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29 janvier 2018 (193)
Vie versus vie

Depuis toujours le monde se cache de la vérité et ignore ceux qui la disent. Le refus de l'exceptionnel n'a jamais cessé d'être une institution chez les pécheurs.
Quand on me demande : "Que faites-vous dans la vie ?" et que je réponds : "Je suis prophète," on me regarde comme on regarda Élie, Jérémie, Ézéchiel, comme si j'étais un crapaud aux grands yeux myopes portant un casque à pointe. Si je réponds : "Je retrouve la Vie et j'aide d'autres à retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5)," on est inquiet et incompréhensif et l'on s'éloigne de moi prudemment. Alors, soucieux de ne pas faire fuir, je réponds: "Je suis pasteur," ce qui n'est pas vraiment faux, mais qui est vraiment très réducteur.

Quiconque change sa vie (Rév d'Arès 30/11) pour changer le monde (28/7) vise à retrouver la Vie (24/5). Ce mot est aussi problématique que pénitence (30/10) par rapport à la pénitence de l'Église ou que (vraie) piété (35/6) par rapport à la piété religieuse.
La masse a donné à ces mots des sens confondants, divergents de ceux que leur donne Dieu ou la Vie, d'où se propage éternellement dans tout l'Univers (Rév d'Arès 12/4) l'impérissable Vie, que la maladie du péché ou du mal a réduite à la périssable vie (2/5, vii/7-10) sur Terre.
De sorte qu'il y a vie et Vie.
Il y a la courte vie de l'éléphant (Rév d'Arès 36/10), de l'araignée (xiii/12, xL/14), du pécheur (12/3) qui vieillit dès qu'il naît. C'est  la vie en masse, le grouillis (iii/2).
Ma vie biologique n'est qu'un soupir, un pâle reflet de la Vie perpétuelle que je m'efforce de retrouver (24/5).

Foule

Le grouillis, c'est ça ! Milliards d'évanescents, de pré-défunts orientés
dans l'unique direction du pouvoir, de la loi, de la culture, de l'urne qui pue.
Dans la masse le Vivant n'est pas reconnu.
Être Vivant est pour longtemps encore anormal.

La Vie, dit dans tout son contexte La Révé­lation d'Arès, est la seule explication naturelle et rationnelle de l'Univers.
La Terre est dimen­sionnellement poussière dans l'Univers infini et l'homme est poussière de cette poussière, mais la Vie, qui n'a ni dimensions ni degrés, qui est ou qui n'est pas, qui peut être tout à la fois étalée (Rév d'Arès ii/4) sur l'infini et réduite au bâton de lumière des Théophanies d'Arès (1977), s'y posa en plénitude jadis.
L'homme, créé libre (Rév d'Arès 10/10) de choisir (Rév d'Arès 2/1-5), pour une raison ou pour une autre — qui n'est pas le sujet ici — tua en lui la Vie, n'en gardant qu'un reflet dans le pauvre miroir de la nature. Mais La Révélation d'Arès rappelle à l'homme qu'il peut retrouver la Vie (24/5).

Quand j'étais athée, ma vie semblait parfai­tement adaptée à la vie de masse comme la mouche est adaptée à l'air. Devenu chrétien et ecclésiastique au cours des années 60, je me sentis déjà détaché de la vie de masse, bien que celle-ci m'admît. Mais après que j'eus été témoin d'un Fait Surnaturel vu comme inconcevable, voire même  inadmis­sible par la masse — quarante visites de Jésus, Messager du Père en 1974, puis cinq visites du Père Lui-même en 1977, pfut ! — je fus considéré tantôt comme un esprit dérangé, tantôt comme un escroc.
Puis, quand on sut que je serais ami de Dieu (Rév d'Arès xxxix/16) et comme Dieu le négateur de la religion, de la politique, de la loi humaine et le prêcheur de la vie quotidienne libre (10/10) comme embryon de la Vie absolue par le Bien accompli (35/6), par l'amour pour tous les hommes, le pardon de toutes les offenses, la paix avec tous et l'intel­ligence du cœur libre de tous préjugés, on me vit comme un fou dyssocial, on me crucifia sur la moderne croix de la folie, de l'inexistence, voire même de la dangerosité.

Je relève aujourd'hui du degré zéro de la société. Plus inclassable et incommodant que moi il n'est pas.
Mais je suis Vivant ; quelque chose de la Vie est entré en moi.

Selon la masse mon souci ne saurait être l'homme, son bonheur et son salut. Pour la masse je suis discordant, négatif, dangereux. La masse prétend qu'elle n'a de sécurité qu'avec ses chefs et leurs lois et que ce que je déclare Parole du Père ne peut être qu'invention ou rêve. Si j'objecte : "Et les guerres de 1914, 1939 et de Syrie dernièrement n'ont-elles pas été provoquées par les chefs et leurs lois ?", on s'indigne. "La société, me réplique-t-on, ne peut pas vivre sans drapeau, sans croix, sans croissant, sans gouvernement, sans armée, sans tribunaux, sans police ; tout le monde sait que la guerre est un inévitable incident sur la voie sacrée du bonheur social." Je réponds : "Tout le monde, c'est la masse. Tout le monde est un terme inconnu de la Parole du Créateur. Celle-ci dit : Sois Un ! (Rév d'Arès xxiv/1)  Elle ne dit pas: Sois comme tout le monde."

La défiance de La Révélation d'Arès, donc la mienne envers la masse ne date pas d'hier. Si le Père nous dit qu'il faut retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5), c'est que ce qu'on appelle ici vie n'est pas la Vie. Les prophètes le rappellent depuis quatre ou cinq millénaires. L'ancrage des prophètes reste sur le Fond (xLiv/1), mais tous les pouvoirs du monde, religieux, politiques, financiers, ont rompu les chaînes qui les reliaient aux vaisseaux (17/3-5), lesquels sont ainsi partis à la dérive vers un monde différent de celui créé par le Père. Ces pouvoirs sont nos adversaires. À preuve, aujourd'hui encore ils ferment hermétiquement devant nous les portes de tout ce qui peut nous aider à changer le monde (28/7).

La Vie est libre (Rév d'Arès 10/10) de toute religion ou Églises. Je suis croyant, mais libre. Justement parce que je suis libre, je ne fais rien d'inconsidéré, je me sens responsable du Bien tel que le conçoit le Créateur, dont je suis l'Enfant. Mon identité ne repose pas sur des gribouillis dans un registre, mais sur la conscience, qui est la matrice de l'âme. Je n’entretiens aucun rapport institutionnel avec des communautés religieuses, philosophiques ou politiques, même si je regarde avec un  intérêt familial tout ce qui se passe chez mes frères humains.
J’ai un idéal spirituel libre, le corridor vers la Vie. J'appartiens à une Assemblée qui se constitue spontanément. Certains me décrivent agnostique, d’autres même incroyant, parce que je ne me plie aux règles d'aucune religion et que j'affirme trouver la Lumière et le Salut et contribuer à changer le monde (Rév d'Arès 28/7) seulement par ma pénitence qui est une joie pour les hommes pieux (28/25) et en cheminant sur mon sentier vers les Hauteurs (25/4-5).
J'accomplis La Révélation d'Arès (Rév d'Arès 31/6), qui ne contraint personne à rien, qui propose seulement à l'humain d'échapper au péché des péchés (38/2) et à la triste fin du spectre (16/17) en pratiquant la pénitence, le Sermon sur la Montagne, cœur de l'Évangile.

"Et Dieu dans tout ça ? me demande-t-on. Dieu n'est pas la Personne, unique en son genre ou bicéphale, ou tricéphale, des religions. Il est Sainteté, Puissance et Lumière en permanence créatrices (Rév d'Arès 12/4), sur Son Fond est copié mon fond (Genèse 1/26), il est en moi autant qu'il est l'Univers, c'est-à-dire Tout, même le vide entre les astres. Il fait plus qu'exister, donc ; Il est Ce qui est. Mais savoir ce qu'est ou n'est pas Dieu n'est pas plus fondamental que savoir ce que je suis comme homme, car si je n'étais pas, je n'existerais pas, la question ne se poserait pas ; comme je suis je suis et me demander pourquoi je suis ne change rien à ce que je suis.
Mon existence n'est qu'un atome, mais un atome nécessaire de la Vie qui est absolue partout. Aussi conçois-je tout à fait que n'importe quel humain puisse sans l'avoir cru être promis à la vie éternelle.

Voilà qui n'est peut-être pas facile à comprendre. Si vous n'avez pas compris, relisez lentement. Merci.

Cette rarissime méduse Halitrephes vit normalement à de grandes profondeurs (1.000 à 2.000 mètres).
On la voit ici filmée exceptionnellement près de la surface au large de la Californie.
Elle ne vit pas spirituellement, c'est vrai, elle ne vit que biologiquement, mais sa grande beauté et
dans l'immense océan sa solitude font penser à l'unicité de la Vie,
la Vie comme nécessité absolue, la Vie sans commencement ni fin,
la Vie perpétuelle qui est le Père de la Vie lui-même.
Les pécheurs sont des alinéas sur l'inépuisable rouleau de la Vie,
où Tout est écrit pour l'Éternité, mais Tout, même avec alinéas, garde son sens.
LÉternité que Basile le Grand ne décrivait pas comme temps jamais commencé ni fini, mais intense.
C'est parce qu'en tombant dans le Mal ils perdirent le sens de cette intensité, laquelle ne vit que dans le Bien,
que les hommes vieillissent, meurent et entraînent dans ce cycle vie-mort tout ce qui respire sur terre.
Mais en triomphant du Mal par le Bien l'homme retrouvera la Vie éternelle,
tout simplement Ce qu'on a cassé en mille morceaux appelés : Dieu, le Père,
le Créateur, Adonaï, l'Éternel, Allah, Brama, Mazdâ, Grand Esprit, Kidjé Manitou, etc.

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Commentaires :
30jan18 193C1
Vous m'avez rencontré à Paris. Soixante-treize missionnaires, je crois, avec qui vous avez parlé l'un après l'autre la semaine [du 15 au 20 janvier] et un certain nombre d'entre eux comme moi ont pu vous parler d'homme à homme pour la première fois. Je vous connaissais de visu au Pèlerinage où l'on vous voit sérieux, plutôt sévère, et l'on ne vous imagine pas chaleureux, gai (drôle même) et enthousiaste comme on vous découvre face à face. Hier, après avoir lu votre nouvelle entrée 193, je relisais "solipse" [entrée 185 "vaincre en moi le solipse"] et revoyant l'image d'un danseur de tango et la légende disant qu'entre tango et pénitence il n'y pas qu'un pas, je crompris enfin pourquoi cette image insolite de la part d'un homme sérieux, supposé tout dire tout avec gravité. À Paris j'ai découvert que vous êtes un homme à part, inattendu, bon vivant et joyeux. Quand vous m'avez désigné le mur où a été plaquée La Révélation d'Arès en disant : "N'oubliez jamais la transcendance, la tranfiguration. Quand la Veillée 24 dit : Des générations repentantes comperont sur ce désert pour le fouiller comme une mine pour retrouver la Vie (verset 5), elle veut dire : pour retrouver Dieu. Dieu et la Vie, c'est la même chose." Je pense que vous trouvez les missionnaires de Paris,encore trop style religieux et que vous voulez nous sortir de notre manière de voir Dieu d'un côté et les hommes de l'autre. En définitive, être transcendent ou transfiguré, c'est montrer qu'on a Dieu ou le Bien en nous ou qu'entre Dieu et la Bien et nous il n'y a pas la différence qu'on croit et qu'on n'a pas besoin de religion pour.
Je comprends mieux ce matin pourquoi vous dites souvent que le langage humain est insuffisant. Incontestable ! On peut lire votre entrée 193, les mêmes mots, de deux façons, tristement ou gaiment. J'ai compris que vous les avez écrits gaiment.
Vous dites dans l'article : "Quand on me demande : "Que faites-vous dans la vie ?" et que je réponds : "Je suis prophète," on me regarde comme... un crapaud aux grands yeux myopes portant un casque à pointe. Si je réponds : "Je retrouve la Vie et j'aide d'autres à retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5)," on est inquiet ... et l'on s'éloigne de moi prudemment," et vous le dites sur un ton marrant, bouffon, vous ne le dites pas en gémissant. Maintenant je vous vois le dire sur un ton réjoui...
Ça change beaucoup de choses sur la façon de vous cadrer. Je comprends mieux pourquoi la vidéo de vous montrée le 18 novembre vous présentait bon enfant, racontant jovialement les apparitions d'Arès. Cela pose quand même un problème. Jésus raconta-t-il à la Dany Boon l'histoire de l'enfant prodigue ? "Alors, le mec il en avait marre de bouffer dans l'auge des cochons, il se dit : 'Je retourne à la maison. Papa a du fric...' et hopala le voilà parti..." Ou bien raconta-t-il l'histoire à la tragique comme Orson Wells dans "Othello" (vous avez vu le film, je pense) ? Le monde ne peut pas comprendre les mêmes mots dans le rire ou dans la catastrophe. Je me souviens du numéro d'un humoriste, il y a une vingtaine d'années, qui récitait sur tous les tons un discours célèbre de Churchill : "Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur " en s'amusant, en poussant le tragique, en flirtant, etc. et le résultat était complètement différent avec les mêmes mots. C'était renversant.
Vous avez un côté passionné et aussi une indifférence évidente à ce qu'on pense de bien ou de mal de vous, qu'il faut pouvoir partager pour voir que c'est par là que vous volez haut. Oui, vous volez haut. Vous êtes réellement au-dessus du commun. Tout à coup je crois entendre Jésus ou Mouhamad parler comme ça et je vois autrement les Évangiles ou le Coran.
Vous êtes quelqu'un de très vivant en tout cas.
Non signé

Réponse :
Je ne peux pas vous identifier, mon frère. Avez-vous étourdiment oublié de signer ou votre signature est-elle  délibérement omise ? Quoiqu'il en soit, vous mettez l'accent non sur la Vie, mais sur la façon que j'ai eue d'écrire cette entrée sur la Vie versus vie et c'est pour moi un commentaire plutôt inattendu.
Ai-je écrit cette entrée sur le ton "réjoui" ou sur le ton "tragique" ? Maintenant que vous avez eu avec moi une petite conversation d'un quart d'heure — j'ai reçu soixante-treize missionnaires de Paris un quart d'heure chacun environ — vous avez une idée sur ma façon de m'exprimer et je suis heureux que vous m'ayez vu comme un gentil garçon "gai", "passionné" et plutôt "indifférent" aux misères qu'on peut me faire. Ces misères, je les déplore, parce qu'elles empêchent ma mission d'avancer, mais il est vrai qu'elles ne m'empêchent pas de dormir, car j'ai depuis longtemps compris que le prophétisme était une source d'ennuis, de soucis et de tuiles avec lesquels il faut faire. Comme dit mon épouse Christiane : "Le frère Michel ne se plaint jamais" ; elle dit cela sur un ton bizarrement navré, alors qu'à mon avis, cela devrait la réjouir. Mais bon, son apparent navrement vient, je pense, de son étonnement depuis cinquante ans (eh oui, nous alons fêter nos noces d'or cette année 2018) devant ma combativité optimiste dans tous les antagonismes qu'il m'a fallu surmonter, dont certains n'étaient pas pîqués des gaufrettes, il faut bien le reconnaître. Mais bon ! On ne va pas faire le réveillon là-dessus.
Ceci dit, vous soulevez un problème que je connais depuis longtemps. Dans un éditorial du "Pèlerin d'Arès" trimestriel, je ne sais plus lequel ni comment je le disais, je signalais que j'avais bien conscience de la différence d'effet que je faisais à un visiteur selon que — dans les années 80 — sur un coup de sonnette, j'ouvrais ma porte en salopette d'imprimeur, les mains sales, les cheveux en bataille, ou que je l'ouvrais en tunique, les mains propres, les cheveux bien peignés. L'effet déplorable ou l'effet favorable que je pus faire sur le visiteur furent souvent décisifs pour celui-ci. On peut dire la même chose de ceux qui ayant conversé avec moi me connaissent mieux que ceux qui, me voyant de loin, continuent de m'imaginer comme Moïse élevant son bâton et ses mains devant la mer et la fendant (Genèse 14/16). Ce matin j'avais dans ma boîte de commentaire le commentaire d'un frère me reprochant de me plaindre dans cette veillée 193. Or, je ne me plains pas ; je dis seulement : "Voilà, c'est comme ça." Je n'ai pas affiché ce commentaire qui, partant d'une erreur, allait nous égarer complètement.
Merci, frère inconnu, pour ce commentaire.

30jan18 193C2 
Cher Frère Michel,
Merci pour cette nouvelle entrée qui est à la fois simple et compliquée pour nos esprits rabougris, qui ne voient le bonheur que dans la carrière, la retraite, les plaisirs matériels et charnels certes légitimes, mais que s'ils ne sont pas transcendés par la pénitence, véritable vocation de l'homme, retourneront au placard, dans le cercueil que l'humanité s'est donné.
Pourquoi l'homme de la rue et peut être nous-mêmes, car nous sommes encore loin d'être des vrais Christs sauf peut être exception, avons du mal à comprendre cela. C'est parce que notre cerveau s'est ratatiné par excès d'intellectualisme ne retenant de la vraie vie dans le contexte de son immensité avec Dieu que la jouissance immédiate, donc la facilité (bestiale) mais laissant l'effort de côté, l'effort qui consiste à se briser pour retrouver la vie, celle qui nous donnera le vrai bonheur, la vraie carrière et la vraie retraite.
Paul S. de Lorraine

Réponse :
Merci, mon frère Paul, pour ce commentaire.
Je me doutais bien que l'entrée 193, qui constitue une avancée importante dans la formation que je souhaite, avant de mourir, être en mesure de donner à mes frères, allait, par ce saut vers les Hauteurs Saintes, leur compliquer ou leur brouiller la vision qu'ils ont des rapports de la créature humaine, l'homme, avec la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) créatrice, dont elle est un atome agissant.
Comme l'évoque le commentateur précédent, qui n'a pas signé son message mais qui est un frère parmi les soixante-treize missionnaires que j'ai rencontrés, l'un après l'autre, au cours de la semaine du 16 au 20 janvier, c'est en constatant chez à peu près tous, un piétinement sur place ou, si l'on préfère, un arrêt de l'évolution, que j'ai compris qu'ils n'étaient pas encore montés assez haut dans la transcendance ou transfiguration, et qu'ils n'avaient pas encore fait la fusion entre eux et Dieu, entre Dieu et l'homme, entre Dieu et la Vie. Ils voient encore les grands points de la foi comme les points géométriques nets d'un polygone complexe dont Dieu serait un angle, l'homme un autre angle, l'ange un antre angle, etc. En fait, on est plus dans la perspective du cercle, de l'ovale, de l'ellipse, que dans celle du polygone, les liens entre les éléments sont tout à fait différents. Je ne veux pas parler de rapports trigonométriques, car je vis vous égarer plus que vous éclairer. J'avais déjà abordé quelque peu cet aspect des choses dans mon article "non-dualité" #171.
On est ici à un point de rupture brutale avec la culture.
Quand La Révélation d'Arès dit : pour retrouver la Vie, elle veut dire : pour retrouver Dieu, car la Vie et Dieu, c'est la même chose. Mais on peut dire aussi que, dans le même ordre d'unité, il n'y a pas entre l'homme (même l'homme qui rejette Dieu) et Dieu l'écart que la religion enseigne à tort. L'homme n'est pas le misérable pégrelu faible et pécheur priant le Créateur de lui accorder sa Miséricorde (Rév d'Arès 16/15) et Dieu n'est pas le grand patron qui, de la-haut, sur son Trône de Roi, préside aux destinées de la terre, accordant selon son pouvoir discrétionnaire de Juge suprême sa miséricorde ou la refusant. Les liens sont tout à la fois totalement différents et plus étroits entre le Père et les Enfants. Ils sont, ces liens, ceux de la Vie au sens absolu, de la Vie qui est déjà en chacun de nous. Nous ne cherchons pas que la Sainteté, la Puissance et la Lumière règnent sur sur nous, car d'une certaine façon elles règnent déjà sur nous, mais le lien qui nous relie à elles s'étire et est proche d'une rupture, le péché des péchés (ici on est prisonnier de mots qui ne représentent pas une réalité qui est hors tout langage humain, passons ! on y reviendra). Aussi, ce que nous cherchons, c'est que la Sainteté, la Puissance et la Lumière règnent à jamais à jamais — sur nous (12/4). C'est à une véritable entreprise de reconstruction, ou de recréation définitive, que nous nous attaquons. Autrement dit, les rapports d'action ne sont pas ceux qu'enseigne la religion.
Vous êtes déjà sur cette voie-là sans vous en rendre compte, mais vous n'en avez pas conscience vraiment. Ayez confiance, frère Paul, vous n'êtes pas seul. Des forces compenseront les vides que vous sentez en vous.

31jan18 193C3
[Dans votre entrée 193 vous écrivez :] "C'est parce qu'en tombant dans le Mal ils perdirent le sens de cette intensité (de la vraie Vie), laquelle ne vit que dans le Bien, que les hommes vieillissent, meurent et entraînent dans ce cycle vie-mort tout ce qui respire sur terre. Mais en triomphant du Mal par le Bien l'homme retrouvera la Vie éternelle, tout simplement Ce qu'on a cassé en mille morceaux appelés : Dieu, le Père, le Créateur, Adonaï, l'Éternel, Allah, Brama, Mazdâ, Grand Esprit, Kidjé Manitou, etc."
Cher Prophète,
Cette nouvelle entrée m'incite à partager avec vous et les lecteurs de ce blog ce poème de Samuel Ullman (que vous connaissez déjà sans doute) et que je trouve spirituel et pragmatique. Il me semble que l'idéal dont il parle ici est l'Élan permanent vers cette Vie qui nous appelle du Fonds de l'Univers à reconquérir notre Beauté [Rév d'Arès 12/3] originelle: celle d'avant le temps, la souffrance et le mal, ces créations humaines...
Être jeune

La jeunesse n'est pas une période de la vie,
elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,
une qualité de l'imagination, une intensité émotive,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l'aventure sur l'amour du confort.

On ne devient pas vieux pour avoir
vécu un certain nombre d'années;
on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau;
renoncer à son idéal ride l'âme.
Les préoccupations, les doutes,
les craintes et les désespoirs
sont les ennemis qui, lentement,
nous font pencher vers la terre
et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.
Il demande, comme l'enfant insatiable ''Et après ?''
Il défie les événements
et trouve la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi.
Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même
aussi jeune que votre espoir.
Aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeune tant que vous serez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature,
de l'homme et de l'infini.

Si un jour votre coeur allait être mordu
par le pessimisme et rongé par le cynisme,
puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

Samuel Ullman
Oui, le Père de l'Univers nous L'a donnée une fois pour toute, la Vie (Rév d'Arès 24/3) et Sa Lumière transparaît peu à peu, pas à pas... à travers notre avancée dans une vie pénitente, parfois difficile mais souverainement heureuse.
Quelle merveille Tu es ô Source d'Amour !
Plus on Te cherche parmi les autres hommes et en nous-mêmes, plus on Te partage et plus Tu te donnes... Tu nous rends jeunes pour l'éternité, quel que soit notre corps fatigué !
Merci, prophète, de nous avoir rendu accès à cette liberté désaveuglante et élévatrice qu'est la pénitence !
Avec vous et tous mes frères, connus et inconnus, pour et dans la Vie du Père.
Morya T. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Morya, pour ce commentaire qui me touche beaucoup, qui me rappelle le grand plaisir que j'ai eu de converser avec vous à Paris le 18 janvier dernier.
Qui ne connaît Samuel Ullman et son fameux poème "Youth" ("Jeunesse") ? Le général Douglas MacArthur, vainqueur des Japonais dans le Pacifique, fit encadrer ce poème et l'accrocha sur le mur de son bureau à Tokyo. Il cita aussi de temps en temps le poème dans ses discours. Grâce à MacArthur, le peuple japonais découvrit à son tour "Jeunesse" (que vous traduisez par "Être jeune") et s'intéressa à Samuel Ullman, juif et rabbin (rabbin libre, non ordonné et assez discuté dans le judaïsme en son temps) émigré d'Allemagne au XIXe siècle et mort à Birmingham dans l'Alabama en 1924.
Je vais quand même mettre un bémol au poème en ceci qu'il ne concerne pas la Vie à laquelle La Révélation d'Arès fait allusion, mais il concern la vie sur terre.
Toutefois c'est en amendant cette vie sur terre, en la délivrant du péché, en étant pénitent et donc en retrouvant la jeunesse spirituelle dont parle Ullman, que nous retrouverons la Vie, et ce poème évoque cette étape nécessaire pour la restauration de l'humanité à laquelle nous appelle la Parole d'Arès.
Encore merci, frère Morya.

31jan18 193C4
Redresse-toi, homme, debout (Rév d'Arès 1/1) ! Reprends ton destin en main !
Tu es co-créateur de toi-même. Crée des assemblées [de pénitents] et prépare le monde de demain sans chef (Rév d'Arès 16/1) et sans commandement (36/19).
La masse tue l’homme. Il faut faire un avec soi-même [Rév d'Arès xxiv/1] ! C’est pourquoi nous devons sortir de cette vie stagnante, médiocre, Ayons le plus haut idéal ! N'émanons-nous pas de la vie divine, de l’amour divin ? Ne nous disons pas nous ne sommes pas capables, que nous ne sommes pas évolués. Nous renonçons, bien que notre idéal ne soit pas utopique. Il est réalisable, accessible conservons-le, puisque Dieu le dit. La chose la plus importante dans la vie, c’est donc ce travail intérieur de dépouillement. Bien sûr, c’est difficile, il y a des couches opaques dont nous devrions se débarrasser. Seule la vérité est nue ! Pour s’élever jusqu’à cette nudité de la vérité il faut travailler à se libérer de tout ce qui  en nous  est opaque, imperméable au monde divin.
Devant le Ciel il faut se présenter tout nu, c’est-à-dire dépouillé de cupidité, de calculs, d'idées fausses, de la politique, des religions, des lois, de la culture, des traditions, des dogmes, des mensonges, etc. Plus on se dépouille, plus on s’élève dans l’unité.
Sois un dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1).
La véritable unité ne combat personne, n’exclut personne. Au contraire celui qui travaille à s’élever par la pensée jusqu’à ce sommet qui est l’unité, commence à sentir que tous les êtres humains sont liés. Nous représentons une unité, nous sommes chacun une cellule du grand corps cosmique. Les humains pourront dire qu’ils se sont trouvés uniquement lorsqu'ils parviendront à vivre tous ensemble dans le bien-être et la paix. Pour y arriver il faut, bien sûr, toutes sortes d’ajustements, d’adaptations, de mise au point. Et c’est là notre travail à tous.
Mais il faut savoir qu’il n’y a de vérité qu’universelle. Il n’y a donc de vérité que dans l’unité.
Mes unis [Rév d'Arès xLv/19, xxxii/3, xxxv/16] = frères venus de tous les horizons, unis pour une même vie spirituelle et pour refaire le monde. Alléluia !
Mary de Bretagne-Sud.

Réponse :
Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire.
Vous mettez ici l'accent sur l'unité et c'est en effet une façon de mettre l'accent sur la Vie, objet de l'entrée 193, car la Vie est une Force unique dans l'Univers en dépit de ses aspects innombrables.

31jan18 193C5
Bonsoir Frère Michel,
Oh, si vous aviez comme ce soir mon cœur chante de trouver ce message écrit seulement hier [29 janvier].
Non, ici, point de hasard !
J'avais juste envie de vous remercier de vive voix, car je vous connais ; je vous ai écrit plusieurs fois, j'ai fait quand j'ai pu quelques dons à la mission, et malgré votre lourde tâche, vous m'avez toujours répondu !
J'habitais à Pau à l'époque, et j'avais plusieurs fois rencontré les frères à la mission de Toulouse, et j'étais venu une fois au Pèlerinage d'Arès (je ne me souvient plus exactement, c'était entre 1999 et 2002)
Ma vie fût compliquée face à ce monde avec lequel j'ai eu et j'ai encore beaucoup de mal, et ce depuis que je fus tout petit. Sachez que Dieu depuis ma plus tendre enfance m'a guidé et montré beaucoup de choses qui sont, écrites dans la Révélation, il m'a fait passer par un tas de chemins qui ressemblent un peu aux vôtres, jusqu'au jour où sur un étal d'un marchand de livres d'occasions, je suis tombé sur La Révélation d'Arès, je l'ai feuilleté, puis je l'ai reposé... Mais je n'ai pas pu faire plus de 50m, il m'a fallu faire demi tour et l'acheter !
Et tout ce que j'y lisais me confirmait juste ce que je vivais et ce que le Seigneur me montrait et m'expliquait depuis ma plus tendre enfance.
Ma mère était une fervente catholique, mais une vraie [mot manquant] dans son cœur, empreinte d'une grande gentilles et tolérance, mais à l'âge de 8 ans, je me suis dressé, en lui disant : "Plus jamais tu ne m'amèneras à l'église avec tous ces hypocrites qui sont méchants et jaloux. Jésus n'a jamais dit ni montré cela, la véritable église est dans le cœur de l'homme." Je voyais bien que la plupart y allaient pour se donner bonne conscience, et j'en souffrait énormément.
À l'âge de 10/12 ans, alors que je méditais sur le devenir de l'homme dans un lointain futur, il m'a enlevé et pris en son sein. Je me suis retrouvé en esprit avec une conscience immense et incroyable pour mon faible lumignon et j'étais connecté au moindre atome de l'univers et avait conscience en même temps de ce que chaque atome, le moindre atome vivait ! Ce fut une révélation, et j'ai compris dans les jours, les mois et les années qui suivirent ce que j'avais vécu, j'étais retourné à la Source !
Ma mère voyait bien que j'étais différent des autres et que je portais en moi quelque chose d'invisible, d'impalpable, mais qu'elle ressentait pourtant.
Aussi, malgré qu'elle fût prisonnière de ce dogme, elle m'écoutait tout de même et nous pouvions discuter et échanger, et je lui expliquais ce que Dieu me montrait et me disait.
Paix à son âme ! Je sent qu'elle est en paix, car le jour de sa mort, c'était moi qui était là pour l'accompagner, et j'ai su et senti la puissance de "l'ange de la mort" (c'est le nom qui m'est apparu soudainement à ce moment là), quand il est venu la chercher. Je me suis absenté un moment pour leur laisser cet instant privé et sacré et quand il m'a autorisé, je suis revenu l'accompagner pour ses derniers instants. Étonnamment, je n'était pas triste sur le moment, je crois qu'il avait apaisé mon cœur.
J'ai marché toute ma vie sur le sentier des chevriers [Rév d'Arès 25/5], et même si je suis souvent tombé, même si je me suis égaré, tant il est difficile d'accepter et de transcender cette incarnation dans la chair — on m'a souvent dit que j'étais un crucifié —, j'ai eu malgré tout des instants lumineux où seules quelques personnes me voyaient entouré "d'étoiles pétillantes", cela me confirmait et me confortait dans ce que je sentais, que j'étais sur le bon chemin.
J'ai posé plusieurs fois la Révélation pour prendre quelque distance et laisser la vie en moi s'exprimer et sa compréhension se faire toute seule, mais sachez que lorsque je lis les Théophanies, mon esprit en comprend la plupart du temps le sens profond parfaitement, sans avoir à lire vos transcriptions, bien que je les lise quand même, évidemment.
Et chaque fois que je me perd, ou m'égare, il [Dieu, on suppose] finit toujours par me rattraper, et voici que maintenant, et depuis quelque temps déjà, il me tient fermement dans sa main, et je n'ai plus peur, je me tient droit et n'hésite plus à moissonner et à expliquer les choses au gens.
Oh, je ne me donne aucune gloire, si petite soit-elle, car je n'ai rien choisi de moi même, c'est Lui et Lui seul qui m'a toujours guidé.
Et même si actuellement, je ne vois aucun pèlerin, je continue seul, "dans mon coin" (mais pas vraiment, car je sait que nous sommes tous reliés), pour le moment. Car je n'ai nulle envie de palabrer, de discuter, je me contente de me laisser guider et de saisir les occasions qui me sont données, car ma route est ainsi depuis ma naissance, et même si parfois c'est très dur, c'est ma route et mon chemin, et je n'ai pas choisi, c'est ainsi.
Mais je vis parmi les hommes tout de même, et peut être certaines choses changeront, qui sait ?
Je ne dit pas que j'ai absolument raison, peut être que je me trompe sur ce point, et qu'il viendra un temps, peut être proche, où je devrais me rapprocher d'autres frères.
Je voulais juste par ce petit message vous faire part de mon expérience personnelle, car il me semble utile de partager cela avec vous, pour que vous sachiez qu'Il [Dieu, on suppose] emprunte un tas de routes différentes pour appeler les gens.
Et je voulais aussi vous remercier de tout mon être, pour avoir eu la force et le courage de faire tout ce que vous avez fait, et dont je suis conscient de l'importance et de la grandeur de la tache !
Voilà Frère Michel. La Révélation est depuis bien longtemps mon livre de chevet, et non ! je ne suis pas croyant, je ne "crois" pas, je sais, après tout ce qu'il ma fait vivre, que Dieu existe et qu'il se cache au fond de chaque cœur, et qu'il n'attend qu'une chose c'est que les hommes le retrouvent !
Je vous aime tout simplement du plus profond de mon être,
Et je voulais que vous le, sachiez.
Que Dieu vous garde, Ô juste prophète [Rév d'Arès xxxvii/2] !
Et que la lumière descende enfin sur ce monde, au delà de ma petit vie, c'est le seul véritable et profond souhait que j'ai, et que j'exprime, lorsque l'on me demande ce qui importe le plus pour moi.
Mon nom lui même tout comme vous, n'est pas insignifiant : Pierre-Marie G.
Pierre (Tu es cette pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église, Matthieu 16/18)
Marie (car même si j'ai pu m'égarer, mon cœur et resté pur)
G. (le Guyon [Guihôn, Genèse 2/11, Rév d'Arès 35/2] était l'un des trois |quatre, en fait !] fleuves dans la Genèse aux origines de l'homme — "Ainsi, que ta parole coule comme un fleuve...
Ainsi il m'a confirmé ma tâche, et parfois lorsque je discute avec de beaux êtres qui sont Musulmans, ils me disent : "Tu parles comme un prophète." Cela m'émeut beaucoup, et je leur répond que c'est le rôle de chaque être qui s'éveille à la Parole de devenir lui même un prophète.
À la Grâce de Dieu !
Pierre-Marie G.

Réponse :
Ce commentaire, mon frère Pierre-Marie, dont je me souviens pas — pardonnez-moi ! — est plein d'une exaltation, d'une fièvre prophético-individualiste qui est probablement la raison pour laquelle il vous est difficile de partager la vie pénitentielle et apostoloque de notre assemblée de Pèlerins d'Arès dont nul ni nulle ne se hausse au-dessus des autres. Je ne vous juge pas, mon frère Pierre-Marie, car le jugement est fortement déconseillé (Rév d'Arès 36/16, Matthieu 17/1), et je veux croire que vous êtes un homme humble, prêt à partager la tâche du petit reste de pénitents qu'appelle le Père (Rév d'Arès 24/1), mais le sentiment d'être un élu distingué du Père rejaillit à travers votre propos qui varie sans cesse de l'auto-exaltation à l'auto-mortification et si votre propos dans une assemblée est taillé sur ce modèle, les difficultés sont prévisibles, parce que nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas encore parvenus à une neutralité absolue, l'absence totale de préjugé, devant quelqu'un comme vous qui a lui-même du mal à ne pas revenir souvent sur ce qu'il pense être sa désignagtion particulière par le Créateur.
Néanmoins, comme vous le supposez, il est nécessaire que nous nous unissions pour faire face à ce monde pécheur et l'amener à changer (Rév d'Arès 28/7). Aussi suis-je toujours favorable au désir d'un frère de rejoindre une de nos missions. Je ne peux présumer de l'accueil que vous y recevrez, mais je vous encourage à prendre contact avec la mission le plus proche de chez vous. Vous habitiez à Pau à l'époque où vous aviez des contacts avec notre mission, et vous aviez plusieurs fois rencontré nos frères et sœurs de Toulouse, mais où habitez-vous maintenant ? Vers qui puis-je vous orienter ?
Je prie avec vous, mon frère Pierre-Marie, j'attends votre réponse.
Encore merci pour votre fidélité à La Révélation d'Arès.

31jan18 193C6
Je relis et relis votre difficile entrée : Que puis-je dire en effet de la Vie ?
Qu'est-ce que la Vie me suis-je demandé ? Et je crois comprendre et me souvenir que la Vie et en rapport avec l'intensité. Peut-être pas tout le temps, il est vrai,mais chaque instant qui peut le transcender par le Bien accompli à chaque occasion qui se présente.
Quand j'ai demandé à mon père : "Pourquoi pars-tu tout seul en bateau au milieu de l'océan ?" il me répondait : "On se sent exister." Le vent les cordes... Il est courant, marin. Être Vivant serait donc vivre intensément même dans les choses les plus simples qui nous entourent, ce qui les rend intéressante à nouveau et active l'émerveillement de la recherche dans l'humilité devant l'immensité.
Qu'est-ce que la Vie ? Me suis-je encore demandé ? Et je vois que c'est ce que cherche sans doute chacun tant qu'il est encore jeune, jusqu'à ce que les systèmes de fonctionnement général le rattrapent et noient l'individualisation de cette intensité.
Comme ce qui pousse le poisson hors de l'eau à se débattre pour trouver son élément, l'homme de la mi-vie/mi-mort doit chercher l'intensité à tout prix sous quelque forme que ce soit. S'il ne sombre dans le désespoir, les risques les plus fous qui mettent sa mi-vie en danger ou celle des autres jusqu'à ce qu'il s'endorme, anesthésient sa nostalgie et il meurt de ses maux.
Je crois enfin comprendre pourquoi il ne faut juger personne mais encourager plutôt le monde à trouver cette Vie par la voie du milieu des Hauteurs (Rév d'Arès 7/1), sans jamais y renoncer où s'installer sur le bord de la route, par cette voie qui est celle de la confrontation avec le monde.
"la Vie versus la vie" présentez-vous, par la pénitence qui l'élèvera peut-être un beau Jour jusqu'à cette intensité extrême comme Jésus la montré sur le Mont Thabor, s'est montré devant vous à Arès, comment enfin l'intense bâton de la Vie est venu la rappeler Son Enfant.
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Oui, j'ai conscience, mon frère Guy, que cette entrée est une "difficile entrée" et tout à la fois j'en demande pardon à mes frères et je leur dis : "Je ne peux éviter de vous faire sortir des restes, même s'il ne s'agit que de moindres restes, que vous avez encore de la culture religieuse." Il faut que mes frères comprennent que la Vie et Dieu, le Père, Allah, le Très-Haut, etc. c'est la même chose.
Le Créateur de la Vie est la Vie. Ainsi mes frères peuvent-ils mieux comprendre que le Père est en fait une Force, une Puissance, Il n'est pas une personne, un roi, un juge, au-dessus d'eux, il n'est pas le maître de la providence qui n'a pas Dieu pour origine, car le destin de l'homme n'est pas fixé par Dieu mais par l'homme lui-même, et si la providence existe, elle est la providence telle que l'homme en décide. Et de même que l'homme a le pouvoir de décider de la providence qu'il veut pour sa vie terrestre, il a le pouvoir égal de changer cette vie terrestre en Vie — c'est ce que La Révélation d'Arès appelle changer le monde (Rév d'Arès 28/7) —. Mais, bien sûr, cela demande à la créature humaine un renversement, un chambardement, un bouleversement, appelez ça comme vous voudrez. Cela passe par ce que l'homme croit être pour lui-même une perte d'autonomie. Cela lui demande de renoncer à ce qu'Adam a fait de sa vie pour revenir à ce que le Créateur avait fait de lui en Éden quand Ils partageaient la même Vie. Le Père, c.-à-d. la Vie n'ignore pas cette grande difficulté et c'est pourquoi il patiente encore (Rév d'Arès 28/21).
Merci, mon frère Guy, pour ce commentaire, qui nous aide à avancer dans la compréhension que nous devons avoir de la place de la Vie dans l'Univers.

31jan18 193C7
Bonjour Frère Michel,
Que dire pour l'impressionnant travail que vous effectuez avec l'aide du Père pour que l'homme entre en pénitence et retrouve la Vie ! Puisse le Père vous donner davantage de force.
En parcourant le blog j'ai lu cette question d'un Pelerin d'Ares : "Que doit-on dire aux gens quand on les rencontre pour leur parler de La Révélation d'Arès ?
Je voudrais partager ce que je dis generalement. J'ai baptisé ve que je dis : La bonne nouvelle actualisée.
Je dis a peu pres ceci : "Depuis que l'homme existe sur la terre, il grandit il mange, il boit, bref, il vit, jouit plus ou moins de la vie, vieillit puis il meurt. Ces deux derniers faits sont ceux que nous appréhendons le plus." Puis je leur raconte brievement l'histoire de Yeshua [Jésus] en disant : "Il  y a environ deux mille ans un homme nait dans ce monde, il fait ce que tous les hommes font, mais vers l'âge de trente ans, il commence à enseigner aux hommes publiquement une nouvelle maniere de vivre au nom du Père qui l'a envoyé, ce qui deplait à l'ordre politique et religieux de son époque et de sa région, et ceux-ci complotent pour l'éliminer. Yeshua [Jésus] est arreté [et après une] parodie de procès [est] exécuté publiquement, enseveli...
Mais contre toute attente, contrairement à ce qui se fait depuis les origines, Yeshua [Jésus] revient à la Vie, resuuscité chair et os avec son propre corps et promet qu'il est avec nous, même si nous ne le voyons pas jusqu'à la fin des temps. Ceci est à mon sens la bonne nouvelle qu'il a chargé ses apotres d'aller annoncer sur la terre entière. Désormais, un homme peut Vivre eternellement, lui Yeshua [Jésus] en est le prototype ; il faut pour cela mettre en pratique son enseignement donné par son Père qui parle par lui, le Sermon sur la Montagne. Ceci se passe il y a 2000 ans environ...
Récemment, donc, 2000 ans après ces événements, ce meme Yeshua [Jésus] apparait physiquement à Arès, dans le Sud-Ouest de la France, au frère Michel, et lui parle. Celui-ci peut apprécier l'homme nouveau, le ressuscité 2000 ans apres, toujours jeune homme vigoureux, avec visiblement un sexe d'homme sous sa tunique moulante, et plein de Vie (Eh oui, l'homme peut bien vivre éternellement jeune, Yeshua [Jéss] qui se montre à Arès en est le modèle, la preuve. Ceci est l'actualisation de la bonne nouvelle !
Quelle motivation plus forte un homme sensé peut il avoir sur la terre en dehors d'avoir la Vie comme Yeshua [Jésus] ? La Vie qu'on obtient au travers de la penitence (la mise en pratique du Sermon sur la Montagne de Yeshua [Jésus] il y'a 2000 ans et du même Yeshua venu parler à Arès en 1974 à frère Michel pour transmettre une fois de plus le message de la repentence de la part du Père.
Ces faits, qu'ils puissent être historiquement prouvés ou pas, sont credibles. Ils sont de nature à motiver un homme à changer de vie et à naître de nouveau.
Puisse la bonne nouvelle motiver le plus de gens possible pour qu'ils s'empressent de chercher !
Zachée L. du Cameroun

Réponse :
Mon frère Zachée, que je ne connaissais pas, mais que soudain j'ai l'impression d'avoir toujours connu, depuis l'aube des temps, et que je ne cesserai jamais de connaître, jusqu'à la fin des temps et plus tard encore après le Jour (Rév d'Arès 34/5), je suis très ému en lisant votre commentaire, que vous m'adressez depuis le Cameroun. Le Cameroun ! Il y a soixante-sept ans (ce devait être en 1951), la "Jeanne d'Arc" à bord de laquelle je me trouvais, fit escale à Douala en remontant vers le Nord depuis l'Afrique du Sud. Je me souviens de ce séjour de quelques jours où depuis l'appontement auquel, à Douala, nous étions amarrés je voyais en enfilade le rue principale de cette petite ville avec des paillottes de part et d'autre et au bout de cette rue le palais de gouverneur français, rien de plus qu'une grosse villa, et devant la villa, à sa guérite, un tirailleur camerounais avec une magnifique chéchia rouge, un uniorme kaki impeccable : veste et short, des bandes molletières et tout en bas... les pieds nus, de vastes pieds nus, larges comme des galettes des rois, avec des gros doigts de pied qui gigotaient.
Vous me rappelez ma jeunesse tout à coup. Mais bon, passons ! Ne croyez pas que j'ai la nostalgie de la colonisation. Ce que vous me racontez là, mon frère, montre que vous avez très bien compris ce qu'est la Vie, son rapport à La Révélation d'Arès et à l'événement surnaturel qui lui a donné naissance : Yeshua ou Jésus devant moi, le très grand et très impressionnant Messager du Père, lequel m'apparaitrait quarante-quatre mois plus tard.
Ce que vous dites autour de vous à propos des Apparitions de Yashua (Jésus) et du Père à Arès est juste.
Comment avez-vous fait pour connaître tout cela ? Vous avez évidemment lu La Révélation d'Arès, que je savais être connue au Sénégal, en République Centre-Africaine, en Côte d'Ivoire, mais j'ignorais qu'elle fût connue au Cameroun. Pouvons-nous fournir des livres à une bibliothèque de Douala ou de Yaoundé ?
Quel très beau commentaire vous m'écrivez, mon frère Zachée !

31jan18 193C8
Bien aimé, prophète d'El Shaddaï,
J'avais rédigé un commentaire, mais un bug de mon ordinateur a tout effacé. Le Père à dû trouver que je disais vraiment trop d'âneries.
Je vais être plus bref .Pour résumer je vous disais que votre parol, votre exemple, liés à la Parole et à mon effort de pénitence me faisait ressentir avec force cette proximité du Créateur qui est vie (avec un petit v) qui se transcende et se fait , ou redevient, Vie (avec un grand V)
"Dans ce pays ,sur cette terre de sainteté
d'autres réflexes fleurissent au creux de nos mains
Et nos vies ont une autre portée." (Carrefour)
Cette vie qui nous fonde et nous entoure, qui nous porte de toute part tremble d'un nouveau frémissement et nous le devons à La Révélation d'Arès et à son prophète..
Merci.
Maryse et Philippe N. de la Drôme Rhodanienne

Réponse :
Non, vous ne disiez pas forcément "des âneries" quand votre commentaire initial a été effacé. Cela m'est arrivé bien des fois. J'ai parfois rédigé des textes bien chiadés, approfondis, et puis zoup, une maladresse de manipulation effaçait tout. Et comme, par imprudence, je n'avais pas pris de copies au fur et à mesure de mon travail... tout était perdu. C'était tout bêtement de ma faute. La malheur dans tout ça, c'est qu'on ne retrouve jamais la rédaction initiale. Ça, c'est comme la pensée. Parfois il m'arrive dans la journée d'avoir une pensée qui me paraît mériter d'être notée, mais si je n'ai rien pour la noter sur le moment, je me dis : je la noterai ce soir quand je serai à mon bureau... Et puis, va te faire fiche ! quand je suis devant mon bureau je me dis: "Mais quelle est cette pensée que j'ai eue ? Voyons, voyons, voyons..." et puis rien ne vient, la pensée a disparu comme un nuage.
Mais ce qui reste de la vôtre est très bon. Merci, ma sœur Maryse et mon frère Philippe, pour ce beau commentaire.

31jan18 193C9
Quelle formidable entrée !
Je crois que jamais je n’ai aussi bien senti en la lisant ce qu’était Dieu, et ce qu’était l’homme à son image et ressemblance.
C’est tout simple, au fond. Et l’on voit bien à quel point nos religions, en intellectualisant et voulant tout expliquer de l’inconnaissable, en imposant aussi souvent, bref en figeant, ont à la fois complexifié les choses et les ont arrêtées. La foi, c’est avancer toujours, changer toujours, bref, c’est être en Vie.
Denis H. d'Angers en Maine et Loire

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce bref mais très expressif commentaire.
Je suis heureux que cette entrée vous aide à comprendre la bonne façon d'envisager le Père, la foi, notre rapport à la Vie, très lointaine, quoique perceptible, depuis cette présente vie terrestre, et que nous pouvons beaucoup mieux voir par la grande fenêtre qu'ouvre devant nous La Révélation d'Arès.

31jan18 193C10
En somme, la vie terrestre, c'est la Vie dénaturée, rapetissée, toute rikiki.
Cette vie ne suffit pas pour jeter les grappins sur la Vie ! Pour la prendre à l'abordage il faut de solides grappins forgés à la pénitence.
Vous me faites tout à coup mieux comprendre quel sentier je dois prendre vers les Hauteurs.
Jean-Robert D. de Dijon en Côte d'Or

Réponse :
Voilà ! Merci pour ce commentaire plein de vaillance, mon frère Jean-Robert.
Parce qu'elle est à la fois immense jusqu'à l'infini et parfaite, la Vie évoque l'unité du Tout, la parfaite non-dualité; la Vie devrait hanter toute l'histoire de la recherche du Bonheur.
J'imagine que la Vie a (au moins) trois dimensions. Je vois la première comme pédagogique : la Vie contient tout ce qui concerne la Vie, ce qui circule, pense, crée dans des proportions pour nous pécheurs inimaginables, dont la science humaine n'a qu'une visions en effet "toute rikiki". Je vois la seconde comme récréative, remuante, oserais-je dire sportive ? Je ne crois pas que ce qui s'anime dans la Vie s'ennuie jamais. La troisième est symbolique, car il nous est impossible, à nous pauvres pécheurs, d'imaginer Dieu autrement que symbolique ; le cosmos illimité tout entier est l'inimaginable, l'irreprésentable symbole de la Vie ; les rêveurs aux-mêmes ne peuvent pas se représenter la Vie en rêve.
L'idée métaphysique de la Vie est comme l'idée métaphysique de Dieu, impossible, mais vraie.

31jan18 193C11 
Cher Michel Potay,
Décidément, vous êtes un indécrottable abrahamique et votre jargon est si fortement marqué par le milieu culturel dont vous êtes issu que lorsque vous énumérez une dizaine de noms de ce mystère qu'on appelle Dieu, vous n'êtes même pas foutu de citer un nom féminin !
Rien que pour ça, je ne peux adhérer à votre "assemblée", même si j'adhère à bon nombre de vos idées.
Parce que y en marre de Dieu le Père, ce Dieu le Père qui est le ferment de tant de violences et souffrances de part le monde, depuis que les hommes de sexe masculin se targuent d'asservir et assujettir, si ce n'est violenter les femmes ou leur propre nature féminine.
Il faudrait tout revoir du début, remonter à la source du mal, et alors peut-être cesserait-on d'invoquer Dieu le Père, parce que les mots ont un sens, ils infusent cette Vie dont vous parlez, cette Vie au féminin, cette Vie tant décriée et diffamée, défigurée, niée au nom de la toute puissance du sexe mâle qui veut posséder, pénétrer, s'approprier ce mystère qui lui échappe, ce mystère qui relève du féminin et qui appartient à tous les êtres humains, hommes ou femmes réunis, sans oublier les aphrodites ou personnes de sexe vague.
Je lis de temps en temps votre blog et j'adhère à bon nombre de vos idées, mais je n'ai pas besoin d'un prophète pour m'ouvrir les yeux ou me dicter ma conduite.
Je ne remets pas en question votre témoignage ni le caractère absolu de la manifestation dont vous fûtes le témoin il y a déjà une génération et demie, mais je dénonce la valeur absolue que vous accordez à ce témoignage, qui n'est qu'un témoignage d'homme, perçu et transmis à travers un langage et une culture qui vous sont propres.
Ne vous en déplaise, le temps des prophètes est révolu, j'ose du moins l'espérer!
Vous n'êtes pas le seul à prêcher la pénitence, au sens où vous l'entendez, et il est bien d'autres enseignements spirituels qui indiquent cette voie actuellement (je ne parle même pas des traditions anciennes), sous ce nom ou d'autres, mais il semble que vous teniez à votre solitude et votre isolement, vous tenez à vous draper dans vos habits de martyr, d'incompris, de type qui hurle dans le désert.
À vous poser en victime, pas étonnant que les choses ne tournent pas en votre faveur.
Le prophétisme était certainement un mal nécessaire, à une époque d’obscurantisme, où la voix du Bien peinait à se faire entendre, mais cette époque est révolue, à présent tout chercheur spirituel honnête et sincère peut se faire à l'idée que Dieu est en lui, non hors de lui, que c'est en se mettant en chemin et à l'écoute de son propre cœur et non en suivant le troupeau bêlant des adeptes de telle ou telle vérité extérieure qu'il saura retrouver cette vie éternelle dont vous parlez, ainsi que la paix du cœur qui fait tant défaut à notre monde. Chemin difficile, certes, mais à la portée de toute personne de bonne volonté.
Le monde n'a pas besoin d'un prophète de plus pour le mener dans une impasse, non merci, on voit ce que ça a donné et ce que ça continue de donner.
Alors libre à vous de m'envoyer paître, Monsieur l'élu de Dieu, mon frère humain en vérité, mais un simple frère humain, que je respecte par ailleurs et dont je sais aussi la "bonhommie", quoique je ne sache au fond si vous êtes un escroc ou un vrai témoin de l'ineffable.
Eh oui, je ne suis qu'un pauvre pécheur, s'il faut parler dans votre langage, tout comme vous !
J'ai lu attentivement La Révélation d'Arès et je fréquente vos pèlerins depuis plusieurs années, mais rien à faire, je ne peux adhérer à votre assemblée. Sans doute suis-je trop ignare, aveugle ou impudent, il doit me manquer une case abrahamique et je n'ai nulle envie d'aller prêcher "votre" révélation dans la rue !
La Vie reste à inventer, au cœur de chacun, j'ose croire que nous sommes bien d'accord là-dessus et désolé si je vous ai un peu secoué le prunier.
Philippe Z., un passant du Nord.

Réponse :
Mon frère Philippe, je ne vous connais pas et mes frères du Nord ne m'ont pas parlé de vous, mais je suis convaincu que personne ne vous en veut de ne pas "adhérer à notre assemblée." Vous n'êtes à l'évidence pas fait pour cela. Il y en a de par le monde des milliers et des milliers de frères et de sœurs comme ça.
Au reste, nos assemblées ne sont guère que des missions du petit reste (Rév d'Arès 24/1), rien de plus. Si vous parvenez à être un pénitent, autrement dit, si vous parvenez à aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tous, réfléchir et parler avec l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5) libre (10/10) de tous préjugés, vous serez plus justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur qui a bien des difficultés à être le pénitent idéal que j'aimerais être. Car, mon frère, ce qui sauve ce n'est pas ce qu'on croit, c'est ce qu'on fait.
Alors, que vous croyiez ou non que je suis un prophète n'est pas important, et que vous en ayez assez des prophètes est sans gravité. Que vous me le disiez ou ne me le disiez pas ne me fait ni chaud ni froid, car j'en ai entendu d'autres depuis quarante-quatre ans, comme vous l'imaginez. De plus, ce n'est pas moi qui me suis déclaré prophète, ni personne sur terre qui en a décidé. C'est tout simplement La Révélation d'Arès qui me désigne ainsi et comme vous semblez en douter, je doute que vous l'ayez lue attentivement.
Me dire que je suis un "indécrottable abrahamique" me fait beaucoup d'honneur et je proteste, car je ne mérite pas d'être ainsi dépeint. Combien j'aimerais ressembler à Abraham. J'en suis loin, hélas.
Vous me reprochez de donner à Dieu "une dizaine de noms" et de ne pas être "foutu de citer un nom féminin !" pour le désigner. Mais vous m'avez mal lu tant d'une façon générale, parce que j'ai dit dans ce blog à plusieurs reprises que Marie et Dieu, c'est la même chose, que d'une façon particulière à cette entrée 193, parce que j'ai écrit dans la légende de la vidéo qu'il faut "retrouver la Vie éternelle, (c'est-à-dire) tout simplement Ce qu'on a cassé en mille morceaux appelés : Dieu, le Père, le Créateur, Adonaï, l'Éternel, Allah, Brama, Mazdâ, Grand Esprit, Kidjé Manitou, etc." Je ne cite ici que onze noms parmi mille. Il reste 989 noms parmi lesquels évidemment, comme vous le lisez dans d'autres entrées, Marie, la Mère, etc... et la Vie, qui sont féminins.
Je crains, mon frère Philippe, que vous écriviez beaucoup plus vite que vous ne lisiez.

01fev18 193C12
Bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père, bien aimés frères et sœurs,
Me voilà bouleversée, transportée par cette entrée que je viens de relire à haute voix pour que chaque mots pénètre chaque pore de ma peau, de ce corps, de ce cœur et de cette tête endurcis sous le péché.(Rèv d'Arès 30/6).
L'émotion me submerge et je pleure, je pleure à n'en plus finir parce que la nostalgie de cette Vie gît au fond de moi et son appel au secours hurle à mon oreille. Larmes de tristesse et larmes de bonheur tourbillonnent en moi, je frémis de sentir derrière vos mots le Souffle du Père : "Le frère ouvre l'oreille (au Vent) (II/5), de sentir Sa Force qui passe par un trou aussi petit que celui d'une oreille (annotations II/6).
Vos mots ouvrent les vannes de nos cœurs assoiffés et asséchés, ils nous abreuvent sans cesse.
Je sens tellement... mais tellement !.. ce que vous voulez nous dire au-delà des mots mais je trouve si difficile de le partager.
Ah ! Les mots ! mon mental les fuit de plus en plus et mon cœur balbutianl les cherche dans la simplicité.
Je La sent à plein poumon cette Vie avec un grand V.
Moi, faible lumignon,  vivante parmi les morts vivants (la masse) mais aussi Vivante chaque fois que mon cœur bat même [s'il ne bat] que de façon sporadique, même [s'il ne bat] que par palpitations, mais parfois aussi, un cœur éperdument aimant, je laisse entrer peu à peu le Sang du Père dans mes veines : Frappe ton poumon (encore), le Vent en sort ! Ouvre ta veine, le sang sort ; il est volatil comme le nuage.(Rév d'Arès xxviii/14-15)
Inspirez, hommes et femmes de toute culture, de toute éducationde toute nature !
Respirez à plein nez l'Air Frais venu du Grand Large, venu du fin fond de l'Univers !
Cette Vie est la vôtre, celle que notre histoire humaine nous a volée.
Que j'aime vos mots quand ils disent malgré la dramatique réalité de notre société : "Je relève aujourd'hui du degré zéro de la société. Plus inclassable et incommodant que moi il n'est pas. Mais je suis Vivant ; quelque chose de la Vie est entré en moi."
Que nos frères humains vous entendent parce que parmi le grouillis, des hommes et des femmes sentent cette Vie au fond d'eux : Que Mon Peuple t'entende, homme Michel ! (Rév d'Arès 31/13)
Et non ! Ils ne sont pas fous. Non ! Ils ne sont ni dangereux, ni déséquilibrés, ni anormaux !
Vous ne l'êtes pas non plus, très cher prophète  !
Entendez cela, frères et sœurs qui frémissez encore d'un idéal de paix, d'amour et de justice pour tous les hommes. Et mettez vous en marche !
J'ai, il y a plus d'une dizaine d'années, vécu un état, qui dura plus d'un mois, dans une période extrêmement douloureuse de mon existence.
Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment, j'étais certainement plus faible qu'une autre et le Père dans Son Immense Bonté dut intervenir. Ce n'est certainement pas pour mes mérites qui ne me sont pas plus dus qu'à n'importe quel humain qui durant son existence traversera tumultes et souffrances comme tout à chacun.
Cela pourrait se résumer à Vie ou Sainteté, Puissance et Lumière.
Je fut tout à coup envahie d'un bien-être qui arriva par le haut de mon crâne, pour utiliser des mots banals à une situation qui s'avéra pas banale du tout, mais qui vient vous surprendre et qu'au départ vous amenuisez.
Durant toute cette période je débordais d'une énergie incroyable, ne dormais qu'une à deux heures par nuit, je me réveillais d'un coup brusque, sautant de mon lit, prête à tout, d'ailleurs les seconde de mon temps étaient toutes plus extraordinaires les unes que les autres dans les moindres gestes de la vie quotidienne, chaque rencontre était fabuleuse que ce soit avec mes frères humains ou la nature. Je parlais à tout le monde, je n'avais plus aucune peur, plus aucune barrière, tout semblait se dérouler devant moi comme si j'étais reine au sens le plus digne, le plus noble pour aimer mes frères.
La nuit lorsque tout le monde dormait, je devais danser, chanter ne sachant que faire de cette énergie qui sortais de moi.
Je guérissais des maux... Bref, je connus un état de transcendance ! Bien sûr, très très inférieur aux Promesses du Père  pour Ses Enfants (le Triomphe de la Vie) mais quoique déjà incroyable, il était supportable pour la pécheresse que je suis.
Je ne cherchais pas à comprendre, analyser, je Vivais avec un grand V. Cela ne se mesurait pas, cela était d'une formidable intensité ! Alors c'était comme s'il n'y avait déjà plus ni jour, ni nuit mais Sa Lumière couvrait tout sans cesse.(Rév d'arès 31/8)
J'étais, en quelque sorte, ressuscitée, j'étais Vivante dans l'Immensité de la Création.
C'est ce que votre témoignage a fait remonter en moi et j'espère humblement que cela serve votre enseignement.
Frère Michel, vous êtes dans mon cœur ainsi que tous mes frères et sœurs co-créateurs du monde de Bien à venir.
Vous êtes dans mon cœur, sœurs et frères inconnus, que je choisi d'aimer.
L'amour est sagesse, et le monde ne trouvera pas le bonheur sans elle.
Béatrice.B de Paris en Île de France

Réponse :
Voilà un commentaire plein d'une sainte fougue ! Quel ardent enthousiasme que le vôtre, ma sœur Béatrice !
Quelque chose de la Vie ainsi nous tire comme un aimant puissant, nous transporte par moments. Certes, comme vous le dites, ce n'est pas la Vie transcendante, sublime, du Père, dont nous pécheurs terrestres n'avons qu'une certaine idée et à la reconquête de laquelle nous travaillons par la pénitence, mais c'est déjà un net dépassement. Ce Feu qui vous brûlait jour et nuit, dans lequel vous avez vécu quelques temps comme le fer avant la trempe, et que vous décrivez ici, peut, avec bonheur, animer chacun de nous quelques temps. Autrefois on appelait cela une crise mystique, mais depuis La Révélation d'Arès nous savons qu'il s'agit de prémices d'un changement radical de l'être.
Soyez une pénitente accomplie et une missionnaire vigoureuse, ma sœur Béatrice.
J'ai été très heureux de vous rencontrer et de parler avec vous à Paris le 16 janvier dernier.

01fev18 193C13
Si cher frère Michel,
Prophète en l’amour de Dieu,
L’entrée 192 s’affiche. À sa lecture je savais que l’espérance m’habitait, vivante, innée, autrement dit consubstantielle à l’unité corps, esprit et âme [Rév d'Arès 17/7].
Joie ! Son Espérance m’apparut incarnée dans l’enfant à naître, l’Enfant du père fécond qui — sans le savoir — apprendrait à marcher, parler et au fur et à mesure deviendrait conscient d’une vie possible embellie. C’est  l’espérance de la maternité et de la paternité. Pour les plus petits, c’est l’histoire du Petit Poucet avec ses cailloux et son retour à la maison.
Sans le savoir, comme le "petit d’Homme" nous procédons d’une architecture du divin que Dieu nous rappellerait dans La Révélation d’Arès, c’est faire l’apprentissage vertueux du pénitentaimer,  pardonner, vivre dans la paix et l’intelligence libre du cœur — véritable nourriture de l’âme dans une tension à accomplir l’Absolu Bien de l’Amour, car la Vérité est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7], oui, il est en permanents changements. Dans le cheminement végétal, minéral, animal, humain  me semble apparaître l’homme libre d’une création où l’espérance me semble promettre une Vie éternelle — mouvements infinis.
Dans le même temps, frère Michel, durant ma maladie neurologique je réapprends la marche, la lecture et l’écriture et résonne en moi votre enseignement déjà ancien où vous disiez : "Vous avez, mes  frères et sœurs,  appris beaucoup de choses (suivait toute une liste d’exemples) : vous  laver les dents … payer vos impôts et bien vous continuerez !"
Apprendre c’est  comprendre, entreprendre et réfléchir. C’est lire, relire sans cesse la Parole de  Dieu donnée à Arès.
À votre image et ressemblance, prophète que j’embrasse avec douceur et naïveté ainsi que sœur Christiane, bien aimée, nous prions ensemble d’une foi vibrante que je souhaite  intense.
Denise G. de Rhône Alpes

Réponse :
Quelle émotion pour moi en lisant ce très beau commentaire, ma sœur Denise ! Vous avez été si malade, vous êtes passée par de très dures épreuves et maintenant vous revoilà. Loué soit le Père Qui a posé sur vous Sa Main Recréatrice, car le miracle est toujours une recréation. J'ai appris par notre frère Alain, tout récemment, que les derniers examens médicaux ont été très favorables. Vous citez ma compagne Christiane à l'amour de qui je dois tant ! Et à mon tour je cite votre compagnon, votre époux Patrick, qui a été près de vous avec toute la force de son amour et qui par là a sans nul doute contribué à votre guérison. Oui, l'amour est un puissant rempart contre le mal.
Encore merci pour ce commentaire, ma sœur Denise.

01fev18 193C14
Un jour, je fis une rencontre insolite. J'avais proposé mes services de plongeur scaphandrier pour ramasser des huîtres plates dans la baie de Quiberon en Bretagne. Cette pêche sélective se révéla être une solution très respectueuse du milieu, mais très mal vue des dragueurs qui nous considéraient plutôt comme les prédateurs malins qui avaient trouvés le bon filon pour piller les concessions. Il n'en était rien, bien sûr, puisque mon partenaire de plongée et moi-même étions dignes de confiance, mais nous avions ouvert la brèche ou d'autres pouvaient pointés leur nez… Seulement, une autre brèche allait s'ouvrir un jour d'hiver dans ces eaux limpides bien plus importante à mes yeux. Ce jour là, de la routine au travail j'allais passer, brutalement, à la folle rencontre avec un dauphin. Trois mètres de muscle, rien que du muscle, et déjà en deux trois mouvement me voilà être son principal centre d'intérêt.
Impossible d'ignorer le dauphin, il faisait tout pour que je m'intéresse à lui. Quelle intelligence, quelle liberté, quelle douceur aussi pour cet animal dit sauvage qui prenait d'infinis précautions dans nos contacts. Pas très fier quand même d'avoir au bout du masque le bec pointu d'un animal à l'œil rieur de 500 kg de muscles bandés. J'aurai pu compter ses dents... Voilà un animal étonnant parce qu'instinctivement tout animal sauvage fuit l'homme. Lui non. Il provoque même la rencontre.
Alors, la rencontre se fait, intense, improbable. Deux destins se croisent. L'un, l'étalon des océans, libre d'aller, curieux, en pleine possession de ses moyens et moi, un peu minable dans mon habit de cosmonaute écrasé par la pression mais qui malgré tout fait ce qu'il peut pour accueillir l'hôte. Comment est-ce possible ? Me suis-je dis après coup. Certes, j'ai fait une rencontre rare mais qui n'a rien d'exceptionnelle. Alors pourquoi à mes yeux ce moment est-il important ? Pourquoi le passer à la moulinette de la rationalité ?
Ce moment, je le ressentis comme un privilège, comme si Dieu et l'Univers m'ouvraient les bras pour me dire : Viens ! Toi et Moi, c'est pareil. Cette interprétation, je l'ai gardée pour moi. Les hommes n'aiment pas qu'on interprète ces choses. Ils ironisent. Je me dis que ces rencontres, quelles se fassent à travers la nature ou la rencontre d'une âme à la moisson sont du même ordre "sauvage", au bon sens du terme, c'est-à-dire non brutal mais aimante, libre. Seulement, l'homme nain n'a pour le moment que sa prudence… et son émerveillement quand ces choses se produisent.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
C'est une très belle histoire que celle de votre rencontre avec le dauphin. Autrefois, ceux à qui l'on racontait ce genre d'événement écoutaient et savaient s'intéresser à l'incroyable ; ils faisaient plus que respecter celui qui racontait son aventure — car c'en est une, brève, mais totale — et vous avez avez raison de dire qu'aujourd'hui il n'y a plus d'auditoire pour partager l'émerveillement de ce genre de rencontre amicale entre un homme sous l'eau et un dauphin curieux et chaleureux : aujourd'hui on veut tout rationaliser, on rejette l'exceptionnel... comme je le dis dans mon entrée 193.
Il y a cinquante-cinq ans, alors que dans la région lyonnaise j'étais directeur d'une usine spécialisée dans la fabrication d'appareils spéciaux de transfert thermique pour les raffineries de pétrole, les process chimiques, la production industrielle de grands froids, etc., un ouvrier m'arrêta dans un atelier où je passais et me dit : "Monsieur, puis-je vous parler de quelque chose ?" Moi: "Oui, bien sûr." Lui : "J'habite à X en Isère, pas très loin d'ici, en pleine campagne, et j'ai aperçu ce matin en passant en moto un grand cercle d'herbe écrasée et roussie au milieu d'un grand champ. Je suis allé voir de près. C'était un immense cercle de peut-être cent mètres de diamètre, exactement comme si un énorme et très lourd engin circulaire s'était posé là. Un paysan était dans un champ proche, je lui ai demandé s'il avait vu... Il acqiesça et dit : J'ai été à la gendarmerie ; ils sont venus, ont pris des photos et m'ont dit : Vous ne dites rien à personne. Après, un petit avion a survolé l'endroit, et puis sont venus des gens du "Progrès" (journal lyonnais) qui eux aussi ont pris des photo." L'ouvrier m'indiqua où se trouvait le grand cercle en question. Je m'y rendis le soir. Je vis la vaste trace, j'en fis le tour ; quelque chose de très grand, rond ou ovoïde, s'était posé là, nul doute. C'était vraiment extraordinaire. Cependant, je n'en entendrais jamais parler dans les journaux ; les gens à qui k'en parlerais hocheraient la tête et diraisent : "Il y a sûrement une explication." C'était tout. Il y a comme ça des choses inexplicables dont personne ne parle justement parce qu'elles sont inexplicables, exceptionnelles. Il faut du courage pour défendre l'insolite, l'étrange, le surprenant.
Merci de venir nous raconter votre belle et brève aventure avec le dauphin, mon frère Pascal.

01fev18 193C15
Merci pour cette bouffée d’air pur.
Cela me fait penser au commentaire de l’apotre Paul qui disait qu’il devait encore donner du lait lorsqu’il missionnait car ceux qui l’ écoutaient n’étaient pas encore capables d’ingurgiter de la nourriture solide.
Vous avez conscience que votre corps animal peut un jour ou l’autre s’arrêter de fonctionner et qu’il est temps de partager ce que vous avez à dire aux autres animaux pensants afin qu‘ils prennent conscience de leur potentiel divin.
"La science ne vaincra pas le mal", mais ceux qui la promeuvent essaient de faire croire qu‘elle peut faire disparaître jusqu'à la mort physique.
Certes, cet outil qu‘est la science peut découvrir que les méduses sont aussi capables d’ascension aux travers des océans… ou d’observer que nous ne sommes capables de comprendre que 4 à 5 pour cent de ce qui existe, avouant que pour l ‘instant, il est impossible de savoir ce qu’ est la "matiere noire", qui devrait plutôt s’appeler transparente, et encore moins "l’énergie noire", encore plus mysterieuse, qui devrait inexorablement conduire l’univers vers les ténèbres glacées.
Ne parlons pas des "trous noirs" — décidement, le noir est omniprésent chez les scientifiques — que l’on observe grace à la lumiere qui les entoure et qui sont parfois envisagés comme des portes vers d’autres univers.
Freud a dit je crois, un truc du genre qu’ il fallait "tuer le père pour devenir libre."
Cela peut justifier que les créatures de devoir se prennent pour le Créateur, mais bon pour faire des châteaux de sable dans un bac en Espagne.
Clin d‘œil aux hispanophones faisant partie de l’ aire …
Jean dit Paplu

Réponse :
Jean dit Paplu, je ne vous identifie pas et peut-être même que je ne vous connais pas. Mais votre commentaire est intéressant et amusant. Merci pour lui.

01fev18 193C16 
Frère Michel dans l'Amour de la Vie en Dieu,
Si vous saviez comme j'ai été touchée par le commentaire de Zachée du Cameroun (193C7)
En 1970 ma meilleure amie Catherine,avait ses parents qui habitaient à Douala au Cameroun.
Son père travaillait dans les affaires maritimes à Douala.
Ses parents envoyaient leurs deux filles ,Catherine et Béatrice effectuer leur études en France
.Avec Catherine,nous avons vraiment été comme des sœurs, des amies très proches durant nos études en secondaires effectuées dans  l'institution St Alyre de Clermont Ferrant.
Elle retournait au Cameroun durant les grandes vacances.
Catherine m'avait ramenée une jolie "Vierge Marie" sculptée dans du bois d'Ebène.
Je l'ai toujours posée à mes coté dans ma chambre et j'aime à la prendre dans mes mains.
Elle représente vraiment cette Vie que toute femme, tout homme installe en lui,en elle.
Grâce féminine du Créateur de l'Univers qui nous aime comme une maman et un papa aime ses enfants en les appelant à passer de la vie de masse à la Vie en  Dieu ,
L'Eau de Dieu qui circule dans notre jardin qui ne fane pas, le vrai Jardin dans la tête (Rév d'Arès ii/9), la Vie, le Créateur.
Catherine a quitté sa chair voilà une année,,mais elle reste bien vivante dans mon cœur..
Je lui ai offert ma mortification voilà une année, qui, je l'espère l'a transporté vers les Hauteurs Saintes, là où la Vie Illumine les Âmes Pures .
Puissions nous comme vous, cher prophète de la Vie, installer Dieu en nous, devenir des Christs.
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire, qui évoque une amie de votre jeunesse, Catherine, qui nous a quittés et pour qui vous avez fait mortification afin qu'elle trouve la Vie et la Lumière du Père et prenne son envol heureux. Je ne doute pas qu'elle les ai trouvées.
Et oui, le commentaire de notre lointain frère africain, Zachée, est beau. Quelle fraîcheur, quelle Vie dans son message ! Mon épouse Christiane en le lisant hier soir me disait sa joie de découvrir un frère vivant près de l'équateur dans un pays où, à notre connaissance, personne ne vend La Révélation d'Arès et qui semble si bien connaître cette Parole du Père.
Qu'il nous est difficile de partager notre foi et notre espérance — espérance en la Vie tout particulièrement évoquée dans cette entrée — dans une société humaine qui refuse de plus en plus tenacement toute relation avec une transcendance dont il est relativment facile de soupçonner l'existence, sans même lire des Écritures dont on peut toujours dire qu'elles sont boniment, mais simplement en levant les yeux vers l'infini une belle nuit d'été quand le ciel scintille d'étoiles. Car c'est de là-haut que descendit Jésus vers moi trente-neuf ou quarante fois en 1974. Comme dit Zachée, même si "ces faits ne peuvent pas être historiquement prouvés, ils sont crédibles, ils sont de nature à motiver un homme à changer de vie et à naître de nouveau."
Le scepticisme est devenu une institution. L'homme n'a plus en partage que les misérables connaissances de la science ou... le vide. Il ne veut plus rien d'autre. Les portes qui s'ouvrent, les voix qui parlent, il ne veut plus, l'homme, les voir et les entendre. Comment l'homme peut-il se résoudre à réduire à quelques calculs et coups d'œil dans le microscope ou dans le télescope ses rapports à ce qu'il appelle la vérité ?
Et puis, même si l'homme ne veut croire que ce qu'il voit, comment peut-il ne pas croire à l'amour, qu'il ne voit pourtant pas, car rien n'est plus invisible ? Il y a quand même, c'est évident, un point raisonnable de considération entre le cynisme total du monde et l'abandon à un Dieu imaginaire qui est celui des religions. Oui, il y a un point milieu, ce que La Révélation d'Arès appelle le milieu des Hauteurs, les sentiers accessibles (7/1). Là ne sont ni le néant ni le mythique Roi et Juge des religions, c'est là qu'est la Vie !
On ne peut pas développer au fond de soi la foi dans l'homme en refusant de développer en même temps la foi dans les Signes que l'Invisible Vie nous envoie depuis l'espace infini, car les deux sont indissociables. Pourquoi l'homme aurait-il une imagination que les animaux n'ont pas, s'il se refusait à voir en elle une capacité évidente, que seul l'homme possède, de regarder l'invisible, la réalité impalpable, l'évidente compagnie sans os ni peau qui nous accompagne et qui parfois d'un indiscernable geste nous sauve la vie, nous arrête devant l'abîme, devant l'erreur. Cela, notre frère Zachée du Cameroun le sait, l'a déjà probablement expérimenté, et par là il n'est déjà plus lointain, il est des nôtres, il partage notre tâche pour faire un monde meilleur.
Ceux qui ne croient pas et qui nous rejettent ne voient pas que c'est nous qui permettons à ce monde de poursuivre son aventure, de continuer de Vivre.

02fev18 193C17
Monsieur,
j'ai bien lu votre réponse {193C11] et elle me confirme ce que je pensais: Vous portez un message d'exclusion, vous ne sauriez donc être un messager de Dieu.
Vous ne vous souciez que de votre misérable petit troupeau.
Escroc ou affabulateur, peu m'importe, mais je vous plains et je plains vos suiveurs que vous trompez et manipulez éhontément.
Oui, je sais, ça vous fait une belle jambe et moi ça me fait une belle jambe que ça vous fasse une belle jambe.
Je ne vous salue pas et je vous laisse à vos boniments.
Philippe Z., un passant du Nord.

Réponse :
Que suis-je pour mériter mieux que ce commentaire qui me fustige, frère Philippe ?
Que suis-je pour m'activer à autre chose qu'à mon "petit troupeau" ? Mon message n'est pas "d'exclusion". Je n'exclus personne de mon amour fraternel, mais Il y a sept milliards d'habitants sur Terre et probablement la moitié dans la zone qui m'est allouée (Rév d'Arès 5/5-7) : trois milliards et demi et que voulez-vous que je fasse pour et avec des milliards que je ne peux pas atteindre, qui ne me suivraient pas, pas tout de suite, de toute façon et qui, comme vous, me considèreraient comme un illuminé ou un bonimenteur ?
Je ne vous reproche rien, frère Philippe. Même si je ne comprends pas votre mépris, car j'ai vu dans le bref récit de votre vie (193C11) un homme de bien, je comprends très bien qu'on me voie comme un homme suspect. Il y a quarante-quatre ans que Jésus m'apparut à Arès — ceci est absolument vrai, même s'il est humain de me reprocher d'avoir mal compris ce qu'il m'a dit : Sauf le petit reste (ce que vous appelez le "petit troupeau") la multitude ne te suivra pas (Rév d'Arès 26/1) — mais j'ai toujours dit que si quelqu'un d'autre avait vécu cet événement et était venu m'en parler, je ne suis pas du tout sûr que je l'aurais cru.
Sauf si je vous ai mal lu, l'image que, selon votre commentaires, vous vous faites de moi est celle d'un bonimenteur prônant l'amour fraternel universel mais qui trompe son monde, parce qu'il n'est en fait qu'un exclusiviste. Je ne vous en veux pas de penser cela, parce qu'en fait, même si ma foi et ma pensée ne répondent pas à cette image, les faits vous donnent raison. Ce qui manque à votre raisonnement c'est la réalité pratique : Je ne suis pas maître de ces faits. Ces faits sont les pierres, le granit, qui dressent devant moi les hautes citadelles (Rév d'Arès 13/7-8) qui m'interdisent pour l'heure la pénétration du monde. C'est à cette pénétration que notre mission travaille. Il n'y a pas eu de prophètes qui ne se fussent retrouvés face au même problème. Il est vrai que vous réfutez les prophètes... Pardonnez-moi de les citer.
Mais toute image est définie par son intention. L'intention est ce qui fait que l'image de Philippe Z. est la conscience de Philippe Z. Ce raisonnement n'est pas de moi, mais de Sartre, qui, si je me souviens bien, l'emprunta en partie à Karl Bühler. Sartre ajoutait que si l'on examine cette intention à sa racine, c.-à-d. à sa spontanéité — vous êtes indiscutablement un homme très spontané, je dirais même primesautier — on voit qu'elle puise à la connaissance de celui qui a l'intention. Que puis-je contre la connaissance que vous avez tirée de la vie, votre vie ? Une vie, qui si je me rappelle de votre commentaire 193C11, n'a pas été facile.
Je ne peux rien contre cela. Chacun a son destin, qu'il l'ait fait ou qu'il l'ait subi, et je le respecte. Je souhaite que vous soyez de votre côté un pénitent et que vous encouragiez à l'être à leur tour tous ceux que vous rencontrez.
Je pense que vous priez et je prie avec vous.

02fev18 193C18
Cher prophète Mikal,
J'ai été très heureux de vous rencontrer à Paris en janvier, ainsi que sœur Christiane, et je garde ce souvenir au chaud dans mon cœur.
Je note que le corps de cette entrée sur la Vie parle peu du Bien et du Mal, pour reprendre quand même ces termes en conclusion. Vous préférez peut-être sortir d'un discours trop souvent reçu comme moralisateur. C'est vrai que la Vie est bien plus évocatrice du Tout auquel un message spirituel appelle. Vous écrivez : "Tout est écrit pour l'Éternité, mais Tout, même avec alinéas, garde son sens." Alors j'ai commencé par écrire un petit texte poétique, inspiré aussi par votre article "La Pommeraie", Le Pèlerin d'Arès 1989, page 216 : "La vie a un sens."
Le sens de la vie est de créer le meilleur sens. Le meilleur sens, fait d'équilibre, émerge de la crise. La vie en crise prend Vie par le sens hors du Temps. C'est l'Eau qui ne noie pas (Rév. d'Arès xxxix/15) et l'ha qui caille (xxxix/8) en soi. À propos de "Tout est écrit pour l'Éternité", je me demande d'ailleurs si c'est volontairement, en conscience, que Jésus et Mahomet n'ont pas fait écrire leur Message de leur vivant, laissant ainsi à La Révélation d'Arès la primauté d'une Parole dictée et couchée par écrit pour toute la famille abrahamique, pour la première fois sans aucun soupçon d'altération ou d'incomplétude.
Et puis, après toutes ses pensées lointaines, je me suis repris... Vous écrivez aussi : "le mot Vie est aussi problématique que pénitence", "Ma vie biologique n'est qu'un soupir", "Je relève aujourd'hui du degré zéro de la société" (parlant ici, me semble-t-il, au nom de tous les pèlerins d'Arès), et enfin "L'Éternité que Basile le Grand ne décrivait pas comme temps jamais commencé ni fini, mais intense". Il y a dans La Révélation d'Arès une tonalité pratique qui me fait penser que notre mentalité est particulièrement sensible à la vie collective. C'est pourquoi rechercher à rendre plus intense la vie collective, à sortir de ce que vous appelez "la masse", le grouillis (Rév. d'Arès iii/2), est un discours missionnaire qui me parle particulièrement une fois expliquée la pénitence. Car c'est peut-être ce dont le peuple a le plus conscience aujourd'hui : la faim pour une vie collective plus intense, pour partir à la recherche de la Vie. Vie intérieure intense ou vie quotidienne intense ou vie de l'âme me semblent être des termes moins parlants ou plus équivoques.
Les Pèlerins d'Arès ont un rôle de pionniers d'une autre vie collective, plus intense car émergeant de la liberté absolue des individus. Ils commencent à peine à l'expérimenter. Cela rejoint ce que vous répondez en 193C10 : "Je vois la seconde [dimension de la Vie] comme récréative, remuante, oserais-je dire sportive ? Je ne crois pas que ce qui s'anime dans la Vie s'ennuie jamais". L'essentiel est dans la constance d'humains bien ordinaires qui ne se découragent pas d'être pénitents et de se rassembler pour changer le monde. Car "longtemps, longtemps, le bien ne sera qu'un peu de mal converti ou réprimé" (votre article "La Pommeraie", page 220).
Patrick Th. d'Ile-de-France

Réponse :
Vous ressentez "cette entrée sur la Vie" comme un écrit qui "parle peu du Bien et du Mal, pour reprendre quand même ces termes en conclusion." Ce n'est pas cela, mon frère Patrick. C'est seulement que je ne peux pas parler de tout en même temps sans risques d'embrouiller mes frères et sœurs.
Non, à aucun moment je n'ai "préféré sortir d'un discours trop souvent reçu comme moralisateur." Si j'ai mal aux doigts de pied et aussi mal aux yeux, le remède que je vais m'appliquer pour guérir mes doigts de pied n'est pas la même que celui que je vais utiliser pour retrouver la vue, mais les deux problèmes restent liés, puisqu'ils touchent le même corps humain, le mien.
La Vie est une chose qui est éternelle et qui remplit l'espace infini dans l'univers, la Vie est Dieu en somme, mais je suis aussi Dieu moi-même d'une certaine façon — image et ressemblance (Genèse 1/26) — alors que le "Bien et le Mal", tels qu'ils nous préoccupent est un problème propre à la Terre où le péché s'est développé, mais d'une certaine façon liés à Dieu et à moi aussi par l'effet miroir de l'image et ressemblance. La Vie est de toute éternité et ne sera jamais vaincue simplement parce qu'elle est une Force sans concurrence, alors que le Bien sur Terre est pour l'heure confronté au Mal, son rival triomphant. On est là dans deux registres radicalement différents. Différents mais liés, puisque nous ne vaincrons le Mal qu'en recherchant le Bien en recherchant la Vie. Et ainsi de suite. Alors, bien sûr, on pourrait parler des trois en même temps. Je n'ai pas choisi cette méthode, c'est vrai.
Quelle que soit la façon dont on regarde ces choses, sur lesquelles nous reviendrons maintes fois jusqu'à ce que le Créateur de ma vie, la Vie, m'enlève le souffle et arrête mon cœur, il est certain que quand je parle du Bien et du Mal je pense aussi à la Vie, même si elle est pour le moment le seul objet de cette entrée de blog. Ma conscience ne perd pas de vue la totalité des problèmes que soulève la Parole d'Arès, mais même si dans ma conscience j'ai une idée inaltérée des liens entre toutes ces choses, l'image que je peux en donner ne peut être totale. Elle est comme un puzzle. Je ne peux en donner que quelques éléments à la fois.
Ceci dit, je vous dis merci, mon frère Patrick, pour votre beau commentaire. Moi aussi j'ai été très heureux de vous rencontrer à Paris le 18 janvier.

02fev18 193C19 
Je suis en train de lire un bouquin de David Ike : "Les enfants de la matrice."
Je tombe sur quelques phrases, qui m'interpellent. Je vous les transmets un peu dans le désordre, mais je vous les transmets quand même. Les dictatures et la démocratie, au niveau de la loi, c’est que l’une est une dictature ouverte, tandis que les autres se cachent sous le masque de la liberté. La police et l’armée sont la première ligne des gardiens. Les policiers, les poseurs de sabot, les gardes de sécurité, et tous les autres oppresseurs en uniforme, sont l’exemple le plus évident des masses qui veillent elles-mêmes au maintien de l’ordre. Ils croient qu’ils administrent la loi, alors que c’est la loi qui les administre. Ils ne répondent pas à ce qui est juste et bon dans des circonstances données, ils répondent à leurs maitres qui introduisent la loi et, en vérité, aux maîtres de leurs maîtres les illuminati.
Les écoles étaient des endroits, dit David Ike, où l’on produisait et perfectionnait les clones de demain. Les professeurs sont les gardiens essentiels des illuminati, notamment parce que d’après mon vécu, la grande majorité d’entre eux sont étonnamment mal informés sur le vaste monde. Ils savent uniquement ce qu’on leur a martelé dans le crâne. La Matrice ne veut surtout pas de politiciens, médecins, scientifiques, journalistes et professeurs bien informés. Être bien informé et réagir sur ce qui se passe vraiment, n’est pas bon pour leur carrière. Le système est une machine à endoctriner et ils vous parleront de ce qu’il advient quand on essaye de le remettre en question. Quelques uns survivent en maintenant leur processus de pensée, mais ils sont très peu nombreux. Pour les autres leur seul espoir est de passer leur vie adulte à se déprogrammer eux-mêmes de l’endoctrinement reçu. Des parents endoctrinent déjà leurs enfants à la maison.
Tout le monde joue tellement bien son rôle pour endoctriner les autres que le système s’engendre lui-même dans les rouages qui baignent dans l’huile. C’est fait si intelligemment que les parents croient honnêtement offrir et donner ce qu’il y à de meilleur à leurs enfants.Les enseignants travaillent à partir d’un programme d’étude, version de la réalité que nous voulons inculquer aux masses. Ce programme est décidé par le sommet de la pyramide de l’éducation puis dicté à tous les exécutants. Les enseignants doivent suivre le programme imposé, ou, tout simplement, envisager d’autres options de carrière .C’est ainsi que toutes ces classes professionnelles sont gardées dans le rang et que les rebelles sont éliminés. Les policiers, soldats, leur fonction n’est pas de se poser des questions. Leur fonction est d’obéir ou de mourir. Ils ne sont pas payés pour penser, ils sont payés pour suivre les ordres et exécuter la loi.
Dans le fossé je descendrai comme l’Eau sur le roncier. Toi tu es déjà sous la paille Mon Eau, le roi debout sans le fouet, sans les renforts. Le faucon n’a pas besoin de la loi des rats (Rév d’Arès xix/24).
"Hé ! soldat, tu es arrivé hier seulement dans ce pays et tu as déjà laissé un monceau de cadavres. Que t’avaient-ils fait ?"
"Ce sont les ennemis, Monsieur."
"Leur as-tu déjà parlé ?"
"Bien sûr que non, Monsieur."
"As-tu déjà envisagé qu’ils pourraient être comme toi, avec des familles, qu’ils aspireraient à une autre vie meilleure, en dépit du dictateur sanglant que ton armée est venue défendre ?"
"Non, Monsieur."
"As-tu déjà lu quelque chose sur ce pays ?"
"Non, Monsieur.."
"Alors, comment sais-tu qu’ils sont l’ennemi ?"
"Mon officier supérieur me l’a dit, Monsieur."
"Et qui le lui a dit ?"
"Son officier supérieur, Monsieur."
"Et qui est le commandant en chef ?"
"Monsieur le Président, Monsieur."
"Et qui commande au Président ?"
"Le peuple, Monsieur. Nous sommes en démocratie."
"Combien de personnes du peuple t’ont dit de tuer tous ces gens-là ?"
"Une seule, Monsieur."
"Et qui était-ce ?"
"Mon officier supérieur, Monsieur."
"Et qui le lui a dit ?" Reprendre depuis le début !
Maryvonne C. de Bretagne-tSud

Réponse :
L'orthogaphe du nom est plutôt David Icke, je crois, et sans avoir lu ce très gros livre "Children of the Matrix", j'en ai lu une critique dans "Time" à l'époque de sa parution, il y a une quinzaine d'années. Je crois me souvenir que David Icke parle des liens entre des êtres d’origine reptilienne et les créatures humaines qu’elles ont dominées. Les puissants actuels de ce monde, quelles que soient leurs politiques, selon lui, ont la même descendance génétique, ou consanguine, que les rois et reines absolus d'autrefois. L’humanité entière sera en danger aussi longtemps qu'elle remettra son avenir entre les mains des puissants politiques du monde et de leurs sicaires administratifs, financiers, militaires, etc.
David Icke ne fait que reprendre un thème qui fut celui des grands penseurs et prophètes d'autrefois : Bouddha, Héraclite, Socrate, Platon, Isaïe, Jésus, Locke, Spinoza, Kant, Hegel, etc. Ce qui frappe dès qu'on évoque ces hommes-là, qui n'ont jamais été des gouvernants des peuples, c'est qu'on les voit haïs, vilipendés, discrédités par des quantités de doctes personnes qui en critiquent les enseignemnts qu'ils traitent d'erreurs ou d'affabulations, alors qu'en fait ces gens-là n'ont fait qu'exprimer ce qu'ils avaient appris de leurs propres pensées ou du Ciel et n'ont jamais édicté des lois qui condamnent, interdisent, bref, ils n'ont jamais fait de mal à personne et on leur demande des comptes de leurs enseignements alors qu'on laisse partir tranquillement à la retraite des élus politiques qui ont commis des injustices et imposé des lois abusives, inéquitables, etc. C'est ce monde à l'envers que veut le commun des mortels, qu'on a rendu aveugle, et les autres, les sages, ceux qui voient clair, sont sans cesse rejetés ou considérés comme des fous ou des irrespondables. Voilà ce qu'à sa manière David Icke raconte. Vous faites bien de le citer.
Notre mission appelant les hommes à la pénitence appelle indirectement ces mêmes hommes à revoir leur concept de la vie collective, notamment la vie collective telle qu'elle est encore aujourd'hui menée par le bout du nez par ses gouvernants qui tous appartiennent à une famille qui s'accroche à ses pouvoirs depuis des millénaires. Voilà bien pourquoi les portes des grands media sont pour le moment hermétiquement fermées devant nous.
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire.

03fev18 193C20
Texte réécrit par le blogueur en phonalphabet pour faciliter son affichage :
Je conpran mieu ki ae Dieu avyc set antree an lizan Vi vyrsus vi.
Ki pouvae continuee de croir que Dieu ae in vieeu grandpyr avyc un barb ee in baaton pour corijee lae jan ci mant, vol, tu, fon du mal, son meechan, bat leur fam, leurz anfan, fon la gyr. Je batæ celcefoi maez anfan my je ne lae ba plu.
Myz il i a celke chooz du lou dan l'om ou la fam qui lae pous a la violans Je me demand sil n'i a pa un par secryt du deezir ki fae cil veul se prandr de fors ? Je me demand oosi quan commans le viol alo, parse cun fam peut oosi violee in om. Surtou je me demand si la fors de l'amour fizic ae la mym pour lae deu.
On di que laez om son dae violeur mais s'y la Vi ! Si je voi ma fam a poil je band, s'y la Vi, et si je vois un fam a poil je band oosi. Comman un om sanz eeducasion com moi peu aetr oosi un bon crollan s'il baez un fam ki a anvi de lui et ki joui quant il lui rantr dedan ? Si la fam ne joui pas jadmae kil i a peut aetr un problym.
Filip (Philippe) Z. [193C17] di ce vou vouz ocupee surtou de votr petit eekip de fraer ee seur. On compran se kil veu dir : A par seu ci peuv aetr dae peenitan il peu i avoir oosi dae gens ci ne son pas dae brut mae ci son dae jan naturael. Il foo k'il i y un plas pour tou le mond. Sae pa parse ke je sui in om naturael ke je naem pas Dieu.
Jan -Batist U. de la Creuz

Réponse :
Mon frère Jean-Baptiste, votre commentaire m'est arrivé défiguré par un nombre incalculable de fautes d'orthographe et je manque actuellement de temps pour le corriger. Il a été plus rapide pour moi de l'afficher en phonalphabet qui est cette écriture qui suit les sons, mais non par la grammaire et l'orthographe, que j'ai inventée il y a quelques temps dans cette perspective et que je n'ai pas encore eu le temps de proposer à ceux qui comme vous ont de l'orthographe une idée très lointaine, certains (c'est peut-être votre cas) ayant été gâchés par la méthode dite "globale".
De plus, votre langue est... disons, très gauloise quand elle parle de relations entre hommes et femmes et l'écriture en phonalphabet masque, au premier coup d'œil du moins, les gauloiseries. Je n'ai pourtant pas voulu changer ce langage leste, parce qu'il répond sans malice à votre nature et vous posez un même problème similaire à celui de frère Philippe Z. du Nord (193C11 et 193C17).
Autrement dit, vous me dites que vous êtes un homme plutôt simple, qui dans votre cas (le cas de frère Philippe Z.est différent) a des élans sexuels directs. Vous n'avez pas reçu d'éducation, mais que ce côté rudimentaire ne vous empêche pas d'avoir la foi et d'aimer Dieu et de désirer entrer dans notre fraternité arésienne
Oh ! frère Jean-Baptiste, ne me croyez pas pisse-froid au point de refuser l'entrée dans notre fraternité à des bons vivants comme vous, même un peu lestes. Je suis toujours profondément ému de rencontrer des frères et des sœurs comme vous désireux de devenir des pénitents et des moissonneurs. Certains apôtres de Jésus étaient des bonshommes vous ressemblant, sans nul doute.
Toutefois, vous me dites que voyant une femme nue vous êtes en état immédiat de "faire la bête à deux dos" comme disait Rabelais (j'adoucis votre façon de dire ces choses-là). Vous appelez ça être "naturel" et je comprends évidemment votre position instinctive. Mais être pénitent c'est chasser le péché et respecter les souhaits du Père. Or, parmi ces souhaits est celui de fidélité. Même sans vice ni malice, vous devez être fidèle à votre épouse et ne pas sauter sur les autres femmes.

04fev18 193C21
Père/Mère [sans doute allusion au reproche que fait Philippe Z. 193C11 au blogger: "Vous énumérez des noms de Dieu, vous n'êtes même pas foutu de citer un nom féminin !"], puissions-nous nous établir dans Ta Conscience Cosmique, au lieu de croupir dans notre conscience contextualisée par notre propre vécu, là où règne et gouverne notre mental aux prises avec l’orgueil, la colère, la crainte, ferments de sous-vie, qui font de chacun, des petits rois blancs et noirs, inconscients et fiers de l’être !
La vie est unique. C’est cette vie unique qui habite tout être vivant. La vie qui nous habite va de l’infiniment petit à l’infiniment grand (il suffit de regarder la matière), mais c’est aussi la vie de l’esprit qui va de l’infiniment déplorable à l’infiniment grandiose.
Bien que les mots ne puissent pas précisément dire ces choses, ils sont des vecteurs qui peuvent nous emmener en pensée dans des lieux plus élevés que nous-mêmes. Quels sont ces lieux ? Il faut beaucoup chercher, lutter contre ses tendances, principalement la tendance du hérisson, tendance à la tranquillité et au repli sur soi (le hérisson se met en boule pour devenir invisible ou se hérisse quand il est contrarié), il faut beaucoup travailler sur soi pour incarner ce que la Vie nous apporte sur notre chemin, car heureux ceux qui finissent par comprendre qu’Elle veut nous faire progresser, qu’Elle nous attire à Elle !
Son insondable grandeur est qu’Elle fait cela, sans nous contraindre, afin qu’on aille de nous-mêmes vers Elle.  Raisonnement "d’allumé" aux yeux des raisonnables !
Puissions-nous avoir conscience que "la Vie, le Tout, l’Un" est : J’ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1), qu’on le veuille ou non, que les Attributs de Dieu — Ceux que notre faible lumignon (32/5) est capable de considérer — "Sagesse, Amour, Création…" mais aussi tous Ceux en grand nombre Qui nous sont inconnus, sont et agissent !
La Dynamique du Créateur de la Vie n’est plus à prouver, Elle est visible par les sens dans Son Infinie complexité, beauté et intelligence.
La Révélation d’Arès, Parole pleine de Sagesse pour éviter aux débutants pèlerins d’Absolu de tomber dans l’abîme de la complexité absolue qui s’ouvre devant eux, appelle à aimer, pardonner, choisir la paix, se libérer spirituellement, à avancer et à se relever quand on tombe, car on apprend de ses erreurs, à ne pas désespérer, bref, tout y est pour qui la creuse, l’étudie et cherche à l’accomplir pour sa propre évolution et celle de l’humanité, car rien n’est séparé dans l’existence. La mission de spiritualisation de l’humain, commencée, il y a bien longtemps,  par nos frères, les premiers apôtres, les connus et les inconnus, se poursuit et se poursuivra jusqu’ au Jour de Dieu [Rév d'Arès 24/5]. Puissions-nous l’intensifier !
Jésus qui est né juif et mort juif, est venu sortir des dogmes de l’inutile, d'un judaïsme qui s’était institutionnalisé. Il me semble que La Révélation d’Arès aura la même démarche avec le christianisme d’église, tout en essayant d’accrocher au passage des athées qui ne veulent plus être les jouets d’un "destin capricieux", des musulmans qui étouffent sous le poids des réglementations d’un autre âge, des bouddhistes qui savent que leurs exercices spirituels ne sont que des moyens et bien d’autres encore, pour les appeler à la Vie d’amour les uns pour les autres, à la Vie du Tout, de l’Un.
Mûs par le moteur de la pénitence, combien serons-nous à découvrir, trouver ou retrouver, activer le divin en soi ? Peu, mais souhaitons que de génération en génération, issu de la même Source, un courant pénitent et missionnaire parcourra les cœurs, les pensées des hommes et qu’un jour, le rêve de ceux qui ont œuvré au changement devienne réalité.
Charlie F. du Nord

Réponse :
C'est dimanche et je fais du courrier. Un certain François R. de Mouvaux m'écrit qu'il veut aller vous voir à la mission, mais que la rue de Paris à Lille étant très longue, il lui faut le numéro, car il appréhende de devoir chercher. Or, c'est dimanche et je n'ai pas le numéro sous la main. Mais diable ! La rue de Paris, maintenant appelée rue Pierre Mauroy, va de la place de Paris à la rue Faidherbe à Lille et sans être courte n'est pas si longue. J'ai dans ma réponse écrite ce matin recommandé à François R. de la parcourir en priant, que ça lui fera un bon pèlerinage, et s'il ne peut pas marcher ainsi que fera-t-il parmi nous des apôtres qui battent sans cesse le pavé ? Cela dit pour affirmer que vous avez vraiment raison de rappeler qu'il y a vie et Vie et que si l'on veut aller de la pésente vie vers la Vie, il faut se remuer. La pénitence est une tâche, du reste pas facile du tout, et la moisson en est une autre de la même difficulté.
"Pathologie imaginaire" me dit un jour, condescendant, presque ricanant, un homme à qui je parlais de la Vie, dans les années 80. "Ah bon, " lui répondis-je, "croyez-vous que vous ne soyez pas vous-même atteint d'une grave pathologie ? Ne vous imaginez pas être à l'abri d'une maladie mortelle déjà, mon ami. Vous allez mourir de cette maladie, j'en suis sûr. La maladie du péché, dont vous n'avez même pas conscience. Vous vous croyez éternel, mais vous n'êtes qu'un comédien jouant l'immortel. Vous vivez dans un monde imaginaire." Ce monde vit dans des hallucinations.
Même si ce n'était pas le Père Lui-même, le Père de la Vie, qui nous avait parlé de la Vie, nous n'aurions pas une hallucination en espérant qu'il y a au-dessus de notre vie d'animaux pensants une Vie-Mère, comme vous dites au début de votre commentaire, une Vie-Mère qui a à l'origine de toute vie, même mortelle, sur Terre, et que nous sommes en droit d'espérer atteindre. Cette espérance n'est pas une paréidolie, elle se tient, elle est beaucoup plus solide que ce que la majorité des humains aujourd'hui mécréants pensent qu'est l'espérance.
Merci, mon frère Charlie, pour ce très beau commentaire.

04fev18 193C22
Cher Prophète,
J’aime votre liberté d’écriture, votre vérité, votre finesse, votre humour, votre non-attachement à votre personnage, tout en l’assumant entièrement, avec amour.
Un prophète réel, ce n’est pas celui qui dit ce que tout le monde (la masse) voudrait entendre,  c’est celui qui révèle quelque chose de neuf, totalement neuf et vrai, donc dérangeant. Vous écrivez : "La masse prétend qu'elle n'a de sécurité qu'avec ses chefs et leurs lois." Il est vrai que l’instinct grégaire est un instinct animal, avec un dominant choisi par la meute. Ce besoin de chef et de se fondre dans une masse pour se sentir  exister est un instinct  de survie  nécessaire chez les animaux.  Mais sommes-nous des animaux  ?
Vous ajoutez : "La Parole du Créateur  dit : Sois Un ! (Rév d'Arès xxiv/1). Elle ne dit pas: Sois comme tout le monde." Dans le : Sois Un en toi, j’entends aussi : Sois unique ! Sois entier ! Sois vrai ! Cela nous différencie nettement des animaux. Exister comme le bœuf au champ n’est pas vivre, c’est subir la vie. Se laisser traverser en conscience par la Vie, être créatif, chercher, aimer, travailler à la paix,  est palpitant de découvertes et de Vie.
Dernièrement, j’ai eu une longue et belle conversation avec un jeune homme, 34 ans. Il était militaire, bonne situation. Il a arrêté ce job. Il me dit : "J’ai fait la guerre en Afghanistan, mais aller tuer, lâcher des bombes par-ci,  par-là,  cela n’a vraiment plus aucun sens pour moi.  De plus le mode de vie  militaire est néfaste à tout point de vue. La nourriture est lamentable, sans parler de l’alcool ! Les militaires qui ont 40 ans paraissent  en avoir 50." Maintenant  ce jeune homme  cherche  sa voie ; que faire dans ce monde où l’argent est roi ? Comment vivre dans ce monde bouché, dans laquelle il faut un statut, une situation, et toutes ces choses administratives, lourdes, créées par l’homme pour que la  masse demeure contrôlée comme du bétail, pour l’argent, pour une fausse sécurité.
Il a ajouté : "Si j’avais un jardin je cultiverais un potager, mais encore, il faut pouvoir se payer une maison avec un jardin." Je le vois comme  un frère qui chercher la Vie. Je lui ai demandé ; "Et côté spiritualité ?" Il a répondu : "Oui, dernièrement j’ai rencontrés deux catholiques, sympathiques, mais ce qui a coupé court pour moi, c’est leur acharnement à essayer de me convaincre. Alors cela ne passe plus !  Ils ont réussis tout de même à me filer un nouveau testament ! Aussi, dans la religion, il y a tellement de contradictions et d’incohérences !"   Je lui ai demandé s’il avait  lu La Révélation d’Arès ?  "Non, je ne connais pas. Est-ce un peu comme ‘conversation avec Dieu ?" Moi : "Pas vraiment dans le style ni dans la forme, mais peut-être, dans le fond. Il m'a dit qu’il allait voir.
Le noyau de La Révélatio d'Arès est un message qui libère pour retrouver la Vie et se mettre debout. Une Vie révolutionnaire  sans révolution,  inéluctable sans obligation,  une Vie qui a du Vent dans les ailes. Cette Vie est insaisissable, on ne peut se l’approprier, elle n’appartient à personne, elle est la Vie elle-même. Universelle, elle  parle à l’homme par l’intérieur, dans son cœur, pour qu’il devienne enfin un frère pour l’homme.
Le seul adversaire  c’est la bête, le système sans conscience,  le péché, la masse aveugle qui suit le troupeau, ne sachant même pas où le troupeau va. C’est l’image du troupeau de moutons qui suit le chef de groupe qui  un jour plonge d’une falaise, et le troupeau suit.
https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSG7lnoY79PHGp45sz6OHQ75kvjkeQryvb1B35xbqzo8H27FRKL
Je commence à lire un livre d’un certain Masanobu Fukuoka : "La voie du retour à la nature,"  Edition "Le courrier du livre". En début de livre je suis très étonnée de lire qu’il  y a 50 ans, il a vécu une révélation de Dieu.  Il écrit : "Moi qui dans ma jeunesse ai reçu une révélation de Dieu, à un certain moment, il y a 50 ans, je fus tellement déconcerté par la vision que j’ai eue, que j’ai manqué de m’avancer sur cette route que j’aurais dû suivre. J’ai tourné le dos à Dieu et je me suis efforcé de prendre le chemin du fermier solitaire. J’étais un idiot, ma vie était d’oisiveté [...] Depuis 50 ans je garde Dieu caché au fond de mon cœur... Par pudeur... Maintenant je romps ce tabou personnel, et avec un intense remords, j’ose dire Dieu et j’attends le jugement divin. Je reste tourmenté par un regret qui me serre le cœur."
Il écrit plus loin : "Dieu, ainsi que toute sa création, (nature, animaux, hommes, étoiles...) gisent  bien au-delà de la compréhension possible de l’intellect humain. Le développement du savoir qui se répand de manière fragmentaire, sans but ni orientation, a conduit la vie humaine à une confusion extrême, en séparant abusivement Dieu, la nature, et l’homme, originellement indivisibles et nous a légué, en tout et pour tout, un chaos incohérent. La science s’est lancée sur une pente sauvage et la cassure globale qui s’en est suivie apparait seulement maintenant évidente."
Le frère, selon La Révélation d'Arès reçue par Michel Potay, c’est celui qui  mène une vie consciente, libéré du besoin de se fondre dans la masse, tout en écoutant et coopérant avec l’autre, son frère. Ma Main couvre le frère qui va conscit [Rév d'Arès xxii/14] L’homme, s’il veut survivre demain, dans ce chaos mondial qu’il a lui-même généré, doit retrouver la connexion intime avec son Créateur, avec la Vie qui est Une, et il doit se changer.
Mets ta main sous Ma Main ! [Rév d'Arès iii/1] Pour cela l’homme se doit d’écouter avec humilité la Parole de Dieu en tendant bien l’oreille. Il pourra alors recréer le monde, avec un lien juste et respectueux, avec les autres, avec  la nature et les animaux  magnifiques qui se meurt aussi, et dont il a besoin pour que la vie se poursuive sur cette terre. Nous sommes tous unis par la Vie dans le  mystère et l’évidence. Vous répondez à Jean Robert D. (31jan18 193C10) : "L'idée métaphysique de la Vie est comme l'idée métaphysique de Dieu, impossible, mais vraie."
Quand je vis la vie petit ‘v’, je ne peux faire autrement que vivre dans l’arrogance, l’orgueil, la peur, l’égoïsme, la souffrance, car ma véritable nature n’est pas reconnue, je me sens alors séparée, isolée des autres. Quand j’accueille la Vie grand V, ma véritable nature s’éveille et je vis dans l’émerveillement, l’humilité et la joie naturelle d’être, dans un esprit de  fraternité. "La Vie est Dieu," dites-vous. Je le pense, et je le sens aussi.   Vous ajoutez : "Dieu ?  Il est en moi autant qu'il est l'Univers, c'est-à-dire Tout, même le vide entre les astres." Je viens de lire qu‘un physicien racontait que des astronautes flottant dans l’espace sont capables, en état d’apesanteur, de ressentir la présence de Dieu. Intéressant n’est-ce pas ?
Je suis désolée pour ce commentaire un peu long
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Oui, ce commentaire est long, ma sœur Véronique, mais n'en soyez pas désolée. Je n'ai aucune obligation d'afficher tous les commentaires que je reçois dans la boîte de messagerie du blog, et je pourrais soit ne pas l'afficher, soit le tronquer. Je ne le fais pas, parce que votre pensée ici forme un tout difficile à rompre. Ce tout exprime une pensée qui vaut la peine d'être lue, méditée.
Je ne doute pas que "des astronautes flottant dans l'espace soient capables, en état d'apesanteur, de ressentir la présence de Dieu. Dans "La Raison dans l'Histoire" Georges Hegel parle, si ma mémoire ne me fait pas défaut, des début de l'histoire de l'Esprit. Il entendait là l'Esprit au sens divin, au sens de la Vie en somme. Hegel imaginait sans en rejeter la vraisemblance le fait, même s'il ne peut qu'être hypothétique, de l'existence de l'Esprit et il attestait que l'homme au temps où l'Esprit lui parlait directement connut le paradis terrestre, avant la chute d'Adam racontée dans La Révélation d'Arès 2/1-5. Pourquoi alors le fait de s'éloigner du sol de la Terre, de s'éloigner de la zone d'attraction terrestre, ce qui est la cas des astronautes, ne permettrait-il pas de retrouver ce que j'appelerais — parce que je la ressentis lors des Théophanies de 1977 — la caresse du Créateur ?
Nous avons régressé, beaucoup régressé, depuis lors de cet état proche du Créateur. La proximité de la créature et du Créateur a quasiment disparu. Il y a eu la Vie, dans laquelle l'humain baignait, et il y a aujourd'hui la vie, qui n'est plus que la vase putride au fond de la mare. Au-dessus est l'Eau. Pour cette raison l'Eau est très importante dans La Révélation d'Arès.
Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire.

04fev18 193C23
Cela fait des années que je pense à faire un tel exercice, à mettre le doigt sur les forces qui parcourent L'Évangile donné à Arès, ici selon ma propre sensibilité du moment. Ces forces qui parcourent l'univers, la recherche de l'homme qui enfante son âme à l'image et ressemblance du Père sous la Bienveillance de la Mère. Cette lecture ou psalmodie prendra moins de dix minutes de temps du lecteur ; ce qui est beaucoup pour ce blog.

Redresse-toi, homme Michel, debout ! Cesse tes pleures et ton tremblement ! Que cesse ta honte ; Je t'ai mis nu pour te revêtir d'un manteau neuf (Rév d'Arès 1/1)
Je suis Celui Qui a parlé par Jésus (2/11)
Je t'ai reconnu, Je t'ai réservé à Mon Service (2/20)
Je t'ai consacré ; J'ai étendu Mon Bras vers toi pour oindre ta bouche de Ma Main, y déposer Ma Parole, pour que tu sois Mon Messager (2/21).
Ne tremble pas à Ma Voix ; tremble d'anéantir ton âme (4/8) ! J'ai envoyé Mon Souffle sur toute la terre, par lui tout homme reconnaît Ma Voix (4/10).
Je t'ai dit : le Semeur est passé ; je ne t'envoie pas aux semailles, mais à la Moisson (6/2).
Si tu ne perds ni ta paix, ni ton courage par des pensées vaines, il ne te sera pas demandé comptes des épis resté debout malgré toi, mais de ton découragement qui est impiété (13/8).
Tu ne seras le chef de personne (16/1).
On viendra pour écouter Ma Parole, on t'appellera pour prendre tes conseils (16/2).
N'évoque pas à tout propos Ma Miséricorde pour encourager les faiblesses, mais rappelle à l'impénitent qu'il anéantit son âme, et que son spectre errera par les ténèbres glacées (16/15).
Tu répondras : " Dieu est bon au bout de la pénitence (16/17) ! "
Ni toi ni aucun homme n'est maître de l'Eau mais Moi seul (20/1).
Tu veilleras à ce qu'on répande Mon Enseignement comme une Aumône pour nourrir, mais non pour séduire (20/2).
Sous ta voix Je répandrai Mon Eau sur les coeurs altérés, ta parole fera jaillir le sang dans les têtes vides et les fertilisera ; J'exhalerai Mon Souffle sur tes fidèles et Ma Bénédiction sur leur descendance (23/5).
Va, Je suis ton Appui (23/9).
Car la Vérité, c'est que le monde doit changer. Ma Parole est la Loi Qui vient (28/7).
Tu aimeras particulièrement Mes Heureux, parce qu'ils accomplissent Ma Parole (28/16)
Ce que J'ai dit s'accomplira (29/1).
J'ai assumé le Sacrifice (29/2).
Car Ma Victoire est déjà ta victoire (29/3).
Juste et doux, tu accompliras ce que Je dicte, alors une légion d'anges t'assistera, ne te préoccupe pas de te défendre, affaire toi à ce que je te commande aujourd'hui (29/6).
Par toi Je viens renvoyer l'Eau Vive. Combien de fois devrai-Je vous abreuver avant que vous n'accomplissiez Ma Parole (30/3) ?
Je ne pardonne pas les péchés ; Mon Salut n'est pas au bout du pardon, mais au bout de la pénitence ;  Je ne pardonne pas le pécheur, ; Ma Volonté est qu'il cesse d'être pécheur (30/10)
Toi et tes moissonneurs, vous serez assistés tous les jours ; on affûtera vos faux émoussées, Mon Souffle ploiera devant vous les épis, le Feu du Ciel brûlera les épines, une légion d'anges tout équipée frappera vos ennemis. Ce sera Mon Jour (31/6).
Plus tu videras ta têtes des sciences vaniteuses, sous Mon Souffle, dans l'éclat de l'Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles ; c'est pourquoi J'ai dit :  "Soyez comme les enfants (33/8) !
C'est de la bouche des doux et des petits que partent les flammes qui consumeront les méchants, les faux et les cupides. Obéis-Moi comme un petit enfant, et avec ta descendance tu nettoieras le monde et prépareras Mon Jour (33/9).
Tu feras converser Mes Assemblées avec Moi et avec la femme élevée au-dessus de l'Orient, qui M'a enfanté, qui est toujours grosse de tristesse. Quand les pécheurs la libéreront-ils, quand guériront-ils Mes Plaies en entrant en pénitence (33/13) ?
Les Assemblées l'appelleront au milieu d'elles, lui demanderont les secrets de sa force et lui parleront comme à leur mère car les pénitents sont fils de Ma Mère (33/16).
Prier n'est pas mendier, Mon Salut n'est pas une aumône, mais le salaire du pénitent, la soumission à Ma Volonté (35/2)
Tu enseigneras à prier, c'est-à-dire à proclamer Ma Parole ; pour le reste j'ai dit comment on s'adressera au Père et à la mère élevée au-dessus de l'Orient (35/4).
Prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (35/6).
Ma Force seule se débande sans attendre ; n'oublie pas ta place, tu es l'épée, l'épée n'est pas le Bras Qui la soulève (35/14).
Je serai sans cesse sur ta gauche (35/15).
Crie partout : "Cette vie est courte ; le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité ; chacun a juste le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s'ajouter à ses tourments ! Écoutez la Parole Que j'ai reçu et sauvez-vous !" (36/23)
Prends garde au tentateur ; Je te donne la force pour le vaincre, mais il redoublera de ruse et d'efforts. Ève y a succombé, mais Marie  a triomphé de lui ; fais-toi d'elle une compagne de route, Ne lache pas les pans de son manteau (37/6).
Quant aux hommes qui t'attaqueront, Je l'ai dit : une légion de saints tout équipée t'en défendra, d'un Souffle Je t'élèverai au dessus d'eux (37/7).
Ma Protection s'étendra sur les moissonneurs qui travailleront avec toi au champs (37/8). Gerbe et engrange ! Guide et exhorte à l'ascension (38/5) !
Ne répond rien de toi-même, demande un délai pour la prière, attends que Je te parle (39/2) !
Répugne à la hâte et à la science ; ce sont les portes par où entre le mal dans le monde ! À Moi la Puissance et la Connaissance, à toi la mesure, la patience et la piéte (39/3).
Tu t'adresseras à Moi seul, tous feront de même (39/4).
La mère seule donne audience à ses enfant, sachant qu'elle ne répand pas la Vie, mais le conseil, la consolation et la force (39/5).
Je marche en avant de toi ; Mes Pas ne t'accompagneron pas en arrière, et tu seras sans protection (39/6). Aucun malheur ne te frappera, aucune amitié fourbe n'attentera à ton salut, si tu je t'y prêtes pas. Tout Ce Que J'ai dit ici vaut aussi pour tes fidèles et les générations de ta descendance (39/10)
Va, homme Michel, chausse-toi, conduis Mon Peuple sur Mes Hauteurs Saintes où Je l'attends (40/5) !
Désormais tu es Mon Messager, tu n'es plus rien pour toi-même (40/6).


La Parole fait le messager. La Parole est la Vie. La Parole est l'Eau qui fertilise l'homme. La Parole est le Souffle qui soulève et entraîne l'homme vers les Hauteurs. La Parole est le Feu qui consume le mal de l'homme. L'homme est l'enfant qui obéit sans discussion à son Père parce qu'il L''aime, parce qu'il sait qu'il aura une destinée glorieuse et quelque peu mystérieuse, il est aussi à l'écoute de sa Mère qui le rassure sur sa destinée, à l'annonciation d'un monde bâtit sur le Bien absolu. La Vie fait des messagers les fils de Dieu créateur d'un monde changé selon Sa Volonté.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Qu'ajouter à un commentaire bâti sur la Parole du Père ? Je ne peux rien y ajouter, mais je peux, bien sûr, la confirmer. Le Père de la Vie, c'est-à-dire, la Vie elle-même, nous appelle. Les temps apostoliques ne sont pas révolus. L'Église a formé une parenthèse de quelque 1.700 ans qui a stoppé la parole salvatrice, qui l'a changée en système, mais avec La Révélation d'Arès, que vous citez d'abondance ici, tout repart.
La presse commence à parler de la robotisation, qui a aussi le nom plus "scientifique" de transhumanisme, et elle se fait ainsi complice de ceux qui préparent un avenir mécanique qui réduira l'humanité à la construction de robots qui la domineront. Tout le monde sait que c'est l'absurdité même, mais je pense, quant à moi, qu'il n'est pas de plus horrible façon d'annoncer — au nom de quelle folie ? — la fin de la vie, qui par la pénitence est la voie vers la Vie, et le règne de la mécanique et de l'électronique. Ce monde de robots, d'intelligence artificielle, qu'on nous annonce, c'est un abîme qu'on creuse devant nous. C'est parce que nous n'en sommes ni dupes ni résignés que nous allons accroître, amplifier notre mission pour rappeler à l'homme qu'il n'est pas le fabricant de nouveaux Frankenstein qui le dévoreront et qu'il doit retrouver ce qu'il a d'unique : l'image et ressemblance du Père de la Vie, de la Vie, en lui.
Nos avertissements ne reposent pas sur des rumeurs infondées. Un milliardaire américain d'origine sud-africaine, Elon Musk, créateur de Paypal et de Tesla, entreprise de fabrication de voitures électriques sportives et de luxe dont le siège social se situe à Palo Alto, dans la Silicon Valley, aux États-Unis, a fondé une nouvelle entreprise : Neuralink, dont l'activité est de préparer le captage des cerveaux humains par des fils et des jonctions directement fixés sur les neurones humains ! Elon Musk prétend que c'est pour lutter contre les maladies neurovégétatives mais le vrai rêve du fondateur et la création de l'intelligence artificielle absolue. On peut toujours se rassurer en disant que ce n'est là que le fantasme d'un milliardaire, mais pourquoi aucun pouvoir humain ne l'empêche-t-il de poursuivre son projet ? C'est ça qui est mon inquiétude majeure. Alors que moi, qui veut au contraire libérer l'homme au Saint Nom de son Créateur, j'ai devant moi toutes les portes des media fermées à la demande des mêmes pouvoirs.
Qui ne comprend que le Père savait tout ce qui se préparait déjà dans les petites têtes de ceux qui nous gouvernent quand il envoya son Messager à Arès en 1974 et vint lui-même parler en 1977 ?
Merci, frère Tony, pour votre commentaire. Hardi, mon frère, hardi à la mission de Tours. Je compte sur vous.

04fev18 193C24
Voir Phonalphabet.
Syt eepatan vot truc fonalfaby [voir 193C20]. An plus sa sapran vit. Syt nui il ma falu moin dun eur pour aprandr a men syrvir. Jy adoptee le y pour le son fransy "ai" ou "ê" my on peut oosi eecrir ae ou æ (alt 230).
Jyspyr ce vouz allee mintnan eecrir voz antree an fonalfaby. Sa va vou sinplifiee le travaill.
Je sui tyrribleman moovy an ortograf ee je doi tout le tan ouvrir in dicsionyr pour veerifiee coman ly moo seecriv.
La mintnan je peu eecrir san me sousiee dytr dan ly norm.
Ancor myrsi pour syt byl trouvaill.
Anselme P. de Haute-Loire

Réponse :
Myarsi, fryr Anselme, pour voo conpliman. Jy invantee se fonalfaby pour prandr dy not (je ne conny pa la steenoo), can je sui an voitur ou dans dootr sirconstans. Je sui dun jeeneerasion ci fyzy deuz ou troi dictee par jour a leecol ee lyz instituteur eety tryz a cheval sur lyz acsan : é, è, ê, ù, etc. Jy ansuit eetee tout ma vi moi-mym a cheval sur lyz acsan, mae sa pran du tan deecrir avec dyz acsan partou, mym an eetan in otomat de lacsan. Jy dabor chyrchee a ly suprimee san nuir oo jeeni de la lang, ee pui de fil an yguill jy abouti oo fonalfaby conply.
Jy oosi un variant pour lalman avec le h pour le "ch" gutural, ch pour le ch dou ee sch pour le sch, etc. Pour langly, ee biin, contryrmant a se con peu croir, sy plu difisil, pars ce ly voiiyl son plu variee. Mae pason !
Je ne sy pa si jeecriry myz antree de blog an fonalfaby.

04fev18 193C25 
D’abord, hommage à l’Un, la Présence immanente et transcendante dans Sa non-dualité (entrée 171). Absolu "J’ai Je suis" (Rév d’Arès ii/1), le Matriciant, le Matriciel (Coran 1, Al Fatiha, traduction Chouraqui), Père de l’univers (Rév d’Arès 12/4 et 31/9) qui donne de Ses deux Mains (Rév d’Arès xxviii/18) la Vie (entrées 174 et 193), en tout temps en tout lieu.
Pour paraphraser le Tao Te king : L'homme qui connait [le Tao, le chemin, la Vie] n’en parle pas ; l’homme qui parle ne connait pas.
Pourtant l’apôtre, le frère au pied corné (Rév d’Arès xLvi/3), parle aux hommes (Rév d’Arès xxviii/26) comme il peut dans cette génération déspiritualisée. S’il n’est qu’un chemineau de la mission, pâle reflet de miroir, il essaie d’être un modeste passeur de Vie. Il dispose d’un minuscule espace d’attention au milieu du brouhaha de la rue et de l’agitation des pensées du passant, une petite fente pour glisser un flash de Vie lors d’un échange de regard, parfois de paroles sobres (Rév d’Arès 23/6). Aux agnostiques il peut parler d’un Dieu immanent, aux croyants d’un Dieu transcendant, puis passer à la nécessité de s’évader du moi isolationniste, parler d’âme, de pénitence, de Vie. L’échange avec le passant, comme la Vie est toujours nouveau, unique. Qu’en reste-t-il dans la mémoire du passant ? Difficile à savoir de la rue.
Un chemineau, c’est le degré zéro du pèlerin d’Arès. Donc de la lucarne du local d’accueil (commentatrice 188C109) on se demande ce que le chemineau peut bien avoir dit au passant avant de l’inviter. Incertitude logique, car on ne se concerte pas avec un vagabond : peut-être pour éviter son influence, on le maintient à bonne distance, gravité oblige (votre entrée 160). Mais que retiendra le visiteur de ce qui lui est dit en détail sur La Révélation d'Arès dans le confort du local d’accueil ? Il serait intéressant de tester sa mémoire après son passage en ce lieu, ce local d’un groupe de christanes (Rév d’Arès xxxii/8) qui garde depuis des années le poisson sur l'affiche emblématique à droite de la porte d’entrée.
Un jour, comme l’annonce le Coran (s. 18 v. 60/61), à la suite du prophète, ils oublieront ce poisson qui les guida jusqu’aux confluent des deux mers, le but recherché. Alors viendra le temps où le frère de Yëchou qui entre dans ta tête (Rév d’Arès xvii/15) pourra travailler sans nœuds (Rév d’Arès xlii/13) avec le frère de Mouhamad, mais le temps est long (Rév d’Arès vii/1).
Antoine B., un chemineau des rues bordelaises.

Réponse :
Merci, mon frère Antoine, pour ce très beau commentaire.
Vous évoquez ici l'insignifiance qu'a aux yeux des passants le "chemineau des rues" qui pourtant leur parle de la chose la plus importante qui soit, la Vie, parce que la Vie c'est la dénomination résumée en trois lettres de l'Être transcendant que les humains ont fait éclater en mille noms, et probablement davantage. De là la confusion qui tient bottelées comme un fagot de branchages toutes les visions que l'homme peut encore avoir, quand il les a, de ses origines divines. Ce bottelage, cette brande, cette fascine, est tout ce qui reste de l'arbre. C'est la cause de la terrible régression de l'instinct de Vie, quand ce n'est pas sa disparition totale, l'instinct pâle et mou qui reste en l'humain, parce que ceux qui le voient encore ne pensent plus que ce faisceau vient d'un arbre, d'un grand arbre, dont les racines invisible plongent encore dans notre sol, mais qui les voit ? Personne. Certains les devinent ; c'est mieux que rien, mais on est sidéré quand on constate l'aveuglement des humains de rencontre.
Bouddha, à mon modeste avis, ne parlait pas de Dieu, parce qu'il pensait que l'homme avec tous ses Dieux — et l'hindouisme n'en manque guère... Quel fagot ! — ne sait plus ce qu'est Dieu. Que l'humain s'occupe de lui-même pour se faire pousser des ailes de bien, pensa Bouddha, et le vrai et seul Dieu réapparaîtra tout naturellement dans son esprit. Le vrai Dieu pour Bouddha, c'était un aboutissement, la substance même du Nirvana, la Vie quoi, et il sera toujours temps de le rencontrer ; rien ne servait d'en parler avant. C'est ce qu'à sa manière dit le Tao Te King, que vous citez. Pas la peine de chercher à connaître ce qui est au sens absolu, simplement parce que cela est.
On ne fait plus l'effort de découvrir, de retrouver l'autre, l'autre humain qui pourtant est si proche. Pourquoi ferait-on l'effort de retrouver la Vie ? Denis Monneuse, le sociologue, a cité les propos d'un rescapé de la Shoah rentrant en France du camp de la mort où il était. Ce rescapé dit : "Ça ne me faisait rien que les Allemands souffrent et meurent. Je n'avais aucune haine. Je m'en foutais, c'est tout." Les gens qu'on rencontre, qui pourtant vivent aux aussi dans un camp de souffrance et de mort, disent à peu près la même chose à propos de Dieu, du Père de la Vie, quelque chose comme : "Ça ne me fait rien que Dieu m'appelle à Arès ou ailleurs, à Jérusalem ou à La Mecque. Je n'ai rien contre Dieu. Je n'ai rien pour. Je m'en fous, c'est tout."
Le moins qu'on puisse dire est que nous avons du travail... Quel travail ! Mais nous l'accomplissons. Le Père compte sur nous apôtres pour réveiller l'attention de l'homme à ses origines. C'est très simple, mais si difficile. De ce fait, nous ne prêchons pas une religion... mais la Vie.

04fev18 193C26
Dans un souci d'accueil, je me permets de vous donner ici le numéro du local de Lille :
129, rue de Paris (maintenant appelée rue Pierre Mauroy)
pour ce frère qui veut rendre visite à notre petite assemblée.
Les jours et horaires de permanence sont le mercredi et le samedi de 15 à 18heures.
Mais le local est ouvert au moment où nous le souhaitons afin d'y accompagner la personne qui le souhaite.
Avec vous dans la Vie, bien aimé prophète.
Je clame et travaille avec vous.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Ma lettre à François R. est postée, mais il lit peut-être mon blog.
S'il lit mon blog, il trouvera ici le n° de votre local dans la rue de Paris appelée depuis peu rue Pierre Mauroy.
Votre commentaire me donne l'occasion de remarquer que votre local n'est ouvert que les mercredi et samedi de 15h à 18h... C'est vraiment très peu d'ouverture. Cela équivaut presque à ne pas avoir de local ainsi que des expériences similaires dans d'autres villes l'ont démontré.
Je ne vous reproche pas de manquer de zèle missionnaire, lequel est fondé sur la patience, le présence, l'obstination, parce que je ne connais pas les raisons qui vous contraignent à n'ouvrir que 6 heures dans une semaine où une ouverture de 30 ou 35 heures serait souhaitable avec une vitrine attractive. Je vous fais seulement part ici de l'expérience générale concernant les locaux de mission.
Je souhaite que ce frère François R. vous rende visite.

05fev18 193C27
Vie versus vie ! Je suis émerveillé de voir cette rarissime méduse Halitrephes, une des merveilles de la création parmi toutes les créations du Créateur, quelle soient, minérales, végétales, aquatiques, animales, céleste selon la loi de leur espèces (Rév Arès 4/10).
Je me souviens de mon séjour à Singapour, j’avais visité le jardin des orchidées. Me rapprochant d’une d’elle, j’avais sous les yeux des orchidées simia de forme humaine, tout en les filmant, je les voyais bouger, danser, je voyais la vie, j’étais aux anges devant une si belle création. Je découvrais plus tard qu’il existait plusieurs sortes d’orchidées : orchidée-singe, orchidée-clown, orchidée-signe [n'est pas plutôt -cygne ?], orchidée-colombe. Comment ne pas être émerveillé !
J’aime beaucoup votre article "Vie versus vie", mes pensées se sont envolées vers votre article "Le mâché cru" (Le Pèlerin d'Arès 1991/1992), dans lequel ce frère Prosper vous dit : "Ce qui nous manQUE, ce n’est pas la Parole, c’est la sainteTÉ," [et vous répondez :] "Le Père seul est Saint, Prosper, mais je comprends ce que vous voulez dire."
Je me souviens de mémoire en 1999 année ou vous arrêtiez les ateliers lors du Pèlerinage de Feu, l’atelier ou vous nous aviez parlé de la transfiguration, du rayonnement de la pénitence, vous nous appeliez à nous transfigurer. Oui, il nous manque la Sainteté, la Puissance, la Lumière [Rév d'Arès 12/4] : La Vie en plénitude. Lors de notre rencontre à Paris, je vous ai exprimé avec mes mots où j’en suis dans ma pénitence sur ma conscience, ma quête de l’image et ressemblance (Genèse 1/26). Il est difficile d’exprimer cela par l’écrit et par les mots. Comme tous les apôtres de l’idéal, les pénitent, je cherche à réveiller la Vie, l’image et ressemblance. en moi-même par moi-même.
Plus j’avance dans la pénitence, plus je suis conscient que je suis une bête (Veillées 17 et 18, chap. vii) [?] mais aussi un christ en puissance, je sais le mal et le Bien que je peux faire à mon prochain et à moi-même. Dans l’Évangile de Marc 8/35, Jésus dit : Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. Je comprends ainsi cette parabole : Celui qui voudra sauver sa vie pensante, pécheresse sa vie en restant à l’écoute de la bête, du système d’Adam (Rév Arès 2/1-5) la perdra et celui qui accomplira la Parole (Rév Arès 35/6) se sauvera et trouvera la Vie et pour cela une seule façon être un pénitent. Je crois aux miracles, d’ailleurs vous Frère Michel, vous êtes un miracle Vivant d’un pécheur qui a renoncé à sa vie de pécheur pour la Vie pour laquelle nous avons été créés, vous êtes monté sur le Parvis (Rév Arès 2/16) et nous y sommes tous appelé(e)s. L’Histoire confirme que c’est possible.
J’imagine le Pape François en direct sur une chaîne de télévision annoncer au monde que Jésus et Dieu en 1974 et 1977 ont parlé à Michel Potay, c’est La Révélation d’Arès, que Dieu appelle l’humanité à renoncer au mal et faire le Bien, accomplir le Sermon sur La Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) et restaurer Éden, c’est la pénitence, il est clair que si cela devait arriver, il risquerait d’être assassiné, mais, d’une autre côté, il provoquerait un bouleversement considérable, il trouverait la Vie, l’image et ressemblance, c’est  j’imagine ce qui arriva à François d’Assise qui resta prisonnier dans la cage (Rév d'Arès xxxvi/3) en une fraction de seconde, il passa d’une vie de débauché à la Vie. Rien n’est gratuit : Aimer son prochain comme soi-même, renoncer au mal,  c’est mourir à soi-même pour renaitre christ (Rév Arès 2/13-14). La pénitence demande des efforts libres.
Notre frère Ginès pour qui j’ai grande affection fraternelle, m’a récemment fait connaitre Rûmî, né à Balkh, dans le Khorasan de l'époque, l'actuel Afghanistan, le 30 septembre 1207 et mort à Konya le 17 décembre 1273, un poète mystique persan qui a profondément influencé le soufisme. La citation qui suit me parle beaucoup : "La Vérité est un grand Miroir tombé du ciel qui s'est brisé en mille morceaux, chacun possède un tout petit morceau mais personne ne détient toute la vérité," Rûmi. Pour moi, Dieu c’est ce miroir qui est brisé et chacun de nous est un reflet de ce miroir que nous devons reconstituer.
J’ai visionné avec grande attention votre vidéo de Nice, ou vous enseignez Veillée par Veillé et le Livre, tout comme vous l’aviez fait lors de votre enseignement de 1996/98 à L'Espace de Peupliers à Paris. Tout en vous écoutant, car vous faite passer votre Vie dans nos vie afin qu’à notre tour nous fassions passer notre Vie dans la vie de ceux qui viennent à nous, je me suis dit : "Mais voilà ce que nous devons faire, lorsque nous invitons le public à nous rencontrer, prendre La Révélation d’Arès et tout comme vous le faite, transmettre la Vie en live. J’ai proposé à mon groupe de faire ce travail et ce travail peut-être fait par toutes les assemblées, je vous mets ci-dessous le projet.
Projet Étudier La Révélation d’Arès – Formation groupe de travail
Le projet de travail: En nous inspirant de la vidéo de Nice du Frère Michel : L'Évangile Donné à Arès Veillée par Veillée et le Livre, c’est-à-dire que chacun des participants ferait un travail pour déterminer ce qu’il dirait à un public à propos de L'Évangile Donné à Arès Veillée par Veillé et du Livre, avec pour objectif final d’aboutir à des présentations publiques en binôme, La Révélation d’Arès en main, les yeux dans les yeux, faire, le kérygme, courte biographie de l’homme Michel, Mikal, et ensuite, ce que dit La Révélation d’Arès : Laisser passer la vie du pénitent, laisser parler Dieu par la bouche des apôtres qui auront la charge de cette présentation, temps maximum 30mn de live tout comme l’a fait en 96/98 le Frère Michel lors de son enseignement complet de La Révélation d’Arès, mais là plus conscit. L’objectif principal est de faire passer notre vie de pénitents dans la vie des personnes présentes. Je trouve que la dernière entrée : "Vie versus vie" va tout à fait dans ce sens. Je suis conscient qu’un groupe travaillant sur ce projet demandera beaucoup de travail, de temps, de constance, de patience.
Il est temps que les oisillons (xLv/14) que nous sommes sortent du Nid du Faucon et prennent leur envol, au début l’oisillon essaie de voler, il tombe, mais selon la loi de son espèce tôt ou tard prend son envol (Rév Arès 4/10).
J’ai été très heureux de vous voir à Paris et vous remercie infiniment. Je vous embrasse ainsi que Sœur Christine et clame avec vous.
Didier Br. d'Île de France.

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.
Lors de mon passage à Paris, du 15 au 20 janvier, j'ai pu m'entretenir en particulier avec 73 missionnaires parisiens, dont vous, frère Didier, que j'ai vu le 17 janvier. J'ai pris quantité de notes. Je vous avoue qu'en relisant toutes ces notes je suis perplexe, car les visions que mes frères et sœurs de Paris ont de la moisson sont très variées, parfois contradictoires, mais toutes sont précieuses, et j'ai besoin de réfléchir à la leçon que je peux tirer de cette expérience de contact personnel avec chacun de vous.
La première leçon que j'ai, avec bonheur, tirée de ces soixante-treize rencontres est qu'aucune méthode unique de mission pondue par quelque état major (comme cela se fait dans les religions et les sectes) n'a été imposée à personne et que chacun a vraiment été laissé libre de son apostolat autour du point commun qu'est le kérygme, ainsi ultrarésumé : Le Père est venu rappeler aux hommes que le mal ne sera vaincu que par la pénitence dans le cœur de l'homme libre.
La seconde leçon est qu'il existe un nombre important de façons de moissonner les rares épis mûrs dans les énormes broussailles (Rév d'Arès 5/4, 31/10) du monde, façons variées qui toutes ou presque toutes sont valables, et qu'il me faut maintenant réfléchir à ce que je peux recommander aux missionnaires sans contraindre personne, car il est clair qu'une avancée importante a été faite dans l'expérience missionnaire ou apostolique mais que personne n'a encore trouvé la meilleure méthode. Disons que j'ai plus repéré deux ou trois choses qu'il ne faut pas faire que le nombre infiniment plus important de choses qu'il faut faire.
De ce fait, je ne peux rien répondre à votre proposition, parce que j'ai déjà trop de propositions qui, à mon avis, sont toutes aussi valables.
Concernant ma vidéo de Nice, vous ne parlez que de la seconde partie qui résume la Parole d'Arès très vite, trop vite à mon goût (je devais tenir compte de la difficulté du public à comprendre le Fond de La Révélation d'Arès et je ne devais pas l'assommer avec trop de verbe), mais cette seconde partie n'a été faite qu'en fonction de la première partie, dont vous ne parlez pas, mais qui à mes yeux était la plus importante. Ces deux parties ont été étudiées comme complémentaires. N'oubliez pas que j'ai cité ma vidéo de Nice non comme l'idéale maquette de la vidéo missionnaire, mais en suggérant seulement qu'elle pouvait contenir des passages pouvant prendre place dans une vidéo globale comme celle qui fut présentée le 18 novembre 2017 dans toute la francophonie.
Enfin, je voulais faire remarquer, à propos de votre commentaire, qu'en répandant mon enseignement (Rév d'Arès 39/1]  je ne fais pas "passer ma Vie dans vos vie afin qu’à votre tour vous fassiez passer votre Vie dans la vie de ceux qui viennent à vous", tout simplement parce que tout comme vous je cherche à retrouver la Vie (24/5). Je n'ai pas encore retrouvé et je ne pourrai sûrement pas retrouver avant ma mort, qui ne saurait pas être lointaine, vu mon âge (89 ans cette année), la Vie à la restauration de laquelle sur Terre La Révélation d'Arès nous appelle, parce que quatre génération ne suffiront pas (24/2). Certes, "quelque chose de la Vie est entré en moi," comme dit mon entrée 193, mais je ne suis encore qu'un pénitent.

05fev18 193C28
Salem Frèro !
Quelle entrée ! La Vie !
J'ai toujours était croyante mais je ne savais pas la Volonté de Dieu [Rév d'Arès 12/4]. J'avais une croyance religieuse. Mais La Révélation d'Arès m'a fais connaître la Vie.
Tu dis : "Mais je suis Vivant ; quelque chose de la Vie est entré en moi." Et bien c'est exactement ce qui s'est passé : la Vie est entrée en moi. Depuis j'essaye de toutes mes forces de la maintenir en moi et de la partager avec mes frères et mes sœurs humains.
[Je fais de loin] un coucou particulier au frère du Cameroun (Zachée 193C7) qui a fait un commentaire très intéressant. Au Cameroun : Avec quelle Force la Parole de Dieu parcourt de grandes distances ! Sublime!
Tu es le Frèro qui nous montre toujours la Bonté et la Beauté de Dieu et pour cela je te remercie infiniment.
Je t'aime fraternellement.
Quelle chance de connaître la Vraie Parole de Dieu. Faire le Bien et inciter les autres à le faire.
Ta petite sœur
Malika B. de Lorraine

Réponse :
Merci, ma "petite sœur Malika", pour ce très beau et très touchant commentaire.
Vous dites : "J'avais une croyance religieuse. Mais La Révélation d'Arès m'a fais connaître la Vie," et cela, c'est une des diverses façons que nous avons de décrire le Fond de La Révélation d'Arès.
Je suis ému en vous lisant. Encore merci.

05fev18 193C29
C'est bien avec la découverte de bouillonnement de la Vie en soi, de cette Vie et du lien existentiel qu'elle offre que l'on peut donner un sens à sa vie primaire d'animal pensant que l'on porte aussi !
Ainsi la Vie spirituelle présente dans la Parole de La Révélation d'Arès donne une Direction comme vous le dites si bien, "...seule explication à la fois naturelle et rationnelle de l'Univers. " C'est dire l'ampleur de la Puissance et de la Lumière disponibles pour celle ou celui qui [comme Jésus] met ses pas dans les Pas du Père [Rév d'Arès 2/12].
Nous en sommes porteurs, je crois que tout le monde le sent, le pressent et parle le plus souvent "de cette petite voix intérieure" de son intuitions et ses perceptions de l'invisible... Mais moi non plus je ne sais pas pourquoi il y a une réticence à vouloir se relier à la Source ! C'est vrai que l'histoire montre qu'il y a beaucoup de détournements : les politiques, les religions... Bref, nous sommes tous pêcheurs mais nous sommes tous semés dit le Créateur [Rév d'Arès 5/1, 6/2], à ce stade il y a quand même "la raison d'orgueilleux" qui prend le dessus, non ? Pourquoi ne pas essayer ?
Mais jusqu'à quand faut-il que l'homme souffre ? C'est vrai, nous sommes dans un gâchis terrible! ! Je manque d'humilité, mais la vérité, même si je ne sais pas ce que c'est vraiment, j'aspire au Vrai et dans cette Parole on y perçoit des liens d'abord, puis ses propres racines spirituelles et enfin on y boit  l'Eau à la Source ! Comme disait Jésus : L'homme ne se nourrira pas que de pain [Matthieu 4/4].
Le monde dans lequel nous vivons ne nous apprend rien qui soit durable pour l'humanité, je finis par penser que l'image d'une décharge, d'une poubelle correspondrait bien : A peu près tout ce que l'on n' a pas envie de voir, ni d'être encore moins de devenir ! Alors forcément ce monde, de repli et de fermeture sur soi, ne convient à personne dans le fond, car la Vie présente dans la Parole redonnée à Arès : Ouvre le cœur, la bouche, l'oreille, l'œil et la main... Être un en soi... n'être plus rien pour soi-même.
Voilà le temps de vigilance et de patience pour faire de l'homme pénitent un homme heureux de vivre, un homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) ! Nous portons tous ce potentiel de Vie éternelle. Le Créateur nous offre son Amour, sa Confiance : Mets ta main sous Ma Main (iii/1). On fait passer quelque chose, on donne et on reçoit avec la main. Ou bien encore : Je mets Ma Main au bout du bras d'homme. Ce lien chacun de nous peut le reconnaître, le reconstruire en lui même, c'est bien la Vie spirituelle. N'ayons pas peur ! C'est tout l'objet de la Parole du Père est donc de La Révélation d'Arès : Retrouver la Vie (24/5).
Pauline S. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Pauline, pour ce très beau commentaire. Je suis impressionné par la clarté de votre foi.
L'homme commun qui a perdu la trace de ses origines, qui ne sait plus qu'il vient de Dieu, de la Vie en somme, ne peut que se rêver, c'est vrai, mais nous venons lui parler dans la rue pour donner à ce rêve consistance, un début de réalisation, ne serait-ce qu'en lui disant : Vous rêvez d'être autre chose que cet animal pensant à deux pattes, deux bras plantés sur un corps vieillissant et mourant un peu chaque jour, sans parler des soucis qui emplissent sa tête, mais voilà que le Père de la Vie, la Vie quoi ! vient vous dire : Sois pénitent et ton rêve deviendra réalité !
On dit que rien ne se fait dans ce monde sans commencer par une tragédie, mais cela n'est vrai que pour la vie de mal, la vie de bête pensante, notre vie qui sous des apparences de sublimité, parce qu'elle dispose d'un smartphone et d'un ordinateur, est une vie d'animal malheureux d'une façon globale avec quelques plages de bonheur relatif, toujours relatif dans un monde où peu de choses sont constantes, et quelques plages d'épopée qui crée de courtes exaltations... Tandis que le mot épopée me monte à la tête, me monte sitôt après le nom d'Étiemble, de "L'épopée des épopées". Après tout, l'aventure de la pénitence dans laquelle nous lance la Parole d'Arès est une épopée. Etiemble dit quelque chose comme : "L'épopée est celle des héros qui sont à l'origine des peuples ; elle crée leurs modèles et se célèbre en leur nom." Et à nous le Père parle aussi de héros (Rév d'Arès xxxv/4-12). Ceux dont parle le Père sont les héros de la Vie. Vous évoquez cela avec justesse et brio. Cherchons à sortir les hommes de leur vie fade pour leur proposer un destin, certes lointain — quatre générations ne suffiront pas (24/2) — mais exaltant, parce qu'il annonce un bonheur constant et plus que cela même : éternel. Alleluia !

05fev18 193C30  
Vous écrivez cher prophète  : "J’ai un idéal spirituel, le corridor vers la Vie, je travaille aussi à cet idéal spirituel."
J’aime beaucoup votre enseignement qui revient en force vers la transcendance, la transfiguration de l’homme : La Vie d’image et ressemblance avec le Père.
La pénitence m’aide à avancer vers la connaissance du Fond des Fonds, (Rév d’Arès xxxiv/6), l’homme du temps qui vient (16/10 ).
Le héros arésien (Rév.d’Arès xxxv/4 et blog 192 ) l’anarckiste (entrée 177) doit toujours renforcer ses dons spirituels.
L’homme sait que le Mal est destructeur pour tous et nous en sommes tous responsables. Les pouvoirs qui dirigent le monde baignent dans le Mal, leur faim ne fléchit jamais (Rév d’Arès 26/10 ) en grossissant le petit reste, nous les rendront moins actifs.
Nous découvrons les Merveilles de la Vie en étant pénitents, en reprenant notre destin en main au lieu de le subir.
La Révélation d’Arès dit: Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle, dans l’éclat de l’Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles ; c’est pourquoi j’ai dit  : "Soyez comme les enfants !" (Rév d Arès 33/8).
Ce matin dans ma prière je lisais "Ézéchiel", verset 1 : La vision de la Gloire du Très-Haut, et je comparais votre vie de prophète à celle du prophète Ézéchiel, la même grandeur prophétique, mais aussi les même difficultés pour faire comprendre au peuple la pénitence.
L’Histoire du monde est loin d’être finie. Que faudra-t-il encore pour arrêter l’histoire ?
Chaque semaine en mission j’aborde beaucoup de monde, peu sont touchés par l’Appel du Créateur et de Son Message, beaucoup de refus, certains prennent le tract, y réfléchirons-t-ils ? C’est vrai que nous leur demandons de changer en Bien, forcément ils ne s’y attendent pas, leur vie est remplie de bruit (Rév d’Arès ii/8-16).
J’ai travaillé sur un projet de tract à partir de votre réponse à Guy B. de Belgique entrée :191c43
L’Appel du Créateur à la pénitence pour inviter l’épi mûr ou homme de bien au sein de nos assemblées de pénitents.
Tract encore un peu trop long peut-être  :
Le don du Bien  : la pénitence, est en puissance dans chaque homme.
Aimer, pardonner, se rendre libre des préjugés, être en paix, et cultiver l’intelligence spirituelle.
Réactiver cette puissance par l’effort est difficile, mais possible.
La pénitence recrée le pénitent et le pénitent recrée le monde.
Si l’homme prend conscience qu’il peut faire les efforts de Bien, donc de dépassement dans cette humanité ramollie, il réussira. il génèrera la Grâce et l’amour fraternel qui commence dans l’assemblée libre et s’active dans la moisson.
Le Mal est puissant, il se propage inexorablement, seul le pénitent avec son effort de Bien peut le vaincre.
Merci, prophète Mikal, et merci à tous les commentateurs.
Simone L. de Touraine

Réponse :
Oui, ma sœur Simone, "La pénitence recrée le pénitent et le pénitent recrée le monde" qu'il nous faut changer, car telle est la Vérité au cœur de La Révélation d'Arès (28/7).
Le pénitent participe au changement du monde, ce qui n'est pas rien, quand on y pense, et cependant il n'est pas au-dessus de la condition humaine. Le pénitent à ses tracas, ses fatigues, ses maladies, ses problèmes de toutes sortes. Comment peut-il, puisqu'il n'est apparemment pas le plus fort, le plus beau, le plus enviable, avoir les qualités qui lui permettraient non de changer le monde à lui tout seul (cela le monde veut bien le croire) mais d'y participer par son effort personnel de changement (cela le monde ne le croit pas). Quand étant en mission nous parlons du kérygme aux gens de la rue, ils ne réalisent pas ce qu'on veut leur faire comprendre et qui leur paraît alors gratuitement théorique, du vent, du rêve, parce qu'ils nous voient réduits à arrêter des passants dans la rue et extérieurement guère mieux lotis que le commun des mortels.
Ainsi le pénitent n'intéresse pas plus le monde que le quidam qui va acheter son pain et ses carottes. Son image de pénitent, qui est l'image de Dieu, de la Vie, remplit l'espace de vie spirituelle qui l'entoure, mais cet espace est devenu totalement invisible à l'homme commun. Cela faisait ricaner Nietzsche qui grattait de sa plume sur son papier : "L'apôtre s'empare de l'imagination de son peuple, mais il est creux en fait" je ne sais plus dans quel livre. C'est curieux cette idée, dans un monde rationaliste, que l'on n'est crédible que si l'on ressemble à Arnold Schwarzenegger, à Cristiano Ronaldo (footballeur pour ceux qui ne le savent pas) ou même à un personnage masqué impénétrable de "Star War". Les deux policiers, une Antillaise et un Maghrébin, qui se sont fait tuer en protégeant des innocents les 7 et 8 janvier 2015 lors des attentats contre "Charlie Hebdo" et un hypermarché kascher, ont produit un extraordinaire mouvement d'affection du public pour les forces de l'ordre, alors que nos missionnaires qui courent toute la journée les trottoirs à la recherche de pécheurs à sauver et d'âmes à créer n'émeuvent que de rares gens. Il faudrait donc mourir pour attirer l'attention ? Non. C'est seulement que les idées ne fascinent plus personne — La pénitence n'est pas une idée, mais il faut bien commencer par l'idée avant de la mettre en application —. Seul le spectaculaire fascine. Et encore ! Il faut de la théâtralité, du drame palpable et visuel ; pas n'importe quel spectacle. Aujourd'hui le sublime, le transcendant, doit s'entourer de solennel, de compassé, porter en bandoulière une très très grosse fleur bleue, pour faire battre le cœur.
Oui, notre mission est difficile. Ce n'est pas le sujet de votre commentaire, mais je sais combien vous êtes dévouée à la mission, je sais que vos peines sont non-dits. Nous ne fonctionnons pas comme fonctionnent les utopies sociales spectaculaire, dont les manifs s'efforcent de s'habiller, les exhibitions politiques ou "Le plus grand cabaret du monde" à la télé. Nous, nous sommes minuscules, ordinaires, fades, banaux, décolorés, éteints dans nos vêtements de tous les jours avec notre discours sans sono et nos petits tracts qui ne clignotent pas comme les enseignes de Las Vegas. Mais comment étaient Jésus, ses apôtres, ses disciples ? Tout aussi banaux, ordinaires. C'est pourquoi sur le moment ils n'ont pas attirés beaucoup de monde... mais l'Église, elle, a su se déguiser en ornements liturgiques étincelants accompagnés de tonitruants ronflements d'orgues ; les évêques ont décrété depuis leurs trônes épiscopaux comme des rois. Dame ! le peuple ne veut pas s'incliner devant n'importe quel sauveur. Mais bon ! nous, nous sommes n'importe quel sauveur ; le terne, le morne, le neutre, voilà notre réalité et c'est avec elle que nous triompherons au bout des générations. Il faut absolument y croire.
Je sais votre dévouement apostolique. Continuez ! Encore merci pour votre commentaire.

06fev18 193C31
Qu’il est difficile de dire avec des mots [qui portent], aux gens que l’on rencontre dans la rue, ce qu’est la Vie.
Pourtant, il y a malgré tout "un petit quelque chose" qui passe parfois si celui ou celle à qui l’on parle à des oreilles pour entendre (Matthieu 13/9).
Il m’arrive de dire: "Mais vous ne sentez pas vibrer en vous, quelque chose de Sublime, une Force (Rév d’Arès vii/5; xxviii/5-6; xxxiv/-; xLi/9, etc.), une Puissance (12/4), quelque chose qui semble même vous dépasser, qui sommeille, mais qui pourtant est bien là et que vous pouvez réveiller et faire grandir ?"
Je ne sais pas si c’est exactement ce que je dis, car dans ces moments, c’est comme si ce n’était pas moi qui parlais. À travers mes lèvres passent des mots et derrière ces mots, il y a un petit peu d’Eau Forte qui coule. (Rév d’Arès vi/4).
Les yeux que je plonge dans les yeux de celle ou de celui que je rencontre ne sont plus les organes de la vision, mais la lampe du corps (Matthieu 6/22), comme disait Jésus.
Dans ces moments, le froid, le bruit de la rue et même le temps n’existent plus. Vous parlez, bien aimé prophète, de compénétration. Oui, c’est cela. On se sent la chair de la chair de l’autre. Je continue alors : "Venez nous rejoindre. Seul(e) dans votre coin vous perdrez vite cette espérance parce que le monde est cruel et vous le fera vite oublier, très vite. Ce n’est qu’ensemble que l’on peut travailler au changement du monde. Les forces du Bien doivent s’unir pour faire un pendant aux forces du mal qui veulent dicter nos vies, nos pensées."
Alors bien sûr il y a la déception, pourquoi ne pas l’avouer, de ne pas voir cette personne venir dans notre local de mission. Mais pourtant je sais que quelque chose qui tient de la Beauté (Rév d’Arès 12/3) est passé entre nous. Un atome du Tout Autre, qui passe au delà des mots, des yeux, de nos deux mains qui se sont serrées, qui fait que même si cette personne ne le savait pas, nous sentions que le Père était au milieu de nous, car nous étions réunis en Son Nom (Rév d’Arès 40/4). La Sainteté, la Puissance et la Lumière nous accompagnaient (12/4)
Alors, sans relâche je ne cesserai de proclamer cela jusqu’aux derniers jours de mon existence terrestre.
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
À nous tous missionnaires vous rappelez ces moments pathétiques par lesquels nous sommes tous passés et passerons encore et encore, ces moments où rencontrant quelqu'un qui veut bien nous écouter quelques instants nous nous sentons soulevés par la Force de clamer, de transmettre le Souffle, de dire ce qu'il faut dire pour réveiller au fond de l'autre l'instinct de survie spirituelle de la race (Rév d'Arès xii/5), cette inclination profondément endormie et enfouie, et puis pour finir, nous voyons cette personne tourner les talons, partir. Alors, nous constatons que nous n'avons pas pu déclencher plus qu'un bref intérêt et nous sommes, comme vous dites, "déçus". Mais il ne faut pas l'être. Il faut poursuivre comme vous faites, frère Alain.
En effet, pourquoi voulez-vous que quelqu'un que vous ne connaissez pas et qui ne vous connaît pas, quelqu'un que de surcroît vous racollez, dérangez dans la rue, lors d'une rencontre de quelques minutes, prenne sur le moment une décision qui va entraîner dans sa vie un changement considérable ? Si l'on réfléchit bien à cette situation, on ne doit pas être étonné. Sauf si le Ciel, un ange, une force extérieure invisible n'agit, ce qui est extrêmement rare, il est raisonnable que la personne rencontrée s'en aille sans réaction positive sur l'instant.
Mais cette personne qui s'est éloignée de vous a-t-elle oublié ce que vous lui avez dit ? Je dis que non. Seulement, les suites de cette première rencontre "décevante" telles qu'on peut les espérer sont actuellement selon moi de deux ordres :
Soit la personne rencontrera de nouveau, un jour, un de nos missionnaires qui lui parlera comme vous lui aviez parlé et commencera à s'intéresser à la question du Bien qui seul peut vaincre le Mal, le Mal que seul peut circonvenir le Bien accompli de chaque homme, ce Bien évangélique que le Père à Arès appelle pénitence,
Soit il faut trouver un moyen de situer la personne qui un jour vous écouta si attentivement afin de pouvoir la retrouver et de lui transmettre un message, deux messages, trois messages, mais là il faut beaucoup, beaucoup réfléchir à la bonne rédaction de ce message et à la procédure de transmission, car nous vivons dans un monde déjà tellement sollicité qu'il est sans cesse sur ses gardes, très blasé sur tous les moyens de "séduction" rédactionnelle, graphique, picturale, utilisés aujourd'hui, et là nous manquons certainement de patience, de professionnalisme, de tact et d'originalité.
Retrouver la personne, effectuer ce que nous appelons le "suivi", voilà à quoi je pense beaucoup en ce moment.
Je suis très heureux de vous avoir rencontré le 17 janvier à Paris, frère Alain, et d'avoir rencontré votre épouse. Mes soixante-treize rencontres ont déclenché chez moi un gros travail de réflexion.

06fev18 193C32
Puisque vous parlez de vie, parlons un peu de ceux et celles auxquels on a pris la vie !
Il a été fait un nouveau procès de Jeanne d'Arc (regardez la vidéo jointe à mon commentaire).
À l'époque on a jugée Jeanne d'Arc coupable d'hérésie et condamnée à être brûlée vive en 1431 après un procès conduit par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et ancien recteur de l'université de Paris. Entaché de nombreuses irrégularités, ce procès vit sa révision ordonnée par le pape Calixte III en 1455. Un second procès fut instruit qui conclut, en 1456, à l'innocence de Jeanne et la réhabilita entièrement.
Alors, d'une part, était-elle coupable d'hérésie ou pas ? D'autre part, était-elle une pénitente au sens que vous donnez à ce mot et dans ce cas est-elle passée du bûcher à la Vie ?
C'est quand même intéressant, parce que vous parlez tout le temps de l'avenir : "Pour retrouver la Vie"... mais cela ne peut concerner que l'avenir. Et le passé ? Ceux qui ont vécu et qui sont morts avant nous, qu'en faites-vous ?
Stéphane B. d'Île de France



Réponse :
Mon frère Stéphane, la vidéo que vous m'envoyez est de mauvaise qualité et je n'ai pas le temps de la retravailler. Je l'affiche donc telle quelle, mais je ne crois pas que cela nuise, parce qu'on au fond on voit très peu de choses de ce procès qu'on a refait à Jeanne d'Arc récemment. Ce nouveau procès n'est pas le sujet, du reste.
Jeanne d'Arc est une "sainte" catholique et, comme vous le savez sûrement, nous ne reconnaissons pas de saints dans cette humanité pécheresse depuis des millénaires. La prière des pécheurs que La Révélation d'Arès (12/4) nous recommande dit : Père de l'Univers, Toi seul est Saint... Toi seul ! Au reste, si l'Église est logique avec elle-même, pourquoi canoniserait-elle François d'Assise, qui après avoir été soldat devint le plus pacifiste des hommes et Jeanne d'Arc qui après avoir été une bergère pacifique devint une femme-soldat ? Je vois là une contradiction qui n'a pu exister que par les effets du prince selon les intérêts politiques... Bref, je ne vois vraiment pas comment Dieu aurait pu considérer le royaume de France plus digne de recevoir les bénédictions du Ciel que le royaume d'Angleterre, qui était tout aussi catholique à l'époque, considérant par surcroît que les prétentions du roi d'Angleterre à la couronne de France n'étaient pas illégitimes. Tout ça, c'est de la politique, ce n'est rien de plus.
Jeanne d'Arc était-elle coupable d'hérésie, de sorcellerie ? Elle ne l'était pas plus qu'une autre, mais vous savez comme moi que le chien qu'on veut abattre on l'accuse de rage. Je suppose qu'on a brûlé Jeanne d'Arc comme on aurait brûlé une sorte de Madelon-égérie qui aurait fait perdre la tête aux soudards français qui en son nom se jetaient sur l'ennemi comme des loups dangereux. Jeanne d'Arc, je suppose, était une sorte de Marilyn Monroe ou de Madonna en armure pour qui de jeunes trouffions, rendus romantiques avant la lettre, pouvaient se sacrifier. Mieux valait l'éliminer, car la libérer l'aurait fait repartir en tournée sur le front français... Non, non ! La faire disparaître était ce qu'il y avait de mieux à faire sous n'importe quel prétexte.
Ceci dit, est-elle passée des fumées du bûcher à la Vie ? Je n'en sais rien. Qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès 11/3). Je ne vois quand même pas très bien comment une personne qui portait l'épée et qui, même si elle ne s'en servait pas personnellement, lançait des soldats contre l'Anglais pour le tuer, faisant donc couler le sang, créant des souffrances, remplissant des cimetières, fabricant des infirmes de guerre, des veuves et des orphelins, aurait été une pénitente. Mais sa souffrance de novembre 1430 à mai 1431 a pu faire d'elle une pénitente et, ouvrière de la onzième heure, je ne vois pas pourquoi elle n'aurait pas eu droit à la Vie dans ce cas.

06fev18 193C33
Aimé Prophète de la Vie,
Merci pour cette nouvelle entrée.
Dans "Le Pèlerin d'Arès" 1989, dans l'article " l'argoule intérieure", vous écrivez:"Toute âme honnête sait ce que n'ont pas fait les lèvres, les bras et les jambes qu'elle commande. Dieu n'oubliera l'échec (13/8 dans l’Évangile donné à Arès) que si tout ce qui devait être fait, l'a été, si l'imagination, l'étude, la réalisation, la lutte sont permanentes. C'est souvent loin d'être le cas."
Dans votre réponse à 193C26, vous évoquez la nécessité d'ouvrir le local de mission durant 30 à 35heures par semaine. "Une ouverture de 5 à 6 heures par semaine équivaudrait pratiquement à ne pas avoir de local." Voilà qui pose question à ma petite conscience, car la mission de Perpignan se situe dans cette zone minima, donc proche de l' efficacité zéro !
Il est toujours possible de faire mieux, surtout lorsque l'on fait peu, mais combler un tel déficit, pour l'heure, je ne vois comment nous allons nous y prendre. En vérité, cela pose un réel cas de conscience sur lequel nous devrons beaucoup réfléchir.
Un jour, nous avons dit oui à cet exode spirituel qui consiste à fouiller le désert pour retrouver la Vie (24/3-5). Pour ce faire, nous avons le meilleur guide qui soit, mais nous ne l'écoutons pas beaucoup, le langage qu'il pratique nous semble étranger, peu familier, nos caravanes bringuebalantes sont mal équipées, nous n'osons pas nous aventurer trop loin dans le désert, nous craignons la faim, la soif, les brûlures du soleil, bref, notre courage est chancelant. Peut-être préfèrerions-nous faire cette épopée en rêve plutôt qu'en live, dans la douceur de notre lit. Mais alors tout cela finirait en cauchemar. Quel dilemme, mes aïeux !
Dominique F. du Roussillon.

Réponse :
J'ai bien ri en lisant votre commentaire, mon frère Dominique. "Quel dilemme, mes aïeux !"
La remarque que j'ai faite à notre sœur Danièle G. du Nord (193C26) est vraie : les locaux de mission qui sont fermés la plupart du temps, qui ne sont ouverts que quelques petites heures par semaine, non seulement ne servent pas à grand chose, mais leurs portes closes font un effet très négatif sur les personnes qui, parfois, ont fait quelques kilomètres pour venir ou on plus simplement trouvé le courage de s'y rendre, car la foi est comme les sentiments, elle ne prend pas rendez-vous par téléphone comme on fait pour le dentiste, elle agit sur coups de cœur ou coups de tête.
Mais je suppose que nos frères et sœurs de Lille étant peu nombreux auraient des difficultés à assurer une pleine ouverture toute la semaine. Ils pourraient peut-être faire mieux que d'ouvrir seulement trois heures le mercredi et trois heures le samedi de 15h à 18h. De plus, comme je l'ai constaté en écoutant les témoignages de soixante-treize missionnaires parisiens en janvier, c'est plutôt à l'heure des repas : 12h30-14h00 et le soir plus tardivement que 18h00, jusqu'à 19h00 qu'ils ont le plus de chances de voir quelqu'un entrer. Ce sont les meilleurs créneaux de liberté, de flânerie, de "temps à perdre", de beaucoup de gens.
Par ailleurs, si l'on est peu nombreux et qu'on ne fait pas un gros effort pour augmenter le nombre, élargir le petit reste, on entretient un cercle vicieux ; rien ne bougera jamais.
Pour Perpignan, je sais que vous n'êtes pas nombreux sur place. J'ignore ce que vous pouvez faire pour améliorer vos temps de disponibilité au local de mission. Comme j'envisage de passer par Perpignan un de ces jours, nous en parlerons, mais n'attendez pas mon passage pour en parler avec vos frères et sœurs de la mission.

06fev18 193C34 
Frère Michel,
Vous dites dans votre commentaire en réponse à notre frère Tony de Touraine (193C23) : "Ce monde de robots, d'intelligence artificielle, qu'on nous annonce, c'est un abîme qu'on creuse devant nous. C'est parce que nous n'en sommes ni dupes, ni résignés que nous allons accroitre, amplifier notre mission pour rappeler à l'homme qu'il doit retrouver ce qu'il a d'unique: l'Image et Ressemblance du Père de la Vie, de la Vie en lui."
J'ai lu  "Ravage " de René Barjavel qui relate une attaque sur tous les systèmes électroniques de la France, ce qui entraîne des chutes d'avions, un arrêt total de cette vie électronique qui régit tout dans notre pays. Dans ce livre,une belle histoire d'un amour romantique qui va fuir Paris et se rendre dans une ferme provençale afin de retrouver le gout de la vraie vie au contact de la nature que nous offre Dieu .
Mais je viens aussi de lire un livre que l'on m'a prêté et qui vient de recevoir le prix du quai des Orfèvres 2018.
Il rejoint ce que vous dites concernant "Neuralink, dont l'activité est de préparer le captage des cerveaux humains par des fils et jonctions directement fixés sur des neurones humains"
Cela est vraiment grave car, dans ce livre, malgré le fait qu'il soit un roman, l'auteur s'est bien documenté sur cette intelligence artificielle qui peut dépasser l'intelligence intellectuelle humaine et agir à la place de l'humain. Or, une intelligence artificielle ne peut devenir une intelligence spirituelle, car construite scientifiquement par l'homme intellectuel? Une machine ne peut pas avoir Dieu-La Vie en elle.
Je vous mets quelques passages de référence qui se situent à la fin de ce livre  concernant cette intelligence artificielle :
"Une table ronde consacrée s'est tenue au forum économique mondial de Davos en 2017. Des experts ont déclaré que de plus en plus de missions sont confiées à des robots et que, très bientôt, on utilisera des "Systèmes d'intelligence artificielle" capables de codifier en cours de mission leurs propres règles d'engagement" (AFP,18/02/2017). Dans la même veine, Thierry Berthier rapportait dans un article du "Point" que l'actuelle directrice de la communication d'un groupe russe venait d'annoncer que la firme s'engageait dans la production de drones de combat autonomes dotés de capacité d'apprentissage par réseaux de neurones capables de reconnaitre les cibles et de prendre des décisions autonomes, dont celle de l'engagement.
Quant à l'ANSSI, elle a publié en 2017 une note pour alerter les internautes dont les ordinateurs sont équipés du système d'exploitation Windows 10 et de Cortona, une intelligence artificielle obéissant à la voix. Elle aurait la fâcheuse tendance à vouloir tout connaitre de ses utilisateurs grâce à ses nombreuses fonctions : lecture et envoi des courriels à la place de l'internaute, exécution de programmes, recherche sur internet, enregistrement des commandes à la voix, géolocalisation, etc."
Si l'intelligence artificielle puisée sur une partie de la conscience humaine, mais qui ne sera jamais dotée de la conscience spirituelle, envahit notre monde, nous allons vraiment vers le péché des péchés [Rév d'Arès 38/2] qui réduira la vie de masse en un néant dans lequel Dieu, la Vie, disparaitra.
On comprend ainsi mieux l'Appel que le Créateur vient vous donner à Arès par Jésus en 1974 et directement par les Théophanies en 1977 pour sauver l'humanité du péché des péchés, afin qu'avant que la science ne sème la mort spirituelle, le chaos, le petit reste moissonne tous ceux qui grâce à la pénitence retrouveront la Vie en eux. La Vie, l'Amour, Dieu qui seul peut sauver notre humanité du péché des péchés.
Oui, le Père de l'Univers savait tout ce qui se préparait déjà dans les petites têtes de ceux qui nous gouvernent, quand il est venu, Frère Michel, vous parler à Arès.
Sauvons notre humanité afin qu'elle retrouve la Vie !
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Patricia, qui montre du doigt les pernicieuses ou folles intentions qui animent les promoteurs de ce qu'on appelle "l'intelligence artificielle", les oracles et autres augures du transhumanisme.
Une fois de plus le prétexte invoqué par les défenseurs de ces roboticiens sera de prétendre qu'on n'arrête pas le progrès. Mais quel progrès ? L'usage d'automates, de choses androïdes et d'autres imitations ou simulacres d'humanité par les hommes n'est pas d'hier. Je me souviens, étant ingénieur, être allé rendre visite à un collègue ingénieur chez lui à Lyon. Il me fit visiter son appartement de célibataire, admirer les tableaux et gravures qu'il avait au mur, sa collection de machines à calculer déjà anciennes (les calculettes électroniques n'existaient pas encore) et, dans sa chambre, je vis assise, plutôt raide, sur un fauteuil une baudruche gonflée ayant le forme et la taille nature d'une femme nue, avec cheveux, poils pubiens, poils sous les bras qui dépassaient entre les bras et le torse, gros seins, longues jambes et même des ongles vernis rouges, un regard évidemment fixe et idiot, mais brillant. "Qu'est-ce que c'est que ça ?" demandai-je. Il me dit en riant : "C'est ma dulcinée, l'amour de ma vie." Moi :"???" Il expliqua : "Quand j'ai envie de b..., je la b... Elle a tout ce qu'il faut." Il s'approcha de la baudruche, lui écarta les jambes et me montra. J'étais sidéré. Quoi ? Ce garçons intelligent, brillant, n'avait pour toute maîtresse qu'une baudruche insensible ? Il dit encore : "Je l'ai achetée au Japon, je peux la dégonfler et elle tient dans un petit sac que j'emporte en voyage." Mon collègue ingénieur n'avait pour toute vie romantique qu'un ballon qui (il souleva une jambe pour me faire voir la valve) se gonflait par un pied. C'était, si je peux dire, la grand-mère des futures robotes ou poupées automates que les hommes vont se fabriquer.
Mais bon ! assez ri ou pleuré. Cette irruption des robots, rares encore heureusement, dans la vie est une affaire de commerce et les États dans tout ça n'ont d'autre souci que de considérer les impôts qu'ils peuvent prélever sur leurs fabricants et leurs usagers. Mais comment les hommes politiques peuvent-ils ne pas s'inquiéter de l'imbécillisation à quoi ce genre d'engin peut conduire l'homme ? L'enjeu est de taille. Vous avez raison. Il n'y aurait que deux sortes d'humains : ceux, plutôt rares, capables de concevoir et de fabriquer les robots en questions et les autres réduits à ne plus rien faire et à s'idiotiser par la paresse, l'inactivité. Non, non ! Je ne peux pas croire que cela soit possible, mais je crois que la poursuite de ce projet fou peut, comme vous le dites, conduire au péché des péchés. Le monde que créerait ce projet de transhumanisme s'il pouvait se réaliser n'aurait rien de paradisiaque, ni même seulement d'idéal. Ce ne serait que l'apparition d'une autre forme de totalitarisme.

07fev18 193C35
Potay ! Es-tu un escroc, un schizophrène ou tiens-tu des deux ?
Prout

Réponse :
Pourquoi vous cacher derrière ce pseudonyme ridicule : Prout ?
Êtes-vous un lâche, un plaisantin ou tenez-vous des deux ?
Si je suis un escroc ou un schizophène, au moins je le suis sous mon vrai nom.
De même sous mon vrai nom je suis un homme qui a vécu ce qu'il dit avoir vécu et qui poursuit sa mission.
Personne ne vous oblige à me suivre, ni à vous cacher pour me contester. Des contestataires j'en ai eu, depuis quarante-quatre ans, des foules. Un prout de plus ou de moins, ça ne change pas grand chose à La Révélayion d'Arès.

07fev18 193C36
Cher frère Michel,
Je n'ai pas internet à domicile, ce qui explique que je vous écris à chaque fois de façon impulsive, parce que je consulte votre blog à la bibliothèque municipale.
Ceci dit, vous avez entièrement raison, je suis de nature primesautière, pour reprendre votre terme non dénué d'une certaine gentillesse à mon égard.
Et votre réponse, toute entière [193C17], je la trouve pleine de bonté et de compréhension.
À vrai dire, je vous ai envoyé hier, le lendemain de ce message virulent, mes excuses, mais il y a un décalage qui se fait visiblement dans le temps en je dois donc assumer mon message d'insultes, qui n'est pas vraiment à mon honneur, mais me permet au moins de constater votre largesse de cœur.
Merci de l'avoir accueilli avec tant de compréhension, d'autant que je vous avais préparé cette nuit, car je me rendais bien compte que quelque chose n'allait pas dans ma colère à votre égard, un autre message que voici:
Cher Frère Michel,
je vous ai écrit une première fois sous le coup de la colère, cette colère bête et méchante qui est moi comme un monstre, qui fait de moi un étranger à mes propres yeux, un monstre d'orgueil et d'aveuglement. Or je ne suis pas cette colère, Dieu merci.
Je ne vais pas vous raconter ma vie mais le fait est que je me sens actuellement au bout de mon histoire, au bout de mon ego. Non pas au bout du rouleau, car je pratique le yoga et la méditation et ça me sauve du naufrage, à 52 ans je ne suis pas fini, mais la mort s'est installée en moi depuis si longtemps qu'elle a fini par y faire son nid. Oui, je suis le terrain d'une lutte entre la vie et la mort, tous les jours, presque à chaque instant, comme tout être humain je suppose, tout être humain qui n'a su s'installer définitivement dans la Lumière et qui se cherche encore.
Le plus souvent il est si facile de choisir la mort, sous ses oripeaux séduisants, sous forme de ce que Pascal appelait le divertissement — ou en se perdant dans un travail purement alimentaire. On se divertit de ne pas vivre – ou on travaille pour gagner le droit de se divertir.
Jusqu'à 39 ans j'ai vécu comme un mort-vivant.
J'ai fait partie de ce que vous appelez le grouillis [Rév d'Arès iii/2], comme tout monde, plus ou moins, même si je vivais dans la marge et dans une grande solitude, un profond désespoir.
Puis je me suis ouvert à la spiritualité, j'ai cherché dans les religions, dans les livres, j'ai voyagé, donné de ma personne dans l'humanitaire et aussi dans l'errance, le dénuement ou l'ascèse, mais au bout du compte je n'ai jamais réussi à me guérir durablement de cette enfance niée, annihilée, qui fut la mienne, de cette vie socialement et affectivement ratée, de cette solitude et ce vieux fond de désespoir qui sont en moi.
Pourtant, pas plus que la colère, je ne suis cette tristesse ou ce désespoir.
Je suis joie et lumière, ça, j'en ai la conviction et pas un jour ne se passe sans que je le ressente en moi intensément, même si ce n'est qu'un éclair.
Vous me répondez que La Révélation d'Arès n'est pas pour moi, et je peux le comprendre.
Oui, je ne suis pas un épi mûr.
Mais suis-je un épi pourri pour autant ? Non, évidemment, je ne pense pas cela de moi-même et ce n'était bien sûr pas le sens de votre réponse.
Peut-être n'ai-je pas suffisamment touché le fond de mon néant, car un certain confort, tant spirituel que matériel, peut être un obstacle sur la voie spirituelle. Peut-être me suis-je endormi en chemin.
Au début, lorsque j'ai eu La Révélation d'Arès dans les mains, j'ai ressenti un profond rejet à son égard, ça me semblait une escroquerie par rapport au discours de liberté que tenaient vos pèlerins dans la rue, à cause de cette religiosité que je rejetais de toutes mes fibres, ces termes et ce contexte abrahamique (je veux dire de la tradition du Livre) qui ne font pas partie de ma culture intime, personnelle, même si j'ai moi-même essayé d'être chrétien (après avoir voulu être bouddhiste) et je tiens toujours Jésus non pour le fils unique de Dieu, selon le dogme officiel, mais pour à la fois un frère humain et un être libéré, un phare pour l'humanité comme il en existe ici ou là dans l'histoire de l'humanité.
Puis j'ai fait l'effort de lire La Révélation d'Arès, la première partie du moins (Le Livre demeure pour moi du charabia), mais sans pour autant l'accepter ni y "croire", quoique j'en partage l'essentiel des idées.
Oui, je l'avoue, je ne crois pas en La Révélation d'Arès, alors est-ce à dire, de mon point de vue, que vous êtes un imposteur et que vous constituez une secte ? Je ne sais pas.
Lorsque je lis votre blog, souvent j'y sens des accents de vérité qui ne trompent pas, ainsi qu'une profonde richesse de culture et de cœur, mais ma raison me dit que ça ne prouve rien.
Je n'ai pas trouvé de réponse auprès des Pèlerins d'Arès que j'ai rencontrés, mais il est vrai que je n'ai pas su m'ouvrir à eux, pas plus qu'ils n'ont su m'écouter. Nos discussions en sont restées au stade des idées. Comme vous, ils m'ont dit : pas de problème, mon frère Philippe, La Révélation d'Arès n'est pas pour toi, voilà tout. Sans connaître mon histoire. Ils n'ont vu que ma colère, mon scepticisme ou mon rejet, alors je peux les comprendre et je n'ai à m'en prendre qu'à moi-même, car c'est moi qui les ai rejetés, tout comme je vous ai rejeté d'emblée dans mon premier commentaire.
Est-ce à dire que Dieu ne veut pas de moi ?
Ou est-ce moi qui Le rejette ?
Les Pèlerins d'Arès constitueraient-ils une caste à part (le petit reste), dont je serais exclu ?
Dieu ne s'est-il adressé, à travers vous, qu'à une infime minorité ?
Et qui est ce Dieu qui s'est adressé à vous, sous forme d'un "bâton de lumière" ?
Était-ce un Dieu intérieur ou extérieur à vous ?
Vous est-Il apparu du dedans ou du dehors ?
Comment pouvez-vous être sûr qu'il s'agissait de Dieu ? Et de Dieu dans toute sa splendeur, hors de toute subjectivité car vous continuiez d'être Michel Potay à cet instant où Dieu vous parlait, vous continuiez d'être vous-même, je suppose.
Questions auxquelles vous avez sans doute déjà répondu, dans Le Livre, que je ne peux (ou ne veux) lire, parce que ça me semble du charabia et parce que je n'y crois pas, quoique j'aie du mal à voir en vous un imposteur.
Incontestablement il y a une foultitude de chercheurs spirituels qui pratiquent la pénitence telle que vous la définissez, c'est-à-dire l'amour du prochain, le pardon, la paix du cœur, etc. et qui ne sont pas pèlerins d'Arès et ne le seront peut-être jamais parce qu'ils suivent une autre voie et progressent ainsi vers la Lumière. Et sans doute y a-t-il aussi beaucoup de gens qui se perdent dans une fausse spiritualité.
Alors oui, peut-être que La Révélation d'Arès n'est pas pour moi, pour l'instant du moins.
En tous les cas, merci de m'avoir lu, frère Michel, je tenais à vous faire entendre une autre voix que celle de ma colère ou de mon rejet.
Je vous salue fraternellement.
Philippe Z., un passant du Nord.
À présent que j'ai lu votre réponse à mon message d'insultes, je me sens tout contrit, alors encore une fois toutes mes excuses, quoique vous fassiez preuve d'une compréhension telle que vous ne me demandiez pas d'excuses.
Pardon de ne pas répondre dans les détails à votre réponse, mais je pense que j'y ai répondu, d'une certaine manière, avant même d'avoir lu votre réponse. Sans doute avais-je entendu votre prière. En tous les cas, une pierre s'est dégagée de ce mur qui nous sépare, elle laisse passer un peu de lumière et je vous en remercie.
Philippe Z. un passant du Nord

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire.
Mais non, mon frère, vous n'êtes pas "un épi pourri ".
Je fus coléreux. Par la pénitence je me suis guéri complètement de ce travers qu'est la colère, mais je me souviens très bien des excès passagers que l'irritabilité peut provoquer. Le premier de ses excès est en fait un vide : on ne réfléchit pas sur l'instant. On réfléchit plus tard et quand on a l'intelligence du cœur on peut exprimer sa désolation d'avoir dit n'importe quoi comme vous le faites ici. Voyez, de vous lire j'ai l'œil humide ; je ne pleure pas, mais je suis ému, parce que vous êtes l'homme dans sa tribulation la plus éprouvante : être entre le doute et l'envie de croire, entre la manière de vous considérer et l'éventualité de vous changer et ne pas savoir, par prudence, prudence qui est compréhensible en un monde où ont couru tant de mensonges, de tromperies, d'erreurs, d'idéologies inutiles, ce qu'il faut faire.
Pour l'heure, certes, vous ne pouvez pas être un serviteur de La Révélation d'Arès, puisque vous avez de respectables doutes fondamentaux à son sujet, et ne serait-ce que parce que vous ne la connaissez même pas en entier, le langage du Livre vous rebutant. Je comprends cela, parce que je fus moi-même rebuté par ce langage à l'époque. Il y a eu quarante ans en octobre-novembre 2017. Pourtant, un jour peut-être, non seulement vous comprendez Le Livre mais vous serez conquis par son extraordinaire force d'évocation et, comme beaucoup de Pèlerins d'Arès, vous le citerez plus souvent que L'Évangile Donné à Arès.
Vous me posez une question qui non seulement a son importance, mais qui est pour un très grand nombre de lecteurs de La Révélation d'Arès le Fond du problème qu'elle pose :Même en admettant que le témoin, Michel Potay, ait vécu ce qu'il raconte, est-ce Dieu ou n'est-ce pas Dieu Qui lui a parlé en 1977. Et, par voie de conséquence, est-ce bien Jésus qui précéda Dieu en 1974 ? Comme vous l'imaginez, j'ai tout entendu sur ce sujet primordial. Et comme vous l'imaginez aussi, je me suis moi-même posé la question.
Je me suis posé la question, parce que Jésus qui m'apparut et me parla en 1974 n'était pas le Jésus de mes icônes et de ma théologie trinitaire dans l'Église Orthodoxe, qui avait été la mienne, et parce que le Dieu Qui me parla en 1977 ne correspondait pas du tout à Celui Auquel j'avais cru. À l'époque un grand nombre de pieux et doctes personnes m'écrivirent ou vinrent me dire en substance ceci : "La Révélation est close. Ce ne peut-être que Satan qui vous a parlé, car Satan peut prendre l'apparence de Jésus et de Dieu. Le seul fait, notamment, que l'apparition vous parla de Mahomet montre que ce démon veut vous détourner de la Vérité." Ce qu'on me disait là entre 1975 et 1979, une époque si différente de la nôtre aujourd'hui, paraissait marqué du bon sens.
Cependant, j'avais vécu ces apparitions extraordinaires, que ceux qui voulaient m'en détourner n'avaient pas vécues, et j'étais tout seul face à cet événement. D'autres questions me venaient simultanément : "Pourquoi moi qui n'ai aucun moyen ? Pourquoi dans ce lieu à l'époque presque méprisable qu'était Arès, village inconnu au coin nord du Bassin d'Arcachon ? Etc." Mais pour revenir à la question fondamentale : "Était-ce Dieu ?" je n'ai trouvé de conviction que c'était bien lui qu'à travers la Parole de l'Évangile :
Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent vers vous vêtus en brebis mais qui en-dedans sont des loups rapaces. C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Est-ce qu'aux épines on récolte des raisins et aux chardons des figues ? Ainsi, tout bon arbre fait de bons fruits et l'arbre pourri fait de mauvais fruits... Ainsi donc c'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez (Matthieu 7/15-20, voir aussi Luc 6/43-44, traduction Osty). Indiscutablement, je ne vis vraiment pas où Satan aurait trouvé son compte dans La Révélation d'Arès. Le fameux passage de Marc (3/22-26) me revint souvent à l'esprit tandis que je retournais dans ma tête la question de l'authenticité  : Les scribes qui étaient descendus vers lui de Jérusalem disaient : "Il [Jésus] a Belzéboul en lui. C'est par le chef des démons qu'il chasse les démons." Il leur répondait : "Comment Satan peut-il chasser Satan ? Si un royaume se divise contre lui-même, il ne peut se maintenir, et si une maison se divise contre elle-même, elle ne tiendra pas. Si Satan se dresse contre lui-même, il ne tient pas, il est fini."
Comme je ne disposais d'aucun moyen d'identifier réellement les voix venues me parler à Arès, car après que l'évenement surnaturel fut venu, il disparaît à tout jamais et laisse son témoin tout seul dans la tourmente des questions quil se pose, ce n'est donc qu'à partir des propos mêmes de Jésus rapportés par les Évangiles que j'ai, pour ma part, trouvé la foi dans le Père et dans son Messager qui l'avait précédé, venus me parler. Le Bien seul pouvait venir de la Parole que j'avais reçue à Arès, je ne voyais pas où le Mal aurait trouvé son compte dans cette Révélation. Cela n'a fait que se confirmer au cours des décennies qui ont suivi. Comment prêcher la pénitence : l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés, pourrait-il être mauvais ?
Voilà, mon frère Philippe, ma réponse, peut-être à vos yeux insuffisante, à la question fondamentale : Était-ce Dieu qui vous parlait en 1977 ?
J'ajoute que si j'avais eu une idée précise de Dieu quand j'étais dans l'Église, je n'en eus plus après les Événéments Surnaturels de 1974 et 1977. Quand on me demande : "Qu'est-ce que Dieu ?" je réponds : "Je ne sais pas. Je sais seulement ce que j'ai vu et entendu, rien de plus. Je me parde d'épiloguer sur mon témoignage, car alors je vais commencer à inventer." Aujourd'hui. Dieu, c'est quelque chose ou quelqu'un qu'il m'est impossible de situer et de décrire autrement que comme le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), le Créateur de l'infini, la Vie (24/5), ainsi que cette entrée 193 de mon blog le dit, quelque chose ou quelqu'un que je ne peux pas non plus dissocier de ma propre personne, puisque je suis son image et ressemblance (Genèse 1/26-27). Mais, je l'admets, c'est vague. De ce fait, il y a sans nul doute quelque chose qui fut tout à la fois "extérieur" à moi et "intérieur" à moi en 1974 et 1977. Je n'ai pas de mots, comme je le dis souvent, pour expliquer avec précision ce que j'ai vécu dans ces années-là. Quand le Surnaturel se manifeste le témoin est projeté dans un "lieu" qui n'a plus avec la physique terrestre que de très lointains rapports : Tout y est différent.
Cela peut, je le comprends, peut ne pas vous satisfaire, mais, puisque vous citez Pascal, faites le pari que c'est vrai. Je ne vois absolument pas ce que vous perdrez à cela.

07fev18 193C37 
Se libérer d’un système relatif à une dictature. "Pensez par vous-mêmes !" répète sans cesse notre prophète, écoutez votre conscience et non ces lois barbares inventées par certains hommes qui nous traumatisent à vie.
Dans de nombreux pays, l'avortement est toujours illégal. Considéré comme un homicide, il peut mener celles qui y ont recours, comme ceux qui le pratiquent, en prison. C'est notamment le cas au Salvador, où l'IVG est complètement proscrit, même si la femme a été violée, s'il s'agit d'un inceste, ou si il y a des complications médicales. Depuis que cette mesure a été adoptée, de nombreuses femmes ont été emprisonnées pour une durée pouvant aller jusqu'à 40 ans. Mais cette loi draconienne va encore plus loin : les Salvadoriennes qui font une fausse couche sont aussi envoyées en prison. Dans ce pays d'Amérique Centrale, les femmes qui perdent leur bébé ou qui accouchent d'un bébé mort-né sont considérées comme responsables de la mort du fœtus. S'il peut paraitre évident que leur responsabilité n'est pas engagée, c'est aussi très dur à démontrer.
"Essayer de prouver qu'une femme n'a rien fait de mal pour mettre fin à sa grossesse est extrêmement difficile, et dans la plupart des cas il s'agit de femmes pauvres, qui n'ont pas accès à l'éducation, et qui n'avaient dès le départ pas accès à des soins médicaux, donc elles étaient déjà dans une situation vulnérable", explique Paula Avila-Guilen, une conseillère juridique du Center for Reproductive Rights américain, au magazine "Broadly". "Elles sont persécutées pour ne pas avoir eu une grossesse parfaite ou ne pas avoir donné naissance à des bébés parfaits, ce qui est absolument scandaleux. C'est l'une des plus grave violations des droits de l'homme de la région", ajoute-t-elle.
Pour mettre fin à l'emprisonnement des femmes ayant fait une fausse couche, 55 membres du Congrès américain ont adressé une lettre à John Kerry, le Secrétaire d’État des États-Unis [à l'époque du Président Barrack Obama ; actuellement c'est Rex Tillerson]. Dans celle-ci, ils encouragent le responsable des affaires étrangères à agir pour que le Salvador abroge cette loi absurde. Le texte reprend l'histoire de Manuela, une Salvadorienne de 33 ans. Mère de deux enfants, cette jeune femme a été condamnée à 30 ans de prison pour homicide après avoir connu une urgence obstétricale qui l'a menée à faire une fausse couche. Elle n'a pu rencontrer ses avocats que le jour de son procès, sans pouvoir prendre la parole pour se défendre et sans avoir le droit de faire appel à la décision de la Cour. Séparée de ses enfants, Manuela est morte en prison en 2010. D'après Paula Avila-Guillen, elle est loin d'être la seule à être écrouée après s'être rendue à l’hôpital pour demander de l'aider. Et la plupart de ces femmes ne savent même pas pourquoi elles sont arrêtées. La lettre des sénateurs américains veut encourager le gouvernement du Salvador à réexaminer les cas de toutes ces femmes. Le pays est souvent dénoncé par d'autres nations et organismes pour ses violations des droits de l'homme. Le Pape François était auparavant archevêque de Buenos Aires et cardinal. Il était un homme d'Église argentin, actuel évêque de Rome et selon la tradition 266e pape de l’Église catholique. Pourquoi n’intervient-il pas par son autorité reconnue en faveur de ces malheureuses femmes devant une justice impitoyable de son pays l’Argentine qui n’est aucunement la justice des justes ?
Malheur aux juges iniques (Rév d'Arès 28/18), nous crie l’Éternel. Je me demande qu’est ce qu’ils apportent à l’humanité ces gens religieux ? Du vide ! L’homme met le bruit dans la terre (vii/9). Il devrait être le premier, le Pape, à nous montrer l'exemple, à se révolter et agir avec virulence contre l’emprisonnement de ces pauvres et malheureuses et braves épouses et mères enfermées, incarcérées abusivement à plusieurs années de vie devant la cruauté de l'administration salvadorienne. On ne l’entend pas, le pape !
Ils ont volé mes attributs, ils ont mimé Ma Puissance, ils ont bâti aux frontières de Mon Royaume, un porche de douane, un péage pour détourner la dîme de charité, délivrer des passeports illusoires, juger en Mon Nom couvrir Mon Peuple de ténèbres et d’effroi. Leur abomination est affaire de Ma Justice (Rév d’Arès 22/11-12). Politique et religieux même cuisse (xxxviii/13). Choquantes, indécentes toutes ces injustices faites aux femmes.
Marie, une sœur d'Arès en  Bretagne.

Réponse :
L'avortement est un problème très aigu dans pratiquement toutes les religions. Comme quoi, elles sont conscientes qu'il existe un lien entre Vie et vie (pour voir la question dans le cadre de cette entrée 193), conscientes que ce lien est sacré, mais elles ne savent pas comment le traiter, parce que l'idée qu'elles se font de Dieu, de la Vie donc, est très éloigné de la réalité. Alors, elles compensent leur aveuglement par des lois... tout aussi aveugles et cela donne l'injustice atroce que votre commentaire dénonce.
De ce fait, le Pape lui-même ne peut trouver de solution, parce qu'il est contre l'avortement, contre toute loi humaine autorisant l'IVG, et il n'ose apparemment pas interdire au gouvernement salvadorien les horribles injustices que celui-ci comment à l'égard des femmes qui font une fausse couche ou qui sont dans l'obligation d'interrompre leur grossesse pour cent raisons, parce qu'entre l'avortement et la fausse couche il doute lui-même qu'il y ait toujours une différence, alors il se dit ce que se disent tous les puritains dans cette situation : Mieux vaut punir injustement une femme que de risquer de laisser libre une femme peut-être coupable d'avorter.
Ma position sur l'avortement est simple depuis quarante ans :
D'une part l'homme est l'homme qui respire, l'homme aérien, l'homme dont le cordon ombilical a été rompu. Un fœtus ne respire pas, il n'est qu'une excroissance charnelle dans la mère, il n'est qu'une possibilité d'homme, il n'est pas un homme, car s'il est considéré comme tel ce n'est pas dans le fœtus qu'il faut voir l'humanité, c'est déjà dans les spermatozoïdes. Nous n'aurons pas avant très longtemps de trouver une solution à cette question vue sous cet angle-là. Alors, je dis simplement le contraire de ce que disent les anti-IVG? Pour moi l'avortement pose à l'humanité un problème, certes, car c'est peut-être Socrate, Mozart, Gandhi qu'on va empêcher de naître, mais quant à y voir un meurtre, non, il n'y a pas meurtre tant que l'homme ne respire pas. Il n'y a que la disparition d'une possibilité.
Par ailleurs, le fœtus n'est pas la propriété de l'État ou du groupement humain dans lequel vit la femme enceinte. Il est partie intégrante de la chair féminine où il se développe et il existe un continuum entre la femme enceinte et la naissance à l'humanité de l'excroissance qu'elle porte en elle, c.-à-d. que la femme enceinte a un cerveau en situation d'imaginer ce qui se produira si elle met au monde un être qui ne sera plus elle, mais un autre, et si elle sait par avance que cette situation sera intenable pour diverses raisons, ou parce qu'elle n'a pas l'instinct maternel et sera une mauvaise mère, ou parce qu'elle n'aura pas les moyens d'élever l'enfant dans l'épanouissement heureuix auquel il aura droit, etc., c'est elle, la femme enceinte qui est maîtresse de sa décision.

08fev18 193C38
Je suis un musulman qui souffre. Qui souffre beaucoup. Qui souffre vraiment beaucoup.
Le Coran enseigne (pour employer votre verbe) la vie et la mort : On trouve des passages pour l'amour, la le pardon, la modération : "Celui qui sauve un seul homme sauve toute l'humanité" (La Table servie, v/32), "Pas de contrainte en religion" (La Vache, ii/256) et la mort, le massacre : "Allah veut... exterminer jusqu'au dernier les infidèles (Le Butin, VIII/7), "Frappez-les sur le cou" (VIII/12). Le Coran enseigne-t-il la Vie au sens que vous donnez à ce mot, en le faisant synonyme de Dieu, d'Allah ? Non. C'est, je crois, à travers cette entrée 193 "Vie versus vie" que je  réalise le mieux la profonde différence, je devrais dire le profond gouffre, qui sépare la Parole du Coran et la Parole d'Arès. L'idée que l'un donne d'Allah est complètement différente de l'idée que donne l'autre de Dieu. Qui dit vrai ? Le Coran ou La Révélation d'Arès ? Vous, vous dites : "Le Coran est en fait le Coran d'Othman, pas la Parole vraiment entendue par Muhamad, mais La Révélation d'Arès est la pure Parole du Père." Moi, je crois dans les deux. Je ne sais plus où j'en suis.
Je suis un fidèle de Tarik Ramadan. À propos de ce dont on l'accuse je suis dans l’incrédulité, mais l'image de ce grand croyant va être entachée pour longtemps ; ses accusateurs le savent. Mais pourquoi ? Les femmes qui l'accusent ne présentent pas de cicatrices, de maux consécutifs au doi-disant viol. Tarik Ramadan reste pour moi le petit-fils du fondateur de la confrérie égyptienne des Frères Musulmans. Tarik Ramadan est le philosophe d’un lien très fort  entre l'Islam et la modernité. Parmi ses détracteurs certains l'accusent d'être un homme au "double discours", toujours conciliant et charmant devant la caméra, mais promoteur d’un Islam politique dangereux pour le monde occidental. Mais ce n'est quand même pas pour rien que les media voient en lui le meilleur référent religieux capable de débattre avec courtoisie avec des non-musulmans sur les plateaux de télévision. Moi, je le vois, je l'avoue, beaucoup plus comme un homme politique musulman, peut-être le seul vraiment intelligent et cohérent et il est clair, selon moi, qu'on veut le détruire socialement en montant en épingle cette affaire de viol.
Il y a à Bordeaux, où vous habitez, un imam du nom de Tarik Oubrou qui hausse les épaules et qui dit: "Tarik Ramadan ou un autre, qu'importe ! Les musulmans n’attendent pas de sauveur." Mais moi je ne suis pas d'accord. Il y a peu d'hommes capables de prendre la tête d'un peuple et Tarik Ramadan est de ces très rares hommes capables de sauver l'Islam.
Votre entrée 193 "Vie versus vie" me pose un gros problème. Non, les Musulmans ne peuvent pas voir en Allah une Entité Suprême qui ne soit que la Vie. Allah voit, juge, décide.
Fouad R. de Suisse

Réponse :
Mon frère Fouad, je sais la souffrance de nombreux frères musulmans aujourd'hui. Cette souffrance a pour base le Coran lui-même, parce que ce livre est contradictoire, comme le souligne votre commentaire, et il est impossible que des grands croyants de l'Islam, emplis d'intelligence spirituelle, ne soient pas hantés par le souci profond de donner cohérence à ce texte qui, j'en ai peur, est encore après treize siècles à l'état brut.
Nous avons parmi nous des frères musulmans qui ont ce souci. Ils pourraient dire : "Laissons le Coran et adoptons à sa place La Révélation d'Arès," mais ils ne sont pas encore prêts à faire ce saut. Ils voudraient que les deux cohèrent. Je les comprends, tout en sachant que réviser un texte que le temps a sacralisé est d'une extrême difficulté, voire même quasi infaisable et que passer tout simplement du Coran à La Révélation d'Arès serait certainement la décision la plus sage à prendre. En même temps je comprends que l'humanité pécheresse ait besoin de temps pour réfléchir profondément à ce dilemme. Les hommes appartiennent encore à de multiples cultures qui les marquent et les divisent en peuples qui aiment leurs origines variées, pour si irréconciliables entre elles qu'elles soient. Patience ! Tout cela prendra du temps, c'est inévitable.
Vous citez une des incohérences du Coran parmi d'autres : "Allah veut... exterminer jusqu'au dernier les infidèles (Le Butin, VIII/7)" Or, combien y a-t-il de Musulmans sur terre ? Je ne sais pas exactement, mais mettons qu'ils soient 1,5 milliards, parmi lesquels de nombreux enfants et leurs mamans ainsi que des vieillards qui ne sont pas en état d'égorger et décapiter. De toute façon, face à eux, plus exactement face à ceux des Musulmans capables d'effectuer le massacre, se trouve quelque 7 milliards d'humains moins 1,5 milliards de musulmans = 5,5 milliards d'infidèles, de mécréants. Bigre ! Quel énorme travail d'exécution cela représente. Même en inventant des machines à égorger et décapiter je ne sais pas comment ces pauvres musulmans vont arriver au bout de leur devoir de bourreaux. Vraiment, Allah n'a pas été raisonnable en ordonnant le massacre de tous les infidèles. Bref, c'est un insondable dilemme. De surcroît, comme ces infidèles à massacrer sont des mortels qui vont disparaître un jour ou l'autre, où est l'intérêt de ce travail géant d'abattoir quelques années avant la mort naturelle ?
Puisque nous y sommes, citons aussi comme un insoluble dilemme cette description du paradis dans le Coran : Ils (les défunts) seront accoudés sur des tapis doublés de brocart (ou des coussins verts). Et les fruits des deux jardins seront à leur portée pour être cueillis. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez vous ? Ils y trouveront les houris (vierges) aux regards chastes, qu'avant eux aucun homme ou génie n'aura déflorées. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez vous ? (Le Bienfaiteur, LV/54-57). Or, quand on est mort on a perdu toute sa charnalité, toute sa matérialité, on n'a plus d'estomac pour manger des fruits et plus de verge en érection pour déflorer les vierges, ce transport des délices terrestres dans des délices paradisiaques est évidemment pure conte de fée, pure imagination. Notons au passage que c'est un paradis pour hommes... Où est le paradis pour femmes, car enfin elles aussi ont leurs désirs et leurs jouissances ? Abrégeons, tout cela n'est certainement qu'une façon imagée de décrire le bonheur de l'au-delà promis aux justes mais c'est en soi une évidente incohérences avec les réalités.
Si le Coran pose ainsi tant d'inévitables problèmes d'interprétation, il laisse aux interprétateurs toutes latitudes et l'on ne peut reprocher aux islamistes et djihadistes leurs interprétations propres. Il en sera ainsi indéfiniment aussi longtemps qu'on n'aura pas compris que La Révélation d'Arès est une Parole de grande Sagesse qu'on peut considérer comme venant de Dieu et qui remplacera tôt ou tard d'autres Écritures.
Concernant Tarik Ramadan je n'ai pas d'opinion. J'ai écrit à cet homme il y a quelque dix ans ; il ne m'a jamais répondu. Il s'ensuit que je ne le connais qu'à travers quelques émissions radiodiffusées ou télévisées.
Venons-en à la Vie. Vous dites que le Coran ne voit pas Allah comme étant la Vie, mais comme étant le suprême gouverneur du destin humain et je précise : du destin du Musulman. Je ne suis pas, loin de là, un expert en théologie musulmane, mais je crois savoir qu'Allah en fait ne signifie pas Dieu, mais le Dieu, sous-entendez le Dieu de l'Islam, le seul qui puisse exister. En effet, les Musulmans stricts considèrent qu'Allah n'est pas le Dieu des chrétiens. Citons à ce propos une décision récente (2009 ou 2010) de la Cour Suprême de Malaisie (nation musulmane) qui interdit aux chrétiens du pays l'usage du nom d'Allah pour désigner le Dieu de la Bible. Dans l'esprit musulman strict Allah est Allah et est le seul Être Suprême non seulement de l'Islam, mais le seul Être Suprême tout court. Dans ce cas on est loin du terme de Vie, plus indéterminé ou imprécis somme toute, pour désigner Allah. Vous avez sans nul doute raison. En araméen, langue que parlait Jésus, Dieu se dit Allaha. J'ignore si pour quelqu'un parlant araméen à l'époque Allaha pouvait avoir un sens plus large que celui d'Allah dans le Coran, c'est-à-dire un sens n'excluant pas le sens de Vie.

08fev18 193C39
Frère Michel,
Je consulte assez régulièrement votre blog. J'avoue pourtant n'avoir jamais osé écrire quelque message jusqu'à lors.
C'est en lisant l’un des derniers que je me sentis soudain offusquée et bouleversée.
Ces insultes à votre endroit sont insupportables, vous qui êtes homme de bien, qui représentez la divine Parole.
Mais comment trouver la force de rester neutre face à de telles invectives !
Mon expérience souffre beaucoup de la difficulté de la moisson quotidienne. Je m’interroge alors : Pourquoi la Lumière est-elle si fluide quand les esprits sont si opaques ?
Avez-vous des conseils à m’offrir. Merci tellement par avance. Je suis perdue dans ma quête bienfaitrice.
Valérie B. d'Indre-et-Loire

Réponse :
Je m'interroge. Je me dis que l'âge venant je commence à perdre la mémoire. Vous me parlez de vous comme quelqu'un se livrant à "la moisson quotidienne" en Indre et Loire (à Tours, je suppose) et je ne vois pas qui vous êtes. Veuillez bien me pardonner ce trou ou ce vide dans ma tête !
Quoi qu'il en soit, ma sœur Valérie, ne soyez pas "offusquée et bouleversée" parce que des personnes me manquent de respect. C'est une attitude très commune, à toute époque, des détracteurs à l'égard des hommes qu'ils contestent, qu'ils n'aiment pas ou dont ils se moquent. De toute façon, si vous êtes, comme je le suppose, une pénitente, vous devez aimer, pardonner même ceux qui n'aiment pas le témoin de Dieu à Arès. L'offense que vous pouvez ressentir chez ceux qui me parlent irrespectueusement ne doit pas soulever votre colère. L'amour et la paix sont les bases de toute grande sagesse. Devenez sage, ma sœur Valérie, et puisque vous semblez être en "mission quotidienne", enseignez à ceux que vous rencontrez qu'il faut être pénitent et savoir passer sans colère sur les insulteurs et autres offenseurs.

08fev18 193C40 
Frère Michel dans l’Amour du Père,
Merci pour cette belle entrée lumineuse que j’ai lue trois fois, puis aujourd’hui en le relisant je découvre ce qui était latent en moi depuis quelques jours.
Je découvre, je pourrais dire : je me découvre un autre Chantal qui aurait du être à la naissance, où plus justement avant la chute d’Adam.
Même si je suis encore un très grand pécheur, je suis entré dans un autre état de conscience avec le Père. Jésus disait  Jean 14/6 : Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Comme tout être humain qui met ses pas dans les pas du Père (Rév d'Arès 2/12).
Comme le disait jacques Brel : "Les hommes sont des dieux, mais ils ne le savent pas encore," voulant dire qu’ils ont Dieu en eux-mêmes. De cet état, tout s’illumine, se transforme, ce monde n’est plus mon monde, je vis. Comme cette belle méduse rarissime qui vit dans les profondeurs voudrait vivre une autre vie en se rapprochant de la lumière, cette métaphore me va bien.
Chantal M. du Pays de la Loire

Réponse :
Merci, mon frère Chantal, pour ce commentaire.
En vous vous découvrez "un autre Chantal". En somme, vous commencez à retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5).
L'homme est tombé si bas dans le péché qu'il met du temps, beaucoup de temps parfois, pour retrouver les sentiers vers les Hauteurs, parce que trouver les bons sentiers, c'est commencer de retrouver la Vie Qui est là-bas sur les Hauteurs.
Oh, nous n'avons pas d'orgueil à commencer de retrouver la Vie, nous n'avons que la reconnaissance envers le Père de nous guider hors des ombres du mal et de nous permettre de commencer l'ascension (Rév d'Arès 25/6) vers le Bien.
Nous savons trop bien ce qui nous reste à faire : monter, monter... sachant que nous n'en ferons qu'un bout et qu'il faut surtout veiller à ne pas glisser dans la vallée grasse et devoir tout recommencer. Quand tout n'est pas à refaire, nous avons déjà gagné notre salut et apporté notre contribution au changement du monde. Après avoir été élevés par nos parents, nous voilà élevés par le Père de l'Univers. Il est patient, dur à la besogne puisqu'il ne cesse de nous appeler, Il a le Cœur vaillant, infatigable ; Il ne se résigne pas à voir l'humain, son Enfant, tomber dans la ténèbre. Nous voyons bien la mauvaise herbe repousser sans cesse sur terre et cela pourrait nous décourager, mais non ! Nous nous remettons à la tâche.
Mais nous savons que le Père a semé la bonne herbe, celle pour laquelle Il nous demande d'élargir le sol sur lequel elle puisse pousser. Nous sommes toujours une chrétienté en marche, parce que le christianisme n'a pas encore abouti. Les eglikses l'ont stoppé. De sortir de la religion ne ne tirons pas orgueil, sachant que l'orgueil est le défaut de ceux et celles qui s'imaginent arrivés. Nous n'en tirons qu'humilité, sachant qu'elle est une base nécessaire pour la pénitence. Il en résulte que nous allons à contresens des valeurs que le monde croit devoir reconnaître et développer. Ces valeurs, c'est le "Moi je suis... Moi je fais... Moi je réussis." Effroyable orgueil. Ce sont des mots de sots, les mots des incompréhensibles sots si fiers d'eux-mêmes qui croient faire évoluer le monde et qui ne le font qu'évoluer vers le péché des péchés, vers la fin de l'humain dans ce qu'il a de suprême, de sublime, de beau (12/3).

10fev18193C41
Le Fond remonte a la surface, la Vie vient confronter la vie. Quelle superbe parabole vous nous donnez ici en image !
Et ces puissants qui n'y voient rien, orgueilleux ! Je pleure sur leur aveuglément et je prie pour qu'eux aussi sortent enfin de leurs ténèbres pour accomplir la Parole, notre Vie a tous, ils sont nos frères aussi.
Le fait est que rien ne peut subsister sans l'étincelle, ce lumignon [Rév d'Arès 32/5], la braise sous les cendres qui ne demande qu'à s'enflammer dans la liesse et l'allégresse.
L(es) homme(s de)viennent les frères, (et le monde) le nuage (d')or (où) les nations (s')embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine (Rév d'Arès xix/22)
Sinon l'homme recouchera sur l'ombre [Rév d'Arès vii/2]. Dans l'évangile de Barnabé, évangile principalement reconnu par l'Islam, Jésus parle en ces termes qui m'ont marqué et que je cite de mémoire : "Répondant a la question d'un homme sur la mort, il [Jésus] dit : "En Vérité je vous le dis, tout commence par elle et tout fini par elle".
À la lumiere de La Révélation d'Arès je comprends ce verset comme le fait que la mort, sujet occulté au profit du divertissement, par la masse, le grouillis, est pourtant le sujet premier a comprendre de son vivant, pour retrouver la Vie en fouillant, en tamisant nos origines. Ensuite, je comprends que tout finit par elle car la finitude charnelle peut n'être qu'un passage de la vie vers la Vie, pourvu que nous soyons pénitents en cette vie et que nous travaillions à l'avènement du Bien. Puissants ou simples chemineaux, nous sommes tous soumis au même Fond.
Le Noir a le mensonge, nous avons avons la Vérité, celle que le bonheur ne se compte pas en années mais en Éternité.
Toi (tu es) déjà sous la paille, mon Eau, le roi debout sans le fouet, (sans) les fort(eresse]s. Le faucon n'a pas (besoin  de) la loi de(s) rat(s) (Rév d'Arès xix/24).
C'est bizarre, mais plus les systèmes veulent vous étouffer et plus cela me rassure.
(Même) le cru(e)l, sa tête (se pose) entre tes seins (comme sur ceux de) la mère (Rév d'Arès xix/20).
Qu'ils tremblent !
Balthazar E.

Réponse :
Merci, mon frère Balthazar, pour ce commentaire.
Vous citez l'évangile dit de Barnabé. Ce livre, comme vous ne l'ignorez probablement pas, a des origines plus qu'énigmatiques, totalement inconnues. Ce n'est pas un apocryphe, c'est plutôt ce qu'on appelle un pseudégraphique, un livre dont le titre et l'auteur sont faux, et qui est très loin d'être aussi ancien que les Évangiles synoptiques : Marc, Matthieu et Luc. L'original le plus récent est écrit en italien et remonte à la fin du XVIe siècle. Il est en effet reconnu comme authentique par une partie de l'Islam et pour cause, semble-t-il, parce que l'ouvrage paraît avoir été écrit par un ou des Musulmans et rapporte une parole de Jésus qui aurait annoncé la venue de Muhamad. Cet ouvrage a-t-il été inspiré, c.-à-d. est-il venu à la suite d'une révélation surnaturelle ? Personne n'en sait rien.
Ceci dit, ce n'est pas ce qu'on croit, mais le Bien qu'on accomplit qui sauve.
Côté accomplissement, frère Balthazar, vous semblez bien être un pénitent au sens que donne à ce mot La Révélation d'Arès et je m'en réjouis, parce que c'est l'action vraiment existentielle de votre existence comme de la mienne et comme celle des tous les pénitents de la terre, qu'ils soient ou non conscients de l'être.
Côté croyance, laquelle n'est au mieux qu'un adjuvant de la pénitence, mais les adjuvants — mon entrée 193 en est un — sont parfois les compléments puissants de la pénitence, vous écrivez : "À la lumiere de La Révélation d'Arès je comprends ce verset [de l'évangile de Barnabé à propos de la mort comme début et comme fin] comme le fait que la mort, sujet occulté au profit du divertissement, par la masse, le grouillis, est pourtant le sujet premier a comprendre de son vivant, pour retrouver la Vie en fouillant, en tamisant nos origines. Ensuite, je comprends que tout finit par elle car la finitude charnelle peut n'être qu'un passage de la vie vers la Vie, pourvu que nous soyons pénitents en cette vie et que nous travaillions à l'avènement du Bien. Puissants ou simples chemineaux, nous sommes tous soumis au même Fond." Ces termes rejoignent en substance ce que je dis dans l'entrée 193 "Vie versus vie". Personnellement, je ne sais pas vraiment pourquoi sur la ligne infinie de la Vie le Père nous fait passer, nous humains, par l'épisode de la chair, encore que l'apparition de Jésus en chair et en os devant moi en 1974 m'eût permis une hypothèse acceptable : Jésus fut face à moi trente-neuf ou quarante fois dans une chair transfigurée, immortelle, encore que probablement temporaire puisque rien ne me permet d'affirmer qu'il vit ainsi charnellement dans l'espace infini de la Vie, et j'en déduis sans preuve mais avec potentialité que la chair est une sorte de vaisseau de l'âme, un vaisseau qui, hors du péché, vit par éclats et occultations ou apparitions et éclipses. Comment nos piètres cervelles de pécheurs peuvent-elles comprendre ça ?
Nous sommes en mission par les rues, les boulevards, les places des villes, les villages, les réseaux sociaux, etc. pour que l'amour s'installe dans le monde, pour les joies simples de la vie collective en pénitence. Il n'empêche que pour l'heures les plus belles histoires d'amour du prochain, de pardon des offenses, de paix, d'intelligence du cœur libre de tous préjugés ne peuvent se réaliser durablement sans la contrainte des décisions personnelles d'être bon, patient, attentif à l'autre, bref, sans les efforts infinis que la pénitence réclame. Certes, les considérables efforts présents promettent un bel avenir. Certes, il y a dans cette contrainte que s'impose chaque pénitent une promesse sans pareille pour les générations qui nous suivront (Rév d'Arès 24/2). Notre discours missionnaire diffuse des miracles d'expression sublime de la plus belle Eau, mais il demeure que l'Univers ne peut pas être conjugé au présent ; il ne l'est qu'au futur, car le péché humain a arrêté la force de Vie. Notre petite vie a beau être consubstantielle à la Vie, nous l'avons stoppée. Pourquoi et comment avons-nous pu, nous hommes, poussières sur la poussière qu'est la terre dans l'Univers, arrêter la Vie, quelque chose d'aussi immense et infini que nos vies terrestres sont minuscules et limitées (des vies de cafards pensants et pensant mal, de surcroît) ? Parce que nous sommes les Enfants (Rév d'Arès 13/5) de la Vie !  Les Enfants terribles, ingrats, méchants, bêtes, mais les Enfants quand même de la Vie.
Comment les gens que nous rencontrons dans la rue peuvent-ils comprendre cela ? C'est évidemment très difficile à bien concevoir. Nul ne s'étonne que les épis mûrs soient rares. Mais, au fait, frère Balthazar, êtes vous un missionnaire, un apôtre, vous-même ? Si vous ne l'êtes pas, hâtez-vous de le devenir. Il n'y a pas d'amour qui ne puisse exister sans partager et la première façon de partager est de faire connaître aux autres ce qu'est notre espérance profonde, aussi difficile à expliquer soit-elle !

10fev18193C42 
Cher prophète,
Je manque d’habileté pour exprimer, au travers de l’agitation-vie de mon cerveau, ce qui au fond de moi est ressenti comme Vie.
Ce ressenti est-ce la perception de l’Activité-Vie de mon faible lumignon ?
À lire l’entrée #193, on comprend avec clarté, de cette clarté qui jaillit quand l’intelligence du cœur se matérialise par notre intelligence cognitive, le sens de "Le Verbe se fait Chair".
Comment ne pas réaliser, comprendre, ressentir, Vivre, que lorsque mon corps et mes yeux s’approchent de la simple feuille de l’arbre, aussi insignifiante en apparence soit-elle, tout mon être contemple Tout, le Tout Autre
(Le Pèlerin d’Arès annuel 1989, article "La pommeraie" pp.212, 214,218)
Comment ne pas voir et Vivre que mon prochain est une partie de moi-même totalement ?
La pénitence, dans ma pauvre vie, m’impose de voir en l’autre une partie de moi-même.
Mais dans la Parole redonnée à Arès, le Tout Autre nous montre que nous sommes un Tout Moi et Autre, individuel et Multiple, Un dans Moi (Rév d'Arès xxiv/1), mais étalé car il n’y a qu’une Vie, Unique,
Comment donc ne pas réaliser le sens profond de : Il L’a donnée une fois, l’Oasis (Rév d'Arès 24/3) ?
Alors, on comprend l’infini gouffre d’impossible communication entre Vie et vie que nous enseignent roi blanc et roi noir.
L’une est Vie mouvement, irrigation fertilisante, l’autre est vie figée, dogmatisée, asséchant la Vie dans la matière rendant celle-ci friable, temporelle et mortelle.
Comment ne pas réaliser que le "Je" de Jésus est bien plus que Jésus dans la manifestation de la vie de Jésus il y a 2000 ans ou il y a 44 ans ? Que chaque être est  "être personnifié" mais aussi le Tout autre ?
Cette symbiose (Rév d'Arès 1/11, 2/1-15) de la Vie dans la vie, c’est le triomphe de la Vie, mais religions et politiques ont réduit cela au triomphe physique et guerrier de la vie (xxv/1-3).
Incapables de comprendre le Tout qui s’exprime en tous, ils ont dépecé le Christ, ils ont dit : Jésus (est) Dieu.
Mais leur faible lumignon leur a mis un doute (Rév d'Arès 4/11) ; alors ils ont inventé le fils et le Père ne faisant qu’un.
Ils ont réduits la Vie à la vie.
Ils ont réduit la Vie à Dieu [?].
Le pauvre langage que me laisse mon cerveau est si loin de celui que ressent mon intelligence du cœur qu’il m’est difficile d’exprimer ce que la Vie chante à mon Être et j’en suis profondément désolé, comme un prisonnier d’Alcatraz entendant, porté par le vent,  le chant des  fêtes de la ville mais dans l’incapacité de s’y rendre enfermé dans sa prison.
Merci de la Parole que vous nous portez comme un chant (Rév d'Arès x/8 ; xxxvii/5).
Merci de nous éclairer, vous êtes le bras en feu sur l’ile, le pharos (Rév d'Arès xvii/10).
Philippe P. d’Île de France

Réponse :
Ah ! frère Philippe, si beau et si vrai est ce que vous écrivez : "Incapables de comprendre le Tout qui s’exprime en tous, ils ont dépecé le Christ, ils ont dit : Jésus (est) Dieu."
Pourquoi donc sont-il "incapables de comprendre le Tout" quand on leur demande de nous rejoindre dans une mission transcendante et suprême pour inviter le monde à ouvrir les yeux, à admettre qu'existe un lien entre le Tout et le particulier, entre la magnifique totalité éternelle, resplen­dissante de Lumière, Puissance et Sainteté (Rév d'Arès 12/4) et la dérisoire et brève matérialité du pécheur dévoré de l'intérieur par le mal. Et pourtant ces matérialistes ou ces croyants qui nous repoussent fièrement comme si nous étions des arriérés bêbêtes, tant ils sont "intelligents" et sûrs des leurs vérités, tombent continuellement en extase devant des rien. Oui, des rien... Enfin, des pas grand chose. Un jour, le grand Paul Claudel, qui donnerait aux humains d'augustes leçons de morale à travers son ébouriffant théâtre, ce grand auteur qui aurait dédaigneusement ignoré un de nos missionnaires, se trouva sur l'océan en route pour la Chine où il rejoignait son poste diplomatique et là tomba face à une "femme belle et séductrice au port altier quand elle marchait et d'une grâce alanguie quand elle s'allongeait sur un transat" et tomba dans les bras de cette dame, Rosalie Vetch, évaporée et folle de sa propre image. Ils étaient déjà mariés l'un et l'autre. Les humains qui nous repoussent, parce que (je suppose) nous ne proposons rien de passionnant, d'exaltant, d'envivrant (que sais-je encore ?), deviennent infidèles, tombent amoureux de mirages.
À propos de mirages, tenez ! Ce matin, étant en voyage et ayant un peu de temps pour apprendre de la presse du jour deux ou trois futilités, je tombe sur l'annonce du triomphe aux Victoires de la Musique d'une certaine Juliette Armanet, que je ne connais pas, contre qui je n'ai absolument rien, pas le moindre préjugé, je l'assure. J'aime cette Juliette comme j'aime toute sœur humaine, ma femme de ménage Marie-Noëlle ou la reine-maire Anne de Paris dont je vois passer à la télévision l'image très critiquée en ce moment, qui me fait autant de peine que le vieux chien que promène chaque jour ma voisine du sixième, n'importe quelle femme, quelle qu'elle soit, et j'écoute la vidéo triomphale de Juliette Armanet, intitulée "Je te sens venir". J'écoute, je ne comprends rien. Rien à ce susurrement modulant. Oui, je sais, je deviens vieux et je n'ai plus la fine oreille de mes vingt ans, mais enfin j'entends encore, eh bien, je n'ai rien, rien compris, pas distingué un mot de ce filet de voix qui chantonne quelque chose d'incompréhensible en suçottant le micro devant elle et je me suis trouvé marri, tout idiot, décontenancé, me disant : quand nous parlons clairement d'une chose qui est vitale, qui est condition de vie ou de mort, de Vie ou de ténèbres, à quelqu'un dans la rue, il passe son chemin en pensant : "Vieux radotage !" et ce même quelqu'un tombe en extase devant cette dame ou demoiselle qui chuchote d'indéchiffrables paroles. "Je te sens venir" ... À travers ce titre je comprend qu'elle ne voit ni n'entend venir l'ami, l'amant ; elle le sent venir ! Elle sent donc, semble-t-il, les inaudibles vibrations du pas, elle a le don, ce don "aux déterminables contours, qui feraient croire à quelque vision sensible de la conscience, réflexement manifestée dans l'extralucide intussusception des dormants", comme disait Léon Bloy, ce don de voir à travers les murs, de voir le lointain ou l'avenir comme vous voyez le ciel par votre fenêtre ? On nous accuse d'être des rêveurs, mais où sont les vrais rêveurs ? Voilà le problème : Il n'existe plus de raison, de cause... disons claire, perceptible, concevable à ce qui est écouté et à ce qui ne l'est pas. Par moments, je me dis que nous sommes sur une planète et le reste des humains se trouve sur une autre, une autre où tout le monde dort. Le problème, c'est qu'entre le Tout, dont nous sommes les hérauts, et le monde, le téléphone est coupé. Je m'évertue à chercher comment refaire un nœud au fil pour que l'on nous entende. Je ne doute pas, et vous, frère Philippe, ne doutez pas que nous rétablirons le contact. Courage ! Restez un missionnaire fidèle et obstiné.

11fev18 193C43
Cela* venu parler à Arès est la Vie.
La Vie parle rarement avec les mots humains devenus le bruit d'homme (Rév d'Arès ii/20), notre langage est tellement limité, abêti. La Vie préfère l'acte, la création permanente, le mouvement, la danse, la musique, l’inventivité, le jeu, l’utile, l’efficient et le constructif, la Beauté... délicate, respectueuse. Elle préfère le Souffle en silence dans les poitrines (28/6) par égard pour le sourd qui ne La connaît plus.
La Vie donne sans compter, sans juger, à tous, indistinctement, Elle donne des deux Mains tandis que l'homme a une main qui mange une main qui donne (Rév d'Arès xxviii/18). Le soleil ne se lève-t-il pas sur les mauvais et les bons, la pluie ne tombe-t-elle pas sur les justes et les injustes (Matthieu 5/45) ?
Quels ingrats êtes-vous, frères humains !
Vous vivez de la Vie, tous, à chaque instant, même si vous l’avez réduite à la vie. Vous vivez de Dieu, que vous y croyiez ou non. Quelle misère dans cette pauvre croyance gonflée au rang d’enjeu considérable ! Comment ignorez-vous la Vie ? Le grille (grillon) est plus intelligent que toi, homme, il a la corne (xxxix/13), l'antenne qui le relie au Créateur. Toi tu l’as perdue frère, tu l’as rentrée en toi-même, tu t’es pris pour l’antenne. En te couronnant dieu, tu t’es pris pour ton échafaudage animal (17/2), tu t’es identifié à lui, mais tu n’as couronné que ton pied (XXXiii/16).
Quels ingrats êtes-vous, frères humains !
Quand la situation l'exige, parce que l'homme est complètement perdu et qu'il risque de se perde définitivement — péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) —, alors la Vie vient mettre les points sur les "i" : c'est ce magnifique et lumineux cadeau : La Révélation d'Arès. Parole à vivre, pas à disséquer par les faibles d'esprit, même s'ils sont les sages, c'est-à-dire les moins insensés parmi les insensés (23/2).
Mais qui l'entend ? Qui le voit ?
Quels ingrats êtes-vous frères humains ! Quels aveugles et sourds !
L'homme commun est tellement borné, englué dans son passé, dans ce que les siècles ont déposé en lui, sa sacro-sainte culture, ses lourdes racines terrestres, bref le Mal sous toutes ses formes, devenu le "normal", qu'il ne reconnaît pas les radicelles du Vrai descendues du Ciel pour qu'il s'Y accroche. Il voit, ou plutôt il tâtonne dans le Noir (xviii/10-11) à l'aune de ses habitudes mentales, selon ses schémas obscurs, ces drôles de choses, filaments étranges, aussi douteux que les tentacules d'une méduse. "Attention, animal répugnant, la méduse, dangereux !" dit la tête vide, pleine de science, qui, du coup, ignore la danse merveilleuse. Et La Vie derrière ignorée aussi.
Quels ingrats êtes-vous frères humains !
Par quel Prodige la Vie Immense vous est-elle devenue étrangère ? C’est qu’il vous fallait être rien moins que des Dieux pour en être capables. Et c’est encore le Dieu en vous qui vous aveugle par l’orgueil. Quel piège (ix/8) !
Pourtant viendra un temps où les planchers de Ses Granges gémiront sous leur poids (Rév d'Arès 31/7). Alors patientons, ne désespérons pas, jamais, continuons à crier sur les toits.
Ne désespérons pas ! Justement, parce que la Vie est immortelle, active, inventive, parce qu'elle est au Fond de tout, de tous et de chacun, parce qu'elle entretient aussi à chaque instant le souffle animal, le cœur qui bat, les cellules qui se renouvèlent, qu’Elle voit l'ongle qui tombe (Rév d'Arès xxxiv/11)... parce que Sa Vérité — qui Est — ne peut pas ne pas transparaître au final et vaincre le rêve (ii/14), la chimère de l’homme, sur la durée.
Dans la grande nuit spirituelle que nous traversons, à force de se cogner contre le verre de l'illusion, mû par le prêt-à-penser de sa culture, de ses habitudes et de ses chefs, attiré par la fausse lumière de l’intellect, de la science, de la raison raisonnante, à force de voir s’accumuler les cadavres de ses frères grillés par la vie, l'insecte humain finira bien par réaliser le chemin vers la Lumière, surtout si quelques mouches qui boivent déjà (Rév d'Arès xix/18) l’Eau, deviennent abeilles, font le miel et ne cessent de lui montrer ce chemin.
Cela adviendra, il faut que Cela soit, parce que Cela Est, Est déjà, en nous. N’y a-t-il donc pas un instinct de Vie ?
Claude M. d'Île de France

Note : *Cela : "A l'aube j'adore Cela, Qui est au-delà de la pensée et de la parole, mais par Qui la parole rayonne, ce que les textes définissent comme n'étant "ni ceci, ni cela", le Dieu parmi les dieux, le Non-né, Immuable, Suprême " (hymne du matin de Shankara que je paslmodie parfois).

Réponse :
Très beau commentaire,mon frère Claude ! Merci pour lui du fond du cœur. Tous les lecteurs de ce blog le liront avec grand plaisir.
Il n'est jamais facile de partager le vécu spirituel. Il faut faire passer aux autres le fossé qui sépare la théorie de l'action. Il est impossible par exemple de faire, par des mots, partager l'amour à quelqu'un qui n'a jamais aimé et qui n'aimeras peut-être jamais. L'amour est action. "Non, c'est sentiment," s'écrient certains ! "Mais, puis-je répondre, le sentiment est une invisible action intérieure de l'être. En tout cas, pour moi il l'est." Pourquoi, quand il s'agit d'amour romantique, éprouve-t-on un jour de l'amour pour une femme plutôt que pour une autre qui pourrait être plus belle, plus charmante ? Comment, quand il s'agit d'amour évangélique, peut-on se forcer à aimer des gens qui ont le pus ou l'hameçon à la lèvre ? Certaines personnes ne peuvent pas. C'est à ceux qui peuvent de les sauver aussi ! C'est bien pourquoi le Père ne parle pas de pénitence pour tous les hommes ; il en parle seulement pour certains : le petit reste (Rév d'Arès 24/1). Ainsi la Vie ne peut-elle entrer qu'en certains. Il est assez difficile, selon moi — mais je peux me tromper — de crier : "Quels ingrats êtes-vous frères humains !" si l'on pense à tous les êtres humains. Toutefois, beaucoup de ceux et celles qui pourraient retrouver la Vie (24/5) et qui ne le font pas méritent en effet que vous les apostrophiez !

11fev18 193C44 
La parabole des deux montagnes m'a profondément marqué, elle contient à elle seule toute la Vie à retrouver : La Montagne sur ta barbe et la montagne qui dort avant ta porte tu vas entre elles comme entre les poupes (Rév d'Arès xxxiii/7). L'une étant la Montagne avec la Mer sur les Hauteurs, celle de l'amour, celle de la Vie absolue et l'autre montagne, celle de la vie du monde avec toutes ses péripéties, ses poupes... [poupées] et entre les deux la vallée grasse... ou les sentiers du milieu...! (7/7)
Cette parabole est une invitation à vivre l'envie d'aller vers l'humanité sans préjugé avec amour, et de créer une force mentale capable de changer le signe de tout ce que nous vivons de négatif en signe positif, c'est une invitation à Vivre le Bien.
Le Bien et le mal sont imbriqués en nous, enroulés l'un dans l'autre, ils sont "la vie et la Vie", ils nous habitent. Si nous sommes capables de créer progressivement, entre les deux, des ponts de transformation par la pénitence, nous façonnerons une capacité de rapprochement de ces deux mondes, nous définirons une cohérence intérieure, nous serons capables de la projeter dans la société qui doit se réorienter, se revivifier spirituellement. ! Par ce chemin, nous allons à la rencontre de l'autre... ce frère que nous aimons.
Une multitude infini de possibilités de transformations se présentent à nous, il y en a autant que d'humains. Les ponts, ou la voie du milieu, sont des zones de transformation, de transition, de mouvement et de travail sur nous-mêmes. Leur  réalité est motivée par l'envie de changer, l'envie d'aller sur l'autre Montagne par les sentiers encore accessibles [Rév d'Arès 7/1]. Si l'envie n'existe pas, les ponts n'existent pas... pas de ponts, pas de sentiers, parce que tout cela est au fond de notre être... Alors pas de changement de ce monde que nous portons et... qui ne dépend pas des autres !
Chacun a la possibilité de choisir une Vie libre, non subie, motivée par l'envie de changer et d'aller sur l'autre  versant de la Montagne de Vie.
Retrouver cette Vie nécessite une énergie entretenue chaque jour, renouvelée parfois avec joie et parfois avec difficulté... c'est l'épreuve du temps et de l'inconstance qui me guette au détour d'une humeur, d'une contrariété, d'une envie de mordre "l'autre", bien sûr, celui qui a toujours tort !... Mon manque d'humilité me renvoie dans mon tunnel de taupe... [Rév d'Arès 23/2] etc ! Heureusement je reviens vers la Source de Vie où il y a l'Eau et le miel (xii/4-5), ce mélange est nourrissant à condition que je m'y abandonne... encore la force d'éveil de la conscience tendue vers la Vie, Le Vivant.
Devenons cette preuve que nous pouvons donner au monde, par notre vie, individuelle et  collective, commencement d'une nouvelle société, une société d'âmes. Vivons ce que nous prêchons.  C'est une invitation à réfléchir, à sortir des schémas, simplistes, du bien et du mal du monde, qui n'engendrent que la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9).
Nous sommes appelés à changer... le monde... celui que nous portons pour le projeter dans la société.
Merci, très cher  et bien aimé prophète du Très Haut, pour cette entrée qui porte encore plus loin notre réflexion et notre envie de changer le monde.
Francis M. du Centre.

Réponse :
Après le commentaire précédent de Claude M. voilà un autre beau commentaire, que les lecteurs de ce blog auront certainement plaisir... et émotion... à lire.
Il me vient à la pensée, à vous qui avez été dans l'armée et qui connaissez sans nul doute cette règle : "La discipline faisant la force principale des armées, il importe que tout supérieur obtienne de ses subordonnés une obéissance entière et une soumission de tous les instants, que les ordres soient exécutés immédiatement sans hésitation ni murmure." Du temps de mes classes, le texte était, je crois, légèrement différent, mais disait la même chose. Pourquoi pensé-je à cette règle militaire ? Parce que je crois qu'elle repose uniquement sur la vie terrestre telle que l'humain l'a voulue, vie de réciprocité, mais que s'il s'agit de la Vie, il faut au contraire sortir complètement de ce rapport de réciprocité, parce qu'on ne peut retrouver la Vie qu'en désobéissant aux lois que l'homme s'est données et qui, comme vous le rappelez, sont basées sur un effet constant de va-et-vient : Tu m'obéis au doigt et à l'œil ? Je te donne une médaille et un galon. Tu me désobéis ? Je te fais fusiller. Toujours la réciprocité !
Mais avec la Vie ? Rien de tel. La Vie est hors différences et niveaux entre les êtres ? Elle est la Vie, la même pour tous. Personne plus haut ou plus bas qu'un autre. La Vie nivelle. Otto Adolf Eichmann a été pendu en Israël parce qu'il avait en Allemagne envoyé des humains à la mort. "Oui, mais par obéissance, il n'était que lieutenant-colonel, le pauvre, disent les réciprociteurs qui disculpent l'aveugle obéissant." Mais d'autres réciprociteurs à Tel Aviv ont dit : "Il a envoyé à la mort, il sera mort à son tour." De la réciprocité on ne sort jamais ; elle va dans un sens ou dans un autre, mais est toujours un effet de mutualité. C'est une sorte d'inertie passive ou active avec mouvement de balancier. Mais pour la Vie, non ! On sort de ce mouvement, on entre dans le grand Repos de la Puissance, de la Lumière et de la Sainteté (Rév d'Arès 12/4).
La Vie n'est pas étrangère au matérialisme, puisque Jésus, qui baigne maintenant dans la Vie est venu en chair et en os me parler en 1974, encore qu'il ne Vive sûrement pas dans la chair, même transfigurée, là où aujourd'hui il Vit... Allez savoir où !  Et nous, nous sommes dans la petite vie planétaire, ahanant dans la pénitence, et sans nul doute cette vie terrestre étriquée, limitée, sommaire, fait de nous des bornés. Notre péché, notre ligotement à la terre, fait de notre vie une sorte de boîte de sardines (ou de maquereaux, ou d'anchois, je n'ai pas de préférence) d'où, un peu comme d'un trou noir dans l'espace, ne sort pas de lumière ou, s'il y a une toute petite émanation à travers le métal, ne sort qu'une très pâle lueur. Encore heureux que de son espace infini le Père sache encore où nous sommes ! Faut-il qu'il nous aime, Celui-là ! Pourtant, serrés comme des sardines dans cette boîte étanche, nous avons encore les moyens de faire sauter la soudure. Oh, pas demain, ni après-demain, mais un jour, dans plus de quatre générations (Rév d'Arès 24/2). Le confinement nous interdit pour l'heure l'espace de la Vie, l'infini et éclatant nimbe de la Sainteté. Il nous cache le sens de l'Existence, de l'Être, qui doit ressembler à une sorte de parasélène blanche argentée magnifique, qui couronne le Ciel illimité comme un arc-en-ciel dont le spectre serait un étagement de blancheurs plus belles et nobles les unes que les autres. Nous sommes voués à l'enchaînement ininterrompu des jours et des nuits, mais quand il s'arrêtera, ce sera la Vie, totale, éternelle !
Merci, frère Francis, merci de faire la nique à tous ces raisonneurs qui nous ferment leurs portes, tous ces piliers de la raison raisonnante pour qui tout ce qui n'est pas un chat ne peut s'appeler chat, est donc louche. Nous contrevenons aux lois scientifiques ? Mais s'ils sont si sûrs de leurs lois, ces scientifiques, pourquoi envoient-ils sur Mars des sondes qui coûtent des milliards pour photographier trois cailloux, comme si le plus piètre des mortels ne savait pas, sans avoir à y aller vérifier, qu'il y avait des cailloux sur Mars. Ce monde fait vraiment peu de cas du Dispensateur de Vie !

12fev18 193C45
Suite à vos réponse concernant la robotisation, le transhumanisme, aux commentateurs 193C23 Tony L. de Touraine et 193C34 Patricia C. des Hautes Alpes.
Il y a quelques mois j’étais stupéfait en apprenant que l’Arabie Saoudite venait de donner la nationalité Saoudienne à Sofia, un robot, la nationalité à un bout de ferraille et de cable et on laisse la chasse aux immigrants !
https://www.youtube.com/watch?v=SGzhUTSB2gA
Comment ne pas penser à la trilogie : "Terminator" interprété par Arnold Schwarzenegger, où les machines prennent le pouvoir et détruisent l'humanité. Le péché des péchés (Rév Arès 38/1) ! Il y a quelques jours sur Facebook, j’apprenais qu’au Japon un robot, Erica, sera la présentatrice du journal TV dès le mois d’avril 2018. Au départ le projet des robots, que ce soient des ordinateurs ou d'autres machines, était certainement considéré comme fou et nous voyons qu’ils ont finis par y arriver.
Je regarde beaucoup de documentaires sur Youtube, le dernier sur la Bourse. Ils disent que la Bourse est truquée, que ce sont des algorithmes donc des robots qui décident du marché à la place des humains, le crash à Wall Street en 2008 était dû à des algorithmes. Voir pour les intéressé(e)s: Les Nouveaux Loups de Wall Street, le trading dit de haute fréquence : https://www.youtube.com/watch?v=cmJY66hKmMw
Je me souviens à Arès lors d’un atelier que vous faisiez, vous parliez d’un scientifique (j’ai oublié son nom), qui faisait des expériences sur les humains. Un jour, il lobotomisa un humain, en principe celui-ci une fois l’opération faite n’était plus maitre de lui, c’est alors que l’homme lobotomisé de mémoire saisit un scalpel et tua ce scientifique et de mémoire vous aviez dit : il y a des choses auxquelles, il ne faut pas toucher.
Vie versus vie, tout comme Élie, Jésus tous les prophètes et les pénitents, je choisis d’échapper au vœu d’Adam (Rév Arès 2/1-5 et 2/10-11).
Non pas un homme montre la Voie; non pas un autre homme trouve la Vie, mais beaucoup d'hommes se succédant au tombeau montreront la Voie, une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie, parce que le Père ne donne plus la Vie ; Il L'a donnée une fois, l'Oasis (Rév Arès 24/3).
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France.

Réponse :
Voilà un commentaire qui reprend le sujet des robots, déjà abordé sur cette page. Le sujet est opportun pour rappeler qu'un robot n'est ni la vie ni moins encore le Vie. Un  robot n'est qu'une machine, "un tas de ferraille et de câble" comme vous dites. La machine ne peut de toute façon donner, au mieux, que ce que l'homme y a mis. Si l'homme se plaît à imaginer que l'intelligence qu'il a fabriquée devient autonome et peut même dépasser sa propre intelligence, c'est qu'il souffre d'une sorte de masochisme, à savoir qu'il trouve du plaisir à souffrir, à être dominé, et que pour cette raison il recherche un robot supérieur à lui par goût douleur et l'humiliation. C'est une maladie mentale. Pour survivre dans de telles conditions de douloureuse subordination il faut être plus bête que la bêtise, car le robot est par nature bête, en tout cas pas plus malin que celui qui a fabriqué ses composants électroniques. Quel devenir peut avoir un homme qui se soumet ainsi au fouet qu'il se fabrique ?
Quand les media parlent de robot, ils ne parlent jamais les robots spécialisés, très bien conçus, qui existent depuis longtemps, comme ces automates assez époustouflants qu'on voit peindre les carosseries dans les usines d'automobiles. Ils parlent, fiévreusement surexcités, de robots à forme humaine, les héritiers électro­niques très fouillés de la très sommaire épouse en baudruche de l'ingénieur de Lyon, que je cite dans ma réponse à 193C34. À moi il ne viendra jamais à l'esprit que le robot à perruque, rimmellisé, fardé, à seins de fer émaillé ou de plastique genre cuvette d'évier qui m'apporterait sur un plateau un verre de Pernod avec une cruche d'eau fraîche et des cacahouettes, puis s'en retournerait à la cuisine en me montrant ses fesses-ballons de football, serait ma semblable, ma sœur en humanité, parce que ce n'est qu'une machine qui n'a forme humaine que si l'on fait un effort d'imagination pour la croire vivante. La vie, même la vie la plus fruste, ce n'est pas une forme, pas un coup d'œil sur la forme en question, c'est tout autre chose. Si l'on croit voir la vie dans un robot, alors, oui, on est loin, vraiment très très très loin de la Vie.
Ce qui nous sépare alors des gens rencontrés dans la rue, c'est plus qu'un écart de concepts, c'est un espace intersidéral ; ils sont sur une planète (qui est peut-être elle-même un robot, une boule d'acier avec des circuits imprimés dedans), et nous sommes sur une autre planète où souffle encore quelques légers courants d'air de Vie, qui par moments, dans la prière notamment, nous rafraîchissent légèrement les joues. Notre conscience n'a rien à voir avec les algorithmes qui animeraient ces extraterretsres qui peupleraient maintenant nos rues par millions. Dieu, c'est nous... C'est nous puisque nous en sommes l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27). Dieu, c'est nous, mais eux, alors, c'est quoi ? Serions-nous déjà séparés d'un monde aussi incapable que des robots de retrouver la Vie ? C'est quelque chose comme ça que votre commentaire et tous les commentaires sur le transhumanisme semblent évoquer.
La Révélation d'Arès me conforte dans l'idée que je n'ai rien à voir avec ces mécaniques totalement dédivinisées, puisque déshumanisées, mais vous, soudain, vous m'inspirez l'idée que peut-être les gens que nous rencontrons dans la rue sont déjà des robots en puissance, que leur chair humaine est en train de se métalliser. On a dit que les Lumières ont sorti le monde de l'obscurité superstitieuse, mais je me demande si ce n'est pas l'inverse qui s'est produit, si les Lumières en tuant la foi chez l'homme, en coupant les liens qui le reliaient encore à la Vie, malgré les erreurs de la religion, n'ont pas fait tomber sur le monde l'obscurité d'une superstition scientifique plus négative encore que l'autre, plus mortelle que la superstition religieuse.
Je ne me souviens pas d'avoir parlé d’un "scientifique qui faisait des expériences sur les humains" et qui "un jour lobotomisa* un humain, lequel saisit un scalpel et tua ce scientifique" et je ne me souviens pas d'avoir dit à ce propos : "Il y a des choses auxquelles, il ne faut pas toucher." Vous avez meilleure mémoire que moi.

* Je rappelle que la lobotomie est une opération chirurgicale du cerveau qui consiste à sectionner ou à altérer la substance blanche d’un lobe cérébral. La lobotomie, aujourd'hui interdite à peu près partout dans le monde, a été pratiquée en psychochirurgie pour traiter certaines maladies mentales, la schizophrénie, l’épilepsie et même les maux de tête chroniques avant d'être remplacée par les médicaments neuroleptiques.

12fev18 193C46
Retrouver la Vie [Rév d'Arès 24/5], voilà bien un sujet absolu qui me pose un grand problème de conscience justement, parce qu'il me ramène au péché, à mon péché et à celui de toute l'humanité.
La Vie est donc si proche qu'Elle est Dieu Lui-Même !
C'est tout mon péché profondément incrusté en moi qui tressaute, le pauvre se sent débusqué et ne sait plus où trouver refuge.
Ainsi donc, la Vie est cette sorte de sœur jumelle à la petite vie que je me suis construit et qui est là, mais que j'ai tout doucement écarté à chaque fois comme on le fait avec un petit enfant quand il vient placer un mot aussi inattendu que révélateur dans une conversation entre adultes.
Quand nous sommes mit en lumière nous bégayons, la raison de l'homme n'est pas sa finalité, elle le fait tourner en rond comme un chien qui est sûr que s'il attrape sa queue il aura résolu tous ses problèmes.
Il n'y a tout simplement pas de finalité puisque la Vie est la finalité de tout et comme vous dites, frère Michel, "comme je suis je suis et me demander pourquoi je suis ne change rien à ce que je suis."
Ma conscience habite encore mon inconscient et j'essaie de la faire émerger comme cette si belle et rarissime méduse vient me le rappeler, par la pénitence, seul langage réaliste pour retrouver la Vie et en embarquant au passage tout ceux que je peux.
Merci frère Michel.
Angel C.-D. de Genève en Suisse

Réponse :
Vous le dites très bien : "La Vie est donc si proche qu'Elle est Dieu Lui-Même !"
Mais oui, frère Angel, on peut être un homme contemporain du XXIème siècle et ne pas avoir entièrement rompu avec ses origines génésiaques, ses origines divines, avec la Vie en somme. La distance est moindre entre vous et la Vie qu'elle n'est entre vous et les humains que vous rencontrez dans la rue quand vous êtes en mission. Il y a moins de distance spatiale entre vous et la Vie dès lors que vous devenez un homme de Bien, car la Vie n'est pas seulement Dieu, elle est aussi le Bien, elle est le Tout dont nous sommes atomes, elle est non-dualité. Le clochard qui dort sous un porche peut être beaucoup plus près de la Vie que M. Macron à l'Élysée. Il y a à Bordeaux une clocharde, qu'on trouve souvent assise sur la margelle d'une boutique place Gambetta, qui paraît absente, abrutie, emmitouflée dans des oripeaux, le teint rouge alcoolique (ou rouge de froid, allez savoir !), avec autour d'elle ses ballots, une sorte de débris humain, et chaque fois que nous, Christine et moi, passons devant elle nous lui versons notre aumône. Alors, soudain, elle ouvre les yeux, sa bouche s'étend dans un magnifique sourire, son regard brille, et d'une belle voix elle nous dit : "Merci. Comment allez-vous ?" comme si notre sort était pitoyable contrairement au sien et, dans cet instant, nous la sentons plus proche de la Vie que nous sommes nous-mêmes avec nos souliers bien cirés (Christiane adore cirager et astiquer les godasses), nos cheveux bien peignés, nos vêtement bien propres, nos dents bien brossées. Mais oui, frère Angel, la Vie n'est pas toujours là où l'on croit la trouver. Il n'y a pas à civiliser la clocharde qui n'a même pas de nom place Gambetta à Bordeaux, car ne plus avoir de nom, ne même pas savoir ce qu'est un téléphone, un ordinateur, c'est sans doute l'apex de la civilisation, c'est un rapprochement considérable de la Vie, de Dieu, du Tout, de tout ce dont notre époque rationolo-scientique s'éloigne.
Merci, frère Angel, pour votre commentaire, qui nous fait beaucoup réfléchir.

12fev18 193C47 
L'attente, qui fait suite à mon courrier qui à ce jour, reste en souffrance de votre réponse, m'a inspiré ce petit mot qui peut bien figurer dans la thématique de votre entrée 193 "Vie versus vie".
Il peut aussi apporter une réflexion sur la question que vous aviez posé : Que montrer de moi : le faucon ou le  veillard sympathique ? [Voir commentaires #192]
Dans les années 90, j'avais fait un rêve sur vous. je le trouve totalement de circonstance pour vous le partager aujourd'hui.
Je vous en passe les détails fort croustillants [?] pour entrer directement dans la scène finale :
Vous tenez entre vos doigts un caillou, qui à l'origine était un tesson de bouteille, mais par le brassage incessant de la mer du ressac et par le frottement avec les galets de la plage, de la grève, ce bout de verre à force d'être roulé a fini par prendre cet aspect [de caillou]. Aspect que vous appréciez, parce qu'il porte en lui une parabole, utile à votre enseignement de prophète : Vous êtes entouré d'un parterre de frères et de sœurs, paisiblement assis sur le gazon. Vous faites face à Mick Jagger, le chanteur des Rolling Stones (je laisse à votre appréciation ce petit clin d'œil), qui se fait accompagner pour l'occasion par les rois mages avec des caissettes remplies de pierre précieuse, où se trouve notamment des diamants très gros et très purs. Évidemment, toute l'assemblée suffoque à la vue de ces présents majestueux. Mais vous pas du tout impressionné par tout cela, mais plutôt en état de vigilance comme quelqu'un qui craint  de se faire rouler. Vous affirmez votre préférence pour votre petit caillou :
"Vous savez, M[ik]e Jagger, je reconnais la pureté de vos diamants mais je préfère ce petit caillou. je sais que ce petit caillou a perdu l'éclat et la transparence de ce qu'il était à l'origine. À l'origine il était peut-être transparent, mais il couait les pieds de tout le monde. Alors des années durant, il se frotte avec ses frères, les galets de la plage, il a fait face à tous les événements battus par les marées et les vagues, il a fini par ressembler un peu aux autres galets de la plage. Mais voyez ! à travers on voit encore la lumière passer, il est devenu translucide, mais maintenant il ne coupe plus les pieds des passants. voici donc la raison pour laquelle je préfère mon petit caillou à tous ses diamants."
L'assemblée des frères et des sœur écoutez votre petite comptine avec un regard indulgent, puisqu'ils ne percevaient pas que vous parliez du travail de la pénitence. alors ils vous regardaient comme on porte un regard sur un petit vieux sympa qui veut distraire des enfants.
Sentant que l'on vous prenait plus pour un vrai [mot manquant] qu'un faucon, vous dites très gentiment mais avec un souffle qui terrassait tout le monde au sol : "Mais non, mes frères et mes sœurs, je ne suis pas que cette vieille personne que vous trouvez si sympathique. Je suis aussi le souffle de Dieu. Et quand je parle de ce caillou comprenez bien que je parle aussi de votre pénitence. Alors que préférez-vous, celle d'un homme dans le  déclin de sa vie, ou cette vie en constante ascension qui ne craint pas la mort de la chair mais seulement la mort de l'âme. Comme quoi ce caillou de verre qui semble si doux peut encore se briser laisser paraître un éclat d'une pure transparence."
Je suis désolé de vous avoir privé de la première partie de mon rêve qui avait aussi une valeur parabolique, mais qui, dans le fond, exprimait la même chose que cette deuxième partie. Je me prive à mon tour de m'étendre sur mon angoisse existentielle de ne pas recevoir de réponse à mon courrier.
J'espère que vous pourriez en dire quelque chose, pas forcément des éloges j'accepte aussi les insultes, Bref j'ai besoin de faire le point sur ce travail de mise à plat ce que je pouvais concevoir de ma foi. Mais je ne suis rien en tant que personne, ce n'est que la réalisation collective qui peut donner un sens à cette foi. tant que je ne comprendrai pas que quelques choses se concrétise, je serai saisi par de pernicieuses angoisses.
Je vous embrasse vous ainsi que tous les lecteurs de votre blog.
Frédéric H. d'Île de France

Réponse :
Le courrier que vous m'avez en effet adressé sous forme d'un eMail, dont vous parlez dans ce commentaire, ne faisait que redire ce que je savais déjà, à savoir que frère José O. à Paris, courant Janvier, m'a remis votre gros manuscrit pour que je le lise. Il a dû vous dire qu'il me l'avait remis et votre eMail me le confirmant n'était pas nécessaire. Mais, mon frère Frédéric, je suis un homme suroccupé, qui travaille quelque treize heures par jour et qui ne fait pas ce qu'il veut. Je suis de nouveau en voyage actuellement. Je vous réponds sur mon ordinateur de voyage. Je ne peux pas emporter avec moi ce manuscrit gros comme un Bottin ou un dictionnaire. Je ne sais pas quand je pourrai le lire, car j'ai un plan de travail très chargé qui, vous l'imaginez facilement, concerne ma mission prophétique au premier degré avant d'aborder ma mission prophétique au second degré, pour laquelle le temps me manque tellement. Soyez donc patient, très patient. J'ai beaucoup de choses à lire. Votre "angoisse existentielle" me peine, mais je ne peux pas faire mieux. Si j'avais su votre impatience, je n'aurais pas accepté de lire votre œuvre, qui s'avère (ce que j'ignorais) être une énorme liasse de papier. Si vous avez besoin de ce document, je peux vous le faire renvoyer par ma fille Nina.
Ceci dit, merci pour votre commentaire qui me raconte ce rêve que vous avez eu. Belle histoire que ce rêve : Le tesson de bouteille dépoli par le brassage du ressac sur les galets et le sable, devenu un caillou, que je préfère à tous les gemmes de grand prix. Jules Ferry en 1885 à la tribune de l'assemblée nationale déclare que "les races supérieures ont le devoir de civiliser les races inférieures" et justifie ainsi la colonisation, et votre rêve, avec justesse, prend le chemin inverse : Le beau verre transparent, mais coupant, dangereux, a le devoir de redevenir comme le sable dont il est issu : un morceau de matière dépolie, émoussée, qui n'est plus que translucide, bref, un caillou. Oui, il faut retourner à une certaine primitivité, mot qui pour moi ne signifie pas arriération, mais origine, source, pureté, pour retrouver la Vie. La Vie a la netteté du caillou, du galet, car plus propre, plus doux, plus pur qu'un galet il n'est rien, en effet. Vous rêvez à de belles paraboles, frère Frédéric.

14fev18 193C48 
Hier j'ai prié dans le chapitre 33 d'Ezéchiel. En prononçant les versets 1 à 20 c'est tout cet Appel à la Vie que j'ai retrouvé. Ce passage mêle Vie et Moisson, Prophétisme pur.
Certes le langage et les formulations peuvent paraître vieillots au premier abord, dans une tournure un peu moraliste,  mais la réalité et l'Appel au Bien est toujours d'actualité :
Le guetteur, le prophète voit venir la destruction : il sonne du cor et avertit :
Ézékiel 33/10-11  : Nous pourrissons à cause de nos péchés, comment pourrons nous vivre ?
Que le méchant change de conduite et qu'il vive ! S'il a accompli le droit et la justice, il vivra.

Aucune notion de temps, ni de dimension, ni de degré dans ce passage : "La Vie, qui n'a ni dimensions ni degrés," dites vous dans cette entrée. "Je retrouve la Vie et j'aide d'autres à retrouver la Vie"
Je retrouve la Vie dans ma prière, je tête la force dans Sa Force [Rév d'Arès vii/5]. C'est comme si la Vie recirculait en moi, comme si les rétrécissement causés par la tare se dilataient, les barrages de pierres et de branches dus aux préjugés, aux habitudes de pensées qui obstruent la Vie se délitaient, il y a quelquechose de plus fluide qui circule en moi .
C'est la même fluidité à laquelle j'essaye d'éveiller en moisson : Je sais qu'un monde aimant, juste, fraternel  sera fluide.  L'Eau du Père, l'Eau spirituelle nourrira tout.
Comment ne pas penser au chapitre xix de La Révélation d'Arès :
La Vie absolue — Éden — peut renaître.
Tu donnes la Vie (Rév d'Arès xix/26).
Je vous embrasse de tout mon être. Je vous remercie pour cette route vers la Vie que j'ai la chance de faire avec vous.
Nicole D. du Rhône

Réponse :
Ah oui, ma sœur Nicole, Ézékiel est un prophète aux "langue et formulations vieillottes", mais c'étaient celles de son temps, et poétiques ! Ézékiel fut un tonitruant héraut du Père, une Voix de la Vie qui ne machait pas ses mots. Le prophète Jérémie en Juda avait proclamé courageusement la défaite et la ruine de Jérusalem et la désolation de la région. Neboukadnetsar, roi de Babylone, avait déjà emmené de nombreux Juifs en captivité — parmi eux le jeune Daniel et ses compagnons —. La plupart des exilés de Jérusalem s'installèrent près du fleuve Kebar chez les Chaldéens (Ézékiel 1/1-3.). Ce fut alors qu'un homme d'environ 30 ans, Ézékiel, devint prophète parmi eux. Achevé en 591 avant Jésus Christ, le livre d’Ézékiel couvre une période de vingt-deux ans. Ézékiel, très précis, date ses prophéties, indiquant même le mois et le jour, en plus de l’année. La première partie du message d’Ézékiel porte sur la chute et la destruction de Jérusalem. La deuxième partie contient des déclarations contre les nations environnantes, et la troisième partie traite du maintien du culte de Dieu.
Ce qui est particulièrement frappant, du moins pour moi, chez Ézékiel, c'est sa façon d'exalter des hommes et des femmes, ses compatriotes, devenus des captifs et qui n'intéressent plus personne. Étrange destin que celui de ce peuple d'exilés qui, en somme, va naître spirituellement au moment où il est socialement et politiquement mort. Ce qui est une prison va devenir une sorte d'épicentre spirituel ; des humains qui ne sont plus des êtres de droit vont devenir un peuple de grands croyants, une espérance pour tous les hommes. Hélas, Ezra (Esdras) va gêler cette vie spirituelle très active des captifs en instituant la religion judaïque, mais cela, c'est déjà après Ézékiel. J'espère qu'en ce qui nous concerne, nous resterons jusqu'au Jour du Père [Rév d'Arès 31/8] des sortes d'exilés du monde, en pleine renaissance spirituelle, préparant pour les hommes le retour d'Éden sur terre. J'espère que nos descendants se garderont de fonder une religion avec ses rigidités.
Nous voilà, nous Pèlerins d'Arès, reconnus nulle part, classés nulle part (à ma connaissance du moins), n'intéressant personne comme les exilés hiérosolymitains n'intéressèrent plus personne au sixième siècle avant J.-C., nous voilà donc dans une sorte de vide, mais nous avons quand même des repères, des balises bien visibles, qui nous guident dans notre navigation sur la Mer de Dieu. D'abord et surtout il y a La Révélation d'Arès, qui est notre Lumière, notre phare. En fait, ce n'est pas vraiment moi qui donne la Vie (Rév d'Arès xix/26), c'est la Parole d'Arès que je ne fais que transmettre au monde.
Vous avez raison de considérer que la trajectoire du parcours d'Ézékiel à nous n'est pas achevée, qu'elle ne sera achevée, en somme, qu'au Jour du Père. Vous avez donc raison de "prier dans Ézékiel" comme vous dites, parce que, le langage mis à part, nous vivons la même aventure spirituelle que vivaient au temps d'Ézékiel les exilés de Jérusalem. Nous nous rendons très bien compte qu'en lisant le texte difficile du prophète Ézékiel, dense, tonitruant, parfois magique, dans un hébreu souvent problématique à partir d'un enseignement qui fut certainement oral, car tous les Hébreux exilés ne savaient pas lire, nous nous rendons compte qu'à travers Ézékiel Dieu nous parle encore et que ce qu'Il dit n'a pas pris une ride. Nous en sommes, nous humains, toujours au même point. Le temps spirituel n'est décidément pas le temps de l'historien. La langue prophétique, de quelqu'époque qu'elle soit, est toujours et encore un de ces possibles qui nous mènent au Jour.
Ne me remerciez pas "pour cette route vers la Vie que vous avez la chance de faire avec moi," mais qu'en fait nous faisons ensemble. Remerciez le Père qui nous a mis en marche.
Merci, ma sœur Nicole; pour votre commentaire.

15fev18 193C49
L'intelligence artificielle, le transhumanisme, la robotique, les  automates, les endroîde, etc, rien de tout cela ne peut se transcender ; il n'y a là que grossiére matiére programmé ; il suffit d'appuyer sur le bouton "off" pour couper le jus !
La vie n'a pas forcément besoin de matiére pour être Vie (ha ou âme, entrée du blog n°184).
La Vie est retrouvée avec l'âme qui est Vie infinie puisqu'elle est image et ressemblence du Pére qui est éternel.
La conscience (et la volonté d'accomplir ce quelle dicte) est matrice de l'âme qui est le vrai corps (Rev d'Arès 17/3).
Simplement je pense que c'est seulement après le Jour (Bible, Coran, Révélation d'Arès) du Salut universel final, Jour de la fin des temps que nous retrouverons la Vie (Rev d'Arès 24/5) comme au Jour lointain de la création d'Adam.
Non pas un homme montre la Voie, nont pas un autre homme trouve la Vie, mais beaucoup d'hommes se succédant au tombeau montreront la Voie, une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie, parce que le Pére ne donne plus la Vie ; Il L'a donnée une fois, l'Oasis (Rev d'Arès 24/3).
La Vie est Dieu, Je suis la Vie, la Lumiére (Rev d'Arès 38/5), I'Eau Forte (ii/20, viii/7, xi/12).
Le(s) roi(s) ne nage(nt) pas contre l'Eau, voilà (que) la mer (les) noie (Rév d'Arès xix/12).
Jérémie 2/13:  Ils m'abandonnent, Moi, la Source d'Eau Vive (Rév d'Arès 30/3).
On a trouvé de la vie dans les profondeurs sous-marines abyssales sans lumiére (à des profondeurs de 2000 et même 5000 métres) à l'exemple de cette belle méduse Halitrephes et aussi des poissons bien moche, sans yeux ou aux yeux atrophiés ; sans lumiére à quoi leurs serviraient des yeux ?
Il existe éffectivement de la vie sans lumiére, indubitablement, indéniablement, indiscutablement ; il n'existe pas de vie sans eau.
Nous ne retrouveront pas la Vie sans I'Eau, I'Eau de l'ha [l'âme].
Qui mieux que vous, frére Michel, peut nous parler de l'au-dela ? (Je me répéte — voir 122C48 — alors que je dois changer).
J'ai cherché (sans internet) ou Dieu fut nommé Mâzda dans l'histoire, j'ai laborieusement trouvé : Zoroastre, Zarathoustra [qui vécut au 16ème siècle ou au 6ème siècle avant J.C. on ne sait pas], (Sarsouchtratame Rev d'Arès xviii/3) en Iran, fût reformateur du mazdéisme, du clergé mazdéen, sa réforme met l'accent sur la transcendence et la certitude du triomphe de la justice (source: Larousse 1994).
Ainsi je pense (mais évidemment je peux me tromper) que l'on peut dire: Comme Iyëchayë (Rev d'Arès xLii/14-17 + annotation) et Mikal, Zoroastre pile ou a pilé sur les nœuds, rectifié les errreurs.
Les 15 ou 20 minutes de notre rencontre a Paris le 17 janvier dernier m'a semblé, en fait, ne durer a peine que 3 ou 4 minutes ! J'en suis sorti avec en tête la transcendence, je n'employais pas le mot transcendence dans ma mission. Je cherche depuis à l'employer comme paralléle, équivalent, comparable ou identique à pénitence qui est acte de Bien, d'Amour, de Vie.
Alain M. de la plèbe d'île de France

Réponse :
J'ai été très heureux de vous rencontrer à Paris le 17 janvier, frère Alain, et à moi aussi cette entrevue n'a pas semblé durer plus que quelques minutes. Nous aimerions tellement nous rencontrer plus souvent et plus longtemps.
Tout ce que vous dites ici est juste, frère Alain, je me suis seulement permis de préciser qu'on ne connaît pas, en fait, l'époque à laquelle vécut Zoroastre. Les hypothèses vont du 16ème siècle au 6ème siècle avant J.-C. Nous avons découvert cela en étudiant toutes les sources possibles de la vie de Zoroastre avec notre frère Tobie, quand je l'avais chargé d'écrire un spectacle sur Zoroastre, dans la vie duquel il me semblait possible de replacer les mêmes événements que j'ai moi-même vécus en 1974-1977 sans soulever de colères dangerueses chez nos adversaires du fait de la grande distance temporelle nous séparant de ce très lointain prophète. En cherchant dans toutes les sources possibles garées sur les rayons des bibliothèques d'universités nous avons découvert qu'en fait mille ans peuvent séparer la datation possible de la mission zoroastrienne.
Merci pour votre commentaire, frère Alain.

15fev18 193C50
Cher Frère Michel, j'avais rédigé hier après-midi un commentaire, dans un état un peu euphorique, ayant trouvé deux ou trois idées qui me semblaient géniales. Je l'envoyai, mais à peine l'avais-je envoyé que le relisant je le trouvais très mauvais et j'ai honte.
Je le refais et pardonnez moi des propos un peu durs que j'ai eu à mon premier commentaire.
Je connus La Révélation d'Arès par un après-midi d'automne, il y a (déjà) une vingtaine d'années, place de la Nation à Paris, sur un panneau qu'un frère avait posé sur le trottoir. Une phrase, une seule, a retenu mon attention "La Vérité c'est que le Monde doit changer " et aussi peut-être le fait que je voyais pour la première fois le nom de Moïse accolé aux noms d'autres prophètes et personnages d'autres religions dans la même phrase. À l'époque, ce n'était pas si courant.
À l'époque et sans du tout connaitre La Révélation d'Arès, je pensais, c'était mon fantasme que sI un petit groupe de personnes, si 5000 personnes (ou 10000 ou 15000) faisaient le bien de proche en proche ça pouvait changer le monde [Rév d'Arès 28/7]. Bref, comme les Pèlerins d'Arès je croyais à la contagion du Bien. Faire le bien et ne pas être complice du mal.
Dans mon commentaire à l'entrée 185 (09fev17 181C85 ) vous me demandez de me positionner par rapport à La Révélation d'Arès. Ce n'est pas facile je ne peux vous donner qu'une réponse de Normand, mais il serait temps que je le fasse depuis presque vingt ans que je connais La Révélation d'Arès.
Je pourrais vous dire : Voilà ! Je ne sais pas si vous avez vraiment vécu ce que vous racontez, et donc je ne suis pas Pèlerin d'Arès... sauf qu'en même temps je ne peux pas croire que vous ayez tout inventé... C'est compliqué, mais même au delà, ce qui me sépare vraiment des Pèlerins d'Arès c'est que je n'aime pas le texte de La Révélation d'Arès qui me parait décidément trop anarchiste, trop libertaire...
Je ne suis même pas sûr que Moïse ait entendu la voix de Dieu au mont Sinaï, c'est dire !
D'abord, la première chose c'est que vous ne répondez pas aux commentaires ; c'est peut-être un détail mais pour moi c'est important.
Vous passez votre temps à expliquer La Révélation d'Arès à vos contradicteurs en long, en large et en travers, et ce jusqu'à la nausée mais la façon dont vous répondez manque vraiment de hauteur, vous n'êtes pas Mikal vous n'êtes que Michel Potay. Vous vous contentez d'être contre, vous vous limitez à un antagonisme et à un esprit de rivalité si visible... Vous n'avez pas su mettre la religion en perspective historique.
Vous prenez deux mots : politique et religion, et vous leur donnez un sens péjoratif qu'ils n'ont pas au départ dans le langage de tous les jours et dans la langue française. Plutôt que de dire "religion" vous devriez dire, préciser, clergé ou "pouvoir religieux", car religion vous en êtes une, même si vous êtes une religion sans clergé, sans hiérarchie etc.
Par contre, vous n'êtes pas une secte. Si vous étiez une secte, vous auriez plus d'adeptes !
Je ne défends pas la religion, pas du tout, mais aujourd'hui la religion d'aujourd'hui ce n'est pas le christianisme c'est la religiondu progrès... Le progressisme.... qui nous a amené au mariage gay, aux PMA, GMA, mères porteuses, invasion migratoire, politiquement correct qui tourne à la folie...
Durant les soixante dernières années, le "progrès" et les "lumières" ont été mesurés en termes d’augmentation de la licence sexuelle, jusqu’à aujourd’hui. Nous nous prosternons devant les bouffonneries obscènes des manifestants gays et dénudés des "Gay Pride".
C’est ce qu’on appelle le "progrès".
Je vous cite : Le mouvement des Pèlerins d'Arès est en effet un mouvement libérateur qui affranchit le croyant de la religion, quelle qu'elle soit, qui affranchit notamment le chrétien de sa foi dans une dogmatique de la trinité et de la rédemption par la croix ou par la grâce et qui le renvoie au très simple Sermon sur la Montagne, au seul fait salvateur qu'est la pénitence personnelle fondée sur l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés, que La Révélation d'Arès appelle pénitence."
Mais, que voulez vous, d'abord je ne suis pas d'origine chrétienne, donc la trinité et la rédemption par la croix et tout le tralala je m'en balance. Je suis d'origine juive ou plus exactement, je l'ai appris récemment, je suis d'origine marrane. Mes ancêtres étaient des juifs portugais convertis de force au catholicisme et pratiquant en secret le culte judaïque. C'est peut-être pour cela que dans notre famille nous sommes tellement ouverts.
Yvan B. d'Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère Yvan, pour votre commentaire.
J'ai reçu le précédent, que vous remplacez par celui-ci, que j'affiche, mais que je n'ai pas trouvé méchante sa première version. Dire sa pensée profonde n'est pas être méchant. Vous la dites avec sincérité et sans grossièreté et cela vous honore.
Par contre, vous me dites certaines choses que je ne trouve pas méchantes, mais curieuses ; par exemple, vous me dites que je ne "réponds pas aux commentaires".
Voulez-vous dire que je n'affiche pas tous les commentaires que je reçois ? C'est vrai. D'une façon générale j'affiche le tiers de ceux que je reçois. Et pourtant, à bientôt 89 ans, je ne cesse de travailler, mais j'ai un travail énorme. Par exemple, je suis actuellement en voyage, j'ai peu de temps pour m'occuper de mon blog, et il y a un grand nombre de commentaires que je n'affiche pas, faute de le pouvoir. Je glane un peu au hasard dans ma boîte de commentaires.
Ou voulez-vous dire que je ne réponds pas aux commentaires que j'affiche ? Pour ceux-là j'ai au contraire l'impression — et je me le reproche quelquefois — d'y répondre trop longuement, de ne pas les laisser dire ce qu'ils veulent dire sans y répliquer.
Je ne conteste pas pour contester ; je ne suis ni polémiste ni argumentateur par nature. Je réponds selon ma conscience prophétique, c'est tout. J'ai accepté une mission du Père, je m'efforce de remplir cette mission. J'admets que mes réponses ne sont pas toujours celles qu'attendent les lecteurs de ce blog, mais ce blog n'est pas un forum, pas un lieu de discussion, ce blog a pour but de faire connaître l'enseignement prophétique de Michel Potay, même si, comme vous le dites, il n'est pas à la hauteur de Mikal. Le problème n'est pas dans les trente-neuf ou quarante manifestations de Jésus en 1974 et du Créateur en 1977. À cela vous pouvez croire ! Mais croire cela ne résout pas toutes les difficultés que leur Message, que j'ai intitulé La Révélation d'Arès, soulève. Là est le propblème.
Vous touchez là à un point qui me tracasse beaucoup moi-même depuis quarante-quatre ans : Pourquoi le Père est-il venu à Arès en 1974 par son Messager Jésus et en 1977 par sa propre Présence parler au bonhomme que je suis, qui n'est pas à la hauteur de la mission prophétique attendue ? J'approuve ce que vous dites, mon frère Yvan. Mais que puis-je faire pour être un autre que ce que je suis ?

15fev18 193C51
Passer de la vie à la Vie ?
Passons de la médiocrité à l'intégrité et la vertu ( titre d'un article dans "Le Pèlerin d'Arès 1990") !
Rémy G. de l’Avignonnais

Réponse :
Je suis en voyage et le voyage a de bon que, de temps en temps, je trouve dix minutes pour réfléchir, parfois même pour rêver, pour laisser mon esprit vagabonder et ces jours derniers ce vagabondage de l'esprit m'a ramené au mot vertu. J'étais là à regarder le ciel, au reste pas très beau, gris, mais le gris rend la pensée sérieuse, tandis que le bleu la porte à danser, et dans ma cervelle de vieux, dont la mémoire hésite, je cherchais qui avait écrit que le problème n'était pas l'absence de vertu, mais la vertu elle-même.
Je n'ai pas retrouvé l'auteur de cette pensée, mais celle-ci me paraît assez sage. Qu'est-ce que la vertu, en effet ? La Révélation d'Arès emploie le mot, mais ne l'explique pas. Elle compte sur moi, le misérable témoin de cette sublime Parole, celui qu'elle appelle prophète, pour l'expliquer. J'ai écrit, comme vous le mentionnez, un article "Vertu" dans "Le Pèlerin d'Arès 1990", mais comme je suis en voyage et que je n'emporte pas avec moi ma bibliothèque, je ne peux pas relire cet article. Mais il a été écrit ! Alors, je pense que cet écrit donne une bonne idée du sens, de la portée, de la valeur du mot.
N'importe qui peut, s'il ne le possède pas déjà, se procurer le livre chez Adira (http://www.adira.net). Tout dans la pénitence est épopée, c.-à-d. aventure de dépassement de soi, c.-à-d. problématique, parce qu'aimer, pardonner, faire la paix, penser avec intelligence du cœur libre de préjugés est toujours problématique. En tout cas, ça l'est pour moi. Je suis un médiocre, un mauvais bougre, qui n'arrête pas de vouloir passer "à l'intégrité et à la vertu" et je dois sans cesse me reprendre : "Ce type qui me parle là, a une sale gueule, une tête de faux-jeton... Mais que dis-je ? Si j'aime cet homme et je dois l'aimer, je dois me rendre libre de tous préjugés à son égard. Sa sale gueule cache vraisemblablement un cœur d'or... Ouais, mais si je me trompe ? Il va me pigeonner... Ah mais, tu es méchant, homme Michel ! Rien ne te prouve que sa sale gueule cache un roublard... Au reste, a-t-il vraiment une sale gueule ? La nature ne l'a-t-elle pas simplement mal loti ? Regarde bien ! Le fond de son œil ne brille-t-il pas d'honnêté ?.. Ouais, si on veut ; c'est pas sûr... Ah, que c'est dur ! Le sale type n'est-ce pas toi, homme Michel ? De toute façon, même s'il te roule, te floue, t'empaume, ne dois-tu pas lui pardonner en fin de compte ? Alors, autant l'aimer tout de suite ! Etc., etc., etc."
Ainsi je chante la vertu par contrainte, parce que Dieu m'y contraint. Est-ce alors de la vertu ? N'est-pas simplement de l'obéissance ? Mais pourquoi obéir ? Tant et tant d'hommes n'obéissent pas à Dieu et se portent apparemment comme des charmes ! Non, ils sont esclaves sans le savoir, esclaves de leur désobéissance à Dieu. Oh, là, là...
Et voilà comment j'avance. Rien de glorieux, n'est-ce pas ? Voilà ce qui fait de moi votre frère, rien de plus. Nous sommes frères et c'est formidable.

15fev18 193C52
Je pense que nombreux sont ceux qui sont dans la survie.
Dans ces conditions il leur faudrait déjà passer à la vie avant de pouvoir envisager la Vie : l'amour et donc la pénitence commencent en soi .
Laurent T.

Réponse :
Tout en restant prudent sur le sens que vous donnez à survie, je ne crois pas, au sens que je donne pour ma part à ce mot, que soient "nombreux ceux dans la survie". Mais si vous donnez à survie le sens de vivre à la rigueur, se maintenir en vie dans un monde invivable, alors, oui, je crois qu'il y a beaucoup de monde qui vit sans enthousiasme par et pour le seul instinct de vie, simplement pour éviter de trop souffrir et ne pas mourir en somme.
Dans ce cas, oui, je crois qu'il serait souhaitable que ces résignés déjà reviennent à une vie moins soumise aux chefs, à la loi des rats, aux empêcheurs de vivre heureux et conscits (Rév d'Arès xxii/14), empêcheurs de toutes sortes, pour trouver la force initiale, existentielle, de se tracer un destin qui ne soit pas le déterminisme auquel les voue le système, bref, de "passer à la vie" au sens que vous semblez donner à ce mot, disons, à une vie matériellement et moralement enviable, qui serait selon vous le base de la force spirituelle nécessaire pour retrouver la Vie.
Mais certains qui vivent dans ce que vous appelez, je suppose, survie, c.-à-d. rien de plus qu'en se gardant de trop souffrir et de mourir, peuvent passer directement à la pénitence qui est le sentier rocailleux de la Vie. Il y en a parmi nous. Certaines n'ont pas besoin du pont d'une vie acceptable pour passer de la misère à l'espérance le plus belle, l'espérance de la Vie.

15fev18 193C53
Oui, il y a la vie et la Vie !
Il y a la vie normale, banale, éphémère ; la vie avec ses normes, ses comportements codifiés, ses traditions…
L’existence de l’animal pensant ou la vie se réduit à jouir et à posséder (Rév d'Arès veillée 26).
C’est jeune homme que j’ai commencé à avoir faim d’une autre Vie…
Quand je vous ai vu et entendu témoigner à Lorient j’ai senti de suite que vous aviez rencontré Dieu, la Vie.
Quel Feu émanait de votre présence ! Alors vous avez réveillé cette Source enfouie en moi qui sommeillait…
Vous écriviez dans la pommeraie ("Le Pèlerin d’Ares" 1989) : "Avant d’être Tout est crise. Au commencement (Genèse 1/1) est la crise. Dans la suite de transcendements qu’est la Création, toute chose, toute vie passe par la crise, n’est créé qu’adossée à sa crise comme à un siamois. Tout de l’Univers a l’âme."
Alors je comprends que seulement l’homme en crise, conscient de sa misère spirituelle, de la maladie du péché qui le détruit peut chercher la Vie.
Mais l’homme qui se prétend bien portant, inconscient de la maladie du péché qui le ronge ne cherchera pas à retrouver la Vie. Il restera dans la vallée grasse (Rév d'Arès 26/4) sourd à la Parole du prophète : Ne vous amassez pas de trésors sur la terre ou les mites et les vers font tout disparaitre, ou les voleurs percent les murs et dérobent. Mais amassez-vous des trésors dans le Ciel (Matthieu 6/19).
Nous sommes donc, nous les pénitents, des misérables de ce monde cherchant le Sublime, l’éternité, le retour de la vie humaine à sa divinisation ("La pommeraie", Le Pèlerin d’Ares 1989) par notre pénitence.
Les pénitents en créant leur âme, reviendront à la plénitude de la Vie.
Je le déclare : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut (Psaume 82/6)
Patrick G. du Québec, Canada

Réponse :
Très beau commentaire, mon frère Patrick, merci pour lui.
Vous rappelez ici ce que l'article "La Pommeraie" dans "Le Pèlerin d'Arès 1989" disait à propos de la crise. Oui, "avant d’être Tout est crise" ! Trop souvent en ce monde moderne les hommes s'affolent quand il y a crise et préfèrent étouffer au plus vite ce signal embarrassant et s'en détournent, ne voyant pas qu'il est au contraire un Appel au Salut. La crise, le bonne, providentielle, propice crise, nous ouvre les yeux sur ce que nous sommes, des êtres fragiles, peureux, lâches, qu'effraie l'obscurité au fond du couloir du Salut et qui préfèrent ne pas le prendre. C'est bien une des raisons pour lesquelles le monde refuse d'écouter nos missionnaires. Nous-mêmes pénitents n'acceptons les problèmes que soulève la crise qu'avec défiance, retenue, dans cette génération nous n'allons pas jusqu'où il faut aller. Mais quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). C'était déjà le cas au temps de Jésus et nous nous apercevons que si la technologie a énormément progressé depuis cette époque, rien de véritablement fondamental pour l'ascension vers la Vie n'a été accompli depuis, l'homme en est toujours au même point.
Résultat : le mal-être grandit dans le monde, mal-être d'autant plus grand que notre confort est plus grand. Ce mal-être a été à l'origine de folies meurtrières comme la folie de Daech mais ceux qui ont combattu et vaincu Daech ne sont pas moins fous, peut-être même sont-ils les plus fous parce qu'ils sont technologiquement les plus forts. Daech a été féroce, cruel, mais même si nos lois, elles, ne coupent pas la tête, ne voyons-nous pas que non seulement elles empêchent la Vie de revenir mais elles nous en éloignent plus encore ?
Courage, remontons la pente, reprenons l'ascension vers les Hauteurs. Là-haut est la Vie !

15fev18 193C54
J’aime lire : "La conscience est la matrice de l'âme". La conscience, c’est-à-dire la vertu, le courage, la vigilance, l’engagement, la mesure, la douceur, la patience, bref en un mot la pénitence.
Oui, la pénitence est la matrice de l’âme (Rév d'Arès 17/3). La pénitence nous conduit vers la Vie, les magnificences infinies (4/6).
Suite à votre entrée, pendant ma prière, je me relie à la Vie lorsque je rencontre des attributs du Père de l’Univers : Ma Main, Mon Bras, Mon Œil sont la Main, le Bras et l’Œil de la Vie. Bien que mon faible lumignon [Rév d'Arès 32/5] éprouve certaines difficultés, cela donne à ma prière un reflet nouveau que je trouve porteur de sens, porteur de Vie. Car finalement, c’est la Vie qui, par La Révélation d’Arès, appelle une fois de plus l’homme à choisir librement de revenir vers Elle (7/5) pour la peine d’une pénitence qui est plus légère que le joug du riche et du puissant (28/25).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Vous avez raison de dire que "la pénitence est la matrice de l’âme (Rév d'Arès 17/3)," mais si je dis que "la conscience est la matrice de l'âme", c'est par souci de marier des choses de mêmes nature, parce que conscience, matrice et âme sont substances, éléments, quintessence (comme Cicéron faisait de la quintessence la matière de l'âme), tandis que pénitence est action, outil, marche sur le sentier, œuvre, poursuite. Mais vous vous heurtez comme moi au mur de l'insuffisance du langage. On voudrait des mots qui n'existent plus pour exprimer des choses qui n'existent plus et auxquelles le Père nous demande de redonner Vie. La conscience est le son, l'air qui vibre musicalement, tandis que la pénitence est le souffle dans la trompette, et les deux sont nécessaires pour lancer dans l'air du monde la sonnerie du réveil de la Vie.
C'est la conscience qui donne l'anxiété, laquelle est appelée par certains dépression, maladie, alors que je vois dans l'anxiété l'inverse : le messager intérieur — la prise de conscience — l'émissaire bienveillant et salutaire de la Parole qui gît comme un aigle blessé (Rév d'Arès 28/6) dans l'image et ressemblance du Très Haut au fond de l'être humain et qui s'y réveille. Une autre vie est possible, c'est la Vie !

15fev18 193C55 
J'aime beaucoup l'image du corps comme étant le vaisseau de l'âme (votre réponse au commentaire 193C41). Un solide vaisseau qui peut s’élever vers les Hauteurs lorsque le cœur du marin fait Un avec les hublots ou le bois du vaisseau, que le cœur rayonnant offre une nouvelle liberté à tout ce que nous sommes.
Parfois vous semblez vous demander pourquoi nous passons par la chair. Nous sommes loin de comprendre toute la logique de la Création, toute la beauté de cette vie sur terre ou de la matière transfigurée. Je ne suis pas sûre que le but de la transfiguration soit seulement d'être proche des anges, seulement lumière, l'aspect matière semble avoir son importance même si la lourdeur que nous connaissons est probablement passagère.
Et il est difficile de savoir sous quelle forme se trouve le Bon (Jésus) ailleurs, il donne l'impression de ne pouvoir rester plus longtemps sur terre par ce que celle-ci n'est pas suffisamment accueillante ou transformée, pour l'instant...
Jusqu'à... Ma Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8)
Ce potentiel de Vie peut nous paraitre démesuré. Cette création ressemble peut-être lointainement à la fabrication du pain, la lourde farine (la matière) a été posée en premier, avant l'incorporation de l'eau (ici l’Être en Éden). Mais les éléments lourds comme légers, ceux qui permettent le mélange, la levée (la recherche de changement ou le partage), ou la cuisson, sont tous nécessaires et devraient être transformés ensemble pour donner naissance à une création ronde et nouvelle avec un sublime parfum. Enfin ça ne devrait plus ressembler à un soufflé aux fruits, ça devrait et avoit un résultat très diffèrent des éléments de base qui ne pourront probablement plus être dissociés étant tout autre chose. Un pain soufflé qui s'élève comme un ballon et rayonne comme un soleil... Ces quelques mots pour rappeler que nous sommes encore dans l'inachevé et nous pourrions être très étonnés.
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire.
Oui, "nous sommes encore dans l'inachevé" et cette pensée nous porte à nous interroger plus directement sur la vie très compliquée que l'homme a fabriquée idéologiquement, religieusement, philosophiquemnt, adminis­trativement, politiquement, moralement, légalement, etc., tellement compliquée qu'elle nous empêche d'y voir clair au point que, tout en sachant que nous sommes bien dans l'inachevé, il nous est impossible de voir ce qui est en fait inachevé. C'est probablement tout. Nous savons seulement de façon sûre ceci : Le citoyen ou le croyant est d'abord et avant tout soumis, prisonnier des rapports de forces qui l'enserrent comme un filet. Nous sommes tous pour l'heure des esclaves. Des esclaves d'un autre type que l'esclave antique mais esclaves sans nul doute. C'est de cela que La Révélation d'Arès veut nous libérer. Le Mal despote fait des règles, des lois, des cultures, des habitudes de vie, des obligations administratives innombrables l'expression et le démultiplivateur de sa force. Pour l'heure nous ne pouvons pas nous en libérer ; tout nous contraint sur la terre, et si, comme je l'espère, vous vous êtes déjà mise à la mission de rue, vous vous en êtes rendu compte : les gens qui nous ignorent sont en fait les esclaves d'un système qui les enchaîne à ce refus, qui n'est même plus réfléchi, qui est refus parce que dès que quelque chose (par exemple un missionnaire) ne fonctionne plus comme le système l'a prévu, le monde ne le voit même plus.
C'est sans doute ce qui a fait des partisans de Daech des enragés, parce que ces gens-là n'ont pas surgi d'un seul coup du jour au lendemain, ils existaient évidemment déjà, mais tant qu'ils furent pacifiques et qu'ils s'exprimaient en respectant les convenances sociales ils étaient ignorés, voire considérés comme nuls et risibles, et le monde a seulement commencé à les voir quand ils ont pris les armes et ont commencé à couper des têtes humaines devant des caméras pour que tout le monde les remarque. Comment les terroristes qui ont commis l'atroce attentat de "Charli-Hebdo" avaient-ils été écoutés s'ils avaient auparavant été des prédicateurs dans la rue ? Ils n'avaient évidemment pas été écoutés. Il n'est évidemment pas question pour nous, qui prêchons l'amour, de devenir violents, mais c'est un problème que nous ne pouvons pas ignorer.
Voilà pourquoi, ma sœur Rachel Flora, je serais si heureux qie vous apportiez votre contribution à notre mission de Lyon qui est en train de se réorganiser.
Je me souviens d'une conversation que j'eus, il y a quelques années, avec un socialiste militant, qui me dit en substance ceci : "Mais arrêtez votre propagande de rue ! Ça ne sert à rien. Vous n'obtiendrez jamais rien par ce moyen, parce que le citoyen râle mais obéit comme un somnanbule, c'est automatique, il obéit pour faire comme tout le monde, comme un robot, il obéit comme il mange et comme il dort ; il ne peut pas s'en empêcher. Vous ne convaincrez jamais un nombre suffisant de citoyens à vous suivre par la mission de rue. Vous ne ferez jamais mieux que Detlev Gunzel, le cannibale qui a recruté une victime consentante sur l'Internet." À quoi je répondis: "En citant Detlev Gunzel vous à notgre propos vous égarez, mais pour le reste nous pensons comme vous. Nous ne sommes pas assez bêtes pour croire que la mission de rue suffira. Nous avons conscience qu'il nous faut d'autres moyens pour trouver les épis mûrs. Nous voudrions accéder aux réseaux médiatiques, mais pour le moment nos adversaires, qui se tiennent le même raisonnement, nous en empêchent évidemment. Alors, pour l'heure, nous avons la rue. C'est déjà ça. Mais un jour, un grand et conséquent petit reste donnera à La Révélation d'Arès son consentement."
Tout cela pour montrer que l'inachevé est là devant notre porte ; il occupe tout, il est partout, l'accomplissement inachevé de la Parole. Justement, nous sommes là pour mettre fin à son existence d'inachevé. Je suis heureux que vous ayez conscience de sa vie d'inachevé afin de vous lier étroitement à nous, vos frères et sœurs, pour remettre en marche l'achevé et commencer l'ascension vers la Vie.
Je prie avec vous, Rachel-Flora, je vous embrasse.

17fev18 193C56 
Bien aimé frère Michel dans lAmour de la Vie,
Merci pour cette belle entrée qui transcende notre vie et nous apporte la Vie.
Cette entrée Fond-amentale m'inspire plusieurs réflexions.
Nos âmes sont les liens entre cette vie terrestre matérielle et la Vie spirituelle transcendante que nous percevons par intermittence et à laquelle nous nous efforçons de nous relier et d'y relier nos frères humains du moins ceux qui ont encore une oreille ouverte à nos propos.
Ceux dont le cerveau n'est pas trop envahi par le bruit et peuvent encore entendre la musique du Vrai : Le vrai qui est un jardin dans la tête.
La plupart du temps, l'homme ne se conçoit qu'à travers son corps animal, il ne voit plus la Vie qui l'anime, réduit par une conception trop matérialiste de la vie. Du coup la plupart de ses activités sur terre tourne autour du bien-être de son corps qui n'est que son vaisseau temporaire et il en oublie l'essentiel, son âme, et se coupe de la Vie.  Le chapitre vii des Théophanies exprime bien cela à propos de la chute d'Adame, par le désir  et le bruit : Un désir de noce entre dans la cuisse... Le bruit entre dans la tête d'Adame comme le sable, le bruit vient dans l'homme [Rév d'Arès vii/7-8].
Le mal ou péché nous coupe de la Vie, parce que le mal s'attache au vaisseau et non à l'âme qui l'habite. Il ramène l'homme à ras de terre. J'aime beaucoup votre réponse à Baltazar au commentaire 193C41 :
"Personnellement, je ne sais pas vraiment pourquoi sur la ligne infinie de la Vie le Père nous fait passer, nous humains, par l'épisode de la chair, encore que l'apparition de Jésus en chair et en os devant moi en 1974 m'eût permis une hypothèse acceptable : Jésus fut face à moi trente-neuf ou quarante fois dans une chair transfigurée, immortelle, encore que probablement temporaire puisque rien ne me permet d'affirmer qu'il vit ainsi charnellement dans l'espace infini de la Vie, et j'en déduis sans preuve mais avec potentialité que la chair est une sorte de vaisseau de l'âme, un vaisseau qui, hors du péché, vit par éclats et occultations ou apparitions et éclipses. Comment nos piètres cervelles de pécheurs peuvent-elles comprendre ça ?"
Cette conception de la Vie nous fait relativiser la mort du corps de chair qui n'est finalement que notre vaisseau  temporaire que nous utilisons pour vivre sur terre. Mais qui dans l'au-delà ne semble pas être utilisé comme vous le supposez à propos de Jésus. Nous nous dématérialisons en quelque sorte pour poursuivre notre voyage.
Voir la vie ainsi devrait nous rendre plus conscient de tout faire pour créer notre âme.
Quand on observe les activités humaines aujourd'hui, basées sur la consommation de biens et de plaisirs qui sont uniquement dédiées au corps, à le nourrir, le vêtir, à rechercher le plaisir des sens ou de l'intellect et non à rechercher le vrai trésor qui est l'âme, ce pont qui nous relie au Créateur, à la Vie. C'est pourquoi Jésus disait dans le Sermon sur la Montagne quelque chose comme : Pourquoi vous soucier autant de la nourriture et du vêtement, la Vie n'est-elle pas plus que cela ? Cela, ce sont les païens qui le recherchent. Le Père ne nourrit-Il pas les oiseaux, n'habille-t-Il pas le lys magnifiquement qui n'est qu'une simple herbe des champs ? Chercher donc le Royaume ou la Vie et le reste vous sera donné par surcroit.
L'homme se soucie tellement de l'aspect matériel qu'il en oublie l'essentiel, la Vie.
Votre entrée nous fait encore plus prendre conscience de cette vérité de Fond et pour cela  est un adjuvant de notre pénitence, car nous  donne une motivation plus grande encore à devenir des pénitents, des Vivants. Et la motivation est un stimulant de notre volonté pour renouveler chaque jour les efforts nécessaires à notre pénitence.
Denis K. (Bretagne Sud)

Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce commentaire.
Vous avez raison d'insister sur cette vérité pour nous fondamentale : "Nos âmes sont les liens entre cette vie terrestre matérielle et la Vie spirituelle transcendante," car sur ces liens ou ces ponts nous passerons tous, au jour où nos cœurs cesseront de battre, dans les jours où nos abandonnerons nos restes inertes à des mains de vivants charnels (provisoires eux aussi) pour qu'ils les déposent dans un cercueil qu'ils enverront à la terre ou au feu.
La question : "Qu'allons-nous devenir ? Que va-t-il se passer quand nous serons morts ?" est de celles que nul humain ne peut ignorer. Les animaus, les plantes de la terre et les lumières du Ciel ne se posent pas cette question qui semble bien être la seule prérogative de l'humain, parce que seul l'humain peut se projeter en avant, dans le futur. Seul l'homme connaît,au fond, l'angoisse de commencer, car cette vie terrestre, au point où le cœur s'arrête, naît et entre dans la Vie comme le bébé entre dans l'air et pousse son premier cri. Ainsi la Vie est-elle inséparable de la ligne d'éternité qui n'a jamais eu de commencement et qui n'aura jamais de fin. Ainsi le commencement de ce que nous appelons l'au-delà n'est-il que la continuation d'une Vie infinie, commencée bien avant nous. Ainsi sommes-nous en même temps provenance, perpétuation, commencement, éternisation.
La métaphysique d'Aristote commence par ces mots : "Tous les hommes désirent savoir." Mais de quel savoir s'agit-il ? Du savoir tout court, savoir de la vie, savoir de la Vie... Nous sommes donc, nous hommes dans une enfance perpétuelle, puisque l'enfance est par excellence l'âge où l'humain cherche à savoir : "Dis papa... Dis maman... qu'est-ce que ceci ? Qu'est-ce que cela?" Qu'est- notre pénitence ? Certes le moyen d'échapper au butoir du péché et de revenir sur les rails de la Vie, mais aussi simultanément le moyen de savoir au sens absolu, parce qu'en retrouvant la Vérité nous retrouvons nécessairement la connaissance "Fond-amentale" comme vous dites. Il ne s'agit pas d'une connaissance qui serait la maîtrise d'un sujet dans un certain domaine, mais de quelque chose d'infiniment plus vaste, qui embrasse le Tout. Car je ne crois évidemment pas qu'en quittant ce monde je vais m'allonger sur des coussins verts et me voir servir des friandises délicieuses par des houris aux grands yeux, comme on lit dans le Coran, mais je crois que je vais être projeté dans le Tout, dans la Vie au sens le plus sublime et absolu.

23fev18 193C57
Frère Michel, en référence au commentaire que vous avez fait à Alain M. (193C49) et qui me cite à propos de Zoroastre j'aimerais rendre honneur à Cyril qui a joué une part prépondérante dans ce travail sur Zoroastre. Je suis arrivé après qu'il ait fait des recherches assez poussées sur ce personnage. Cyril a également participé à la correction de nombreux essais du livret que j'ai écrit. Son épouse a traduit tout ce texte en anglais et Cyril a contacté une vingtaine de théâtres à New York pour essayer de le faire jouer après que ce spectacle intitulé "Zarathoustra" ait été joué deux fois au Congo, a cappella, et sous sa houlette.
Et de rappeler aussi que notre frère Daniel C s'est investi lui aussi pleinement sur ce projet et a fait, il y a quelques années, plusieurs titres de musique, mais ce projet hélas est pour l'instant dans un tiroir faute de moyens financiers. Je garde espoir qu'il prenne vie un jour sur scène et que vous puissiez le voir avant de rejoindre la Vie.
Tobie de M. de Genève (Suisse)

Réponse :
Un grand merci, mon frère Tobie pour cette précision. J'avais oublié, et j'en ai honte, que votre frère Cyril avait participé aux recherches préalables sur Zarathoustra et qu'il avait contribué à la mise au point du texte. Il a même donné ce spectacle en Congo, ce que j'ignorais.
Voilà une correction faite. Que Cyril, qui doit me lire depuis les États Unis, me pardonne de l'avoir oublié !

23fev18 193C58
Tu [Toi, Dieu, le Père] as dit : C'est Mon Doigt qui ouvre le Livre [Rév d'Arès xxxvi/7]. Donc c'est Ton Œil qui regarde. En  comprenant cela, je relie l'infime au Tout, la particulier à l'Universel, je me rapproche de Toi, je ne me sépare plus de Ta Présence, je retrouve mon unité et l'Unité de la Création.
Avec mes frères et sœurs, libre absolument, je peux commencer à créer avec Toi le monde que tu appelles de Tes Vœux depuis toujours.
Philippe C. de Toulouse

Réponse :
Merci, mon frère hilippe, pour ce très beau commentaire qui m'a bien été transmis par frère Rémy et sœur Marie-Odile de Toulouse.

23fev18 193C59 
Bonjour frère Michel,
"Vie versus vie", oui, mais comment cela peut-il se traduire dans la mission ?
Plus exactement, comment puis-je arriver à faire passer la Vie de ma propre vie d’apôtre, d’homme de foi, moi dont le bruit continu à lécher le gosier (Rév d’Arès vii/11), la faire passer dans ma mission ?
En trouvant la Vie pourrait-on répondre, certes, mais en supposant que je La trouve, comment la faire entendre à la personne à qui je m’adresse dans la rue ? Et ce tout en respectant la contrainte que celui qui demande l’Eau du Père ne le doive qu’à lui-même, surtout pas à ma séduction qui ne doit pas exister, ni à ma bonté qui, elle, doit exister (Rév d'Arès 20/2). Concrètement, comment faire ?
Pour tenter d’y répondre, je jette un regard en arrière sur les différentes pratiques missionnaires que j’ai pu avoir.
Il n’y a pas si longtemps j’étudiais des sujets attenants à la Parole redonnée à Arès et qui pouvaient répondre à des préoccupations des personnes rencontrés. Je ne me trompais pas trop dans mes choix et mes propos. Plusieurs d’entre eux me rejoignaient au local, mais ne revenaient plus par la suite. Je finis par me rendre compte que je les intéressais intellectuellement ou émotionnellement, mais que leurs âmes n’avaient pas vraiment vibrées, dans le meilleur des cas pas suffisamment pour revenir.
Puis en réponse au commentaire 179C68 du 12 décembre 2016 de notre frère Patrick B., vous parlez de revenir en mission aux fondamentaux, aux élémentaux, avec carrément un mode d’emploi à la clef. Je changeais radicalement (et pas sans douleur) ma mission et j’appliquais d’une manière rigoureuse vos recommandations. Je me sentis libre, et par voie de conséquence, je rendis libre le quidam d’aller ou de ne pas aller vers la Parole du Créateur que je lui présentais. Suivre vos recommandations est un acte de liberté qui procure la liberté.
Mais aucune personne ne me rejoignait au local. À force de me demander pourquoi, je finis par mettre le doigt sur une insuffisance, il manquait dans ma mission un élément fondamental, la transcendance.
Comment pouvoir faire naître concrètement dans ma mission la transcendance ?
Mes réflexions m’ont mené à ceci : Dans la mission nous sommes inaudibles parce que les gens ne nous comprennent pas. Les comprenons-nous nous-mêmes ? Aux mêmes mots, nous avons des contenus différents. Pour eux le spirituel est attenant à des pratiques qui leur semblent s’éloigner de la pensée matérialiste et du rythme métro-boulot-dodo dont ils sont assujettis, comme par exemple le yoga, le bien être, la bouffe bio, les bons mots… qui leur donnent une sensation d’élévation. Dès qu’ils entendent le mot "Dieu", c’est pour eux inévitablement de la religion qui n’élève pas, c’est ancré et le contester ne change rien à ce conditionnement. À cela notre pénitence et notre amour de l’humanité s’exprimant par la mission ne sont pas entendus. Au mieux, nous sommes perçus comme des personnes sympathiques et courageuses, parfois comme des extra terrestres. Pas de transcendance pour contrebalancer cela.
C’est en posant correctement les données d’un problème qu’on peut trouver sa solution. Tout problème génère sa propre solution.
Concrètement, si je continue à entretenir le quidam à partir de ce que je veux lui offrir (la connaissance et l’intérêt de La Révélation d’Arès) d’une manière similaire à ce que je faisais jusqu’alors, je resterai inaudible. Si j’entretiens le quidam à partir de ce que lui pourrait m’offrir, il me serait à moi audible. En le comprenant, en partageant avec lui ce qu’il a à offrir, je pourrais peut être alors lui être audible. Bref, parler de dessous l’œil et non pas de dessus l’œil (Rév d’Arès xix/7). Votre annotation de ce verset dans l’édition de la bilingue précise : "...parle par amour (de dessous l’œil, au plan du cœur et de l’âme) selon sa foi et sa conscience, et non suivant la raison froide et les impulsions de l’orgueil et de l’ambition (au-dessus de l’œil)".
Vous nous avez souvent répété que dans la mission il faut beaucoup écouter. Toujours dans l’édition de la bilingue, au verset xix/19 : (De) ta lèvre (re)tire la croûte ! Lave ta langue ! Tu as Ma Parole, vous écrivez dans votre annotation "rendre à l’homme ses vraies vocation et créativité qui sont spirituelles, rebâtir le monde sur l’amour et sur une juste évaluation de l’homme, de sa vraie nature, de ses possibilités, de ses besoins et aspirations, de son génie, de sa divinité." Pourquoi ne pas faire cela dès aujourd’hui concrètement dans ma mission en écoutant les besoins, les aspirations, etc. du missionné.
Alors laissant de côté ma raison froide, donnant la parole à mon cœur et à mon âme, voici comment je procède depuis un peu.
J’arrête le quidam et je lui dis : "Excusez-moi de vous importuner, j’ai une démarche un peu particulière. C’est peut être parce que j’avance en âge, quelque chose me frappe de plus en plus. Nous sommes des centaines de personnes à marcher sur ce même trottoir, nous nous côtoyons et nous sommes dans une totale méconnaissance de qui est l’autre. Aussi je me suis dit, autant aborder les gens que je ne connais pas pour les connaître, en partageant une question fondamentale avec eux : Qu’est-ce qui est essentiel pour vous dans la vie ?"
Tous ceux qui ont acceptés ma démarche ont eu immédiatement le sourire et ont tout de suite répondu à la question, comme si je répondais à une urgence. Je n’ai malheureusement pas noté toutes les réponses, mais il m’a été dit entre autre : "La sérénité... Mes amis, ma famille (22 ans)... L’amour entre les humains... La paix en moi et autour de moi... Les relations où je suis bien, où je peux m’épanouir en tant qu’être..." Personne ne m’a parlé d’argent, de confort matériel, de carrière, de vacances…
Il est vrai que je sélectionne mes interlocuteurs, mais je suis frappé de l’immédiateté et de l’aisance qu’on eu toutes ces personnes de parler de ces sujets là, aussi profondément et qui sont si proches du kérygme. Il y a un véritable besoin de parler, d’exprimer ce qui leurs est essentiel en tant qu’être humain et qu’ils n’arrivent pas forcément à vivre. Je me souviens, peut être sur le blog ou dans un courrier, vous disiez que les hommes ont plus besoin de compassion que de donneurs de leçons. Je les écoute très attentivement et c’est épuisant physiquement. Je reformule ou suggère des mots en total empathie (sentir l’autre à sa manière sans être lui) qui leur permettent de développer plus précisément leurs vécus et leurs aspirations. Au cours de la conversation, leurs visages changent, j’ai ressenti chez chacun d’eux un apaisement.
Une fois qu’ils ont plus rien à ajouter (et seulement à ce moment là), j’offre ce qui m’est essentiel dans ces termes : "Ce qui m’est essentiel depuis mon enfance, c’est ce que ma foi que j’ai depuis une trentaine d’année me permet de vivre : Que toutes souffrances cessent !" Je vois sur le visage de mes interlocuteurs un regard intérieur. Ça leurs parle ; ce n’est pas étonnant, la souffrance et la peur sont maîtresses en ce monde (Rév d’Arès 22/11). Nous échangeons tout en tenant compte de ce qu’ils m’ont dit précédemment. Puis je poursuis : "J’ai une autre chose qui m’est essentiel et qui est concomitant au premier, c’est que tout homme retrouve sa propre divinité. Mais vous me direz que pour la voir chez l’autre, il faut d’abord la trouver chez soi." Nous continuons d’échanger. Au regard de la qualité de nos propos et des expressions de leurs yeux et visages, je vois qu’il y a une résonnance en eux. L’un d’eux m’a dit : "Je suis catholique et vous réveillez la foi en moi qui mourrait, merci." Mais je ne m’arrête pas là. Je pousse le bouchon encore plus loin : "Voyez-vous, j’ai beau avoir ces essentiels là, j’ai beau être animé par ma foi qui m’est chevillée au corps et qui me permet d’œuvrer pour la réalisation de ce qui m’est essentiel, je bute quand même sur des aspects pratiques. Aimez son prochain comme soi-même, comment fait-on au quotidien, là où personne ne vous persécute ? Comment pardonner, et c’est quoi le pardon ? Comment faire la paix autour de soi, même si on pense l’avoir en soi ?" En invitant mes interlocuteurs à partager ces questions là, j’éveille ce que ça peut leur inspirer, ces questions deviendront-elles les leurs ? Je passe sur le contenu de ces longs échanges de haut niveau, ça serait beaucoup trop long. L’un d’eux me dit : "Comment aimer son prochain me demandez-vous ? Mais c’est exactement ce que vous êtes en train de faire, Monsieur."
Une fois que le sujet s’épuise, je leur demande si ça les intéresse d’en savoir plus sur ma foi. La majorité d’entre eux disent oui. Je donne mon prospectus sur lequel figure mon numéro de téléphone et je présente La Révélation d’Arès suivant vos recommandations de mission reposants sur les fondamentaux. Lorsque nous nous séparons, il y a beaucoup d’émotions entre nous, quelque chose s’est passé : Le quidam a parlé de lui, de son être profond. J’ai parlé de moi, de mon être profond. Il s’est déroulé là quelque chose qui est peut être de l’ordre du passage de la vie à la Vie. Nous nous remercions de ce partage.
En continuant de réfléchir je me rends compte qu’il y a quelque chose d’extrêmement important dans la mission, c’est l’accueil. Dans la rue, accueillir la personne qui ne cherche pas à nous rencontrer, voilà un drôle de paradoxe ! Qu’est-ce accueillir ? Accueillir n’est pas seulement rencontrer l’autre avec le sourire, une réponse de sa part à une accroche bien choisie n’est pas un critère suffisant. C’est bien plus profond et plus intime que cela. Cet autre est un être important à aimer, il est image et ressemblance du Créateur, il est un tout dans un Tout. Accueillir c’est le recevoir avec ce qu’il est, l’accompagner dans l’échange, c’est se relier à lui en conservant ce que nous sommes pour qu’il puisse nous goûter, comme nous le goûtons. À mon sens c’est ce qu’illustre votre annotation cité plus haut. Goûter son image et ressemblance, c-à-d sa liberté, son amour, sa créativité, son individualité, sa parole ; auxquels j’ajouterai l’expérience des sentiers chevriers qu’il emprunte (Rév d’Arès 25/5-6). Avec cette mission, j’espère pouvoir mettre en animation quelques uns de ces dons.
Je ne suis qu’au début de cette forme de mission, ça va s’affiner au fur et à mesure, mais je reste lucide, ce n’est pas cette mission qui augmentera le nombre effectif d’épis mûrs, je ne suis que moissonneur et non pas Semeur, mais ça va peut être permettre aux épis mûrs de se reconnaître, de les retenir par l’écho qu’il y a eu dans leurs êtres, leurs âmes, et surtout, j’ai la sensation de revêtir un peu plus le manteau de l’apôtre, en sentant un peu plus la faille en moi où le Créateur a pu mettre Sa Main pour qu’elle ne se referme pas (Rév d’Arès xxxvi/1). Faire sentir cette faille à l’autre afin qu’il sente la sienne.
Lors du symposium je vous avais parlé du mot "médiation". Il vous a interpellé. Dans cette mission, il y a quelque chose de la médiation, entendre et partager le conflit interne en chacun, conflit provoqués par les aspirations spirituelles qui ne se réalisent pas, par cette Vie quelque peu inaccessible et qui résonne tant.
Merci pour tout ce que vous faites, et excusez-moi d’avoir été si long.
Dominique Bo d’Île de France

Réponse :
Vous parlez du symposium et donc nous nous sommes rencontrés en janvier à Paris. Je vous situe très bien et je vous remercie infiniment pour ce très beau commentaire.
Voilà un commentaire qui fait les demandes et les réponses. Que puis-je vous dire ? Rien de particulier, sinon qu'il vous faut vous armer de patience et continuer comme vous faites. Tôt ou tard il y aura des résultats.
Je suis heureux de ne pas avoir à aider à se développer une pensée qui se développe bien tout seule, car je suis revenu de voyage voilà peu et j'ai du travail par-dessus la tête, je manque terriblement de temps.
Encore merci, frère Dominique, pour ce message.

28fev18 193C60
La vie et la Vie, cela me fait penser à l’eau et l’Eau : Pas cette eau mais Ton Eau !
Pas cette eau (l’eau de Jean, Rév d'Arès 20/8) mais Ton Eau. Pas cette vie mais ta Vie ! Cela ne veut pas dire que je refuse la vie, comme je ne refuse pas l’eau sous prétexte que la prostituée s’y lave, que le meurtrier y lave son poignard (20/5), l’eau me sert tout de même à me désaltérer et à rester propre ! De même la vie me sert à être en (sur)vie, et à faire revenir la Vie !
Un exemple caractéristique de ce pont, c’est précisément la moisson. Nous en avons parlé lors de votre passage à Paris. (je viens tout juste de lire le long développement de notre frère Dominique B.).
Lorsque je suis dans la rue, si l’homme voit en moi la vie (petit v), il sera content si lui-même est scotché au bitume et nous allons échanger jusqu’à plus soif dans une conversation de café du commerce. Je serai peut-être content après moults refus d’autres de m’écouter, mais j’aurai juste raté ma cible, perdu mon temps… au regard de la brièveté du temps.
Si je porte en moi la Vie, c’est-à-dire si je porte cette lumière dans les yeux, cette chaleur dans mon cœur, ce lien fusionnel avec le Tout Autre, alors l’homme ordinaire ne me  verra pas forcément  mal, mais il s’éloignera sûrement en voyant que je n’y vais pas par quatre chemins pour exprimer ce qu’il prendra pour une sorte de charabia pas méchant, mais stupide. En revanche l’épi mûr, lui, verra  et sentira cette force/lumière/lien/unité et ce sera plus important pour lui que les mots — Même s’il ne faut pas cracher sur les mots, simples vecteurs d’une lumière. Alors là, oui, la rencontre pourra se faire !
C’est pourquoi il me semble que  cette vie et cette Vie sont inscrites dans la phrase du père : Si ta dent mord Ma Lèvre tu es un (tu es porteur de la Vie), si ta dent mort ta lèvre tu es deux (tu es porteur de vie mais pas de Vie (Rév d'Arès xxiv/1-2).
Donc la question que je me pose est : Ça veut dire quoi, ma dent mord ma lèvre ? En réflechissant, j’y ai vu milles petites habitudes banales du quotidien, ces pensées parasites par exemple sur la gestion du temps et  les timings précis : "Oouh là là, encore 20 minutes ! Ça passe pas vite." Ou "Une petite demi-heure et je vais faire mes courses !" Ou "Allez, c’est trop dur, trois personnes et je m’en vais," ou "Tiens ! frère Duchmoll ça fait un bail... Je vais lui raconter ma mission," ou bien "Celui-là, il m’a carrément pris la tête !"  énervement devant une réponse offensante. Donc il me semble qu’il faut bel et bien s’efforcer à la Vie pour atteindre la Vie, que cette mobilisation est réaliste, que l’absence de cette mobilisation me rend irréaliste au regard de mon objectif : la rencontre de deux Vies, même embryonnaires. Être Un et le rester, voilà le challenge.
Ces milles petites occasions qui brisent l’unité, qui éteignent la lumière car nous n’avons pas eu la mobilisation de nos énergies d’être Un  avec Yououou qui aime tous ses enfants, que nous devons aimer comme Il les aime ! C’est cette folie qui est belle. Et nous ne pouvons pas prétendre être ainsi tout le temps, le pouvons-nous ? Ce que nous pouvons c’est nous oublier dans cette merveille qu’est la moisson, merveille mais labeur, dépassement du banal. Pas de contradiction, à peine un paradoxe.
Alors, oui, pas cette eau (mon Dieu) mais Ton Eau ! et si je vois en tout être un soleil, voilé ou caché parfois par de gros nuages noirs, qu’importe, je veux aller vers le soleil, je ne parlerai pas aux nuages noirs, je chercherai à atteindre le soleil, mais sans violence, sans séduction, sans danse du ventre, avec des paroles simples, des paroles portées par un regard de lumière, oh ! une toute petite lumière sans doute, mais jamais de regard sombre, ni condescendant, ni impatient !
Olivier de L. d'Île de France

Réponse :
Dommage que vous ayez cessé de peindre — mais peut-être continuez-vous de peindre, après tout — car je sens dans ce commentaire quelque chose tracé au crayon et au pinceau, quelque chose de sculptural, d'artistique, quoi ! Oui, "ces milles petites occasions qui brisent l’unité, qui éteignent la lumière car nous n’avons pas eu la mobilisation de nos énergies d’être Un avec Yououou." C'est évidemment ce qui nous manque dans notre mission : paraître autre que le banal citoyen de la terre. Dieu nous sauve et nous délivre du mal, mais pour le moment c'est au-dedans de nous que ça se passe. Ce n'est pas encore évident du dehors.
Un jour, il y a quelque dix ans, peut-être davantage, je rencontrai un athée qui me dit, sur un ton sympathique mais sceptique ô combien ! quelque chose comme : "Vous n'avez pas l'air de ce que vous prêchez. Vous dites que la pénitence sauve l'homme et sauvera le monde, mais comment puis-je vous voir sauvé ? Sauvé de quoi, au fait ? Mais après tout, je reconnais que si même vous aviez une auréole et rayonniez de lumière, je ne vous croirais pas. Je suis athée et c'est comme une maladie. Comme tout malade pour moi vivre c'est simplement souffrir le moins possible, ne pas mourir ; c'est tout. Je nie Dieu, l'âme et l'éternité de l'âme, je n'y peux rien." Je lui répondis à peu près ceci : "Je ne vois pas en vous la colère que je vois chez beaucoup d'athées. Vous êtes athée sincèrement, aussi sincèrement qu'on est arthritique ou parkinsonien quand on l'est sans rien pouvoir faire contre. Eh bien ! votre sincérité prouve Dieu. Aucun arbre, aucun brin d'herbe n'est sincère ; pourtant, il vit ! Aucune souris, aucun cafard, aucune hirondelle n'est sincère ; pourtant ils vivent, ils vont et viennent comme l'instinct les anime. Seul l'homme est sincère ; je veux dire que lui seul établit une relations entre le vrai et le faux, entre l'erreur et la vérité. Ça le divinise. Ce n'est pas pour le plaisir d'aligner des mots que le rédacteur de la Bible dit que l'homme est image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26-27). J'ai rencontré le Créateur en 1977. Je ne sais pas ce qu'Il est, mais vrai Il l'est ; je veux dire qu'Il parle de Lui-même sincèrement comme vous parlez de vous-même." L'athée me fixa avec surprise et dit substantiellement : "Je regrette d'être athée. Je n'y peux rien." Et je conclus : "C'est le problème dans la multitude. Les gens ne croient plus à rien, maladivement."
Mais nous trouverons le moyen de guérir un certain nombre de ces malades. Il y a aussi d'autres raisons pour le refus de la masse à notre Appel. Nous sommes face à un problème très complexe. Nous le résoudrons.
28fev18 193C61
Bien aimé frère Michel en l'amour de Youou (ainsi êtes-vous béni par Youou : Rév d'Arès xxx/24),
Tout ce qui fait la Vie est hors cadre, imprévisible, en fait "illégal", "incroyable", dans le monde que l’homme a choisi depuis Adam, et c’est pour ça qu'on nous accuse d’être une "secte" et c'est ce qui rend les gens sectaires en nous accolant cette étiquette pour se débarrasser de la grande question qu’ils préfèrent éluder : Celle du sens de la vie, sens qui est la Vie même. J’estime que le refus fréquent d’avoir affaire à nous Pèlerins d'Arès, à La Révélation d’Arès, à sa lecture, relève du refus ou de la crainte d’affronter cette question de fond au fond de soi au quotidien, et notre mission n’est qu’un petit rappel de quelque chose que l’homme courant refuse en permanence, sauf au moment de ses rêves.
Peut-être devrions-nous aller voir les gens pendant qu’ils rêvent, comme l’idée en a été exploitée dans le film de Arthur Joffé "Que la lumière soit", sorti en 1998 et que notre sœur Nicole P. avait voulu présenter au cours d’un atelier sur l’art au pèlerinage, une initiative inappropriée dans le cadre spirituel du pèlerinage, mais un film que je recommande pour son intelligence et son humour sur les rapports entre Dieu et les hommes.
Même ceux qui sont venus à nous, ouverts, curieux, intéressés, ne reviennent pas tout de suite, très longtemps après plusieurs rencontres, ou pas du tout, parce que la grande question reste juste à la porte de la vie quotidienne, bien remplie par d’innombrables soucis, préoccupations, obligations, peurs, qui la remplissent et que chacun compense par des plaisirs immédiats, souvent fournis à profusion par ce monde et qui la remplissent à leur tour : la question est alors écrasée sous le poids de ces journées comme une fourmi sous le tapis.
Mais nous avons la force des fourmis, colossale au regard de la taille de l’animal, et colossale pour faire en assemblée une cathédrale invisible plus solide encore que celles du Moyen-Âge. Je vous cite dans un courrier récent : "L’homme parle de loi, de social, mais il cherche toujours le bonheur absolu ; il aime les grands horizons et imagine heureux et charmant ce qui se trouve caché derrière. Ce peut-être la Bête (Rév d'Arès 22/14), c’est vrai, mais en fait il rêve de bonheur. Le Père à Arès montre (une fois de plus dans l’Histoire) la voie qui mène au monde heureux possible derrière la barrière de l’horizon. Une cathédrale paraît aujourd’hui aux yeux des touristes incroyants un édifice de pierre sculptée dominant les toits environnants, mais la foi qui la bâtit dépassait de très loin les autorité et dogme de l’Église ; c’était une aspiration à la Vie qui est un autre nom du Père, c’était un rêve taillé dans la roche et ceux qui tenaient le maillet et le ciseau étaient déjà ailleurs."
"Ailleurs", emmenons sur ces Hauteurs tous ceux que nous pouvons !
Je vous embrasse de tout cœur, ainsi que votre bonne épouse, aux côtés de toutes celles et de tous ceux ici qui prient et participent au blog du prophète,
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce beau commentaire, qui me touche beaucoup.
Je ne connais ni Arthur Joffé ni son film "Que la lumière soit !" Je ne sors jamais, je ne vais donc pas au cinéma. Pour voir un film, sœur Christiane et moi, nous recourons à la télévision et je n'ai jamais vu passer "Que la Lumière soit !" Ce qui ne signifie pas qu'il n'ait pas été produit sur le petit écran, mais je nous n'étions pas là quand il a été programmé. Comme on voit à répétition des films de guerre, d'épouvante, de meurtre, etc., dont les titres reviennent régulièrement, j'ose déduire de l'absence ou de l'extrême brièveté du passage de "Que la lumière soit !" que c'est un film qui gêne le système, qui préfère l'ignorer, ce qui ne m'étonne guère évidemment.
Je vais essayer de me procurer un DVD du film.
Au début de votre commentaire vous évoquez une des raisons qui font que les gens que notre mission rencontre nous évitent ou nous fréquentent de loin sans s'engager. Mais oui ! Rappelons-nous toutefois que ce fut aussi le cas pour Jésus, ses épôtres et disciples.Je ne peux m'empêcher de penser et repenser à Jésus montant au Golgotha, la croix sur l'épaule, sous les lazzis et insultes de la foule massée sur son passage, personne n'élevant la voix pour protester contre la condamnation à mort d'un innocent. Et pourtant dans cette foule il y avait, à n'en pas douter, des gens qui avaient écouté Jésus prêcher. Ainsi vont les choses dans les cité de la peur, de l'irresponsabilité et de l'incompréhension. Même ceux qui réfléchissent, qui comprennent qu'aucun bien ne peut sortir de l'opposition de maux (loi contre crime, une politique contre politique, etc.), et qui voient que la voie que nous proposons est la seule qui conduie au Bien n'ose pas nous suivre. Ce n'est que très lentement qu'on pourra faire d'une cité d'esclaves une cité d'hommes libres (Rév d'Arès 10/10), créateurs de leur destin. Même ceux qui comprennent qu'on ne vaincra pas le mal en opposant une opinion à une autre, une croyance à une autre, une religion à une autre, une politique à une autre, etc., mais qu'il faut installer l'amour de tous pour tous, ont peur dès qu'on leur demande de ne pas être comme tout le monde et de devenir résolument des hommes et femmes de Bien, des hommes et femmes cherchant la Vie pour s'évader de cette vie de lâches ou d'abêtis.
Dans un monde qu'on croit rationnel et qui n'est en fait qu'un monde plus que jamais conduit par l'imagination — dès qu'une trouvaille scientifique survient, l'imagination s'en empare... on voit ça avec les robots, le transhumanisme actuellement — l'homme pense qu'il ne gagne rien à remplacer une chose imaginée par une autre chose qu'il pense imaginée. Aussi devons-nous nous évertuer à montrer que nous ne sommes pas conduits par l'imagination, mais par un fait que, du reste, étaye la raison même. Tant que les hommes pensent qu'on n'arrivera à rien en éliminant une erreur par une autre erreur, ils seront rares à nous suivre. Tant que notre argumentation ressemblera à de la propagande, nous aurons de grandes difficultés. Il faut démontrer qu'en vivant autrement on peut installer pour tous une autre vie. Pour l'heure, aux yeux de l'homme de la rue nous n'exposons qu'une manière de n'être pas... n'être pas n'importe quoi en le remplaçant par un autre n'importe quoi, n'être pas esclave de ceci en devenant esclave de cela. Nous n'avons pas encore trouvé la bonne façon de convaincre que nous sortons radicalement du système, même si ça ne se voit pas encore du dehors. Mais le temps viendra où ça se verra. Notre pénitence et ses effets sur nous doivent vraiment devenir très visibles.

28fev18 193C62
Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l'antéchrist, qui nie le Père et le Fils.
Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père; quiconque confesse le Fils a aussi le Père (1 Jean 2/22-23)
C'est pour ça que vous rejetez l'Évangile de Jean (Galates 1/7-8).
Non pas qu'il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Évangile de Christ.
Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème !
La secte d'Arés est un schisme.
Michel, tu es un voleur de brebis !
Nina

Réponse :
Ma chère Nina, je ne peux pas vous identifier ; je ne vous connais pas. Mais pourquoi vous cachez-vous derrière un quasi anonymat ? Il n'y a absolument rien qui puisse me courroucer, ou faire de moi quelqu'un que vous deviez craindre, dans le fait que vous croyez que Jésus est le fils unique du Père. Fils du Père Jésus l'était, même si pour moi il n'était pas unique, car est fils ou fille du Père tout humain qui met ses pas dans Ses Pas (Rév d'Arès 2/12).
Vous savez, Nina, quand Jésus me parla du 15 janvier au 13 avril 1974  j'étais membre du clergé orthodoxe. Plus trinitaire qu'un orthodoxe on ne peut l'être ! Mon église à Bourges était sous le vocable de la Sainte Trinité. Mais je dus me rendre à l'évidence : Jésus devant moi était transfiguré, glorifié, le Christ de référence nul doute, mais il vint me rappeler que quiconque devenait pénitent, c.-à-d. aimait son prochain quel qu'il fût, pardonnait toutes les offenses, faisait la paix avec tous, renouait avec l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés et de toute peur, devenait lui aussi un christ et cela indépendamment de sa croyance, s'il en a une. Il me rappela ainsi que le Sermon sur la Montagne est le cœur de l'Évangile. Jésus n'a pas institué de religion, il n'a pas édicté de dogmes, il n'a pas fait de théologie, il nous a menés sur le sentier de la transfiguration, du dépassement. Relisez dans La Révélation d'Arès le magnifique verset 25/6. La trinité : Père, Fils et Saint-Esprit, est une invention des théologiens.
Ceci dit, ma sœur Nina, ce n'est pas ce que vous croyez qui vous sauve, c'est ce que vous faites dans l'ordre du Bien. Je ne vois aucun problème dans le fait que vous croyiez que Jésus est Fils Unique du Père, à quoi je ne crois pas au sens dogmatique mais qui est vrai d'une certaine façon, ou dans le fait que d'autres croient à la réincarnation, à quoi je ne crois pas stricto sensu mais qui est vraie d'une certain façon, ou dans le fait que d'autres ne croient pas en Dieu, en Qui je crois mais sachant que l'athéisme est bon d'une certain façon s'il s'agit du Dieu de la religion, quelle qu'elle soit, car le Père n'est autre que Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4). Je ne vois aucun problème à ce que vous croyez, quelle que soit votre croyance ou votre incroyance, si vous êtes une personne de Bien, une personne qui vit selon le Sermon sur la Montagne.
Tout ce qui se présente comme le contraire du Sermon sur la Montagne : la haine, la méchanceté, la vengeance, le jugement, etc., est nécessairement mauvais parce que c'est une tristesse comme à sa manière dit Spinoza, qui (je paraphrase) pense que celui qui passe de la répugnance des juges à la répugnance des criminels devient sans nul doute moins dangereux qu'il n'était, un brave citoyen, mais ne devient pour autant ni bon ni parfait, parce qu'il ne fait que déplacer son exécration d'une sujet à un autre. Par là Spinoza était plus proche de Jésus qu'on ne le pensait en son temps.
Croire en ceci ou en cela n'est pas une vertu, ma sœur Nina, ce n'est qu'une croyance, respectable, mais seulement croyance. La vertu est active, elle génère le Bien. Celui ou celle qui s'évertue à proclamer des choses saintes à ses yeux et à traiter de menteurs ceux qui ne s'y rallient pas n'est guère qu'esclave de sa croyance. Vous cédez à une passion, ma sœur Nina, la passion que vous avez du Christ. La passion n'est jamais une bonne chose. C'est l'amour qui est une bonne chose. Si vous aimez le Christ vous devez aimer tous ceux que Jésus aimait, c.-à-d. tous les hommes.
Vous me traitez de "menteur", de "voleur de brebis". Je ne vous en veux pas pour ça, et de toute façon vous êtes sincère. Mais moi je ne fais que raconter ce que j'ai vu et entendu : Jésus qui m'apparut et me parla du 15 janvier au 13 avril 1974 et le Créateur du 2 octobre au 22 novembre 1977. J'affime que cela est vrai. Vous, par contre, vous ne racontez rien dont vous ayez une expérience vécue : la Trinité n'est jamais qu'une croyance qu'on vous a inculquée. Lequel de nous deux est le plus menteur, au fond, s'il doit y avoir ici un menteur ?
S'il vous plaît, ma sœur Nina, écoutez mon conseil : Vivez selon le Sermon sur la Montagne et notamment ne me jugez pas afin de ne pas être vous-même jugée (Matthieu 7/1) et croyez tout ce que vous voulez, mais si vous vivez comme le Sermon sur la Montagne, vous serez sauvée et vous contribuerez à changer le monde comme le demande La Révélation d'Arès (28/7).

28fev18 193C63
"C'est la conscience qui donne l'anxiété, laquelle est appelée par certains dépression, maladie, alors que je vois dans l'anxiété l'inverse : le messager intérieur — la prise de conscience — l'émissaire bienveillant et salutaire de la Parole qui gît comme un aigle blessé (Rév d'Arès 28/6) dans l'image et ressemblance du Très Haut au fond de l'être humain et qui s'y réveille. Une autre vie est possible, c'est la Vie !" (193 C 54)
Combien ce fut vrai pour moi, frère Michel, vrai prophète !
J'ai connu une dépression à l’âge de 37 ans, une longue et âpre reptation vers la mort. Pourtant "c'était pas mon genre". Après bien des emmêlements passagers, ma vie venait de se bloquer, formant un nœud inextricable qui nouait mon cou (Rév d'Arès 33/1), ma gorge et jusqu’à mes entrailles. Sans raison, je n’avais plus de goût à rien. L’homme du désir s’était tari. Les discours des médecins, des psys, les remèdes de ce monde me semblaient étrangers et à côté de la plaque. C’était de simples expédients pour montrer qu’on savait, qu’on pouvait faire quelque chose, en réalité, je me rendis compte que personne ne savait de quoi il retournait.
Quelque part au fond de moi, malgré ou peut-être à cause du désespoir, entre deux étreintes de dame angoisse, j’entendis le murmure de la Vie. Je compris que ma « maladie » était un appel de l'âme, je ne dirai pas ainsi à l'époque mais je réalisai qu'il me manquait "quelque chose" d’essentiel, pour lequel les soins du corps ne pouvaient rien, juste atténuer la souffrance. Quelque part au fond de moi, de façon nébuleuse, je savais que ce quelque chose d’essentiel relevait de l’existentiel.
Quand je découvris plus tard La Révélation d'Arès, j'appris sans surprise qu'un être humain n’est pas forcément doté d’une âme (Eév d'Arès 17/3), qu’il se la fait en pratiquant le Bien, indépendamment de ce qu’il croit, qu’il peut s’être réduit et identifié à l’animal pensant qui lui sert d’échafaudage. Je réalisai alors que j’évoluais depuis près de quarante ans dans un cimetière spirituel où les morts ne pouvaient plus trouver de solution en eux-mêmes. Pas étonnant que ce temps-là ait eu une attraction-répulsion pour les zombies au cinéma : Fascination du miroir ! Plus personne ne savait où était Dieu (23/8). Me revenaient en mémoire les mots dépités de Tchékov à propos de ses contemporains :"Ils ont oublié Dieu."
Voilà que je me découvrais bête errante dans la cité, entraînée malgré elle par le grouillis (Rév d'Arès iii/2), un mouton qui n'avait fait que suivre un troupeau par-ci, un autre par-là, de préférence les meutes de chiens rebelles pour faire genre comme disent les jeunes. Un homme en réalité aussi volontairement soumis que les autres, aux réflexes tout aussi conditionnés, façon contestataire, qui avait grappillé deux trois principes qu’il arborait fièrement comme ses "idées", qui n’avait même pas créé de famille, un homme creux qui n’avait vécu que pour lui-même, son plaisir et son intérêt.
Bref, je me découvris bête pensante en mal de Dieu. C’est alors que je commençai la recherche qui me conduisit à La Révélation d’Arès et son puissant Cri pour réveiller les morts. Alléluia !
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Vous savez, frère Claude, nous nous trouvons tous, moi compris, à des degrés divers et pour des durées très diverses, de quelques jours à quelques mois ou années, des " bêtes errantes dans la cité, entraînées malgré elles par le grouillis (Rév d'Arès iii/2)." Parce que nous sommes des mortels avec des organismes instables faits de nerfs, de sang, de sensibilités incontrôlables, et j'en passe. Il n'y a pas de possible constante coexistence innocente de l'être humain de base avec les profonds mystères invisibles qui le composent et qui sont plus complexes encore que sa biologie. Quel humain, même celui que la société a le plus abruti, peut-il échapper à un permanent conflit avec lui-même ? Nos rêves nocturnes, pendant notre sommeil, ne sont-ils pas des manifestations évidentes de cette instabilité ?
L'homme naît malade et celui qu'on dit en bonne santé est malade sans le savoir. Soudain la dépression qui dormait peut surgir — normal, ce monde est tellement déprimant — et, en dehors de drogues-assommoirs et autres molécules euphorisantes, la médecine n'y peut pas grand chose, même avec de belles plaques en laiton bien poolishé aux entrées d'immeubles cossus. Il me paraît normal qu'un homme intelligent et sensible comme vous se soit trouvé un jour en proie à l'angoisse déprimante que ce monde compliqué, bizarre, inquiétant, peut causer chez tout être lucide, même s'il n'en est pas la victime directe. Notre Père du Ciel n'est-il pas le premier à souffrir de l'incohérence inquiétante de ce monde tantôt cruel, tantôt aigre-doux, menteur, trompeur, lâche, démoniaque, etc. et n'est-ce pas pour cette raison qu'Il revient nous appeler à la pénitence, à la solution ?
Nous sommes continuellement entourés de choses et d'effets non vus, seulement donnés à croire, dont tout le monde convient : "On se demande ce qui se passe... Il y a de la folie, de la colère dans l'air... C'est bizarre comme tout se détraque ou comme tout s'arrange, etc.", et c'est tellement évident à tout le monde qu'on peut vraiment se demander pourquoi tout le monde refuse de croire en l'événement surnaturel d'Arès !
Alors, nous à qui il a été donné de voir clair, de comprendre, nous nous découvrons tous "bêtes pensantes en mal de Dieu," parce que nous avons aperçu devant nous les sentiers qui mènent aux Hauteurs.

28fev18 193C64
Le plus beau et mystérieux des sujets avec l'amour.
Que peut comprendre l'homme de l'univers et de la vie, du boson de Higgs aux milliards d'étoiles ?
Pas grand chose pour l'instant. Pourtant il veut tout comprendre et maîtriser.
L'homme, je crois, n'a pas compris que tout dans l'Univers et dans la vie respirait l'amour.
Quand, étudiant en biologie, j'observais la vie ,le miracle par exemple des premières cellules du cœur qui se mettent à battre en même temps;  je crois que j'étais un des rares à m'émerveiller et à penser que derrière il y avait une grande Force, un grand Amour qu'on peut aussi appeler la Vie.
On ne peut pas réduire Dieu à un nom, on peut en saisir quelques uns de ses aspects par ses créations et manifestations.
Pourquoi l'homme ne s'abandonne-t-il pas à la Vie, passer de la braise au feu? Mystère.
Jean-Hubert G. de Bretagne-Sud

Réponse :
Frère Jean-Hubert, merci pour ce commentaire.
La Vie est-elle "le plus beau et mystérieux des sujets avec l'amour ?" On peut voir la Vie ainsi, certes, puisque notre horizon est très limité, du fait du péché, mais pour ma part je pense que la Vie est l'amour, c'est la même chose, parce que l'amour conduit à la Vie et la Vie ne peut pas se passer de l'amour. Si je parle d'amour, au sens que je donne à ce mot, je parle de Vie et si je parle de Vie, je parle nécessairement d'amour.
Mais c'est probablement ce que vous vouliez dire. Le langage humain est tellement imprécis que nous devons placer derrière les mots, entre les mots, au-dessus des mots, au-dessous des mots des ressentis indicibles.
Nous ne pouvons appréhender l'essence profonde du savoir. C'est impossible. On ne peut donc débattre de l'essence du savoir et de l'existence, parce que nous ne savons pas ce qu'est l'existence, ce que nous appelons l'Être, faute d'un mot plus approprié, parce que si nous comprenions totalement l'Être, nous comprendrions la Vie. Or, celle-ci est à retrouver (Rév d'Arès 24/5).
Vous l'avez très justement dit ici, "on ne peut pas réduire Dieu à un nom". Il n'y a pas de mot, donc pas de nom, pour le définir. Dieu, la Vie, l'amour, c'est la même chose.
Je vois votre commentaire comme, disons, une pensée ouverte, en cela qu'elle seule peut conduire à une solution pourvu qu'on n'essaie pas d'en savoir trop comme les philosophes s'y essaient. Vainement. Pour l'heure nous butons sans cesse sur des nœuds le long de cette corde qui nous conduit aux Hauteurs Saintes, mais défaire et refaire les nœuds est long... long... long. Il n'y a donc pour l'heure aucun moyen de savoir vraiment ce qu'est la Vie, qui est comme le soleil, dont la présence est indiscutable, mais qui est si loin, si loin, si loin. La Vie, c'est la plus frappante représentation du dépassement de soi par soi-même.

28fev18 193C65
Frère Michel, vous nous dites : "La défiance de La Révélation d'Arès, donc la mienne envers la masse ne date pas d'hier. Si le Père nous dit qu'il faut retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5), c'est que ce qu'on appelle ici vie n'est pas la Vie."
Les idoles que nous suivons ne nous apportent pas grand-chose dans la recherche relationnelle existentielle de la Vie. Ainsi la vie de chacun reste la vie pensante. Si La Révélation d'Arès est lue avec cet esprit d'homme qui vit cette vie, je pense qu'il ne peut pas comprendre. Les réincarnationnistes voient les choses par la réincarnation, les révoltés par la révolte, les non-violents par la non-violence, ceux qui sont dans le bien et pour qui tout va bien voient les choses avec ce regard, alors comment sentir la Vie de la Parole du Père ? La Vie qui souffle dans ce Livre n'est pas la vie, l'homme qui vit peut donc juger, critiquer condamner, refuser la vraie Vie. (Et il ne s'en prive pas).
Alors quoi penser ? On sait que Dieu dit que la pénitence libère la Vie. Mais le terme de la pénitence vue par la fausse (fosse, Rév d’Arès v/9) vie n'est pas saisi, pas compris non plus.
Mais voilà, on apprend que la créature [humaine] est une Créature de Dieu et qu'elle a la Vie en elle, Dieu en elle, donc cette image et ressemblance est simplement colmatée par l'image et ressemblance de la vie illusoire.
Bref, le moissonneur peut et doit pouvoir, car c'est son rôle, trouver le lien avec l'épi mûr sur la vraie Vie (l’Eau Vive, Rév d’Arès 30/3). Le moissonneur est pénitent, donc travaille à trouver la Vie (Rév d’Arès 24/5). On comprend mieux que si le moissonneur n'est pas pénitent, quelque chose de la Vie est écarté, remplacé par des idoles de la vie, simulacres, vendeurs du temple.
Mikal est le prophète de la pénitence tout simplement, parce qu'il affronte en pénitent et non en homme pensant sa mission. Alors les frères, les épis mûrs, ne peuvent pas, s'ils sont honnêtes, rester indifférents à la Vie réveillée par Mikal, contrairement à l'homme qui reste indifférent.
Comme vous dites : "Je retrouve la Vie et j'aide d'autres à retrouver la Vie.
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Merci, frère Henri, pour ce commentaire. Il pose sur la Vie des questions que tout le monde se pose, parce que la Vie reste à retrouver ; nous ne l'avons pas encore retrouvée — Quatre générations ne suffiront pas (24/2).
Vous avez tout à fait raison de dire que "la créature [humaine] est une Créature de Dieu et qu'elle a la Vie en elle, Dieu en elle, donc cette image et ressemblance est simplement colmatée par l'image et ressemblance de la vie illusoire." C'est évidemment au fond de nous qu'il nous faut d'abord retrouver la Vie et cela demandera plusieurs générations. Le jour — le Jour (Rév d'Arès 31/8) — où nous aurons retrouvé la Vie, ce sera comme si nous avions retrouvé Éden. Pour le moment, rien de ressemble à Éden, sauf quelque chose de ressenti au fond de chacun de nous.

28fev18 193C66 
L’homme a la montre, la vie petit 'v', et toutes les technologies limitantes actuelles, qui lui font croire au paradis.
Le chat a le temps, le temps de vivre, un bien précieux que l’homme semble avoir perdu.
Le frère a l’éternité. Dans cette éternité, à  chaque  instant, il  cherche à  se relier à  la Force, à l’Eau vive, [à rallumer] le Feu de joie, l'Amour, pour transmettre ce quelque chose de la Vie infinie, sur cette terre "non achevée."
Véronique C. de Belgiques

Réponse :
Merci, sœur Véronique, pour ce commentaire.
Vous évoquez "cette terre non achevée" et non seulement c'est tout à fait la situation, mais encore c'est un point très intéressant de la Vérité des faits tels que je les vois.
La terre peut-elle être jamais "achevée" au sens où elle ne peut plus revenir à un stade antérieur ? Je ne crois pas. Nous en avons la preuve avec Adam : Adam est créé quand l'homme, qui n'est encore qu'un animal pensant reçoit la vie spirituelle et devient l'image et ressemblance du Créateur, en suite de quoi, plus tard (on ne sait quand plus tard), Adam rejette le plan du Créateur et se crée sa propre vie (petit v), en rejetant la Vie (grand V), ainsi que le raconte La Révélation d'Arès (2/1-5, vii/7-9). Je crois que la terre ne sera jamais achevée en vertu du fait que l'homme est libre (Rév d'Arès 10/10) et le restera, tout comme le Créateur ne mourra pas, en vertu du fait qu'il est Vivant.
On passe là dans des sphères qui nous donnent le vertige. La confrontation avec l'éternité de la Vie, pour nous qui tant que nous sommes charnels ne pouvons voir au-delà de la mort, est une des épreuves auxquelles nous soumet la Parole et révèle on ne peut mieux l'essence du mystère, cette immense Mer de Dieu, la Mer sur les Hauteurs (Rév d'Arès 20/4) dans laquelle nous nageons. Non qu'il y ait d'un côté la Vie unanime, car les étoiles meurent, les éléphants, les blattes, les pélicans meurent, du moins se transforment démontrant que la mort est transformation, et d'un autre côté l'éternité unanime car tout change sans cesse, le propre de la Vie vomme celui de la vie étant le mouvement. Nous sommes dans l'étroit et sombre placard d'un système de notions qui nous paraissent rigoureuses, parce que nous avons, étant pécheurs, très courte vue, mais nous savons que derrière la porte du placard tournent des sphères sublimes et confondantes parmi lesquelles celle de l'homme et sa vie spirituelle que rien en dehors de l'homme ne partage... sauf Dieu. Ce qui fait que Dieu c'est nous, même si nous savons qu'il y a en fait deux forces en présence: la Sienne et la nôtre, toutes les deux surnaturelles... surnaturelles vues depuis l'intérieur du placard. Il y a indiscutablement, dans l'état actuel des choses, discordance entre l'Être et l'idée que nous nous faisons de l'Être. Le chemin qui nous conduit au point où disparaîtra cette discordance sera long, très long, mais il se fera.

03mar18 193C67
Cher Frère Michel,
Notre sœur Dominique B. m'a dit que vous lui aviez parlé des illuminati et d'essayer d'entrer en contact avec eux, C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, mais pas impossible avec un aimant puissant sur de trouver l'aiguille :
Je visionne beaucoup de documentaires, J'ai mis sur votre page un lien Illuminati et il ne s'affiche pas (vous avez peut-être un filtre avant édition).
[...]
"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé.
Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve." (Djalâl ad-Dîn Rûmî)
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Les illuminati, on ne sait pas ce qu'ils sont. Ils sont inatteignables, sans noms ni adresses.
Toutefois, il paraît possible de placer sous le vocable d'illuminati les pouvoirs inconnus, les puissances de l'ombre, qui font de certains pouvoirs connus leurs marionnettes. Ces pouvoirs inconnus sont comme les fameux trous noirs de l'espace, invisibles, mais de force attractive avérée. C'est d'ailleurs cette force d'attraction qui révèle leur existence. Quantité de faits historiques montrent que, depuis toujours, les pouvoirs connus ont subi en arrière-plan les influences de grands inspirateur, instigateurs et soutiens financiers, médiatiques, stratégiques, invisibles et innommés, qui n'apparaissent jamais sur le devant de la scène politique ou religieuse, mais sans lesquels un certain nombre d'actions des pouvoirs visibles et nommés ne s'expliqueraient pas.
Un exemple : Il y a peu de temps, en janvier 2018, étant en voiture, sœur Christiane et moi, nous nous sommes trouvés, en France, à l'entrée d'une grande autoroute fermée, contraints de prendre des routes nationales ou départementales pour traverser une très grande zone de quelque 200 Km x 200 Km sur laquelle nous avons dû littéralement erré en pleine campagne une bonne partie de l'après-midi. À chaque carrefour de routes nous étions face à des barrages constitués de tracteurs agricoles, certains énormes, et des agriculteurs faisaient la circulation pour nous dérouter sans cesse, de telle sorte que nous roulions en circuit fermé. Nous nous traînions lentement derrière un énorme camion venu de Lituanie et une interminable file de centaines de véhicules et nous étions suivis de centaines de voitures à la queue leu leu, balladés sur une très large étendue. De temps en temps, à un carrefour de routes, nous croisions une autre file de centaines de voitures venant d'ailleurs et dirigées dans d'autres directions. Nous avons ainsi parcouru, tournant en rond, pendant quelque trois ou quatre heures une distance considérable sans pouvoir atteindre une ville, quelle qu'elle fût, ni même un village, quel qu'il fût, toujours détournés et renvoyés dans la campagne avant chaque agglomération. Heureusement que nous avions fait le plein de gas-oil peu avant d'être déroutés. Et là pas un seul gendarme ! Pas un seul représentant de l'ordre, pas un seul hélicoptère, rien qui rappelle que nous étions dans un pays moderne organisé. Les paysans étaient devenus les maîtres absolus d'une grande région. Ce n'est qu'à la nuit tombée que nous avons pu, par un petite route de traverse, nous échapper de cette immense cage, et retrouver l'autoroute ouverte à quelque 200 Km de notre point de départ. Eh bien ! le lendemain, j'ai consulté Le Figaro, Le Monde, les journaux locaux, l'Internet, etc., tous les grands media, je n'ai pas trouvé une seule mention de cette prise de possession d'une partie importante du territoire français pendant des heures par les agriculteurs en colère. Je dis bien : Pas une seule mention, dans aucun journal, pas un mot, pas le moindre entrefilet en parlant — Il y eut aux informations, une semaine plus tard, une mention très brève d'un mouvement de colère des agriculteurs dans une autre région de France, mais de la région où nous avions été piégés avec des milliers d'autres voitures, il n'était pas fait mention —. J'ai eu ainsi la preuve que les media, quels qu'ils fussent, étaient bien aux ordre d'un pouvoir occulte qui leur disait : "Pas un mot là-dessus !" Et tous les media (qui font partie des pouvoirs connus) avaient obéi. Le silence mis sur un événement que je qualifie de colossal, démesuré autant que très grave, une véritable jacquerie, est à mes yeux le couvercle mis par les illuminati sur ce qui les gêne. Il y a bien un mystère illuminati mais en même temps une certitude illuminati. Les agriculteurs, malgré l'organisation formidable de leur protestation, avaient soit tout simplement perdu leur temps, soit retardé considérablement les effets possibles de leur rebellion
Nous-mêmes, Pèlerins d'Arès en mission, vivons sous le silence, le couvercle, étanches, des medias et des pouvoirs publics, et il y a fort à parier que les illuminati sont derrière ce silence. Nous encombrons, nous déplaisons. De ce fait, je ne pense pas avoir dit à notre Dominique B. que je voulais rencontrer les illuminati, qui à l'évidence nous détestent et nous évitent, ou si j'ai dit quelque chose comme ça à Dominique B. (je ne m'en souviens plus très bien), c'était sur le ton badin, enjoué, ironique, histoire de sourire un peu.

03mar18 193C68
Bien aimé frère Michel ,
Voici quelques réflexions que m'inspirent votre entrée [193] et vos réponses aux différents commentaires. Ce que vous écrivez dans cette entrée rejoint plus l'enseignement bouddhiste que la tradition chrétienne. La représentation de Dieu y est plus universelle moins précise.
Pourquoi la plupart des hommes ont-ils renoncé à la Vie et  n'ont même plus conscience parfois qu'elle puisse exister.
Dans votre magnifique réponse à notre frère Antoine B. 193C25. Vous écrivez :
"Vous évoquez ici l'insignifiance qu'a aux yeux des passants le "chemineau des rues" qui pourtant leur parle de la chose la plus importante qui soit, la Vie, parce que la Vie c'est la dénomination résumée en trois lettres de l'Être transcendant que les humains ont fait éclater en mille noms, et probablement davantage. De là la confusion qui tient bottelées comme un fagot de branchages toutes les visions que l'homme peut encore avoir, quand il les a, de ses origines divines. Ce bottelage, cette brande, cette fascine, est tout ce qui reste de l'arbre.
Bouddha, à mon modeste avis, ne parlait pas de Dieu, parce qu'il pensait que l'homme avec tous ses Dieux — et l'hindouisme n'en manque guère... Quel fagot ! — ne sait plus ce qu'est Dieu. Que l'humain s'occupe de lui-même pour se faire pousser des ailes de bien, pensa Bouddha, et le vrai et seul Dieu réapparaîtra tout naturellement dans son esprit. Le vrai Dieu pour Bouddha, c'était un aboutissement, la substance même du Nirvana, la Vie quoi, et il sera toujours temps de le rencontrer ; rien ne servait d'en parler avant. C'est ce qu'à sa manière dit le Tao Te King, que vous citez. Pas la peine de chercher à connaître ce qui est au sens absolu, simplement parce que cela est."
Cette Vie qui est au-delà de l'intellect, est dans la transcendance.
L'homme a perdu cet état de Vie quand il a rompu l'Alliance avec son Créateur et s'est exposé à tous les malheurs (maladie, souffrance, mort, ...). Isaie 24/5 : Ils ont rompu l'Alliance Éternelle.
Celui qui retrouve la Vie ne passerait-il pas pour un illuminé dans ce monde comme Jésus à son époque ? La Révélation d'Arès 23/2 dit : Le moins insensé est le sage au milieu des insensés ; mais qu'entre chez eux le Fort, l'Illuminé, leurs athlètes et leurs sages découvrent leur honte et crient : que l'Aigle laisse la taupe régner au milieu des siens ! Qu'Il garde le Ciel et nous laisse la terre ! ...... En Vérité, homme Michel, c'est leur faiblesse qui leur fait refuser l'Alliance de l'Aigle.
Composer avec le monde ne réduit-il pas nos possibilités d'être dans la Vie ?
Retrouver la Vie prendra du temps car on sent une sorte de progressivité dans laquelle l'humanité semble liée. Comme si les péchés des uns détaignaient plus ou moins sur les autres, comme l'eau ou l'air pollués contaminent ce qui les entoure.
Pouvons-nous  vivre indemnes du péché dans un monde de pécheurs ?  Nous sommes continuellement dans une tension vers le Bien, la Vie, en sachant que nous ne l'atteindront pas maintenant mais dans plusieurs générations. Le chemin sera long  pour gravir ensemble les Hauteurs.
Veillée 24 de La Révélation d'Arès : Procède sans hâte, la larve en se hâtant rejoint-elle l'abeille ? Elle doit accomplir son temps. Ajouterais-Je des jours à tes jours qu'ils ne suffiront pas ; quatre générations ne suffiront pas... Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie.
À nous d'être le levain dans la pâte du monde comme disait Jésus dans les Évangiles Palestiniens [Matthieu 13/33]. Le levain qui soulève la pâte, laquelle lui oppose sa résistance.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire.
Mais oui, Denis mon frère, "composer avec le monde réduit nos possibilités d'être dans la Vie... Retrouver la Vie prendra du temps." Nous ne pouvons pas "vivre indemnes du péché dans un monde de pécheurs. Nous sommes continuellement dans une tension vers le Bien, la Vie" tout "en sachant que nous ne l'atteindrons pas maintenant, mais dans plusieurs générations." Oui, absolument, Denis, "le chemin sera long  pour gravir ensemble les Hauteurs."
Quand vous dites que "la représentation de Dieu"  dans ma réponse à Antoine [193C25] "est plus universelle moins précise," je vois ce que vous voulez dire, mais je tique sur le mot "précise". Je ne crois pas que le concept que j'ai de Dieu soit quelque peu imprécis, je le crois seulement moins personnel, moins indépendant de l'homme que ne le montrent la Bible ou le Coran.
Pour mieux comprendre ce que je veux dire, partons de ce que je reproche à la religion, mettons pour l'exemple, à l'Église Catholique ou Protestante. Je leur reproche l'emballement et, de ce fait, le souci de la simplification ou de la réduction concernant Dieu, peut-être parce que les prêtres et les pasteurs depuis toujours s'imaginent à tort que l'humain de base est incapable de concevoir le Créateur autrement que comme un roi sur son trône ou un juge derrière son tribunal. Or, il faut, en fait, pour être précis (contrairement au sens que vous donnez à précis) sans cesse revenir à ces verset oubliés de la Genèse, le 1/26-27 : Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance et qu'il domine sur... tout ce qui vit sur la terre. Dieu créa l'homme à Son Image, à l'image de Dieu Il le créa, mâle et femelle il les créa (Traduction Osty).
C'est cette situation religieuse que je qualifie de hâtive, simpliste et erronée, qui a certainement conduit le Père à utiliser pour désigner quelque chose qui est tout à la fois le Père Lui-Même, Son Salut (Rév d'Arès 28/25), la catactéristique du Jour ((31/8), le mot Vie parce qu'il est, ce mot, le même que vie, notre vie d'humains trottinant sur la terre pendant quelques décennies pour gagner notre pain, nous reproduire, créer des choses qui nous émerveillent (téléphone, ordinateur, énergie nucléaire, etc.) mais qui sont dérisoires comparées aux force en œuvre dans l'univers. Pourquoi Vie et vie donc ? Mais parce qu'elles sont étroitement liées. La Vie est ce qui est contenu au plus profond de l'être humain comme de l'Univers, le Père de l'Univers compris. La vie, elle, est son miroir — faible mais miroir quand même —, ce qui nous lie entre nous, vivants terrestres, ce lien dont trop peu d'humains voient qu'il est relié à l'autre bout... à la Vie. Ce n'est pas quelque chose d'imprécis, c'est même très précis, du moins pour moi. Mais cela détruit évidemment l'idée d'une Divinité personnelle, d'une Vie personnelle, qui serait indépendant(e) de la vie humaine, qu'elle soit celle du clochard se mourant d'alcoolisme près de son chien sous un porche, ou celle d'un milliardaire se mourant sous les soins des plus grands et coûteux chirurgiens du monde dans une clinique somptueuse. Vie et vie ne sont ni opposée, ni apposées, même si l'Une semble à part le monde, plongée dans l'univers infini et si l'autre semble n'être qu'un grouillis de pucerons en déréliction sur une minuscule boule de matière dans l'univers.
Comment pouvons-nous passer de vie à Vie sans avoir l'air d'être en contradiciton avec nous-mêmes ? C'est évidemment le problème, entre autres problèmes, qui se pose aux personnes que notre mission rencontre. La réponse est : par la pénitence. Pourquoi un si simple sentier chevrier, même difficile et rocailleux, vers les Hauteurs Saintes paraît-il à ceux auxquels on en parle insurmontable, ce qu'ils traduisent par utopique pour ne pas trop montrer leur terrible faiblesse (Rév d'Arès 36/5). Mais toute utopie comme toute faiblesse se mesure à l'aune des épreuves de la vie. Si ces épreuves deviennent vraiment très grandes, les faibles considéreront qu'après tout la pénitence est plus supportable que les épreuves, moins utopique qu'il n'avait paru. Patience !

03mar18 193C69
[L'entrée 193 dit :] "Voilà qui n'est peut-être pas facile à comprendre. Si vous n'avez pas compris, relisez lentement." C’est ce que j’ai fait, plusieurs fois. J’ai aussi lu bon nombre des commentaires et de vos réponses, mais j’ai du retard de lecture. Ce que je vais dire sera donc peut-être inopportun.
Il me vient une phrase de synthèse : la Vie est partout dans la Création, sauf là où l’homme a voulu qu’elle ne soit pas.
Pour moi, la Vie — la Vie, d'où se propage éternellement dans tout l'Univers (Rév d'Arès 12/4) l'impérissable Vie — est partout dans la Création sous ses billions de formes différentes depuis la danse des particules jusqu’aux amas de galaxies en passant par toutes les variations que nous connaissons sur la Terre : minéraux, plantes, animaux, météores, bref le berceau offert à l’humanité. Sans parler des manifestations que nous ne connaissons pas, comme le Séjour du Père, Que ne limite aucune étoile, Qui n'a ni levant ni couchant… (Rév d’Arès 2/10). La Vie semble ainsi autant la manifestation infinie du Créateur que le Créateur Lui-même, l’Étalé, ce qui est la logique même. Et cette Vie a trouvé son apex dans la divinisation d’un petit animal tiré de la Terre, niché dans un jardin extraordinaire, comme si Dieu avait voulu pour chef d’œuvre de Sa Création une miniature parfaite, tels les maîtres sculpteurs chinois qui parachèvent leur œuvre en sculptant des paroles de sagesse sur des grains de riz.
Mais la Vie n’est plus dans l’homme qui a choisi de s’en éloigner au point de la perdre. Elle n’est pas non plus dans le monde que s’est créé l’homme à force de pécher, ce qui a fait reculer la Vie dans la Création à un point que nous ignorons, mais qui dépasse certainement de très loin les problèmes de pollution et de réchauffement climatique. Vous avez dit un jour que le péché de l’homme pourrait être la cause du fait que les planètes sont prisonnières de leur orbite au lieu de voguer librement dans l’espace intersidéral.
Aujourd’hui, c’est un peu comme si la Vie était partout, mais que l’homme s’en protège sous un grand parapluie qui obscurcit sa vie rabougrie et la Création qu’il exploite, le bruit qu’il met dans la terre, le ventre, le fer (Rév d’Arès vii/9). La Lumière de la Vie rayonne depuis le Créateur dans tout l’Univers, mais l’homme se tient prudemment ou plutôt inconsciemment ou semi-consciemment à l’ombre de son ombrelle, dans sa propre obscurité. Finalement, quand il meurt, c’est juste pour changer d’obscurité et passer du clair-obscur de l’état de péché aux ténèbres glacées (Rév d’Arès 16/15).
Ou pour le dire autrement, c’est comme si la Vie du Créateur baignait toute sa Création, mais que l’homme ait voulu vivre les pieds au sec et se soit construit un désert qui tient l’Eau loin de lui et dans lequel il mène une vie desséchée qui tue son âme, et qu’il ne quitte que pour devenir un spectre lamentable (Rév d’Arès 18/17).
Heureusement, Dieu veille et surtout Dieu aime ; Il envoie ses prophètes pour tirer l’homme de sa vie de mort et de son état de mort vivant, de l’ignorance et de l’obscurité institutionnalisées par les pouvoirs religieux, politiques, financiers du monde et le conduire sur les Rivages de la Vie (Rév d’Arès 25/3). Sa Main fonde la (bonne) corne dans l’œil (comme) la rave (Rév d’Arès xxxix/9). Alors le prophète, ami de Dieu (Rév d'Arès xxxix/16), devient Vivant ; quelque chose de la Vie entre en lui et à sa suite entre dans chaque être humain qui accepte de devenir un frère, un pénitent, un serviteur du temps qui vient (Rév d’Arès 18/17) qui cesse d’être pécheur (Rév d’Arès 30/10) et qui reconstruit le Bien en lui et autour de lui par l'amour pour tous les hommes, le pardon de toutes les offenses, la paix avec tous et l'intelligence du cœur libre de tous préjugés. Car, (si) l'homme (m'appelle), Je lave la tache dans l'œil, J'écarte les dents
 (de l'homme),
dit le Père (xxi/7).
Et si, à son tour, le frère appelle le frère (Rév d’Arès xii/7), si les frères derrière le maître appellent d’autres héros dévoués à la Vie, alors les héros quittent la fête de(s) mort(s), la fête de(s) hère(s) de(s) hère(s) (xxxv/5) ; les héros (se) lèvent, la mort descend sous les îles (xxxv/7).
La vie spirituelle libre, écho de la Vie dans la foi libérée par La Révélation d’Arès et son accomplissement, ouvre ainsi le corridor vers la Vie, redessine les sentiers oubliés vers les Hauteurs Saintes (Rév d’Arès 25/4-5). Retrouver la Vie (Rév d’Arès 24/5) et changer le monde [28/7] devient alors possible, même si pour cela il faut accepter avec sagesse et patience que quatre générations ne suffiront pas (Rév d’Arès 24/2). Une longue histoire de remontée vers la Lumière et l’Amour dispensés par la Vie commence.
Mon commentaire est certainement un peu trop logique ou mécanique, trop simplificateur peut-être, mais je trouve que le rapport simple et très dynamique que vous faites entre la Vie, la vie, le prophétisme et la pénitence-moisson est très porteur pour la compréhension de la direction, des perspectives et de l’envergure de notre mission. Il faut trouver le moyen de faire passer cette direction et ces perspectives à des hommes inconscients de tout cela. Il me semble que la mission du cœur est la plus propice pour ce faire. Un très grand merci pour le souffle de cette entrée.
Didier D. de Catalogne Française

Réponse :
Voilà un beau texte, mon frère Didier. Je le trouve si bien que je pense qu'il mérite quelques corrections.
Vous allez me dire que je suis pinailleur, que je cherche la petite bête, que dire les choses ne nécessite pas de concision, que le ton de la chose dite est au-dessus de sa véridicité précise. Ceci est vrai pour le pénitent ou la pénitente de base, celui ou celle qui aime, pardonne, fait la paix, parle avec intelligence spirituelle libre de tous préjugés ; pour celui-là ou celle-là ne pas connaître les détails de la Vérité est sans importance, car ce n'est pas ce qu'on croit, mais c'est ce qu'on fait qui sauve. Mais pour celui ou celle qui est apôtre, qui outre qu'il appelle à la pénitence enseigne aussi de la Vérité, l'exactitude me semble nécessaire, sinon lui-même tombera peu à peu dans l'à-peu-près puis dans l'erreur.
Ainsi : "La Vie est partout dans la Création, sauf là où l’homme a voulu qu’elle ne soit pas" est faux. Il n'est pas dit dans La Révélation d'Arès qu'Adam était conscient qu'il quittait la Vie. Il n'a probablement pas voulu ça ; je crois même qu'il a pensé qu'il garderait la Vie — le "beurre et l'argent du beurre" comme on dit — en vivant autrement que par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés. La Révélation d'Arès dit qu'il choisit (2/1-5) avec ce que l'action de choisir comporte de caprice, d'absence de réflexion. Je ne crois pas que la volonté ait quelque chose à voir là-dedans.
Ainsi : "Aujourd’hui, c’est un peu comme si la Vie était partout, mais que l’homme s’en protège sous un grand parapluie qui obscurcit sa vie rabougrie..." est faux aussi. Je ne crois pas que l'homme "se protège de la Vie", car — corollaire de ce qui est dit dans la paragraphe précédent — il ne sait même plus depuis très très longtemps que la Vie existe. Il n'a nul souci de se protéger de ce qui pou lui n'existe pas. Le nombre de ceux qui ignorent la Vie ou même seulement quelque chose d'approchant augmente même sans cesse. Les hommes se rient du fait, auquel ils ne croient plus du tout, qu'existe ce Tout qu'est le Créateur et le Créé qui ne font qu'Un. La Vie pourtant est ce Tout que forment Créateur-Création-Créatures, mais comment revenir, à notre époque, sur cette notion du Tout contraire à l'idée de catégories qui, depuis Emmanuel Kant (et même bien avant lui depuis Aristote) forment les concept fondamentaaux de l'entendement : l'espace, le temps et les quatre grandes classes de catégories : modalité, qualité, quantité, relation ? Les concepts que s'est donnés l'homme depuis très longtemps s'attaquent au Tout. Il y a là un antagonisme dont il ne faut pas penser qu'il est purement intellectuel ; il a forgé le cerveau humain qui, par la voie de l'évolution, est maintenant très difficile. Voilà bien pourquoi quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour redonner à l'humain sa vraie raison de vvre.
Ainsi : "C’est comme si la Vie du Créateur baignait toute sa Création, mais que l’homme ait voulu vivre les pieds au sec et se soit construit un désert qui tient l’Eau loin de lui et dans lequel il mène une vie desséchée qui tue son âme, et qu’il ne quitte que pour devenir un spectre lamentable (Rév d’Arès 18/17)" est faux et est faux en plusieurs points qu'il m'est difficile de détailler ici faute de temps. L'homme n'a pas "voulu vivre les pieds au sec" et il n'a pas "construit un désert" (le verbe construire évoque une intention et l'homme n'a jamais eu cette intention). Le désert (Rév d'Arès 24/4) s'est fait lui-même comme se font tous les déserts, spontanément, naturellement, parce que les conditions de la Vie cessent sans que personne n'en ait conscience.
Ainsi : "Quelque chose de la Vie entre en lui et à sa suite entre dans chaque être humain qui accepte de devenir un frère, un pénitent" est faux. Même celui ou celle qui, ignorant complètement l'appel des prophètes, ne saurait "accepter" la Parole que ces prophètes ont diffusée dans le monde, même celui ou celle qui donc ne pouvaient pas "accepter" ce dont ils ne connaissaient même pas l'existence, est un frère, un pénitent, dès lors qu'il ou elle aime tous les hommes, pardonne toutes les offenses, fait la paix avec tous, a l'intelligence du cœur libre de préjugés sans même avoir jamais entendu parler de La Révélation d'Arès ni d'autres Paroles venus du Ciel. Ceux-là et celles-là constituent ce que j'appelle le reste dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas".

J'ai interrompu ma réponse pour aller faire en compagnie de mon épouse, sœur Christiane, la marche quotidienne, prescrite par mon cardiologue. D'habitude, cette marche dure moins d'une heure, mais cette fois-ci, le temps printanier nous a incités à marcher une heure et demi puis à aller — nous n'aurions peut-être pas dû — boire une Grimbergen blonde et là nous avons parlé de quantité de choses, dont Mozart, dont la construction des premières frégates, etc. et puis, à un momenet donné, sœur Christiane me dit à propos de mes réponses sur le blog : "Vous êtes trop intellectuel..." Bigre ! Alors, j'arrête ma réponse, sûrement trop intellectuelle, trop fouillée, trop fignolée. Ainsi, je m'attache à la petite bête, je lui mets un fil à la patte, je l'asticote et la ré-asticote ? Sûrement, puisque ma tendre épouse le dit. Elle veut surtout dire (je le devine) que ça ne sert à rien. Je stoppe. Je vous demande pardon pour la première partie de cette réponse vétilleuse, que je n'ai quand même pas la force de supprimer.

05mar18 193C70
Cher Mikal,
Cette semaine, avec ma femme Caroline nous avons marché plusieurs jours dans les montagnes de l’île de Majorque entre cimes enneigées, orange et citron plein les arbres sur fond de bleu méditerranéen. C’est chouette de marcher, sac sur les épaules : Le corps est en mouvement, l’esprit s’aiguise, puis on transperce les paysages si bien qu’au bout de quelques jours apparait une sensation de défilement, presque de vitesse. Pas de smartphone, pas de montre, un bon moment pour réfléchir à la Parole et à la moisson avant de replonger dans le monde ! En chemin, je lisais le livre "Siddartha" (luxe dans mon sac de 4kg, je marche ultra-léger) qui est l'histoire de Bouddha, revisité par le fameux écrivain allemand Herman Hesse. Il y a de belles intuitions de cette auteur sur la Vie, l’indicible, le tout. De retour, je relis intégralement votre entrée n°171 "non-dualité" passionnante et riche d’enseignements sur le Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6).
À propos de la Vie, je tombe sur cette pépite sous forme d’une anecdote simple que j’aimerai repartager avec les lecteurs de ce blog.
Bonne lecture à tous !
171C62 : "Mais nous retombons certes sans cesse dans la dualité en vaquant aux affaires de ce monde, ce que vous êtes et que je suis obligé de faire toute la journée dans le travail, dans les relations avec les humains. Si je vais acheter du pain, il y a dans la boulangerie une séparation, un comptoir entre la boulangère et moi, elle me tend mon pain et je dépose mon argent; elle me rend la monnaie, nous échangeons l'un contre l'autre, deux choses différentes nous activent : moi la faim, elle le besoin de gagner sa vie par le travail. Elle ne m'invite pas et je ne l'invite pas à partager le pain fait avec le blé sorti de la terre, qui n'est pas notre terre à la boulangère et à moi, mais la terre d'un agriculteur qui en est propriétaire avec acte notarié, etc. etc. Nous sommes tous étrangers les uns aux autres, nous sommes tous mûs par des modes de vie, des besoins différents sans créer le lien qui devrait nous unir : la Vie."
Abel B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Cher Abel et chère Caroline, je suis heureux que vous ayez pu trouver un moment de détente à Majorque en marchant sac au dos. Je ne suis jamais allé aux Baléares, qui sont, paraîl-il, très belles.
Merci de rappeler ici mon entrée 171 "non-dualité"
Pas plus que je n'ai été aux Baléares je n'ai lu "Siddharta" de Hermann Hesse. Toutefois, j'ai ici et là entendu parler de ce roman par des personnes qui m'ont encouragé à le lire, ce que je n'ai jamais trouvé le temps de faire. Je suis heureux que vous ayez eu le temps de lire cet ouvrage assez connu et que vous l'ayez aimé. Je crois savoir que le personnage imaginé par Hermann Hesse construit sa vie sur le principe que la sagesse ne s'acquiert pas en embrassant la doctrine d'un autre, mais s'acquiert par soi-même. Il y a évidemment là quelque chose de très proche de Bouddha. C'est aussi ma propre conviction, mais je précise qu'en ce qui me concerne, et en supposant que j'aie moi-même quelque sagesse, ce dont je ne suis pas sûr, je ne pense pas que je l'ai acquise par moi-même, mais seulement en réveillant au fond de moi, par la pénitence, l'image et ressemblance du Père qui y gît comme elle gît chez tout humain y compris chez le grossier qui rit insolemment quand on lui dit qu'il ne croit pas en Dieu mais qu'il En est cependant l'image.

05mar18 193C71
D'abord un grand merci, frère Michel, pour vos corrections précieuses [réponse 193C69] pour moi et pour bien d'autres, j'en suis sûr.
Surtout n'arrêtez pas, ne vous interrompez pas dans ce travail qui affine l'exactitude qui "asticote et ré-asticote" votre "petite bête " qui fouille et fignole en quête de concision précise. J'apprends beaucoup de vos remarques et précisions.
J'avais vraiment réfléchi à la manière de faire cette synthèse avec le plus de loyauté possible à la Parole et à votre enseignement, et patatras, (au moins) quatre erreurs de formulation qui peuvent induire des faux sens. Apparemment, il n'y a pas de contresens, mais quatre erreurs c'est beaucoup. Je me suis laissé avoir par le peu de globalité poétique que j'ai glissée dans mon texte et un souci excessif de concision. J’en suis désolé et en même temps presque heureux, car je ressors plus riche de votre réponse qui, loin d'être "vétilleuse", est particulièrement pertinente et qui, loin de "ne servir à rien", est d'une grande utilité pour ma réflexion et ma progression spirituelle. Heureusement, vous n'avez pas eu la force de la supprimer. Je regrette bien que vous ne l'ayez pas finie. Si le cœur vous en dit et si vous en avez le temps, n’hésitez pas...
Mais bon, ce sera probablement pour une autre fois ; je n'ai pas fini de faire des erreurs.
Rabindranàth Tagore disait : "Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors", et Gandhi : "La liberté n’a pas de valeur si elle ne comprend pas la liberté de faire des erreurs." L'important est d'en prendre conscience et de les rectifier. Vous êtes notre irremplaçable lumière pour ce faire. Un grand merci encore !
Didier D. de Catalogne Française

Réponse :
Je suis heureux, mon frère Didier, de vous avoir apporté quelque Lumière. Ce n'est pas ma Lumière. C'est celle du Père qu'Il nous fait l'honneur de partager avec nous, les humains.
Je ne suis jamais inattentif à ce que me dit mon épouse Christiane. Elle est une femme simple, droite, intelligente, que je n'ai pas une seule fois entendue me dire des bêtises quand il s'agit de choses importantes. Je ne dis pas que je me conforme à tous ses avis, mais je considère toujours ceux-ci. Cette fois-ci j'ai senti ce qu'elle voulait me dire, à savoir que certaines choses justes que je crois nécessaire d'écrire sont assez casse-pied ou rasoir pour manquer leur but. Il faut la mesure en tout et j'en manque quelquefois. C'était sûrement le cas dans ma réponse quelque peu tracassière que j'étais en train de vous faire samedi. Je crois quand même que j'aie bien fait de l'interrompre. En voulant trop enseigner, on finit par ne plus enseigner.

05mar18 193C72
Faisons simple pour sortir du "je pense, donc je suis" de Descartes ou de la non-dualité entre l'Immanence et la Transcendance.
Nous pourrions dire à tous : "J'aime, donc la Vie est en moi, donc Dieu existe puisqu'Il est la Vie; l'Etalé" (Rév d'Arès, 38/5; ii/4) .
Antoine B. d'Aquitaine

Réponse :
Ainsi, mon frère Antoine, vous rejoignez par ce très court mais fort commentaire ce que me disait sœur Christiane samedi 3 mars et qui m'a fait interrompre ma réponse à Didier D. de Catalogne Française (193C69). Ne soyons pas trop intellectuels, en ce sens qu'en voulant trop bien expliquer nous nous perdons dans les méandres du langage et nous écrivons trop. Merci, frère Antoine, pour ce beau commentaire.

05mar18 193C73
Je viens de lire votre réponse au commentaire de Didier D. de Catalogne Française [193C69].
Je l’ai trouvé tellement enrichissant qu’il m’inspire sur plusieurs plans.
D’abord votre comportement, votre tact. En entrée pour ne pas froisser notre frère qui a sûrement travaillé son écrit, vous dites : "Je  trouve votre texte si bien que je pense qu’il mérite quelques corrections" et après avoir effectué ces quelques corrections, en conclusion pour ne pas froisser sœur Christiane et tous, celles et ceux qui pensent de la même façon, (j’ai parfois pensé la même chose) : "Sœur Christiane me trouve trop intellectuel, elle veut dire que ça ne sert à rien alors je stoppe."
Votre adaptabilité à l’environnement fraternel est signe de grandeur d’âme, alors que pour beaucoup quand une bonne idée surgit dans la tête (du moins quand on la pense bonne et digne d’être partagée), le but est de la formuler immédiatement. Quel exemple de comportement vous nous donnez ainsi qu’à ceux des générations futures qui puiseront dans vos écrits quand vous aurez quitté le monde terrestre.
Sur un autre plan, la lecture du commentaire et de votre texte approfondit ma pensée, sur le rapport Vie/vie : merci pour votre réponse interrompue.
 « C’est en se remplissant d’amour, qu’on devient amour », je ne sais plus qui a dit cela.  Se remplir est à mes yeux fondamental (un pèlerin d’Arès peut imager en parlant de l’Eau qu’il faut aller chercher au plus profond de soi — "la Vie est ce qui est contenu au plus profond de l’être humain, comme de l’Univers, le Père de l’Univers compris", dites-vous —. Oui, mais se remplir de quoi ? dira le quidam qu’on rencontre dans la rue. Évidemment, on se remplit comme on peut, consciemment dans le meilleur des cas, mais souvent inconsciemment quand on se laisse remplir par un contexte culturel, pour le dire vite.
Mais revenons au Pèlerin d’Arès près du puits, qui veut se remplir d’Eau de Vie: pour puiser l’Eau, il va lui falloir traverser des couches et des couches de terrain, ces couches qui  ont été déposées par les siècles, qu’il rajoute par ses erreurs et ignorances. Il va lui falloir des outils pour creuser dans ces couches (motivation,  effort), malgré la fatigue, le désespoir… Et c’est là que l’opposition en lui, le conflit parfois, le combat du moins, s’expriment entre ce qui lui vient tout naturellement et ce qu’il veut devenir.
Si naturellement, l’homme préfère être fort, indépendant, avoir raison, se croire ceci ou cela, c’est parce qu’il est un mammifère intellectuel qui est un "moi-je", conscient de lui-même, doté d’une nature instinctive (animale, égoïste), doté d’une nature émotive (crainte, colère, tristesse, cupidité, culpabilité, fierté, orgueil...), doté d’une nature intellective (capacité de penser, d’analyser, de catégoriser) façonnée par le milieu dans lequel il vit. Pour le dire en raccourci, c’est sa vie, la vie de tous les jours, qu’il vit naturellement dans laquelle sa raison raisonnante à courte vue lui dicte sa pensée.
Le Royaume — le Royaume est en vous (Luc 17/21) —, c’est justement l’endroit où ça fonctionne à l’inverse de ce qui est naturel, des sentiments naturels, de la raison raisonnante. Que dit le Sermon sur la Montagne ? (Matthieu 5/3) Heureux ceux qui reconnaissent leur pauvreté spirituelle, car le Royaume des cieux leur appartient !
5/11 Heureux serez-vous lorsqu'on vous insultera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal à cause de moi.
5/12 Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande au ciel.
5/44 Aimez vos ennemis, [bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous détestent] et priez pour ceux [qui vous maltraitent et] qui vous persécutent,
5/45 afin d'être les fils de votre Père céleste.

La nécessité s’impose pour tout chercheur spirituel, c’est-à-dire qu’il est aspiré par la nécessité de dépasser sa vie naturelle  et de se greffer cette dimension spirituelle qu’il a perdue depuis le vieil Adam.
La vie spirituelle est-elle en opposition avec la vie biologique, naturelle, ordinaire, culturelle qui se croit une fin en soi,  ou disons le autrement, la vie naturelle (instinctive, émotive, intellective)  rentre-t-elle  en conflit avec la Vie continuellement constructrice et unifiante ? Oui, sûrement pendant longtemps encore.
Le Jour n’est pas pour demain mais pour après-demain.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Merci, mon frère Charlie, pour ce commentaire.
Quand le Père nous envoie Jésus en 1974, c'est comme pour nous dire : "Il est temps de changer de vie, de passer de votre vie de cafard, de mouette, de gorille à la Vie de votre Père." La rupture entre vie et Vie est allée en s'accroissant depuis Adam. Nous nous habillons, non seulement sans nous en rendre compte mais en en étant très fiers, des guenilles de ce qui nous reste des temps très anciens où Éden hébergeait l'humain. Une mutation décisive est nécessaire si nous ne voulons pas que nos descendants tombent dans le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) tandis que nous errerons comme de lamentables spectres inconscients dans la grisaille du vide. Peut-être la perspective de cette inexistence ne gêne-t-elle pas l'incroyant, qui de toute façon ne croit pas dans la survie, mais son choix n'est pas mon choix ; la Vie est son choix. Moi, je veux Vivre. "Tu veux Vivre ? me dit en quelque sorte le Père en 1974-1977, "alors il est temps que tu repasses d'un système où tu crois inévitables le mal, la mort, la souffrance, l'adversité, etc. tout ça pêle-mêle, au plan initial de bonheur."
L'homme a-t-il vraiment, en fait, un autre espoir en tête, même s'il n'y croit pas ? Il reste en nous non la Vie, mais des prémices de la Vie, comme les gamètes masculins ou féminins sont prémices d'un futur animal pensant — je pense qu'après le Jour la perpétuation de l'homme, si elle a encore quelle nécessité, se fera autrement —, lequel deviendra spirituel, s'il le devient, par d'autres voies. La Vie en nous n'est donc que possibilité, mais cette possibilité est impartie dans toute l'humanité et c'est pourquoi la mission publique est nécessaire. L'épi mûr veut bien faire valoir en lui cette possibilité et entre en pénitence, s'il n'y est pas déjà entré par lui-même, tandis que les autres la négligent, n'y croyant pas ou manquant de l'instinct de Vie nécessaire. Cet instinct existe. Il est prémisse de la Vie. La Vie est immanente chez tout homme, mais ne peut pas être prescrite comme peut l'être la pénitence.
C'est pourquoi la Vie n'est pas vertu en soi, elle est but, résultat, tandis que pénitence est vertu ou plutôt faite de vertus. Eh oui, il faut ébranler le confort du quant-à-soi, de l'autosatisfaction, de l'égoïsme pour atteindre un jour la Vie, à tout le moins la sentir se former en soi. Autrement dit, si je m'exprime d'autre façon, je dirais que je fais pénitence mais j'ose la Vie. Pour l'heure je n'ai pas la Vie, mais je la sens, je l'ose. Je ne dois pas avoir peur d'aller trop loin dans ce domaine, parce que de toute façon je n'irai pas loin dans cette génération. Je n'aurai pas la Vie dans mon actuelle existence sur Terre, mais je la vise, je ne veux pas la rater, car elle est essentielle, tout ce qu'il y a en moi d'existentiel brigue la Vie. Je ne veux pas passer à côté de la Vie, serait-elle lointaine, car tôt ou tard, même si c'est longtemps après que mon cœur de chair aura cessé de battre, elle m'enveloppera.
Je suis donc déjà responsable de la Vie en moi même si je ne L'ai pas encore en moi. Elle est là virtuelle. Je la sens. C'est parce que j'en suis responsable que j'ose aussi forcer la Porte du Père — Entrez par la Porte étroite, dit-il par la bouche de son prophète Jésus (Matthieu 7/13-14), car  étroite est la Porte et peu large le sentier qui mène à la Vie et ils sont peu nombreux ceux qui les trouvent.
Mais bon ! Ouillouillouille ! Je m'égare dans des propos intellectuels, que va me reprocher sœur Christiane en lisant ce soir mon blog. Alors, je m'arrête. Je tenais quand même à dire ça.
Merci, frère Charlie, pour votre commentaire, que j'aime.

05mar18 193C74
J'interviens tardivement sur cette entrée dont le sujet, la Vie, est à la fois immense et insaisissable, tellement que je peine à mettre par écrit ce que je peux en dire.
Par où commencer ? S'il y a un sujet que notre langage humain peine à décrire c'est bien celui-là. Nous n'avons pas de mots pour parler de ces choses. Tout se joue dans l'indicible de la perception quand la conscience ravivée de ces réalités revient visiter nos profondeurs.
Comment dire l'immensité, le grand et perpétuellement Ouvert qui se tient à la fois comprimé en dedans de nous dans l'attente que nous nous tournions vers Lui, et qui agit simultanément continuellement en tout, sauf en l'homme quand il fait le mal ? L'homme, seule créature dans l'univers à pouvoir s'y refuser.
De mes incursions dans cet espace infini où je me plonge en pensée, le plus souvent la nuit, je retiens une incroyable fluidité et une interaction démultipliée de toutes choses entre elles tenues par une Force unique (Rév d'Arès xxviii/5), à la fois prodigieuse et bienveillante, qui se tient placide et sereine, à la fois au-dessus et au cœur d'un perpétuel mouvement d'une puissance sans limite.
Dans ces moments, je sens tout particulièrement ma petitesse et mon insignifiance face à cette Force immense qui pourrait m'écraser comme une nèpe (Rév d'Arès xii/1) si elle le voulait mais qui peut aussi m'envahir et mettre Son Bras au bout du mien (xxx/6) et faire de moi l'agent acteur de Sa Puissance (12/4) créatrice sur terre.
Vie et vie sont liées. Si elles ne l'étaient pas comment pourrions nous passer de la vie à la Vie (Rév d'Arès 24/5) ? Le Créateur dans Le Livre dit qu'il est à la fois la mine et l'Eau (Rév d'Arès xxx/17). Aussi je vois la matière que nous habitons comme une sorte d'avatar de la Vie, peut-être le dernier maillon de cette vaste étendue qu'est le Tout, que le Créateur cherche à investir de Sa Puissance pour y Vivre. Me revient en mémoire les "annotations en présence de Dieu" de l'édition 1989 de La Révélation d'Arès dans lesquelles vous évoquez la possibilité pour Dieu "de se vêtir de physique".
Faire revenir la Vie en nous c'est donner à notre vie et ses milliards d'atomes, la possibilité de se mouvoir porté par la Vivant. C'est l'homme qui a rendu la vie de cette planète incompatible avec la Vie du Créateur, son Souffle (Rév d'Arès 5/1), son Vent (ii/5).
Aussi suis-je porté à croire que contrairement à ce que dit la Genèse, que ce n'est pas Dieu qui a chassé l'homme d'Éden (Genèse 3/24) mais que c'est l'homme qui a chassé le Créateur de son monde et s'est avec le temps claquemuré entre ses murs. Votre réponse à Didier D. de Catalogne Française [193C69] est sur ce point très éclairante car elle soulève un paradoxe fondamental : bien qu'Adam ait choisi le péché (Révélation d'Arès 2/1-5), il n'était pas pleinement conscient des conséquences qu'engendrerait son choix malheureux. Vous nous aviez expliqué pendant l'enseignement donné à la "Poterne des Peupliers" à Paris dans les années 90, que le mal s'est installé progressivement dans le monde et que l'homme n'a pas tout de suite compris ce qu'était la mort qu'il a d'abord prise pour un passage ou une transformation. Ce n'est que peu à peu qu'il a pris conscience de la situation à laquelle la religion a tenté de former un embryon de réponse ou de solution. Cette consternation des conséquences du mal sur l'homme, de la perte de la Vie, se lit sur tous les visages. Nous sommes comme hébétés de ce qui nous arrive. Peut-être que l'une des difficultés pour l'homme de reprendre le chemin d'Éden tient au fait que l'immense majorité des hommes subissent leur sort depuis toujours sans se sentir participant du mal auquel ils participent malgré eux.
La vie est agitation vaine la plupart du temps. Elle ne prend vraiment sens que lorsqu'elle prend la direction du Bien (Rév d'Arès xxviii/11). La pénitence (Rév d'Arès 30/11), c'est clair, a pour but de faire revenir la Vie dans nos vies. Et je dirai plus encore : elle a pour but de rendre visible quelque chose de cette Force qui est au-delà de tout ce que l'on peut décrire. N'est ce pas ce que suggère le mot image et ressemblance [Genèse 1/26] ? L'homme est l'apex de cette visibilité. il est même plus que cela puisqu'il est la finalité de la Création.
À force de méditer cette entrée et vos réponses, ce seul mot Vie se déploie désormais dans ma conscience comme une étendue illimitée, englobante et débordante à la fois, à coté de quoi les représentations (des superstitions, si j'en crois votre entrée d'août dernier) dont j'usais pour me "figurer" Dieu et même le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), me semble désormais "limitées", circonscrites pour ainsi dire, assimilées et réduites à une fonction, ou une phase de Ce qui Est.
Être Dieu pour la Vie, voilà comment je résume désormais ce que propose La Révélation d'Arès à l'humanité à la lumière de cette entrée.

Un grand merci pour la publication de votre fonalfaby [phonalphabet]. J'en fais l'expérience depuis sa publication dans mes notes et créations personnelles. J'ai la curieuse impression d'écrire une sorte de franco-néerlandais et je me surprends à force de l'utiliser, à devoir organiser ma pensée différemment, à lui faire prendre des raccourcis d'expression que je ne me connaissais pas, à mettre à mal ma manière savante de m'exprimer. Vous rejoignez avec cet outil le travail de votre grand-père qui œuvra pour donner aux sourds-muets un langage pour communiquer.
L'illettrisme qui se développe aujourd'hui ne tardera pas à poser un problème à la société toute entière, car je vois s'accentuer le clivage entre les classes dirigeantes et éduquées et celles qui n'ont pas les moyens de développer une pensée avec les outils qu'on leur transmet. Beaucoup en conçoivent une honte et une sorte d'impuissance qui sape la confiance qu'ils pourraient développer en eux-même. Je suis convaincu que cet outil s'il venait à être popularisé pourrait aider à l'émergence d'une pensée nouvelle dans le peuple. Je vais poursuivre cette expérience et vous en ferai retour.

Éric David D. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère David, pour ce commentaire.
Oui, "l'une des difficultés pour l'homme de reprendre le chemin d'Éden tient au fait que l'immense majorité des hommes subissent leur sort depuis toujours sans se sentir participant du mal auquel ils participent malgré eux."
Comment meurt-on en ignorant Dieu, la vie spirituelle, la survie par l'âme ? Ce n'est pas aussi facile que le pensent les incrédules, les libres penseurs — ce terme disparaît, mais je l'aime bien —, la mort étant la négation ou le contraire de la vie et l'humain tenant à la vie, il n'est pas si facile de se dire : "Ainsi je pars, je ne laisse rien derrière moi et je m'en fous, un souvenir qui sera vite effacé, je ne suis rien." L'homme ne peut pas ignorer Dieu comme il ne peut pas ignorer le mal ou le bien.
Je crois que tout homme, même le plus froid, le plus insignifiant, essaie de donner à sa vie une valeur, une signification ; cette signification, sans même qu'il le sache, est la Vie, car même s'il ne l'a pas au fond de lui, Elle est quelque part autour. De là sans doute le Panthéon à Paris, pondu par des incrédules pour coucher côte à côte les ossements de Rousseau, de Fedherbe ou de Marie Curie et de beaucoup d'autres — quelque quatre-vingt, je crois —en espérant que ceux-là, s'ils ne sont pas des âmes traversant l'univers auront au moins le reconnaissance de la nation. Mais quelque part... la reconnaissance de la nation est quelque chose de la Vie, quelque chose de Ce Qui ne s'arrête jamais.
L'homme a d'instinct, sans le dire, le sentiment qu'il n'est pas fait pour la mort et que la mort, c'est pour la mouche qu'on écrase sous la tapette, ce n'est pas pour lui. Cet homme-là, serait-il athée, incrédule forcené, sent au fond de lui quelque chose comme la promesse d'une Vie qu'il veut ignorer officiellement par amour-propre, mais il ne la nie pas par soi ; cet homme-là, en fait, comme Adam ne se sent pas participant du mal, et même celui qui a fait le mal comme Adolf Hitler ordonnant la liquidation des Juifs est convaincu qu'il a agi pour le bien. Même Prométhée, on ne le fait pas mourir, on l'enchaîne à un rocher où l'aigle de Zeus vient le martyriser à perpétuité. C'est bien ce qui explique qu'il faut pardonner. Du reste, Empédocle lui-même se jette dans le cratère de l'Etna où rougeoie et mijote la lave mais une de ses sandales est recrachée par le volcan : Quelque chose de lui doit survivre... La sandale est la marque mythique de son élection, de son éternité, de son entrée dans la Vie. Jamais l'humain ne se décide à mourir, donc. Aucun homme ne se décide à être l'homme du mal. Attila ou Gengis Khan ne pensent pas un seul instant qu'ils font le mal ; ils pillent et zigouillent, vivent leurs vies barbares, mais leurs funérailles seront celles d'immortels. Comme quoi, les choses ne sont pas si simples qu'on le prétend en ce monde rationaliste. Comme quoi la Vie n'est pas aussi ignorée que les humains font semblant de L'ignorer.
En fait, c'est la Vie qui donne une forme à la vie !

05mar18 193C75 
Vous écrivez : "Plus inclassable et incommodant que moi il n'est pas. Mais je suis Vivant ; quelque chose de la Vie est entré en moi."
Cette entrée a participé à un apaisement en moi et ce que vous écrivez là me donne confiance.
Frère Michel, un silence s'est fait en moi je n'ai cessé de m'appuyer sur la Force de cette Parole avec votre exemple, votre sagesse et  je fais en sorte de de sortir de moi la sève et de vivre avec nos frères humains dans la Vie par la mesure (Rév d'Arès 7/5-7).
Comme un(e) enfant qui voudrait être grande parce que je sens l'aigle blessé à soigner, à sauver, pour sauver ce qui est Vivant je veux donner corps à ce travail difficile... mais l'amarre semble souvent échapper juste au moment où la promesse de Vie s'annonce... La mesure, l’endurance prennent le relai face aux non-sens, face à l'immobilisme qui s'installe[. Je suis] bien consciente de ce qui paralyse l'homme au quotidien, c'est mon quotidien .
Oui, Bonheur pour l'homme qui griffe la boue, (qui) mange le ver
je pense, ta part est Ma Part, tu embrasses la jambe de sang... (xxvi/11 à 17).

https://youtu.be/k_ySsqUptJs
Un film illustre cette transcendance, il s'agit d'un film que vous aviez cité précédemment et que notre frère Didier nous a rappelé: "Les Délices de Tokyo", tiré d'un ouvrage de Naomie Kawase. Une amitié se lie entre une personne d'un âge avancé: une dame nommée Tokué, qui toute sa vie a travaillé à dépasser "les rumeurs" dues à son état [lépreux] et ce jeune homme nommé Sentaro qui lui-même doit affronter la difficulté d'une vie déjà bien abimée. Ce qui les relie sera ce passage de la vie à la Vie transcendante.
Merci pour cette entrée nourricière et réparatrice et pour les commentaires de ceux de nos frères qui ont partagé un moment de leur vie/Vie lors de leur entretien avec vous à Paris, pour la Moisson : Didier B (193C27), Dominique B. (193C59), Olivier de L. (193C60) ainsi que ceux de nos sœurs et frères toujours à l'ouvrage. Ces commentaires m'aident à travailler sur moi. Dernièrement, sur le champ à la Moisson, j'ai rencontré des âmes de grande profondeur, qui ont l'intime  conscience — parce qu'elles l'expriment — que l'homme est un Être inachevé tout autant qu'elle ressentent en elles un Être en devenir et que nous pouvons recréer la Vie ensemble.
Ces personnes le disent avec leurs mots, l'une d'entre elles — homme d'un certain âge — a dit : "En quelque sorte, le Semeur est passé..." Cela me touche profondément parce que je peux tout simplement nourrir sans séduire (Rév d'Arès 20/2) et présenter La Révélation d'Arès comme étant un Message de Vie/d'Amour.
Humblement avec vous, votre épouse et nos sœurs et frères.
Danièle G. du Nord

Réponse :
C'est pour moi une grande joie de vous revoir sur ce blog, ma sœur Danièle. Merci pour ce commentaire.
Je suis heureux de vous savoir toujours à la moisson. Il faut qu'à cette tâche nous restions infatigables. Nous sommes les artisans qui dressent l'échafaudage pour construite les vaisseaux qui vogueront sur la Mer (Rév d'Arès 17/2-3) du Père juqu'à la Vie ! Nous sommes des artisans, pas des anges, pas des saints, et tout ce que nous pourrons obtenir sera le fruit de notre travail. L'artisan n'est jamais vraiment à l'image de son travail et de son œuvre ; il leur reste toujours plus ou moins extérieur, tout comme il reste extérieurs à Dieu quoiqu'étant son image et ressemblance. Nous sentons de même en nous quelques chose de la Vie sans avoir cette Vie.
Rien de tout ce dont nous parlons dans notre mission n'est représentable. Dieu n'est pas représentable, la Vie n'est pas représentable, la vie spirituelle elle-même n'est pas représentable et la pénitence n'est représentable que par nos actes ; elle ne l'est pas par l'image ni par des définitions qui ne peuvent être que des évocations approchées. Comment représenter l'amour, la pardon, la paix, l'intelligence et la liberté absolue ? De là les grandes difficultés de la mission. On ne peut représenter la Vie avec les mots qu'elle n'utilise pas elle-même, puisqu'on n'a pas de Parole de la Vie. On n'a de Parole que de Dieu, qui n'est qu'une composante de la Vie dans le pauvre esprit humain, qui sent, qui devine, mais qui ne peut concevoir et exprimer clairement ce Tout dont il s'est éloigné depuis trop longtemps. On ne peut montrer le Vie par des représentations qu'elle n'a pas et n'est pas. Elle est au-delà des mots et même des actes, puisque les seuls actes dont nous sommes capables comme l'amour, le pardon, la paix, sont des étaps de notre long périple vers la Vie, mais ne sont pas la Vie. Quand nous aurons la Vie — et nous L'aurons — il ne nous servira plus à rien de parler.
Les âmes parlent-elles ? Je ne crois pas. Je pense qu'elles communiquent mais j'ignore comment. C'est en tournant et retournant ces vérités-là dans nos cervelles que nous mesurons l'énorme difficulté de notre mission, parce que notre humanité est descendue très bas, très bas, dans les zones sombres et grossières du bruit et du compte, comme dit Le Livre, l'humanité incapable d'approcher des vérités transcendantes. Impossible de sortir de là et pourtant nous avons bien notion et même plus : nous avons la preuve, que nous ne sommes pas dans la Réalité dont nous devons ouvrir la fenêtre devant les yeux des hommes. Être ou Ne Pas Être du monde ? Voilà le vraie question qui se pose, mais de toute façon la réponse est simple : Si nous sommes apôtres nous sommes forcément du monde, qui a des oreilles auxquelles nous devons parler par nos lèvres. Jésus Lui-même ne dut-il pas se revêtir de chair pour descendre à Arès en 1974, afin que je l'entende ? Mais le monde croit entendre du prêchi-prêcha, du boniment, du bourre-mou. Seules quelques rares oreilles affûtées peuvent nous comprendre : les épis mûrs... En anglais épi se dit "ear", c.-à-d. oreille... Je sais, oh oui, je sais, la considérable difficulté de la mission.
La Vie, même si nous pécheurs ne pouvons pas la posséder avant un certain temps, existe. Elle existe et elle est un continuum, qui stocke sans rien oublier tout ce qui a existence, du moindre caillou du gué sur quoi passe l'eau claire à la galaxie la plus lointaine en passant, bien sûr, par l'homme et... le Créateur Lui-même. Que je sois un promeneur dans les halliers ou un ange gigantesque derrière l'infini indimensionné cette Vie est là, invisible, impondérable, insonore, plus Puissante que la vue, le pesant, le son. La Vie, c'est le Réel divinisé qui remplit tout, même le vide qui sépare les astres, car le vide n'est vide que de gaz, il n'est pas vide de Vie. Je pense déjà à la Vie quand j'y baignerai, y circulerai, m'en nourrirait et que j'en serai l'affidé et même bien davantage... l'atome, une parcelle... Quand je serai la Vie elle-même.

06mar18 193C76
Vous écrivez dans la réponse que vous me faites en 193C74 :"En fait, c'est la Vie qui donne une forme à la vie!"
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que vous voulez dire par là, car dans mon esprit ce serait plutôt le contraire : C'est la vie, monde peuplé de formes, lesquelles peuvent exister avec ou sans Vie (dans le cas de l'homme pécheur), qui "donne à la Vie" (dans le sens de "qui s'offre à la Vie") un monde de formes qu'elle peut aller jusqu'à investir de Ses Puissance, Sainteté et Lumière (Rév d'Arès 12/4) dans le cas de l'Homme divinisé.
Même si votre réponse à Daniele G est très claire sur ce point : la Vie n'est pas représentable. Dit autrement, dans mon esprit la Vie c'est la Force et la vie ce sont les formes appelées à prendre Vie. Force et formes, voilà une autre dualité que l'homme est appelé à unifier pour retrouver le Vivant en plénitude.
À moins que vous ne vouliez dire par là, que c'est la Vie, source de toutes choses, de toute création, qui "donne" dans le sens de "créer", une forme à la vie ?
Pouvez-vous préciser votre pensée sur ce point ?
J'ai conscience que ces choses sont subtiles. Votre réponse à Daniele G qui poursuit la réponse que vous me faites touche du doigt cet indicible difficilement perceptible et je m'excuse par avance auprès de sœur Christiane qui a raison de vous rappeler en substance que pour faire son Salut l'essentiel est d'aimer, pardonner, faire la paix et libérer l'intelligence du cœur. Mais me concernant, j'ai besoin de passer par ces cheminements conceptuels pour avancer notamment dans mon travail d'artiste. D'avance merci.
Éric David D. d'Île de France

Réponse :
Mon cher frère Éric, vous êtes image et ressemblance (Genèse 1/26-27) du Créateur, du Père, de Dieu, du Souffle... donc de la Vie, il va sans dire. La Vie a très largement précédé la vie sur terre qui n'en est devenu que le résidu après le mauvais choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5).
C'est donc bien la Vie la mère de la vie qui est tout ce qui nous reste d'Elle. C'est donc bien la Vie qui donne forme à ce qui reste d'Elle sous forme de notre vie de pécheurs. C'est notre vie qui nous nous évertuons à changer (Rév d'Arès 30/11) pour retrouver la Vie, l'immuable, l'éternelle, qui est tant son origine lointaine au temps d'Éden que la qualité que nous voulons récupérer.
Je ne sais plus comment tourner et retourner les choses pour être compris. Pardonnez-moi d'avoir été obscur. J'espère être un peu plus clair cette fois-ci.
Mais de toute façon, soyez pénitent et cela vous sauvera indépendamment de tous ces points qu'il est utile de connaître quand on est apôtre, mais dont la connaissance n'est pas nécessairepour faire son salut.

06mar18 193C77
Bonsoir frère Michel,
La tête de l'homme est remplie d'orgueil et le cœur de son Dieu, dit Dieu dans La Révélation d'Arès.
Qu'il est difficile d'accepter que je ne suis rien ou plus exactement qu'une partie du Tout n'est vraiment Vivant qu'au service de ce Tout.
Qu'il est difficile aussi d'accepter que je ne sais rien, que la Vie qui jaillit de moi ne vient pas de moi, ou plus exactement que c'est une Co-création, même si cette synergie est déséquilibrée, disproportionnée du coté de Dieu. Et puis que finalement ce que je comprends de la Vérité, ce que je sais donc, ne m'appartient pas.
Plus je me réduis à rien et au service du Tout, plus la mer de Dieu entre en moi.
Tout refus à ce don total de soi n'est que [le fait] de ma volonté que je le sache ou pas, puisqu'Il revient sans cesse vers nous !
Alors il ne reste rien que ce que vous m'avez souhaité un matin en guise de bonjour : "Belle et sainte journée à vous aussi, frère Philippe"
Belle et sainte journée d'accomplissement, c'est tout ce qui fait que je suis et c'est beaucoup !
Merci, frère Michel.
Philippe G. du Midi-Toulousin

Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce commentaire.
Nous passons tous par ce qu'on appelle en langage commun des "états d'âme", terme qui n'a rien à voir avec l'âme telle que La Révélation d'Arès la mentionne, rien à voir donc avec le véhicule du salut que crée notre pénitence. Les "états d'âme" sont simplement les sentiment éprouvé, parfois les scrupules; d'autre fois des réactions affectives considérées comme déplacées. .Qui n'en a pas dans cette humanité dont les nerfs sont à vif ? Moi aussi j'en ai, vous savez, mon frère Philippe, même si l'expérience d'une longue vie a évacué de moi nombre de causes d'"états d'âme".
Ne vous en faites pas pour ça, frère Philippe. L'important est de faire son salut et d'être apôtre de la pénitence pour que d'autres à leur tour fassent leur salut et, ce faisant, contribuent à leur tour au changement du monde.
Merci de souhaiter à tous, vous-même et moi compris, une "belle et sainte journée d'accomplissement". Je ne cesse pas de m'efforcer d'accomplir — Pour que nous fassions Ta Volonté ! (Rév d'Arès 12/4) !
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Réponse :
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