Commentaires Français de #202
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17 novembre 2018 (202)
Pas la religion, la Vie

Notre société légaliste a horreur de l'inclassable. Elle nous classe impérieusement, nous Pèlerins d'Arès, parmi les religions, parce qu'elle classe religion toute société qui considère la vie douloureuse et mortelle comme passagère et affirme que l'humain appartient à une Vie immortelle vers laquelle il va ou revient, et dont les membres par la pensée et par la prière s'évadent des perspectives du monde immédiat.

Dans quelle religion classer Noé ou d'Abraham ? Aucune. Ils n'appartenaient à aucun système organisé avec dogmes et règles. Dieu leur parlait et ils vivaient selon Lui. C'est notre cas avec La Révélation d'Arès.
Pourquoi a-t-on inversement classé Spinoza parmi les athées ? Il n'est pas athée, il est inclassable. Inclassables sont de même tous les humains, plus nombreux qu'on ne croit, muets de peur ou de respect humain, mais intimement libres (Rév d'Arès 10/10) comme nous qui affirmons, comme l'affirme le Créateur, que l'homme fut créé pour jouir de la Vie sans pouvoirs ni lois au-dessus de lui.
Le passage à la liberté spirituelle, que prêchait Jésus et que prêche La Révélation d'Arès, restera inaccompli aussi longtemps qu'un nombre suffisant de pénitents n'aura pas retrouvé la Vie (Rév d'Arès 24/5), l'autonomie totale sur la base de l'amour, non de la loi, dans une unanime grandeur d'âme : la polone (xxix/12-13). Redeviendra le poulain agile libre de... tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter et de l'atteler (10/10) l'humanité qui contrebalancera le gros poids des impénitents (13/4, 27/7). Le contrepoids nécessaire, appelé pénitence dans La Révélation d'Arès, est fait d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence libre de tous préjugés. Le contrepoids, c'est en somme le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) une fois accompli (35/6).

L'homme et l'infini

L'homme et l'Amour Infini dont il émane. C'est tout.

Une religion (culte, confession, etc.), quelle qu'elle soit, a des spécificités qu'ignorent La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès. Non seulement La Révélation d'Arès, qu'on pourrait appeler Le Souffle Renvoyé à Arès, et son prophète ne fondent pas de religion, mais ils libèrent l'homme de la religion, tout comme Bouddah, Jésus et d'autres témoins du Souffle ont toujours libéré l'homme de la religion. C'est la libre (Rév d'Arès 10/10) Vie absolue qu'il faut retrouver (24/5).

Nous avons la foi, mais pas de religion. Chez nous les actes pieux : foi, pénitence, apostolat, prière sont librement aimés ; aucun d'eux n'est obligatoire.
Nous aimons, étant miroirs de l'Amour du Père.
Être tendus vers la Vie est notre seule logique d'être.
Être ! Ce n'est pas ce que l'homme croit mais ce que l'homme est qui sauve l'homme des ténèbres où il s'enfonce sans cesse.
Les religions sont des systèmes qui ont volé à la foi ses grands moteurs pour concocter leurs dogmes, lois, règles, cultures et se faire craindre. Elles sont tout le contraire de la liberté absolue (Rév d'Arès 10/10) que projettent sur l'homme la Sainteté, la Puissance et la Lumière (12/4), lesquelles étant à Dieu sont sublimement libres comme furent créés libres Ses Images et Ressemblances, les hommes (Genèse 1/26-27). Chaque religion promet à ses fidèles la Miséricorde (16/15), mais Dieu l'accorde même aux incroyants. De plus, la religion ne change pas l'homme, parce que seul l'homme peut se changer (30/11). Or, c'est là tout le problème : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7).

Il est probable que sur La Révélation d'Arès la religion, juive, chrétienne, musulmane et d'autres, toujours expertes en réinterprétation, s'installera quand même, mais c'est justement pour garder face au concasseur religieux un noyau incassable de Pèlerins d'Arès purs que le Père me demande de rassembler le petit reste (Rév d'Arès 24/1). C'est le petit reste le fer de lance de la pénitence qui fera disparaître la religion et ses dogmes censés donner le salut par le seul fait d'y croire et d'obéir à ses règles. Le petit reste enseignera qu'il n'y a de parenté avec le Père que la conscience quand elle retrouve par la pénitence son image et ressemblance avec Lui (Genèse 1/26-27). Seul l'amour ranime au fond des aimants et des aimés la Vie, laquelle par le langage ne peut pas être expliquée.

Voici ma réponse à notre frère Alain Le B. dans la page de commentaire #201 du présent blog. Écrite d'un seul jet, elle dit, avec d'autres mots, que nous ne sommes pas les hérauts de la religion, mais les hérauts de la Vie :

Il n'y a rien qui ne soit chez nous obligatoire ; tout n'y est qu'exigence de la conscience. Ainsi le Pèlerinage n'est-il pas obligatoire. Le Père me dit : Appelle les frères et les frères : "Viens prendre le Feu !" (Rév d'Arès xLi/7), mais il n'ajoute pas : Et ceux qui ne viendront pas seront punis. Il dit seulement : Appelle ! Et le frère vient ou ne vient pas, ce n'est pas une obligation. C'est seulement une exigence de sa conscience et il est sauvé si tout bonnement il est un humain de Bien, un pénitent, ce qui n'est pas non plus une loi, mais une logique.
La logique, c'est quoi ? C'est : Si j'ai faim je mange ou si je ne mange pas je finis par mourir de faim. C'est tout. Voilà pourquoi vous êtes, frère Alain, le premier serviteur de notre Pèlerinage, qui n'a rien d'obligatoire, qui n'est qu'une exigence de la logique de La Révélation d'Arès que suit votre conscience. Voilà pourquoi je tiens moi-même à faire mon pèlerinage, à être là chaque jour du 21 juin au 15 août. Je pourrais ne pas le faire.
Chez moi suivre la logique de La Révélation d'Arès tombe sous le sens. Chez vous aussi, c'est évident, et je suis heureux de vous trouver chaque année premier serviteur du Pèlerinage en me disant : "Alain pourrait ne pas être là. Je pourrais ne pas être là. Nous ne serions pas pour autant perdus. Ma conscience est un Dieu qui comme Dieu fait ce qu'elle veut ; sa conscience est aussi un Dieu Qui fait ce qu'Il veut. Notre présence ici est un acte gratuit. Si nous ne venions pas prendre le Feu nous serions aussi sauvés, puisque nous sommes pénitents, et ce Salut serait gratuit.
Chacun est un Dieu s'il est un être de Bien comme Dieu, c'est tout ce qui tombe sous la logique de la Parole d'Arès. Voilà aussi pourquoi nous ne savons pas plus ce qu'est la conscience de chacun que nous ne savons où est Dieu. Il est Tout du Bien et Il est partout ; elle est tout du bien et elle est partout. Alors, de ce fait, nous ne sommes évidemment pas une religion.
La foi est une tâche rigoureuse de Bien que dicte à chacun et chacune sa conscience. Pour cette raison on ne trouve nulle part dans la Parole de description totale du Bien. Le Sermon sur la Montagne décrit quelques actes de Bien, mais on sent — comme on sent Dieu — qu'il pourrait se conclure par "ad libitum", c'est-à-dire "à volonté, sans limitation pourvu que ce soit le Bien." Le Bien ne peut pas être une religion, parce que le Bien pour une conscience ressemble généralement au Bien pour une autre conscience mais n'est jamais vraiment le même. Quel thermomètre, quel baromètre, quel manomètre peut-il mesurer l'amour, le pardon, la paix ? Aucun. Pourtant l'amour, le pardon, la paix peuvent être partout et c'est pour qu'ils le soient que le Père nous demande de changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Ma conscience sent la nécessité de Bien, mais votre conscience, mon frère, en sent nécessairement une autre, même si ces nécessités sont proches. Ces nécessités varient d'un humain à l'autre. Si elles ne variaient pas, il n'y aurait pas de foi ; il n'y aurait qu'une loi.
Le shabbat est un repos brûlamment recommandé par l'Éternel et nos frères juifs le respectent du vendredi au coucher du soleil jusqu'au samedi au coucher du soleil rigoureusement parce que pour eux c'est une loi. Mais pourquoi le samedi ? Pourquoi pas le lundi, le mardi, le mercredi, etc ? Pourquoi pas une fois par mois, une fois par an, selon que chacun compte le temps différemment ? Nous aussi nous respectons le shabbat mais chacun selon son temps. La Beauté (12/3) du shabbat réside justement dans le fait qu'il est libre (10/10). Nos frères juifs ont une religion. Pas nous. Nous, nous avons la Vie.
La définition du Bien exige une perpétuelle redéfinition du Bien, lequel est la nature même de Dieu et comme nous ne savons pas où est Dieu, ou plutôt comme nous savons qu'Il est partout, le Bien a une myriade de formes partout. Une religion a des formes précises. Nous, nous n'avons que le Bien avec une myriade de formes, rien de plus, comme la Vie.
Oui, il faut vraiment changer ce monde.

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Commentaires :
17nov18 202C1 
Plutôt triste est la couleur choisie pour votre entrée 202.
Au contraire, votre définition de la religion : les quatre lignes en gras dans le faut de l'entrée, sont un morceau d'anthologie, d'analecta, brillant comme l'été. Ma fille Helena l'a traduite en allemand pour Knaur à Münich, qui édite des dictionnaires.
Vous avez sans cesse quelque chose à expliquer, à enseigner. On se demande quand vous aurez épuisé votre enseignement.
Vous êtes à peu près totalement inconnu, mais vous donnez une explication possible de votre invisibilité : Vous êtes inclassable. C'est peut-être pour ça que Jacques Chancel que j'ai vu avec vous sur le site de Vimeo vous conseillait d'écrire un roman. Un auteur de roman n'a pas de classification.
Werner Ü. de Bavière (Allemagne)

Réponse :
Qui êtes vous, mon frère Werner, que je ne connais pas ?
"Plutôt triste la couleur de mon entrée 202" ? Mais c'est une couleur d'automne.
Merci pour vos bonnes paroles.

18nov18 202C2 
Quelle parole claire !
Merci, bien aimé prophète.
Le dicton dirait : "Claire comme de l'eau de roche," mais nous, nous pouvons aller plus loin et dire : Clair prophétisme de celui dont l'Eau a lavé le cal de la langue (Rév d'Arès i/13), de celui dont le Souffle rafraichit sans cesse les pensées et le cœur (Rév d'Arès 12/3) parce qu'il forme devant nous l'exemple de l'infatigable pénitent joyeux.
Ainsi les métaphores de l'Eau et du Souffle, de nature insaisissable, nous permettent de saisir que la Vie du Créateur, que nous pouvons faire rejaillir en nous, est toute de mouvement et de liberté créatrice que l'attitude religieuse tue, comme la confiture cuit le fruit et le range sur une étagère.
La cohérence de La Révélation d'Arès est si limpide, et vous en témoignez depuis si longtemps, de toutes les façons possibles pour toucher le plus possible de nos multiples sensibilités humaines, que je suis toujours étonnée quand d'aucuns veulent vous dire que vous faites erreur dans son interprétation ou que leur direction serait meilleure.
Non que cela soit humainement inconcevable, mais parce que le Souffle Promis ne peut pas s'absenter et ne pas répondre à votre pénitence en vous aidant à discerner Ses Merveilles dans l'éclat de l'Esprit (Rév d'Arès 33/8). Car Il est.
Pascale B. de Rhone Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Pascale, pour cet émouvant commentaire, que je trouve sur mon écran tôt ce matin.
Il n'y a rien là de nouveau, ni en moi, ni en vous, nous savons depuis que mes oreilles ont entendu le Message à Arès et que vos yeux se sont posé sur lui, oui, nous savons que ce que nous apporte La Révélation d'Arès n'est pas une religion, mais la Vie, même si dans nos catégories cérébrales, au début, nous tendions à la recevoir religieusement, par habitude d'attitude face à Ce Qui vient du Ciel. Si nous avions daigné apporter aux Évangiles Palestiniens la moindre attention personnelle, c'est-à-dire autre chose que la culture, nous aurions déjà bien vu, depuis longtemps, que Jésus n'apporta pas de religion. À nous Pèlerins d'Arès, pénitents et apôtres, de dire au monde de comprendre la Parole d'Arès comme il faut La comprendre.
Merci du fond du cœur et de l'âme pour ces belles lignes que vous m'avez adressées et que je viens de lire.

18nov18 202C3
Notre frère Nazih H. avait pris contact avec moi quelques jours avant mon départ pour le Liban le 31/10 et finalement nous nous sommes rencontré avec sa fille Kiane dans un café à Beyrouth le mardi 6 novembre (ou le mercredi 7, je ne sais plus exactement).
Frère Nazih voulait nous montrer une nouvelle vidéo :
https://www.youtube.com/channel/UCF1_vQioftnAzCpCr0D8oMg
à François et moi, dans laquelle il démontre une fois de plus l'importance de dissocier les parenthèses de la Parole.
Frère François et moi nous nous sommes attelé à lui rappeler un certain nombre de points qui contredisaient ce qu'il écrit. Mais il semble déterminé à continuer dans cette voie.
La rencontre a duré environ deux heures. Nous n'avons plus revu Nazih depuis ce jour là.
Il me semblait important de vous informer de cet échange et de son contenu. J’ai envoyé un long mail à Nazih tout à l’heure, dans laquelle je développe, avec François S., les quelques points importants de la Parole pour lui rappeler pourquoi il se trompe.
J’espère que ce mail vous trouvera en bonne santé.
Avec mes fraternelles et sincères salutations,
frère Joseph Saidah
____________________________________________________________________

Envoyé ce samedi 17/11 à Nazih H. :

Désolé mon frère Nazih, de te répondre si tardivement, de retour du Liban j'ai été submergé de travail et de rattrapage dans tous les domaines, je peux enfin t'envoyer le mail qui sommeille chez moi depuis quelques jours, mais ça m'a aidé aussi à bien le rédiger pour donner un maximum de clarté. Qu'il puisse faire écho en toi.
Joseph
PS: Je met en copie frère François.

Tu donneras ta sueur et ta fatigue à la gerbe, à battre la gerbe, à étaler son grain, à le retourner dans la grange (Révélation d'Arès 6/3).

Mon frère Nazih,  
J’ai été heureux de te revoir et heureux de revoir Kiane, ta fille qui habite désormais depuis quelques années avec ton épouse et toi au Brésil. Vraiment, ce fût pour moi un plaisir de vous retrouver à Beyrouth, pendant cette semaine du Salon du Livre Francophone, dans ce café de Badaro, à échanger sur la Parole de Dieu en compagnie de François qui m’accompagnait.
J’avoue avoir appréhendé un peu notre rencontre après que tu m’aies contacté. Je ne m’y attendais pas, surtout après les échanges et les propos de notre frère aîné publiés ces derniers mois et la mise au point que le prophète a faite autour des sujets des "Droits changeurs", de l’épisode du frère Suzane, du Zabour, du Livre (deuxième partie de La Révélation d’Arès) lu sans parenthèses, etc.
Je t’invite à relire ses propos et à t’imprégner de ses conseils (exemples : sa réponse à mon commentaire sur le blog en 2017 dans 190C76 et la réponse qu’il te fait dans ton long développement de 191C7, même si je pense que tu n’écoutes pas les propos du prophète quand ils contredisent ton interprétation de La Révélation d’Arès. Mais c’est ta liberté. C’est la liberté absolue que Dieu nous a donnée.
Pour moi en tout cas les conseils de frère Michel constituent, depuis bientôt trente ans, le faisceau de Lumière qui accompagne ma foi arésienne, lumière pleine de sagesse, d’amour évangélique, de liberté, de pénitence et surtout ouvrant la voie à l’élémentaire direction de certitude, notre commune boussole collective pour avancer.
En 1999 je crois, il nous avait tous invité lors d’une allocution dans la MSP [?] à partager le "joug" qu’il portait et que nous devions à notre tour porter. Je te pose ici la question : Comment y parvenir si nous nous ne formons pas résolument un seul et fort mouvement de conscience autour de son expérience, autour d’un prophète qui a reçu du Créateur cette difficile tâche de réunir ses fils autour de Lui ?  
Le Livre (Révélation d'Arès /12-15) :
Parole de Mikal Ma Parole.
Mikal boit Mon Eau. Sa langue, l’Eau (en) lave le cal, (elle est comme) une main blanche.
La boue coule (de) sa tête ; l’Eau va dans un plid’argent.
(À son tour) Mikal lave ses frères ; il donnel’Eau.
Venir affirmer dans ta vidéo comme tu le fais, qu’il faut fermer La Révélation d’Arès pour ouvrir le bon livre épuré, original, intégral, pur… sans aucune touche de la main du prophète représente pour moi une tentative de diviser le mouvement d’Arès, alors qu’au cœur même de ce Livre Saint, le Créateur de l’Univers donne tous les moyens spirituels à Mikal [le frère Michel Potay] pour propager et vulgariser en langage simple et clair sa Parole.
Le Livre (Révélation d'Arès xxxviii/2-4) :
(Mais toi,) tu vas haut, bonne pensée.
(Le) Bien (est) dans le creux de ta langue.
Ton œil voit dans la nuit.

François et moi t’avons écouté attentivement tout comme nous avons visionné ta dernière vidéo (https://www.youtube.com/channel/UCF1_vQioftnAzCpCr0D8oMg) et nous t’avons répondu en évoquant la lente évolution des Pèlerins d’Arès autour de Fère Michel, dépourvu du rôle de chef, appelé à toucher un nombre suffisant d’hommes et de femmes engagés et volontaires pour rejoindre le petit reste.
Évangile donné à Arès (Révélation d'Arès 26/1) :
J’ai dit : Sauf le petit reste, la multitude ne te suivra pas. Elle s’écriera d’abord: La route que tu montres est la vraie !
Car faciles sont les premiers repentirs, exaltants les préparatifs du long voyage jusqu’à Mes Hauteurs.
Nous avons, comme nous pouvions, insisté sur la nécessité d’engager avec ton frère Daoud et ta famille une approche lente, mesurée, réfléchie qui ne prendra forme qu’avec la nécessaire moisson des épis mûrs et l’indispensable changement de soi, la pénitence.
Je me rappelle que je t’avais à deux reprises invité dans le passé, à nous rejoindre sur le champ de la moisson à Lille en compagnie de frères Charlie et Jean-Jacques, proche du marché de Wazemmes, un de nos points d’ancrage pour parler aux visiteurs qui viennent tous les dimanches par milliers sur ce plus grand marché au nord de Paris… Tu avais fini par venir nous rejoindre mais j’ai bien senti (par deux fois) que tu étais rebuté par cette frontalité avec l’homme de la rue, que tu n’osais pas tendre simplement un tract en tachant de toucher le cœur et de parler du message de Dieu.
Pourtant Dieu dit dans La Révélation d'Arès 38/1-3 :
Homme Michel, tu as cessé de trembler, tu es consolé et fort.
Je t’ai saisi et déposé à la lisière de Mon Champ ; il est temps que la Moisson se fasse, que le monde soit sauvé, avant que ne pleuve le péché des péchés.
Que Je ne vienne pas à Mon Champ sans t’y trouver ! Devant Moi, partout quand J’étais avec vous, J’ai trouvé Ma Mère et Mes Témoins. Fais de même !

J’avais alors mesuré combien était difficile, pour nous Pèlerins d’Arès, cette tâche de faire un chemin avec toi autrement qu’à travers nos échanges de mots, d’un autre côté je m’interrogeais : Comment pouvions-nous toi et moi marcher côte à côte dans une même direction si tu choisissais de t’exiler au Brésil, dans une ferme au milieu de la forêt ?
Pourtant j’étais heureux de rencontrer un frère qui avait les mêmes origines orientales que moi. Tes interventions au local de Lille (en 2016) avec la présentation de ton petit livret "l’appel de la dernière chance" avaient forcé mon admiration. Ton frère Daoud, à qui j’avais proposé en 2013 ou 2014 une rencontre à Beyrouth m’avait assuré peu de temps avant qu’il était depuis toujours un "loup solitaire" et qu’il préférait garder ses distances. J’ignorais à l’époque que la voie que tu décidais de prendre (avec ton frère ?) était celle de te couper de l’assemblée pour, petit à petit te créer une propre logique avec une nouvelle lecture du message d’Arès, notamment du Livre en supprimant les parenthèses de grammaticalisation qui rendent compréhensible cette Parole dont le sens a été directement transmis à Mikal, qui respecte ainsi strictement la Parole révélée.
Mon plus grand étonnement fût quand tu m’apprenais mardi dernier, en compagnie de François, que tu avais constitué un "groupe de réflexion" au Liban, sans préciser le nombre de personnes et sans donner davantage d’informations. J’apprenais aussi le 21/10 de la part de frère Antoine la création d’un nouveau texte de ton frère dont j’ignore le contenu, tout comme j’ignore le contenu du Zabour. Mais, tu défends bec et ongle le Coran dans sa forme actuelle, prétendant détenir un sens caché, te conformant à la fois au dogme religieux musulman du Coran incréé (chaque virgule du Coran serait inscrite également dans le ciel), interprété à partir des versets 21/22 Sourate 85 El Bourouj, les Constellations, disant :
21 Ceci est, au contraire, un Coran glorieux
22 Ecrit sur une table gardée

et refusant la parabole de l’évangile palestinien du vieux et du nouveau manteau (Luc 5:36-39) : Personne ne découpe un morceau dans un manteau neuf pour rapiécer un vieux manteau ; car, il abîme le manteau neuf et le morceau découpé n’ira pas sur le vieux manteau. Personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; sinon, le vin nouveau fait éclater les outres, et le vin est perdu et les outres sont perdues; Il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Et personne, après avoir bu du vieux vin ne veut boire du nouveau, car il dit: Le vieux est bon, pourquoi goûterais-je le nouveau ?
Et nous nous séparâmes quelques minutes après, remettant à plus tard une hypothétique rencontre. Devant un tel déballage d'informations et interprétations, j’ai évidemment choisi comme tu te doutes, par sagesse d’informer le frère ainé, et si tu lis le blog, tu verras que c’est une préoccupation que le prophète avait déjà exprimé en soulignant la dangerosité d’une telle dispersion (lire la réponse à Frédéric dans la 201C12), action qui ne pourra qu’affaiblir notre mouvement spirituel.
Mais c’est ton choix. Ce que tu qualifies d’enthousiasme mal géré dans ton dernier sms, ressemblait de l’extérieur plus à une affirmation envers et contre tout et tous qu’à de l’enthousiasme. Nous ne sommes pas dogmatiques, tu peux affirmer ce que tu veux, lire Le Livre comme tu le souhaites. Mais, comme François te l’a répété, il s’agit-là de ton interprétation, de toute façon, ce n’est pas ce que tu crois ou interprète qui te sauve mais le Bien que tu accomplis.
Tous sont conviés à la Table de la Bonté. La plateforme mentale qu’installe La Révélation d’Arès dans le cœur et l’esprit de ceux qui y croient a cette force-là, elle est porteuse d’avenir pour toute l’humanité.
Penser, réfléchir et agir dans le sens d'un rapprochement avec le prophète, mon frère Nazih, voici mon profond souhait, pour toi et ta famille. Mais je sais que cela ne peut passer que par la prise de conscience personnelle. Ce qui risque de durer, je le crains.
Affectueusement,
Joseph (et François qui a aussi mis son grain de sel) qui t'embrasse
Lille, le 14 novembre 2018

Joseph S. du Nord

Réponse :
Pardonnez-moi, mon frère Joseph, si je publie sur mon blog ce très important eMail que je trouve ce matin 18 novembre sur mon ordinateur. Vous ne m'adressez pas cet eMail comme commentaire, mais je crois que cette communication est importante pour tous. Aucun de nous n'a cessé d'aimer comme un frère très proche notre frère Nazih H, que certains d'entre nous connaissent bien, et d'aimer son frère de sang Daoud H., que nous connaissons beaucoup moins bien, l'ayant peu ou pas rencontré.
La publication de votre eMail ne peut pas mieux tomber que dans cette entrée de mon blog : "Pas la religion, la Vie", parce que, pour résumer la situation, nous voyons pas que Nazih et Daoud ont leur religion, l'Islam, et que nous Pèlerins d'Arès du petit reste avons ou nous efforçons d'avoir la Vie.
Il s'agit d'une situation très fréquente, je dirais même la plus fréquente, dans l'ensemble des frères et sœurs du reste, c.-à-d. de ceux qui se tiennent à une certaine distance de moi, qui naviguent dans nos parages en saluant de loin, comme les capitaines d'autrefois, le cap que représente le petit reste rangé derrière moi (Rév d'Arès 24/1), mais en se gardant d'approcher de trop près  la côte et ses difficultés de navigation. Ces difficultés nous les connaissons, car aucun de nous, petit reste, ne peut prétendre être devenu un pénitent et un moissonneur parfait. Ces frères et ces sœurs plus lointains naviguent cependant sur la Mer de Dieu et c'est toujours avec joie et sans la moindre animosité que nous les saluons au passage même s'ils ne participent pas à l'étroite union de foi et d'action qui caractérise le petit reste.
Je précise, à ce propos, que pour ma part je n'ai jamais considéré le frère Nazih comme un membre du petit reste, sachant bien — nous avions eu lui et moi plusieurs entretiens — qu'il n'était pas du tout missionnaire et qu'il se gardait de se déclarer pénitent, deux points qui clairement gênaient le Musulman qu'il était. Mais je considérais Nazih et son frère Daoud, comme deux frères extrêmement intéressants et chers à nos cœurs en ceci qu'ils reconnaissaient La Révélation d'Arès comme un Message authentiquement venu du Créateur et qu'ils avaient entamé une réflexion très sérieuse pour lier les Messages, assez différents sur le fond traditionnel, de Jésus et de Mouhamad.
Le fossé existant entre christianisme, auquel se rattache La Révélation d'Arès annoncée en 1974 par Jésus (non par Mouhamad) et l'Islam préoccupait Nazih et Daoud, comme il nous préoccupe, quoique nous lisions (non sans réserves) le Coran, et ils cherchaient comment le combler. C'était plus que louable, souhaitable et en même temps ça promettait un travail inévitablement très long, très patient, mais cela pouvait augurer d'une apothéose fantastique : l'union intelligente (Rév d'Arès 32/5) des Messages de Jésus et de Mouhamad.
Le problème qui s'avéra subitement aussi épineux qu'impromptu en août 2017 entre les deux frères Nazih et Daoud et moi, c'est d'une part qu'ils avaient clairement interrompu ce travail (je ne m'y attendais pas du tout) sans renier La Révélation d'Arès mais d'une manière aussi imprévue que déroutante puisqu'ils avaient, d'autre part, décidé unilatéralement de considérer Le Livre comme attestant la supériorité du Coran sur toute autre Écriture et de l'Islam sur toute autre conviction — leur interprétation des droits changeurs (i/6), etc.—. Cela produisit entre nous une désunion inévitable, même si je souhaite qu'elle connaisse une de ces jours une réparation. Ça ne semble pas en prendre le chemin d'après ce que vous me dites, mais le temps (12/6) qu'elle peut prendre est très peu de chose face à la Vérité éternelle.
Ceci dit, je vous fais mes compliments, à vous, frère Joseph, et au frère Français S., pour ce courrier juste et aimant que vous avez adressé à notre frère Nazih. Comme vous l'avez précisé dans la lettre que vous lui avez adressé : L'important n'est pas ce qu'il croit, mais ce qu'il fait en tant que pénitent, c'est-à-dire en tant qu'homme qui aime, pardonne, fait la paix, s'efforce d'avoir l'intelligence du cœur libre de préjugés. S'il est ainsi il a entendu le Fond de La Révélation d'Arès et nous nous en réjouissons.

18nov18 202C4
Bien aimé prophète du Très Haut dans la lignée de Noé, Abraham... Jésus,
Quelle entrée !
Quelle simplicité !
Quelle évidence !
Gamine, j'aurais souhaité vivre au temps de Jésus, parce que je me disais que je l'aurais suivi.
Alors pensez comme je suis heureuse de vous suivre, Mikal!
Je vous embrasse
Madeleine T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Mais face à la Vérité qui est toujours très simple, très évidente, vous êtes toujours une gamine, ma sœur Madeleine. Je suis moi-même toujours un gamin face au Créateur et à sa Vérité. Laissez venir à moi les petits enfants, car le Royaume des Cieux est pour ceux qui leur ressemblent (Matthieu 19/14), disait Jésus. Nous sommes des petits enfants.
Merci pour ce commentaire qui m'émeut profondément, merci, ma sœur Madeleine.

18nov18 202C5
Bonjour Frère Michel,
Après avoir découvert La Révélation d'Arès cet été, je suis revenu à une notion de Dieu plus simple.
Dieu est présent dans chaque petit geste constructif orienté vers le bien, si petit soit-il. N'attendons plus rien des religions institutionnelles, efforçons nous de nous relier (religare) à Dieu en réalisant que nous seuls sommes les dépositaires de notre avenir. L'Évangile Donnée à Arès est clair, il n'y a pas d'échappatoire confortable au dédouanement individuel. Le monde changera si chacun d'entre nous change. C'est simple, clair et sans ambiguïté.
Je n'ai pas encore pris le temps de vous écrire et le mail que je vous ai envoyé à du emprunter une voie non conforme.
Je suis en Picardie et, comme je le confiais à une sœur, La Révélation d'Arès est devenue la Lumière et Le Guide [de ma vie].
À l'instar de Bernadette, vous avez été chargé de nous dire la Parole, Frère Michel, pas de nous faire croire. Puissions nous savoir écouter et mettre en pratique cette Parole pour que l'obscurité et le mal disparaissent.
Avec le cœur.
Franck B. de Picardie

Réponse :
Bonjour, frère Franck. Je ne vous connais pas personnellement mais mon cœur fraternel vous accueille avec joie et espérance. Merci pour ce beau commentaire.
Je n'ai pas reçu votre mail. Certaines de mes adresses de messagerie sont aujourd'hui périmées et les mails qui m'y sont adressés se perdent. J'en suis désolé. J'ai cru bon de simplifier, il y a quelques années, les accès entre moi et mes frères et sœurs, mais je crains fort d'avoir ainsi coupé le contact avec beaucoup. Je vous en demande pardon.
De toutes les erreurs qui nous ont tous égarés et qui égarent encore l'immense majorité de l'humanité ce sont nos ratages, nos défaillances, nos égarement en matière morale et sociale , qu'il s'agisse de morale et socialité laïques ou religieuses. Comme les hommes sont en général plutôt fiers d'eux-mêmes, ils en parlent très peu. Mais les erreurs sont toujours là. Alors, je suis heureux qu'elles vous aient troublé assez pour qu'en lisant La Révélation d'Arès l'été dernier vous ayez convenu avec vous-même qu'il fallait changer de direction, aller vers la Vérité très simple: "Le monde changera si chacun d'entre nous change. C'est simple, clair et sans ambiguïté", comme vous dites.
Je suis vraiment heureux de vous accueillir parmi nous comme pénitent et moissonneur.

18nov18 202C6 
Très cher Frère Michel,
Si avec cette nouvelle entrée 202 de votre blog les sœurs et frères ne prennent pas conscience que votre enseignement est le plus Lumineux, transcendant et déculturant de tous ceux donnés par les prophètes depuis la chute d'Adam [Rév d'Arès 2/1-5, vii/7-11], alors je ne comprends plus rien.
Vous dites : "Bouddhah, Jésus et d'autres témoins du Souffle ont toujours libéré l'homme de la religion".
Voici une citation d'un de ces autres : "Pour l'instant nous ne sommes pas des êtres humains créateurs. La création de soi et du monde est un constant renouveau. L'éducation que nous recevons par la famille, la société, les religions, les politiciens paralyse toute pensée. Nous devenons des hommes de loi, mais cette éducation ne nous donne pas la joie de Vivre ! Et dans le domaine religieux, qu'êtes-vous devenus ? Vous allez au temple, vous accomplissez toutes les cérémonies et tous les rituels. Ce ne sont que vaines répétitions mécaniques, pas la Vie ! Quand aux politiques, ils vous dominent ! C'est la révolution intérieure qu'il faut pour retrouver l'amour. Mais vos vies ne sont qu'une série d'imitations et d'habitudes ! Et ça ce n'est pas la Vie ! Nous sommes enfermés dans nos désirs et nos peurs. Voyez comme vos vies sont monotones, peu créatives, stupides. Tels sont les faits, et vous devez être lucide à leur égard ; alors vous éprouverez en vous changeant un nouveau souffle, une nouvelle conscience. Vous verrez que de cette lucidité pourra surgir une chose extraordinaire appelée amour : l'homme qui aime totalement est pur et connait la Vie !" (Krishnamurti - Madras - 30 novembre 1947)
Voilà, Frère Michel et tous mes sœurs et frères.
Merci, merci, merci encore pour votre entrée 202 si Lumineuse !
Philippe R. d'Alsace

Réponse :
Merci, frère Philippe, de nous transmettre cette belle citation de Krishnamurti.
Voici une autre citation de Jessu Krishnamurti : "Savez-vous ce que signifie aimer quelqu'un ? Savez-vous ce que signifie aimer un arbre, un oiseau, ou un animal de compagnie, de sorte que vous vous en occupez, vous le nourrissez, vous le chérissez, bien qu'il ne vous donne peut-être rien en échange, qu'il ne vous offre pas son ombre, qu'il ne vous suive pas, qu'il ne dépende pas de vous ? La plupart d'entre nous n'aiment pas de cette manière. Nous ignorons tout de cette forme d'amour car notre amour est toujours assailli d'angoisse, de jalousie, de peur, ce qui sous-entend que nous dépendons intérieurement d'autrui, que nous voulons être aimés, que nous ne nous contentons pas d'aimer tout simplement : nous demandons quelque chose en retour, et cette attente même nous rend dépendants." Ces paroles rejoingnent ce que disait notre sœur Solène G. sur la page de commentaires de l'entrée 201, en substance ceci : Les gens qui vont voir Amma cherchent quelque chose à recevoir, mais ils ne donnent rien." Autrement dit, ils sont "dépendants" ; ils ne connaissent pas l'amour qui donne sans rien attendre en retour et qui, par là, rend libre (Rév d'Arès 10/10) l'aimant ou l'aimante !

19nov18 202C7
J'ai lu attentivement le commentaire de Joseph S. 202C3 et la réponse que vous lui faites.
J'ai visionné un peu la vidéo https://www.youtube.com/channel/UCF1_vQioftnAzCpCr0D8oMg, mais j'ai arrêté. C'est à l'évidence un ergotage sophistique, une présentation extrêmement captieuse du texte dont dont Michel Potay, c'est-à-dire l'auteur et propriétaire de ce présent blog, a le copyright.
Mais il y a pire : Le fait de présenter Le Livre, qui est la seconde partir de La Révélation d'Arès, sans les textes entre parenthèse constitue un caviardage ou une censure du texte original dont vous êtes l'ayant-droit. Je ne suis pas spécialiste du Droit concernant le Copyright ou les Droits d'Auteur mais il me paraît urgent que vous consultiez un avocat spécialiste en cette matière. Il en existe et je pourrais éventuellement vous en citer quelques uns.
Il me paraît a priori qu'en Droit le fait de publier un texte sans autorisation de l'auteur ou de l'éditeur un ouvrage est déjà en soi un abus puni par la Loi, mais en plus le fait de "dissocier les parenthèses de la Parole" (pour employer les mots de Joseph S.) et les commentaires de l'auteur ayant-droit constitue une mutilation et un remaniement du texte original placé sous le ©. Cela me paraît grave.
Le copyright dans les pays de common law recouvre l’ensemble des prérogatives exclusives dont dispose une personne physique ou morale sur une œuvre de l’esprit. La Révélation d'Arès est une œuvre de l'esprit depuis 1984, d'après les informations que j'ai sur les dépôts, et est donc votre propriété protégée jusqu'en 2054.
Le fait de supprimer des textes entre parenthèses et les commentaires de l'ayant droit est tout à fait répréhensible, les juristes du © ne distinguant absolument pas entre ce qui peut venir de Dieu et ce qui vient de la pensée. Si ma mémoire est bonne, tout vient de Dieu tenant lieu de votre pensée créatrice, y compris les textes entre parenthèses, puisque vous avez indiqué à plusieurs reprises que les paroles constituant Le Livre et le sens de ces paroles vous parvenaient simultanément par l'oreille et "par le cœur" ou par la pensée.
Le copyright désigne donc un ensemble de lois en application, notamment, dans les pays du Commonwealth et aux États-Unis et diffère du droit d'auteur appliqué dans les pays de droit civil (tels que la France ou la Belgique). Il faut consulter un juriste spécialisé en cette matière, même si les deux corpus de lois tendent à se rejoindre sur la forme grâce à l'harmonisation internationale opérée par la Convention de Bern, ils diffèrent sensiblement sur le fond.
J'ai constaté que l'éditeur est ADIRA (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès), une association de Droit Suisse justement inscrite à Bern, qui, je pense, est déjà au courant du problème soulevé par l'édition censurée effectuée par "Abdal" sur l'Internet.
J'ai beaucoup de sympathie pour votre blog et les perspectives spirituelles que vous représentez.
André (Andreas) D. de Zürich

Réponse :
Merci, André D., pour ces informations. Je suis sensible à la sympathie que vous avez pour moi et mon blog. Je vous en sais gré.
En effet, j'ai dit à maintes reprises et écrit en plusieurs endroits que la Parole du Livre me parvenait simultanément par le son et par infiltration dans ma pensée (j'ai effectivement utilisé le mot cœur à la place du mot pensée, c'était une expérience indescriptible) et le fait que j'ai fait quelque peu varier selon les éditions quelques termes qui m'ont été communiqués par infiltration dans ma pensée, variations d'ailleurs légalement couvertes par des dépôts successifs, ne modifie pas le sens du Fond. Je sais que le fait que ces paroles viennent de Dieu ou qu'elles viennent de mon seul cerveau et qu'elles soient partiellement entre parenthèses ne change en rien la valeur du copyright sur la totalité de cette "œuvre de l'esprit" (terme du Droit).
Le président d'ADIRA, Dominique M., et moi avons déjà conféré sur le problème soulevé par l'édition du Livre sur l'Internet par "Abdal". Ce blog n'est pas le lieu pour parler de ces choses-là.
Je vois que vous résidez à Zürich ou dans la Canton de Zürich. Nous avons dans ce Canton des Pèlerins d'Arès. Si vous le souhaitez, donnez-moi votre adresse et je leur demanderai d'entrer en contact avec vous. Vous n'avez pas accompagné votre commentaire d'une adresse de messagerie ; je ne sais pas où vous contacter.

19nov18 202C8 
Bien aimé prophète du Très-Haut,
Merci pour cette magnifique entrée.
Voici un poème de Jean-Louis — Y aura-t-il un jour une petite unité où l'on ne communiquera qu'en poèmes (Sourire) ?
Jean-Louis se joint à moi pour vous embrasser bien affectueusement avec sœur Christiane,
Chantal C. d'Aquitaine
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Pain Moutarde

Bien après la première fauche
Les hauts prés étaient fleuris
Tout l'air s'enivrait du regain
Le nez sur les herbes fraîches
Retourné et cheveux entremêlés
La nuit descendait et me couvrait
Alors mes yeux étaient au ciel.

Tout aurait pu s'arrêter là
Loin du grand bruit des cités.
Dieu que la nature était belle
Loin du tumulte des hommes.
Mais je sentais au fond de moi
Dans le grand obscur anesthésié
Une possible issue se réveiller.

Je trouvais la beauté orpheline
Trop loin de tous mes autres
Sans possibles échos d'amour.
Image fixée en chambre noire
Suspendue par quatre épingles
Mouillée en attente de révélation.

Oh oui les chemins solitaires !
Je les choisissais sur fond noir
Pour les avoir dans la douleur
Noyés au bout de mes pleurs
Comme les vagues se meurent
A l'orée de tous les rivages.

Je quittais mon éphémère éden
Pour enfin chercher mon Image
Sur mon chemin pain moutarde
Je choissais le piquant de la Vie
Il m'avait offert tout Son Pain
Lui qui avait reçu tous les piques.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Chantal et mon frère Jean-Louis, pour ce beau poème. Quand y aura-t-il une petite unité indépendante et souveraine dont les habitants seront tous poètes ? Je ne sais pas, mais en puissance, cela existe déjà. À preuve : Jean-Louis !

19nov18 202C9
Pas la religion, la Vie, mais c'est quoi, la Vie ? C'est comme Dieu une vue de l'esprit. Je ne suis pas sûr que ce que vous appelez Dieu ou la Vie existe, mais je m'y intéresse, c'est pourquoi je suis votre blog, qui est de toute façon intéressant. Sur l'Internet (et j'y ai tourné et retourné en tous sens, il y a très peu de sites aussi intéressants et vivants que votre blog, je peux vous l'affirmer, et ça se saura tôt ou tard)/
Une croyance quelle qu'elle soit ne peut pas vivre dans le monde sans religion. Vous citez Noé et Abraham... Ces gens-là étaient tout seuls dans un monde désertique ; croire et pirer n'était pas une affaire. La religion était leur propre croyance ; ils n'avaient quasiment personne pour la partager, la tribu tout au plus. Mais dans un monde où le nombre fait tout le poids, sans religion c'est l'anarchie et l'anarchie, c'est le malheur ! Il faut en tout des lois, des règlements, une discipline partagée, sinon plus rien ne fonctionne.
Roman C. du Jura

Réponse :
L'anarchie serait-elle "le malheur" ? C'est ce que pense aussi Monsieur Edouard Philippe qui vient de déclarer à la télévision à propos des "Gilets Jaunes" : "La France, ce n'est pas l'anarchie... Je comprends la colère, mais je maintiens le cap !" Autrement dit, M. Philippe comprend que les Français soient fatigués de payer impôts et taxes, mais il dit que de toute façon ils devront plier, parce que c'est "pour leur bien". C'est le discours de tous les pouvoirs : "Sans moi, qui suis le pouvoir, vous êtes perdus !" C'est aussi ce que disent les autorités religieuses qui, nanties ou non de pouvoirs divins selon la dénomination, dirigent les croyants. Ceux des fidèles qui ne se plient pas à la vision réglementaire sont déclarés hérétiques ici, infidèles là, qui étaient condamnés au bûcher il n'y a pas si longtemps, ou qui sont égorgés ou décapités aujourd'hui encore.
Alors, vous ne voulez pas de la Vie, à laquelle vous préférez la religion et sa "discipline" ?
Eh bien, non ! Attenter à la Vie, ou à Dieu, que les dominateurs, les princes du culte ont fait disparaître — disparition évidente, puisqu'il s'agit de la retrouver (Rév d'Arès 24/5) — disparaître donc sous la religion (ou la politique, gérée comme une religion), ses lois, sa "discipline", c'est au contraire, pour nous Pèlerins d'Arès, commettre une faute grave parce que c'est sacrifier la foi libre et naturelle de l'homme en lui-même aux dieux du monde que sont l'ordre, le classement, l'efficacité, l'exécution obéissante. Les gens de pouvoir veulent toujours quelque chose d'institutionnalisable et de contrôlable. Jusqu'ici ils ont réussi à rassurer ainsi les faibles, les craintifs. Ils n'ont pas tort au plan pratique dans cette humanité ramollie, comme éteinte ou sénile. De ce fait, La Révélation d'Arès réussira-t-elle à changer cette situation (28/7) pour redonner au monde des terriens libres (10/10) et forts (38/1) ? Je ne sais pas, mais c'est en tout cas la mission que le Père nous fixe.
Dostoïevski dans "Les Frères Karamazov" présente, dans une parabole fameuse, la religion sous la forme du Grand Inquisiteur. Le Grand Inquisiteur sait que la religion a fait que, depuis des siècles, les fidèles ne voient plus Jésus Christ comme le grand libérateur spirituel ; ils le voient au contraire comme le grand ordonnateur de la religion et de l'ordre social. Le Grand Inquisiteur dira ainsi à Jésus, qui revient sur terre, que les hommes ne veulent plus de la liberté qu'il était venu leur donner, que les hommes ont pris goût à la servitude et aiment être déchargés du choix de leur vie. Mais c'est évidemment faux et ce combat pour la liberté et la force qu'il faut retrouver n'est pas fini, nous le reprenons ou le poursuivons.
La pénitence libère, elle est l'ouverture sur la Vie en commençant en ce monde la vraie vie spirituelle.

19nov18 202C10
"Agneau de dieu qui prend les péchés du monde..." Pas de quoi rendre à l'homme son intelligence !
La religion, chacun sait plus ou moins ce que c'est, mais la Vie ! V'est une autre paire de manche.
La Vie, La Révélation d'Arès dit que le Père L'a donnée une fois, l'Oasis (24/3). Elle nous dit aussi comment La retrouver et combien ce sera long (24/4-5) : Comment un  seul homme, mille hommes même, retrouveraient-ils la Source enfouie sous le piétinement des batailles, sous les pas des caravanes des marchands, sous les processions des prêtres, sous les reins des prostituées, sous le Vent de la Colère de Dieu? Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie.
Alors oui, c'est bien ma conscience qui sert de miroir à ma pénitence, d'autant que je suis seul responsable de mes actes et de leurs conséquences qu'elles soient positives ou négatives. J'agis en fonction de la seule exigence que ma conscience me dicte: Liberté absolue, don divin des plus dangereux à partir de quoi tout se détermine. Adam l'a appris à ses dépens. C'est tout à la fois prodigieux et vertigineux !
Dominique F. de la Catalogne Française

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire.
Nous n'avons pas beaucoup de devanciers qui nous ont frayé la voie vers la vie spirituelle libre générant ensuite une vie sociale libre, bref, un monde changé (Rév d'Arès 30/11, 28/7) tel que La Révélation d'Arès le croque à grands traits, laissant aux Pèlerins d'Arès et singulièrement à leur frère aîné, Mikal, le soin de tracer la voie pratique selon les réalités du moment.
Alors, je dis : Aucune idéologie ne peut réaliser cela ; il faudra longtemps improviser. Nous voyons bien que ce monde commence à se chercher ; on croyait tout bien établi selon des règles socio-quelque chose enseignées à l"ENA qui forment l'encadrement public, et hop... arrivent les "gilets jaunes" qui sortent de nulle part et qui pragmatisent. La première chose qui me paraît depuis longtemps s'imposer, tôt ou tard, c'est l'éclatement des grandes masses en petites unités souveraines, en "cantons" en quelque sorte pour user de la terminologie helvétique. Le milieu social propice à l'évolution du bonheur dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre dé préjugés me paraît seulement possible dans un petit nombre. Tous les devanciers à ce projets ont disparau très vite, ce sont en général les prophètes. Oui, nous sommes, pas vous seulement mais nous tous, "seuls responsables de nos actes et de leurs conséquences... agissant en fonction de la seule exigence que nos consciences nous dictent." Ce qui fait que nous qui détestons la politique allons peut-être devoir faire quelque chose de politique pour finir par éliminer les princes du culte politique...
La question ne va pas être de savoir ce que la science dite historique ou sociologique nous enseigne pour guider nos pas, mais de savoir ce que nous avons trouvé dans La Révélation d'Arès et dans la pratique de la pénitence qui guide nos pas... et alors, là, tout à fait d'accord avec vous, "c'est tout à la fois prodigieux et vertigineux !"

19nov18 202C11 
Le véritable amour que je porte à Dieu me donne la vie, je laisse plutôt parler mon cœur là où habite la vie, je deviens ce que je pense; et non ma tête qui, celle-ci, serait immanquablement stérile si je n'y gardais pas fermement la Salive de Dieu, en moi : Ma Salive est sur ta langue, si tu la recraches, le mauvais emporte ta langue sur l'étal, il la découpe sur son plat (Rév d'Arès viii/11).
Je fais confiance à notre Créateur qui, ce dernier, est notre Père véritable ; donc l'Amour qu'il nous porte est un Amour parental, donc un amour d'instinct ; qui n'en est pas pour autant moins fort dites-vous dans Le Pèlerin d'Arès 1993-1996. À qui vous -voulez que je me fie à part Dieu ? Il m'éduque en secret sans que j'aie le moindre soupçon ; grâce à cette formation; je ne fréquente pas  en vain Son "école" ainsi que le richissime enseignement de Son Prophète MichelPotay.
Mais si je n'ai pas d'amour, je n'abrite en moi rien d'autre que la mort et je parviendrai plus difficilement à me créer une âme ; mon âme, cette étincelle, doit être alimentée par une nourriture spirituelle et l'âme devient vie. Car l'âme peut-être souffrante Je (Dieu) la guéris mais elle peut aussi trouver sa fin sans retour (Rév d'Arès 4/5).
Étant donné que, si quelqu'un me dit : "Fais ceci ou cela !" et que je lui obéis sans me soucier du moins du monde du but proposé, je suis déjà devenue une machine soumise à la volonté des autres, donc je ne suis plus moi-même et je n'aie plus l'occasion de débattre de mes préoccupations, de mes attentes et d'imaginer des solutions constructives dans ma vie de tous les jours. En agissant en tant qu'être libre, je deviens un authentique enfant du Père de l'Univers sans religion, sans dogmes, sans lois, sans règles.
J'ai besoin de vivre en paix. Sans Dieu c'est le néant. Sois un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1). C'est pourquoi soyons dans la joie puisque nous avons reconnu qu'il n'y à qu'un seul Dieu, un Seigneur de toutes choses et un Père Saint qui est le nôtre, et puisque nous sommes par conséquent Ses Enfants et les frères et sœurs les uns des autres, nous n’appartenons pas au monde des ténèbres, mais à toi Père dans toute l'abondance de notre amour; dans l'esprit et la force. Nous sommes nous-mêmes cet amour libre en Toi.
À l'amour et à la gaîté !
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire.
Quelles que soient nos religions ou nos absences de religions — il y a plusieurs façon de vivre areligieux — nous avons, nous humains, aujourd'hui et depuis l'irruption sur terre de La Révélation d'Arès tous en commun de chercher une Puissance capable de remplacer les puissances qui nous gouvernent et nous mènent par le bout du nez. En manière de Puissance nous proposons la Vie telle qu'en parle La Révélation d'Arès. La Vie pour remplacer les religions qui toutes sont des échecs évidents. La tâche première et dernière est de comprendre ce qu'est la Vie. C'est la Vie telle qu'elle n'a jamais commencé et ne finira jamais, Vie dont nous sommes un épisode animal, corporel, mystérieux, puisque nous ne savons pas pourquoi le Père a eu le projet de crééer l'homme comme tabernacle de ses attributs divins : parole, amour, individualité, réativité et liberté, dans un corps de grand singe, alors que par ailleurs il avait créé l'ange sans corps toujours dans la cadre de la Vie. Je pense que si nos descendants prient beaucoup, oublient les sciences vaniteuses, savent vraiment entrer en eux-même, ils découvriront pourquoi cette humanité existe. Pour l'heure, il faut déjà rejeter de nous la religion, les systèmes, les dogmes, les lois "sacrées", et prendre le chemin de la Vie en adoptant une vie spirituelle pénitente très simple. C'est ce que vous faites et je vous en félicite.

20nov18 202C12
Frère Michel bonjour,
Si l'on m'avait demandé ce qui nous rapproche le plus du Père, j'aurai dit l'âme, l'ha plus précisemment.
Dans la réponse du 2 novembre 18, 201C60 à frère Alain M. de la plèbe d'Ile de France, vous écrivez : "La conscience est par excellence ce qui nous rapproche le plus du Père"ainsi que dans votre nouvelle entrée "Pas la religion, la Vie". Le petit reste enseignera qu'il n'y a de parenté avec le Père que la conscience quand elle retrouve par la pénitence son image et ressemblance avec Lui. La conscience c'est l'esprit qui se sait esprit ? Quand il y a conscience, il y a toujours une âme, une ha ? Puisque "l'esprit (seul) est le linceul glacé des maudits (Rév d'Arès 17/7).
Gratuité : c'est un mot que vous n'avez pas souvent employé dans votre enseignement, peut-être m'a t-il échappé et comme il se trouve dans la réponse à mon commentaire qui m'est aussi destiné, il m'a touché. J'avais compris que l'amour évangélique n'attendait pas de retour, mais j'y associais toujours une utilité repérable, une rationalité certainement dûe à une partie de votre enseignement qui dans un numéro du "Pèlerin d'Arès" annuel rapprochait les pèlerins d'Arès de la philosophie utilitariste de Bentham [plus ?] que de la mystique. Mais la vérité "monte, vibre, bouge comme la vie" ("Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas", appendice de l'édition 1995 de La Révélation d'Arès] : "La vie laquelle par le langage ne peut pas être expliquée" (entrée 202) [Dans l'entrée 202 il s'agit de la Vie, non de la vie...]
J'aime le mot "gratuité" et ce qu'il évoque, il me fait du bien, la gratuité, la gratuité, la gratuité...
L'amour pur ne peut pas être hiérarchisé, on pourrait quand même voir une plus grande utilité dans la mission des pèlerins d'Arès que dans l'acte d'Antigone .
Mais si on évalue ces actes d'amour à l'aune de l'éternité, de l'absolu, de l'infini  si j'ai bien compris cela n'a aucun sens.
Cela me fait penser à l'équivalence de certains infinis de Georg Cantor que vous citez au moins une fois dans votre blog.
J'espère que vous ne percevrez pas dans ce commentaire comme dans le précédent des reproches. Aucun reproche, frère Michel, aucun : Simplement des remarques peut-être un petit peu trop appuyées, au contraire j'ai beaucoup appris et je vous en remercie mais il est vrai que les réponses que vous faites au sujet d'Amma rerationalisent les actes d'amour ; quelle différence entre le pur amour d'Antigone et celui d'Amma ?
Je préfère rester sur la gratuité, la gratuité, la gratuité...
Denis M. de l'Aude

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire, qu'il m'a fallu relire quelques fois pour le bien saisir.
Ne vous inquiétez pas, mon frère, je ne vois pas de reproches dans ce que vous me dites ici. Vous avez seulement votre façon personnelle d'ordonner la pensée qui ne m'est pas habituelle et, si je suis capable de bien vous répondre (ce qui n'est pas certain), il faut d'abord que je vous comprenne. Et puis, soit dit en passant, même si vous me faisiez des reproches, ceux-ci seraient bien reçus.
Oui, la conscience nous rapproche du Créateur plus que l'âme, simplement parce que l'âme n'est autre que le produit de la conscience pénitentielle. Ma conscience est créatrice, donc parente du Créateur, dans mon existence terrestre. Mon âme n'est pas créatrice. Mon âme est cependant d'une importance fondamentale ; mon âme (si j'en ai une, ce que j'espère mais ignore, alors que je sais que j'ai une conscience) est est le fragment de l'Être, de l'Un, Auquel je me relie ; on peut dire aussi que l'âme est le véhicule qui ramène l'homme mourant à son Créateur.
Mon âme sera ma force ascensionnelle, ma force de survie, quand ma chair mourra, mais mon âme pour l'heure n'est pas active ou créatrice par elle-même, elle est créée par mon accomplissement (Rév d'Arès 35/6), autrement dit par le bien actif qu'engendre ma conscience pénitentielle. Dieu est Créateur, Il ne cesse de créer : Le jour où le soleil est dispersé... Je cours... Je fais mille nouveaux soleils (xxii/12), et ma conscience elle aussi ne cesse (toutes proportions gardées) de créer, de créer ma pensée, des idées, des objets, des actions, ma pénitence, etc. D'où parenté de la conscience active et de Dieu, l'Actif par excellence. La parenté existe aussi, c'est évident, entre l'âme et Dieu, mais non comme moteur de création, elle existe seulement comme virtualité ou potentialité de mon retour à la Vie ou à Dieu. Aussi longtemps que je vis charnellement, mon âme, en somme, n'est qu'une promesse, l'ambryon, la blastula de mon éternité, le véhicule qui me reliera à la Vie quand je mourrai. Mon âme ne sera active qu'à ma mort. Pour l'heure, dans ma vie corporelle, seule ma conscience est active, créatrice, parente de la Création permanente. Est-ce clair ?
Je peux dire ces choses autrement. Tout comme ma conscience peut préparer mon entrée dans la Vie en créant le véhicule qu'il me faudra pour ça : ma vie terrestre est la préparation de mon voyage vers la Vie absolue. Je me préparerai, jusqu'à mon dernier souffle, à retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5) en me créant une âme qui, prisonnière de mon cœur tandis que ma conscience est libre (10/10) et active dans mon cerveau, ne se libérera et ne s'envolera vers la Vie que quand mon cœur s'arrêtera. De sorte que la Vie n'est que virtuelle ou Dieu n'est que virtuel, un idéal cérébralement concevable mais inatteignable dans ma vie terrestre. Ma vie terrestre est donc vie de ma conscience, que je maîtrise comme Dieu maîtrise sa Capacité de Création. La Vie absolue, qui est Dieu en entièreté, le pécheur que je suis ne peut L'atteindre ; pécheur, je ne peux pas envoyer et piloter jusqu'à la Vie mon âme, mon âme fruit pour l'heure inconsommable de ma conscience pénitentielle. Ma conscience a quand même quelque chose de la Vie, en L'imaginant, tandis que mon âme, qui n'a même pas d'imagination, prisonnière de mon corps, ne peut atteindre la Vie, parce que le péché placardise, anesthésie mon âme en moi aussi longtemps que le péché aura raccourci mon bras et m'empêchera de la réveiller et de la délivrer. Ce péché n'est pas que le mien ; il est aussi celui de toute l'humanité ou du monde ; de là l'importance capitale du changement du monde (28/7), qui commence, comme chacun sait, par le changement individuel.
Ceci étant dit, qui, j'espère, vous apportera quelque lumière, je n'ai pas compris votre question : "La conscience c'est l'esprit qui se sait esprit ?" ou plutôt je peux la comprendre de plusieurs manières, ce qui ne félicite pas la réponse. Je pense que ce que je dis dans les paragraphes ci-dessus suffira pour éclairer ce qui vous semblait obscur.
De toute façon, mon frère Denis, la seule chose qui compte vraiment dans notre vie humaine n'est pas de comprendre, mais d'être pénitent. N'oubliez pas qu'être pénitent suppose aussi d'être apôtre ou moissonneur. Pourquoi ne participeriez-vous pas activement à la mission de Toulouse ? Ou de Perpignan ? Ce n'est pas facile, je sais, mais le contact du public, des humains en somme, aide à mieux s'imprégner du nécessaire.

20nov18 202C13
Un grand merci pour cette nouvelle entrée.
Dieu avec La Révélation d'Arès nous fait sortir du tunnel religieux et pas seulement, en rappelant que le roi qui tient la barbe de Moché (Moïse), le roi qui tient la barbe de yéchou (Jésus) et le roi qui tient la barbe de Mouhamad (Mahomet) (Rév d'Arès xiii/21) se sont substitués à la parole originelle révélée en y insérant beaucoup de paroles d'hommes surtout dans la Bible et qui, en accord avec leurs systèmes, n'ont pas redonné au monde la Vie, d'une part par le mauvais exemple qu'ils ont montré (guerres, prises de pouvoir, adultère, pédophilie etc...) et surtout en agissant ainsi ils ont favorisé l'athéisme.
Il est évident qu'ils auraient pu constituer la plus belle récolte d'âmes (Rév d'Arès 14/3) si au lieu de s'entêter dans leurs dogmes et leurs superstitions ils avaient ouvert leurs cœurs et surtout leurs vies aux messages de Dieu qu'ils étaient censés représenter.
Merci encore Frère Michel pour cette nouvelle lumière.
Paul et Marie-Josèphe S. de Lorraine

Réponse :
Je vous remercie, Marie-Josèphe et Paul, pour ce beau commentaire.
Mais oui, "il est évident qu'ils (les rois qui tiennent les barbes d'Untel et d'Untel) auraient pu constituer la plus belle récolte d'âmes (Rév d'Arès 14/3) si au lieu de s'entêter dans leurs dogmes et leurs superstitions ils avaient ouvert leurs cœurs et surtout leurs vies aux messages de Dieu qu'ils étaient censés représenter. Mais c'est la même chose pour les princes du culte politique, du culte financier, etc., car de la politique nous voyons aujourd'hui les naufrages. Pas besoin de gilets jaunes pour nous les montrer. Il nous faut reprendre les sentiers vers les Hauteurs maintenant que nous voyons les dévalées vers la vallée grasse, qui d'ailleurs, si nous comprenons bien, ne restera même pas grasse indéfiniment. Cela signifie que notre mission doit se mettre à l'œuvre avec courage. Il faut vraiment redonner aux humains le sens de la vie en profondeur, les remettre en quête de ce qui en eux n'a pas tant besoin d'argent que d'âme, d'amour, d'intelligence spirituelle.
"The time is out of joints !" (le temps est sorti de ses gonds !), s'écrie Hamlet qui vient de rencontrer le fantôme de son père... Nous, nous avons rencontré Dieu, c'est encore mieux ! Le passé et le présent arrivent à leur fin. Dieu ne revient pas en vain sur Terre à notre époque. Une opportunité va se présenter. Il faut se tenir prêt, il faut préparer les gens à reconsidérer leurs propres natures, à comprendre qu'ils ne sont pas des animaux savants n'attendant qu'une bonne tanière et la nourriture en abondance du zoo religio-politique, mais des Enfants de Dieu, des parents des anges ! "Pas facile à dire aux gens qui ne nous écoutent déjà pas ; ça va être pire !" me disait dernièrement un frère. Je lui ai répondu : "Peut-il être pire que de ne pas être écouté quand on n'est déjà pas écouté ? Peut-on être plus mort que mort ? Mais non ! Plus difficile que n'est déjà votre mission n'est pas possible. Qu'avez-vous à perdre à dire aux hommes : Ce n'est ni la religion ni la politique qui vont assurer l'avenir de vos enfants, mais votre conscience qu'il faut aimer, pardonner, faire la paix, cesser de discuter sans fin et sans résultats, changer vos vies, vous voir vous-mêmes et voir les autres avec d'autres yeux !"
Pas la religion, pas la politique, la Vie !

20nov18 202C14
J’ai pu lire et écouter ce weekend le traitement politique et médiatique qui a été fait du mouvement de contestation des gilets jaunes et quelques impressions se sont vite imposées dans mon esprit, ce n'est pas vraiment nouveau mais il y a des choses dont il faut se souvenir.

1) Le pouvoir et ses afficionados ne sachant comment caser un tel mouvement hétéroclite préfèrent d’emblée jeter la suspicion dessus. Caricaturale interview sur BFM TV d’un journaliste à deux gilets jaunes sur le plateau de la chaîne demandant : "Mais vous êtes contre tout nouvel impôt et taxes ou vous êtes pour un impôt égalitaire, parce que là, je ne peux pas avoir une lecture de votre mouvement, s'il est de droite ou de gauche ?
On pense aux pharisiens demandant à Jésus s'il faut oui ou non payer l’impôt à César ? [Matthieu 22/15-21].

2) Le pouvoir est sourd et déconnecté des réalités quotidiennes de millions de Français ; nous serions dirigés par un logiciel et des robots cela ne serait pas pire. Leurs réponses ne sont pas pragmatiques, tout le monde a bien compris que baisser ou supprimer un impôt tel que les impôts locaux et augmenter les taxes sur les carburants ressort de la cuisine de minables chefaillons de cantine cherchant à cacher la misère de leur programme en la teintant en vert et au passage en prenant les gens pour des gogos. Comme faisait remarquer une organisatrice des gilets jaunes à une député LREM : "Si vous aviez réellement le souci de la santé publique en corrigeant la consommation du diesel, vous taxeriez ou favoriseriez une transition pour la flotte maritime des cargos qui circulent avec du fuel lourd beaucoup plus polluant et vous alloueriez une partie des taxes à leur modernisation. Car beaucoup de gens vivant près des grands ports ont des soucis de santés à causes des fumées de ces bâtiments. Or, je ne vois rien de tel dans la répartition des budgets de l’État."

3) La dictature se lit en filigrane dans la bouches de certains journalistes insistant bien sur le fait que le Ministère de l’Intérieur ou les services spéciaux de la sécurité publique analysent les réseaux sociaux, traquent les meneurs et tiennent des fiches comme pour les terroristes, dixit à quelques choses près un expert des questions de justice et de criminalité sur BFM TV grande chaine d’information et de conditionnement. Qui m’a immédiatement fait penser à cette phrase de La Révélation d’Arès : …qui menacent de malheur les faibles s’ils se rebellent, qui détournent vers eux Mon Héritage ? (Rév Arès 31/4). Car le scandale que provoquent tous ces hommes de pouvoirs qui dirigent les autres avec leur morale et leurs concepts qu’ils imposent en respect au peuple, sur quelle réalité vivent ils ? Combien des ces députés, ministres, sénateurs, etc connaissent-ils des fins de mois difficiles ? Leurs campagnes électorales financées par les impôts lesquels leur permettront de circuler et fonctionner avec des avantages de rois, puis de nous ligoter et nous enfumer dès qu’ils se seront assis sur leurs trônes et auront été couronnés ? En nous disant : "N’ai-je donc pas été élu par les urnes démocratiquement ? Ne suis-je pas le représentant du peuple, le garant de l’unité de la nation, n’ai-je pas été élu sur un programme ?  Ces mêmes politiques se gardant bien de dire que ce type de suffrage est pipé, car ce ne sont que des choix par défaut ces élections, au final quand il reste deux candidats quel choix de propositions précises avez-vous ? Sans parler du circuit des présélection des candidats et des normes qui encadrent ces candidatures.

4) C’est bien une ou des voies vers la transition post-politique que les Français cherchent dans leurs profondeurs à exprimer à travers les manifestations des gilets jaunes et non le maquillage que leur proposent les politiques usés et totalement dépassés. J’ai peine et pitié pour Emmanuel Macron et Édouard Philippe comme pour Daniel Cohn Bendit, Jacques Attali et tant de journalistes, dont j’ai écouté et lu les propos. Ils sont les représentants d’une antique religion ; seuls la sémantique et le contexte ont changé. Il est clair que la dimension actuelle des nations tant sur le plan du nombre que sur le plan de l’organisation sclérosée par des princes dont les têtes sont des sacs épais (Rév Arès 33/11). Ce type-là de représentation est arrivé à son terme et il faut passer à autre chose. J’ai entendu dans beaucoup de témoignages de gilets jaunes une aspiration à changer radicalement, même si la formulation n’est pas précise et détaillée, comment pourrait elle l’être quand elle vient d’un mouvement spontané, un réflexe de survie, un cri ? Et que ceux qui sont censés donner la parole, la répercuter, et la faire circuler savent d’instinct la circonscrire à leurs petites idées et préjugés et la passer dans leur hachoir idéologique ?

5)  Je souhaite bon courage aux gilets jaunes qui j’espère ne se feront pas récupérer par les partis qui ont déjà commencé à manœuvrer et les syndicats qui les guettent sur leurs routes, mais qu’ils entameront une expérience collective nouvelle et rafraîchissante pour tous m^me si le durcissement et comme vous le soulignez, le risque d'une révolution menace.
Mais , comme le font à leurs manières les assemblées ou groupe de pèlerins d’Arès tout aussi inclassable sur un échiquier politique,  l’expérience collective sur une base nouvelle de réelle fraternité est fondamentale pour l’évolution humaine.

Enfin, "Pas la religion, la Vie", c'est maintenant le titre du local de la mission de Lyon. Je vous embrasse.
Jean-Claude D. du Rhône

Réponse :
Vous dites, mon frère Jean-Claude : "C’est bien une ou des voies vers la transition post-politique que les Français cherchent dans leurs profondeurs à exprimer à travers les manifestations des gilets jaunes..." Mais oui, mon frère. Seulement voilà, ces gilets jaunes et derrière eux la foule qu'ils représentent, qui ne met pas de gilets mais qui, pour beaucoup en tout cas, n'en pensent pas moins, ces gilets jaunes et derrière eux la foule ne savent pas quelque chose de capital : C'est qu'il n'y a pas de solution politique à leurs jérémiades sempiternelles. La politique politise, donc organise, donc catégorise, de la sorte qu'avec la politique il y aura toujours des pauvres et des riches, des gauches et des droites, des pour et des contre, etc. Sinon, comment sans confrontation, sans classe à défendre contre une autre, sans ennemis, sans s'affirmer protectrice contre ceci ou cela, donc comment la politique pourrait-elle exister ? Les hommes ont totalement perdu la mémoire des heureux temps lointains, quand les relations humaines n'étaient pas réglées par ce que les politiques appellent la "justice", qui consiste toujours à venger sans fin (Rév d'Arès 27/9) les uns des "fautes et des crimes" des autres et les autres, à leur tour, à venger sans fin les "fautes et les crimes" des uns ? Les hommes modernes doivent réapprendre que le bonheur et l'équité (28/10) ne peuvent naître que de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur libre de tous préjugés. Et cela, c'est à nous, Pèlerins d'Arès de leur (ré-)apprendre ou de leur rappeler. Nous devons redevenir un peuple-racine les pieds bien plantés dans le Bien. Et pour cela il faudra des générations (24/2) de missionnaires, d'apôtres, de moissonneurs.
Oui, et j'en suis le premier heureux, le local de la mission de Lyon s'appelle "Pas la religion, la Vie", mais en fait, si ce n'était trop long et trop abscons pour les passants, il aurait fallu : "Pas la religion ni la politique, mais la Vie," parce que religion et politique sont sœurs ou mère et fille. Nous sommes encore, hélas, dans un monde où gilets jaunes ou anti-gilets jaunes préfèrent chanter à l'unisson les vertus de la politique, qu'elle soit celle-ci ou celle-là. La politique est devenue les nouvelles Tables de la Loi. Nous ne voulons pas de loi, mais des hommes aimants, généreux. Autrement dit, il faut une transhumance vers le spirituel, le vrai. Adieu donc aux barbaries et à leurs horizons étriqués, dont la politique fait partie.
Seulement voilà, le grand changement que le Père préconique est un grand dérangement. Il faut renouer avec le Bien originel. N'est-ce pas, d'ailleurs, avec ce Bien originel que les écologistes veulent renouer ? Mais bon ! les écologistes sont des politiques, donc des menteurs, comme les autres. Nous savons que le discours dominant n'est pas tendre à l'égard de ceux qui comme nous résistent aux "bienfaits" de la politique et affirment qu'il faut autre chose, même si cet "autre chose" demande beaucoup de temps pour s'installer. Il nous faut absolument chevaucher le Vent ! Oui, il nous faut vraiment changer de vie ; cela n'a jamais été aussi clair. Et d'abord nous devons accepter les soucis qui accompagnent toute fidélité à l'amour dans un monde sans amour.
Je l'ai toujours dit : La foi arésienne est une foi d'effort.
Un grand merci, frère Jean-Claude, pour ce commentaire.

20 nov18 202C15 
C’est avec un grand intérêt que je  suis votre blog, qui est à mes yeux le seul espace où des femmes et des hommes peuvent se transcender, s’élever au-delà d’un monde qui secrète le mal.
Le néo-libéralisme est une religion du profit avec ses conséquences guerrières, qui méprise la vie.
Le corps des femmes est marchandisé avec la GPA gestation pour autrui, alors qu’au même moment des milliers d’enfants de réfugiés se noient dans la méditerranée et des centaines de milliers d’enfants syriens, kurdes, etc. sont carrément portés disparu, volatilisés sur les chemins de l’exode d’après les rapports d’Oxfam.
Il y a aussi un grand nombre d’enfants fauchés par un système marchand qui viole leur innocence. Ils grandissent dans des cités ou seuls des murs servent d’horizons. La politique totalitaire et autoritaire se répand partout comme une infection ; le Brésil en est un excellent exemple.
Les peuples le savent, mais ils sont laminés par la pluie battante de l’absurdité et du cynisme. Il n’y pas une seule femme ou un seul homme dans ce monde qui ne sente pas que l’humanité est vouée a sa perte, si le changement ne devient pas une urgence.  Non ! l’amour de son prochain n’est pas une ineptie, réaliser la paix n’est pas une folie. Elle est simplement notre seule et unique capacité de nous transcender.
L’oiseau qui vole dans le ciel se dirige vers un but, l’être spirituel a le regard rivé vers un horizon où le but est aussi grand que l’Univers. Dieu est aussi la Mère qui console, qui réconforte. Je suis parfois paumée mais c’est dans la paume de la Main de mon Créateur que je retrouve la force d’avancer.  Je suis une chanceuse quelque part, car j’ai rencontré La Révélation d’Arès, j’ai trouvé ma terre promise, elle est sous mes pas, elle est là où le Nom du Père de l’Univers résonne.
C’est pourquoi le Créateur est descendu à Arès. Il est venu pour s’enraciner comme un arbre pour empêcher la désertification des consciences, pour que les hommes n’oublient pas le goût de ses fruits, pour que les hommes puissent extraire les graines et essaimer partout pour empêcher que le jardin ne deviennent aride.  Merci frère Michel de nous accorder la connaissance du cœur grâce à votre blog.
Fraternellement
Hakima O. d'Alsace

Réponse :
Quelle joie, ma sœur Hakima, de vous retrouver sur mon blog après un long silence. Que de bonheur pour moi que ces belles lignes : "Les peuples le savent, mais ils sont laminés par la pluie battante de l’absurdité et du cynisme. Il n’y pas une seule femme ou un seul homme dans ce monde qui ne sente pas que l’humanité est vouée a sa perte, si le changement ne devient pas une urgence."
Vous dites "pas une seule femme, pas un seul homme..." mais je dis : "Non, soyons réalistes ! Il y a encore beaucoup de femmes, beaucoup d'hommes qui ne se rendent pas compte que l'humanité est vouée à sa perte, et parmi ceux qui s'en rendent compte nombreux sont hélas ceux qui s'en fichent en disant : Je serai mort quand la fin surviendra," mais je sais pourquoi vous idéalisez votre espérance, c'est parce que l'absence de Vérité et de foi recréatrice en ce monde est telle qu'il faut amplifier, majorer, superlativer notre espoir que la conscience soit bientôt prête d'ouvrir la porte du changement. La conscience n'est pas prête ; de là la nécessité de la mission. Apportez-vous quelque aide à la mission de notre sœur Yaël ? Si ce n'est pas le cas aujourd'hui, que ce soit le cas demain !
Je vous embrasse, Hakima, avec Pascal votre époux et vos enfants !

21nov18 202C16
"Sur ses larges bras étendus, la forêt où s'éveille flore, a des chapelets de pendus que le matin caresse et dore..." C'est le début d'un poème inspiré de François Villon intitulé : "La ballade des pendus", mis en musique par Brassens et qui me revient, des brumes du temps où je jouais de la guitare pour une table d'hôte à Béziers, en méditant sur  votre nouvelle entrée. Des chapelets de pendus, aux forêts d'antennes de Francis Cabrel, je chantais tout l'été comme la cigale. Je cherchais, frappais et demandais mon chemin aux hommes qui se relient et se relaient encore obstinément de génération en génération non pour la Vie mais... pour la bourse, dont ils l'ont fait dépendre jusqu'à l'oublie. La bourse ou la Vie !
À quoi les hommes se relient-ils, à quel courant se branchent-ils vraiment encore aujourd'hui ?
Au Moyen Âge la peur donnait la bourse pour la vie comme aujourd'hui elle perd la Vie dans la course à la bourse. Cette Vie qui devra pulser et jaillir un jour de nos vies jusqu'aux pores même de nos os. L'homme est-il relié à la Vie ?  Est il Vivant ou mourant ?
Pas la religion, oh non ! aussi morte que la feuille du dernier automne, qui se réchauffe et revitalise des fidèles pendus au sacrements comme à un talisman, parce qu'elle a sans doute l'effet d'un baume sur les plaies toujours actives d'un monde élitiste, avec sa flatteuse hiérarchie aux assises des retraites sécurisés, des pouvoirs auto-illusoires[, des rois] blancs ou noirs. Hiérarchie qui peut du reste aussi prendre diverses formes dans les escalades éprouvantes des mysticistes ou partisans du mysticisme (Voir "Mystique". le Pélerin d'Arès 1993/1996).
Préludant Ésope, Jean de la Fontaine prévenait : "La raison du plus fort est toujours la meilleure, nous l'allons montrer tout à l'heure."
Sébastien, à qui j'avais offert La Révélation d'Arès et que j'ai souvent croisé jusqu'à l'inviter à venir à la maison, est infirmier libéral à domicile. Sympathisant de notre confrérie et de son But, mais attaché à son autonomie et indépendance, comme à son aversion pour rentrer dans toute forme de congrégation religieuse. Au fil du temps, il me semblait qu'il comprît que nous ne sommes pas une religion et je pensais sincèrement qu'il me suivrait librement un jour où l'autre dans la pénitence et la moisson tant je lui en parlais librement et avec une joyeuse énergie. Mais la semaine dernière il m'a annoncé qu'il rentrait chez les franc-maçons...
Ni religion, ni hiérarchie m'avait il pourtant dit. Je le savais en recherche et ouvert mais je pensais qu'avec ces nombreuses années d'échanges, il était au parfum que tous, prince ou rebelle proclamant Mon Nom […] comme un bâton de commandement qui retient le regard des nations comme sous un charme (Rév d'Arès 3/6) s'il rendent plus supportable le monde, s'appuie sur lui et ne le changent pas. L'expérience m'a aussi appris au fil du temps que rentrer dans une communauté, quelle qu'elle soit, c'est aussi s'ouvrir à son courant de pensée et être entraîné dans sa direction parfois au delà même des définitions qu'elle s'en donne par effet d'immersion dans les avantages que l'on en retire.
Pas les fraternité initiatiques, non, mais la simplicité de la Vie, mon ami, sans distinctions ni degrés (Rév d'Arès 2/20), parce qu'elle libérera l'homme des superstitions qui le tue et lui rendra la dignité de son pouvoir recréateur dans la vraie liberté. Celle de l'anarkhia des pénitents (entrée 177) où les richesses du partage de tout avec tous en découleront naturellement et donneront du relief à une entente d'êtreté immortelle et d'entraides complémentaires aussi claire que novatrice et Vivante : l'Île bleue au loin [xiv/13].
Pas la religion sous toutes ses formes, non, parce qu'elle enferme encore les assemblées de culte (Rév d'Arès 7/4), les rassure, les divertit, les endort et même les pend (xxix/7; xxxii/2) et les balance en cadence, dans une médiocrité figée, constante, usante : Un entre deux résigné et fatiguant qui n'a jamais changé le cœur et le cours monde : le Mal est toujours là.
La Vie [est là] oui, parce qu'elle est le Bien qu'on peut pressentir comme les première lueur de l'aube, comme de manière fulgurante Jésus et le Père en ont témoigné à Arès, et qu'il nous transfigurera dans le sillage d'une apothéose, un Dessein soulevant et entraînant tout sur Son Passage, la nature et toute la terre jusqu'aux pierres (Rév d'Arès L/4) même, Souffle encore le Père dans les poitrines (4/11, 28/6).
Parce que la Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), nous devons y travailler et le crier sur les toits pour que Son Jour s'accomplisse et que le Bonheur, le Bien, la Vie à retrouver (Rév d'Arès 24/5) ne se mesure plus en années mais au cœur de l'éternité !
C'est possible, puisque l'Amour y croit, possible quand l'amour s'y doit jusqu'à la dernière goutte de vie pour la Vie.
Juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2),
vous en êtes le témoin vaillant à un âge vénérable, témoin du Père Vivant, patient, trop aimant, et vous rappelez dans la beauté (12/3) de la liberté (10/10) que "nous ne sommes pas les hérauts d' une religion", nous sommes ce qu'est Dieu Lui même : une planche de salut qui sauvera le monde du naufrage par le courant de la Vie.
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Merci, mon frère Guy, pour ce beau commentaire et pour la petite vidéo.
L'histoire que vous nous relatez est assez commune dans la saga de nos missions depuis 1975. Voilà qui nous réveille à la réalité des milliers d'écoutants mais hésitants, que croise notre apostolat, et qui finalement s'avèrent n'être que des fantômes un temps attentifs, mais qui plus ou moins vite s'évanouissent dans l'éther ! Vous nous parlez de Sébastien, infirmier, que vous pensiez être un possible épi mûr, et qui soudain avoue qu'il préfère rester dans le système en entrant dans la franc-maçonnerie, laquelle, quelle que loge qu'elle soit, est toujours un thuriféraire du système. Eh oui ! nombreux sont les humains épris d'un bel idéal, mais qui préfèrent se rallier au "sérieux", à "l'institué", au "reconnu" comme la franc-maçonnerie plutôt qu'à un regroupement de pénitents ou d'âmes — les pénitents et les âmes n'ont pas d'institution où s'organiser et avoir l'air conforme aux idées générales —. Nous sommes ce genre de regroupement plutôt anarchisant et insurgeant, pas franchement louche, mais franchement sorti des idées qui courent et donc embarrassant. Je ne sais pas ce que Sébastien, qui, disait-il, voulait éviter toute organisation de type religieux, va penser quand il va comme l'un de nos frères très proches d'Arès découvrir que le fonctionnement intérieur et les rites de la franc-maçonnerie sont ceux d'une religion, tout compte fait. Sébastien est une sorte de pharisien... Les pharisiens étaient avides de l'enseignement de Jésus ; on les trouvait sans cesse dans son entourage, posant des tas de questions, attirés mais paralysés par leur statut de gens "sérieux" — l'un d'eux a même donné son tombeau à Jésus —, mais qui finalement n'ont jamais été chrétiens au sens des Actes des Apôtres.
Il se trouve que ce matin même j'ai donné quelques conseils à l'une de nos missione qui se pose des questions à propos d'une personne qui, comme les pharisiens, est là sans être là, reste hésitante, étant, tout compte fait, une des ces personnes perpétuellement irrésolue parce que, je suppose, pas assez courageuse pour sauter le pas. Je vous copie ici mes conseils à cette mission (ça peut toujours servir) :
Je connais très mal [la personne] et il m'est difficile d'assurer que le conseil que je vous donne ici est le meilleur, mais mon sentiments après avoir lu les remarques faites par [la personne], notamment sur l'éclairage tardif du local de mission, c'est qu'il faut la laisser en paix et totalement libre d'elle-même ; je veux dire : cesser tout contact et la laisser venir à vous d'elle-même si elle le souhaite, car l'intérêt que vous lui montrez de diverses façons sera probablement, à ses yeux très critiques, l'équivalent prosélytique de l'éclairage électrique de la mission qu'elle juge intempestif, "commercial". Elle me semble plus en état de penser que vous voulez la convertir qu'en état de se penser elle-même appelée à la pénitence et à la moisson.
Est-elle douée pour l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés comme actions intérieures très simple et primordiales ? Si elle n'est pas de cette catégorie, elle n'est pas perdue ; elle est peut-être même meilleure que nous et plus justifiée que nous, mais elle ne semble pas entrer dans notre catégorie de pénitents conscient qu'ils faut d'abord la pénitence et que la pénitence ne va pas sans labeur à la moisson.
Elle s'attarde à des détails sans doute pratiquement améliorables (nous ne sommes pas parfaits, loin de là ; nous avons seulement pris la direction de vie simpliste mais très claire de l'Enfant : Laissez venir à moi les enfants... (Matthieu 19/14). Elle s'attarde à des choses somme toute très secondaires. Apparemment, elle critique sans paraître spirituellement préoccupée par le besoin de retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5), de retrouver l'innocence heureuse et vaillante de l'Enfant qui revoit la Lumière et qui veut la montrer à ses prochains avec émerveillement, désireuse de se rallier à l'équipe d'hommes et femmes de Bien qui cherchent chaque jour le prochain qui, en entendant l'Appel, se découvre lui aussi avoir le Feu (xLi/1-7) du changement intérieur par quoi le monde commence à changer (28/7). Elle ne semble même pas ressentir l'émerveillement devant un Événement Surnaturel remarquable: Dieu parlant au monde. J'abrège.
Il est bien possible que [la personne] ne soit pas un épi mûr, mais plutôt une personne qui a l'impression qu'on veut la convertir, ce que ne cherche pas notre mission, éminemment respectueuse des convictions de chacun et qui ne dit pas comme les religions ou les sectes : "Venez chez nous vous serez sauvé... sauvée... sauvés !" car Qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (11/3). La Révélation d'Arès appelle des pénitents et des moissonneurs pour se joindre à ceux et celles, dont font partie les Pèlerins d'Arès, qui déjà s'efforcent de réveiller le monde au souvenir de la pénitence, déjà prêchée par Jésus (Sermon sur la Montagne). Elle ne sent pas l'urgence du retour aux racines du Bonheur génésique, de ce qui permettra de retrouver la Vie (24/5) et donc l'urgence de se joindre à ceux et celles de la mission de montrer la Lumière au monde qui préfère la pénombre [où l'on se cache mieux].
C'est mon impression, qui peut être erronée, parce que je ne connais pas [la personne] comme vous la connaissez.
Bref, ne cherchez pas à la convertir, laissez-la venir. Si c'est elle qui critique la première, dites-lui : "Nous ne sommes pas parfaits, nous sommes de pécheurs, nous commettons sûrement des erreurs, mais nous avons vu la Lumière. Si vous l'avez vue aussi, alors quel bonheur ce sera si vous nous rejoignez pour La montrer au monde, qu'il faut changer, c'est l'Appel central de La Révélation d'Arès (28/7). Les choses sur le Fond sont aussi simples que ça."

21nov18 202C17
Bonsoir Frère Michel,dans l'amour du Père
Votre magnifique entrée sur la Vie et non la religion et le changement qui doit intervenir en nous me fait réfléchir à notre petite assemblée de Metz avec nos rattachés de Nancy, Blamont  Molshein et Ste-Menéhould.
Qu'il a été dur le chemin pour nous supporter les uns les autres ! Que de récriminations et rancunes il nous a fallu surmonter, mais le résultat est presque atteint d'une entente plus que cordiale, je dirais même un amour fraternel !
Je remercie chaque jour le Ciel d'avoir pu, un certain jour d'août 2005, rencontrer La Révélation d'Arès et votre blog.
Merci, Frère Ainé ! Puissiez-vous demeurer notre guide encore très longtemps !
Marie-Paule G. de Lorraine

Réponse :
Ma sœur Marie-Paule, je suis profondément touché par votre commentaire.
Quel considérable progrès spirituel a fait celle qui dit aujourd'hui tout naturellement, avec une lucide et lumineuse humilité : "Qu'il a été dur le chemin pour nous supporter les uns les autres ! Que de récriminations et rancunes il nous a fallu surmonter, mais le résultat est presque atteint d'une entente plus que cordiale, je dirais même un amour fraternel !" Cet aveu m'atteint en profondeur et fait naître en moi l'espérance que votre mission de Metz va nécessairement évoluer vers le succès.
Il s'agit d'un progrès spirituel, nécessairement dû au travail de la pénitence, d'une importance capitale. On peut le définir comme étant l'assimilation par vous tous, frères et sœurs messins, du sens profond de La Révélation d'Arès et de la formation d'un collectif spirituel qui est un vrai et actif foyer de Vie. Vous avez bien recueilli l'héritage de Jésus, Messager (Rév d'Arès 32/2) de Dieu, et non l'héritage de la religion.

21nov18 202C18
Comment un seul homme, mille hommes même, retrouveraient-ils la Source enfouie sous le piétinement des batailles,
sous les pas des marchands,
sous les processions des prêtres,
sous les reins des prostituées
sous le Vent de la colère de Dieu?
Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable
le fouiller comme une mine pour retrouver la Vie
(Révélation d'Arès 24/4)


"La religion ne change pas l'homme", car la première cellule de base est le couple, c'est elle qui est la première institution.
Mais surtout cette Parole délivrée à l'homme pour l'ère abrahamique, l'a été  comme le Véda auprès d'un prophète qui est tout pour sa Moisson — comme nous le sommes nous aussi pèlerins pénitents — dans un désert qui cette fois est un désert spirituel.
De plus, "la religion ne change pas l'homme, parce que seul l'homme peut se changer (30/11). Or, c'est là tout le problème : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7)" (frère Michel).
Nous, Fils et Enfants (Rév d'Arès 33/8-9) du Père trop aimant (12/7) ne saurirons être maîtres (2/1-5) de notre proche, de notre semblable, lui- même Enfant de la même  Création.
L'homme — qui précéda Adam, le premier à avoir reçu le Souffle du Père — qu'il le constate ou non — est devenu maître des arbres et de leurs fruits ....maître de la femme et en tant que compagnon il impose encore ses ruts.
Par les projections de films qui déforment l'image de fidélité à l'amour dans le couple, il tend a oublier le sens sublime des joies légitimes données aux époux (Rév d'Arès 2/3) faisant de la femme sa sujette (9/4) ; rendu esclave lui- même, il a oublié qu'il est un génie porteur de Vie par son amour qui va au-delà de son cocon familial.
Serait-ce uniquement pour cette raison que je dis, moi Danièle, pourtant  fille de chair d'homme et de femme, mais surtout Enfant du Père, porteuse de Sa Parole, de Son Amour, Qui m'a guidée, que le Père n'a pas pu créer de religion ? Heureusement, je ne suis pas seule à le dire, mais cela dure, durera encore, parce que l'homme, l'homme  qui couche encore sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2) par le simple fait qu'il entretient le bruit, le fait se conduire comme un automate.
Alors la peur de l'homme qui fonce, continue de circuler avec l'égo et les décision hâtives qui ne résolvent rien. L' homme qui fonce...
Nous comprenons que la paix par notre amour ne peut pas écraser l'autre par une simple envie, celle d'être maître, sachant  que la seule façon de créer un monde heureux et juste est de Le vivre dans nos approches. Qui aimerait dévorer la chair de son semblable ? (Coran: XLIX/12 "les chambres") en lui demandant de faire ce que lui ne saurait vivre lui- même !?
L'homme d'avant Adam avait déjà besoin de vivre économiquement, et de façon solidaire de son semblable (des membres fracturés ont été retrouvés consolidés), il enterrait ses morts. Il existait une entraide précaire, mais elle ne nécessitait ni registre ni contrôle.
À présent, les humains que nous sommes ne peuvent plus se comprendre ; tout pensée devient banalisée : il faut aller vite vite, accepter tout ce qui vient sans  y mettre sens et courtoisie, sans cette nécessaire distance qui permet de réfléchir et de créer la Vie, le Souffle.
Tout se règle sans se voir et pour beaucoup sans comprendre et voir son prochain.
Pardon pour ces explications rabachées et donc peut-être inutiles, mais une fois de plus je regrette que la néo₋religion qui est bien celle de procédures fermées, celles où bien souvent la réponse à la question posée (qui est généralement claire, simple et audible) ne parvienne plus à l'oreille de l'autre qui  préfère "ne pas perdre son temps". Tout vient de telle sorte que ce que vous pourriez énoncer, vous n'auriez pas à le dire ! Absurdité !
À moins que cette humanité aime suffisamment fort acceptant d'accomplir ce Message enfin ! Le Père n'a pas fait de Ses Messagers des majordomes ou même des officiers de Sa Maison, Il les a aimés comme Messagers (21/8)
L'homme qui se lève devient un homme libre (10/10).
Sur ma carte de visite, ce mois -ci, est écrit :
Le Vrai est un jardin dans la tête (Révélation d'Arès ii/9)
par nos efforts de Bien,
Pardonnons et luttons librement afin de garder au Fond de notre Être,
l'Amour qui, mère de l'Intelligence, vaincra le Mal.
Mon cœur dit "Merci" à cette Merveille qu'est la Vie rendue à l'humanité
en 1974 et 1977 par ce Message d'Amour.
Merci cher prophète qui nous guidez avec tant d'amour par Son Souffle (Rév d'Arès 33/9).
Merci à votre épouse, sœur Christiane  d'être là;
Danièle G. du Nord

Réponse :
Votre commentaire, que j'ai lu avant de déjeuner, m'a beaucoup fait réfléchir pendant mon repas, mais la seule réponse que je peux faire est que vous avez une façon... comment dirais-je ? différentielle de voir les chose qui me fait mieux comprendre l'incompréhension que vous pouvez rencontrer dans votre mission. Ceci est un blog, je ne peux pas entrer dans des considérations abstruses qui échapperaient à la grande majorité des lecteurs, qui sont nos frères et nos sœurs, au niveau desquels nous devons rester.
Notre message au monde est simple et cela vous l'avez bien saisi, mais vous avez une façon très personnelle de la présenter. Ce monde, vous le savez, vous l'évoquez ici, est maintenant très éloigné de la bonne manière de voir l'humain, son destin, ses possibilités et donc les perspectives qui devraient être les siennes, mais qui sont de l'autre côté d'un fossé... que dis-je ? un abîme, que l'esprit géométrique a creusé et élargi. La peur de retraverser ce fossé en arrière, d'oublier les chiffres et les formes pour retrouver la nature édénique tapie dans nos fins fonds, habite évidemment l'humain du XXIème siècle. C'est cette peur de revenir en arrière qui habite les gens que nous rencontrons. Cette peur est hélas le produit d'une très longue Histoire avec ses drames, ses larmes, ses souffrances, ses impasses. L'exode en arrière ne s'est pas fait après Jésus. Il ne s'est pas fait après Mouhamad. Se fera-t-il après nous ? Nous l'espérons et c'est bien pourquoi nous sommes pénitents et moissonneurs, mais nous savons, et nous savons de mieux en mieux, que ça va être très difficile. Il va donc falloir beaucoup de prudence et d'amour, de mesure, patience et piété (Rév d'Arès 39/3).
Votre carte de visite, ma sœur Danièle, porte : "Le Vrai est un jardin dans la tête (Révélation d'Arès ii/9) par nos efforts de Bien. Pardonnons et luttons librement afin de garder au Fond de notre Être, l'Amour qui, mère de l'Intelligence, vaincra le Mal. Mon cœur dit merci à cette Merveille qu'est la Vie rendue à l'humanité en 1974 et 1977 par ce Message d'Amour." C'est très spirituel, très élevé, bien marqué par le Souffle même de La Révélation d'Arès, mais qui dans la rue comprendra cette carte de visite ? Le lac d'espoir où s'abreuve notre foi et notre vaillance apostolique. Qu'est-ce qui dans ces mots, pour beaux qu'ils soient, dissipera la peur des gens que nous rencontrons ? Je me pose la question... Je n'y réponds pas. Je suis hanté par le souci de parler au monde un langage clair... clair pour le monde, s'entend.
Pendant mon déjeuner, je pensais au journaliste Jean-Paul Kaufmann enlevé à Beyrouth en 1985. Il a raconté l'épreuve, le traumatisme de son épreuve d'otage, emporté en plusieurs occasions par ses ravisseurs et geoliers enroulé dans un tapis d'Orient où l'asphyxie l'amenait jusqu'à perdre connaissance. Il écrivit : "Je ne connais pas l'historicité de ce prophète Jésus Christ qui a soulevé les foules pendant quelque temps [Kaufmann dit bien prophète...]. Il demeure qu'il a prononcé des paroles sur l'amour ou la richesse que je trouve indépassables. Son message est même plus que jamais d'actualité. Cela résonne très fortement en moi. Non seulement, dit-il, vous devez pardonner à vos ennemis, mais vous devez aussi les aimer." Voilà un Jean-Paul Kaufmann, qui vit ajourd'hui je ne sais où, retraité, qui ferait un très bon Pèlerin d'Arès. J'ai essayé de trouver son adresse et je lui ai écrit. Il n'a pas répondu. Peut-être n'ai-je pas trouvé la bonne adresse. Il a aussi parlé de "l'enchantement d'être vivant". Je pense évidemment à l'enchantement d'être Vivant de la Vie qu'il faut retrouver (Rév d'Arès 24/5). Je pense qu'il faut aujourd'hui s'inspirer d'événements comme celui-là, voire même les citer, pour étoffer notre langage missionnaire. Il faut que l'homme de la rue réalise non seulement ce que vous êtes, vous Danièle, mais surtout ce qu'il peut être lui. Il faut qu'il réalise qu'il vit, lui l'homme banal, enroulé dans le tapis du rationalisme de ce monde, le tapis de la peur de perdre son emploi, sa santé, sa retraite, et de comprendre qu'un homme Jésus a "prononcé il y a deux mille ans des paroles indépassables sur l'amour..." et que si nous n'allons pas dans cette direction, nous allons vers de grands malheurs. Il y a une apothéose, une magnifique transcendance, c'est vrai, dans la foi arésienne, mais il y a aussi le force nécessaire pour dissiper la peur d'être une zone suspecte de "folie" en nous rejoignant dans notre magnifique quête.
Parlez-en avec nos frères et sœurs de Lille. Rendez vivante votre mission, mettez-y la Vie ! Nous sommes des cœurs simples parlant à des cœurs simples. Soria m'a adressé un plan de mission pour Lille. Elle a eu le mérite d'y travailler ; je l'ai relu pour la quatrième fois dernièrement.. Mais ce n'est qu'un plan. Un plan est quelque chose de systématique, sinon même systémique. Y a-t-il un plan dans La Révélation d'Arès ? Non ! C'est le Cri sublime de l'infini Cœur de Dieu et c'est ce Cri que nous devons répercuter, chacun avec sa personnalité créée, mais sans peur (comment dissiper la peur du monde si nous avons peur nous-mêmes d'avoir l'air excentrique, funambulesque), sans essayer de rationaliser, un cri quasi sauvage d'amour, de pardon pour les fautes des hommes, de paix avec tous, de réveil de cette intelligence spirituelle que nous avons perdue, et de nous rendre totalement libres de préjugés, quels qu'ils soient. Ce n'est pas compliqué, mais il faut un cœur d'Enfant. Ayez un cœur d'Enfant, ma sœur Danièle, d'Enfant ami... voire même cousin des Anges.

22nov18 202C19
Bonjour Frère Michel,
Les gens ne se rendent pas compte dans ce monde, que l'humanité adamique a voulu construire, malgré des programmes, des discours, des promesses électorales, des budgets, des réformes, les peuples ont l’impression qu’ils ne vivent plus malgré le modernisme et les technologies avançées. Pourquoi ? Hé bien, parce que dans ce monde le mal s'est incrusté dans les consciences, il est contagieux. Le mal sans cesse lapide au Nord, au Sud, à l'Est, à l'Ouest, dans tous les sens ; il frappe toutes les  nations dans toutes les directions, tout le monde, sans distinction — la balène : "baliste, catapulte" (Rév d'Arès xL/4) —. Même parmi les gens qui pensent être à l'abri le Mal surgit ; il surgit là ou on s'attend le moins, parce que nous vivons dans un système de hasard.
Les gens que nous rencontrons dans la rue nous regardent, nous écoutent, peut être enregistrent, nous remercient, et s'en vont. C'est triste.
Par le vote ? C'est toujours la même chose : Un même système, la politique, les lois, le matraquage des médias  24 h sur 24 h : Le râle à trois cents gueules (Rév d'Arès xLv/2).
Des jeunes se noient dans la Méditerranée ! Frère Michel, les peuplent souffrent. Certains pays d’Afrique, malgré les exploitations en sol, des  richesses considérables comme le gaz, le pétrole, le phosphate et d'autres gisements non encore exploités. Leurs populations ne comprennent pas. C'est ça la justice.
"El haque maqueche" makache el hak.
Youcef de Marseille

Réponse :
Merci, mon frère Youcef, pour ce commentaire.
Je ne comprends pas la dernière ligne. En lisant "el haque" est-ce que je lis al-haqq (arabe : حقّ‎ ḥaqq): la vérité ? Et macache : macanch : "il n'y a pas" ? Il n'y a pas de vérité ? Je ne sais pas.
Pour le reste vous avez raison, mon frère Youssef, le Mal sévit partout dans le monde. Nous le savons.
Si "Les gens que nous rencontrons dans la rue nous regardent, nous écoutent, peut être enregistrent, nous remercient, et s'en vont, c'est triste" en effet, mais je pense que les gens ont conscience que le Mal est partout. Seulement, ils pensent, contrairement à nous, qu'il n'y a rien à faire pour le déloger ; ils pensent que le Mal fait partie du paysage. Nous pouvons répondre :
"Le Mal fait partie du paysage, mais nous humains, enfants de Dieu, pouvons l'en extirper, si nous abandonnons notre égoïsme qui attend toujours tout tout de suite ou très vite et si nous voulons bien travailler à le vaincre sur plusieurs générations, sachant que pour chaque homme qui aura travaillé à cette Victoire du Bien sur le Mal, la mort sera douce, l'au-delà sera endurable en attendant le Jour du Créateur, le retour dans nos corps transfigurés comme était transfiguré Jésus qui se montra et parla à frère Michel à Arès en 1974. Je devine que des mots comme "nous humains enfants de Dieu" ou "le Jour du Créateur" ou "Jésus qui se montra" vous font penser que nous sommes une religion. Mais non ! Nous ne sommes pas une religion. Vous pouvez garder votre religion comme vous pouvez garder vos meubles. Nous sommes seulement dans la réalité. Nous sommes seulement des gens d'amour et d'espérance, des hérauts (ou des héros) de la Vie."
C'est un peu long à dire, mais ce qu'on dit actuellement plus court et plus "rationnel" ne portant pas de fruit, que risquons-nous de tenter une formule plus longue ? Nous risquons de ne pas être écoutés ? Mais sommes-nous bien écoutés aujourd'hui ? Non.

22nov18 202C20
Présenter La Révélation d’Arès à quiconque de culture occidentale, il vous dira : "C’est religieux."
Il est sûrement une raison qui m’échappe, pour laquelle le Créateur s’est adressé en termes religieux à un religieux pour "déreligiosiser" Sa Parole, Parole qui s’était figée en rites, croyances mécaniques, dogmes, au lieu de faire jaillir dans les profondeurs humaines une conscience créatrice, aimante, joyeuse, vivante, souple, qui raisonne, cherche, s’adapte, car il y a et aura toujours des changements.
Peut –être que ce "Quelque chose de plus grand que soi", ce dont même l’athée a conscience, qu’il nomme vie par exemple, est quelque part dans le subconscient, l’inconscient, le supra conscient, et que la conscience humaine cherche dans sa culture des archétypes pour se représenter la vie et quoi d’autre sinon Dieu, quelles que soient les lunettes qu’elle se met pour Le voir !
Pas seulement "déreligiosiser" la Parole d’une croyance aveuglément littérale, mais aussi La "désidéologiser", car l’esprit qui cherche à comprendre cette Parole, à La creuser, a cette tendance naturelle à L’enfermer dans sa compréhension, compréhension subjective, partielle et d’en faire un absolu indépassable. Et pourtant comment l’intellect humain, peut-il saisir, s’approprier "Quelque chose qui le dépasse", la vie ?
Peut-être qu’au temps des "Adams", avant l’instauration de toute religion, la reliance [? sens anglais: la confiance ou néologisme à partir de "relier" ?] était naturelle dans l’aimance, et l’unité dans la diversité ! Peut-être que des "Adams" conscients de leur potentiel, ont voulu faire bande à part. Quelle conséquence ?
La non-reliance [?] à la vie étant impossible, le fait d’être relié à du "plus grand que soi" s’est transformé en religion (se relier verticalement uniquement). Autre conséquence, la vie étant une, impossible que tout prophète  n’ait pas clamé, l’outil d’unité, (se relier horizontalement), ce célèbre Aimez-vous les uns les autres [Évangile de Jean, 13/34, 15/12] qui aurait dû aboutir à une société paisible, juste, fraternelle, évolutive et qui aurait dû amener les gens à considérer "l’amour comme leur dieu."
Dans la réalité, de siècle en siècle, les hommes n’arrivant pas à s’aimer, ils ont considéré "l’argent comme leur dieu", ou "le savoir comme leur dieu", ou "la possession comme leur dieu", ou "l’ego comme leur dieu", etc. Et d’autres, les plus croyants d’entre eux, ont installé Dieu dans l’inatteignable, (il y a quand même six milliards de croyants dans le monde) et L’ont placé dans des conceptions correspondant à leurs propres visions.
Si l’amour est le fondement de chacun, (instinctivement, sans mental, chacun le sent), comment peut-on aimer un dieu colère, un dieu juge, tranchant, un dieu lointain, un dieu incertain ?
Alors, pour beaucoup d’entre nous, qui sommes ces humains, ces humains hantés depuis toujours par la mort, le passage "de l’offrande [ou des] des sacrifices [faits aux] ancêtres pour avoir les faveurs divines, ou la stricte observance de sa religion" à l’idée de sauveur qui est mort pour nous ou qui fait à notre place (prier la vierge Marie, pour que ça s’arrange, ou pour Untel ou Unetelle), ce glissement était tout trouvé. C'est tellement plus simple de se doter d'un sauveur pour pouvoir dormir tranquillement, en bonne conscience.
Le problème est toujours là, la recherche d’un sauveur (problème qu’on retrouve en politique), mais cela doit être cassé par le bon sens. En quoi cette idée d’attente d’un messie, d’un mahadi,  d’une intervention divine peut régler le problème du mal chez l’humain ? Est ce que d’un coup de baguette magique vont disparaitre sa méchanceté, son égoïsme, ses pensées douteuses etc, qui causent du malheur, des violences, des guerres ? Le seul sauveur, c’est l’amour.
Il faut le pratiquer, l’éprouver pour prendre conscience de sa force. Aimer, ce n’est pas seulement agir en ressentant de l’amour, c’est réfléchir à l’élaboration d’une nouvelle conscience, qui crée du lien, du goût, de l’enthousiasme, c’est aussi installer des conditions de vie sociale qui fassent émerger de la bienveillance active, de la participation, de la hauteur d’esprit, de la liberté responsable, du goût de vivre, de la volonté d’être pleinement faiseur de bien. Bref.
Mais, ô combien j’aurai préféré "un langage autre" dans La Révélation d’Arès, mais peut-être que des mots de tous les jours, qui seraient plus entendus par nos contemporains, n’auraient pas le même impact car les temps futurs engendrant toujours du nouveau, finiront bien par prendre le message, nous désapprouvant  d’avoir été si petits !
Charlie F. du Nord

Réponse :
Vous, dites, mon frère Charlie : "Le Créateur s’est adressé en termes religieux à un religieux." Mais non ! J'étais certes membre du clergé de la religion chrétienne orthodoxe, mais je peux vous assurer que les termes dans lesquels Jésus s'adressa à moi en 1974 à Arès me surprirent pour plusieurs raisons, mais me déconcertèrent notamment en ceci qu'ils n'avaient pas du tout la griffe du parler religieux typique. Jésus ne me parla pas en termes "religieux" comme vous dites. Bien sûr, il parla du "Temple" dans les Veillée 1, "d'Adam, Noé, Abraham, Moïse, Élie, Mouhamad, Jésus" dans la Veillée 2, etc., mais il évoquait là des noms qu'évoquent les religions juive, chrétienne, musulmane, des noms irremplaçables quelqu'intention on y mette, mais on ne trouve nulle part, par exemple, les termes de paradis et d'enfer, de messe, de sacrement et beaucoup d'autres du registre religieux. De même pour le style. Certains disent qu'ils croient lire la Bible ; c'est qu'ils n'ont pas beaucoup lu la Bible ! Ceci dit, il suffit, il est vrai, qu'on parle de Dieu pour que tout de suite les gens disent : Religion ! sans réfléchir que Dieu existe réellement ou en rêve, selon qu'on y croit ou n'y croit pas, en dehors de toute religion.
Ceci dit, frère Charlie, votre commentaire me paraît captivant en ceci qu'il montre que nous pouvons exprimer un fond de pensée et de conscience identique, en tout cas similaire, en des termes très différents et donc, au plan pratique, compris différemment par les uns et les autres, du dedans ou du dehors. C'est à coup sûr un grand problème dans la mission. Les Pèlerins d'Arès ne sont pas des "petits soldats" soumis aveuglément à une doctrine qu'ils répètent au mot à mot comme les phonographes des religions et des sectes, mais des croyants libres qui d'une côté agissent ensemble parce qu'ils croient à la même chose : "Un Message est parvenu en 1974-1977 à un humain nommé Michel Potay venant de 'Quelque chose de plus grand que lui' et disant que seul le Bien vaincra le mal, que seule la Vie vaincra la souffrance et la mort et que l'unique sentier vers ce but est la pénitence ou l'amour," mais qui expriment cette Vérité de Fond de façons très différentes. De là un embrouillement dans les oreilles du public qui ne voit peut-être pas clairement ce qu'est votre projet. C'est un problème qu'il faut résoudre à Lille de façon fraternelle. Quand je lis le commentaire de Danièle G. (202C18) et quand je lis votre commentaire ici, je vois le galandage entre vous, qu'il faudrait changer en voile transparent. Je ne comprends pas très bien la situation, je l'admets, mais il y a un problème, c'est sûr. J'en souffre. J'ai en projet de monter à Lille parler de cela avec vous, mes frères et sœurs de là-bas, tous aimés, mais je suis chargé de travail et je n'ai pas, allant sur mes 90 ans, la vivacité d'autrefois ; je ne peux pas encore fixer la date de mon voyage.
Il y a dans notre propos missionnaire quelque chose d'irréalisant, donc plus ou moins néantisant (qu'on me pardonne ces qualificatifs, difficiles à remplacer), quelque chose qu'on peut aussi appeler imaginaire, qui forme une difficulté immédiate dans le cerveau de celui auquel on s'adresse. Je connais cela depuis longtemps, depuis le temps lointain des années 70, quand je commençai à aller en mission dans les rues de Bordeaux, avec mes tracts ronéotypés. Autrement dit, nous posons presque toujours un problème subit, inattendu, totalement impromptu, à la conscience de l'interlocuteur. De là les innombrables échecs immédiat du contact, de là le besoin d'être très clair, très simple, pour permettre une suite peut-être heureuse. Quelle suite : la réflexion.
Je m'explique : Si nous avons des discours trop différents, trop compliqués, c'est l'échec à 100 % pendant le contact comme à sa suite. Si je produis en moi une image différente de l'image que produit en lui mon frère ou que produit en elle ma sœur, j'ai non seulement une foi décalée par rapport à sa foi, mais je donne l'impression que quelque chose divague dans notre propos commun ; je pose une question sans réponse, une facétie ou un vide. Aussi, même l'épi mûr qui devrait me comprendre et se dire sur le champ : "Mais oui, bien sûr, voilà une espérance parente de la mienne..." n'arrive pas à se dire cela. Comme je n'oublie pas que l'image que j'ai dans mon esprit n'est qu'une image et que ce n'est pas en la faisant passer par mes lèvres ou mon tract que je la fais apparaître, je sais qu'il faut plus pour qu'elle apparaisse au regard cérébral de l'interlocuteur, il faut qu'il réfléchisse. Porter l'autre à réfléchir, ne serait-ce qu'un peu, voilà la difficulté, et si l'on varie en discours dans le même lieu on ne fait qu'accroître la difficulté. Pourtant nous sommes des croyants libres, libres de nos propos notamment, et cette indépendance nous ne devons pas plus la changer que nous ne pouvons changer notre pénitence. Indépendance<--->pénitence = contraste, comme la Lumière n'apparaît que par contraste avec l'ombre. Mais nous pouvons améliorer, agencer ça, je pense, de la bonne façon. Ce n'est pas facile, je suis moi-même en butte à ce problème, mais le moteur de cette amélioration est bien ce que vous dites vous-même, frère Charlie, c'est l'amour !

22nov18 202C21
Vous savez, Frère Michel, ce qui compte véritablement pour moi — même si je ne peux plus vous envoyer de mail —, c'est que le Père soit venu parler à Arès, que vous ayez tout retranscrit mot à mot et recopié à nos frères et sœurs humains à qui je dis cela dans la rue.
Ce qui compte avant tout pour moi, c'est la Vérité. Sans Elle je meurs (à petits feux certes, mais quand même!)
Je vous aime malgré le mal de votre doute sur moi. Moi, je n'ai jamais douté de vous, ni de ceux et celles qui m'ont fait beaucoup de mal, même si cela détériore l'Être en moi.
J'aime ; c'est tout ce n'est ni complexe ni compliqué.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Ma bien chère sœur Danièle, où allez-vous chercher l'idée que vous ne "pourriez plus m'envoyer de mail" ?
Je n'ai pas de "doute sur vous" ; je connais le Feu de votre foi. Comme je connais le Feu de la foi de Charlie à qui je réponds en 202C20.
Non, non, je ne souhaite pas du tout une rupture de contact. Bien au contraire.
Je crois seulement qu'il y a à Lille un gros problème de mode de mission partagé et que cela explique probablement la difficulté particulière de la mission lilloise.
Soyez en paix ! Nous résoudrons ce problème. Ce sont seulement le distance et le temps qui me manque qui retardent la recherche commune d'une solution.
Je prie avec vous, avec tous à Lille, et je vous embrasse, ma sœur Danièle ainsi que tous dans le Nord.

22nov18 202C22
Pas la religion, la Vie !
Je réfléchis un peu tout haut, mais pas seulement ; il y a aussi des sujets auxquels je réfléchis depuis longtemps.
Les marginaux ne sont pas où l’on croit habituellement quand le poisson pilote est la Vie.
Mussolini disait : "Tout dans l'État. Rien contre l'État. Rien en dehors de l'État." Ce que tous les pouvoirs du monde  politique ou religieux ou financier pensent plus ou moins ouvertement d'eux-mêmes et de leurs organisations. Emmanuel Macron a dit il y a plus ou moins un mois : "Je me donne trois ans pour restaurer l’État providence ». Les pouvoirs croient voler "le tout" qui heureusement est involable, mais ils font illusion et nuisent beaucoup le temps que leur supercherie est crue.
Par rapport à la Vie ou au vrai Tout, les marginaux sont tous les dominateurs du monde, petits ou grands, qui se mettent en dehors du grand Tout  par rapport à quoi la seule position raisonnable est d’humilité et d’intégration. C’est pourquoi je pense qu’on pourrait se définir comme des réintégrants.
Vous aviez proposé qu’on se nomme "insurgeants" mais ce terme n’a pas vraiment  été adopté par les frères parce que, je pense, le monde organisé par les pouvoirs représente une fausse normalité. Actuellement le mot insurgeant me parait aussi pouvoir être perçu de manière trop violente et nous nuire provisoirement. On sait intuitivement, grâce à Dieu, que ce sont eux les vrais marginaux délirants : Dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants, des princes et des riches (Rév d'Arès 28/20). Ils ne méritent pas, j’ai l’impression,  un "contre" mais  un délaissement prudent pour réintégrer la vie du Tout et du Père ou de la Grand–mère (le Tao) (rires).
Une réflexion sur le vrai Tout : du Tout peut tout sortir puisque c’est le tout, dont l’inatteignable Dieu, atteignable cependant par le tout, puisque du tout… (boucle). Dieu c’est l’Idéal du tout, ce qu’on peut faire de mieux dans le tout. Cela me semble être la dynamique de Vie, qui réhabilite la créativité humaine, et divine prise d’assaut par les spiritualités du "tout" qui rejettent Dieu. On en rencontre des représentants au cours de la mission et cela fait des rencontres souvent blessantes pour nous, puisqu’ils nous considèrent comme des sous-spirituels avec notre Dieu. Ils ne le disent pas mais je le sens à chaque fois et ce qui m’embête le plus c’est que cela, en envoyant une fermeture, coupe le dialogue que je souhaiterais continuer.
C’est du même ordre que les partisans du droit à la différence qui en fait génèrent des rapports de confrontation d’orgueil. Cette dynamique du Tout et de Dieu nous met, hommes, dans une position de totale liberté et c’est là que le libre-arbitre prend tout son sens. Si on veut aller chercher tout le "caca" dans le tout, il sort du tout aussi et nous habite, mais quelle stupidité ! La religion, La Révélation d’Arès nous l’apprend, va puiser dans le tout, l’eau noire [Rév d'Arès xxxii/1], et cette eau noire devient le milieu de l’homme. Nous somme vraiment libres de cela, mais nous en subissons les conséquences. Dans la religion nous nous pendons nous-mêmes (xxxii/1).
Il nous faut absolument réhabiliter la créativité, la compréhension que du tout peut toujours sortir tout le nouveau que l’homme peut imaginer de mieux et dont il a besoin. Il n’y a pas de limite à cela. La créativité c’est, je m’en aperçois, ce qui valide la spiritualité sur terre. On peut imaginer la pénitence comme quelque chose d’ennuyeux, mais c’est mésestimer la créativité, c’est ne pas voir les richesses infinies dont peut se revêtir l’amour et que l’homme peut aller puiser dans le tout.
Les révolutions sont des pièges, puisqu’elles se trompent de "tout", elles luttent pour remplacer un tout illusoire par une autre tout illusoire. Le masque que les pouvoirs génèrent est d’entretenir toujours et partout la guerre des idées, le fameux bruit [Rév d'Arès, nombreuses réf.], la polémique incessante sur tous les sujets. Se déculturer est revenir à la simplicité du partage du commun sur tous les sujets dans la paix et au dépassement unifiant. J’aimerais tant que les gilets jaune au lieu de prendre en otages tous ceux qui souffrent déjà comme eux s'enferment à l’Assemblée et obligent tous les parlementaires pendant quelques temps à trouver une solution commune et intelligente au problème posé. Ce serait surement  plus efficace. On pourrait même leur fournir de bons plats revigorants. En me remémorant l’humour très spécial de lucidité de Coluche, je crois qu’il dirait que la démocratie c’est la multiplication des cons, c’est passer d’un con à 500. Mais ces cons pourraient  faire le choix de l’intelligence en cessant cette guerre des idées et en travaillant ensemble dans l’amour et la recherche du bien commun supérieur.
L’homme a attrapé le tic du "sale gosse", résurgence partout infiltrée de l’esprit de domination et d’irréflexion non humble qui est je trouve superbement illustré dans le dessin d’animation que j’ai vu sur votre blog : "Man" de Steve Cutts sur YouTube. J’avais repéré ce réflexe depuis que j’étais enfant, mais au jour d’hui j’angoisse dès que je le vois se manifester.  Notre rapport à la planète et à la nature le manifeste tellement. Alors qu’il suffit d’humilité, de patience et de lenteur pour découvrir, observer, aimer, réfléchir et agir avec précaution.
Cela fait maintenant 38 ans que la créativité en général est ma préoccupation et je crois qu’il y a des constantes entre ce qui est vivant ou Vivant. Cela sort de mon expérience mais je pense que cela pourra intéresser. Reste vivant ce qui se maintient en équilibre entre ces deux pôles positifs, l’unité et la diversité. La vie meurt  par l’uniformisation et par les solitaires qui sont les deux excès qui apparaissent quand on privilégie l’un ou l’autre de ces deux pôles en oubliant l’autre. La Révélation d’Arès n’est pas pour les solitaires revendiqués, puisqu’elle réveille une intelligence spirituelle vivante qui ne vit que partagée, elle n’est pas non plus pour ceux qui ont soif de la tranquillité de l’ordre uniformisant qui fait la religion ou la politique.
Même les Ciels de Dieu sont divers : Je tombe depuis les Ciels à ta face (Rév d'Arès xxxii/13).
Les missionnés qu’on rencontre sont empreints de peurs fabriquées par les pouvoirs, le moindre mot de travers et les voilà qui nous casent dans la rubrique "Dangereuse secte uniformisante" ou "Fous marginaux sans avenir". Je crois que nous pourrions actuellement nous présenter comme des hommes réintégrant le grand Tout, Dieu, l’humanité et la nature grâce à l’effort de pénitence dans les joie et fête [Rév d'Arès 30/11].
Il nous faudra sûrement réapprendre dans nos groupes l’art de la diversification, dès qu’apparaitra le spectre de l’uniformité, et l’art de l’unification par l’amour, dès que se multiplieront les solitaires. Diversifier se fera sans heurts si le fond commun de pénitence est conservé. Unifier se fera dans l’amour et sans heurts si le libre arbitre n’est pas nié. La société actuelle fabrique à fond de la "solitarisation" et en même temps de l’uniformisation ce qui est étrange. Il faudrait en étudier avec précision les causes qui ne doivent pas être identiques. Il y a peut-être là un axe pour débloquer notre mission et être enfin compris facilement par l’homme de base ? Je vais y réfléchir, car je manque de recul, mais il y a sûrement un imbroglio volontairement confus des pouvoirs à dénouer.
Je vais vous envoyer, à part, un premier compte rendu de mission comme vous me l’avez demandé lors du précédent message.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Voilà un commentaire profond et intéressant, mais là encore (je pense au commentaire de notre sœur Danièle G. du Nord 202C18) je crains que ce texte ne puisse pas être compris par tout le monde.
Vous dites : "Les missionnés qu’on rencontre sont empreints de peurs fabriquées par les pouvoirs," et c'est vrai, puis vous poursuivez : "Le moindre mot de travers et les voilà qui nous casent dans la rubrique "Dangereuse secte uniformisante" ou "Fous marginaux sans avenir," et c'est le cas très fréquent ; ensuite vous proposez : "Je crois que nous pourrions actuellement nous présenter comme des hommes réintégrant le grand Tout, Dieu, l’humanité et la nature grâce à l’effort de pénitence dans les joie et fête [Rév d'Arès 30/11]," et poser notre destin comme réintégrande du grand Tout.. ou de la Vie... ou du Bien... à étudier. Puis vous continuez par : "Il nous faudra sûrement réapprendre dans nos groupes l’art de la diversification, dès qu’apparaitra le spectre de l’uniformité, et l’art de l’unification par l’amour, dès que se multiplieront les solitaires," et l'on entre là dans les grands dilemmes que l'humanité n'a pas encore résolus, car il faut entre ces dissonances : art de la diversification et art de l'unification, un dosage subtil que seul l'amour pourra résoudre, en effet. Vous concluez donc par : "Diversifier se fera sans heurts si le fond commun de pénitence est conservé. Unifier se fera dans l’amour et sans heurts si le libre arbitre n’est pas nié."
Vous posez, en somme, le problème posé depuis l'aube des temps adamiques à tous les débats et il ne fait aucun doute qu'il ne peut trouver de solution heureuse que dans l'amour. Comme disait Sartre : "L'intention quand elle est pure est l'alliance de termes contradictoires." Voilà bien pourquoi j'affirme nécessaire que l'éclatement des grandes masses en petites unités souveraines se fasse, car l'amour ne peut vraiment s'épanouir en actions actives propices que dans des sociétés peu nombreuses. Car il est fondamental que l'amour, le vrai, ne puisse pas être qu'intention, mais soit acte ; l'amour ne doit pas être concu comme réalité intuitive, ainsi qu'il l'est hélas trop souvent, mais comme réalité créatrice. Vous avez raison de souligner ce point avec vos mots à vous, mais je saisis bien le contrepoint, qui nous est commun.
Je crains que tout cela, pour le moment, passe un peu au-dessus de nos têtes. Nous sommes confrontés à des exigences plus immédiates. Peut-être aussi vous faites-vous des humains qui nous entourent, ceux et celles que nous rencontrons dans la rue, une idée trop riche, trop subtile. Nous vivons, je le crains, dans un monde devenu grossier, intellectuellement et spirituellement très pauvre et, quand il ne l'est pas, un monde déjà casé ailleurs. Nous sommes bien dans un désert. Oh! ce que vous dites ici m'intéresse et va nourrir ma réflexion, qui ne cesse pas, à propos de notre communication avec le monde, mais pour l'heure je range toutes les idées de mes frères et sœurs dans les placards de mon cerveau ; je les sors régulièrement et les pose sur la table et mon regard se promène sur toute leur enfilade.
Un grand merci, frère Bernard, pour ce commentaire.

22nov18 202C23
Nous ne voulons pas être une étoile du show business du système d'Adam : religieux, politique, économique, social, judiciaire, militaire, idéologique, médiatique, journalistique, cinématographique, radiophonique (Rév d'Arès 2/1-5).
Nous sommes tous  images et ressemblances du Père de l'Univers (Genèse 1/26, Rév d'Arès 12/4) une étoile permis d'autres étoiles. Vous aussi comme nous faites briller votre image et ressemblance de tout l'éclat de votre Bien par votre pénitence en renonçant au mal et rassemblez autour de vous d'autres images et ressemblances et formons ensemble une constellation d'étoiles,
car la Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Didier Br. d'Île de France
Didier dans l'Étoile

Réponse :
Vous dites : "Nous ne voulons pas être une étoile du show business du système d'Adam," mais vous vous photographiez devant une étoile de show. C'est plutôt déroutant et même contradictoire.
Mais il est probable que j'ai mal compris le sens de la photo, que j'affiche malgré tout, parce que d'autres que moi comprendront peut-être mieux..
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.

22nov18 202C24 
La limpidité du langage de mes sœurs et frères, la profondeur de ce qu’ils vivent et écrivent m’impressionne tant que, d’habitude, je me contente de lire, réfléchir, sans oser m’exprimer sur votre blog.
Aujourd’hui je fais une exception en lisant le commentaire 202C16 de mon frère Guy qui relate le cas de Sébastien. J'ai aussi été un Sébastien ! Nous escomptons des résultats immédiats, influencés par la culture du monde où le rythme s’accélère, vers la fin d’un système rongé par le Mal. Pourtant la sagesse patiente, nos détermination et force conviction sont d’autant plus nécessaires aux apôtres qui œuvrent dans le temps, conscients que le Père attend Son Peuple hors du temps.D'ailleurs nous ne pouvons nier l’évolution qui a eu lieu depuis le début du message révélé par le messager Jésus en 1974 et par le Créateur en 1977, en seulement 44 ans. Sois prêt ! annonça une Voix le 17 novembre 1977 au frère Michel qui était loin d’être prêt à l’époque. En regardant la transformation du prophète, celle de mes frères et sœurs, je vois déjà le Retour s’incarner, une humanité en voie de changement. Ici j’aimerais vous féliciter toutes et tous pour ce que vous avez déjà accompli, pour la Vie que chacun laisse entrer chaque jour un peu plus [en lui].
Quant à l'influence du discours prophétique sur la religion, peut-être mon frère Philippe G. pourra vous faire parvenir le texte intégral des banderoles illustrant le pèlerinage de Compostelle qui se trouve dans l’église StⲻSernin de Toulouse, et commence ainsi : "Le pèlerin est un homme qui s’est remis en route (...) Le pèlerin doit progresser d’étape en étape. À cette condition il pourra se métamorphoser. Cette transformation commence par la purification du corps et de l’esprit (...) Sur ce terrain assaini, l’âme peut prendre son envol et le pèlerin se reconnecter avec l’Essentiel. Au contact des autres il se rencontre lui-même et se rend prêt à rencontrer le Tout Autre." Je ne m'attendais pas à voir l’église mentionner la source, mais l’inspiration [de ce texte doit beaucoup à l’enseignement du prophète Mikal ; c'est évident.
Les rois épient ta langue, ils se disent : "Mikal, sa langue ferait sur la tête le diadème. La flûte se lave le dos, la robe de Mikal la revêt. La reine est à neuf (Rèv d’Arès i/17). La Vie et la Lumière, que la religion essaie de s’approprier, commencent à traverser les nappes de brouillard épais et le monde guette des signaux lumineux. Il y a quelques semaines j’étais de passage à Toulouse — comment ne pas sourire en regardant le nom de la rue où se trouve le local des Pèlerins d’Arès, à l’angle de la rue des "Pénitents gris" —. À l’intérieur aucune grisaille, bien au contraire, dans ce local lumineux, tout en couleur, j’y ai apprécié la simplicité et la chaleur de l’accueil, l’amour et surtout l’humour, qui en fait une assemblée de pénitents où je sens la Vie qui passe. D’ailleurs j’ai remarqué que la porte s’ouvrait, des passants demandaient des renseignements, ou simplement leur chemin, bref des discussions normales, sans avoir peur d’y trouver des Aliens.
J’en reviens au cas Sébastien. En discutant avec Rémy, nous nous sommes aperçus que nous avions vécu dans les années 1980-85 dans les mêmes endroits perdus du Gard. Il était missionnaire au marché du Vigan, et avait remis La Révélation d’Arès à Andreas, un Autrichien qui y vendait du pain bio. Curieusement je travaillais avec cet Autrichien, mais quand j’ai repris la vente de pain, Rémy n’y était plus.  Par contre, le livre de La Révélation d’Arès avait commencé son voyage : Andreas n’y étant pas intéressé l’avait transmis à sa mère, puis le livre était retourné dans les mains de la compagne d’Andreas, une étudiante en philosophie, qui avant que je ne reparte en Allemagne me dit : "Je sais que c’est vrai. J'ai vu le frère Michel, mais c’est trop pour moi. Je sens que c'est fait pour toi !" Je ne savais pas du tout de quoi il retournait. En 1985 l’athée que j’étais devenu après huit années d’internat catholique, trouvait le style trop religieux, et j'avais rangé le livre dans un carton, bref je n’étais pas encore prêt à écouter l’Appel au changement. De retour en Allemagne, un jour que j’avais besoin de prier, je ne me rappelais même plus le Notre Père, alors que j’avais été enfant de chœur. Je me suis souvenu de ce livre, de la prière du Père de l’univers, et j’ai commencé à le lire. J’avais l’impression que le livre me parlait et touché par l’amour qui s’en dégageait, l’absence de jugement, je me suis dit qu’il n’y a pas de cas désespéré et que donc j’avais donc une chance de pouvoir changer. D’un autre côté le message me faisait  peur. J’étais un autre cas de Sébastien tiraillé entre la peur et l’envie de quitter le mal que je connaissais pour la promesse d’un Bien non encore réalisé. Je n’avais pas fini de le lire que j’en parlais à mon colocataire Joseph S., sans même avoir commencé à me changer, ni avoir compris grand-chose du Message. J’étais en Allemagne à des centaines de km du local le plus proche. Alors quand je regarde tout le chemin parcouru par mon frère Joe, oui je suis ému, et je ne puis que remercier mon frère Rémy, sans qui rien de tout cela n’aurait eu lieu. Je suis aussi reconnaissant de l’Aide Céleste qui nous est accordée. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Je n’attends pas de résultats, je m’efforce de poursuivre à mon rythme.
Certes, les nombreux Sébastien, alertés par le cri de l’Aigle, s’attendant à trouver la puissance de l’Appel d’où provient "ce cri quasi sauvage d'amour, de pardon" peuvent être surpris  en poussant la porte d’un local de pèlerins, de n’y découvrir ni Aigle, ni faucon mais des campagnols. Pourtant le petit campagnol qui profite des tunnels creusés par les taupes (Rév d'Arès 23/2), est un animal social, capable de grimper dans les arbustes et de labourer des hectares en peu de temps pendant que la taupe solitaire préfère s’enfoncer sous terre. L’évolution est lente certes, mais elle a commencé. Je voulais simplement partager avec vous la joie immense que j’ai eue en serrant dans mes bras mon frère Rémy, qui a attendu 34 ans avant de voir en face de lui, le résultat de sa persévérance sur le Champ. On dit qu’Edison a fait des milliers de tentatives avant de trouver le bon filament [pour la lampe à incandescence]. Grâce à son obstination nous avons de la lumière. Nous sommes des Edison en puissance et de plus, nous sommes aidés par une légion d’anges pour nous guider !
Donc ma sœur, mon frère, si vous pensez que votre kérygme n’est pas au point, votre pénitence pas à la hauteur pour oser aller à la moisson sur le Champ du Père, sachez que le Vent céleste vous portera mais que le Père besoin de vous ! Pas plus que le pope Michel n’était prêt en 1974, nous ne le sommes vraiment, mais le devenons à force. Chacun a le choix, chaque matin, de rester une taupe cachée sous terre ou de continuer son ascension sur le Champ du Père. L’engagement précède le changement, avez vous écrit, frère Michel. Alors confiance et courage !
Marc V. du canton de Bern (Suisse)

Réponse :
C'est pour moi une heureuse surprise que de vous trouver sur cette page de commentaires, mon frère Vincent, avec qui j'ai très peu de contacts aujourd'hui.
Vous avez été un Sébastien comme l'infirmier dont nous parle frère Guy I. Les Sébastien sont nombreux, en effet. Je suis heureux que vous ayez rencontré notre frère Rémy à Toulouse.
Tout au début du nouveau destin que j'avais accepté de Jésus, mais sans enthousiasme, je ne le cache pas, dans les années qui suivirent 1974 je portais en moi le secret de ce que j'avais vécu en sa présence, du 15 janvier au 13 avril 1974, secret d'autant plus oppressant qu'il était vite devenu indicible. Indicible, parce que mes amis m'avaient regardé comme on regarde avec crainte un fou et s'étaient, les uns après les autres, enfui après qu'ils m'eurent demandé : "Que deviens-tu, on n'entend plus parler de toi ?" et que j'eus répondu : "J'ai vu Jésus. Il m'a parlé. Il a bouleversé ma vie." Je fus seul alors, n'ayant comme réconfort auprès de moi que ma chère épouse Christiane et mes enfants, dont l'amour et la confiance furent ma Lumière. Au cours de cette période je fus aussi une sorte de Sébastien. Je veux dire que souvent j'étais pris d'angoisse, me disant: "Que vais-je devenir, moi qu'on prend pour un illuminé, un dérangé mental ?" et j'étais tenté de revenir à l'Église, de revenir au "sérieux". Assez longtemps je garderais, jusqu'au début des années 80, une sorte d'angoisse poignante, qui me prenait surtout la nuit.
Merci, frère Marc, pour ce commentaire qui est aussi un témoignage.

23nov18 202C25
La Vérité, c'est que le monde doit changer,
Je n'ai rien dit d'autre à Mes Témoins.
Ma Parole est la Loi Qui vient (28/7).

Changer ! Dans quel sens peut-on prendre ce verbe ? Sûrement pas comme l'entendent le roi noir et le roi blanc (Rév d'Arès xxxvii/14) qui l'ont repris à "tue-tête" (au premier comme au second degré). Ils vont, au nom de l'ordre public, au nom du bon parcage du troupeau, pour mieux continuer à en tirer profit (2/4), resserrer  le corset (réponse 199C22) sans que nous puissions n'avoir rien à y redire. La statue de leur liberté va perdre la tête.
Pour le roi blanc comme pour le roi noir, le synonyme du verbe changer c'est gouverner. Mais la Loi de Dieu interdit qu'on s'empare de l'héritage de Son Peuple et de son gouvernement, qu'Il a donnés à tous (27/5). L'amour prophétique n'est-il pas insurgeant ?
J'entre le fouet dans ton poing. Lave ta tête, lève ton bras ! Annonce ! Récuse (ce que) Je récuse ! (Rév d'Arès xxxvi/4-5)
Le Monde ChangeChanger, pour les dominateurs, c'est toujours chercher et trouver des solutions pour maintenir les pouvoirs qu'ils appellent l'Ordre.
Ton nez gerce(-t-il) ? Le roi blanc, le roi noir (t'en)fument (Rév d'Arès xxxi/12).
Je présume que cette nouvelle entrée se veut prévenir des gerçures ?! Réussissent-ils encore à nous enfumer ? La réponse est oui. Un oui ferme !
"Pas la religion, la Vie" sonne tout de même comme "La religion ou la Vie" : "Wanted Dead or Alive" ("Recherché Mort ou Vif"). La religion ou la Vie ? La bourse ou le cœur !
Alors que recherchons-nous ? Le changement. Mais pas celui du roi noir ni celui du roi blanc. Pas celui qui n'amène qu'une idéologie pour une autre. Nous voulons un monde sans aucune idéologie. Un monde où l'amour fraternel a remplacé le compte : L'homme sourd compte le(s) bruit(s) dans Ma Maison (Rév d'Arès ii/12).
Au début, là où nous en sommes, nous apôtres du Bien à la genèse de la Vie, nous avons conscience, même avec la création de petits cantons (petites unités humaines), îlots d'expérimentation, que les idéologies survivront longtemps — la Bête agonisera longtemps derrière l'horizon avant de mourir (Rév d'Arès 22/14) —. Mais ne sommes-nous pas l'épée ? Mon Souffle te portera; n'oublie pas ta place ; tu es l'épée, l'épée n'est pas le Bras Qui la soulève !  Sous ton fer, Je briserai les nuques des princes fiers, J'allongerai dans la poussière les riches et les forts, et tu resteras pourtant doux et pacifique (Rév d'Arès 35/14).
La pénitence, c'est un effort ! Mais cet effort ne semble pas être le même pour chacun.
Le roi blanc et le roi noir ont la même "climatique" de changement (Rév d'Arès XXXVII/14). Alors il devrait en être de même pour le reste et le petit reste. À propos de la température ? La condition à l'entente fraternelle ? C'est le degré de pouvoir se retrouver autour d'une conscience collective ; une conscience qui nous unit autour de la Parole plutôt qu'elle ne nous divise. Cela n'est pas encore le cas, ni pour le reste comme pour le petit reste. Mais j'ai l'espoir que ce jour viendra. Car nous finirons par comprendre que nous œuvrons pour un idéal : Vivre sans idéologies, une vie libre (10/10) de toute glose.
La conscience collective, c'est [la conscience que] la Parole s'accomplit. Pas d'idéologies, mais un Idéal ! — Je suis la Force ; la Force est dans le frère (comme) dans l'homme mauvais (Rév d'Arès xxviii/5).
Mais nous, aventuriers du temps Qui vient [Rév d'Arès 16/10, 30/13], n'avons-nous pas un avantage ? Celui que les dominateurs ne peuvent pas comprendre ? Le roi blanc, le roi noir (sont comme) corne et dent (x/6). Mais... (de) la corne (de l'homme) ne coule pas (la polone) (xxxix/13).
N'abordez-vous pas la polone dans cette nouvelle entrée #202 ?
Le roi noir et le roi blanc ont une conscience en commun : Le règne de l'idéologie. La corne. Mais leur collectif est divisé : corne et dent.
Les pauvres hères [Rév d'Arès xxxv/5] ne savent pas qu'ils sont la continuité de la crise d'Adame, qu'ils ne font que perpétuer la Chute vertigineuse dans laquelle ils entraînent le monde à leur suite. Leur conception du changement est un non-changement. C'est une dénégation.  Mes frères, les héros quittent la fête de(s) mort(s), la fête de(s) hère(s) de(s) hère(s).
Nous, P(p)élerins d'Arès, sommes les seuls qui puissions leur faire comprendre les aberrations de leur prérogatives qui sont une mise en danger du monde. Un suicide collectif. En plus d'être un génocide spirituel. Contrairement à ce que peuvent penser nos ennemis, nous ne sommes pas un obstacle, nous sommes le champ libre, la Promesse (Rév d'Arès 1/6, 2/8).
Alors, mes frères, une petite pénitence au coin du feu ou l'épée ? Êtes-vous prêts (Rév d'Arès, 17 septembre 77) ? Peut-être avez-vous encore quelques chamallows à faire griller ?! La mission sociale est-elle une belle nuitée devant le barbecue ? Je ne vous en veux pas de ne pas m'avoir invité à votre fête. Puis, comment s'en vouloir puisque nous ne savions pas reconnaître "un prophète pour quoi et pourquoi faire" ?! Nous n'avions pas vu, comme les dos gris (xvi/3), que nous étions encore dans la crise. Et cela malgré l'enseignement. Ouf ! Mikal a tiré sur la sonnette d'alarme — sur l'air de "frère Jacques"... Ah non, pardon, sur celui du frère Michel —. Là on peut dire : Merci, prophète ! Nous avons eu chaud. Mais pas du Feu de Dieu. La religion ou la Vie ?
Le "fake" (le faux, l'imposture) des "Droits Changeurs" vous a-t-il impressionnés ? Vous devriez l'être. C'était du "Rocancourt spirituel" [Christophe Rocancourt l'escroc]. Mais là, une fois de plus, Mikal cherra la sonnette d'alarme. Puis attention, le "Rocancourt de la Parole" a pris du galon avec "Le Livre en Face" ; il s'est hissé au niveau d'un "Copperfield". À quand le "Harry Potter" du "Livre en Fin" (paraphrase de Rév d'Arès i/11) ? Feriez-vous partie, mes frères, de la grande école des sorciers ? Une petite alliance fraternelle au coin de l'âtre peut-être ? La religion ou la Vie ?
Combien sommes-nous à savoir faire la différence  entre la commisération des disciples d'Amma et l'Appel au Vrai Changement qui ressort de chaque ligne de La Révélation d'Arès ? Du courage et de l'effort que demande de "suivre le prophète" contrairement à ceux réclamés pour visiter Amma ? Délibérément, en plus. La religion ou la Vie ?
Alors, le frère Michel s'interroge (réponse 201C80). Prend-il le temps de s'interroger avant de sonner l'Appel ? Car l'Hôte et le Pasteur est au-dessus (Rév d'Arès 25/5). Tiens, cette entrée (202) sonne un peu comme le devoir de faire un choix : Le sacrifice sur l'autel de Mamon ou la Mémoire du Sacrifice (8/2) ? Le cercueil ou l'Accueil ? — Ouvre ta gorge, dis la Parole, elle est. Les dents arrêtent la Parole ; les morts, le(ur)s dents serrent (i/4).
Peut-être que les sonnettes d'alarme devraient être les cloches d'aujourd'hui ?! Ce serait une sorte de changement. Imaginons que ce ne serait plus l'appel à la prière qui serait lancé depuis les cloches du pèlerinage d'été à Arès (même si la prière se veut vouloir être un Appel à l'accomplissement (Rév d'Arès 35/6), disons qu'elles sonneraient l'Alarme. Peut-être est-ce pour cela qu'elles sonnaient fausses cet été ? Mais cette fausseté n'inquiète pas outre mesure. Pour ma part, je m'inquiète contrairement à ceux dont la quiétude semble inébranlable.
"Pas la religion, la Vie" (entrée 202) annoncez-vous encore, prophète ? Êtes-vous bien certain que vous faites tout votre possible pour établir clairement la différence entre les deux ? J'ai bien peur que vous n'alliez pas jusqu'au bout de ce que vous pourriez nous enseigner pour signifier la rupture nette qu'il existe entre les deux. Par contre, je pense que parfois vous rajoutez des obstacles à la marche déjà ardue de l'ascension. Oh ! Qu'osé-je ? N'y prenez pas ombrage, je m'interroge aussi, prophète : Lorsque vous évoquez, dans un copier/coller (réponse 201C62), Alain le B. en tant que "premier serviteur du pèlerinage", est-ce pour faire état d'une fonction ou d'un service ? Quel est le sujet de cette entrée ? Pas la religion, la Vie. Vous comprendrez donc ma question. Elle est légitime. Je suis toujours branché sur le sujet de la "légitimité". Pas la religion, la Vie. Pas la légalité, la légitimité ! Celle de pouvoir Vivre. D'être, à l'image du Père, libre absolument.
Je ne veux plus risquer de ne pas comprendre "un prophète pour quoi et pourquoi faire ?" Je risquerais de prendre le curry [?] des "Droits  Changeurs" pour le piment de la Parole. Je risquerais de contacter Amma  pour quémander une alliance fraternelle comme on cherche un œcuménisme sans fondement. Juste pour faire bonne figure.
Voulons-nous faire bonne figure ? Ou avons-nous un vrai programme à proposer au monde ? Ce monde à changer. Leur proposons-nous la religion ou la Vie ? Une idéologie ou un idéal ? Une chimère ou une eutopie |Thomas More : eutopia, lieu de bonheur] ? L'Idéal réalisé c'est la Vie.
Le corps est le réceptacle de l'esprit et de l'âme. De la conscience et de Dieu. Le changement se doit-il pas d'être de corps, d'esprit et d'âme ?
Ne devrions-nous pas tendre vers une incarnation ? Celle du Christ prenant le pas sur le corps animal, l'échafaudage (Rév d'Arès 17/2). Mais ce corps reste figé, momifié [xLix/7]. Est-ce un signe de bonne santé spirituelle ? La religion ou la Vie ? — Ma Parole est la Loi Qui vient (28/7) — Ma Parole est la Vie.
Comment peut-on se revendiquer du temps qui vient (Rév d'Arès 16/10, 30/13) sans avoir tout le corps, le cou tendu (25/10) vers la complétude de la Loi Qui sera (28/8) ? Cette Loi n'est pas celle de la religion. Elle est celle de la Vie. Est-elle celle de la momification [xLix/7] ? Non Elle est celle de la résurrection ? Et Elle ne remplit pas des kilomètres de registre (33/17). Elle est concentré en une seule politique : L'amour. Mais quel amour ? Celui d'Amma ?
J'espère tout de même, prophète, même en tant que membre du reste, être inscrit dans le registre des mémoires (Rév d'Arès 33/25). Qu'en pensez-vous ?
En tout cas, le moment est peut-être venu pour donner plus de place au Corps du Christ (Rév d'Arès 8/2, 8/6) ; sans la barrière ni l'interprétation qu'en fait la religion ?! La Mémoire du Sacrifice, c'est du concret selon moi ; au-delà du caractère solennel, c'est aussi le dépassement de la loi des hommes au bénéfice de la Loi Qui sera (28/8). Non ?
Le bon système humaniste nous informe que "la loi ne peut interdire que ce qui est nuisible pour la société" (Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen). C'est une façon (littéraire) de préciser et de préserver la liberté contre les abus de la loi elle-même. Voici un euphémisme de la Constitution Française. Pourquoi ? Parce que toute personne avertie sait que la loi des hommes, malgré ses abus et ses déclarations, est souveraine. Et qu'il faut rentrer dans son jeu pour s'y opposer ; marcher avec le pendu (Rév d'Arès xxx/3) : Je n'ai pas deux goûts. (C'est) le nerf de poisson (que Dieu met) dans ma bouche ; la fouace reste (aux pendus)» (xxx/16). Deux goûts ? Alors pas celui de la religion. Mais le goût de la Vie. Ce n'est pas la même conception du Corps du Christ.
Nous, P(p)èlerins d'Arès, sommes-nous capables aujourd'hui d'exercer réellement le jiu-jitsu (réponse 201C77) ? C'est-à-dire de prouver que c'est la loi des hommes elle-même qui est nuisible pour la société ; elle est le venin pour le bon déroulement durable et heureux de la vie en société. Et nous avons l'antidote.
Alors n'est-il pas venu le temps de vivre en accord avec l'Appel ? Le temps de l'Appel : La loi des hommes est hors-la-Loi de Dieu.
La loi des hommes est une invention du Noir : Le bras de Noir (entoure) l'homme; le ventre (de Noir) coule dans le ventre (de l'homme) (Rév d'Arès xvii/11). Le changement est aussi celui de ne pas servir le Noir, de ne pas s'avouer vaincu devant le Noir, de ne pas s'adapter au Noir.
Mikal a le Blanc ; voilà le retour (xLv/25) !

Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
Vous évoquez le Corps (Rév d'Arès 8/2, 8/6), qui en fait est le Corps et le Sang, mais La Révélation d'Arès ne dit pas qu'ils sont ceux "du Christ" comme vous l'écrivez au risque de faire penser qu'il s'agit d'eucharistie. Il s'agit du Corps et du Sang de Dieu (Jésus à Arès prête sa voix à Dieu), purement symboliques ou anagogiques. Une manière de langage pour rappeler qu'il y a parenté entre le Créateur et sa créature humaine comme Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26).
Par ailleurs, vous demandez : "Alors n'est-il pas venu le temps de vivre en accord avec l'Appel ?" Mais, mon frère Frédéric, je ne sais pas en ce qui vous concerne, mais en ce qui concerne le petit reste, je pense que nous faisons depuis quelques décennies ce que nous pouvons dans le sens de l'Appel. Mais, bien sûr, nous avançons lentement et c'est grâce à cette prudence que nous progressons sans dégâts. Les pouvoirs n'ont pas pu nous nuire autant qu'ils l'auraient voulu ; tout ce qu'ils peuvent faire pour l'heure, c'est cadenasser devant nous kles portes des media. Ta force sera dans ta patience et les conseils que tu prendras (Rév d'Arès 35/7).
Ceci dit, ce commentaire est remarquable et je pense que chacun le lira avec intérêt. Vous montrez par surcroît une très bonne connaissance de La Révélation d'Arès. C'est avec joie que je l'affiche. Il est très long, je pourrais y apporter quelques remarques, mais rien n'est parfait, il faut laisser s'afficher ce qui va dans le bon sens.
La Révélation d'Arès est déjà un Cri du Créateur très agressif à l'égard des princes et des dominateurs de toutes sortes. Si nous y ajoutons trop vite de l'action — ce que vous entendez par votre évocation de l'épée (Rév d'Arès 35/14) —, ils nous pulvérisent, car nous sommes faibles et ils sont forts. Notre singulier mais considérable avantage, c'est que la rationalisme officiel se devant de considérer La Révélation d'Arès comme une sotie, une fumisterie, une œuvre illusoire, ils ne pourraient attaquer trop fortement ce livre sans se ridiculiser et/ou contrevenir à la Constituion et doivent, en vertur de la liberté de conscience, nous laisser vivre notre foi comme celle de doux rêveurs. Cela nous laisse du Champ.
Il y a de l'emphase dans votre commentaire ; cela répond à votre nature, mais vous avez veillé ici à ne pas trop accentuer le pathos, le lyrisme batailleur, et cette mesure est bien dans la ligne de la Parole d'Arès. Il nous faut parler, non hurler. C'est bien. Le commentaire est très long ; cette longueur répond à ce qui court dans votre pensée comme dans votre cœur, mais je ne l'ai pas coupé. J'ai même réécrit quelque peu deux ou trois phrases pour qu'elles expriment mieux encore ce que vous voulez dire ici. De toute façon, votre long commentaire est partout traversé par la question : Quoi faire ? que nous pose sans cesse le besoin pressant de dire au monde ce que le Père lui dit. Mais il y a encore un décalage très marqué entre notre conviction brûlante et les haussements d'épaule de la foule. Il ne faut pas aller trop vite. Ce qui vous frappe dans La Révélation d'Arès est qui est notre Feu à tous ne frappe pas du tout l'ensemble de nos frères humains, tout au plus intéressés (quand ils le sont) comme le sont des apathiques. Le temps seul — ce temps que vous évoquez beaucoup — donnera à notre travail force de conviction. À un moment ou à une autre se produira une rupture dans l'apathie méfiante du public ; ils réaliseront, en nombre suffisant du moins, que la religion comme la politique leur ont fait une vie plate alors qu'ils sont faits pour être, comme vous dites, "des aventuriers du temps qui vient". L'épée alors se montrera dans nos mains et tranchera la fausse bonne conscience de l'homme... Au reste, on croyait cet homme satisfait, mais les gilets jaunes montrent que ce n'est pas le cas. Dommage que, contrairement à mon sempiternel conseil, nos missions n'aient pas établi un dossier, un plan, pour agir dans ce cas-là, pour profiter d'une grogne populaire pour parler aux grogneurs. J'ai cessé de me plaindre de ce que mes frères ne suivent pas mes conseils ; cela aussi viendra en son temps.
Concernant Alain Le B., oui, il est le "premier serviteur du Pèlerinage", mais ce n'est pas un grade ou un titre, c'est tout simplement l'ordre chronologique. Alain est le premier qui accepta d'être fidèlement à mes côtés chaque jour de chaque Pèlerinage depuis le temps, déjà lointain, où l'exèdre était une petite pièce de quelques mètres carrés formant antichambre de la salle de prière, la salle historique des Théophanies, où l'on entrait par une porte aujourd'hui disparue, qui se trouvait à hauteur de l'arcade centrale du narthex.
Merci, frère Frédéric, pour votre très beau et intéressant commentaire.

23nov18 202C26
Laurent Louis, né en 1980 à Nivelles, est un homme politique belge. Il est élu en 2010 député fédéral sur la liste du Parti populaire, dont il est le seul parlementaire. Voilà ce qu’il dit sur les événements douloureux qui se passent en ce moment en France :
"Je suis désolé mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi les gens bloquent-ils des dépôts de carburant ? Pire, des groupes veulent bloquer les commerces ce vendredi pour empêcher les clients de profiter du "black friday". C'est ridicule ! Pourquoi emmerder les camionneurs qui bossent dur pour gagner une misère ? Pourquoi créer une pénurie d'essence chez les petits pompistes, qui sont des indépendants lourdement taxés, les empêchant de servir leurs clients et de gagner leur pain ? Pourquoi empêcher les commerçants de gagner leur vie ? Pourquoi s'en prendre aux grands magasins qui emploient des caissières et des gens qui ont des emplois fragiles et des salaires peu élevés ? S'en prendre à l'économie, c'est s'en prendre directement à l'emploi. En faisant cela, vous contribuez à accélérer le projet de nos dirigeants qui est de nous appauvrir. Au lieu de les emmerder, vous les aidez à détruire nos pays ! Franchement, je ne comprends pas pourquoi certains gilets jaunes se plaisent à emmerder les simples citoyens, leurs semblables alors que ce sont les politiques qu'il faut viser ! Ne vous trompez pas, je veux du changement et j'espère sincèrement que les citoyens prendront enfin le pouvoir mais il faut absolument agir avec une meilleure stratégie. Ceux qu'il faut viser, ce sont les politiques ! Ça demande plus de courage mais c'est la seule chose à faire, si vous voulez du changement ! Si vous voulez agir utilement, allez bloquer le parking du Parlement fédéral, empêchez les députés de rentrer chez eux, bloquez les sièges des partis politiques, bloquez le Parlement wallon, le Parlement flamand, le Parlement bruxellois, le Parlement européen, en France, bloquez l'Assemblée nationale, ce ne sont tout de même pas les cibles politiques qui manquent ! Là, ce sera utile car la cible sera la bonne ! Emmerder ses semblables et empêcher les travailleurs de bosser n'est pas la solution. Cibler les politiques, ça, c'est la solution ! On me dit que bloquer les dépôts de carburant est utile pour mettre le pays à l'arrêt mais ce ne sont que les citoyens qui ne rouleront plus : Le gouvernement, la police, l'armée, ils continueront à rouler car, eux, ils disposent de réserves sur des sites stratégiques inconnus des citoyens. Il faudrait donc agir avec un peu plus d'intelligence si vous voulez vraiment que vos revendications légitimes soient entendues et exaucées. Actuellement, c'est du grand n'importe quoi inefficace qui ne permettra pas d'emporter le soutien populaire total dont ce mouvement a pourtant besoin."
Je partage . S'il ne correspond pas au fond de l'entrée, ne le publiez-pas !
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
Non, ce commentaire ne correspond pas au fond de l'entrée "Pas la religion, la Vie", mais je l'affiche quand même parce que je partage aussi.
Toutefois, je mets un bémol à l'appel intelligent et légitime de Laurent Louis, député belge. S'attaquer directement aux politiques, c'est constitutionnellement s'attaquer aux institutions élues de nos "démocraties", c'est donc s'exposer à des représailles policières, judiciaires, voire même militaires. Je ne sais pas si c'est le cas en Belgique, mais c'est le cas en France. S'attaquer aux politiques, aux députés, au gouvernement, c'est la révolution ! Le gouvernement a alors la possibilité de répliquer par la violence. C'est, je pense, ce que veulent éviter les gilets jaunes. Certes, Laurent Louis a raison, les gilets jaunes ne s'attaquent pas aux bonnes cible et même ils rendraient plutôt service aux politiques, qui pour cette raison les laissent faire, mais ils forment malgré tout une expression, certes maladroite mais sincère, d'un ras-le-bol largement partagé. C'est déjà ça. Les impôts sont très lourds et des impôts nouveaux (des taxe, c'est la même chose) vont entrer en vigueur. Par-dessus le marché, la France est surendettée. C'est vraiment à se demander où va tout cet argent que nous payons. Il y a quarante ou cinquante ans (quand nous nous sommes mariés, Christiane et moi) la France fonctionnait bien, elle n'était pas endettée, les impôts étaient acceptable. Plus personne ne comprend et il devient évident que ceux qui comprennent sont ceux qui exploitent la manne fiscale.

23nov18 202C27 
La loi nivelle tout vers le bas et dans ce monde qui a maintenant le réflexe légaliste quasiment systématique, presque animal, il faut voir les dégâts dans les esprits…
La vertu est devenu l’insolite dans la médiocrité générale. Il faudrait pourtant remettre la vertu à l’ordre du jour et enrayer les faiseurs de lois. Renverser l’ordre des choses et imaginer des solutions pour en sortir cela pourrait peut-être faire partie de ce quelque chose de politique à notre portée pour en finir avec les princes du culte politique — La conscience et la vertu comme solution au "légalisme" compulsif ! – Je teste ce terme conscience dans mon travail que j’oppose souvent à toutes ces lois qu’on nous impose et qui se fichent pas mal du point de vue de celui qui prône la vertu. Celui-là ne compte pas, il doit s’aligner, sinon gare !
Cela fait son chemin. À force d’opposer le mot conscience à la loi, au règlement, aux contrôles… cela oblige à se définir non plus par rapport à la loi mais par rapport à l’individu, à la notion de liberté. Ce mot fait réfléchir et il ouvre des perspectives intéressantes. il fait partie de ces mots qui lancent la transhumance vers le spirituel, le vrai.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
En lisant votre commentaire, frère Pascal, je vois que les gens en ont assez d'être méprisés pour leur vertu et transformés en planches à billet pour une collectivité qui redistribue l'argent à ceux que Jacques Chirac appelait "les copains et les coquins". Nous Pèlerins d'Arès payons taxes et impôts, mais quand nous voudrions quand même profiter un peu du réseau médiatique formidable que les impôts et taxes que nous payons ont permis de construire : radio, télévision, etc., nous sommes considérés comme indésirables.
Notre Message est pourtant noble et haut en vertu : "Vous voulez changer la France, M. Macron, mais peut-on changer le monde sans croire aux pouvoirs absolus de l'amour et de la mesure ? M. Macron, il n'y a pas d'amour dans vos décisions et vous avez surdépassé la mesure déjà dépassée par vos prédécesseurs. Ne peut-on empêcher l'homme de désespérer de lui-même et de ses semblables, car c'est ce qui se passe avec les gilets jaunes : un début de désespoir ?"
La raison du pouvoir, sous prétexte qu'il est élu et que cela lui donne pour quelques années le pouvoir d'un roi noir ou blanc, est-elle en droit de dépasser la raison tout court ? Non, et il arrive un moment où même les petits, les sans-grade les plus soumis, découvrent que la raison gouvernante ne peut pas dépasser certaines limites. Votre raison d'État devient une raison surfaite et dérisoire. Sans doute, l'action collective des gilets jaunes peut réussir et peut échouer. Mais elle échouera pour revenir plus tard et pire... Même si les gilets jaunes rentrent chez eux, vous allez maintenant naviguer dans le brouillard et réflechir par approximations. Il serait temps que le pouvoir de ce pays, ce pays où sont venus le Messager de Dieu en 1974 et Dieu Lui-même en 1977, réalise qu'il faut complètement changer de vision. Et nous nous apercevons que le plan de pénitence que nous propose La Révélation est fondé sur une raison solide.
Non, pas la religion, qui est folie, parfois-même folie meurtrière, mais la Vie, qui est raison.
Merci, frère Pascal, pour votre commentaire.

24nov18 202C28
Pas de religion, la Vie ! Cet avis est mon avis.
Sébastien ou le retour de l'enfant prodigue.
Sorti de prison, du système, pléonasme...
Aujourd'hui, je cherche Belle... Nombreuses, laquelle choisir ?
Je ne dois pas me laisser attraper, car je serais immobile ?!
Comment procèder ?
Je réflêchis après avoir enseigné la Vie, et je me demande laquellle sera ?!
Sébastien au nez de clown ! Cordialement à nous et à Nous...
Sébastien C. d'Île de France

Réponse :
Je suis surpris par un mot dans votre commentaire : "pléonasme". Ce n'est pas un mot courant. Oui, en effet, "prison et système" forment un pléonasme comme le jour d'aujourd'hui ou la panacée universelle. Votre esprit est plus fin que vous le laissez paraître. Ce seul mot, qui m'apparaît comme une petite lumière, m'incite à vous répondre exceptionnllement.
Vous m'adressez depuis des années de nombreux commentaires, que je ne publie pas, parce que vous êtes un trublion. Nous vous avons toujours bien accueilli au Pèlerinage, mais vous finissez par vous y montrer insupportable, allant jusqu'à jeter des ordures depuis la rue par-dessus le mur dans la cour de l'enceinte sacrée et parce que vous importunez certaines de nos sœurs. Vous nous mettez ainsi dans l'obligation de nous garder de vous comme d'un perturbateur. Mais je publie ce commentaire₋ci pour vous montrer que vous n'êtes pas oublié. Vous priez sûrement de votre côté et nous prions avec vous de loin.
Vous "cherchez Belle" et vous demandez : "Laquelle choisir ? Comment procéder ?"
Il n'y a pas de procédé.
Ce qui fait qu'un homme et une femme se rapprochent, c'est l'amour romantique, l'amour qu'ils ressentent par hasard, un beau jour, naturellement et en même temps l'un pour l'autre. L'amour romantique ne se commande pas, il n'existe aucun procédé pour le provoquer, il naît du hasard et souvent ce hasard-là ne traverse pas notre vie. Regardez autour de vous et vous verrez quantité de personnes seules cherchant une compagne ou un compagnon et ne la trouvant jamais ; vous verrez aussi quantité de divorces qui montrent que même ceux qui se rencontrent ne s'aiment pas assez pour vivre ensemble longtemps. Autrement dit, l'amour romantique vrai et solide est plutôt exceptionnel. Ô combien nous serions tous heureux de vous voir rencontrer la femme qui vous aime ! Cela viendra peut-être. Le hasard ne se provoque pas ; il faut le laisser se produire tout seul et quand il ne se produit pas, il faut savoir avec dignité passer son chemin.
Soyez un homme digne !

24nov18 202C29
Allez vous défiler avec les Gilets Jaunes ce samedi et allez-vous encourager les "Pèlerins d'Arès" à le faire ? Je suis sûr que non.
Alors que ce mouvement n'est pas, justement pas, un mouvement politique.
Non, car vous ne voulez rien faire de concret (excusez ma franchise) comme vous n'avez pas voulu participer à la grande manif contre le mariage pour tous qui a eu lieu le 13 janvier 2013 mais aussi les 24 mars, 2 février, 21 avril et 2 février... Pourquoi ? Pourtant 500 pèlerins d'Arès ou sympathisants Place des Invalides, je crois (j'y étais), ça n'aurait pas changé le monde mais ça aurait permis au moins de vous faire connaitre de façon favorable.
Vous dites: Seulement voilà, ces gilets jaunes et derrière eux la foule qu'ils représentent... ne savent pas quelque chose de capital : C'est qu'il n'y a pas de solution politique à leurs jérémiades sempiternelles. La politique politise, etc.
Non "ils" ne savent rien, c'est vous qui savez tout...
Je ne défends pas Emmanuel Macron plus qu'un autre et je ne connais rien à la politique plus que ça, mais au moins il est très pragmatique il faut le reconnaitre.   
Gilets jaunes : Emmanuel Macron a annoncé mardi un nouveau cap pour rendre la transition écologique "acceptable".
https://www.lci.fr/politique/gilets-jaunes-emmanuel-macron-va-annoncer-mardi-un-nouveau-cap-pour-rendre-la-transition-ecologique-acceptable-2105374.html
Vous voyez donc que ces actions ont servi à quelque chose.
Enfin on verra samedi. En attendant j'encourage tous les pèlerins d'Arès et sympathisants à venir sur les lieux. À propos, comment se procurer des gilets jaunes ?
Michel T. d'Île de France

Réponse :
"Comment se procurer des gilets jaunes ?" Si vous avez une voiture, vous êtes obligé d'y avoir un gilet jaune, endossez-le et rejoignez la manifestation. Je voujs rappelle la "Direction de l'information légale et administrative (Premier Ministre): Pour circuler en France avec une voiture particulière, il est nécessaire de posséder certains équipements nécessaires à la sécurité des passagers ou des autres usagers de la route. L'absence de ces équipements constitue une infraction et entraîne une contravention plus ou moins importante." C'est la loi. Vous pouvez, si vous n'avez pas de voiture et si vous avez une voiture non conforme à la loi, acheter un gilet jaune dans n'importe quelle station service ou magasin d'équipement pour automobilistes.
Ceci dit, non, je ne rejoindrai pas les gilets jaunes aujourd'hui samedi 24 novembre, parce que je suis un homme débordé de travail et que j'ai beaucoup de choses à faire aujourd'hui et demain : courrier, paperasse administrative, préparation de mon voyage à Paris la semaine prochaine, etc. Je n'ai pas de repos et pratiquement pas de vacances. Je vais avoir 90 ans, j'ai été communiste une bonne partie de ma vie en des temps où les Communistes étaient les premiers à manifester. J'ai manifesté. Je sais que ça ne sert généralement à rien. Je dis "généralement", parce qu'il peut y avoir de de rares exceptions : Certaines manifestations de masse ont tout à fait exceptionnellement servi à quelque chose et je ne citerai que le Front Populaire. J'avais 7 ans, mais je m'en souviens très bien. Mon père, qui était communiste, m'emmenait tous les jours voir les défilés du Front Popu en 1936, et il y en avait beaucoup dans ma commune de Suresnes et dans mon quartier qui était très usinier : Farman, Saurer, Unic, Simca, Latil, Blériot, etc., étaient tous en grève totale. Plus tard, jeune homme ou ingénieur, j'ai participé à de nombreuses manifestations, j'ai connu les coups de baton de la police, des CRS, des gardes mobiles (la "Jaune"). En général, je le redis, ça ne sert pas à grand chose. Tous les gouvernements savent faire le dos rond dans ces moments-là et ils finissent par avoir le dernier mot, simplement parce qu'ils doivent faire face à des dépenses considérables, des obligations nationales et internationales de toutes sortes souvent contradictoires. Pourquoi à votre avis sommes-nous affligés de lourdes taxes, pour mettre des sous dans les poches de nos gouvernants ? Non. Mais parce que de tous côtés il doit payer. Cela existera et empirera aussi longtemps que les nations seront de grandes masses. Seules des petites nations souveraines, ce que j'appelle des petites unités humains, éventuellement confédérées, peuvent calculer leurs dépenses de plus façon plus pointue et plus économique, mais les grandes masses ne le peuvent pas. Voilà pourquoi, si vous lisez un peu ce blog, je préconise depuis longtemps le changement de la France en Confédération Française de petites unités ; voilà pourquoi j'ai voulu créer un parti de la Confédération Française mais que les juristes m'ont dit : Ce n'est pas légal, parce que vous pouvez vous présenter aux élections que dans la Cadre de la Constitution qui déclare que la France est Une et Indivisible. Me croyez-vous inerte devant les problèmes sociaux ? Non, mais je ne vois pas grande utilité à ce mouvement des Gilets Jaunes. Je ne crois pas non plus que le "mariage pour tous" soit une urgence dans ce pays qui a vécu quelque treize siècles, depuis les Temps Mérovingiens, sans "mariage pour tous". Au reste, je trouve très bien que le Pacs existe, parce qu'il offre plus de justice en matière de séparation et de succession pour les couples qui vivaient jusqu'alors en concubinage, le Pacs dont les formalités comme la dissolution sont en outre fortement simplifiées. En outre, le mariage pour tous est également une loi. Figurez-vous que comme personnalité spirituelle j'ai été consulté par le Gouvernement à l'époque sur l'opportunité du Pacs et j'ai dit mon approbation avec enthousiasme.
Ceci dit, toujours si vous lisez mon blog, vous avez pu voir que je suis sympatisant du mouvement des gilets jaunes ; je comprends très bien le mécontentement, voire la souffrance, de ceux qui ont tant de mal à boucler leurs fins de mois, même si je pense que ce mouvement ne sert pas à grand chose, parce que je crois que le gouvernement a grand besoin de l'argent qu'il prélève et je pense que si les gilets jaunes obtiennent que la surtaxe sur les carburants soit annulée, le gouvernement devra créer d'autres taxes dans d'autres secteurs pour compenser cette perte. La France vit au-dessus de ses moyens, cela ne fait aucun doute.
Je ne vois qu'une solution aux problèmes humains de plus en plus grands qu'il faut résoudre, la solution préconisée par La Révélation d'Arès : la pénitence et la moisson des pénitents et je ne pense pas que vous ayez, mon frère Michel, de leçons à me donner quant aux encouragements continuels que j'adresse à nos missions. N'êtes-vous pas missionnaire vous-même ? Si vous ne l'êtes pas, devenez-le et, croyez-moi, vous ferez quelque chose d'infiniment plus utile que de revêtir un gilet jaune. La différence est que les gilets jaunes espèrent des résultats immédiats tandis que notre mission sait que plus de quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour changer le monde. Il n'existe pas de changement en profondeur qui soit rapide. Il n'y a de rapide que le bruit (ii/7-13, vii/4-16, xi/4-6, etc.). Relisez attentivement La Révélation d'Arès.

24nov18 202C30
Bien aimé prophète du Très-Haut,
Merci Père l’Univers de nous redonner Ta Parole pure par la voix de Mikal.
Je fais réfléchir l’homme de la rue sur la Vie. Je lui dit : L’homme se déshumanise parce qu’il se déspiritualise et si nous ne changeons pas nos petitesses, nos méchancetés en amour, pardon, paix, non-jugement et si nous ne vivons l’intelligence spirituelle, les relations humaines seront très difficile, avec la chute  du système d’Adam. Les observateurs honnêtes, écrivains, qui parlent à la radio sur la société, ceux qui ont le courage de dire que les politiques mentent, manipulent, et que la récession menace, rejoignent votre analyse sur nos sociétés décadentes. Nous, le petit reste, ne croyons plus depuis longtemps aux politiques, mais redonnons l’espoir aux humains.   
Il faut que le monde change (Rév d’Arès 28/7).
Écouter sa conscience, changer en bien, c’est être pénitent et construire son âme (Rév d’Arès xxix/7-11). Sinon, l’homme ne sera plus qu’un animal pensant, animal qui perdra encore plus sa liberté (Rév d’Arès 10/10) et ne pourra qu’obéir, obéir comme un esclave (Rév d’Arès, le bruit xLvii/1-2). Beaucoup en sont conscients aujourd’hui, mais pas suffisamment, hélas.
Même si l’homme est pétri de paradoxe (votre réponse à Patrick 201c14) il finira par comprendre qu’il n’a pas le choix, s’il veut redevenir maître de son destin, il doit admettre et ne pas rejeter indéfiniment la Parole et la vivre. La tête du frère a l’Eau ( Rév d’Arès xLiv/9).
L’homme doit se réinventer, c’est sans doute pourquoi le Père se dit qu’est enfin arrivé le moment pour l’homme de se recréer.
Cette réinvention passe par une connaissance très délicate à acquérir des affinités entre le Créateur et la créature humaine (votre réponse 201C31 ).
Je moissonne avec le tract qu’a proposé notre frère Bernard de la F. (201C33) — la Vie simple et spirituelle — légèrement modifié avec Jean-Pierre pour le rendre plus abordable. Mais je moissonne également avec le tract que nous avons fait en commun à Tours, sur "La Vie, pas la religion". On nous écoute avec intérêt, mais pas de retour pour l’instant. De toute façon, il faudrait un tract nouveau à chaque moisson, tant il y a à dire pour faire réfléchir.
Les religions sont des pouvoirs trompeurs et illusoires (Rév d’Arès 7/4). Dieu nous dit :  J’ai donné en héritage à tout Mon Peuple Ma Parole, tous sont princes, tous règnent sur la mort et sur l’enfer quand ils vivent selon Ma Parole (3/9 )
Les enseignements de Mouhamad et de Jésus ont perdu de leur tranchant, mais Mikal avec La Révélation d’Arès leur redonne leur vrais sens et vigueur (Rév d’Arès xLiii/4-7) + notes.
Avec vaillance, les Pèlerins d’Arès répercutent la Parole du Père et l’enseignement du prophète Mikal.
Nous sommes forts dans le Vrai, avec le faucon, nous survolons la vague qui bave ( Rév d’Arès xLv/20-21).
Fraternellement avec tous.
Simone L. de Touraine.

Réponse :
Merci de nous apporter un grand souffle de votre Vent missionnaire, ma sœur Simone. Vous allez en mission avec le tract proposé par frère Bernard de la F.que je rappelle ici :
RECTO :

Placez au premier plan
dans la vie  
l'essentielle simplicité
Humaine :

l'amour de tous les hommes,
la paix,
le pardon,
l'intelligence du cœur libre des préjugés,
et vous ferez prendre au monde les rails d'un monde spirituellement élevé, un monde vraiment changé qui se libérera petit à petit des guerres, inégalités et autres méchancetés. Des hommes qui s’aiment respecteront au plus haut point l’environnement de tous.

Cette essentielle simplicité c'est l'Art consommé de vivre en harmonie, sur cette terre, avec l’univers entier. C’est Là où le spirituel Humain rejoint le spirituel Divin, noyau de Vie absolue.
 
rater sa vie ne sera plus !

VERSO :

Il y a 2000 ans, dans le "Sermon sur la Montagne", Jésus a donné cette essentielle simplicité mais elle a été mise au second plan par les religions derrière des dogmes et des crédos.
 
Gandhi, à la suite de Tolstoï, s'enthousiasmait pour ce sermon. Tolstoï voulant vraiment le vivre en a été excommunié.

 En 1974, à Arès en Gironde Jésus réapparaît à l'homme Michel, puis en 1977, le Créateur lui-même (le Co-créateur en fait, Dieu et l’homme sont Un)  se manifeste pour que soit remis au premier plan cet enseignement de la positive et simple pénitence et que soient reléguées au détail les appartenances diverses, c'est   « La Révélation d'Arès » :

 Croyez ce que vous voulez ou ne croyez pas, vivez comme vous voulez mais ne négligez surtout plus l'essentielle simplicité : aimez, pardonnez, faites la paix, soyez intelligent du cœur libre des préjugés vraiment, Car la vérité, c’est que le monde doit changer.  Cette essentielle simplicité peut fusionner avec tous les aspects de votre vie et devenir constante, c'est la non-dualité mise en pratique, partageable par tous, c'est un tissu vivant à recréer. Il faut achever ce monde, dépasser les formes infantiles de la liberté, affirmer son rôle de co-créateur positif.

Fin du tract
Je trouve que c'est une très bonne idée. Mais pourquoi "le modifier pour le rendre plus abordable" ? Il est bien comme il est. La plupart du temps, quand on veut rendre les choses "plus abordables" en pensant que les gens accepteront mieux ce qu'on leur donne à lire, on se trompe. Les gens de la rue n'acceptent pas mieux nos tracts quand nous nous imagininons les rendre plus aptes à leurs moyens d'assimilation. Mieux vaut dire carrément les choses comme elles sont dites par le Vrai dont nous avons été les réceptacles. Les épis mûrs (on ne cherche pas à convertir mais on cherche les épis mûrs) reconnaissent généralement le Fond sans qu'on ait rendu le texte plus enfantin ou plus banal.
Actuellement on est dans l'épisode des gilets jaunes. C'est une révolte douce. Je repense à "L'Homme Révolté" d'Albert Camus, une de ses œuvres importantes. Je l'ai lu il y a longtemps, mais je crois me souvenir que Camus pensait que l'esclave qui se révolte dit en même temps non et oui. Il accepte de mourir si nécessaire pour sa liberté, mais cette mort est par elle-même un esclavage ; il a quelque chose à affirmer qui dépasse son propre destin, quelque chose de commun à tous les hommes de ce monde, que nous Pèlerins d'Arès pouvons qualifier d'adamique (Rév d'Arès 2/1-5). En fait la révolte ne se fait pas seulement face aux contraintes, mais elle se fait face au mensonge, mensonge de la religion, de la politique, des économistes, etc. En cela, Camus pensait que la révolte était moins dictée par la rancune et l'esprit vengeur que par le sursaut de l'homme qui veut être traité en homme. C'est notre sentiment, entendant (en ce qui nous concerne) par homme l'homme digne, l'homme Enfant de Dieu, l'homme co-créateur du monde. La révolte va donc, consciemment ou non, dans le sens de la valeur humaine ou de l'humanité comme valeur qu'il faut régénérer plus que dans le sens d'action grossière de chasser une contrainte, parce que de contraintes tout homme, le riche comme le pauvre, le puissant comme le faible, peut être accablé. Il nous faudrait nous appeler révoltés plutôt qu'insurgeants, mais ces mots sont tous ambigus ; ces nuances sont seulement subjectives en nous mais non comprises au dehors où l'on continue de confondre révolutionnaire et révolté. Dans la révolte le révolté dit non et oui, il dit non par la violence, il dit oui par solidarité avec les autres révoltés, laquelle solidarité devient une contrainte... et l'on n'en sort pas. "Je me révolte, donc nous sommes," écrivit Albert Camus et cette phrase, aujourd'hui fameuse, montre que l'amour — en nous justifions le pronom "nous" mais je ne crois pas que Camus pensa à cela — peut être le moteur d'une révolte. Est-il le moteur de la révolte des gilets jaunes ? Je ne crois pas et je pense qu'il n'y a pas eu dans l'Histoire de révoltes, sinon peut-être et par exemple celle des apôtres de Jésus ou celle de François d'Assise, mais plutôt des révolutions, c'est-à-dire des grosses agitations pour retomber dans le même problème religieux ou politique que la révolution a cru chasser. Nous, nous devons orienter notre révolte contre ce monde par l'insistance sur le beoin absolu d'amour, parce que cet amour n'existe pas sur terre et c'est bien là notre souci n°1. Nous allons dans un sens très différent de celui que les ressentiments immédiats peuvent provoquer et c'est très difficile à exprimer et c'est pourquoi quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Merci, ma sœur Simone, pour votre courage et votre constance à la mission.

24nov18 202C31
Frère Michel, Sœur Christiane et toutes mes sœurs et frères,
Je vous dédie cette modeste vidéo réalisée par notre Frère Gurvan.
Soyez féconds !
Moisson Lumière Alliance avec Noé (Genèse 9,1-10,32).
J'espère que vous pourrez la visionner.
Didier Br. d'Île de France.

Réponse :
Merci, mes frères Gurvan et Didier, pour cette brève vidéo.

25noc18 202C32
Note du blogger :
Ceci n'est pas un commentaire mais l'extrait d'une lettre dans laquelle notre frère Morya T. me fait part d'une œuvre cinématographique qu'il vient d'achever : "Numen Process : Réenchanter la vie." Ce film étant sur YouTube et sur Google, donc pouvant être vu par n'importe qui, je pense que Morya T. ne verra pas d'inconvénient à ce que je l'affiche ici.


Je viens de finir un documentaire sur le "Numen Process" auquel je me suis aussi formé. Vous le trouverez sur YouTube ou Google. Il s'appelle "Réenchanter la vie" et j'ai essayé dans ce film de glisser du quantique au spirituel. Mais pour respecter les personnes interviewées en ne les impliquant pas à leur insu dans une démarche trop insurgente, voire arésienne, car je suis quand même avant tout un petit Pèlerin d'Arès, un fils de Mikal, je me suis contenté d'évoquer la Beauté du Vivant, d'ouvrir le cœur du spectateur à la précieuse valeur de l'Être et de l'être humain et à sa place de co-créateur responsable dans l'Univers, dont la Terre.
J'ai l'intime conviction que c'est une pratique du temps qui vient... de la Loi Qui sera. Un peu comme si le Père trop aimant, en plus du Souffle d'Arès, aisait auxiliairement ses Enfants à se désengluer d'un rationnalisme triomphant qui les rend désespérés et esclaves des lobbies froids et dominateurs pour les reconnecter à Lui par le biais des Merveilles qu'Il dispense infiniment. Et sous prétexte de commerce, l'information, quoique suspecte au départ, peut finalement passer.
Voilà, cher prophète, j'ai fait ce film avec mon âme et le Souffle qui l'accompagne pour communiquer à l'humanité Quelque Chose de sa vraie Nature oubliée. Le prochain film sera sur La Révélation d'Arès. Je ne sais pas encore sous quel angle et sous quelle forme, mais il sera.
Morya T. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Morya, pour ce travail très intéressant que vous avez fait là.
Il s'agit d'un film d'une heure et vingt minutes, que je n'ai pas le temps de voir en entier ces jours-ci, parce que je prépare mon voyage à Paris pour l'Assemblée Générale de "L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès" et que j'ai beaucoup de travail à achever avant ce déplacement. J'ai quand même vu une partie de ce film qui, je pense, peut intéresser de nombreux lecteurs de ce blog.
Je souhaite beau succès à ce documentaire très intéressant.

25nov18 202C33
Je ne suis rattaché à aucune mission ; il n'y en a d'ailleurs pas dans ma région.
Mais je lis chaque jour La Révélation d'Arès et votre blog. La première parle de Moisson, le deuxième parle de mission très souvent. Alors, je me suis fait missionnaire tout seul en m'aidant d'un tract inspiré d'un texte publié par l'un des frères sur le blog.
Comme c'est difficile ! Incroyablement difficile. Je n'aurais jamais cru que les gens, nos concitoyens, nos frères humains, soient des murs comme ça. Ils me regardent comme si je parlais une langue étrangère, comme si j'étais un martien, un baragouineur avec des cornes d'escargot et des yeux de poisson.
Je vais à Aurillac, quelquefois à st-Flour, mais c'est la même chose. J'ai devant moi le même regard... comment l'appeler ? sauvage !
Quels conseils me donnez-vous pour dégeler le contact ?
Jacques D. du Cantal.

Réponse :
Mon premier conseil, frère Jacques, c'est celui de la patience !
J'ai connu ce "regard sauvage" quand j'allais au début en mission à Bordeaux dans les années 70. On n'a pas idée de la profondeur d'incrustation des habitudes, habitudes d'idées, de langage, etc., chez les êtres. On n'a pas idée de l'étanchéité des stéréotypes dans lesquels s'enferment nos contemporains ; le nouveau ou le renouveau n'y pénètre pas tout de suite. Il faut du temps. De là la tentation, pour raccourcir ce temps, d'édulcorer le Message et de lui donner un style qui le rapproche de ces stéréotypes, pour avoir l'air moins étranger, moins allogène, mots traduits dans l'esprit des gens de rencontre par "bizarre". Mais cela c'est une erreur, car dès lors qu'on veut se mettre au diapason du monde, on joue la même musique que le monde, on trahit la Parole d'Arès, on lui enlève ce qui en fait un nouveau baptême, une résurrection. Il faut donc de la patience. Vous verrez que les gens, du moins certains d'entre eux, s'habitueront à votre enseignement de rue et finiront par y prêter leur oreille.
Vous avez l'impression d'être "un baragouineur avec des cornes d'escargot et des yeux de poisson" (vous m'avez bien fait rire) et vous me faites penser à une histoire, dont je n'entends plus parler depuis longtemps, écrite par Albert Camus : "L'Hôte". On va me dire : Encore Camus, la barbe ! Je réponds : Oui, mais Camus a toujours écrit avec son cœur. Dans cette histoire un gendarme confie un prisonnier à la garde d'un certain Daru, un instituteur qui vit dans un coin isolé d'Algérie. Le prisonnier est un autochtone meurtrier qui ne connaît pas un mot de français, un homme d'allure très pauvre et très farouche, et Daru, lui, ne connaît que quelques mots d'arabe. Entre eux c'est le dialogue de sourds. Daru, profondément humain, n'a pas l'intention de livrer cet humain à la police comme une marchandise et il le traite avec dignité, mais entre eux c'est, comment dire, l'excommunion totale. Ce sont deux êtres tombés de planètes différentes. L'homme de rencontre, c'est lui qui vient d'une planète différente, c'est lui "l'escargot cornu". À la fin de l'histoire Daru mène l'homme farouche à un carrefour et lui dit en substance : Dans cette direction, la police, la justice, la guillotine. Dans cette autre direction la liberté, des tribus rebelles qui t'accueilleront." Il lui laisse le choix. Il a en fait un homme libre.
Soyez patient, frère Jacques. Vous n'êtes pas tout seul. Des saints vous guident. Patience !

25nov18 202C34
Voici une vidéo qui circule actuellement sur l'Internet, intitulée "The lie we live" (le mensonge que nous vivons), réalisée en 2015 par Spencer Cathcart que je trouve intéressante par son contenu.
Je dirai que nous, Pèlerins d'Arès, aurions presque pu faire ce film à ceci près que nous aurions ajouté ou davantage développé la part spirituelle de l'homme (qui ici, est quasi absente ou se devine pour celui/celle qui a déjà cette conscience en lui/elle), direction qu'il lui faut reprendre s'il ne souhaite pas le pire... le péché des péchés, la voie du non retour qui n'est que barbarie.
Cette vidéo est donc aussi instructive à ce titre, puisqu'elle nous donne à voir là où en est le monde dans sa façon d'envisager "demain" : prise de conscience sur ce qu'a priori les hommes ne veulent plus...sans savoir toutefois, quelle nouvelle voie il leur faut emprunter. Ou alors, il y a un déni du Sacré parce que les hommes sont scandalisés suite aux mensonges, là aussi, des religions. "Être le changement que nous voulons pour le monde", comme cela est énoncé dans la vidéo, ne s'improvise pas mais nécessite un minimum de réflexion sur soi et son rapport aux autres!
https://youtu.be/ljW1NOwQMFQ
Stéphanie C. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce commentaire et pour la vidéo.
Cette vidéo, qui dure huit minutes et demie, que je viens de regarder, est présentée comme si le mal, la pollution, la guerre, etc., formaient une fatalité que nous risquons de ne plus pouvoir empêcher et qui peut nous détruire. Je suis inquiet, moi aussi, de l'abus que l'homme fait des moyens du mal, ne serait-ce que parce que ce que nous appeleons le Mal n'est pas exactement ce que le monde appelle le mal, mais je ne suis pas aussi catastrophiste que la voie off qui présente les images. Je ne le suis pas, parce que si le Mal est là, je crois que le Père nous offre un moyens simple d'éviter le péché des péchés : la pénitence. Et je crois que nous pouvons réunir un petit reste suffisant pour empêcher le pire.
Certes, la fatalité est un élément important des données du problème brûlant de la liberté. Mais c'est justement parce que nous sommes libres que nous pourrons empêcher les catastrophes d'arriver. Je dirais même que, d'une certaine façon, La Révélation d'Arès désamorce la fatalité.
Nous vaincrons. Pas dans cette génération. Nous vaincrons dans X générations, mais nous vaincrons.

25nov18 202C35 
Je ne sais pas si vous le connaissez, Frère Michel,
J'ai découvert Alexandre Jollien philosophe autodidacte sur France Culture. Il m'a touché par son naturel et sa profondeur, de par sa simplicité. Pénitent, me semble t-il et pas mal déculturé, je trouve que le titre de votre entrée 202 lui sied à ravir : "pas la religion, la Vie."
Voici le lien du podcast , qui dure 58 minutes, mais les 10 premières minutes peuvent suffire à se faire une opinion:
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/profession-philosophe-1142-alexandre-jollien-amoureux-de-la-sagesse
Je viens de lui écrire par mail pour lui dire qu'il m'a touché, l'informer de La Révélation d'Arès et de votre blog, et lui proposer de nous aider un jour, espérant qu'il le recevra.
Xavier H. de Nice

Réponse :
Oui, mon frère Xavier, je connais Alexandre Jollien comme à peu près tout le monde le connaît, surtout depuis qu'il a formé un trio avec Matthieu Ricard (moine bouddhiste) et Christophe André (médecin psychiatre), qu'on a vu à la télévisio, trio qui est le triple auteur d'un livre qui s'est bien vendu "Trois Amis en Quête de Sagesse".
Je n'ai pas lu ce livre, faute de temps pour tout lire, mais j'ai entendu Alexandre Jollien quelquefois à la télévision.
Vous avez bien fait de lui écrire. Je ne sais pas s'il vous répondra, mais qui sait ?
Alexandre Jollien est suisse, je crois, en tout cas il a beaucoup vécu en Suisse et a même épousé une Suissesse. À cause d'un étranglement par cordon ombilical à sa naissance, il est né infirme moteur cérébral et aujourd'hui encore ne peut parler que très lentement. C'est un homme très attachant. Je doute qu'il soit autodidacte. À ma connaissance, il a une licence de Lettres et une maîtrise en Philosophie de l'Université de Fribourg en Suisse... mais je peux me tromper.

26nov18 202C36
Tout comme J'ai.Je suis (Rév d'Arès ii/1) j'aspire à atteindre Sa Sainteté, Sa Puissance et Sa Lumière (12/4).
Seule la pénitence accomplie en conscience chaque jour dans notre cœur peut nous y conduire.
Redevenir libre absolument !
L'amour pour notre prochain comme pour nous-mêmes dans l'absolu nous rendra capables de ne plus juger absolument, de pardonner de tout notre coeur dans l'absolu, nous libérera de tout préjugé, de toute domination religieuse, politique, de toute domination que nous n'avons pas toujours conscience d'exercer sur notre prochain ainsi que de toute peur qui nous empêche d'être Un en Dieu : Sois Un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1), vous dit le Pére  de l'Univers (12/4) dans l'absolu.
Quand on lit L'Évangile donné à Arés d'une seule traite, puis Le Livre d'une seule traite, l'effet du Livre sur nous est celui d'une apothéose absolue. Il vous rentre par le cœur, la chair, l'esprit, l'âme [Rév d'Arès 17/7]. L'espace de l'imprégnation totale de Sa Parole vous conduit vers les magnificences infinies [4/6], l'espace hors du temps [12/6], de la Vie qui vous habite l'instant de la Parole qui vous habite. Tant et si bien que vous souhaiteriez que cette Vie ne vous quitte plus jamais tant elle vous transporte et imprégne chaque parcelle de votre corps l'espace d'un instant transfiguré de la Vie, de Son Amour ❤️
Puis vous replongez dans le monde 🌎 qu'il va vous falloir réveiller à Sa Parole d'Amour pour qu'un reste et un petit reste s'active à sortir notre humanité du péché des péchés [Rév d'Arès 38/2] qui risque de l'anéantir à jamais si chacun de nous garde sa tête enfouie dans le sable de la désespérance.
Dieu, notre Pére de l'Univers, attends que Son Peuple revienne vers Lui en retrouvant la Vie dans Sa Sainteté, Sa Puissance, Sa Liberté Absolue.
Voilà, frére Michel ! Je vous embrasse  bien fraternellement ainsi que sœur Christiane, ainsi que tous mes frères et sœurs engagés dans ce nouvel Exode spirituel avec l'espoir de retrouver la Vie.                                ✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Il y a un petit moment que ce message venant de vous, ma sœur Patricia, est tombé dans ma boîte de commentaires. Je vous en remercie beaucoup. J'ai attendu, pour l'afficher, d'avoir le temps de le relire, d'y réfléchir, de réécrire quelques mots par-ci par-là parce que vous écrivez emportée par la passion de la foi et, comme vous vous parlez à vous-même comme tout cœur passionné, votre écriture n'est pas toujours claire pour tout le monde. Mais j'ai voulu y toucher le moins possible. Peut-être suis-je affecté du mal de l'exagération, mais pourquoi ressenté-je dans ces lignes simples quelque chose d'aussi grand que ce : "Je ne meurs pas. J'entre dans la Vie" d'une célèbre spirituelle ? Vous avez une foi exaltée que j'aime, ma sœur Patricia, mais je sais combien cela passe souvent pour de l'extravagance de nos jours.
Le foi, je crois, quand elle est aussi grande que la vôtre, Patricia, tend à être aujourd'hui un objet de phénoménologie, être intellectualiée en somme, et même beaucoup tendent à en faire un dérèglement. Mais la vraie question, la question hors culture, est : L'extravagance de la grande foi est-elle dans l'absolu une faiblesses ou une force, la force de la Vie déjà ressentie sur Terre ? Elle est une force, mais pour l'heure elle a la force de l'orage, très brève, non captée, non maîtrisée, dispersée. Nous produisons l'espace d'un éclair une différence de potentiel qui parfois est énorme, mais presque toujours trop brève, inquiétante ou effrayante, qui ne profite pas ou pas encore assez. Nous ne savons pas encore être récupérables. Nous passons comme ces éclair et tonnerre et la pluie qui va avec, c'est tout. Mais un jour, j'en suis sûr, nous serons captés.
La très grande foi n'est pas un délire. Elle est un orage, une passion dans laquelle l'humain retrouve quelque chose de sa pureté édénique génésiaque. La très grande foi est précieuse et inaltérable comme l'or, elle n'est pas démesure, ni névrose. La névrose est intellectualisée, cérébralisée : Relisez les ouvrages de Lénine et vous en aurez une idée. Parfois on me demande quelle différence je vois entre la foi telle que La Révélation d'Arès me la donne et la foi telle que je l'avais au temps où j'étais communiste. Je réponds : "J'ai maintenant vécu moitié communiste, moitié Pèlerins d'Arès, puisque j'avais 44 ans quand Jésus me visita et j'ai aujourd'hui un peu plus du double : 89 ans. Eh bien, ma réponse est simple : Lénine et La Révélation d'Arès, c'est la nuit et le jour, le soir et l'aube (Rév d'Arès xxxv/7). Les antipodes de ma personne, quoi ! J'ai par là la preuve qu'un homme peut changer du tout au tout." La très grande foi, c'est l'humain qui change ou l'humain changé.
Le rationalisme d'aujourd'hui, c'est le froid sur terre ; de là notre mission souvent froide pour parler à un monde froid. La grande foi, elle, n'est plus qu'un vent de chaleur qui parcourt la terre sur un étroit et même très étroit couloir. Vous êtes dans ce vent, ma sœur Patricia, de sorte que vous avez compris la Parole d'Arès non avec votre seul cerveau comme beaucoup, mais avec votre cœur aussi, votre vie. Votre maman Danièle, une âme s'il en est, est évidemment la source de cette grande foi. Vous avez de la Parole de Dieu une notion qui n'est plus le fruit de l'assimilation générale. Pour cette raison vous n'êtes évidemment pas très bien comprise par tous. Cela ne veut pas dire que ceux qui suivent La Révélation d'Arès plus cérébralement ou plutôt anagogiquement ne puissent pas faire de bons Pèlerins d'Arès, mais il faudrait en somme deux mission, une faite par la foi passionnée, une autre faite par la foi raisonnée. Nous n'avons pas le temps d'y réfléchir pour l'heure et nous ne sommes sans doute pas assez nombreux. Cela viendra quand le nombre du petit reste aura grandi.
Autrefois les fous de cour, les bouffons officiels, avaient le privilège de ne pas avoir à s'adapter aux bonne manières, au penser "correct". Ils disaient ce qui leur passait par la tête, on les laissait dire et ils étaient beaucoup plus proches de la vérité que de la politique du roi et de ses ministres. Nous sommes, nous Pèlerins d'Arès, des sortes de fous de cour, nous disons la Vérité et la foule nous entend comme le roi autrefois entendait son fou, mais elle ne nous écoute pas plus que le roi d'autrefois n'écoutait son fou. Nos missionnaires sont des fous de cour, la foule est le roi et ses ministres, et vous, ma sœur Patricia, vous êtes parmi les plus fous des fous et cela met mon cœur en fête. L'écoute viendra ! Vous avez du courage et vous saurez attendre, je n'en doute pas.

26nov18 202C37
Bonjour mon frère Michel, frère aîné bien-aimé.
Voici un extrait du discours du pape François il y a quelques jours. Les dogmes restent : Église, trinité et miséricorde, mais il semble avoir (re)lu entre les lignes le Nouveau Testament, ou la Révélation d’Arès.
"Je vous souhaite d’être des personnes libres et de ne pas avoir peur de vous dépenser et de vous salir les mains pour réaliser le bien et aider celui qui a besoin.
Souvent, le désir de liberté, qui est le grand don de Dieu à sa créature, a pris des formes déviées en engendrant des guerres, des injustices, des violations des droits humains.
(…)
Nous sommes appelés à être attentifs et vigilants pour que le risque de la liberté ne perde pas sa signification la plus haute et la plus engageante : risquer en effet signifie se mettre en jeu et c’est notre premier appel. Tous ensemble, nous devons nous engager pour éliminer ce qui prive les hommes et les femmes du trésor de la liberté et en même temps retrouver le goût de cette liberté qui sait protéger la maison commune que Dieu nous a donnée
(…)
Même si certains ont peur d’aller à contre-courant, beaucoup dans leur quotidien vivent des styles de vie sobres, solidaires, ouverts, accueillants. Ce sont eux la vraie réponse aux esclavages variés parce qu’ils se meuvent comme des personnes libres, qui éveillent des désirs oubliés, qui ouvrent des horizons, qui font désirer le bien.
(…)
Être libres est certainement un défi, un défi permanent : cela fascine, captive, donne du courage, fait rêver, crée espérance, investit sur le bien, crée l’avenir, contient donc une force qui est plus forte que tout esclavage. Le monde a besoin de personnes libres."
Pape François, 22 novembre 2018, 8e édition du Festival de la Doctrine sociale de l’Église sur le thème “Le risque de la Liberté”. Source : https://fr.zenit.org/articles/doctrine-sociale-de-leglise-le-pape-plaide-pour-le-risque-de-la-liberte/
L’Église catholique serait-elle par l’entremise de son pape sur la voie de la conversion à la simplicité, à l’unité et à ce projet unique : Changer le monde [Rév d'Arès 28/7] dont vous parlez, cher frère aîné, dans votre note sur : Tu feras alliance avec les assemblées des synagogues, celles des soumis de Dieu (Rév d'Arès 35/11), verset dont on peut observer qu’il ne cite pas les assemblées des églises chrétiennes ?
Je vous embrasse chaleureusement, ainsi que votre épouse Christiane.
Philippe R. d'Aquitaine

Réponse :
Oui, frère Philippe, nombreux sont ceux qui ont observé que le verset 35/11 de La Révélation d'Arès ne cite pas les Églises Chrétiennes, mais il ne cite pas non plus d'autres courants religieux ou philosophiques : bouddhisme, etc. De cela on peut aussi déduire que c'est parce que le judaïsme et l'islam ne feraient pas partie des la plus belle Récolte du Père (14/3), cette plus belle Récolte à laquelle la Parole d'Arès nous rattache. Ce n'est évidemment pas très obligeant ou bienveillant à l'égard de nos frères juifs et musulmans, mais c'est une déduction possible.
Pour en venir au sujet principal de votre commentaire, dont je vous remercie, frère Philippe, je redis ici ce que j'ai déjà dit de diverses manières dans mes réponses sur des pages de commentaires passées : Oui, sans nul doute, beaucoup de sermons ou de textes religieux, notamment catholiques, démontrent que, selon toute vraisemblance, La Révélation d'Arès elle-même et mon enseignement sur La Révélation d'Arès sont lus dans l'Église Catholique, à Rome et ailleurs, mais aussi dans d'autres Églises, et inspirent, parfois presque au mot à mot, un certain nombre de textes diffusés par elles. Nous ne pouvons que nous en réjouir, mais il faudra bien entendu, surtout après ma disparition, veiller à ce qu'elles ne récupèrent pas La Révélation d'Arès en la cuisinant théologiquement selon leurs propres critères.
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire.

26nov18 202C38 
Dans une réponse vous vous plaignez que les missions n'ont pas réfléchi à un dossier d'action tout prêt en cas de mouvements politiques importants, comme celui des gilets jaunes.
J'avoue que je suis moi-même interloqué par votre remarque. Et je dois bien l'avouer, je me souviens à l'Espace des Peupliers [1995-1997] (j'y allais fidèlement chaque mois) vous aviez parlé du problème rencontré par Edouard Balladur, premier ministre, qui avait dû faire face à une rébellion de la jeunesse. Vous aviez dit : Il y avait là une occasion de parler aux jeunes, parce que dans ce moment ils pouvaient être réceptifs à nos propos, à notre Appel de changer le monde [Rév d'Arès 28/7]. Seulement voilà, ces choses-là ne s'improvisent pas ; elles se préparanet. Vous devez y réfélchir, avoir des dossiers tout prêts, aviez-vous dit.
Il faut bien avouer que ces dossiers n'existent pas. Alors, la révolte des gilets jaunes nous arrive et nous ne savons pas profiter de ce moment-là pour nous lancer dans une mission spécifique.
J'en profite pour vous demander ce que vous pensez de la révolte des gilets jaunes.
Par la même occasion, quoi dire à ces gilets jaunes, si nous partons en mission parmi eux ?
Anonyme (eh oui ! je suis lâche... mais quand même angoissé) d'Île de France

Réponse :
La manifestation des gilets jaunes contre les taxes sur le carburant et d'autres taxes rassemble une bonne partie de la classe moyenne, mais aussi beaucoup d'autres strates de la population de France qui protestent contre l'indifférence du pouvoir aux aspirations profondes de la population, pas seulement les impôts mais aussi le centralisme et, pour tout résumer, l'absence de démocratie. Il y a un pouvoir qui semble — c'est manifeste — tout à fait coupé de la masse citoyenne, il y a une opposition manifeste entre ceux qui se sont fait élire sur des promesses qui n'ont rien à voir avec les réalités qui suivent et leurs électeurs. C'est le déni absolu de la démocratie.
Il y aura un moment où les gilets jaunes ne sauront plus que faire. Pour poursuivre il leur faudra, à contre-cœur sans nul doute, mais il leur faudra se politiser ou, ce qui est plus probable, abandonner. Il s'apercevront alors que rien dans un pays de masse ne peut fonctionner sans politique, à la grande satisfaction des politiciens. Pour échapper à cela il faut des petites unités humaines confédérées, mais bon ! Passons !
Cette révolution en marche bénéficie de la sympathie populaire. Malgré leur amateurisme les oubliés changent quelque chose profondément dans ce pays ; les milieux politiques sont ébranlés par cette dynamique venue des zones rurales et périurbaines délaissées. Une majorité évidente de Français ne réclame pas seulement la suppression de la fiscalité sur les carburants ; ils veulent retrouver leur place comme citoyens seulement représentés par leurs élus, mais non dominés par leurs élus, bref, leur place d'hommes. Certains ministres et domestiqus du pouvoir les traitent de voyous, de fascistes, etc., mais là ils s'égarent complètement ; ils profèrent des insultes.
La classe politique, les syndicats, les soi-disant partenaires sociaux, etc., n'aiment pas cette France-là, qui s'avère soudain trop attachée à sa nature profonde, trop franchouillarde, mais hélas très facile à piéger. Le moindre propos d'ivrogne ou d'imbécile filmé par un smartphone est vite posté sur les réseaux sociaux pour discréditer les gilets jaunes, mais samedi et dimanche nous avons vu de près ces gilets jaunes à Bordeaux, sœur Christiane et moi, et nous les avons trouvés bien sympathiques, de bien braves gens pour la plupart. Ils ne sont pas une "lèpre brune qui monte", mots honteux qui auraient été prononcés par le Chef de l'État pour alerter sur une supposée montée du fascisme. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a parlé de "dérives homophobes et racistes", cet homme-là n'est pas dans son assiette ! Laurent Berger de la CFDT parle même d'une "forme de totalitarisme" La CGT voit en eux des "xénophobes, racistes, homophobes". Un comble ! La CGT se caricature dans son incompréhension de l'évidente ubérisation de la contestation. Bref, le gouvernement sait que les gilets jaunes n'ont pas de lendemain, parce que rien de ce genre ne peut réussir dans un pays de 66 millions d'habitants s'il n'est pas politisé. Mais, les gilets jaunes rentrés chez eux, l'atmosphère restera profondément empoisonnée. Cela ne présage rien de très bon. En tout cas, rien ne sera comme avant. Nous pouvons tirer au Nom du Père parti de cette situation, j'y reviens.
Les "gilets jaunes" sont comme des colonisés en rébellion. Ils protestent ontre le compresseur colonisateur. Mais ces braves gens, qui vont rentrer chez eux, resteront-ils y moisir dans la rancœur ? Va-t-il se dresser une sorte de Spartacus nouveau ? J'ai remarqué que les femmes sont en première ligne chez les gilets jaunes. Par contre, je n'y ai pas vu de noirs, d'émigrés. La diversité ethnique n'est sans doute pas absente mais les Français non de souche y semblent très rares ; l'immense majorité est "bien de chez nous". On voit que la politique de la Ville a fait bénéficier la "nouvelle France" de ses largesses financières, au détriment du reste du territoire, et que c'est ce reste du territoire qui a dans son immense majorité revêtu le gilet jaune.
La popularité des gilets jaunes, c'est la sympathie naturellement éprouvée pour une révolte d'anciens timides qui ont soudainement du toupet. L'overdose fiscale risque d'amener des mouvements plus complexes à entrer dans la danse. La France est le pays le plus fiscalisé au monde ! Une femme gilet jaune, Jacqueline Mouraud, crie dans une vidéo : "Vous faites quoi de notre pognon ?" Elle pose très crûment mais très simplement le problème de fond. Pourquoi les Français, qui payent de plus en plus d'impôts et de taxes, ont-ils des services publics de plus en plus mauvais ? Les gilets jaunes déclarent leur méfiance d'un État centralisateur et normatif dont le fonctionnement interne est trop obscur. Bref, les gilets jaunes réveillent tout à coup la France silencieuse.
La rigidité du gouvernement prétrifié derrière M. Macron qui semble refuser de revoir sa politique fiscale sur les carburants est tenable, politiquement parlant. Le pouvoir le sait et, à mon avis, il va rester coûte que coûte sur ses positions. Mais en changeant l'atmosphère du pays quelque chose va se modifier dans la population et surtout — c'est là que je réponds à votre question — peut-être libérer une part du commun des citoyens des questions, des doutes, des rêves refoulés, qui les placent muets devant notre proposition de rejoindre notre pieux et pacifique mouvement de pénitence. Cela peut les ouvrir à notre propos. Nous ne promettons pas aux Français que nous allons réduire leurs impôts, améliorer le service public, donner du bonheur tout de suite, mais nous leur promettons qu'ils peuvent amplifier leurs espérances soudainement libérées et devenir un peuple "d'insurgeants" pénitents, et qu'il faut pour cela qu'ils retrouvent en eux-mêmes les forces spirituelles que le rationalisme officiel leur a  enlevées. Oh ! Ce ne sera pas un accueil triomphant que nous allons rencontrer tout à coup, mais vous verrez que quelque chose va commencer à se libérer dans les esprits fermés. Il va y avoir un changement de voie. Nous ne sommes pas en mission pour bourrer la population d'illusions métaphysiques ou théologiques, mais nous y sommes pour lui faire prendre conscience que les humains ont en eux-mêmes des forces qu'ils ignorent. Le mouvement des gilets jaunes leur a fait voir que quelque chose de timidement caché peut soudain surgir de gens dont on n'attendait rien que quelques protestations et beaucoup de soumission. Les hommes ont en eux-mêmes une réserve de forces spirituelles qui peuvent, s'ils les déploient intelligemment par la pénitence, triompher de pouvoirs qu'ils croyaient imbattables. Oui, la vertu est une force, et il faut le montrer.
Un nouveau monde de questionnements s'ouvre. Entrons-y !

27nov18 202C39
Cher Frère Michel, bonjour,
(Voir vidéo) Il s’agit de l’eurodéputé Godfrey Bloom : "Godfrey William Bloom né le 22 novembre 1949 à Lewisham, Londres, est un homme politique britannique. Il a été député européen, représentant la région du Yorkshire and Humber, de 2004 à 2014. Après été membre du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni, il en a démissionné le 13 octobre 2014."
Certes, la vidéo date du 21/11/2013 mais d’actualité par rapport au mouvement des gilets jaunes qui prend de l’ampleur, bien évidement le problème que soulèvent les gilets jaunes c’est bien plus que le gasoil, c’est un ras le bol généralisé de la très mauvaise gestion par les hommes politiques et leur lobby.
https://www.youtube.com/watch?v=jbLFo02jlH8
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour cette vidéo.
(Luc 11/45) Jésus dit : "Malheur à vous aussi, qui faites les lois, parce que vous chargez les hommes de fardeaux très lourds alors que vous-mêmes vous ne touchez pas ces charges d'un seul de vos doigts..."
Comme quoi, en ce qui concerne le sort des grands comparé au sort des petits, rien n'a changé en ce monde depuis Jésus de Nazareth.
Jésus aurait sans nul doute porté un gilet jaune.

27nov18 202C40 
Je rentre de votre Gironde et j'ai assisté, au cours de mon voyage, à différentes manifestations de Gilets Jaunes, dont j'ai suivi la progression à mon retour dans la Capitale à la Télévision où je travaille. J'ai, comme vous, été frappé par la bonhomie des visages qui ont manifesté et se sont exprimés à la caméra  et je me suis dit : "C'est la France profonde qui se réveille !"
Je suis issu d'une famille qui a cultivé la terre et la vigne pendant des générations et mon père, qui m'a initié très tôt au vin, me parlait de la vigne comme d'un Don divin pour ainsi dire, bien que Dieu n'eût guère cours à la maison. Son Nom y est toujours banni par ma mère, une scandalisée dont les entrailles m'ont transmis entremêlés à son amour, sa colère, ses espoirs et ses passions. Nos messes à nous c'étaient et ce sont toujours des séances de parlotte et de dégustation autours d'un bon repas familial au cours desquels éclatent nos vies, nos rages, nos rires sous le soleil de nos retrouvailles.
Ce sont ces vapeurs, ces échos qui émanent de mes profondeurs ancestrales que j'entends résonner et que je goûte avec saveur dans les rades et les ruelles des quartiers populaires, les retrouvailles fraternelles et amicales, la franchise la droiture et le partage, et dont j'entends le lointain écho dans les cœurs à cœurs et les corps à corps des manifestations pré-hivernales. Ce ne sont que saveurs et échos, certes, mais au creux desquels j'entends résonner le souvenir d'une Vie enfouie (Rév d'Arès 24/4) et d'une Promesse (1/6).
Je me suis toujours demandé pourquoi Dieu avait choisi la France pour se manifester, et très tôt, par atavisme familial peut-être, j'ai pensé que c'était parce que le peuple de France, peuple de terroir, était un peuple-racine, à l'image de la Vigne (31/1) de La Révélation d'Arès.
Le mouvement des gilets jaunes est une irruption spontanée et libre mue par un appel muet, qui ne peut encore se nommer, mais dont certains adjectifs qui le qualifient (mouvement pacifique ai-je entendu revendiqué plusieurs fois avec simplicité et bonhomie) le distinguent résolument des autres mouvements qui l'ont précédé et le recours à un symbole unique comme jadis les bonnets rouge ou le bonnet phrygien, qui pour une fois endosse le corps et non la tête, laisse présager que c'est une force autre que celle intellectuelle qui s'est levée là. Une force de corps bien planté, une force populaire et souriante, une force pop et lumière en plus d'être une force d'occupation terrienne. Mais une force qui pour le moment n'est pas force de proposition, n'est pas force créatrice .
La Vie prend racine dans la vie. La pénitence (Rév d'Arès 30/11) est un acte de libération et de création de soi et il nous faut maintenant travailler à faire sentir aux hommes qu'elle peut changer nos vies (30/11) et donc le monde (28/7) en profondeur en libérant une Force bien plantée (viii/10) qui peut relier les hommes entre eux dans le faire [non dans le croire] et qui peut réveiller entre eux une Force de lien, de solidarité jusque dans l'épreuve, insoupçonnée, qui peut faire d'eux des hommes qui retrouvent le sens de la grandeur pour eux-mêmes et non plus pour la gloire d'un pays, d'un peuple ou d'une nation. Tous sont princes, tous gouvernent sur la mort et sur l'enfer quand ils vivent selon Ma Parole (3/9).
J'ai vu dans les regards de certains hommes une lueur et dans d'autres une manière d'humer l'air et de courir comme après eux mêmes, quelque chose qui les appelait d'en Haut, qu'ils cherchaient à faire se rejoindre à l'appel jailli de leurs profondeurs qui les avait fait se lever. C'est le rapprochement de ces deux forces que j'ai senti  presque imperceptiblement se tendre l'une vers l'autre que j'ai senti dans la poussée des Gilets Jaunes, et qui ont laissé les hommes comme dans l'attente de quelque chose en même temps qu'ils envoyaient un signe au monde.
L'image de cette France revêtue d'un maillot jaune fluo sur les chaînes d’information nationale et internationale a gravé en moi une image que je n’oublierai pas, car elle est associée pour moi au surgissement de la France profonde qui, pour la première fois, s'est rendue visible sans un parti politique pour s'exprimer et se faire représenter... Ce qui n’empêche nullement les partis politiques intéressés de chercher à tirer leurs marrons de l'affaire. Mélenchon a fait de même avec le mouvement "Nuit Debout" [2016 à Paris et ailleurs], mais j'ai senti chez les Gilets Jaunes quelque chose de non-idéologique qui laisse présager d'une moindre récupération et d'autres surgissement imprévisibles et surprenants.
Le peuple français est un peuple inventif et généreux qui n'est pas sans aspiration à l'Universel mais dont la mentalité est de clocher. Travailler à transformer le socle étroit et fermé du paradigme de ce qui rassemble et relie ensemble dans les profondeurs de l'inconscient collectif en un socle d'ouverture et de largesse n'est pas une mince affaire.
Si le peuple de France réussit ce passage il pourra transformer son universalisme étroit et uniformisateur, légaliste et rationaliste, en universalisme généreux et ouvert inventeur de milles formes légères et vivaces capables de contourner les pièges du système. Ce ne sont pas des milliers de Gilets Jaunes que je verrais surgir alors sur les voies d'autoroutes et les carrefours, mais une myriade de gilets multi-colorés inassimilables mais tous identifiables et reconnaissables sur les places et au bord de routes aujourd'hui moins fréquentées comme l'a bien pressenti notre frère Didier qui nous a livré dans une image de mauvais goût (probablement parce que pas assez travaillée, mais à cela on peut remédier), une intuition géniale comme à son habitude. Je travaille sur cet Appel (vi/7) qui semble sourdre dans les cœurs pour y répondre en spirituel.
Pour l'heure je vous livre les deux affiches que j'ai affichées récemment dans la vitrine de Paris.
Éric D. d'Île de France
Affiche Eric Desneux 27 Nov 18Affiche Eric Desneux(2) Nov 2018
Addendum à mon commentaire envoyé précédemment : J'ai oublié de vous dire que l'affiche "Volcan" [immédiatement ci-dessus] est une remake d'une affiche réalisée au temps où j'étais au sein du groupe 2 à partir d'une idée de sœur Andréa J., et l'affiche que j'appelle "Générique" [au-dessus de l'affiche "Volcan"] a été relue et corrigée par frère Bernard L.

Réponse :
Merci, frère Éric, pour ces deux affiches que je trouve pertinentes, bien à-propos, judicieuses mêmes, et aussi réussies et que j'affiche aussi largement que je peux pour que celles de nos missions qui souhaiteraient les placer dans leurs vitries les copient. Merci aussi pour votre commentaire très agréable à lire, bien pensé, bien écrit. J'affiche tout cela avec beaucoup de joie.
Nous arrivons à un moment où nous voyons à travers ces braves gens, bien de chez nous, que sont les gilets jaunes, que l'accumulation des lois, le collectage des impôts, les subventions, les décisions socio-politiques, l'écologie, la lutte contre le réchauffement climatique (qui à mons avis a commencé après la dernière glaciation maxi il y a 22.000 ans et se réduisant depuis 10.000 ans et continuant de se réduire), la tire-lire que remplissent les automobilistes et autres punis d'amendes, etc., ne font pas le bonheur.
Les gens découvrent que le bonheur auquel ils aspirent est ailleurs. Et si c'était le commencement des retrouvailles avec la Vie (Rév d'Arès 24/5) ?
Dans une sagesse bien terrienne, que vous évoquez dans la "bonhommie des visages", dans le cœur profond : la vie, que ni la religion, ni la politique, ni la science ne peuvent donner, ni empêcher de finir, ni faire vibrer comme le fait la main de l'aimée ou de l'aimé dans notre main... De quelle façon l'homme bon, l'homme appelé à la pénitence mais qui ne le sait pas encore, l'homme de cette sagesse nommée bon sens, l'homme qu'on a englué dans la ratio mais qui va redécouvrir, grâce à nous, que la vie spirituelle va jaillir des oubliettes, libérer ses merveilles parentes des Merveilles d'En-Haut (Rév d'Arès 33/8), oui donc, de quelle façon cet homme se sent-il au fond de lui, dans ses myriades d'atomes invisibles, lié au bonheur... au vrai ? Cette question a-t-elle jamais été posée par les hommes de loi et y ont-ils jamais répondu ? Non. Il reste un abîme infranchissable entre ceux qui prétendent œuvrer pour le bonheur du peuple et la Vie à quoi le peuple va aspirer, si nous sommes d'intelligents (32/5) missionnaires. D'ailleurs, savons-nous quelle part de dynamique le mouvement de libération qui s'amorce doit à notre mission depuis quarante ans ?
L'amour incarne l'humanité accomplie ; il est la réalisation ultime des capacités humaines. L'amour seul peut surmonter les variations d'humeur, de déception ou de satisfaction (toujours brève). L'amour n'est jamais un naufrage. La religion ou la politique finit toujours par l'être. C'est pourquoi les Gilets Jaunes, comme vous dites avec des majuscules, ne veulent ni religion, ni politique, ni système d'aucune sorte. Ils savent cela d'instinct. Ils redécouvrent que si l'on songe au bonheur, ce n'est pas l'image de la religion ou de la politique qui l'évoque, c'est l'image d'autre chose, à quoi l'on ne devrait jamais donner de Nom, ou qu'on devrait appeler seulement le Nom (Rév d'Arès xv/5, xviii/2-4). Le bonheur a besoin d'équilibre, de mesure (7/6, etc.) et, hélas, nous vivons dans un monde de plus en plus déséquilibré, un monde en démesure : des impôts et une dette qui augmentent sans cesse et une contrepartie qui se réduit sans cesse. Alors, l'inquiétude, l'angoisse saisissent les gens. Jusqu'ici il n'était pas totalement faux de dire que les gens n'étaient pas malheureux ; maintenant il est sûr qu'ils se sentent glisser vers le malheur, que la pauvreté incarne plus que tout. À la télévision nous avons écouté une vieille dame en gilet jaune, ex-infirmière qui perçoit 970 euros nets de retraite et son mari aussi en gilet jaune, ancien employé municipal, qui perçoit 1.010 euros nets, et qui se voient ponctionner de la CSG non sur leurs revenus personnels en limite du seuil de la pauvreté, mais sur leur revenu commun considéré comme copieux ! Ce système est pervers ! Nous sommes en train d'engendrer une nouvelle lignée de pauvres considérés comme bien rémunérés par une arithmétique vicieuse. Les Gilets Jaunes veulent sortir de cette politique-là.
Ce monde qui n'était déjà plus logique devient de plus en plus illogique et cela effrontément. Les nouvelles taxes sur les carburants (comme si les anciennenes ne suffisaient pas) poussent à l'apex un malaise social en fait accumulé depuis des années. Elles causent une nouvelle baisse du pouvoir d'achat pour les retraités, un sentiment insupportable de régression sociale et chez certains la peur légitime du déclassement. L'allégement des cotisations sociales sur la feuille de salaire, la suppression de la taxe d'habitation pour les faibles revenus et les chèques compensatoires élaborés dans l'urgence n'y font rien. C'est une cause infiniment plus globale qui provoque la rébellion. L'idée même de progrès social disparaît. Les arguments écologiques ont bon dos ; ils ne sont qu'un prétexte. Quel poids de pollution dans l'air représentent les automobiles dans le salissement atmosphérique et le réchauffement climatique du monde comparées à l'ensemble des transports routiers, aériens et maritimes ? Peu. Ceux qui prêchent l'écologie prennent l'avion pour passer des vacances au loin. Quelle hypocrisie. On fait papelardement payer au citoyen lambda le prix d'une bonne conscience écologique et politique dans le cadre d'un libre-échange mondial qui, lui, ne s'embarrasse pas des problèmes écologiques. La taxe carbone est une obligation injuste et ne sert à rien. Tout le monde s'en rend compte ; de là les Gilets jaunes.
Les Gilets Jaunes ? Il est clair que ceux qui s'en habillent ne se sentent pas écoutés depuis trop longtemps. Ils se sentent abandonnés par des pouvoirs installés dans des grandes métropoles mondialisées, enfermés dans la sphère médiatico-politique. Nous le voyons bien, nous payeurs d'impôts et "inconnus" des média ! Nous aussi, Pèlerins d'Arès, pouvons être traités de "ringards" comme les Gilets Jaunes, être largement ignorés depuis quarante ans et plus par les pouvoirs en place au profit de classes dites "branchées".
Les Gilets Jaunes semblent écoutés, mais leurs revendications ne seront pas satisfaites, je pense. Ils sont écoutés, c'est déjà ça. Certains groupes minoritaires se posent la question : "Pourquoi eux et pas nous ?" Nous, nous nous considérons comme solidaires des Gilets Jaunes dans la mesure où nous demandons que la Constitution Française qui prévoit l'égalité des citoyens devant le pouvoir démocratique soit respectée, et en particulier quand nous demandons que les portes de médias, dont les installations, les relais, etc. sont payés par nos impôts, ne soient pas hermétiquement fermées devant nous. Les responsables politiques et leurs medias soumis sont largement causes de cet accaparement par un lobby de "l'information" des énormes moyens de communication en France.
Emmanuel Macron n'a pas créé cette situation et il n'est pas le premier à tenir des propos à l'emporte-pièce, il est vrai. Il faudrait qu'au moins cessent toutes ces affirmations "républicaines" lancées dans l'espace publique sans souci de rigueur intellectuelle et d'unité. Nous sommes en droit de trouver aussi insupportable qu'injuste que le responsable n°1 d'un pays, la France où a eu lieu l'Événément Surnaturel d'Arès, visite des usines, des écoles, des nécropoles militaires sur le front de 1914 et des Ehpads, fasse des discours partout, y compris un discours solennel à l'O.N.U. ou sous l'Arc de Triomphe devant un parterre de chefs d'État, anime un Forum sur la paix, sans jamais évoquer, ne serait-ce qu'un instant et en mots laïcs — nous sommes laïcs, cela ne nous gêne pas — l'Événément qui fait de la France le nouveau point de départ d'un Exode cette fois-ci spirituel. C'est un minimum que nous serions en droit d'attendre d'un président qui joue tous les rôles et occupe tous les plans. Dans son interview sur un porte-avions, le président a reconnu qu'il n'avait pas réussi à réconcilier les Français avec leurs dirigeants et qu'il allait s'atteler à la tâche, mais pourquoi pas quelques mots sur une vocation spirituelle de la France ? La recherche continuelle d'un "penser et parler correct" dans la logique communicationnelle et médiatique n'est pas normale de la part d'un président qui se dit président de tous les Français, donc y compris de nous Pèlerins d'Arès.
Nous prétendons que l'Événement d'Arès en 19974-1977 fait partie aujourd'hui de la colonne vertébrale culturelle et historique structurante de notre pays. Le pays est désorienté ? Nous pouvons contribuer à le réorienter. Nous sommes capables de lier le pratique au spirituel. Nous prétendons que, dans un management logique dans la cadre d'une entreprise de redressement, le réhabilitation de la vertu, de l'amour du prochain — la vertu, pas la morale ! — n'est pas du tout déplacée. Le premier ministre déclare qu'il s'agit de "mieux expliquer" et de "redonner du sens" à la vie sociale, eh bien ! nous sommes prêts à y contribuer. Nous Pèlerins d'Arès, même apolitiques comme nous sommes, prétendons que nous sommes prêts à affronter la question du ras-le-bol, qu'expriment les Gilets Jaunes, devant la multiplication des "chantiers de la réforme" qui s'accumulent dans la confusion, impliquent des remises en cause, des efforts et des sacrifices sans qu'on en voie le bout. Ces sacrifices ne peuvent pas se faire en l'absence de vie spirituelle; C'est vital et le gouvernement doit en prendre conscience. Peut-on prétendre gouverner des humains avec justice et les guider vers un nouveau monde dans des conditions purement matérialistes ? C'est suicidaire. La question des finalités est loin d'être résolue. Nous ne sommes ni de "gauche", ni de "droite", ni du "centre", ni des "progressistes", ni des "conservateurs", ni des "nationalistes", nous ne parlons pas de "repli identitaire" et de bien d'autres choses. Nous nous contentons d'aimer les hommes, de leur apprendre à pardonner, faire la paix, être libres de tous préjugés ; nous avons le souci de ressusciter ce qu'ils ont de meilleur en eux, l'image et ressemblance (Genèse 1/26) de la Force Créatrice, quelle qu'elle soit, quelque nom on lui donne. J'ai l'intuition que la situation historique n'est plus la même avec l'apparition des Gilets Jaunes. Nous voulons seulement redonner à la France figure humaine.

29nov18 202C41
Je souffle en silence dans leur poitrine (Rév d’Arès 28/6) : Les “gilets jaunes“ ne retourneront pas chez eux comme avant, mais les policiers non plus qui, depuis dix jours déjà, les soirs et même la nuit, se côtoient avec eux. Des jeunes, des femmes beaucoup, des travailleurs, des retraités, tous ces gens partageant la même vie et les impôts et la politique qui nous pressurent de plus en plus, ne correspondent pas à ce dont nous avons besoin, pour le travail, la santé, la circulation, et ils ont bien raison de poser la question ensemble : "Où va cet argent, à quoi sert-il ?" Que ce soit l'argent des impôts, des taxes en tous genres, des amendes, des gains de la Française des jeux, etc ? S’il ne va pas aux guerres qui coûtent si cher et que “la France“ (la nôtre donc) fait ou soutient un peu partout, il sert à payer la dette qui augmente sans cesse sur notre dos !
Comme vous dites, frère aîné, et comme nombre de sœurs et frères en parlent dans leur commentaire, la France timide ou silencieuse des campagnes et périurbaine se réveille à son besoin d’être honorée pour ce qu’elle fait dans son quotidien de générosité, de courage, de simplicité, pour ce qu’elle est un peuple, elle se réveille à son destin au fond spirituel, sans le formuler ainsi, mais le vivant sur les chaussées des villes et des autoroutes, de façon foncièrement plus pacifique et déterminée que ce qu’en rapportent les média en s’interrogeant sur la suite à donner à un tel mouvement de révolte. Quant aux représentants de l’État, des institutions, des médias, ils s’enferment comme les taupes dans leurs tunnels, refusant de partager leurs prérogatives avec l’Aigle (Rév d'Arès, Veillée 23), ils sont totalement myopes de la conscience. Quand ils bafouillent leur salade officielle de respect des lois, d’impératifs économiques (alors que tous les économistes sont dépassés), d’ordres à respecter, ils masquent en fait par tout leur bruit inutile et lourd la réalité de l’Appel que vous avez reçu dans ce pays il y plus de quarante ans.
Mais nos petites missions sont là à vos côtés, frère aîné [Rév d'Arès 16/1], nos personnes s’affûtent au fil des événements, même si, pour le moment, nous n’avons pas préparé de "dossiers" pour répondre collectivement aux interrogations de ces acteurs à nos côtés, cela vient, je le sens, nous y travaillons, nous nous y préparons.
Tu es la vapeur avant l’Aurore (Rév d'Arès xix/18)  = quelque chose de Dieu, Lumière, Eau, diffuse dans le désert et l’obscurité.
Mieux vaut se faire allié du Père de l’Univers que des soi-disants forts de ce monde.
Soyons forts dans le vrai (Rév d’Arès xxxviii/21) !
Bien aimé compatriote, je suis à vos côtés, gilet jaune, bonnet rouge, mais surtout haut les cœurs, et droit dans l'âme (la vertu!) pour reprendre l’Exode spirituel de l’humanité avorté depuis si longtemps.
Merci Dieu, merci la France qui le reçoit, merci frère Michel qui le transmet !
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce commentaire.
Une personne du nom de Patricia Reinig participe à ma page facebook et y a posté ce message hier soir :
"La France est un épiphénomène de ce qui se passe dans la conscience collective, un sentiment d'urgence absolue, mais je doute que les gilets jaunes soient prêts à entendre La Révélation d'Arès comme la vraie réponse à leurs problèmes... peut être que je me trompe et de toute mon âme je souhaite me tromper. "<
Voilà ce que je lui ai répondu ce matin :
"Oh, certes, Patricia Reinig, les gilets jaunes ne sont pas prêts à entendre La Révélation d'Arès. Qui est vraiment prêt, d'ailleurs ? Pas même moi. Je suis hors du temps, dit Dieu, mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6). Pour ma part je fais pénitence et je m'efforce de moissonner des pénitents ; c'est une action difficile et lente et ma vie ne suffira pas à parfaire ces actions. Mais d'autres générations vont venir qui poursuivront ce que j'ai commencé. Il faut donc parler, annoncer, appeler dès maintenant pour une action qui prendra des générations.
"La préparation à entendre la Parole d'Arès au sens que vous donnez à entendre comme synonyme de réussir, est très lente. Quatre générations ne suffiront pas, dit le Père (Rév d'Arès 24/2). Les gilets jaunes pour l'heure ne sont pas prêts à être autre chose que d'être des gilets jaunes, car ils savent ce qu'ils ne veulent plus en gros, mais ont-ils un concessus précis sur ce qu'ils veulent ? Le bonheur.
"Le bonheur perdu depuis des siècles ne se (re)construit pas en un jour. C'est sur cette difficulté non à percevoir mais à concevoir et à réaliser que le pouvoir va triompher des gilets jaunes aujourd'hui. Mais à la longue, si nous changeons chez nos frères humains la notion du temps, si nous leur faisons comprendre que la mort n'est qu'un passage, pas une fin, et qu'il ne faut pas entreprendre pour cette seule vie terrestre, mais pour refaire une Création qui, du reste, n'a jamais cessé de se faire. Si nous leur faisons comprendre que la générosité va au-delà de la mort, comme Pasteur est mort mais ses découvertes sont perpétuelle et font vivre Pasteur en nous, alors quelque chose va changer en profondeur."
Cela ne répond pas exactement à votre commentaire, mais y ajoute quelque chose de primordial, c'est qu'il faut changer dans la public la notion de temps. C'est dit de façon expresse dans La Révélation d'Arès : Je suis hors du temps, mais toi qui es dans le temps... (Rév d'Arès 12/6). Des humains rendus profondément matérialistes et qui ne voient plus que des résultats immédiats, rapides, ne peuvent pas être sur l'instant changés en immortels anges créateurs, c'est certain, mais on peut leur rappeler que la mort n'est pas une fin, mais un passage, et que ce qu'ils font dans leur vie terrestre immédiate est un élément de l'échafaudage (17/2, 18/1) qui permettra à toute l'humanité, eux compris, de revenir au bonheur perdu par Adam (2/1-5). L'intérêt que présentent les gilets jaunes n'est pas d'offrir un terrain de succès immédiat, mais un terrain fertile à une culture dont il faut s'occuper dès maintenant, parce qu'ils sont semés (5/1) comme tous les humains, mais nous pouvons y faire germer et pousser la future forêt humaine.
Oh ! j'ai bien conscience que notre mission n'est pas facile, car elle est un Rappel que rien de ce qui se passe dans le monde ne corresponds aux réalités profondes du temps de changement de vie individuelle et du monde.

29nov18 202C42
Suite à mon commentaire [202C29] concernant la participation éventuelle des Pèlerins d'Arès et sympathisants à des manifestations comme celle des gilets jaunes...
Otez moi d'un doute, vous avez bien compris que je parlais bien de grande manif contre le mariage pour tous et non pas pour.
Parce que dans votre réponse je pouvais croire le contraire. Evidemment je suis comme vous je ne crois pas que le "mariage pour tous" soit une urgence dans ce pays, j'y suis même totalement opposé et ne suis pas non plus pour le Pacs quand il s'agit de personnes du même sexe.
Là on est dans la loi, et je croyais que la loi vous en vouliez le moins possible.
Eh bien les couples, eh bien ils n'ont qu'à se marier sinon tant pis pour eux.
Cela dit je note avec satisfaction que des frères ou des sœurs veulent y participer (aux gilets jaunes). Comme vous dites cette révolution en marche bénéficie de la sympathie populaire. Alors allons y. Ce mouvement des gilets jaunes embarrasse tous les partis (sauf celui de marine le Pen) et la CGT voit en eux des "xénophobes, racistes, homophobes" ce n'est pas étonnant, puisque ce mouvement qui vient de la France profonde empêche la politique de tourner en rond. On verra bien.
Je vous trouve en général trop pessimiste.
Non je n'ai pas de voiture.
Michel T. d'Île de France

Réponse :
Merci pour votre commentaire.
Bien sûr,  je veux "le moins possible de lois". Aussi je me réjouis quand une loi est une disposition administrative qui apporte un peu de justice ; c'est le cas du Pacs. Je suis évidemment contre la plupart des lois qui hélas  limitent la liberté et prétend régler la vie morale de la nation.

29nov18 202C43 
Je pense que nous allons maintenant devoir mener une guerre spirituelle contre le mal et la gagner.
Alors je me demande ce que je vais bien pouvoir dire à l'homme de la rue, des places, des parkings, des ronds-points et d'ailleurs.
Je lui dis :
"Homme de bien, homme de mal, homme de ni bien ni mal, le Menteur-Mauvais rôde par la terre, suce ta moelle.
Établis maintenant partout la femme dans son mérite !
Avec elle, deviens l'homme de paix, d'amour et de pardon.
De toute ton intelligence [spirituelle serait un ajout utile], libère-toi de tes peurs et de tes préjugés envers ceux qui veulent te rendre insignifiant ou pire encore.
Que ton courage ne faiblisse pas, car seul le Bien vaincra le Mal."
Tony L. de Touraine

Réponse :
Merci, mon frère Tony, pour ce commentaire.
Pourquoi dites-vous que "nous allons maintenant devoir mener une guerre spirituelle contre le mal et la gagner" ? Il y aura bientôt quarante-cinq ans que nous n'avons pas cessé de "mener une guerre spirituelle contre le mal ! Mais bon ! Il n'est jamais trop tard pour se réveiller.
Vous vous réveillez et je m'en réjouis.
À votre place je réduirais mon propos missionnaire (et mon tract) à ceci :
"Homme (ou femme selon l'interlocuteur) qui n'est ni de bien ni de mal, deviens un homme (ou femme) de Bien actif, créateur !
Deviens l'homme (ou la femme) de paix, d'amour et de pardon, d'intelligence spirituelle. Sois libre de tous préjugés, même envers ceux qui veulent te rendre insignifiant(e) ou pire encore.
Que ton courage ne faiblisse pas, car seul le Bien vaincra le Mal."
Tony L. de Touraine

04dec18 202C44 
Commentaire par le blogger :

J'étais en voyage de mission et je suis rentré à Bordeaux.
Je prie les lecteurs de me pardonner d'interrompre ce blog. J'ai grand besoin de réfléchir.
J'ai découvert que des frères, pas les moindres, ne lisent pas mon blog. Je ne le leur reproche pas ; rien n'est obligatoire chez nous ; je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) ; ce que je dis et écris n'a pas caractère d'autorité, ce n'est qu'une participation fraternelle. J'ai parfois le ton péremptoire ; en fait, je rencontre rarement mes frères (une rareté que je regrette) et je dois dire beaucoup en très peu de temps ; cela donne parfois un ton tranchant à mes propos. J'en demande pardon.
De toute façon, je n'oublie jamais que les assemblées sont souveraines d'elles-mêmes (8/1) et fonctionnent comme bon leur semble. Ce qui m'interpelle est d'un autre ordre : Si je ne suis pas lu, à quoi sert ce que j'écris ? Des dialogues de sourds s'engagent entre mes frères et moi, c'est très improductif. Voilà donc pour moi une bonne occasion de réfléchir à ma réelle utilité.
Je doute que je donne par ce blog des orientation, conseils et idées utiles. C'est songeur, absorbé par une réflexion sur la bonne façon de poursuivre ce blog, si je le poursuis, que je suis rentré à Bordeaux. Il va sans dire que je n'ai pas créé ce blog pour moi-même ; je ne suis pas écrivain ; je n'ai rien de spécial à raconter de moi-même. Si mon blog n'aide pas à la fécondité apostolique et s'il n'est qu'une plateforme de bavardage, alors que dois-je faire ? Étant isolé dans ma province je n'ai pour communiquer avec mes frères que le courrier, les Emails et mon blog,
Ceci dit, j'affiche ici une vidéo que je trouve intéressante sur le contexte actuel des gilets jaunes. J'aime bien Naracha Polony comme Etienne Chouard
Michel Potay

05dec18 202C45
Très cher frère Michel,
Merci beaucoup d'être venu nous voir [...]. Mon infinie gratitude pour tout ce que vous faites pour vos frères. Vous êtes un grand prophète, peut-être le plus grand de tous les temps. Oui, c'est ce que je pense.
Je suis désolée de l'attitude de notre frère [...]. Je lui avais demandé avant la réunion de s'adresser à vous avec calme et tranquillité mais il n'a pas suivi mon conseil.
J'étais inquiète du fait que vous repartiez épuisé avec sœur Christiane.
Cette rencontre a été passionnante, je crois que nous allons avancer.
Je vous embrasse avec soeur Christiane,
W. P. d'Île de France

05dec18 202C46
Votre post de "gilet jaune" [sur la page facebook Michel Potay], que vous présentez vous-même, comme une "modeste réponse" à un post de Didier D., semble échauffer les esprits des sœurs et frères qui, pour certains, veulent déjà en faire un tract à distribuer massivement samedi ou lundi, lors de la prochaine manif.
Même s'il s'appuie sur les "petites unités humaines" sous le couvert de revendications de gilets jaunes, je pense que vous l'avez produit comme un clin d'oeil et qu'il faudrait bien le transformer pour en faire un outil de mission, ne serait-ce qu'en indiquant que les petites unités favoriseront la pénitence, qui elle-même, engage un vrai changement du monde sur la durée parce que c'est l'homme qui doit changer. N'est-ce pas ce qu'il faut faire entendre aux quelques gilets jaunes-épis mûrs susceptibles de nous rejoindre au cas où nous ferions une mission massive parmi eux ?
Je viens de me rendre compte que vous avez publiez sur le blog la vidéo que je comptais vous envoyer avec un commentaire que je viens d'adresser quand même sans elle. Peut-être l'avez-vous prise depuis ma page Facebook, ça tourne vite sur les réseaux sociaux !
Très bonne soirée à vous,
Je vous embrasse ainsi que soeur Christiane.
Claude M. d'Île de France

05dec18 202C47
Bien aimé prophète,
C'est grâce à votre enseignement, grâce à vous, Frère Michel, que je suis aujourd'hui une plus grande pénitente et que je crois être une pas trop mauvaise mère — Ce qui est aussi une mission confiée à la femme apôtre.
Alors merci pour tout. Merci pour votre blog.
Je vous embrasse très fort, avec Sœur Christiane.
Myriam B. d'Aquitaine

05dec18 202C48
Merci d'avoir partager cette interview d'E.Chouard par N.Polony qui nous indique qu'une fissure est en train de se faire dans le mur de la Constitution.
Pourvu que nous soyons au rendez-vous du bouleversement sociétal lorsqu'il va se produire; nous devrions être sur le terrain de la révision de la Constitution. Là des alliances seraient utiles et légitimes.
Peut-être devriez-vous créer un bureau d'étude, sur une page internet réservée à ce projet, autour d'échanges de lecture politique et d'argument économiste de tous temps afin d'avoir un pôle de rédaction digne de faire une proposition.
Je pourrai y participer sans oublier que je ne suis pas un intellectuel mais un artiste ; les sensibilités ne sont pas les mêmes.
Mais je sais à quel point vous devez déjà être débordé et votre âge n'arrange rien pour faire un choix "radice" dans vos priorités ; vous êtes déjà très investi sur le terrain de la mission et sur l'apostolat en général.
Mon dernier texte envoyé hier pour cette entrée de blog (que vous n'afficherez pas pour les raisons que je comprends) est, il me semble, quelque peu prémonitoire ; ce fut sans doute ma manière de ressentir ce que vous étiez en train de traverser. J'écris car j'ai besoin de témoigner.
Je ne suis pas étonné par ce que vous venez de découvrir ; cela fait déjà plusieurs années que j'ai pu réaliser à quel point l'indifférence, même en ce qui concerne votre enseignement, est très présent dans la tare contemporaine. J'ai été moi-même, à plusieurs reprises, témoin et victime "du vide qui se dit plein" de la part de mes frères. Et pas des moindres.
Ces mêmes frères qui ont une méchante tendance à fagociter leur assemblée pour que rien ne puisse venir perturber le train-train de leur apostolat. Votre blog est peut-être trop perturbant pour eux car il pourrait les inciter à devoir réfléchir et ainsi se remettre en question.
En tous cas, je vous prie de ne pas cesser, à cause de toutes les inconsistances, de répandre votre enseignement sous toutes les formes possibles car nous nous sentirions bien seuls dans notre ascension.
Je vous embrasse et vous souhaite une bonne réflexion.
Frédéric M. d'Aquitaine

05dec18 202C49
Je suis profondément touché en lisant votre commentaire 202C44.
J’imagine les heures de travail à lire, décrypter, réfléchir et répondre à tous les commentaires affichés depuis tant d'années. Je ne suis pas homme à encenser mais je dois dire que le blog est pour moi un lien quotidien de rencontres avec votre enseignement ainsi qu’avec les commentaires des sœurs et frères.
Aucun autre moyen de communication ne me semble pouvoir répondre à cette évolution de ma pensée depuis que je le lis. Je sais que je ne suis pas seul à suivre le blog puisque nous avons régulièrement des échanges entre nous sur vos réponses. De tout cœur avec vous dans ce moment de réflexion.
Louis-Marie J. de Belgique

05dec18 202C50
Bien aimé frère Michel,  je suis peiné de lire votre commentaire faisant part du fait que des frères et "pas les moindres", dites-vous, qui ne lisent pas votre blog. Je fais partie des frères et sœurs qui vous lisent régulièrement et je souffrirais de vous savoir arrêter ce blog qui nous relie à vous, à votre pensée. Je crois que nous serions nombreux à ressentir un grand vide par l'absence de ce blog à moins que vous le remplaciez par autre chose mais quoi de plus adapté pour être mieux lu ?
Quels peuvent être ces frères — et "pas des moindres" — qui ne vous lisent pas ? Combien sont-ils en proportions de ceux qui vous lisent ? Les frères et sœurs engagés que je fréquente dans la mission sur Lorient suivent en très grande majorité votre blog. S'agirait-il de jeunes ?
Une "plateforme de bavardage" votre blog, craignez-vous ? mais ce n'est pas du tout comme cela que je le vis et que je crois que beaucoup le vivent mais comme l'endroit ou l'on peut puiser l'enseignement nourricier de Mikal, la figue (qui se fend) sous le soleil, le suc coule de lui, le frère de l'oreille (le) boit [Rév d'Arès viii/4].
Et puis d'être en contact avec vous régulièrement, dans notre vie de tous les jours, c'est très important et voir vivre autour de vous par les commentaires notre diaspora arésienne . Et je me nourris aussi de la manière dont vous répondez à tous, y compris aux gens extérieurs — même nos ennemis — qui s'expriment sur votre blog. C'est ainsi que je peux prendre exemple sur vous pour accentuer ma pénitence. Quoiqu'il en soit et quelque soit la décision que vous prendrez,  je vous fais confiance, elle sera bonne car mûrement réfléchie.
Daniel R. de Bretagne-Sud

05dec18 202C51
Très cher Frère ainé,
Je n’écris pas sur le blog, je suis lent à la réflexion et peine à m’exprimer à l’écrit avec clarté. À tout le moins pour se faire il me faudrait des journées entières... enfin je crois.
Votre blog est capital !
Yaël et moi échangeons tous les jours au sujet du blog, de vos écrits, vous faites partie de notre vie et nous avons besoin de vous lire tous les jours . Je guette le moindre commentaire matin, midi et soir. Je ne suis pas le seul. Je comprend que vous vous interrogiez, mais je suis surpris, vraiment.
Tous les frères et sœurs engagés que je connais vous lisent quotidiennement avec attention. Que faudrait il pour vous ne doutiez de l’utilité  du michelpotayblog.net, mon frère ? Peut être d’avantage de contributions d’autres frères et sœurs non ? Si c’est le cas dites le nous  s’il vous plaît. Je suis mal placé pour parler de contribution, mais si l’avenir du blog en dépend, alors oui j’écrirais.
Vous savez, si votre journal de l’âme devait disparaître ce serait pour moi comme pour bien des frères un crève-cœur sans nom. Ne nous jetez pas sur la mer du silence ! Grâce au blog vous êtes un peu avec nous à la maison tous les jours, vos réflexions nous nourrissent de manière irremplaçable et alimentent pénitence et moisson. Vous n’avez pas idée du nombre de questions fondamentales auxquelles vous avez répondu et du nombre incalculable de fois où je me suis surpris à réaliser que j’avais mal compris la Parole.
Sans doute aussi le blog vous demande-t-il bien plus d’énergie que ce qu’il vous serait logiquement recommandable, mais soyez assuré que vous ne vous épuisez pas en vain ! Nous vous lisons, nous réfléchissons à vos propos et nous les prenons en compte, et même plus, ils guident nos vies (en tout cas la mienne).
Ne soufflez pas sur la chandelle, Mikal ! Vous nous éclairez tous !
Fabrice C. d'Alsace

05dec18 202C52
Bien aimé prophète de l’Éternel,
Vous réfléchissez sur l'utilité de ce blog, j'ai un exemple récent de l'impact direct de ce blog sur notre action missionnaire. En février ou janvier dernier, vous nous avez sensibilisés sur l'effet contre-productif au niveau missionnaire d'un local fermé, nous étions ouvert à Toulouse environs six heures par semaine et après cette prise de conscience apportée par votre blog nous sommes ouverts maintenant, depuis février dernier, du mardi au samedi de 12h30 à 19h soit 32 heures 30 par semaine sans compter le temps d'ouverture assuré par notre frère Jean-Claude le lundi.
Votre blog, c'est notre lien avec vous, et vous, vous êtes notre lien avec le Bras Qui vous soulève [Rév d'Arès 35/14].
Si ce blog avait existé au temps de la mission sociale, celle-ci n'aurait peut-être pas existé et nous n'aurions pas perdu ces précieuses années en s'égarant sur des friches. En ce moment, nous entrons dans une phase sociale mouvementée d'où peut sortir le meilleur comme le pire, nous avons besoin de vous à la table à carte pour nous guider, nous donner le bon cap, éviter de commettre des erreurs et surtout toucher juste.
Il y a peut-être d'autres moyens de nous guider que ce blog, mais pour le moment, c'est tout ce que nous avons pour vous suivre au quotidien, c'est aussi un lien avec nos frères de partout, nous qui sommes isolés dans nos déserts de province.
Rémy O. de Midi-Toulousain

05dec18 202C53
Boujour Frère Michel,
Bon nombre de frères et sœurs, dont je suis humblement, lisent votre blog chaque jour et auraient du mal à imaginer poursuivre leur mission sans cet appui prophétique proprement incomparable.
Je vous prie d'en tenir compte.
Affectueusement.
Michel M. d'Île de France

05dec18 202C54
Sans doute, êtes-vous déçu de vous apercevoir que des membres du petit reste ne lisent pas votre blog.
Vous pouvez toujours ajouter que : "Non, pas déçu car il ne faut rien attendre et chacun assume sa mission face au Père." Bon ! Mais on vous sent touché.
Il reste que votre blog, pour des centaines de silencieux, de sympathisants restant en "lisière" pour telle ou telle raison, est une mine irremplaçable, une source toujours renouvelée. Cela n'a sans doute pas la même valeur pour vous, car nous ne sommes pas du petit reste, mais après tout, seul le Père connaît la place de chacun.
Ce serait dramatique que vous cessiez d'écrire votre enseignement.
Vous n'êtes pas en vie pour rien, surtout avec le mouvement de révolte qui se lève en ce moment, qui va se tarir, sans doute, mais qui reprendra plus tard; ce n'est que le début. Une graine a été plantée et vous avez contribué à sa croissance. "Un prophète pour qui pour quoi ?" [article dans "LePèlerin d'Arès"] Vous vous rappelez ?  Ou encore: "Les missionnaires ont le prophète qu'ils méritent..."
Courage !
Ce commentaire n'a rien à voir avec votre entrée sur la religion, simplement je ne sais pas où écrire pour vous encourager. Homme ? Femme ? Peu importe, je fais partie de la foule innombrable qu'un flot d'encre ne peut nommer, mais dont le Père connaît les noms."
Un missionnaire à sa façon...
Le petit-théâtre-de-marionnettes [non localisé]

05dec18 202C55
Bien aimé frère Michel,
Nous sommes réellement touchés de votre dernier texte sur votre blog.
Nous comprenons que vous ayez besoin de réfléchir quant à prendre une nouvelle direction pour votre blog ou pas. Mais sachez que vos écrits sont lus et relus et qu’ils apportent à notre vie quotidienne un Chant (Rév d'Arès x/8) qui guide nos pas.
Ne pensez jamais que nous soyons si faibles que nous ne puissions pas nous ressaisir. Nous pouvons le faire car le Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4] ainsi que votre apostolat nous ont appelés.
Et comme vous nous l’avez écrit récemment :"Faisons naître l’Œuvre du Bien !"
Avec tout notre amour,
Thierry B. et Katia R. R. du Pays Basque

05dec18 202C56
Bonjour Frère Michel,
N'arrêtez pas votre blog !
Je sais que je ne suis pas un Pèlerin d'Arès influant, mais votre blog est un lien, non imaginaire mais physique entre vous et nous et entre nous tous. Un lien d'amour et d'intelligence qui relie fermement nos îles isolées, que nous sommes, et où nous apprenons à construire nos vaisseaux.
Je suis un enfant de l'âme et j'apprends tous les jours en vous lisant et en accomplissant non sans résistances internes. Alors, si j'ai une quelconque importance, je vous demande de continuer à nous enseigner.
Merci, je vous aime, frère Michel.
Philippe G. de Midi-Toulousain

05dec18 202C57
Je suis soucieux de ce que vous écrivez : "J'ai découvert que des frères, pas les moindres, ne lisent pas mon blog."
Je ne sais pas qui sont ces frères, mais pour ma part sans votre blog je n’aurais pas pu progresser comme je l’ai fait
Il faudrait savoir si cela est vraiment la plus grande majorité.
Il est vrai que lire votre blog demande un effort, mais nous n'avons que cette connexion-là avec vous
Évidemment, si votre "blog n'aide pas à la fécondité apostolique et s'il n'est qu'une plateforme de bavardage", c’est trop peu mais est-ce vraiment le cas ?
Que pouvons-nous faire à notre niveau local pour vous aider et mieux vous soutenir ?
Quelque soit l’issue de votre réflexion sur la bonne façon de poursuivre ce blog, je suis à vos côtés. Peut être faut -il trouve une autre formule, des textes plus courts ? Plus ancrés dans le quotidien ? Des interviews vidéos ?
Nous ne l’aurions pas fait sans vous et sans votre blog.
Peut être aurions-nous du être plus actifs en tant que participants ?
Cela vaut ce que cela vaut, mais je tenais à vous le dire
Je vous embrase bien fort, frère aîné, et moi qui suis pas très fort, pas très malin, très inconstant, un pénitent médiocre, je lis tous les jours votre blog, je n’en manque pas une miette et j’ai le sentiment que nous avons progressé avec mes frères bordelais
Philippe L. d’Aquitaine

05dec18 202C58
Dieu a fait de vous un héritier critique extrêmement puissant de la religion, de la politique, de la société humaine. C'est parce que vous êtes un prophète très fort, très difficile et peut-être même impossible à contrer que les media ne vous appellent jamais. Ils se disent : "Si on le montre une seule fois dans toute sa lumière, il sera ensuite impossible de le cacher." Alors, ils espèrent que vous disparaîtrez sans laisser de trace. Seulement voilà, il y a votre blog ! C'est la trace indélébile, car beaucoup l'enregistrent, beaucoup plus que vous croyez. Avec un langage qui à certains paraît difficile à lire, mais qui est en fait très simple, vu la citadelle d'idées reçues que vous avez à abattre, vous ramenez la vie à la Vie, comme le titre votre présente entrée.
Vous avez pris vos distances avec toutes les pratiques et théories religieuses, mais non avec la réflexion en profondeur ainsi qu'on le voit à travers vos nombreuses citations. Après votre mort — que le Père vous accueille en Sa Lumière ! — votre enseignement connaîtra une influence pas seulement durable, mais infinie, même s'il doit être (c'est inévitable) largement mis en débat. Votre enseignement entretient déjà et ne cessera pas d'entretenir une relation critique avec les positions traditionnelles des religions monothéistes : judaïsme, christianisme, islam. J'ai lu "Al Abdal"... C'est très bien fait, trop bien fait, mais rien ne tient debout là-dedans. Mais vous en entretenez déjà une avec la pensée politique. Vous avez été marxiste, mais c'est normal, parce que Marx était un homme sincère. Puis vous savez maintenant qu'il s'est trompé et vous allez beaucoup plus loin, parce que le bonheur n'est pas dans la pratique sociale, mais dans l'âme et dans le cœur, dans l'amour.
Vos apports conceptuels sont on ne peut plus raisonnables et logiques, mais sans fermer la porte à la connaissance intuitive que donne la foi pure, l'identification à Dieu — vous exhumez de l'oubli et avec un génie très simple le verset 1/26 de la Genèse : l'image te ressemblance —, vous donnez une conception de la liberté comme compréhension de la nécessité d'être en dépassement. Vous ouvrez une école de pensée spirituelle matérialiste... C'est déroutant. Vous ne pouvez pas être compris vite.
Pour moi vous êtes un point crucial même dans la philosophie moderne. L'alternative sera : Potay ou pas de foi constructive, "recréatrice" comme vous dites.
Poursuivez votre blog. Je suis à ce point prisonnier de ma position sociale que j'ai la lâcheté de ne pas donner mon nom. J'ai peur des représailles et à cause de ma peur je n'ose pas me regarder dans la glace.
Mais vous, oui, vous le pouvez en plein jour et peu d'humains le peuvent de nos jours, pourquivez votre blog.
Je vous en supplie.
G. H. de Berlin, Allemagne (provisoirement)

05dec18 202C59
Cher frère Michel
J'espère que vous allez continuer, parce que si certain ne lisent pas votre blog, comment font-ils pour comprendre la mission ?
Pour moi je suis encore a l'école et vous êtes mon prof.
Peut être pouvez-vous un peu ralentir le rythme mais continuez !
Je vous embrasse.
Laurent L. de Haute Savoie

05dec18 202C60
Je viens de lire votre dernier message 202C44.
Sachez frère Michel que votre blog m'est précieux car vous y livrez votre enseignement et il m'aide à évoluer, élargir ma vision et donc à mieux comprendre et accomplir la Parole. J'apprécie aussi de lire les commentaires et vos réponses qui m'aident à trouver des arguments à la moisson.
J'ai beaucoup apprécié cette vidéo d'Étienne Chouard (04dec18 202C44) que j'estime également.
Je l'ai partagée sur ma page facebook. Son analyse de nos pseudo-démocraties est très pertinente et sa réflexion rejoint bien la vôtre sur les petites unités humaines confédérées. J'ai également trouvé sur votre page facebook, les revendications du "gilet jaune Michel Potay" auxquelles j'adhère totalement.
Un frère a publié sur internet une pétition que j'ai signée  dont voici le lien.
https://www.petitions24.net/eclatement_de_la_france_en_petites_souverainetes_francaises_independantes_confederees
Je vous encourage à poursuivre votre blog qui nous transmet la Vie.
Petite correction : Réponse à Joseph 202C3 «  "Pas la religion, la Vie", parce que, pour résumer la situation, nous voyons pas que Nazih et Daoud H. ont leur religion, l'Islam, et que nous Pèlerins d'Arès du petit reste avons ou nous efforçons d'avoir la Vie.
Je pense que le "pas" est en trop ?
Denis K. de Bretagne-Sud

05dec18 202C61
L'émission de Guillaume Gallienne : "Ça peut pas faire de mal" sur France-inter samedi dernier premier décembre 2018 à 18 heure sur Simone de Beauvoir était particulièrement intéressante et évoquait "pas la religion, la vie"  dans son livre :  "Mémoire d'une jeune fille rangée". Elle se souvient :  
"Mon amour pour la campagne prenait des couleurs mystiques [...] Le soleil brillait pour tous mais ici et maintenant ne caressait que moi [...] Je sentais autour de moi la présence de Dieu [...] Je voyais les herbes et les nuages tels qu'Il les avait arrachés au chaos [...] Sa souveraineté ne m'ôtait pas la mienne, il me semblait que d'une certaine manière Il avait besoin de mes yeux pour que les arbres aient des couleurs.
"Adulte je reprendrai en main mon enfance et j'en ferai un chef d'œuvre sans faille, je serai ma propre cause et mon propre engendrement au présent et à l'avenir ; je me flattais de régner seule sur ma propre vie. Je me révèle absolu fondement de moi-même et ma propre apothéose."  
Plus tard dans une interview elle dira :
"Je m'aperçus à 13 ou 14 ans que je ne croyais plus en Dieu, j'ai petit à petit épuré Dieu tellement qu'Il ne pouvait plus être de ce monde, parce que Dieu ne pouvait pas être bête comme toutes les personnes pieuses que je rencontrais."
Fraternellement,
Vianney L. dans l'Yonne

05dec18 202C62
Bonjour ma soeur Nina,
J'ai découvert cette nuit le dernier message du prophète sur son blog et mon cœur s'est oppressé. Je lui ai donc écrit spontanément un courrier que je lui ai envoyé mais contrairement à d'habitude, je n'ai pas reçu de réponse automatique de bonne réception. Aussi je vous l'adresse. Faites-en ce que vous pensez bon de faire.
Je vous remercie. Fraternellement,

"Je prie les lecteurs de me pardonner d'interrompre ce blog. J'ai grand besoin de réfléchir.
"J'ai découvert que des frères, pas les moindres, ne lisent pas mon blog. Je ne le leur reproche pas ; rien n'est obligatoire chez nous ; je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) ; ce que je dis et écris n'a pas caractère d'autorité, ce n'est qu'une participation fraternelle..."
Frère Michel, dépositaire du Vrai (Rév d'Arès xx/2), du Vivant, Maison de Dieu selon Sa Parole (xvii/14), même si comme vous le pensez, d'autres que vous seraient plus "parfaits" sur Terre. Je n'aurai  sans doute pas les mots adéquats pour vous répondre, à vous dont le front est une étoile et votre parole Sa parole [i/12]. Je ne parle pas de la parole de l'humain imparfait que vous êtes comme le sont tous les humains présents sur ce globe, particule de l'Infini.. Je parle de la Présence Qui vous anime quand vous plongez en-delà de vous-même et que le Fonds du Vivant remonte jusqu'à vos lèvres, votre pensée et que Son Intention de Beauté pour l'humanité pulse tous les battements de votre coeur !
Vos frères, et surtout ceux que vous appelez "pas des moindres" sont devenus de gros lourdeaux ! Vous y voyez l'expression de leur liberté, j'y vois une minéralisation de leur foi et plus... de leur libération spirituelle. Le noir système fossilise tout... jusqu'aux soleils ! Des soleils et des soleils finissent dans la fumée (Rév d'Arès xvii/13)  Parce ce que se croyant bien nourris de la Parole ils en redeviennent sourds (xxxv/16) au mouvement de la Vie qui les appelle à n'être plus rien pour eux-mêmes (40/6). Mangeront-ils finalement là où leur pied reste (xviii/12) ?
Pas la religion, la Vie !
[Vous dites :] "J'ai parfois le ton péremptoire ; en fait, je rencontre rarement mes frères (une rareté que je regrette) et je dois dire beaucoup en très peu de temps ; cela donne parfois un ton tranchant à mes propos. J'en demande pardon."
Ne vous excusez pas Cher (au sens de rare) Prophète. Tu es la lèvre, la main posée sur Ma Parole. Votre voix tonne parfois pour redresser ceux qui insistent dans l'erreur et surtout même le dévoiement du Message ! Mais ni votre coeur ni votre regard ne fulminent ! Ceux qui vous trouvent péremptoire n'ont que leur seule vie animale à défendre, souvent confortable je crois. Ils ne portent pas (ou plus) la vie souffrante de l'humanité toute entière dont le Pére vous a confié de l'élever vers les Hauteurs du Vivant, sa vraie Nature. Là d'où le Bonheur, comme mille soleils atteint de ses rayons dès maintenant ici-bas les hommes qui se relèvent et sortent de leurs emprisonnements, de leurs putrides marécages... certains d'entre vous verront le Royaume de leur vivant  disait Jésus... avec la pénitence comme dynamique d'élévation !
[Vous dites encore :] "Des dialogues de sourds s'engagent entre mes frères et moi, c'est très improductif. Voilà donc pour moi une bonne occasion de réfléchir à ma réelle utilité."
Aucun des frères à qui j'ai fait connaître le dernier travail audiovisuel que j'ai fait, ce documentaire sur une méthode de soins quantiques expliquant que la matière, les atomes humains, nos corps physiques et notre intériorité étaient reliés à la Source de toute existence... Aucun ne m'a répondu. Je n'ai eu aucun retour spirituel! Juste un ou deux "J'en ai vu quelques minutes et ça m'a blasé !"...  Je pourrai me dire que j'ai sans doute mal expliqué... mal partagé ! Ils n'ont pas capté que c'était une re-Connaissance pour tous nos frères humains, pas forcément dans un langage "culturé" arésien. Me trouvant "étranger" à leur "culture" ils n'ont même pas daigné me répondre. Mais beaucoup d'autres que les pélerins d'Arès me remercient de leur avoir ouvert ou confirmé une voie de transcendance possible vers le Tout Autre ! Alors je me dis que c'est pour eux que je crée. Avec mes frères pélerins, il y a surdité aussi ! J'ai parfois l'impression qu'ils ont le ventre trop plein d'eux-mêmes tandis que l'humanité se meurt sans savoir, de faim de Dieu, de Bonheur, de Vie ! Eux ont la Vie à travers Ce Que vous leur avez enseigné et avec la Parole d'Arès. Ils ne lisent plus le blog du prophète soit parce qu'ils sont absorbés par leur vie matérielle, soit parce qu'ils se sentent déjà prophètes... un peu comme iznogoud, "calife à la place du calife". J'aime mes frères... mais je les veux de Feu !
Pas la religion mais la Vie !
Votre blog n'est pas que pour les "vieux" pélerins Frère Michel, aussi "pas des moindres" soient-ils à vos yeux ! D'autres pélerins plus discrets s'en nourrissent. Il sustente spirituellement une infinitude de gens dont vous n'avez pas idée. Amis comme ennemis, peu importe ! N'arrêtez pas votre aile blanche qui procure clarté, paix, intelligence. Évitez peut-être les discussions avec les égos qui veulent vous ramener à eux, capter votre attention, briller sans exister dans l'apostolat et la pénitence ! C'est sans doute cela que certains frères appellent "bavardage".
Vous êtes le prophète, Nom de Dieu !
Pardonnez-moi si je n'ai pas mis toutes les références des citations, mais il est tard, mon écriture est spontanée et je sais que vous ne publierez pas !
Avec vous pour l'Œuvre de Bien comme vous me l'avez écrit, Prophète de l'Un.
Fraternellement,
Morya T. d'Île de France

05dec18 202C63
Un certain frère Antoine vous a dit dans un commentaire que votre blog n'apportait rien. Je ne me souviens plus de ses mots précisément, parce qu'il enrobait ça de façon "diplomatique", mais j'avais trouvé son message impertinent et surtout bête. Vous lui avez répondu avec bonté et même sans doute amitié ; on sentait qu'il s'agisait de quelqu'un que vous aimiez bien. Mais il n'y a pas que l'amour dans vos rapports avec vos frères, il y a aussi une mission, un travail commun, qui doit se faire sur l'union des cœurs. Comment voulez-vous que ces frères-là que vous ménagez ne poursuivent pas leurs critiques, voire peut-être même leurs blâmes stériles ou leurs réquisitoires à la dent dure ? Je ne sais pas ce qu'ils ont contre vous, ce que vous leur avez fait pour mériter autant de reproches, mais il y a là des tensions qui sont évidemment humaines mais qui ne peuvent qu'apporter des mécomptes à la mission. Je me souviens vous avoir entendu dire qu'en termes d'apostolat vous pouviez vous tromper. Bien sûr ! Mais eux, que font-ils de mieux que vous ? S'ils vous attribuent leurs échecs, alors là, c'est grave ; ils sont complètement déconnectés du réel.
Continuez votre blog. Si eux n'en ont pas besoin, nombreux sont ceux qui en ont besoin.
Yves R. de Clermont-Ferrand

05dec18 202C64
Je réagis à votre post d’hier soir sur votre blog qui m’a peinée.
Je comprends votre interrogation vu la difficulté que nous avons à devenir de véritables pénitents et apôtres dans vos pas, mais votre blog nous est précieux.
Je lis votre blog toujours avec grande attention et j’essaie dans la mesure de mes moyens et de mon cerveau pas encore assez libéré, de mettre en pratique vos conseils. Dès que j’ai besoin d’une réponse à une question que je me pose, je fouille dans votre blog grâce notamment à l’outil bien pratique de notre frère Bernard Lucas.
Nous échangeons souvent avec nos frères et sœurs de notre petite assemblée au sujet de vos entrées ou réponses aux commentaires et votre blog fait évoluer nos consciences et nos réflexions sur le Fond de la Parole.
Nous devons reprendre une rencontre mensuelle que nous faisions l’année passée au local toulousain pour échanger sur la lecture de votre blog. Vos conseils, votre enseignement, nous aident à trouver une unité entre nous sur le Fond, même si ce n’est pas encore l’idéal. Votre blog qui nous sort aussi de l’isolement, car souvent nous nous sentons bien seuls, nous nourrit et je crois qu'il a contribué à améliorer certaines relations avec nos frères au niveau local. Il permet que chacun ait la même information quand on sait la difficulté dans l’assemblée de faire circuler les informations utiles à tous. Les conseils que vous donnez aux uns à l’autre bout de la France nous aident nous aussi, nous désenclavent.
Frère Michel, votre blog nous est précieux et vous êtes notre agent d’unité et vous nous donnez le miel. Alors parfois ce miel n’est pas facile à comprendre, mais ne devons-nous pas réfléchir plus, creuser en nous-mêmes ? Et c’est vrai que moi-même je communique peu par peur de mal m’exprimer, d’être à côté du sujet, ma peur de paraître imbécile, ceci sans doute lié encore à mon quant-à-soi et si vos réponses sont parfois abruptes, eh bien ! nous mettons un mouchoir sur notre susceptibilité.
Oh ! je ne rêve pas, nous avons de grosses difficultés à devenir de véritables pénitents et apôtres, enfin pour ma part toujours, mais vous nous aidez à trouver la patience, la réflexion, la profondeur. Sans oublier que votre blog est lu par des non-pèlerins d’Arès et qu’il contribue à faire évoluer les consciences au niveau général. Un grand Merci.
Je vous embrasse chaleureusement de toute mon affection fraternelle et prie avec vous.
Marie-Odile de Toulouse

05dec18 202C65
Cher frère Michel,
C’est douloureusement que j’ai lu votre dernier post.
Je suis étonné d’apprendre que vous n’êtes pas lu, ou tout au moins votre blog n'est pas lu, alors qu’il s’agit de votre moyen de communication depuis des années. Or, qu’est-ce qu’un Pèlerin d’Arès, sinon votre relai ? Et comment l’être sans connaître votre pensée ?
Visiblement, vous êtes rentré d’un voyage de mission désorienté. Certains frères et sœurs ne vous écoutent pas, ou mal, ou tout au moins ne vous lisent pas, ce qui revient un peu au même. C’est bien dommage. Mais vous n’êtes le chef de personne, comme Dieu n’est le chef d’aucun homme. C’est bien pour cela que l’homme en prend à son aise — et à son détriment.
Les frères qui ne vous écoutent pas, ou qui réagissent avec susceptibilité à une de vos remarques peut-être trop directe, prennent-ils quelques secondes pour se dire : mais… c’est grâce à cet homme, à ce prophète, que je suis ce que je suis aujourd’hui, que je peux avancer dans ma vie en ayant une direction claire, que je connais ce message inouï venu à Arès. Alors, pour une phrase peut-être malheureuse, tout remettre en question ? Allons..!
Ce blog, comme je l’ai dit il y a peu, a été le lien entre toute une communauté fraternelle, là où manque cruellement de mon point de vue un organe de lien tel que l’était "Frère de l’Aube" (disparu faute de hauteur de vue, malheureusement). Il a aussi été une source inépuisable de réflexions et d’actions dans mon existence, il m’a donné la Vie. Vous m’avez donné la Vie à travers lui. On peut, bien sûr, regretter les gros volumes des Pèlerins d’Arès annuels, mais à quoi servent de gros volumes si ce qu’on y lit n’est pas appliqué ? Avec votre blog, vous avez donné des milliers d’exemples de ce qu’un vrai croyant doit faire et dire dans telle ou telle circonstance. C’est comme cela que Jésus prêchait : avec des paraboles tirées de la vie quotidienne, non dans des ouvrages théoriques.
Vous avez toujours eu… raison. Il serait donc nécessaire de vous écouter attentivement. Pour ne parler que du dernier gros "sujet" : votre décision de ne pas aller voter aux dernières élections, a été un signe pour moi que quelque chose se préparait. C’était tout à fait inédit. Vous aviez senti que le temps était au changement, radical (et donc peut-être violent), et vous ne vouliez à la fois plus de cela et ne pas cautionner ce qui allait sans doute arriver (nous ne sommes sûrement pas au bout avec le mouvement des gilets jaunes). Moi, je vous répondais, sur le blog, que tout de même, la candidature d'Emmanuel Macron permettait d’éviter Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Tout faux. Même si certaines idées énoncées par Emmanuel Macron sont justes, la cassure avec le pouvoir, et la politique, est désormais trop importante, trop définitive j’allais dire, pour permettre à la population d’écouter le moindre discours, même raisonnable. Nous en avons écouté depuis des décennies (enfin, qui paraissait raisonnables) et nous sommes au bord du gouffre, financier, et donc à terme sociétal. Vous aviez donc raison.
Maintenant, qu’il faille réfléchir à un nouvel organe de diffusion et de lien, c’est possible, il faut peut-être aussi voir ce qui pourrait vous redonner du temps. Mais le courrier à lui seul ne peut tout remplacer : il y a d’abord la dispersion du message que cela entraîne, tout courrier reçu n’étant pas nécessairement communiqué à d’autres. Et vous avez vous-même indiqué dans le dernier Pèlerin d’Arès annuel qu’il ne fallait pas, au risque de contrefaçons, prendre vos lettres pour parole comptante.
Il faut donc trouver autre chose. En n’oubliant pas le risque de ne finalement plus écrire que "de là-haut" et de perdre ce qui fait justement la spécificité de notre mouvement : ne pas être dans les idées, mais dans les actes. Si vous abandonnez ce blog, il faudrait un organe qui, tout à la fois, donne du Fond, mais n’oublie pas la vie quotidienne dans laquelle il doit s’incarner. Peut-être, comme autrefois, un site où vous délivreriez des articles un peu plus fournis que ceux du blog, et reprendriez la rubrique : "Nous apprenons, nous en pensons" du temps où "Le Pèlerin d’Arès" était trimestriel [jusqu'à 1988]. Dans cette rubrique, vous pourriez reprendre des extraits de lettres portant sur des sujets actuels. C’est en tout cas ce qui me vient à l’idée, si votre objectif est de retrouver du temps disponible.
Mais il faut sûrement continuer à écrire : les paroles s’envolent (et peuvent facilement être réinterprétées, et très rapidement), tandis que les écrits restent, et pour les générations futures. D’où la fameuse phrase de Dieu reprise sur la couverture des derniers Pèlerins d’Arès : Et ce que tu auras écrit [Rév d'Arès 33/10].
Donc, ne baissez pas les bras !
Un organe de diffusion tel que votre blog est essentiel. S’il faut réfléchir à quelque chose, c’est en mêlant, comme ici, le fondamental et le quotidien, la vie du croyant étant faite d’un perpétuel aller-retour entre les deux.
Je vous embrasse très fraternellement.
Denis H. du Maine et Loire

05dec18 202C66
Bonjour, très cher prophète,
Tout d'abord, voici l'affiche que Dominique a conçue, il y a quelques jours, et qui est destinée à la vitrine de notre local.
Concernant votre blog, Dominique et moi sommes des lecteurs assidus, mais je verrais bien que vous le suspendiez, ce serait la claque "aux marmots" qui nous ferait bouger.
Nous devrons, alors, trouver un lien pour aller vers vous.
À bientôt par courrier.
Nous vous embrassons de toute notre affection fraternelle,
Claudine et Dominique F. de Catalogne Française

05dec18 202C67
Cher Mikal,
Pour moi, votre blog est une manne de Vie, qui me donne des orientations claires dans un monde en mutation et en chaos spirituel, des conseils évidents, et des pensées ô combien utiles à ma conscience, afin d’affiner mon orientation de  vie selon le Message donné à Arès.
Merci pour tout ce que vous nous avez déjà partagé et enseigné.
J'espère, bien sûr, que nous pourrons encore vous lire et lire les commentaires de nos sœurs et frères.
Véronique C. de Belgique

05dec18 202C68
Je suis très émue par votre commentaire.
Vous n’aviez pas publié depuis plusieurs jours et je guettais, telle une petite fille se réjouissant d’avance du cadeau qu’elle allait recevoir, vos commentaires à venir.
Je ne saurais dire ô combien ils me sont importants et combien ils me renforcent intérieurement et m’aident tant dans ma réflexion que dans ma pénitence et ma mission.
Vous êtes le juste prophète [Rév d'Arès xxxvii/2] et vous êtes vivant !
Comment être du petit-reste sans se nourrir de la Parole vivante de notre prophète ?
Attendons-nous sa mort pour relire ses écrits et dirons nous alors : Ô combien Mikal était important comme Jésus ou Mohamed ?! N’avons nous pas des questions importantes à lui soumettre ?  Ne pouvons-nous pas réfléchir avec lui sur la manière dont nous, Pèlerin d’Arès, allons devoir continuer lorsqu’il ne sera plus là avec nous en chair et en os pour résoudre les difficultés diverses et complexes auxquelles nous devrons faire face ?
Car il faudra protéger la Parole, notre mission, la Vie spirituelle !
Je ne me sens pas bien intelligente, mais je me nourris de votre réflexion afin de faire évoluer la mienne.
C’est maintenant que vous êtes présent dans nos vies et je regrette que vous ne soyez pas lu par tous ceux qui se disent pèlerins d’Arès petit p et encore plus Pèlerins d'Arès grand P.  
L’argument "je n’ai pas le temps"  n’est pas vrai !
La vérité est dans le fait que nous ne prenons pas le temps de vous lire. Je dis nous car il m’est arrivé il y a un moment déjà de cela de ne pas vous lire régulièrement.
Mais aujourd’hui, le seul et unique lien que j’ai avec vous est votre blog. Bien sûr, il y a les courriers personnels mais cela n’a rien à voir avec votre blog qui est un immense champ de réflexion qui continue à vibrer et à creuser en moi, car il est vivant, il s’enracine comme l’arbre à la pointe toujours verte.
Il y a dans votre blog tant de ficelles à tirer que même si vous disparaissiez je n’aurai pas assez de ma vie pour y revenir et creuser en moi, encore et encore afin d’être comme vous, d’évoluer en un être toujours plus aimant et fort dans le Vrai et dans la mission du Père.
Peut-être qu’un ou deux frères vous ont dit combien vous pouviez être un peu tranchant dans vos propos écrits mais, frère Michel, si vous deviez ornementer à chaque fois vos propos par des paroles douces afin que des frères, de surcroit anciens si j’ai bien compris, ne le prennent mal, où irons-nous ?
Vous êtes le prophète du Père venu parler à des hommes abêtis et endurcis par le péché. Vous-même avez fait l’effort de vous hisser pour retrouver votre nature spirituelle et vous ne cessez de cherchez la Vie.
Est-ce que tous mes frères ont conscience du fait incroyable de votre présence parmi nous ? Vous êtes là parmi nous, nous donnant tout ce que vous pouvez, nous nourrissant sans nous obliger et l’on vous dit que vous êtes un peu trop tranchant ?
Il y a des frères qui vous ont tellement vu qu’ils n’ont plus conscience de votre charisme prophétique.
Vous êtes vraiment bon et aimant. Cela ne contribuerait-il pas, inconsciemment, du fait de notre culture, à vous rendre plus communément "humain" ?  Du coup, lorsque vous dites des choses avec plus de rigueur et de force prophétique cela ne heurterait-t-il pas le frère qui aurait pris l’habitude de l’ami Michel ?
J’exagère peut-être, mais je cherche à comprendre pourquoi  certains de mes frères qui se sont engagés à votre suite ne perçoivent pas l’urgence de votre présence prophétique vivante et ne cherchent pas de toute leur force à profiter de votre enseignement en vous lisant.
La Vie et la foi ne seraient-elles pas rigidifiées par une habitude ou un petit train-train rassurant arésien ?
Je fais un peu ma prière, un peu de mission et cela me rassure, car j’ai fait ma part !
Mais le Père nous demande d’être des héros [Rév d'Arès xxxv/4-12], des constructeurs d’un nouveau monde, des personnes qui sans cesse évoluent et réfléchissent, qui bataillent, qui sont vigiles les uns des autres. Des hommes du temps qui vient à la foi vivante et active.
Vous êtes notre prophète et dire que vous êtes parfois un peu trop tranchant ou péremptoire, c’est comme dire au Père qu’il aurait dû vous parler doucement en vous prévenant et peut-être même en s’excusant de l’orgueil qu’il n’allait pas manquer de froisser en vous.
Mais Le Tout Autre vous est tombé dessus, vous a giflé, vous a fait voir le séjour des spectres… (Rév d'Arès 17/1].  Bref, Il vous en a fait voir de toutes les couleurs.
Vous avez dépassé cela. Vous avez fait tant pour nous et le monde ! Comme vous avez dû faire l’effort de reconquérir votre âme, nous devons faire l’effort d’écraser notre orgueil pour renaître à l’image du Père.
Vous nous dites les choses, mais c’est toujours avec l’amour de celui qui veut que nous nous recréions à l’image du Père et nous devrions tous vous en remercier car vous nous aidez à nous rehausser vers la Lumière, nous les rats.
Je vous en prie frère Michel, pour les quelques années que le Créateur nous accorde encore avec vous, soyez Mikal le prophète qui soufflez le vent fou de Dieu et continuez à nous enseigner ! J’ai besoin de votre enseignement que je réclame depuis le début et je souhaite que mes frère ressentent ce besoin pour que nous réfléchissions ensemble, nous orientions, construisions ensemble. C’est de cela dont nous avons besoin et dont le monde à besoin. Nous n’avons plus de temps à perdre !
Votre commentaire me fait songer au chapitre xxx de La Révélation d’Arès :
Le marmot de Mikal (se plaint) : "Le-Dos-Porte-la-Mer presse mon œil, (par lui Dieu me) taille (comme) le lard ; Sa langue (est) dure (comme) le pied." Dis à tes marmots : "Le-Dos-Porte-la-Mer est en haut. Je n’ai pas deux goûts. C’est le nerf de poisson que Dieu met dans ma bouche ; la fouace reste aux pendus. Il me dépèce, Il envoie mes mains, mes jambes au loin. Il prend ma femme pour Son Travail, Il fend la porte de ma maison.
Frère Michel, vous êtes l’honneur de Dieu, chargé de répandre Son Vent, Gardien du lieu haut, votre main ne tourne pas dans la pâte.
Nous, marmots de Mikal, avons à défendre votre honneur et à travers vous c’est Son Honneur que nous défendons,
Prenons garde à ne pas vous minimiser et à ne pas vous réduire à quelque chose de commun et d’habituel parce que vous vous mettez humblement à notre portée.
Vous êtes un miracle Vivant, Mikal, tout comme la Parole revenue à travers vous l’est quand elle prend Vie !
Votre sœur qui vous aime.
Yaël P. d'Alsace

05dec18 202C69
Mon Bien Aimé Frère Michel en l'Amour de l'Éternel Aimant,
Je viens de lire votre dernier message, je suis triste d'apprendre que des frères et "pas des moindres" ne lisent pas votre blog, triste d'apprendre que pour l'instant vous le mettez en stand-by, voire même l'arrêtez.
J'imagine que vous l'avez appris lors de votre séjour ce week-end à Paris que des frères ne le lise pas. J'espère de tout mon cœur, ma force, mon âme que vous allez le reprendre d'une façon ou d'une autre.
J'appelle la Force Créatrice du Père, les serviteurs du Trône, Jésus, Elie, Mohamad, Moïse, Esaïe, etc, sur vous afin qu'Ils vous aide dans votre réflexion, vous inspire, vous donne la Force, la Lumière.
Depuis la création de votre blog, vos articles, les commentaires de mes sœurs et frères, vos réponses m'ont considérablement fait avancer dans ma pénitence. Les commentaires de mes sœurs et frères participants m'ont permis de mieux les connaître, de les voir lors du Pèlerinage de Feu.
Vous êtes encore avec nous vivant physiquement, nous avons besoin de vous, ceux qui vous écoutent, ceux qui vous lisent, qui participent au blog, ceux qui sont sur votre hanche : (Le) juste frère (reste) droit sur ta hanche (xLii/11).
Les évènements actuel des gilets jaune sont un déclencheur qui peut nous ouvrir une porte, pour qu'enfin on entende parler des Pèlerins d'Arès et surtout de vous, Mikal, et avoir accès aux médias. Le gouvernement on le vois est totalement dépassé par les évènements, j'ai entendu les propos du Premier Ministre : du bruit ! Je pleure pour ces frères aveuglés par la soif du pouvoir, les honneurs et les degrés, les privilèges. Le peuple se réveille. Je fais ainsi que d'autres sœurs et frères tourner [dans le public] votre revendication que vous avez publiée sur Facebook. Oui, les assemblées sont souveraines d'elles-mêmes, mais vous êtes vivant et nous avons grand besoin de vous, de vos précieux conseils.
Il y a ceux qui ne vous écoutent pas mais aussi ceux qui vous écoutent. C'est un petit reste que vous rassemblez et, vous le savez, quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 26/1, 24/2). J'insiste sur le fait que votre blog apporte beaucoup à ceux qui le lisent et y participent. J'ai replongé dans votre article "Barbarie" ["Le Pèlerin d'Arès" 1989, p.18], j'ai des flash de lumières, ma conscience s'ouvre encore, tout ce que vous avez écris est plein de la Vie du Père et me nourrit, me féconde toujours. Tous les jours, je ne manque pas une occasion de témoigner.
Je vous aime ainsi que Sœur Christiane que j'embrasse et je vous dis à bientôt.
Votre dévoué, comme disait notre Sœur André Le S. : "Le ptit Didier."
Didier Br. d'Île de France

05dec18 202C70
Je scrutais votre dernière entrée en attendant vos nouveaux commentaires et là, patatra, je tombe sur votre inattendu commentaire 202C44 ! Je connais des frères qui vous lisent avec retard pour diverses raisons, mais des frères engagés qui ne vous liraient pas du tout ? Alors là, je suis étonnée ! Certains n’ont pas accès à internet, mais nous sommes quelques uns à imprimer l’intégralité de vos entrées, commentaires et réponses pour qu’ils puissent les lire et je sais que les imprimés circulent. C’est ainsi qu’entre autres, Éliane S. et Sylvie L. vous lisent [à Bordeaux].
Je pense que même si vos écrits sur papier ont valeur intemporelle sur le fond, il est vrai que vous parliez d’une certaine manière à l’époque et le monde évoluant très vite, il faut s’y adapter, changer notre langage. Et notre mission coûte chère. Voilà pourquoi d’un coûteux récit sur papier édité toutes les X années, vous êtes passé à de brefs écrits gratuits sur Internet presque tous les jours. Et qui s’en plaint ?! Si ce blog n’avait jamais existé (vous auriez pu mourir avant), nous nous serions contentés de ce que vous eûtes déjà écrit, mais ce blog existe et je pense qu’il est complémentaire et très utile.
Déjà que j’appréhende la fin de ce blog à votre mort, parce qu’on devra  se débrouiller sans vos lumières dans ce monde difficile, j'imagine encore moins devoir faire sans vous de votre vivant. Et puis, ça n’aurait pas de sens, un petit reste sans son prophète au milieu de lui au quotidien ? Et il vous faut parler continuellement au monde, et vous ne pouvez pas voyager et parler partout, lais l'Internet vous le permet. En plus, vous êtes d'un âge avancé, vous avez l'habitude de ce blog, alors, pourquoi vous obligez à recommencer un autre moyen de communiquer ? Est-ce indispensable ?
Je ne vois pas comment vous pourriez poursuivre votre mission sans ce blog. Des frères ne vous lisent pas ? Alors vous écouteraient-ils ? Vous pourriez avoir un blog (blog sous forme vidéo) tel qu'une chaîne YouTube mais alors comment intéragir avec le "public" ? Je ne vois pas. Ce deviendrait un monologue, comme les YouTubeurs font (peut-être parce qu’ils sont narcissiques ?), mais vous n’êtes pas narcissique, vous êtes un prophète qui parle au monde, mais le monde doit pouvoir vous parler.
Non, votre blog me semble très utile, fonctionnel, simple et très bien ainsi. Et même si certains Pèlerins d’Arès peuvent se passer d’apprendre de votre enseignement (tant mieux s’ils ont mieux compris que moi qui ne suis qu’un pécheur qui galère à se changer et à trouver les mots pour décider les gens à nous suivre), je sais que très très nombreux sont les Pèlerins d’Arès qui ont soif de votre blog et même si je n'ai pas de chiffres,  je suis prête à parier que bon nombre de personnes ont changé ou changeront, grâce à lui.
Ô Frère Michel, c’est peut-être très égoïste, mais s’il vous plaît, n’arrêtez pas ce blog, c’est vital ! À moins que quelqu'un trouve mieux qu'un blog pour votre enseignement. Moi, un peu sotte, je n'ai pas trouvé.
Vous vous demandez peut-être pourquoi je vous écris aujourd’hui que vous pensez arrêter le blog alors que je n’écris plus dans votre blog. C’est parce que je me demande qu’est-ce qui de ma pensée d’humble serviteur du Père et de son prophète mérite d’être ajouté à l’enseignement du Prophète : pas grand-chose alors je me tais et j'en accomplis ce que je peux. Mais un Vent m’a poussée à écrire ces lignes ce soir. Pardonnez la longueur ou l’inutilité de mes propos, c’est un cri du cœur.
J’aime tellement vos entrées de blog, passionnantes, de véritables envolées (vous nous emmenez vers les étoiles!), remplies de Vie, réalistes et transcendantes et vos réponses plaisantes à lire, toujours aimantes et mesurées, à des commentaires aussi différents que les  personnes qui les écrivent. Votre blog est donc aussi inspirant car il est un outil concret pour que nous répondions au mieux dans la mission.
Dieu est notre Lumière. Vous êtes Prophète, Frère Michel, vous êtes donc notre guide, et votre blog et vos réponses sont comme des millions de lanternes sur nos sentiers. Comment pourrions-nous avancer vers les Hauteurs dans ce monde de ténèbres sans vos lumières ? Certes, nous aurions toujours la Lumière de Dieu alors nous ne serions pas perdus mais on y verrait moins clair.
Nous avons besoin de vous, continuez de nous éclairer ! Je vous aime.
Myriam B. d'Aquitaine

05dec18 202C71
Bien aimé prophète de Dieu, bien aimé ami des hommes,
Je vous  prie de tout mon cœur, de toute mon âme, s'il vous plait n'arrêtez pas ce blog !
Il est ma source d'inspiration chaque jour, je m'y plonge plusieurs fois dans la journée. Votre blog m'inspire, façonne ma réflexion, guide ma pénitence. Grâce à lui j'apprends à parler, écrire pour le monde.
Notre petit groupe fait ses tracts prépare ses présentations de La Révélation d'Arès grâce à votre blog.
Nous sommes nombreux, nombreux à avancer grâce à ce beau lien, votre blog que vous avez créé pour nous, vos frères.
Comment va-t-on faire sans votre blog ? J'en pleure.
Bien aimé frère Michel, n'arrêtez pas ce blog, je vous en supplie.
Annie L. d'Île de France

05dec18 202C72
Très, très, très cher frère Michel,
Je vous en supplie : N'arrêtez pas votre blog !!!!!!
Comme je vous l'ai déjà écrit sur ce blog, l'enseignement que vous dispensez par lui est lumineux, transcendant, déculturant. Votre enseignement sur ce blog est le plus lumineux que le monde ait reçu depuis la chute d'Adam. L'enseignement des autres prophètes est du "pipi de chat" à côté de ce que vous écrivez.
Je vais être franc avec vous : Je savais les Pèlerins d'Arès pas futés et je m'emmerde souvent avec eux, même si je sais que ce ne sera sûrement pas par la tête et le score de Q.I. qu'on changera le monde, mais par le fait d'être bon et de refuser tout pouvoir terrestre comme Jésus que [le refus de] ces deux choses a suffi à transfigurer (voir votre écrit sur la brochure du Pèlerinage).
Mais je vais faire l'enfant. Je vous promets qie si vous arrêtez votre blog, je quitterai les Pèlerins d'Arès, car ceux d'entre eux qui ne lisent pas votre blog sont soit complètement inconscients et n'ont pas compris ce qu'était la chance incommensurable d'avoir un prophète vivant, soit sont complètement fous. J'irai rejoindre mes frères bouddhistes et de l'Advaita Vedanta (non-dualité), parce qu'eux au moins ne m'emmerdent pas à mourir et, de plus, sont de vrais pénitents et même, pour certains, moissonneurs.
Voilà ! Puissent mes idiots de sœurs et frères bien lire ce message !
Je vous serre très très fort dans mes bras. Je vous aime incommensurablement et je serais prêt à mourir pour vous.
Philippe P. d'Alsace

05dec18 202C73
Bonjour frère Michel,
Comme beaucoup j’ai vu votre commentaire 202C44
Je me permets donc de vous contacter pour vous demander de tout cœur de continuer ce blog.
Tous les frères et sœurs parisiens avec qui je suis en contact lisent votre blog, je le lis également, et j’y ai trouvé beaucoup pour mon développement spirituel et ma mission.
Je serais un peu désemparée s’il s’arrêtait. Il est devenu une mine d’or pour moi.
Passez une belle journée, je vous embrasse ainsi que sœur Christiane
Alex I. (apparement) d'Île de France

05dec18 202C74 
Je viens de lire votre dernier commentaire, je suis attristée.
Je me demande  ce qui  s'est passé pour que vous écriviez que vos  frères et sœurs ne lisent pas votre blog et que vous le pensiez peut-être inutile ?
Je fais partie de ceux et celles  qui n'interviennent que rarement sur votre blog et je vous en demande pardon, ce n'est  pas à vous de vous excuser de peut-être mal faire. Je n'ai pas les forces et temps de réflexion nécessaires pour intervenir, tout va vite,  mais je me nourris de tout ce que vous écrivez et répondez aux intervenants,  vous m'aidez à grandir, à me déculturer, je prends en compte  vos conseils pour notre apostolat.
Vous avez fait ce lien avec nous tous grâce à votre blog, et c'était un choix de sagesse et de lucidité, ce moyen s'est adapté à nos faiblesses (nous vous voyons si peu, surtout à Paris, et nous en sommes responsables), vous avez visité, d'autres assemblées comme le Père vous l'a demandé, vous avez fait votre part, immense.
J'entrevois, grâce à vous,  l'infini Beauté du lien des créatures que nous sommes, avec leur Créateur ! Vous m'avez redonné la vie !
Mais j'ai honte. Je devrais faire mieux, prendre le temps de méditer vos réponses, travailler ma mission et œuvrer le cou tendu pour la grande Cause de notre Créateur qui est celle de toute l'humanité. J'aurais  dû faire ma part pour créer ce lien avec vous et  l'assemblée de Paris. Hier, j'ai commencé un travail  pour réfléchir et méditer sur notre mission, dans le contexte actuel très explosif de notre société et consciente de la crise financière dans laquelle nous allons très certainement replonger prochainement, (en me servant du moteur de recherche crée par notre frère Bernard L.), pour rassembler vos réponses aux différents commentaires, m'en imprégner pour réaliser une mission plus réfléchie.
Cher Frère Michel, ces quelques lignes sont spontanées, je vais écouter de ce pas la vidéo que vous nous proposer. Je me disais hier, que les "grands"  de notre pays pourraient vous appeler pour vous entendre (Rév d'Arès 36/22), comme les prophètes d'autrefois prévenaient les pouvoirs... pauvres de nous ! Les écoutons-nous, nous mêmes, vos conseils ?
Je vous embrasse affectueusement ainsi que sœur Christiane.
Françoise de L. d'Île de France

06dec18 202C75
Très cher frère Michel,
Je pense beaucoup à vous en ce moment et je souffre avec vous de votre solitude pratique.
Le Père dans Son immense Miséricorde me montre certaines choses pour que je comprenne la situation, et me pousse dans une certaine direction. C’est difficile à vivre et éprouvant physiquement et psychologiquement, mais j’essaie de lui obéir pour le mieux.
Aujourd’hui, chacun se retrouve face à son destin et à l’Histoire en marche. C’est le moment où l’histoire de l’humanité se joue. Je ne veux pas me mêler de votre travail que je respecte totalement, mais je suis contraint de vous faire passer des messages que je crois utile pour vous. À mes yeux vous êtes un homme immense, un géant, un héros. Je suis très impressionné à chaque fois que je dois m’adresser à vous, mais je croie que le Père ne me laisse pas vraiment le choix. Je vous dis cela en toute humilité.
Je considère que vous ne pouvez pas continuer à travaillez seul comme cela même si vous n’y  êtes pour rien, je le sais bien. Je propose que quelqu’un de compétent (si Nina est trop occupée),  devienne votre assistant en communication numérique durant une période pour vous former rapidement à l’usage d’un smartphone devenu indispensable. Facebook en particulier la communication par "live facebook"  vous offre une plateforme exceptionnelle tant sur le plan de votre communication interne que sur celui de votre communication externe.
D’autre part, je propose que vous réunissiez à Bordeaux dans un temps pas trop long un "conseil des missions de France" avec des personnes de votre choix. Il faut que l’assemblée trouve sa cohérence et son intelligence collective et d’action urgemment avec votre aide.
L’Histoire s’accélère, nous n’avons plus le temps de tergiverser — de graves menaces pèsent sur la France et sur le monde —, c’est dans l’intérêt de la sauvegarde de la mission. Et si je peux me permettre humblement ces conseils, ne vous dispersez pas, allez à l’essentiel dans vos priorités, ayez confiance en vous.
Je prie avec vous  et vous embrasse. Très Fraternellement, et très humblement. Merci d'accuser réception. Je suis la cible d'attaque informatique en ce moment  Ne vous sentez pas obligé de répondre à cet email, dites moi seulement que vous l'avez reçu.
Daniel C. d'Aquitaine

06dec18 202C76
Cher frère Michel,
Merci pour vos revendications ["Revenditions du Gilet Jaune Michel Potay" sur Facebook], dont le génie est qu’elles paraissent simples, évidentes, réalisables, avec peu de mots, en parfait timing avec l’actualité et en apportant des réponses concrètes.
Je crois qu’elles sont attendues dans ce contexte historique et qu’elles ont vocations à être diffusées le plus largement possible pour que chacun puisse y réfléchir, les revendiquer, les partager.
Pourrais-je me tromper ?
Chaleureusement,
Gilles P. de st-Martin aux Antilles

06dec18 202C77
Bonjour mon cher frère aîné aimé en l’Amour du Père,
J’ai vu une affiche intitulée "Revendication du gilet jaune Michel Potay".
Votre activité prophétique, mon frère, est difficile dans ce monde brutal ; j’observe que vous avez avant cela écrit dans votre blog :
D’une part, vouloir éviter d’affronter l’ordre républicain et constitutionnel, la république étant officiellement déclarée une et indivisible,
D’autre part vouloir affirmer votre action de prophète tentant de nous libérer du Mal actif en faisant la promotion des petites unités humaines.
Si cette affiche est bien de vous, je vous suis à fond mon frère, vous qui êtes inspiré et qui fûtes visité par Jésus et par le Père.
Peut-être pourriez-vous y regarder quelques maladresses selon moi, de saisie ? :
"Évolution de la France vers de petites (il manque le -s-) souverainetés françaises indépendantes confédérées (il manque le -dé-)..."
(Évolution : moins frontal que le terme éclatement, connoté plus violent)
Quatrième paragraphe : double parenthèse en trop.
Je vous embrasse fraternellement, et vous prie d’accepter mon amour dévoué.
Philippe R. d’Aquitaine.

06dec18 202C78
Bonjour bien aimé prophète,
Je vous envoie ce commentaire sur votre boîte mail, car je ne suis pas très douée avec l'informatique.
Lorsque j'ai pris connaissance de votre commentaire, j'ai eu une grande tristesse et une grosse peine.
Je ne sais pas ce qui a suscité au juste votre commentaire, une raison très valable certainement.
Non, il ne faut pas que vous arrêtiez le blog !
Nous en avons besoin. Il m'aide, moi personnellement, à ouvrir mon intelligence, qui n'est aujourd'hui qu'un faible lumignon.
S'il vous plaît, ne l'arrêtez pas !
Si une petite, toute petite minorité de frères ne lisent pas votre enseignement à travers ce blog, c'est — pardonnez-moi de le dire — qu'ils ne vous considérent pas comme le prophète, qu'ils n'ont pas besoin de vous, et qu'ils pensent tout savoir.
Je crois que je peux parler au nom de mes frères : Nous avons encore tant besoin de vous !
N'arrêtez pas le blog !
Merci.
Je vous embrasse très fort ainsi que sœur Christiane.
Nicole L. d'Aquitaine

06dec18 202C79
Très cher et bien aimé frère Michel, prophète du Très Haut,
Nous sommes hébétés par votre intervention et votre décision d'arrêter le blog. Nous ne faisons pas que lire ce blog, nous nous en inspirons pour notre propre pénitence, notre moisson, notre prière. Nous y trouvons de nombreux sujets de réflexion qui participent à notre évolution personnelle et collective.
Nous y participons par des articles, même si ce n'est pas souvent. C'est une façon d'échanger avec vous et avec notre fraternité… Vous laissez des traces écrites importantes, nous en faisons des tirages qui sont distribués à ceux qui ont un peu de mal avec l'informatique. C'est une source inestimable ou transparait votre enseignement, par les sujets de fonds traités, les commentaires de nos frères et sœurs et de vos réponses qui nous instruisent, tant par le contenu que par la forme où transpire votre amour pour l'humanité. Vous nous y parlez, également beaucoup de l'apprentissage et de l'usage de la Liberté.
Alors nous vous demandons, si c'est encore possible, de ne pas réduire ce blog à ces quelques uns qui ne lisent pas. Il nous est indispensable. Par exemple, notre groupe de Tours l'utilise beaucoup et nous  ne sommes pas les seuls.
Nous sommes avec vous sur ces sentiers ou nous nous écorchons les pieds, nous prions chaque jour avec vous et nous vous embrassons très affectueusement ainsi que sœur Christiane
Jeanine et Francis M. du Centre.

06dec18 202C80
Cher frère Michel,
Je viens de lire votre dernier commentaire 202C44. Mon cœur pleure.
Si des frères, "pas des moindres" comme vous dites, ne lisent pas votre blog, d'autres comme moi​ le lisent chaque jour. Votre blog quotidiennement me nourrit et je n'aurais jamais sans lui et sans votre enseignement pu avancer dans mon ascension, trouver la force de faire face à tant d'épreuves, avancer dans mon apostolat, faire mon ascension dans l'intelligence spirituelle de La Révélation d'Arès.
Je ne vous ai pas envoyé de commentaires ces deux derniers mois par manque de temps et j'ai surtout choisi d'être active sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram pour faire connaître votre pensée.
Votre blog est de très grande importance.
Je vous lis. Vous êtes lu, certes, pas par tout le monde et cela aussi me peine, mais j'ai appris avec vous à ravaler en moi, à ne faire aucun reproche, à aimer, pardonner, faire la paix, sans cesse aimer mes frères comme ils sont. Alors, je ne leur fais pas de reproche.
Nous sommes un peuple à la nuque très raide, cela me désole souvent.
Vous êtes un homme libre, qui a fait le passage, qui vole haut, un homme plus rien pour lui-même et de très grand courage pour dire au monde ce que le Père vous envoie dire mais ce courage de dire semble s'être arrêté chez ceux en buttent à leurs propres opinions.
J'ai si rarement l'occasion de vous écouter, que je me dis souvent : "Merci, Seigneur, pour ce blog qui me relie à la pensée prophétique".
Je vous embrasse de toute mon affection. J'ai besoin de vous.
Anne-Claire B. d'Île de France

06dec18 202C81
Cher frère Michel,
J'ai lu votre message apparu ce matin sur votre blog et j'éprouve le besoin de vous dire combien le travail que vous y faites à travers les réponses aux commentaires est précieux, car il est en adéquation avec les réalités du moment.
Je sais que je suis très faible et que mon avis ne compte pas beaucoup, mais je ne doute pas que de nombreux frères et sœurs qui ne s'y manifestent pas doivent penser la même chose.
Je vous embrasse.
Dominique B. des Charentes Maritimes

06dec18 202C82
Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1).
Votre blog, c'est un petit ru spirituel qui coule dans le cœur de celui qui le lit.
Si celui qui le lit intellectualise trop, il passe à côté du message : l'Amour avec un grand A: très peu mis en pratique dans cette humanité.
Les entrées sont variées, simples et belles (spirituellement). Les commentaires ont beaucoup évolué. Je sens une réflexion spirituelle qui reprend d'ailleurs en grande partie votre enseignement.
Tu laves le cœur du frère (Rév d'Arès L/1-6). Les commentaires sont parfois longs et peuvent rebuter ceux qui lisent peu et c'est une majorité de nos contemporains. Lire, c'est exigeant. Même les journalistes aujourd'hui écrivent mal, avec des fautes, et j'ai l'impression qu'ils ne se relisent pas... Alors, lire les autres ?!
Une feuille pastorale suffirait-elle ? Elle serait mieux que rien, mais ce n'est pas la vie. Votre blog c'est du Fond et de la forme. Peut être faut il simplifier les commentaires sur les disputes du siècle et se contenter d'un petit commentaire du style : "J'apprends et je pense que" mais ne rien lâcher sur le Fond ?
Jean-Hubert G. de Bretagne-Ouest

06dec18 202C83
Bien aimé frère Michel en Son Amour,
Je suis touchée par votre annonce lors de votre retour de mission et toutes ces réponses de nos sœurs et frères qui révèlent tant d'amour pour notre prophète. Je me demandais où était ma part dans cette interruption pour savoir comment vous aider mieux par ma pénitence, et renforcer dans mon travail afin d'alléger votre tâche.
Je rentre du Champ, nos frères et sœurs de partout étaient là, par la pensée, la douceur était la même que celle ressentie durant le Pèlerinage. Je pense à cette solitude que vous vivez depuis si longtemps, avec grandeur, et je vois l'amplitude de votre travail sa qualité, sa Beauté (Rév d'Arès 12/3). Vous voyez ce monde qui va à vau l'eau depuis des années, depuis les premiers jours de votre Rencontre avec le Créateur ; vous n'avez de cesse que d'honorer ce Divin Message, de nous ouvrir le cœur afin que nous accomplissions Sa Parole (35/6) avec joie et amour, afin que les générations qui suivent soient honorées. Vous nous servez journellement dès votre levé, à chaque instant afin que ce monde soit honoré à son tour par nos efforts.
Je ne sais que dire si ce n'est que vouloir approfondir mes efforts les rendre le plus lumineux possible quelque soit la dureté de la tâche. Je souhaite que votre tâche soit la moins rude possible; vous êtes notre phare, ce monde va mal; j'ai encore vu des images inadmissibles ce matin : Le pouvoir et ses serviteurs doivent cesser d'abuser du plus faible ou de tout être ici bas pour les humilier, les amoindrir, leur "donner des leçons".
Avec grand respect pour vous, votre épouse et vos proches, je vous souhaite d'être entendu et honoré par quelques hommes ou femmes du reste.
Danièle G. du Nord

06dec18 202C84
Cher frère Michel,
C'est avec stupéfaction et beaucoup de tristesse que j'apprends que des frères ne lisent pas votre blog et que vous envisagez de l'arrêter.
Il est pour moi un outil irremplaçable qui m'aide dans ma réflexion et ma pénitence et je vous remercie infiniment de l'enseignement que vous nous donnez de cette manière.
Je vous demande du fond du cœur de continuer, nous avons besoin de puiser à votre lumière pour alimenter notre faible lumignon.
Je vous embrasse de tout mon amour fraternel ainsi que sœur Christiane.
Geneviève M. de l'Orléanais

06dec18 202C85
Cher frère Michel,
Comme vous l'avez dit à mon égard en répondant à un précédent commentaire, "les muets se mettent à parler" et vous, vous choisissez de vous taire, parce vous avez constaté que des Pélerins d'Arès, même des plus avancés, ne lisent pas votre blog.
Vous êtes un homme sage et vous savez peser le pour ou le contre avec justesse, en particulier dans la réflexion notamment de ces derniers temps du mouvement social  des "gilets jaunes". L'époque est à la grisaille et je peux comprendre que vous preniez du recul et le temps de réflexion.
Je fais partie de ceux qui vous lisent régulièrement.  Merci de continuer à nourrir notre réflexion.  Je ne doute pas que vous allez rebondir et reprendre votre clavier.
Alain P. des Yvelines

06dec18 202C86
Votre  blog que je lis quotidiennement m'apporte tant que les mots me manquent pour le dire.
J'avoue ne pas comprendre qu'un frère engagé puisse ne pas ressentir le besoin de "se nourrir de la pensée du juste prophète (Révélation d'Arès xxxvii/1)". Cette nouvelle m'attriste en même temps qu'elle me surprend.
Si je suis moins sot spirituellement — et je crois l'être en effet devenu — votre blog y aura plus que grandement contribué. Oui, votre enseignement nous fait grandir.
Quelle mine que ce blog ! Quelle chance de pouvoir vous lire !
Votre blog, c'est  bien plus que des mots : ce que vous écrivez fait jaillir le sang dans nos têtes vides et les fertilise (Rév d'Arès 23/5).
Je vous embrasse.
Laurent R. d'Île de france)

06dec18 202C87
Bien cher Prophète,
En lisant votre commentaire, nous avons vécu avec Marie-Hélène l'arrêt de votre blog comme un coup de tonnerre.
Nous écrivons très peu sur votre blog n'ayant que rarement des choses pertinentes à rajouter.
Par contre, c'est notre nourriture quotidienne et j'oserais même dire vitale tellement vous nous apportez.
Nous sommes conscients de la charge énorme que ce travail doit vous donner. Mais essentiellement vos réponses nous éclairent et nous dynamisent tout le temps et nous vous portons ainsi dans la moisson tellement vos réflexions sont inspiratrices.
Nous espérons que vous reprendrez le cours de cet enseignement spirituel que vous nous transmettez avec tant d'amour.
Soyez assurés de notre soutien, Frère Michel !
Claude et Marie-Hélène B. de Touraine

06dec18 202C88
Bonjour prophète,
Je me suis fait rare dernièrement sur votre blog pour les raisons que vous connaissez.
Cela dit, il ne se passe pas un jour sans que nous nous rendions sur votre blog que nous considérons comme une terre nourricière.
Concernant l'avenir de votre blog vous déciderez ce qui vous semblera juste, mais nous tenions à vous exprimer notre attachement à ce merveilleux outil d'où jaillit votre enseignement, un enseignement unique par sa clairvoyance, sa profondeur et sa richesse sur cette terre de misère.
Salah et Haçina B. de Mantes

06dec18 202C89
Très cher prophète Mikal,
Je fais parti des frères et sœurs qui n’interviennent pas sur ce blog (juste deux fois), mais je m’en nourris.
Ce que vous écrivez, votre attitude face aux contradicteurs, face à nos incompréhensions est un enseignement en soi.
Mais Frère Michel, [fermer le blog] il n'en est pas question, nous avons besoin de vous.
Je travaille avec un petit groupe à Bordeaux pour les vitrines et également le site de "L’Eau Forte". C’est bien votre enseignement qui nous sert de modèle. La pensée du prophète choisi par le Créateur Lui-même est nécessaire aux pénitents que nous sommes.
Oui je suis stupéfaite d'apprendre que des frères s’en passent.
Excusez-moi, mes frères, mais quel orgueil ! Avez-vous oubliez ce que dit notre Père à propos de Mikal ?
Réveillez-vous ! Il en est encore temps.
Yasmine H. d'Aquitaine

06dec18 202C90
Je suis très étonné d’apprendre que de nombreux frères ne lisent pas votre blog (est ce un phénomène surtout parisien ? Ou est-il général ?)
En dehors du pèlerinage, je ne fréquente qu’un nombre très restreint de frères et sœurs — ce qui est une carence dommageable, je pense — mais tous lisent votre blog. Je le sais parce que nous en parlons lorsque nous nous voyons. Votre blog est une nourriture que nous partageons sur les sentiers (Rév d'Arès 7/1) et la fontaine où nous nous abreuvons (xx/8).
J’ai rencontré cet été, à Arès, un frère qui avait réalisé un livre papier à partir de vos entrées de blog pour pouvoir y revenir sans cesses plus facilement. Bref, je ne vais pas répéter ce que de nombreux messages ont si bien formulé concernant l’importance de votre blog pour nous tous, y compris pour ceux qui ne sont pas nos frères de foi mais puisent dans vos enseignements matière à réflexion et peut-être à espérance (l’URL de votre blog est sur de nombreux tracts de mission!).
Il me semble évident que l’arrêt de votre blog serait une grande perte.
Mais je n’en reste pas à cette évidence puisque vous faites vous-même le choix de prendre du temps pour la réflexion (Rév d'Arès 35/7). Peut-être le temps est-il venu de faire évoluer votre outil, de revoir ses objectifs ou de le remplacer par autre chose (Votre blog est si précieux que je ne vois pas ce qui pourrait le remplacer dans le type de société hyper-connectée qui s’est imposée à nous ) ou de l'arrêter et de ne pas le remplacer, mais cela, j’ai vraiment du mal à le concevoir.
Je vous embrasse et je prie avec vous.
Thierry M. de la Drôme des collines

06dec18 202C91
Très cher prophète,
Me voilà profondément touchée par votre dernier message, et je tiens à joindre mon témoignage à celui de mes frères et sœurs pour vous dire combien votre blog m'est vital. Je suis une femme simple et la richesse de vos propos, de votre langage et de votre réflexion me font parfois tourner la tête. Pourtant, je m'attache à lire votre enseignement, une véritable mine d'or, pour arriver à extraire, assimiler et redonner au monde la grandeur de votre réflexion. Ce qui s'active en moi lorsque je vous lit est déterminant dans ma vie d'apôtre et de pénitente, parce que chaque fois qu'une pensée, une réflexion, un mot raisonne à ma conscience, à ma vie, quelque chose s'ouvre en moi. Même si je ne comprends pas tout, même si je retiens peu de l'immensité de votre pensée, je sais que quelque chose se passe en moi, souvent même au delà des mots, imprégnée, je ne suis plus la même. Cela ne se passe pas au niveau des idées, nombreuses aussi dans ce blog, mais par une imprégnation lente qui laisse mûrir des fruits parfois inattendu dans mon cœur et donc dans mon partage avec les hommes et femmes que nous rencontrons dans la rue.
Du reste, quelque soit les moyens et capacités de chacun face à ce blog, l'important est de vouloir se mouler à votre enseignement : Mikal lave ses frères ; il donne l'Eau (Rév d'Arès i/15). Grâce à ce blog, je suis un peu plus riche de votre bonne pensée (xxxviii/3) pour mieux parler au monde, qui sans cesse évolue ! Il m'aide à mieux accomplir.
Ce que j'ai du mal à saisir c'est pourquoi remettre en question ce blog lu par des milliers de personnes, frères et sœurs du petit reste, ceux du reste et tant d'autres, pour des frères (et pas les moindres), peut être pas si nombreux, qui ne le lise pas ? Certainement, parce qu'ils ne sont "pas des moindres", qu'ils sont des frères sur qui vous comptez.
Cher prophète, vous avez besoin de temps, et faible lumignon que je suis je ne comprends certainement pas tout l'enjeu de cette remise en question. Vous aimez tous vos frères et si quelques uns ne le lisent pas, c'est un peu  chacun d'entre nous qui par manque d'accomplissement sommes responsable d'avoir des frères (et "pas des moindres") qui font ce choix.
J'espère de tout mon cœur que vous maintiendrez ce blog qui nous relie à vous chaque jour ainsi qu'à tous les hommes et femme, frères et sœurs, participants.
Je vous embrasse fort vous et votre merveilleuse épouse sœur Christiane.
Béatrice B. d'Île de France

06dec18 202C92
Mon époux et moi nous voulons vous dire que nous nous unissons aux frères et sœurs qui souhaitent que vous repreniez votre blog qui pour nous est un enseignement très utile et indispensable pour notre pénitence et notre moisson.
Nous vous savons dans la solitude et nous sommes conscients que seules notre pénitence et notre moisson de pénitents sont  la solution pour vous mettre au milieu de nous. Nous sommes conscients que pour briser votre solitude nous devons nous briser pour aller les uns vers les autres, pour créer l’assemblée et vous porter. Nous voulons grandir  en conscience pour œuvrer à cette noble tâche.
Nous vous embrassons très fort avec sœur Christiane.
Nous prions avec vous.
Éric et Marielle J. d’Île de France

06dec18 202C93
Je suis le fil de ce blog au quotidien.
Mais de quelle façon ? Tout ne me passionne pas loin de là. De toute façon je serais bien incapable de m'imbiber de ce flot, pour le transformer en direction de vie. En fait, je suis ce blog, parce que j'ai une trouille bleue, d'être englouti par le vide qui m'entourent au quotidien. En tant qu'homme d'esprit vous m'êtes salutaire. Tout cela est indigent, et je n'en suis pas fier. Là si vous tapez sur la table pour sortir de quelque chose qui est  routinier par la forme, là je vous dis bravo !
Je sais que vous vous efforcez toujours de faire évoluer votre pensée et ce que vous répondez aujourd'hui ne sera jamais pareil que ce que vous répondrez plus tard, même si la question posée et la même. Car il me semble que vous répondez dans la conscience de l'instant. Et un instant [n'est] similaire à un autre instant. Mais c'est le cadre du blog qui est routinier et qui ne met pas forcément en avant la vie de votre pensée. Il y a les alcôves que l'on cherche entre les mots et entre les lignes. Alors, on se doute qu'à la réception d'un message, vous avez eu une première réaction, puis une seconde, puis une troisième, puis une quatrième etcetera etcetera. Laquelle d'entre toutes ces réactions publiez-vous ? Dieu seul le sait.
Sommes-nous bien capable de comprendre la vie intérieure de l'autre et d'en extraire une synthèse lumineuse qui fait mouche ?
C'est toute la question... Une question à résoudre, pour éviter la déperdition en énergie,
À écrire des journées entières pour répondre, sans jamais être sûr que par cette réponse quelque chose se soit réellement produit ? Que le résidu de cette réponse ne soit pas qu'un flattage d'égo ? Je ne sais plus depuis combien d'années vous vous occupez de ce blog ; je pense que cela fait 12 ans, mais peut-être plus, qui sait? Et je me dis que peut-être la réponse que vous avez faite à Charlie 22nov18 202C20 aurait été suffisante pour me nourrir toutes ces années ? Car elle est porteuse d'une gageure, une prouesse très difficile à réaliser. Qui peut se résumer par le mot amour, mais vous inséminez un germe très particulièr à ce mot. Je sais que vous tomberez des nues, si je vous disais que ce germe, je ne l'aurait pas perçu dans une autre réponse depuis le temps, bien sûr que je l'ai perçu. Mais là je peux voir les réalisations concrètes qu'engendrait l'amour au sein des assemblées.
Au début votre réponse me déconcerte [mots incertains] quelque peu antinomique. Mais j'ai fini par faire ma propre traduction. À Lille des personne, comme Danièle où Charly, ont des sensibilités très différentes, peut-être au point où on ne trouve plus de correspondances entre eux, et cela semble donné au nouveau une impression de désunion. Évidemment la particularité d'un nouveau venu est de ne pas être départi de sa subjectivité. Et celle-ci jouera forcément en sa défaveur pour comprendre ce qui se passe dans l'assemblée de Lille. J'avoue traduire en des termes terre-à-terre ce que vous avez exprimé de façon plus enlevée. Donc l'idée à la base c'est que chacun à sa nature et cela ne doit pas être gommé par des procédés artificielle comme revêtir un uniforme, pour lisser l'apparence. Répondre avec des propos formatés. Avoir un ton emprunté. Et mimer des mines de circonstances. Mais, par contre, le nouveau venu ou celui que la mission vient d'attirer doit avoir une impression similaire qu'il ait rencontré Danièle ou qu'il ait rencontré Charly. Si je comprends bien, Charly ou Danièle doivent procéder de manière similaire pour accueillir cette personne. Moi je vois quelque chose comme:
- Avoir une position d'écoute
- Entrée et s'imbiber de la subjectivité de l'interlocuteur.
- Et pour stopper la confusion qu'engendre la subjectivité:
Renvoyer un propos simple et lumineux en guise de réponse. Il faudra, que sans ambiguïté, cette réponse, offre l'impression qu'elle était sous-jacente dans les propos de l'accueilli. Qu'il soit sûr que cette réponse ne soit pas un point de vue de Danièle ou de Charlie ou de qui que ce soit, mais la révélation des aspects lumineux  et divin qu'un accueilli digne de ce nom possède en soi.
Bref, si ce chantier s'ouvre pour tous les frères du reste du petit reste, pour toutes les assemblées de France et de Navarre et si ce chantier nous pousse vers ce type d'accomplissement. Alors on ne perdrait rien au change, car ça serait une réalisation et non une discussion infinie pour nourrir le blog.
Frédéric H.

06dec18 202C94
Bien cher prophète,
Comment pouvons-nous envisager de ne plus avoir de lien avec vous, simplement par votre regard de prophète vivant : un discernement indispensable pour nous sur le monde ?
Bien sûr, le fait de lire tous vos écrits et les commentaires nous prennent du temps et peut-être ce temps devrait être utilisé aussi par nous pour être productifs.
Mais de toute façon l'expérience montre que, par exemple, faire un travail d'introduction de présentation audio du livre de La Révélation d'Arès durable et pour le monde est très difficile.
Ce monde n'est pas prêt à entendre un événement surnaturel et comprendre mentalement qu'un changement puisse se faire dans leur cœur, dans leur cerveau et que leur matérialité ne soit rien d'autre que ce que leur mental, leurs pensées fixent.
Si vous n’alimentez plus votre blog, parce que cela vous épuise sûrement aussi (je le comprends tellement) quelle production d'ouverture face à notre si faible retour, invisible mais bien présent, je le confirme.
Nous qui sommes vos marmots, nous aurions encore plus de mal à faire passer le message à le vulgariser pour être de véritables relais un jour.
Peut-être la génération d'après sera plus forte spirituellement pour dépasser les préjugés, les réflexes, les habitudes de vivre sans "crainte"avec le vide comme nous le voyons.
C'est ce qui nous séparent de plus en plus de "l'homme de la rue" nos frères humains qui perdent leur essentialité, c'en est même effrayant presque!
Nous ne nous  décourageons  pas, car une force en nous se libère et c'est bien grâce à vous, merci pour tout ce que vous avez fait et tout ce que nous pourrons faire qui nous sortira de la vase, du fumier au jardin dans la tête : Nos pas derrière vous, dans  la Lumière !
Vous aviez commencé sur l'Internet avec "Viespi" [?] qui était basé sur vos conseils sur des travaux en marche, j'ai beaucoup apprécié  ces partages.
Mais vos écrits, les entrées de ce blog ici sont d'une dimension lointaine qui nous élève ! J'ai le sentiment d'être emportée par tant de Force qui me nourrit. Et sans pouvoir transmettre l'accès à mon entourage qui doit bien sentir quelque chose, c'est très peu ! Vous avez toute ma reconnaissance je voudrais vous donner autant que vous me donnez.
J'espère participer à la faille [Rév d'Arès xxxvi/1] qui nous fera exister dans ce monde de 2019 bientôt pour que les conversions viennent en masse !
Je vous souhaite une bonne santé  avec sœur Christiane à vos côtés.
Et [je souhaite] plein le courage de dépassement de nos faiblesses si grandes à tous
Pauline P.

06dec18 202C95
Bonjour, frère Michel,
L’idée que vous allez arrêter votre blog m’attriste, mais en mettant de côté mon émotion et en discutant avec Dany on fait le constat que votre blog est riche en enseignement sur beaucoup de sujet, peut-être cela est-il suffisant ? Mais alors, comment allons-nous communiquer avec vous ? Par mail ou courrier ? Ceci devient toute suite moins interactif.
Dans l’article "Conscience collective et prophète", que vous avez écrit dans le "Et ce que tu auras écrit 1989" on lit : "La question de ma place fonctionnelle, de mon rôle pratique, au sein de l’assemblée demeure : Un prophète pourquoi et pourquoi faire quoi ? Je dis parfois : Donner moi peu, je ferai peu. Donner moi beaucoup, je ferai beaucoup. L’étendue de mon action reflète l’idée que les Pèlerin d’Arès se font de mon rôle dans l’assemblée."
Arrêter votre blog va nous faire bizarre mais ceci vous permettrait peut-être d’avoir plus de temps pour d’autre projets peut-être encore plus riches ?
Je souhaite quand même vous témoigner ma vision concernant l’utilité de ce blog en espèrent que cela pourrait vous aider pour votre réflexion.
Dans ma vie de missionnaire et de pénitente votre blog est utilisé dans plusieurs contextes :
1.- Il est tout d’abord et surtout un outil de travail ! Notamment en complément avec l’outil  de recherche de notre frère Bernard L. http://searchmpblog.net. La semaine dernière encore j’ai pu utiliser votre blog pour relire et faire partager à mes frères et sœurs votre enseignement sur "Noël", afin de réfléchir et donner du sens à un évènement que nous allons peut-être réaliser. Au sein du groupe des jeunes nous l’utilisons aussi régulièrement, même très régulièrement, soit pour nous aider à réfléchir sur un projet, soit pour aborder des sujets d’assemblée. Il ne me semble pas qu’il y ait eu une réunion sans évoquer votre blog.
2.- Je ne suis pas une lectrice régulière, mais comme la prière j’essaie de trouver de la constance. Au plus bas de ma vague spirituelle votre blog, accompagné de la prière, m’aide à me remobiliser. Et je ne suis pas la seule. Votre enseignement n’est pas seulement lié à vos réflexions, mais il l'est aussi à vos interactions envers vos lecteurs qui sont pour moi d’une grande exemplarité. Vous n’êtes jamais dans le reproche mais toujours dans l'amour évangélique et surtout vous vous affirmez dans vos pensées sans jamais vous mettre au-dessus de votre interlocuteur. De plus, vous faite preuve d’une grande humilité constructive. Plusieurs situations dans votre blog me sont en mémoire et m’ont servi d’enseignement. Tout cela nous pouvons en parler au sein du groupe des jeunes régulièrement et même avec mes frères et sœurs de l’Assemblée que je côtoie.
3.- Comme je vous l’ai dit je ne suis pas une lectrice régulière mais régulièrement même très régulièrement les frères et sœurs qui m’entourent évoquent un commentaire de votre blog qui les a fait réfléchir et c’est souvent par la que je me remets à vous relire, consciente que nous avons de la chance d’avoir un prophète vivant.
4.- Dans notre mission, dans la rue, encore la semaine dernière j’ai partagé votre lien du blog avec une de nos suivies. Votre blog figure dans nos tracts, car pour nous il fait partie des outils essentiels d’enseignement à partager.
5.- Avant votre précédent message mais encore plus aujourd’hui nous avons fait des fichiers PDF pour anticiper une éventuelle disparition de votre blog (par la crise, par votre mort ou par votre choix), pour que ce blog reste un outil à notre disposition, conscients qu’il est riche en enseignement.
De mon côté et quand j’observe mes frères et sœurs votre blog est un outil qui nous aide énormément à faire notre ascension. Peut-être que parfois vous avez l’impression de vous répétez mais nous sommes longs à comprendre et à percevoir les choses. Je perçois le blog comme un enseignement qui servira pour plusieurs générations.
Je suis triste de vous lire que vous avez constaté que vous n’étiez pas lu par [tous] vos frères et que du coup nous ne devons pas mettre la place du prophète à sa juste valeur.
Comme vous dites, et encore en parlant aujourd’hui avec notre sœur Aurore B., votre blog est notre seul lien qui nous permet d’être plus proche de vous.
J’espère que ma réflexion vous aidera.
Je vous embrasse bien frère Michel ainsi que votre épouse sœur Christiane.
Johanna L. d'Île de France

06dec18 202C96
Ô frère Michel, infiniment précieux prophète, ce message pour vous exprimer combien ce blog me nourrit, combien il est une lanterne qui me fait échapper à l'obscurité.
Vos entrées sont une source de Force et de Lumière irremplaçables.
Je n'y ai pas écrit depuis longtemps, mais je trouve dans les commentaires de mes chers frères, pèlerins et non pèlerins (tous) et les réponses que vous y faites, une direction de Bons Sens.
Votre blog aide aussi mon époux qui n'est pas pèlerin, Arno, qui ne croit pas en Dieu, mais qui, d'une certaine manière croit en vous.
Votre commentaire pose une question très difficile. Vous êtes un prophète : [il n'y a] personne à qui vous comparer, personne pour dire : "Là ta mission est efficace, c'est plutôt ainsi que tu rassemblera le petit reste et non comme ça". Nous aimons la Parole, elle répond à un Fond que tout homme possède en lui, pourtant nous constatons amèrement que ce n'est pas suffisant. Comment la comprendre [la Parole], la vivre, la faire exister et changer le monde, devenir des hommes capables de briser l'héritage des nations pour enfin montrer qu'il est possible de Vivre ensemble, d'entraîner notre chair (toute l'humanité), si nous ne nous rassemblons pas autour de vous ? Je ne sais pas si ce blog est un outil assez efficace pour votre mission prophétique, mais moi il m'aide terriblement au quotidien, et avec mes frères de l'assemblée, que j'embrasse tous très fort au passage.
Mon cœur se serre évidemment quand je conçois (un peu) l'état de solitude et de difficulté dans lequel vous plonge votre mission. Mon cœur se serre encore davantage quand je conçois ma propre faillite à placer l'accomplissement du Message et de l'enseignement du Messager à la place vitale qui leur est due. Quoi de plus important ? Rien.
Cela peut donner envie de hurler, donner le vertige, mais en fait ce n'est pas important. Ce qui est important, c'est de changer, faire penitence et nous rassembler autour de votre enseignement.
J'espère que vous allez continuer ce blog.
Tout mon cœur et mon amour tendent vers vous et sœur Christiane qui est à vos côtés.
Merci (les mots ne suffisent pas de toute façon). Je vous embrasse  très fort tous les deux.
Colette V. d'Île de France

06dec18 202C97
Cher Frère Michel,
Par votre blog, vous nous transmettez la Vie qui vibre en vous sous le Souffle du Père !
J'en ai tant besoin, nous en avons tant besoin, le monde en a tant besoin...
Même si je ne suis encore qu'un marmot (Rév d'Arès xxx/13-15) clopinant à quatre pattes à votre suite, je suis persuadé que les générations à venir creuseront sans cesse cette Mine (24/5, xxxv/17) à la pointe toujours verte pour y retrouver la Vie et faire poindre le Jour...
Puissiez-vous continuer et puissions nous accomplir !
Fraternellement vôtre,
Christophe G. d'Île de France

06dec18 202C98
Bien aimé prophète de Dieu,
À la lecture de votre commentaire 202C44 je ressens votre déception et votre tristesse d’apprendre que "des frères et pas des moindres" ne lisent pas votre blog.
Les paroles de Jésus en 1974 : Ne t'encombre pas de parents et amis impies, qui t'aiment, mais qui ne reçoivent pas la Parole Que tu leur livres ! (Rév d'Arès 39/7) rappellent la nécessaire distance que Jésus avait déjà vécue avec ses proches il y a plus de 2000 ans : On dit à Jésus: Ta mère et tes frères sont dehors, et ils désirent te voir. Mais Jésus répondit: "Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu, et qui La mettent en pratique." (Luc 8/20-21).
Cependant parmi ceux qui lisent votre Blog, donc les écrits du prophète de Dieu, figurent de nombreuses personnes qui ne sont certes pas dans des groupes de Pèlerins d’Arès, mais qui, grâce à vos conseils, votre façon de répondre aux critiques, aux propos infâmes avec amour et humour, ont commencé à se changer en découvrant en votre personne un exemple de Bien reproductible, et qui, grâce à votre persévérance, contribuent à changer le monde en Bien.
Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit /…/ Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé (Luc 15/1-32).
Pensez à tous ceux qui restent plus distants, qui ne s’expriment pas ou peu — j’ai moi-même un profond respect face au prophète de Dieu —, mais qui se nourrissent avec profit de vos conseils et réflexions.
Tout en vous souhaitant un bon repos, je vous exprime toute ma gratitude et mon affection fraternelle.
Marc V. Canton de Bern, Suisse

06dec18 202C99
Beaucoup lisent votre blog, qui sont bien souvent des sœurs et des frères isolés. Ils ne sont pas vraiment rattachés à une Assemblée, mais ils moissonnent régulièrement, telle notre soeur Gabrielle B. et notre mini Assemblée de Gap.
Trés certainement, bien des moissonneurs fervents ont le grand Bonheur de lire votre blog pour grandir dans leur pénitence et leur mission/Moisson. Ceux qui s'assoient avec vous à la table servie sont bien souvent trés discret malgré leur constance à la Moisson.
Votre blog est pour nous d'une grande richesse spirituelle. Vos entrées nous fécondent spirituellement de l'intérieur. Nous sommes là pour retransmettre votre enseignement dans la simplicité afin que les nouveaux épis s'imprègnent de la parole de Mikal Ma Parole [Rév d'Arès i/12, xxxi/10].
Vous êtes le fil de la Vie, frére Michel, celui que le Pére de l'Univers envoie proclamer Sa Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6). Je suis bien attristé d'apprendre que des frères qui vous sont proches ne prennent pas le temps de lire votre blog. Nous, petite assemblée des Hautes Alpes lisons votre blog. Je vous embrasse trés fort ainsi que Soeur Christiane. Je prie avec vous.
Patricia C. des Hautes Alpes

06dec18 202C100
Je commençais à m'inquiéter du silence de Frère Michel compte tenu de la rapidité avec laquelle les commentaires se succédaient habituellement sur son blog.
Ce n'est pas la première fois que Michel Potay se plaint que "ses frères et sœurs le tiennent à l'écart".
Visiblement, vous êtes rentré d’un voyage de mission désorienté, je suppose qu'il s'agit du local de Paris. Ce qui doit se passer je pense, c'est que certains frères et sœurs, je suppose, croient pouvoir se passer de votre enseignement. C'est classique, c'est courant.
Ces mêmes frères qui ont une méchante tendance à phagocyter leur assemblée pour que rien ne puisse venir perturber le train-train de leur apostolat.
Des Pèlerins d'Arès confirmés de longue date ne lisent pas... Ils n'en ont pas besoin. Ils ne lisent pas ou ils ont décidé de ne plus vous lire ? C'est différent. Enfin, n'étant plus [pour ma part] en contact avec les frères et les sœurs de la mission de la rue Losserand à Paris, je ne vais pas m'immiscer davantage.    
Certains commentaires vous permettent d'écrire des lignes sublimes, intéressantes, mais d'autres vous entraînent parfois c'est vrai dans "des bavardages"
Ce message venant en plus dans le climat actuel des gilets jaunes m'angoisse.
Je relève et je ne suis pas seul à le relever les mots : "des frères, pas les moindres" ce qui n'est pas gentil avec ceux nombreux quand même qui écrivent [dans le blog ?].
En tout cas, ce blog, ça a été dit, est le meilleur de tous les blogs spirituel de tout l'Internet.
Nous vivons une époque troublée. Il faut absolument que nous soyons au rendez-vous du bouleversement sociétal lorsqu'il va se produire. Ce blog est à mon avis le meilleur moyen de communication qui peut répondre à cette évolution. Ce qui ne veut pas dire qu'il est le seul.
Yvan B. d'Île de France

06dec18 202C101
Bonjour frère Michel,
Surtout n'arrêtez pas votre blog ! Ce n'est pas parce que quelques frères ne le lisent pas qu'il faut priver l'ensemble des lecteurs de ce blog de votre enseignement, d'autant plus précieux que les événements sociaux s'aggravent.
Dieu vous dit : Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12).
Danielle est de mon avis. Elle vous prépare un courrier dans ce sens.
Pas de découragement ! nous dit la Parole (Rév d'Arès 13/8).
Ne te lasse pas de leur parler !, nous dit encore la Parole .
Je connais La Révélation d'Arès depuis 1990, et pourtant j'en apprends tous les jours : Vous venez d'écrire une phrase qui m'a touché le 20 novembre en 202C14 : "Nous devons accepter les soucis qui accompagnent toute fidélité à l'amour dans un monde sans amour". J'avais déjà cette idée d'effort sur soi, mais pas aussi loin.
Votre blog est aussi une mine d'informations. Chacun apporte son témoignage et/ou des informations que chaque frère ne pourrait pas obtenir tout seul. C'est en fait un travail commun qui nous permet petit à petit de construire ce peuple que Dieu nous demande.
Je vous embrasse bien fraternellement.
Jean-Luc Q. des Landes

06dec18 202C102
Bonjour Frère Michel.
Ce que j’ai pu voir des témoignages précédents me laisse penser que si quelques Pèlerins d’Arés de longue date ne lisent pas votre blog, ce n’est pas le cas de beaucoup.
Ce blog est une source d’inspiration, non seulement pour vos fidèles mais également pour le monde qui s’y intéresse. Il fait parti de votre enseignement. Je ne suis pas à votre place pour en décider, mais il serait dommage que ce blog disparaisse.
Portez vous bien !
Richard L. d’Aquitaine.

06dec18 202C103
Cher frère Michel,
Je comprends et soutiens votre pause et votre temps de réflexion.
Il faut laisser maturer la "chose" et les frères.
Je fais d'ailleurs un parallèle avec cette pétition d'un frère que j'ai signée par esprit de groupe, comme je signe d'autres pétitions sur internet, mais que je trouve non seulement inutile et peut être même contre-productive dans un espace mental où existent encore un manque de maturation, de lucidité, une grande impulsivité, signes que l'on partage avec notre société civile.
Charlie F. du Nord

06dec18 202C104
Ce blog est un témoignage vivant de la pénitence, la vôtre frère ainé comme celle de notre fraternité. Les questions et interrogations que la réflexion soulève en vous lisant de la part de ceux qui vous suivent ou simplement de ceux qui vous lisent, la moisson... bref, un peuple vivant en 2018 que les observateurs peuvent suivre depuis 2006 : Douze ans d'échanges vivants aux yeux du monde ce n'est pas rien.
Ce matin, je pense aux actes des apôtres, aux épitres, et je me dis que ce blog a l'immense chance de montrer notre réalité et la réalité de votre enseignement in viv. Pas de théorie ! Oui, toujours une visée d'Absolu, toujours la poussière de nos souliers reliée à la transcendance.
Un des plus du blog, comparé aux courriers ou emails, est qu'il nous apprend aussi à monter sur le parvis, aux yeux de tous, aux yeux de nos frères d'abord. J'ai parfois perçu la tendance bavardage chez certains qui me donnaient leur avis sur ce que j'avais écrit ou sur ce qu'avait écrit un tel ou un autre, bien souvent par ceux qui n'écrivent jamais. Mais cela ne tient pas à vous et au blog, cela tient à une tendance au jugement.
Ce blog aide au non-jugement. On se livre à coeur ouvert, la confiance et le travail ensemble accompagnant notre pénitence, c'est cela qui forme un peuple fort, qui se nourrit du miel, du suc : la figue se fend sous le soleil, le suc coule de lui [de Mikal ou du prophète] (Rév d'Arès viii/4).
Nicole D. du Rhône

06dec18 202C105
Frère Michel, prophète tant aimé,
Hier matin en me croisant à l’arrêt de l'autobus, mon frère un peu alarmé me dit : "As-tu lu le blog ce matin ?" "Pas encore," je lui réponds. "Alors regarde ! Frère Michel l’a interrompu !"
J’ouvre mon portable inquiète. Je me dis : "Que s’est-il passé ? Qu’a-t-on encore fait au prophète ?"
Puis après lecture je me dis : "Ces frères qui ne lisent pas son blog doivent être importants pour qu’il songe à le stopper alors qu’un grand nombre, il me semble, ont déjà témoigné de son essentialité dans leur apostolat dont je fais partie. Ou alors il a une nouvelle idée, idée qui ne m’a même pas traversé l’esprit, moi et mon faible lumignon ?"
Cher Prophète, je ne sais pas s’il peut y avoir encore plus utile aujourd’hui que ce blog pour nous guider dans notre apostolat, mais chaque fois que je vous lis, j’apprends pour ma mission, ma pénitence et pour le Bien de mes proches et de toute l’humanité. Cela me permets aussi de ne pas désespérer.
Je ne suis sûrement pas à la hauteur ni la plus importante de vos unis, mais je me considère du petit reste et si je ne peux plus avoir accès à votre enseignement journalier si précieux à travers votre blog, je risque d’être encore moins utile à la mission.
Bien sûr, je ne retiens pas tout ce que vous enseignez, je l’avoue, c’est très dense… Mais c'est essentiel.
Le jour où vous aurez rejoint les étoiles et que je continuerai à lutter dans ce monde ténébreux, je poursuivrai mon apostolat coûte que coûte sans votre blog "en live", sans vous sur terre et sans la plupart de mes proches, mes frères et sœurs qui seront partis avant moi. Pourrai-je alors compter sur ceux qui apparemment ne lisent pas votre blog aujourd’hui ?
Ce blog est un outil de travail dans ma mission et ma pénitence, un éveil quotidien pour ma conscience, un exemple d’amour du prochain et le lien quotidien avec ma famille spirituelle… le chemin vers la Vie.
Merci pour lui comme pour tout votre enseignement.
Ce message manque sûrement de réflexion, je l’écris sur le vif, mais il me semble important que je donne ma voix sans trop attendre.
Affectueusement,
Karin D. de Genève (Suisse)

06dec18 202C106
Bien aimé prophète,
"Où est Dieu ?" avez-vous dit dans la magnifique entrée précédente.
Eh bien ! pour nous Dieu est dans votre blog qui nous enseigne, nous enrichit, nous déculture, nous fait sourire aussi, nous ouvre une fenêtre sur un nouveau monde merveilleux à construire, bref nous montre la Vie ! Sa lecture est comme un breuvage à la fois rafraîchissant, apaisant, qui invite à réfléchir et à changer : Comment pourrait-on s'en passer pour Vivre ?
Nous pleurons sur ces frères (sont-ils si nombreux et si importants ?), que nous nous gardons bien de juger, étant nous-mêmes des pécheurs, mais que nous invitons à s'interroger (alors que c'est vous qui vous interrogez : on rêve !) : Comment ces frères peuvent-ils passer à côté d'un enseignement quotidien d'un prophète vivant, délivré par un blog, que l'on peut si facilement lire partout avec les moyens modernes (quel plaisir de le lire dans le tramway !) ? Sont-ils ces bègues dont parle Le Livre, qui mangent la poussière mais délaissent le miel ? Seul le miel fait le fort (Rév d'Arès xii/3-4).
Ce n'est pas se soumettre platement que de suivre votre enseignement, mais c'est accepter librement de participer au changement du monde qui est si vital. Le Créateur dit, au tout début de la 1ère Théophanie: parole de Mikal, Ma Parole (Rév d'Arès i/12). Les deux paroles ainsi intimement liées, quelle est la logique d'un engagement dans le petit reste si l'on suit l'Une et qu'on délaisse l'autre ?
À Bordeaux, tous les frères engagés que nous connaissons lisent le blog. Il constitue un lien entre vous-même et vos frères et un lien aussi entre les frères. Outre cette richesse que vous apportez aux assemblées naissantes, ce blog a — c'est évident — une influence sur beaucoup de gens qui réfléchissent sur l'avenir de ce monde. Il a permis de faire connaître au monde notre mouvement et les espérances qu'il apporte.
A un moment où la société semble basculer avec ce récent mouvement existentiel et profond des "gilets jaunes" en France, comment abandonner votre blog qui est une lumière pour les hommes actuels, mais aussi pour les générations futures qui s'en inspireront ?
Nous vous assurerons de notre soutien aussi indéfectible que notre nature pécheresse nous le permet et nous vous embrassons, ainsi que votre épouse si dévouée, avec toute notre affection fraternelle.
Nina et Gérard M. de Bordeaux

06dec18 202C107
Bonjour Frère Michel,
J'ai été très peiné en vous lisant hier matin après la prière.
Sachez que vous êtes pour moi un phare sans lequel je me serai de longue date fracassé sur les rochers et j'ai conscience que si je suis en vie à ce jour, c'est à votre enseignement que je le dois. Les périodes de doutes sont inévitables et comme quatre générations ne suffiront pas [Rév d'Arès 24/2], la vie continue.
Je vous souhaite bon courage et suis de tout cœur avec vous.
Jean-Marc M. d'Alsace

06dec18 202C108
Bonjour Frère Michel,
Je réagis à votre dernier commentaire pour vous dire que ce n'est pas parce qu'une minorité ne lit pas votre blog que la majorité doit être privée de votre enseignement. Ce n'est pas équivalent, mais ça me rappelle à l'école en primaire, la prof disait : "Si personne ne se dénonce, je punis toute la classe."
À mon avis il faudrait que vous posiez la question à ces frères et sœurs qui ne vous lisent pas : "Je respecte votre liberté, mais pour comprendre j'aimerais savoir pourquoi vous ne lisez pas mon enseignement sur le blog ?" Et ainsi vous recueilleriez les réponses. Ce serait intéressant de connaitre leurs façons de voir, leurs réflexions, [avec la possibilité d']avoir des avis. On respecte la liberté, ça n'empêche de s'informer.
Tout ça pour dire que votre enseignement sert grandement le petit reste, le reste et d'autres dont on n’a pas idée. Vous ne pouvez pas comme les prophètes précédents réunir tout le monde sur une place et enseigner un grand nombre. Cette "place" c'est votre blog sur internet.
Ne vous lassez pas de nous parler, poursuivez votre enseignement via ce blog.
Fraternellement.
Nasser B. d'Île de France

06dec18 202C109
Cher Frère Michel dans l'Amour du Père,
Le prophète représente Dieu et sa parole est la Parole de Dieu (Rév d'Arès i/12, xxxi/10).
Les Pèlerins d'Arès restent libres de leurs actes et de leurs propos.
Quant à nous Marie-Jo et Paul nous serons toujours des inconditionnels de Frère Michel (gilets jaunes ou pas). C'est à vous, Frère Michel de juger de la suite à donner.
Nous nous mettons à votre place  nous comprenons que c'est un travail de titan que vous avez entrepris vu votre âge et votre santé. Quelle que soit votre décision, nous l'accepterons mais votre enseignement nous sera toujours essentiel.
Notre affection sincère et fraternelle.
Paul et Marie-Josèphe S. de Lorraine

06dec18 202C110 
Cher frère Michel,
Je n’écris pas dans votre blog, mais je le lis attentivement et quotidiennement.
Je me manifeste suite à votre commentaire 202C44.
Dans la rue cela fait plusieurs fois que l’on me dit : "Vous savez bien parler." Plus que de nous enseigner à la pénitence vous nous donnez par le blog les mots pour parler au monde !
[Vous nous donnez] l'exemple de patience qu’il faut avoir pour se faire comprendre.
Votre blog est également imprimé, partagé, réutilisé pour les affiches et tracts …
Je puise dedans pour coller à la mission du prophète et participer à la construction du petit reste de pénitents et moissonneurs qui changeront le monde.
 Ceci dit, il est vrai que la lecture des commentaires parfois très long de certains frères et sœurs prend beaucoup de temps. Elle doit vous demander également un temps fou. Il m’arrive de commencer la lecture par vos réponses… Je m’efforce ensuite de tout lire, car garder le lien quotidien avec le prophète et l’ensemble des frères et sœurs demandera toujours un effort de notre part.
Je vous embrasse,
Sara O. de Marseille

06dec18 202C111 
Bien aimé frère Michel,
Le Père a besoin d'un Vivant comme vous sur cette terre.
De toute mon affection fraternelle, je crois que si des frères n'ont pas encore le temps de vous lire peut être le feront-ils plus tard. Il y a aussi le fait que de nombreux frères lisent votre blog au fur et à mesure. Car il est Vivant. Et la Vie est toujours nouvelle. Elle court comme la fontaine car vous clamez à la fois le frais, le Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1) et la direction de certitude. Vous ne vous lassez pas de nous parler et de parler au monde, C'est ce qu'il convient pour ceux qui ont des oreilles.
Vous parlez avec les moyens du bord, vous utilisez les moyens modernes faute de mieux et vous avez raison, c'est ce que vous demande le Père : Parler, parler, parler.
Le Noir se réjouirait tellement que vous cessiez de le faire, que vous partiez même dans les couloir de l'Univers. Il aurait le champ libre, pardi ! Pure ta voix sonne (Rév d'Arès xxxvii/1) De ce pont (xLiii/9) que Dieu a bâti entre nous et le Ciel, cette baie dans vos côtes(xLii/1) pour que nous fassions de même et que le monde change dans le Bon Sens !
Gilets jaunes d'accord, mais pénitence ! Sans quoi tout recommence sous de nouvelles formes ! Quatre générations ne suffiront pas (Rév. d'Arès 24/2) certes,  mais votre voix comme l’écho du tonnerre et ce que tu auras écrit parviendront à ceux qui doivent se repentir ( 33/10) maintenant ou plus tard, après votre départ de ce monde.
Départ au plus tard sans doute tant que vous parlerez et vous resterez sur terre avec les anges et Dieu, parce que la Vie s'y exprimera pour le Bien de tous et de Son Dessein.
Votre Parole aura aussi la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13). Le Père voit par vos yeux. Parfois j'ai même l'impression que vous pourriez nous enseigner à tellement d'autres niveaux si nous étions prêts à le recevoir... Un Homme de Dieu est rare. Surtout quand il vient du courant de l’Éternel des armées.
Non, vous ne parlez pas en vain. Tant mieux si cela indispose et dérange. Continuez de nous botter l'arrière train ! C'est si triste que nous en ayons encore besoin et si beau en vérité....
Guy I. de l'Hérault

07dec18 202C112
Bien aimé prophète,
Dans la continuité de mon mail (précédent) je voudrais ajouter ces quelques mots.
Les propos que frère Patrick a eu lors de notre rencontre vendredi 30 novembre n'engagent pas tout le comité [de gestion de la mission de Paris].
À ma connaissance, il n'y a que frère Patrick qui ne lit pas votre blog. Je suis persuadée que tous les autres frères du comité le lisent avec attention.
Votre blog est un phare dans l'obscurité du monde. Un lien quotidien entre votre pensée prophétique et les Pèlerins d'Arès. Un souffle de Vérité qui me fait grandir dans la pénitence et qui me guide dans la mission, qui me soutient aussi dans les moments difficiles de la vie apostolique. Il en est de même de la plupart des frères parisiens qui le citent et s'en inspirent. Dans le petit groupe de mission auquel je suis rattaché c'est une évidence. Les outils et réflexions sont puisés à votre enseignement, et le blog constitue une partie importante de votre enseignement actuel.
Je pense à tous les frères et sœurs isolés de province et du monde qui pourraient se sentir orphelin si vous décidiez de suspendre votre blog.
Pour moi il ne fait aucun doute qu'il y a beaucoup plus de bonnes raisons de conserver ce blog actif que de bonnes raisons de le fermer.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle ainsi que sœur Christiane,
Wardia P. d'Île de France

07dec18 202C113
Bien aimé frère Michel,
Quelques mois avant le Pèlerinage 2018, j’ai eu au téléphone notre frère Christophe G. de Paris. Nous parlions de l’importance du petit reste. Dans la conversation, il me dit : "Tu serais étonné de voir comment certains frères, dont un que tu connais bien, relativisent l’enseignement du prophète, (qu'ils) considèrent comme dépassé." Christophe n’a pas voulu me dire son nom, mais dans mon esprit j’ai pensé à notre frère Patrick B., ce que Christophe me confirma finalement plus tard.
Je pensais pouvoir parler avec Patrick cet été au Pèlerinage, mais les circonstances ont fait que l’on c’est seulement croisé et salué de loin.
À la fin de l’Assemblée Générale de "L’Œuvre du Pèlerinage d'Arès" samedi dernier [le 1er décembre 2018 à Paris], j’ai eu l’occasion de parler avec Patrick pendant seulement une dizaine de minutes car je devais partir pour prendre mon train.
Durant ces dix minutes, c’est essentiellement Patrick qui parla et qui fit référence à une réunion la veille [à Paris]. Il évoqua spontanément des difficultés d’échange avec vous, de ne pas pouvoir s’exprimer, ne pas pouvoir être écouté, ne remettant pas en question le fond, mais mettant en doute votre capacité à conduire formellement le petit reste, laissant aussi entendre que ceux qui "boivent" vos paroles n’ont pas de réflexion propre… Ce n’est pas sans me rappeler notre frère Claude M. d’il y a quelques dizaines d’années (je ne sais pas si Claude est encore comme ça, mais il me semble que c’est moins vrai aujourd’hui).
Je suis donc rentré sur La Teste [Gironde] très préoccupé, avec quelque chose qui me plombe intérieurement, éprouvant le besoin de vous en informer et cela d’autant plus quand j’ai découvert votre message sur le Blog.
J’ai envie de dire à Patrick qu’il manque grandement de sagesse et d’humilité, qu’être un Pèlerin d’Arès et donc du petit reste nécessite l’acceptation librement choisie de suivre coûte que coûte le prophète et son enseignement. Mais encore faut-il avoir soif de cet enseignement ! Si tu n’en as plus soif, alors il est urgent que tu te remettes en cause. Le Bon lui-même écoute ce que dit Mikal : Tu es le juste, la bonne pensée (Rév d'Arès xxxvii/9). Cette pensée prophétique est souvent dérangeante, mais elle est, au bout du bout, la seule garantie de l’accomplissement : ramener Éden sur terre. Voilà une spécificité capitale que nous avons par rapport à d’autres et que nous devons préserver absolument. Le(s) frère(s s’)assoi(en)t (sur toi comme) sur le pal (s’assoit) l’île ; Ma Main (les) tire (en) haut (xLii/9).
Pensez-vous opportun que je transmette à Patrick un message sur la base du paragraphe ci-dessus ?
À propos du blog, je vous ai déjà écrit précédemment sur l’importance et la richesse que j’y puise et l’envie de le voir accessible au plus grand nombre.
À chaque lecture ou relecture d’une entrée, je me rends compte combien j’ai envie d’y revenir encore et encore pour mieux comprendre ; combien je suis touché, mais surtout combien ça déclenche en moi la réflexion. Oui, vous nous apprenez à réfléchir. Alors j’espère qu’avec le temps, la bonne pensée s’installera un jour aussi en moi.
J’ai remarqué aussi que cette lecture avant de prier est une très bonne préparation pour mieux comprendre ce que Dieu nous demande de prononcer pour accomplir [Rév d'Arès 35/6].
Merci, au Nom du Père, de nous conduire avec ce blog vers les Hauteurs Saintes.
Avec votre dernier commentaire [202C44], vous nous enseignez encore par l’amour évangélique que vous montrez dans votre remise en cause et votre souci constant de vous rendre toujours plus utile.
Je vous demande pardon aussi de ne pas réussir à vous mettre au milieu de nous.
Avec vous dans l’ascension. Je vous embrasse très fraternellement.
Vincent O. d'Aquitaine

Réponse :
Voilà deux messages : 202C112 et 202C113 que je reçois qui nomment un frère, à mes yeux pas des moindres, parce qu'il a depuis longtemps montré un dévouement particulièrement zélé à la coordination de son assemblée. C'est bien Patrick B., président de l'association missionnaire d'Île de France, dont j'ai découvert vendredi 30 novembre sans qu'il eût à me le dire, dans le dédale pénible d'un dialogue de sourds, qu'il ne suivait plus le fil de ma pensée depuis longtemps peut-être.
Ce vendredi soir à Paris je pris la parole devant le comité de gestion de l'association. Après environ une demi-heure frère Patrick B., que j'exaspérais peut-être — je n'ai rien contre ça, je comprends que je puisse exaspérer ceux qui me perçoivent comme déraisonnable — me coupa la parole, avec véhémence, me disant quelque chose comme : "Vous dites qu'il faut écouter. Alors, écoutez-moi !" Il parla, soulignant que nous passions pour religieux et j'ouvris la bouche non pour lui river son clou, mais pour lui épargner de s'engager dans un dialogue de sourds, de redire ce que je disais moi-même, mais véhément il haussa le ton. Il parla encore sans changer de sujet et une seconde fois j'essayai de lui épargner de redire ce que l'entrée 202 de mon blog disait déjà, mais il me fit taire encore et entreprit de m'apprendre ce que j'enseignais moi-même depuis longtemps. Alors... c'est alors que je compris que Patrick ne lisait pas mon blog ; je compris que le président de l'association qui compte en son sein le petit reste de l'Île de France, petit reste caractérisé par la vocation à suivre la pensée prophétique, ne me suivait pas du tout. J'avais été jusqu'à ce moment à mille lieues d'imaginer pareille situation, d'imaginer que nous ne pourrions plus faire grand chose en commun.
Patrick essaya plus tard ce soir-là de se reprendre, mais il avait cassé quelque chose en moi, quelque chose que j'avais cru être des rares choses solides au milieu des mille choses fragiles et autres difficultés de ma mission. Pire, un homme que j'aimais beaucoup me lâchait. Je ne dormis pas cette nuit-là. Sur mon oreiller je priais, je pardonnai, bien sûr, étant bien incapable de ne plus aimer, d'en vouloir à qui que ce soit, totalement dépourvu de la solide assise de la superbe, de l'auto-satisfaction. Je me laissai aller à la lumière de l'humilité : Je ne valais pas grand chose, mes propos étaient respectés, mais écoutés sans conviction par beaucoup peut-être ; j'étais trop vieux, un vieux radoteur qui devrait laisser tomber son blog manifestement non lu par celui (peut-être par ceux) qui devrai(en)t le lire plus attentivement, et plus encore, il serait peut-être temps que je passe la main. Mais passer la main à qui ? Le Père me le permettrait-Il ? Je savais bien que non. Le Père ne donne plus la Vie ; Il l'a donnée une fois l'Oasis (Rév d'Arès 24/3). Le Père ne revient pas sur ce qu'Il a fait. Moi, je ne suis qu'un petit homme sans ambition, sans prétention, qui s'efforce d'accomplir sa mission face à l'immense muraille d'un monde terrible.
L'Idée profonde qui de La Révélation d'Arès suinte de toutes parts est : La seule activité salvatrice de l'humain est la pénitence, le fait d'aimer, pardonner, faire la paix, retrouver l'intelligence du cœur et se rendre libre de tous préjugés pour repartir d'une pensée pure sans préconçus, sans jugements. Cette idée est tout le contraire de l'idée sur laquelle le monde moderne fonctionne. Je crois que frère Patrick B. partage la perspective que dessine devant nous la Parole d'Arès. Mais ici la question n'est pas celle de la conviction profonde ; c'est celle des moyens de parvenir à en réaliser le Dessein. Frère Patrick P. était, me semblait-il, de ceux capables de donner à mon épée un poids et un tranchant de plus pour que le Bras de Dieu soulève quelque chose d'aussi efficace que possible contre le péché du siècle, qui est un monstre énorme. Il m'importait peu que frère Patrick eût son caractère, parfois difficile, qui en fait un homme très différent de moi, ce que je n'étais pas sans ignorer, mais il me semblait toujours aller avec énergie, bon sens et constance, comme nous tous péniblement mais aller de l'avant dans les très vastes marécages où nous pataugeons. Maintenant je me dis : Une erreur de boussole, je ne sais où, nous a déroutés l'un de l'autre. Qui va dans la bonne direction ? Lui ou moi ? J'ai atteint les très basses couches de la modestie au point que je ne suis pas sûr du tout que ce soit moi. Je ne me fais pas de ma personne une haute idée. Je ne sais plus. J'ai besoin de réfléchir. Voilà qui exige que je m'arrête un temps à cette question difficile. Tous ceux qui ici m'encouragent à poursuivre mon blog m'apportent des arguments qui m'aident à penser. Merci à eux tous.

07dec18 202C114
Bien aimé prophète,
Votre blog est une mine d'or spirituelle. Vous avez su trouver un moyen de communication qui vous permet à la fois d'enseigner et de dialoguer avec des commentateurs venant de tous horizons. Votre blog crée et maintient un lien précieux entre les assemblées de Pèlerins d'Arès et vous-même ainsi qu'avec les lecteurs plus isolés ou non pèlerins. Grâce à lui nous pouvons bénéficier d'un enseignement riche et découvrir différentes façons de vivre la Parole de par les témoignages des frères et des sœurs.
Votre blog est lu au-delà de nos assemblées de Pèlerins d'Arès, il permet de diffuser la Parole du Créateur à travers votre enseignement. Il permet de toucher des hommes et des femmes du monde entier qui n'auraient peut-être jamais eu la chance d'avoir accès à La Révélation d'Arès et à vos réflexions sans lui.
A Bordeaux, nous utilisons très régulièrement votre blog pour les projets missionnaires que nous mettons en place. Par exemple, pour l'élaboration des vitrines de "L'Eau Forte" [nom du local missionnaire bordelais] ou pour la rédaction des articles postés sur le site www.eauforte.org. En ce moment, au sein du "Groupe des Oisillons" (Bordeaux) nous avons constitué une équipe de travail qui réalise un nouveau tract pour la mission de chaque 3ème samedi du mois. Ce tract est réalisé à partir de votre blog (entrées + réponses aux commentaires) et de La Révélation d'Arès.
Ici, vous faites passer la Vie et pouvoir vous lire quotidiennement est une source d'évolution spirituelle pour moi. S'il-vous-plaît, ne nous privez pas de cette immense chance que nous avons, nous tous, lecteurs de michelpotayblog.net.
Je vous remercie pour le gigantesque travail que vous avez fourni jusqu'à présent. Il n'a pas été accompli en vain. J'espère que nous pourrons continuer à vous lire, cher prophète.
Je vous embrasse de tout mon cœur ainsi que sœur Christiane.
Nejma H. de Bordeaux

07dec18 202C115
Mais qu’avez-vous donc vécu pour que ça vous chamboule à ce point ?!
Ceux qui ne lisent pas votre blog, c’est de leur responsabilité. Je ne veux pas juger, mais je pense qu’il y a chez eux une incohérence dans leur engagement. Nous avons la liberté de nous engager ou pas dans le petit reste, une fois engagé notre liberté nous astreint à assumer les contraintes de cet engagement consenti. De l’incohérence (ou de leurs impossibilités de faire autrement, je ne sais pas), vous n’en êtes pas responsable, et non plus ceux plus nombreux qui lisent et ce nourrissent de votre blog. C’est à ces frères là de se remettre en question !
Je constate que tous les commentateurs qui se sont exprimés (à l’heure où je rédige ce commentaire) regretteront l’arrêt du blog. Pour ma part, outre l’émotion qui m’a envahi — j’ai eu les larmes — j’appréhende cet arrêt comme une petite mort. Je ne suis pas convaincu que collectivement nous soyons prêts (et moi individuellement) à nous affranchir de votre enseignement (et de votre contact) que vous dispensez dans ce blog, que ce soit dans cette génération comme dans les générations à venir.
Comme une rengaine, pendant que je rédige les lignes ci-dessus, cette question revient de nouveau à mon esprit : Mais qu’avez-vous donc vécu pour que ça vous chamboule à ce point !?
Pour comprendre, les seuls éléments que j’ai à ma disposition est votre commentaire (202C44) où vous écrivez: "J’ai découvert que des frères, pas les moindres, ne lisent pas mon blog." Et celui de notre sœur Wardia (présente à cette réunion) qui à cela écrit : "Je suis désolée de l’attitude de notre frère [...]. Je lui avais demandé avant la réunion de s’adresser à vous avec calme et tranquillité mais il n’a pas suivi mon conseil. J’étais inquiète du fait que vous repartiez épuiser avec sœur Christiane" (202C45). 
Alors je me mets à penser à l’arrêt de la parution du trimestriel "Le Pèlerin d’Arès". Dans le dernier numéro, N°44 de décembre 1988, dans l’éditorial vous écrivez comme une plainte ceci : "Solitude du prophète. Où est la pieuse gente, les poings devants (Rév d'Arès xlv/13-16) ? Pourquoi un langage si vigoureux, si clair, n’a-t-il pas effacé mollesse et lourdeur d’esprit ? Mes frères sont de bons Pèlerins d’Arès, comme je dirais des bons chrétiens. Comprenons qu’ils sont, foncièrement, les esclaves inconscients du christianisme d’église conventionnel, molasse, rassurant pour les violents et les criards. Ils sont les esclaves inconscients des convenances générales, quoiqu’observant quelques idées et attitudes inspirées par La Révélation d’Arès. Qu’un brusque incident remue le fond de leurs conscience, ils s’avèrent être des petits bourgeois. (…) Pendant quatorze ans j’avais tout juste pu rassembler une assemblée de frères et sœurs fragiles, portant peu d’idées nouvelles. Dans la serre de La Révélation d’Arès ils étaient simplement venus repiquer leurs petites révoltes intérieures et leur christianisme contestataire mais fondé sur une conception conformiste de la foi et de son action sur la société. Un événement produit le 11 novembre mit en relief le constat décrit dans cet éditorial et vous fit prendre cette décision : "Désormais je vais me faire progressivement distant. Je ne veux pas dire que je vous aime moins et que je m’intéresse moins à vous, j’espère seulement être mieux entendu, mieux compris, non seulement de vous mais du monde."
Est-ce que l’attitude du frère évoquée par notre sœur, ainsi que les non lecteurs du blog, portent-ils un germe qui serait plus générale et qui dans ses incidences il y aurait une similitude provoquant l’arrêt du blog et du périodique "Le Pèlerin d’Arès" ?
Dernière petite chose, je ne vous ai jamais senti "péremptoire".
Je vous remercie de votre attention et de tout ce que vous faites.
Quelque soit votre décision, je vous suis.
Dominique Bo. d’Île de France

07dec18 202C116
Bien aimé frère Michel,
Je comprends votre questionnement et je me sens amplement concernée, parce que je commente trop peu, même quasiment jamais votre blog, mais il est une réelle source de travail et de réflexion pour moi. Je me nourris et grandis par votre enseignement, votre regard déculturé sur l'actualité, votre amour et votre Vie.
Je m'excuse de ne pas vous le dire assez ! Vous êtes le faucon et votre tâche est immensément grande et tellement lourde, nous ne sommes pas à la hauteur de votre enseignement. Nous sommes, pour le moment, enfermés dans la culture et elle règne en maître dans nos assemblées et c'est par votre enseignement sur ce blog notamment que la culture y disparaît petit à petit.
Je fais partie de ces bénis oui-oui, de ces gens qui vous suivent coûte que coûte même si je ne comprends pas tout, je vous fais confiance. Je mets ma pseudo réflexion de côté (qui n'est que le reflet de la culture) et je mets mes pas dans vos pas, donc dans Ceux du Père. Et par cela je commence à réellement réfléchir et à me libérer du poids de la culture. Je vous aime vous et soeur Christiane profondément et vous admire
Quel grand prophète vous êtes ! Mon ambition est d'arriver un jour à être comme vous et avec Randy (que j'aime à la folie (et) même plus) à être comme votre couple ! Vous êtes tellement Beaux et rayonnants tous les deux. Le monde a besoin d'un rayonnement comme le vôtre et d'un regard déculturé comme le vôtre ! Vous faites partie de ma Vie, de mon quotidien par ce blog. Vous êtes mon exemple et à votre suite mes parents qui vous suivent corps et âme.
Merci à sœur Christiane qui vous soutient de tout son coeur et qui vous est d'une aide indispensable dans votre mission ! Elle a dû tant de fois vous réconforter dans les moments difficiles ! Parce que l'Assemblée est dure, nous sommes bien enfermés dans nos "tubes" et pensons avoir raison. Nous sommes des quant-à-soi, des égoïstes et le lien avec l'autre nous n'en voulons pas réellement et nous le rejetons. Nous basons nos relations sur la négation de l'autre, la confrontation avec lui. Je l'ai vécu avec mon groupe de mission et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Et vous, quel décalage et tristesse devez-vous ressentir face à ce monde ! Le désarroi face à votre tâche et à nos têtes dures !
Je vous aime tous les deux et Randy vous aime aussi. Toute ma famille vous aime.
On vous embrasse tous bien fort.
Aïcha L.-C. d'Île de France

07dec18 202C117
Prophète, très cher prophète, mon Frère Aîné [Rév d'Arès 16/1].
Je viens de lire votre post indiquant que vous réfléchissez a l'impact et donc à l'utilité de votre blog sur vos sœurs et frères ayant récemment découvert que peu le lisent.
Je lis régulièrement votre blog depuis sa création, à l'exception de ce dernier mois de novembre qui a été très mouvementé de par ma reconversion qui me prend énormément de temps et d’énergie, ceci est un fait qui n'excuse nullement mon relâchement a cette lecture ô combien nourrissante.
Je lis ce blog même si je ne n'y participe que peu, ne trouvant pas à ma plume la hauteur des différents intervenants, même vos détracteurs que vous publiez sont une source de réflexions et de pénitence a travers les réponses que vous leur apportez et que vous nous apportez a travers eux.
Sans être prétentieux je voudrais vous dire : Vous avez pris connaissance que peu de vos frères et sœurs lisent ce blog, c'est donc que vous leur avez parlé pour connaitre cet état de fait ?
Mais souvent vous dites que vous avez peu de contacts avec les assemblées (ce que je déplore aussi) car étant souveraines d'elles-mêmes [Rév d'Arès 8/1], vous ne pouvez y intervenir sans y avoir été invité, voila bien l'exemple de toute humilité pour nous toutes et tous.
Alors j'oserais vous dire, pour vous inciter a continuer ce travail d’écriture, combien sont-ils, sont-elles ces âmes naissantes faibles flammèches qui s'allument et se tourne vers ce bras en feu sur l’Île ? Multitudes, plus nombreuses que les grains de sables des dunes ou Mouhamad prêcha, plus nombreuses que le gravier des Mers, promesse faite a Abraham ?
Et même sans me comparer a notre ancêtre Loth, s'il y en avait qu'un ou qu'une ? La Promesse n’est-elle pas trop belle pour être mise sous le boisseau ?
Aujourd'hui on observe le prophète a travers la toile [le web, l'Internet], a une époque Zacharie monta dans un arbre pour mieux le voir, à chaque époque son outil.
Mais ce n'est ici que mon faible avis, le lien qui m'unit a vous passe par cet écran, dont la lumière blafarde est loin de celle du Père mais y puise cependant son origine
Mon Frère Aîné, vous seul êtes prophète et terrible est votre sort. Peut-être l'Esprit qui parcourt l'Univers vous souffle-t-il que ce blog n'atteint pas son but ? Peut être pas ?
Je vous serre fort sur mon cœur, celui du frère que vos paroles on réveillé.
Bien Fraternellement
Philippe P. d'Île de France

07dec18 202C118
Frère aîné-aimé, vous n'allez pas nous faire ça, n'est-ce pas ? Vous avez réveillé marmots et marmottes, vous leur avez donné Vie !
Les marmots ont besoin qu'on leur tienne la main et qu'on les conseille avec amour, longtemps...Tous les parents vous diront cela, je crois.
Certains, "pas les moindres'', ne lisent pas votre blog? Ils pensent avoir atteint leur ''majorité'', avoir tout compris des ''leçons- conseils '' du Père? Ils y reviendront peut-être.
Mais la majorité de la fratrie semble bien en grand désarroi. J'en suis...
Je vous embrasse de tout mon cœur ainsi que soeur Christiane.
Élisabeth L. en Occitanie

07dec18 202C119
Cher Mikal,
Que dire après tous ces merveilleux témoignages. Je peux juste dire : C'est vraiment consternant que les "pas des moindres" ne lisent pas votre blog ! Ils verraient à quel point il est nécessaire à une très grande majorité de Pèlerins d'Arès, de Pèlerins d'Arès et autres aux quatre coins du monde...
Lorsqu'on dépasse sa susceptibilité, votre enseignement nous élève spirituellement, intellectuellement et c'est cela l'important.
J'ai toujours reçu instantanément une réponse à mes questions, parfois une confirmation de mes réflexions en lisant ce blog.
Certes, vous recadrez, recentrez, parfois fermement, mais toujours avec bienveillance, comme le fait un grand frère et nous en avons besoin.
Votre pause aura permis à de nombreux lecteurs  (habitués ou non à vous répondre ) à se manifester. 😉
Merci d'avoir accepté cette mission  (malgré la "gifle !" ... Recadrement ? )
Je suis une nouvelle recrue qui a besoin de ce support, car l'échange est immédiat entre les commentaires et les réponses. Puissions-nous profitez de votre présence encore de nombreuses années. Merci à votre épouse Christiane de vous soutenir et en ce moment elle doit avoir du travail  ...
Bonne réflexion, Mikal.
Florence L. de Nice

07dec18 202C120
Voilà que ta tête, ta peau sont la Maison !
Les frères de Yëchou entrent dans ta tête
Qui est la Maison de Père sur l’île (Rév d'Arès xvii/15).

Des hommes et des femmes qui avant ne se connaissaient pas ont palé leurs îles dans le lieu sûr que représente Mikal. Vous êtes l’intime pour chacun d’entre nous, même pour ceux qui ne vous lisent pas assidument, il y aura toujours cette proximité à Dieu donc au prophète.
Les frères ou sœurs qui n’approfondissent pas la pensée prophétique ne sont pas sur la hanche du prophète et ont tort, mais vous les placez au même niveau que les fidèles lecteurs et cela devrait nous faire réfléchir.
Il y a une faiblesse qui pointe dans nos assemblées fraternelles et qui menacera notre unité prophétique tant que le prophétisme sera une approximation. Il y aura risque de désunion et division plus tard. La conscience collective commence dans la connaissance de la pensée de Mikalles frères entrent dans la tête de Mikal.
Ceux qui négligent de le faire ne sont pas en cohérence avec leur engagement dans le petit reste, mais les frères qui se côtoient devraient s’assurer que l’enseignement de Mikal est lu et bien compris.
Il y a sûrement une responsabilité  partagée entre nous tous dans la découverte que avez faite.
Quant à moi vos écrits m’ont toujours tirés vers le Haut et je vous suis profondément reconnaissant.
Merci de tout cœur.
Pascal L. de Bretagne-Sud

07dec18 202C121
Oui, c’est vrai que je lis ce blog tous les jours, je le lis et le relis !
Car je cherche cet fécondité apostolique. Parlant régulièrement à différents publics je cherche toujours comment évoluer pour toujours mieux toucher ce monde, pour retrouver ensemble la Vie que le Créateur nous a donnée et Que La Révélation d’Arès réactive par sa Parole.
Je comprends que ce blog est un travail qui réveille le peuple de ceux qui décideront de se reconstruire en Bien (Rév d’Arès 40/5).
Chacun de nous ne doit-il pas le suivre pour déjà s’en nourrir pour à leur tour participer au changement du monde en s’affirmant pénitent et moissonneur à l’exemple du prophète ?
J’espère plus chaque jour être à la hauteur de ce blog dans son évolution constante et de sa belle mesure (Rév d’Arès 7/6).
Henri S. de l'Yonne

07dec18 202C122
Bien Aimé Frère Michel, dans l'Amour du Père,
Je vous en prie, continuez d'enchanter notre vie !
Continuez de nous faire grandir dans notre pénitence, de nous faire percevoir ce à quoi nous sommes souvent aveugles.
Votre blog m'est indispensable, nécessaire, vital.
Vous avez  toute ma reconnaissance.
Je vous aime ainsi que votre douce Christane.
Marie-Paule de Lorraine

07dec18 202C123
Je vous écris pour vous dire que je désapprouve totalement la posture qu’a adopté le frère Patrick à votre égard lors de notre rencontre le vendredi 30 novembre dernier.
J’ai honte aujourd’hui de ne pas avoir réagi sur le moment et de ne pas avoir demandé avec force à Patrick de ne pas vous parler sur avec le ton qu’il adoptait à votre encontre.
Il est vrai que nous n’avons que trop peu d’occasion de vous voir, qu’à l’inverse, il y a beaucoup de sujets importants que nous voulions aborder avec vous à l’occasion de cette rencontre.
Le comité de gestion avait préparé cette réunion et nous savions que Patrick vous questionnerai sur l’attitude d’Éric D., sur le problème des vitrines et des outils de mission, sur les formes de notre mission quasi exclusivement basées sur le kérygme alors que nous sentons que d’autres approches seraient à tenter, sans s’écarter du fond de La Révélation d’Arès.
Même si nous connaissons bien la verve de notre frère Patrick, si nous savions qu’il diverge avec vous sur certains points pratiques concernant certaines dispositions à Paris adoptées selon vos conseils, nous ne pensions pas qu’il vous manquerait de respect et qu’il irait jusqu’à vous défier sur plusieurs sujets (dont certains que nous n’avions pas évoqués pendant la réunion préparatoire). Seule la sœur Wardia sentait qu’il y avait ce risque de manque de respect, elle avait donc demandé avant la réunion à Patrick de rester calme.
J’ai demandé à Patrick de le rencontrer, nous devons déjeuner ensemble lundi prochain. Je lui dirai en face à quel point je désapprouve son attitude vis-à-vis de vous et je lui demanderai de revoir sa position.
Wardia et moi sommes en train de proposer aux membres du comité de gestion, ainsi qu’à notre sœur Héliette présente ce vendredi 30 novembre, de rencontrer Patrick et de lui signifier collectivement que nous ne partageons pas sa position vis-à-vis du prophète. Alain et Bernard ont déjà accepté. Je vais aussi suggérer à ce comité (avec ou sans Patrick) de vous écrire collectivement pour réaffirmer notre total dévouement à votre enseignement et à votre personne.
J’ai aussi une pensée pour la sœur Christiane qui a été témoin de cet affront, elle a dû en souffrir, je lui demande pardon pour ne pas avoir su vous protéger ce jour là.
Avec toute mon estime, je vous embrasse,
Vincent L. d'Île de France

07dec18 202C124
Cher Michel,
Je souhaite vous dire que, depuis que j'ai découvert La Révélation d'Arès en juillet, je lis votre blog qui me permet de prendre des forces et de faire mûrir mon désir de mettre en actes la Parole.
Ce blog est un remède à l'isolement géographique loin des assemblées.
Je souhaite que vous continuiez à nous transmettre votre compréhension éclairée du monde.
J'ai loué une petite maison au hameau de Paco pour revenir au pèlerinage en juin prochain.
Bien chaleureusement,
Cécile B. d'Eure et Loir

07dec18 202C125
Bien cher prophète du Père de l'Univers,
C'est avec peine et profond respect que j'ai lu la note que vous avez affichée : Vous entrez en réflexion sur l'intérêt de pouruivre votre blog, car certains frères, qui semblent avoir une fonction importante dans notre mouvement, ne lisent pas votre blog, ce qui provoque un décalage dans la compréhension et l'avancée des choses. Nous ne savons pas pour quelles raisons ils ne lisent pas le blog et c'est leur liberté — "effrayante liberté" disait André Gide —. Est-ce un comportement de paresseux, de dissipé (Rév d'Arès 17/5) négligeant l'Eau que nous apporte le Prophète, ou est-ce un  désintérêt estimant que "ce blog n'apporte rien", ce qui serait plus grave. Ou alors, c'est la crainte de recevoir trop de Lumière ou encore de quitter un certain confort dans ses idées propres, bref la routine ou le train-train. C'est une affaire de conscience et nous aimons tout de même tous nos frères, comme ils sont, mais cela complique la compréhension des choses. et donc la communication.
Frère Michel, cet épisode me fait repenser à la période où vous réfléchissiez à arrêter "Le Pèlerin d'Arès", période de grosse remise en question, car votre souci est toujours de vous faire comprendre le mieux possible de vos frères ou lecteurs et ceci est un énorme travail.
Votre blog apporte beaucoup. Vous êtes la bonne pensée (Rév d'Arès xxxvii/9). Le blog est lu par beaucoup, connus ou inconnus, et influence la pensée de beaucoup. Pour preuve les beaux commentaires qui arrivent parfois de personnes inconnues.
Vous nous éclairez et enseignez sur la manière pacifique et constructive de répondre, parfois à certains détracteurs, toujours avec amour, sagesse, patience et discernement, sans juger.
Certains de nos commentaires vous ont sans doute déçus. Pour ma part je suis lente à réagir à votre si belle et profonde pensée qui nous emmène parfois si haut !
Vous êtes notre guide indispensable et ce blog vous place au milieu de nous, vos frères, mais aussi du monde (qui a de plus en plus besoin de vous).
La vidéo que vous avez postée de l'interview d'Etienne Chouard par Natacha Polony est passionnante et très instructive, cela devrait alimenter le dossier de la future formation de petites unités humaines, que vous conseillez pour bâtir un monde d'amour et de justice, radicalement différent de l'existant.
Comment plus participer, chacun avec ses moyens ? Comment éviter de faire une plateforme de bavardages, un forum ? Sans doute que nous ne travaillons pas assez.
Faisons en sorte que le Pacte ne soit pas déçu ! (Rév d'Arès xxxi/14)
Chantal C., d'Aquitaine

07dec18 202C126
Très cher et juste prophète,
S'il vous plaît, ne vous lassez pas de nous parler à cause de quelques uns qui se sont lassé de vous écouter.
Dieu sait le bien que vous faites aux petits.
Vous êtes la preuve qu'on peut changer et que les miracles sont possibles.
Merci pour votre courage et votre amour.
Jean M. de Corse

07dec18 202C127
Bonjour frère Michel,
Tout d'abord, je veux vous remercier pour tout ce que vous nous apportez au travers de ce blog.
Je voulais aussi vous dire merci pour ce "gilet jaune Michel Potay". Pour cela, bien que n'ayant aucun talent de poète, ni d'écrivain ni de de musicien, je vous envoie (il n'est pas nécessaire de le publier) une petite chanson, à chanter sur l'air de "La Bohème" de Ch. Aznavour.
Chanson pour "le gilet jaune Michel Potay" (sur l’air de « La Bohème » CH.Aznavour)
Je vous parle du temps que les plus d’vingt-cinq ont du mal à comprendre
Il n’y à plus d’pouvoirs ni même de politiques,
Une prise de conscience qui vint nous submerger, comme ça sans prévenir
Soudain illumina, nous qui criions famine, l’idée du tout possible

L’âge d’or, l’âge d’or cela veut dire la Liberté
L’âge d’or, l’âge d’or nous sortons enfin du cauchemar

Cette nouvelle Liberté et l’espoir retrouvé nous poussent de l’avant
Nous allons reconstruire ensemble nous grandir, vivre la fraternité
Sans jamais reculer, poussés par tant de joie nous ferons des miracles
Et chanterons l’amour entre humains retrouvée si longtemps disparue

L’âge d’or, l’âge d’or cela veut dire enfin la Vie
L’âge d’or, l’âge d’or c’est la conscience qui nous unie

Unis par tant de force et de motivation nous toucherons le ciel
Les cœurs à l’uni son face à tout ce bonheur nous retrouvons l’enfance
Sa franchise et ses rires de ces journées sans rides où nous aimions jouer
Ayant tout oublié nos angoisses et nos peurs comme le mal qu’on nous fait.
Aujourd’hui c’est fini parce que main dans la main nous cultivons le monde.

L’âge d’or, l’âge d’or c’est la Fraternité vécue
L’âge d’or, l’âge d’or c’est le pardon de tout pour tous

Nous avons maintenant le temps de reconstruire et même de se tromper
Nous recommencerons puis nous ajusterons pour arriver demain
Où nous sommes attendu je veux dire chez nous là-bas dans la Lumière
Qui ouvrira nos cœurs vers les magnificences, nous donnera la Paix

L’âge d’or, l’âge d’or  c’est le chemin de certitude
L’âge d’or, l’âge d’or  c’est le début du commencement…
Je vous embrasse, de tout cœur, encore merci
François J. d'Aquitaine (j'ai un peu honte, mais bon !)

07dec18 202C128
Bien aimé prophète du Très-Haut,
Je viens de prendre connaissance de tous les commentaires qui vous demandent de ne pas arrêter votre blog d’enseignement. Pour moi comme pour tous il est d’une richesse Vraie qui touche le cœur l’âme du pénitent-moissonneur  que nous avons choisi  d’être, après avoir lu La Révélation d’Arès et d’accomplir le beau Dessein du Père pour redevenir un peuple racine.
Mais si vous faites une pause réflexion sur votre blog, nous nous devons aussi de poser la question: Pourquoi la grande Assemblée des Pèlerins d’Arès ne naît-elle pas ? Votre enseignement sur la Parole, la Vie à retrouver (Rév d'Arès 24/5), c’est aussi notre responsabilité.
Interrogeons-nous sur l’accomplissement de ce que vous nous enseignez depuis quarante-quatre ans !
Un grand merci pour tout ce que vous nous transmettez.
Simone L. de Touraine.

07dec18 202C129
Bien aimé prophète du Très Haut,
Si la raison de suspendre votre blog est uniquement due au fait que des frères, et "pas des moindres", ne lisent pas votre blog, devez-vous en priver tous les autres, les moindres et les pas moindres qui vous lisent ? Ceux pour lesquels ce blog est une Mine, fait partie de leur Vie ?
Quand je vous ai lu, frère Michel 202C44, c'est le terme "amputée" que j'ai eu dans la tête. Oui, si vous décidez d'interrompre  votre blog, alors je serai amputée de quelque chose d'essentiel à ma vie qui tourne autour de la pénitence et de la moisson.
L’homme ne se nourrira pas que de pain, mais aussi de toute Parole Qui sort de la Bouche de Dieu (Deutéronome 8/3, Matthieu 4/4).
Ce blog est ma nourriture au même titre que la Parole du Créateur : Parole de Mikal, Ma Parole, dit le Père (Rév d’Arès i/12, xxxi/10).
Je souhaite ardemment que votre réflexion vous amène à continuer à nous enseigner à nous nourrir à travers ce blog.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle avec sœur Christiane
Je prie avec tous les deux
Je vous dois beaucoup, prophète !
(ajouté :) Je voudrais simplement dire tout l'amour que j'ai pour le prophète Mikal et toute la confiance que j'ai dans ses choix pour, le cou tendu (Rév d'Arès 25/10), nous entraîner vers les Hauteurs Saintes où le Créateur nous attend (Rév d'Arès 40/5).
Je vous embrasse
Madeleine T. de Bretagne-Sud

07dec18 202C130
Je lave ton cœur ; (et toi,) tu laves le cœur du frère (Rév d'Arès L/1-2).
Pour moi, c’est cela, ce blog.
Dawnel D. en Bretagne-Ouest

07dec18 202C131
Bonjour très cher Mikal en l’Amour de notre Père,
Je comprends votre besoin de recul, faucon qui vole haut !
Moi l‘oisillon à cinelle ne connaît pas les tenants et aboutissants de cette décision ; il est important de la respecter comme de respecter votre besoin de réflexion; dans toute action, il y a un cycle : un début, une maturité et une fin. Vous dites interrompre votre blog ; ce n’est pas l'arrêter. Je reste positive. C’est comme un interrupteur, vous l’éteignez et vous pouvez le rallumer un jour, pas avec la même puissance mais avec un éclairage plus concis.
Vous avez 90 ans bientôt, on ne vous voit pas vieillir. Si ! Si l’on peut faire son Pèlerinage de Feu à Arès, je me vois aussi vieillir avec.
En 2006, vous faisiez une entrée de blog 4 fois par mois en moyenne et puis après votre opération, vous avez publié en moyenne une fois par mois. Il est vital pour vous de réfléchir, de prendre du recul ; c’est votre mesure.
C’est sûr, c’est difficile pour chacun de nous parce que la nourriture que vous nous donnez par ce flux se tarit; il y a tellement d’autres sources déjà données par vous et à creuser encore, et d’autres aussi à créer ;  votre temps terrestre est compté. Chaque assemblée vous réclame; nous amenons des personnes à lire votre blog de l'âme.
Vos dix dernières entrées sont comme des testaments ; vous nous faites passer avec votre blog, votre enseignement et vos écrits — comme vous le disiez à Strasbourg en 1994 — par des autoroutes au lieu des petites routes de cantonnier.
Nous n’imaginons pas le travail que vous coûte ce blog, de le tenir tout seul, de trier les commentaires, de corriger les fautes de syntaxe, et tant d’autres — comme ma ponctuation —, de préparer l’entrée et de faire ce lien avec les assemblées, de répondre aux commentaires.
Des fois, votre prose est claire et me parle, des fois, je dois relire votre entrée 4 à 5 fois pour en saisir tout l’esprit, et prier ; après sept heures passées à travailler sur ordinateur et trois heures de transport quotidien ; pas grand-chose comparées à vos douze à quinze heures de travail quotidien ; maintenant, j’ai un téléphone portable qui me permet de lire votre blog en déplacement et les commentaires de frères et sœurs que je sélectionne parce que je les connais peu ou pas du tout, par ce que j’aime leur style ou pas, car chacun(e) est une facette de toutes les expressions de la vie humaine : J’apprends comment vous répondez à un frère — qui a du pus sur sa lèvre [Rév d'Arès xxii/8] — avec fermeté et bienveillance alors que j’aurai rué dans les brancards ; vous nous montrez une forme de pénitence et vous nous ramenez sans cesse à la Parole, à l’essentiel. Vous nous montrez la réalité sous un angle nouveau qui vous permet de nous déculturer. Le blog c'est la tribune que l'on vous laisse dans notre monde fait de censures individuelles ou collectives, car en douze ans, nous n'avons pas trouvé mieux que le Cirque d'Hiver ou que la tribune que vous a offerte Jacques Chancel.  Le Père a semé et nous devons moissonner les épis.
Frère Michel, nous vous aimons "with or without you", si vous choisissons le chemin du Bien. [Grâce à vous] nous ne sommes jamais seuls.
Mon fils cadet m’a dit que vous lui aviez parlé de façon adaptée et claire cet été, pas comme sa maman qui lui parle avec des mots qu’il ne comprend pas, il me reste encore du boulot d'apôtre…
Bien le bonjour à votre famille d’amour et [votre famille] de sang.
Sophie R.-G. de Lorraine

07dec18 202C132
Je perçois, par vos lignes, le trouble du faucon !
Je crois que nous avons une responsabilité collective à cette présente situation, car cela fera bientôt treize ans (ce n'est pas une paille, quand même !) qu'au travers de votre blog, jour après jour avec constance et amour, vous avez le souci de libérer la Lumière et de donner la nourriture suffisante pour que le frère, pénitent et moissonneur, mais aussi tout homme quel qu'il soit, vienne y puiser.
Et qu'en ressort-il aujourd'hui dans nos groupes missionnaires ?
Qu'en tirons-nous qui soit visible pour le monde ? Lire est une chose, c'est le minimum, soit. Mais cela ne suffit pas non plus... Étudier, travailler et surtout accomplir la parole du prophète, Sa Parole, est tout autre chose.
Je suis évidemment la première à me le reprocher...
Oh que si ! Vos orientations, conseils et idées sont utiles ! Mais, peut-être considérons-nous parfois votre blog plus comme le "pouls" de votre présence, vivante là, à nos côtés, que ce pour quoi il a été fait et que vous rappelez : aider à la fécondité apostolique ? Votre blog a été le sujet de votre entrée 200 : "Blog et Antigone" et comme vous le disait sœur Christiane "Votre idée de créer un blog vous a sauvé de l'isolement. Le blog permet aux pénitents et moissonneurs et à d'autres de comprendre La Révélation d'Arès comme il faut la comprendre."
Oui, il est une mine pour qui veut bien venir y puiser...
Vous avez le souci, encore et toujours à votre âge (À 89 ans, quel bel enseignement vous nous donnez encore là !), d'adapter votre mission prophétique aux réalités du monde dans laquelle elle s'inscrit.
Prenons-en de la graine ! Le monde bouge, bougeons avec lui !
Quelque soit la décision que vous prendrez, cher prophète, je n'ai pas assez de mots pour vous remercier de tout ce que vous nous avez déjà donné, pour nous mais aussi pour les générations après nous ! Comme vous l'écriviez dans votre réponse 200c34 : "Nous vaincrons !"
Je vous embrasse, ainsi que sœur Christiane, de tout mon amour fraternel.
Stéphanie C. d'Île de France

07dec18 202C133
Bien aimé frère Michel,
Oui, oui, oui, beaucoup de frères et sœurs vous lisent, chacun à son niveau de conscience.
Si certains ne vous lisent pas, vous ne pouvez pas bloquer votre site à cause d'eux. Je n'écris que très peu mais je regarde tous les jours si de nouveaux commentaires avec vos réponses s'affichent sur votre blog. Cela nourrit ma mission bretonne.
Si je dis : Bon ! le frère Michel, Mikal, arrête d'alimenter son blog, en bien ! moi aussi, j'arrête ma mission. À quoi bon continuer ! Depuis 1995, nous la construisons (avec Danielle qui s'est absentée) et puis zut, j'en ai marre de financer et de m'épuiser au champ et à l'établi pour créer cette future petite unité humaine. Tout compte fait — l'homme fou compte, mais Ma Fortune est son bât ! —, je préfère aller me construire un bel atelier de 200 m² au bord de la mer pour peindre de jolies houris aux yeux bleus. Eh bien, non ! Je continue mon œuvre d'art total : favoriser l'éclosion d'une autre assemblée pour y développer la Vie, ce qui n'empêche pas de fabriquer aussi de belles images, si elles peuvent servir à enseigner.
Et puis pourquoi arrêter maintenant alors que le plus intéressant est à venir même si ça va être encore plus dur vu l'état de ce pays proche de sombrer dans la colère, puis la crise. Mais, il y a aussi une formidable espérance : c'est un pays qui va peut-être se libérer grâce à la Parole du Créateur venu vous parler par Jésus en 1974 et par Lui-même en 1977, grâce à Son Prophète Mikal, puis grâce à nous, petit reste.
Alors, je continue sur le sentier rocailleux en me nourrissant de la Parole, de votre enseignement, des commentaires des frères et sœurs et de ce que j'en comprends et expérimente.
Mais peut-être voulez-vous créer une petite télé sur internet comme Polony.tv ? Ou autre chose encore ?
Je vous embrasse avec sœur Christiane. Et soyez assuré de mon soutien fraternel, moissonneur et pénitent à la lumière de mon faible lumignon.
Thierry A. (+ Danielle qui s'est absentée) de Bretagne-Nord.

07dec18 202C134
Bien aimé frère aîné Michel, prophète de la Vie,
Votre blog est lu constamment et souvent il m'inspire dans ma Moisson.
Même si je n'y participe pas souvent il est pour moi un lien constant avec votre enseignement et a travers les commentaires un lien avec beaucoup de frères .
Ce blog me semble donc très important pour les nombreux isolés qui a travers le monde peuvent le lire .
Je vous embrasse de tout mon amour fraternel.
Patrick G. du Québec, Canada

07dec18 202C135
Bien aimé Frère Michel,
Je ne comprends pas bien pourquoi des sœurs ou frères ne lisent pas votre blog. Sont-ils missionnaires ? Comment font-ils ? Cela vous pose question et vous y réfléchissez intensément.
Vous ne laissez rien sans réflexion et je vous approuve même si votre décision à venir peut me déplaire personnellement.
Vous aviez dû il y a longtemps vous éloigner de nous, tellement nuls, et créer une distance qui peut-être nous a fait réfléchir à votre rôle prophétique parmi nous ? Vous êtes là pour la première génération, celle qui ne doit pas rater son enracinement pour permettre aux fruits à venir de se développer dans le vrai, l'amour, loin très loin de la religion-politique.
Le prophète est au commencement, là où est l'homme endormi, blessé pour l'aider à se relever lentement, lentement. Votre blog nous tient tous (ou presque apparemment) autour de votre enseignement, ce blog forme (au sens de formation) notre peuple, accompagne la croissance du germe de la race d'Éden. Je vous remercie pour l'immense travail que vous fournissez pour chacun de nous, on vous doit tous la Vie, même pourris que nous sommes, enfin moi surtout, je suis vraiment moche depuis que j'ai mieux compris la pénitence qui jette une lumière terrible sur mon intérieur glacé.
Je vis davantage grâce à la Parole et à votre enseignement si vivant, en direct par votre blog qui est devenu "le mien" si je peux le dire comme ça, je vous embrasse.
Marie-Hélène R. du Midi-Toulousain

07dec18 202C136
Cher Mikal,
Tu écris (comme) le vent ride la mer (Rév d'Arès xxxiii/12).
Je vous souhaite qu'Aguela vous guide tandis que vous êtes encore "absorbé par une réflexion sur la bonne façon de poursuivre ce blog" (202C44).
Je me rappelle en 2006, une année de grand bonheur, quand nous avons fait nos épousailles avec Caroline, année où je découvrais votre blog. J'avoue (c'est pas bien) que je le lisais déjà souvent à mon travail au bureau ! Depuis, je le lis quasi-quotidiennement en toute circonstance même sur la banquette arrière d'une voiture qui bouge, sur un écran téléphone 4 pouces quitte à m'éclater les yeux...
Cette année, ma maman Francoise a imprimé de ses petites mains toutes les entrées qu'elle a fait relier en trois tomes pour les offrir à René-Jacques B. (de St Brieuc). C 'est un vieux frère de foi coupé d'internet que vous avez aidé avant même que Jésus ne vienne vous parler en 1974. Du coup, j' ai aussi eu le droit à cette version papier que je trimballe même avec moi et dans les bars et sur les plages bretonnes. Avec mon frère Colin, l'an dernier on se faisait tous les jeudi "des soirées B-B" (Bière-Blog) : une entrée choisie au hasard  puis on la relisait et on en reparlait ensemble des heures durant avec une bonne bière entre frères.
Bref,  pour moi, (sûrement pour beaucoup d'entre nous), le "rollet/blog" (Rév d'Arès xxxiii/9) ou je lis le Vrai est aussi vital mon sang, il entre sous ma peau (Rév d'Arès xxx/8).
Puisse Dieu bien vous inspirer !
Abel B. de Bretagne-Ouest

07dec18 202C137
Très cher frère Michel,
S’il fallait pour espérer ramener deux ou trois, même une seule, brebis égarées à ne pas s’abreuver à votre enseignement, que beaucoup de celles et ceux qui vous suivent l’expriment ici, sans avoir su faire pour autant revenir ces brebis-la, la chose aura été bien utile (?).
J’espère que le temps de la réflexion que vous prenez à cela, sera aussi notre temps de réflexion à tous, nous en avons vraiment besoin pour ne pas naviguer dans les habitudes, l’impulsivité, les illusions, le rêve, la confusion, et que pour ces brebis qui sont des nôtres, ce temps sera celui du retour de l’enfant prodigue, à la moisson en assemblée avec son échanson. Merci de nous abreuver ici et toujours, dans les siècles des siècles. Béni Dieu de vous donner à vos côtés l'épouse qui vous accompagne depuis que le Père vous a appelé. À vos côtés, dans la marche sur les sentiers du milieu,
Bernard L. de Bretagne-Sud

07dec18 202C138
Bien aimé prophète,
Hier, Patricia nous faisait suivre une pétition sur facebook "revendications du Gilet Jaune Michel Potay"
https://www.petitions24.net/c/12153461/87ETQT
Et ce matin je découvre que vous interrompez le blog.
Samedi, nous étions sur le marché, des gilets jaunes sont venus et nous avons échangé nos tracts.
Le nôtre est inspiré de votre blog.
Ne doutez pas de votre blog, il est utile pour ceux qui le lisent.
La France est en ébullition, mais elle manque de réflexion. Cela ne présage rien de bon. Il est nécessaire de se donner du temps pour la réflexion.
(Pour info, la vidéo en 202C44 de "Naracha Polony et Etienne Chouard" ne fonctionne pas !)
Nous vous embrassons bien fraternellement ainsi que sœur Christiane.
Arièle et Philippe C.-C. des Hautes-Alpes
Mot de Décembre 2018 Gap

07dec18 202C139
Cher Mikal,
Je ne vois pas pourquoi vous devriez nous priver de votre sublime blog !
Certains ne lisent pas, tant pis pour eux, mais pourquoi devons-nous payer pour cela ?
J’ai besoin de ce blog qui me permet de rester sur le chemin par ces temps de brouillard.
Alain J. du Rhône

07dec18 202C140
Voici l'affiche que Dominique a conçue il y a quelques jours : "La vocation spirituelle de la France".
À nous, avec vous maintenant, cher prophète, d'en provoquer l'éclosion !
Ya ka Faucon, quoi !
Claudine et Dominique F. de Catalogne Française
Affiche Perpignan Décembre 2018

07dec18 202C141
J’avais l’intention de poster la vidéo que vous venez de mettre ce 4 décembre !
Voilà le commentaire que j’en fais.
Pour ma part je lis votre blog régulièrement et il est une source de réflexion et d'enrichissement constants, ne l'arrêtez pas pour quelques-uns qui ont sans doute leur raison de ne pas vous lire, ce qui n'empêche pas leur propre réflexion dans la direction de certitude et qui profitent indirectement des avancées que les autres peuvent faire grâce à vous.
En cette période d’agitation, on peut rebaptiser votre entrée : "Pas la politique, la Vie". Vous me direz, religion, politique c’est bonnet blanc et blanc bonnet : roi noir et roi blanc [Rév d'Arès xxxvii/14].
Le mouvement des gilets jaunes démontre à l’évidence l’absence de démocratie. Car c’est bien la majorité habituellement silencieuse, qui descend dans la rue parce qu’on ne l’écoute pas. Que voit-on sur leur banderole ? Non pas telle ou telle revendication, même pas les taxes sur lesquelles le mouvement a démarré, mais : "Macron, ne nous prends pas pour des cons !"
C’est d’abord une revendication de considération.
Soudain, au coude à coude, chacun se reconnaît une identité de délaissé du système, qui vivait sa déception ou sa grogne dans l’isolement individualiste de l’époque, l’isolement de vies étanchéifiées par les télés, les média, ces aboyeurs du monde, et la raison voteuse de la démocratie dite " représentative" dont l’isoloir est un symbole assez parlant !
A l’évidence, cette France-là ne se sent pas représentée. La démocratie, littéralement le pouvoir du peuple, n’existe pas, les faits la récusent.
Cette interview d’Etienne Chouard par Natacha Polony par laquelle il démonte le système de représentativité français depuis un escamotage constitutionnel a beaucoup à voir avec l’actuel mouvement des gilets jaunes qui représente à l’évidence une crise de la démocratie. La démocratie représentative actuelle est un mensonge, nous n'élisons que des maîtres auxquels nous devons ensuite obéir sans discuter. Le débat parlementaire n'est qu'une parodie, de la part de gens enfermés dans leurs idéologies, qui mettent en avant leurs idées ou celles de leur parti et non la demande réelle, concrète, de leurs électeurs. L'élite — ou soi-disant telle — qui devrait "représenter" les autres n'est qu'une élite intellectuelle (et encore) selon la raison raisonnante, donc technocratique, de l'humain. C’est toujours une élite de classe, issue majoritairement des riches, qui, depuis le temps qu’elle tient le pouvoir, est souvent imbue d'elle-même et forme de ce fait une caste, tout parti confondu, de plus en plus coupée du peuple.
Comme vous le disiez dans votre entrée, une démocratie réelle est impossible dans une nation de 67 millions d'habitants, la République une et indivisible traitée comme une grosse masse passive qui devrait obéir comme un seul homme aux lois qui ne cessent de tomber "d’en-haut", c’est-à-dire d’un pouvoir central qui, dans le système d'élection à deux tours français, n’est même pas l’expression d’une vraie majorité. C’est une insulte à l’homme, à sa diversité, à sa créativité, aux talents et génies individuels qui doivent s’écraser sous ce rouleau compresseur de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24). Comment n’y aurait-il pas de chômage dans ces conditions-là ? de gaspillage insensé ? d’insatisfaction croissante ? L’interview met comme vous en avant les cantons suisses où les communes édictaient leurs lois encore il y a peu, et le fait qu’une démocratie réelle ne peut exister qu’en revenant à une représentativité directe plus proche des citoyens, sur de petites unités humaines, qui se confédéreraient pour assumer les infrastructures plus larges. Évidemment, cet état des choses ne se décrétera pas " d'en-haut" – et pour cause – et ne pourra que se conquérir d'en-bas, mais je doute fort qu’une avancée concrète en ce sens puisse se faire à partir de ce mouvement de gilets jaunes. Toutefois, les langues se délient, les esprits réfléchissent, des avancées de conscience se font comme j’en ai fait moi-même en 68 et notre mouvement spirituel ne devrait pas manquer l’occasion de s’y faire connaître et d’y inscrire sa marque.
Comme le dit l’ITW, ce qui est occulté par ceux qui nous dirigent c’est que chaque homme est en soi un "constituant". Là, on rejoint la dimension spirituelle de l’humain. Chaque homme est faiseur de monde, comme Dieu. Évidemment, la liberté absolue que nous voulons est impossible dans un monde d’hommes pécheurs. Dès qu’on élit des représentants dans ce monde-là, il y a le risque qu’il ne gouverne qu’en fonction de son idéologie, de ses intérêts propres et de la caste à laquelle il appartient, et qu’il ne représente en rien "ses électeurs". Dans une petite unité le risque est aussitôt considérablement réduit, cependant, d’ores et déjà, dans notre système électoral, le choix de l’électeur devrait davantage prendre en compte la vertu de son représentant que ses idées ou son intellect.
Pour tout ça, nous restons dans le temps court.
La vraie transformation de l’homme et du monde ne peut s’envisager que dans le temps long, parce que la seule vraie garantie à la démocratie c’est le pénitent, l’homme qui cesse de pécher, qui fera évoluer la notion de "représentativité" vers une liaison entre les âmes où la confiance entre humains est regagnée. Et la pénitence sera favorisée par les petites unités. S’appuyant sur une fraternité vivante, de conscience et non de droit, le lien entre humains devient alors plus organique, plus naturel et fluide, parce que chacun peu à peu ne devient plus rien pour lui-même (La Révélation d’Arès 40/6), parce que le chef disparaît (16/1) au profit de la conscience puis de la conscience collective, parce que la notion de lois (des rats) s’estompe de plus en plus au profit des seules règles pratiques élémentaires et de l’intelligence (10/12) du cœur retrouvée qui peut faire face à toutes les situations. N’est-ce pas cette perspective du long terme qu’il faut faire connaître aux quelques gilets jaunes-épis mûrs susceptibles de l'entendre ?
Claude M. d'Île de France

07dec18 202C142
Peut-être que ces frères qui ne sont "pas des moindres" ne réalisent-ils pas l'exceptionel statut prophétique de frere Michel.
Par exemple, dans l'entree precedente [#201] nous avons tous dû faire un apparté sur la question "Où est Dieu ?" pour évoquer le sujet du leader spirituel indien qu'est Amma, une femme probablement exceptionnelle, mais pas un prophete.
Il a fallu reclarifier le role unique et exceptionnel du message prophetique lance a Aràs. En fait, je pense que certains d'entre nous sous-estiment tres largement la puissance de La Révélation d'Arès qui est un Souffle venu de si Haut. Il manque peut-être une dimension a notre foi, [une autre dimaneions] a ces frères peut-être.
Léon Amos O. de Leeds, Grande Bretagne

07dec18 202C143
Quelqu'un qui observe attentivement ce blog discerne bien votre ligne de conduite comme économe — je dis bien économe, pas propriétaire ou maître à penser — de ce site d'échange formidable, que j'observe depuis quelques années en espérant m'en inspirer.
S'inspirer de vous est impossible.
J'ai abouti à la conclusion que personne ne peut mettre autant de désintéressement que vous dans l'édition de commentaires et des réponses qui leur sont faites. Il est évident que vous souhaitez ne refuser à personne le droit de s'exprimer ici. J'imagine que cela doit impatienter un certain nombre des vôtres qui considèrent qu'on ne fait rien sans esprit "d'ordonnancement" ou de méthode.
J'ai observé une trentaine de blogs. Tous, sauf le vôtre, échantillonnent ou écrèment les participants et/ou les façons d'aborder les thèmes. Certes, toutes vos réponses se ramènent, cela va de soit, aux grandes lignes de votre foi, mais il est clair que vous vous tenez à un fait, qui est celui auquel se sont tenues les grandes voix prophétiques, que l'immense générosité de la Parole ne peut s'exprimer qu'en acceptant l'immense variété des natures et des cultures humaines. On est évidemment là dans un domaine toute autre que cohérent au sens scientifique.
Combien d'homme sont comme vous assez libérés de tout sentiment propre ou personnel pour étendre à ce point à des distances énormes et invisibles les limites de l'Amour que vous représentez.
Pour dire vrai, j'étais tombé dans l'athéisme depuis trente-deux ans ; vous avez réveillé Dieu en moi.
Mais j'ai simultanément abouti à la conclusion que c'est pour vous un travail considérable. Alors, bien sûr, je comprends. Vous ne pouvez que deux choses :
Poursuivre ce que vous faites, comme le psalmiste poursuivit l'écriture de ses psaumes qui semblent (semblance trompeuse) tous répéter la même chose, poursuivre votre blog tel qu'il a été jusqu'alors,
Ou vous taire complètement,
Plutôt que d'adopter une méthode intellectuellement réductrice ou simplificatrice qui reviendra à schématiser ou géométriser votre message, parce que ça, ce n'est pas à vous de le faire. Vous, vous êtes la Voix de Dieu ; vous n'êtes pas la voix d'un organisateur, d'un rédacteur, d'un planificateur.
J'ignore lequel ou lesquels de vos frères et sœurs a ou ont cessé de vous lire, pensant, je le devine, que votre blog est le ramas de propos inutiles pour la plupart, mais je le plains ou je les plains. Que veut-il ou que veulent-ils ? Un prophète ou un chef d'état major ?
Adrien P. de la Vallée du Rhône

07dec18 202C144
Chers pèlerins,
Michel est devenu Mikal, le prophète bien aimé, par l’attention du Créateur.
Nous sommes contemporains de ce fait très extraordinaire. Beaucoup l’encensent, certains le critiquent.
Doucement les basses ! Qui a reçu les visites de Jésus et du Pàre sous une forme aussi Vivante ?
Les longs commentaires donnent trop de travail, comment un père ou une mère de famille qui travaille avec des enfants, qui moissonne, qui participe à son Assemblée, qui fait le bien, et lorsque c'est possible : en empêchant le mal, en soutenant le faible, en défendant l’opprimé, il pourrait aussi lire tous les commentaires fleuves. Fraternité, Amour, Pardon, Paix. Fais à autrui ce que tu voudrais qu’il te fasse !
Fonctionnement vers la paix absolue.
Ne serait-il pas mieux de laisser notre Témoin agir selon son charisme et ses conseils venus de l’Étalé sur l’univers ? Et pour nous ne serait-il pas mieux d’être plus dans l’agir que dans le dire ?
Christian M. des Bouches du Rhône

07dec18 202C145
Arrêter ? Continuer ?
Je désire que le blog continue, il est la source jaillissante qui mouille mes lèvres sèches.
Je verrai bien les commentaires courts, dix lignes maximum, votre réponse selon vous et pas plus d'un commentaire par jour. De l'espace, du temps, de la réflexion.
Je vous adresse ma gratitude et désire vous dire ma joie à vous savoir si près.
Jules C. de Catalogne Française

07dec18 202C146
Bien aimé prophète,
La lecture quotidienne de votre blog est pour nous une nourriture vivifiante, nourricière qui nous aide dans notre déculturation, notre ascension et notre moisson apostolique.
Parole de Mikal, Ma Parole (Rév d'Arès i/12, xxxi/10), Mikal est la figue qui se fend sous le soleil, le suc coule de lui, le frère de l'oreille le boit. Elle est bénie (VIII/4-5).
Tous vos écrits et conseils sont pour nous d'une aide précieuse et essentielle.
Vous nous transmettez la Vie, la force d'amour, la patience et la mesure. Vous inspirez nombreux d'entre nous et beaucoup d'hommes qui réfléchissent sur l'avenir de ce monde. Sans votre blog nous nous sentons orphelins.
Nous vous soutenons dans ce moment de réflexion.
Nous vous embrassons ainsi que votre épouse soeur Christiane, du fond du coeur.
Éric et odile G. de Bretagne-Sud

07dec18 202C147
Je n'écris que très rarement dans le blog.
Je comprendrais que pour des raisons que vous êtes seul à savoir vous ne puissiez ou ne veuilliez plus continuer le blog mais je voulais simplement vous dire que votre blog est important pour moi. Il me nourrit, il m'oblige à me remettre encore et encore en question et contribue pour une large part à mon travail de pénitence.
Pour tout cela je vous dit merci d'être là,
merci d'avoir dit oui à votre lourde tâche.
Josette Le S.(non localisée)

07dec18 202C148
La réflexion que vous annoncez repose la question : Un prophète, pour quoi et pour faire quoi ?
La difficulté d'y répondre concrètement, donc à mettre en œuvre ce que vous nous invitez à entreprendre, à défaut de nous entendre vous demander positivement de nous guider, tient vraisemblablement à une grande carence de conscience historique, autrement dit de lien vivant entre le spirituel et l'Histoire dans notre génération, à l'esprit comme pétrifié après les horreurs du siècle et bien d'autres choses encore.
De plus, en faisant de Jésus un Dieu, non le prophète de l'amour et de la liberté qu'il fut, le christianisme a comme réduit à néant la catégorie de l'entendement qui aurait permis de garder ne serait-ce qu'une trace du prophétisme entendu comme force civilisatrice pour ramener l'humanité à un état de plénitude, ce que nous appelons en raccourci l'humanité adamique.
Et question conscience prophétique, la situation n'est guère plus brillante dans le monde du judaïsme ou de l'islam. Pensez-vous qu'au lendemain d'un repas de Pessah les convives se disent : "Allez hop! On se remet en marche avec tous nos frères de servitude pour sortir de ce système (une resucée de l'Égypte antique) et on relance un exode vers une terre promise pour tous" ?
Nonobstant ce marasme, votre enseignement a déjà fécondé et continuera de féconder des intelligences sans nombre.
Ce qui existe de cette conscience historique, de ce lien aujourd'hui, c'est votre blog comme votre enseignement qui depuis 1974 en sont la matrice.
Certes, les répercussions demeurent inégales dans l'accomplissement encore timide de votre propos, ce qui est inévitable en ces temps de faiblesses immenses, quand nous avons oublié que l'énoncé performatif, autrement appelé pensée magique, n'a plus cours depuis la chute d'Adame.
Pour autant, des signes montrent çà et là que s'est formé le début d'une conscience partagée au sein de notre courant spirituel, avec des réalisations encore modestes, et avec, j'en suis convaincu, des retombées dans notre société, face à cette Histoire dont il faut hâter la fin pour qu'émerge un autre monde au bout des générations.
Alors bien sûr, il y en a qui ne lisent pas le blog, ou qui le survolent, ou qui l'approchent comme on engage la conversation au salon de thé.
Vous suivre pleinement dans la simplicité de votre foulée revient encore à vaincre le vertige de marcher sur l'Eau, de réapprendre à penser et à aligner des volontés les unes avec les autres. Cela ne peut se faire que lentement.
Mais cela n'a que peu à voir avec le blog lui-même, qui demeure une mine à exploiter. Les quelques avancées que nous avons pu concrétiser à Marseille par exemple lui doivent beaucoup.
Rien ne remplace bien évidemment votre présence vivante parmi nous, mais ce rendez-vous, nous, les ouvriers de la Moisson, nous l'avons souvent manqué.
Arnaud Z. de Marseille

08dec18 202C149
Ce matin 8 décembre je constate qu'entre le 4 décembre, date de votre commentaire 202C44 et le 7 décembre, en trois jours, vous n'avez affiché que 148 - 44 = 104 protestations de fidélités au blog. C'est très peu.
Il est possible que vous n'affichiez pas toutes les protestations de fidélité que vous recevez, mais je n'ai pas l'impression que ce soit le cas. On sent qu'il ne s'agit pas que d'échantillons, mais que vous affichez toutes les déclarations de fidélité que vous recevez à la queue leu leu. Peut-être pour les compter ? Tout le monde ne peut pas lire le blog tous les jours, c'est sûr, mais une fois tous les trois jours... C'est déjà un test assez valable. C'est d'ailleurs ma fréquence de lecture et souvent je parcours plus que je ne lis vraiment.
Je crois que vous avez raison, votre blog, n'est pas très lu et il est certain que des frères parmi les plus fidèles et engagés ne le lisent que de temps en temps. Mais après tout, on peut lire sur votre page index: "Un blog est un mémoire non périodique, un journal de l'âme. Dans celui-ci le témoin de La Révélation d'Arès, Michel Potay, note ce que l'actualité du monde ou de la fraternité arésienne, la vie spirituelle ou seulement ses pensées lui inspirent..." Il n'est pas écrit que le blog est une suite de sermons du prophète que ses fidèles doivent lire.
Un certain nombre de lecteurs du blog reculent devant la longueur parfois excessive des commentaires sans parler des réponses souvent très étendues aussi. Au début de ce blog vous tronquiez souvent les commentaires par des points entre parenthèses (...). Vous ne le faites plus, sans doute par respect de la pensée du commentateur, mais je me doute que ce n'était pas un raccourci pour vous, mais pour le lecteur, car vous, vous êtes bien obligé de tout lire pour savoir ce qu'il vaut mieux exclure. Tenir un blog tout seul, quand on est quelqu'un d'assez suivi, n'est sûrement pas de tout repos, surtout avec le soin que vous y apportez, qui fait, je vous le dis sans hésitation, toute mon admiration. J'ai beaucoup appris par ce blog, qui a contribué à changer ma vie.
Le commentaire de Vincent O. [202C113] parle d'un seul frère incriminé, Patrick B., mais si vous dites au pluriel dans votre commentaire du 4 décembre que de "frères, pas les moindres, ne lisent pas mon blog", c'est que vous avez de bonnes raisons de penser qu'il n'est pas le seul. C'est évident, c'est partout pareil, dans tous les domaines. Lui, Patrick B, semble être un décideur dont le mépris pour votre pensée est évidemment plus préoccupant. On sent que le dédain qu'il a de votre pensée vous a affectivement blessé, organiquement perturbé et vous pose un problème pratique. Dans ce cas une entreprise privée licencie. Chez vous c'est forcément différent puisqu'il ny a pas de chef [Rév d'Arès 16/1]: Les assemblées sont souveraines d'elles-mêmes [8/1].
Tous les lecteurs (pas si nombreux qu'on pourrait penser) ont compris que vous vous posez une question de fond : Ce blog a-t-il vraiment la valeur prophétique que vous pensiez qu'il avait ? Je pense qu'il l'a sans aucun doute mais pas pour l'immédiat. Vos réponses serviront de références plus tard. C'est une sorte de journal, de carnet de notes, qui sera étudié. En nos temps modernes, sous la cataracte d'écrits de toutes sortes en tous domaines aucun livre, aucun essai, aucun discours n'a le retentissement qu'on peut attendre.
Égoïstement, je souhaite que vous poursuiviez ce blog, un fleuron de la pensée humaine. Il y en a sûrement d'autres en ce monde, en écriture devanagari, hébraïque, idéographique, cyrillique, grecque, arabe, mais pour nous occidentaux je ne crois pas qu'il existe beaucoup de pensées aussi simples, claires, généreuses et surtout inspirée que la vôtre. Dites-vous que si vous n'écrivez pas pour vos frères, vous écrivez pour l'humanité.
Jean-Pierre N. (non localisé)

08dec18 202C150
Permettez, Frère Michel, que je répète ici le message que je vous ai envoyé dès le 5 novembre, sur Messenger dans le groupe PA [?] auquel nous sommes inscrits avec quelques autres frères et sœurs :
À Perpignan nous lisons votre blog avec grande régularité. Je dis cela parce que je suis probablement le seul qui ne le lise pas tous les jours depuis quelques mois, compte tenu d'un travail ponctuel harassant qui arrive à son terme. Mais tout ce que je lis des qualités de votre blog dans les interventions de mes frères et sœurs qui précèdent est juste. Et votre blog est plus encore.
Nous avons, mon fils Jean-Simon et moi, offert une tablette spéciale à mon épouse Yveline pour qu'elle lise le blog, ce qu'elle fait quotidiennement en prenant des notes qu'elle relit avec moi pour que nous y réfléchissions ensemble. C'est le cas très souvent, voire chaque jour, quand je ne suis pas en voyage et parfois, même en ce cas, nous en parlons par téléphone.
Depuis un peu moins de deux ans, je participe de moindre manière à votre blog, mais cela n'a rien à voir avec le blog en lui-même, mais avec moi et ma façon de réfléchir et d'exprimer ma foi que je devais entièrement refondre. J'arrive d'ailleurs à la fin de cette période de changement dans plusieurs domaines. Et je serai très heureux de pouvoir y participer à nouveau, si vous décidez de le reprendre, ce que je souhaite ardemment.
Non, s'il vous plaît, frère Michel, n'arrêtez pas votre blog. Il est le Vent, le miel [Rév d'Arès xii/4-6] dont nous avons tous besoin et la trace pérenne de votre enseignement absolument irremplaçable !
Je vous embrasse de tout mon cœur de frère
Didier D. du Pays Catalan

08dec18 202C151
Salem Frèro !
J'ai lu ton message concernant le fait qu'un frère, que tu estimes, décide de ne plus prendre en compte ton enseignement, de ne pas suivre le blog. Et je suis de tout cœur avec toi, mon frère.
Ce frère n'a pas besoin de ton enseignement, eh bien ! moi oui.
J'ai besoin de toi, j'ai besoin de savoir ce que tu penses, j'ai besoin de comprendre la Parole de Dieu. Qui mieux que toi le sait ? Personne. Je suis ta sœur pour toujours. Si des frères ou sœurs changent d'avis concernant La Rèvèlation d'Arès ou ton enseignementta parole est Ma Parole (Rév d'Arès i/12) — c'est sùr que moi non. Jusqu'à mon dernier jour.
Je t'embrasse, frèro. Ne sois pas triste !
Malika B. ta sœur de Lorraine

08dec18 202C152
Comme chez beaucoup, sur l’instant, vos lignes m’ont "saisi ". Ce qui démontre s’il le fallait que tout ce qui nous tire de l’habituel (déjà vu, entendu, vécu…) touche, affecte, aiguillonne nos émotions réflexes  (pulsions ou instinct de survie) pour naturellement nous amener à considérer le « phénomène » et stimuler notre réflexion [manque fin de phrase]. Cela fait de nous ces êtres intelligents dits "supérieurs",  capables de toujours mieux s’adapter  aux situations nouvelles, soudaines, émanant des Principe, Cause première, Source, Créateur, Dieu… qui ne sont qu’autant de noms ou appellations de la Vie. En conséquence je me suis rapidement "ressaisi" pour appréhender et méditer votre post (202C44).
Je pense que ce qui caractérise l’Adam humain, l’être déchu, le glébeux, c’est sa capacité extrêmement affaiblie de penser, particulièrement de se re-penser, rattrapé et esclave de l’immédiateté. Cette quête de "rassurance" primaire et/ou animale qu'il prend comme modèle ou base de ce qu’il croit être le bonheur a pratiquement pris le dessus et  occulté le souvenir de sa nature première "divine"  créatrice d’un Tout Autre Bonheur. Ce qui lui reste de créativité se concentre donc sur la matière et ses dérivés scientifiques,  philosophiques… dont il pense dur comme fer qu’il n’est (plus) que ça. Ce petit préalable pour mieux rebondir sur votre "besoin de réfléchir" sur votre [mot manquant] et la "réelle utilité" de votre blog. De son commencement à aujourd’hui votre blog a été, reste et restera pour une foule innombrable dont le Père connaît les noms  une  mine d’enseignement, d’information, d’exemples (dont le vôtre, édifiant !) sur le comment évoluer sans cesse, grandir, devenir… bref, "être" toujours plus en harmonie avec le Père et Sa Création.
Ceci dit, le temps est certainement venu (cette pensée m’avait aussi traversé l’esprit ces derniers temps) de s’extraire de l’apparemment connu que votre blog peut sembler véhiculer qui donne à beaucoup la nourriture qu'ils attendent, des réponses à leurs questionnements, voir un certain confort existentiel  et pour d’autres qui n’y voient plus qu’une sempiternelle  "répétitude"  sans se donner la peine de le lire entre et par delà ses lignes  — Parle de dessous l’œil ! (Rév d'Arès xix/7) —, laissant chez certains l'ennui s'installer, que l’on peut comprendre mais qui doit cependant nous alerter et qui fait heureusement réagir le faucon. Le piège qu’il nous faut aujourd’hui absolument éviter c'est de renouveler l’erreur de nos prédécesseurs (apôtres de Jésus et compagnons de Mouhamad), reconduire (inconsciemment) une énième religion (espace arésien, certes, plus  lumineux et spacieux mais prison quand  même), ou dit autrement : de ne pas verser le vin nouveau (arésien) dans de vieilles outres (esprits insuffisamment déconditionnés) qui ne pourront le contenir, d'où la perte du contenu comme des contenants". Cette parabole de Jésus me paraît  mieux traduire ce que je veux dire, d'où l'extrême importance de la pénitence, terme  qui me semble déjà surutilisé pour ne pas dire banalisé et auquel j'ajoute souvent: "travail sur soi".
Au final, peut-être faudrait-il trouver le joint manquant entre votre enseignement (divine attitude et altitude) et une mission plus en phase avec les besoins et réalités de cette société paumée, déspiritualisée, mais pas complètement déshumanisée, à preuve ces gilets jaunes qui savent ce qu’ils ne veulent plus mais ne savent pas réellement  ce qu’ils veulent, la réflexion étant la grande absente de leurs revendications.
Une chose est certaine, nous entrons dans des zones de turbulences qui semblent finalement inquiéter le gouvernement qui juge devoir lâcher un peu de lest afin de prévenir les prémices d'une révolution. N’est-ce pas pour nous aussi le moment d’adapter notre mission, de donner une certaine préséance à la veillée 28 ? Cela nous demandera autant de doigté que de patience pour éviter des raccourcis aussi simplistes qu'incompréhensibles pour des esprits passionnés de part et d'autre. Et pour que cette mayonnaise prenne, beaucoup, beaucoup d'amour et encore plus de temps...
Peut-être ne verrez-vous pas de relation directe entre ce nécessaire recul que vous prenez concernant l’utilité de votre blog suite à votre visite dans une assemblée  — "pas des moindres" — et la situation  de notre nation. Pour ma part je pense au contraire qu’il y a là une conjonction de facteurs susceptibles d'ébranler et de ressaisir des esprits et leurs comportements dans nos rangs comme chez les scandalisés.
Je vous embrasse cher et respecté prophète.
Jean-Luc M. du Nord

08dec18 202C153
Tristes journées… Ciel gris, plombé, humide au-dessus de moi, comme autour avec ce peuple qui gronde – ce qui n’est pas sans espérance, mais là n’est pas le sujet du moment – et ce peuple bien difficile à conduire (Rév d'Arès 40/5) qui souffre avec vous.
Tristes journées. Elles me rappellent les turbulences passées de la vie d’une fraternité que j’ai découverte l’été 1988, faisant mon premier pèlerinage à Arès au mois de juillet avant de rejoindre nos sœurs Marielle G. et Nathalie B., handicapées physiques mais pas de l’âme, pour mes premières missions à Lorient. L’échec de la "Maison des Faucons" était tout frais et je fus témoin de votre allocution du 14 août 1988. L’achat d’une des dernières collections complètes du Pèlerin d’Arès trimestriel fut dévorée dans les mois qui suivirent comme on lirait les préliminaires de sa propre histoire d’amour, celle qui n’a jamais cessée de me lier au prophète vivant dont j’ai l’immense privilège d’être contemporain et indissociablement du prophète à la communauté de ses premiers disciples, l’assemblée du petit reste (Rév d'Arès 24/1) et du reste, des Pèlerins grand P et petit p (http://michelpotayblog.net/jIG/jIGtv.html), que nous commençons à former. Ensemble. Tous ensemble.
Vous avez écrit : "Chaque homme est à lui tout seul le monde et l’histoire." Je suis le monde et l’histoire à moi tout seul. Je suis prophète par représentation du Prophète et peuple par représentation du Peuple.
Le prophète est le seul agent d’unité. Où il est, je suis. Où il va, je vais. Il est comme la vague sur laquelle je n’ai cessé de surfer depuis 1988 sans me poser la question de savoir pourquoi la vague monte ici et redescend un peu plus loin, tantôt écumante et vrombissante, tantôt rouleau régulier avant d’éclater pour mieux reprendre son cours un peu plus loin. Jamais loin, ô non ! jamais loin de sa dynamique salvatrice. Je n’ai pas de mérite. Je n’ai jamais eu besoin de savoir si vous aviez raison ou tort car j’ai toujours eu la conviction que si plusieurs chemins mènent au monde changé (Rév d'Arès 28/7), une seule force ou dynamique l’y conduit : celle du peuple conduit par le prophète, formant la polone (xxxix/12-13) salvatrice.
(De) la boue coule la polone;
la nuit (est alors) finie, le jour fraye ta lance.

Relisons ensemble l’annotation du verset de l’édition bilingue de La Révélation d’Arès (1995) :
"Frayer: Montrer le chemin, ici montrer à la lance sa trajectoire, sa cible. Boue: Minerai et, par extension, toutes les richesses que cache la terre. Polone (origine du mot non identifiée): Lavage et traitement du minerai (la boue); au sens spirituel : fusion du destin personnel et du destin collectif. Le métal invisible dans la boue (le minerai) apparaît dans l'éclat de feu et d'étincelles (de jour = de lumière) du traitement. Le verset a un sens complexe, difficile à résumer (voir n. vii/10): La polone se juxtapose à l'ha. L'ha est la répercussion universelle de la force individuelle de retour au Bien; la polone est le même principe appliqué à l'humanité entière et caché en elle, l'âme des peuples pour ainsi dire. Nul ne sera sauvé s'il ne cherche pas à sauver les autres hommes; de là, la nécessité de lier la pénitence privée à la moisson publique. Avec son ha, le prophète comme un guerrier avec sa lance conduit le peuple en marche (dont la force spirituelle collective est un aspect de la polone) vers la civilisation spirituelle."
Relisons mes frères : Avec son ha, le prophète comme un guerrier avec sa lance conduit le peuple en marche (dont la force spirituelle collective est un aspect de la polone) vers la civilisation spirituelle.
Le destin du prophète est lié à celui du peuple, et le destin de chacun d’entre nous, pour le moins de ceux qui revendiquent leur appartenance au petit reste, n’est pas seulement lié à ses choix personnels, à ses relations personnelles avec le prophète, mais il est lié à sa contribution à permettre au prophète de nous conduire non en tant qu’individualité aussi brillante soit-elle, mais en tant que force spirituelle collective. Certains d’entre nous, non des moindres, consacrent plus d’énergie à rédiger des commentaires qui provoqueront de votre part une réponse élogieuse qu’à chercher à former avec ses frères cette "force spirituelle collective" (c’est un point sur lequel le blog m’interroge en ce qu’il crée un lien individuel et non collectif avec notre fraternité, j'y reviens plus loin). C’est pourquoi, comme l’écrit notre sœur Stéphanie C. (202C132), il y a bien responsabilité collective, laquelle n’est que le fruit de notre responsabilité individuelle. Alors, frère Vincent L., ancien du comité s’il en est, ne compte pas sur moi pour te laisser porter seul le chapeau de la lâcheté, de la peur, de la mollesse. Avec toi, je suis lâche, peureux et mou. Avec toi, je vais me soigner de ces travers. Et j’ose croire que chacun d’entre nous, à Paris au moins, ne vit pas autrement la crise que nous traversons.
Il n’y a pas seulement là l’affaire Patrick B. qui se résoudrait miraculeusement par le retour au bon sens de notre frère — Comme j’espère pourtant qu’il va vite retrouver sa raison ! — ou par son éloignement. Il y a défaut de force spirituelle collective, de volonté collective à s’unir autour du prophète, à chercher et tenir la vague. À Paris, notre frère Patrick B. n’est pas le seul à critiquer votre façon de nous conduire. J’en connais d’autres, et non des moindres en effet. Leurs voix s’élèvent toujours à un moment ou à un autre contre ma volonté inoxydable de contribuer à tisser entre vous et nous — prophète vivant — un lien organique, préférant l’atomisation affaiblissante de l’individualité(isme) à la fusion des forces. Depuis que nous cheminons ensemble, vous et moi, sur des projets communs (De "L’Œil S’Ouvre" 1989 et 1990 au projet de Talkshow en cours, nous en avons quelques-uns à notre actif), vous m’avez souvent dit : "Les frères ne veulent pas du prophète au milieu d’eux. Ils l’aiment mais de loin." J’ajoute qu’ils n’ont pas l’expérience du travail à vos côtés, ne vous connaissent pas assez pour savoir que la proximité du prophète, loin d’enfermer ou déresponsabiliser, libère et responsabilise. Et il y a la peur du chef, la peur de la religion, l'enfermement en soit… et au fond le manque de foi dans la capacité du prophète à nous conduire.
Alors le blog dans tout ça, au fait ?
Je me joins à tous les cris des âmes qui ont souligné l’apport inestimable du blog (je voudrais taper leur nom un à un sur mon clavier, mais je ne veux pas alourdir plus ce commentaire déjà long). Mais je ne peux pas ne pas m’interroger avec vous. Depuis mon retour du Pèlerinage 2018, je sentais poindre une crise, je sentais en notre sein une lourdeur, la fin d’un temps le sentiment qu’il fallait que notre mission passe à autre chose, mais dans cette réflexion sur notre évolution, je n’avais jamais intégré la question du blog qui est pourtant le lien n°1 du prophète avec le monde.
Voici quelques points qui me semblent importants, auxquels vous avez déjà pensé, je n'en doute pas :
Pour l’interne, aujourd’hui :
Le blog génère un lien individuel, entretient la relation personnelle des frères avec le prophète, magnifique, nécessaire, mais peut-être pas optimale pour contribuer à générer cette force spirituelle collective que j’évoque plus haut. Le blog est lu, mais est-il vécu souligne notre sœur Stéphanie ? Le blog est ingéré, mais est-il digéré ? Pour les isolés ou les nouveaux il est essentiel, certains commentaires le soulignent, et pour tous il est le lien avec la lumière du prophète qui relaie la Lumière du Père (et notamment en lien avec l’actualité, comme les Gilets Jaunes sur lesquels vous écrivez des choses essentielles pour nous dans cette entrée). Pas simple, pas simple tout ça !
Pour l’externe, aujourd’hui :
Le blog est noyé dans la masse informe de l’internet, et s’il est lu, il n’est pas assez vu. Or la question de la visibilité ou de l’invisibilité de notre espérance ne peut que tarauder notre conscience. Il est de notre responsabilité de trouver la ou les failles qui permettront à la Lumière de percer le mur du silence dans lequel les media nous ont enfermés. En voyant débouler les gilets jaunes, nous mesurons que nous n’avons pas toujours par trouvé les moyens de faire entendre et connaître au monde le prophète dont il est contemporain. On va dire que ça n’est pas le job du prophète mais celui des frères. Soit, mais en attendant, et vu la vitesse à laquelle nous évoluons d’une part, et la vitesse à laquelle ce monde dégringole d’autre part, la question me semble mériter au moins d’être posée sous cet angle.
Pour les générations futures :
Nous avons parlé de l’importance du blog pour notre génération, sans aborder je crois son importance pour l’avenir. Pour moi, le blog est un composant essentiel de l’héritage prophétique. Il préservera les générations futures du risque théologique par la quantité de situations particulières, de sujets spirituels ou thèmes d’actualité qui y sont traités. Il est le témoin de la Vie du prophète. "Où est Dieu ? Dans ce blog !" disent certains commentaires). Il protégera de la tentation du systématisme, pourvu qu’on ne le réduise jamais à une base de données documentaire, que personne ne lit mais que tout le monde requête. De ce point de vue, il me semble que les 202 entrées présentes suffisent à transmettre cet héritage. Ce n’est pas parce qu’on aurait 250 ou 300 que cet héritage s’en trouverait bouleversé.
Jeff P. d'Île de France

08dec18 202C154
Bien aimé prophète,
Je lis et relis, les posts de mes frères et sœurs qui développent tant de bonnes raisons de ne pas arrêter ce blog. Je m’y retrouve dans tous.
Cependant votre réflexion a toujours trouvé une échappée vers du neuf, qui nous a fait monter une marche, puis une autre et cela individuellement et collectivement... Tel un moineau qui attend la becquée nous attendons, fébriles, le fruit de votre réflexion. Mais est-ce cela que vous souhaitez ? Cette attente nous pousse aussi à l’introspection. Qu’est-ce que j’attends du prophète ? Oh ! ça me rappelle un fameux article : "Un prophète pourquoi et pourquoi faire ?"
Aujourd’hui vous constatez, vous découvrez avec émotion, que certains d’entre nous et non des moindres ne lisent pas votre blog…  S’ils sont du petit reste, ils ne peuvent manquer d’y baigner, mais cependant, pourquoi ne lisent-il pas ? C’est vrai que la réflexion s’impose.
Merci de saisir sur le vif les symptômes de notre assemblée, sans jugement, cela provoque le réflexe positif de votre réflexion. J'aimerais être une petite cellule qui se glisse dans votre cerveau pour espionner le déroulement (lol), car je dois dire que là encore c'est un enseignement pour moi.  
Avec tout mon amour de sœur, à vous et votre épouse Christiane.
Christine M. d'Île de France

08dec18 202C155
Mais qui peut vous remplacer, cher prophète envoyé de Celui Qui créé mille soleils [Rév d'Arès xxii/12] ?
Qui ?  Personne, parce que c’est à vous que l’Éternel par la bouche de Jésus dit : Parle à mon peuple selon ses faiblesses dont tu n’as pas idée,  car il a des artifices pour paraître comprendre (Rév d'Arès 23/3).
Ne te lasse pas de lui parler, sur mes montagnes entraînent tous ceux que tu peux (Rév d'Arès 26/15).
Je te livre un langage qui lui donnera l’intelligence comme Je l’ai livré aux prophètes et aux disciples (Rév d'Arès 23/4).
Sous ta voix Je répandrai Mon Eau sur les cœurs altérés, ta parole fera jaillir le sang dans les têtes vides et les fertilisera (Rév d'Arès 23/5).

Vous êtes le cordon spirituel qui nous relie à la Vie. Vous êtes notre phare charnel spirituel. Je pleure sur ce qui est arrivé, je pleure parce que vous avez subi une intervention douloureuse pour être plus longtemps parmi nous, car nos faiblesses sont immenses et notre intelligence pauvre.
Je me suis habituée à la richesse de vos réponses pour éclairer mes pensées.
J’espère que les frères qui vous ont ou le frère qui vous a malmené pliera le genou, envahi(s) de honte.
Je vous aime et j’aime votre famille si humble et forte.
Vous êtes ma référence absolue et totale.
J’ai  attentivement écouté cet interview d’Etienne Chouard
par Natacha Polony que vous nous faites connaître : Waouh !
Ce que Dieu dit en quelques phrases pour peindre  le tableau des pouvoirs illusoires :
Ne te lasse pas de dire aux riches, aux puissants, aux impudiques et aux prêtres et au aux autres qu’ils ont mis en lois leurs rapines, leur injustice et toutes leurs abominations en alliance qu’ils font habilement sceller par tous ceux qu’ils dominent pour les corrompre, les tromper les voler mais qu’ils connaîtront le châtiment de ceux qui scandalisent parce qu’ils ont inspiré aux faibles qu’ils dominent de devenir comme leurs dominateurs et leurs spoliateurs, ils ont engendré une vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/8).
À propos des marchands et banquiers :
J’ai interdit qu’on s’empare de l’héritage de Mon Peuple que J’ai donné à tous, qu’on détourne vers l’échoppe du banquier et du marchand la récole du paysan le salaire de l’ouvrier par toutes sortes de séductions et de corruptions (Rév d'Arès 27/5).
Mon Peuple s’éloignera t-il des princes du culte et des prêtres, s’éloignera t-il des fausses promesses, fuira-t-il les prostituées, les marchands, les usuriers qui le retiennent par leurs séductions, tous ceux qui le corrompent et le scandalisent, qui rendent des jugements iniques, qui menacent le malheur les faibles, s’ils se rebellent, qui détournent vers eux Mon Héritage ? (Rév d'Arès 31/4).

[Tout cela] est dans cette vidéo bien décortiqué. Les vraies raisons du mal-être des peuples qui se sont laissé plumer jusqu’à l’avant dernière plume est expliqué de façon claire. Mais il nous faut une bonne dose de soumission pour nous laisser plumer autant.
Et voilà ! On en revient à Samuel lorsque Dieu lui énumère les inconvénients de choisir un roi pour régner sur son peuple au  lieu de le choisir Lui, le Saint :
(1 Samuel  8/10) Il [le roi que vous réclamez] prendra vos champs, vos vignes et vos oliveraies les meilleures et les donnera à ses officiers. Sur vos cultures et vos vignes, il prélèvera la dîme et la donnera à ses eunuques et à ses officiers. (..) Il prélèvera la dîme sur vos troupeaux et  vous-mêmes deviendrez ses esclaves. Ce jour là vous pousserez un cri vers Moi.
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Maintenant que je sais qui est le frère à l’origine de cette peine, j’ai beaucoup de tristesse, parce que c’est un frère que j’estime beaucoup. J’espère qu’il va se ressaisir vite.
Andréa J. d'Île de France

08dec18 202C156
"... Ce feu qui brûle quelque part dans la maison et où l’on vient se réchauffer." J’ai écrit quelque chose comme ça quand vous avez créé ce blog.
Peut-être faut-il revoir la forme, la fréquence. Je ne me permettrai pas de vous dire ce qu'il faudrait  faire pour qu'il soit lu davantage parmi les Pèlerins d'Arès.
Ne pouvant  plus le suivre avec assiduité après une période où je me suis même interdit de le lire par prudence à cause des réactions de mon entourage, je lis vos entrées et survole commentaires et réponses pour m’y arrêter quelquefois.
Cela me rattache à cette famille arésienne à laquelle j’appartiens toujours sans plus trop savoir où je me situe. Merci du fond du cœur pour tout ce que vous nous avez donné depuis le début, je pense aussi à Christiane votre épouse. Son autonomie de croyante dans son engagement à vos côtés est un exemple pour nous.
Que le Père de l’univers vous garde tous deux sous Son Regard Aimant !
Chantal F. d'Occitanie

08dec18 202C157
Cher prophète si précieux pour nous et le monde,
Comme beaucoup d’entre nous, je réagis au sujet de l’arrêt éventuel de ce blog.
Je témoigne également que je lis toutes les entrées et commentaires même si je n’écris que très rarement de commentaires (une fois au moins). Ma réflexion, ma pénitence sont nourries par votre enseignement qui va au Fond et qui le fait par des angles différents ; [ce blog] m’aide dans mon ascension.
Je ne dis pas de façon abrupte : "N’arrêter pas votre blog !" car il y a peut-être d’autres supports médiatiques possibles pour avoir un porte-voix comme lachaine YouTube par exemple, ou des potcats [podcasts ?] vidéo.
Je pense que cela serait plus difficile et plus fatigant pour vous ou moins approprié pour des raisons qui m’échappent mais les enregistrements que j’ai vu sur lesquels vous êtes en entretiens avec Jacques Chancel, ou l’enseignement sur la Parole sont vivants.
Mais sans doute je ne suis pas raisonnable de demander cela à un homme qui va avoir 90 ans
Quelle chance cependant de pouvoir laisser pour la postérité un enseignement écrit mais aussi du visuel.
Tout cela pour vous dire que comme beaucoup de frère et sœurs je lis régulièrement votre blog et les commentaires, souvent sur mon smartphone dans le métro (25 mn aller 25 mn retour).
Je ne juge évidemment pas ceux qui ne lisent pas votre blog, d’autant plus par exemple (la poutre dans mon œil…) que j’avais pris des notes lors de l’enseignement dispensé à l’Espace des Peupliers à Paris [1996] mais que je n’ai réalisé tout récemment que je ne les avais pas relues !
Pour en revenir à cette entrée.
Vous écrivez une courte phrase au début ce celle-ci :
"Notre société légaliste a horreur de l'inclassable".
Il n’est pas aussi difficile que ça paraît de faire le lien entre votre entrée qui nous parle du Fond, votre enseignement qui parle directement à notre conscience réveillée depuis que  nous connaissons et méditons La Révélation d'Arès et l’actualité des gilets jaunes.
Toutes proportions et comparaisons gardées les gilets jaunes sont, eux aussi, moins classables que les routiers, les cheminots, les fonctionnaires, etc. qui défilent "sagement" entre Bastille et République. Ils [les gilets jaunes] osent défiler librement (sans autorisation) dans les quartiers bourgeois de Paris… quel toupet !
Ce qui sourd derrières des revendications matérialistes et superficielles, ceux qui fait réagir le peuple c’est à mon avis illustré par La Révélation d'Arès xix/13 : La langue des rois est comme la flûte. Annotation : Longtemps imperceptible au peuple, les arrières pensées et les malices des puissants deviennent, par les media, aussi criantes qu’un son aigu de flûte.
Le rejet par les gilets jaunes de la politique actuelle est évidemment un rejet de la politique en général.
Pour moi les versets ci-dessous sont prophétiques et annoncent ce qu’il se produit :
La Révélation d'Arès (28/24) : Qu’ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière, le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent, qui tirent de Mon Héritage pour eux seul des profits ; qu’ils prennent garde avant qu’il ne soit trop tard !
En ce moment, Je cite parfois ces versets lors de ma mission. On pourrait rajouter "le prix de l’essence" (humour)
Ou cet autre verset La Révélation d'Arès (28/18) : Ils ont demandé leur part de Mon Héritage à ceux qui se sont emparé de la terre, du fer et du feu, ils ont demandé justice à ceux qui trône en Mon Nom, qui rendent cette sentence: "il y a les riches et les pauvres, les puissants et les faibles ; Dieu l’a dit !" Malheur aux juges iniques !
J’espère que si le calme revient, l’esprit d’insurgeance, de liberté né dans ce mouvement saura évoluer intelligemment et je regrette comme beaucoup que nous ne soyons pas plus travailleurs (moi le premier) pour faire des dossiers qui pourraient nous faire trouver les bons angles d’approche vers ces scandalisés par la politique.
Le bourrage de crâne, le bruit tout autour des gilets jaunes est assourdissant.
Je travaille à côté du la place Charles de Gaulle étoile (à une station de métro, à Ternes) et samedi il y a eu des débordements de gilets jaunes dans le quartier. Certains facteurs n’ont pas pu distribuer le courrier (je travaille à la Poste) et sont revenus incommodés par les gaz lacrymogènes.
Je n’ai pas connu de guerre, ni été présent dans des manifestations violentes mais de là à dire que c’était le Chaos dans Paris…
Passons sur le fait que les médias amplifient, dramatisent à outrance.
 M Castaner a dit qu’il connaissait quelqu’un qui était au Mali et qui disait que c’était pire que là-bas !
Comment peut-on avoir si peu de rigueur intellectuelle pour manipuler l’opinion de cette façon.
Je ne minimise pas les faits, simplement la violence n’était sans doute  pas une action préméditée d’une majeure partie des gilets jaunes.
Elle est sans doute initiée par des casseurs, les forces de l’ordre répondent et de ce fait les gjlets jaunes  (même si ils se voulaient pacifiques) répondent à leur tour, sont pris par l’agitation générale.
Merci de me faire découvrir Etienne Chouard (dont j’ai regardé la vidéo avec une grande attention) qui effectivement est une avancée certaine dans le discours sur la démocratie, cela pourrait être une étape, des alliances intéressantes dans l’avenir.
Si j’ose paraphraser le titre de cette entrée : Pas la politique La Vie !
Merci d’avoir publié, même sans y répondre, les commentaires qui souhaitent que votre voix, votre enseignement parviennent jusqu’à nous, pélerins et Pélerins d'Arès, sympathisants (peut-être même opposants) et continue à parvenir et éclairer nos faibles lumignons. Je suis sûr que beaucoup qui suivent attentivement votre blog n’ont pas mis de commentaires mais soyez assuré que beaucoup vous suivent.
Merci infiniment pour vos lumières !
Jean Marc C. d’île de France

08dec18 202C158
Cher frère Michel,
Prophète du Père de l’Univers depuis que Jésus vous a parlé en Son Nom en 1974 et qu’Il vous a parlé directement en 1977, vous êtes désormais, dans la lignée des grands prophètes antiques (en particulier Noé, Abraham, Moïse, Élie, Jésus, Mahomet), le Père spirituel de toutes celles et tous ceux qui veulent le changement du monde en Bien et qui acceptent d’assumer leur part de cette évolution spirituelle par la pénitence.
L’Internet est un outil extraordinaire, pernicieux certes puisque on peut y diffuser aussi bien le mal que le bien, mais qui permet au travers de votre blog d’établir et de maintenir un lien permanent entre vous et ceux qui veulent suivre votre enseignement et un lien tout aussi important entre ces derniers en leur permettant d’objectiver leurs existences respectives et de mieux se connaître les uns les autres au travers de leurs commentaires.
Par ailleurs, puisque aucuns média ne parlent de vous et du mouvement arésien, votre blog est, outre les divers lieux d’accueil régionaux et de missions locales, la seule plateforme de visibilité de ce mouvement et de son guide spirituel pour tous ceux qui, sans être pèlerins d’Arès, s’inspirent de votre enseignement ou s’intéressent à ce mouvement.
Pour conclure, comment les pèlerins d’Arès en tout premier lieu (tout du moins celles et ceux qui lisent votre blog, infiniment plus nombreux et tout aussi importants pour l’avènement d’un monde changé en Bien que ceux qui ne le lisent pas) et tous ceux qui cherchent un sens à leur vie personnelle et à la vie en général pourraient-ils se passer de votre présence régulière sur l’Internet et de votre enseignement prophétique (prophétique !) ?
Je vous embrasse très fraternellement, frère Michel, ainsi que votre épouse et votre famille.
N’étant pas sur Facebook, je ne peux pas prendre connaissance de vos "Revendications du Gilet Jaune Michel Potay". Comme notre frère Gilles (202C76), "je crois qu’elles [vos revendications] sont attendues" (par ceux qui vous lisent…, qu’ils soient pèlerins d’Arès ou pas) "dans ce contexte historique et qu’elles ont vocation à être diffusées le plus largement possible pour que chacun puisse y réfléchir, les revendiquer, les partager."
Peut-être pourriez-vous les publier aussi sur votre blog ?
Sylvaine V. de Charente-Maritime

08dec18 202C159
Pose ton œil sur le lointain. Tu es la fontaine, tu ne défonces pas la vallée.
Oui, l'homme est un roseau frêle qui s'est habitué à Me voir et qui ne Me fixe plus avec anxiété !
Une œuvre prophétique est un travail de plusieurs générations et les premières générations connaissent la "difficulté initiale" — les anciens repères ne fonctionnent plus et les nouveaux repères ne sont pas encore en place.
Dans cette œuvre prophétique votre blog tient une place majeure car il est un privilège de notre temps.
Votre blog est précieux et ne peut pas être remplacé.
Guy  B. de Belgique

08dec18 202C160
Bien aimé frère aîné,
Puis-je dire que je vous aime comme la chair de ma chair, comme l'ha de mon ha ?
Vous aimer c'est vous honorer, vous honorer c'est accomplir la Parole et suivre votre enseignement.
Que serais-je sans vous ?
Je me désole de voir des frères et des sœurs, (souvent ceux qui vous sont le plus proche) encore trop accrochés à leur culture, à leur esprit étriqué, leur préjugés. J'ai parfois envie de lustrer le dessus de mes bottes en cuir au contact de leurs fesses bien potelées; mais je ne suis pas meilleurs qu'eux, je ne suis qu'un pécheur. Je me dis que ma pénitence donnera d'avantage envie.
Donnerais-je envie, moi le simple frère, qui n'a jamais cherché à être proche de vous pour ne pas en faire un privilège, car j'entends ma conscience me crier : "Sais tu ce que tu risques si tu deviens un proche du prophète et que tu ne l'honores pas, si tu ne t'efforces pas d'être un pénitent exemplaire, parce que tu as vu le prophète, que tu as échangé avec lui de cœur à cœur. Être proche de vous devrait être senti comme un fardeau et non pas comme un privilège,  oui, un fardeau consenti par amour pour toute cette humanité, ne l'avez-vous pas accepté vous-même du Père ?
Je souffre, car je vous sais déçu, je sent vos larmes couler sur mon visage.
Vous n'êtes le chef de personne mais le premier, le frère aîné, dit la Parole d'Arès [16/1].
J'aime particulièrement ces mots : "frère aîné", car le frère aîné c'est celui qui nous enveloppe de son amour, comme celui qui fulmine, c'est celui qui nous réchauffe et nous console dans la tristesse, le frère aîné remplace le père quand celui-ci est pas là !
Tous ces commentaires sans une de vos réponses me fait mal, c'est comme une nuit sans lune, une canicule sans un verre d'eau.
Je remercie du plus profond de mon âme tous les commentateurs qui vous demandent de continuer, à nous enseigner.
J'ai l'impression d'être orphelin avant l'heure.
[Ajouté un peu plus tard :] Je vous demande pardon d'avoir utilisé le mot fardeau pour illustrer la gravité de celui ou celle qui cherche à se rapprocher de vous, non pas pour vous honorer, mais par pur désir de privilège.
Je suis profondément attristé de l'attitude de certains de mes frères envers vous, comme je ne suis pas meilleur qu'eux, je pleure sur mes propres insuffisances, et je vous en demande pardon.
Je me joins, bien sûr, à la pluie de commentaires vous demandent de ne pas abandonner votre blog. Mes pensées les plus affectueuses.
À bientôt alors ?
Americo L. d'Île de France

08dec18 202C161
Non, non, non

À chaque entrée, j'espère
Vos mots sont Les Liens
Qui me relient au Père.
Vous êtes tout pour moi
Même si mes yeux clignent
Encore sous la Lumière.

Orphelin, je ne veux être.
Sans votre trait d'union
C'est vraiment trop tôt.

De la poussière au miel
Vous êtes au Beau milieu
Et je suis juste derrière
Car je mâche avec vous.
De la mort à la vraie Vie
Vous lancez la Corde Céleste.
Alors tirez, tirez-nous toujours
À la Lumière qui donne tout.
Pauvres que nous sommes.

C'est le prophète qui voit,
Car il a les yeux du Ciel.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

08dec18 202C162 
Cher Frère Michel,
J’ai lu avec peine et surprise votre commentaire du 4 décembre.
J’étais loin de m’imaginer que le nombre (ou l’importance) des frères et sœurs qui ne lisaient pas votre blog dépassaient celui de ceux et celles qui le lisent au point de vous interroger sur l’utilité de votre blog. Mais c’est sans doute une réflexion plus globale que vous êtes en train de faire.
En ce qui me concerne, il est vrai que je ne commente que très rarement votre blog et ne contribue pas réellement à le faire vivre, je le regrette. Toutefois, je le lis tous les jours, ou presque, pour l’enseignement qu’il prodigue, comme une "formation continue", de même que pour rester au courant de ce qu’il se passe dans les autres assemblées et ailleurs (pour ce qui en transparaît au travers de votre blog).
À ma connaissance, toute l’Assemblée de Genève le consulte également, ce qui nous donne l’occasion d’échanges nécessaires et constructifs sur la pénitence et la moisson.
Votre blog permet également, grâce à votre patience à répéter inlassablement les mêmes "choses" sous tous les angles possibles, de nous déculturer, de nous libérer intérieurement et d’ouvrir notre conscience à la Vie plus rapidement, je pense, qu’on ne le ferait en ne lisant que La Révélation d’Arès (à l’instar de la série "Et ce que tu auras écrit").
Je ne cite que quelques exemples ici, car je vous écris à brûle-pourpoint, ne voulant pas laisser planer l’idée qui m’est insupportable que votre blog pourrait être inutile, voire bavardage, ce qui est pire, mais il y en aurait beaucoup d’autres et c’est pourquoi j’espère que votre blog ne s’arrêtera pas.
Le risque de s’égarer sur les friches ou de rester sur le bas-côté de la route est toujours présent et la lecture régulière de votre blog et de son enseignement réduit fortement ce risque.
Quant au ton de vos propos, je les ressens comme justes et emplis d’amour et c'est là que sont primordiales l'humilité et la lucidité sur nos propres faiblesses, pour nous occuper de la poutre qui est dans notre œil en premier lieu.
Évidemment, si vous réfléchissiez à une autre formule de transmission, je la suivrai quelle qu’elle soit avec autant d’intérêt.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Frédéric D. de Genève (Suisse)

08dec18 202C163
Bien aimé frère Michel, prophète du Très-Haut,
Que serions-nous sans vous ? Que comprendrions-nous de la Vie spirituelle libre dans la direction de certitude, du Bien, du Vrai ? Pas grand-chose.
La Révélation d'Arès sans son prophète ne serait pas un livre d'accomplissement, de Vie, mais une messe, une religion, une idéologie de plus.
Sans votre enseignement dispensé dans ce blog, fort de ses pépites spirituelles, sans votre labeur à nous faire tenir le cap, ce Message ne prendrait pas Vie dans nos têtes faibles (23/4).
Vous êtes notre guide (Rév d'Arès 25/1), c'est vous qui nous conduisez (20/4) vers les Hauteurs, pas un autre.
Notre mission est arrivée à une étape cruciale, elle doit trouver sa forme pour toucher le cœur du peuple (Rév d'Arès 28/2) que nous devons conduire vers les rivages de la Vie (25/3). Ce peuple est devenu sourd à l'Appel (28/14) du Père, nous devons trouver ce qui réveillera la source enfouie (24/4) au fond de l'homme pour faire rejaillir (23/5) la Vie.
Comment pourrions réussir sans votre charisme de vérité que le Père a déposé en vous pour nous guider dans cette mission cruciale pour l'avenir de l'humanité. Nous nous perdrons en chemin sans votre œil (Rév d'Arès vi/2) qui discerne la route à prendre dans les passes difficiles.
Quelle que soit la forme que vous utiliserez pour continuer à nous enseigner, sachez bien que nous serons toujours à vos côtés pour accomplir et faire progresser notre humanité vers la Lumière. Vous avez toute notre confiance (Rév d'Arès 37/3).
Marie-Christine et Vincent L. d'Île-de-France

08dec18 202C164
Cher Frère Michel, prophète du Très Haut,
Révélation d'Arès (xxviii/21-22) : Je donne la Parole à Mikal. (Qu'il La) garde ! (Toi, tu seras)fort dans le vrai ; tu hérites le Jardin.
Le Père vous demande de ne pas vous sentir inférieur au Bon encore moins à quelque homme que ce soit sur cette pauvre terre de malheur.
Votre blog lu et relu est un morceau du Ciel qui descend vers nous, une partie d'infini qui s'ouvre déjà sur l'humanité. [Ce blog est] un peu du Père trop aimant que l'on aperçoit à travers les réponses que vous faites aux frères et soeurs connus ou inconnus
Votre Bonne Pensée s'enroule, tourne, virvolte pour éclairer nos faibles lumignons. "Et ce que tu as écrit" pour nos contemporains et pour le monde à venir.
Merci, merci pour cet immense travail d'enseignement, pour l'eau qui abreuve les marmots" de Mikal.
Nous n'avons pas su hélas vous mettre au milieu de nous les yeux dans les yeux et vous faciliter la tâche.
En Limousin nous avons le blog sur papier et ainsi tous ceux qui n'ont pas internet peuvent le lire. Le blog est une source qui alimente, notre mission, les tracts, les affiches, la pénitence et qui nous rapproche les uns des autres.
Lumière de Lumière, vous êtes un miracle, vos paroles, vos écrits, vos pensées  sont des miracles.
Que l'amour de vos frères et sœurs entoure votre cœur de douceur et de tendresse. Le Père a mis sa confiance en vous et vous a donné une épouse admirable pour vous soutenir.
Je vous embrasse de tout mon cœur avec sœur Christiane.
Marie Reine J. du Limousin

08dec18 202C165
Cher prophète Mikal,
Dans mon commentaire 200C27 en septembre dernier, j'écrivais : "Votre blog tout entier est ainsi une leçon vivante de réalisme spirituel. C'est aussi vrai par la façon dont l'Assemblée s'est regroupée lentement depuis 2006 autour de ce blog".
Je ne peux pas mieux dire l'importance de votre blog pour moi.
Comme Patrick B., je suis capable de sortir de mes gonds pour asséner ce qui me semble d'une importance extrême. Peut-être que chez les Patrick, cela se termine assez souvent par un hic... Seule notre pénitence peut changer cela. Je connais peu Patrick B., mais je me sens comme lui d'une école de réalistes spirituels. Contrairement à lui, je me nourris de votre blog depuis sa création. Comme vous, je pense, j'apprécie le réalisme de notre frère Patrick B. qui a grandement contribué à sortir le groupe missionnaire parisien d'une impasse collective dans les années 2000.
Pour revenir au présent, si je comprends bien, vous partagez en fait avec Patrick B. le même souci : Pas la religion, la Vie ! Cela me conduit à penser qu'il faudrait avancer dans cette direction plus concrètement, au niveau du petit reste, et continuer ce blog en y passant peut-être moins de temps. Comment faire ? Un intranet d'échanges réservé au petit reste prêt à utiliser l'Internet pour réfléchir ensemble (mais les participants seraient une minorité) ? Organiser une grande réunion de petit reste avec des représentants de toutes les sensibilités et de toutes les localisations ? Et pour réfléchir ensemble à quoi ? À la vie collective du petit reste. Car qu'est-ce qui aujourd'hui, dans les faits, nous distingue d'une nouvelle religion ? Je dirais d'abord : Vous, par votre attitude prophétique. Mais ce n'est pas collectif, et c'est délicat à discerner pour le nouveau venu. Cela rejoint la question de notre rapport aux gilets jaunes. Quelque soit votre décision, je vous suis.
Pour préciser un peu ma perception, voici pour finir un extrait de mon commentaire publié sur votre blog le 02/02/2018 : "Vous écrivez aussi : "le mot Vie est aussi problématique que pénitence", "Ma vie biologique n'est qu'un soupir", "Je relève aujourd'hui du degré zéro de la société" (parlant ici, me semble-t-il, au nom de tous les pèlerins d'Arès), et enfin "L'Éternité que Basile le Grand ne décrivait pas comme temps jamais commencé ni fini, mais intense". Il y a dans La Révélation d'Arès une tonalité pratique qui me fait penser que notre mentalité est particulièrement sensible à la vie collective. C'est pourquoi rechercher à rendre plus intense la vie collective, à sortir de ce que vous appelez "la masse", le grouillis (Rév d'Arès iii/2), est un discours missionnaire qui me parle particulièrement, une fois expliquée la pénitence. Car c'est peut-être ce dont le peuple a le plus conscience aujourd'hui : la faim pour une vie collective plus intense, pour partir à la recherche de la Vie. (...) Les Pèlerins d'Arès ont un rôle de pionniers d'une autre vie collective, plus intense car émergeant de la liberté absolue des individus. Ils commencent à peine à l'expérimenter.
Cela rejoint ce que vous répondez en 193C10 : "Je vois la seconde [dimension de la Vie] comme récréative, remuante, oserais-je dire sportive ? Je ne crois pas que ce qui s'anime dans la Vie s'ennuie jamais". L'essentiel est dans la constance d'humains bien ordinaires qui ne se découragent pas d'être pénitents et de se rassembler pour changer le monde. Car "longtemps, longtemps, le bien ne sera qu'un peu de mal converti ou réprimé" (votre article "La Pommeraie", page 220).
Patrick Th. d'Île de France

08dec18 202C166
Bien aimé prophète de Dieu,
En écrivant mon précédent commentaire je n’avais pas pris connaissance du commentaire de Vincent O. [202C112] et de votre réponse.
Je suis confondue, peinée pour vous, pour notre assemblée.
Si vous n’avez pas dormi c’est que cela a dû être violent tellement dur à recevoir. Je ne comprends pas. Je ne sais quoi dire, sinon vous soutenir à fond.
Tout mon respect à vous, cher et bien aimé Prophète, et à votre épouse, ma chère sœur Christiane.
Christine M. d'Île de France

08dec18 202C167 
Votre questionnement en 202C44 sur l’évolution du blog m’est parvenu alors que je peaufinais un commentaire sur le sujet de l’entrée. Je le reprends en commençant par le sujet de 202C44 et en tenant compte des commentaires publiés entre-temps.
Les axes de réflexion majeurs sur l’avenir du blog sont à mon humble avis :
- Le temps que ce blog vous prend au détriment d’autres tâches plus spécifiquement prophétiques.
- La prolixité et l’hétérogénéité du blog dans sa forme actuelle
- Son impact sur les apôtres qui le lisent (dynamisation de leur action terrain, inégalité d’énoncé…), peu importe ceux qui librement ne le lisent pas
Mon commentaire 200C28 avait abordé cette question, et après réflexion, je vous propose de faire l’expérience d’un essai de six mois avec une nouvelle formule :
1) Maintenir vos entrées bilingues à un rythme à peu près mensuel : elles sont fortes parce que vous avez le temps pour les rédiger et indispensables, en particulier pour les non francophones
2) Ne pas publier de commentaires ou ne publier que ceux qui vous paraissent ciblés sur le sujet de l’entrée et particulièrement pertinents en attendant une quinzaine de jours pour publier un premier bloc de commentaires bien réfléchis avec une liberté éditoriale d’abréger ou corriger et d’éventuelles réponses succinctes de votre part
3) Encourager le petit reste à constituer un ou plusieurs groupes de travail pour puiser dans l’abondante matière des blogs passés et la synthétiser, par exemple par thème pour faciliter la réflexion des nombreux lecteurs dilettantes.
Cela donnerait un coup de fouet aux marmots paresseux — je partage l’avis de nos vaillants apôtres catalans en 202C66 — sans nous priver de la dynamique du miel du prophète Mikal. Cela disciplinerait ceux qui en font occasionnellement une "plateforme de bavardage" où ils cherchent à se faire voir et bien voir en exposant leurs petites actions, anecdotes, marottes hors contexte de l’entrée. C’est une difficulté inhérente à la faiblesse immense du petit reste qu’on retrouve dans trop de réunions de travail où les plus bavards cherchent à imposer ou renforcer leur influence sans que l’autodiscipline de suivre vos conseils dans "Liberté et Infantilisme" (Pèlerin d’Arès 1989) ne soit mise en pratique. Cela réduirait aussi l’inégalité d’énoncé entre les disponibles bavards et des apôtres invisibles sur ce blog pour diverses raisons alors qu’ils sont d’une admirable constance sur le terrain, des Anni de Metz, Christian de Lorraine, Pierrot de Marseille et bien d’autres.
L’hétérogénéité du blog fait écho à La Révélation d’Arès où le Père vous appelle successivement homme Michel, Messager, frère aîné, prophète, Mikal et enfin Michel (Rév d'Arès xLii/1) [mais aussi témoin, etc.] avec divers qualificatifs. Vous n’avez pas choisi ce rôle de prophète si différent de l’homme que vous étiez et que êtes encore parfois, une ambivalence certainement pénible pour vous. Aussi le blog actuel mêle-t-il un enseignement du faucon avec des pensées et hypothèses de l’homme Michel d’où des incohérences et parfois des injustices préjudiciables à la mission. Mon expérience personnelle [?] — sans intérêt en soi — en est une illustration.
Pour les incohérences d’abord, que choisir entre ce que vous dites en 200C39, impliquant que comprendre la Parole différemment du prophète vivant serait  un "péché impardonnable et sanctionnable" [faux : ces mots apparaissent dans un longue phrase qui a un autre contexte] ou en 201C35 : "nul n’est propriétaire de La Révélation d’Arès et nous la lisons si nous voulons et l’interprétons comme nous voulons" ? [captieux ! la vraie citation est : "Il ne viendrait pas à l'idée d'un Pèlerin d'Arès de se considérer comme propriétaire de La Révélation d'Arès, donc de Dieu. Il est ce qu'Il est et dit Ce Qu'Il veut, et nous Le lisons si nous voulons et l'interprétons comme nous voulons."] Le deuxième me parait plus conforme à la Parole et à cette entrée, le premier est dans la logique du prêtre (xLii/18) Michel qui mord sa lèvre (xxiv/2) [faux, les prêtres qui dégorgent l'Eau qu'ils ont but indûment ne comprennent pas Michel].
Pour les injustices, j’avais déjà subi celle des articles à charge et inexacts de 1988-89 sur ma contribution à la mission US qui ne pouvaient être attribués à un nabi qui écrit le Vrai (Rév d'Arès xx/2) et ont servi de base de préjugés à certains anciens pour répandre l’opprobre sur mes pas [Ceux qui vous reprochent de ne pas avoir fait ce que je vous ai demandé de faire aux USA n'ont souvent eux-mêmes pas fait ce que je leur ai demandé ; ils feraient mieux de se taire ; mais il est vrai que vous avez fait les choses à votre manière aux USA, pas comme je vous l'avais demandé. Ceci dit, c'est oublié depuis longtemps]. Le blog en 188 est un exemple récent du contraste entre une entrée sublime et la chasse aux sorcières injuste qui a suivi où certains commentateurs s’en sont donné à cœur joie. Plus récemment, comment ne pas être scandalisé quand vous dites au détour d’une phrase en 201C12 : "Antoine ne participe pas à la mission bordelaise" ? [exact : Antoine ne participe pas à la mission bordelaise ; Antoine va en mission seul à sa manière]. Peut-être sous l’influence d’un frère proche qui prétend que : "Nous aimons bien Antoine, mais il n’en fait qu’à sa tête" ? Mais que peut-il savoir de ce que j’ai dans la tête ? Son groupe "d’affinités" qui garde la mainmise sur la base de Bordeaux me tient à l’écart depuis 20 ans de toute concertation apostolique et m’exclut du tour de permanence. Alors je missionne dans le brouillard, sur un parcours incontournable pour être visible comme porteur de la Parole, les rues Porte Dijeaux, Ste Catherine, Trois Conils et Remparts, proches du local et des librairies Mollat et Pégase. Savez-vous ce que beaucoup de passants m’ont dit ? "On vous voit souvent avec La Révélation d'Arès mais où sont les autres ?" [ils sont là où vous semblez ne pas vouloir les rejoindre]. Alors que signifie participer à la mission ? Vous ne pouvez voir ce qui se passe sur le terrain et devez vous fier aux propos des proches, d’où ces injustices [Les injustice ont cela de bon qu'elles mettent notre humilité à l'épreuve, qu'elles nous rendent plus pénitents].
Ainsi les préjugés s’entassent sur le chemineau [Qui parmi nous n'est pas un "chemineau" comme vous dites ?], ce que reflète le commentateur probablement isolé dans on fief auvergnat du 202C63. Il a raison de me trouver bête sans me connaître [moi aussi on me trouve bête, et alors ? Peut-être suis-je vraiment bête, mais pas vous... Ah ! ah!], mais je l’invite à me rejoindre sur le terrain par exemple en Auvergne où j’irai en mars ou à Marseille où je m’exilerai [?] à partir d’avril. Le chemineau ne se découragera pas mais d’autres ont probablement été découragés par certaines injustices de ce blog [Il est impossible de vivre en ce monde sans subir d'injustices ; si nous nous efforçons d'avoir l'amour, le pardon, la paix, c'est pour en prendre son parti de bonne humeur].
En présentant mes excuses aux lecteurs de ce blog pour ce commentaire trop long, je le termine sur le thème de l’entrée, dans son titre anglais : "None of religion, but life." Les P(p)èlerins d‘Arès dans leur configuration actuelle n’ont-ils vraiment rien d’une religion ? L’étiquette d’un groupe religieux parmi les innombrables groupes chrétiens n’est-elle due qu’à leur caractère "inclassable" ? [Les Pèlerins d'Arès n'ont ni dogmes, ni chef, ni lois internes, ni tradition, ni obligations, bref, ils n'ont rien du système qui caractérise la religion, quelle qu'elle soit ; ils ont la logique que leur dicte leur conscience, mais cela est propre à quantité de mouvements non-religieux]. La religion dans la Parole est caractérisée par ses princes du culte et ses docteurs, votre entrée en parle comme un système organisé avec ses spécificités alors que les Pèlerins seraient les "miroirs de l’Amour du Père" Vraiment ? Que peut en dire un œil extérieur ? [faux, les Pèlerins d'Arès sont des pénitents, ils cherchent à être les "miroirs de l'Amour du Père", mais aucun ne prétend y être parvenu, quatre générations ne suffiront pas, 24/1].
D’abord, il y a une "personnalité tutélaire" (selon votre Charte) [charte qui n'est qu'un texte-programme, une tentative de définition, qui n'a jamais été publié] entouré de ses fidèles qui considèrent que tout ce qu’il dit et écrit est Parole d’Évangile au lieu de réfléchir à vos écrits dans leur ensemble et de les replacer dans le cadre de la Parole et de vos circonstances rédactionnelles ou orales [faux; le prophète n'est le chef de personne, 16/1]. Ensuite, vous dites en 201C41 que vous ne "voulez occuper aucune place dirigeante ni dépasser même d’une tête celle de vos sœurs et frères dans la société humaine." C’est pertinent et sincère mais font-ils de même ? [les Pèlerins d'Arès sont comme moi, comme vous, des pécheurs, et comme tous pécheurs certains peuvent s'égarer]
Enfin, votre entrée 97 définissait les Pèlerins d'Arès non comme le fer de lance de la pénitence et de l’apostolat mais comme ceux qui suivent sans sourciller le frère aîné [c'est la définition théorique du petit reste, pas des pèlerins d'Arès infiniment plus nombreux]. Alors, progressivement le mouvement prophétique se structure autour d’un noyau de "fidèles" [nous n'employons jamais ce mot], de Pèlerins anciens peu nombreux qui tiennent à leur influence sur les décisions dans la plupart des assemblées et sont considérés comme des références. On retrouve ici un début de structuration sociale classique dans la dérive religieuse.
Je déplore aussi la régression actuelle vers un christianisme réformé [?], nette depuis l’entrée 106 qui non seulement donne une connotation religieuse à vos fidèles [je n'appelle jamais ainsi mes frères], mais complique le travail de préparation de l’action commune avec les frères de Mouhamad annoncée en particulier dans le chapitre v du Livre. Un juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2), selon les mots du Livre a la voix pure, va les mains devant et jette l’encens [faux, le verset est l'inverse : "qui rejette l'encens"] si emblématique du citron religieux qu’il avait connu comme patriarche [je n'ai jamais été patriarche]. J’espère que nous verrons bientôt l’envol du faucon (xliv/3), pour cela vous avez besoin de temps, de sérénité.
Antoine B. d'Aquitaine

08dec18 202C168 
Bien aimé frère Michel,
Je comptais vous écrire après notre réunion à Paris en sortant de laquelle j'étais choqué et perdu concernant notre rapport, nous frères censés être du petit reste à vous prophète de Dieu, mais pardonnez-moi, je suis très lent à la réflexion et j'ai du mal à mettre des mots sur ce que je vis, particulièrement ces derniers temps.
C'est pourquoi vous avez eu peu de nouvelles de moi ces temps-ci et que je ne vous envoie ce mot que maintenant. Je réalise maintenant à quel point c'est une faute car, isolés de vos frères, vous ne pouvez rien savoir d'eux s'ils ne vous donnent pas de nouvelles régulièrement.
Comme l'ont déjà précisé soeur Wardia P. et frère Vincent L., l'attitude et les propos qu'a tenu frère Patrick ne sont pas du tout représentatifs du comité de gestion, je ne les partage pas ni ne les cautionne et je tiens à vous réaffirmer ici toute ma confiance et mon soutien. Je réalise qu'on mesure mal ce que vous savez de vos frères ou pas. On part du préjugé que vous nous connaissez comme si vous étiez parmi nous. Alors, on ne vous dit pas tout et vous découvrez les choses d'un coup !
J'aime mon frère Patrick B. il a de grandes qualités. Mais que de débats nous avons avec lui lors des réunions du comité de gestion - que j'ai rejoint il y a quelques mois - sur la question même du petit reste, car pour lui le petit reste ne devrait pas forcément vous faire confiance, devrait vous remettre en question et ne pas toujours suivre vos conseils. Alors que pour moi, comme vous l'avez spécifié sur votre blog, le petit reste est justement fait des les frères et sœurs qui ont librement décidé de vous faire complètement confiance, d'interpréter et de vivre La Révélation d'Arès comme vous-même l'interprétez et la vivez et de suivre vos conseils le plus assidûment possible.
Muhammad avait-il raison à l'époque de prendre les armes ? Il n'en savait rien, mais son peuple lui a fait confiance et l'a suivi jusqu'à la mort et le Père dit de lui qu'il a été Son Messager le plus écouté et le plus sage (Rév d'Arès 2/9). Que serait-il arrivé à sa mission si, comme nous, son peuple était allé le voir en lui disant "Nous ne sommes pas d'accord avec toi, nous devons faire autrement, etc." ?
Je pensais naïvement que le positionnement de frère Patrick était connu, notamment de vous. En vérité, nous aurions dû vous en parler bien plus tôt.
Je me dis aussi que c'est peut-être malheureusement ces nombreuses discussions, lors des réunions du comité de gestion parisien, sur la définition du petit reste qui ont pu amener Patrick, se sentant agressé dans sa façon de penser et de vivre sa foi, à être si virulent contre vous lors de votre venue à Paris. Je ne sais pas mais j'y pense.
Vous êtes un grand prophète, tellement intelligent et tellement humble. Je n'ai jamais vu ça à tel point chez quelqu'un d'autre ! Et nous, les frères, nous sommes très loin d'avoir acquis votre intelligence et votre humilité. Du coup, quand nous communiquons avec vous nous ne partons pas des mêmes bases de réflexion. Nous sommes dans nos tubes, enfermés en nous-mêmes, la majeure partie d'entre nous persuadés que nous avons raison, que notre logique est la meilleure. Quand nous disons vouloir "réfléchir par nous-même"  en opposition à suivre votre réflexion, nous ne réfléchissons en fait que par préjugés, culture et préconçus. C'est pourquoi je vous fais plus confiance qu'à n'importe qui d'autre parce que quelqu'un qui est capable de se remettre complètement en question à ce point est quelqu'un qui réfléchit vraiment, sans préjugé. Vous n'avez jamais peur de dire : "Je ne sais pas" et quand vous dites quelque chose c'est que vous y avez vraiment réfléchi. C'est d'ailleurs cette capacité de remise en question qui m'a frappé en lisant les introductions et liminaires de La Révélation d'Arès bilingue quand j'avais 15 ou 16 ans. C'est votre complète honnêteté qui m'a fait croire en vous et donc en La Révélation d'Arès.
Bien sûr, je ne me déresponsabilise pas pour autant. Il est vrai que je commente extrêmement peu votre blog et même ces derniers temps je vous ai donné très peu de nouvelles et vous attendez toujours que je finisse de retravailler la mise en musique de la Veillée 14. Si les frères et sœurs font comme moi, comment pouvez-vous savoir où nous en sommes notamment par rapport à vous et à tout le travail que vous abattez pour nous transmettre la Vie et votre réflexion permanente sur notre monde et notre mission. Enfin, j'aurais dû adopter une autre attitude face à frère Patrick lors de notre réunion à Paris. J'ai beaucoup hésité en me disant que c'était sa liberté de donner son opinion mais j'aurais dû plus affirmer que ses propos ne concernaient que lui et que je n'étais pas du tout en accord avec lui.
Voilà, j'espère que ces éléments pourront vous aider dans votre réflexion.
Je peux rajouter que vos conseils ont toujours porté leurs fruits de mon côté et tout l'enseignement que vous nous transmettez à travers votre blog est immensément précieux, c'est pour moi une source intarissable de travail et de réflexion.
Je vous embrasse frère Michel et prie avec vous de tout cœur.
Randy C. d'Île de France

10dec18  202C169
Extrait d'une lettre (des témoignages de fidélité parviennent également ainsi):
Cher frère Michel,
(...)
Je ne connais pas pas les causes de l'arrêt de votre blog. Vous avez vos raisons, mais quel choc hier en ouvrant l'ordinateur, que je regarde surtout le soir pour prendre connaissance de mes mails et me relier au blog du prophète et les les commentaires... Je vais être privée de ces échanges !
Ce que vous avez transmis est au-delà des mots.. Ce souffle de régénérescence s'est peu à peu développé chez ceux qui n'ont jamais douté de votre prophétisme et de votre enseignement.
(...)
Lucienne W.-Le R. d'Île de France

10dec18  202C170
Bien aimé prophète,
Tu écris (comme) le Vent ride la Mer.
Tu écris, le frère parle ; (il) rend la pustule de sa bouche, la fièvre sort (de lui), le coeur entre (en lui).
Mikal est leur père (Rév d'Arès xxxiii/12-13).

Nous manquons d'intelligence spirituelle, particulièrement au plan collectif,  et nous manquons d'humilité pour l'assumer, sans doute aussi de courage.
Oui, les assemblées sont souveraines d'elles-mêmes [Rév d'Arès 8/1], mais je ne vois pas en quoi cela s'oppose à suivre librement le prophète du Père de l'Univers et la Direction spirituelle qu'il nous enseigne en Son Nom.
Sans la lumière de votre blog, quel discernement aurions-nous sur la perception du monde ? Déjà, en le lisant, nous ne parvenons pas éviter les écueils de la culture, des préjugés, de l'égo... Combien d'exemples avons-nous eu ces derniers mois de nos maladresses, erreurs et manque d'intelligence ou de vigilance au sein même de nos assemblées fraternelles ? Vous êtes le seul à nous avoir apporté discernement par ce blog.
Ce blog à lui seul relie les frères entre eux parce que nous n'avons nous-mêmes pas encore suffisamment réussi à nous relier dans le vécu collectif. Et puis ce blog est à l'image du prophète : l'agent d'unité du petit reste. Il trace notre ligne de réflexion, d'action. Ne pas le lire, c'est ne pas avoir soif.
Ce blog, c'est en tous cas ma "boussole".
Et oui, que faisons-nous de votre enseignement ? Comment porter au monde un projet missionnaire fécondé intelligemment de ce blog ? C'est bien là une question à nous poser à tous. Nous vous aimons comme des égoïstes. Donc nous vous aimons mal et, par là-même, nous aimons mal l'humanité. Et donc nous vous faisons petit comme nous faisons petit le Père dans le monde, par notre seule responsabilité. Mais vous êtes le prophète du Père envoyé à toute l'humanité abrahamique. C'est au petit reste de vous porter et vous faire respecter. Parole de Mikal, Ma Parole [Rév d'Arès i/12, xxxi/10].
Nous amorçons une période historique particulière. Il est temps que le petit reste s'affirme, en son sein comme publiquement, comme un peuple qui se tient droit , ferme, uni et libre,  derrière le prophète Mikal.
Nathalie O. d'Aquitaine

10dec18  202C171
La réponse est l'amour !
Quelle était la question ?
Je ne sais plus à qui l'on prête cette formule mais je la trouve de circonstance.
Nous sommes blessés de vous sentir encore une fois péniblement surpris par l'un de nous. Ce n'est pas le premier ! Alors, puissions-nous ne pas continuer ainsi. Je partage l'analyse de Jeff mais tous les commentaires me touchent aussi.
Votre réflexion sur la mise en interrogation de votre adresse à vos frères est souveraine. Mais quelle sérieuse réflexion cette claque exige aussi de nous !
Ainsi (comme pour les "droits changeurs") nous ne découvrons pas qu'un frère très actif choisit de faire cavalier seul pour (si j'ai un peu compris) développer sa propre pensée qui serait donc  en quelque sorte gênée par celle du prophète ?
Ou alors quand nous sentons quelque chose qui sonne faux, nous n'y accordons pas le soin et l'attention nécessaires. J'ai appris que personne ne connaissait le domicile d'un frère, actif missionnaire, récemment décédé? Certes, nous n'avons ni fichier ni contrôle, mais quelle fraternité  formons-nous donc ?
Votre blog, trésor inestimable, est une fontaine d'Eau Vive que Dieu vient renvoyer par son prophète (Rév d'Arès 30/3). Nous nous y abreuvons, c'est vrai, chacun à notre rythme car nos capacités sont fort diverses, mais quand même un peu comme des enfants gâtés par vous et les générations qui viennent l'auront, que vous y ajoutiez ou non d'autres entrées.
Je me suis toujours demandé combien de commentaires vous deviez lire, parfois même  déchiffrer,  pour en publier 3 ou 5 par jour avec vos réponses si profondes. Votre rythme est hors norme et nous nous sommes habitués à ce que vous travailliez ainsi pour nous, comme le fou de Dieu que vous êtes, et en marmots que nous sommes, aimants certes, mais qui comptent sur vous sans limites nous avons peur aujourd'hui d'en être privés.
C'est vous, par ce labeur immense, vous qui venez au milieu de nous tous les jours. Alors que pouvons nous faire ensemble pour mieux répartir l'effort afin de recevoir votre enseignement et le faire fructifier ?
Dans cette petite peinture de Sassoferato on peut voir ce que l'on veut de biblique, mais moi je l'aime, parce qu'à mes yeux ici c'est l'enfant qui se soucie de la mère et lui donne volontairement sa tendresse.
Puissiez-vous ressentir la nôtre et nous, puissions-nous devenir ensemble de meilleurs marmots de Mikal (Rev d'Arès xxx/13)
Pascale B. du Dauphiné

10dec18  202C172
Après avoir vue la vidéo de Natacha Polony et  d’Etienne Chouard, je me suis procuré le petit manifeste écrit par ce dernier : "Nous ne sommes pas en démocratie". C’est une piste intéressante mais non exhaustive pour la refondation d’une démocratie qui est devenu aujourd’hui une autocratie (ou ploutocratie, ou oligarchie, je laisse le soin à chacun de définir un système qui  n’a rien de démocrate). Ce petit livret très facile à lire reprend les thèmes évoqués sur la vidéo, il suffit pour les curieux de se le procurer.
La politique comme la religion ont fait leur temps et nous avons pour mission de préparer le monde à  la Vie spirituelle, un monde ou suffisamment d’âmes (ou d'hâs) constitueront la polone [Rév d'Arès xxxix/12-13]. Pour cela, quatre générations de pénitents et de moissonneurs ne suffiront pas [24/2].
Ceux qui  ont le jardin dans la tête sont rares et nous devons travailler encore avec les vieux mécanismes qui  régissent la société. Une citation dont je ne me rappelle plus l’auteur dit que "tout est politique" et il me semble que dans un sens, c’est vrai. Je m’explique : Quand je suis en mission, je dis entre autres que la religion et la politique sont encore la préhistoire d’un monde fait pour la liberté et la Vie spirituelle (je m’efforce d’expliquer ces concepts). Toutefois, en l’état actuel des choses, on ne peut pas faire l’impasse sur la politique (ce qui est relatif aux affaires publiques), sur la république (chose publique), sur la démocratie (pouvoir par le peuple), qui sont des mots ayant perdu plus ou moins leur sens aujourd’hui, mais quand même le fondement de la vie en société telle qu’elle existe de nos jours dans les pays dits démocratiques.
Même dans le monde changé [Rév d'Arès 28/7], il faudra organiser la vie en société avez-vous dit ? Je me trouve donc insuffisant en disant que La Révélation d’Arès rejette la politique et je m’empresse de préciser : "La politique dans sa forme actuelle ». Mais suis-je encore dans le vrai en disant cela ? Ne devrait-on pas inventer de nouveaux termes pour tous ces mots éculés ?  Bon gré, mal gré, nous allons avoir besoin de nous "plonger les mains dans le cambouis" et nous intéresser davantage à l’organisation matérielle de notre société, même si ce n’est pas notre vocation première. Vous nous avez déjà donné une piste dans ce blog en nous parlant d’une organisation de la société basée sur une confédération de petites unités autogérés (ou confraternités d’économies). Une démocratie telle que décrite dans le manifeste d’Etienne Chouard pourrait aisément s’y appliquer, pas forcément stricto-sensu, mais c’est également une piste intéressante.
En réalité, comme beaucoup de mes frères, je ne me sens pas l’âme d’un homme prêt à s’impliquer dans la vie publique. C’est quelque chose qui me rebute. J’ai eu une vie syndicale et j’ai été parfois confronté à des dilemmes difficiles à résoudre. Je suppose que c’est pire quand on commence à prendre des responsabilités publiques. Ma mission spirituelle me convient en ce sens qu’elle nous situe à un autre niveau, même si ce niveau reste encore dans le domaine du "non pleinement vécu" (j’ai peur de ne pas être bien clair dans ma formulation).
Alors, comment nous impliquer ? Je ne sais pas encore. Le mouvement des gilets jaunes, pour autant matérialiste qu’il soit, marque un tournant en France.  Leur imposture est déjà révélée, dit La Révélation d’Arès en parlant de ceux qui nous dominent [22/12]. Cela n’a jamais été aussi vrai à l'heure actuelle.
Puissiez-vous faire vivre ce blog encore longtemps !
Richard L. d'Aquitaine

10dec18  202C173
Cher prophète,
L'arrêt de votre blog serait un crève cœur pour beaucoup d'entre nous, vos frères et sœurs.
Dans ce blog vous nous faites naître à la Vie, thème de cette entrée. Vous donnez tout votre amour à celui qui vous écrit, celui qui vous lit, par votre patience envers les marmots que nous sommes et les autres, votre façon de nous donner la Parole du Père sans vous lasser et d'adapter votre enseignement. Beaucoup vous disent qu'ils ont mieux compris votre enseignement par cette nouvelle façon de dire les choses.
Comme vous, nous regardons et vivons dans ce monde. Où trouver autant d'amour du prochain, si ce n'est dans la Parole du Père et de Ses Messagers les prophètes, et donc dans tous vos propos ?! Où puiserions-nous les ressources suffisantes pour faire l'Ascension si ce n'est grâce à vous qui vous mettez tout le temps  à notre niveau, parfois bien médiocre.
Ce blog est un grand acte d'amour, vous nous guidez, vous pardonnez notre faiblesse, nous savons que vous le faites. À travers ce qui s'est passé à Paris je ressens le besoin de vous demander pardon pour notre si grande insuffisance ! Que notre frère Patrick s'examine, réfléchisse et ensuite avance ! Malheureusement, il ne sera pas le seul à prendre du retard. Aujourd'hui c'est lui ; demain ce sera Untel ou Untel. Merci aux frères et sœurs de Paris de prendre le temps de s'expliquer avec amour fraternel avec le frère Patrick.
Nous savons que votre réflexion est constructive.
Nous sommes nombreux à vous dire que ce blog nous nourrit spirituellement et que nous en avons besoin.
Heureusement, Dieu a placé auprès de vous une femme qui sait vous réconforter par son amour. Comme nous la remercions pour ce qu'elle fait, ce qu'elle est !
Merci aussi à tous ceux qui vous apportent de l'apaisement dans votre solitude de prophète. Quel fardeau! Merci d'avoir accepter de le porter et de vous dévouer encore à 89 ans à cette tâche.
Cher prophète, je vous embrasse
Monique C. d'Aquitaine

10dec18  202C174
Bonsoir Frère Michel,
Quelques mots pour vous assurer de ma présence à vos cotés, présence virtuelle mais réelle !
Meilleures pensées!
Je prie avec vous !
Farida (non localisée)

10dec18  202C175
Cher prophète,
Je n'arrive pas actuellement à lire le blog de manière intégrale comme je le faisais auparavant, car j'ai des problèmes de concentration. Mon esprit se fatigue vite malheureusement.
Actuellement, je vais à mon rythme, mais je lis toujours vos entrées et  certains commentaires.
La réflexion au jour le jour d'un prophète, on ne peut l'avoir qu'une fois tous les mille ans !
Quel dommage de s'en priver ! C'est une nourriture inestimable et un devoir pour celui qui s'est engagé à répondre à l'appel lancé par le Père à Ares.
Je vous embrasse de tout mon amour fraternel ainsi que notre sœur Christiane.
Françoise L de Bretagne-Sud

10dec18  202C176
Frère Michel Aimé en L'Amour du Père,
J'ai connu La Révélation d'Arès vers 1990. Je la lisais et relisais sans cesse, quand en Avril 2006 — allez savoir comment ? — je suis tombé sur votre blog qui a été une deuxième Révélation.
Dés la première Entrée du blog, j'ai compris le principal que je n'avais pas compris seul, je me suis mis à être pénitent et quis devenu chaud pour la moisson. J'ai commencé à chercher une assemblée, à aller à la moisson, à aller au Pèlerinage, à pratiquer la vraie piété [Rév d'Arès 35/6].
D'après mes observations des épis nouveaux comme les moins nouveaux, il y a une correspondance entre l’assiduité à votre blog et l’assiduité à la moisson et à l’intégration du petit reste. Lire votre blog est comme la continuité de la prièr. Votre blog contribue à battre la gerbe, à étaler notre grain, à le retourner dans la grange (Rév d'Arès 6/3), car nous ne sommes pas encore autonomes là.
Votre blog non seulement est utile, mais il est capital pour hier comme pour aujourd'hui, comme pour demain. C'est en plus pratiquement le seul lien de connaissance entre nous et vous.
Vos réponses aux Pèlerins d'Arès comme aux autres sont très utiles à mes yeux, car elles nous permettent d'orienter nos pénitences dans la bonne direction du Père.
Ceci dit, sans être du tout en accord, je crois comprendre ce qui se passe chez Patrick B. et d'autres, "pas des moindres", car il n'est pas le seul à vous remettre en cause.
Je pense comprendre ce qui se passe en eux, parce que ça se passe aussi en moi : Nous sommes une seule chair. Ce qui peut les amener à cette situation illogique c'est, entre autres, un problème de liberté et d'impatience.
Comme eux j'aspire fortement à être libre [Rév d'Arès 10/10], mais la question qui tourne en moi est : libre comme le monde ou libre pour Dieu ? Personnellement je choisi libre pour Dieu et c'est donc pour moi, suivre le prophète qui rend libre, Dieu étant bien sûr le seul Libérateur. D'ailleurs, un des premiers obstacles que nous rencontrons dans la mission n'est-il pas que ceux qui, bien qu'étant d'accord [avec nous], ne veulent pas suivre un chef, ou gourou, préférant ce qu'ils croient être leur liberté qui les mène justement par le bout du nez ?
Quant à l'impatience, j'aurais souhaité être Dieu, Christ, être comme vous avant de l'avoir fait [?].
J'aurais aussi voulu engrangé des épis, mais rien, nada, peanuts !
Maintenant j'ai trouvé ma solution : Je m'en offusque plus ; je procède avec méthode, un pied devant l'autre, je monte par les pentes supportables (Rév. d'Arès 7/2). Je suis vos conseils, le kérygme sans me lasser.
D'ailleurs, Frère Michel, pour moi, si la mission ne marche pas, ce n'est pas parce que vos conseils de mission ne fonctionnent pas, c'est au contraire parce qu'il n'y a pas un consensus autour de vos conseils. Autrement dit, c'est vrai, on vous lit mais est ce qu'on vous suis comme il faudrait ? Personnellement je ne crois pas trop, je crois qu'on vous aime, mais que chacun n'en fait qu'à sa tête.
Vous avez fait une expérience de mission avec un groupe à Paris sur le kérygme, il me semble.
Mais pourquoi toutes les missions dans un consensus, pendant un an par exemple, ne missionneraient elles pas vraiment sur le kérygme sans dispersions ? Là on pourrait voir vraiment le résultat.  
J'ai deux idées :
1) Vous dites dans votre commentaire 04dec18 202C44   : "Si mon blog n'aide pas à la fécondité apostolique et s'il n'est qu'une plateforme de bavardage, alors que dois-je faire ?" Pourquoi alors ne pas créer un intranet d'échanges avec tous les pèlerins d'Arès et vous dans le but apostolique sans bavardages ?
2) Si vous en avez le temps et l'utilité, pourquoi ne pas rencontrer des frères pour mieux les connaîtres qui viendraient à Arès pour ça, une demi journée, une journée, le temps qu'il vous faut ?
Dernière chose : j'ai vu un modèle gilet jaune Michel Potay, est ce qu vous pourriez mettre un lien pour imprimer votre cahier de pétition pour que je récoltes des signatures de gilets jaunes ?
Xavier H. de Nice

10dec18  202C177
Nabi,
Comme vous nous l'enseignez, nous vaincrons en nous libérant et en libérant d'autres par l'amour, pour atteindre l'Amour [de Dieu], la Vie [absolue].
Ce blog est, je pense, une partie de la Vie.
Certes, elle l'est par ses commentaires, mais surtout par vos réponses et l'écriture des entrées, ainsi que cette mystérieuse force qui se ressent derrière vos mots.
Merci de ne vous être jamais découragé.
Je ne doute nullement que vos choix seront les bons. Mikal lave le cal [non, les mots sont : L'Eau (de Dieu) lave le cal de la langue (de Mikal), i/13].
Bien à vous.
Balthazar

10dec18  202C178
Player ember ici  :
Url : https://www.youtube.com/watch?v=OXBh1Dp34Ig&feature=youtu.be
code embed du player :
Note de l’auteur de cette vidéo (elle n’est pas de moi, trouvée sur Facebook) :
"15h, rue du Faubourg Saint-Antoine, près de la Bastille. Une scène qui laisse sans voix. Les habitants penchés aux fenêtres applaudissent, certains descendent fraterniser. La lutte est magnifique — Taha Bouhafs."
Je trouve cette scène, avec nos frères CRS pétrifiés et, semble-t-il, médusés, drôle et surréaliste.
Rodgeur (probablement Roger C.) d'Île de France

10dec18  202C179
À mon tour je vous affirme que je suis régulièrement votre blog. Rien ne m'y oblige .
Quel soulagement quand j'ai lu dès le 5 décembre tous ces commentaires qui témoignent chacun des bienfaits de votre blog .
Ils ont resserré le lien que vous tissez à travers lui, avec quiconque entr'ouvre ou ouvre ses oreilles et son être à cette capacité d'amour qui transpire de vos propos et à l'enseignement dont le Père vous a chargé .
Après, on fait ce qu'on peut.
Je tique à un passage du commentaire 153 de ce samedi 8 décembre : "Pour moi, le blog est est un composant essentiel de l'héritage prophétique. Il préservera les générations futures du risque théologique. Et quelques ligne  après : " Il me semble que les 202 entrées présentes suffisent à transmettre cet héritage . Ce n'est pas parce qu'on aurait 250 ou 300 entrées que cet héritage s'en trouverait bouleversé."
Pour moi c'est traiter votre blog comme un traité, laisser aux générations futures en l'état définitif du blog.
Or vous êtes vivant, votre entrée parle de la Vie à retrouver.
Ce n'est pas parce qu'on s'est nourri pendant 202 entrées que maintenant on n'a plus besoin de se nourrir.
Si on faisait ça à notre corps, il n'aurait même plus la force de rouspéter, il s'éteindrait.
Je voudrais tant que tous ceux qui vous demandent, en somme, de continuer votre blog, apportent une pierre à votre réflexion en vous le demandant Que par ce message j'apporte moi aussi ma pierre !
Vous n'avez pas dit que vous arrêtiez votre blog. Vous avez dit qu'après cette réunion du 30 novembre vous aviez grand besoin de réfléchir.
Je peux vraiment dire que je prie avec vous ,
je vous embrasse soeur Christiane et vous .
Pascale V. d'Île de France

10dec18  202C180
Bonjour frère Michel
Oui, la Vie, pas la religion !
Chacune de vos entrées a la puissance d'un Sermon sur la Montagne.
Nous nous retrouvons aujourd'hui avec plus de 200 Sermons sur la Montagne, et après tout qu'importe si vous mettez une pause à ce blog pendant quelque temps, car vous nous avez transmis l'essentiel, et quelques dizaines de sermons supplémentaires n'apporteront rien de plus au fond. Ce qu'il nous reste à faire maintenant c'est de la gravir cette Montagne, de passer des intentions aux actes, d'enraciner la Parole dans la vie et non de se réfugier dans le rêve religieux.
Merci pour la vidéo avec Etienne Chouard que je ne connaissais pas. Effectivement je trouve ses travaux et son discours extrêmement intéressants, il ouvre et défriche les pistes d'un nouveau monde, très en phase avec La Révélation d'Arès qu'il ne doit pourtant pas connaître. Je sens le Souffle de la Veillée 28 chez lui
Je joins ici le lien d'une émission dans laquelle il s'est exprimé récemment au sujet du soutien qu'il apporte au mouvement des gilets jaunes. Entre autres, j'ai trouvé fort juste une de ces répliques : "Non la révolution, qui tourne en boucle, mais l'évolution".
https://www.youtube.com/watch?v=zzgKzY6Mx7g
Avec tout mon amour fraternel
Yannig M. de Bretagne-Sud

10dec18  202C181
Bien aimé frère Michel, juste prophète.
Je fais partie des frères silencieux sur michelpotayblog.net, mais aujourd'hui je tiens à vous dire mon immense reconnaissance pour votre travail, dont ce blog qui me nourrit quotidiennement.
Dans un monde où tout se vaut, le bien comme le mal, vous nous prouvez que le Bien peut triompher par la pénitence. La vôtre éclaire celle de ceux et celles qui veulent vous suivre. Oui, dans ce monde qui ne sait pas où il va, le Père à travers vous nous montre qu'il existe un chemin sûr.
Ce chemin est parfois éprouvant car il nous demande une refondation profonde de notre être. Il nous ramène à nos contradictions intérieures entre notre liberté et la Liberté. Il nécessite d'aller chercher au fond de soi une volonté qui n’obéit plus à son bon vouloir mais à la raison du Père. Il nous rend "différent" aux yeux des autres.
Mais quelle joie quand moi qui me croyais sur terre par hasard, devant subir une vie pas folichonne, je découvre que mon destin n'est pas tracé, que la vie peut se transformer en Vie (Rév d'Arès 24/5), si je décide de me changer quotidiennement.
Tout cela est devenu une réalité grâce à vous, frère aîné, qui avez su guider vos frères et sœurs qui deviendront à leur tour les aînés pour les générations à venir.
De tout mon cœur je vous embrasse.
Gurvan L. d'île de France

10dec18  202C182
Bien aimé prophète du Très Haut,
Parce que je suis la chair de la chair de mes frères. Parce que je suis la chair de la chair du prophète, moi, fils de Mikal, je souffre avec vous.
Arrêter ou continuer votre blog? Après bientôt 45 ans d’enseignement (Rév d’Arès 39/1) à vos frères, après des milliers de pages de ce que vous avez écrits (Rév d’Arès 33/10), après douze ans d’enseignement pratiquement quotidien, lu  tout de même, j’ose le dire par pratiquement tout le monde, les témoignages de ces derniers jours le prouvent, où se situe le petit reste (Rév d’Arès 24/1) ? Où est le Poing de Dieu (Rév d’Arès xLv/1) ? Où se trouve la pieuse gente (Rév d’Arès xLv/16) ?
Il y a eu le tragique évènement de vendredi 30 novembre dernier. Vous pensiez avoir une armée assise sur le fer (Rév d’Arès xxxvii/12) et voilà, que lors de la réunion à Paris, un frère prouve qu’il ne fait plus parti du petit reste (Rév d’Arès 24/1). Nous étions six avec vous et sœur Christiane à écouter Patrick B., abasourdis, ne comprenant pas ce qui se passait si soudainement. J’ai tout de même au bout d’un moment dit à Patrick B.: "Calme-toi! Baisse le ton ! Tu t’adresses au prophète du Père." Il me fit taire d’un geste de la main et je me suis tu. Nous aurions dû, si nous étions vraiment cette pieuse gente, unanimement nous lever et le sortir de la pièce.
J’en pleure encore aujourd’hui. Je pleure sur ma faiblesse et ma lâcheté.
La semaine dernière encore, tragique semaine, vous répondez sur Facebook à un frère en écrivant un texte: "Moi, michel Potay un Gilet jaune."  En l’espace de quelques heures, ce texte devient un manifeste, une pétition lancée à toutes les missions de France et d’ailleurs, les têtes deviennent chaudes comme neuf têtes (Rév d’Arès xLiii/15), faisant fi de la recommandation primordiale du Père: Répugne à la hâte et à la science ce sont les portes par où entre le mal dans le monde (Rév d’Arès 39/3), faisant fi aussi de tout votre enseignement. Parmi les responsables de cette dérive il y a des frères qui eux aussi " ne sont pas des moindres."
Alors, il serait tentant de répondre: en effet : "Le blog de frère Michel n’est pas utile." Je ne peux me résoudre à aller dans ce sens. Je pleure quand je lis: "Maintenant je me dis : Une erreur de boussole, je ne sais où, nous a déroutés l'un de l'autre. Qui va dans la bonne direction ? Lui ou moi ? J'ai atteint les très basses couches de la modestie au point que je ne suis pas sûr du tout que ce soit moi. Je ne me fais pas de ma personne une haute idée. Je ne sais plus. J'ai besoin de réfléchir. Voilà qui exige que je m'arrête un temps à cette question difficile. Tous ceux qui ici m'encouragent à poursuivre mon blog m'apportent des arguments qui m'aident à penser. Merci à eux tous." Je pleure en lisant cela, parce que ce n’est pas vous le responsable de tout ça. Ce n’est pas vous, c’est nous.
Uniquement nous, parce que nous ne vous écoutons pas assez, parce que nous n’avons pas l’humilité que vous, vous avez, parce que nous ne nous aimons pas assez, passant encore trop de temps à "nous prendre la tête" dans nos réunions, plutôt que d’être dans la rue à aller chercher les épis mûrs (Rév d’Arès 13/7) qui nous attendent, parce que nous n’avons pas assez conscience que le péché des péché (Rév d’Arès 38/2) guette ce monde, parce que nous nous lançons bêtement dans une mission "Gilets jaunes" sans réflexion, sans dossier alors que vous nous le demandez depuis longtemps, parce que nous ne comprenons pas encore que le prophète n’est le chef de personne (Rév d’Arès 16/1), parce que nous avons la nuque raide (Exode 33/1),  parce que nous sommes bien tranquilles, assis dans nos canapés, bien installés dans notre confort, alors que vous, à 89 ans vous êtes au travail plus de douze heure par jour à essayer de nous sortir de notre médiocrité.
Non, bien aimé prophète, vous n’êtes pas le responsable de cela.
Nous ne sommes que de médiocres oisillons (Rév d’Arès xLv/14) qui empêchons le faucon de voler (Réc d’Arès xvi/14-15). Notre évolution est lente, très lente, trop lente, mais cette évolution serait encore plus longue sans votre blog, j’en ai la certitude. Votre blog a son utilité, pour les générations qui viennent, pour ce monde qui s’en inspirent et qui se nourrit de vos paroles sans savoir (Rév d’Arès13/2). Votre blog a une utilité pour nos assemblées. Que serait-il advenu, sans votre blog suite à l’histoire des "droits changeurs" ?
Oserais-je parler de moi ? Votre blog m’aide dans mon cheminement, dans ma pénitence. J’essaie d’écrire un commentaire pour chaque entrée. Écrire me pousse à réfléchir, donc à évoluer. Vos réponses sont une manne pour moi. Je prendrai l’exemple de l’histoire en mai dernier du vol d’argent de mes élèves. Si j’en suis sorti vainqueur, au sens spirituel du mot, c’est bien grâce à votre réponse sur votre blog. Les réponses que vous donnez à l’un sont utiles pour tous.
Ce matin, je lisais dans ma prière ce passage du livre d’Ézéchiel: Résultats décevants de la prédication du Prophète : Et toi, fils d’homme, les fils de ton peuple s’entretiennent de toi le long des murs et aux portes des maisons, et ils se disent l’un à l’autre: "Venez donc, écoutez quelle est la Parole qui vous arrive de la part de Yahvé." Et ils viennent vers toi comme vient le peuple; ils s’assoient devant toi et écoutent tes paroles, mais ils ne les pratiquent pas. Car le mensonge est dans leur bouche, et leur cœur va à la suite de leur gain. Et te voilà pour eux comme un chanteur d’amour, à la voix agréable et qui joue de beaux airs. Ils écoutent tes paroles, mais sans les pratiquer. Aussi quand cela viendra — voici que cela vient ! — ils sauront qu’il y a eu un prophète au milieu d’eux (Ezéchiel 33/30-33).
Ne vous lassez pas de nous parler. Parole de Mikal Ma Parole (Rév d’Arès I/12). Continuez votre blog bien aimé prophète!
Alain Le B. d'Île de France

10dec18  202C183
Mikal, l'ami.
La mer ! Qui n'a pas entendu parler de la mer ? Ainsi je vois votre blog et son évolution, comme l'application que vous offrez au Père de l'Univers de cette Parole : Tu écris (comme) le Vent ride la Mer. (Rév d'Arès xxxiii/12).
Cordialement
Yves D. de Bretagne-Ouest

10dec18  202C184
La honte est salutaire (Rév d'Arès 27/3).
Il m'a fallu lire [quand vous dites que vous entrez en] réflexion [et qu'il y a un] possible arrêt de votre si précieux blog pour que je réagisse et vous écrive enfin que vous nous transmettez toute la lumière et l'enseignement indispensable, [que vous dispensez] à toutes et tous depuis si longtemps grâce à vos écrits et à ce blog.
Merci de tout coeur pour ce si précieux héritage et tout le courage et la patience dont vous faites preuve en enseignant encore et toujours les marmots dont je suis.
Anne-Françoise C. de Biel/Bienne, canton de Bern (Suisse)

10dec18  202C185
Bien aimé prophète au service du Père,
Peinée et sans voix je suis restée suite à votre commentaire 202C44.
Pour ma part, je lis votre blog qui est une richesse, une mine d'or.
Il m'aide beaucoup à grandir par ma pénitence et ma moisson, ma connaissance et ma réflexion. C'est un enseignement qui n'a pas son pareil !
Bien que j'aie souvent du retard dans cette bonne lecture — en plus, je lis et relis l'entrée en cours, prends des notes, etc. —, je lis toujours avec un grand intérêt, avec soif, La Révélation d'Arès et vos écrits "Et ce que tu auras écris... (Rév d'Arès 33/10)", votre enseignement nous donne la Vie.
Mikal boit Mon Eau. Sa langue, l'Eau (en) lave le cal, (elle est comme) une main blanche.
La boue coule (de) sa tête, l'Eau va dans un pli d'argent.
(A son tour) Mikal lave ses frères, il donne l'Eau." (Rév d'Arès i/13-14),
l'homme sourd (tombe en) copeaux.

Ta voix est le Fer
(Si sous son poids) pend ta tête, le Vent (re)lève le fer ! (Rév d'Arès ii/17),
Mikal est dans Mon Poing.
Crochée, la raie.
(Si) tu lâches, (tu es) percé (Rév d'Arès xLiii/1-2).

Il y a d'autres versets de La Parole que je pourrais écrire ici. Je n'oublie pas que la lecture des annotations est fondamentale aussi !
Votre blog est accessible à tout le monde, à tout ceux qui veulentt le lire. Vos réponses, votre amour qui s'en dégage est remarquable et exemplaire. Vous êtes un grand prophète, Mikal !
Vous réfléchissez quant à l'avenir de ce blog, j'ai confiance qu'Aguéla (Rév d'Arès xxx/13) va vous guider, vous porter dans votre réflexion.
De toute façon, je lirai toujours votre enseignement tel qu'il se présentera !
Hier soir en découvrant l'identité de ce frère qui est à l'origine de cette peine, je me suis exclamée : "Non ce n'est pas possible !" et vite je me suis dis "Et si ! C'est vrai !" J'espère du fond de mon cœur que notre frère va se remettre en cause, se ressaisir vite
Bonne réflexion, cher prophète !
Je joins mes prières à vos prières ainsi qu'à celles de sœur Christiane et à celles de toutes mes sœurs et de tous mes frères.
Je vous embrasse avec soeur Christiane.
Marie-Anne Le B. d'Île de France

10dec18  202C186
Ô vous les croyants !
N'élèvez pas la voix au-dessus de celle du prophète.
Ne lui adressez pas la Parole à voix haute comme vous le faites entre vous,
de craintes que vos œuvres ne soient vaines  ,
sans  que vous vous en doutiez (Coran xix/2).

Un Prophète, pris parmi vous, est venu à vous. Le mal que vous faites lui pèse; Il  est soucieux de votre bien.
Il est bon et misicordieux envers les croyants.
S'ils se détournent de toi, dis : "Dieu me suffit ! Il n'y a de Dieu que Lui.
Il est le Maître du Trône immense ! (Coran ix/128-129)

Algia C. de Bretagne-Sud)

10dec18  202C187
Bien-aimé frère Michel, prophète de Dieu,
Votre blog ouvert à tous est une Mine ! Il est porteur de la Vie !
Je le lis assidûment et m’en nourris depuis son origine. Il témoigne de votre engagement prophétique auquel vous avez librement consenti et du choix de l’accomplissement de cette belle et grande mission en n’étant plus rien pour vous-même [Rév d'Arès 40/6] et tout pour vos frères et pour le monde que le Père nous envoie changer par la pénitence et la moisson d’autres pénitents jusqu’au retour d’Éden.
[Votre blog] c’est un pont quasi quotidien et précieux qui  relie le monde, les assemblées et tous les marmots de Mikal à vous, prophète du Très Haut.
Parole de Mikal, Ma Parole [Rév d'Arès i/12, xxxi/10], Mikal dont l’orientation, les conseils et idées plus qu’utiles sont précieux pour le temps présent et pour l’avenir du monde. Témoignage historique et prophétique vivant.  Puissions-nous à votre exemple grandir dans l’amour et avec constance, patience et mesure porter très haut ce Beau Message pour faire ensemble l’ascension vers les Hauteurs Saintes pour qu’advienne enfin le Jour !
Fidèlement vôtre,  je vous embrasse de tout mon amour fraternel ainsi que notre très chère sœur Christiane. Ghyslaine M. d’Ile de France

10dec18  202C188
[L'entrée 202] "Pas la religion, la Vie" se transforme en pétition émue pour la poursuite de ce blog, qui transmet votre enseignement.
Le lien qui peut être fait est de se demander si dans sa forme (pas dans son fond évidemment, car votre enseignement est lumineux et sans ambiguïté), la fin de votre blog serait plus favorable à la Vie que sa continuation ? Bien sûr, cette question pourra choquer. Mais votre blog est-il aujourd’hui plus pour ses lecteurs une addiction à votre charisme (religion)  ou une source de changement  réelle et profonde (Vie) ? Même s’il est une source inestimable d’enseignements, mérite-t-il d’être poursuivi, la valeur ajoutée à cette étape (près de 202 entrées disponibles) en vaut-elle encore l’effort ?
Je me garderai bien de répondre à votre place, car vous disposez d’une foultitude d’informations que je n’ai pas et votre expérience est incomparable. Mais je peux apporter quelques éléments de réflexion. Je suis un inconditionnel du prophète mais mon retard à la pénitence doit me rendre très humble quant à cette inconditionnalité. Je dois m’interroger : suis-je  un inconditionnel inaccomplissant (donc dans une posture religieuse) ou un inconditionnel accomplissant (donc dans une posture de Vie) ? La réponse n’est ni blanche ni noire, mais le gris m’invite à accomplir plus et mieux votre enseignement et à ne pas me placer automatiquement du bon côté !
Déjà en 1990 vous demandiez que l’on ne soit pas vers le prophète comme les rayons de vélo vis à vis de son moyeu, mais que l’on se regarde les uns les autres et travaillions ensembles. Quand je vois les problèmes de caractère (l’inchangement), l’individualisme (dont le mien, vous me l’avez signifié lors du symposium), l’autosatisfaction, le faible engagement à la moisson, le peu de foisonnement créatif et de transcendance, l’habitude de se plaindre voire de geindre des marmots de Mikal (Rév d'Arès xxx/13), je me dis oui, il y a tant à accomplir !
Et l'on peut se nourrir de façon gloutonne. La quantité d’informations n’est pas un garantie de son accomplissement. Et l’immense émotion que votre décision de suspension du blog a suscitée n’est pas forcément le signe de son utilité maximale.
Alors je dirai : Suspendre peut-être, mais ce serait pour une autre forme d'accompagnement, de collaboration, une meilleure symbiose avec le prophète.
Je n’ai pas parlé de mon frère Patrick B. dont je connais le côté "cash" et parfois bien rugueux, mais  dont j’ai toujours cru qu’il était un vrai "inconditionnel accomplissant", celui qui nous a sorti à Paris de l’isolement vis-à-vis de vous et que donc ce côté rugueux était la part de son caractère qu’il doit adoucir, sans perdre son efficacité. Je me désole s’il évolue au contraire vers une critique  discourtoise de la parole (Rév d'Arès ii/18) du prophète, voire de son rôle, cessant d’être un inconditionnel. J’espère vraiment que ce n’est pas le cas.
Je vous embrasse de tout cœur fraternellement.
Olivier de L. d'Île de France

10dec18  202C189
Ô vous qui avez cru ! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos œuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte (Coran,"al-Hudjurât" 2/5).
Suite au commentaire 08dec18 202C153 notre Frère Jeff Ile de France, je ne suis pas d’accord avec tout son contenue.
"Certains d’entre nous (dit Jeff), non des moindres, consacrent plus d’énergie à rédiger des commentaires qui provoqueront de votre part une réponse élogieuse qu’à chercher à former avec ses frères cette "force spirituelle collective" (c’est un point sur lequel le blog m’interroge en ce qu’il crée un lien individuel et non collectif avec notre fraternité."
Je réponds qu'à  plusieurs reprises dans mon ancien groupe [de mission] et le nouveau, j’ai proposé des lectures collectives que ce soit du blog ou des enseignements de Mikal et de La Révélation d’Arès entre nous, cela n’a jamais abouti !   
"À Paris, (dit Jeff), notre frère Patrick B. n’est pas le seul à critiquer votre façon de nous conduire. J’en connais d’autres, et non des moindres en effet." Pourquoi le frère Jeff ne les nomme-t-il pas ?
Concernant la formation du groupe "Promouvoir le prophète" à plusieurs reprises, j’ai proposé d’en faire partie. Jamais de réponses, pourquoi ? Quels sont les critères de sélection du frère Jeff ? (Je n’attends pas de réponse ici, je souhaite comprendre).
Concernant le frère Patrick.B et ses attitudes négatives, ses propos désobligeants vis-à-vis du prophète,  je lui ai toujours manifesté mon désaccord et [lui ai toujours dit] que j’étais à 100% avec Mikal, mes sœurs et frères du petit reste et je ne suis pas le seul à avoir tenté de le raisonner ! Le mois dernier, il manifesta la possibilité de quitter notre groupe à quoi je lui ai répondu : "Quitter le groupe c’est abandonner le navire." Patrick a annoncé à plusieurs frères et sœurs que d’ici deux ans il quitterait Paris pour aller à Rennes.
L’assemblée ne sachant pas se qui se passe au comité de gestion, jamais de retour vers l’assemblée, le comité aurait dû informer sans attendre des attitudes du frère Patrick B. à Mikal ; je l’ai fait par courrier épistolaire à plusieurs reprises m’inquiétant pour lui.
Pour moi des frères ou des sœurs qui critiquent la façon de faire de Mikal, pas d’ambiguïté !, ils ne sont pas du petit reste (26/1), c’est Mikal le Frère Ainé (Rév d'Arès 16/1), ces frères ou sœurs sont du reste, voire même pas du reste. C’est au petit reste de faire la part des choses. Et s’ils pensent que c’est eux qui ont raison au lieu de critiquer, tergiverser, faire du bruit, déspiritualiser les sœurs et frères, ennuyer le prophète et bien qu’ils forment un groupe, ouvrent un local et nous montrent ce qu’ils sont capables de faire, à preuve du contraire celui qui à ramené le plus d’épis et qui est le plus fécondant, c’est Mikal.
Concernant une étude approfondie d’articles du blog, des enseignements, de la Parole, vue que les propositions faites à mon groupe n’aboutissent pas, sauf le frère Salah qui m'a manifesté son intérêt autour de l'article "Existentialisme" et que peut-être d’autres sœurs et frères d'autres groupes souhaitent la même chose, comment faire pour savoir s'ils seraient intéressé(e)s ? Lancer un Appel à toute l’assemblée, oui, mais, comment !? Passer par le comité, oui, mais, le comité considère-t-il que ce soit son rôle si on lui en fait la demande par mail, de lancer un appel via la plate-forme par message avec option réponses, afin de pouvoir s’organiser, car, je pense que des sœurs et frères souhaitent se rassembler autour de la Parole, d'articles du blog, de l'enseignement de Mikal afin d’y réfléchir et se nourrir spirituellement : Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux (Matthieu 18/20).
Ma Sagesse se suffit à Elle-même ; Mon Souffle rafraîchit les intelligences (Rév d'Arès 10/12).
Comme ta tête est faible et ton courage chancelant, Mon Souffle rafraîchira sans cesse tes pensées et ton cœur, pour que tu distingues ce qui est bon de ce qui est mal à Mes Yeux, ce qui est assez de ce qui est peu ou trop, ce qui est beau de ce qui ne l'est pas, car la beauté est servante du Bien (Rév d'Arès 12/3).
Mon Souffle passera devant toi et les ouvriers de la Moisson (Rév d'Arès 13/9).
Il me semble qu’il est souhaitable d’ouvrir sur la plate-forme une page ou les frères et sœurs ayant des idées, des propositions tous groupes confondus puissent s’exprimer et voir s’il en sort quelque chose !
Une autre question se pose quel est le rôle du comité de gestion ?  Je n’ai à ce jour pas de réponses claires (je n’attends pas de réponse ici).  
Didier Br. d'Île de France.

10dec18  202C190
Très cher Homme-Michel,
Je me retrouve complètement dans tous les messages qui vous sont déjà parvenus ; il est maintenant difficile d'ajouter quelque chose sans répéter ce qui a déjà été dit.
Oui, ce blog a pris une place essentielle chez les P/pèlerins d'Arès et leurs sympathisants. C'est une source d'enseignement et aussi un facteur de cohésion entre nous, favorable à l'éclosion d'une conscience collective. Même si l'on est comme aimanté par lui, sa lecture régulière demande un effort du cœur et de l'intellect et prend du temps. Je mesure à cela le travail qu'il vous demande, l'énergie et le temps que vous y consacrez.
À l'avenir, un blog resserré (plus grande sélection des contributions publiées) pourrait être envisagé.
Quant à sa disparition, la perte serait très grande pour tous nos frères et sœurs qui vous lisent régulièrement - une majorité sans doute — pour les autres ce serait indifférent et surtout pour nos adversaires ce serait une grande victoire : Michel Potay a fini pour la fermer, ouf !
Allez, ne leur donnez pas satisfaction !
Fidèlement à vous.
Henri R de la Bourgogne-Sud.

10dec18  202C191
Cellule non remplie par erreur.

10dec18  202C192
Bien cher frère Michel,
Je pense que votre blog nous aide à évoluer.
Ce que j’aime c’est que vous êtes une oreille qui écoute Dieu et les hommes, et c’est ce que nous apprenons à être grâce à votre blog.
Nous apprenons qu’il faut écouter Dieu et écouter les hommes, que faire les deux est possible : le Ciel et la Terre se réconcilient et c’est ainsi que nous avancerons comme des frères humains. Vous êtes cette sorte d’homme et vous formez d’autres hommes à le devenir.
On comprend que cette réconciliation, problématique en soi, n’offre pas de réponses standards, que le terrain mental en est glissant, rendu difficile par l’énorme tempête du bruit (Rév d'Arès ii/8) et de sa fureur qui s’abat sur les hommes et leur clos les oreilles et les cœurs.
Il me semble que si vous arrêtiez votre blog, le monde serait plus sourd, plus impénétrable à notre mission. Merci de continuer à nous enseigner (Rév d'Arès 28/10).
Votre frère avec vous dans la difficile mission que vous a confié le Père de l’Univers,
Je fais ce que je peux, mais je le fais.
Jean-Luc C. d'Aquitaine

10dec18  202C193
Sachez que les sœurs et frères de Limoges apprécient beaucoup votre blog. Ils en tirent un enseignement indispensable et vous en remercient.
Votre déception nous a touchés,  nous comprenons et respectons votre grand besoin de réfléchir.
Nous vous embrassons bien fraternellement, cher frère Michel, ainsi que sœur Christiane.
Le groupe de Limoges du Limousin

10dec18  202C194
Très cher prophète,
Le nombre de soutiens que vous recevez depuis quelques jours prouve que votre blog est lu par beaucoup de frères et sœurs engagés dans la mission. Je le lis parce qu'il m'est indispensable, incontournable,
Mille merci pour tout ce que vous avez déjà écrit !
Je comprend le choc que vous avez ressenti à cette réunion de Paris,
Je  mesure la peine qui en découle pour vous aujourd'hui mais je crois que ce temps de réflexion va vous être très utile.
Je pense, qu'il y a certains commentaires trop longs qui vous imposent une lecture, une relecture et un temps de réflexion éprouvant. N'oublions pas que vous êtes constamment surcharge de travail, que vous avez 89 ans.
Chacun d'entre nous peut prendre conscience qu'alléger la tâche du prophete est un acte de devoir et d'amour.
Je prie avec vous frère Michel, je vous aime.
Didier L  Haute Savoie

10dec18  202C195
À mon avis votre blog n’est pas un problème en soi.
1- d’abord parce que votre blog ne remplace pas la parole de Dieu (Bible, Coran, Révélation d’Ares.) mais il ne fait que remettre à jour les enseignements de celle-ci trop souvent mal compris.
Ainsi comme Jésus le fit en son temps, qui réexpliqua les Écritures à ses disciples et a ceux et celles qui allaient l’écouter, c’est à mon sens ce que vous faites, pour séparer le vrai du faux et Dieu vous donne cette mission : ‘Et ce que tu auras écrit [Rév d'Arès 33/10].
2- Cela suppose qu'aucun Pèlerin d'Arès ne trouve de contradiction dans ce que vous dites, car le fond vient de la parole de Dieu.
3- Quant à ce qui s’est passé à Paris, je pense que la sagesse et la courtoisie voudraient qu’on vous laisse parler et que personne ne vous interrompe, car vous êtes prophète de Dieu.
En plus, parce que cela créerait des divisions qui ne sont pas l’œuvre de Dieu mais le jeu de l’ennemi. Car Jésus dit : Tout royaume divisé contre lui même est dévasté et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister (Matthieu 12/25)
4- La sagesse, la retenue et le respect mutuels doivent prévaloir entre nous.
Jésus disait aussi dans son enseignement : Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le aussi de même pour eux. Car c’est la loi et les prophètes (Matthieu 7/12).
Comment ceux et celles qui vous traitent ainsi espèrent-ils être traités à leur tour ?
Je pense qu’il(s) et/ou elle(s) aimerai(en)t être écoutés et entendus.
Qu’il(s) et/ou elle(s) aimerai(en)t être respecte en privé comme en public pour ce qu’ils (elles) sont et ce qu’ils (elles) représentent.
5- Cependant si ceux et celles qui souhaitent des éclaircissements sur ce que vous dites ou que vous aurez écrit. Je pense qu’ils peuvent toujours le faire librement dans un cadre respectueux et approprie.
Et je sais que cela a toujours été un plaisir pour vous d’expliquer et de réexpliquer ce qui a été mal compris par nous tous pèlerins et dans un échange cordial par lettre ou tête-à-tête.
Quelque soit la forme que vous donnerez à cet outil de communication (blog), nous vous suivrons.
Nous vous aimons bien, aimé prophète.
René O. Grande-Bretagne

10dec18  202C196
Plus je découvrais de lumière dans vos entrées sur le blog, plus vos paroles gagnaient en signification.
Elles proviennent de Dieu.
[L'arrêt de votre blog] c'est une déchirure spirituelle pour moi, mais d'un jour à l'autre une situation bloquée se   transforme et se tourne quand même vers des processus phénoménologiques ou transcendantaux avec Dieu si on veut être utile au monde. Une génération passe, une génération vient et la Parole de Dieu subsiste toujours.
C'est vous qui savez. Prenez la bonne décision.  Passez à autre chose. L'évolution est permanente. Ça nous permettra de relire plus calmement tous vos enseignements déjà donnés;  mais il est vrai qu'un lien entre nous et vous est quand même à mon avis nécessaire, essentiel, sous une autre disposition, optimale, aérée, afin qu'elle ne vous alourdisse pas l'esprit qui organiquement doit assurément être épuisé de tous ces écrits  contraignants depuis plus de 40 ans déjà.
Merci pour tout cela. Je ne répéterai jamais assez : Merci, merci pour votre aptitude créatrice, merci pour votre amour.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

10dec18  202C197
Frère Michel, bonjour,
Il est surprenant qu'un ou des frères, "pas les moindres", qui adhèrent à La Révélation d'Arès, dont le but premier est le changement du monde en bien, ignorent votre enseignement, en tout cas le plus récent qui est pourtant le plus à même de favoriser ce changement.
Vous faites partie du monde et changer le monde implique de le connaitre, de le comprendre, dans la mesure de nos moyens bien sûr, dans toutes ses facettes qu'elles nous plaisent ou non.
Personnellement, je ne crois pas avoir raté une seule de vos réponses si ce n'est peut-être par inadvertance. En ce qui concerne les commentaires si j'ai un peu de retard de lecture de votre blog et qu'ils sont trop longs je peux lire en diagonale.
Il serait intéressant de connaitre les raisons de ce ou de ces frères, qu'ils prennent le temps de s'exprimer sur le blog pour nous expliquer.
D'autres frères je pense à Claude M. ainsi qu'à Antoine ont eu le courage de le faire. Oui je pense, même si c'est une erreur de ne pas vous suivre, qu'il faut quand même du courage pour s'opposer à vous mais encore plus de courage pour revenir dans votre sillage.
J'en profite pour saluer celui de Claude M., que je ne connaîs pas. Il me semble comprendre au travers de ses commentaires, qu'un long chemin dans ce sens a été fait, ce qui n'a pas dû être facile, nous pouvons espérer de notre frère Patrick B. qu'il en fera de même.
À tous ceux qui pensent que vous ne pouvez plus nous apprendre quelque chose de nouveau, je suppose que c'est la raison principale de leur désintérêt. Je les invite à lire la réponse du 20 nov 2018, 202C12, concernant le rôle de la conscience ainsi que de l'âme et leur parenté avec Dieu; Quel frère avant de lire la réponse de frère Michel sur ces sujets pouvait expliquer aussi clairement que possible ces choses-là et même après l'avoir lu une seule fois, quel frère aussi brillant soit-il pourrait dire j'ai tout compris ?
Denis M. de l'Aude

10dec18  202C198
Vous êtes une mère pour nous.
Dans la Parole, le Créateur désigne les disciples du Prophète Mikal en ces termes : les oisillons du faucon. On imagine une tripotée de petits oiseaux, dans leur nid, le bec ouvert vers le ciel, à piailler plus fort les uns que les autres pour recevoir leur nourriture... Et le faucon, avec l'acuité et la vivacité qui le caractérisent, vient se poser près d'eux.
Je n'ai presque jamais commenté sur votre blog (deux fois, je crois) et j'en suis désolée, mais je le lis aussi fidèlement que je peux. Votre enseignement est fondamental dans mon évolution (par exemple, l'entrée 182, "sein d'Abraham", a modifié considérablement mon rapport à la mort) et l'amour, la patience, l'humilité absolus dont vous faites preuve dans vos réponses, notamment à vos détracteurs, sont un modèle constant pour ma propre vie.
Quand j'ai lu pour la première fois votre commentaire du 4 décembre (202C44), j'ai été saisie d'une grande compassion pour vous, mais aussi d'une peur que le blog cesse — il m'a tant apporté ! Mais un échange téléphonique avec mes parents, Claudine et Dominique du Roussillon, m'a débarrassé de ma peur.
J'ai une confiance totale en vous, et quelle que soit la voie qui sera choisie pour maintenir un lien entre vous et nous, je m'efforcerai d'en être !
Mon époux Julien tient à ce que je rajoute un mot : il est allé à la messe ce matin et le prêtre, dans son sermon, a évoqué l'expression intelligence du cœur mais aussi le terme pénitence de façon positive, en l'employant comme un synonyme de "conversion" (pour les catholiques, se convertir c'est régulièrement se remettre en question pour revenir vers l’Évangile).
Je pense très fort à vous et à sœur Christiane, je prie avec vous et vous embrasse de tout mon cœur,
Marie A. du Rhône

10dec18  202C199
Très cher prophète,
Même si je n’y contribue pas, je suis un lecteur de votre blog, à propos duquel nous échangeons très souvent avec mon épouse Myriam et ma belle famille dont nous partageons le toit. C’est une source de réflexion et une base de travail pour beaucoup d’entre nous.
Étant bordelais, j’ai eu l’occasion de vous entendre parler de vive voix des erreurs de la mission — de la mission sociale notamment qui nous a fait perdre une génération.
Peut être que je m’avance un peu, mais je pense que votre blog nous à fait rattraper ces années, au moins sur le plan de la compréhension de votre enseignement, car celui-ci est quotidien et surtout accessible à tous.
Bien souvent, il m’est arrivé de relire Le Pèlerins d’Arès dans ses éditions annuelles et de faire le parallèle avec votre blog. Je me dis alors : "Frère Michel disait déjà la même chose il y a des années, mais n'a pas semblé être entendu ou compris du moins."
Pour moi, le blog, c’est l’apogée de votre enseignement ; votre pensée y est claire, précise. Vos conseils y sont précieux, pour nous montrer la Voie à suivre.
Il est le Lien direct entre vous et la grande Assemblée.
Je ne vois pas d’autres moyens de le remplacer qui pourrait être aussi "efficace" et qui pourrait vous faire gagner du temps.
Grâce au blog, vous serez le prophète qui aura laissé le plus d’écrits de votre vivant et qui plus est, de votre main. Ce n’est pas rien !
Je vous embrasse et vous redis toute l'affection fraternelle et le soutien que j’ai pour vous et pour votre dévouée épouse Sœur Christiane.
Nicolas B. d'Aquitaine

10dec18 202C200 
Ce frère Patrick B. qui ne vous lit pas, et qui d'après certains commentateurs ne serait pas le seul dans cette société que vous appelez le petit reste — petite reste de vos spirituellement très proches, si je comprends bien — était peut-être simplement en colère quand il vous a rembarré, car je crois que c'est ce qui s'est passé d'après les descriptions qui en ont été données ici.
Je suis un lecteur de votre blog, sans être ni pèlerin d'Arès ni Pèlerin d'Arès, parce qu'il y a peu de bibliothèques d'échanges de cette qualité sur l'Internet. Étant moi-même appelé à répondre à des questions métaphysiques délicates, je vous avoue que je m'inspire de vous de temps en temps.
Mais je reviens à la possible colère de Patrick B. La colère est un mystère, donc une énigme. Ce n'est sûrement pas à vous que je vais l'apprendre. J'ai le souvenir d'avoir lu quelque part sous votre clavier que vous étiez coléreux autrefois et que vous vous êtes délivré de ce mal par la pénitence. Eh bien ! la réponse est simple : Patrick B. n'est pas un pénitent accompli. La question est : Peut-il le dévenir ?
La colère est à la frontière de la vie et de la mort.
Jean G. de l'Ain

11dec18 202C201
Frère Michel bonjour,
C'est pas à cause d'une personne, que tout le monde doit être pénalisé.
Youcef de Marseille

11dec18 202C202
Ce mouvement des gilets jaunes est symptomatique du raz le bol général de ceux que la religion du roi noir n’arrive plus à réconforter des renoncements à l’amour propre et à l’amour du prochain qu’ils ont intégré en son nom dès l’enfance par imitation d’adultes eux mêmes déjà égarés de générations en générations depuis Adam [Rév d'Arès 2/1-5].
Néanmoins, il faudrait que par un miracle improbable tous ces "endormis" ou "excités" ou "fatigués" ou "en colère"  réalisent que c’est la pénitence qu’ils peuvent choisir  pour eux et non un changement politique qu’ils doivent réclamer à d’autres.
Il me semble que cette fameuse pénitence dont nous parlons n'est pas sexy [?].
Si c’est juste un effort altruiste, il n’intéressera  personne, chacun considérant qu’il fait déjà assez d’efforts pour d'autres dans sa vie quotidienne :
Son temps (illusoire d'après La Révélation d'Arès : référence inconnue) est rempli des rituels abscons de la vie sociale et le renoncement au bonheur individuel est le principal effort récompensé par les lois et coutumes.
Le temps passé à renoncer à ses aspirations à l’école pour s’adapter au semi-esclavage de la vie au travail l'a donc lancé sur une voie de garage meublée par une vie de famille partagée avec des personnes à la vie aussi médiocre que la sienne !
De plus, les fruits de la réactivation spirituelle sont lointains (quatre générations... Rév d'Arès 24/2) et les soucis et plaisirs du quotidien remplissent déjà sa vie qui est devenue tellement vaine que la vanité des dits soucis et plaisirs n’est visible que s'il est nostalgique d’Éden .
Mais comment faire de cette nostalgie autre chose qu’un romantisme avec ses alternances de spleen et d’idéal ?
Faire pénitence ? Ne serait-ce pas commencer par cesser de renoncer à ses légitimes aspirations à la paix, à la tranquillité, à la beauté ? Or, je ne les trouve qu'en fermant les yeux, en me taisant et en ouvrant mon cœur .
Le premier remède radical que nous pouvons apporter à ce pays, c'est l'appel à déserter la foire d'empoigne pour le silence et à la prière.
Encore faudrait-il que ses habitants voient dieu [le d minuscule volontaire ?] comme leur Source de Vie, le porche auquel ils sont moulés (Rév d'Arès 1/11) et pas comme propriété des religieux à l'image du capital des bourgeois !
J'ai laissé tomber (provisoirement) la mission telle qu'elle se pratique à Lille, car mon aspiration de jeune homme était plus proche du monachisme que de la maïeutique... Et vu que rien n'est obligatoire !
Laurent T. du Nord

Réponse :
Voilà une puissante formulation du problème fondamental auquel notre mission fait face depuis quarante-quatre ans. Je ne peux résister à la nécessité de l'afficher parce que c'est le problème même auquel j'ai demandé à notre mission parisienne de réfléchir le soir du 30 novembre.
Nous ne sommes ni religieux, ni athées, ni humanistes, nous sommes autre chose. Mais clairement quoi ?
Je comprends votre monachisme, qui est celui de tout moissonneur que suscite le Père : "Monos", racine grecque de monachisme, signifie "seul" ; chacun est dans son tube, comme je dis souvent, métaphoriquement. Par contre, notre mission est-elle une maïeutique ? Non, mais chacun et chacune de nous a en son for intérieur une terrible maïeutique: Comment accoucher clairement de ce que La Révélation d'Arès fait de lui ou d'elle, de ce qu'il est ou de ce qu'elle est ? La réponse n'est pas dans les mots... mais dans notre substance ontologique. Nous sommes à la recherche de ce noyau.
Merci pour ce commentaire, frère Laurent, très important à mes yeux.

11dec18 202C203
Je prends un peu de temps pour manifester ma réponse à votre souhait de momentanément geler ce blog ou de l’arrêter.
Vous ne pouvez cesser de nous enseigner, cela est certain.
Mais vous pourriez le faire autrement. Oui pourquoi pas ? Si cela nous conduit à viser plus juste dans nos efforts et à ne pas disperser nos projets.
Les événements extérieurs que subit la France jouent certainement une part dans l’exacerbation que l’on sent poindre dans la population et donc aussi chez nos frères du petit reste. La crise du monde s’accélère. Les résultats de nos efforts de moisson ne sont pas au rendez-vous. Il faut sûrement changer de tactique. Privilégier la qualité et les projets visibles de masse. Des spectacles peut-être? Des rassemblements?
Je connais et j’apprécie la personnalité indomptable d’un Patrick B ou d’un Éric D. et je les aime comme des frères de sang que les circonstances et aléas de la vie séparent de la mienne. Ils ont plein de feu et de passion qu’il s’agirait de canaliser et d’orienter vers une formule efficace de notre mission. Ils lisent certainement votre blog avec constance mais travaillent aussi leur propre réflexion personnelle sur l'établi de leur expérience du terrain, leur terrain. Ces frères et d’autres que j’ai connus dans le passé sont parfois difficiles à suivre mais ils portent une part de Dieu qui mérite d’être entendue par ceux qu’ils qualifient, tout en les aimant, de "religieux". Ils poussent un "cri" éperdu qu’il faut écouter. J’en fais peut-être partie moi-même de ces "religieux" et je n’en prends absolument pas ombrage.
Un jour sûrement nous nous rejoindrons pour travailler au plan du Père. Je lutte comme eux à ma façon contre le conformisme et je crains comme eux que les Pèlerins du petit reste finissent en religion avec ses mystères et ses non-dits. Je me sens moi-même parfois isolé au sein des 5x6.
Mon métier actuellement m’empêche de participer assidûment aux débats internes mais dans quelques années j’espère avoir plus de liberté.
Enfin, votre présence parmi nous est primordiale pour grandir ensemble comme un peuple. Il y a tant de bonté parmi mes frères de toute la terre comme celle de ces "gilets jaunes" qu’on ignorait et dont on découvre soudain le visage et les mots. Dieu assurément parle par ce peuple-là. Il dit quelque chose au monde : La Vérité c’est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7] et il peut changer.
Je vous embrasse fraternellement.
José O. d'Île de France

11dec18 202C204
Bien aimé Frère Michel, bien aimé prophète,
Depuis le 4 décembre 2018 dans mon esprit, dans mon cœur, il y a un avant et un après.
Il y a eu la tristesse, le désarroi, puis sont venus la réflexion, le questionnement.
Comment un seul frère vous a-t-il fait prendre une telle décision, celle d’arrêter le blog ?
Votre blog nourrit l’univers, cet enseignement que chacun de nous lit, intègre et essaie d’appliquer jour après jour ouvre une brèche de lumière dans ce sombre égrégore [? un égrégore est un des anges qui violèrent les filles de Seth].
Dans votre réponse à notre frère Tony vous dites : "Deviens l’homme ou la femme de paix, d’amour et de pardon, d’intelligence spirituelle. Sois libre de tous préjugés même envers ceux qui veulent te rendre insignifiant(e) ou pire encore. Que ton courage ne faiblisse pas, car seul le Bien vaincra le Mal."
Votre détresse est grande, et je mesure le profond désarroi dans lequel notre frère Patrick vous a projeté. Un voile a couvert la terre. Nous ne mesurons certainement pas l’impact du blog sur notre société, des frères (ou sœurs) ne le lisent peut-être pas toujours quotidiennement mais d’autres que nous ne connaissons pas s’en nourrissent également.
Nelson Mandela disait : "Dans la vie je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends."
Sœur Christiane vous a dit à propos de votre blog : "Votre idée de créer un blog vous a sauvé de l’isolement. Le blog permet aux pénitents et moissonneurs et à d’autres de comprendre La Révélation d’Arès comme il faut la comprendre" (blog entrée 200).
Avec le blog vous êtes plus près de nous, même si parfois il est très dense.
Nous avons la version papier, ce qui nous permet d’y revenir souvent.
Quelque soit votre décision, nous sommes avec vous, avec vous nous poursuivons l’Œuvre du Bien.
Ta voix sonne (à) la cloche. Pure (ta voix) sonne. Juste prophète, va les mains devant ! (Rév d'Arès xxxvii/1-2)
Tu fends le front dur comme le mur. Tu es Mon Honneur (Rév d'Arès xxxvi/15-16).
Le(s) frère(s) pren(nent) ta voix ; le Bon t’écoute aussi, il dit : Tu es le juste, la bonne pensée. Ta voix le jour (va) droit. (Rév d'Arès xxxvii/9-11)

Nous vous assurons de tout notre amour fraternel et vous embrassons chaleureusement ainsi que sœur Christiane.
Marie-Thé et Yvon C. de la Nièvre

11dec18 202C205
Bientôt treize ans que vous avez créé votre blog avec ses nombreuses entrées pour expliquer en long et en large le sens La Révélation d’Arès. Les entrées par elles-mêmes participent à affûter notre pensée et fortifier notre foi toujours évolutives. De très beaux commentaires témoignent du chemin parcouru de nos frères dans leur ascension.
J’en conviens : Ce Blog auquel je n’ai quasiment pas participé, mais que j'ai beaucoup lu, sur lequel j'ai réfléchi et que j'ai partagé avec mes frères reste un outil indispensable dans notre relation au prophète que nous n’avons pas su mettre au milieu de nous. Des thèmes d’une profondeur spirituelle, plusieurs en lien avec l’actualité de plus en mouvementée... Notre heure approcherait-elle pour être connus ?
C’est peut être dans ces moments que nous aurons le plus besoin de vous, cher prophète, pour nous accompagner, bien que je mesure tout le travail que vous avez déployé à bientôt quatre-vingt-dix ans.
Le blog dans sa forme actuelle est notre source d’inspiration, de réflexion en complément de La Révélation d’Arès, merci de le poursuivre.
Oui nous avons un très grand prophète : Mikal, j’y suis attaché et je le resterai avec fidélité. Alléluia !
Patrick Le B. de Bretagne-Sud

11dec18 202C206
Plus de douze ans d'existence sans discontinuité.
202 entrées en prise avec les réalités de l'assemblée et du monde.
Des milliers de commentaires assortis de réponses personnalisées.
Des centaines de pages au fil desquelles votre parole s'est faite de plus en plus fluide et légère à mesure que ce blog s'est développé : Aujourd'hui il nourrit (Rév d'Arès 20/2), il répond, il guide (25/5), il informe, il éclaire, il enseigne (28/10), il moud la Lumière (vi/2), il mâche, il mâche et remâche la poussière pour le frère (xii/5). Il est aujourd'hui plus qu'une Mine, une Mer (xxi/12), une Mer dans laquelle se reflètent désormais pour l’Éternité les reflets de mille roches (27/6), les cœurs de vos frères et de tous ces siffleurs (xxxi/19) qui sont venus s'abreuver à votre fontaine (xx/8).
Quelle richesse !
Quelle densité aussi et quelle force ! Il se dresse sur la page de mon navigateur comme un long bâton de pèlerin taillé dans un sarment de Vigne (31/1) serrée, tressé avec amour nourri par votre parole, votre vie et celles de vos frères. Les silences des petits, de ceux qui disent ne pas savoir écrire, je les entends aussi souffler entre les lianes tressées par vos mots fraternels et aimants : Et ce que tu auras écrit (33/10).
Je vous ai suivi et commenté dès le début (d'abord sous le pseudo de Souldigg, puis sous mon et mes prénom d'état civil). Votre blog a porté ma vie et ma pénitence (30/11) depuis, comme naguère vos venues à Paris, vos allocutions à Arès, vos propos rapportés et vos ouvrages annuels. Aujourd'hui encore je vis au rythme de votre pensée et je ne manque jamais une occasion de vous lire sur mon smartphone dans le métro, à la pause au travail, ou sur mon PC le soir, que je suis de retour à l'atelier. Mon travail d'affiche, mes écrits, mes films, ma mission, jusqu'à ma vie de famille sont imprégnés de tout ce que vous avez écrit (33/10), en plus de la Parole que vous m'avez aidé à comprendre et à accomplir (35/6). Ce blog, trace de votre passage sur terre a pris racine en moi, comme en de nombreux lecteurs assidus j'imagine.
Mais depuis votre appel à relire tout votre enseignement l'an dernier, je ressens de plus en plus le besoin de m’asseoir pour approfondir et je me surprends à manquer de temps pour prier, relire ce que vous avez écrit avant et fouiller, parce que d'un commentaire-réponse à l'autre, je ne veux rien rien manquer de ce que vous écrivez, je veux baiser la foulée de votre talon (Rév d'Arès xxviii/28) de fer sur le papier.
Je me suis surpris plus d'une fois à désirer secrètement que vous ralentissiez le rythme de parution  pour nous donner le temps de digérer certaines choses d'importance primordiale, pour retourner comme le grain (Rév d'Arès 6/3) en nous vos mots jusqu'à les diaprer, pour vous questionner en retour, expérimenter les idées que vous suggérez avant de revenir vers vous, lire les auteurs que vous citez... et passer le tout au tamis (25/5) de mon expérience sensible et de la Parole pour les éprouver. Mais paradoxalement, c'est cette volonté de ne rien perdre de ce vous disiez, alors que vous alliez à chaque fois un peu plus loin et que je peinais à avancer, qui m'a poussé à accélérer le pas et à me mettre à courir, moi aussi, pour vous rattraper.
J'ai tout laissé derrière moi, sacrifiant de nombreuses heures, parfois des journées et des nuits entières à lire et méditer votre blog et tout ce qu'il nous suggérait d'approfondir pour avancer : le Véda, le Tao, Bouddha, Chankara et la Non-dualité, le Bien pour le Bien qui pulvérise toute la métaphysique occidentale, Derrida et sa déconstruction, son Vivre enfin et son oui à la vie, les pensées de Pascal, Spinoza, Levi-Strauss, votre projet d'éclatement des grands ensembles qui portent en germe l'éclatement de tous les pouvoirs et leur dissolution à terme, la passerelle jetée avec le monde musulman et les appels envoyés aux rois blancs et noirs.... J'ai franchi maints caps en m'appuyant sur vos écrits, bondissant de lignes en lignes au fil des jours, embrassant dans ma pensée démultipliée la largeur de votre paupière (Rév d'Arès xLvii/6) jusqu'aux 360 degrés, ne plus quitter Dieu du regard (36/2), retrouver le regard des anges qui rendent pures les nudités (33/22), refonder au fond de sa corne la bonne rave (xxxix/14) pour voir clair et Vivre.
Vivre est dépourvu de science (Rév d'Arès 33/6), vivre c'est courir (xxii/10) sans cesse porté par la Vie (24/5), le Souffle (5/1), la prière et comme j'ai aimé courir à vos côtés, nager dans vos eaux et surfer sur vos lignes ! Je me suis empli de vous tellement que je peine aujourd'hui à tout contenir, chaque pas de mon ascension se faisant plus lent et appelant en retour un long silence et de longues prières pour garder la ligne. Je me rends compte aujourd'hui que je n'ai fait que survoler à toute blinde votre enseignement pour l'embrasser d'un regard et plonger éperdument comme une toupie en flamme au cœur de cette ascèse libre et souveraine qu'est la pénitence (30/10), que j'ai enfourchée comme j'enfourchais mon bicloune enfant, pour chevaucher les bosses des sentiers forestiers et sentir le Vent puissant glisser Sa Main sous mon aile, frêle et turbulente lame que je suis. Mais qu'en ai-je caillé en moi vraiment ? Suivre votre blog m'a porté au seuil de la transcendance et ce que je découvre d'elle, me fait dire aujourd'hui que c'est un retour, le Retour qui a commencé en nous autour de vous, le Retour dans la vie, dans la chair, dans le faire, dans la simplicité et la force du faire. Fortes la main, la roue (xxxvi/21). Mains et roue m'évoquent chariot qui m’évoque caravane, exode, conquête et fécondité, spirituelles cela va sans dire. Conquête de la terre pour en faire l'escabeau du Ciel, conquête de nos vies pour en faire des âmes libres (10/10).
J'ai en projet de lancer mes images et mes mots dans le monde pour accompagner les vôtres, vous faire escorte avec mes images en vitrine et sur la toile pour qu'enfin le monde vous reconnaisse pour ce que vous êtes, le Prince de Paix annoncé par Isaïe (Isaïe 9/6), ce merveilleux conseiller que le Père-Mère dans sa Miséricorde nous a envoyé pour qu'enfin le monde et les hommes soient gagnés à la Paix en ces temps cruciaux où des soulèvements de toutes sortes et une guerre mondiale se préparent. Mais avant, j'ai grand besoin de me re-pénétrer de la Parole, de toute la Parole depuis ses origines védiques jusqu'à La Révélation d'Arès, de relire votre enseignement et de le relire à l'aune de cette transcendance à laquelle vous nous avez invités, transcendance que j'ai rallumée en moi, fait grandir et même exploser à vouloir courir à en perdre le Souffle et l'haleine à vos cotés.
Transcendance que je sens être au cœur de la mission du prophète Mikal qui me semble débuter aujourd'hui maintenant que vous avez réussi à rassembler un petit peuple autour de vous avec l'enseignement de Jésus, dont la pierre de touche est la pénitence, cette pénitence que bien des hommes ont rejetée, parce que l’Église les en a dégoûtés, mais qui grâce à nous reprend peu à peu sa place dans les cœurs et les tréfonds de l'être et de la Pensée. Que dit le gilet jaune sinon sa soif de libération (Rév d'Arès 28/6), sa volonté de reprendre son destin en main, lui que le système a transformé en tronc tondu et pelé ? Que dit aussi ce soulèvement de force poitrinale sinon que vous avez quelque part réussi à laver le sang de Yëchou (xxxi/8), lumière dans la terre (xxix/8), qui se relève aujourd'hui auréolé de ce jaune argenté dont le Père vous dit que vous êtes le fil (xxxix/3), fil-nerf à suivre pour revenir vers Lui ? Vers cet Infini (17/3) qui nous tend les bras depuis le Hors Temps, le Hors Distance, l'Infini libre de toute haie, de tout heurt, de toute pensée géométrisante.
Je voudrais m’asseoir pour tout reprendre et fortifier en moi ce que j'ai appris de vous et en même temps je me dis que voilà, nous y sommes, le grand tournant de notre Histoire, parvenu au seuil de l'Exode, à la veille du départ pour le long voyage (26/1), pour ouvrir les Ciels (xxii/13) devant les hommes qui aspirent à l'équité, au Bonheur, à l’Éternité, au partage, à l'amour fraternel simple et sage plutôt qu'au règne des pouvoirs. Mais sommes-nous prêts ensemble à assumer ce rôle ? Je vois le monde qui bascule à vitesse grand V dans le chaos et le fracas des armes et je me dis que nous avons plus que jamais besoin de vous pour nous éclairer et nous guider, dresser Haut le phare de la Parole d'Arès dans un monde qui court vers la Colère (30/9) et la détresse (23/3, 12/9), tenir fermement le bras en feu sur l’île (xxvii/10) pour rappeler et montrer où est le Saint, le Vent (x/4), le Bleu (xviii/12) dans la tempête (xii/6). Relier la terre au Ciel. Montrer les voies de passage praticables, les sentiers encore accessibles (7/1)
Ce blog est le moyeu qui nous éclaire et nous relie (belle noria que tous ces commentaires enrichis et éclairés de vos réponses qui se succèdent), nous guide et nous nourrit, nous donne aussi une visibilité en tant que Pèlerins d'Arès à vos cotés et fait important, nous donne le sentiment et l’impression d'exister en tant que peuple de Dieu (40/5) dans le monde, face à la voix des médias et des puissants qui occultent toute grande pensée et plus encore la votre, La Révélation d'Arès et sa noble Mission depuis son surgissement.
Votre blog est aujourd'hui le seul vecteur à porter dignement La Révélation d'Arès dans le monde et capable de lui offrir un éclairage de haute portée et de haute volée en retour. Reste que vous êtes, comme le soulignent certains, parfois bien obligé de faire avec des questions de bas niveau qui donne parfois un ton de bavardage à votre blog et rabaissent votre haute pensée (xxxviii/2), mais qui témoignent aussi de la réalité du petit peuple que vous avez rassemblé (24/1) et des difficultés que vous avez rencontrées, qui seront celles n'en doutons pas, des X générations qui entreprendrons l'ascension après vous jusqu'au Mont.
Ce n'est pas un peuple de savants appelés à écrire de belles lignes que Dieu a appelé à se joindre à vous, même si certains qui vous suivent le sont, car un peuple a besoin de tous, mais un peuple de gens simples et ordinaires appelés à se lever pour se faire héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) de l'amour et serviteurs du temps qui vient (16/10). Jésus parlait en paraboles et s'adressait à des petits, et vous avez à votre manière humble et aimante, éclairé bien des situations anodines qui portent en germe la résolution de bien des conflits et problèmes dans le monde, dans les cœurs, dans les entreprises et jusque dans les familles. Quel intellectuel, quel penseur du haut de sa superbe s'est plié à répondre aux questions des plus humbles sans se lasser pour les aider à sortir de leur torpeur dans laquelle les pouvoirs les ont entretenu pendant des millénaires ?
Toutes ces questions muettes qui sont restées tourmentées sans réponse pendant des siècles enfouis dans les cœurs, vous les avez irriguées avec patience (36/20) et constance d'un filet de lumière qui s'est fait selon les cas, pluie ou grêle, lèvre jaune ou lèvre noire (xxxvi/12). Quand on pense que seulement quarante hadiths du prophète Mouhammad ont été authentifiés, et que là nous disposons d'une Mer (xxxiii/12), estampillée si je puis dire, comme rollet dans lequel le frère lit le vrai (xxxiii/9) ! Quand les hommes du commun qui sont de loin les plus nombreux sur la terre, découvriront ce que contient ce blog, croyez moi, ils s'en nourriront et seront bien heureux de se retrouver dans vos pages. Je gage qu'un jour ce blog nourrira de miel de nombreuses veillées d'âmes.
Témoignage de la vie d'un peuple qui s'est peu à peu rassemblé autours de vous, ce blog a permis à qui le souhaitait de se relier à vous, de nous enseigner et de nous porter jusqu'à faire passerelle entre nous à travers vous. Il donne à voir aujourd'hui un peuple qui se rassemble autour de vous avec toute sa diversité de pensée, de voir, de croire, de moissonner, de vous tenir plus ou moins à distance ou à l'écart, mais qui n'en demeure pas moins lié à votre parole qui est la Parole (Rév d'Arès i/12, xxxi/10), votre charisme, votre personne. S'il ont creusé les dissensions et les crises qui jalonnement vos pages, on voit bien que ce petit peuple peine à se relier les uns aux autres en profondeur pour former un vrai peuple si je puis dire, il peine à accomplir ce que vous lui demandez, mais n'est ce pas ce à quoi il est appelé ? Peiner pour sa gloire et celle du monde à venir.
Ils sont là et prêts à vous suivre, certains campent (Rév d'Arès 24/5) à vos cotés depuis des années, d'autres arrivent tout juste. Ils forment à eux tous comme un agrégat de l'humanité présente passée et à venir dispersée sur toute la terre. Petit peuple racine qui porte en germe le monde changé parce qu'il est celui qui s'est rassemblé à vos cotés. Le peuple qui s'est mis en marche bon gré mal gré avec Moise était-il plus vaillant, plus armé, plus unifié, plus éclairé ? Va prophète, conduis le vers moi le cou tendu (25/10). Mon Pacte n'est pas déçu (xxxi/14).
Nos assemblées, hélas, dispersion dans la masse et broyage par le système obligent, ont peu de moyens pour se retrouver autours de vous comme autour d'un bon feu pour partager espoirs, leçons et lumières en toute humilité, après avoir œuvré au champ ou à l'établi pendant une semaine ou pendant une journée. L'écrit qui nous relie à vous, nous impose à tous un différé, un temps d'écart si vous voulez, en lieu et place d'un direct, et nous fait vivre chacun dans une temporalité différente, différente de la votre mais aussi  différente de chacun. Certains ont réussi à s'accorder et à former ici et là, de petites grappes autours de votre enseignement, une grappe de jeunes ici, une petite assemblée locale là, un foyer d'époux ou deux trois amis là-bas... mais la plupart d'entre nous vivent leur foi sous la tente de leur solitude (34/7). Comment remédier à cela ? Faut il encourager à partager votre enseignement ? Enseigner ou transmettre la pénitence ? Travailler ensemble sur des dossiers, des sujets à creuser ?
Le blog dans sa quotidienneté nous entraîne dans votre sillage jour après jour et nous porte, mais est-ce vraiment l'outil qui convient aujourd'hui pour réarmer l'image et ressemblance (Genèse 1/26) positive du Père en chacun de nous, armer nos âmes du fer (ii/17) de la conquête, rassembler nos forces et nous souder les uns aux autres autours de vous prophète (xxxvii/2), dans un exode qui se veut cette fois-ci spirituel ?
Cet outil d'enseignement qui a accompagné le réveil et la formation de pénitents (Rév d'Arès 30/11) et moissonneurs (5/2) en des temps où nous pouvions encore espérer rattraper un peu plus de notre retard sur l'Histoire et son avancée, pour être prêt à y entrer de plain-pied le moment venu, est-il encore adapté aux temps d'urgence que nous vivons, à l'heure où "nous entrons en dystopie", comme vous l'avez écrit ? M'épancher sur les idées et les questions de fond qui m'ont traversées me prendrait des pages et des pages et je ne veux pas alourdir ce fil où je vois se planter une après l'autre les tentes de mes frères en réponse à votre Appel (xii/7). Je me réjouis, oui je me réjouis en définitive de ce qui arrive, une vague de tentes qui disent chacune à leur manière leur attachement au prophète et leur désir de le suivre, avec toute leur diversité, leurs richesses et leur chaos accroché à leurs semelles. J'en fais partie et mes semelles sont elles aussi bien lourdes de mes tempétueuses clowneries.
Ce monde vacille et soyons sûrs qu'il sera balayé dans les siècles à venir, alors qu'avons-nous encore à nous y attacher ? Je ressens un profond  besoin de silence et de paix pour me poser et réfléchir, comme vous, à tout ce que vous avez écrit et à ce qui arrive derrière la vague des gilets jaunes. Relire la Parole du Père à l'aune de la Transcendance et de la libération hors du temps à laquelle elle nous appelle pour répandre le vrai changement et armer les âmes d'Espérance. Relire la veillée 28 et la montée des hommes des steppes (Rév d'Arès 28/10) sous ma tente-volcan que j'ai plantée un peu plus haut sur mon affiche et tendre mon regard vers les images-signes du Livre.
À tout problème je ne connais qu'une seule solution : dépassement changement création ! Je n'ai ni plus ni moins l'impression en définitive d'avoir fait un premier tour de piste ces trente dernières  années, tout ce que j'y ai vécu m'ont permis de forger ma lame et mon apprentissage de la Parole et de la vie d'assemblée.
Je veille désormais. J'espère et je guette votre retour.
À vous prophète, vapeur avant l'aurore (Rév d'Arès xix/18) et voix de fer (iii/3).
À vous mes frères de l'aube (Rév d'Arès xxxv/7), marcheurs sol-air.
À vous tous je souhaite un Noël veillée d'espoir-veillée d'armes
dans la Confiance du Père
Éric D. d'Île de France

Nb : Les assemblées qui sont intéressées par mes affiches peuvent me faire la demande de fichiers d'impression en haute définition à l'adresse suivante : tuvoisleretour@gmail.com

Réponse :
Pourrais-je écrire moi-même un si beau commentaire ? J'en doute. Je prononce tout à la fois mon admiration pour ces lignes belles et justes et ma contrition pour une faute que j'ai commise contre vous, frère Éric. Je me jette à vos pieds et, les lèvres tremblantes, je vous demande pardon.
Le soir du 30 novembre, j'ai dit du mal de vous, frère Éric. J'ai dit que vous étiez tout à la fois un grand croyant et un malade mental, parce que je vous avais parfois vu tellement insupportable que je m'étais demandé si vous étiez bien normal. J'avais oublié que la passion fait sortir l'homme des comportements standards et qu'échapper aux convenances et mesures de la vie sociale courante est passé pour fol.
Vous avez en Bernard L. de Paris un défenseur des plus fraternels. Il a vu en vous plus juste que je n'avais vu moi-même.
Mais, je vous en supplie, ne vous lancez pas devant nos frères dans des exposés longs au point de passer tantôt pour invivable, robespierrien, tantôt pour insupportable. La mission est difficile, il faut éviter de la compliquer par des diatribes sans fin. Soyez bref. Nous avons besoin de vous et je serais tellement triste que vous vous rendiez insupportable. Je vous embrasse.

11dec18 202C207
Il y a dans la cathédrale de Bourges, que vous connaissez sûrement bien, puisque vous y avez vécu avant 1974, une représentation de Moïse. Moïse y est montré en gloire comme une des voix les plus saintes du Créateur. Si des vitraux doivent un jour vous représenter, dans l'avenir, quelque part en un lieu où prieront les Pèlerins d'Arès (si on les appelle encore ainsi, alors) on vous y montrera à l'instar de Moïse, d'Isaïe ou de Jésus. Vous serez tout à la fois auréolé comme un des plus grands prophètes que le monde aura non reçu, puisque vous n'êtes pas reçu, mais vous êtes on ne peut pas plus ostensiblement dissimilé et ignoré, mais que certains auront vu vivre, lu et entendu parler, certains aussi miteux et inécoutés que le furent les compagnons des grands prophètes, les apôtres et disciples de Jésus. Mais restera quelque chose, qui est imprimé sur papier et relié par un certain nombre de vos lecteurs, et qui ainsi subsistera à l'inévitable disparition des sauvegardes numériques (CD et autres copies, mémoires, etc. fragiles). Par là, ce que vous avez enseigné est déjà comme enregistré par l'Histoire.
Alors, continuez !
Mais je devine que vous ne pensez pas à la postérité et à l'Histoire mais que vous vous souciez simplement de l'immédiat. Vous n'avez pas vraiment conscience de ce que vaut la perpétuation de ce que vous dites. On vous parle ou on vous écrit et vous répondez sur l'instant, sans vous souciez du lendemain, de ce qui restera de vos réponses. Vous vous dites : "C'est simple ; Il faut être pénitent, c'est ici et maintenant, point final." Les choses ne se passeront pas ainsi, Michel Potay. Les hommes aiment sanctifier même ceux qui comme vous se moquent bien d'être sanctifiés. Sanctifié vous serez ; sur des vitraux vous apparaîtrez.
Je devine, sans le connaître, que celui qui s'est lancé dans un dialogue de sourds en vous "criant à la gueule" le 30 novembre à Paris (c'est comme ça qu'on vient de me décrire l'incident) est un de ces miteux et inécoutés parmi les quelques uns que vous aimez particulièrement et sur qui vous compter le plus dans un combat spirituel que, pour le moment, vous livrez au vide. Alors, bien sûr, c'est crucifiant. Si Jésus avait été lâché par Pierre, Jean ou André, il aurait été avant même la croix crucifié sur le bois de la déception, de l'amour blessé. Qui ne comprendrait ça ? Le problème ici est l'énorme, la fantastique difficulté de votre mission, ce n'est pas le blog. Arrêtez votre blog, l'énorme, la fantastique difficulté de votre mission restera. Ça ne servira  rien.
Comment faire entendre le manque d'amour qui est la vraie question de ce monde ? Bouddha n'y est pas parvenu. Jésus n'y est pas parvenu. Comment replacer l'amour dans la vie, dans la mémoire, sous la peau des humains ? L'amour — l'amour évangélique s'entend, le vôtre — n'est presque plus audible. Et là où il l'est encore il n'est pour ainsi dire pas perçu. Sur quoi règne M. Netanyahou en Israël ? Sur Jérusalem, où l'amour a été prêché et reprêché. Y voyez-vous de l'amour aujourd'hui ? Non. L'amour n'apparaît plus qu'en creux dans les normes morales. La logique consumériste du monde actuel (voyez ce que réclament les gilets jaunes : du pouvoir d'achat !) n'a plus de place pour l'amour. Cette humanité ne souffre plus aucun état d'âme. Elle veut quoi? Du fric, du fric, fu fric. Vous avez une mission très, très difficile. Un jour, je me souviens, vous avez dit: "Si j'étais un puis de pétrole, je serais adulé. Mais je n'ai que la Parole de Dieu dont tout le monde se fout." C'était dans les années 80. Vous aviez déjà conscience de la difficulté.
Je vous admire, j'admire vos compagnons et compagnes de foi.
Poursuivez votre blog ! Vous êtes à la racine d'une arbre qu'enfin on verra peut-être sortir de terre, un arbre d'amour à la pointe toujours verte [Rév d'Arès xvi/13].
P. P. du Centre de la France

11dec18 202C208   
Bien aimé frère Michel,
Vous écrivez que je ne suis plus "le fil de votre pensée depuis longtemps." Or, bien au contraire, c’est la Parole et votre enseignement qui m’ont guidé tout au long de ma vie et qui guide aujourd’hui ce que j’ai de plus cher : mes enfants. Je vous ai d’ailleurs adressé un commentaire que vous avez publié le 17 novembre.
Il ne fait aucun doute que le ton que j’ai parfois utilisé au cours de cette réunion [du 30 novembre] était inapproprié tout comme certaines de mes facilités de langages. Je me suis peut-être laissé emporter par ma passion à contribuer à faire avancer notre Sainte Cause face à l’échec persistant de notre mission.
La passion ne peut être d’aucune utilité pour faire avancer la Vérité.
C’est pourquoi je vous demande pardon.
Patrick B. d'Île de France

Réponse :
Mon frère Patrick, je vous aime. Pardonné vous l'étiez à l'instant même où vous éleviez la voix avec véhémence le soir du 30 novembre. J'étais surpris mais pas offensé, parce que je ne ressens plus les offenses depuis longtemps ; elles me font seulement regretter la difficulté que nous avons à avancer, à faire l'ascension. Il n'empêche que vous me demandez pardon et que j'en suis touché. Je sais combien sincère est l'homme que vous êtes.
J'aurais certes préféré que les choses se passent autrement, mais j'ai compris sur l'instant que vous étiez sur un autre sentier que le mien, et comment pourrais-je vous en vouloir quand le Père Lui-même, par la voix de Son Messager, parle de sentiers chevriers (donc difficiles) au pluriel (Rév d'Arès 25/5) ?
La question à laquelle je réfléchis n'est pas là. Elle est ce blog. Est-il vraiment utile ? Il l'a été. L'est-il encore ? S'il faut en changer la forme, c'est le censurer, mais que suis-je pour censurer ? La censure, les césures, les sélections peuvent escamoter des pensées, des remarques, des critiques très importantes. Etc. Vous n'avez pas idée des questions variées que je me pose.
Je lis avec attention les encouragements à le poursuivre que je reçois, encouragements plus diversifiés sur le Fond qu'on pourrait le croire en lisant trop vite. Il y a huit jours aujourd'hui que j'ai posté mon commentaire 202C44. Je n'ai pas reçu beaucoup d'encouragements. Reprenant la manière de raisonner de Jean-Pierre N. (202C149) j'ai reçu à ce jour quelque 207 - 44 = 163 "protestations de fidélité au blog. C'est très peu," comme il dit. Et vous-même ne m'encouragez pas à poursuivre. Vous me demandez pardon, ce que j'apprécie, mais qui est autre chose. Vous parlez de mon enseignement, mais ce blog est-il enseignement pour vous ? Admettons que oui. Alors j'ai reçu 208 - 44 = 164 "protestations de fidélité". Ce petit nombre pourrait bien me cacher non de réels rejets de mon blog, mais un nombre plus grand, peut-être beaucoup plus grand, de réserves, qu'on n'ose pas me présenter parce qu'on devine bien ce que déjà ce blog me donne de travail. Nous vivons dans un monde très exigeant et très compliqué, même chez nous. Voir clair n'est pas facile quand les millions de soleils humains qui m'entourent m'obligent à porter des lunettes très sombres. Mais ceux qui m'écrivent sur ce blog m'apportent des lumières qui traversent l'ombre autour de moi.
Je poursuis ma réflexion.
Encore merci, frère Patrick, pour ce commentaire qui m'a ému.

12dec18 202C209
Bien aimé frère Michel,
Je n'ai jamais été une lectrice très assidue du blog. Je veux dire par là qu'il y a eu des périodes où je l'ai lu tous les jours, et d'autres où, le tentateur faisant son ouvrage, j'oubliais de le suivre avec régularité.
Mais je n'ai jamais douté de sa très grande importance.
Nombre d'entrées, de commentaires et de réponses m'ont fait progresser à pas de géant spirituellement comme pour ma mission. J'ai d'ailleurs plongé beaucoup de mes "réparties" missionnaires dans le blog. Et si je continue également à lire votre enseignement passé (Pèlerins d'Arès annuels et trimestriels), le blog s'y ajoute et tous les supports forment un même enseignement ô combien précieux. J'ajouterai même que, grâce aux réponses, votre blog est une mine d'or. J'y fais régulièrement des recherches à propos d'auteurs que j'aime bien, de points sur lesquels j'aimerais avoir votre avis éclairé.
Je pense que beaucoup dans notre assemblée savent que j'ai vécu une année particulièrement difficile. 2018 s'éteint dans la crainte de l'inconnu. Mais je n'oublie pas un conseil particulièrement important que vous m'avez donné en juin. Lorsque nous prononçons le Père de l'Univers, nous disons : Pour que nous fassions Ta Volonté. Et vous aviez souligné l'importance de cette Volonté divine, que nous devons faire nôtre, même si elle paraît si éloignée de ce que nous avions en tête.
Ma volonté à moi, c'est que vous continuiez ce blog.
Sans lui, je me sentirais bien seule face à ma mission.
Mais quelle est la Volonté du Père ? Que nous changions le monde [Rév d'Arès 28/7]. Et je pense sincèrement que votre blog a beaucoup apporté à la mission, en particulier à la mission parisienne. C'est une mine d'or. Et j'espère de tout coeur que le filon n'est pas épuisé.
Je vous embrasse et je prie avec vous.
Alexandra P. d'Île de France

12dec18 202C210
Bien aimé prophète,
Je suis un frère qui écrit très rarement sur votre blog michel potayblog.net, mais je suis un assidu lecteur de votre blog et je me joins à toutes celles et tous ceux qui vous assurent de leur soutien pour qu'à la suite de votre réflexion vous continuiez par ce blog à nous faire sortir de notre petit être pour nous amener vers les Hauteurs.
En effet les thèmes que vous abordez dans le blog et vos réponses à ceux qui vous écrivent sont pour moi une source de réflexions qui me nourrissent pour ma pénitence et ma mission.
Dieu vous dis : Ta parole est Ma Parole (Rév d'Arès xxxi/10).
Tu parle aux frères... Les frères prennent ta voix, le Bon t'écoute aussi: "Tu es le juste, la bonne pensée" (Rév d'Arès xxxvii/6-9).
Depuis plusieurs années j'ai fait le choix de me mettre dans les pas du prophète et du Créateur, je prie pour qu'il en soit jusqu'à la fin de mes jours.
Je vous embrasse
Célestin R. d'Île de France

12dec18 202C211
Cher frère Michel,
Je continue à réfléchir à la question posée.
Pour vous paraphraser : Le blog, pourquoi et pourquoi faire ? J’ai déjà donné toute mon appréciation de ce que le blog m’a apporté dans ma vie, tout en disant qu’il fallait peut-être réfléchir à une nouvelle formule, en particulier qui vous redonnerait du temps et de la hauteur (vos annotations de l’édition bilingue de 1995 ou le dernier Pèlerin d’Arès annuel m’ont finalement tout autant donné la Vie). J’essaye de résumer un certain nombre de points suite aux messages parus depuis.
— La force du blog, c’est de pouvoir suivre, au jour le jour, votre pensée et la vie de notre mouvement, si divers, sans dévier vers la dispersion toujours possible. Mais aussi de percevoir toute la relativité qu’il y a à appréhender les choses, qui nous échappent tellement dans leur profondeur et complexité.
— La faiblesse du blog : je me demande si ce blog n’a pas entretenu un élément négatif essentiel que vous avez énoncé depuis longtemps : le fait que les Pèlerins d’Arès regardent toujours vers vous, phare spirituel certes, mais devant en même temps aider les assemblées à gagner en autonomie. Remettre chacun devant ses choix serait peut-être une bonne chose, en prenant de la distance ou de la hauteur.
Cela dit, le fait de parler avec grande hauteur spirituelle, et de choses plus terre à terre est, je le répète, indispensable pour moi, pour beaucoup de raisons :
— Jésus prêchait ainsi, en partant de la vie quotidienne.
— Cela permet de bien montrer votre spécificité de prophète, tout à fait distincte d’un chef de secte ou d’un gourou, qui ne pense pas la vie quotidienne comme chose négligeable.
— Le blog adoucit l’énoncé de vos conseils. Quelque chose venant de "plus haut" serait sans doute davantage perçu comme des "ordres".
Je note aussi qu’à l’origine, vous ne pensiez pas ce blog comme missionnaire, et découragiez même ceux qui voulaient renvoyer leurs prosélytes vers lui, mais que cette situation a visiblement évolué, alors que le support, lui, ne changeait pas.
Cela dit, ce n’est pas parce que certains ne lisent pas le blog qu’il n’est pas une bonne chose : si c’est un problème de lire, et de lire de textes parfois longs, alors que dire des anciens Pèlerins d’Arès, surtout des derniers ? Si un P(p)èlerin d’Arès ne peut faire l’effort de lire la parole prophétique afin de s’en inspirer, quel est le sens de son engagement ?
Mais je pense que vous avez tout cela en tête et bien plus encore.
En tout cas, le fait de comptabiliser les messages que vous recevez ne me semble pas nécessairement représentatif d’une frilosité envers le blog ou de sa non lecture (peut-être que le nombre de connexions par jour serait un meilleur indicatif). D’abord, beaucoup de frères et sœurs pensent sans doute plutôt : continuez à nous enseigner, quel que soit le support – vous m’avez vous-même répondu il y a peu que, quel que soit le support, on enseignait. Mais il y a aussi ceux (et j’en ai été pendant un certain nombre d’années) qui se disent : À quoi bon envoyer un message, puisque ce que je voulais dire a déjà été dit, peut-être mieux, par d’autres. Je suis certain que des frères et sœurs souhaitent une poursuite du blog sans l’avoir revendiqué par un message qui pouvait leur apparaître comme redondant.
J’ajoute autre chose concernant notre qualité de "chrétiens" au sens originel (entrée 106 rappelée par notre frère Antoine B.). Outre le fait que ce soit Jésus qui vous a dicté l’Évangile (notons bien ce terme) donné à Arès et, qu’en quelque sorte nous sommes appelés à poursuivre et à achever sa mission trop tôt interrompue, il me semble que si Dieu demande : Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles des soumis de Dieu, nuls de Mes Fils ne seront pour toi de étrangers (Rév d'Arès 35/11), cela confirme que la base de notre mouvement part du substrat chrétien. Vous écrivez vous-même en annotation dans l’édition 1989 de La Révélation d’Arès (et même peut-être 1984, je n’ai pas vérifié), c’est-à-dire plus de 20 ans avant l’entrée 106 : "En demandant au frère Michel, croyant d’origine chrétienne, d’appeler toute la chrétienté (voir 5/6-7) à faire alliance fraternelle avec le judaïsme et l’islam, Dieu ne veut pas seulement abolir le racisme, il vise la réunion de tous les enfants d’Abraham sous sa Parole unique, elle-même réunie : Bible, Coran, Révélation d’Arès (v.12)."
Le but est évidemment de s’ouvrir ensuite à toute la famille d’Abraham — Peut-être aussi les églises chrétiennes vont-elle se défaire plus rapidement que les religions juives et musulmanes, qui n’accepteront que plus progressivement le message d’Arès ?
Je cite une autre de vos annotations de 1989 (Rév d'Arès xx/16) : "Ainsi qu’on l’a compris en comparant le v.i/6 au v. i/7, l’Islam, quoique concerné spirituellement par La Révélation d’Arès, est moins visé par sa mission que les frères de Moché (Moïse, juifs) et de Yëchou (Jésus, chrétiens), sur qui règne l’erreur la plus épaisse […]. Mais la foi de l’Islam étant commune à la foi du peuple de l’étoile, il se joindra tôt ou tard à son œuvre de reconquête de la terre sur l’impiété." Vous ajoutiez en 1995 (édition bilingue) : "Mais l’Islam n’est pas parfait non plus ; il arabise la foi au lieu de l’universaliser, son interprétation du Coran n’est pas sans étroitesse d’esprit ni erreurs. C’est pourquoi les musulmans se joindront aux juifs et aux chrétiens dans une entreprise générale de dépassement ou transcendance".
Je vous embrasse très fraternellement,
Denis H. d'Angers Maine et Loire

12dec18 202C212
Bien cher Frére Michel,
Le choix de votre silence aujourd'hui vous appartient et mérite respect.
Il sera difficile pour beaucoup d'entre nous, P(p)élerins d'Arés, de ne plus trouver la nourriture quasi quotidienne que vous apportez depuis tant d'années par le blog.
Mais  au delà, par vos nombreux écrits, chacun peut  trouver à plonger quand il a besoin de profondeur !
Chacun ou chacune a conscience du rythme que vous donnez au pas de celui ou de celle qui vous suit sur le sentier des Hauteurs,
à chacun à chacune maintenant d'en puiser la Force engendrée.
Il lui appartient de vouloir avançer dans l'Ascension, respectant les possibles de son frére ou de sa sœur, raccourcissant son pas, lui ouvrant son cœur et l'allégeant de son fardeau quand il l'attend à une étape (Rév d'Arès 7/2) un peu plus élevée.
Lors de votre dernier passage à Lorient, en septembre 2018, vous avez dit ceci :
"La mission manque de Hauteur."
"Cherchez le cœur à cœur !"
"Vivre le Message, le transmettre par la Vie, à chacun de trouver comment."
"Vous êtes la pile régénératrrice de votre propre énergie."
Voilà donc venu probablement le moment où il appartient à chacun d'entretenir ce chemin envahi de broussailles et rendu difficile par les éboulis des chaos successifs.
La pénitence est pour nous le plus bel outil que la Parole nous offre !
Je vous souhaite une trés belle lente et longue respiration, que je ne peux imaginer sans être porteuse de ce Souffle qui nous fait tous vivre.
Dans la priére, et fraternellement, bien à vous.
Brigitte J. de la T. de Bretagne-Sud

12dec18 202C213
Pas la politique, pas la religion, la Vie !
Évidemment  j'ai pensé a votre entrée 44 : "Dieu n'a pas de religion" !
Le seul vrai remède au cancer politique (entrée 135) religieux ou autre dominateurs, c'est la pénitence. L'amour fraternel (évangélique) est la clé du Salut.
En vérité, nous n'aspirons qu'a la paix (Rév D'Arès xxv/11), mais les générations qui nous suivront (les fils de l'Eau) supprimeront le système (possible que cela ne se fasse pas sens violence (28/23) malheureusement) et changeront le monde en bien (Annotations Rév D'Arès xi/11-13).
Déjà, Jérémie (Jérémie 4/3) appel à un changement (Rév. D'Arès 28/7 etc.) complet !
J'ai entendu dans l'intervention de Mr Macron qu'il a noté qu'une des revendications des gilets jaune est que les votes blancs soit reconnus !
Nous verrons bien en 2022 !
Et ci les votes blanc sont majoritaire je me demande bien ce que cela changera !
J'espère que vous allez poursuivre votre blog car je ne vois toujours pas a l'horzion de média plus efficace aujourd’hui encore.
Père spirituel (Rév d'Arès xxxiii/14), votre blog est beau, plein d'Eau ; il est nourriture spirituelle, lumière, Vie (xix/26), merveille d'Intelligence, de simplicité, de vérité, de bonté, par lui chaque jour je me sens proche de vous et de tous, comme la Parole me porte votre blog me porte.
Alain M. de la plèbe d'île de France

12dec18 202C214
Bien cher Frère Aîné,
Voilà bien longtemps que je n'ai plus porté ma pierre à l'édifice de ce blog. Pourquoi, parce que je ne crois pas avoir matière à faire avancer, je ne pense pas que ma réflexion de faible lumignon [Rév d'Arès 32/5] soit suffisamment édifiante pour être partagée.
D'autre part, je vis ce blog par procuration, à travers les échos de mon époux et quelques rares lectures directes. Cet époux ma d'ailleurs laissé entendre que vous vouliez peut-être connaître la résonance du blog ; alors, je viens témoigner.
Nous sommes peut-être à l'heure d'un grand tournant, celui ou vous réalisez que l'assemblée n'est pas prête à se passer de vous. Votre silence de quelques jours à susciter un questionnement sur l'existence de ce blog : s'il devait disparaître, par quoi pourrait-on le remplacer ? L'idée m'est venue alors d'une plateforme plus interactive qui permettrait aux frères de mieux se connaître, de mieux repérer les affinités avec lesquelles travailler. Une chaineYouTtube ou des vidéos (qui peuvent aussi être de simple textes) postées par tous les pèlerins qui le souhaite aurait comme premier commentateur le prophète. Vous seriez ainsi toujours présent, à nous accompagner de votre lumière unique, tout en nous laissant les rènes du poulain agile. Chaque vidéo pourrait être publique ou réservée aux pèlerins ; des playlistes pourraient être crées par thèmes ou selon l'actualité ; les commentaires peuvent être ouverts ou fermés. Ce type d'interface peut offrir les mille reflets des roches au monde,  cette diversité qui ne nuit pas à l'union mais qui au contraire la renforce.
Il est temps que passe en avant ceux d'entre nous qui sortent la machette et le croissant [faucille ?] pour nous frayer un chemin dans la broussaille ; n’ayons plus peur de tailler comme le Père taille les sarments, on ne défriche pas avec des pincettes, épine par épine, sinon ce sont les broussailles qui finiront par nous étouffer. La religion qui étouffe la Vie.
[ajout fait un peu plus tard] Je viens apporter une simple précision concernant l'image du poulain agile [Rév d'Arès 10/10].
Il faut entendre rènes au sens figuré. En  tant  que  cavalière, [je peux dire qu']il est possible de monter un cheval en toute harmonie, sans mors ni filet.
[Il faut] faire que notre volonté devienne sa volonté [du cheval ou du poulain sans doute], tout comme la Volonté du Père [Rév d'Arès 12/4] doit devenir notre volonté.
Pour que le Créateur nous dirige sans harnais, mais dans la joie du pénitent, [jusque] sur les Hauteurs, qu'Il nous imprègne [mot manquant] pour que chacun de nos gestes et que chacun de nos regards ("Chéma israël")  soit dirigé vers le bien.
En cette fin d'année, je souhaite que chacun  d'entre nous se laisse chevaucher par Dieu.
Sara (saranimatrice) d'Aquitaine

12dec18 202C215
Bien cher frère Michel dans l'Amour de Dieu,
Je lis comme beaucoup de mes frères et sœurs tous les commentaires qui vous sont envoyés.
Mon époux Roger, qui a parfois lu votre blog, pense que beaucoup de commentaires trop longs et intellectuels ne sont pas vraiment nécessaire et sont rééllement fatigants, vous font perdre du temps que vous pourriez consacrer à d'autres tâches prophétiques plus nécessaire (visites des assemblées, échanges sur la mission, mission en compagnie de vos frères et sœurs lors de votre promenade quotidienne, parler avec eux les yeux dans les yeux 👀,etc.)
J'ai pu rencontrer Patrick B. â Arés en Juin dernier, nous avons eu un bel échange. C'est, semble-t-il, un frére actif, réactif, vivant, un peu comme mon époux Roger et comme mon pére Jacques qui agissent, qui voient bien souvent de nouvelles méthodes d'agir. J'aime bien ces hommes passionnés d'agir, de faire pour que notre monde se bouge pour un mieux vivre en soi et pour le monde 🌎
Je suis une femme avec une sensibilité de femme qui aime vos messages du blog, parce qu'il nous montrent comment aller [de l'avant] et trouver la Vie. Tous vos Messages nous apportent un enseignement spirituellement riche et je ne peux que vous encourager à continuer votre blog.
Mais peut être que les conseils que vos frères Patrick B, Antoine B etc. sont plus fondamentaux que mon souhait de vous voir continuer votre blog qui est une grande source de fatigue pour vous.
Visitez vos assemblées en douceur, elles ont besoin de vous sentir plus proche d'elles, même les petites assemblées sans local.
J'écoute les propos de mon époux Roger qui pense que votre blog est vraiment une belle source d'énergie spirituelle, mais que, vu votre âge, vous avez besoin d'un échange nouveau, juste prophète [Rév d'Arès xxxvii/2], qui vous rapproche de vos assemblées nouvelles, libres et souveraines d'elles-mêmes.
Je vous embrasse trés fort ainsi que notre sœur Christiane que nous aimons beaucoup 💕mon époux et moi même.
Je prie avec vous 🙏
Je vous souhaite une Belle journée ✨
Patricia C. des Hautes Alpes avec quelques conseils de mon époux Roger 💝

12dec18 202C216
Tu as Mon Souffle. (Quand ton genoux plie (de fatigue), Ma Main ( te re)lève (Rév d'Arès xii/10).
Je vous embrasse fraternellement
Luigi T. de Neuchâtel en Suisse

12dec18 202C217
La difficulté aujourd’hui est  de savoir comment faire passer ce message profond. Ce que je veux dire, c’est que le blog lui-même est très instructif et permet d'aider beaucoup de sœurs et frères, de femmes et d’hommes divers dans le monde sur le sujet spirituel ainsi que moi-même.
Le travail que vous avez fait est colossal et inimaginable. Je vous en remercie du fond du cœur.
Mais la question, si je peux me le permettre : N'y aurait-il pas un autre moyen que le blog ? Je sais que la "Maison des Faucons" aurait été l’idéal. Et aujourd’hui, vu votre âge, je me dis que le blog est en fin de compte le seul moyen. Ou peut être nous réunir toutes et tous une fois par an dans une salle avec vous et quand il y a une crise comme nous traversons aujourd’hui, avec les gilets jaunes ? Vos conseils seront toujours les bienvenus et nous les partagerons entre frères et sœurs autant qu'avec vous.
Je vous assure, frère Michel, que votre parole et vos écrits sont trop importants.
Je vous embrasse du fond du cœur.
Chantal M. d'Angers Maine et Loire

12dec18 202C218
Nous lisons en 202C208,: "Ceux qui m’écrivent sur ce blog m’apportent des lumières qui traversent l’ombre autour de moi." Alors moi, missionnaire bien intégré à l’assemblée de Paris et en même temps pas toujours d’accord avec vous sur des questions non essentielles, je tiens, avant d’envoyer le commentaire un peu long que je prépare  sur le thème "Pas la religion, la Vie" à vous livrer quelques mots concernant ce blog.
Dans ce blog, je  lis tout ce que vous écrivez.
Ce qui vient des frères, en général, c'est quand je les connais que je lis leurs commentaires.
Dans la mesure (Rév d'Arès 7/6 etc.) du temps dont je dispose, il m’arrive de tout lire.
Bien sûr, ça prend beaucoup de temps, tous ces commentaires, mais donner la parole à tous, c’est aussi tellement important ! Bien sûr, refuser de concevoir ce blog comme un "forum", ça peut freiner des échanges qui contribueraient à construire l’Un. Mais ce blog est le vôtre, et tel quel, il aide déjà beaucoup à une meilleure connaissance réciproque entre frères.
Quatre choses m’y paraissent irremplaçables.
D’abord, elle est irremplaçable la constance de cette relation entre vous et nous. Vous vous répétez, certes, mais ce n’est pas inutile. Quand par exemple depuis des années, et encore en 202C182, je retrouve chez les plus fidèles d’entre nous des propos donnant l’impression d’excommunier tel ou tel (Claude M., Antoine B., aujourd’hui Patrick B…) je me dis que votre enseignement sur l’amour des ennemis, rappelé récemment à Paris par un atelier de Dominique B., n’est pas encore bien entré dans nos têtes… Et puis cette régularité de la relation, quasi quotidienne et de longue haleine, parfois lassante comme le bébé dont on change les couches, c’est la vie : Même s’il m’arrive de somnoler sur vos propos, que je trouve parfois longs ou répétant ce que je perçois déjà depuis longtemps (Ce que Je dis, je l’ai déjà dit, 30/1), j’ai bien conscience que c'est votre présence quotidienne qui constitue avec ma prière, ma réflexion et tout mon quotidien l’un des étais de ma charpente spirituelle.
Il est irremplaçable aussi, ce dialogue, parfois conflictuel, avec le frère aîné, dialogue qui affine nos conceptions et nous fait mieux discerner ensemble ce qui vient de l’homme Michel et du prophète Mikal comme ce qui, chez nous vient de la culture ou vient de la Vie.
Il est irremplaçable, ce blog, par le sérieux et la profondeur de sa réflexion sur la vie, chevauchant philosophies, religions, traditions spirituelles et profondeurs intimes de notre humanité.
Il est irremplaçable surtout ce modèle d’amour que vous nous donnez dans votre façon de parler à tous, même ceux qui vous traitent de façon injuste.
Je sais que vous n’êtes pas éternel et je repose ici la question que j’avais évoquée dans un courrier non publié : comment et sous quelle forme coopérer davantage à ce travail titanesque pour que le temps qui en l’état actuel des choses sape nos corps biologiques et le vôtre ne puisse rien contre l’arbre et les fruits  de ce  blog ?
Plus très jeune moi non plus, je me sens comme vous hésitant, incertain, mais au moins le dire peut éveiller de jeunes énergies.
Vie !
François D. d’Ile de France

12dec18 202C219
Cher prophète,
Ce petit mot pour vous signifier que je suis une lectrice assidue de votre blog qui en plus des "Et ce que tu auras écrit" nous permet  de comprendre petit à petit ce qu’est la Vie.
202 entrées à travers lesquelles vous nous éveillez et ouvrez vers le Tout Autre, les Prophètes, les philosophes, les penseurs du monde entier pour toujours plus de réflexion avant une mise en action.
Cependant nous nous apercevons que cela ne se fait pas sans difficultés car au-delà des "injonctions" vit la bonté, vit l’amour évangélique, soit patient, pardonne, que nous nous imposons quotidiennement avec la prière, on voit bien que parfois la volonté ne suffit pas, car nous sommes emprisonnés dans des souffrances (colère, sentiment d’humiliation, peur, angoisse, déprime) et on se heurte à nos réactions sans beaucoup de contrôle.
"Bénie soit la Parole !" de Dieu  mais comment s’entraider entres frères et sœurs, comment libérer et faire circuler une parole (puisque c’est un don) qui nous aidera à prendre conscience de nos symptômes et de leurs causes, pour nous permettre d’avancer ?
Il y a l’intemporalité de Dieu, la temporalité du prophète et celle des pénitents-moissonneurs et il faut faire avec tout cela, ce n’est pas simple.
Je vous embrasse fraternellement ainsi que sœur Christiane.
Sylvie C. d’Ile-de-France

12dec18 202C220
Cher frère Michel,
Nous avions écrit ce message initialement après lecture de votre commentaire 202C44 puis, ayant entendu que divers sœurs et frères vous avaient envoyé leurs témoignages concernant l’assiduité de leur lecture de votre blog (avant même que vous les publiiez sur votre site), nous avons laissé notre commentaire de côté nous disant que vous sauriez ce que "tout le monde" pense de votre blog.
Mais non, comment pouvez-vous savoir ce que pensent les milliers (les dizaines, les centaines de milliers?) de lecteurs quand seulement à peine 200 de vos soeurs et frères vous le disent. Nous nous en excusons, nous ne nous en sommes pas rendus compte. Voici donc ce message écrit depuis une semaine...
Nous tenions à vous témoigner à quel point votre blog est une source continuelle de conseils et d’Intelligence pour nous.
Nous ne sommes pas de grands lecteurs en général, mais votre blog est le seul site que nous pouvons lire pendant des heures, parce que nous avons soif et votre blog nous abreuve toujours et encore. C’est vrai, on ne le lit pas quotidiennement, plutôt de manière inconstante. Mais on lit toutes vos entrées et réponses. Parfois, on ne le lit pas pendant plusieurs jours, puis nous en lisons énormément d’un coup. C’est comme ça, nous sommes des inconstants.
La diversité des contextes avec lesquels vous interagissez en fait une source unique et intarissable qui nous permet de nous imprégner de votre pensée. Aurore utilise même maintenant l’outil de Bernard Lucas qui permet de rechercher dans tout votre blog des sujets qui lui posent question et pour lesquels elle aime connaître votre avis.
Alors, sachez à quel point votre blog nous est précieux pour nous et énormément de sœurs et frères.
Mais tout de même, à vous savoir réfléchir sur la pertinence de votre blog, nous nous sommes demandés à quel point il était égoïste de notre part de vous demander de continuer à écrire sur ce site alors que vous pourriez peut-être utiliser ce temps à d’autres travaux prophétiques… Et pourtant, le(s) frère(s), Je ne (leur) parle pas ; tu (leur) parles (Rév d'Arès xx/12) dit Dieu, mais surtout : Parle aux frères, les frères parlent (ensuite aux hommes) (xviii/26), continue le Créateur.
Vous nous donnez la Vie (Rév d'Arès xix/26) pour que nous puissions ensuite L’enseigner au monde et La partager avec lui. Alors, à défaut de pouvoir nous parler en face, vous nous enseignez par le biais de l’internet et le constat est relativement unanime, retrouvé dans la majorité des commentaires : "Merci, frère Michel, on en a grandement besoin !"
Nous vous embrassons de toute notre affection fraternelle ainsi que sœur Christiane et le reste de votre famille,
Léo et Aurore P.-B. d'Île de France

12dec18 202C221
Votre dernière réponse à notre frère Patrick B (202C208) montre que vous êtes au-delà de l’événement du 30 novembre au soir. Notre frère est peut-être aussi le révélateur "involontaire" qui manifeste quelque chose de plus profond chez nous tous, de plus inquiétant.
Alors, ma réflexion s'est portée sur la quantité d'enseignement que vous nous apportez depuis des années par ce blog, cumulée par vos livres "Et ce que tu auras écrit", par La Révélation d'Arès  bilingue, l'édition de 2009, les anciens trimestriels, etc.
J'aime votre blog, vos entrées m'ouvrent les yeux sur des aspects de la foi, chasse des zones d'ombres, dégrossis mon cœur, ça c'est sûr ! Mais je me suis posée la question de son absence et alors j'ai réalisé que nous avions beaucoup déjà et que vous y passiez beaucoup de temps, un temps précieux, ce temps, est-il bien utilisé à l'échelle de votre vie ? Vous avez un travail prophétique colossal. Ne sommes-nous pas responsables de l'utilisation de votre temps ici et maintenant ? Très honnêtement, pour moi, vous avez tant écrit, que ma vie de me suffira pas à tout appréhender. je préférerais vous savoir dans l'Œuvre. Le blog est votre présence plus proche, nous vous lisons tous ensemble aux quatre coins du monde mais est-ce un enjeu spirituel suffisant ?
Je crois très sincèrement que je n'ai pas mis à profil l'enseignement que vous avez apporté par le blog comme j'aurai dû. Je vous demande pardon. Peut-être que certains événements, certaines priorités peuvent alimenter le blog puisque vous l'avez conçu pour nous ? Je vous lirai de toute façon ailleurs. Vous êtes pour demain avec une bande de canailles dans laquelle Dieu tente de s'enraciner...
Marie-Hélène R. du Midi-Toulousain

12dec18 202C222
Bien aimé Frère Michel,
Le 7 décembre, nous avions posté un commentaire pour partager l'importance que la lecture de votre blog avait pour nous.
Nous le lisons individuellement et en couple. Nous partageons certaines entrées avec nos enfants. Nous échangeons sur vos propos entre sœurs et frères de mission. C'est pour nous un enseignement d'une grande richesse.
Nous vous demandions de continuer à nourrir ce blog et donc à nous nourrir, tout en reconnaissant que nous ne nous rendions pas compte de la quantité de travail et d'énergie que la tenue de ce blog vous demandait. Notre message s'est perdu dans le cyber-espace, sans doute une mauvaise manœuvre de notre côté, nous en sommes désolé car nous voulions vous encourager à continuer ce blog dès que nous avons pris connaissance de votre commentaire 202C44.
Nous vous remercions, Frère Michel, de ne pas vous lasser de nous parler.
Nous vous embrassons ainsi que sœur Christiane
Nathalie et Bruno  D. d'Île de France

12dec18 202C223 
Bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père,
En relisant votre réponse, les larmes me viennent. Pourtant, je fais partie de ces hommes rudes que le Père a appelé. Je comprends votre douleur et je la ressens profondément. Un pilier de la maison parisienne s'effondre. Est-il réparable ? doit-il être remplacer ? Par qui ? Il est vrai que notre frère Patrick avait une certain charisme.
Que s'est-il passé au fond de lui ? Je comprends qu'il vous faut du temps pour réfléchir, retrouver la paix et l'énergie pour réparer ce que notre frère a cassé en vous, mais je souhaite de tout mon coeur que votre blog continue.
À chacune de vos entrées, le souffle de votre blog nous mène en haut nous aide à nous transformer pour retrouver la Vie, cette Vie avec le Père qui est notre seule logique d'être. Quatre générations ne suffirons pas pour retrouver la Vie, mais peut-être que certains d'entre nous pourrons sentir le frémissement qui sera le vrai témoignage de votre enseignement.
Je pense qu'en ce moment  il y a une ouverture avec ce qui se passe dans le pays que nous pourrons explorer mais sans vous ça va être chaotique. Je n'interviens pas souvent sur votre blog mais je suis présent. C'est là que je m'outille pour la mission, c'est là que je puise mon inspiration. Le Père nous parle dans La Révélation d'Arès, mais Il nous parle aussi par vous : Je ne parle pas tu leur parles.
Votre voix commence à être entendue. Je souhaite que votre blog vive ce lien qui nous lie et nous relie. Vous êtes un grand prophète, l'ami de Dieu quel honneur ! Mikal l'ami et le Père vous a donné toute sa confiance.  Mon œil se ferme sur Mikal. Il sait que vous êtes fort.
Daniel C. d'Île de France

13dec18 202C224
Votre blog, frère Michel, est partie intégrante de ma Vie spirituelle quotidienne. L’arrêter ce serait m’amputer d’une dimension de moi-même qui s’active à sa lecture par la Vie spirituelle existentielle qu’il diffuse.
L'arrêter ce serait, me concernant, prendre le risque d’une auto-culturation arésienne figée, de laisser mourir ma foi de ses certitudes et de ses présupposés.
Pour moi qui ne bénéficie pas d’un environnement familial [spiritualisant], moi dont l'environnement familial sans être hostile, ne me permet pas d’optimiser par des échanges ce que j’ai compris de la Parole, ce serait un manque terrible. Je pense qu’il en est de même pour nos Frères isolés géographiquement ou familialement.
Recevez, Frère Michel, le témoignage de toute ma reconnaissance.
Daniel P. de  Rennes

13dec18 202C225
Parole de Mikal Ma Parole, dit Dieu (Rév d'Arès i/12, xxxi/10).
Bonjour frère Michel, bonjour mes frères de partout.
Que représente le blog pour moi ? J'ai l'impression que ma réponse est liée aussi au marasme de ce monde.
Dans La Révélation d'Arès le Père dit :
(xii/4-5) Les bègues mangent la poussière. (Quand) Mikal parle, la poussière (devient) le miel. Le miel fait le fort. Parle ! Ta bouche mâche la poussière pour le frère. (Tu es comme) l'abeille (qui) vole dans les pins ; le miel coule dans le frère. Il fait la race. [Autrement dit,] l'enseignement [de Mikal] est notre miel.
(xix/18) Tu es la vapeur avant l'Aurore. L'œil de(s) roi(s) ne (la) voit pas (encore, mais) la mouche y boit déjà. En plus de nous, le blog du frère Michel attire des non-croyants, des gens à la recherche du Saint de la Vérité qu'ils pressentent.
L'homme baise la foulée de ton talon, frère Michel. Continuez cela : Parle aux frères, les frères parlent (ensuite aux hommes).
(xxxiii/14) Mikal (est) le(ur) père, le(s) frère(s) monte(nt depuis) les (con)fins de la plèble, (ils) ne bute(nt) pas (contre Mikal).
(xxx/24) Mikal est béni (par) Youou.

Le blog, c'est l'enseignement du frère Michel. Mais pas seulement.
Mikal n'est pas Moïse et nous ne sommes pas le peuple juif fuyant l'esclavage d'Égypte tout en voulant reproduire l'organisation politique et religieuse qu'il a connue chez ses dominateurs.
Seuls la Parole du Père et l'enseignement du prophète doivent nous guider. Rejetons, à mon sens, les valeurs d'organisation de ce monde !
Et justement, nous vivons et expérimentons la "liberté" d'être co-créateurs tous et chacun. Chacun s'organise lui-même ou au sein de son assemblée souveraine d'elle-même [Rév d'Arès 8/1]. Et chaque assemblée n'organise qu'elle-même et, [de ce fait], ne prend pas le risque de propager ses erreurs. Nous sommes encore pécheurs tant que nous ne nous sommes pas transcendés.
Les Français ont besoin de nous aujourd'hui. Le monde a besoin de nous, frères unis, combattant pour changer le monde [Rév d'Arès 28/7]. C'est le moment, il me semble, de partager notre liberté consciente et co-créatrice.
Certes, le sens de cette liberté échappe aujourd'hui au peuple. C'est donc le rôle des frères, de la moisson qu'il faut remettre sans cesse en action, même si c'est difficile. Le résultat nous permettra un jour de commencer à restaurer Éden sur terre.
La vidéo de Natacha Polony interviewant Etienne Chouard était très instructive pour moi. Certes, je savais que nous n'étions pas en démocratie et je me posais la question, devons nous rester en démocratie ? Si oui, alors il faut la réinventer, me dis-je.
Toutes nos institution politiques et religieuses et notre système économique sont basés sur des pouvoirs chargés de réfléchir pour nous, de décider pour nous, car nous sommes réellement sous tutelle comme des pauvre hères incapables de se gérer et de gérer la nation.
Alors je reviens au système des frères. Chacun est libre et conscient et s'organise lui-même et au sein de son assemblées souveraine d'elle-même. Nous partageons ensuite entre assemblées, outre la Parole du Père et l'enseignement du prophète, nos idées, nos expériences, nos moyens éventuellement, etc.,  suivant le principe de la solidarité, sans gouvernance. Le frère Michel ne s'est jamais présenté et n'a jamais agi comme un chef.
N'est-ce pas là une partie de la réponse aux Gilets Jaunes, aux problèmes politiques et économiques de notre pays. La façon de gérer la nation et l'économie de la nation. Les petites unités (entrées 180 et 181 entre autres) régionales comme les assemblées, l'autogestion des petites unités, la liberté consciente de chacun au sein de la petite unité. Car cette liberté consciente est la garantie d'éviter la tutelle.
Il faut aussi changer le système économique en sortant de la révolution des marchands que nous appelons la bourgeoisie, du système capitaliste égoïste et de profit individuel (frère Michel nous a parlé du profit collectif), pour instaurer plus de partage et d'équité.
Ayant compris qu'il est temps de nous unir pour faire une réponse cohérente aux Gilets Jaunes, au peuple, sans nous mettre en danger ou revenir à la mission sociale (que je n'ai pas connu), nous avons émis l'idée (quelques uns) de nous réunir, la petite assemblée de Nantes et ceux de Lorient avec les frères de Rennes et d'Angers s'il sont d'accords, pour préparer ensemble cette réponse. Mais chacun, chaque frère, préparerait dès maintenant son texte, ce qu'il souhaite dire et nous partagerions les idées et réflexions.
Est-il possible faire de même, dans chaque assemblée, chaque mission dans toute la France ; ce qui pourrait aboutir à une réponse partagée commune de toute l'assemblée des frères d'Arès avec les conseils de frère Michel ?
Le blog a bien aussi un sens de partage pour moi.
Et justement, je pense qu'une partie de la réponse concernant sa poursuite est là. La Parole, nous la possédons. Ce serait désespérant si nous sommes encore à la chercher. L'enseignement du prophète, à mon humble avis, il nous l'a donné. Ce serait aussi désespérant si nous ne l'avons pas compris. Mais nous avons encore besoin de ses conseils, de sa sagesse, de son amour qu'il donne à chacune de ses entrées. Nous sommes tous des enfants. Mais des enfants libres et conscients ou qui doivent l'être ou le devenir, des frères. Et je me permets de dire : Le frère Michel attend une réponse de frères libres et conscients, pas d'assistés. Il a besoin de nous.
Nous ne sommes ni des assistés du frère Michel, ni des assistés de notre société ; or le peuple a sa part de responsabilité dans l'organisation de la société. C'est plus facile de laisser d'autres gérer pour nous. Mais s'il est temps que la Parole s'accomplisse, il faut relever ses manches et agir.
Je n'ai pas forcément la réponse pour le blog, je n'ai que des idées. Et vous, mes frères ?
Le blog pourrait, aujourd'hui, devenir un organe de partage avec les conseils du frère Michel. Cela nous permettra de le poursuivre, même après qu'il se sera endormi, sa tête reposant sur la dalle du tombeau [Rév d'Arès 24/1]. Il n'y aura ni chef, ni maître, ni groupe (de petit-reste ou non) de décision ou d'organisation. Rien de cela. Liberté, autonomie, solidarité, échange, partage. Commençons dès maintenant.
Je propose :
Frère Michel (tous les 3 mois) et nous (une fois par an, ou même tous les 2 ans, car nous sommes nombreux) proposerons un texte à la lecture de nos frères et leurs commentaires que frère Michel mettra en ligne à son rythme, une fois par mois s'il le peut. Après nous verrons comment poursuivre. Chaque chose en son temps.
Les conseils, les commentaires du frère Michel, ses textes poursuivront son enseignement dont nous avons encore besoin à mon sens.
Nos textes seront pour les hommes, les missionnés, pour préparer notre moisson ou partager des idées de moisson. (xxxiii/13) : Tu écris, le frère parle ; (il) rend la pustule de sa bouche, la fièvre sort (de lui), le cœur entre (en lui). Les vertus de la pénitence guideront le frère.
Peut-être que j'ai compris ou pas, mais je crois que frère Michel, sans nous le demander, a besoin aussi d'aide pour préparer son départ, ou plutôt son après. Il nous l'avait déjà annoncé. Je n'ai plus le numéro de l'entrée en tête.
Je vous aime et vous embrasse tous.
Et comme l'émission des Restaurants du Cœur : "On compte sur nous !"
Ghislaine V. de Loire Atlantique

13dec18 202C226
Bien aimé Frère Michel,
Dominique se joint à moi pour vous assurer de notre soutien et pour vous engager chaleureusement à poursuivre votre blog pour les Pèlerins d’Arès et pour le monde.
De la manière que vous jugerez, la plus apostolique. Vous seul êtes le juste prophète, le prophète fort. C’est le Créateur Lui-même qui le dit.
Pas d’égal parmi nos frères en vie spirituelle enseignée et accomplie mais aussi en courage, volonté, persévérance, force de travail et intelligence, même si bien des commentaires de votre blog soient très intéressants, très bien écrits (je les lis tous, à part quelques-uns si "fleuve" que je m’y noie !).
Ces qualités sont-elles celles du prophète, de Frère Michel, de l’homme Michel ?
Dans La Révélation d’Arès, comme le fait remarquer Antoine, le Père vous appelle successivement homme Michel, Messager, frère aîné, prophète, Mikal, Michel [et aussi témoin, père, etc.].
C’est parce que vous êtes tout à la fois, un et indivisible, non duel. Une roche et ses reflets.
Vous n’avez pas reçu beaucoup d’encouragements à poursuivre votre blog ?
S’il suffisait de liker (en un clic) vous en auriez reçu des milliers. Mais un commentaire rédigé avec soin demande du temps, de la réflexion, du travail…
Alors, nous en sommes à [un nombre pas très élevé].
Voire plus puisque toute notre assemblée genevoise lit, parle de votre blog et s’en inspire pour la mission même s’ils ne vous écrivent pas ou peu ou pas encore (lenteur, discrétion helvétique ?)
Derrière ces chiffres se profile une autre réalité.
Une réserve ?
Nous en avons une : le travail immense que vous demande le blog dans sa forme actuelle, d’une générosité sans pareille.
Que cette interruption momentanée, nous l’espérons, vous permette de réfléchir à une suite à donner à votre blog, moins chronophage pour vous et que vous seul êtes à même de décider.
Toujours à vos côtés, Dominique et moi, nous vous embrassons avec sœur Christiane
Nicole C. de Genève, Suisse

13dec18 202C227
Frère Michel !
Vôtre blog me pousse à la mission, j'y puise des forces qui me soulèvent, oui !
Révélation d'Arès xxi/11. Mer profonde ; tu (n'y) vois (guère plus loin que ) ta main .
xxi/12. (Pourtant ) la mer entre dans ta vessie.

Je vous embrasse , bien à vous !
Jean-François V. du Midi Toulousain 

13dec18 202C228
Je témoigne que je lis  votre blog.
Essentiellement vos réponses qui me nourrissent.
Il m'apparait trop long et j'ai tendance  à lire trop  vite sans vraiment mémoriser. Le support papier doit prendre le relais pour une réflexion  et une recherche  afin d'utiliser au mieux vos écrits.
Je ne suis pas un de vos "familiers ", mais je reste fidèle.
Bernard W. d'Île de France

13dec18 202C229
Mikal, grand frère, à tous mes frères, que le Miséricordieux soit notre Guide !
Je ne suis pas des plus grands priants mais je prononce la parole du Père pour l'accomplir [Rév d'Arès 35/6].
Je ne suis pas des plus actifs dans les rues, mais la Moisson est ma principale préoccupation à chaque rencontre.
Je lis ce blog pour libérer mon âme tout comme je lis tous vos écrits et vos enseignements interviennent souvent dans les discussions en route pour le chantier chaque matin. Je considère votre parole comme l'extension de celle du Père.
Je pense que depuis quarante ans votre mission est amplement accomplie pour ce qui est de transmettre et expliquer le Message d'Arès: vous êtes un exemple, quarante ans à ne plus être rien pour vous même ! [Rév d'Arès 40/6]. Voilà qui inspire l'humilité et le respect...
Ce blog, s'il s'arrête, cela nous rendra triste et peut-être un peu orphelins, ou plutôt comme des enfants sans biberon. Mais un jour ou l'autre vient le temps du sevrage!
Cette histoire a de positif qu'elle nous rappelle que Mikal restera présent si nous le faisons vivre, mais un jour Michel s'en ira même si l'on souhaite que l'Éternel ajoute des jours à ses jours...
Est-ce qu'aujourd'hui Mikal n'a pas mieux à faire que d'entretenir ce blog ? Lui seul le sait... ou peut-être sœur Christiane qui doit être un réconfort essentiel dans ces moments terribles !
Habituellement je n'écris pas, car je n'ai rien à ajouter à votre parole ou celle de certains commentaires. Cette fois-ci je le fais dans l'espoir que ça aide votre réflexion.
Mon cœur est avec vous comme avec tous nos frères et soeurs.
Baptiste P. de Tarn et Garonne

13dec18 202C230
Un jour, il y a déjà quelques années, je vous avais écrit que beaucoup trop longues et répétitives étaient vos réponses aux commentaires de votre blog, j'avais même employé le mot de "radoteuses"... Je n'étais pas gentil et je vous prenais de haut. J'attendais que vous me répondiez sur le même ton, mais non ! Vous m'avez répondu une lettre bonne et sympathique et votre lettre très gentille, que j'ai toujours, m'a dit pourquoi vos réponses dans le blog étaient toutes volontairement "radoteuses" (ce mot vous avait même amusé). Vous m'avez textuellement répondu ceci (je copie) : "Je me répète sans cesse, parce que mon blog n'est pas spécialement destiné à mes frères et sœurs de foi et de mission, il est destiné au tout-venant — Dieu m'a dit : Mon Peuple, ne te lasse pas de lui parler (26/15) — y compris à ceux (nombreux) qui ouvrent ce blog au hasard, juste pour voir, et qui tombent au hasard sur ce que j'écris, afin qu'à tous endroits ils tombent sur quelque chose qui dise l'essentiel, l'important. De là, par exemple, la sempiternelle répétition de pénitence : aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence spirituelle libre de préjugés. Etc. "
Alors j'ai compris pourquoi beaucoup des lecteurs se lassaient de lire toujours la même chose et finissaient par ne plus lire du tout. J'ai compris que vous n'écriviez pas pour vous-même (d'ailleurs vous dites: "Je ne suis pas écrivain, je n'ai rien à dire par moi-même"), mais que vous écriviez pour toute l'humanité (de là sûrement la traduction anglaise) et que vous vous adressiez à chaque homme en particulier, comme s'il était toujours le premier à qui Dieu s'adressait. J'ai compris que c'est un blog de prophète mais non le blog d'un chef de parti ou d'un archevêque qui s'adresse à ses fidèles tous supposés bien connaître déjà de quoi il parle.
D'ailleurs, archevêque vous l'avez été ! Je me suis renseigné et je sais que vous avez reçu l'ordination épiscopale à Drama en Grèce en vue d'être hexarque en Occident d'une des Églises de la grande famille Orthodoxe, dite l'Église (Russe) Vivante, et que les hexarques sont tous métropolites, soit archevêques. Mais à cela vous avez totalement renoncé, vous n'en parlez jamais. Vous êtes un homme d'une grande humilité.
C'est pourquoi je lis maintenant votre blog comme le blog de quelqu'un qui n'est vraiment plus rien pour lui-même [Rév d'Arès 40/6]. Dieu ne vous dit-il pas : Ta vie passée, il n'y a rien là dont tu puisses être fier (16/10) ?
Vous n'êtes plus que le frère Michel, une sorte de jars dans la cage du monde [xxxvi/3]. Votre réponse à Patrick B. m'a tiré des larmes ; je me suis dit : "Vraiment, cet homme-là est bon." De même, vos réponses paisibles et mesurées à des frères comme Antoine B. qui vous écrit avec une condescendance réprobative, que vous supportez je ne sais pas comment (ma mère a bien connu son père à Épinal).
Comme vous voyez, je suis loin d'être un pénitent à la hauteur. C'est pourquoi j'ai plus que n'importe qui nesoin de lire votre blog. Il est tellement rare, et même impossible, à notre époque où tout le monde se tire dans les pattes de lire quelqu'un qui s'oublie le plus possible pour défendre la Vérité avec paix et amour.
Je vous en supplie : N'arrêtez pas ce blog. N'y changez rien. Ceux qui pensent que vous pourriez changer de style et de pensée éditoriale (on dit comme ça, je crois) n'ont pas conscience de ce que vous êtes. C'est comme s'ils donnaient des conseils au Créateur en personne. Vous n'êtes pas un homme comme les autres.
Poursuivez sans vous tracasser pour ce que les autres lisent ou ne lisent pas, aiment ou n'aiment pas. Laissez couler le grand fleuve que le Père a fait de vous.
Gilbert Q. des Vosges

13dec18 202C231
Prophète du Très Haut,
C'est avec une grande tristesse que je viens d'apprendre votre volonte d'arrêter votre blog,
J'avoue ne pas l'alimenter beaucoup, mais ce qui est sûr, c'est que je le lis journalièrement avec mes moyens, mais j'en ai besoin. Ne te lasse pas de lui parler (Rév d'Arès 26/15), dit Dieu par la bouche de Jesus, ce que vous  n'avez jamais arrêté de faire depuis que je connais La Revelation d'Arès et  je vous remercie encore une fois de nous montrer  l'attitude qu'il faut avoir devant certains problemes.
Vous etes un tres grand prophete. Merci.
Charles P. de l'Île de France

13dec18 202C232
Cher frère Michel
La remise en question au niveau de l’ensemble de l’Assemblée, des groupes, des façons de travailler ensemble, de se considérer, de partager, de penser au niveau du collectif (pas au niveau personnel du "moi-je") est à envisager avec volonté, avec sagesse.
L’impulsivité, le manque de lucidité est encore trop souvent notre réponse à vos entrées et réponses. Vous nous avez donné le biberon, tous les matins et là, plus de biberon !
Chacun réagit selon ce qu’il est. Je ne suis pas homme à gémir, j’essaie de ne pas étouffer ma raison par le manque qui surgit soudainement — Qu’en sera-t-il lors de votre grand départ, l’irréversible ? —. C’est une sorte de préparation que je ressens en ces jours.  Nous laissez-vous dans le manque ? Mais non. J’ai déjà voulu travailler avec les milliers de lignes que vous avez écrites, c’est colossal. Alors,  je prends des notes qui réorientent, ajustent souvent mes pensées qui se figent ou qui  dérivent du chemin que vous nous avez proposé. Puis je les retravaille et en les connectant, même d’une façon brouillonne, car je suis toujours mal organisé, apparaissent des perles, des pistes de réflexion que je n’avais pas vues en première ou même deuxième lecture. En tout cas, pour moi, c’est ce travail qui est fécond, pas une lecture en courant (tellement il y a à lire). Le but est de nous construire, de nous élever les uns avec les autres, de faire remonter à la surface notre nature profonde (quelle que soit le nom qu’on lui donne, conscience, âme, etc. , je ne me situe pas ici au niveau des mots) pour que ce soit elle et non plus ce mélange disparate, incohérent, fait d’émotions, d’idées arrêtées, de perceptions premières, de compréhensions infantiles, de volonté de vouloir avoir raison, etc. — quel que soit le nom qu’on lui donne, mental, ego etc. — qui soit notre guide, notre boussole, notre moteur, notre point de mire intérieur.
C’est à mes yeux ce travail intérieur, qui changera notre rapport aux frères de l’Assemblée comme à ceux du monde et là peut-être, au vu de ce qu’on devient, il y aura une base solide pour envisager une autre façon de vivre ensemble (dans l’Assemblée comme au dehors).
Charlie F. du Nord

13dec18 202C233 
Bien aimé prophète,
C’est triste. C’est triste d’en être là après autant d’années dans l’assemblée de Paris. Dans un moment où la France connait des événements historiques qui annoncent des temps à venir compliqués, ça fait un peu déprimer.
Je veux vous dire que je partage votre tristesse. Je comprends que vous vous posiez des questions. Je vous souhaite de tout mon cœur une Sainte réflexion pour prendre les bonnes décisions.
À titre personnel, la première chose que je fais le matin après ma prière est de prendre mon petit déjeuner devant votre blog et je m’y connecte plusieurs fois dans la journée. Le lien que vous avez permis de tisser avec vos frères et un certain nombre de sympathisants est d’une importance primordiale et je ne parle même pas des générations à venir qui vous liront.
Pour ma part, le problème n’est pas la qualité de votre blog, mais la qualité de ses lecteurs. Autrement dit, sommes-nous à la hauteur de votre blog ? Suivons-nous, mettons-nous en place tout ce que vous nous enseignez depuis une quarantaine d’années ? Sûrement un peu, mais c’est insuffisant.
Je pense que le problème vient de nous. Il y a trop de distance entre ce que nous aimerions être et ce que nous sommes, et c’est vrai pour tout le monde. La nuance qui peut se faire néanmoins est d’en avoir conscience avec l’humilité qui va avec qui est la base de la pénitence sans quoi il est difficile d’être lucide. Si on croit être ce qu’on imagine, on baigne dans la mythomanie et c’est problématique pour réduire cette distance.
Maintenant, ce qui est important c’est que le choix que vous ferez aille dans le sens de ce que Dieu souhaite et si ça devait passer par l’arrêt de votre blog ou une autre manière de le gérer, nous devrons l’accepter même si ça nous rend triste. Moi, le premier.
J’ai toujours la foi, l’espérance que nous allons évoluer mais en ce moment c’est dur.
Continuez de nous guider dans la bonne direction, on a besoin de vous, mon frère.
Fabrice C. d'Île de France.

13dec18 202C234
Bien Aimé frère Michel, voilà ma réflexion :
Qu'un frère ne lise pas le blog, s'il lit la Parole et qu'il fait pénitence...
Qu'un frère qui lit le blog, mais malade ou glouton, le rejette sans profit (Rév d'Arès 13/3).
Ce n'est pas mieux que de ne pas lire [le blog ?].
Vous avez, frère Michel, rassemblé un reste, mais qui n'accomplit pas la Parole de votre vivant.
(Rév d'Arès 24/1) Ta tête reposera sur la dalle du tombeau, tes fidèles pleureront sur tes mains glacées avant que tu n'aies vu même le petit reste que Je t'envoie rassembler accomplir la Parole Que Je te livre.
Le blog vous relie aux frères et aux sœurs, et inversement.
Mais, c'est au contact des assemblées que vous découvrez les frères et les sœurs.
Le blog, c'est une merveille, pour moi. Oui, une merveille !
Vous faites un travail énorme pour la postérité (Rév d'Arès 22/13) : Mais écris pour les enfants de tes enfants...
Il est vital que vous continuiez le blog.
Bonne lecture, Bien aimé prophète Mikal.
Affectueusement et fraternellement,
Dominique C. de Nice, Alpes Maritimes

13dec18 202C235
Cher Frère Michel,
Oui, le blog est vital !
Pour nourrir non seulement ma foi, mais aussi ma pénitence et ma moisson.
La suite logique est que je vous encourage vivement à poursuivre la rédaction de ce blog enrichissant à plus d'un titre.
Fraternellement et affectueusement.
Marie-Pascale N. de Nice, Alpes Maritimes

13dec18 202C236 
Je n'envoie jamais de commentaires, mais je lis votre blog. Je ne comprends pas toujours très bien ce qu'il dit, parce que je ne suis pas vraiment un pèlerin d'Arès. J'ai lu par petits morceaux La Révélation d'Arès sans en avoir une idée générale exacte, mais j'ai le sentiment très fort et plus qu'un sentiment la conscience très forte qu'il s'agit de quelque chose d'extrêmement important et de très rare dans l'Histoire du monde.
Alors, je m'aventure dans ce blog, même dans les passages que je comprends plutôt mal, avec la volonté inébranlable de participer à quelque chose de grand et d'unique. Je suis dans un parti écologique et à l'occasion je fais un peu de politique écologique, car le France est dans un état d'écologie limite, parce qu'il faut une écologie spirituelle — sous cet angle vous avez plus que raison —  et qu'elle n'existe pratiquement pas dans ce pays qui bataille pour asseoir un penser correct qui ne correspond pas du tout à votre idée de l'homme très lénino-marxiste (même à droite, c'est la mode), et de l'avenir humain. Les Français sont spirituellement en perdition, et l'ancien Catholique que je suis lit encore de temps en temps "La Croix" mais se rend compte que même ce journal chrétien n'est que du journalisme très éloigné des grands esprits d'autrefois : François de Salles, Lacordaire, Péguy, etc.
Il faut absolument que vous poursuiviez ce blog. C'est un cri pour ainsi dire inaudible pour le moment, mais il va laisser des traces profondes, de gros sillons bien semés d'où poussera tôt ou tard un blé magnifique !
Antony S. de Mayenne

14dec18 202C237
Le prophète doit-il continuer ou arrêter son blog ?
Quand le prophète s’est posé la question, j’étais très loin d’y réfléchir et même d’y croire. Michelpotay.blog.net fait partie du paysage arésien. C’est un avatar du prophète. Je le lis régulièrement et j’y puise une source régulière de pénitence et de réflexion. J’ai mis un certain temps à réagir. Je n’y croyais pas.
J’ai commencé à voir le problème en lisant la litanie des incitations à continuer postée par les frères et là, j’ai trouvé le fondement de la question : À part quelques interventions qui rebondissent pour poser la question collectivement, chaque commentateur tente de préserver sa relation personnelle au prophète comme on implore son étoile brillant très haut, là-haut dans la nuit.
Ça m’a choqué ? Où est le peuple de Dieu, le petit reste ? Est-ce pour que chacun entretienne une relation personnelle avec le prophète que Dieu nous l’a donné ?  Plus j’avançais dans ma lecture plus je regrettais l’absence de réaction collective (sauf l’assemblée de Limoges), un cri né dans les assemblées, un grand cri né de centaines de gorges : "Non ne partez pas ! Ne nous abandonnez pas !" Quand j’ai commencé à ressentir cela, il était trop tard. Que n’ai-je pas réagi au quart de tour dans cette assemblée parisienne si nombreuse ! En fait, je suis aussi individualiste que les autres.
Ce début de commentaire tendrait à faire penser que le blog du prophète n’a pas réussi à faire naître la conscience collective face à cette grave question de sa poursuite ou de son arrêt. Le pouvait-il ? Bien sûr, la forme du blog ne permet pas une adresse collective. Mais si les outils ne sont pas là, ce n’est pas leur faute, mais [la faute] de ceux qui ne les ont pas créés.
À près de quatre-vingt-dix ans, le prophète peut-il recréer un autre outil ?
Des frères versés en informatique ne peuvent-ils pas lui concocter un outil clé en main qui permettrait une expression collective ?
Arrêter le blog ne risque-t-il pas d’accroître cet individualisme ? Car il offre, au-delà des mots une source vécue de dépassement de soi, une recherche pour n’être plus rien pour soi-même (Rév d'Arès 40/6).
D’un autre côté, je relaye l’interrogation de Denis H. d'Angers Maine et Loire (12dec18 202C211) : Le nombre de commentaires publiés sur le blog représente-t-il une mesure fiable de son utilité ? Je ne le crois pas. Les appels exprimés peuvent dissuader d'écrire ceux qui ne s’expriment jamais, ceux pour qui former une phrase écrite est une torture, ceux qui ne sauraient dire autrement que ce qui a déjà été dit, ceux qui n’ont pas envie de s’impliquer mais qui lisent quand même régulièrement. Enfin, ceux qui ne le lisent pas évidemment ne vont pas le dire.
Je m’interroge aussi sur la réaction de notre frère Patrick : Montre-t-elle un désintérêt pour le blog ? Personnellement je ne le crois pas.  La réaction de Patrick met en lumière une carence des assemblées : Et là, je me sens particulièrement concerné, car je trouve très facile et un peu hypocrite toutes les remontrances, les condamnations, les commentaires condescendants qui ont été postés à son sujet. À tout le moins, leurs auteurs auraient-ils pu se rappeler le verset : Quel frère s’attachera au pas de celui-ci pour le détourner de l’erreur ? (Rév d'Arès 27/3).
Je trouve que par ces réactions exprimées ici, nous fabriquons une sorte de mythe du prophète. Nous le mettons si loin de nous, si haut, si inatteignable que nous oublions de le mettre au milieu de nous. C’est une étoile là-haut et non "un puit de pétrole" (citation de ses propos) pour en faire le carburant de la construction de l’assemblée, sans laquelle aucune mission ne peut réussir. Le prophète est placé au rang de héraut de la cause arésienne, trop haut pour être imité, même collectivement. Il est donc très mal vu de le relativiser, de s’interroger sur ce qu’il écrit.  Ce n’est pas manque de fidélité mais la purge nécessaire des émotions contradictoires face à l’anticulture décapante de son enseignement.
Pourtant j’ai entendu de certains signataires, directement ou non, le désarroi que peut susciter l’enseignement de Mikal. Pourquoi ne peut-on jamais en parler ? [Faux, on peut très bien en parler ; c'est uniquement le petit reste qui a pour logique voulue de suivre le prophète] ? Pourquoi faut-il toujours avoir l’air d’être en parfait accord avec l’enseignement de Mikal ? Je ressens d’autant plus le désarroi de notre frère Patrick que je l’ai vécu pendant longtemps, ce combat à lire le blog pour essayer de le comprendre, pour essayer de l’appliquer, pour mettre en accord deux propositions contradictoires. J’ai porté à peu près seul ces doutes récurrents d’être un pèlerin d’Arès parce que j’étais perdu dans le blog. Comment dire cela dans une assemblée où il faut avoir l’air d’être un grand P, ne jamais monter ses faiblesses, alors que lui, le prophète, n’hésite pas à le faire. J’ai maintenant dépassé ces angoisses parce que j’ai compris qu’il ne faut pas mettre le prophète trop haut mais au milieu de nous, qu’il y a dans le prophète deux choses : L’enseignement fondamental et la mise en application difficile d’une recherche et d’un tâtonnement.
Alors s’il existe dans les groupes missionnaires des frères pour qui cet enseignement est lisse sans aucun accroc, pourquoi ne cherchent-ils pas à rencontrer ceux qui ont du mal à le lire pour leur monter le grand profit de s’attacher à sa lecture ?
Dernière question : Le prophète peut-il arrêter son blog ? D’abord parce qu’il est un lien privilégié de contact avec ses frères un moyen de sortir de la solitude et que sans lui (ou un équivalent) il perdrait un lien important.
Ne sommes-nous pas déjà, lui, nous, fondus dans une entité encore informelle insécable, inséparable, embryon de la polone ? Je le ressens ainsi et toute tentative de dissocier un élément de ce Tout naissant ne lui porterait-il pas un grave coup ?
Parce que ce blog a créé une utilité fondamentale et que l’arrêter serait mettre le petit reste dans un tel désarroi que la mission en serait mise en danger. Mais je ne peux évaluer si ce traumatisme aurait un impact salutaire pour la conscience collective.
Et à titre personnel je regretterai beaucoup que cette source de grande évolution soit tarie.
Salvator B. d'Île de France

14dec18 202C238
Bien aimé Frère Michel,
Votre blog est très précieux pour Algia et moi, comme il le sera pour les générations futures.
En effet, il traite de questions fondamentales au plan spirituel (les titres de vos entrées sont là pour le prouver).
Il donne un éclairage arésien sur l'actualité
Il nous empèche de replonger dans les idées du monde
Aussi, nous ne doutons pas que, de cette situation difficile que nous traversons, se dégagera la Lumière.
Bien fraternellement,
Jacques C. de Bretagne Sud

14dec18 202C239
Mais cher ami Anthony de Mayenne (202C236),
Pèlerin d'Arès ou pas Pèlerin d'Arès vous avez entièrement raison en disant "qu'il s'agit de quelque chose d'extrêmement important et de très rare dans l'Histoire du monde." Et plus que semer — car les semailles ayant déjà été faites (Rév d'Arès 5/1, 6/2) — ce cri déjà bien "audible" qu'est ce  blog moissonne les épis que sont les esprits et les cœurs éclairés comme le vôtre.
À bientôt.
Didier B. de Penn Ar Bed [nom breton du Finistère]

14dec18 202C240
Votre blog, frère Michel, je le lis peut-être à 90% de son contenu, parfois en diagonale, parfois attentionné ou très attentionné. Il nous enseigne tout ce qu'il y a à savoir pour changer le monde.
Il m'est impossible d'assimiler consciemment toute la richesse de votre enseignement. Il y a tellement de pistes de travail que je ne sais où donner du cœur. Je passe une partie de mon temps à relever les pépites d'or que vous nous laissez et que d'autres sœurs ou frères nous laissent.
Il m'arrive d'être en admiration devant les écrits de sœurs ou frères. Je me prends même à croire qu'ils pourraient accomplir de grands changements. Et là d'un coup je reviens à moi dans une sorte de crispation en me demandant quels grands changements je peux accomplir pour la France, le monde.
Nous avons pour chacun d'entre nous des capacités de travail fort différentes, mais je crois que chacun d'entre nous peut accomplir de grands changements.
On dit qu'un con ça ose tout et que c'est à cela qu'on les reconnaît. Alors je veux bien être ce petit con de pénitent souriant qui vient secouer le monde.
J'aimerais pouvoir encore écrire sur votre blog pour rendre compte de mes accomplissements actifs, vous dire : "Ok, on va mettre ça en place et on va voir comment ça bouge," lire quels frères ou sœurs vont s'attacher à tel projet. Qu'est-ce-que nous avons à perdre dans l'état ou se met la France ? Le monde a tout à gagner à nous voir comme les hérauts du Créateur.
Tony L. de Touraine

14dec18 202C241
Très Cher Prophète du Très Haut,
Votre blog est pour moi une richesse spirituelle, une mine inépuisable.
Nous avons besoin de vous, de ce lien quotidien pour continuer notre ascension grâce à la lumière que vous nous apportez à travers les différentes entrées. Il y a tant de chemins, de rues à arpenter, de situations auxquelles il nous faudra faire face alors !
J'espère que vous poursuivrez votre enseignement prophétique à travers votre blog, qui est sans conteste un travail considérable pour vous et une source intarissable pour nous.
Je suis avec vous, juste prophète du Très Haut et vous témoigne ici ma fidélité indéfectible.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Isabelle P. de Bretagne-Sud

14dec18 202C243
Bonsoir, cher frère aîné,
Je ne vous ai pas rencontré dans la vraie vie mais sur la toile.
Et , déjà, vos entrées ponctuent ma vie spirituelle.  Soyez -en chaleureusement remercié !
Elles reflètent des aspects de moi-même qui ont besoin d'être explorés, d'être sondés en profondeur et qui m'obligent à une honnêteté exigeante vis-à-vis de moi-même.
J'aime que ma méditation quotidienne, grâce à la lecture de votre blog, cher prophète, s'installe en moi dans la durée et fasse germer d 'autres introspections et actions dans mon quotidien.
Je ne suis pas une ancienne pèlerin(e) d'Arès sur ce blog. J'ai encore tant à apprendre de chacun ici et c'est précisément la raison pour laquelle ce blog m'apparaît essentiel dans mon cheminement par sa lecture quotidienne.
Comment m'en passer quand c'est l'unique lien avec votre intériorité qui m'est primordial pour notre si récente relation qui s 'est tissée au fil des jours ?
Vous êtes entré dans ma vie ; quelle bénédiction !
De grâce, restez-y !
https://www.youtube.com/watch?v=DFsCU8ckap4

Farida de Lorraine

14dec18 202C244
Il faut absolument poursuivre votre blog. Il est irremplaçable.
Ceux qui ne le lisent pas sont remplaçables, par contre. Rappelez-vous de ça !
Vous n'allez pas baisser les bras devant ceux qui cherchent à impressionner !
Je dis "ceux qui", parce que si nous sommes tous frères, vous êtes, vous, le frère aîné (Rév d'Arès 16/1), et pour moi les frères qui ne suivent pas l'aîné sont "ceux qui". On les aime, on leur pardonne, on fait la paix avec eux, on ne les juge pas, mais quoi faire avec "ceux qui" sont présumés vous représenter mais qui ne vous représentent pas. Antoine B. par exemple rend visite à des missions comme s'il était chargé par vous de les guider et de les exorter (38/5), mais l'avez-vous chargé de cette tâche ?
Votre réponse à Patrick B. est bouleversante d'amour fraternel mais il demande pardon sans promettre clairement de suivre votre blog (votre parole qui est la Parole, Rév d'Arès xxxi/10) à l'avenir, je me demande ce que vous pouvez faire ensemble dans ces conditions. Vous allez me dire que les assemblées sont souveraines d'elles-mêmes [Rév d'Arès 8/1] et que je devrais me taire. Bon ! alors, je me tais.
Mais poursuivez votre blog sans vous occuper de qui le lit et de qui ne le lit pas.
Je joins cette vidéo d'Éric D. que vous connaissez peut-être mais que peut-être vous ne connaissez pas. Elle dit bien clairement que c'est à vous que le Père a parlé et que c'est à vous de parler aux hommes : C'est bien ça un prophète, non ?

Un Patrick (pas Patrick B. de Paris) (non localisé).

Réponse :
Patrick inconnu, je vous lis. Je connais un certain nombre de Patrick... Lequel êtes-vous ?
Concernant la vidéo, je ne la connaissais pas, en effet. Je vous remercie de la poster avec votre commentaire.
Votre commentaire me touche, mais il me peine tout à la fois, parce qu'il fait réapparaître, bien vifs, deux soucis, qui me trottent dans la tête depuis longtemps comme des rats dans un placard, mais que je croyais vieillissants et assoupis :
Le souci que me cause l'instinct des vieux conflits hiérarchiques, que je vois encore planer de temps en temps, plus ou moins vaguement, sur nos groupes locaux, esprit qui, je l'espère, disparaîtra totalement.
Le souci de l'erreur.
Vous faites erreur, frère Patrick inconnu, car je n'ai jamais dit que Patrick B. de Paris faisait autre chose que ce que je lui suggérais de faire, mais j'ai seulement dit que je m'étais rendu compte qu'il ne lisait pas mon blog. De cette attitude il est libre, mais elle soucie le vieux bonhomme que je suis, qui ne peut rencontrer qu'assez rarement ses frères et sœurs coordinateurs de mission et qui pensait que son blog permettait de dégrossir ou préparer le terrain afin de faire gagner du temps lors des rencontres. À la suite de notre rencontre, dont une petite partie fut assez orageuse à cause d'un de ces dialogues de sourds que je croyais disparus chez nous, je me suis trouvé bouleversé, très soucieux, non parce que la rencontre s'était mal terminée — pour finir Patrick B. et sa petite équipe ont très bien accepté la réflexion à laquelle je leur ai suggéré de procéder —, mais parce que je me suis dit que j'avais commis une erreur de taille en m'imaginant que mon blog faisait évoluer mes lecteurs en même temps que j'évoluais moi-même.
Quand quelqu'un de la carrure de Patrick B. ne me lit plus, je suis dans l'obligation de me demander combien de mes frères et sœurs ne me lisent plus. Je ne dis pas "n'ouvrent plus mon blog", mais je dis "ne me lisent plus" au sens de "ne m'étudient plus" dans l'idée d'accomplir (Rév d'Arès 35/6), puisque si la parole de Mikal est la Parole du Père (i/12, xxi/10), je suis théoriquement une incontournable base de l'accomplissement. Je reviens plus loin sur ce point pour vous enlever de l'idée que cet accomplissement ne peut avoir chez tous et toutes qu'une manière unique de se faire. Non ! C'est là tout le problème.
C'est donc mon problème qui me fait actuellement prendre du recul pour réfléchir. Sans garantie, certes, que cette réflexion me donne plus de Lumière que mon pauvre vieil œil ne peut voir, mais enfin, il me faut bien essayer d'y avoir plus clair.
Il est vrai par surcroît — cela, je pense, s'est bien senti dans mon commentaire 202C44 — que j'ai éprouvé une certaine peine personnelle due aux propos d'argoulet que Patrick B., un frère très aimé, m'avait tenu le 30 novembre et qui m'avaient affligé, parce que je ne suis pas de bois, j'ai aussi la faiblesse de tous le hommes : un cœur, mais ce n'est pas ce qui motive mon actuelle réflexion. Mon actuelle réflexion porte sur deux faits, dont j'ai déjà parlé dans mes lignes sur cette page :
D'une  part, "Patrick... avait cassé quelque chose en moi, quelque chose que j'avais cru être des rares choses solides au milieu des mille choses fragiles et autres difficultés de ma mission. Un homme que j'aimais beaucoup me lâchait," mais je n'ai pas dit par là que c'était un crime de lèse-prophète. J'ai dit par là que je n'avais pas envisagé cette situation et que je devrais réfléchir à m'y prendre autrement pour faire passer ma pensée, laquelle doit tenir compte des pensées de mes frères et sœurs qui peuvent largement varier.
Dautre part, j'ai répondu à Patrick B. que "la question à laquelle je réfléchis n'est pas là (c'est-à-dire n'est pas lui, sa personne), mais ce blog. Est-il vraiment utile ? Il l'a été. L'est-il encore ? S'il faut en changer la forme, c'est le censurer, mais que suis-je pour censurer ? La censure, les césures, les sélections peuvent escamoter des pensées, des remarques, des critiques très importantes." et j'ai ajouté : "Vous n'avez pas idée des questions variées que je me pose."
Beaucoup pensent que je me fais tout un problème auquel je ne devrais pas m'arrêter ; il pensent que je n'ai qu'à continuer et tant pis pour ceux qui ne me lisent pas. Je pense que c'est plus compliqué. Je pense qu'après quarante-cinq ans de rapports fraternels parfois très difficiles et qu'avec l'expérience que cela m'a donnée, je dois m'interroger une fois de plus sur les contradictions répétitives des rapports humains et réfléchir sur la (relativement) meilleure façon d'avancer actuellement avec ces contradictions. Je repense à tous ceux qui, dans des circonstances diverses, ont été confrontés à ce problème fondamental des relations humaines comme y pensa par exemple un homme à peu près totalement oublié : Giambattista Vico, jamais cité, et qui pourtant fournit à ses frères humains une pensée riche dans ce domaine autour de 1700. Vico et son fameux "verum esse ipsum factum" : "le vrai est le faire même", critiqua vivement le développement du rationalisme moderne, déjà à l'époque, et rappela la grandeur des pensées antiques, qu'il m'arrive de citer ici et là. Vico est un fondateur de ce qu'on appelle "la pensée complexe" opposée à Descarte et à d'autres formes de réductionnisme. Mais Vico n'est pas unique.
On est obligé, face aux inévitables zigzags de la pensée humainne, dont les modernes croient faire une ligne droite en imposant un faux, appelé penser correct qui écarte toutes les autres façons de penser, de revenir à l'idée qui s'impose — on voit très bien cela avec les gilets jaunes — à savoir qu'il nous faut par l'amour rendre vivable une société où l'on pense de façons variées, voire contradictoires. Il me semble que c'était le Fond de l'enseignement de Jésus notamment (et aussi sûrement des autres prophètes dont Mouhamad) et par là, une réalité qui met en doute beaucoup de passages du Coran comme de la Bible là où ces Livres semblent imposer une conduite unique. En fait, chaque homme a son génie propre et le Père ayant créé l'homme ainsi, nous devons revenir à cette réalité pour que des hommes apparemment peu faits pour fonctionner ensemble fonctionnent ensemble.
Je ne vois pas du tout dans La Révélation d'Arès une Parole qui impose une pensée unique, une attitude unique de vie spirituelle. Elle suggère seulement une façon unique de retrouver Éden : la pénitence. Quand vous citez Patrick B. comme "remplaçable" et Antoine B. comme œuvrant à l'inverse de votre logique hiérarchique, vous oubliez qu'ils sont nos frères, que leurs pensées sont respectables, que leurs ascensions sont pénibles, peut-être douloureuses, et que dans l'état actuel nous serions mieux inspirés de nous regrouper autour d'un manifeste unique, mais vous oubliez la réalité de l'humain. Nous ne sommes pas envoyés pour paralyser cette réalité même un moment, mais pour essayer d'élargir le pont par lequel les hommes marchent en zigzag vers la Vérité qui est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Nous avons une très grand, très noble mission, par là très difficile. Je ne perds jamais cela de vue.
Le Peuple de Dieu n'est pas un Peuple de comportement uniforme.

14dec18 202C245
Bien cher frère Michel dans l'Amour de Dieu,
En 202C208 vous posez la question :
"La question à laquelle je réfléchis n'est pas là [n'est pas Patrick B.]. Elle est ce blog. Est-il vraiment utile ? Il l'a été. L'est-il encore ?
Dans l'entrée du blog "sens du Vrai" du 11 août 2018 (199) vous commencez par : "Qu'est le Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1-4) ? C'est la Parole ou le Livre qui parle quand parle le prophète (i/12, xxxvi/11-14)."
Et La Révélation d'Arès dit : Parle à Mon Peuple selon ses faiblesses dont tu n'as pas idée, car il a des artifices pour paraître comprendre (23/3). Elle dit aussi : Sous ta voix Je répandrai Mon Eau sur les cœurs altérés ; ta parole fera jaillir le sang dans les têtes vides et les fertilisera ; J'exhalerai Mon Souffle sur tes fidèles et Ma Bénédiction sur leur descendance (23/5).
À mon avis, ce n’est donc pas de savoir si "ce petit nombre pourrait bien me cacher non de réels rejets de mon blog, mais un nombre plus grand, peut-être beaucoup plus grand, de réserves, qu'on n'ose pas me présenter," mais à eux d’écouter la Parole qui parle quand parle le prophète (Rév d'Arès i/12, xxxvi/11-14). C'est leur liberté.
Un certain nombre de personnes extérieures à la mouvance "Révélation d’Arès" et qui semblent avoir des responsabilités dans des administrations ou des médias, lisent le blog.
Il serait étonnant qu’elles réagissent à votre questionnement. (Elles seront donc manquantes dans le décompte arithmétique).
Or elles font peut-être aussi parti du reste, si ce n’est pas du petit reste. Qui le sait ?
Peut-on les priver de la Parole ?
Et comme le dit notre frère Dominique (et d’autres) :
Vous faites un travail énorme pour la postérité (Rév d'Arès 22/13) : Mais écris pour les enfants de tes enfants...
Suggestion: certains frères, qui écrivent de très longs textes pourraient essayer de les synthétiser avant de vous les adresser.
Je vous embrasse affectueusement, ainsi que sœur Christiane.
Bernard R. des Alpes Maritimes

14dec18 202C246
Cher frère Michel,
Vous avez ce que la plupart d'entre nous n'ont pas ou peu : l'humilité.
Vous avez le "tu n'es plus rien pour toi-même [Rév d'Arès 40/6)", qui n'es pas un ordre du Père mais bien un état d'épanouissement, puisqu'il est à la base de la pénitence avec la volonté et la vigilance, et cet état d'épanouissement vous ne pouvez le concevoir que si tous nous le partageons avec vous, dans la même conscience, dans la même unité, dans le même amour.
Dieu est Amour, et vous ne pouvez être autre chose qu'amour et vouloir de nous que nous soyons amour, parce que l'amour, aussi fou soit-il, est le lien fort qui peut nous relier tous ensembles, il est à nourrir en continu; c'est une pensée, un acte, un mot, un regard, un espoir, une direction, une lumière, une flamme qui doit nous parcourir à tout instant, un cri de la Vie qui nous habite.
Nous sommes différents et nous devons l'être, notre image la plus proche est le prophète, le faire-vivre en nous c'est nous faire vivre en lui et c'est cela aller de l'avant dans le contre-courant du monde; nous avons une spécificité : c'est de changer ce monde, mais de le changer dans le sens d'un retour à lui-même, dans sa nature la plus profonde qui passe par l'homme, joyau de la Création, apprenons à être humble pour vraiment envisager ce changement.
Meilleurs salutations frère Michel.
Angel C. de Genève en Suisse

14dec18 202C247
Très cher prophète,
Je n’écris pas sur le blog, mais je le lis quotidiennement pour ma pénitence et la moisson des pénitents, c’est une Source, une fontaine de jouvence spirituelle. C’est votre enseignement vivant en prise  avec les réalités du Ciel et de la terre. Ne pas le lire est pour moi inconcevable, dès lors qu’on a accepté de répondre à l’appel du Créateur, donc de Son prophète.
Je le lis parce que ta parole Ma Parole [Rév d'Arès i/12, xxxi/10] , parce que Mikal est la figue qui se fend sous le soleil [viii/4], parce que vous nous dépouillez du vieux manteau de la religion et  nous donnez la Vie. J’ai soif de faire partie de ce torrent bouillonnant de Vie où vous nous embarquez pour influencer ce monde
Je ne connais aucun frère autour de moi qui ne fasse pas de même. Pour nos  frères et sœurs nouveaux  c’est particulièrement marquant ; c’est une aide précieuse à une assimilation de La Révélation d’Arès et de votre  enseignement.
Oui, je soutiens votre blog. Il entre dans nos vies, nos foyers, nos assemblées, dans le monde.
Pour ce qui est de votre solitude elle me touche particulièrement, parce votre présence physique parmi nous,  au Champ est une source d’évolution marquante ; nous en avons fait l’expérience pendant quatre ans, soyez assuré de ma reconnaissance infinie.
Je vous embrasse de toute mon affection ainsi que sœur Christiane.
Évy R. de Nice (Alpes Maritimes)

14dec18 202C248 
Prophète bien aimé,
Je suis de ceux qui ne se rendent sur votre blog que de façon irrégulière. Cela ne m’empêche pas de dire que le contenu de votre blog est d’une profondeur inégalée et d’y suivre parfois l’or de votre pensée prophétique comme on suit un filon au fond d’une mine.
Je lis régulièrement vos articles parus dans les derniers Pèlerins d’Arès à partir de 1989.
Comment ne pas penser à votre grande solitude, frère Michel ?
Mais aussi à celle de frère Patrick B ? Parfois les solitudes ne s'accordent pas. Cependant elles le peuvent et se dissolvent dans la vie spirituelle.
Je vous embrasse bien fort et prie avec vous.
Riwan B. d’Île de France

15dec18 202C249
Arrivé par lettre postale, copié par le blogmaster :
Après que Michel, mon époux, m'eut dit que vous arrêtiez le blog, je me suis demandé ce qui en avait été la cause profonde.
Hier, j'ai recommencé à lire où je m'étais arrêtée fin novembre (ma santé n'est pas très bonne; le pacemaker ne fait pas tout), j'ai eu l'impression que vous aviez reçu comme un coup sur la tête. Ce matin et cet après-midi j'ai lu le reste des commentaires... J'en ai pleuré... (Votre) modestie extrême ne sert pas le Dessein dont le Père vous a confié la réalisation. C'est vous que Dieu a choisi comme prophète (et non un autre).
Lire le blog est vital pour comprendre de mieux en mieux votre enseignement et par là la Parole pour l'accomplir [Rév d'Arès 35/6].
J'ai commencé à lire le blog en 2008 à l'espace numérique de Parthenay. J'ai par la suite pris de cous pour utiliser l'ordinateur et l'Internet et à ce moment-là c'était uniquement pour lire le blog. Au début de 2011Patrick Le B. nous a donné un ordinateur XP dont il ne se servait plus. Il nous a permis de suivre votre blog tout au long de ces années (...)
Hier soir à la télévision nous avons regardé le film "Demain" réalisé en 2015. Beaucoup d'idées qui rejoignent celles d'Étienne Chouard, notamment celle des petites unités, mais j'ai l'impression que les gilets jaunes n'ont pas encore cette conscience ou bien les medias ne veulent pas en parler ou bien il y a une consigne de se taire... Bien fraternellement,
Thérèse et Michel B. des Deux-Sèvres

15dec18 202C250
Arrivé par lettre postale, copié par le blogmaster :
(...) Vous dire que vos écrits : le blog, "Le Pèlerin d'Arès" représentent pour ma part un accélérateur de mon esprit, de ma conscience, c'est trop peu. Je vous aime d'un grand amour fraternel, un mélange de respect et d'admiration et de honte de n'être que ce que je suis (d'où ma grande difficulté à vous écrire,  commenter sur le blog).
Marie A. du Rhône

15dec18 202C251
Arrivé par lettre postale, copié par le blogmaster :
Je me joins à la liste de ceux qui espèrent que vous revenez nous enseigner.
Je suis isolée dans ma campagne, ayant très peu de contacts avec mes frères et sœurs. Ce blog m'apporte beaucoup, et puis sur mon tract j'ai mentionné votre blog.
Je vous remercie pour tout ce dévouement envers nous : Une petite pose est parfois nécessaire à la réflecion.
Je vous embrasse fraternellement,
Sylviane C. de l'Eure

Réponse :
Ma sœur Sylviane, que je suis ému en recevant cette petite lettre d'une sœur que je ne connais pas, "isolée dans sa campagne". Je ne réponds pas à tous les commentaires que je reçois en ce moment, mais pour vous je fais une exception, tant je suis touché, remué (comment dire ?) par cette petite feuille quadrillée de carnet ou de bloc-note portant votre écriture venue d'un lieu perdu, pas même un village, un hameau (d'après ce que je viens de lire). Mais comment recevez-vous mon blog dans ce trou ? Peut-être par des imprimés que vous font passer des frères de Normandie comme cela se fait un peu partout. Et même dans ce trou vous avez un tract ? Vous vous dévouez à la mission ? Je me sens honteux de disposer de tellement plus de moyens que vous et de ne pas opérer la percée que je devrais opérer dans le public.
Ma sœur Sylviane, je ne suis ni plus grand ni plus important que vous. Certes, le Père dit que je suis le frère aîné, mais du côté du cœur, de la vie spirituelle, de l'âme que crée la pénitence,  je suis (je le sens) bien très au-dessous de vous.
À tout le moins, vous avez dans le tâche de recréation du monde que nous confie le Père autant d'importance que moi ; vous y êtes tout aussi nécessaire. La Parole d'Arès dit que je suis le juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2), que ma parole est Parole du Père (i/12, xxi/10), et je me demande si ce n'est pas qu'analogique. Intuitivement, je me sens aussi isolé que vous dans un humble hameau au milieu de l'humanité comme l'île dans la baie, dont parle Le Livre, je n'y suis pas mieux abrité que vous contre la raie, le péché, contre quoi je lutte sans cesse (xLii/3-21). Cette situation de lutte est notre spécificité primitive. Primitive parce qu'il nous faut revenir à l'idéal de la Création et que ce retour est bougrement ardu et ne peut qu'être très long. Eh oui... Que demandons-nous au public de faire ? Un effort colossal de pénitence. Rien d'étonnant qu'il ne nous entende pas encore ! Pourtant, vous êtes là souriante — eh oui, votre petit mot est comme un sourire — face à la tâche de géants (31/6) à laquelle nous essayons de participer, nous demandant si elle est encore possible dans ce monde méchant et sans doute proche (38/2) de la perdition sans retour.
Vous êtes la femme qui parle à l'herbe, à la haie, au pommier, à la pluie normande, aux quelques vieux murs de votre hameau, et c'est dans la modestie extrême de cette nature que vous trouvez la Puissance. Il est ainsi manifeste que la Puissance est partout ! Vous êtes là comme le chasseur qui de ses sens très aigus perçoit les irradiations de ce qui vit, ce que d'aucuns appellent les "neurones miroirs", parce que comme Dieu vous entendez les pierres (xxiv/6), les pierres des chemins, des vieilles batisses en ruine, où dort la Vie. Pour vous tout vit, je présume. Et donc tout peut ressusciter !
Merci, ma sœur Sylviane.

15dec18 202C252
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Je lis régulièrement votre blog.
Philippe G. de Seine Maritime

15dec18 202C253
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(...)
Que de bruit sur votre blog ces jour-cis. Je n'en comprends pas bien les tenants et aboutissants et comme vous me l'avez dit dans un de vos courriers, votre blog devient plus intellectuel et littéraire. Il s'oriente donc vers des intellectuels, des littéraires, voire universitaires qui sauront organiser, structurer à l'aide de dossiers et autres la mission du Père (...) Probablement que de telles personnes vont donner plus de carrure à votre mission particulièrement complexe.
Je respecte tou à fait vos choix pour faire avancer cette mission qui stagne et parauge (...)
Rémy G. du Vaucluse

15dec18 202C254
Arrivé par lettre postale, copié par le blogmaster :
Je ne suis pas un frère très prolixe qui s'exprime facilement et, de ce fait, je n'interviens pas sur le blog.
Par contre, je suis un fidèle lecteur de tout ce que vous écrivez.
Je suis très surpris d'apprendre que des frères ne le lisent pas. J'espère qu'il ne s'agit que d'une minorité.
Pour moi qui suis isolé ce blog est une aide très précieuse dans toutes les réponses que vous apportez aux commentaires et participe à ma "fécondité apostolique".
J'ai trouvé trèsintéressante cette vidéo où s'exprime Étienne Chouard.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane de toute mon affection fraternelle.
Jean-Louis G. d'Aquitaine

15dec18 202C255
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Avant de vous écrire cette lettre je suis allée lire votre blog que vous suspendez pour le moment.
Sachez que, le soir, lorsque j'allume l'ordinateur en rentrant du travail, votre blog fait partie des sites que je vais voir impérativement. Parfois j'en reporte la lecture au lendemain si les commentaires et les réponses sont longs et que je manque de temps, ou si je suis trop fatiguée, mais tous les jours je l'ouvre pour voir ce que vous y avez ajouté.
Votre blog est une nourriture essentielle pour nous les oisillons, et il est un lien précieux, essentiel, vital entre vous et nous, d'autant plus en cette période plutôt critique, qui va peut-être être notre heure ? Vous évoluez et par là même vous nous faites évoluer. Par vous nous voyons l'Île Bleue au loin, vous nous lavez le cœur par votre regard, votre ascension.
Lorsque j'ai lu votre message annonçant la suspension du blog, cela m'a fichu un coup au cœur. Lorsque vous disiez que "certains frères, non des moindres," ne lisaient pas votre blog, j'ai tout de suite pensé à Patrick B., car il nous l'avait dit à Paris déjà (sur un ton plutôt colérique comme ça lui arrivait parfois lorsqu'on n'allait pas dans son sens). [C'était] je ne sais plus à quelle occasion : une réunion du Groupe 4 peut-être [à l'époque Anne vivait à Paris]. Ce devait être en 2014. Avec Marie-Christine nous en avions parlé toutes les deux, nous avions été surprises,  interpellées, voire choquées. Nous sentions bien qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Je ne lui jette pas la pierre, il a ses défauts comme moi j'ai les miens et il a par ailleurs de grosses qualités.
Sachez que sur Lorient de très nombreux frères (peut-être tous) lisent votre blog, car nous échangeons justement sur vos réponses lorsque c'est notre semaine de permanence et de mission ou quand nous nous retrouvons en inter-semaine pour la moisson. Nous voyons bien que nous avons besoin de votre blog. Combien de fois nous avons dit : "Heureusement qu'il y a le blog du frère Michel."
J'ai une absolue et totale confiance en vous, frère Michel. C'est une crise, mais des crises peuvent sortir une belle création ; c'est ce dont je vous crois capable. Je vous aime, cher prophète du Très Haut.
(...)
Anne Le B. de Bretagne-Sud.

15dec18 202C256
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(...) Pour ma part, je n'aurai jamais assez de jours pour mettre en pratique tout ce que vous avez écrit, blog et autre écrits. En témoigne votre réponse à une sœur sur votre blog : "L'édition sur papier ou sur le web est pour moi le principal moyen de faire passer l'enseignement que le Père m'a demandé de répandre (Rév d'Arès 39/1)(171C27). Car il faut être simple : À la présence du prophète parmi nous il y a un corollaire : notre "crasse" spirituelle. Heureusement, d'autres générations suivront. Par conséquent, sans évoquer la Parole au quotidien, car cela tombe sous le sens, ne pas lire le blog est se couper d'une nourriture sans laquelle nous ne pouvons pas faire le boulot de pénitent et de missionnaire. Ta bouche mâche la poussière pour le frère. Tu es comme l'abeille qui vole dans les pins; le miel coule dans le frère. Il fait la race (Rév d'Arès xi/5).
Mais comme vous l'écrivez, toujours dans votre blog, au fond vous n'êtes "qu'un homme ordinaire qui fait le boulot que le Père lui a demandé de faire." Je ne demande qu'à vous croire, mais c'est le Père Lui-même, intuitu personae, qui vous l'a demandé en utilisant des moyens de persuasion bien à lui.
Affectueusement,
Michel M. d'Île de France

15dec18 202C257
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(...) Nous sommes peinés de faire ce constat avec vous : Quelques frères, qui devraient se nourrir de votre blog, s'en privent. Surtout ceux en qui vous avez mis votre confiance. Mais vous le dites dans votre commentaire : Pardonner, aimer, retrouver la paix... C'est notre façon de continuer à construire dans ce monde agressif, auquel nous ne pouvons que donner de l'amour. Sinon, nous sommes comme lui.
Nous espérons que cette tourmente, une de plus, ne vous empêche pas de vous reposer et récupérer de tous vos déplacements. Nous souhaitons que vous ne coupiez pas ce cordon ombilical qui nous relie, qu'il soit sous forme d'un blog ou sous une autre forme.
(...)
Francis et Jeanine M. du Centre

15dec18 202C258 
Arrivé par lettre postale, copié par le blogmaster :
Ne pensez surtout pas que votre blog n'est pas lu !
Je suis triste d'apprendre que des Pèlerins d'Arès manquent à leur devoir. Pensent-ils qu'ils n'ont pas besoin de votre enseignement ? Qu'ils sont au-dessus de lui ? Mais alors, que lisent-ils dans La Révélation d'Arès ?
Depuis votre enseignement écrit et votre blog nous avons pu faire beaucoup de chemin, nous avons mieux compris la Parole, mieux métabolisé la pénitence, mieux accompli. Vous nous avez fait grandir en même temps.
Je peux vous l'affirmer, le blog a permis de tisser un lien très fort entre nous  ; nous nous sentons comme Un, le cou tendu vers un seul but !
Je ne pense pas, mais vraiment pas qu'on puisse se passer de votre éclairage, quelle qu'en soit la forme. Nous avons acquis un cohésion ; vous êtes notre ciment. Comprendre, toujours mieux comprendre, jamais on aurait atteint ces force et certitude qui montent en nous.
Lorsqu'un pèlerin ou Pèlerin d'Arès ne lit pas votre blog, on le sent, car il y a un décalage entre nos compréhensions [de la Parole, cela] freine ou handicape. Ces Pèlerins d'Arès qui ne lisent pas votre blog ne sont pas assez aimants. Non seulement vous ouvrez notre regard, notre intelligence spirituelle, notre connaissance, notre bonne compréhension, vous êtes le bon exemple et c'est honorer votre travail [que de la reconnaître]. (...)
Cela m'attriste de voir qu'encore une fois certains vous déçoivent, jusqu'à vous poser des questions sur votre efficacité, votre utilité. Pour enrayer définitivement de telles idées il n'y a qu'à regarder tout le travail que vous avez accompli et que vous accomplissez encore : ta parole est La Parole (Rév d'Arès i/12, xxxi/10).
(Autre point important :) votre blog nous permet de mieux nous connaître entre Pèlerins d'Arès, parce que pour beaucoup d'entre nous, nous ne faisons que nous croiser au Pèlerinage, puisque nous vivons + ou - éloignés les uns des autres.
Votre blog, frère Michel, nous y travaillons et nous y référons constamment avec Jean-Luc. Une fois par mois nous allons au Café Philo à Dax où nous rencontrons différentes personnes de divers milieux et âges. Nous sommes 15, 20, 30, parfois 40 quand des lycéens de Terminale au Lycée Borda de Dax s'ajoutent... [Si nous ne lisions pas le blog nous ne pourrions pas participer] (...) Votre enseignement est primordial.
Danielle et Jean-Luc Q.-D. des Landes.

15dec18 202C259
Bien aimé prophète du Créateur,
Les encouragements des commentateurs se succèdent de jour en jour pour que vous n’arrêtiez pas votre blog, de la part des pèlerins et siffleurs comme est mon compagnon (Rév dArès xxx/19).
Quelques propositions intéressantes vous sont faites, comme des constats réalistes au sein de nos assemblées,  à méditer comme le commentaire de frère Salvator B. 202C237 entre autres.
Exemple de proposition : Peut-être faire une entrée et ne pas faire de réponse à chacun(e) [des commentateurs] sauf pour rectifier et enseigner : Parole de  Mikal Ma Parole (Rév. d’Arès i/12 ) afin d’alléger votre charge.  
Dans notre évolution en Bien pour le Bien, nous devons prendre davantage conscience individuellement à fournir plus d’effort de vertu.  
Dans votre entrée 190, vous écrivez  : "La vertu seule peut procurer la liberté absolue et le bonheur absolu."
Nous y gagnerions effectivement tous en Hauteur également si — 'Pour les pénitents il n’y a pas de conflit  (autre passage de la même entrée )."
Mon avis est que ce blog n’est pas un réseau social (bavardages), il n’est pas destiné à faire passer des informations qui ne relèvent pas de la vie spirituelle. (Pénitence et changement du monde  Rév.d’Arès 28/7).  C’est le devoir de chacun de s’informer de ce monde, d'y réfléchir pour apporter sa pierre constructive, selon sa conscience, son temps, sa force, sa patience, son amour, sans nécessairement passer par votre blog.
Fraternellement à tous.
Simone L. & Jean-Pierre de Touraine.

15dec18 202C260 
De mon point de vue, frère Michel impose trop sa tournure d'esprit. D'où la peur de ne pas bien faire et le manque de créativité et d'initiatives.
Cela dit, bon ! ce blog est nécessaire, indispensable, même s'il faut ralentir le rythme étant donné votre âge et pour préserver votre santé. Vous pouvez très bien continuer les entrées et ne publier par exemple que les vingt premiers commentaires. Le blog est trop long, un peu indigeste parfois, mais en même temps indispensable. Pensez aux nombreux sympathisants ou hésitants ou à ceux qui vous découvrent au hasard d'internet.
Lui, Patrick B, semble être un décideur mais il est pas possible qu'il soit le seul (je pense à Jeff que je connais ou à Olivier de L ou à Nicole [?] que je n'aime pas, qui m'a dit des choses terribles... mais qui aurait pu vous en parler avant en privé même si les assemblées sont souveraines d'elles-mêmes [RA8/1].
Michel T. d'Île de France

16dec18 202C261
Vu sur l'intranet de la mission de Lyon, copié par le blogmaster :
Chers frères et sœurs de Lyon,
Des circonstances familiales passagères nous tiennent un éloignés physiquement de vous en ce moment — ce sera sans doute plus facile pour nous en Janvier — c'est pourquoi je passe par cet intranet au lieu d'une discussion au local.
Je veux parler du blog du Frère Michel ou plutôt de son interruption.
Plusieurs d'entre nous se sont déjà exprimés directement sur ce blog, mais il me semble qu'au delà de nos réactions individuelles, une réflexion collective au niveau de notre assemblée aurait sa raison d'être et pourrait aboutir à une réponse au Frère Michel.
Qu'est-ce que ce blog apporte à notre assemblée que le Frère Michel n'a pas pu visiter depuis bien longtemps ? Que pouvons-nous en attendre ? En quoi le blog peut-il nous faire avancer en tant qu'assemblée ?
Je ne sais pas si cette piste de réflexion est pertinente. Qu'en pensez-vous ?
Merci d'y réfléchir. Bien fraternellement à tous.
Henri R. de Bourgogne (rattaché à la mission de Lyon)

16dec18 202C262
Extrait d'un eMail personnel qui traite de divers sujets , copié par le blogmaster :
(...)
Comme beaucoup j'ai lu votre commentaire 202C44 et ceux qui ont suivi. Il m'a surpris et attristé. Je n'ai pas souhaité réagir immédiatement après lecture pour ne pas écrire sous l'emprise de mes émotions. Je n'étais pas triste parce que vous arrêtiez votre blog. Bien que je n'y écrive pas, car je ne vois jamais rien à y ajouter, je lis quotidiennement votre blog, depuis les quelques mois de mon réel engagement. Il m'a déjà énormément apporté. Le commentaire (202C91) de notre sœur Béatrice B. décrit justement mon rapport à vos écrits sur ce blog : "Ce qui s'active en moi lorsque je vous lis est déterminant dans ma vie d'apôtre et de pénitente parce que chaque fois qu'une pensée, une réflexion, un mot résonne à ma conscience, à ma vie, quelque chose s'ouvre en moi. Même si je ne comprend pas tout, même si je retiens peu de l'immensité de votre pensée, je sais que quelque chose se passe en moi, souvent même au delà des mots, imprégnée, je ne suis plus la même." Tout est vrai dans ces mots. Vous nous offrez un regard sur le monde et les choses qui rend plus prophétiques nos propos et nous permet de mieux toucher les gens dans la rue. C'est vrai que quand je vous lis, je sens que ma conscience s'élargit, mon intelligence est rafraîchie. Je ne saurai pas bien l'exprimer.
Après la lecture de votre commentaire [202C44] j'étais triste, donc, mais pour mes frères et sœurs pèlerins et moi-même. Triste et un peu honteux. Mais une bonne honte, celle qui vous secoue et vous fait avancer, celle qui est salutaire. Nous avons un prophète que nous malmenons — à la limite de l’irrespect parfois —, un prophète qui nous porte alors que nous devrions le porter. Comme le disent Nina et Gérard M. dans leur commentaire 202C106 : "Nous invitons [ces frères qui ne vous lisent pas] à s'interroger (alors que c'est vous qui vous interrogez : on rêve !)"
Oui, on rêve ! Il faut nous réveiller. J'ai grand espoir que ce genre d’événement, bien qu'il bouscule et ralentisse certaines choses, nous amène à tous changer et évoluer dans notre manière de concevoir le prophète, à tous nous remettre en question pour progresser d'autant plus vers le Bien.
J'ai participé à un début de réflexion avec quelques jeunes de l'assemblée de Bordeaux ce samedi 15 décembre 2018. Nous avons cherché à trouver comment faire évoluer ce blog de notre côté (en tant que Pèlerins d'Arès), comme vous y songez du vôtre. Je crois qu'ils vous feront des propositions. Je pense que si vous ne poursuivez pas ce blog, il serait vraiment important (pour moi et pour d'autres à mon avis) de garder ce lien prophétique en résonance avec notre vie de tous les jours. De notre côté, il s'agirait, je pense, de sortir de notre rapport personnel à ce blog (une lecture souvent solitaire) pour aller vers une étude collective de vos enseignements, passer du "je" au "nous".
Antoine F. du Limousin

16dec18 202C263
Je fais partie de ceux qui lisent le blog du prophète.
Votre blog, depuis qu'il existe et ça ne date pas d'hier mais de février 2006. Tous les sujets y sont fouillés comme une mine pour retrouver la Vie. Les commentateurs sont divers, ceux qui ont une espérance côtoient ceux qui semblent ne pas en avoir. Il y a aussi  les silencieux dont je fais partie.
Je suis silencieuse mais attentive, car je sais qu’il est vital de nourrir mon âme et en même temps de redistribuer  cette nourriture spirituelle au monde avec amour, mesure, adapter le dosage sans jamais oublier le FondPénitence et moisson étant intimement liées.
Alors, il me faut créer avec mes frères de mission une logique d’ensemble courant vers son but comme le poulain agile (Rév d'Arès 10/10). Nous n’y sommes pas encore, puisque nous trottons sur l’os (xxii/4), nous zigzaguons, comme vous dites frère Michel, et nous nous cognons entre nous au point de nous faire des bleus, nous les marmots de la première génération. Ouille !
Tout ça n’est pas toujours très harmonieux, mais c’est une promesse. Votre enseignement, quelle que soit sa forme, est le bras en feu (xvii/10) qui nous éclaire. Nous avons besoin de cette lumière même si nous n’en faisons pas grand-chose pour le moment. Comme certains, j’ai du mal à suivre le rythme de votre blog, j’aimerais  revenir sur des points importants, en faire un travail, mais je ne le fais pas. Je réfléchis encore avec tous mes frères et sœurs pour avancer et faire avancer.
Bien avec vous tous
Karima C. d’Île-de-France

16dec18 202C264
Le poète a fini sa tâche.
L'homme non...
Il voudrait (le poète) et de bonne foi, se faisant vieux,
Que tout fût dit pour lui sans plus pousser sa gloire.
C'est un cœur, une âme, un esprit retraités,
Soignant à loisir ses deux immortalités...
Pour l'homme... mal occupé de son salut,
Peut-être autant que ce poète l'est lui-même,
Son rôle n'est joué qu'à demi, le problème,
De sa vie, il ne l'a résolu que si peu
qu'il n'est pas sûr de quoi que ce soit devant Dieu (Paul Verlaine, "Le Livre Posthume")
Alors, alors, qu'espère réaliser celui qui, comme Patrick B., "n'est pas sûr de quoi que ce soit devant Dieu", s'il ne lit pas le prophète et ne se fie qu'à son intuition personnelle (si c'est à autre chose, je ne vois pas à quoi) ? Patrick B. que je connais ou Salvator B. 202C237 que je ne connais pas, qui, lui, demande si l'on ne pourrait pas créer à la place du blog "un outil clé en main qui permettrait une expression collective", ce qui donnerait au prophète "de près de quatre-vingt-dix ans" dix fois plus de travail encore. Ces frères ne réfléchissent pas. On trouve dans quelques commentaires des suggestions "bureaucratiques" semblables. Quant aux émules de Patrick B. qui ne lit pas le blog, abstinence dont il est "libre" spécifie le frère Michel toujours fidèle à lui-même, je veux dire quant à tous ceux et toutes celles qui ne lisent pas le blog, il ne faut pas compter qu'ils commentent, puisque ne lisant pas, la plupart ne savent même pas que le blog est arrêté pour permettre à son auteur de réfléchir.
Cette situation est tout à fait représentative d'une assemblée de croyants libres où chacun fait ce qu'il veut en suivant grosso modo une ligne générale, celle du décret-programme qu'est la Parole d'Arès qui — c'est très clair dans Le Livre — donne au témoin des Théophanies de 1977 le charisme absolu pour montrer la bonne direction, qu'il a avec justesse (et prudence, car je l'ai toujours senti tellement plus embarrassé qu'honoré,) appelée "direction de certitude". Frère Michel a donc très bien vu, et a mon avis traité avec grande intelligence, le problème de rendre responsabls d'eux-même des humains jusqu'alors esclaves de pouvoirs religieux, politiques, militaires, etc., "responsables" d'eux.
Moi, je lis le blog qui — je ne dis pas ça pour vous flatter, frère Michel — est un puits profond d'intelligence. C'est grâce à ce blog que j'ai compris ce que voulait dire le Messager de Dieu au verset 5 de la Veillée 32 [La Révélation d'Arès]. Mais surtout, il est important de relire et de garder à l'esprit ce que le blogmaster a écrit dans les cartouches de la page index du blog : "Un blog est un mémoire non périodique, un journal de l'âme. Dans celui-ci le témoin de La Révélation d'Arès, Michel Potay, note ce que l'actualité du monde ou de la fraternité arésienne, la vie arésienne ou seulement ses pensées lui inspirent..." Le blogmaster dit modestement : "Seulement ses pensées" et quand il parle du "journal de l'âme", il pense, c'est clair, à son âme à lui. Comme tout ce qu'il dit et fait, ce que Michel Potay a écrit là quelque chose en même très lucide, très honnête, très modeste. Autrement dit, ce blog est l'expression de Michel Potay, pas la déclaration d'un chef. Cela me  paraît très clair.
Pourquoi alors, va-t-on me dire, le frère Michel s'est-il attristé à ce point de ce que Patrick B., qui ne l'oublions pas — et ce qui n'est pas rien — est le président à Paris de "L'Œuvre des Ouvriers de la Moisson en Ile de France" ne lise pas son blog et que cela les amène au pénitble dialogue de sourds du 30 novembre au soir ? Selon moi et, je l'espère, selon toute logique, parce que Patrick B. joue un rôle sans doute difficile mais éminemment représentatif dans le petit reste parisien et parce que le petit reste est le rassemblement (Rév d'Arès 24/1) de ceux et celles qui se sont donné la vocation spéciale de suivre en tous points le prophète et que dès lors qu'on ne suit plus le prophète on n'est plus du petit reste et que lire le blog du prophète, ce qui n'est une obligation pour personne, va de soi ou tombe sous le sens pour les membres du petit reste. Autrement dit, c'est moi qui me pose la question, pourquoi Patrick B. reste-t-il à ce poste prédominant qu'il n'assume plus en fait ? Pourquoi n'en a-t-il pas démissionné du jour où il a cessé de lire le blog et où il s'est donc d'une certainement façon séparé de celui qu'il s'était promis, il fut un temps, de suivre en tous points : le frère Michel ? Être membre du petit reste n'est pas plus une obligation que lire le blog n'est une obligation et le frère Michel ne lui en aurait certainement pas voulu. Du reste, frère Michel n'en veut jamais à personne.
À mon avis donc, le vrai problème ici n'est pas : Le blog du prophète est-il utile ou non ? Le vrai problème c'est l'organisation des Ouvrier de la Moisson en Ile de France. Qui peut en assurer la présidence puisque Patrick B. a failli, c'est tellement évident ? Normalement, je pense que la présidente naturelle évidente des Ouvriers de la Moisson en Ile de France était Andrée Le S. — Puisse-t-elle, comme dit Mikal, "courir entre les étoiles" ! —. Mais à l'époque du transfert du local de mission de la rue de Picardie à la rue Raymond Losserand Patrick B. joua un rôle émérite, très important, dans la recherche du nouveau local, son financement, son agencement, son fonctionnement initial, ce dont tout le monde lui sera à jamais reconnaissant, et il devint tout naturellement le frère le plus important à Paris à ce moment-là. C'est donc naturellement qu'il fut le président des Ouvriers de la Moisson en Ile de France [O.M.I.F. dans le texte initital], et personne n'eut à l'époque l'idée de voir quelqu'un d'autre à ce poste important. Mais il me paraît évident aujourd'hui que Patrick B. ou bien se ressaisit et se déclare membre actif du petit reste en tous points ou bien se retire du petit reste parisien.
Sinon, comment peut-on imaginer que le prophète, déjà si peu souvent vu par ses frères et sœurs, soit amené à éteindre son blog ? Pourquoi pas l'amener à mourir tant qu'on y est ? Faire taire le prophète, c'est comme faire taire Dieu ! C'est inimaginable. Nous vivons des temps aussi extraordinaires que ceux d'Abraham, de Moïse, d'Élie, des Prophètes, de Jésus de Nazareth, de Mouhamad, et les frères et sœurs ne trouvent pas mieux que d'écrire des commentaires raisonneurs comme celui de Salvator B. ou d'autres... J'en suis, je l'avoue, abasourdi. On va me dire : "Mais vous, donneur de leçons, où êtes-vous à Paris ? On ne vous voit plus depuis longtemps." C'est vrai. De plus, j'ai quitté la mission parisienne à cause de Patrick B. justement, il y a déjà longtemps, parce que son ton autoritaire et ses partis pris ne me semblaient pas en concordance avec l'amour fraternel qu'on pouvait attendre d'un organisateur présidant à la Moisson dans la capitale du pays où la Vie s'est manifestée pour parler à un homme qu'on appelle prophète.
Mais je lis le blog de frère Michel, fidèlement, avec une joie et une attention fraternelles.
Emmanuel d'Île de France

16dec18 202C265
De vos interrogations j'ai compris que vous vous demandiez comment enseigner en accord avec la diversité des pensées des uns et des autres pour être lu, compris, étudié.
C'est une question essentielle que se pose un pédagogue de manière générale. J'espère avoir bien compris votre questionnement et j'apporte ma contribution dans ce sens :
En général, on apprend quelque chose mais on ne l'intègre que dans la mise en pratique. Et pour la mise en pratique, on essaye, on se trompe. Le pédagogue rectifie, c'est grâce à l'erreur que l'apprenant comprend mieux ce qu'on attend de lui.
Le secret est dans dans l'erreur, puis dans l'accompagnement de celui qui sait. La correction est bénéfique à ceux qui auraient pu faire la même erreur, qui ont donc la même manière de penser.
Personnellement, je trouve que vous le faites avec ce blog.
Mais il pourrait y avoir d'autres formes de contributions de la part des pèlerins comme des histoires de leurs vécus et leur réaction... Des projets, une formulation d'objectifs etc.
Solène G. de Bretagne-Ouest

16dec18 202C266 
Ton Eau, non l'eau de Jean (Rév d'Arès 20/7) comme une aumône (20/2).
J'ai toujours eu soif de votre enseignement toujours donné généreusement avec grand amour sans le bruit ni le compte, et donc l'enseignement qui passe par ce blog, qui est Vital, vital pour ma pénitence et pour la Moisson. Votre sœur en Son Amour.
Danièle G. du Nord

17dec18 202C267
J'ai entendu dire que le nombre de pèlerins à la Maison de la Sainte Parole à Arès est de l'ordre de 600 par an. Depuis deux semaines que 202C44 est affiché, vous avez reçu quelque 210 affirmations de fidélité à votre blog (j'ai éliminé quelques uns qui sont en double ou qui ne comptent pas), si vous avez bien affiché toutes les affirmations et et autres encouragements à poursuivre ce blog. C'est, il me semble, le signe que tout le monde est loin de suivre ce blog. Quelque part, vous avez raison et, pour dire vrai, la plupart des Pèlerins d'Arès et sympathisants (j'appelle sympathisants tous les pèlerins d'Arès petit p), ne sont pas assidus à suivre le fil de votre pensée, de vos conseils (Rév d'Arès 16/9, 34/7), de votre enseignement (39/1), mais ce qui m'étonne, c'est que vous n'avez écouvert ça que le 30 novembre !
Moi-même j'ai découvert votre commentaire 202C44 ce matin seulement, mais je ne suis qu'un sympathisant, un pèlerin d'Arès petit p. J'ouvre votre blog à peu près deux fois par mois et j'y trouve souvent tellement de choses à lire que je parcours rapidement l'ensemble sans m'arrêter à la pensée principale. J'en ai parlé en 2015 ou 2016 au Pèlerinage à une sœur d'un certain âge qui semblait très bien vous connaître et qui m'a répondu en gros : Le frère Michel a bien conscience que tout ce qu'il écrit n'est pas utile et sort des préoccupations générales sur le moment, mais il a le souci de laisser un enseignement à la postérité.
Autrement dit, vous n'écrivez pas que pour diriger la foi et la mission dans l'immédiat. Votre pensée survole le temps, si je peux dire. C'est peut-être ce qu'a compris Patrick B. et d'autres qui ne vous lisent pas. Pour eux le blog est comme un des gros livres qu'on a dans sa bibliothèque, comme les œuvres de Descartes ou d'Aristote, qu'on n'ouvre jamais ou très rarement pour y chercher une référence... qu'on ne trouve d'ailleurs pas, tant ces œuvres-là sont touffues. Je me suis alors demandé pourquoi subitement ce message 202C44, quand vous n'êtes pas sans savoir la très relative attention qu'on porte à vos écrits ?
Mais évidemment, bien sûr, c'est en fait de découvrir qu'un frère, Patrick B. de Paris, président des Ouvriers de la Moisson en Ile de France, comme je viens de le lire dans le commentaire d'Emmanuel [202C264], le leader, le responsable, le guide (je ne sais pas comment l'appeler puisqu'il n'y a pas de chef [Rév d'Arès 16/1] chez vous) de la mission de la région parisienne, c'est-à-dire pas n'importe qui, pas un peigne-zizi, et si ça se trouve quelqu'un à qui vous pensiez pour assumer seul ou avec d'autres la suite après votre mort... J'ai compris votre crève-cœur, je vois la dimension spéciale de l'émotion. Ouillouillouille ! J'imagine... En fait, vous ne vouliez pas dire son nom dans votre commentaire 202C44. Je comprends. En fait, vous n'ignorez pas que beaucoup lisent peu votre blog, mais vous comptiez que certains, que vous avez distingués dans la masse, le lisent assidument pour bien se pénétrer de la vie de votre pensée qui conduit à la Vie... Et je reviens au titre de cette entrée. Je ne lis pas tous les commentaires ni toutes les réponses, mais je lis attentivement toutes les entrées.
Ce que je dis là se déduit tout naturellement de l'ensemble des posts qu'on peut lire sur cette page.
Bixente E. du Pays Basque

17dec18 202C268
Je reviens de Paris où je suis allé accueillir Balthazar E. de retour en France. Dès son arrivée, il a pu croiser deux frères que je souhaitais qu'il rencontre ; nous sommes allés casser la croûte ensemble et (est-ce le hasard ?) notre sœur Ghislaine, fidèle accueillante du Pèlerinage, était là, dans le même lieu. Je les remercie d'avoir répondu à ma demande ; je leur sais gré de me faire confiance.
Nous étions réunis, cela va de soi, en Son Nom et ce qui a été demandé dans la foi a été accordé (10/8) ; notre frère Bernard L. sait tenir ses promesses, je souhaite que notre frère Éric D. saura tenir les siennes.
Réfléchir, oui. Mais réfléchir à quoi ? À savoir donner davantage d'amour. Et prendre conscience de l'amour que nous ne savons pas donner. Puis trouver ensemble à agir toujours mieux afin que notre moisson récolte les bons épis à mûrir. Qui souhaite cela au-delà des intentions ? Le petit reste que Je t'envoie rassembler (Rév d'Arès 24/1). Pourvu que nous puissions cesser toute velléité.
Notre frère Patrick B. est celui qui, un jour, a dit : "Je préfère avoir tort avec le prophète plutôt qu'avoir raison contre lui." Quelle conscience ! Je viens d'en prendre conscience. Et, à ce jour, je rejoins son propos. Je décide donc de vous faire une absolue confiance, prophète. Et je souhaite que vous puissiez, vous aussi, faire confiance à vos frères. Mais non pas de façon absolue, je ne vous en demande pas tant.
Mais, entre temps, qu'est-il donc arrivé à notre frère Patrick ? Je crois que c'est le problème du temps justement — Je suis hors du temps, mais toi qui es dans le temps tu sais combien de soleils se sont levés depuis Ma Parole et Mes Œuvres, et combien d'hommes, presque aucun, Les ont crues assez pour vivre selon Elles, sans écarter leurs pas des Miens (Rév d'Arès 12/6).
C'est notre frère Jésus qui est venu vous visiter, non pas Mouhamad comme nous le savons, pour vous demander de poursuivre sa mission inachevée : Intégrer la pénitence, en faire un accomplissement, c'est-à-dire vivre selon le Sermon sur la Montagne obstinément (Rév d'Arès 28/12).
Combien de temps cela durera-t-il ? Nul ne le sait ; cela dépend de notre volonté. Et vous attendez patiemment que nous revenions vers vous plus solide de cette force que procure la pénitence.
Au lieu de cela, certains d'entre nous, dont je fais partie, ont douté. Nous avons douté non pas par défi (Rév d'Arès 12/10), mais à cause de notre impatience. Vous aviez dit lors de la présentation du Livre qu'il allait nous apporter beaucoup pour la mission. Alors, c'est vrai, nous attendons le signal (xLiv/5).
Mais il faut accepter qu'il ne sera peut-être pas donné de votre vivant physique parmi nous, vous qui êtes celui (de) la mâchoire duquel pousse l'arbre (à) la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13).
C'est dur de devoir admettre que la mission spécifique de Mikal ne sera pas pour nous ici, qu'elle est réservée aux "Falcone Pellegrini". Mais nous pouvons peut-être nous consoler en étant rassurés, assurés que le petit reste pourra continuer à œuvrer près de vous, prophète, dans le haut de là (Rév d'Arès xvi/14). Cette mission sera celle qui achèvera l'Œuvre de Celui Qui a et Qui est (ii/1). C'est effectivement  une question de temps.
Frédéric M. d'Aquitaine

17dec18 202C269
Bien cher frère Michel, prophète du Père,
J'ai attendu d'être sorti du tourbillon de pensées et d’émotions dans lequel m'a plongé votre réponse à mon commentaire 202c206 pour vous écrire.
Pardonné vous l’êtes, mais je ne peux accepter que vous vous "jetiez à mes pieds". Relevez-vous pour l'Amour du Ciel ! J'ai fait revenir l'Enfant en moi poussé par une Force qui m'enjoignait de Vivre, de courir libre et d'alerter, et c'est l'Enfant terrible que j'ai fait sortir pour me dégager.
J'ai conscience d'avoir poussé le bouchon. Je mérite ce que vous avez dit de moi, même si je refuse de me laisser enfermer dans cette anathème "malade mental" qui sert de repoussoir à tout ce qui effraie le commun dans ce monde qui normalise tout à l'excès. Van Gogh, Artaud, Rimbaud, Gauguin,.. ont poussé le même cri de Verve et d'amour enragés pour percer la surdité du monde et lui renvoyer l'image de sa folie dévastatrice avant de finir essorés et désœuvrés.
Je me sens aujourd'hui mâché, déplié et affranchi sans trop savoir de quoi, encore abasourdi par cette image de vous les mains tremblantes et votre supplique qui claque en boucle dans ma tête comme un ultimatum. Je ne sais plus trop où et comment me tenir désormais si ce n'est dans une solitude silencieuse et sereine en attendant que se fasse jour la voie dans laquelle je dois désormais m'engager.
Je serai bref à l'avenir et six mois de silence et de repli ne seront pas de trop pour apprendre à me contenir et me reconstruire.
Pour l'heure, je ne vous demanderais que de corriger une faute de frappe qui s'est glissé dans mon commentaire 202C206. J'ai remarqué que vous les publiiez intacts. Merci de modifier comme suit  la fin d'un paragraphe au ¾ de mon texte qui évoque ce peuple-racine que le Père vous demande de guider et conduire vers les Hauteurs Saintes : Chausse-toi, homme Michel, prends ton bâton, conduis le vers Moi le cou tendu (25/10). Mon Pacte n'est pas déçu (xxxi/14) vous dit le Père de l'Univers. M majuscule à "Moi" et précision sur l'auteur de ces lignes. On comprendra aisément pourquoi.
En ré-écrivant ces lignes que j'avais fébrilement rajoutées à mon commentaire avant envoi sans les relire, je remarque pour la première fois, que le Père s'adresse explicitement à l’homme Michel dans ce passage qui le nanti d'une mission des plus difficiles et je me dis : voilà Éric, c'est à un homme imparfait comme toi mais pénitent (chaussé), que le Père confie la guidance de Son Peuple et c'est d'abord avec un homme que tu dois t'accorder, tout prophète qu'il soit, si tu veux le suivre.
Dans l'espoir de trouver ma place à vos cotés
Éric D. d'Île de France

17dec18 202C270
Cher Frère Michel, prophète du Très-Haut,
Je fais partie de ceux que le "respect humain" rend muets (votre entrée 202). Je ne missionne pas et je ne suis que pèlerin d’Arès petit p (enfin je crois). C’est pourquoi je ne sais pas si mon opinion sur le blog a quelque importance. Je la donne quand même au cas où.
Je précise que l’expression "respect humain", qui n’est plus en usage, signifie "peur du jugement des autres".
Je lis votre blog de façon assidue. Il est pour moi une mine d’or. Après de nombreuses années d’absence, j’y ai vu à quel point votre pensée a évolué. Il m’aide à mieux comprendre La Révélation d’Arès, me fait évoluer et me soutient dans ma pénitence. La vôtre que je sens en particulier dans certaines de vos réponses est extrêmement inspirante et mobilisatrice. J’ai compris que je ne voyais pas assez loin.
Avec un travail prenant à côté, je trouve cependant qu’il est difficile de suivre tous vos écrits quand ils s’enchaînent à un rythme soutenu. Pressée par le temps ou la fatigue, il m’arrive de lire sans pouvoir accorder toute l’attention que ces écrits méritent. J’ai également des années de retard sur les entrées et je me demande si j’arriverai un jour à le combler.
J’avoue lire beaucoup de commentaires en diagonale. Il doit me manquer une case mais je n’en comprends souvent pas l’intérêt. Je me sens perplexe quand vous répondez à tel commentaire que vous le trouvez beau qu’il vous émeut, vous qui nous encouragez par ailleurs à être dans le concret et non dans la vie extatique. Face à de beaux discours, je ne peux pas m’empêcher de me demander quelle réalité de pénitence il y a derrière (sans préjuger de la réponse).
L’intérêt des commentaires est tout de même qu’ils vous amènent à répondre et les réponses que vous y faites éclairent beaucoup vos entrées. Les entrées seules resteraient trop abstraites pour moi et ne me feraient pas avancer. J’ai besoin de concret.
En tant que petit p, je m’inquiète de ce qui se passera lorsque vous ne serez plus là. Vous semblez être le seul lien entre tous ceux qui ont un intérêt pour La Révélation d’Arès ; tout converge vers vous. Les assemblées n’ont actuellement pas la force de fédérer les forces vives qui restent en dehors d’elles.
Or, il faut vraiment avoir une force d’âme hors du commun pour être pénitent seul dans son coin. A votre disparition — je parle pour moi — les petits p risquent de revenir à leur routine et de perdre leur élan. Personnellement, j’ai besoin du soutien d’autres personnes. Si d’autres petits p ou sympathisants engagés dans la pénitence partagent ce même souci, ils peuvent me contacter à l’adresse suivante :
mingalls31@gmail.com.
Si vous pensez que je fais une bêtise, vous qui avez l’expérience, ne publiez pas mon commentaire.
Bien fraternellement,
Christelle L. d’Île de France

17dec18 202C271
Bien aimé frère Michel,
Je vous recopie ici un post-scriptum que j'avais écrit à la fin de l'Email que je vous ai adressé au nom de mon groupe le 5 décembre sur votre boîte mail [?] :
"Ce matin j'avais écrit sur une page de discussion de Messenger où vous n'être peut-être pas (je n'y connais pas grand chose) à propos de l'arrêt de votre blog:  Avec mon petit groupe de mission autour de "L'Eau Bleue" de Lorient dont plusieurs ont dit hier soir être abasourdis par ce fait, je sais que certains ne lisent pas assidûment le blog dans l'assemblée, mais notre petit groupe s'y tient très quotidiennement même si certains n'envoient pas de commentaires, ils s'en nourrissent, s'en inspirent, partagent ses propos.
"Notre petit groupe, c'est Madeleine T, Éric et Odile G, Algia et Jacques C, Gilles P, Marie-Agnès B, Anne Le B., et Bernard L."
Je reviens sur post scriptum parce que le plus important pour nous est le partage de votre enseignement en assemblée pour la Moisson.
Je prie chaque jour avec vous,
Bernard L. de Bretagne-Sud

17dec18 202C272
Cher prophète,
Suite à la lecture de votre réponse au commentaire 202C44, nous nous sommes demandé comment faire avancer votre réflexion. Nous tenions à vous dire que nous suivons votre enseignement sur ce blog régulièrement, voire quotidiennement, et que nous nous en servons tant pour notre pénitence (Rév d’Arès 30/10) que pour la moisson (13/7).
Mais le blog constitue une grosse charge de travail pour vous. Comment l’alléger ?
De plus, même si nous nous imprégnons de chacune de vos entrées, le rythme de publication est très soutenu. Comment l’assimiler ?
Peut-être pourrions-nous commenter de manière collective plus fréquemment ?
Ceci vous permettrait, d’une part, d’avoir moins de commentaires à traiter et, d’autre part, de faire évoluer notre conscience collective.
Votre enseignement sur ce blog est lu. Peut-être qu’en complément, il pourrait être vu et entendu. À une certaine époque, vous publiiez des courtes vidéos dans le cartouche de la page d’accueil. Vous avez probablement arrêté par manque de ressources (temps, moyens techniques et humains). Nous avons des raisons de penser qu’il faut développer ce média.
Nous souffrons de vous savoir seul face à cette réflexion. Nous sommes si prêts de vous. Nous vous proposons de réfléchir et de travailler ensemble sur l’évolution de votre blog, l’utilisation et la conception de vidéos et l’exploitation des réseaux sociaux, en parallèle des événements organisés pour faire connaître La Révélation d’Arès sur Bordeaux.
Nous sommes à votre disposition pour en parler, comme d’habitude, chaque troisième samedi du mois au local.
On vous serre dans nos bras ainsi que sœur Christiane.
Quelques oisillons [Groupe des Jeunes] de Bordeaux (Morgane C, Florian L, Nejma H, Olivier B, Myriam et Nicolas B., Pierre F et Antoine F, un oisillon de passage).

17dec18 202C273
Bien aimé prophète du Père,
Je lis, je médite, j’étudie votre blog depuis sa création. Pourquoi ? Parce que j’ai soif, soif !, de Vrai, de Beau, de Bon, de Lumière, d’Intelligence, de Liberté.
Ceux et celles qui vous lisent, [qui lisent] vos lignes sans les étudier dans la volonté de changer de conscience et d’accomplir le Plan du Père n’ont-ils  pas ou plus soif du Vrai enseigné par Son Prophète Mikal ?
Pourquoi votre Vie, votre pensée n’intéressent-elles plus ceux et celles qui vous suivaient ? Vous parlez beaucoup de l’individualisme, de ce tube dans lequel nous sommes plus ou moins enfermés. Vous  l'avez particulièrement remarqué à Paris lors du symposium [janvier 2018] où chacun évoquait sa propre mission sans parler de celle de son groupe (sauf nos jeunes apôtres, certainement plus généreux).
Peut-être que le désintérêt pour votre blog tient de la difficulté à sortir de ce fameux "tube", à aller vers l’Ailleurs qui peut sembler un vide, à quitter ses repères, son caractère, sa sensibilité pour rejoindre la Flotte du Roi, le Tout, les autres.
Votre blog est un Torrent de Vie qui chaque jour creuse un peu plus le lit de nos vies. En lisant votre blog, il n’est pas possible de figer quoique ce soit ! Tout  bouillonne, tout vient nous bousculer, nous pousser dans nos retranchements sous des formes aussi variées que surprenantes. Vos mots qui parlent de votre Vie, nous font plonger dans notre profonde humanité où le moi n’est plus fait de suffisance, d'auto-satisfaction, d'égotisme mais redevient un simple élément du Tout.  Votre blog nous incite à sortir de notre individualisme, à élargir  la vision rétrécie  que nous avons  de nos existences  et à prendre pleine conscience qu'elles ne trouvent leur vrai sens qu'hors du personnel, qu'hors de nos quelques décennies sur terre. Votre blog est une longue marche vers l'Ailleurs !
La forme écrite de votre parole est peut-être pour certains et certaines des nôtres un moyen incomplet pour diffuser dans leur vie, la Vie prophétique. Que faire ? Comment alors ne pas penser au projet non réalisé de la "Maison des Faucons" où par roulement vos apôtres seraient venus boire votre enseignement oral. Cette forme aurait-elle mieux diffusé à tous votre Vie ? La Vie ? Votre enseignement oral à Paris, à l’espace Peuplier, n’a pas été répandu comme vous l’espériez, retransmis bien trop tardivement, donc refroidi et intellectualisé.
Dans nos sociétés modernes, sous sommes  individualisés au point de ne plus être capables, d'être quasiment incapables de vivre, de ressentir, tel un seul corps, une vie commune. Il se peut que certains et certaines ne se sentaient  pas directement interpellés par l’enseignement de votre blog lu par un grand nombre de personnes de niveaux spirituels disparates. Si beaucoup sentaient une proximité avec vous à travers votre blog, d’autres ressentaient de la distance, comme Rémy G. qui déplore son côté intellectuel, du désintérêt comme Patrick, un égarement comme Antoine. Est-il possible que vous enseigniez sous une forme qui profite à tous dans un monde aussi individualiste ? Les précédents prophètes ou hommes de Dieu n’étaient pas confrontés à une telle séparation entre les hommes. C’est un phénomène tout à fait nouveau.
Combien votre tâche est difficile. J’entends votre interrogation : "Mon blog est-il utile à l’ascension de mes sœurs et frères ?" Je réponds sans hésitation : "Oui !" D’autres vous disent "Non" par leur désintérêt ou par leur critique et vous ne pouvez pas ignorer leur conscience. Votre attitude, votre questionnement est en soi un enseignement. Mais nous pouvons, nous aussi, vos apôtres, membres du petit reste, nous interroger sur les moyens collectifs et personnels que nous mettons en œuvre pour vous suivre dans la logique de notre vocation de petit reste.
Soyez inspiré par le Père dans votre réflexion, bien aimé prophète du Père !
Mon amour fraternel vous accompagne.
Annie L-J. d'Île de France

17dec18 202C274
Merci, frère Michel, pour toute cette énergie et ce temps que vous avez mis et mettez encore pour nous faire partager cette Vie par votre blog.
Je lis et relis plusieurs fois vos entrées pour les intégrer en moi dans le but de les concrétiser dans mon quotidien. J'espère que vous pourrez continuer.
Je n'arrive pas à suivre tous les commentaires de mes sœurs et frères certains sont trop longs et chargent peut-être aussi trop notre frère ainé. J'ai besoin de beaucoup de temps pour comprendre et éclaircir ma petite tête pour mettre tout ce que je peux en pratique.
J'ai la conviction, depuis [le temps où j'étais] jeune adulte que les théories sont souvent compliquées et qu'en décidant de les vivres tout se simplifie et permet l'unité.
Vive la vie vécue pour petit à petit vivre la Vie !
Jean-Pierre D. de l'assemblée de Toulouse

17dec18 202C275 
Tellement d’arguments et de belles interventions ont déjà été faites que je ne sais qu’ajouter de plus sinon que tous les matins avant le lever du soleil je lis le blog à haute voix pour Ginès, mon conjoint, et moi-même avant de partir travailler.
Je fais de même avec Jeanne, ma mère, quand je passe certains week-ends avec elle.
Les interventions de tous ceux qui commentent sont riches d’enseignement pour nous et nous fertilisent, nous nous sentons alors reliés à toute l’humanité et au projet sublime de la Vie. Je lis tout, les entrées et les commentaires de tous.
Les réflexions du prophète et de tous ceux qui commentent sont pour nous toujours une source de réflexion. Le dernier exemple que je peux donner se trouve dans la réponse que le prophète apporte à frère Patrick.B, je cite : "J'étais surpris, mais pas offensé, parce que je ne ressens plus les offenses depuis longtemps", c’est un exemple de pénitence accomplie. Je peux vous dire que Jeanne qui est un peu plus jeune que vous, prophète, me dit que ce blog lui permet d’avancer dans sa pénitence et son changement.
Nous accepterions et comprendrions malgré tout si vous décidiez de ne plus poursuivre le blog, mais nous nous réjouirions du fond du cœur si vous le continuiez, il apporte beaucoup à beaucoup. Vous êtes le prophète, notre frère et père (Rév d’Arès xxxiii/14), nous continuerons avec vous et nos frères et sœurs.
Je suis une tente de plus. Je fais ici référence au très beau commentaire 202C206 de frère Éric. D : "Je vois se planter une après l'autre les tentes de mes frères en réponse à votre Appel (xii/7)."
Jeanne, Ginès et moi-même nous vous embrassons ainsi que Sœur Christiane.
Dominique Br. d’Île de France

17dec18 202C276
Bien aimé frère aîné,
Je vous souhaite de ressusciter bientôt votre blog ou votre expression !
Avec tout mon amour fraternel,
Rachel-Flora G. du Jura

17dec18 202C277
De toute façon, mon frère, je fais confiance à votre choix.
Ce qui  est  fou est sage !
Ce qui est  sage est fou !
Guy B. de Belgique

17dec18 202C278
Dans une culture classique il est attendu des disciples d'une mouvement qu'ils suivent le fondateur ou le maître à penser. Mais La Révélation d'Arès arrive et crie : Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) ou Tu ne commanderas à personne (36/19) et alors on se dit : Qui inspire la ligne à suivre ? Et pourtant il faut bien que le petit reste (24/1), qui désigne le noyau actif et créatif exemplaire, suive une ligne de conduite cohérente jusqu'au sacrifice ! C'est évidemment là qu'il est normal que chacun sans obéir — obéir au sens de se soumettre — accepte d'être Un ou le Tout, comme vous le rappelez souvent, frère Michel. Comment faire si le petit reste ne suit pas votre pensée comme le vol des migrateurs suit l'oiseau de tête ?
Je comprends, de ce fait, que vous soyez subitement inquiet de voir le frère auquel vous avez confié la tâche de guide-âne (non le commandement) d'un groupe apostolique important, celui de Paris, ne pas vous suivre votre blog, principal vecteur de votre parole (Rév d'Arès xxxi/10). Cette inquiétude est doublée du crève-cœur de vous sentir "lâché par un frère" particulièrement estimé, si je comprends bien. Certains semblent s'en étonner, parce qu'il est, semble-t-il, tellement autre que vous... Mais vous avez l'intelligence des grands (et c'est sans doute cette rare capacité que le Père a vu en vous), celle de discerner les qualités sous les vernis variés. Vous étiez né pour être un grand, un grand chef d'industrie ou de guerre, et vous voilà beaucoup plus que ça, un prophète. Le monde n'imagine plus ce qu'est un prophète. Peut-être Patrick B. ne l'imagine-t-il pas non plus ou ne l'imagine-t-il plus, râpé par des fréquentation humaines, des circonstances, qui ont modifié son étoffe humaine. La vie moderne est très rude ; il y a une discorde complète entre les idéaux beaux et édifiants et les réalités de la vie, ces rabat-joie.
Qu'allez-vous décider ? J'avoue que j'en suis curieux. Sûrement pas de renvoyer Patrick B. parce que les assemblées sont souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1). Si ce pouvoir vous avait été donné par le Père vous l'auriez déja démissionné, je suppose. Ce n'est ni vous qui avez élu Patrick B. président de l'association parisienne ni vous qui êtes à la tête de l'assemblée parisienne. Vous n'êtes que la Parole du Père, rien de plus, si j'ai correctement étudié La Révélation d'Arès, étude socio-métaphysique pas facile, dont j'ai dégagé quelques lignes simples et claires dans les domaine des rapports au sein de la pieuse gente (xLv/12-16), un de ces termes d'une puissance à remarquer, dont La Révélation d'Arès est farcie. Emmanuel du commentaire 202C264 a vu juste : "Le vrai problème c'est l'organisation des Ouvrier de la Moisson en Île de France." Comment organiser un torrent dur comme le Poing de Dieu (xLv/13) ? La confiance que les Parisiens ont en Patrick B. risque de tomber en quenouillle. Si déjà nombreux à Paris sont ceux qui ne font pas grand cas de votre blog, Patrick B. restera ce qu'il est. Vous en avez déjà pris votre parti, puisque vous avez répondu à Patrick que ce n'était pas lui le vrai problème qui se pose à vous, mais l'utilité ou l'inutilité du blog. Vous avez la sagesse, rare, de ne voir un problème que par le bout d'où l'on peut apercevoir des solutions, même avec des jumelles pour le moment.
J'avoue que je ne lis pas régulièrement votre blog. J'ai déjà tellement à lire. C'est quelqu'un de chez moi qui le lit, qui m'a parlé du dilemme actuel, mais il y a là un problème sociologique et même philosophique nouveau (phénoménologique) qui m'intéresse.
Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi. Nous nous étions rencontrés une fois dans le cadre de "Réplique" sur France Culture ; un projet sans suite. Vous étiez inconnu, assez en tout cas pour qu'on pût rejeter vos conditions. Vous n'êtes pas plus connu aujourd'hui, mais toujours actifs et quand même digne de considération. Quelque chose va sortir de vous, des idées que vous répandez, qui sont peut-être l'une des composantes parmi l'imbroglio de composantes qui ont coagulé et formé contre toute attente le mouvement des "gilets jaunes". J'ai conscience que, quand vous aurez disparu, le monde pourra dire aux gens de radio ou de télévision: Comment avez-vous pu tenir à l'écart cet homme-là de son vivant ? On ne vous aura pas tué, mais on nous verra comme la cause du mort-vivant que vous êtes, je pense au médecin et député Alphonse Baudin disparu sur les barricades de 1851. Pourquoi plutôt que de le laisser disparaître n'a-t-on pas laissé parler ce type d'homme ? Vous allez me réponse : Parce qu'il y a des gens que jamais dans l'Histoire on n'a laissé parler, qu'ils fussent Bouddha, qui prêchait plus ou moins caché et bougeait beaucoup pour ne pas être engeôlé, Jésus et tant d'autres et moi Michel Potay.
R. F. d'Île de France

17dec18 202C279 
Cher Frère Michel,
Je n'ai pas écrit dans votre blog depuis mai 2016. Cela ne veut pas dire que ne le lis pas votre blog. Je le lis.
Mais je ne l'étudie pas au sens où vous l'entendez. Je suis devenu petit pélerin d'Arès depuis trois ans. J'ai laissé tomber la moisson, la prière, l'élan prophétique au sens du petit reste. Mais pour autant je reste vigilante à ma pénitence : Au bien et au mal qui se bousculent en moi et je me rends toujours au Pélerinage.
Mais oui, je me sens sprituellement très affaiblie. De retour à Rennes depuis un an déjà, je souhaite reprendre la moisson avec les frères et sœurs sur place. Mais il faut que je m'organise et que je puisse avoir un peu de liberté. Le système ne nous laisse pas beaucoup de liberté. Moi qui suis dans le commerce, je pense qu'il ne doit pas y avoir beaucoup de Pèlerins d'Arès employés dans le commerce, c'est un secteur chronophage.
Bref, chacun fait ce qu'il peut, comme il peut. J'ai un peu baissé les bras et je me suis fait avaler par la vie d'Adam. Mais je suis une consciente, je sais que je ne baigne pas dans l'Eau de Dieu. Je sais que ma façon de vivre est une anomalie. J'avais tellement soif d'absolu !
J'ai fait les choix que j'ai pu avec ce que j'avais. J'ai 43 ans, ce n'est pas trop tard pour rechanger de trajectoire et retrouver un élan de moisson et  de prière, une foi de raison et si possible dans la joie et la fête... Si j'avais eu un cocon familial spirituel, cela ne serait peut-être pas arrivé. Je n'ai jamais voulu d'un individualisme d'assemblée, pour ma part j'étais toujours pleine d'élan vers mes frères et sœurs et puis avec le temps, petit à petit, l'élan meurt et l'individualisme s'installe, la vie personnelle se renferme sur elle-même. C'est de la faute à personne, ou alors de ma propre faute par manque de vigilance, de volonté, d'existentialisme, comme en parle votre article du "Pélerin d'Arès 1996". Article que je n'ai pas relu depuis longtemps.
Mais votre enseignement que je n'étudie plus assidûment comme autrefois, reste présent en moi. Les frères qui lisent ensemble votre enseignement ont raison, car ainsi ils se recommandent entre eux la vérité et la constance (Le Coran).
Je rejoins le commentaire du 17dec18 202C270, de Christelle L. d'île de France : "il faut vraiment avoir une force d’âme hors du commun pour être pénitent seul dans son coin." Les frères parisiens ont cette chance immense d'être nombreux et d'avoir tous les âges dans leur assemblée. À Paris la vie n'est pas simple, mais il faut juste avoir envie de se retrouver dans un moment de partage chaleureux avec ses frères et sœurs. Pour moi c'est cela qui pouvait me donner envie d'aller à la moisson, ce moment de partage fraternel.
Je ne suis retournée à la mission que deux fois cette année, j'ai senti comme une respiration en moi : La Vie. Oui, l'assemblée n'est pas un club mais il doit y avoir cet élan d'amour entre frères et sœurs, ce plaisir d'être ensemble, ce goût des variétés humaines mis en valeur positivement. Pour les jeunes Pélerins d'Arès qui sont nés dans une famille spirituelle c'est une chance magnifique qu'ils ont, car je me dis qu'ils ne seront jamais seuls et ils auront toujours une source collective où se ressourcer. Mais logiquement c'est cela que devrait aussi être les assemblées de P(p)élerins d'Arès : une source de Vie.
Votre blog est une source de Vie, car à défaut de pouvoir dialoguer face à face, ce média vous permet de toucher beaucoup d'isolés, de vous faire connaître des sympathisants et de traiter l'actualité sous un regard spirituel. Oui la "Maison des Faucons" aurait été précieuse pour la formation sprituelle des Pélerins d'Arès. Sans forces collectives il sera difficile d'imprégner ce monde de Vie Spirituelle.
Stéphanie M. L'H. de Bretagne-Est
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