Commentaires Français de #189
Retour au Blog
20 septembre 2017 (0189)
Moisson

Le monde — ainsi Dieu nomme l'humanité — va à force de pécher tomber dans le péché des péchés (38/2), le point de non retour, le Déluge lent dans lequel l'humain pour finir se noiera dans la souffrance et le malheur.
La religion n'a jamais pu changer le monde (Rév d'Arès 28/7) en Bien (xxxiii/11, xxxviii/3).
Il faut la pénitence et, pour y appeler les humains, une action que le Père appelle Moisson
(Rév d'Arès 4/12, 5/2, 6/2, 15/7, 31/6, 35/2) et que nous appelons familièrement mission.
C
omme Dieu visite l'homme, l'homme visité par Dieu devient pénitent et à son tour visite l'homme, et ainsi de suite.

Les Semailles ont été faites,
les épis ont blanchi malgré les mauvaises herbes semées par les docteurs
[des religions comme du rationalisme], les déprédations de leurs princes, qui ont sillonné Mon Champ de haies d'épines et de coulées... stériles.
Les épis les plus lourds seront les plus difficiles à gerber...
Un rempart d'épines les tient loin... un orgueil inouï dresse leurs tiges comme des lances.
Que ton courage ne faiblisse pas devant eux...
Tu devras brûler les épines sans brûler les épis pour L'atteindre
[Mon Champ]... te blesser les mains à leurs barbes raides... gémir sous le poids de leurs gerbes.
Lesquels de tes mérites seraient assez grands pour fournir seulement une petite goutte de sueur à une tâche aussi démesurée pour l'homme ?
Mon Bras sera ton bras,
Ma Parole ta parole (Révélation d'Arès Veillée 14).

Mission parmi les hommesLes frères et sœurs du petit reste que j'ai rassemblé (Rév d'Arès 24/1) sont des pénitents (31/11, 35/2, 37/3, etc.) et des moissonneurs (5/2-5, 31/6, 35/1-2, etc.), des apôtres, parce que l'amour du prochain étant la pierre de touche du salut, nul ne se sauve sans chercher à sauver ses semblables.
Tout fut lié autrefois et tout sera lié à nouveau. L'homme à son insu est lié à son Créateur comme l'homme à son insu est lié à tout homme sur terre, et le résultat suprême de ce lien sera la Vie retrouvée (Rév d'Arès 24/5).
Dans nos générations l'effort de certains dans la pénitence et la moisson peut paraître vain, mais cet effort n'est jamais vain ; il rayonne imperceptiblement de Sainteté, de Puissance et de Lumière (Rév d'Arès 12/4). C'est pourquoi l'impiété n'est pas dans l'échec apparent, mais dans le découragement (13/8).
Il faut moissonner sans jamais se décourager.

Le Semeur est passé (Rév d'Arès 5/1, 6/2). Tout humain, même l'athée, porte en lui l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26). Notre mission n'est pas prosélytisme. Elle peut convertir à l'occasion, mais la conversion n'est pas son but. Elle cherche les porteurs de force spirituelle, les germes d'un nouveau monde, conscients ou inconscients, réels ou potentiels, les épis mûris ou pouvant mûrir (Rév d'Arès 5/2), éventuels pénitents et moissonneurs. Ainsi, de proche en proche, la chaîne recréatrice du monde se formera, qu'importe le nombre de générations nécessaire (24/2).

Mais qu'a donc la mission des Pèlerins d'Arès de si particulier ? Est-elle différente des millénaires missions monothéistes ou pseudo-polythéistes à travers la planète ? J'appelle pseudo-polythéistes les croyances qui, devant l'impossibilité de représenter l'Étre Suprême silencieux et invisible, le représentent sous diverses formes appelées les dieux.
La mission des Pèlerins d'Arès a de particulier ce qu'a de particulier La Révélation d'Arès : Elle vole comme l'air jusqu'à Dieu (Rév d'Arès xxxvii/7) et jusqu'à la Vie (24/5) au-delà de la religion, quelle qu'elle soit.
Notre mission porte le sceau de l'universalité, du Tout qui va de la poussière à l'infini, par-delà les haies d'épines et les coulées de pierrailles stériles des religions, des philosophies, des dogmes, des sciences, des synagogues, des églises, des mosquées, des prières, des théories de toutes sortes, etc. Notre mission est simple. C'est la mission de l'immortalité innommée et unanime de l'Être, du Bien, faible braise, insoupçonnée sous la cendre au fond de n'importe quel humain, qui peut en réveiller le Feu (Rév d'Arès xLi/3-10) par la pénitence, c.-à-d. en aimant, pardonnant, faisant la paix, se forgeant une intelligence spirituelle libre de tous préjugés, autrement dit en vivant selon le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7). Notre mission ne répand pas de doctrine religieuse et formelle, mais la Vérité créatrice : Frère humain, tu es libre soit de n'être rien spirituellement et tu finiras en spectre dans les abîmes glacés, c.-à-d. tu ne seras rien en rien, soit de créer ton âme en devenant pénitent et tu finiras comme partie intégrante de la Lumière, la Puissance et la Sainteté (12/4). Ce faisant tu contribueras à changer le mondeLa Vérité, c'est que le monde doit changer en Bien (28/7).

Notre moisson est la récolte des héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) pour qui chercher la Vie a un sens. La Vie qui n'est atteinte que par des sentiers (au pluriel = dans la diversité, 25/5) chevriers, rocailleux, difficiles, mais accessibles (7/1). Par ces sentiers nous quittons la religion ou l'idéologie, contre lesquelles nous n'avons rien puisque nous en provenons tous, mais qui sont dépassées, parce que la foi christane des disciples de Jésus, la foi youhdi des descendants d'Abraham et Moïse, la foi mousselmi de ceux qui se réclament de Mahomet sont restées bruit d'homme (xxxii/8).
Notre mission appelle celui capable d'être Un en soi, d'être au Père ce que la dent est à la Lèvre  (xxiv/1-4). L'homme doit restaurer en lui-même ce qu'il a de commun et d'immuable avec le Créateur.
Nous ne suivons et n'enseignons ni dogmes ni tradition ; nous ne répandons pas de catéchisme, pas de prière élaborée, parce que le vrai savoir gît au fond de chaque humain là où gît l'image et ressemblance du Père de l'Univers. C'est la pénitence qui fait passer l'homme du savoir infus ou inné au savoir conçu et exprimable, parce que l'amour patient permet de tout retrouver et tout bien faire.

copyright 2017

Ajouter un commentaire
Commentaires :
20sep17 189C1 
Je suis actuellement à Cassis, mais un ami m'a prêté son ordinateur (engin superbe avec écran géant) et je peux lire (en grand !) votre nouvelle entrée 189 "Moisson" et vous adresser un commentaire.
Vous m'épatez, vous m'épatez, dirait Louis de Funès.
Vous m'épatez parce que vous êtes un homme inabattable, un roc ! Vous passez de la page 188 à la page 189 après avoir calmement mais sans rien négliger résolu le problème des "Droits Changeurs".
Quand on relit la mage de commentaires 188 (172 commentaires, certains très longs, mazette !) on vous voit en prendre plein la gu... Les "Droits Changeurs" ne vous ont pas épargné, parfois à travers vos soutiens. Le laïus de fermeture de "Al Abdal" est violent. Mais vous passez avec calme, patience et disons-le... amour fraternel (on y si peu habitué, on est surpris) au milieu de toute cette agitation tout en réfléchissant et en évitant de dire des choses que vous pourriez légitimement dire, mais qui blesseraient et qui pourraient envenimer la polémique, surtout, en précisant ou en rappelant (je ne vous ai pas assez lu pour savoir vraiment ce que vous précisez ou ce que vous rappelez) la signification de La Révélation d'Arès sur le Fond et le sens de la mission des Pèlerins d'Arès qui s'y rapporte.
Qui ne se sent soulagé par la conclusion que frère Antoine B. donne à son aventure dans la jungle islamique en revenant, en intention du moins, à la mission fondamentale des Pèlerins d'Arès, vous appelant "prophète respecté", quoique sa lettre à Pascale B. du Dauphiné ait été, quelques jours auparavant, carrément méprisante et audacieusement hostile (je cite) : "Je (Antoine) pense que cette dérive accrue (du frère Michel) vers la christianisation du mouvement et vers un éloignement du prophète Mouhamad ne va pas dans le sens de la Parole qui nous place dans une continuité prophétique ascendante. C'est une conviction profonde pour moi, d'où ma référence aux chapitres xxviii et xiii (du Livre dans La Révélation d'Arès). De plus, je ne divise pas la Parole et n'oublie pas qu'en Michel Potay coexistent le juste prophète Mikal et l'homme Michel qui léche le citron, qui le fou en lui, qui écrase la Lèvre sous son pied lourd et qui ne trouve pas le Fond. Libre à toi de ne pas voir cette ambivalence dans la Parole, mais moi je ne peux pas." Moi, je trouve ces phrases carrément antagonistes de l'enseignement prophétiques, un déni, et outrageantes en outre, mais vous ne les relevez pas... Vous êtes au-dessus de ces aboiements ou plus probablement vous vous dites : "Cet homme est en colère ou en désarroi... Laissons l'orage passer !". On aimerait être une souris dans un trou de votre cerveau pour voir un peu ce qui s'y passe. Votre sang-froid m'impressionne.
Mais il y a deux autres frères dont on n'entend peu ou pas parler : Daoud, qui est, sûrement sans le vouloir (à moins qu'il l'est fait exprès) à l'origine de "l'affaire", que vous envoyez promener fraternellement, mais qui très vite présente des excuses  puis se fait silencieux. Nazih qu'à aucun moment on ne lit, qui n'a adressé aucun commentaire ou dont vous n'avez pas publié les commentaires, mais qui a peut-être écrit le laïus hostile et inacceptable qui marque la fermeture de "Al Abdal". Que deviennent ces frères qui portent des noms arabes musulmans ? Vous ont-ils contacté personnellement ? Peut-être ne me répondrez-vous pas. C'est sans doute du domaine privé.
Christian T. d'Ile de France

Réponse :
Bonjour, mon frère Christian. J'espère que quand vous reviendrez à Paris, vous prendrez contact avec notre mission de la rue Raymond Losserand.
Merci pour les termes amicaux de ce commentaire.
Daoud et Nazih ? D'après ce que je peux déduire de l'échange qui s'est fait sur la page de commentaires 188, Nazih et Daoud semblent avoir, il y a quelques temps déjà, pris frère Antoine B. pour mon alter ego prophétique et s'être apparemment entièrement reposé sur lui. Involontairement ou intentionnellement ? Je n'en sais rien. Ils ont certes intentionnellement communiqué le "Zabour" à Antoine alors qu'ils m'affirmaient que j'en était le seul réceptionnaire jusqu'à ce que je décide qu'ils pourraient le distribuer, ce que je n'ai pas décidé, parce que le "Zabour" que j'avais lu ne me paraissais encore qu'un brouillon. Mais même si, dans leur hâte, ils ont pensé qu'Antoine servait mieux que le prophète ne le faisait la cause de La Révélation d'Arès, ils demeurent mes frères. Nous vivons tous une période historiquement très difficile où d'inévitables confusion et erreurs peuvent survenir.
Je n'ai publié que ce que Nazih et Daoud m'ont adressé. D'une part, la lettre par laquelle Daoud me somme de lui adresser des excuses puis sa lettre amicale de regrets. D'autre part, absolument rien de Nazih qui est resté totalement silencieux pendant tout ce mois. Est-il l'auteur du "laïus de fermeture" de "Al Abdal" ? Je ne sais pas.
Nazih et Daoud sont deux frères libanais, des hommes de culture, qui ont été irrésistiblement attirés par La Révélation d'Arès, ayant compris que celle-ci était le Cœur, le Fond des Fonds de la foi monothéiste qui n'a eu jusqu'alors pour Sources que la Bible et le Coran, qui certes contiennent la Parole de Dieu, mais ne contiennent pas que cette Parole et sont aussi la cause de gros problèmes parce que les livres d'hommes que ces deux Sources contiennent sont à l'évidence d'origine humaine et obligent leurs exégètes et théologiens à des interprétations diverses dont aucune ne vaincra jamais les autres quel que soit l'esprit dogmatique ou dogmatisant qui marque ces interprétations.
Nazih et Doud ont donc voulu prendre le problème à bras le corps et le résoudre, côté Islam, ce qui est louable, mais en procédant trop vite, ce qui très dangereux. Il faut beaucoup de temps pour décider ce qu'il faut pratiquement faire en direction de l'Islam. Pourquoi se sont-ils soudain précipité avec la participation d'Antoine ? Ils ont sans doute pensé que le Ciel les désignait pour cette tâche. Ils ne m'ont pas parlé de leurs intentions prenant ma prudence et ma patience pour de l'incapacité, pensant peut-être aussi que j'étais trop vieux pour y voir clair. Tout cela s'est en outre déroulé dans un moment ou un fanatisme et une terreur islamiste et le surgissement de leurs desperados commandaient le plus grande prudence. J'imagine qu'ils vont réfléchir après cet épisode des "Droits Changeurs", pour moi inacceptable, mais je reste ouvert aux propositions raisonnables et qui vont dans le sens universel de La Révélation d'Arès.
Cet épisode montre assez la nécessité d'explorer beaucoup plus largement qu'on ne le fait les rapports, certains conflictuels, d'autres très difficiles, entre les cultures occidentale et orientale. Il y a une difficulté aussi profonde qu'indiscutable de faire surgir une Vérité commune à l'héritage juif, l'héritage chrétien et l'héritage musulman, et il tombe sous le sens que du temps sera nécessaire. Les langues : l'hébreu, le grec, l'arabe et maintenant le français puisque le Père a adressé La Révélation d'Arès en français, entretiennent des codes divergents, dont le mariage ne sera pas si facile. Quantité de questions sont posées, d'autant plus difficiles à résoudre qu'elles sont extrêmement simples et très simplement divergentes, donc brutales, en gardant à l'esprit que nous ne travaillons pas pour nous, Pèlerins d'Arès, mais pour le monde qu'il faut changer (Rév d'Arès 28/7). Rien n'est insoluble, La Révélation d'Arès l'affirme, mais elle insiste sur la question primordiale de la patience : Je suis hors du temps, mais toi, tu es dans le temps (12/6), quatre genérations ne suffiront pas (24/2), etc.

20sep17 189C2 
Cher Frère Michel,
Un grand merci pour cette nouvelle entrée qui touche un point vital du pénitent, car il ne peut se sauver sans sauver les autres.
C'est tout le problème du véritable amour qui au-delà de la passion, c'est-à-dire au-delà de l'amour du couple qui doit se dépasser par la mission de rue, puisque nous n'avons que celle-ci pour nous exprimer.
Notre véritable église, mosquée ou synagogue est la rue.
C'est une immense richesse dans sa plus grande diversité, dans sa rudesse parfois mais surtout dans son espérance. Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Lévitique 19/18) prend toute sa signification dans la moisson.
C'est le vrai christianisme qui réapparait deux mille ans après que Jésus, le prophète, l'a marqué d'une trace indélébile, mais le système politico-religieux de l'époque a condamné Jésus à mort par la croix.
Grâce à La Révélation d'Arès descendue du ciel et Mikal le prophète, c'est-à-dire le frère aîné, nous reprendrons le flambeau de cette flamme inextinguible qu'est le feu sacré de la mission.
N'oublions jamais qu'aimer Dieu c'est aimer l'homme et grâce à la moisson notre amour rayonne sur tous.
Les gens le savent bien. Soyons patients comme Dieu l'est et au final nous vaincrons.
Courage à tous !
Marie-Jo et moi, Paul, nous vous embrassons bien affectueusement.
Paul S. de Lorraine

Réponse :
Merci, frère Paul, pour ce beau commentaire qui est un témoignage de foi autant qu'un témoignage d'apostolat.
Je sais que vous êtes apôtres à Metz, vous et votre épouse Marie-Josèphe, et j'espère pouvoir faire un petit tour du côté de cette mission-là un de ces jours. Frère Robert est revenu de Bretagne pour vous apporter son appui et il y a tous les autres : Sœur Anni, sœur Sophie, etc.
Notre mission est évidemment, tout premièrement, la recherches d'épis mûrs. Mais nous espérons aussi que ces épis mûrs ne viendront pas seulement nous aider à chercher d'autres épis mûrs, nous espérons qu'ils joindront leurs réflexions aux nôtres, car de réflexion nous avons grand besoin. L'affaire des "Droits Changeurs" (voir page des commentaires 188) en a apporté la confirmation. Je pense que nos frères qui se sont lancés sur la voie erronée de l'islamisation de la mission ont cherché à en améliorer l'efficacité. Il nous font donc réfléchir, mais bien sûr réfléchir sans quitter la raison fondamentale de l'apostolat des Pèlerins d'Arès. Ce monde travers une crise multidirectionnelle et il faut trouver une voie commune, acceptable pour les hommes qui partent dans toutes les directions.Cette voie le Père nous la révèle : la pénitence, car aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir avec le cœur et libre de tous préjugés est faisable pour des hommes de vocations très diverses.
La ligne de la pénitence est une grande ligne synthétique — rien d'analytique ; il n'y a pas grand chose à prendre à ce qui a été, sauf au Sermon sur la Montagne qui d'ailleurs n'a pas été ; il est encore irréalisé —, donc une grande ligne synthétique capable de parcourir tous les champs d'intérêt, d'art, de société, etc. Il faut trouver une dynamique commune, acceptée et réalisée par tous les humains, quelles que soient leurs cultures.
Nous sommes en somme l'atelier du monde, puisqu'il nous faut lancer le processus qui changera le monde (Rév d'Arès 28/7). Ce que nous suggérons aux hommes n'a rien de religieux, de géopolitique, de moral, nous leur disons : Quoique vous croyiez ou ne croyiez pas, ce ne sont ni vos idées ni vos mœurs qui gagneront, mais le Bien que vous ferez. Nous posons les fondation d'un édifice spirituel universaliste... Ce n'est pas rien. Ce n'est pas nous qui finirons le travail, mais nous ne devons pas nous tromper sur la ligne de conduite que nous allons transmettre aux générations qui vont suivre.
Vous parlez du "véritable amour qui au-delà de la passion, c'est-à-dire au-delà de l'amour du couple qui doit se dépasser par la mission de rue," et là vous mettez le doigt sur quelque chose d'important, quelque chose à quoi peu pensent, c'est qu'il vaut mieux aimer qu'être aimé. Avez-vous remarqué que dans les Écritures, on lit : "Aime ton prochain comme toi-même", mais non "Sois aimé de ton prochain comme il s'aime lui-même." Dans la Parole du Père il s'agit toujours d'aimer, jamais d'être aimé. Aimer est donc nécessaire. Quant à être aimé, c'est merveilleux quand ça vous arrive, mais si ça n'arrive pas tant pis, nous nous rattraperons quand nous aurons rejoint la Lumière qui court dans l'espace !

21sep17 189C3
Cher frère Michel,
Tout d’abord, merci pour l’attention et le temps que vous avez donnés à la lecture de mon commentaire [188C171] et à la rédaction de votre réponse qui fait écho à ce que je vous demandais : dire si mes choix des leçons tirer de cette affaire sont pertinents.
Vous écrivez : "Je ne suis pas sûr que vous ayez bien compris. Ce qui me frappe dans votre pensée… c’est l’oubli de ce qui dans cette affaire est, à mes yeux du moins, la seule leçon à tirer : le Coran est une chose, la Révélation d’Arès en est une autre. Ce n’est pas parce que nous lisons le premier que nous le mêlons à la deuxième. Nous lisons seulement dans le premier ce qui reste seulement sous l’éclairage de la deuxième, ce qui n’est pas la même chose. "
Je viens donc ici vous donner des gages sur ma compréhension de ce qui vous semble essentiel et que j’ai "oublié" dans les leçons à tirer de cette affaire. Je n’en ai pas fait état en effet, parce qu’il s’agissait de leçons à tirer "pour moi-même" et "de cette affaire" [des "Droits Changeurs", voir page de commentaires 188]. Or, j’avais compris ce point. J’ai toujours été convaincu que La Révélation d’Arès, seul Message divin pur de toute censure et de toute glose, était la Lumière sous laquelle il fallait lire les Messages précédents, quel que soit le degré d’authenticité dans lequel ils nous sont parvenus.
J’ai toujours prié dans les trois Livres, comme nous le recommande le Père, afin de n’écarter aucun des Livres de Dieu et de disposer sur le chancel de l'assemblée Sa Parole comme Ses Fils La proclament (Rév d’Arès 35/12). Mais je n’ai jamais eu de doute sur la primauté évidente de La Révélation d’Arès sur les autres Livres de la Parole, non que ceux-ci soient moins vrais ou moins spirituels dans le Fond qu’ils proclament (La Parole de Dieu va toujours dans le sens du bien accompli), mais parce que La Révélation d’Arès est, elle, fiable à cent pour cent et qu’elle n’est pas, elle, encombrée par la parole d’homme. Et puis, venant après les autres chapitres de l’Enseignement du Père, elle représente une nouvelle étape à accomplir, comme le fruit mûri sur l’arbre originel de la Parole perpétuelle. En quelque sorte, c’est la saison de La Révélation d’Arès.
Concernant le conseil ou l’équipe d’assistants dans la conduite de projet, il ne s’agissait que d’un point d’organisation qui n’aurait eu d’utilité que pendant votre existence et qui se serait dissout à votre départ. Vous préférez le concours d’âmes libres. En fait vous préférez en tout et pour tout, particulièrement à la moisson, l’exercice des talents forgés au feu de la pénitence. Comment ne pas en être d’accord ?
Merci d’avoir de nouveau souligné cela pour moi en m’invitant sans cesse à mettre mes pas dans les pas de Dieu.
Didier D. du Pays Catalan

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire qui complète votre commentaire 188C171.
Il demeure que vous omettez de parler de quelque chose de très important dont parlent plusieurs de mes réponses sur la page de commentaires #188 et que rappelle ma réponse 188C71: La nature universelle, mais non religieuse de La Révélation d'Arès."Nous [Pèlerins d'Arès], nous parlons au monde étriqué, réduit, mécanisé, marchant au pas de loi, depuis un Univers où tout tend vers l'absolu libre... La Révélation d'Arès est libératrice; elle ne débouche pas comme la Bible ou le Coran sur des religions, ce qui paraît normal, puisqu'ils ont été rédigés par les hommes de religion. La Révélation d'Arès... La Révélation d'Arès est fondamentalement une délatinisation, une déromanisation, une déshellinisation, une déjudaïsation [j'ajoute une désarabisation], bref, une déculturation de l'héritage biblique." et de l'héritage coranique évidemment, car le Coran n'est jamais qu'une Bible décalée." Ce caractère libérateur de la Parole d'Arès vous semble aller de paie avec ce que vous dites, mais je dis : Pas tout à fait.
Mais bon ! Restons-en là.

21sep17 189C4
Très cher frêre aîné, je m'en retourne aux Philippines m'occuper de mes enfants.
Je remercie tous les frères et sœurs qui m'ont prêté de l'argent. Je leur ai tous remboursés et certains ont épongé ma dette, bénis soient-ils !
Je voudrais vos conseils pour ma mission là-bas.
Rraternellement.
Cédric P. d'Arès et des Philippines

Réponse :
Je vous souhaite heureux voyage et heureux séjour aux Philippines auprès de vos enfants.
Mais vous me demandez mes "conseils pour votre mission là-bas," et je vous avoue que les bras m'en tombent.
Ne trouve-t-on pas dans ce blog depuis qu'il existe (2006) des indications aussi nombreuses que précises sur la mission ? Je pense que oui, ou bien je n'ai pas le don d'expliquer clairement, ce que je n'exclus pas. Si je vous donne des conseils, ils ne seront pas plus clairs, puisqu'ils viendront de moi, que tout ce qu'on peut trouver dans le présent blog. Votre demande me désespère un peu, alors. Je ne sais quoi vous répondre.

21sep17 189C5
Vous écrivez [dans la précédente entrée 188] : "L'imagination seule permet à la chair pécheresse de se représenter l'inaccessible. Or, l'imagination, inséparable de la chair pécheresse, est le moteur de la superstition."
L'imagination est fertile, elle peut nous enfermer dans une cage dorée et confortable. Mais cette cage enferme encore bien plus, l'égoïsme, l'orgueil, la raison raisonnante qui déchaine la haine et toutes formes de violence, physique ou verbale... etc. Le péché. Cette cage, celle de l'indignation, de la jalousie, je la porte en moi, en particulier si je juge, si j'invective et si je dénonce le péché des autres... C'est un pécheur qui juge un autre pécheur. Je deviens un justicier, un moraliste, le monde en produit assez, sans que j'y ajoute ma voix !
Comme vous le dites en 188C103 : "Vider son cerveau de toute l'amertume et de toutes les mauvaises raisons de l'égo. La question n'est plus que tel fait soit faux et tel autre vrai. Vous dépassez les limites admissibles de la recherche de l'erreur et/ou des raisons de la mésentente, vous tombez dans l'orgueil, qui est une hypertrophie du moi que l'irritation fait enfler, la disparition du sens de l'autocritique."
Vivre la Parole, c'est choisir en conscience de vous suivre sur les sentiers chevriers [Rév d'Arès 25/5]. Vos commentaires sur les "droits changeurs" [voir page des commentaires #188] nous donnent une leçon d'amour, vous ne condamnez jamais qui que ce soit. Vous tentez sans cesse, dans la paix de l'amour et le respect de la liberté, de "replanter" la paix entre les divers intervenants... et toujours dans le souci de maintenir le vrai sens de cette Parole Révélée Pure de toute glose.
L'amour et la liberté insufflent en nous la paix, la capacité de pardonner, l'intelligence du comportement, du cœur ou spirituelle et, enfin, la vertu. Cet état d'être n'est pas très courant dans le monde ! Pourtant dans la mission nous rencontrons, parfois, des yeux plein d'amour, nous recevons et donnons, il y a, à ce moment là, échange fluide entre deux cœurs, une confiance, un accord, un élan.... Et puis plus rien ! Le monde a repris le dessus... Mais cela me fait dire que le monde sent ce que nous portons si nous sommes vrais... Soyons patients !
La patience, nous l'apprenons, l'écoute également. Pas celle de "l'à peu près", mais celle où nous sommes patients, vrais et attentifs. Que ce ne soit pas un masque qui cache l'agitation intérieure provoquant des réponses nerveuses et toutes faites, qui fusent avant d'avoir tout écouté. Pour cela nous devons nous mouler à la pensée prophétique et à la Parole. Il nous faut toujours bonté, bienveillance et patience... C'est l'amour du prochain, n'en soyons pas avare !
Dans tous ces commentaires il y ait question de l'assemblée et de la "circulation" des informations.
L'Assemblée est un grand corps avec une multitude de membres, dépendant les uns des autres et en même temps libres. Ils sont tous irrigués par l'Eau de la Parole et l'enseignement prophétique. Cette Eau est un fluide, il permet de communiquer, il transporte la Vie, comme le sang, et rend possible toute sorte d'échanges d'actions et de pensées. Cette multitude de corps a pour caractéristique la complémentarité. Mais qu'il y ait un barrage, et cette eau est bloquée et plus rien ne circule. Ce barrage est intérieur, il ne dépend que de notre "volonté d'être" ; cette fluidité, grâce à cet outil puissant qu'est la pénitence... et, progressivement, le barrage disparaît, nos oreilles nos yeux et notre cœur s'ouvrent ! C'est le retour, progressif, vers la liberté, l'Intelligence, le pardon, la paix.... et l'amour ce puissant transformateur de l'énergie du mal en énergie du Bien !
Merci, encore une fois, très cher prophète du très Haut pour tous ces efforts que vous faites pour éduquer nos faibles lumignons !
Francis M. du Centre.

Réponse :
Ce commentaire arrive un peu tard, après que j'eus installé la présente entrée 189, mais il dit des choses fortes, très bien senties, qui sont valables dans tous les domaines qui bâtissent notre foi et notre mission, alors je me fais un devoir de l'afficher ici. Notamment, quand vous dites : "L'Assemblée est un grand corps avec une multitude de membres, dépendant les uns des autres et en même temps libres. Ils sont tous irrigués par l'Eau de la Parole et l'enseignement prophétique. Cette Eau est un fluide, il permet de communiquer, il transporte la Vie, comme le sang, et rend possible toute sorte d'échanges d'actions et de pensées. Cette multitude de corps a pour caractéristique la complémentarité." J'aime beaucoup ce que vous nous dites ici.
Vous dites beaucoup de façon simple, mais parce que notre vie spirituelle, qui est pénitente et apostolique (attachée à la "Moisson" dont parle la présente entrée 189) est simple. Nous n'avons qu'à tendre le bras pour toucher les confins de la vraie foi, qui est tout bêtement la conscience que nous somme des faibles lumignons (Rév d'Arès 32/5), des lumières presque éteintes et que nous avons tout simplement à prendre le Feu (ch xLi) pour être de nouveau la Lumière. Point d'idéologie, point de dogmes, point de littérature théologique ici, simplement l'amour, le pardon, le paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés, bref la pénitence. Simplement la douceur et la vérité (36/22), qui forment le précieux de chaque moment de nos vies. Quand la pénitence est là, chacun et chacun peut vivre dans son propre espace. Nous n'ajoutons pas de poids au poids déjà difficile à porter de la pénitence. Nous appelons les hommes à une vie choisie, non subie.

21sep17 189C6
Suite au commentaire 189C2 de notre Frère Paul S. de Lorraine: Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Lévitique 19/18). L'amour lié à la Moisson des âmes ainsi qu'à tous les actes de notre vie quotidienne envers notre prochain qui qu'il soit, je vous adresse cette vidéo de 2 minutes et 20 secondes du Rabbi Dr. Abraham Twerski
https://www.youtube.com/watch?v=vAvuPhUvO_0
Je vous embrasse.
Heureux ceux qui font oeuvre de Paix, parce qu'ils seront appelés fils de Dieu (Matthieu 5/9).
Didier Br. d'Ile de France. https://www.youtube.com/watch?v=vAvuPhUvO_0

Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette vidéo.

21sep17 189C7
Cher frère aîné,
Je rentre de la moisson avec notre sœur Algia et je découvre votre nouvelle entrée.
Elle me parle bien, parce qu'elle est comme une suite à la façon simple dont les sœurs et frères dans notre groupe avons abordé la semaine dernière et aujourd'hui pour Algia et moi, les gens dans la rue.
On les arrête en disant : "Nous cherchons des épis mûrs" ! Nous avons souvent ri de la tête interrogative ou des yeux écarquillés de la personne arrêtée, deux nous ont indiqué la bio-coop. Nous avons tout de suite pu parler du Fond de La Révélation d'Arès, dire en gros avec quelques variantes, mais toujours dans le même sens, que l'épi mûr c'est l'humain qui a compris que ça n'est pas ce qu'on croit qui sauvera le monde mais le bien que nous faisons et de décliner ce qu'est le bien.
Nous allons cependant devoir affiner, comme le notait ce soir Algia au retour de notre mission, pour que la personne arrêtée entende que l'on a besoin d'elle.
Nous avons quand même eu quelques râteaux, comme dit parfois notre frère Denis, mais ces personnes qui nous envoient promener ne sont simplement pas des épis mûrs.
Notre semaine de mission a été une semaine très agréable simple, légère et gaie dans la relation entre frères et simple, légère et gaie à la moisson. Samedi soir quand je suis rentrée chez moi j'étais fatiguée mais j'avais le cœur léger.
De votre nouvelle entrée nous allons encore nous enrichir.
Merci pour elle cher frère Michel, et à très bientôt.
Madeleine T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je suis heureux de l'heureuse évolution que vous imprimez à votre moisson, ma sœur Madeleine.
Oui, en fait, nous cherchons des épis mûrs, alors pourquoi ne pas le dire d'emblée ? Oui, il est bon de le faire, absolument ! Dire : "Seul le Bien chassera le Mal," est perte de temps. Tout le monde est d'accord. Dire directement : "Seul le Bien chassera le Mal, c'est évident, mais il faut le crier et c'est moins évident. Alors, nous cherchons les épis mûrs capables de vivre dans le Bien et d'appeler d'autres épis mûrs capables de vivre dans le Bien et d'y appeler d'autres, et ainsi de suite. Êtes-vous un maillon de la chaîne ?"
Je me prépare à partir pour votre Bretagne. Nous nous verrons très bientôt.

21sep17 189C8
Tout pèlerin d’Arès se doit à la pénitence et à la moisson, et rien ni personne ne l’y oblige.
Il le choisit librement.
Cela dit, les terrains mentaux respectifs de chacun produiront des pénitents et des moissonneurs différents, car la pénitence et la moisson sont en relation étroite avec ces terrains.
On pourrait imaginer qu’un esprit occupant déjà un terrain culturel marqué, qu’il soit musulman, catholique, bouddhiste, anthroposophe... ou un esprit occupant un terrain émotionnel par exemple très enclin au ressentiment, à la frustration, à la réactivité, au chaos intérieur, risque de ne pas être en cohérence avec le message qu’il veut vivre et qu’il colporte.
On pourrait imaginer qu’un esprit suiveur, tant soit peu religieux, pourrait se satisfaire d’un pèlerinage annuel, des prières quotidiennes, d’une mission hebdomadaire, qu’il définirait comme finalité, sans se rendre compte, qu’il a mis en place un rituel, qu’il le fixe dans sa forme, construisant ainsi une nouvelle religion (même s’il m’est difficile d’associer le mot religion au mot Arès).
On pourrait imaginer qu’un esprit intransigeant — le petit chef (Rév d'Arès 16/1) sans le savoir — tout en voulant répondre aux prescriptions arèsiennes de pénitence et de mission, mais sans s’être libéré de ses tendances égocentrées, falsifie sans le vouloir vraiment ou même le voir, ce qui anime son existence.
On pourrait imaginer un esprit qui est sous-tendu par un principe d’obéissance, qui pour s’éviter les foudres de l’enfer, le regard désapprobateur des uns et des autres, tel un automate, en pilotage automatique, se rend aux devoirs arèsiens qu’il croit se donner.
On pourrait imaginer beaucoup d’autres cas de figure.
Il est évident que l’essentiel manque et l’essentiel c’est la conscience. Aller vers les gens et leur dire: "Dieu, La Révélation d’Arès, le kérygme," et en être satisfait, cela, la vitrine du local le fait. La vitrine ce sont des mots et des images, ce n’est pas un cœur, une vie, une main, un regard.
La conscience c’est ce qui met "en vibration" avec le vis-à-vis à qui on s’adresse. Ainsi, la relation n’est pas un plan incliné qui fait glisser et se déverser un savoir arèsien, car aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des préjugés, des peurs, des pouvoirs, on peut et on doit le dire, mais un catholique, un musulman, un bouddhiste, un athée, le font peut-être beaucoup mieux.
Alors qu’est ce qui nous "démarque" d’eux ? Si on suit avec attention votre blog, on le perçoit. On vous voit penser, fonctionner et qu’est-ce qu’on voit ? On voit une intelligence spirituelle, libérée, une intelligence qui accueille, oui qui accueille qui que ce soit, l’égaré, le moraliste, l’injuste, le fourbe..., une intelligence qui perçoit instantanément les mécanismes séparateurs, ces mouvements de l’esprit qui ramènent à soi. Et le maître mot c’est toujours le dépassement, dépasser ce que l’on échafaude, ce que l’on endure, ce que l’on ressent, dépasser son intelligence intellectuelle. Le fait-on spontanément ? Non. Il faut faire un effort pour avoir une pensée libre qui ne soit pas partisane de son conditionnement culturel, de ses sentiments, de ses empreintes émotionnelles.
Pour résumer, l’intelligence spirituelle doit produire une pensée libre et non réactive, servante et non dominatrice, unifiante et profonde, pour ne pas rester à la surface des faits, des idées, des croyances et vivre au-delà de sa condition. Qu’est-ce qui motive cette intelligence ? Le désir d’être Un, le désir que l’autre soit Un avec le Père et le Tout.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Très beau commentaire, très incisif, juste, que j'aime. Je vous en dis merci du fond de mon âme, frère Charlie.
Une petite erreur cependant. Vous dites : "Aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des préjugés, des peurs, des pouvoirs... un catholique, un musulman, un bouddhiste, un athée, le fait peut-être beaucoup mieux."
Non ! Il peut en effet aimer, pardonner faire la paix mieux que nous, mais s'il appartient à une religion à laquelle il tient (même l'athéisme est une religion) et qu'il pratique, il a nécessairement des préjugés, seraient-ils légers, à l'égard de ceux qui ne sont pas dans sa religion. C'est cette liberté-là qu'il n'a pas, il n'est pas libre comme le poulain agile... libre du harnais (Rév d'Arès 10/10). Nous, nous nous efforçons d'être libres de tout harnais, mais — vous le dites d'une autre manière au début de ce colmmentaire — nous n'y sommes pas parvenus du jour au lendemain. C'est pourquoi nos assemblées, nos missions, sont faites de frères et de sœurs de niveaux différents, mais sans cesse en évolution. Je dis toujours à nos missionnaires : Laissez entrer dans vos assemblées des personnes qui, quoiqu'attirées, connaissent mal La Révélation d'Arès, qui pratiquent encore à peine le pénitence, qui ont peur d'être missionnaires, mais lequel d'entre nous est parvenu au stade où il est du jour au lendemain ? Aucun.
Nous avons eu un de nos premiers frères, des années 70, qui s'évertuait à venir nous aider, à venir au Pèlerinage, qui aimait être près de nous, et qui... trois ou quatre ans plus tard, me dit un jour en sortant de la Maison de la Sainte Parole : "Vous savez, frère Michel, je viens de lire un peu La Révélation d'Arès. Mais c'est pas mal du tout. Il y a des choses intéressantes là-dedans !" Il est devenu l'un de nos meilleurs Pèlerins d'Arès.
Pourquoi ce frère venu à nous par simple attirance fraternelle s'était-il dispensé de lire ce qui était pourtant la source de notre foi et de notre activité à laquelle il participait avec autant d'ardeur ? À mon modeste avis sans talent psychologique, parce qu'il avait trouvé en nous un rapport à la mémoire collective, la mémoire des temps très lointains où régnait le Bien. Il avait compris d'instinct qu'en venant près de nous, il fuyait les détournements, les escamotages, les substitutions de sens que l'humanité religieuse et politique avait donné à l'existence. Il ne cherchait pas en nous la pureté, car il voyait bien nos défauts et savait que la pureté est toujours questionnable, mais il voyait réapparaître des valeurs du cœur qui semblaient avoir très largement disparu. Heureux les doux, car il règneront sur la terre, disent les Béatitudes. Il avait compris que c'était ce retour qui s'amorçait. Et, au passage, j'en profite pour faire remarquer que c'est le type d'incitation à l'amour et au cœur qui manque au Coran, sans doute parce qu'il fut oublié ou négligé dans la mémoire d'hommes vivant des vies trop rudes pour la comprendre.
Ainsi, combien serais-je heureux si notre sœur Danièle était accueillie, malgré sa nature très particulière mais brûlante d'une foi puissante, au sein de votre assemblée à part entière. Danièle se plaint de ce qu'elle a subi. Vous, vous vous plaignez de ce qu'elle a une nature trop particulière et qu'elle s'est en somme chassée elle-même. On ne peut sortir de ce genre de dilemme que par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence de l'âme, l'esprit libre. Oh, je sais que sœur Danièle, dont j'aime tant la foi de Feu, est une personnalité peu accomodable à la vie collective, mais je crois qu'elle est prêt à tous les efforts, si elle sait que des efforts correspondants lui répondent. Elle a appris, je crois, à se réduire à n'être qu'un ingrédient du melting pot. Elle est, je crois, un type de Pèlerins d'Arès à l'envers de ceux qui ont beoin d'évoluer ; elle sait qu'elle doit se dévaluer... au bon sens du terme. Belle rencontre en vue, alors.

21sep17 189C9 
Dieu donne au prophète une tour escarpée [Rév d'Arès 33/10] autant pour se protéger des siens et de leur parler de haut, que pour s’abriter de l’extérieur hostile.
Dans cette tour il monte maintenant.
Élévation et distance nécessaires, parce que le chef de personne [Rév d'Arès 16/1] ne détient aucun pouvoir ; il n’a reçu que l’autorité prophétique dont les assises ne sont pas celles d’un roi. Sa dignité, qu’on doit défendre, le respect dont on doit l’entourer, la fidélité et le dévouement qu’on doit lui témoigner, comme élu de Dieu, n’en sont que plus impératifs. Il y va de notre avenir.
Le prophète doit être suivi. Certains diront aussitôt qu’il n’est le chef de personne. C’est aussi vrai que la Parole d’Arès est libératrice. Mais quand nous les observons dans l’exercice de leur liberté, nous constatons que les résultats en sont piètres, parfois nuisible comme dans la fable. Le bilan missionnaire des dodos [allusion à un éditorial du "Pèlerin d'Arès" trimestriel] est médiocre partout. Quelle leçon recevoir de pareils frères ?
Insensés, ils veulent jusqu’à la liberté de "servir" Dieu contre son prophète, ou la liberté d’en faire un prophète à leur convenance. Ce qui revient au même défi, le suicide aussi est un défi libre lancé à la vie.
Qu’ils aillent se suicider sous d’autres auspices !
L’autorité prophétique doit être acceptée. Notre mission difficile ne réussira que pas l’accord de ses exécutants. Serait-elle la plus dévouée à Dieu, une assemblée prophétique sans hiérarchie ne fait l’accord qu’autour du prophète. Il faut établir et défendre la dignité et l’unité d’une assemblée qui ne peut aller sans la dignité du prophète et sans l’union autour de lui.
La condition du salut est dans l’union — Sur la hanche du prophète (Rév d'Arès xLii/11).
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire, qui se relie peut-être plus à la page de commentaires #188 qu'à la présente page 189, mais après tout, l'appel que vous lancez au respect du prophète me paraît reposer sur un bon sens élémentaire, valable en toutes circonstances.
Que font, après tout, nos frères qui ne suivent pas le prophète sans discussion et/ou critique, sinon tout simplement montrer qu'ils préfèrent encore les règles ou les diktats de leur égo à la liberté absolue que La Révélation d'Arès demande, mais dont ils ne veulent pas, parfois inconsciemment ? Ils évolueront ou ils nous quitteront. La rapport du Pèlerin d'Arès à Dieu est un rapport inédit à la liberté sans limites que la Parole d'Arès nous demande d'avoir, sans laquelle la pénitence elle-même ne peut exister. C'est, du reste, sur ce plan probablement que les religions nous repoussent le plus volontiers.

25sep17 189C10
Quel beau stand de mission nous avons découvert ce dimanche, Arièle et moi, à la foire internationale de Marseille !
L'organisateur, notre frère Christian M., a rencontré nos missionnaires sur cette même foire il y a quelques années et est devenu à son tour un grand moissonneur. Quand on sait qu'il a réalisé ce stand quasiment seul, aidé par son épouse Myriam et le dynamique frère Pierrot [Pierre S.], âgé de plus de 80 ans, on reste bluffé.
"Nul ne se sauve sans chercher à sauver ses semblables" (votre entrée de page) prend tout son sens ici.
Je vous joins une photo où l'on voit le stand et notre frère Christian avec le casque audio sur les oreilles qui permet d'écouter différentes vidéos diffusées sur un écran TV. Ce stand lumineux et la force d'évocation des textes simples fait ressortir toute la beauté et l'espérance que le Père place dans l'homme pour le monde à venir. Nous sommes encore au début de la foire et les rencontres et ventes de livres laissent présager une belle moisson.
Arièle et Philippe C.-C., des Hautes Alpes
Foire de Marseille 2017

Réponse :
Je suis en voyage en Bretagne avec deux journées, samedi et dimanche, chargées à Lorient mais pleines d'une belle vie spirituelle, de chaleur fraternelle, et je vais repartir pour la Touraine. Je suis dans un hôtel qui ne m'offre que d'imprévisibles intermittences de wifi et je ne peux pas faire grand chose sur mon petit ordinateur de voyage, mais je suis heureux de pouvoir mettre en ligne votre message et l'mage.
J'étais samedi 16 septembre à Toulouse où j'ai fait une conférence devant une assistance assez nombreuse et où nos frères avaient aussi au Salon "Bien Être" un stand que j'ai aimé, mais moins réussi que celui-ci, remarquable et qui probablement fera école.

25sep17 189C11 
Comment l'humain saisi dans la rue, pourra-t-il entendre ce que je lui dis : la pénitence seule amènera chacun à la Vie ?!
Que le discours ne soit pas phrases mais toucher, maintenant, à l'instant, pour que la Vie neuve apparaisse.
Plus de trottoir, plus de foule, pour vous dire, mon frère humain, que la joie d'être est déjà là, maintenant dans ce bout de rue où nous conversons. Je touche l'épaule de mon interlocuteur, je lui prend le bras, mais peut-on secouer un inconnu pour que les bras lui tombent ? Un certain nombre de personnes rencontrées croient un peu, peut-être, à quelque chose quelque part. La difficulté est de montrer que ce quelque chose quelque part est déjà là, invisible, innommable par des mots qui fixent, mais présent à des yeux grands ouverts. Mais peut-on voir si on ne prend pas le temps de s'arrêter vraiment ?
Et dans la rue, qui prend le temps ?
Je cherche dans le regard de l'autre, un signe de reconnaissance. C'est rare mais parfois c'est.
Il y a loin de la coupe aux lèvres. La grande difficulté est que ce moment ne soit pas qu'un instant. Mais la Parole nous dit que notre heure viendra. Développons l'action, armons-nous de patience !
Cher frère Michel, je vous réitère ma soumission à la Parole transmise par vos lèvres.
Je vous aime.
Jules C. de Catalogne française.

Réponse :
Quelle joie de recevoir ce très beau commentaire de vous, mon frère Jules, discret mais brûlant de foi.
Nous avons précisément, hier dimanche, évoqué avec nos frères et sœurs de Lorient les mêmes questions que celles que pose votre commentaire : "Mais peut-on secouer un inconnu pour que les bras lui tombent ? Peut-on voir [la Vérité] si on ne prend pas le temps de s'arrêter vraiment ? Et dans la rue, qui prend le temps ?" Ce sont des qustions qui hantent tous nos frères et sœurs apôtres. Comment émouvoir la personne de rencontre que nous rencontrons dans ce monde déçu, dépité, sceptique, assourdi, aveuglé. Nous nous sommes engagés à y réfléchir. Mais nous savons déjà que de vouloir s'aligner sur le mental de la personne rencontrée, ne serait-ce qu'en taisant ce qui pourrait lui déplaire ne sert pas à grand chose. On n'est pas plus écouté en ménageant les convictions de l'interlocuteur. Il semble bien que dire directement sans trop de ménagement ce que le Père dit dans La Révélation d'Arès soit la meilleure solution.
Je me réjouis de vous revoir peut-être bientôt en Catalogne.

27sep17 189C12
Frère Michel dans l’Amour du Père,
Merci pour cette nouvelle entrée qui me donne encore plus d'amour.
La Moisson que le Père nous demande et demande à tout moissonneur d’être un pénitent qui demande une volonté d’être, et non une attente d’être que les religions et certains pèlerins d'Arès n’ont pas comprise ou saisie.
"La moisson ne peut être une propagande," les discours ou tracts ne peuvent faire l’affaire comme la potion magique que buvait Astérix, cela ne m’empêche pas de les utiliser. Pendant le Pélerinage un frère d’accueil du Saint Lieu me parla au camping et lui posait justement la question sur la mission de Paris, son propos était celui-ci. Il me dit que c’est difficile etc., etc. Alors, je l’interromps : "Oui c’est difficile, mais si nous ne sommes pas pénitents, cela sera toujours difficile et c’est la Lumière que nous portons qui attirera les regards et pour cela il faut la pénitence. Il me répondit : "Mais ça on le sait, mais nous ça fait plus de vingt ou trente ans que nous savons mais eux ne savent pas !" Il voulait dire : "Nous sommes anciens et nous savons, donc les autres sont nuls." Je lui répondis : "Il ne suffit pas de savoir. Il faut être. Il y a des hommes qui ne sont pas pèlerins qui sont sûrement plus spirituel que nous !" Il fut déconcerté et songeur et changea de sujet.
Jésus parle de lumière (Matthieu 5/16): Ainsi votre lumière doit-elle briller devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est dans les Cieux. (5/17) N’allez pas croire que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes: je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
La seule potion magique que Dieu nous donne c’est accomplir cette Parole qui nous redonnera l’Image et Ressemblance du Père et donnera une belle moisson, même si celle-ci est difficile. J’aime beaucoup la veillée 17 de La Révélation d'Arès qui nous met face à nous-mêmes, qui dit (17/5) : Si le charpentier est indocile au Maître, paresseux, dissipé, plus soucieux de lui-même que de son œuvre, le Feu du Ciel brûlera sa voile; son vaisseau sera jeté dans les abîmes où il dérivera dans la souffrance.
Vivons en nous Éden comme on respire, ça c’est la Vie.
Chantal M. de Maine et Loire

Réponse :
Merci, mon frère Chantal, pour ce commentaire.
En effet, Jésus disait à ses disciples : N’allez pas croire que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes: je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Pour cette raison j'crivis au pape François il y a deux ans : "Abolir le credo traditionnel, dit ‶symbole de Nicée″ est pour le momenet impossible. On ne peut pas dire à deux milliards deux cents millions de chrétiens:  On efface tout et on recommence ! L'effacement se fera peu à peu, avec le temps. Mais vous pouvez toujours ajouter tout de suite quelque chose au credo : neuf mots, que voici : "Et je vivrai selon le Sermon sur la Montagne." Car c'est cela l'accomplissement, ce que vous appelez "la potion magique".
Le pape ne m'a pas répondu. A-t-il seulement reçu ma lettre ? Il y a tant de filtres avant qu'une lettre ne soit posée sur son bureau.

27sep17 189C13
Cher Frère Michel,
Merci pour cette nouvelle entrée qui donne envie de tout laisser en plan pour partir missionner !
J'aime particulièrement l'expression que vous employez pour désigner le Bien : "faible braise, insoupçonnée sous la cendre au fond de n'importe quel humain, qui peut en réveiller le Feu", et cela m'a fait penser à une démonstration de feu (physique, pas spirituel) à laquelle j'ai assisté cet été avec mes enfants, dans un "parc de Préhistoire" situé en Bretagne.
Dans ce parc, très belle lande sauvage, ancienne carrière d'exploitation d'ardoise, des scènes de vie préhistoriques sont reconstituées (plusieurs époques sont représentées, du Paléolithique au Néolithique) : chasse, confection d'outils, etc. En été, une animation est proposée au public sur le thème du feu : une jeune femme — mes enfants avaient l'espoir de voir un homme préhistorique... — nous a expliqué les deux techniques qu'avaient ces humains pour faire du feu, la technique par friction et celle par percussion. Je n'avais qu'une connaissance vague et théorique de ces techniques et j'ai été très intéressée et impressionnée par leur démonstration pratique. Nous avons vu au sens propre ce que vous évoquez au sens figuré : la "faible braise, insoupçonnée sous la cendre", que la jeune femme a minutieusement déposée sur des morceaux de mousse et des copeaux de bois pour faire prendre le feu. Sa démonstration finie, elle a incité le public à imaginer le changement radical que ce feu a pu apporter à la vie des hommes préhistoriques, et s'en est suivi, pour une partie de l'auditoire, une sorte de "brainstorming" où enfants comme adultes réfléchissaient à voix haute : "Comment ont-ils trouvé comment faire du feu, la toute première fois ? Avaient-ils déjà vu du feu, par exemple la foudre, avant de parvenir à le faire par eux-mêmes ? Comment communiquaient-ils pour savoir où trouver les bons ingrédients pour faire du feu ?", etc.
Pendant un instant, le temps était mis de côté et nous avions tous l'esprit et l'imagination tournés vers ces humains, leurs vies, leurs pensées, leurs espoirs. J'aurais peut-être dû profiter de ce moment un peu spécial pour sortir La Révélation d'Arès de mon sac à dos et proposer une saine lecture sur le Feu (avec un grand f cette fois) ...
Je vous embrasse fraternellement ainsi que soeur Christiane et vous dis à très bientôt.
Caroline G. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci, ma sœur Caroline, pour ce très intéressant commentaire. Le "à bientôt" est maintenant derrière nous, puisque nous étions ensemble dimanche — Quelle belle journée ! — Aujourd'hui mercredi je suis en Touraine. J'ai beaucoup de retard pour l'affichage des commentaires comme cela m'arrive en voyage, logeant dans des hôtels dont les wifis fonctionnent plus ou moins bien, manquant de temps puisque je suis en voyage de mission, et travaillant sur un ordinateur portable de voyage à petit écran peu pratique pour moi qui vois mal à présent.
Je vis autrefois des Africains allumer du feu par le moyen primitif d'une baguette de bois pivotant à toute vitesse entre les mains à plat et je fus étonné par le peu de temps qu'il leur fallait pour échauffer la pointe pivotante assez pour que soufflant dessus ils obtinssent une petite braise de bois suffisante pour enflammer des mousses et autres pailles légères. Des prisonniers de guerre français en Allemagne me dirent aussi que dans les stalags ils avaient tous réappris l'allumage de feu par des moyens primitifs divers quand ils manquaient d'allumettes ou de briquets. Le Feu prend une signification toute particulière quand il s'agit de le sortir de rien ou de le faire resurgir de la braise !

27sep17 189C14
L'affaire des "Droits changeurs" [voir page des commentaires #188] m'a libéré dans ma mission de rue auprès des musulmans. J'avais une certaine appréhension à heurter leurs dogmes religieux, à parler d'une nouvelle Révélation, d'un nouveau prophète ou "messager" pour eux, à parler du sceau des prophètes, des rites de l'islam que Dieu à Arès allège considérablement, du sens de la foi qu'il oriente tout autrement vers le Bien et des préjugés qu'ils pouvaient avoir du chrétien que je représentais à leurs yeux de toute évidence et je m'apprêtais même à en parler et à en débattre avec mes compagnons de mission du groupe parisien et les questionnais sur le thème : "Devons-nous parler du "Pacte des prophètes" aux musulmans de rencontre pour les motiver à prendre le message d'Arès au sérieux ?"
J'avais bien évidement regardé avec curiosité les vidéos des "Droits changeurs" sur YouTube, que je trouvais un peu sévères et rugueuses comme certains religieux sans doute auxquels elles s'adressaient, mais très logiques et fondées sur une étude des écritures (La Révélation d'Arès incluse) assez solide en apparence.
Quelle illusion! C'était peu de temps avant que l'affaire ne remonte jusqu'à vos oreilles et ne surgisse dans l'entrée 188 de ce blog. Merci pour elle !
Aujourd'hui, confronté à un public de musulmans ou de chrétiens, je trouve les mots que je n'avais pas pour leur parler du Fond, me sentant plus proche de leur humanité qui souffre, ici en France. Excusez moi d'être un peu factuel, mais la théorie me lasse vite, Frère Michel. L'illusion ou la superstition se sont un peu éloignées de moi. C'est un premier bienfait direct de cette affaire sur notre évolution missionnaire. Il y en aura d'autres certainement. Je retrouve ces croyants plus proches de mon humanité qui doute et s'interroge.
Mon père, lorsque j'étais adolescent, me disait dans son français approximatif (il était Algérien agnostique et analphabète mais se posait des questions sur le monde) en me voyant toujours chercher et courir après quelque chose : "Garde la patiente dans la tête !"
Je découvre avec les années que ses paroles avaient un sens profond que je comprends un peu mieux aujourd'hui.
Bien fraternellement.
José O. d'île de France. 

Réponse :
Merci, mon frère José, pour ce beau commentaire qui fait le lien entre "l'affaire des Droits Changeurs" et la présente entrée 189 Moisson.
Je suis heureux que vous ayez compris que La Révélation d'Arès va bien au-delà de la Bible comme du Coran.
Ayant rencontré bien des fos des frères musulmans dans ma mission, je me suis toujours fait une dévoir de leur dire que Jésus apparu à Arès est ceui-là même dont parle Coran et qu'il fallait bien connaître le Message qu'il a apporté aux hommes de la part du Père il y a deux mille ans (les Évangiles) et en 1974 (La Révélation d'Arès). D'une façon générale ils me répondaient que ce n'était pas nécessaire puisqu'ils avaient le Coran et que celui-ci leur suffisait. "Mais, répliquais-je, le Coran ne donne pas le Message de Jésus ; le Coran rappelle se ulement son existence. Par là il invite implicitement le lecteur du Coran à lire aussi les Évangiles." Dire cela de la part entraînait généralement une gêne de l'interlocuteur musulman, voire sa colère. Je précisais alors : "Avez-vous lu au moins le Sermon sur la Montagne ?" Ils ne savaient même pas de quoi il s'agissait. "Simple ! coupais-je alors. Il s'agit d'aimer même son ennemi, de pardonner les offenses, de tendre la joue droite si l'on vous frappe la gauche, etc." Et alors, un invisible mur mental se dressait entre moi et le frère musulman incapable de concevoir qu'on puisse "aimer même son ennemi." C'est toujours dans ce genre d'échange que je me rendais compte de la largeur de l'abîme qui séparait un Pèlerin d'Arès d'un Musulman et du long travail qui serait nécessaire jusqu'à ce qu'il abandonne son Coran pour La Révélation d'Arès.
Pour moi le Père ne pouvait pas parler à Muhamad autrement qu'il avait parlé à Jésus et qu'Il me parlerait à moi à Arès. Si le Sermon sur la Montagne n'est pas dans le Coran, c'est que le Coran dicté à Mouhamad n'est pas celui transcrit sous le supervision du Calife Uthman. Le Coran que nous lisons est donc un Coran incomplet et probablement gâté par des livres d'homme. Dimanche, nous reparlions de tout cela avec nos frères de Bretagne-Sud et Algia disait: "Dans ma Tunisie natale On ne disait pas le Coran de Muhamad, mais le Coran d'Uthman, soulignant qu'un écart était considéré comme existant entre le Coran réel entendu par Muhamad et le Coran écrit et édité depuis Uthman." Une autre sœur (ou un autre frère) de souche musulmane signala qu'un chercheur irakien Ghaith  Altamimi, affirme, exemples pertinents à l’appui, que dans le Coran il y a des oublis ainsi que des rajouts manifestes,  et que, parmi ces rajouts il y a des hadiths.

27sep17 189C15
Bonjour Frère Michel,
La Moisson comme la pénitence est de chaque instant. C’est un état.
Certes celles et ceux que nous rencontrons ne sont pas insensibles au kérygme arésien, toutefois les bruits de la cité, les médias font que différencier la réalité du virtuel, le vrai du faux devient de plus en plus difficile.
Faudra-t-il attendre les limites de l’insoutenable pour commencer à réfléchir, à agir ?
Et même les limites atteintes que ferons-nous ?
Dans des situations extrêmes l’entraide peut refaire surface mais ce n’est souvent que temporaire, peut aussi émerger la barbarie selon les circonstances, l’indifférence ou la non action qui peut mener à l’absurde. J’en prends pour exemple Kevin Carter qui avait reçu le prix Pulitzer en 1994 et qui, hanté par ce qu’il avait photographié, ne se remit pas de n’avoir point agi [pour avoir empêché l'horreur qu'il avait photographiée] et finit par se suicider.
Dans l’incertitude de nos réactions face à l’insoutenable, qui peut encore douter que ce que chacun a de mieux à faire n’est autre que la pénitence et la Moisson qui seules sont à même d’une part d’éviter ces situations, de donner un sens à notre présence ici-bas, de changer ce monde pour le bonheur et le bien-être de tous ?
Non l’homme n’est pas irrémédiablement médiocre pour qu’il lui faille passer par des dogmes, des sacrements pour trouver son salut ici-bas comme postmortem.
Non l’homme n’est pas irrémédiablement un loup pour l’homme pour qu’il lui faille des lois, des tribunaux, des systèmes pour trouver la plénitude de la Vie.
L’âme produit de la pénitence et la Moisson solutionnera peu à peu toute cette problématique.
Mes meilleures pensées vous accompagnent.
Bernard C. de Genève (Suisse)

Réponse :
Cher frère Baernard, merci pour ce commentaire.
Vous citez Kevin Carter, qui avait photographié  un enfant affamé couché sur le sol et convoité par un vautour, image pour laquelle il avait reçu en 1994 le prix Pulitzer, mais qui n'avait rien fait, dit-on, pour empêcher le vautour de dévorer l'enfant. Il paraît que c'est faux. En 2011 un journaliste de "El Mundo" Alberto Roja, après enquête, déclara que l'enfant sur le cliché était en fait un petit garçon, qui survécut à la famine et qui ne décèderait en réalité que 14 ans plus tard, en 2013, d'une forte crise de paludisme. Rojas affirma que le photographe de toute façon ne pouvait rien faire pour aider l'enfant, qui attendait à quelques mètres de sa famille faisant la queue pour obtenir une ration alimentaire distribuée par "Médecins du Monde".
Ceci dit, vous avez raison, mon frère Bernard. Oui, "dans l’incertitude de nos réactions face à l’insoutenable, qui peut encore douter que ce que chacun a de mieux à faire n’est autre que la pénitence et la Moisson qui seules sont à même d’une part d’éviter ces situations, de donner un sens à notre présence ici-bas, de changer ce monde pour le bonheur et le bien-être de tous ?"

27sep17 189C16
Bonjour Frère Michel,
Votre entrée 189 et votre réponse au commentaire de Charlie tombent à pic pour moi et je vous en remercie.
Bien que personne ne souhaite se décourager, je constate qu'il m'arrive de me décourager. Je n'en conclus pas que tout serait perdu, car je constate que le monde qui m'entoure n'a pas été anéanti par le découragement toujours daté et circonstancié de certains.
Tant que je suis vivant, je ne suis pas anéanti, et un sentier chevrier (Rév d'Arès 25/5) s'ouvre toujours devant moi et si je m'en écarte par curiosité ou crainte, c'est parce que j'ai le courage de faire des pas de coté ou de prendre du recul pour contempler ma vie.
Je n'interdis pas à mon corps et mon esprit de faire l'école buissonnière, car je sais que rester blotti au milieu de la foule des fidèles d'une religion ne permet pas de la dépasser.
Vous dites que nous sommes libres et ce n'est que librement que je peux agir en étant Un (Rév d'Arès xxiv/1]. Mais pour être Un et me renforcer dans l'unité je dois établir la continuité de ma conscience sur tous les instants et les aspects de ma vie .
Je sais que je suis inachevé comme le sont les humains ordinaires, ce serait préjugé de croire que lorsque j'escalade un relief je devrais suivre continuellement les sentiers qui ont été dessinés par les précurseurs et leurs suiveurs.
Je suis un précurseur : le premier sur le sentier de ma vie que personne ici bas ne peut juger définitivement.
Je n'ai aucune raison de considérer mon Créateur comme un ennemi et mon père et géniteur m'aime malgré mon absence de réussite professionnelle (ce qui est d'ailleurs ma plus belle réussite), en serait-il autrement pour Dieu qui m'a donné ce père ?
Il n'y a rien à réussir. J'ai juste à agir de mon mieux et mon mieux en cet instant est différent du mieux d'un autre.
Connaissez vous le "réseau par défaut" (terme de neurologie).
À tou(te)s dans l'amour du Père.
Laurent T. de Lille (Nord)

Réponse :
Oui, mon frère Laurent, j'ai une idée de ce qu'est le réseau MPD (mode par défaut) du cerveau. Certains pensent que ce réseau du mode par défaut dans le cerveau pourrait être perturbé dans certaines pathologies maladie d'Alzheimer, schizophrénie, autisme, etc. En particulier, une non-diminution de l'activité du réseau par défaut lors de réalisations de tâches a été retrouvée dans l'autisme (alors qu'on observe une désactivation du mode par défaut du cerveau chez les sujets sains lorsqu'ils effectuent une tâche cognitive). Il serait détruit de manière préférentielle dans la maladie d'Alzheimer. Une connectivité plus faible a été trouvée chez des personnes qui ont subi un traumatisme comme des abus dans l'enfance. Il y aurait aussi une diminution de l'activation du mode par défaut du réseau cervical et une diminution de la connectivité fonctionnelle chez les vieux pratiquants de méditation. Mais tout cela est encore, d'après ce que je sais, du domaine de l'hypothèse.
Chaque génération et même chaque individu doit construire son propre langage et sa propre conscience, sa propre compréhension des événements de la vie, même s'il s'agt d'activités et de phénomènes qui ne sont pas nouveaux. Cela rend aussi inutile que pénible les réactions des parents face au comportement des enfants qui ne leur ressemblent pas. C'est bien pourquoi les conseils des moralistes ne servent généralement à rien.
Suivez votre voie spirituelle, fondée sur La Révélation d'Arès, frère Laurent, et ne vous préoccupez pas de ce que les autres pensent.

27sep17 189C17 
Cher Frère Michel, chers tous,
Je tiens à vous remercier pour cette nouvelle entrée "Moisson" qui nous rappelle l'importance de la mission des Pèlerins d'Arès et surtout, de sa spécificité.
Il n'existe pas de méthode ou de technique de mission nous assurant la récolte d'épis mûrs. En effet, comment pourrait-il exister une méthode, un "bon ton", une "bonne posture", un "bon look" pour missionner ? Comment pourrions-nous toucher l'immense diversité d'hommes et de femmes que nous croisons, s'il n'existait qu'une seule "bonne" façon de procéder ?
Vous nous avez bien entendu donné des indications, des conseils, entre autre, les tracts et le kérygme, que nous disons tous de façon différente mais qui exprime le même Fond, l'essentiel de la Parole d'Arès. Il faut se servir des outils de communication que nous avons à notre disposition. Mais malgré cela, nous ne savons pas ce dont va se souvenir la personne à qui nous apôtres parlons. Que va t-il lui rester de notre rencontre furtive ? Certainement une trace écrite laissée par un tract. Que va t-il lui rester dans son esprit ? Des bribes de phrases? Peut-être quelques mots qui auront fait tilt ? On se ne sait pas. Et surtout, que va t-il lui rester dans son cœur?
Je me rattache à cette dernière interrogation et je la souligne en me disant qu'il faut toucher le cœur des gens et réveiller ce Feu qui peut se remettre à crépiter en eux. Pour cela, je peux me servir des mots, je peux me servir du papier, mais ce qui va s'imprimer et qui permettra à ces hommes et à ces femmes de passer les portes de nos locaux et d'être missionnaires à leur tour, c'est la vue du Père en moi. C'est l'intime sensation que mes mots raisonnent comme l'écho de ce que je suis et de ce que je tends à être.
Nous devons tout simplement incarner la Parole que nous délivrons au monde. Sans cette incarnation du Père en nous nos mots et nos tracts sont vains. Lorsque je vais missionner dans la rue, lorsque j'arrête des hommes et des femmes pour leur dire qu'il faut que le monde change et que ce changement ne pourra passer que par eux, je me dis: "Nejma, soit le Père, soit ce que tu dis, ne sois plus rien pour toi-même !" [?]
La mission est le meilleure reflet de notre pénitence. La mission est quotidienne, elle est dans chacun de nos agissements, dans chacune de nos réactions face au monde. Il faut montrer aux humains que nous croisons tous les jours, que nous pouvons être, agir et faire différemment tout en étant dans ce monde. La mission est bien plus dans l'être que dans le parler, même si, bien évidement, l'un ne va pas sans l'autre.
Ce qui marquera les gens, ce qui restera gravé, c'est la Vie. La Vie qui passe entre le missionnaire et le missionné, entre deux missionnaires qui s'épaulent sur le Champ, entre les hommes, tout simplement. Le langage est essentiel puisque c'est lui qui nous permet de communiquer et de transmettre ce message. Mais la façon dont je vais me comporter avec mon compagnon de mission, avec la personne rencontrée à qui je parle, l'amour et la liberté que je vais faire passer dans cet instant de Grâce sont certainement la plus belle faux qu'il puisse exister pour récoltés des épis mûrs.
Un jour, Myriam B m'a dit (pas exactement dans ces termes mais le sens y est): "Quand je suis en mission je suis le pont entre le Créateur et le monde." J'ai trouvé ça très juste et c'est en ça que l'on est capable de faire passer toute la Parole du Père qui devient de fait notre parole.
Pour conclure, je tenais aussi à remercier tous mes compagnons de mission, particulièrement mes compagnons bordelais, avec qui j'apprends beaucoup, avec qui j'ose essayer de nouvelles façons de faire et qui m'inspirent à chaque fois.
Chaleureusement, et dans la mission avec vous.
Nejma H. d'Aquitaine

Réponse :
Je dis sans flatterie que c'est un manifique commentaire, ma sœur Nejma. Magnifique en ceci que ce que vous dites est connu de tous, mais est ici dit d'une façon particulièrement claire et captivante.
Mais oui, il est impossible d'enfermer le missionnaire dans un seul rôle, une seule manière de procéder, de parler, d'argumenter, car nous-mêmes apôtres et les personnes que nous rencontrons sont extrêmement diverses. Imposer une façon unique de se comporter et de parler serait diaboliser notre mission. Nous devons au contraire l'angéliser et pour cela la rendre vivante, variable, adaptable à l'infini parce qu'aimer, c'est s'identifier à l'autre et l'autre n'étant jamais pareil notre adaptabilité doit montrer une souplesse et un polymorphisme très étendus.
Nous vivons dans un pays où la fonctions publique, quelle qu'elle soit, sécu, police, impôts, justice, etc., est institutionalisée de telle sorte que le fonctionnaire présente à peu près un comportement unique dans tous les domaines. Mais nous, nous sommes tout le contraire. Mettant l'homme — l'homme, par le citoyen, le justiciable, l'imposable, etc. — au centre de notre préoccupation, chacun de nous apôtres est pour chaque homme rencontré en missionnaire différent, tout comme Dieu est pour chaque prophète qu'il sollicite pour une mission un Dieu différent, si je peux dire, adaptant  sa Parole à la capacité de compréhension du prophète qu'Il envoie.

28sep17 189C18
MON CHAMP EST A TA BARBE

Je vois des tombes
Toute une forêt, une terre froide
Sans feuilles sans branches sans sève.

Je ne vois que des morts qui bougent
Quel gâchis et tout ce temps suspendu.

Alors, quand Il nous Crie et nous Dit
Je t'envoie à la moisson et à la gerbe
J'ouvre grand mon coeur et mon oeil
Mais je ne vois que désert et mirage

Par quel miracle vais-je faucher ?
Il y a tant de sable tant de rocailles
Que seule mon espérance fertilise.

Cette terre est de grande souffrance
Et pourtant Il aiguise sans faille ma faux
Qui coupe depuis mon enfance l'herbe
Grasse, tellement belle, frémissante et verte
Fraîche comme les jeux des enfants Rois.

Où est donc passée la belle innnocence
Que tous ont dans leurs coeurs gravée,
Que tous ont ressentie avant, bien avant...
Avant que ne retombe la cendre du monde.

Où sont les femmes et les hommes aux coeurs
Qui se fendent comme les figues du Jardin ?
Où sont-ils tous ceux qui refusent en silence
De mendier le pain, l'eau et le vin sans honte
A ceux qui percent les coeurs et coupent les mains ?

Avec le temps et les saisons les épis s'élèvent
Et les souvenirs remontent en sève et en vie.
Je sais depuis l'enfance que cette terre noire
Porte la mort absurde mais ô combien réelle.

Je ne suis qu'une lente et lourde tortue
Tirée du Ciel par le Majestueux Faucon
Et le merveilleux frère Patrick qui me porte,
Rapide comme un Beau Lièvre, il m'attend.

Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, our ce poème.

28sep17 189C19
La Veillée 14 de l’Évangile d’Arès, simple vérité, comme toute la Parole d’Arès, honnête et vraie pour tous les humains.
Le Créateur nous apporte Son Aide, que ce soit dans la moisson ou dans notre pénitence, si nous accomplissons Sa Parole, peut-être éviterons-nous le péché des péchés pour notre malheur, si nous sommes assez nombreux dans cette voie du Bien.
Nous savons maintenant que les religions ne se remettront pas en cause, comme leurs fidèles, ils sont allés trop loin dans la perversion de la Parole. Dieu le dit par la voix de Jésus dans l’Évangile, Veillée 3.
Les Pèlerins d’Arès sont des apôtres au service du Père bien aimé et de tout humain dans le sens et la mesure. (Rév d’Arès Veillée 7 et 35/7 ). Car tout croyant doit être apôtre, humble, honnête, lucide, volontaire et courageux, libre des religions, et de tous les pouvoirs.
Pourquoi être Pèlerin d’Arès membre du petit reste ( Rév d’Arès 29/2) avec le prophète Mikal ?
Parce que nous refusons ce monde basé sur de fausses valeurs qui nous font tous souffrir.
Parce que nous ne croyons plus que le bonheur de l’humanité viendra de la politique, de la religion ou d’idéologies.
Parce que nous connaissons notre désobéissance à la Parole (Rév d’Arès 30/12).
Parce que nous devons soutenir le messager du Père comme soutenir le Père (Rév d’Arès 34/6-9) dans sa difficile mission auprès de tous ceux qui œuvrent à accomplir la Parole d’Arès.

Alors nous nous efforçons chaque jour d’être un être bon, de pardonner, ne pas juger, ni préjuger, avec intelligence du coeur. C’est notre pénitence qui fera ce Miracle avec l’aide du Très Haut, de rayonner d’Amour pour notre prochain et que la chaîne continue indéfiniment.
Notre devoir est Sacré, intangible en toutes choses, il doit être le miroir de la Parole, parce qu’il redonne à l’homme qui le veut, sa nature Sacrée.
Il y a peu de passages dans la Révélation d’Arès qui parlent de Moisson, comme des Moissonneurs. C’est vous chez prophète Mikal qui en parlez le plus, depuis plus de quarante trois ans. Dieu laisse la pleine liberté à Mikal prophète de la pénitence et de la moisson, qui nous enseigne la voie spirituelle, dès l’instant que le monde change en être bon, selon le Dessein du Créateur.
Il n’en reste pas moins que toute la Révélation d’Arès est un ardent Appel et Rappel au Bien au changement de l’homme et de la civilisation pour le Jour de Dieu. ( Rév. d’Arès 31/8 ) Merci au prophète Mikal et à tout être humain qui choisit cette voie pour un monde meilleur.
Pour que Règne à jamais sur nous Ta Sainteté, Ta Puissance, et Ta Lumière.
Alléluia
Simone Le S.. de Touraine.

Réponse :
J'ai perdu, ma sœur Simone, ma réponse à votre commentaire que j'avais longuement écrite ce matin. Pour des raisons inconnues mon ordinateur portable n'a enregistré ni ma réponse à votre commentaire, ni d'autres commentaires, quatre je crois, et les réponses que je leur ai faites. Je suis sorti déjeuner et à mon retour, remettant en marche mon ordinateur je me suis rendu compte des pertes et de l'impossibilité de les récupérer. Logé dans un hôtel en Touraine, je travaille dans de mauvaises conditions. Mes frères de la région n'y sont pour rien ; l'hôtel en question est celui que nous avons choisi, sœur Christiane et moi. Je suis vraiment désolé d'avoir perdu mon travail de ce matin 28 septembre.. Pardonnez-moi.
Merci pour votre commentaire, que j'aime beaucoup, ma sœur Simone.

28sep17 189C20
Frère Michel, bonjour, les apôtres de l'idéal sont Moissonneurs et Pénitents à la recherche d'autres pénitents.
Je vous dédie ainsi qu'à Sœur Christiane, mes sœurs et frères cette inspiration apôtres de l'idéal en bande dessinée: Pénitence (Rév Arès 30/11) qui je l'espère en inspirera beaucoup parmi nous.
Mon Souffle passera devant toi
et les ouvriers de la Moisson
pour ployer les tiges, les offrir à vos faux;
qu'elles se redressent avant d'être coupées,
vous n'en serez pas tenus responsables.(Rév Arès 13/9).

Je vous embrasse ainsi que Soeur Christiane.
Didier Br. d'Île de France
image par Didier Br sep 2017

Réponse :
Des cinq commentaires et/ou réponses perdus entre cematin et cet après-midi 28 septembre, le vôtre est le seul que je viens de récupérer sans pouvoir récupérer ma réponse. Je suis heureux de ce demi-sauvetage.
Merci, frère Didier, pour cette bande dessinée.

28sep17 189C21
"C'est la mission de l'immortalité innommée et unanime de l'Être, du Bien, faible braise, insoupçonnée sous la cendre au fond de n'importe quel humain."
Magnifique !
Ce matin, j’arrive à mon collège où j’enseigne la physique. Mon chef d’établissement, un gars sympathique me demande: "Alors Abel, dis moi ce week-end c’était surf ou escalade ?" — Je suis connu pour beaucoup pratiquer ces sports —. J’étais presque sans réponse à cette question pourtant simple et banale d’un collègue.
Manque de pot pour lui ! Je sortais tout juste de deux jours passé à Lorient à la moisson et puis avec vous l’homme de Dieu par qui le Créateur vient renvoyer l’eau (Rév d’Arès i/14). Avec tous les frères bretons, nous avons fini jusqu’à tard ce dimanche 24 septembre au soir dans un bonheur difficile à exprimer.
Ainsi, nous avons repris la route très tôt ce matin pour traversé la Bretagne du Sud au Nord pendant deux heures avec mon frère Colin G. afin de vaquer à nos occupations. Nous étions en ébullition spirituelle suite à l’explosion du prophétisme vécu ensemble et semblables a des confettis non-retombés et virevoltant encore dans l’air. Bref, on comprend mieux mon état en arrivant au taf [au travail ?] ce lundi matin …
D’emblée, je me dis qu’il faut de suite trouver la mesure pour passer de ce moment de Vie (24/3) merveilleux partagé ce week-end et notre vie du monde comme dans notre travail. Il y a un temps pour tout sous le soleil (Bible/ Qohelet), mais malgré cett[e prudence mes élèves ont tout de suite perçu quelque chose de fort ! Cela, je l’ai déjà constaté depuis quelques années de pratique, les adolescents sont réceptifs à un état spirituel de bonheur et de dépassement quand on le vit devant eux. C’est dur, voir impossible à expliquer par (a+b) car c’est au delà des mots. Dans ce moment la, il y a la réalité immanente : le prof qui fait son cours sur les atomes (les briques de la matière) et une autre réalité transcendante tout aussi vraie ou moi et un certains nombre d’élèves se sentent subitement les atomes d’un tout, partie liée avec le Tout Autre par le lien de l’amour fraternel. Je n’en dis pas plus ; sinon on commence à trop chercher une explication qui n’a plus sens ici puisque cela participe d’une autre physique : le fond de l’ homme, l’image et ressemblance …
Ce week-end en vous écoutant, en écoutant [samedi 23 septembre] les nouveaux face à vous, puis mes frères bretons [le dimanche 24], j’ai été plus touché que jamais et allumé de je ne sais quel feu. Nous sommes en marche, on sent la force d’un destin collectif, peut être une début de polone (Rév d'Arès xxxix/12) ? Cela nous devons le faire partager et ressentir à la moisson, quelque chose nous lie à l’homme de la rue et à cette humanité qui pourtant court à sa perte.
Il est temps que la moisson se fasse et que le monde soit sauvé (Rév d'Arès 38/2). Ici-bas je m’y attellerai jusqu’a mon dernier souffle.
Je vous embrasse, Abel.
Abel B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Merci, mon frère Abel, pour ce commentaire qui m'a beaucoup ému.
Oui, c'est manifeste, nous avons passé deux journées, samedi 23 et dimanche 24 septembre, pleines de Feu spirituel et d'une espérance maintenant en marche, car la mission de Bretagne-Sud dont vous faites partie commence à engranger du grain... Il y avait longtemps que je n'avais pas senti cette fertilité active, agissante, dans une de nos missions. J'en suis d'autant plus heureux que les missionnaires de Bretagne-Sud sont en majorité, comme un peu partout ailleurs, des frères et sœurs vieillissants et qu'on ne peut plus attribuer toutes les difficultés de la moisson à l'âge des moissonneurs. La question est vitale. Il nous faut grossir le petit reste, Notre mission a été profondément anémiée, presque réduite à rien, par l'inféconde "misson sociale" de 1992 à 2006 (grosso modo) et le retour à la mission purement spirituelle a été long. Il y a des temps beaucoup plus vite perdus que rattrapés. Bravo à tous les Bretons qui se sont mis courageusement au travail apostolique.

28sep17 189C22
Bien aimé prophète du Père,
Merci pour cette nouvelle entrée 189.
La Moisson est sûrement l'action à laquelle nous appelle le Père de toutes formes de Vie qui me demande toujours beaucoup d'effort.
Une fois que j'y suis ça "roule" ,je fais corps avec la rue et les passants et je n'ai aucun doute sur les excellentes raisons de mon action;mais avant d'y-être [c'est dur]. En fait, j'y vais à reculons assez souvent. Peut-être que ce sera toujours comme cela ? Mais bon ,je connais la bête... on fera avec.
Maryse m'a offert un mégaphone pour mon anniversaire, car je lui parlais souvent de mon envie de secouer l’apathie du chaland que rien ne semble pouvoir troubler. Nous nous en sommes servi deux fois pour l'heure, par petites touches, des appels à nous aimer, à nous pardonner, des rappels que nous pouvons devenir meilleurs, des appels en vers avec une touche d'humour, qui font sourire ou se retourner les passants qui associent toujours cet outil avec les harangues syndicalistes de nos manifs.
Enfin tout cela pour dire que l'on cherche et que, même à reculons, je trouverais des trucs et astuces pour crocheter les portes du cœur de mes sœurs et frères humains et qu'en unissant nos faibles lumignons, nous arriverons à enflammer ce bois devenu humide de trop d'ombres.
Philippe N. de la Drôme Rhodanienne

Réponse :
Voilà un commentaire qui m'arrive à travers un mégaphone et j'en ris en même temps que je m'en sens très heureux. Vous cherchez les moyens d'avoir une présence moins ignorée.
Le mégaphone, c'est en somme le porte-voix de ma jeunesse, cet entonnoir à travers lequel on s'efforçait de se faire mieux entendre ?! C'est, je le devine, une sorte d'entonnoit amplificateur ? Bravo. Je n'y avais pas pensé et, y aurais-je pensé, je me serais dit que c'était sûrement interdit, car, dans ce pauvre pays de France étouffé sous le poids de ses lois, qu'est-ce qui n'est pas interdit ?! Comme je dis : "Nous ne vivons pas dans un pays de liberté, mais dans un pays d'autorisations parcimonieuses."

28sep17 189C23
Comment apporter une solution simple à un monde compliqué où tout ce qui est compliqué fait sérieux ?
Le monde a transposé la peur de mourir à la peur de l'exclusion qui est la mort sociale. L'enjeu n'est plus de survivre après la mort mais de survivre dans la masse et le fatras de lois que l'homme s'est créées.
Alors, ce monde a ses héros qui décryptent les lois pour apaiser les craintes de ceux qui n'y comprennent rien. Le bien ou le mal est dans la loi et pas ailleurs nous dit-on maintenant d'un ton péremptoire. L'homme est une pulsion plus ou moins maîtrisée qu'il faut conduire confirme maintenant celui qui se fait conduire. Heureusement, des hommes et des femmes refusent cet état de fait mais ignorent pour l'heure que le Bien vainc le mal et changera le monde.
Comment renouer avec l'essence même de ce qui fait notre humanité ; l'amour, la liberté, l'individualité, la créativité ? Comment toucher ces cœurs abusés ?
Ce monde compliqué réduit nos chances de salut, parce qu'il capte le temps et le temps nous manque pour penser, aimer, créer… et la démographie exponentielle n'arrange rien.
Alors je cherche l'accroche, la manière de dire qui peut réconcilier l'homme avec la simple solution très largement développée dans La Révélation d'Arès et qui pourrait peut-être déboucher sur un tract :
Résiste !
Homme, la vie est courte !
Les pouvoirs complexifient pour dominer. Dieu simplifie pour libérer.
Ne sacrifie pas le bonheur d'aimer à la complexité d'un système dévoreur de temps.
Seul le Bien vainc de Mal.
Pascal L. de  Bretagne-Sud

Réponse :
Voilà un tract très court qui me plaît bien. Merci pour lui, mon frère Pascal.
Oui, comme nous le disions dimanche dans cette salle de votre mission, comble, où s'entassaient une quarantaine de de frères et sœurs du Morbihan et des environs, nous parcourons avec le Message très simple du Père ce monde de plus en plus compliqué qui n'imagine plus le sérieux que compliqué. J'ai vu tant de fois le regard interrogateur, ce regard qui attend une suite, quand on a dit très simplement aux oreilles placées de part et d'autre des yeux ces paroles incomplexes, indécomposables: "Dieu appelle Jésus le Bon. Alors, soyez bon vous aussi et vous trouverez le bonheur et le salut éternel, et de plus vous changerez ce monde." Il m'arrive d'ajouter : "Pas besoin d'idéologie, de programme. Soyez bon et ça suffit." Certains demandent : "C'est tout ? Si c'est tout, on le sait." Moi : "Quel bonheur ! Vous le savez, alors soyez bon et rejoignez-nous pour le crier au monde qui a oublié que la clé de la Vie, c'est ça. Vous parlez comme Dieu. Normal ! Dieu est en vous."
Mais votre tract est très bien aussi.

28sep17 189C24
Merci pour cette nouvelle "entrée", frère ainé. Ainé non par l'âge, mais par la grandeur !
Ci-joint un croquis que je trouve très parlant, qui décrit les différents stades de croissance d'une céréale avant de produire un épi mûr.
(Rèv d'Arès 6/3-4) : Tu donneras ta sueur et ta fatigue à la gerbe, à battre la gerbe, à étaler son grain, à le retourner dans la grange, mais tu n'as pas idée du labeur, des peines et des larmes, soixante-dix fois sept fois plus durs que les tiens, qu'il a fallu au grain pour mourir en terre, germer, échapper aux vers et aux oiseaux, élever sa tige au-dessus de lui et la mûrir. Cela Je l'ai fait pour toi.
Pour Jules, Claudine et moi, la place Jean Jaurès à Perpignan est notre champ de mission. C'est là, passant, que tu trouveras, tous les mardis, jeudis et samedis après-midi, à partir de 14h30, ce trio qui a le Feu et qui porte la jeunesse dans son cœur !
Je me sens tout proche des jeunes apôtres comme Nejma (commentaire189/17) dont la Lumière assure la postérité ! Alléluia !
Dominique F. du Roussillon.

Réponse :
Un de ces jours, je vais passer sans crier gare place Jean Jaurès à Perpignan vérifier si vous êtes bien, Dominique, Claudine et Jules, des apôtres actifs les mardis, jeudis et samedis après-midi, à partir de 14h30. Si vous n'y êtes pas, je fais le soir même un rapport que je poste en recommandé au palais angélique pour le Grand Patron, là-haut. Peut-être le 14 octobre ? Je n'en suis pas sûr.
La mission de la Catalogne française a été trop molle longtemps pour faire bouger, mais je sens que les choses changent, qu'une volonté de faire entendre La Révélation d'Arès se manifeste. Vous n'êtes que trois ?
Ce n'est pas grave, vous avez un local de mission, un lieu de rendez-vous et de réunion. C'est formidable. Il faut inciter à la réflexion sur l'homme, sur sa médiocrité de citoyen soumis à la politique ou à la religion, ce qui est à peu près pareil, sur l'homme qui a oublié sa liberté spirituelle et les fantastiques pouvoirs qu'elle lui confère s'il la réintroduit en lui. "Homme, tu veux une recette ? Sois spirituel, c.-à-d. rappelle qu'il y a en toi éternité autant que mortalité." Travaillons à cette réalité augmentée ! Ce qui peut sauver l'homme est impensé. Il faut aider l'homme à y repenser.

29sep17 189C25 
Je suis étudiante en journalisme et j'ai commencé à lire régulièrement votre blog depuis un peu plus de deux ans.
Hier 28 septembre, dans une réponse à un commentaire vous dites : "Nous ne vivons pas dans un pays de liberté, mais dans un pays d'autorisations parcimonieuses."
C'est faux. Vous ne vivez pas dans "un pays d'autorisations parcimonieuses", mais de liberté totale. Personne ne vous interdit de répandre vos convictions en France.
Si votre propagande n'a pas le succès que vous voudriez, ce n'est pas parce que vous n'avez pas la liberté de la faire, c'est parce qu'elle n'intéresse personne.
Faustine J. du Rhône

Réponse :
Je maintiens, ma sœur Faustine, ce que j'ai répondu à notre frère Philippe N. de la Drôme (189C22).
Vous êtes jeune et vous n'avez pas encore eu l'occasion de constater que nous ne sommes des hommes libres qu'en apparence.
Aux frontons de nos bâtiments publics nous lisons, gravé dans la pierre : Liberté suivi d'Égalité et Fraternité. Gros mensonge dans l'absolu. Être libre dans La Révélation d'Arès 10/10 n'est pas, comme dans la loi des hommes, être autorisé. C'est être libre absolument.
Je ne vais pas ici m'étendre sur mille limitations de la déclaration Liberté (Égalité, Fraternité). Je n'ai ni le temps ni l'espace pour cela. Faute du moyen de la démonstration, je n'exprime que l'affirmation, selon moi, qu'un Français vivant sous Louis XIV, monarque absolu, n'était à beaucoup d'égards pas beaucoup plus brimé qu'un Français d'aujourd'hui, encore qu'il le fût différemment. Je suis un citoyen français auquel Dieu a envoyé son Messager Jésus en 1974 et que Dieu a visité Lui-même visité en 1977 — Qu'y puis-je ? En serais-je coupable ? —. Certes, on ne me fait plus taire en me condamnant à mort pour hérésie comme c'eut été le cas sous Louis XIV, mais la radio-télévision au coût de laquelle je participe par mes impôts me ferme hermétiquement ses portes et c'est la manière de l'État Républicain de me faire taire et, en dehors de moi, de faire taire tout ce qui ne lui convient pas. Le radio-audteur ou le téléspectateur sait ce qu'il entend, mais il n'a pas idée de tout ce qu'on l'empêche d'entendre.
On me dira que j'ai la rue pour répandre le Message que le Père m'a demandé de répandre, mais si l'État me laisse dans la rue héler le chaland et distribuer mes tracts, c'est parce qu'il sait que tant l'Histoire que l'école et l'université, ainsi que les grands media qui sont ses créatures, préparent soigneusement la population à la surdité chronique, au scepticisme et à la résistance passive à tout Message antagoniste des idéologies officielles ou accréditées. Je suis sûr que si l'État me savait écouté, je serais brimé d'une façon ou d'une autre.
L'État cherche toujours à marginaliser les opposants et fait souffler un vent de "modernisme" qui fait penser que rien n'est supérieur à ce qu'il déclare et à la "science" qu'il défend, et de surcroît nous vivons dans un pays fortement régi par un conservatisme qui porte à douter de tout ce qu'il n'approuve pas. L'État et la quasi totalité de la population qui fonctione comme lui, puisqu'il émane d'elle, sont toujours prêts à repousser ou réprimer ceux qui diffusent d'autres idées que les leurs, s'agirait-il de personne légalement irréprochables.
Certes, la France est l’un des pays les plus ouverts aux pensées de toutes sortes. Il n'empêche pas la pratique intensive des réseaux sociaux, notamment. Mais de nombreux facteurs, soigneusement entretenus par l'État, jouent contre la diffusion de perspectives civilisatrices nouvelles — car La Révélation d'Arès propose à l'homme de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) et de changer le monde (28/7), autrement dit de passer à une autre civilisation —. Outre la force du conservatisme religieux, politique, moral, mental, etc., les structures mentales traditionnelles de l'esprit font que, pour le moment, l'humain n'est pas prêt à passer de la vie matérialiste à la vie spirituelle, pour parler simple. Mais le scepticisme, cet écueil massif dressé devant nos missionnaires, va subir un retour de bâton : il va devenir... il devient déjà... scepticisme face aux propositions de vie collective que proposent les politiques et les religieux. Le scepticisme neutralise l'esprit, le rend résistant aux idées pendant un temps, puis ouvre un jour ou l'autre le terrain neutre ainsi préparé à des idées nouvelles, surtout quand elles ressortent du bon sens.
En attendant que le scepticisme opère ce grand nettoyage, notre pays, contrairement à ce que beaucoup pensent, manque d’un véritable esprit de liberté. L'idée qu'un pouvoir autoritaire doit tout coiffer est consolidé par la résistance des milieux conservateurs, qu'ils soient politiques ou religieux, aux perspectives d'une vie spirituelle seulement fondée sur une vie sans chefs ni lois, sur la pénitence, l'amour, le pardon, la paix, la liberté absolue, la primauté de l'intelligence du cœur.
Impossible, nous crie-t-on ! Pourquoi alors craindre des idées irréalisable ? Car le pouvoir nous craint ; à preuve, il nous ferme les portes des medias. S'il les ferme aussi hermétiquement, c'est qu'il sait que ce que nous disons ne fait pas rire, mais réfléchir.
Pourtant, si le Père vient parler — et il est venu, je l'affirme, parler — aux hommes c'est qu'une réforme spirituelle est indispensable. La France ne peut continuer à vivre dans le vase clos de ses idées républicaines rationamistes, donc anti-spirituelles. Mais il arrivera que résister à l'avènement d'un Français spirituel ne sera pas sans risque pour le pouvoir. La résistance aux promesses politiques se développe et, à terme, la question se posera du décalage entre les réformes ouvrant à une vie spirituelle fondée sur l'amour et la générosité et l'actuelle vie matérialiste fondée sur l'envie et les lois.
Il faut remplacer le comportement citoyen fondé sur des lois par le comportement spirituel fondé sur le Bien, le remplacement de l'élu d'une masse prétendue citoyenne par le charismatique spirituel reconnu dans chaque petite unité humaine résultant de l'éclatement de la masse, éclatement qui aura lieu inévitablement un jour ou l'autre. Ce remplacement viendra tôt ou tard ; autrement dit, tôt ou tard l'Évangile prêché par Jésus il y a deux mille ans trouvera enfin son application collective.

30sep17 189C26
Je suis l'étudiante en journalisme qui vous a adressé un commentaire hier [189C25] et à qui vous avez répondu.
Je n'en crois pas mes yeux. Vous nagez en pleine utopie. Vous rêvez.
Jamais le monde ne changera en Bien (c'est votre expression) en changeant de mode de vie. Jamais le monde ne passera du matérialisme cartésien, logique, méthodique, rationnel, solide en raisonnement et décision pour un monde de rêve, une sorte de monde de fée. C'est aussi impossible à l'homme que sauter à la corde est impossible à une souris. C'est complètement contraire à notre nature, nos possbilités.
Comment pouvez-vous entraîner des gens raisonnables dans cette chimère ?
Faustine J. du Rhône

Réponse :
Comment puis-je "entraîner des gens raisonnables dans cette chimère ?" Mais parce que l'événement surnaturel qui, à Arès, en 1974 et 1977, a réellement eu lieu et parce que son Message, Message du Créateur que j'ai intitulé La Révélation d'Arès, encourage l'humanité à user de la lberté qu'elle a reçue avec la parole, l'amour, la créativité et l'individualité à changer le monde pour un monde de Bien spirituel.
Tout ce qui a permis à l'humanité d'évoluer dans le bon sens a eu pour origine une utopie. Que puis-je dans ce monde créer si je n'y crois pas auparavant et croire, n'est-ce pas rêver ? Vous croyez que ce monde est définitivement matérialiste et rationaliste. Mais qu'est-ce qui vous démontre que cette croyance que vous jugez "raisonnable" et donc selon vous définitive, est la seule croyance possible, intelligente, judicieuse et sage pour un cerveau humain normal ? La mienne de croyance ne l'est pas moins. Avez-vous vu les horreurs "rationnelles" dont le régime stalinien et le régime nazi ont été capables il n'y a pas si longtemps, puisque j'ai vécu alors qu'elles régnaient sur la terre ? Comment pouvez-vous penser que ce "rationalisme" est la clé du seul bonheur possible ?
On met l'utopie au ban, on prétend quelle conduit au pire ou qu'elle ne conduit à rien, et on l'étrangle avec le beau foulard de soie du rationalisme galopant. Mais si elle vient de Dieu, l'utopie ?
L’utopie n'a cessé de réapparaître dans le Verbe Divin.
Vous suivez l'idée, qui arrange bien les pouvoirs religieux, politiques, économiques, idéologiques, etc., qu'on vous enseigne dans votre école de journalisme selon laquelle une société autre que la nôtre est impossible à penser. Vous estimez donc que nous sommes condamnés à vivre dans le monde où nous vivons. Vous me faites penser à Fukuyama qui annonça "la fin de l'Histoire", considérant la chute du mur de Berlin non seulement comme fin de la guerre froide mais aussi avènement de la démocratie cartésienne de marché définitive. Vous me faites penser au : "Il n’y a pas d’alternative," crié par Margaret Thatcher. Ce sont des paroles humaines qui pour être historiques n'en sont pas moins vides de sens. Que voilà un embarras majeur des religieux, politiques, économistes, etc., quand contre toute attente La Révélation d'Arès survient du Ciel pour rappeler qu'il existe une "alternative" et que "la fin de l'Histoire" n'a pas eu lieu à la chute du mur de Berlin, mais qu'elle aura lieu avec la fin du Mal, de la Bête, quand le Bien deviendra la règle de vie.
Les raisons de désespérer du monde existant ne s’accumulent-elles pas ? Songez à l’urgence environnementale, à l’épuisement démocratique, à la crise migratoire, à la toujours inégale répartition des richesses ! En France le pessimisme culmine à tel point que la campagne présidentielle et l'élection d'Emmanuel Macron ont été un clair début de retour en utopie. Domine l’idée de créer une nouvelle France et n'est-ce pas déjà, timidement, un ambryon d'utopie ?
Comment passer d’un monde à l’autre ? La Révélation d'Arès dit qu'un petit reste fort et décidé de pénitents permettra ce passage. N'est-ce pas d’ailleurs un point qui nourrit la discussion des Lumières à l’orée de la Révolution française ? Certes, il faudra du temps : Moi Je suis hors du temps, toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6). Condorcet disait déjà que c’est dans le temps que s’accomplissent les promesses de progrès et non dans l'isolat (cathédrale, monastères, ermitages, palais royal, etc.).
Les utopies socialiste et anarchiste au XIXe siècle ont été trop rationalistes et trop vides de vie spirituelle pour aller aussi loin que nous Pèlerins d'Arès espérons que le monde ira. Oui, l’utopie est notre horizon, et le Père Lui-même nous rappelle que le retour en Éden n'est pas impossible à la créature qui a reçu la liberté à sa création. Nombreux sont les Utopiens qui cherchent à vivre différemment aux États-Unis, au Brésil, au Mexique et j'aimerais tant entrer en contact avec eux. C'eut été possible avec la "Maison des Faucons" et une organisation avec une base... disons diplomatique. Ces rêves survivent difficilement aux disparitions de leurs créateurs, mais pour nous le créateur est le Créateur...
En ce XXIème siècle, le mot utopie interroge donc, je sais. Notre utopie à nous ne sera pas broyée sous la multiplicité mouvante des idéologies, elle sera fondée sur une expérience simple, celle de la pénitence personnelle. Il s'agit seulement de multiplier les pénitents. Seul le Bien à vocation expérimentale peut aujourd’hui réussir. Nous préférons la stratégie de l’infiltration dans le monde et de l’érosion du Mal. Il s’agit de modifier un écosystème: le monde rationaliste et matérialise en y réintroduisant une espèce devenue depuis longtemps étrangère, celle fondée sur l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de tous préjugés (utopies réelles parce que réalisables par des humains). Pour l'heure nous sommes faibles, mais nous réussirons à créer dans ce monde légaliste mené par la religion, la politique et l'argent les conditions nécessaires à l’épanouissement d'une nouvelle race humaine.
Nous prétendons que, comparée à ce monde qui devient plus ou mins fou , notre utopie est réalistes. Je repense à Thomas More qui, il y a cinq cents ans, voulut déjà insuffler aux humains la nécessiité d'examiner et d'expérimenter des alternatives, de s'ouvrir l’esprit pour tenter de répondre au Mal du temps. Il paraît toujours sérieux et raisonnable de récuser notre utopie, estimée fantaisiste, irréalisable, voire même dangereuse. Mais comment peut-on changer les choses sans auparavant les avoir crues et comment croire sans rêver ? Votre commentaire lui-même ne repose sur rien d'autre que votre propre utopie, ma sœur Faustine. Pour moi c'est utopie contre utopie. Celle que promeut La Révélation d'Arès peut réussir et je crois qu'elle réussira.

04oct17 189C27
En faisant une recherche sur les utopiens mexicains et brésiliens, je suis tombé sur un article de Béatrice Bouniol du journal "La Croix" du 30 septembre. Dans son article intitulé "Utopie, imaginer un autre monde", cette journaliste reprend apparemment des passages entiers de votre dernière longue réponse à Faustine ou bien est-ce le contraire...vous avez choisi des extraits d'une journaliste éclairée pour répondre à une apprenti journaliste très formatée. Mais Béatrice Bouniol ne semble pas allé aussi loin que nous le disons, entre autre que l'utopie réussie dépendra de l'introduction d'une espèce fondée sur la pénitence pour modifier l'écosystème matérialiste et rationaliste. Merci de cette précision.
En missionnant, je constate de plus en plus que le mot utopie n'est plus considéré comme synonyme de folie, alors qu'à une époque le quidam de rencontre nous traitait d'utopiste doux ou dangereux selon l'information du moment.
Ce mot n'inquiète plus comme avant. Retrouverait-il son sens premier employé en 1516 par Thomas More : une société libérée de la tyrannie et reposant sur des bases inverses, la fraternité, la simplicité et l'égalité ?
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je suis revenu de voyage dimanche soir, venant de Bretagne puis fde Touraine, et depuis je suis débordé de travail au bureau, mais je trouve ce matin votre commentaire dont je vous remercie.
Oui, j'avais lu dans "La Croix", le matin même où Faustine J. du Rhône m'adressait son second commentaire (189C27), un article sur l'utopie, mais je n'avais pas noté le nom de l'auteur : Béatrice Bouniol, dites-vous, écrivain connu ("L'Abcd de l'engagement") et éditorialiste dans plusieurs journaux. Le souvenir tout frais de cette lecture, très opportune coïncidence, a sûrement influencé la réponse que j'ai faite à Faustine le 30 septembre ; j'étais assez pressé, devant faire une conférence au local de Tours ce jour-là. Je n'ai pas copié l'article dont vous parlez, mais j'en avais retenu quelques pensées et notamment ses références à Fukushima, philosophe américain et sa fameuse "fin de l'Histoire" et Margaret Thatcher et son célèbre TINA (there is is no alternative = il n'y a pas d'alternative).
Chez les intellectuels le mot utopie n'a jamais été "synonyme de folie", mais il l'a été chez l'homme de la rue sans aucun doute. Je suis heureux que cela ne soit plus tout à fait le cas. On peut d'ailleur citer des ouvrages assez bien connus traitant de l'utopie, notamment "Path of Utopia" de Martin Buber (je ne sais s'il a été traduit en français, je dois l'avoir quelque part en anglais dans ma bibliothèque) et "L'histoire de l'Utopie" de Jean Servier (que j'ai également quelque part). Je n'ai plus le temps, depuis longtemps, de relire ces livres-là. Ces penseurs ne considéraient jamais l'utopie comme folie mais comme fondement de toute pensée précédant un progrès fait ou à faire.

04oct17 189C28
Cher frère Michel,
Je n’ai que peu de temps pour vous écrire suite à cette entrée fondamentale pour une humanité meilleure, notre moisson étant le bien pour le Bien, cela ne nous empêchant ni les uns ni les autres de payer nos impôts, de travailler pour nos entreprises et le monde tel qu’il est, mais notre "utopie" étant de ne pas nous payer de mots comme "liberté – égalité – fraternité" mais de chercher à les vivre et de proposer de les vivre, car si notre société française continue comme elle le fait de se payer de ces mots et à ne pas les vivre vraiment et simplement, elle court à la catastrophe pire que celle de 1940-45. Elle va se retrouver face à son "utopie" intrinsèque, si je peux le dire ainsi, précipitée dans l'absurdité de son idéal opposé à sa réalité.
Donc je vous écris parce que je ne résiste pas à l'envie de vous passer un extrait d’un article paru récemment sur "Science et Avenir" et dans lequel il est question de ce que vous nous disiez à Lorient dimanche dernier et aussi de ce que vous expliquez à Faustine apprentie journaliste des commentaires 189C25 et 26 :
De quoi ont parlé Harari et Macron ?
Signe de l'engouement autour de Youval Noah Harari, (le savant de Jérusalem qui vous laissait pantois quand vous l'écoutiez sur France Culture la semaine passée), il était voici quelques jours l'invité du président Emmanuel Macron pour un dîner privé à l'Elysée. De quoi ont-il parlé ? "De la crise de la démocratie," répond l'auteur de Homo Deus. Youval Noah Harari poursuit : "À la fin de la guerre froide, il a semblé que c'était la "fin de l'histoire", selon la formule de l'Américain Francis Fukuyama : la démocratie avait gagné, le capitalisme allait se répandre, et toutes les sociétés allaient ressembler à celle des États-Unis. Mais contre toute attente, ce n'est pas cela qui se produit. L'élection de Trump, le Brexit, la situation en Hongrie, en Pologne ou même dans mon pays, Israël, montre que les gens perdent espoir dans la démocratie libérale. Celle-ci a-t-elle encore un avenir ? C'est la grande question de notre temps. Et le projet européen, dirigé par la France et l'Allemagne est le dernier grand modèle porteur d'espoir. S'il échoue, cela pourrait avoir des conséquences mondiales". À l'instar du communisme, assistera-t-on à l'effondrement de la démocratie libérale ? Un risque immense, car "nous n'avons pourtant pas d'alternative."
https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/livres/homo-deus-yuval-noah-harari-presente-a-paris-son-livre-evenement_116363
De tout cœur, je vous embrasse ainsi que nos sœurs et frères, journalistes, apprentis citoyens de partout qui vous lisent et cherchent en fait pourquoi ils vivent, pourquoi nous vivons !
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ces précisions concernant la visite de Youval Noah Harari en France. Je ne savais pas qu'il avait été reçu par Emmanuel Macron. Je préfère ne pas commenter cette rencontre, car Youval Noah Harari étant l'invité, il était normal de le laisser s'exprimer, mais j'ignore si M. Macron l'approuve.
En tout cas, nous étions, sœur Christiane et moi, absolument éberlués en entendant Youval Noah Harari prophétisant que le monde serait après 2050 non plus dirigé par la politique au sens actuel du mot, mais par des algorithmes, que ce sera le règne de dictatures et que seules les riches pourront bénéficier de techniques médicales leur assurant une grande longévité, voire l'éternité... En écoutant ce "savant", nous ne savions pas s'il fallait rire ou pleurer.

04oct17 189C29
Cher Frère Michel,
Pour rebondir sur le commentaire de Faustine, que je respecte, mais qui me semble avoir une vision pour le moins réductrice de l’homme, il m’apparait évident que si l’homme n’a pas la maitrise de sa création biologique liée à l’évolution, codifiée ou pas selon que l’on soit croyant ou non , l’homme a par contre la total maîtrise de sa création spirituelle (cf : multiples références à l’âme dans ce blog et dans La Révélation d’Arès).
L’homme se crée spirituellement et c’est son niveau spirituel qui détermine sa condition humaine.
En ce sens, l’homme a le monde "matérie" qu’il mérite spirituellement ; c’était vrai hier, c’est vrai aujourd’hui et ce sera vrai demain.
L'homme finira bien par en prendre conscience, alors le monde changera. J’ai bon espoir, car l’homme n’est qu’à l’aube de son évolution spirituelle, faute aux systèmes politique et religieux que l'homme a substitués à l’amour ; erreur fatale dans l’instant, car toute la création procède de l’Amour.
Daniel P. de Rennes (Bretagne-Est).

Réponse :
Merci, mon frère Daniel, pour ce juste commentaire.

04oct17 189C30
Montagne, photo de Patricia C.

Car la Vérité, c'est que le monde doit changer (Révélation d'Arés 28/7).

Alors, la mission a bien besoin de tous les Pèlerins d'Arés pour porter le Message d'Amour que le Père de l'Univers à donné à Arés voilà quarante années à son prophète Mikal, je dirais même un nouveau Moïse puisqu'il a mangé dans la Main de Dieu depuis quarante ans
Mikal encourage ses frères et sœurs du petit reste à une mission qui conduira l'humanité à effectuer un nouvel Exode au delà des frontières de la Bête qui ,un jour, agonisera longtemps derrière l'horizon et mourra [Rév d'Arès 22/14].
Alors la Vie couvrira tout sans cesse, mais jusqu'à ce Jour, la mission sera notre fer de lance.
Pénitence, Moisson
Patricia des Hautes Alpes 🌅
(Envoyé de mon iPhone)

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire et l'image que, je suppose, vous avez également réalisée dans les environ de Gap avec votre iPhone.

04oct17 189C31
Suite au refus du clergé juif, dans la descendance d'Abraham et de Moïse, d'accueillir la Parole dans sa dimension aboutie en la personne de Jésus et en le mettant à mort, bien que Dieu L'ait ressuscité pour montrer qu'il était bien le bon prophète. Les premiers pèlerins [?], récepteurs de cette Parole, mais non consolidée dans sa matrice juive, se sont égarés dans les friches, sur des terres non préparées à la recevoir.
Cette Parole, porteuse de Vie, récupérée par le paganisme, est devenue porteuse de mort et ainsi sont nés des siècles de néant, de vide, d'abrutissement, d'obscurantisme, de déconstruction spirituelle.
Cette même Parole à été donnée quelques cinq-cents ans après Jésus à Mouhammad, autre descendant de la famille d'Abraham pour l'annoncer à un peuple devenu païen.
Celui-ci a fini par accueillir cette Parole et à porter son Prophète au plus haut point dans une conquête au nom de la soumission à un Dieu unique.
La flamme spirituelle, porteuse de "l'immortalité innommée et unanime de l'Être", s'est ainsi peu à peu éteinte pour n'en laisser que braises moribondes dans le cœur de l'homme.
Le Bien s'est ainsi tari devenant l'apanage des faibles, des déshérités, des moribonds, des simples d'esprit, des malheureux, des sans-voix.
À Arès, petit village d'Occident, il y a une quarantaine d'années, Dieu, "le très simple Dieu inconnu, encore inconnu, le vrai Créateur ignoré de tous, le vrai "Père trop aimant dont chacun de nous est une part", se manifeste à travers Son messager Jésus dans un premier temps, et à travers Lui-Même dans une extraordinaire conflagration surnaturelle dans un deuxième temps, à l'homme Mikal.
"Comme Dieu visite l'homme, l'homme visité par Dieu, devient pénitent, retrouve son image spirituelle, et à son tour visite l'homme".
Voilà le message tout simple à quoi Dieu nous appelle. "Tout fut lié autrefois et tout sera lié à nouveau. L'homme à son insu est lié à son Créateur comme l'homme à son insu est lié à tout homme sur terre et le résultat suprême de ce lien sera la Vie retrouvée" (Rèv d'Arès 24/5).
À la suite de Mikal, nous pèlerins d'Arès, faibles lumignons, nous efforçons de recréer ce lien qui nous lie à notre prochain par l'amour, le pardon, la paix, libres de tout préjugé dans l'intelligence du cœur et par la recherche dans la moisson — notre mission — de frères et de sœurs potentiels, aptes à comprendre que "seul le Bien peut changer le monde", et qui aiment s'engager à ce que "la chaîne recréatrice du monde se forme".
Angel C.-D. de Genève (Suisse)

Réponse :
Le "clergé juif" — vous voulez dire les rabbins, je pense — n'a pas son origine "dans la descendance d'Abraham et de Moïse", mais dans la descendance d'Esdras (en hébreu עזרא, Ezra), vers 460 avant J.-C. c.-à-d. quelque 1500 ans après Abraham et quelque 900 ans après Moïse. Je schématise, bien sûr, mais il est presque certain qu'il n'existait pas de judaïsme au sens qu'on donne aujourd'hui à cette religion avant Esdras. Par conséquent, rien ne prouve qu'avant que le judaïsme fonctionne comme Esdras en décida, les Hébreux auraient rejeté Jésus.
Qu'appelez-vous "les premiers pèlerins" ? Ceux qui se sont égarés sur les friches [Rév d'Arès 5/2-4] sont les apôtres et les disciples de Jésus.
Ceci dit, merci, mon frère Angel, pour ce commentaire.

04oct17 189C32
Bien aimé frère Michel,
Merci, cher prophète, pour votre enseignement et pour cette entrée 189 sur la Moisson.
Merci également à tous les frères et sœurs pour leur détermination, leur courage et leur belle mission !
Bien sûr, Faustine (189C26 ) que nous croyions que ce monde peut changer ! Bien sûr que nous croyons dans la bonté, l’amour, le pardon, la paix, l’intelligence spirituelle. Nous croyons dans toutes ces réalités oubliées , qui sont le dessein du Père pour l’homme. La Révélation d'Arès nous le rappelle sans cesse chaque jour à travers notre prière.
C’est pourquoi il n’y a pas de petite ou de grande mission, mais une attitude journalière de vie et de conscience. Les premiers moissonnés sont nous-mêmes et plus encore nous devons être l’honneur du prophète.
Alors chaque jour, je me dis : “Un contact réussi est un contact d’amour.“
Je prie avec vous frère aîné, je vous dis mon affection fraternelle.
Katia R.R. de Bayonne en Pays Basque

Réponse :
Merci, ma sœur Katia, pour ce commentaire qui encourage chacun de nous à être un vaillant moissonneur.

04oct17 189C33
À la toute première lecture de La Révélation d’Arès, lorsque je lus les mots moisson et moissonneurs, je me sentis vaguement concernée. Je me dis : "Notre monde intellectuellement froid, semé de guerres et de conflits incessants à bien besoin de moissonneurs pour changer d’état d’esprit. Je me rappelle les cours d’Histoire sur les bancs d’école : Lamentable ! Il nous fallait retenir les dates des guerres et des conflits sans fin." L’Histoire des hommes c’était cela. Oui, le mot moissonneur résonnait en moi sans que je susse ce qu'il signifiait.
À Arès, Jésus dit : Que mes moissonneurs aujourd’hui ne s’égare pas sur les friches (Rév d'Arès 5/5). Semer sur une terre hostile est inutile [le Semeur est passé déjà, 5/1]. Il ne s’agit pas de convaincre qui que ce soit, mais de relier, de se relier les uns aux autres, en gerbe joyeuse et humaine.
Jésus disait : La belle semence, ce sont les fils du Royaume, les zizanies ; les fils du criminel (...) — La moisson, c’est l’achèvement de l’ère ; les moissonneurs sont des messagers (Matthieu 13/38-39 Traduction d’André Chouraqui).
Beaucoup pensent que c’est peine perdue de vouloir combattre le mal dans notre monde, rempli de conflits, (zizanies) et de désolation, alors, ils suivent la masse. De fait, c’est peine perdue, vu sous l’angle humain rationnel. Mais Jésus en 1974, comme à l’époque de Matthieu, n'a pas demandé aux hommes de prendre les armes et de combattre ! Son plan est autre. C’est difficile à comprendre, car il n’y a rien à saisir intellectuellement parlant. Il y a à écouter. Il y a à choisir en conscience entre accomplir le Bien ou participer à la zizanie du monde. Vous écrivez : "La moisson, c'est la récolte des héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) pour qui chercher la Vie a un sens. La Vie qui n'est atteinte que par des sentiers (au pluriel = dans la diversité, 25/5) chevriers."
L'homme de moisson (et de pénitence) voit très large. Il contemple un horizon certes lointain, mais possible. Il vise directement le but ultime d’une vie humaine et bien au-delà aussi. Moisson et pénitence ne visent pas la richesse matérielle (sans la rejeter non plus), le renom, l’argent et le pouvoir sont éphémères. Jésus vise le sommet, les Hauteurs, le Retour, qui inspire le désirable. C'est ce que finalement nous chérissons tous dans notre cœur, dans le fond ; une vie vécue dans l’amour et la bienveillance, dans la paix, à l’intérieur de soi et à l’extérieur.
Vivre avec amour ? Pas aussi simple que cela en a l’air. C’est souvent un défi pour le petit moi. Mais Dieu dit : Mon Bras sera ton bras, Ma Parole ta parole (Rév d'Arès 14/5).
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce beau commentaire.

04oct17 189C34
Je réfléchis sur la moisson avec vous, Frère Michel, et je vous livre mon présent ressenti missionnaire.
Je me dis : "Que faut-il que je fasse pour toucher plus de cœurs et engranger plus d'épis (Rév d'Arès 38/5) ?
Tout d'abord il me faut solidifier les bases :
Comme Il n'y a pas de vraie pénitence sans moisson, il n y a pas de moisson fructueuse sans pénitence.
J'ai comme summum, pour stimuler et inspirer ma pénitence et ma moisson, la Parole du Père et la parole de Mikal.
Je m'observe : Avant de partir à la moisson je ne dois pas oublier qu'il me faut prier de vraie piété [Rév d'Arès 35/6] pour me sacraliser, comme vous le recommandez. Dans l'exercice de ma pénitence, je suis encore bien orgueilleux, bien susceptible, bien ceci et cela (avalanche de défauts), je suis assez lamentable en amour du prochain, bref : y a du boulot, mais je le sais, c'est un bon début, donc au boulot !
Autres points importants de ma réflexion missionnaire :
1. J'ai remarqué que j'ai encore l'habitude d'avoir un rapport de supériorité vis à vis de l'autre, de confondre mon ego avec le message que je porte (Rév d'Arès 7/5). Si je suis prétentieux, j'ai peu de chance de voir l'autre m'entendre ; il me faut établir un rapport d'égalité qui entraine la fraternité. Je ne dois pas oublier ma place, C'est La Révélation d'Arès qui est supérieure aux messages du monde, pas moi, qui ne suis pas devenu pénitent et moissonneur de moi-même mais c'est le Père, le Très Haut, le Sublime, Celui qui est étalé sur l'Univers, Qui a dû descendre vers moi l'infime l'injuste pour me le révéler et me tirer par la tête.
2. Je dois mieux écouter la personne que je rencontre en mission : Je croyais savoir écouter et avoir assimilé votre entrée 115 "entendeurs et tailleurs de pierres" et voilà que je la relis. Merci à ma sœur de m'en avoir reparlé, et je tombe enthousiaste sur une entrée et aussi les commentaires qui me semblent très précieux pour la moisson — préoccupation de cette entrée —, que je recommande à tous de relire, si ce n'est pas fait.
3. Je dois faire Un avec le prophète et mes sœurs et frères.
Je me dis que l'accroissement de notre Puissance (Rév d'Arès 12/4) est proportionnel au rapprochement avec vous, frère Michel, et entre nous frères et sœurs. Autrement dit : au plus près de vos conseils, frère Michel, et entre frères et sœurs, au plus d'amour, de non jugement, d'entr'aide, d'intelligente exploitation des diverse qualités des reflets des roches (Rév d'Arès 27/6).
À ce sujet je remercie ma sœur Évy (elle qui, je sais, est un exemple de la patience de l'amour), de m'avoir fait mieux remarquer cette dernière phrase de votre entrée : "L'amour patient permet de tout retrouver et tout bien faire.", que je médite ces jours-ci et qui est tellement vraie.
Et je demande pardon à tous ceux de l'assemblée, si à certains moments je les ai blessé par mes paroles ou mon attitude, et pour paraphraser Zachée (Luc 19/8) : "Si j'ai fait du tort à l'un de vous je le lui rendrai au quadruple."
Xavier H. de Nice, Alpes Maritimes

Réponse :
Voilà, mon frère Xavier, une bonne réflexion sur votre propre personne de pénitent et de moissonneur. Vous énumérez un certain nombre de judicieux conseils que vous vous appliquez à vous-même et que d'autres sœurs et frères peuvent suivre avec grand profit spirituel.
Merci, frère Xavier, pour ce commentaire.

04oct17 189C35
"Si votre propagande n'a pas le succès que vous voudriez, ce n'est pas parce que vous n'avez pas la liberté de la faire, c'est parce qu'elle n'intéresse personne," dit Faustine (189C25).
Faustine a raison ! Si la Parole de Dieu n'a pas le succès escompté, c'est qu'elle n'intéresse personne, mais si Faustine est venue sur ce blog, cela prouve que l'homme a des motivations qui vont au-delà du rationnel. Sur ce point, Faustine rend un très grand service à la cause des prophètes.
En son temps, la propagande de Bernadette Soubirou n'a pas eu beaucoup de succès, surtout auprès des représentants de Dieu. Et même Jeanne d'Arc a dû s'y prendre à plusieurs reprises pour convaincre le roi de faire la guerre aux Anglais.
Eh bien, ce n'est pas la France que frère Michel va sauver, mais le monde [Rév d'Arès 28/7].
En attendant, à l'attention des journalistes, je vais reformuler les propos de Faustine :
Si la propagande des terroristes a le succès escompté, c'est parce qu'ils ont la liberté de la faire, c'est parce qu'elle intéresse beaucoup de monde.
Dans la propagande terroriste, la complicité des journalistes est essentielle.
Pourquoi les journalistes  relatent-ils les actions du Mal et censurent les actions du Bien ?!?
Parce que, au fil du temps, ils sont devenus des gourous du Sensationnel plutôt que de l'Objectivité, comme ils le prétendent, faisant la part du Bien  et du Mal, sans nécessairement adhérer ni à l'un ni à l'autre. Après tout , les journalistes sont libres !
Jacques P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Mais oui, mon frère Jacques, la presse par les plumes ou par les voix de ses journalistes fait aux terroristes et à la terreur qu'ils essaient de répandre une publicité que ces assassins ne pourraient pas du tout s'offrir par les seuls moyens d'agences de publicité. Il y a deux jours, les informations à la télévision ont occupé tout leur temps entre le meurtre de deux jeunes femmes à la gare st-Charles de Marseille, au mitraillage de la foule à Las Vegas aux USA, aux attentats déjoués de justesse à Paris, et je me disais : "N'y a-t-il pas eu quand même, à côté de ces criminels, quelqu'un qui s'est jeté à l'eau pour sauver un enfant de la noyade et sur qui l'on pourrait s'étendre un peu ?" Hélas, comme vous le faites remarquer, le Mal fait recette, le Bien n'a pas grand succès.

04oct17 189C36
Dans "2001 l’odyssée de l’espace" le monolithe noir présent dans tout le film me semble une façon d’imaginer Dieu.
J’ai lu qu’il y avait plusieurs explications à la présence de ce monolithe dont les hommes-animaux vénérent et dont l’astronaute conquérant de l’Espace voudrait par la raison, la science et la technique découvrir son origine mystérieuse…
Je ne sais pas si le réalisateur Stanley Kubrick à penser a Dieu ou a voulu décrire l’indescriptible Force qui est partout dans la poussière comme dans l’étoile.
L’apôtre m’apparait être comme un astronaute cherchant d’autres astronautes sur la planète terre qui veulent s’élever vers l’Univers infini et retrouver leur place de fils du Créateur.
Mais l’homme ordinaire et raisonnable que je croise dans les rues cherche simplement sa nourriture de survie, ses plaisirs et petits bonheurs éphémères car il n’a plus conscience du bonheur infinie, de sa participation créatrice a l’univers.
Oh! En moi il y a l’homme ordinaire, l’homme couchant sur l’ombre de la "planète des Singes" dont deux phrases du film révèlent toute la crise que nous vivons :
‘En chaque Homme il y a un singe (Révélation d’Ares ix/2) qui sommeille, la bête que nous sommes obligés de combattre (x/19) à chaque minute, le sauvage que nous apprenons à enchaîner en nous, le poison qui coule dans nos veines.
"Quand nous vous haïssons nous haïssons les ténèbres qui sont au fond de nous."
Oui derrière mon manteau neuf (Rév d’Ares 1/1) d’astronaute pénitent il y a l’animal pensant cherchant égoïstement sa nourriture terrestre.
Quand j’atterris dans la rue après avoir donné clairement l’appel de Dieu, la nourriture céleste,
Je m’oblige à descendre de mon vaisseau spatial pour trouver parmi ces hommes-singes, des héros qui changeront ce monde.
Recherche pénible, très longue (des générations) mais essentielle : ressusciter la Vie.
L’apôtre, ce héros de la pénitence, est à la base un homme ordinaire luttant dans un premier temps contre la bête en lui, puis apprenant à aimer la bête en lui et dans son frère pour la transfigurer…
Transfigurer voilà un mot touchant a un état d’être indescriptible tant que nous ne l’avons pas vécu. C’est pourtant cela que je dois devenir : un prophète.
Ici au Canada la Moisson est abondante mais les ouvriers peu nombreux (Matthieu 9/37). La vie de prophète fait-elle peur ? Craintifs, ils n'ont pas pu sortir du monde, monter sur Mon Parvis, pour s'adresser a lui en Mon Nom (Rev d'Ares 2/16)
Seul l’amour inconditionnel — "Aime ton prochain comme toi-même !" — nous permet de ressentir ce début de transfiguration.
La pierre angulaire du Bien c’est l’amour que l’apôtre met dans ses rencontres avec son prochain. S’il y a quelque chose que l’on doit retenir et absolument vivre de l’Enseignement du Bon (Jésus), c’est je le répète l’amour.
Votre enseignement prophétique, bien-aimé prophete Mikal, n’est qu’un rappel et un exemple de cette Vie aimante.
Tout le reste (humilité, pardon, paix, non jugement, partage de tout entre tous) découle de l’amour évangélique.
Patrick G. du Québec, Canada

Réponse :
Merci, frère Patrick, our ce commentaire bien pensé et intéressant à plusieurs points de vue.
Notamment, qu'est donc ce "monolithe noir présent dans tout le film "201 l'Odyssée de l'Espace" ? Est-ce une "façon d’imaginer Dieu ? Je n'ai jamais vu ce film, qui pourtant est déjà ancien, avec un titre que j'ai beaucoup entendu cité dans les conversations. Il a été réalisé vers 1970, je crois. Vous dites: "J’ai lu qu’il y avait plusieurs explications à la présence de ce monolithe dont les hommes-animaux vénérent et dont l’astronaute conquérant de l’espace voudrait par la raison, la science et la technique découvrir l'rigine mystérieuse…" S'il s'agit de Dieu dans l'esprit de Stanley Kubrick, l'idée de le représenter sous forme d'un monolithe sombre, noir même, n'est paut-être pas mauvaise, puisque Dieu est invisible à l'œil humain. Le noir est une représentation de l'invisibilité.
Cette invisibilité, qui est même plus qu'invisibilité : inconnaissance, me paraît bien représentée par la prière coranique que je récite agenouillé et incliné pour manifester mon impossibilité de Le voir : Il est Dieu Unique, Dieu absolu, Il n'a ni engendré ni été engendré. Inégalable, Il est la Gloire même au-delà de toute description (Coran sourate 112 "Al Ihlas, le Culte" et sourate "Al An'âm, les Troupeaux" 6/100). Autrement dit, on ne sait rien de Lui.
Pourtant, Il se manifeste. Il parle. Il est plus près de moi que ma veine jugulaire (Coran, sourate "Qâf" 50/16), mais je ne peux le connaître que par Son Intention à mon égard, telle qu'Il la définit dans sa Parole. Oui, ce Mystère de ce qu'Il est je ne peux le percer, Il est aussi mystérieux que le monolithe noir, incolore, du film dont vous parlez. Sans doute parce qu'Il est une part de moi comme je suis une part de Lui. L'Intention qu'a le Créateur pour moi, la Conscience qu'il exprime en disant ce que je suis et où je puis aller est la seule chose, exprimée par la Parole, qui me permette de Le connaître. Pour le reste, Il demeure une hypothèse. Quelle connaissance ai-je de Lui ? Qu'est-ce qui de Lui entre dans ma propre conscience ? De Lui je n'ai que des abstractions, je ne reçois de lui aucun trait physique, visible, palpable, sensible. Comme on ne peut se représenter en pensée que ce que l'on sait d'une façon ou d'une autre, je ne sais rien de Lui. Monolithe noir, alors, pourquoi pas ? Pourtant, je sais qu'il est Lumière, puisqu'Il le dit Lui-même en parlant de Sa Sainteté, de Sa Puissance et de Sa Lumière (Rév d'Arès 12/4). Mais je n'ose me représenter en pensée la Lumière, parce qu'il y a mille intensités de Lumière et que j'ignore laquelle est la Sienne propre ou lesquelles sont les Siennes propres. Monolithe noir, alors, pourquoi pas ? Et par-dessus tout Il est Amour, oui... et par là je ressens plus manifestement Son Intention vers moi.
Ce matin, j'ai commencé une mortification pour les deux jeunes femmes égorgées à Marseille, Mauranne et Laura, et pour leur assassin aux multiples prénoms, pauvre type spirituellement misérable qui les a rejointes dans la mort quelques instants après les avoir tuées. Maintenant, il ne s'agit plus de savoir qui a tué et qui a été tué, ils sont équivalents dans la mort et ce pauvre homme, nul ne sait s'il est un pécheur assassin concient ou simplement un fou meurtrier et je m'efforce de faire en sorte qu'ils montent tous les trois ensemble dans la Lumière. Et là encore je rejoins le mystère de la culpabilité et l'énorme tracas de le faire partager par la foule des humains vivants sur terre où l'on veut crier vengeance et sans cesse déclencher une vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9). Oui, c'est là, tant dans la quasi-impossibilité pour l'humain lambda de représenter Dieu que dans celle de ne pas juger (Rév d'Arès 36/16, Matthieu 7/1), que nous mesurons l'énorme difficulté de notre mission.
Et cependant nous continuons et chacun de nous sera moissonneur jusqu'à la mort.
Samedi 23 septembre à Lorient je ne sais plus quelle dame nouvellement attirée par nos moissonneurs parla du viol comme d'un crime, ce qu'approuvèrent deux autres dames présentes. Je rappelais l'existence d'une hiérarchie dans le Mal, minimisant ce "crime", disant qu'il y a quand même une différence entre une violence qui mutile ou tue et une violence qui, quoique cruellement pénible, laisse le corps indemne, et surtout insistant sur le devoir d'aimer et pardonner le violeur comme n'importe quel humain. Alors, un des messieurs présents, du nom de Clément, se leva indigné et assez théâtralement quitta les lieux en m'appelant avec mépris "Monsieur Potay" et me regardant comme un monstre. J'étais face au même dilemme, mais que faire ? Je pouvais seulement rappeler que l'amour et le pardon que le Père me demande d'appliquer à tous humains s'applique aussi au violeur.
Oui, notre mission est dure et nous comprenons, parce que nous la vivons comme il la vécut, que Jésus eut une mission très difficile, qui d'ailleurs le conduisit à la croix — Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre, certes cité par Jean (8/7), mais très vraisemblable de la part de Jésus —. Portons notre croix chaque jour !
Je suis heureux, frère Patrick, que vous restiez un moissonneur assidu.

06oct17 189C37
Cher Frère Michel,
Merci pour cette entrée 189 "Moisson".
Vous écrivez : "Le monde — ainsi Dieu nomme-t-Il l'humanit" — va à force de pêcher tomber dans le péché des peches (Rév d'Arès 38/2), le point de non retour, le déluge lent dans lequel l'humain pour finir se noiera dans la souffrance et le malheur."
Vous mettez, en effet, le doigt sur un des points essentiels de La Revélation d'Arès, c.à-d. le risque terrible que prend l'homme et l'humanité en restant sourds et indifférents à l'appel du prophète et des frères et sœurs moissonneurs.
Quand chaque premier samedi du mois à Genève, sauf en plein hiver, nous avons ce joli stand installé dans une rue très passante du centre ville, on voit passer ces gens pressés aller et venir, sans un regard sur notre installation, ou avec un regard furtif et méfiant; on voudrait leur dire : "Braves gens, où allez-vous ? Où courrez-vous ? Prenez donc le temps de vous arrêter quelques instants, nous avons des choses excep­tionnelles et essentielles à vous dire, pour votre avenir et celui de toute l'humanité !"
Comme vous le dit Dieu par Jésus en 1974 : Crie partout : "Cette vie est courte ; le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité ; chacun à juste le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s'ajouter à ses tourments ! Écoutez la parole que j'ai reçue et sauvez-vous !" (Rev d'Ares 36/23).
Depuis quelque temps déjà et afin de m'éloigner du mur d'indifférence que je viens d'évoquer, j'ai testé un champ de mission que je trouve intéressant. Il se trouve qu'il y a en ce moment une vogue de popularité montante concernant les produits Bio. Il y a un peu partout et de plus en plus de magasins spécialisés en moyenne surface qui s'installent en ville mais surtout en périphérie avec un parking. Quand les gens terminent leurs achats et retrouvent leur voiture, c'est à ce moment-là que j'entre en contact pour leur parler d'un événement exceptionnel qui s'appelle La Révélation d'Ares. Ces personnes sensibles aux problèmes d'environnement offrent très souvent des possibilités d'ouverture au contenu du message aresien. Je fais régulièrement à cet endroit de fort belles rencontres.
Didier L de Haute Savoie

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire, celui d'un missionnaire assidu, assidu avec son épouse Josiane depuis que je vous connais tous les deux, il y a quelque trente-cinq ans ou même davantage. J'étais justement à Tours la semaine dernière pour une mission toute la semaine et une conférence publique que j'ai donnée au local de mission, rue d'Entraigues, et j'ai bien sûr beaucoup pensé à vous deux. Le jour où nous nous rencontrâmes pour la première fois à Tours ne semble pas si lointain. La vie pour Dieu et le Salut universel passent si vite !
Je souhaite à votre mission à la sortie des point de vente Bio un grand succès !
L'indifférence des piétons qui, dans la rue à Genève ou partour ailleurs, pressent le pas sans s'arrêter à nos stands ou à nos pancartes est un phénomène général. Ce monde au cours des siècles a été tellement trompé, abusé, déçu, comment ne pas le comprendre ? Aussi cherchez-vous, comme nous cherchons nous-mêmes partout où nous accomplissons notre apostolat tous les moyens d'attirer l'attention du monde. Attirer l'attention de l'homme sur le Bio spirituel qui devrait toujours accompagner le Bio alimentaire ou matériel peut être un de ces points. Tenez-mopi au courant des résultats que vous obtenez. Merci au Nom du Père !

06oct17 189C38
Ma femme et moi sommes atterrés de voir votre manque de compréhension psychologique et de cœur lorsque vous parlez du viol [voir réponse 189C36].
La réaction de l'homme que vous décrivez lors de votre visite à Lorient, est tout à fait compréhensible.
Le viol ne laisse pas toujours le corps indemne, mais certes il n'est pas mutilé. Vous ne vous arrêtez qu'au corps mais il y a l'esprit et les émotions de la personne qui sont touchés aussi. Vos propos dénotent une compréhension limitée de votre part.
Vous ne donnez hélas que la version toute chrétienne du pardon qui fait toujours taire la victime ou bien fait sous-entendre sa culpabilité. En cela vous dites le contraire de Dieu qui vous a dit : Au chapitre 30 verset 10 : Je ne pardonne pas les péchés ; Mon Salut n’est pas au bout du pardon, mais au bout de la pénitence. Je ne pardonne pas le pécheur ; Ma Volonté est qu’il cesse d’être pécheur.
Je paraphrase : "Ma Volonté est qu’il cesse d’être violeur".
C'est votre incapacité à vous occuper spirituellement des pécheurs, des violeurs voire (en suivant l'actualité) des tueurs de femmes (que de femmes tuées juste parce qu'elles veulent quitter leur mari !) qui vous font dire ces petitesses. Vous êtes souvent en porte-à-faux avec la Parole.
Didier G

Réponse :
Mon frère Didier G., que je ne connas ni ne situe toujours pas, si vous et votre épouse êtes "atterrés de voir mon manque de compréhension psychologique et de cœur," pourquoi continuez-vous de lire ce blog ?
Je respecte votre pensée, mais je ne la partage pas. Je comprends qu'on puisse encore et toujours rejeter "la version toute chrétienne du pardon qui fait toujours taire la victime ou bien qui fait sous-entendre sa culpabilité," mais là nous sommes absolument en opposition. La masse du monde dont vous êtes et le témoin du Père que je suis sont, c'est vrai, opposés. Jésus il y a deux-mille ans prêcha l'amour absolu, total, l'amour du prochain sans distinction, l'amour qu'on doit tant à l'ennemi qu'au pécheur le plus endurci.
Cette "version toute chrétienne" du Bien et du Mal, c'est toujours le fondement de La Révélation d'Arès, qui m'a été apportée par Jésus en personne en 1974, et c'est donc le fondement de mon enseignement. Pourquoi pensez-vous que le Père a donné au monde La Révélation d'Arès ? Pour poursuivre le christianisme relatif à base de justice humaine, de lois et de tribunaux, qu'ils soient ecclésiastiques ou républicains, qu'a répandu l'Église et qu'ont poursuivi le roi et la république ? Non ! La Révélation d'Arès a été donnée pour qu'enfin, oui, enfin, puisse commencer le christianisme qu'enseigna Jésus.
Oui, vous avez raison de citer La Révélation d'Arès "chapitre 30 verset 10 : Je ne pardonne pas les péchés ; Mon Salut n’est pas au bout du pardon, mais au bout de la pénitence. Je ne pardonne pas le pécheur ; Ma Volonté est qu’il cesse d’être pécheur," et vous avez raison de "paraphraser" ce verset en donnant cette interprétation tout à fait correcte : "Ma Volonté est qu’il cesse d’être violeur". Mais il est dommage que vous n'alliez pas plus loin, mon frère Didier, en précisant par quel moyen La Révélation d'Arès nous indique le seul moyen par lequel sera satisfaite la "Volonté [de Dieu qui] est qu'il ne soit plus violeur". Ce moyen est la pénitence.
Il ne s'agit pas de la pénitence du seul violeur au sens que l'Église donne à ce mot.
Il s'agit de la pénitence de tous les hommes, à tout le moins d'un petit reste d'hommes, pénitence qui commence par l'amour, l'amour évangélique ébsolu ! Si Dieu précise : Je ne pardonne pas le pécheur, c'est parce que le pardon à lui seul sera toujours insuffisant pour changer le monde (but ultime 28/7 de la pénitence). Le pardon à lui seul ne sert pas à grand chose s'il n'est pas un effet de son moteur central : l'amour évangélique, amour-devoir absolu.
Si je suis pénitent, je dois aimer le violeur contrairement au monde, dont vous êtes frère Didier G. Je dois inverser la logique du monde en convenant du fait que le Mal se poursuit sans discontinuer, parce que les hommes ne savent pas surmonter ce que votre commentaire appelle les "émotions de la personne." C'est à un effort, certes très difficile, "contre-nature" ou même "insurmontable" diraient certains, mais possible que nous invite La Révélation d'Arès. La femme violée elle-même doit aussi être pénitente au sens sublimement spirituel que donne à ce qualificatif La Révélation d'Arès, elle doit aimer son violeur. Oui, tout est là. Tout est là et c'est le dilemme face auquel nous avons la lourde tâche de placer le monde. Si vous n'avez pas compris à quel niveau le Père place le dépassement, le changement de vie (30/11), dans La Révélation d'Arès, vous n'avez rien compris à celle-ci.

06oct17 189C39
Cher frère Michel,
Dans votre réponse au commentaire 189C36, j'ai été choquée par les propos que vous avez tenus au sujet du viol, lors de votre témoignage public à Lorient le 23 septembre.
Certes, ce type de crime ne provoque pas, en général, de lésion physique majeure ou mortelle, mais cela arrive tout de même parfois : déchirure du vagin (ou de l'anus pour le viol de petits garçons) provoquée par un acte sexuel forcé (surtout dans les cas de viol collectif), puis hémorragie interne et enfin décès si la victime n'est pas découverte à temps.
Ca, c'est pour les conséquences physiques, mais avez-vous pensé aux conséquences psychiques, parfois mortelles pour l'esprit (la folie), sans aucun doute plus graves qu'une mutilation ou la mort physique ? Je vous mets un lien vers un site qui traite très bien de ce sujet :
http://www.sosfemmes.com/violences/viol_consequences.htm
Comme tout pénitent j'ai encore bien des défauts et des faiblesses dont je dois me libérer, mais je pense savoir me mettre à la place d'autrui et comprendre ses souffrances, effectives ou potentielles, et les dégâts qu'elles peuvent provoquer sur la personne et, consécutivement, sur la société (ici je fais petit clin d'oeil à nos frères et sœurs de "L'Eau Forte" [mission de Bordeaux] qui comprendront très bien ce à quoi je fais allusion).
Je comprends donc la réaction de l'homme qui est parti de la réunion de Lorient : Peut-être a-il été lui-même victime d'un viol (dans son enfance, par exemple), ou côtoie-t-il une personne ayant subi le même sévice et en supportant encore gravement les conséquences aujourd'hui (même si elle a pardonné).
Bien sûr, dans le cas du viol comme dans tout préjudice subi, le pardon est nécessaire, mais il n'efface pas systématiquement et immédiatement le traumatisme provoqué, s'il s'efface jamais ou s'il est irréversible (dans les cas de folie ou de mort consécutives à ce crime).
Je ne pense donc pas que l'exemple du viol, pour graduer la gravité du "crime" et illustrer la nécessité du pardon, soit le plus judicieux lors de vos intervention publiques, car il peut non seulement choquer mais surtout scandaliser... et donc porter préjudice à la mission arésienne, mais ce n'est que mon avis.
Je profite de ce message pour vous redire ma fidélité perpétuelle à votre enseignement prophétique, et pour vous embrasser très fraternellement ainsi que votre épouse et votre famille.
Sylvaine V. de Nouvelle-Aquitaine

Réponse :
Ma sœur Sylvaine, "se mettre à la place d'autrui et comprendre ses souffrances, effectives ou potentielles, et les dégâts qu'elles peuvent provoquer sur la personne et, consécutivement, sur la société" est une chose et, étant moi-même un humain sensible je partage aussi la souffrance, la peur, l'émotion des hommes et des hommes qui sont mes frères et mes sœurs humains. Mais suivre la direction que nous indique le Père pour que le monde change (Rév d'Arès 28/7) en est une autre ! Il faut dépasser la souffrance, la peur, l'émotion, même si on les éprouve — et je les éprouve tout comme vous — et aller au-delà du partage des souffrances du monde, car nous dit en résumé La Révélation d'Arès, partager les souffrances c'est en rester au niveau des souffrances, c'est se mettre dans l'impossibilité de changer de vie (Rév d'Arès 30/11), de se transfigurer.
Je vous invite à lire la réponse que je fais au commentaire précédent de Didier G. 189C38.
Ceci dit, vous pensez "que l'exemple du viol, pour graduer la gravité du 'crime' et illustrer la nécessité du pardon", n'est "pas le plus judicieux lors de mes intervention publiques, car il peut non seulement choquer mais surtout scandaliser... et donc porter préjudice à la mission arésienne." Je suis tout à fait de votre avis et je rappelle que je n'ai jamais moi-même soulevé cette question depuis quarante-trois ans que je suis apôtre. Ma sœur, il fallait me lire plus attentivement. Ce n'est pas moi qui ai soulevé la question du viol. J'ai écrit : "Samedi 23 septembre à Lorient je ne sais plus quelle dame nouvellement attirée par nos moissonneurs parla du viol comme d'un crime." C'est une dame dans le public qui a soulevé la question, allant même très loin sur ce sujet en disant que, selon elle, même le mari qui violait sa femme était un criminel. Je ne pouvais pas éluder la question et montrer ainsi quelque ambarras, ce qui pouvait être interprété par des nouveaux (c'était une assistance de nouveaux) pour de la lâcheté, de l'hypocrisie, du calcul. Interpellé sur ce sujet pour la première fois depuis quarante-trois ans, j'ai trouvé là une occasion de rappeler que même un violeur je dois l'aimer et la femme violée doit l'aimer comme on  doit aimer le mauvais et son ennemi (Matthieu 5/38 et 43). Oui, je dois aller au-delà de ma souffrance, de ma peur, de mon émotion.
Merci, ma sœur Sylvaine, de ré-affirmer ici votre "fidélité perpétuelle à mon enseignement prophétique". Si vous suivez mon enseignement, relisez mes réponses comme un enseignement à l'amour, mais non comme une sorte de désinvolture vis-à-vis d'actes graves comme le viol. Je n'ai pas du tout minimisé le mal que fait le viol, j'ai dit qu'il fallait le surmonter et qu'il en allait là du changement du monde.

06oct17 189C40
Bonjour Frère Michel,
Je vous remercie d'avoir publié mon commentaire dans votre entrée précédente,
J'espère de tout coeur que ma blague sur Satan a fait rire.
Car pour moi Satan n'existe pas.
Par contre, le désir oui [il existe] et je précise le désir charnel qui est bien naturel et humain. Mais l'imaginaire des hommes, en fait, a toujours eu peur de cette force de vie qui est en eux et comme dit le Christ, [a fait] d'Ève sa compagne il en a fait son maitre pour assouvir ses ruts, etc. (Rév d'Arès 2/3).
Mais si je vous envoie ce message c'est sur l'interprétation que vous avez fait du roi blanc[Rév d'Arès ix/3-7, x/6, xiii/20-23, etc.] et du roi noir [x/6, xxix/9, xxxi/12, etc.],
Pour le roi blanc vous dites c'est la religion symbolisé par le pape, je suis d'accord avec vous.
Pour le roi noir vous dites c'est la politique, et là je ne suis pas d'accord. je pense que le christ a symbolisé la science [?].
Car, comme je vous l'ai dit il y a très longtemps, même si il y a beaucoup de politiciens véreux et corrompus, pour moi la politique c'est s'organiser sur cette planète (pas net) pour vivre en paix et en harmonie avec notre terre mère...(vous pouvez prier et agir avec notre ministre de l'environnement)
Je conseille à tout mes frères et sœurs d'Arès avec un grand Pet ou un petit pet (lol) de s'acheter le dernier numéro des dossiers du Canard enchainé cela ne coûte que 6 €.
Très bonne journée
Patrick Rousso ( de la drôme provençale )

Réponse :
Mon frère Patrick, le roi noir ne symbolise pas que le politique. Le roi noir, c'est tout ce qui manipule malhonnêtement l'humanité en dehors de la religion, laquelle est les roi blanc. Le roi noir, c'est donc aussi bien, la politique, que la finance, la banque, l'industrie, le commerce, l'administration, l'armée, la justice, la science, la philosophie, etc., dans tout ce qu'ils ou elles ont de mauvais.

06oct17 189C41
Je vais vous dire sans floriture ce que vous êtes : un zéro, une merde !
C'est à cause de gens comme vous que tout va mal.
C'est comme l'autre con de Nicolas Hulot, qui veut que tout le monde bouffe bio et se chauffe avec des éloniennes.
Et gnagnagna et gnagnagna, faut pas faire ci, faut pas faire ça, faut supprimer le mal et créer le bien, et gnagnagna et gnagnagna !
Mais laissez donc les humains vivre comme ils veulent et se détruire si ça leur plaît ! "Et on s'en fout d'attraper la vérole et on s'en fout pourvu qu'on tire un coup, avec avec une femme sur les ro-o-o-o-zes," on chantait ça dans ma jeunesse.
Foutez-nous la paix. On n'en a rien à faire du Bien. La vertu ? Ah non, arrête de me faire rire, pauvre merde !
Jean (Jeannot) L. de Paris

Réponse :
Mon frère Jeannot, que je ne connais pas, avec ou sans fioriture (votre floriture) une "merde" est une "merde".
Quant au "zéro", ce mot m'attendrit. C'est pourquoi j'affiche votre commentaire qui, autrement, serait comme ces commentaires assez fréquents qui me disqualifient et discréditent, que je n'affiche pas parce qu'ils sont monotone, ils se ressemblent tous. Mais "zéro", hé hé !
Pourquoi "zéro" m'attendrit-il ? Quand je médite les mots de La Révélation d'Arès : Ta tête reposera sur la dalle du tombeau... (Rév d'Arès 24/1), je me dis que peut-être le Créateur suggère que je ne sois pas incinéré comme tout le monde, mais placé dans un tombeau. Ça m'incommode ! Un tombeau ne me donnerait-il pas quelque chose comme un de ces mausolées pleins de pompe et d'opulence, qu'Il honnit (33/35) d'une façon générale ? Cela m'incommode. Comme je ne cherche pas à être en ce monde un humain honoré, je ne cherche pas à être un mort honoré. Alors, je me dis que si d'un côté le Père veut pour moi un tombeau, d'une autre côté Il ne parle pas de l'épitaphe. Par ce silence il m'en laisse le choix. J'ai déjà souhaité, si j'obéis au verset 24/1, qu'on écrive simplement sur la pierre : "Ici repose zéro !" Devrais-je compléter en faisant graver sur la pierre : "Ici repose zéro, une merde" ? C'est quand même vulgaire et, à mon avis, moins significatif que "zéro" tout court, car une "merde", ce n'est pas grand chose, mais c'est quand même quelque chose, alors, que "zéro", ce n'est rien. "Zéro" = rien, ne serait-ce pas une des raisons pour lesquelles (on se rappelle mon hypothèse du tirage au sort dans un grand chapeau) le Père m'a choisi ? Le Père se serait-Il dit en 1973 : "À qui vais-Je parler ? Tiens, là-bas en France il y a un zéro, le zéro des zéros, c'est le pauve nul qu'il me faut."
Je ne suis évidemment pas partisan de la théologie de Jean Calvin, mais j'ai pour l'homme Calvin, sa rigueur, son courage, son acharnement au travail et à la prière, une grande admiration. Or, Clavin mourut à Genève le 27 mai 1564 et son cercueil, simple caisse de bois blanc, fut porté au cimetière de Plainpalais à l'Ouest de Genève et enterré sans monument funèbre ni épitaphe. Quelques étudiants arrivés à Genève quelques mois plus tard voulurent aller sur sa tombe et ne la trouvèrent déjà plus. Germain Colladon, un des principaux législateurs de la Suisse calviniste, écrirait alors (dit de mémoire) : "Il n'y a rien là que de la terre tout simplement. Cela nous rend service contre tous ceux qui nous accusent d'avoir fait de lui une idole."
Ceci dit, si vous souhaitez "mourir de la vérole", comme le dit la chanson, je le regrette vraiment, car mieux vaut certainement mourir pénitent. Je vous rassure : Il est inutile de me demander de " laisser les humains vivre comme ils veulent et se détruire si ça leur plaît," car je respecte trop la liberté de chacun pour avoir empêché qui que ce fût de vivre à sa guise." Je ne fais, comme Dieu le fait, que lancer des recommansations. Libre à vous de les suivre.
Mais je m'interroge quand même ! Pourquoi lisez-vous mon blog ? Le meilleur moyen de faire en sorte que je vous "foute la paix", c'est de ne pas me lire.

06oct17 189C42 
Bien aimé Prophète d'El Shaddaï,
Je viens de lire votre réponse à Faustine, étudiante en journalisme.
Je viens confirmer votre analyse. À Valence on nous a dit... enfin, la maréchaussée a essayé de nous interdire de distribuer des tracts en nous affirmant qu'il fallait une autorisation de la Mairie. Quand nous sommes allés à la Mairie, Maryse et moi, on nous a regardés avec des yeux ronds et la personne de l'accueil nous a spécifié qu'il n'existait pas une telle autorisation. Elle nous a suggéré : "Allez demander à la police municipale !", c'est-à-dire à la fameuse maréchaussée qui elle, bien sûr, n'a pas pour rôle de distribuer des autorisations ; sinon ils nous auraient dès le début invité à passer les voir. Ils nous ont aussi montrant du doigt le mégaphone dit "et pour ça aussi il faut une autorisation"; Ce qui a fait dire à Maryse ::"Eh bien ! il nous faudra bientôt une autorisation pour respirer". Je veux juste finir par une remarque faite par une policière essayant de me faire entendre raison en disant quelque chose qui me dissuaderait : "Vous-vous rendez compte (en montrant les passants ) si tout le monde faisait comme -vous ?!" Je répondis : "Ben, ce serait bien !" Elle me répliqua, l'air sévère : "Ne soyez pas insolent !"
Ceci dit, rien ni personne ne nous empêchera d'aller dans la rue appeler nos sœurs et frères humains.
Philippe N. de la Drôme Rhodanienne

Réponse :
Concernant le mégaphone, qui est, si je ne me trompe, une sorte de haut-parleur, il y a le bruit ! C'est quand même un engin bruyant (j'ignore s'il y a un réglage). Je comprends qu'il faille une autorisation, car quand j'entendais à Bordeaux défiler les grévistes au son des mégaphones : "Sarkozy, des sous ! Sarkozy, des sous !" j'avoue que c'était un procédé de propagande plutôt braillard. Ils peuvent vous le confisquer ou définir les endroits où vous pourrez l'utiliser. Mais quant à la mission de rue, ils peuvent en général vous interdire de vous installer et vous obliger à vous déplacer, mais ils ne peuvent pas vous en empêcher. Nous n'avons, en définitive, jamais été vraiment empêchés de faire notre mission de rue en France depuis quarante ans.
Je vous félicite d'être de vaillants missionnaires !
De tous temps, les missions prophétiques ont été surveillées et importunées par toutes les maréchaussées de partout et à toutes les époques. C'est une constante.
Merci, mon frère Philippe et ma sœur Maryse, pour ce commentaire.

11oct17 189C43
Je vous ai adressé un commentaire le 3 octobre et je vois qu'il n'est toujours pas affiché. Peut-être ne l'avez-vous pas accepté ou peut-être ne l'avez vous- pas reçu. J'habite à Barja au Liban. Je vous l'envoie encore, au cas où il ne serait pas arrivé dans votre boîte webmaster.
Mouhamad est passé en 622 de La Mecque à Médine où il est mort en 632. Mais avant de quitter La Mecque, il avait déjà beaucoup prêché et fait connaître la Révélation reçue de Dieu. Il continua à Médine, bien entendu. Sa vie n'est pas très bien connue. On n'en connaît que les étapes principales, mais il est certain qu'il ne cessa jamais de recevoir des Communications d'Allah et qu'il les transmit autour de lui pratiquement au fur et à mesure. Un certain nombre de légendes et de mythes pour Mouhamad comme pour Jésus comme pour vous, quand vous serez mort, agrémentent sa biographie, mais une chose est certaine : Mouhamad n'a jamais cessé d'être un apôtre, un missionnaire, le premier de l'Islam, et il a fait la Moisson des musulmans antiques tout comme vous faites celle de ceux que vous appelez pèlerins d'Arès, qui est une appellation sage, parce que vous n'anticipez pas sur ce qu'ils croient et sur comment ils préparent leur salut (ce que vous appelez pénitence = mode de vie du bon croyant), vous vous limitez avec honnêteté à évoquer leur relation avec le Qoran arésien que vous intitulez La Révélation d'Arès, encore avec honnêteté parce qu'il s'agit de la Communication que vous avez reçue à Arès, village de la côte Atlantique Française que j'ai localisé sur une carte. Rien de Plus. Vous auriez pu l'appeler par exemple "Le Chemin du Paradis montré par Dieu" avec seulement en sous-titre : "à Arès en France en 1974 et 1977" et vous auriez commencé comme ça à faire de la théologie, à laquelle vous vous refusez. Il y a donc des Voix venues du Ciel, deux Messages entendus par vous et notés probement par vous, pas de théologie derrière, et vos annotations qu'on peut appeler vos ahadits ou communications prophétiques, parce que Mouhamad n'a pas été non plus théologien.
Cela dit, le contenu des deux Messages : al Qoran et La Révélation d'Arès, sont notablement très différents en mots, en sons de la gorge, en écriture sous le calame. En fait, la Vérité qu'ils contiennent est inatteignable. Comme le disait Omar Ibn Al Fârid, grand soufi du Caire : "Tous les mondes ne sont pas plus qu'un très faible parfum de la rose de l'éternité." Al Qoran et La Révélation d'Arès sont seulement des échos terrestres, de vagues émanations du sublime arôme divin qui remplit l'univers. Vous dites vous-même dans ce blog que le langage humain est insuffisant pour dire la Vérité absolue et que nous n'avons qu'un vérité partielle, amoindrie, bègue. Néanmoins, j'ai lu avec la plus grande attention La Révélation d'Arès et je suis avec raison obligé d'admettre que ce que vous avez édité est sûrement plus fidèle à ce que vous avez entendu que ce qui a été mis par écrit sous le califat de Outhman ibn Affan, édile de La Mecque qui, dit la Sunna [la tradition], avait été l'un des premiers Mecquois convertis très tôt à l'islam avant l'Hégire [la fuite de Mouhamad à Médine], et avait participé à l'exil des musulmans en Abyssinie en 620. On ne sait pas si le calife Outhman ibn Affan participa de très près à la transcription écrite d'al Qoran.
Savez-vous que le nombre de mots d'al Qoran dont le sens réel est incertain est élevé ?
Je crois qu'il serait recommandable que mes frères Musulmans suivent La Révélation d'Arès. Je crois qu'ils faut qu'ils cessent peu à peu de construire le salut par cinq rites, sauf sûrement la chahada (Achhadou an lâ illâha illa-llâh, wa-achhadou anna Mouḥammadan rassoûlou-llâh, qui signifie : J'atteste qu'il n'y a de divinité que Dieu et que Muḥammad est l'envoyé de Dieu). Les autres rites: les cinq prières par jour, la zakat [l'aumône], le ramadan, le pèlerinage sont plus folkloriques que des manifestations de foi profonde. Je souhaite que mes frères réalisent que le salut ne vient pas des témoignages et des rites, mais par des faits de la vie, que vous appelez pénitence et quelquefois Bien et résumez en amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés. Il est évident que La Révélation d'Arès demande à l'homme de faire le bien avant de croire et de prier. Vous donnez aux croyants un autre procédé de pratique de la foi. Un autre point important de La Révélation d'Arès est que le Bien que pratique un individu, homme ou femme, est une pierre apportée à la construction d'un monde changé.
Voilà ce que sera ma Moisson. Je vais peu à peu dire à mes affidés : "Continuez si vous voulez de pratiquer les rites traditionnels de l'Islam, cela ne vous nuit pas, mais cela ne vous conduit pas au salut. Ce qui vous mène au salut et permettra le changement du monde en bien est la bonté, la miséricorde, l'amour, la réflexion bienveillante avant de parler et le cerveau vide [libre] des idées préétablies sur les humains et sur les événements.
Soyez béni ! Qu'Allah conduise vos paroles et vos pas.
Bachir S. du Liban
(mon mauvais français a été corrigé par ma sœur Aldjia)

Réponse :
Mon frère Bachir, pardonnez-moi si je n'ai pas affiché votre commentaire du 3 octobre, mais primo je venais de rentrer de mission en Bretagne et en Touraine et j'avais du travail par-dessus la tête. Deuzio j'avais téléchargé une version de MySQL qui avait détruit l'indexation de mon disque et dispersé mes dossiers et fichiers et je devais travailler dans de très mauvaises conditions, tout en remettant de l'ordre dans mon disque dur. Tertio nous avons entrepris des travaux chez nous qui nous obligent à déménager les meubles, protéger les sols, travailler sur des appuis de fortune, etc. Bref, j'étais en pleine perturbation. J'ai donc pris beaucoup de retard. Mais comme vous voyez, je ne vous ai pas oublié. Je ne vous connais pas, je ne connais pas Barja mais j'ai vu sur le Britannica Atlas que c'était sur la côte méditerranéenne au sud de Beyrouth, mais je suis particulièrement touché par la paisible mais, semble-t-il, ferme résolution que vous avez prise de tout simplement demander peu à peu à vos frères musulmans de changer leur vie (Rév d'Arès 30/11) ou devenir des pénitents et de considérer que c'est ce qu'ils font de bien et non leurs déclarations de foi et leurs prières qui les conduira au salut et qui permettra au monde de changer (Rév d'Arès 28/7).Notre propre moisson auprès des catholiques, protestants, juifs musulmans et athées de France se fait sur la même base : la pénitence.
Changer
n'est pas nécessairement sauter d'un seul coup d'un état dans un autre, mais c'est passer d'un état à un autre avec le temps (Rév d'Arès 12/6, Dieu seul est hors du temps), le temps nécessaire pour se donner une autre façon de vivre. Vous avez le Coran — vous dites al Qoran — et peu à peu, si vos frères musulmans s'alignent graduellement sur La Révélation d'Arès, ils finiront un jour par délaisser naturellement le Coran, qui restea un vestige sacré et respecté du passé, une étape, mais qui ne fera plus loi. Il fut un temps où je croyais qu'il me fallait vite réécrire la Bible, en évacuer sans tarder les livres d'homme (16/12, 35/12), rétablir illico les sens faussés, et puis j'ai compris qu'en fait, si je réalise en moi, à plein, La Révélation d'Arès, la Bible s'efface lentement mais sûrement en mon esprit et en mon âme au fur et à mesure que ma pénitence s'accroît. Déjà la Bible n'est plus pour moi qu'un ouvrage sacré, une étape derrière moi, que j'oublie, mais respecte.
Quand je lis encore la Bible et le Coran je ne suis déjà plus en eux. J'ai plus qu'osé mourir à eux, j'ai suivi la Force, la Puissance qui est en La Révélation d'Arès et j'ai graduellement oublié leur faiblesse. Je n'ai pas trépassé dans ma chair, mais je suis mort à ces écrits que je ne renie pas, mais que je place, dans l'échelle des importances, sur un échelon dépassé. Je suis, grâce au Père, monté plus haut. Seuls ceux qui font la même expérience comprennent, mais quelques autres comprennent avant même l'exprience d'une nouvelle vie. Comme vous probablement, frère Bachir.
Que nul ne croie qu'il construirait son salut comme on construit une maison avec des briques. Les cinq piliers de l'Islam sont des briques : chahada, cinq prières quotidiennes, aumône, ramadan et pèlerinage. Les rites obligés du catholicisme sont des briques : baptême, eucharistie, confession. On construit son salut en gonflant du Vent de l'Amour la voile de son âme. Le croyant sauvé s'est délivré du souci du paraître, du paraître prier cinq fois par jour ou à la table de communion, etc. Pour changer le monde il faut se mettre hors du monde visible. Il faut entrer de plain-pied dans la foi et la pénitence, qui sont des vies intérieures. Dans "Le Dernier Royaume" (je ne sais plus quel tome) Pascal Quignard se dit "défasciné" par rapport à la religion. J'aime ce mot. Je suis moi aussi défasciné. Je ne suis pas athée comme Quignard, mais je ne suis plus qu'un homme qui aime, pardonne, fait la paix, réfléchit spirituellement et qui s'est rendu libre des préjugés de ce monde.

11oct17 189C44
Selon La Révélation d’Arès, les assemblées pour la moisson se constituent librement et sont toujours autonomes. Elles choisissent librement de suivre les recommandations de son témoin pour faire connaître La Révélation d’Arès.
J’ai étendu Mon Bras vers toi, [...] pour y déposer Ma Parole, pour que tu sois Mon Messager, non pas un prince du culte (Rév. d’Arès 2/21). Car sur Mes Assemblées, Je n’ai établi aucune principauté. C’est le monde qui l’a établie, comme l’envahisseur s’installe sur l’héritage des nations conquises par sa violence, qui leur clôt les oreilles, les yeux, la bouche, (3/1-2). Beaucoup ne te suivront pas et se perdront ; certains se soumettront à Ma Parole et à ta suite commenceront la Moisson (4/12).
Notre petite assemblée en trio (Guy, Louis-Marie et Véronique) de Belgique a tenté l’expérience de tenir un stand pendant trois jours, dans un salon "Bien-être et spiritualités" près de Bruxelles. Il y eu beaucoup de rencontres et surtout beaucoup de joie. Des échanges chaleureux qui nous permettaient d’aller droit à l’essentiel dans nos présentations. Pour susciter le contact avec les gens, nous avions disposé des petites cartes sur un plateau. Sur ces cartes il y avait des extraits choisis de La Révélation d’Arès. Nous proposions aux personnes passant devant le stand de tirer une carte, puis nous leur demandions si cela leur parlait. Ainsi nous pouvions présenter en quelques mots La Révélation d’Arès. Le dialogue qui s’ensuivait était souvent constructif et vivant. Par exemple, une jeune femme, qui prenait le temps de lire les citations écrites en gros dans le stand, dit : "C’est tout à fait moi !" en lisant : Sois un dans toi. Si ton ventre creuse sous la peur tu es dix. Sois un ! Une autre personne dit en lisant l’extrait de la Parole qu’elle venait de prendre sur le plateau, qu’elle en avait la chair de poule. Un jeune homme, avait les yeux pétillants, après les explications des évènements en 1974 et 1977, il dit : "Je n’en avais jamais entendu parler. C’est intéressant. Je vais aller lire sur internet. Merci !" À la fin de nos échanges, nous leur donnions une petite carte format carte de visite avec le lien vers le site de frère Michel pour une lecture de La Révélation d’Arès en ligne, le lien vers le blog et les infos de contacts pour nous joindre en Belgique.
Nous avons vendu sur place quelques livres. Nous avons distribué plus de 250 cartes de visite, c’est-à-dire rencontré personnellement autant de monde en trois jours. Une expérience qui nous montre que les salons de ce genre peuvent être une bonne terre pour faire connaître le message. Un merci tout particulier à notre sœur Nicole et notre frère Dominique de Genève pour leur soutien et leurs précieux conseils malgré leur emploi du temps bien rempli.
"Le temps, le mur bâti par l’homme devant la Lumière."
La Lumière est prise dans le piège d’homme. Mikal libère la Lumière (Rév. d’Arès IX/8).
Véronique C., Guy B. et Louis-Marie J. de Belgique
Stand de mission en Belgique 2017

Réponse :
Quelle joie d'apprendre que vous avez participé à ce salon "Bien-Être et Spiritualités" près de Bruxelles. Vous n'êtes que trois Belges, mais vous vous donnez baucoup de mal. Que la Main du Père s'étende jusqu'à vous et vous aide tous les jours de votre apostolat !
Merci, ma sœur Véronique, mon frère Loui-Marie et mon frère Guy, pour ce commentaire.

11oct17 189C45
Je réagis au commentaire du 06 octbre 189C38 de Didier G et aux autres.
Lorsqu’avais douze ans, je fus abusé charnellement. Pas sodomisé, seulement des attouchements. On m'a demandé de faire des choses que je ne comprenais pas. Je n’avais pas reçus d’éducations sexuelles, cette période de ma vie m’a poursuivie très longtemps. je n'étais pas attiré par les hommes, mais, par les femmes. C’est à l’âge de vingt-sept ans que  je connus La Révélation d’Arès et les enseignements du Frère Michel-Mikal. Alléluia !
Mon enfance a été considérablement perturbé par cet évènement, j’attirai autant les hommes que les femmes, mais, les hommes, c’était un rejet systématique. Je n’avais pas pardonné ce qu'un homme m'avait fait et je les mettait tous dans le même panier. Un jour, je revoyais celui qui avait profité de mon innocence, il savait que j'étais un Pèlerin d'Arès, je l’ai pris dans mes bras, l'ai embrassé et je lui dis : je te pardonne. Je sais pour l’avoir vécu trois fois dans ma vie que le pardon c’est un puissant remède, si je puis dire, contre le mal. Je pense au versets du Sermon sur la Montagne : Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton oeil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte d'abord la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l'œil de ton frère. (Matthieu 5/3-5), et aussi : Le frère baise Ma Lèvre (quand il) baise la lèvre de l'homme, la lèvre (d'où) sort le pus (ou) le ver (comme) la lèvre (qui) cache l'hameçon; le frère (les) baise, (parce que) le femier, (c'est de lui que) sort le jardin. ( Rév d'Arès xxii/8-9).
Je dis quand l’occasion se présente : Il n’y a que l’impardonnable qui soit pardonnable ; le pardon c’est accéder à un autre niveau de conscience, c’est l’identification avec l’image et ressemblance (de Dieu, Genèse 1/26). Je pense à Dieu lorsqu’Il détruisit l’humanité au temps de Noé et donna l’Arc En Ciel. Il dit : J'établis mon alliance avec vous: aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n'y aura plus de déluge pour détruire la terre (Genèse 9/11), tout homme qui fait le mal, le regrette tôt ou tard, j’imagine que Dieu regretta d’avoir fait cela et entra en Lui-Même, se pardonna et jura de ne plus recommencer, c’est le pardon du Père envers ses créatures dont la Sagesse est démesure pour l’homme son enfant terrible (Rév Arès 12/7-8, 33/6).
Je pense aussi à Jésus sur la croix qui disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font… (Luc 23/34).
Ce témoignage, je le partage, car, je sais que d’autres ont vécu des choses inavouables. Je considère qu’il a une importance tant pour le pardon de toutes les offenses que pour la Moisson des épis mûrs que pour la pénitence, que pour le changement du monde en Bien (Rév Arès 28/7), la restauration d’Éden que pour la création de l’âme le véhicule d’éternité dont nous aurons besoin lorsque nous allons mourir.
Nous sommes tous pécheurs, co-responsables du mal que nous faisons à nous mêmes, à notre prochain, je suis un pécheur et je ne suis pas meilleur qu'un autre. Même s'il y a un hiérarchie dans le mal quel que soit le mal fait, c’est le mal, il détruit systématiquement tout sur son passage. Alors, Didier G ou les autres, je vous suggère de lire le Sermon sur La Montagne (Matthieu 5/1 à 7). Soyez humbles ayez confiance, faites briller la Lumière qui est en vous et partagez-la, sachez que je vous aime et que si aujourd’hui vous ne comprenez pas pourquoi nous Pèlerins d'Arès sous la guidance du Frère Michel-Mikal, La Révélation d'Arès, nous pardonnons toutes les offenses. Entrez en pénitence, déculturez-vous, commencez par vous pardonner à vous-même le mal que vous faites ou avez fait ou que l’on vous a fait, revêtez le manteau neuf, soyez des hommes du temps qui vient (Rév Arès 1/1, 16/10, 30/13), changez de regard, ayez un regard qui vous libère et libère l'autre et un jour, vous comprendrez, soyez libre de tous préjugés, faites la paix en toutes circonstance, agissez avec l’intelligence du cœur et surtout ne quittez pas la vie terrestre sans âme.
J’aime beaucoup Frère Michel la réponse que vous faites à Jean (Jeannot) L. de Paris 189C41. Je suis aussi un des milliers de zéros qui vous sont fidèles, le Père le dit autrement : (parce que) le femier, (c'est de lui que) sort le jardin.(Rév d'Arès xxii/9).
Didier Br. d'Ile de France. 

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce beau commentaire.

11oct17 189C46
Je fais ma mission parfois comme Philippe N [189C42] avec un mégaphone, que j'utilise aussi pour le chant dans mes concerts.
Par ailleurs, je suis allé à la Préfecture de mon département me faire établir une déclaration de colportage — La mienne est si usée maintenant qu'on n'en lit plus les lignes.
Je ne sais pas si cette déclaration pour les colporteur (de Parole, de journaux etc.) existe encore.
Bien à vous,
Laurent L'H. d'Île de France

Réponse :
Merci pour ces indications, mon frère Laurent.

11oct17 189C47
Bonjour frère Michel,
Hier, à la mission, j’ai eu de la part d'un passant un retour sur notre pratique missionnaire qui m’a ému et que je voudrais partager avec vous et tous mes frères et sœurs missionnaires.
Nous sommes régulièrement cinq à six dans la mission au même endroit depuis plusieurs années. Cette semaine [en fait, la semaine dernière], nous distribuons massivement des prospectus pour une conférence qui se déroulera le samedi 7 octobre au local de la rue Raymond Losserand. Ce passant, un homme à la retraite, prend mon imprimé avec un grand sourire.
Il me dit : "Vous êtes des gens étonnants, vous avez toujours le sourire. J’habite là bas, de l’autre côté de la rue. J’ai parlé avec plusieurs d’entre vous. Ma femme aussi. Vous avez toujours le sourire. Et puis ce que vous dites est simple, comme l’évangile si j’ose dire."
Moi : "Vous pouvez le dire."
Lui : "Vous ne faites pas de prêche, vous n’avez pas de discours préparé. Vous êtes vrais."
Moi : "Nous sommes tellement convaincus que les hommes et le monde changeront par la bonté, l’amour, le pardon, la paix, que nous nous efforçons d’être des hommes de bonté, d’amour, de paix, de pardon, même si ce n’est pas toujours facile.
Lui : "Je vais essayer de venir demain."
Moi : "Vous vous souvenez de ce qui c’est passé à Arès ?"
Lui : "Oui on m’a tout expliqué."
Moi : "C’est important de lire ce livre. Il y en aura demain sur place. Mais comme vous n’êtes pas certain de pouvoir venir, je vous donne le numéro d’ISBN pour pouvoir le commander dans une librairie."
Ce qui a touché cet homme, c’est notre qualité d’être. Nous avons eu une poignée de main bien franche.
Dominique Bo. d'Île de France

Réponse :
Je suis désolé d'afficher ce commentaire avec une semaine de retard. J'étais au courant de la conférence que vous deviez donner le samedi 7 octobre au local de mission, rue Raymond Losserand, parce que c'était ma fille Nina la conférencière. Je sais qu'elle avait bien préparé son allocution. Je crois que tout s'est très bien passé et je m'en réjouis.
Je vous dis toute ma joie en apprenant votre rencontre amicale avec cet homme qui, si j'ai bien compris, observait depuis longtemps nos missionnaires depuis sa fenêtre et avait ainsi appris à en estimer la simplicité et... le sourire. Tout est lent dans ce monde qui vit dans le temps (Rév d'Arès 12/6) et que nous arrivons ici et là à sortir de sa déception, de son scepticisme, de son indifférence, mais le temps passe et, un beau jour, la fleur de la foi se montre, d'abord par des gentils mots d'estime, puis, je l'espère, plus tard par son engagement dans nos rangs apostoliques.
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire.

11oct17 189C48
Deux des trois "dames" qui participaient à votre rencontre le samedi 23 septembre à Lorient se sont bien remises de la conversation sur le viol, que vous évoquez dans votre réponse 189C36. Ces deux dames ont dépassé leur émotion, ces femmes, dont celle qui a lancé le sujet, sont entrées en elles-mêmes et ont bien intégré l’enseignement que vous leur avez donné. Une troisième a plus de difficultés à admettre la hiérarchie du mal dont vous avez parlé. Voici la réponse que je lui ai faite qui peut peut-être servir aux lecteurx du blog :
" Attention ! Frère Michel parle de hiérarchisation du mal et non pas du péché. Il a toujours dit: il n’y a pas de petit ou de grand péché. Tout manquement à l’amour du prochain est péché et participe au mal de ce monde. Donc par conséquent lorsque je pèche par égoïsme ou par orgueil, par colère etc , je me rends complice du violeur, du voleur, du tueur. Etc. C’est pour cette raison que je dois bien me garder de juger mon prochain et que c’est par ma pénitence que je diminue la pression du mal sur ce monde et augmente la providence du bien. Donc, pas de hiérarchie dans le péché. Par contre, il en est autre chose du mal: il y a des maux qui ont des conséquences bien plus étendues, générales que d’autres mais qui pourtant paraissent bien plus anodins. C’est le cas du mensonge, qui contrairement au viol, paraît dans notre culture anodin, banal, voire intelligent et nécessaire, alors que ce mal a des conséquences bien plus terribles, dévastatrices, puisqu’il est une des plus importantes causes, sinon la plus importante cause de la non-évolution de l’homme. Toutes les idéologies politiques et religieuses sont construites sur un tissu de mensonge. Ce sont ces mensonges qui font que l’homme perpétue sans cesse les mêmes erreurs sans tirer leçon du passé. Donc, par conséquent, il en va de la responsabilité de Mikal et de ses frères de rappeler au monde qu’il y a des maux dont on ne parle jamais mais qui ont des conséquences terribles, et d’autres dont on s’offusque volontiers mais qui ont des conséquences moindres, s'il y a pardon. La femme ou l’homme violé peut pardonner à son violeur (violeuse) et ainsi guérir et aider l’autre à guérir, l’homme ou la femme tué ne peut plus ni pardonner ni recevoir pardon relevait hier notre sœur Guermia. Le mensonge envoie et tue à la guerre des milliers d’hommes et de femmes tous les jours dans le monde." Cette soeur en phase de découverte ma remercié de ma réponse et elle vient prier à "L’Eau Bleue" [nom de la mission de Lorient] à nos côtés dimanche matin.
À vos côtés, bien aimé Mikal, dans la prière, la pénitence et la moisson.
Je pale mon île dans la baie qui que Dieu abrite entre vos côtes [Rév d'Arès xLii/2], un lieu sûr et j’y invite tous ceux que je peux de venir y parler leur île, car il y a de la place.
Daniel R. du Morbihan

Réponse :
Chacun de nous a sa manière d'expliquer et cette richesse de tonalités fait de n'importe quel sujet de pointe, ici le viol, quelque chose qui se dépasse et se transforme, qui enrichit le sujet en question et montre à quel point la ligne qui va du Bien au Mal est variée, vivante, impossible à ranger dans les termes étriqués des émotions et douleurs basales. Nous ne dévaluons pas la souffrance, oh non ! nous ne méjugeons pas la souffrance qu'engendre le viol, oh non ! mais nous montrons qu'il est possible d'échapper aux misères du monde et possible de voir autrement, de beaucoup plus haut, dans les sphères élevées où l'âme peut se hausser, où alors il devient si difficile de juger que le Père Lui-même met en garde contre le jugement : Tu ne jugeras pas pour ne pas être jugé (Matthieu 7/1).
Voir le viol, oui, et il ne faut pas éluder la question dès lors qu'elle est posée — ce fut le cas à Lorient —, mais de quelle façon ? Comme le tribunal qui juge le violeur et n'examine que les faits ? Comme la femme qui souffre et qui crie vengeance et son horreur sans voir plus loin ? Ou comme la femme qui après avoir subi le viol dans l'effroi et la souffrance, réalise un peu plus tard qu'elle est aussi autre chose qu'une chair convoitée qui met un homme en érection et le rend fou d'érotisme (car ça, c'est l'élan animal très complexe dont s'origine le viol), quand cette femme réalise qu'elle est aussi créature de Dieu, faite pour l'amour du prochain, pour le pardon, pour comprendre avec l'intelligence du cœur qui vainc la souffrance, la révolte, l'indignation.
Voir le viol, oui, et là il faudrait toujours répondre par cette question: "Mais comment ?" Il en va du viol comme de n'importe quelle atteinte à l'intégrité de l'autre en ce monde, dans n'importe quel domaine. On peut voir le Mal en indigné et crier sans fin son indignation ou le voir en humain ou humaine de cœur. C'est peut-être là qu'on voit la frontière entre les réflexes du monde et la transfiguration à quoi aspire l'humain bon. Toucher de la pensée, seulement de la pensée le viol, la violée, le violé ou le violeur, c'est déjà interpréter, déjà faire peser la culture, les habitudes réflexives, sur eux. Et là vous avez eu raison de placer un autre Mal face au viol, un Mal dont les conséquences autant que l'étendue sont telles qu'il est la Mal par excellence : le mensonge.
Merci, frère Daniel, pour ce commentaire qui nous porte à penser.

11oct17 189C49
Bien aimé prophète en Son Amour,
C'est le petit matin, et je viens de prier et donc aussi — lorsque mes sœurs et frères voyagent — de voyager ainsi avec le Père, la Force entre en moi (Rév d'Arès xxxiv/6, xxxix/12-14), me réconforte déjà.
Sa Main, Son Souffle par ma prière me guident humblement vers cette entrée de blog,et vers votre guidance et c'est le Bonheur.
Je réfléchis fréquemment à cette entrée "Moisson/Harvest". Cela me travaille.Les sujets tournent en moi viennent et reviennent et je ne peux pas m'étendre; ce serait tellement plus aisé de pouvoir en parler de vive voix et avec vous; mais je sais que nous sommes dans le Nord, encore fragiles.
Mais une Belle initiative a fait récemment l'objet d'une très Belle rencontre, laquelle fut couronnée d'une Moisson. Nous étions à cinq sur le champ, JJ [?], Jl [?] notre frère L. [?],S. [?] et moi- même.
Outre cette arduité qui est celle de s'accrocher à une Moisson régulière et claire; aussi cette notion de garder en soi la bonne mesure est nécessaire, afin d'éviter les éclatements qui souvent sont cause d'incompréhension et de découragement. La Vie d'âme à âme, les yeux dans les yeux est le but, et la rencontre d'âme à âme sont nécessaires dans un monde qui ne reconnaît plus sa main droite de sa main gauche; ce monde est meurtri d'une blessure invisible, et nous devons garder en nous cette Force, ne pas nous disperser surtout (Rév d'Arès i/17), c'est Vital !
C'est comme si nous enfantions d'une vie inattendue, mais offerte, donnée par le Père notre Créateur. Un Enfant de Vie que nous devons chérir comme nous le sommes;
Un Enfant dont le germe de Vie necessite des soins réguliers, celui de notre amour, de nos patience et chaleur.
Alors, il se pose à moi pratiquement à chaque moisson ou chaque prière qui la précède, la question du suivi missionnaire tel que vous l'enseignez. Une ouverture était plus que nécessaire: Vitale.
Ce souci d'honorer cette Main Qui me guide dans mon travail par ces Belles Rencontre qui est un souci régulier, celui d'honorer des invités, de les servir : de préparer la table.
Je rencontre de bellesâ "âmes", c'est un travail ardu mais l'échange est tellement profond à certains moments... Vous avez aidé à ce que cette porte s'ouvre par votre réponse à notre frère Charlie; Cette porte, je fais en sorte de la maintenir ouverte par la Force que je puise à Sa Parole qui me tend vers l'avenir, le travail;
Merci, bien aimé prophète, de nous guider comme vous le faites, avec tant d'amour, d'attention et de patience.
Hier, sur le Champ, j'ai pensé prendre une pancarte pour rendre plus visible la notion de pénitence qui est indispensable:
"Soyez pénitents ! Rejoignez nous !" (signé : une pénitente joyeuse) ce terme gène encore parfois, mais la jeunesse capte très vite sa dynamique.
Je souhaite que mon cœur batte avec le cœur de tous, avec le vôtre, celui de votre épouse sœur Christiane,
avec tous...
Je veux continuer de combattre ma tare avec le Père Qui est avec nous (Rév d'Arès 1/10-11; 40/04).
Nous comprenons que l'âme de cette humanité ne doit pas s'éteindre. Pour cela je veux lutter "avec tous ceux et celles qui au fond d'eux mêmes savent Qui est le Père" pour qu'un jour même ceux qui n'ont jamais reçu Sa Parole, tout autant celui qui L'a rejeté avant de Le connaître (Rév d'Arès 1/9-11) ressentent au fond d'eux même qu'Il existe,
Que ceux là mettent la Paix d'Abraham en eux !
Danièle G. du Nord. .

Réponse :
Du surpassement de soi on reconnaît le Pèlerin d'Arès et, si j'ai bien compris le contexte de votre commentaire, tout ce qui se cache plus ou moins derrière les mots, les choses vont mieux, peut-être même beaucoup mieux, entre vous, ma sœur Danièle, et la mission du Nord. Il y a évidemment effort de part et d'autre. C'est bien, c'est très bien, car nous avons besoin de cette Force que vous évoquez et cette Force n'entre que dans des êtres et des états de cohésion. La cohésion se fait là-haut à Lille. Il y a héroïsation et je bondis de joie !
Merci, ma sœur Danièle, pour cette très bonne nouvelle. Vous allez voir votre mission fleurir !

11oct17 189C50
"La tête de l'homme" ==> photo prise au Villauret (Hautes Alpes) !
La mission revêt une multitude de couleurs comme celles de l'automne.
Les abeilles moissonnent dans les Salons du "Bien-Être" comme à Toulouse. Elles tiennent des stands sur les foires comme celle toute récente de Marseille, des stands sur les foires de grandes villes. Elles moissonnent sur la grande braderie comment celle de Lille...
Les abeilles de La Révélation d'Arès sont sur les marchés, dans les rues, dans les revues, sur votre blog, elles organisent des accueil chaleureux dans des cafés associatifs, effectuent des accueils dans les locaux des assemblées, dans des soirées concerts comme ceux de "Pious gente", etc...
(La)Pieuse Gent(e) choit,le sein devant,
le sein dur (comme)Mon Poing (qui)bat (La terre) 🌏 ; le faucon (dont) les ois(ill)ons (ont)les serres ; (par) mille (et) mille (ils) battent la terre 🌏, (comme) les haches (ils s'a)battent (Rév d'Arès xLv/13-14).

Cette recherche de Moisson d'épis mûrs est telle une Sonate d'Automne aux multiples couleurs rouges-jaunes qui reverdiront en Avril telles une Sonate de Printemps où fleuriront les coquelicots, les bleuets, les roses 🌹 Etc... afin de s'offrir aux abeilles 🐝 qui déposeront le miel 🍯 dans les cœurs ♥️ altérés.
Patricia des Hautes Alpes
Envoyé de mon iPhone
Villauret: Tête de l'Homme

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour cette évocation de la superbe palette de couleurs qui caractérise la Moisson en automne, période toujours très favorable à l'apostolat.

11oct17 189C51
Bonsoir Frère Michel,
Je suppose que vous avez entendu parler de Pierre Rabhi.
Il est entrain de révolutionner avec amour, douceur, respect, le monde agricole.
Je suggère à tous mes frères et sœurs de découvrir ce prophète de la terre.
Son premier livre est "Du Sahara au Cévenne"
Prophétiquement vôtre,
Patrick R. de la Drôme Provençale

Réponse :
Oui, mon frère Patrick, nous connaissons bien Pierre Rabhi. Il a été évoqué par ci par là dans ce blog depuis 2006. Nous regrettons seulement que Pierre Rabhi, lui, ne nous connaisse pas ou ne veuille pas nous connaître, je ne sais pas. Je lui ai écrit trois fois des lettres fraternelles toutes restées sans réponse. Mais peut-être ne les a-t-il pas reçues. Pourquoi, si je me suis trompé d'adresse, ne me sont-elles pas revenues ?
Certains de nos frères ont assisté à ses conférences et, quand le public était invité à poser des questions, se sont levés pour se présenter comme pèlerins d'Arès, mais l'accueil a toujours été évasif et froid.
Ceci dit, nous respectons l'homme et nous nous réjouissons de son œuvre.

11oct17 189C52
J'ai choisi de publier ce commentaire de façon anonyme afin de ne pas toucher mes proches. Je vous laisse néanmoins décider, frère Michel, de conserver ou non cet anonymat.
Merci, frère Michel, pour cette magnifique entrée. Je n'ai pas grand-chose à ajouter aux commentaires, mais j'ai été choquée de ceux qu'on vous a adressés concernant le viol.
Je ne pense pas que ces personnes aient été victimes de viols ou d'agressions sexuelles. Le tabou qui plane autour de ces violences leur confère un caractère quasi intouchable. Et c'est d'autant plus triste que Didier G. et Sylvaine V. [189C38 et 189C39] semblent ne pas ou peu écouter les victimes elles-mêmes !
J'ai été victime d'agressions sexuelles. Que se passe-t-il lors de tels actes ? Pour ma part — j'ai appris plus tard que c'était le cas de nombreuses victimes — je me concentrai [pendant le viol sans doute] sur un point de la pièce où j'étais : une fissure au plafond, une photo sur le mur. Mon corps se "déconnectait" tout seul. Et j'ai mis au final très longtemps à reconnaître que j'avais été agressée. Il ne me semble pas que lorsqu'on est torturé(e) ou tué(e) on puisse "sortir" ainsi de son corps. Mais je ne peux m'exprimer sur ce point, n'ayant jamais été torturée ou tuée.
Je n'ai jamais porté plainte. J'ai toujours pardonné. Pourquoi ? D'abord parce je suis aussi pécheur, comme mes violeurs, mais aussi parce que, de même que je ne veux pas être réduite au statut de victime, je ne peux réduire mes agresseurs au statut de violeurs. Je ne suis pas qu'une victime, je suis une travailleuse, une apôtre, une pénitente, une priante. Mes agresseurs aussi ne sont pas que des violeurs : ils peuvent être pères, travaillent, font peut-être beaucoup de bien dans leur vie. Je ne peux pas juger. Je ne me suis jamais trouvée dans leur situation.
Y a-t-il une gradation dans le viol ? Oui. Être victime d'un frotteur du métro, même si c'est loin d'être agréable, ce n'est pas se faire arracher le clitoris ou les lèvres. De même, être violé-e, ce n'est pas se faire couper un bras ou se faire tuer. La victime de viol, et c'est là pour moi qu'est sa force, peut relever la tête et continuer à changer sa vie. La victime d'un meurtre ne le peut pas. Vous avez eu raison de le souligner à cette dame lors de votre présentation.
Quelque part, je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. Vous faites une toute petite mise au point sur le péché, mais rappelez immédiatement la nécessité du pardon, et on vous accuse de minimiser le viol ! Quelque part, je pourrais trouver pathétiques et ridicules les personnes qui vous ont fait ces commentaires. Mais je les aime malgré tout. Pardonner à mes violeurs, les aimer, je l'ai fait. Mais si quelqu'un venait à tuer mon ami, mes parents, mes frères ou mes sœurs, le pardon serait nettement plus difficile. Mais ô combien nécessaire !
Merci frère Michel, de toujours nous rappeler à l'essentiel : pénitence et moisson d'autres pénitents.
Une sœur quelque part en France

Réponse :
Merci, ma sœur, pour ce commentaire. Il est signé par une violée et, même, dites-vous ici, plusieurs fois violée puisque vous avez "été victime d'agressions sexuelles" au pluriel. Je comprends que vous ne souhaitiez pas que votre famille vous lise et je respecte votre anonymat.
J'ai eu au cours de ma vie quantité de témoignages de femmes violées. Certaines ne s'en remettent pas sans aller jusqu'au suicide comme la fameuse Lucrèce à Rome en 500 avant J.-C. Déjà ! La plupart m'ont dit, quelles que fussent les circonstances, ce que vous me dites : Chacune s'efforçait de penser à autre chose.
Des témoignages que j'ai reçus je déduis que le viol est assez fréquent. On ne peut oublier que plus de deux millions de femmes allemandes furent violées par l'armée soviétique en 1945. On n'a pas connaissance qu'il y eut deux millions de traumatismes ; la guerre s'acheva et la vie reprit son cours comme si rien n'avait eu lieu. Beaucoup d'enfants naquirent de ces viols ; ils sont devenus citoyens allemands.
Comment s'étonner ? La pulsion sexuelle chez certains hommes peut être irrépressible; n'importe quel psychiatre ou médecin spécialiste vous le dira. Je pense que c'est la raison pour laquelle les femmes musulmanes sont, dans certains pays, couvertes de la tête aux pieds de vêtements laids et tristes, pour déplaire. Mais l'inverse peut exister. C'est mon cas.
Ma première expérience sexuelle, quand j'étais adolescent, fut provoquée par une voisine, femme mariée de surcroît. C'était en 1946, j'avais 17 ans. Elle m'attira chez elle en me demandant de l'aider à déplacer quelque chose de lourd, mais, au lieu de cela, elle se mit à m'embrasser. Voyant ma réticence (elle avait bien 35 ans, ce qui paraît vieux quand on n'en a que 17 ; elle n'était pas non plus une beauté) elle se jeta sur moi et me fit, me déboutonnant, comme une furie des tas de choses dont j'ignorais qu'elles pussent se faire pour attiser certaines choses et me viola littéralement. Je gardai de cette expérience un souvenir amer et chaque fois que, dans la rue, je croisais cette personne, je regardais ailleurs et pressais le pas.
Je peux comprendre qu'on abhorre ce genre de souvenir. Quand j'étais jeune homme, les jeunes filles étaient quasiment inabordables, étroitement chaperonnées par leurs familles. C'étaient des femmes mariées ou mûres qui représentaient le plus grand danger pour les jeunes gens. Je compris dès ce moment que la pulsion sexuelle peut être d'une force considérable, qu'elle soit masculine ou féminine, et qu'il y a là un véritable problème de société, peut-être même le problème de société n°1 comme la faim.
Là aussi je crois que la solution sera dans un vie changée totalement, notamment dans l'amour évangélique comme dans l'amour romantique. J'aime mon épouse depuis bientôt cinquante ans et il ne m'est jamais venu à l'idée de la tromper.

13oct17 189C53
L'expéditeur de ce texte, bien qu'il ait utilisé le formulaire des commentaires, m'a demandé de ne pas le publier sur le blog. Mais, comme il est question ici de la Moisson, donc de la mission, j'ai trouvé ce texte très intéressant, tout à fait digne d'être posté ici. Toutefois, j'ai masqué les noms et les détails permettant d'identifier les personnes, y compris l'auteur du texte lui-même.

Bien aimé frère Michel,
Tandis que je donnais au téléphone des nouvelles de notre moisson à X au téléphone et que, d'une manière informelle, je lui passais le bâton du témoin, elle me suggèra très vivement de vous écrire pour vous faire part des retours de cette rencontre avec le suivi de mission. Cinq personnes font partie du suivi de notre groupe assuré en grande partie par notre couple où nous avons été très complémentaire:
Il y a Z le grand homme [...] ainsi que son épouse Y qui a tenu à vous embrasser en partant. Ils m'ont envoyé quelques jours plus tard un message faisant part d’une journée hors norme avec un homme Michel hors norme par sa générosité et son dévouement. Nous nous sommes revu dernièrement mais ils sont très pris par la maman souffrante de Z qui devient très dépendante et qu’ils ne peuvent pas laisser seule. Nous connaissons bien Z depuis un mois, son épouse Y depuis plus de trois ans contactée dans la rue par W à Paris, recontactée par lui [dans notre région], puis recontactéée par mon épouse et moi. Nous restons en contact et j’envisage de demander à Z s'il peut nous parler de la psychologie des profondeurs. C’est un homme libre d’une très grande connaissance. Son épouse et lui ont une finesse de réflexion remarquable et d’intuition sur le Fond. Ils ont fait bonne lecture de La Révélation d'Arès. Pourvu qu’ils se joignent à nous à la moisson ! Ils feront de grands apôtres.
Il y a XYZ qui a eu quelques difficulté à se remettre tout à fait de l’échange [avec le frère Michel], mais après quelques échanges par sms, dont le dernier que je vous ai transmis hier, elle a compris et repris pleinement confiance. Elle est touchée par le message qu’elle a relu d’une traite avant de venir vous voir, heureuse de vous avoir rencontré même si elle a éprouvé, par moment dans la rencontre, des sentiments mitigé. Elle est venue longuement prier à nos côtés dimanche matin [...]. Nous lui avons enseigné la piété telle que vous nous l’avez enseignée. Elle vient de m’envoyer un sms pour me remercier de ce bel échange de ce matin, évoque l’apostolat pour lequel elle ne se sent pas prête. Nous devons nous voir à ce sujet le mois prochain à un horaire qui lui convient. Je vais travailler à ce qu’elle prenne confiance dans l’apostolat, je crois qu’elle en est tout à fait capable, parce que c’est une sœur volontiers joyeuse d’une belle simplicité et qui suscite confiance et sympathie. Elle rayonnera dans la rue, j'en suis convaincu, si elle devient une femme de grande piété. Elle en prend tout doucement le chemin. Nous suivons cette sœur depuis un an, elle vient nous voir tous les mois. Je l’ai rencontrée dans la rue, elle avait déjà rencontré Untel, Untel et Untel.
J’en viens à WY, cette femme qui a lancé [le sujet difficile que vous savez]. Elle m’a téléphoné quelques jours plus tard après la rencontre en me laissant un message :"Je te remercie de m’avoir invitée à cette rencontre. Ce fut très très intéressant." Après un échange sms où elle me dit : "La nouvelle génération est là. Je lui propose de nous remontrer à [la mission]. elle me fait part de la foi en ce message pur, ainsi que de votre prophétisme confié [par Dieu] à un pécheur lui même pénitent. Elle a aussi compris, pour être retournée en elle-même qu’elle n’avait plus à idéaliser quiconque, que cet être idéal qu’elle cherchait, c’était à elle de l’incarner par le changement intérieur. Elle travaille depuis longtemps sur elle-même, en recherche depuis l’âge de douze ans. Elle veut savoir ce que nous avons à lui transmettre. Je lui ai répondu : "L'autonomie prophétique !" Je lui ai dit quels enseignements nous avons à transmettre, comment nous faisons pour être pénitents concrètement. Et plein d’autres questions. Pas de recette, juste un partage de vécu; je lui propose de lui enseigner la prière telle que vous nous l’avez enseignée, ce qu’elle accepte avec bonheur. Cette rencontre remue beaucoup de chose en elle, et en moi. Elle revient sur rendez-vous deux jours plus tard avec un tas d’idées qu’elle a notées sur papier pour mettre en valeur [la mission], donner envie au gens de franchir la porte, parce que dit-elle les gens ne savent pas ce qui se passe là, ils se demandent ce qu’il vont pouvoir y faire. Elle même n’avait jusque là pas vu l’intérêt de franchir la porte, hormis la première fois que nous nous sommes rencontrés, je l’y avait amenée, et aussi le samedi de votre rencontre avec elle. Elle propose une grande affiche qui dit : "Ici on prie, on médite, on s’enseigne à l’amour du prochain et on lit un merveilleux message !" Je vous dis cela de mémoire, elle doit me transmettre son brouillon corrigé, nous allons corriger et tester tout cela, je vous transmettrai la mise au propre.
Elle corrige quelques uns de nos tracts les trouvant trop dualiste : "Vous parlez du mal, mais vous plombez les gens. Les gens savent que le mal existe, on entend plus que ça et de plus si vous parlez du mal et du bien, les gens s’identifie au bien et rejettent le mal sur l’autre par réflexe. Parlez du Bien pour le Bien ! Projetez les hommes dans le monde que vous voulez voir poindre, etc Donnez une vision positive sans dualité, et si les hommes évoquent le mal, parlez-en mais comme quelque chose qui est derrière, que vous ne voulez plus faire exister parceque devant c’est le Bien pour le Bien et ce n’est plus que cela qui nous intéresse et pour lequel nous oeuvrons."
Je l’invite le samedi à une rencontre sur la moisson partant de votre dernier texte du blog. Fidèle et ponctuelle, elle vient. Elle fait part à tous ceux qui sont là [énumération des frères et sœurs présents] de ceci, que je cite: "Tandis que je venais marchant vers [le local de mission] et croisant les gens je me projetais déjà comme apôtre: Non, celui là je ne l’arrête pas, celui- là non plus, celui-là peut être, puis je me suis dit : 'Oh ! WY, que de préjugés, il va y avoir du travail pour t'en libérer !' Je me suis dit aussi : 'Oh la la, qu’est ce que vont penser les gens que je connais, ils vont me croire partie dans une secte. Oh la la WY tu as encore des peurs en toi." Nous avons tous bien ri. Je l’ai rassurée sans mal, car c’est une soeur de grande foi : "Ne crains pas, WY !  Si tu n’as pas peur, tu vas le vivre tellement naturellement que tu vas susciter la curiosité et faire sauter les préjugés. Tu seras notre honneur, car tu seras l’honneur de Dieu, comme chacun d’entre-nous l'est. Nous allons, accompagnés des anges, vers l’autre homme pour susciter en lui l’Image et Ressemblance du Créateur, tâche d’une noblesse magnifique qui nous transcende." Nous avons eu un bel échange. WY dit que nous lui apportons beaucoup et elle nous apporte tant elle aussi par sa fraîcheur et son expérience liées à l’étude des Védas. Sa sœur ainée, professeur de Yoga, est venue nous rejoindre à [local de mission] toute heureuse de faire notre connaissance et c’était bien réciproque ainsi que ZZX son époux, heureux d’avoir lu La Révélation d’Arès et convaincu lui aussi de sa pureté. Nous avons fini l’échange en promettant de tous nous revoir car nous avons tant de chose à partager.
WY est un cadeau du ciel: Je n’ai jamais vu une telle fulgurance autant dans l’assimilation de l’enseignement, elle retient tous les ajustements que nous lui faisons à la lumière de votre enseignement et de la Parole et elle les fait siens très vite — ainsi que fulgurance dans la volonté de l’engagement. Notre groupe a décidé d’ouvrir nos rangs et de travailler avec elle; elle est heureuse à nos côtés, vit quelque chose de fort et se réjouit d’échanges riches et de travail fructueux pour le Père. Elle est si heureuse de trouver cette Parole simple et pragmatique qui la ramène à l’essentiel. Béni soit Dieu ! Depuis que je l’ai rencontré dans la mission, cela fait trois ans, j’ai beaucoup, beaucoup pensé à elle, car ce fût une des plus belles et des plus fortes rencontres apostoliques de ma vie d’apôtre, un moment hors du temps. Après s'être perdus de vue, nous nous sommes retrouvé dans des circonstances incroyables — grâce à l'oeil de mon épouse qui la reconnut dans un carrefour au volant d'une voiture. Ls anges ont mis le paquet ! Je me souviens de lui avoir dit ce jour là: "alors WY, tu vas tout de même pas mettre ton sort toujours au mains des anges, tu dois les fatiguer. Qu'est que t'attend pour revenir nous voir!" Nous nous sommes revus plusieurs fois mais jamais [au local de mission]. Nos familles se sont rencontrées dans des circonstances privées, amicales et artistiques. Nous avons beaucoup cherché avec mon épouse comment leur faire franchir le pas vers notre mouvement spirituel. Mais c'est d'assister à votre venue [dans notre ville] avec comme challenge de lire ou relire La Révélation d'Arès juste avant, qui fut l'élément déclencheur. Idem concernant  d'ailleurs Z et Y qui ont lu La Révélation d'Arès juste avant votre venue. Tout s'est fait très vite, en quinze jours.
Pour en revenir à WY, je savais aussi que c’était une personne en pleine ascension de carrière — elle est musicienne et [enregistre un album en ce moment] — et j’espérais qu’elle pourrait nous rejoindre avant l’apogée professionnelle et les risques de la perdre dans le lacis des vanités du show bizeness.
X m’a encouragé à partager tout cela avec vous. . Il m’est très difficile de faire passer par le clavier toute la Vie que nous avons vécue [au local de mission], cette semaine et dans la rue, et nous n'avons pas eu moins de quinze visites. Merci encore d’être venu soutenir notre mission [dans notre ville].
J’ai été heureux de ce que vous m’avez dit dimanche. Ça m’encourage vers quelque chose que je vis en moi depuis longtemps mais que je freine craignant le mysticisme, mais du coup tombant dans le rationalisme. Ce grand écart entre le super-réalisme et la transcendance, sans tomber dans les ornières du mysticisme ou du rationalisme est un chemin loin d’être confortable et qu’il faut me réajuster tout le temps. Il me paraît de plus en plus évident que, vu l’ambiance rationaliste qui nous plombe dans ce monde, il nous faut rééquilibrer par une super-dose de foi — Va ! Ta foi t’a sauvé ! disais Jésus — une foi inébranlable dans nos actes créatifs au service du Père, car je crois que c'est la vraie foi qui transcende nos actes et qui les fait reconnaitre par l'épi mûr au-delà de la forme qu'ils prennent, au delà des mots qu'il portent.
Il reste difficile de discerner dans le doute qu’elle est la part de pragmatisme, de réalisme et qu’elle est la part du manque de foi. Un mélange de sentiments contradictoires m’habite souvent et je sais que je dois faire avec cela, parceque ces contradictions sont la base de réflexion pour trouver dans le brouillard le juste sentier du milieu, de la mesure.
Je vous embrasse bien fraternellement, frère Michel, et je prie à vos côtés.
(Signature cachée)

Réponse :
Magnifique témoignage d'une très belle mission. Je pense que vous donnez là un exemple d'activité missionnaire qui pourra servir aux autres missions. Le suivi des personnes rencontrées est notamment très important et je crois que vous avez trouvé le bonne façon de le réaliser.
J'ai gardé bon souvenir de WY, le souvenir d'une personne en très active quête spirituelle, qui m'a fait penser au moine Eutychès, si mystique qu'il en était confus dans sa vision de la foi, notamment dans la foi qu'il avait de Jésus, mais bouillant d'espérance. Donc, WY pense que parler du Mal c'est "plomber les gens," qui "savent que le mal existe (on entend plus que ça)," et elle affirme qu'il faut seulement parler du Bien, "du Bien pour le Bien. Mais nous ne parlons jamais du Mal pour le Mal. Nous ne parlons de lui ou du péché que pour rappeler qu'il faut le vaincre car en effet il est partout. Nous évoquons le Mal pour rappeler, ce qui est oublié, que seule le Bien, mais non la loi, la politique, la religion, la philosophie, etc., peut le vaincre, et par la pénitence nous travaillons sans cesse pour que règne "le Bien pour le Bien." C'est le Fond même de notre foi constructive.
Vous acceptez les personnes missionnées comme elles sont — vous n'avez pas objecté à "la lecture des Védas" au feu desquels WY anime sa foi et c'est bien — , sachant que, de toute façon, ce n'est que petit à petit qu'elles deviendront de vrais Pèlerins d'Arès. Tous, moi le premier, nous sommes passés par cette lente maturation. Vous avez appris à reconnaître l'épi mûr à des points profonds qui ne trompent pas sans vous arrêter à la surface, à la couleur, à la taille, à la forme ; vous êtes ainsi conscient du fait qu'il existe beaucoup de variétés de bon blé et que le peuple qu'appelle le Père n'est pas fait de stéréotypes, mais au contraire est riche d'une grande variété de formes du Bien.
Toute personne arrive chez nous avec un passé différent, qu'elle continuera de cultiver aussi longtemps que durera sa maturation vers un état arésien plus ou moins complet. Nous savons qu'on ne peut cultiver le présent et l'avenir sans cultiver le passé, du moins un certain temps. Le passé de chacun alimente son imaginaire inévitablement et chacun a besoin d'imaginaire pour passer d'un certain genre de vie à un autre, autrement dit pour changer sa vie. Dieu est hors du temps, mais l'homme est dans le temps (Rév d'Arès 12/6).
Aucun humain n'est un Pèlerin d'Arès préalable. L'humain, de surcroît, ne peut changer du jours au lendemain et c'est pourquoi nous devons d'abord reconnaître en lui ses possibilités. Vous avez reconnu les possibilités de WY, de Z et Y, et de chaque autre. C'est ça l'épi mûr, c'est le Pèlerin d'Arès possible.
Quand le croyant chante sa foi en silence dans son cœur, il pense beaucoup plus difficilement à ce qu'il sera qu'à ce qu'il a été. Nul ne peut être absolument idéal. Chacun est lui-même, chacune est elle-même. Comme toutes les formes de mémoire la mémoire de celui qui nous rejoint est sélective, inévitablement, et c'est sur elle qu'il se repose, parce que nos cerveaux sont trop petits, leurs possibilités trop réduites par le péché. L'expérience du présent est inévitablement passée au tamis du passé. Comme du passé tout ne mérite pas qu'on se souvienne, on oublie peu à peu le passé pour changer le monde (28/7), mais il demeure que le passé est la plus large base de connaissance et que l'avenir, même celui sublime auquel notre foi nous réfère, reste plein d'incerttiudes. C'est dans ce flou, jamais dans la netteté absolue, que nous distinguons (ou devinons) la vraie Lumière, et que nous avançons. Je suis tellement heureux d'avoir distingué en vous tous, là-bas dans ce lieu que je ne nomme pas, votre intelligence de tout cela. Voilà bien l'intelligence du cœur ! (Rév d'Arès 32/5).

13oct17 189C54
Voici une trouvaille journalistique issue du documentaire d'Oliver Stone intitulé "Tous les gouvernements mentent", passé sur "1001 vies" d'une chaîne canadienne. Ce documentaire est réalisé en hommage à Isador Feinstein Stone (1907-1989) fondateur du " I.F.Stone's weekly ".
Je mets ici par écrit ce que l'on peut lire à la toute fin de cette vidéo.
Remarque de I.F.Stone sur la vocation du journalisme : "Écrire la vérité, défendre le faible contre le fort, se battre pour la justice, apporter des remèdes à la haine et aux peurs des humains, dans l'espoir d'un monde où les hommes apprécieront la diversité du" jardin humain "au lieu de s'entretuer à cause de lui."
Depuis 2008 la médaille I.F.Stone pour l'indépendance journalistique est décernée chaque année à l'Université Harvard.
Salutation.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Merci, mon frère Tony, pour, cette information.
Je chercherai le documentaire en question et je le visionnerai dès que je le pourrai.

13oct17 189C55
Voici, prophète, ci-dessous le texte que je voudrais que vous publiez, si vous le trouvez souhaitable, dans votre blog. J’aurais voulu joindre une photo, mais je ne sais pas techniquement comment mettre son adresse. Comme vous me le demandez, donc j’ai mis aussi le ce texte et l’image sur mon site facebook, vous pouvez facilement copier l’image.
[...]
Les 7 et 8 octobre, nous (sept frères et sœurs, Pèlerins d’Arès de Limoges et deux Pèlerins d’Arès venus d’autres groupes en renfort) avons participé au Salon "Médecines Naturelles et Bien-être" à Aix-sur-Vienne près de Limoges. C’est un salon très fréquenté pour la région.
L’accueil a notre mission a été très bon. Pendant ces deux jours, nous nous sommes tous relayé à la mission, malgré un stand très petit. Le public était intéressé et nombreux. Des livres ont été vendus. Les échanges ont été riches et profonds, nous nous sommes efforcé de donner le meilleur de nous-mêmes, laissant aux personnes intéressées une invitation à nous revoir le 21 octobre au local pour une présentation de La Révélation d’Arès.
Participer à cette mission a été un bonheur pour nous.
L’année prochaine, nous voulons renouveler cette expérience bénéfique, si c’est possible.
Avec vous prophète et tous les frères et sœurs, dans la prière pour accomplir (Rév d'Arès 35/6), la joie de la pénitence (30/11) et de la Moisson (4/12). Car la Vérité c’est que le monde doit changer en Bien (28/7).
Louis F. de Corrèze, mais missionnaire à Limoges

Réponse :
Je vois que la mission s'active partout et, missionnaire moi-même, guère plus que le missionnaire aîné (Rév d'Arès 16/1), je m'en réjouis. L'expérience aidant, beaucoup d'erreurs ayant été reconnues et éloignées, l'apostolat trouve son second souffle. La valeur d'un apostolat dépend de la façon dont il est mené, mais non de l'apostolat lui-même. Autrement dit, les résultats que peut obtenir une mission dépendent moins de la mission pour la mission que de la façon dont on l'effectue. Cela me rappelle les salades de mon beau-père, Joseph.
Mon beau-père Joseph — Jo pour les intimes —, papa de mon épouse Christiane, avait ce qu'on appelle à Bourges un marais, un potager très fertile au bord d'une petite rivière en ville. Il y cultivait des salades et l'un de ses beaux-frères, officier à la retraite, Jean, oncle de mon épouse, avait loué un marais juste à côté et imitait en tous points ce que Joseph faisait, comment il faisait, comment il semait, comment il désherbait, ses salades, les mêmes salades, parties des mêmes graines du même grainetier. Joseph, mon beau-père, toujours pressé, venait à son marais de brefs moments, tapotait et frisotait ses salade rapidement, désherbait à la hâte, repartait aussi vite qu'il était venu, aspiré par ses mille occupations. Jean l'observait. Retraité, Jean refaisait, mais avec du soin et tout le temps nécessaire, dans son marais à lui, sur la même terre au même endroit, sur ses propres salades en tous points identiques, tout ce que Joseph avait fait. Eh bien, les salades que Joseph semblait cultiver promptement et désinvoltement étaient énormes, tandis que les salades de l'oncle Jean restaient malingres. Jean ne comprit jamais pourquoi.
Un jour votre mission va porter de bons et gros fruits. Vous ne saurez jamais vraiment pourquoi, mais quelque chose va se déraidir en vous, va s'assouplir, et cela suffira pour ouvrir les oreilles des gens que vous rencontrerez. C'est, semble-t-il, ce qui 'est passé à Aix-sur-Vienne.
Merci, mon frère Louis, pour ce beau commentaire.

13oct17 189C56
Si j'étais le bon roi d'une ile, considérant tous ses habitants comme mes enfants, je déplorerais que mes fils s'abaissent à avoir un regard  lubrique sur mes filles, j'interdirais la violence, l'exploitation,l'incompréhension, le mensonge parce que, ce-faisant, c'est chacun de mes enfant qui s'abaisserait.
Mais je sais que je ne peux pas leur imposer le bonheur, c'est à eux-mêmes de le construire. C'est la seule façon qu'ils ont d'admettre le bonheur.
Et serais-je à ce point cruel et hypocrite pour prétendre vouloir leur bonheur et les faire mourir à la faim ?
Et la terre n'est t'elle pas une ile perdue dans l'univers?
Et Dieu ne serait-Il pas ce Roi Bon?
Imagine seulement que ce serait ça la vérité !
Vianney L. de Bourgogne-Franche-Comté

Réponse :
Merci, mon frère Vianney, pour ce beau petit commentaire. Je suis d'autant plus ému de le recevoir que vous êtes un commentateur rare, quoiqu'étant par ailleurs un disciple déjà ancien de La Révélation d'Arès.
Comme vous, chacun de nous souhaite que l'homme cesse de porter sur la femme un regard lubrique, mais nous savons que cela ne sera jamais obtenu par la loi, les tribunaux, les menaces de prison. Cela ne sera obtenu que par l'intérieur de l'être, dans son cœur, par la pénitence qui va jusqu'à donner à l'homme-animal une autre nature, celle du fils de Dieu qui gît en chaque humain.

13oct17 189C57
Dans mon commentaire 189C39, ma réaction [à la question du viol] était fondée sur le souvenir que j’avais de l’un de vos enseignements dans ce blog à propos de la Moisson. Je l’ai retrouvé : il s’agit de l’entrée 115 du 24 janvier 2011 intitulée "Entendeurs et tailleurs de pierre : J’entends la pierre, dit le Père (Rév d'Arès xxiv/6). La mission doit entendre le monde", et il s'agit plus particulièrement de l’extrait que voici :
"Notre appel aux hommes, pour commencer, s’énonce par le kérygme de La Révélation d’Arès, la ligne de Vérité à suivre pour retrouver la Source et la Vie (Rév d’Arès 24/4-5), changer nos vies (30/13) et changer le monde (28/7) : Ce que "Nous Croyons", pourquoi et comment nous en attendons le salut ici-bas et dans l’au-delà et même au delà de l’Histoire."
Mais la ligne de Vérité, basale, suffit rarement à réveiller un pénitent et moissonneur qui sommeille. Dans ce monde moderne, sillonné par des idées de toutes sortes comme par des coulées de pierrailles stériles, le sommeil des pénitents et moissonneurs potentiels est si profond et composite qu’il est comme minéral (Rév d’Arès 14/1). Il faut prolonger la ligne de Vérité par une ligne d’intelligence (32/5), ardue et longue, celle du tailleur de pierre. Il faut tailler le Pèlerin d’Arès nouveau dans la pierre où il dormait, de sorte que le Père puisse l’utiliser pour la rédemption du monde.
Je suis tout à la fois un apôtre réveillé, réveilleur et sculpteur d’âmes.
L’homme de la rue que nous appelons à nous connaître et à nous suivre est d’abord un bloc fermé à notre kérygme. Il peut, hélas, le rester interminablement. Mais si sa bouche s’ouvre, c’est un grand moment. En laissant couler sa pensée il nous donne la possibilité de lui répondre. Nous devons alors comme le Père entendre la pierre (Rév d’Arès xxiv/6-9). Ne jamais faire poliment semblant d’écouter, mais bien entendre, c’est-à-dire comprendre, libre de tous préjugés. Répondons dans le respect des expériences et des ressentis personnels avec leurs variantes, leurs ellipses, leurs disparates, même si c’est toujours sous réserve de réflexion et de vérification.
La mission qui sans cesse opposerait le kérygme aux innombrables variations de la Vérité cachée dans le vaste chaos du monde, ne serait pas intelligente (Rév d’Arès 32/5). Elle serait religieuse. Or, nous ne sommes pas une religion. Nous sommes des libérateurs spirituels (10/10) libérant des humains très divers sur des terrains culturels et moraux non moins divers. Par conséquent, notre mission n’est pas qu’une transmission d’idées, aussi authentiques soient-elles, puisque venues du Créateur, c’est aussi un terrain d’enrichissante rumination pour le missionnaire comme pour son auditeur.
L’arduité pour le missionnaire n’est pas dans le souci et l’effort d’éradiquer tout ce que croit et fait l’auditeur pour en faire un Pèlerin d’Arès, parce qu’un Pèlerin d’Arès n’est pas nécessairement un croyant qui a coupé toutes ses racines. L’arduité est dans une recherche patiente des liens, de tout ce qui peut lier l’héritage moral, les comportements différents de l’auditeur à l’accomplissement du Bien, la pénitence active."
Dans ce texte, je comprends en particulier que, dans la mission, après avoir énoncé le kérygme de La Révélation d’Arès, il nous faut doser la retransmission de votre enseignement prophétique en fonction de la personne de rencontre, ce à quoi je m’applique autant que je peux au stade actuel de ma pénitence et de mon intelligence spirituelle.
Étant par ailleurs une ex-scandalisée de la religion catholique, je fais également en sorte de ne pas choquer ou scandaliser à son tour mon interlocuteur par des propos qui pourraient être perçus par lui comme infondés ou dogmatiques. Pour toutes ces raisons, si le sujet du viol est abordé dans ma mission par une personne de rencontre, je ne dis que ce qui me paraît être "audible" par elle sur le moment, à savoir que le viol est un acte grave, mais qu’il est nécessaire de pardonner au violeur, c’est-à-dire de renoncer à la haine, voire à la volonté de vengeance envers lui, afin de retrouver la paix de l’esprit et du cœur et la possibilité de se reconstruire dans la recherche du Bien. Mais peut-être ma prudence est-elle exagérée ?
Je vous embrasse, frère Michel, ainsi que tous les lecteurs de ce blog, très fraternellement.
Sylvaine V. de Nouvelle-Aquitaine

Réponse :
Ma chère sœur Sylvaine, vous avez tout à fait raison et c'est ce que je me suis moi-même appliqué à dire à propos du viol. C'est notamment ce que j'ai dit à notre frère Patrick G. du Canada (189C36) dans la réponse que je lui ai faite, à savoir que "je pouvais seulement rappeler que l'amour et le pardon que le Père me demande d'appliquer à tous humains s'applique aussi au violeur."
Ceci dit, j'aime beaucoup tout ce que vous me dites ici à propos de la mission, de l'écoute des gens de rencontre non seulement faite avec des oreilles patientes, mais faite dans le cœur spirituel et compréhensif de l'apôtre. Vous rejoignez les progrès qui, je le constate, ont été faits partout dans l'apostolat, comme les commentaires 189C53 et 189C55 en font foi.
Nous sommes comme les apôtres de Jésus, humains nés au pied du Temple de Jérusalem et trop dominés par son ombre longtemps encore après l'ascension de Jésus. Ils eurent du mal à trouver en eux la lumière qu'y avait déposée, trop vite, pendant trop peu de temps, le prophète dont l'enseignement serait brutalement interrompu par la croix. Ils mirent du temps à trouver les arguments qu'il fallait. De là l'importance que devaient prendre des personnes qui pour les uns comme Jean étaient trop jeunes pour avoir bien compris Jésus et qui pour les autres comme Paul de Tarse ne l'avaient pas connu du tout. Ces personnes non dénuées de mérites et certainement sincères allaient malheureusement donner à la foi chrétienne une coloration qui en déformerait le sens profond. L'évangile de Jean n'est pas Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12), mais on y trouve des mots qui témoignent parfois de sa part d'une très vivante compréhension de la mission prophétique de Jésus, comme sa réponse à la Samaritaine, laquelle lui demande : "Nos pères ont adoré sur cette montagne [de Samarie] et tu dis, toi, que c'est à Jérusalem qu'il faut adorer. Où faut-il adorer alors ?" Réponse du prophète : "Vous adorez ce que vous ne connaissez pas, mais nous nous adorons ce que nous connaissons : le Salut vient des Juifs !" (Jean 4/20-22). Ces mots célèbres : "Le Salut vient des Juifs", qui sont dans le droit fil de la pensée prophétique de Jésus, signifient qu'on ne prie plus ni sur telle montagne ni dans tel lieu mais dans son cœur, dans son âme en prolongation de la lente et pénible évolution faite depuis Noé, Abraham, Moïse, Isaïe, en prolongation des lents progrès spirituels des juifs donc.
Nous sommes donc toujours des juifs, des descendants d'Abraham, et nous atteindrons grâce à La Révélation d'Arès un niveau de pureté spiritulle et de capacité civilisatrice qui laisseront loin derrière le judaïsme, le christianisme d'église et l'islam. Le Salut de nos frères musulmans comme le nôtre vient des juifs, par le Sermon sur la Montagne en temps de Jésus, par la Clémence et la Miséricorde par qioi commence chaque sourate du Coran et indépendamment de ce que ces sourates disent parfois de contraire à la miséricorde, et par la pénitence au temps de Mikal et c'est sur ce point que le judaïsme, le christianisme d'église et l'islam fusionneront un jour, même si pour cela quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).

13oct17 189C58 
Bonjour Frére Michel,
Le Message qui suit provient par eMail de notre frére Christian M. de Marseille.
Je me permets de vous le transférer, car vous avez là, un couple de Pèlerins d'Arés, Myriam et Christian de Marseille qui sont vraiment dévoués à la Moisson d'épis mûrs.
Notre frére Christian de Marseille n'est vraiment plus rien pour lui même (Rév d'Arès 40/6)
et tout pour la mission.
Puissent de nombreux fréres et sœurs nouvellement retraités se vouer à la mission comme se vouent notre frére Christian et son épouse Myriam.
Je vous embrasse en vous souhaitant une belle journée.
Bonjour
Merci encore de votre participation à la foire de Marseille. Il a été vendu 25 éditions 2009, 2 ont été prêtées, 2 ont été données pour des raisons particulières.
Autant de contacts positifs et sérieux qui devraient aboutir à une lecture de la RA ont été pris hors vente du livre.
Ce stand a du avoir pour effet de faire connaitre la RA, exemple, le lundi 9 octobre à St Maximin La Sainte Baume, une dame m'aborde à côté du fourgon me disant qu'elle nous avait vu à la foire, ne s'était pas arrêtée et voulait que je lui parle de la RA.
Verrons nous des effets plus participatifs comme de nous rejoindre au sein de notre assemblée ? (ce que votre serviteur et Myriam avaient fait)  
Bonne automne à tous. Au plaisir de se voir. Fraternellement
Christian M. de Marseille
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Comme vous avez pu le lire dans le commentaire 189C19, frère Philippe et sœur Arèle C.-C. nous ont déjà fait part de la belle mission de nos frères marseillais à la Foire de Marseille. Vous ne faites donc que la confirmer Mais j'accueille cette confirmation avec joie et bonheur, parce que je vois que les moissonneurs sont au travail un peu partout en France.
Même dans des missions qui ont été au creux de la vague comme celle de Tours il se fait un redémarrage qui, pour difficile qu'il soit, donnera tôt ou tard de bons résultats. Le problème à Tours est que le suivi est très difficile à faire, car sur place, en ville, ne vivent plus que trois Pèlerins d'Arès Claude et Marie-Hélène B. et Simone L. Les autres habitent à une certaine distance, parfois même assez loin comme Francis et Jeanine M. et ne peuvent être à Tours que de façon épisodique. C'est une difficulté. Lors de mon dernier passage dans cette ville, le 30 septembre, les contacts ont été très bons, mais les personnes ainsi intéressées ne peuvent pas trouver tous les jours le local de mission ouvert.
La religion crée un mouvement qui exalte et nie en même temps. Aucune religion ne tolère le réel. De là "La Légende dorée", le Martyrologue, les sacrements de l'église, les rêves béats ou farouches de l'islam, etc. Nous Pèlerins d'Arès sommes ramenés au niveau du réel par La Révélation d'Arès qui est pragmatique comme le fut sûrement la vraie Parole d'autrefois avant que les hommes de religion n'en rajoutent pour émerveiller et séduire. Nous, nous n'avons pas une mission de séduction, nous ne prêchons pas le rêve, nous appelons au contraire à l'effort, parce que la pénitence est un très gros effort permannent de l'humain pour changer sa vie et, ce faisant, pour changer le monde. Nous formons un courant spirituel très simple mais très exigent et qui, de plus, refuse le monde tel qu'il est. De là notre très grande difficulté à faire comprendre aux hommes de la rue que le Père met au-dessus de tout, du monde, du péché du monde, quelque chose de très simple mais qui demande un gros effort pour être accepté et pratiqué : l'amour. Et pourtant, l'amour seul vaincra le mal.
Retour au Blog 

XXxxxXX 189CXX
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx.
Signature.

Réponse :
Xxxx< xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx.