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11 septembre 2018 (200) 
Ce Blog et Antigone

Nous voilà parvenus à l'entrée 200 de michelpotayblog.net. qui s'est d'abord appelé freesoulblog.net.
Je conçus ce blog en 2006 en langage HTML. L'été 2018, un informaticien alarmiste me dit que l'HTML va disparaître être remplacé par le PHP avec base de données MySQL comme dans WordPress. Je viens d'entrer dans ma quatre-vingt-dixième année. Devrai-je changer mes habitudes ? Je ne sais pas. J'essaierai si c'est vraiment nécessaire. J'espère, en tout cas, que les navigateurs resteront capables d'afficher ce que j'écris en HTML 4 et 5 depuis 2006.

Christiane, mon épouse qui me vit me morfondre pendant les longues années où mes frères et sœurs de foi me tinrent à l'écart,  me dit parfois : "Votre idée de créer un blog vous a sauvé de l'isolement. Le blog permet aux pénitents et moissonneurs et à d'autres de comprendre La Révélation d'Arès comme il faut la comprendre."

Antigone enterrant Polynice

Antigone surprise à enterrer dignement son frère Polynice.
Comme Antigone mon blog s'efforce de sauver le monde
de la loi des rats (xix/24) qui le prédestine à une indigne corruption.

Il n'existe pas une seule chose sur terre qui plaise à tous les hommes. Il y a aussi des choses qui, quoique capitales, vitales même — à l'aune du temps (Rév d'Arès 12/6) le péché des péchés (38/2) pourrait être une atroce fin des hommes —, ne restent connues que d'un très petit nombre. C'est le cas de ce blog.

Au printemps 2018, un dimanche matin, sœur Christiane partie acheter un poulet au rotisseur du marché de st-Augustin, le téléphone sonne. Je suis seul ; je décroche. Une voix distinguée, un peu lasse d'homme âgé, me dit en substance : "Il y a trois grands livres : 'L'Idiot' de Dostoïevski, 'Robinson Crusoé' de Defoe et 'Don Quichotte' de Cervantes, mais il y a au moins un grand blog, qui vaut un hommage particulier, celui de Michel Potay. Dites-le lui, s'il vous plaît ! Il démasque Dagon l'imposture qui dure encore ; il redresse les colonnes et les murs du temple qui fut philistin [allusion à Juges 16/22-31] et aujourd'hui il le voue au vrai Père." Moi : "Je suis Michel Potay. Qui êtes-vous ?" Lui : "Je suis heureux de vous entendre. Je ne peux pas me faire reconnaître. Je suis désolé." Moi : "Mon frère, voilà bien le problème ! On me connaît comme on connaît Antigone. Un type sympa, mais bof ! un type qui donne une digne sépulture au monde spirituel mort. Ça ne sert à rien, pense-t-on, alors on le laisse emmurer vivant derrière les moellons du silence. Mais je n'enterre pas l'homme spirituel ; je le ressuscite au contraire." Il se tait, puis il raccroche.

Mon blog est mon Antigone. Antigone, moins par tendresse sororale que par amour aigu de la créature sacrée qu'est l'homme, rejeta la loi du roi Créon qui ordonnait que Polynice, son frère mort, fût abandonné aux chiens, aux rats et pourrisse à la vue du monde. Parce qu'elle avait voulu révérer en son frère l'humain, Créon fit emmurer Antigone vivante. Comme Antigone préféra mourir que de renoncer à son amour pour l'homme frère, je préfèrerais mourir que de laisser déchiqueter et pourrir le monde, auquel j'appartiens, et où je pourrais revenir, une fois relevé des morts (Rév d'Arès 31/11), le Jour (31/8) où les humains auront vaincu le mal. Je lutte pour que ce monde déjà spirituellement mourant, peut-être bientôt mort, ne disparaisse dans le péché des péchés (38/2), pour que je ne reste pas indéfiniment une âme — si ma piètre pénitence me vaut une âme — courant entre les étoiles (vi/1-7), mais pour que je sois un vrai co-créateur du monde, un co-créateur entier, chair, esprit et âme (17/7), pour que je sois Un (xxiv/1) dans l’Un.

Pour l'heure, nous Pèlerins d'Arès ne formons parmi sept milliards d'humains qu'une toute petite paroisse de pénitents sur les rivages de la Mer (Rév d'Arès 18/4, xxi/12, etc.) qui nous sépare du Père devenu si lointain. Le blog est notre petit bulletin paroissial. Dans ce monde où même les idées sont techniciennes, systémiques, nous sommes des apôtres sans théorie, ni dogmes, ni système, de simples Enfants (Rév d'Arès 13/5) de la Vie (24/5), rien de plus que des gens de foi. Les gens de foi doutent toujours ; c'est même à cela qu'on les reconnaît, parce qu'ils savent que la Vérité absolue n'est plus accessible au petit cerveau humain  — 10 % du cerveau fonctionnent seulement, disent les uns, un peu plus disent d'autres — encombré par les préjugés, les théories. Ne voit-on pas les Catholiques, les Orthodoxes, les Protestants, les Sunnites, les Chiites, les Juifs de cent sujétions, etc., "enfermés dans leurs donjons, incapables de s'écouter mutuellement ?" disait Gœthe. Gœthe ajoutait : "N'est vrai que ce qui féconde. Rejetez les principes et des dogmes stériles, que proclament les puissants !" Les Français tendent fâcheusement à la modélisation, aux structures, à la sémiologie, aux codes... Nous Pèlerins d'Arès en sommes tout le contraire. Nous, quoique français en majorité, passons ainsi pour ignares et niais, alors que c'est nous qui retrouvons les sentiers libres vers les Hauteurs.
Beaucoup lisent ce blog, parce qu'il dit vrai, mais se gardent d'en parler et de dire qu'ils le croient au fond, voire même au Fond (Rév d'Arès xxxiv/6). Ce blog lutte, comme Antigone lutta, contre ce respect humain qui fait que tant de gens se cachent derrière la loi écrite et la loi des habitudes, qui sont toujours celles du roi Créon, contre lesquelles ils maugréent, mais dont ils ont peur. Tant de gens n'osent pas avouer qu'il faudrait — ah ! ce conditionnel — ne plus se cacher du Mal qui gère la société.
Alors, ce blog continue. Il finira par être remarqué par beaucoup.

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Commentaires :
11sep18 200C1 
Vous êtes donc revenu de vacances. Vous êtes maintenant chez vous à Bordeaux (ou à Arès, je n'ai pas très bien compris où vous résidez) et vous installez sur l'Internet votre entrée #200. la transcendence.
J'espère que tout mon cœur que vous vous êtes bien reposé et que vous allez commencer une année spirituelle 2018-2019 énergique avec le très fort professionnalisme prophétique que vous avez acquis pendant quarante-quatre ans.
En lisant votre nouvelle entrée je vois que vous n'êtes pas très satisfait des résultats de votre blog. Ce blog n'a pas le succès étendu que vous auriez espéré. Il est remarquablement bien fait néanmoins. Soyez patient. Je ne dis pas cela par compliment, mais parce que je sais de quoi je parle. Je peux vous dire d'avance que vous n'aurez jamais avec WordPress, que vous citez et que je connais très bien, la qualité et l'originalité praxiques que vous avez créées avec ce blog original en tous points. Vous avez réalisé avec des moyens très simples, une source HTML de base, qui occupe au plus une page A4, quelques CSS et quelques couleurs, quelque chose de clair et d'attrayant. Vous êtes déjà copié, même si vous ne le savez pas.
Surtout ne croyez pas que l'HTML pourrait disparaître ; c'est un langage en constante évolution et qui a été tellement utilisé depuis qu'il existe (vers 1990) que les navigateurs, des plus connus aux plus modestes, ne sont pas près de cesser de le lire. Du reste, PHP a besoin de HTML. La grande ombre du HTML n'est pas à la veille de ne plus s'étendre sur la plaine infinie de l'Internet.
Celui qu'on attend, le vrai Dieu qui a parlé à Arès, viendra. Il reviendra sur le Terre d'où les humains L'ont chassé. Il viendra par les sources que vous avez percées et qui jaillissent déjà : les éditions papier de La Révélation d'Arès, les quelques livres qui contiennent vos premiers écrits ("Le Pèlerin d'Arès") et ce blog, dont la sincérité et la clarté sont telles qu'ils prennent rang sur les rayonnages de la grande bibliothèque du monde.
Sylvester P.K. non localisé

Réponse :
Vous revoilà, frère Sylvester ! Depuis deux ou trois mois je vous vois parmi les premiers commentateurs de mes entrées. Mais je ne sais toujours pas où vous situer. Vos commentaires sont toujours pleins d'encouragements, mais vous ne vous laissez même pas entrevoir.
Non, je ne suis pas encore revenu de vacances. Je ne rentrerai à Bordeaux que demain 12 septembre, Bordeaux où m'attend un gros courrier (et d'autres paperasses moins intéressantes) qu'il va me falloir lire et auquel je vais devoir répondre ces jours prochains.
Mais alors, va-t-on me dire, c'est en vacances que vous avez répondu aux commentaires de l'entrée 199, écrit et installé sur l'Internet cette nouvelle entrée 200 et peut-être travaillé sur d'autres choses ? Je réponds : Eh oui ! En fait, je triche un peu ; ces vacances ne sont pas tout à fait des vacances ; je ne cesse pas vraiment de travailler comme je ne cesse pas de prier, mais chaque jour sœur Christiane m'habille d'un bermuda, d'un tee-shirt, d'un chapeau (pour le soleil) et me tire au dehors quelques heures pour profiter de l'air, du ciel bleu, de la nature.
Merci, frère Sylvester, pour votre bon commentaire, qui me touche.

13sep18  200C2
Bonjour Frère Michel,
Je crois qu'à la mesure du temps spirituel de l'humanité, nous ne sommes quasiment qu'au début d'une nouvelle ère.
Les ères géologiques ont passé, les ères biologiques ont passé, mais l'ère spirituelle, l'impérieuse nécessité d'atteindre une nouvelle ère Édénique n'en est qu' à ses balbutiements.
Dominer sur une masse n'a pas permis d'élever la conscience du petit nombre nécessaire pour que le monde progresse. Nous ne sommes qu'au début de nous mêmes, je ne suis qu'au début de moi même. Si je donne une échelle sur cent, je dirais que nous sommes à trois ans de l'âge de l'humanité sur le plan spirituel. Je me souviens particulièrement de Chloé , ma deuxième fille et de ses trois ans: À toute question ou proposition la réponse était: Non!
Dans la rue [où se dévouent les missionnaires], les choses ne sont pas aussi claires, mais je devine que c'est ce que se disent intérieurement les gens quand ils devinent ce qu'on souhaite leur présenter : une autre manière d'envisager leurs pensées et la vie: Non ! L'amélioration est notable car il y a peu de temps encore certains pensaient : Il faut tuer ces gens là, ils sont fous et peut être dangereux.
L'Histoire n'a pas été féconde, nous recommençons pratiquement à zéro
Est-ce une raison pour se décourager ? Non plus, car la masse a engendré une telle lourdeur et une telle force du mal que l'humanité aura du mal à réagir sans être au pied de la citadelle du péché. Je crois que c'est l'humoriste Coluche qui disait : "C'est au pied du mur… qu'on voit le mur !" C'est au pied des conséquences du péché que l'on voit l'énormité du péché. En théorie peut être, car le péché a tellement obscurci notre regard que l'on ne le voit même plus et que surtout l'homme ne sait plus comment s'en sortir. Monter sur le parvis du Bien lui parait simplissime. Oui, "Patience et longueur de temps feront plus que force et que rage."
Merci pour votre patience et constance
Jean-Hubert G. de Bretagne

Réponse :
J'ai lu avec émotion votre commentaire. Oui, vous avez raison, frère Jean-Hubert, les missionnaires de La Révélation d'Arès, d'une façn générale, notent ce que vous appelez une "amélioration notable" dans les réactions des persones rencontrées. Cela vient comme un démenti de plus à l'affirmation obstinée des matérialistes qui affirment que l'homme est aussi immuable que le silex ou le granit et que rêver de changement ne peut être que rêve fou. Oui, vous avez raison, l'homme peut changer et, d'ailleurs, change. Hérodote disait : "Le caractère de l'homme est son destin." Donc, si le caractère change, le destin change... Je suis convaincu que notre mission têtue, à tout le moins persévérante, a changé quelque chose dans la pensée des gens de rencontre et que les circonstances qu'offre en ce moment un monde de plus en plus inquiétant aident, bien sûr, à ce changement. C'est évidemment lent, mais c'est sensible après près de quarante ans de mission. Des Musulmans rencontrés cette année me disaient : "L'homme est un roc inaltérable. Le Coran est inaltérable. La rencontre des deux donne un résultat inaltérable. Soyez des soumis de Dieu, adossez-vous aux cinq Piliers de l'Islam et vous restez impérissables." J'ai répondu : "Mais avant que ne vinssent Mouhamad et le Coran, les hommes n'étaient-ils pas différents ? Si ! Ils étaient païens et terriblement arriérés. L'homme n'était donc pas un impérissable païen, puisqu'il devint Musulman. De même il peut relire attentivement le Coran et comprendre qu'il faut en résoudre tôt ou tard les contradictions et pour cela se référer à une Parole pure : La Révélation d'Arès." Ils m'ont répondu : "Non ! La Parole pure est le Coran !" Comme quoi, la route sera longue avant nos frères de l'Islam comprennent que La Révélation d'Arès est la référence.

13sep18 200C3 
Bonjour, frère Michel,
Si, votre blog est plus connu que vous ne le croyez. Mais pas assez en effet. Malgré tout, il est lu par ceux qui se cachent, non de vous, mais de leurs alliés, proches et amis et ennemis, et donc, de vous en conséquence. Vos idées et convictions font réfléchir et émeuvent. Mais chut !
Le temps n'est pas venu, mais il viendra sans doute un jour, quand la peur d'un lendemain que l'on scrute en ouvrant sa fenêtre pour voir, par la vitre, quel temps il fera (Le Pèlerin d'Arès 1982 – n° 4 : "La foi comme explosion"), sera plus forte que la peur d'avouer ses convictions cachées. Quand il sera temps de prendre sérieusement les armes de la pénitence pour défendre le peu qu'il restera à défendre, pour ne pas sombrer complètement tous ensembles.
Cette jeunesse que Dieu et votre pénitence ont préservée en vous pour parler et parler encore, nous fera un jour sortir de nos cachettes pour monter en ligne, ce que j'espère depuis longtemps et que j'attends.
Même nous, Pèlerins d'Arès, avons aussi des cachettes, malgré notre courage et nos actions dans la rue et autrement.
Le temps des cachettes va bientôt être révolu. Celui de la mobilisation est proche, à mon sens. C'est pourquoi vous aurez de plus en plus de petits encouragements des plus cachés d'entre nous. Ceux qui ont plus peur des hommes (avec une certaine raison, je suis obligée de le reconnaître), que de Dieu. Patience !
Nonobstant, Dieu prépare son armée grâce à vous, votre blog et vos écrits. Il nous faut plus de force et de compréhension qu'avant pour que nous soyons prêts et que le tonnerre des chevaux lancés à l'assaut du monde se fasse entendre. Tous les cachés sortiront, surpris, de leurs grottes en entendant hennir de joie le poulain agile (Rév d'Arès 10/10) qui s'élancera devant la horde des cavaliers (28/20-21) encouragés par les trompettes des anges. À leur suite, ils se lanceront avec ferveur.
Certains, surpris, se demanderont s'il faut prendre les armes contre ces fous, d'autres, furieux, ameuteront leurs troupes. Après l'instant d'étonnement et de questions viendra celui d'une rude bataille. Ce n'est pas la mort de nos corps qu'il faudra craindre, mais sans aller jusqu'à s'offrir en sacrifice, qui serait péché à mon sens, c'est de la mort de nos âmes qu'il faudra se garder. Pas le plus petit compromis, pas de peur et de désespérance vaines ; confiance en la Parole, en Dieu et en la force qui nous habite, vigilance et amour qu'il nous faudra sans lâcher le manteau de la femme élevée au dessus de l'Orient (Rév d'Arès 33/13-16). Car au bout du combat, le Jour merveilleux poindra (31/8-13). Cette espérance habite déjà nos cœurs. Elle nous prépare à donner l'assaut.
C'est pourquoi vous n'avez pas besoin de ressembler à Antigone et de vous jeter sous les coups de l'ennemi. C'est de prières que le frère d'Antigone avait besoin, pas que l'on s'occupe de sa pauvre enveloppe (Rév d'Arès 33/26-32). Mais Antigone ne le savait pas. C'est de vous, armé de votre pénitence, de votre blog et de vos écrits que les pauvres morts spirituel et que ceux qui s'éveillent aujourd'hui (pèlerins d'Arès et autres) avons besoin.
Hauts les cœur ! Le jour va bientôt se lever où l'on n'aura pas à se poser la question : "De quoi demain sera-t-il fait ?" (Le Pèlerin d'Arès 1982 n° 4)
Ghislaine V. de Nantes

Réponse :
Merci, ma sœur Ghislaine, pour ce commentaire.
Jamais les hommes n'ont vécu aussi isolés les uns des autres. Jamais il n'y a eu aussi peu de cohésion entre eux. Les conflits sont continuels entre des hommes pourtant d'accord sur le principe de l'Europe par exemple, mais sans cesse en désaccord sur mille points. C'est un fait éprouvé et même souligné que les hommes peuvent se rencontrer et se parler presque indéfiniment sans trouver entre eux des points d'accord. De là la très dangereuse et constante tentation de procéder par lois. Les lois semblent résoudre les problèmes entre humains, mais en fait elles exaspèrent ceux dont elles contrarient les points de vue et qui un jour ou l'autre explosent ou sont écrasés. C'est ce qui arriva à Antigone.
Ce qui me frappe dans la légende d'Antigone, c'est la confrontation brutale entre le désir d'Antigone de voir le cadavre de son frère traité avec dignité et la loi édictée par le roi Créon qui veut voir ce cadavre pourrir dans l'indignité, autrement dit, une confrontation pour quelque chose somme toute de négligeable ou d'accessoire, puisqu'il s'agit d'un mort, Polynice, qui a de toute façon perdu la vie. Qu'on ne s'attarde pas au sort du cadavre, dit Jésus avec sagesse, mais au salut (Rév d'Arès 33/29).
Pour revenir à Antigone, la seule différence, le seul petit problème qui demeure se situe entre deux options de pure forme : enterrer le mort ou le laisser dévorer par les bêtes et pourrir. Aucune des deux options ne ressuscitera Polynice ! Antigone tient à traiter le corps de Polynice avec dignité : linceul et tombe, tandis que Créon veut que Polynice ne soit plus qu'un bout de viande avariée pourrissant à la vue de tous. C'est ce dérisoire, ce très relatif, qui aujourd'hui fait que les hommes se confrontent et c'est là à mes yeux toute la leçon à tirer de la légende d'Antigone et de Créon : Les hommes s'affrontent, se mentent, se battent, se condamnent pour des riens. C'est peut-être leur plus grand péché, la source de la haine, de guerres ou d'erreurs judiciaires navrantes, puisque pour finir Antigone sera condamnée à mort. Mise à mort pour quelque chose de minime. Toute la souffrance des hommes est basée sur du minime, aujourd'hui encore.
Mais ces riens, pour l'heure, ont aux yeux des humains, abrutis par le péché, d'immenses importances. Notre mission doit les aider à ouvrir les yeux, à voir clair, à comprendre qu'ils se font de problèmes de choses qui ne méritent pas tant d'égards, parce que le Bonheur, la Vie sont au bout d'ascensions, non de descentes.
Quand je dis que "Mon blog est mon Antigone" je ne parle évidemment pas d'absolu, car dans l'absolu, quand nous y serons, nous ne serons même plus au niveau des Paroles auxquelles nous donnons tant d'importance et vénération comme les Vedas, la Bible, le Coran, etc., qui ne sont, de toute façon, que des compromis avec ce que l'humain peut encore comprendre dans son état actuel de pécheur obtus. Mon blog est provisoire comme Antigone fut provisoire. Nous dépasserons tout cela. Une petite histoire comme celle d'Antigone et un petit blog comme celui-ci ne seront que des petits points sur une longue ligne de lumière qui se fondra dans la Lumière infinie du Père.

14sep18 200C4 
Bonjour,
Commentaire en deux parties, la première pour les questions techniques, la seconde en réponse à votre billet.
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Ne vous inquiétez pas au sujet de votre site.
Le HTML, c’est le langage de balisage du texte actuellement utilisé par tous les navigateurs. Le HTML ne va pas disparaître, il n’y a tout simplement rien aujourd’hui pour le remplacer.
Il existe, en généralisant outrancièrement, deux manières de concevoir des sites web: une manière statique, une manière dynamique.
Vous, vous avez créé un site statique qui se contente de diffuser des fichiers HTML, CSS et des images. C’est la manière la plus basique de concevoir un site web. Et c’est aussi la plus robuste, la moins susceptible d’avoir des pannes.
Concevoir un site web dynamique consiste à générer à chaque visite du site les pages web demandées les utilisateurs. Les pages n’ont pas d’existence intrinsèque, elles sont générées à la volée par un langage de programmation (comme PHP, Python, JavaScript) en fonction de paramètres divers (comme le langage du navigateur) à partir des données fournées par une base de données (comme MySQL, PostgreSQL, MariaDB). Les sites web dynamiques permettent aussi d’avoir une interaction avec eux (comme poster directement des commentaires qui seront enregistrées dans la base de données et visibles automatiquement pour les internautes).
Quel que soit le choix technique pour générer des pages web dynamiques, au final, votre site va générer du HTML avec du CSS. Si vous utilisiez du PHP et MySQL, vous créeriez du HTML et du CSS.

Donc, non, le HTML ne va certainement pas disparaître. En tout cas, pas avant qu’une solution de rechange soit prévue, et pour l’instant ce qui est prévu c’est l’amélioration du HTML, pas son remplacement.
Par ailleurs, la solution PHP+MySQL, c’était plutôt à la mode il y a dix ou quinze ans. Aujourd’hui, de plus en plus de sites dynamiques sont faits avec d’autres solutions (d’autres langages que PHP, d’autres bases de données que MySQL).
Et rien, absolument rien, ne peut égaler la robustesse d’un site statique, même si c’est moins pratique pour publier les commentaires comme vous le faites (en modifiant vous-même la page web).
Bref, inutile de vous inquiéter pour votre site. Il n’y a aucune honte à faire un site web statique. Et il ne va pas disparaître. La simplicité technique, c’est même le meilleur moyen de faire un site aussi pérenne que possible, même si ce n’est pas la mode (il y a beaucoup de modes en informatique, aussi surprenant que ça puisse paraître).
Soit vous avez mal compris ce que vous a dit votre «informaticien alarmiste», soit ce n’est qu’un amateur qui s’y connaît peut-être plus que la moyenne mais pas un expert.
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En ce qui concerne Antigone, je ne suis pas d’accord avec vous. Antigone est une figure de rébellion contre l’autorité arbitraire et abusive, mais elle n’est certainement pas une figure de rébellion contre la loi et les dogmes. Au contraire, dans son pays, l’usage veut qu’on enterre les morts, et elle s’indigne que son frère ne reçoive pas les rites prescrits par l’usage.
C’est par conformisme à ces usages qu’Antigone se rebelle contre son oncle Créon, parce qu’il refuse une sépulture décente à son frère. Antigone pourrait se contenter d’aimer son frère mort, et se dire qu’être mangé par des charognards n’est pas plus indigne qu’être mangé par des vers de terre. Mais ce n’est pas ce qu’elle croit. Elle croit aux usages. Dans le fond, Antigone et Créon croient la même chose, qu’être sans sépulture est indigne. C’est pourquoi Créon punit post-mortem un homme, se figurant se venger de lui en le privant de sépulture, et Antigone y croit aussi. Comme si la présence ou l’absence de sépulture changeait quoi que ce soit à l’affaire.
Si ces personnages étaient déculturés, comme vous le préconisez, ils verraient l’absurdité totale de cette situation.
Antigone, c’est une mort absurde par rébellion contre une décision qui n’a qu’une portée symbolique, c’est une rébellion conformiste contre l’arbitraire tyrannique d’un roi. Et la portée symbolique de cet acte (le refus de sépulture) n’existe que parce qu’il y a une culture qui pense qu’il est indigne de ne pas enterrer un mort.
Pourtant, dans d’autres cultures, les morts on les brûle. En Chine et d’autres régions du monde, on pratique aussi "l’inhumation céleste", c’est-à-dire qu’on offre les corps à manger aux vautours et aux aigles. Ce n’est pas considéré comme indigne.
Le roi Créon est ici, finalement, un tout petit peu moins conformiste qu’Antigone puisqu’il transgresse l’usage.
À vrai dire, le fait que vous ayez choisi Antigone comme personnage pour illustrer votre situation est assez symptomatique de votre mouvement à mon avis.
Quelqu’un de déculturé dirait: “Qu’importe d’être enterré, brûlé, oublié dans l’océan ou mangé par les charognards?” Si j’ai bonne mémoire, c’est d’ailleurs ce que vous dit Jésus: qu’importe ce qui advient au corps, il ne faut pas s’en soucier.
Si je dis cela, c’est parce, à mes yeux, vous prêchez une déculturation, mais vous ne me semblez pas toujours capable de la mettre en œuvre, comme en témoignent parfois vos commentaires, parfois porteurs de jugements à l’importe-pièce, allant à l’encontre de vos textes (en général bien mieux pensés).
Cordialement,
Olivier (informaticien anonyme qui vous lit depuis 2006, non pèlerin)

Réponse :
Merci, mon frère Olivier, pour ce commentaire. Ne vous formalisez pas si je vous appelle "frère", quoique vous ne soyez pas pèlerin d'Arès. J'appelle "frère" ou "sœur" tout humain, même mon ennemi, que vous n'êtes pas et je m'en réjouis. Vous m'apportez même un avis technique amical, qui me rassure et me réjouit, confirmant de façon plus élaborée ce que me dit déjà Sylvester P.K. (200C1) sur mon mode de facture du présent blog. Je vous sais gré, frère Olivier, d'apaiser l'inquiétude qu'avait soulevée chez moi, cet été, une personne dont le métier est l'informatique, qui sans hésiter me dit sur un ton alarmiste, à tout le moins tranchant, en gros ceci : "Votre blog est très bien fait, mais vous n'en avez plus pour longtemps. L'HTML va disparaître. L'avenir est à WordPress, etc." Son avertissement m'avait rendu très soucieux. Vous me rendez la sérénité.
Concernant Antigone, votre commentaire est intéressant. Je l'ai lu avec intérêt. Non seulement je ne le conteste pas, mais il me donne l'occasion de préciser un point — point très important — concernant le personnage d'Antigone et l'histoire ou plutôt les histoires dont elle est l'héroïne malheureuse.
Voici ce point à mes yeux si importanti : Antigone est une légende, un personnage mythique, la fille d'Œdipe et qui a pour mère sa grand-mère en fait, puisque la légende dit qu'Œdipe, lui même légendaire et mythique, mit sa propre mère enceinte. Antigone deviendra le guide de son père quand celui-ci se sera crevé les yeux. Passons ! Antigone n'ayant aucune historicité, personnage d'affabulation pure, totalement imaginaire, a été mise à diverses sauces dans les plats théâtraux, poétiques, etc. servis par une quantité d'auteurs, dont on peut citer Eschyle, le premier je crois (Vème siècle avant J.C.), Sophocle, Sénèque, Robert Garnier (vers 1580), Friedrich (1922), Salvador Espriu (193_), Jean Anouilh (1943), Bertolt Brecht (1947), Marguerite Yourcenar (1959), María Zambrano (1967), Henry Bauchau (1997), Yvonne Besson (1998), Jean-Louis Sagot-Duvauroux (1998), Femi Osofisan (2000), Seamus Heaney, Irlandais et prix Nobel (2004) et j'en passe, car Antigone a inspiré un nombre considérable d'auteurs, de poètes, de dramaturges, avec des variantes infinies de vision et de récit. Même Dante Alghieri dans sa "Divine Comédie" parle d'Antigone (dans "Le Purgatoire", si ma mémoire ne défaille pas trop). Il y a donc des manières très variées de présenter ce personnage et je m'en rends tellement compte aujourd'hui que je ne suis pas très sûr d'avoir bien fait de dire que "mon blog est mon Antigone". Quelle Antigone ? est-on en droit de me demander.
Ceci dit, quand vous dites que nous ne sommes "pas toujours capable de mettre en œuvre la déculturation" à laquelle La Révélation d'Arès nous invite, vous ne pouvez pas être plus vrai. Quatre générations ne suffiront pas, dit la Parole d'Arès (24/2). Comme il va sans dire que le Message d'Arès ne parle pas des générations administratives de 25 ans, de groupes de personnes d'une même classe d'âge, mais qu'elle parle de générations au sens ancien : tous ceux vivant encore, nous ne sommes guère que la première génération, c'est-à-dire l'ensemble des vivants actuels : Moi le plus ancien, les frères et sœurs qui m'ont rejoint depuis 1974, nos enfants, nos petits enfants et les enfants des petits enfants qui ne vont pas tarder. Tout cela à nos yeux forme une seule génération, la première. De plus, le verset de La Révélation d'Arès dit : ...ne suffiront pas. Donc quatre générations plus un nombre indéfini de générations. Nous voilà très loin d'être déculturés. Le terme génération est purement nominal dans La Révélation d'Arès.
Ainsi, la différence entre votre façon de voir ma situation ou celle des Pèlerins d'Arès et ma façon de la voir provient-elle inévitablement de ce flou créé par toutes les manières de voir Antigone qu'ont eues ceux qui ont écrit en la prenant comme héroïne. Et c'est très intéressant, parce que c'est justement le flou qui est à la base de tous les conflits du monde et notamment les conflits qui existent entre les religions et entre les factions à l'intérieur de chaque religion. Innombrables sont les façons de sentir, de voir, de réfléchir, etc. à l'origine de toutes les directions qui prévalent entre les hommes dans ce monde. Si on lit attentivement La Révélation d'Arès, c'est une vérité qui est le fond même du grand problème des incompréhensions, heurts, tiraillement, méfiances entre les humains. C'est la raison fondamentale de la préconisation de faire éclater les grandes masses pour refaire la société en petites unités humaines. Rétablir la communion entre les hommes est un terrible problème. Voilà bien pourquoi le Sermon sur la Montagne est l'action de base nécessaire: amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés. On imagine aussi facilement pourquoi un tel changement demandera des générations et des générations. Mais au fond, à l'échelle de la cosmologie, le temps demandé, aussi grand paraisse-t-il, est petit et même très petit.
Encore un grand merci, frère Olivier, pour votre commentaire.

15sep18 200C5
Mon grand-père jouait Créon et ma grand-mère Antigone. "Je te déteste et tu me détestes !" criaient-ils en public devant les parterres de fleurs qui entouraient la scène improvisée en pleine nature que les "Comédiens routiers" inauguraient dans les années 30 sous la direction de Léon Chancerel, le disciple favori de Jacques Copeau. Et oui, ils se sont connus en jouant Antigone de Sophocle. Finalement ils eurent cinq enfants et dix petits enfants.  
Le roi Créon aujourd’hui c’est celui de la justice humaine qui fait emprisonner des "innocents". Dans les prisons, même nos contradicteurs ont pourtant le droit d’être entendus et défendus contre cette justice qui "ne reviens pas sur sa première opinion", quand elle croit trouver un coupable. C’est le cas des condamnés "préjugés innocents" qui font des mois de prisons préventives sur la parole de quelques "victimes" ou semblants de preuves et subissent la peine avant même d’avoir été jugés et défendus par un avocat. Voici la justice de ce monde : Perte de la santé ! Claustration ! Mort civile et pourtant innocents. Un reportage en a fait état cette semaine à la Télévision.
Votre blog que je suis depuis 2006 à démarré avec la fin de votre participation active au bulletin trimestriel "Frères de l’Aube" auquel nous étions quelques uns à participer. Depuis ce temps vous en êtes devenu le maître en profusion et clarté d’enseignement pour des générations.
Qu’Antigone vous inspire encore !
José O. d'Île de France

Réponse :
Je vous ai souvent dit combien j'aimais comme acteur votre grand père Bernard Lajarrige, dont Michel Galabru dit : "Bernard Lajarrige est de cette espèce si précieuse, faite d'indulgence, d'humanité et d'amitié. Et qui ne semble avoir été créée que pour donner de la joie, du plaisir et du bonheur aux autres, aux siens, à son public!" Une opinion que je partage complètement. Mais bon ! Nos jeunes et même beaucoup de moins jeunes ne l'ont jamais vraiment connu. J'ignorais qu'il avait joué dans la troupe des "Comédiens Routiers" avant la deuxième guerre mondiale.
Mais comment votre grand-père fit-il, si jeune, pour jouer Créon, un roi d'âge mûr ?
Passons ! Je ne me suis pas inspiré totalement de la pièce de Sophocle pour dire que "mon blog est mon Antigone", parce que Sophocle fait mourir Antigone par le suicide. Anouilh aussi la fait mourir par suicde, d'ailleurs. Au reste, "Antigone" de Sophocle n'est qu'une suite de drames sanglants, également repris par Jean Anouilh.
Dans Sophocle Antigone affirme l'illégitimité de l'édit royal et se réclame des lois divines, non-écrites et éternelles, tandis que le roi Créon déclame de son côté que les lois humaines ne peuvent être enfreintes pour des convictions personnelles (rien n'a changé aujourd'hui dans la politique : la loi de la masse, en fait édictée par un ou quelques uns, est imposée à tous). Créon par surcroît prétend que Polynice était un vaurien, le complice des ennemis de la cité. Antigone affirme qu'elle lutte par l'amour fraternel — "Je ne suis pas faite pour vivre avec ta haine, mais pour être avec ceux que j'aime" —, Créon tempête et déclare : "Ce n'est pas une femme qui fera la loi" et fait enfermer Antigone et sa sœur Ismène. Mais Hémon, fils de Créon est fiancé de la condamnée, sa cousine. Il accuse son père Créon de commettre un abus de pouvoir, une injustice, et de rester sourd au peuple qui demandee qu'on épargne Antigone. Bref, ça va très mal entre le père et le fils et, par-dessus le marché, Tirésias, un devin, prophétise au roi que les dieux n'approuvent pas son action et que les choses vont mal tourner si Antigone n'est pas libérée et Polynice dignement enterré. Créon accuse ignoblement Tirésias d'être vendu aux comploteurs, etc., mais pour finir Créon se ravise et ordonne finalement qu'on fasse de belles funérailles à Polynice. Il veut délivrer Antigone de la grotte où elle a été emmurée vivante, mais c'est trop tard, Antigone s'est pendue à l'aide de ses vêtements. Hémon se plonge sa propre épée dans le corps pour mourir auprès de sa bien-aimée. Et voilà pas qu'Eurydice, femme de Créon, vient elle aussi de se tuer en apprenant le suicide de son fils Hémon. C'est une vraie boucherie, cet "Antigone" de Sophocle. Bref ! C'est en jouant ce drame que Bernard a connu son épouse, votre grand-mère! C'est beau.
Merci, mon frère José, pour votre commentaire et l'encouragement à poursuivre que vous me prodiguez. Je suis heureux que les quelque 199 entrée de mon blog vous aient apporté toutes les raisons de croire et d'être épôtre.

15sep18 200C6 
Bien cher Prophète du Très-Haut,
Heureuse que vous ayez pu prendre quelques jours de détente en famille, même si, depuis que le Ciel a surgi dans votre vie en 1974, vous n'êtes jamais vraiment en vacances, toujours au labeur pour le Père qui vous donne toute Sa Tendresse, encouragé par notre merveilleuse sœur Christiane qui, de sa tendresse d'épouse dévouée, vous réconforte 24 heures sur 24.
De la part de Jean-Louis, je vous envoie ce poème qui m'émeut beaucoup par certains passages.
Je vous embrasse bien affectueusement avec soeur Christiane, Bonne rentrée, si je peux dire !
Chantal C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Chantal, pour ce commentaire affectueux.
De poème il n'y a point, mais bon ! c'est une erreur de manipulation. Vous me l'enverrez plus tard.
Oui, c'est vrai, je n'ai pas vraiment de vacances et quand j'en prends un peu, comme c'est le cas en 2018 parce que j'étais vraiment sur les genoux le 15 aoûts, je trouve tellement de travail à faire à mon retour que j'y perds toutes les forces que j'avais reconstituées en me reposant un peu. Alors, en fait, je ne prends jamais de vrais vacances. Notamment, je ne pars jamais sans mon ordinateur de voyage. C'est comme ça. Je ne suis pas à plaindre.

16sep18 200C7
Cher Frère Michel,
Notre Frère Jeanick vient de me transmettre cette vidéo, je la partage.
Ce frère indien [dont il est question dans la vidéo] est la preuve que Mohamad est le messager le plus écouté (Rév Arès 2/9) peut-être pas par tous, mais par ce frère oui et cela quel que soit le statut social, riche ou pauvre, l'humilité est la porte à la lucidité, à la vertu Dieu en soi [?].
Didier Br. d'Ile de France

Réponse :
Je n'ai pas pu charger la vidéo. Quand je la télécharge j'ai une fenêtre qui dit :

Mais ce que raconte la vidéo est simple : Un Saoudien, après avoir prié dans la Mosquée sacrée à La Mecque, fait une aumone à un balayeur de la mosquée. Le balayeur lui répond en gros : "Merci, frère, mais garde ton argent. Je n'en ai pas besoin. J'ai plus d'argent qu'il ne me faut. Je suis propriétaire d'une chaîne d'hôtels en Inde. Je suis ici parce que je me fais régulièrement embaucher pour une durée de six mois comme ouvrier d'entretien à la Mosquée de La Mecque pour servir Allah avec le plus d'humilité possible."
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.

16sep18 200C8 
Le mot Antigone me rappelle le jour où je suis arrivé à Montpellier sans argent, sans logement et sans travail. Je ne connaissais pas La Révélation d’Arès à l’époque et ce blog n’existait pas encore. C’est ma grand-mère qui m’hébergea. Elle habitait dans les quartiers d’Antigone place du Nombre d’Or.
C’était en 2001, un dimanche. Je lui avais passé un coup de téléphone pour lui expliquer ma situation et demander si je pouvais venir. Le temps d’arriver de Perpignan à Montpellier, elle m’avait trouvé un travail dans le journal et après m’avoir envoyé frapper au domicile même de l’employeur, qu’elle avait appelé sans me dire, pour réserver la place à son petit-fils qu’elle avait couvert d’éloge, je fus embauché et je commençai à travailler le lendemain à 7h 30.
Le jour ne s’était pas encore levé, ma grand-mère habitait un troisième étage et sa fenêtre était juste au centre de ce beau quartier d’Antigone en forme d’arc. Je n’avais pas fait 50 mètres que j’entendis ma grand-mère m’appeler en criant ! Son appel retentit si fort que même les gens aux alentour se sont retournés. Eh oui ! c’est çà une grand-mère pied noir qui aime et veut protèger son petit fils. Il faut dire que le quartier d’Antigone où elle se trouvait est non seulement en forme d’arc mais la place entière forme un cercle et on avait une acoustique naturelle et claironnante, surtout de bon matin…Que pouvais-je faire ? Revenir sur mes pas en courant pour éviter la honte et me mettre en retard pour mon premier jour d’embauche ou bien rester là et lui faire un petit coucou pour confirmer que je l’avait bien entendu ? Et mémé me cria encore plus fort : "T’as mis l'bonnet ?!" Les éboueurs qui cherchaient dans la trajectoire du cri de mémé pour savoir qui était l’heureux élu, attendaient la suite du spectacle. Alors, foutu pour foutu, en arborant un grand sourire j’enlevai le bonnet et le lui montrai avec de grands signes de gauche à droite et je lui criai presque aussi fort qu’elle : "J’ai le bonnet méméééé ! Toooout vaaa bieeeen !" C’était une sacrée grand-mère quand même !
C’est quatre ans plus tard en 2005 que j’ai entendu parler de La Révélation d’Arès pour la première fois grâce à Jean-Michel J. Avant que ma grand mère quittât ce monde, j’avais écrit en gros la prière du Père de l’Univers sur une feuille et l'avais affichée sur le mur de sa chambre pour qu’elle pense à la dire tous les soirs. Mémé, c’était plutôt avec Marie qu’elle avait des atomes crochus — elle s’appellait d’ailleurs Marie-Louise —, mais la prière du Père venait de son petit fils et donc elle l’avait accueillie et la disait le soir avant de fermer les yeux. Et puis, un jour, elle les a fermés pour la dernière fois…
Je ne connaissais pas l’histoire d’Antigone et d’où venait le nom du quartier de ma grand-mère. C’est grâce à vous que que l’ai apprise et je vous en remercie. Pour moi vous utilisez tout ce que vous pouvez pour rappeler la Vérité (Rév d’Arès 28/7) comme vous insufflez ici la Vie aux vieux tableaux du monde pour faire passer un Message hors du temps (12 /6).
Ce blog, cet humble forme de pont entre le Ciel et la terre est vivant, bien aimé frère Michel, il conduit ceux qui le veulent vers les rivages de la Mer (Rév d'Arès 20/4). Comment faire comprendre qu’il fait passer plus que des mots : le Souffle, la VieDes rémiges sont tes mains (xLiv/3) —.
Puisse-t-il, ce blog, être suivi par beaucoup pour l’accomplir, car la Vérité c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) !
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Combien je suis touché, frère Guy, par cette belle histoire de votre vie, que vous nous racontez.
Je ne suis jamais allé dans le quartier d'Antigone à Montpellier, ville que je connais très peu, du reste. Mais je me souviens de ce qu'on voyait dans les journaux quand quand Ricardo Bofill conçut ce quartier à la demande de Georges Frêche, homme politique connu à l'époque. Ce n'est pas si vieux, puisque le quartier fut bâti dans les années 80. Bofill s'inspira de l'architecture grecque antique. La photo que vous joignez à votre commentaire montre un bâtiment d'une forme cruciforme typique dont j'ai oublié le nom en architecture, que je me souviens avoir vue comme ouverture dans de vieilles églises. Je ne sais pas pourquoi le nom d'Antigone a été donné à ce quartier, qui, je crois, fut construit à la place d'un champ de tir militaire qui n'avait pas porté ce nom.
Mais ce qui me touche, c'est l'histoire, si bien racontée, de vos débuts à Montpellier où vous fûtes hébergé par votre grande-mère Marie-Louise, à laquelle vous feriez un peu plus pard réciter Père de l'Univers chaque soir. Vous dites : "Mémé, c’était plutôt avec Marie qu’elle avait des atomes crochus." À cela je réponds : "Qu'importe ! Qui prie vers Marie prie inévitablement vers le Créateur, car il n'existe qu'une seule Sainteté, Lumière et Puissance créatrice dans l'Univers, qu'on L'appelle Dieu, Allah, Père, Très-Haut, Mazda, Brahma, Vie, Souffle, ou Marie, Mère, etc., car le Créateur n'a pas de sexe et dans nos langues humaines, avec notre culture encombrée de concepts masculins et féminins, de "il" et de "elle", de pénis ou de vulves, de papas et de mamans, nous ne pouvons pas exprimer l'Existence d'une Puissance qui, Elle, peut tout à la fois s'exprimer dans une langue humaine et être totalement étrangère à notre animalité sexuée, un Tout Qui est donc d'une Nature pour nous aussi inconnue qu'invisible. Quand on me dit : "Vous, frère Michel, qui avez rencontré Dieu, vous savez maintenant qui Il est," je réponds : "Justement non ! Depuis que Dieu me parla en 1977 je ne sais du tout Ce Qu'il est ni Qui Il est."
Merci, frère Guy, pour ce beau commentaire.

17sep18 200C9
Merci à sœur Christiane "de vous habiller d'un bermuda, d'un tee-shirt, et d'un chapeau (pour le soleil)" et peut-être de vous servir à boire (Rév d'Arès 38/6).
"Beaucoup lisent ce blog parce qu'il dit vrai mais se garde d'en parler et de dire qu'ils le croient au fond, voire même au Fond" (Rév d'Arès xxxvi/6).
Oh que oui! Ce blog dit vrai, il dit même beaucoup de choses qu'un moissonneur aguerri peut utiliser à la mission. Entrée après entrée, ce blog représente une source intarissable, une nourriture vivifiante pour l'âme qui redonne de la grandeur à l'homme que le péché a rapetissé, et que j'ai la joie d'aller partager dans la rue, à la rencontre de mes frères humains.
Bien sûr, il y a l'évènement hautement historique La Révélation d'Arès, le kérygme : Jésus en 1974 et Dieu en 1977 ont parlé là, et cet homme représenté sur la couverture du livre qui est le témoin, un homme honnête et sensé qui a vu et entendu ce qu'il transmet en tous points au monde. C'est bien le prophète, l'égal de Jésus, l'égal de Mouhamad, il est donc raisonnable de croire ce qu'il dit et de suivre son enseignement prophétique... Écoutez comment parle Dieu dans les Théophanies ! Là, j'ouvre au hasard et je leur lis quelques lignes du Livre.
Si certains passants se fichent de ce que je voudrais partager avec eux, sans même savoir de quoi il retourne (une minorité à vrai dire), il m'arrive de vivre avec d'autres un moment intense, si particulier et si profond, que je voudrais qu'il s'éternise. N'est-ce pas ça la transcendance ?
Chapeau bas, Mikal ! Soyez béni ! Merci de me permettre de m'exprimer, "moi l'infime, l'injuste", sur ce blog prestigieux.
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Je suis très ému en lisant votre commentaire, mon frère Dominique. Voilà bien des compliments à l'adresse d'un Mikal pas toujours sûr de faire ce qu'il lui faut faire. Vos compliments sont donc des encouragements à poursuivre ma mission de la façon même dont je l'assume et qui vous semble être la bonne.
L'été court vers sa fin, mais l'air est encore très tiède, le ciel qui était d'azur sur ma tête à Bordeaux tôt ce matin se couvre un peu mais l'Atlantique et son humidité sont là, tout proches. Les arbres sont encore très verts... juste quelques feuilles commencent à roussir. Les oiseaux exultent encore ; ils suffiraient à réjouir mon cœur.
Dans votre commentaire certains mots m'ont frappé plus que d'autres, par exemple : "...certains passants se fichent de ce que je voudrais partager avec eux... (une minorité, à vrai dire)," et je suis interloqué avec bonheur, car cela signifie que la majorité vous écoute.
Merci, frère Dominique, pour ce bon et beau commentaire

17sep18 200C10
Tout d'abord je vous souhaite une superbe année de bonheur, de santé, de profonde piété, de pénitence et de moisson, de réussite ainsi qu'à Sœur Christiane et à toute votre grande famille.
Parmi les raisons de résistance à notre Appel d'Arès, comme la peur de l'opinion de l'autre sur soi quand on est à contre sens du monde, le respect humain, il y a une autre raison vachement coriace, en tout cas me semble-t-il, c'est que d'une part l'homme ne prend pas conscience de la gravité du péché des péchés, et que d'autre part, chacun pense son salut personnel indépendamment du salut collectif et est convaincu qu'il est dans le bon camp, et qu'il sera  sauvé. Le chiite pensera être sauvé parce qu'il est chiite, le sunnite parce qu’il est sunnite, le juif parce qu'il est juif, le catholique parce qu’il est catholique, l'évangéliste parce qu'il est évangéliste, le témoin de Jéhovah parce qu’il est témoin de Jéhovah, etc. Même l'athée, en tout cas celui qui pense encore, peut se dire : si Dieu existe, il me sauvera. Comment pourrait-Il me réduire à un spectre lamentable ? (Rév d'Arès 16/7)
De plus, l'homme ne sachant plus où est le Bien et où est le Mal, voit très souvent  l'injuste, le salaud  dans l'autre, pas dans soi, chacun convaincu d'être du coté du Bien, et que "Dieu reconnaitra les siens."
Alors pour fissurer cette résistance, je me dis qu'il faut inciter à lire La Révélation d'Arès, la parole de Mikal puisque parole de Mikal est Parole de Dieu (Rév d'Arès i/12), et bien sûr inciter à la pénitence. C’est alors doucement que l'homme comprendra.
Mais que me recommandez-vous d'améliorer, de faire, pour inciter à cela ?
Xavier H de Nice

Réponse :
Que vous "recommander pour inciter à" devenir pénitent et à assumer le changement du monde en Bien par le changement personnel ? Je ne peux que vous recommander ce que je ne cesse pas de recommander par ce blog : Être pénitent, c.-à-d. aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence spirituelle libre de préjugés et continuer de chercher dans la masse humaine les épis mûrs dont le petit reste a beoin pour grandir et remplir sa mission. Parbleu ! frère Xavier, vous le faites déjà avec constance, il me semble. Alors, continuez !
Merci pour ce beau commentaire, mon bien aimé frère. Je vous redis ici toute la joie que j'ai eue de prier avec vous si souvent cet été à Arès.

17sep18 200C11
Mon bien aimé frère Michel,
Je voulais juste vous dire (comme le Père vous dit : Tu es Mon Honneur, Rév d'Arès xxxvi/16) que vous êtes mon honneur.
Aucun prophète avant vous n'aura laissé un enseignement d'une si grande puissance libératrice et créatrice, simplement parce que leurs enseignements ont été perdus.
Je pense à des articles comme "Vertu", "La Pommeraie", "Beauté" etc... : Merveille des merveilles ! Éveil à la splendeur ! Sans parler de votre enseignement à Paris qui à l'époque [1996] (nous étions présents aux quatre dernières réunions avec Bettina) m'a transfiguré sur place, à mon petit niveau d'ascension.
Depuis mon arrêt cardiaque où j'étais à deux doigts de la mort, j'ai vraiment mis "un sacré coup de collier" à ma pénitence et à ma moisson. Quand on a 48 ans on croit toujours qu'on a encore pas mal de temps pour vraiment changer, mais la mort peut vous frapper à n'importe quel moment !
Je finirais par vous dire, frère Michel : Je suis vous. Il n'y a plus aucune dualité entre un "moi" et un "vous".
Avec La Révélation d'Arès je vis une véritable idylle, mais comme vous m'appelez "l'éclectique" c'est vrai que je m'inspire d'autres voies spirituelles. Cela fait plus de quinze ans que j'ai lu quatre-vingt livres sur le Bouddha-Dharma (Dharma signifiant entre autre" la Loi Cosmique") — je n'aime pas le mot bouddhisme, car tout "isme" est tombé dans la division avec les autres "ismes", chacun croyant à tord détenir la vérité ; [cela] crée une véritable division entre les homme : la division est quelque chose de terrible !
Je me suis d'abord intéressé au Bouddha-Dharma parce que dans les quatre Nobles Vérités (le premier enseignement du Bouddha au parc des Gazelles) le Bouddha dit : "Je n'enseigne qu'une chose : la souffrance et le sentier (octuple) pour sortir de la souffrance". En tant que psychothérapeute cela, bien sûr, m'intéressa au plus haut point. Et puis j'ai découvert, comme vous le dites vous-même, "un enseignement d'une grande subtilité dans l'enseignement du Bouddha."
Mais je suis surtout tombé amoureux de la Non-Dualité (L'Advaita-Vedanta). Ça ne va quand même pas jusqu'à l'idylle comme avec La Révélation d'Arès. J'ai lu plus de soixante livres sur cette voie spirituelle depuis au moins dix ans. Depuis je peux passer dix à quinze minutes sans qu'aucune pensée ne traverse ma conscience — La graisse et le vinaigre tuent l'homme. Le bruit dans la tête le tue ! —. Mais je peux aussi être l'autre quand je moissonne par exemple. Je dit "être l'autre" ou "je suis ma soeur, mon frère humain", "je suis un avec lui" parce que quand on dit : "J'ai de l'amour et de la bonté pour tous les autres hommes," il y a encore un "moi" d'un côté et un "autre" de l'autre côté. Il y a encore une distance. Or ce que nous devons vivre c'est une communion, une union, une fusion totale avec tous les êtres !   
Et celà c'est grâce à l'Advaita-vedanta que j'ai pu le Vivre !
Mais jusqu'à mon dernier souffle je ne servirai que La Révélation d'Arès et le prophète Mikal, car sans un petit reste prophétique [Rév d'Arès 24/1], jamais le reste [voir "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"] ne pourra changer le monde à lui seul.

Sur ces quelques mots, je vous serre contre mon cœur et je vous embrasse de toute mon immense tendresse pour vous. À bientôt.
Je ne devrais même pas dire "à bientôt" car vous êtes toujours en "moi".
Philippe R. de Strasbourg en Alsace

Réponse :
Le monde est devenu une masse humaine en majorité tantôt fidèle à des superstitions, tantôt fidèle au refus d'autre chose que de l'animalité réduite à la mécréance. Dans ce monde où les religions, les politiques et les medias pensent pour tous les humains seul domine l'abalourdissement ou l'hébètement dans l'avoir et le croire uniquement consacrés à ce qu'on appelle la "science" et à côté d'elle quelques maîtres de pensée rationaliste qu'on appelle "bon sens". Le résultat est l'attachement des uns à des idées ou des occupations qu'on peut qualifier aujourd'hui de mésologiques qu'ils se gardent de dépasser sans se poser les questions fondamentales sur la vie, sa raison d'être, ses perspectives au-delà de l'immédiat et l'attachement des autres à des poncifs politiques, religieux, fictionnels, qui ne vont généralement pas très loin. Ces deux attachements sont des alternatives pauvres. Le nivellement ontologique que l'humain s'impose en général de nos jours est de niveau vraiment très bas. Alors, bien sûr, dès qu'on aborde d'un peu haut le quidam-type de la rue, il ne peut généralement pas lever les yeux ou ne peut que les lever un bref instant. Ses paupières sont ou retombent comme du plomb. Les hommes ne voient plus ce qu'il y a d'existentiel derrière la porte fermée de leurs idées claquemurées ; ils ne voient plus qu'ils peuvent reprendre en main leur destin, se construire une nouvelle existence. Notre mission consiste en somme à aider l'humain à échapper au piège où on les a enfermés. Nous nous efforçons de rechercher ceux et celles au fond desquels le questionnement spirituel n'est pas complètement éteint, que nous appelons les épis mûrs.
Les systèmes de domination, religieux, politiques, commerciaux, scientifiques, etc., emploient des narcotiques puissants et disposent, pour les administrer au monde, des meilleurs systèmes d'application.
La libération spirituelle n'a rien à voir avec les "libération" religieuses, politiques, idéologiques, consumérites, etc. C'est, au fond, ce que vous avez aimé dans les livres de sagesse extrême orientale que vous avez lus. La libération spirituelle se détache des contraintes affectives — de là vient que je dis : l'amour évangélique est un amour-devoir, pas un amour sentimental — alors que les "libérations" autres que spirituelles utilisent au contraire ces contraintes affectives. Autrement dit, nous mettons en garde l'humain contre le relatif ou le passif et nous l'armons de l'absolu et de l'actif, nous lui rappelons qu'il est créateur et qu'au lieu de subir l'aliénation du monde par les systèmes et les pouvoirs nous lui permettons, au Nom du Créateur, de retrouver les sentiers de la réappropriation de soi, donc de sa nature divine et, partant de là, du Bien au sens absolu.
Il ne s'agit pas pour nous d'ouvrir une discussion, un débat, entre les hommes et de considérer comme vrai l'idée consensuelle, car il ne peut exister de bon consensus entre des humains égarés, mais il s'agit de retresser ensemble le tissu spirituel dont la Puissance créatrice habilla l'homme à l'origine, car ce tissu est unique, il ne peut être choisi — choisir c'est choisir comme Adam choisit (Rév d'Arès 2/1-5), c.-à-d. n'importe quoi, mais ce n'est pas ça la liberté ! —, il est ce qu'il est et qui se retrouve dans les actes sans défaillance que sont aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tous préjugés. Là est cette Non-Dualité que vous évoquez.
Merci, frère Philippe, pour votre commentaire. Je vous redis ici ma joie d'avoir prié tous les jours avec vous au Pèlerinage cet été.

17sep18 200C12
Vous dites à votre interlocuteur anonyme : "Mais je n'enterre pas l'homme spirituel ; je le ressuscite au contraire." Cette affirmation pourrait paraître bien prétentieuse à certains. C’est pourquoi je souhaite vous rendre hommage également : Je suis un miraculé ! Oui je l’affirme, vous m’avez ressuscité par votre enseignement ! Votre enseignement est mon deuxième moteur de vie après la Parole, de toute façon inséparables l’un de l’autre.
J’étais un être plus que médiocre et je suis encore aujourd’hui bien en dessous de ce que je devrais être, ce qui me vaut parfois des moments de "fatigue". En général c’est en replongeant dans votre enseignement — les annotations, "Le Pèlerin d’Arès", le blog, vos lettres, et tout ce que vous avez pu nous enseigner verbalement — que je ressuscite ma foi et mon espérance, que je relance le moteur de mon action.
Dommage que des personnes qui auraient certainement les moyens intellectuels, financiers, etc. de nous aider dans notre difficile mission ne trouvent pas le courage de s’affirmer et d’apporter leur soutien si nécessaire à la Parole du Bien et à la mission qui en découle. Pourquoi ne pas se faire connaître ? Ils me font penser au Parole de Jésus : Celui qui a honte de moi dans ce monde... [Luc 9/26].
Et puis le danger* que vous nous rappelez et qui me glace le sang n’est-il pas suffisant pour trouver le courage de monter sur le parvis de Dieu ? J’ai envie de dire à votre interlocuteur : "N’ayez pas peur, engager-vous pour ce combat de Lumière ! Qu’avez-vous à perdre ?! Voulez-vous vous aussi porter la responsabilité de laisser sombrer ce monde dans le péché des péchés sans retour. Ce combat à besoin de tous ceux qui en comprennent l’enjeu." Mais peut être cette personne a-t-elle de très bonnes raisons pour cela, je ne la juge pas, alors qu’elle trouve d’autres moyens de nous aider.
Grand merci à vous très cher envoyé du Père et père spirituel [Rév d'Arès xxxiii/14], votre enseignement circule dans mes veines comme la Vie renaissante.

* "...Je préfèrerais mourir que de laisser déchiqueter et pourrir le monde, auquel j'appartiens, et où je pourrais revenir, une fois relevé des morts (Rév d'Arès 31/11), le Jour (31/8) où les humains auront vaincu le mal. Je lutte pour que ce monde déjà spirituellement mourant, peut-être bientôt mort, ne disparaisse dans le péché des péchés (38/2), pour que je ne reste pas indéfiniment une âme — si ma piètre pénitence me vaut une âme — courant entre les étoiles (vi/1-7), mais pour que je sois un vrai co-créateur du monde, un co-créateur entier, chair, esprit et âme (17/7), pour que je sois Un (xxiv/1) dans l’Un."

Daniel C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Daniel, pour ce beau commentaire.
Vous me parlez d'un "interlocuteur anonyme" et je pense que vous citez Olivier qui commente en 200C4. Je n'en vois pas d'autre sur cette page, à moins que vous fassiez référence à un autre anonyme dans una eutre page de commentaires.
Ce frère Olivier, qui n'est pas pèlerin d'Arès selon son propre aveu, est quand même lecteur de mon blog et se donne la peine de me dire que ce blog, que je continue de tenir en langage HTML, est très bien comme il est et que l'HTML n'est pas un système de balisage près de disparaître. Je ne connais pas ce commentateur, mais je lui suis reconnaissant de m'apporter des lumières.
Vous lui auriez répondu autrement que je ne l'ai fait, mais de toute façon lui et moi ou lui et vous, nous ne sommes pas aux mêmes altitudes, nous ne recevons pas les mêmes lumières, lui se réfère à la lumière du monde, vous et moi nous référons à la Lumière d'En-Haut, en tout cas nous essayons.
Merci encore, frère Daniel.

17sep18 200C13
ENTENDEZ-VOUS

Elle est toujours à ses côtés
Comme les anges au Père.
Il est au centre de la terre
Debout sur son blog ailé.

Il a vidé tout son cœur
Pour le remplir de Lui.
Il ne marche pas sur l'eau
Mais il boit l'Eau du Puits.

Il ira tout au bout de sa vie
Pour souffler ses beaux mots
Aux oreilles si précieuses
Vidées de tous les maux.
Elles sont pour le peintre
Si naturelles et sensuelles
Mais pour lui existentielles
Au plus haut du Ciel.

Alors écoute !.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce beau poème..

17sep18 200C14
Nabi bien aimé,
Mon père me disait souvent : "Francis que tu sois Einstein ou le simplet du village le dénominateur commun, chez l'homme, c'est qu'il sent bien lorsqu'il se brûle !"
Alors, aujourd'hui, l'homme comprend qu'il "se brûle" à la politique et à la religion.
Quatre génération ne suffiront pas ..[Rév d'Arès 24/2], mais l'homme sent déjà "la brûlure" et l'homme (après ces quatre générations) passera sur un "mode nouveau" et le message divin reçu à Arès "brûlera" de toute Sa divine puissance !
Bien fraternellement Nabi.
Francis C. d'Aquitaine

Réponse :
Frère Francis, votre père était un sage. Mais oui, le dénominateur commun c'est la souffrance — la brûlure en est une parmi mille autres — que ressent tout homme à tout âge, alors que la joie tous les hommes ne la ressentent pas forcément. Je n'ai pas connu d'humains qui n'aient pas souffert, mais j'en ai connu qui semblaient n'avoir jamais eu une gaieté quelle qu'elle fût.
Avant que le souffrance ne passe, nous n'avons aucune difficulté à convenir qu'un long temps — plus de quatre générations, donc quatre générations + X générations — passera avant que l'absence de souffrance devienne une réalité.
Merci, mon frère Francis, pour ce commentaire.

17sep18 200C15
Bien cher prophète de notre Créateur, frére Michel,
J'espère du plus profond de mon coeur ❤️ que le péché des péchés (Rév d'Arés 38/2) n'adviendra jamais.
Si c'était le cas, alors c'est que votre mission, qui est aussi notre mission de transmettre la Parole que le Créateur vous a donnée par Jésus, quand il s'est montré quarante fois à vous en 1974 et par les cinq théophanies en 1977, aurait échoué.
Il y a, sur le Champ que Le Pére nous a donné de moissonner, des fréres et sœurs qui attendent de rencontrer nos missionnaires. Ce sont des épis mûrs qui n'ont pas conscience encore de votre existence.
C'est pourquoi votre blog ainsi que votre nouvelle entrée et toutes celles qui viendront montrent votre existence de prophète de Dieu.
Votre blog est une mine d'or spirituelle.
Qui mieux que vous, le prophète de Dieu, est à même de transmettre Son Enseignement par votre blog qui doit être trés lu, même par les puissants de ce monde 🌎,mais aussi par nous qui ne sommes encore qu'un petit peuple de vos fidéles compagnons de la premiére génération de pénitents d'Arés.
Puisse notre mission ne pas échouer ! C'est un risque.
Puissions-nous être vus et entendus !
Puissions-nous être remplis d'amour fraternel déjà entre nous dans nos assemblées que ceux qui nous regardent vivre et nous écoutent parler de cet amour ❤️ trouvent l'éveil, le besoin vital de faire l'ascension avec nous vers Les Hauteurs Saintes.
Ce nouvel Exode que Le Créateur nous invite à effectuer grâce à vous, frére Michel, ainsi qu'à votre épouse, sœur Christiane, qui depuis les visites de Jésus vous a soutenu de toute la force de son amour.
Ce  nouvel Exode va sauver notre humanité du péché des péchés (Rev.d'Ares 38/2).
Je le souhaite du plus profond de mon cœur  💝 .
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire qui, comme tous vos commentaires, m'arrive comme un réconfort et une forte stimulation.
Vous me dites que mon "blog est une mine d'or spirituelle". Je vois bien là l'amour fraternel que vous me portez et pourtant je me dis sans cesse que tous autant que nous sommes devrions faire mieux, toujours mieux. Pourquoi ne mettons-nous pas plus d'application à notre prophétisme ? Le temps nous manque et ce monde qui sans arrêt revient sur nous comme un gros animal gluant qui nous colle à la peau, exige sans cesse de nous que nous nous occuptions de lui, le monde. "Nous ne sommes pas doués", me disent parfois des frères ou des sœurs, mais je leur réponds : "Doués nous le sommes beaucoup plus que nous le coyons. C'est l'application qui nous manque. L'insuffisance d'application provient souvent d'un doute qu'on a de sa propre importance. Nous corrigeons ce défaut chaque jour un peu, mais nous n'allons pas assez vite.
Cependant, des progrès se font. Il y a eu au Pèlerinage, cet été 2018, des nouveaux exceptionnellement nombreux. C'est la preuve que la mission se fait plus efficace. Mais il faut poursuivre, il faut augmenter l'efficacité, mettre de plus en plus d'application à notre prophétisme.
Je ne doute pas que vous ne cessiez vous-même de vous remettre en question, de vous "fertiliser", de vous compléter, d'embellir votre propos missionnaire.

17sep18 200C16 
Dieu manifesté à Arès nous guide de toute Sa Magnificence, de toute Sa Splendeur.
Tu vois le Retour, dit La Révélation d’Arès (i/1). Changeons donc notre façon de voir les choses !
Sortons des régions basses, de la vallée grasse (Rév ’Arès 26/4).
La Parole de Dieu nous apprend à nous élever très haut au-dessus de notre personnalité inférieure, là où l’on ne dépend plus de rien ni de personne, où l’on est inattaquable !
Mais oui, il faut monter plus haut, toujours plus haut. Dis leur : Le-Dos-Porte-la Mer est en Haut (Rév d'Arès xxx/13). [Il faut] s’approcher du Seigneur,  s’approcher tellement qu’on arrive à Le placer au-dedans de soi, à Le rendre si proche, si intérieur à soi-même que l’on est tout le temps baigné par Sa Présence — Je suis si proche d’eux qu’ils  peuvent  ne pas Me voir (Rév d’Arès 1/11).
La Divinité est en nous et nous devons la rejoindre. Imaginons cet Être sublime, le Père de l’Univers (Rév d'Arès 12/4), qui habite en nous, qui cherche à se Manifester à travers nous. Tout cet amour en nous irrésistible  qui ne demande qu’à aller vers que ce qui est noble. [Chacun doit] s’enfoncer profondément ses racines dans le monde Divin.
Il t’emmènera très haut vers le septième pilier gloire et sommet. Maintenant ça va, tu es sur le bon chemin. Sans Dieu nous prenons le risque de nous égarer dans les régions obscures et dangereuses car le langage des sciences est comme l’obscurité et je suis la Lumière, IL est comme la mort et Je suis la Vie (Rév d'Arès 38/5). Ne retourne pas sur tes pas ! Fais comme Jésus, il a mis ses pas dans les Pas de Dieu, il ne s’en ait jamais écarté, il s’est embrasé de Mon Amour pour l’homme son frère et comme une fumée pure il s’est élevé vers Moi (12/3).
Que tu sois athée ou croyant la purification est la même elle commence par le cœur. Dieu seul sait que le petit reste (Rév d'Arès 26/1) Lui répondra. Alors la chance des autres ? Elle sera paradoxalement dans la violence qui les surprendra, montée de la steppe (28/20-21).
Maryvonne C. de Bretagne sud.

Réponse :
Voilà un commentaire, une exaltation de foi de haut niveau, quasi mystique, un bouillonnement !
Vous bramez vers le Ciel comme le cerf au fond des forêtes, mais ce brame n'est plus celui de l'animal humain. C'est celui recréé de la créature de Dieu, de la soif de communion avec l'Amour et la Lumière du Très-Haut. Le monde n'est plus habitué, dans nos régions occidentales, à ces envolées ferventes. Je ne sais si vous utilisez cette façon de vous exprimer dans votre mission, mais il est possible qu'en Bretagne, terre encore imprégnée de Vie, vous éveilliez quelques épis mûrs que cachent les épines et broussailles épaisses autour de nous.
Nous cherchons parfois trop à être de notre époque, de "moderniser" notre propos missionnaire, croyant être mieux entendus, mais récoltons-nous ainsi plus d'épis mûrs ? Non. Ne cherchons pas à être "de notre époque", mais de déborder notre époque. Et là nous sommes contraints d'admettre que nous ne disposons, de toute façon, que de la langue qui est la nôtre et déborder l'époque, c'est souvent simplement retrouver le Feu des exaltations anciennes.
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce beau commentaire.

17sep18 200C17
J'ai appris le départ de notre sœur Danielle, épouse de notre frère Thierry A. de Bretagne-Nord.
De grosses larmes d'émotions ! L'une des nôtre a quitté sa chair, mais nous savons que la vie continue.
Notre sœur Danielle était pieuse, une femme forte, aimante et malgré sa cécité toujours une grande missionnaire. Je la vois encore cet été en prière écoutant la Parole enregistrée et la voyant aussi réciter par cœur la prière du prophète ou assise a l'entrée de la Maison de la Révélation ou sœurs et frères allaient la saluer.
Je vous mets en lien une photographie. C'était par une belle journée ensoleillée en Bretagne ou avec Danielle et Thierry nous avions missionnés ensemble. Je ne doute pas un instant que notre sœur Danielle, une belle âme rejoigne la Flotte Céleste (Rév d'Arès, Veillée17 et 18).
Mes pensées s'envolent vers notre frère Thierry que j'embrasse affectueusement et serre contre mon cœur. Didier Br d'Île de FranceDanièle et Thierry A.

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour cette image. Je n'avais jamais eu de photos de Danielle et Thierry en mission ni même dans d'autres circonstances.
J'ai appris le départ de ce monde de notre sœur Danielle quelques heures après que son cœur s'arrêtât de battre. Je savais qu'elle était en mauvaise santé, mais rien ne laissait prévoir son départ. Elle a, comme vous le rappelez, fait un très pieux Pèlerinage cet été à Arès où elle est restée longtemps avec son époux Thierry. Danielle est partie comme nous partirons tous et toujours plus tôt que nous le pensons, car la vie humaine est courte, elle dure tout juste quelques décennies.
Danielle était une sœur déjà ancienne. Je la revois quand elle venait seule au Pèlerinage avec son petit garçon Kévine, qui dormait sur son siège. Elle venait d'Ille et Vilaine, où elle résidait alors, restait très longtemps dans la salle de prière dans les années 80. Elle semblait dans une pieuse contention, parlant peu, donnant l'impression qu'elle sortait d'épreuves douloureuses. Au fond, je la connaissais peu. Elle m'écrivit aussi longtemps que ses yeux le lui permirent.

17sep18 200C18
Je me suis demandé pourquoi Antigone... si peu la connaissent. Il m’a fallu me creuser un peu pour voir que ce blog est destiné aussi à un futur dans lequel des "post-universitaires" puiseront matière à penser.
La comparaison avec l’actuel et le constant état de la société des hommes est probablement plus juste que je ne le pensais. Antigone dont l’étymologie est anti-descendance, représenterait-elle la sortie de cet état de dépendance du pouvoir et de ses lois, jusqu’à mourir pour l’amour ? Déjà avec le fait qu’Œdipe, le père d’Antigone (dont la psychologie n’a retenu qu’un aspect, celui qu’elle a érigé en "complexe d’Œdipe"  et qui l’a rendu ainsi accessible aux gens ordinaires) ait  tué son propre père, épousé sa propre mère Jocaste, se soit crevé les yeux pour ne plus voir, est-il possible de dire que  tout ceci  manifeste  aussi ce rejet d’un arbitraire érigé en absolu pouvoir ? Chacun le recevra à ce qu’il croit.
Et là apparaît le problème de la croyance.  
La loi des rats [Rév d'Arès xix/24] n’est pas indépendante du conditionnement qui la produit, conditionnement qui abrutit dans tous les sens du terme (autant Œdipe que Créon, l’oncle d’Antigone). Seulement (pour rester dans l’analogie que vous avez voulue), en tant que "descendant" d’Œdipe,  on ne le voit pas. Alors on erre de croyances en croyances face à l’évidence. Et pourtant qui ne sait que les croyances ne changent rien à la réalité de la Vie, et même plus terre à terre, à la réalité de la vie. La vie qui nous habite tous, est une, il n’y a pas deux vies, la mienne et la vôtre. Cela devrait suffire à nous faire prendre conscience que la "non-séparation" est le principe fondamental, le carburant pour nous animer,  pour nous a(n)imer.
Sois un [Rév d'Arès xxiv/1] tous les plans ! Au niveau de moi-même, si déjà je suis divisé, au lieu de m’unifier, d’unir mes pensées, mes paroles, mes actions à mes besoins profonds de bien, de beau, de bon, de juste, de vrai, de libre, si je ne suis plus un, je ressens du mal-être.
Au niveau relationnel, si je me sépare dans ma conscience, de l’autre, quel qu’il soit, déjà vont apparaître les premiers ferments même imperceptibles qui vont transformer ma pensée en désaccords, oppositions, conflits même secrets mais perceptibles, car rien n’est séparé dans la réalité. Au niveau métaphysique, si je peux dire, si j’oublie que je n’existe que parce que la vie est en moi, que cette vie est plus grande que ce que je peux en penser ou ressentir ou exprimer, en somme, si je me sens seul, indépendant, bien vite, viendront des crises intérieures. Et c’est dans ces failles que les croyances, toutes sortes de croyances, pénètrent mais aussi la Vie.
Les croyances sont censées panser ces crises ; elles ne le font pas, car elles divisent (il suffit de regarder le monde des croyances), pire elles accentuent le problème. Le remède est dans l'Un ou [dans] l’amour ou [dans] la conscience que tout communique avec tout.
On va nous rétorquer que croire à La Révélation d’Arès est une nouvelle croyance, mais La Révélation d’Arès nous dit qu’on n’a plus besoin de croyance, qu’il suffit d’aller au-delà des croyances pour s’aimer.
Ce temps encore trop soumis aux influences artificielles n’est pas encore prêt à recevoir ce genre de discours, mais, n’en doutons pas, viendra un autre temps.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Quoique je ne sois pas un helléniste — j'en suis loin — je ne dirais pas qu'Antigone sognifiât "anti-descendance". Je crois plutôt que le sens est anti (αντι) "à l'encontre de", et "goné" (γονη) = semence ou origine, en gros "qui s'oppose à l'origine" et par extension "sans origine" ou "sans famille".  Mais bon ! Ce n'est pas important et je me trompe peut-être.
À l'origine de cette entrée il y eut deux entrées.
Une entrée avait pour objet mon blog, simplement mon blog, son origine, son but, sa valeur présumée dans la suite de mon enseignement.
L'autre entrée avait pour objet Antigone comme sujet fondamental de l'opposition entre la valeur métaphysique constante et immortelle de réalités proches du mystère profond de la Vie et la loi des rats qu'est la loi humaine incapable de descendre aux sous-sols de la métaphysique ou vérité intense, insondable et immuable. C'est cette vérité métaphysique que défend Antigone contre le grossier roi Créon.
En travaillant sur les deux je me rendis compte que dans les profondeurs, les abysses, de l'âme il y avait fusion entre le blog comme miroir du Vrai contre la science qui émeut (Rév d'Arès 26/3) et Antigone, personnage mythique mais héroïne d'une légende d'une rare profondeur métempirique, qui échappe aux codes habituels de la raison raisonneuse. Dans un sens La Révélation d'Arès est une sorte d'Antigone, sauf qu'Antigone disparaît, perpétuelle proie de l'imbécillité animale du pouvoir et que je suis chargé au contraire de faire vivre la Parole d'Arès et plus que vivre, je suis chargé de préparer le terrain métaphysique qui la fera triompher.
Il m'arrive de repenser à mes années de potache au lycée, quand, pendant la Seconde Guerre Mondiale nous devions travailler l'allemand et qu'on nous faisait apprendre et réciter avec l'emphase adéquate le "Roi des Aulnes", der Erlkönig de Göthe. C'était la guerre, les nuits dans les abris sous les bombardements — et nous entonnions: "Wer reitet so spät durch Nacht und Wind ? Es ist der Vater mit seinem Kind. Er hat den Knaben wohl in dem Arm, Er fasst ihn sicher, er hält ihn warm. "Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht?" "Siehst Vater, du den Erlkönig nicht! Den Erlenkönig mit Kron' und Schweif?" "Mein Sohn, es ist ein Nebelstreif." Qui chevauche si tard à travers la nuit et le vent ? C'est le père avec son enfant. Il porte le garçon dans ses bras. Il le tient ferme bien au chaud. "Mon fils, pourquoi cette peur, pourquoi te cacher le visage ?" "Père, ne vois-tu pas le roi des Aulnes, le roi des Aulnes, avec sa couronne et ses longs cheveux ?" "Mon fils, ce n'est qu'un brouillard qui traîne." Etc. Et je pensais aux humains que nous étions si souvent transis de peur comme l'enfant. Et aujourd'hui je pense aux humains que nous rencontrons dans la rue ; ce n'est plus la guerre, mais les hommes ont tout aussi peur des réalités métaphysiques que nous étalons devant eux que nous avions peur des bombes. La Révélation d'Arès, Antigone, Le Roi des Aulnes, les bombes qui tombent, tout cela est du même ordre entre fantomal et fantastique, en tout cas inquiétant. J'ai alors eu l'idée de mêler mon blog, miroir de La Révélation d'Arès, et Antigone, sans trop pousser sur l'inquiétude et l'effroi du cauchemar. J'ai en fait atténué le tourment, le malaise, afin d'écrire une entrée abordable par tout le monde et je crois avoir réussi, puisqu'Olivier, l'anonyme commentateur (200C4) qui n'est pas pèlerin d'Arès l'a lue et a trouvé une réponse qui a un faciès humain, tout juste un peu "impatient". Ne pas être d'accord tout à fait avec moi décrispe l'inquiétude, ouvre un dialogue. J'espère que j'ai visé juste, que mon dosage est bon.
Je retrouve dans les sermons de Maître Eckhart : "Un homme bon ne peut pas être celui qui refuse de faire ce que Dieu lui demande de faire, tout simplement parce que Dieu ne veut que le bien et que refuser la Parole de Dieu est refuser le bien. Sénèque, qui était païen, demandait : Quelle est la meilleure consolation dans la souffrance et le malheur ? Il répondait : Que l'on accepte tout comme si on l'avait voulu," parce que c'est là que le mal rejoint le bien. C'est exactement le position d'Antigone, même si au premier coup d'œil on ne voit pas les choses ainsi. Elle accepte les conséquences de son défi à la loi, même si au départ elle était loin d'imaginer que Créon la condamnerait à l'emmurement.

17sep18 200C19 
Cher Frère Michel,
Quel travail ! Quelle constance dans ce blog !
Nous sommes toujours derrière vous à vous suivre, du mieux qu'on peut du moins.
Nous l'espérons. Grâce à ce blog vous maintenez le monde sur la voie droite dans le vrai, contre vents et marées et dans ce tumulte, notre pénitence pointe déjà le bout de son nez. Elle apporte la solution à ceux qui se plaignent toujours de leurs problèmes mais qui évitent de voir la solution qui est en eux, car cela ne leur est pas encore perceptible.
Le navire prend l'eau et nous sommes là pour colmater les brèches avec pour capitaine le prophète du vingt et unième siècle.
Merci encore pour cette nouvelle entrée très vivifiante.
Paul S. de Lorraine

Réponse :
Merci, frère Paul, pour ce commentaire qui m'encourage.
En paraphrasant l'adage protestant qui dit : "Il est difficile d'être riche et de garder un cœur de pauvre," je dis qu'il est difficile d'être croyant et de conserver un cœur de pénitent. C'est pourquoi, comme vous le dites, même "le navire de la religion prend l'eau et nous sommes là pour colmater les brèches." C'est pourquoi la fréquentation des croyants du judaïsme, de la chrétienté ou de l'islam qui font sans cesse étalage de leurs certitudes, qui évidemment ne se ressemblent pas, m'ennuie teriblement, parce que je flaire dans toutes ces convictions une violence qui pourrait à tous moments remonter à la surface. C'est pourquoi je ne cesse pas de donner l'alerte : "Aimez, pardonnez, faites la paix, délivrez-vous des préjugés, et vous sauverez le monde du pire péché, lequel est d'être convaincu que seules les idées, les codes, les lois sauvent. C'est faux. L'amour seul sauve : Souvent un baiser de toi fera plus qu'un discours (Rév d'Arès 23/6).
Dire au monde que le Créateur Lui-même se fiche complètement de ce que vous croyez et n'espère qu'une chose, que votre amour rejoigne Son Amour, est incroyablement difficile. Jamais je ne me serais imaginé que le monde fût si rétif à un principe aussi simple que celui de l'amour.

18sep18 200C20 
Frère Michel,
Dans votre dernière réponse (200C19) vous écrivez "L'amour seul sauve : Souvent un baiser de toi fera plus qu'un discours (Rév d'Arès 23/6)."
Je vous propose de visionner deux vidéos concernant votre propos ci-dessus.
La première est "The River of Love (2) - Mooji", que vous pouvez aussi regarder Frère Michel car cette vidéo ne dure que 9 minutes maximum. Elle illustre très bien le verset que vous citez concernant l'amour qui seule sauve : Souvent un baiser de toi fera plus qu'un discours (Rév d'Arès 23/6).
La deuxième vidéos ce sont des bhajans (chant indien). Il vous suffit de taper "18.03.2017 Bhajans - Mooji".
Cette vidéo est plus longue (45 minutes), alors je ne sais pas si vous aurez le temps de la visionner, Frère Michel, mais les sœurs et frères le pourront. Cette vidéo renvoie au versets : L'œil qui brille de joie fend l'escape. La joie fend l'escape. La rondelle (la danse) la bat des pieds [Rév d'Arès xxiii/5], et aussi le pénitent...chantant aux sons des flûtes et des trompettes [30/11].
Voilà ! J'espère, Frère Michel, que vous afficherez ce commentaire car celà vaut vraiment, vraiment la peine de regarder ces vidéos, surtout la première de 9 minutes à peine. Un frère de Paris m'a dit hier au téléphone qu'il y avait une assemblée où les sœurs et frères n'arrivaient même plus à s'embrasser quand ils se rencontraient tellement il y avait de discordes. Qu'ils regardent la première vidéo : cela les fécondera, je l'espère !
Je vous embrasse toutes et tous de mon immense tendresse.
Philippe R. de Strasbourg en Alsace

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Philippe.
Je suis désolé de l'afficher pour expliquer que les vidéos que vous nous proposer de visionner — je n'ai pas vu la seconde, mais j'ai vu la première, celle de 8 minutes 29 secondes — sont exactement celles qui ne nous apprennent rien, des vidéos qui ne correspondent pas à l'amour que le Sermon sur la Montagne nous demande d'atteindre et de pratiquer, qui est tout sauf embrassades, effusions par trop démonstratives ou expansives pour ne pas paraître quelque peu théâtrale. Ce n'est pas la vie.
La vie, c'est : Aimez vos ennemis (qui sont nombreux) et priez pour ceux qui vous persécutent... car votre Père fait lever le soleil sur les bons comme sur les méchants et pleuvoir sur les justes comme sur les injustes (Matthieu 5/44-45). La Révélation d'Arès (25/2) dit : Partout les pères aiment leurs enfants, les prêtres aiment leurs fidèles. Où est leur mérite ? Ce que l'amour évangélique nous demande fondamentalement, c'est d'aimer ceux qui nous nous aiment pas, qui ne répondent pas à notre amour, qui ne nous sourient pas, qui nous persécutent même. À ceux-là, qui ne nous sourient jamais, qui ne nous prennent jamais dans leurs bras, il faut non seulement donner de l'amour évidemment très discret pour ne pas prendre plus de coups qu'on n'en reçoit déjà, car l'amour exaspère ces gens-là et les rend plus méchants encore, mais à ceux-là il faut pardonner, avec ceux-là il faut faire la paix, contre ceux il faut être libre de préjugés, car ces gens-là, qui sont légions, nous détestent et nous prennent pour des rigolos, des charlots, des comiques. Bref, nous ne sommes pas du tout dans l'exhibitionnisme de la vidéo que j'ai vue. L'amour que nous demande d'avoir la Parole est très difficile.
Vous me dites qu'un "frère de Paris vous a dit hier au téléphone qu'il y avait une assemblée (de Pèlerins d'Arès, je suppose), où les sœurs et frères n'arrivaient même plus à s'embrasser quand ils se rencontraient tellement il y avait de discordes." Mais pourquoi ne dites-vous pas de quelle assemblée il s'agit. Quand on parle de choses comme ça sans les nommer, ça me fait l'horrible effet d'entendre un racontar, un cancan, un propos perfide. Qu'on vous dise à vous, Philippe, mais qu'on ne le dise pas à moi, le frère aîné (Rév d'Arès 16/1) de tous, le prophète qui aime tous ses frères et s'efforce de faire régner entre eux la concorde, me paraît vraiment très triste ou très faux. Je ne vois pas de quelle assemblée il peut s'agir, mais même si cette assemblée existe, si la discorde et la méfiance entre eux sont tombées si bas, je ne crois pas que "regarder la première vidéo les fécondera." Il faut tout autre chose.
Un missionnaire de notre cause ne peut être que réaliste. Soyez réaliste, frère Philippe. Je vous embrasse moi aussi.

18sep18 200C21
Vous avez raison. Il y en a marre de la politique !
Trump est un fou qui mène les USA à la ruine ou à la guerre. Macron est un polichinelle qui a promis beaucoup pour être élu et qui aujourd'hui blesse et même tue la république en édictant des lois qui sont des folies.
Votre blog, qui est un des deux personnages de votre entrée, dit régulièrement qu'il faut revenir à la démocratie, à la liberté des populations.
Antigone incarne la révolte contre les Trump et les Macron de son temps. Oui, Antigone et votre blog dont une même et seule chose.
Vous ne suivez pas les logiques explicatives à la mode et vous êtes laissé à l'écart de ce fait et comme vous parlez de Dieu (le pape a oublié d'être con, il parle du Christ, le Christ est un mec) et pire vous parlez au Nom de Dieu, d'un ectoplasme sans existence, il faut éviter de parler des feux follets. Ça fait marrer. Moi, je sais que Dieu existe, mais ça, c'est comme le masque de fer : Qui c'est ?
Gérard D. d'Auvergne

Réponse :
Votre nom évoque quelqu'un que j'ai connu, il y a longtemps, je ne vois pas qui. Quoi qu'il en soit, je reçois assez souvent des commentaires comme le vôtre, que je n'affiche pas parce qu'ils enclenchent sur des discussions sans le moindre intérêt sur le Fond spirituel que je défends et qu'ils sont généralement méchants tout à fait gratuitement. Mais votre commentaire je l'affiche et j'y réponds, parce qu'il prétend que mon "blog dit régulièrement qu'il faut revenir à la démocratie, à la liberté des populations."
C'est faux. Je ne dis pas ça.
Je dis que les grandes masses humaines placées chacune sous un pouvoir et une loi uniques sont des illusions d'unité nationale, n'étant en réaliré que les collages ou les soudages politiques de collectivités aux aspirations différentes, qui passent de réalités intéressantes, créatrices, heureuses, à des calamités qui peuvent être des grands drames historiques : crises sociales et économiques, révolutions, guerres, injustices sans nombre, etc. Je dis qu'il faut laisser ces grandes masses éclater en petites unités humaines souveraines libres de choisir leur mode d'existence collective, pas forcément démocratique pourvu que le régime choisi par la collectivité favorise la pénitence, c.-à-d. l'amour, le pardon, la paix, la libre absence de préjugés, l'intelligence spirituelle, la pénitence qui est la seule condition d'une vie collective heureuse, loyale, libre, susceptible de provoquer l'avènement du Jour (Rév d'Arès 31/8).
Je ne suis pas contre la démocratie, si elle est vraiment démocratie, ce qui ne peut exister qu'au sein d'une petite collectivité. La démocratie est certainement une bonne forme d'organisation sociétale si elle se réduit à l'élection par un petit peuple de gérants révocables au lieu de politiques irrévocables jusqu'au terme de leurs mandats, auxquels on donne par-dessus le marché des droits quasiment absolus. A-t-on bien vu les lois que votent nos députés élus ? La plupart de ces lois sont désolantes, voire funestes et empêchent simplement la nation de fonctionner correctement.
Les démocraties dont on parle aujourd'hui comme la Chine, les USA, la Russie, l'Allemagne, la France, etc., sont des farces grotesques, la remise de pouvoirs exorbitants à des gens guère plus capables que leurs électeurs de diriger des nations gigantesques. Je tremble... Tout peut arriver. Il y a, par surcroît, des côtés très problématiques à cette situation. Au sein des soi-disant démocraties actuelles ce qui me fait pleurer, c'est le spectacle affligeant des élites qui ne cessent de prôner la démocracie tout en flagellant et anathématisant les pouvoirs démocratiquement élus quand ceux-ci ne sont pas ceux qui leur plaisent. C'est exactement ce qui se passe à l'égard de M. Trump ou de M. Macron, pourtant démocratiquement élus. Chaque jour je vois avec consternation "Le Figaro" assommer M. Macron sous ses critiques. J'ai beau ne pas être macroniste, je ne suis pa dupe de la perfidie journalistique et je la déplore. La lutte à mort engagée contre Donald Trump ou Emmanuel Macron par les médias américains ou français traduit le refus des élites de se ranger derrière la volonté des peuples qui ont élu ces messieurs-là. Les démocrates anti-démocrates... Quelle tristesse !
Mais tout tout ça, au fond, rien de bien nouveau.
A-t-on observé, ces temps derniers, les propos d'un très haut responsable de la Maison Blanche qui a dit anonymememnt à un grand journal US, "New York Times", que Trump était un fou dangereux. Des journalistes prétendument démocratiques voient ce faux jeton anonyme comme un "héros", un "bienfaiteur de l'Amérique et de l'humanité." Ce type "qui veut sauver la démocratie" (où allons-nous ?!) dénonce dans le président américain "un psychopathe à enfermer d'urgence", mais il conserve l'anonymat pour, prétend-il, rester en place afin de "limiter les dégâts pour le pays et pour le monde". Il n'y a pas si longtemps on aurait appelé cet homme-là un traître, une "taupe", puisqu'il ne respecte pas la légitimité d'un président démocratiquement élu. Que devient le peuple dans tout ça ? Eh bien, c'est la preuve que le peuple n'existe pas en réalité ; le peuple est une masse qu'on manipule puis qu'on envoie aux isoloirs et aux urnes pour dégager une "élite" politique qui fait ses choux gras de toutes situations.
La politique "démocratique", ça sert seulement à une clique idéologique d'ambitieux à prendre tous les pouvoirs à Washington, à Moscou, à Paris, à Berlin, etc. Comme Trump est l'inattendu que les politiques ne veulent pas dans leur famille très fermée on n'a pas hésité à le traiter d'espion à la solde de Poutine et, comme ça n'a pas marché, on le taxe maintenant de folie.
Le monde entier est le champ de bataille politique à la barbe des peuples qui lisent ce que veulent bien leur écrire les journaux toujours à la solde des puissants, écoutent ce qu'on veut bien leur dire à la télévision et n'en peuvent mais.
Non, frère Gérard, il est faux que j'aie jamais été un défenseur de la démocracie telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui et ce qui se passe aujourd'hui dans les démocraties me semble prouver que j'ai raison.

18sep18 200C22 
J'ai lu "Antigone" de Jean Anouilh lorsque j'étais au Lycée.
Je me souviens encore de la forte impression que cette pièce m'avait laissée. Il y avait quelque chose de touchant chez Antigone, qui dépasse sa cause perdue. C'est son côté rebelle et transcendant contre un système inhumain et en cela votre blog l'est aussi sauf que vous, vous le faites pour la bonne cause et que vous triompherez au bout du temps.
Que les héros se lèvent [et se mettent en marche derrière] La Révélation d'Arès (35/12) et vous aident à faire triompher la Cause du Père pour le bonheur sur terre !
Je vous embrasse bien affectueusement ainsi que votre très précieuse épouse Christiane.
Denis K. de Bretagne Sud

Réponse :
Un grand merci, frère Denis, pour ce commentaire.
Dans son "Antigone" Jean Anouilh a repris le déroulement de la légende, mais a changé nombre de caractères et de rapports autant que l'atmosphère. Dans la pièce de Sophocle le personnage tragique n'est pas Antigone, mais Créon. Successeur d'Œdipe, Créon se considère comme un roi heureux, de sorte qu'il fait facilement preuve de démesure ou d'orgueil (ubris ou hubris en grec) mais pour cela il va être puni par les dieux. C'est Antigone "l'instrument punisseur des dieux", Hémon est le moyen, Créon est la victime, car lui seul est puni en fin de compte. La mort d'Antigone, chez Sophocle, n'est en rien une punition, puisqu'elle n'a commis aucune faute, au regard de la loi divine. La tragédie est donc celle de Créon qui avait cru à son bonheur et que les dieux ramènent aux réalités terrestres.
Dans la pièce d'Anouilh Créon est le représentant d'une politique sans morale et Antigone est une anarchiste (une "terroriste", disait-on à l'époque) que ses valeurs vues comme erronées conduisent à un sacrifice inutile, et qui sème le désordre autour d'elle. Anouilh rend émouvant, mais ne magnifie pas le personnage. N'oublions pas davantage que le pièce fut journée à Paris pendant l'occupation alemande, en pleine guerre — Ma sœur Cécile avait assisté à une des représentations —. Beaucoup donc entendirent dans les désaccords irréconciliables entre Antigone et Créon le dialogue impossible de la Résistance et de la Collaboration, la première parlant morale et l'autre parlant d'intérêts matériels. En fait, l'obsession du sacrifice et l'exigence de pureté d'Antigone plurent beaucoup aux jeunes. Les costumiers par ailleurs avaient donné aux gardes des imperméables de cuir qui ressemblaient à ceux de la Gestapo et ils aidèrent à la confusion à la barbe des Allemands (peut-être pas si dupes, au fond). Pourtant, même sur ces exécutants brutaux Anouilh ne porte pas de jugement : "Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l'heure. Ils sentent l'ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et toujours satisfaits d'eux-mêmes de la justice." Bigre !
On comprend que la pièce, à l'époque — j'habitais la banlieue parisienne, Suresnes, et on parlait beaucoup de "l'Antigone" d'Anouilh —, parût très ambiguë. Certains trouvèrent la pièce de mauvais goût un an après la fameuse rafle du Vel'd'Hiv, mais d'autres y virent inversement une particulière hauteur de vue. La pièce connut des interprétations très diverses vu qu'on était en pleine guerre. Mais quand on sait qui était Anouilh et ce qu'était son théâtre plein de personnages cyniques et désabusés, on peut plutôt situer son "Antigone" dans la cadre d'un classicisme ironique, une réflexion sur les abominations nées de l'absence de concessions, que ce soit au nom de la loi (Créon) ou au nom du devoir intérieur (Antigone). "Antigone" d'Anouilh, c'est tout autre chose que la pièce de Sophocle, c'est le drame de l'impossible voie moyenne entre deux exigences aussi défendables et aussi mortelles, dans leur obstination, l'une que l'autre. "Antigone" d'Anouilh est au fond une histoire cynique autant qu'équivoque. Ce n'est pas à l'Antigone d'Anouilh que je pense quand je parle d'Antigone dans mon entrée 200.
Mais, frère Denis, je ne vous reproche nullement de citer la pièce de Jean Anouilh. L'histoire ou plutôt la légende d'Antigone est tout à fait susceptible d'interprétations très diverses. C'est bien là le problème que soulève le personnage, qui est en fait le perpétuel problème du monde où il y a toujours, à tout moment, quelque part un Créon et une Antigone. Oui, la Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).

19sep18 200C23
Bonjour frère Michel.
Je réagis au commentaire du 17sep18 200C17 :
Tout d'abord en informant celles et ceux qui ne savent pas encore que mon épouse Danielle est morte dans mes bras vendredi 14 septembre à 07:10 d'un arrêt cardiaque alors que je m'apprêtais à partir au travail. Depuis quelques jours seulement, elle ne pouvait presque plus marcher. Elle allait du lit à son fauteuil. J'ai très rapidement commencé un massage cardiaque durant 10 minutes, les pompiers ont pris le relais puis le médecin du SAMU avec l'aide d'un infirmier. Son cœur a redémarré trois fois mais, d'après le médecin, le cœur était trop fatigué pour continuer à battre. Au bout d'une heure, ils ont arrêté les électrochocs et la respiration artificielle. D'après notre frère Eugénio C. [qui est médecin], elle a fait un "infarctus massif", c’est-à-dire que des gros vaisseaux sanguins se sont bouchés et n'ont donc plus irrigué le cœur.
Le corps de Danielle a été placé chez nous, dans l'intimité de notre foyer. Lundi matin, avant que son corps ne parte pour le crématorium, mon frère Bernlouby de Lorient, venu m'aider dimanche et qui était resté dormir chez nous, m'a aidé à coudre la nappe blanche (Rév d'Arès 33/27) qu'on utilisait sur la table d'accueil au local tous les samedis matins pour accueillir les visiteurs. À 13 h 30 je suis allé chercher les cendres et à partir de 14:30, dans notre jardin, j'ai expliqué ce qui était arrivé à Danielle, notre foi, les promesses et les fins du Créateur (33/36), etc. Puis j'ai dispersé les cendres devant les frères et sœurs bretons ainsi que devant les familles et quelques autres proches.
Je tiens ici à remercier infiniment les frères et sœurs bretons pour leur grand dévouement et leur intelligence du cœur qu'ils ont mis à l'accueil fraternel et aimant des familles, des voisins et collègues de travail. Je tiens aussi à remercier tous les frères et sœurs qui m'ont envoyé des témoignages de sympathie, des pensées fraternelles de France et d'ailleurs.

Ensuite, j'aimerais préciser quelques éléments pour vous éclairer sur sa vie, notre vie :
Danielle a fait son premier pèlerinage durant l'été 1990 avec une amie. Ensuite, nous nous sommes connus courant juin 1991. je revenais de Paris et je devais passer à Laval dans une galerie d'art, où j'avais fait une exposition précédemment, voir Victoria la galeriste qui insistait pour que je rencontre un peintre allemand qui y exposait après moi. Amie, elle aussi de Victoria,  j'ai rencontré Danielle, avec son regard lumineux. J'ai tout de suite aimé comment elle parlait à son enfant, Kévin : trois ans et demi. Notre histoire a commencé.
J'enseignais à mi-temps à Vitré et je vivais dans mon atelier près de Rennes à 50 kilomètres. Habituée à héberger du monde chez elle, elle me proposa une chambre/galerie pour m'éviter de faire la route tous les jours. Elle n'avait rien, mais pourtant elle me donnait tout.  Elle plaçait partout dans sa maison La Révélation d'Arès : dans les toilettes, dans toutes les pièces pour que je lise ce livre. J'avais déjà vu ce livre sans jamais le lire grâce à un camarade peintre comme moi et grâce à Didier et Françoise B. parents d'Abel. Elle avait beaucoup souffert dans son enfance de sévices en tous genres. Tout ce qu'elle me disait me fascinait, moi qui était à la recherche d'un absolu dans l'art et très influencé, à l'époque par un artiste allemand : Joseph Beuys. Son slogan était : "Chaque homme est un artiste !" Je finis par commencer à lire La Révélation d'Arès. J'étais un rebelle, elle l'était encore plus que moi. Elle n'avait jamais aimé l'école, ni l'hôpital, ni aucune institution y compris religieuse. Elle ne supportait pas l'injustice. Ma conversion commençait.
Athée mais en recherche, je devais aller à Rome durant l'été et elle à Arès, en définitive nous atterrîmes à San Damiano, un petit sanctuaire catholique italien où je fus confronté à toutes sortes de phénomènes métaphysiques qui finirent par me convaincre de l'Existence du Créateur de la Vie. J'étais mort mais elle me fit revivre. Elle m'incita à détruire quinze années de peintures, sculptures et installations, ce que je fis parce que je m'étais revêtu d'un manteau neuf (Rév d'Arès 16/10). Le choc fut tellement fort suite à toutes sortes de circonstances que je pris un congé sans solde dans mon travail, il me fallait repartir de zéro. Puis durant l'été 1992, nous allâmes à Arès avec Kévin après toutes sortes de péripéties, sans argent mais avec enfin la foi. Je vous vis avec une grande Lumière, je pleurai, je sus que le petit homme qui était devant moi était un grand prophète. Pour Danielle, par son intuition de femme, c'était évident depuis le commencement : Elle disait toujours qu'elle avait lu La Révélation d'Arès en une seule nuit et que pour elle c'était vrai. Ce fut une époque formidable, nous vivions avec rien et pourtant nous avions tout. Chez elle, c'était l'auberge espagnole, nous emmenâmes beaucoup de monde à Arès à cette époque mais peu restèrent, sauf Fabrice C. maintenant à Strasbourg. Ensuite, elle fit une fausse couche, je compris que son corps était fragile... Je fis une première mission à Rennes avec le frère Jacques C., je trouvais ça super. Danielle me voyant heureux fît de même. Et à partir de 1995, selon votre conseil, je repris un travail à plein temps en Côtes d'Armor où nous commençâmes à nous donner les moyens de notre mission : moisson régulière, librairies, puis en 2011, la résidence, le local et son système d'autofinancement, ensuite, la petite unité humaine potentielle, ses villas et sa noria bretonne. Nous nous mariâmes un samedi matin devant deux témoins pèlerins d'Arès (Nadine et Jean-François) et Kévin dans un village puis le samedi après-midi, nous étions en mission. En 1996, je devins le papa officiel de Kévin, selon sa volonté. Et la suite, tout le monde la connaît. Danielle tomba aveugle en 2015 suite à une intervention chirurgicale ratée, ce fut la partie de sa vie la plus cruelle. Elle ne s'y habitua jamais, mais continua la moisson et son apostolat avec moi jusqu'à la fin.
La sœur Christiane, votre épouse, presque chaque jour de la période d'août du pèlerinage 2018 venait voir Danielle. Je ressentais depuis longtemps une grande complicité entre elles qui, là aussi, passait par l'intelligence du cœur [Rév d'Arès 32/5]. Elle avait dit à Danielle, il y a trois ans : "Vous verrez autrement".

Pour finir, je suis vraiment ébranlé de nous voir, Danielle et moi, sur le blog du prophète pour la postérité. C'est vraiment une belle photo… Je suis ému aux larmes. Merci infiniment à mon bien aimé frère Didier de Paris ainsi qu'à vous, Michel, pour avoir intégré la photo à votre blog.
Cette femme rebelle, mon épouse aimante, ma sœur intransigeante, m'a fait renaître à la vraie Vie et je l'ai vue mourir dans mes bras…
Elle est mon Antigone à moi.
Son slogan était : "Dieu d'abord !"
Mikal, Christiane, tous mes frères et sœurs, je vous serre fort sur mon cœur.
Thierry A. de Bretagne-Nord.

Réponse :
Je suis très ému, mon frère Thierry, en lisant ce très beau commentaire et je suis très touché par le récit de votre vie à Danielle et vous, vie que je ne connaissais pas. De toute façon Danielle vit, nul doute, et j'ai commencé pour elle une mortification, au reste inutile, car je crois qu'elle est montée presque tout droit dans la Lumière, mais c'est pour moi une manière de l'accompagner, de poursuivre le lien qui s'est tissé entre nous depuis 1990, me dites-vous. Je voyais cela un peu plus tôt, à la fin des années 80, mais ma mémoire n'est pas toujours au top.
Je connaissais peu Danielle. Nous sommes tous plus ou moins des frères et des sœurs flottants, qui se rencontrent puis disparaissent jusqu'à la prochaine rencontre, parce que nous sommes tellement alourdis par le péché et les poids du monde que nous vivons... comment dire ? par éclipses. Nous sommes des humains sans vraie racine, car la racine à besoin d'un sol pour s'enfoncer, mais ce sol, qui est le Créateur, Sa Puissance, Sa Lumière et Sa Sainteté, se dérobe sous nos pieds sans arrêt. Nous préférons chanter nos errements, notre instabilité, pour nous donner l'illusion que nous sommes tous ensemble en voyage sur un navire trop grand pour que nous nous rencontrions souvent, mais en fait chacun de nous est trop petit, trop isolé, réduit à son insignifiance qu'honore le Père en nous parlant, à nous qui le méritons si peu. Nous vivons dans le global. L'informatique, le numérique, nous donne l'illusion d'être ensemble, mais nous flottons dans une sorte d'immatériel. En fait notre horizon, le vrai, le solide, est minuscule, nos frères et sœurs toujours ailleurs. Le seul ou la seule proche est le conjoint. Pour vous Danielle. Pour moi Christiane.
Oui, mais nous résistons à cet état, nous savons, et cela remonte dans nos nerfs comme un inépuisable et puissant torrent, que nous pouvons changer cet état de choses, changer le monde, c.-à-d. entre autres le rendre accessible à tous pour tous, de sorte que je sente vivre contre moi, me parler tous en même temps, me serrer de toutes leurs mains, sept milliards d'humains, mes frères et sœurs. Sept milliards sommes-nous ? J'ai l'impression que la Terre se dépeuple au contraire, comme nos campagnes. Des hommes qui s'ignorent à ce point, sauf par les livres ou la télévision, ne peuvent pas être sept milliards. Tout nous invite à la défiance à l'égard des idées qu'a le monde sur lui-même. Ce monde n'existe plus qu'à peine, oui à peine, et qui ne comprend que le péché des péchés, le gouffre final, n'est pas loin ? Mais nous pouvons encore l'en sauver.
Ainsi, Danielle vous a tenu de monde pendant vingt-sept ans... Déjà ! Christiane m'a tenu de monde depuis cinquante ans — nous avons fêté nos noces d'or cet été —. Je refuse de renoncer aux innombrables points de rattachement (comme disent les hommes de loi), je suis chargé par le Père de rétablir tous les points de rattachement, points de Vie. Les nôtres, pour l'heure, sont rares et lointains encore, mais à travers votre premier point de rattachement: vous Danielle (elle n'est partie qu'en apparence ; elle est toujours là), moi Christiane, Yvon Madeleine, Denis Marie-Élise, Bernard Annie, Didier Josiane, etc vous êtes déjà, même sans y penser, avec les Eskimos, les Tibétains, les Toungouzes, les Pigmées, etc. Nous nous retrouvrons tous, par-delà les distances qui nous séparent nous serons ensemble : "Ta poitrine sur ma poitrine/Hein ? nous irons/Ayant de l’air plein la narine/Aux frais rayons... Le soir ?/ … /Nous reprendrons la route/Blanche qui court/Flânant, comme un troupeau qui broute/Tout à l’entour/Les bons vergers à l’herbe bleue/Aux pommiers tors !/Comme on les sent tout une lieue/Leurs parfums forts !/Nous regagnerons le village/Au ciel mi-noir/Et ça sentira le laitage/Dans l’air du soir... (Arthur Rimbaud, "Les Réparties de Nina"). Nous regagnerons le village où nous vivrons tous ensemble, où nous dînerons coude à coude autour de la grande table de Dieu.
Changer le monde (Rév d'Arès 28/7), c'est redonner à l'humanité un enracinement et pour l'heure c'est seulement en nos très proches que plongent nos racines, mais le Bien est un sol illimité en surface comme en profondeur et le Bien attend que nous replongions en lui. Nous nous y sommes déjà plantés... un peu, mais nous nous y planterons plus profondément et c'est pourquoi la mort n'a pas de sens. Elle est la vie qui continue ailleurs, en bas, en haut, partout. Danielle demeure votre refuge et votre port d'attache.
Je vous embrasse de tout mon cœur, mon frère.

19sep18 200C24
"Il n’existe pas une seule chose sur terre qui plaise à tous les hommes," dîtes-vous, cher prophète, dans votre entrée 200.
C’est pourquoi nous devons accepter les autres tels qu’ils sont, qu’ils soient bons, mauvais ou encore nos ennemis, nous devons tous nous aimer. C’est le mot clé : “être“ comme être pénitents. Le Bien en soi et vers les autres se construit jour après jour dans l’amour.
Le frère répand son sang, mais sous sa peau Ma Salive coule (Rév d’Arès xxx/8 + notes)  
Nous mettons le monde sur la bonne voie avec La Révélation d’Arès.
Mais le frère a déjà le Feu quand il a le bouillon dans son coeur, le tison de la Parole dans sa moelle (Rév d’Arès xxx/20 + notes).
Pour nous, les membres du petit reste, les Enfants et héros du Père (Rév d’Arès 13/5) sommes sortis comme tout homme d’une humanité pleine de malignité et de mensonge. Mais nous avons ouvert les yeux et les oreilles, et agissons, comme chacun peut le faire pour sortir du Mal, ce n’est pas au dessus de nos forces, et nous faisons vivre la Parole d’Arès, la pure conscience spirituelle, l’Œil du dedans (xL/3 ).
Par notre moisson nous enrichissons le monde du trésor de la Parole d’Arès (blog 191c24 )
Si les humains admettent en leur conscience que seul le Bien va changer le monde (Rév D’Arès 28/7 ), alors notre moisson d’apôtres du Bien fait son chemin.
Pourquoi compliquer la vie, pourquoi s’acharner à défendre le péché (exemple : le non pardon, les préjugés, etc.) Il faut par-dessus tout s’ouvrir complètement à la Vie, franchir toutes les barrières imposées, réfléchir et faire juste ce qu’il faut par obligation pour pouvoir vivre avec tous dans la loi des rats. Mais dans notre vie intérieure nous avons déjà fait le transfert pour le Beau Dessein du Très-Haut.
Merci, frère Michel, pour votre enseignement sur votre blog. Il est indispensable. Merci à notre sœur Christiane qui vous donne de si bons conseils et merci à tous nos frères et sœurs de transmettre la Parole du Créateur par la Vie.  
Alléluia !
Simone L. de Touraine.

Réponse :
À l'époque où j'éditais "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel, le petit magazine, je crois y avoir, un jour, écrit un article sur la barbarie. "La barbarie existe toujours" ou "Nous sommes tous des barbares" était le titre, ou quelque chose d'approchant. Comme des barbares qui n'ont d'autre ligne de conduite que celle de leurs désirs brutaux, qui se contredisent, se télescopent, les hommes forment un chaos de réactions à tout dont le résultat est le monde tel qu'il est, tel que le Père nous demande de le changer (Rév d'Arès 28/7). Alors oui, "c’est pourquoi nous devons accepter les autres tels qu’ils sont, qu’ils soient bons, mauvais ou encore nos ennemis, nous devons tous nous [ou les ?] aimer. C’est le mot clé : “être“ comme être pénitents. Le Bien en soi et vers les autres se construit jour après jour dans l’amour." L'amour réparera le mal que le péché à fait dans l'humanité. Le tropisme de barbarie est sur terre partout. L'humanité danse sur un volcan et ne le sait pas.
Oui, nous dansons, même si nous ne sommes personnellement ni menteurs ni gâtés par la malignité, sur le volcan du mensonge et de la malignité. Même si nous avons "ouvert les yeux" le mensonge et la malignité nous ont pris dans leurs bras et nous entraînent sur leur piste comme des tangoteurs malgré eux. Nous avons beau avoir acquis un esprit de résistance nous sommes dans le mouvement. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour renverser le mouvement, mais nous le renverserons.
Si je me prétends pur et le proclame, c'est comme si je disais expressément que le mauvais, c'est l'autre. Je deviendrais un accusateur. Le Père ne fait pas de nous des accusateurs, mais des co-créateurs du monde. Pas de co-création sans le moteur de l'amour. Nous ne portons pas en nous une force d'extermination des mauvais, mais une force de changement des mauvais.
Merci, ma sœur Simone, pour votre commentaire, qui me porte une fois de plus, à réfléchir, à doser avec sagesse l'opposition Bien et Mal. Oui, nous devons "par-dessus tout nous ouvrir complètement à la Vie, franchir toutes les barrières imposées." Nous nous reverrons le mois prochain en Touraine pour une mission, qui, je l'espère, sera efficace.

19sep18 200C25 
Très cher Michel,
Ceci n'est pas un commentaire pour votre entrée 200, mais un mail personnel, car je ne trouve plus votre adresse e-mail.
Je viens de recevoir votre lettre censée répondre à ma lettre de quatre pages recto-verso où je vous parle à quel point, et souvent, Yaël a cassé ses sœurs et frères de Strasbourg. Et elle continue.
Mais pas une seule réponse de votre part sur tout  ce que je vous dit sur Yaël. répondez-moiau moins !
1) [Dites-moi] si vous avez dit à Yaël il y a un an qu'elle ne faisait pas partie du petit reste et qu'elle n'est pas une Pèlerin d'Arès.
2) [Dites-moi] si vous l'avez à présent réabilité dans l'assemblée.
J'ai vraiment, vraiment, mais vraiment besoin de votre réponse. Sinon, c'est moi qui quitterai le groupe de Strasbourg, car je ne peux pas accepter qu'une sœur, dont je me sens la propre chair et que j'aime inconditionnellement fasse autant de dégât et soit aussi destructrice.
Je vous en prie, du plus profond de mon être : Répondez-moi  juste à ces deux questions : Ça ne vous prendra même pas cinq minutes pour répondre à un problème aussi grave. Relisez ma lettre de 4 pages si vous ne vous rappelez pas ce que Yaël est.
Merci, merci, merci, merci d'avance.
Vous me dites dans votre lettre où vous ne répondez pas du tout à tout ce que je vous dit sur Yaël : "Je vous aime, frère Philippe. Puisse chaque jour le Créateur garder Sa Main sur vous !"
Alors si vous m'aimez, répondez à mes deux questions ci-dessus. Et si vous espérez que chaque jour le Créateur garde Sa Main sur moi, gardez, vous aussi, votre main sur moi en répondant en moins de cinq minutes à mes deux questions ci-dessus.
Votre Frère Philippe qui vous aime d'un amour incommensurable et qui remercie tous les jours le Père de nous avoir donné un prophète de Lumière comme vous.
Philippe R. de Strasbourg en Alsace

Réponse :
Mon frère Philippe, votre message ci-dessus "n'est pas un commentaire pour votre entrée 200, mais un mail personnel, car vous ne trouvez plus mon adresse e-mail."
Il n'est pas difficile d'avoir mon adresse eMail. À peu près tout le monde la possède ; vous auriez pu la demander à Yaël, qui vous l'aurait sûrement donnée, ou à Fabrice son compagnon ou à Christian S. ou à François S., etc. Vous ne fréquentez vraiment pas beaucoup de monde dans notre assemblée.
Puisque votre message tombe parmi les commentaires adressés à mon blog, je vous réponds sur mon blog, ce qui de toute façon n'est pas inutile, car la mission de Strasbourg est un souci pour moi comme pour vous, qui en aviez disparu plusieurs années durant après ma visite à Strasbourg en 2009, il y a neuf ans.
Pendant que vous disparaissiez pendant des années pour des raisons de santé ou pour d'autres raisons, qui donc à Strasbourg a tant bien que mal mais avec une indéfectible constance maintenu la mission ? Notre sœur Yaël. Si Yaël n'avait pas été là, le mission alsacienne disparaissait totalement. Yaël comme moi, comme vous, comme chacun de nous, n'est pas parfaite, mais elle a le mérite de la ténacité de foi. Ce n'est pas rien.
Je n'ai pas répondu à votre longue lettre de "quatre pages recto-verso", parce que son ton était de blâme, de censure, de condamnation et que je reste sur mes gardes devant ce genre d'inquisition tout en ressentant de la clémence pour l'inquisiteur et que la conjugaison de ces deux sentiments discordants m'amène à la sagesse du silence autant qu'à la sagesse de la réflexion. Toute réflexion, la mienne du moins, prend du temps.
Alors, je réponds ici à vos deux questions inutiles, parce qu'elles sortent ou de votre imagination ou de quelque bobard qui court :
1) Non, je n'ai jamais, jamais dit à notre sœur Yaël "qu'elle ne faisait pas partie du petit reste et qu'elle n'était pas un Pèlerin d'Arès." Où donc êtes-vous allé chercher ça ?
2) De ce fait, je n'ai jamais eu à réhabiliter Yaël. Elle n'a jamais cessé d'être des nôtres, elle a maintenu avec moi sans défaillir depuis 2009 une correspondance certes plutôt espacée, mais fidèle.
La mission de Strasbourg est un gros problème qui me préoccupe et je ne crois pas que vous puissiez le résoudre, mon frère Philippe, avec l'état d'esprit qui domine dans votre "lettre de quatre pages recto-verso" . La solution ne peut être que l'affaire de tous ceux, fort peu nombreux hélas, qui restent fidèles à La Révélation d'Arès dans cette ville et sa région.
Si vous pensez que vous devez "quitter le groupe de Strasbourg, car vous ne pouvez pas accepter qu'une sœur, dont ous vous sentez la propre chair et que vous aimez inconditionnellement fasse autant de dégât et soit aussi destructrice," alors quittez-le. Je trouverai quand même cela très triste.

Vous avez par ailleurs réagi à ma réponse 200C20, qui n'approuvait pas votre commentaire, en me rappelant qu'il y a des années j'avais encouragé mes frères et sœurs à s'embrasser, à "s'étreindre" quand ils se rencontraient. Mais, frère Philippe, s'il est bon, en effet, que ceux qui s'aiment s'embrassent et s'étreignent où est leur mérite (Rév d'Arès 25/2) et qu'apportent-ils de plus par des effusions en fait très naturelles dans un monde qui trouve banal qu'une maman cajole son enfant, que des époux se promènent la main dans la main, que des amis s'embrassent ? Il est très clair que l'amour ne prend toute son importance évangélique que quand il s'adresse à ceux, particulièrement les ennemis, avec lesquels il est quasiment impossible d'échanger des embrassades ! Si vous n'avez pas compris cela, j'ai bien peur que vous confondiez la forme et le fond.

20sep18 200C27 
Ah ! Antigone ? Cher prophète, après avoir lu La Révélation d'Arès en quelques jours en 1991, je suis venu tout de suite à Arès sous la pression de cette question énorme : Cela vient-il de Dieu ou ce Michel Potay est-il un affabulateur plus ou moins sincère ?
Venu hors d'une période de pélerinage, j'ai trouvé porte close, mais depuis la rue ce que j'ai vu de la Maison de la Sainte Parole m'a suffit... J'ai trouvé un hôtel en face, et expliqué à l'hotellière ce que je venais faire à Arès. Elle m'a prété votre livre "Pèlerin d'Arès 1990". Votre entrée sur Antigone me rappelle l'impression forte que m'a laissé alors, au coeur de la nuit, à 500 m du Saint lieu, la lecture de votre article "Option Solitude". Avec une grande humilité, cet article, de multiples façons, part du Fond pour réfléchir à votre rôle prophétique et à votre relation avec l'Assemblée des pèlerins d'Arès. Pendant cette nuit-là à Arès, au fond de mon lit, cela m'a aidé à fermement répondre à ma "question énorme", à confirmer au plan intellectuel ce que j'avais perçu au-delà de l'intellect quelques heures plus tôt. Dans cet article, vous vous présentez un peu "emmuré", comme Antigone.
Je suis totalement ignare en matière de mythologie ancienne, mais je remercie le Père de l'Univers de vous avoir choisi comme prophète. Vous vous attachez à assumer votre rôle d'enseignement dans l'amour, sans transiger sur le Fond. Cela vous a conduit à créer ce blog comme étant tout à la fois un appel au monde entier et un enseignement au petit reste, sorte d'hybride à la fois solitaire et à l'écoute de tous, tout à fait dans l'esprit d'un prophète qui se méfie des solutions collectives toutes faites, de l'hypocrisie religieuse ou politique de celui qui prétend devant la masse être ce qu'il n'est pas, et qui doit trouver la bonne distance avec une Assemblée de croyants sincères mais bien faibles spirituellement, un blog qui est aussi une sorte d'hybride dans la recherche d'une langue assez claire pour parler de spirituel et assez ambigüe pour faire réagir quelqu'un comme Olivier (200C4), sorte d'hybride aussi pour faire sentir que l'amour du prochain est la seule force d'unification de l'humanité tout en rappellant que tout pénitent est une sorte d'Antigone à la fois devant son Créon-péché et devant le Créon-péché de son prochain, fût-il un frère ou sœur du petit reste, sorte d'hybride enfin pour dire que l'action missionnaire est affaire de compromis sans compromis, de Feu et d'Eau se mêlant à la matière, au temps, au social et à la technologie.
Vous faites bien de rappeller en 200C20 : "Un missionnaire de notre cause ne peut être que réaliste". Voici un extrait de votre entrée 100 - autre "anniversaire" - qui est intitulée "Faisons le point !". Elle explique très bien la sorte de "réalisme" que vous enseignez :
"Même si, en 1974-1977, le sens général de La Révélation d’Arès m’inspirait déjà des images audacieuses comme "Exode général de la vieille civilisation religieuse et politique vers une civilisation spirituelle nouvelle", j’attribuerais assez longtemps à La Révélation d’Arès l’objectif limité d’une "insurgeance". Par "insurgeance" j'entendais le redémarrage du christianisme du Sermon sur la Montagne, stoppé par les théologiens, la reprise de l’ascension vers les Hauteurs Saintes, j'entendais une super-réforme de la foi par la simplification — le bien accompli suffit pour sauver l’homme — et par la renaissance spirituelle — la pénitence ou pratique du bien — dans un esprit d'alliance fraternelle avec toute la progéniture du Bien primordial (Rév d'Arès 35/11). C'était une juste mais insuffisante interprétation. Après que mon propre optimisme eut fini de me cacher non le sens de La Révélation d'Arès, on l'a vu, mais son éminente libéralité : son invitation à transcender ce monde sans le mysticiser, sans mépriser le matériel et le charnel qui sont créés, donc saints comme le Saint (Rév d'Arès 12/4, xxv/11, Lévitique 19/2), je découvris dans un éblouissement mêlé de crainte qu'elle visait rien moins que le retour du Fond (Rév d'Arès xxxiv/7-12, xxxix/8) sur terre, la vraie, totale et formidable contribution humaine au Fond des Fonds universel (xxxiv/6). Il était donc à l'évidence possible de restaurer Éden. Le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7), mais ici changer veut dire se recréer. Changer n'a pas le sens limité de spiritualiser le mental religieux et politique. Ce mental même doit disparaître. Homme, si tu fais l'ascension des Hauteurs (25/4-6), n'emporte avec toi que ta foi pure en ta destinée de Bien et ton savoir pur des bases de la vie et de la nature ! Si tu puises trop à ton intellect, tu perds ta force de foi pure ! Si tu ne changes à ton humanité que ce que tu en comprends, tu changes peu. Tu ne peux changer de toi-même que ce que tu vis ; alors tu changes beaucoup."
Ces deux dernières phrases sont tellement parlantes pour moi que je les ai reprises, légèrement adaptées, dans mon tract personnel parlant de la pénitence - tract que vous connaissez. Pour tenter d'éviter que mon propos dans la rue, en énonçant le kérygme, soit pris pour une "super-réforme de la foi" - pour reprendre vos termes ci-dessus - je dis tout de suite après que ce que je viens de dire (aimer, pardonner, etc...) est presque une banalité (l'attention du passant se fait alors souvent plus vive), parce que c'est une intuition qui existe naturellement dans le cœur de tout être humain, mais que le drame de l'humanité est que très très peu d'individus y ont crue assez pour se changer et commencer à changer le monde.
Votre blog tout entier est ainsi une leçon vivante de réalisme spirituel. C'est aussi vrai par la façon dont l'Assemblée s'est regroupée lentement depuis 2006 autour de ce blog. Cela n'a pu se faire que par un certain "retour du Fond" chez le lecteur et le commentateur.
Ce retour n'est qu'un tout petit début; il devra bien sûr se poursuivre dans les années et générations qui viennent pour enfin accomplir Éden !
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
J'ai un peu tremblé d'émotion en vous lisant, mon frère Patrick, parce que vous dites et rappelez des choses du Fond, de ce Fond si difficile à dire, parce qu'il est très simple dans un monde très compliqué et qu'il paraît tellement rétrograde de simplifier ainsi, alors que les gens à la page, "ceux à qui on ne la fait pas", pensent et donc "savent" — ah ! ce verbe savoir — que, comme les mathématiques, tout doit "s'enrichir" sans cesse, se gonfler, s'alambiquer, se quintessencier. Nous passons pour des gogos qu'un rien éblouit, des qui espèrent convaincre le monde de leurs idées naïves (il suffirait d'aimer, ah, ah, ah !), alors que les grands intellectuels aux crânes bourrés de savoir savent que tout est est très très complexe ; à preuve, il faut des politiques, des énarques des khâgneux, des militaires, des théologiens, des économistes, des gens qui "savent", pour diriger les pauvres gobe-mouches (pauvre de nous !) qui croient qu'aimer suffit... Ah non ! Ces gens que nous sommes sans diplômes de philosophie, de psychologie, de sociologie, qui prétendent connaître l'amour.
Quand il s'agit de salut, nous disons : Simple, ce n'est pas ce que vous croyez, mais ce que vous faites dans le cadre de l'amour (partage, pardon, paix, liberté) qui vous sauve. Alors, une gêne envahit l'autre. Comment, pense-t-il, pardonner à l'illégal, au voleur, à l'assassin ?! Mais où irait ce pauvre monde que vous préconisez ?! Etes-vous fou ?! Et je me dis : Dieu est-il fou ?! Comme il est par définition impossible qu'Il soit fou, alors c'est moi qui suis fou.
Pourtant, quand je vois ce monde fonctionner, des colères exploseraient en moi si je n'avais pas appris, moi qui fus coléreux autrefois, à les contenir, à garder ma paix, ma lucidité. Je me range à ces défiances à l'égard des complications et de ces complexes de puissance qui se vendent trop bien, qu'on exprimées et colportées d'âge en âge les sages d'Abraham (et sûrement de bien d'autres avant lui), de Socrate à Gandhi, à King, qand nous regardons la télévision, mon épouse et moi, nous ne savons plus, certains soirs, quoi regarder :
Zap ! Un bonhomme poignardé sur lequel des policiers à l'air profondément (et même exceptionnellement) intelligent se penchent avec en arrière-plan les flics en uniforme, les voitures à girophares. Zap ! Un type égorgé qu'on autopsie avec à côté du toubib (un sadique qui demande : "Vous voulez savoir ce qu'il a mangé ?") le flic superfuté qui examine les ongles de l'égorgé en grommelant d'un air entendu : "Il se fait manucurer" (pour savoir l'importance qu'a ce fait rendez-vous à la fin du film). Zap ! Un compte-goutte au bout d'un main gantée de caoutchouc fait tomber le poison dans un verre de champagne (jamais de gros rouge !). Zap ! Un colosse au regard fou étrangle une pauvre femme dont la tête retombe comme celle d'un poule occise. Zap ! Des soldats portant des mitrailleuses plus lourdes qu'eux traversent en courant comme des olympiens un enfer de balles traçantes. Zap ! etc., etc. Mon épouse Christiane : "N'y a-t-il donc rien de romantique ?!" Oui, oui, il y a mais sur fond de haine contenue, de jalousie, de gens qui parlent à toute vitesse par cris rauques auxquels je ne comprends rien ; je demande à Christiane : "Ils parlent français ?" Comment voulez-vous, mon frère Patrick, que ce monde plein de ces images négatives soit prêt à nous entendre quand nous lui parlons dans la rue ? Vous savez cela aussi bien que moi, et je me demande ce que ce monde remodelé par la violence et les cris qui surmontent tout peut comprendre aux belles phrases de mon entrée 100 que vous citez. Je les relis et me dis : Tout ça pour le monde, c'est du pipeau.
Nous n'avons plus aucun rapport avec notre monde commun. Déjà Jésus, comme quelques prophètes avant lui, n'avait plus de rapport avec le monde commun. D'où la croix ! Nous sonnons l'alerte. Nous ne manquons pas une occasion de le faire. Nous ne faisons, ce faisant, que mesurer l'abrutissement du monde et nous nous murmurons : Dieu est venu parler à Arès, cela ne fait aucun doute, mais Dieu a-t-Il seulement une idée réaliste de ce qui se passe ? Ne sommes-nous pas aussi naïfs que cette bestiole de "l'Âge de Glace" qui, subitement saisi d'instincts maternels, prend naïvement en charge des bébés-tyrannosaures qui le mordillent : "On ne mord pas maman !" dit la bestiole sur un ton réprobateur sans voir que ces petits sont d'irrémédiables sauvages carnassiers. "Si vous voulez un ami, prenez un chien," dit le cynique héros d'un film qui, je crois, se passe à la Bourse de New York où règne le fric. Voilà notre monde. Et c'est lui qu'il faut changer (Rév d'Arès 28/7). Nous ne sommes pas sortis de l'auberge.
Nous ne sommes pas sortis de l'auberge et pourtant il faut non seulement s'y mettre mais poursuivre notre action durant des générations et des générations (Rév d'Arès 24/2), sans défaillir. Je paraphrase Simonin dans son bouquin "Touchez pas au grisbi" : "Je deviens nerveux, faut que je surveille ça. Si le traczin me prend maintenant rien qu'à évoquer ce monde effrayant, je suis pas sorti de l'auberge ! Il me reste plus qu'à aller bosser au charbon. " Alors, au charbon, nous y voilà, et je ne suis pas pessimiste. Et je suis heureux de voir que vous ne l'êtes pas, frère Patrick, et je suis sûr que mes frères et sœurs Pèlerins d'Arès ne le sont pas.
La corrélation entre tant de difficultés devant nous, hautes comme les muraills de la citadelle, et notre foi joyeuse de pénitents et moissonneurs, est d'autant plus influente pour nous Pèlerins d'Arès lancés dans une entreprise très difficile : changer nos vies et changer le monde, que c'est dans le contraste entre ce monde et nous que nous puisons justement notre force et même, si j'ose dire, notre puissance. Dieu attend de nous un miracle. Ce miracle ce n'est pas Lui Qui le fera, mais nous. Dieu Lui-même sait que ce sera nous. Alors, nous comprenons que nous sommes bien les co-créateurs de l'Univers.
Merci, frère Patrick, pour votre beau commentaire.

20sep18 200C27  
Antigone ! Mais l'histoire d'Antigone est l'histoire même du mal et du bien qui s'empoignent en ce monde et qui ne cesseront jamais de s'empoigner. Ne vous faites aucune illusion ! Vous et vos partisans, que vous appelez les Pèlerins d'Arès, n'arriverez jamais dans cette génération ou dans une autre génération lointaine à vaincre le Mal et à installer le Bien seul. D'ailleurs, La Révélation d'Arès elle-même — un livre trop beau pour que vous en soyez l'auteur, c'est évident — ne dit-elle pas que la Bête, le Mal, restera derrière l'horizon ?
Vous êtes pourtant un homme manifestement intelligent. De là le plaisir qu'on a à vous lire. Mais vous êtes devenu aveugle, vraiment aveugle. ou plutôt amaurotique, amblyope, sans que votre œil souffre d'une lésion, vous ne voyez plus clair. Le Mal est là et ne partira jamais. Le Docteur Freud insistait bien sur ce point  : le Mal est immanent à l'humain, d'une nature "indestructible".
Votre choix d'Antigone pour comparer l'infatigable injustice de la vie humaine est bon, mais restez-en là.
Loanne O. un médecn qui suit votre blog

Réponse :
Loanne, prénom rare, est je crois féminin. Je vous appelle donc ma sœur.
Merci, ma sœur Loanne, pour ce commentaire.
Mais non, je ne suis pas "aveugle", même sous forme d'amblyopie. Je n'ignore pas que ce que vous dites de l'indestructibilité du Mal est la thèse officielle en ce monde. Je n'ignore pas que même les métaphysiques et les religions les plus optimistes nous invitent à ne jamais externaliser le Mal. Je n'ignore pas que, dans l'état actuel des choses, le Mal est impossible à éradiquer de l'histoire humaine, qu'elle soit individuelle ou collective, et c'est certainement ce que voulait dire Freud. Mais je crois, parce que le Père en a fait naître l'espérance au fond de moi, qu'au bout du temps, après une longue lutte des pénitents — quatre générations ne suffiront pas — le Bien peut triompher du Mal et Éden renaître sur la Terre.
Pour l'heure, je sais que nous avons tous partie liée avec le Mal, quoique nous fassions, nous ne pouvons obtenir sur lui dans nos courtes vies que des victoires courtes et provisoires. Du reste, nous mourons tous, autrement dit nous passons tous par le mal extrême. Nous savons que nous pénitents, qui nous efforçons d'être innocents du Mal, de délivrer nos actes du péché qui les vicie, sommes souvent aussi punis que les mauvais, les violents, les menteurs, les voleurs, par la maladie, le malheur, les épreuves, la mort pour finir. Autrement dit, même si nous éloignons par l'effort de pénitence les pulsions inavouables, celles qui agitent les vies du commun des mortels glissent d'eux à nous, nous habitent même si nous les refusons, nous punissent en fin de compte.
Dire cela n'est pas pessimiste, c'est le réalisme que nous devons avoir face au temps dont nous sommes dépendants, mais nous avons conscience que nous sommes les Mains de la Puissance Créatrice sur Terre et que dès cette généation nous pouvons apporter... comment dire ? cryptiquement... quelques protections ou soulagements par la seule force du Bien, lesquels protections et soulagements se multiplieront peu à peu avec le temps.
Pour le bouddhisme cinq poisons intoxiquent l'homme : l'avidité, la colère, l'ignorance, la jalousie, l'orgueil ; la "voie de la libération" bouddhique consiste à éliminer ces cinq poisons pour provoquer "l'éveil". C'est ce que nous Pèlerins d'Arès appelons la pénitence. Le christianisme qu'on peut appeler mortificateur à cause de sa croyance au péché originel heureusement disparaît. La plupart des croyants modernes ne croient plus à ce lugubre concept augustinien. Comment prétendre qu'un nouveau-né est coupable du péché génésiaque ?!
Ma sœur Loanne, sortez de votre rationalisme outrancier — nous aussi sommes rationnels, mais pas à outrance — qui croit le Mal indéracinable et convenez que même si c'est difficile nous pouvons, si nous changeons individuellement nos vies en bien, vaincre le Mal. Si l'homme ne se suppose pas le vainqueur du Mal dont il est l'inventeur et si, par désespérance, il se laisse aller à ce Mal en essayant juste de le limiter, il s'achemine vers ce que La Révélation d'Arès appelle le péché des péchés, la fin de l'humanité elle-même.

23sep18 200C28 
Votre réponse 200C18 explicite la réflexion qui vous a conduit à rédiger votre entrée [#200] dont un thème était ce blog, qualifié à juste titre de "bulletin paroissial". Un regard lucide et objectif doit être porté sur cet important sujet  : est-ce un enseignement prophétique ou un media interne hétéroclite ? Faut-il en modifier le contenu ?
Rapprochons-le du Pèlerin d’Arès périodique qui fut entre 1978 et 1988 à la fois un bulletin paroissial et le support de l’enseignement du prophète, alternant articles de fond et nouvelles anecdotiques de la communauté de vos fidèles. La nécessité de sortir chaque trimestre un livret de qualité encombrait tellement votre programme de travail que vous avez décidé de le suspendre et d’en faire un ouvrage quasi-annuel entre 89 et 93-96. La plupart de vos fidèles se référent maintenant aux ouvrages annuels pour s’imprégner de la pensée prophétique car vous avez pu les écrire et réécrire dans une réflexion sereine ce qui n’est pas le contexte du blog à part ses entrées. Certains commentaires comme le 200C23 vous permettent d'écrire des lignes sublimes, hautement prophétiques, mais d'autres vous entraînent parfois très loin du Fond et des priorités missionnaires, surtout quand des commentateurs improvisés ou intellectuels se bousculent pour être lus ou bien vus, espérant un qualificatif "beau commentaire". Dans un mouvement arésien qui commence à se structurer en super p, grands P et petits p, en anciens et nouveaux, en bavards et en discrets, la concertation en toute égalité devient difficile et ce blog rend certains Pèlerins plus visibles que d'autres.
Comme vous l’a dit la voix du Père-Mère, "vos frères ont le prophète qu’ils méritent". Vous encourager est bien, car vous vous dévouez avec un courage admirable à cette tâche accablante de prophète que vous n’avez pas choisie, mais en vous inondant de courriers personnels et de commentaires verbeux, en appelant votre patronage, vos fidèles vous noient dans des détails, il serait temps qu’ils en prennent conscience. La Parole appelle une pieuse gente d’oisillons qui par mille et mille battent la terre et s'abattent comme des haches (Rév d'Arès xlv/13-14), mais n'y a-t-il pas autour de vous trop de marmots ?
Vous enseignez que le prophète est le produit de la conscience collective. Les Pèlerins sont-ils vraiment déculturés ou sont-ils des moutons qui lèchent le citron chrétien et mangent votre pied gras comme la bette (Rév d'Arès xvii/1) ? Or depuis votre entrée 106 de mars 2010 se dessine une stagnation du blog au stade du bélier alors que la Parole vous appelle à devenir le faucon Mikal qui vole comme le Vent chaud et étale la braise de Yëchou et dont le bras a la lance de Mouhamad (xliv/6-7).
Aussi, dans mes côtes où (je l’espère) respirent Mouhamad, Yëchou (Rév d'Arès xlii/13), mes poumons commencent à manquer d’air dans ce blog, alors même que votre entrée 158 augurait d’une belle espérance : celle du constructeur de passerelle, "pris dans le faisceau d'Inspiration du Maître des Mondes (Coran, Al Fatiha)", qui a entrepris avec courage (Rév d’Arès 14/3) et intelligence (32/5) d'expliquer le Coran sous la Lumière de La Révélation d'Arès. Pour des raisons que je ne m’explique pas, alors que le travail du constructeur [?] vous permet maintenant de lire un Coran lumineux, le témoin reste du côté chrétien tel qu’il se décrivait lui-même en août 2014 : "Je m’arrête ; chargée du lourd Coran, mon âme ne peut plus passer… de La Révélation d’Arès ou du Sermon sur la Montagne au Coran." Jusques à quand ?
Antoine B., apôtre itinérant porteur de la Parole, la Laine que Je file sans nœuds

Réponse :
Je suis en Bretagne, sous un ciel breton très couvert, dans un air pluvieux et frais, et j'ai rencontré hier matin la mission de Nantes, hier après-midi un certain nombre de personnes intéressées par La Révélation d'Arès et néophytes en phase d'engagement. Aujoud'hui dimanche je vais avoir l'immense joie de me retrouver au milieu de la vaillante et active mission morbihanaise, quelques quarante frères et sœurs auxquels se joindront quelques uns d'autres régions bretonnes. Mes ancêtres Potay reposent pas très loin d'ici du côté de Pontivy, Auray, ste-Anne d'Auray et peut-être leurs âmes interrompront-ells leur course entre les étoiles pour nous rejoindre. Ensemble, tout différents que nous soyons les uns des autres, nous proclamerons notre espérance que nous changerons assez nos vies pour commencer à changer le monde. Je ne suis pas du tout d'accord avec vous ; mon blog — oui, mon bulletin paroissial... que suis-je pour faire mieux que ça ? — a permis des progrès considérables dans le sens que j'ai pensé le moins imparfait dans ce monde confus, inachevé, boiteux et tellement divers, et si certains frères, une minorité, je vous l'accorde, commentent plus souvent que d'autres qui commentent rarement ou restent silencieux, c'est parce qu'ils savent exprimer ce qu'ils pensent ou ressentent, alors que les autres ne le savent pas.
Mon frère Antoine, je vous aime, vous êtes mon frère et mon ami. Du moins me vois-je comme votre ami, même si les terribles questions qui encombrent les pauvres cerveaux des pécheurs que nous sommes font depuis quelques temps cloper sur l'os chacun de nous deux de son côté. Votre commentaire m'arrive avec une belle écriture qui me paraît cacher le barrissement sourd et lointain d'un éléphant rogue, mais je respecte cela, même si je ne le comprends pas. Baste ! Ce n'est pas grave. Je vous ai toujours connu comme un homme en recherche — Comment ne pas l'être dans ce monde embrouillé ? —. Je vous sens toujours en recherche, ailleurs et ici en même temps. Restez toujours un pénitent, c'est là l'essentiel, la clé du salut. Le reste est secondaire.Votre quasi-disparition me peine, mais je la respecte. Au reste, vous signez "un itinérant"... Vous êtes loin, mais vus repasserez devant chez moi un de ces jours.

26sep18 200C29
J’ai beaucoup aimé votre réponse au commentaire de Loanne O. en 20sep18 200C27. Son commentaire est d’une clarté que le commun admet facilement.  Et vous, vous nous apportez une autre note de musique, quand vous écrivez : "Mais je crois, parce que le Père en a fait naître l'espérance au fond de moi, qu'au bout du temps, après une longue lutte des pénitents — quatre générations ne suffiront pas — le Bien peut triompher du Mal et Éden renaître sur la Terre."
Cette espérance secrète qui se loge dans votre cœur, dans le nôtre, (le mien en tout cas), contraste avec le matérialisme ambiant, superficiel, qui cache sa déprime dans des loisirs sans avenir.  Cette espérance profonde a toujours été en moi, quelque part, comme une braise incandescente. Sans cela quel sens aurait ma vie ?
Si de plus en plus de gens s’éveillent à cette espérance, et travaillent dans cette direction, le Père nous dit qu’il nous aidera et nous portera sur Ses Ailes invisibles. Il souffle sur nous pour en disperser la vermine, Il nous bénit pour que nous portions davantage de fruits (Rév d’Arès 30/7).  Alors le monde ne pourra que changer en Bien.   
Il est évident que personne ne peut faire cela de lui-même et seul. Je suis bien d’accord avec Loanne.  Pourtant il faut bien commencer par quelques personnes, par  un petit mouvement collectif qui semble rien du tout.  Un mouvement de conscience et de cœur, de justesse et de patience.
Dans l’édition 1995, il est écrit dans les notes : "D’Arès Dieu appelle toute l’humanité à l’exode. L’homme doit se libérer des structures mentales et sociales figées et partir à la conquête de la véritable terre promise qui est spirituelle, qui est toute la terre. Reconquérir, c’est-à-dire, recréer la terre. Restaurer Éden ; le règne de la Vérité, de l’amour, de la justice (au sens Biblique, en conformité avec la Parole de Dieu), et du bonheur."  (Notes Rév. d’Arès en 33-5) Cela demandera  confiance, courage et persévérance.
Comme la vigne, Je  M’enracine dans ta génération ; déjà de bons sarments se sont étendus au-dessus des steppes, où l’on ne prononce pas Mon Nom. (Rév. d'Arès 31/1)... Avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom,  tu établiras l’équité (28 /10). 
Le petit reste n’est pas "seul" pour le changement du monde. Il est appelé à donner la main au reste, en union intérieure avec nos frères et sœurs inconnus, qui ont chacun leurs défauts, leurs manques, mais aussi leurs qualités, leurs actions. Tous ceux qui travaillent pour le Bien dans l’espérance d’un monde changé.
Et Antigone ? Pour moi, ce mythe marque une douloureuse cassure  entre  la pensée unilatérale matérialiste et égocentrique, personnalisée par Créon, et tous ceux qui cherchent à en sortir, à s’en libérer, même tragiquement, comme Antigone.  
Il est très décevant de constater qu’il y a toujours de nos jours, un mur de silence et de censure, vis-à-vis de tous ceux qui ne s’ajustent pas à la pensée unique, dominante, technologique, anonyme.  Décevant de voir de nouvelles lois non équitables, décrétées sans concertation aucune avec nous, le peuple, les concernés. Il y a aussi comme vous dites, "la loi des habitudes, qui sont toujours celles du roi Créon." Il y a un mur de glace à dégeler.    
Et au milieu de tout cela, il y a cet Appel du Ciel, énigmatique, inimaginable, qui résonne dans les cœurs et dans les steppes, qui nous appelle à changer, à rechercher Éden, au-delà de cette cassure. Éden ; au-delà de la vallée grasse, des conflits idéologiques. Éden ; au-delà de ce que ‘je sais,’ ce que ‘je crois savoir’. "Éden" qui résonne peut-être encore dans les cœurs meurtris et endurcit.  
Pas simple. Sortir  du connu.  Naître à la Vie.  Marcher pour fertiliser notre création désertique. Pour aller vers autre chose, vers l’autre, vers le Tout Autre.  Pour voir dans les yeux des autres le scintillement des étoiles, le bleu du ciel, le Souffle de  la Vie.
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Merci du fond du cœur, ma sœur Véronique, pour ce commentaire que je trouve à mon retour de Bretagne.
Je crois plutôt que c'est le reste qui "est appelé à donner la main au" petit reste, lequel restera jusqu'au Jour où le Bien s'installera sur Terre pour toujours le moteur spirituel central du changement, mais vous avez peut-être pensé au fait évident que dans l'action le reste sera infiniment plus nombreux, pèsera sociétalement beaucoup plus lourd que le petit reste.
Le problème du reste, parmi d'autres problèmes, sera sans doute que son immense diversité (croyants, incroyants, idéologues et philosophes divers et contradictoires, moralistes, etc.) l'obligera pour trouver la force commune du changement de rassembler son action sous un slogan simple, ce que Deleuze et Guatteri appelaient une ritournelle, qu'on peut aussi appeler un slogan ou une devise, la "machine de production de différences", dont le principal moteur est d'accorder entre elles les composantes et les modulations. Cette machine n’est pas faite d'objets mais elle est faite de la régularité et du rythme qui composent leurs moyens et leurs codes. Deleuze et Guattari n'entendaient pas ritournelle au sens musical mais utilisaient le mot pour mettre en relief le mécanisme d’intermodulation entre le changement encore non formé et les fragments de changement formé. C'est un peu compliqué, mais c'est une image qui me paraît intéressante, parce que nous savons qu'outre trouver des épis mûrs, des vrais Pèlerins d'Arès pour animer le petit reste il nous faudra lancer et installer les idées générales qui permettront au reste très divers de se trouver un point commun, de définir une cause commune.
Ce sera une tâche d'autant plus difficile que notre société moderne tombée sous la coupe des marchands de plaisirs, de bonheur, de réussite, devient de plus en plus frivole et insignifiante. Autrement dit, l'homme de Bien quand il existe encore se défait, se liquéfie, à l'accéléré. L'homme quitte de plus en plus le monde des idées nobles. Lequel de nos missionnaires ne s'en rend pas compte face à l'apathie des gens de la rue ? Au milieu de cette masse frivole, insignifiante, en tout cas non-pensante, il nous faut construire (ou sauver) une humanité partielle capable d'habiter la vertu à quoi elle croit encore comme forteresse contre le Mal.
Ce monde médiocrisé se croit très intellectuel, mais ne l'est pas ; il ne l'est pas, parce que l'intelligence intellectuelle sans l'intelligence spirituelle, qu'il faut rénover (Rév d'Arès 32/5), ne peut plus fonctionner. Elle n'est bientôt plus qu'un cerveau anatomiquement bien constitué, qui peut calculer comme une machine, mais qui ne pense plus, qui ne se projette plus dans le monde métaphysique qui est ou devrait être aussi le sien. Autrement dit, nous devons mettre la société en état de résister à l'exorbitance technique, économique, matérialiste qui va la chosifier ; l'homme qui se croit devenu surpuissant sans voir qu'il s'est déséquilibré est séparé de sa propre réalité, devient une sorte de robot incapable de croire à des réalités évidentes mais qu'il ne voit plus : le Créateur, l'infini au milieu duquel il est si fragile, l'image et ressemblance (Genèse 1/26) de la Puissance de Vie au fond de lui. L'humain devient son propre roman d'anticipation, de rêve irréalisable, de vivant réifié, et fonce tête baissée, sans s'en rendre compte, vers le péché des péchés (38/2) qui est l'antivie de l'AntiVie. Antigone, au fond, se suicide dans la caverne où Créon l'a fait emmurer, pour retourner chez elle, pour retourner à la Vie, échapper à l'Antivie qu'est Créon. Bref, nous avons pour tâche d'arrêter la fuite en avant qui va détruire l'humanité.
Max Weber, protestant fils d'un politicien protestant et d'une huguenote et auteur de "L'Éthique Protestante et l'Esprit du Capitalisme" (que j'ai lu et relu), qui donc ne partageait pas du tout les perspectives spirituelles qu'enseigne La Révélation d'Arès, ne cessait de fustiger la soif d'acquérir, la quête du profit, qu'il prenait pour la maladie mentale d'un monde et ne voyait dans cette convoistise permanente qu'une vice qui n'était pas le fond du capitalisme initial. Max Weber est mort depuis longtemps, mais il fait par son œuvre partie du reste, et comment ! Sa foi était autre que la nôtre, mais nous allons dans la même direction. Il faut sauver nos frères passés dans la démesure économique et rationaliste en constante augmentation, la calamité que tisse l'homme et qui va le détruire, ce qu'on peut appeler la mystique de la croissance, parce que c'est une fausse croyance en un dieu qui va dévorer l'humain. La Révélation d'Arès fait de nous l'avant-garde des résistants à l'abîme, de ceux qui peuvent changer le monde (Rév d'Arès 28/7). La religion se trompe, ce n'est pas croire dans les fariboles ou la fausse justice — les livres d'hommes — que l'humain a introduit dans la Parole qui sauve, mais le Bien actif et effectif que produit la pénitence. Nous lisons la Bible et le Coran, parce que la Parole de Dieu s'y trouve, mais ces livres en leur entier ne sont pas la Parole de Dieu et pour cette raison ne sont pas cités dans La Révélation d'Arès. Ce n'est pas ce que nous croyons, mais le Bien que nous faisons, qui nous sauve et qui sauvera le monde.
C'est ce que je lis en filigrane dans votre commentaire, ma sœur Véronique. Merci pour lui.

26sep18 200C30
[Le 25 septembre] à midi, je me suis rendue à ma permanence, un fait s'est produit...
L'article que j'ai lu et copié ci-dessous, m'a aidée à surmonter ce fait, nous devons sortir des carcans.
Les faits qui ont provoqué ma douleur m'ont montré que je n'étais pas totalement exclue de mon travail. À mon retour, j'ai entendu des femmes prisonnières des mêmes carcans intellectuels autour d'elles dans leurs actions et travaux.
J'ai choisi d'élargir, d'oublier en pensant à toutes ces femmes y compris celles derrière le voile, pensant surtout et réfléchissant à l'avenir de nos jeunes que je rencontre, aux jeunes femmes dans leurs rapport à l'homme, et inversement .
Notre lutte contre la précarité est essentillement spirituelle, le reste viendra par surcroit.
J'écris comme le Père l'exprime : Ta côte est comme le pierre noire, Un baiser, la Pierre est comme le doigt de la jeune fille tremblante. Un coup, la Pierre monte, (c'est) la bâcle( une barrière comme) un pic... tu as encore l'os. L'os écrit. (Rév d'Arès iii/4-5)
J'appose, si vous jugez utile de le publier, cet article venant du site d'Amnesty Internationnal, pour ceux  nos sœurs et frères qui le souhaitent; car je sais que d'anciens militants lisent ce blog. Je fais abstraction d'ajouter le chapitre spécifique concernant les devoirs de tout homme envers la femme, sa sœur, ne voulant pas rendre trop spécifique la condition des femmes, bien qu'elle le soit étant donné qu'elle participe largement à la fécondité de la Vie par des actes sensibles et invisibles au même titre que le prophète, elles "tremblent et (peuvent encore) avoir des larmes" (Rév d'Arès 9/4 et notes dans l'édition bilingue xxviii/1-2 ).
(cf. la requète d''Antigone auprès de Créon)
L'homme qui agit dans sa vie comme un stratège — par le compte et le bruit (ii/12-14) — continue d'alimenter la tragédie des temps passés.
Notre amour, s'il est vécu, parce que chacun en accepte son sel et sa lumière (Matthieu 5/13-14: "Vous êtes le sel de la terre... on ne peut laisser la Lumière sous le boisseau..." apportera la perception à notre vie sera sensible, auprès de ceux et celles qui l'accueilleront; l'amour deviendra l'antidote de toute forme d'exclusion, car il finira par donner à l'homme la force de bannir ce réflexe en lui, d''éviter cela envers quiconque.
Lorsqu'il donnera des deux mains (Rév d'Arès xxviii/18) et deviendra l'homme du tubra (xxvii/6), ses actes réfléchis seront nobles et généreux.
Nul prochain, qu'il soit homme ou femme, ne sera écarté; aucune  minorité quelle qu'elle soit ne sera écartée — À tout débat, à toute réunion ou concertation seront ouvertes (à tous et toutes.)
Nous  cesserons de diviser la Vie en tranches et en étages, puis en lois;  nous parviendrons enfin, à sortir de cette barbarie qu'est l'abstraction, car l'homme aura cessé de rationaliser, de disséquer notre amour, notre Vie.
L'humain pénitent est la chair de son frère et de sa sœur et sait que l'amour se se comptabilise pas.
L'amour permet ; il donne et ne pousse pas son frère ou sa sœur jusqu'à la douleur. Il accepte toute participation ou vision complémentaire née de la Vie qui participe à sauver notre monde du pire.
Avec l'œil du Bien (Rév d'Arès ii/10) qui demande de s'abstenir de toute hâte (24/2), il est impossible d'enfreindre la Loi Qui sera (28/8).
Humains, nous sommes fruits de l'amour de deux êtres, nous avons chacun'e) notre originalité laquelle permet de sentir, d'exprimer ce que nous concevons de la liberté qui vit ou gît, cela, librement (sans dogme) et de le partager ensuite.
Conçu(e)s par la chair, mais embrassé(e)s dans et par l'amour nous concevons notre vie, fécondant ce monde de liberté auquel nous aspirons tous depuis des générations (Rév d'Arès 28/6).
Ayant accédé au langage par l'amour, pouvant exprimer ses idées et ses choix, l'humain acquiert la liberté d'agir et ne peux être empêché de contribuer à la Vie, puisque ses dons de Vie transmis par ses géniteurs, sont ceux qui lui ont permis de contribuer à l'élaboration d'un monde meilleur. Son amour, s'il est cultivé avec patience, et persévérance n'est ni privé, ni personnel, il est celui d'un fruit délicat, qui contribue à l'existence;
Son amour devient Un, état qui fleurit de son Être et ne peut être ni bafoué, ni ligoté, ni détruit d'aucune façon.
Tous ont le choix d'un même cheminement vers le Bien !
Un jour, l'être humain, image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) n'aura plus nécessairement besoin de revendiquer de droit (de chasser en quelque sorte!), puisque  le partage se fera naturellement par l'Être, la Vie, mettant l'autre, son frère ou sa sœur  dans les dispositions de vie-Vie qui lui sont nécessaires et de pouvoir en disposer, mais aucune concertation ne peut se faire sans un dialogue.
Hommes et femmes libres au sens évangélique (Rév d'Arès 10/10), libres des harnais des docteurs et donc libres d'aimer, devenant des libérateurs à leur tour, perdront peu à peu les réflexes barbares d'asservissement de l'autre pour exister; ils perdront leur archaïsme et libéreront d'autres qui en feront autant.
Je suis avec vous.
Danièle G. du Nord

Texte publié par Amnesty International :

SANS LIBERTÉ D'EXPRESSION, NUL NE PEUT REVENDIQUER SES DROITS.
La Liberté d’expression, de rassemblement, d’association, de droit à la vie privée : ces droits fondamentaux recouvrent des réalités très différentes. Mais ils sont menacés partout, y compris près de chez nous, où, au nom de la sécurité, des lois et pratiques restreignent de fait les libertés publiques.

UN DROIT ESSENTIEL ET MENACÉ
Tous les jours, des citoyens, des journalistes ou des défenseurs des droits humains sont surveillés, arrêtés, battus ou menacés, simplement pour avoir exprimé des idées ou un point de vue, pour avoir manifesté ou avoir cherché ou diffusé des informations. Aucune région du monde n’est épargnée. En Arabie saoudite, Raif Badawi purge une peine de 10 ans de prison pour avoir ouvert un site internet dédié au débat politique dans un royaume verrouillé. En Russie, s’exprimer librement c’est mettre sa liberté et sa vie en danger. Les restrictions ne se limitent pas aux régimes autoritaires. Partout on observe des reculs de ces libertés souvent sacrifiées au nom de la sécurité, des traditions nationales ou religieuses, de la lutte contre le terrorisme.
La liberté d’expression est pourtant un droit essentiel qu’il est dangereux de suspendre ou de limiter. Elle permet aux sociétés et aux individus de se développer et de faire valoir d’autres droits. C’est donc un levier pour promouvoir et défendre l’ensemble des droits humains. La limiter, c’est attaquer et menacer l’ensemble des droits humains.

L'action d'Amnesty International

Réponse :
Votre commentaire, assez difficile à lire comme il vous arrive d'en écrire, est profond, et j'espère qu'il sera relu par tous ceux de nos frères et sœurs qu'il devrait intéresser.
Soit dit en passant, je pense que cette façon très particulière que vous avez de vous exprimer est unes cause, peut-être parmi d'autres, de vos difficultés à être comprise par nos frères et sœurs de Lille.
Vous écrivez : "Ayant accédé au langage par l'amour, pouvant exprimer ses idées et ses choix, l'humain acquiert la liberté d'agir et ne peux être empêché de contribuer à la Vie, puisque ses dons de Vie transmis par ses géniteurs, sont ceux qui lui ont permis de contribuer à l'élaboration d'un monde meilleur. Son amour, s'il est cultivé avec patience, et persévérance n'est ni privé, ni personnel, il est celui d'un fruit délicat, qui contribue à l'existence; Son amour devient Un, état qui fleurit de son Être et ne peut être ni bafoué, ni ligoté, ni détruit d'aucune façon. Tous ont le choix d'un même cheminement vers le Bien !" Oui, ma sœur Danièle, mais ce choix, qui reste choix, donc inscrit dans une alternative, n'est qu'assumé de plus en plus rarement.
Jamais peut-être le refus d'évoluer sur le sentier du Bien n'a été plus volontaire, jamais le refus de procéder par amour, par pardon, par paix, par refus de devenir libre de tous préjugés, n'a été aussi fort. Comment l'humain en est-il arrivé là ? À vouloir absolument se soumettre au concept de justice par l'œil pour œil et la dent pour dent (Exode 21/23-25, Lévitique 24/17-22), la loi du talion qui ne peut pas avoir été dictée par le Père du Bien, de la Vie, l'homme s'est complètement faussé. Il dit : Tu as fait ceci que la loi interdit, tu es puni par telle sanction, etc, sans voir qu'il déclenche une vengeance sans fin, qu'il alimente le Mal par réciprocité. C'est tragique. Tous les conflits humains ont pour origine l'erreur fondamentale de voir dans le mal pour le mal quelque chose de logique, alors que c'est un total manque de sagesse et, partant, manque d'amour, donc complètement illogique. De plus, très peu d'humains perçoivent encore que le risque de pardonner suppose la capacité de rendre ce monde heureux. L'homme ne vit plus, c'est évident, dans le moi conscient. Il est dans un moi inconscient et c'est ça l'ego au sens exécrable du mot.
Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire qui fait méditer... en tout cas qui me fait méditer.

26sep18 200C31
Je suis toujours triste de voir un frère quitter la voie de certitude pour les chimères de l'errance !
Guy B. de Belgique

Réponse :
Je pense, frère Guy, qu'en écrivant ce commentaire vous pensez à Antoine B. (200C28).
Mon épouse Christiane et ma fille Nina vont peut-être encore tiquer ou sourciller, se demander si j'ai tort ou raison, en me voyant dire que frère Antoine ne nous quitte pas, mais qu'il est en recherche, signant un "itinérant" (une autre fois il a signé un "chemineau"). Je dis ici ma pensée sincère :
Je ne crois pas qu'Antoine "quitte la voie de certitude pour les chimères de l'errance." Je vois en lui un frère qui cherche. Je l'ai toujours connu cherchant. Il est venu à La Révélation d'Arès en cherchant. Il a quitté le bouddhisme, pour notre foi arésienne, puis récemment pour l'islam comme propulsé par un irrésistible élan de recherche et chercher, c'est toujours être méandreux, quitter un sentier pour une autre, tout aussi rocailleux, qu'on monte péniblement et ainsi de suite, mais ce peut aussi être revenir sur des sentiers passés, tourner un peu en rond. Après tout, d'une certaine façon, La Révélation d'Arès en nous faisant sortir des croyances qui étaient les nôtres auparavant (athéisme compris, car croire qu'une Force supérieure à la nature n'existe pas, n'est que néant, est encore croire, donc croyance) nous propulse dans un mouvement ininterrompu d'investigation en nous-mêmes par la pénitence en cherchant le péché, en l'estourbissant, en cherchant ce qu'est l'amour, puis le trouvant en cherchant comment l'employer, puis l'employant en se demandant si c'est assez, s'il ne faut pas plus ou faire autrement, bref, en cherchant le long, long chemin de la Vie. Parce qu'il faut retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5) et ça ne se trouve pas au bout du bras, mais seulement au bout d'une longue marche, au bout de la pénitence (16/17, 30/10).
Je crois que ce qui est vraiment "triste", c'est de ne pas bouger, de rester où l'on est même après avoir entendu La Révélation d'Arès. Ce n'est pas le cas de notre frère Antoine.
Bien sûr, nous préfèrerions entrer dans le petit reste et fraternellement, humblement participer à toutes ses activités, mais ce n'est pas toujours possible. Ça n'est pas possible à Antoine, pas pour le moment du moins. Il fait comme il peut, mais il est des nôtres, je n'en doute pas.

26sep18 200C32
À vos côtés, emmurés comme Antigone mais contrairement à elle, nous n’allons pas nous mettre la corde au cou, car le Père nous appelle à ne jamais nous décourager et de garder sans cesse paix et courage (Rév d'Arès 13/7).
Nous ignorons si et quand le Créon d’aujourd’hui va venir briser le mur du silence qu’il a construit autour de nous. En attendant nous ne restons pas passif face à ce monde qui s’enlise dans le péché et nous continuons notre moisson (38/2). Tu tombes ? Non, combats ! (x/14)
Nous continuons donc à inlassablement monter à l’assaut du mur de la citadelle qui s’est fermé au Bon pour reconquérir ce monde, pour que l'amour et la liberté absolus s’y frayent un chemin et s’y installent pour le plus grand épanouissement de la vraie Vie de l’homme.
Trouver d’autre angles d’attaque, la faille dans le mur nous la cherchons et l’énergie jaillissante de votre présence parmi nous ces deux jours  à Lorient fouette notre volonté d’y arriver.
Ce matin j’ai écrit ce que notre échange sur la moisson tous ensemble dimanche à Lorient a suscité en moi. Vous avez eu des propos qui appellent  à sortir de la fausse ressemblance avec la religion, ressemblance qui crée une confusion chez l’homme qu’on approche, claquemuré derrière les préjugés et les peurs que cette confusion provoque . Vous proposez aussi d’appeler les hommes à "achever ce monde". Comment parler de Dieu, du surnaturel, de la transcendance sans passer pour religieux, question qui se pose sans cesse dans notre mission.
Ce matin j’essaie de rédiger un tract, un pense-bête pour ma mission. Je n’en suis pas satisfait, car j’appelle à  la connaissance de La Révélation d’Arès, alors que nous vivons dans un monde qui ne sait plus lire -— et encore moins lire d’une traite, sans décortiquer —. La Révélation d’Arès se vend mais n’est pas missionnaire, nous le savons, beaucoup de gens ouvrent ce livre mais s’arrêtent vite en lecture, le referme et passent à autre chose. Mais nous ne pouvons pas ne pas en faire référence. Peut être devons-nous aller simplement  réciter la Parole à haute voix dans nos rues…
À côté de cet immense et simple message arésien devenu si impénétrable pour le quidam, ce tract ne peut être qu’incomplet, maladroit, peut être même à jeter… Je le livre ici tout de même pour faire avancer notre réflexion.
J’ai été très heureux de partager ce moment dimanche tous ensemble réunis autour de vous et de votre épouse, recevez-en toute ma gratitude.

Essai de tract :
Resté en chantier
ce monde est à achever.

La technologie a fait des progrès, mais l’homme dans sa relation à l’autre non !
Les hommes se détruisent par manque d’intelligence spirituelle.
Il faut sauver ce monde du chaos irréversible qui menace.
Vivre dans un monde heureux est possible.
La Révélation d’Arès nous en éclaire les moyens :
[Il faut ou il suffit de] se changer intérieurement en aimant tous les hommes, en pardonnant, en faisant la paix sans cesse, en se libérant des préjugés et des peurs et de l’individualisme. Ce dépassement dans laquelle l’homme retrouve sa vraie nature active une énergie qui, partagée, transcendera ce monde et l’achèvera.
Hommes et femmes d’horizons divers qui vous reconnaissez dans cette quête, prenez place en nos rangs, réfléchissons et agissons ensemble pour retrouver la Vie et la faire rayonner en ce monde.

Nous nous référons à La Révélation d’Arès, un message universel qui nous met en mouvement et nous unit dans la diversité, car il transcende toute façon de croire, tous choix de vie laissés à la liberté de chacun. Il prouve, par son origine surnaturelle, l’existence du Tout Autre et les magnificences infinies qui apparaissent à l’homme ayant retrouvé ses sens.
Daniel R. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Daniel, pour ce commentaire qui me touche profondément. Moi aussi je suis très heureux d'avoir passé avec vous tous la journée de dimanche à Lorient.
Votre tract est très bien. À "Resté en chantier, ce monde est à achever" j'ajouterais : "Pour cela nous avons besoin de vous." À la place de "Il faut sauver ce monde du chaos irréversible qui menace" je mettrais seulement: "Il faut sauver ce monde du Mal." À la place de "La Révélation d'Arès nous en éclaire les moyens", je mettrais : "La Révélation d'Arès nous dit comment faire. C'est très simple."
Vivre comme nous vivons est prendre un risque inconsidéré, parce que nous ne nous rendons pas assez compte de la brièveté de la vie, des faibles moyens que nous avons de vaincre le Mal en quelques décennies : le mensonge, la méchanceté, la violence, l'égoïsme, etc. Nous mourons avant d'avoir acquis la sagesse et les conditions de la nécessité de revenir en Éden et nos enfants recommencent tout à zéro, ou presque. Cette tâche sans cesse recommencée avec chaque humain qui naît peut ne jamais s'accomplir et même les choses nous semblent empirer. Les raisons de notre impuissance à changer ce monde restent inquestionnées. Merci au Père de nous rappeler qu'ils faut que nous reprenions conscience de notre rôle de co-créateurs (Genèse 1/26-27) et de nous rappeler qu'il nous suffirait d'être pénitents pour remplir ce rôle.
Ce n'est pas le Bien, mais le Mal qui ouvre sans cesse devant nous un espace inconnu. Sans discontinuer nous restons attelés à cette locomotive du Mal, au point que ça devient folie. Au bout des rails de cette folie, le buttoir sera le péché des péchés. Nous pouvons nous rendre libres de cette fatalité, que nous voyons déjà poindre. Voilà notre combat, à nous Pèlerins d'Arès.

26sep18 200C33
Merci aux phrases de votre épouse dans cette entrée [quand elle dit que vous permettez aux lecteurs] "de comprendre La Révélation d'Arès comme il faut la comprendre," mots qui précisent bien la spécificité de ce blog.
Comme un maître d’apprentissage qui précise et reprécise le bon geste pour toujours mieux se faire comprendre (Rév d'Arès iv/11), n’étant pas maître de l’Eau  (Rév d'Arès 20/1-2). Tu montreras Mes Sentiers vers les Hauteurs Saintes. (36/19).
Ainsi, animé par la pénitence, on peut saisir toujours mieux la dynamique de la réalité quotidienne, dans le but d’accomplir.
Je sais que la prière entretient et éveille chaque jour le Feu, elle est importante du fait que le monde où nous sommes est "animé" par un autre esprit que Dieu [mots manquants] qui affaiblissent les bonnes pensées et surtout la Vie.
Le blog vient répondre aux questions du moment et en quelque sorte nous actualisent, mettent à jour nos réflexions et les stimulent vers le Bien. Alors, à notre tour, nous précisons au monde des choses avec la nouvelle Vie du jour que nous créons. Comme par exemple votre réponse 20sep18 200C27 : "Ma sœur Loanne, sortez de votre rationalisme outrancier," terme et sujet quotidien qui comme un mur se présente à nous et qui donc nous demande de chercher encore un passage pour fendre ce rationalisme, où la Vie est emprisonnée.
Cette histoire d'Antigone montre tout de même la barbarie de nos chers et tendres systèmes de croyance ! : Emmurer vivante  Antigone !
Le monde ne doit-il pas changer ?
Et ne change t-il pas déjà puisque certaines personnes renoncent à ce monde qui compte [Rév d'Arès ii/10-19, iv/9-11, v/1-7, xxvi/2, xxvii/4], qui punit ses frères, qui se punit lui même, qui punit la Vie Universelle possible.  
Alors que le vivant est justement dans la recherche de Vie [à quoi se livre] l’homme pécheur qu'est chacun de nous.
Mon fils hier me disait : "Ce blog, il parle vrai."
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Alors, votre fils a déjà atteint l'âge de dire : "Ce blog dit vrai" et donc l'âge de lire et comprendre ce blog. Que nous émerveille la Lumière qui entre dans l'homme !
Oui, vous le dites avec justesse, frère Henri, ce monde ne cesse pas "d'emmurer vivante Antigone".
L'homme moderne croit avoir atteint l'intelligence à son apex, à son point extrême, parce qu'il confond la raison d'être avec la raison mathématique, alors qu'il n'a fait que régresser jusqu'à l'intelligence du poupon... À preuve, on n'a jamais autant parlé d'insécurité, de peur, de protection, de principe de précaution, on n'a jamais régressé autant... jusqu'à redevenir aussi fragile que le poupon, oui.
C'est Créon le poupon, hélas nanti des féroces moyens de la loi et du pouvoir et c'est Antigone qui a gardé la hauteur et l'intelligence spirituelles, le sens de l'invisible nécessaire que la brutalité du roi juge superflu. Antigone ne veut pas honorer la dépouille de son frères par superstition ou piteux respect des coutumes ; elle le veut selon moi, parce qu'elle proclame l'impossibilité de juger un homme et de le déclarer bon à jeter aux chiens, elle voit dans l'honneur à faire à Polynice mort non une superstition, parce qu'elle sait que cela ne le ressuscitera pas, mais l'impossibilité de dire : Polynice était mauvais et Entéocle était bon. Par là Antigone est dans la transcendance, le dépassement, elle sait que l'amour est la clé de l'égalité.

26sep18 200C34 
Salem Fréro !
Le blog que tu as conçu en 2006 fut et est pour moi un lien trés précieux avec toi et les fréres et sœurs à travers leurs commentaires. Je ne fais pas de commentaires à chaque fois mais je ne rate jamais de lire une entrée et les commentaires qui s'y rattachent.
Le blog m'a permis de réfléchir plus profondémenté sur la Parole de Dieu, sur la pénitence, et de suivre l'avis des autres sur divers entrées.
Et pour ça un grand merci, Fréro !
Concernant Antigone, inconnue au bataillon — je n'ai pas une grande culture littéraire —, mais il est toujours interessant de connaitre d'autres horizons d'autres point de vue en comparaison à la Parole de Dieu.
En priére et en mission à tes côtés jusqu'au bout.
Je t'embrasse, Fréro, et toutes ta famille ainsi que tous les fréres et sœurs.
Malika B. ta sœur de Lorraine

Réponse :
Comme toujours, ma sœur Malika, je suis touché par votre commentaire. Merci pour lui.
Je suis heureux de savoir que depuis 2006 le blog est pour vous "un lien trés précieux avec moi et les fréres et sœurs à travers leurs commentaires." Beaucoup, lors du Pèlerinage, me disent bonjour et ajoutent aussitôt, comme s'ils devaient s'en excuser : "Je n'envoie pas de commentaires sur votre blog, parce que je ne sais pas comment dire ce que je voudrais dire, mais je le lis avec grand intérêt."
Vous, sœur Malika, vous m'envoyez de temps en temps un commentaire et je m'en réjouis.
Lancer mon blog en 2006 me fit l'impression de lancer quelque chose en l'air, comme une pièce tournoyant sur le vide, en attendant de voir si ç'allait être pile ou face. Au début, mes entrées furent brèves, un peu creuses, et les commentaires rares, souvent rudimentaires. Tout était très léger ; je retenais mon souffle ; l'activité du blog était piètre, et j'étais là en suspens au-dessus de la question : Ce blog était-il souhaitable ? A-t-il un avenir ? J'ai tenu bon et aujourd'hui, douze ans plus tard, ce blog est riche.
Ce qui est là, c'est la force de notre foi, de la mienne évidemment mais tout autant celle de mes frères et sœurs. Ce blog s'offre à nous comme une mine d'informations, de pensées, d'actions, dans la présence des choses de la pénitence et de la mission. C'est une sorte de livre en équilibre au-dessus du vide du monde, car l'Internet me fait sans cesse l'effet d'un vide.. comme le monde. J'ai conscience qu'à tous moments cet équilibre peut se rompre comme celui d'un fil-de-fériste, mais il finit par montrer sa stabilité. Le balancier est bon.
Comme sur ce blog je ne polémique pas, les polémistes s'y essaient mais s'en détournent vite. Il leur faut de la bagarre. Les gens qui pardonnent et ne rendent pas les coups ne les intéressent pas. Il n'y a pas de marionnettes sur ce blog. Simplement, il avance en pensée et alors il force l'entendement, je veux dire qu'il oblige chacun, le blogueur comme les lecteurs, à penser plus, toujours plus. Et pas d'imaginaire, non, pas d'imaginaire dans ce blog. C'est très bien, parce que l'imaginaire éveille toujours le méfiance, mais là, non, pas de méfiance et cette confiance fait que des non-Pèlerins d'Arès le lisent, parfois même y commentent.
Ce blog n'est pas un mirage et je vous sais gré, ma sœur Malika, de l'avoir constaté.

26sep18 200C35
Les autres Antigone

Antigone, encore une inconnue !
Je ne t'ai point croisée sur ma route
Pauvre de moi, quel ignare suis-je
Pour être aussi loin de la vie !

Que de misères et de souffrances
Qu'engrosse notre pauvre terre
Que de messagers tant espérés
Bâillonnés par la folie des hommes.

Combien encore avant le Jour
J'aimerais tant que tout cesse
Comme l'encre de mon doigt
Pour qu'Il illumine toujours.

Tu es vivante, Antigone,
Car tu es dans les autres
Dans leurs murs de silence
Qu'il me faut à tout jamais
Ouvrir pour ne plus mourir.
Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème.
Votre épouse Chantal m'a dit un jour que les poèmes vous sortait de la main qui écrit aussi facilement qu'on pique sa fourchette dans la salade. Vous êtes donc un poète né. J'admire cela.
La poésie sort de vous comme une volute de fumée de la cheminée dès qu'on allume les brindilles pour enflammer les bûches ou comme une diversion chez le boxeur. On se croit réduit à des actes de fendeur de bois ou d'enfileur de gants de boxe et l'on est en réalité le porteur d'une pensée artistique, qui danse. Pour moi, qui ne suis ni un artiste ni un poète, qui sais à peine écrire correctement ce que j'ai à dire en prose, vous dites les choses comme les étourneaux volent, en nuages élégants, sans jamais se heurter, et qui m'émerveillent. Encore merci.

26sep18 200C36
Merci pour cette entrée avec pour thème Antigone qui nous ouvre une porte qui tourne (Rév d'Arès xiii/1) entre l’absolu et le relatif. En tout cas c’est ainsi que je la vois.
Antigone défend ce qu’elle croit juste (une sépulture décente pour son frère). Cette conviction, elle est le fruit de son éducation, de la culture ambiante et aussi de son expérience. N’est-ce pas le cas des convictions pour des milliards d’individus qui peuplent cette planète ? Mais ce qu’elle exprime à travers cette culture, s’apparente à un mouvement éternel : le refus qu’une autorité extérieure bafoue ce qu’une personne considère "en son âme et conscience" comme sacré.
Olivier, en 200C4, qui trouve stérile la démarche d’Antigone au nom de sa conception absolue (perdre sa vie pour une question de sépulture est absurde), réagit de manière plus relative qu’il ne croit parce qu’il ne comprend pas le sens sacré qu’Antigone donne à son geste.
A-t-on raison de s’attarder à faire des commentaires sur une histoire qui n’a même pas existé ? Je crois que oui pour une raison : Si nous nous contentions de parler du Vivant nous serions muets, dépassés parce que nos existences quotidiennes ont rarement cette Hauteur sublime (quatre générations ne suffiront pas, Rév d'Arès 24/2) et aussi parce que l’intérêt pour des choses terre à terre est ce qui fait l’histoire des hommes.
J’y puise une nouvelle matière de conscience, moi qui ai tant de mal avec la fluidité : Ce que je considère absolu ne doit pas être figé, immobile. Si mon absolu est vivant, je sors du péremptoire, je vais faire l’effort de comprendre, l’absolu de l’autre, d’entrer en lui pour l’aimer — étrangers je vous aime avant de vous connaître (Rév d'Arès 25/4) —. Mon absolu va s’enrichir de cet amour, ce qui ne m’empêchera pas de continuer à penser que perdre la vie pour une sépulture est absurde (par exemple). Je grandirai parce que je serai entré dans le fouillis des problématiques humaines qui ressemble en majorité à ce conflit et à ses commentaires.
Des problèmes aussi accessoires que la qualité d’une sépulture encombrent la psyché des individus. Les hommes de notre temps vivent comme si les considérations du présent avaient toujours été d’actualité et qu’elles le seront toujours. La mémoire de ce qu’on a été individuellement et collectivement s’efface, et sous l’invasion des média le passé devient une force occulte. L’avenir — ce que nous voulons être, le choix de notre destin -— est colonisé par les questions de confort, qualité de l’air, pouvoir d’achat, répartition des pouvoirs, une sorte de dilution du présent qui se profilerait pour l’éternité. Terrible expropriation de nos vies qui rend notre situation pire que celle de Polynice. Nous sommes en pleine tragédie, mais il ne s’agit pas d’une pièce de théâtre mais du destin des vivants.
Ce qui manque à Antigone, à Créon, à l’auteur de cette tragédie, aux illustres qui s’en sont inspirés et à beaucoup d’entre nous, c’est le Souffle de l’espérance qui permet de dépasser le tragique. L’humain est marqué du sceau de la tragédie depuis qu’il a rejeté le vrai Dieu, qu’il a relativisé l’absolu en lui pour des questions de sépulture, de pouvoir d’achat de droit de ceci ou de cela, de tracé de frontière qu’il érige en absolu et pour lesquels il peut tuer ou se tuer.
Qui ouvrira la cage à l’esprit emprisonné ? Celui qui accepte de chevaucher le Vent chaud (Rév d'Arès xi/8).
Salvator B. d'Île de France

Réponse :
Peut-on "s’attarder à faire des commentaires sur une histoire qui n’a même pas existé ?" Comme vous, frère Salvator, "je crois que oui." Antigone n'est pas, loin de là, le seul personnage mythique qui apprend aux vivants, donc aux non-mythiques quelque chose de grand et profond, qui permettra aux générations futures d'échapper à leur animalité et de prendre conscience de ce qui en eux touche à l'infini et à l'immortalité.
Vous savez, on n'est pas sûr du tout qu'Abrahm ait jamais existé. Beaucoup d'exégètes de la Bible pensent qu'Abraham est un personnage mythique, l'incarnation littéraire de plusieurs vrais personnages, dont les noms sont perdus, qui réunit en sa seule biographie plusieurs autres vraies histoires humaines. Ainsi Abraham fonde-t-il une métaphysique indispensable, avec pour Fond l'Alliance, pour donner un sens aussi capital qu'existentiel à la suite de la Bible, particulièrement en la personne de Jacob, qui prit le nom d'Israël, puis plus tard en Moïse et plus tard encore en Esdras qui sera le fondateur du judaïsme tel que nous le connaissons, et enfin de Jésus.
Antigone comme Abraham et d'autres donne un forme à une pure particularité, à cela près que cette particularité n'advient qu'une fois. Par là, chacun d'eux est une sorte de commencement et de fin en soi. Chacun forme la source d'une période hors pair de l'humanité ; c'est pourquoi on les prend sans cesse comme fondateurs et donc héros d'histoires édifiantes sans concurrence. C'est pourquoi aussi ils sont irremplaçables.
Merci, mon frère Salvator, pour ce beau commentaire.

26sep18 200C37 
Ce blog n’est pas un forum. Mais je voudrais apporter ce commentaire au regard de la réponse [ou du commentaire ?] de notre frère Antoine B. (200C28) et peut-être à nos frères et sœurs qui portent les mêmes avis.
— Lorsque Dieu indique au frère Michel que nous avons "le prophète que nous méritons", il dit en effet que les frères du prophète le cantonnent trop souvent à des tâches ou à des réflexions trop basses. Il ne dit pas en revanche que son enseignement est faux à cause de cela, plutôt que cela le ralentit ou parfois le paralyse. Je ne pense donc pas que l’on puisse en déduire que l’orientation de la pensée du frère Michel concernant les écritures antérieures doive être déclarée erronée.
— Si Dieu a demandé au frère Michel d’épurer les écritures antérieures, il ne lui a pas spécifiquement demandé de les réécrire. En fait, et on le voit bien dans l’approfondissement de la pensée du frère Michel, toute écriture ancienne (j’ajouterais : spirituelle ou non) est à relire sous le prisme de La Révélation d’Arès ainsi que de l’enseignement de Mikal. Exit depuis longtemps la réécriture de "L’Évangile Israélien" ; la question de celle du Coran pose autant de problème, on le voit bien. En tant qu’universitaire, je suis très attaché à la source et à sa précision : les Évangiles nous ont été légués ainsi, le Coran également, ce sont à la fois des écrits spirituels mais aussi circonstanciels, adaptés à leur époque. Le frère Michel redit bien que certaines directives inscrites dans ce Coran sont de facto caduques : il paraît évidemment impossible de nos jours, si l’on aime vraiment son frère humain, de continuer à couper la main aux voleurs ou à piller les tribus vaincues. Je ne pense donc pas qu’il faille réécrire ces livres : pourquoi s’arrimer au passé alors qu’il faut avancer et que nous avons une parole renouvelée et adaptée à notre époque avec La Révélation d’Arès ? Conservons cette mémoire du passé spirituel de l’homme, mais en avançant. Sinon, pourquoi Jésus et Dieu auraient-ils à nouveau parlé à Arès ?
— Lorsque le frère Michel parle du Sermon sur la Montagne auquel il faudrait revenir, il ne parle pas des Évangiles dans leur ensemble, mais bien du passage essentiel, contenant le Fond de la Parole, universelle et intemporelle. Il relie cela au fait, impossible à nier, que c’est Jésus qui lui est apparu pour lui parler, non Muhammad.
Le Livre nous rappelle que l’alliance avec les soumis de Dieu se fera "à la sexte", c’est-à-dire non immédiatement. Cela, c’est bien dans la Parole, pourquoi donc hâter les choses en les forçant ? Attention — c’est cela, l’esprit de religion — à l'habitude de ne prendre que ce qui nous arrange dans la Parole. Elle est Une, tout en paraissant souvent contradictoire à notre faible lumignon, qui catalogue plus qu’il ne comprend.
— Les entrées de ce blog, je les trouve au contraire de plus en plus sublimes, universelles, atteignant justement le Fond dégagé du circonstanciel, qui était beaucoup plus présent dans les premières années. Chaque entrée est un diamant que l’on peut lire et relire en en découvrant de nouveaux reflets.
— Enfin (que mon frère Antoine B. me pardonne !), je ne perçois pas d’humilité dans ses réponses, celle-ci et d’autres. Elle est pourtant l’un des trois leviers de la pénitence (avec la volonté d’être et la vigilance, cf. article « Pénitence », dernier Pèlerin d’Arès annuel). Je ne l’entends pas nous dire qu’il se met avec les frères qui ne méritent pas leur prophète, les marmots. Je peux affirmer de mon côté, avec grande douleur, que je suis très en-dessous de ce que me demande le Père, que ce soit au niveau de la moisson ou de la pénitence.
Denis H. du Maine et Loire

Réponse :
Ce commentaire s'adresse en fait à notre frère Antoine, je ne me sens pas habilité à lui donner une réponse.
Ce que vous dites ici, mon frère Denis, est bien connu de tous ceux qui ont réfléchi. Merci.
Je ne perçois pas de manque "d'humilité" dans le commentaire 200C28 d'Antoine. Ce commentaire dit d'Antoine ce qu'il pense mais me semble respectueux. Nulle part il ne parle du Fond, il ne met pas en doute le Fond tel que je l'expose, en tout cas pas ouvertement ; il dit surtout que les formes le dérangent : le blog ; sa désapprobation de mon blog est manifeste, mais qu'y puis-je ? C'est sa légitime liberté, comme il en est de la liberté de chaque Pèlerin d'Arès de ne plus être un Pèlerin d'Arès au sens fort, définitivement ou momentanément, mais je ne trouve rien de vraiment affirmatif dans ce sens dans le commentaire d'Antoine. Certes, je préfèrerais qu'il soit carrément un Pèlerin d'Arès à mes côtés, ce qu'il n'est malheureusement pas et cela depuis assez longtemps déjà. Cela ne m'empêche pas d'aimer Antoine, de m'efforcer de le comprendre. Cela ne m'empêche pas non plus d'aimer votre commentaire et votre personne, frère Denis.
La Révélation d'Arès est une Parole d'une Puissance énorme qu'il n'est pas facile à tous de voir en son ensemble avec joie et paix.
J'essaie de comprendre Antoine, malheureux que je suis de ne pas pouvoir l'aider. Il ne demande pas d'aide, de toute façon.
Merci encore, frère Denis, pour votre commentaire.

27sep18 200C38
Il y a un moment que j'observe le commentateur Antoine B. d'Aquitaine. Il communique avec l'amertume caractéristique de ceux qui ont connu leur heure de bonheur auprès de vous et qui ensuite se sont mis dans l'ombre. Cet homme vous aime, vous respecte comme vous dites à Denis H. (200C37) mais ça reste personnel. De façon périphrasée, détournée, ses circonlocutions disent qu'il ne marche plus avec vous sous la Lumière de La Révélation d'Arès telle que vous la projetez sur le monde. Autrement dit, je ne saurais mieux vous décourager de le défendre, car vous avez là un ennemi. Puisque vous parlez d'Antigone, l'un de vous est Étéocle et l'autre est Polynice, deux "frères", et un jour ou l'autre vous allez combattre. Veillez bien à ce que vous ne mouriez pas tous les deux comme ces deux-là. Je ne suis pas Pèlerin d'Arès au sens engagé que vous donnez à ce titre mais je me place clairement dans la camp de La Révélation d'Arès, parce que comme vous je pense que le Coran contient la Parole de Dieu, mais est comme livre écrit sur des feuilles reliées encombré de livres d'hommes, de superstitions quasi risibles autant que d'appels au meurtre, comme si l'Islam avait mission d'égorger et pouvait égorger les milliards d'humains qui non seulement ne sont pas musulmans, mais sont des ennemis déclarés de l'islam. C'est de l'absurde achevé et criminel.
Mais c'est sûrement au cours de l'échange, que je qualifie de dramatique, celui de la page de commentaires 188 de votre blog en 2017 que j'ai compris qu'Antoine était "sorti de votre orbite", comme vous disiez, devenu un Musulman certainement croyant dans l'origine divine de La Révélation d'Arès, mais plaçant le Coran au-dessus. J'ai ouvert le site "Al Abdal" créé et entretenu par je ne sais pas qui et j'ai clairement remarqué que, pour ce ou ces contrefacteur(s), La Révélation d'Arès n'expliquait pas le Coran et, en conséquence, n'éliminait pas du Coran tout ce que la Parole d'Arès contredit, mais que c'était selon eux le contraire : C'est le Coran qui explique La Révélation d'Arès et qui seul permet de comprendre la Parole d'Arès. C'est une manœuvre de retournement ou de récupération qu'on peut trouver dans toute l'histoire de la littérature religieuse, mais dans "Al Abdal" c'est franchement grossier. Je crois que dans l'ombre des austères études théologiques juives, catholiques, protestantes, orthodoxes, sunnites, chiites, etc. on prépare des plans de récupération de La Révélation d'Arès, mais de façons beaucoup plus subtiles et ingénieuses.
"Al Abdal" annonce le ressurgissement d'un Islam éclairé par l'Événement Surnaturel d'Arès et préconise une foi en rupture avec les valeurs usées de la tradition musulmane, dont il critique non directement, mais par l'exposé d'un autre éclairage, le déclinisme, voire l'aveuglement. "Al Abdal" joue probablement sur le fait que vous prêchez l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre de préjugés et que par là vous vous désarmez, vous vous jetez pieds et poings liés sous son couteau en victime expiatoire, si je peux dire, mais j'espère bien que vous réagirez et que vous réfléchissez à la façon la plus appropriée d'écarter le danger. Je sais que vous croyez beaucoup plus aux possibilités de la base humaine de créer de bons liens sociaux comme spirituels et un monde heureux qu'aux affirmations dogmatiques des annotations établies par je ne sais qui (ce n'est pas le courage de se montrer qui étouffe les promoteurs de "Al Abdal") en exergue du texte sacré de La Révélation d'Arès... ainsi déjà infecté, voire même profané. Dans les années où le prophète d'Arès est encore vivant quelqu'un, l'annotateur que cache "Al Abdal", est assez orgueilleux pour s'écouter plutôt que d'écouter le prophète d'Arès. Je trouve ça effarant.
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès et je ne suis probablement pas le mieux placé pour vous dire tout cela, mais je n'ai trouvé personne, aucune commentateur, dans ce blog pour vous dire carrément ce que je vous dis là, qui ne me paraît pas issu d'une pensée tordue, mais simplement du bon sens. Vous prêchez l'amour, mais l'amour impose-t-il à l'aimant de se laisser crucifier par on ne sait même pas qui, mais un "on ne sait même pas qui" qui a pour associé avoué un "membre du mouvement des droits changeurs", c.-à-d. Antoine B. (188C17).
Je n'ai pas étudié "Al Abdal" directement, car je sais par expérience qu'il faut ne pas paraître sur des sites dont l'origine se dissimule avec précaution. Je l'ai étudié par les copies d'écran d'un ami qui s'est donné un mal fou pour mettre tout ça sur papier.
Je souhaite bonne réussite à votre très difficile mission, que vous voulez aussi fraternelle que possible, mais que vous devez aussi défendre contre les contempteurs et les détourneurs.
Je vous confirme toute l'estime que j'ai pour vous, frère Michel, homme patient et sage s'il en est.
Alex J.

Réponse :
Mon frère Alex, merci pour ce long commentaire qui est en effet le premier de ce genre dans mon blog, mais je n'ignore aucune des choses que vous me dites ici, et par surcroît je sais aussi d'autres choses que vous ne citez pas. C'est une affaire qui a déjà fait l'objet de maintes conversations et autres types de communication entre mes frères, mes sœurs et moi.
Merci de voir en moi quelqu'un de "patient et sage", mais je ne suis pas sûr de répondre comme il faudrait à ces qualificatifs. Il peut m'arriver d'être ou de paraître soudain impatient et audacieux.
Je m'efforce cependant de réfléchir, de m'informer, ce qui n'est pas toujours facile et qui demande souvent du temps.
J'ai un jour adressé à "Al Abdal" un message par le canal de son bouton "Contact", mais je n'ai jamais reçu de réponse. Dès lors qu'un éditeur de site invite au contact mais ne répond pas aux contacts, c'est qu'il entend faire toutes choses à sens unique et la prudence s'impose au nigaud qui comme moi a pensé qu'il suffisait de frapper à la porte pour qu'on lui ouvrît. Les gens qui édictent une doctrine, par surcroît en violant le copyright d'un ouvrage comme La Révélation d'Arès, sans accepter de dialogue, sont toujours dangereux. Ne pensez pas que je sois dupe de cela. Mais enfin, tous les hommes sont frères, même ceux qui se cachent sous des noms comme "Al Abdal", ce sont des êtres chargés de leurs corps, de leurs vies, de leurs destins comme je le suis moi-même, leurs problèmes ne sont pas simples non plus; et le Sermon sur la Montagne me demande d'aimer ceux-là aussi (Matthieu 5/44). Aimer l'opposant n'est pas se livrer à lui, ni tomber sous ses coups, et de ce fait l'affaire qui oppose à lui demande à être bien réfléchie. Cette réflexion est en cours.
Ce blog, qui est le demi-sujet de la présente entrée 200, s'efforce de donner à ses lecteurs à comprendre La Révélation d'Arès qui, par la Sagesse du Créateur, est relativiste. Relativiste à l'évidence et de sorte qu'on ne peut fonder aucun dogme, aucune idéologie sur son contenu. Le Créateur voit tous les hommes comme ses Enfants, ne se préoccupe pas de ce qu'ils croient, de la façon dont ils prient, de ce qu'ils mangent ou s'interdisent de manger, etc., mais Il cherche comme un Père cherche, à ce que ses Enfants (en simplifiant) reviennent à son Image et Ressemblance (Genèse 1/26) , c.-à-d. reviennent à l'amour, au pardon, à la paix, à l'intelligence libre de préjugés, car ce sont là les moteurs qui Lui ont procuré sa Puissance créatrice, sa Lumière et sa Sainteté, qu'il veut partager avec nous. Pourquoi veut-Il ainsi honorer des êtres qui, à bien y regarder, ne valent pas chipette, Lui crachent même à la Face ? Pardi, par Amour ! Je ne peux pas moins faire moi-même que de considérer toute affaire contrariante autrement qu'avec amour. Je ne peux pas glisser d'un état prophétique au sens le plus noble et universel du terme à un état prophétique au sens religieux étroit et ainsi mettre en danger les âmes mêmes que j'ai aidé à naître en les parquant dans un enclos idéologique, radicalisé. Je crois que Mouhamad a été un prophète lui aussi au sens noble et universel et je suis sûr que c'est parce que le Coran n'en fait plus qu'un prophète au sens religieux du terme que le Coran, pas plus que la Bible, n'est cité dans La Révélation d'Arès. La Bible et le Coran sont des produits humains, même si ici et là ils contiennent la Parole du Très-Haut. La Révélation d'Arès est un pur produit divin, je l'atteste. On se trouve donc là dans une situation de dépassement qui invite à une réflexion dépassante. Ce n'est pas quelque chose de facile, croyez-moi !
Il convient que la vérité éclate toujours. Comme la vérité vraie ne peut être qu'habillée d'amour, elle est décuirassée, désarmée. Notre monde n'est pas du tout, mais alors pas du tout, habitué à cette "nouveauté". Vous me flattez en me trouvant "prudent et sage", mais à défaut de l'être, je me dois de ressembler le plus possible à quelqu'un de prudent et sage. Alors, je réfléchis.
Merci de tout mon cœur pour votre commentaire, frère Alex. C'est vous qui me paraissez "prudent et sage" en n'étudiant pas "Al Abdal" directement sur le site, de peur sans doute de voir votre Internet Protocol Address ou adresse IP connue du propriétaire d'"Al Abdal". Je n'aurais, pour ma part, jamais pensé à ça. Homme droit, franc, loyal, je suis naïf, et vous avez peut-être raison de me pousser à un minimum d'astuce et de pugnacité.

28sep18 200C39
Mon frère Michel,
Faites bien attention à ce que vous dit Alex [200C38] !
C'est parfois difficile de vous prévenir de problèmes, car vous parlez toujours de pardon et d'amour!
Les choses dans ce cas ne sont pas vites résolues et les mauvaises plantes peuvent pousser et prendre racine. Quand de mauvaises plantes arrivent à la vue, il vaut mieux les retirer tout de suite, pour qu'elles ne perturbent pas leur environnement.
La pelle est préférable à la pioche!
Guy B. de Belgique

Réponse :
Merci, mon frère Gy, pour votre sollicitude.
Je "parle toujours de pardon et d'amour", parce que je ne peux pas prôner le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7) comme base d'accomplissement de la pénitence et ignorer, quand ça m'arrange, l'amour et le pardon qui imprègnent cette prédiction célèbre que fit Jésus au Saint Nom du Père, Lui-même le Miséricordieux, le Clément.
Gandhi pratiquait la non-violence, qui était sa manière d'accomplir l'amour et le pardon, et je sais très bien qu'aimer et pardonner est toujours un risque. Ce risque Jésus l'a couru jusqu'à la croix. Il n'eut pas tort d'aimer et pardonner jusqu'à la croix ; il eut seulement tort d'aller à Jérusalem parce que c'était une imprudence vraiment déraisonnable et que par là il manqua probablement à sa mission qui n'était pas d'excuter les rites juifs, en l'occurence la célébration de Pâques à Jérusalem, mais d'appeler à l'amour et au pardon un monde rétif à ces notions et qui préférait toujours donner le premier coup plutôt que d'avoir à pardonner le coup qu'il pouvait recevoir: Si tu veux la paix, prépare la guerre, etc.
Alors, suis-je allé imprudemment à Jérusalem en ne chassant pas de notre assemblée Antoine B. tout de suite après ce qu'Alex appelle "l'échange dramatique" de la page 188 de ce présent blog en 2017 ? Non. Je n'ai pas commis d'imprudence fatale ; l'imprudence fatale aurait été là de tout casser. Je n'ai pas chassé d'entre nous Antoine B., Nazih et Douad H. Ils ne sont pas à mes yeux ce que la Parole d'Arès appelle des traitres (Rév d'Arès 37/9, xL/2). Ils cherchent et cherchant se demandent sincèrement si je ne me trompe pas. Tous peuvent venir au Pèlerinage quand ils veulent, demander à me parler quand ils veulent, je les accueillerai avec joie. Je crois absolument que l'amour est sagesse, car il évite de fermer des portes plus tard trop difficles ou impossibles à rouvrir. Je pouvais certes me formaliser de ce qu'ils avaient, Nazih, Daoud, Antoine et consorts, organisé leur "mouvement des droits changeurs" sans m'en informer, mais enfin, si le fait de ne pas comprendre qu'il vaut mieux suivre ce que dit un prophète vivant et d'interpréter la Parole à sa façon était un péché impardonnable et sanctionnable, ne retomberions-nous pas justement dans ce que La Révélation d'Arès déplore et invalide, la religion obtuse ou dogmatique ? Nous stopperions notre travail de récupération de l'intelligence spirituelle (32/5).
Soyez rassuré, frère Guy. Je cours un risque — mais la foi est toujours un risque puisqu'elle demande de croire sans preuve — mais c'est un risque prophétique.

28sep18 200C40
À propos du commentaire 200C28.
Je ne sais pas bien exprimer ce que je pense ou ce que je ressens, mais c'est comme une force irrésistible qui me pousse parfois à vous adresser un commentaire, la conviction profonde depuis la création de ce blog que j'appartiens à un mouvement prophétique, le besoin de partager mes pensées, réflexions, de vous permettre par ces échanges de nous donner votre crache (Rév d'Arès xxiii/7/9), de nous nourrir ô combien !
Écrire c'est un peu se mettre à nu devant ses frères, comme en moisson en binôme. La pieuse gente resserre ses liens en se connaissant intimement, spirituellement, au sens biblique ; elle peut mieux choir [Rév d'Arès xLv/13], unie, forte de ses liens. Ce blog y aide, j'en suis convaincue.
Un chantier que j'ai commencé, mais auquel je ne puis donner la priorité actuellement, serait de faire ressortir toutes les phrases "pépites" ou "choc" de ce blog —  il y a là des raccourcis extraordinaires — et d'en faire un petit ouvrage, un peu à la manière de certains livres de pensées, qui ont l'avantage de se lire facilement, ou comme Jacques Chancel l'a présenté dans " N'oublie pas de vivre", de courts extraits qui tiennent en haleine le lecteur. Je pense que ce serait une manière de vous faire connaitre dans le monde et de donner envie d'en savoir plus, de lire la Parole qui vous habite depuis 1974 et 1977, et qui habite maintenant dans vos disciples et apôtres.
Je vous embrasse de tout mon cœur.
Nicole D. du Rhône

Réponse :
Merci, ma sœur Nicole, pour ce commentaire qui est le contre-pied de ce qu'Antoine B. dit en 200C28.
Antoine a une opinion plutôt négative de mon blog et je le crois sincère. Il oublie sûrement qu'un blog n'est pas un traité, un ouvrage pensé, mais un lieu d'échanges entre des humains de niveaux très divers, échanges souvent un peu brindezingue autour d'un thème — En l'occurence La Révélation d'Arès.
C'est ainsi que je conçois mon blog, ni comme une dissertation ni comme une disputation, mais comme un lieu d'échanges légers sans être pour autant un forum comme je le précise à la page index (ou d'accueil). Partant de là on y trouve un peu de tout, du médiocre comme ce que vous appelez des "raccourcis extraordinaires." Un jour, quelqu'un, vous, un autre, une autre ou d'autres élaborera un recueil de ce qui mérite peut-être d'être conservé pour la postérité. Je ne suis pas écrivain et j'ai même souvent des difficultés à exprimer ma pensée — Ohé ! La-haut ! Pourquoi es-Tu descendu chercher le minable que je suis ?! — mais enfin je m'efforce d'y mettre toute ma conscience et d'y remplir le rôle que le Père m'a confié. Les gens qui me désapprouvent sont des millions. Il n'y a pas seulement Antoine, et encore ! j'aime Antoine, il est mon frère quelque peu gourmé, froid, improbatif par moments, mais bon ! c'est son caractère et je le crois un homme bon. Je ne peux malheureusement pas le suivre sur beaucoup de points ; j'en suis peiné.
Je vous souhaite une heureuse mission à Lyon.

28sep18 200C41
Il fut un temps où, à Paris, il courrait un bruit : "Il ne faut pas mettre le blog du Frère Michel sur nos tracts (à l'époque freesoulblog.net). Le Frère Michel a beaucoup de travail, ça va le fatiguer, etc." Je n'ai jamais écouté.
Merci, frère Michel, pour votre blog très précieux pour nous, toute l'humanité et pour les générations à venir qui y puiseront l'Eau Grasse. Elle (Qui) ne sèche pas (Rév d'Arès xxii/16).
Je vous mets en lien la courte vidéo que j'ai faite le 15 aout 2018 à Arès à la fin du Pèlerinage de Feu qui m'apporte beaucoup de forces spirituelles.
Je cite aussi les versets suivant du Livre qui pour moi correspondent à votre prophétisme et celui de tous nos sœurs et frères, de tout apôtre de l'idéal qui est un maillon de la longue chaîne prophétique depuis la chute d'Adam (Rév Arès 2/15, vii/8-13).
Ta voix sonne (à) la cloche.
Pure, (ta voix) sonne.
Juste prophète, (va) les mains devant !
(Tes mains) donnent, (mais l')argoule prend.
(Re)jette l'encens(! Il) brûle.
(Un) chant (sur) ta langue (est Ma Parole accomplie) avec zèle!
Tu parles aux frères, tu parles au Saint; ta voix (est) étalée.
L'air vole (comme) une vague (jusqu'à Moi); Mon Œil (s')ouvre.
L'air, ta voix (en) est le maître; l'air porte ta voix au(x) frère(s).
Le(s) frère(s) pren(nent) ta voix; le Bon (t')écoute aussi, il dit : "Tu es le juste, la bonne pensée.(Rév d'Arès xxxvii/1-9).
Didier Br. d'Île de France

PS: Pour info : Quand on tape "Michel Potay" sur le moteur de recherche Google, c'est votre Blog qui apparaît en premier !


Réponse :
Merci pour la vidéo du clocher de la Maison de la Sainte Parole, qui sonne à l'heure de la prière le 15 août 2018, que vous avez filmé avec votre appareil photo, me semble-t-il. Ça bouge un peu, ce n'est pas du grand cinéma, mais c'est un Pèlerin d'Arès qui sur place a enregistré cette image et cela m'émeut.
Les recommandations qui circulent pour m'épargner un surcroît de travail partent d'un bon sentiment et j'en suis reconnaissant à ceux qui les diffusent. Vous, me dit votre commentaire, vous ne les avez "jamais écoutées". De toute façon, frère Didier, je ne fais pas plus de travail que je ne peux. Il y a bon nombre de vos commentaires ou courriers de vous que j'ai dû laissés sans réponse. Le surcroît, c'est inévitable, passe souvent dans les oubliettes. Je travaille encore quelque douze à treize heures par jour à un âge où l'immense majorité de mes frères humains contemporains sont à la retraite depuis belle lurette, et de plus, la nuit je dors.

28sep18 200C42 
Les deux réponses 200C37 et 200C38 que vous faites concernant notre frère Antoine.B. m’ouvrent grandement la conscience. Elles me font plonger en profondeur au fond de moi-même, mon œil s’ouvre (xxviii/27), ma pénitence évolue.
Oui, votre idée de créer ce blog, vous a sorti de l’isolement et surtout [vous a permis] de mieux faire comprendre la Parole et [m'ont permis de] recevoir vos très précieux enseignements qui me font grandir [et m'aident à monter] vers les Hauteurs Saintes (Rév Arès 36/19).
Depuis quelques jours, je pense à vous lorsque vous dites : "Je ne sais pas pourquoi Dieu m’a choisi pour être son prophète, il a sûrement pris un chapeau plein des noms de hommes [écrits sur des petits papiers] et c’est mon nom qui est sorti ! Voici ce qui est venu dans mes pensées bien qu'avant que de ton père tu n'entres dans
les entrailles maternelles, Je t'ai réservé à Mon Service (Rév Arès 2/20).

Lorsque vous étiez démissionnaire de l’Église Orthodoxe, vous avez acquis à Arès les bâtiments pour y vivre avec d’autres sœurs et frères le christianisme des origines, vous étiez donc prêt pour cela. Alors, je me dis que le Père vous a entendu et vous a envoyé Jésus et c’est manifesté lui aussi. C’est ainsi qu’à votre suite les Pèlerins d’Arès, plus particulièrement le petit reste (Rév Arès 26/1), s’appliquent à vivre le Sermon sur la Montagne, le Christianisme des origines et comme vous l’avez écrit, nous sommes le laboratoire d’essai du monde changé (28/1).
Idée de tract ou d'affiche :
1974 &1977 Jésus et Dieu se manifestent à Arès à Michel Potay pour relancer le christianisme des origines. Rejoignez le laboratoire d’essai des Pèlerins d’Arès afin de vivre ensemble le Sermon sur la Montagne, car la Vérité c’est que le monde doit changer (Rév Arès 28/7).
Merci à Sœur Christiane pour son dévouement au service de Mikal et de La Parole.
Didier Br. d'Île de France.

Réponse :
Encore vous ! Merci pour ce nouveau commentaire, frère Didier.
Une petit erreur : Je n'étais pas "démissionnaire de l’Église Orthodoxe" quand j'ai "acquis à Arès les bâtiments pour y vivre avec d’autres sœurs et frères le christianisme des origines." J'étais seulement démissionnaire du poste d'exarque qui m'avait placé, moi un Français, sous l'autorité directe d'un évêque résidant dans une agence de presse soviétique Novosti au Moyen Orient, me plaçant donc directement sous l'autorité de Moscou à l'époque. Mais j'appartenais toujours au clergé orthodoxe et j'étais en attente d'un nouveau poste que j'espérais bien en France.
Merci de rappeler que le blog m'a sorti de l'isolement. De toute façon, ce n'était pas d'isolement que nous parlait Antoine B. dans son commentaire. 200C28.

30sep18 200C43
Votre blog n'est qu'un attrape-cons. Dieu n'existe pas. La vie après la mort n'existe pas.
Vous dites : "Je ne mourrai pas comme un chien. Mon corps partira en pourriture, mais mon âme — si j'en ai une — s'élèvera et entrera dans la Lumière en attendant que je revienne sur terre dans une enveloppe transfigurée ressuscitée au Jour de Dieu" (Extrait de votre réponse à ma lettre vous disant que vous étiez un mystificateur). Mais vous mourrez comme un chien.
Les plus grands scientifiques savent et ont prouvé, preuves à l'appui, que l'homme n'était qu'un animal, naissant, vivant et mourant comme un animal.
Je vous plains.
Jacques R.

Réponse :
Merci de me plaindre. Plaignez-moi, ô frère Jacques, mais d'être un pécheur ! Plaignez-moi de ne pas être le pénitent idéal que je voudrais être.
Quant aux "grands scientifiques" qui selon vous "savent et ont prouvé, preuves à l'appui, que l'homme n'était qu'un animal, naissant, vivant et mourant comme un animal," vous vous trompez.
Voilà un grand scientifique qui, quoiqu'il adhérât à aucune religion, croyait en la vie après la mort :

30sep18 200C44
Je ne comprends pas que vous continuiez d'accepter des frère qui sont musulmans ou qui, c'est pire, sont devenu musulmans après avoir été des Pèlerins d'Arès.
Je pense à Antoine B. que vous déclarez comme votre frère et votre ami, alors qu'il suffit de le lire pour voir qu'il vous enferme dans la tour des aveugles et des pauvres types qui se donnent du mal (il ne discute pas le mal que vous donnez comme prophète) pour crier leur croyance et leur espoir, mais qui n'auraient, insinuet-t-il, rien compris à la bonne façon d'être prophète.
Lui il se présente comme quelqu'un qui a compris ça, bien qu'il reste muet sur la bonne façon de faire. Il vous laisse dans la bouillasse et dit que vous ne savez pas nager mais il ne vous montre pas comment y nager.
Savez-vous que pas plus tard qu'hier une Irakienne, Tara Fares (photo), a été assassinée dans la rue à Baghdad tout simplement parce qu'elle était Miss Irak 2014 et était mannequin dans le stype occidental, considérée comme une putain par les vertueux Musulmans ? N'avez-vous pas compris que c'est ça l'islam, un monde de fanatiques très fiers d'être des Musulmans, les soi-disant vrais fils de la vérité selon eux, et qui, à l'occasion et pourvu qu'ils aient un révolver (ce qui ne manque pas en Irak) et la gachette facile, peuvent tuer les Musulmans leurs frères qui ne se comportent pas comme le veut le Coran.
L'Islam est une religion barbare. Voyez Daech ! Vous ne devez pas accepter dans votre communauté des barbares ou des amis des barbares. Vous vous discréditez.
H. qui rejette "Al Abdal"

Réponse :
Ce blog est un blog, pas un lieu de polémique et d'accusations. J'ai hésité à afficher votre commentaire et puis je le fais ce matin parce que vous n'êtes pas le premier à me dire ce que vous me dites, notamment en ce qui concerne notre frère Antoine. Mais je ne peux accepter que vous assimiliez Antoine B. aux assassins de Tara Fares, pas plus que je ne pourrais accepter que, sous prétexte que je suis chrétien, je puisse être assimilé aux assassins qui prirent comme base morale de leurs crimes le saint Évangile, des Croisés à l'Inquisition et aux Massacreurs de l'IRA (Irlande).
Nous Pèlerins d'Arès sommes des chrétiens au sens très simple et totalement dédogmatisé du Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7) que je considère comme le Fond de l'Évangile Palestinien tel qu'il nous est parvenu. Je crois qu'on peut être pleinement chrétien dans ce sens dépouillé. Je crois de même qu'on peut être musulman dans un sens dépouillé simplement en puisant aux sources de l'accomplissement de Fond trouvé dans les sourates qui font partie de ma prière quotidienne (voir "Ma Prière au Pèlerinage", si vous n'avez pas ce petit opuscule, je peux vous l'adresser, H. qui rejette "Al Abdal").
Pas plus que je n'accepte l'intégralité de la Bible, Ancien et Nouveau Testament, je n'accepte l'intégralité du Coran où des livres d'hommes ont été à l'évidence introduits, soit des hadiths, soit des régles politiques et juridiques qui faisaient l'affaire des pouvoirs du temps où l'Islam s'implantait irrésistiblement dans le monde arabe et où les rois et les juges s'efforçaient de ne pas perdre toutes leurs prérogatives tout en devant faire face au Grand Vent de Dieu qu'avait fait souffler le prophète Muhammad sur son peuple. Ç'avait été exactement la même chose dans la religion dite "chrétienne". quand Constantin au IVe siècle fut dans l'impossibilité d'empêcher le Vent qu'avait fait souffler Jésus sur la Méditerranée mais s'arrangea pour que fussent préservées ses prérogatives impérales.
Ceci dit, je refuse ce genre de prérogatives en islam comme en christianisme. Croyez-vous qu'ils étaient des chrétiens ces Irlandais (l'IRA) en guerre contre l'Ulster Britannique il n'y a pas si longtemps et qui massacraient des Protestants parce qu'ils n'étaient pas conformes aux idées catholiques en cours dans l'Irlande du Sud ? De même, les Musulmans qui prennent les armes pour des raisons dissimilaires politiquement ou socialement mais similaires sur le fond : "T'es pas comme moi, je te tue" (Daech par exemple) ne sont pas des Musulmans au sens de la "Clémence et de la Miséricorde" qui est le sublime cri prophétique qui couronne chaque sourate du Coran ! Le ou les pauvre(s) assassin(s) de Tara Fares, Miss Irak 2014, assassinée hier, n'était que le(s) confrère(s) en fanatisme de n'importe porteur de bombe irlandais de l'IRA dans les années 70 et 80. Ni l'un ni l'autre ne sont conformes aux très nobles et généreux principes à la base de leurs religions. Je n'ai rien contre mes frères musulmans et le prophète Mouhamad qu'ils reconnaissent comme le reconnaît la Parole d'Arès, mais j'éprouve contre le Coran (que ne cite pas la Parole d'Arès) des prudences légitimes.
"Al Abdal" est sur le web un site, créé et géré par je ne sais qui, dont notre frère Antoine B. est probablement un lecteur, voire même un collaborateur, peut-être le créateur ou co-créateur, qui a le droit d'exprimer librement ses idées. Je ne saurais l'en empêcher ; je comprends que La Révélation d'Arès, Cri passionné de Dieu, soulève des passions chez les hommes. Par contre "Al Abdal" publie La Révélation d'Arès dans une version qui est la sienne, avec des annotations qui sont les siennes et non celles du prophète d'Arès, et je trouve extrêmement triste que son auteur ait agi ainsi sans en avoir parlé auparavant avec le prophète. Dans "Al Abdal" la volonté d'anonymat, de déclaration à sens unique sans échange, sans débat, sans réflexion commune, sans confiance mise dans le prophète d'Arès, et qui ne répond pas à ceux qui lui écrivent, me semble démontrer une volonté aveugle d'affirmation sans appel et cela seul me met évidemment en éveil. Ne me croyez pas endormi devant "Al Abdal". L'auteur de ce site n'est probablement pas un être méprisable, mais il agit de façon méprisable.

30sep18 200C45
Bonjour cher Mikal,
Je me lance.
Comme Antigone nous avons accepté de nous laisser emmurer par ce monde matérialiste qui nous entoure ! Par contre, si nous l’avons accepté, c’est bien pour le faire tomber de l’intérieur (mur) non pour y mourir.
Au contraire, c’est pour retrouver la Liberté, la Vie.
Qui est emmuré ? Nous ou le monde qui se croit du bon côté, enfermé dans sa prison mentale, mais ne voit plus la lumière ? Il a construit des citadelles qu’il croit imprenable pour se protéger. Mais il n’est plus libre, il a peur du dehors, de la liberté !
Libre de quoi, va me dire le passant, il ne sait plus ce qu’est la liberté, il faut tout lui réapprendre.
Toute citadelle finit par tomber un jour. Je sais que la moindre faille, le plus petit trou peut laisser passer un infime rayon de lumière, lumière du Livre que transmet l’apôtre. Ces rayons finiront par faire fondre la glace, et l’eau qui en découlera rongera les fondations du mur du mal et de l’ignorance.
La citadelle s’écroulera sur elle-même et les yeux des hommes s’ouvriront sur tout autre chose !
Alain J. du Rhône

Réponse :
Oui, frère Alain, voilà qui est bien dit : "Nous avons accepté de nous laisser emmurer par ce monde matérialiste qui nous entoure !" Mais "si nous l’avons accepté, c’est bien pour le faire tomber de l’intérieur (le mur) non pour y mourir." Merci, mon frère Alain, pour ce simple et juste commentaire.
Nous vivons dans un monde politique, juridique, religieux, qui s'invente et construit sans cesse des machinations pour subsister, parce qu'en fait rien n'est jamais résolu, tout est sans cesse à refaire. Il suffit d'écouter les discours et les prêches pour comprendre qu'aucune idéologie n'a réussi, politique ou légaliste, aucune Parole de Dieu n'a été accomplie. Les prêcheurs politiques, juridiques ou religieux sont sans cesse en train de nous dire qu'il faut faire ce qui n'a pas été fait, réussir ce qui n'a pas réussi, rendre meilleur ce qui n'a pas été bon, qu'il faut plus d'argent parce qu'il n'y en avait pas assez, faire de noluvelles lois parce que les anciennes ne suffisaient pas, etc. Donc, en effet, à l'extérieur du mur derrière lequel on nous emmure rien ne fonctionne bien. Antigone n'a pas trouvé d'autre solution que de se pendre à l'intérieur de l'emmurement, mais nous, nous allons y faire éclater une Lumière telle que sous son intensité l'emmurement se descellera, les pierres ou les briques tomberont. Nous sommes comme les termites du monde.
Le monde a écouté son bruit jusqu'à ce qu'il se confonde avec la nuit au fond des océans et là il est devenu aveugle, comme ces poissons abyssaux monstrueux, qui dépensent une énergie folle sous des pressions fantastiques, 300 ou 400 kg/cm², pour trouver à manger. Quoi ? Presque rien. Comment ce monde peut-il revenir à la surface, à la Lumière ? Il le peut en attendant que nous l'émettions, cette Lumière, puissante et brûlante, derrière la paroi emmurante, pour qu'elle nettoie tout. Vous avez trouvé là une belle image, frère Alain. Merci encore.

30sep18 200C46 
Bonjour Frère Michel,
Merci de nous donner l'exemplarité de ce saut qui ne se négocie pas, celui de l'amour, du pardon, de la paix, et de l'intelligence libre de préjugés.
La voilà la "certitude" !
Petit à petit nous y arriverons dans la force puisée à notre pénitence.
Affectueusement.
Michel M. de l'Île de France

Réponse :
Merci, frère Michel, pour ce commentaire bref et beau. Il vient avec l'élégante et étonnante beauté courte, quelques coups de fusain ou charbon, de ces dessins, qui me sidèrent par leur art bref, d'animaux au fond des cavernes. L'art est déjà par lui-même hors du temps. Oui, vos quelques lignes me font l'effet de ces fresques rupestres qui disent tout en quelques traits, où il n'y a presque rien, ce rien qui est tout, tout ce qui vit, et qui nous convainc que l'homme qui a tenu le calame traceur voilà quelque milliers d'années vit encore en chacun de nous, car il a fait vivre là ce que nous cherchons : la Vie.

L'avenir en dogmes, en paroles théologiques, nous n'en voulons pas. Il n'existera jamais. La toxicité intellectuelle des représentations du futur nous a déjà tués dès que nous voulons nous obstiner à y croire. Elles n'ont rien de spirituel. Quand je dis : "Le paradis selon le Coran avec ses coussins, ses fruits, ses houris aux grands yeux nous servant des boissons au bord de cours d'eau brillants comme des rivières de diamants, nous n'en voulons pas. Ce n'est que le déport maladroit et stupide, purement imaginaire, du confort terrestre vers l'invisible ; impossible, Dieu ne peut pas parler ainsi ! On me répond doctement : "Mais ce n'est qu'une image, une métaphore..." Je réplique : "Ce n'est pas ça qui me préoccupe, parce que de métaphores la Parole est pleine, puisqu'elle doit employer une parole humaine insuffisante.
Non, ce qui me fait mettre en doute de nombreuses paroles stupides du Coran ou de la Bible, ce n'est pas la métaphore, mais c'est qu'elle ne tient pas compte du Vrai. Le Vrai, c'est que, tôt ou tard la mort stoppe le cœur, nous projette hors de notre peau, et qu'alors l'os rit dans les plis de la coute, il rit parce que la vie par l'âme s'est évadée, élargie dans l'immense, l'interminable, parce que la Vie au-delà se partage dans l'immense Bouche du Père, aussi grande que l'infini, sur sa Dent qui n'a ni racine, ni commencement, ni fin (Rév d'Arès xLvi/2-4), dans le miroir sans fin ni description où se reflète la Vie comme déjà l'homme rupestre, très habilement, pas de la maladroite façon figurative, mais avec l'art de la continuité éternelle savait rendre la vie sans fin... Cette fresque de la grotte Chauvet rend la réalité de la vie éternelle plus réelle que n'importe quelle parole dans la Livre de Dieu. Merci l'ancêtre !
Oui, "ce saut qui ne se négocie pas, celui" que va provoquer en chacun de nous la pénitence vécue "de l'amour, du pardon, de la paix, et de l'intelligence libre de préjugés," oui, "voilà la certitude" de l'indicible, de l'indicible qui ne peut dire en mots à l'homme rencontré dans la rue ce que nous voulons lui dire, et qui pourtant dit tout. C'est là que nous sommes emmurés comme Antigone ! Le monde derrière la paroi emmurante n'entend pas... pas pour le moment, mais nous ferons tomber ce mur, nous serons entendus et visibles tôt ou tard.
Les paléontologue ne comprennent sûrement pas grand chose à cette fresque au fond de la grotte Chauvet, mais nous, nous avons compris ce que notre ancêtre y a dessiné... ou écrit... ou dit au sens fort. Cette fresque n'est qu'un immense idéogramme. Votre commentaire est lui aussi comme un idéogramme.
Notons que c'est dans une grotte, selon Sophocle, mais oui, que Créon fit emmurer Antigone. Peut-être était-ce celle-ci. Peut-être dessina-t-elle cette magnifique fresque avant de se pendre, de se pendre non pour mourir mais pour retourner chez elle. Là-haut !

01oct18 200C47
Je change de sujet sans en changer, parce que je me demande si Créon qui fait emmurer Antigone n'est pas un nègre, un noir qui a la haine des blancs (Arabes compris) et qui pour cette raison laisse pourrir le corps de Polynice et emmurer Antigone qui sont blancs, mais honore Étéocle qui est noir
Il y a en France, oui, en France un rappeur nègre, Nick Conrad, qu'on laisse chanter ses horreurs, notamment un rap intitulé "PLB" (initiales de "Pendez les Blancs !"), qui appelle à pendre les Blancs et à tuer les bébés blancs dans les crèches. J'aimerais bien savoir ce que vous en pensez, frère Michel !
S'agit-il d'une plaisanterie macabre prétendument artistique ou d'un appel à la haine et au meurtre. Bien sûr, à tous les coups, ce rappeur haineux va se tirer des flûtes en prétendant que c'est de l'art pour réveiller les consciences. Ben pardi ! Et les whitties socialistes (Nick Conrad appelle les blancs des whitties en réplique aux blackies), les copains des Africains qu'ils veulent absolument accueillir en France appuieront Nick Conrad en affirmant qu'il s'agit seulement d'une œuvre poétique de déconstruction antiraciste, parce que le rap, c'est "bien", c'est "humain" ça, c'est "la vérité de demain". On confond l'appel au meurtre sur fond de haine raciale véhiculé avec l'humanité.
Mais si vous, frère Michel, vous alliez dans les salles de spectacle chanter un rap initulé PLNJ : "Pendez les Noirs et les Juifs !" on vous arrêterait tout de suite pour incitation à la haine raciale. Lui, Nick Conrad il peut chanter ce qu'il veut, parce que pendre les blancs, c'est bien, c'est juste, c'est tout ce que les blancs méritent.
Je vous le dis : Créon était noir et Antigone et Polynice étaient blancs. Le racisme c'est aussi simple que ça, mais un noir qui hait les blancs, c'est pas du racisme. Un jJuifs qui hait les Arabes musulmans, c'est pas un raciste. Un raciste, c'est un blanc qui hait les Juifs ou un Arabe Palestinien qui réclame son droit à la terre sur laquelle il vit. Ce monde me dégoûte. Qu'est-ce qu'on peut faire ?!
Bahdja M. de Marseille

Réponse :
Je ne vous connais pas, ma sœur Bahdja, et j'ai hésité avant de publier votre commentaire, mais après réflexion, après avoir prié (Rév d'Arès 39/2), j'affiche votre commentaire parce qu'il y a au fond de vos lignes comme une détresse qui m'émeut et qui me fait considérer cette détresse avant la violence de vos propos.
J'ai pris aussi des informations avant d'afficher votre commentaire. Dans le rap initulé "PLB", en effet, Nick Conrad  parle notamment de "tuer des bébés blancs" : "Attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge, petits et grands" chante-t-il. C'est horrible et l'on peut penser que cet homme-là est mentalement dérangé. C'est à voir !
Mais vous oubliez de dire que Nick Conrad a été arrêté et interrogé par la police et a reçu une convocation devant le tribunal correctionnel de Paris qui le jugera le 9 janvier pour "provocation directe à atteindre à la vie". Nick Conrad a froidement déclaré aux journalistes : "Je pense qu'un texte mérite d'être regardé en profondeur et pas simplement en surface... Ce que j'ai à dire est important." Maladresse d'écriture ? Inconscience de la gravité de l'appel au meurtre ? Délire psychiatrique ?
En poussant ma recherche d'information j'ai appris que Nick Conrad commence de chanter son clip avec une mise en scène où il allume une cigarette devant un blanc pendu à une corde, puis ensuite des séquences au cours desquelles, notamment, il enfonce un revolver dans la bouche d'un blanc ligoté au fond d'un coffre de voiture, avant de tirer pour lui faire sauter la cervelle. À première vue, cet homme est un criminel qui singe déjà le meurtre qu'il va commettre ou qu'il pousse quelqu'un à commettre réellement. À des journalistes Nick Conrad a déclaré : "Je ne reviens pas sur ce que j'ai dit, je ne le regrette pas, je le pense vraiment mais ce n'est pas blessant, ce n'est pas violent." Est-ce cynique et barbare ou faut-il chercher plus en profondeur ?
Tout paraît condamner sans conteste possible le rappeur haineux, mais je tique ou rechigne devant la dangerosité de ce clip de neuf minutes ; je calme mon dégoût primaire en me posant beaucoup de questions, notamment je me demande s'ils n'ont pas partiellement raison, ces journaux qui ont publié qu'on n'était pas sûr que ce clip soit vraiment nocif et que "ce type de discours n'est plus du tout marginal dans certains quartiers de Paris et de Marseille, que la violence y est de plus en plus enracinée et précoce, que la déculturation de masse fait des ravages et profite peut-être davantage au système auxquels nous blancs appartenons qu'aux déculturés supposés gâtés par la République, mais qui sont en fait traités comme des chiens auxquels on donne avec bonne conscience la niche et la gamelle..
Ce clip est horrible en première écoute, mais est-il réellement ressenti comme tel par toutes les couches de population ? La souffrance sociale de certains n'a-t-elle pas émoussé leur sensibilité aux mots et, pour aller plus loin, le français qu'ils parlent est-il notre français ? Je creuse plus encore la question, je dis : Quand on se sent condamné à vivre de chômage, de débrouillardise, quand faire des études et trouver sa place dans la grande famille humaine est devenu impossible, bref, à ceux ainsi condamnés à une mort sociale, que peut signifier la mort par pendaison des autres, blancs ou autres ? Je me pose la question, je ne peux y répondre par une condamnation, parce que je sais bien que ces gens souffrent. De quoi ? D'un évident manque d'amour, de solidarité, de partage.
C'est là vraiment, oui vraiment, que je vois que les pouvoirs qui nous ferment les portes des media, à nous qui prêchons l'amour, à nous qui ouvrons nos bras aux hommes, cette censure qu'on nous impose est tout aussi raciste que le racisme de Nick Conrad envers les blancs, parce que nous Pèlerins d'Arès pouvons contribuer à apporter paix, amour, pardon, plan de partage dépolitisé avec toute l'humanité, et que nous empêcher d'être entendus est inique, inéquitable, alors que nous offrons aux hommes Ce Que leur offre le Père : le Bien sans politique, sans religion, sans idéologie.
Par ailleurs, le genre de rap qu'est "Pendez les Blancs" n'est-il pas le signe avant-coureur d'une explosion dans les milieux émigrants les moins favorisés ? Ces frères et sœurs humains ne sont-ils pas des laissés-pour-compte, des parias, des exclus ? Pour ma part, je suis opposé à toute forme d'atteinte à la liberté d'expression, de censure, parce que l'immédiateté condamnatoire est pire que la patience apparemment trop indulgente. Aujourd'hui je sais que pour certains, parmi lesquels je me range, interdire c'est victimiser et il ne faut pas victimiser. Il faut réfléchir en frère aimant à l'horreur que rappe l'autre frère, même si elle nous déplaît. C'est en ouvrant le dialogue avec Nick Conrad et ses frères noirs qu'on fera avancer les choses, mais pas en le condamnant à cinq années de prison (peine prévue par la loi). Je suis de ce bord, même si ça fait s'indigner les bourgeois, je me dis comme Jésus se le disait en prêchant l'amour pour tous qu'il faut entrer dans l'ère de l'intelligence spirituelle et bannir l'intelligence juridique, politique, religieuse, traditionaliste, moraliste. Il faut sortir de l'ère de l'indignation sans lendemain. Même vous qui, je suppose, est une enfant de Palestiniens qui souffrent devant les Israëliens, vous devez ne pas haïr ceux qui, même s'ils se trompent, croient sincèrement avoir des droits sur vous. Vous devez acquérir la patience et l'obstination du dialogue. Les haines en ce monde sont multiples et s'enchevêtrent. La haine de Nick Conrad à côté de certaines haines vraiment très dangereuse est de la roupie de sansonnet.

01oct18 200C48
Je fais partie de ces commentateurs qui s’expriment rarement sur votre blog, mais je le lis toujours attentivement. J’ai plusieurs fois commencé à taper sur mon clavier des commentaires que j’ai ensuite effacés en me disant qu’ils n’apportaient rien à l’entrée ou qu’ils étaient hors-sujet. Et je me dis souvent que ce que je pense aujourd’hui, je le penserai différemment demain, ce qui me donne l’impression de passer mon temps à tricoter et détricoter ma réflexion.
Votre réflexion, vous, vous ne la détricotez pas ; au fil des entrées et des commentaires, vous la développez, la nuancez, y colorez la laine différemment mais vous gardez toujours en vue l’ouvrage, le manteau neuf (Rev d’Arès 1/1). Voilà sans trop d’originalité comment je vois votre blog.
Concernant Antigone, je ne comprenais pas très bien à la première lecture de votre entrée le rapprochement que vous faisiez entre votre blog et ce personnage mythique qui termine emmuré après avoir défié la loi en essayant d’enterrer le corps de son frère accusé de traitrise et voué à pourrir aux yeux de tous.
Antigone est certes courageuse mais le personnage est perçu de différentes façons par des dramaturges comme Jean Anouilh, que vous citez plus haut (200C22), qui voit en Antigone un individualisme enfantin rebelle à tout engagement social par essence impur. Tout en respectant le mythème, chacun peut voir chez Antigone ce qu’il veut car il y a des variations qui tiennent à la polyvalence et donc comme vous le soulignez dans votre réponse au commentaire 200C4, "des manières très variées de présenter ce personnage."
J’ai toutefois compris au fil des commentaires que vous vous intéressiez aux veines du personnage davantage qu’à sa psychologie et que vous trouviez ainsi une ressemblance entre le vaste contenu de votre blog (200 entrées en bientôt 13 ans) ou de La Révélation d’Arès (200C18) et la profonde humanité d’Antigone. Son canevas, si je vous suis bien, pourrait s’écrire de la manière suivante : Antigone (le vrai, le pur, le spirituel) qui aime tout le monde sans considérations culturelles, morales ou politiques et que tout le monde trouve sympathique finalement, et qui au nom de cet amour et après avoir vainement tenté d’obtenir l’aide d’Ismène (le conformisme), veut enterrer (changer) le corps ouvertement pourrissant de Polynice (le monde) à la fois voulu et entretenu par Créon (la loi, le système, le rationalisme) qui, contrarié par l’acte d’Antigone, décide de réduire son champ d’action (emmurement) en lui laissant un peu de nourriture (la bonne conscience) en espérant qu’elle meure derrière les murs de l’indifférence. C’est finalement Hémon (le pénitent) qui vient la libérer. Voilà que je me trouve trop intello (le détricotage commence, il faut vite que j'envoie ce commentaire!)
C’est vrai, qu’il faudrait que Antigone triomphe (réponse 200C18) pour que nous devenions, comme vous le dites dans votre entrée, devenions tous un jour de vrai(s) co-créateur(s) du monde, créateur(s) entier(s), chair, esprit et âme (17/7) pour que nous soyons Un (Rév d'Arès xxiv/1) dans l’Un.
Merci pour cette belle entrée Frère Michel !
Cyril de M. à New York, USA

Réponse :
Merci, mon frère Cyril, pour ce commentaire très intéressant, parce que vous avez été homme de théâtre et qu'Antigone ne vous est pas inconnue, évidemment.
Oui, je "m'intéresse aux veines du personnage [d'Antigone] davantage qu’à sa psychologie" et je vois là que vous vivez aux USA et parlez anglais à longueur de temps, car le mot "veines" qui figurativement ne signifie pas grand chose en français, à moins de parler de veines de quartz ou de houille dans le sol ou, plus rare, d'inspiration dans les idées, a plus de sens figurés en anglais : "vein" indiquant une valeur intrinsèque, un esprit au sens de caractère.
Vous dites bien les choses et je n'ai pas de réponse à votre commentaire que je laisse chacun lire.

01oct18 200C49
Je me souviens avoir étudié "Antigone" d’Anouilh en classe de troisième, en cours de français. Nous avions également joué certains passages de la pièce. Je jouais un garde, si ma mémoire est bonne. Je me souviens d’un bonhomme pas méchant mais totalement inféodé au système et surtout, totalement enfermé en lui-même, replié sur ses préoccupations dérisoires de carrière professionnelle, de prime, de promotion. Cet homme, discipliné et obéissant, a le soucis du travail bien fait, du respect des règles et des conventions, est fier de la rigueur mise dans l’exécution de sa tâche, mais ne se pose aucune question sur le sens des ordres auxquels il se soumet.  Alors qu’il surveille Antigone en attente de son exécution, il est incapable de la moindre empathie envers cette femme qui espère un peu d’attention et de chaleur humaine alors qu’il ne lui reste que quelques heures à vivre. Ce personnage [le garde, que joua Thierry] n’est pas un mauvais bougre, c’est un homme quelconque, sûrement bon père de famille et serviable envers ses voisins, mais totalement incapable d’imaginer qu’il puisse être libre de ses choix, libre d’une autre vie, libre même de retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5). Il n’a rien d’un monstre, juste un homme qui a mis sa conscience entre parenthèse.
Avec le recul, ce garde me fait penser aux propos développés par Hannah Arendt sur la banalité du mal, dans son livre"Eichmann à Jérusalem". Créon lui-même, n’est pas vu par Anouilh comme un tyran sans cœur, un potentat cruel, un ambitieux prêt à tout pour assouvir sa soif de domination, mais plutôt comme un homme qui assume sa fonction par devoir et fidélité à l’engeance princière dont il est issu (Rév d'Arès 1/7). Si le Père était venu le visiter il aurait vraisemblablement répondu : Est-ce ma faute? Les siècles n’ont-ils pas établi l’engeance de princes qui m’a joint à elle ? (4/2).
Antigone n’est pas confrontée à des hommes délibérément mauvais, mais à des hommes qui ont oublié qu’ils on été créés libres (Rév d'Arès 10/10) et qui n’existent plus que comme les rouages d’une machine morte. Le garde et Créon ne se souviennent pas qu’il peuvent choisir (2/1-5) de façon absolue, ils se contentent de fonctionner, dépossédés de leur être par le grouillis (Rév d'Arès iii/2). Pour l’esprit de masse, le nouveau, l’inconnu est synonyme de désordre, un risque de chaos. Antigone est l’opposé de la masse. Elle refuse d’être normalisée, déresponsabilisée, détotalisée par la soumission, [encline] à dire comme le Caïn biblique : Suis-je le gardien de mon frère ? (Genèse 4,9 : suis-je responsable de lui ?). Elle assume [le devoir] d’être le gardien de son frère, fût-il mort, quitte à donner sa propre vie comme rempart contre la machine. Elle refuse d’être "comme tout le monde", conforme et lâche.
Comme Pèlerin d’Arès je m’efforce jour après jours de m’extraire de la gangue de la culture, des automatismes, de la pensée réflexe, de libérer en moi l'intelligence spirituelle en me libérant des préjugés qui m’aveuglent et m’empêchent de connaître mon frère, non seulement son bord mais aussi son fond (Rév d'Arès vi/2). Je m’efforce de me choisir, et de me rechoisir moi-même sans cesse au-delà des conditionnements de la culture et de la tare (2/12). Mais il m’arrive encore souvent d’être conforme et lâche, de suivre le sens du courant par respect humain ou paresse spirituelle... Pourtant je sais au plus profond de moi-même — là où le Père souffle (Rév d'Arès 4/11) —  que je suis le gardien de mon frère, que je suis responsable de lui, parce que mon frère est toute l’humanité et que toute l’humanité est en moi.
Comme vous l’avez dit à l’homme au téléphone, nous ne sommes pas là pour donner une digne sépulture au monde spirituel mort mais pour le ressusciter.
Merci à Antigone, fut-elle mythique, pour son courage stimulant et merci à votre Antigone à vous, frère Michel et à tout ce que vous nous donnez de Vie (xix/26) à travers ce blog.
Je suis assez techno-critique et me méfie des utopies scientistes actuelles qui se déploient dans le sillage de la vague numérique. Mais je reconnais que l’Internet vous a donné une opportunité de nous enseigner avec une souplesse et des possibilités que ne permettait pas le courrier postale ou l’édition. Alors merci aussi à ceux et celles qui ont conçu cet outil sans lequel votre blog n’existerait pas.
Bernanos écrivait dans "La France contre les robots" que l’espérance est du désespoir surmonté.
Dans le prolongement de la prière, votre blog me donne la force de surmonter mon désespoir et d’en faire une espérance vivante.
Thierry M. de la Drôme des collines

Réponse :
Merci du fond du cœur, frère Thierry, pour ce beau commentaire.
Ce que le monde, donc le spectateur lambda, ne comprend pas dans le personnage d'Antigone, c'est la force, la pureté et l'élévation exceptionnelles de son amour, au-delà de toutes raisons habituelles. Son frère Polynice est mort et apparemment l'enterrer ou le laisser pourrir en plein air ne change rien à son sort. Mais Antigone, tout en sachant cela, ne voit pas les choses sous cet angle. Elle se dit : "Je suis chair, je dois respecter donc d'une certaine façon aimer ma chair, don sacré, et par conséquent je dois aimer la chair de mon frère, même s'il est mort. Elle est en état de dépassement ou de transcendance. Elle me fait penser à un personnage peu connu de l'histoire religieuse française, qui pourtant par endroits dans sa vie, présenta quelque ressemblance avec Antigone, Madame Guyon appelée aussi de Guyon, qui vécut dans la seconde moitié du XVIIème siècle, sous le règne de Louis XIV. Dès sa jeunesse elle montre une volonté de fer, un esprit de liberté rare chez les femmes de ce temps, qui affronte avec profondeur la coalition des inflexibles structures civiles et religieuses. Elle écrit : "Le pur amour est nu, dégagé de tout. Il ne prétend rien. Il n'attend rien. Il ne désire rien. Il n'a aucun retour sur soi, ni sur son salut ni sur sa perfection." Comment ne pas penser à l'amour au plus haut niveau de dépassement, apparemment dénué de sens, d'Antigone pour Polynice mort ? Pour des raisons de pur formalisme religieux, Madame Guyon est arrêtée à Paris vers 1690, enfermée par lettre de cachet à Vincennes puis embastillée. Comment là encore ne pas penser à Antigone dans sa grotte ? Pour finir, on se dit que l'histoire d'Antigone n'est pas antique ; elle est de tous les temps. En ce moment une Saoudienne, Israa al Ghomgham, est emprisonnée et risque la peine capitale par décapitation pour avoir seulement milité pour les droits de l'homme. Incroyable ! Non, Antigone n'est pas encore morte, loin de là.

01oct18 200C50 
Peut-être nous faudrait-il réécrire l’histoire d’Antigone et de Créon à la lumière de La Révélation d’Arès ?
Comment l’histoire aurait-elle tourné si Antigone avait pu poser sur Créon, non pas vu en tant que pouvoir mais en tant qu’homme, le regard même que le Père pose sur chacun de ses Enfants (Rév d'Arès 13/5) ? D’une part, cela aurait rendu Antigone libre du cercle infernal pouvoir-soumission (27/9) et d’autre part, la puissance même du regard du Père, rendu visible à travers une de ses images (33/15) n’aurait-elle pas permis à Créon de réfléchir et de changer ?
Je trouve la réflexion sur des personnages imaginaires intéressante. Cela me permet de prendre une distance des personnes réelles comme dans un théâtre de marionnettes. Ce qui évite de blesser l’un ou l’autre en prenant des cas concrets, car finalement ne suis-je pas tour à tour Créon et Antigone ? Ne suis-je pas ce mélange complexe de pouvoir et de soumission ? N’est-ce pas de cela que me délivre la pénitence ? N’est-ce pas la plus belle façon d’aimer que de rappeler à l’inconnu que je rencontre qu’il peut lui aussi s’il le veut quitter cet enferment dans lequel il s’est emmuré, quitter cette cage non par la mort, mais par la pénitence qui conduit à la Vie (30/10) ? Aucun pouvoir ne peut m’empêcher d’être pénitent.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Imposant et sublime commentaire ! Je vous en remercie, mon frère Louis-Marie.
Bien sûr, chacun de nous, dans ce monde qui nous contraint sans cese à passer de notre idéal à des petitesses inavouables, chacun de nous "est tour à tour Créon et Antigone... un mélange complexe de pouvoir et de soumission !" Et oui, frère Louis-Marie, c'est bien "de cela que vous délivre la pénitence."
Au fond, comme Eurydice, autre "personnage imaginaire intéressant", autre personne mythique de l'Antiquité, une dryade ou nymphe des arbres, particulièrement du chêne, nous émigrons entre vivants et morts. Eurydice connaît l'enfer parce qu'elle a perdu son amour et qu'elle s'est perdue dans cet amour, mais si son amour avait été l'amour évangélique, le vrai, le pur, sans objet précis, amour pour tous les êtres, elle survivrait en chaque croyant aimant. Mais bon, passons ! Votre commentaire nous enfonce dans les profondeurs où les racines de la vie ne sont plus visibles, mais nous les sentons dans nos cœur, d'où elles partent, jusqu'à des lieux encore inconnus, où la mort nous transportera, oui, si nous sommes des pénitents.
Antigone, Eurydice sont mythiques, mais ne le serons-nous pas nous-mêmes quand nos cœurs se seront arrêtés, quand nos corps se seront raidi et pourriront, qu'on ne parlera plus de nous qu'en prononçant des noms comme les noms d'Antigone et d'Eurydice. Nous serons à notre tour devenus des "personnages imaginaires intéressants." Cela il faut le vouloir ; c'est le seul moyen de voir se poursuivre en ce monde jusqu'au Jour nos efforts de pénitents. Alleluia !

02oct18 200C51
Si vous trouvez beau ce commentaire, tant mieux — En réaction au commentaire d'Antoine (200c28), qui
est probablement le frère le plus cité dans votre blog !
Évidemment, ici j’écris aussi pour moi même.
Faites le Bien, faites pénitence (Rév d'Arès 30/10-11, etc.), faites Dieu... Suis-je extravagant ? Suis-je sectaire ? Suis-je fou ?
Encore une question (Rév d'Arès 39/1) "tordue" ou qui ne se pose pas ou qu'il n'y a pas lieu de se poser, ou qui est sans réponse ou peut-être même qui n’a aucun intérêt : Lorsque le Père vous envoie Jésus en 1974, pouvait-il [Jésus] refuser de vous visiter dans la mesure où à son propos Dieu dit : Je l'ai fondu en Moi ; J'en ai fait un Dieu ; il est devenu Moi (32/5) ?
J’espère "savoir" et pouvoir (par l'intermédiaire de votre blog) vous poser des questions (plus ou moins "tordues") encore pendant au moins quinze ou vingt ans merveilleusement, incroyablement, je l’espère.
Dernièrement j'ai entendu a la télévision avec stupeur (sauf erreur, j'ai peut être mal compris) que 99,9 % de l'ADN (Acide désoxyribonucléique) est identique chez tous les humains ! Je crois "savoir" que par l'ADN unique à chaque individue moult criminels inconscients [?] son identifiés et incarcérés.
Ainsi donc cela voudrait dire ou expliquerait que c'est simplement dans les 0,1% restant que l' A.DN. est unique a chaque individue ?!
Si c'est le cas, je suis sur le cul interloqué, époustouflé, abasourdi ou émerveillé par la création du Père de l'Univers, Créateur des Cieux Infinis.
Quel temps ou combien de temps dure une génération de l'ère Arésienne ? (Rév d'Arès 24/2):
Procède sans hâte !
La larve en se hâtant rejoint-elle l'abeille ? Elle doit accomplir son temps.
Ajouterais-Je des jours à tes jours qu'ils ne suffiront pas ; quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
1ére génération : De votre naissance (11 Juillet 1929 ou peut être de la nuit du 14-15Janvier 1974, première visite de Jésus) a votre absence.
2éme génération : De votre absence a l'absence du dernier frère (qui fût) contemporain du prophète qui mourra 'soyons fou' peut être très très vieux avec toute sa raison vers 115 ou 130 ans... 115 ou 130 ans pour Mikal ou pour le dernier frère contemporain de Mikal, comme vous voulez, les deux peut être (qui vivra verra) !
3éme génération: De l'absence du dernier frère contemporain du prophète a l'absence du dernier frère contemporain du dernier frère contemporain de Mikal.
4éme génération: De l'absence du dernier frère contemporain du prophète a l'absence du dernier...
Je pense que je pourrais poursuivre relativement facilement jusqu’à la 10ème génération, mais cela n'apporterait rien de plus. J'aimerais juste par déduction ici ajouter que les générations Arèsiennes ne durent pas précisément ou nécessairement le même temps, une génération de 110 ans ici, une génération de 130 ans là, temporellement parlant elles sont relatives ou encore variables a l'échelle du temps qui nous emprisonne depuis la chute d'Adam. Suis-je dans le vrai par rapport au temps que dure une génération Arèsienne ?
Le demi-thème de votre entrée #200 est votre blog.
Afin de n'être pas a demi hors-sujet,  je m’empresse d'écrire !
Comme Antigone (que je découvre) notre mouvement libérateur est emmuré vivant par (entre autre) le silence des rois (Rév d'Arès x/6, etc.) et de (par) leurs porte-voix : les médias, mais cela ne durera qu'un temps — Patience ! Je serre l'artère, les ennemis (s'en) vont morts, l'heure et l'heure (Rév d'Arès xxxiii/3) — Patience ! Cela ne durera pas. Suis-je indécrottable d'espérance, d'idéal, de bon sentiment ?
Soyons sûrs (moi je suis sûr) que Dieu ne manque pas d'humour.
Avec vous vers (pour) l'éternité en l'Éternel.
Alain M. quelque part a la Moisson en Île de France loin et proche de vous (tous)

Réponse :
Une fois corrigées les très très nombreuses fautes d'orthographe, de grammaire, de ponctuation, etc., qui en première lecture masquent votre commentaires, je vous relis déchiffré et je vois que vous avez, mon frère Alain, un vraiment grand talent d'écriture. Je relis ce commentaire avec plaisir.
Vous écrivez avec votre foi, votre cœur, un instinct ou don spirituel très sûr. Votre longue question développée sur le temps que dure une "génération Arésienne" est à l'évdience une sotie. Je suis certain que comme moi vous savez déjà qu'une "génération Arésienne" ne se chiffre pas, pas plus que ne peut se chiffrer la ferveur ou l'intensité de la foi. Une génération Arésienne n'est qu'une valeur dite nominale, une valeur non-chiffrée, une idée donnée a priori qui ne correspond pas à une réalité mathématique mais à une valeur variable de vie, de la vie de croyants vivant ensemble. Je ne me pose jamais la question de la durée d'une génération telle qu'en parle La Révélation d'Arès (12/8, 13/7, 22/3, 24/2-4, 39/10). Ça n'a aucune espèce d'importance, vu que le terme quatre générations ne suffiront pas n'est pas chiffrable. C'est 4 générations + combien ? Cela dépend entièrement de nous les hommes.
Il n'y a pas que vous, frère Alain, qui êtes "indécrottable d'espérance, d'idéal, de bon sentiment". Moi aussi. Tous les membres du petit reste aussi et très probablement la plupart des humains du reste. Comment pourrais-je m'atteler à ma tâche prophétique, à ce blog, avec la même ardeur à 89 ans qu'avec l'ardeur que j'eus à 49 ans, si je n'étais pas "indécrottable d'espérance, d'idéal" ?
Il y a quand même quelque chose que je ne saisis pas très bien dans votre commentaire, c'est ce que vous dites à la première ligne : "En réaction au commentaire d'Antoine (200c28), qui est probablement le frère le plus cité dans votre blog !" Mon frère Alain, je ne vois rien qui dans votre commentaire s'oppose directement au commentaire 200C28 d'Antoine B. Antoine B., c'est vrai, dit : "Un regard lucide et objectif doit être porté sur cet important sujet [le blog]  : Est-ce un enseignement prophétique ou un media interne hétéroclite ? Faut-il en modifier le contenu ?.. Certains commentaires comme le 200C23 vous permettent d'écrire des lignes sublimes, hautement prophétiques, mais d'autres vous entraînent parfois très loin du Fond et des priorités missionnaires, surtout quand des commentateurs improvisés ou intellectuels se bousculent pour être lus ou bien vus, espérant le qualificatif de beau commentaire."
D'abord, j'ignore si Antoine est le frère le plus cité dans mon blog ; c'est vous qui le dites ; si c'est le cas, ce n'est qu'un hasard.
Ensuite — et j'entends déjà tous ceux qui me disent d'un voix triste : Vous le défendez encore ! — n'est-il pas du droit et de la liberté d'Antoine de dire ce qu'il pense de mon blog ? Ne le fait-il pas parce qu'il pense que ce blog défaille par moments ou par endroits et qu'il serait bon de veiller de plus près à sa qualité de Fond ? Je partage aussi ce point de vue, à la seule différence qu'Antoine regrette apparemment qu'un blog ne soit qu'un blog et que je n'aie pas voulu poursuivre mon écriture bien rabotée, poncée, comme dans "Et Ce Que Tu Auras Écrit, Le Pèlerin d'Arès". Antoine voit un peu mon blog comme un forum, un méli-mélo d'interpellations, avec ses bavards (toujours les mêmes) et ses muets, et de réponses en tous sens, d'où ne sortirait pas grand chose de constructif. Je ne vois pas le blog comme ça, mais bon ! chacun a son regard, sa façon de voir. Mon blog n'est pas comme un forum. Certes, j'ai fait volontairement de mon blog un lieu de libre expression où chacun peut intervenir selon son talent ou son manque de talent, la clarté ou la pénombre de sa pensée, à sa manière, un lieu d'échanges... disons plus ou moins tourbeux (au sens de tourbe = peuple), irrégulier, disparate, mais d'où sort quand même une grande idée consensuelle : Installer la pénitence dans le monde. Le Père qui s'adresse à Arès à tous les hommes dans l'aire définie dans la Veillée 5 de La Révélation d'Arès ne me demande pas d'être spécialement rigoureux comme l'était st-Augustin. Au reste, Augustin était professeur de rhétorique, moi je ne suis même pas écrivain, ma pensée s'accroche à la Parole de Dieu comme la chauve-souris à la roche de sa grotte mais ma tête n'est guère plus futée que celle d'une chauve-souris. Je fais ce que je peux, mais je le fais..

02oct18 200C52
Bien aimé prophète,
Vous avez créé ce blog au départ pour créer un lien entre vous et nous. En 2006, vous écriviez plusieurs entrées par mois et les commentaires se comptaient sur les doigts d'une main. Puis, au fil du temps, vous avez espacé les entrées et les commentaires sont devenus plus nombreux. C'est devenu aujourd'hui plus qu'un simple bulletin paroissial électronique lu par ses seuls fidèles. Et sœur Christiane, votre épouse, à raison de penser que "Votre idée de créer un blog vous a sauvé de l'isolement et permet aux pénitents et moissonneurs et à d'autres de comprendre La Révélation d'Arès comme il faut la comprendre." Nous complétons sa remarque  en disant que votre blog nous a permis, à nous aussi, de sortir de l'isolement et d'être plus proche de vous.
Vos réponses sont comme un moment de rencontre et de réflexion profonde. Les commentaires que vous diffusez montrent que le blog est lu aussi par des personnes qui, bien que se déclarant non Pèlerins d'Arès, sont à l'écoute de votre enseignement et observent notre mouvement. Vous avez le charisme d'expliquer la Parole et de la rendre intelligible à travers vos écrits. Parole de Mikal, Ma Parole (Rév d'Arès i/12), vous dit le Père dès sa première manifestation et qui montre par là la confiance qu'Il place en vous.
Votre blog, c'est à la fois un rempart qui nous protège de la société matérialiste et déshumanisante et à la fois une source d'Eau pure qui nous désaltère. Cette société pèse sur nous, sa lourdeur nous tire vers le bas, nous oblige à vivre avec des comportements et des propos qui nous dénaturent. Des puissances, diffuses, mal contrôlées, semblent vouloir nous phagocyter et nous conduire là où ils ont décidé d'aller et d'emmurer les contestataires dans le silence. Mais qui sont-ils ces "ils" ? Nous avons le sentiment que les pouvoirs eux-mêmes se cherchent et sont en guerre permanente les uns contre les autres.
La réalité, c'est que ça ne marche pas. [Non seulement] ça ne marche pas mais çà fait beaucoup de dégâts !
Le miracle de La Révélation d'Arès, c'est qu'elle vient bouleverser cette vision fataliste et nous remet debout.
Notre monde a besoin d'air pur, de liberté, de paix, d'amour, de retrouver toute la beauté de la vie, de retrouver la Source enfouie sous le piétinement des batailles, sous les pas des caravanes des marchands, sous les processions des prêtres, sous les reins des prostituées, sous le Vent de la Colère de Dieu (Rév d'Arès 24/4).
Face à cela nous paraissons bien démunis. Nos bras sont faibles comme une tarière qui voudrait percer une Montagne (Rév d'Arès 31/6). Mais à être apôtres votre blog nous aide ; il nous éclaire. Il nous fait avancer vers la Lumière, la Sainteté, la Puissance du Créateur pour qu'elle rayonne en nous.
Alors comme l'écrit notre sœur Nicole (200C40), nous cherchons nous aussi à promouvoir votre enseignement diffusé par l'intermédiaire de votre blog.
Sur le marché de notre ville, la population nous connaît bien de vue mais peu en profondeur. Pour certains, nous sommes une religion chrétienne. Il faut les comprendre, nous ne sommes pas les seuls à avoir un stand sur le marché. On trouve aussi les Évangélistes, les témoins de Jéhovah et parfois des associations caritatives et humanitaires. Alors, pour éviter que les passants détournent le regard en nous voyant, nous cherchons un moyen de lui donner envie de venir vers nous, de partager quelques mots avec nous. Depuis début septembre nous expérimentons une mission plus légère, plus facile aussi, en diffusant aux chalands un petit tract qui s'inspire des phrases du blog et appelle à la réflexion -nous avons souvent abordé le fait que les hommes ne réfléchissent plus, en tout cas pas assez !
Pour l'instant, l'expérience est bien perçue et prometteuse. Nous allons donc essayer de continuer de sélectionner deux phrases par mois, inspirées du blog,  et nous ferons le bilan dans quelques temps. Merci au passage à notre chère sœur Gabrielle de nous avoir fait découvrir les screens beans [?].
Le blog nous relie à vous et nous relie entre pèlerins et non pèlerins, et donc au Père de l'Univers. Il nous conduit vers une Vie spirituelle qui sera déterminante pour notre changement et le changement du monde. Nous sommes convaincus qu'un jour ce blog servira de référence dans la direction que prendront de plus en plus d'humains et influencera la direction que prendra l'humanité.
Alors nous le faisons connaître !
Nous vous embrassons bien fraternellement avec sœur Christiane.
Philippe et Arièle C.-C. des Hautes-Alpes
Mots du Mois Mission de Gap

Réponse :
Merci pour ce beau commentaire. Merci pour l'image des panneaux "Les Mots du Mois" que vous affichez sur les marchés. Voilà une bonne idée ! L'idée de ces panneaux part du principe que les gens "ne réfléchissent plus, en tout cas pas assez !" et vous les aidez ainsi à se poser des questions de fond qu'ils ne se posent jamais de façon habituelle. C'est très bien.
Merci pour tout le bien que vous dites de mon blog. Savoir qu'ils aide mes frères et mes sœurs à embellir et renforcer leur foi et à poursuivre pénitence et moisson est toujours pour moi un encouragement.
Nous avons un frère à Toulouse, Philippe G. qui depuis un certain temps a pris l'initiative d'animer ma page facebook "Michel Potay" (sur laquelle je ne vais pas assez souvent, manquant de temps) en y affichant régulièrement des paragraphes de mes entrées ou de mes réponses du blog et je vois que les visiteurs de cette page, qui sont de plus en plus nombreux, apprécient beaucoup. Il est parti de la même idée que la vôtre : les gens réfléchissent peu à des questions pourtant fondamentales et il faut les aider à revenir à ces questions en leur proposant quelques réflexions publiées sur le blog.
Au fond, s'il nous faut sortir les humains du vide de leur esprit comme réflecteur devenu inopérant de questions primordiales concernant la vie, la mort, l'autre humain, etc., c'est probablement parce que l'humain d'aujourd'hui est entré dans une profonde solitude. C'est peut-être l'effet pervers de la démographie folle : Sept milliards d'habitants ! Quand nous nous sommes mariés il y a cinquante ans, Christiane et moi, il n'y avait (d'après les tableaux statistiques) que quelque 3,5 milliards d'humains sur terre. L'accroissement quantitatif de l'espèce humaine a amorcé un accéléré "dingue", comme auraient dit mes filles quand elles étaient demoiselles. C'est cette solitude, ce tube en acier qui enferme chacun, la nouveauté de notre temps. Or, il y a dans la solitude une sorte de préliminaire à la mort. Quand l'œil du mort s'éteint, le monde et les questions fondamentales qu'il pose disparaissent devant ce qui reste de l'humain. L'homme devenu solitaire au milieu de la masse, de la foule, est dans un couloir ; il se heurte aux parois, parce que la lumière y baisse. Il pense que plus personne ne peut le reconnaître dans sa course le long du couloir d'ombre. Quand vous l'abordez, il n'est pas sûr que vous le voyez vraiment, pas sûr donc que ce que vous lui dites lui est vraiment destiné. La rue grouille, mais quand vous allez vers les hommes, vos tracts à la main, la Parole à la bouche, je ne sais pas s'il vous voit, parce que les trous percés dans le tube d'acier qui l'enferme se bouchent... Nous vivons dans un monde affreux. Je comprends de mieux en mieux ce que le Père entend par : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), Il veut nous dire : Il faut sauver le monde qui n'est plus qu'un grouillis d'aveugles et de sourds solitaires, où l'amour disparaît...
Cette solitude qui enferme comme dans un tube l'humain n'est pas une solitude consentie comme chez l'ermite, c'est une solitude organique. L'humain s'enferme dans son tube comme la chenille dans son cocon pour se déprendre de la peur, de l'attente de ce qui peut ne jamais venir, de la déception, du froid des autres eux-mêmes enfermés dans leurs tubes. Par vos panneaux, s'ils les guignent par les trous du tube, ils voient peut-être une réalité humaine retrouvée, mais cette retrouvaille réveille-t-elle en eux une envie de lutter, lutter contre l'idiotie de ce monde ? Et en ont-ils envie ? Lutter, pire que réfléchir et comprendre, est ce que très peu peuvent encore faire. Ce sont les épis mûrs. Rares. Ce sont ceux-là que vous cherchez, ne l'oubliez pas.
Mais vous y arriverez, je n'en doute pas. Ce que vous faites est très bien. Poursuivez comme ça !

02oct18 200C53
Vous évoquez, bien aimé frère Michel, les créatures abyssales du fin fond des abysses dans votre réponse 200C45.
Cela rappelle de surcroit que plus l'on s'éloigne de la lumière et descend dans les profondeurs de l'océan et plus il y a de pression, de noirceur, de froideur glaciale, et de laideur aussi. C'est une loi de la Création. J'avais appris qu'il y avait des poissons qui utilisaient même des leurres lumineux au dessus de leur têtes pour attraper leur proie dans le noir et s'en nourrir.
Cela me rappelle l'évocation des enfers glacés de l’au delà (Révélation d'Arès 4/7 ;16/15; 17:1) quand l'âme (4/5-8, 16/16, 17/4-7, 20/4, 33/27, 39/6-7, 22/10, 30/9, 31/2, 31/12, 33/32, 35/3, 36/18,) est détruite par le mal ou l'impénitence (16/15)
Crie partout cette vie est courte ! nous dit le Père, le bonheur ne se mesure pas en année mais en éternité ; chacun a juste le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s'ajouter à ses tourments ! Écoutez la Parole que j'ai reçu et sauvez vous ! ( 36/23)
Soyez pénitents et encouragez vos frères humains à l'être ! Car la Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7)
Sur le panneau (voir photo) la dame qui s'arrête avec son petit chien lit : "Un Message de Dieu, Madame. Pour encourager les gens à faire le bien... "
Guy I. de l'Hérault
Mission à Montpellier

Réponse :
Il me paraît bien petit ce panneau... Je pensais que "Un message de Dieu pour encourager les gens à faire le bien" méritait une grande, peut-être même très grande dimension. Mais c'est vous le missionnaire, frère Guy, c'est vous qui voyez. Merci, frère Guy, pour ce commentaire et la photo. Je vois à l'ombre longue de la dame que c'est le soir... ou le matin de bonne heure. Qu'importe ! Il n'y a pas d'heure pour apporter la Parole.
Voilà une image de mission. On sait que celui qui prend la photo, vous frère Guy, est celui qui parle à la personne de passage. Celui qui parle... Parler ou se taire, depuis des temps immémoriaux, ce sont sont là deux actions de la vie spirituelle. Dieu parle et je parle pour Dieu aux autres hommes ou Dieu parle et je m'enferme en me taisantau fon de mon ermitage, dont je fais l'antichambre du Ciel. Paradoxal, au fond ! Pour moi c'est le Père Lui-même Qui prononce le mot Parole et donc Dieu m'envoie parler pour Lui au monde et chacun de mes frères à ma suite parle au monde. Pour moi l'ermite se trompe ; son isolement l'extrait du monde d'amour que doit être le monde, monde d'amour auquel il ne croit pas et c'est bien pour ça qu'il s'isole. Mais c'est peut-être parce qu'ils préfèrent être ermites que les gens passent devant nos panneaux, les lisent puis s'en vont sans qu'on les revoie jamais. Sûr, être ermite est beaucoup moins fatigant que parler. Cependant, de Zarathoustra à Socrate, à Bouddha, à Isaïe, à Jésus, ou Mouhammad, sapristi, c'est la Parole qui sauvé le monde du pire et c'est la Parole qui changera le monde. Parce qu'il faudra bien qu'un jour il change.
Merci, frère Guy, merci à tous les apôtres de La Révélation d'Arès, merci de parler au monde sans vous lasser On dit que "les paroles s'envolent les écrits restent", mais c'est sûrement une erreur, car, sauf pour les tables de la loi données à Moïse, il n'y a du Créateur que la Parole... la Parole... la Parole.

04oct18 200C54
Quand l'oiseau est dans la cage, qui voit la cage (Rév d'Arés xxxvi/3)
La cage ouverte, l'oiseau s'envole comme nous nous envolons afin de réveiller la conscience endormie des épis que nous devons moissonner.
Eurydice a été emmurée, mais elle a choisi de s'envoler.
" Pensez vous que c'est possible changer le monde en bien ?"
Certains disent "Non". D'autres, avec un grand sourire, disent "Oui".
La Puissance du Créateur n'a ni commencement ni fin. Sa Puissance porte tout simplement la Vie.
Cette Vie, cette Puissance de la Vie, tout homme et toute femme peut l'installer dans son cœur.
La Puissance rentre dans l'Éternité. La puissance de l'âme créée en chacun(e) qui installe la pénitence dans sa vie quotidienne. La puissance de la pénitence reliera l'humanité à Son Créateur.
Sois Un en toi (Rév d'Arés xxiv/1).
Alors Sa Lumière, Sa Sainteté et Sa Puissance nous habiteront.
La Vie de "J'ai-Je-suis" (Rév d'Arés ii/1) couvrira l'Univers, cette Puissance Créatrice, l'Eau de Yououou (xxx/24) sera en tout.
L'Amour éternel de la Vie éternelle circulera dans l'humanité.
La Parole remplacera le bruit, [elle sera la] Puissance de la Vie accomplie.
La Vie reprendra sa place dans la liberté, dans l'Amour.
Notre puissance d'amour fera se lever le Jour oú le Créateur qui n'est pas d'une nature connue de l'homme d'aujourd'hui couvrira tout.
Nous serons à nouveau reliés quand la Puissance de Son Amour nous imprégnera à nouveau pour ne plus disparaître.
Puissance de l'Amour, éternelle Beauté, qui nous reliera au Créateur et fera de nous des co-créateurs de l'Amour, reliés à la Vie.
Libres de tout jugement et de toute peur.
Spirituels nous l'avons été.
Spirituels nous le redeviendrons dans la Gloire du Pére de l'Univers.
Moissonner aujourd'hui pour que cette Puissance de la pénitence, du Bien, fasse mourir la Bête (Rév d'Arès 22/14) qui s'anéantira et disparaîtra.
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
Non, ce n'est pas Eurydice qui a été emmurée, mais Antigone, et non, Antigone n'a pas "choisi de s'envoler". Eurydice qui était l'épouse d'Orphée mourut de la morsure d'un serpent et finit par disparaître à jamais dans les enfers dont Hadès et Perséphone étaient les souverains après qu'entre temps Orphée eut tenté de la sortir de là mais se retourna vers elle trop tôt tandis qu'ils sortaient des abîmes et par cette erreur l'expédia à jamais au fin fond de la géhenne. Mais votre erreur est poétique, l'histoire qui est la votre est charmante, alors je n'ai pas corrigé cette petite erreur dans votre texte.
Oui, il faut que "la Vie reprenne sa place dans la liberté, dans l'Amour", car la rupture avec la liberté spirituelle et l'Amour du Père est plus qu'un souffrance, une impuissance. Rien de plus triste, mais le monde ne sait plus que c'est triste ; il a pris l'habitude de la rupture comme les anaérobies qui meurent lorsqu'ils sont exposés à l'atmosphère, avec lequel elles ont rompu, comme les bactéries du genre clostridium. Pour Adam le désamour s'est fait et a détruit l'Alliance, condition vitale de l'Éden, avant même de se déployer. Nous nous efforçons de réparer ça, mais là la tâche est telle que nous ne faisons que commencer le commencement si je peux dire. Pour l'heure nous assistons impuissants au carnage de l'humanité par elle-même puisque le péché a réduit la vie humaine à quelques décennies. Nous avons vraiment un travail gigantesque à effectuer. Mais le Père nous a donné une recette : la pénitence, la seule chose que l'homme puisse faire à peu près bien.

04oct18 200C55 
"Au fond, s'il nous faut sortir les humains du vide de leur esprit comme réflecteur devenu inopérant de questions primordiales concernant la vie, la mort, l'autre humain, etc., c'est probablement parce que l'humain d'aujourd'hui est entré dans une profonde solitude. C'est peut-être l'effet pervers de la démographie folle : Sept milliards d'habitants ! "
Il y a longtemps que ce problème de la démographie m’obsède et me pèse et qu’il m’est devenu un problème immense, à telle enseigne qu’il pourrait m’emporter parfois dans un flot de désespérance, si je ne voyais pas les étoiles et la part infime de l’immense cosmos — les mondes qui tournent dans Moi [Rév d'Arès ii/20] — delà loin de ce que mon œil biologique peut capter, mais imaginable dans mon âme, comme une représentation infinie et encore si peu concevable et pour beaucoup inconcevable..
Si peu d’hommes en parlent, si peu osent le dénoncer comme une réalité funeste. Car même sept ou neuf milliards de braves gens sympa sur une planète limitée où l’individu n’a plus d’attrait profond pour l'autre dans la multitude, quel intérêt ? La diversité aussi a ses limites. S'entasser en mégapole, partager l'intimité des autres vies en permanence ? Comme des colonies de pingouins ?
Même quand je lis les passages bibliques, peu m’importe que ce soit Abraham, Jacob ou Tartampion : Vois les étoiles du ciel et si tu peux les dénombrer  je ferais ta descendance aussi nombreuse [Genèse 15/5], me fait presque vomir. Comme si la quantité était le nec plus ultra le nirvana de la vision sublime de l’homme !
Aussi idiot ceux qui mirent en place peu après la seconde guerre mondiale les aides financières au 3ème enfant , les politiciens qui virent le besoin de reconstruire mais manquèrent du courage de dire que comme toute chose ces aides ont des limites.
J’ai commencé à la ressentir (cette démographie massique) comme oppressive dans les années 90,  dans Paris en sortant et rentrant comme un rat dans le métro, sentant l’énorme masse tentaculaire pesant sur moi m’étouffant dans son inertie et sa folie.
Depuis je rêve dans ma cage de solitaire à vivre et m'expatrier, si c'était possible, sur une planète parmi les autres milliards de planètes de l'univers, pour moi seul quelque part dans un des confins de l’univers plutôt que d’être un ver parmi les espèces grouillantes sur une terre grosse comme une patate ou s'entretenue, se dévorent s’obsèdent du besoin de l’autre de son regard, sa reconnaissance, son argent etc...
Pardonnez moi d’être aussi noir dans ce commentaire, mais je le ressens  comme tel souvent. J'en arrive à me dire : "Le problème de la solitude est certainement une des raisons qui a fait que Dieu, le Père, le Créateur a eu besoin de créer l’homme comme sa plate-forme, son alter ego, et comme une obligation de se conditionner à elle et à sa liberté. Il ne peut plus faire marche arrière, et l’homme comme le train fou, un emballement de l’histoire dérive. Les cris d’alarmes qu’il entend peut-il encore les entendre et les traduire positivement en acte heureux dans un contexte de tel surnombre ? Oui, dit La Révélation d’Arès.
 Et moi, et nous là-dedans ? Comme pris au piège, obligés de réagir et de lancer sa conscience dans une ténèbres épaisse, une connerie crasse et gigantissime, ou l’on ne discerne pratiquement plus les possibles rescapés du naufrage. La terre qui me serait agréable comme lieu de rencontre et de partage à certains moments avec tous ces instants heureux, ces marchés ou l’on échange, mais aussi la possibilité d’en sortir et de continuer ailleurs son expérience en choisissant ses compagnons de voyage.
Tous ses êtres qui se ressemblent ont même profil psychologique, peu ou pas d’originalité, qu’ont-ils d’expériences à partager ? Piallant comme des piafs, croassant comme des corbeaux au son grave et laid, ou des pies et perruches stridantes, roulant sur des motos qui hurlent leur bruit orgueilleux dans mes oreilles, qui me font me sentir seul quand je me les bouche dans la rue ou tout le monde semble habitué à ce vacarme débile, comment ne pas en souffrir ?!
Dans ce tunnel immense mon cri intérieur que je transmet parfois en discours, poli, courtois gentil, attentionné, réfléchit parait si ridicule si abstrait, pour l’autre, mon frère, qui, ô bonheur, parfois paraît comprendre et ressentir le malaise mais que milles raisons envahiront quelques minutes et heures après nos échanges en  évaporant l’eau claire que nos yeux et nos bouches ont bue dans ces courts instants où nous chercherons à fuir ensemble la mort et le désert comme deux frères enchaînés ?  Que je préférerais parfois n’être jamais né !
Vivre est un combat ! J’ai dit il y a quelque jour a ma belle-mère, qui a votre âge après avoir écouté les informations télévisuelles que je n’écoute plus ailleurs, car nous n’avons plus la télé... Quelle délivrance !.. :"Vous avez la chance d’être plus proche de la fin, de ne plus avoir à supporter ce monde et ses discours débiles mais moi combien de temps j’ai encore à les entendre, à les supporter !?"
Heureusement aussi que j’ai une épouse merveilleuse à mes cotés avec des qualités énormes !
Je me console stupidement parfois dans tout ce bruit du fait que je ne fuis pas sous les bombes et que la faim de pain, soupe, viande et chocolat, ne m’enserre pas, que je suis un rejeton d’un pays riche — Entendons d’un lieu ou les guerres et les privations ont relachées leur griffes quelques décennies !
De tout cela je pleurerais tous les jours, si je ne faisais pas face, avec ma volonté de vivre et l’espérance d’autres mondes à rebâtir, mais oui quel poids à porter, quel charrue à tirer !
Je vous embrasse.
Jean-Claude D. du Rhône

Réponse :
Voilà un commentaire bien désespéré avec, heureusement, dans les dernière ligne un redressement lumineux, l'espérance qui s'élève ! Merci, frère Jean-Claude, non de nous dire que ce monde n'est plus que bruit, que rampements stupides d'une foule que le nombre, c'est vrai, contribue à abrutir, ce que La Révélation d'Arès explique en long et en large et que nous savons tous, mais pour l'espérance dont vous témoignez à la fin de ces lignes.
Les hommes n'ont jamais tant reçu : bons salaires, bonnes retraites, soins médicaux, voiture automobile, vélos, radio, télévision, vacances, etc., et ils n'ont jamais tant manqué. Quand les syndicats et leurs cortèges défilent dans ma rue, brandissant des pancartes, hurlant dans des mégaphones, j'ai l'impression déprimante qu'on manque de tout. On a tout et on n'a jamais eu aussi peu. Les oxymores que crient les harpies syndicales dans leurs porte-voix sont aussi contradictoires que la démographie galopante est contradictoire avec les moyens de nourrir tout le monde. Mais ce qui se passe dans nos pays et qui vous déprime à ce point est relarivement peu de choses... Imaginez ce qui se passe à quelques centaines de kilomètres de Marseille, en Afrique.
De 100 millions d'habitants en 1900 la population africaine est passée à 1,2 milliards en 2016 et sera, d'après les calculs, de 4,4 milliards en 2100. La fécondité moyenne de la femme africaine est de 4,7 enfants (7,3 au Niger !). Là on ne déprime plus ; on a le vertige. Comment ne pas comprendre que le trop-plein essaie par tous les moyens de rejoindre sur des radeaux pneumatiques de fortune des zones de la Terre où l'on l'on a quelque chance de manger, de s'habiller, d'être soigné. On pousse des hurlement indignés quand 100 Africains meurent noyés en Méditerranée, mis il faut penser que ce n'est qu'un petit crachat dans les Chutes du Niagara !
Quand l'écrivain français Le Clézio reçut le Prix Nobel en 2008 il raconta qu'un jour dans un salon parisien il était venu à un cocktail, accompagné d'un écrivain africain très connu, dont j'ai oublié le nom. Une des dames présentes bon chic bon genre et écologiste des pieds à la racine des cheveux dit à l'écrivain africain : "Il faut absolument sauver les éléphants ! Faires en sorte de sauver les éléphants :" L'écrivain africain répondit : "Madame, ces sales bêtes occupent des territoires immenses que les Africains ont besoin de mettre en culture pour nourrir leurs nombreuses familles. C'est une question de vie ou de mort : Ou les éléphants ou les humains !" La dame se mit à hurler, indignée : "Quelle horreur ! Ce monsieur africain inconscient du mauvais sort des bêtes et des fléaux qui menace la nature refuse de sauver les éléphants..." montrant à quel point les milieux écolo sont insouciants des réalités humaines. Mais il y a pire que les réalités purement biotiques de l'accroissement du nombre d'humains, c'est le déclin inverse de la vie spirituelle, du sens de l'amour, du pardon, de la paix, bref, de la pénitence. Quand j'y pense, je me tourne ver le Père et lui dis : "Au fond, quand tu limites l'aire de ma mission au territoire défini dans la Veillée 5, ce qui n'est déjà pas rien, tu te réserves le plus gros du travail : l'Afrique !" Quel prophète vas-tu là-bas susciter pour sauver de la mort spirituelle ce torrent humain qui va déborder de partout ?
Vu sous l'angle que vous montrez et que je viens de confirmrer, vous avez totalement raison. Mais aussi vu sous le même angle on comprend mieux pourquoi le Père est venu parler au monde en 1974 à Arès. On passe alors de la dépression sous le nombre qui nous étouffe à l'espoir d'aider l'humanité à s'en sortir quand même. La Révélation d'Arès vient donner un sens à la vie humaine dont on risque toujours de désespérer comme vous le faites, frère Jean-Claude. Elle nous dit : Cessez vos tourments sous le bruit du monde ; il y a un moyen simple de vous en sortir : la pénitence. L'homme a le choix entre le péché des péchés (qui est sûrement associé à la démagogie, même si celle-ci n'en est pas la cause directe) et le retour au Jour où Éden renaîtra et là, alors, le nombre ne sera plus un problème puisque les milliards d'humains morts depuis des temps immémoriaux ressusciteront et viendront s'ajouter aux milliards vivants et tous seront heureux. Alors, va-t-on me dire, pourquoi le Créateur avec sa Puissance énorme de Création ne procède-t-il pas Lui-même au changement, ou bien, à la rigueur, pourquoi ne nous donne-t-Il pas les moyens énormes dont nous avons besoin pour convaincre les hommes de changer ? Parce qu'il a créé l'homme libre, Il en a fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13), et qu'il laisse à l'homme ou la gloire de triompher du Mal ou la triste fin des pécheurs invétérés. Nous n'avons aucune garantie de réussir. Nous n'en avons que la possibilité. C'est ce qui donne son énorme prix au miracle que le Père nous demande de faire.
Courage, frère Jean-Claude : C'est ça la foi. Avoir la foi c'est croire à l'impossible.

07oct18200C56
"Bulletin paroissial" ce blog ? Si oui, alors quel bulletin et quelle paroisse ! Les Écritures comme vous ne les avez jamais lues, la Parole comme vous ne l’avez jamais entendue ou les infinies méandres de la quête du Vrai : voilà pour bulletin. Paroisse : l’humanité toute entière, qui dit mieux ? Ton front est) étalé (comme) la mer, ta lèvre court partout (Rév d'Arès xxviii/16). La comparaison avec un bulletin paroissial est trop modeste, frère aîné, on est très loin du curé parlant à ses ouailles !  (Comme les os de) Yëchou (et de) Muhammad tes os éclatent, le Vent (les) presse loin (xxviii/4). Ce Vent passe par le blog.
Si j’ai évolué ces dernières années c’est bien grâce à lui. Merci, prophète ! Oh, il ne fait pas le Bien à ma place, il ne moissonne pas à ma place (quoiqu’il aide), il ne fera pas la conscience collective à la place des frères certes, mais la Vie, la profondeur des réflexions, la richesse des exemples, l’exhortation constante au Bien quoique dosée avec précision, selon la mesure, sans forcing, l’étendue des références culturelles, l’originalité, et ce, dans l’humilité toute resplendissante qui en rejaillit à chaque ligne, etc. en font un bain d’Eau où le pénitent peut se régénérer en permanence, une fontaine de jouvence spirituelle. Mikal, l’ami (Rév d'Arès xxxix/16) dit le Père. Eh oui, par ce blog vous vous dévoilez comme l’ami de tous les humains.
Je me demande bien comment le monde peut encore ignorer sans rougir cette œuvre colossale et lumineuse, qui lui pousse comme une tumeur — de son point de vue, mais pas maligne —, une tumeur de régénérescence, la base d’un nouvel organe, d’une pante (Rév d'Arès xxxvi/23) qui vaut plus que tous les musées du monde, tout en poursuivant son ronron quotidien, sa répétition monotone et brutale des mêmes âneries, sa reconduction têtue du même Mal, sa logorrhée verbale plus ou moins insignifiante sinon à entretenir le néant et rythmer le sommeil profond des morts.  Ne finira-t-il pas par s’arrêter, ce monde ? Comme frappé de stupeur pour se dire mais "kékcékça qui sort de moi ?  Ça vient d’où ?" Ça vient d’où ? Ah ! Ah ! C’est que votre crache ne vient pas d’en bas, mais d’en haut (xxiii/9). Alors l’homme reconnaîtra Dieu, son Père, sa Mère, son Créateur : Ton bras (se) lève (à) gauche (pour montrer) (xxxv/11).
Dire que j’ai négligé ce blog dans les premières années croyant déjà "tout avoir compris" ! Je ne m’y suis mis de façon régulière que parce vous êtes venu me chercher me prenant à partie sur cette histoire de conférence à Toulouse. Et, si le prétexte n’était pas le mieux approprié de mon point de vue, il demeure au final que vous avez eu raison car je serais resté bloqué dans ma conception idéologique de La Révélation d’Arès et dans ma superbe d’imbécile heureux (et avec moi peut-être aussi quelques autres). J’ai reconnu ma suffisance, mon péché, mon orgueil, et l’aigle qui gît en moi a ouvert un œil. J’ai vu le prophète du Très-Haut (le faucon pas le petit vieux), je l’ai vu au-delà du familier "frère Michel" et j’ai pris son genou (Rév d'Arès xxxiii/5). Ce que je ne comprends pas, je le comprendrai plus tard. Surtout, je le vivrai.
Il ne suffit pas de connaître et de reconnaître La Révélation d’Arès pour être pénitent et moissonneur de pénitents, il faut d’abord se L’appliquer. Nous (les frères) le savons tous — intellectuellement — nous l’appliquons-nous ? Vraiment ? Vraiment ! La grande forteresse du monde tire son ciment de millénaire d’inertie pénitente, qui a engendré une méconnaissance totale de Soi en soi. Ignorance absolue de la Puissance recréatrice qui sommeille en chacun. Notre moisson stagne parce que nous ne parvenons pas à le faire passer. À le vivre surtout ! A le démontrer par nos actes, notre être.
J’ai découvert qu’il fallait Vivre cette Parole ! Ah ah ! Cela paraît évident ? Ça l’est ! Intellectuellement parlant ! Mais la vivre, agir en conséquence, écouter vraiment l’autre, se voir et s’aimer en chaque homme, rejoindre la patience infinie, savoir se taire, se laisser pénétrer par le sens étendu des mots, laisser entrer son Dieu intérieur, cette Vie qui revient dans le mort (Rév d'Arès xix/21) que je fus et, en retour, je découvre constamment des choses nouvelles dans ces lignes qui restent imperturbablement les mêmes. Par quel miracle serait-ce possible si ce n’était pas la Parole même du Créateur ?
Dans l’article "Raminagrobis" du "Pèlerin d’Arès"annuel 1990", en déplorant que les frères vous laissent solitaire vous disiez : "Si j'étais un puits de pétrole, il y aurait depuis belle lurette sur place tout pour me capter, me stocker, me distribuer, sans perdre une goutte (p. 280 Le Pèlerin d'Arès 1990).
Le Père vous a entendu ! On aurait pu croire qu’Il vous laissait vous dépatouiller tout seul, mais la découverte de l’Internet, à l’instar de celle du Macintosh à la fin des années 80, n’a-t-elle pas été favorisée par Lui pour permettre à son prophète de travailler plus efficacement, de démultiplier son action et de se faire connaître ? Parce que c’est le Père aimant, Qui donne des deux Mains (xxviii/18), quand Il donne à son prophète, Il donne à tous. L’humanité n’est-elle pas Une ? À côté des applications infinies de l’informatique et du web, les bonnes comme les mauvaises, à Ses Yeux n’est-ce pas en priorité l’ouverture de bien plus qu’un 'puits de pétrole', celle de la fontaine (qui) court ; (qui) ne (dé)fonces pas la vallée (xx/8), entre Duna et Pourate (xx/19), et dont chaque goutte peut être recueillie par le frère ? Le blog n’est-il pas une façon pour Lui de faire connaître au monde son prophète dont Il savait à l’avance l’inévitable solitude car la conscience collective n’arrive pas sur un claquement de doigt ? Pour faire connaître à ce monde incrédule Sa Parole redonnée dans toute sa pureté ?
Qui, sans cela, aurait pu disparaître à jamais emmurée comme Antigone. Il ne serait resté de "l’aventure d’Arès", ou de " l’illuminé d’Arès" (Rév d'Arès 23/2) et de ses fidèles (allez savoir comment on aurait qualifié ça), un lointain souvenir, quelque chose d’aussi mythique qu’Antigone, qu’on met au musée, dans la boîte culturelle des belles choses à caresser, à se remémorer et vogue la galère comme si de rien n’était. Le chien rit, (il dit :): "Quelle ombre couvr(it) le(s) rein(s) ?" (x/18). Tandis que votre blog est, me semble-t-il, une lucarne ouverte dans le mur de la forteresse d’où s’échappe le faucon et son inlassable cri au-dessus des vallées grasses (26/4).
Tu parles aux frères, tu parles au Saint ; ta voix (est) étalée (Rév d'Arès xxxvii/06).
Ah, tiens, Antigone ? J’ai été un homme de théâtre, j’ai même joué du Sophocle (adapté façon nippone), pourtant Antigone ne m’inspire pas spécialement en elle-même, peut-être parce que j’aime pas les enterrements ? Et puis aussi, j’ai peut-être banalisé ce prénom parce que c’est celui de ma nièce.
Merci pour votre constance sans faille dans ce profond et magistral enseignement qui atteint la côte 200 ! Aujourd’hui ça peut être vu comme un bulletin paroissial, mais projetons-nous dans quelques dizaines d’années quand il commencera à être vu. Cette œuvre colossale sera reconnue j’en suis persuadé. Il continue ? Alléluia !
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Nous sommes le dimanche 7 octobre 2018. Je viens de rentrer de Tours où j'étais en mission. Merci, frère Claude, pour ce commentaire qui me touche beaucoup, oui, beaucoup.
Hier soir à Tours, parlant à une vingtaine de personnes venues de la rue à la suite de la distribution de 20.000 invitations, j'ai découvert, pour la première fois d'une manière aussi claire, quelque chose qui, d'une certain façon, rejoint ce que vous dites: Mon blog a été plus qu'un bulletin paroissial. Même si les personnes venus m'écouter à Tours ne me connaissaisent pas, sauf un qui me connaissait sûrement ou peut-être deux ou trois, qui semblaient déjà me connaître un peu ou avoir entendu parler de moi, quelque chose de "déjà connu" planait dans les cerveaux de l'ensemble des personnes présentes, qui m'écoutaient. Ce "déjà connu", même s'il nétait que vaguement connu, ne pouvait provenir que de deux choses : D'abord de nos missionnaires qui parlent dans les rues depuis très longtemps ; ensuite de mon blog qui, même s'il n'était pas lu directement par les personnes présentes, était lu par d'autres qui leur en avait parlé, qui "déjà" avaient transporté jusqu'à eux la pensée que ce blog véhicule depuis douze ans.
Aujourd'hui, en voiture, mon épouse Christiane me redisait ce qu'elle me dit depuis quelques années déjà : "Votre blog a fait plus que vous ne l'imaginez. C'est par là que se fixe et circule votre pensée imperturbable, qui ne change jamais, mais qui se fixe dans toute la variété de vos façons de vous exprimer." Déjà Parménide,qui vécut au milieu du Ve siècle avant Jésus-Christ, disait dans son célèbre poème que ce qui est est et ne peut pas ne pas être, ou bien l'Être est, le Non-Être n'est pas. et je rappelle qu'il n'est, au fond, de vérité que celle de Lapalisse pour rappeler que La Révélation d'Arès part du bon sens le plus élémentaire, le plus irréfutable : Seul le Bien vaincra le Mal, et qu'Hippolyte Taine eut raison de dire (je le rappelle ici de mémoire, mais je crois ne pas avoir oublié ces mots) : "La vérité a été dite et, pour la première fois, on la verra régner sur la terre. Son droit est suprême, parce qu'elle est la vérité. Elle commande à tous, parce que, par nature, elle est universelle."
Qui comprend Parménide est comme qui comprend la Parole d'Arès et bien d'autres qui, chacun à sa manière, et jusqu'à mon modeste blog ont dit la vérité, c'est-à-dire, ont dit qu'il n'y a plus qu'à se taire et à faire. À faire le Bien. Tous les êtres sont un — Sois Un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1) — et il n'y a rien d'autre à en dire que : Unissez-vous dans la lutte commune contre le péché, soyez tous ensemnle des résistants à l'entropie du péché ou du mal, et pour cela une seule manière d'être: la pénitence. Pour le reste, vivez comme vous voulez pourvu que vous ne fassiez de tort à personne et respecxtiez la liberté des autres.
Certes, cette fidélité immédiate à la vérité ne signifie pas qu'il faut rester immobile. La vérité est intangible, mais le mouvementest est nécessaire, parce qu'il est le manifestation prime de la Vie. C'est peut-être pourquoi ce blog avance, se déploie, parle de la lutte contre la mal de mille façons. Dans la direction unique de la Vérité Une les sentiers s'entrelacent.
Encore merci, mon frère Claude.

07oct18200C57 
Frère Michel,
Ces derniers quinze jours j'ai aidé les villageois de Kolbsheim
https://www.youtube.com/watch?v=I2CVfOADr-U
 qui se battent avec en tête Madame le Pasteur [les Alsaciens sont pour beaucoup protestants luthériens] contre la destruction de leur environnement par la construction d'une grosse autoroute passant à peine à une centaine de mètres du village. Je fréquente quelques anarchistes pacifiques qui connaissent La Révélation d'Arès. L'un d'entre eux m'a suggéré de regarder les vidéo de "La fraude au nom" sur youtube. Elles disent entre autres ceci : Le nom sur "l’instrument à charge" : billets de la circulation, liasse fiscale, déclarations, emprunts, procès, dettes, etc... n’est pas votre nom. C’est le nom d’une fiction crée par le gouvernement, intelligemment déguisé, en lettres majuscules par les bureaucrates, pour ressembler à votre nom. N’oubliez pas ce fait. Cela vous trompe, à croire que vous êtes responsable pour ses dettes. Vous ne l’êtes pas. Vérifiez le nom sur n’importe quelle pièce d'identité créée par le gouvernement. Votre nom n’est pas dessus. Ce que vous pensez "posséder" : votre maison, votre voiture, vos enfants... ne vous appartiennent pas, puisque votre nom en lettres majuscules appartient à l'état et donc tout ce que vous avez enregistré sous ce nom appartient à l'état, vous ne les possédez pas. Le Jeu du Commerce a été installé par l’Élite Globale/Banque Mondiale pour confisquer vos fonds et propriétés pour faire de la population entière des esclaves économiques d’un Nouvel Ordre Mondial sous leur contrôle complet.
Je ne crois pas que ce commentaire puisse faire partie de cette entrée, neanmoins je voulais vous en parler.
Christian S. d'Alsace

Réponse :
Ce commentaire, en effet, n'entre pas dans le thème que propose cette entée : blog et Antigone, mais il est assez important pour que je le publie, parce qu'il concerne la vie quotidienne de frères et sœurs humains que la construction d'une autoroute va plus ou moins bouleverser. Nous vivons, toute personne qui observe et réfléchit un tant soit peu le voit bien, dans un période de l'Histoire où la technologie outrepasse et écrase la vie humaine en croyant la servir. Où vivre pour éviter que la technologie ne nous atteigne et ne nous martyrise ? Pas même au fond des forêts, car dans la forêt africaine équatoriale ou dans la forêt brésilienne de l'Amazonie les scies et les haches retentissent : on abat les arbres partout. Mais en même temps peut-on vivre sans autoroute en des temps d'automobiles, autocars, motocyclettes et autres engins faits pour couvrir des grandes distance en peu de temps et peut-on ne pas couper du bois pour faire les meubles dont ont besoin sept milliards d'habitants terrestres... qui n'étaient qu'un milliard il y a deux cents ans ?
La technologie n'est pas au service de l'homme. C'est l'inverse qui se produit. La technologie est une sorte de remorqueur qui tracte les humains au lieu d'être tracté par eux. La technologie se montre comme supérieure aux hommes mêmes qui l'ont inventée et qui ne l'ont pas vue comme telle. On parle même déjà de robots qui nous éduqueront, voire même qui nous gouverneront. L'homme a perdu le talent de maîtriser ses inventions. J'ai tout à fait conscience de ce drame ; voilà pourquoi je ne trouve pas déplacé votre commentaire dans mon blog. Comme vous, comme les Kolbsheimiens (appelle-t-on ainsi les habitants ?), comme les humains partout où l'on a conscience qu'on est des humains, je sais que je vis sur une planète sacrifiée à autre chose qu'à la créativité humaine la plus fine, la plus subtile, la plus belle. Elle s'aplatit devant la créativité raplapla comme un torchon sous le fer à repasser. Nous avons assisté, Christiane et moi, à la présentation des "chefs d'œuvre" de Jean-Michel Basquiat, par un critique qui ne trouvait pas de mots assez "divins", laudatifs, dithyrambiques pour décrire la subtile beauté de la peinture de cet artiste dont voici quelques œuvres géniales :

jaconde par Basquiat    oeuvre par Basquiat    oeuvre par Basquiat


Absolument génial ! Et quelle beauté artistique. Bon ! On est sans voix là-devant ! Je suis aussi sans voix devant la nouvelle de la future construction d'une autoroute passant à moins de 100 mètres de Kobelsheim (j'espère qu'ils n'abîmeront quand même pas la tombe de Jacques et Raïssa Maritain). Cette autoroute — soyez fiers, vous Kobelsheimer ou Kobelsheimiens ! — sera pour Kobelsheim ce qu'est à la création picturale humaine l'équivalent de l'œuvre de Basquiat. On peut chanter cela après une vingtaine de verres de schnaps accompagné d'un crwd, d'un sarrusophone, d'un tlapitzalli, voire d'un pyrophone !
Vive le progrès !

08oct18 200C58
J'ai passé mes nuits de septembre à finaliser "Madal", le film que j'ai réalisé avec Frédéric M. d'Aquitaine pour les quarante ans des Théophanies d'Arès. Nous avons clos l'expérience et en avons tiré les leçons qui s'imposaient. Y figure un court extrait de votre présentation de La Révélation d'Arès que j'ai capté le 15 octobre 2016 à Paris, les seules images de vous sur lesquelles je peux réellement compter aujourd'hui avec "La Voix de Fer" qui date de 1989. Frédéric et moi avons choisi comme passage de la conférence pour figurer dans la vidéo, ceux où vous évoquez l'image et ressemblance, la liberté et l'amour car c'est le Fond (Rév d'Arès xxxiv/6-7) de votre enseignement. Un seul passage donc comme un rappel, une simple citation en hommage pour faire écho (Rév d'Arès 33/10), dire à Quelle Eau (i/14) venue de Quels Ciels (32/13) nous avons puisé nos mots, quelles tête et peau (xxvii/14) les avaient d'abord reçues, de quelle voix (xx/3) nous les avions entendues.
 Allégé de plusieurs plans, rehaussé en couleurs se jouant du contraste avec le noir et blanc, enrichi d'échos prophétiques et d'encre sympathique, "Madal" donne aujourd’hui à sentir, nous l'espérons, un peu de cette "transcendance qui nous manque" et s'est pleinement rallié à "Libérateurs vous vaincrez... par l'Amour !" votre article paru cet été (entrée 198). Quant à votre image de chair, pâle reflet de votre existence terrestre, je l'ai revêtue au plus digne de mes effets pour rappeler que la chair que vous portez aujourd'hui est comme le bois (Rév d'Arès xxxix/4), elle passera. Mais je n’oublie pas que ces images donnent à voir le prophète (xxxvii/2) et pour marquer le Souffle d'éternité qui parcourt ses veines irrigue sa peau et fertilise sa tête, j'ai réveillé dans ce que je donne à voir de vous aujourd'hui la lumière de vos cheveux qui dormait au fond de mes images en écho à ce verset : ton cheveu couvre la terre (L/4-5), verset dont vous avez écrit récemment en souriant à son sujet : "J'ai au moins mes cheveux au Ciel c'est déjà ça," propos que j'ai pris comme un clin d’œil du Ciel à mon endroit, car ces mots ont coulé sous votre plume quand j'eus enfin fini d'apporter la touche finale à votre inscription dans le ciel de mes images.
La caméra peut être autre chose qu'une caisse enregistreuse à mes yeux et l'ordinateur autre chose qu'un simple calculateur. "L'arbre est sensible à l'esprit d'Adam" (article "La Pommeraie" écriy par vous dans "Le Pèlerin d'Arès") et la caméra qui absorbe ma sueur, ma température, mes chocs, mes émotions, vibre au contact de ce que je suis, de ce que je vis autant de la vie de celui ou celle qui s'offre à mon regard oiseau-caméra et à mon cœur d'homme comme l'ordinateur répond à mes frictions, mes frappes, mes soupirs, mes tensions. Faire un film mobilise toute votre existence et peut être parce que le cinéma comme l'Opéra est un art qui se présente comme une "expérience totale" (le cinéma est contemporain de la naissance des fascismes et des régimes "totalitaires"), il exige un investissement en temps, énergie, moyens, pour ainsi dire démesuré par rapport au résultat final. J'ai appris avec le temps à faire avec peu, et même avec "rien", ne comptant que sur ma foi, mon imagination et mon envie folle de me dépasser et de vivre ne serait-ce qu'un moment d’éternité partagé avec la Force (Rév d'Arès xxviii/5).
Frédéric et moi sommes animés de la même philosophie jusqu'au-boutiste de l'existence, de la même radicalité. Nous avons réalisé "Madal" en furieux et maintenant on l'a fini. "Au tapis, au rebut, maintenant tu l'oublies ! C'est pré-Histoire "Madal" tu comprends ? Ça vaut que dalle ! Ton p'tit égo d'artiste mégalow-ma-niaque-de-rien, tu te le cuis au Four. Maintenant, cap sur l'apostolat," m'a dit Frédéric moins d'une heure après que je l'eus publié sur YouTube le 18 septembre dernier après avoir trimé pendant des mois de labeur pour y arriver. "Non, Keudal c'est moi !" que je lui ai répondu du tac-o-tac. "Mais da-kodak pour la pose d'Eau là ! Retour à la maison-mère, frère ! Retour à la Parole, retour à la prière ! Toi et moi on est les cloches du Seigneur, mec ! De pauvres hères qui sonnent de travers. De tout on en a rien à faire, pas même de nous. Nos vies sont misère, en lambeaux, nos âmes de fiers, au fond d'un tonneau ce qui l'en reste ! Tonnerre d'Al Behr !" On sait que le film que nous avons réalisé c'est du passé-présent-avenir concaténé et qu'on a du gros ménage à faire. "Madal" est notre Appel Al Aide, notre cri de L'Un compris, notre crise aussi comme notre chant d'amour pour le Père des espoirs lancés à l'Univers, un Appel lancé à tous nos frères artistes pour qu'ils nous rejoignent et crient avec nous de sortir de nos trous, de nos cuves et de nos cages pour changer le monde en Bien par le seul moyen et combat qui vaille : la pénitence ! Le retour à l'Un. L'invasion d'une Puissance et non celle d'un pouvoir, pour retrouver la femme en soi, main qui (s')ouvre et œil qui ferme l'œil (Rév d'Arès xxvii/14), sein du monde changé à venir et de "l'Histoire du Bien à faire" (Introduction de La Révélation d'Arès 2009).  "Hugh amical : Mi'al (xxiii/9) c'est pas n'importe quoi, Mikal c'est pas n'importe qui. La Révélation d'Arès, elle te révèle à toi-même." Pointe fine Al.
Ce que l'expérience "Madal" m'a appris personnellement, c'est que la pénitence se transmet au contact. Le Feu seul communique le Feu, la Vie seule communique la Vie, la vertu seul communique la soif de vertu (Article "Vertu", Le Pèlerin d'Arès annuel 1989). Voilà pourquoi la rue, le travail, les rencontres au quotidien, la vie de quartier, la vie des assemblées prémices en germe des petites unités humaines, resteront notre meilleur terrain de moisson (Rév d'Arès 5/2) et les hommes que nous côtoyons au quotidien nos plus belles occasions de changement et de pénitence (30/11). On peut mettre de l'amour dans tout ce que l'on fait : de la tarte que l'on prépare pour le dessert, aux actions que l'on peut engager pour "promouvoir le prophète". Combien de temps faudra t-il aux hommes pour comprendre que la vérité, le partage, la clarté, la simplicité, la franchise, le pardon, la joie n'enlève rien à ceux qui possèdent, que la liberté de l'autre c'est la mienne, que l'amour que je donne à l'autre, je me le donne à moi-même et à tout l'univers et qu'il me revient comme la marée revient inexorablement vers le rivage chargé de tout ce que la Mer a retourné et remué dans ses profondeurs pendant son voyage vers l'Ailleurs.
Au-delà de l'expérience artistique, ce film nous aura permis à Frédéric et moi de libérer une formidable énergie et de sceller entre nous une vraie fraternité vécue dans un esprit de partage et d'horizontalité, d'enrichissement mutuel et d'amitié, de redressement et d'encouragement, de guérison et de retour à la vraie piété. Notre pénitence (Rév d'Arès 30/11), quand elle est stimulée, peut produire des miracles. Nous avons vécu avec Frédéric des moments intenses et rares. Et dire que le Père (12/7) s'est penché sur deux vauriens prêts à se faire fanfarons et tartarins, qui ventent et trompettent à tout va ! Eau et Vent à tous les étages ! Et si le Père aimait ça ? Je crois surtout qu'Il a vu en nous deux pauvres gosses éperdus d'Absolu et de Liberté, qui n'avaient plus rien à perdre dans ce monde pas même la vie, mille fois bravée, la mort mille fois défiée, et Il s'est dit : "Pourquoi pas ? Au point où l'humanité en est et où ils en sont ? Allonzy-Alonzo, allons-y voir ! Y'aura peut(-être) autre chose que d'la quiche au dessert ce soir." Car pour ce qui est du duo que l'on forme, on a conscience qu'on est loin d'être des apôtres modèles, bien sous tous rapports, on serait plutôt du genre "Don qui rote dans sa Manche"  et "Sang chaud Panse-Al"  en cavale avec "Gros-Signal" à la rencontre des "Mouts de L'Un" et des "Glands", pour faire leur "Ciné-Bulle" dans les villages. Qui a dit que Dieu n'avait pas le sens de l'humour ?
L'état de pénitent n'est pas l'état de grâce, les petits détails de la vie dans la vallée dans lesquels on se complaît et on se complimente aisément. L'état de pénitent (Rév d'Arès 30/11), c'est l'état de dépassement et de combat permanent bien compris. L'ascension continuelle en course libre (10/10) vers la vie Infinie (17/3), se riant des obstacles et des coups, se jouant des difficultés et des peines, retournant tout sur son passage, créant sans cesse, se renouvelant indéfiniment, c'est ça l'état de grâce, la Vraie Vie selon moi. Un redressement et un aller de l'avant permanent pas un immobilisme statufié dans la contrition  et la fausse sainteté. Notre génération connaît comme au temps de Noé les calamités, mais elle saura leur faire face (22/3).  Elle saura ! J'ai remarqué seulement récemment que cette phrase était au futur. J'en ai déduis que ce futur c'était maintenant me concernant. Un peu d'amour sauve s'il est accompli, car ce peu contient le Tout. L’image de l'Amour est plus que l'image de l'Amour, c'est l'Amour lui même avez-vous écrit dans l'entrée 198. La foi créatrice transforme lentement, et chaque rencontre est une occasion de réveiller, de sonder, d'éprouver son amour pour l'Autre et de l'honorer. Jésus a vaincu sa timidité nous avait soufflé le prophète. Quelle transformation pour celui qui parlait avec tant d'Autorité. Je lutte contre le tranchant de mon verbe assassin, mon impatience, ma colère. Le problème de l'homme c'est qu'il se hait lui même, il ne se pardonne pas de s’être rapetissé à ce point et préfère mourir anesthésié que de s'autopsier vif pour vivre. Extrême orgueil ou extrême faiblesse ? C'est au fond soi que l'on trouve la force de se redresser et de faire face à soi-même pour faire face à Dieu en soi en préparation du Jour où nous devrons faire face à tous. "Dieu ne crée que sur Son Inexistence, c'est Sa Puissance sublime... Moi je crée une chose en en détruisant une autre. Lui (Adam dans le Jardin), de son ombre il crée sa lumière... ». C'est cet enchaînement de phrases extraites de "La Pommeraie" qui m'a aidé à sortir de ma nuit et à faire éclater en moi la Lumière après que j'eus brisé, déchiré, dépassé tous les jeux de représentations dans lesquelles j'avais fondu mes propres image et représentation du monde. "Om* est dans le souffle inspiré, Om est dans le Souffle expiré, Om est dans le souffle retenu. Ceux qui le voient sous la forme de l'oiseau sont lavés de toute souillure" (Upanishad) . Et c'est cette autre phrase tirée du blog du prophète qui m'a sauvé la vie dans un des moments les plus critiques de mon existence : "Vous ne vous trompez jamais quand vous aimez." Sa parole est créatrice au sens fort. Chercher à la vivre et elle vous conduit à Vivre davantage, elle vous conduit sur de nouveaux rivages (Rév d'Arès 25/1). Elle a un sacré goût de "reviendézi ".
Qu'y a t-il donc en nous, Père, que Tu aimes tant ? Qu'y a t-il donc en toi, ô Frère, que tu hais tant ? Se faire entendre et comprendre de tous, surtout des plus humbles à qui on a servi la soupe et la pâtée pendant des millénaires et à qui on ne peut plus la faire, voilà l'enjeu pour Frédéric et moi désormais, car ce sont eux qui ont le plus souffert mais qui ont gardé les mains dans le terreau des Réalités Premières. Enjeu du prochain millénaire : l'Eau (Rév d'Arès i/14) et le Pain tendre (xxx/12) à partager entre frères, la fin des souffrances et le retour en Éden. Marches, migrations lentes, dépouillement. Retour en soi, retour en sol. Braises sous la cendre. Forces souterraines. Je souffle. Peine légère, monte avec la voix de Fer (vi/6) !
Mikal a peiné jusqu'à aujourd'hui à rassembler (Rév d'Arès 24/1) autours de lui un peuple (2/12). "Le peuple est l'aspect le moins accompli de la Parole," vous ai-je entendu dire un jour. "Sa pensée et sa parole qui ne font qu'une, se sont fondues dans l'écrit et répandues comme verbe étalé, vent dense, fort et fluide levé d'Arès qui érode lentement le péché (4/4) en nous et disperse la vermine (30/7), laissant peu à peu apparaître sous les décombres de ce monde-ci, les sentes d'évasion, les bosquets fruitiers, les haltes (veillée 7) qui nous porteront vers Éden." Toute cette vie enfouie (24/4) en nous qui ne demande qu'à renaître et s’épanouir, gît aujourd'hui dans le cœur de l'homme comme un aigle blessé (28/7) quand elle est encore Vie. Seul un petit reste (24/1) d'hommes sera capable de la retrouver, la faire germer et s’élever. Ces hommes sont partout, ils ont mille visages, parlent toutes les langues, ils sont comme invisibles aujourd'hui car ils doutent encore de leur foi, de leur force. Ils souffrent de la solitude, de l’indifférence, de la froideur des cœurs et de la faim de Bien mais ils existent. Ils ont préservé de milles manières le Feu (xxxiv/19) de Vie, braises tapies sous la cendre qui attendent depuis des millénaires le Retour du Père quel que soit le Nom qu'ils lui donnent ou qu'ils ne lui donnent pas. Ils n'attendent qu'un Signal pour le redécouvrir. Héros levez-vous et reprenez votre héritage aux voleurs (28/20), réarmez la Puissance (12/7) du Père en Vous, faites revenir sa Sainteté et Sa Lumière (12/7), partez à la conquête de vous-mêmes et de la Terre ! N'ayez pas peur de la Vie, mes frères. Elle est Orage, elle est Torrent, elle gronde, elle vrombit, elle court quand elle déboule, elle inonde, elle déborde, elle crie, mais elle enflamme, elle réjouit, elle rit ! Elle peut faire mal : Ma Main blesse l'homme, l'homme vit. Mais elle est Large, elle est Haute, elle est Magnanime, elle est Puissance, elle est Naissance, elle est Générosité, elle est Courage, elle est vive, elle est tendre, elle est fragile et par-dessus tout elle exhale beauté, douceur et Or-Lumière quand l'âme parvient sur les Hauteurs Saintes (31/11). Elle est guérison (8/7) et transfiguration.
Comme la vigne je m'enracine dans ta génération (Rév d'Arès 31/1), dit le Père. Parle pour les fils de tes frères, leur œil n’arrête pas la Lumière (xxi/10). À la fin des années 90,  j'ai rêvé de vous en tenue de tennisman et j'ai joué un set avec vous dans une salle in-door. Belle Donne ! Vous jouiez avec un ange qui rattrapait tout à vos cotés.  Je suis sorti de la pièce laminé et vous, fort d'une sublime dignité, vous vous en êtes allé sans vous retourner, l'ange vigilant à vos cotés me laissant seul et penaud avec ma défaite dans un grand chalet de montagne. J'ai exploré, longé l'arcade qui surplombait l'entrée et j'ai fini dans une pièce plus basse dans un atelier d’écriture semblable à celui que j'occupe aujourd'hui (une cave) mais sur le flanc droit, une grande baie vitrée qui donnait sur un vallon de Montagne couru par un fort torrent au bord duquel un jeune chamois broutait l’œil aux aguets, envahissait la pièce de sa pâle lumière blanche-bleutée levée de la nuit fraîche qui s'en allait ou qui s'approchait je ne sais. Une voix me dit, alors que je m'approchais des ordinateurs et des feuillets répandus un peu partout autour : "Imaginez que vous êtes seul." Et là je compris.
À l'époque je me questionnais sur le digital qui allait bouleverser nos vies et sur cet Internet qui allait devenir le réseau des réseau qui brancherait ses fils aux pattes des hommes et tisserait sa toile dans tous les domaines jusqu'à se rendre indispensable, capteur de toutes nos données personnelles. D’où mon attachement grandissant au Livre, au papier. Comme vous je pressentais les risques que cela allait nous faire encourir mais j'étais convaincu par mon expérience et les rencontres professionnelles que j'avais faites que l'Internet s'imposerait et deviendrait aussi incontournable qu'il se présente aujourd'hui et j'ai très tôt vu a travers ce songe ce que vous alliez en faire, car j'ai pris autant pour moi que pour vous, ce que j'avais reçu là. Je ne me suis jamais ouvert à vous de cela, comme de bien d'autres choses car j'ai toujours tenu en réserve ce que je vivais intérieurement. Et ce d'autant qu'à l'époque la doxa était : "Le prophète a dit qu'Internet est le repaire du mensonge et que ça allait s'écrouler. C'est parole de prophète, si tu vas sur Internet tu tomberas avec !" Alors je n'ai pas insisté et j'ai poursuivi seul mes réflexions et avancées.  Mais de l'écriture j'avais compris qu'elle deviendrait notre isoloir et l'Internet notre planche à billets, billets doux comme des mots d'amour et affilés comme des lames pour emplir les Ciels de notre Lumière et de notre Amour. Et j'ai misé l'essentiel de mes efforts sur la pensée, le dessin, l'écriture, l'animation et le film documentaire, choses que je savais pouvoir engager et poursuivre jusqu'à leur terme, seul quoi qu'il arrive. J'ai tenté maintes approches graphiques, artistiques, littéraires et j'ai fini par retrouver mes racines, mon fond, mon universalité d'être que j'avais approché dans les silences les plus profonds de ma jeunesse, les mots-sons, dont j'attendais le retour annoncé, après de si longues années à noircir d'encre sèche mes carnets.
Tout s'est soudainement déclenché lorsque fouillant votre blog, Mine et Eau du monde à venir, j'ai trouvé cette perle, votre "tryd'jeeni vot' fonalfaby". Excavé votre phonalphabet ! Ressuscité pour ainsi dire, car je lui ai donné vie. Sa découverte a déclenché une tempête en moi, m'a ouvert des horizons insoupçonnés. "Je traque les sons, je chasse le sens," écrivais-je en 1990 : "Chamarlamar, arborigénatique, j'ai une voix qui dit non, mais qui crie. L'autre ne dit rien. Je suis malade," poursuivais-je. Votre outil a libéré ma voix "kidi rien", ma voix de que dalle qui attendait tapie au fond de ma gorge dans un placard. À peine me suis-je saisi de votre fonalfaby que je me suis mis à lire, parler, écrire en sons bruts primordiaux pour ainsi dire. Une fête s'est déclenchée en moi. Sous vos mots et ceux du Véda d'Anquetil que je découvrais en même temps à l'invite de votre article 195 j'ai tissé mes fils j'ai remonté leurs cours et j'ai débouché sur l'horizon-or déployant ses feux sur une Mer de Fer Eau Forte plissée par le Vent du Père, ridée par le verbe du prophète, la parole qui est Parole (Rév d'Arès i/12), la Voix de Fer, arc jaune ferrant comme une auréole le disque plein d'un grand Soleil Blanc qui emplissait l'Horizon diffusant lentement sa chaleur et sa Lumière dans la brume laiteuse de l'aube ciselant les crêtes des vagues comme des lames et j'ai vu la Nuit s'aspirer en elle-même lentement glisser dans l'Ombre que survolait un grand faucon blanc, ailes larges déployées vers le Levant, le regard perçant tendu vers l'Horizon au-dessus duquel perçait, pale comme un léger voile de brume, la promesse de nouveaux ciels qui emplissait peu à peu la voûte de mille soleils prémices d'une Infinie Lumière.
La Révélation d'Arès et les écrits du prophète Mikal (Rév d'Arès i/12) sont la matrice du monde à venir.  Ils en fondent les assises. Rien d'autre ne subsistera au delà du temps. Tout ce que cette terre et ce monde ont charrié de méchancetés, d'erreurs, de malheurs et de mensonges sera aspiré dans le néant. L'homme a mal utilisé la Parole donnée jadis à Adam. Il a perdu et son sens et la clé de de son unité, la Parole s'est altérée et l'homme réduit à humer l'air et à boire la fange dans le creux des mares (30/2), réduit à l'état de ver aveugle et sourd, est sur le point de sombrer dans la fosse sans espoir de retour, le péché des péchés (38/1). Dans Sa Miséricorde et Son Amour, le Créateur est revenu donner à l'homme Sa Lumière (12/7), et pour s'assurer que cette fois-ci Sa Parole soit transmise en toute fidélité et justesse pour recréer le monde sur des bases sûres et fortes, pour s'assurer qu'à l'avenir les ambitieux et les gredins, ceux qui rêvent de puissance de gloire et de richesse pour eux même, les imposteurs (26/10) de toutes sortes ne s'emparent (27/5) pas à nouveau de ce qu'Il a donné à tous pour le Bien de tous, Le Père nous a envoyé Sa Parole avec un juste prophète (xxxvii/2) qu'il a doté de la voix de fer (iii/3), qui martèle la Vérité (28/7) et rabote nos erreurs, et du pied de fer (xxxvi/7) pour l'inscrire sur le papier. Voila le topo mec : Tu coules ta vie dans le Fer du prophétisme et tu Vivras. Claro ? Tout ce qui ne sera pas construit sur la Parole et l'enseignement (16/1) du prophète sera balayé comme vermine et jeté dans les ténèbres pour être oublié. Le prophète est la porte de la vérité et de la Vie. Mikal est Mon fils. Il germe les Fils de l'Eau (xi/13), Mon Pacte n'est pas déçu (xxxi/14), tu parles au Saint, tu parles aux hommes, ta voix est étalée (xxxvii/6). J'ajoute pour clore ce paragraphe, c'est que l'on peut tout ignorer de la Parole et de l'enseignement du prophète jusqu'à leur existence et en être. Il suffit de Les Vivre. Le prophète à la paupière large (xLv/7) est un rappeleur de la Vérité qui est que le monde doit changer (28/7) — pas des idées, des actes ! —, que chacun a au fond de lui, il n'en est pas l'imposeur. La Parole ne soulève pas ton cheveu comme une couronne (xx/13). Tu dis aux pieds : La route que je vous montre, suivez-la !, ils vont où ils ne vont pas; Ma Main ne pousse pas les pieds (xxxviii/8).
Voilà quelle place occupe le prophète et sa parole dans ma vie et comment je la vois pour les siècles et les siècles, pour l’Éternité à venir pour ainsi dire, dis-je en plaisantant, car l'Eternité (Rév d'Arès 37/9), c'est l'Éternité, elle est, elle est d'hier, elle de demain, elle est de maintenant. Elle est seulement "à venir" pour nous qui sommes coincés dans le temps, mais en germe elle est déjà en nous, latente. C'est comme Dieu, c'est l'Infini cherchez pas plus loin, Il est là tout près en dedans. Il attend. Alors que répondre en toute humilité  à mon frère en recherche, Nazih-Suzanne, qui s'est donné tant de mal pour rédiger et publier son "Livre en face", sinon qu'il fait fausse route selon moi en oblitérant de sa recherche ce verset capital de la Parole d'Arès que le Père énonce dès le début de la première théophanie et qu'il rappelle ensuite à plusieurs reprises : parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12), en plus d'oublier dans son ouvrage L’Évangile donné à Arès et la pénitence (30/11) ? J'ai d'abord planché sur une longue réponse pour honorer son travail et tout le mal qu'il s'est donné. Je prends son travail comme l’escabeau qu'il s'est lui même fabriqué pour se hisser au-delà de ses propres perceptions et nourrir ses efforts de pénitence. J'ai remercié ce frère de m'avoir adressé le fruit de sa cogitation. Échanger c'est la base. Comment évoluer sans cela ? Un homme qui réfléchit et qui se donne la peine d'écrire mérite une attention, surtout quand il le fait dans un but spirituel. J'ai lu et annoté son ouvrage. Je le rejoint sur un point fondamental qu'il rappelle en préambule de son travail : tout ce que nous entreprenons c'est pour vivre la transfiguration. Mais je le désapprouve fermement lorsque je vois publier sur internet le fruit de sa cogitation intellectuelle (intellek-tue-elle ?) comme une révélation parallèle à La Révélation d'Arès à laquelle elle emprunte sa structure et sa mise page (un plaggia en somme), et qui se targue d'en donner le vrai sens de surcroît, sens dont il posséderait seul avec quelques élus la clé, et je pleure car c'est cet élitisme, cet intellectualisme, qui a conduit les hommes à se diviser au nom d'idées, de vues partielles, tronquées, subjectivées et qui a rompu l'Unité Originelle. Alors à quoi bon ajouter des mots à des mots qui ne sont que des idées en tête tant qu'ils ne sont pas son et qui sont chiffons en bouche tant qu'ils ne prennent pas Vie. Or, la Vie ne sort pas de l'intellect, pas des mots, pas des idées.  D’intellect, de mots et idées nous avons besoin comme d'une boite à outils et de matériaux pour penser, créer, mais la Vie n'est pas créée par nous, elle nous est donnée, elle sort d'un Tout, elle vient du Tout, elle revient au Tout, sans cesse elle court, de chaque Tout au Tout, du Tout multiple à l'Un, à l'Infini elle court.  Mon frère en recherche comme je me plais à l'appeler parce que c'est comme cela que je le vois, ton analyse toute intellectuelle géométrise la Parole comme si elle était achevée et que l'on pouvait la découper en rondelles : Noé, Abraham, Moise, Isaie, Jesus, Mouhamad, Mikal,... ou bien Véda, Avesta, Tao, Bible, Coran, Révélation d'Arès... mais la Parole est Une et Indivisible. La Genèse parle de la Création en 7 jours mais c'est nous qui nous sommes arrêtés à 7. La Création est Infinie, elle n'attend que nous pour repartir, c'est tout :  8, 9, 10, 11, 12 jours et pourquoi 24 000 milliards de jours nouveaux créés ? Ça t'en fait de la cogitation en devenir mon frère du "Livre en face" pour essayer de capter les arcanes secrètes et mystérieuses de la Créazionne ! Elles changent tout le temps, seul l'Amour demeure, la seule chose qui t'es demandé c'est de suivre et de Vivre, d'aimer en somme. Suis la Vie, mec ! Mets tes idées au placard et rejoins-nous dans l'appel au Bien et à la pénitence. Qu'est ce que l'on en a à faire que Mikal soit le 7ème jour ou le 9ème ?   Qu'est ce ça change au fond ? Rien ! Plus tu plongeras dans les méandres de ta tête pour modéliser la Chose ?! Plus tu t'enfermeras dans ton labyrinthe. La Lumière jaillit du cœur, mon frère, la tête est faible emplie d’orgueil (je sais de quoi je cause), mais le cœur est empli de son Dieu (Rév d'Arès 4/11). Je ne suis pas homme à juger et ma porte comme ma main sont toujours ouvertes à qui revient, à qui cherche. On peut se tromper, ton analyse est sincère et probablement porté par un souffle ténu qui a remonté le cours de l'Histoire en silence jusqu'à nos jours pour jaillir dans votre famille dans ton verbe (et celui de ton frère si Nazih tu es) mais intellectuellement, ton travail, pour nécessaire qu'il soit pour toi, ne devrait pas être publié. Il se présente comme une Révélation en règle alors qu'il n'en est pas une. Il est une défiguration de l'Original à mes yeux et en matière de défiguration j'en connais un rayon.
L'Unique est de Retour (i/1) et vers Lui converge instinctivement comme des saumons remonteraient le cours des Fleuves pour rejoindre leur lieu de Naissance, toutes les âmes sœurs, toutes les pensées frères qui peuplent la planète et l'Univers. Je les sens ces âmes qui reviennent, qui veulent en être, elles aussi, de ce renouveau qui ouvre ses Bras comme une Mère en larmes pour dire : Enfants, cessez vos guerres, cessez vos mots qui tuent, cessez vos querelles, revenez à Moi qui suis en train de vous perdre, revenez à la Vie, revenez à l'Amour qui seul unifie Tout.  Mar dee ger [marre des guerres !] Mar dee moo [marre des mots !] Sy lamour vræ cil nou foo [C'est l'amour vrai qu'il nous faut]. Voilà pour vous prophète les premiers mots, mes premiers pas en fonalfaby** que j'offre à votre blog avec ce qui suit (image en piàce jointe). Peut être les derniers si j'en juge par ce que vous m'avez répondu en privé en écho à ce flot qui coule désormais dans mes veines. Je sens pourtant une force dans ces mots-sons qui peut réveiller les âmes endormies et stimuler les âmes fortes, et je me plais à rêver qu'un Jour mes graffitis de mots, mes clowneries comme vous les appelez, apparaîtront aux yeux des hommes comme ces jets de flamme noircies de la grotte Chauvet qui sont venues s'échouer comme des lames un peu plus haut sur cette page. En attendant leur redécouverte, moi le chauve de l'assemblée je poursuis ma recherche, je crée mon propre sentier. Votre Blog "Antigone" signe la crise de votre prophétisme, comme mes clowneries signent probablement la mienne. Donnons-leur du temps, et continuons de patiner ensemble encore un peu si vous le voulez bien sur les eaux-glisses du temps qui vient.
Aimer, changer, ce n'est pas facile, mais ça prend l’homme parfois, comme une furieuse envie de Vivre et de courir libre ! Et ça déboule en soi comme au cœur d'une mêlée. C'est de cette mêlée de mots hélés, ailés et zélés que j'ai filé le duo de textes qui suit que j'ai intitulé radice Un, racine Al. Je suis parti de ce qui signe mon "À Propos" sur la chaîne Youtube qui donne "Madal" à voir sur l'Internet  et j'ai tenu à concocter un truc spécial pour vous prophète, pour vous signer-Al que je suis et que votre prophétisme n'est pas mort, loin de Là, que votre blog est une Mine, la preuve j'y ai trouvé ma Merveille comme je dis, votre trait de génie, votre fonalfaby en plus de tout le reste. Disons que c'est la cerise sur le gâteau.
Désolé pour la longueur de ce texte. Je le travaille depuis plusieurs semaines. J'ai déjà sabré dans la centaine de pages que j'ai noircies pour vous depuis cet été. Sabrez à votre tour si vous le pensez nécessaire, si à tout hasard vous pensez ce mot digne de votre blog. Je l'ai écrit autant pour vous que pour moi. Écrire est mon dada désormais.
Votre dévoué qui revient vers Paris où il a commencé à reprendre ses marques et qui a fini, je l'espère enfin, par les trouver.
Éric D. d'Île de France

*Om : Voir éventuellement Māṇḍūkya Upanishad (devanāgarī: माण्डूक्य उपनिषद् ) ou Māṇḍūkyopaniṣad est l'une des plus courtes des douze Upanishad principales faisant partie de la Śruti. Celle-ci est rattachée à la partie du Veda appelée Atharvaveda et se compose de douze versets. Cette upanishad explique le sens de l'oṃkāra en explorant la syllabe Om au travers de trois états que traversent la consciencen, le silence qui suit et l'état turīya de libération.
** fonalfaby : Demander phonalphabet http://michelpotayblog.net/phonalphabet.html.

Réponse :
Je suis surpris d'apprendre qu'à une époque "la doxa était : "Le prophète a dit qu'Internet est le repaire du mensonge et que ça allait s'écrouler. C'est parole de prophète, si tu vas sur Internet tu tomberas avec !" Car j'ai bien dit "qu'Internet est le repaire du mensonge", puisque le monde lui-même est ce repaire déjà depuis longtemps. Je voulais seulement dire qu'après l'imprimé et la radio, qui déjà avaient condensé et favorisé le mensonge, l'internet allait le concentrer et le faciliter plus encore. Je n'ai jamais dit qu'Internet "allait s'écrouler" et que "tomberait avec lui" celui qui le prendrait comme vecteur. Bizarre comme des paroles peuvent, partant de quelques mots vrais, se déformer en circulant. Cette "doxa" ne m'était jamais venue aux oreilles.
Ceci dit, mon frère Éric, je ne vous cache pas ma grande émotion en lisant, car je l'ai lu très attentivement, ce commentaire qui est le signe, si un signe était encore nécessaire, de votre lucidité arésienne que j'ai depuis très longtemps vu, compris, aimé.
Vous me dites : "Désolé pour la longueur de ce texte. Je le travaille depuis plusieurs semaines. J'ai déjà sabré dans la centaine de pages que j'ai noircies pour vous depuis cet été. Sabrez à votre tour si vous le pensez nécessaire, si à tout hasard vous pensez ce mot digne de votre blog. Je l'ai écrit autant pour vous que pour moi," et je vous réponds : Non, mon frère Éric, non ! Nous sommes tous apôtres, tous pénitents pour nous-mêmes, mais apôtres pour les autres, nos frères et sœurs compris, et vous ne devez rien écrire pour moi qui n'ai pas besoin d'être convaincu, ni pour vous qui êtes convaincu, mais vous devez écrire pour nous tous, pour entretenir notre Feu à tous, pour l'augmenter, l'aviver ! Et cela vous devez le faire en toute humilité et patience. Il vous faut apprendre que vos frères et sœurs ne voient pas toujours les choses comme vous les voyez et qu'il faut trouver la force de n'être plus rien pour vous-même (Rév d'Arès 40/6)  la patience d'opérer la riche combinaison de toutes nos manières de comprendre l'unique sens — ce sens est sur les Hauteurs, mais mille sentiers y montent — qui nous permettra de trouver les formules-lumières qui nous manquant encore.
Si vous n'êtes qu'un pénitent ou n'êtes qu'un homme qui a compris, ça ne suffit pas ; il faut être moissonneur et cela implique que vous n'existiez plus pour vous, mais que vous existiez pour faire triompher la Parole sur un monde de péché... Péché qui est aussi le nôtre et que nous devons nous aider les uns les autres à vaincre. Il faut donc que vous écriviez pour tous, pas pour moi, pas pour vous-mêmes.
Concernant le "sabrage" de votre texte, je me suis bien gardé de le faire. Je n'ai rien "sabré" dans vos estimables lignes, je les ai trouvées trop lucides pour cela. J'ai seulement rendu votre commentaire conforme, dans la forme, aux habitudes de ponctuer, de typographier, de noter que j'ai pratiquées dans ce blog depuis son origine, afin que ceux de ses lecteurs pour lesquels le français est une seconde langue, moins facile à déchiffrer pour eux que pour des Français de souche, et qui ont pris l'habitude de le comprendre tel qu'il est, le comprennent bien et s'en nourrissent. Je suis convaincu que ce commentaire, que j'ai aimé lire et que j'ai trouvé spirituellement riche, permettra à certains d'y voir plus clair et, surtout peut-être, permettra à ceux que vous avez poussé par des enfantillages ou des cabotinages à croire que vous êtes devenu insensé, de comprendre que vous êtes non seulement lucide, mais aussi un frère dont nous avons besoin.
Concernant le film "Madal" je ne l'ai pas trouvé sur YouTube. Pouvez-vous me donner l'URL ?
Ne vous formalisez pas si vous êtes contesté, frère Éric, mais surtout ne croyez pas que vous vous tirerez de cette contestation en vous jetant dans une manière d'expression drôlatique comme Alfred Jarry se jeta dans "Ubu". L'excès de caricature contrairement à ce qu'on peut croire ne fait qu'ajouter à la difficulté de se faire comprendre et accepter. Le seul moyen c'est la clarté, la douceur, l'amour et la patience. Nous avons besoin de vous, frère Éric. Ne persistez pas dans une façon de vous exprimer qui parfois vous fait passer pour le sot que vous n'êtes pas. Contesté tout l'a été de tout temps. On vous fait des reproches ? Laissez passer les reproches; si vous en souffrez au début, souffrez mais ne répliquez pas, soyez patient, généreux en temps et en silence quand le silence est nécessaire. Un jour, les reproches disparaîtront. La redécouverte de la Vérité est une lente fabrication, méticuleuse et patiente, Mûrissez ! Prêcher n'est pas divertir, mais faire tous les efforts possibles, patients, aimants, pour que la vérité sorte chez les autres à travers la matière dure des idées générales. La Vérité est lente à faire son trou, elle est très longtemps innommée avant d'apparaître.
Vous dites dans ce commentaire qu' "écrire est votre dada désormais". Il ne faut pas que ce soit un dada, mais une tâche apostolique. Armez-vous de la patience même du Père. D'une certaine façon, vous devez renoncer à vivre pour vous-même, il vous faut vivre pour les autres (Rév d'Arès 40/6) en commençant par votre famille qui risque elle aussi de ne plus très bien vous suivre. Mais l'assemblée est aussi votre famille.
Un grand merci, frère Éric, pour ce très beau, profond et riche commentaire.

08oct18 200C59 
Cher frère Michel,
J'ai reçu [il y a quelques jours] une invitation à aller sur votre page facebook. J'y suis donc allé et j'ai lu votre dernier affichage dans lequel vous demandez pardon, etc.
Il n'y a pas si longtemps vous partagiez, avec le commentateur 200C38, un témoignage faisant allusion à votre manque de sagesse et dans lequel vous disiez que vous étiez naïf ; vous le félicitiez qu'il ne soit pas allé sur le site d'Al Abdal de façon imprudente.
Alors, oui, imprudent vous semblez l'être. Pour mieux vous exprimer à quel point je vous trouve imprudent, j'ai joint à ce message la liste des "amis" que dresse votre page facebook. Presque 600. Pas mal ! Bon, y a des noms et des photos qui ne sont pas vrais ! C'est beau quand même, car lorsqu'on prend le temps de faire défiler les portraits de chacun des membres de la famille arésienne, cela fait voyager dans plusieurs pays du monde. Puis on peut aussi apprécier le défilé des générations, des parents aux enfants ; de belles expressions s'affichent sur la plupart des visages. Mais pour combien de temps ? Combien de temps nous reste-il à manger le pain blanc ?
Ne dit-on pas, dans les rangs des Pélerins d'Arès qu'aucune liste n'est établie ? Tiens en voilà déjà une ! Et pas des moindres.
Si je prenais le temps d'aller naviguer sur chaque page de vos amis-facebook et que je suivais le cours de leurs échanges autour de La Révélation d'Arès, je pense que je serais à même de doubler (ou plus) le nombre des noms et prénoms de ceux qui s'intéressent, de près ou de loin, à notre mouvement libérateur.
Croyez-vous sincèrement que les dominateurs aient envie que nous nous libérions ? Je ne le pense pas.
Croyez-vous qu'ils nous laisseront faire ? Je ne le pense pas non plus.
Combien de temps encore comptez-vous rester physiquement parmi nous ? Cinq ans ? Dix ou quinze ans ? En ce qui me concerne, j'espère assez longtemps. Au moins le temps de voir émerger un soupçon de conscience collective. Je dis cela car, avec une liste pareille, il ne sera pas trop difficile, à ceux que dérangent les perspectives d'avenir que vous préconisez, de faire un gros ménage. De votre vivant, ceux qui ne nous veulent pas nécessairement du bien (la preuve en est déjà autour du travail de censure des médias) ne bougeront pas. Mais après ? Oh le coq (qu'on entend chanter plusieurs fois dans le film "Madal") n'aura pas chanté trois fois que les sbires du système seront sûrement déjà à notre porte.
Je ne dis pas cela pour ma petite personne, car je me suis affiché délibérément dans "Madal". Il est donc facile à quiconque de remonter jusqu'à moi. Les pressions que pourraient exercer sur ma vie les pouvoirs ne peuvent plus destabiliser mon apostolat. Je m'y suis préparé. D'ailleurs j'ai déjà leurs guetteurs sur le paletot depuis quelques temps. Mais qu'en est-il de tous ceux qui n'ont pas encore pris conscience des tenants et des aboutissants de notre mission ? De tous ceux qui tardent à être préparés ? Certains rétorqueront : Préparés à quoi ? Eh bien, à ne pas être éradiqués. Aujourd'hui la mode n'est plus au grandes chevauchées sauvages mais au tir au pigeon !
N'avez-vous pas suivi certains documentaires autour de la toile facebook ? Les témoignages d'ingérance de la part de hauts responsables ? Non ? Est-ce bien raisonnable ?
Sachez tout de même que votre page facebook qui, de vous à moi, contrairement au blog, ne sert pas à grand chose, sert par contre sur un plateau tous les pédigrés, avec quelques belles photos d'identité, à ceux qui pourraient se faire une joie de nous mettre le grappin dessus.
Cette erreur avait déjà été faite lorsque Al Abdal avait sa page facebook ; le prophète "like" et la majorité suit. C'est lorsque le réveil à sonné sur la réalité et les intentions d'Al Abdal, que je suis intervenu (la seule fois) sur cette page [?]. J'ai conservé ce que j'en disais si ce témoignage peut permettre d'en faire réfléchir quelques-uns. Là, par contre, tout le monde s'était précipité de retirer leur "like" après votre retrait. D'ailleurs, à ma manière, dans le fil des commentaires sur votre blog, j'avais déjà prévenu que le fumet de certaines versions quelque peu ésotériques n'avait pas une odeur de sainteté.
Je m'interroge : Quand est-ce que les Pélerins d'Arès pourront réfléchir par eux-mêmes ? Un jour, prophète, vous ne serez plus parmi nous. Allez-vous les enseigner de se dévérouiller les méninges tout seul ?
Mais bon, si cela ne vous dérange pas plus que ça que les identités s'affichent à cause des imprudences des internautes à se croire libres de s'exprimer à visage découvert, pourquoi cela vous poserait-il un problème que nous mettions nos noms de famille sur votre blog ?
Encore une dernière remarque sur la présentation de votre page facebook : Je trouve que vous êtes un petit vieux vraiment sympathique. Allez-vous encore organiser une séance filmée de ce petit vieux ? Est-ce que cela sera une interview ou un monologue ? Pourrai-je jouer le rôle du perturbateur ? Ou celui du bouffon. J'ai toujours admiré le bouffon du roi ; il fallait qu'il soit drôle, qu'il soit assez finaud pour garder sa tête sur ses épaules tout en annonçant au souverain ce que personne n'osait lui dire. Quel boulot de précision !
Sinon y-a-t'il une page facebook avec le faucon ? Car alors là je veux bien être votre "ami".
Frédéric M. d'Aquitaine

Réponse :
Vous demandez : "Quand est-ce que les Pélerins d'Arès pourront réfléchir par eux-mêmes ?" Mais, frère Frédéric, ne réfléchissez-vous pas par vous-même ? Quelqu'un vous contraint-il à penser ceci ou cela ? N'ai-je pas décidé, pour vous montrer que je vous considère comme libre de penser et vous exprimer, d'afficher ce texte de vous ?
Tous les prophètes, qu'il s'agît de Zarathoustra, de Bouddha, d'Elie, d'Isaïe, de Jésus, etc., ont prêché par les chemins, par les rues, sur les places publiques, et facebook est ma rue, ma place publique à moi. Alors, bien sûr, j'y côtoie le tout-venant comme sur les trottoirs. Vous voudriez pour moi une audience plus chaleureuse, moins hétéroclite, plus sincère, plus spirituelle, mais je ne trouve pas que l'audience de ma rue manque de chaleur, de spiritualité, de sincérité. Je suis même agréablement surpris de la trouver, quoique diverse et venue de tous les cénacles possibles et imaginables, attachante et respectueuse. Et puis plusieurs dizaines de mes frères et sœurs Pèlerins d'Arès veillent et, croyez-moi, ils ne laissent pas passer les perturbateurs trop perturbants. Pour que je puisse créer une page facebook sous les ailes du faucon (j'y ai pensé) — et merci de me dire que vous y viendriez comme ami —, il faudrait que je m'en occupe très régulièrement, en maître si je peux dire, comme je m'occupe régulièrement de ce blog. Je ne peux pas ; je n'en ai pas le temps. D'abord, je travaille déjà quelque treize heures par jour à de multiples tâches, des plus humbles et matérielles aux plus difficiles dans l'ordre métaphysique, et ce blog à lui seul me prend du temps. Ensuite, que suis-je pour être un maître ? Je ne suis qu'un prophète et c'est déjà beaucoup et, je le dis sans fausse modestie, un prophète qui à mon avis très sincère et très lucide n'est pas le meilleur que le Père eût pu trouver. Le Père se fait-il du prophète une idée qui n'est pas la mienne. Affaire de mot !
Que voulez-vous, mon frère Frédéric, tout ne peut pas sembler convenable à tout le monde. Ma façon de faire ne vous paraît pas la meilleure. Je ne vous en veux pas de le penser ; je comprends. Votre film "Madal", en dépit de tout ce que vous y avez mis, vous et Éric D. de vos talents, de vos convictions, ne satisfera pas tout le monde non plus, quoique je ne vous souhaite pas cela ; ce serait trop injuste. Mais contre l'échec possible vous ne pouvez rien. Cela ne vous a pas empêché d'y mettre votre cœur et c'est bien.
On peut ne pas aimer ce que fait un homme, on peut même ne pas aimer cet homme, mais on doit les reconnaître pour tels, car l'œuvre et le metteur en œuvre existent ; ils ont déjà le mérite de la vie, du travail. Quelque chose peut arriver quand même, un jour, à les transfigurer. Et ce quelque chose les rendra aussi indestructibles que les pensées qui les animent. C'est seulement le moment de la transfiguration qu'on ne peut prévoir. Au fond, il faut en tout une espérance qui se croit vaincue d'avance pour parachever un jour avec succès l'inachèvement d'une œuvre, quelle qu'elle soit ; autrement dit, il faut une sorte de malentendu dans la vie de l'artiste ou de l'homme de foi pour que quelque chose de lui ait quelque chance de percer un jour dans ce monde compliqué, méchant et surtout très fabriqué. Jésus sur sa croix souffrant la torture (car la croix était une torture, la mort venant de l'asphyxie lente que provoquait la position du supplicié), agonisant, savait-il à ce moment-là que sa parole deviendrait un Évangile toujours édité vingt sisècles plus tard ? Non. Il devait se sentir vaincu. Peut-être crucifié moi-même sur ma page facebook, sais-je ce qui en sortira ou n'en sortira pas ? Non, je ne sais pas. Je ne le saurais pas plus dans une page facebook "Le Faucon". Vous avez, mon frère, on n'abat pas le Mal avec ses propres armes. J'use d'autres armes que les siennes et je ne sais quelle sorte de victoire elles donneront à la tâche qui m'a été confiée.

09oct18 200C60
J’écrivais un commentaire pour cette entrée 200 quand je lus celui de notre frère Claude.
J’ai hésité à poursuivre la rédaction de mon commentaire, car il allait un peu dans le même sens que celui de Claude, mais comme j’ai un style différent, j’ai décidé d’en poursuivre la rédaction.
Elle a raison, sœur Christiane, de dire que "l’idée de créer un blog vous a sauvé de l'isolement. Le blog permet aux pénitents et moissonneurs et à d'autres de comprendre La Révélation d'Arès comme il faut la comprendre" et que "votre blog a fait plus que vous ne l'imaginez. C'est par là que se fixe et circule votre pensée imperturbable, qui ne change jamais, mais qui se fixe dans toute la variété de vos façons de vous exprimer."
Qu’en était-il avant 2006 de la manière dont vous pouviez nous enseigner  ? (Rév d’Arès 39/1) Nous n’avons pas su à l’époque vous aider à mettre en place le projet de la "Maison des faucons" qui aurait été l’outil le plus utile pour enseigner à vos frères.
Il y a eu le magazine trimestriel "Le Pèlerin d’Arès" de 1978 à 1988, puis les livres avec des articles de fond "Le Pèlerin d’Arès - Et ce que tu auras écrit" de 1989 à 1996.
Il y a, bien sûr, vos courriers, mais qui même s’ils expriment un enseignement de fond répondent souvent à des questionnements personnels dans un contexte donné.
Il y a bien entendu vos visites dans les assemblées (Rév d’Arès 10/4-8-9-11; 35/12). Comment ne pas penser à votre cycle d’enseignement à Paris de 1995 à 1997. Là encore, nous n’avons pas su mettre à profit cet enseignement que nous, pauvres parisiens que nous sommes, n’avons retransmis aux groupes missionnaires de Province et de Suisse que deux ans plus tard en ne retransmettant "que des braises" comme vous nous disiez à l’époque.
Il y a eu l’expérience du "think-tank" que nous n’avons pas su nourrir d’une bonne manière puisque peu d’entre-nous participaient.
Et puis, en 2006, votre blog arrive. Peu à peu, le faucon, l’agent d’unité, vole (Rév d’Arès xLv/26). Au fur et à mesure des entrées, des sujets abordés, des commentaires et de vos réponses vous lavez le cœur du frère. (L/2). Votre gorge qui est la fontaine où la Parole du Père nage, monte comme la trombe. (xLvii/9)
La Parole du Père glosée dans la Bible et le Coran, mais pure dans La Révélation d’Arès est intemporelle. Avec votre blog, la poussière devient véritablement le miel (Rév d’Arès xii/4). Nous sommes dans le temps. Souvent les commentateurs se réfèrent à leur vie, à leur problématique de vivre la Parole dans leur quotidien, au travail, à la moisson (Rév d’Arès 4/12, 6/12, 13/9, 15/7, 38/2) Et là, juste prophète, les frères prennent votre voix (Rév d’Arès xxxvii 8-9) et  vous nous conduisez vers les Hauteurs Saintes (40/5).
Quel bel outil d’enseignement au quotidien. Je reste persuadé que grâce à votre blog, nous avançons, peut-être un peu lentement, certes, mais nos pas ne reviennent pas en arrière (Rév d’Arès 39/6) et vous nous aidez à construire notre beau vaisseau (18/1) pour rejoindre la Flotte du Roi (18/5) en participant avec les générations qui viendront  (13/7) et qui liront votre blog à reconstruire Eden.
Alain Le B d'Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ce commentaire qui, en effet, double plus ou moins celui de Claude M. (200C56). De ce fait, la réponse que je peux vous faire est à peu près la même que ma réponse à Claude M. Notamment, je lui parlais de la curieuse perception latente que mon auditoire semblait avoir de ce que je disais, je notais l'absence des regards curieux, sceptiques, fureteurs, paradoxaux ou fatigués, auxquels j'étais habitué. Les regards étaient plus chauds, voire complices, alors que je voyais bien par les questions qu'ils me posaient que l'ensemble des auditeurs ne connaissaient rien en détail ni de l'Événement Surnaturel d'Arès, ni de La Révélation d'Arès, ni de la foi des Pèlerins d'Arès. Je me disais : "Les concepts de La Révélation d'Arès n'étonnent plus ou ne provoquent plus le scepticisme comme avant ; ces concepts semblent introduits ou en cours d'introduction dans le corps des idées générales en cours. À quoi cela peut-il être dû? À la mission vieille de quarante ans, au bouche à oreille, au blog..."
Comment puis-je exprimer le sentiment que j'eus à Tours le 6 octobre d'une autre façon ? Par exemple, en rappelant que La Révélation d'Arès parle de l'être et de l'Être mais pas du tout dans le registre religieux, ce en quoi elle diffère considérablement des Écritures connues juives, chrétiennes ou musulmanes. La Révélation d'Arès en sommes parle de l'être — être humain essentiellement — non plus dans la notation ontologique du registre scientifique mais d'une façon disons qui lui est métaphysiquement propre. Eh bien, l'audience que j'avais devant moi semblait être a priori dans cette configuration. Imaginez mon étonnement ! De sorte que je pus tout de suite aborder le Fond et cela passa très bien ; ce n'est qu'une heure plus tard qu'une dame ou deux me posèrent des questions sur le Surnaturel lui-même. Autrement dit, je pus sauter d'un seul coup le fossé entre la "géométrie" religieuse et la rationalité de la Vérité. Avais-je affaire à une audience particulièrement intelligente ? Je ne sais pas vraiment. Je fais part de mon sentiment.
Merci de partager le point de vue de mon épouse Christiane en pensant que mon blog est un "bel outil d’enseignement au quotidien."
Pour le reste ma conférence— ou plutôt ma causerie, mot que je préfère — à Tours reposait sur les bases de toujours : Il faut passer par l'épreuve du scepticisme du public, même si en l'occurence ce scepticisme n'était pas radical le 6 octobre dernier, comme je viens de le dire, il faut supposer un adversaire et lui montrer qu'une autre attitude que la sienne est raisonnable, crédible, que les raisons d'être de La Révélation d'Arès sont solubles par le cogito de Descartes. L'homme moderne, disons plutôt l'homme du moment, écoute et butte contre ses propres propositions qui sont pour lui une évidence immédiate, pétrifiée. Non seulement cette roche humaine n'est pas facile à tailler, mais encore l'époque n'est pas au courage de la militance, elle est plutôt paresseuse, car pour finir, bien sûr, je dis que nous avons besoin de monde pour croire, être pénitent et moissonner. Chez nous croire et militer n'est pas une alternative ; ça marche ensemble absolument. Ce passage est très difficile, voire quasi impossible à faire faire sur le moment à un public impréparé, mais je peux quand même amollir un peu le terrain.
Une chose est sûre : La Révélation d'Arès repose de A à Z sur un logos — une parole rationnelle ou un discours intelligent — qui ne permet pas de voir l'objectivité comme un problème ; c'est une Parole qui a un étonnant réalisme, quelque chose qui m'a toujours épaté. Il faut le souligner pour ne pas retomber dans une démons­tration religieuse. Dans La Révélation d'Arès pas de kabbale attendant un déchiffrement, pas d'interprétation par quelque illuminé ou quelque théologien désigné par Dieu, pas d'énigme, pas de magie, pas de mystère, pas d'initiation. Tout est objectivité. Certains points sont laissés à la décision du prophète, certes, mais ils sont très simples. Par exemple, La Révélation d'Arès parle de pénitence, mais ne décrit pas celle-ci en détail ; elle laisse ce soin au prophète — ta parole est Ma Parole (Rév d'Arès i/12) —, lequel a sans peine trouvé logique qu'une Révélation venant par la bouche de Jésus se réfère à la prédication de celui-ci et donc que la pénitence ne peut être que l'accomplissement d'une leçon évangélique jamais mise en pratique (sauf par quelques chrétiens remarquables comme François d'Assise) : le Sermon sur la Montagne.
Voilà une occasion que vous me donnez, mon frère, de dire par ce blog des choses qui peuvent être utiles à nos frères et sœurs missionnaires.
Merci, frère Alain, pour votre commentaire.

09oct18 200C61
Cher frère et guide,
Votre blog est très important. Il représente en quelque sorte ce qu’était la revue "Le Pèlerin d’Arès" (avant son passage en numéro annuel) qui était composé :
1. d’articles de fond, représentés dans le blog par le texte de l’entrée, dont je redis que depuis quelque temps il est de plus en plus universel.
2. de réactions face à l’actualité (ancienne rubrique "Nous apprenons… Nous en pensons") et face au courrier reçu (la fameuse rubrique "Questions & réponses" dont vous disiez à l’époque qu’elle était la plus appréciée), regroupées dans ce blog dans les commentaires des lecteurs et les réponses que vous leur faites.
On peut certes regretter (je l’ai fait une fois dans un courrier) la longueur et la profondeur des articles dans "Le Pèlerin d’Arès" annuel, mais, quand on y regarde bien, ce n’étaient pas non plus des thèses, mais des articles aux multiples moments, alternant réflexions et anecdotes, faits d’innombrables idées entremêlées au service du titre de l’article — puisque tout est dans tout —. On n’en est donc pas si loin, en fait.
Autre chose : vous ne pouviez pas vivre avec vos disciples comme Jésus a pu le faire, du fait des contraintes propres à notre monde. Ce blog, par vos réflexions et vos anecdotes, nous a permis de vivre un peu avec vous (et avec l’assemblée... notons qu' il manque cruellement un organe d’information entre les assemblées). Il nous a donc apporté à la fois la vie et la Vie, en nous permettant de nous poser chaque jour ces questions : "Dans cette circonstance et face à cette pensée, qu’est-ce que j’aurais fait ? Qu’est-ce que j’aurais pensé ? Or, voici justement, dans ce blog, ce que le Pèlerin d’Arès de référence, le frère aîné, le prophète, a fait et pensé. Ce qui me permet de m’approprier cette manière de faire et de penser et de changer ma vie." C’est inestimable, car cela s’est aussi déroulé dans le temps (pour ma part, je me connecte à votre blog chaque jour).
Concernant Basquiat, je sais que votre expression "sans voix" correspond en général à une manière polie de montrer votre désapprobation, tout au moins votre stupeur négative. Je ne suis pas moi non plus très amateur de ce peintre. Mais — et vous le dites un peu finalement dans votre comparaison avec l’autoroute — n’est-il pas justement, comme tout artiste, le témoin de son époque, de la déchirure de son temps ? Je ressens avant tout une immense souffrance dans cette œuvre.
Et puis, j’ai un regard amusé et affectueux pour la personne du conservateur aux mots dithyrambiques. Lorsqu’on parle d’une œuvre artistique avec laquelle on a passé beaucoup de temps, on a tendance à tout trouver génial et à forcer le trait, afin d’essayer de faire partager cela au public (et peut-être de justifier sa propre présence…).
Je vous embrasse très fraternellement.
Denis H. de Maine et Loire

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour votre commentaire.
Vous êtes professeur universitaire et vous savez comme moi que quand il faut enseigner on enseigne, quels que soient les vecteurs offerts ou possibles. Il est évident que pour l'être plus primesautier que méthodique que je suis toutes les manières que j'ai pu trouver pour faire passer ce que j'avais à dire ont été bonnes. Il y a eu entre toutes un équivaloir. Je suis heureux que ce qu'en ont reçu mes frères et sœurs lecteurs leur ait permis de trouver des façon de faire à leurs questions "Comment faire ?"
Il est évident, et tous mes frères et sœurs l'ont aisément compris chacun à sa manière, que La Révélation d'Arès n'existait que parce que ce qu'avaient demandé les Écritures précédentes : Bible et Coran notamment, dans les passages rares où Dieu parle seul sans que l'homme y mette son grain de sel, n'avait pas été réalisé. Autrement dit, d'une certaine manière, on repartait de la notion de vide de Démocrite ou de la notion de l'autre de Platon. Quand je fus en possession de L'Évangile Donné à Arès en 1974, je me rendis vite compte qu'on repartait, pour ainsi dire, de zéro. De là, dès 1974, mon profond désarroi et, au plan pratique, mon impuissance effrayée, voire même paniquée, devant un monde structuré à peu près totalement à l'inverse de ce que le Ciel venait de me dire. En même temps, Jésus m'avait ouvert les yeux sur mon aveuglement, qui était l'aveuglement de la religion : Nul doute l'amour absolu enseigné par Jésus, que ne peut ignorer aucun lecteur de l'Évangile, notamment le pardon absolu, la paix absolue, l'esprit libre de tous préjugés, comment avais-je pu, lisant tous les jours les Évangiles, ne pas comprendre que s'ils n'avaient jamais été mis en pratique, c'était délibérément ? J'étais donc complice de ce Mal. Le discours ontologique du monde, d'Adam donc, n'était vraiment pas le discours ontologique du Créateur. Comment l'homme avait-il pu se laisser berner par la religion et son rejeton la politique ? Au-delà de la question comment sortir de là ? C'est pourtant notre problèmer n°1 !
On revient donc à Parménide : "Il est et ne peut pas ne pas être." Je me disais dès 1974 : "L"homme est Enfant de Dieu et ne peut pas ne pas L'être... Oui, mais le monde ne le sait pas ou en doute."
Voilà bien pourquoi, entre autres nombreuses raisons, notre mission est si difficile, l'apprentissage de l'apostolat est si lent. Encore merci, mon frère Denis, pour votre commentaire.

09oct18 200C62
Cher frère Michel, juste prophète,
Oh ! comme elle a raison, votre épouse Christiane, de vous redire dimanche ce qu'elle vous dit depuis quelques années déjà : "Votre blog a fait plus que vous ne l'imaginez. C'est par là que se fixe et circule votre pensée imperturbable, qui ne change jamais, mais qui se fixe dans toute la variété de vos façons de vous exprimer." (200c56) Je crois aussi cela, et même s'il s'avère que, dans ma mission, personne ne me dit encore "mais je lis michelpotayblog.net" je ne doute pas que cela arrivera tôt ou tard.
Je rejoins les bons mots touchants, si bien écrits, de mes sœurs et frères qui ont témoigné sur cette page 200.
Votre blog n'a pas cessé de me guider, de m'éclairer, de planter avec réalisme mes pieds dans la terre... de m'inspirer l'amour, la douceur, la patience, le courage, l'humilité... et aussi fait rire, ou m'attrister en me donnant chaque fois la joie de le lire.
Oui, "c'est par là que se fixe et circule votre pensée imperturbable", la pensée libératrice de La Révélation d'Arès que vous faites entrer dans nos vies... fondées sur un mot : pénitence !
Et plus essentiel peut-être, votre blog nous relie, établissant ce lien fondamental entre vous et nous et entre nous tous.
Immense est ce que votre blog a déjà fait et fera encore ! Mais comment l'imaginer pour l'homme si modeste que vous êtes, qui porte son regard sur l'immense chantier du Père qui reste à réaliser !
Merci à sœur Christiane pour toute sa personne inspirante et à vous, frère Michel, pour ce que vous répandez et incarnez, notamment votre persévérance, votre obstination à dire avec bonté ce que Dieu vous envoie nous dire et nous envoie ensuite dire au monde (Rev d'Arès xxxiii/10)
Je vous embrasse tous les deux de toute mon affection fraternelle.
Anne-Claire B. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Anne-Claire, d'être venue à Tours contribuer à la distribution des invitations dans la rue. J'ai été heureux de vous voir parmi nous vendredi 5 octobre au soir.
Merci aussi, bien sûr, pour ce commentaire. Et remerciez pour moi votre fille Aurore et son compagnon Léo venus eux aussi à Tours le samedi matin pour aider à la distribution des dernières invitations. Je ne les ai pas rencontrés mais j'apprécie leur solidarité avec notre mission de Tours.
Mon épouse Christiane, qui vous aime beaucoup, sera ravie de lire ce que vous dites d'elle, qu'elle est pour moi une "persoinne inspirante". Oui, elle l'est, pas seulement dans ce qu'elle me dit, mais dans ce qu'elle est. Je n'ai pas, loin de là, lu tous les philosophes, même les philosophes modernes, mais je m'étonne que dans ce que j'ai lu d'eux on trouve peu souvent la question : "Qu'est-ce que l'homme ?", alors qu'à mon avis ce devrait être LA question. Eh bien, moi, quand je me pose cette question, je regarde vivre mon épouse Christiane près de moi et je dis : "Voilà l'homme !" Il y a une région de l'Être qui est humaine, et qui par là est unique, n'a rien à voir avec l'animal. D'ailleurs, j'ai un peu l'impression que la question de l'homme chez les philsophes s'épuise assez vite dans l'énoncé même de son essence. Sans doute parce que l'homme forme une sphère unique irréductible à n'importe quoi d'autre... sauf à l'évidence : l'homme est réductible à Dieu, à son Créateur. J'entends d'ici les rires gras des rationalistes. Il n'empêche que quand je sens vivre Christiane près de moi, toujours présente, toujours se glissant silencieuse dans mon bureau pour apporter un café, un thé, un verre d'eau, brancher mon téléphone, disparaissant comme elle apparaît... et encore ! quand je la remarque, je me dis : Ce n'est pas "Je pense donc je suis," c'est "Christiane pense à moi, donc je suis." Quand je réfléchis à la Mère, à Marie, au Père-Mère, j'ai inévitablement Christiane qui ennuage de rose mon petit crâne.

09oct18 200C63
Bonjour Frère Michel,
Je voudrais savoir si c'est normal d'avoir ses dons divins qui reviennent à force de lire la révélation, la Bible.
Je m'explique : Depuis des années je ne comprends pas. Alors j'ai cherché, car je savais qu'il y avait un sens très profond. Et c'est en tombant sur une vidéo qui parle du réveil de la kundalini, mot affreux, que j'ai commencé à méditer.
Et en descendant dans mon cœur et faisant taire mon ego ou mental ce fut démentiel !
Mon âme commença à me parler ; le jardin dans la tête apparut aussi ; plus je médite plus il m'explique et plus je récupère mes dons. Au départ juste un peu, [j'ai du] chaud dans les mains ; maintenant je rentre dans le cœur, je vois leur tourments et je leur rappelle l'amour de notre Père et de ne pas oublier ce qu'ils sont : des êtres divins.
D'où ma question : Suis-je dingue ?
Mon âme m'a dit que lorsque nous aurons tous oublié, nous serons des bêtes et ça sera la fin.
Sinon, mon âme me parle en vision ou parabole. Et je soigne ; je prends là douleur de ceux sur qui je pose la main. Ça fait dix jours. Voilà !
Henoc Coneh

Réponse :
La kundalini est un très vieux mot sanskrit employé dans le vocabulaire du yoga. Kundalini désigne une puissante énergie spirituelle sise dans la base de la colonne vertébrale et qui, chez l'homme ordinaire, reste endormie. Mieux vaut la laisser dans cet état de sommeil. Quand la kuṇḍalinī est réveillée par le procédé que vous vous êtes appliqué (je ne sais trop lequel), elle pénètre dans, disons... le canal de la moelle épinière et, au cours de son ascension, "perce les lotus qui s’épanouissent à son passage." Le but de cet éveil est de conduire à la réalisation du Soi (moksha). Réveillée, la kundalini monte donc le long de la colonne vertébrale du sacrum à la fontanelle. Le résultat peut être explosif, extrêmement dangereux. Certains disent d'elle qu'elle est une "énergie cosmique, ou vitale, ou divine" qui accompagne la "délivrance" ou moksha, c'est-à-dire l'affranchissement de toute condition limitative et permet le passage de l'individuel à l'universel, mais la maîtrise n'est pas garantie. Attention !
Il ne faut pas toucher à ces choses-là, mon frère Henoc, cela fait partie des forces intérieure de l'homme que l'homme ne maîtrise plus vraiment depuis longtemps. Vous alez devenir "dingue", comme vous dites. Prenez du repos, oubliez ! Laissez se rendormir ce courant intérieur que vous avez réveillé imprudemment. Puisque vous adressez ce commentaire à l'homme qui a été témoin de La Révélation d'Arès, gardez à l'esprit que le Créateur à Arès ne nous donne pas comme recette d'éveil du Bien la mise en mouvement de nos énergies intérieures, mais la pénitence, c'est-à-dire le seul fait d'aimer, de pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence spirituelle libre de préjugés. Tout le reste ne peut que provoquer une ivresse de quelle que sorte qu'elle soit et ce n'est pas bon du tout.
Je vous réponds ce que je peux vous répondre dans la cadre qui est le mien. Si vous préférez un autre cadre, notamment en rester à la kundalini, allez voir un professeur de yoga très versé dans la mise en éveil des énergies intérieures et demandez-lui conseil.
Vous utilisez une anagramme comme signature : Henoc Coneh. Ce n'est pas bien. Cacher ce qu'on est et qui l'on est ne conduit nulle part.

09oct18 200C64
Nous vivons une époque terrifiante. Tellement que je me dis que c'est quand même mieux que rien les Pèlerins d'Arès !
Certes, autrefois, le monde n'allait pas mieux qu'aujourd'hui mais au moins le mal dans le monde était simple, logique et prévisible. Le mal était prévisible, c'était simple : Les riches exploitaient les pauvres, les forts dominaient les faibles etc. C'était malheureux mais au moins on pouvait espérer (on pouvait croire au progrès).
Aujourd'hui nous assistons à une déconstruction du monde au nom même du Progrès. Le progressisme, les droits de l'homme, la liberté sexuelle, le sexe est imposé de force. Du fait que c'est imposé de force ça n'a aucune valeur.
Pour se montrer progressiste, il faut voir des races partout. Et du racisme partout.
Les gens deviennent de plus en plus bêtes, les jeunes de plus en plus déculturés. Une émission de télévision n’a de valeur qu’en fonction de l’audimat...
Les agriculteurs se suicident. 300 agriculteurs se sont suicidés en 2010 et 2011. Un agriculteur se suicide tous les deux jours en France. Il y a 3 millions de chômeurs, dans le même temps des entreprises ne trouvent pas le personnel dont elles ont besoin ! Vous trouvez ça logique ?
Le frère Michel se trompe ! Le monde ne changera pas par la seule pénitence. Aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence spirituelle libre de préjugés et chercher dans la masse humaine les épis mûrs.
C'est bien, c'est indispensable mais pas suffisant.
Prêcher l'amour ne suffit pas, frère Michel. Il faut des actes et un projet politique pour les porter.
Yvan B. d'Île de France

Réponse :
Vous n'êtes pas le premier à me parler ainsi, mon frère. Les humains qui me parlent ainsi, avec des variantes mais sur un fond similaire, sont assez nombreux. Mais, frère Yvan, "un projet politique" ne peut procéder que par des lois. Une idéologie, quelle qu'elle soit, qu'elle soit théocratie, monarchie, démocratie de gauche ou de droite, bref, toute idéologie appliquée procède par des lois.
Or, c'est de notoriété perpétuelle, aucune loi n'a jamais pu amener qui que ce soit à aimer, pardonner, faire la paix, cultiver l'intelligence spirituelle, devenir libre de tous préjugés. Le comportement du Bien par l'amour ne peut être décidé que librement par chaque individu. Aucune loi ne peut donner à un homme la volonté d'être un homme autre que l'homme politique. Ce destin doit être accepté par l'individu, mise en œuvre par l'individu. C'est une question d'éducation, pas de politique, et c'est à éduquer le monde que s'attaque notre mission.
Si le changement de l'individu par lui-même était impossible, croyez-moi, on ne nous empêcherait pas de diffuser le Sermon sur la Montagne et La Révélation d'Arès, on ne fermerait pas devant nous les portes des media. On nous laisserait exister parler au monde comme on laisse exister la tour Eiffel, la Joconde au Louvre, etc., comme mille chose dont la disparition enlèverait peut-être un peu de pittoresque, mais ne changerait rien à la vie du monde. La seule censure que nous subissons prouve que les rationalistes qui nous gouvernent savent que l'homme peut changer si on le décide à changer.

09oct18 200C65  
Je suis vraiment étonné et scandalisé par votre réponse à Bahdja M. de Marseille (01oct18 200C47).
Là je pense que vous poussez le bouchon un peu loin.
Il y a en France, oui, en France un rappeur nègre, Nick Conrad, qu'on laisse chanter ses horreurs, notamment un rap intitulé "PLB" (initiales de "Pendez les Blancs !"), qui appelle à pendre les Blancs et à tuer les bébés blancs dans les crèches.
La vidéo est très choquante. Je viens de visionner cette vidéo, je suis en état de choc...
Je vous envoie cette vidéo afin que tout le monde puisse se rendre compte.
Vous dites: "le genre de rap qu'est "Pendez les Blancs" n'est-il pas le signe avant-coureur d'une explosion dans les milieux émigrants les moins favorisés ? Ces frères et sœurs humains ne sont -ils pas des laissés-pour-compte, des parias, des exclus ?
Vous pensez vraiment que les milieux émigrants soient si moins défavorisés, si laissés-pour-compte que ça ? C'est dépassé.
Et si c'était l'inverse justement ? Si ces jeunes émigrés étaient avant tout des enfants gâtés ?
Voir la génération de leurs parents !
Je ne pense vraiment pas que Jésus aurait adopté votre position.
Michel T. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Michel T. pour ce commentaire et pour la vidéo. Quand j'avais voulu la voir sur l'Internet, je n'avais trouvé que des sites sur lesquels elle avait déjà été censurée, interdite. J'ai donc pu la visionner, grâce à vous, et constater que le description qui m'en avait été donnée était à peu près exacte. Oui, c'est absolument horrible.
Mais l'horreur ne modifie en rien les impératifs de la pénitence à laquelle nous Pèlerins d'Arès avons accepté de nous conformer. Demeurent en toutes circonstances, y compris celles jouées sur cette affreuse vidéo, les impératifs de l'amour absolu, du pardon absolu, de la paix absolue, de l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés. Serais-je le pauvre blanc que le chanteur enferme dans le coffre de sa voiture, puis tourmente avec son révolver, puis abat comme un chien, j'aimerais et je pardonnerais à ce criminel, parce que si je n'aime ni ne pardonne, le cycle interminable de la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) ne finira jamais.
Certes si je suis seul à pardonner, si je suis seul à dire au forcené que sa haine ne résoudra pas le problème de l'injustice dont son peuple est victime, mais que c'est l'amour qui le résoudra, je me sentirai peut-être aussi ineffectif que dut se sentir Jésus sur sa croix, qui elle aussi était quelque chose d'horrible, mais si un petit reste de pénitents doit en passer par là, leurs amours additionnés auront un poids autrement plus significatif que le mien seul, et si c'est un vraiment grand petit reste, alors oui le Jour de Dieu viendra. Il viendra à ce prix.
Comme Gandhi savait que la non-violence et le pardon pouvait gagner la partie en Inde, comme l'archevêque Desmond Tutu savait que le pardon résoudrait mieux la résolution de l'apartheid en Afrique du Sud que la punition des coupables, souvent des assassins, Jésus avait su que c'était la solution qu'il fallait accepter pour que ce monde devînt meilleur, quand il dicta le Sermon sur la Montagne. Oui, Jésus aurait approuvé ma façon de voir, qui est d'ailleurs la sienne.
Je ne vous situe pas, mon frère Michel T. Si vous faites partie de la mission de Paris, je vous supplie de me comprendre et de comprendre ce que je vous dis ici.

10oct18 200C66
En fin de compte j’ai l’impression qu’Antigone avant de se faire emmurer aimerait bien donner à ce monde les moyens de se décoincer pour qu’il ne construise plus aucun mur, ce qui la sauverait in extremis.
Comme notre frère Daniel, j’essaye de réorienter ma mission avec les conseils que vous nous avez donnés à Lorient. Voilà un texte, peut-être un article,  qui va dans ce sens.
Décoincez ce monde !
Ne laissez plus de coté l’essentielle simplicité ! Mettez-la au premier plan !

Dégagez l’essentielle simplicité dans votre vie et vous pourrez de nouveau féconder ce monde en vie positive. À trop se disperser on oublie l’essentiel, voire même à se diviser. Alors, l’inutile et l’accessoire en viennent à remplacer l’incontournable essentiel qui est la question de vie et de mort relationnelle entre les hommes.
C’est le but de cet article de mettre en lumière ce noyau fondamental, qu’il nous faut de nouveau rendre vivace et sauvage, comme la vie, si nous ne voulons pas disparaître comme espèce de la terre submergés par nos comportements et nos activités néfastes.
La diversité est bonne mais il faut veiller à ne pas l’opposer à l’essentielle simplicité que forme l’amour de tous les hommes, la paix, le pardon, la franchise libre des préjugés.
Ce noyau de Vie, ce tissu à reconstruire, peut devenir constant et fusionner avec toutes les activités de votre vie. C’est pourquoi vivez comme vous voulez, croyez ce que vous voulez mais aimez, pardonnez, faites la paix, développer la franchise libre des préjugés. Cela ne le négligez plus ! Poussez au second plan ce qui prend la place de ces efforts essentiels qui redonneront à la terre et l’homme leur transfiguration.
Ces efforts sont universels, ils sont le fait de tous et ils profitent à tous!
Résistez aux esprit grincheux qui voudront vous étiqueter, vous classifier, faire passer ces efforts pour secondaires.
Des hommes qui s’aiment respecteront la nature et l’environnement de tous  au plus haut point.
(peut-être arrêter l’article ici)
La Bible, dans l’histoire de la tour de Babel, attribue à l’orgueil la cause du retournement de la diversité contre les hommes qui, du coup, ne se comprennent plus, inventent des langues, ne communiquent plus. La Révélation d’Arès dit que c’est par l’inverse de l’orgueil, l’humilité toujours fortifié que l’homme retrouvera son intelligence  de cœur, son amour, sa paix, son pardon, sa place avec ce monde et non plus contre ce monde. Alors il achèvera ce monde lui fera prendre les rails d’un monde spirituellement élevé condition d’un bonheur tenace et durable.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
J'aime bien cet article "Décoincez ce monde !" J'ai modifié deux ou trois petites choses. Je n'ai pas osé toucher à d'autres moins petites comme ce mot "franchise" que vous avez mis à la place du mot intelligence (ou intelligence spirituelle... n'ayons pas peur des mots) que, pour ma part, je mets à cet endroit de la formule de la pénitence. Vous avez sans doute peur qu'intelligence soit mal compris. Peut-être "pensée" ou "opinion" alors ? Mais bon ! Pourquoi pas franchise après tout ?!
J'écrirais aussi peut-être, à la place de "Ce noyau de Vie, ce tissu à reconstruire, peut devenir constant et fusionner avec toutes les activités de votre vie," ceci : "Ce noyau de Vie absolue, ce tissu à reconstruire, peut devenir constant et fusionner avec toutes les activités de votre vie quotidienne" pour rendre Vie et vie plus claires au profane.
En tout cas, merci, frère Bernard, d'avoir entendu mes conseils donnés à Lorient le 23 septembre.
Ceci dit, vous citez l'épisode biblique de la tour de Babel (Genèse 11/1-9). Cette histoire qui, comme celle d'Antigone, a probablement une lointaine origine historique se trouve reprise dans la Bible sous une forme parabolique ou apologique ; c'est une leçon que la Sagesse donne aux humains et qui est toujours valable. Nemrod, qui règne sur les descendants de Noé, est à l'origine du projet de la tour. Babel, c'est Babylone. À l'époque, dit la Bible, les hommes parlaient une langue unique, ce qui est sûrement faux, mais par l'histoire de la tour la Bible enseigne que pour que tout marche harmonieusement entre les hommes, le problème n'est pas la diversité des langues, parce qu'il y a des interprètes, des traducteurs, mais l'attention portée aux points de vue divers, qu'il faut écouter et s'efforcer de rendre constructifs à partir de leurs différences, bref, il faut de l'amour, être libre de tous préjugés. L'amour permet de s'accepter et se comprendre pour réaliser de grands projets. La tour de Babel est une métaphore du refus de s'entendre pour laisser régner les pouvoirs et les partis divers et rivaux. C'est une illustration des dangers de la diversité quand elle est vue comme impuissance à s'entendre entre hommes différents et, à plus forte raison, à s'entendre avec le Créateur unique de tous et de Tout, vu comme trop lointain et très vite considéré comme improbable, voire inexistant.

10oct18 200C67
Très cher Frère Michel,
Vous avez tout à fait raison de mettre très en garde le "frère" qui s'essaye à éveiller sa kundalini [200C63]. C'est très dangereux. J'ai vu, en tant que psychothérapeute, des personnes se retrouver en hôpital psychiatrique.
Personnellement, j'ai très souvent des montées partielles de la kundalini quand j'écoute de la musique "electro" ou d'autres concert de chanteurs ou chanteuses que j'aime. Après La Révélation d'Arès, c'est la musique et la danse qui m'apportent le plus de bonheur. J'ai passé toutes ma jeunesse à danser et faire la fête et je rentrais en transe. Je sens bien en moi, quand elle se déploie "partiellement" souvent en écoutant certaines musiques, que la kundalini est une énergie d'une force incroyable. Mon corps tremble sous l'impulsion de cette énergie fantastique. Mais si elle monte jusqu'au 7ème Chakra (sommet de la tête) la "tête" peut complètement disjoncter et on peut aller jusqu'a la folie. Cette énergie est trop, trop puissante pour que l'on joue avec elle.
Pour la déployer complètement il faut un expert en éveil de la kundalini, qui maîtrise parfaitement ce que l'on appelle la "technique" du prayanama (inspirer par une narine — rétention du souffle — expirer par l'autre narine, puis inspiration par cette narine qui vient d'expirer, etc.)
Attention, attention !
Philippe R. de Strasbourg.

Réponse :
J'affiche ce message qui peut être utile à Henoc Coneh, commentateur en 200C63.

10oct18 200C68
Cher prophète, cher Antigone,
La liberté s’enflamme en l’individu et embrase le monde entier quand le mensonge s’éteint, mais le mensonge systémique ne s’éteint pas de lui-même, c’est l’argoule, continuité de l’argoule intérieure (Rév d’Arès xxxvii/3), cette folie des contradictions du système: mensonge, sophistique, insincérité, destruction, hiérarchie, violence, conflit, domination, larbinisation, chefferie.
Seul, le prophète ne peut pas combattre l’argoule, il peut combattre le péché à titre personnel, mais avec l'argoule il s'agit du péché des péchés (Rév d’Arès xxxviii/2), c’est le système dans son entièreté qu’il faut vaincre. Son relai ne peut être que des frères qui le soutiennent et des assemblées qui fonctionnent dans la démarche d’un exode spirituel. Et si vous vous mettez debout seul pour dire non à toute cette mascarade, on vous menace, on vous fait taire ou pire... Si vous dénoncez cette folie, le système religieux ou politique fait mine de ne pas vous entendre. Si vous exposez les méfaits du système et qu’en plus vous mettez en place une logique de bonté, on vous promet la crucifixion, la ciguë ou l’emmurement. Parce que c’est bien plus qu’une révolution qu’annonce le Retour de Dieu (en 1977 à Arès), ce sont les prémices de l’équité établie dans la voie de la justice et du bien. La logique de bonté, c’est l’assemblée libre et souveraine, qui ne sera libre et souveraine qu’en ayant atteint un certain seuil de pénitence chez chacun de ses membres — la pénitence, parce qu’intime, est toujours personnelle — et accompli la conscience collective avec tous.
L’argoule, ce sont ces activités humaines stupides et nombreuses, contradictoires qui nous éloignent de la lucidité et de l’harmonisation des forces en présence. L’argoule, c’est le système d’exploitation et d’extorsion propres aux créatures mi-Antigone, mi-Créon. Les Antigone sont entiers, uniques et universels à la fois, ils ne sont pas des chefs, ils ne comprennent pas ce mot. Ils n’ont pas besoin d’organisation hiérarchisée, ils savent que la seule organisation viable et efficace est basée sur la conscience et la liberté d’entreprendre.
Mais les groupes d’hommes ne sont pas enclins à entrer en pénitencePénitence n’est pas un mot, c’est une vie tendant vers la Vie [Rév d'Arès 24/5], à son rythme mais avec la légitimité des Antigone.
Ta voix sonne (à) la cloche. Pure, (elle) sonne. Juste prophète, (va) les mains devant! (Tes mains) donnent, (tandis que l’)argoule prend. (Re)jette l’encens, (il) brûle! (Elle) chant(e à Dieu et à l’homme) ta langue, avec zèle. Tu parles aux frères, tu parles au Saint; ta voix (est) étalée (Rév. d’Arès xxxvii 1-6). L’argoule prend la tête, s’empare de nos instincts individuels et collectifs, elle nous vole nos vies. À nous de nous en défaire, car aucune aide extérieure ne nous aidera si nous ne faisons pas le premier pas. Le mensonge du monde repose sur celui de l’individu qui ne recherche pas le Saint : Tu as la voix de fer. Appelle la nation, ton frère (qui) glane ; il ne trouve pas le Saint. Sa pelle fouille, il ne trouve pas le Saint (x/1-2) Et où se trouve le Saint ? Dans le cœur des hommes, tout comme s’y trouve aussi des Antigone et des Créon, c’est toute la tragédie de l’humanité, l’homme est à la fois Créon et Antigone et c’est pourquoi s’il n’est pas superficiel, n’est pas mauvais, on peut trouver en lui plus d’Antigone que de Créon. Et pour notre cause, celle de Dieu il nous faut promouvoir les Antigone en écartant de nos cœurs les Créon.

Prophète, vous dites des vérités trop fortes — malgré tout le mal, dont vous ne vous départissez guère pour expliquer selon l’interlocuteur et avec douceur — pour qu’on ne vous traite pas de menteur. [Ne vous traitent pas de menteur] les quelques hommes qui croient comprendre d’emblée votre message, qui est le message du Ciel. Prophète, vous dites des paroles trop fortes. Est-ce parce que nous sommes trop faibles, ou parce que nous vivotons au lieu de Vivre dans l’incandescence qui est notre existentialisme ?
Il faut lire et relire ce Livre de la Vie, La Révélation d’Arès incluse, avec une place d’honneur qui rend Vie. Vous vous êtes effacé devant Jésus et Dieu, lesquels vous ont dit de n’être plus rien pour vous-même [Rév d'Arès 40/6], mais le Ciel ne vous pas demandé de renier votre spécificité individuelle, puisque Dieu exalte l’individualité de Ses Fils. Et vous l’avez fait. À la simple lecture de ce que je viens d'écrire certains peuvent se mettre en colère, mais cette ire n’est que la réaction d’hommes qui ont vu de la lumière pour la première fois après avoir vécu toute leur vie dans une caverne sombre. Cela fait mal aux yeux, certes, mais c’est le prix pour voir le monde tel qu’il est dans sa complexité. C’est un chemin de Damas, Paul aussi eut mal aux yeux tout comme vous devant le Bâton de Lumière [d'où sortit la Voix de Dieu en 1977 à Arès].
Vous trouvez des lecteurs qui sont vos ennemis aujourd’hui, peut-être seront-ils vos amis demain. Il faut les accueillir bien dans nos assemblées ; peut-être auront-ils demain le zèle pour la vérité d’un Pierre ou d’un Paul, les erreurs d’interprétation en moins. D’ailleurs la question des écrits de Paul et Pierre sont un bon exemple : aucun théologien honnête ne pourrait voir que ces deux apôtres — que rien ne m’empêche de respecter — ont déformé la Parole, du moins les écrits qui nous parviennent sous leur nom ont-ils déformé et trahi le message de Jésus. Pourquoi des hommes zélés comme ils le furent hier n’auraient-ils pas des équivalents aujourd’hui et demain ? Une religion de plus pourrait naître de notre Livre, mais la spiritualité libre peut en naître aussi, et elle embrase les hommes et embrasera le monde de sa Vérité.
Je pense que quand on lit la Bible ou le Coran, [on voit bien que] l’inquiet trouvera les raisons pour s’inquiéter, le doux trouvera la douceur dont il a besoin pour traverser la vie avec justice, le belliqueux s’arrêtera sur les phrases les plus violentes. Certains tranchent les mains, d’autres pardonnent et tranchent le pain de l’amitié, car nous sommes libres ! L'humain libre (Rév.d’Arès 10/10) pratique l’équilibre et trouvera tous les outils pour changer le monde (Rév.d’Arès 28/7) en rendant vivant ce qu’il a lu ou récité dans sa prière. La Parole donne Vie à ceux qui s’y jettent comme on se jette dans une lutte — de toute façon on fini toujours par perdre son corps, c’est notre âme qu’il faut trouver — mais nos vies rendent la Parole vivante. Cette synergie est notre force. Car une force sortira de toi et les remplira, les enveloppera d’une fumée pure qui pique les yeux du tentateur, qui s’enfuit en pleurant, abandonne sa proie. (Rév. d’Arès 36/12).
Certains sont prompts à condamner, d’autres à répandre la paix, là est un immense honneur, une Antigone que le silence fait assourdissante. C’est l’honneur du prophète d’éviter tout jugement, de répandre la paix ; même quand ses yeux lancent des éclairs il ne fulmine pas, mais il exhorte Mes Fils à la pénitence, les met en garde contre l’abomination qui les tire vers l’abîme comme une pierre au pied. (Rév d’Arès 36.17). La Vérité [28/7] est toujours, pour un temps encore emmurée, mais les murs ont des oreilles attentives. François Mitterrand ne vous a t-il pas écrit-il y a des années ? Des femmes et des hommes moins illustres vous suivent sans encore vous rejoindre, il faut parfois du temps pour franchir le mur. Il est grand temps.
Des hommes comme Michel Onfray passent à la télévision à la radio constamment. Comment un anarchiste passe-t-il à la télévision si régulièrement ? C’est qu’il n’est peut-être pas si dangereux. Il est ce que certains appellent un anarchiste officiel. Il dit de lui-même qu’il n’est pas dupe, que s’il passe dans les médias c’est pour que ceux-ci puissent justifier la pluralité des opinions dans notre pays, qu’il est l’alibi par lequel le pouvoir cherche à se montrer libéral, bienveillant, tolérant. Le menteur rassure le mauvais (Rév. d’Arès iv/6). Évitons tout malentendu, je ne dis pas de M. Onfray qu’il est menteur ou mauvais, car avec de tels mauvais et menteurs dans le monde et s’il pouvait il vous laisserait parler ; les anarchistes n’interdisent rien aux autres sauf la maudite autorité qu’il ressentent plus infernalement que les autres. Par ailleurs, il n’est pas selon moi objectif dans la façon dont il traite l’affaire Jésus, mais c’est un autre sujet. Si l’anarchie est convenue, officielle, elle ne représente aucun danger, pire elle accrédite le système. L’anarchie quand elle n’est pas officielle, quand c’est le peuple qui s’en empare, dans une soif inextinguible de liberté, de sincérité et pour établir l’équité, c’est tout autre chose. C’est la Mer devant nous ; on doit s’y jeter à corps perdu [ou bien par antithèse] à âme retrouvée.
Je préfère l’anarkhia à l’anarchie, car elle a quelque chose d’indéfinissable qui vit et fait vivre ce qui ne sont que des pensées — déjà vibrantes — pour l’heure, qui se forgent dans les âmes et elle n’a aucun préjugé sur ce que Dieu est et ce que l’homme peut devenir. Michel Onfray n’est pas dangereux, il n’est pas antigonisé, et c’est tant mieux. Je m’en réjouis. D’autres du même milieu probablement plus radicaux sont antigonisés, car ils ont compris le caractère libre de Jésus. Par exemple Francis Cousin a bien saisi où Jésus voulait en venir quand il condamnait le culte rendu à Mamon. Jésus dit : On ne peut servir Dieu et Mamon, c'est-à-dire l’Argent (Matthieu 6/24). Francis Cousin prône un monde où l’humain libre prend la place qui lui revient selon le Créateur. Il conçoit un monde sans argent, proche de la nature, où les hommes ont conscience d’eux-mêmes et de la nature, où le groupe n’est pas un frein à sa liberté propre. Un monde sans l’obsession de l’argent est possible et souhaitable.
M. Cousin est entièrement ouvert à tous les courants de pensée, il propose le don et l’entraide, méprise l’échange intéressé et calculateur, il recherche en l’individu l’expérience de ceux qui veulent sortir de ce système. Il est athée et dangereux, parce qu’athée mais ouvert aux croyants avec sincérité, car son analyse le conduit au-delà des conceptions du monde marchand et des hommes chosifiés par la matière. Il recherche la vie primordiale, étudie les civilisations des peuples primaires, des Sioux, des Germains, etc. Il parle d’hommes libres, du sacral de la Vie qu’il oppose au sacré des religions, il ne parle pas de la chute d’Adam comme le font les religions, il parle d’une longue désappropriation de la Vie dans l’homme, il parle de Jésus avec admiration… Je ne sais pas si on peut vivre sans argent, mais je sais qu’il rend fou, ce qui est sûr c’est que l’argent ne peut pas être plus important que l’individu et les peuples. En effet, que l’argent serve l’homme c’est très bien, que l’homme serve le dieu Argent c’est une inversion des valeurs comme on le pratique dans la religion sataniste. C’est inadmissible pour nous, l’humain ne peut servir que lui-même — s’il est athée — ou Dieu s’il est croyant. Bien sûr les satanistes disent que Dieu c’est le mal et Satan le bien, qu’ils ne reconnaissent pas le projet qui consisterait à faire le bien est leur problème premièrement mais le nôtre par conséquent puisque tout leur édifice est basé sur la hiérarchie, le secret, le mensonge... Bref. Il y a des athées qui en revanche ont compris que Jésus voulait transformer le monde, et le respectent profondément, même s’ils ne croient pas en Dieu. Jésus ne cherchait aucune domination sur autrui. C’est par moquerie, méchanceté et propagande romaine aussi qu’on l’a baptisé roi des Juifs. Lui, il recherchait un royaume intérieur (Luc 17/21) pas un royaume avec les sujets. N’est-ce pas cela être libre ? Pour l’individu et pour les assemblées la même chose ? Et pour le monde pareil ? Jésus n’est pas seulement venu donner un visa pour vivre éternellement au paradis. Jésus est un, le Christ est Un [xxiv/1]. Le Galiléen vivait sous l’occupation du pouvoir, il était avant tout corps esprit et âme [17/7], l’essentiel il l’avait accompli, mais sa mission consistait, tout comme aujourd’hui, à faire comprendre ce message. Il vivait et parlait avec tous, femmes, collecteurs d’impôts, prostituées, légionnaires Romains, pêcheurs, petites gens, pharisiens, etc., il voulait vivre son unicité en lui-même, avec les autres, et même la vivre avec Dieu. C’est bien ça qu’est l’amour insurgeant, il vivait déjà comme s’il était au paradis. Un tel prophète est dangereux pour le système. Il savait que le plus important était de sauver son âme (Matthieu 10/28), Ce n’est pas pour plaire aux yeux du monde, qu’importe, nous ne cherchons pas tant à le séduire qu’à le sauver et à lui insuffler la lumière et l’amour apostolique. Je souffle (sur) ton cheveu, (il tombe de ta tête comme) la pierre de feu coule il couvre la terre, (il) ouvre l(es) porte (s) du monde comme la pierre de feu (ouvre les volcans, portes de la terre). (Rév d’Arès L/3-6). Il savait mieux que personne, Antigone également, que le vrai corps est l’âme. Personne pas même Ponce Pilate, ni même Créon, Staline ou Franco ne pouvait lui arracher.
Jésus était et est — il est venu en 1974 à Arès — dangereux pour le péché, donc dangereux pour le système, car lui a dépoussiéré le judaïsme pour retrouver le cœur de la Loi — la Loi Qui sera [Rév d'Arès 28/8] —, laquelle n’a pas de religion: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Un second lui est semblable tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandement dépendent toute la loi et les Prophètes (Matthieu 22/37-40). La preuve, les prophètes sont rejetés par le monde, c’est ce que Dostoïevski nous raconte de la rencontre mûrement réfléchie entre le grand Inquisiteur de Séville et Jésus. L’inquisiteur refuse catégoriquement le Retour de Jésus dans les affaires humaines. C’est bien plus qu’un très beau moment de la littérature mondiale, c’est très intelligent et prophétique. Jésus ne se contentait pas de parler, il était libre d’agir, tous les pouvoirs ressentaient qu’il n’était pas prophète pour seulement parler, il voulait accomplir. Le peuple aussi sentait cela, alors on lui mentit à son propos, il demeurât assis regardant les eaux soulevées devant Génésareth. (Rév d’Arès 28/11). Il voulait que la Parole guide les faits, que la matière suive l’Esprit et non le contraire — c’est la voie sans issue qu’empruntent presque toutes les révolutions — en cela il est bien plus qu’un révolutionnaire, il est anarkhiste. Il est le même danger qu’est Dieu pour le monde: Il est la Lumière qui éblouit les taupes, lesquelles interjettent l’Aigle — c’est dire l’humilité du Père et de Ses Prophètes — que la loi des hommes fait rire et pleurer. Il est le Bon, vous êtes le Juste [xxxvii/2]. J’illustre le propos des taupes qui veulent régner sur moi, sur vous lecteurs de ce blog antigoniste : Que l’Aigle laisse la taupe régner au milieu des siens! Qu’Il garde le Ciel et nous laisse la terre! Que nous importe Son Cri Qui traverse les montagnes; il ne parvient pas au fond de nos tunnels! En Vérité, homme Michel, c’est leur faiblesse qui leur fait refuser l’Alliance de l’Aigle. (Rév d’Arès 23/2).
Prononcer Ma Parole pour L’accomplir, voilà la vraie piété (Rév d’Arès 35.6)
Sophocle fait prononcer à Antigone ce dernier mot : Piété.
Le mur du silence ne tiendra que le temps que tient un mur, en l’occurrence trop longtemps. Il y des brèches dans ce mur, à nous de les trouver, si Dieu nous envoie à cette tâche, soyons confiants et Vrais.
On dit que le début de l’écriture fût la comptabilité, ainsi le ver était déjà dans le fruit dès les débuts de la Chute d’Adam. La matérialisation-rationalisation ne doit pas vaincre le monde spirituel. Le monde spirituel vit simplement avec le monde matériel sans le dénigrer, en communion, en l’aimant, mais le monde trop matérialiste, exagérément rationnel, il n’aime pas, il ne peut aimer ! Il semble gérer une chute qu’il croit être la vie. Ce système gère les gens comme des choses, il génère le malheur et prétend vous proposer un mieux-être. Le mensonge sociétal c’est le mensonge des mensonges, c’est le péché des péchés. Je ne participerai pas à cela.
Il faut qu’il tombe ce mur du matérialisme-rationalisme qui a perdu son âme, faut-il le rappeler, depuis le premier geste d’engeance autoritaire. Tout à l’opposé de cet échiquier historique où rois, fous et pions perdent de vue la Vie elle-même. Il y a le bien, très simple, infiniment riche.
Le système argoule ne sait même pas qui il est, il ne sait que contrôler, duper, tuer, car il est la mort et que la Loi qui vient est peut-être que tout ce qui est Vie doit connaitre sa vraie nature. La Vie qui vient fera alors tout pour engendrer, libérer, harmoniser, partager, soigner, communier, pérégriner vers des Hauteurs que l’on ne peut imaginer, mais espérer. Accueillir la Vie et les humains, sauver le monde avant que le péché des péchés ne pleuve est notre mission.
Les Créon, maîtres du monde, ne sont que les sujets de l’argoule, entre adorateur de l’argent et esclaves des démons. Des assemblées anarkhistes, ainsi que des petites unités souveraines coordonnées par le fédéralisme peuvent être une réponse pérenne et légitime au regard de Dieu et des hommes.
Sortir du système, ébrécher les murs du silence et de la mort, vaincre le mal et son frère, la mort ! Vivre en soi son unicité, n’est qu’un début, bâtir des assemblées, lieu d’échange, de recherche, d’apprentissage du pardon, de réflexion, d’élaboration de projets les plus libres, en sont la conséquence directe.
Que voulons-nous faire d’autre si nous désirons Vivre?
Ginès P., frère d’Œil de Faucon fils de Chingachgook, le dernier des mohicans

Réponse :
Mais peut-être le dernier des Mohicans n'était-il qu'un dernier provisoire, le dernier visible sur Terre. Les autres Mohicans campant, en attente du Jour, dans la grande invisible forêt de lumières et de vérités, qui perdent jamais leurs feuilles, qui donnent des fruits sans discontinuer.
Frère Ginès, vous nous servez un beau commentaire, que j'ai lu avec piété et joie !.J'espère qu'il ensera de même pour les lecteurs de ce blog.
Je n'ai rien à y ajouter. Je suis tellement heureux d'avoir un frère qui a si bien capté le Souffle.
Il est des textes qui ne sont pas des écrits, mais des cris, des centres. Ils déplacent les poids, les poids qui pèsent sur les pauvres hommes hébétés... voire même étêtés. Les premières années de l'ère arésienne, je parlais d'exode spirituel, de barbarie dénoncée et de civilisation à faire commencer, de monde qui n'est qu'un cimetière où le pénitent erre en tendant l'oreille pour entendre gémir les enterrés vivants, mais aussi il m'arrivait de comparer l'humanité à des décapités, sur la souche de cou de qui le Père était revenu poser une tête. Un seul homme re-étêté revit sous la Lumière et le monde est revivifié et quand des hommes en nombre suffisant revivront sous la Lumière le monde changera (Rév d'Arès 28/7).
La création qui s'était lentement enterrée refait ici et là surface comme des brindilles de bulbes, d'oignons, de glands oubliés, les âmes renaissent. Votre commentaire ? Un bond. Un bond hors de l'épaisse grisaille où le grouillis pullule. Chaque commentaire de ce niveau est plus qu'un langage en soi, c'est une dénudation hors du "sens commun", cette guenille grise que chaque humain aujourd'hui revêt par peur de se faire remarquer en sortant de la piètre généralité. L'homme moyen banal veut se faire oublier dans le renoncement, la voie moyenne, celle de la reptation. Vous en jaillissez. Je m'en réjouis. Certes vous n'êtes encore comme moi qu'une herbette pas même remarquée, mais c'est une promesse d'arbre. Les grands chênes commencent comme ça. La Vérité prend des couleurs sous votre clavier.
Merci, frère Ginès, pour ce commentaire.

10oct18 200C69
Je suis en accord total avec le commentaire d'Arielle et Philippe (200C52) sur les apports de votre blog.
Outre de mieux comprendre votre pensée et le sens de La Révélation d'Arès, il permet de mieux nous connaître entre nous, et pour cela il est important de s'y exprimer.
Autre chose, j'ai lu Antigone de Sophocle que j'ai trouvé sur le net, ce n'est pas long, 60 pages et sous forme de pièce de théâtre, j'invite ceux qui ne le connaissent pas à le lire, c'est instructif. J'y ressens la part de la transcendance face au monde où règnent la loi des rats et la peur. C'est cette part divine que défend Antigone comme votre blog d'ailleurs.
J'ai été très heureux de vous voir à Lorient avec sœur Christiane fin septembre et de croiser votre regard bleu pénétrant. J'attendais des conseils pour la mission lorientaise et je vois que vous nous amenez toujours plus loin .Vous nous invitez à réfléchir ! À nous poser des questions fondamentales :  
Sur le sens de notre vie et notre rôle dans ce monde qui va vers l'abîme comme le taureau suit son sillon sans voir la fosse dans laquelle il va tomber (Révélation d'Arès iv/5). Vous nous invitez à prendre notre responsabilité face au message que vous avez reçu et à chercher par nous-mêmes les solutions pratiques à notre moisson.
Mon fils , Natan qui a été très heureux de vous voir à Lorient, m'a fait connaître un site internet qui diffuse des vidéos d'hommes ayant une réflexion sur le monde d'aujourd'hui. J'ai notamment visionné cette interview du philosophe Edgar Morin (97 ans) et je l'ai trouvée intéressante sur de nombreux points. Voilà un homme qui à mon avis dans sa réflexion se rapproche de notre espérance même s'il n'est pas croyant. À un certain moment il évoque même l'arrivée possible de l'inattendu qui peut changer l'histoire , il cite comme exemple Bouddha et Jésus.  Voici le lien :
https://www.youtube.com/watch?v=jiyMlZauB8c

Voici les objectifs de Thinkerview :
"ThinkerView est un groupe indépendant issu d'internet, très diffèrent de la plupart des think-tanks qui sont inféodés à des partis politiques ou des intérêts privés." Marc Ullmann. Thinkerview a pour objectifs :
- Mettre à l’épreuve les idées/discours en décelant leurs failles, leurs limites.
- Écouter les points de vue peu médiatisés afin d’élargir nos prismes de lecture.
- Appréhender toute la complexité des enjeux actuels et futurs de notre monde.
Denis K. de Bretagne Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire.
Edgar Morin est en effet un penseur des plus riches de notre temps. Il est plus vieux que moi de sept ou huit ans mais il garde toute sa tête comme je souhaite la garder. Il a longtemps été un sociologue. Il avait rejoint le Parti Communiste en 1941 et il en fut exclu dix ans plus tard. Je me souviens du temps, au moment de la guerre d'Algérie, où il refusa de signer la "Déclaration sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie" également appelé "Manifeste des 121" (1960). Edgar Morin pensait, à juste titre, que l'urgence est d'éviter l'installation de dictatures. Il cossigna avec Maurice Merleau-Ponty et Roland Barthes entre autres un appel pour l'urgence de négociations. Il voulait éviter ce qui malheureusement arriverait quand même : la dictature en Algérie. Puisque vous êtes breton, vous avez sans doute entendu parler de son séjour à Plozévet (Finistère), dont les habitants étaient (cas rare en Bretagne) anti-cléricaux, et du livre qu'il écrivit ensuite : "La Métamorphose de Plodémet", un des premiers essais d’ethnologie dans la société française contemporaine. Edgar Morin a été aussi professeur dans des universités sud-américaines. J'ai plusieurs de ses livres dans ma bibliothèque.
Je ne connais pas "Thinkerview" dont vous parlez. Si je trouve un moment j'y jetterai un coup d'œil. Je suis malheureusement un pauvre bonhomme toujours très occupé et manquant de temps.

10oct18  200C70  
Voici le panneau magnétique destiné à être posé à l'arrière de notre véhicule (fourgonnette Renaud Kangoo) : un hommage à Mikal, en quelque sorte!
Il va sans dire que l'idée de ce panneau (45/60cm) est de susciter la curiosité du regardeur, mais peut-être sommes-nous un peu naïfs !
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Très bonne idée ! Merci de me communiquer cette affichette qui est bien conçue.
Oserais-je vous demander de m'envoyer un même panneau magnétique ? Si vous le pouvez, je vous en dis merci d'avance. N'oubliez pas de me dire combien je vous dois pour cela.
"Oui aux petites confraternités d'économie !"

11oct18 200C71
Nous avons appris dans la nuit que notre frère Dimby R. est mort.
Nous ne connaissons pas encore les circonstances de son départ de ce monde.
Il était malade, cardiaque, diabète et œdème pulmonaire.
Bernard L. d'Île de France

Réponse :
Il y avait longtemps que Dimby ne me donnait plus de ses nouvelles, mais c'est une frère que j'aimais beaucoup. Je me souviens particulièrement de lui lors de mon enseignement à Paris à l'Espace des Peupliers en 1996. Il ne manquait pas une occasion de me rendre service.
Puisse-t-il entrer dans la Lumière !
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00xxx00 200CXX
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Signature.

Réponse :
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