nourrir.
La Maison de la Sainte Parole est un lieu d'amour et de paix, où l'on recherche le Beau au fond de soi; ce Beau [Rév d'Arès 12/3], l'âme, qui nous aide tout simplement à pardonner, à faire la paix, à aimer son prochain, même celui qui nous contredit.
Il existe dans le monde, dans tous les corps de métier, dans tous les pays, des contradicteurs, des princes, des théologiens, des exégètes, etc. Tous comme il existe dans tout corps de métier, des hauts fonctionnaires qui ont leur "dada", leur préférence pour telle ou telle formulation, tel ou tel produit, procédure, règlement, médiamment, méthode, traitement dont le principe actif serait le plus éfficace et qui sont en continuelle contradiction avec leurs confrères, leurs consœurs, tout comme en politique. C'est le bruit du mensonge que le Père abhorre, et que je refuse non pas par contradiction, mais simplement parce que le mensonge n'a jamais rendu l'humain heureux. À Arès on vient pour retrouver au Fond ce Bonheur perdu, afin de le reconstituer en soi ; c'est comme un continuel Retour [Rév d'Arès i/1] au Bonheur que nous retrouvons pour le redistribuer au monde chaque jour dans la vie.
Ces frères que j'aime comme mes prochains me font penser à ces contradicteurs du monde tel que l'évoque "le petit prince" d'Antoine de Saint-Exupéry (des jamais contents, jamais heureux) alors que nous pouvons et voulons changer  le monde (Rév d'Arès 28/7), par la pénitence (30/11).
C'est un jeune homme, rencontré dans ma mission dans la rue, qui connaissant très bien le Coran, très brillant connaissant aussi la Bible, qui m'a fait comprendre cette fixation psychologique sur la question des parenthèses. Tout à coup il me donna un exemple de traductions possibles d'un seul mot arabe, me parla de mise entre parenthèses, par prudence par les l'exégètse du Coran, des chercheurs, qui veulent se rapprocher au mieux de la dite "Vérité"; en permanence en étude et en controverses.

La femme, la main du Bon est dans sa main (Rév d'Arès xxviii/1).
De tous temps, les prophètes ont été maltraités, contredits de la même façon que la femme a pu l'être par l'homme, mais les femmes n'ont pas condamné le prophète de l'amour et à forciori, elles ne laisseront pas condamner l'Envoyé du Père à Arès, de même qu'elles honoreront tout homme qui met ses pas dans les Pas de Dieu  (Rév d'Arès 9/1-4)et tous leurs prochains quels qu'ils soient.

Je crois que le Père de l'Univers a pris le messager Frère Michel Potay pour témoin de la Parole qu'il a adressée à l'humanité à Arès en France.
Comme le prophète Mikal et la plupart des (P)pèlerin d'Arès, j'affirme que la Parole [d'Arès] est la Lumière pure de Dieu (Rév d'Arès 12/4, 35/9, 38/5, ix/8, xxi/10, xxviii/13), cette Lumière éclaircit et révèle la Vérité et permet de voir plus clairement la Parole dans les textes anciens; cette Parole n'est donc pas Écriture (veillée18 [?]).

En 1974, Le Père dit au témoin par les lèvres de Jésus:
Voilà la dernière nuit où tu Me vois. Grave Ma Face dans ton regard. Ne laisse pas croire que Je suis venu et que Je suis parti. Je suis au milieu de tous ceux réunis en Mon Nom pour accomplir Ma Parole et jusqu'à Mon Jour [Rév d'Arès 40/1-4]. Cette Parole dit au témoin : Va, homme Michel, chausse-toi ! Conduis Mon Peuple sur Mes Hauteurs Saintes où Je l'attends ! Désormais tu es Mon Messager, tu n'es plus rien pour toi-même (40/5-6).
Je ne sais pas qui veut au juste maitriser cette parole en  être le maître [Rév d'Arès 18/1] ?
Depuis cette veillée, depuis que cette Parole lui a été confiée, le prophète Mikal a toujours honoré cette Parole.
Le Père/Mère dit : La femme a la paix (Rév d'Arès xxvii/13) ; la femme que je suis se doit à l'humilité, et ne veut ni ne peut ôter la paille de l’œil de son frère, je souhaite simplement que notre monde soit heureux et que la Paix soit le règne de notre vie/Vie au quotidien, ainsi que le souhaitaient nos prédécesseurs et frères du monde entier (28/7). Je souhaite seulement que ces diatribes inutiles, qui ne sont que bavardages qui figent tout (32/8-10), cessent.
Intellectualisés nous l'avons tous été, nous nous instruisons tou(te)s encore
Mais si Yëchou tremble, ainsi que la femme (xxviii/2), ce n'est pas faiblesse, mais par altérité pour l'humanité, au nom de cet Amour dont nous sommes tous les héritiers. Unie aux autres femmes, mais aussi unie à cette Haute Maternité contenue en tout être, je ne peux accepter cette situation qui agresse la Vie donnée par le Père, le Créateur de tous.
Nous avons tous — athées comme intellectuels, comme croyants et non croyants, pèlerins ou non — à sauvegarder la Paix ici bas. C'est notre premier boulot.
Et la situation de ce monde est grave !
Le travail d'Adame (ce que connaissent aussi les musulmans) était très économe, il consistait à tenir le mal au loin.
Depuis le 4 juillet, je n'ai pas chercher d'argumentation, puisque le fait de Dieu parle Lui même : Je suis Celui Qui est [Exode 3/14].
C'est par Sa Physique, que le Créateur a  fait vivre la Parole, de façon visuelle et sonore, à l'homme  Michel Potay, expérience surnaturelle que nous connaissons et qu'Il nous a permis de redécouvrir la Vie, de nous alléger.
Chacun de nous tous et  toutes est Son Enfant, image et ressemblance (son Genèse 1/26-27), créature unique, la buée de Sa Bouche, cette Nature physique est nôtre ; nous ne saurions remettre en question Ce Que le Créateur a transmis depuis le premier jour de l'humanité (la première veillée, la veillée 2, et ainsi de suite... le reste du Message ) qui retrace et évoque ce qui fut transmis à Adame, Noé, Abraham, Isaac Jacob Moïse et Jésus et Muhammad, à Mikal encore aujourd'hui; nous ne pouvons le contester sans nous détruire, parce que nous sommes, Sa Part infime, capables d’honnêteté,de pureté et de transcendance.
Par le Souffle même du Père (12/3) tout  homme a la capacité de retrouver sa capacité à distinguer ce qui est bon de ce qui est mal , ce qui est assez, de ce qui est peu ou trop. Il n'est nul besoin de dépasser la Parole, la mesure devenant en elle-même le  moyen de distinguer ce dont nous avons besoin
(Veillée 7, 35/14, 32/9, 39/2-3)
Ce Que le Père nous offre Qui est Sa Parole: ta parole, Ma Parole (i/12), que cela  plaise ou ne plaise pas; nous l'attachons librement (10/10) à notre poignet, par l'humilité.
Lorsque nous rencontrons de simples athées, nous remarquons souvent qu'eux aussi, aiment leurs enfants, aident leur prochain, créent ou re-créent la Vie, honorent et respectent ceux et celles qui les ont aidés dans le passé, nos aînés. Mais surtout, nous nous devons au respect du dépôt sacré de Dieu : Je mets le nacar sur ton doigt; tu ne grattes pas la motte [Rév d'Arès xx:14], car on n'use pas du dépôt sacré de Dieu à des fins détournées, qui pervertissent la Parole donnée par le Créateur Lui- Même.
Qu'on ne fasse pas mauvais usage de l'Eau (Rév d'Arès 19/2).

(Par) Iyëchayë (J'ai) parl(é) : Mikal bâtit Ma Maison sur Ma Maison. J'(Y) pose Mon Pied. Mon Œil (se) ferme sur Mikal. Je fais les frères de Mikal (Rév d'Arès xLii/22-23).
 
Je souhaite à nos sœurs et frère qui se rendent à Arès le Bonheur, la joie de vivre un heureux Pèlerinage de paix.
Merci frère Michel, pour l'amour et votre patience exemplaires.
Danièle G. du Nord

À noter:
En entrée 133 "Savoir" et parenthèses ( Rév d'Arès xxxiv/6-12), le 4 Août 2012,

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce très beau commentaire.
Quelque chose dans votre texte s'ouvre sur l'éternité, arrête le temps, sort des contingences dont nous souffrons tous sur Terre. Le temps, c'est son principe, se croit toujours meilleur que les minutes passées ; il est persuadé, le temps, qu'il connaît mieux les choses que les heures, les jours, les années, les siècles passés. Pourtant, ce n'est jamais par cette prétention qu'il gagnera puisque les temps futurs auront indéfiniment le même défaut : se croire au-dessus. Vous, vous arrivez en quelques lignes à sortir du temps. En vous lisant j'avais l'impression que l'horloge s'était arrêtée, que ma montre avait disparu de mon poignet. J'étais ailleurs. Merci.
Le temps, le temps, où avons-nous vu qu'il existe réellement ? N'existe-t-il pas que dans les aiguilles de la pendule ? Le temps, ce n'est qu'un mégot éteint collé à la semelle de la Vie.
Vous faites disparaître le temps, ma sœur Danièle, ce temps qui se fabrique à chaque seconde. Vous faites ainsi disparaître la nostalgie. La mort disparaît. Merci.

09jul19 209C77
Il y a les droits changeurs qui donnent contre fidélité bon change (Rév d'Arès i/6) et des "échangeurs" qui permettent de basculer d'une route à une autre au risque de quitter la Voie droite. À ces échangeurs qui ne vous honorent justement plus de leur fidélité, s’adresse cette phrase que vous mentionnez au début de cette entrée : "Pèlerin en détresse (Rév d'Arès 12/9), écoute ! Tout petit ou même invisible, l'Oiseau du Ciel te traînera."
Pour prévenir des scissions de type Al Abdal, Allah rappelait à son prophète Muhammad que le véritable Muslim se distinguait par le fait qu’il se soumettait volontairement à Dieu et à son prophète, non par une émotion, un intérêt circonstanciel, mais une foi inébranlable  : Aux Bédouins qui disent : "Nous croyons !", dis : "Vous ne croyez pas, mais dites plutôt "Nous nous soumettons". La foi n’est pas entrée dans votre cœur. Si vous obéissez à Dieu et à son prophète, Dieu ne vous fera rien perdre de vos bonnes actions. Dieu est Celui Qui pardonne, Il est miséricordieux. Seuls sont vraiment croyants ceux qui croient en Dieu et en son prophète, sans plus jamais en douter ensuite, tandis qu’ils luttent dans le chemin de Dieu avec leurs biens et leurs personnes. Voilà ceux qui sont véridiques (Coran 49/14-15).
Personne d’entre nous n’est à l’abri des turbulences, des remises en question, des souffrances, tant les manifestations du péché du monde sont diverses et peuvent frapper n’importe qui, n’importe où. La raison de la prière, dont celle plus particulière du Pèlerinage n’est-elle pas de raviver au fond de nous la Force de résister aux doutes, au mal pour éviter de nous comporter en oiseau qui vire et piaille inutilement, /…/ qui se nourrit des paroles du prophète, d’une nourriture qui ne le sauve pas, car l'oiseau peut avaler la graine et, malade ou glouton, la rejeter sans profit (Rév d'Arès 13/3).
Un frère avec qui vous avez passé tant d’années et qui change de direction de foi, abandonne sa famille, est vraisemblablement en état de profonde souffrance, dont la cause est souvent un enchevêtrement très complexe, qui me fait penser au poème "La nuit obscure de l’âme" de St Jean de la Croix. Écrit lors de sa captivité à Tolède en 1578, l'auteur parle de la purification passive des sens, puis de l’esprit, du renoncement d’une âme à toute lumière, tant elle recherche l’union avec Dieu ; mais cette purification passive plonge l'homme dans une profonde angoisse, faisant remonter dans sa conscience tous les penchants mauvais, qu'il partage avec l'humanité.
Vu de l’extérieur tout semble bien aller, mais c’est à l’intérieur que tout va mal : ni dépression, ni tristesse, mais un trou noir de nature spirituelle.
À vous mes sœurs et frères, je vous souhaite de profiter de ce Feu lumineux et vivifiant au Pèlerinage 2019.
Marc V. du Canton de Bern, Suisse

Réponse :
Merci, frère Marc, pour ce commentaire.
J'ai grande joie à vous afficher, parce que vous êtes un frère que je connais depuis longtemps, mais qui disparaît longtemps pour ne réapparaître que par éclats puis replonge dans une longue obscuration... Voilà donc un éclat, un bouquet d'excellence. Vous êtes un homme de foi rentrée, mais quand elle ressort, flic-floc, c'est le poisson qui saute de l'aquarium ! Merci.
J'ai été heureux de savoir que vous êtes venu au Pèlerinage en juin. Je ne suis pas sûr de vous avoir vu ; on me l'a dit. Je ne fais pas assez attention à ceux et celles qui vont et viennent, je fonce vers ma prière, ma méditation comme une sorte d'égoïste. Je me fouette pour cette négligence, mais comment pourrais-je voir tout le monde ? J'espère que votre santé, que je sais éprouvée, ne vous perturbe pas trop.
Vous parlez de Jean de la Croix et de "La nuit obscure de l'âme". C'est un tragique cri d'homme éperdu. Peut-être en effet ce que dit notre frère Antoine est-il aussi le tragique cri d'un homme éperdu. Qui ne risque pas de passer par ce sombre couloir ? La "Nuit obscuire" de Jean de la Croix ne fut qu'une expérience passagère de désolation spirituelle, l'expérience difficile des moments où la Lumière se cache. La foi alors vacille ; elle peut disparaître ou trouver une autre issue. Pour Jean de la Croix, il ne s'agit pas d'une expérience négative, mais d'une purgation de l'âme. Oui, Jean de la Croix a décrit cette expérience, celle des sens (La Montée du Carmel) et celle de l'esprit (La Nuit obscure). Il ne s'agit pas d'acédie, qui est dégoût de la vie spirituelle, mais ,d'une crise. Peut-être Antoine traverse-t-il une telle crise. Puisse-t-il en sortir ! Puissent nos frères et sœurs d'Al Abdal voir clair !

09jul19 209C78
Le 21 juin, j'ai commencé mon "Pèlerinage à la maison", comme j'aime à l'appeler.
Ne pouvant pas être à Arès avant le 2 août, j'ai prié pendant cette période avec mes frères et sœurs à Arès, et partout ailleurs, car nous ne pouvons pas tous nous rendre physiquement sur le Saint Lieu.
Mon cher papa Jeff P. était à Arès ces derniers jours, et nous avons parlé ensemble des commentaires de notre frère Antoine B. Je dois dire que je suis triste pour lui et les personnes qui prennent part à Al Abdal. Triste, parce que je me dis quelque part que leur vie doit être bien vide pour passer autant de temps sur cette histoire de parenthèses.
Quelle blague, quand même ! Nous savons tous — pour l'avoir déjà fait — que rapporter une expérience vécue, la parole de quelqu'un d'autre, même mot pour mot, est complexe. Alors on imagine que ça l'est encore plus pour rapporter une Théophanie. Vous avez réussi l'exploit de rendre intelligible le Message du Livre (qui, soyons honnêtes, est carrément ardu). Bravo ! Combien de fois vous ai-je remercié intérieurement pour ces parenthèses, ces annotations, qui me permettent de me sentir tellement plus proche du Père et de son Appel.
Je me souviens d'avoir commencé à prier dans le Livre autour de mes 8 ans. Autant l’Évangile était facile à comprendre, plein de paraboles, et je ne m'intéressais pas trop aux annotations à l'époque car mon cerveau d'enfant comprenait suffisamment l'essentiel : amour, pardon, intelligence du coeur, résister à la tentation, au péché, épousailles, etc.
Mais avec le Livre, c'était une autre affaire ! Je ne sais plus exactement quand j'ai découvert que sur la page de droite (c'était encore l'ancienne édition !), tout était expliqué et compréhensible ! Depuis, je n'hésite pas à faire silence un instant pour lire les annotations, relire tel verset, méditer tel mot. Ah ! je peux vous dire que j'aurais bien aimé qu'Abraham, Moïse, Elie, Isaïe, Mohammed, Bouddha aient pu écrire autant et révélé aussi clairement au monde leur Message ! Ma tête est faible et pleine de milliers de choses. Les parenthèses et les annotations me font gagner en efficacité, me rappellent sans cesse l'essentiel, même dans le passage le plus obscur : pénitence et moisson de pénitents !
Merci, frère Michel, de nous délivrer ce Message dans les meilleures conditions qui soient.
Je rejoins l'opinion de notre sympathisant médecin. Notre frère Antoine B. dégage depuis quelques années quelque chose que j'ai retrouvé chez des personnes atteintes mentalement — mais est-ce bien constructif de le mentionner sur le blog ? peut-être en est-il conscient et lui est-il encore plus désagréable qu'on le lui rappelle —.  J'espère de tout cœur qu'il réussira à retrouver sa paix et à ne pas s'user la santé avec autant d'animosité.
Alexandra P. d'Île de France

Réponse :
Nous savons maintenant exactement ce que croit et prêche notre frère Antoine B., nous avons une idée précise de la direction qu'il entend prendre, mais la cause profonde de sa mutation, nous l'ignorons.
Certes, l'explication proposée par le médecin sympathisant est une cause possible. Je ne suis pas vraiment convaincu de cela. Pour moi la cause du retournement d'Antoine reste inexpliquée.
Il y a notamment, parmi les causes possible, l'hypothèse qui me trotte dans la tête et dont j'ai fait confidence à frère Claude M. dans cette page-même, à savoir que frère Antoine a peut-être fait une crise de rationalisme, qui est ce penchant à ne croire qu'à la rationalité complète du monde ou du seul possible terrestrement parlant, et qu'il a ainsi cessé de croire que la pénitence soit une voie possible pour changer le monde (28/7). Il peut alors être revenu à la religion qui lui a paru un bon compromis ratio<-->fides (raison<-->foi), c.-à-d. qu'il serait revenu à la notion religieuse de rupture totale entre Créateur et créature et de l'emprise radicale du Créateur sur la créature qui ne peut plus espérer qu'en Sa Clémence et Miséricorde à la mode humaine du juge<-->justiciable. Antoine s'est alors attaché au travail énorme et impossible de détourner La Révélation d'Arès de son vraie sens qui est tout le contraire.
Il y a toujours dans la foi une part de naïveté, puisqu'avoir la foi c'est croire en l'improuvé et que la naïveté est nécessaire pour faire ce passage du démontré à l'indémontré. Mais la naïveté n'a pas le pouvoir de rejeter ce qui est venu du Père, en l'occurence La Révélation d'Arès dont j'affirme qu'elle est la plus tricte possible formulation de ce qu'au nom de tous les hommes j'ai entendu à Arès de la bouche de Jésus et de la Voix Théophanique. C'est là que le frère Antoine a commis une incurable erreur (je me fais un peu l'avocat du diable ici). Il aurait pu procéder par l'expression de ses doutes et par l'expression plus "géométrique" (au sens platonique) de son hypothèse rationnelle ; il aurait ou non convaincu, mais il restait dans le raisonnement. Ce n'est pas ce qu'il a fait. Il a pensé qu'il suffisait de dire que les parenthèses ne faisaient qu'isoler des ajouts humains et que, hop ! tout changerait de sens. Or, c'est faux. Éliminer le contenu des parenthèses ne résout pas ses présomptions parce qu'il y a abondamment et sans parenthèses des termes qui confirment en tous points le sens que j'ai donné à La Révélation d'Arès. Il s'est engagé dans une voie impossible et on ne sait pas comment le tirer de là.

09jul19 209C79 
Bonjour! (Veuillez excuser mon français, car je ne pratique pas souvent l'écriture en français !)
Mon cher frère Michel, je voudrais vous demander si les Arèsiens peuvent accepter le prophète Bahá’u’lláh comme un vrai témoin ?
Je trouve que ses enseigne[ment]s sont d’accord avec ceux de cette Révélation.
Sibelle Grisé dit Villefranche, non localisée

Réponse :
Bonjour, ma sœur Sibelle. Je suppose que votre prénom Sibelle est dérivé de Sybille ? Qu'importe.
La vie spirituelle née de La Révélation d'Arès n'est pas une religion, c'est une Voie de Salut, que vous ayez ou n'ayez pas de religion. Nous sommes tous venus de quelque part, d'une religion : christianisme, judaïsme, islam, bouddhisme, etc. ou de l'athéisme. Nous pouvons garder notre religion ou notre athéisme une fois devenu Pèlerins d'Arès, ça n'a pas d'importance pourvu que nous soyons pénitents, c.-à-d. que nous accomplissions le Bien et rejetions le Mal sous toutes ses formes.
Le salut n'est pas provoqué par le respect d'une doctrine, la soumission à des règles des prière, de culte, un chef spirituel, etc., mais par la délivrance du péché et de toutes les formes de mal qu'il peut engendrer. Cette délivrance est notre voie. C'est elle qui nous caractérise : la pénitence qui est la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, la recherche continuelle de l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés.
Je pense que le bahaïsme est tout particulièrement ouvert à ce genre de chemin ou sentier (25/5) vers la Lumière, car, si ma mémoire est bonne, c'est une religion abrahamique et monothéiste, proclamant l’unité spirituelle de l’humanité. Les membres de cette famille religieuse internationale se décrivent comme les adhérents d’une "religion mondiale indépendante" fondée par Mīrzā Ḥusayn-ʿAlī Nūrī (1817-1892). Le mot bahaïsme, je crois, dérive du surnom donné à son fondateur Bahā-Allāh (en arabe "Gloire de Dieu" ou "Splendeur de Dieu").
Je ne connais pas suffisamment la doctrine du bahaïsme pour savoir si oui ou non nous pouvons eux et nous former une Unité dans l'ordre de la Non-Dualité, mais je me souviens que, les premières années de la foi arésiennes (1974-1979) après les Apparitions d'Arès j'étais en rapports fraternels constants avec les Bahaïs de Paris, et puis, tout d'une coup, pour des raisons que j'ignore, ceux-ci ont mis un terme à nos bonnes relations. J'ai respecté le retrait, à mes yeux inexplicables, de vos responsables. Je suis heureux que quelqu'un de cette belle famille spirituelle reprenne contact avec moi.

10jul19 209C80 

Happy birthday, Michel, Prophète Mikal. Ma Parole (i/12)!
De toute façon, votre parole est notre parole au plus près. Au plus près de la lettre. À la lettre près ! Nous l'avons à l'esprit... Non, plutôt dans l'esprit. Au fait, c'est quoi la différence entre les deux ?
Celui-là, ce "birthday" (mot à mot "jour de naissance", mais sens : anniversaire), ce n'est pas n'importe lequel.
Comment ça, pas n'importe lequel ? Ce n'est qu'une pige de plus, 90 ans tout rond et puis voilà !
Ah oui !? Voyons voir ça.
Pendant la préparation de ce projet, en guise de cadeau d'anniversaire, nous ne savions pas comment l'intituler. Puis le ciel, comme dans les films hollywoodiens, s'est ouvert laissant passer un grand rayon de lumière et, bien sûr avec les trompettes célestes, une grosse voix a dit : 45/45 d'Ailleurs.
Hein, quèkcékçà ? Ça ne veut rien dire ! Serait-ce un "raminagrobis" (Le Pèlerin d'Arès 1990) ?
Non, non, pas du tout, il y a les quarante-cinq premières années avant que ne se produisent des événements surnaturels en France, à Arès; avant que ces événements ne viennent perturber notre train train quotidien, nos petites assises et pensées. Bref, les quarante-cinq années qui séparent la vie de la Vie.
Au commencement... il doit bien y avoir quelque part des photographies du petit Michel, le poupon. Personne, excepté le père (Rév d'Arès 2/20), ne savait encore que cette galette du mont pas Saint (12/4) Michel allait devenir celle du Mont (xLiv/1-2) Mikal. Allez, c'est juste une pichenette à cette bonne galette bretonne qu'est le marmot Potay pure pâte comme on dit pur beurre.
Ah ça, y a du Potay dans l'Morbihan ! Mais cette bonne pâte se retrouve à se malaxer le 11 juillet 1929 sur Suresnes, à lever dans le 92. Le nonante-deux comme qui dirait une façon de compter plus directe que ce purée de quatre-vingt-douze Haut-de-Seine. Ah, y a d'l'eau là ! Mais pas d'au-delà.
On peut imaginer le gamin, les genoux écorchés dans une culotte trop grande (pour "voir venir"), faire des sauts périlleux dans la Seine rive gauche et courir entre les guinguettes jusqu'au mont Valérien. Ce même mont d'où il entend sûrement des détonations; ces centaines d'exécutions de résistants qui y ont lieu durant une partie de son enfance. De 1940 à 1944, le gosse court partout. Il court après cette enfance précipitée dans la violence de l'Occupation germano-collabo-ethnique et du rationnement. Ce gamin, devait-il apprendre à savoir se serrer la ceinture afin de pouvoir faire face à ce qui allait devenir son "occupation" principale : L'éradication du Mal en général ?
En attendant, "il court, il court le furet, le furet du bois, Mesdames. Il court, il court le furet, le furet du bois joli. Il est passé par ici. Il repassera par là".
Il est passé par la seconde guerre mondiale. Et il repasse par la guerre d'Indochine.
Qui-qui ? Où-où ? Quoi-quoi ? La guerre ? Y en a-t-il parmi nous tous, Pèlerins d'Arès, petits ou grands, sympathisants ou détracteurs, qui n'ont rien que ce foutu vécu à leur calendrier ? Non, bien sûr, ce n'est pas à souhaiter. Moïse aussi a connu cette sorte de traversée du désert : Celle d'ôter la vie, pour une cause hors du choix de la sauvegarde du prophétisme.
Oh, les «califes», c'est principalement pour vous qu'on dit ça : La réalité remet les pendules à l'heure; ce n'est pas un film sur le plasma encéphale, les gars. C'est du vécu.
Bref, le jeune soldat Michel dessine aussi; 46 dessins humoristiques accompagnent «Pétunia». Ce sont les mémoires d'un petit dragueur de la marine en Indochine; cet album de campagne est dédié aux Marins des Forces Maritimes d'Extrême-Orient.
Il rentre de la guerre. Cette guerre qui n'en finit pas, qui ne prend fin qu'en 1954. Et il s'inscrit au Parti Communiste. Est-ce une affaire de famille ? Ou une affaire de convictions à la suite d'une «sale guerre» justement contre le communisme ? Dans «les confins du monde» (Guillaume Nicloux), il n'y a pas de «soldat blanc» (Erick Zonca) là où la guerre sévit.
Il est passé par là. Par contre, il n'y repassera plus, il a arrêté de courir l'ami (xxxix/16).
Ces études le mènent dans l'ingénierie; les techniques et sciences nucléaires. C'est un homme qui sait se concentrer, il est athée et il a donc deux «technologies de pointe» à son actif : L'idéologie du rouge et la couleur de l'atome-hic. 
De fil en aiguille, il se questionne sur le sens de la vie (ce qui n'est pas le cas de tout le monde); il s'intéresse à la philosophie. Tiens, un deuxième point commun avec Moïse : il est érudit.
Michel trouve la foi, celle en Dieu. C'est en 1962.
Comme il ne fait pas les choses à moitié, il rejoint, en accord avec ses convictions, l'église orthodoxe. Que diable ! De diacre il deviendra exarque. Il ne savait pas encore que toutes les voies qu'il a prises, sauf le péché, un Guide l'y a conduit, dans le lacis des vanités, pour qu'il connaisse l'habileté, les ruses de ceux qu'il allait devoir affronter (Rév d'Arès n4/3). Pour le coup, il ne savait pas non plus qu'il serait Le-Reste-Revient (xxx/10); la racine (xLvii/7) du peuple de Dieu qui va revenir. Il se retrouvera confirmé dans la lignée des prophètes à laquelle appartient Isaïe (annotation de Rév d'Arès xxx/10).
Dans le pétrissage de ce prophétisme en cours, l'amour romantique est au rendez-vous; après le célibat, la "mamouchka". Au son des liturgies christane (Rév d'Arèsn xxxii/8), pope Мишель se marie avec Mamzelle Christiane. C'est en 1968. Au "n°68Art", leur émeute à eux c'est celle de leur union.
Depuis ce ne sont plus des bermudas trop grands (enfance) ou trop blancs (soldat) qu'il porte, le père Potay, ce sont des chemises aux manches courtes trop larges au "col monté" serré que, par économie, son épouse lui fait porter. Il en fait fi; ressembler à un épouvantail à moineau ne le perturbe pas outre mesure. Surtout quand les oiseaux à tenir éloignés du champ sont ceux qui virent et piaillent inutilement (Rév d'Arès n13/1); ceux-là mêmes qui avalent la graine et, malade ou glouton, la rejettent sans profit (13/3).
Avec le temps, Michel deviendra moins raide, moins rigide sur les manières et les principes; il n'affectera ni l'austérité ni la pruderie. Oui, "Avec le temps va, tout s'en va" (Léo Ferré) ! Tout s'améliore quand on le veut, parfois les chemises aussi. Tout va pour le mieux; trois filles verront le jour, Nina, Anne et Sara, la petite dernière qui naîtra à Arès.
C'est qui ? C'est quoi Arès ? Oui, c'est le dieu de la guerre dans la mythologie grecque. Son nom fut transposé à une bourgade du bassin d'Arcachon : Arès, devenu aujourd'hui le val Hanouka (Rév d'Arès xLvii/5). Céquiquiquadiça ? C'est Dieu. Pour le meilleur et pour le mieux.
C'est là que la petite famille Potay s'installa en 1973. Ils s'éloignent de certains compromis que demande la religion. L'air de rien, Michel et Christiane achètent une ancienne auberge (avenue de la libération). Ah la restauration ! Surtout celle de l'âme. Ils se posent là afin de vivre en petite communauté et partager leur foi avec les fidèles alentours; le cadastre de leur bâti pouvait ainsi devenir leur abri et accueillir une chapelle pour l'expression de leur foi. Ils n'eurent que peu de temps pour en profiter — Il me dépèce, Il envoie mes mains, mes jambes au loin. Il prend ma femme pour Son Travail, Il fend la porte de ma maison (Rév d'Arès xxx/17).
Oui, là commencent les quarante-cinq prochaines années; celles qui arrivent à partir des événements surnaturels qui débouchèrent sur La Révélation d'Arès et un prophète. Oui, ces événements qui ont dû nous faire revoir nos exigences mais aussi nos allégeances. C'est parti, sois prêt !
En 1974, par Jésus (le bon, cette fois), le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), [qui est aussi] Mère (33/16), Créateur et Hôte (25/5), s'adresse à Arès à tous Ses Enfants (13/5) — J'ai parlé par Jésus et Je parle encore par lui à toi aujourd'hui (2/15). Il fait de l'homme Michel (maintes références) son Messager (2/21-4/11-40/6), Témoin (37/1), le premier à avoir reçu l'Enseignement, le frère aîné (16/1).
Le frère Michel a 45 ans. Et il pourra dire : "J'ai vu Dieu" (37/3). Dès lors, c'est l'honneur du prophète d'éviter tout jugement, de répandre la paix. Il exhorte à la pénitence, met en garde contre ce qui tire vers l'abîme comme une pierre au pied, car il a vu le séjour des spectres ; ses dents ont claqué, l'horreur l'a blanchi comme un vieillard, ses bras ont battu les ténèbres pour écarter de lui les ombres, il a crié vers le Père pour qu'Il le tire vers le jour (36/17-18).
Happy birthday, frère aîné ! En fait, vous venez d'avoir 45 ans prophétiques.
Ah, si nous avions un orgue sous la main, on aurait "pu jouer la Toccata et Fugue en D Mineur de Jean-Sébastien Bach moins impérieuse que la Symphonie N°5 de Ludwing von Beethoven.
Bien que vous auriez voulu pianoter au mieux, cherchant une perfection difficile à atteindre, ce n'est pas cet instrument que vous avez fait vibrer mais c'est la tournette (xxxvi/9). Pas le choix puisque les éditeurs vous refusent l'accès à informer. Comme les médias encore aujourd'hui. 
Pas facile, n'est-ce pas ? Le prophétisme. Surtout sachant que, dans les premiers instants, on pourrait avoir la préférence de se laisser descendre au fond d'un trou pour s'y laisser mourir (référence au mont Athos). Il témoigne (le prophétisme) : "Je fis mon premier choix fondamental puisqu'il balançait tragiquement entre répondre oui et répondre non à l'Appel que Dieu m'avait lancé» ("Raminagrobis" Le Pèlerin d'Arès 1990, page 288). Le Prodige dont Michel Potay avait été témoin en la présence de Jésus transfiguré n'avait pas suffi à faire de lui l'humble soumis de Dieu : "La peur du monde me prenait aux entrailles... non vaincu par Dieu ou par les sentiments, mais par la raison…" Oui, "il y a peut-être là quelque chose que l'histoire retiendra", avez-vous rajouté, prophète, en cet instant.
Quoiqu'il en soit, comme nous le savons aujourd'hui, vous ne vous êtes pas dérobé (Rév d'Arès 2/16) à l'Appel.
En plus de devoir nous parler selon nos faiblesses (23/3) qui sont immenses (36/5) et, de surcroît, sans être le chef de personne (16/1), il écrit le prophète. Et tout ce qu'il aura écrit (33/10), en plus de nous enseigner (28/10), servira à ne pas oublier (22/3).
Après avoir lui-même, de façon quelque peu radicale, dû revoir sa position apostolique avec son église, il nous permet de noter que les imposteurs seront détrônés bientôt, qu'ils retourneront au champ et à l'établi, qu'ils vendront leur art à marchander leur prêtrise aux disputes du siècle (Rév d'Arès 22/12).
Ceux-là mêmes qui se livrent à "la danse nuptiale de l'insecte" autour de la parenthèse d'un prophète ne savent pas qu'ils suent à gesticuler inutilement. Devrait-on tendre l'oreille à leur bruit (Rév d'Arès ii/7, etc.) ? Souhaitons plutôt qu'ils puissent entendre avant qu'il ne soit trop tard (28/24) : Écoute homme (maintes références), une baie a été ouverte dans les côtes de Michel. Le frère y pale son île, un lieu sûr (xLii/1-2). Ce sont ces mêmes côtes où respirent Mouhamad et Yëchou (xLii/13).
"Ah, ça en fait du monde là-dedans !" dira ce même Michel, ce frère dont l'humilité lui fait dire qu'il n'est qu'un nom sur un bout de papier que Dieu a tiré au hasard du fond d'un grand chapeau; c'est sa façon d'insister à nous faire partager son incompréhension face au choix du Créateur de lui avoir mis la Main (maintes références) dessus !
Y paraît donc que certains profils téméraires voudraient bien s'essayer à être prophète à la place du prophète ? Mais, voyez-vous, il semble juste évident que tous ces "Otetoidlaquejmymettes" ou autres donneurs de leçon manquent un peu/beaucoup d'exercices en la matière prophétique. Comment dire : Être au plus prêt de la Parole dans l'esprit ou à la lettre ? L'esprit ou la lettre ?
Les pattes et les mandibules de certains insectes semblent préférer trier la nourriture spirituelle à la lettre sans parenthèses. Ils trient de la voyelle à la consonne jusqu'aux intrus que sont les points et les virgules, en plus des parenthèses. Il y a beaucoup de sortes d'insectes; il y a ceux qui se camouflent parfaitement comme le phasme; il prend des postures. Ou encore le géotrupe, dit bousier, qui roule les excréments dont il se nourrit; il est coprophage.
Mangerais-tu (la chair de) ton frère ? Avec ou sans parenthèses ? Mais peut-être serait-ce : Mangerais-tu (la part de) ton frère ? - Si Ma Part manque à l'homme qui la refuse, ta main lui manque aussi (xxvi/5), prévient l'Enseignement (Rév d'Arès 20/2) avec bienveillance.
Pour nous, vouloir prendre une place qui est, à nos yeux, pleinement celle du prophète, c'est "Iznogood" ! Nous ne sommes pas "califiés" pour ce rôle; nous préférons faire parti des nombreux heureux qui croit sans voir (Jean 20/29). Quoi ? Comment ça sans voir ? Ah oui, mince, vous nous avez ouvert les yeux (nombreuses références), prophète ! Et vous vous efforcez même à rendre notre regard perçant (Rév d'Arès n33/4). "Faire le Bien c'est croire dans le Bien", et vice versa, deviendra notre leitmotiv. Mais, c'est quoi le Bien ? Pour mieux Le saisir, vous êtes celui qui nous donne la becquée. La croissance est longue. Mais vaut toujours mieux la becquée que la "pâtée des oies" (Charles Péguy) ! Vos rations, bien que copieuses, ne sont pas indigestes. Ouf, nous ne sommes pas dans le nid de l'oiseau qui a les cornes (xxix/17); lui gave. Le nid dans lequel nous sommes c'est celui d'un faucon (xlv/20). Et, contrairement à l'autre oiseau cornu, le faucon n'a pas besoin de la loi des rats (xix/24). Nous cherchons l'envol (xLiv/5). Parfois le regard (11/1) s'évade du nid et peut voir les magnificences infinies (4/6). Et cela jusqu'à ce que nous réussissions à devenir des prophètes.
Un jour viendra où les "falcones périgrini se poseront sur les fils, canaux de puissance, témoins triomphants de la technologie. Ils seront innombrables, survolant tout, se posant partout. À l'heure venue, ils quitteront leurs perchoirs et tomberont sur le monde, que les rapaces (les cornus), qui auront régné là depuis des millénaires, fuiront" (réponse 175C40).
En attendant ce jour, "une voix, que les oreilles n'entendent pas mais c'est dans la poitrine qu'on peut la percevoir, comme un murmure fort qui monte du sol par les jambes, le ventre, jusqu'au cœur, elle nous dit : Où fuis-tu ? Tu as le pouvoir de transmettre la Parole. Un ange est là, il voit tes actes bons et tes actes mauvais. Il voit les hardiesses que tu mets au service du Bien, et il voit tes lâchetés" (paraphrase de l'ange apparu sur la plage le 8 octobre 1977).
Après l'Eau vive (Rév d'Arès n30/3) renvoyée par la bouche de Jésus en 1974, voici qu'Elle jaillit d'un bâton de Lumière – La bouche d'homme J'entre dedans. Je serre, Je serre comme le clou (sous le marteau) (ii/21). 1977, le frère Michel entend la Parole comme Moché (Moïse) l'entendit (iv/3) — Je tombe depuis les Ciels à ta face (xxxii/13). Voici un troisième point commun avec le lanceur de l'exode.
Les théophanies marquent la résolution du prophète à "pouvoir transmettre la Parole." Cette année-là, l'homme Michel sera baptisé Mikal (pour éviter toute confusion avec l'ange Mikaël). Il sera baptisé non pas avec l'eau de Jean (Rév d'Arès 20/3), celle de l'Église, mais avec l'Eau (20/7), Celle du Père de l'Univers. Dès lors, il doit germer les fils de l'Eau (xi/13).
Les retrouvailles de l'Enfant (13/5) avec son Père, n'est-ce pas ça le Baptême (10/8 et 20/7) ?!
Happy birthday, Mikal !
Après avoir nagé avec les Gilets Jaunes dans les eaux d'en bas accompagné de notre frère Jésus qui est Roi du peuple d'en-bas face à la mer (Rév d'Arèsn xiii/14), nous avons la joie de vous offrir, dans cette "vie-des-hauts", une eau de Vie venue d'Ailleurs. C'est un autre monde que nous pouvons considérer tout aussi surnaturel que les Ailleurs de l'univers. Peut-être aurions-nous connu cet univers, dans lequel nous vous proposons une petite plongée, si nous avions été ou si nous étions des Jonas.
Non, dans ce monde, il n'y a ni sirène ni "aquaman" (Marvel), seulement un Ailleurs que rappelle une voix intérieure qui invite à revenir à l'Eau (Rév d'Arès 18/3). Allo ! — Dans Mes Assemblées on ne parlera pas une langue d'ivrogne comme font les docteurs, qui ne se sont pas désaltérés de Ma Parole, mais qui s'en sont enivrés; personne ne délirera sur Mes Livres (32/9).
Merci, prophète, de nous rappeler sans cesse à l'amour. Cet amour, ce devoir d'aimer, que nous ressentons, de notre côté, comme étant un amour combatif – Je ne suis pas venu apporter la paix mais l'épée (Matthieu 10/34). N'oublions surtout pas que nous ne sommes pas venu entretenir la paix d'un monde éphémère, superficiel et hypocrite. Nous sommes prophétiquement appelés à faire se brandir l'épée de la vie spirituelle – Mon Souffle te portera; n'oublie pas ta place; tu es l'épée, l'épée n'est pas le Bras Qui la soulève! Sous ton fer Je briserai les nuques des princes fiers, J'allongerai dans la poussière les riches et les forts, et tu resteras pourtant doux et pacifique (Rév d'Arès 35/14).
"Doux et pacifique" ne veut pas dire omettre que celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse (Matthieu 12/30 ou Luc 11/23). Non, "il n'y a pas d'orgueil à tirer dans le fait d'aimer" (réponse 209C41). Mais nous pouvons tout de même être fiers d'avoir la volonté d'aimer. Aimer pour se libérer et désincarcérer. Nous sommes fiers de nous donner les moyens, grâce au Père et à vous, prophète, de retrouver l'équilibre (10/12) entre l'intelligence cérébrale et celle du cœur; d'être de moins en moins clopin-clopan comme tous les innombrables infirmes qui n'ont pas encore trouvé comment ouvrir leur cœur à l'inconnu — C'est pourquoi J'ai dit: «Soyez comme les enfants !» (Rév d'Arès 33/8). Seul l'amour peut permettre à l'handicapé de jeter ses béquilles, à l'aveugle de recouvrer la vue ou au mort de ressusciter.
Nous ferons, cette année, une courte période de Pèlerinage afin de répondre à cet Appel qui est Celui de l'Amour. Bien qu'étant dans le temps (12/6), il faut admettre que se projeter hors du temps (12/6) permet d'ouvrir davantage les écoutilles de cet amour fraternel parfois si difficile à offrir.
Quarante-cinq années dans le temps, quarante-cinq autres hors du temps, vos 90 ans semblent vouloir marquer la nature entre deux mondes : Celui qui s'attache à "la lettre" et celui qui est dans l'esprit. La lettre ou l'esprit ? C'est la question (inspiré par W. Shakespeare autour "d'être ou ne pas être" [Hamlet]).
Être dans l'esprit, c'est comme accepter de se retrouver dans une forme de "no man's land"; un abandon de soi-même en faveur de la Vie. Et rester attaché à la lettre, c'est comme refuser de lâcher prise sur ce que l'on croit être bon ou mauvais. Il y a une fusion dans l'esprit. Tandis que la lettre porte en elle-même le germe de la division. La lettre interprète tandis que l'esprit monte jusqu'où les mondes sans heure tournent comme les poissons dans l'Eau (Rév d'Arès vi/3).
Pourvu que ce Pèlerinage 2019, soit pour nous tous et tous vos fidèles (Rév d'Arès 23/5) celui de l'espritOù les piques de Mon Feu percent le mal. Ma Main blesse l'homme, l'homme vit (xLi/10-11).
Comme les lumières que vous nous apportez depuis quarante-cinq ans, nous vous offrons quarante-cinq bougies qui couronnent les sillons tracés par votre prophétisme. Ce sont ces lumières qui font fondre la couronne de glace sur la tête de l'homme de bruit (Rév d'Arès xi/6). Alléluia !
Gardien de l'Eau, tu es le lieu haut, l'angle à quatre renforts; tu es la lèvre, l'œil, l'oreille, la main fermée sur la Parole. Le frère bénit Mikal. Tu donnes la Vie (Rév d'Arès nxix/25-26).
Happy birthday, prophète bien-aimé ! Merci.
Éric D. & Frédéric M. vos dévoués frères d'Ailleurs qui tournent dans l’Œil (Rév d'Arès xxii/7) et non de l’œil.

Réponse :
Je suis très ému en lisant cette allocution d'anniversaire. Merci, mes frères Éric et Frédéric, merci du fond de l'âme. Et la vidéo : la Mer et l'extraodinaire vie qui s'y meut en tous sens qui est l'image de la Mer sur les Hauteurs, la Mer du Ciel infini au fond de laquelle j'apparais depuis la vaste et profonde piscine du Cirque d'Hiver : "L'ŒIl S'Ouvre". Comment pourrais-je ne pas être émotionné, retourné, saisi par tant de beau travail exécuté pour honorer mes 90 ans, dont quarante-cinq ans au service intégral du Père ?
Il y a bien quelques petites inexactitudes, mais elles sont sans importance, elles disparaissent sous la lumière de votre amour fraternel.
Votre commentaire est comme un long poème et la poésie étant l'art littéraire le plus ancien, art qui m'enchante d'autant plus que je ne suis pas poète, Ce ne sont ni le développement du cerveau ni la station debout qui ont fait l'admirable animal pensant qu'est l'homme, c'est la poésie ! Les dessins magnifiques des hommes rupestres ? Des poèmes ! Aujourd'hui encore c'est le mixage de la primitivité et de l'intelligence de ce que le langage vernaculaire ne peut exprimer qui font la poésie, ce n'est ni la rime ni la cadence. Avec des mots de tous les jours vous exprimez beaucoup plus que le langage de tous les jours. La poésie, en somme, ce n'est pas ce que c'est, c'est ce qu'on y met ! C'est sans doute pourquoi les humains l'ont souvent rattachée à la prophétie au sens plus commun de prémonition.
Merci du fond de l'âme, mes frères.

10jul19 209C81
Bien aimé frère Michel, prophète du Père de l'Univers,
Très belle entrée sur le Pèlerinage !
Vous affinez toujours plus d'année en année.
J'attends patiemment la rencontre avec le Père sur le Lieu Saint où je serai heureux de prier à  côté de tous mes sœurs et frères dont vous, mon frère aîné.
Je suis heureux d'être votre béni-oui-oui,
Mikal est la figue qui se fend sous le soleil
le suc coule de lui le frère de l'oreille le boit.
Elle est bénie.
Assieds toi à Ma place (vii/4-6)
!
Et n'en déplaise à notre frère Antoine B et ses compagnons ou d'autres à venir, vous êtes bien assis à la place du Père et vous serez l'arbre à la pointe toujours verte [Rév d'Arès xvi/13].
Je ne souhaite pas m'étendre sur le cas d'Antoine, ni donner de leçon à qui que ce soit, je suis un pécheur et l'autre est mon miroir, que je le veuille ou non, miroir de joie et de souffrance comme vous le dites si bien et c'est l'amour qui nous fondra et nous replacera dans cette unité fraternelle.
Écrire ce commentaire n'est pas facile, mais je ne peux laisser dire et faire, car je fais corps avec vous prophète. Mon devoir est d'être à vos côtés et de défendre la Vérité. Il faudra être vigilant. En discutant le prophète, nous discutons le Père, nous nous mettons en conflit avec la Vie, cette Vie qui est en nous, donc en conflit avec nous-mêmes.
Le fer entre dans ton sein comme dans Ma Main (Rév d'Arès xxxiii/2). Le Père a confié cette mission au frère aîné et à lui seul. Parole de Mikal Ma Parole [ii/12] et là il n'y a pas de parenthèse !
Toute la Parole prône la simplicité, la simplicité d'esprit pour que ne rien n'empêche la lumière de pénétrer. Obéis-moi comme un petit enfant. Le Père Aimant ne nous demande pas d'étudier Sa Parole, de compter les virgules et les parenthèses, il nous demande d'accomplir, d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de nous rendre libres de tous préjugés, de toutes peurs et retrouver l'intelligence spirituelle. Il nous demande d'être pénitents. Nous avons juste le temps du repentir [Rév d'Arès 28/9].
Dans les écrits des Al Abddal je ne ressens pas l'amour, la paix, l'absence de préjugés et de peurs, il y a même un ton vengeur, irrespectueux. Le Père nous a tout donné en votre personne frère Michel, la parole du prophète miroir de la Parole du Père. Les frères, je ne leur parle pas tu leur parles (Rév d'Arès xx/12). Mon ongle seul raye; ta voix a Mon ongle (xx/3).
Mon frère Antoine B., je ne sais ce qui s'est passé au fond de toi ; ça m'attriste. Je me souviens de mon frère au si beau sourire. Même si la pénitence nous appelle à l'absence de toutes peurs j'ai quand même peur pour toi. Prends le genou du prophète, pleure et le Père te prêtera Sa Voix (Rév d'Arès xxxiii/4-5). Le Père dit : Mon haleine ne court pas dans les pins comme les bègues y courent. Ils vengent leur langue cousue, les bègues mangent la poussière [xii:3-4]. Fais tu partie des bègues ? Quand Mikal parle la poussière devient le miel, le miel fait le fort. C'est ce que fait notre prophète ; il parle (xii/3) sans se lasser et toujours avec amour, douceur,  bienveillance et humilité. Comme le Père il serre comme le clou [ii/21], il fait avec ce qu'il a, alors ne compliquons sa tâche. Aidons-le !
Je vous embrasse de toute mon affection, frère Michel, sans oublier sœur Christiane.
Excellent Pèlerinage à tous !
Daniel C. d'Île de France

Réponse :
Merci de tout mon cœur, frère Daniel, pour ce beau commentaire.
Vous êtes musicien et j'ai pu, un soir à la Bastille, apprécier votre musique, et tout le monde a passé là une soirée heureuse (voir entrée blog 107 du 7 avril 2010). Déjà plus de neuf ans ! Brillant musicien vous êtes. Alors que presque aucun de nous, Pèlerins d'Arès, n'a le sens théâtral, c'est heureux que nous comptions quelques frères et sœurs qui savent comme vous tenir la scène et tenir un public en haleine. Nous sommes en général polis, modestes, un peu gauches. Nos sites, outre qu'ils sont rares, ne sont pas tape-à-l'œil. Dans ce monde piaillard, fracassant, coloré, nous sommes dénués des qualités et moyens propices au grand spectacle. Alors, quand nous tombent sur le dos des gens comme les Al Abdall nous manquons d'abord d'à-propos. Leur site que j'ai vu une fois seulement, m'a frappé par sa qualité esthétique et laisse imaginer qu'il y a foule derrière. Ce qui est faux. Il n'y a même pas trois pelés et un tondu. Al Abdal, c'est à peu près personne. Nous, c'est une petite armée derrière mon blog pas du tout tapageur. Maintenant ça va, nous avons trouvé le souffle qu'il faut pour nous défendre. Vous y apportez votre verve, mon frère Daniel.
Merci, mon frère Daniel, constant et ardent missionnaire.
Je vous souhaite, à vous et à toute votre famille, un Pèlerinage fécond en forces spirituelles nouvelles.

10jul19 209C82
Cher frère Michel, juste prophète,
Notre petit groupe de mission qui s'est réuni lundi soir à la maison (Françoise de L., Marie-Anne L., Wardia P., Anne-Claire B., Vincent L., Philippe P., Laurent R.) évoquait les Al Abdal et Antoine B.. Leur lisant le brouillon de mon commentaire qui suit, nous souhaitions collectivement vous exprimer tout notre soutien et notre confiance absolue dans votre charisme prophétique.
Nous partageons également votre confidence faite à frère Claude (209C69) et redéveloppée dans votre réponse à Annie (209C73).
Vous aurez 90 ans demain, nos pensées convergeront plus intensément vers vous, vous serrant sur nos cœurs pour vous souhaiter une grande fête d'anniversaire.

Vigilante, le commentaire 209C57 m'a fait réfléchir sur les motivations d'Al Abdal et de frère Antoine B., car j’y vois là un potentiel danger. Après avoir visionné avec attention leurs vidéos pour mieux les comprendre, tandis que je réfléchissais, évitant toute hâte et tout jugement, je commençais à me faire un avis encore flou quand vous avez exprimé avec clarté votre confidence faites à Claude qui a résonné en moi.
En effet, rien dans leurs textes n'aspire à la pénitence et au puissant existentialisme de La Révélation d’Ares. Tout le spirituel, le divin, le sacré disparaît. Une disparition qui, je l'avoue, m'a laissé penser qu'ils ambitionnaient peut-être de devenir les fondateurs d'un nouveau mouvement religieux qui adjoindraient Le Coran à La Révélation d’Ares, croyant, peut-être par là, réussir à fidéliser un grand nombre de musulmans et autres croyants.
En faisant taire la vie spirituelle ou l'objectif de changer sa vie [Rév d'Arès 30/11], quelles perspectives de changement du monde visent-ils ? C'est tout de même le Dessein même du Père : porter le monde à changer ! (28/7).
Ils revêtent les parures de la religion (Rév d'Arès 34/2), du déjà vu depuis des siècles ! Et parce que vous protégez La Révélation d'Arès par son Copyright, une sage évidence, ils se dressent contre vous, vous font le sort des apostats, vous traitent en faux prophète (34/3).
Non pour condamner et juger, j'essaye à mon niveau de comprendre ce qui peut ramener à la religion un frère qui, après tant d'années passées chez les Pèlerins d'Arès, s'égare de l'Eau spirituelle pour le religieux, alors que depuis quarante-cinq ans vous libérez la Lumière du piège religieux (ix/8) dans tout ce que vous écrivez et accomplissez ; un travail considérable ! Je m'interroge sur les préjugés [qui fausssent la vision] de ce frère quand il vous lit.
Je me suis aussi demandé si le frère Antoine B. ne s'était pas découragé devant la difficile mission qui demande courage et patience pour rechercher les épis mûrs et leur faire faire ce passage vers la transcendance. Notre mission est certes difficile, elle ne s'adresse pas à la masse et n'attire pas le monde. Le désenchantement peut survenir. La Parole nous met en garde contre ça ! Alors, a-t-il été désenchanté, puis découragé ? Il pose sa faux spirituelle, il entre en doute vis à vis de votre prophétisme, abandonne sa foi évolutive vers la Vie, pour chercher peut-être à entreprendre une mission en grand nombre (quand j'ai rencontré la première fois en 1990 le frère Antoine, j'avais été interpellée par son souci du nombre), oubliant la qualité et la profondeur de toute évolution de conscience spirituelle qui demande du temps !
En m'interrogeant sur l'une des évolutions possibles de ce frère, j'entre en moi en toute humilité, j'y vois mon péché et notre péché à tous, qui pourrait nous égarer demain si nous manquions de l'un des trois composants de la pénitence : humilité, vigilance et volonté ("Le Pèlerin d'Ares 1993-1996").
En me remémorant aussi ce que vous exprimiez un jour : La religion s'est arrêtée à l'introduction de la foi évolutive qui mène à la Vie, je vois ce frère assis, campé dans l'introduction de sa foi, ce premier temps non déculturé qui connaît peu l'introspection et l'humilité nécessaire pour sortir de l'esprit de religion et naître à la Vie, la Vie qui sera longue à retrouver (Rév d'Arès 24/3) et que Mikal donne (xix/26)
Comment les aider ? Écrivez-vous à Claude M.
Comment les aider, parvenir à leur faire voir avec le cœur ce que leur tête réfute ?
L'humilité est nécessaire, et il en faut parfois beaucoup pour s'abandonner comme un petit enfant (Rév d'Arès 33/9) à la Parole du Père et de Mikal, discerner Les Merveilles (33/8) sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes.
Certes, [la mission] est quelque chose de difficile. Il faut un patient travail de libération intérieure. La mission ne sort ni d'une loi ou d'une doctrine, mais elle est possible et pleine de Promesse.
Je m'étonne tout de même de la malhonnêteté des Al Abdal et d'Antoine B., qui utilisent les versets de La Révélation d'Arès qui les arrangent, rejetant les autres versets. Pour n'importe quel esprit honnête La Révélation d’Ares est sans ambiguïté concernant votre prophétisme.
Nous avons pourtant tant besoin de leur énergie et de leur ardeur. Ça me peine !
Mikal annonce le Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1).
J'ai eu une grande joie de prier à vos côtés et aux côtés de mes sœurs et frères durant cette première quinzaine de pèlerinage.
Ce Pèlerinage est merveilleux ! Combien je voudrais que ceux et celles qui doutent d'y venir, y viennent prendre le Feu du Bien comme un petit enfant viendrait prendre ce que son Père donne en Force de Vie.
Dans la joie de vous retrouver et de retrouver sœur Christiane très prochainement durant la seconde quinzaine de pèlerinage.
Je vous embrasse, vous et sœur Christiane, de tout mon cœur.
Anne-Claire B. d'Île de France

Réponse :
Un grand merci, ma sœur Anne-Claire pour ce commentaire et un autre grand merci à tout votre groupe de mission.
Vous vous demandez si notre frère Antoine B. ne s'est pas découragé face aux considérables difficultés de la mission: "A-t-il été désenchanté, puis découragé ? Il pose sa faux spirituelle, il entre en doute vis à vis de votre prophétisme, abandonne sa foi évolutive vers la Vie, pour chercher peut-être à entreprendre une mission en grand nombre (quand j'ai rencontré la première fois en 1990 le frère Antoine, j'avais été interpellée par son souci du nombre), oubliant la qualité et la profondeur de toute évolution de conscience spirituelle qui demande du temps !" Cela s'accorde avec mon hypothèse selon laquelle il ne croirait plus dans la possibilité de faire entrer les hommes en pénitence. Notre mission ne consiste-t-elle pas à inviter l'humanité qui nous entoure à devenir pénitente ? Oui, évidemment. Antoine a pu être rebuté par l'apathie et la résignation de chacun à son sort qui lui a opposés le public comme le public s'oppose de même à chacun de nos missionnaires.
De là peut-être l'erreur d'Antoine de considérer que la foi est une sorte de bien de consommation qui cherche le plus de consommateurs possible. De là l'idée de "nombre", que vous évoquez. Il s'est mis en recherche de moyens permettant à un public moins rétif parce que déjà à demi préparé — les musulmans notamment — d'accepter une évolution du Coran par La Révélation d'Arès. C'est évident. Il cherche un moyen d'intéresser un public qui a peu de patience, peu de curiosité métaphysique, peu de caractère. Antoine B. commet là une erreur de Fond, erreur qui consiste à sacrifier une partie du Message du Père sous prétexte de le rendre acceptable par un public qu'il sait incapable de considérer la question du Salut par lui-même. J'ai toujours dit, depuis très longtemps : "Notre mission est difficile, parce qu'elle appelle à une foi de conscience affutée et d'efforts considérables."
L'un de nos problèmes, pas le moindre, vient de ce que le public ne se croit pas jouir d'une telle conscience ni comprendre la nécessité de tels efforts ; il est ipso facto incapable de reconstruire son propre destin. Quand un homme, un citoyen du pays, a commis une faute contre la loi, son état de conscience et les efforts qu'il a pu faire pour essayer d'éviter la faute ne comptent pas beaucoup ; la loi s'appliquera dans les limites : peine minimale, peine maximale, qu'elle prévoit. Le juge condamnera immanquablement cet homme, parce qu'il n'est que le membre d'un peuple et que la loi est considérée comme toujours plus forte que la personne. Ce que La Révélation d'Arès réintroduit dans le monde, après que le Christianisme (le vrai, celui du Sermon sur la Montagne, pas celui de l'Église) eût déjà tenté de l'introduire, c'est l'inverse : le concept de la valeur absolue de chaque homme, notamment comme conscience et comme capacité d'effort, jamais les mêmes d'un indiviodu à un autre. De là le fait que la pénitence ne peut qu'être individuelle ; de là le projet de petites unités humaines où peu d'individus vivent mieux leur pénitence, etc. C'est pourquoi il nous faut commencer par les épis mûrs, les rares qui ont compris qu'il faut enfin sortir de l'idée, persistante depuis l'antiquité, que la personne ne compte pas, n'est rien par elle-même, que la loi des rats est plus forte qu'elle, que la loi s'applique à tous comme si tous étaient pareils. Nous, nous sommes inversement des défenseurs de la valeur suprême de la personne humaine.
Nous sommes totalement libérés de la religion dogmatique, qu'elle soit judaïsme, christianisme, islam ou autre, et ce qui nous attriste chez Antoine B; et les Al Abdal, ce n'est pas tellement le fait qu'ils lisent autrement que nous La Révélation d'Arès, mais le fait, que vous soulignez très justement, qu'ils aient abandonné la ligne de conduite, la seule façon de vivre, que la Parole d'Arès encourage l'homme à suivre pour trouver son salut : la pénitence.

10jul19 209C83 
Bien aimé prophète Mikal, bien aimé Frère Michel,
Je ne suis pas un érudit de la Parole, je ahane intellectuellement pour retenir les textes, les phrases contenues dans La Révélation d’Arès.
Mais lorsque j’écris ou que je m’active à une quelconque activité souvent me passe dans l’Être des mots ou des passages de La Révélation d’Arès, mais je suis incapable de dire "Ah ! oui, c’est dans la veillée n°XX ou dans le chapitre n°YY."
Bien que mon intellect soit incapable de me nommer le passage, mon Être ressent et vit cette Parole.
Alors, mon Être dit a mon cerveau de commander a mon corps de se déplacer vers La Révélation d’Arès jamais bien loin, à mes bras d’en saisir l’agencement de papier la formant, à mes mains de tourner les pages, à mes yeux de lire, à mon intelligence de décrypter et comprendre les signes laisser sur la page par le pied de fer de la tournette [Rév d'Arès xxxvi/9], et je sens mon Être tressaillir au son des mots que prononce ma bouche et mon Moi fait de chair se transcende et rejoint mon Soi (209#52).
Lorsque que je lus d’une traite durant une nuit, enfermé chez moi La Révélation d’Arès que je venais d’acheter a la FNAC, une fois la 4ème de couverture refermée, le livre sur mes genoux, retentirent en moi ces simple mots : "Cela est Vrai."
Aujourd’hui encore je ressens parfois ce moment d’Absolu.
Absolue certitude, Absolue plénitude, Absolu repos, Absolue éternité, Absolue Rencontre de Moi et Soi. (209C52).
J’entends comme je L’entendis il y a maintenant vingt-et-un ans, pourtant mes tympans ne vibrèrent pas à un son transmis par l’air autour, non, mais chaque cellules en Moi sans exception ressentirent ces mots. À l’inverse, en 1977, la Vie dut se réduire et serrer comme un clou pour que l’air vibre et porte a vos tympans la Parole, car la Vie connaît notre déchéance, sait qu’il ne nous est plus possible d’entendre par notre faible lumignon, comme les Adam et Ève entendaient la Vie venir a leur rencontre le soir en Éden.
Mais par moment, une porte, une fenêtre parfois même une simple lucarne s’entrouvre et la Vie entre, nous touche, fait vibrer notre faible lumignon, et nous nous étonnons d’entendre sans utiliser le tympan de nos oreilles.
J’ai vécu personnellement et d’autres en grands nombres parmi l’humanité aussi j’en suis sûr, ces moments à la lecture de La Révélation d’Arès,  et je vous remercie d’avoir reçu, transmis fidèlement la Parole du Père.
Si tel n’étais pas le cas comment mon faible lumignon aurait-il pu réagir a la lecture de la Parole ?
Car tout homme, même celui qui n’a pas reçus l’enseignement, sait quand son Dieu lui parle (Rév d'Arès 1/9-10).
Comme le prophète Jean-le-Baptiste sursauta dans le ventre de sa Mère Élisabeth quand celle-ci fut en présence de Marie enceinte du prophète Jésus (Luc39-44).
Je comprends que pour les tenants de la science intellectuelle, cela ne soit pas très "scientifique" comme démonstration, pourtant cela existe tout simplement. Il suffit d’écouter pour voir par le cœur.
Si certains mettent le travail cérébral avant celui du cœur et parfois même en viennent a renier l’existence de ce que l’intellectuel ne peut prouver ou démontrer, libre a eux, mais moi qui vous honore chaque jour, sans vous adorer, je vous remercie d’avoir fait une différence entre ce que vos tympans entendaient et ce que votre lumignon entendait que vous avez mis entre parenthèses.
Ainsi, ces simples parenthèses me confirment que mon faible lumignon est bien réel, que mon Être peut toujours se relier au Tout Autre, que pour que ces moments fugaces deviennent éternels, une seule et simple voie nous est rappelé depuis quarante-cinq ans : la pénitence — Aimer tous les hommes et femmes quels qu’ils soient, Pardonner toutes les offenses, ne pas juger ni préjuger, retrouver l’intelligence du cœur et, si je puis me permettre, mettre l’intelligence cérébrale au service de la pénitence.
Si nos frères et sœurs potentiels, que sont Antoine B. et les Al abdal, ont fermés le chemin de leur faible lumignons à la Vie, pour laisser leur intellect tenir la tempe (Rév d'Arès xxxi/7), il n’est pas étonnant qu’ils refusent les mots entre parenthèses, mais comme vous le soulignez et beaucoup de frères et sœurs le soulignent, leur ivresse à lire la Parole (32/9) les a égarés jusqu'à se contredire eux-mêmes.
Si les parenthèses déforment pour eux la Parole pourquoi ne les retirent-ils pas au lieu de vous demander de leur "livrer une parole pure" ? Non sens !
Et pourquoi ne citent-ils pas Rév d'Arès 28/2 : Je t’envoie montrer à Mon Peuple ses erreurs, pour qu’il discerne ou Je Suis, ou Je ne Suis pas.
Entende qui peut ! Célèbres parole de Jésus il y a 2000 ans, que j’ai lues et prononcées si souvent, j’ai réalisé, grâce à la Parole que vous nous avez transmise, qu’il ne parlait pas d’entendre avec les oreilles mais avec cette étincelle de Divin au fond de nous que La Parole appelle faible lumignon [Rév d'Arès 32/5].
Je vous admire de ne porter aucun jugement, c’est l’honneur du prophète de chercher à comprendre nos frères et sœurs qui se sont égarés sur des friches (Rév d'Arès n5/5) d’où rien de Beau ne sortira.
Ces frères et sœurs reproduisent certainement ce que les religions ont produit : une rationalisation de la Vie par manque d’espérance que la Vie puisse être retrouvée par la pénitence, qui est impalpable et personnelle donc incontrôlable, ni mesurable a l’aulne de l’intellectuel.
Parce qu’ils refusent le Vent Fou levé de Nazareth (Rév d'Arès 25/7), ils refont le calcul de toutes les religions. Ils croient en la Vie et en son prophète, mais ils ne peuvent concevoir que l’homme dans sa faiblesse puisse se transcender.
Écartelés en dedans d'eux, tout naturellement leur raison leur dicte "l’absolue nécessité" de sauver l’homme malgré lui, de lui offrir des "outils" simples, mesurables et contrôlables : les dogmes et les lois.
Ainsi persuadés du bien fondé de leur "mission" ils ne voient même plus les contradictions que cela engendre : reconnaître le prophète mais pas ce qu’il dit ; non-sens évident qui crève les yeux de tout ceux et celles qui acceptent avec humilité de se tenir debout devant la Parole sans faire un pas de plus (Rév d'Arès 32/8).
Une autre façon de voir les choses aussi, est que l’aveuglement, que je souhaite provisoire, de notre frère Antoine B se trouve mis a profit par d’autres qui eux ne sont pas dans l’égarement, mais dans un plan de récupération réfléchi et construit, tel Constantin avec les premiers chrétiens, et qui œuvrent dans l’ombre préparant leur venue dans l’attente du jour ou vous vous envolerez dans l’Infinis du Tout Autre.
Pour cela il faut éloigner fermement et avec douceur (Rév d'Arès 27/1-6) ceux qui entrent en doute non pas dans un esprit d’élitisme mais par ce que nous devons protéger la Parole, c'est-à-dire protéger le petit reste.
Parce que la Parole sans incarnation n’est que du papier, le petit reste c’est le germe d'où sortira l’humanité nouvelle, celle qui provoquera le Jour du Retour en Éden.
Nul prédominance ou honneur spécifique dans le germe.
Le germe c’est uniquement ce qui produit l’arbre, rares sont ceux qui y pensent en voyant la frondaison élevée vers le ciel.
Faible est le germe et le jardinier doit sans cesse veiller a ce qu’il ne meure pas écraser ou dévorer par les bêtes qui parcourt le jardin.
Aujourd’hui ce germe, le petit reste, est trop faible pour vous faire un rempart (Rév d'Arès 29/2) contre vos ennemis et vous êtes seul, la veille de vos 90 ans, à faire face a ces attaques.
C’est pourquoi le Père vous à promis ses légions d’anges tout équipé (Rév d'Arès 29/6), car la Vie connait les difficultés et embûches qui se dressent devant son prophète.
Mais viendra un jour ou le germe, que vous aurez protégé, une fois devenu arbre, verra la création s’y reposer et la Vie se mêlera a la vie. (Lire "La Pommeraie" dans "Et ce que tu auras écrit 1989").
Cependant, ces évènements vous donnent l’occasion de montrer et d’expliquer au petit reste comment nous devrons défendre la Parole Pure que vous nous avez transmise, afin de nous rendre forts face à l’adversité et a la montée des loups et des béliers qui ne manqueront pas (Rév d'Arès 22/1-2) de chercher à rassembler des troupeaux a leur service lorsque viendra le temps, le plus lointain possible, ou nous pleurerons sur vos mains glacées (Rév d'Arès 24/1).
Je tenais par ce long message, que j’espère pas trop embrouillé (pour le coup je ne suis pas écrivain, mais je sais ce que je ressens), vous exprimer mon attachement à la Parole, au prophète et a tout son enseignement.
Je serais au Pèlerinage en août, je viendrai y prendre le Feu, la Paix, la Force et la Douceur de la Vie. J’en ferai une grande réserve dans une grande besace pour traverser la nouvelle année spirituelle qui s’avance. Je l’utiliserai pour m’efforcer d’être, par ma pénitence, à la hauteur de la Parole et de son prophète Mikal.
Je vous embrasse bien fraternellement et en profite pour vous souhaiter un heureux anniversaire.
Philippe P. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, très rare commentateur, pour ce commentaire.
"Si les parenthèses déforment pour eux (Antoine B. et les Al Abdal) la Parole pourquoi ne les retirent-ils pas au lieu de vous demander de leur "livrer une parole pure" ? Non sens !" dites-vous, mon frère Philippe. Je ne comprends pas très bien ce que dites là. N'oubliez pas que ce ne sont pas les parenthèses seules qui les ennuient, mais ce que contiennent les parenthèses. C'est la raison pour laquelle ils ont publié sur leur site "Al Abdal" une version faussée de La Révélation d'Arès de laquelle ils avaient retiré tous les mots entre parenthèses. Ils avaient aussi modifié les annotations pour les plier à leurs idées. C'est pourquoi l'ADIRA a obtenu par voie juridique la suppression du site "Al Abdal" en vertu du copyright qui protège La Révélation d'Arès.
Ceci dit, mon frère Philippe, je suis très ému en vous lisant, en voyant votre foi ferme, résolue et surtout très consciente de ce qui l'étaye. Je serai très heureux de prier avec vous en août.
De plus en plus rares se font ceux de nos frères humains qui retrouvent notion de leur souveraineté personnelle dans le domaine de la conscience. Ce n'est pas votre cas, frère Philippe, et j'en bondis de joie... Enfin, à 90 ans c'est le cœur qui bondit, ce ne sont plus trop les jambes ! Notre conscience passe par le dernier refuge qu'ouvre devant nous l'Auteur Divin de La Révélation d'Arès. Ce refuge, c'est la pénitence et son pilier central antisismique : l'amour, avec ce qui le différencie des refuges habituels, c'est-à-dire sa dynamique, son mouvement jamais arrêté.
Je ne sais s'il reste quelque part un idéalisme en ce monde où les idéaux paraissent morts un peu partout, mais s'il en reste un, c'est sûrement un idéalisme en pantoufles. Ce n'est pas notre cas. Nous reston actifs. Parfois on me demande : "Comment faites-vous pour être encore vaillant à votre âge ?" Je réponds : "Je suis pénitent."

11jul19 209C84
Joyeux anniversaire, cher frère Michel,
Mon message s’ajoute  à ceux sans doute nombreux que vous recevez comme le très beau message et vidéo émouvant d’Éric et Frédéric. Merci à eux.
90 ans !
Un grand merci pour tout. Nous sommes dans le temps, nous souhaitons les années qui passent (très vite) mais vous nous emmenez bien souvent dans l’Ailleurs, hors du temps [Rév d'Arès 12/6] comme la Parole du Père. Surtout Le Livre nous y emmène.
Le Pèlerinage ! J’ai eu la grande joie de pouvoir venir renforcer ma volonté de pénitente et d’apôtre en juin, est de ces moments hors du temps.
Cher prophète du Tout Autre en qui je mets toute ma confiance. Les frères, Je ne leur parle pas ; tu leur parles (Rév d'Arès xx/12). Vous ne cessez pas de nous montrer la Lumière. Mikal libère la Lumière (ix/8) et je souhaite de tout mon cœur que notre frère Antoine et/ou Al Abdal, sans savoir qui est derrière ce nom, aient l’humilité et la force d’accepter cette Lumière et de prendre votre genou (xxxiii/5).
Même si cet épisode Antoine et Al abdal est douloureux, il me semble nécessaire que vous en parliez publiquement, car non seulement vous défendez le Vrai, la Parole pure que vous avez transmis fidèlement au monde, mais tout ce que vous répondez avec toujours beaucoup d'amour et sans juger, est un précieux enseignement pour nous. Cela nous aide à affûter notre regard, notre conscience, et notre vigilance, vigilance sur nous-mêmes et sur le monde.  Il y a tellement de pièges dans lesquels nous pouvons tomber.
Je vous rejoins et rejoins Anne-Claire en pensant moi aussi qu’Antoine s’est peut-être découragé devant notre mission difficile qui "appelle à une foi de conscience affûtée et d'efforts considérables," et qu'il a cherché le nombre en allant vers nos frères musulmans et "en sacrifiant une partie du Message du Père (209C82)."
Oui il est plus facile d’attirer le nombre. Les musulmans, à une époque, s’arrêtaient plus facilement que les autres dans la rue, mais nous cherchons les épis mûrs, de futurs pénitents et apôtres, qui sont rares.
Antoine n’est jamais venu dans notre assemblée toulousaine même s’il avait quelques fois proposé, il y a bien des années de cela, de venir faire des conférences dans notre ville. Nous n’avons jamais donné suite à ses propositions.
Je vous embrasse de toute mon cœur ainsi que notre sœur Christiane et je me fais une grande joie de revenir prier sur les Saints Lieux en août à vos côtés et aux côtés de mes frères et sœurs.
Marie-Odile O. du Midi-Toulousain

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Odile, pour ce commentaire qui me touche particulièrement.
Le problème que pose notre frère Antoine B. — si tant est qu'il pose un problème ; à moi il n'en pose plus, étant sorti de mon cercle d'amis ; il n'est plus qu'un frère parmi les milliards de frères que je dois aimer — est celui de la perte de confiance. La confiance disparaît et s'oublie si facilement dans ce monde agité par les idées contradictoires qui le traversent. Antoine B. n'est ni le premier ni le dernier qui m'a quitté.
Mais le rêve persiste toujours au fond de la pensée et il peut ramener l'éloigné, le disparu. Ou aggraver la situation.
La pensée aussi est une sorte de sommeil, puisqu'elle traverse le cerveau, le système nerveux, chez l'homme muet comme le dormeur. Antoine, s'il n'a pas laissé le Bras du Père le traverser et le tenir debout, ne peut que penser et non vivre ce qu'il lit et, forcément, comme dans le sommeil, il peut rencontrer n'importe quelle idée qui l'agite. La multitude des conflits entre les hommes viennent de là. Le résultat peut être que la perte de confiance dans l'autre, dans le prophète par exemple, génère un excès de confiance en soi et si le soi s'égare ça peut provoquer un égarement disproportionné. Alors, la Sagesse du Très-Haut est le seul remède possible ; la Sagesse du Très-Haut dit : Peu importe ce que tu crois, homme, sois pénitent ! Puisse notre frère Antoine rester pénitent.

11jul19 209C85
Happy birthday, frère Michel !
Voilà que l’astre du jour nous quitte ici, en Australie pour vous rejoindre en France en ce magnifique 11 juillet 2019 et Peter se joint à moi pour souhaiter qu’il vous envoye nos rayons d’amour parmi ses propres rayons de chaleur intense.
Toute la journée dans ma tête, j’ai dit merci, merci, merci Dieu ! Merci les anges et tous ceux qui vous aident à vous maintenir heureux et en bonne forme dans votre vie d’amour et d’espoir.
Je remercie aussi tous ceux qui contribuent à nous faire parvenir de vos nouvelles et votre enseignement via l’Internet. Grâce à votre blog Peter et moi nous nous sentons toujours plus proches de vous. Pour nous c’est très important.
Vous ne voulez rien pour votre anniversaire car vous vous sentez comblé, quel bonheur !  Bonheur partagé avec nous deux qui faisons notre pèlerinage de cœur cette année encore.  Avec vous nous prions dans le but d’accomplir la Parole [Rév d'Arès 35/6], car nous avons besoin  de nourriture spirituelle et comme le Créateur est ici aussi nous ressentons en cette période de Pélerinage Sa Paix et Son Feu encore plus intensément et cela malgré la distance qui nous sépare.
J’espère quand même qu’un jour on se reverra à Arès. En attendant nous vous serrons très fort contre notre cœur.
Rosie et Peter L. en Australie

Réponse :
"J’espère quand même qu’un jour on se reverra à Arès", dites-vous, mais bien sûr et, du reste, nous nous y revoyons cet été comme les autres étés. Vous êtes là ! Physiquement vous êtes très loin, aux antipodes, mais spirituellement vous êtes là et demain matin quand la deuxième quinzaine de Pèlerinage commencera vous serez là tout près de moi. Si je e crois pas que vous êtes là, je ne crois pas que la Vie est là !
Et puis, si vous n'êtes pas à Arès, je suis en Australie... Je vous visite par la pensée, par le cœur, et dans l'instant où je tape cette phrase sur mon clavier je vous vois, je prends vos mains, tous les trois nous nous agenouillons, nous fermons les yeux et nous nous laissons emporter par la Vie.
Merci à vous deux, sur Rosie et frère Peter, pour vos bons vœux d'anniversaire ; j'ai besoin de ces vœux pour poursuivre ma mission. Merci pour eux. Les vœux de mes frères, où qu'ils soient, est mon fuel, mon carburant.

11jul19 209C86
Salem Frèro !
Je te souhaite un bon anniversaire.
Tu as la chance d'avoir vieilli dans de bonnes conditions, 90 ans et une certaine autonomie physique.
Il fallait bien que tu accomplisses la mission de Dieu. Sa Grâce t'accompagne. Personnellement je te remercie infiniment d'avoir accepté cette Mission et d'avoir fait de ton mieux pour expliquer le Vrai Message que Dieu veut transmettre depuis le début : Être quelqu'un de bien et inciter les autres à l'être. Pas toujours facile mais indispensable même vitale.
J'ai mis beaucoup de temps à comprendre simplement le Message. J'ai essayé de comprendre la Parole telle qu'elle est et non de vouloir la faire correspondre à mes propres attentes. Et cela c'est bien grâce à toi.
Je t'embrasse fraternellement
Ta petite sœur.
Malika B. de Lorraine

Réponse :
Je suis très touché, ma sœur Malika, par ces chaleureux vœux d'anniversaire. Un grand merci pour eux.
La foi, ma sœur Malika, est comme un retour depuis le monde des morts. Nous vivons dans un monde qui se croit vivant, mais où tous les êtres vivants trépassent après quelques années ou quelques décennies qui ne sont absolument rien comparées à la Vie éternelle. C'est donc, pour ainsi dire, un monde de morts puisque chacun de nous disparaîtra toujours plus tôt qu'il ne le croit. Mais il y a la foi qui laisse dans l'être : chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), quelque chose relié à la Vie. De là vient que nous revenons du monde des morts.
Bienvenue dans le monde des Vivants, ma sœur Malika.
Merci pour vos bons souhaits d'anniversaire. Ai-je 90 ans ? 70 ans ? 50 ans ? 30 ans ? 15 ans ? Je ne sais plus. Alors que je tape sur mon clavier cette réponse je n'ai aucune idée de mon âge, je me sens vivant, vivant tout court, pas vivant vieux, mais vivant lucide, clair, je tremble d'émotion en prenant la Main Que me tend Dieu.

11jul19 209C87 
✨JOYEUX ANNIVERSAIRE✨
🎂90 Bouggies à souffler🎂
🍾FRÈRE MICHEL🥂
🎉💕🙏👋
Patricia C. des Hautes-Alpes

Réponse :
Voilà des vœux chargés de gateaux, de bouteilles, de verres qui trinquent, de cœurs, de mains jointes, d'un cornet plein de belles surprises. Un grand merci pour tout cela, ma sœur Patricia.

12jul19 209C88
Les Fils de Noé qui sortirent de l'arche s'appelaient Sem, Cham et Japhet. À partir d'eux se fit le repeuplement de toute la terre. Noé, le cultivateur, commença de planter la vigne. Ayant bu du vin, il fut ivre et se dénuda à l'intérieur de sa tente. Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père et avertit ses deux frères au-dehors. Mais Sem et Japhet prirent leur manteau, le mirent sur leurs épaules pour marcher à reculons sans voir leur père, dont ils couvrirent la nudité. Leurs visages étaient tournés en arrière et ils ne virent pas la nudité de leur père. Lorsque Noé se réveilla de son ivresse il apprit ce que lui avait fait son fils le plus jeune. Et il dit : "Maudit soit Canaan ! Qu'il soit pour ses frères le dernier des esclaves. Béni soit Yahvé,le Dieu de Sem et que Canaan soit son esclave! Que Dieu mette Japhet au large, qu'il habite dans les tentes de Sem et que Canaan soit son esclave !"
La punition réservée  à Cham  par son père Noé me paraît disproportionnée, Qu'as t-il fait de mal ? (Genèse 9/20). Je ne saisis pas. Cham à vu son papa nu, ce n'est pas dramatique. Et le pardon, où es-t-il ? Pourquoi tant de haine, de colère , envers Cham pour un si petit mécontentement, une bêtise insignifiante ?
Je vous adresse une coupe de champagne pour vos 90 ans.
Santé et Prospérité que vous méritez ! J’embrasse l’être Divin que vous êtes.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
On ne sait pas quand eut lieu le Déluge, mais c'est de toute façon très antique. Les dates proposées varient entre 2348 avant J.C. selon la chronologie de James Ussher et des temps beaucoup plus reculés, notamment si l'on se base sur le fait qu'après le déluge Noé planta une vigne, pressa le raisin, obtint du vin et s'enivra. Cet évènement implique l'existence d’une vigne domestiquée, qui n’apparaît pas dans le registre archéologique avant 4000 ou 5000 avant J.C. Le déluge biblique peut se situer entre 4000 et 5000 avant J.C. Certains indiquent même 6000 avant J.C. comme possible. Quoi Qu'il en soit, c'est très ancien et pour bien comprendre ce que la Bible dit des comportements des fils de Noé et de Noé quand celui-ci fut ivre, il faudrait avoir une idée de ce qu'était la mentalité des humains dans cette région à une époque aussi reculée, et c'est impossible même approximativement. Alors, qui peut avoir si "la punition réservée à Cham" fut ou ne fut pas disproportionnée.
Merci, ma sœur Maryvonne, pour la "coupe de champagne" avec laquelle vous arrosez mes 90 ans que j'ai eus hier, en effet.

12jul19 209C89
Je vous souhaite un beau Pèlerinage ainsi qu’un joyeux anniversaire, frère aîné !
La période du Pèlerinage crépite dans mon cœur de sympathisant, puisque prendre le Feu (Rév d'Arès xli/7) s’adresse aussi à ceux qui, comme moi, ne sont pas du petit reste (Rév d'Arès 24/1), donc pas Pèlerins d’Arès avec un grand P.
Cet été 2019, je fais honneur au verset (x/19) de La Révélation d'Arès : Entre ton pied dans la terre. Je profite de cette période estivale pour dénicher "la perle" au niveau emploi. Je suis peut être en passe de décrocher un poste pour une entreprise de presse dont la cause — même éloignée des espérances arésiennes — lui serait tout de même connexe (réponse semaine prochaine).
Car j’aspire à ceci : Orienter mon parcours professionnel pour un emploi qui a du sens, plutôt que de faire du chiffre d’affaires, bref, plutôt que rapporter du fric dans mon profil de Business Developer grands comptes. En orientant ma fonction sur ce qui émerge actuellement, à savoir : la "finance verte", la "finance responsable", la "finance durable", je pense qu’un "champ des possibles" s’ouvrirait, car il me semble que ces qualificatifs, actuellement à la mode, traduisent une certaine porosité qui se met en place. Donc, à force d’investiguer pour que la "connexion" se fasse entre ce monde de la finance, si opaque, et les espérances arésiennes, peut être qu’il y aura, pour reprendre l’expression populaire, des "lièvres à lever" du côté des grands argentier.
Roger C., un sympathisant en île de France

Réponse :
Mon frère Roger; j'étais sans nouvelles de vous depuis un certain temps et je suis heureux d'avoir de vos nouvelles.  Merci pour vos vœux d'annivrsaire et et de "beau Pèlerinage" !
Je suis d'autant plus heureux que non seulement je vois que votre santé s'est considérablemet améliorée, mais je me réjouis de vous savoir proche du momenet où vous allez peut-être trouver "un emploi qui a du sens", correspondant à vos aspirations profondes. La "finance verte" ? Je n'ai de cette branche de l'activité humaine  qu'une notion floue. Je crois savoir (mais je peux me tromper) qu'il s'agit d'opérations financières orientée transition énergétique, autrement dit les finances qui ont le souci d'éviter le réchauffement climatique. Tandis que la finance traditionnelle dirige l’épargne vers les projets les plus rentables, la "production de fric" comme vous dites, la finance verte permettrait le développement d’une économie durable. Mais la finance verte ne produit-elle pas du fric, elle aussi ? Comment vont-ils vous salarier, vous installer ? Je me pose des questions d'ignare, de béotien... Pardonnez-moi !
Merci pour vos vœux de " beau Pèlerinage et de un joyeux anniversaire", mon frère Roger.

12jul19 209C90
Cher frère Michel, je ne peux pas résister aujourdhui au désir de vous adresser des vœux de joyeux anniversaire en vous serrant sur mon coeur, plein de reconnaissance pour tout ce que vous avez apporté dans ma vie qui puise maintenant sa force dans le bonheur d'aimer, de pardonner, de faire la paix,  ect. , mais aussi de moissonner. Cela grâce à votre travail d'enseignement inlassable depuis tant d'années et l'exemple de votre vie toute dévouée à la Vie qui vous a parlé pour que vous transmettiez Sa Parole au monde.
Joyeuse fête auprès de votre chère èpouse sœur Christiane et de votre famille.
Jean-Jacques C. du Nord

Réponse :
Vous êtes un très rare commentateur et je suis ému par l'effort particulier que vous avez consenti pour m'adresser ces vœux. Merci, frère Jean-Jacques, pour ce commentaire. Je vous redis toute la joie que j'ai eue en mars en vous voyant à Lille parmi les frères et sœur de la mission.

12jul19 209C91
Mon époux et moi nous vous souhaitons un joyeux anniversaire pour vos 90 bougies.
Que le Père vous garde encore longtemps vaillant auprès de nous, vous qui nous abreuvez de votre enseignement, dont nous avons tant besoin pour garder cette direction que vous vous évertuez à transmettre au petit reste (Rév d’Arès 24/1) depuis que le Tout Autre est venu vous parler.
Hier, j’ai (moi Marielle) passé un super moment avec ma sœur Karima à la moisson (Rév d’arès 6/2). Parmi nos quelques rencontres, nous avons rencontré Sarah, une jeune femme athée originaire du Bassin d’Arcachon (tiens tiens !) bien en phase avec ce que nous lui disions. Un bon moment de moisson, parce que je ressens cette Vie qui coule en moi, que je suis un en moi (Rév d’Arès xxiv/1). Ensuite avec ma sœur Karima nous avons échangé un long moment, nous nous sommes rencontrées, nous avons pris le temps. Ce fut un très beau moment que j’ai senti sacré (entrée 155).
Rentrant de Paris, il était 19h15, mon époux, au téléphone, me pressait de rentrer, il faut dire  que j’avais encore 1 heure 15 de transport à faire pour le retrouver. Dans le RER, je ressentis une profonde joie, mes pensées s’en allaient vers vous, cher prophète, qui alliez avoir 90 ans le lendemain 11 juillet et à votre prophétisme que j’épouse avec confiance et simplicité.
Vous avez toute ma gratitude, Mikal (Rév d'Arès, multiples références), pour avoir accepté le Message du Père avec courage, amour et foi. Mes pensées allaient aussi vers notre frère Antoine B. qui vit un changement de route évident, lui qui connaît La Révélation d’Arès et son prophète depuis tant d’années. Je souhaite de tout cœur que ce Pèlerinage 2019 qu’il viendra faire en juillet (209C35)  puisse l’éclairer et le remettre sur le chemin de l’humilité qui est source de lucidité. La Révélation d’Arès sans la pénitence (Rév d’arès 30/11) qui lui est intrinsèque comme seule solution aux problèmes du monde ne serait pas La Révélation d’Arès. Puisse-t-il, frère Antoine B. se ressaisir.
Mon époux et moi, nous vous embrassons de toute notre affection fraternelle avec sœur Christiane.
Marielle J. d’Île de France

Réponse :
Merci du fond du cœur, ma sœur Marielle, pour ce commentaire. Merci pour vos bons vœux.
Vous étiez donc avant-hier encore à la mission en compagnie de notre sœur Karima C. Je suis heureux de vous voir fidèle à la seule mission par laquelle nous puissions parler au monde : la rue, les espaces publics, le bitume, sous le Ciel du Père, parfois bleu, parfois nuageux, dans un air parfois chaud, parfois tiède, parfois froid, et les béotiens de rencontre me posent de temps en temps cette question nigaude : "Mais pourquoi la rue ? Pourquoi cette façon primitive de parler aux hommes ? Pourquoi pas la radio, la télé, etc ?" Je répondsénbsp;: "Parce qu'il s'agit toujours de sortir d'Égypte comme les Hébreux." Oui, il s'agit toujours d'accomplir l'Exode, comme je le répétais très souvent au cours des premières années de l'ère arésienne. Alors, on part, à pied, le baluchon à l'épaule et devant nous c'est le désert !
Il s'agit toujours de se libérer, et quand des prisonniers cherchent à s'évader, ils n'appellent pas à la radio, à la télé, dans les journaux, qui d'ailleurs ne veulent pas d'eux, mais ils creusent des tunnels. La rue est notre tunnel ou notre sentier. Notre liberté est une liberté de premier monde ; nous sommes des proies offertes à la goguenardise ou à l'indifférence des singes de la jungle dont nous empruntons très prudemment les voies. Les pensées du monde qui nous entoure ont des culs rouges omme les babouins ; elles n'ont pas de consciences malléables et perfectibles. Dans la rue nous avons l'air tellement insignifiants que là on nous fiche la paix. A‑t‑on lu dans la presse quelque chose comme : "Les Pèlerins d'Arès font la retape dans la rue ; c'est un scandale ; quand va-t-on les interdire" ? Non. Ce serait différent si l'on nous voyaiy beaucoup à la télé !
En attendant, nous traçons gentiment notre route. Merci pour votre fidélité à la mission, ma sœur Marielle. Je vous embrasse avec votre époux, frère Éric J.

12jul19 209C92 
Frère Michel bien aimé en l’Amour de la Vie,
Je vous souhaite très bon anniversaire, entouré de sœur Christiane et toute votre joyeuse famille ! Oh oui, bel et tendre anniversaire homme Michel qui un jour du 2 janvier 1991 et venu par le biais de la télévision, par l’intermédiaire de Jean-François Meyer, — sur la chaine 5 de Monsieur Berlusconi, alors propriétaire — jusqu’à moi, grabataire, zappant déjà sur les chaînes du petit écran encastré dans un meuble au pied de mon lit, arrêtant ma recherche du soir sur vous. Qui, comment, où sans cette émission où vous avez accepté de venir, sachant que vous ne pourriez vous exprimer selon vos souhaits, du fait qu’elle soit enregistrée et montée à leur guise ! Oui, qui aurait pu me parler de La Révélation d’Arès, alors que je n’allais jamais dans les rues à Lyon — Quelle chance j’ai eu, alors que nous arrêtons des milliers de passants dans les rues de France et d’ailleurs, chaque année sans qu’ils aient au moins la curiosité d’approfondir, d’avoir une opinion, ils seraient très surpris en lisant déjà l’Évangile ! “C’est ça La Révélation d’Arès, je ne savais pas”, il y aurait plus de résultats s’ils s’en enquerraient — J’ai retenu sur le coup que vous habitiez le village d’Arès et dès le lendemain, lors de mon appel, votre ligne était saturée.  Mais j’ai réussi à vous trouver, vous commander un Livre et c’est là que je suis revenu à moi, dans mon cœur, dépassant tout ce que je pensais indépassable, riant, chantant, joyeux, relié à Dieu que j’avais symboliquement remis au clou, quittant la chaîne et la médaille du Christ offerts par maman au jour de ma communion solennelle.
Il y aura 33 ans au 16 juillet que j’ai percuté cette voiture en travers de ma route, retombé sur le dos sur l’arrête d’un trottoir — pour notre chère sœur Marie-Élise, 40 ans, alors que notre sœur Marielle l’est depuis toujours et notre sœur Nathalie vient d’être libérée. Je l’imagine en liesse, foncer à la vitesse de la Lumière accompagnée par des anges et des âmes de planètes en galaxies —. Ce jour viendra et je ne me sentirai pas plus démuni sans mon corps qu’à présent, j’en espère un soulagement total ! Puis notre frère Philippe D. [de Bratagne-Sud] qui fait tant sur lui et pour la mission, il nous montre que de la joie et de l’amour, il se dépasse chaque jour, c’est la première fois que j’ai échangé avec lui, il est une force et un exemple d’accomplissement. Je pense aussi à mes sœurs et frères atteints de graves maladies qui les surmontent avec courage, forts et bien vivants. Merde aux maux, leur fin est proche !
Frère Michel, je ne vous oublie pas dans vos épreuves de santé, que vous avez surmontées. Je vous dis à tel point j’ai aimé l’hommage que vous avez rendu lors de votre venue à Lyon pour tout le corps médical qui fait des merveilles. Nous sommes bien lotis en France, pourtant tous s’en plaignent, un paradoxe pour nous qui y sommes passés !
J’ai vécu [en juin 2019] un Pèlerinage de Feu, ma prière plus profonde chaque jour, je suis content et réconforté de cette période avec vous frère Michel, votre épouse, Nina, Gérard et le grand plaisir de connaître votre petite-fille Agar, j’ai fait connaissance de Samson l’année dernière. Que du bonheur ! Tous ces jeunes sœurs et frères qui œuvrent durant les trois périodes sont beaux, vivants, joyeux cela fait chaud au cœur. J’ai apprécié, échangé avec mes sœurs et frères qui se reconnaîtront, pour certains pas revus depuis des années, que des moments de joie partagée. Ce Feu renforcera mon action missionnaire au sein notre groupe Lyonnais.
J’ai honte frère Michel, les puissants, les pouvoirs et les media vous ignorent toujours ! Leur silence est un mensonge. Vous être un prophète contemporain, je suis sûr qu’ils ne réalisent pas l’impact positif de l’Événement, Dieu ne parle pas aux hommes, Il choisit un homme qui devient prophète et propage Son Message tout en l’expliquant. Jésus, c’est court pour l’échelle de l’Univers sans fin, c’est loin pour le quidam, comme cela l’était pour moi. Si j’extrapole, je peux voir Jésus arpenter les sentiers, je l’imagine en famille, à son chantier où clamer la Parole, entouré de ses apôtres, du peuple. Mais vous, vous êtes là bonsoir ! Alerte, vif d’esprit et de plume depuis quarante-cinq ans ! Visité alors par l’Invisible pour un Événement Prodigieux, dépassant en Vérité, Lumière et Force tout le prophétisme, mettant à plat une bonne fois ce qu’est la Vie, que l’on trouve en soi, sans dogmes.
Je suis émerveillé chaque jour, chaque matin je me lève dans l’Univers, les os de mon crâne ne contiennent que ma physiologie, mon esprit s’envole, s’étale modestement mais réellement, je ne suis jamais seul.  Les puissants vous ont mis sous séquestre, ils ne supportent pas, même d’y penser, de voir un jour l’individu retrouver sa liberté créatrice d’aimer, pour Vivre au sein de Petites Confraternités d’Économies avec l’intelligence du cœur, où ces mêmes puissants seront les bienvenus, leur liberté d’aimer retrouvée pour un bonheur éternel à la place d’un pouvoir de quelques décennies, mais qui se perpétue de siècles en siècle pour le peuple qui en souffre ! C’est fou, c’est complètement fou, quel orgueil et pour régner ils provoquent la dualité, réveillez-vous mes frères humains, aimons-nous pour changer le monde !
Je remercie notre frère Éric D du bel hommage qu’il vous a rendu frère Michel cela me fait plaisir de voir et reconnaître les belles facettes de mon frère Éric. Merci à frère Frédéric M, co-créateur de ce beau montage vidéo.
Michel J. de la région Rhône-Alpes

Réponse :
Merci du fond du cœur, frère Michel, pour ce très beau commentaire très émouvant, bouleversant même par endroits. Je sors de ma lecture très impressionné. Merci aussi, bien sûr, pour vos vœux d'anniversaire. J'ai été moi aussi heureux de prier au Pèlerinage en votre compagnie lors de la quinzaine de juin.
Je suis très touché en lisant le récit de votre découverte de La Révélation d'Arès : Une chaîné télé, la 5, qui appartenait, me dites-vous à Berlusconi (je l'ignorais) ; vous devant votre écran dans l'Ain et moi devant les caméra à Paris, à la Porte Maillot, si ma mémoire est bonne. Moi à Arès ou vous chez vous, c'était la nuit, toujours la nuit, Et puis toute la suite, le frère important que vous êtes devenu pour la mission de Lyon... Vous avez pris cette direction spirituelle sans jamais plus la quitter. Alléluia ! La vie spirituelle est un risque téméraire pris par nous à divers échelons de l'échelle qui va de la Terre au Ciel. Moi, je prends ce risque à Arès, vous le prenez chez vous quelques années plus tard. Mais la voie du Salut n'est-elle pas, de toute façon, toujours placée sous le signe du risque ? Mais vivre pour la Vie est un accomplissement d'une valeur incomparable. Parce que quand nous prenons le risque de relancer notre vie vers la Vie, nous tuons la mort. Tuer la mort, mais c'est un risque décisif, parce qu'elle ne se laisse pas faire, la faucheuse. Nous l'avons pris et, après tout, quand nous courrons dans les galaxies à  l'infini de l'Univers, sera-ce sans risques, à tout le moins sans aventure ? Je crois qu'il y a toujours risque et aventure en tout et pour tout le monde : Dieu prend le risque de créer l'homme, nous prenons le risque de revenir à Dieu.

13 juillet 2019 209C93 

Cette année 2019, pour mes 90 ans que j'ai eus le 11 juillet
je reçois un nombre considérable de bons vœux d'anniversaires
qu'il m'est impossible d'afficher tous.
J'adresse à tous ceux et toutes celles qui ont la bonté de me souhaiter santé et force prophétique
mes remerciements les plus émus.
Alléluia !
Michel Potay


15jul19 209C94
J’ai le plaisir de vous informer que l'ADIRA [Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès] vient de lancer son tout nouveau site Internet en français :
https://www.adira.net/fr/
qui existe aussi en anglais :
https://www.adira.net/en/
avec notamment un module de commande mis à jour et plus aisé.
Ce site a été conçu et réalisé par Nicole C., Karin D., Frédéric D. et Dominique M.
Nous espérons que cette toute nouvelle présentation vous plaira.
Ce nouveau site est adapté aux format desktop, tablette et smartphone.
Dominique Mottas, Président de l'ADIRA, Genève, Suisse
Adira, page index 2019

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce très beau travail.
Comme toujours débordé (et j'en demande pardon à tous ; c'est que je ne suis pas, assez bien organisé), je n'ai pas le temps de le voir en détail aujourd'hui, mais je ne manquerai pas de le faire dan les jours qui viennent.
On dit, et moi le premier je dis, que les gens ne lisent plus. Mais c'est faux. J'ai, depuis qu'il existe sur le marché, un lecteur Kindle qui me permet d'emporter avec moi quantité de livres, dont Bible, Coran, dictionnaires, etc., qu'ainsi je n'ai pas à trimballer dans mes voyages, et la société Amazon qui produit ce lecteur eBook me tient régulièrement au courant des nouveautés qu'elle propose en lecture et je suis éberlué par le nombre d'ouvrages qu'elle commercialise chaque année. Il faut bien que ces livres trouvent des lecteurs. C'est pourquoi nous avons travaillé, ma fille Nina et moi, sur une version eBook de La Révélation d'Arès, ce qui n'a pas été aussi facile qu'il nous semblait que ce devrait être quand nous avons commencé. Finalement, ça a été un long travail sur lequel Nina a énormément travaillé après que nous en eûmes trouvé et choisi les principes de base, car il n'est pas facile de présenter en eBook un livre avec des annotations bien accessibles au lecteur. Je pense que cette version eBook sera bientôt disponible.
En fait, il y a toujours des livres, mais pourquoi tant de difficultés pour faire lire La Révélation d'Arès ? La première difficulté vient de ce que le livre n'est pas distrayant d'une part et d'autre part laisse penser, en première approche, qu'il s'agit d'un texte de style biblique plutôt barbifiant et difficile à suivre. Mais je crois aussi qu'il provoque une sorte d'inquiétude chez le lecteur, que le curiosité, même quand elle existe, a rarement la force de surmonter. Pourquoi cette inquiétude ? Je ne pense pas que ce soit l'inquiétude devant l'inconnu avec tous les doutes qu'il engendre habituellement, mais l'inquiétude devant ce que sent très vite le lecteur : l'Appel d'Arès demande à faire un passage, un changement, même si le mot changer et ses dérivés n'apparaissent pas tout de suite. Ce passage est quelque chose d'irreprésentable pour un(e) citoyen(ne) de ce temps, qui croit par culture que la science et la morale en cours.... sans oublier les habitudes... ont tout trouvé, ont défini la seule direction possible de vie. C'est quelque chose d'assez proche de l'angoisse devant la mort, devant une expérience qui n'a jamais été faite par un vivant (vivant au sens d'actuel). Autrement dit une sorte de malaise, le refus d'accéder à un ordre de vie tout différent. Le lecteur n'a pas besoin d'aller très loin dans le livre pour sentir qu'il faut accéder à un ordre tout autre que le sien. Quelle est toujours la plus grande douleur du monde ? La douleur d'un changement radical. Voyez la difficulté qu'a un fumeur d'arrêter de fumer ! La médecine parle d'addiction au sens purement physiologique, mais je ne crois pas qu'il n'y ait que cela. J'ai arrêté de fumer en 1968 après avoir fumé quelque vingt ans ; eh bien ! j'ai arrêté d'un seul coup, je me suis rendu compte que l'attachement à la cigarette était quelque chose d'infiniment plus complexe que la simple addiction physiologique : il me fallait changer de vie, j'allais me marier, j'allais changer de vie de mille façons, j'étais décidé à le faire... Autrement dit, lire intelligemment demande la volonté de comprendre. La volonté... Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4). L'épi mûr est celui que ne rebute pas d'avance la volonté de changer. 

15jul19 209C95
Cher frère Michel,
Cela a été dit plusieurs fois : 90 ans dont 45 de prophétisme, quel exploit !
Non pas l'exploit du temps, mais celui du travail, des efforts considérables de pénitence et de mission, pour n’être plus rien pour vous-même, seulement le messager du Père (Rév d’Arès 40/6).et devenir uniquement l’instrument du Créateur envoyé aux hommes pour qu’ils puissent librement retourner à Lui, c’est-à-dire à eux-mêmes comme fils du Créateur et co-créateurs du Bien et de l’Amour.
Depuis des millénaires, les hommes mangent le brouet infâme du mélange du bien et du mal. Un mille-feuille atroce que tous voient comme fatal et que d’aucuns considèrent appréciable, le mal pimentant le bien, un peu comme le grain de sel rehausse le caramel. Ils s’y sont habitués au point de croire qu’il n’y a ni bien ni mal ou que le mal et le bien s’équivalent ou qu’ils n’ont aucune importance, la vie allant au hasard des hasards. Sans s’apercevoir que le poids du mal devient peu à peu insupportable et dé-créateur de l’homme.
Chaque prophète envoyé par Dieu eut cette tâche essentielle : distinguer le bien du mal et montrer le chemin du bien. C’est aussi la vôtre et vous la menez de manière magnifique, si fine, si forte, si vivante que, non seulement le bien devient clair pour toute personne qui vous suit, mais le désir du bien pour le Bien s’allume dans son cœur et rayonne peu à peu dans son faible lumignon d’intelligence (Rév d’Arès 32/5). Par cela vous nous donnez la Vie (Rév d’Arès xix/26), par le moyen de fouiller en nous comme une mine afin de retrouver la Vie que le Père de l’Univers a donnée une fois, l’Oasis (Rév d’Arès 24/3-5).
Tous ceux qui vous ont suivi ont une dette immense envers vous, une dette ineffaçable, sauf en devenant à votre exemple des hommes du temps qui vient, constructeurs du monde changé. Il n’y a aucun autre moyen de vous retourner le bien que vous nous avez fait. Alors, nous nous y employons du mieux que nous pouvons et nous vous exprimons toute notre gratitude par ces simples mots : Joyeux anniversaire, cher prophète !
À la fin de ce commentaire, il me vient l’idée que si le temps n’est pas un exploit, la durée de vie de travail qu’est la vôtre, la forme physique et la fraîcheur et vivacité d’esprit qui sont les vôtre forment ensemble un exploit rare, quelque chose qui constitue un événement prophétique qui fait écho à l’événement divin que sont les apparitions de Jésus et de Dieu à Arès. Dans cinq ans, vous aurez 95 ans et 50 ans de prophétisme ; s’il doit y avoir une occasion de fêter un jubilé, c’est bien celle-là ! Et je me dis que s’il est bien organisé, peut-être, peut-être enfin quelques médias pourraient le relayer, rompant le silence assourdissant qui coiffe La Révélation d’Arès. Je sais, je sais, cinq ans c’est tout près et très loin, tant de choses peuvent arriver. Mais je lance l’idée pour que vous et d’autres frères puissent y réfléchir… si ce n’est déjà en cours.
Yveline et Didier D. du Pays catalan,  Pyrénées Orientales

Réponse :
Merci du fond du cœur, ma sœur Yveline et mon frère Didier, pour ce commentaire, qui me touche beaucoup.
Je ne songe nullement à fêter un jubilé, qui était en effet une solennité publique que le peuple de la Bible célébrait tous les cinquante ans. À l'occasion du jubilé les dettes étaient remises, les héritages rendus à leurs propriétaires, et les esclaves libérés. Le Livre des Jubilés est dans l'Apocalypse juive divisée en périodes de cinquante ans. Je n'ai jamais songé à fêter ce jubilé parce que je ne crois pas que beaucoup de ce que le Père nous demande d'accomplir sera réalisé d'ici 2024, je crois même que ce qu'Il nous demande d'accomplir ne sera vraiment accompli qu'au Jour du Père (Rév d'Arès 31/8). Alors, une commémoration de cinquante ans de Révélation d'Arès ? On verra. Rien ne presse et, de toute façon, rien ne prouve que je serai encore vivant à ce moment-là. Ma mère, morte à 92 ans, était vaillante le jour de, son décès ; elle avait préparé le déjeuner et déjeuné en compagnie de son mari André et puis, au café, elle a senti comme un malaise, elle a dit : "Je vais m'allonger quelques instants", elle s'est allongée et hop... passé muscade ! partie ad patres ! Moi-même je suis vaillent, mais hop, je peux comme elle partir ad patres. C'est le prix du péché. De toute façon, le prophète charnel ou non, le prophétisme du petit reste sera actif, car c'est lui, le petit reste, qui poursuivra jusqu'au Jour du Père la Moisson des pénitents à laquelle le Père nous envoie.
De toute façon, La Révélation d'Arès ne nous porte pas à la méditation et à la préparation de la mort, mais à celles de la vie... de la Vie (Rév d'Arès 24/5). Nous formons, par là aussi, un contraste très fort avec les religions, parce que pour nous la mort n'est pas l'objectif de la vie spirituelle. L'objectif est le changement du monde (28/7) par l'addition des pénitences, même si, au passage, nous pouvons individuellement grâce à cette pénitence ne pas en tirer trop mal après mourir. Pour nous la mort d'un homme a quelque chose d'insignifiant par rapport au sauvetage de toute l'humanité sur la Terre. Les cimetières étant pleins "d'irremplaçables", ceux-ci sont très vite remplacés. Pour nous le mort n'est pas un mystère, c'est l'avenir du monde (28/7) qui est un mystère qu'il nous faut dissiper par la Moisson qui, s'il elle réussit, donnera à notre race (xii/5) un avenir précis, bien fixé par la Parole, alors qu'autrement ce sera le triomphe du hasard, le péché des péchés (38/2), car le hasard ou mystère est la particularité fondamentale du Mal. Bref, nous sommes très loin des perspectives de la Bible et du Coran, sauf les perspectives des Évangiles qui, comme La Révélation d'Arès, chantent le triomphe de la Vie. La Bible et le Coran ne sont pas symétriques aux Évangiles et à La Révélation d'Arès. C'est une évidence que tous les P(p)èlerins d'Arès dignes de ce nom connaissent.
Alors, je l'avoue... et je devrais peut-être rougir de cet aveu... jubilé ? Je m'en fiche un peu. Pardonnez-moi ! Je sais que vous pensez que les media nous accorderons peut-être une attention plus grande. Je pense personnellement le contraire ; il n'est pas impossible qu'ils aient plus que jamais envie de nous faire oublier, parce que nous sommes à l'opposé des grandes espérances matério-rationalistes et que, de ce fait, nous faisons beaucoup plus peur que les religions, que leur pittoresque et l'archaïsme de leur vision offrent toujours en spectacle au monde, alors que chez nous le côté pittoresque est plutôt nul, mais le Fond très puissant.

15jul19 209C96
Bonjour Frère Michel,
Je vous souhaite du fond de mon cœur de simple pénitent et moissonneur un joyeux anniversaire : 90 ans !
Je suis profondément ému et humble devant le grand homme que vous êtes, devant le travail de géant des temps actuels que vous avez accompli pour Youou [Rév d'Arès xxx/24] et pour les générations qui viennent. Vous ne les laissez pas sans Héritage. Vous avez écrit et parlé et vous continuez inlassablement comme les vagues qui rident la mer.
Vous êtes le prophète de la Vie.
La meilleure façon de vous remercier, c'est de continuer à changer, à moissonner, à préparer le terrain pour ceux qui viendront après nous,  même si c'est très difficile, mais jamais impossible.
Je vous embrasse très fort, vous et sœur Christiane. Que serais-je sans vous ? Vous nous montrez la Voie que la Vie a tracée. Je serai avec vous durant la première quinzaine d'août pour prendre ce Feu qui nous nourrit de Sa Force infinie et de Sa Faveur miséricordieuse.
Thierry A. de Bretagne Nord.

Réponse :
Je suis ému en vous lisant, mon frère Thierry, comme je serai ému en vous voyant au Pèlerinage en août parce que vous serez charnellement seul. Notre sœur Danièle sera avec nous par l'âme. Elle sera présente dans tous les cœurs des frères et sœurs présents là.

15jul19 209C97
Voilà que vous amorcez votre quatre-vingt-onzième rotation autour du soleil ; et avec lui dans ce mouvement spiralé, vous gravissez vers les Hauteurs.
Je vous souhaite une belle et heureuse volute, doux parfum de paix pour l'univers et les hommes.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Comment résister à l'envie d'afficher des vœux d'anniversaire aussi poétiques ?
Merci pour ces mots lyriques, mon frère Tony.

15jul19 209C98
‍Pèlerinage à Tout coeur

La Parole coule, coule Blanche
Sur les murs à droite à gauche.
Mon Pèlerinage je le fais ici aussi
Seul mais dans un amour d'effort
Pour porter toutes les autres vies.
Car Seul, je ne le suis pas du tout
Que ferai-je, un rien du Tout ici bas
Face à La Puissance Magnifique.

Que ferai-je ici enfermé par le bruit
Si ce n'est pour vous aimer tous.
Non Je ne serai plus jamais seul
Moi qui criais jeune : solitude toujours.

Ma vie est prise par le Lien Fort
Que rien ne peut malin défaire.
Je vais dans les champs d'amour
Auprès de tous les coeurs vivants
Devant et le front sur Ta Lumière
Sans jamais oublier tous mes autres
Séparés par le clair voile si, si délicat
Que je porte sur moi, sur ma peau.

Père, Céline, Marie(s), Jean-François
Mes autres, tous les autres inconnus
Et tous ceux que j'ai oubliés ou perdus.
Le voile est levé pour quelques temps
Le temps du pèlerinage.

Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème.
La poésie nihilise la bêtise humaine, à laquelle nul d'entre nous n'échappe jamais complètement. Lequel d'entre nous n'a pas dit quelques bêtises dans sa vie ? Mais le bêtise en poésie... Je ne suis pas sûr que cela soit possible, parce que la poésie est un autre mode de vie. C'est hélas peut-être pourquoi il y a de moins en moins de poètes. La vie banale bêbête de chacun disparaît sous les nuages du poète. Bergson disait que l'œil était, il va sans dire, l'organe de la vision, puisque sans yeux on ne verrait rien, mais que dans un autre sens il était l'obstacle à la vision. En effet, voir avec les yeux n'est voir que ce que les yeux peuvent voir. Et le reste ? L'œil charnel peut lire La Révélation d'Arès mais il ne peut pas voir le Vrai derrière ses mots, parce que là il faut autre chose. Cet autre chose peut être la poésie. Pour échapper à cet empêchement de voir, il y a les poètes... C'est la poésie qui fait les grandes existences, qui en tout cas leur donne leur ferveur, leur feu. Moi, qui ne suis pas poète, je le deviens peut-être à mon insu quand j'entre sur les Saints Lieux où Dieu parla en 1977.

15jul19 209C99
J'étais au rang des égarés, et Il m'a retrouvé.
Qui ça ?
Le Tout et sa Puissance par l'entremise de son prophète.
Vive la pénitence, vive la Vie ! Merci, Nabi !
Quelle jeunesse sort de votre enseignement !
Bonne fête Michel ! En Feu avec tous. Bon pélerinage !
Balthazar E. actuellement au Québec, Canada

Réponse :
Merci pour ce beau message qui me vient du Canada. Je vous remercie avec émotion, frère Bathazar.

15jul19 209C100 
Joyeux Anniversaire, Frère Michel, prince de la Vie, de la Paix et de la Félicité.
Le plus beau cadeau que l'on puisse vous faire c'est une pénitence plus grande, une Moisson, une fertilité spirituelle prolifique, une conscience collective naissante.
Je partage avec vous ce Stand Up, test fait à Paris dans le local de l'Église de Scientologie qui dispose d'une belle salle de théâtre et qui m'a reçu fraternellement. Le public à apprécié, exercice difficile d'être drôle et de faire passer la Vie Spirituelle. Inspiration du Dictateur de Charlie Chaplin sous le Souffle de La Parole portée à mes lèvres. Emmanuel Macron qui se met à aimer son prochain.
Naïf, je le suis et je crois en tout homme capable du meilleur, comme du pire à commencer par moi d'être un pénitent exemplaire en m'identifiant à l'image et ressemblance de l'Éternel Aimant.
Je vous embrasse très fort ainsi que notre princesse de la Vie, sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France actuellement à Bordeaux
https://youtu.be/lnjoF0_KZQA

Réponse :
Je vous vois tous les jours au service du Pèlerinage depuis le 21 juin et je suis très touché par votre dévouement à notre Saint Lieu où nous venons prendre le Feu, comme nous y invite le Père (Rév d'Arès xLi/1-13). Comment pourrais-je ne pas afficher ce nouveau commentaire que vous m'adressez ?
J'ai visionné attentivement cette vidéo de onze minutes. Vous m'avez impressionné, épaté ! Vous êtes vraiment doué pour le spectacle. Je regrette vraiment de ne pas être doué pour écrire pour la scène et de ne pas pouvoir vous proposer quelque chose qui, comme cette prestation dans la salle de spectacle de l'Église de Scientologie, puisse faire passer avec gaillardise et facétie à un public amusé des vérité profondes comme vous le faites là. Mais après tout avez-vous besoin qu'on vous propose des textes ? Ne savez-vous pas vous-même y faire ?
Il y a une relation entre la Vérité telle qu'il faut l'accomplir — changer le monde en Bien (Rév d'Arès 28/7) — et la gaîté. Peut-être même n'ai-je pas assez accordé d'attention à cet aspect des relations publiques. On me dit quelquefois : "Frère Michel, vous savez raconter des histoires amusantes et faire rire," mais je n'ai pas conscience que je parle pour faire rire. Je raconte, c'est tout. On rit, quand ça fait rire, par hasard. Mais pas vous. Vous avez le projet de parler en amusant ; c'est un but, un but qui cache une intention salutaire au sens le plus profond de salutaire. Ça me subjugue. Quand je vous vois et vous écoute dans cette vidéo, je constate que la Vérité et l'amusement sont... comment dire ? parties prenantes. Le rire peut être une participation du corps à la Vérité. Le rire est une façon de rendre visible et sensible ce qui ne l'est plus. C'est le paradoxe du rire, art du temps !
Merci pour tout cela, mon frère Didier.

15jul19 209C101 
Mes deux Mains donnent [Rév d'Arès xxviii/18].
Étant donné notre nature profonde d'humanité, nous n'avons pas d'alternative, notre véritable destin est de devenir théophores [c'est-à-dire porteurs de Dieu].
Comme les prophètes Élie et Jésus éternisés dans leur chair transfigurée l'ont prouvé, nous sommes faits pour vivre l'éternité dans la Lumière [Rév d'Arès 12/4] où la ténèbre [31/2]. À nous de choisir d'être l'artisan de notre destin sublime ou lamentable.
La Révélation d'Arès et les Révélations qui l'ont precédées — Védas, Bible, Évangiles, Coran, etc. — ne sont pas là pour nous soumettre ou nous convertir à une nouvelle religion, elles sont là pour nous aider à prendre conscience de notre véritable nature et à accomplir notre destinée d'image et ressemblance du Créateur divin doué de liberté absolue, individualité, Amour, intelligence, pouvoir de création, etc.
Les obstacles, les dangers et les péripéties sont nombreuses dans l'aventure spirituelle de la vraie Vie [Rév d'Arès 24/5]; mais ça en vaut le coup ! Le système de ce monde nous propose une vie d'esclave nous voulons une Vie de Dieu vivant dans la liberté absolue qui n'est atteignable que par la transformation intérieure et l'acquisition de la Vertu spirituelle.
Salam, Shalom, Paix, Namasté. Seul le bien vaincra le mal, comme la lumière triomphe de l'obscurité.
Je souhaite un bon pèlerinage plein de force et de grâce à tous.
Daniel C. d'Aquitaine
Mes deuxMains donnent !

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Daniel et cette impressionnante image.
Oui, notre véritable nature est celle d'être des Enfants du Tout-Autre, de l'Éternel, de la Vie.
C'est pourquoi il n'est pas nécessaire que nous nous définissions comme croyants, parce que nous sommes les imges et ressemblances (Genèse 1/26-27), que nous le sachions ou non, que nous le veuillions ou non, et c'est pourquoi La Révélation d'Arès nous dit que ce n'est pas ce que nous croyons qui nous sauve et qui sauvera le monde (Rév d'Arès 28/7), mais ce que nous faisons dans l'ordre du Bien.
Nous pouvons toujours préciser que nous sommes croyants, mais ce point n'est pas une nécessité. La nécessité est la pénitence, la récupération de notre nature vraie, qui est d'aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence spirituelle libre de préjugés, parce que de ce changement nous sommes capables. Je n'ai pas besoin de religion ; j'ai besoin d'être ce pour quoi j'ai été créé, quoiqu'ayant la possibilité d'être autre chose comme Adam choisit d'être autre chose (Rév d'Arès 2/1-5).
Je suis donc d'une certaine manière incroyant, si l'on appelle croyant le fidèle d'une religion. Moi, je n'ai pas de religion. Je m'efforce seulement de redevenir ce que le Père m'a fait, puisque ma liberté, qui est liberté à l'instar de la Liberté du Père me permet d'être ce que je veux, de me perdre en n'étant plus rien qu'un animal pensant ou en redevenant un être de Lumière. Mon pari sur l'au-delà, que je connaîtrai si la pénitence me donne une âme, ne justifie l'existence d'aucune religion en moi, mais si je veux quand même une religion, pas de problème pourvu que je sois pénitent.
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